Évaluation des communications de Santé Canada aux intervenants externes à propos des produits de santé commercialisés

Recherche qualitative

Rapport final

Document préparé par : Santé Canada
Nom du fournisseur : Pollara Strategic Insights
Numéro de contrat : HT372-184553/001/CY
Valeur du contrat : 84 805,05 $ (TVH en sus)
Date d’attribution : 19 mars 2019
Numéro d’inscription de la ROP : 136-18
Numéro de la ROP de Santé Canada : 18-25
10 février 2020

Pour de plus amples renseignements sur le présent rapport,
veuillez communiquer avec Santé Canada à l’adresse :
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Document présenté par :
Richard Leigh-Bennett,
Vice-président richardleighbennett@pollara.com
613-793-7753
1255 Bay Street, Suite 900 Toronto, ON M5R 2A9

Droit d’auteur

La présente recherche, sur l’opinion publique, présente les résultats d’une série d’entrevues approfondies avec des intervenants, menée par Pollara Strategic Research pour le compte de Santé Canada. La présente étude se compose de 81 entrevues téléphoniques avec des intervenants de Santé Canada à travers le pays. L’étude avait pour but de comprendre les points de vue actuels des intervenants concernant divers outils de communication de Santé Canada associés aux produits de santé commercialisés.

La présente publication peut être reproduite uniquement à des fins non commerciales. Il faut obtenir une autorisation écrite préalable de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada au hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou :

Santé Canada, DGCAP
200, Promenade Eglantine, pré Tunney
Édifice Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa (Ontario)  K1A 0K9

19 février 2020
Numéro de contrat : HT372-184553/001/CY
Numéro d’inscription de la ROP : 136-18
Numéro de catalogue : H14-344/2020F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-33939-9
Publications connexes (numéro d’inscription : ROP 136-18) :
Numéro de catalogue : H14-344/2020E-PDF (rapport final, anglais)
ISBN : 978-0-660-33938-2

© Sa Majesté la reine du chef du Canada, représentée par le ministre de la Santé, 2020

Table des matières

Attestation de neutralité politique

Par la présente, j’atteste à titre de cadre supérieur de Pollara Strategic Insights que les résultats visés sont conformes en tout point aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, indiquées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications.

En particulier, les résultats visés ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote des électeurs, les préférences en matière de partis politiques, la position au sein de l’électorat ou les cotes d’évaluation du rendement d’un parti politique ou de ses chefs.

Signature :

Richard Leigh-Bennett,
Vice-Président
Pollara Strategic Insights

Sommaire

Pollara Strategic Insights (Pollara) se réjouit de présenter le présent rapport à Santé Canada, qui résume les résultats des entrevues avec ses intervenants, concernant les communications externes de la Direction des produits de santé commercialisés.

La rétroaction, découlant de cette recherche, contribuera à l’amélioration des communications de Santé Canada aux principaux intervenants, dans le but de mieux combler leurs besoins en matière d’information associés à l’innocuité et l’efficacité des produits de santé.

Voici le but et les objectifs de la recherche :

Il importe de noter que la recherche qualitative est conçue de manière à révéler un vaste éventail d’opinions et d’interprétations, au lieu de mesurer le pourcentage de la population cible qui présente une opinion donnée. Ces résultats ne doivent pas servir à estimer la proportion numérique des personnes ou le nombre de personnes au sein de la population qui présentent une opinion particulière, et ce, parce qu’ils ne sont pas statistiquement extrapolables.

Voici les principales constatations :

Cabinet spécialisé en recherches : Pollara Strategic Insights (Pollara)
Numéro de contrat : HT372-184553/001/CY
Date d’attribution du contrat : 19 mars 2019
Valeur du contrat : 84 805,05 $ + TVH

Contexte et objectifs

L’innocuité des produits de santé au Canada constitue une responsabilité partagée. Nombre de personnes et d’organismes différents, dont Santé Canada, les professionnels de la santé, les fabricants, les consommateurs et autres, ont un rôle à jouer dans la communication efficace et rapide des renseignements sur l’innocuité des produits de santé.

Dans le cadre de son rôle, Santé Canada crée un vaste éventail de produits conçus pour communiquer à l’externe avec les principaux intervenants (y compris le public), à propos des préoccupations associées à l’innocuité des produits de santé, ce qui comprend notamment les suivants :

La communication rapide des renseignements importants sur l’innocuité permet aux professionnels de la santé, patients, consommateurs, fabricants et autres personnes intéressées, d’accéder à l’information la plus actuelle sur les risques et avantages potentiels des produits de santé commercialisés.

La principale responsabilité de la communication externe sur l’innocuité des produits de santé commercialisés est celle de la Direction des produits de santé commercialisés (DPSC),  se trouvant au sein de la Direction générale des produits de santé et des aliments (DGPSA), qui évalue et gère l’innocuité des produits de santé dans un contexte d’utilisation en situation réelle. La DPSC supervise un vaste éventail de produits, réglementés conformément à divers cadres juridiques, y compris les produits pharmaceutiques (sur ordonnance et en vente libre), les produits biologiques dont la biotechnologie, les produits radiopharmaceutiques et les vaccins, les produits de santé naturels, les instruments médicaux, ainsi que les matières et produits thérapeutiques d’origine humaine (sang, cellules, tissus et organes, de même que gamètes pour la procréation assistée). Par la surveillance et l’évaluation des nouvelles préoccupations sur le plan des risques pour la sécurité, la DPSC détermine les risques qui nécessitent de communiquer avec les professionnels de la santé ou la population.

La Direction générale des opérations réglementaires et de l’application de la loi (DGORAL) et la Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP) produisent des outils conçus pour communiquer des sujets associés à l’innocuité des produits de santé, à l’externe.

Dans le but de comprendre l’efficacité de sa démarche actuelle concernant les communications externes et de contribuer à sa démarche à partir de maintenant, Santé Canada a mobilisé Pollara pour travailler avec les principaux intervenants dans le but d’évaluer l’adoption de ses outils de communication, d’obtenir de la rétroaction sur sa démarche actuelle (y compris le choix du moment et l’utilité des produits) et de fournir des recommandations sur la manière dont Santé Canada peut améliorer ses communications envoyées aux principaux intervenants, et mieux combler leurs besoins en matière d’information associés à l’innocuité et l’efficacité des produits de santé.

La participation de ces principaux intervenants est nécessaire pour ce qui est de contribuer à la démarche à partir de maintenant. Plus précisément, on recherchait de la rétroaction sur l’efficacité des communications actuelles de Santé Canada, en plus de ce que Santé Canada doit faire pour veiller à ce que son information atteigne les principaux intervenants avec les renseignements et le contenu dont ils ont besoin, dans les formats souhaités, par un moyen facile et commode et d’une façon qui maximise la probabilité que l’information soit accédée et utilisée.

Voici le but et les objectifs de la recherche :

En raison de la nature qualitative de l’étude, on ne peut pas extrapoler les résultats à un large public et on doit les considérer comme étant indicatifs plutôt que définitifs.

Valeur du contrat pour cette recherche : 84 805,05 $ + TVH

Voie de recherche

Dans le cadre de cette recherche, on a effectué 81 entrevues, approfondies et confidentielles, avec des intervenants. On les a désignés, dans l’échantillon fourni par Santé Canada, comme appartenant à, ou représentant au moins un de ces sous-groupes, de la façon suivante :

Groupe(s) d’intervenants Nombre d’entrevues

Gouvernement

6

Pharmaciens

9

Industrie

21

Professionnels de la santé (médecins, personnel infirmier)

16

Sécurité/défense des droits des patients

11

Pharmaciens + industrie

13

Pharmaciens + défense des droits

1

Autres

4

Total

81

Santé Canada a envoyé des invitations bilingues, par courriel, à ses intervenants pour expliquer le contexte et les objectifs de la recherche, ainsi que présenter Pollara comme le tiers neutre qui réalise la recherche (voir l’annexe A).

Pollara a ensuite envoyé des invitations de suivi et on a planifié les entrevues avec les intervenants intéressés, entre le 22 juillet et le 10 septembre 2019. Lors de la planification de l’entrevue, on a envoyé aux intervenants, un document de référence refermant une liste des outils de communication et de leurs liens, faisant partie de la discussion. On a demandé aux sujets interrogés de lire le document pour se préparer à l’entrevue (voir l’annexe D).

Les entrevues se faisaient par téléphone, dans la langue officielle choisie par le participant, ce qui a donné 10 entrevues en français et 71 en anglais. Les entrevues duraient de 45 à 60 minutes et respectaient un guide d’entrevue préétabli (voir l’annexe B). Le guide d’entrevue comprenait une partie de présentation qui répétait les objectifs de la recherche et renseignait le sujet interrogé sur la confidentialité et l’anonymat. Il permettait également de confirmer l’organisme ou la profession de l’intervenant, ainsi que son groupe, pour ainsi veiller à s’entretenir avec la bonne personne.

Dans le but d’offrir aux sujets interrogés la meilleure liberté de planification, une équipe de trois professionnels de haut niveau de la recherche qualitative a réalisé les entrevues. L’équipe de la recherche a pris et partagé des notes par le biais d’une banque de données. De plus, l’équipe se rencontrait de façon périodique pour discuter des constatations, et fournir des mises à jour tout au long de la période des entrevues.

Une fois toutes les entrevues terminées, on a envoyé une note de remerciement à l’ensemble des participants (voir l’annexe C).

En plus des entrevues, Santé Canada a fourni des données choisies sur l’utilisation du Web du 1er janvier au 30 juin 2019. Les données comprenaient des mesures sur les visites, les pages vues et les taux de rebond pour cinq pages de destination de site Web différentes, ainsi que six pages secondaires pour un site Web unique. Ces chiffres excluent le trafic interne du gouvernement du Canada.

En général, un site Web se compose de pages Web. On parle de visite lorsqu’une personne accède à un site Web; on peut diviser une visite selon ce que le visiteur fait, y compris consulter des pages Web différentes (qu’on appelle « pages vues »). En général, le nombre de pages vues est supérieur au nombre de visites, surtout s’il y a plusieurs pages Web sur un site. Si le visiteur quitte sans cliquer sur quelque chose (ou ne fait rien pendant au moins 30 minutes), alors on parle de « rebond ». Le taux de rebond représente le pourcentage de visites qui constituaient des rebonds; le taux peut indiquer un problème, mais si le site Web a peu ou pas de pages Web, le taux de rebond peut également être élevé dans ce cas.

Constatations détaillées

Sauf indication particulière, les constatations représentent les résultats combinés à l’échelle des divers groupes d’intervenants, ainsi que pour les répondants francophones et anglophones.

1. Sources d’information

Presque tous les intervenants utilisent les sources de Santé Canada pour obtenir de l’information sur les produits de santé commercialisés.

Nombre de participants ont déclaré avoir reçu et recherché de l’information eux-mêmes sur l’innocuité des produits de santé commercialisés.

Parmi les sujets interrogés, peu ont déclaré soit uniquement se faire envoyer de l’information ou uniquement chercher l’information eux-mêmes. Souvent, la recherche d’information découlait de la réception d’une communication. Par exemple, les intervenants ont déclaré que parfois, ils suivaient un lien pour trouver plus d’information, ou faire un suivi directement en ligne, ou avec un contact de Santé Canada. Ceci est réalisé dans le but d’obtenir plus d’information, sur un sujet d’intérêt ou d’importance à leurs yeux, qu’un courriel a en premier porté à leur attention.

En priorité, quelques préoccupations ont été soulevées à propos des communications en général :

« Ce qui est envoyé directement ou non semble se faire au hasard. » (“It seems to be random what gets sent directly and what does not.”)
« Il faut plus de transparence quant à la fréquence à laquelle les communications devraient être envoyées, aux communications auxquelles on est abonné, comment on s’abonne à d’autres courriels et comment se fait le choix à savoir qui reçoit quoi – en particulier les lettres aux professionnels. » (“Be more transparent about how often communications are supposed to come out, what one is signed up for, how to sign up for other emails, or how they select who gets what - especially Letters to Professionals.”)

Comme plusieurs personnes l’ont mentionné, on doute de manière persistante d’être abonné à toutes les communications utiles. Comme l’indique un participant : « On ne peut pas savoir ce qu’on ne sait pas. » (“you can’t know what you don’t know.”)

Cette situation ne fait que mettre en évidence l’importance de trouver une méthode simple, rationalisée et complète qui permet aux intervenants de s’abonner aux communications et de vérifier qu’ils reçoivent toute l’information qui concerne leurs besoins.

« J’aimerais ne pas avoir à m’abonner à tout séparément. » (“Would be nice not to have to sign up for everything separately.”)
« J’aimerais pouvoir demander un résumé des sujets de pédiatrie ou cocher certaines cases pour obtenir des courriels sur un moins grand nombre de sujets. » (“would be nice if we could request summary of pediatrics topics, or check off some boxes for more narrower scope of topics to get emails about.”)

Une conséquence de ne pas avoir de zone unique pour l’abonnement est que les intervenants ne savent pas ce que Santé Canada a à leur offrir. C’est le cas, notamment, de la liste des outils de communication envoyée aux participants avant l’entrevue.

« Je n’avais pas tout vu ça… je ne savais pas que certains de ces éléments existaient. » (“I hadn’t seen all of this…I didn’t know some of these things existed.”)
« On devrait distribuer ce document ou le mettre en ligne en tant que ressource à guichet unique. Il devrait y avoir une liste, et un mode d’emploi, ou une liste de référence rapide qui indique tout ce que SC possède, au lieu de devoir faire une recherche d’information. » (“This document should be distributed, or put online as a one-stop resource. There should be a list, and a how-to use, or a quick reference list to everything that they may have instead of having to search for information.”)
« J’adore le fichier PDF que vous m’avez envoyé. On devrait l’envoyer à tout le monde. » (“The PDF you sent me, it’s great! They should send it out [to everyone].”).

Compte tenu de leurs responsabilités, plusieurs sujets interrogés ont fait part de leurs préoccupations quant à la possibilité de manquer des renseignements importants.

Nombre des sujets interrogés feront, tôt ou tard, une recherche d’information sur le site Web de Santé Canada. Voici ce que révèlent les principaux commentaires sur le site Web :

« Ce n’est pas très intuitif, mais on s’y attend d’un site gouvernemental. » (“It’s not very intuitive, but to be expected for a government site.”).
« Les documents ne sont pas toujours dans le bon ordre sur le plan des dates. » (“Documents aren’t always in the right date order.”)
« Je vais consulter le site de Santé Canada. Je vais taper dans Google, par exemple, “Santé Canada, violet de gentiane” parce que je trouve le site difficile à naviguer. »

Nombre de participants ont affirmé, à divers moments de l’entrevue, compter sur de nombreuses sources d’information, en plus de Santé Canada :

Le grand nombre de sources implique que l’on reçoit les mêmes renseignements ou des renseignements similaires de nombreuses fois.

Presque personne n’a mentionné se tourner vers les médias sociaux pour de l’information sur les produits de santé commercialisés, sans qu’on leur demande.

En ce qui concerne l’information que les intervenants souhaitent recevoir de Santé Canada à propos de l’innocuité des produits de santé commercialisés, les réponses étaient très disparates.

2. Connaissance des outils de communication

Pour se préparer à l’entrevue, on a envoyé une liste de liens vers une multitude d’outils de communication de la Direction des produits de santé commercialisés (DPSC) de Santé Canada aux intervenants ayant accepté de participer à l’étude. On a divisé la liste (voir l’annexe D) en quatre catégories (chacune avec plusieurs outils, exception faite d’Orientation et réglementation) de la façon suivante :

  1. Orientation et réglementation (un seul outil);
  2. Communication des risques;
  3. Renseignements sur l’innocuité des produits de santé;
  4. Communications entourant la transparence/les initiatives de transparence auprès du public.

Dans le cadre de l’entrevue, on a demandé aux participants de désigner la catégorie qu’ils connaissaient le mieux, ainsi que les autres catégories qu’ils connaissaient dans une certaine mesure.

Sans égard à l’ensemble d’outils de communication que les répondants ont désigné comme celui étant le plus familier avec, nombre d’intervenants interrogés connaissaient au moins un peu les quatre catégories :

Plusieurs outils étaient énumérés dans chacune des catégories Communication des risques et Initiatives de transparence. De nombreux répondants connaissaient au moins un ou deux outils dans chaque ensemble respectif.

Pour replacer ces constatations dans leur contexte, on a fourni l’analytique Web pour cinq outils des catégories Communication des risques (rapport annuel sur les tendances et InfoVigilance sur les produits de santé) etInitiatives de transparence (Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance, Nouveaux examens de l’innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité et Rapports et publications - MedEffet Canada). 

Cette analyse indique que, la Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance présente le nombre le plus élevé de visites et de pages vues parmi les cinq outils. On a enregistré un total de 22 102 pages vues pour la version en anglais, et 2 497 pour la version en français. L’InfoVigilance sur les produits de santé a recueilli le deuxième plus grand nombre de pages vues avec 7 512 pour le site en anglais, et 1 218 pour celui en français.

Le rapport annuel sur les tendances a enregistré le plus petit nombre de pages vues avec un peu plus de mille (1 005) pour le site en anglais, et un peu moins de cent (93) pour celui en français. Voir la figure 1.

Il pourrait y avoir un éventail de raisons expliquant la disparité entre les outils que les sujets interrogés connaissent le plus, et les données sur l’utilisation du Web. Comme l’indique l’avis de non-responsabilité qualitatif, on ne peut pas généraliser les données qualitatives à l’ensemble de la population. De plus, la présente étude était axée sur des intervenants particuliers (p. ex., industrie, professionnels de la santé), tandis que quiconque peut visiter les sites Web.

Figure 1. Pages vues et visites pour des outils choisis en français et en anglais du 1er janvier au 30 juin 2019.

Figure 1. Équivalent textuel

Équivalent textuel

Outil

Pages vues

Visites

Canada Vigilance Adverse Reaction Online Database

22,102

16,076

Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance

2,497

1,899

Health Product InfoWatch

7,512

5,689

InfoVigilance sur les produits de santé

1,218

965

New Safety and Effectiveness Reviews

5,155

4,364

Nouveaux examens de l'innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité

1,673

1,396

Reports and Publications - MedEffect Canada

3,232

2,311

Rapports et publications - MedEffet Canada

238

151

Annual Trends Report

1,005

831

Rapport annuel sur les tendances

93

78

Comme indiqué sur la figure 2, la Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance présentait le taux de rebond le plus faible parmi les quatre catégories d’outils de communication, à 15 % pour la version en anglais et 34 % pour celle en français. Ceci indique qu’une fois sur ce site, un plus grand nombre de visiteurs ont vu d’autres pages dans ce site.

Le taux de rebond le plus élevé (c.-à-d., les visiteurs qui consultent le site, puis le quittent) était pour Nouveaux examens de l'innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité (73 % pour le site en anglais et 75 % pour le site en français). Ce site particulier représente une liste de noms de marque, de catégories de produits, d’instruments médicaux, d’ingrédients médicamenteux et de problèmes de sécurité possibles, avec seulement deux liens vers d’autres pages pour que les visiteurs puissent défiler dans la page unique et trouver la plupart des renseignements qu’ils recherchent.

Figure 2. Taux de rebond pour des outils choisis du 1er janvier au 30 juin 2019.

Figure 2. La version textuelle suit.

Équivalent textuel

Outil

Taux de rebond

New Safety and Effectiveness Reviews

73%

Nouveaux examens de l'innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité

75%

Annual Trends Report

54%

Rapport annuel sur les tendances

59%

Health Product InfoWatch

37%

InfoVigilance sur les produits de santé

35%

Reports and Publications - MedEffect Canada

20%

Rapports et publications - MedEffet Canada

43%

Canada Vigilance Adverse Reaction Online Database

15%

Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance

34%

Mesures de pages Web pour les numéros mensuels d’InfoVigilance de janvier à juin 2019

InfoVigilance sur les produits de santé a également des publications mensuelles. On a recueilli les mesures pour les pages vues, visites et taux de rebond pour janvier à juin 2019.

La page du numéro de janvier a reçu le plus grand nombre de pages vues et de visites parmi les pages des numéros mensuels pour les deux langues, suivie de la version du mois de mai (Voir la figure 3). Les taux de rebond parmi les actualisations mensuelles vont d’un peu plus de 52 % à 68 % (Voir la figure 4).

Figure 3. Pages vues et visites pour les numéros mensuels d’InfoVigilance de janvier à juin 2019.

Figure 3. La version textuelle suit.

Équivalent textuel

Numéro mensuel

Pages vues

Visites

January 2019

5,504

4,267

Janvier 2019

3,209

2,699

February 2019

2,329

1,918

Fevrier 2019

741

621

March 2019

2,608

2,072

Mars 2019

546

451

April 2019

2,346

1,899

Avril 2019

496

439

May 2019

4,825

3,871

Mai 2019

1,797

1,535

June 2019

1760

1,530

Juin 2019

798

721

Figure 4. Taux de rebond pour les numéros mensuels d’InfoVigilance de janvier à juin 2019.

Figure 4. La version textuelle suit.

Équivalent textuel

Numéro mensuel

Taux de rebond

January 2019

57%

Janvier 2019

68%

February 2019

52%

Fevrier 2019

60%

March 2019

54%

Mars 2019

52%

April 2019

54%

Avril 2019

53%

May 2019

58%

Mai 2019

57%

June 2019

62%

Juin 2019

68%

3. Évaluation des outils de communication

Après avoir désigné la catégorie qu’ils connaissaient le mieux, on a demandé aux intervenants d’évaluer les sources de l’information dans cette catégorie, l’importance et la valeur en tant que source d’information, ainsi que la mesure à laquelle elle se compare aux diverses autres sources qu’ils peuvent utiliser.

En général, on considère que Santé Canada constitue la source la plus importante ou fait certainement partie des plus importantes sources pour l’information associée à la catégorie choisie par le répondant.

« Santé Canada constitue la source la plus importante. » (“Health Canada is the most important source.”)

Ils n’étaient que quelques participants à laisser entendre que Santé Canada constituait la seule source d’information sur l’innocuité des produits de santé commercialisés.

Pour chacune des catégories individuelles, qui faisaient l’objet d’évaluations plus approfondies, la plupart des participants ont désigné d’autres sources d’information importantes :

« Nombre de professionnels de la santé n’accèdent pas à ces types de banques de données, [comme] MedEffect, la Base de données de Canada Vigilance et autres, ni pour saisir ni pour rechercher de l’information. » (“Many Health care professionals don’t access these types of databases, [such as], MedEffect, Canada Vigilance Database and others, whether to input or search for information.”)

« Je reçois l’information autrement et je ne fais pas de signalements. »

Sans qu’on leur demande, certains intervenants ont mentionné regarder ce qu’accomplissent la FDA et l’EMA et, dans une mesure bien moindre, la Therapeutic Goods Administration (TGA) d’Australie, comme indicateur fréquent de l’orientation que Santé Canada adoptera.

« Le site de la FDA, de l’EMA et de l’Australie, car il y a beaucoup de similarités entre l’Australie et nous. »

Lorsqu’on leur demandait précisément comment l’information de Santé Canada se compare, en général, avec celle des autres organismes de réglementation, la plupart des répondants faisaient plus que simplement souligner le contraste de l’information et approfondissaient pour donner une évaluation plus générale des différences entre les divers organismes :

« Mais on a l’impression que Santé Canada prend moins position que les autres. »

Comme on l’a souvent mentionné dans la discussion générale sur les priorités, lorsqu’on parle des outils, on affirme la plupart du temps que le site Web de Santé Canada, dans l’ensemble, est beaucoup moins convivial que ceux d’autres autorités législatives.

« Il est plus facile de trouver de l’information sur les sites Web de la FDA des États-Unis et de l’Agence européenne des médicaments. Il est un peu plus facile d’y naviguer. » (“The USFDA and European Medicine Agency, it’s easier to find information on these websites. They are a little easier to navigate.”)
« C’est pas user-friendly. Il y a beaucoup d’info mais, mal classifié. Les recherches sont maintenant sur Canada.ca et pas sur Santé Canada et le retour d’information, c’est l’enfer! On va maintenant sur Google en premier. »
« … Une tonne de clics pour obtenir ce dont j’ai besoin. Je dois travailler fort pour l’obtenir, mais j’ai plusieurs astuces et signets pour m’aider. » (“…A lot of clicks to get to what I’m looking for. I have to work for it but (I have) a lot of tricks and bookmarks to help out.”)

Dans la plupart des cas, nombre d’intervenants interrogés caractérisent la qualité des produits de Santé Canada comme étant bonne, voire excellente.

Il n’y a presque pas de problème avec le langage utilisé pour l’ensemble des outils de communication dont on a discuté. Bien que certaines personnes étaient d’avis que le langage était souvent « gouvernemental » ou possédait un ton assez officiel, on considérait qu’il convenait tant au communicateur (Santé Canada) qu’à son public (intervenants professionnels du milieu des soins de santé).

Cependant, la rapidité d’exécution constitue un problème certain pour de nombreux répondants, qui affirment que Santé Canada a tendance à présenter un retard et à ne pas partager l’information de matière proactive. Toutefois, les personnes qui font partie du domaine des soins de santé depuis longtemps ont également affirmé que Santé Canada s’améliore, en mentionnant plus précisément les Initiatives de transparence comme fer de lance de cette orientation positive au cours des dernières années. On reste d’avis qu’on peut en faire davantage pour faire preuve de transparence réelle. Par exemple, pour ce qui est de l’orientation et de la réglementation, il manque une boucle de rétroaction constante. Les intervenants ont exprimé qu’il serait bien de recevoir un accusé de réception lorsqu’ils répondent à une consultation, et que Santé Canada les tiennent au courant lorsque des décisions sont prises, lorsque l’orientation est complétée et pour les informer sur ce qu’on a fait avec la rétroaction. Bien que ce soit associé à la participation des intervenants en général, le manque de transparence et de communications a des répercussions négatives sur les opinions des intervenants envers l’organisme et ses communications dans l’ensemble.

L’évaluation la plus positive de Santé Canada concerne les impressions de confiance et l’obtention de la confiance du public :

« Santé Canada doit se faire mieux entendre, parce qu’il y a beaucoup de confusion et de désinformation. Le ministère fait de grands progrès, mais il doit prendre la question au sérieux. » (“Health Canada should be more vocal because there is a lot of confusion and misinformation. They are making strides but need to take this seriously.”)
« Santé Canada se trouve dans une position unique pour constituer un port d’attache en matière d’information. Le ministère doit s’améliorer. Pas pour cause d’échecs, mais en raison de l’ampleur du défi en général avec les gens qui, à notre époque, acceptent n’importe quelle autorité en matière d’information scientifique. » (“Health Canada is uniquely positioned to be a home base for information. They have to get better at this. Not because of their failures, but because of the depth of challenge in general with people accepting any authority on scientific information in this day in age.”)

Plusieurs répondants ont mentionné la qualité du français écrit de certains des outils en ligne.

4. Comment l’information est reçue

La plupart des intervenants interrogés reçoivent de l’information de Santé Canada par courriel. Ils ont presque tous préféré cette démarche parce que les courriels arrivent dans leur boîte de réception, où l’on peut les filtrer, les gérer, les classer et les transférer à d’autres personnes. Cela dit, on a fait des suggestions quant à la manière d’améliorer cette forme de communication :

L’utilisation de fils RSS représente aussi une façon efficace de rester au courant. Il s’agit rarement du seul outil pour les participants leur permettant de veiller à ce qu’ils reçoivent toute l’information pertinente, mais plutôt d’une méthode supplémentaire.

Quelques répondants ont également proposé que Santé Canada et la DPSC se montrent plus actifs sur les médias sociaux, comme autre moyen de communiquer avec les intervenants.

Les professionnels de la santé connaissent moins les outils que les autres intervenants qui, contrairement à ces professionnels, ne sont pas nécessairement en première ligne (comme ceux qui travaillent pour l’industrie, pour les associations, en administration des services de santé ou en recherche en science de la santé). Ils ont créé leurs propres habitudes et utilisent d’autres sources pour obtenir l’information.

« Informer les cliniciens qu’il est important de déclarer les événements indésirables pour obtenir des données de qualité, ce qui les rend plus utiles et améliore les ordonnances et les soins aux patients… il faut le faire sans qu’on semble doubler les documents et créer beaucoup de travail. » (“Make clinicians aware that reporting adverse events is important, lends to data quality, making it more useful and improves prescribing and patient care….Doing that without it coming across as double-documentation and a lot of work.”)

Les personnes qui utilisent des outils qui ne sont pas publicisés, mais résident plutôt quelque part sur le site Web de Santé Canada (comme les monographies de produits, les diverses banques de données, les lignes directrices et les règlements) sont plus susceptibles d’affirmer qu’ils ne sont pas faciles à trouver/accéder. On a également mentionné certains problèmes précis :

« Le fait que les monographies ne possèdent pas d’adresse URL établie est contrariant. » (“Frustrating that the monograph does not have a fixed URL.”)

5. Pertinence, clarté et utilisation de l’information

En règle générale, l’information que les répondants reçoivent ou trouvent dans les banques de données et sur le site Web a tendance à être « la bonne information ».

Cependant, plusieurs intervenants interrogés ont soulevé des préoccupations vis-à-vis de l’information au-delà de la pertinence.

« J’ai déjà envoyé des courriels pour avoir des éclaircissements. Parfois une personne que je connais, autrement j’ai communiqué avec la personne indiquée dans le courriel. Cependant, lorsqu’il s’agit d’un courriel générique d’information, le délai d’exécution est souvent lent. J’essaie de l’éviter. » (“I have emailed for clarification. Sometimes a person I know, otherwise have reached out to the individual noted on the email. But if it was a generic “info” email, turnaround time tends to be slow.”)

Sans égard aux préoccupations susmentionnées, les personnes s’abonnent aux courriels et fils RSS parce qu’elles sont (ou étaient) intéressées par l’information.

En effet, tout le monde qui reçoit l’information a déclaré la consulter immédiatement ou à un moment précis de la routine.

En général, on parcourt rapidement l’information pour déterminer si elle est pertinente et, lorsque c’est le cas, on la lit attentivement.

Presque tout le monde a déclaré avoir partagé une partie de l’information reçue à un moment ou un autre. En fait, lorsqu’on demande ce qui est fait en général avec cette information ou si elle amène une modification du comportement, la réponse pour la plupart était qu’elle ne modifie pas le comportement (à part peut-être ajouter qu’il faut répondre à une demande de consultation à la liste des choses à faire) et que la mesure la plus souvent prise est de la partager également, soit à l’interne ou à l’externe.

Lorsqu’on juge l’information appropriée, la forme que prend le partage de l’information varie selon les intervenants.

À part la partager, les usages de l’information varient de manière considérable selon le groupe d’intervenants, les responsabilités individuelles de chaque répondant et, bien sûr, la nature de l’information.

La plupart des répondants en communication périodique avec Santé Canada depuis plusieurs années reconnaissent que le ministère s’est amélioré sur le plan de la clarté de l’information, du langage utilisé lors des communications et de la transparence générale.

« Il n’est pas facile de suivre et de comprendre… il faut avoir de l’information plus facile à lire pour la population générale. » (“It is not easy to follow and understand… they have to have info that is more readable for the general population.”)

Il convient de noter qu’en raison du nombre de fournisseurs de soins de santé de première ligne qui faisaient partie de l’étude, et du fait que nombre d’entre eux ne consultaient pas ni ne recevaient d’information de façon périodique directement de Santé Canada, il n’y avait généralement pas beaucoup de « changements de comportement » découlant de telles communications.

6. Recommandations

Le site Web de Santé Canada, ainsi que les services d’abonnement et outils de communication constituaient deux grands domaines que presque tous les intervenants de toutes les classifications et catégories de communication proposent d’améliorer.

Le site Web

Idéalement, on devrait restructurer le site Web de Santé Canada, ou au moins ce que les intervenants interrogés consultent régulièrement, afin d’intégrer les considérations suivantes :

Services d’abonnement et outils de communication

Il y a des problèmes sur le plan de la connaissance de certains services et outils de communication, de la manière de s’inscrire à ces outils et du contenu particulier à aborder.

Idéalement, il faut renseigner les intervenants concernant les divers produits et outils de communication accessibles. Autrement dit, non seulement communiquer l’information, mais donner des renseignements sur les outils et les produits de communication offerts. Le document PDF remis aux répondants avant les entrevues constituerait une bonne façon de commencer pour ce qui est de montrer les produits offerts par la DPSC. Il faut intégrer les considérations suivantes :

Annexe A : Lettre d’invitation    

Chère ou cher partenaire en santé,

La Direction des produits de santé commercialisés (DPSC) de Santé Canada veille à un large éventail de produits assujettis à divers cadres règlementaires, tels que les produits pharmaceutiques et biologiques, y compris les thérapies géniques et cellulaires, les produits de santé naturels ainsi que les instruments médicaux. Le DPSC œuvre à la protection des Canadiennes et des Canadiens en effectuant une surveillance et une évaluation de l’innocuité, de la sécurité et de l’efficacité des produits de santé sur le marché canadien, tout en assurant la réduction et la gestion des risques et en communiquant ces risques aux professionnels de la santé ou au public.

Santé Canada a mandaté Pollara Strategic Insights, une firme nationale de recherche commerciale, pour mener une série d’entrevues avec des intervenantes et intervenants de premier plan afin de mesurer l’efficacité de son approche en matière de communications externes ainsi que d’évaluer divers outils de communications. Ceux-ci comprennent les suivants : la documentation portant sur les lignes directrices et la règlementation; la communication des risques; les renseignements sur l’innocuité, la sécurité et l’efficacité des produits de santé; de même que les communications entourant les initiatives de transparence auprès du public. Santé Canada cherche également à obtenir des recommandations quant aux façons d’améliorer ses communications, afin de mieux répondre aux besoins liés à l’innocuité, la sécurité et l’efficacité des produits de santé.

En tant qu’intervenante ou intervenant d’importance, qui utilise ou utiliserait potentiellement ces outils, votre opinion nous est précieuse. Nous vous invitons donc à partager vos points de vue en participant à ce projet de recherche, par le biais d’une entrevue téléphonique confidentielle menée par un chercheur du cabinet Pollara. Votre perspective et vos commentaires contribueront grandement à rendre les futures communications de Santé Canada davantage accessibles et pertinentes pour ses publics cibles.

Une représentante ou un représentant de Pollara pourrait vous contacter dans les prochaines semaines afin de fixer un rendez-vous pour un entretien téléphonique d’une heure. Si vous êtes intéressés à participer, vous pouvez également contacter directement M. Marcel Proulx, chercheur principal, à MarcelProulx@pollara.com ou au 514 232-8270. Veuillez noter que les entrevues seront menées dans la langue officielle de votre choix. Si toutefois vous croyez qu’une autre personne de votre organisation serait mieux habilitée à y prendre part, n’hésitez pas à nous la référer. De plus amples renseignements, de même que de l’information contextuelle, vous seront envoyés avant l’entretien.

Pour toute question ou préoccupation concernant cette recherche, n’hésitez pas à contacter Mme Tracey Hazelwood, Chef d’équipe, partenariats stratégiques et mobilisation des intervenants, Santé Canada, à tracey.hazelwood@canada.ca ou au 613-866-4687.

Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration avec cet important projet de recherche.

Salutations distinguées,
Hamida Rahim
Directrice
Bureau de l’engagement stratégique et des services de gestion intégrée (BESSGI)
Direction des produits de santé commercialisés
Santé Canada

Annexe B : Guide d’entrevue 

Introduction

Partie 1 — Généralités

Simplement pour être sur la même longueur d’onde ; les produits de santé commercialisés sont des produits pharmaceutiques (médicaments d’ordonnance et en vente libre), biologiques et biotechnologiques, des produits de santé naturels et des instruments médicaux, dont la vente est autorisée au Canada.

Tout d’abord, j’ai quelques questions d’ordre général à vous poser avant de passer à la discussion portant sur les outils de communication :

  1. Votre journée consiste-t-elle à donner des conseils, à prescrire et/ou à utiliser des produits de santé commercialisés dans le cadre de votre travail ? Cela pourrait être quelque chose que vous faites dans un cadre professionnel ou dans le contexte d’un groupe de ??? si vous en faites partie, etc. Vous n’avez pas besoin de donner d’informations personnelles ou professionnelles. (Il pourrait être nécessaire de relire la définition ci-dessus)
  2. Recherchez-vous activement de l’information sur l’innocuité des produits de santé commercialisés ou est-ce que l’information vous est envoyée, ou les deux ? Consultez-vous généralement l’industrie, le gouvernement, les médias sociaux, et ainsi de suite pour obtenir des renseignements sur les produits de santé commercialisés ?
  3. En général, quelles informations de Santé Canada voulez-vous recevoir concernant l’innocuité des produits de santé commercialisés ?  

Partie 2 — Produits utilisés par les intervenantes et intervenants

Parlons maintenant des outils de communication spécifiques que nous vous avons envoyés à titre consultatif.

  1. On vous a envoyé un document énumérant quatre types de communications ou d’informations, contenant chacun quelques exemples. Lequel de ceux-ci vous était le plus familier avant que nous ne vous les envoyions ? (Sonder : Orientation et réglementation ? Communication des risques ? Renseignements sur l’innocuité des produits de santé ? Communications entourant la transparence envers la population canadienne ?)
  2. Lequel des quatre autres types vous était également familier ? [L’intervieweur doit cocher la réponse sur la liste ci-dessous]
  3. Si l’intervenante ou intervenant n’est pas bien au fait de l’un ou l’autre des quatre types d’information contenus dans le document : Pourquoi pas ? (Méconnaissance ? Pas clair ? Pas utile ? D’autres sources sont meilleures ?) [L’intervieweur doit choisir le document qui fera l’objet de la discussion et des questions suivantes, dans la mesure où celui-ci fut consulté avant l’entrevue].

Note à l’intention de l’intervieweur : utilisez le tableau ci-dessous pour assurer le suivi des catégories qui lui sont familières. Interrogez au sujet de celle qui lui est la plus familière, puis celle qui vient au deuxième rang.

Catégories avec ses outils respectifs

Orientation et réglementation (un outil seulement)

Communication des risques

Renseignements sur l’innocuité des produits de santé

Initiatives visant à augmenter la transparence

Partie 3 — Questions relatives à chaque catégorie étant familière à l’intervenante ou intervenant

J’aimerais maintenant parler des insérez le nom de la catégorie à partir du tableau ci-dessus.

À noter : Posez les questions relatives à la catégorie « lui étant la plus familière ». Posez les questions relatives à la deuxième catégorie (le cas échéant) si le temps le permet.

  1. Quelle est généralement la première ou la plus importante source pour ce type d’information ? Quelles autres sources utilisez-vous pour ce type d’information ? (par exemple : Site Web de Santé Canada, médias d’information, représentantes ou représentants du secteur pharmaceutique, associations professionnelles, documentation scientifique, conférences, organismes de réglementation étrangers, amis, médias sociaux, etc.)
  2. De manière générale, comment se compare l’information qui provient de Santé Canada à celle d’autres sources ou organismes de réglementation (c.-à-d. la Food and Drug Administration des États-Unis) ? (sonder : D’autres régulateurs ? De l’industrie?)
  3. Est-ce que Santé Canada utilise les supports les plus appropriés pour diffuser cette information ?
  4. Vous les lisez ou les utilisez à quelle fréquence (c.-à-d. chaque fois que vous recevez un avis ? Vous les consultez lorsque vous avez une question ou une préoccupation ?) ?
  5. Est-ce que vous les lisez attentivement ou bien en diagonale ?
  6. Est-ce que les outils ou les produits de communication contiennent la bonne information ?           
  7. Est-ce que l’information est facile à suivre et à comprendre ? Est-elle clairement formulée ?
  8. Les partagez-vous avec vos collègues ?
  9. De quelle façon utilisez-vous cette information ?
  10. Est-ce que l’information influence généralement vos actions ? De quelle façon ?

À noter : Si l’on se penche sur les outils de communication relatifs aux orientations et à la réglementation ou sur la communication des risques, poser les questions q11-12 ou q13-15, respectivement. Sinon, passez à q16.

Orientation et réglementation

  1. Trouvez-vous que les orientations sont faciles à trouver et à consulter ?
  2. Lorsque de nouvelles orientations sont publiées, des lettres sont envoyées à l’avance. Les recevez-vous ? Est-ce que vous les obtenez en temps opportun ?

La communication des risques

  1. Si elle vous est familière : Comment avez-vous entendu parler de la communication des risques pour la première fois ?
  2. Si elle vous est familière : De façon générale, prenez-vous des mesures après avoir reçu ce type de communication ? (Sondez : remettez un autocollant de mise en garde, réduisez la prescription, utilisez une liste de contrôle, communiquez avec une ou un PSS pour obtenir des précisions, etc. ?)
  3. En ce qui concerne un point de contact précis pour que vous, en tant qu’intervenante ou intervenant concerné, puissiez partager vos préoccupations : est-ce utile ? L’avez-vous utilisé ?
  1. De quelle façon peut-on améliorer cette démarche ?
  2. Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager au sujet de ces documents en particulier ?

Partie 4 — Observations finales

  1. Outre les outils dont nous avons discuté et sur lesquels je vous ai spécifiquement demandé de vous pencher, désirez-vous partager votre opinion au sujet de tout autre document que vous auriez pu consulter avant cet entretien ?
  2. Santé Canada continue de communiquer toute nouvelle information sur l’innocuité des produits de santé dès qu’elle est connue. Comment pouvons-nous rendre cette information plus pertinente et utile dans l’exercice de votre travail en tant que professionnel des soins de santé ?
  3. Avez-vous d’autres commentaires ou suggestions avant de conclure ?

Partie 5 — Remerciements et prochaines étapes

Annexe C : Note de remerciement

Objet : Au nom de Santé Canada, merci.

Bonjour (Nom),

Au nom de Santé Canada et de Pollara Strategic Insights, merci d’avoir partagé vos impressions sur les divers outils de communication, utilisés par Santé Canada pour communiquer les risques et autres informations en matière de produits de santé commercialisés. Votre rétroaction et vos opinions sont très importantes pour Santé Canada, et contribueront à rendre les communications futures plus accessibles et plus pertinentes pour ses publics cibles.

Nous compilons actuellement tous les commentaires recueillis, et préparons un rapport sur ce que nous avons entendu dans le cadre des entrevues. D’ici six mois, le rapport final sera rendu public et affiché en ligne sur le site Web de : Bibliothèque et Archives Canada .

Une fois de plus, nous désirons exprimer nos remerciements les plus sincères pour d’avoir pris le temps de vous entretenir avec nous, et de nous avoir fait part de vos réflexions.

L’équipe Pollara

Annexe D : Liste des outils de communication envoyés aux participants

Outils de communication de Santé Canada

Ces quatre catégories d’outils de communication comprennent quelques documents qui pourraient, ou pas, vous être familiers. Si le document vous semble peu familier, vous aurez l’occasion d’en faire part à l’intervieweur. Nous vous avons fourni des liens et des descriptions à titre de référence. Aucune connaissance des outils de communication utilisés par Santé Canada n’est exigée de votre part.

1. Directives et réglementation (documents d’orientation, lignes directrices et toutes les communications relatives à la réglementation)

L’industrie, ainsi que les autres professionnels de la santé, doivent se conformer aux directives et à la réglementation qui leur sont spécifiquement destinées, afin de satisfaire aux exigences de Santé Canada. Si vous êtes une professionnelle ou un professionnel de la santé, ou si vous représentez une industrie, il se peut que vous les connaissiez déjà. Veuillez consulter les liens ci-dessous pour obtenir des exemples de directives. 

Rapports et publications - MedEffet Canada et faites défiler vers le bas jusqu’à Documents d’orientation et lignes directrices.
Politiques et documents d’orientation pour des exemples de réglementation en matière de publicité.

2. Communication des risques

Les outils de communication des risques pourraient également être connus des professionnels de la santé.

Bulletin du Réseau sentinelle canadien pour les matériels médicaux (ResSCMM)

Le ResSCMM émet un bulletin mensuel pour tenir les membres du réseau au courant d’un certain nombre d’éléments liés aux événements indésirables associés aux matériels médicaux.

Par exemple : les mises à jour apportées au programme, les récents rapports d’événements indésirables, les récentes mesures réglementaires et les résultats découlant des rapports, les leçons retenues, les problèmes soulevés, les examens de l’innocuité récemment complétés et à venir, ainsi que les possibilités de formation. Une liste de tous les rapports soumis au Réseau est également incluse dans le bulletin mensuel. La distribution du bulletin, ainsi que la liste des rapports, sont limitées à Santé Canada et aux membres du ResSCMM et ne doivent pas être distribués en dehors du Réseau. De ce fait, aucun exemple n’est fourni.

Pour de plus amples renseignements : Réseau sentinelle canadien pour les matériels médicaux.

Rapport annuel sur les tendances

L’objectif principal du Rapport annuel sur les tendances consiste à fournir le nombre de déclarations de cas d’effets indésirables des médicaments et de déclarations d’incidents liés aux matériels médicaux soumises à Santé Canada annuellement, ainsi que les tendances qui en découlent. Les données sont fondées sur les déclarations soumises à Santé Canada par l’entremise de la base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance (voir ci-dessous) qui sert à déclarer les effets indésirables des médicaments, le CV-SIMM (où les gens déclarent les incidents liés aux matériels médicaux) et le ResSCMM.

Tendances annuelles dans les déclarations de cas d’effets indésirables des produits de santé et des incidents liés aux matériels médicaux à Santé Canada (2008-2017)

InfoVigilance sur les produits de santé

Il s’agit d’une publication mensuelle de Santé Canada, qui a pour but d’accroître la sensibilisation et de présenter aux professionnels de la santé des renseignements cliniques utiles sur les produits de santé commercialisés et leur innocuité. Dans certains cas, les renseignements fournis visent à stimuler la déclaration d’effets indésirables similaires.

InfoVigilance sur les produits de santé

Rappels et avis de sécurité 

Santé Canada doit parfois procéder au rappel d’un produit qui est sur le marché, ou émettre un avis de sécurité. Ces rappels et avis de sécurité sont communiqués de plusieurs façons, détaillées ci-dessous. 

Vous pouvez rechercher des rappels et des avis de sécurité par le biais de ce lien : Rechercher des rappels et des avis de sécurité

3. Renseignements sur l’innocuité des produits de santé

Les outils de renseignements sur l’innocuité des produits de santé pourraient également être connus des professionnels de la santé ainsi que de l’industrie.

Les produits de santé au Canada doivent être sécuritaires et efficaces. Chaque médicament a des informations connexes, facilement accessibles dans la section Médicaments et produits de santé du site Web de Santé Canada. De plus, Santé Canada a des lignes directrices précises pour chaque produit, notamment de fournir des directives claires et d’assurer l’étiquetage approprié des produits. 

Monographie de produits

La monographie de produit est un document scientifique factuel sur un médicament qui décrit les propriétés, les allégations, les indications et le mode d’emploi propres au médicament en question, et qui contient tout autre renseignement qui peut être requis pour l’utilisation sûre, efficace et optimale de ce médicament.

Base de données sur les produits pharmaceutiques : Accéder à la base de données

Mode d’emploi/Étiquetage des produits

Il s’agit du mode d’emploi et de l’étiquette qui se trouve sur chaque produit.

Registre des médicaments et des produits de santé (RMPS)

Le RMPS a été créé pour rendre les informations sur les produits de santé accessibles à la population canadienne.

Registre des médicaments et des produits de santé

4. Communications entourant la transparence/Initiatives en matière de transparence auprès du public

Les outils en matière de transparence pourraient également être connus des professionnels de la santé ainsi que de l’industrie.

Résumés d’examens de l’innocuité (REI)

Les REI sont les résumés des examens de l’innocuité, réalisés par Santé Canada, des produits et médicaments disponibles sur le marché. Ces mesures visent à assurer une plus grande transparence pour la population canadienne. Il s’agit de brefs résumés de trois pages, qui énoncent ce qui a été évalué, ce qui a été constaté et les mesures prises par Santé Canada, le cas échéant. Celles-ci se retrouvent dans le RMPS. Voici le lien pour y accéder : Résultats de la recherche de résumé de l'examen de l'innocuité.

Nouveaux examens de l’innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité

Santé Canada affiche des listes de nouveaux examens de l’innocuité afin d’accroître la transparence auprès de la population canadienne et de lui faire part des produits et des risques qui sont en cours d’évaluation par le Ministère. Après avoir terminé un examen de l’innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité, Santé Canada publie un REI (voir ci-dessus) pour informer le public canadien des problèmes identifiés et des mesures qui ont été prises par le Ministère, le cas échéant.

Nouveaux examens de l'innocuité ou de la sûreté et de l’efficacité

Base de données en ligne des incidents liés aux matériels médicaux

La base de données en ligne des incidents liés aux matériels médicauxest une initiative qui permet de signaler en ligne les réactions indésirables aux instruments médicaux. Elle contient des rapports d’incidents liés à des instruments médicaux et des renseignements sur les rappels qui sont accessibles en ligne, dans un format convivial et consultable. On peut également télécharger un extrait complet des données.

Matériel médical

MedEffet Canada

MedEffet Canada offre aux consommateurs, patients, et professionnels de la santé un accès facile pour : déclarer des effets indésirables ou des effets secondaires, obtenir de nouveaux renseignements sur l’innocuité des médicaments et autres produits de santé ainsi que de comprendre l’importance de la déclaration des effets secondaires des produits de santé.

MedEffet Canada

Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance

La base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance renferme de l’information au sujet des effets indésirables soupçonnés associés à des produits de santé qui auraient été déclarés à Santé Canada par les consommateurs, les professionnels de la santé de même que les détenteurs d’une autorisation de mise sur le marché.  

Base de données en ligne des effets indésirables de Canada Vigilance