Nom du fournisseur: Environics Research
Numéro de contrat: 6D034-184641/001/CY
Valeur du contrat: 185 489,50 $ (TVH incluse)
Date d'attribution des services: 2019-03-22
Date de livraison des services: 2019-10-02
Numéro d'enregistrement: ROP 138-18
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse: hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Préparé par Environics Research à l'intention de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada
Octobre 2019
Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une étude quantitative réalisée par Environics pour le compte de Santé Canada. L'étude a été menée auprès du grand public du 14 juin au 4 juillet 2019 et auprès de professionnels de la santé du 17 juin au 9 septembre 2019.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada par courriel à l'adresse:
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou par la poste à l'adresse:
Direction générale des communications et des affaires publiques
Santé Canada
Immeuble Jeanne-Mance
Indice de l'adresse: 1915C
200, promenade Eglantine, pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Nº de catalogue: H14-339/2020F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN): 978-0-660-32602-3
This report is also available in English under the title Vaccine Acceptability Factors for the General Public and Health Care Professionals in Canada
Nº de catalogue: H14-339/2020E-PDF (rapport final, en anglais)
Numéro international normalisé du livre (ISBN): 978-0-660-32601-6
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2019.
L'Agence de la santé publique du Canada a reconnu la nécessité de réaliser une étude quantitative visant à comprendre les facteurs ayant une influence sur l'acceptabilité des vaccins pour les Canadiens et les professionnels de la santé.
Utilisation des constatations de l'étude. L'étude fournit des données actuelles sur les opinions et attitudes de la population canadienne à l'égard de la vaccination en général, mais aussi de vaccins précis et de maladies évitables par la vaccination. Les résultats permettront d'orienter l'élaboration de recommandations en matière de vaccins fondées sur des données probantes et qui tiennent compte de l'acceptabilité des vaccins et des programmes de vaccination. Ils serviront à appuyer l'élargissement du mandat du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) de façon à inclure la prise en compte systématique des facteurs programmatiques (économie, éthique, équité, faisabilité et acceptabilité), en plus du fardeau de la maladie et des caractéristiques des vaccins.
L'étude comportait deux phases de collecte de données:
Une description plus détaillée de la méthodologie utilisée est présentée à l'annexe A du rapport complet.
La valeur de ce contrat s'élève à 185 489,50 $ (TVH incluse).
Une majorité de près de neuf Canadiens sur dix affirment que la vaccination est une pratique de soins de santé qui est acceptée au sein de leur ménage et que les vaccins sont, en général, efficaces et sans danger. Relativement peu de répondants dans chacun des groupes d'âge se montrent réticents à la vaccination et la plupart sont sensibles à l'importance de l'immunité de groupe. Le niveau de confiance à l'égard des recommandations des organismes de santé publique en matière de vaccination est élevé et relativement peu de répondants signalent des obstacles à la vaccination. Toutefois, une minorité importante s'inquiète du risque d'effets secondaires graves associé aux vaccins et environ quatre répondants sur dix disent avoir vécu une expérience négative ou réagi négativement après avoir reçu un vaccin (même si une telle réaction n'était habituellement pas grave). Les résultats obtenus dans le cadre de l'étude démontrent que l'efficacité d'un vaccin est le facteur qui influence le plus son acceptabilité. Les vaccins nouvellement approuvés sont aussi largement acceptés lorsqu'ils sont recommandés par un professionnel de la santé.
Une majorité élevée de professionnels de la santé perçoivent la vaccination comme une intervention efficace et sans danger pour leurs patients. Comme les membres du grand public, les professionnels de la santé sont plus susceptibles de tenir compte de l'efficacité d'un vaccin lorsqu'ils décident de le recommander ou non. Ils prennent aussi en compte les recommandations d'un comité d'experts ainsi que la probabilité que le patient contracte la maladie. Les résultats du sondage mettent en évidence certains problèmes quant au système d'administration des vaccins pouvant faire en sorte que les Canadiens ne reçoivent pas les vaccins dont ils ont besoin. Le coût direct pour les patients d'un vaccin qui n'est pas couvert par les régimes d'assurance publics ou privés pourrait influer sur la décision de le recommander. La majorité des professionnels de la santé qui administrent des vaccins relèvent au moins l'une des quatre situations présentées comme constituant un obstacle modéré ou majeur à la vaccination au sein de leur pratique, les principaux problèmes étant le remboursement inadéquat et les exigences en matière de conservation ou de manipulation des vaccins. Les résultats laissent aussi entendre que les professionnels de la santé au sein de plusieurs groupes professionnels auraient avantage à mieux connaître les recommandations du CCNI concernant la vaccination et la mesure dans laquelle les vaccins ont été testés. De telles connaissances renforceraient leur confiance pour ce qui est de parler de vaccination avec leurs patients, surtout lorsque ceux-ci expriment une certaine réticence à ce sujet.
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d'Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.
Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques
Environics Research Group
sarah.roberton@environics.ca / 613-699-6884
Nom du fournisseur: Environics Research Group
Numéro de contrat de SPAC: 6D034-184641/001/CY
Date du contrat: 2019-03-22
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
La vaccination est considérée comme la plus grande intervention du XXe siècle en matière de santé publique. Toutefois, au XXI e siècle, certains membres de la population manifestent de plus en plus leur réticence à l'égard de la vaccination systématique. Dans le cadre d'un sondage de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) réalisé par Environics en 2017-2018 [1], plus de six professionnels de la santé sur dix ont indiqué que leurs patients hésitent parfois à recevoir des vaccins et au moins huit professionnels sur dix considèrent cette réticence des patients à l'égard des vaccins comme un problème de santé publique.
Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) fournit des recommandations en matière de vaccination au Canada et son mandat récemment élargi tient maintenant compte de facteurs ayant une incidence sur l'acceptabilité des vaccins. Des études internationales ont permis de cerner plusieurs facteurs associés à l'acceptabilité des vaccins. Il est de l'intérêt public d'analyser davantage ces facteurs d'acceptabilité dans le contexte canadien en portant une attention particulière à ceux pouvant influer sur les populations marginalisées ou hautement vulnérables. Pour pouvoir formuler des recommandations en matière de vaccins qui s'appuient sur des données probantes et qui tiennent compte de l'acceptabilité, le CCNI avait besoin de données exhaustives visant à remédier au manque de recherches approfondies sur la question au Canada.
L'ASPC est le principal organisme du gouvernement du Canada chargé de la santé publique au pays. Elle a commandé une recherche sur l'opinion publique dans le but d'orienter le mandat du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI), qui consiste à fournir des recommandations en matière de vaccination qui répondent aux besoins du grand public et des professionnels de la santé. Les constatations tirées de cette étude auront également des conséquences pour l'unité des partenariats et de la promotion de l'immunisation du Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) de même que pour les programmes d'immunisation provinciaux et territoriaux.
Les objectifs de recherche précis de cette exigence sont les suivants:
Le présent rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d'une analyse approfondie des résultats du sondage quantitatif auprès de la population générale et auprès des professionnels de la santé. La méthodologie utilisée est décrite de façon détaillée à l'annexe A. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions des deux sondages, en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.
Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement. Les résultats indiqués correspondent à l'échantillon total, à moins d'avis contraire.
Environics a réalisé un sondage en ligne auprès de membres adultes de la population générale. Les renseignements sur la répartition démographique de l'échantillon figurent dans la section sur la méthodologie du présent rapport.
Près de neuf personnes sur dix estiment que les vaccins sont efficaces et huit personnes sur dix jugent qu'ils sont sans danger. Une forte majorité de répondants n'éprouvent aucune réticence à se faire vacciner. La réticence s'explique principalement par la crainte quant à l'innocuité des vaccins ou aux effets secondaires (une réponse sélectionnée par quatre répondants sur dix). Les vaccins les plus souvent associés à la réticence sont le vaccin contre la varicelle (chez les nourrissons et les jeunes enfants), le vaccin contre le VPH (chez les enfants plus âgés et les adolescents) et le vaccin antigrippal inactivé (chez les adultes). Les gens se font principalement vacciner pour se protéger.
Lorsqu'invités à indiquer leur niveau d'accord avec trois énoncés portant sur les vaccins, près de neuf Canadiens sur dix sont d'accord dans une certaine mesure pour dire que les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie (86 %), tandis que huit répondants sur dix estiment que les vaccins sont sans danger (80 %). Il convient toutefois de souligner qu'une minorité d'un répondant sur dix (11 %) juge ne pas avoir à se faire vacciner si les autres le font.
Q10 à 12 | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni en accord ni en désaccord | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|---|
En général, les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie | 58% | 29% | 8% | 3% | 3% | 1% |
En général, les vaccins sont sans danger | 46% | 35% | 12% | 4% | 2% | 1% |
Si tous se font vacciner, je n'ai pas besoin de le faire aussi | 4% | 7% | 11% | 17% | 60% | 2% |
Q10 à 12. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Bien que le niveau d'accord global demeure semblable d'une région à l'autre, le pourcentage de répondants qui sont fortement d'avis que les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie varie de 49 % au Québec à 72 % dans les provinces de l'Atlantique. Les Québécois sont moins susceptibles d'être fortement d'accord pour dire qu'en général, les vaccins sont sans danger (36 %, comparativement à des taux passant de 45 % à 58 % ailleurs au pays), mais leur niveau d'accord global est semblable à celui des résidents des autres provinces et territoires (les résidents des provinces de l'Atlantique sont les plus susceptibles d'être en accord avec les énoncés, globalement et fortement). Le pourcentage de répondants qui estiment ne pas avoir à se faire vacciner si tous le font demeure plutôt faible dans l'ensemble du pays.
Le niveau d'accord global avec les deux énoncés favorables aux vaccins est généralement semblable en fonction de l'âge, quoique plus élevé chez les Canadiens âgés de 65 ans et plus. Le taux d'accord net avec l'énoncé selon lequel il n'est pas nécessaire de se faire vacciner si tous les autres le font représente une minorité; il est plus élevé chez les Canadiens plus jeunes et diminue à mesure que l'âge augmente (passant de 15 % chez les 18 à 29 ans à 5 % chez les 65 ans et plus). On observe une tendance semblable chez les parents de jeunes enfants (20 % chez ceux ayant des enfants de 6 ans et moins et 21 % chez ceux ayant des enfants de 7 à 12 ans, comparativement à 14 % chez les parents d'enfants de 13 à 17 ans et à 8 % chez les répondants n'ayant pas d'enfant de moins de 18 ans). Le taux d'accord net avec les énoncés favorables aux vaccins est plus élevé chez les nouveaux arrivants au pays (93 % d'entre eux estiment les vaccins efficaces et 88 % les considèrent comme sans danger), mais demeure semblable chez les Autochtones et les autres Canadiens. Les Autochtones sont les plus nombreux à estimer ne pas avoir à se faire vacciner si tous les autres le font (29 %).
Le niveau d'accord avec les deux énoncés favorables aux vaccins demeure sensiblement le même en fonction du revenu du ménage (passant de 76 % chez ceux gagnant moins de 40 000 $ à 84 % pour ce qui est du caractère sécuritaire et de 84 % à 89 % pour ce qui est de l'efficacité). Les répondants dont le revenu est de 100 000 $ ou plus sont toutefois plus nombreux à être d'accord avec ces deux énoncés, avec 85 % pour ce qui est du caractère sécuritaire et 89 % pour ce qui est de l'efficacité des vaccins. Le niveau d'accord avec ces deux énoncés est aussi plus élevé chez les personnes retraitées (91 % pour l'efficacité et 86 % pour le caractère sécuritaire), ceux qui ont répondu au sondage en anglais (87 % pour l'efficacité et 83 % pour le caractère sécuritaire), ceux qui ont indiqué plus tard dans le sondage qu'ils se font vacciner (88 % pour l'efficacité et 82 % pour le caractère sécuritaire) et ceux qui disent que la vaccination est une pratique acceptée dans leur ménage (92 % pour l'efficacité et 87 % pour le caractère sécuritaire). Parmi les Canadiens qui disent ne pas se faire vacciner, environ trois répondants sur dix sont d'accord, dans une certaine mesure, pour dire que les vaccins sont efficaces (33 %) et sans danger (29 %), tandis que le quart d'entre eux (25 %) estiment ne pas avoir à se faire vacciner si tous les autres le font.
Les répondants qui n'ont pas d'enfant de moins de 18 ans devaient indiquer à quelle fréquence ils ont hésité à recevoir un vaccin recommandé au cours de leur vie, tandis que ceux ayant des enfants devaient indiquer à quelle fréquence ils ont hésité à ce que ceux-ci se fassent vacciner. Au total, trois personnes sur dix (29 %) ont éprouvé de la réticence au moins à l'occasion en ce qui a trait à un vaccin recommandé.
Sept adultes sur dix n'ayant pas d'enfant de moins de 18 ans (71 %) ont rarement ou n'ont jamais hésité à recevoir un vaccin recommandé par un professionnel de la santé. Les parents manifestent quant à eux un peu plus de réticence, mais six d'entre eux sur dix (61 %) ont rarement ou n'ont jamais hésité à faire administrer un vaccin recommandé à leur enfant. Un parent sur dix affirme toujours hésiter. Il convient de noter que cela ne signifie pas nécessairement un refus de la vaccination, mais simplement que certaines préoccupations émergent chaque fois qu'un vaccin est recommandé.
Q13 | Total (n = 2 002) |
Sans enfant (n = 1 481) |
Avec enfants (n = 521) |
---|---|---|---|
Net: Au moins parfois hésitants | 29% | 26% | 38% |
Toujours | 7% | 5% | 12% |
Souvent | 7% | 7% | 8% |
Parfois | 15% | 14% | 18% |
Net: Pas hésitants | 69% | 71% | 61% |
Rarement | 22% | 23% | 18% |
Jamais | 47% | 48% | 43% |
Q13 SANS ENFANT DE MOINS DE 18 ANS: Au cours de votre vie, à quelle fréquence avez-vous hésité à recevoir un vaccin recommandé par un professionnel de la santé?
AVEC ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS: Au cours de la vie de vos enfants, à quelle fréquence avez-vous hésité à ce qu'ils reçoivent un vaccin recommandé par un professionnel de la santé?
Chez les adultes sans enfant, le pourcentage de répondants qui hésitent au moins à l'occasion à recevoir un vaccin est plus faible en Colombie-Britannique (19 %) et plus élevé en Alberta (29 %). Chez les répondants ayant des enfants de moins de 18 ans, la réticence à faire vacciner ses enfants varie de 22 % dans les provinces de l'Atlantique à 42 % en Ontario.
La réticence aux vaccins, que ce soit pour soi-même ou un enfant, est associée à la jeunesse et diminue à mesure que l'âge augmente. Le pourcentage d'adultes qui hésitent à se faire vacciner est semblable chez les Autochtones, les nouveaux arrivants et les autres Canadiens. Toutefois, chez ceux répondant au sujet de leurs enfants, la réticence est plus élevée chez les parents autochtones (62 %) que chez les nouveaux arrivants (42 %) et les autres Canadiens (33 %). La réticence des parents à l'égard des vaccins ne varie pas de façon importante selon l'âge des enfants.
Chez les adultes qui n'ont pas d'enfant âgé de moins de 18 ans, le fait d'avoir déjà hésité à se faire vacciner tend à diminuer lorsque le revenu du ménage augmente (passant de 29 % chez ceux gagnant moins de 40 000 $ à 19 % chez ceux dont le revenu est de 100 000 $ ou plus). La réticence est plus répandue chez ceux ayant poursuivi des études secondaires ou moins (29 %) que chez ceux ayant poursuivi des études supérieures (20 %). Les personnes ayant répondu au sondage en français sont un peu plus nombreuses à se montrer réticentes que celles qui ont répondu en anglais (34 % et 25 %, respectivement). Les facteurs socioéconomiques ne revêtent pas autant d'importance lorsqu'il est question de faire vacciner ses enfants. La réticence aux vaccins est plus répandue chez ceux qui, plus tard dans le sondage, ont indiqué que la vaccination n'est pas une pratique de soins de santé acceptée au sein de leur ménage ainsi que chez ceux qui disent ne pas se faire vacciner.
Les adultes qui n'ont pas d'enfant de moins de 18 ans se sont vu présenter une liste de vaccins pour adultes offerts au Canada. Ils devaient ensuite indiquer lesquels ils hésiteraient à recevoir. Les répondants ayant des nourrissons ou de jeunes enfants (de 6 ans et moins) ou des enfants plus âgés ou des adolescents (âgés de 7 à 17 ans) devaient quant à eux indiquer les vaccins destinés à ces groupes d'âge qu'ils hésiteraient à faire administrer à leurs enfants. Il convient de noter que, pour réduire la charge de travail, les répondants ayant des enfants n'ont pas été questionnés sur leur réticence aux vaccins pour adultes.
Des majorités de près des deux tiers des répondants ou plus indiquent qu'il n'y a aucun vaccin qu'ils hésiteraient à recevoir ou à laisser leur enfant recevoir. Les répondants manifestent le plus de réticence au vaccin pour nourrissons et jeunes enfants contre la varicelle (16 %), au vaccin pour enfants plus âgés et adolescents contre le VPH (18 %) et au vaccin antigrippal inactivé pour adultes (13 %).
Les vaccins provoquant des réticences sont présentés dans les tableaux ci-dessous, en fonction de chaque groupe d'âge des destinataires.
Q14a | Répondants avec enfants de 0 à 6 ans (n = 225) |
---|---|
Aucune réticence | 70% |
Varicelle | 16% |
DTCa-VPI-Hib | 14% |
DTCa-HB-VPI-Hib | 14% |
Hépatite A | 14% |
ROR | 13% |
Hépatite B | 13% |
Hépatites A et B | 10% |
Méningocoques | 10% |
Rotavirus | 9% |
Pneumocoques | 8% |
RORV | 8% |
Q14 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins pour lesquels [vous avez hésité / vous avez hésité pour vos enfants], pour une raison ou une autre.
Q14b | Répondants avec enfants de 7 à 17 ans (n = 521) |
---|---|
Aucune réticence | 65% |
VPH | 18% |
Varicelle | 14% |
ROR | 13% |
Hépatite A | 13% |
Hépatite B | 13% |
RORV | 13% |
DTCa-VPI / dcaT-VPI | 13% |
Hépatites A et B | 13% |
dcaT | 12% |
Méningocoques | 10% |
Q14 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins pour lesquels [vous avez hésité / vous avez hésité pour vos enfants], pour une raison ou une autre.
Q14c | Adultes sans enfant (n = 1 481) |
---|---|
Aucune réticence | 72% |
Vaccin antigrippal inactivé | 13% |
VVAI | 12% |
VPH | 10% |
Zostavax | 9% |
Shingrix | 9% |
Hépatites A et B | 7% |
Hépatite B | 7% |
Tétanos et diphtérie | 7% |
Hépatite A | 6% |
Pneumocoques | 6% |
dcaT | 6% |
Méningocoques | 6% |
Q14 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins pour lesquels [vous avez hésité / vous avez hésité pour vos enfants], pour une raison ou une autre.
Les résidents des provinces de l'Atlantique sont ceux qui se montrent les moins réticents à l'égard de vaccins précis, que ce soit pour des enfants de tous âges ou pour un adulte. Bien que les réponses soient sensiblement les mêmes dans la plupart des sous-groupes, les parents autochtones manifestent un peu plus d'inquiétude que les autres Canadiens à l'égard des vaccins pour nourrissons et enfants qui préviennent plus d'une maladie.
Ceux qui ont exprimé leur réticence à l'égard d'au moins un vaccin (n = 593) ont été invités à indiquer la principale raison de leurs préoccupations. Pour simplifier le processus, les répondants pouvaient choisir parmi une liste de réponses possibles ou préciser d'autres raisons non indiquées. La principale raison fournie portait sur les préoccupations quant à l'innocuité et aux effets secondaires potentiels des ingrédients, une réponse sélectionnée par une personne sur cinq (21 %). Un répondant sur dix (10 %) estime que le vaccin n'est pas nécessaire et un pourcentage semblable (10 %) soulève des préoccupations relatives à son efficacité. Moins d'une personne sur dix mentionne d'autres raisons pour expliquer sa réticence à recevoir des vaccins précis; parmi ces raisons, notons le fait que le vaccin n'est pas recommandé par un professionnel de la santé (7 %), la préférence pour des remèdes naturels ou des mesures de prévention (7 %), le nombre de vaccins administrés d'un coup (6 %) et les mauvaises expériences personnelles (6 %).
Q15 | Répondants qui hésitent à se faire vacciner (n = 593 ) |
---|---|
L'innocuité et les effets secondaires potentiels des ingrédients me préoccupent | 21% |
Ce n'est pas nécessaire; mes enfants et moi-même sommes en santé | 10% |
La possibilité que le vaccin ne fonctionne pas ou ne prévienne pas la maladie me préoccupe | 10% |
Cela ne m'a pas été recommandé par un professionnel de la santé | 7% |
Je préfère avoir recours à des remèdes naturels ou à des mesures de prévention | 7% |
Il y a trop de vaccins administrés d'un coup | 6% |
J'ai eu une mauvaise expérience de vaccination | 6% |
Je déteste ou je crains les aiguilles | 5% |
C'est trop cher, je dois payer de ma poche ou le produit n'est pas couvert | 5% |
La maladie que prévient le vaccin n'existe plus ou survient très rarement | 4% |
Il y a trop de doses nécessaires pour obtenir une protection complète | 4% |
Je préfère les vaccins oraux ou inhalés | 3% |
Il n'est pas facile pour moi de recevoir un vaccin, je n'ai pas accès à ce service | 2% |
Autre | 2% |
Incertain(e) | 8% |
Q15 Quelle est la principale raison pour laquelle vous hésitez à [laisser vos enfants] recevoir certains vaccins?
Échantillon: répondants qui hésitent à se faire vacciner
Les réponses sont semblables d'une région à l'autre, bien que les résidents de la Colombie-Britannique soient parmi les plus susceptibles de craindre que le vaccin ne permette pas de prévenir la maladie. Les préoccupations relatives à l'innocuité des ingrédients ou aux effets secondaires potentiels sont plus répandues chez les répondants qui ne sont ni des Autochtones ni des nouveaux arrivants au Canada. Les Canadiens se situant dans la tranche de revenu de ménage la plus faible (moins de 40 000 $) sont les plus nombreux à indiquer détester les aiguilles (10 %), mais ils ne sont pas plus susceptibles que les autres de dire que les vaccins sont trop chers.
Tous les répondants, qu'ils aient ou non manifesté une certaine réticence à l'égard de la vaccination, ont été invités à indiquer la principale raison de se faire vacciner. Pour simplifier le processus, les répondants pouvaient choisir parmi une liste de réponses possibles ou encore préciser d'autres raisons qui n'étaient pas indiquées. Les principales raisons mentionnées sont: pour se protéger et demeurer en santé (40 %), pour éliminer ou diminuer la prévalence de maladies dans la société (21 %) ou pour protéger sa famille (17 %). Moins d'un répondant sur dix mentionne d'autres raisons de se faire vacciner. Trois pour cent des répondants estiment que la vaccination ne présente aucun bienfait ou indiquent qu'ils ne se font pas vacciner.
Q16 | Total |
---|---|
Je le fais pour me protéger ou demeurer en santé | 40% |
Je le fais pour éliminer ou diminuer la prévalence de maladies dans la société | 21% |
Je le fais pour protéger ma famille contre les maladies | 17% |
Je le fais pour protéger les autres (qui ont par exemple un système immunitaire faible) | 8% |
Je le fais parce que les maladies sont ainsi moins graves lorsqu'on les contracte | 6% |
Je le fais pour plusieurs raisons/toutes ces raisons** | < 1 % |
Je le fais parce que c'est requis/recommandé | < 1 % |
La vaccination ne présente aucun bienfait; je ne me fais pas vacciner | 3% |
Incertain(e) | 4% |
Q16 Quelle est, selon vous, la principale raison pour laquelle vous vous faites vacciner?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Demeurer en santé est la principale raison de se faire vacciner (40 %), et ce, à l'échelle du pays ainsi que dans presque tous les sous-groupes. Cette réponse est particulièrement populaire chez les répondants qui n'ont pas d'enfant de moins de 18 ans (47 %), les personnes âgées de 65 ans et plus (53 %), les hommes (45 %), les personnes se situant dans la tranche de revenu de ménage la plus élevée (43 % chez ceux qui gagnent 100 000 $ et plus) et les personnes dont le niveau de scolarité est le plus élevé (44 % chez les détenteurs d'un diplôme universitaire); elle est moins populaire chez les Autochtones (22 %). Protéger sa famille contre les maladies est une raison plus souvent invoquée par les répondants qui ont des enfants (41 %, comparativement à 8 % chez ceux sans enfant) ainsi que par ceux dont le revenu de ménage est de 100 000 $ ou plus (22 %). Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba (15 %) ainsi que les personnes âgées de 18 à 29 ans (17 %) sont plus nombreux à dire vouloir protéger les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
Tous les répondants devaient indiquer les risques associés à la vaccination qui les préoccupent. Ils pouvaient choisir parmi une liste d'options fournie ou encore préciser autre chose. Trois réponses pouvaient être choisies au total. Quatre répondants sur dix (40 %) se préoccupent du risque d'effets secondaires graves et près de deux personnes sur dix se préoccupent du manque d'efficacité (19 %) ou de la présence de substances nocives ou toxiques dans les ingrédients (18 %). Un Canadien sur sept (14 %) craint que les vaccins compromettent la capacité du corps à se défendre contre les maladies. Presque personne n'a indiqué d'autres risques précis. Le quart des répondants sont d'avis que la vaccination ne présente aucun risque, et une personne sur sept se montre incertaine à cet égard.
Q17 | Total |
---|---|
Le risque d'effets secondaires graves | 40% |
Le risque qu'un vaccin ne fonctionne pas ou ne protège pas contre la maladie | 19% |
Le risque qu'un vaccin contienne des substances chimiques nocives ou toxiques | 18% |
Le risque qu'un vaccin compromette la capacité du corps à se défendre contre la maladie | 14% |
Je suis en état d'immunosuppression/je ne peux pas recevoir de vaccin vivant* | < 1 % |
Autre | < 1 % |
La vaccination ne présente aucun risque | 25% |
Incertain(e) | 15% |
Q17 Y a-t-il des risques associés à la vaccination qui vous préoccupent?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Le risque d'effets secondaires graves est la réponse la plus populaire à l'échelle du pays ainsi que dans l'ensemble des sous-groupes de la population. Cette réponse est plus répandue en Ontario (43 %) et moins répandue dans les provinces de l'Atlantique (31 %). Elle est aussi plus populaire chez les répondants âgés de moins de 55 ans (43 %, comparativement à 34 % chez les Canadiens plus âgés) et sa popularité augmente en même temps que le revenu de ménage (passant de 35 % chez ceux gagnant moins de 40 000 $ à 45 % chez ceux dont le revenu est de 100 000 $ ou plus). Le risque d'effets secondaires préoccupe aussi davantage les personnes qui n'acceptent pas la vaccination comme pratique de soins de santé au sein de leur ménage (48 %, comparativement à 39 % chez ceux qui acceptent une telle pratique).
Les Québécois craignent davantage que les vaccins ne fonctionnent pas (23 %) par rapport aux résidents des autres régions (de 15 % à 19 %). Ce risque préoccupe aussi davantage les jeunes (23 % chez les 18 à 29 ans). Le risque que les vaccins contiennent des substances chimiques nocives inquiète davantage les Autochtones (40 %) et les personnes ayant des enfants au sein de leur foyer (25 %).
Le fait de se préoccuper d'un risque, quel qu'il soit, est généralement plus répandu chez les personnes qui ont déjà réagi négativement à un vaccin ou qui ne se font pas vacciner. Les personnes qui n'ont jamais vécu d'expérience négative liée à la vaccination sont les plus susceptibles de dire que la vaccination ne présente aucun risque qui les préoccupe (31 %).
Une majorité d'au moins sept Canadiens sur dix ont la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté et sont d'avis que les gens doivent se faire vacciner pour protéger les autres (en particulier ceux dont le système immunitaire est affaibli). Les nourrissons et les enfants, les personnes immunovulnérables et les personnes âgées sont considérés par environ sept Canadiens sur dix comme étant les groupes qui ont le plus besoin de vaccination.
Différents énoncés relatifs aux maladies évitables par la vaccination ont été présentés de façon aléatoire aux répondants; ceux-ci devaient ensuite indiquer dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec chacun d'eux. Les trois quarts (77 %) des Canadiens sont globalement d'accord pour dire avoir la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté. Environ sept personnes sur dix s'entendent pour dire qu'elles doivent se faire vacciner pour empêcher les autres d'être malades (72 %) ou pour contribuer à protéger les personnes ayant un système immunitaire plus faible (68 %).
Une minorité d'une personne sur dix (11 %) est d'accord avec l'idée qu'il n'est pas nécessaire de se faire vacciner parce que les maladies que préviennent les vaccins ne surviennent plus couramment. En revanche, une vaste majorité (74 %) de répondants sont en désaccord avec cet énoncé (dont six sur dix qui le sont fortement).
Q18 à 21 | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni en accord ni en désaccord | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|---|
J'ai la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté | 43% | 34% | 13% | 5% | 3% | 2% |
Je dois me faire vacciner pour éviter que d'autres personnes à la maison ou au travail ne soient malades | 41% | 32% | 16% | 6% | 5% | 2% |
Je me fais vacciner parce que je peux ainsi contribuer à protéger les personnes ayant un système immunitaire faible | 36% | 32% | 18% | 7% | 5% | 2% |
Il n'est pas nécessaire de se faire vacciner parce que les maladies que préviennent les vaccins ne surviennent plus couramment | 5% | 7% | 12% | 16% | 58% | 3% |
Q18 à 21. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Le niveau d'accord global avec ces énoncés est sensiblement le même d'une région à l'autre, bien que les résidents des provinces de l'Atlantique soient plus susceptibles d'être en accord avec les énoncés favorables aux vaccins (89 % d'entre eux ont la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté, 84 % estiment devoir se faire vacciner pour protéger les autres, 79 % se font vacciner pour protéger ceux ayant un système immunitaire faible). Les Québécois sont quant à eux moins susceptibles que les autres d'être en accord avec la nécessité de se faire vacciner pour empêcher les autres de tomber malades (taux d'accord net de 65 %, alors qu'il varie entre 73 % et 84 % ailleurs au pays).
Le niveau d'accord demeure généralement semblable dans les différents sous-groupes de la population, à quelques exceptions près. Les Canadiens âgés de 65 ans et plus sont les plus enclins à avoir la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté (86 %, alors que le pourcentage varie de 71 % à 78 % au sein des groupes plus jeunes). Les femmes sont quant à elles légèrement plus susceptibles que les hommes de se faire vacciner pour aider les personnes dont le système immunitaire est affaibli (71 % et 65 %, respectivement). Le niveau d'accord avec les énoncés favorables aux vaccins est un peu plus élevé chez les répondants dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique, chez ceux dont le revenu de ménage et le niveau de scolarité sont plus élevés, chez ceux qui ont répondu au sondage en anglais et chez ceux pour qui la vaccination est une pratique de soins de santé qui est acceptée dans leur ménage. Une minorité seulement est d'avis qu'il n'est pas nécessaire de se faire vacciner parce que les maladies que préviennent les vaccins ne sont plus aussi courantes, mais cet énoncé récolte plus d'assentiment chez les Autochtones (26 %), les personnes ayant des enfants au sein de leur foyer (18 %, comparativement à 9 % chez les répondants sans enfant), ceux pour lesquels la vaccination n'est pas une pratique acceptée dans leur ménage (18 %) et ceux qui ne se font pas vacciner (25 %).
Une liste de huit groupes de personnes a été présentée aux répondants; ceux-ci devaient ensuite sélectionner les groupes qu'il est, à leur avis, le plus important de vacciner contre les maladies. Les répondants pouvaient sélectionner toutes les réponses pertinentes ou encore préciser une réponse qui n'était pas indiquée. Au moins les deux tiers des Canadiens ont relevé les nourrissons et les enfants (72 %), les personnes immunovulnérables (69 %) et les personnes âgées (66 %) comme étant les groupes qu'il est le plus important de vacciner. Environ six répondants sur dix ont aussi indiqué les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé (63 %) et ceux ayant des problèmes de santé préexistants (57 %) comme devant le plus se faire vacciner, tandis qu'un peu plus de la moitié (54 %) jugent important de vacciner les nouveaux immigrants et les réfugiés. Quatre répondants sur dix jugent important de vacciner les femmes enceintes (40 %) ou les adultes en santé (39 %).
Seuls quelques répondants ont ajouté d'autres groupes qui n'étaient pas indiqués. Parmi les réponses mentionnées, notons tout le monde (1 %), personne (moins de 1 %) et les personnes qui voyagent dans d'autres pays (moins de 1 %). Sept pour cent ignoraient quels groupes de personnes il est le plus important de vacciner.
Q22 | Total |
---|---|
Les nourrissons, les enfants et les jeunes | 72% |
Les personnes ayant un système immunitaire faible | 69% |
Les personnes âgées de 65 ans ou plus | 66% |
Les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé | 63% |
Les personnes ayant des problèmes de santé préexistants | 57% |
Les nouveaux immigrants et les réfugiés | 54% |
Les femmes enceintes | 40% |
Les adultes en santé, âgés de 18 à 64 ans | 39% |
Toutes les personnes* | 1% |
Personne* | <1 % |
Les personnes qui voyagent vers d'autres pays* | <1 % |
Autre | <1 % |
Incertain(e) | 7% |
Q22 À votre avis, quels types de personnes est-il le plus important de vacciner contre les maladies?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Les opinions quant aux personnes qu'il est le plus important de vacciner sont plutôt semblables à l'échelle du pays ainsi que dans la plupart des sous-groupes de la population. Les personnes âgées et les répondants dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique sont plus nombreux à sélectionner plusieurs réponses. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'indiquer les nourrissons (76 %, comparativement à 69 %) ou les femmes enceintes (46 %, comparativement à 35 %). Les néo-Canadiens ne sont pas plus susceptibles que les autres d'indiquer que les nouveaux arrivants devraient se faire vacciner. L'incertitude quant aux groupes qu'il est le plus important de vacciner est plus répandue chez les répondants qui ne se font pas vacciner (41 %) et chez ceux qui, plus loin dans le sondage, ont indiqué que la vaccination n'est pas une pratique de soins de santé qui est acceptée dans leur ménage (29 %).
La douleur est l'expérience négative la plus souvent rapportée après avoir reçu un vaccin. Un adulte sur dix et deux parents sur dix considèrent que le stress du quotidien constitue un obstacle à la vaccination. Une majorité de près de six répondants sur dix n'ont connu aucun des six obstacles à la vaccination précisés, les plus courants étant le temps d'attente et la prise d'un rendez-vous. Le manque d'aisance avec les professionnels de la santé ou le fait de ne pas considérer la vaccination comme une priorité ne constituent pas des obstacles importants pour la majorité des répondants.
Les Canadiens devaient indiquer s'ils ont déjà vécu une expérience négative ou réagi négativement après avoir reçu un vaccin. Trois options leur étaient présentées (douleur, fièvre et éruption cutanée), et les répondants avaient aussi la possibilité de préciser une autre difficulté. Ils pouvaient sélectionner toutes les réponses pertinentes ou encore préciser une réponse qui n'était pas indiquée.
La moitié (51 %) des répondants ont dit n'avoir jamais vécu d'expérience négative après un vaccin, et une personne sur dix était incertaine à cet égard (8 %) ou a indiqué ne pas se faire vacciner (3 %). La réaction indésirable la plus souvent signalée est la douleur (28 %), suivie par la fièvre (15 %) et les éruptions cutanées (9 %). Seuls de faibles pourcentages de répondants ont mentionné d'autres réactions indésirables, dont 1 % qui ont indiqué ne pas se sentir bien ou ressentir des symptômes semblables à ceux de la grippe, des étourdissements ou des évanouissements.
Q23 | Total |
---|---|
Douleur | 28% |
Fièvre | 15% |
Éruption cutanée | 9% |
Malaise/sensation d'être malade/symptômes semblables à ceux de la grippe* | 1% |
Étourdissement/évanouissement* | 1% |
Nausées/vomissements* | < 1 % |
Enflure* | < 1 % |
Autre | 1% |
Je n'ai eu aucun problème après un vaccin | 51% |
Je ne me fais pas vacciner | 3% |
Incertain(e) | 8% |
Q23 Avez-vous déjà personnellement vécu une expérience négative ou réagi négativement après avoir reçu un vaccin?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Dans l'ensemble des régions, environ la moitié des répondants affirment n'avoir jamais eu de problème après un vaccin. La fréquence des autres mentions est généralement semblable, bien que la douleur soit le moins souvent mentionnée au Québec (21 %, tandis que le pourcentage passe de 26 % à 33 % ailleurs au pays). La douleur est aussi plus souvent signalée par les femmes (32 %) que les hommes (24 %) ainsi que par les répondants dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (33 %, comparatives à 24 %). Les mentions de la douleur sont plus répandues à mesure que le revenu de ménage et le niveau de scolarité augmentent. Les Autochtones sont plus nombreux que les autres à indiquer avoir ressenti de la douleur (43 %), avoir fait de la fièvre (30 %) ou avoir développé une éruption cutanée (25 %) après un vaccin. Les Ontariens sont les plus susceptibles d'indiquer avoir développé une éruption cutanée (11 %).
En général, près des deux tiers (64 %) des répondants sont en désaccord au moins dans une certaine mesure avec l'idée que le stress du quotidien les empêche de recevoir un vaccin. Le stress du quotidien est au moins en quelque sorte un obstacle à la vaccination pour un adulte sans enfant sur dix et pour deux adultes sur dix ayant des enfants âgés de moins de 18 ans.
Q24 | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni en accord ni en désaccord | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|---|
Total (n = 2 002) |
4% | 9% | 17% | 14% | 50% | 6% |
Empêche les adultes de se faire vacciner (n = 1 481) |
2% | 7% | 17% | 14% | 52% | 7% |
Empêche les enfants de se faire vacciner (n = 521) |
8% | 14% | 16% | 13% | 45% | 5% |
Q24 Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que le stress au quotidien vous empêche de [laisser vos enfants] recevoir des vaccins?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Le niveau d'accord avec l'idée que le stress du quotidien constitue un obstacle à la vaccination est le plus élevé en Ontario, avec 17 %, tandis qu'il varie de 8 % à 12 % ailleurs au pays. Cette notion est plus répandue chez les jeunes (19 % chez les répondants âgés de 18 à 29 ans), et sa popularité diminue avec l'âge (passant à 3 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus). Elle est aussi plus répandue chez les Autochtones (32 %) et chez les nouveaux arrivants au Canada (24 %) que chez les autres Canadiens (11 %). Aucune tendance nette ne se dégage sur le plan du niveau d'accord global en fonction du revenu du ménage ou du niveau de scolarité, mais les personnes dont le revenu est plus élevé sont plus susceptibles d'être en désaccord, dans une certaine mesure, avec cet énoncé que celles dont le revenu est inférieur à 40 000 $. Les personnes qui ont déjà réagi négativement à un vaccin sont plus susceptibles que les autres d'être en accord avec cet énoncé (21 %, comparativement à 8 % chez les autres).
Les Canadiens se sont vu présenter une liste de six obstacles logistiques potentiels à la vaccination, puis devaient choisir ceux qui rendent difficile ou peu pratique le fait de recevoir des vaccins. Ils pouvaient sélectionner toutes les réponses pertinentes ou encore préciser une réponse qui n'était pas indiquée. Près de six répondants sur dix (57 %) ont indiqué qu'aucun des facteurs indiqués ne représente pour eux un obstacle à la vaccination, tandis que 6 % des répondants sont incertains à cet égard.
Parmi les obstacles présentés, ceux cités par au moins une personne sur dix sont les longs temps d'attente pour voir un médecin ou un professionnel de la santé (17 %), la prise d'un rendez-vous pour recevoir un vaccin (13 %), le fait d'avoir d'autres priorités (12 %), les heures d'ouverture des cabinets de médecins ou des cliniques (11 %) ou le fait de ne pas être suivi par un professionnel de la santé régulier (10 %). Huit pour cent des répondants considèrent aussi comme un obstacle la distance à parcourir jusqu'au lieu de vaccination. Peu de Canadiens mentionnent d'autres obstacles, notamment le coût (1 %). Près de six personnes sur dix (57 %) estiment qu'aucun facteur ne rend difficile ou peu pratique pour eux de recevoir des vaccins.
Q25 | Total |
---|---|
Temps d'attente très long pour voir un professionnel de la santé | 17% |
Prise d'un rendez-vous pour recevoir un vaccin | 13% |
Horaire trop chargé ou autres priorités | 12% |
Heures d'ouverture de la clinique ou du cabinet du médecin ou du professionnel de la santé | 11% |
Absence d'un professionnel de la santé ou d'un médecin de famille régulier | 10% |
Distance à parcourir pour recevoir un vaccin ou éloignement | 8% |
Coût non couvert par le système de santé* | 1% |
Je n'ai pas besoin/je refuse de me faire vacciner* | <1 % |
Autre | 1% |
Aucune de ces réponses | 57% |
Incertain(e) | 6% |
Q25 Est-ce que l'un ou l'autre des facteurs suivants rend difficile ou peu pratique le fait, pour vous, de recevoir des vaccins?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Le pourcentage de répondants qui considèrent comme un obstacle à la vaccination les délais d'attente avant de voir un professionnel de la santé est semblable dans la plupart des régions du pays, quoique légèrement plus élevé au Québec (22 %) ainsi que chez les jeunes (27 % chez les 18 à 29 ans) et les Autochtones (27 %). La prise de rendez-vous constitue un problème pour un pourcentage légèrement plus élevé de résidents d'un milieu urbain. Les répondants ayant connu une réaction négative à un vaccin dans le passé sont plus susceptibles de mentionner chacun de ces obstacles.
Près de neuf Canadiens sur dix (88 %) expriment une certaine aisance avec le professionnel de la santé qui leur administrerait des vaccins. Six répondants sur dix se disent très à l'aise. Sept pour cent des répondants sont mal à l'aise, et 4 % sont incertains.
Q26 | Total |
---|---|
Très à l'aise | 59% |
Plutôt à l'aise | 29% |
Pas très à l'aise | 5% |
Pas du tout à l'aise | 2% |
Sans objet | 2% |
Incertain(e) | 4% |
Q26 Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise avec le professionnel de la santé (p. ex., médecin, infirmière ou pharmacien) qui peut administrer des vaccins à votre famille et à vous-même?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Le niveau d'aisance avec le professionnel de la santé qui administrerait les vaccins aux répondants est très semblable à l'échelle du pays; les résidents des provinces de l'Atlantique sont les plus susceptibles de se dire très à l'aise (69 %), tandis que les Québécois sont les moins à l'aise (54 %). Le niveau d'aisance global augmente en même temps que l'âge et demeure semblable chez les parents et les autres adultes, quoique les répondants ayant des enfants sont un peu moins susceptibles de se dire très à l'aise (53 %, comparativement à 61 % chez ceux sans enfant). Les retraités, les personnes ayant répondu au sondage en anglais, les répondants qui, plus tard au cours du sondage, ont indiqué que la vaccination est une pratique de soins de santé qui est acceptée dans leur ménage et ceux qui n'ont jamais eu de réaction négative après un vaccin sont plus susceptibles d'être très à l'aise avec leur professionnel de la santé.
Huit répondants sur dix (80 %) considèrent la protection contre les maladies évitables par la vaccination au moins comme une priorité modérée comparativement aux autres questions de santé qui les touchent. La moitié de ceux-ci (40 %) y accordent une priorité élevée. La vaccination est une faible priorité pour une personne sur dix (14 %), et 3 % des répondants n'y accordent aucune priorité comparativement aux autres questions de santé. Les parents d'enfants de moins de 18 ans sont plus susceptibles (85 %) de considérer la vaccination comme une priorité que les adultes sans enfant (78 %).
Q27 | Total (n = 2 002) |
Enfants de moins de 18 ans (n = 521) |
Sans enfant de moins de 18 ans (n = 1 481) |
---|---|---|---|
Net: Priorité | 80% | 85% | 78% |
Priorité élevée | 40% | 44% | 38% |
Priorité modérée | 40% | 41% | 40% |
Net: Pas une priorité | 14% | 9% | 16% |
Priorité faible | 11% | 8% | 12% |
Pas une priorité du tout | 3% | 1% | 4% |
Incertain(e) | 6% | 7% | 6% |
Q27 Dans quelle mesure la protection contre les maladies que préviennent les vaccins constitue-t-elle une priorité pour vous comparativement à d'autres questions de santé touchant votre famille et vous-même?
Le pourcentage de répondants qui considèrent comme une priorité au moins modérée la protection contre les maladies évitables par la vaccination demeure semblable d'une région à l'autre, mais il est généralement plus élevé dans les provinces de l'Atlantique (87 %) qu'ailleurs au pays. Ce pourcentage est aussi plus élevé chez les parents (85 %), les personnes âgées (88 %), les nouveaux arrivants au Canada (91 %), les personnes dont un membre du foyer est atteint d'une maladie chronique (85 %) et les répondants qui se situent dans la tranche de revenu de ménage la plus élevée (85 %). La vaccination revêt une priorité relativement plus faible chez les personnes ayant poursuivi des études secondaires ou moins, même si les trois quarts des membres de ce groupe (74 %) lui accordent au moins une priorité modérée. La vaccination demeure quand même une priorité pour quatre répondants sur dix qui, plus tard au cours du sondage, ont indiqué que la vaccination ne constitue pas une pratique acceptée dans leur ménage (9 % d'entre eux y accordent une priorité élevée, 30 %, une priorité modérée et 25 %, une priorité faible, tandis que 12 % estiment que la vaccination n'est pas une priorité du tout). Il s'agit aussi d'une priorité pour le quart des répondants qui ne se font pas vacciner. Les membres de ces deux groupes sont les plus susceptibles d'indiquer que la vaccination n'est pas une priorité ou d'être incertains sur cette question.
Sept adultes sur dix et près de neuf enfants sur dix auraient reçu tous les vaccins requis. La vaccination est une pratique de soins de santé acceptée par près de neuf ménages sur dix. Six répondants sur dix sont fortement en accord avec l'idée que les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation des maladies; un pourcentage semblable estime en savoir suffisamment sur la vaccination. Les professionnels de la santé habituels constituent la source d'information sur la vaccination la plus fiable. Les trois quarts des répondants accepteraient probablement de recevoir un vaccin nouvellement approuvé s'il leur était recommandé par un professionnel de la santé.
Sept Canadiens adultes sur dix (69 %) ont, à leur connaissance, reçu tous les vaccins requis, et près de neuf parents sur dix (86 %) affirment que leur enfant a reçu tous les vaccins requis selon son âge. Des pourcentages relativement semblables d'un adulte sans enfant sur dix et de 6 % des parents indiquent ne pas avoir reçu tous les vaccins requis, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. La principale différence entre ces deux groupes réside dans le pourcentage de répondants qui sont incertains à propos de l'état de leur vaccination: un adulte sur cinq ignore s'il a reçu tous les vaccins requis, comparativement à seulement un parent sur dix répondant à propos de son enfant.
Q28 | Soi-même (n = 1 481) |
Enfant (n = 521) |
---|---|---|
Oui | 69% | 86% |
Non | 10% | 6% |
Incertain(e) | 20% | 8% |
Q28 À votre connaissance, [avez-vous / vos enfants ont-ils] reçu tous les vaccins requis pour les personnes de [votre / leur] âge?
Le pourcentage d'adultes ayant reçu tous les vaccins requis ne varie pas considérablement d'une région à l'autre, mais il est plus élevé chez les Canadiens plus âgés (76 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus) et plus jeunes (73 % chez les personnes âgées de 18 à 29 ans) que chez ceux qui se situent dans les groupes d'âge du milieu, en particulier chez les 30 à 44 ans (62 %). Il ne varie pas de façon importante selon le sexe ou le fait d'appartenir à l'un des groupes cibles (les Autochtones ou les nouveaux arrivants), mais il est plus élevé chez ceux dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (75 %) que chez ceux pour qui ce n'est pas le cas (66 %). Le fait d'avoir reçu tous les vaccins requis devient plus répandu à mesure que le revenu du ménage augmente, passant de 66 % chez les répondants gagnant moins de 60 000 $ à 80 % chez ceux gagnant 100 000 % ou plus. Ce pourcentage est aussi plus élevé chez les titulaires d'un diplôme universitaire (74 %) que chez les personnes ayant poursuivi des études secondaires ou moins (62 %).
Selon les réponses fournies par les Canadiens ayant des enfants de moins de 18 ans, la vaccination des enfants est plus répandue dans les provinces de l'Atlantique (95 %), tandis qu'elle se maintient à des taux semblables ailleurs au pays (de 81 % à 90 %). Aucune différence notable ne s'observe selon l'âge de l'enfant ou du parent ni selon la présence d'une personne atteinte d'une maladie chronique à la maison. On n'observe aucune différence selon le revenu du ménage, mais les diplômés universitaires (92 %) sont plus susceptibles que ceux détenant un diplôme d'études secondaires ou moins (80 %) d'indiquer que leurs enfants ont reçu tous les vaccins requis.
Dans les deux cas, le fait d'avoir reçu tous les vaccins requis est favorablement lié à l'acceptation de la vaccination comme pratique de soins de santé au sein du ménage (une question posée plus tard dans le sondage) et ne diffère guère selon que les répondants ont ou non déjà vécu une expérience négative après avoir reçu un vaccin.
Environ les trois quarts (77 %) des Canadiens affirment qu'il serait au moins plutôt probable qu'ils reçoivent ou que leur enfant reçoive un vaccin nouvellement approuvé qui leur serait recommandé par leur professionnel de la santé. Cette probabilité est un peu plus élevée pour les enfants (83 % de probabilité globale, 43 % de grande probabilité) que pour les adultes (74 % de probabilité globale, 33 % de grande probabilité).
Q29 | Très probable |
Plutôt probable | Pas très probable | Pas du tout probable | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|
Total (n = 2 002) |
36% | 41% | 11% | 4% | 9% |
Adultes (n = 1 481) |
33% | 41% | 12% | 4% | 9% |
Enfants (n = 521) |
43% | 40% | 10% | 7% | 3% |
Q29 Supposez qu'un professionnel de la santé recommande que [vous receviez / vos enfants reçoivent] un vaccin nouvellement approuvé pour utilisation au Canada; quelle serait la probabilité que vous consentiez à [laisser vos enfants] le recevoir?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Pour les adultes, la probabilité globale de recevoir un vaccin nouvellement approuvé ne varie pas de façon importante d'une région à l'autre (de 70 % à 75 %), à l'exception des provinces de l'Atlantique, où elle est la plus élevée (84 %). Cette probabilité est aussi plus élevée chez les personnes âgées (82 %), les hommes (78 %, comparativement à 71 % chez les femmes) et les personnes dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (77 %, comparativement à 72 % chez ceux pour qui ce n'est pas le cas). La probabilité de recevoir un vaccin nouvellement approuvé est plus élevée au sein des groupes socioéconomiques plus élevés (82 % chez les personnes dont le revenu de ménage est de 100 000 $ ou plus et 81 % chez celles détenant un diplôme d'études supérieures).
Selon les répondants qui ont des enfants de moins de 18 ans, la probabilité globale de laisser un enfant recevoir un vaccin nouvellement approuvé qui est recommandé par un professionnel de la santé demeure plutôt semblable selon la région, l'âge, le sexe, le fait qu'un membre du ménage soit atteint d'une maladie chronique, l'âge des enfants et les facteurs démographiques.
Dans les deux cas, la volonté de recevoir un nouveau vaccin est favorablement lié à l'acceptation de la vaccination comme pratique de soins de santé au sein du ménage et ne diffère guère selon que les répondants ont ou non déjà vécu une expérience négative après avoir reçu un vaccin.
Les Canadiens devaient indiquer si la vaccination est une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans leur ménage. Près de neuf répondants sur dix (86 %) ont répondu par l'affirmative, 7 % ont indiqué que ce n'est pas le cas et 7 % se disent incertains. Les parents sont un peu plus susceptibles de dire que la vaccination est une pratique acceptée (90 %) que les adultes qui n'ont pas d'enfant de moins de 18 ans (85 %).
Q30 | Total (n = 2 002) |
Adultes (n = 1 481) |
Enfants (n = 521) |
---|---|---|---|
Oui | 86% | 85% | 90% |
Non | 7% | 8% | 4% |
Incertain(e) | 7% | 7% | 6% |
Q30 La vaccination est-elle une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans votre ménage?
L'acceptation dans le ménage de la vaccination comme pratique en matière de soins de santé domine à l'échelle du pays de même que dans l'ensemble des sous-groupes de la population. Elle est particulièrement répandue dans les provinces de l'Atlantique (92 %), chez les personnes âgées (92 %) et chez les personnes dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (91 %). Le pourcentage de Canadiens qui acceptent la vaccination demeure sensiblement le même chez les membres des communautés autochtones et les nouveaux arrivants au Canada. Il augmente en même temps que le revenu du ménage (passant de 81 % à 92 %) et le niveau de scolarité (passant de 79 % à 91 %).
Il convient de souligner que les trois quarts (76 %) des répondants qui affirment que la vaccination est une pratique acceptée dans leur ménage disent aussi avoir reçu tous les vaccins requis, comparativement à seulement le tiers (33 %) des personnes chez qui la vaccination n'est pas acceptée.
Le pourcentage minoritaire (7 %, ou n = 135) de répondants qui ont indiqué que la vaccination n'est pas une pratique de soins de santé acceptée dans leur ménage ont été invités à expliquer leur réponse dans leurs mots. Aucun choix de réponse ne leur a été fourni. La réponse qui revient le plus souvent, mentionnée par deux Canadiens sur dix (22 %), est le fait que les vaccins ne sont pas nécessaires, c'est-à-dire que les répondants sont en santé. Un peu plus d'une personne sur dix affirme qu'elle ne croit pas en la vaccination, que les vaccins ne sont pas une bonne idée et que le système immunitaire suffit à préserver la santé (13 %), ou encore que les vaccins contiennent des ingrédients nocifs dangereux (13 %). Une personne sur dix (9 %) dit se méfier de l'industrie pharmaceutique, affirme que les vaccins la rendent malade ou explique ne pas accepter les vaccins en raison de leurs effets secondaires. Un plus petit nombre de répondants donnent d'autres réponses, notamment le manque d'efficacité des vaccins ou encore le fait qu'ils vivent seuls ou qu'ils n'ont pas d'enfant, et qu'ils n'ont donc personne à protéger.
Q31 | Vaccination non acceptée dans le ménage comme pratique en matière de soins de santé (n = 135) |
---|---|
Les vaccins ne sont pas nécessaires/nous n'en avons pas besoin/nous sommes en santé | 22% |
Je ne crois pas aux vaccins/le système immunitaire suffit | 13% |
Les vaccins renferment des substances chimiques nocives ou des ingrédients non sécuritaires | 13% |
Je ne fais pas confiance à l'industrie pharmaceutique/ces sociétés ne pensent qu'à l'argent | 9% |
Les vaccins nous rendent malades (p. ex., le vaccin antigrippal donne la grippe) | 9% |
À cause des effets secondaires | 9% |
Les vaccins ne fonctionnent pas/ils ne sont pas efficaces | 6% |
Je vis seul(e), je n'ai pas d'enfant | 6% |
J'ai reçu des vaccins quand j'étais enfant | 4% |
Les vaccins peuvent faire plus de mal que de bien | 2% |
C'est un choix individuel | 2% |
Autre | 12% |
Aucune réponse | 3% |
Je ne sais pas / je refuse de répondre | 10% |
Q31 Quelles sont les principales raisons pour lesquelles la vaccination n'est pas une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans votre ménage?
Échantillon: Répondants pour qui la vaccination n'est pas une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans le ménage (n = 135)
Les réponses sont généralement semblables à l'échelle du pays et dans l'ensemble des sous-groupes. Il convient toutefois de noter qu'en raison de la petite taille des échantillons des sous-groupes, les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Les répondants se sont vu présenter cinq énoncés formulant des opinions que les gens pourraient entretenir au sujet de la vaccination. Ils devaient ensuite indiquer dans quelle mesure ils sont en accord ou en désaccord avec chacun d'eux. Le niveau d'accord est le plus élevé pour les deux énoncés pouvant être perçus comme étant favorables à la vaccination, tandis qu'il est le plus faible pour les trois énoncés véhiculant une certaine incertitude à l'égard des vaccins.
Plus de huit personnes sur dix (83 %) s'entendent pour dire, dans une certaine mesure, que les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation des maladies; six d'entre elles sur dix sont fortement en accord avec cet énoncé. Les deux tiers des répondants disent tenir compte des bienfaits et des risques des vaccins afin de prendre la meilleure décision possible (30 % d'entre eux sont fortement de cet avis).
Trois répondants sur dix sont d'avis dans une certaine mesure (dont une personne sur dix qui l'est fortement) que les interventions médicales ou les injections sont stressantes, que ce soit pour eux-mêmes ou, dans le cas des parents, pour leurs enfants. Les parents se montrent d'ailleurs tout particulièrement en accord avec cet énoncé (42 % le sont globalement et 13 % le sont fortement), comparativement aux autres adultes (24 % sont globalement d'accord, 6 % sont fortement d'accord). Moins de deux répondants sur dix sont d'avis (17 %, dont 7 % qui le sont fortement) que les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner.
Le quart des Canadiens qui ont des enfants de moins de 18 ans à la maison croient (dont 11 % qui le croient fortement) qu'il est inutile de vacciner les adolescents pour les protéger contre les infections transmissibles sexuellement.
Q32 à Q36 | Fortement en accord | Plutôt en accord | Ni en accord ni en désaccord | Plutôt en désaccord | Fortement en désaccord | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|---|
Les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation de maladies dans la communauté | 59% | 24% | 10% | 2% | 2% | 2% |
Afin de prendre la meilleure décision possible, je tiens compte des bienfaits et des risques quand j'envisage de recevoir un vaccin | 30% | 36% | 20% | 6% | 6% | 2% |
Je ne crois pas au fait de vacciner les adolescents pour les protéger contre des infections transmissibles sexuellement | 11% | 12% | 17% | 16% | 39% | 5% |
En général, je trouve que les interventions médicales ou les injections [chez mes enfants] sont très stressantes | 8% | 21% | 22% | 22% | 26% | 1% |
Les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner | 7% | 10% | 16% | 19% | 46% | 2% |
Q32 À Q36. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Le niveau d'accord net avec ces énoncés demeure semblable d'une région à l'autre; les résidents des provinces de l'Atlantique sont les plus susceptibles d'être fortement d'avis que les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation de maladies dans la communauté (72 %, tandis que les taux varient de 51 % à 66 % ailleurs au pays). Le niveau d'accord net demeure aussi généralement semblable dans les différents groupes d'âge, à quelques exceptions près. Les Canadiens plus âgés sont un peu plus susceptibles de croire que les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation de maladies dans la communauté, tandis que le pourcentage de répondants qui affirment tenir compte des bienfaits et des risques de la vaccination augmente en même temps que l'âge. Le niveau d'accord avec le fait que les interventions médicales (pour soi-même ou ses enfants) sont stressantes diminue à mesure que l'âge augmente et est légèrement plus élevé chez les femmes (32 %), les Autochtones (42 %) et les personnes qui ont des enfants de moins de 18 ans (42 %) que dans la population générale (29 %).
Six Canadiens sur dix estiment en savoir suffisamment sur la vaccination; les répondants restant sont partagés entre ceux qui croient ne pas en savoir suffisamment et ceux qui sont incertains à ce sujet. Ceux qui ont des enfants de moins de 18 ans sont un peu plus susceptibles que ceux sans enfant de dire qu'ils en savent suffisamment; les membres de ce dernier groupe sont un peu plus susceptibles d'être incertains à ce sujet.
Q37 | Total (n = 2 002) |
Adultes sans enfant (n = 1 481) |
Adultes avec enfants de moins de 18 ans (n = 521) |
---|---|---|---|
Oui | 62% | 60% | 67% |
Non | 19% | 20% | 18% |
Incertain(e) | 19% | 20% | 15% |
Q37 Avez-vous l'impression d'en savoir suffisamment sur la vaccination?
Le pourcentage de répondants qui estiment en savoir suffisamment sur la vaccination est semblable à l'échelle du pays, passant de 58 % au Québec à 65 % en Alberta. Il est aussi généralement semblable dans la plupart des sous-groupes, quoique les Autochtones sont plus susceptibles (71 %) que les autres Canadiens (61 %) de dire qu'ils en savent suffisamment. Sont aussi plus nombreuses à posséder des connaissances suffisantes à ce sujet les personnes dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (65 %, comparativement à 59 % chez ceux dont ce n'est pas le cas) et celles qui ont des enfants de moins de 18 ans (67 %, comparativement à 60 % chez les personnes sans enfant). Ce pourcentage augmente en même temps que le niveau de scolarité et le revenu du ménage. Il est aussi plus élevé chez ceux qui ont déjà réagi négativement à un vaccin (66 %, comparativement à 60 % chez ceux n'ayant jamais eu de réaction et à 45 % chez ceux qui ne se font pas vacciner) de même que chez ceux pour qui la vaccination est une pratique acceptée dans le ménage (66 %, comparativement à 34 % chez ceux qui n'acceptent pas la vaccination). En outre, le tiers des répondants dont le ménage n'accepte pas la vaccination ou qui ne se font pas vacciner estiment ne pas en savoir suffisamment à ce sujet.
Les Canadiens se sont vu présenter six groupes qui pourraient leur fournir des renseignements au sujet de la vaccination. Ils devaient ensuite indiquer dans quelle mesure chacune de ces sources leur inspire confiance. Sont les plus susceptibles d'inspirer confiance en général, et une grande confiance en particulier, les professionnels de la santé habituels (83 % des répondants leur font au moins légèrement confiance), suivis des organismes gouvernementaux de santé publique (72 % des répondants leur font globalement confiance). La moitié des répondants (53 %) font au moins légèrement confiance à leur famille et à leurs amis. Une minorité de Canadiens font confiance aux renseignements fournis par les sociétés pharmaceutiques (47 %), aux autres types de professionnels de la santé (36 %) et aux chefs de groupes culturels ou religieux (15 %).
Q38 à 43 | M'inspirent une grande confiance | M'inspirent une légère confiance | Ne m'inspirent ni confiance ni méfiance | M'inspirent une légère méfiance | M'inspirent une grande méfiance | Incertain(e) |
---|---|---|---|---|---|---|
Professionnels de la santé habituels | 49% | 34% | 9% | 3% | 2% | 3% |
Organismes gouvernementaux de santé publique | 31% | 40% | 17% | 5% | 3% | 3% |
Famille et amis | 17% | 36% | 34% | 6% | 2% | 4% |
Sociétés pharmaceutiques | 12% | 35% | 26% | 15% | 8% | 4% |
Autres types de professionnels de la santé | 9% | 26% | 29% | 17% | 12% | 6% |
Chefs de groupes culturels ou religieux | 5% | 10% | 27% | 20% | 32% | 6% |
Q38 Dans quelle mesure faites-vous confiance aux renseignements sur la vaccination fournis par les sources suivantes?
Échantillon: échantillon total (n = 2 002)
Ces sources d'information inspirent sensiblement le même niveau de confiance d'une région à l'autre. Il convient de souligner que la confiance globale à l'égard des organismes gouvernementaux de santé publique passe de 69 % au Québec à 79 % dans les provinces de l'Atlantique. Les Canadiens de l'Atlantique sont les plus susceptibles d'accorder une grande confiance aux professionnels de la santé habituels (59 %, alors que ce taux passe de 45 % à 53 % ailleurs au pays). Les répondants qui accordent une grande confiance aux renseignements fournis par les chefs de groupes culturels en matière de vaccination représentent une faible minorité, mais ils sont légèrement plus nombreux parmi les Ontariens (7 %). Les autres types de professionnels de la santé inspirent surtout une grande confiance chez les Canadiens plus jeunes (14 % chez les 18 à 29 ans); les professionnels de la santé habituels, quant à eux, inspirent davantage une grande confiance aux Canadiens âgés de 55 et plus (58 %), atteignant un sommet chez les personnes âgées (63 %).
Bien qu'ils représentent toujours une minorité, les répondants qui accordent une grande confiance aux renseignements sur les vaccins fournis par les autres types de professionnels de la santé et les chefs de groupes culturels sont un peu plus nombreux parmi les Autochtones (23 % pour les autres types de professionnels de la santé et 14 % pour les chefs de groupes culturels). Les organismes gouvernementaux de santé publique inspirent davantage une grande confiance aux personnes âgées (38 %), aux nouveaux arrivants au Canada (42 %), aux personnes dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (35 %) et aux Canadiens appartenant aux groupes socioéconomiques supérieurs (38 % chez ceux dont le revenu du ménage est de 100 000 $ ou plus et 40 % chez ceux ayant poursuivi des études supérieures). La confiance à l'égard des professionnels de la santé habituels et des organismes gouvernementaux de santé publique est positivement liée à l'acceptation de la vaccination au sein des ménages. La majorité des Canadiens qui ne se font pas vacciner ne font entièrement confiance à aucune de ces sources.
Les résultats de l'analyse conjointe indiquent que l'efficacité compte pour 33,2 % de la décision au moment de choisir entre deux vaccins.
L'analyse conjointe est une technique utilisée pour simuler, dans un environnement de sondage contrôlé, le scénario auquel les Canadiens font face lorsqu'ils doivent décider de recevoir ou non un vaccin qui leur est proposé. Lorsqu'ils doivent prendre ce type de décisions, les gens ne classent pas chacun des facteurs; ils font plutôt leur choix à partir de la multitude d'options (parfois imparfaites) qui leur sont offertes. L'analyse conjointe permet de mieux comprendre les caractéristiques que les répondants considèrent comme étant les plus importantes en observant les choix qu'ils font plutôt qu'en leur posant directement la question.
Dans le cadre du sondage, les répondants devaient choisir entre deux différents vaccins; l'exercice a été répété à dix reprises. Chaque vaccin différait en fonction de quatre facteurs: son efficacité (soit sa capacité de protéger la moitié des personnes vaccinées ou presque toutes les personnes vaccinées), son innocuité (soit le fait qu'il entraîne des effets secondaires légers chez 40 % ou 5 % des personnes vaccinées), le fardeau de la maladie (c'est-à-dire le fait que le vaccin offre une protection contre une maladie grave ou bénigne) et la probabilité de survenue de la maladie (c'est-à-dire le fait que le vaccin offre une protection contre une maladie rare ou courante). Les résultats indiquent l'importance moyenne qu'a eue chacun de ces facteurs dans le choix des répondants.
L'efficacité est le facteur ayant eu la plus grande incidence sur le choix d'un vaccin (avec 33,2 %). Outre l'efficacité, les facteurs influant le plus sur la prise de décision sont le fardeau de la maladie (30,07 %) et la probabilité de survenue de la maladie (24,73 %). Le facteur comptant le moins dans la prise de décision est l'innocuité du vaccin (12,01 %).
Q9 | Total |
---|---|
Efficacité des vaccins | 33,20 |
Fardeau des maladies | 30,07 |
Probabilité de survenue des maladies | 24,73 |
Innocuité des vaccins | 12,01 |
Q9 Si on vous offrait un vaccin et que seules les options suivantes vous étaient offertes, LAQUELLE choisiriez-vous pour vous-même?
Échantillon total (n = 2 002)
L'incidence des différents facteurs ne varie pratiquement pas d'une région à l'autre. L'innocuité des vaccins constitue le facteur le moins important dans l'ensemble des provinces et territoires, bien qu'il ait une incidence légèrement supérieure en Saskatchewan et au Manitoba (12,22 %) et en Ontario (12,58 %) comparativement à ailleurs au pays (de 10,83 % dans les provinces de l'Atlantique à 11,86 % au Québec). L'innocuité compte aussi davantage chez les personnes âgées de moins de 55 ans, en particulier chez celles âgées de 18 à 29 ans (12,93 %) comparativement aux Canadiens plus âgés (10,68 % chez les 65 ans et plus). Elle est aussi plus importante pour les hommes (12,39 %) que pour les femmes (11,60 %); les femmes sont quant à elles plus susceptibles que les hommes de tenir compte du fardeau des maladies (31,22 %, comparativement à 28,73 %). On n'observe aucune différence importante chez les Autochtones et les nouveaux arrivants au Canada, ni en fonction des facteurs socioéconomiques (revenu du ménage et niveau de scolarité). L'innocuité tend toutefois à revêtir une plus grande importance chez les répondants habitant dans des communautés plus populeuses (12,13 % chez ceux habitant dans un centre urbain et 12,45 % chez ceux habitant dans une communauté de taille moyenne, comparativement à 10,85 % dans les petites communautés et à 11,73 % dans les milieux ruraux ou les réserves).
L'efficacité du vaccin a une incidence relativement plus grande chez les répondants qui ont des enfants de moins de 18 ans (34,97 %, comparativement à 32,58 % chez ceux sans enfant); dans les deux cas, il s'agit du facteur le plus important dans le choix d'un vaccin. Les personnes sans enfant se fient davantage au fardeau de la maladie (30,61 %) que les parents (28,51 %). La probabilité de survenue de la maladie revêt une plus grande importance chez ceux dont un membre du ménage est atteint d'une maladie chronique (25,46 %, comparativement à 24,00 % chez ceux dont ce n'est pas le cas).
Les répondants pour qui la vaccination est une pratique de soins de santé acceptée dans le ménage accordent plus d'importance à l'efficacité du vaccin (33,51 %, comparativement à 31,21 % chez ceux pour qui cette pratique n'est pas acceptée). Les répondants qui n'acceptent pas la vaccination sont plus susceptibles de se préoccuper de l'innocuité des vaccins (14,70 %, comparativement à 11,57 %). Les Canadiens qui ne se font pas vacciner sont les moins portés à tenir compte de l'efficacité des vaccins (29,40 %) et les plus susceptibles de tenir compte de leur innocuité (15,28 %).
Environics a réalisé un sondage en ligne distinct auprès de professionnels de la santé dans le but de mettre en lumière leurs impressions à l'égard du problème de réticence à la vaccination au Canada. Le sondage s'adressait uniquement aux professionnels de la santé qui administrent des vaccins ou qui en discutent avec leurs patients. Les renseignements sur la répartition démographique de l'échantillon figurent dans la section sur la méthodologie du présent rapport.
En raison des divergences dans la façon dont chaque type de professionnels de la santé s'occupe de vaccination et dans les cadres professionnels ou réglementaires régissant cette pratique d'une région à l'autre du Canada, aucune comparaison régionale n'a été effectuée et aucune tentative de fournir une mesure « globale » pour les professionnels de la santé au Canada n'a été faite. Il convient de souligner qu'au moment où le sondage a été réalisé, les pharmaciens du Québec n'étaient pas autorisés à administrer de vaccins. Plusieurs d'entre eux répondaient tout de même aux critères du sondage, puisqu'ils fournissent des conseils en matière de vaccination.
Les professionnels de la santé s'entendent largement pour dire qu'en général, les vaccins sont efficaces (de 72 % à 99 %), sans danger (de 68 % à 95 %) et que leurs bienfaits surpassent les risques (de 74 % à 99 %). Des majorités de répondants allant de 85 % à 96 % disent n'avoir que rarement hésité à recommander un vaccin à un patient au cours de leur carrière, voire jamais. Des majorités indiquent aussi qu'il n'y a aucun vaccin précis qu'ils hésitent à recommander, que ce soit pour nourrissons ou jeunes enfants (de 67 % à 97 %), pour enfants plus âgés ou adolescents (de 89 % à 96 %) ou pour adultes (de 52 % à 76 %). La réticence à recommander un vaccin est principalement liée au manque d'efficacité de celui-ci ou à l'existence d'autres solutions. De 18 % à 67 % des répondants exerçant les professions sélectionnées ne perçoivent aucun inconvénient aux vaccins, mais le manque d'efficacité et le risque d'effets secondaires en préoccupent certains. Seul un faible pourcentage de répondants (de 4 % à 28 %) s'inquiètent de l'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite.
Les professionnels de la santé devaient indiquer leur niveau d'accord avec quatre énoncés portant sur les vaccins. Dans chacun des groupes professionnels, une majorité de près des trois quarts des répondants ou plus sont fortement en accord avec chacun des trois énoncés positifs, c'est-à-dire qu'en général, les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie, qu'ils présentent des bienfaits qui surpassent les risques et qu'ils sont sans danger. En revanche, très peu de répondants sont d'avis que les enfants canadiens reçoivent trop de vaccins. Le niveau d'accord global (soit les répondants qui sont fortement ou plutôt en accord) avec cet énoncé négatif varie d'aussi peu que 1 % chez les pédiatres à un maximum de 14 % chez les sages-femmes.
Comme le niveau d'accord global avec les énoncés favorables aux vaccins est extrêmement élevé, le tableau ci-dessous présente seulement le pourcentage de répondants qui se disent fortement en accord avec chaque énoncé.
Q6 à Q9 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
En général, les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie | 94% | 72% | 93% | 93% | 98% | 99% |
En général, les vaccins présentent des bienfaits qui surpassent les risques | 94% | 74% | 90% | 90% | 99% | 99% |
En général, les vaccins sont sans danger | 90% | 68% | 85% | 82% | 87% | 95% |
Les enfants canadiens reçoivent trop de vaccins | 1% | - | 4% | - | - | 1% |
Q6 à Q9. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en désaccord ou en accord avec les énoncés suivants.
Les professionnels de la santé devaient indiquer à quelle fréquence, au cours de leur carrière, ils ont hésité à recommander un vaccin à un patient chez qui cela était indiqué. Une forte majorité de répondants au sein de chaque groupe professionnel disent que cela s'est rarement produit, voire jamais (de 85 % à 96 % selon la profession). Le pourcentage de répondants qui ont au moins parfois hésité à recommander un vaccin varie d'aussi peu que 4 % chez les pédiatres et les infirmières à un maximum de 15 % chez les sages-femmes.
Q10 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
NET: au moins parfois | 9% | 15% | 4% | 12% | 11% | 4% |
Souvent | 4% | - | - | 2% | 1% | - |
Parfois | 4% | 15% | 4% | 10% | 10% | 4% |
NET: rarement ou jamais | 91% | 85% | 96% | 86% | 89% | 96% |
Rarement | 31% | 48% | 30% | 47% | 41% | 27% |
Jamais | 60% | 37% | 65% | 40% | 48% | 68% |
Incertain(e) | - | - | <1 % | 2% | - | - |
Q10 Au cours de votre carrière, à quelle fréquence avez-vous hésité à recommander un vaccin à un patient chez qui cela était indiqué?
Les professionnels de la santé qui administrent des vaccins pour nourrissons ou jeunes enfants (âgés de 0 à 6 ans) ou qui donnent des conseils à ce sujet devaient sélectionner, à partir d'une liste, les vaccins qu'ils hésitent à recommander, quelle que soit la raison. Une forte majorité de répondants au sein de chaque groupe professionnel (de 67 % à 97 %) affirment n'hésiter à recommander aucun vaccin dans ce groupe d'âge. Les sages-femmes, les infirmières et les pédiatres disent se montrer réticents à l'égard d'un plus grand nombre de ces différents types de vaccins, comparativement aux médecins de famille. Chez la minorité des répondants éprouvant une certaine réticence, les vaccins destinés aux membres de ce groupe d'âge qu'ils hésitent le plus à recommander sont ceux contre le rotavirus (de 3 % à 11 %) et la varicelle (de 3 % à 31 %).
Le tableau ci-dessous présente le pourcentage de professionnels de la santé au sein de chaque groupe qui disent hésiter à recommander chacun des vaccins. La taille des échantillons de pharmaciens et d'obstétriciens-gynécologues qui interagissent avec des patients en ce qui concerne la vaccination des nourrissons est extrêmement petite; il convient donc d'interpréter ces résultats avec prudence.
Q11-1 Professionnels qui s'occupent de vaccins pour les 0 à 6 ans |
Médecins de famille (n = 74) |
Sages-femmes (n = 40*) |
Infirmières (n = 59) |
Pharmaciens (n = 13**) |
Obst.-gynéco. (n = 2**) |
Pédiatres (n = 91) |
---|---|---|---|---|---|---|
Rotavirus | 4% | 11% | 3% | (1) | - | 8% |
Varicelle (picote) | 3% | 31% | 3% | - | - | 2% |
Hépatite B (HB) | 1% | 2% | 3% | - | - | - |
Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) | 1% | 3% | - | (1) | (1) | 2% |
Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) | 1% | 5% | 3% | (1) | - | 4% |
Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-VPI-Hib) | - | 3% | - | - | - | 1% |
Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-HB-VPI-Hib) | - | 3% | 3% | - | - | - |
Hépatite A (HA) | - | - | 3% | - | - | 2% |
Hépatites A et B (HAHB) | - | - | 3% | - | - | 2% |
Méningocoques | - | 2% | 3% | - | - | - |
Pneumocoques | - | 2% | - | - | - | 1% |
Il n'y a aucun vaccin pour nourrissons que j'hésite à recommander | 93% | 67% | 97% | (14) | (1) | 90% |
Q11-1 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins que vous hésitez à recommander à vos patients, pour une raison ou une autre.
Échantillon: professionnels qui s'occupent de vaccins pour nourrissons
* Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence. ** Remarque: Échantillon de taille extrêmement petite (< 25); le nombre réel (pondéré) est indiqué entre parenthèses.
Les professionnels de la santé qui administrent des vaccins pour enfants plus âgés ou adolescents (âgés de 7 à 17 ans) ou qui donnent des conseils à ce sujet devaient sélectionner, à partir d'une liste, les vaccins qu'ils hésitent à recommander, quelle que soit la raison. Une forte majorité de répondants au sein de chaque groupe professionnel (de 89 % à 96 %) affirment n'hésiter à recommander aucun vaccin dans ce groupe d'âge. Chez les rares répondants qui éprouvent de la réticence, les vaccins les plus souvent mentionnés sont ceux contre le VPH et la varicelle.
Le tableau ci-dessous présente le pourcentage de professionnels de la santé au sein de chaque groupe qui disent hésiter à recommander chacun des vaccins. Les pharmaciens et les pédiatres se montrent réticents à l'égard d'un plus grand nombre de vaccins destinés aux membres de ce groupe d'âge, comparativement aux médecins de famille.
La taille de l'échantillon d'obstétriciens-gynécologues qui interagissent avec des patients relativement à la vaccination des enfants et des adolescents est extrêmement petite; il convient donc d'interpréter ces résultats avec prudence. Aucune sage-femme n'a indiqué recommander des vaccins pour ce groupe d'âge.
Q11-2 Professionnels qui s'occupent de vaccins pour les 7 à 17 ans |
Médecins de famille (n = 77) |
Sages-femmes (n = 0) |
Infirmières (n = 69) |
Pharmaciens (n = 90) |
Obst.-gynéco. (n = 12*) |
Pédiatres (n = 89) |
---|---|---|---|---|---|---|
Virus du papillome humain (VPH) | 4% | - | 4% | 8% | - | 2% |
Varicelle (picote) | 2% | - | <1 % | 5% | - | 5% |
Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) | 1% | - | - | 3% | (1) | 4% |
Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) | 1% | - | - | 3% | - | 5% |
Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)/tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI) | - | - | - | 2% | - | 1% |
Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) | - | - | - | 2% | - | 1% |
Hépatite A (HA) | - | - | - | 1% | - | 1% |
Hépatite B (HB) | - | - | - | 1% | - | - |
Hépatites A et B (HAHB) | - | - | - | - | - | 1% |
Méningocoques | - | - | - | 1% | - | 1% |
Il n'y a aucun vaccin pour enfants et adolescents que j'hésite à recommander | 96% | - | 96% | 89% | (9) | 92% |
Q11-2 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins que vous hésitez à recommander à vos patients, pour une raison ou une autre.
Échantillon: professionnels qui s'occupent de vaccins pour enfants et adolescents
** Remarque: Échantillon de taille extrêmement petite (< 25); le nombre réel (pondéré) est indiqué entre parenthèses.
Les professionnels de la santé qui administrent des vaccins pour adultes ou qui donnent des conseils à ce sujet devaient sélectionner, à partir d'une liste, les vaccins qu'ils hésitent à recommander, quelle que soit la raison. Le tableau ci-dessous présente le pourcentage de professionnels de la santé au sein de chaque groupe qui disent hésiter à recommander chacun des vaccins. Une majorité de répondants au sein de chaque groupe professionnel (de 52 % à 76 %) affirment n'hésiter à recommander aucun vaccin pour adultes.
Zostavax (de 8 % à 30 %), le vaccin vivant atténué contre l'influenza (de 3 % à 29 %) et Shingrix (de 3 % à 8 %) sont parmi les vaccins que les professionnels de la santé sont les plus susceptibles d'hésiter à recommander. Une minorité importante de sages-femmes disent hésiter à recommander le vaccin contre le VPH (23 %), le vaccin antigrippal inactivé (21 %) et le vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche (17 %) à leurs patients adultes. Une infirmière sur dix et un peu moins d'un obstétricien-gynécologue sur dix hésite à recommander le vaccin contre le VPH.
Q11-3 Professionnels qui s'occupent de vaccins pour adultes |
Médecins de famille (n = 99) |
Sages-femmes (n = 60) |
Infirmières (n = 138) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 33)* |
---|---|---|---|---|---|---|
Vaccin à virus vivant contre le zona (Zostavax) | 19% | 10% | 8% | 30% | 11% | 16% |
Vaccin à virus vivant atténué contre l'influenza (VVAI) | 8% | 29% | 7% | 16% | 3% | 17% |
Vaccin recombinant contre le zona (Shingrix) | 7% | 7% | 3% | 8% | 4% | 7% |
Virus du papillome humain (VPH) | 5% | 23% | 10% | 5% | 8% | 3% |
Vaccin antigrippal inactivé | 4% | 21% | 5% | 2% | 1% | 4% |
Méningocoques | 1% | - | 1% | 2% | 2% | 3% |
Tétanos, diphtérie (dT) | 1% | - | 3% | 2% | 1% | 3% |
Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) | 1% | 17% | 1% | 2% | 1% | 3% |
Hépatite A (HA) | 1% | - | 1% | 2% | 1% | 3% |
Hépatite B (HB) | 1% | - | 4% | 1% | - | 3% |
Hépatites A et B (HAHB) | 1% | - | 1% | 1% | 1% | 3% |
Pneumocoques | 1% | - | 2% | 2% | 2% | 5% |
Il n'y a aucun vaccin pour adultes que j'hésite à recommander | 76% | 52% | 78% | 63% | 77% | 72% |
Q11-3 Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins que vous hésitez à recommander à vos patients, pour une raison ou une autre.
Échantillon: professionnels qui s'occupent de vaccins pour adultes
* Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence.
Les professionnels de la santé qui disent hésiter à recommander certains vaccins devaient indiquer, à partir d'une liste de choix de réponse, les principales raisons de leur réticence. Ils pouvaient également préciser une raison qui n'était pas indiquée. Les principales raisons données sont le manque d'efficacité (de 32 % à 52 %), les autres options de traitement offertes (de 7 % à 42 %), l'absence de couverture par le régime public (de 15 % à 26 %), l'innocuité du vaccin ou ses effets secondaires (de 19 % à 48 %) et le manque de connaissances à ce sujet (de 5 % à 19 %).
Q12 Professionnels qui hésitent à recommander un vaccin |
Médecins de famille (n = 25*) |
Sages-femmes (n = 30*) |
Infirmières (n = 38*) |
Pharmaciens (n = 50) |
Obst.-gynéco. (n = 12**) |
Pédiatres (n = 19**) |
---|---|---|---|---|---|---|
L'efficacité du vaccin me préoccupe | 49% | 52% | 33% | 32% | (1) | (7) |
Il y a d'autres traitements offerts | 42% | 7% | 8% | 32% | (1) | (1) |
Le vaccin n'est pas couvert par le régime public | 26% | - | 15% | 16% | (4) | (2) |
L'innocuité ou les effets secondaires potentiels du vaccin me préoccupent | 19% | 46% | 48% | 20% | (2) | (1) |
Je ne connais pas bien le vaccin ou les recommandations qui s'y rapportent | 18% | 19% | 14% | 5% | (2) | - |
De meilleurs vaccins ou des vaccins plus efficaces sont offerts* | 16% | - | 4% | 12% | (1) | (1) |
La maladie que prévient le vaccin n'est pas grave | 14% | 23% | 11% | 5% | (1) | (3) |
Le vaccin coûte trop cher | 10% | - | 26% | 14% | (4) | (1) |
Je n'en sais pas assez sur les effets ou les dangers à long terme* | 6% | 9% | - | 2% | (4) | - |
Le vaccin présente un faible potentiel d'immunité de groupe | 3% | 6% | 9% | - | - | (1) |
Le vaccin n'est pas sans risque pour les femmes enceintes* | - | 3% | - | - | (1) | - |
Le fait qu'un patient reçoive un traitement précis me fait hésiter* | - | 8% | 7% | 4% | (4) | - |
La maladie que prévient le vaccin n'existe plus ou survient très rarement | - | - | 7% | 2% | (3) | - |
Il y a trop de doses nécessaires pour administrer le calendrier de vaccination au complet | - | - | <1 % | - | - | (1) |
Le vaccin est trop effractif (par injection comparativement aux autres méthodes) | - | - | - | 5% | - | (1) |
La conservation ou la manipulation du vaccin sont complexes | - | - | 11% | - | - | - |
L'utilisation de vaccins chez des patients immunovulnérables me préoccupe* | - | - | <1 % | 5% | - | (5) |
Autre | - | 6% | <1 % | 1% | - | (6) |
Incertain(e) | - | 2% | 7% | 5% | (1) | (1) |
Q12 Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous hésitez à recommander certains vaccins? * Réponse spontanée, non fournie aux répondants. Échantillon: professionnels qui hésitent à recommander un vaccin. * Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence. ** Remarque: Échantillon de taille extrêmement petite (< 25); le nombre réel (pondéré) est indiqué entre parenthèses.
Les professionnels de la santé devaient indiquer ce qui constitue à leur avis les principaux bienfaits de la vaccination, soit à partir de la liste fournie, soit en précisant leurs propres réponses. Ils pouvaient sélectionner jusqu'à trois bienfaits au total. Les principaux bienfaits sélectionnés dans l'ensemble des groupes professionnels sont la protection des gens contre les maladies ou le fait de sauver des vies (de 66 % à 85 %), l'élimination ou la diminution de la prévalence des maladies (de 57 % à 74 %) et la protection des personnes vulnérables grâce à l'immunité de groupe (de 62 % à 77 %). La moitié des obstétriciens-gynécologues sont aussi d'avis que la vaccination a pour principal avantage d'être une intervention rentable en santé (51 %).
Q13 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Protège les gens contre des maladies ou sauve des vies | 80% | 66% | 78% | 72% | 87% | 85% |
Élimine ou diminue la prévalence de maladies dans la société | 63% | 72% | 74% | 57% | 60% | 58% |
Protège les personnes immunovulnérables ou vulnérables par immunité de groupe | 62% | 72% | 77% | 69% | 62% | 70% |
Constitue une intervention rentable en santé | 44% | 36% | 28% | 37% | 51% | 33% |
Présente un faible risque comparativement aux infections naturelles | 24% | 9% | 12% | 23% | 13% | 22% |
Réduit la gravité des maladies | 21% | 16% | 22% | 26% | 27% | 26% |
La vaccination ne présente aucun bienfait | - | - | 1% | 1% | - | - |
Incertain(e) | - | 2% | - | - | - | - |
Q13 Quels sont, selon vous, les principaux bienfaits associés à la vaccination, s'il y a lieu?
Les professionnels de la santé devaient indiquer ce qui constitue à leur avis les principaux inconvénients de la vaccination, soit à partir de la liste fournie, soit en précisant leurs propres réponses. Ils pouvaient sélectionner jusqu'à trois inconvénients au total. La majorité des médecins de famille (55 %), des infirmières (60 %) et des pédiatres (67 %) estiment que la vaccination ne présente aucun inconvénient digne de mention. Les inconvénients mentionnés sont semblables aux raisons fournies pour expliquer l'hésitation à recommander certains vaccins; en effet, le manque d'efficacité (de 8 % à 18 %) et le risque d'effets secondaires (de 16 % à 35 %) sont les principales réponses fournies, et ce, dans l'ensemble des groupes professionnels. Treize pour cent des pharmaciens considèrent que la vaccination ne constitue pas une option rentable, tandis que 12 % des obstétriciens-gynécologues relèvent l'absence de couverture par le régime public. Quatre sages-femmes sur dix estiment que les vaccins contiennent des substances chimiques nocives ou toxiques, tandis que 18 % des membres de ce groupe considèrent que la vaccination ne présente aucun inconvénient.
Q14 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
N'est pas assez efficace contre la maladie | 18% | 27% | 8% | 16% | 14% | 9% |
Présente un risque d'effets secondaires graves | 16% | 35% | 17% | 19% | 25% | 16% |
Contient des substances chimiques nocives ou toxiques | 7% | 42% | 10% | 2% | 11% | 2% |
N'est pas couverte par le régime public ou le gouvernement, ou est trop chère pour les patients sans couverture d'assurance* | 7% | 4% | 1% | 7% | 12% | - |
N'est pas une option rentable | 4% | - | 6% | 13% | - | - |
Entraîne des réactions (p. ex., allergies, fièvre, etc.)* | 2% | - | 1% | - | 5% | 2% |
Comporte une fréquence d'administration non nécessaire* | 2% | 1% | - | - | - | - |
Requiert qu'on s'absente du travail pour se faire vacciner* | 2% | 2% | - | - | - | 1% |
Compromet la capacité du corps à se défendre contre la maladie | 1% | 8% | 1% | - | 5% | 1% |
Entraîne de la douleur associée aux aiguilles ou au site d'injection* | 1% | 5% | 1% | 1% | 2% | 4% |
Contient souvent des souches de grippe ne correspondant pas à celles en circulation* | - | - | 1% | 1% | - | - |
Est associée à des perceptions ou à des idées préconçues au sein de la population* | - | - | <1 % | 1% | 2% | 1% |
Comporte trop de vaccins administrés d'un coup chez les nourrissons* | - | 3% | 1% | - | - | - |
Autre | - | 6% | - | 1% | 2% | - |
La vaccination ne présente aucun inconvénient | 55% | 18% | 60% | 48% | 42% | 67% |
Incertain(e) | 3% | 8% | 6% | 5% | - | 3% |
Q14 Quels sont, selon vous, les principaux inconvénients associés à la vaccination, s'il y a lieu?
* Réponse spontanée, non fournie aux répondants
Les professionnels de la santé devaient indiquer dans quelle mesure ils sont en accord ou en désaccord avec deux énoncés négatifs à propos des vaccins (des précisions portant sur la vaccination des enfants ont été ajoutées de façon aléatoire aux énoncés présentés à certains répondants qui travaillent avec des enfants). La majorité des médecins de famille, des infirmières, des pharmaciens, des obstétriciens-gynécologues et des pédiatres se disent en désaccord, dans une certaine mesure, avec les deux énoncés. Une majorité relative de sages-femmes se disent aussi en désaccord, mais une minorité importante des membres de ce groupe ne sont ni en accord ni en désaccord avec les énoncés ou sont incertains à ce sujet.
Un peu plus du quart des sages-femmes et une infirmière sur huit est d'avis, dans une certaine mesure, que l'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait surcharger le système immunitaire. Tout au plus un membre des autres groupes professionnels sur dix partage cet avis. Dans l'ensemble des groupes professionnels, un répondant sur dix ou moins est d'avis que l'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait réduire leur efficacité.
Une majorité de répondants au sein de toutes les professions, à l'exception des sages-femmes, se disent en désaccord avec les deux énoncés, que ceux-ci portent ou non sur la vaccination des enfants [2]. Dans le cas des infirmières, le pourcentage des répondants en désaccord avec l'un ou l'autre des énoncés était encore plus élevé lorsqu'il était question d'enfants.
Q15 et Q16 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait surcharger le système immunitaire [des enfants] | ||||||
Net: en accord | 4% | 28% | 13% | 5% | 10% | 1% |
Fortement en accord | - | 1% | 5% | 1% | 1% | - |
Plutôt en accord | 4% | 27% | 8% | 4% | 9% | 1% |
Ni en accord ni en désaccord | 9% | 16% | 13% | 7% | 3% | - |
Net: en désaccord | 83% | 32% | 63% | 84% | 82% | 98% |
Plutôt en désaccord | 16% | 18% | 17% | 33% | 19% | 11% |
Fortement en désaccord | 67% | 14% | 46% | 50% | 63% | 87% |
Incertain(e) | 4% | 24% | 11% | 4% | 4% | 1% |
Échantillon: répondants qui ont vu l'ajout de « des enfants » | 81 | 40 | 74 | 92 | 12** | 95 |
Accord net | 2% | 27% | 5% | 4% | (1) | 1% |
Échantillon: répondants qui n'ont pas vu l'ajout de « des enfants » | 19** | 27* | 66 | 37* | 47* | 1** |
Accord net | (2) | 29% | 19% | 6% | 11% | - |
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait réduire leur efficacité [chez les enfants] | ||||||
Net: en accord | 3% | 8% | 9% | 5% | 10% | - |
Fortement en accord | 1% | 2% | 1% | 2% | 1% | - |
Plutôt en accord | 2% | 6% | 7% | 3% | 9% | - |
Ni en accord ni en désaccord | 12% | 23% | 13% | 10% | 12% | 1% |
Net: en désaccord | 80% | 38% | 67% | 81% | 71% | 98% |
Plutôt en désaccord | 24% | 18% | 24% | 31% | 13% | 15% |
Fortement en désaccord | 56% | 20% | 43% | 50% | 58% | 83% |
Incertain(e) | 5% | 30% | 11% | 4% | 7% | 1% |
Échantillon: répondants qui ont vu l'ajout de « chez les enfants » | 81 | 40 | 74 | 92 | 12** | 95 |
Accord net | 3% | 7% | 3% | 3% | (1) | - |
Échantillon: répondants qui n'ont pas vu l'ajout de « chez les enfants » | 19** | 27* | 66 | 37* | 47* | 1** |
Accord net | - | 9% | 13% | 9% | 9% | - |
Q15 et Q16. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
* Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence. ** Remarque: Échantillon de taille extrêmement petite (< 25); le nombre réel (pondéré) est indiqué entre parenthèses.
Les facteurs influençant le plus la décision des professionnels de la santé de recommander un vaccin sont la gravité de la maladie (de 84 % à 95 % dans l'ensemble des professions), la facilité avec laquelle la maladie est contractée (de 75 % à 88 %) et la probabilité que la maladie réapparaisse ou se propage (de 66 % à 91 %). Une majorité de répondants dans l'ensemble des groupes professionnels (de 54 % à 65 %) croient que la prévalence des maladies évitables par la vaccination augmente, et une forte majorité estime qu'il est très important pour les personnes vulnérables de se faire vacciner (les pourcentages varient de 63 % à 99 % selon les groupes vulnérables et les professions).
Dans l'ensemble des groupes professionnels, les facteurs les plus importants dans la décision de recommander un vaccin sont la gravité de la maladie que celui-ci prévient (de 84 % à 95 %), le caractère très contagieux de la maladie (de 75 % à 88 %) ou la probabilité que la maladie réapparaisse ou se propage en l'absence d'une immunité de groupe (de 66 % à 91 %). Une plus faible majorité de répondants chez les médecins famille (58 %), les infirmières (63 %), les pharmaciens (57 %), les obstétriciens-gynécologues (60 %) et les pédiatres (54 %) sont aussi d'avis que le caractère courant de la maladie revêt une grande importance dans leur décision. Une minorité de répondants au sein de l'ensemble des professions accordent une grande importance au fait que le traitement de la maladie est plus sécuritaire que la vaccination (de 22 % à 37 %) ou à l'existence d'autres moyens de prévenir la maladie (de 19 % à 28 %).
Q17 à Q22 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
La maladie est très grave (p. ex., elle met la vie en danger et nécessite souvent une hospitalisation) | 93% | 91% | 84% | 84% | 91% | 95% |
La maladie est très contagieuse ou facile à contracter | 88% | 75% | 83% | 75% | 82% | 83% |
La maladie est susceptible de réapparaître ou de se propager si les gens ne sont pas vaccinés contre celle-ci | 76% | 66% | 82% | 72% | 77% | 91% |
La maladie est très courante (p. ex., la plupart des personnes non vaccinées la contracteront au cours de leur vie) | 58% | 30% | 63% | 57% | 60% | 54% |
Il est plus sécuritaire de traiter la maladie que de vacciner contre celle-ci | 24% | 37% | 31% | 22% | 19% | 23% |
Il y a de meilleures façons de prévenir la maladie | 23% | 28% | 31% | 27% | 19% | 24% |
Q17 à Q22. Quelle importance revêt, pour vous, chacun des facteurs suivants quand vous décidez de recommander des vaccins?
Une majorité de répondants au sein de tous les groupes professionnels sont d'avis que la prévalence des maladies évitables par la vaccination augmente au Canada. Cette impression varie de 54 % chez les pharmaciens à 65 % chez les pédiatres et les infirmières. Environ le quart des pédiatres, des médecins de famille et des obstétriciens-gynécologues estiment que ces maladies deviennent en réalité plus rares.
Q23 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Augmente | 58% | 63% | 65% | 54% | 56% | 65% |
Demeure inchangée | 10% | 15% | 13% | 19% | 11% | 8% |
Diminue | 26% | 10% | 19% | 19% | 28% | 25% |
Incertain(e) | 6% | 13% | 4% | 8% | 4% | 2% |
Q23 À votre avis, est-ce que la prévalence des maladies que préviennent les vaccins augmente, diminue ou demeure inchangée au Canada?
Une liste de groupes de personnes a été présentée aux professionnels de la santé, et ceux-ci devaient indiquer l'importance de vacciner chaque groupe contre les maladies. Une majorité de répondants dans l'ensemble des professions estiment que la vaccination est très importante pour l'ensemble de ces groupes, à l'exception des adultes en santé âgés de 18 à 64 ans (les pourcentages varient de 63 % à 99 %, selon le groupe de personnes vulnérables et la profession des répondants), mais qu'elle l'est tout particulièrement pour les personnes immunovulnérables (de 77 % à 97 %) et pour les nourrissons et les enfants (de 80 % à 99 %). Près des deux tiers des obstétriciens-gynécologues, près de six pédiatres sur dix et environ la moitié des médecins de famille et des infirmières estiment aussi très important de vacciner les adultes en santé.
Q24 à Q31 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Les personnes immunovulnérables | 95% | 77% | 89% | 95% | 94% | 97% |
Les nourrissons et les enfants | 95% | 80% | 92% | 92% | 99% | 99% |
Les personnes ayant des problèmes de santé préexistants | 89% | 64% | 83% | 86% | 89% | 96% |
Les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé | 88% | 63% | 82% | 85% | 86% | 97% |
Les personnes âgées de 65 ans ou plus | 88% | 70% | 82% | 84% | 78% | 88% |
Les nouveaux immigrants et les réfugiés | 85% | 67% | 86% | 78% | 75% | 88% |
Femmes enceintes | 84% | 56% | 82% | 76% | 86% | 89% |
Les adultes en santé, âgés de 18 à 64 ans | 50% | 26% | 48% | 43% | 64% | 57% |
Q24 à Q31. À votre avis, quels types de personnes est-il le plus important de vacciner contre les maladies?
Au moins la moitié des professionnels de la santé (de 49 % à 73 %), à l'exception des obstétriciens-gynécologues (28 %), parlent de vaccination et administrent des vaccins. Une majorité de répondants au sein de chaque groupe professionnel (de 51 % à 84 %), à l'exception des pharmaciens (42 %), détiennent au moins six ans d'expérience en matière de vaccination. La fréquence des interactions avec les patients qui sont liées à la vaccination varie considérablement d'une profession à l'autre; le pourcentage de répondants qui ont des interactions quotidiennes dans ce domaine varie de 6 % chez les sages-femmes à 44 % chez les pédiatres. Une majorité de répondants allant de 62 % à 85 % recommandent des vaccins nouvellement approuvés à au moins certains de leurs patients admissibles. Chez ceux qui recommandent des nouveaux vaccins, le manque d'efficacité du vaccin (de 14 % à 32 %), ses effets secondaires (de 27 % à 38 %) et le coût qu'il entraîne pour les patients (de 11 % à 36 %) pourraient être un obstacle à la recommandation.
Les professionnels de la santé devaient répondre à une série de questions afin de mettre en lumière leur rôle en matière de vaccination. La première question était posée aux fins de recrutement, puisque seuls les professionnels de la santé qui administrent des vaccins ou qui en discutent avec leurs patients étaient admissibles au sondage.
La majorité des médecins de famille (73 %), des infirmières (72 %) et des pharmaciens (69 %) administrent des vaccins et en discutent avec leurs patients. Environ la moitié des sages-femmes (49 %) et des pédiatres (49 %) pratiquent ces deux activités, tandis que l'autre moitié (51 %) parlent de vaccins, mais ne les administrent pas. Près des trois quarts des obstétriciens-gynécologues discutent de vaccins sans toutefois en administrer. Les infirmières font partie du seul groupe professionnel où une faible minorité seulement administre des vaccins, mais sans parler de vaccination avec les patients (5 %).
Q3 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
J'administre des vaccins et je parle de vaccination à mes patients | 73% | 49% | 72% | 69% | 28% | 49% |
Je parle de vaccination, mais je n'administre pas de vaccins à mes patients | 27% | 51% | 22% | 31% | 72% | 51% |
J'administre des vaccins, mais je ne parle pas de vaccination à mes patients | - | - | 5% | - | - | - |
Q3 Administrez-vous des vaccins ou parlez-vous de vaccination à vos patients?
Le type de patients à qui les professionnels de la santé administrent des vaccins ou avec qui ils parlent de vaccination varie selon la profession des répondants. La majorité des médecins de famille affirment interagir avec chacun des six groupes de patients (79 %); seul un d'entre eux sur cinq (20 %) ne s'occupe pas d'enfants dans le cadre de sa pratique. Les sages-femmes sont les plus susceptibles d'interagir avec des femmes enceintes (76 %) et des nourrissons (61 %). Les infirmières sont quant à elles plus susceptibles d'interagir avec les adultes (87 %) qu'avec les enfants (39 %) et les nourrissons (35 %). Les pharmaciens sont plus susceptibles d'interagir avec des adultes (96 %) et des personnes âgées (93 %), mais environ les deux tiers d'entre eux s'occupent aussi de la vaccination des enfants (68 %) et des personnes des groupes à risque élevé (63 %). Huit obstétriciens-gynécologues sur dix (83 %) interagissent uniquement avec des adultes lorsqu'il est question de vaccination; les pédiatres se trouvent quant à eux dans la situation inverse, et huit d'entre eux sur dix (80 %) s'occupent exclusivement des nourrissons et des enfants.
Q4 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Nourrissons et jeunes enfants (de 0 à 6 ans) | 73% | 61% | 35% | 11% | 2% | 94% |
Enfants (de 7 à 17 ans) | 75% | - | 39% | 68% | 17% | 92% |
Adultes (de 18 à 64 ans) | 96% | 45% | 87% | 96% | 92% | 18% |
Aînés (65 ans ou plus) | 89% | - | 70% | 93% | 25% | 2% |
Femmes enceintes | 70% | 76% | 36% | 52% | 72% | 7% |
Groupes à risque élevé | 72% | 7% | 52% | 63% | 37% | 21% |
Autre | 3% | 1% | 1% | 1% | - | 1% |
NET: enfants seulement | 1% | 12% | 2% | - | - | 80% |
NET: adultes seulement | 20% | 39% | 55% | 29% | 83% | 1% |
NET: les deux | 79% | 50% | 41% | 70% | 17% | 18% |
Q4 À qui administrez-vous / parlez-vous des vaccins?
Une majorité importante de professionnels de la santé au sein de quatre groupes professionnels (médecins de famille: 84 %; infirmières: 64 %; obstétriciens-gynécologues: 80 %; pédiatres: 84 %) détiennent au moins six ans d'expérience en matière de vaccination. La moitié des sages-femmes (51 %) et quatre pharmaciens sur dix (41 %) détiennent au moins six ans d'expérience en matière de vaccination. Les résultats concordent avec le fait que les pharmaciens sont autorisés à administrer des vaccins depuis peu de temps (les pharmaciens québécois n'étaient pour leur part pas autorisés à exercer cet acte professionnel au moment du sondage).
Q5 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
NET: moins de 6 ans | 16% | 49% | 36% | 58% | 20% | 16% |
Moins de 1 an | 1% | 5% | 6% | 2% | - | - |
1 à 5 ans | 15% | 44% | 30% | 56% | 20% | 16% |
NET: 6 ans et plus | 84% | 51% | 64% | 42% | 80% | 84% |
6 à 15 ans | 19% | 36% | 36% | 34% | 47% | 24% |
Plus de 15 ans | 65% | 15% | 28% | 8% | 34% | 59% |
Q5 Depuis environ combien d'années administrez-vous des vaccins / parlez-vous de vaccination à vos patients?
La fréquence des interactions avec les patients qui sont liées à la vaccination varie considérablement d'une profession à l'autre. Environ quatre médecins de famille et pédiatres sur dix (42 % et 44 %, respectivement) administrent des vaccins ou parlent de vaccination avec leurs patients de façon quotidienne. Environ la moitié des pharmaciens (48 %) et des obstétriciens-gynécologues (50 %), trois sages-femmes sur dix (30 %) et le quart des infirmières (27 %) ont de telles interactions au moins une fois par semaine.
Q32 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Tous les jours | 42% | 6% | 19% | 7% | 33% | 44% |
NET: au moins une fois par semaine | 39% | 30% | 27% | 48% | 50% | 30% |
Quelques fois par semaine | 27% | 21% | 21% | 31% | 32% | 23% |
Environ une fois par semaine | 12% | 9% | 6% | 17% | 17% | 7% |
Moins d'une fois par semaine | 4% | 30% | 13% | 14% | 9% | 12% |
Cela varie | 15% | 35% | 41% | 32% | 9% | 13% |
Q32 À quelle fréquence [administrez-vous des vaccins / parlez-vous de vaccination à vos patients]?
Une majorité de répondants au sein de chaque profession recommandent des vaccins nouvellement approuvés à au moins certains de leurs patients admissibles (85 % des médecins de famille, 66 % des sages-femmes, 62 % des infirmières, 65 % des pharmaciens, 76 % des obstétriciens-gynécologues et 85 % des pédiatres). Environ la moitié des médecins de famille (46 %), des sages-femmes (45 %) et des obstétriciens-gynécologues (51 %) et six pédiatres sur dix (59 %) recommandent de tels vaccins à l'ensemble de leurs patients admissibles. Une minorité importante de sages-femmes (31 %), d'infirmières (25 %) et d'obstétriciens-gynécologues (24 %) sont incapables de se prononcer sur la question.
Q33 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
NET: au moins certains patients | 85% | 66% | 62% | 65% | 76% | 85% |
L'ensemble de vos patients | 46% | 45% | 35% | 22% | 51% | 59% |
Certains de vos patients | 40% | 21% | 27% | 42% | 24% | 27% |
Quelques-uns de vos patients | 8% | 3% | 6% | 20% | - | 3% |
Aucun de vos patients | - | - | 7% | 2% | - | 1% |
Incertain(e) | 7% | 31% | 25% | 14% | 24% | 11% |
Q33 Quand un nouveau vaccin est approuvé pour utilisation au Canada, le recommandez-vous habituellement à l'ensemble, à certains, à quelques-uns ou à aucun de vos patients admissibles?
Les professionnels de la santé se sont vu présenter une liste de points dont ils pourraient tenir compte au moment de recommander un vaccin nouvellement approuvé; ils devaient ensuite sélectionner jusqu'à trois facteurs qui revêtent pour eux la plus grande importance. Les répondants sont le plus susceptibles de tenir compte de l'efficacité du vaccin (de 52 % à 74 %); le fait qu'un comité d'experts a recommandé ou non son utilisation (de 28 % à 68 %) et la probabilité que le patient contracte la maladie prévenue par le vaccin (de 28 % à 46 %) sont aussi des facteurs dignes de mention. Des pourcentages significatifs de répondants tiendraient aussi compte de la capacité des patients à payer le vaccin si celui-ci n'est pas couvert (de 13 % à 30 %), des effets secondaires qu'il présente (de 16 % à 35 %), de la mesure dans laquelle il a été testé de manière exhaustive (de 18 % à 44 %) et de la prévalence de la maladie (de 20 % à 39 %). Le quart des sages-femmes et un obstétricien-gynécologue sur six disent aussi prendre en considération le fait que leurs collègues recommandent le vaccin à leurs patients. Le pourcentage de répondants qui accordent de l'importance à la présence d'effets secondaires majeurs varie, passant de 16 % chez les obstétriciens-gynécologues à 35 % chez les sages-femmes. L'importance de l'exhaustivité des tests auxquels le vaccin a été soumis varie quant à elle de 18 % à 44 %. En général, les infirmières ne se préoccupent pas des recommandations par un comité d'experts (28 %), mais un peu moins de la moitié (46 %) d'entre elles tiennent compte de la probabilité que le patient contracte la maladie.
Q34 Répondants qui recommandent les nouveaux vaccins à au moins quelques patients admissibles |
Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 134) |
Pharmaciens (n = 127) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
La mesure dans laquelle il est efficace | 74% | 68% | 60% | 70% | 52% | 72% |
Le fait qu'un comité d'experts en immunisation le recommande | 50% | 37% | 28% | 50% | 68% | 66% |
La probabilité que le patient contracte la maladie | 31% | 28% | 46% | 39% | 35% | 28% |
Le fait que, s'il n'est pas couvert, le patient peut se le payer | 28% | 13% | 22% | 30% | 20% | 24% |
Les effets secondaires majeurs qu'il présente | 26% | 35% | 20% | 26% | 16% | 27% |
La mesure dans laquelle il a été testé de manière exhaustive | 24% | 44% | 26% | 21% | 29% | 18% |
La prévalence de la maladie | 20% | 23% | 39% | 25% | 28% | 28% |
Le fait qu'il est couvert par les régimes d'assurance maladie | 20% | 18% | 23% | 19% | 32% | 17% |
Le fait que d'autres professionnels dans mon domaine le recommandent à leurs patients | 9% | 25% | 7% | 5% | 16% | 14% |
La voie d'administration (p. ex., par injection ou par voie orale/inhalation) | 3% | - | 6% | 2% | 1% | - |
Les effets secondaires mineurs qu'il présente | 2% | 1% | 6% | 4% | - | 3% |
Aucune de ces réponses | 1% | - | 1% | 1% | 1% | - |
Incertain(e) | 1% | - | 2% | - | - | - |
Q34 Quand un nouveau vaccin est approuvé pour utilisation au Canada, quels sont les plus importants facteurs faisant en sorte que vous le recommandez à vos patients admissibles?
Échantillons: professionnels de la santé qui recommandent les nouveaux vaccins à au moins quelques patients admissibles
Les professionnels de la santé qui recommanderaient un vaccin nouvellement approuvé à au moins quelques-uns de leurs patients admissibles devaient indiquer ce qui les empêcherait de faire une telle recommandation. Les membres des différents groupes professionnels ont fourni différentes réponses, mais tous ont comme principale préoccupation l'innocuité et le risque d'effets secondaires (de 27 % à 38 %). Parmi les autres raisons invoquées par des pourcentages significatifs de professionnels de la santé, notons le coût trop élevé du vaccin (de 11 % à 36 %) ou les doutes quant à son efficacité (de 14 % à 32 %). Deux sages-femmes sur dix ne recommanderaient pas un vaccin si elles avaient l'impression que celui-ci a fait l'objet d'études ou de tests insuffisants; 11 % d'entre elles ne recommanderaient pas non plus un vaccin en se basant sur le choix d'un patient, et 28 % ne recommanderaient pas un vaccin qu'elles croient dangereux pour les femmes enceintes. Les obstétriciens-gynécologues se préoccuperaient quant à deux du manque de données disponibles sur un vaccin (16 %) ou du fait que celui-ci ne soit pas recommandé par un panel d'experts en vaccination (16 %).
Répondants qui recommandent des nouveaux vaccins à au moins quelques patients admissibles et qui ont fourni une réponse | Médecins de famille (n = 81) |
Sages-femmes (n = 51) |
Infirmières (n = 104) |
Pharmaciens (n = 108) |
Obst.-gynéco (n = 43*) |
Pédiatres (n = 73) |
---|---|---|---|---|---|---|
L'innocuité ou les effets secondaires potentiels du vaccin me préoccupent | 38% | 27% | 32% | 27% | 32% | 36% |
Le vaccin coûte trop cher | 36% | 11% | 23% | 28% | 13% | 25% |
L'efficacité du vaccin me préoccupe | 28% | 14% | 20% | 27% | 16% | 32% |
Le vaccin n'est pas couvert par le régime public | 8% | 11% | 6% | 4% | 6% | 11% |
Il n'y a pas assez de données ou d'informations, ou celles-ci ne sont pas claires | 6% | 5% | 6% | 13% | 16% | 4% |
La maladie que prévient le vaccin n'est pas grave | 6% | 1% | 3% | 4% | 10% | 10% |
Il n'y a pas assez de données probantes soutenant son utilisation | 6% | 8% | 4% | 2% | 11% | 2% |
Il n'a pas été approuvé par Santé Canada ou le CCNI | 5% | 8% | 5% | 5% | 13% | 8% |
Les études ne sont pas solides, ou une quantité insuffisante de recherche à long terme a été effectuée | 4% | 22% | 15% | 8% | 1% | - |
Il n'a pas encore été testé suffisamment | 4% | 20% | 2% | 2% | 1% | 5% |
Ses bienfaits ne sont pas clairs | 4% | 1% | 2% | 1% | - | 4% |
Il n'est pas recommandé par un panel d'experts en vaccination | 2% | 7% | 2% | 6% | 16% | 10% |
Je préfère attendre qu'il ait été sur le marché depuis un moment | 2% | 3% | 4% | 1% | 1% | 2% |
Il y a d'autres traitements offerts | 2% | - | 2% | - | - | 1% |
Des réactions négatives ou allergiques y sont associées | 2% | - | 1% | 5% | - | - |
Je respecte les choix individuels lorsqu'il s'agit de vaccins optionnels | 1% | 11% | 1% | 1% | - | 1% |
Il n'est pas indiqué chez le patient, ou il y a un risque d'interaction en raison des traitements ou antécédents médicaux du patient | 1% | - | 1% | 3% | - | 3% |
De meilleurs vaccins sont déjà offerts | 1% | - | - | 5% | - | 2% |
Il n'est pas sécuritaire ou recommandé de l'utiliser chez les femmes enceintes ou les nouveau-nés | 1% | 28% | - | 1% | 7% | - |
Je ne connais pas bien le vaccin ou les recommandations qui s'y rapportent | - | 1% | 8% | 2% | 4% | - |
Les vaccins vivants sont contre-indiqués chez les patients immunovulnérables | - | - | <1 % | 6% | - | 4% |
Autre | 5% | 9% | 1% | 5% | 4% | 3% |
Q35 S'il y a lieu, qu'est-ce qui vous empêche de recommander un nouveau vaccin?
Échantillon: professionnels de la santé qui recommandent des nouveaux vaccins à au moins quelques patients admissibles et qui ont fourni une réponse
* Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence.
Un remboursement inadéquat peut représenter un obstacle à l'administration de vaccins (pour 24 % à 64 % des répondants dans l'ensemble des groupes professionnels). Une majorité d'au moins neuf répondants sur dix dans l'ensemble des groupes professionnels s'entendent pour dire que la vaccination est bien acceptée par les Canadiens et que les gens devraient se faire vacciner pour assurer la protection de la communauté. Les membres de toutes les professions (de 99 % à 100 %) trouvent que la transmission de conseils et de renseignements sur la vaccination constitue un rôle au moins plutôt important pour les professionnels de la santé, mais tous ne possèdent pas le même niveau de connaissances concernant les recommandations du CCNI (de 64 % à 96 %). Le CCNI (de 35 % à 92 %), les organismes gouvernementaux de santé publique (de 30 % à 77 %) et les revues scientifiques évaluées par les pairs (de 42 % à 67 %) sont les sources de renseignements sur la vaccination qui inspirent le plus confiance.
Les professionnels de la santé qui administrent des vaccins devaient indiquer dans quelle mesure cinq situations constituent des obstacles à l'administration de vaccins dans le cadre de leur travail. Une majorité de répondants dans l'ensemble des professions (de 56 % à 72 %), à l'exception des pédiatres (28 %), ont sélectionné au moins un obstacle majeur ou modéré. Le remboursement inadéquat est le problème le plus souvent relevé par les médecins de famille (46 % d'entre eux considèrent cette situation comme un obstacle modéré ou majeur) et les pharmaciens (64 %). Les sages-femmes ont principalement relevé les exigences en matière de conservation et de manipulation des vaccins (49 %), et environ quatre membres de ce groupe sur dix ont sélectionné chacun des trois autres obstacles, soit le remboursement inadéquat, les coûts initiaux associés au maintien de stock et la faible fréquence de l'administration de vaccins. La majorité des pédiatres (62 %) et une majorité relative d'infirmières (44 %) sont d'avis qu'aucun de ces facteurs ne constitue un obstacle modéré ou majeur.
Q36 à Q39 Professionnels de la santé qui administrent des vaccins |
Médecins de famille (n = 76) |
Sages-femmes (n = 34*) |
Infirmières (n = 106) |
Pharmaciens (n = 93) |
Obst.-gynéco. (n = 18**) |
Pédiatres (n = 50) |
---|---|---|---|---|---|---|
Au moins un obstacle modéré ou majeur | 65% | 66% | 56% | 70% | 72% | 38% |
Remboursement inadéquat | 46% | 37% | 33% | 64% | (8) | 24% |
Exigences en matière de conservation ou de manipulation | 37% | 49% | 8% | 7% | (9) | 17% |
Coûts initiaux associés à la commande ou au maintien de stock | 36% | 37% | 23% | 24% | (8) | 24% |
Administration de vaccins trop peu fréquente ou ne faisant pas partie de vos tâches habituelles | 7% | 41% | 27% | 20% | (2) | 5% |
Aucun obstacle modéré ou majeur | 35% | 34% | 44% | 30% | (5) | 62% |
Q36 à Q39. Dans quelle mesure les éléments suivants sont-ils des obstacles à l'administration de vaccins dans le cadre de votre travail?
Échantillon: professionnels de la santé qui administrent des vaccins
* Remarque: Échantillon de très petite taille (< 50) - interprétez les résultats avec prudence. ** Remarque: Échantillon de taille extrêmement petite (< 25); le nombre réel (pondéré) est indiqué entre parenthèses.
Tous les professionnels de la santé devaient indiquer leur niveau d'accord avec quatre énoncés portant sur l'acceptation des vaccins. Une majorité d'au moins neuf répondants sur dix dans l'ensemble des groupes professionnels s'entendent dans une certaine mesure pour dire que les gens devraient se faire vacciner pour assurer la protection de la communauté et que la vaccination est bien acceptée par les Canadiens. Des minorités d'au plus deux répondants sur dix estiment que l'administration de vaccins pour protéger les adolescents contre les infections transmissibles sexuellement pourrait accroître la probabilité que ceux-ci se livrent à des activités sexuelles non protégées; le pourcentage de répondants qui sont de cet avis est tout particulièrement faible chez les obstétriciens-gynécologues et les pédiatres. Plus de la moitié (55 %) des sages-femmes sont d'avis, dans une certaine mesure, que les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner, tandis que moins d'un membre des autres groupes professionnels sur cinq partage cette opinion. Ces résultats concordent avec ceux d'études précédentes.
Le tableau ci-dessous présente les pourcentages de répondants qui sont fortement en accord avec chacun des énoncés, ce qui constitue un meilleur facteur de différenciation entre les opinions. Selon ce tableau, les obstétriciens-gynécologues et les pharmaciens sont les moins susceptibles d'être en accord avec l'idée que la vaccination est une pratique en matière de santé qui est bien acceptée par les Canadiens, même si globalement, ils sont tout aussi susceptibles que les autres répondants d'être en accord avec cet énoncé.
Q40 à Q43 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Les gens devraient se faire vacciner pour assurer la protection de la communauté (c.-à.-d. immunité de groupe) | ||||||
Fortement en accord | 76% | 59% | 83% | 78% | 77% | 86% |
Accord net (fortement et plutôt en accord) | 94% | 90% | 97% | 96% | 95% | 98% |
La vaccination est une pratique en matière de santé qui est bien acceptée par les Canadiens | ||||||
Fortement en accord | 43% | 35% | 40% | 26% | 26% | 42% |
Accord net (fortement et plutôt en accord) | 96% | 98% | 95% | 90% | 92% | 96% |
L'administration de vaccins pour protéger les adolescents contre les ITS pourrait accroître la probabilité qu'ils se livrent à des activités sexuelles non protégées | ||||||
Fortement en accord | 4% | 4% | 6% | 6% | 2% | 2% |
Accord net (fortement et plutôt en accord) | 13% | 12% | 18% | 20% | 2% | 5% |
Les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner | ||||||
Fortement en accord | 1% | 28% | 7% | 2% | 2% | 1% |
Accord net (fortement et plutôt en accord) | 10% | 55% | 17% | 10% | 18% | 11% |
Q40 à Q43. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Les professionnels de la santé devaient indiquer s'ils ont eux-mêmes reçu un vaccin antigrippal durant la saison 2018-2019 de la grippe, ce qui constitue une autre façon d'évaluer les opinions personnelles quant à l'acceptabilité de la vaccination. Les résultats varient, passant de six répondants sur dix chez les sages-femmes à presque la totalité des répondants (99 %) chez les obstétriciens-gynécologues, ce qui laisse entendre une participation de la majorité des professionnels de la santé au programme de vaccination.
Q56 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Oui | 89% | 59% | 80% | 83% | 99% | 89% |
Non | 9% | 36% | 18% | 16% | - | 9% |
Incertain(e) | - | 4% | - | 1% | - | - |
Je préfère ne pas répondre | 1% | 1% | 2% | 1% | 1% | 1% |
Q56 Avez-vous personnellement reçu un vaccin antigrippal durant la saison 2018-2019 de la grippe?
Pratiquement tous les professionnels de la santé (de 99 % à 100 %) considèrent au moins comme plutôt important le fait de donner aux patients des conseils et de l'information sur la vaccination; une forte majorité de répondants dans l'ensemble des groupes professionnels considèrent ce rôle comme très important.
Q44 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
NET: important | 100% | 99% | 100% | 99% | 100% | 100% |
Très important | 89% | 78% | 92% | 79% | 87% | 94% |
Plutôt important | 11% | 20% | 8% | 20% | 13% | 6% |
NET: pas important | - | 1% | - | 1% | - | - |
Pas très important | - | 1% | - | 1% | - | - |
Pas du tout important | - | - | - | - | - | - |
Q44 À votre avis, dans quelle mesure le fait de donner aux patients des conseils et de l'information sur la vaccination constitue-t-il un rôle important pour les professionnels de la santé comme vous?
Le niveau de familiarité autodéclaré avec les recommandations actuelles du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) concernant la vaccination au Canada varie selon les professions, passant des deux tiers chez les sages-femmes et les infirmières à près de la totalité des répondants chez les pédiatres. Dans l'ensemble des groupes, à l'exception des pédiatres, lesquels sont partagés de façon égale, les professionnels de la santé sont plus susceptibles de connaître les recommandations plutôt bien que très bien.
Q45 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
NET: Je les connais | 93% | 64% | 65% | 85% | 77% | 96% |
Je les connais très bien | 37% | 2% | 24% | 17% | 24% | 48% |
Je le connais plutôt bien | 56% | 61% | 41% | 67% | 52% | 48% |
NET: Je les connais mal | 7% | 30% | 34% | 14% | 21% | 4% |
Je les connais plutôt mal | 4% | 13% | 20% | 11% | 17% | 3% |
Je les connais très mal | 2% | 17% | 14% | 3% | 4% | 1% |
Incertain(e) | - | 7% | 1% | 1% | 2% | - |
Q45 Dans quelle mesure connaissez-vous les recommandations actuelles du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) concernant la vaccination au Canada?
Les professionnels de la santé devaient indiquer leur niveau de confiance en leur capacité à entretenir avec leurs patients quatre types de communications à propos de la vaccination. Au moins les deux tiers des répondants dans l'ensemble des professions sont au moins plutôt confiants en leur capacité à entreprendre chaque type de communications. Le tableau ci-dessous présente les pourcentages de répondants qui ont une grande confiance en leur capacité.
La majorité des pédiatres (86 %), des obstétriciens-gynécologues (79 %) et des médecins de famille (66 %) ont une grande confiance en leur capacité à recommander des vaccins à leurs patients; de la même façon, la majorité des pédiatres (73 %), des obstétriciens-gynécologues (60 %) et des médecins de famille (57 %) ont une grande confiance en leur capacité à fournir efficacement de l'information sur les bienfaits et les risques associés à la vaccination. Sept pédiatres sur dix et la moitié des médecins de famille sont aussi fortement convaincus qu'ils peuvent répondre aux questions des patients sur la vaccination. La moitié des pédiatres ont une grande confiance en leur capacité à répondre aux préoccupations des patients qui se montrent réticents aux vaccins, tandis que des minorités au sein des autres groupes professionnels ressentent un tel niveau de confiance. De plus faibles minorités chez les sages-femmes se disent très confiantes en leur capacité d'entretenir chacun des quatre types de communications en matière de vaccination (27 % pour la recommandation de vaccins, 22 % pour l'efficacité à fournir de l'information, 8 % pour la capacité à répondre aux questions des patients et 6 % pour la capacité à répondre aux préoccupations des patients).
Q46 à Q49 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Recommander des vaccins aux patients | 66% | 27% | 47% | 47% | 70% | 86% |
Fournir efficacement de l'information à vos patients au sujet des bienfaits et des risques associés à la vaccination | 57% | 22% | 44% | 48% | 60% | 73% |
Répondre aux questions des patients sur la vaccination | 50% | 8% | 39% | 41% | 46% | 69% |
Répondre aux préoccupations des patients qui se montrent réticents aux vaccins | 37% | 6% | 33% | 38% | 37% | 50% |
Q46 à Q49. Dans quelle mesure avez-vous confiance en votre capacité à faire ce qui suit?
Les professionnels de la santé se sont vu présenter une liste de sources de renseignements sur la vaccination et devaient indiquer dans quelle mesure chacune d'elle leur inspire confiance. La majorité des répondants accordent au moins une certaine confiance à l'ensemble des sources de renseignements (de 54 % à 100 %), à l'exception des sociétés pharmaceutiques, qui inspirent confiance à seulement le quart des sages-femmes et à la moitié des obstétriciens-gynécologues.
Comme la plupart des sources de renseignements inspirent globalement confiance à des pourcentages élevés de répondants au sein de la majorité des groupes professionnels (un niveau de confiance net de 81 % à 100 %, à l'exception des sociétés pharmaceutiques), le tableau ci-dessous présente les pourcentages de grande confiance. Ces données démontrent que ce sont les renseignements fournis par le CCNI qui inspirent la plus grande confiance dans l'ensemble des groupes professionnels (de 63 % à 92 %), à l'exception des sages-femmes (35 %), qui sont légèrement plus susceptibles de faire confiance aux revues scientifiques d'articles évalués par les pairs (42 %). Les organismes gouvernementaux de santé publique bénéficient également d'une grande confiance parmi les pédiatres (77 %), les médecins de famille (73 %), les pharmaciens (66 %) et les obstétriciens-gynécologues (62 %), tout comme les revues évaluées par les pairs (de 52 % à 67 % au sein de ces professions). Les organisations professionnelles (de 25 % à 71 %) et les collègues (de 11 % à 43 %) inspirent un peu plus rarement une grande confiance, bien que des pourcentages de près de six répondants sur dix ou plus chez les pharmaciens, les obstétriciens-gynécologues et les pédiatres disent accorder une grande confiance à leur organisation respective. Seules de faibles minorités de répondants accordent une grande confiance aux sociétés pharmaceutiques (de 1 % à 14 %) en tant que sources de renseignements sur la vaccination.
Q50 à Q55 | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Le comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) | 81% | 35% | 63% | 81% | 79% | 92% |
Les organismes gouvernementaux de santé publique | 73% | 30% | 53% | 66% | 62% | 77% |
Les revues scientifiques d'articles évalués par les pairs | 65% | 42% | 53% | 63% | 52% | 67% |
Les organisations professionnelles représentant les professionnels de la santé | 48% | 25% | 41% | 58% | 63% | 71% |
Mes collègues professionnels | 41% | 11% | 41% | 34% | 28% | 43% |
Les sociétés pharmaceutiques | 9% | 1% | 12% | 14% | 2% | 11% |
Q50 à Q55. Dans quelle mesure faites-vous confiance aux renseignements sur la vaccination fournis par les sources suivantes?
Environics a mené, du 14 juin au 4 juillet 2019, un sondage en ligne auprès de 2 002 adultes résidant au Canada, soit 1 800 membres de la population générale et des suréchantillons de 100 membres de chacun de deux importants groupes cibles: les Autochtones et les nouveaux arrivants (qui ont immigré au Canada au cours des dix dernières années). Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d'une liste de membres inscrits à un panel en ligne. Puisque les échantillons utilisés dans les enquêtes par panel en ligne sont basés sur le libre choix et non sur un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée. Bien que les panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu'ils soient conçus adéquatement et qu'ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes. Les répondants ont été informés de leurs droits en matière de protection de leurs renseignements personnels et de leur anonymat.
L'échantillon du sondage a été conçu de la façon suivante:
Échantillon | Total | Atlantique | Québec | Ontario | Man./Sask. | Alberta | C.-B. | Territoires |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 100% | 7% | 23% | 38% | 7% | 11% | 14% | <1 % |
Nombre (non pondéré) | 1 800 | 200 | 395 | 475 | 200 | 250 | 275 | 5 |
18 à 29 ans | 20% | 39 | 78 | 94 | 39 | 49 | 54 | 1 |
30 à 44 ans | 25% | 50 | 99 | 118 | 50 | 62 | 69 | 1 |
45 à 54 ans | 18% | 36 | 70 | 85 | 36 | 44 | 49 | 1 |
55 ans et plus | 38% | 75 | 148 | 178 | 75 | 94 | 103 | 2 |
Hommes | 49% | 99 | 195 | 234 | 99 | 123 | 135 | 3 |
Femmes | 51% | 101 | 200 | 241 | 101 | 127 | 140 | 3 |
Les données ont été pondérées de façon à ce que l'échantillon final soit représentatif de la population générale.
Le questionnaire a été conçu par Environics, avec la collaboration de représentants de Santé Canada et de l'ASPC ainsi que de consultants universitaires. La version définitive du questionnaire est incluse à l'annexe B du présent document.
Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides).
Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d'évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l'enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu'aucun changement ne s'est avéré nécessaire après la préenquête, les n = 170 réponses (149 en anglais et 21 en français) ont été prises en compte dans l'ensemble de données définitif.
Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues se sont déroulées du 14 juin (préenquête) au 4 juillet 2019. Le sondage a duré en moyenne 14 minutes.
Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu'avec les lois fédérales applicables ( Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques , ou LPRPDE).
Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Répartition | N |
---|---|
Nombre total d'invitations (c) | 53 304 |
Nombre total de sondages terminés (d) | 2 002 |
Répondants admissibles, mais qui ont abandonné (e) | 343 |
Répondants non admissibles (f) | 157 |
Aucune réponse (g) | 47 188 |
Quotas atteints (h) | 3 614 |
Taux de contact = (d+e+f+h)/c | 12% |
Taux de participation = (d+f+h)/c | 11% |
Profil des répondants
Le tableau suivant présente la répartition pondérée des participants au sondage, en fonction des principales données démographiques et d'autres variables.
Variable | Échantillon total |
---|---|
Âge | |
18 à 29 ans | 19% |
30 à 44 ans | 26% |
45 à 54 ans | 17% |
55 à 64 ans | 18% |
65 ans et plus | 21% |
Sexe | |
Femmes | 50% |
Hommes | 48% |
Identité de genre fluide, mixte ou non binaire / préfèrent ne pas répondre | 1% |
Niveau de scolarité | |
Études secondaires ou moins | 22% |
Apprentissage enregistré, collège, études universitaires en partie | 38% |
Diplôme d'études universitaires ou supérieures | 39% |
Situation d'emploi | |
Travailleurs à temps plein / travailleurs autonomes | 49% |
Travailleurs à temps partiel | 9% |
Sans emploi (étudiants, chômeurs, personnes au foyer, etc.) | 14% |
Retraités | 25% |
Autre / préfèrent ne pas répondre | 3% |
Revenu annuel total du ménage | |
Moins de 40 000 $ | 22% |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 17% |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 14% |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 13% |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 16% |
150 000 $ et plus | 8% |
Préfèrent ne pas répondre | 10% |
Enfants | |
Âgés de moins de 18 ans | 26% |
Âgés de moins de 6 ans | 11% |
Âgés de 7 à 12 ans | 11% |
Âgés de 13 à 17 ans | 10% |
Aucun enfant de moins de 18 ans | 74% |
Taille de la communauté (rapportée par les répondants) | |
Rurale ou de petite taille (moins de 30 000 habitants) | 21% |
Taille moyenne (plus de 30 000 habitants, mais moins de 100 000) | 23% |
Grand centre urbain (plus de 100 000 habitants) | 56% |
Environics a réalisé, du 17 juin au 9 septembre 2019, un sondage en ligne auprès de 591 professionnels de la santé canadiens. Des invitations ciblées ont été envoyées par courriel aux membres d'un panel en ligne, et un lien ouvert a été fourni par l'ASPC aux associations professionnelles pour que celles-ci invitent leurs membres à participer à l'étude. Cette approche à deux volets s'est avérée nécessaire, puisque le panel en ligne comprenait un nombre insuffisant de médecins spécialistes et de sages-femmes pour permettre d'obtenir l'échantillon désiré.
La majorité des entrevues achevées ont été réalisées par des répondants recrutés au moyen de mdBriefCase, un vaste panel en ligne à participation volontaire composé de professionnels de la santé diversifiés. L'échantillon a été sélectionné de manière aléatoire à partir de ce panel; toutefois, puisqu'il ne s'agit pas d'un échantillon probabiliste aléatoire, les résultats ne peuvent être extrapolés à la population réelle de professionnels de la santé et aucune marge d'erreur pour l'échantillonnage ne peut être calculée. Cette portion de l'échantillon a permis de réaliser 483 entrevues achevées. Les sages-femmes ont été invitées à prendre part au sondage par l'intermédiaire de l'Association canadienne des sages-femmes (ACSF); les pédiatres et les obstétriciens-gynécologues ont eux aussi été invités par leur association professionnelle respective. Les membres de ces professions ont accédé au sondage au moyen d'un lien ouvert. Les liens ouverts ont permis de réaliser 108 entrevues achevées avant la fin de la période de travail sur le terrain.
Les répondants ont été informés de leurs droits en matière de protection de leurs renseignements personnels et de leur anonymat. Ceux ayant répondu à l'intégralité du sondage ont reçu une somme de 30 $ pour les remercier de leur participation.
En raison des divergences dans la façon dont chaque type de professionnels de la santé s'occupe de vaccination et dans les cadres professionnels ou réglementaires régissant cette pratique d'une région à l'autre du Canada et au sein de chaque profession, aucune comparaison statistique directe n'a été effectuée entre les professions et aucune tentative de fournir une mesure « globale » pour les professionnels de la santé au Canada n'a été faite.
Le plan d'échantillonnage initial consistait à obtenir 600 sondages achevés, soit 100 dans chacun des six groupes professionnels. Pour les professions sondées au moyen de mdBriefCase, des quotas régionaux ont aussi été établis par profession. Les quotas régionaux ont été fixés au départ avant d'être éliminés pour les professions utilisant les invitations avec lien ouvert dans le but de parvenir au plus grand nombre possible de sondages achevés. Le tableau suivant présente le nombre de sondages achevés par profession et la source de l'échantillon (mdBriefCase ou invitation avec lien ouvert).
Échantillon | Total | mdBriefCase | Lien ouvert |
---|---|---|---|
Nombre (non pondéré) | 591 | 483 | 108 |
Infirmières (net) | 140 | 140 | - |
Infirmières autorisées | 63 | 63 | - |
- Infirmières praticiennes | 56 | 56 | - |
- Infirmières auxiliaires autorisées | 21 | 21 | - |
Omnipraticiens et médecins de famille | 100 | 100 | - |
Spécialistes (net) | 155 | 112 | 43 |
- Obstétriciens-gynécologues | 59 | 38 | 21 |
- Pédiatres | 96 | 74 | 22 |
Sages-femmes | 67 | 2 | 65 |
Pharmaciens | 129 | 129 | - |
Les répondants au sondage ont fait l'objet d'une sélection afin de s'assurer qu'ils travaillent au Canada et qu'ils administrent des vaccins ou qu'ils fournissent des conseils à leurs patients en matière de vaccination. Le taux d'admissibilité des professionnels de la santé qui ont commencé le sondage était d'au moins 90 % dans l'ensemble des groupes professionnels.
Environics a appliqué une pondération régionale aux résultats pour que l'échantillon soit le plus représentatif possible de ces professions. Le tableau ci-dessous présente le nombre réel de sondages achevés par région au sein de chaque groupe de professionnels de la santé. Dans la plupart des cas, la répartition régionale des répondants au sein de chaque profession correspondait étroitement aux statistiques sur la population tirées du sondage de 2016 de l'ICIS sur la main-d'œuvre de la santé et du site de l'ACSF. Par conséquent, des coefficients de pondération minimaux ont été utilisés pour veiller à ce que les données correspondent à la répartition de la population. Puisqu'il n'existe aucune estimation de la population de professionnels de la santé qui administrent des vaccins ou qui fournissent des conseils à ce sujet, les cibles de pondération s'appuient sur les données globales relatives aux types de professionnels de la santé (qu'ils administrent des vaccins et fournissent des conseils ou non).
Région (données non pondérées) | Médecins de famille | Sages-femmes | Infirmières | Pharmaciens | Obstétriciens-gynécologues | Pédiatres |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | 100 | 67 | 140 | 129 | 59 | 96 |
Atlantique | 7 | 0 | 18 | 14 | 1 | 7 |
Québec | 17 | 4 | 20 | 21 | 5 | 17 |
Ontario | 45 | 46 | 54 | 41 | 34 | 41 |
Man./Sask. | 7 | 2 | 13 | 10 | 2 | 6 |
Alberta | 13 | 4 | 18 | 20 | 7 | 15 |
C.-B./territoires | 11 | 11 | 17 | 23 | 10 | 10 |
Région (données pondérées) | Médecins de famille | Sages-femmes | Infirmières | Pharmaciens | Obstétriciens-gynécologues | Pédiatres |
Total | 100 | 67 | 140 | 129 | 59 | 96 |
Atlantique | 7 | 0 | 12 | 10 | 4 | 7 |
Québec | 23 | 9 | 33 | 28 | 13 | 23 |
Ontario | 37 | 34 | 51 | 48 | 22 | 37 |
Man./Sask. | 7 | 4 | 10 | 10 | 4 | 6 |
Alberta | 12 | 5 | 17 | 16 | 9 | 11 |
C.-B./territoires | 14 | 15 | 17 | 17 | 7 | 12 |
Le questionnaire a été conçu par Environics, avec la collaboration de représentants de Santé Canada et de l'ASPC ainsi que de consultants universitaires. La version définitive du questionnaire est incluse à l'annexe C du présent document.
Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides).
Avant de régler les derniers détails du sondage pour qu'il puisse être utilisé sur le terrain, Environics a réalisé une préenquête (prélancement) en anglais et en français. En raison de la nature limitée de l'échantillon, l'ASPC a consenti à ce qu'un plus petit nombre de tests préliminaires qu'à l'habitude soit réalisé. La préenquête a permis d'évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l'enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu'aucun changement ne s'est avéré nécessaire après la préenquête, les n = 12 réponses (7 en anglais et 5 en français) ont été prises en compte dans l'ensemble de données définitif.
Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues se sont déroulées du 17 juin (préenquête) au 9 septembre 2019. Le sondage est demeuré ouvert jusqu'au matin du 11 septembre et a duré en moyenne 16 minutes.
Pour préserver la confidentialité des répondants, les invitations au sondage ont été gérées par mdBriefCase (y compris un lien URL vers le sondage unique à chaque répondant) et par les associations professionnelles. Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu'avec les lois fédérales applicables ( Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques , ou LPRPDE).
Les taux de réponse pour la portion du sondage gérée par mdBriefCase sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Répartition | N |
---|---|
Nombre total d'invitations (c) | 86 565 |
Nombre total de sondages terminés (d) | 483 |
Répondants admissibles, mais qui ont abandonné (e) | 259 |
Répondants non admissibles (f) | 97 |
Aucune réponse (g) | 83 169 |
Quotas atteints (h) | 2 557 |
Taux de contact = (d+e+f+h)/c | 4% |
Taux de participation = (d+f+h)/c | 4% |
Des rappels ont été envoyés par courriel pour tenter d'obtenir une réponse de ceux qui avaient reçu une invitation initiale par l'intermédiaire de mdBriefCase, mais qui n'avaient pas encore répondu au sondage dans le but de maximiser le taux de réponse et de réduire au minimum les effets du biais de non-réponse. Les associations professionnelles se sont chargées de transmettre les rappels à leurs membres; les renseignements concernant le nombre d'invitations ou de rappels envoyés par les associations professionnelles n'ont pas été fournis.
Le tableau suivant présente la répartition des personnes qui ont accédé au sondage en cliquant sur un lien.
Répartition par type d'invitation | Total | Liste de mdBC | Lien ouvert: pédiatres | Lien ouvert: obstétriciens-gynécologues | Lien ouvert: sages-femmes |
---|---|---|---|---|---|
Clics A | 3 714 | 3 396 | 115 | 65 | 138 |
- Sondages partiellement remplis B | 398 | 259 | 54 | 26 | 59 |
- Sondages terminés C | 110 | 97 | 1 | 3 | 9 |
- Quota dépassé D | 2 615 | 2 557 | 39 | 14 | 5 |
Sondages terminés admissibles E | 591 | 483 | 21 | 22 | 65 |
Taux de participation = (C+D+E)/A | 89% | 92% | 53% | 60% | 57% |
Incidence (E+D)/(A-B) | 97% | 97% | 98% | 92% | 89% |
Le panel de mdBriefCase compte plus de 100 000 professionnels de la santé. Dans la majorité des cas, il semble également représentatif de chaque groupe de professionnels de la santé sur le plan régional. Nous sommes d'avis que cette étude fournit une base générale solide pour mieux comprendre les attitudes et les opinions des professionnels de la santé. Il convient toutefois de prendre en considération certaines limites au moment d'interpréter les résultats.
Le tableau ci-dessous présente la répartition pondérée des participants au sondage, en fonction des principales données démographiques et d'autres variables.
Variable | Médecins de famille (n = 100) |
Sages-femmes (n = 67) |
Infirmières (n = 140) |
Pharmaciens (n = 129) |
Obst.-gynéco. (n = 59) |
Pédiatres (n = 96) |
---|---|---|---|---|---|---|
Principal environnement de travail | ||||||
Hôpital pédiatrique | - | 1% | 3% | 1% | 5% | 28% |
Autre type d'établissement hospitalier | 5% | 8% | 22% | 12% | 59% | 12% |
Clinique de médecine familiale | 88% | 12% | 13% | 2% | 14% | 14% |
Clinique ou établissement de santé publique | 1% | 9% | 31% | - | 3% | 2% |
Établissement de soins de longue durée | 2% | - | 10% | 2% | - | - |
Organisme de soins à domicile | - | 2% | 4% | - | - | - |
Pharmacie | - | 1% | 3% | 83% | - | - |
Établissement scolaire | 2% | - | 4% | - | - | - |
Autre | 1% | 67% | 10% | - | 20% | 43% |
Principal lieu de travail - taille de la communauté | ||||||
Grande (plus de 100 000 habitants) | 68% | 74% | 62% | 64% | 73% | 77% |
Moyenne (de 30 000 à 100 000 habitants) | 15% | 9% | 23% | 21% | 23% | 19% |
Petite (de 1 000 à 29 999 habitants) | 11% | 15% | 9% | 14% | 3% | 5% |
Rurale (moins de 1 000 habitants) | 5% | 1% | 2% | 1% | - | - |
Communauté des Premières nations (réserve) | 1% | - | 4% | - | - | - |
Âge | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
NET: moins de 40 ans | 20% | 50% | 46% | 54% | 22% | 16% |
Moins de 30 ans | 4% | 19% | 19% | 14% | 2% | 4% |
30 à 39 ans | 15% | 31% | 28% | 39% | 20% | 12% |
NET: 40 ans et plus | 80% | 50% | 54% | 46% | 78% | 84% |
40 à 49 ans | 32% | 33% | 23% | 20% | 37% | 29% |
50 à 59 ans | 24% | 11% | 25% | 17% | 21% | 24% |
60 ans et plus | 24% | 6% | 5% | 10% | 20% | 31% |
Sexe | ||||||
Femme | 51% | 89% | 95% | 59% | 68% | 65% |
Homme | 46% | 5% | 5% | 37% | 31% | 35% |
Identité de genre fluide, mixte ou non binaire | 1% | 4% | - | - | - | - |
Je préfère ne pas répondre | 1% | 2% | 0% | 5% | 1% | - |
Environics Research Group
10 juin 2019
Public Health Agency of Canada/Agence de la santé publique du Canada
Sondage sur l'acceptabilité des vaccins - population générale
Sondage en ligne mené auprès de n=2 000 adultes résidant au Canada: 1 800 membres de la population générale et un suréchantillon composé de 100 membres des Premières nations et de 100 nouveaux arrivants au Canada;
15 minutes en moyenne
Please select your preferred language for completing the survey.
Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.
Bienvenue à ce sondage sur la vaccination , mené par Environics Research, une société de recherche indépendante, pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada. Ce sondage prendra environ 15 minutes de votre temps.
METTRE DANS UN ENCADRÉ, SOUS LES OPTIONS DE SÉLECTION DE LANGUE
Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse Brenda.Sharpe@environics.ca .
< NOTE AU PROGRAMMATEUR: Toutes les questions sont obligatoires, sauf indication contraire. >
SI MOINS DE 18 ANS, REMERCIER ET TERMINER
[SI Q1=99] Pourriez-vous nous indiquer à quel groupe d'âge vous appartenez?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
VOIR LES QUOTAS
Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
LISTE DÉROULANTE - VOIR LES QUOTAS
À quel genre vous identifiez-vous?
Veuillez sélectionner une seule réponse. - VOIR LES QUOTAS
Dans quel pays êtes-vous né(e)?
Quand êtes-vous arrivé(e) au Canada?
[SI Q5=01] Êtes-vous une personne autochtone, c'est-à-dire membre des Premières Nations, Inuit ou Métis?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Avez-vous des enfants dans l'un ou l'autre des groupes d'âge suivants?
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
PAGE D'ACCUEIL
Ce sondage porte sur la vaccination (parfois appelée « immunisation ») qui est donnée pour se protéger contre des maladies.
En répondant aux questions de la prochaine section, veuillez imaginer que vous êtes au cabinet ou à la clinique d'un médecin, et que celui-ci ou l'infirmière vous offre un vaccin qui pourrait vous être administré immédiatement et qui ne vous coûterait rien.
Des renseignements sur deux vaccins différents vous seront présentés à la page suivante, et vous devrez indiquer le vaccin que vous voudriez recevoir.
Ces produits sont comme d'autres vaccins actuellement offerts. Les noms des vaccins et des maladies ne sont pas mentionnés, pour que vous puissiez vous concentrer sur d'autres aspects du produit en faisant votre choix.
Si vous ne choisiriez ni l'un ni l'autre des vaccins, veuillez l'indiquer en sélectionnant l'option « Ni l'un ni l'autre ».
Cet exercice se répétera plusieurs fois, avec différents vaccins.
Il est important que vous répondiez comme si vous choisissiez réellement un vaccin à recevoir. Il n'y a ni bonne ni mauvaise réponse; n'hésitez donc pas à répondre selon ce que vous ressentez.
Veuillez cliquer sur >> pour continuer.
[INSÉRER UN SAUT DE PAGE]
Si on vous offrait un vaccin et que seules les options suivantes vous étaient offertes, LAQUELLE choisiriez-vous pour vous-même?
[AJOUTER UN COMPTEUR À L'ÉCRAN: « (#) sur 10 »]
Facteurs dans la matrice | Caractéristiques | Niveaux |
---|---|---|
Vaccins (perception des) | Efficacité des vaccins |
|
Vaccins (perception des) | Innocuité des vaccins |
|
Maladies (perception des) | Fardeau des maladies |
|
Maladies (perception des) | Probabilité de survenue des maladies |
|
(p. ex., efficacité, nombre d'injections, voie d'administration, préoccupations quant à l'innocuité, bienfaits perçus)
Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
En général, les vaccins sont sans danger (5C)
En général, les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie (5C)
Si tous se font vacciner, je n'ai pas besoin de le faire aussi (5C)
[SANS ENFANT (Q8=04)] Au cours de votre vie, à quelle fréquence avez-vous hésité à recevoir un vaccin recommandé par un professionnel de la santé?
[AVEC ENFANTS (Q8=01-03)] Au cours de la vie de vos enfants, à quelle fréquence avez-vous hésité à ce qu'ils reçoivent un vaccin recommandé par un professionnel de la santé?
Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins pour lesquels [SI Q8=04: vous avez hésité]/[SI Q8=01-03: vous avez hésité pour vos enfants], pour une raison ou une autre.
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent
SI Q8=01: Vaccins pour nourrissons |
---|
01 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-VPI-Hib) |
02 Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-HB-VPI-Hib) |
03 Hépatite A (HA) |
04 Hépatite B (HB) |
05 Hépatites A et B (HAHB) |
06 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) |
07 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) |
08 Varicelle (picote) |
09 Vaccin contrôle les méningites (méningocoques) |
10 Vaccin contre les pneumonies (pneumocoques) |
11 Rotavirus |
75 Il n'y a aucun vaccin pour nourrissons que j'hésite à laisser mes enfants recevoir |
SI Q8=01-03: Vaccins pour enfants et adolescents |
21 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)/tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI) |
22 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) |
23 Hépatite A (HA) |
24 Hépatite B (HB) |
25 Hépatites A et B (HAHB) |
26 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) |
27 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) |
28 Varicelle (picote) |
29 Vaccin contrôle les méningites (méningocoques) |
30 Virus du papillome humain (VPH) |
76 Il n'y a aucun vaccin pour enfants et adolescents que j'hésite à laisser mes enfants recevoir |
SI Q8=04: Vaccins pour adultes |
---|
31 Tétanos, diphtérie (dT) |
32 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) |
33 Hépatite A (HA) |
34 Hépatite B (HB) |
35 Hépatites A et B (HAHB) |
36 Vaccin à virus vivant contre le zona (Zostavax) |
37 Vaccin recombinant contre le zona (Shingrix) |
38 Vaccin contrôle les méningites (méningocoques) |
39 Vaccin contre les pneumonies (pneumocoques) |
40 Virus du papillome humain (VPH) |
41 Vaccin antigrippal inactivé |
42 Vaccin à virus vivant atténué contre l'influenza (VVAI) |
77 Il n'y a aucun vaccin pour adultes que j'hésite à recevoir |
SI VACCIN SÉLECTIONNÉ À Q14: Quelle est la principale raison pour laquelle vous avez hésité à [SI Q8=01-03: laisser vos enfants] recevoir certains vaccins?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 01-13
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Quelle est, selon vous, la principale raison pour laquelle vous vous faites vacciner?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 01-05
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Y a-t-il des risques associés à la vaccination qui vous préoccupent?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 01-04
Veuillez sélectionner jusqu'à trois réponses.
(p. ex., fardeau des maladies, groupes à risque, niveau de risque personnel, gravité des maladies)
Veuillez indiquer indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 18-21
Il n'est pas nécessaire de se faire vacciner parce que les maladies que préviennent les vaccins ne surviennent plus couramment (5C)
Je me fais vacciner parce que je peux ainsi contribuer à protéger les personnes ayant un système immunitaire faible
Je dois me faire vacciner pour éviter que d'autres personnes à la maison ou au travail ne soient malades
J'ai la certitude que les autorités publiques émettent des recommandations en matière de vaccination dans l'intérêt de la communauté
À votre avis, quels types de personnes est-il le plus important de vacciner contre les maladies?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 01-08
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
(p. ex., accès aux vaccins [occasions de vaccination], coût, expérience antérieure de vaccination)
Avez-vous déjà personnellement vécu une expérience négative ou réagi négativement après avoir reçu un vaccin?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 01-03
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que le stress du quotidien vous empêche de [SI Q8=01-03: laisser vos enfants] recevoir des vaccins? (5C)
Est-ce que l'un ou l'autre des facteurs suivants rend difficile ou peu pratique le fait, pour vous, de recevoir des vaccins?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 01-06
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise avec le professionnel de la santé (p. ex., médecin, infirmière ou pharmacien) qui peut administrer des vaccins à votre famille et à vous-même?
Dans quelle mesure la protection contre les maladies que préviennent les vaccins constitue-t-elle une priorité pour vous comparativement à d'autres questions de santé touchant votre famille et vous-même?
(p. ex., système de croyances, auto-efficacité [certitude quant à sa capacité à se faire vacciner], comportement lors de vaccins antérieurs, santé personnelle [perçue], normes et pressions sociales, confiance accordée aux professionnels de la santé, aux experts, à l'industrie ou au système, ou recommandations émises par ceux-ci)
[Q8=04] À votre connaissance, avez-vous reçu tous les vaccins requis pour quelqu'un de votre âge?
[Q8=01-03] À votre connaissance, vos enfants ont-ils reçu tous les vaccins requis pour les personnes de leur âge?
Supposez qu'un professionnel de la santé recommande que [SI Q8=04: vous receviez]/[SI Q8=01-03: vos enfants reçoivent] un vaccin nouvellement approuvé pour utilisation au Canada; quelle serait la probabilité que vous consentiez à [Q8=01-03: laisser vos enfants] le recevoir?
La vaccination est-elle une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans votre ménage?
[SI Q30=02] Quelles sont les principales raisons pour lesquelles la vaccination n'est pas une pratique en matière de soins de santé qui est acceptée dans votre ménage?
[RÉPONSE OUVERTE ]
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE 32-36
Les gens devraient se faire vacciner pour prévenir la propagation de maladies dans la communauté
Les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner
[SI Q8=01-03] Je ne crois pas au fait de vacciner les adolescents pour les protéger contre des infections transmissibles sexuellement
Afin de prendre la meilleure décision possible, je tiens compte des bienfaits et des risques quand j'envisage de recevoir un vaccin (5C)
En général, je trouve que les interventions médicales ou les injections [Q8=01-03: chez mes enfants] sont très stressantes
Avez-vous l'impression d'en savoir suffisamment sur la vaccination?
Dans quelle mesure faites-vous confiance aux renseignements sur la vaccination fournis par les sources suivantes?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE - PRÉSENTER SOUS FORME DE TABLEAU, PAS DE CARROUSEL
Professionnels de la santé habituels (p. ex., médecins, infirmières ou pharmaciens)
Autres types de professionnels de la santé (p. ex., naturopathes, homéopathes, acuponcteurs ou chiropraticiens)
Organismes gouvernementaux de santé publique
Sociétés pharmaceutiques
Famille et amis
Chefs de groupes culturels ou religieux
Les questions suivantes portent sur vous, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes.
À votre connaissance, est-ce qu'une personne de votre ménage ou vous-même souffrez actuellement ou avez reçu un diagnostic de l'une ou l'autre des affections suivantes?
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation d'emploi actuelle?
Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.
Laquelle des options suivantes décrit le mieux l'endroit où vous vivez?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Vous avez maintenant terminé le sondage. Au nom de l'Agence de la santé publique du Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.
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ENGLISH: Canada.ca/vaccines
FRENCH: Canada.ca/vaccins
Environics Research Group
27 juin 2019
Public Heath Agency of Canada/Agence de la santé publique du Canada
Sondage sur l'acceptabilité des vaccins - professionnels de la santé
Sondage en ligne mené auprès de n = 600 professionnels de la santé, regroupant 100 répondants de chacun des groupes suivants: omnipraticiens, pédiatres, obstétriciens-gynécologues, infirmières, pharmaciens et sages-femmes;
15 minutes en moyenne
Objet: L'Agence de la santé publique du Canada veut vous entendre au sujet de la vaccination!
Madame [CONTACT],
Monsieur [CONTACT],
Nous vous invitons à prendre part à un sondage en ligne portant sur la vaccination, un enjeu important touchant les professionnels de la santé. Ce sondage est mené par Environics Research, une société de recherche indépendante, pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada.
Les participants qui sont admissibles au sondage et y répondent en entier recevront une carte-cadeau électronique Visa de 30 $ CA!
Le sondage durera environ 15 minutes et permettra de recueillir votre expérience et votre opinion sur la vaccination. Le sondage est effectué sur une base volontaire, et vos réponses demeureront entièrement anonymes et confidentielles. Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada. Veuillez ne PAS inclure de renseignements personnels ou d'informations relatives à des cas précis dans vos réponses au sondage.
Si vous n'avez pas le temps de remplir le sondage en une seule séance, vous pourrez y retourner en cliquant sur le lien ci-dessous à nouveau. Si, à l'échéance de la période du sondage, le [DATE], vous n'avez toujours pas répondu au sondage en entier, vos réponses ne seront pas retenues.
Pour répondre à ce sondage, veuillez cliquer sur le lien suivant:
[INSÉRER LIEN]
Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Brenda Sharpe d'Environics Research, par téléphone 613-699-6886) ou par courriel ( brenda.sharpe@environics.ca )
Welcome and thank you for your interest in our survey / Bienvenue et merci de l'intérêt que vous portez à ce sondage.
Please select your preferred language for completing the survey / Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.
---
Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Environics, à l'adresse Brenda.Sharpe@environics.ca .
< NOTE AU PROGRAMMATEUR: Toutes les questions sont obligatoires, sauf indication contraire. >
Dans quelle province ou quel territoire travaillez-vous?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
LISTE DÉROULANTE - VOIR LES QUOTAS
Quelle est votre principale profession?
Ce sondage n'est destiné qu'aux personnes exerçant les professions suivantes.
TERMINATE IF N=100 ACHIEVED IN PROFESSION
IF QUOTA FULL "Merci de votre intérêt pour ce sondage, mais le quota correspondant à votre profession a malheureusement déjà été atteint dans votre région."
Administrez -vous des vaccins ou parlez-vous de vaccination à vos patients?
Pour les besoins de ce sondage, le terme « patients » désigne vos patients ou clients. Si un patient donné est un enfant, veuillez songer à ses parents ou à ses fournisseurs de soins.
Veuillez sélectionner une seule réponse.
À qui [SI 01 OU 03 À Q3: administrez-vous]/[SI 02 À Q3: parlez-vous] des vaccins?
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Depuis environ combien d'années [SI 01 OU 03 à Q3: administrez-vous des vaccins?]/[SI 02 À Q3: parlez-vous de vaccination à vos patients?]
Veuillez sélectionner une seule réponse.
(p. ex., efficacité, nombre d'injections, voie d'administration, préoccupations quant à l'innocuité, bienfaits perçus)
Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes en désaccord ou en accord avec les énoncés suivants.
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
En général, les vaccins sont sans danger
En général, les vaccins sont un moyen efficace de réduire le risque de contracter une maladie
En général, les vaccins présentent des bienfaits qui surpassent les risques
Les enfants canadiens reçoivent trop de vaccins
Au cours de votre carrière, à quelle fréquence avez-vous hésité à recommander un vaccin à un patient chez qui cela était indiqué?
Veuillez indiquer ci-dessous, s'il y a lieu, les vaccins que vous hésitez à recommander à vos patients, pour une raison ou une autre.
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent
RECORD RESPONSE FOR EACH AGE GROUP ASKED ABOUT
SI Q4=01: Vaccins pour nourrissons |
---|
01 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-VPI-Hib) |
02 Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-HB-VPI-Hib) |
03 Hépatite A (HA) |
04 Hépatite B (HB) |
05 Hépatites A et B (HAHB) |
06 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) |
07 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) |
08 Varicelle (picote) |
09 Vaccin contre les méningites (méningocoques) |
10 Pneumococcie Vaccin contre les pneumonies (pneumocoques) |
11 Rotavirus |
75 Il n'y a aucun vaccin pour nourrissons que j'hésite à recommander |
SI Q4=02: Vaccins pour enfants et adolescents |
---|
21 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)/tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI) |
22 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) |
23 Hépatite A (HA) |
24 Hépatite B (HB) |
25 Hépatites A et B (HAHB) |
26 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR) |
27 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV) |
28 Varicelle (picote) |
29 Vaccin contre les méningites (méningocoques) |
30 Virus du papillome humain (VPH) |
76 Il n'y a aucun vaccin pour enfants et adolescents que j'hésite à recommander |
SI Q4=03/04/05: Vaccines pour adultes |
---|
31 Tétanos, diphtérie (dT) |
32 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT) |
33 Hépatite A (HA) |
34 Hépatite B (HB) |
35 Hépatites A et B (HAHB) |
36 Vaccin à virus vivant contre le zona (Zostavax) |
37 Vaccin recombinant contre le zona (Shingrix) |
38 Vaccin contre les méningites (méningocoques) |
39 Vaccin contre les pneumonies (pneumocoques) |
40 Virus du papillome humain (VPH) |
41 Vaccin antigrippal inactivé |
42 Vaccin à virus vivant atténué contre l'influenza (VVAI) |
77 Il n'y a aucun vaccin pour adultes que j'hésite à recommander |
SI VACCIN SÉLECTIONNÉ À Q11: Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous hésitez à recommander certains vaccins?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 01-12
Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Quels sont, selon vous, les principaux bienfaits associés à la vaccination, s'il y a lieu?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 01-06
Veuillez sélectionner jusqu'à trois réponses.
Quels sont, selon vous, les principaux inconvénients associés à la vaccination, s'il y a lieu?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 01-05
Veuillez sélectionner jusqu'à trois réponses.
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait réduire leur efficacité [AJOUTER ALÉATOIREMENT SI Q4=01 OU 02: chez les enfants]
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait surcharger le système immunitaire [AJOUTER ALÉATOIREMENT SI Q4=01 OU 02: des enfants]
Veuillez sélectionner une réponse pour chaque énoncé.
(p. ex., fardeau des maladies, groupes à risque, niveau de risque personnel, gravité des maladies)
Quelle importance revêt, pour vous, chacun des facteurs suivants quand vous décidez de recommander des vaccins?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES FACTEURS
La maladie est très courante (p. ex., la plupart des personnes non vaccinées la contracteront au cours de leur vie)
La maladie est très grave (p. ex., elle met la vie en danger et nécessite souvent une hospitalisation)
La maladie est très contagieuse ou facile à contracter
La maladie est susceptible de réapparaître ou de se propager si les gens ne sont pas vaccinés contre celle-ci
Il y a de meilleures façons de prévenir la maladie
Il est plus sécuritaire de traiter la maladie que de vacciner contre celle-ci
Veuillez sélectionner une réponse pour chaque énoncé.
À votre avis, est-ce que la prévalence des maladies que préviennent les vaccins augmente, diminue ou demeure inchangée au Canada?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
À votre avis, quels types de personnes est-il le plus important de vacciner contre les maladies?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
Les personnes ayant des problèmes de santé préexistants
Les personnes immunovulnérables
Les personnes âgées de 65 ans ou plus
Les nourrissons et les enfants
Les femmes enceintes
Les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé
Les adultes en santé, âgés de 18 à 64 ans
Les nouveaux immigrants et les réfugiés
Veuillez sélectionner une réponse pour chaque énoncé.
(p. ex., accès aux vaccins [occasions de vaccination], coût, expérience antérieure de vaccination)
À quelle fréquence [SI Q3=01 OU 03: administrez-vous des vaccins]/[SI Q3=02: parlez-vous de vaccination à vos patients]?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Quand un nouveau vaccin est approuvé pour utilisation au Canada, le recommandez-vous habituellement à l'ensemble, à certains, à quelques-uns ou à aucun de vos patients admissibles?
[SI Q31=01-03 OU 99] Quand un nouveau vaccin est approuvé pour utilisation au Canada, quels sont les plus importants facteurs faisant en sorte que vous le recommandez à vos patients admissibles?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE DES ITEMS 01-11
Veuillez sélectionner jusqu'à trois réponses.
S'il y a lieu, qu'est-ce qui vous empêche de recommander un nouveau vaccin?
BOÎTE DE TEXTE POUR RÉPONSE OUVERTE - QUESTION FACULTATIVE
[POSER Q36-39 SI Q3=01 OU 03] Dans quelle mesure les éléments suivants sont-ils des obstacles à l'administration de vaccins dans le cadre de votre travail?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
Exigences en matière de conservation ou de manipulation
Coûts initiaux associés à la commande ou au maintien de stock
Remboursement inadéquat
Administration de vaccins trop peu fréquente ou ne faisant pas partie de vos tâches habituelles
Veuillez sélectionner une réponse pour chaque énoncé.
(p. ex., système de croyances, auto-efficacité [certitude quant à sa capacité à se faire vacciner], comportement lors de vaccins antérieurs, santé personnelle [perçue], normes et pressions sociales, confiance accordée aux professionnels de la santé, aux experts, à l'industrie ou au système, ou recommandations émises par ceux-ci)
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
La vaccination est une pratique en matière de santé qui est bien acceptée par les Canadiens
Les gens devraient se faire vacciner pour assurer la protection de la communauté (c.-à.-d. immunité de groupe)
Les gens ne devraient pas être obligés de se faire vacciner
L'administration de vaccins pour protéger les adolescents contre les infections transmissibles sexuellement - ITS - pourrait accroître la probabilité qu'ils se livrent à des activités sexuelles non protégées
À votre avis, dans quelle mesure le fait de donner aux patients des conseils et de l'information sur la vaccination constitue-t-il un rôle important pour les professionnels de la santé comme vous?
Dans quelle mesure connaissez-vous les recommandations actuelles du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) concernant la vaccination au Canada?
Dans quelle mesure avez-vous confiance en votre capacité à faire ce qui suit?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
Fournir efficacement de l'information à vos patients au sujet des bienfaits et des risques associés à la vaccination
Répondre aux questions des patients sur la vaccination
Répondre aux préoccupations des patients qui se montrent réticents aux vaccins
Recommander des vaccins aux patients
Dans quelle mesure faites-vous confiance aux renseignements sur la vaccination fournis par les sources suivantes?
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT L'ORDRE
Le comité consultatif national de l'immunisation (CCNI)
Les organismes gouvernementaux de santé publique
Les organisations professionnelles représentant les professionnels de la santé
Les sociétés pharmaceutiques
Les revues scientifiques d'articles évalués par les pairs
Mes collègues professionnels
Avez-vous personnellement reçu un vaccin antigrippal durant la saison 2018-2019 de la grippe?
Les questions suivantes portent sur vous, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes.
Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre environnement de travail principal?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Laquelle des catégories suivantes correspond à la région où se situe votre lieu de travail principal?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Quelle est votre année de naissance?
LISTE DÉROULANTE
À quel genre vous identifiez-vous?
Veuillez sélectionner une seule réponse.
Quels sont les trois premiers caractères du code postal de votre lieu de travail principal?
___ ___ ___
999 999 - Je préfère ne pas répondre
IF OPEN LINK COMPLETION:
Pour recevoir votre carte-cadeau de 30 $, veuillez indiquer votre nom et votre adresse postale. Ces renseignements ne seront utilisés que pour vous transmettre votre compensation financière; ils ne seront pas associés à vos réponses au sondage. Si vous ne souhaitez pas recevoir de carte-cadeau, veuillez l'indiquer ci-dessous.
Prénom:
Nom:
Adresse - 1re ligne:
Adresse - 2e ligne: [NOT MANDATORY]
Ville:
Province/territoire:
Code postal:
X - Je ne souhaite pas recevoir de compensation financière
SHOW ALL: Voilà qui termine le sondage. Au nom de l'Agence de la santé publique du Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.
Veuillez cliquer sur le bouton « Soumettre » pour enregistrer vos réponses. Vous recevrez votre compensation financière une fois l'étude terminée (A oût 2019).
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ENGLISH: Canada.ca/vaccines
FRENCH: Canada.ca/vaccins
Environics Research Group. Sondage des opinions et expériences des fournisseurs de soins de santé sur la réticence face à la vaccination : rapport final. Agence de la santé publique du Canada, 2018, POR 118-16.http://epe.lac-bac.gc.ca/100/200/301/pwgsc-tpsgc/por-ef/public_health_agency_canada/2018/118-16-f/index.html.
En raison d’un problème de programmation de la répartition aléatoire, la plupart des professionnels de la santé se sont vu présenter la version faisant référence aux enfants.