Rapport final
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro de contrat : HT372-202821/001/CY
Valeur du contrat : 124 963,64 $ (TVH comprise)
Date d’attribution : 29 juillet 2020
Date de livraison : 7 décembre 2020
Numéro d’enregistrement : POR 020-20
Numéro de projet de Santé Canada : POR 20-07
Pour plus d’informations sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à l’adresse suivante
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Rapport final
Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Décembre 2020
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats des groupes de discussion menés par Earnscliffe Strategy Group pour le compte du ministère de la Santé du Canada. La recherche qualitative a été menée en novembre 2020.
Cette publication est aussi disponible en anglais sous le titre : Youth and Young Adult Vaping Cessation Research.
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès du ministère de la Santé du Canada. Pour plus d’informations sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à l’adresse suivante : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
Numéro de catalogue : H14-359/2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-38274-6
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 020-20)
H14-359/2021E-PDF (Rapport final, français)
978-0-660-38273-9
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2021
Des données récentes recueillies par le gouvernement du Canada ont montré une augmentation considérable de la prévalence du vapotage. L’augmentation relevée dans l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) de 2019 semble être principalement due à l’utilisation de ces produits par les adolescents et les jeunes adultes. Grâce à des recherches supplémentaires, le gouvernement du Canada a découvert que 60 % des vapoteurs aimeraient arrêter à un moment donné, dont 35 % ont déclaré vouloir arrêter dans l’année qui vient. En ce qui concerne les adolescents, la cessation semble être moins prioritaire; les obstacles qui se posent à cet égard sont notamment les effets du sevrage et la pression des pairs. Ainsi, bien qu’il existe des recherches antérieures sur le comportement des Canadiens et Canadiennes face aux vapoteurs, Santé Canada aimerait explorer plus en profondeur les motivations des adolescents et des jeunes adultes à essayer d’arrêter de vapoter. Cette recherche vise également à aider Santé Canada à comprendre les besoins des adolescents et des jeunes adultes en ce qui concerne l’abandon du vapotage et le soutien dont ils ont besoin. Les résultats de la recherche serviront à renouveler et à mettre à jour le matériel de sensibilisation et de communication élaboré pour l’abandon du tabac à l’intention des adolescents de 12 à 18 ans, afin d’y inclure des éléments sur l’abandon du vapotage. En outre, les résultats de la recherche seront utilisés pour s’assurer que les adolescents et les jeunes adultes disposent des meilleurs outils et ressources pour arrêter de vapoter.
Les objectifs spécifiques de la recherche étaient de comprendre ce qui motive les adolescents et les jeunes adultes à arrêter de vapoter, ainsi que de déterminer quels outils et ressources sont les plus utiles pour aider les adolescents et les jeunes adultes à arrêter de vapoter. La valeur du contrat pour ce projet était de 124 963,64 $, TVH comprise.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une vague complète de recherche qualitative impliquant une série de quatorze (14) groupes de discussion en ligne entre le 17 et le 23 novembre 2020. Les groupes ont été menés avec des résidents de sept villes canadiennes : St. John’s, T.-N.-L.; Moncton, N.-B.; Montréal, QC; Toronto, ON; Regina, SK; Calgary, AB; et Vancouver, C.-B. Les groupes ont été menés avec des adolescents de 15 à 19 ans et des jeunes adultes de 20 à 24 ans. Les groupes avec les résidents de Montréal et Moncton ont été menés en français, les autres en anglais.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche sur les groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir toute la gamme des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants sélectionnés sur un sujet défini. En raison du petit nombre de participants, on ne peut pas s’attendre à ce que les participants soient parfaitement représentatifs, au sens statistique du terme, de la population plus large dont ils sont issus et les conclusions ne peuvent pas être généralisées de manière fiable au-delà de leur nombre.
Les résultats ont été très cohérents en fonction de l’âge et de la langue. Sauf indication contraire, les conclusions de ce rapport sont communes à tous les publics et à toutes les langues; seules les différences notables sont mentionnées.
Veuillez vous référer à l’annexe pour l’ensemble du matériel de campagne testé.
Les participants ont reçu deux séries de messages qui pourraient être utilisés dans le matériel de la future campagne sur le vapotage. La première série portait sur la cessation, la seconde sur la dépendance.
Entreprise de recherche :
Earnscliffe Strategy Group Inc. (Earnscliffe)
Numéro de contrat : HT372-202821/001/CY
Date d’attribution du contrat : 29 juillet 2020
Je certifie par la présente, en tant que représentante d’Earnscliffe Strategy Group, que les produits finaux sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada, telles que décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique . Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’informations sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions de l’électorat ou les évaluations des performances d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé : Date : 7 décembre 2020
Stephanie Constable, partenaire, Earnscliffe
Des données récentes recueillies par le gouvernement du Canada ont montré une augmentation considérable de la prévalence du vapotage. L’augmentation relevée dans l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) de 2019 semble être principalement due à l’utilisation de ces produits par les adolescents et les jeunes adultes. Grâce à des recherches supplémentaires, le gouvernement du Canada a découvert que 60 % des vapoteurs aimeraient arrêter à un moment donné, dont 35 % ont déclaré vouloir arrêter dans l’année qui vient. En ce qui concerne les adolescents, l’arrêt semble être moins prioritaire; les obstacles qui se posent à cet égard sont notamment les effets du sevrage et la pression des pairs. Ainsi, bien qu’il existe des recherches antérieurs sur le comportement des Canadiens et Canadiennes face aux vapoteurs, Santé Canada aimerait explorer plus en profondeur les motivations des adolescents et des jeunes adultes à essayer d’arrêter de vapoter. Cette recherche vise également à aider Santé Canada à comprendre les besoins des adolescents et des jeunes adultes en ce qui concerne l’abandon du vapotage et le soutien dont ils ont besoin.
Les objectifs généraux de la recherche étaient de comprendre ce qui motive les adolescents et les jeunes adultes à arrêter de vapoter, ainsi que de déterminer quels outils et ressources sont les plus utiles pour aider les adolescents et les jeunes adultes à y arriver. Les objectifs spécifiques de la recherche étaient les suivants :
Les résultats de la recherche seront utilisés pour renouveler et mettre à jour le matériel de communication et de sensibilisation du public élaboré pour le renoncement du tabagisme destiné aux adolescents de 12 à 18 ans, afin d’y inclure des informations sur l’abandon des produits du vapotage u vapotage. En outre, les résultats de la recherche seront utilisés pour s’assurer que les adolescents et les jeunes adultes disposent des meilleurs outils et ressources pour arrêter de vapoter.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une vague complète de recherche qualitative impliquant une série de quatorze (14) groupes de discussion en ligne entre le 17 et le 23 novembre 2020. Les groupes ont été menés avec des résidents de sept villes canadiennes : St. John’s, T.-N.-L.; Moncton, N.-B.; Montréal, QC; Toronto, ON; Regina, SK; Calgary, AB; et Vancouver, C.-B. Les groupes ont été menés avec des adolescents de 15 à 19 ans et des jeunes adultes de 20 à 24 ans. Les groupes avec les résidents de Montréal et Moncton ont été menés en français, les autres en anglais. Les participants aux groupes de discussion ont reçu un honoraire de 100 $ en guise de remerciement pour leur temps.
En annexe à ce rapport se trouvent le questionnaire, le guide de discussion, les matériaux utilisés et le rapport méthodologique.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche sur les groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir toute la gamme des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants sélectionnés sur un sujet défini. En raison du petit nombre de participants, on ne peut pas s’attendre à ce que les participants soient parfaitement représentatifs, au sens statistique du terme, de la population plus large dont ils sont issus, et les conclusions ne peuvent pas être généralisées de manière fiable au-delà de leur nombre.
Ce rapport est divisé en trois sections : les comportements de vapotage actuels; les intentions de cesser de vapoter; et les réactions aux ébauches de documents sur la cessation et les campagnes.
Sauf indication contraire, les résultats représentent les résultats combinés indépendamment du public, du lieu ou de la langue (anglais et français). Les citations utilisées tout au long du rapport ont été sélectionnées pour donner vie à l’analyse et fournir des commentaires textuels uniques des participants dans les différents lieux.
Veuillez vous référer à l’annexe A : Rapport méthodologique pour un glossaire des termes utilisés dans le rapport.
Les groupes de discussion ont commencé par une première discussion d’échauffement au cours de laquelle les participants ont fait part de leurs comportements actuels en matière de vapotage, notamment la durée de leur vapotage, la fréquence des séances, l’utilisation de la nicotine et leurs préférences en matière de saveurs. On a ensuite demandé aux participants s’ils avaient déjà essayé d’arrêter de vapoter, s’ils envisageaient un moment où ils voudraient arrêter de le faire et comment ils s’y prendraient.
Dans l’ensemble, les habitudes de vapotage actuelles varient, bien que la majorité des participants vapotaient de façon quotidienne, certains un jour sur deux ou de manière occasionnelle la fin de semaine avec des amis dans un cadre social. Cela variait en fonction du groupe d’âge, environ la moitié des jeunes adultes vapotaient quotidiennement ou seulement la fin de semaine avec des amis. Chez les adolescents de 15 à 19 ans, la grande majorité vapotaient tous les jours, voire toutes les heures, tandis que peu vapotaient occasionnellement avec des amis.
Quel que soit le groupe d’âge, les participants ont déclaré avoir vapoté entre six mois et cinq ou six ans, mais la plupart d’entre eux ont vapoté pendant un à deux ans. En ce qui concerne la concentration de nicotine, les adolescents de 15 à 19 ans étaient plus nombreux à ne pas connaître la concentration de nicotine qu’ils utilisaient, tandis que tous ceux de 20 à 24 ans savaient si leurs produits contenaient de la nicotine ou non. La concentration globale de nicotine dans les produits de vapotage varie, bien que les participants plus jeunes (de 15 à 19 ans) utilisent plus régulièrement des concentrations plus élevées (de 35 mg à 50 mg chez ceux qui sont au courant) que ceux des groupes plus âgés. En ce qui concerne les saveurs, les fruits étaient préférés par presque tous, en particulier la mangue, ainsi que la menthe. Alors que peu de participants ont déclaré apprécier le goût du tabac, n’importe quel goût, ou aucun goût du tout.
Il est à noter que plusieurs de ceux qui vapotent moins fréquemment, par exemple la fin de semaine avec des amis ou lors de rassemblements sociaux, ont déclaré qu’ils ne se considéraient pas comme des vapoteurs. Lorsqu’on leur a demandé pourquoi, la plupart ont répondu que c’était parce qu’ils ne pensaient pas en avoir besoin, ou qu’ils étaient dépendants.
« Je ne me considère pas comme un vapoteur. Je le fais seulement quand je sors avec des amis tous les vendredis et samedis quand je bois ». – St. John’s, de 20 à 24 ans
« Étant donné que je le fais vraiment pas souvent, j’avais jamais vraiment genre envisagé arrêter, étant donné que vu que ma fréquence est basse, j’ai pas de répercussions sur ma santé ou quoi que ce soit. Donc, je me dis soit ça va rester stable, ou peut-être un moment, je sais pas, je serais juste tannée puis je vais arrêter. » – Montréal, de 20 à 24 ans
Bien qu’il y ait eu quelques variations en termes de motivation pour le vapotage, l’influence des pairs et la prédominance du vapotage dans les milieux sociaux ont été significatives. Les participants ont indiqué qu’ils vapotaient parce que c’était : amusant/agréable (y compris l’attrait des saveurs); calmant/soulagement du stress; aidant à se concentrer; alternative acceptable à la cigarette/aide à réduire la consommation de cigarettes; et, pratique (car on peut le faire partout, y compris à l’intérieur). Les adolescents de 15 à 19 ans semblent le faire pour soulager le stress, aider à réduire l’anxiété, s’amuser avec leurs amis et passer du temps, ce qui, selon certains, est particulièrement utile dans le contexte actuel de la pandémie. Alors que les jeunes adultes de 20 à 24 ans semblaient s’adonner à des activités sociales (p. ex., des rencontres sociales) ou comme moyen d’aider à arrêter de fumer la cigarette.
« Je fumais environ un paquet par jour avant de commencer à vapoter, je le remplace en quelque sorte, je suppose. C’est assez agréable d’être à l’intérieur et de ne pas avoir à sortir en hiver, c’est sûr, et c’est moins cher à mon avis. » – Regina, de 20 à 24 ans
Parmi ceux qui ont commencé à vapoter pour aider à arrêter de fumer, tous n’ont pas indiqué qu’ils avaient réussi. Certains ont indiqué qu’ils continuaient à fumer la cigarette, tandis que d’autres ont réussi à arrêter complètement de fumer. Il convient de noter que de nombreux participants qui fumaient ou continuent de fumer la cigarette ont indiqué qu’ils ont l’impression de vapoter beaucoup plus maintenant qu’ils ne fumaient de cigarettes. Lorsqu’ils ont été interrogés, ils ont expliqué que la vapotage est beaucoup plus pratique et socialement acceptable (c.-à-d. qu’il peut se faire discrètement à l’intérieur, sans odeur ni odeur de tabac) et que le fait de prendre une bouffée ou un coup de vapotage crée une dépendance.
« Je faisais la transition pour arrêter de fumer quand j’ai commencé à vapoter, et dans l’espoir que cela m’aiderait au moins à réduire le nombre de fois que je fume. J’ai vraiment remarqué que la fréquence de vapotage est plus élevée que celle de la cigarette. En général, pour des raisons pratiques, je n’aurais pas besoin de sortir, je pourrais le faire n’importe où, il n’y aurait pas d’odeur désagréable ou quelque chose comme ça. » – Toronto, de 20 à 24 ans
Lorsqu’on leur a demandé s’ils percevaient certains inconvénients liés au vapotage, la plupart des personnes interrogées ont eu tendance à citer des effets négatifs sur la santé : maux de gorge et problèmes respiratoires (particulièrement pendant l’exercice ou le sport) et maux d’estomac, nausées et perte d’appétit. Au-delà des effets négatifs sur la santé, les participants ont également cité le coût, le sentiment de dépendance ou d’accoutumance et les inconvénients des dispositifs de vapotage tels que : dispositifs qui coulent, nécessité de remplacer des pièces (p. ex., les serpentins) et/ou perte totale de leurs dispositifs de vapotage.
Les participants ont ensuite été interrogés sur leurs expériences passées en matière de réduction ou d’abandon du vapotage, y compris sur l’approche qu’ils ont adoptée et les sources qu’ils ont utilisées. Ils ont également été interrogés sur leurs intentions futures et s’ils envisagent un moment où ils ne vapoteraient plus, et ce qu’ils feraient s’ils avaient le sentiment de vouloir arrêter.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient déjà essayé d’arrêter de vapoter ou de réduire la fréquence/la quantité de leur vapotage, plusieurs dans chacun des groupes d’adolescents (de 15 à 19 ans) et la moitié ou plus dans chacun des groupes de jeunes adultes (de 20 à 24 ans) ont levé la main. Il semble que beaucoup d’entre eux n’aient pas perçu le besoin de réduire ou d’arrêter, arguant qu’ils ne vapotaient pas assez souvent ou qu’ils étaient moins susceptibles de souffrir de problèmes de santé étant donné leur âge.
Il est intéressant de noter que plusieurs d’entre eux, en particulier les adolescents de 15 à 19 ans, avaient le sentiment qu’il serait assez facile d’arrêter de vapoter, certainement plus facile que d’arrêter de fumer la cigarette. Les jeunes adultes de 20 à 24 ans et/ou ceux qui vapotent plus souvent, étaient un peu plus dubitatifs.
Les raisons pour lesquelles ils ont essayé de réduire la fréquence/la quantité de leur vapotage ou d’arrêter complètement de vapoter étaient diverses, notamment le désir de réduire les dépenses, de se sentir mieux (en particulier ceux qui font du sport) et de limiter la dépendance.
Un certain nombre de ceux qui avaient essayé d’arrêter de vapoter dans le passé ont dit avoir essayé le « sevrage brutal » en jetant ou en cachant leurs appareils. D’autres ont parlé d’acheter moins souvent des dosettes ou des liquides de remplacement ou de passer à des vaporisateurs jetables.
Lorsqu’on leur pose la question, la majorité, en particulier les jeunes adultes de 20 à 24 ans, peuvent envisager un avenir où ils ne vapoteront plus. Plusieurs ont indiqué le moment où ils pourraient vouloir fonder une famille (ou être enceinte) comme une raison logique (ou un moment dans le temps) pour arrêter. Certains participants ont parlé d’attendre la fin de la pandémie, tandis que d’autres ont mentionné avoir essayé de réduire leur consommation parce qu’il était devenu évident qu’ils vapotaient plus fréquemment, étant toujours à la maison. Les adolescents de 15 à 19 ans ont eu plus de mal à imaginer un moment précis où ils pourraient vouloir arrêter, bien qu’ils n’aient pas nécessairement envisagé de vapoter pour le reste de leur vie. Cela était en grande partie lié au fait qu’ils pensaient qu’il serait relativement facile d’arrêter de vapoter.
En termes de ressources, la plupart se sentent capables d’arrêter de vapoter par eux-mêmes, bien que certains suggèrent de s’adresser à un ami ou à un membre de la famille pour obtenir des conseils et/ou un soutien. Très peu d’entre eux, voire aucun, ont dit utiliser d’autres ressources telles que les lignes téléphoniques d’aide au renoncement du tabagisme, les conseils en ligne, les applications mobiles, les médecins ou les pharmaciens.
« Moi, si je veux arrêter, j’irais voir mon père. C’est quelqu’un qui aime bien fumer. Il a pu arrêter, donc il pourra me conseiller comment faire aussi. Je peux me servir de son exemple. » – Moncton, de 20 à 24 ans
« J’ai demandé à mes amis, si je le fais souvent, de ne plus me laisser le faire et ils respectent cela. Ils m’ont aidé à m’en sortir ». – Calgary, de 15 à 19 ans
Le reste des discussions a été consacré à l’examen des documents visant à aider les adolescents à arrêter de vapoter et/ou de fumer. Les matériels testés comprenaient une variété d’informations, de graphiques, de messages et deux titres pour le programme de sevrage.
Les participants ont reçu les informations suivantes concernant le programme de Santé Canada.
Au début des années 2000, Santé Canada a élaboré un programme pour aider les adolescents à arrêter de fumer. Au début de cette année, il a mis à jour le programme pour y inclure des informations et des outils pour aider les adolescents à arrêter de vapoter également. Le programme consiste en un manuel pour guider les adolescents dans le processus d’abandon du tabac et/ou du vapotage et un guide de l’animateur pour les séances de groupe, mais le ministère envisage également d’utiliser certaines ressources numériques.
Les documents ont été examinés et seront présentés dans ce rapport dans l’ordre suivant :
Les participants ont d’abord pu voir l’annexe A à l’écran. Il leur a été demandé d’examiner les informations en silence; une discussion de groupe a suivi.
Lorsqu’on leur a fourni une liste de raisons pour arrêter de fumer ou de vapoter (annexe A), les participants ont convenu que les raisons étaient claires et faciles à comprendre et qu’il y avait au moins une raison à laquelle les participants pouvaient s’identifier.
Toutefois, en ce qui concerne la présentation, certains (quel que soit leur âge) ont estimé que s’ils avaient lu la liste combinée, comme indiqué ci-dessus, ils auraient supposé qu’elle s’adressait aux personnes qui fument la cigarette et non à elles (celles qui vapotent). Ils ont expliqué que, selon eux, de nombreuses raisons (p. ex., les odeurs désagréables) ne s’appliquaient pas à eux et étaient plus pertinentes pour les fumeurs. La plupart ont indiqué qu’ils auraient préféré que les raisons soient présentées séparément.
Dans certains cas, cette situation a été aggravée par le fait que certains des messages ont été rédigés par quelqu’un qui ne fume pas ou qui ne vapote pas (p. ex., « J’attends de pouvoir sortir pour fumer. »).
Les participants ont ensuite reçu des listes distinctes (annexe B).
La plupart ont estimé qu’ils pouvaient mieux se voir dans ces listes, car les raisons d’arrêter de vapoter étaient plus clairement délimitées.
Cela dit, certains inconvénients perçus ont été recensés en fournissant les listes côte à côte. Certains ont estimé que les informations étaient répétitives, étant donné que certaines des raisons étaient les mêmes. Plus important encore, certains ont également souligné que parce qu’il y avait moins de raisons d’arrêter de vapoter, on avait l’impression que le vapotage était en quelque sorte mieux que le tabagisme, ce qui donnait un certain niveau de permission. Les participants ont suggéré que si les listes n’étaient pas adjacentes les unes aux autres dans les documents du programme, le message selon lequel il y a moins de raisons de ne pas vapoter ne serait pas implicite.
« J’aime ça [l’annexe B] beaucoup plus que l’autre [l’annexe A], parce que toutes les choses qui s’appliquent au vapotage ne s’appliquent pas au tabagisme. C’est donc une bonne chose que vous les ayez séparés. » – Toronto, de 15 à 19 ans
Quelle que soit la présentation, lorsqu’on leur a demandé s’il manquait quelque chose, les participants ont estimé que si les raisons fournies avaient un sens, elles avaient tendance à être fortement axées sur les aspects sociaux du vapotage et à négliger de mettre l’accent sur les raisons (objectivement plus importantes) de santé pour arrêter de vapoter.
On a d’abord montré aux participants un graphique qui combinait l’abandon du tabac et du vapotage. On leur a demandé d’examiner l’information en silence; une discussion de groupe a suivi. On leur a ensuite montré un graphique qui séparait « Comment allez-vous arrêter de fumer » et « Comment vous allez arrêter de vapoter ».
Les réactions au graphique « Comment allez-vous arrêter de fumer ou de vapoter » (annexe C) ont été contradictoires. Certains l’ont trouvé amusant et ont aimé le suivre pour voir où ils aboutiraient. D’autres ont trouvé que c’était très animé et légèrement déroutant.
L’idée de plans personnalisés basés sur votre propre situation était généralement attrayante. Tous ont eu tendance à apprécier le fait qu’il y avait une gamme de plans et il est à noter que les plans présentés étaient généralement conformes aux approches utilisées par ceux qui avaient déjà essayé de réduire ou d’arrêter leur consommation ou qui envisageraient de le faire s’ils étaient intéressés par une telle démarche.
Plusieurs ont déclaré qu’ils auraient aimé avoir plus d’informations sur chaque approche, mais ces préoccupations ont été apaisées lorsque les participants ont reçu des informations plus détaillées sur le plan n° 1 « Cesser de fumer ou de vapoter avec l’aide d’un(e) ami(e) » (annexe D) et le plan n° 2 « Réduire la consommation d’abord, puis cesser de vapoter » (annexe E).
Contrairement à « Raisons pour cesser de fumer ou de vapoter » (annexe A), de nombreux participants ont préféré avoir un seul graphique pour le tabagisme et le vapotage plutôt que des graphiques distincts, parce que les chemins suggérés pour arrêter étaient pratiquement les mêmes.
Il est à noter que certains participants ont estimé qu’ils auraient préféré que les plans soient placés dans l’ordre suivant, n° 1, n° 2, n° 3 (de gauche à droite), plutôt que n° 1, n° 3, n° 2.
« Je dirais que le seul truc qui bogue, c’est que le plan numéro 1, 3, 2, c’est pas en ordre, mais je dirais que c’est juste les chiffres. Je ne sais pas si je suis la seule qui a vu ça? » Montréal, de 20 à 24 ans
Les participants ont pu voir deux graphiques qui fournissent des informations plus détaillées sur deux des approches suggérées. Il leur a été demandé d’examiner les informations en silence; une discussion de groupe a suivi.
Si tous ne sont pas d’accord sur le fait que cette approche pourrait leur convenir, la plupart estiment que ce niveau de détail est un pas dans la bonne direction.
Certains ont demandé plus de conseils et d’idées sur la façon dont un ami pourrait inciter quelqu’un qui vapote à arrêter de vapoter. Il y avait également une certaine incertitude et un certain malaise quant à la responsabilité que cette approche fait peser sur les autres pour leur succès. On a beaucoup discuté du type d’ami qu’il faudrait, notamment pour savoir si ce serait un avantage ou un inconvénient si l’ami ne vapote pas (ou s’il n’envisageait pas aussi d’arrêter). Certains ont estimé qu’il serait peut-être préférable de confier cette responsabilité à un groupe ou à un conseiller.
« C’est juste une préférence personnelle, mais je ne choisirais pas cette méthode. Je réalise que c’est [le vapotage] un problème qui me concerne et je ne voudrais pas mettre la pression sur quelqu’un d’autre pour qu’il m’aide. » St. John’s, de 20 à 24 ans
En ce qui concerne le ton et le langage utilisés, quel que soit l’âge, certains adolescents et jeunes adultes ont estimé que c’était un peu trop enfantin et que le gouvernement du Canada essayait trop de paraître cool (p. ex., les cigs, le tape m’en cinq). Les participants ont estimé qu’un ton et un langage plus sérieux, non pointu ou accusateur, seraient plus appropriés.
Cette approche et son contenu ont été assez largement appréciés. Elle a été jugée utile et réaliste, et plusieurs participants ont dit que c’est le genre de chose qu’ils essaieraient.
Parmi les suggestions d’amélioration, on peut citer différentes façons de mesurer la diminution de l’utilisation (p. ex., en comptant la fréquence de remplacement des dosettes/serpentins achetés) plutôt que chaque bouffée ou « séance », ce qui semble irréaliste. Certains ont également indiqué qu’ils auraient préféré un peu plus de prescription d’objectifs concrets plutôt que l’utilisation de termes arbitraires tels que « moins » et « encore moins ».
« J’ai jamais vraiment pensé à utiliser ce moyen-là. Puis je pense vraiment que ça pourrait marcher. Je pense qu’ils ont vraiment bien fait de le mettre là. Je pense, ça peut vraiment aider du monde. » – Montréal, de 15 à 19 ans
Pour soutenir le plan n° 2 « Réduire la consommation d’abord, puis cesser de vapoter » (annexe E), les participants ont ensuite reçu un graphique illustrant une carte qu’ils pouvaient utiliser pour suivre leur comportement. On leur a demandé d’examiner l’information en silence; une discussion de groupe a suivi.
Même parmi les quelques personnes sceptiques quant à l’utilisation de cette approche, les réactions à l’idée de l’enregistrement et du suivi des comportements étaient logiques et la grande majorité a estimé que cela pourrait être un outil utile.
Quelques-uns ont fait remarquer qu’ils trouvaient intrigant de suivre l’« humeur », qui, pour ceux qui avaient essayé de réduire ou d’arrêter, correspondait à leur propre expérience (c.-à-d. les changements d’humeur). En plus des suggestions mentionnées ci-dessus, certains ont également suggéré de suivre le montant dépensé, ce qui, selon eux, donnerait une idée de ce que l’on pourrait économiser.
En termes de format, la plupart semblent préférer une application mobile pour le suivi, bien que plusieurs préfèrent la version papier, estimant qu’il serait à la fois pratique et motivant de l’enregistrer sur un journal tangible à chaque fois. La plupart ont estimé que l’application mobile serait plus facile à utiliser, facilement accessible et bienvenue d’un point de vue de discrétion. Il est à noter que quelques participants ont estimé qu’il serait préférable d’avoir les deux formats afin que l’utilisateur puisse choisir la méthode qu’il préfère, et qu’il soit accessible à tous.
Les participants ont pu voir deux titres, Vie100fumer/vapoter et Mavie100fumer/vapoter (Quit4Life et Quit4You) 4 , pour le programme, un à la fois à l’écran. Il leur a été demandé d’examiner les informations en silence; une discussion de groupe a suivi.
Les réactions aux deux titres des programmes ont été généralement tièdes. Tant les jeunes adultes que les adolescents, anglophones et francophones, ont décrit l’utilisation des chiffres 4 et 100 comme « moche » et « gadget ».
À noter qu’en français, certains participants se sont interrogés sur la signification du chiffre 100 et sur sa pertinence pour le programme. Ils se sont demandé si le programme comprenait 100 conseils. En anglais, il semble y avoir moins de confusion autour de l’utilisation du chiffre 4 pour remplacer le mot « for ».
« Je trouve que c’est un peu complexe à comprendre, genre Ma vie100fumer, 100? Le chiffre 100, zéro, c’est complexe à comprendre, en fait. » – Moncton, de 20 à 24 ans
« Je sais pas. C’est quoi le programme? Si le numéro 100, c’est applicable dans le programme, c’est meilleur, mais juste pour moi. » – Moncton, de 20 à 24 ans
En ce qui concerne la signification de chaque titre, la notion de « pour la vie » a été appréciée dans une certaine mesure en raison de la permanence qu’elle exprime; et, peut-être une appréciation égale de la notion de « pour vous » en raison du sentiment plus personnel et de l’importance que cela accorde à la personne qui cherche à arrêter de fumer. Ces résultats étaient cohérents en anglais et en français.
« Pour moi, c’est la même chose. Et je pense qu’aussi, si vous utilisez le “ma”, avant que ça dise “vie100fumer”, c’est plus personnel parce que quand vous lisez, vous pensez à vous-même parce que ça dit “ma vie”, et pas juste “vie”. » – Moncton, de 20 à 24 ans
Les participants ont reçu deux séries de messages, un à la fois. La première série (de 1 à 5) concernait la cessation, la seconde (de 6 à 9) la dépendance. Il leur a été demandé d’examiner les messages en silence, puis d’écrire dans le clavardage, celui qu’ils jugeaient le plus efficace et celui qu’ils jugeaient le moins efficace pour encourager et motiver les adolescents à arrêter de vapoter.
Bien que chaque message soit examiné séparément ci-dessous, en termes de langue utilisée, les participants ont estimé que tous les messages étaient clairs et faciles à comprendre.
Dans l’ensemble, les adolescents et les jeunes adultes ont eu tendance à préférer les messages relatifs à la cessation et à y réagir plus favorablement. En fait, lorsqu’on leur a demandé de choisir un message qui les motiverait le plus à agir (c.-à-d. à envisager de cesser de vapoter), la plupart ont eu tendance à choisir un message parmi cette série de messages.
Cela dit, les participants ont eu tendance à aimer et à ne pas aimer tous les messages, ce qui laisse entendre que l’utilisation de messages différents permettra d’atteindre un public plus large.
1. Prenez votre avenir en main. Laissez le vapotage derrière vous.
Ce message a été de loin le plus apprécié par les adolescents et les jeunes adultes, ainsi que par les anglophones et les francophones. La plupart des participants ont apprécié le fait qu’il aille droit au but, qu’il responsabilise et qu’il ait un impact. Ils ont également apprécié la dimension positive et pleine d’espoir qu’implique le fait de se tourner vers l’avenir et d’envisager un avenir où l’on ne vapote pas (en particulier pour les jeunes adultes de 20 à 24 ans). Cependant, quelques participants ont estimé que le message était un peu trop insistant, critique, voire condescendant, en particulier le message « Laissez le vapotage derrière vous ».
« Je trouve que c’est un peu provocateur quand même, mais ça reste quand même relativement passif, ça laisse un doute, tsé tu réfléchis. » – Montréal, de 15 à 19 ans
« C’est la responsabilisation. C’est à toi de décider. C’est toi qui peux changer. Ça ne peut pas être quelqu’un d’autre. Au bout du compte, t’es le seul à pouvoir arrêter ce que tu fais. » – St. John’s, de 20 à 24 ans
2. La nicotine crée une forte dépendance, mais il est possible d’arrêter de vapoter. Pourquoi pas maintenant?
Ce message n’a pas souvent été sélectionné parmi les publics et les langues comme étant le plus ou le moins efficace pour encourager ou motiver les jeunes à arrêter de vapoter. Davantage de participants de 15 à 19 ans l’ont choisi comme le moins efficace par rapport à ceux de 20 à 24 ans. Ceux qui l’ont aimé, ont trouvé qu’il était simple, positif et plein d’espoir. Les plus critiques ont estimé qu’il manquait de substance, qu’il était un peu verbeux et qu’il était un peu trop direct et explicite dans le questionnement « Pourquoi pas maintenant? »
« Pourquoi pas maintenant, ce n’est pas quelque chose qui se fait tout seul. Ça me fait penser à quand tu es triste et que quelqu’un te dit “ne sois pas triste”. C’est comme si c’était bon… Je suis guéri. » – St. John’s, de 15 à 19 ans
« Je pense que ça se contredit. Il dit que la nicotine crée une forte dépendance, pourquoi ne pas arrêter maintenant, mais comme tu peux pas arrêter maintenant parce que cela crée une forte dépendance ». – St. John’s, de 15 à 19 ans
3. Mettez-vous au défi de ne pas vapoter pendant un jour ou une semaine.
Les réactions à ce message ont été polarisées (entre les publics et les langues). Parmi les adolescents et les jeunes adultes qui l’ont aimé, il a semblé être une première étape logique et on a aimé qu’il fournisse un objectif concret auquel aspirer. Là encore, la réduction de la fréquence ou de la quantité de vapotage a été considérée comme une approche logique pour cesser de vapoter, une approche que certains ont déjà essayée dans le passé. Ces participants ont également apprécié le défi que représentait le message. Toutefois, ceux qui ont critiqué ce message ont fait valoir qu’il semblait être un objectif plutôt noble et qu’il impliquait la permission de continuer à vapoter une fois l’objectif atteint. Le message a été modifié en un mois ou simplement « Relevez le défi de ne pas vapoter », et les avis étaient plus favorables.
« C’est celui auquel les gens peuvent se connecter le plus universellement. Quand tu dis défi, beaucoup de gens aiment pouvoir relever un défi ». – Toronto, de 20 à 24 ans
« C’est bien de voir si tu peux le faire, tu peux même continuer et te mettre au défi d’arrêter pour une autre semaine ou un autre jour. » – Calgary, de 20 à 24 ans
« C’est un peu comme si on se débarrassait de la question, on essaie d’arrêter pour le reste de sa vie, pas seulement pour un jour ou une semaine. Il semble que cela encourage les gens à arrêter pour voir s’ils en sont capables, puis ils peuvent y revenir après ». – St. John’s, de 15 à 19 ans
« L’idée du défi. C’est juste ça. Je trouve que c’est comme, c’est une bonne idée. Ça amène le sujet d’une manière pas trop sévère. » – Montréal, de 15 à 19 ans
4. Tu as commencé à vapoter à cause d’un ami. Pourquoi ne pas arrêter avec un ami?
Les réactions à ce message étaient également souvent mitigées, indépendamment de l’âge ou de la langue. En fait, même ceux qui ont choisi ce message comme le plus efficace ont eu des choses positives et négatives à dire à son sujet. Plusieurs n’étaient pas à l’aise avec le reproche fait aux amis. Comme mentionné précédemment, les participants considèrent que leurs habitudes de vapotage sont de leur responsabilité. Cela étant dit, beaucoup d’entre eux ont également pu s’identifier au fait qu’ils ont commencé à vapoter avec un ami. Un certain nombre de participants (adolescents et jeunes adultes) ont suggéré de modifier la phrase en conséquence : « Tu as commencé à fumer avec un ami ». Quant à la deuxième partie, « Pourquoi ne pas arrêter avec un ami? » la plupart ont estimé que c’était un bon plan et ont aimé l’idée de ne pas le faire seul. Là encore, un débat s’est engagé sur la question de savoir quel ami serait le plus utile (c.-à-d. celui qui ne vapote pas, celui qui vapote, celui qui a aussi l’intention d’arrêter).
« J’ai l’impression que beaucoup de gens commencent à vapoter socialement. Si tu as quelqu’un avec qui arrêter, c’est moins intimidant. Pour moi, le simple fait de rejoindre un club est intimidant, donc ça donne un autre moyen de ne pas arrêter tout seul. » – Vancouver, de 15 à 19 ans
« La seule chose que je n’aime pas, c’est le “à cause d’un ami”. Il semble que tu blâmes quelqu’un et la dernière chose que je voudrais faire c’est de blâmer quelqu’un pour mes choix personnels ». – St. John’s, de 15 à 19 ans
« Je comprends qu’est-ce que ça veut faire, mais tsé, ultimement, c’est sa consommation donc je trouve que de blâmer quelqu’un d’autre, je trouve que c’est un peu… c’est pas pertinent. » – Montréal, de 20 à 24 ans
5. Vous êtes inquiet pour la santé de vos poumons? C’est maintenant le temps d’arrêter de vapoter.
Ce message n’a pas souvent été sélectionné comme étant le plus ou le moins efficace, bien qu’il soit axé sur un risque sanitaire important lié au vapotage. Si la plupart des personnes, quel que soit leur âge et sant égard au public, ne doutaient pas de la crédibilité du message, de nombreux adolescents et jeunes adultes estimaient qu’il était exagéré. Nous avons également constaté que certains participants n’étaient pas encore prêts à affronter ces faits. Encore une fois, il faut garder à l’esprit que ces publics en ont déduit qu’ils ne se sentent pas particulièrement sensibles ou vulnérables étant donné leur jeune âge.
« Ça touche les effets. C’est quoi l’effet? C’est les poumons. Ça me donne conscience que notre santé est en danger, donc il faut arrêter de vapoter. » – Moncton, de 20 à 24 ans
« Pas vraiment pertinent pour moi. C’est quelque chose que j’entends tout le temps. Je le vois sur chaque paquet de cigarettes que j’achète. » – Toronto, de 20 à 24 ans
« Je trouve que quand c’est négatif, moi ça m’incite pas à vouloir… je le sais que c’est dangereux, tout ça, mais dès que c’est du négatif, j’ose même pas le lire, parce que ça m’enlève du moral. » – Moncton, de 15 à 19 ans
6. Ne laissez pas la nicotine contrôler votre vie. Ne vapotez pas.
Parmi la série de messages sur la dépendance, si les réactions à ce message ont été mitigées, il a été le plus souvent choisi comme le plus efficace, tant par les adolescents que par les jeunes adultes. Ceux qui l’ont jugé efficace ont pensé qu’il était direct, et qu’il constituait une bonne leçon de vie qui a retenu leur attention. Ceux qui l’ont jugé moins efficace n’ont pas apprécié le ton, qui ressemblait plus à une directive qu’à une question que l’on se pose ou à un objectif à atteindre.
« C’est un peu comme un ordre “ne vapotez pas”, comme un peu un jugement. » – Montréal, de 15 à 19 ans
« Dire aux gens de ne pas faire quelque chose ne fonctionne pas. Ça figure déjà sur chaque paquet de cigarettes et sur chaque paquet de vapotage et ça ne fonctionne manifestement pas ». – Calgary, de 15 à 19 ans
« Dans le fond, moi je dirais que c’est le numéro 6 qui me déplait le moins parce que tsé c’est comme, on dirait que c’est comme une obligation, tsé “laisse-pas la nicotine contrôler ta vie, ne vapote pas.” C’est vraiment juste come on dirait qu’ils t’obligent, tsé comme “vapote pas, c’est pas une bonne affaire.” » – Moncton, de 20 à 24 ans
7. Qu’est-ce que vous manquez parce que vous avez « besoin » de vapoter?
Les adolescents et les jeunes adultes qui ont apprécié ce message ont estimé qu’il était efficace dans la mesure où il les a amenés à réfléchir à ce qu’ils avaient manqué. En revanche, ceux qui n’ont pas apprécié ce message ont estimé qu’il était condescendant et qu’il portait un jugement. Il est à noter que quelques participants français ont mentionné que s’ils comprenaient l’intention du message, ils le trouvaient gênant et peut-être mal traduit.
« Je pense beaucoup à ce que je rate. J’ai toujours besoin de vapoter et quand je le perds, je le cherche frénétiquement. C’est celle qui m’a le plus marqué. » – Toronto, de 20 à 24 ans
« La diminution réelle des raisons pour lesquelles les gens pourraient fumer. Il est bien connu qu’il y a de forts facteurs socio-économiques qui font que les gens sont plus susceptibles de fumer. Les gens sont plus susceptibles de fumer s’ils ne terminent pas leurs études secondaires ou s’ils vivent sous le seuil de pauvreté. Il semble que l’on ne soit pas sensible et que l’on ignore les raisons pour lesquelles les gens fument ». – Moncton, de 20 à 24 ans
8. Pourquoi plonger dans une dépendance à la nicotine?
De nombreux participants, quel que soit leur public ou leur langue, ont choisi ce message comme étant le moins efficace, principalement à cause du jeu de mots. Si certains ont dit qu’il était amusant et mignon, la plupart des jeunes adultes et des adolescents ont estimé qu’il n’était pas assez sérieux. En outre, beaucoup ont fait valoir que faire référence au « headrush » [MESSAGE ANGLAIS] associé au vapotage était quelque peu risqué, car le « headrush » était l’un des éléments qu’ils aimaient le plus du vapotage.
« Jeu de mots, un peu moche, censé être sérieux mais qui en ruine le sérieux. Cela le rend moins crédible. » – Regina, de 20 à 24 ans
« Certaines personnes ne voudraient pas plaisanter sur leur dépendance. » – St. John’s, de 15 à 19 ans
9. Pourquoi risquer une dépendance à la nicotine? Le buzz n’en vaut pas la peine.
Là encore, la plupart des participants, quel que soit leur âge ou leur langue, n’ont pas aimé la référence au « buzz », car c’est l’une des principales raisons pour lesquelles ils aiment vapoter. Cependant, les participants ont apprécié le message véhiculé, à savoir que « ça n’en vaut pas la peine ». C’était direct et logique.
« De la façon dont c’est formulé, pour certains, le buzz en vaut la peine. En fait, je connais beaucoup de gens qui le font juste pour le buzz. » – St. John’s, de 20 à 24 ans
« Pour moi, le buzz, c’est plus pour plaisir, c’est ça? C’est pas vraiment quelque chose qui m’appelle à arrêter. » – Montréal, de 20 à 24 ans
Malgré le fait que très peu d’adolescents de 15 à 19 ans ou de jeunes adultes de 20 à 24 ans pensent qu’ils auraient des difficultés à arrêter de vapoter, et qu’ils ne consulteraient probablement pas une ressource du gouvernement du Canada (ou de Santé Canada) pour obtenir des conseils ou du soutien, les réactions aux ébauches de documents de communication ont été généralement favorables.
Tous les documents et messages sont apparus généralement crédibles, même s’il y avait certaines préférences en termes de messages et de présentation des informations.
La plupart des participants des deux publics étaient à l’aise avec les approches pour arrêter de vapoter (c.‑à‑d., avec l’aide d’un(e) ami(e)), en réduisant la consommation ou en fixant une date d’arrêt) et ont apprécié les informations et les outils plus détaillés sur la manière de le faire. En effet, l’utilisation de la technologie pour créer des outils numériques pourrait être le moyen le plus efficace de s’adresser à ce public. Par exemple, la plupart ont estimé qu’ils seraient plus enclins à utiliser une application mobile pour suivre leurs comportements de vapotage et pourraient voir comment une application pourrait leur fournir des conseils utiles pour les guider/encourager à continuer à travailler pour arrêter de vapoter.
Les approches en matière d’abandon du vapotage étaient très proches de celles que les participants ont adoptées dans le passé (pour ceux qui ont essayé d’arrêter ou de réduire leur consommation) ou qu’ils envisageraient d’adopter à l’avenir. Cela dit, la plupart d’entre eux considèrent leurs habitudes de vapotage comme une question personnelle et sont réticents à rejeter la faute ou le fardeau sur leurs amis.
Certaines informations et certains messages ont été jugés trop directifs et/ou condescendants par les deux publics, et dans certains cas, trop gadgets et enfantin. Par exemple, en ce qui concerne le programme, la majorité des jeunes adultes et des adolescents auraient préféré que les titres Vie100fumer/vapoter et Mavie100fumer/vapoter (Quit4Life ou Quit4U) soient rédigés de façon claire plutôt que d’utiliser un chiffre ou une lettre pour remplacer un mot (« 4 » au lieu de « for »; « U » au lieu de « you »).
Et, bien que l’aspect social du vapotage semble être assez convaincant, il semble y avoir un plus grand appétit (et un manque perçu de contenu) pour les informations sur les conséquences négatives du vapotage sur la santé. La plupart des personnes interrogées ont dit avoir elles-mêmes vécu un certain nombre de situations telles que : des changements d’humeur/de comportement, des problèmes de capacité pulmonaire qui affectent les performances sportives, des nausées, des maux d’estomac et une perte d’appétit.
Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a mené une vague complète de recherche qualitative impliquant une série de quatorze (14) groupes de discussion en ligne entre le 17 et le 23 novembre 2020. Les groupes ont été menés avec des résidents de sept villes canadiennes : St. John’s, T.-N.-L.; Moncton, N.-B.; Montréal, QC; Toronto, ON; Regina, SK; Calgary, AB; et Vancouver, C.-B. Dans chaque ville, les groupes ont duré environ 1,5 heure et ont été menés avec des adolescents de 15 à 19 ans et des jeunes adultes de 20 à 24 ans. Le groupe composé de résidents de Montréal et de Moncton s’est déroulé en français, les autres en anglais.
Ville | Audience | Modérateur | Participants | Date et heure |
---|---|---|---|---|
Toronto, ON | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Stephanie Constable | 10 | Mardi 17 novembre, 17 h 30 (HNE) |
Regina, SK | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Stephanie Constable | 8 | Mardi 17 novembre, 19 h 30 (HNE) |
Moncton, N.-B. | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Stephanie Constable | 7 | Mercredi 18 novembre, 16 h (HNE) |
Montréal, QC | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Stephanie Constable | 8 | Mercredi 18 novembre, 18 h (HNE) |
Calgary, AB | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Stephanie Constable | 9 | Mercredi 18 novembre, 20 h (HNE) |
Toronto, ON | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Doug Anderson | 11 | Mercredi 18 novembre, 17 h 30 (HNE) |
Vancouver, C.-B. | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Doug Anderson | 12 | Mercredi 18 novembre, 19 h 30 (HNE) |
Montréal, QC | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Stephanie Constable | 9 | Jeudi 19 novembre, 18 h (HNE) |
Calgary, AB | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Stephanie Constable | 11 | Jeudi 19 novembre, 20 h (HNE) |
Regina, SK | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Doug Anderson | 10 | Jeudi 19 novembre, 18 h (HNE) |
Vancouver, C.-B. | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Doug Anderson | 12 | Jeudi 19 novembre, 20 h (HNE) |
St. John’s, T.-N.-L. | Jeunes adultes (de 20 à 24 ans) | Doug Anderson | 13 | Lundi 23 novembre, 15 h 30 (HNE) |
St. John’s, T.-N.-L. | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Doug Anderson | 8 | Lundi 23 novembre, 17 h 30 (HNE) |
Montréal, QC | Adolescents (de 15 à 19 ans) | Stephanie Constable | 9 | Lundi 23 novembre, 17 h 30 (HNE) |
Les participants ont été recrutés à l’aide d’un questionnaire de sélection (inclus dans l’annexe C).
Les publics cibles étaient les adolescents de 15 à 19 ans et les jeunes adultes de 20 à 24 ans. Le questionnaire de sélection contenait une série de questions standard pour s’assurer que les participants étaient qualifiés en fonction de leur âge et de leurs habitudes de consommation. En outre, nous avons sélectionné les participants pour nous assurer que nous visions un bon mélange de sexes, de revenus du ménage, d’ethnicités, etc.
Quality Response et leurs fournisseurs sélectionnés ont d’abord contacté les membres de leurs bases de données respectives par courriel, puis par téléphone afin de présélectionner les participants en fonction de la rapidité et des économies réalisées. Tous les participants ont été contactés avant les rencontres pour confirmer leur présence.
Pour les groupes de la région de Toronto, Quality Response s’est appuyé sur leur base de données exclusive sur les Canadiens. Pour les groupes d’autres villes, Quality Response a fait appel à des fournisseurs sélectionnés qui ont chacun leur propre base de données sur les Canadiens vivant dans leur région.
Pour les groupes de St. John’s (NF), Moncton (N.-B.) et Regina (SK), Quality Response s’est appuyé sur Metroline. La base de données de Metroline sur ces marchés comprend environ 4 500 Canadiens. Les nouveaux participants sont ajoutés à leur base de données par le biais de recommandations et de publicité en ligne. Metroline établit le profil de sa base de données en fonction de diverses caractéristiques, notamment : le lieu, l’état civil, la profession, le revenu, le tabagisme, les habitudes de consommation d’alcool, etc.
Pour les groupes de Montréal, QC Quality Response s’est appuyé sur MBA Recherche. Leur vaste base de données comprend environ 35 000 Canadiens à travers le Québec. Ils utilisent des annonces Google, leur site Web, des listes téléphoniques de RDD et des références pour recruter de nouveaux participants. En plus d’une variété de données démographiques, le profilage de MBA Recherche comprend les types d’automobiles, la consommation de substances et les attributs des téléphones portables.
Pour les groupes de Calgary, Quality Response s’est appuyé sur la coordination qualitative. Leur base de données compte environ 5 500 Calgariens. Qualitative Coordination utilise des références et des annonces en ligne pour trouver de nouveaux participants. Leur base de données n’est pas profilée, et les nouveaux inscrits sont seulement invités à indiquer leur nom complet, leur adresse électronique, leur date de naissance et leur lieu de résidence.
Pour les groupes de Vancouver, en Colombie-Britannique, Quality Response s’est appuyé sur la base de données de Walmsley Research, qui comprend environ 5 500 résidents de Vancouver. Ils s’appuient sur des recommandations et des annonces en ligne pour recruter dans leur base de données. En plus d’une variété de données démographiques, leur base de données est profilée pour : l’âge des enfants, la profession, la profession du conjoint, les problèmes de santé, etc.
Compte tenu du calendrier accéléré, deux modérateurs ont été utilisés pour mener les groupes de discussion. Stephanie Constable a dirigé la première nuit des groupes tandis que Doug Anderson a observé pour s’assurer que les deux étaient conscients du déroulement des groupes de discussion et impliqués dans toute conversation sur les changements potentiels du guide de discussion ou du déroulement de la conversation pour les groupes suivants.
Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche sur les groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir toute la gamme des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon de participants sélectionnés sur un sujet défini. En raison du petit nombre de participants, on ne peut pas s’attendre à ce que les participants soient parfaitement représentatifs, au sens statistique du terme, de la population plus large dont ils sont issus et les conclusions ne peuvent pas être généralisées de manière fiable au-delà de leur nombre.
Sauf indication contraire, les résultats représentent les résultats combinés indépendamment du public, du lieu ou de la langue (anglais et français). Les citations présentées dans le rapport sont sélectionnées uniquement pour donner vie au rapport et pour fournir des commentaires textuels uniques des participants dans les différents lieux.
Vous trouverez ci-dessous un glossaire des termes utilisés dans le rapport. Ces expressions sont utilisées lorsque des groupes de participants partagent un point de vue spécifique. Sauf indication contraire, cela ne signifie pas que le reste des participants sont en désaccord avec le point en question, mais plutôt que d’autres n’ont pas commenté ou n’ont pas eu d’opinion forte sur la question.
Terme | Définition |
---|---|
Quelques | Le terme quelques est utilisé lorsque moins de 10 % des participants ont donné des réponses similaires. |
Plusieurs | Plusieurs est utilisé lorsque moins de 20 % des participants ont répondu par des réponses similaires. |
Certains | L’expression certains est utilisée lorsque plus de 20 %, mais nettement moins de 50 % des participants ont donné des réponses similaires. |
Bon nombre | L’expression bon nombre est utilisée lorsque près de 50 % des participants ont donné des réponses similaires. |
Majorité/Pluralité | Les termes majorité ou pluralité sont utilisés lorsque plus de 50 %, mais moins de 75 % des participants ont répondu par des réponses similaires. |
La plupart | L’expression la plupart est utilisée lorsque plus de 75 % des participants ont donné des réponses similaires. |
Vaste majorité | L’expression vaste majorité est utilisée lorsque presque tous les participants ont donné des réponses similaires, mais que plusieurs d’entre eux avaient des points de vue différents. |
Unanime/Presque tous | Les termes à l’unanimité ou presque sont utilisés lorsque tous les participants ont donné des réponses similaires ou lorsque la grande majorité des participants ont donné des réponses similaires et que les quelques autres ont refusé de commenter le sujet en question. |
Le modérateur se présente et explique son rôle, qui est de poser des questions, de s’assurer que tout le monde a la possibilité de s’exprimer, de tenir compte du temps et d’être objectif, c’est-à-dire de ne pas favoriser d’intérêt particulier. Le modérateur mentionne les éléments suivants aux participants :
Le modérateur demandera aux participants de se présenter.
Étant donné le sujet de notre discussion d’aujourd’hui, je voudrais demander à chacun de vous de vous présenter par votre prénom uniquement, et de nous dire depuis combien de temps vous vapotez, à quelle fréquence vous le faites (c.-à-d. toutes les heures, tous les jours, toutes les semaines, etc.), et ce que vous vapotez normalement (c.-à-d. les produits contenant de la nicotine et à quelle concentration, les arômes vapotés (avec ou sans nicotine), le cannabis, etc.)
Je voudrais commencer par une question assez générale.
Au début des années 2000, Santé Canada a élaboré un programme pour aider les jeunes à cesser de fumer. Au début de cette année, il a mis à jour le programme pour y inclure des informations et des outils pour aider les jeunes à arrêter de vapoter également. Le programme consiste en un manuel pour guider les jeunes dans le processus pour arrêter de fumer et/ou de vapoter et un guide de l’animateur pour les séances de groupe, mais le ministère envisage également d’utiliser certaines ressources numériques.
Pour le reste de notre discussion, je partagerai mon écran pour vous montrer les différents éléments du manuel et évaluer vos réactions afin de les aider à développer et à perfectionner ces documents.
Il est important de noter que tous ces matériaux sont en cours de développement, mais ne sont pas encore dans leur état final. Votre contribution est sollicitée en termes de contenu.
De plus, à certains moments, nous utiliserons la fonction de clavardage pour pouvoir enregistrer vos réactions.
Nous allons d’abord examiner les raisons d’arrêter de fumer ou de vapoter. Là encore, ces raisons pourraient être incluses dans le manuel mis à jour, de sorte qu’il s’agit davantage du contenu que du format.
Le modérateur affiche l’annexe A à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Maintenant, je voudrais vous montrer une autre façon de présenter l’information.
Le modérateur affiche l’annexe B à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Le volet suivant décrit comment on peut s’y prendre pour arrêter de fumer ou de vapoter. Encore une fois, veuillez prendre quelques minutes pour passer en revue ce volet en silence, puis nous discuterons des réactions en groupe.
Le modérateur affiche l’annexe C à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Maintenant, je voudrais vous montrer une autre façon de présenter l’information.
Le modérateur affiche l’annexe D à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Le modérateur affiche l’annexe D à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Le modérateur affiche l’annexe E à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Je voudrais vous montrer un autre élément qu’ils envisagent.
Le modérateur affiche l’annexe F à l’écran
Le modérateur doit sonder :
Il s’agit d’une carte de suivi sur papier qui est actuellement insérée dans le manuel du programme pour enregistrer le nombre de cigarettes fumées par jour et pour suivre leur progression. Elle s’inscrit dans le cadre du plan n° 2, « Réduire d’abord, puis arrêter » (annexe E).
Maintenant que vous avez une meilleure idée du programme, du manuel et de certains de ses éléments, j’aimerais savoir ce que vous pensez du titre. Deux options s’offrent à vous (Vie100fumer; Ma vie100fumer).
Le modérateur doit afficher chaque titre un par un à l’écran de manière aléatoire.
Le modérateur doit sonder pour chacun d’entre eux :
Une fois que les deux options ont été discutées :
J’aimerais consacrer quelques minutes à l’examen d’une série de messages qui pourraient être utilisés dans le matériel de campagne futur. Je les afficherai à l’écran et je vous demande de prendre quelques minutes pour examiner chaque déclaration. Une fois que vous aurez passé en revue chacune d’entre elles, veuillez prendre un moment pour noter dans le clavardage quelle déclaration vous semble la plus efficace pour encourager et motiver les jeunes à arrêter de vapoter et quelle est la moins efficace. Veuillez noter vos réponses dans le clavardage comme suit : le plus = #X; le moins = #X.
Les messages comprennent :
10. Prenez votre avenir en main. Laissez le vapotage derrière vous.
11. La nicotine crée une forte dépendance, mais il est possible d’arrêter de vapoter. Pourquoi pas maintenant?
12. Mettez-vous au défi de ne pas vapoter pendant un jour ou une semaine.
13. Tu as commencé à vapoter à cause d’un ami. Pourquoi ne pas arrêter avec un ami?
14. Vous êtes inquiet pour la santé de vos poumons? C’est maintenant le temps d’arrêter de vapoter.
15. Ne laissez pas la nicotine contrôler votre vie. Ne vapotez pas.
16. Qu’est-ce que vous manquez parce que vous avez « besoin » de vapoter?
17. Pourquoi plonger dans une dépendance à la nicotine?
18. Pourquoi risquer une dépendance à la nicotine? Le buzz n’en vaut pas la peine.
Le modérateur doit afficher les deux blocs de messages séparément et approfondir :
L’animateur vérifiera dans l’arrière-salle et sondera les autres domaines d’intérêt.
Abandon
1. Prenez votre avenir en main. Laissez le vapotage derrière vous.
2. La nicotine crée une forte dépendance, mais il est possible d’arrêter de vapoter. Pourquoi pas maintenant?
3. Mettez-vous au défi de ne pas vapoter pendant un jour ou une semaine.
4. Tu as commencé à vapoter à cause d’un ami. Pourquoi ne pas arrêter avec un ami?
5. Vous êtes inquiet pour la santé de vos poumons? C’est maintenant le temps d’arrêter de vapoter.
Dépendance
6. Ne laissez pas la nicotine contrôler votre vie. Ne vapotez pas.
7. Qu’est-ce que vous manquez parce que vous avez « besoin » de vapoter?
8. Pourquoi plonger dans une dépendance à la nicotine?
9. Pourquoi risquer une dépendance à la nicotine? Le buzz n’en vaut pas la peine.
Groupe 2 : Jeunes adultes (20-24) Toronto, Ontario - 17h 30 HNE
Groupe 3 : Jeunes adultes (20-24) Regina, Saskatchewan - 19h 30 HNE / 18:30 HNC
Groupe 4 : Jeunes adultes (20-24) Moncton, Nouveau-Brunswick (francais) - 16h 00 HNE / 17 00 HNA
Groupe 5 : Jeunes adultes (20-24) Montréal, Québec (francais) - 18h 00 HNE
Groupe 6 : Jeunes adultes (20-24) Calgary, Alberta - 20h 00 HNE / 18:00 HNR
Groupe 8 : Adolescents (15-19) Toronto, Ontario - 17h 30 HNE
Groupe 9 : Jeunes adultes (20-24) Vancouver, Colombie-Britannique - 19h 30 HNE / 16:30 PST
Groupe 11 : Adolescents (15-19) Montréal, Québec (francais) - 18h 00 HNE
Groupe 12 : Adolescents (15-19) Calgary, Alberta - 20h 00 HNE / 18:00 HNR
Groupe 13 : Adolescents (15-19) Regina, Saskatchewan - 18h 00 HNE / 17 00 HNC
Groupe 14 : Adolescents (15-19) Vancouver, Colombie-Britannique - 20h 00 HNE / 17h 00 HNP
Groupe 1 : Jeunes adultes (20-24) St. John’s, Terre-Neuve - 15h 30 HNE / 17 00 HNT
Groupe 7 : Adolescents (15-19) St. John’s, Terre-Neuve - 17h 30 HNE / 19 00 HNT
Groupe 10 : Adolescents (15-19) Montréal, Québec (francais) - 17h 30 HNE
Bonjour, je m’appelle _______________ et je vous téléphone au nom d’Earnscliffe, une firme nationale de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons une série de groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada au sujet d’enjeux d’importance pour les Canadiens. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à un groupe de discussion virtuel. Chaque participant recevra une somme pour sa participation. Puis‑je poursuivre?
Votre participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Toutefois, avant de vous inviter à participer, j’aimerais vous poser quelques questions afin de m’assurer de la diversité du groupe de personnes. Puis‑je poursuivre? Ceci ne prendra que cinq minutes environ.
Lisez à tous : « Cet appel peut être écouté ou enregistré à des fins d’évaluation ou de contrôle de la qualité. »
Clarifications supplémentaires au besoin :
Cette recherche nécessitera la participation à un appel vidéo en ligne.
S1. Auquel des groupes d’âge suivants appartenez-vous? Avez-vous… ?
Assurez une bonne diversité d’âges dans toutes les séances
Pour ceux 15 ans, lorsque l’adulte est au téléphone, retournez à l’introduction et passer à QS2
Aux parents enfants de 15 ans (après introduction :
S2. Pour cette étude, nous menons une série de discussions avec des jeunes âgés de 15 à 19 ans. Avec votre permission, nous aimerions inviter votre enfant à participer à une discussion sur [insérer la date] à [heure] ? Elle durera 90 minutes et votre enfant recevra 100 dollars pour son temps.
Nous menons ces groupes pour le compte de Santé Canada dans le but d’aider le ministère à explorer le sujet de la vaporisation et de l'arrêt de la vaporisation. La discussion portera sur leurs opinions à propos de différent communications et messages liés aux vapotage et fumer. Votre consentement écrit pour que votre enfant participe à la discussion sera requis par courriel avant le début de la session. Votre enfant sera-t-il disponible pour participer à une discussion en ligne le [insérer la date] à [heure] ?
S3. L’enfant qui prendrait part à la séance est-il un garçon ou une fille, ou préfère ne pas s’identifier comme ni l’un ni l’autre? (assurez une bonne diversité)
Préfère ne pas s’identifier comme ni l’un ni l’autre 3 aucun minimum
S4. Quel âge a l’enfant qui participerait? ( assurez une bonne diversité)
S5. Afin d’assurer la diversité des jeunes qui participeront aux séances, nous devons leur poser quelques questions pour vérifier leur admissibilité. Si c’est un bon moment, pourrais-je parler à votre fils ou à votre fille maintenant?
Bonjour, je m’appelle _______________. Je vous téléphone de la part d’Earnscliffe, une firme nationale de recherche sur l’opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion à propos des jeunes et le vapotage et tabac au nom de Santé Canada. Jusqu’à 12 adolescents prendront part à la discussion et, en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auront accordé, ils recevront une somme de 100 $. Toutefois, avant de vous inviter à vous joindre à nous, j’aimerais vous poser quelques questions pour m’assurer de la diversité du groupe. Puis-je poursuivre?
Votre participation est volontaire. Nous désirons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu’ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Il est important que vous sachiez que toutes vos réponses demeureront confidentielles et que même vos parents ne les connaîtront pas. Vos réponses serviront uniquement à des fins de recherche et aideront à assurer la diversité des participants présents lors du groupe.
S6. Pour les besoins de ce projet, nous devons parler à des adolescents et jeunes adultes de 15 à 24 ans. Êtes-vous âgé(e) de 15 à 24 ans?
S7. Quel âge as-tu? assurez une bonne diversité
[Demander à tous]
S8. Est-ce que vous, ou un membre de votre ménage, travaillez… ?
Emploi | Oui | Non |
---|---|---|
Pour une firme de recherche marketing | 1 | 2 |
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé | 1 | 2 |
Pour une chaîne de radio ou de télévision | 1 | 2 |
Pour une agence de relations publiques | 1 | 2 |
Pour une agence de publicité ou de graphisme | 1 | 2 |
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d’un blogue | 1 | 2 |
Pour le gouvernement fédéral, ou provincial ou une administration municipale | 1 | 2 |
Une association, une organisation ou une entreprise dont les activités ont trait de quelque manière que ce soit au tabac, au tabagisme, à la cigarette électronique ou au vapotage | 1 | 2 |
Une compagnie de cessation de tabagisme | 1 | 2 |
Cabinet juridique | 1 | 2 |
Si « oui » à l’une de ces options, - remerciez et terminez.
S9. Avez-vous accès à un ordinateur équipé d'une connexion Internet à haut débit qui vous permettra de participer à un groupe de discussion en ligne ?
S10. Votre ordinateur est-il équipé d'une caméra qui vous permettra d'être visible pour le modérateur et les autres participants dans le cadre d'un groupe de discussion en ligne ?
S11. Avez-vous une adresse électronique personnelle qui est actuellement active et à votre disposition ?
S12. Ne demandez pas – notez le sexe(assurez une bonne diversité)
Préfère ne pas s’identifier comme ni l’un ni l’autre 3 aucun minimum
S13. Est-ce que vous résidez normalement dans la région de [insérez la ville] ?
Pour la question suivante, la "vapotage" implique l'utilisation d'appareils qui chauffent le liquide en vapeur que vous inhalez, comme par exemple :
Nous ne sommes pas intéressés par les moments où vous avez vapoté du cannabis.
S14. Au cours des 30 derniers jours, combien de fois avez-vous utilisé des produits de vapotage (selon la définition que l'on vient de vous lire) ?
S15. Quelle est votre situation d’emploi à l’heure actuelle ?
S16. Pourriez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint ?
S17. Afin de nous assurer de parler à une diversité de personnes, pouvez-vous me dire quel est votre origine ethnique ? ne pas lire(bonne diversité)
S18. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ? Ces groupes réunissent quelques personnes afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.
S19. Quelle est la dernière fois que vous avez participé à une discussion ou à un groupe de discussion ?
S20. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
S21. Et quels étaient les principaux sujets traités lors de ces groupes?
S'ils sont liés à la vapotage, tabac, tabagisme, cigarettes, nicotine, à la politique gouvernementale en matière de vapotage ou de tabac (y compris le tabagisme, les cigarettes, la vapotage, la nicotine, etc.
S22. Les participants aux groupes de discussion sont invités à exprimer leurs opinions et leurs pensées. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer vos opinions devant d’autres personnes? Diriez-vous que vous êtes… ? (lisez la liste)
S23. Les participants doivent parfois lire du texte ou examiner des images au cours de la discussion. Y a-t-il une raison qui vous empêcherait de participer?
S26. D'après les réponses que vous m'avez données, vous avez un profil qui nous intéresse pour l'étude. J'aimerais donc vous inviter à participer à un petit groupe de discussion qui aura lieu à [heure], [insérez la date].
Comme vous le savez peut-être, les groupes de discussion sont utilisés pour recueillir des informations sur un sujet particulier ; dans ce cas, la discussion portera sur vos points de vue concernant le vapotage, tabac et la cessation. De huit à dix personnes participeront à la discussion, qui sera très informelle.
La discussion durera environ 90 minutes et vous recevrez 100 $ pour vous remercier de votre temps. Seriez-vous prêt à y participer?
J’ai maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n’hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.
P1) Tout d’abord, nous fournirons une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants au modérateur, afin qu’ils puissent vous inscrire. Ces renseignements ne seront pas divulgués au ministère du gouvernement du Canada qui organise cette recherche. Acceptez-vous que nous leur transmettions ces renseignements? Je peux vous assurer que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.
Nous devons donner votre nom et votre profil au modérateur du groupe de discussion puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. Passez à P1A
P1 a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil au modérateur du groupe de discussion?
P2) Il y aura un enregistrement de la séance; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L’enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche. L’enregistrement sera détruit lorsque le rapport sera terminé.
Acceptez-vous qu’un enregistrement de la séance soit effectué uniquement à des fins de recherche?
Nous devons faire un enregistrement de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.
P2 a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement de la séance?
P3) Des employés du gouvernement du Canada peuvent être en ligne pour observer les groupes.
Acceptez-vous d'être observé par des employés du gouvernement du Canada?
P3 a) Il s’agit d’une procédure qualitative normalisée que d’inviter les clients, dans ce cas, des employés du gouvernement du Canada, à observer les groupes par vidéoconférence. Ils seront là simplement pour entendre vos opinions sans intermédiaire. Cependant, ils pourraient prendre leurs propres notes ainsi que s'entretenir avec le modérateur ou la modératrice pour lui faire part, s’il y a lieu, de toutes questions additionnelles à poser au groupe.
Acceptez-vous d'être observé par des employés du gouvernement du Canada?
Excellent, vous êtes admissible à participer à l’un de nos groupes de discussion. Comme je l’ai mentionné plus tôt, le groupe de discussion aura lieu en soirée le [jour, mois, date] à [heure] pour [insérez durée].
Puis-je confirmer votre adresse électronique afin que nous puissions vous envoyer le lien vers le groupe de discussion en ligne ?
Mardi 17 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 2 : Jeunes adultes (20-24) Toronto, Ontario - 17h 30 HNE
Groupe 3 : Jeunes adultes (20-24) Regina, Saskatchewan - 19h 30 HNE / 18:30 HNC
Mercredi 18 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 4 : Jeunes adultes (20-24) Moncton, Nouveau-Brunswick (francais) - 16h 00 HNE / 17 00 HNA
Groupe 5 : Jeunes adultes (20-24) Montréal, Québec (francais) - 18h 00 HNE
Groupe 6 : Jeunes adultes (20-24) Calgary, Alberta - 20h 00 HNE / 18:00 HNR
Mercredi 18 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 8 : Adolescents (15-19) Toronto, Ontario - 17h 30 HNE
Groupe 9 : Jeunes adultes (20-24) Vancouver, Colombie-Britannique - 19h 30 HNE / 16:30 PST
Jeudi 19 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 11 : Adolescents (15-19) Montréal, Québec (francais) - 18h 00 HNE
Groupe 12 : Adolescents (15-19) Calgary, Alberta - 20h 00 HNE / 18:00 HNR
Jeudi 19 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 13 : Adolescents (15-19) Regina, Saskatchewan - 18h 00 HNE / 17 00 HNC
Groupe 14 : Adolescents (15-19) Vancouver, Colombie-Britannique - 20h 00 HNE / 17h 00 HNP
Lundi 23 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 1 : Jeunes adultes (20-24) St. John’s, Terre-Neuve - 15h 30 HNE / 17 00 HNT
Groupe 7 : Adolescents (15-19) St. John’s, Terre-Neuve - 17h 30 HNE / 19 00 HNT
Lundi 23 novembre 2020 - Compensation financière : 100 $
Groupe 10 : Adolescents (15-19) Montréal, Québec (francais) - 17h 30 HNE
Nous vous demandons de vous connecter quelques minutes à l'avance afin de vous assurer que vous êtes en mesure de vous connecter et de tester votre son (haut-parleur et microphone). Si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez-vous assurer que vous les avez également à portée de main.
Comme nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. C’est pourquoi si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner afin que nous puissions essayer de vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à notre bureau au [insérez numéro de téléphone]. Demandez à parler à [insérez nom]. Quelqu’un communiquera avec vous dans les jours qui précèdent le groupe de discussion pour confirmer votre présence.
Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence au groupe de discussion ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées?
Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom ou son numéro de téléphone, dites-lui que ces renseignements demeureront strictement confidentiels en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l’informer de tout changement concernant le groupe de discussion. S’il refuse toujours, Remerciez et terminez.