POR-024-20

N^o de contrat : HT372-202923/001/CY

Date du contrat : 21 août 2020

Valeur du contrat : 99 920,25 $

Les produits de vapotage de cannabis aromatisés : intérêt et consommation chez les jeunes et les jeunes adultes

Rédigé pour le compte

de Santé Canada

HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca

8 décembre 2020

Préparé par

The Strategic Counsel

15, av. Delisle, 3^e étage

Toronto, Ontario M4V 1S8

Tél. : (416) 975-4465 Téléc. : (416) 975-1883

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Site Web : www.thestrategiccounsel.com

This report is also available in English upon request.

Les produits de vapotage de cannabis aromatisés : intérêt et consommation chez les jeunes et les jeunes adultes

Rapport final

Rédigé pour le compte de : Santé Canada

Fournisseur : The Strategic Counsel

Décembre 2020

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par The Strategic Counsel pour le compte de Santé Canada. L’enquête a été menée auprès de 1 501 jeunes et jeunes adultes en octobre et en novembre 2020.

This publication is also available in English under the title: Final Report – Understanding Youth and Young Adults’ Interest in, and Usage of, Flavoured Cannabis Vaping Products.

Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales uniquement, moyennant l’autorisation écrite préalable de Santé Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez-vous adresser à Santé Canada à HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca adresse suivante :

Direction générale des communications et des affaires publiques

Santé Canada

1576 – Édifice Jeanne Mance

200, promenade Églantine

Ottawa, ON K1A 0K9

Numéro de catalogue : H14-361/2021F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-38406-1

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 024-20)

H14-361/2021E-PDF (Rapport final, anglais)

978-0-660-38405-4

©Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de la Santé, 2021.

Table des matières

• I. Résumé
  • A. Contexte et objectifs
  • B. Méthodologie
  • C. Principales constatations
  • D. Conclusions
  • E. Limites de l’étude
• II. Utilisation du vapotage de cannabis
  • A. Fréquence du vapotage de cannabis
  • B. Contextes d’utilisation
• III. Initiation au vapotage
  • A. Âge de la première consommation
  • B. Autres produits consommés
  • C. Facteurs contribuant à l’intérêt initial pour le vapotage de cannabis
• IV. Motivations pour le vapotage de cannabis
  • A. Raisons expliquant le choix de vapoter du cannabis
  • B. Usage à des fins médicales et non médicales
  • C. Facteurs qui influencent le choix des produits de vapotage
• V. Consommation de produits de cannabis aromatisés
  • A. Fréquence de consommation des produits de cannabis aromatisés
  • B. Obtention des produits de cannabis aromatisés
  • C. Consommation de produits de vapotage de cannabis aromatisés et préférences en la matière
  • D. Préférence entre les produits de vapotage aromatisés contenant du cannabis ou contenant de la nicotine
  • E. Incidence des produits aromatisés sur les habitudes de vapotage
  • F. Indicateurs dénotant un produit de vapotage de cannabis aromatisé
  • G. Consommation de produits connexes
• VI. Répartition par attitudes générales et consommation de produits aromatisés
  • A. Attitudes à l’égard du cannabis et du vapotage de cannabis
  • B. Répartition par consommation de produits aromatisés
• VII. Analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus
  • A. Principaux résultats de l’ACFSG+
    • 1. Vapoteurs fréquents de cannabis
    • 2. Répondants ayant commencé à vapoter du cannabis à un jeune âge
    • 3. Importance de l’arôme, du goût et de l’odeur dans l’intérêt initial pour le vapotage de cannabis
    • 4. Première expérience des produits de cannabis par le vapotage
    • 5. Consommation fréquente de produits de cannabis aromatisés
  • B. Conclusions
• VIII. Méthodologie
  • A. Plan d’échantillonnage
    • 1. Renseignements supplémentaires sur les panels en ligne
  • B. Prétest
    • 1. Expérience des répondants
    • 2. Taux de réponse et d’incidence
    • 3. Recommandations
  • C. Travail sur le terrain et durée du sondage
  • D. Taux d’incidence, de réponse et d’achèvement
  • E. Consentement parental
  • F. Indices et nouvelles variables
  • G. Limites de l’étude
    • 1. Sondage en ligne
    • 2. Composition de l’échantillon final
    • 3. Le public cible
• IX. Annexe : Profil des répondants
  • A. Sexe et genre
  • B. Orientation sexuelle
  • C. Âge des participants
  • D. Région
  • E. Langue
  • F. Groupes ethniques
  • G. Scolarité
  • H. Revenu du ménage
  • I. Situation de logement
  • J. Type et taille de la collectivité
• X. Annexe : Instruments de recherche
  • A. Questionnaire anglais
  • B. Questionnaire français

I. Résumé

A. Contexte et objectifs

La Loi sur le cannabis et le Règlement sur le cannabis ont pris effet au Canada le 17 octobre 2018, créant un nouveau cadre juridique pour le contrôle, la production, la distribution, la vente et la possession de cannabis au Canada. Alors que ce cadre juridique permet aux adultes d’avoir accès à un approvisionnement de cannabis de qualité contrôlée, la Loi elle-même interdit la vente de cannabis aux jeunes ainsi que tout produit, emballage, étiquetage et promotion susceptibles d’être attrayants pour eux. Le 26 juin 2019, Santé Canada a publié le Règlement modifiant le Règlement sur le cannabis (nouvelles catégories de cannabis), qui énonce les règles gouvernant la production et la vente légales de trois nouvelles catégories de cannabis, dont les extraits de cannabis (p. ex., les vapoteuses au cannabis). Les mesures de contrôle réglementaire prévues visent à atténuer les risques pour la santé et la sécurité publiques associés à ces produits, y compris leur attrait potentiel auprès des jeunes. Elles comprennent notamment des restrictions sur les ingrédients des produits, sur la teneur en tétrahydrocannabinol (THC) permise et sur la promotion de certains arômes. Bien que les extraits de cannabis puissent contenir des agents aromatisants, il est interdit de faire la promotion d’un extrait de cannabis d’une manière qui pourrait faire croire qu’il possède des arômes de confiserie, de dessert, de boisson gazeuse ou de boisson énergisante. D’autres arômes, tels que les fruits et le menthol, sont cependant autorisés.

Le Règlement sur le cannabis modifié est entré en vigueur le 17 octobre 2019. Les magasins autorisés de certaines provinces ont ainsi commencé à offrir à leur clientèle adulte de nouveaux produits, entre autres des vapoteuses au cannabis, à compter de la mi-décembre 2019. Plusieurs provinces ont agi pour empêcher la vente de produits de vapotage de cannabis ou de produits de vapotage de cannabis aromatisés, ce qui explique que la présence de ces produits sur le marché légal soit relativement nouvelle et qu’elle varie considérablement d’une région à l’autre du pays. L’arrivée des produits de vapotage de cannabis sur le marché légal offre à Santé Canada une occasion unique d’examiner leur consommation et leur attrait chez certaines populations.

À titre de mode de consommation du cannabis, le vapotage gagne tout spécialement en popularité auprès des jeunes et des jeunes adultes, comme le révèlent l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE) de 2018-2019^{Note de bas de page 1} et l’Enquête canadienne sur le cannabis de 2019 (ECC)^{Note de bas de page 2}. L’ECC nous apprend que le vapotage de cannabis au moyen d’accessoires portatifs (p. ex. les vapoteuses) ainsi que le « dabbing » (ou tamponnage, qui utilise également des extraits de cannabis destinés à être inhalés, comme la cire) font plus d’adeptes dans les tranches d’âge des 16 à 19 ans et des 20 à 24 ans que dans celle des 25 ans ou plus.

Une étude réalisée par Santé Canada en 2018 sur les produits de vapotage à la nicotine a montré que les arômes sont un facteur clé qui influence l’expérimentation et la consommation chez les jeunes. Les arômes étaient la deuxième raison la plus souvent invoquée par les jeunes de 13 à 19 ans pour expliquer pourquoi ils avaient commencé à vapoter des produits contenant de la nicotine^{Note de bas de page 3}. À ce jour cependant, on a peu étudié l’influence des arômes sur les jeunes et les jeunes adultes intéressés à vapoter du cannabis et la mesure dans laquelle les arômes conditionnent leurs attitudes à l’égard des produits de vapotage de cannabis et leur consommation.

La présente étude avait pour principal objectif de remédier à cette lacune en recueillant des informations auprès de jeunes et de jeunes adultes (âgés de 15 à 24 ans, qui vapotent des extraits de cannabis destinés à l’inhalation) sur leurs attitudes et leurs comportements face à ces produits, et sur la place que tiennent dans leur consommation les produits ayant un arôme autre que celui du cannabis. Bien qu’il soit possible de consommer des fleurs de cannabis séchées par vaporisation (parfois également appelée vapotage), notre étude se limitait au vapotage d’extraits de cannabis destinés à l’inhalation. Elle visait plus précisément à éclairer différents aspects de la consommation des produits de vapotage de cannabis et de l’attrait qu’ils exercent, soit :

• La fréquence à laquelle les répondants qui vapotent du cannabis consomment des produits dont l’arôme est différent de celui du cannabis;
• La question de savoir si les produits de vapotage de cannabis étaient les premiers produits de cannabis essayés ou si d’autres les avaient précédés, et si les répondants consommaient d’autres produits de vapotage, par exemple à base de nicotine, y compris dans leur version aromatisée;
• Les motivations, les éléments d’influence et les facteurs qui ont encouragé l’intérêt pour les produits de vapotage de cannabis et leur consommation, notamment la décision de commencer ou de continuer à consommer ces produits;
• Les arômes consommés, leur attrait et la mesure dans laquelle certaines indications comme la liste des ingrédients, le profil de terpènes ou le nom du produit suggèrent la présence d’un arôme;
• Les sources d’approvisionnement des produits de vapotage de cannabis sur le marché légal ou illégal;
• L’impact qu’aurait le fait de restreindre la vente de produits de vapotage de cannabis aromatisés sur l’intention de continuer à consommer des produits de cannabis;
• Les différences de comportement ou d’attitude exprimées en fonction d’une série de facteurs liés à l’identité (p. ex., le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’âge, le lieu, l’ethnicité ou le niveau de scolarité déclarés par les répondants).

B. Méthodologie

Cette étude a été menée du 19 octobre au 3 novembre 2020 auprès d’une population canadienne de 1 501 personnes composée de jeunes âgés de 15 à 17 ans (n=750) et de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans (n=751). Nous avons recouru à un panel en ligne représentatif à l’échelle nationale pour établir le profil des répondants et les sélectionner.

Puisque l’enquête ciblait un sous-groupe si restreint de la population, les quotas stricts reposaient seulement sur l’âge. De plus, l’intégration de quotas souples visait à obtenir un échantillon représentatif de répondants en fonction du genre, de la région et de la langue, conformément aux données les plus récentes publiées par Statistique Canada. Nous avons surveillé ces variables du sondage pendant tout le travail sur le terrain.

La section IX – Profil des répondants comprend des données démographiques de base sur les jeunes et les jeunes adultes qui ont pris part à l’enquête, y compris le sexe assigné à la naissance, le genre, l’orientation sexuelle, la région, la langue, le groupe ethnique, la scolarité, le revenu du ménage, la situation de logement ainsi que le type et la taille de la collectivité.

Tout au long du rapport, les tableaux présentent les résultats pour l’échantillon total ainsi qu’une ventilation à droite en fonction des principaux sous-groupes suivants :

• Genre : masculin/homme, féminin/femme (pour les besoins du présent rapport, sauf mention contraire, les termes « masculin », « féminin », « homme » et « femme » renvoient à l’identité de genre des participants);
• Âge : 15 à 17 ans et 18 à 24 ans;
• Catégorie de vapoteurs de cannabis : vapoteur fréquent (personne qui vapote du cannabis au moins un jour par semaine), vapoteur régulier (personne qui vapote du cannabis un à trois jours par mois), vapoteur occasionnel (personne qui vapote du cannabis moins d’un jour par mois, mais qui en a vapoté dans la dernière année) ou vapoteur infréquent (personne qui n’a pas vapoté de cannabis dans la dernière année).

Un sondage en ligne a été considéré comme l’approche la plus appropriée pour un éventail de raisons, dont les suivantes : la nature délicate du sujet, le besoin d’intégrer des explications et des descriptions détaillées au sondage, pour aider les répondants à mieux comprendre et prévenir les mauvaises interprétations pouvant nuire à la validité des données, de même que la faible incidence du groupe cible au sein de la population.

Une série de questions de sélection ont été posées pour cibler précisément les répondants qui avaient vapoté par le passé (le questionnaire complet du sondage peut être consulté à la section X). Conformément aux normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada et Santé Canada, le consentement d’un parent ou d’un tuteur a été obtenu en ce qui concerne la participation des répondants de 15 ans. Le sondage durait en moyenne 15 minutes, mais pouvait prendre de 8 à 39 minutes selon les différents produits de cannabis consommés par les répondants et leur expérience concernant la consommation de produits de vapotage de cannabis aromatisés.

Toutes les différences entre les sous-groupes indiquées dans le rapport sont considérées comme significatives, conformément aux résultats des tests t et tests Z appliqués respectivement aux moyennes et aux pourcentages.

La section VIII comprend d’autres renseignements sur la méthodologie du sondage.

C. Principales constatations

Bon nombre des jeunes et des jeunes adultes qui vapotent du cannabis le font fréquemment et dans différents contextes, principalement sociaux. La fréquence de consommation est associée à d’autres attitudes et comportements clés se rapportant à l’usage de cannabis, en particulier le fait d’avoir commencé à vapoter du cannabis à un âge relativement précoce.

Près des deux tiers des répondants sont des vapoteurs fréquents de cannabis (61 %), ce qui signifie dans le cadre de cette étude qu’ils ont consommé du cannabis un jour par semaine ou plus au cours des douze derniers mois. Par ailleurs, un répondant sur cinq (19 %) vapote du cannabis un à trois jours par mois.

• Les vapoteurs fréquents de cannabis sont présents en plus grandes proportions dans la cohorte des 15 à 17 ans (69 %) que dans celle des 18 à 24 ans (52 %), et chez les hommes (75 %) que chez les femmes (47 %).
• Les répondants ont commencé à vapoter du cannabis à des âges variables, mais un vapoteur fréquent sur cinq (20 %) s’y est initié avant l’âge de 13 ans.

La moitié des répondants (50 %) indiquent qu’ils consommaient déjà d’autres produits de cannabis avant de commencer à vapoter du cannabis.

• Plus du tiers (38 %) ont dit qu’il s’agissait des premiers produits de cannabis qu’ils commençaient à consommer, tandis qu’un peu plus du quart (29 %) utilisaient aussi des vapoteuses sans cannabis lorsqu’ils ont commencé à vapoter du cannabis.

Le vapotage de cannabis à cours dans toutes sortes de situations, aussi bien dans des contextes sociaux qu’en solitaire. Beaucoup de jeunes et de jeunes adultes mentionnent qu’habituellement, ils vapotent du cannabis avec des amis (65 %) ou lors de fêtes ou d’activités sociales (42 %). Cela dit, une forte proportion de répondants vapotent du cannabis lorsqu’ils sont seuls (47 %), tendance plus prononcée chez les vapoteurs fréquents (57 %) que chez ceux qui vapotent moins souvent.

• Le vapotage de cannabis au volant est relativement rare : seuls 6 % de tous les répondants ont déclaré avoir eu ce comportement, quoique cette proportion augmente légèrement chez les vapoteurs fréquents (9 %).

Les motivations qui ont suscité l’intérêt initial pour le vapotage de cannabis sont multiples. La curiosité générale se classe en tête (81 % disent que c’était un facteur assez important ou très important). L’influence des pairs occupe également un rang élevé (68 %), tout comme la perception voulant que le vapotage soit une solution de rechange plus sûre que le tabagisme (66 %). Cependant, le goût et l’odeur du produit (72 %) ainsi que l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis (p. ex., melon, agrumes, raisin) (65 %) ont une solide place au classement des cinq facteurs de motivation jugés les plus importants.

Si l’importance accordée à chacun de ces facteurs varie quelque peu en fonction du genre, de l’âge et de la fréquence de consommation, tous se maintiennent néanmoins aux cinq premiers rangs (des huit facteurs évalués), quel que soit le sous-groupe.

• La possibilité de se procurer des produits ayant un arôme différent de celui du cannabis séduit tout particulièrement les vapoteurs fréquents (74 %), les hommes (71 % c. 61 % pour les femmes) et les plus jeunes (69 % pour les 15 à 17 ans; 61 % pour les 18 à 24 ans).
• L’arôme est également l’une des principales raisons expliquant que deux répondants sur cinq environ (42 %) choisissent de vapoter du cannabis plutôt que le consommer autrement, la première motivation citée, dans près de la moitié des cas (47 %), étant l’aspect pratique du vapotage. Un autre tiers (33 %) dit aimer pouvoir se procurer des produits aromatisés qui ne goûtent pas le cannabis.
• Enfin, bien que pour près de la moitié des répondants (46 %) le prix soit un facteur important au moment de choisir des produits de vapotage, l’arôme est le deuxième élément qu’ils citent le plus souvent (38 %). À noter que l’arôme est un facteur d’achat plus influent chez les jeunes (44 %) que chez les jeunes adultes (31 %).

Les produits de cannabis aromatisés, en particulier les produits aux arômes de fruits et de bonbon, sont très populaires auprès des répondants. Une bonne moitié (51 %) d’entre eux disent en consommer régulièrement, soit très souvent (33 %) ou toujours (18 %). La plupart, même ceux qui ont entre 15 et 17 ans, trouvent facile de se procurer ces produits, peu importe où ils vivent au Canada. Les répondants peuvent aisément déterminer si un produit de vapotage est aromatisé ou non, en consultant le nom ou la description du produit ainsi qu’à partir d’autres indications comme le nom de la souche, les informations obtenues en ligne, auprès d’un membre de la famille ou dans un magasin, la liste d’ingrédients et l’emballage.

La consommation régulière de produits de vapotage de cannabis aromatisés est plus importante dans la cohorte d’âge des 15 à 17 ans (58 % optent toujours ou très souvent pour ces produits) que dans celle des 18 à 24 ans (44 %). De plus, près de neuf répondants sur dix dans la plus jeune tranche d’âge (88 %) déclarent qu’il est assez facile ou très facile de les obtenir.

• Un peu plus de la moitié des répondants disent se procurer ces produits par des voies légales uniquement (51 %), mais une proportion non négligeable dit passer par des voies légales et illégales (28 %) ou seulement par des voies illégales (13 %).

Les arômes de prédilection varient, mais une majorité des vapoteurs de cannabis (57 %) ont essayé les produits aromatisés aux fruits et beaucoup ont également essayé les arômes de bonbon (40 %) et de menthe ou de menthol (34 %). Ils sont moins nombreux à avoir fait l’essai de produits aux arômes de dessert (25 %), de boisson gazeuse (20 %) ou de boisson énergisante (17 %).

• De nettes différences de genre sont observables pour ce qui est des arômes consommés et privilégiés. Les femmes sont plus susceptibles d’avoir essayé et de préférer les produits aromatisés aux fruits, au bonbon et au dessert.

Invités à imaginer ce qu’ils feraient s’il n’était plus possible d’acheter des produits de vapotage de cannabis aromatisés auprès d’un détaillant autorisé , la plupart des répondants indiquent, soit qu’ils continueraient à vapoter du cannabis (44 %), soit qu’ils arrêteraient de vapoter du cannabis mais consommeraient d’autres produits de cannabis (36 %). Un pourcentage plus modeste de répondants affirment qu’ils arrêteraient de vapoter du cannabis et passeraient à d’autres produits de vapotage aromatisés, par exemple contenant de la nicotine (17 %). Très peu croient qu’ils arrêteraient complètement de consommer du cannabis et ne consommeraient pas d’autres produits de vapotage (9 %).

Parmi les 44 % de répondants qui ont déclaré qu’ils continueraient à vapoter du cannabis si les produits de vapotage de cannabis aromatisés faisaient l’objet de restrictions, une proportion importante (66 %) ont indiqué qu’ils vapoteraient des produits de cannabis non aromatisés, tandis qu’un peu moins de la moitié (45 %) ont dit qu’ils achèteraient des produits de cannabis aromatisés auprès d’une source illégale. En ce qui concerne ces derniers répondants, toutefois, nous ne savons pas quel pourcentage s’approvisionnaient peut-être déjà à des sources illégales.

Le sondage comportait une courte série d’énoncés sur les attitudes visant à évaluer l’opinion générale des répondants concernant la consommation de cannabis et le vapotage de cannabis. Les énoncés mettent l’accent sur les bienfaits et les risques associés à la consommation et sur le contexte dans lequel elle a lieu. Les résultats montrent qu’une vaste majorité de répondants associent des avantages récréatifs et sociaux précis à la consommation de cannabis, et des avantages pour la santé au vapotage de cannabis, surtout par rapport au cannabis fumé (p. ex., 70 % sont d’accord pour dire que le vapotage est plus sûr). Par ailleurs, ils ont une assez bonne compréhension des risques liés à l’usage de cannabis, comme la dépendance et l’accoutumance ainsi que les problèmes de mémoire, d’apprentissage et de prise de décision (p. ex., 74 % sont d’accord pour dire que l’usage de cannabis peut causer de tels problèmes).

Nous avons effectué une analyse statistique poussée afin de préciser le profil des répondants en fonction de leur consommation de produits de vapotage de cannabis et de produits de vapotage aromatisés ainsi qu’en fonction de leur réaction à trois énoncés sur les attitudes face aux risques associés au cannabis. L’exercice a permis de définir trois niveaux de consommation : supérieure (33 % des répondants), moyenne (44 %) et inférieure (23 %).

Le groupe ayant une « consommation supérieure » se compose surtout de personnes hétérosexuelles, d’hommes, de jeunes âgés de 15 à 17 ans, de gens dont le revenu du ménage se situe entre 60 000 $ et 100 000 $ annuellement et de résidents de grandes villes et de régions urbaines. Fait intéressant, ce groupe est plus susceptible que les autres d’avoir commencé à vapoter à un jeune âge, d’indiquer que les produits de vapotage de cannabis étaient les premiers produits de cannabis consommés, et de désigner à titre de facteurs d’influence importants le goût et l’odeur ainsi que l’accès à des produits ayant un arôme différent de celui du cannabis.

• Par rapport aux deux autres groupes, les répondants ayant une « consommation supérieure » sont plus enclins à citer, parmi les principales raisons qui les incitent à vapoter du cannabis plutôt qu’à le consommer autrement, le fait qu’ils en tirent un « high » plus fort (c.-à-d. des effets psychoactifs plus prononcés). Ce segment se démarque aussi par sa sensibilisation accrue aux publicités de cannabis et son usage du cannabis surtout dans un contexte social.

Nous avons également mené une analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus (ACFSG+) afin de permettre à Santé Canada d’examiner tout écart sur le plan des comportements ou des attitudes des répondants en tenant compte des recoupements entre le genre et une série d’autres facteurs d’identité tels l’orientation sexuelle, l’âge, la scolarité et la taille de la collectivité. Cette analyse, dont les résultats détaillés sont présentés à la section VII, a permis de dégager plusieurs différences sur le plan de la consommation et des comportements.

• Les répondants qui s’identifient au genre masculin et font partie de la cohorte des 15 à 17 ans étaient généralement plus susceptibles d’être des vapoteurs fréquents de cannabis, d’utiliser régulièrement des produits de vapotage de cannabis aromatisés, et d’être sensibles à des arômes autres que celui du cannabis ainsi qu’au goût et à l’odeur du produit. Grosso modo, les mêmes tendances se manifestent chez les personnes qui s’identifient au genre féminin et déclarent une orientation hétérosexuelle, par contraste avec les femmes en général.
• Bien qu’il y ait certains écarts selon la taille de la collectivité et le niveau de scolarité, aucune tendance véritable ne s’en dégage.

D. Conclusions

Les produits aromatisés suscitent l’engouement des jeunes âgés de 15 à 17 ans et des jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans qui vapotent du cannabis. Les produits de vapotage de cannabis aromatisés font l’objet d’une consommation régulière, et la majorité des répondants semblent se les procurer sans difficulté. Chez les jeunes et les jeunes adultes qui entrent dans la catégorie des vapoteurs fréquents de cannabis, l’expérimentation de ces produits est susceptible d’avoir débuté assez tôt. Les données montrent que les jeunes sont couramment initiés au vapotage de cannabis par leurs pairs, quoique la curiosité générale contribue aussi à l’envie de découvrir ces produits. En parallèle, il ressort clairement des résultats de cette étude que l’expérience sensorielle, plus précisément le goût, l’odeur et l’arôme des produits de vapotage de cannabis, est un facteur déterminant de la consommation initiale.

E. Limites de l’étude

Les limites de l’étude, notamment liées au sondage en ligne, à la composition de l’échantillon final et au public cible, sont abordées à la section VIII – Méthodologie.

Note au lecteur

À moins d’indication contraire, les résultats présentés dans ce rapport sont exprimés en pourcentages. Il peut arriver que les totaux ne correspondent pas à 100 %, les chiffres étant arrondis et certaines questions admettant plusieurs réponses.

COMPLÉMENT D’INFORMATION

Fournisseur : The Strategic Counsel

Numéro de contrat : HT372-202923/001/CY

Date d’octroi du contrat : 21 août 2020

Valeur du contrat : 99 920,25 $

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, prière d’en faire la demande par courriel à HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis sont en tous points conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signature : ___________________________________

II. Utilisation du vapotage de cannabis

Pour participer au sondage, les répondants devaient avoir vapoté du cannabis au moins une fois dans leur vie. S’ils affirmaient être dans ce cas, ils devaient répondre à plusieurs questions portant sur la fréquence à laquelle ils vapotent du cannabis et les différentes situations ou circonstances dans lesquelles ils le font habituellement.

A. Fréquence du vapotage de cannabis

Une forte proportion de répondants à l’enquête disent vapoter du cannabis fréquemment, soit tous les jours (10 %), cinq ou six jours par semaine (16 %), trois ou quatre jours par semaine (19 %), ou un ou deux jours par semaine (15 %). Un faible pourcentage d’entre eux font état d’un vapotage moins fréquent, à raison de deux ou trois jours par mois (12 %), d’un jour par mois (7 %) ou de moins d’un jour par mois (14 %). Peu de répondants (6 %) ont indiqué ne pas avoir vapoté de cannabis dans les douze derniers mois.

Q6. Dans les 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous vapoté du cannabis? Base : échantillon total

Pour les besoins de l’analyse, nous avons classé les répondants dans quatre catégories distinctes en fonction de la fréquence de vapotage de cannabis déclarée à la question ci-dessus. Ce classement est systématiquement repris dans toutes les autres sections du rapport à titre de variable analytique clé :

• Vapoteur fréquent (61 %) – ceux qui vapotent du cannabis un jour par semaine ou plus
• Vapoteur régulier (19 %) – ceux qui vapotent du cannabis un à trois jours par mois
• Vapoteur occasionnel (14 %) – ceux qui vapotent du cannabis moins d’un jour par mois, mais qui en ont vapoté au cours de la dernière année
• Vapoteur infréquent (6 %) – ceux qui n’ont pas vapoté de cannabis dans les douze derniers mois

Q6. Dans les 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous vapoté du cannabis? Base : échantillon total

Fait à signaler pour les deux groupes d’âge, une majorité des répondants à l’enquête se classent dans la catégorie des vapoteurs fréquents (69 % pour la tranche des 15 à 17 ans; 52 % pour celle des 18 à 24 ans).

Dans une perspective démographique, les groupes suivants tendent à afficher une proportion plus élevée de vapoteurs fréquents :

• Les hommes (75 %);
• Les membres des ménages ayant un revenu annuel de 60 000 $ à 100 000 $ (74 %);
• Les répondants francophones (72 %);
• La cohorte d’âge des 15 à 17 ans (69 %);
• Les participants d’origine moyen-orientale ou africaine (66 %).

En ce qui concerne les habitudes de vapotage, les vapoteurs fréquents sont plus susceptibles :

• d’avoir commencé à vapoter plus tôt – 86 % avaient moins de 13 ans;
• d’indiquer qu’ils consomment toujours ou très souvent (76 %) des produits de cannabis aromatisés;
• d’indiquer que lorsqu’ils ont commencé à vapoter du cannabis, c’était le premier produit de cannabis qu’ils consommaient (65 %).

Chez les femmes, le vapotage de cannabis tend à être moins fréquent : elles sont près de la moitié (44 %) à se ranger dans la catégorie desvapoteurs occasionnels (20 %) ou des vapoteurs réguliers (24 %).

Nous avons demandé aux répondants classés dans la catégorie des vapoteurs occasionnels (ceux qui ont dit avoir vapoté du cannabis moins d’un jour par mois) ou des vapoteurs infréquents (ceux qui n’avaient pas vapoté de cannabis dans les douze derniers mois) s’ils avaient vapoté plus souvent par le passé. Cette question de suivi visait à mettre au jour d’éventuels antécédents de vapotage fréquent chez ces répondants. La plupart (62 % des vapoteurs occasionnels, 58 % des vapoteurs infréquents) ont répondu qu’ils n’avaient pas vapoté plus souvent par le passé, alors que les autres (38 % et 42 %, respectivement) ont dit que si.

B. Contextes d’utilisation

Le vapotage de cannabis est pratiqué dans des situations et des circonstances variées, le plus souvent dans un contexte social, avec des amis (65 %) et lors de fêtes ou d’autres activités sociales (42 %). Cependant, pas loin de la moitié des répondants (47 %) disent vapoter du cannabis lorsqu’ils sont seuls. Le vapotage avec d’autres membres de la famille est peu courant (16 %).

En ce qui concerne le lieu d’utilisation, une proportion importante des répondants (41 %) indiquent qu’ils vapotent du cannabis à la maison. Relativement peu le font à l’école (14 %), au travail (10 %) ou en conduisant (6 %).

Q15. Dans quelles situations vapotez-vous du cannabis habituellement? Réponses multiples. Base : échantillon total

Les vapoteurs fréquents sont plus susceptibles que les autres d’avoir vapoté du cannabis dans bon nombre des situations décrites, notamment lorsqu’ils sont seuls (57 %), à la maison (46 %), avec des membres de leur famille (19 %), à l’école (17 %), au travail (13 %) et en conduisant (9 %).

Bien qu’un faible pourcentage de répondants aient déclaré avoir vapoté du cannabis en conduisant, les résultats varient selon certains sous-groupes :

• Les répondants qui s’identifient au groupe ethnique sud-asiatique (16 %) sont un peu plus susceptibles d’affirmer qu’ils vapotent du cannabis en conduisant.
• Les répondants qui ont commencé à vapoter du cannabis avant l’âge de 13 ans (12 %) sont également plus susceptibles de déclarer qu’ils vapotent en conduisant.
• Ceux qui consomment toujours ou souvent des produits de vapotage de cannabis aromatisés (9 %) sont un peu plus nombreux à indiquer qu’ils vapotent en conduisant, comparativement à leurs pairs utilisant ces produits parfois (4 %), rarement ou jamais (2 %).

III. Initiation au vapotage

Les questions suivantes visaient à déterminer quand et comment se produit l’initiation au vapotage de cannabis, et ce qui éveille l’intérêt des jeunes et des jeunes adultes pour cette pratique.

A. Âge de la première consommation

Comme le montre le tableau ci-dessous, le vapotage de cannabis a débuté avant l’âge de 19 ans pour la majorité des répondants (76 %).

La majorité des jeunes (de 15 à 17 ans) ont commencé à vapoter du cannabis entre l’âge de 13 et 18 ans (79 %). Un sur cinq (21 %) s’y est initié avant l’âge de 13 ans. Les résultats pour la cohorte plus âgée (18 à 24 ans) sont plus équilibrés, près de la moitié disant avoir commencé à vapoter du cannabis après l’âge de 19 ans (48 %) ou lorsqu’ils avaient entre 13 et 18 ans (44 %).

Q10. À quel âge avez-vous commencé à vapoter du cannabis? Base : échantillon total
*Les répondants âgés de 15 à 17 ans pouvaient uniquement répondre moins de 13 ans ou 13 à 18 ans.

Les résultats varient selon d’autres variables démographiques. Les groupes suivants étaient plus susceptibles de commencer à vapoter du cannabis à la préadolescence (avant l’âge de 13 ans) :

• Les personnes qui ont indiqué une orientation homosexuelle (37 %) plutôt qu’hétérosexuelle (14 %);
• Les francophones (30 %) plutôt que les anglophones (11 %);
• Les hommes (16 %) plutôt que les femmes (13 %).
• En ce qui concerne les habitudes de vapotage :
• Les vapoteurs fréquents (20 %) étaient également plus susceptibles de vapoter du cannabis avant l’âge de 13 ans que ceux qui vapotent moins fréquemment, laissant entrevoir une corrélation possible entre l’âge de l’initiation et la fréquence de consommation.

B. Autres produits consommés

Ce sondage visait également à connaître les autres produits consommés lors de l’initiation au vapotage de cannabis. Il s’agissait notamment de déterminer si les répondants utilisaient d’autres produits de vapotage (contenant de la nicotine, par exemple) avant de commencer à utiliser des vapoteuses au cannabis.

La moitié des répondants (50 %) ont déclaré qu’ils consommaient déjà d’autres produits de cannabis lorsqu’ils ont commencé à vapoter du cannabis. Par contre, pour près de deux personnes sur cinq (38 %), c’étaient les premiers produits de cannabis essayés.

Afin de mieux comprendre la co-consommation de cannabis et de nicotine, nous avons demandé aux participants s’ils utilisaient des vapoteuses sans cannabis ou s’ils fumaient du tabac lorsqu’ils ont commencé à vapoter du cannabis. En règle générale, la coconsommation au moment de l’initiation était faible. Moins de trois répondants sur dix (29 %) ont dit qu’ils utilisaient des vapoteuses sans cannabis et seuls 15 % ont indiqué qu’ils fumaient à ce moment-là.

Q11. Lequel des énoncés suivants reflète le mieux votre situation lorsque vous avez commencé à vapoter du cannabis? Base : échantillon total

En ce qui concerne les différents groupes démographiques, les répondants ayant indiqué qu’ils consommaient déjà d’autres produits de cannabis au moment où ils ont commencé à vapoter du cannabis étaient en plus fortes proportions :

• Des personnes ayant déclaré une orientation bisexuelle (65 %), homosexuelle (59 %) ou une « autre orientation » (76 %)
• De jeunes adultes (59 %, c. 40 % de jeunes)
• Des femmes (53%, c. 46 % des hommes)

Pour leur part, les vapoteurs infréquents (39 %), les plus jeunes répondants (34 % des 15 à 17 ans, c. 25 % des 18 à 24 ans) et les anglophones (31 % c. 21 % des francophones) étaient plus susceptibles de consommer d’autres produits de vapotage sans cannabis lorsqu’ils ont commencé à vapoter du cannabis.

C. Facteurs contribuant à l’intérêt initial pour le vapotage de cannabis

Plusieurs facteurs se sont révélés être des éléments de motivation clés pour ce qui est de susciter l’intérêt des jeunes à l’égard du vapotage de cannabis, soit : la curiosité générale (81 % considèrent ce facteur comme assez important ou très important), le goût et l’odeur (72 %), le fait de voir des amis en consommer (68 %), l’impression que le vapotage est une solution de rechange plus sûre que le tabagisme (66 %), l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis (65 %), les publicités de produits (47 %) et le fait de voir des célébrités (44 %) ou d’autres membres de la famille en consommer (44 %).

Comprend les mentions supérieures à 5 %.

Q12. Si vous repensez au moment où vous avez commencé à vapoter du cannabis, à quel point chacun des éléments suivants a-t-il été un facteur important dans votre intérêt initial pour ces produits? Base : échantillon total
Q13. Y a-t-il autre chose qui a contribué à votre intérêt initial pour ces produits? Base : échantillon total

Les résultats issus de cette question diffèrent d’un sous-groupe démographique à l’autre ainsi qu’en fonction des habitudes de vapotage.

• Le goût et l’odeur des produits de vapotage de cannabis sont un facteur de motivation initiale particulièrement important pour les vapoteurs fréquents (78 %) et pour les hommes (77 % c. 68 % pour les femmes).
• De même, l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis est un facteur de motivation plus fort chez les vapoteurs fréquents (74 %) et chez les hommes (71 % c. 61 % chez les femmes). Il a aussi un peu plus d’influence auprès des répondants de 15 à 17 ans (69 %) que dans la cohorte d’âge des 18 à 24 ans (61 %).

IV. Motivations pour le vapotage de cannabis

Cette section porte sur les principales motivations pour lesquelles les jeunes et les jeunes adultes vapotent du cannabis. Nous y examinons en particulier les différents éléments qui revêtent le plus d’importance pour ce public au moment de choisir des produits de vapotage en vue d’un achat.

A. Raisons expliquant le choix de vapoter du cannabis

Lorsque nous avons demandé aux répondants quelles étaient les raisons principales qui les incitaient à vapoter du cannabis plutôt que le consommer autrement, le fait d’aimer l’arôme (42 %) et la possibilité de se procurer des produits aromatisés ne goûtant pas le cannabis (33 %) ont figuré parmi les cinq grandes raisons invoquées. Les autres raisons données étaient : le côté pratique et discret (47 %), le fait que c’est moins désagréable pour la gorge que fumer (38 %) et que cela ne produit pas autant de fumée et ne sent pas aussi fort que fumer le cannabis (37 %).

Exclut les mentions inférieures à 1 %.

Q14. Quelles sont les principales raisons qui vous incitent à vapoter du cannabis plutôt que le consommer autrement? Base : échantillon total

Bien que l’aspect pratique, l’arôme et les effets moins désagréables pour la gorge soient les trois principales raisons citées par les répondants indépendamment de l’âge, du genre et de la catégorie de vapoteurs, nous avons néanmoins observé certains écarts dans les réponses des groupes.

Sous le prisme du genre, d’abord, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’avoir choisi de vapoter du cannabis parce que c’est pratique et discret (52 % c. 41 % des hommes), y compris parce que la fumée et l’odeur sont moins importantes qu’en fumant du cannabis (43 % c. 31 %). Pour leur part, les hommes sont plus susceptibles d’avoir indiqué qu’ils trouvent l’arôme attrayant (46 % c. 38 % des femmes) ou que vapoter du cannabis leur procure un « high » plus fort que les autres options (31 % c. 19 %).

Les résultats présentent également des différentes appréciables selon l’âge.

• Les motivations qui conduisent la plus jeune cohorte (15 à 17 ans) à vapoter du cannabis plutôt que le consommer d’une autre manière sont les suivantes : ils trouvent l’arôme attrayant (46 % c. 37 % des plus âgés) et le vapotage de cannabis leur donne un « high » plus fort (c.-à-d. des effets psychoactifs plus prononcés) que d’autres produits de cannabis (29 % c. 21 %).
• La cohorte des jeunes adultes (18 à 24 ans) est plus susceptible d’évoquer le côté pratique et discret du vapotage (50 % c. 44 % des plus jeunes) ainsi que la fumée et l’odeur réduites (42 % c. 33 %) à titre de raisons principales de privilégier le vapotage par rapport à d’autres méthodes.

Fait intéressant, les vapoteurs fréquents de cannabis ont davantage tendance à inscrire au nombre de leurs motivations le fait que l’arôme leur plaît (47 %) et que vapoter du cannabis leur donne un « high » plus fort que d’autres produits de cannabis (31 %), comparativement à leurs pairs qui vapotent moins souvent.

B. Usage à des fins médicales et non médical es

La majorité (61 %) des jeunes et des jeunes adultes disent vapoter du cannabis principalement à des fins non médicales. Parmi les autres, un peu moins du quart (23 %) consomment du cannabis à des fins médicales. Ceux qui restent (16 %) font état d’un usage à des fins tant médicales que non médicales.

Sur les 23 % qui disent vapoter du cannabis surtout à des fins médicales, plus des trois quarts (78%) ont obtenu un document d’un professionnel de la santé, alors que 17 % n’en ont pas.

Q8/9. Combinées. Base : échantillon total
Q8. Dans les 12 derniers mois, avez-vous consommé du cannabis à des fins médicales? Par « fins médicales », nous voulons dire pour traiter une maladie ou un trouble, ou pour améliorer les symptômes associés à une maladie ou un trouble.
Q9. En ce qui concerne vos habitudes de vapotage actuelles, est-ce que vous vapotez du cannabis plutôt à des fins médicales (pour traiter une maladie ou un trouble, ou pour améliorer les symptômes associés à une maladie ou un trouble), ou plutôt à des fins non médicales? Base : les répondants qui ont consommé du cannabis à des fins médicales.

C. Facteurs qui influencent le choix des produits de vapotage

Bon nombre de répondants ont désigné le prix (46 %) et l’arôme (38 %) comme les deux principaux facteurs dont ils tiennent compte au moment de choisir un produit de vapotage de cannabis. Un tiers d’entre eux environ ont indiqué que la teneur en THC ou en cannabidiol (CBD) (35 %) ainsi que la qualité du produit (32 %) sont aussi des facteurs importants. Une proportion moindre, mais tout de même notable, accorde de l’importance aux examens de l’innocuité (22 %) et à la souche de cannabis (20 %).

Les autres facteurs, tels que le nom du produit (11 %), l’emballage (10 %), le producteur ou le cultivateur (10 %) et les terpènes (5 %) sont considérés comme importants par moins d’un répondant sur dix.

Q16. Lesquels des facteurs suivants trouvez-vous les plus importants au moment de choisir les produits de vapotage que vous allez acheter? Base : échantillon total

Les facteurs d’achat présentent de nets écarts selon le groupe démographique :

Prix

• Il semble que le prix soit un facteur plus important pour les anglophones (49 %) que pour les francophones (31 %).

Arôme

• L’arôme est un facteur d’achat plus décisif dans la jeune cohorte des 15 à 17 ans (44 % c. 31 % pour les 18 à 24 ans) ainsi que chez les hommes (42 % c. 35 % chez les femmes).

THC ou CBD

• La teneur en THC ou en CBD du produit de vapotage est un facteur plus important pour les francophones (43 % c. 34 % pour les anglophones), les jeunes adultes (41 % c. 29 % pour les jeunes) et les hommes (38 % c. 32 % pour les femmes).

Qualité du produit

• Enfin, une plus forte proportion d’hommes (35 %) ont cité la qualité du produit de vapotage parmi les facteurs d’achat importants pour eux, comparativement aux femmes (30 %).

En règle générale, par rapport à leurs pairs qui vapotent moins souvent, les vapoteurs fréquents ont tendance à tenir compte de plus nombreux facteurs d’achat importants, dont : l’arôme (42 %), le nom du produit (14 %), l’emballage du produit (13 %) et la présence de terpènes (7 %).

V. Consommation de produits de cannabis aromatisés

L’un des objectifs premiers de cette étude consistait à mieux comprendre la consommation des produits de cannabis aromatisés chez les jeunes qui vapotent du cannabis. À cette fin, nous avons inclus dans le sondage une série de questions qui permettraient d’évaluer la fréquence de consommation des produits de cannabis aromatisés, les sources d’approvisionnement des répondants, l’influence et l’attrait de certains arômes et la consommation de produits connexes (p. ex., d’autres produits de cannabis, y compris dans leurs versions aromatisées). Avant de répondre à cette série de questions, les répondants ont lu l’explication suivante au sujet des produits de vapotage de cannabis aromatisés : Lorsque nous utilisons le terme produits de vapotage de cannabis aromatisés, nous faisons référence à des produits de vapotage de cannabis dont l’arôme (p. ex., melon, agrumes, raisin) est différent de l’arôme couramment associé au cannabis .

A. Fréquence de consommation des produits de cannabis aromatisés

La grande majorité des répondants (90 %) a fait l’essai d’un produit de vapotage de cannabis aromatisé. Dans ce groupe, la moitié (51 %) consomment ces produits régulièrement, soit très souvent (33 %) ou toujours (18 %). Un peu plus du quart (27 %) consomment parfois des produits de cannabis aromatisés, et un répondant sur dix affirme rarement en consommer (12 %).

Q18. Lorsque vous vapotez du cannabis, à quelle fréquence consommez-vous des produits de cannabis aromatisés? Base : échantillon total

La fréquence de consommation des produits de cannabis aromatisés varie sensiblement selon la catégorie de vapoteurs et le groupe démographique.

Les vapoteurs fréquents de cannabis sont beaucoup plus susceptibles de consommer des produits de cannabis aromatisés très souvent ou toujours (64 %), par rapport à ceux qui vapotent du cannabis régulièrement (37 %), occasionnellement (27 %) ou infréquemment (21 %). Cependant, la moitié ou plus des vapoteurs occasionnels (50 %) et infréquents (60 %) disent qu’ils consomment rarement des produits de cannabis aromatisés, voire jamais.

La consommation de produits de vapotage de cannabis aromatisés est plus fréquente chez :

• Les répondants qui déclarent une ethnicité moyen-orientale (68 % disent les consommer toujours ou très souvent) ou sud-asiatique (63 %);
• Les hommes (61 %);
• Les francophones (59 %);
• La cohorte des vapoteurs de cannabis âgés de 15 à 17 ans (58 %).

De même, la consommation de produits de cannabis aromatisés est plus élevée chez les répondants habitant une province ou un territoire qui impose des restrictions sur la vente de produits de vapotage de cannabis aromatisés ou non aromatisés (60 %), que chez ceux habitant des provinces ou des territoires sans restrictions (48 %).

Nous avons posé une question de suivi à ceux qui signalaient une consommation rare ou inexistante de produits de cannabis aromatisés afin de connaître les raisons de leur choix.

Parmi ceux qui disent rarement consommer ces produits, les principales raisons citées, dans des proportions à peu près similaires, sont que les produits coûtent plus cher (35 %), qu’ils ont du mal à les trouver (34 %) et qu’ils n’aiment pas les choix d’arômes ou préfèrent le goût du cannabis (31 %). Les répondants sont beaucoup moins nombreux à mentionner en guise d’explication qu’ils n’ont jamais vu ces produits ou ignoraient leur existence (16 %).

Comprend les mentions supérieures à 5 %.

Q19. Pourquoi consommez-vous RAREMENT des produits de vapotage de cannabis aromatisés? Base : les répondants qui consomment rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)
c= échantillon de petite taille, interpréter avec prudence

Malgré certaines différences d’un sous-groupe à l’autre, les trois grandes raisons expliquant la rareté de la consommation des produits aromatisés restent les mêmes, indépendamment des variables démographiques et de la catégorie de vapoteurs. Cependant, la petite taille des échantillons ne permet pas d’approfondir l’analyse.

Les raisons données par les répondants qui disent ne jamais utiliser ces produits s’apparentent à celles qui précèdent, à cette différence près qu’un pourcentage nettement plus important (55 %) des répondants de ce groupe déclarent qu’ils n’ont jamais vu ces produits ou ne savaient pas qu’ils existaient. Près du quart d’entre eux (24 %) disent qu’ils n’aiment pas les choix d’arômes ou préfèrent le goût du cannabis, et une minorité mentionnent des raisons comme la difficulté de trouver les produits (15 %) ou leur coût plus élevé (13 %).

Comprend les mentions supérieures à 5 %.

Q19. Pourquoi ne consommez-vous JAMAIS des produits de vapotage de cannabis aromatisés? Base : les répondants qui ne consomment jamais de produits de cannabis aromatisés (à la Q18)
c = échantillon de petite taille, interpréter avec prudence

Dans la lignée des résultats présentés plus haut, les raisons pour lesquelles certains répondants ne consomment jamais de produits de cannabis aromatisés varient quelque peu d’un sous-groupe à l’autre, mais la petite taille des échantillons interdit de tirer des conclusions définitives. Néanmoins, quels que soient le genre, l’âge et la catégorie de vapoteurs, plus de la moitié des répondants indiquent n’avoir jamais utilisé ces produits pour la principale raison qu’ils ne les connaissaient pas.

B. Obtention des produits de cannabis aromatisés

Aux dires de la grande majorité (85 %), il est assez facile (57 %) ou très facile (28 %) de se procurer des produits de vapotage de cannabis aromatisés. Fort peu de répondants divergent sur ce point (15 %) et trouvent assez difficile (14 %) ou très difficile (1 %) d’obtenir ces produits.

Q20. En général, à quel point trouvez-vous facile ou difficile de vous procurer des produits de vapotage de cannabis aromatisés? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

Les perceptions quant à la facilité d’accès ne varient guère d’un groupe démographique à l’autre ni en fonction de la catégorie de vapoteurs.

Signalons aussi que cette question n’a pas donné lieu à des écarts notables selon que les répondants vivent dans une province qui limite ou non la vente de produits de vapotage de cannabis.

Ceux qui vapotent des produits de cannabis aromatisés disent se les procurer auprès d’un éventail de sources, énumérées dans le tableau qui suit. Dans la généralité des cas, les répondants indiquent les obtenir auprès d’un ami (42 %), d’un point de vente autorisé (32% ), d’une source en ligne autorisée (25 %), d’un autre intermédiaire (23 %), ou d’un groupe d’amis qui se partagent le produit (22 %).

Une remarque s’impose : certains répondants qui ne peuvent légalement acheter des produits de vapotage de cannabis (p. ex., les jeunes âgés de 15 à 17 ans et les résidents de provinces qui ne permettent pas la vente légale de produits de vapotage de cannabis) ont tout de même affirmé se les procurer auprès de sources légales. Il y a donc lieu d’interpréter les réponses à cette question avec prudence.

Q21. Où vous procurez-vous les produits de vapotage de cannabis aromatisés que vous consommez ou avez consommés? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

Le groupe d’âge entraîne certaines variations dans les sources mentionnées, ce qui est sans doute largement attribuable à l’âge minimum auquel les Canadiens peuvent légalement acheter des produits de cannabis. Les jeunes vapoteurs âgés de 15 à 17 ans sont un peu plus susceptibles que leurs aînés de recourir à des sources d’approvisionnement informelles ou illégales :

• Un ami (50 % c. 34 % pour la cohorte d’âge des 18 à 24 ans)
• Quelqu’un d’autre à qui ils ont demandé de leur trouver les produits (30 % c. 15 %)
• Un groupe d’amis avec qui ils partagent les produits (25 % c. 18 %)
• Un "dealer" (22 % c. 16 %)
• Une connaissance (18 % c. 11 %)
• Un membre de la famille (17 % c. 10 %)
• Un point de vente illégale (10 % c. 7 %)

À l’inverse, les répondants âgés de 18 à 24 ans sont plus enclins à passer par :

• Un point de vente autorisé (43 % c. 22 %)
• Une source en ligne autorisée (29 % c. 20 %)

Ceux qui ont dit se procurer des produits de cannabis aromatisés auprès d’un membre de la famille, d’un ami, d’un groupe d’amis ou d’une connaissance devaient ensuite indiquer s’ils croyaient que ces personnes les obtiennent d’une source légale. Comme l’illustrent les résultats du tableau ci-dessous, la plupart pensent que oui. Néanmoins, selon la source (p. ex., un ami ou une connaissance), 9 % à 26 % des répondants admettent ne pas savoir si le produit provient d’une source légale ou non.

Q22a-e. Lorsque vous vous procurez des produits de vapotage de cannabis aromatisés auprès (d’un membre de la famille, d’un ami, d’un groupe d’amis qui se partagent le produit, d’une connaissance, de quelqu’un d’autre), à votre connaissance, est-ce que cette ou ces personnes s’approvisionnent auprès… Cochez toutes les sources qui s’appliquent. Base : échantillons de taille variable.

En définitive, lorsque les résultats de ces deux questions (Q21 et Q22) sont regroupés, une faible majorité (51 %) des répondants qui vapotent des produits de cannabis aromatisés disent se procurer ces produits strictement auprès de sources qu’ils supposent légales. Un pourcentage important de répondants – plus du quart (28 %) – font appel à des sources légales et illégales, et un peu plus d’un répondant sur dix (13 %) compte sur des sources illégales seulement.

C. Consommation de produits de vapotage de cannabis aromatisés et préférences en la matière

Les arômes suivants sont les plus couramment essayés : fruit (57 %), bonbon (40 %) et menthe ou menthol (34 %). Un quart des répondants (25 %) a essayé des produits de vapotage de cannabis aux arômes de dessert, tandis qu’un sur dix a essayé des produits aux arômes de café (21 %), de boissons gazeuses (20 %), de tabac (18 %), de boissons alcoolisées (17 %) et de boissons énergisantes.

Q23. Lesquels des arômes suivants avez-vous essayés en vapotant du cannabis? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

Qu’ils aient ou non déjà essayé un produit de vapotage de cannabis aromatisé, tous les répondants devaient indiquer les arômes qu’ils trouvaient les plus attrayants. Les tendances, sur le plan des préférences, concordent avec la consommation réelle déclarée par les vapoteurs de produits de cannabis aromatisés. Plus de la moitié (55 %) expriment une préférence pour les produits de vapotage de cannabis aromatisés aux fruits. Ils plébiscitent également les arômes de bonbon (39 %), de menthe ou de menthol (27 %), et de dessert (26 %). Les autres arômes – boissons gazeuses (21 %), café (18 %), boissons énergisantes (17 %), boissons alcoolisées (15 %), et tabac (12 %) sont moins attrayants. À noter que moins d’un répondant sur dix (6 %) dit préférer l’arôme du cannabis.

Q24. Que vous ayez déjà vapoté des produits aromatisés ou non, lequel ou lesquels des arômes suivants trouvez-vous les plus attrayants pour ce qui est de vapoter du cannabis? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

D. Préférence entre les produits de vapotage aromatisés contenant du cannabis ou contenant de la nicotine

Le sous-ensemble de répondants ayant dit qu’ils utilisaient des cigarettes électroniques (cf., liquide de vapotage contenant de la nicotine) et qu’ils vapotaient au moins parfois des produits de cannabis aromatisés devaient indiquer leur préférence entre ces deux types de produits et lequel ils avaient commencé à consommer en premier.

Une forte majorité de répondants (81 %) étaient tout à fait d’accord (34 %) ou plutôt d’accord (46 %) pour dire qu’en général ils préfèrent l’arôme et le goût des produits de vapotage de cannabis aromatisés à ceux des produits de vapotage aromatisés contenant de la nicotine. Seul un répondant sur cinq (19 %) était tout à fait (6 %) ou plutôt (14 %) en désaccord avec l’énoncé.

Q30. Veuillez indiquer si vous êtes d’accord ou non avec l’énoncé suivant sur les arômes utilisés dans les vapoteuses au cannabis par rapport aux arômes utilisés dans les vapoteuses contenant de la nicotine : En général, je préfère l’arôme et le goût des produits de vapotage de cannabis aromatisés à ceux des produits de vapotage aromatisés contenant de la nicotine. Base : les répondants qui utilisent du liquide de vapotage contenant de la nicotine et qui vapotent des produits de cannabis aromatisés au moins parfois. Proportions recalculées en excluant les réponses « je ne sais pas ».
c = échantillon de petite taille, interpréter avec prudence

E. Incidence des produits aromatisés sur les habitudes de vapotage

Près de quatre répondants sur cinq (79 %), parmi ceux qui vapotent des produits de cannabis aromatisés, affirment que la possibilité de se procurer ces produits est importante dans leur choix de continuer à vapoter du cannabis (48 % la qualifient d’assez importante; 31%, de très importante). Les autres considèrent qu’elle n’est pas très importante (16 %) ou pas du tout importante (5 %).

Q25. De manière générale, à quel point la possibilité d’obtenir des produits aromatisés est-elle importante dans votre choix de continuer à vapoter du cannabis? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

Ce point de vue est relativement uniforme dans tous les sous-groupes, mais rallie de plus nombreuses voix chez les hommes (87 % trouvent important de pouvoir se procurer des produits aromatisés c. 73 % des femmes), chez les vapoteurs fréquents (85 % c. 67 % des vapoteurs infréquents) et chez les répondants âgés de 15 à 17 ans (84 % c. 74 % des 18 à 24 ans).

Invités à imaginer ce qu’ils feraient s’il n’était plus possible d’acheter des produits de vapotage de cannabis aromatisés auprès d’un détaillant autorisé au Canada, un peu moins de la moitié (44 %) déclarent qu’ils continueraient à vapoter du cannabis et un peu plus du tiers (36 %), qu’ils arrêteraient de vapoter du cannabis mais consommeraient d’autres produits de cannabis. Une proportion plus faible de répondants ont répondu qu’ils arrêteraient de vapoter du cannabis, mais consommeraient d’autres produits de vapotage aromatisés (17 %). Enfin, une minorité des répondants (9 %) s’imaginaient qu’ils arrêteraient complètement de consommer du cannabis et ne consommeraient pas d’autres produits de vapotage.

Q26. S’il n’était plus possible d’acheter des produits de vapotage de cannabis aromatisés auprès d’un détaillant autorisé au Canada, quel impact cela aurait-il sur vous? Base : les répondants qui consomment toujours, très souvent, parfois ou rarement des produits de cannabis aromatisés (à la Q18)

Les réponses ont peu varié d’un sous-groupe à l’autre, à quelques exceptions près :

• La majorité des vapoteurs fréquents pensaient qu’ils continueraient à vapoter du cannabis (49 %), alors que la majorité des vapoteurs infréquents ont affirmé qu’ils cesseraient de vapoter du cannabis et consommeraient plutôt d’autres produits de cannabis (46 %).
• Tant chez les hommes que chez les femmes, la réponse la plus courante consistait à continuer à vapoter du cannabis. Cependant, les femmes étaient un peu plus nombreuses (13 %) que les hommes (5 %) à penser qu’elles mettraient fin à leur consommation de cannabis et n’utiliseraient pas d’autres produits de vapotage.

Les répondants ayant indiqué qu’ils continueraient à vapoter du cannabis (44 %) devaient ensuite préciser comment ils procéderaient si ces produits n’étaient pas offerts légalement. Leurs réponses montrent qu’une forte proportion d’entre eux (66 %) pensaient qu’ils opteraient pour des produits de vapotage de cannabis non aromatisés. Plus de deux répondants sur cinq (45 %) ont dit qu’ils continueraient à vapoter des produits de cannabis aromatisés en les achetant auprès d’une source illégale.

Q27. Lequel ou lesquels des énoncés suivants décrivent le mieux comment vous continueriez à vapoter du cannabis, si les produits de vapotage de cannabis aromatisés faisaient l’objet de restrictions? Base : les répondants qui continueraient à vapoter du cannabis (à la Q26)
BTS : échantillon trop petit pour indiquer des résultats

Un examen des résultats par catégorie de vapoteurs révèle que les vapoteurs fréquents étaient plus susceptibles d’indiquer qu’ils continueraient à vapoter des produits de cannabis aromatisés en les achetant auprès d’une source illégale (50 %). En comparaison, les proportions sont nettement plus faibles chez les vapoteurs réguliers (30 %), occasionnels (39 %) ou infréquents (20 %).

En examinant la question sous l’angle de la fréquence à laquelle les répondants consomment des produits de cannabis aromatisés, nous voyons que les consommateurs assidus (ceux qui consomment toujours ou très souvent des produits de cannabis aromatisés) sont plus enclins à affirmer qu’ils continueraient à le faire en passant par une source illégale (54 %) que ceux qui en consomment rarement ou jamais (26 %).

Nous ne savons pas, cependant, quel pourcentage de ceux qui seraient prêts à acheter ces produits illégalement s’approvisionne peut-être déjà à des sources illégales.

Q27. Lequel ou lesquels des énoncés suivants décrivent le mieux comment vous continueriez à vapoter du cannabis, si les produits de vapotage de cannabis aromatisés faisaient l’objet de restrictions? Base : les répondants qui continueraient à vapoter du cannabis (à la Q26)

F.Indicateurs dénotant un produit de vapotage de cannabis aromatisé

Nous avons posé plusieurs questions à l’ensemble des répondants – ceux qui ont déjà vapoté des produits de cannabis aromatisés comme ceux qui ne l’ont jamais fait –, afin de mieux comprendre les aspects du produit ou de l’emballage pouvant les amener à penser qu’il s’agit d’un produit aromatisé. Le nom du produit ou sa description (61 %) se classe en tête des principaux indicateurs d’arôme. Cependant, d’autres aspects ont également été signalés par beaucoup : le nom de la souche (55 %), les informations trouvées en ligne (55 %), les informations données par un membre de la famille ou un ami (54 %) ou par un employé du magasin (54 %), la liste d’ingrédients (53 %), la couleur de l’emballage (45 %) et les terpènes que contient le produit (34 %).

Q28. Que vous ayez déjà vapoté des produits de cannabis aromatisés ou non, avez-vous déjà eu l’impression qu’un produit de vapotage de cannabis que vous pensiez acheter ou consommer était aromatisé en raison des aspects suivants? Base : échantillon total

G. Consommation de produits connexes

Il a été demandé à tous les répondants s’ils consommaient du cannabis autrement. Près des deux tiers (63 %) ont répondu par l’affirmative.

Q32. À part le vapotage de cannabis, consommez-vous du cannabis autrement? Base : échantillon total

Fait digne de mention, plus de la moitié de tous les répondants, peu importe le genre, l’âge ou la catégorie de vapoteurs, ont indiqué avoir consommé d’autres produits de cannabis au cours des douze derniers mois, en plus des produits de vapotage.

Pour ce qui est des autres formes sous lesquelles le cannabis est consommé, les plus courantes sont les produits comestibles (64 %) et les fleurs ou les feuilles séchées (60 %). Environ un tiers des répondants ont dit consommer des concentrés ou des extraits de cannabis (32 %) ou de l’huile de cannabis (32 %). Une minorité d’entre eux ont mentionné le hashish (27 %), les boissons au cannabis (25 %) ou les produits topiques (22 %).

Q33. Dans les 12 derniers mois, quels autres produits de cannabis avez-vous consommés? Base : les répondants qui consomment du cannabis autrement

Précisons que les deux questions suivantes n’ont été posées qu’à un sous-ensemble de répondants. Vu la petite taille de certains des échantillons, il convient d’interpréter les données avec prudence.

Ceux qui ont indiqué avoir consommé du haschich ou des concentrés de cannabis au cours des douze derniers mois (soit 59 % de l’ensemble des répondants) devaient ensuite dire s’ils avaient déjà consommé une version aromatisée de ces produits. Comme le montre le tableau ci-dessous, environ la moitié de ceux qui ont consommé du shatter (56 %) avaient déjà consommé une version aromatisée de ce produit. Un peu plus du tiers avaient déjà consommé des variétés aromatisées de hasch (37 %), de cire (35 %) et de budder (35 %), alors que c’est le cas d’un peu moins du tiers pour l’huile de haschich au butane (31 %), la résine (31 %) ou le rosin (29 %), et d’environ un quart pour le kief (26 %).

Q34. Parmi les produits de cannabis que vous dites avoir consommés dans les 12 derniers mois, avez-vous déjà consommé une version aromatisée de l’un de ces produits? Base : les répondants qui ont consommé du haschich, du kief ou des concentrés ou des extraits de cannabis dans les douze derniers mois (les tailles d’échantillon varient)

Ceux qui avaient déjà consommé ces produits sous une forme aromatisée ont été priés de préciser à quelle fréquence. Un peu plus de six répondants sur dix (61 %) qui avaient consommé du hasch aromatisé ont dit que c’est ce qu’ils faisaient toujours ou très souvent lorsqu’ils choisissaient ce produit. La moitié des répondants, et parfois plus, ont également dit qu’ils optaient toujours ou très souvent pour la version aromatisée lorsqu’ils consommaient du shatter (57 %), de la résine (56 %), du kief (55 %), de la cire (54 %), du budder (54 %), de l’huile de haschich au butane (52 %) et du rosin (48 %).

Q35. À quelle fréquence consommez-vous la version aromatisée, plutôt que non aromatisée, du produit suivant? Base : les répondants qui ont déjà consommé la version aromatisée d’un produit (les tailles d’échantillon varient)
c = échantillon de petite taille, interpréter avec prudence

Les petites tailles d’échantillon pour chacun des sous-groupes ne permettent pas d’affiner l’analyse en fonction des variables démographiques ou des catégories de vapoteurs.

VI. Répartition par attitudes générales et consommation de produits aromatisés

Nous avons intégré au sondage un certain nombre d’énoncés sur les attitudes afin d’évaluer l’opinion générale des répondants à propos de la consommation et du vapotage de cannabis. Les réponses à ces énoncés sont présentées dans cette section. Nous avons également réalisé une analyse plus détaillée des attitudes qui s’appuie sur des techniques d’analyse avancées et tient compte des réponses fournies à d’autres questions sur la catégorie de vapoteurs et la fréquence de consommation des produits de vapotage de cannabis aromatisés.

A. Attitudes à l’égard du cannabis et du vapotage de cannabis

Comme l’illustrent les niveaux d’accord à l’égard des énoncés présentés dans le tableau ci-dessous, la majorité des répondants estiment que la consommation de cannabis est socialement acceptable et qu’elle présente des bienfaits. Beaucoup trouvent que la consommation de cannabis les détend et la considèrent comme une activité sociale ou récréative :

• L’usage de cannabis m’aide à me détendre (86 % se sont dits tout à fait d’accord/plutôt d’accord);
• L’usage de cannabis peut être bénéfique (85 %);
• Je consomme du cannabis surtout pour m’amuser (81 %);
• L’usage de cannabis est socialement acceptable (77 %);
• Je consomme du cannabis surtout avec d’autres, dans un contexte social (72 %); toutefois, plus des deux tiers des répondants (68 %) conviennent aussi qu’ils préfèrent consommer du cannabis seuls.

Par ailleurs, près de la moitié des répondants (48 %) jugent qu’il ne devrait pas y avoir d’âge minimum pour consommer des produits de cannabis.

De plus, une forte proportion de répondants considèrent que vapoter du cannabis est plus sûr pour la santé que fumer du tabac (81 %) et que vapoter du cannabis est plus sûr pour la santé que fumer du cannabis (70 %). Dans l’ensemble, les répondants s’entendent pour dire que l’usage de cannabis comporte très peu d’effets néfastes (68 %). Ils sont cependant relativement conscients des effets du cannabis sur la santé, notamment de la dépendance et de l’accoutumance que peut créer l’usage du cannabis (74 %) et des problèmes de mémoire, d’apprentissage et de prise de décisions que peut causer l’usage quotidien de cannabis (74 %).

Enfin, les répondants sont nombreux à reconnaître l’importance de connaître les ingrédients des produits de cannabis qu’ils consomment (82 %) et il existe probablement une corrélation avec leurs opinions quant à la sécurité relative de l’usage du cannabis.

Q17. Veuillez indiquer si vous êtes d’accord ou non avec chacun des énoncés suivants. Base : échantillon total

L’adhésion aux énoncés qui précèdent variait par sous-groupes démographiques et par région ainsi qu’en fonction de la catégorie de vapoteurs et des habitudes de vapotage. Ces différences sont examinées plus en profondeur ci-dessous.

B. Répartition par consommation de produits aromatisés

La répartition des répondants est utile pour mieux comprendre les sous-groupes distincts de vapoteurs de cannabis. Fait intéressant, l’étude nous a permis de dresser un meilleur portrait du sous-groupe de participants qui consomment fréquemment (toujours ou presque toujours) des produits aromatisés de cannabis lorsqu’ils vapotent. En établissant le profil des groupes de répondants selon leurs caractéristiques démographiques et leurs attitudes et comportement généraux, il est possible de concevoir des communications et du matériel pédagogique plus précis et mieux ciblés.

Les réponses aux cinq questions suivantes ont été utilisées pour créer un indice de consommation simple (consommation inférieure/moyenne/supérieure) :

• Deux questions servaient à mesurer la consommation :
  • Q.6 – Fréquence de vapotage de cannabis au cours des 12 derniers mois.
  • Q.18 – Fréquence de consommation de produits de cannabis aromatisés lors du vapotage de cannabis.
• Trois questions servaient à évaluer l’adhésion à des énoncés sur les attitudes (sur une échelle de Likert) :
  • Q.17a – Vapoter du cannabis est plus sûr pour la santé que fumer du cannabis.
  • Q.17f – L’usage de cannabis comporte très peu d’effets néfastes.
  • Q.17n – Je ne crois pas qu’il devrait y avoir d’âge minimum pour consommer des produits de cannabis.

Des points ont été attribués à chacune des réponses possibles aux questions ci-dessus. Le résultat total a été réparti sur une échelle allant de 0,8 (réponses associées à des attitudes et comportements indiquant une consommation inférieure) à 4,0 (réponses associées à des attitudes et comportements indiquant une consommation supérieure). Un résultat a ensuite été attribué à chaque répondant, après quoi une analyse typologique a été effectuée en fonction de cet indice. À la suite de cette analyse, les répondants ont été classés dans trois « niveaux de consommation » dont la distribution est normale. Dans le tableau ci-dessous, on peut voir qu’un tiers des répondants a une « consommation supérieure » (33 %) et que la consommation de la plupart des répondants (44 %) est « moyenne » et celle de tout près d’un quart (23 %), « faible ». Le résultat moyen du groupe ayant une « consommation supérieure », qui dépasse un peu 3,4, est près de la limite maximale de l’échelle, soit 4,0.

Un profil des répondants ayant une « consommation supérieure » qui repose sur une analyse par recoupement est présenté ci-dessous. Les répondants de ce groupe sont surtout :

• des personnes hétérosexuelles (86 %);
• des hommes (61 %);
• des jeunes âgés de 15 à 17 ans (61 %);
• des gens qui font partie d’un ménage dont le revenu annuel oscille entre 60 000 et moins de 100 000 $ (46 %);
• des résidents de grandes villes comptant 500 000 habitants ou plus (40 %) et qui vivent dans une région urbaine (63 %). Fait notable, les répondants du groupe à « risque faible » sont plus susceptibles de vivre dans une région suburbaine (41 %).

Bien que la majorité des répondants ayant une « consommation supérieure » habitent chez leurs parents ou tuteurs, une proportion nettement plus grande d’entre eux (23 %) vit avec un petit ami, une petite amie, un ou une partenaire ou un conjoint ou une conjointe comparativement à ceux dont la consommation est considérée comme « moyenne » (15 %) ou « inférieure » (14 %).

On compte parmi le groupe ayant une « consommation supérieure » un pourcentage plus élevé de francophones (21 %) qu’au sein des répondants chez qui la consommation est « moyenne » (16 %) ou « inférieure » (8 %).

En ce qui concerne les attitudes et les comportements en matière de vapotage, les répondants dont la consommation est « supérieure » sont plus susceptibles que ceux pour qui elle est « moyenne » et « inférieure » de faire les affirmations suivantes :

• Ils ont commencé à vapoter du cannabis à un âge précoce, c.-à-d. avant l’âge de 13 ans (24 % c. 11 % pour ceux qui ont une « consommation moyenne » et 5 % chez ceux dont elle est « inférieure ».
• Les produits de vapotage de cannabis ont été les premiers produits de cannabis qu’ils ont consommés (46 % c. 37 % et 29 % respectivement).
• Le goût et l’odeur (41 % c. 32 % et 19 %) ainsi que l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis (40 % c. 20 % et 12 %) ont été des facteurs importants dans leur décision de consommer des produits de cannabis, tout comme les publicités et les promotions de produits (33 % c. 10 % et 5 %) et le fait de voir des amis (39 % c. 25 % et 23 %) ou d’autres membres de leur famille en consommer (26 % c. 8 % et 4 %).
• L’une des raisons qui les incitent à vapoter du cannabis plutôt que de le consommer autrement est que cela leur donne un « high » plus fort que d’autres produits de cannabis (33 % c. 26 % et 12 %).
• Le nom du produit (17 % c. 10 % et 2 %) et son emballage (15 % c. 10 % et 4 %) sont des facteurs qu’ils jugent importants au moment de choisir les produits de vapotage qu’ils vont acheter.
• Il est « très facile ou assez facile » (94 % c. 84 % et 71 %) de se procurer des produits de vapotage aromatisés.
• La possibilité d’obtenir des produits aromatisés est « très importante » (44 % c. 27 % et 14 %) dans leur choix de continuer à vapoter du cannabis.

Le tableau ci-dessous détaille les différences d’adhésion aux divers énoncés sur les attitudes en fonction des trois niveaux de consommation. Pour la plupart des énoncés, le niveau d’accord au sein du groupe ayant une « consommation supérieure » est plus élevé que celui des répondants qui appartiennent aux deux autres groupes de risque (les niveaux d’accord entre lesquels il existe une différence significative sont surlignés en vert).

L’écart entre le niveau d’accord des répondants dont la consommation est « supérieure » et celui de ceux chez qui elle est « moyenne » est indiqué entre parenthèses. Sans tenir compte des énoncés employés pour déterminer les niveaux de consommation (qui sont en gras), voici les différences les plus marquées :

• une sensibilisation accrue à la publicité sur le cannabis (32 points de plus);
• la consommation du cannabis surtout dans un contexte social (20 points de plus).

Q17. Veuillez indiquer si vous êtes d’accord ou non avec chacun des énoncés suivants. Base : échantillon total

VII. Analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus

L’analyse comparative fondée sur le sexe et le genre plus (ACFSG+) est un processus analytique qui fournit une méthode rigoureuse de déterminer comment différents groupes de femmes, d’hommes et de personnes de diverses identités de genre peuvent vivre les politiques, programmes et initiatives. Un rapport produit pour Santé Canada en 2019 en arrive à la conclusion que malgré son importance grandissante, la recherche sur le cannabis ne met pas suffisamment l’accent sur les différences qui existent entre les sexes et les genres quant à la consommation de cannabis^{Note de bas de page 4}. À la lumière des constations de ce rapport, l’un des principaux objectifs de cette étude consistait à analyser les résultats de manière à permettre à Santé Canada d’examiner s’il existe des différences sur le plan des comportements ou attitudes manifestés par les participants en fonction des liens entre le genre et les divers facteurs d’identité.

Pour les besoins de l’ACFSG+, la principale variable analysée est l’identité de genre plutôt que le sexe assigné à la naissance. Bien que les résultats à ces deux questions sont sensiblement les mêmes, l’identité de genre déclarée par les répondants est jugée plus pertinente pour la présente analyse. Outre l’identité de genre (Q.2), Santé Canada souhaitait également analyser les résultats en fonction de ces autres variables clés :

• l’orientation sexuelle (Q.36),
• l’âge (Q.3b),
• la scolarité (Q.38),
• la taille de la collectivité (Q.40).

A. Principaux résultats de l’ACFSG+

Jusqu’à maintenant, les résultats présentés soulignent toutes les différences quant aux taux de réponse qui sont propres à des groupes démographiques en particulier (p. ex., les femmes, les jeunes et les personnes faisant partie d’un groupe ethnique précis). La section qui suit vise à analyser les données en fonction des liens qui existent entre ces facteurs d’identité et le genre. Santé Canada a notamment tenté d’appliquer ce type d’analyse à quelques groupes clés de répondants, dont les suivants :

• les vapoteurs fréquents de cannabis (selon la réponse à la Q.6);
• les personnes qui ont commencé à vapoter du cannabis à un jeune âge (selon la réponse à la Q.10);
• les répondants pour qui l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis a contribué, du moins en partie, à leur intérêt initial pour le vapotage de cannabis (selon la réponse à la Q.12);
• les personnes ayant indiqué que les vapoteuses au cannabis sont les premiers produits de cannabis qu’ils ont utilisés (selon la réponse à la Q.11);
• les personnes qui consomment fréquemment (« toujours/très souvent ») des produits de cannabis aromatisés (selon la réponse à la Q.18).

Cette analyse a été réalisée à l’aide d’un processus par étapes. Tout d’abord, les données afférentes aux questions précédentes ont été filtrées par identité de genre (homme/femme/autre genre). Puisque très peu de répondants se sont identifiés à un autre genre (n=22), la présente analyse porte seulement sur les personnes qui s’identifient au genre féminin ou masculin. Compte tenu du faible nombre de personnes dans cette troisième catégorie, il n’est pas utile de pousser plus loin l’analyse, notamment de déterminer des différences significatives entre les principaux sous-groupes de la population et la moyenne des répondants de ce groupe.

Une fois les données filtrées par identité de genre, deux ensembles de tableaux croisés qui se rapportent respectivement aux personnes s’identifiant comme femmes ou hommes ont été créés pour les cinq questions clés mentionnées ci-dessus. Les variables d’identité clés suivantes figurent dans les en-têtes de colonnes des tableaux croisés : l’orientation sexuelle, l’âge, la scolarité et la taille de la collectivité. Cette présentation permet d’examiner plus étroitement les liens entre l’identité de genre et ces autres variables d’identité. Nous avons regroupé chaque variable en deux ou trois sous-groupes, afin que la taille de l’échantillon soit suffisante pour réaliser une solide analyse des données. De plus, nous avons employé des tests statistiques (tests t) pour mettre en lumière les différences entre les sous-groupes (à un niveau de confiance de 95 %) et celles qui existent entre les sous-groupes et la moyenne des hommes et des femmes pour chaque question analysée. Les résultats de cette analyses sont détaillés ci-dessous.

1. Vapoteurs fréquents de cannabis

Un peu moins des deux tiers (61 %) de l’ensemble des répondants du sondage ont indiqué être des vapoteurs « fréquents » de cannabis, en fonction de leur consommation des 12 derniers mois. Moins de personnes qui s’identifient comme femmes (47 %) entrent dans la catégorie des vapoteurs fréquents que de personnes s’identifiant au genre masculin (75 %).

Les tableaux suivants illustrent les différences entre les variables d’identité clés examinées chez les personnes qui ont déclaré vapoter fréquemment. Ces tableaux et ceux des prochaines sections sont organisés de manière à faire ressortir les différences significatives entre les sous-groupes de personnes qui s’identifient au genre féminin et celles qui s’identifient au genre masculin (les différences significatives par rapport à la moyenne sont indiquées en rouge dans les cellules).

Parmi les personnes qui s’identifient comme femmes, certains sous-groupes étaient plus susceptibles (par rapport à la moyenne de tous les répondants) de déclarer vapoter fréquemment du cannabis, notamment :

• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (55 %; 8 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes hétérosexuelles (51 %; 4 points au-dessus de la moyenne).

Une proportion plus grande des personnes qui s’identifient comme hommes se retrouve dans la catégorie des vapoteurs fréquents de cannabis (75 %). Toutefois, un examen plus approfondi des différences entre les sous-groupes des personnes s’identifiant au genre masculin permet de dégager une tendance qui s’apparente à celle constatée chez les personnes s’identifiant comme femmes. Aussi, les sous-groupes qui sont les plus susceptibles (par rapport à la moyenne) de déclarer vapoter fréquemment du cannabis sont :

• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (81 %; 6 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes hétérosexuelles (76 %; 1 point au-dessus de la moyenne).

2. Répondants ayant commencé à vapoter du cannabis à un jeune âge

Dans l’ensemble, peu de répondants avaient commencé à vapoter avant l’âge de 13 ans (14 %).

Après l’application du filtre d’identité de genre, un peu plus d’une personne sur dix (13 %) parmi celles qui s’identifient comme femmes a commencé à vapoter du cannabis avant d’avoir 13 ans. Même si aucune différence significative n’est observée en fonction de l’orientation sexuelle, les données indiquent qu’une plus forte proportion des personnes s’identifiant comme femmes qui ont commencé à vapoter du cannabis à un très jeune âge font partie des sous-groupes suivants :

• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (20 %; 7 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes qui vivent dans une petite collectivité (20 %; 7 points au-dessus de la moyenne) ou une collectivité de taille moyenne (16 %; 3 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes qui fréquentent un établissement postsecondaire ou qui ont terminé ou non leurs études postsecondaires (17 %; 4 points au-dessus de la moyenne).

La proportion de répondants s’identifiant au genre masculin qui ont commencé à vapoter du cannabis avant d’avoir 13 ans se compare à celle des personnes s’identifiant comme femmes (16 % c. 13 % respectivement). Au sein de ce groupe, les sous-groupes suivants sont en moyenne plus susceptibles d’avoir commencé à vapoter avant l’âge de 13 ans :

• les personnes qui vivent dans une petite collectivité comptant moins de 40 000 habitants ou moins (25 %; 9 points au-dessus de la moyenne);
• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (22 %; 6 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes qui vivent dans une collectivité de taille moyenne comptant de 50 000 à 500 000 habitants (19 %; 3 points au-dessus de la moyenne).

3. Importance de l’arôme, du goût et de l’odeur dans l’intérêt initial pour le vapotage de cannabis

Un autre groupe digne d’intérêt dans le cadre de cette étude se compose des personnes qui estiment que l’un ou l’autre des éléments suivants, ou les deux, ont été un facteur important ou assez important dans leur intérêt initial pour le vapotage de cannabis : l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis ou le goût et l’odeur du produit. Une forte proportion de vapoteurs de cannabis accordaient de l’importance à ces facteurs : 65 % et 72 % d’entre eux considéraient respectivement que l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis ainsi que le goût et l’odeur ont été des facteurs très ou assez importants.

Plus des trois quarts (78 %) des personnes s’identifiant au genre féminin ont indiqué qu’un de ces éléments ou les deux ont contribué à leur intérêt initial pour le vapotage de cannabis. Par rapport à la moyenne, ces facteurs ont été mentionnés plus souvent par les personnes hétérosexuelles qui s’identifient comme femmes (82 %; 4 points au-dessus de la moyenne).

Une proportion encore plus élevée des personnes s’identifiant au genre masculin a nommé l’un de ces éléments ou les deux comme facteurs dans leur intérêt initial pour le vapotage de cannabis (87 % c. 78 % pour les personnes s’identifiant au genre féminin). Fait notable, ceux qui font partie de la plus jeune cohorte et ont de 15 à 17 ans accordent plus d’importance à l’un de ces facteurs ou aux deux facteurs (90 %; 3 points au-dessus de la moyenne).

4. Première expérience des produits de cannabis par le vapotage

Plus d’un tiers des répondants du sondage (38 %) ont indiqué que le vapotage a été leur premier mode de consommation des produits de cannabis.

Un tiers (34 %) des personnes s’identifiant comme femmes ont mentionné avoir commencé à consommer du cannabis en le vapotant. Cette proportion est plus élevée chez :

• les femmes de 15 à 17 ans (45 %; 11 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes hétérosexuelles qui s’identifient au genre féminin (39 %; 5 points au-dessus de la moyenne).

Une proportion plus importante des personnes s’identifiant comme hommes (42 %) ont déclaré que les produits de vapotage de cannabis ont été les premiers produits de cannabis qu’ils ont consommés. Il existe une certaine variation dans ce groupe en fonction de l’orientation sexuelle, de l’âge, de la scolarité, de la taille de la collectivité et du groupe ethnique, et ce sont les groupes suivants qui sont les plus susceptibles d’être en accord avec l’énoncé précédent :

• les jeunes et les jeunes adultes qui habitent dans une collectivité de taille moyenne (48 %; 6 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes ayant fait au moins des études postsecondaires partielles (48 %; 6 points au-dessus de la moyenne);
• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (46 %; 4 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes hétérosexuelles (44 %; 2 points au-dessus de la moyenne).

5. Consommation fréquente de produits de cannabis aromatisés

Les répondants qui vapotent fréquemment des produits de cannabis aromatisés, à savoir ceux qui ont déclaré en consommer « toujours » ou « très souvent » lorsqu’ils vapotent du cannabis, forment également un groupe intéressant. Cette cohorte englobe la moitié (51 %) de tous les consommateurs de cannabis sondés.

Sur les personnes de ce groupe qui s’identifient au genre féminin, plus de deux sur cinq (42 %) consomment fréquemment des produits de cannabis aromatisés. Dans ce groupe, les personnes les plus susceptibles d’avoir une consommation fréquente de produits de cannabis aromatisés sont :

• les jeunes de 15 à 17 ans qui vapotent du cannabis (50 %; 8 points au-dessus de la moyenne);
• les personnes hétérosexuelles (45 %; 3 points au-dessus de la moyenne).

Les personnes qui s’identifient comme hommes sont plus nombreuses à consommer des produits de cannabis aromatisés que les personnes qui s’identifient comme femmes (61 % c. 42 % respectivement). Dans le groupe des personnes s’identifiant au genre masculin, les sous-groupes suivants utilisent dans une plus forte proportion de tels produits :

• les jeunes et les jeunes adultes qui habitent dans une ville de taille moyenne (67 %; 6 points au-dessus de la moyenne);
• la plus jeune cohorte, dont les membres ont de 15 à 17 ans (64 %; 5 points au-dessus de la moyenne).

B. Conclusions

L’ACFSG+ met en évidence un certain nombre de groupes clés qui sont plus enclins à manifester des comportements jugés fort intéressants dans le cadre de cette étude. De façon très générale :

• Les personnes s’identifiant au genre masculin sont plus susceptibles que celles qui s’identifient comme femmes d’adopter presque tous les comportements suivants, par exemple, consommer fréquemment des produits de vapotage de cannabis et régulièrement ceux qui sont aromatisés, se laisser influencer par l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis et le goût et l’odeur du produit et être probablement un peu plus nombreuses à avoir commencé à consommer du cannabis en le vapotant.
• À la lumière de l’analyse détaillée ci-dessus, les jeunes de 15 à 17 ans s’identifiant comme hommes ou femmes manifestent en général des comportements similaires.
• Les personnes s’identifiant au genre féminin et comme hétérosexuelles sont plus susceptibles que les femmes en général d’adopter presque tous les comportements énumérés ci-dessus, y compris de consommer fréquemment des produits de vapotage de cannabis et régulièrement ceux qui sont aromatisés, de se laisser influencer par l’accès à des produits qui ont un arôme différent de celui du cannabis et le goût et l’odeur du produit et d’avoir commencé à consommer du cannabis en le vapotant.

Une certaine variation est notable selon la taille de la collectivité et la scolarité, mais aucune tendance ne se dessine avec précision.

VIII. Méthodologie

A. Plan d’échantillonnage

Un panel en ligne représentatif à l’échelle nationale a été employé pour établir le profil des répondants et procéder à une présélection, puis à une sélection. En raison de la difficulté à joindre ce groupe cible, plusieurs panels en ligne ont été employés pour composer l’échantillon total.

La collecte de données a été effectuée au moyen d’une méthode d’échantillonnage non probabiliste ciblant les jeunes et les jeunes adultes de 15 à 24 ans. Des quotas stricts ont été fixés pour l’âge des répondants afin d’avoir une répartition égale de jeunes (âgés de 15 à 17ans) et de jeunes adultes (âges de 18 à 24 ans). Le consentement parental a été obtenu pour les jeunes de moins de 16 ans, comme expliqué plus en détail dans la section E ci-dessous.

Même si l’étude menée à l’aide de panels en ligne ne respecte pas les protocoles d’un sondage probabiliste par échantillonnage représentatif (et qu’aucune marge d’erreur n’est par conséquent appliquée aux résultats), nous avons surveillé l’atteinte de quotas souples par genre, région et langue afin d’assurer une représentation qui est conforme aux données du Recensement de 2016 de Statistique Canada. Puisqu’il ne s’agit pas d’un sondage auprès de la population générale, l’échantillon final n’est pas nécessairement représentatif des données sur le genre, l’âge et la région du Recensement. Il offre plutôt une distribution de jeunes et de jeunes adultes qui ont vapoté du cannabis et de ce groupe cible au sein du panel, par genre et par région.

Des répondants de toutes les régions du pays ont pris part à l’étude. Toutefois, il importe de préciser que les résultats rendent compte de la composition du panel et du ciblage des panélistes en fonction de l’âge et ne reflètent pas fidèlement la distribution des vapoteurs de cannabis par province. Néanmoins, la taille considérable de l’échantillon final pour chaque cohorte d’âge permet d’avoir un ensemble robuste de données qui se prête à une analyse par sous-groupes.

Des panels en ligne non probabilistes ont été employés dans le cadre de cette étude; aucune marge d’erreur ne s’applique. La représentativité des résultats du sondage ne s’applique qu’au public cible.

1. Renseignements supplémentaires sur les panels en ligne

Les partenaires auxquels nous avons fait appel pour les panels dans le cadre de cette étude possèdent une vaste expérience en gestion de panels de recherches en ligne au Canada. Le recrutement des panélistes se fait au moyen de différents portails en ligne afin que la composition démographique des répondants soit équilibrée. Les partenaires se chargent de tous les aspects du panel : ils voient au recrutement et à l’inscription des panélistes, les retirent du panel à leur demande, communiquent régulièrement avec eux et leur font remplir des sondages. Ils veillent au respect de lignes directrices rigoureuses et s’assurent que chaque panéliste participe à un maximum de deux sondages de recherche par mois. Toutefois, pour prendre part à ce type de sondage du gouvernement du Canada, les répondants qui sont membres du panel ne doivent pas avoir participé à un sondage du gouvernement du Canada et n’avoir participé à aucun sondage sur un sujet similaire au cours des 30 jours précédents.

Pratiques relatives aux panels

Les panels auxquels TSC a eu accès par l’intermédiaire des partenariats ont été composés avec soin, afin d’être adaptés, fiables et représentatifs et ainsi répondre aux critères d’une recherche de qualité.

Le panel ainsi formé :

• Provient de plusieurs sources – Recrutement par publipostage électronique auprès d’une centaine de partenaires en ligne diversifiés (pour éviter le biais lié à un recrutement à partir d’un nombre limité de sources).
• Est axé seulement sur la recherche – Aucun marketing (pour éviter d’introduire un biais systématique dans l’échantillon). Nous effectuons le travail sur le terrain uniquement en ligne.
• Peut recevoir des incitatifs – Si le taux de participation est faible. C’est un moyen respectueux de reconnaître le temps consacré par les panélistes, qui favorise à la fois des réponses réfléchies et des taux de réponse satisfaisants.
• Est géré avec soin – Un nombre raisonnable de communications est envoyé aux panélistes, pour que leur expérience comme membres de panel soit positive.
• Est renouvelé souvent – Les panélistes ne sont pas surutilisés, de sorte qu’un échantillon suffisant de nouveaux panélistes est disponible pour les suivis continus.

Règles appliquées aux panels

Afin d’offrir une expérience positive aux panélistes et l’intégrité des panels pour les chercheurs, nos partenaires en gestion de panels appliquent une série de « règles » de participation dans le cadre des sondages. Ils conservent l’historique complet de participation de chaque panéliste. De plus, ils utilisent un logiciel de gestion de panels très souple qui leur permet d’appliquer des règles aux sondages de clients précis.

Voici quelques-unes de ces règles :

• Les panélistes sélectionnés ne participent qu’à un sondage en cours à la fois.
• Des restrictions sont imposées quant au nombre de sondages remplis.
• Les panélistes doivent attendre trois mois avant de pouvoir répondre à un sondage portant sur le même sujet.

Pratiques de recrutement et renouvellement des membres des panels

Des campagnes de recrutement sont menées en faisant appel à un large éventail de sources de recrutement afin de rejoindre une proportion élevée de la population canadienne en ligne. Les emplacements dans les médias sont rééquilibrés constamment pour que les principales caractéristiques démographiques des panélistes soient représentatives de la population canadienne. Fait important, le panel comprend une surpondération de jeunes, pour contrebalancer le faible de taux de réponse qui caractérise ce groupe démographique.

Les panélistes donnent leur consentement explicite pour participer à des études périodiques portant sur une vaste gamme de sujets. Lorsqu’ils s’inscrivent, les panélistes fournissent les informations de base suivantes :

• Sexe
• Scolarité (niveau le plus élevé atteint)
• Mois et année de naissance
• Situation d’emploi actuelle
• Situation de famille
• Secteur dans lequel travaille le panéliste
• Parent ou tuteur
• Grande ville la plus proche
• Nombre de membres du ménage
• Code de région de tri d’acheminement (RTA) – trois premiers caractères du code postal canadien
• Genre et année de naissance
• Revenu annuel du ménage, avant impôt
• Autres membres du ménage

À des fins d’établissement de profils, d’autres renseignements sont recueillis auprès des panélistes au fil du temps pour permettre d’échantillonner avec plus de précision des groupes cibles à faible incidence. Des échantillons sont tirés des informations de base recueillies sur les panélistes proportionnellement aux données du recensement pour la province, l’âge et le genre, de manière à garantir leur représentativité. Enfin, le programme de sondage en ligne est utilisé pour fixer et faire respecter des quotas.

B. Prétest

Conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne, nous avons réalisé des entrevues de prétest du 9 au 13 octobre 2020 avant de lancer le sondage. Avant d’être mis en ligne, le sondage a été prétesté auprès de 22 répondants dans le cadre d’un prélancement (14 entrevues en anglais et 8 en français).

L’entrevue la plus courte a été effectuée en 8 minutes et la plus longue en 23 minutes et les entrevues ont duré en moyenne 13 minutes.

Nous avons communiqué les résultats du prétest à Santé Canada, puis apporté certaines modifications au questionnaire afin d’améliorer les taux de réponse et d’incidence obtenus dans le cadre du prétest. Compte tenu de la faible incidence de ce groupe cible, les données recueillies auprès des 22 répondants lors du prétest ont été conservées dans l’ensemble final des données.

1. Expérience des répondants

Nous avons demandé aux répondants qui ont participé au prétest de dire comment s’était passé le remplissage du questionnaire, par exemple s’il était facile à remplir et à comprendre, si sa longueur convenait et si le sujet abordé les intéressait. Dans l’ensemble, les commentaires des répondants du sondage sont assez positifs. La grande majorité des répondants sondés sont tout à fait ou plutôt d’accord avec les énoncés suivants :

• Le sondage était facile à remplir (95 %);
• Les questions posées étaient claires et faciles à comprendre (95 %);
• La longueur du sondage était raisonnable (91 %);
• Le sujet était intéressant (91 %).

2. Taux de réponse et d’incidence

Le taux de réponse initial lors du prétest était faible (~1 %), 22 questionnaires ayant été remplis sur un total de 3 400 invitations envoyées. Parmi les 22 questionnaires terminés durant le prétest, 6 ont été remplis par des répondants de 15 à 17 ans, dont 5 à la suggestion des parents, laissant croire que ce groupe en particulier serait plus difficile à joindre.

À 11 %, le taux d’incidence du sondage était également inférieur au taux de 20 % que nous prévoyions atteindre au départ, après avoir passé en revue les études plus générales réalisées sur la consommation de cannabis et de nicotine. Un examen plus approfondi des données du prétest a permis de déterminer que beaucoup de répondants quittaient le sondage à la Q.5.

À la lumière de nos discussions avec nos fournisseurs de panels, nous sommes arrivés à la conclusion que ces faibles taux sont attribuables à plusieurs facteurs, dont les suivants :

• La période de prétest coïncidait avec la fin de semaine de l’Action de grâces; à ce moment, les étudiants n’étaient peut-être pas devant leur ordinateur, se trouvaient à la maison ou étaient occupés, comme leurs parents. Les taux auraient été plus élevés selon nous si le travail sur le terrain avait duré plus longtemps.
• L’étude porte sur une activité « illégale » pour les jeunes de 15 à 17 ans et les parents d’enfants de ce groupe d’âge étaient peut-être réticents à les laisser y participer. Dans la même veine, il se peut que les répondants âgés de 15 à 17 ans aient été peu disposés à dévoiler des renseignements sur leur consommation de produits de vapotage de cannabis, surtout s’ils remplissaient le sondage à la demande de leurs parents.

3. Recommandations

Les recommandations faites à Santé Canada visaient à assurer une surveillance étroite du parachèvement de l’échantillon et à maximiser les taux de réponse, surtout si le taux d’incidence n’augmentait pas sur le terrain.

Les recommandations suivantes ont été mises en œuvre à la suite du prétest :

• Nous avons adouci le langage employé dans l’introduction du sondage et assoupli la voie d’accès au sondage afin d’en élargir la portée et préciser qu’en plus de s’intéresser au vapotage de cannabis, il visait aussi à recueillir des renseignements sur la consommation de produits de cannabis et sans cannabis.
• Nous avons également révisé l’information sur le consentement communiquée aux parents de jeunes de 15 ans pour tenir compte des modifications mentionnées ci-dessus.

C. Travail sur le terrain et durée du sondage

À la suite du prétest, le travail sur le terrain pour ce sondage a été effectué du 19 octobre au 3 novembre 2020. Le sondage durait en moyenne 15 minutes, mais pouvait prendre de 8 à 39 minutes.

D. Taux d’incidence, de réponse et d’achèvement

En tout, 1 501 répondants ont rempli le sondage, ce qui correspond à un taux d’incidence de 20 %.

Le taux de réponse au sondage est de 10 %. Un total de 91 704 personnes ont été invitées à participer au sondage; sur ce nombre, 9 082 répondants ont commencé à le remplir.

Le taux d’achèvement atteint pour toutes les sources de l’échantillon est de 92 %.

Voici le détail des calculs :

Taux de réponse = entrevues commencées/Répondants invités par courriel

Taux d’achèvement = ( Questionnaires terminés + questionnaires éliminés + quotas atteints)/ Nombre total de clics d’accès

10 % = 9 082/91 704

92 % = 9 188/ 9 942

E. Consentement parental

Conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne, nous avons obtenu le consentement d’un parent ou d’un tuteur avant de laisser un jeune de moins de 16 ans participer au sondage.

Nous avons utilisé les données de profils des panels pour cibler les parents ou tuteurs des jeunes de 15 ans. Nous avons communiqué les renseignements suivants à ce groupe de parents dans la première invitation qui leur a été envoyée par courriel pour nous assurer qu’ils comprennent bien les questions qui seraient posées à leur enfant et le traitement des données recueillies.

• Quel est le but de cette étude? Santé Canada mène régulièrement des études auprès des jeunes et des jeunes adultes afin de cerner leurs attitudes et leurs comportements à l’égard du tabagisme, de l’alcool et des drogues, y compris les produits de cannabis. Les sondages comme celui-ci procurent des données indispensables pour évaluer l’efficacité des mesures de contrôle mises en place dans le but de protéger les jeunes contre les incitations à consommer ces types de produits.
• Que demandera-t-on à votre enfant? Votre enfant sera invité(e) à remplir un questionnaire de 12 à 15 minutes. Les réponses au sondage apporteront à Santé Canada des données utiles et fiables sur la connaissance et l’opinion qu’ont les jeunes de ces produits ainsi que sur les tendances relatives à leur consommation. La participation de votre enfant est volontaire. Toutes ses réponses resteront anonymes et strictement confidentielles. Le cabinet The Strategic Counsel, à qui Santé Canada a confié la réalisation de ce sondage, combinera les réponses de votre enfant à celles des autres répondants. Le rapport final présenté à Santé Canada reposera sur cet ensemble de données agrégées.
• Quelle utilisation fera-t-on des données recueillies? Les données recueillies éclaireront la gestion et l’examen périodique de politiques et règlements gouvernementaux. Le rapport final sera mis à la disposition du public par l’intermédiaire de Bibliothèque et Archives Canada : http://www.bac-lac.gc.ca/. Vous pourrez le télécharger sans frais.

Une fois que les parents ou tuteurs avaient accédé au sondage (au moyen du lien contenu dans l’invitation par courriel que nous leur avions envoyée), ils devaient répondre à une série de questions de sélection (Q.A à Q.D) et indiquer s’ils consentaient à ce que leur enfant de 15 ans participe au sondage.

F. Indices et nouvelles variables

Conformément au cadre d’analyse de cette étude, The Strategic Counsel a produit un ensemble d’indices et de nouvelles variables qui servent d’outils d’analyse tout au long du rapport.

Q.6 – Fréquence de vapotage

• Vapoteur fréquent – réponses cochées : 1 ou 2 jours par semaine, 3 ou 4 jours par semaine, 5 ou 6 jours par semaine
• Vapoteur régulier – réponses cochées : 1 jour par mois, 2 ou 3 jours par mois
• Vapoteur occasionnel – réponse cochée : Moins d’un jour par mois
• Vapoteur infréquent – réponse cochée : Je n’ai pas vapoté de cannabis dans les 12 derniers mois

NOUVELLE VARIABLE 1 : Raison de la consommation de cannabis – Q.8 et Q.9

• À des fins non médicales : « Non » à la Q.8 OU « Oui » à la Q.8 et « Je vapote habituellement du cannabis à des fins non médicales » à la Q.9
• À des fins médicales : « Oui » à la Q.8 et « Je vapote habituellement du cannabis à des fins médicales » à la Q.9
• À des fins médicales et non médicales : « Oui » à la Q.8 et « Je vapote du cannabis autant à des fins médicales que non médicales » à la Q.9

NOUVELLE VARIABLE 2 : Source des produits de vapotage de cannabis aromatisés – Q.21 et Q.22

• Légale
• Illégale
• Légale et illégale
• Je ne sais pas

G. Limites de l’étude

Il convient de souligner que cette étude n’avait pas pour but de déterminer à quel point le vapotage de cannabis est répandu chez les Canadiens âgés de 15 à 24 ans. Elle s’intéressait plutôt aux personnes qui ont vapoté du cannabis (p. ex., qui ont utilisé des cartouches, des capsules ou des stylos de vapotage de cannabis) ainsi qu’au sous-groupe qui a vapoté des produits de vapotage de cannabis aromatisés. Une série de questions de sélection figurait donc au début du sondage pour identifier les vapoteurs de cannabis. Une fois la catégorie de ces répondants confirmée, ils ont été invités à répondre à une série de questions sur leur consommation, leurs attitudes et leurs comportements. Malgré le fait que les participants qui vapotent du cannabis tous les jours ou chaque semaine n’ont pas été recrutés explicitement pour participer à cette étude, l’échantillon final comprend une forte proportion de répondants considérés comme des vapoteurs « fréquents » de cannabis (61 %), dont plus de la moitié (51 %) consomment aussi régulièrement des produits de vapotage de cannabis aromatisés (p. ex., ils les consomment « toujours » ou « très souvent » lorsqu’ils vapotent du cannabis). Cet échantillon robuste de consommateurs fréquents est utile à des fins d’analyse, surtout pour dégager des renseignements supplémentaires sur les comportements « plus à risque » à partir des données.

Nous avons employé les pratiques exemplaires de conception de sondage, notamment celles qui s’appliquent aux sondages destinés à cette cohorte d’âge : simplification linguistique des concepts, utilisation de termes que connaissent les répondants, exemples pertinents pour assurer une interprétation uniforme et réduction de la durée du sondage. Le sondage a été soumis à des prétests formels (quantitatifs) et informels (qualitatifs) auprès du public cible avant d’être lancé pour en évaluer la clarté et la durée et déterminer s’il est facile à remplir et à comprendre. Des modifications ont été apportées en fonction des résultats des prétests.

Une recherche par sondage est un moyen fiable et peu coûteux d’en apprendre plus sur les attitudes et les comportements de la population générale et de différents publics cibles à un moment précis. Toutefois, cette approche a des limites qui peuvent être attribuables à la méthodologie et à la conception du questionnaire, voire au public cible. Nous avons pris de nombreuses mesures pour pallier les lacunes de l’approche employée, mais jugeons tout de même important d’expliquer en détail les limites de l’étude actuelle. Voici certaines limites des données :

1. Sondage en ligne

Compte tenu de la nature délicate du sujet, il a été établi qu’un sondage en ligne serait préférable à un sondage téléphonique pour éviter le biais de désirabilité sociale qui est plus fréquent lors de sondages téléphoniques menés par des intervieweurs. De plus, en raison de la complexité de certaines questions et du besoin de fournir des précisions ou des explications, un sondage en ligne semblait approprié pour réduire considérablement le biais de réponse global. Nous avons pris cette décision en nous fondant sur les données probantes voulant que les sondages en ligne ou sur le Web donnent des résultats plus fidèles que les sondages téléphoniques, en particulier aux questions relatives aux comportements, qui dans le cas qui nous intéresse sont légaux pour les répondants d’un certain âge sans pour autant être considérés tout à fait acceptables socialement. Il serait toutefois difficile d’éliminer complètement les biais. Par ailleurs, certains répondants ont peut-être exagéré ou minimisé leur consommation de produits de vapotage de cannabis ou de produits connexes.

Les répondants ont le choix de participer ou non aux sondages en ligne, ce qui signifie que la méthode d’échantillonnage est non probabiliste et n’est pas conçue pour être aléatoire ou représentative du public cible. Les membres du public cible n’ont pas tous eu la même chance de prendre part à l’étude. L’échantillon est tiré uniquement de la liste des personnes inscrites comme panélistes qui ont reçu une invitation à participer au sondage. Nous ne pouvons donc pas affirmer qu’il reproduit la distribution réelle des Canadiens âgés de 15 à 24 ans qui vapotent des produits de cannabis, en fonction de leur consommation ou d’autres caractéristiques démographiques.

2. Composition de l’échantillon final

Dans le cadre de l’étude, nous souhaitions composer un échantillon final de 1 500 vapoteurs de cannabis, répartis également parmi deux cohortes d’âge (15 à 17 ans et 18 à 24 ans). À cause de la faible incidence de la population cible, nous n’avons pu fixer d’autres quotas stricts par genre, province ou région.

La composition de l’échantillon final et des deux cohortes d’âge risque de diverger de la distribution réelle des vapoteurs de cannabis par genre ou âge à l’échelle du Canada. Dans l’échantillon final, la plus jeune cohorte est à dominance masculine (hommes : 58 %; femmes : 43 %) et la plus vieille cohorte est à dominance féminine (hommes : 42 %; femmes : 57 %). Les données révèlent également qu’une plus forte proportion de membres de la plus jeune cohorte (15 à 17 ans) et d’hommes sont des vapoteurs « fréquents », ce qui témoigne, dans une certaine mesure du moins, de la colinéarité qui existe entre le genre et l’âge dans l’échantillon final. En pondérant l’ensemble final des données (n=1501) par âge ou par genre, ou selon ces deux variables, nous pouvons corriger le problème de colinéarité, sans savoir précisément à quel point le vapotage de cannabis est répandu dans ces cohortes, selon le genre.

De même, il est impossible de déterminer à partir de cet ensemble de données si l’échantillon final est représentatif de la distribution régionale des vapoteurs de cannabis au sein de ce public cible. La plus forte proportion des membres de l’échantillon résident en Ontario; viennent ensuite ceux du Québec, de la Colombie-Britannique et en Alberta. L’échantillon final compte très peu de participants de la région de l’Atlantique, du Manitoba ou de la Saskatchewan. Aussi, en l’absence de données supplémentaires précises sur l’incidence des vapoteurs de cannabis au sein de la population des 15 à 24 ans par province, nous pouvons difficilement évaluer si l’échantillon final reflète fidèlement la distribution réelle de ce public cible.

Les limites susmentionnées se rapportent davantage à une étude qui vise principalement à déterminer à quel point des comportements ou modes de consommation précis sont répandus, ce qui n’est pas le cas ici. Les échantillons robustes constitués pour les deux cohortes d’âge par genre et par région nous permettent d’effectuer une analyse par sous-groupes qui fournit des renseignements valides et utiles sur les principales différences démographiques et régionales, malgré la colinéarité qui existe de toute évidence entre l’âge et le genre.

3. Le public cible

Enfin, toutes les données ont été déclarées par les répondants et peuvent présenter des biais. Par conséquent, les données peuvent comporter des limites associées à l’âge du public cible, en particulier la population de 15 à 17 ans qui ne peut se procurer légalement du cannabis au Canada (l’âge légal pour acheter du cannabis étant 19 ans dans la plupart des provinces, mais 18 ans en Alberta et 21 ans au Québec). Il se peut que les mesures de la consommation et de la fréquence parmi les personnes qui n’ont pas l’âge légal soient prudentes. De plus, les plus jeunes répondants étaient peut-être moins enclins à admettre qu’ils s’adonnent à une activité illégale ou n’avaient pas conscience de l’illégalité de leur action (p. ex., lorsqu’ils commandent des produits en ligne).

Malgré tous nos efforts pour utiliser un langage simple et fournir des exemples pour préciser les notions, les répondants ne connaissaient peut-être pas certains des termes employés. Dans une telle situation, ils auraient été nombreux à répondre « Je ne sais pas » aux questions, mais cela n’a généralement pas été le cas.

IX. Annexe : Profil des répondants

Profil des répondants

Les renseignements ci-dessous fournissent un portrait des jeunes et des jeunes adultes qui ont participé au sondage en fonction de leurs caractéristiques démographiques y compris le sexe assigné à la naissance, le genre, l’orientation sexuelle, la région, la langue, le groupe ethnique, la scolarité, le revenu du ménage, la situation de logement ainsi que le type et la taille de la collectivité

A. Sexe et genre

On retrouvait dans l’échantillon final pratiquement autant de personnes dont le sexe assigné à la naissance est masculin (48 %) que féminin (52 %).

Q1. Veuillez indiquer votre sexe assigné à la naissance. Base : échantillon total

Il y avait une forte concordance entre le genre auquel les participants s’identifient et le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Ainsi, 48 % des répondants se sont identifiés comme hommes (48 %) et 51 % comme femmes. Près de 1 % de l’échantillon s’est identifié à un autre genre.

Q2. Quelle est votre identité de genre? Base : échantillon total

Le genre masculin était légèrement prédominant dans la cohorte des 15 à 17 ans (hommes : 55 %; femmes : 44 %; autre genre : 1 %), et vice-versa dans la cohorte des 18 à 24 ans (hommes : 40 %; femmes : 58 %; autre genre : 2 %).

B. Orientation sexuelle

La vaste majorité (80 %) des répondants ont déclaré être hétérosexuels. Parmi les autres répondants, 17 % s’identifiaient à l’une des orientations sexuelles suivantes : bisexuelle (13 %), homosexuelle (3 %) ou pansexuelle (1 %).

Q36. Quelle est votre orientation sexuelle? Base : échantillon total

C. Âge des participants

Conformément à sa conception, l’échantillon total était réparti également entre les deux groupes d’âge, à savoir les 15 à 17 ans et les 18 à 24 ans. Dans l’ensemble du rapport, la plus jeune cohorte renvoie aux « jeunes » et la plus vieille cohorte, aux « jeunes adultes ».

Q3b. Groupe d’âge. Base : échantillon total

D. Région

Les régions étaient représentatives de la distribution nationale. Ainsi, plus de la moitié des répondants résidaient en Ontario (37 %) et au Québec (19 %) et la plupart des autres dans l’Ouest canadien : en Colombie-Britannique et dans les territoires (14 %), en Alberta (11 %) ou dans les Prairies (11 %).

Il importe de souligner que les résultats sont représentatifs de la composition du panel et du ciblage par âge des panélistes, et qu’ils n’offrent pas nécessairement un portrait fidèle de la distribution des vapoteurs de cannabis par province.

Q4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous? Base : échantillon total

Il convient de préciser que les restrictions qui s’appliquent à la vente de produits de vapotage de cannabis au pays varient selon les provinces et les territoires. Certaines restrictions sont en vigueur à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Québec. Il n’y en a aucune dans les autres provinces. Tout au long du rapport, nous avons relevé les différences importantes dans les réponses des participants selon l’imposition de restrictions ou non dans la province ou le territoire où ils résident. Cela nous a permis de mieux comprendre l’impact de ces restrictions sur des questions clés comme la fréquence globale de consommation de produits de cannabis, la consommation de produits de cannabis aromatisés et les moyens utilisés pour s’en procurer.

Q4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous? Base : échantillon total

E. Langue

La langue dans laquelle le sondage était rempli a fait l’objet d’une surveillance sur le terrain afin que l’échantillon final soit représentatif de la proportion d’anglophones et de francophones au Canada (85 % et 15 % respectivement selon le Recensement de 2016 de Statistique Canada). L’échantillon final était composé de 84 % d’anglophones et de 16 % de francophones.

Q43. Langue du sondage. Base : échantillon total

F. Groupes ethniques

Les répondants ont pour la plupart déclaré être Européens (45 %) de l’Ouest (34 %) ou de l’Est (11 %). Ils ont été 25 % à se déclarer « Autochtones canadiens ». Puisque les Autochtones représentent environ 4,9 % de la population totale au Canada (Recensement de 2016 de Statistique Canada), cela laisse supposer que certains jeunes pensaient que cette catégorie de réponse englobait ceux qui s’identifient comme « Canadiens », « Autochtones » ou « Canadiens et Autochtones ». Il faut donc faire preuve de prudence avant de déduire que ces données se rapportent seulement à des « Autochtones ». L’échantillon comprenait dans une moindre mesure des membres des autres groupes ethniques suivants : Asiatique de l’Est (7 %), Africain (6 %), Canadien (codage supérieur) (6 %) et Asiatique du Sud-Est (5%).

Q37. Auquel de ces groupes ethniques vous identifiez-vous? Base : échantillon total

G. Scolarité

Compte tenu de la plage d’âge des répondants, il n’est guère étonnant que le niveau de scolarité le plus élevé atteint par la plupart d’entre eux soit des « études secondaires partielles » (30 %) ou un « diplôme d’études secondaires ou l’équivalent» (29 %).

Q38. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous ayez atteint? Base : échantillon total

H. Revenu du ménage

On observe une bonne représentativité des revenus des ménages dans l’échantillon final.

Toutefois, durant les premiers prétests du questionnaire, les jeunes avaient de la difficulté à préciser avec exactitude le revenu de leur ménage, car ils ne connaissaient pas le revenu de leurs parents ou parce que ce sujet n’était pas abordé dans leur ménage. Les résultats relatifs au revenu du ménage de la présente étude doivent donc être interprétés avec prudence.

Q39. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage pour 2019? (c.-à-d. le revenu cumulatif de tous les membres de votre ménage, avant impôt? Base : échantillon total

I. Situation de logement

En raison du profil démographique ciblé pour cette étude, le fait que la majorité des répondants (65 %) vivent avec leurs parents ou leurs tuteurs n’a rien d’étonnant. Quelque 17 % des répondants habitaient avec un petit ami ou une petite amie et un sur dix (10 %) avec des colocataires. Enfin, 5 % ont déclaré vivre seuls.

Q42. Laquelle des réponses suivantes décrit le mieux votre situation de logement actuelle? Habitez-vous… Base : échantillon total

J. Type et taille de la collectivité

Un peu plus de la moitié des répondants (54 %) ont déclaré vivre dans une région urbaine et plus d’un sur trois (31 %) dans une région suburbaine. Les répondants étaient moins nombreux à habiter en région (11 %) ou dans une collectivité éloignée (2 %).

Q41. Comment décririez-vous la région où vous habitez? Base : échantillon total

Dans l’ensemble, l’échantillon final offrait une bonne représentativité des différentes tailles de collectivités.

Q40. Quelle est la taille de la collectivité dans laquelle vous habitez actuellement? Base : échantillon total

X. Annexe : Instruments de recherche

A. Questionnaire anglais

Understanding Youth and Young Adults’ Interest in, and Usage of, Flavoured Cannabis Vaping Products

FINAL Survey

PARENT IDENTIFIER AND CONSENT

A. Are you the parent or legal guardian of a child/children in your household between 15 and 17 years of age?

B. [ASK ONLY IF ‘YES’ AT Q.A] What are the exact age(s) of the child(ren) in your household in between 15 and 17 years old? [PN: DROPDOWN 15-17. ALLOW FOR BLANKS FOR 2-5.]

[PN: IF ‘15’ TO ANY CONTINUE, OTHERWISE SKIP TO Q.D]

1. ____

2. ____

3. ____

4. ____

5. ____

□ Prefer not to answer [PN: TERMINATE]

C. [ASK ONLY IF ‘15’ AT Q.B] Based on the information provided, do you consent to having your child aged 15 years old participate in this survey? If you have more than one child aged 15, please just choose one to participate.

D. Please bring your child aged 15-17 to the computer or mobile device and allow them to respond to the following questions themselves. Please click ‘Next’ once they are ready. If there is a time later today that would work better for your teenager, you can reopen this link when they are free and you will be brought back to the same place.

INTRODUCTION
Thank you for agreeing to take this survey. It is being conducted by The Strategic Counsel on behalf of Health Canada to gauge your views on various topics, including smoking, e-cigarettes, vaping, and cannabis. It should take you no more than 12-15 minutes to complete. Your help in responding to these questions is very important. All of your answers will be kept completely confidential and anonymous, and your participation is voluntary.

Click here [POP-UP IN NEW BROWSER WINDOW*] to verify its authenticity.

This research is sponsored by Health Canada. Note that your participation will remain completely confidential and it will not affect your dealings with the Government of Canada, including Health Canada, in any way.

You may contact Ashley Mac Donell, Associate, The Strategic Counsel at 416-975-4465 ext. 288 to verify the legitimacy of this survey.

Click here [POP-UP IN NEW BROWSER WINDOW*] for more information about how any personal information collected in this survey is handled.

The personal information you provide to Health Canada is governed in accordance with the Privacy Act and is being collected under the authority of Section 4 of the Department of Health Act in accordance with the Treasury Board Directive on Privacy Practices. We only collect the information we need to conduct the research project.

Purpose of collection : We require your personal information such as demographic information to better understand the topic of the research. However, your responses are always combined with the responses of others for analysis and reporting; you will never be identified.

For more information : This personal information collection is described in the standard personal information bank Public Communications – PSU 914, in Info Source, available online at www.infosource.gc.ca.

Your rights under the Privacy Act: In addition to protecting your personal information, the Privacy Act gives you the right to request access to and correction of your personal information. For more information about these rights, or about our privacy practices, please contact Health Canada's Privacy Coordinator at 613-948-1219 or hc.privacy-vie.privee.sc@canada.ca. You also have the right to file a complaint with the Privacy Commissioner of Canada if you think your personal information has been handled improperly.

Click here [POP-UP IN NEW BROWSER WINDOW*] for more information about what happens after the survey is completed.

The final report, written by The Strategic Counsel, will be available to the public from Library and Archives Canada http://www.bac-lac.gc.ca/.

SCREENING QUESTIONS

1. Please indicate your sex assigned at birth.

2. What is your gender identity? This refers to your current gender, which may be different from sex assigned at birth or from what is indicated on legal documents. [PN: SOFT QUOTA – AIM FOR 50/50 GENDER SPLIT]

3. In what year were you born?

[PN: DROPDOWN WITH YEARS 1995-2005, TERMINATE 1994 OR BEFORE AND 2006 OR LATER]

□ Prefer not to answer [PN: TERMINATE]

In what month were you born?

[PN: DROPDOWN WITH MONTHS JAN-DEC]

1995 ONLY ACCEPT THOSE BORN OCT-DEC (INCLUSIVE) = 24 YEARS OLD
2002 IF JAN-SEPT =18 YEARS OLD, IF OCT–DEC = 17 YEARS OLD

2005 ONLY ACCEPT THOSE BORN JAN-SEPT (INCLUSIVE) =15 YEARS OLD

□ Prefer not to answer [PN: TERMINATE]

3a. [PN: RECLASSIFY AND ENSURE SOFT QUOTAS ARE MAINTAINED]

15-17 [PN SOFT QUOTA N=750]

18-24 [PN SOFT QUOTA N=750]

4. In which province or territory do you currently reside? [PN: SOFT QUOTA]

[PN: SHOW FOLLOWING TEXT ON AN INDIVIDUAL PAGE]

In this survey, when we use the term cannabis, this includes marijuana (e.g., weed, pot), hashish, hash oil or any other products made from the cannabis plant, including CBD and THC products, whether they were obtained from legal or illegal sources. It does not include synthetic cannabis such as “K2”, “Spice” or “fake weed”.

For this survey, we are most interested in learning about your experience vaping cannabis. This includes using vaping cartridges, pods or pens with liquid cannabis extract in them. This does not mean vaping dried cannabis flower (e.g. bud, whole flower or shake), vaping solid cannabis extracts (e.g. hash, shatter, or kief) or vaping non-cannabis products such as nicotine.

5. Have you ever vaped any of the following products? Select all that apply.

[PN: TERMINATE IF ‘LIQUID CANNABIS OIL/EXTRACT’ IS NOT SELECTED]

USAGE OF CANNABIS VAPING PRODUCTS

6. In the past 12 months, how often did you vape cannabis? [PN: MONITOR REGULAR VAPERS VS. EVER VAPERS. REGULAR VAPERS ARE DEFINED AS THOSE WHO VAPE 1 DAY PER MONTH OR MORE.]

7. [PN: IF ‘LESS THAN 1 DAY PER MONTH’ OR ‘NOT VAPED CANNABIS IN THE LAST 12 MONTHS’ AT Q.6, ASK] Have you ever vaped cannabis more often than that in the past?

8. In the past 12 months, have you used cannabis for medical purposes? By medical purposes, we mean used to treat a disease/disorder or to improve symptoms associated with a disease/disorder.

9. [PN: IF ‘YES’ AT Q.8, ASK] Thinking about how you currently vape cannabis, are you typically using it for medical purposes (using it to treat a disease/disorder or to improve symptoms associated with a disease/disorder) or for non-medical purposes? By non-medical purposes we mean using it recreationally (e.g., for enjoyment, pleasure, amusement), socially, or for spiritual, lifestyle and other similar non-medical uses.

INTEREST IN CANNABIS VAPING PRODUCTS AND OTHER CANNABIS PRODUCTS

10. At what age did you first begin vaping cannabis?

[PN: INSERT AGE] ________

11. Which of the following best reflects your situation when you first started vaping cannabis?

12. Thinking back to when you first started vaping cannabis, how important were each of the following in you initially becoming interested in these products? [PN: CAROUSEL]

13. Was there anything else that prompted your initial interest in these products? [PN: OPEN-END]

□ No, nothing else

14. What are the main reasons why you choose to vape cannabis, versus using it in other ways (e.g., smoke a joint, consume edibles)? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

15. In what situations do you usually vape cannabis? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

16. Which of the following factors are most important to you when selecting which vape product(s) to purchase? Select up to three.

[PN: RANDOMIZE]

17. Please indicate whether you agree or disagree with each of the following statements. [PN: CAROUSEL]

USAGE OF FLAVOURED CANNABIS VAPE PRODUCTS

The next few questions specifically ask about flavoured cannabis vape products. When we use the term flavoured cannabis vape products, we are referring to cannabis vape products with a flavour (e.g. melon, citrus, grape) that is different from the flavour commonly associated with cannabis.

18. When vaping cannabis, how often do you use flavoured cannabis products?

19. [IF RARELY/NEVER AT Q.18, ASK] Why did you say you [PN: INSERT ‘rarely’ or ‘never’ FROM Q.18] use flavoured cannabis vape products? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

20. In general, how easy or difficult is it for you to obtain flavoured cannabis vape products?

21. Where do you get the flavoured cannabis vape products that you use/have used? Select all sources that apply.

[PN: RANDOMIZE]

22. [PN: IF ANSWERED ‘FAMILY MEMBER,’ ‘FRIEND,’ ‘IT WAS SHARED’, ‘AQUAINTANCE’ OR ‘I ASK SOMEONE ELSE’ AT Q.21, ASK] Thinking about when you get flavoured cannabis vape products from [PN: INSERT ‘a family member’, ‘a friend’, ‘a group of friends where it is shared’ ‘an acquaintance’ or ‘someone else’ FROM Q.21] , as far as you know, does the person(s) get them from… Select all sources that apply.

[PN: REPEAT FOR EACH ANSWER SELECTED AT Q.21]

IMPACT OF FLAVOUR

23. Which of the following flavours, if any, have you tried when it comes to vaping cannabis? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

24. [PN: IF ANSWERED ANY, INCLUDING ‘NEVER’ AT Q.18, ASK] Regardless of whether you have vaped flavoured products or not, which of the following flavours, if any, are most appealing to you when it comes to vaping cannabis? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

25. Overall, how important is the ability to get flavoured products in your choice to continue to vape cannabis?

26. If flavoured cannabis vape products were no longer available to purchase from a legal retailer in Canada, what impact would that have on you?

27. [PN: IF ANSWERED ‘CONTINUE TO VAPE’ AT Q.26, ASK] Which of the following best describes how you would continue to vape cannabis, if restrictions were to be put on flavoured cannabis vape products? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

28. Regardless of whether you have vaped flavoured cannabis products or not, have any of the following aspects ever made you think that the cannabis vaping product you were considering purchasing or using was flavoured?

29. Is there anything else that you’ve seen or heard that made you think a cannabis vaping product was flavoured? [PN: OPEN-END]

□ No, nothing else

ASSOCIATED PRODUCT USE

30. [PN: IF ‘E-LIQUID WITH NICTONE’ SELECTED AT Q.5 AND ‘ALWAYS/VERY OFTEN/SOMETIMES’ AT Q.18, ASK] Thinking now about the flavours used in cannabis vapes in comparison to the flavours used in nicotine vapes, please indicate whether you agree or disagree with the following statement.

“I prefer the overall flavour and taste of flavoured cannabis vape products versus flavoured nicotine vape products.”

31. [PN: IF ‘E-LIQUID WITH NICTONE’ SELECTED AT Q.5 AND ‘ALWAYS/VERY OFTEN/SOMETIMES’ AT Q.18, ASK] Did you …

32. Apart from vaping cannabis, do you consume cannabis in other ways?

33. [PN: IF ‘YES’ AT Q.32, ASK] In the past 12 months, what other cannabis products have you used? Select all that apply.

[PN: RANDOMIZE]

34. [IF ‘HASHISH/KIEF’ OR ‘CANNABIS CONCENTRATE/EXTRACTS’ AT Q.33, ASK] Among the following cannabis products that you said you used in the past 12 months, have you ever used a flavoured variety of any of those products?

As a reminder, flavoured cannabis products are products with a flavour (e.g. melon, citrus, grape) that is different from the flavour commonly associated with cannabis.

[PN: INSERT ONLY THOSE THAT THE RESPONDENT SELECTED AT Q.33]

35. [IF ‘YES’ AT Q.34] How often do you use a flavoured version versus an unflavoured version of the following product? [PN: CAROUSEL]

[SHOW ONLY EACH RESPONSE CATEGORY RESPONDENT ANSWERED ‘YES’ IN Q.34]

Hash/hashish
Kief
Shatter
Wax
Budder
Butane honey oil (BHO)
Resin
Rosin
[PN: IF 'OTHER SPECIFY' AT Q.34, SHOW OPEN ENDED RESPONSE]

ADDITIONAL DEMOGRAPHICS

This final set of questions will be used for statistical purposes only.

36. What is your sexual orientation?

37. Which of the following ethnicity(ies) do you identify as …? Select all that apply.

38. What is the highest level of formal education that you have completed?

39. Which of the following categories best describes your total household income in 2019? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

40. What is the size of the community in which you currently live?

41. How would you best describe the area in which you reside? Is it…

42. Which of the following categories best describes your current living situation? Are you…

43. Language in which survey was completed [PN: CODE]

B. Questionnaire français

Les produits de vapotage de cannabis aromatisés :

intérêt et consommation chez les jeunes et les jeunes adultes

Sondage FINAL

IDENTIFICATION ET CONSENTEMENT DU PARENT

A. Êtes-vous le parent ou le tuteur légal d’un ou de plusieurs enfants âgés de 15 à 17 ans vivant dans votre ménage?

B. [DEMANDER UNIQUEMENT SI « OUI » À LA Q.A] Quel est l’âge exact de l’enfant ou des enfants âgés de 15 à 17 ans vivant dans votre ménage? [NP : LISTE DÉROULANTE 15-17. PERMETTRE LES BLANCS POUR 2-5.]

[NP : SI UN JEUNE DE « 15 » ANS, CONTINUER; SINON, PASSER À LA Q.D]

1. ____

2. ____

3. ____

4. ____

5. ____

□ Je préfère ne pas répondre [NP : CONCLURE]

C. [DEMANDER UNIQUEMENT SI UN JEUNE DE « 15 » ANS À LA Q.B] Compte tenu des renseignements fournis, consentez-vous à ce que votre enfant de 15 ans participe à ce sondage? Si vous avez plus d’un enfant de 15 ans, veuillez choisir un seul d’entre eux pour la participation au sondage.

D. Veuillez accompagner votre enfant âgé(e) de 15 à 17 ans devant l’ordinateur ou un appareil mobile et lui permettre de répondre aux questions suivantes par lui-même ou par elle-même. Veuillez cliquer sur « Suivant » une fois que votre enfant est prêt(e). Si un autre moment lui convient mieux plus tard dans la journée, vous pouvez rouvrir le lien à ce moment-là et revenir où vous étiez.

INTRODUCTION
Merci d’avoir accepté de faire ce sondage. Le cabinet The Strategic Counsel s’occupe de le réaliser pour Santé Canada afin de connaître vos opinions sur différents sujets comme le tabagisme, les cigarettes électroniques, le vapotage et le cannabis. Cela devrait vous prendre 12 à 15 minutes au maximum pour remplir le questionnaire. Votre aide pour répondre à ces questions est très importante. Toutes vos réponses seront strictement confidentielles et anonymes, et votre participation est volontaire.

Cliquez ici [AFFICHER DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE DU NAVIGATEUR*] si vous souhaitez vérifier l’authenticité de ce sondage.

Santé Canada est le commanditaire de la présente étude. Soulignons que votre participation est strictement confidentielle et qu’elle n’aura aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada, compris avec Santé Canada.

Vous pouvez vérifier la légitimité de ce sondage auprès d’Ashley Mac Donell, associée, The Strategic Counsel, au 416-975-4465, poste 288.

Cliquez ici [AFFICHER DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE DU NAVIGATEUR*] pour en savoir plus sur le traitement de vos renseignements personnels recueillis durant ce sondage.

Les renseignements personnels que vous donnez à Santé Canada sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillis en vertu de l’article 4 de laLoi sur le ministère de la Santé, conformément à la directive du Conseil du Trésor sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée. La collecte porte uniquement sur les renseignements nécessaires à la réalisation de l’étude.

Objet de la collecte : Nous avons besoin de vos renseignements personnels, par exemple de données démographiques, pour mieux comprendre le sujet de recherche. Cependant, vos réponses seront toujours regroupées avec celles des autres répondants au moment de l’analyse et des rapports; vous ne serez jamais identifié(e).

Pour en savoir plus : Vous trouverez une description de la collecte de ces renseignements personnels dans le fichier de renseignements personnels ordinaires POU 914 — Communications publiques, dans Info Source, disponible en ligne au http://www.infosource.gc.ca.

Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander l’accès à ces renseignements ainsi que leur correction. Pour plus d’information sur ces droits ou sur nos pratiques en matière de protection de la vie privée, veuillez appeler le coordonnateur de la protection des renseignements personnels de Santé Canada au 613-948-1219 ou lui écrire à hc.privacy-vie.privee.sc@canada.ca. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous estimez que vos renseignements personnels ont été traités d’une manière inappropriée.

Cliquez ici [AFFICHER DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE DU NAVIGATEUR*] pour savoir ce qui se passera à la suite du sondage.

Le rapport final, préparé par le cabinet The Strategic Counsel, sera accessible au public sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada : http://www.bac-lac.gc.ca/ TEXTE À AFFICHER LORSQU’UN RÉPONDANT CLIQUE :

QUESTIONS DE SÉLECTION

1. Veuillez indiquer votre sexe assigné à la naissance.

2. Quelle est votre identité de genre? Il s’agit de votre genre actuel, qui peut différer du sexe que l’on vous assigné à la naissance ou de ce qui est indiqué sur vos documents juridiques. [NP : QUOTA SOUPLE – VISER LA PARITÉ DE GENRE]

3. Quelle est votre année de naissance?

[NP : LISTE DÉROULANTE DES ANNÉES

1995-2005, CONCLURE SI 1994 OU AVANT ET SI 2006 OU APRÈS]

□ Je préfère ne pas répondre [NP : CONCLURE]

Quel est votre mois de naissance?

[NP : LISTE DÉROULANTE DES MOIS, JANVIER À DÉCEMBRE]

1995 : ACCEPTER UNIQUEMENT LES RÉPONDANTS NÉS ENTRE OCT. ET DÉC. (INCLUSIVEMENT) = 24 ANS
2002 : SI JANV.-SEPT. = 18 ANS, SI OCT.-DÉC. = 17 ANS

2005 : ACCEPTER UNIQUEMENT LES RÉPONDANTS NÉS ENTRE JANV. ET SEPT. (INCLUSIVEMENT) = 15 ANS

□ Je préfère ne pas répondre [NP : CONCLURE]

3a. [NP : RECLASSIFIER EN VEILLANT À MAINTENIR DES QUOTAS SOUPLES]

15-17 ans [NP : QUOTA SOUPLE N=750]

18-24 ans [NP : QUOTA SOUPLE N=750]

4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous? [NP : QUOTA SOUPLE]

[NP : MONTRER LE TEXTE QUI SUIT SUR UNE PAGE DISTINCTE]

Dans ce sondage, lorsque nous utilisons le terme cannabis, cela comprend la marijuana (p. ex., l’herbe, le pot), le haschich, l’huile de cannabis ou tout autre produit dérivé de la plante de cannabis, y compris les produits CBD et THC, qu’ils proviennent de sources légales ou illégales. Cela ne comprend pas les cannabis de synthèse comme le « K2 », « Spice » ou « fake weed ».

À travers nos questions, nous nous intéressons surtout à votre expérience du vapotage de cannabis. Le vapotage de cannabis comprend l’utilisation de cartouches, de capsules ou de stylos de vapotage contenant un extrait liquide de cannabis. Il ne comprend pas le vapotage de fleurs de cannabis séchées (p. ex. bourgeons, fleurs entières ou shake), le vapotage d’extraits solides de cannabis (p. ex., hasch, shatter ou kief) ou le vapotage de produits non dérivés du cannabis, comme la nicotine.

5. Avez-vous déjà vapoté certains des produits suivants? Cochez toutes les réponses qui s’appliquent.

[NP : CONCLURE SI « HUILE OU EXTRAIT LIQUIDE DE CANNABIS » N’EST PAS CHOISI]

CONSOMMATION DE PRODUITS DE VAPOTAGE DE CANNABIS

6. Dans les 12 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous vapoté du cannabis? [NP : SUIVRE LES VAPOTEURS RÉGULIERS VS TOUS CEUX QUI ONT DÉJÀ VAPOTÉ AU MOINS UNE FOIS. SONT DÉFINIS COMME RÉGULIERS CEUX QUI VAPOTENT UN JOUR PAR MOIS OU PLUS.]

7. [NP : SI « MOINS D’UN JOUR PAR MOIS » OU « JE N’AI PAS VAPOTÉ DE CANNABIS DANS LES 12 DERNIERS MOIS » À LA Q.6, DEMANDER] Avez-vous vapoté du cannabis plus souvent que cela dans le passé?

8. Dans les 12 derniers mois, avez-vous consommé du cannabis à des fins médicales? Par « fins médicales », nous voulons dire pour traiter une maladie ou un trouble, ou pour améliorer les symptômes associés à une maladie ou un trouble.

9. [NP : SI « OUI » À LA Q.8, DEMANDER] En ce qui concerne vos habitudes de vapotage actuelles, est-ce que vous vapotez du cannabis plutôt à des fins médicales (pour traiter une maladie ou un trouble, ou pour améliorer les symptômes associés à une maladie ou un trouble), ou plutôt à des fins non médicales? Par « fins non médicales », nous voulons dire pour un usage récréatif (p. ex., plaisir, amusement, divertissement), social ou spirituel, en lien avec votre mode de vie ou pour d’autres raisons non médicales.

INTÉRÊT À L’ÉGARD DES PRODUITS DE VAPOTAGE DE CANNABIS ET D’AUTRES PRODUITS DE CANNABIS

10. À quel âge avez-vous commencé à vapoter du cannabis?

[NP : INSÉRER L’ÂGE] ________

11. Lequel des énoncés suivants reflète le mieux votre situation lorsque vous avez commencé à vapoter du cannabis?

12. Si vous repensez au moment où vous avez commencé à vapoter du cannabis, à quel point chacun des éléments suivants a-t-il été un facteur important dans votre intérêt initial pour ces produits? [PN: CARROUSEL]

13. Y a-t-il autre chose qui a contribué à votre intérêt initial pour ces produits? [NP : RÉPONSE LIBRE]

□ Non, rien d’autre

14. Quelles sont les principales raisons qui vous incitent à vapoter du cannabis plutôt que le consommer autrement (p. ex., fumer un joint, consommer des produits comestibles)? Cochez toutes les réponses qui s’appliquent.

[NP : RANDOMISER]

15. Dans quelles situations vapotez-vous du cannabis habituellement? Cochez toutes les réponses qui s’appliquent.

[NP : RANDOMISER]

16. Lesquels des facteurs suivants trouvez-vous les plus importants au moment de choisir les produits de vapotage que vous allez acheter? Cochez jusqu’à trois réponses.

[NP : RANDOMISER]

17. Veuillez indiquer si vous êtes d’accord ou non avec chacun des énoncés suivants. [NP : CARROUSEL]

CONSOMMATION DE PRODUITS DE VAPOTAGE DE CANNABIS AROMATISÉS

Les prochaines questions portent sur les produits de vapotage de cannabis aromatisés. Lorsque nous utilisons le terme produits de vapotage de cannabis aromatisés, nous faisons référence à des produits de vapotage de cannabis dont l’arôme (p. ex., melon, agrumes, raisin) est différent de l’arôme couramment associé au cannabis.

18. Lorsque vous vapotez du cannabis, à quelle fréquence consommez-vous des produits de cannabis aromatisés?