Rédigé pour Santé Canada
Rédigé par Narrative Research
Numéro de contrat SPAC : HT372-204042/001/CY
Coût du contrat : 109 434,85 $
Date du contrat : 5 janvier 2021
Date de livraison : Mars 2021
Numéro de la ROP : 092-20
Numéro de la ROP de SC : 20-20
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez envoyer un courriel à : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Rapport final
Nom du fournisseur : Narrative Research
Mars 2021
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats de groupes de discussion menés par Narrative Research au nom de Santé Canada. En tout, la recherche a englobé 22 groupes de discussion en ligne, dont quatre avec des résidents de chacune des villes suivantes : Halifax (N.-É.), Toronto (Ont.), Regina (Sask.), Vancouver (C.-B.) et Montréal (Québec). Dans chacune des villes, un groupe a été mené auprès de chacun des publics suivants : les parents d’enfants de 0 à 6 ans, les personnes âgées de 65 ans et plus, les nouveaux arrivants (qui ont vécu moins de cinq ans au Canada), et les femmes enceintes ou désirant tomber enceinte au cours de la prochaine année. En outre, deux groupes ont été menés auprès d’Autochtones, un avec des résidents de l’Ontario et l’autre avec des résidents des Prairies et des provinces de l’Ouest. Chaque groupe était composé de participants de différents sexes (quand cela était pertinent), âges (dans les fourchettes précisées), types de ménage, niveaux de scolarité et antécédents culturels (quand cela était pertinent). Les séances à Montréal se sont déroulées en français tandis que tous les autres groupes ont été menés en anglais. La recherche a été effectuée du 16 au 19 février 2021.
This publication is also available in English under the title:
Focus Testing Healthy Home Environmental Health Guide
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut, au préalable, obtenir une permission écrite de la part de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
No. de catalogue : H14-370/2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-39501-2F
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-092-20) : 978-0-660-39500-5F
Numéro de catalogue (rapport final, anglais) : H14-370/2021E-PDF
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de la Santé, 2021
Narrative Research Inc.
Numéro de contrat : HT372-204042/001/CY
Numéro d’enregistrement de la ROP : 092-20
Date d’octroi du contrat : 5 janvier 2021
Coût du contrat : 109 434,85 $
Dans le but d’appuyer son Plan de gestion des produits chimiques, Santé Canada s’efforce de sensibiliser les gens aux risques que présentent les produits chimiques et les polluants, ainsi que de proposer des mesures que la population canadienne pourrait prendre pour y être moins exposée. La campagne Maison saine, lancée en 2019, fournit de l’information aux Canadiens et Canadiennes afin de les motiver à agir pour se protéger et protéger leur famille contre les produits chimiques et les polluants qui se retrouvent à l’intérieur et autour de leur maison. Dans l’espoir d’élargir le public cible de la campagne, de nouveaux documents sont en cours d’élaboration en vue de mieux rejoindre les populations vulnérables, y compris les femmes enceintes, les personnes âgées, les Autochtones, les nouveaux arrivants et les personnes qui ont des maladies antérieures. Des travaux de recherche ont donc dû être effectués afin d’évaluer le contenu d’un nouveau Guide de santé environnementale et de fiches de conseils rédigés pour rejoindre ces publics.
Les essais ont porté principalement sur les messages, le contenu, l’organisation et la mise en page de ces produits, qui seront offerts aussi bien en ligne qu’en format imprimé une fois achevés. Plus précisément, l’objectif de la recherche consistait à évaluer le nouveau guide et les nouvelles fiches de conseils afin de déterminer si leur contenu était :
Une méthode de recherche qualitative a été utilisée pour atteindre ces objectifs. En tout, 22 discussions de groupe ont été tenues en ligne du 16 au 19 février 2021 dans cinq villes (Halifax, Toronto, Montréal, Regina et Vancouver); deux groupes étaient régionaux et menés auprès d’Autochtones, comme on peut le voir plus bas. Dans chacune des villes, un groupe a été mené auprès de chacun des quatre publics suivants : les parents d’enfants de 0 à 6 ans, les personnes âgées de 65 ans et plus, les nouveaux arrivants (qui ont vécu moins de cinq ans au Canada), et les femmes enceintes ou désirant tomber enceinte au cours de la prochaine année. En outre, deux groupes ont été menés auprès d’Autochtones, un avec des résidents de l’Ontario et l’autre avec des résidents des Prairies et des provinces de l’Ouest. Chaque groupe était composé de participants de différents sexes (sauf dans le groupe des femmes enceintes ou désirant l’être), âges (dans les fourchettes précisées), types de ménage, niveaux de scolarité et antécédents culturels (quand cela était pertinent).
Les discussions de groupe se sont déroulées en anglais à l’exception de celles à Montréal, qui se sont déroulées en français. Les participants ont eu droit à une récompense de 100 $. Pour l’ensemble des groupes, 219 personnes ont été recrutées et 187 y ont participé. Deux participants supplémentaires ont obtenu la récompense, ayant connu des difficultés techniques lors des séances.
Le recrutement des participants a été effectué conformément aux critères de recrutement du gouvernement du Canada. Il a été fait à l’aide de panels qualitatifs stockés sur des serveurs canadiens, avec des appels de suivi pour confirmer les renseignements fournis et pour garantir l’atteinte des quotas. Le présent rapport présente les constatations de l’étude. Notons qu’il convient d’interpréter les résultats de la présente étude avec prudence, car les recherches qualitatives ne peuvent fournir qu’une idée générale d’une situation. Les résultats ne peuvent pas être extrapolés avec confiance à l’ensemble de la population étudiée.
À titre de représentant de Narrative Research, j’atteste que les résultats livrés sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Directive sur la gestion des communications. Plus précisément, les résultats attendus n’incluent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature
Margaret Brigley, présidente-directrice générale et associée | Narrative Research
Date : 8 mars 2021
La prochaine section présente un résumé des constatations et conclusions clés de l’étude de recherche Test en groupes de discussion du Guide de santé environnementale (maison saine).
Le Guide de santé environnementale (maison saine) et les quatre fiches de conseils ont reçu un bon accueil; les participants ont jugé qu’ils fournissaient de l’information utile pour toutes les personnes qui vivent au Canada, surtout celles qui veulent acheter une maison et les nouveaux arrivants. La majeure partie de l’information et des conseils qui y étaient présentés leur ont semblé relever du bon sens, mais un bon nombre d’éléments étaient nouveaux ou surprenants, ce qui rendait les documents utiles à leurs yeux. Les participants estimaient également que les documents étaient prenants et l’information, pertinente et pratique.
Étant donné que la santé environnementale est un sujet qui semble important pour bien des gens, les participants voulaient comprendre clairement pourquoi certains des conseils étaient fournis, surtout s’ils portaient sur des impressions ou des comportements courants. Ainsi, le Guide devrait expliquer pourquoi il ne faut pas utiliser de l’eau de Javel pour nettoyer la moisissure, ou alors pourquoi il ne faut pas réutiliser les contenants en plastique à usage unique, ces deux pratiques étant semble-t-il courantes. Il faudrait également proposer, dans la mesure du possible, des produits pour remplacer ceux qui sont couramment utilisés, mais néfastes pour la santé selon Santé Canada (p. ex., l’acide borique pour faire de la « slime »), de même que des instructions pour l’utilisation de ces produits de remplacement (p. ex., inclure une recette de « slime » sans acide borique). Même si l’information fournie est jugée crédible, il pourrait être intéressant de mentionner les conséquences en cas d’inaction (si un problème est ignoré ou si aucune évaluation n’est menée) afin de rendre le conseil encore plus convaincant.
Bien que les participants aient apprécié la profondeur de l’information fournie, ils n’étaient pas certains à quel point ils devaient agir rapidement pour les différents conseils. Pour ne pas alarmer les gens, mais tout de même les pousser à agir, certains participants ont suggéré d’indiquer l’importance relative de l’évaluation des divers produits chimiques et polluants dans leur maison d’après le niveau de danger ou de menace associé à chacun.
Même si le guide et les fiches de conseils offrent de l’information jugée intéressante, les impressions à l’égard de leur utilité pourraient être influencées par le fait, que de l’avis des participants, de nombreux renseignements fournis relèvent du bon sens (et sont déjà connus). Pour cette raison, les documents devraient expliquer en termes plus forts leur pertinence pour les gens qui croient déjà connaître les pratiques sécuritaires. L’une des approches possibles pour ce faire consisterait à inclure des statistiques sur la prévalence de certains comportements dangereux ou de montrer l’impact négatif que peut avoir une utilisation inadéquate des produits chimiques. Toujours pour renforcer la pertinence du guide, on pourrait démontrer comment les pratiques courantes peuvent s’avérer nuisibles.
Les sections suivantes donnent un aperçu des réactions des participants au guide et aux fiches de conseils. Lors des discussions en groupe, un examen approfondi a permis de révéler divers points devant être abordés dans chacun des documents. Les commentaires à cet effet se trouvent dans la section de l’analyse détaillée du rapport.
Puisque le guide se voulait une ressource explorant des sujets en profondeur, il a semblé d’une longueur appropriée aux participants. Ceux-ci ont également apprécié la diversité et la sélection des thèmes couverts, quoique certains ont eu l’impression qu’il manquait de l’information à certains égards, par exemple sur les sujets suivants : la sécurité incendie, les produits chimiques dans les foyers avec des enfants ou animaux de compagnie, l’entretien du grenier, les conduits d’aération ou de chauffage, la purification de l’air, le jardinage et la vie en plein air, l’entreposage et l’élimination des piles, la sécurité avec un barbecue, l’analyse de l’eau pour toute autre raison que la présence de plomb ainsi que les pesticides autorisés au Canada. Plusieurs personnes ont également suggéré que l’on dise comment entreposer des produits chimiques quand on n’a pas de garage ni de remise. Les locataires ont affirmé qu’ils auraient aimé voir de l’information sur les responsabilités du propriétaire en ce qui concerne l’évaluation des produits chimiques et la résolution des problèmes, ainsi que les recours pour les locataires en cas de non-conformité.
Bien que l’information ait semblé plutôt bien organisée dans le guide, certains des thèmes ont donné l’impression de ne pas être liés aux autres, ou alors de ne pas être pertinents dans le cadre d’un guide portant théoriquement sur les produits chimiques à l’intérieur et autour de la maison. Il pourrait être plus logique d’opter pour une structure regroupant les activités quotidiennes (intérieures et extérieures) dans une section, et les activités liées aux rénovations ou aux projets spéciaux dans une autre. Une autre suggestion importante, quoique beaucoup moins fréquente que la précédente, serait d’organiser l’information par utilisateur final. Dans l’ensemble, de l’avis des participants, la section sur les produits cosmétiques aurait dû être intégrée à la section des activités quotidiennes, tandis que celles sur la qualité de l’air et sur rester en sécurité les jours de grande chaleur ne semblaient pas avoir de lien avec les produits chimiques dans la maison.
Bien que le niveau de langue ait semblé plutôt simple et facile à comprendre de part et d’autre du guide, certains ont noté des écarts au niveau du ton (p. ex., alterner entre un ton de conversation et un ton neutre) et un manque d’uniformité d’utilisation des termes clés (p. ex., comment on parle de l’équipement de protection).
Quelques autres points ont été jugés importants. Les participants ont estimé qu’il était utile d’inclure les coordonnées des services d’urgence, et qu’il faudrait les répéter dans diverses sections clés du guide. De plus, il semblerait y avoir un grand intérêt à ce que les termes clés (noms des produits chimiques ainsi que différents concepts) soient inclus dans le glossaire, avec des hyperliens pour faciliter la lecture. Notons également que la section de l’infographie serait considérée comme un résumé utile susceptible d’être employé comme outil de référence.
Les quatre fiches de conseils (conseils à l’intention des locataires; conseils pour la grossesse et la préparation à l’arrivée du bébé; conseils pour une cuisine sûre et saine; conseils pour les projets de bricolage et de rénovation) ont reçu un bon accueil; de l’avis des participants, elles complétaient bien le guide. La concision de l’information et le ton directif des fiches ont été bien appréciés, et feraient d’elles un excellent outil de référence dans certaines situations spécifiques ou pour les besoins de certains publics. Pour qu’elles soient encore plus motivantes, elles devraient prendre la forme de listes de vérification qui pourraient être affichées dans différentes pièces de la maison afin d’aider les résidents à évaluer leur sécurité.
Pour rendre l’information accessible, les nouveaux arrivants auraient aimé qu’on leur dise où trouver de l’information sur les règlements municipaux et provinciaux, sur les types d’aide professionnelle offerts et sur les organismes avec lesquels il faut communiquer en cas d’urgence.
Les Autochtones, pour leur part, ont souligné qu’il était important de tenir compte des pratiques culturelles dans le guide (p. ex., parler de la purification par la fumée) et de fournir des conseils pour expliquer comment on peut les faire en toute sécurité. Certains ont aussi mentionné qu’il faudrait accorder plus d’importance à la salubrité de l’eau, étant donné que l’accès à l’eau potable est limité dans les réserves. Les participants ont également jugé qu’il était essentiel d’employer des phrases courtes, un langage simple et des illustrations afin de s’assurer que les documents sont accessibles.
Dans tous les groupes, les deux formats (en ligne et papier) ont été considérés comme utiles. Aux yeux de certains, le format en ligne était considéré comme plus simple et plus écologique, tandis que certains ont affirmé qu’ils aimeraient le document imprimé pour pouvoir y prendre des notes et l’afficher dans certaines pièces de leur maison. Il serait également utile pour ceux qui n’ont pas accès à Internet (ou ne savent pas bien l’utiliser).
Les fiches de conseils et l’infographie du guide devraient être fournies sous la forme de documents indépendants pouvant être imprimés et affichés dans différents endroits de la maison. On pourrait aussi envisager de produire des listes de vérification par tâche (p. ex., le ménage d’automne).
En ce qui concerne la présentation visuelle du guide et des fiches de conseils, l’exemple présenté semblait adéquat, car il utilisait des couleurs douces, des titres en caractères gras et soulignés, et des espaces blancs. Bien que les participants considèrent que les images sont importantes pour attirer l’attention du lecteur, elles devraient suivre les thèmes présentés dans chaque section, clarifier les choses au besoin et illustrer les différents publics cibles. En outre, les images devraient être sérieuses comme les sujets présentés, sans faire trop alarmantes ni lugubres.
Dans le but d’appuyer son Plan de gestion des produits chimiques, Santé Canada s’efforce de sensibiliser les gens aux risques que présentent les produits chimiques et les polluants, ainsi que de proposer des mesures que la population canadienne pourrait prendre pour y être moins exposée. En 2010, dans le cadre d’efforts continus de marketing et de sensibilisation du public, la campagne Halte-O-Risques a été élaborée. Dans le cadre de celles-ci, des guides sur la santé environnementale ont été rédigés à l’intention de la population en général, des personnes âgées et des Inuits et Premières Nations.
Dans le but de s’assurer que les documents et l’approche de sensibilisation Halte-O-Risques demeurent à jour (tant au niveau du contenu que de la méthode), une initiative de modernisation a été lancée. Ainsi, tout un ensemble de nouveaux outils et de nouvelles ressources de communication a été élaboré et fondé sur les travaux menés au cours des dernières années.
La campagne Maison saine, lancée en 2019, fournit de l’information aux Canadiens et Canadiennes afin de les motiver à agir pour se protéger et protéger leur famille contre les produits chimiques et les polluants qui se retrouvent à l’intérieur et autour de leur maison.
Dans l’espoir d’élargir le public cible de la campagne, de nouveaux documents sont en cours d’élaboration en vue de mieux rejoindre les populations vulnérables, y compris les femmes enceintes, les personnes âgées, les Autochtones, les nouveaux Canadiens et les personnes qui ont des maladies antérieures. Des travaux de recherche ont donc dû être effectués afin d’évaluer le contenu d’un nouveau Guide de santé environnementale et de fiches de conseils rédigés pour rejoindre ces publics.
Les essais ont porté principalement sur les messages, le contenu, l’organisation et la mise en page de ces produits, qui seront offerts aussi bien en ligne qu’en format imprimé une fois achevés. Plus précisément, l’objectif de la recherche consistait à évaluer le nouveau guide et les nouvelles fiches de conseils afin de déterminer si leur contenu était :
Le présent rapport présente les constatations de la recherche. Il comprend un résumé général, la description détaillée de la méthodologie utilisée ainsi que les résultats détaillés tirés des groupes de discussion en ligne, notamment les recommandations faites. Les documents de travail sont joints au rapport, y compris le questionnaire de recrutement (annexe A), les guides de l’animateur et la tâche préparatoire à faire avant la discussion en groupe (annexe B), ainsi que les documents présentés (annexe C).
Pour les besoins de l’étude, cinq publics étaient ciblés, soit :
L’étude a englobé 22 groupes de discussion en ligne, tenus du 16 au 19 février 2021. Le tableau ci-dessous présente la répartition des groupes en fonction du lieu, de la langue et du public cible :
Nombre de groupes de discussion en ligne | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Public | Anglais | Français | Total | |||
Halifax N.-É. |
Toronto Ont. |
Regina Sask. |
Vancouver C.-B. |
Montréal Québec |
||
Parents d’enfants de 0 à 6 ans | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 5 |
Personnes âgées | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 5 |
Nouveaux arrivants | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 5 |
Femmes (enceintes ou désirant l’être) | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 5 |
- | Ontario | Prairies ou Ouest | - | - | ||
Autochtones | 1 | 1 | s. o. | 2 | ||
Total | 22 |
Chaque groupe était composé de participants de différents sexes (sauf dans le groupe des femmes enceintes ou désirant l’être), âges (dans les fourchettes précisées), types de ménage, niveaux de scolarité et antécédents culturels (quand cela était pertinent).
Le recrutement des participants a été effectué conformément aux critères de recrutement du gouvernement du Canada. Il a été fait à l’aide de panels qualitatifs stockés sur des serveurs canadiens, avec des appels de suivi pour confirmer les renseignements fournis et pour garantir l’atteinte des quotas. Les répondants travaillant actuellement ou ayant déjà travaillé dans des secteurs d’exclusion ont été exclus de la recherche, tout comme les répondants dont le ménage comptait des membres dans cette situation. Les secteurs d’exclusion en question étaient le marketing, les études de marché, la publicité, les médias, les relations publiques, la conception graphique et les organismes ou ministères provinciaux ou fédéraux du domaine de l’habitation. De plus, les personnes ayant participé à au moins cinq études qualitatives au cours des cinq dernières années, celles qui avaient participé à une étude au cours des six derniers mois et celles qui avaient participé à des discussions de groupe sur l’évaluation de formulaires, de brochures ou de documents étaient exclues.
Les discussions de groupe se sont déroulées en anglais à l’exception de celles à Montréal, qui se sont déroulées en français. En outre, les participants ont dû faire une tâche préparatoire en vue de la discussion en groupe, ce qui était censé leur prendre entre 45 et 60 minutes. Chaque discussion en groupe, pour sa part, a duré environ 90 minutes. Les participants ont reçu 100 $ en guise de remerciement pour leur temps. Pour l’ensemble des groupes, 219 personnes ont été recrutées et 187 y ont participé. Deux participants supplémentaires ont obtenu la récompense, ayant connu des difficultés techniques lors des séances.
Les discussions qualitatives consistent en des discussions informelles et non menaçantes dirigées par un animateur, et regroupent des participants présentant des caractéristiques, des habitudes et des attitudes jugées pertinentes dans le contexte du sujet traité. Les discussions qualitatives individuelles ou en groupe ont pour avantage principal de permettre la réalisation d’une enquête fouillée auprès des participants admissibles relativement aux habitudes comportementales, aux habitudes d’utilisation, aux perceptions et aux attitudes par rapport au sujet traité. La discussion de groupe offre toute la souplesse requise pour explorer d’autres aspects de la question qui peuvent être pertinents pour l’enquête. Une étude qualitative permet de mieux comprendre un segment, car les participants peuvent exprimer leurs opinions ou leurs sentiments dans leurs propres mots avec toute la passion qui les anime. Les techniques qualitatives sont utilisées lors d’études de marché dans le but de donner une orientation et une compréhension approfondie du marché, plutôt que de fournir des données quantitatives précises ou des mesures absolues. Pour cette raison, leurs résultats ne servent qu’à donner une orientation et ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble de la population étudiée.
Un grand nombre de participants avaient déjà pensé à l’impact possible que pouvaient avoir les produits chimiques et les polluants sur leur santé, surtout s’ils avaient déjà eu des enfants ou si elles avaient été enceintes. Ainsi, les parents étaient plus susceptibles de réfléchir aux produits chimiques qu’ils utilisent dans leur maison après avoir eu des enfants, tandis que les femmes enceintes étaient plus susceptibles de penser à ce qu’elles consomment et à l’impact possible sur leur bébé. De plus, certains participants avaient déjà étudié des sujets comme le radon et le plomb lors de rénovations de leur maison, ou s’ils avaient rencontré un problème particulier (p. ex., moisissure) qu’ils devaient régler. Enfin, certains participants travaillent régulièrement avec des produits chimiques dans le cadre de leur emploi, et en savaient donc davantage à leur sujet.
“I came across a video on YouTube about asbestos when I wanted to do a renovation.” (J’ai vu une vidéo sur YouTube sur l’amiante quand je voulais faire des rénovations.)Groupe de nouveaux arrivants
“After having a baby, I researched floor cleaners, whether I could use bleach anymore. It’s something I thought about with a baby for sure.” ((Quand j’ai eu un bébé, j’ai fait des recherches sur les produits nettoyants pour le plancher, je n’étais pas sûr si je pouvais encore utiliser de l’eau de Javel. Avec un bébé, je devais y penser.)Groupe de parents
“With COVID I have been thinking about chemicals a lot. Can I use Lysol when I’ve used hand sanitizer?” (Depuis la COVID, je pense beaucoup aux produits chimiques. Est-ce que je peux utiliser du Lysol après avoir utilisé du désinfectant pour les mains?) Groupe de nouveaux arrivants
“After we had our baby, we were really cautious about what we were cleaning our floors with, more cautious now than we were before.” (Quand nous avons eu notre bébé, nous avons fait très attention aux produits avec lesquels nous nettoyions le plancher, plus attention qu’avant.) Groupe de parents
Il est arrivé que les participants affirment qu’ils n’avaient pas pensé à un sujet auparavant et que le guide Maison saine leur avait ouvert les yeux.
“I hadn’t really thought of it. This was a real eye opener.” (Je n’y avais jamais vraiment pensé. Ça m’a ouvert les yeux.) Groupe de nouveaux arrivants
Les participants ont bien aimé le guide et les fiches de conseils. Après les avoir lus du début à la fin, ils étaient plusieurs à affirmer qu’ils avaient appris des choses et même qu’ils mettraient immédiatement en pratique certains des conseils clés. Certains renseignements leur ont semblé surprenants et d’autres ont été remis en question, ce qui souligne l’importance de justifier les recommandations pour que l’information semble vraiment digne de confiance.
Quelques participants, ayant été surpris par ce qu’ils avaient lu, ont commencé à s’inquiéter de leur sécurité dans leur maison, mais ne savaient pas trop s’ils devaient faire évaluer rapidement ou non la présence de différents produits chimiques, comme le radon et le plomb. Par conséquent, le guide devrait parler de l’importance relative des évaluations de produits chimiques à la maison.
“After reading this, I have a fear of water from my tap. How do I know if it’s safe? Should I stop using it? Where do I get it tested?” (Après ma lecture, j’ai eu peur de l’eau du robinet. Comment est-ce que je peux savoir si elle est saine? Est-ce que je devrais arrêter d’en prendre? Comment est-ce que je peux la faire analyser?) Groupe de nouveaux arrivants
Même si le guide a paru long, il a aussi été jugé intéressant et prenant; les participants ont trouvé l’information pertinente et immédiatement utile. Parfois, l’information semblait relever du bon sens et peu pertinente pour un participant donné, mais les gens pouvaient tout de même voir pourquoi elle était importante pour d’autres personnes, principalement les personnes venant d’acheter une maison et les nouveaux arrivants.
Notons qu’il est important de veiller à l’uniformité, certains participants ayant relevé des endroits où l’information présentée divergeait pour un même sujet. Ainsi, les suggestions répétées de part et d’autre du guide (se laver les mains, porter de l’équipement de protection individuelle) doivent être uniformes.
L’utilisation du langage et le niveau de langue ont semblé clairs, mais les participants ont ici aussi parlé de l’importance de l’uniformité : le ton doit être le même partout dans les documents.
Les participants devaient examiner une partie du guide ainsi que deux des quatre fiches de conseils avant de prendre part à la discussion en groupe. De cette manière, c’est la totalité des documents qui ont été examinés par les participants, en suivant une rotation. Pendant qu’ils examinaient les documents, les participants devaient noter l’information qu’ils trouvaient utile, les choses qu’ils ont apprises ou trouvaient intéressantes, les mots, expressions, sujets ou thèmes qui étaient vagues ou devaient être mieux expliqués, ainsi que toute information manquante. Ils ont ensuite dû faire part de leurs commentaires pendant la discussion en groupe.
Dans l’ensemble, les participants ont affirmé avoir cru au début que le guide était très long, mais qu’après l’avoir lu, ils trouvaient le niveau de détail adéquat. Le format des fiches de conseils, qui se voulaient des aide-mémoire, a été bien apprécié et a paru utile.
“J’ai trouvé que c’était adéquat (le montant d’information dans le guide). Pas trop court et pas trop long que le monde va s’ennuyer.” (I thought the amount of information in the guide was just right. Not too short and not too long that everyone will be bored.) Groupe de parents
“This was a very clear and detailed guide. It was all very useful. They should add what substitutions could be used instead of chemicals though.” (Ce guide était très clair et détaillé. C’était très utile. Ce pourrait être bien d’inscrire ce qu’on peut utiliser pour remplacer les produits chimiques.) Groupe de nouveaux arrivants
Certains participants ont estimé que certains concepts étaient trop souvent répétés d’une section à l’autre, et qu’on pourrait donc trouver le guide répétitif si on devait le lire en entier. D’autres ont affirmé que la répétition était utile, car les gens risquaient de lire uniquement les sections pertinentes pour leur situation; il fallait donc que chaque section donne toute l’information nécessaire.
Les participants ont parfois mentionné que le niveau de risque d’une exposition à des produits chimiques n’était pas clair, compte tenu du danger qu’elle représentait ou des répercussions possibles. Il pourrait être utile de mieux comprendre les différents niveaux de danger ou d’urgence, car cela aidera à déterminer quelles sont les priorités en ce qui a trait aux évaluations de présence de produits chimiques.
“Il y a beaucoup d’information et dans le fond la lacune principale c’est qu’on traite les éléments de la même façon même s’il y a différents degrés de dangerosité.” (There is a lot of information and basically the main shortcoming is that we treat the elements in the same way even if there are different degrees of dangerousness.) Groupe d’aînés
Un grand nombre de participants estimaient que le guide était exhaustif en ce qu’il couvrait un grand nombre de sujets différents. Certains ont suggéré d’inclure de l’information sur d’autres sujets; parfois, il s’agissait de sujets semblables à ceux déjà abordés, mais sous un angle autre que celui des produits chimiques et polluants.
“The Swiffer floor cleaner is very harmful to pets so there should be a separate thing for pets.” (Le produit nettoyant pour le plancher Swiffer est très dangereux pour les animaux de compagnie; il devrait y avoir une section différente pour les animaux.) Groupe d’aînés
“Le choix des thèmes était cohérent et diversifié. Ce sont des éléments de la vie de tous les jours. De manière générale j’ai trouvé ça intéressant.” (The choice of themes was consistent and diverse. They are elements of everyday life. Overall I found it interesting.) Groupe de personnes enceintes
“There were some topics we hadn’t really thought of before, such as low emission options in wood products and furniture.” (Il y avait certains sujets auxquels nous n’avions pas pensé, par exemple les produits de bois et les meubles à faible taux d’émissions.) Groupe de parents
“They need to add information on what pesticides are allowed in the country.” (Il faudrait qu’ils disent quels pesticides sont autorisés dans le pays.) Groupe de nouveaux arrivants
“It’s so useful, I’m thinking of buying a home, and there are now so many things to consider before I buy to know if it’s safe.” (C’est très utile, je pense acheter une maison et je sais maintenant que je dois penser à des tas de choses pour être sûr qu’elle est sécuritaire.) Groupe de nouveaux arrivants
“When you are a new immigrant you are trying to survive. You don’t think about these things. But it’s so important. Everyone should have access to this information to stay safe. There are so many things that are different in a house in Canada.” (Quand on est un nouvel immigrant, on essaie de survivre. On ne pense pas à toutes ces choses. Mais c’est très important. Tout le monde devrait pouvoir voir ces renseignements pour rester en toute sécurité. Les maisons au Canada sont très différentes.) Groupe de nouveaux arrivants
Voici un résumé des sujets mentionnés par les participants comme devant être ajoutés au guide actuel :
De plus, le guide dit parfois que le garage ou la remise est le meilleur endroit où ranger certains produits chimiques; des participants ont suggéré de donner d’autres suggestions pour ceux qui n’ont pas accès à ce genre d’endroits, surtout ceux qui vivent dans de plus petites maisons, des appartements ou des condos.
Dans l’ensemble, les participants ont bien aimé la façon dont l’information était organisée dans le guide. Notons toutefois que certains ont critiqué ce qui leur semblait un manque d’uniformité ou de lien clair entre certains des sujets abordés. Quelques personnes ont suggéré de diviser l’information selon s’il s’agit d’activités « ordinaires » à la maison ou de circonstances spéciales, comme les rénovations. D’autres ont affirmé qu’il serait utile d’organiser l’information par utilisateur (p. ex., parents, amateurs de bricolage, amateurs d’artisanat). Quelques participants ont affirmé que l’utilisation de produits cosmétiques leur semblait être une activité quotidienne et qu’il aurait donc fallu la déplacer dans la section à cet effet.
“The organization seems to have no logic. I would group the content by stuff around the home and then stuff in the environment and air, and then activities. It’s confusing now when they talk about chemicals and then move on to the weather.” (Il ne semble pas y avoir de logique dans l’organisation. Personnellement, je regrouperais le contenu portant sur ce qui se trouve dans la maison, puis dans l’environnement et dans l’air, puis les activités. Ça fait étrange de parler de produits chimiques, puis de parler de la météo.) Groupe de nouveaux arrivants
“Activités quotidiennes et rénovation de la maison ça ne fait pas de sens. Bricolage et rénovation ne vont pas dans les activités quotidiennes.” (Daily activities and home renovation it does not make sense. Projects and renovations are not part of daily activities.) Groupe de parents
Certains ont également estimé qu’il faudrait tenir compte des liens entre les sujets, pour les gens qui lisent le guide du début à la fin. Ainsi, quelques participants se sont demandé pourquoi on donnait des conseils de bricolage immédiatement après des conseils dans la cuisine, et ce, dans la même section globale du guide.
Quand on leur a demandé de dire s’il manquait des sections dans le guide, certains participants ont affirmé qu’ils ne savaient pas trop ce qui devrait y être inclus ou non. Ils avaient l’impression que même si la plupart des sujets touchaient d’une manière ou d’une autre aux produits chimiques et aux polluants, certaines sections n’avaient pas de lien clair avec la maison (p. ex., rester en sécurité les jours de grande chaleur et qualité de l’air à l’extérieur); ces renseignements devraient alors être présentés dans une section distincte, ou alors retravaillés ou déplacés de façon à mieux cadrer avec le thème global du guide. Pour cette raison, certaines personnes se sont demandé qui était le public cible du guide et s’il s’adressait en fait à elles.
“Le choix des thèmes est bien mais je trouvais que le lien n’était pas évident d’un sujet à l’autre. Rester en sécurité les jours de grande chaleur? Rien à voir avec les produits chimiques.” (The choice of themes is good but I found that the link was not obvious from one subject to another. Staying safe on hot days? Nothing to do with chemicals.) Groupe d’aînés
Quand on leur a demandé quels étaient les sujets qui leur avaient semblé les plus intéressants et les plus pertinents pour leur situation, les participants ont souvent mentionné le nettoyage de la maison et la cuisson, la préparation et la conservation des aliments. Même si on ne leur avait demandé de lire qu’une partie du guide, ils étaient nombreux à l’avoir lu en entier, car les différents sujets abordés les intéressaient. La plupart d’entre eux étaient d’avis que les sujets étaient pertinents pour leur situation, et dans les quelques cas où un sujet ne l’était pas (p. ex., quand on parlait de produits cosmétiques, de bricolage, de garage ou d’espace de travail), ils voyaient tout de même l’intérêt de l’inclure.
Les participants des groupes des parents et des femmes enceintes ont également trouvé la partie sur le matériel de bricolage avec les enfants particulièrement pertinente, car, à leurs yeux, elle était importante et donnait des conseils utiles auxquels ils n’avaient jamais pensé auparavant.
“It was all relevant, it touches on every day activities. Even craft materials, those might be things I don’t think of.” (Le guide entier était pertinent, il porte sur des activités de tous les jours. Même le matériel de bricolage, des choses auxquelles je n’aurais pas nécessairement pensé.) Groupe de parents
La majeure partie des participants ont trouvé la quantité d’information adéquate. Certains avaient trouvé le guide long, mais puisqu’il était intéressant et utile, cette longueur ne les avait pas dérangés. Cela dit, quelques personnes ont indiqué que le contenu était trop long et qu’ils ne risqueraient pas de lire un guide d’une telle longueur. Pour ceux-ci, le format des fiches de conseils ou d’une liste de contrôle serait à privilégier.
“I found it really long – infographic would be really important.” (J’ai trouvé qu’il était très long – ce serait très important d’avoir une infographie.) Groupe de parents
“As little copy as possible and something that could be taped up and divided by homeownership versus apartment living because they are a different beast.” (Aussi peu de texte que possible, et un format qu’on pourrait afficher et qui serait séparé entre les conseils pour les gens qui sont propriétaires d’une maison et ceux qui vivent dans un appartement, car il y a tout un monde de différence entre les deux.) Groupe d’autochtones
“There was some repetition, but I really liked the checklist and the hazard symbol sections.” (Il y avait quelques répétitions, mais j’ai beaucoup aimé la liste de contrôle et la section des symboles de danger.) Groupe d’aînés
“I do feel that it’s relevant, but there was a lot of information and some of it felt very repetitive. I find it hard to believe that someone will read 25 pages of information.” (Il m’a semblé pertinent, mais il y avait beaucoup d’information et parfois pas mal de répétition. J’ai du mal à croire que certaines personnes seront prêtes à lire 25 pages d’information.) Groupe de parents
Le niveau de langue a généralement semblé assez facile à comprendre, mais les participants ont été nombreux à souligner qu’il fallait plus d’uniformité en ce qui concerne le ton et la voix : il faudrait soit opter pour un ton de conversation, soit pour un ton neutre. Ainsi, des participants ont affirmé que l’utilisation des points d’exclamation était alarmante, mais aussi superflue étant donné que le document est censé être fondé sur des faits. Certains ont aussi demandé à ce que l’on fasse preuve d’uniformité dans la terminologie (l’équipement de protection individuelle, par exemple, a été mentionné de plusieurs manières différentes : lunettes de protection ou de sécurité, masque approprié ou masque, etc.).
“It did feel disconnected, felt like copying and pasting from different sources.” (Ça faisait un peu déconnecté, comme si on avait copié-collé de l’information de différentes sources.) Groupe de parents
Dans l’ensemble, les participants ont aimé lire les explications et justifications des conseils fournis. Si une activité était couramment faite (p. ex., réutiliser des contenants en plastique pour la nourriture, nettoyer de la moisissure avec de l’eau de Javel, utiliser l’eau chaude du robinet pour accélérer la cuisson, utiliser de l’acide borique pour faire de la « slime », etc.), les participants auraient voulu savoir pourquoi on leur donnait ce conseil demandant de changer de comportement, car cela renforçait sa crédibilité. En d’autres mots, il était très important pour eux de comprendre pourquoi ils devaient agir ainsi. Cela dit, il faut noter que dans bien des cas, la justification fournie était insuffisante pour vraiment leur inspirer confiance et les motiver.
Les astuces et conseils fournis ont bien été aimés. Par contre, les participants auraient voulu qu’on leur donne parfois des solutions de rechange pour les situations où il est impossible de mettre en pratique la recommandation. Ainsi, une personne qui vit dans un appartement n’est pas toujours capable d’ouvrir une fenêtre pour aérer; ceci s’avère tout aussi impossible quand il fait extrêmement froid dehors.
Notons également que les recommandations au sujet des produits de nettoyage plus sécuritaires et moins chers (bicarbonate de soude, vinaigre) ont été jugées très utiles – les participants auraient voulu d’autres conseils de ce genre, ou au moins savoir où trouver des sources d’information crédible au sujet des produits de remplacement plus sains ou écologiques. Ils étaient également nombreux à vouloir de l’information plus spécifique, par exemple des recettes de produits de nettoyage maison.
Les participants ont beaucoup aimé qu’on leur rappelle quel numéro composer en cas d’empoisonnement ou d’exposition à des produits chimiques; ces rappels devraient être répétés de part et d’autre du guide, et on devrait également donner les coordonnées provinciales des centres antipoison.
Les participants qui vivaient dans un appartement ont affirmé qu’ils aimeraient avoir de l’information sur les responsabilités des propriétaires, de même que des conseils sur les recours possibles des locataires en cas de non-conformité. Ils auraient également voulu que l’on distingue clairement les responsabilités du propriétaire de celles du locataire.
Les sections suivantes donnent un compte rendu détaillé des commentaires fournis au sujet de chacune des sections du Guide de santé environnementale (maison saine).
Dans l’ensemble, les participants ont estimé que cette section était claire, concise et adéquate, en ce qu’elle arrivait bien à présenter l’objectif du guide. Cela dit, notons qu’ils n’arrivaient pas toujours à reconnaître qui était le public cible du guide. En outre, étant donné que l’information et les conseils fournis dans le guide pouvaient leur sembler trop simples et relevant du bon sens, il faudrait mieux établir la pertinence du document dans l’introduction. Aux yeux de certains, le ton employé dans l’introduction passait de positif à alarmant, et quelques participants se sont demandé à quel point ils devaient être inquiets en lisant le guide.
L’introduction mentionne que les Canadiens passent de plus en plus de temps à l’intérieur, et certaines personnes ne comprenaient pas pourquoi la COVID-19 n’avait pas été mentionnée. Des participants se sont ainsi demandé si les gens passaient plus de temps à l’intérieur en raison de la situation actuelle ou en général. Ils avaient l’impression que certaines personnes passaient en fait plus de temps dehors en raison de la COVID-19, et cette phrase les a donc surpris.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“It just needs to be ordered different, sounds like a positive beginning then a turn into doom and gloom. If it’s meant to be a doc to give a heads up, the voice needs to stay consistent throughout.” (Il faut simplement que l’ordre soit modifié; pour l’instant, tout semble positif au début, puis on tombe dans le lugubre. Si le document a pour but de donner un avertissement, il faut garder le même ton du début à la fin.) Groupe de parents
“I wasn’t clear who this was intended for. Some of it was general knowledge, and it felt all encompassing and common-sense topics. I wasn’t sure if it was intended for a new homeowner, or someone else?” (Je n’étais pas certain du public cible du document. Une partie semblait être des connaissances générales, mais on semblait aborder un peu de tout, y compris des sujets relevant du bon sens. Peut-être qu’il était destiné aux nouveaux propriétaires, ou à quelqu’un d’autre?) Groupe de parents
“I felt like this wasn’t geared toward me. It was all relevant, but it would be more for new families.” (J’avais l’impression que ce guide ne me visait pas. Tout était pertinent, mais ça semblait plutôt pour les nouvelles familles.) Groupe d’aînés
Les réactions à cette partie étaient positives, mais certains participants avaient l’impression de lire un manuel scolaire ou alors que le ton visait surtout un jeune public (« Oui, nous sommes aussi faits des produits chimiques »). Les participants se sont dits surpris par certains d’éléments d’information, ou les apprenaient pour la première fois. Ainsi, plusieurs personnes ne savaient pas qu’elles prenaient 20 000 respirations par jour, ce qui a bien attiré leur attention, surtout si elles avaient des enfants. Cela dit, de nombreux participants ont affirmé qu’il faudrait préciser dans cette section – ainsi qu’ailleurs dans le guide – qu’il pourrait y avoir des risques pour la santé des animaux de compagnie aussi.
C’est dans cette section du guide que le concept de radon est mentionné pour la première fois; pour cette raison, un certain nombre de participants – et surtout dans les groupes en français – ont suggéré d’expliquer de quoi il s’agissait, soit dans cette section, soit à l’aide d’un hyperlien vers le glossaire.
La section sur le danger et le risque s’est avérée intéressante pour bien des gens, surtout quand on a expliqué la formule illustrant la relation entre le risque, le danger et l’exposition. Des participants ont suggéré d’illustrer cette formule avec des icônes ou des images dans la version définitive du guide. Beaucoup ont aimé découvrir les concepts de risque et de danger, et la présentation et les explications leur ont semblé simples. Cela dit, dans chacun des groupes, au moins un ou deux participants ont trouvé l’information superflue et difficile à comprendre; certains ont même affirmé qu’ils avaient l’impression qu’on leur faisait passer un test. Des personnes ont suggéré d’inclure quelques exemples de risques et de dangers, car cela aiderait à donner une explication plus tangible des deux concepts.
En outre, il serait important de mentionner quoi faire en cas d’exposition à un produit chimique (p. ex., rincer avec de l’eau ou communiquer avec un centre antipoison). Cela dit, quelques participants pensaient que dans les deux facteurs qui peuvent augmenter ou diminuer le risque, il faudrait parler du nombre de fois ou d’occurrences où l’on est exposé, et pas simplement de la durée d’exposition.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“I don’t need to know the theory, tell me what could be a danger and how to avoid that danger.” (Je n’ai pas besoin de comprendre la théorie, dites-moi simplement ce qui pourrait être dangereux et comment l’éviter.) Groupe de personnes enceintes
Les participants ont eu des réactions positives face à cette section et ils ont trouvé que les titres Achat, Utilisation, Entreposage et Élimination ont aidé à clarifier de quoi il était question. Dans certains cas, les participants auraient voulu que l’on clarifie des énoncés, lesquels seront mentionnés plus bas.
Les participants ont bien aimé le format de liste à puces ainsi que les conseils qui leur étaient donnés. Ils étaient nombreux à ne pas connaître le conseil sur les médicaments non utilisés ou périmés, ce qu’ils ont trouvé à la fois surprenant et utile. Notons qu’il pourrait être important d’indiquer qu’il ne faut pas jeter des articles dans l’évier ou dans les toilettes, surtout des produits chimiques ou des médicaments. En précisant les conséquences possibles d’une élimination inadéquate de médicaments, on pourrait grandement motiver les gens à déployer les efforts supplémentaires nécessaires pour les apporter à une pharmacie. Des participants ont également suggéré de fournir d’autres ressources ou renseignements sur l’élimination des médicaments et de produits chimiques semblables si une pharmacie refuse de les prendre.
On a également proposé de parler des produits naturels dans cette section, notamment en définissant les produits chimiques qu’ils renferment et leurs risques pour la santé. On pourrait également indiquer comment les acheter, les utiliser, les entreposer et les éliminer.
Un grand nombre de participants, surtout des locataires, ont affirmé qu’ils n’ont pas accès à une remise, à des locaux de stockage extérieurs ou à un garage. Pour cette raison, il faudrait fournir d’autres solutions pour l’entreposage, surtout pour les produits chimiques ménagers dangereux (p. ex., solvants).
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“The sentence about flushing products down the toilet? I’m not going to do that. I’d rather hang onto the product than look into whether or not it can be flushed.” (La phrase qui me dit de verser des produits dans les toilettes? Je ne vais pas faire ça. J’aime mieux garder le produit que vérifier s’il peut bien être jeté dans les toilettes ou non.) Groupe de parents
“Il faudrait diriger les gens pour savoir quels genres de produits on devrait acheter; des produits naturels? Bios?” (It should provide direction on what products people should purchase: natural products? Organic products?) Groupe de parents
L’information présentée dans cette section a été bien accueillie et les participants ont estimé que la disposition et les formulations étaient claires et pertinentes. Pour certains, cette section était si importante qu’il aurait fallu la mettre soit plus tôt dans le guide, soit à la toute fin, comme référence facile d’accès. Des participants ont également suggéré de la fournir indépendamment du reste, de façon à ce qu’on puisse l’afficher dans les pièces où l’on entrepose des produits chimiques.
Notons qu’ils étaient nombreux à dire qu’ils comprenaient l’utilité des symboles de danger, mais l’information sur la forme du cadre (triangle ou octogone) en a surpris un grand nombre, qui ne la connaissaient pas. Dans l’ensemble, les participants ont aimé la façon dont on faisait cette distinction et étaient contents d’avoir appris cette information.
Même si, dans l’ensemble, les participants comprenaient que le guide portait sur les risques des produits chimiques pour la santé, quelques-uns d’entre eux auraient voulu que l’on aille au-delà des répercussions immédiates sur la santé, pour aborder aussi les risques indirects. On pourrait par exemple expliquer l’impact de l’élimination des produits chimiques sur la santé de l’environnement. Pour cette raison, des participants ont suggéré d’inclure les symboles qui identifient des produits écologiques, pour aider les consommateurs à prendre de meilleures décisions.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Qu’est-ce qu’il faut faire si on n’a pas accès à Internet? Est-ce que je dois appeler le 911?” (What should we do if we don’t have Internet access? Should I call 911?) Groupe de personnes enceintes
Les participants ont trouvé cette section très utile, même s’ils étaient nombreux à considérer qu’ils n’y avaient pas appris grand-chose de nouveau ou qu’il n’y avait rien de surprenant. Cela dit, quelques-uns n’avaient jamais entendu parler des housses antiacariens et avaient l’intention de se renseigner à ce sujet.
Les participants ont jugé qu’il était important de savoir qu’il ne fallait pas mélanger de produits chimiques et ont proposé de mettre cette information en évidence dans la version finale du guide, ainsi que de préciser quelles pourraient être les répercussions d’un tel mélange.
Quelques participants ont dit avoir lavé leurs fruits et légumes avec du savon depuis le début de la pandémie de COVID-19. À ce titre, ils étaient contents de voir le conseil leur disant de les nettoyer uniquement avec de l’eau, ainsi que la raison pour laquelle il faut agir ainsi.
Certains ont été surpris d’apprendre qu’on pouvait retrouver du plomb et d’autres produits chimiques nocifs dans la poussière domestique; ceci les a poussés à réfléchir à la façon dont ils nettoyaient leur maison et à la fréquence de ce nettoyage.
Même si cette section a été jugée globalement utile et intéressante, un ou deux participants ont estimé qu’elle parlait trop de propreté et de désinfection, sans préciser adéquatement que certains microbes et bactéries peuvent aider à renforcer le système immunitaire.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“It’s very interesting to read about not washing produce. It’s particularly relevant during the pandemic!” (C’était très intéressant de lire qu’il ne faut pas laver les fruits et légumes. C’est un point particulièrement pertinent pendant la pandémie!) Groupe d’aînés
“Je ne savais pas qu’il pouvait y avoir du plomb dans la poussière. Ça m’a fait un peu peur et ça me pousse à faire plus de recherche à ce sujet-là.” (I did not know there could be lead in dust. It scared be a bit and makes me want to look into it more.) Groupe de parents
Les participants ont trouvé cette section très utile et ils auraient même voulu plus d’information pour clarifier certaines des recommandations. Ils ont bien aimé les conseils faciles à mettre en pratique, comme utiliser les brûleurs arrière de la cuisinière et activer le ventilateur; un grand nombre d’entre eux ont d’ailleurs affirmé qu’ils pensaient commencer immédiatement à le faire. Le sujet des particulaires lors de la cuisson a surpris beaucoup de gens, qui n’avaient pas toujours pensé à utiliser un système de ventilation ou à ouvrir des fenêtres pour cela.
Les recommandations relatives à l’utilisation des conteneurs de plastique se sont avérées très intéressantes et ont mené à toute une discussion, surtout en ce qui a trait aux contenants à usage unique. Les participants étaient nombreux à réutiliser des contenants de plastique pour conserver de la nourriture dans leur frigo ou leur congélateur, et, même s’ils ont aimé lire le conseil, ils auraient voulu qu’on leur explique les conséquences possibles pour les motiver à changer de comportement.
Certains participants ont été surpris de lire la recommandation d’utiliser le micro-ondes, car la cuisson au micro-ondes était associée à des idées négatives (soit en raison du réchauffement des plastiques, soit juste une impression générale que d’autres modes de cuisson étaient plus sains ou plus sécuritaires). Ils ont notamment mentionné que certains aliments ne devraient pas être cuits au micro-ondes pour qu’on puisse les consommer sans danger, comme la viande.
Dans l’ensemble, les participants n’avaient pas pensé à la relation entre les particulaires et les types de cuisson (p. ex., friture ou cuisson à la vapeur) – certains se sont demandé à quel point cette question était vraiment grave ou problématique. En outre, quelques locataires ont affirmé qu’il leur était impossible d’ouvrir des fenêtres, tandis que d’autres ont affirmé qu’il ne fallait pas ouvrir la fenêtre quand il faisait très froid ou très chaud; dans les deux cas, ceci pouvait s’expliquer par la conception du bâtiment ou par le fait qu’il fallait conserver de l’énergie.
Dans cette section et ailleurs dans le guide, les participants ont exprimé une certaine confusion en ce qui a trait à la possible présence de plomb dans les tuyaux de maisons bâties avant 1975, 1990 ou 1991. Les dates mentionnées devraient être les mêmes partout dans le document, ou alors, si elles sont différentes, il faudrait clarifier pourquoi.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“I found that odd. Microwaving was my last resort; I would use my oven or stove to cook something. When I was growing up, we would hear about microwaves being harmful.” (Ça m’a semblé bizarre. La cuisson au micro-ondes, c’est le dernier recours pour moi; j’utilise plutôt mon four ou ma cuisinière. Quand j’étais petit, on disait que les micro-ondes étaient dangereux.) Groupe de parents
“Using plastic containers like margarine containers, I don’t know what the problem is with storing in a clean margarine container, using yogurt containers, and not be forcing people to buy plastics.” (À propos de l’utilisation de contenants en plastique comme ceux de margarine, je ne vois pas le problème si le contenant à margarine ou à yogourt est propre, comme ça les gens n’ont pas à acheter de plastique.) Groupe d’aînés
“Doit-on frotter les fruits et les légumes avec une brosse? Si ce n’est pas nécessaire, il faudrait le préciser.” (Should we wash fruits and vegetables with a brush? If this is not necessary, it should be mentioned.) Groupe de personnes enceintes
“Why can’t you reuse a margarine container? I’ve been doing that forever. So is glass okay to reuse?” (Pourquoi ne peut-on pas réutiliser un contenant de margarine? Je le fais depuis toujours. Le verre, est-ce qu’on peut le réutiliser?) Groupe de personnes enceintes
Les participants ont bien aimé cette section, car ils avaient auparavant l’impression que le matériel d’artisanat n’était pas dangereux, c’était donc quelque chose auquel ils n’avaient pas pensé. Cette section était surtout pertinente pour les personnes qui ont des enfants et celles qui utilisent régulièrement de tels produits. Dans l’ensemble, les participants ne s’attendaient pas à ce qu’on demande autant de faire preuve de prudence dans ce domaine.
Certains participants ont été surpris de lire qu’il fallait enlever leurs verres de contact, ou alors ils n’y avaient pas pensé; ils étaient également nombreux à affirmer qu’ils n’avaient pas pensé à certains points relatifs aux achats en ligne et auraient voulu davantage de précision à cet égard.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Il y a un manque de clarté dans la disposition des éléments. Les sections ne sont pas assez identifiées. Dans le bricolage on parle de moisissures tandis que ça devrait être dans la ventilation.” (The way the information is organized is unclear. The sections are not sufficiently identified. In crafting, we talk about mould while that should be under ventilation.) Groupe de parents
"I thought this was important, remind people that these can be harmful, you might not think of it as a hazardous material, like Mod Podge. You don’t think of crafting as dangerous.” (Je me suis dit que c’était important, il faut rappeler aux gens que ces articles peuvent être dangereux, même s’ils peuvent ne pas le sembler, comme Mod Podge. On ne pense pas que l’artisanat est dangereux.) Groupe de personnes enceintes
“It should mention what products can ignite or even self-ignite, like some glue and also acid products we use for stained glass.” (Il faudrait mentionner quels produits peuvent s’enflammer, ou même s’enflammer spontanément, comme certaines colles et des produits acides qu’on utilise pour faire des vitraux.) Groupe d’aînés
“This is a lot of new information, but if you are putting in a warning, you have to tell people why.” (Cette section renferme beaucoup d’information qu’on ne connaît pas, mais si on veut faire un avertissement, il faut expliquer pourquoi.) Groupe d’autochtones
Comme dans la section précédente, les participants étaient nombreux à penser que ce sujet n’était pas vraiment dangereux; ils n’avaient pas vraiment pensé aux questions de sécurité du matériel d’art et de bricolage avec les enfants. Les parents ont trouvé cette section particulièrement utile, et plusieurs participantes du groupe des femmes enceintes ou désirant l’être au cours de la prochaine année ont affirmé qu’elles n’avaient pas pensé aux risques que représentaient les articles de ce genre quand on est enceinte.
De nombreux participants ont indiqué que le conseil de ne jamais mélanger bricolage et grignotage était important, et qu’ils n’y avaient pas pensé auparavant.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Kid friendly is a term that means many different things to different people. I think it needs to be clarified if you mean non-toxic etc.” (Le terme « adapté aux enfants » a des significations très différentes selon les personnes. Je pense que vous devriez préciser si vous voulez dire non toxique, etc.) Groupe de personnes enceintes
“Il manque d’explications sur l’acide borique. Je ne sais pas c’est quoi et pourquoi on ne peut pas l’utiliser.” (There isn’t enough information on boric acid; what is it and why can’t we use it?) Groupe de parents
“At the end they should say that for protecting people at greater risk also includes those who are breast feeding.” (À la fin, ils devraient ajouter que la protection des personnes les plus à risque comprend également celles qui allaitent.) Groupe de personnes enceintes
“Why is there no mention of choking hazards, or about sharing materials because of COVID?” (Pourquoi n’y a-t-il aucune mention des risques d’étouffement ou du partage du matériel en raison de la COVID-19?) Groupe d’autochtones
Certains ont estimé que cette section n’était pas nécessairement une activité quotidienne et qu’elle pourrait faire l’objet d’une section distincte du guide. Même si la section donnait des renseignements détaillés, de nombreux points ont été identifiés comme nécessitant des clarifications ou des informations supplémentaires pour leurs besoins particuliers. Certains nouveaux arrivants n’avaient jamais entendu parler de l’acronyme anglais « DIY » auparavant; ils ont suggéré qu’il soit défini lorsqu’il est utilisé pour la première fois dans la version anglaise.
Notons que les renseignements concernant l’amiante, le plomb et le radon ont été jugés très importants et pas nécessairement liés aux rénovations résidentielles. Selon les participants, une personne qui croit que cette section n’est pas pertinente pour elle pourrait ignorer ce renseignement, c’est pourquoi il devrait apparaître dans sa propre section ou ailleurs dans le guide.
L’exposition au radon était une information nouvelle pour de nombreux participants, et plusieurs d’entre eux auraient aimé avoir des renseignements pratiques supplémentaires sur la façon de tester le niveau de radon dans leur maison. Dans le même ordre d’idées, de nombreuses questions ont été posées sur la manière de tester la présence de plomb dans la peinture ou les tuyaux, ainsi que sur les conséquences de la consommation d’eau ou de l’inhalation de poussière contenant du plomb. Beaucoup de participants se sont demandé de quelles façons ils allaient pouvoir tester la présence de plomb dans leur eau.
Ils ont également manifesté de l’intérêt à comprendre la gravité du risque, en sachant qu’il peut être impossible pour certaines personnes de détecter ou de traiter la présence de radon ou de plomb dans leur maison. Certaines personnes qui n’avaient jamais entendu parler du radon se sont interrogées sur l’importance d’aborder ce sujet. Cela dit, le fait qu’il soit placé avant l’empoisonnement au monoxyde de carbone et au plomb dans le guide les a amenées à penser qu’il s’agissait d’un point hautement important. De même, des locataires ont demandé si le traitement des moisissures était de leur ressort ou de celui du propriétaire de leur logement. En outre, ils aimeraient que le guide comprenne des conseils sur la manière de s’adresser aux propriétaires qui ne respectent pas leur obligation de veiller à ce que leur logement soit sécuritaire et exempt de substances et produits chimiques dangereux, tels que le radon et la moisissure.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Il y a beaucoup d’information et dans le fond la lacune principale c’est qu’on traite les éléments de la même façon même s’il y a différents degrés de dangerosité.” (There is a lot of information and basically the main shortcoming is that we treat the elements in the same way even if there are different degrees of dangerousness.) Groupe d’aînés
“Mould is way more serious than the information makes it out to be, try to clean mould yourself, centers would need to close down if there was a little bit of mould, not to try to clean it up on your own.” (La moisissure est un problème beaucoup plus grave que ce que l’information laisse entendre. Essayez de nettoyer la moisissure vous-même – les centres devraient fermer s’il y avait un peu de moisissure, alors on est obligés d’essayer de la nettoyer par soi-même.) Groupe de personnes enceintes
“It would be nice to know how common Asbestos and lead is in paint. I have no idea. And also how to recognize it and how to avoid it.” (Il serait bon de savoir dans quelle mesure la présence d'amiante et la présence de plomb sont courantes dans la peinture. Je n'en ai aucune idée. Et aussi comment la reconnaître et comment l'éviter.) Groupe de personnes autochtones
“Il y a plein de dates quand on parle du plomb à travers le guide : 1975, 1990 et 1991. Est-ce qu’on parle de la même chose?” (There are different dates mentioned throughout the guide when speaking of lead: 1975, 1990 and 1991. Are we talking about the same thing?) Groupe de nouveaux arrivants
“J’aimerais savoir quelle est la conséquence d’avoir été exposé à ces produits par le passé (radon, plomb et moisissures)?” (I would like to know what are the consequences for previous exposure to these products (radon, lead and mould)?) Groupe d’aînés
“Asbestos is very serious as a subject, and here it’s unclear. What does ‘tightly bound’ mean? What is ‘undisturbed’? It’s not taken seriously enough because it’s vague.” (L’amiante est un sujet très sérieux, alors que ce guide manque de clarté. Que signifie « étroitement lié »? Que voulez-vous dire par « intact »? Puisque le guide est vague, le sujet ne semble pas pris suffisamment au sérieux.) Groupe d’aînés
“If you’re buying something made of composite wood… When it says look for products with lower levels of formaldehyde, what are considered low levels? What is the threshold?” (Si vous achetez un objet en bois composite... Lorsqu’il est indiqué de rechercher des produits à faible teneur en formaldéhyde, qu’entend-on par faible teneur? Quel est le seuil?) Groupe de nouveaux arrivants
“Where it says follow all safety, usage, and disposal instructions… then… Look for hazard symbols… if you don’t know what these symbols mean, learn about them. Instead of saying this, provide link to page that lists hazards symbols. Make it easier for the reader to find the information required.” (À un endroit, il est indiqué « Suivez toutes les instructions de sécurité, d’utilisation et d’élimination », puis « Cherchez les symboles de danger... Apprenez la signification des symboles si vous ne la connaissez pas. » Il faudrait plutôt fournir un lien vers la page qui énumère les symboles de danger. Cela faciliterait la tâche du lecteur en lui permettant de trouver les informations nécessaires.) Groupe de nouveaux arrivants
“How do I know if you have lead in your pipes or paint? How would I have it tested? Where are the labs? Who do I contact?” (Comment puis-je savoir s’il y a du plomb dans mes tuyaux ou ma peinture? Comment puis-je le faire tester? Où se trouvent les laboratoires? Qui dois-je contacter?) Groupe d’aînés
“Why shouldn’t I use bleach for mould? I’ve always done it. Is it dangerous? Give me a reason.” (Pourquoi ne dois-je pas utiliser de l’eau de Javel pour les moisissures? Je l’ai toujours fait. Est-ce dangereux? Expliquez-moi pourquoi.) Groupe d’aînés
Les participants ont jugé que cette section était répétitive par rapport aux autres, mais qu’elle contenait également des renseignements utiles. Ils ont estimé que si quelqu’un n’avait pas de garage ou d’atelier, cette section risquait d’être négligée. Par conséquent, les conseils qui ne sont pas mentionnés ailleurs (p. ex., le fait de renifler un récipient) devraient être répétés dans d’autres sections.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“How would I know if I was exposed to carbon monoxide? What are the symptoms?” (Comment saurais-je si j’ai été exposé au monoxyde de carbone? Quels sont les symptômes?) Groupe de nouveaux arrivants
“The word sniff is odd. It should really say ‘smell’ instead.” (Le mot « renifler » semble étrange. Il faudrait plutôt dire « sentir ».) Groupe d’autochtones
Certains participants ont trouvé cette section utile, mais ils ont également soulevé un certain nombre de questions et noté quelques parties qui étaient manquantes.
Certains participants ont fait remarquer que la section était trop vaste, qu’elle couvrait à la fois les organismes nuisibles dans le jardin et dans la maison, et qu’elle comprenait les produits chimiques que l’on utilise sur la peau (p. ex., un insectifuge) ainsi que les pesticides que l’on utilise dans la maison ou le jardin. De nombreux nouveaux arrivants étaient curieux de mieux comprendre quels types de pesticides pouvaient être utilisés légalement au Canada.
La disponibilité de l’application portant sur l’étiquetage des pesticides a suscité l’intérêt de plusieurs participants, mais ceux-ci ne connaissaient pas l’existence d’une telle application auparavant. Les participants ont souhaité en savoir plus sur le type de renseignements disponibles dans l’application.
Comme la présence d’organismes nuisibles dans une maison, notamment d’insectes, peut être stigmatisée, il a été suggéré d’établir dans l’introduction de la section que cela n’a aucun rapport avec la propreté d’une maison, et de préciser à quel point cette situation peut être courante. Cette approche a été jugée essentielle pour rassurer certaines personnes qui pourraient éviter de traiter le problème par crainte d’être stigmatisées.
Il a été mentionné qu’il n’est pas toujours possible de capturer des insectes pour les identifier et qu’il faudrait donc fournir un guide visuel (ou un lien vers ce type d’outil en ligne) pour faciliter l’identification.
Une fois de plus, les locataires estiment que l’article devrait mentionner les façons dont ils peuvent faire face aux situations où les propriétaires refusent de s’occuper de la présence d’organismes nuisibles dans leurs logements locatifs.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“There is a stigma with bedbugs. So, they need to say that you don’t have to be ashamed to have bedbugs and you have to deal with it.” (Il y a une stigmatisation concernant les punaises de lit. Ils doivent donc spécifier qu’il ne faut pas avoir honte d’avoir des punaises de lit et qu’il faut régler le problème.) Groupe d’autochtones
“This section is mixed up between things that you use on your skin and things that are in the home.” (Cette section mélange les produits que vous utilisez sur votre peau et ceux qui se trouvent dans la maison.) Groupe de nouveaux arrivants
“They need a list of pesticides that are allowed in Canada.” (Ils ont besoin d’une liste des pesticides qui sont autorisés au Canada.)/em>Groupe de nouveaux arrivants
“What is hand weeding? And what does it have to do with pests?” (Qu’est-ce que le désherbage manuel? Et qu’est-ce que ça a à voir avec les organismes nuisibles?)/em>Groupe d’aînés
“Is there a specific ‘mark of safety’ that we can look for while purchasing pesticides?” (Existe-t-il un « symbole de sécurité » en particulier que nous pouvons rechercher lors de l’achat de pesticides?) Groupe de nouveaux arrivants
“It’s really informative on how to deal with pesticides. Often we just remove the cap and start spraying, never thinking of its harm to ourselves.” (C’est très instructif sur les façons de gérer les pesticides. Souvent, nous ne faisons que retirer le bouchon et commencer à vaporiser, sans penser au danger que cela représente pour nous.) Groupe de nouveaux arrivants
Bien que cette section ait été jugée utile, les participants ont remis en question sa pertinence par rapport au sujet général des produits chimiques et des polluants, ainsi que son emplacement dans le guide. La référence à la qualité de l’air et à l’utilisation d’un écran solaire était logique dans le contexte des produits chimiques et des polluants, mais il pourrait être nécessaire d’établir un lien entre les conseils de sécurité et l’objectif général du guide.
Si certains participants ont aimé l’explication fournie au sujet de la cote air santé (CAS), d’autres ont estimé qu’il faudrait mentionner que la qualité de l’air varie en fonction du lieu et de la période de l’année, pour plus de clarté et pour faire comprendre aux gens qu’il faut la vérifier régulièrement. Il a également été jugé pertinent de mentionner que la qualité de l’air peut être affectée par certains événements, tels qu’une pollution atmosphérique accrue ou des feux de forêt. Certains participants ont suggéré qu’il serait important de mentionner la plage sécuritaire de la cote.
Ils ont également estimé que pour rendre les renseignements de cette section plus pertinents et pour renforcer leur importance perçue, des informations ou des données devraient être fournies sur les types de conséquences résultant d’une mauvaise qualité de l’air et sur leur gravité (p. ex., le nombre de décès, l’effet sur la santé des personnes).
Les participants ont soulevé des questions quant aux raisons d’identifier les sans-abri comme faisant partie de la population à haut risque, étant donné que le guide semble destiné aux propriétaires ou aux locataires.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Is this guide supposed to cover all aspects of health? This section seems to suggest that is the case.” (Ce guide est-il censé couvrir tous les aspects de la santé? Cette section semble suggérer que c’est le cas.) Groupe d’autochtones
“Pourquoi c’est pertinent cette information-là? Il n’y a rien de chimique là-dedans!” (Why is this relevant information? There is nothing chemical about this.) Groupe d’aînés
“They need to give more information. What to do if you have sun exposure? What can you cook without the oven? Clarify what the alternatives are.” (Ils doivent donner plus de renseignements. Que faire en cas d’exposition au soleil? Que pouvez-vous cuisiner sans four? Précisez quelles sont les autres options.) Groupe de nouveaux arrivants
Cette section a été jugée plus pertinente que celle sur la sécurité pendant les jours de grande chaleur, ce qui peut être lié au fait que les séances ont lieu en hiver et que les participants pouvaient donc facilement se sentir concernés. En outre, les sujets abordés ont été jugés plus pertinents dans le cadre du thème des produits chimiques et des polluants à l’intérieur. Cette section comprenait un certain nombre de sujets qui étaient intéressants et nouveaux pour les participants, et plusieurs parties ont soulevé des préoccupations ou entraîné des demandes de clarifications.
En particulier, beaucoup de participants ne connaissaient pas bien le radon, et ils étaient déconcertés et inquiets à propos d’un sujet dont ils n’avaient jamais entendu parler. L’emplacement du radon dans cette section (avant le monoxyde de carbone) a amené les participants à croire que ce problème était plus grave, et donc d’une grande importance. Les participants ont cherché à obtenir davantage de renseignements sur le radon (p. ex., ce qui est considéré comme une concentration élevée, les régions qui sont les plus à risque, les endroits où l’on peut se procurer du matériel de dépistage), mais ils ont également souligné une mise en garde. Plus précisément, plusieurs participants ont mentionné que, bien que la vérification de la présence de radon soit un processus simple et relativement abordable, si les niveaux de radon sont élevés, la résolution du problème risque d’être trop onéreuse pour certains propriétaires de maisons ou de logements. Les participants ont fait remarquer que le gouvernement devrait offrir des programmes permettant d’aider les propriétaires de maisons à s’occuper des niveaux élevés de radon, surtout si ce problème est considéré comme important au Canada.
Le rappel sur les appareils de service a été jugé important et utile. De plus, plusieurs participants ne savaient pas que la SCHL fournissait de l’information sur les droits et les responsabilités d’un locataire.
Bien que des informations spécifiquement destinées aux locataires aient été trouvées dans cette section, les participants ont estimé qu’on risquait de les manquer si on n’avait pas de craintes quant au fait de rester en sécurité pendant les mois où il fait froid. Il a donc été suggéré de déplacer ces informations en tête du guide, soit dans l’introduction, soit dans une section distincte.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“The guide doesn’t seem to explain radon as well as carbon monoxide. Why it is more prevalent in winter?” (Le guide ne semble pas expliquer le radon aussi bien que le monoxyde de carbone. Pourquoi est-il plus courant en hiver?) Groupe de parents
“What are permitted levels of radon? What happens if you are exposed?” (Quels sont les niveaux de radon autorisés? Que se passe-t-il si vous y êtes exposé?) Groupe de nouveaux arrivants
“How does radon exposure correlate to cold weather?” (Quel est le lien entre l’exposition au radon et le temps froid?) Groupe de nouveaux arrivants
“Are radon checks a landlord’s responsibility?” (Les vérifications de la présence de radon relèvent-elles de la responsabilité du propriétaire?) Groupe de nouveaux arrivants
“For Carbon Monoxide, is there a law that obligates landlords to install CO alarms? What if the landlords won’t install the CO alarm? What should the tenant do?” (En ce qui concerne le monoxyde de carbone, existe-t-il une loi qui oblige les propriétaires à installer des détecteurs de monoxyde de carbone? Qu’advient-il lorsque les propriétaires ne veulent pas installer ce détecteur de monoxyde de carbone? Que doit faire le locataire?) Groupe de nouveaux arrivants
“Reminders about changing filters are really important. That’s something I forget about and this reminded me to do it!” (Les rappels concernant le remplacement des filtres sont vraiment importants. C’est quelque chose que j’oublie de faire et ceci me l’a rappelé!) Groupe d’aînés
Les participants ont jugé ces renseignements utiles et ils ont exprimé un fort désir d’obtenir des détails supplémentaires sur les produits chimiques spécifiques qui se trouvent dans ces types de produits, ainsi que sur les conséquences qu’ils peuvent avoir sur la santé. Ils ont estimé que cette section pourrait être considérée comme une activité quotidienne et qu’elle devrait donc être déplacée plus tôt dans le guide.
Cette section a surpris certains participants, en particulier le fait que les produits naturels ne sont pas nécessairement plus sains. Pour certains participants, cette section ne semblait pas aussi importante que les autres sujets abordés dans le guide (s’ils n’utilisaient pas de produits cosmétiques). De nombreux hommes ont mentionné que cette section ne les concernait pas, car ils n’utilisent pas de produits cosmétiques, ce qui indique que le titre de la section devrait être renommé pour encourager ceux qui n’utilisent pas de tels produits à la lire.
Il a également été noté que les produits cosmétiques ne sont souvent pas traités de la même manière que d’autres produits chimiques, et qu’ils ne sont pas inaccessibles ou pas nécessairement tenus à l’écart des enfants; c’est la raison pour laquelle il est important de s’y intéresser.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“This is great! I did not realize that make up went bad. I have stuff that dates back fifteen years. I am going to throw it out after this!” (C’est génial! Je ne savais pas que le maquillage pouvait être périmé. J’ai des trucs qui datent d’il y a quinze ans. Je vais les jeter après cette séance!) Groupe d’autochtones
“Apart from natural vs. synthetic there is very little mentioned about Personal Care Products. Focussed a lot more on cosmetics.” (À part l’opposition des produits naturels et des produits synthétiques, les produits de soins personnels sont très peu mentionnés. C’est beaucoup plus axé sur les produits cosmétiques.) Groupe de nouveaux arrivants
“The ‘natural is not always better’ information was very interesting to know.” (Le renseignement comme quoi ce qui est naturel n’est pas toujours meilleur était très intéressant à savoir.) Groupe de nouveaux arrivants
Bien qu’elle ne comprenne pas de contenu pour l’instant, la section glossaire a été bien accueillie : plusieurs participants estimaient qu’ils la consulteraient étant donné la complexité de certains des sujets ou termes utilisés dans le guide. Les participants ont estimé qu’étant donné la complexité des termes ou des concepts qui seraient probablement inclus dans le glossaire, il faudrait veiller à utiliser un langage et des explications simples.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“They need to keep the level of language accessible. Use simple language.” (Ils doivent maintenir un niveau de langue accessible; utiliser un langage simple.) Utilisez un langage simple) Groupe d’aînés
“I think the glossary is a good idea we have different names for things in different countries.” (Je pense que le glossaire est une bonne idée; nous n’utilisons pas les mêmes noms dans les différents pays.) Groupe de nouveaux arrivants
L’infographie incluse à la fin du guide a été jugée très utile, et certains participants ont estimé qu’il serait préférable de la placer au début ou même d’en faire un document indépendant. Les participants ont également estimé qu’il serait très important d’inclure des images dans cette section pour en faire un outil facile à consulter et accessible. Certains d’entre eux voyaient cette section comme une liste qu’ils pourraient afficher sur leur réfrigérateur ou consulter en cas de déménagement (y compris si leurs enfants déménageaient).
L’organisation de la liste de contrôle, pour ce qui est du passage d’une pièce à l’autre, semblait logique aux yeux des participants, et certains ont trouvé cette structure plus attrayante que celle des autres sections du guide. Dans quelques cas, il a été noté que les renseignements trouvés dans la liste de contrôle étaient plus détaillés ou étaient différents de ceux du guide lui-même (par exemple, la section sur le radon), et il a été suggéré de mieux uniformiser le tout.
Il a été suggéré que si cette section est intégrée au guide général, alors il faudrait ajouter des références de pages ou des hyperliens vers des parties du document.
Des participants ont mentionné que le paragraphe d’introduction présente la section comme une « liste de contrôle » alors que l’information n’est pas présentée sous cette forme (en d’autres mots, il n’y a pas de cases qu’on peut cocher). Ils ont donc suggéré de reconsidérer l’utilisation du terme « liste de contrôle » ou de présenter la section sous cette forme. Néanmoins, les participants ont aimé le format du tableau, qui était facile à consulter.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“I thought this section would have been better after Risk and Exposure, and could be used as a table of contents for the rest of the document.” (Je pensais que cette section aurait été mieux placée après celle qui se nomme Risques et exposition, et qu’elle pourrait servir de table des matières pour le reste du document.) Groupe de parents
“La liste de contrôle pour moi c’est la seule chose qui s’avérait très utile. Cette liste devrait être disponible sur plusieurs supports et facile à utiliser.” (The checklist for me was the only thing that was really helpful. This list should be available in multiple formats and easy to use.) Groupe d’aînés
“I found the checklist really useful. I found it a bit wordy, but for people who aren’t familiar, maybe it’s what’s needed.” (J’ai trouvé la liste de contrôle très utile. Je l’ai trouvée un peu verbeuse, mais pour les personnes qui ne sont pas familières avec les sujets, c’est peut-être ce qu’il faut.) Groupe d’aînés
“It feels a little redundant, but knowing people wouldn’t reach the whole document. I think that it would help, as well as adding page references in the checklist.” (Cela semble un peu redondant, mais sachant que les gens n’atteindraient pas le document entier. Je pense que cela aiderait, ainsi que l’ajout de références de pages dans la liste de contrôle) Groupe de personnes enceintes
“This is the kind of thing I would put on my fridge, or give to kids that are moving into a new house.” (C’est le genre de chose que je mettrais sur mon réfrigérateur ou que je donnerais à mes enfants quand ils emménagent dans une nouvelle maison.) Groupe d’aînés
“Is this really a checklist? There is nowhere to check anything.” (S’agit-il véritablement d’une liste de contrôle? Il n’y a aucun endroit où l’on peut cocher des éléments.) Groupe d’autochtones
“A checklist would be really helpful – tell me what to ask a landlord before I move in. Should also highlight what to ask a professional if you are hiring someone to look after some problem.” (Une liste de contrôle serait vraiment utile – dites-moi ce que je dois demander à un propriétaire avant d’emménager. Il faudrait également indiquer ce qu’il faut demander à un professionnel si vous engagez quelqu’un pour régler un problème.) Newcomer
Les groupes ont examiné quatre fiches de conseils en tout, notamment :
Pour gagner du temps et pour garantir un examen plus approfondi, chaque groupe n’a examiné que deux fiches de conseils, le calendrier veillant à ce qu’une révision équitable soit réalisée pour chaque fiche de conseils par l’ensemble des publics.
Les fiches de conseils ont été considérées comme d’excellentes ressources, car elles constituent des guides courts et concis sur ce qu’il faut faire dans des situations en particulier. Les participants ont jugé les conseils comme étant utiles et immédiatement applicables, et beaucoup ont estimé qu’ils mettraient les fiches de conseils dans un endroit facilement accessible à titre de référence. Les participants ont fait remarquer que, dans certains cas, les fiches de conseils contenaient des renseignements qui ne figuraient pas dans le guide et que renseignements devraient figurer dans les deux documents. En d’autres mots, les fiches de conseils devraient constituer une référence plus courte pour un sujet, tandis que l’information complète peut être trouvée dans le guide.
Certains participants ont suggéré qu’il serait utile d’ajouter à la série de fiches de conseils un ensemble de listes de contrôle pour ceux qui envisagent d’acheter une propriété ou de louer un nouveau logement – y compris une liste de choses à demander ou à vérifier, ainsi que des renseignements clairs sur ce qu’il faut faire si un propriétaire ne s’acquitte pas de ses responsabilités.
“These are easier to go through – short and useful.” (Ces documents sont plus faciles à parcourir – ils sont courts et utiles.) Groupe de nouveaux arrivants
“Some landlords are not very nice. So, what do you do next if they say no?” (Certains propriétaires ne sont pas très gentils. Alors, que pouvons-nous faire s’ils refusent?) Groupe de nouveaux arrivants
Les sections suivantes fournissent un résumé plus détaillé des réactions des participants relativement au contenu de chacune des quatre fiches de conseils.
Cette liste de contrôle a été jugée utile et certains participants ont appris de nouvelles informations. Parmi les femmes enceintes ou susceptibles de l’être, les réactions à ce guide ont été partagées. Certaines ont estimé qu’il s’agissait d’informations qu’elles connaissaient déjà et qui étaient répétitives, alors que d’autres ont été surprises par certains points. Dans certains cas, les participantes ont souhaité obtenir plus d’informations sur le raisonnement qui sous-tend une recommandation.
Certaines participantes ont jugé les conseils irréalistes pour les locataires, notamment en ce qui concerne la présence de plomb dans les tuyaux.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“Using the word porous for produce and explaining the reason for not washing with soap or bleach, it gave me a good visual.” (Avec l’utilisation du mot « poreux » pour les fruits et légumes et l’explication de pourquoi il ne faut pas les laver avec du savon ou de l’eau de Javel, j’ai bien pu comprendre.) Groupe de parents
“Les conseils ne sont pas pratiques. Je suis en appart et il peut y avoir du plomb dans mes tuyaux, mais je ne peux pas déménager.” (The tips are not practical. I live in an apartment and if there is lead in my pipes, I can’t move.) Groupe de parents
“Is salmon low in mercury? I’d like some examples.” (La concentration de mercure dans le saumon est-elle faible? J’aimerais avoir des exemples.) Groupe de nouveaux arrivants
Les participants ont perçu cette fiche de conseils positivement, mais ils ont également jugé qu’elle est celle qui répète le plus les renseignements présentés dans le guide. Les commentaires des participants relatifs à cette section du guide s’appliquent souvent aussi à la fiche de conseils. Les participants ont aimé la présentation des renseignements et des conseils par type d’activité (c’est-à-dire nettoyage, préparation, etc.), car elle permet de trouver rapidement les renseignements.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“They should elaborate a bit about container use. There is a lot of information in the guide that is not here.” (Ils devraient donner plus de précisions concernant l’utilisation des contenants. Il y a beaucoup de renseignements dans le guide qui ne se trouvent pas dans ce document.) Groupe d’autochtones
“Comment est-ce qu’on fait pour identifier le code de recyclage sur les plats de plastiques qui sont achetés? Pas sur ceux des aliments, mais sur les autres.” (How do we identify the recycling code on the purchased plastic containers? Not the food containers but the other ones.) Groupe d’aînés
Cette fiche de conseils a suscité de nombreuses discussions. Notamment, les participants se sont demandé qui est responsable de certaines tâches (locataire ou propriétaire) et si les exigences varient d’une province à l’autre. Certains participants étaient également propriétaires, et ils estimaient que les renseignements étaient trompeurs ou indiquaient qu’une tâche incombait au propriétaire alors que ce n’était pas le cas dans leur région. Il était important de mentionner la SCHL, car beaucoup de participants ne savaient pas qu’elle fournissait des renseignements destinés aux locataires.
Dans quelques cas, les participants ont estimé que l’information sur l’amiante n’était pas pertinente pour les locataires, car ils ne sont généralement pas responsables des rénovations ou des améliorations apportées à leur domicile. Cette information pourrait peut-être être contextualisée en avertissant les locataires de la présence possible d’amiante et du risque qu’ils pourraient encourir s’ils continuent à vivre dans leur appartement alors que des rénovations sont en cours dans le bâtiment.
Bien que les participants aient jugé certains renseignements comme étant répétitifs, ils ont constaté qu’il était préférable que les renseignements figurent à la fois dans le guide et dans la fiche de conseils, et que les renseignements devaient être uniformes.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“I’m a landlord, something that I’d want to give to my tenants when they move in, great information. I would be happy to include in my information to renters.” (Je suis un propriétaire, c’est quelque chose que j’aimerais donner à mes locataires lorsqu’ils emménagent – d’excellents renseignements. Je serais ravi d’inclure ce document dans les renseignements que je donne à mes locataires.) Groupe de parents
“If my landlord refuses, should I as a tenant file a complaint? Who is responsible?” (Si mon propriétaire refuse, dois-je, en tant que locataire, déposer une plainte? Qui est responsable?) Groupe de parents
“Les gens n’ont pas connaissance de leurs droits. Ça devrait être mentionné ici.” (People are not aware of their rights and it should be mentioned here.) Groupe de nouveaux arrivants
“They should include a section that has a list of questions you can ask if you are renting, so you don’t have to worry.” (Ils devraient inclure une section contenant une liste de questions que vous pouvez poser si vous êtes un locataire, afin que vous n’ayez pas à vous inquiéter.) Groupe de nouveaux arrivants
Comme les autres fiches de conseils, cette fiche a été jugée utile et elle résume les renseignements disponibles dans le guide. Les participants ont souhaité que les renseignements soient semblables à ceux présents dans le guide, sans être trop longs. Certains des nouveaux arrivants qui étaient également locataires ont estimé que les renseignements étaient trop vagues et ne correspondaient pas à leur situation.
Les participants ont souligné plusieurs points devant être clarifiés ou améliorés. Dans certains cas, ils ont recommandé des modifications.
“In terms of safety aspects, it would be a good reminder for people to get a timeline of the project. People may be living on the work job for a bit so this is important.” (En ce qui concerne les aspects liés à la sécurité, il serait bien de rappeler aux gens d’obtenir un calendrier du projet. Les gens peuvent vivre sur les lieux des travaux pendant un certain temps, c’est donc important.) Groupe d’autochtones
On a demandé aux Autochtones et aux nouveaux arrivants ce qu’il fallait faire pour que le guide et les fiches de conseils soient accessibles.
Les Autochtones ont souligné la nécessité de veiller à ce que le guide reconnaisse leurs pratiques culturelles (p. ex., la purification par la fumée) et fournisse des conseils sur la façon de s’assurer qu’elles peuvent être effectuées en toute sécurité. Les participants ont également estimé que des conseils sur la salubrité de l’eau devraient être fournis dans le contexte de l’accessibilité limitée de l’eau potable dans les réserves et dans certaines communautés éloignées.
“There needs to be something for First Nations but also in Inuit community where we light a light. Smudging produces a lot of soot and the government has made a lot of talk about reconciliation and I would think that having a small section to address the indoor air quality of traditional practices would be important.” (Il doit y avoir quelque chose pour les Premières Nations, mais aussi pour la communauté inuite où nous allumons une lampe. La purification par la fumée produit beaucoup de suie et le gouvernement a beaucoup parlé de réconciliation; je pense qu’il serait important d’avoir une petite section qui traite de la qualité de l’air intérieur lors des pratiques traditionnelles.) Groupe d’autochtones
Les nouveaux arrivants ne savent pas aussi bien comment accéder à de l’information pertinente pour leur lieu de résidence et souhaiteraient obtenir des conseils supplémentaires sur la manière de rechercher des renseignements sur la réglementation municipale, sur le type d’assistance « professionnelle » à laquelle ils peuvent faire appel pour divers types de services et sur les numéros à composer en cas d’urgence.
En général, les renseignements ont été très utiles pour les nouveaux arrivants, qui ont indiqué qu’ils leur seraient particulièrement pratiques lorsqu’ils rechercheraient un logement.
“It should be available when you are looking to rent somewhere. I would read a checklist on my phone.” (Cela devrait être accessible lorsque l’on cherche à louer un logement. Je lirais la liste de contrôle à partir de mon téléphone.) Groupe de nouveaux arrivants
“As a newcomer I find it difficult to find municipal guidelines on how to dispose of household hazardous waste for example. Ideally, there would be links to websites depending on the area you live in.” (En tant que nouvel arrivant, j’ai de la difficulté à trouver des directives municipales sur la manière d’éliminer les déchets ménagers dangereux, par exemple. Idéalement, il y aurait des liens vers des sites Web en fonction de la région dans laquelle on vit.) Groupe de nouveaux arrivants
D’autres participants ont indiqué qu’il serait utile d’avoir les renseignements en version imprimée pour pouvoir les afficher dans leur domicile ou dans les centres communautaires.
“I’d put it like a cheat sheet on my fridge.” (Je l’afficherais comme un aide-mémoire sur mon réfrigérateur.) Groupe de nouveaux arrivants
“It should be in print and online. Sometimes you can’t print, and sometimes you can’t access a computer, so printed is good. Some community members don’t have internet too.” (Cela devrait être en version imprimée et numérique. Parfois, on ne peut pas imprimer de documents, et parfois, on n’a pas accès à un ordinateur, alors la version imprimée est une bonne idée. Aussi, certains membres de la communauté n’ont pas accès à Internet.) Groupe de nouveaux arrivants
Les deux publics ont également mentionné qu’il fallait opter pour un texte court utilisant un langage simple pour attirer l’attention et maintenir l’intérêt, surtout pour ceux dont l’anglais ou le français n’est pas la langue maternelle. Ils ont jugé l’utilisation d’images et de puces très efficace, comme pour les fiches de conseils.
Les participants ont été informés que le guide et les fiches de conseils qu’ils ont examinés étaient encore en cours d’élaboration et que, par conséquent, leur mise en page n’était pas terminée. Une partie de la discussion a porté sur le format et la mise en page souhaités pour les documents finaux.
Les participants plus âgés, ainsi que les Autochtones et les nouveaux arrivants, souhaitaient disposer à la fois d’un exemplaire physique et d’une version en ligne. Beaucoup de participants ont indiqué qu’il serait utile d’avoir sous la main des fiches de conseils à afficher dans les endroits clés où sont conservés les produits chimiques (p. ex., sur les portes des armoires de rangement, près de la chaudière), autour des outils de bricolage dans le garage ou sur le réfrigérateur pour les sections concernant la cuisine et le nettoyage. En outre, certains ont estimé que l’accès à Internet n’était pas toujours garanti, et que, les renseignements compris dans le guide étant assez complets, il était mieux de les lire à notre aise plutôt que sur un téléphone ou un autre petit appareil électronique. Une copie imprimée du guide serait également utile à titre de référence ou pour qu’on puisse en détacher les sections qui nous intéressent le plus.
“Pour moi j’aime avoir une copie papier parce que c’est pratique pour le garder chez moi et le montrer à mes enfants par rapport à quoi ne pas toucher.” Groupe de parents
En revanche, les participants ont considéré qu’il était important que l’on puisse accéder rapidement à des conseils rapides en ligne ou que l’on puisse rechercher des questions en particulier. Le fait que le guide soit accessible en ligne a été jugé utile pour la recherche d’informations ou l’utilisation de liens menant vers des sites Web externes.
Quelques participants ont suggéré de développer des produits complémentaires pour améliorer l’accessibilité et l’attrait pour les gens préférant recevoir l’information d’autres manières, tels que de courts balados et de courtes vidéos.
Un certain nombre de participants ont suggéré de fournir avec le guide et les fiches de conseils des « listes de contrôle » qui aideraient les propriétaires à effectuer régulièrement des vérifications dans leur maison. Par exemple, une liste de contrôle à propos de la rénovation pourrait être utilisée pour s’assurer que le chantier est sûr et une liste de contrôle pourrait être disponible pour le nettoyage de printemps ou d’automne, ce qui aiderait les résidents à choisir, acheter, utiliser et entreposer les produits chimiques de manière adéquate pour effectuer ces tâches. De même, d’autres listes de contrôle ont été suggérées pour le jardinage et l’entretien de la cour ainsi que pour la préparation aux mois où il fait plus froid (p. ex., vérification de la présence de radon).
“I don’t want to read stuff about homeownership, things that don’t apply to me. But if there were separate sections online that you could click on and that are helpful that would be nice to read. Have a checklist for each section that you can print or download on your phone.” (Je ne veux pas lire de trucs concernant le fait d’être propriétaire d’une résidence, comme cela ne me concerne pas. Cependant, s’il y avait des sections séparées et utiles en ligne sur lesquelles on peut cliquer, ce serait bien. Faites une liste de contrôle pour chaque section qu’il est possible d’imprimer ou de télécharger à partir d’un téléphone.) Groupe d’autochtones
On a présenté aux participants un exemple de brochure existante et on leur a demandé de se prononcer sur la pertinence du type de présentation et de mise en page pour le guide et les fiches de conseils examinés. De manière générale, les participants ont jugé que la palette de couleurs tirée du bleu et du bleu sarcelle était appropriée et, concernant l’attrait visuel et la clarté, ils ont aussi aimé le choix de police de caractères, l’utilisation du gras et le soulignement des titres. Cela dit, beaucoup de participants ont critiqué les images présentées, car elles ne reflètent pas la diversité des types de ménages et leur composition (c’est-à-dire qu’elles montrent surtout des familles avec des enfants).
Les participants ont également estimé que les images devraient refléter l’importance des sujets présentés dans le guide et les fiches de conseils, et fournir des renseignements, des repères visuels et des clarifications supplémentaires dans la mesure du possible (p. ex., montrer les étiquettes des produits ou l’endroit où trouver de l’information sur ces étiquettes, montrer à quoi ressemblent le borax et la moisissure, montrer un exemple de détecteur de monoxyde de carbone). De nombreux participants ont suggéré que les photos utilisées dans le guide devraient refléter étroitement les sujets (p. ex., montrer des images d’un détecteur de radon, montrer des images des types de contenants qui peuvent être utilisés en toute sécurité) plutôt que de présenter uniquement des images de personnes.
Dans l’ensemble, les participants estimaient que les images devraient refléter davantage les sujets présentés, même s’il faut veiller à ce qu’elles soient suffisamment attrayantes pour attirer l’attention.
“On parle de moisissures et on voit des gens heureux. On devrait voir des gens se laver les mains et des images de moisissures.” (We talk about mould and we see happy people. You should see people washing their hands and pictures of mould.) Groupe de parents
“I liked boxing off the definitions [throughout the guide] – it makes them stand out.” (J’ai aimé le fait que les définitions soient encadrées [dans l’ensemble du guide] – cela les fait ressortir.) Groupe d’aînés
“The design isn’t in line with the seriousness of what we’re talking about. It needs to be hard-hitting, maybe including hazardous symbols.” (La présentation ne correspond pas à la gravité du sujet. Elle doit être percutante, en incluant peut-être des symboles de danger.) Groupe de personnes enceintes
En général, les participants ont trouvé que le guide et les fiches de conseils constituaient un rappel utile des éléments à surveiller et de la manière d’aborder différentes situations domestiques courantes de façon sûre et saine. Ils ont aimé l’inclusion de conseils et même affirmé qu’ils qu’ils suivraient immédiatement de nombreux conseils fournis, en particulier ceux qui sont liés à la cuisine, à l’artisanat, au bricolage et au nettoyage.
“I could see myself using that information. I could see myself if I received a checklist that is something that I could make copies of and once a year or once a month do things like check the vents in my apartment and make sure that they are vacuumed out and things like that.” (Je me verrais bien utiliser ces renseignements. Je me verrais bien, si je recevais une liste de contrôle dont je pourrais faire des copies, une fois par an ou par mois, faire des choses comme vérifier les bouches d’aération de mon appartement et m’assurer qu’elles sont propres et des choses comme ça.) Groupe d’autochtones
“I’d stick it on my fridge because it is top of mind and visible to everyone who opens the fridge or enters the kitchen.” (Je le collerais sur mon réfrigérateur parce que je pourrais ainsi facilement y penser et parce qu’il est visible pour tous ceux qui ouvrent le réfrigérateur ou entrent dans la cuisine.) Groupe de nouveaux arrivants
Notons que quelques participants n’ont pas vu l’intérêt du document et estimaient en fait que les renseignements et les conseils étaient connus de tous et donc inutiles. Il a donc été suggéré de mieux établir la pertinence du guide dans sa section d’introduction et le paragraphe d’introduction des fiches de conseils, peut-être en fournissant des statistiques qui montrent les répercussions possibles quand on n’accorde pas suffisamment d’attention aux produits chimiques ou en démontrant que certaines pratiques courantes peuvent en fait être néfastes. Essentiellement, il faudrait expliquer pourquoi il est nécessaire d’informer le public sur l’achat, la manipulation et l’entreposage des produits chimiques à l’intérieur et autour de la maison.
Certains participants croyaient que le guide et les fiches de conseils ne seraient utiles que dans des situations particulières, principalement la rénovation ou l’achat d’un domicile. Les locataires ont estimé que ces documents leur seraient utiles lorsqu’ils signeraient un nouveau bail, les informant ainsi de leurs droits et des responsabilités de leur propriétaire.
Pour ce qui est de l’endroit où les documents imprimés devraient être disponibles, de nombreux participants étaient d’avis que les endroits très fréquentés seraient les meilleures options (p. ex., les magasins de détail), plus particulièrement ceux qui sont liés aux rénovations domiciliaires (p. ex., les quincailleries) et ceux où les locataires sont plus susceptibles de les voir (p. ex., le hall d’entrée d’un immeuble d’appartements ou d’un immeuble en copropriété). Les participants ont aussi jugé que les cabinets de médecins ou les bibliothèques seraient de bons lieux de distribution, où les gens ont le temps de lire les documents sur place. Ils ont également considéré les salons de l’habitation ou de la rénovation comme méthode de distribution appropriée pour les documents imprimés. Le publipostage direct a aussi été mentionné, par exemple en ajoutant les documents à une facture de consommation d’électricité ou d’eau, ou toute autre communication de cette nature. Enfin, les femmes enceintes, ou celles qui ont l’intention de le devenir au cours de la prochaine année, ont également suggéré de rendre accessibles la fiche de conseils sur la grossesse et le guide dans les cabinets de médecins.
“If I saw this in my building lobby, I would pick it up but not otherwise.” (Si je voyais cela dans le hall de mon immeuble, je le prendrais, mais pas autrement.) Groupe d’autochtones
“They should give this to you at an immigrant settlement meeting. It’s really useful when you arrive. Also at Service Canada centres.” (Ils devraient le donner lors des rencontres d’établissement des immigrants. C’est très utile quand on arrive. Également dans les centres de Service Canada.) Groupe de nouveaux arrivants
Les participants ont estimé qu’il serait utile de faire connaître le guide et les fiches de conseils, notamment par l’entremise des médias sociaux et d’affiches placées dans des endroits très fréquentés.
Alors que Santé Canada crée la version finale du Guide de santé environnementale (maison saine) et des fiches de conseils qui y sont liées, voici les conclusions tirées de l’analyse détaillée des résultats et les recommandations qui en découlent pour répondre aux objectifs de l’examen.
Le guide et les fiches de conseils étaient utiles et généralement pertinents. Il sera important de mettre à jour le contenu afin d’articuler plus clairement les objectifs et de délimiter le public visé pour rendre les documents encore plus attrayants.
La plupart des participants ont trouvé qu’au moins une partie du guide était intéressante et pertinente et, dans de nombreux cas, les participants ont estimé qu’ils modifieraient leur comportement après avoir lu les documents. En effet, bien qu’on leur ait demandé de n’examiner qu’une partie du guide, de nombreux participants ont examiné l’ensemble du guide, car il contenait des renseignements qu’ils jugeaient importants et pertinents pour leur propre situation. Cela dit, ils ont trouvé qu’il n’était pas toujours évident de savoir si le guide s’adressait directement à eux ou à d’autres publics, et de savoir de quelles façons ils devaient utiliser les renseignements.
Sur la base de cette conclusion, il convient d’envisager les points suivants :
Le guide et les fiches de conseils semblent couvrir une variété de sujets d’intérêt, malgré la présence de lacunes dans certaines parties. Il faudrait tenir compte de la manière dont les informations sont organisées dans le guide.
Bien que le choix des sujets ait semblé complet et intéressant, les participants ont estimé qu’il manquait tout de même certaines informations dans le guide. Ils ont également jugé que la structure du guide manquait de fluidité dans certaines parties et que certains sujets semblaient hors propos (p. ex., la qualité de l’air extérieur qui n’est pas liée aux activités quotidiennes).
Sur la base de cette conclusion, il convient d’envisager les points suivants :
Dans certains cas, le guide contenait des informations contradictoires ou des informations différentes pour un même sujet. Il faudrait veiller à l’uniformité du guide et des fiches de conseils.
Les participants ont relevé un certain nombre de parties qui présentaient les choses différemment, qui utilisaient des termes différents pouvant être interprétés comme s’ils avaient la même signification, ou encore qui présentaient des informations très claires sur la manière de traiter un problème dans une section, mais qui étaient moins claires dans une autre section.
Sur la base de cette conclusion, il convient d’envisager les points suivants :
Les participants ont demandé des justifications et un plus grand niveau de détails pour de nombreuses recommandations, en particulier celles qui doivent régulièrement être mises en pratique.
Les participants de tous les publics ont souhaité connaître les raisons qui justifient de nombreuses recommandations. Cela était particulièrement important pour les activités quotidiennes courantes telles que la cuisine et le nettoyage, ainsi que pour les sujets que les participants ne connaissaient pas bien.
Sur la base de cette conclusion, il convient d’envisager les points suivants :
Le ton, la mise en page et les images devraient refléter la gravité du sujet. Bien que le ton doive souligner une certaine urgence, l’importance relative des mesures face aux produits chimiques doit être mentionnée.
Les participants ont estimé que la voix ou le ton utilisé dans les documents n’était pas uniforme et qu’il variait du positif au négatif, ainsi que du léger au sérieux. Cela a entraîné une certaine confusion face à la gravité du guide. Compte tenu du grand nombre de sujets abordés, pour lesquels le degré de risque est variable, les participants n’ont pas toujours compris à quel point ils devaient se sentir inquiets pour un sujet en particulier.
Sur la base de cette conclusion, il convient d’envisager les points suivants :
Nom :
No de téléphone à la maison :
No de téléphone au travail :
No de téléphone cellulaire :
Courriel :
Communauté :
Province :
Date | Groupe | HNA | HNE | Heure pour les participants | Participants | Langue | Animateur |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Mardi 16 fév. | 1 | 15 h 00 | 14 h 00 | 15 h 00 | Personnes âgées - Halifax | AN | MC |
2 | 17 h 30 | 16 h 30 | 17 h 30 | Parents – Halifax | AN | CW | |
3 | 19 h 30 | 18 h 30 | 17 h 30 | Autochtones – Prairies | AN | MC | |
4 | 20 h 00 | 19 h 00 | 19 h 00 | Parents – Toronto | AN | CW | |
5 | 21 h 30 | 20 h 30 | 17 h 30 | Femmes enceintes - Vancouver | AN | MC | |
Mercredi 17 fév. | 6 | 15 h 00 | 14 h 00 | 14 h 00 | Personnes âgées – Toronto | AN | CW |
7 | 18 h 30 | 17 h 30 | 17 h 30 | Femmes enceintes – Toronto | AN | CW | |
8 | 18 h 30 | 17 h 30 | 17 h 30 | Parents – Montréal | FR | CP | |
9 | 19 h 30 | 18 h 30 | 18 h 30 | Nouveau arrivants – Toronto | AN | MC | |
10 | 20 h 30 | 19 h 30 | 19 h 30 | Autochtones – Ontario | AN | CP | |
11 | 21 h 00 | 20 h 00 | 19 h 00 | Femmes enceintes – Régina | AN | CW | |
12 | 21 h 30 | 20 h 30 | 17 h 30 | Nouveaux arrivants – Vancouver | AN | MC | |
Jeudi 18 fév. | 13 | 15 h 00 | 14 h 00 | 14 h 00 | Personnes âgées – Montréal | FR | CP |
14 | 17 h 00 | 16 h 00 | 17 h 00 | Nouveaux arrivants – Halifax | AN | CW | |
15 | 17 h 30 | 16 h 30 | 17 h 30 | Femmes enceintes – Halifax | AN | MC | |
16 | 18 h 30 | 17 h 30 | 17 h 30 | Femmes enceintes – Montréal | FR | CP | |
17 | 19 h 30 | 18 h 30 | 17 h 30 | Parents – Régina | AN | CW | |
18 | 19 h 30 | 18 h 30 | 17 h 30 | Nouveaux arrivants – Régina | AN | MC | |
19 | 20 h 30 | 19 h 30 | 19 h 30 | Nouveaux arrivants – Montréal | FR | CP | |
20 | 21 h 30 | 20 h 30 | 17 h 30 | Parents – Vancouver | AN | MC | |
Vendredi 19 fév. | 21 | 12 h 00 | 11 h 00 | 10 h 00 | Personnes âgées – Régina | AN | CW |
22 | 14 h 00 | 13 h 00 | 10 h 00 | Personnes âgées - Vancouver | AN | MC |
Publics cibles | Numéro de groupe |
---|---|
Parents | 2, 4, 8, 17, 20 |
Nouveaux arrivants | 9, 12, 14, 18, 19 |
Femmes enceintes | 5, 7, 11, 15, 16 |
Personnes âgées | 1, 6, 13, 21, 22 |
Autochtones | 3, 10 |
Langue | Numéro de groupe |
---|---|
Anglais | 1-7, 9-12, 14-15, 17-18 |
Français | 8, 13, 16, 19 |
NOTE POUR LE RECRUTEUR – POUR TERMINER UNE ENTREVUE, DIRE : « Merci beaucoup pour votre coopération. Nous ne pouvons pas vous inviter à participer puisque nous avons un nombre suffisant de participants possédant un profil semblable au vôtre. »
NOTE POUR LE RECRUTEUR : Si un répondant souhaite vérifier la validité de l’étude, lui indiquer de communiquer avec les personnes suivantes :
Gouvernement du Canada 1-800-926-9105; questions@tpsgc-pwgsc.gc.ca
Narrative Research : 888-272-6777; focusgroups@narrativeresearch.ca
Bonjour, je m’appelle _______________ et je vous appelle de la part de Narrative Research, une société nationale d’études de marché. Laissez-moi vous assurer que nous n’essayons pas de vous vendre quoi que ce soit. Dans le cadre d’un projet de recherche que nous menons au nom du gouvernement du Canada, nous recherchons des personnes pour participer à un petit groupe de discussion en ligne qui durera 90 minutes et qui aura lieu du <INSÉRER LA DATE> au <INSÉRER LA DATE>. Pour vous préparer au groupe de discussion, vous devrez également passer environ 45 minutes à une heure à réviser des documents, avant la rencontre. Globalement, vous devrez donc consacrer environ deux heures et demi au projet.Ceux qui répondent aux critères et qui participent au groupe de discussion recevront une récompense financière de 100 $. Cela pourrait-il vous intéresser?
Préférez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer that I continue in English or French?
NOTE POUR LE RECRUTEUR – POUR LES GROUPES EN FRANÇAIS, SI LES PARTICIPANTS PRÉFÈRENT CONTINUER EN ANGLAIS, RÉPONDRE : "Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in these discussion groups. We thank you for your interest."
Le but du groupe de discussion est d’entendre les opinions des gens sur des documents et du matériel créés par le gouvernement du Canada. Le matériel fournira des informations pratiques et des conseils pour contribuer à un milieu de vie sain.
La participation à cette étude est volontaire et entièrement anonyme et confidentielle. Aucune tentative ne sera faite pour vous vendre quoi que ce soit ou changer votre point de vue. Le format de la rencontre est un petit groupe de discussion informel en ligne, dirigé par un animateur professionnel. Puis-je vous poser quelques questions pour vérifier si vous êtes le type de participant que nous recherchons? Cela devrait prendre 5 ou 6 minutes.
P1. Pour commencer, est-ce que vous ou un membre de votre ménage travaillez ou avez pris votre retraite dans l’un des secteurs suivants? [LIRE LA LISTE – ALTERNER L’ORDRE DE PRÉSENTATION]
INSTRUCTIONS : Si la réponse est « oui » à l’un des secteurs ci-dessus, remercier la personne et terminer l’entrevue
P2. Dans quelle collectivité et dans quelle province vivez-vous actuellement?
INSTRUCTIONS : Noter l’emplacement géographique de chaque groupe
P3. Depuis combien d’années vivez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA COLLECTIVITÉ FIGURANT DANS QP2]?
INSTRUCTIONS : Remercier la personne et terminer l’entrevue si la réponse est « Moins de 2 ans ».
P4. De quel groupe d’âge faites-vous partie? [LIRE LES RÉPONSES DANS L’ORDRE]
INSTRUCTIONS : Si la personne a 65 ans ou plus (codes 7, 8 ou 9), envisager pour les groupes de PERSONNES ÂGÉES. Recruter un bon mélange d’âges dans les trois catégories d’âge. Pour tous les autres groupes, recruter un bon mélange d’âges dans toutes lescatégories d’âge de 18 à 64 ans.
P5. Êtes-vous...?
INSTRUCTIONS : Recruter des femmes ou des personnes ayant une autre identité de genre pour le groupe des FEMMES ENCEINTES. Recruter un mélange égal pour tous les autres groupes.
P6. Êtes-vous le parent ou le tuteur d’un enfant de 6 ans ou moins?
INSTRUCTIONS : Si « Oui » (Code 1) : envisager pour les groupes de PARENTS. Autrement, envisager pour l’un des autres groupes.
P7. [DEMANDER SI LA RÉPONSE À LA QP6 EST PERSONNE DE SEXE FÉMININ OU PERSONNE AYANT UNE AUTRE IDENTITÉ DE GENRE] Êtes-vous actuellement enceinte?
INSTRUCTIONS : Si « Oui » (Code 1) : envisager pour les groupes de FEMMES ENCEINTES. Recruter un minimum de 5 personnes de cette catégorie par groupe de FEMMES ENCEINTES. Si « Non » (Code 2), poser la QP8
P8.[DEMANDER SI LA RÉPONSE À LA QP6 EST PERSONNE DE SEXE FÉMININ OU PERSONNE AYANT UNE AUTRE IDENTITÉ DE GENRE ET SI LA RÉPONSE À LA QP7 EST « NON »] Prévoyez-vous d’être enceinte dans l’année qui vient?
INSTRUCTIONS : Si « Oui » (Code 1) : envisager pour les groupes de FEMMES ENCEINTES. Recruter un maximum de 5 personnes de cette catégorie par groupe de FEMMES ENCEINTES. Autrement, envisager pour l’un des autres groupes.
P9. Êtes-vous né(e) au Canada?
INSTRUCTIONS : Si « Non » (Code 2), poser la QP10. Si « Oui » (Code 1), passer à la QP11
P10. Depuis combien d’années vivez-vous au Canada?
INSTRUCTIONS : Si moins de 5 ans (codes 1 et 2), envisager pour les groupes de NOUVEAUX ARRIVANTS. Autrement, envisager pour l’un des autres groupes.
P11. Afin de nous assurer que nous nous adressons à des gens de cultures diverses, pourriez-vous nous indiquer votre origine ethnique? NE PAS LIRE LES RÉPONSES – CODER TOUTES LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENT
INSTRUCTIONS : Si la personne est autochtone, recruter pour les groupes AUTOCHTONES. Si la personne a une autre origine ethnique, recruter un mélange dans chacun des autres groupes pour représenter la composition générale de chaque marché.
P12. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la situation actuelle de votre foyer? Vivez-vous…?
INSTRUCTIONS : Recruter un bon mélange dans chaque groupe
P13. Êtes-vous actuellement propriétaire ou locataire de votre logement?
INSTRUCTIONS : Recruter un bon mélange dans chaque groupe
P14. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?
INSTRUCTIONS : Recruter un bon mélange dans chaque groupe
P15. Quelle est votre situation d’emploi actuelle?
INSTRUCTIONS : Remercier la personne et terminer l’entrevue si la réponse est « Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre »
P16. SI LA PERSONNE A UN EMPLOI, DEMANDER : Dans quel secteur travaillez-vous et quel est votre emploi actuel?
INSTRUCTIONS : Remercier la personne et terminer l’entrevue si l’emploi est semblable à l’un de ceux énumérés à QP1
P17. SI LA PERSONNE EST RETRAITÉE, DEMANDER : Dans quel secteur était votre dernier emploi avant la retraite et quel était votre emploi?
INSTRUCTIONS : Remercier la personne et terminer l’entrevue si l’emploi est semblable à l’un de ceux énumérés à QP1
P18. Quel était le revenu total de votre ménage l’année dernière, c’est-à-dire le revenu total de tous les membres de votre foyer avant impôts? [LIRE LA LISTE DANS L’ORDRE]
SECTION N : Questions en lien avec Netfocus
Les groupes de discussion pour ce projet seront menés simultanément par téléphone et en ligne et nécessiteront l’utilisation d’un ordinateur portable ou d’un ordinateur de bureau ainsi que d’une ligne téléphonique (ligne fixe ou téléphone cellulaire) pour la durée de la séance du groupe de discussion. Veuillez noter qu’en raison de la complexité du matériel que nous allons vous montrer pendant le groupe de discussion, vous ne pouvez pasutiliser une tablette électronique ou un téléphone intelligent pour accéder à la séance en ligne. L’écran d’une tablette électronique ou d’un téléphone intelligent est tout simplement trop petit pour les besoins de l’étude.
NF1. Avez-vous accès à un ordinateur portable ou à un ordinateur de bureau avec Internet à haute vitesse pour participer à ce groupe de discussion?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
NF2. La séance se déroulera en ligne à l’aide d’Adobe Connect, qui nécessite l’installation d’un module d’extension gratuit et sécuritaire. Serez-vous en mesure d’installer l’application avant le groupe de discussion ou votre administrateur de système sera-t-il en mesure de le faire? Autrement dit, avez-vous l’autorisation nécessaire pour installer le logiciel et l’application sur l’ordinateur que vous comptez utiliser pour la séance? Nous vous enverrons les instructions d’installation au moins un jour avant la séance.
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
NF3. Lorsque vous serez en ligne pour la séance, vous devrez également vous joindre à une conférence téléphonique pour participer à la discussion avec le reste du groupe. Vous devrez utiliser une ligne téléphonique et NON la fonction audio de votre ordinateur. Vous serez donc à la fois au téléphone et devant votre ordinateur pendant toute la durée de la séance. Aurez-vous accès à un téléphone (ligne fixe ou téléphone cellulaire) situé près de votre ordinateur? Notez que vous n’aurez pas à payer de frais d’interurbain.
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
NF4. Vous devrez être dans un endroit calme dénué de distractions pendant toute la durée de la séance. Dans la mesure du possible, il faudra notamment veiller à ce que vous soyez seul(e), sans animaux de compagnie ni d’autres personnes à proximité, et dans une pièce de votre domicile ou de votre bureau qui est aussi calme que possible. Êtes-vous en mesure de disposer d’un environnement calme, dénué de distractions ou de bruits, pendant la durée de la séance du groupe de discussion?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
INSTRUCTIONS POUR REMERCIER LA PERSONNE ET TERMINER L’ENTREVUE AUX QUESTIONS NF1 À NF4 : En fonction de vos réponses, nous ne pouvons pas vous inviter à participer à ce groupe de discussion en ligne, car vous ne répondez pas aux exigences techniques ou de logistique. Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à cette recherche.
SECTION R : Questions sur l’expérience antérieure au sein de groupes de discussion
Je n’ai que quelques questions supplémentaires à vous poser...
R1. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou à une entrevue pour lesquels vous avez été rémunéré(e)?
INSTRUCTIONS : Maximum de 5 participants par groupe qui ont répondu « oui ». Si la réponse est « oui », continuer. Si la réponse est « non », passer à la SECTION I : Invitation
R2. À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion ou à une entrevue? _____________
R3. À combien de discussions de groupe ou d’entrevues avez-vous participé au cours des 5 dernières années? ____________ MAXIMUM DE 4
R4. Quels étaient les sujets des groupes de discussion ou entrevues auxquels vous avez participé? __________________________
REMERCIER LA PERSONNE ET METTRE FIN À L’ENTREVUE SI ELLE...
– a participé à 5 groupes ou plus au cours des 5 dernières années (participation à 4 groupes et entrevues au maximum).
– a participé à un groupe de discussion au cours des six derniers mois.
- a déjà participé à une discussion de groupe visant à évaluer des formulaires, des brochures ou de la documentation.
En fonction de vos réponses jusqu’à présent, nous aimerions vous inviter à participer à un petit groupe de discussion qui sera mené simultanément par téléphone et en ligne à <INSÉRER L’HEURE> le <INSÉRER LA DATE>. La séance rassemblera de 7 à 9 personnes et durera environ 90 minutes. Pour participer au groupe de discussion, il vous suffit de vous connecter à un site Web sécurisé à l’aide de votre ordinateur et de vous joindre en même temps à une discussion de groupe par téléphone à partir d’une conférence téléphonique. Au cours de la séance, vous formulerez des commentaires sur un guide et des fiches d’information que le gouvernement du Canada est en train de créer. Ce matériel vise à fournir aux gens des renseignements et des conseils qui les aideront à faire en sorte que leur foyer offre un environnement de vie sain. Pour vous préparer à la séance du groupe de discussion, vous devrez lire la documentation à l’avance, ce qui devrait vous prendre environ de 45 minutes à une heure. Au total, votre participation à la recherche représentera environ deux heures et demie de votre temps, y compris le temps nécessaire pour vous connecter à la séance. En guise de remerciement pour le temps que vous allez consacrer au groupe de discussion et à votre travail de préparation, vous recevrez 100 $ après la séance.
I1. Êtes-vous disponible pour participer à ce groupe de discussion et souhaitez-vous y participer?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
I2. La discussion à laquelle vous participerez sera enregistrée en format audio aux fins de recherche uniquement. Soyez assuré(e) que vos commentaires et vos réponses demeureront strictement confidentiels et que votre nom ne sera pas inscrit dans le rapport de recherche. Êtes-vous à l’aise avec le fait que la discussion est enregistrée en format audio?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
I3. Il se peut que des employés du gouvernement du Canada écoutent la discussion. Les noms de famille des participants ne leur seront pas communiqués. Êtes-vous à l’aise avec le fait d’avoir des observateurs?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est non, remercier la personne et terminer l’entrevue
I4. Laquelle des deux langues officielles, l’anglais ou le français, parlez-vous le plus souvent(de façon régulière)? [RÉPONSE UNIQUE - NE PAS LIRE]
INSTRUCTIONS : Une seule réponse. La réponse doit être le « français » (code 2) pour les groupes de Montréal.
I5. La discussion de groupe se déroulera [GROUPES 8, 13, 16, 19 : en français] [TOUS LES AUTRES GROUPES : en anglais]. Les participants peuvent également être invités à lire du texte, à écrire des réponses et à examiner des images avant et pendant la séance. Pouvez-vous participer à ces activités [GROUPES 8, 13, 16, 19 : en français] [TOUS LES AUTRES GROUPES : en anglais] seul(e), sans aide?
INSTRUCTIONS : Si la réponse est « non » ou « Je ne sais pas/je préfère ne pas répondre », remercier la personne et terminer l’entrevue
Pourrions-nous confirmer l’adresse courriel à laquelle nous pouvons vous envoyer la tâche préparatoire avant le groupe de discussion et les instructions pour vous connecter à la séance? Nous aimerions vous rappeler que cet exercice préparatoire à compléter avant le groupe de discussion vous prendra environ de 45 minutes à une heure à compléter.
Inscrire l’adresse courriel (et vérifier) :_____.
Nous vous enverrons la tâche préparatoire par courriel au moins cinq jours avant la séance du groupe de discussion et les instructions au moins un jour avant. Le groupe de discussion commencera ponctuellement à <HEURE> et se terminera à <HEURE>, pour une durée de 90 minutes. Veuillez vous connecter à l’heure afin de ne pas retarder la séance. Si vous arrivez en retard, nous ne pourrons pas vous inclure dans la discussion et nous ne vous donnerons pas la récompense.
Comme nous l’avons mentionné, nous serons heureux de donner à tous les participants un montant de 100 $, par virement électronique ou par chèque, selon votre choix. Il faut compter environ 3 jours ouvrables pour recevoir une récompense par virement électronique ou environ 2 à 3 semaines après votre participation pour la recevoir par chèque.
I6. Préférez-vous recevoir votre récompense par virement électronique ou par chèque?
I7. [SI LA PERSONNE PRÉFÈRE RECEVOIR SA RÉCOMPENSE PAR VIREMENT ÉLECTRONIQUE, INSCRIRE 1 À LA QI6] Pourriez-vous confirmer l’adresse courriel à laquelle vous souhaitez que le virement électronique soit envoyé après le groupe de discussion?
Le mot de passe du virement électronique vous sera communiqué par courriel lorsque la discussion de groupe sera terminée.
I8. [SI LA PERSONNE PRÉFÈRE RECEVOIR SA RÉCOMPENSE PAR CHÈQUE, INSCRIRE 2 À LA QI6] Pourrais-je avoir l’adresse postale où vous souhaitez que le chèque soit envoyé après le groupe de discussion?
I9. Puisqu’il s’agit de très petits groupes, l’absence d’une seule personne peut nuire au bon fonctionnement de la discussion. C’est pourquoi je vous demande, si vous avez décidé de participer, de faire tout votre possible pour y assister. Si vous ne pouvez pas participer à l’étude, veuillez communiquer avec _____ au ________ (appel à frais virés) dès que possible afin que nous puissions trouver une autre personne pour vous remplacer. Nous vous demandons si cette situation se présente de ne pas trouver vous-même la personne qui vous remplacera.
Afin que nous puissions communiquer avec vous pour vous rappeler le groupe de discussion ou vous faire part de changements s’il y a lieu, pouvez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées? [CONFIRMER LES RENSEIGNEMENTS DÉJÀ COLLECTÉS ET LES MODIFIER/COMPLÉTER AU BESOIN]
INSTRUCTIONS : Si la personne refuse de donner son nom, prénom ou numéro de téléphone, veuillez lui assurer que ces renseignements resteront strictement confidentiels, conformément à la loi sur la protection de la vie privée et qu’ils seront utilisés uniquement pour communiquer avec elle afin de confirmer sa présence et l’informer de tout changement dans le groupe de discussion. Si elle refuse tout de même, LA REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE.
Merci de votre intérêt pour notre recherche. Nous avons hâte de connaître vos pensées et opinions!
Test en groupes de discussion du Guide de santé environnementale (maison saine) (HCPOR-20-20)
Avant de commencer à regarder les documents...
Regardons maintenant les documents que vous avez déjà examinés. Commençons avec le guide. J’aimerais vous rappeler que le guide et les fiches de conseils sont encore en cours d’élaboration – il ne s’agit donc pas de la mise en page finale. Dans la version finale, il y aura des couleurs, des illustrations, des images et d’autres éléments graphiques (des boîtes de texte, par exemple). Il se pourrait aussi que les polices changent et varient selon le type d’information qui est présenté. Une fois terminé, le guide fera à peu près 25 pages tandis que les fiches de conseils seront d’une page ou deux chacune. N’oubliez pas que la discussion que nous tiendrons aujourd’hui portera principalement sur les thèmes présentés dans le guide et les fiches, ainsi que sur la façon dont l’information est transmise – il ne sera pas question de mise en page.
J’aimerais commencer par examiner les thèmes du guide. Même si vous n’avez lu qu’une partie du contenu, j’aimerais savoir ce que vous pensez des thèmes choisis.
Regardez la table des matières à l’écran...
Allons-y maintenant un peu plus en profondeur. Nous allons parler plus précisément des sections que vous avez passé en revue, mais n’hésitez pas à parler aussi du reste du contenu si vous avez eu l’occasion de l’examiner.
Parties à examiner par public et groupe – Guide | ||||
---|---|---|---|---|
Public | Introduction Risques et exposition (environ 3 pages) |
De la section « Activités quotidiennes» à la section « Utilisation de matériel de bricolage avec les enfants » (environ 7 pages) |
De la section « Exposition aux produits… » à la section « Utilisation des produits cosmétiques… » (environ 9 pages) |
Glossaire et infographie (environ 4 pages) |
Nouveaux arrivants | Tous les groupes | Groupes 14, 18 | Groupes 9, 12, 19 (FR) | Tous les groupes |
Autochtones | Tous les groupes | Groupe 3 | Groupe 10 | Tous les groupes |
Femmes enceintes | Tous les groupes | Groupes 5, 7, 16 (FR) | Groupes 11, 15 | Tous les groupes |
Personnes âgées | Tous les groupes | Groupes 21, 22 | Groupes 1, 6, 13 (FR) | Tous les groupes |
Parents | Tous les groupes | Groupes 2, 4, 8 (FR) | Groupes 17, 20 | Tous les groupes |
Nbretotal de groupes | 22 groupes | 11 groupes | 12 groupes | 22 groupes |
Si vous pensez à toutes les sections du guide que vous avez passées en revue, dans l’ensemble...
Parlons maintenant de chacune des sections que vous avez examinées, l’une après l’autre... Pour chacune de ces sections, j’aimerais savoir vos commentaires à l’égard de plusieurs choses différentes : ce que vous avez appris de nouveau, s’il y avait des choses trop vagues ou prêtant à confusion, si certaines des éléments ou affirmations vous semblaient erronées, si le niveau de langue est approprié et si vous avez d’autres commentaires qui vous semblent pertinents. Commençons par la première section...
J’aimerais passer quelques minutes pour parler des autres sections du guide que vous n’avez pas eues à examiner. Parmi vous, y a-t-il quelqu’un qui a eu l’occasion de lire ces sections?
Examinons maintenant d’un peu plus près les deux fiches de conseils que vous avez vues...
Parties à examiner par public et groupe – Fiches de conseils | ||||
---|---|---|---|---|
Public | Conseils aux locataires | Conseils pour une cuisine sûre et saine | Conseils pour la grossesse et l’arrivée du bébé | Conseils pour le bricolage et les rénovations |
Nouveaux arrivants | Groupes 9, 19 (FR) | Groupes 12, 14, 18 | Groupes 9, 14 | Groupes 18, 12, 19 (FR) |
Autochtones | Groupe 3 | Groupe 10 | Groupe 3 | Groupe 10 |
Femmes enceintes | Groupes 15, 11 | Groupes 7, 16 (FR) | Groupes 5, 7, 11, 15, 16 (FR) | Groupe 5 |
Personnes âgées | Groupes 1, 21, 22 | Groupes 1, 6, 13 (FR), 21 | - | Groupes 6, 13 (FR), 22 |
Parents | Groupes 4, 17, 8 (FR) | Groupes 2, 4 | Groupes 2, 8 (FR), 21 | Groupes 17, 20 |
Nbretotal de groupes | 11 groupes | 12 groupes | 11 groupes | 10 groupes |
J’aimerais maintenant savoir de quoi devraient avoir l’air les documents finaux pour être attrayants, à votre avis. Jetons un coup d’œil à une brochure déjà publiée : les thèmes abordés sont similaires à ce que nous avons vu plus tôt, mais nous ne porterons attention qu’à son apparence et sa mise en page, pas à l’information qu’elle contient. Alors portez attention à la mise en page, la conception et le format; regardez les images, les couleurs, les éléments graphiques et toutes autres choses qui a un lien avec la façon dont l’information est présentée.
Avant de terminer...
Notre discussion est maintenant terminée. Au nom du gouvernement du Canada, je vous remercie de nous avoir accordé votre temps et de nous avoir fait part de vos commentaires.
Merci encore d’avoir accepté de participer à nos travaux de recherche. Le gouvernement du Canada utilisera vos commentaires en vue d’élaborer un guide et des fiches de conseils afin d’aider tous les résidents canadiens à établir un milieu de vie sain. Les travaux auxquels vous participez ont pour but de déterminer si l’information fournie est claire, exhaustive, crédible, intéressante et utile pour les gens comme vous.
En vue du groupe de discussion auquel vous participerez, nous vous prions de lire attentivement les documents ci-joints, c’est-à-dire deux fiches de conseils et un guide.
Fiches de conseils
Vous trouverez ci-joint le contenu des fiches de conseils que vous devez lire :
Vous trouverez ci-joint le contenu préliminaire d’un guide intitulé Maison saine : Un guide sur les produits chimiques, les polluants et votre santé, que vous devrez lire. Cette ébauche de guide fait 27 pages en tout. Nous sommes conscients qu’il s’agit là de beaucoup d’information, voilà pourquoi nous vous demandons de vous concentrer sur les sections suivantes du guide en premier (si vous avez encore du temps par la suite, vous pourrez lire le reste) :
Sections du guide à lire (environ 11 pages en tout) :
Sections du guide à lire (environ 18 pages en tout) :
Une fois que vous aurez lu attentivement le contenu de ces sections, n’hésitez pas à lire le reste du guide. La discussion en groupe portera principalement sur les sections mentionnées ci-dessus, mais nous serons ravis de recevoir vos commentaires sur les autres sections. N’oubliez pas que vos commentaires sont très importants pour que la version finale du guide et les fiches de conseils fournissent de l’information utile et facile à comprendre.
L’exercice que vous devez effectuer en préparation du groupe de discussion est très simple et ne devraient vous prendre qu’une heure en tout, ce qui comprend le temps dont vous aurez besoin pour lire les documents. Ne vous inquiétez pas si ce que vous lisez ne s’applique pas à votre propre situation : vos commentaires nous intéressent dans tous les cas. Veuillez lire attentivement tout le contenu demandé et prenez des notes pour indiquer ce qui suit :
Notes à prendre :
Le guide et les fiches de conseils que vous allez lire sont encore à l’état d’ébauche, et ne comprennent que du texte.
En vue de la discussion, nous voudrions que vous portiez principalement attention au contenu et non à la mise en page, car les documents sont encore à l’étape de développement. N’ayez crainte : la version finale du guide et des fiches de conseils renfermera bien sûr des illustrations, des images et des couleurs, et sera de qualité professionnelle. Pour l’instant, par contre, nous avons besoin de votre aide afin de finaliser l’information et la façon dont elle sera communiquée.
Lors de la discussion de groupe, nous aborderons tous ces points et vous allez devoir mentionner quelles sont les choses que vous aimez, mais aussi quelles sont les parties problématiques (quand l’information est vague, peu crédible ou incomplète). Vous pourrez également donner des suggestions d’amélioration. À ce titre, il pourrait vous être utile de prendre des notes sur une feuille de papier pendant que vous lisez les documents; ceci vous aidera à en parler pendant le groupe de discussion. Vous trouverez ci-joint une page de notes dont vous pourrez vous servir afin de consigner vos réflexions pendant la lecture.
Assurez-vous de noter le numéro de la page concernée de façon à ce que vous puissiez retrouver facilement l’information pendant que nous en discutons en groupe.
Une dernière chose : n’oubliez pas d’avoir le guide, les fiches de conseils et vos notes à portée de main pendant le groupe de discussion, car vous devrez les consulter.
Bonne lecture! Nous avons hâte d’entendre vos commentaires et suggestions!
Utilisez cette page afin de noter vos réflexions pendant votre lecture du guide et des fiches de conseils, en vue de la discussion en groupe. N’oubliez pas d’inscrire la page à laquelle les renseignements en question sont inscrits dans le guide ou les fiches de conseils, pour que vous puissiez les retrouver facilement
[INTÉRIEUR DU PLAT RECTO – CRÉDITS ET COORDONNÉES]
Pour en savoir plus sur ces risques et d’autres risques environnementaux pour la santé, veuillez consulter le site Canada.ca/Maison-saine.
[PAGE DE TITRE]
Nous faisons beaucoup de choses pour prendre soin de nous-mêmes et de ceux qui nous entourent, comme rester actif, manger des aliments sains et assurer la sécurité de nos maisons.
Chaque jour, nous sommes exposés à des produits chimiques et à des polluants présents dans l’air, la nourriture, l’eau et les produits que nous utilisons. La plupart de ces produits chimiques jouent un rôle important et essentiel dans notre vie. En fait, beaucoup sont même bons pour notre santé, mais d’autres peuvent présenter un risque pour la santé lorsqu’ils ne sont pas utilisés correctement.
Les risques pour la santé liés aux produits chimiques peuvent consister en des menaces immédiates et à long terme et comprennent toute une gamme d’effets comme des irritations de la peau, des problèmes respiratoires, des intoxications accidentelles, des problèmes de santé chroniques, des répercussions sur le développement et la reproduction, et même le cancer, parmi beaucoup d’autres.
Les Canadiens passant de plus en plus de temps à l’intérieur, il est important d’avoir une maison saine, sûr et exempte des risques que peuvent représenter les produits chimiques. Le guide vous fournira ce qui suit :
Pour plus d’informations sur ce que vous pouvez faire pour vous protéger et protéger ceux qui vous entourent, visitez le site Canada.ca/Maison-saine.
Exposition aux produits chimiques et aux polluants et risques
Tout ce qui nous entoure est fait de produits chimiques. Il y a les produits chimiques les plus courants – les produits d’entretien ménager, les désinfectants pour les mains, les produits de soins personnels, etc., mais il y a aussi les produits chimiques auxquelles nous pensons moins souvent, comme celles qui composent nos vêtements, nos meubles et même nous! Oui, nous sommes aussi faits des produits chimiques.
Le présent guide se concentre sur les premiers, les produits chimiques ménagers – ceux que nous utilisons ou qui se trouvent dans nos maisons et qui présentent des risques connus pour la santé s’ils ne sont pas manipulés, utilisés ou entreposés correctement. Ces produits chimiques qui peuvent nuire à notre santé et polluer notre environnement sont souvent appelées des polluants. Tout au long de ce guide, nous ferons référence à la fois aux produitschimiqueset aux polluants.
L’exposition fait référence à la façon dont les produits chimiques pénètrent dans le corps. Savoir comment nous pouvons être exposés est essentiel pour comprendre comment réduire nos risques.
Nous prenons plus de 20 000 respirations par jour. Ce chiffre est beaucoup plus élevé pour les nourrissons et les enfants. Les produits chimiques et les polluants que nous inhalons finissent dans nos poumons et notre sang. Parfois, nous détectons l’odeur et le goût des produits chimiques et des polluants. Cependant, certains polluants, comme le radon ou le monoxyde de carbone, sont inodores, insipides et invisibles. Ouvrir une fenêtre, installer un avertisseur de monoxyde de carbone, évaluer la concentration de radon ou porter un équipement de protection individuelle approprié, comme un respirateur, le cas échéant, peut contribuer à réduire l’exposition.
Les produits chimiques et les polluants peuvent également être absorbés par la peau et les yeux. Ces organes peuvent être particulièrement sensibles aux polluants et réagir plus rapidement que le reste de notre corps. Le port d’articles de protection individuelle, comme des gants, des lunettes de sécurité et des masques, peut contribuer à vous protéger contre l’exposition.
Les polluants peuvent également contaminer nos sources de nourriture et d’eau. Il est possible, lorsque l’on mange et que l’on boit, d’avaler des polluants indésirables. Les mesures gouvernementales visant à protéger les sources d’eau de la pollution et à restreindre l’utilisation de pesticides dangereux sont essentielles pour assurer la sécurité de nos aliments et de nos réserves d’eau. Nous aussi, nous pouvons contribuer à réduire notre exposition par des actions simples comme le lavage de nos fruits et légumes, et un lavage des mains approprié avant de manger.
« Danger » et « risque » sont deux mots qui sont souvent utilisés de façon interchangeable, mais qui ont en fait des significations bien différentes. Le « danger » est le préjudice que quelque chose peut causer. Le préjudice peut être une blessure physique, une atteinte à la santé, aux biens ou à l’environnement. Le « risque » est la probabilité qu’une matière dangereuse porte atteinte aux personnes, aux biens ou à l’environnement.
Deux facteurs peuvent augmenter ou diminuer le risque :
Il est communément admis que : Risque = danger × exposition
C’est une façon simple de dire que le degré de risque dépend à la fois de la nature du danger et de la nature de l’exposition. Un produit constituant un faible danger peut présenter un risque élevé pour les personnes qui y sont fortement exposées. Inversement, un produit constituant un danger élevé peut présenter un risque moins élevé dans les cas de faible exposition.
De nombreux produits chimiques ont des propriétés dangereuses, mais le risque pour votre santé dépend généralement de la quantité à laquelle vous êtes exposé ou de la manière dont vous êtes exposé aux produits chimiques.
Au Canada, il existe des lois et des règlements sur les produits chimiques et les produits qui contribuent à nous protéger contre les dangers. Au moyen d’un examen systématique des dangers que représentent les produits chimiques, de leur utilisation et des expositions potentielles, le gouvernement procède à des évaluations des risques pour déterminer si les produits chimiques sont dangereux pour notre santé. Des produits antiparasitaires aux cosmétiques et aux produits de consommation, le gouvernement s’efforce d’évaluer et de gérer les risques que représentent les produits chimiques dans notre vie quotidienne.
Que vous viviez dans un appartement ou une maison, que vous soyez locataire ou propriétaire, les activités quotidiennes comme le nettoyage, la cuisine, le jardinage et la réparation ou la rénovation de votre maison peuvent augmenter votre exposition à des produits chimiques et à des polluants potentiellement dangereux. Quoi que vous fassiez, il est important de comprendre les risques et les mesures que vous pouvez prendre pour vous protéger, vos proches et vous.
Vous utilisez probablement différents produits chimiques ménagers à l’intérieur et autour de votre maison. Il peut s’agir, entre autres, de nettoyants liquides et en poudre, d’agents de polissage, de produits pour déboucher les tuyaux, de peinture et de diluants à peinture, de détergent à lessive, de pesticides et de liquide lave-glace. Si ces produits peuvent faciliter les tâches ménagères, ils peuvent aussi être potentiellement dangereux s’ils ne sont pas utilisés ou entreposés de manière sûre. Pour réduire vos risques, suivez ces conseils lorsque vous achetez, utilisez, entreposez et jetez des produits chimiques ménagers :
Apportez les médicaments sur ordonnance, les médicaments en vente libre et les autres produits de santé non utilisés ou périmés à votre pharmacien local pour qu’il les élimine correctement.
Vous verrez des symboles de danger sur les étiquettes de nombreux produits chimiques ménagers utilisés dans et autour de votre maison.
Le symbole de danger à l’intérieur de la forme vous indique le type de danger :
La forme de l’encadré du symbole indique quelle partie du produit est dangereuse.
Les mots avertisseurs sous le symbole indiquent le degré de risque :
ATTENTION : Peut causer des blessures temporaires. Un décès peut survenir en cas d’exposition extrême.
DANGER : Peut causer des blessures temporaires ou permanentes, ou même la mort.
DANGER EXTRÊME : Une exposition au produit, même en très petite quantité, peut causer des blessures graves ou la mort.
Si une personne a été en contact avec un produit chimique ménager et si vous pensez qu’elle peut avoir subi des effets nocifs :
La poussière et les acariens se trouvent partout, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les acariens sont des organismes microscopiques qui vivent dans les lits, les tapis, les meubles, les jouets en peluche pour enfants et partout où la poussière s’accumule. La poussière et les acariens peuvent tous deux provoquer des réactions allergiques et aggraver des problèmes de santé préexistants, comme l’asthme.
Du plomb et d’autres produits chimiques nocives se retrouvent parfois dans la poussière domestique. Les enfants et les tout-petits sont plus vulnérables aux risques sanitaires liés à la poussière, à cause de leur tendance à mettre des objets dans leur bouche et de leur stade précoce de vie, en raison duquel certains des produits chimiques contenus dans la poussière peuvent avoir des répercussions à long terme sur leur développement et leur santé. Il a également été démontré que l’exposition aux acariens favorise l’apparition de l’asthme chez les enfants génétiquement vulnérables.
Vous pouvez choisir de nettoyer avec du vinaigre, du bicarbonate de soude et de l’eau. C’est souvent plus économique, plus sain et plus écologique.
Lorsque vous choisissez d’utiliser des produits de nettoyage chimiques, veillez à respecter les points suivants pour garantir une utilisation sûre :
Si de jeunes enfants vivent à la maison, utilisez des serrures et des verrous de sécurité pour enfants afin de garder vos produits chimiques ménagers sous clé.
Cuisiner à la maison est un excellent moyen de rester en santé et de resserrer les liens avec sa famille et ses amis. Voici des conseils qui vous aideront à assurer la sécurité à la maison.
Si votre maison a été construite avant 1975, ses tuyaux sont peut-être en plomb. L’empoisonnement au plomb ou « saturnisme » peut attaquer le cerveau, le système nerveux, le système circulatoire et les reins.
Lorsque nous faisons frire, rôtir, griller, sauter, griller, cuire au four ou brûler des aliments, de petites particules d’aliments cuits, de graisse et d’huile se retrouvent dans l’air. Ces particules créent ce que l’on appelle des particulaires (PM). Les aînés, les personnes âgées, les jeunes enfants asthmatiques et les personnes souffrant de problèmes cardiaques et respiratoires sont particulièrement sensibles aux PM, car elles peuvent nuire à la respiration et aux fonctions cardiaques et sanguines. Lorsque c’est possible, essayez de faire cuire à la vapeur, de faire bouillir ou d’utiliser un micro-ondes. Ces méthodes de cuisson produisent toutes moins de particules.
D’autres activités de cuisson peuvent avoir un impact sur la qualité de l’air intérieur si elles sont effectuées en l’absence d’une ventilation adéquate. Cela comprend l’utilisation d’une cuisinière à gaz qui génère des sous-produits de combustion comme le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde de carbone (CO), et la cuisson sur la cuisinière qui peut également produire une excédent de vapeur d’eau, augmentant la quantité d’humidité dans l’air, ce qui peut favoriser la formation de moisissures.
Les activités de cuisson peuvent avoir des effets sur la qualité de l’air intérieur, ce qui peut avoir une incidence sur votre santé. Suivez ces étapes simples pour réduire les niveaux de polluants dans l’air intérieur lorsque vous cuisinez des aliments à la maison :
Le bricolage et l’artisanat sont des activités amusantes pour les personnes de tout âge. Veillez à suivre les consignes de sécurité figurant sur les étiquettes des produits afin de savoir quels produits peuvent présenter des risques pour la santé et de contribuer à ce que ces activités soient sûres pour tous.
L’exposition à certains articles de bricolage et d’artisanat peut provoquer des brûlures ou des irritations de la peau ou des yeux, des problèmes respiratoires, voire une intoxication.
Voici quelques conseils simples pour vous aider à garder le temps que vous consacrez au bricolage et à l’artisanat amusant et sécuritaire :
CONSEIL : Si vous souffrez de maux de tête, de vertiges, de graves sautes d’humeur ou si vous vous sentez mal lorsque vous faites de l’artisanat ou du bricolage, laissez votre projet de côté pendant un certain temps et prenez l’air pour voir si vous vous sentez mieux. Ces symptômes pourraient être une indication que vous devez prendre des mesures supplémentaires pour protéger votre santé. Si les symptômes persistent ou réapparaissent, consultez un médecin.
Lorsque vous préparez et planifiez des activités artistiques et artisanales pour les enfants, suivez ces conseils :
MISE EN GARDE! N’utilisez pas d’acide borique (borax, borate, bore) pour faire de la « slime » (pâte visqueuse), de la pâte, du mastic ou de la pâte à modeler.
Protégez les personnes les plus à risque : les personnes enceintes et les enfants
Que vous soyez propriétaire ou locataire, il existe toute une série de rénovations et de projets de bricolage que vous pouvez réaliser pour embellir votre lieu de résidence. Cependant, il est important de savoir que certains projets peuvent vous exposer, les personnes de votre entourage ou vous-même, à des produits chimiques et à des polluants nocifs.
Voici quelques conseils utiles à suivre pour aider à assurer la sécurité de votre famille et la vôtre avant d’entreprendre tout projet de bricolage ou de rénovation :
Si les vieilles maisons peuvent avoir beaucoup de caractère et de charme, elles peuvent aussi contenir des risques cachés que vous risquez de découvrir lorsque vous commencez les rénovations. Si vous vivez dans une vieille maison ou si vous la rénovez, tenez compte des points suivants :
Amiante. Avant 1990, l’amiante était principalement utilisé pour l’isolation des maisons et se retrouvait dans d’autres matériaux de construction tels que les tuiles de plafond et de sol, le ciment et le plâtre. Embauchez un professionnel certifié pour déterminer la présence d’amiante (et l’enlever, si nécessaire) avant de procéder à des rénovations ou à des remaniements. Évitez de déplacer vous-même les matériaux contenant de l’amiante. Il n’y a pas de risque important pour la santé si les matériaux amiantés sont : étroitement liés dans les produits et sont en bonne condition ; scellés derrière des murs et des planches ; isolés dans un grenier ; laissés intacts. Lorsqu’elles sont altérées et libérées dans l’air, les fibres d’amiante peuvent être respirées, alors qu’elles sont extrêmement nocives pour la santé et peuvent entraîner un type grave de cancer du poumon.
Plomb dans la peinture. Si votre maison a été bâtie avant 1991, elle peut contenir de la peinture à base de plomb. Si vous pensez que la peinture de votre maison peut contenir du plomb, faites-la tester. Un inspecteur certifié peut mesurer les niveaux de plomb dans la peinture de votre maison, ou vous pouvez envoyer des échantillons de peinture à un laboratoire d’essai. Si vous avez de la peinture à base de plomb (p. ex. sur les murs, les appuis de fenêtre, les plinthes ou d’autres boiseries, les radiateurs ou les sols), envisagez d’engager un professionnel pour l’enlever. Repeindre des surfaces couvertes de peinture au plomb est une option acceptable, à condition que la peinture au plomb sous-jacente ne soit pas altérée. Ne la poncez pas, ne la grattez pas et ne la brûlez pas.
Plomb dans la tuyauterie. Les réseaux de plomberie de certaines maisons pourraient être raccordés à une conduite maîtresse qui comporte des tuyaux de plomb (aussi appelés canalisations de service en plomb). Le Codenationalde la plomberie permettait l’utilisation du plomb dans les tuyaux jusqu’en 1975 et dans les soudures de plomberie jusqu’en 1986.
Certaines pièces de plomberie ou certains robinets en laiton pourraient aussi contenir du plomb. Ce plomb peut s’infiltrer dans l’eau potable qui repose dans les tuyaux pendant plusieurs heures. Vous pouvez vérifier auprès de votre municipalité ou de votre service d'approvisionnement en eau s’il existe des entrées de service en plomb dans votre région. Si votre tuyauterie a des entrées de service en plomb ou d’autres matériaux à base de plomb, vous pouvez faire analyser l'eau pour y déceler la présence de plomb. Si vous avez (ou pensez avoir) du plomb dans votre tuyauterie, vous pouvez faire ce qui suit :
Si vous avez une canalisation de service en plomb, la meilleure solution est de la faire remplacer. Demandez à votre municipalité de l’information sur les programmes ou les incitatifs pour le remplacement des canalisations de service en plomb.
Moisissures. Les moisissures peuvent se former dans les zones humides ou mouillées de votre maison, contribuant à la mauvaise qualité de l’air intérieur et à des problèmes de santé, comme l’asthme. Trouvez et éliminez toutes les sources d’humidité excessive et les moisissures existantes dans toute votre maison. En fonction de l’endroit des rénovations, vérifiez les sous-sols, les placards, les appuis de fenêtre, les toits, et autour des éviers, des baignoires et des tuyaux. Pour réduire l’exposition aux moisissures dans votre maison :
Si vous trouvez une zone contenant des moisissures de petite (1 à 3 plaques, chacune de moins de 1 m2 [10 pieds carrés]) à moyenne taille (plus de 3 plaques ou des plaques supérieures à 1 m2, mais inférieures à 3 m2 [32 pieds carrés]) :
Si vous découvrez une grande zone de moisissure (plaque de plus de 3 m2) :
Si vous trouvez des moisissures, essayez d’abord de déterminer d’où vient l’humidité et de corriger le problème sous-jacent. Sinon, la moisissure continuera à revenir.
CONSEIL : Envisagez de déplacer les travaux poussiéreux tels que la découpe et le ponçage à l’extérieur, ou d’utiliser un système d’extraction local ventilé vers l’extérieur.
Protection des personnes les plus à risque : enfants, personnes enceintes et personnes âgées
Lorsque vous passez du temps dans votre garage ou votre atelier, n’oubliez pas que la santé et la sécurité sont la priorité absolue. Les nettoyants, les solvants, le kérosène, l’essence, l’ammoniac, l’antigel et les autres produits chimiques courants doivent être manipulés et entreposés avec soin. Suivez les étapes ci-dessous pour aider à assurer votre sécurité et celle de votre famille.
Il existe de nombreuses mesures permettant d’éviter et de résoudre les problèmes liés aux insectes, aux rongeurs et aux autres organismes nuisibles dans les maisons, sans utiliser de produits chimiques toxiques. Toutefois, si vous avez un problème qui nécessite l’utilisation de pesticides, suivez les conseils de sécurité qui suivent.
En raison des changements climatiques, les Canadiens peuvent s’attendre à une augmentation des périodes de chaleur accablante. En période de chaleur accablante, les températures sont
fortes et parfois accompagné de taux élevés d’humidité; ces caractéristiques peuvent varier d’une région à l’autre. Les période de chaleur accablante peuvent être nocifs et entraîner des coups de chaleur et même la mort. Prenez des précautions pour vous protéger et protéger votre famille.
Les malaises que cause la chaleur peuvent être évités. En période de chaleur accablante, le plus important est de rester au frais et de s’hydrater. Prenez ces précautions pour vous protéger, ainsi que votre famille, pendant les périodes de chaleur accablante :
Les jours les plus chauds de l’année sont souvent ceux où la qualité de l’air est la plus mauvaise. La cote air santé (CAS) est une simple échelle de 1 à 10 qui mesure la qualité de l’air extérieur et fournit des recommandations sanitaires en fonction de la mesure quotidienne.
Écoutez les nouvelles ou consultez la CAS quotidiennement à l’aide de sources en ligne ou de l’application CAS Canada. [Insérer l’image de l’échelle de la CAS]
Vérifiez les étiquettes des écrans solaire. Si vous êtes sensible ou allergique à certains ingrédients, consultez un professionnel de la santé avant d’utiliser un écran solaire. Protégez les nourrissons et les enfants avec des chapeaux de soleil et d’amples vêtements à manches longues de couleur claire, et optez pour des lieux ombragés.
Si la chaleur extrême et la mauvaise qualité de l’air extérieur peuvent mettre tout le monde en danger, les risques pour la santé sont plus importants pour :
Lorsque le temps se rafraîchit, nous passons plus de temps à l’intérieur et nous nous efforçons de garder l’air froid à l’extérieur. Isoler nos maisons des éléments peut nous donner un sentiment de confort et de chaleur, mais cela peut aussi accroître les risques pour la santé liés à certains polluants de l’air intérieur.
Testez le niveau de radon. Le radon, un gaz radioactif qui provient de la dégradation naturelle de l’uranium présent dans le sol, est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. Le radon est invisible, inodore et sans goût. Le risque pour la santé augmente avec la concentration de radon et la durée d’exposition.
Détectez la présence de monoxyde de carbone (CO). Le CO n’a ni odeur, ni goût, ni couleur. La présence de concentrations élevées de CO peut causer des lésions, voire la mort. Le CO se dégage lorsque l’on brûle des combustibles tels que le gaz naturel, le propane, le pétrole, le charbon et le bois. Il peut être présent dans votre maison à n’importe quel moment de l’année, mais le risque est plus grand pendant les mois d’hiver, car les maisons au Canada sont généralement chauffées par des appareils qui brûlent du combustible.
Appareils de service. Pour fonctionner correctement, les appareils comme les chaudières, les cheminées, les poêles à gaz et les chauffe-eau doivent être entretenus. Utiliser un appareil qui n’est pas en parfait état peut être source de risques pour la santé, en raison par exemple de l’émanation de monoxyde de carbone ou de particules. Prenez les mesures suivantes, ou demandez à votre propriétaire de les prendre :
Vous êtes locataire ? Si vous êtes locataire de votre maison ou de votre logement, veillez à informer le propriétaire de toute inquiétude concernant la présence éventuelle de risques pour votre santé, notamment de moisissures ou d’amiante.
Les questions relatives aux propriétaires et aux locataires sont de compétence provinciale ou territoriale selon le cas. Visitez le site Web de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (https: //www.cmhc-schl.gc.ca/fr/) ou composez le 1-800-668-2642 si vous souhaitez mieux comprendre vos droits et responsabilités en tant que locataire.
Selon l’endroit où vous vivez, les propriétaires peuvent avoir l’obligation d’installer des avertisseurs de CO et de fumée homologués appropriés et de les entretenir.
Chaque jour, la plupart d’entre nous utilisent des produits comme le savon, les crèmes hydratantes, le shampoing ou le maquillage. La majorité des produits cosmétiques et de soins personnels sont sécuritaires, mais ils peuvent parfois causer des problèmes de santé, comme des réactions allergiques et des irritations cutanées, surtout s’ils ne sont pas utilisés comme prévu.
Nous pourrions supposer que les produits dits « naturels » sont meilleurs ou plus sains que des produits similaires qui utilisent des ingrédients d’origine synthétique. Cependant, ces ingrédients
« naturels » possèdent souvent la même composition chimique que leurs équivalents synthétiques. En fait, une substance synthétique qui imite une substance d’origine naturelle peut dans certains cas être plus pure et plus stable, donnant ainsi au produit une durée de vie plus longue. Les substances naturelles et synthétiques sont réciproquement acceptables en tant qu’ingrédients dans les produits cosmétiques.
Cessez d’utiliser des produits parfumés. Les produits chimiques entrant dans la fabrication des produits parfumés peuvent rendre certaines personnes malades, particulièrement celles qui sont sensibles aux parfums ou qui souffrent d’asthme, d’allergies ou d’autres problèmes de santé. Afin que l’air que nous avons en commun demeure sain pour chacun d’entre nous, nous pouvons adopter une politique faisant de nos lieux de travail des milieux sans parfum.
Le gouvernement du Canada procède à des évaluations des risques chimiques pour déterminer si une substance représente un risque pour la santé humaine ou pour l’environnement. Vous trouverez les derniers renseignements sur les évaluations sur le site Canada.ca. Le glossaire ci- dessous fournit des renseignements sur certains des produits chimiques et des polluants figurant dans le présent guide.
REMARQUE :
Cette section sera remplie ultérieurement aux fins de l’harmonie avec les produits chimiques/polluants mentionnés dans le guide. Elle sera présentée sous forme de tableau de référence avec les renseignements suivants :
[Il s’agit d’un document de deux pages avec des graphiques illustrant le message – Comme on peut le voir ci-dessous, même avec des actions et des descriptions courtes, cette liste de contrôle sera longue. Chaque conseil de la liste de contrôle pourrait être raccourci davantage, ou la liste devrait conserver uniquement le texte en gras et renvoyer à la page/section pertinente du guide]
Pièce | Message |
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Entrée principale | Enlevez vos chaussures d’extérieur Laissez toujours vos chaussures d’extérieur près de la porte. Elles peuvent ramener la saleté et des contaminants provenant de l’extérieur de la maison dans votre espace de vie. |
Salon | Faites de votre maison un lieu sans fumée La fumée secondaire se répand dans toutes les pièces, même si la porte de la pièce où vous fumez est fermée. |
Vérifiez la présence de peinture au plomb Les maisons bâtie avant 1991 peuvent avoir des couches de peinture au plomb en dessous des plus récentes. N’utilisez pas de ponceuse, de pistolet à air chaud ou de lampe à souder pour enlever la peinture. Cela peut créer des poussières et des vapeurs de plomb. S’il est nécessaire d’enlever de la vieille peinture, utilisez un décapant chimique, idéalement une pâte qui peut être appliquée au pinceau. |
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Utilisez votre cheminée en toute sécurité Assurez-vous que votre cheminée est correctement installée, inspectée et nettoyée, et ne brûlez que du bois sec et non traité. |
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Réduisez la poussière au minimum Nettoyez régulièrement les planchers et les surfaces de la maison avec un chiffon ou une vadrouille humide pour éliminer la poussière et la saleté. |
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Cuisine | Faites vérifier la présence de plomb dans la tuyauterie Si votre maison a été construite avant 1986 et que vous pensez qu’il y a du plomb dans la tuyauterie, faites analyser votre eau. Laissez toujours couler l’eau du robinet jusqu’à ce qu’elle soit froide avant de l’utiliser pour boire, cuisiner et préparer des aliments pour bébé. |
Utilisez et entreposez les produits ménagers de façon sécuritaire Lisez et suivez le mode d’emploi indiqué sur l’étiquette. Entreposez tous les produits chimiques ménagers dans leur contenant d’origine, rangez-les dans un endroit sous clé et hors de la vue des animaux domestiques et des enfants. |
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Prévenez les moisissures Remédiez aux fuites ou aux zones humides pour éviter la formation de moisissures. Il peut s’agir de réparer les fuites du toit, d’améliorer le drainage autour des fondations ou de remédier aux fuites de plomberie. |
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Cuisinière à évent Lorsque vous utilisez une cuisinière, il est important d’avoir une hotte de cuisine et un ventilateur pour évacuer la vapeur d’eau et les polluants atmosphériques, tels que les particules (PM), vers l’extérieur. |
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Salle de bain | Ventilez la vapeur d’eau de la salle de bains Utilisez un ventilateur d’extraction ou ouvrez les fenêtres lorsque vous prenez un bain ou une douche, afin d’éviter une humidité excessive. |
Choisissez et utilisez judicieusement les produits chimiques ménagers Lisez attentivement les étiquettes et suivez les instructions de tous les produits chimiques ménagers, y compris le mode d’emploi, les interactions nocives avec d’autres produits chimiques, l’entreposage, l’élimination et les premiers soins. |
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Prévenez les moisissures Installez un joint d’étanchéité autour du bain et des lavabos. Les fuites peuvent entraîner une accumulation d’eau derrière les murs ou sous les armoires ou les planchers, offrant ainsi un endroit humide pour la croissance des moisissures. |
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Réparer les fuites Assurez-vous qu'il n'y a pas de fuites autour du bain et des lavabos et que les joints ne sont pas fissurés ou manquants. En cas de fuite ou de dégâts d'eau, il est important de réparer rapidement la source de la fuite et de sécher soigneusement la zone affectée pour éviter la formation de moisissures. |
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Envisagez l’utilisation de produits de soins personnels sans parfum Les produits chimiques entrant dans la fabrication des produits parfumés peuvent rendre certaines personnes malades, particulièrement celles qui sont sensibles aux parfums ou qui souffrent d’asthme, d’allergies ou d’autres problèmes de santé. |
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Chambre | Ventiliez votre espace Veillez à ce que la chambre soit bien ventilée : ouvrez la fenêtre afin d’éviter l’accumulation de composés organiques volatils (COV) provenant des gaz émis par les meubles, les matelas et la literie. |
Installez un avertisseur de CO Installez au moins un avertisseur de monoxyde de carbone homologué fonctionnel à l’extérieur des chambres à coucher. |
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Réduisez les poussières et les particules Passez l’aspirateur sur les tapis, utilisez des housses de matelas et d’oreillers et lavez la literie chaque semaine pour réduire les facteurs déclenchant l’asthme. |
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Remplacez ou réparez les couvertures endommagées Pour réduire votre exposition aux produits ignifuges, assurez-vous que les produits qui contiennent de la mousse, tels que les jouets en peluche, les meubles rembourrés et les matelas, sont en bon état. |
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Buanderie | Ventilez la sécheuse Ventilez la sécheuse vers l’extérieur par le toit ou le mur, et non dans le grenier, pour éviter l’excès d’humidité et la formation de moisissures. |
Cessez d’utiliser des produits parfumés Choisissez des détergents sans parfum et évitez d’utiliser des feuilles assouplissantes, en particulier celles qui sont parfumées. |
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Grenier | Vérifiez la présence d’amiante Si vous faites des rénovations, engagez un professionnel pour détecter et enlever l’amiante. Il peut aussi y avoir de l’amiante dans des matériaux de construction anciens et des éléments de la maison tels que les tuiles de plafond et de sol, le plâtre et le ciment. |
Sous-sol | Entretenez la chaudière et les autres appareils Assurez-vous que les appareils tels que les chaudières, les cheminées, les poêles à gaz et les chauffe-eau sont bien entretenus et inspectés par un professionnel au moins une fois par an. |
Réduisez l’encombrement Si vous utilisez le sous-sol pour y ranger des objets, utilisez des bacs en plastique avec couvercle au lieu du carton. Ne placez jamais de boîtes en carton directement par terre au sous-sol. |
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Réduisez le risque de moisissures Installez un déshumidificateur dans les zones humides de votre maison, par exemple dans votre sous-sol. |
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Évaluez la concentration de radon Faites un test de détection à long terme du radon pendant trois mois pour mesurer le niveau de radon dans votre maison et déterminer si vous devez le réduire. Suivez les instructions de la trousse de test sur la façon de placer le détecteur au niveau le plus bas de la maison (sous-sol ou premier étage) où vous passez au moins quatre heures par jour. |
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Garage | Gardez les contenants des produits chimiques ménagers fermés Veillez à ce que tous les contenants soient bien fermés et entreposés avec les autres produits chimiques dans un endroit que vous n’occupez pas, comme le garage, pour vous protéger contre l’exposition aux composés organiques volatils (COV). |
Conservez les produits chimiques ménagers hors de portée Conservez les produits dans leur contenant d’origine et gardez-les sous clé et hors de portée des enfants et des animaux domestiques. |
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Fermez hermétiquement les portes Gardez les portes attenantes du garage à votre maison fermées pour empêcher les gaz d’échappement ou d’autres polluants de pénétrer dans votre maison. |
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Débarrassez-vous des produits chimiques ménagers de façon sécuritaire Apportez les produits chimiques restants dans un dépôt de déchets dangereux. Assurez-vous de vérifier les règles auprès de votre municipalité. |
[COUVERTURE ARRIÈRE]
Pour de plus amples renseignements, consultez Canada.ca/Maison-saine
Les projets de bricolage et de rénovation sont un excellent moyen d’être créatif ou d’économiser de l’argent. Lorsque vous entreprenez un nouveau projet, suivez les étapes suivantes pour aider à garder votre famille en sécurité.
Pour plus de renseignements sur la manière de garder une maison saine, veuillez consulter le site Canada.ca/maison-saine
Si vous louez votre résidence, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement indépendant ou d’un logement dans un immeuble en copropriété, ces conseils vous aideront à rendre votre foyer plus sain.
Votre propriétaire est responsable de l’entretien de votre maison ; vous devez l’informer de toute inquiétude concernant la présence éventuelle de risques pour votre santé, notamment de moisissures, de plomb ou d’amiante. Les questions relatives aux propriétaires et aux locataires sont de compétence provinciale ou territoriale selon le cas. Visitez le site de la Société canadienne d’hypothèques et de logement si vous souhaitez mieux comprendre vos droits et responsabilités en tant que locataire. Les conseils suivants vous aideront à faire de votre logement un lieu sain, et peuvent être du ressort de votre propriétaire :
Pour plus de renseignements sur la manière de garder une maison saine, veuillez consulter le site Canada.ca/maison-saine
La cuisine n’est pas seulement une pièce où l’on prépare les repas ; elle peut être un espace de rassemblement pour les occasions familiales ou pour recevoir des invités. Aidez à garder votre cuisine saine et sécuritaire en suivant ces étapes.
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Lorsque vous êtes enceinte, il y a un certain nombre de choses que vous pouvez faire pour rester en bonne santé et donner à votre enfant le meilleur départ possible. Un exemple est d’éviter l’exposition aux produits chimiques et aux polluants nocifs dans la mesure du possible. Cela peut sembler difficile, mais il existe de nombreux conseils simples que vous pouvez suivre pour rester en bonne santé avant, pendant et après la grossesse.
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