Sondage sur la cote air santé (CAS) et la modification du comportement relatif à l'air intérieur - Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : HT372-204283/001/CY
Valeur du contrat : 74 513,95 $ (TVH incluse)
Date d'attribution des services : 2021-01-22
Date de livraison des services : 2021-03-26
Numéro d'enregistrement : ROP 108-20
Numéro d'enregistrement de Santé Canada : ROP 20-19

This report is also available in English.

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada par courriel à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

Numéro de catalogue : H14-371/2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-39630-9
Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR 108-20)
H14-371/2021E-PDF (Rapport final, anglais)
978-0-660-39629-3

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de la Santé, 2021

Table des matières

Résumé du rapport

A. Contexte et objectifs

La cote air santé (CAS) est un outil de communication qui calcule la qualité de l'air local et le rapporte sous la forme d'une échelle simple allant de 1 à 10+. Plus le nombre est élevé, plus le risque pour la santé est grand. L'échelle est aussi accompagnée de messages relatifs à la santé destinés tant au grand public qu'aux personnes vulnérables. La CAS est accessible à la population canadienne depuis plus de dix ans, et l'un des principaux objectifs du programme est d'amener les Canadiens à adapter leurs comportements lorsque l'air extérieur est de mauvaise qualité de façon à protéger leur santé.

Les Canadiens passent environ 90 % de leur temps à l'intérieur. Au fil des ans, des efforts ont été déployés afin de recommander des mesures visant à réduire l'exposition des gens aux contaminants de l'air intérieur. Le Bureau de la qualité de l'eau et de l'air cherche à amener les Canadiens à adapter leurs comportements afin d'améliorer la qualité de l'air dans leur foyer et les espaces intérieurs.

De nombreux efforts ont récemment été déployés afin de faire la promotion auprès des Canadiens de la cote air santé et des messages sur l'air intérieur. Cette recherche sur l'opinion publique a été jugée essentielle pour déterminer l'efficacité de ces interventions.

La recherche a pour principal objectif de mesure le changement de comportement par rapport à l'utilisation de la cote air santé et la consommation d'information sur l'air intérieur. Plus précisément, elle vise à déterminer :

B. Méthodologie

Environics Research a mené un sondage en ligne du 25 février au 11 mars 2021. Les constatations ont été tirées de deux principaux groupes cibles :

Afin d'enrichir l'analyse, les données des cinq dernières années relatives aux avis sur la qualité de l'air ont été utilisées pour cerner les communautés qui reçoivent le plus souvent de tels avis. Les communautés qui se situent dans le quintile supérieur (c'est-à-dire les 20 % les plus élevés) relativement à la fréquence des avis ont été qualifiées de « zone d'avis fréquents »; ces communautés ont reçu au moins 14 avis sur la qualité de l'air au cours des cinq dernières années. Cette analyse a révélé qu'environ 16 % de la population canadienne réside dans une zone d'avis fréquents; ces zones sont principalement concentrées dans l'Ouest canadien, où bon nombre d'avis sur la qualité de l'air sont attribuables aux feux de forêt. Des quotas régionaux ont été établis afin de veiller à ce que les zones d'avis fréquents soient suffisamment représentées dans l'échantillon final.

Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d'une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu'un échantillon provenant d'un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour la recherche se trouvent à l'annexe A du présent rapport.

C. Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s'élève à 74 513,95 $ (TVH incluse).

D. Principales constatations

Les résultats du sondage révèlent que la connaissance et la fréquence de consultation de la cote air santé (CAS) sont relativement faibles au sein de la population générale, mais augmentent légèrement chez les personnes qui sont exposées à un plus grand risque en raison de la pollution de l'air, soit les Canadiens vulnérables et ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents (c'est-à-dire qui se situe dans le quintile supérieur des communautés ayant reçu le plus grand nombre d'avis sur la qualité de l'air au cours des cinq dernières années). La tendance des Canadiens à sous-estimer les risques que posent la qualité de l'air local pour la santé constitue un obstacle, puisque ceux qui ne considèrent pas ce risque comme grave sont beaucoup moins susceptibles d'utiliser les renseignements sur la qualité de l'air et la cote air santé ou de prendre des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air.

En ce qui concerne l'air à l'intérieur, les gens reconnaissent largement les conséquences sur la santé d'un air de mauvaise qualité (sur un pied d'égalité avec la pollution de l'air extérieur) et en comprennent raisonnablement les causes. Santé Canada a la possibilité d'avoir une incidence sur les perceptions et les comportements à ce sujet, puisqu'il s'agit de la source d'information la plus susceptible d'être consultée par les Canadiens qui prennent des mesures pour réduire leur exposition à un air intérieur de mauvaise qualité.

Perceptions et comportements relatifs à la qualité de l'air

Renseignements sur la qualité de l'air

Rappel de la CAS

Incidence des zones d'avis fréquents

Qualité de l'air intérieur

E. Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d'Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires générales et publiques
Environics Research
sarah.roberton@environics.ca
613 793-2229

Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-204283/001/CY
Date du contrat initial : 2021-01-22

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca.

À propos de ce rapport

Le présent rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d'une analyse détaillée des données quantitatives du projet. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de segments tels que la région, l'âge et le sexe, ainsi que selon les groupes vulnérables et les résidents des zones d'avis fréquents.

Les constatations du rapport sont formulées en fonction de segments clés, lesquels sont définis comme suit :

Population générale canadienne (Canadiens) : échantillon de 1 509 Canadiens provenant d'un panel en ligne. À moins d'indication contraire, toutes les comparaisons démographiques (en fonction du sexe, de la région, du revenu, du niveau de scolarité, etc.) sont basées sur cet échantillon, sauf en ce qui concerne l'âge.

Canadiens vulnérables : suréchantillon de 963 Canadiens provenant de groupes vulnérables (personnes âgées, pourvoyeurs de soins ou personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique) et membres de groupes vulnérables provenant de l'échantillon de la population générale (n = 1 087). L'échantillon final compte au total 2 050 répondants vulnérables.

Résidents d'une zone d'avis fréquents : Canadiens qui résident dans une région où des avis sur la qualité de l'air sont fréquemment transmis, désignée comme zone d'avis fréquents. De plus amples renseignements sur l'affectation des répondants se trouvent dans la section Méthodologie. À moins d'indication contraire, les « zones d'avis fréquents » se rapportent à l'échantillon de la population générale canadienne.

Les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement. La taille de l'échantillon correspond à l'échantillon total, soit n = 1 509 membres de la population générale et n = 2 050 Canadiens vulnérables, à moins d'indication contraire. Les résultats relatifs à ces deux groupes sont toujours rapportés séparément, et jamais comme un échantillon total combiné.

Lorsqu'il est pertinent de le faire, certains résultats sont comparés à ceux obtenus lors du sondage omnibus sur la cote air santé mené par Léger en 2017. Le sondage de 2017 a été mené au téléphone et en ligne auprès de 2 002 Canadiens; en raison des différences sur le plan de la méthodologie, les comparaisons entre les deux études doivent être interprétées avec prudence.

II. Constatations détaillées

1. Conséquences de la pollution de l'air et de la qualité de l'air intérieur sur la santé

Conséquences de la pollution de l'air sur la santé

Plus de huit Canadiens sur dix, et un pourcentage semblable chez les Canadiens vulnérables, estiment que la pollution de l'air affecte la santé.

La plupart des Canadiens considèrent la pollution de l'air comme un facteur affectant la santé. Plus de huit personnes sur dix tant au sein de la population générale (83 %) que dans les groupes vulnérables (85 %) estiment que la pollution de l'air affecte « quelque peu » ou « beaucoup » la santé.

Chez les Canadiens vulnérables, cette perception est davantage partagée par les personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique (87 %) et les personnes âgées (87 %) que par les pourvoyeurs de soins (83 %).

Effet perçu de la pollution de l'air sur la santé
Effet sur la santé des Canadiens Deux premières catégories (net) Beaucoup Quelque peu Pas beaucoup Pas du tout Incertain(e)
Population générale n = 1 509 83 % 34 % 49 % 13 % 2 % 2 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 85 % 38 % 47 % 12 % 2 % 2 %

Q7. Selon vous, jusqu'à quel point la pollution de l'air affecte-t-elle la santé des Canadiens et des Canadiennes? Cela les affecte-t-il...?

L'opinion selon laquelle la pollution de l'air affecte « beaucoup » ou « quelque peu » la santé est aussi plus répandue au sein des groupes suivants :

Conséquences de la qualité de l'air intérieur sur la santé

La plupart des Canadiens estiment que la qualité de l'air intérieur affecte au moins quelque peu la santé, à un taux semblable à celui se rapportant à la pollution de l'air extérieur.

Les opinions relatives aux conséquences de la qualité de l'air intérieur sur la santé sont très semblables à celles concernant la pollution de l'air. La plupart des Canadiens (85 %) croient que la qualité de l'air intérieur affecte « quelque peu » ou « beaucoup » la santé.

Ce pourcentage est quasi identique chez les Canadiens vulnérables dans leur ensemble (86 %), mais tend à être plus élevé chez ceux atteints d'une maladie chronique (89 %).

Effet perçu de la qualité de l'air intérieur sur la santé
Effet sur la santé des Canadiens Deux premières catégories (net) Beaucoup Quelque peu Pas beaucoup Pas du tout Incertain(e)
Population générale n = 1 509 85 % 37 % 48 % 11 % 1 % 2 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 86 % 38 % 48 % 11 % 1 % 1 %

Q8. Selon vous, jusqu'à quel point la qualité de l'air intérieur affecte-t-elle la santé des Canadiens et des Canadiennes? Cela les affecte-t-il...?

Tout comme pour la pollution de l'air extérieur, l'opinion selon laquelle la qualité de l'air intérieur affecte « beaucoup » ou « quelque peu » la santé est plus répandue chez les résidents de l'Ontario (88 %), du Québec (88 %) et des provinces de l'Atlantique (91 %).

2. Perceptions relatives à la pollution de l'air

Seuils auxquels la pollution de l'air affecte la santé

Les Canadiens sont plus susceptibles de croire que la pollution de l'air peut affecter la santé des gens même à de très faibles taux.

Plus de la moitié des Canadiens (58 %) croient que la pollution de l'air affecte la santé, quel qu'en soit le niveau. En revanche, une minorité (37 %) de gens estiment que la santé des gens est affectée seulement lorsque la pollution atteint un certain niveau. Les opinions sont réparties de façon semblable chez les Canadiens vulnérables.

Niveau auquel la pollution de l'air affecte la santé
La pollution de l'air affecte la santé des gens… À tous les niveaux Seulement lorsqu'elle atteint un certain niveau Incertain(e)
Population générale n = 1 509 58 % 37 % 5 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 57 % 37 % 5 %

Q9. Pensez-vous que la pollution de l'air a un effet sur la santé humaine...?

L'opinion selon laquelle la pollution de l'air affecte la santé même à un très faible taux est partagée par une majorité dans la plupart des régions, sauf en Alberta (48 %), où un pourcentage presque égal de répondants estiment que la pollution de l'air entraîne seulement des problèmes de santé lorsqu'elle atteint un certain niveau (47 %). Ces résultats ne varient pas de façon importante selon les caractéristiques démographiques ou les autres sous-groupes.

Risques pour la santé de la population locale

Moins de la moitié des Canadiens considèrent que la pollution de l'air constitue un risque pour la santé des gens de leur région, et cette opinion n'est pas plus répandue chez les Canadiens vulnérables ou ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents.

Bien que les Canadiens estiment que la pollution de l'air affecte manifestement la santé des gens en général, ils sont visiblement moins susceptibles de trouver que c'est le cas dans leur propre communauté. Lorsqu'invités à réfléchir à la pollution de l'air précisément dans la région où ils habitent, moins de la moitié des répondants (47 % de la population générale et des Canadiens vulnérables) considèrent qu'il s'agit d'un risque très ou assez élevé pour la santé.

Risque perçu de la pollution de l'air pour la santé de la population locale
Niveau de risque Net : élevé Très élevé Assez élevé Pas très élevé Ce n'est pas du tout un risque Incertain(e)
Population générale n = 1 509 47 % 10 % 37 % 41 % 7 % 4 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 47 % 8 % 38 % 43 % 7 % 3 %

Q10. Dans quelle mesure considérez-vous que la pollution de l'air constitue un risque pour la santé des gens de votre région?

Les membres des segments suivants sont les plus susceptibles de considérer que la pollution de l'air présente un risque très ou assez élevé pour la santé des gens de leur communauté :

Il convient de souligner que les Canadiens résidant dans une zone d'avis fréquents ne sont pas plus susceptibles que les autres de croire que la pollution de l'air présente un risque élevé pour la santé des gens dans leur communauté.

Mesures prises pour réduire l'exposition à la pollution de l'air

Quatre Canadiens sur dix ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air, le plus souvent en évitant la fumée secondaire. La probabilité d'avoir agi dans le but de réduire son exposition est plus élevée chez les personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique et les pourvoyeurs de soins, mais pas chez les Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents.

Un pourcentage important de Canadiens estiment que la pollution de l'air présente un risque pour la santé, mais ont-ils fait quoi que ce soit pour y remédier? Quatre Canadiens sur dix (42 %) disent avoir pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air; la majorité d'entre eux affirment avoir agi en raison de leur santé (32 %) plutôt que pour d'autres motifs (9 %). Ces résultats marquent une légère hausse par rapport à 2017, où 38 % des gens affirmaient avoir pris des mesures pour réduire leur exposition.

Les Canadiens vulnérables (47 %), en particulier les pourvoyeurs de soins (52 %) et ceux atteints d'une maladie chronique (50 %) comparativement aux personnes âgées (44 %), sont plus susceptibles d'avoir pris des mesures à cet égard.

Mesures prises pour réduire l'exposition à la pollution de l'air
Mesures prises Net : oui Oui, en raison de la santé Oui, pour d'autres raisons Non Incertain(e) 2017 (net) : oui
Population générale n = 1 509 42 % 32 % 9 % 52 % 7 % 38 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 47 % 38 % 9 % 48 % 5 % S.O.

Q11. Avez-vous pris des mesures précises pour réduire votre exposition à la pollution de l'air, que ce soit en raison de l'impact qu'elle a eu sur votre santé, ou parce que vous voulez éviter qu'elle ait un impact sur votre santé?

Les autres groupes plus susceptibles d'avoir pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air sont les suivants :

La probabilité d'avoir pris des mesures pour réduire son exposition à la pollution de l'air ne varie pas de façon importante dans les zones d'avis fréquents.

Mesures précises qui ont été prises. Les répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air devaient indiquer ce qu'ils ont fait en particulier (à partir d'une liste fournie). La principale mesure prise par les Canadiens dans leur ensemble, et de loin, consiste à éviter la fumée secondaire (prise par 72 % des répondants ayant agi à cet égard). Au sein de la population générale, la réduction du temps passé à l'extérieur (44 %), le port d'un masque1 (42 %), les déplacements hors de la région polluée (39 %) et la recherche de renseignements sur la qualité de l'air (35 %) sont d'autres mesures qui ont été prises relativement souvent.

L'ordre de priorité des mesures est semblable chez les Canadiens vulnérables, bien que ceux-ci soient plus susceptibles que les membres de la population générale de dire éviter la fumée secondaire (77 %, et 83 % chez les personnes âgées) et réduire le temps passé à l'extérieur (48 %).

Mesures prises pour réduire l'exposition à la pollution de l'air
Mesures prises (chez les répondants qui ont indiqué avoir pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air) Population générale n = 631 Canadiens vulnérables n = 966
Éviter la fumée secondaire 72 % 77 %
Réduire le temps passé à l'extérieur/demeurer à l'intérieur lorsque la qualité de l'air est mauvaise 44 % 48 %
Porter un masque 42 % 43 %
Quitter la ville/une région polluée 39 % 37 %
Chercher à obtenir plus d'informations sur les avertissements/la qualité de l'air 35 % 38 %
Consulter un médecin/un professionnel de la santé 17 % 20 %
Réduire les activités épuisantes/les exercices aérobiques 14 % 17 %
Utiliser un purificateur d'air/filtre à haute efficacité/filtre de fournaise 12 % 13 %
Autre 2 % 3 %
Incertain(e) 1 % 2 %

Q12. Quelles mesures avez-vous prises pour réduire votre exposition à la pollution de l'air? ÉCHANTILLON : Répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air (population générale : n = 631; Canadiens vulnérables : n = 966)

Certaines mesures sont plus ou moins courantes dans certaines régions et chez les membres de certains sous-groupes.

Les résidents de la Colombie-Britannique (63 %) et du Québec (64 %) qui disent prendre des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air sont moins nombreux à éviter la fumée secondaire.

La réduction du temps passé à l'extérieur est plus répandue chez les membres des groupes suivants :

Les membres des groupes suivants sont plus nombreux à dire quitter la ville ou la région polluée pour réduire leur exposition :

Plusieurs mesures sont aussi rapportées plus souvent par ceux qui considèrent que la pollution de l'air présente un risque élevé pour la santé des gens de leur région.

3. Connaissance générale et utilisation des sources de renseignements sur la qualité de l'air

Familiarité avec les sources de renseignements sur la qualité de l'air dans la localité

Le niveau de familiarité avec les sources de renseignements sur la qualité de l'air est modéré, le tiers des répondants se disant au moins assez au courant des renseignements à leur disposition dans leur localité. Le niveau de familiarité est plus élevé chez les Canadiens vulnérables et ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents, bien qu'il représente tout de même moins de la moitié de ces groupes cibles.

Un Canadien sur trois (34 %) affirme être très ou assez au courant des renseignements sur la qualité de l'air disponibles dans sa localité. Ce pourcentage demeure inchangé depuis le sondage de 2017 (où 34 % des répondants étaient très ou assez au courant de ces renseignements).

En comparaison, le niveau de familiarité avec les sources de renseignements sur la qualité de l'air est plus élevé chez les Canadiens vulnérables (39 %).

Familiarité avec les sources de renseignements sur la qualité de l'air disponibles dans la localité
Familiarité Net : au courant Très au courant Assez au courant Pas très au courant Pas du tout au courant Incertain(e) 2017 (net) : au courant
Population générale n = 1 509 34 % 5 % 29 % 41 % 23 % 2 % 34 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 39 % 6 % 33 % 41 % 18 % 2 % S.O.

Q13. Dans quelle mesure êtes-vous au courant des sources de renseignements sur la qualité de l'air disponibles dans votre localité?

Les membres des groupes suivants sont aussi plus nombreux à être très ou assez au courant des sources de renseignements sur la qualité de l'air :

Utilisation des sources de renseignements sur la qualité de l'air

Le tiers des Canadiens recherchent des renseignements sur la qualité de l'air au moins une fois par mois, tandis que près de quatre personnes sur dix ne font jamais de telles recherches. Les Canadiens vulnérables et ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents consultent les sources de renseignements sur la qualité de l'air un peu plus souvent que les membres de la population générale. Météo Média, y compris en ligne et sur application mobile, est la source la plus largement consultée pour obtenir de l'information sur la qualité de l'air.

La fréquence à laquelle les Canadiens disent consulter des sources de renseignement sur la qualité de l'air actuelle varie grandement. Une personne sur dix recherche de tels renseignements de façon quotidienne ou hebdomadaire (13 %), et un total de 33 % des gens les recherchent au moins une fois par mois. Le quart (25 %) des répondants consultent ces sources d'information seulement quelques fois par année, tandis que près de quatre personnes sur dix (37 %) ne le font jamais.

Les Canadiens vulnérables consultent ces sources un peu plus souvent; en effet, quatre d'entre eux sur dix (40 %) recherchent ces renseignements au moins une fois par mois. Toutefois, même au sein des groupes vulnérables, une personne sur trois (32 %) dit ne jamais chercher à obtenir ces renseignements.

Fréquence de consultation des renseignements sur la qualité de l'air
Fréquence Une fois par jour Une fois par semaine (y compris une fois par jour) Une fois par mois (y compris une fois par semaine) Quelques fois par année Jamais Incertain(e)
Population générale n = 1 509 5 % 13 % 33 % 25 % 37 % 5 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 7 % 15 % 40 % 24 % 32 % 4 %

Q14. À quelle fréquence recherchez-vous des renseignements au sujet de la qualité actuelle de l'air dans votre localité?

Les membres des sous-groupes suivants sont plus susceptibles de consulter les sources de renseignements sur la qualité de l'air au moins sur une base mensuelle :

Sources de renseignements sur la qualité de l'air. Les Canadiens qui recherchent régulièrement des renseignements sur la qualité de l'air consultent le plus souvent Météo Média (35 %), suivi d'Internet en général (25 %). Relativement peu de gens consultent des sources du gouvernement fédéral (12 %). Ces résultats concordent avec ceux du sondage de 2017, durant lequel les deux principales sources mentionnées étaient aussi Météo Média (33 %) et Internet en général (25 %).

Bien que les Canadiens vulnérables soient plus susceptibles que les membres de la population générale de rechercher des renseignements à ce sujet, les sources consultées sont semblables.

Sources de renseignements sur la qualité de l'air consultées
Source de renseignements (chez les répondants qui recherchent de l'information à ce sujet au moins une fois par mois) Population générale n = 532 Canadiens vulnérables n = 853
Toute mention de Météo Média (net) 35 % 38 %
Météo Média (sans précision) 24 % 26 %
Météo Média (application) 6 % 6 %
Météo Média (site Web) 4 % 4 %
Météo Média (télévision) 3 % 2 %
Internet/site Web – autre 25 % 24 %
Toute mention du gouvernement du Canada (net) 12 % 12 %
Environnement et Changement climatique Canada (sans précision) 5 % 4 %
Gouvernement du Canada (sans précision) 5 % 4 %
Site Web d'Environnement et Changement climatique Canada/site Web meteo.gc.ca 2 % 2 %
Télévision – autre 5 % 7 %
Une application pour téléphone mobile 3 % 3 %
Radio 3 % 4 %
Actualités (sans précision) 2 % 4 %
Journaux 2 % 4 %
Autre 8 % 9 %
Incertain(e)/je préfère ne pas répondre 16 % 12 %

Q15. Et quelle source êtes-vous le plus susceptible de consulter pour obtenir des renseignements sur la qualité de l'air? ÉCHANTILLON : Répondants qui recherchent des renseignements sur la qualité de l'air au moins une fois par mois (population générale : n = 532; Canadiens vulnérables n = 853).

Les Canadiens mentionnent généralement des sources de renseignements semblables dans l'ensemble des sous-groupes. L'utilisation de Météo Média est toutefois plus répandue chez les personnes qui recherchent régulièrement des renseignements sur la qualité de l'air et :

Renseignements directs sur la qualité de l'air

Les alertes directes sur la qualité de l'air sont utilisées globalement par deux Canadiens sur dix, dont le quart des pourvoyeurs de soins et des Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents.

Un Canadien sur cinq (21 %), et un pourcentage identique chez les Canadiens vulnérables (21 %), reçoivent directement des renseignements sur la qualité de l'air au moyen d'alertes électroniques, le plus souvent provenant d'une application (15 % chacun).

Chez les Canadiens vulnérables, les personnes atteintes d'une maladie chronique (22 %) et les pourvoyeurs de soins (25 %) sont plus susceptibles de recevoir des renseignements sur la qualité de l'air directement de cette façon, comparativement aux personnes âgées (16 %).

Répondants qui reçoivent régulièrement des renseignements sur la qualité de l'air envoyés directement d'une source
Format Population générale n = 1 509 Canadiens vulnérables n = 2 050
Réception de renseignements (net) 21 % 21 %
Par l'entremise d'une application 15 % 15 %
Par l'entremise d'une alerte courriel 4 % 4 %
Par l'entremise d'une alerte par message texte 4 % 4 %
Par l'entremise d'un fil Twitter 3 % 2 %
Par l'entremise d'une alerte par message téléphonique gratuit 3 % 2 %
Aucune de ces réponses 79 % 79 %

Q16. Recevez-vous régulièrement des renseignements sur la qualité de l'air qui vous sont envoyés directement de l'une des façons suivantes?

Les membres des groupes suivants sont plus susceptibles de recevoir l'une ou l'autre de ces alertes directes :

Renseignements fournis par un médecin ou un professionnel de la santé

Un Canadien sur dix a déjà discuté des effets de la pollution de l'air avec son médecin ou un autre professionnel de la santé. Les personnes atteintes d'une maladie chronique, les pourvoyeurs de soins et ceux qui considèrent que la pollution de l'air présente un risque élevé dans leur localité sont plus susceptibles de dire avoir eu une discussion à ce sujet.

Très peu de Canadiens (9 %) indiquent qu'un médecin ou un autre professionnel de la santé leur a déjà parlé des conséquences négatives de la pollution de l'air sur la santé. Ces résultats concordent avec les constatations tirées du sondage de 2017 (10 %).

Les Canadiens vulnérables sont seulement un peu plus susceptibles d'affirmer avoir reçu ce type d'information de la part d'un professionnel de la santé (12 %), bien que le pourcentage soit un peu plus élevé chez les personnes atteintes d'une maladie chronique et les pourvoyeurs de soins (15 % chacun) que chez les personnes âgées (11 %).

Renseignements sur les conséquences de la pollution de l'air sur la santé fournis par un professionnel de la santé
Renseignements reçus d'un médecin ou d'un professionnel de la santé Oui Non Incertain(e) 2017 Oui
Population générale n = 1 509 9 % 86 % 4 % 10 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 12 % 84 % 4 % S.O.

Q17. Un médecin ou un autre professionnel de la santé vous ont-ils déjà parlé précisément des effets potentiellement négatifs de la pollution de l'air sur votre santé, ou fourni des renseignements à ce sujet?

Outre le segment vulnérable, le pourcentage de Canadiens qui disent avoir déjà discuté des conséquences de la pollution de l'air sur la santé avec un professionnel de la santé est plus élevé chez ceux qui considèrent que la pollution de l'air présente un risque très (23 %) ou assez (13 %) élevé dans leur localité (comparativement à 5 % chez ceux qui estiment que ce risque n'est pas important).

4. La cote air santé (CAS)

Rappel d'une échelle chiffrée mesurant la qualité ou la pollution de l'air

Le taux de rappel d'une échelle chiffrée sur la qualité de l'air est modeste, une personne sur trois affirmant avec certitude avoir déjà entendu quelque chose à ce sujet. Les Canadiens atteints d'une maladie respiratoire chronique et ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents sont plus susceptibles que les autres de se souvenir d'une telle échelle.

Un Canadien sur trois, tant au sein de la population générale (32 %) que dans les groupes vulnérables (35 %), se souvient avec certitude d'avoir entendu parler d'une échelle chiffrée mesurant la qualité de l'air dans leur communauté. Lorsque ces résultats sont combinés avec ceux ayant répondu « peut-être » à la question, le taux de rappel potentiel de l'échelle correspond à environ la moitié des Canadiens (51 %) et des Canadiens vulnérables (53 %). Ces résultats marquent une possible augmentation par rapport à 2017 (où 40 % des répondants avaient répondu « oui » ou « peut-être »); il convient toutefois de faire preuve de prudence en raison des différentes méthodologies utilisées.

Rappel d'une échelle chiffrée mesurant la qualité ou la pollution de l'air
Rappel d'une échelle chiffrée Oui Peut-être Net : oui ou peut-être Non Incertain(e) 2017 (net) : oui ou peut-être
Population générale n = 1 509 32 % 19 % 51 % 43 % 7 % 40 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 35 % 18 % 53 % 40 % 7 % S.O.

Q18. Vous rappelez-vous avoir vu ou entendu quelque chose au sujet d'une échelle chiffrée qui mesure la qualité de l'air ou la pollution de l'air dans votre localité?

Le pourcentage de rappel avec certitude varie d'un segment à l'autre; les membres des groupes suivants sont les plus susceptibles de dire qu'ils se souviennent clairement d'une échelle chiffrée mesurant la qualité de l'air :

En outre, les personnes dont le revenu du ménage est inférieur à 40 000 $ sont beaucoup moins susceptibles de se souvenir d'une échelle chiffrée (21 %).

Rappel du système numérique précis utilisé dans l'échelle sur la qualité ou la pollution de l'air

Parmi ceux qui se souviennent d'une échelle mesurant la qualité de l'air, un Canadien sur trois décrit correctement l'échelle de 1 à 10 utilisée pour la CAS. Les Canadiens vulnérables, en particulier ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents, se souviennent davantage de la forme correcte de l'échelle.

Parmi les répondants qui se souviennent peut-être ou avec certitude d'une échelle chiffrée mesurant la qualité de l'air, une personne sur trois tant au sein de la population générale (34 %) que dans les groupes vulnérables (34 %) décrit correctement son format comme une échelle de 1 à 10 (à partir d'une liste fournie). Lorsqu'il est calculé en fonction de l'échantillon total, le pourcentage de rappel exact de l'échelle de 1 à 10 correspond à 17 % de tous les Canadiens et à 18 % de la population vulnérable.

Rappel des chiffres utilisés dans l'échelle mesurant la qualité ou la pollution de l'air
Rappel des chiffres de l'échelle (chez ceux qui ont dit se souvenir peut-être ou avec certitude de l'échelle) Échelle de 1 à 10 Échelle de 0 à 100 Échelle de 0 à 120 Autre Incertain(e)
Population générale n = 781 34 % 12 % 2 % 3 % 49 %
Canadiens vulnérables n = 1 156 34 % 11 % 1 % 2 % 51 %

Q19. Vous souvenez-vous du type de chiffres apparaissant sur cette échelle et servant à indiquer les différents niveaux de qualité de l'air? ÉCHANTILLON : Répondants qui se souviennent d'avoir vu une échelle chiffrée (population générale : n = 781; Canadiens vulnérables : n = 1 156).

Le taux de rappel exact de l'échelle de 1 à 10 est sensiblement le même dans les différents sous-groupes; il est toutefois plus élevé dans les groupes suivants :

Rappel des couleurs utilisées pour indiquer les niveaux de qualité de l'air

Les Canadiens sont largement incertains quant aux couleurs utilisées pour représenter les niveaux de qualité de l'air et supposent souvent à tort que l'échelle passe du rouge au vert ou qu'elle présente les couleurs de l'arc-en-ciel. Les personnes âgées sont particulièrement hésitantes à ce sujet.

Lorsque questionnés au sujet des couleurs utilisées pour indiquer les différents niveaux de qualité de l'air (à partir d'une liste fournie), les deux tiers des Canadiens (65 %) se disent incertains. Seuls 6 % des Canadiens choisissent correctement le spectre allant du bleu au rouge de la CAS utilisé pour représenter la qualité de l'air, tandis que 21 % supposent à tort que l'échelle passe du rouge au vert.

Au sein de la population vulnérable, un pourcentage encore plus élevé de répondants (69 %) se disent incertains des couleurs utilisées. Les personnes âgées en particulier éprouvent de la difficulté à se rappeler cette information (80 % sont incertains).

Rappel des couleurs utilisées par l'échelle pour indiquer les niveaux de qualité de l'air
Rappel des couleurs de l'échelle Spectre allant du rouge au vert (ou couleurs de l'arc-en-ciel) Spectre allant du bleu au rouge (ou au brun) Rouge Bleu Autre Incertain(e)
Population générale n = 1 509 21 % 6 % 5 % 1 % < 1 % 65 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 18 % 6 % 5 % 1 % 1 % 69 %

Q20. Et vous souvenez-vous de couleurs particulières utilisées pour indiquer les différents niveaux de qualité de l'air?

Les groupes suivants sont les plus susceptibles de répondre qu'ils sont « incertains » des couleurs utilisées :

Connaissance de la CAS

La cote air santé (CAS) est dans l'ensemble peu connue. Deux pour cent des Canadiens sont capables de la nommer spontanément, et une personne sur trois reconnaît le terme lorsque celui-ci lui est présenté. Les Canadiens résidant dans une zone d'avis fréquents sont plus nombreux à connaître la CAS une fois celle-ci mentionnée.

Connaissance spontanée. Lorsqu'invités à inscrire le nom de l'échelle utilisée pour mesurer la qualité de l'air (spontanément, sans choix de réponse fournis), la plupart des Canadiens (84 %) ont été incapables de risquer une réponse. Les rares personnes ayant proposé un nom ont plus souvent indiqué « indice de la qualité de l'air » (7 %) que « cote air santé » (2 %). Ces constatations sont les mêmes au sein des groupes vulnérables.

Connaissance spontanée de la CAS
Nom de l'indice ou de l'échelle Population générale n = 1 509 Canadiens vulnérables n = 2 050
Indice de la qualité de l'air/IQA 7 % 7 %
Cote air santé/CAS 2 % 2 %
Indice de pollution atmosphérique 1 % 1 %
Autre 7 % 6 %
Incertain(e) 84 % 85 %

Q21. Pouvez-vous indiquer les noms des indices ou des échelles qui fournissent des renseignements sur la qualité de l'air dans votre localité?

Une vaste majorité de répondants (80 % et plus) dans l'ensemble des régions et des sous-groupes se sont dits incertains du nom de l'indice; aucun des sous-groupes n'a manifesté un meilleur rappel spontané du nom de la CAS.

Connaissance avec aide. Lorsque les répondants ont été questionnés directement pour savoir s'ils avaient déjà entendu parler de la cote air santé, un Canadien sur trois (34 %) a répondu par l'affirmative. Ce pourcentage est le même pour les Canadiens vulnérables (34 %), bien qu'au sein de ce groupe, les pourvoyeurs de soins présentent un taux de rappel plus élevé avec 40 %. Le taux de rappel avec aide de la CAS est stable par rapport à 2017.

Connaissance de la CAS avec aide
Rappel de la CAS Oui Non Incertain(e) 2017 Oui
Population générale n = 1 509 34 % 50 % 17 % 34 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 34 % 50 % 16 % S.O.

Q22. Vous rappelez-vous avoir entendu parler de quelque chose appelé la « cote air santé », ou « C-A-S »?

Les membres des groupes suivants sont plus nombreux à se rappeler la CAS avec aide :

Renseignements récents sur la CAS

Des répondants au courant de la CAS, deux sur dix ont vu ou entendu quelque chose à ce sujet au cours du dernier mois. Le rappel remonte le plus souvent à 6 à 12 mois, surtout chez les personnes qui résident dans une zone d'avis fréquents; cette période concorde avec la dernière saison des feux de forêt.

Chez les répondants ayant déjà entendu parler de la CAS, une personne sur dix se souvient d'avoir vu ou entendu quelque chose à ce sujet au cours de la dernière semaine, tant au sein de la population générale (10 %) que dans les groupes vulnérables (12 %). Au sein de la population vulnérable, les personnes atteintes d'une maladie chronique (14 %) sont un peu plus susceptibles de se rappeler avoir entendu parler de la cote au cours de la dernière semaine.

Si l'on recule pour englober le dernier mois, environ un Canadien et un Canadien vulnérable sur cinq (19 % et 21 %, respectivement) se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS.

Dernière fois que des renseignements sur la CAS ont été vus ou entendus
Dernier rappel de la CAS (chez les répondants qui se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS) Au cours de la dernière semaine Au cours du dernier mois Au cours des 2 ou 3 derniers mois Au cours des 4 à 6 derniers mois Au cours des 6 à 12 derniers mois Il y a au moins 12 mois Incertain(e)
Population générale n = 519 10 % 9 % 10 % 17 % 28 % 17 % 8 %
Canadiens vulnérables n = 817 12 % 9 % 10 % 14 % 32 % 12 % 10 %

Q23. À quand remonte la dernière fois où vous vous rappelez avoir entendu ou vu quelque chose au sujet de la cote air santé? (ÉCHANTILLON : Répondants ayant déjà entendu parler de la CAS. Population générale : n = 519; Canadiens vulnérables : n = 817)

Parmi les Canadiens qui connaissent la CAS, les membres des groupes suivants sont les plus nombreux à avoir entendu quelque chose à ce sujet au cours de la dernière semaine :

En examinant de plus près les Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents, on observe qu'une personne sur trois se souvient d'avoir entendu parler de la CAS pour la dernière fois il y a de 6 à 12 mois, tant au sein de la population générale (34 %) que dans les groupes vulnérables (36 %). Cette période correspond avec la dernière saison des feux de forêt.

Renseignements récemment vus ou entendus au sujet de la CAS

Parmi les personnes qui se souviennent d'avoir vu ou entendu quelque chose à propos de la CAS au cours du dernier mois, la plupart se rappellent avoir entendu parler des conditions de la qualité de l'air, suivies des prévisions sur la qualité de l'air pour la journée.

Les répondants qui se souviennent d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la cote air santé au cours du dernier mois devaient indiquer ce qu'ils ont vu ou entendu (à partir d'une liste de réponses possibles). Ils se rappellent le plus souvent avoir entendu des renseignements sur les conditions actuelles de qualité de l'air (64 %) ou les prévisions pour la journée (49 %). Parmi les autres aspects remémorés, notons la densité d'allergènes ou de pollen (39 %), des renseignements sur les types de polluants (34 %), les prévisions sur le niveau maximal de pollution pour la journée (33 %) et le taux d'humidité (30 %).

Les résultats sont semblables au sein de la population vulnérable, bien que les membres de ce groupe soient un peu plus susceptibles de se rappeler avoir entendu parler des conditions actuelles de qualité de l'air (70 %) et moins susceptibles de dire avoir entendu parler des types de polluants (27 %).

Au sein de la population vulnérable, les personnes âgées sont les plus susceptibles de mentionner avoir vu les prévisions pour la journée (64 %), tandis que les pourvoyeurs de soins sont plus susceptibles que les autres d'avoir entendu parler des types de polluants (34 %), des effets sur la santé (34 %) et des personnes les plus à risque (33 %).

Renseignements précis vus ou entendus au sujet de la CAS
Rappel de renseignements précis sur la CAS (chez les répondants qui se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS au cours du dernier mois) Population générale n = 96 Canadiens vulnérables n = 158
Les conditions actuelles de qualité de l'air 64 % 70 %
Les prévisions sur la qualité de l'air pour la journée 49 % 51 %
Taux d'allergènes/de pollen 39 % 39 %
Les types de polluants responsables de la mauvaise qualité de l'air 34 % 27 %
Les prévisions sur le niveau maximal de pollution pour la journée 33 % 33 %
Taux d'humidité 30 % 33 %
Les effets potentiellement néfastes pour la santé du niveau de pollution pour la journée 27 % 25 %
Qui est le plus à risque d'éprouver des problèmes de santé causés par la pollution de l'air 27 % 25 %
Les prévisions sur la durée prévue de l'épisode de pollution de l'air 26 % 20 %
Ce que les individus peuvent faire pour limiter leur exposition à la pollution de l'air/protéger leur santé 17 % 16 %
Ce qui peut être fait pour réduire sa contribution personnelle à la pollution de l'air 16 % 12 %
Autre 2 % 1 %
Incertain(e) 1 % 1 %

Q24. Plus particulièrement, que vous rappelez-vous avoir entendu ou vu? (ÉCHANTILLON : Répondants qui se souviennent d'avoir vu ou entendu des renseignements sur la CAS au cours du dernier mois. Population générale : n = 96; Canadiens vulnérables : n = 158)

La taille de l'échantillon dans les autres sous-groupes n'est pas suffisamment importante pour permettre de relever d'autres différences.

Mesures prises en réponse aux renseignements sur la CAS

Les personnes qui se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS récemment affirment avoir pris diverses mesures en conséquence.

Les répondants qui se souviennent d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la cote air santé au cours du dernier mois devaient indiquer, à partir d'une liste de réponses possibles, les mesures qu'ils ont prises en conséquence, le cas échéant. Les mesures les plus souvent rapportées en réponse à la CAS consistent à porter un masque2 (44 %) et à simplement porter plus attention aux prévisions sur la qualité de l'air (43 %). Les gens évitent aussi couramment la fumée secondaire (40 %), se protègent contre la chaleur (38 %) et réduisent le temps passé à l'extérieur (38 %). Une personne sur dix reconnaît n'avoir pris aucune mesure en réponse aux renseignements sur la CAS.

Les Canadiens vulnérables qui ont récemment entendu parler de la CAS sont plus susceptibles d'affirmer éviter la fumée secondaire (53 %) et porter plus attention aux prévisions (50 %).

Mesures prises en réponse à la CAS
Mesures prises en réponse à la CAS (chez les répondants qui se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS au cours du dernier mois) Population générale n = 96 Canadiens vulnérables n = 158
Porter un masque 44 % 41 %
Porter plus attention aux prévisions/renseignements sur la qualité de l'air 43 % 50 %
Éviter la fumée secondaire 40 % 53 %
Se protéger contre l'exposition au soleil/la chaleur 38 % 41 %
Réduire le temps passé à l'extérieur/reporter les activités extérieures 38 % 40 %
Chercher à obtenir plus d'informations sur les avertissements/la qualité de l'air 30 % 23 %
Réduire les activités épuisantes/les exercices aérobiques à l'extérieur 29 % 32 %
Diminuer l'utilisation du véhicule/de l'équipement motorisé 28 % 24 %
Modifier l'horaire des activités prévues pour éviter d'être exposé(e) à certaines périodes de la journée 25 % 30 %
Quitter la ville/une région polluée 20 % 19 %
Prendre les transports en commun 9 % 9 %
Consulter un médecin/un professionnel de la santé 8 % 8 %
Prendre des médicaments/de l'oxygène 8 % 9 %
Autre 1 % 2 %
Rien/aucune mesure prise 12 % 11 %
Incertain(e) 2 % 1 %

Q25. S'il y a lieu, quelles mesures avez-vous prises, ou un autre membre de votre foyer a-t-il prises, en réponse à ce que vous avez entendu ou vu au sujet de la cote air santé? (ÉCHANTILLON : Répondants qui se souviennent d'avoir vu ou entendu des renseignements sur la CAS au cours du dernier mois. Population générale : n = 96; Canadiens vulnérables : n = 158)

La taille de l'échantillon dans les autres sous-groupes n'est pas suffisamment importante pour permettre de relever d'autres différences.

Renseignements sur la qualité de l'air adéquat selon les besoins

Un Canadien sur trois estime que les renseignements qui sont à sa disposition suffisent pour lui permettre de faire face aux conditions de qualité de l'air; cette opinion est plus répandue chez les gens qui habitent dans une zone d'avis fréquents. En revanche, près d'une personne sur quatre affirme que les renseignements actuels sur la qualité de l'air sont inadéquats, une opinion plus répandue chez les Canadiens qui gagnent un revenu plus faible.

Quel que soit leur niveau de familiarité avec la CAS, tous les répondants devaient indiquer si les renseignements sur la qualité de l'air qui sont à leur disposition suffisent pour leur permettre de faire face aux conditions de qualité de l'air. Un Canadien (32 %) et un Canadien vulnérable (34 %) sur trois s'entendent pour dire que les renseignements disponibles répondent à leur besoin, des résultats semblables à ceux du sondage de 2017 (33 %). Près d'une personne sur quatre estime ne pas avoir l'information dont elle a besoin pour faire face aux conditions de qualité de l'air; le reste des répondants jugent n'avoir besoin d'aucun renseignement ou sont incertains à ce sujet.

Au sein de la population vulnérable, les personnes atteintes d'une maladie chronique (36 %) et les pourvoyeurs de soins (38 %) sont un peu plus susceptibles d'affirmer avoir les renseignements dont ils ont besoin sur la qualité de l'air.

Les renseignements sur la qualité de l'air actuellement disponibles fournissent l'information requise
Fournissent l'information requise Oui Non Aucun renseignement n'est nécessaire Incertain(e) 2017 Oui
Population générale n = 1 509 32 % 24 % 13 % 31 % 33 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 34 % 23 % 14 % 29 % S.O.

Q26. Les renseignements sur la qualité de l'air qui vous sont offerts actuellement vous fournissent-ils l'information dont vous avez besoin pour faire face aux conditions de qualité de l'air?

Le pourcentage de répondants qui estiment disposer de toute l'information dont ils ont besoin au sujet de la qualité de l'air est plus élevé chez les Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents, tant au sein de la population générale (41 %) que dans les groupes vulnérables (43 %).

Le pourcentage de répondants qui pensent le contraire est plus élevé au sein des groupes suivants :

Sources fiables de renseignements sur la qualité de l'air

Les Canadiens considèrent que le gouvernement fédéral est la source la plus fiable de renseignements sur la qualité de l'air, suivi par les gouvernements provinciaux et les administrations municipales.

Les répondants devaient classer en ordre les trois sources les plus fiables de renseignements sur la qualité de l'air à partir d'une liste d'options. Le gouvernement fédéral arrive en première place, avec 36 % des gens qui le considèrent comme la source la plus fiable et un total de 72 % qui le classent parmi les trois sources les plus fiables.

La majorité des Canadiens considèrent les gouvernements provinciaux (66 %) et les administrations municipales (58 %) comme l'une des trois sources d'information les plus fiables, tandis que quatre personnes sur dix choisissent des organisations non gouvernementales.

Les Canadiens vulnérables sont plus susceptibles de choisir les administrations municipales comme l'une des trois sources les plus fiables de renseignements sur la qualité de l'air, mais leur classement est autrement très semblable à celui de la population générale. Au sein de la population vulnérable, les personnes atteintes d'une maladie chronique sont plus susceptibles que les autres de considérer le gouvernement fédéral comme une source de confiance (72 % des membres de ce groupe le choisissent dans leur classement), tandis que les personnes âgées sont plus susceptibles de sélectionner les gouvernements provinciaux (69 %) et les administrations municipales (65 %).

Classement des sources fiables de renseignements sur la qualité de l'air
Sources de renseignements Source la plus fiable L'une des trois sources les plus fiables
Population générale (n = 1 509) Canadiens vulnérables (n = 2 050) Population générale (n = 1 509) Canadiens vulnérables (n = 2 050)
Gouvernement fédéral (p. ex., Santé Canada ou Environnement et Changement climatique Canada) 36 % 36 % 72 % 71 %
Organisation non gouvernementale (p. ex., organisme axé sur l'environnement ou la santé) 18 % 16 % 41 % 40 %
Gouvernement municipal, autorités sanitaires régionales/bureau de santé publique local 16 % 17 % 58 % 62 %
Gouvernement provincial (p. ex., ministère provincial de la Santé) 13 % 13 % 66 % 66 %
Médecin de famille 8 % 8 % 23 % 23 %
Recherches sur Google 4 % 3 % 15 % 13 %
Autre professionnel de la santé 3 % 3 % 15 % 15 %
Bouche-à-oreille/amis/proches 2 % 2 % 7 % 7 %
Influenceurs dans les médias sociaux (p. ex., Instagram, blogues, Facebook, Twitter) 1 % 1 % 4 % 4 %

Q27. À partir de la liste suivante, veuillez indiquer, dans l'ordre, les trois sources les plus fiables pour obtenir des renseignements sur la qualité de l'air. Veuillez répondre en inscrivant le chiffre 1 vis-à-vis de la source la plus fiable, puis les chiffres 2 et 3 près de celles qui arrivent respectivement au deuxième et au troisième rang.

En combinant les trois places du classement, on constate certaines différences entre les groupes :

5. Incidence des zones d'avis fréquents

Pollution de l'air et qualité de l'air extérieur

Les Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents ne sont pas plus susceptibles que les autres de croire que la pollution de l'air présente un risque pour la santé, que ce soit en général ou dans leur localité, ni d'avoir pris des mesures pour réduire leur exposition. Toutefois, ceux qui ont déjà pris de telles mesures sont plus susceptibles de dire avoir réduit le temps passé à l'extérieur.

L'un des principaux objectifs de la recherche était de cerner les divergences quant aux perceptions et aux comportements liés à la qualité de l'air extérieur chez les Canadiens résidant dans une « zone d'avis fréquents », c'est-à-dire qui font plus souvent l'objet d'avis sur la qualité de l'air. Les zones d'avis fréquents sont des communautés qui se situent dans le quintile supérieur (c'est-à-dire les 20 % les plus élevés) relativement à la fréquence des avis et comprennent les régions qui ont reçu au moins 14 avis sur la qualité de l'air au cours des cinq dernières années.

Les tableaux ci-dessous présentent les principaux résultats répartis par zone d'avis fréquents, tant au sein de la population générale que dans les groupes vulnérables. Dans l'ensemble, des tendances semblables sont observées pour les deux populations résidant dans une zone d'avis fréquents.

La perception des conséquences de la pollution de l'air sur la santé, de façon générale et précisément dans la région de résidence, n'est pas liée aux zones d'avis fréquents. Même s'ils sont plus fréquemment exposés à des avis sur la qualité de l'air, les Canadiens qui résident dans une zone d'avis fréquents sont moins susceptibles que les autres de percevoir la pollution de l'air comme une menace à la santé et ne sont pas plus enclins à considérer qu'elle présente un risque élevé pour la santé là où ils habitent.

En ce qui concerne les comportements, les personnes qui résident dans une zone d'avis fréquents ne sont pas plus susceptibles de prendre pour réduire leur exposition à la pollution de l'air en général. Par contre, chez les Canadiens qui ont pris de telles mesures, ceux qui résident dans une zone d'avis fréquents sont plus susceptibles d'avoir réduit le temps passé à l'extérieur. Cela pourrait être représentatif des circonstances entourant les avis sur la qualité de l'air dans ces zones, qui sont principalement attribuables à des feux de forêt; les effets sur la qualité de l'air pourraient donc être perceptibles à l'œil ou par les odeurs. Cela laisse aussi entendre que les résidents des zones d'avis fréquents pourraient mieux savoir comment se protéger de la pollution de l'air.

Perceptions et comportements relatifs à la pollution et à la qualité de l'air extérieur dans les zones d'avis fréquents
Perceptions et comportements relatifs à la pollution et à la qualité de l'air extérieur Population générale (n = 1 509) Population vulnérable (n = 2 050)
Dans une zone d'avis fréquents (n = 475) Hors d'une zone d'avis fréquents (n = 1 034) Dans une zone d'avis fréquents (n = 694) Hors d'une zone d'avis fréquents (n = 1 356)
La pollution de l'air affecte quelque peu ou beaucoup la santé (Q7) 78 % 85 % 81 % 86 %
La pollution de l'air constitue un risque assez ou très élevé pour la santé des gens de leur région (Q10) 44 % 49 % 44 % 47 %
Ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air; net : oui (Q11) 44 % 41 % 49 % 46 %
Mesure prise : réduire le temps passé à l'extérieur (Q12)1 55 % 40 % 61 % 44 %

1 Échantillon : Répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la pollution de l'air (population générale : n = 631; Canadiens vulnérables : n = 966).

Connaissance de la CAS et des sources de renseignements sur la qualité de l'air

Les gens qui résident dans une zone d'avis fréquents connaissent davantage les sources de renseignements sur la qualité de l'air en général et la CAS en particulier.

Tant au sein de la population générale que des groupes vulnérables, les personnes qui résident dans une zone d'avis fréquents disent mieux connaître les sources de renseignements sur la qualité de l'air dans leur communauté. Elles consultent aussi ces sources plus souvent et sont plus susceptibles de recevoir directement des alertes sur la qualité de l'air par l'intermédiaire d'une application, par courriel ou sur les réseaux sociaux.

En ce qui a trait précisément à la cote air santé, les résidents d'une zone d'avis fréquents se souviennent mieux d'une échelle chiffrée et se rappellent davantage la CAS lorsque celle-ci leur est mentionnée. Les résidents d'une zone d'avis fréquents qui sont au courant de la CAS se rappellent plus souvent avoir entendu quelque chose à ce sujet au cours des 6 à 12 derniers mois, période qui concorde avec la dernière saison des feux de forêt, durant laquelle les avis sont plus fréquents.

Tout comme leur comportement général pour réduire leur exposition à un air de mauvaise qualité, les résidents des zones d'avis fréquents qui se rappellent avoir entendu parler de la CAS au cours du dernier mois disent le plus souvent avoir réduit le temps passé à l'extérieur. Dans l'ensemble, les résidents des zones d'avis fréquents sont plus susceptibles que les autres de trouver qu'ils disposent des ressources dont ils ont besoin dans leur communauté pour faire face aux conditions de qualité de l'air.

Familiarité avec la CAS et les sources de renseignements sur la qualité de l'air dans les zones d'avis fréquents
Familiarité avec la CAS et les sources de renseignements sur la qualité de l'air Population générale (n = 1 509) Population vulnérable (n = 2 050)
Dans une zone d'avis fréquents (n = 475) Hors d'une zone d'avis fréquents (n = 1 034) Dans une zone d'avis fréquents (n = 694) Hors d'une zone d'avis fréquents (n = 1 356)
Très ou assez au courant des sources de renseignements sur la qualité de l'air dans la localité (Q13) 44 % 31 % 47 % 37 %
Recherchent des renseignements au sujet de la qualité de l'air une fois par mois (Q14) 38 % 32 % 45 % 39 %
Reçoivent directement des renseignements sur la qualité de l'air par l'intermédiaire d'une application, d'une alerte courriel, etc. (Q16) 25 % 20 % 26 % 19 %
Se rappellent peut-être ou avec certitude une échelle chiffrée pour mesurer la qualité de l'air (Q18) 62 % 48 % 66 % 50 %
Se rappellent correctement l'échelle de 1 à 10 de la CAS (Q19) 38 % 32 % 43 % 31 %
Se rappellent la CAS avec aide (Q22) 47 % 29 % 51 % 29 %
Se rappellent avoir entendu ou vu quelque chose au sujet de la CAS il y a 6 à 12 mois (Q23)1 34 % 25 % 36 % 30 %
Mesures prises en réponse à la CAS : réduire le temps passé à l'extérieur (Q25)2 61 % 29 % 58 % 33 %
Les renseignements sur la qualité de l'air offerts actuellement fournissent l'information nécessaire pour faire face aux conditions (Q26) 41 % 29 % 43 % 31 %

1 Échantillon : Répondants qui sont au courant de la CAS (population générale : n = 519; Canadiens vulnérables : n = 817).

2 Échantillon : Répondants qui se souviennent d'avoir entendu parler de la CAS au cours du dernier mois (population générale : n = 96; Canadiens vulnérables : n = 158).

6. Qualité de l'air intérieur

Évaluation de la qualité de l'air du domicile

Les Canadiens estiment généralement que la qualité de l'air dans leur propre domicile est bonne, voire excellente.

Les Canadiens évaluent généralement de façon positive la qualité de leur air intérieur, près de huit personnes sur dix (77 %) estimant que la qualité de l'air qu'elles respirent dans leur domicile est excellente (16 %) ou bonne (61 %). Seuls 2 % des gens estiment que la qualité de l'air de leur domicile est mauvaise.

De la même façon, les membres des groupes vulnérables perçoivent la qualité de l'air intérieur de façon généralement positive (80 %); parmi ces trois groupes, ce sont les personnes âgées qui évaluent la qualité de leur air intérieur le plus favorablement (85 %).

Évaluation de la qualité de l'air intérieur dans les domiciles
Évaluation de la qualité Net : Excellente ou bonne Excellente Bonne Passable seulement Mauvaise Incertain(e)
Population générale n = 1 509 77 % 16 % 61 % 17 % 2 % 4 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 80 % 17 % 63 % 16 % 2 % 3 %

Q28. Comment évalueriez-vous la qualité de l'air dans votre domicile en général? Par « qualité de l'air », nous entendons l'absence ou la présence de polluants. Diriez-vous que la qualité de l'air que vous respirez dans votre domicile est actuellement...?

La perception d'un air intérieur d'excellente qualité est plus répandue :

Il convient de souligner que les personnes ayant évalué moins favorablement la qualité de leur air intérieur semblent mieux connaître les risques que cela peut entraîner pour la santé : près de la moitié (46 %) des gens qualifiant la qualité de leur air de passable ou de mauvaise estiment qu'un air de mauvaise qualité affecte beaucoup à la santé des Canadiens, tandis que près du tiers (36 %) des gens qualifiant d'excellente ou de bonne la qualité de leur air intérieur sont de cet avis.

Les causes d'une mauvaise qualité de l'air à l'intérieur

Les Canadiens sont plus susceptibles de nommer une mauvaise ventilation suivie par la poussière et la fumée secondaire comme principales causes d'un air intérieur de mauvaise qualité.

Lorsqu'invités à nommer les principales causes d'une mauvaise qualité de l'air intérieur (de façon spontanée, sans choix de réponse), les répondants ont le plus souvent mentionné le manque de ventilation (26 %). Viennent ensuite la poussière (19 %) et le tabac ou la fumée secondaire (14 %). Au plus une personne sur dix mentionne une autre cause, comme des filtres ou des conduits encrassés (10 %), la moisissure (9 %), la pollution venant de l'air extérieur (8 %) et les squames d'animaux (7 %). Une minorité importante (34 %) a été incapable de nommer une cause de la mauvaise qualité de l'air intérieur, ou a choisi de ne pas le faire.

Les Canadiens vulnérables mentionnent les mêmes types de polluants de l'air intérieur que les membres de la population générale, et ils le font dans des pourcentages très semblables.

Causes majeures d'une mauvaise qualité de l'air intérieur (Réponses les plus fréquentes, mentionnées par au moins 3 % des répondants)
Polluants de l'air intérieur Population générale n = 1 509 Canadiens vulnérables n = 2 050
Le manque de ventilation 26 % 25 %
La poussière/les acariens 19 % 19 %
La fumée secondaire/le tabac 14 % 15 %
Des conduits/bouches d'aération/filtres de fournaise encrassés 10 % 11 %
La moisissure 9 % 10 %
La pollution venant de l'air extérieur 8 % 8 %
Les animaux domestiques/les squames d'animaux 7 % 8 %
Les vapeurs de cuisson/les huiles à friture 4 % 5 %
L'humidité/la condensation/le mildiou (pas la moisissure) 4 % 5 %
Les émissions de polluants de nouveaux tapis/produits 4 % 6 %
Les produits chimiques toxiques 4 % 4 %
Le monoxyde de carbone 3 % 3 %
Les produits d'entretien ménager 3 % 4 %
Le pollen 3 % 2 %
Le radon 3 % 3 %
Autres mentions (< 3 %) 15 % 17 %
Incertain(e)/je préfère ne pas répondre 34 % 30 %

Q29. À votre connaissance, quelles sont les principales causes d'une mauvaise qualité de l'air intérieur?

Le manque de ventilation est nommé comme la principale cause de la mauvaise qualité de l'air intérieur dans la plupart des provinces, à l'exception de l'Alberta, où les gens sont plus susceptibles de mentionner la poussière (31 %). Il convient de souligner que les répondants dont le statut socioéconomique est moins favorable sont moins susceptibles de nommer des causes de la mauvaise qualité de l'air intérieur (43 % des personnes dont le revenu est inférieur à 40 000 $ et 43 % de celles sans diplôme d'études postsecondaires sont « incertaines » à ce sujet).

La perception selon laquelle la fumée secondaire nuit à la qualité de l'air intérieur est plus répandue chez les personnes qui qualifient d'excellente la qualité de l'air dans leur propre domicile (27 %). En revanche, la poussière est plus souvent mentionnée par les personnes qui estiment que la qualité de leur air intérieur est bonne (20 %) ou encore seulement passable ou mauvaise (22 %).

Mesures pour réduire l'exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur

Près de quatre Canadiens sur dix, et un pourcentage légèrement plus élevé au sein de la population vulnérable, ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur. Une vaste gamme de mesures sont rapportées, y compris l'élimination de la source du problème et l'amélioration du système de filtre.

Près de quatre Canadiens sur dix (38 %) disent avoir pris des mesures pour réduire leur exposition à un air intérieur de mauvaise qualité, dans la plupart des cas en raison de leur santé (33 %) plutôt que pour d'autres motifs (6 %).

Le pourcentage de personnes qui ont pris des mesures est légèrement plus élevé au sein de la population vulnérable (45 %), atteignant la moitié (50 %) chez ceux atteints d'une maladie chronique.

Mesures prises pour réduire l'exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur
Mesures prises Net : oui Oui, en raison de la santé Oui, pour d'autres raisons Non Incertain(e)
Population générale n = 1 509 38 % 33 % 6 % 53 % 9 %
Canadiens vulnérables n = 2 050 45 % 38 % 7 % 49 % 6 %

Q30. Est-ce que vous-même ou d'autres membres de votre foyer avez pris des mesures précises pour réduire votre exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur à cause de l'impact qu'elle a sur votre santé?

Les Canadiens ayant poursuivi des études postsecondaires sont plus susceptibles d'avoir pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur (41 %, comparativement à 31 % chez ceux détenant un diplôme d'études secondaires ou moins). La probabilité d'avoir pris des mesures ne diffère pas beaucoup selon la perception de la qualité de l'air intérieur dans son domicile (c'est-à-dire qu'elle n'est pas plus élevée chez ceux qui considèrent comme excellente la qualité de l'air dans leur domicile).

Mesures prises. Les répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air devaient indiquer en quoi consistaient ces mesures (à partir d'une liste fournie). Un vaste éventail de réponses ont été fournies, y compris l'élimination de la source du problème (84 %), l'amélioration du système de filtre (80 %), l'ouverture des fenêtres (72 %), l'utilisation d'un ventilateur (67 %) ou un nettoyage plus fréquent (60 %). Les mesures prises par les Canadiens vulnérables sont semblables, et selon des pourcentages similaires.

Mesures prises pour réduire l'exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur
Mesures prises (chez les répondants qui ont indiqué avoir pris des mesures pour réduire leur exposition) Population générale n = 502 Canadiens vulnérables n = 775
NET : Élimination de la source 84 % 87 %
Réduire au minimum la poussière dans votre domicile 63 % 65 %
Utiliser des produits nettoyants contenant moins de produits chimiques 45 % 49 %
Éliminer la source de pollution (p. ex., tapis, moisissure) 42 % 43 %
Fumer à l'extérieur seulement 21 % 18 %
Éliminer les animaux de compagnie de votre domicile 7 % 8 %
NET : Changement/amélioration du système de filtres 80 % 85 %
Changer les filtres de la fournaise/du système de ventilation 55 % 62 %
Améliorer le système de ventilation/changer les filtres 44 % 47 %
Acheter un filtre à air 41 % 42 %
Nettoyer les conduits d'air 41 % 41 %
Ouvrir les fenêtres 72 % 67 %
Utiliser le ventilateur de salle de bain/de cuisine 67 % 66 %
Nettoyer/passer l'aspirateur plus souvent 60 % 58 %
Acheter un détecteur de monoxyde de carbone (CO) 52 % 56 %
Suivre les instructions du fabricant pour la fournaise/le système de ventilation 26 % 29 %
Procéder à une vérification/analyse de l'air intérieur 11 % 10 %
Réduire le temps passé dans l'endroit/la zone problématique 10 % 9 %
Consulter un médecin/un professionnel de la santé 10 % 10 %
Autre 5 % 4 %
Incertain(e) 1 % 0 %

Q31. Quelles mesures avez-vous prises pour réduire votre exposition? ÉCHANTILLON : Répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur (population générale : n = 502; Canadiens vulnérables : n = 775)

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'avoir éliminé la source du problème (88 %). Le pourcentage de Canadiens qui disent avoir remplacé leur système de filtres augmente en même temps que le revenu du ménage (passant de 63 % chez ceux qui gagnent moins de 40 000 $ à 95 % chez ceux qui gagnent 100 000 $ ou plus). Les personnes qui estiment que l'air de leur domicile est d'excellente qualité sont plus susceptibles que les autres d'avoir pris plusieurs mesures, notamment d'utiliser un ventilateur (75 %), de remplacer les filtres de leur fournaise (67 %), d'améliorer leur système de ventilation (54 %) et de procéder à une analyse de l'air intérieur (20 %).

Sources de renseignements sur la qualité de l'air

Les Canadiens qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à un air intérieur de mauvaise qualité sont plus susceptibles de rechercher des renseignements à ce sujet auprès de sources du gouvernement fédéral, suivies par Météo Média et Internet en général.

Les répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur devaient indiquer (à partir d'une liste fournie) les sources qu'ils consultent pour obtenir de l'information à ce sujet. Les Canadiens sont plus susceptibles de rechercher de l'information sur la qualité de l'air intérieur auprès de sources du gouvernement du Canada (64 %), y compris sur les sites Web de Santé Canada (50 %) et d'Environnement et Changement climatique Canada (ECCC, 39 %), ou encore sur l'application d'ECCC (23 %). Les autres sources largement utilisées sont Météo Média (55 %) et Internet en général (48 %).

Les sources utilisées par les Canadiens vulnérables sont semblables à celles consultées par les membres de la population générale. Au sein de ce groupe, les personnes âgées sont plus susceptibles que les autres de nommer des médias d'information classiques, comme la télévision (25 %) et les journaux (19 %).

Sources de renseignements sur la qualité de l'air intérieur
Sources de renseignements (chez les répondants qui ont indiqué avoir pris des mesures pour réduire leur exposition) Population générale n = 502 Canadiens vulnérables n = 775
Toute mention du gouvernement du Canada (net) 64 % 64 %
Site Web de Santé Canada 50 % 46 %
Site Web d'Environnement et Changement climatique Canada/site Web meteo.gc.ca 39 % 40 %
Environnement et Changement climatique Canada (application) 23 % 25 %
Toute mention de Météo Média (net) 55 % 55 %
Météo Média (application) 31 % 28 %
Météo Média (site Web) 29 % 30 %
Météo Média (télévision) 26 % 27 %
Internet/site Web – autre 48 % 43 %
Télévision – autre 20 % 20 %
Radio 14 % 14 %
Journaux 13 % 14 %
Un ami/membre de la famille 11 % 10 %
Médias sociaux/Facebook/Twitter 8 % 7 %
Autre 2 % 3 %
Incertain(e) 8 % 7 %

Q32. Où êtes-vous le plus susceptible de chercher des renseignements sur la qualité de l'air intérieur, les contaminants et les mesures que vous prendre pour améliorer le tout? ÉCHANTILLON : Répondants qui ont pris des mesures pour réduire leur exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur (population générale : n = 502; Canadiens vulnérables : n = 775)

Les sources du gouvernement fédéral sont plus largement consultées par les titulaires d'un diplôme universitaire pour obtenir de l'information sur la qualité de l'air intérieur (71 %). Les hommes (61 %) sont plus susceptibles que les femmes (50 %) de consulter Météo Média à cette fin.

II. Annexe A : Méthodologie

Environics Research a mené un sondage en ligne auprès de 2 472 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Cet échantillon total a été divisé en deux groupes distincts :

La composition de l'échantillon est précisée dans le tableau suivant :

Composition de l'échantillon
Population générale Personnes vulnérables au sein de la population générale Suréchantillon de personnes vulnérables Total des personnes vulnérables
1 509 1 087 963 2 050

Les répondants au sondage ont aussi été classés selon qu'ils résident ou non dans une communauté faisant l'objet d'avis fréquents sur la qualité de l'air (zone d'avis fréquents). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section ci-dessous sur l'analyse des zones d'avis fréquents.

Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d'une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu'un échantillon provenant d'un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée.

Conception de l'échantillon, pondération et profil des répondants

Environics Research a mené ce sondage en ligne du 25 février au 11 mars 2021. La méthode d'échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d'au moins 2 400 Canadiens âgés de 18 ans et plus (1 500 au sein de la population générale plus un suréchantillon de 900 personnes vulnérables).

Des quotas ont été établis au sein de la population générale en fonction de l'âge, du sexe et de la région de résidence des répondants. Les sous-groupes suivants ont été surreprésentés afin d'obtenir des échantillons suffisamment importants pour les Canadiens vulnérables et ceux résidant dans une zone d'avis fréquents :

Les données définitives provenant de la population générale ont été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

La répartition suivante a été obtenue pour la population générale :
Variable % de la population Cible (quota) % de l'échantillon Échantillon réel non pondéré Échantillon réel pondéré*
Province/territoire
Canada atlantique 7 % 102 7 % 103 106
Québec 24 % 300 20 % 302 362
Ontario 38 % 473 32 % 473 573
Manitoba/Saskatchewan 7 % 125 8 % 128 106
Alberta 11 % 225 15 % 228 166
Colombie-Britannique 13 % 275 18 % 275 196
CANADA 100 % 1 500 100 % 1 509 1 509
Âge
18 à 34 ans 27 % 250 17 % 168 407
35 à 54 ans 34 % 350 23 % 410 377
55 ans et plus 39 % 900 60 % 931 724
Genre
Hommes 49 % 735 49 % 725 739
Femmes 51 % 765 51 % 770 756

* Les résultats sont pondérés par région, sexe et âge conformément aux données de recensement de 2016.

Le tableau suivant présente la répartition pondérée des participants au sondage membres de la population générale, en fonction de variables précises.

Variable Échantillon total % % de la population
Niveau de scolarité α
Études secondaires ou moins 26 35
Apprentissage enregistré, collège, études universitaires en partie 34 36
Diplôme d'études universitaires ou supérieures 38 29
Situation d'emploi α
Travailleurs à temps plein ou travailleurs autonomes 49 50
Travailleurs à temps partiel 7 11
Pas dans la population active (y compris à la retraite) 42 35
Revenu annuel total du ménage+
Moins de 40 000 $ 18 17
De 40 000 $ à moins de 80 000 $ 32 30
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ 16 13
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ 21 22
150 000 $ et plus 12 18
Langue du sondage/langue officielle
Anglais 82 85
Français 18 15

α Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été modifiées pour correspondre à ce dernier. Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans et, en ce qui a trait à l'emploi, les Canadiens âgés de 15 ans et plus.

+ Pourcentages établis en fonction des personnes ayant fourni une réponse.

Les quotas pour le suréchantillon de personnes vulnérables ont été établis en fonction de la catégorie de vulnérabilité (300 répondants pour chacune des trois catégories, soit les personnes atteintes d'une maladie chronique, les pourvoyeurs de soins et les personnes âgées). Aux fins d'analyse, cet échantillon a été combiné avec les Canadiens vulnérables au sein de la population générale, et le groupe entier a été pondéré par région de façon à concorder avec les données du recensement de 2016. Au total, 2 050 répondants ont été classés comme des personnes vulnérables selon les questions de recrutement.

Composition de l'échantillon de la population vulnérable
Catégorie Population générale Suréchantillon Total
Personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique 674 517 1 191
Pourvoyeurs de soins 360 457 817
Personnes âgées 447 499 946
Total* 1 087 963 2 050

* Le total des catégories est supérieur à l'échantillon total en raison du chevauchement entre les catégories.

Conception du questionnaire

Santé Canada a fourni à Environics les sujets souhaités et les questions qui répondent aux objectifs de la recherche. Environics a ensuite élaboré un questionnaire intégrant ces questions, s'appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages en ligne. Environics a aussi formulé les questions en s'appuyant sur des études précédentes, plus précisément le sondage omnibus de 2017 sur la cote air santé et l'étude de 2005 de Santé Canada sur la qualité de l'air intérieur. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d'évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l'enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisqu'aucun changement ne s'est avéré nécessaire après la préenquête, les n = 71 réponses (54 en anglais et 17 en français) ont été prises en compte dans l'ensemble de données définitif.

Le questionnaire final de l'étude se trouve à l'annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues ont duré en moyenne 9,3 minutes.

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu'avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées du sondage ont été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications
Répartition N
Nombre total d'invitations (c) 15 715
Nombre total de sondages terminés (d) 2 472
Répondants admissibles, mais qui ont abandonné (e) 3 905
Répondants non admissibles (f) 282
Aucune réponse (g) 8 049
Quotas atteints (h) 1 007
Taux de contact = (d+e+f+h)/c 48,8 %
Taux de participation = (d+f+h)/c 23,9 %

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l'échantillon final de la population générale (non pondéré), comparativement à la population réelle du Canada (d'après les données du recensement de 2016). L'échantillon final sous-représente les personnes détenant un diplôme d'études secondaires ou moins, ce qui est une caractéristique courante des sondages d'opinion publique menés au Canada (c'est-à-dire que les personnes plus éduquées sont plus susceptibles de répondre à ce type de sondages). Il convient de souligner que les quotas en fonction de l'âge ont délibérément surreprésenté les personnes âgées de plus de 55 ans de façon à ce que l'échantillon soit suffisamment important dans les groupes d'intérêt précis; c'est pourquoi l'âge est exclu de cette analyse.

Analyse du biais de non-réponse
Type d'échantillon Échantillon* Au Canada (recensement de 2016)
Sexe (18 ans et plus)
Hommes 49 % 49 %
Femmes 51 % 51 %
Niveau de scolarité α
Diplôme d'études secondaires ou moins 26 % 35 %
École de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme) 34 % 36 %
Diplôme universitaire 28 % 29 %

* Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.

α Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier. Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans.

Analyse des zones d'avis fréquents

Afin d'enrichir l'analyse, Santé Canada a fourni les données des cinq dernières années relatives aux avis sur la qualité de l'air, indiquant la fréquence à laquelle ces avis ont été transmis dans différentes communautés. Ces données ont été compilées afin de cerner les municipalités et les villes qui ont reçu le plus souvent des avis sur la qualité de l'air au cours des cinq dernières. Les communautés qui se situent dans le quintile supérieur (c'est-à-dire les 20 % les plus élevés) ont été désignées comme des zones d'avis fréquents. Les zones d'avis fréquents sont des communautés ayant reçu au moins 14 avis sur la qualité de l'air au cours des cinq dernières années.

L'analyse a permis de déterminer qu'environ 16 % de la population canadienne réside dans une zone d'avis fréquents. Ces communautés sont principalement concentrées dans l'Ouest canadien, où les avis sur la qualité de l'air sont souvent attribuables aux feux de forêt.

Le tableau ci-dessous présente le pourcentage de Canadiens qui habitent dans une zone d'avis fréquents dans chaque région.

Pourcentage de la population qui habite dans une zone d'avis fréquents
Région % de la population qui habite dans une zone d'avis fréquents
Canada (TOTAL) 18 %
Colombie-Britannique 67 %
Alberta 53 %
Saskatchewan 76 %
Manitoba 1 %
Ontario < 1 %
Québec 0 %
Nouveau-Brunswick 0 %
Nouvelle-Écosse 0 %
Île-du-Prince-Édouard 0 %
Terre-Neuve-et-Labrador 0 %

À la lumière de cette analyse, des quotas régionaux ont été établis afin d'obtenir des échantillons suffisamment importants de Canadiens résidant dans une zone d'avis fréquents, tant au sein de la population générale que dans le suréchantillon de personnes vulnérables.

Une fois le sondage terminé, les données ont été analysées en fonction de la dernière région de tri d'acheminement connue de chaque répondant afin de déterminer si celui-ci réside dans une zone d'avis fréquents. En raison des restrictions du gouvernement fédéral concernant les recherches sur l'opinion publique, les données sur la région de tri d'acheminement ont été obtenues auprès de la base de données du fournisseur d'échantillon par panel et non dans le sondage même. Les répondants résidant dans une zone d'avis fréquents ont été identifiés dans l'ensemble de données pour permettre de comparer leurs connaissances et leurs perceptions à celles des répondants résidant à l'extérieur de ces zones.

Au total, l'échantillon comprend 842 répondants résidant dans une zone d'avis fréquent (475 au sein de la population générale et 367 dans le suréchantillon de personnes vulnérables).

III. Annexe B : Questionnaire

Environics Research Group
2021-02-22
Santé Canada
Cote air santé (CAS) et modification du comportement relatif à l'air intérieur
Questionnaire – version préliminaire (2)
Sondage en ligne mené auprès de 2 400 Canadiens de 18 ans et plus;
15 minutes en moyenne

PAGE D'ACCUEIL
Please select your preferred language for completing the survey./Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

Bienvenue à notre sondage. Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise pour le compte du gouvernement du Canada ce sondage portant sur des questions d'actualité pour les Canadiens.

Ce sondage prendra environ 15 minutes de votre temps. Le sondage est effectué sur une base volontaire, et toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes.

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d'en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l'adresse www.canadianresearchinsightscouncil.ca. Pour en vérifier la légitimité, veuillez entrer le code du projet, [À DÉTERMINER].

Merci à l'avance de votre participation.

[NOTE DE PROGRAMMATION : Toutes les questions sont obligatoires, sauf indication contraire.]

NOTES RELATIVES AU RECRUTEMENT :

QUOTAS POUR SURÉCHANTILLONNAGE (NON EXCLUSIFS)

AFFECTION PRÉEXISTANTE (Q4 = 1) N = 300
RESPONSABLE/AIDANT (Q5 = 1 OU Q6 = 1) N = 300
PERSONNES ÂGÉES (Q1 = 65 ET PLUS) N = 300

Questionnaire de recrutement

1. Quelle est votre année de naissance?

LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS
SI 2003, DEMANDER :

1A. « En date d'aujourd'hui, avez-vous 18 ans? »

SI MOINS DE 18 ANS, REMERCIER ET TERMINER
[RECRUTEMENT : 65 ANS ET PLUS = PERSONNES ÂGÉES]

2. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

Veuillez sélectionner une seule réponse.
LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS

3. À quel genre vous identifiez-vous? (Votre réponse peut être différente de l'information inscrite sur votre acte de naissance ou sur d'autres documents officiels.)

Veuillez sélectionner une seule réponse. – VOIR LES QUOTAS

4. Est-ce qu'un médecin vous a déjà dit, ou a déjà dit à un membre de votre foyer, que vous ou cette autre personne aviez l'un des problèmes de santé suivants?

[SI 01 « OUI, MOI-MÊME » SÉLECTIONNÉ = AFFECTION PRÉEXISTANTE; INCLURE CETTE QUESTION DANS LE RECRUTEMENT POUR SURÉCHANTILLONNAGE]

  1. Asthme
  2. Maladie pulmonaire
  3. Maladie du cœur
  4. Rhume des foins, allergies saisonnières ou environnementales
  5. Diabète

5. Êtes-vous le parent, le tuteur ou la principale personne responsable d'enfants âgés de moins de 12 ans?

[SI 01 « OUI, MOI-MÊME » SÉLECTIONNÉ = RESPONSABLE/AIDANT; INCLURE CETTE QUESTION DANS LE RECRUTEMENT POUR SURÉCHANTILLONNAGE]

6. Êtes-vous l'aidant d'un parent ou d'un proche âgé?

[SI 01 « OUI, MOI-MÊME » SÉLECTIONNÉ = RESPONSABLE/AIDANT; INCLURE CETTE QUESTION DANS LE RECRUTEMENT POUR SURÉCHANTILLONNAGE]

Perceptions relatives à la pollution de l'air/qualité de l'air extérieur

7. Selon vous, jusqu'à quel point la pollution de l'air affecte-t-elle la santé des Canadiens et des Canadiennes? Cela les affecte-t-il...?

[SUIVI – Q2 2010]

8. Selon vous, jusqu'à quel point la qualité de l'air intérieur affecte-t-elle la santé des Canadiens et des Canadiennes? Cela les affecte-t-il...?

[SUIVI – IQA 2005 Q10]

9. Pensez-vous que la pollution de l'air a un effet sur la santé humaine?

[SUIVI – Q8 2010]
ALTERNER L'ORDRE DES CODES 01 ET 02

10. Dans quelle mesure considérez-vous que la pollution de l'air constitue un risque pour la santé des gens de votre région? Est-ce que c'est un risque...?

[SUIVI – Q9 2010]

11. Avez-vous pris des mesures précises pour réduire votre exposition à la pollution de l'air, que ce soit en raison de l'impact qu'elle a eu sur votre santé, ou parce que vous voulez éviter qu'elle ait un impact sur votre santé?

[SUIVI – Q18 2017]

12. [SI Q11 = 01 OU 02] Quelles mesures avez-vous prises pour réduire votre exposition à la pollution de l'air?

[SUIVI – Q19 2017]
AFFICHER LA LISTE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, ANCRER 98 ET 99

B. Connaissance et utilisation des sources de renseignements sur la qualité de l'air (questions générales)

13. Dans quelle mesure êtes-vous au courant des sources de renseignements sur la qualité de l'air disponibles dans votre localité?

[SUIVI – Q2 2017]

14. À quelle fréquence recherchez-vous des renseignements au sujet de la qualité actuelle de l'air dans votre localité?

[SUIVI – Q3 2017]

15. [POSER SI RECHERCHE DES RENSEIGNEMENTS; Q14 = 01 À 05] Et quelle source êtes-vous le plus susceptible de consulter pour obtenir des renseignements sur la qualité de l'air?

[SUIVI – Q4 2017]
INSCRIRE MOT POUR MOT, NE PAS MONTRER LA LISTE, L'UTILISER COMME POST-CODES

16. Recevez-vous régulièrement des renseignements sur la qualité de l'air qui vous sont envoyés directement de l'une des façons suivantes?

[SUIVI – Q5 2017]
[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

  1. Par l'entremise d'un fil Twitter
  2. Par l'entremise d'une alerte courriel
  3. Par l'entremise d'une alerte par message texte
  4. Par l'entremise d'une alerte par message téléphonique gratuit
  5. Par l'entremise d'une application [NOUVELLE OPTION]

17. Un médecin ou un autre professionnel de la santé vous ont-ils déjà parlé précisément des effets potentiellement négatifs de la pollution de l'air sur votre santé, ou fourni des renseignements à ce sujet?

[SUIVI – Q20 2017]

C. CAS (questions ciblées)

18. Vous rappelez-vous avoir vu ou entendu quelque chose au sujet d'une échelle chiffrée qui mesure la qualité de l'air ou la pollution de l'air dans votre localité?

[SUIVI – Q8 2017]

19. [SI Q18 = OUI/PEUT-ÊTRE] Vous souvenez-vous du type de chiffres apparaissant sur cette échelle et servant à indiquer les différents niveaux de qualité de l'air?

[SUIVI – Q9 2017]

20. Et vous souvenez-vous de couleurs particulières utilisées pour indiquer les différents niveaux de qualité de l'air? [SUIVI – Q10 2017]

[RÉPARTIR ALÉATOIREMENT]

21. Pouvez-vous indiquer les noms des indices ou des échelles qui fournissent des renseignements sur la qualité de l'air dans votre localité?

[SUIVI – Q11 2017]
INSCRIRE MOT POUR MOT, NE PAS MONTRER LA LISTE, L'UTILISER COMME POST-CODES

22. Vous rappelez-vous avoir entendu parler de quelque chose appelé la « cote air santé », ou « C-A-S »?

[SUIVI – Q12 2017]

23. [SI ENTENDU PARLER DE LA CAS, Q22 = OUI] À quand remonte la dernière fois où vous vous rappelez avoir entendu ou vu quelque chose au sujet de la cote air santé?

[SUIVI – Q13 2017]

24. [SI AU COURS DU DERNIER MOIS, Q23 = 01 OU 02] Plus particulièrement, que vous rappelez-vous avoir entendu ou vu?

[SUIVI – Q15 2017]
AFFICHER LA LISTE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, ANCRER 98 ET 99

25. [SI Q22 =1, 2] S'il y a lieu, quelles mesures avez-vous prises, ou un autre membre de votre foyer a-t-il prises, en réponse à ce que vous avez entendu ou vu au sujet de la cote air santé?

[SUIVI – Q16 2017]
AFFICHER LA LISTE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, ANCRER 97, 98 ET 99

26. Les renseignements sur la qualité de l'air qui vous sont offerts actuellement vous fournissent-ils l'information dont vous avez besoin pour faire face aux conditions de qualité de l'air?

[SUIVI – Q21 2017]

27. À partir de la liste suivante, veuillez indiquer, dans l'ordre, les trois sources les plus fiables pour obtenir renseignements sur la qualité de l'air. Veuillez répondre en inscrivant le chiffre 1 vis-à-vis de la source la plus fiable, puis les chiffres 2 et 3 près de celles qui arrivent respectivement au deuxième et au troisième rangs.

[NOUVELLE QUESTION]
RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE

D. Qualité de l'air intérieur

Les prochaines questions porteront sur la qualité de l'air intérieur. Nous entendons par cela l'air à l'intérieur de votre domicile, de votre lieu de travail et les autres endroits intérieurs où vous passez du temps.

28. Comment évalueriez-vous la qualité de l'air dans votre domicile en général? Par « qualité de l'air », nous entendons l'absence ou la présence de polluants. Diriez-vous que la qualité de l'air que vous respirez dans votre domicile est actuellement...?

[SUIVI – IQA 2005 Q6]

29. À votre connaissance, quelles sont les principales causes d'une mauvaise qualité de l'air intérieur?

[SUIVI – IQA 2005 Q7]
INSCRIRE MOT POUR MOT, NE PAS MONTRER LA LISTE, L'UTILISER COMME POST-CODES

30. Est-ce que vous-même ou d'autres membres de votre foyer avez pris des mesures précises pour réduire votre exposition à la mauvaise qualité de l'air intérieur à cause de l'impact qu'elle a sur votre santé?

[SUIVI – IQA 2005 Q26]

31. [SI OUI À Q32] Quelles mesures avez-vous prises pour réduire votre exposition?

[SUIVI – IQA 2005 Q27]
AFFICHER LA LISTE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, ANCRER 98 ET 99

32. Où êtes-vous le plus susceptible de chercher des renseignements sur la qualité de l'air intérieur, les contaminants et les mesures que vous prendre pour améliorer le tout?

[NOUVELLE QUESTION]
AFFICHER LA LISTE, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT, ANCRER 98 ET 99

Données démographiques

Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement confidentielles.

33. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

34. Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre situation d'emploi actuelle?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

35. Laquelle des catégories suivantes représente le mieux le revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

Veuillez sélectionner une seule réponse.

Voilà qui met fin au sondage. Au nom de Santé Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.

NOTER LA RÉGION À PARTIR DES DONNÉES SUR LE PANEL

1 Il se peut que le pourcentage de répondants indiquant avoir porté un masque soit gonflé en raison du port du masque obligatoire à l'échelle locale et provinciale durant la pandémie de COVID-19.

2 Il se peut que le pourcentage de répondants indiquant avoir porté un masque soit gonflé en raison du port du masque obligatoire à l'échelle locale et provinciale durant la pandémie de COVID-19.