Facteurs associés aux changements de comportements de vapotage
en 2020

Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada

Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : HT372-213511/002/CY
Valeur du contrat : 249 397,36 $ (TVH incluse)
Date d'attribution des services : 13 juillet 2021
Date de livraison des services : 30 mars 2022

Numéro d'enregistrement : ROP 024-21

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Facteurs associés aux changements de comportements de vapotage en 2020 – Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada par Environics Research

Mars 2022

Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une étude qualitative et quantitative réalisée par Environics Research pour le compte de Santé Canada. L'étude comportait deux volets :

• Une série de quinze séances virtuelles de discussion en groupe de 90 minutes avec des Canadiens de différents groupes d'âge qui avaient vapoté au cours de l'année 2020 et vapotaient encore ou non au moment de la recherche.
• Un sondage en ligne auprès de 3 653 Canadiens âgés de 15 ans ou plus en 2020 qui avaient vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives) en 2020 et vapotaient encore ou non au moment de la collecte des données. Le sondage a été mené du 3 février au 3 mars 2022.

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada par courriel à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

^© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2022

No de catalogue : H14-409/2022F-PDF
ISBN 978-0-660-44729-2

This publication is also available in English under the title Factors associated with changes in vaping behaviour during 2020- Final Report

No de catalogue°: H14-409/2022E-PDF
ISBN 978-0-660-44729-5

Table des matières

• Résumé du rapport
  • A. Contexte et objectifs
  • B. Méthodologie
  • C. Valeur du contrat
  • D. Constatations principales – phase qualitative
  • E. Constatations principales – phase quantitative
  • F. Énoncé de neutralité politique et coordonnées
• Introduction
• I. Constatations détaillées – phase qualitative
  • A. Expérience en matière de vapotage
  • B. Comportements de vapotage
  • C. Effets sur la santé et abandon du vapotage
  • D. Effet des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés
  • E. Évolution des comportements de vapotage depuis le début de 2020
• II. Constatations détaillées – phase quantitative
  • F. Changements de comportement et facteurs d'influence au fil du temps
  • G. Impossibilité de se procurer des saveurs de liquides et des dispositifs de vapotage et changements dans les comportements
  • H. Attitudes à l'égard du vapotage et du tabagisme
• Annexe A : Méthodologie de la phase qualitative
• Annexe B : Méthodologie de la phase quantitative
• Annexe C : Questionnaire de recrutement
• Annexe D : Guide de discussion
• Annexe E : Questionnaire du sondage

Remarque : Des tableaux croisés détaillés sont fournis dans un document distinct.

Résumé du rapport

A. Contexte et objectif

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) a été promulguée le 23 mai 2018 afin de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. La LTPV a créé un cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de protéger les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'accéder légalement aux produits du vapotage en tant qu'option moins nocive que le tabac. Elle s'applique à une variété de dispositifs et de substances, comme les liquides de vapotage, ainsi qu'aux produits de vapotage avec ou sans nicotine. La LTPV interdit la vente et la promotion de tous les produits de vapotage auprès des personnes de moins de 18 ans, tout comme la promotion de saveurs attrayantes pour les jeunes. En outre, elle confère au gouvernement le pouvoir d'exiger l'affichage d'une mise en garde concernant la santé sur les dispositifs de vapotage et les emballages de recharges.

L'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) fournit des données représentatives à l'échelle nationale sur les variations dans la prévalence du tabagisme et du vapotage en 2020, sans toutefois préciser les raisons derrière les changements observés. Santé Canada a donc commandé une recherche sur l'opinion publique pour déterminer les facteurs associés à ces changements. Cette étude servira à orienter les activités de réglementation et les programmes en cours.

La recherche avait pour principal objectif de comprendre les comportements d'utilisation des Canadiens de 15 ans et plus qui ont vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant un mois) en 2020 et vapotaient encore ou non au moment de la collecte des données. Le projet a également permis de recueillir des données sur les attitudes et les comportements en matière de vapotage, et sur l'effet des principales restrictions imposées en 2020 sur les comportements de vapotage.

De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :

• Mesurer les changements d'utilisation chez ceux qui ont vapoté régulièrement en 2020;
• Comprendre les facteurs qui influent sur les changements dans l'utilisation (modification de la réglementation provinciale, problèmes de santé, etc.);
• Comprendre les changements dans les habitudes de consommation des participants qui étaient des utilisateurs mixtes (ceux qui fumaient et vapotaient) en 2020;
• Comprendre les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les comportements de vapotage.

B. Méthodologie

Ce projet de recherche était divisé en deux phases distinctes, mais complémentaires, décrites ci-dessous.

Remarque concernant les groupes d'âge : Les groupes d'intérêt étaient les jeunes (âgés de 15 à 19 ans), les jeunes adultes (âgés de 20 à 24 ans) et les adultes (âgés de 25 ans et plus) qui avaient vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant quatre semaines) en 2020. Au moment de la collecte des données, de 2021 à 2022, les participants se trouvaient donc dans les groupes d'âge suivants : 16 à 20 ans, 21 à 25 ans et 26 ans et plus, respectivement.

1. Phase qualitative

Environics Research a organisé quinze séances virtuelles de discussion en groupe de 90 minutes avec des Canadiens de différents groupes d'âge qui avaient vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant quatre semaines) au cours de l'année 2020. Neuf des séances se sont tenues avec des gens qui avaient vapoté en 2020 et résidaient dans une province où des restrictions sur la vente de saveurs de liquide à vapoter avaient été introduites cette même année (Nouvelle-Écosse, Ontario et Colombie-Britannique). Étant donné que les restrictions touchaient principalement l'accès aux produits de vapotage pour les jeunes, les trois groupes d'âge (les jeunes âgés de 15 à 19 ans en 2020, les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans en 2020 et les adultes âgés de 25 ans et plus en 2020) ont été étudiés séparément. Six groupes de discussion ont été organisés avec des personnes qui avaient vapoté en 2020 et résidaient dans les provinces où aucune restriction de ce genre n'a été introduite en 2020; les jeunes et les jeunes adultes ont été regroupés lors de ces séances.

Les participants se sont vu offrir chacun la somme de 100 $ en guise de remerciement. Environics a invité sept participants à chaque séance. Les 15 séances de discussion en groupe ont eu lieu sur la plateforme de vidéoconférence Zoom, du 6 au 15 décembre 2021. Treize de ces séances se sont déroulées en anglais, et deux en français.

Limites : L'étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d'une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait une étude quantitative. Les résultats d'une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l'ensemble de la population.

2. Phase quantitative

Environics a mené un sondage en ligne auprès de 3 592 Canadiens qui, en 2020, étaient âgés de 15 ans ou plus et avaient vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives) à un moment ou un autre durant l'année. Le sondage s'est déroulé du 3 février au 3 mars 2022. L'échantillon a été stratifié par groupe d'âge dans chaque région afin de permettre une couverture adéquate des zones moins habitées, en particulier dans les régions d'intérêt où des restrictions ont été imposées sur les saveurs de liquide de vapotage en 2020. Puisque les répondants au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée. Le nombre de sondages remplis se détaille comme suit :

C. Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s'élève à 249 397,36 $ (TVH incluse).

Rapport

Le présent rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations et conclusions observées, suivi d'une analyse détaillée des résultats des séances de discussion en groupe et des données du sondage. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.

Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement.

Les résultats qualitatifs ne peuvent pas être exprimés sous la forme de nombres. Dans le rapport, lorsqu'il est indiqué qu'un point de vue est exprimé par « la plupart » ou par « une majorité », cela signifie que l'opinion est partagée par plus de la moitié des participants. Les expressions « certains participants », « certains répondants », etc. sont quant à elles utilisées pour désigner une proportion correspondant à environ la moitié des participants, alors que « quelques » et « quelques-uns » font référence à une minorité de participants.

Les personnes qui fumaient au moment de la recherche ou qui fumaient auparavant et celles qui vapotaient sont désignées respectivement dans le rapport comme des fumeurs ou anciens fumeurs et des vapoteurs, par souci de concision.

Les provinces et territoires peuvent être classés comme suit selon les restrictions qu'ils avaient déjà introduites en matière de vapotage (en plus de la réglementation fédérale existante) au moment du travail sur le terrain :

• Saveur de tabac autorisée seulement : Nouvelle-Écosse (depuis 2020), Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard (depuis 2021).
• Accès aux saveurs limité aux personnes de 19 ans et plus et seulement dans les boutiques de produits de vapotage : Ontario et Colombie-Britannique (2020), Saskatchewan (2021); la vente de produits à saveur de menthe, de menthol ou de tabac est permise ailleurs que dans les magasins spécialisés en Ontario et en Saskatchewan, alors que seuls les produits à saveur de tabac peuvent être vendus ailleurs que dans les magasins spécialisés en Colombie-Britannique.
• Aucune restriction supplémentaire : Terre-Neuve-et-Labrador, Québec, Manitoba, Alberta et dans les territoires.

Utilisation des constatations de la recherche. Les données récoltées dans le cadre de cette étude permettront à la Direction de la lutte au tabagisme de comprendre et de contextualiser les récents changements observés dans la prévalence du vapotage.

D. Constatations principales – phase qualitative

Raisons et facteurs incitant à vapoter

• Les raisons pour lesquelles les gens ont commencé à vapoter varient selon l'âge. Les jeunes et les jeunes adultes ayant vapoté en 2020 ont indiqué avoir commencé à le faire à l'école secondaire, principalement en raison de la pression exercée par leurs pairs et parce qu'ils trouvaient que vapoter était plus « moderne », « propre » et « cool » que fumer.
• Bien que quelques jeunes aient également déclaré avoir commencé à vapoter dans le but d'arrêter la cigarette, ce facteur était beaucoup plus présent chez les jeunes adultes et (surtout) chez les adultes ayant vapoté en 2020.
• Bon nombre des adultes interrogés ont dit avoir commencé à vapoter afin de se sevrer de la cigarette; ils trouvaient que le vapotage était un moyen plus pratique de satisfaire leur besoin de nicotine. Le vapotage, contrairement au tabagisme, a été décrit comme étant une pratique presque inodore, discrète et possible à l'intérieur.
• La plupart des répondants ne pouvaient pas déterminer ce qui les poussait à vapoter, que ce soit de manière générale ou au cours des 30 derniers jours. Certains ont toutefois mentionné des éléments précis, par exemple : le stress pendant les examens au secondaire ou à l'université, le stress causé par une rupture amoureuse ou une dispute avec un ami, la douleur liée à un bras fracturé, et la possibilité de vapoter davantage en raison du travail à domicile.
• Les réponses données par les participants quant aux raisons qui les poussaient à vapoter en général montrent clairement que ces derniers n'avaient pas une « routine » de vapotage établie; ils avaient plutôt tendance à vapoter de manière ponctuelle ou dans des contextes précis, par exemple lors d'une fête, dans une situation stressante ou lorsqu'ils étaient seuls ou s'ennuyaient.

Comportements de vapotage

• La pandémie a eu divers effets sur les comportements de vapotage des gens. Ceux qui vapotaient surtout dans des situations sociales ont rapporté avoir moins vapoté qu'il y a quelques années, puisque leurs interactions sociales n'étaient pas aussi fréquentes durant la pandémie. À l'inverse, beaucoup de répondants disent avoir vapoté davantage parce qu'ils étaient plus inactifs ou parce que travailler de la maison leur permettait de vapoter quand bon leur semblait.
• Les participants ont indiqué avoir utilisé une grande variété de dispositifs de vapotage. Beaucoup de jeunes utilisaient des vapoteuses jetables (p. ex., Ghost) ou partageaient des dispositifs de vapotage avec leurs amis. Les jeunes adultes et les adultes avaient tendance à posséder leur propre dispositif de vapotage; beaucoup d'entre eux ont indiqué avoir acheté une vapoteuse de marque Juul ou posséder un stylo vapoteur avec des cartouches de liquide ou d'autres types de cigarettes électroniques.
• De nombreux répondants ont affirmé qu'ils n'estimaient pas s'adonner à des « séances de vapotage », ils vapotaient simplement de temps à autre au courant de la journée.

Saveurs et teneur en nicotine

• Les liquides de vapotage aromatisés se sont révélés assez populaires, surtout chez les jeunes et les jeunes adultes. Beaucoup ont expliqué que les liquides à saveur de fruits ou de dessert étaient un élément les ayant attirés vers le vapotage au départ, et qu'ils en parlaient avec leurs amis.
• Bon nombre des adultes qui ont déclaré préférer les liquides de vapotage à saveur de « tabac doré » ou de nicotine étaient d'anciens fumeurs. Comme ils aimaient déjà le goût du tabac et l'associaient à la cigarette, leur transition vers le vapotage s'est faite plus facilement.
• Beaucoup de vapoteurs interrogés ont eu du mal à mesurer leur consommation, ce qui était plus facile à faire avec la cigarette. Les façons de mesurer la nicotine varient et il leur était difficile de dire quelle fréquence de vapotage serait équivalente à fumer un paquet de cigarettes.
• Les répondants savaient que des restrictions étaient maintenant imposées sur la teneur en nicotine des produits vendus au Canada. Certains participants ont indiqué avoir essayé de se sevrer en consommant des produits ayant une plus faible teneur en nicotine.

Façons de se procurer des produits de vapotage

• Les répondants ont indiqué se procurer des dispositifs et liquides de vapotage de diverses façons, leurs réponses variant quelque peu selon l'âge et la région. La plupart des adultes ont répondu qu'ils se procuraient habituellement les produits dans des magasins de cigarettes électroniques spécialisés, où on trouve une bien plus vaste sélection. Dans certaines provinces comme l'Ontario et la Colombie-Britannique, les liquides de vapotage aromatisés ne peuvent être vendus que dans des magasins spécialisés; ailleurs que dans ces magasins (p. ex., dans une station-service ou un dépanneur), il est possible de se procurer des produits à saveur de tabac en Colombie-Britannique, et des produits à saveur de menthe, de menthol ou de tabac en Ontario.
• Certains participants ont affirmé se procurer leurs produits de vapotage dans des dépanneurs et des stations-service, bien que ces magasins offrent une moins grande variété de produits et ont des stocks limités. De plus, ces commerces ne sont souvent pas autorisés à vendre des produits aromatisés (selon la réglementation dans chaque province) ou ayant une teneur élevée en nicotine. Certains adultes et jeunes adultes ont également indiqué qu'ils commandaient de plus en plus leurs produits de vapotage en ligne.
• Les jeunes participants sont nombreux à avoir affirmé qu'ils demandaient à des amis plus âgés de leur acheter des liquides de vapotage, ou qu'ils allaient dans certains dépanneurs ou magasins de cigarettes électroniques connus pour ne pas vérifier les pièces d'identité ou pour vendre illégalement ce genre de produits à des mineurs.

Vapotage et tabagisme

• La relation entre le vapotage et le tabagisme est complexe. Beaucoup d'adultes affirment s'être tournés vers le vapotage après avoir fumé pendant de nombreuses années. Certains avaient complètement cessé de fumer et se contentaient maintenant de vapoter, alors que d'autres fumaient toujours en plus de vapoter.
• Le vapotage était considéré par les répondants comme plus pratique et plus « propre » que la cigarette, et comme dégageant une odeur qui convient mieux à une utilisation à l'intérieur. Le temps froid a également poussé certains à vapoter au lieu de fumer la cigarette, parce qu'ils pouvaient le faire dans la maison et n'avaient donc pas besoin de s'habiller pour aller à l'extérieur.
• Les jeunes étaient plus nombreux à avoir le sentiment que le tabagisme était maintenant « mal vu » et que ce n'était pas le cas pour le vapotage. Selon eux, le vapotage ne venait pas avec les mêmes désagréments que la cigarette, comme l'odeur, la cendre, etc.
• La plupart des jeunes participants ne fumaient pas du tout et avaient commencé à vapoter sans avoir jamais fumé. Il convient de souligner que la plupart de ces jeunes participants ont affirmé que le tabagisme était maintenant très rare dans leur groupe d'âge et qu'il s'agissait d'une pratique très stigmatisée.
• Le vapotage était également l'option privilégiée parce qu'elle était beaucoup moins chère que la cigarette. Lorsque les gens choisissaient de fumer au lieu de vapoter, c'était généralement dans des situations sociales, comme une fête à l'extérieur, et dans un contexte où ils buvaient également de l'alcool.

Effets sur la santé et abandon du vapotage

• Les participants interrogés avaient des attitudes ambivalentes à l'égard des risques pour la santé et des effets du vapotage. De nombreux adultes et certains jeunes adultes avaient cessé de fumer; ils établissaient donc une comparaison entre les effets du vapotage et ceux du tabagisme sur la santé. Les jeunes étaient plus susceptibles de ne jamais avoir fumé et avaient donc moins tendance à comparer le vapotage au tabagisme. Ils faisaient plutôt une comparaison entre les effets du vapotage sur leur santé et le fait de ne rien inhaler du tout.
• La plupart des répondants estimaient que le vapotage était probablement un peu moins nocif que la cigarette, dont les dangers ont été démontrés. Ils semblaient toutefois penser que le vapotage est possiblement plus nocif que ce que les gens veulent croire.
• On a observé que les effets du tabagisme sont bien connus, alors que le vapotage est un phénomène relativement nouveau et que, par conséquent, on en sait peu sur ses effets à long terme. Plusieurs personnes ont mentionné avoir entendu dire que le vapotage pouvait causer le « poumon du travailleur du pop-corn », ou qu'une personne jeune était décédée possiblement à cause du vapotage.
• Les participants qui ont exprimé une opinion sur les effets du vapotage sur la santé par rapport à ceux du tabagisme se basaient presque entièrement sur leur expérience personnelle, et non sur des études scientifiques qu'ils auraient lues ou dont ils auraient entendu parler.
• Quelques participants ont indiqué qu'ils avaient cessé de vapoter au cours de la dernière année ou qu'ils essayaient d'arrêter, principalement pour des raisons de santé. Les adultes qui avaient déjà été fumeurs étaient moins susceptibles de dire qu'ils prévoyaient arrêter de vapoter. Bon nombre d'entre eux estimaient que passer du tabagisme au vapotage était suffisant.
• Ceux qui avaient cessé de vapoter ou qui essayaient de le faire trouvaient le processus difficile, en raison de la nature addictive de la nicotine et du fait que leurs amis vapotaient aussi.

Effet des restrictions relatives aux saveurs

• Le niveau de connaissance à l'égard des restrictions imposées sur les saveurs variait entre les participants. Les répondants de tous les groupes d'âge de la Nouvelle-Écosse étaient au courant des restrictions sur les saveurs dans cette province, puisqu'on y a interdit la vente de toutes les saveurs (sauf celle de tabac), y compris dans les magasins de vapotage spécialisés. Les restrictions imposées étaient moins bien connues en Ontario et en Colombie-Britannique, où elles ne visaient que les saveurs vendues dans les stations-service ou les dépanneurs.
• Beaucoup de participants confondaient également les restrictions sur les saveurs de liquides de vapotage et d'autres restrictions sur la teneur en nicotine admissible dans ces liquides.
• L'effet des restrictions relatives aux saveurs variait également selon la province et le groupe d'âge. Les jeunes et, dans une moindre mesure, les jeunes adultes de la Nouvelle-Écosse étaient plus susceptibles d'affirmer que l'interdiction des saveurs avait eu un effet sur leurs comportements de vapotage. La plupart d'entre eux ont trouvé d'autres façons de se procurer des saveurs, notamment à l'école auprès de personnes qui vendaient des liquides de vapotage maison ou commandés en ligne. Certains ont également rapporté qu'ils achetaient des saveurs dans des magasins qui les vendaient encore illégalement.
• Les adultes de Nouvelle-Écosse ressentaient moins l'effet des restrictions, puisque beaucoup avaient déjà fumé et préféraient les liquides de vapotage à saveur de tabac; d'autres se procuraient des produits aromatisés en ligne ou dans une province voisine.
• En Ontario et en Colombie-Britannique, où les répondants pouvaient encore se procurer des liquides aromatisés dans les magasins spécialisés, les restrictions avaient eu peu d'effet sur les comportements des vapoteurs. La plupart des répondants de ces provinces ont indiqué qu'ils avaient tendance à acheter leurs liquides de vapotage dans des magasins spécialisés ou en ligne, et non dans des dépanneurs, de sorte qu'ils y avaient toujours facilement accès. Par rapport aux adultes, les jeunes ont semblé remarquer davantage l'offre moins grande de saveurs (même s'ils ne l'associaient pas nécessairement à la réglementation provinciale), sans que cela ait eu un effet particulier sur leurs comportements de vapotage.
• Les répondants des grands centres urbains (comme Toronto ou Vancouver) avaient tendance à affirmer que les restrictions relatives aux saveurs n'avaient pas eu un effet important sur leurs comportements de vapotage, car beaucoup de magasins spécialisés dans ces villes vendaient des produits aromatisés. Certains participants des régions rurales ressentaient davantage l'effet des restrictions parce qu'ils étaient plus susceptibles d'acheter des produits avec nicotine dans des stations-service, où l'on retrouve généralement une moins grande offre de liquides de vapotage aromatisés.
• Très peu de participants ont affirmé que les restrictions sur les saveurs les avaient incités à arrêter complètement de vapoter, mais certains participants plus jeunes ont indiqué qu'ils n'auraient peut-être jamais commencé à vapoter s'ils n'avaient pas eu accès à des liquides de vapotage aromatisés.

Changements de comportement en 2020

• Les changements signalés dans les comportements de vapotage depuis le début de 2020 étaient souvent liés aux effets de la pandémie de COVID-19. Beaucoup de participants ont indiqué que leur fréquence de vapotage avait augmenté au début de la pandémie, principalement parce qu'ils devaient maintenant travailler ou étudier à la maison, parce qu'ils avaient été mis à pied et n'avaient rien d'autre à faire, ou parce qu'ils étaient en confinement et donc plus inactifs.
• Chez ceux qui avaient tendance à vapoter uniquement ou principalement dans des situations sociales, l'isolement et l'inactivité liés aux restrictions imposées pendant la pandémie ont mené à une diminution de la fréquence de vapotage.
• Certains participants ont eu plus de difficulté à se procurer leurs produits de vapotage lors des confinements liés à la pandémie. Souvent, les jeunes n'avaient pas facilement accès à d'autres options pour obtenir les produits, comme l'achat en ligne ou dans des magasins spécialisés, où l'on vérifiait plus rigoureusement les pièces d'identité.
• La plupart des répondants avaient le sentiment que les comportements de vapotage qu'ils avaient adoptées pendant la pandémie s'estomperaient au fil du temps. Par contre, certains qui avaient pris l'habitude de vapoter presque constamment en travaillant ou en étudiant à la maison ont affirmé qu'ils auraient probablement du mal à diminuer leur consommation.
• Parmi les autres types de situations personnelles ayant conduit à une augmentation du vapotage, mentionnons la perte d'emploi, les problèmes relationnels, un décès dans la famille, le fait de retourner vivre chez ses parents et de ne pas pouvoir fumer (mais de pouvoir vapoter en cachette), l'école en ligne et le travail à domicile.
• Certains participants ont mentionné des situations dans leur vie qui les avaient poussés à vapoter moins ou à cesser de vapoter, comme une grossesse, un décès ou une maladie respiratoire dans la famille, ou la volonté d'économiser pour faire un achat important.
• Les participants avaient de la difficulté à évaluer l'impact relatif de différents facteurs sur leurs comportements de vapotage en 2020, ces facteurs étant souvent interreliés. La pandémie a notamment entraîné des changements de mode de vie qui ont à leur tour causé des difficultés relationnelles et des problèmes financiers.
• Chez les participants des provinces ayant imposé des restrictions sur les saveurs en 2020, les principaux effets directs et indirects de la pandémie ont été des facteurs plus importants dans les changements de comportements de vapotage déclarées que les restrictions relatives aux saveurs.

E. Constatations principales – phase quantitative

L'objectif du sondage quantitatif était de mesurer, de façon structurée, les changements dans les comportements de vapotage au cours de la pandémie de COVID-19, et de mieux comprendre les facteurs qui influencent ces changements de comportement, notamment l'accès limité aux produits de vapotage durant la pandémie, l'introduction de restrictions provinciales sur les saveurs, les problèmes de santé et d'autres facteurs.

Le sondage a été réalisé au début de 2022 et reposait donc sur la capacité des répondants de se rappeler leurs comportements des deux dernières années, soit depuis février 2020. Des recherches portant sur les études ont démontré que les gens ne se souviennent pas avec une grande précision des événements ou des comportements passés, même pour des comportements « habituels » comme le vapotage ou le tabagisme. De plus, d'autres études longitudinales menées pour le compte de Santé Canada ont révélé des changements considérables au fil du temps dans les comportements de vapotage et de tabagisme, ce qui, combiné au contexte unique de la pandémie, témoigne de la complexité de se remémorer ce qui s'est passé depuis deux ans. Par conséquent, les résultats de la présente étude doivent être interprétés sur la base des perceptions des groupes cibles concernant la modification ou non de leurs habitudes de vapotage et les facteurs en cause.

Le sondage couvrait les trois périodes suivantes, définies de façon à aider les répondants à circonscrire leurs souvenirs dans le temps selon des intervalles pertinents :

• Février 2020 (le mois avant que l'état de pandémie de COVID-19 ne soit confirmé au Canada)
• Reste de 2020 (de mars à décembre 2020, après la confirmation de l'état de pandémie)
• Début de 2022 (pendant la période de collecte des données pour l'étude, près de deux ans après le début de la pandémie)

A. Perceptions quant aux changements de comportement et aux facteurs d'influence au fil du temps

• Presque tous les participants (95 %) affirmaient avoir été des vapoteurs en février 2020; les autres disaient avoir vapoté régulièrement en 2020, mais pas nécessairement en février. Une majorité (56 %) de répondants étaient des utilisateurs mixtes en février 2020, ce qui signifie qu'ils fumaient la cigarette en plus de vapoter; l'utilisation mixte était plus répandue chez les jeunes adultes et adultes vapoteurs que chez les jeunes.
• Le public cible a fait état de changements importants dans ses comportements de vapotage et de tabagisme entre février 2020 et la fin de cette même année. Par exemple, la moitié (52 %) des personnes interrogées ont affirmé avoir changé leur consommation de liquides de vapotage avec nicotine, et près de quatre sur dix ont changé leur consommation de liquides de vapotage sans nicotine (40 %) ou de cigarettes (45 %). Des pourcentages semblables de participants ont également rapporté des changements dans leurs habitudes de consommation entre janvier 2021 et 2022. Les changements relevés tendent à montrer une utilisation accrue ou variable plutôt qu'une diminution ou un renoncement.
• Les données suggèrent que les restrictions provinciales sur les saveurs ont peut-être joué un rôle dans les changements de comportements signalés. Autoriser uniquement la vente de produits de vapotage à saveur de tabac pourrait avoir contribué à la diminution rapportée dans l'utilisation de liquides de vapotage avec nicotine – ou du moins avoir contribué à éviter une tendance à la hausse sur ce plan. Les répondants des provinces où seuls les produits à saveur de tabac sont autorisés ont d'ailleurs rapporté une plus faible consommation de liquides de vapotage à saveur de fruits. Il n'est toutefois pas possible d'établir un lien clair entre les restrictions provinciales relatives aux saveurs et les changements dans la façon dont les vapoteurs se procuraient des liquides et des dispositifs de vapotage; la seule conclusion notable est que l'achat de liquides de vapotage dans les dépanneurs était plus courant dans les provinces où il n'y avait aucune restriction sur les saveurs.
• Ceux qui ont changé leurs comportements de vapotage au cours des deux dernières années attribuaient d'abord ces changements à une modification de la routine amenée par la pandémie et à une augmentation du stress, puis à une diminution des rencontres sociales et à des préoccupations relatives à la santé mentale. En outre, ces facteurs ont été mentionnés plus souvent par les personnes ayant rapporté une augmentation de leur consommation de liquides de vapotage avec nicotine. Quant à elles, les personnes qui ont indiqué avoir moins vapoté ou cessé de vapoter étaient d'avis que ce changement dans leurs comportements était lié à des problèmes de santé physique (en lien avec la COVID ou non) et à une diminution de leurs niveaux de stress. Il est intéressant de noter que, par rapport aux répondants des provinces n'ayant pas imposé de restrictions sur les saveurs, ceux des provinces où on trouve de telles restrictions n'étaient pas plus susceptibles d'affirmer que la difficulté accrue à obtenir certains produits de vapotage avait contribué à un changement de leurs comportements.
• En ce qui concerne les groupes d'âge, on a relevé des changements de comportements considérables dans les trois. Chez les jeunes, le changement le plus important signalé était l'augmentation ou la fluctuation de la fréquence de vapotage de liquides avec nicotine (à titre comparatif, ils étaient moins nombreux à avoir vapoté des liquides sans nicotine ou fumé des cigarettes au cours des deux dernières années). Les jeunes adultes ont rapporté des changements semblables dans leur consommation de liquides de vapotage avec nicotine, ainsi qu'une tendance accrue à cesser de fumer ou à ne pas fumer du tout entre 2021 et 2022. Les adultes étaient quant à eux aussi susceptibles que les jeunes et les jeunes adultes de signaler un changement dans leurs comportements, mais également relativement plus susceptibles de dire qu'aucun changement ne s'était produit (ils étaient aussi relativement moins nombreux à affirmer ne pas consommer les substances étudiées).
• L'étude n'a pas permis d'observer des changements clairs dans l'utilisation rapportée des liquides de vapotage aromatisés (p. ex., à saveur de fruits ou de bonbons) chez les jeunes et jeunes adultes vapoteurs. Les façons de se procurer des liquides et des dispositifs de vapotage avaient changé au fil du temps chez les jeunes, qui dépendaient moins de leurs amis ou de membres de leur famille et avaient davantage tendance à acheter ces produits eux-mêmes dans un magasin spécialisé ou un dépanneur. Chez les jeunes adultes et adultes vapoteurs, il semble y avoir eu une hausse des achats de dispositifs et de liquides de vapotage en ligne au cours des deux dernières années.

B. Impossibilité de se procurer des saveurs de liquides et des dispositifs de vapotage et changements dans les comportements

• Un peu moins de la moitié des vapoteurs ont connu des moments depuis février 2020 où ils ne pouvaient pas obtenir le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage qu'ils voulaient. Ils se sont alors principalement tournés vers le magasinage en ligne, ont opté pour une autre saveur offerte, ont trouvé un autre magasin dans leur province qui vendait les produits voulus, ou ont acheté les produits auprès d'un ami ou d'un membre de leur famille. Un nombre nettement moins élevé de répondants ont mentionné d'autres solutions, comme diminuer ou cesser le vapotage, trouver un magasin dans une autre province ou remplacer le vapotage par la cigarette ou par une autre substance.

C. Attitudes à l'égard du vapotage et du tabagisme

• Invités à indiquer leur niveau d'accord ou de désaccord relativement à des énoncés sur le vapotage, la plupart des vapoteurs interrogés s'entendaient pour dire que le vapotage leur permettait de relaxer lorsqu'ils étaient stressés ou bouleversés, ou qu'ils aimaient trop vapoter pour y renoncer. En revanche, ils étaient moins nombreux à penser qu'ils avaient le type de génétique permettant de vapoter sans que cela entraîne des problèmes de santé, ou que les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées. Les vapoteurs qui fumaient également ont répondu de la même manière à des énoncés identiques au sujet du tabagisme.

F. Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d'Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Derek Leebosh
Vice-président, Affaires publiques
Environics Research Group
derek.leebosh@environics.ca
416 820-1963

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-213511/002/CY
Date du contrat initial : 13 juillet 2021
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca.

Introduction

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) a été promulguée le 23 mai 2018 afin de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. La LTPV a créé un nouveau cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de protéger les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'accéder légalement aux produits du vapotage en tant qu'option moins nocive que le tabac. Elle s'applique à une variété de dispositifs et de substances, comme les liquides de vapotage, ainsi qu'aux produits de vapotage avec ou sans nicotine. La LTPV interdit la vente et la promotion de tous les produits de vapotage auprès des personnes de moins de 18 ans, tout comme la promotion de saveurs attrayantes pour les jeunes. En outre, elle confère au gouvernement le pouvoir d'exiger l'affichage d'une mise en garde concernant la santé sur les dispositifs de vapotage et les emballages de recharges.

L'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) fournit des données représentatives à l'échelle nationale sur les variations dans la prévalence du tabagisme et du vapotage en 2020, sans toutefois préciser les raisons derrière les changements observés. La présente recherche sur l'opinion publique a été conçue pour recueillir des renseignements détaillés sur les facteurs associés à ces changements, comme les répercussions des restrictions mises en place par certaines provinces pour encadrer l'accès aux produits de vapotage aromatisés, ainsi que les effets de la pandémie de COVID-19. Ces renseignements serviront à orienter les activités de réglementation et les programmes en cours.

Objectifs

La recherche avait pour principal objectif de comprendre les comportements d'utilisation des Canadiens de 15 ans et plus qui ont vapoté régulièrement (au moins une fois par semaine pendant un mois) ou cessé de vapoter (ne vapotaient pas au moins une fois par semaine pendant au moins un mois) en 2020. Le projet a également permis de recueillir des données sur les attitudes et les comportements en matière de vapotage, et sur l'effet des principales restrictions imposées en 2020 sur les comportements de vapotage.

De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :

• Mesurer les changements dans les comportements d'utilisation des vapoteurs en 2020;
• Comprendre les facteurs qui influent sur les changements dans l'utilisation (changements à la réglementation provinciale, problèmes de santé, etc.);
• Comprendre les changements dans les comportements de consommation des participants qui étaient des utilisateurs mixtes (ceux qui fumaient et vapotaient) en 2020;
• Comprendre les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les comportements de vapotage.

À propos de ce rapport

Le rapport présente tout d'abord un résumé des principales constatations tirées des phases qualitatives et quantitatives de l'étude, suivi d'une analyse détaillée et d'une répartition des résultats pour ces deux phases. Les annexes A et B présentent une description détaillée des méthodes qualitatives et quantitatives utilisées dans le cadre de cette recherche; les instruments de la recherche qualitative figurent aux annexes C et D, et le questionnaire du sondage se trouve à l'annexe E.

Les résultats qualitatifs ne peuvent pas être exprimés sous la forme de nombres. Dans le rapport, lorsqu'il est indiqué qu'un point de vue est exprimé par « la plupart » ou par « une majorité », cela signifie que l'opinion est partagée par plus de la moitié des participants. Les expressions « certains participants », « certains répondants », etc. sont quant à elles utilisées pour désigner une proportion correspondant à environ la moitié des participants, alors que « quelques » et « quelques-uns » font référence à une minorité de participants.

Les résultats quantitatifs sont basés sur l'échantillon total, à moins d'indication contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples.

Les personnes qui fumaient au moment de la recherche ou qui fumaient auparavant et celles qui vapotaient sont désignées respectivement dans le rapport comme des fumeurs ou anciens fumeurs et des vapoteurs, par souci de concision.

Les provinces et territoires peuvent être classés comme suit selon les restrictions qu'ils avaient déjà introduites en matière de vapotage au moment du travail sur le terrain :

• Saveur de tabac autorisée seulement : Nouvelle-Écosse (depuis 2020), Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard (depuis 2021).
• Accès aux saveurs limité aux personnes de 19 ans et plus et seulement dans les boutiques de produits de vapotage : Ontario et Colombie-Britannique (2020), Saskatchewan (2021); la vente de produits à saveur de menthe, de menthol ou de tabac est permise ailleurs que dans les magasins spécialisés en Ontario et en Saskatchewan, alors que seuls les produits à saveur de tabac peuvent être vendus ailleurs que dans les magasins spécialisés en Colombie-Britannique.
• Aucune restriction supplémentaire : Terre-Neuve-et-Labrador, Québec, Manitoba, Alberta et dans les territoires.

Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de sous-groupes. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.

I. Constatations détaillées – phase qualitative

A. Expérience en matière de vapotage

Au début de chaque séance, les participants devaient décrire leur expérience en matière de vapotage. Par exemple, ils devaient indiquer depuis quand ils vapotaient, pourquoi ils avaient commencé à le faire, à quelle fréquence ils vapotaient, quelles étaient leurs préférences en matière de saveurs, de teneur en nicotine et de dispositifs de vapotage, et où ils se procuraient habituellement leurs produits de vapotage.

1. Raisons de vapoter

La plupart des participants, peu importe leur âge et leur région, ont affirmé avoir commencé à vapoter il y a plusieurs années. Les raisons pour lesquelles ils avaient commencé à le faire variaient toutefois selon l'âge. Les jeunes et les jeunes adultes ayant vapoté en 2020 ont expliqué avoir commencé à vapoter à l'école secondaire, principalement sous l'influence de leurs pairs et parce qu'ils voulaient essayer un nouveau produit et s'intégrer à la vie sociale de l'école. Beaucoup ont mentionné avoir commencé le vapotage en secondaire 4, après y avoir été initiés par des amis. En outre, bon nombre de répondants ont affirmé que le tabagisme était devenu assez rare et mal vu au moment de leur arrivée au secondaire, et que le vapotage était devenu la nouvelle « mode ». Plusieurs jeunes participants ont parlé du vapotage comme étant une pratique plus « moderne », « propre » et « cool », surtout en comparaison avec la cigarette. Ils ont aussi mentionné que les différentes saveurs de liquides de vapotage rendaient la chose encore plus attrayante.

Bien que quelques jeunes aient également déclaré avoir commencé à vapoter dans le but d'arrêter la cigarette, ce facteur était beaucoup plus présent chez les jeunes adultes et surtout chez les adultes ayant vapoté en 2020. De nombreux participants de tous les âges ont affirmé qu'ils vapotaient surtout par plaisir et parce qu'il s'agissait pour eux d'une activité sociale. Certains ont également dit qu'ils avaient développé une dépendance au vapotage à cause de la nicotine.

« En secondaire 4 environ, beaucoup de mes amis ont commencé à boire et à sortir, et le vapotage est arrivé dans les écoles… j'allais vapoter dans les toilettes durant les pauses. Je ne me suis jamais senti accro, je vapotais seulement avec mes amis. Je n'ai plus de dispositif de vapotage, mais il m'arrive d'utiliser celui de quelqu'un d'autre une fois ou deux durant un party. » – Jeune de la Colombie-Britannique

« En secondaire 4, quand j'avais 15 ans, les gens avec qui je me tenais allaient dans des partys, buvaient, et c'est comme ça que j'ai découvert le vapotage. » – Jeune de l'Ontario

« À l'école secondaire, tout le monde vapotait, donc j'ai aussi commencé à le faire. Après le secondaire, ç'a pris encore plus d'ampleur. On vapotait juste pour vapoter. Maintenant je le fais uniquement la fin de semaine lorsque je sors. » – Jeune de la Nouvelle-Écosse

« J'ai commencé à vapoter à cause du travail. La cigarette sentait trop mauvais pour un milieu de travail et le vapotage semblait plus propre et plus "poli". » – Jeune adulte des Prairies

En racontant leur expérience de vapotage, les jeunes adultes et (en particulier) les adultes mettaient souvent l'accent sur leur désir d'arrêter de fumer. Certains ont commencé à vapoter parce qu'ils trouvaient que c'était une option plus sécuritaire et plus pratique que la cigarette. Beaucoup d'adultes ont expliqué qu'ils avaient été de grands fumeurs pendant de nombreuses années et que le vapotage était pour eux un moyen de se sevrer de la cigarette. On a relevé que ces participants avaient tendance à se soucier moins des conséquences à long terme du tabagisme sur la santé et à parler davantage des effets immédiats de la cigarette, comme la toux, une sensation d'oppression des poumons et un essoufflement. Certains cherchaient aussi une façon plus pratique de satisfaire leur besoin de nicotine. Beaucoup ont mentionné que la cigarette « sentait mauvais », que les gens autour d'eux pouvaient facilement deviner qu'ils avaient fumé, et qu'ils devaient souvent aller dehors pour fumer. Le vapotage, en revanche, a été décrit comme étant presque inodore, plus discret et plus facile à cacher, et pouvant se faire à l'intérieur.

Certains participants ont également indiqué qu'ils étaient passés du tabagisme au vapotage afin d'économiser de l'argent, puisque le vapotage était moins cher. La plupart des adultes vapoteurs avaient cessé de fumer, bien que certains fumaient encore la cigarette de temps en temps. Comme leurs homologues plus jeunes, certains adultes estimaient avoir développé une dépendance à un aspect ou un autre du vapotage, que ce soit la nicotine ou l'habitude de porter quelque chose à sa bouche.

« J'ai décidé de vapoter pour arrêter de fumer. J'aimais vraiment fumer et je ne voulais pas y renoncer, mais je savais que c'était nécessaire, d'autant plus que je travaillais dans le domaine des soins de santé. Le vapotage satisfaisait mon besoin de nicotine. » – Jeune adulte de l'Ontario

« J'ai choisi de vapoter parce que je pensais que c'était plus sécuritaire que la cigarette. C'était un moyen d'arrêter de fumer comme une cheminée et d'échapper à l'envie de cigarette tout en pouvant me détendre. » – Adulte des Prairies

« J'ai commencé à vapoter parce que ça me semblait un moyen plus sain de satisfaire ma dépendance; j'ai toujours besoin d'avoir quelque chose dans la main, de porter quelque chose à ma bouche et d'avoir ma dose de nicotine. » – Adulte de la Colombie-Britannique

« J'ai fait le saut de la cigarette au vapotage pour m'aider à payer ma nouvelle voiture. Vapoter me coûtait environ le quart de ce que je pouvais dépenser en cigarettes. » – Adulte de la Nouvelle-Écosse

2. Fréquence de vapotage

Les réponses aux questions concernant la fréquence de vapotage se sont révélées plus uniformes parmi les adultes interrogés. Bon nombre d'entre eux ont indiqué avoir la même routine de vapotage depuis des années, bien que celle-ci ait pu être perturbée en raison de la pandémie, comme on le verra un peu plus loin dans le rapport. Certains ont mentionné qu'ils avaient presque toujours un dispositif de vapotage à leur bureau, alors que d'autres prenaient des « pauses vapotage » quelques fois par jour. D'autres encore ne vapotaient qu'à l'occasion, dans un contexte social avec des amis.

Les réponses étaient plus divisées chez les jeunes, qui étaient aussi nombreux à affirmer qu'ils vapotaient plus souvent quelques années auparavant que ceux qui disaient vapoter davantage maintenant. La pandémie a eu un effet sur les comportements de vapotage des jeunes : ceux qui vapotaient surtout dans des situations sociales ont rapporté avoir moins vapoté qu'il y a quelques années, puisqu'ils n'ont pas eu autant d'interactions sociales durant la pandémie. D'autres ont indiqué avoir vapoté davantage parce que l'inactivité ou le fait de travailler de la maison leur permettait de vapoter quand bon leur semblait.

3. Dispositifs de vapotage

Les participants ont indiqué avoir utilisé une grande variété de dispositifs de vapotage. Notons que bon nombre de jeunes – dont beaucoup étaient encore au secondaire – ont affirmé qu'ils utilisaient des vapoteuses jetables (p. ex., Ghost) ou partageaient des dispositifs de vapotage avec leurs amis. Les jeunes adultes et les adultes avaient tendance à posséder leur propre dispositif de vapotage; beaucoup d'entre eux ont indiqué avoir acheté une vapoteuse de marque Juul ou posséder un stylo vapoteur avec des cartouches de liquide ou d'autres types de cigarettes électroniques. Parmi les marques de dispositifs couramment nommées, mentionnons Vuse, STLTH et Ghost MAX. Plusieurs répondants ont indiqué avoir déjà utilisé un dispositif Juul, mais pas récemment.

La plupart des participants de tous les groupes d'âge ont déclaré avoir utilisé des dispositifs et des dosettes jetables qu'ils pouvaient se procurer tout aussi facilement dans un magasin spécialisé que dans une station-service ou un dépanneur. Ils ont précisé qu'ils aimaient le format compact de ces produits, la variété de saveurs dans laquelle ils étaient offerts et leur abordabilité par rapport aux dispositifs de vapotage plus gros, dont les dosettes étaient devenues chères. Quelques répondants ont également expliqué que la teneur en nicotine était plus élevée et que les liquides avaient généralement meilleur goût dans les petits dispositifs. Peu de participants ont eu des problèmes ou des difficultés avec les dispositifs et les liquides, mais certains trouvaient que les dispositifs avaient tendance à devenir sales ou à se briser. Il a toutefois été souligné que les dispositifs sont relativement peu coûteux à remplacer, et qu'au fil du temps les gens s'habituent à utiliser les différents types de liquides, de cartouches et de dispositifs de vapotage.

« Les gens perdent souvent leur vapoteuse, mais il y a toujours quelqu'un qui accepte de leur prêter la sienne. » – Jeune de la Colombie-Britannique

« J'ai acheté deux ou trois vapoteuses jetables au fil des ans et je les perdais peu de temps après. J'en ai acheté plusieurs sortes, sans en adopter une. Elles finissent toujours par casser. » – Adulte de l'Ontario

4. Préférences en matière de saveurs

Les liquides de vapotage aromatisés étaient assez populaires, surtout chez les jeunes et les jeunes adultes. La plupart disaient avoir une saveur préférée, mais en utiliser d'autres de temps en temps. Quelques répondants ont expliqué que les saveurs étaient un élément important de leur expérience de vapotage et qu'ils en discutaient avec leurs amis. Dans les saveurs favorites énumérées, beaucoup étaient fruitées ou faisaient penser à des desserts : « framboise bleue », « lait de licorne », pomme, poire, cerise, mangue, etc. Certains participants de la Nouvelle-Écosse ont spontanément mentionné qu'ils avaient vraiment aimé les liquides de vapotage aromatisés aux fruits avant qu'ils ne soient interdits. Il apparaît clair que, pour les personnes qui avaient commencé à vapoter à un jeune âge, la variété de saveurs offertes faisait partie de l'attrait. De nombreux participants ont mentionné à quel point ils aimaient les saveurs de fruits et ont expliqué que, pour eux, vapoter après un repas revenait presque à prendre un dessert. Pour ceux qui n'avaient jamais fumé la cigarette et qui n'avaient aucun attachement à l'odeur ou au goût du tabac, les liquides de vapotage aromatisés rendaient le vapotage plus agréable et attrayant.

Bon nombre des adultes anciens fumeurs ont affirmé préférer les liquides de vapotage à saveur de « tabac doré » ou de nicotine. Comme ils aimaient déjà le goût du tabac et l'associaient à la cigarette, ces saveurs ont facilité leur transition vers le vapotage. Ceux qui avaient fumé des cigarettes au menthol optaient souvent pour des liquides de vapotage de la même saveur.

Beaucoup d'adultes ayant déjà fumé ont également déclaré avoir aimé les liquides de vapotage aromatisés aux fruits qu'ils avaient essayés. Les femmes interrogées étaient nombreuses à dire qu'elles aimaient les liquides à saveur de fruits, notamment parce que leur odeur est assez agréable et que, contrairement à l'odeur de la cigarette, elle ne dérange pas les gens qui ne vapotent pas.

5. Teneur en nicotine

Les participants ont eu du mal à estimer la quantité de nicotine contenue dans chaque bouffée de vapeur. Certains utilisaient l'information figurant sur l'emballage comme guide : par exemple, si le produit contenait 20 mg/ml, ils considéraient que c'était la quantité de nicotine contenue dans chaque bouffée. D'autres ont fait quelques calculs rapides et estimé la quantité de nicotine à entre 0,2 et 0,5 mg dans chaque bouffée. De manière générale, les vapoteurs avaient de la difficulté à mesurer leur consommation, ce qui était plus facile à faire avec la cigarette. Les façons de mesurer la nicotine varient et il leur était difficile de dire quelle fréquence de vapotage serait équivalente à fumer un paquet de cigarettes.

La teneur en nicotine était également considérée comme un élément important du vapotage, beaucoup de participants affirmant qu'ils vapotaient pour avoir leur « dose » de nicotine ou pour ressentir l'effet de celle-ci. Il y avait un manque de clarté concernant les unités de mesure pour la teneur en nicotine des liquides de vapotage : certains répondants parlaient de « 15, 20 ou 50 mg », alors que d'autres faisaient référence à une teneur de 2,5, 3 ou 5 « par cartouche » (sans préciser l'unité de mesure). La plupart des personnes interrogées semblaient utiliser des liquides de vapotage ayant la plus haute teneur en nicotine permise (20 mg/ml) ou une teneur qui s'en rapprochait (p. ex., 18 mg/ml). Les participants qui ne vapotaient que dans des situations sociales ou en de très rares occasions étaient moins susceptibles de se rappeler la concentration de nicotine dans leurs liquides de vapotage. Quelques répondants ont affirmé utiliser encore des liquides ayant une teneur en nicotine de 50 mg/ml; ils admettaient toutefois qu'ils se les procuraient auprès d'un « ami » ou de magasins spécialisés qui en vendaient encore pour « épuiser leurs stocks ». Les participants savaient que des restrictions étaient maintenant imposées sur la teneur en nicotine des produits vendus au Canada. Certains vapoteurs ont indiqué avoir essayé de se sevrer en consommant des produits ayant une plus faible teneur en nicotine.

6. Façons de se procurer des produits de vapotage

Invités à décrire comment et où ils avaient l'habitude de se procurer leurs dispositifs et liquides de vapotage, les participants ont donné des réponses qui variaient quelque peu selon l'âge et la région. La plupart, en particulier les répondants ayant atteint l'âge de la majorité, ont mentionné qu'ils se procuraient habituellement leurs produits de vapotage dans des magasins spécialisés. Il semble que ces magasins sont assez répandus, dans les zones urbaines en particulier, et les participants trouvaient pratique de s'y procurer des produits de vapotage. Les répondants adultes et ceux ayant une plus grande expérience de vapotage ont souligné le fait que les magasins spécialisés offraient une vaste sélection de produits. En outre, dans certaines provinces comme l'Ontario et la Colombie-Britannique, les liquides de vapotage aromatisés n'étaient vendus que dans des magasins spécialisés, et non dans des stations-service ou des dépanneurs. Les participants conducteurs étaient nombreux à mentionner qu'ils se procuraient leurs produits de vapotage dans des stations-service.

Certains répondants qui vivaient près d'une frontière interprovinciale (p. e.x, la frontière entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick) ont mentionné s'être rendus dans la province voisine pour obtenir des produits aromatisés qui n'étaient plus offerts dans leur province.

Les participants ont également parlé des dépanneurs et des stations-service comme étant des endroits pratiques où acheter certains types de produits de vapotage, en particulier tard le soir. Ils ont toutefois précisé que ces commerces offraient une moins grande variété de produits et n'étaient souvent pas autorisés à vendre des liquides aromatisés ou à forte teneur en nicotine. Beaucoup de répondants avaient constaté que leurs produits préférés n'étaient offerts que dans les magasins de vapotage. Certains adultes et jeunes adultes ont pour leur part indiqué qu'ils commandaient de plus en plus leurs produits de vapotage en ligne. Pendant la pandémie, les gens se sont habitués à commander divers produits en ligne et ont remarqué qu'ils pouvaient parfois économiser de cette façon et en achetant des produits de vapotage en grosses quantités. Certains adultes de la Nouvelle-Écosse, où la vente de liquides de vapotage aromatisés est totalement interdite, ont déclaré acheter ces produits en ligne. Des personnes ont également mentionné avoir commandé des vapoteuses Juul en ligne dans le passé.

Les jeunes interrogés ont fait état d'expériences très différentes en ce qui concerne la façon dont ils se procuraient leurs produits de vapotage. Dans la plupart des provinces, il faut être âgé d'au moins 18 ou 19 ans pour acheter légalement des produits de vapotage, ou parfois même pour entrer dans un magasin de cigarettes électroniques. Par conséquent, les participants d'âge mineur sont nombreux à avoir affirmé qu'ils demandaient à des amis plus âgés de leur acheter des liquides de vapotage, ou qu'ils allaient dans certains dépanneurs ou magasins de cigarettes électroniques connus pour ne pas vérifier les pièces d'identité ou pour vendre illégalement ce genre de produits à des mineurs.

« Je n'achète jamais les produits moi-même dans un magasin, parce que mon visage trahit le fait que je suis d'âge mineur. Je les obtiens auprès d'amis ou de personnes qui les commandent en ligne. » – Jeune de l'Ontario

« Au secondaire, j'utilisais une fausse pièce d'identité pour acheter les produits dans un magasin de vapotage situé juste à côté de mon école. » – Jeune de la Nouvelle-Écosse

7. Vapotage et tabagisme

La relation entre vapotage et tabagisme peut être complexe. Comme mentionné précédemment, beaucoup d'adultes affirmaient s'être tournés vers le vapotage après avoir fumé pendant de nombreuses années. Certains avaient complètement cessé de fumer et se contentaient maintenant de vapoter, alors que d'autres fumaient toujours en plus de vapoter; ils optaient pour l'un ou l'autre selon les circonstances. Par exemple, ils trouvaient que le vapotage convenait mieux à une utilisation à l'intérieur, parce que c'est plus « propre » que la cigarette et que l'odeur est plus agréable. Le temps froid a également poussé certains à vapoter au lieu de fumer la cigarette, parce qu'ils pouvaient le faire dans la maison et n'avaient donc pas besoin de s'habiller pour aller à l'extérieur.

Les personnes qui avaient déjà fumé ou qui fumaient toujours et vapotaient également étaient nombreuses à dire que la cigarette nuisait à leur respiration et leur donnait mauvaise odeur, ce qui n'était pas le cas avec le vapotage. Les jeunes en particulier avaient le sentiment que le tabagisme était maintenant « mal vu », contrairement au vapotage. Selon eux, le vapotage ne venait pas avec les mêmes désagréments que la cigarette, comme l'odeur, la cendre, etc.

La plupart des jeunes participants ne fumaient pas du tout et avaient commencé à vapoter sans avoir jamais fumé. Il convient de souligner que la plupart de ces jeunes participants ont affirmé que le tabagisme était maintenant très rare dans leur groupe d'âge et qu'il s'agissait d'une pratique très stigmatisée. À leur école secondaire, très peu de gens fumaient la cigarette et les fumeurs étaient marginalisés. Les étudiants avaient davantage tendance à vapoter ou à fumer du cannabis. Les jeunes vapoteurs ont également soulevé que lorsqu'ils fumaient, il était difficile de le cacher à leurs parents et à leurs amis en raison de l'odeur, tandis que le vapotage était beaucoup plus discret. Le vapotage était également l'option privilégiée en raison de son coût beaucoup moins élevé que la cigarette. Lorsque les gens choisissaient de fumer au lieu de vapoter, c'était généralement dans des situations sociales, comme une fête à l'extérieur, et dans un contexte où ils buvaient également de l'alcool.

« Quand je bois, je préfère fumer la cigarette. » – Adulte de l'Atlantique

« Nos parents fumaient, et notre génération vapote. De plus en plus de gens choisissent le vapotage. » – Jeune de l'Ontario

« Je vois rarement des gens fumer à l'université, sauf lors de partys. Certains étudiants étrangers fument, mais pas les étudiants canadiens. Vapoter n'est pas aussi pénible – vous pouvez le faire à l'intérieur, c'est moins cher, ça ne tache pas les doigts, ne sent pas mauvais… » – Jeune adulte des Prairies

« Le vapotage est plus abordable, et il en faut moins pour ressentir un effet. La cigarette c'est une affaire de party, alors que le vapotage est plus une activité individuelle. » – Adulte de la Colombie-Britannique

« La cigarette et le vapotage satisfont le même besoin, mais ce sont deux choses différentes. Je peux vapoter à mon bureau en travaillant, mais je ne fumerais jamais dans la maison. Fumer est très mal vu, alors que vapoter est plus socialement acceptable. » – Jeune adulte de l'Ontario

B. Comportements de vapotage

On a demandé aux participants de décrire plus en détail leurs comportements quotidiennes en matière de vapotage.

1. Séance de vapotage normale

De nombreux participants n'estimaient pas s'adonner à des « séances de vapotage »; ils vapotaient simplement de temps à autre au courant de la journée. Cela était particulièrement vrai pour ceux qui vapotaient à la maison pendant qu'ils travaillaient ou étudiaient. Ils ont expliqué qu'ils prenaient habituellement une ou deux bouffées, d'une durée d'environ deux à cinq secondes, à plusieurs reprises tout au long de la journée.

Un élément qui est revenu souvent est le côté pratique du vapotage : contrairement aux personnes qui fument la cigarette, celles qui vapotent n'ont pas besoin d'un cendrier ou d'un briquet, ni de s'habiller pour aller à l'extérieur. Certains participants ont toutefois rapporté qu'ils sortaient 10 ou 15 fois par jour pour prendre chaque fois de 3 à 4 bouffées de leur vapoteuse.

Les répondants qui vapotaient dans des situations sociales ont eu du mal à décrire à quoi ressemblait pour eux une « séance de vapotage » normale, puisque cela pouvait s'étirer tout au long d'une soirée ou d'un événement et que pendant cette période ils prenaient d'innombrables bouffées d'une durée difficile à déterminer. Certains participants avaient tendance à vapoter à des moments précis pendant la journée (durant une pause au travail, entre les cours, etc.), au cours desquels ils prenaient généralement de trois à cinq bouffées d'une durée de deux à cinq secondes chacune.

« Quand je vis du stress au travail, je vais aux toilettes pour vapoter. » – Adulte du Québec

« Habituellement, je vapote environ deux fois par jour pendant trois ou quatre minutes, avec des pauses de 25 secondes entre chaque bouffée. – Adulte des Prairies

« En période d'examens, je vapote jusqu'à ce que ça me détende. » – Jeune adulte de l'Ontario

« Je vapote seulement lorsque je suis avec des amis. Je n'ai plus de vapoteuse; je prends juste une bouffée sur celle d'un ami de temps en temps. » – Jeune de la Colombie-Britannique

« Je vapote presque tout le temps. À mon ordinateur, je vapote sans arrêt. Ça me donne une dose constante de nicotine. » – Jeune de la Colombie-Britannique

2. Facteurs incitant à vapoter

Les participants ont été invités à nommer ce qui les poussait à vapoter, de manière générale et au cours des 30 derniers jours. La plupart n'ont pas su dire si quelque chose les avait fait vapoter plus ou moins qu'à l'habitude pendant le dernier mois. Certains ont toutefois mentionné des éléments précis, par exemple : le stress pendant les examens au secondaire ou à l'université, le stress causé par une rupture amoureuse ou une dispute avec un ami, la douleur liée à un bras fracturé, et la possibilité de vapoter davantage en raison du travail à domicile. L'une des personnes interrogées a expliqué que le fait de voir un proche souffrir d'une maladie pulmonaire obstructive chronique au cours du dernier mois l'avait poussée à vapoter moins et à essayer d'arrêter. Une autre a indiqué avoir cessé de vapoter très récemment, après avoir découvert qu'elle était enceinte.

Les réponses données par les participants quant aux raisons qui les poussaient à vapoter en général montrent clairement que ces derniers n'avaient pas une « routine » de vapotage établie; ils avaient plutôt tendance à vapoter de manière ponctuelle ou dans des contextes précis, par exemple lors d'une fête, dans une situation stressante ou lorsqu'ils étaient seuls ou s'ennuyaient. La plupart des répondants ont mentionné une situation ou un événement en particulier comme facteur les ayant poussés à vapoter plus ou moins qu'à l'habitude. Voici quelques exemples :

• Les gens vapotaient davantage lors d'une fête ou d'une rencontre sociale, surtout s'ils consommaient de l'alcool; les escapades de quelques jours avaient le même effet.
• Les éléments stressants, comme les travaux d'école, les examens ou une situation personnelle préoccupante, conduisaient également à une augmentation du vapotage.
• Être seul et s'ennuyer, travailler ou étudier à la maison poussaient à vapoter davantage.
• Pour quelques-uns, les périodes d'anxiété tout comme les périodes d'inactivité menaient à une augmentation du vapotage.
• Les seules situations qui semblaient entraîner une diminution du vapotage étaient les interventions médicales, une grossesse ou un autre incident lié à la santé qui nécessitait un séjour à l'hôpital.

Certains commentaires à propos de ce qui poussait les gens à vapoter sont particulièrement notables :

« C'est la curiosité qui m'a fait commencer à vapoter. Tout le monde autour de moi vapotait. Le plus gros facteur pour moi a été les partys, où les gens se partageaient des vapoteuses et comparaient les saveurs. » – Jeune de l'Ontario

« Je vapote quand je m'ennuie chez moi et que je voudrais fumer, mais que je n'ai pas envie de sortir. » – Jeune adulte de la Nouvelle-Écosse

« Quand je bois, je ressens aussi l'envie de vapoter. » – Jeune adulte du Québec

« Je vapote quand j'ai besoin de décompresser après une journée stressante au travail où j'ai dû affronter des clients et un patron désagréables. » – Jeune adulte de la Colombie-Britannique

C. Effets sur la santé et abandon du vapotage

1. Effets perçus du vapotage sur la santé

Les points de vue étaient partagés chez les participants de tous les groupes d'âge quant aux risques pour la santé et aux effets du vapotage. La majorité convenait toutefois que le vapotage étant un phénomène relativement nouveau, on en sait peu sur ses effets à long terme. De nombreux adultes et certains jeunes adultes avaient cessé de fumer; ils établissaient donc une comparaison entre les effets du vapotage et ceux du tabagisme sur la santé. Les jeunes étaient plus susceptibles de ne jamais avoir fumé et avaient donc moins tendance à comparer le vapotage à la cigarette. Ils faisaient plutôt une comparaison entre les effets du vapotage sur leur santé et le fait de ne rien inhaler du tout.

De nombreux participants faisaient preuve de cynisme à l'égard des bienfaits ou des risques du vapotage pour la santé. Ils se méfiaient de ce qu'affirment les fabricants de produits de vapotage et semblaient penser que vapoter est probablement plus nocif que ce que l'on en sait aujourd'hui. Les jeunes et jeunes adultes ont rapporté n'avoir pratiquement rien appris à l'école sur les risques du vapotage pour la santé. Très peu avaient eu une conversation à ce sujet avec un professionnel de la santé ou avaient fait des recherches sur la question par eux-mêmes. Par ailleurs, beaucoup ont expliqué que la faible quantité de preuves sur les effets à long terme du vapotage et le fait qu'ils ne ressentaient eux-mêmes aucun effet important du vapotage sur leur santé les laissaient croire qu'ils ne s'exposaient pas à quoi que ce soit de particulièrement dangereux, ou du moins à rien d'assez dangereux pour les convaincre de mettre fin à une activité qui leur plaisait.

Cela dit, la plupart des participants estimaient que vapoter n'était probablement pas bon pour leur santé. Inhaler de la vapeur dans les poumons leur paraissait loin d'être optimal, bien qu'ils n'en comprenaient pas exactement les conséquences. Certains sentaient que leur capacité pulmonaire avait diminué depuis qu'ils avaient commencé à vapoter; quelques répondants disaient avoir développé une toux, et d'autres mentionnaient avoir à l'occasion du mucus jaunâtre. Plusieurs personnes avaient entendu dire que le vapotage pouvait causer le « poumon du travailleur du pop-corn », ou qu'une personne était décédée à cause du vapotage. Au final, un nombre considérable de participants ont dit vouloir réduire leur fréquence de vapotage afin de protéger leur santé, mais peu semblaient déterminés à le faire à court terme.

Même si de nombreux répondants estimaient que le vapotage n'était pas sain, presque tous étaient d'avis que vapoter était moins nocif que fumer, étant donné les preuves accablantes qui démontrent les dangers de la cigarette. Les participants ont expliqué que les effets du tabagisme étaient bien connus et qu'ils leur avaient été décrits dès leur plus jeune âge. Les fumeurs et anciens fumeurs avaient du mal à déterminer si le vapotage seul avait des effets sur leur santé. Selon eux, les problèmes de santé qu'ils éprouvaient étaient probablement attribuables à la cigarette. Certains répondants estimaient que le vapotage et le tabagisme étaient tous deux nocifs puisqu'ils impliquaient l'inhalation de substances dans les poumons. Mais quelques-uns ont également relevé que lorsqu'une personne fume, elle inhale quelque chose qui brûle, ce qui leur semblait plus nocif que d'inhaler la vapeur d'une vapoteuse.

Il convient de souligner que les participants qui ont exprimé une opinion sur les effets du vapotage sur la santé par rapport à ceux du tabagisme se basaient presque entièrement sur leur expérience personnelle, et non sur des études scientifiques qu'ils auraient lues ou dont ils auraient entendu parler. Ils parlaient surtout des effets que le vapotage avait eus sur eux dans l'immédiat. Voici quelques commentaires représentatifs dignes de mention :

« Nous sommes les cobayes; on verra bien quels genres de problèmes de santé j'aurai dans 20 ans à cause de mon vapotage. Il n'y a pas vraiment d'études sur le sujet parce que le vapotage est assez récent. Je pense que vapoter est moins nocif que fumer, mais qu'est-ce qu'on en sait? » – Adulte de la Colombie-Britannique

« Beaucoup de gens que je connais pensent que le vapotage offre tous les avantages de la cigarette, sans les désavantages, et que c'est beaucoup moins nocif pour la santé. » – Jeune adulte de l'Ontario

« Il n'y a pas beaucoup de recherches sur le vapotage, donc nous ne savons pas grand-chose. Mais dernièrement, j'ai entendu dire que des gens avaient eu des problèmes de santé à cause du vapotage; ce n'est peut-être pas moins nocif que la cigarette finalement. » – Jeune adulte des Prairies

« Il y a un an de ça je crois, on racontait que des gens s'étaient retrouvés à l'hôpital à cause du vapotage. Ç'a fait peur à beaucoup de personnes parce qu'il était question d'adolescents qui vapotaient depuis quelques années seulement et qui se trouvaient maintenant dans un état critique. – Jeune de l'Atlantique

« Depuis que j'ai remplacé la cigarette par le vapotage, mes poumons vont mieux. Je peux courir plus vite sans m'essouffler et je ne crache pas autant de mucus. » – Adulte des Prairies

« C'est une habitude plus saine. Je me sens beaucoup mieux que lorsque je fumais. » – Adulte de la Nouvelle-Écosse

« Le vapotage donne l'impression d'être moins nocif. Mais on peut compter le nombre de cigarettes qu'on fume, alors que la consommation et la quantité de nicotine sont plus difficiles à évaluer quand on vapote. » – Jeune adulte de la Colombie-Britannique

« Pour moi, vapoter est au Coke Diète ce que la cigarette est au Coke classique. Les gens veulent croire que c'est moins nocif, mais on ne sait rien à ce sujet. » – Jeune de la Nouvelle-Écosse

2. Abandon du vapotage

Quelques participants ont indiqué qu'ils avaient cessé de vapoter au cours de la dernière année ou qu'ils essayaient d'arrêter, principalement pour des raisons de santé. Même s'ils n'avaient pas connu de graves problèmes de santé liés au vapotage, ils trouvaient que cette habitude nuisait à leur état physique et cela les avait convaincus d'arrêter. Certains jeunes et jeunes adultes ont dit vouloir renoncer au vapotage, une habitude adoptée au secondaire, parce qu'ils songeaient à fonder une famille. Quelques participants ont cessé de vapoter pour des raisons très précises, comme une grossesse ou un décès dans la famille lié au tabagisme. D'autres répondants n'avaient pas l'intention de renoncer au vapotage pour le moment. Certains adultes qui avaient cessé de fumer estimaient pour leur part que passer du tabagisme au vapotage était suffisant.

Dans l'ensemble, ceux qui avaient cessé de vapoter ou qui essayaient de le faire trouvaient le processus difficile en raison de la nature addictive de la nicotine et du fait que leurs amis vapotaient aussi. Ceux qui trouvaient qu'arrêter de vapoter était relativement facile ont expliqué que c'était surtout parce qu'ils vapotaient seulement de façon occasionnelle. Quelques participants avaient essayé de renoncer au vapotage dans le passé, dans certains cas à plusieurs reprises. En outre, de nombreux répondants croyaient, ou du moins espéraient, que leur fréquence de vapotage diminuerait ou s'arrêterait complètement au cours des prochaines années. Si quelques-uns ont nommé l'augmentation des coûts liés au vapotage comme facteur de motivation, la plupart des participants ont dit vouloir arrêter de vapoter pour des raisons de santé.

D. Effet des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés

Comme l'indique la méthodologie, neuf des séances de discussion ont eu lieu avec des résidents de provinces ayant mis en place des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés en 2020. Il s'agit notamment de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, où seuls les magasins spécialisés peuvent vendre la plupart des liquides de vapotage aromatisés, et de la Nouvelle-Écosse, qui a interdit la vente de produits de vapotage aromatisés partout, sauf pour ceux à saveur de tabac. La vente de produits à saveur de menthe, de menthol ou de tabac est permise ailleurs que dans les magasins spécialisés en Ontario, tandis que seuls les produits à saveur de tabac peuvent être vendus ailleurs que dans les magasins spécialisés en Colombie-Britannique.

D'autres provinces, comme le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard et la Saskatchewan, ont également imposé des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés plus récemment, en 2021. Cela ne faisait cependant pas partie de ce projet de recherche; il n'en a été question que lorsque des participants de ces provinces en ont parlé spontanément.

1. Connaissance des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés

Le niveau de connaissance à l'égard des restrictions imposées sur les liquides de vapotage aromatisés variait selon l'âge, les préférences en matière de saveur et la province. Les participants de tous âges de la Nouvelle-Écosse étaient généralement bien au courant des restrictions sur les saveurs mises en place dans cette province, parce qu'elles interdisent la vente de toutes les saveurs autres que le tabac non seulement dans les stations-service et les dépanneurs, mais également dans les magasins de vapotage spécialisés.

« Plus aucune saveur n'est autorisée depuis un moment déjà. C'est fâchant, parce que j'aime les liquides aromatisés. Je suis adulte et je vapote pour arrêter de fumer; je n'ai pas besoin que le gouvernement vienne s'en mêler. » – Jeune adulte de la Nouvelle-Écosse

Le niveau de connaissance quant aux restrictions était beaucoup plus faible en Ontario et en Colombie-Britannique, où la plupart des participants n'achetaient pas de liquides de vapotage dans des stations-service ou des dépanneurs.

« Oui, je suis au courant des restrictions. Les liquides de vapotage aromatisés peuvent maintenant être vendus seulement dans des magasins spécialisés, et non dans des dépanneurs. Certaines personnes arrivent toutefois à contourner les règles. » – Jeune de la Nouvelle-Écosse

« Non, je n'avais pas entendu parler de ça. Je n'ai jamais acheté de produits de vapotage dans une station-service. » – Jeune adulte de la Colombie-Britannique

Les répondants semblaient davantage au courant des restrictions visant à interdire la vente de liquides de vapotage à teneur plus élevée en nicotine. Certains ont aussi spontanément parlé du rappel de produits du fabricant Juul.

2. Effet des restrictions sur la vente de liquides de vapotage aromatisés

L'effet perçu des restrictions relatives aux saveurs variait également selon la province et, dans une certaine mesure, selon le groupe d'âge.

Nouvelle-Écosse

Les jeunes et, dans une moindre mesure, les jeunes adultes de la Nouvelle-Écosse étaient plus susceptibles d'affirmer avoir ressenti l'effet de l'interdiction des saveurs parce que beaucoup d'entre eux aimaient les produits aromatisés. La plupart ont trouvé d'autres façons de se procurer des saveurs, notamment à l'école auprès de personnes qui commandaient les produits en ligne. Certains ont également rapporté qu'ils achetaient des saveurs dans des magasins qui les vendaient encore illégalement. Un jeune adulte a affirmé avoir acheté une grande quantité de produits aromatisés avant que l'interdiction n'entre en vigueur. D'autres, à contrecœur, ont adopté les liquides de vapotage sans saveur dont la vente était toujours autorisée. Un participant a déclaré que l'interdiction des saveurs avait été un facteur dans sa décision d'arrêter de vapoter. Certains adultes de Nouvelle-Écosse avaient fait preuve de créativité pour contourner l'interdiction, par exemple en conduisant jusqu'au Nouveau-Brunswick ou à l'Île-du-Prince-Édouard, où (jusqu'à récemment) la vente de produits aromatisés était encore permise. D'autres avaient opté pour l'achat en ligne. Des répondants ont également indiqué avoir décidé, avec des amis, de mettre en commun leurs commandes afin d'acheter en ligne de grosses quantités de produits aromatisés.

Mentionnons également que beaucoup d'adultes anciens fumeurs n'avaient jamais utilisé de liquides de vapotage aromatisés. Bon nombre d'entre eux préféraient les liquides au goût de « tabac doré » parce qu'ils l'aimaient et s'y étaient habitués en fumant la cigarette. Par conséquent, ces répondants ont indiqué que l'interdiction des saveurs n'avait pas eu d'effet sur leurs comportements de vapotage.

« Je ne peux plus obtenir les saveurs que je veux aussi facilement donc je les achète au Nouveau-Brunswick, qui est à 10 minutes de route, ou à l'Île-du-Prince-Édouard lorsque j'y vais pour visiter de la famille. » – Adulte de la Nouvelle-Écosse

« Je préfère les liquides de vapotage aromatisés, mais l'interdiction n'a pas eu d'effet sur ma consommation. J'ai simplement adopté les liquides à saveur de tabac même si je ne les aime pas autant. » – Adulte de la Nouvelle-Écosse

« L'effet a été réellement minime. J'avais essayé quelques saveurs avant l'interdiction et je les trouvais correctes. Quand elles ont été interdites, j'ai simplement recommencé à acheter les produits au goût de tabac doré. » – Jeune adulte de la Nouvelle-Écosse

Ontario et Colombie-Britannique

Comparativement à la Nouvelle-Écosse, l'effet des restrictions a été ressenti de manière très différente en Ontario et en Colombie-Britannique, où les saveurs étaient encore très facilement accessibles même si elles ne pouvaient être vendues que dans des magasins de vapotage. La plupart des répondants de ces provinces ont indiqué qu'ils avaient tendance à acheter leurs liquides de vapotage dans des magasins spécialisés ou en ligne, et non dans des dépanneurs, de sorte que les restrictions n'ont pratiquement rien changé pour eux. Plusieurs participants qui avaient l'habitude d'acheter leurs produits dans des stations-service ou des dépanneurs ont indiqué qu'ils connaissaient des points de vente où on vendait toujours « sous la table » des produits aromatisés à des clients habituels. En Ontario, ceux qui utilisaient des liquides de vapotage aromatisés à la menthe ou au menthol n'avaient pas ressenti l'effet des restrictions, puisqu'elles ne s'appliquaient pas à ces saveurs.

« Si un endroit ne vendait pas de saveurs, j'achetais simplement les liquides aromatisés au tabac ou j'allais dans un magasin de vapotage. Mon colocataire aime la saveur de framboise bleue et doit maintenant aller plus loin pour s'en procurer dans un magasin spécialisé. » – Jeune adulte de l'Ontario

Notons également que les participants vivant dans les grands centres urbains (comme Toronto ou Vancouver) avaient tendance à affirmer ne pas avoir ressenti l'effet des restrictions sur la vente de produits aromatisés. Comme ces villes comptaient beaucoup de magasins de vapotage spécialisés, les saveurs y demeuraient facilement accessibles. Bon nombre de répondants ont indiqué préférer les magasins de vapotage, puisqu'on y trouve une plus grande sélection de produits et du personnel plus compétent. Certains participants des zones rurales ont davantage ressenti l'effet des restrictions, car ils n'avaient pas toujours de magasin spécialisé à proximité et étaient plus susceptibles d'acheter des produits avec nicotine dans des stations-service lorsqu'ils conduisaient sur de longues distances.

« Un ami fumait des cigarettes au lieu de vapoter des liquides aromatisés, parce qu'il est camionneur et que c'était difficile pour lui de se rendre dans un magasin de vapotage. » – Adulte de la Colombie-Britannique

« J'ai des amis dans des villes plus petites comme Kamloops qui me disent que c'est un gros problème. Ils viennent donc à Vancouver, où il y a des magasins de vapotage à presque tous les coins de rue, pour acheter des produits en grande quantité. » – Jeune adulte de la Colombie-Britannique

Les adultes et jeunes adultes ont souvent affirmé que les restrictions sur la vente de saveurs pourraient aider à rendre le vapotage moins attrayant pour les adolescents.

« C'est probablement un bon moyen d'inciter les enfants à ne pas vapoter. Ils ne voudront pas consommer quelque chose qui goûte et sent comme le tabac; en plus il faut avoir au moins 19 ans pour entrer dans un magasin de vapotage. Ils pourraient toutefois acheter des produits à saveur de fruits dans des dépanneurs où on ne vérifierait pas les pièces d'identité. » – Adulte de l'Ontario

Les jeunes de ces provinces étaient un peu plus au courant des restrictions ou avaient à tout le moins observé un changement. Certains avaient remarqué qu'il n'y avait plus de liquides aromatisés à la station-service où ils avaient l'habitude de les acheter et se demandaient ce qui s'était passé. La plupart ont rapporté qu'ils s'étaient alors tournés vers les magasins de vapotage pour acheter les produits voulus. Comme c'était le cas pour les adultes et jeunes adultes, beaucoup de jeunes ont mentionné qu'ils n'achetaient jamais de liquides de vapotage dans une station-service; l'interdiction n'avait donc rien changé pour eux. Cependant, quelques participants achetaient encore des produits aromatisés « sous la table » dans des dépanneurs.

« À ma connaissance, il n'y a eu aucun effet sur les gens de mon âge. Je ne connais personne qui achète ça dans un dépanneur ou une station-service. » – Jeune de la Colombie-Britannique

« Honnêtement, je pense que ça ne change rien pour les gens de mon âge. Je peux demander à mes amis vapoteurs d'acheter quelque chose pour moi dans un magasin spécialisé. » – Jeune de l'Ontario

« S'il n'y avait pas de saveurs, je n'aimerais pas vapoter. Je n'aurais jamais commencé à vapoter s'il n'y avait eu que des liquides à saveur de menthol ou de nicotine. Maintenant, je vais dans un magasin spécialisé pour acheter des produits aromatisés. » – Jeune de l'Ontario

E. Évolution des comportements de vapotage depuis le début de 2020

1. Répercussions de la pandémie

Les changements signalés dans les comportements de vapotage depuis le début de 2020 étaient souvent liés aux effets de la pandémie de COVID-19. De nombreux participants ont indiqué que leur vapotage avait augmenté dans les premiers mois de la pandémie, principalement parce qu'ils devaient maintenant travailler ou étudier à la maison, avaient été mis à pied ou étaient en confinement, ce qui leur donnait plus d'occasions de vapoter ou les poussait à le faire davantage parce qu'ils s'ennuyaient. Le stress et l'incertitude causés par la pandémie ont également poussé certaines personnes à vapoter plus. D'un autre côté, les confinements ont fait en sorte que certains participants avaient plus de difficulté à se procurer des produits de vapotage, en particulier les jeunes – beaucoup devaient demander à d'autres personnes d'acheter les produits pour eux dans des magasins ou en ligne.

Chez ceux qui avaient tendance à vapoter uniquement ou principalement dans des situations sociales, l'isolement lié aux restrictions imposées pendant la pandémie a mené à une diminution de la fréquence de vapotage. Beaucoup de gens ont toutefois recommencé à vapoter davantage lorsque les restrictions sur les rassemblements sociaux ont été levées à l'été 2020; une autre baisse de consommation a ensuite été observée à l'automne 2020, au moment où la deuxième vague s'installait.

La plupart des répondants avaient le sentiment que les comportements de vapotage qu'ils avaient adoptées pendant la pandémie s'estomperaient au fil du temps. Cependant, certains qui avaient pris l'habitude de vapoter presque constamment en travaillant ou en étudiant à la maison ont affirmé qu'ils auraient probablement du mal à diminuer leur consommation.

L'ennui et le stress ont également semblé conduire à une plus grande consommation de cannabis et d'alcool, surtout au cours des premiers mois de la pandémie.

« Je mets tout sur le compte de la pandémie. Avant, je buvais rarement puisque j'étais athlète. Puis la pandémie a frappé, et j'ai commencé à consommer des substances pour tuer le temps. Entre autres choses, je vapotais à cause de l'isolement et de l'ennui. » – Jeune adulte des Prairies

« Je vapotais déjà, et j'ai commencé à vapoter plus en fréquentant quelqu'un qui vapotait aussi, puis ma consommation a encore augmenté en raison de la pandémie et du confinement. » – Jeune adulte de la Colombie-Britannique

« Pour moi, le plus gros facteur a été le travail à domicile. J'ai commencé à vapoter beaucoup plus parce que je pouvais le faire n'importe quand sans avoir à aller dehors. » – Adulte de l'Ontario

« Je ne savais pas toujours où me procurer des produits de vapotage durant le confinement et je ne voulais pas les acheter en ligne, donc j'ai remplacé le vapotage par le cannabis. » – Jeune de la Colombie-Britannique

« J'avais moins de déplacements à faire et je passais plus de temps à l'intérieur. Il était plus facile de vapoter et de fumer du cannabis, donc les deux ont augmenté de façon exponentielle. Maintenant que tout réouvre, mon utilisation a diminué un peu mais elle n'est pas au même niveau qu'avant. » – Adulte de la Colombie-Britannique

« Au début de la pandémie, je ne vapotais pas. Puis j'ai commencé à vapoter beaucoup et j'ai arrêté. J'ai recommencé lorsqu'à un party, une bouffée de vapoteuse a suffi pour me rappeler à quel point c'était bon. J'ai ensuite abandonné complètement le vapotage parce que ça me rendait malade. Puis j'ai fréquenté une fille qui vapotait beaucoup alors j'ai recommencé, et après notre rupture j'ai de nouveau arrêté. » – Jeune adulte de la Nouvelle-Écosse

« À cause du stress et d'autres problèmes liés à la pandémie, je faisais tout sans modération. J'avais plein de choses en tête et je travaillais de la maison. » – Jeune adulte du Québec

2. Autres effets sur les comportements de vapotage

Comme nous l'avons mentionné plus tôt, des situations personnelles préoccupantes ont également entraîné une augmentation de la consommation de nombreuses substances, y compris les produits de vapotage. En plus du stress occasionné par la pandémie, divers types de situations personnelles ont conduit à une augmentation du vapotage, par exemple : une perte d'emploi, des problèmes relationnels, un décès dans la famille, l'école en ligne et le travail à domicile.

Quelques répondants ont dit que leur vapotage variait généralement de façon saisonnière : il y avait une augmentation durant l'été, puis une diminution à l'automne et à l'hiver.

Certains participants ont également mentionné des événements ou des problèmes survenus dans leur vie au cours des deux dernières années qui les avaient poussés à vapoter moins ou à cesser de vapoter. Il a notamment été question d'une grossesse, d'un décès ou d'une maladie respiratoire dans la famille, ou encore de la volonté d'économiser en vue d'un achat important. Certains ont également diminué leur vapotage pour des raisons indirectement liées à la pandémie, comme le fait de retourner vivre chez ses parents et de ne pas y être autorisé à vapoter.

« Le plus grand facteur a été l'argent. Il y a un an, j'ai remplacé la cigarette par le vapotage afin d'économiser de l'argent pour une voiture. Maintenant, j'inhale une fumée moins nocive. » – Adulte de la Nouvelle-Écosse

« J'ai eu un accident de voiture. Je ne pouvais pas quitter la maison ni fumer à l'intérieur, je pouvais seulement vapoter. » – Jeune adulte des Prairies

Les participants avaient de la difficulté à évaluer l'impact relatif de différents facteurs sur leurs comportements de vapotage en 2020, ces facteurs étant souvent interreliés. À la pandémie s'ajoutaient des changements de mode de vie, des problèmes relationnels et des difficultés financières. Les réponses données par les participants des provinces où la vente de liquides de vapotage aromatisés a été restreinte en 2020 montrent clairement que ces restrictions ont eu très peu d'effet sur le niveau de consommation de la plupart des gens, surtout si on les compare aux données concernant les répercussions directes et indirectes de la pandémie sur les comportements de vapotage.

II. Constatations détaillées – phase quantitative

F. Changements de comportement et facteurs d'influence au fil du temps

1. Profil de la population en février 2020

Presque tous les participants étaient des vapoteurs actuels en février 2020, et une majorité d'entre eux étaient des utilisateurs mixtes (c'est-à-dire qu'ils fumaient également la cigarette). Le vapotage était une pratique relativement récente par rapport au tabagisme (chez ceux qui fumaient).

Le sondage visait en premier lieu à déterminer les comportements de vapotage et de tabagisme de la population cible en février 2020, c'est-à-dire au cours du mois avant que l'état de pandémie de COVID-19 ne soit confirmé au Canada. Cette période a servi de point de référence à partir duquel nous pouvions évaluer l'évolution des comportements signalés.

Presque tous les participants (95 %) étaient des vapoteurs actuels en février 2020 (c.-à-d. qu'ils avaient vapoté des liquides avec ou sans nicotine au moins une fois au cours de ce mois). Une faible proportion (4 %) de répondants n'avaient pas du tout vapoté en février 2020 (et 1 % ne se souvenaient plus de la fréquence à laquelle ils avaient vapoté des liquides avec et sans nicotine durant ce mois). Pour participer à l'étude, les répondants devaient avoir été des vapoteurs réguliers (c.-à-d. qu'ils avaient vapoté au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives) en 2020, mais pas nécessairement en février 2020.

Une majorité d'entre eux étaient des utilisateurs mixtes en février 2020, ce qui signifie qu'ils vapotaient et fumaient la cigarette à ce moment. La plupart des autres répondants (39 %) étaient des vapoteurs actuels seulement (c.-à-d. qu'ils ne fumaient pas aussi la cigarette) durant ce mois. La proportion d'utilisateurs mixtes actuels augmentait avec l'âge : elle s'élevait à plus d'un tiers (37 %) des jeunes, et à près de deux tiers (64 %) des adultes.

La proportion de personnes qui ne vapotaient pas et ne fumaient pas en février 2020 était plus élevée chez les jeunes (8 %) que chez les jeunes adultes (3 %) et les adultes (2 %).

Statut de vapoteur et de fumeur en février 2020

* La somme des vapoteurs actuels et des non-vapoteurs n'est pas égale à 100 % parce qu'elle exclut les répondants qui n'étaient pas certains de la fréquence à laquelle ils avaient vapoté des liquides avec et sans nicotine en février 2020 (1 % de l'échantillon).

Échantillon : Tous les répondants

Dans l'ensemble, les vapoteurs actuels en février 2020 ne vapotaient pas depuis longtemps : trois sur dix (29 %) vapotaient depuis moins d'un an, et une même proportion (28 %) le faisait depuis un à deux ans. Un sur quatre (23 %) vapotait depuis trois ans ou plus, un pourcentage qui était encore plus élevé chez les vapoteurs adultes (28 %).

Nombre d'années de vapotage avant février 2020

Q11. Avant février 2020, depuis combien de temps vapotiez-vous? Échantillon : Répondants qui ont vapoté en février 2020

À titre de comparaison, les fumeurs actuels et anciens fumeurs avaient tendance à avoir fumé la cigarette plus longtemps; en effet, dans chacun de ces deux groupes, près d'un tiers des répondants ont indiqué avoir fumé pendant 10 ans ou plus. Les anciens fumeurs étaient nombreux à avoir cessé de fumer au cours des 10 dernières années. Parmi eux, un sur cinq avait arrêté la cigarette très récemment, soit dans les 12 mois précédant février 2020.

Nombre d'années d'utilisation de la cigarette/écoulées depuis l'abandon de la cigarette avant février 2020

Q9. Avant février 2020, depuis combien de temps fumiez-vous la cigarette? Échantillon : Fumeurs actuels seulement

Q10a. Vos réponses indiquent que vous ne fumiez pas en février 2020, mais que vous aviez fumé avant. Avant février 2020, pendant combien de mois/années aviez-vous cessé de fumer des cigarettes? Échantillon : Anciens fumeurs seulement

Q10b. Et avant cela, depuis combien de mois/années fumiez-vous la cigarette? Échantillon : Anciens fumeurs seulement

2. Changements de comportements signalés par période

Le groupe cible a fait état de changements importants dans ses comportements de vapotage et de tabagisme entre février 2020 et 2022. Globalement, les changements rapportés sont indicateurs d'une augmentation ou d'une fluctuation de l'usage de liquides de vapotage et de cigarettes au fil du temps plutôt que d'une diminution ou d'une cessation. Les données suggèrent toutefois que les gens avaient moins tendance à augmenter leur consommation de liquides avec nicotine dans les provinces ayant imposé des restrictions sur les saveurs.

Formulation des questions. Dans la section suivante du sondage, les répondants devaient indiquer les changements survenus (ou non) au fil du temps dans leurs comportements de vapotage ou de tabagisme. Autrement dit, plutôt que de comparer la fréquence d'utilisation rapportée pour chaque période afin de mesurer les changements, nous avons demandé directement aux répondants d'évaluer comment leur consommation de liquides de vapotage et de cigarettes avait évolué.

Le sondage a été réalisé au début de 2022 et reposait donc sur la capacité des répondants de se rappeler leurs comportements des deux dernières années, soit depuis février 2020. Des recherches portant sur les études ont démontré que les gens ne se souviennent pas avec une grande précision des événements ou des comportements passés, même pour des comportements « habituels » comme le vapotage ou le tabagisme. De plus, d'autres études longitudinales menées pour le compte de Santé Canada ont révélé des changements considérables au fil du temps dans les comportements de vapotage et de tabagisme, ce qui, combiné au contexte unique de la pandémie, témoigne de la complexité de se remémorer ce qui s'est passé depuis deux ans. Par conséquent, les résultats de la présente étude doivent être interprétés sur la base des perceptions des groupes cibles concernant la modification ou non de leurs comportements de vapotage et les facteurs en cause.

Les questions portant sur les changements de comportements ont été intentionnellement posées à l'ensemble de l'échantillon et n'ont pas été filtrées en fonction de situations précises (p. ex., les anciens vapoteurs devaient répondre à partir d'une même liste de réponses qui comprenait la catégorie « J'ai commencé [pour la première fois] »), étant donnée la complexité liée à la programmation de chacune des possibilités. Par conséquent, il peut arriver que les réponses données d'une période à l'autre semblent incohérentes ou illogiques. Une autre explication possible concerne les longues périodes visées, au cours desquelles (par exemple) quelqu'un peut avoir tenté d'arrêter de fumer et avoir connu une rechute à plusieurs reprises (mais une seule réponse était permise pour décrire les « changements de comportements » par période).

Résultats. Beaucoup de participants ont signalé des changements dans leurs comportements. La moitié (52 %) du public cible a rapporté avoir observé un changement dans ses comportements de vapotage de liquides avec nicotine entre février 2020 et la fin de cette même année. D'importantes minorités ont également signalé des changements dans leurs comportements de vapotage de liquides sans nicotine (40 %) et de tabagisme (45 %) au cours de la même période.

Pour les trois substances visées, les changements de comportements déclarés se situaient à peu près au même niveau entre janvier 2021 et 2022, si l'on tient compte à la fois des participants qui ont rapporté un changement de comportements et de l'augmentation dans les proportions de répondants ayant indiqué qu'ils ne vapotaient ou ne fumaient plus (c.-à-d. ceux qui ont rapporté avoir arrêté à un moment ou à un autre sans avoir « arrêté complètement »).

De façon générale, les changements relevés tendent à montrer une utilisation accrue ou variable plutôt qu'une diminution ou un renoncement. Pour les deux périodes visées, de faibles proportions de répondants ont déclaré avoir commencé (pour la première fois) à vapoter ou à fumer ou avoir recommencé à le faire (après une tentative de cessation).

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – par période

Q16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada? Échantillon : Tous les répondants

Q25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui? Échantillon : Tous les répondants

Changements de comportements par type de restrictions relatives aux saveurs. L'une des principales questions de recherche était de savoir si les restrictions provinciales visant les liquides de vapotage aromatisés pouvaient avoir joué un rôle dans les changements de comportement (c.-à-d. déterminer si les changements signalés étaient différents dans les provinces où de telles restrictions ont été mises en place). Bien qu'il soit difficile de tirer des conclusions, les données suggèrent que l'utilisation accrue de liquides de vapotage avec nicotine entre février 2020 et le reste de cette même année était moins fréquente dans les provinces où seule la saveur de tabac était autorisée (15 %), comparativement aux provinces où il n'y avait pas de restrictions sur les saveurs (23 %).

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – de février à fin 2020

Q16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada? Échantillon : Tous les répondants

En outre, la propension à déclarer une diminution (11 %) ou une cessation (10 %) de l'utilisation de liquides avec nicotine entre janvier 2021 et 2022 était également plus élevée dans les provinces où seule la saveur de tabac était autorisée, par rapport aux provinces où la vente de produits aromatisés n'était permise que dans les magasins de vapotage (7 % et 5 %, respectivement) ou à celles qui n'ont imposé aucune restriction concernant les saveurs (7 % dans les deux cas).

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – de janvier 2021 à 2022

Q25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui? Échantillon : Tous les répondants

Changements de comportements par groupe d'âge. Les jeunes étaient plus susceptibles de signaler un changement dans leurs comportements de vapotage de liquides avec nicotine par rapport au vapotage de liquides sans nicotine ou au tabagisme. Au cours des deux périodes visées, le changement le plus souvent signalé était l'augmentation ou la fluctuation de la fréquence de vapotage de nicotine; les jeunes sont plus nombreux à avoir rapporté une augmentation dans les deux périodes (25 % et 15 %) par rapport aux adultes (19 % et 12 %). Pour la deuxième période, une plus grande proportion de répondants ont cependant déclaré avoir diminué ou cesser leur utilisation, ou ne pas avoir vapoté du tout de liquides avec nicotine.

Les jeunes étaient beaucoup moins susceptibles de signaler des changements dans leurs comportements de tabagisme ou de vapotage de liquides sans nicotine, car bon nombre d'entre eux (entre 4 et 5 sur 10 pour chaque période) ne consommaient pas les substances étudiées; ces non-utilisateurs étaient sensiblement plus nombreux chez les jeunes que chez les jeunes adultes et les adultes. Pour ce qui est du vapotage de liquides sans nicotine, les données semblent indiquer que l'utilisation accrue ou fluctuante était plus présente chez les jeunes entre février et la fin de 2020, alors qu'entre 2021 et 2022, un plus grand nombre d'entre eux a signalé une baisse d'utilisation, une cessation ou une non-utilisation. En ce qui concerne le tabagisme toutefois, les changements observés étaient assez semblables d'une période à l'autre.

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – jeunes

Q16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada? Échantillon : Tous les répondants

Q25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui? Échantillon : Tous les répondants

Des changements de comportement semblables sont observés chez les jeunes adultes; c'est toutefois dans la période allant de février à la fin de 2020, et concernant le vapotage de nicotine, que l'on note une plus forte proportion globale de répondants ayant signalé des changements. Comparativement aux jeunes, il semble y avoir plus de changements globaux signalés dans les comportements de tabagisme chez les jeunes adultes, qui étaient plus nombreux à avoir arrêté de fumer ou à ne pas avoir fumé du tout entre 2021 et 2022 (par rapport à la période précédente).

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – jeunes adultes

Q16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada? Échantillon : Tous les répondants

Q25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui? Échantillon : Tous les répondants

Dans les deux périodes, les adultes étaient plus susceptibles que les jeunes et les jeunes adultes de ne déclarer aucun changement dans leurs comportements de vapotage de liquides avec ou sans nicotine et de tabagisme (p. ex., le degré d'utilisation de liquides avec nicotine est demeuré le même pendant le reste de 2020 chez 32 % des adultes, comparativement à 22 % des jeunes et 24 % des jeunes adultes), et relativement moins susceptibles de dire qu'ils n'avaient pas du tout vapoté ni fumé.

Par ailleurs, les adultes étaient aussi susceptibles que les jeunes et les jeunes adultes de signaler globalement des changements dans leurs comportements de vapotage de nicotine et de tabagisme (c'était moins le cas pour le vapotage de liquides sans nicotine, qu'un nombre moindre d'adultes ont indiqué consommer). Encore une fois, les changements relevés tendent à montrer une utilisation accrue ou variable plutôt qu'une diminution, un renoncement ou une non-utilisation.

Changements signalés dans les comportements de vapotage et de tabagisme – adultes

Q16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada? Échantillon : Tous les répondants

Q25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui? Échantillon : Tous les répondants

Fréquence d'utilisation. En plus des changements perçus par les répondants, le sondage mesurait également la fréquence d'utilisation de cigarettes et de liquides de vapotage avec et sans nicotine lors des diverses périodes étudiées, en fonction de ce que les répondants se rappelaient. Dans l'ensemble, ces derniers ont signalé une utilisation plus fréquente des trois types de substances en février 2020 que dans les périodes subséquentes. La proportion de personnes qui ont dit n'avoir utilisé aucune des substances a augmenté de façon constante entre février 2020, le reste de 2020 et le début de 2022.

Fréquence d'utilisation – par période

Q7. À quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes au cours du mois de février 2020? Échantillon : Tous les répondants

Q19. Au cours du reste de l'année 2020, à quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes? Si votre utilisation a changé pendant cette période, veuillez répondre en fonction de votre utilisation maximale (la plus élevée). Échantillon : Tous les répondants

Q28. Pensez à la période actuelle (début 2022); à quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes au cours des quatre dernières semaines? Échantillon : Tous les répondants

3. Changements dans les saveurs utilisées

L'utilisation rapportée de liquides de vapotage aromatisés aux fruits était plus faible dans les provinces où seule la saveur de tabac était autorisée, ce qui suggère que les restrictions sur les saveurs ont pu avoir un effet sur les comportements des vapoteurs.

On a demandé aux vapoteurs actuels quelles saveurs ils avaient le plus souvent vapotées au cours de chacune des trois périodes. Une baisse d'utilisation a été observée d'une période à l'autre pour la plupart des saveurs, en particulier les saveurs de fruits. Cela peut être dû à un facteur méthodologique : les répondants indiquaient en moyenne un moins grand nombre de saveurs pour chaque période suivant la première, parce que les questions devenaient répétitives.

Saveurs les plus souvent vapotées – par période

Q13. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q22. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q31. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide vapotez-vous le plus souvent aujourd'hui? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

Les restrictions imposées en 2020 et 2021 par certaines provinces sur la vente de produits de vapotage aromatisés ont peut-être joué un rôle dans la baisse d'utilisation des saveurs signalée. Cela ne peut toutefois pas être déterminé de manière concluante à partir des données recueillies, parce que l'utilisation déclarée des saveurs de fruits a diminué entre les trois périodes dans les provinces avec et sans restrictions.

En revanche, les participants ont rapporté une utilisation plus faible des saveurs de fruits dans les provinces qui autorisaient la saveur de tabac seulement (la Nouvelle-Écosse depuis avril 2020, et le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard depuis 2021) pour les trois périodes, y compris en février 2020, soit avant que des restrictions n'aient été mises en place. Si cette tendance suggère que l'existence même de restrictions a pu influencer le souvenir qu'avaient les répondants des saveurs vapotées, on ne peut pas exclure la possibilité qu'autoriser uniquement la vente de produits de vapotage à saveur de tabac ait pu contribuer à une moindre consommation des saveurs de fruits.

Chez les répondants des provinces qui autorisaient la vente de saveurs seulement dans les magasins de vapotage (Ontario, Colombie-Britannique et Saskatchewan), aucune différence marquée n'a été observée dans l'utilisation des saveurs en 2022 par rapport aux répondants des provinces où il n'y avait pas de restrictions sur les saveurs.

Saveurs les plus souvent vapotées – par type de restrictions provinciales

Q13. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q22. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q31. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide vapotez-vous le plus souvent aujourd'hui? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

Saveurs vapotées selon l'âge. Pour toutes les périodes visées, la consommation déclarée de liquides à saveurs de fruits, de bonbons ou de dessert était toujours plus élevée chez les jeunes et les jeunes adultes que chez les adultes de 25 ans et plus, qui affichaient quant à eux une consommation relativement plus élevée de liquides à saveur de tabac, de café, de thé ou d'alcool. Ces tendances correspondent à ce qui a été observé lors de précédentes recherches sur le vapotage effectuées pour le compte de Santé Canada.

Il n'est pas possible de tirer de conclusions quant à la baisse rapportée d'utilisation des saveurs de fruits et de bonbons chez les jeunes et jeunes adultes vapoteurs au fil du temps, aucune augmentation correspondante n'ayant été observée pour une autre saveur. Cela semble indiquer que les répondants nommaient globalement un moins grand nombre de saveurs pour chaque période suivant la première, en raison du caractère répétitif des questions.

Saveurs les plus souvent vapotées – par âge en 2020

Q13. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q22. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q31. S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide vapotez-vous le plus souvent aujourd'hui? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

4. Changements dans les façons de se procurer des liquides et dispositifs de vapotage

La plupart des achats de liquides et de dispositifs de vapotage se faisaient dans des magasins spécialisés, bien qu'on ait observé une baisse à cet égard depuis février 2020, avec une légère augmentation des achats en ligne. Il n'est pas possible d'établir un lien clair entre les restrictions provinciales relatives aux saveurs et les changements dans la façon dont les vapoteurs se procuraient des liquides et des dispositifs de vapotage; la seule conclusion notable est que l'achat de liquides de vapotage dans les dépanneurs était plus courant dans les provinces où il n'y avait aucune restriction sur les saveurs.

Dispositifs de vapotage. Les vapoteurs actuels étaient de loin les plus susceptibles de dire qu'ils achetaient leurs dispositifs en personne dans des magasins spécialisés. Cette proportion diminuait toutefois légèrement d'une période à l'autre en raison d'une légère augmentation des achats en ligne (24 à 25 % comparativement à 22 % en février 2020), et parce qu'un petit groupe de participants disaient avoir continué à utiliser le même dispositif et ne pas en avoir acheté de nouveau (6 %).

Façons de se procurer des dispositifs de vapotage – par période

Q14. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q23. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q32. Où vous êtes-vous procuré les dispositifs de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

Le sondage n'a pas permis de détecter de changements importants dans les façons dont les vapoteurs se procuraient des dispositifs qui pourraient être liés à l'introduction de restrictions provinciales sur les saveurs. Par exemple, les vapoteurs des provinces où la vente de saveurs était permise uniquement dans les magasins de cigarettes électroniques (Ontario et Colombie-Britannique depuis 2020, et Saskatchewan depuis 2021) n'ont pas rapporté avoir eu davantage recours à ces magasins pour se procurer des dispositifs de vapotage d'une période à l'autre; en fait, leurs comportements d'achat de dispositifs étaient très semblables à celles des répondants d'autres provinces où il n'y avait pas de restrictions.

Façons de se procurer des dispositifs de vapotage – par type de restrictions provinciales

Q14. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q23. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q32. Où vous êtes-vous procuré les dispositifs de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

C'est chez les jeunes (âgés de 15 à 19 ans) que les comportements d'achat de dispositifs de vapotage ont changé de la façon la plus marquée au fil du temps. En effet, la proportion de ceux qui dépendaient de leurs proches pour faire ces achats a diminué, passant de 52 % en février 2020 à 37 % en 2022.

On a également observé une baisse des achats de dispositifs de vapotage dans les magasins spécialisés chez les jeunes adultes et les adultes après février 2020. Dans le cas des vapoteurs adultes, il semble y avoir eu une augmentation correspondante des achats en ligne (qui sont passés de 23 % en février 2020 à 27 % en 2022); l'augmentation des achats en ligne semble toutefois avoir été temporaire pour les jeunes adultes.

Façons de se procurer des dispositifs de vapotage – par âge en 2020

Q14. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q23. Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q32. Où vous êtes-vous procuré les dispositifs de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

Liquides de vapotage. Tout comme dans le cas des comportements d'achat de dispositifs, les vapoteurs actuels étaient de loin les plus susceptibles de déclarer avoir acheté leurs liquides de vapotage en personne dans un magasin spécialisé. Encore une fois, cette proportion diminuait légèrement (passant de 60 % en février 2020 à 55 % par la suite), possiblement en raison de l'augmentation des achats en ligne (qui sont passés de 23 % à entre 25 et 26 %) et d'un petit groupe de participants qui disaient avoir continué à utiliser les mêmes liquides et ne pas en avoir acheté de nouveaux (3 à 4 %).

Façons de se procurer des liquides de vapotage – par période

Q15. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q24. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q33. Où vous procurez-vous les liquides de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

À l'instar des comportements d'achat de dispositifs de vapotage, le sondage n'a pas permis de détecter de changements importants dans les façons dont les vapoteurs se procuraient des liquides qui pourraient être liés avec certitude à l'introduction de restrictions provinciales sur les saveurs. Par exemple, les vapoteurs des provinces où la vente de saveurs était permise uniquement dans les magasins de cigarettes électroniques (Ontario et Colombie-Britannique depuis 2020, et Saskatchewan depuis 2021) ont rapporté avoir moins eu recours à ces magasins pour se procurer des liquides de vapotage (la proportion est passée de 60 % en février 2020 à 54 % en 2022). Les achats en ligne ont quant à eux augmenté légèrement (passant de 24 % à entre 26 et 27 %).

En 2022, les vapoteurs des provinces où il n'y avait pas de restrictions sur les saveurs étaient relativement plus susceptibles que leurs homologues des autres régions d'acheter des liquides de vapotage dans une station-service, une pharmacie ou un dépanneur (26 % contre 19 à 22 %), ce qui suggère que l'absence de telles restrictions pourrait conduire à des comportements d'achat légèrement différentes.

Façons de se procurer des liquides de vapotage – par type de restrictions provinciales

Q15. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q24. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q33. Où vous procurez-vous les liquides de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

Les tendances observées dans les comportements d'achat de liquides de vapotage au fil du temps étaient semblables à celles des achats de dispositifs. C'est chez les jeunes (âgés de 15 à 19 ans en 2020) que les façons de se procurer des liquides de vapotage semblent avoir le plus changé : le recours à des proches a diminué (passant de 53 % en février 2020 à 35 % en 2022), les achats en personne dans des magasins de vapotage ont baissé après février 2020 avant d'augmenter de nouveau, et les achats en personne dans les stations-service et les dépanneurs ont quant à eux augmenté.

D'autre part, on a observé une baisse des achats de liquides de vapotage dans les magasins spécialisés chez les jeunes adultes et les adultes après février 2020. Les vapoteurs adultes affichaient une augmentation correspondante dans les achats en ligne (qui sont passés de 25 % en février 2020 à 29 % par la suite).

Façons de se procurer des liquides de vapotage – par âge en 2020

Q15. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez en février 2020? Échantillon : Vapoteurs actuels en février 2020

Q24. Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020? Échantillon : Vapoteurs durant le reste de 2020

Q33. Où vous procurez-vous les liquides de vapotage que vous utilisez actuellement? Échantillon : Vapoteurs actuels en 2022

5. Facteurs ayant contribué aux changements dans les comportements de vapotage

Les répondants qui disaient avoir changé leurs comportements de vapotage ont affirmé que cela était principalement dû à une modification de leur routine amenée par la COVID-19 et à une augmentation de leurs niveaux de stress. Les autres principaux facteurs étaient la diminution des rencontres sociales ainsi que des préoccupations relatives à la santé mentale. Comparativement à d'autres groupes, les personnes qui ont indiqué avoir moins vapoté de liquides avec nicotine ou avoir arrêté complètement de vapoter étaient d'avis que ce changement dans leurs comportements était lié à des problèmes de santé physique (en lien avec la COVID ou non) et à une diminution de leurs niveaux de stress.

Les participants qui ont signalé une modification de leurs comportements de vapotage d'une période à l'autre ont été invités à parler des facteurs ayant contribué à ce changement. Les facteurs les plus souvent mentionnés pour expliquer les changements de comportements survenus entre février 2020 et la fin de cette même année étaient les suivants : une modification de la routine (58 % des répondants ont dit que cela avait contribué grandement ou légèrement à changer leurs comportements) ou une augmentation des niveaux de stress (57 %), suivies par la diminution des rencontres sociales en raison des restrictions liées à la COVID-19 (51 %) et les préoccupations relatives à la santé mentale (49 %).

Les changements dans les comportements survenus entre 2021 et 2022 étaient liés aux mêmes principaux facteurs, quoique dans des proportions légèrement moindres dans la plupart des cas, ce qui suggère que ces facteurs ont contribué un peu moins fortement à la modification des comportements en 2021 par rapport à 2020. Les problèmes de santé physique faisaient toutefois figure d'exception, eux qui ont été mentionnés par une plus grande proportion de répondants comme facteur ayant contribué au changement des comportements de vapotage en 2021 (42 %, contre 39 % en 2020).

• Facteurs ayant contribué grandement ou légèrement aux changements de comportements de vapotage signalés – par période

Q18. Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage entre février (avant la pandémie) et le reste de l'année 2020. Échantillon : Répondants ayant signalé un changement dans leurs habitudes de vapotage entre février et la fin de 2020

Q27. Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage entre janvier 2021 et aujourd'hui. Échantillon : Répondants ayant signalé un changement dans leurs habitudes de vapotage entre janvier 2021et 2022

• Par rapport aux répondants des provinces n'ayant pas imposé de restrictions sur les saveurs, ceux des provinces où on trouvait de telles restrictions n'étaient pas plus susceptibles d'affirmer que la difficulté accrue à obtenir certains produits de vapotage avait contribué à un changement de leurs comportements.
• Les personnes qui avaient des enfants d'âge scolaire (niveau primaire, secondaire ou postsecondaire) avec eux à la maison en 2020 n'étaient pas plus susceptibles que les autres de dire que des niveaux de stress accrus avaient contribué à changer leurs comportements de vapotage.
• Le fait de désigner plusieurs éléments comme facteurs ayant contribué à la modification des comportements (augmentation des niveaux de stress, préoccupations relatives à la santé mentale, problèmes de santé physique non liés à la COVID, changement de situation d'emploi, etc.) était plus fréquent chez les répondants qui avaient signalé une santé physique et mentale modérée ou mauvaise, ou un sentiment d'isolement, un degré d'anxiété ou un état de dépression modérés à très élevés.

Les raisons données pour expliquer les changements dans les comportements de vapotage des sous-groupes clés permettent de déterminer les facteurs qui ont joué un rôle (c.-à-d. ce qui, à un moment précis, a pu contribuer à une modification des comportements). Le tableau ci-dessous présente les principaux changements observés dans les comportements de vapotage de liquides avec nicotine entre février et la fin de 2020, ainsi que les facteurs connexes.

À titre d'exemple, l'augmentation du vapotage de nicotine a été plus largement attribuée à différents facteurs, notamment la modification de la routine, le stress accru, la diminution des rassemblements sociaux, les problèmes de santé mentale et les changements d'emploi; le stress et les préoccupations de santé mentale ont également été désignés comme facteurs ayant contribué à des rechutes. La hausse du vapotage de nicotine et les rechutes ont aussi été associées à des problèmes de santé physique (non liés à la COVID), ce qui fait écho aux résultats de la phase qualitative montrant que certains participants vapotaient pour aider à soulager des symptômes physiques. Par rapport à d'autres changements de comportements, la baisse d'utilisation des liquides avec nicotine et le renoncement au vapotage en 2020 étaient plus souvent attribués à des préoccupations de santé liées à la COVID-19.

• Facteurs ayant contribué grandement aux changements de comportements de vapotage entre février et le reste de 2020 – par changement signalé dans les comportements de vapotage de nicotine

Q18. Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage entre février (avant la pandémie) et le reste de l'année 2020. Échantillon : Répondants ayant signalé un changement dans leurs habitudes de vapotage entre février et la fin de 2020

Plusieurs tendances identiques ressortaient clairement dans les changements de comportements de vapotage de nicotine pour la période de janvier 2021 à 2022. Une fois de plus, différents facteurs comme l'augmentation du stress, la diminution des rencontres sociales et les préoccupations relatives à la santé mentale ont été largement pointés du doigt pour expliquer l'utilisation accrue de liquides de vapotage avec nicotine. Le renoncement au vapotage de nicotine a été attribué à des problèmes de santé physique (non liés à la COVID), alors que les rechutes étaient plus souvent attribuées à un changement dans la situation d'emploi. La diminution des niveaux de stress a également été mentionnée pour expliquer la baisse d'utilisation des liquides avec nicotine et l'abandon du vapotage.

• Facteurs ayant contribué grandement aux changements de comportements de vapotage entre janvier 2021 et 2022 – par changement signalé dans les comportements de vapotage de nicotine

Q27. Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage entre janvier 2021 et aujourd'hui. Échantillon : Répondants ayant signalé un changement dans leurs habitudes de vapotage entre janvier 2021et 2022

G. Impossibilité de se procurer des saveurs de liquides et des dispositifs de vapotage et changements dans les comportements

1. Accès aux saveurs de liquides et aux dispositifs de vapotage depuis février 2020

Un peu plus de quatre vapoteurs sur dix ont dit avoir connu des moments depuis février 2020 où ils ne pouvaient pas obtenir le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage qu'ils voulaient. Le plus souvent, cela était dû à la fermeture temporaire d'un magasin ou au fait qu'une saveur n'était plus offerte.

Un peu plus de quatre vapoteurs sur dix ont indiqué avoir connu des moments depuis février 2020 où ils ne pouvaient pas se procurer le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage qu'ils voulaient; un peu moins de six sur dix ont quant à eux affirmé que ça n'avait pas été le cas. Ces proportions étaient semblables tant chez les répondants des provinces où il y avait des restrictions que chez ceux des autres provinces.

Problèmes d'approvisionnement en saveurs ou en dispositifs de vapotage à un moment ou un autre depuis février 2020

Q34 Depuis février 2020, y a-t-il eu un moment où vous ne pouviez pas vous procurer le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez?

Aucune tendance claire ne ressort en fonction du statut de vapoteur ou de fumeur en février 2020, sauf chez les répondants qui étaient des non-vapoteurs à ce moment (25 %) ou pendant le reste de 2020 (16 %) : ils étaient en effet les moins susceptibles d'affirmer qu'ils n'avaient pas pu obtenir une saveur ou un dispositif voulus à un moment ou un autre depuis février 2020.

Les plus nombreux à avoir connu des difficultés d'approvisionnement en saveurs ou en dispositifs de vapotage sont les jeunes vapoteurs (53 % de ceux qui étaient âgés de 15 à 24 ans en 2020), par rapport aux adultes (39 %). Ces pourcentages sont également plus élevés chez les répondants appartenant aux couches socioéconomiques inférieures (47 % parmi ceux qui n'ont pas fait d'études universitaires, contre 39 % de ceux détenant un diplôme d'études universitaires ou supérieures; et 47 % des répondants dont le revenu du ménage était inférieur à 80 000 $, contre 39 % de ceux ayant un revenu du ménage de 100 000 $ ou plus).

Les participants qui ont affirmé ne pas avoir pu se procurer une saveur ou un dispositif de vapotage à un moment ou un autre depuis février 2020 (45 %; n = 1 729) ont été invités à indiquer pourquoi cela avait été le cas. Une liste de six raisons possibles était fournie et les participants pouvaient inscrire d'autres réponses. Ils pouvaient également sélectionner plusieurs réponses.

La raison la plus souvent sélectionnée parmi celles proposées était la fermeture temporaire du magasin (43 %). Un tiers des répondants (34 %) ont quant à eux indiqué que leur saveur de liquide de vapotage préférée n'était plus offerte, et deux sur dix ont dit que le produit voulu était trop cher ou que le magasin où ils achetaient le produit était fermé définitivement. Un peu plus d'un sur dix a répondu que son dispositif de vapotage préféré n'était plus offert.

Les répondants des provinces ayant imposé des restrictions sur les saveurs étaient plus nombreux à indiquer que leur saveur de liquide préférée n'était plus offerte, que ce soit dans les provinces où seule la saveur de tabac était autorisée (42 % des répondants de Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick ou de l'Île-du-Prince-Édouard) ou dans celles qui restreignaient la vente de saveurs aux magasins de vapotage spécialisés (37 % des répondants de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan).

Raisons expliquant les problèmes d'approvisionnement en saveurs ou en dispositifs de vapotage

Q35 Pour quelle raison ne pouviez-vous pas obtenir la saveur de liquide ou le dispositif de vapotage que vous vouliez?

ÉCHANTILLON : Répondants qui n'ont pas pu se procurer la saveur de liquide ou le dispositif de vapotage qu'ils voulaient (n = 1 729)

Les réponses données étaient généralement semblables dans l'ensemble du pays et dans les sous-groupes de vapoteurs. Voici les sous-groupes les plus susceptibles de sélectionner chacune des raisons proposées :

Le magasin était fermé temporairement (p. ex., restrictions liées à la COVID-19)

• Répondants du Québec (58 %)
• Répondants des provinces où il n'y avait pas de restrictions sur les saveurs (50 % contre 38 % dans les provinces avec restrictions)
• Adultes âgés de 25 ans et plus (48 %) et jeunes adultes (42 %), par rapport aux jeunes (35 %)
• Personnes détenant un diplôme universitaire (51 %)
• Personnes ayant un enfant d'âge scolaire (47 % contre 39 %)
• Personnes ayant atteint l'âge légal pour fumer dans leur province (44 % contre 30 %)

Votre saveur de liquide préférée n'était plus offerte

• Répondants de l'Atlantique (42 %)
• Répondants des provinces avec restrictions (38 %, contre 29 % dans les provinces sans restrictions)
• Femmes (41 %, comparativement à 30 % chez les hommes)

Le produit était trop cher/vous ne pouviez pas vous le permettre

• Répondants des Prairies (27 %)
• Personnes dont le revenu du ménage était inférieur à 100 000 $ (25 %, contre 14 % chez celles ayant un revenu du ménage de 100 000 $ ou plus)

Le magasin était fermé définitivement

• Personnes détenant un diplôme universitaire (26 %, par rapport à 18 % des personnes moins scolarisées)
• Personnes ayant un enfant d'âge scolaire (24 % contre 16 %)

2. Façons de surmonter les problèmes d'approvisionnement en saveurs ou en dispositifs de vapotage

Pour surmonter les difficultés à se procurer leurs produits préférés, la plupart des vapoteurs se sont tournés vers les achats en ligne, ont choisi une autre saveur offerte ou ont trouvé un autre magasin dans leur province qui vendait les produits voulus.

Les répondants qui ont affirmé ne pas avoir pu se procurer une saveur ou un dispositif de vapotage à un moment ou un autre depuis février 2020 (45 %) ont également été invités à indiquer comment ils avaient surmonté ces problèmes d'approvisionnement. La plupart ont répondu avoir opté pour les achats en ligne (35 %); un quart ont également mentionné avoir utilisé une autre saveur offerte (26 %) ou avoir trouvé un autre magasin dans leur province qui vendait les produits voulus (24 %). Deux sur dix (19 %) ont indiqué avoir acheté les produits voulus de quelqu'un d'autre (p. ex., un proche). Un nombre moins élevé de répondants ont mentionné d'autres solutions, comme diminuer ou cesser le vapotage (14 %), trouver un magasin dans une autre province (11 %) ou remplacer le vapotage par la cigarette (11 %) ou par une autre substance (5 %).

Quelques différences s'observent dans les moyens d'adaptation signalés, selon que les participants vivaient ou non dans une province ayant imposé des restrictions. Par exemple, les personnes des provinces où il y avait des restrictions étaient plus susceptibles d'indiquer avoir opté pour une autre saveur de liquide offerte (33 % dans les provinces où seule la saveur de tabac était autorisée et 29 % dans celles où les saveurs pouvaient être vendues uniquement dans les magasins de vapotage), par rapport aux résidents des provinces sans restrictions (22 %). Trouver un autre magasin dans la province qui vendait le produit voulu est un moyen mentionné plus souvent par les répondants des provinces qui restreignaient la vente de saveurs de liquides aux magasins de vapotage (26 %), comparativement à ceux des provinces où seule la saveur de tabac était autorisée (15 %); ces derniers étaient par ailleurs plus susceptibles d'indiquer avoir remplacé le vapotage par la cigarette (16 %).

Moyens utilisés pour surmonter les problèmes d'approvisionnement en saveurs ou en dispositifs de vapotage

Q36 Comment avez-vous surmonté ces difficultés à vous procurer le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez?

ÉCHANTILLON : Répondants qui n'ont pas pu se procurer la saveur de liquide ou le dispositif de vapotage qu'ils voulaient (n = 1 729)

Les différences entre les sous-groupes sont indiquées ci-dessous pour les moyens d'adaptation les plus souvent mentionnés.

Vous avez magasiné en ligne

• La réponse la plus courante à l'échelle du pays, avec des proportions allant de 27 % chez les résidents des Prairies à 42 % chez ceux du Québec.
• Cette réponse a été donnée plus souvent par les jeunes adultes et les adultes (38 %) que les jeunes (27 % de ceux qui étaient âgés de 15 à 19 ans en 2020).
• Les membres des sous-groupes ci-dessous étaient également plus susceptibles de donner cette réponse :
  • les personnes détenant un diplôme universitaire (43 %);
  • les personnes ayant un enfant d'âge scolaire (40 % contre 30 %);
  • les personnes ayant atteint l'âge légal pour fumer dans leur province (36 % contre 25 %);
  • les personnes qui étaient en bonne santé physique (40 %) ou mentale (43 %) en 2020.

Vous avez utilisé une autre saveur qui était offerte

• Cette réponse a été sélectionnée par des proportions semblables de répondants à l'échelle du pays, sauf au Québec où ils étaient moins nombreux (16 %).
• Les jeunes (34 % de ceux qui étaient âgés de 15 à 19 ans en 2020) ont donné cette réponse plus souvent que les jeunes adultes (26 %) et les adultes (22 %).
• Les membres des sous-groupes ci-dessous étaient également plus susceptibles de donner cette réponse :
  • les femmes (34 % contre 22 % des hommes);
  • les personnes détenant un diplôme d'études secondaires ou moins (30 %, par rapport à 20 % de celles ayant un diplôme universitaire);
  • les répondants n'ayant pas d'enfant d'âge scolaire (31 %, contre 20 % de ceux qui en avaient un);
  • les personnes n'ayant pas atteint l'âge légal pour fumer dans leur province (38 % contre 25 %).

Vous avez trouvé un autre magasin dans votre province

• Les personnes ayant atteint l'âge légal pour fumer dans leur province étaient plus nombreuses à donner cette réponse que celles d'âge mineur (25 % contre 16 %).

H. Attitudes à l'égard du vapotage et du tabagisme

1. Niveau d'accord avec les énoncés sur le vapotage parmi les vapoteurs actuels

Les vapoteurs actuels étaient plus susceptibles de convenir que le vapotage leur permettait de relaxer ou qu'ils aimaient trop vapoter pour y renoncer.

Les vapoteurs devaient indiquer leur niveau d'accord avec différents énoncés portant sur le vapotage. Une majorité d'au moins 51 % des répondants étaient d'accord dans une certaine mesure avec la plupart des énoncés, à l'exception de celui-ci : « Vous avez le type de génétique qui vous permet de vapoter sans que cela entraîne des problèmes de santé » (niveau d'accord net de 42 %).

Les vapoteurs actuels étaient plus susceptibles de se dire fortement en accord avec le fait que le vapotage leur permettait de relaxer lorsqu'ils étaient stressés ou bouleversés (31 %), ou avec le fait qu'ils aimaient trop vapoter pour y renoncer (20 %). Parmi les vapoteurs actuels et les anciens vapoteurs, deux sur dix (21 %) se sont dits fortement en accord avec l'énoncé selon lequel « le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens ».

Niveau d'accord avec les énoncés sur le vapotage

Q37 Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du vapotage.

ÉCHANTILLONS : Vapoteurs actuels

Les réponses données étaient généralement très semblables d'un bout à l'autre du pays et dans la plupart des sous-groupes. Il y a toutefois deux énoncés pour lesquels le niveau d'accord global était plus élevé parmi les répondants des provinces ayant imposé des restrictions sur les saveurs :

• « Vapoter favorise votre concentration » (61 % dans les provinces avec restrictions, contre 54 % dans les provinces sans restrictions).
• « Vapoter facilite les interactions sociales » (60 % dans les provinces avec restrictions, contre 53 % dans les provinces sans restrictions).

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de se dire d'accord avec plusieurs énoncés :

• « Vapoter favorise votre concentration » (60 %, contre 55 % des femmes).
• « On doit tous mourir de quelque chose, mieux vaut avoir du plaisir et vapoter » (53 %, contre 48 % des femmes).
• « Vous avez le type de génétique qui vous permet de vapoter sans que cela entraîne des problèmes de santé » (46 %, contre 35 % des femmes).

2. Niveau d'accord avec les énoncés sur le tabagisme parmi les fumeurs actuels

Comme dans le cas des énoncés sur le vapotage, les vapoteurs qui étaient également des fumeurs actuels étaient plus susceptibles de convenir que fumer leur permettait de relaxer, ou qu'ils aimaient trop fumer pour y renoncer.

Lorsqu'invités à indiquer leur niveau d'accord au sujet d'énoncés sur la cigarette pratiquement identiques à ceux sur le vapotage, les vapoteurs qui étaient également des fumeurs actuels ont donné des réponses extrêmement semblables à celles concernant le vapotage, une tendance logique étant donné que ces répondants formaient un sous-groupe de la même population. Une majorité d'au moins 53 % des fumeurs actuels étaient d'accord dans une certaine mesure avec la plupart des énoncés, à l'exception de celui-ci : « Vous avez le type de génétique qui vous permet de fumer sans que cela entraîne des problèmes de santé » (niveau d'accord net de 39 %).

Un tiers (34 %) des vapoteurs qui étaient aussi des fumeurs actuels se sont dits fortement en accord avec l'énoncé selon lequel fumer leur permettait de relaxer lorsqu'ils étaient stressés ou bouleversés, et un peu plus d'un quart (27 %) étaient fortement d'avis qu'ils aimaient trop fumer pour y renoncer.

Niveau d'accord avec les énoncés sur le tabagisme

Q38 Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du tabagisme.

ÉCHANTILLONS Fumeurs actuels

Les opinions se ressemblent de manière générale à l'échelle du pays et dans la plupart des sous-groupes de la population étudiée, comme c'était le cas pour les énoncés sur le vapotage. En ce qui concerne les énoncés ci-dessous, le niveau d'accord global était plus élevé parmi les personnes vivant dans des provinces ayant imposé des restrictions relatives au vapotage :

• « Fumer favorise votre concentration » (65 % dans les provinces avec restrictions, contre 57 % dans les provinces sans restrictions).
• « Fumer est une partie importante de votre vie » (64 % dans les provinces avec restrictions, contre 54 % dans les provinces sans restrictions).

3. Niveau d'accord avec les énoncés sur le vapotage et le tabagisme

Près de six personnes sur dix se sont dites d'accord, dans une certaine mesure, avec l'énoncé selon lequel « le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens ».

On a demandé à tous les répondants, peu importe leur statut de vapoteur ou de fumeur au moment du sondage, d'indiquer leur niveau d'accord avec des énoncés sur les risques associés au vapotage et au tabagisme.

Nous avons observé chez les participants une forte tendance à minimiser davantage les risques associés au vapotage par rapport à ceux liés au tabagisme, une observation qui fait écho à d'autres recherches menées par Santé Canada. Une majorité de 58 % des répondants se disaient d'accord dans une certaine mesure avec l'énoncé selon lequel « le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens », ce qui est nettement plus élevé que le niveau d'accord avec un énoncé semblable sur le tabagisme (43 %). Une minorité était d'avis que « les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées » (taux d'accord net de 44 %), une proportion encore là plus élevée que les 33 % qui se sont dits d'accord avec le même énoncé concernant la cigarette.

Niveau d'accord avec les énoncés sur le vapotage et le tabagisme

Q37 Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du vapotage.

Q38 Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du tabagisme.

ÉCHANTILLONS : Échantillon total

Les réponses données étaient généralement très semblables d'un bout à l'autre du pays et dans la plupart des sous-groupes. La proportion de répondants qui minimisaient les risques associés au vapotage (« le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses ») était plus élevée chez les vapoteurs actuels (61 % des utilisateurs mixtes et 59 % de ceux qui vapotaient seulement) que chez les personnes qui fumaient seulement (55 %) ou celles qui ne fumaient ou ne vapotaient pas du tout (53 %). Par ailleurs, les utilisateurs mixtes étaient les plus susceptibles d'être d'accord avec les trois autres énoncés :

• « Les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées » (49 % des utilisateurs mixtes contre 43 % des répondants qui vapotaient seulement, 35 % de ceux qui fumaient seulement, et 40 % de ceux qui ne faisaient ni l'un ni l'autre).
• « Le tabagisme n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens » (48 % des utilisateurs mixtes contre 41 % des répondants qui vapotaient seulement, 43 % de ceux qui fumaient seulement, et 37 % de ceux qui ne faisaient ni l'un ni l'autre).
• « Les données probantes médicales selon lesquelles le tabagisme est nocif ont été exagérées » (40 % des utilisateurs mixtes contre 28 % des répondants qui vapotaient seulement, 33 % de ceux qui fumaient seulement, et 29 % de ceux qui ne faisaient ni l'un ni l'autre).

Le niveau d'accord global au sujet des énoncés ci-dessous était plus élevé parmi les personnes vivant dans des provinces ayant imposé des restrictions relatives au vapotage :

• « Le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens » (60 % des répondants des provinces avec restrictions, contre 56 % dans les provinces sans restrictions).
• « Les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées » (46 % des répondants des provinces avec restrictions, contre 41 % dans les provinces sans restrictions).
• « Le tabagisme n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens » (46 % des répondants des provinces avec restrictions, contre 39 % dans les provinces sans restrictions).

Les hommes sont également plus susceptibles que les femmes de convenir que « les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées » (47 % d'hommes contre 39 % de femmes).

4. Raisons de vapoter

Les vapoteurs sont plus susceptibles de dire qu'ils vapotent par plaisir ou parce que cela les aide à réduire leur stress.

Les vapoteurs actuels étaient invités à indiquer la principale raison pour laquelle ils vapotaient, alors que les anciens vapoteurs devaient indiquer pourquoi ils avaient vapoté dans le passé. Les répondants devaient choisir parmi sept raisons possibles et pouvaient indiquer une raison différente; une seule réponse était permise. Un quart des personnes interrogées ont indiqué qu'elles vapotaient ou avaient vapoté par plaisir ou pour réduire leur stress, et environ une sur six a dit que c'était pour renoncer à la cigarette ou par curiosité, pour l'essayer. Un répondant sur dix a dit que sa principale motivation était de réduire la consommation de cigarettes, et une autre petite proportion (3 %) de participants ont dit qu'ils voulaient éviter de recommencer à fumer la cigarette.

Principales raisons de vapoter

Q39 [SI VAPOTEUR ACTUEL EN 2022] Quelle est la principale raison pour laquelle vous vapotez actuellement?

[SI ANCIEN VAPOTEUR EN 2022] Quelle était la principale raison pour laquelle vous vapotiez dans le passé?

À l'échelle du pays et dans la plupart des sous-groupes, beaucoup de répondants ont indiqué qu'ils vapotaient ou avaient vapoté principalement par plaisir, mais cette réponse revenait davantage chez ceux qui faisaient partie du groupe des jeunes en 2020 (33 %, par rapport à 27 % des jeunes adultes et 25 % des adultes). Cette raison a également été mentionnée davantage par les vapoteurs actuels (29 %) que par les anciens vapoteurs (13 %).

Si la réduction du stress est également une des principales raisons indiquées par de nombreux sous-groupes, elle revenait toutefois moins souvent chez les vapoteurs qui étaient plus âgés en 2020 (22 %, contre 30 % des jeunes et 33 % des jeunes adultes). Il s'agissait par ailleurs d'un motif plus répandu chez les vapoteurs actuels (27 %) que chez les anciens vapoteurs (17 %).

Les membres des sous-groupes suivants ont été plus nombreux à indiquer avoir vapoté dans le but de renoncer à la cigarette :

• Les résidents des provinces de l'Atlantique (22 %).
• Les vapoteurs plus âgés (20 % de ceux qui étaient âgés de 25 ans et plus en 2020, contre 6 % des 15 à 19 ans).
• Les personnes ayant fait des études collégiales ou des études universitaires en partie (19 %, par rapport à 13 % de celles ayant un niveau d'éducation inférieur et 14 % de celles qui étaient plus scolarisées).
• Les personnes ayant un enfant d'âge scolaire (19 % contre 13 %).
• Les répondants qui étaient d'anciens fumeurs en février 2020 (28 %) ou pendant le reste de 2020 (28 %), comparativement à ceux qui étaient fumeurs en février 2020 (16 %) ou durant le reste de cette même année (16 %).
• Les répondants qui avaient atteint l'âge légal pour fumer (16 % contre 5 %).

Les membres des sous-groupes suivants étaient plus susceptibles d'indiquer avoir vapoté par curiosité, pour l'essayer :

• Les jeunes (21 %) et les jeunes adultes (19 % contre 12 % des adultes).
• Les anciens vapoteurs (38 %), par rapport aux vapoteurs actuels (12 %).
• Les répondants qui n'avaient pas atteint l'âge légal pour fumer (21 % contre 15 %).

Annexe A : Méthodologie de la phase qualitative

Environics Research a organisé 15 séances virtuelles de discussion en groupe d'une durée de 90 minutes. Les participants étaient des Canadiens appartenant à divers groupes d'âge qui vapotaient au moment de la recherche ou avaient vapoté en 2020. Neuf des séances se sont tenues avec des vapoteurs qui résidaient dans une province où des restrictions sur les liquides de vapotage aromatisés avaient été introduites en 2020 (Nouvelle-Écosse, Ontario et Colombie-Britannique), et six autres séances étaient destinées à des vapoteurs des provinces où aucune restriction de ce genre n'avait été imposée en 2020.

1. Recrutement

Environics a mis au point un questionnaire de recrutement (annexe C), puis l'a transmis à Santé Canada à des fins de vérification avant de le finaliser. Bien qu'une étude qualitative ne donne pas l'occasion à tous les membres de la population cible de participer et que ses résultats ne se veulent pas une représentation statistique de la population cible élargie (c.-à-d. les personnes qui ont vapoté en 2020), une telle méthode sert tout de même à recueillir des renseignements qui reflètent largement la population cible. Les participants potentiels ont fait l'objet d'une sélection de façon à représenter une variété de facteurs et ainsi assurer une grande diversité de points de vue. Parmi les facteurs recherchés, notons le sexe, l'âge, la capacité à participer à une séance virtuelle de discussion en groupe et la volonté de formuler des commentaires à propos du sujet étudié.

Environics a confié le recrutement des participants aux séances de discussion en groupe à Trend Research. Au total, 120 personnes ont été invitées à prendre part à 15 séances de discussion, et 106 y ont participé.

Environics a recruté des participants en combinant diverses méthodes propres au secteur afin d'assurer une participation suffisante aux séances dans toutes les provinces. Tous les participants se sont vu offrir une somme de 100 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence. Environics a invité sept participants à chaque séance. Les séances se sont déroulées sur la plateforme de vidéoconférence Zoom. Les participants ont aussi fait l'objet d'une sélection pour s'assurer que toutes les exclusions et spécifications requises par le gouvernement du Canada étaient respectées.

2. Animation et déroulement

Derek Leebosh, vice-président, Affaires publiques à Environics Research, a animé 11 des séances, et Rick Nadeau a animé les quatre autres, dont les deux séances en français. Chaque séance de discussion en groupe a duré environ 90 minutes et était menée conformément au guide de discussion (annexe D) élaboré en concertation avec Santé Canada. L'intégralité de la phase qualitative a été menée conformément aux normes professionnelles et aux lois fédérales applicables (p. ex., la LPRPDE).

Toutes les séances ont été enregistrées sur bandes audio et vidéo pour pouvoir être utilisées par l'équipe de recherche lors de l'analyse subséquente. Les participants devaient consentir à un tel enregistrement durant le processus de recrutement et se sont vu garantir l'anonymat. Environics a fait traduire le questionnaire de recrutement et le guide de discussion en français. Les normes du secteur et du gouvernement du Canada en matière de recherche qualitative ont été respectées.

3. Composition des groupes

4. Limites

L'étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d'une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait une étude quantitative. Les résultats d'une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l'ensemble de la population.

Annexe B : Méthodologie de la phase quantitative

Les résultats de la phase quantitative sont tirés d'un sondage en ligne mené auprès de Canadiens qui, en 2020, étaient âgés de 15 ans ou plus et avaient vapoté au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives.

1. Conception et pondération de l'échantillon

L'échantillon a été conçu de façon à ce qu'un minimum de 3 400 Canadiens terminent le sondage parmi le public cible, et en maximisant le nombre de jeunes (âgés de 15 à 19 ans en 2020) et de jeunes adultes (âgés de 20 à 24 ans en 2020) répondants dans les provinces avec ou sans restrictions sur les saveurs. Le tableau ci-dessous présente la répartition de l'échantillon non pondéré obtenu :

Taille de l'échantillon non pondéré

Des quotas flexibles ont été fixés en fonction du sexe (60 % d'hommes et 40 % de femmes).

Pour pouvoir inclure des jeunes âgés de moins de 18 ans, une invitation a été envoyée à des panellistes dont le profil indiquait qu'ils étaient les parents d'un enfant âgé de 16 ou de 17 ans. Ces panellistes ont par la suite dû consentir à ce que leur enfant participe à l'étude. L'enfant a pu, à partir de ce moment, répondre au sondage.

Une fois recueillies, les données ont été pondérées de façon à ce que l'échantillon soit représentatif de la population de vapoteurs réguliers au Canada, selon les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2020. Les données pondérées correspondent étroitement aux données de l'ESCC pour ce qui est de l'âge, de la région et du sexe :

2. Conception du questionnaire

Environics a travaillé de concert avec Santé Canada afin de mettre au point un questionnaire permettant d'assurer que les objectifs de la recherche sont remplis et les questions, bien formulées. Le questionnaire a également été conçu de façon à se conformer aux normes du gouvernement fédéral en matière de recherche sur l'opinion publique. Une fois approuvé par Santé Canada, il a été traduit en français. La version définitive du questionnaire est incluse à l'annexe E du présent document.

3. Préenquête

Avant le lancement de ce sondage, une préenquête a été effectuée dans les deux langues officielles. Pour ce faire, Environics a sélectionné un nombre limité de dossiers et a effectué un prélancement dans chaque langue. Ces sondages préliminaires se terminaient par des questions d'approfondissement standard du gouvernement du Canada afin de s'assurer que la durée et le langage du sondage étaient appropriés. La préenquête en anglais a eu lieu le 3 février et 75 personnes y ont répondu. Celle en français a été réalisée le 7 février et 36 personnes y ont répondu. Des ajustements très mineurs ont été apportés au questionnaire à la suite de la préenquête dans les deux langues.

4. Travail sur le terrain

Le sondage en ligne s'est déroulé du 3 février au 3 mars 2022, et les répondants ont mis en moyenne 11,12 minutes pour le remplir.

Les sondages ont été effectués par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les caractéristiques requises. Les analystes de données d'Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d'assurer l'exactitude de l'organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base du sondage. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l'enchaînement des questions et les intervalles valides).

Environics a assumé la responsabilité générale de tous les aspects du sondage sur le terrain. Le sondage a été effectué selon les étapes suivantes :

• Environics a programmé le sondage en ligne, qu'elle a hébergé sur un serveur sécurisé. Toutes les données ont été stockées sur des serveurs et serveurs de sauvegarde canadiens situés et seulement accessibles au Canada et physiquement indépendants de toute autre base de données, directement ou indirectement, situées à l'extérieur du Canada.
• Des courriels d'invitation comprenant un lien URL unique (de façon à n'accepter qu'une seule version du sondage par répondant) ont été envoyés à tous les membres du panel.
• Un soutien technique était offert aux participants au sondage en ligne en cas de besoin. Des mesures ont été prises afin d'assurer (et de garantir) la confidentialité et l'anonymat complets des réponses au sondage.
• Toutes les réponses au sondage ont été saisies électroniquement à mesure qu'elles étaient soumises et regroupées dans un fichier de données électronique qui a ensuite été codé et analysé (y compris pour les questions ouvertes).

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Tous les répondants au sondage ont été avisés que la recherche était commanditée par le gouvernement du Canada, que leur participation se faisait sur une base volontaire et que les renseignements recueillis étaient protégés en vertu des lois sur la protection de la vie privée.

Les répondants au sondage, sélectionnés à partir de panels d'individus ayant accepté de participer à des sondages en ligne, ont été récompensés pour avoir pris part au sondage selon le programme incitatif du panel. La récompense a été structurée de façon à refléter la durée du sondage et la nature de l'échantillon.

L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les meilleures pratiques de l'industrie, notamment les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne (https://www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/rop-por/enligne-online-fra.html), de même qu'avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE). Environics est l'un des membres fondateurs du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC) et a inscrit le sondage auprès du Service de vérification des recherches du CRIC. Celui-ci permet au public de vérifier la légitimité d'un sondage, de se renseigner sur les sondages en général et de déposer une plainte. Pour en savoir plus sur le CRIC : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr

5. Codage et dépouillement des données

Après la collecte des données, mais avant leur analyse, des analystes ont procédé à un processus de nettoyage et de validation des données, conformément aux normes les plus rigoureuses du secteur. Les réponses aux questions ouvertes ont été codées, et Environics a mis sur pied des tableaux croisés de concert avec le chargé de projet. Les tableaux de données ont été soumis en format CSV.

Les données tirées du sondage ont été pondérées afin d'assurer que l'échantillon était le plus représentatif possible de cette population en fonction des plus récentes informations de recensement disponibles.

6. Taux de réponse

Les taux de réponse au sondage sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications pour le sondage en ligne

Annexe C : Questionnaire de recrutement

21 décembre 2021

Environics Research Group Ltée
Groupes de discussions sur les changements de comportements de vapotage
Santé Canada
PN11224

Recrutement pour les groupes de discussion - Français

Nom du répondant :
No de téléphone résidentiel :
No de téléphone d'affaires :
Groupe no :

Recruteur :

Bonjour, je m'appelle ____ et je travaille pour Trend Research, un partenaire d'Environics Research. Nous menons une série de groupes de discussion par vidéoconférence auprès de gens dans votre région pour le compte de Santé Canada. Would you like to continue this discussion in English?/ Voulez-vous continuer cette conversation en français?

Votre participation à cette recherche est complètement volontaire et confidentielle et votre décision d'y prendre part ou non n'aura aucune conséquence sur vos relations avec Anciens Combattants Canada ou avec tout autre organisme du gouvernement du Canada.

La discussion se déroulera par vidéoconférence à l'aide de la plateforme Zoom et sera menée par un chercheur professionnel d'Environics avec votre participation et celle d'autres personnes. Me permettez-vous de vous poser quelques questions supplémentaires afin de vérifier si vous répondez aux critères d'admissibilité de notre étude, ou de poser quelques questions supplémentaires à un autre membre de votre ménage, afin de vérifier si cette personne répond à ces critères d'admissibilité? Cela prendra environ 5 minutes.

Oui 1 CONTINUE

Non 2 REMERCIER ET TERMINER

La séance durera au plus une heure et demie et vous [OU VOTRE ENFANT DE 16 OU 17 ANS] recevrez un montant de 100 $ pour vous remercier de votre participation.

La séance sera enregistrée aux fins de recherche. L'enregistrement ne sera utilisé que par le chercheur professionnel pour l'aider à rédiger son rapport des conclusions de la recherche et sera détruit une fois le rapport achevé. Les renseignements recueillis, utilisés ou dévoilés seront utilisés uniquement à des fins de recherche et traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels. Environics a une politique de confidentialité que vous pouvez consulter https://environicsresearch.com/politique-de-confidentialite/

SI ON LE DEMANDE : Pour plus d'information sur ces politiques en matière de protection de la vie privée, veuillez communiquer avec le coordonnateur de la protection des renseignements personnels de Santé Canada, au 613 948-1219 ou à l'adresse privacy-vie.privee@hc-sc.gc.ca. Si vous avez des questions au sujet de la légitimité de la recherche, vous pouvez les adresser par courriel, à Nancy Farrell, chez Santé Canada, à l'adresse nancy.farrell@hc-sc.gc.ca

Environics est membre du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC) et adhère à toutes ses normes; le projet est enregistré au CRIC sous [# INSERT].

N.B. Si un participant demande des informations sur la firme de recherche qui mène l'étude, vous pouvez leur dire : Environics Research est située au 33, rue Bloor Est, bureau 900, à Toronto, en Ontario, et peut être jointe au 416-920-9010.

PARENTS DE PARTICIPANTS DE 16 OU 17 ANS : LIRE OU POSER Q. 1-2; AUTRES : PASSER AU PRÉAMBULE DE Q. 3.

EXPLIQUER À TOUT PARENT OU TUTEUR D'UN JEUNE DE 16 OU 17 ANS :

Nous menons une étude de recherche pour le compte de Santé Canada auprès, entre autres, de jeunes de 16 ou 17 ans. L'étude vise à mieux comprendre le phénomène du vapotage (ou l'utilisation de cigarettes électroniques) chez les jeunes. Dans le cadre de cette étude, nous organisons des groupes de discussion dont la durée prévue est de 1,5 heure. Les groupes de discussion réuniront un petit nombre de jeunes qui seront invités à faire part de leur opinion sur le vapotage et les habitudes de vapotage. Toutes les opinions resteront anonymes, et la participation est volontaire. Ceux qui y participent recevront 100 $ pour leur temps. Les renseignements recueillis seront utilisés aux fins de recherche uniquement et traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Le nom complet de votre enfant ne sera pas fourni au gouvernement ou à tout autre tiers.

1. Nous permettez-vous de poser à votre enfant quelques questions, y compris des questions sur ses potentiels comportements de vapotage, s'il y a lieu, afin de déterminer s'il est admissible au groupe de discussion qui aura lieu le [DATE] à [HEURE]?

   Oui-------------------------- 1
   Non ------------------------- 2 REMERCIER ET TERMINER
   Oui, mais il/elle n'est pas disponible 3 PLANIFIER UN RAPPEL

2. Quel est le prénom de votre enfant? INSCRIRE : ______________

   Merci. J'aimerais maintenant parler à [NOM DE L'ENFANT] pour m'assurer qu'[IL/ELLE] est admissible au groupe de discussion, intéressé(e) à y prendre part et à l'aise de le faire.

   JEUNES DE 16 OU 17 ANS : Bonjour [NOM DE L'ENFANT], je suis [RECRUTEUR] de [CABINET DE RECHERCHE], une entreprise de recherche canadienne. Votre mère/père/tuteur m'a autorisé à vous parler d'une étude. Nous menons une étude auprès de jeunes pour le compte de Santé Canada, afin d'aider cet organisme à mieux comprendre le vapotage chez ces personnes au cours des deux dernières années. Sachez que vos réponses à cet appel ou vos opinions exprimées au cours du groupe de discussion ne seront partagées avec personne, y compris vos parents.

   RÉPONDANTS DE 18 ANS ET PLUS : Nous menons ce projet de recherche pour le compte de Santé Canada, afin d'aider cet organisme à mieux comprendre le phénomène du vapotage/l'utilisation des cigarettes électroniques au cours des dernières années.

   POSER À TOUS

3. Est-ce qu'une personne de votre foyer, un membre de votre famille immédiate ou vous-même travaillez pour :

   Type	Non	Oui
   Une firme d'étude de marché, de communications ou de relations publiques ou une agence de publicité	O	O
   Un média (radio, télévision, journaux, revues, etc.)	O	O
   Santé Canada ou un ministère provincial de la santé	O	O
   Une société de produits du tabac ou de cigarettes électroniques	O	O
   Une entreprise liée au cannabis	O	O

   SI OUI À UNE OPTION CI-DESSUS – REMERCIER ET TERMINER

4. Pensez à la dernière année, l'année 2020; avez-vous vapoté? Par « vapotage », nous entendons l'utilisation de produits de vapotage comme une cigarette électronique, une vapoteuse, un stylo vapoteur, un appareil à réservoir ou un stylo de vapotage modifié.

   Oui CONTINUER
   Non TERMINER

5. Quels produits avez-vous utilisés en 2020 lorsque vous avez vapoté? Avez-vous utilisé des...? [LIRE]

   Produits de nicotine CONTINUER
   Produits aromatisés, sans nicotine (saveur uniquement) CONTINUER
   Produits de cannabis SI SEULE OPTION RETENUE :

   REMERCIER ET TERMINER

   REMARQUE : LES PARTICIPANTS DOIVENT AVOIR VAPOTÉ DES PRODUITS DE NICOTINE OU DES PRODUITS AROMATISÉS SANS NICOTINE; NOUS NE VOULONS PAS DE GENS QUI VAPOTENT UNIQUEMENT DES PRODUITS DE CANNABIS.

   Les prochaines questions porteront sur votre utilisation des produits de vapotage avec ou sans nicotine, mais excluant les produits de cannabis.

6. Diriez-vous que vous avez vapoté régulièrement (p. ex., au moins une fois par semaine) pendant au moins un mois en 2020?

   Oui
   Non REMERCIER ET TERMINER

7. Pensez au moment ou à la période où vous avez vapoté le plus au cours de la dernière année (en 2020); à quelle fréquence avez-vous vapoté à l'aide d'une cigarette électronique (p. ex., une vapoteuse, un stylo vapoteur, un appareil à réservoir ou un stylo de vapotage modifié)? Diriez-vous que vous vapotiez principalement...?

   Tous les jours 1
   Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours 2
   Moins d'une fois par semaine (p. ex., 1-2 fois par mois) 3 REMERCIER ET TERMINER
   Moins d'une fois par mois 4 REMERCIER ET TERMINER

8. Vapotez-vous encore aujourd'hui, ou avez-vous cessé? SI CESSÉ : Avez-vous cessé en 2020 ou cette année, en 2021?

   Je vapote encore 1 UTILISATEUR RÉGULIER EN 2020
   J'ai cessé l'année dernière (en 2020) 2 ANCIEN UTILISATEUR EN 2020
   J'ai cessé cette année (2021) 3 ANCIEN UTILISATEUR EN 2021

9. Dans quelle ville et quelle province habitez-vous?

   VOIR LES QUOTAS RÉGIONAUX POUR LES GROUPES

10. Quelle langue parlez-vous habituellement chez vous?

    Anglais 1 PASSER AU QUESTIONNAIRE EN ANGLAIS
    Français 2 GROUPES 12, 14 OU 15

11. INDIQUER :

    Homme 1 OBTENIR UN MÉLANGE
    Femme 2

12. On nous a demandé de parler avec des participants de différentes catégories d'âge. Pour pouvoir le faire de façon efficace, je vous demanderais de bien vouloir me donner votre âge exact s.v.p. __________. INSCRIRE

    Moins de 16 ans 1 TERMINER

    16 à 17 ans 1 GROUPES 5, 6, 10, 11 OU 12
    18 à 20 ans 2 GROUPES 5, 6, 10, 11 OU 12
    21 à 25 ans 3 GROUPES 3, 4, 9, 13, OU 14
    26 à 30 ans 4 GROUPES 1, 2, 7, 8, OU 15
    31 à 40 ans 5 GROUPES 1, 2, 7, 8, OU 15
    41 à 50 ans 6 GROUPES 1, 2, 7, 8, OU 15
    51 ans ou plus 7 GROUPES 1, 2, 7, 8, OU 15

13. Pourriez-vous me dire quel est le dernier niveau de scolarité que vous avez terminé? OBTENIR UN MÉLANGE

    Secondaire non terminé seulement 1
    Secondaire terminé 2
    Certificat d'une école de métier 3
    Post-secondaire non terminé 4
    Post-secondaire terminé 5
    Diplôme universitaire 6

14. On demande aux personnes qui participent à des groupes de discussion d'émettre leurs opinions et commentaires. Dans quelle mesure vous sentez-vous à l'aise d'émettre vos opinions devant d'autres personnes? Vous sentez-vous…? (Lire la liste)

    Très à l'aise 1– MINIMUM DE 5 PAR GROUPE
    Assez à l'aise 2
    Pas très à l'aise 3 TERMINER
    Très mal à l'aise 4 TERMINER

15. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion ou à un entretien en personne où l'on vous a remis une somme d'argent, ici ou ailleurs?

    Oui 1 MAXIMUM DE 5 PAR GROUPE
    Non 2 PASSER À Q17
    SI OUI, DEMANDER

16. À quand remonte la dernière fois que vous avez participé à une de ces discussions?

    (TERMINER SI AU COURS DES 6 DERNIERS MOIS)

17. À combien de groupes ou d'entretiens face-à-face avez-vous participé au cours des 5 dernières années?

    (PRÉCISER)

    SI 5 OU PLUS, TERMINER.

18. Les participants aux groupes de discussion devront joindre une vidéoconférence sur la plateforme Zoom à l'aide d'un ordinateur de bureau, d'un ordinateur portable ou d'une tablette. Pour prendre part à cette étude, vous devrez avoir accès à Internet à partir d'un endroit privé et tranquille. Nous ne sommes pas en mesure de vous fournir ces outils technologiques. Serez-vous en mesure d'avoir accès à Internet pour une discussion audiovisuelle d'une heure et demie tenue à l'aide d'un ordinateur de bureau, d'un ordinateur portable ou d'une tablette?

    Oui CONTINUER
    Non TERMINER

    NOTE : CET EXERCICE NE POURRA ÊTRE RÉALISÉ À L'AIDE D'UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE

19. L'entrevue se déroulera par l'entremise de la plateforme de conférence Zoom. Si vous n'avez pas déjà utilisé Zoom, vous devrez peut-être installer un logiciel au site https://zoom.us/download. Vous pourrez le supprimer après l'entrevue si vous le souhaitez. Dans quelle mesure êtes-vous habitué(e) et à l'aise d'utiliser la plateforme de vidéoconférence Zoom?

    Très à l'aise 1 CONTINUER
    Plutôt à l'aise 2 CONTINUER
    Plutôt mal à l'aise 3 REMERCIER ET TERMINER.
    Très mal à l'aise 4 REMERCIER ET TERMINER

20. Lors des groupes de discussion, les participants sont parfois invités à saisir leurs réponses aux questions dans la fenêtre de clavardage. Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne pourriez pas participer? Si vous utilisez des lunettes ou un appareil auditif, n'oubliez pas de les avoir à portée de main.

    Oui1 – TERMINER
    Non 2

21. J'aimerais vous inviter à un groupe de discussion où vous échangerez vos opinions avec d'autres membres de la communauté des vétérans. La séance sera enregistrée et d'autres membres de l'équipe de recherche pourront l'observer, mais votre participation sera confidentielle. Consentez-vous à faire partie du groupe de discussion? Si vous assistez à la session, vous recevrez 100 $ pour vous remercier de votre temps. Il vous sera envoyé par voie électronique. En acceptant d'y participer, vous donnez votre consentement à ces procédures.

    Oui 1 CONTINUER
    Non TERMINER

22. Nous reprendrons contact avec vous avant la date de la séance pour confirmer votre participation. Y consentez-vous?

    Oui 1 –
    Non 2 TERMINER

23. La séance durera environ une heure et demie (c.-à-d. 90 minutes), mais nous demandons à tous les participants de se connecter à la conférence en ligne Zoom cinq minutes avant l'heure du début de la séance. Êtes-vous en mesure d'appeler et de vous connecter environ 5 minutes avant l'heure de la séance?

    Oui 1 –
    Non 2 TERMINER

24. Veuillez me donner votre adresse courriel afin que je puisse vous envoyer les informations de connexion à la plateforme de conférence en ligne Zoom.

Adresse courriel : ____________

RELIRE L'ADRESSE COMPLÈTE AFIN D'EN VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE.

(N. B. : Nous enverrons les liens pertinents au début de la semaine prochaine.)

S'ASSURER D'INDIQUER AUX PARTICIPANTS L'HEURE DE LA SÉANCE SELON LEUR FUSEAU HORAIRE.

VOIR LES DATES ET HEURES À LA PAGE 1.

Annexe D : Guide de discussion

7 décembre 2021

Environics Research Group Ltée
Groupes de discussion sur les changements de comportements de vapotage
Santé Canada

PN11224

Présentation de la procédure (10 minutes)

Bonjour à tous, je m'appelle [NOM] et je travaille pour Environics Research, une société de recherche sur l'opinion publique. Bienvenue à cette séance de discussion en ligne. C'est moi qui l'animerai. Elle s'inscrit dans une série de séances de discussion en ligne que nous menons auprès de personnes d'un bout à l'autre du pays pour le compte de Santé Canada. Elle durera au plus 90 minutes.

Nous souhaitons connaître votre opinion; n'hésitez donc pas à exprimer votre accord ou votre désaccord avec les autres participants. Je vous montrerai principalement des documents et je vous poserai des questions. Vous n'avez pas à m'adresser tous vos commentaires; vous pouvez aussi échanger des idées et des arguments entre vous.

Sachez également que notre discussion est enregistrée pour m'aider à rédiger mon rapport. Cet enregistrement ne sera utilisé qu'à l'interne pour analyser la recherche et ne sera divulgué à aucun tiers. ANIMATEUR, LANCER L'ENREGISTREMENT À PARTIR DE L'APPLICATION ZOOM.

De plus, quelques observateurs de l'équipe de recherche et de Santé Canada assisteront à la séance et prendront des notes en sourdine. J'aimerais également vous rappeler que tout ce que vous direz ici demeurera confidentiel et anonyme et qu'aucun de vos commentaires ne sera associé à votre nom, et ce, dans tous les rapports produits dans le cadre de ce projet.

Je suis convaincu que vous avez tous eu l'occasion de vous familiariser avec l'application Zoom – surtout dans les derniers mois! Nous échangerons principalement par vidéo, mais je vous partagerai également mon écran pour vous montrer des choses. Nous utiliserons aussi la fonction de clavardage (« Chat ») de temps à autre, lorsque je vous demanderai de réagir par écrit à certaines choses. Je vais taper « Allô » dans la fenêtre de clavardage; pouvez-vous tous le voir? Veuillez répondre « Allô » à « Tout le monde » (« Everyone ») afin que l'on puisse s'assurer que tout fonctionne correctement pour tous les participants.

Si vous avez l'impression de ne pas avoir eu l'occasion de vous exprimer au cours de la séance, n'hésitez pas à ajouter vos commentaires par écrit à l'aide de la fonction de clavardage (« Chat »). Faites part de vos commentaires à tout le monde, à moins que nous ne sentiez le besoin de m'envoyer un message privé.

Avant de commencer, j'aimerais également dire que si vous croyez qu'il peut y avoir du bruit de votre côté (p. ex., des enfants, un chien qui aboie, etc.), veuillez appuyer sur le bouton « Sourdine » (« Mute »). Réactivez le son lorsque vous désirez dire quelque chose. Vous recevrez la compensation financière promise par voie électronique au cours des 1 ou 2 prochaines semaines.

Faisons un tour de table virtuel pour que chaque personne se présente. Veuillez nous donner votre prénom, nous dire d'où vous appelez et vous décrire brièvement en nous indiquant, par exemple, le type d'emploi que vous occupez ou les études que vous faites, ainsi que la composition de votre ménage (famille, animaux de compagnie, etc.).

Expérience en matière de vapotage (20 minutes)

Comme vous l'avez vu dans les questions que nous vous avons posées avant de vous inviter à participer à ce groupe de discussion, nous allons parler de vapotage. Je sais que vous vapotez tous ou, du moins, que vous vapotiez en 2020, bien que vous ayez peut-être arrêté depuis.

J'aimerais que chacun et chacune d'entre vous nous parle un peu de son expérience de vapotage. Nous allons utiliser la fonction de clavardage (« Chat ») dans Zoom. Je vais taper la question « À quoi ressemble votre expérience en matière de vapotage? ». Je vous demanderais d'inscrire certains renseignements dans la fenêtre de clavardage (« Chat »), par exemple : depuis quand vous vapotez, à quelle fréquence vous le faites, le dispositif de vapotage que vous utilisez, etc.

REMARQUE : Si vous avez cessé de vapoter, vous pouvez indiquer la fréquence à laquelle vous vapotiez lorsque vous le faisiez, pendant combien de temps vous avez vapoté et à quel moment vous avez arrêté.

En gros, racontez-nous votre expérience en ce qui a trait au vapotage.

EXPLORER : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous avez commencé à vapoter? Vapotez-vous encore pour les mêmes raisons aujourd'hui?

Quels dispositifs de vapotage possédez-vous? Vous arrive-t-il de changer de dispositif? Pourquoi?

EXPLORER : Avez-vous déjà eu des difficultés avec vos dispositifs ou vos liquides de vapotage?

Qu'en est-il des saveurs de liquide à vapoter? Lesquelles utilisez-vous? Changez-vous parfois de saveur?

Quelle est la concentration de nicotine dans vos liquides à vapoter?

Où vous procurez-vous habituellement vos produits de vapotage (dispositifs, liquides, etc.)?

EXPLORER SI PAS MENTIONNÉ : En magasin? En ligne? Vous les empruntez à vos amis? Arrive-t-il parfois que des amis ou des membres de votre famille achètent pour vous ces produits? Vous arrive-t-il d'aller chez un détaillant d'articles pour vapoteurs afin de vous procurer ces produits? Pourquoi ou pourquoi pas?

Fumez-vous aussi la cigarette ou avez-vous déjà fumé la cigarette aussi? SI OUI : Quand avez-vous commencé? À quelle fréquence le faites-vous? [SI CESSÉ] Quand avez-vous cessé?

Certaines personnes fument la cigarette ou vapotent pour des raisons différentes et à différentes occasions. Si vous avez fumé la cigarette et vapoté, veuillez décrire en quoi ces deux se comparent. Pour quelles raisons fumeriez-vous une cigarette au lieu de vapoter, et vice versa?

Effet des restrictions relatives aux saveurs (15 minutes) – GROUPES DE L'ONT., DE LA N.-É. ET DE LA C.-B. – AUTRES : PASSER À LA SECTION 4.0

Savez-vous si des restrictions ont été imposées dans votre province concernant les saveurs des produits de vapotage et les endroits où ces produits peuvent être vendus? SI OUI : Que savez-vous à ce sujet?

En 2020, certaines provinces ont interdit ou restreint la vente de produits de vapotage aromatisés.

GROUPES DE L'ONTARIO : En Ontario, depuis juillet 2020, la vente de produits de vapotage aromatisés est permise uniquement dans les magasins spécialisés. Seuls les produits à saveur de tabac, de menthe ou de menthol peuvent être vendus dans des magasins non spécialisés (p. ex., stations-service et dépanneurs).

GROUPES DE LA C.-B. : En Colombie-Britannique, depuis juillet 2020, la vente de produits de vapotage aromatisés est permise uniquement dans les magasins spécialisés. Seuls les produits à saveur de tabac peuvent être vendus dans des magasins non spécialisés (p. ex., stations-service et dépanneurs).

GROUPES DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE : En Nouvelle-Écosse, depuis avril 2020, toutes les saveurs de produits de vapotage ont été interdites, sauf la saveur de tabac.

Avez-vous remarqué l'entrée en vigueur de ces interdictions ou restrictions concernant l'accès aux produits de vapotage aromatisés en 2020?

Ces interdictions ou restrictions visant les produits de vapotage aromatisés ont-elles eu un effet sur vos habitudes de vapotage? Quel effet ont-elles eu?

EXPLORER : Ont-elles fait en sorte que vous avez arrêté de vapoter ou diminué la fréquence à laquelle vous vapotez?

Avez-vous simplement décidé d'utiliser l'une des saveurs offertes?

Avez-vous trouvé d'autres façons d'obtenir les saveurs que vous voulez (acheter les produits dans une autre province, faire vos propres produits, acheter les produits en ligne, aller dans un magasin spécialisé, etc.)?

Les restrictions ont-elles fait en sorte que vous fumez plus au lieu de vapoter?

Qu'en est-il des autres personnes que vous connaissez qui vapotent? Pensez-vous que les restrictions relatives aux saveurs ont eu un effet sur leurs habitudes de vapotage? Quel effet ont-elles eu?

Qu'est-ce qui, selon vous, a eu le plus grand effet sur vos habitudes de vapotage au cours des deux dernières années? Diriez-vous que ce sont les restrictions relatives aux saveurs de produits de vapotage ou d'autres choses qui se sont produites dans votre vie, y compris la pandémie?

Habitudes de vapotage - examen approfondi, impacts sur la santé (15 minutes)

J'aimerais en savoir plus sur votre « routine » de vapotage, si vous en avez une. REMARQUE : Par exemple, combien de bouffées prenez-vous? Pendant combien de temps inhalez-vous? Quelle est la durée de vos séances de vapotage? En général, vapotez-vous seul ou avec d'autres personnes? Le faites-vous à l'intérieur, à l'extérieur, etc.?

Pour les personnes qui utilisent des liquides à vapoter contenant de la nicotine : Quelle est, selon vous, la quantité de nicotine que contient chaque bouffée?

Pensez au dernier mois; y a-t-il quelque chose qui vous a fait vapoter plus ou moins qu'à l'habitude? SI OUI : De quoi s'agissait-il? Veuillez préciser.

EXPLORER : Stress, fête, alcool, activité sociale, facilité ou difficulté à vous procurer vos produits de vapotage habituels, etc.

En général, quel est le principal facteur qui vous pousse à vapoter? Par exemple, est-ce devenu une habitude? Est-ce lié au stress? À une envie de célébrer? Ou est-ce pour vous une solution de rechange à la cigarette?

Que savez-vous des effets du vapotage sur la santé? Le vapotage a-t-il des répercussions sur la santé?

SI OUI : Est-ce basé sur ce que vous avez lu ou entendu, sur votre propre expérience ou sur ce que vous ressentez quand vous vapotez?

En quoi le vapotage se compare-t-il au tabagisme pour ce qui est de son impact sur la santé?

Changements dans les habitudes de vapotage et de tabagisme depuis 2020 (25 minutes)

Pensez à la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme ont pu changer au cours des deux dernières années, c'est-à-dire depuis le début de 2020, avant la pandémie. Je veux surtout mettre l'accent sur le vapotage et le tabagisme, mais vous pouvez également parler d'autres substances si vous le souhaitez. Faisons un tour de table.

EXPLORER : Comment vos habitudes de vapotage ont-elles changé depuis 2020? Qu'en est-il de vos habitudes de tabagisme? Y a-t-il d'autres habitudes dont vous voulez parler?

Avez-vous commencé à vapoter ou à fumer dans des endroits où vous ne le faisiez pas auparavant?

Y a-t-il eu des changements dans les personnes avec lesquelles vous vapotez ou fumez? Qu'est-ce qui a changé ou est resté le même?

Selon vous, qu'est-ce qui a pu causer ces changements dans vos habitudes de vapotage ou de tabagisme au cours des deux dernières années?

Y a-t-il des choses qui se sont produites dans votre vie depuis le début de 2020 – qu'il s'agisse de choses positives ou négatives – et qui auraient pu avoir un effet sur vos habitudes de vapotage ou de tabagisme? Pensez à tout ce qui concerne la santé, les relations, votre travail, votre situation financière, etc.

Qu'en est-il de la pandémie de COVID-19? A-t-elle eu des effets sur vos habitudes de vapotage? SI OUI : De quelle façon, et pourquoi?

EXPLORER : Les changements dans vos habitudes de vapotage découlent-ils de problèmes de santé liés à la COVID ou des restrictions imposées durant la pandémie? Par exemple :

• Des inquiétudes quant à la façon dont le vapotage (ou le tabagisme) pourrait augmenter le risque de maladie grave et de complications liées à la COVID.
• Modification des habitudes en raison du confinement pendant la pandémie :
  • Il était plus difficile d'obtenir les produits de vapotage que vous préférez utiliser;
  • Il était plus facile d'obtenir les produits de vapotage que vous préférez utiliser (p. ex., plus de saveurs offertes en ligne, ouverture d'un nouveau magasin près de chez vous);
  • Il était plus facile ou plus difficile de trouver des moments où vapoter;
  • Le fait d'éviter de se rassembler avec d'autres personnes a eu un effet sur vos habitudes de vapotage.

Avez-vous noté des différences dans l'utilisation d'une substance par rapport à une autre? Par exemple, pendant la pandémie, avez-vous fumé plus parce que vous vapotiez moins, et vice versa?

Pensez-vous que les changements observés dans vos habitudes de vapotage pendant la pandémie vont durer ou qu'ils vont disparaître une fois la pandémie terminée?

Conclusion (5 minutes)

Faisons un dernier tour de table. Aimeriez-vous ajouter quoi que ce soit à notre discussion?

Au nom de Santé Canada, je vous remercie de votre participation à ce groupe de discussion. Le montant promis vous sera envoyé électroniquement au cours de la semaine à venir. Le rapport sur ce projet sera disponible sur le site de Bibliothèque et Archives Canada plus tard en 2022.

MERCI

Annexe E : Questionnaire du sondage

Environics Research
28 janvier 2022

Santé Canada

Facteurs associés aux changements de comportements de vapotage en 2020

Questionnaire – VERSION DÉFINITIVE

Sondage en ligne mené auprès de n=3 400 Canadiens de 16 ans ou plus en 2020 qui étaient des vapoteurs réguliers (ayant vapoté au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives) en 2020.

Durée moyenne de 15 minutes

Mise en contexte :

• Selon l'ESCC, le tabagisme a diminué au 2e semestre de 2020 (c.-à-d. en période de pandémie) et le vapotage est demeuré stable en 2020 (et demeure principalement pratiqué par les jeunes et les jeunes adultes)

Objectifs : Comment expliquer les tendances observées en 2020? Quels facteurs influencent les habitudes de vapotage – la pandémie (accès restreint aux produits de vapotage ou aux endroits où vapoter, pratique à domicile ou à l'extérieur), abandon du tabagisme, restrictions des saveurs, problèmes de santé? Remarque : l'objectif n'est PAS de reproduire les données comportementales recueillies par l'ESCC (puisqu'en suivant une méthodologie et un calendrier différents, il serait très possible que nous ne puissions pas observer les mêmes tendances). Nous mesurons plutôt la perception des gens quant à savoir s'ils ont changé ou non leur comportement, et pourquoi.

PAGE D'ACCUEIL

Please select your preferred language for completing the survey./Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

01 – English/Anglais

02 – Français/French

Renseignements généraux

INVITATION POUR LES PARENTS ET LES TUTEURS LÉGAUX DES RÉPONDANTS DE 16 À 17 ANS

En votre qualité de parent ou de tuteur légal de l'adolescent vivant dans votre foyer, nous vous demandons de bien vouloir permettre à votre adolescent de 16 ou 17 ans de prendre part à un important sondage mené par Santé Canada.

Ce sondage vise à permettre une meilleure compréhension des expériences et des opinions des Canadiens en ce qui a trait au vapotage. Les commentaires recueillis seront utilisés par Santé Canada pour mettre en place une réglementation sur le vapotage et pour élaborer du matériel d'éducation publique.

Puisque la confidentialité des réponses fournies par les participants est importante dans le cadre de ce sondage, nous vous demandons de vous assurer que votre adolescent y prendra part dans un endroit où ses réponses ne pourront pas être vues par d'autres personnes. Toutes les réponses fournies demeureront anonymes et confidentielles.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Votre enfant est invité à nous faire part de son opinion sur le vapotage.
• La participation de votre enfant à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de permettre ou non à votre enfant de participer à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

• Les renseignements personnels que votre enfant communiquera à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains des renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses données démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Les réponses de votre enfant seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; l'identité de votre enfant ne sera jamais révélée.
• Pour plus d'information : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Les droits de votre enfant en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus d'assurer la protection des renseignements personnels de votre enfant, la Loi sur la protection des renseignements personnels autorise ce dernier à demander d'avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives à la protection de la vie privée, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse hc.privacy-vie.privee.sc@hc-sc.gc.ca. Votre enfant peut également déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada s'il a des préoccupations au sujet du traitement de ses renseignements personnels.
• Les renseignements personnels de votre enfant seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la loi provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour voir la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que votre enfant fournira dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne lui seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d'en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l'adresse https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr. Pour en vérifier la légitimité, veuillez entrer le code du projet, X-XXXXXX.

Votre adolescent peut également accéder au sondage en copiant l'adresse URL suivante dans la fenêtre de son navigateur :

Nous vous remercions de votre soutien dans le cadre de cette importante recherche.

LE LIEN MÈNE À LA SECTION « INTRODUCTION POUR TOUS LES RÉPONDANTS » CI-DESSOUS

TOUS LES RÉPONDANTS

Merci d'avoir accepté de prendre part à ce court questionnaire de 15 minutes mené par Environics, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Ce sondage vise à permettre une meilleure compréhension des expériences et des opinions des Canadiens en ce qui a trait au vapotage. Les commentaires recueillis permettront d'orienter la mise en œuvre de la Stratégie canadienne sur le tabac.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

• Vous êtes invité à nous faire part de votre opinion sur le vapotage.
• Votre participation à cette étude est entièrement volontaire.
• Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

• Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
• Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos données démographiques (âge, sexe), pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Vos réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres participants à des fins d'analyse et de rédaction du rapport; votre identité ne sera jamais révélée.
• Pour plus d'information : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
• Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus d'assurer la protection de vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander d'avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives à la protection de la vie privée, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse hc.privacy-vie.privee.sc@hc-sc.gc.ca. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement de vos renseignements personnels.
• Vos renseignements personnels seront recueillis, utilisés, conservés et divulgués par Environics conformément à la législation provinciale applicable en matière de protection de la vie privée ou à la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). Veuillez cliquer ici pour voir la politique de confidentialité d'Environics.
• Les réponses que vous fournirez dans le cadre de ce sondage demeureront anonymes et ne vous seront en aucun cas directement attribuées.

Que se passera-t-il à la suite du sondage?

• Le rapport final, rédigé par Environics, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d'en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l'adresse https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr. Pour en vérifier la légitimité, veuillez entrer le code du projet, XXX-XXXXXX.

[PASSER AU QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT]
[NOTE DE PROGRAMMATION : TOUTES LES QUESTIONS SONT OBLIGATOIRES.]

Admissibilité/sélection

1. Nous souhaitons connaître les habitudes de vapotage des gens depuis le début de la pandémie de COVID-19, en 2020. Avez-vous vapoté en 2020? Nous entendons par là, l'utilisation de produits de vapotage comme une cigarette électronique, une vapoteuse, un stylo vapoteur, un appareil à réservoir ou un stylo de vapotage modifié.

   01 – Oui
   02 – Non REMERCIER ET TERMINER

2. Avez-vous vapoté au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives en 2020?

   01 – Oui
   02 – Non REMERCIER ET TERMINER

3. Lesquelles des activités suivantes avez-vous effectuées lorsque vous avez vapoté au moins une fois par semaine pendant quatre semaines consécutives en 2020?

   Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

   01 – J'ai vapoté des liquides avec nicotine
   02 – J'ai vapoté des liquides sans nicotine
   03 – J'ai vapoté, mais je ne sais pas si mes liquides de vapotage contenaient de la nicotine ou non
   04 – J'ai vapoté des liquides contenant du cannabis/de la marijuana/du THC/du CBD TERMINER SI SEULE SÉLECTION

4. Quelle est votre année de naissance?

   FOURCHETTE : À PARTIR DE 1930 – REJETER SI 2006-2021 (15 ANS OU MOINS) : Merci de votre intérêt pour ce sondage, mais nous sommes à la recherche de personnes de 16 ans ou plus.

   Année

   [LISTE DÉROULANTE]

5. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous

   Veuillez sélectionner une seule réponse.

   LISTE DÉROULANTE

   01 – Alberta
   02 – Colombie-Britannique
   03 – Manitoba
   04 – Nouveau-Brunswick
   05 – Terre-Neuve-et-Labrador
   06 – Territoires du Nord-Ouest
   07 – Nouvelle-Écosse
   08 – Nunavut
   09 – Ontario
   10 – Île-du-Prince-Édouard
   11 – Québec
   12 – Saskatchewan
   13 – Yukon

6. À quel genre vous identifiez-vous?

   Veuillez sélectionner une seule réponse.

   01 – Genre féminin
   02 – Genre masculin
   03 – Genre divers
   99 – Je préfère ne pas répondre

   NOUVELLE PAGE D'ACCUEIL : Dans ce sondage, nous souhaitons comprendre la façon dont les habitudes de vapotage (et de tabagisme, s'il y a lieu) des gens ont changé ou non depuis le début de la pandémie de COVID-19, en 2020. En répondant aux questions sur le vapotage, veuillez ne pas tenir compte du vapotage de cannabis.

   Veuillez penser à vos habitudes de vapotage (et de tabagisme, s'il y a lieu) aux périodes suivantes de 2020 et de 2021 :

   • Février 2020 (ce que vous faisiez le mois avant que l'état de pandémie de COVID-19 ne soit confirmé au Canada)
   • Reste de 2020 (ce que vous faisiez de mars à décembre 2020, après la confirmation de l'état de pandémie au Canada)
   • Début 2022 (ce que vous faites aujourd'hui, près de deux ans depuis le début de la pandémie)

   Volet 1 – Février 2020

   (Valeur initiale de référence, avant la pandémie, pour déterminer si des changements ultérieurs sont survenus.)

   En répondant à la prochaine série de questions, veuillez penser à février 2020, le mois précédent la confirmation de l'état de pandémie au Canada.

7. À quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes au cours du mois de février 2020?

   LIRE DANS L'ORDRE CI-DESSOUS – NE PAS RÉPARTIR ALÉATOIREMENT

   Activités	Tous les jours	Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours	Moins d'une fois par semaine (p. ex., une ou deux fois par mois)	Jamais	Je ne sais pas
   Vapoter des liquides avec nicotine	01	02	03	04	99
   Vapoter des liquides sans nicotine	01	02	03	04	99
   Fumer la cigarette	01	02	03	04	99

8. Aviez-vous déjà fumé au moins 100 cigarettes (environ 4 paquets) dans votre vie, avant février 2020?

   01 – Oui
   02 – Non

   NOTE DE PROGRAMMATION : CLASSIFICATION DU STATUT DE FÉVRIER 2020

   Vapoteur actuel : Q7a ou 7b=01-03
   Non-vapoteur (en février 2020) : Q7a et 7b=04
   Fumeur actuel (30 derniers jours) : Q7c=01-03
   Fumeur quotidien (en février 2020) : Q7c=01
   Fumeur occasionnel (en février 2020) : Q7c=02 ou 03
   Ancien fumeur : (Q7c=04 ou 99) et Q8=01

   Répondant n'ayant jamais fumé : (Q7c=04 ou 99) et Q8=02

9. [SI FUMEUR ACTUEL] Avant février 2020, depuis combien de temps fumiez-vous la cigarette?

   SI MOINS D'UN AN, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE DE MOIS ____ [FOURCHETTE 1-11]

   ou

   SI UN AN OU PLUS, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE D'ANNÉES ____ [FOURCHETTE 1-99]

   999 – Je ne sais pas

10. [SI ANCIEN FUMEUR] Vos réponses indiquent que vous ne fumiez pas en février 2020, mais que vous aviez fumé avant. AFFICHER A ET B SUR LA MÊME PAGE
    • Avant février 2020, pendant combien de mois/années aviez-vous cessé de fumer des cigarettes?

      SI MOINS D'UN AN, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE DE MOIS ____ [FOURCHETTE 1-11]

      ou

      SI UN AN OU PLUS, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE D'ANNÉES ____ [FOURCHETTE 1-99]

      999 – Je ne sais pas

    • Et avant cela, depuis combien de mois/années fumiez-vous la cigarette?

      SI MOINS D'UN AN, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE DE MOIS ____ [FOURCHETTE 1-11]

      ou

      SI UN AN OU PLUS, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE D'ANNÉES ____ [FOURCHETTE 1-99]

      999 – Je ne sais pas

11. [SI VAPOTEUR ACTUEL] Avant février 2020, depuis combien de temps vapotiez-vous?

    SI MOINS D'UN AN, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE DE MOIS ____ [FOURCHETTE 1-11]

    ou

    SI UN AN OU PLUS, VEUILLEZ INSCRIRE LE NOMBRE D'ANNÉES ____ [FOURCHETTE 1-20]

    999 – Je ne sais pas

12. QUESTION SUPPRIMÉE
13. [SI VAPOTEUR ACTUEL] S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées en février 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE

    01 – Fruits
    02 – Bonbons/confiseries
    03 – Café/thé
    04 – Dessert
    05 – Menthe
    06 – Menthol
    07 – Saveur de tabac
    08 – Saveur d'alcool
    09 – Sans saveur/aucune saveur dans la description [ANCRER]
    97 – Autre [ANCRER, NE PAS PRÉCISER]
    99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

14. [SI VAPOTEUR ACTUEL] Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez en février 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

15. [SI VAPOTEUR ACTUEL] Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez en février 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    06 – Je les préparais moi-même
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

    Volet 2 – Reste de l'année 2020

    (Explorer les perceptions à savoir si les habitudes de vapotage ont changé, et pourquoi, puis examiner précisément les comportements, saveurs, l'accès, etc., à la fin 2020)

    Pensez maintenant au reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada.

16. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non au fil du reste de l'année 2020, après l'état de pandémie de COVID-19 confirmé au Canada?

    NE PAS RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LES COLONNES

    Veuillez sélectionner une seule réponse par colonne. Si vous avez cessé, commencé pour la première fois ou recommencé après une tentative de cessation, veuillez l'indiquer ci-dessous à l'aide des options précises à cet effet.

    De février à fin 2020…	a.	b.	c.
    	Vapotage de liquides avec nicotine	Vapotage de liquides sans nicotine	Tabagisme
    Je ne l'ai pas fait du tout (sans objet)	01	01	01
    Mon degré d'utilisation est resté le même au cours de ces mois (aucun changement)	02	02	02
    Mon degré d'utilisation a augmenté et est resté plus élevé qu'il l'était en février 2020	03	03	03
    Mon degré d'utilisation a fluctué vers le haut et vers le bas	05	05	05
    Mon degré d'utilisation a diminué et est resté inférieur à ce qu'il était en février 2020	07	07	07
    J'ai arrêté complètement (cessation)	08	08	08
    J'ai commencé (pour la première fois)	09	09	09
    J'ai recommencé (j'avais cessé, mais j'ai recommencé)	10	10	10
    Je ne sais pas	99	99	99

    POSER Q17 JUSQU'À TROIS FOIS : UNE FOIS POUR CHAQUE ITEM DE Q16a-c CODÉ 03-10

17. Vous avez indiqué que votre [INSÉRER : vapotage de liquides avec nicotine/vapotage de liquides sans nicotine/tabagisme] [INSÉRER SELON RÉPONSE À Q16 – VOIR TEXTE CI-DESSOUS]. Quelles raisons principales expliquent votre réponse? Veuillez répondre de manière aussi détaillée que possible.

    CODE 03 : a augmenté et est resté plus élevé
    CODE 05 : a fluctué
    CODE 07 : a diminué et est demeuré inférieur
    CODE 08 : a complètement cessé
    CODE 09 : a commencé pour la première fois
    CODE 10 : a recommencé

    77 – [RÉPONSE OUVERTE]
    99 – Incertain(e)

18. [SI Q16a OU Q16b=03-10] Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage entre février (avant la pandémie) et le reste de l'année 2020.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – GARDER ENSEMBLE A/B, D/E	Cela a contribué grandement au changement de vos habitudes de vapotage	Cela a contribué légèrement au changement de vos habitudes de vapotage	Vous l'avez vécu, mais cela n'a pas eu d'impact sur vos habitudes de vapotage	Vous n'avez pas vécu cela	Je ne sais pas
    a. Préoccupations quant au risque accru de maladie grave ou de complications associées à la COVID-19	01	02	03	04	99
    b. Problèmes de santé physique (non liés à la COVID-19)	01	02	03	04	99
    c. Préoccupations relatives à la santé mentale	01	02	03	04	99
    d. Augmentation des niveaux de stress	01	02	03	04	99
    e. Diminution des niveaux de stress	01	02	03	04	99
    f. Modification de la routine amenée par la COVID-19	01	02	03	04	99
    g. Difficulté accrue à obtenir les produits de vapotage que vous préférez utiliser	01	02	03	04	99
    h. Difficulté accrue à trouver des moments où vapoter	01	02	03	04	99
    i. Changement de situation d'emploi	01	02	03	04	99
    j. Changement de situation matrimoniale	01	02	03	04	99
    k. Diminution des rassemblements en raison des restrictions associées à la COVID-19	01	02	03	04	99

19. Au cours du reste de l'année 2020, à quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes? Si votre utilisation a changé pendant cette période, veuillez répondre en fonction de votre utilisation maximale (la plus élevée).

    POSER A-C UNIQUEMENT SI Q16 <> 01 OU 08 SINON, CODER AUTOMATIQUEMENT 04.

    Activités	Tous les jours	Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours	Moins d'une fois par semaine (p. ex., une ou deux fois par mois)	Jamais	Je ne sais pas
    a. Vapoter des liquides avec nicotine	01	02	03	04	99
    b. Vapoter des liquides sans nicotine	01	02	03	04	99
    c.Fumer la cigarette	01	02	03	04	99

    NOTE DE PROGRAMMATION : CLASSIFICATION DU STATUT

    Vapoteur lors de la pandémie de 2020 : (somme des 3 groupes ci-dessous)
    Vapoteur – statut inchangé : Vapoteur actuel en février 2020 et (Q16a/b=02-07, n'importe lequel)

    • Nouveau vapoteur : Non-vapoteur en février 2020 et Q16a/b=09 (exclusif) (si seulement un=09, l'autre=01 ou 99)
    • Vapoteur récidivant : Non-vapoteur en février 2020 et (Q16a/b= 03, 05, 10)

    Répondant renonciateur lors de la pandémie de 2020 : Vapoteur actuel en février 2020 et (Q16a/b=01 ou 08/aucun autre code à Q16a ou Q16b)
    Non-vapoteur lors de la pandémie de 2020 : (Q16a=01 ou 08) et (Q16b= 01 ou 08)
    Fumeur lors de la pandémie de 2020 : (somme des 3 groupes ci-dessous)

    • Fumeur – statut inchangé : Fumeur actuel en février 2020 et Q16c=02-07
    • Nouveau fumeur : Répondant qui n'avait jamais fumé en février 2020 et Q16c=09
    • Fumeur récidivant : Ancien fumeur en février 2020 et Q16c= 03, 05, 10

    Ancien fumeur lors de la pandémie de 2020 : (somme des 2 groupes ci-dessous)

    • Ancien fumeur – statut inchangé : Ancien fumeur en février 2020 et Q16c= 01-02
    • Nouveau fumeur ou ancien fumeur depuis février 2020 : Fumeur actuel en février 2020 et Q16c=08

    Répondant qui n'avait jamais fumé lors de la pandémie de 2020 : Répondant qui n'avait jamais fumé en février 2020 et Q16c=01-02

20. [SI NOUVEAU FUMEUR] Aviez-vous fumé au moins 100 cigarettes (environ 4 paquets) à la fin de 2020?

    01 – Oui
    02 – Non

21. QUESTION SUPPRIMÉE
22. [SI VAPOTEUR EN PANDÉMIE 2020] S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide avez-vous le plus souvent vapotées le reste de l'année 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE

    01 – Fruits
    02 – Bonbons/confiseries
    03 – Café/thé
    04 – Dessert
    05 – Menthe
    06 – Menthol
    07 – Saveur de tabac
    08 – Saveur d'alcool
    09 – Sans saveur/aucune saveur dans la description [ANCRER]
    97 – Autre [ANCRER, NE PAS PRÉCISER]
    99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

23. [SI VAPOTEUR EN PANDÉMIE 2020] Où vous procuriez-vous les dispositifs de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    06 – J'ai continué à utiliser les mêmes dispositifs qu'en février 2020
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

24. [SI VAPOTEUR EN PANDÉMIE 2020] Où vous procuriez-vous les liquides de vapotage que vous utilisiez le reste de l'année 2020?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    06 – Je les préparais moi-même
    07 – J'ai continué à utiliser les mêmes liquides qu'en février 2020/je n'en ai pas acheté d'autres
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

    Volet 3 – Aujourd'hui (début 2022)

    (Répétition des questions du volet 2.)

    La prochaine série de questions portera sur vos habitudes actuelles, en début 2022.

25. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la façon dont vos habitudes de vapotage et de tabagisme (s'il y a lieu) ont changé ou non, de janvier 2021 à aujourd'hui?

    NE PAS RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LES COLONNES

    Veuillez sélectionner une seule réponse par colonne. Si vous avez cessé, commencé pour la première fois ou recommencé après une tentative de cessation, veuillez l'indiquer ci-dessous à l'aide des options précises à cet effet.

    De janvier 2021 à aujourd'hui…	a.	b.	c.
    	Vapotage de liquides avec nicotine	Vapotage de liquides sans nicotine	Tabagisme
    Je ne l'ai pas fait du tout (sans objet)	01	01	01
    Mon degré d'utilisation est resté le même au cours de ces mois (aucun changement)	02	02	02
    Mon degré d'utilisation a augmenté et est resté plus élevé	03	03	03
    Mon degré d'utilisation a fluctué vers le haut et vers le bas	05	05	05
    Mon degré d'utilisation a diminué et est resté inférieur	07	07	07
    J'ai arrêté complètement (cessation)	08	08	08
    J'ai commencé (pour la première fois)	09	09	09
    J'ai recommencé (j'avais cessé, mais j'ai recommencé)	10	10	10
    Je ne sais pas	99	99	99

    POSER Q26 JUSQU'À TROIS FOIS : UNE FOIS POUR CHAQUE ITEM DE Q25a-c CODÉ 03-10

26. Vous avez indiqué que votre [INSÉRER : vapotage de liquides avec nicotine/vapotage de liquides sans nicotine/tabagisme] [INSÉRER SELON RÉPONSE À Q25 – VOIR TEXTE CI-DESSOUS]. Quelles raisons principales expliquent votre réponse? Veuillez répondre de manière aussi détaillée que possible.

    CODE 03 : a augmenté et est resté plus élevé
    CODE 05 : a fluctué
    CODE 07 : a diminué et est demeuré inférieur
    CODE 08 : a complètement cessé
    CODE 09 : a commencé pour la première fois
    CODE 10 : a recommencé
    77 – [RÉPONSE OUVERTE]
    99 – Incertain(e)

27. [SI Q25a OU Q25b=03-10] Veuillez indiquer lequel des facteurs suivants a contribué au changement de vos habitudes de vapotage de janvier 2021 et aujourd'hui.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – GARDER ENSEMBLE A/B, D/E

    Facteurs	Cela a contribué grandement au changement de vos habitudes de vapotage	Cela a contribué légèrement au changement de vos habitudes de vapotage	Vous l'avez vécu, mais cela n'a pas eu d'impact sur vos habitudes de vapotage	Vous n'avez pas vécu cela	Je ne sais pas
    a. Préoccupations quant au risque accru de maladie grave ou de complications associées à la COVID-19	01	02	03	04	99
    b. Problèmes de santé physique (non liés à la COVID-19)	01	02	03	04	99
    c. Préoccupations relatives à la santé mentale	01	02	03	04	99
    d. Augmentation des niveaux de stress	01	02	03	04	99
    e. Diminution des niveaux de stress	01	02	03	04	99
    f. Modification de la routine amenée par la COVID-19	01	02	03	04	99
    d. Difficulté accrue à obtenir les produits de vapotage que vous préférez utiliser	01	02	03	04	99
    e. Difficulté accrue à trouver des moments où vapoter	01	02	03	04	99
    f. Changement de situation d'emploi	01	02	03	04	99
    g. Changement de situation matrimoniale	01	02	03	04	99
    h. Diminution des rassemblements en raison des restrictions associées à la COVID-19	01	02	03	04	99

28. Pensez à la période actuelle (début 2022); à quelle fréquence avez-vous effectué chacune des activités suivantes au cours des quatre dernières semaines?

    POSER A-C UNIQUEMENT SI Q25 <> 01 OU 08 SINON, CODER AUTOMATIQUEMENT 04.

    Activités	Tous les jours	Au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours	Moins d'une fois par semaine (p. ex., une ou deux fois par mois)	Jamais	Je ne sais pas
    a. Vapoter des liquides avec nicotine	01	02	03	04	99
    b. Vapoter des liquides sans nicotine	01	02	03	04	99
    c. Fumer la cigarette	01	02	03	04	99

    NOTE DE PROGRAMMATION : CLASSIFICATION DU STATUT

    2022 Vapoteur actuel : somme des 2 groupes ci-dessous

    • 2022 Vapoteur actuel – statut inchangé : Vapoteur – statut inchangé, nouveau vapoteur, vapoteur récidivant lors de la pandémie de 2020 et Q25a/b=02-07, n'importe lequel
    • 2022 Vapoteur récidivant : Vapoteur renonciateur lors de la pandémie de 2020 et Q25a/b= 03, 05, 10

    2022 Ancien vapoteur : somme des 2 groupes ci-dessous

    • 2022 Vapoteur renonciateur – statut inchangé : Vapoteur renonciateur lors de la pandémie de 2020 et Q25a/b= 01 ou 08/aucun autre code à Q25a ou Q25b
    • 2022 Nouveau vapoteur renonciateur depuis la pandémie de 2020 : Vapoteur lors de la pandémie de 2020 et renonciateur en 2022 (Q25a/b=01 ou 08/aucun autre code à Q25a ou Q25b)

    2022 Non-vapoteur : Q25a=01 et Q25b=01

    2022 Fumeur actuel : somme des 3 groupes ci-dessous

    • 2022 Fumeur – statut inchangé : Fumeur – statut inchangé, nouveau fumeur, fumeur récidivant lors de la pandémie de 2020 et Q25c=02-07, n'importe lequel
    • 2022 Nouveau fumeur : Répondant qui n'avait jamais fumé lors de la pandémie 2020 et Q25c=09
    • 2022 Fumeur récidivant : Ancien fumeur au cours de la pandémie de 2020 et Q25c= 03, 05, 10

    2022 Ancien fumeur : somme des 2 groupes ci-dessous

    • 2022 Ancien fumeur – statut inchangé : Ancien fumeur au cours de la pandémie de 2020 et Q25c= 01-02
    • 2022 Nouveau fumeur renonciateur : Fumeur actuel lors de la pandémie 2020 et Q25c=08

    2022 Répondant n'ayant jamais fumé – statut inchangé : Répondant qui n'avait jamais fumé lors de la pandémie 2020 et Q25c= 01-02

29. [SI 2022 NOUVEAU FUMEUR] Aviez-vous fumé au moins 100 cigarettes (environ 4 paquets) à la fin de 2021?

    01 – Oui
    02 – Non

30. QUESTION SUPPRIMÉE
31. [SI VAPOTEUR 2022 ACTUEL] S'il y a lieu, quelles saveurs de liquide vapotez-vous le plus souvent aujourd'hui?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT LA LISTE

    01 – Fruits
    02 – Bonbons/confiseries
    03 – Café/thé
    04 – Dessert
    05 – Menthe
    06 – Menthol
    07 – Saveur de tabac
    08 – Saveur d'alcool
    09 – Sans saveur/aucune saveur dans la description [ANCRER]
    97 – Autre [ANCRER, NE PAS PRÉCISER]
    99 – Incertain(e) [ANCRER À LA FIN, RÉPONSE UNIQUE]

32. [SI 2022 VAPOTEUR ACTUEL] Où vous êtes-vous procuré les dispositifs de vapotage que vous utilisez actuellement?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    06 – J'ai continué à utiliser les mêmes dispositifs qu'en 2020
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

33. [SI 2022 VAPOTEUR ACTUEL] Où vous procurez-vous les liquides de vapotage que vous utilisez actuellement?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Je les achetais moi-même dans les magasins de cigarettes électroniques (en personne, pas en ligne)
    02 – Je les achetais moi-même dans les stations-service, les pharmacies, dans les dépanneurs
    03 – Je les achetais moi-même en ligne
    04 – Je donnais de l'argent à un proche pour qu'il me les achète
    05 – Un proche me les avait offerts ou prêtés
    06 – Je les préparais moi-même
    07 – J'ai continué à utiliser les mêmes liquides qu'en 2020/je n'en ai pas acheté d'autres
    97 – Autre
    99 – Incertain(e)

    Attitudes et comportements généraux

    POSER À TOUS

    Passons à autre chose…

34. Depuis février 2020, y a-t-il eu un moment où vous ne pouviez pas vous procurer le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez?

    01 – Oui
    02 – Non

35. [SI Q34=OUI] Pour quelle raison ne pouviez-vous pas obtenir le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Le magasin était fermé définitivement
    02 – Le magasin était fermé temporairement (p. ex., restrictions liées à la COVID-19)
    03 – Le produit était trop cher/vous ne pouviez vous le permettre
    04 – Votre saveur de liquide préférée n'était plus offerte
    05 – Votre appareil préféré n'était plus offert
    06 – Votre âge vous en empêchait (vous étiez trop jeune)
    98 – Autre (veuillez préciser)
    99 – Incertain(e)

36. [SI Q34=OUI] Comment avez-vous surmonté ces difficultés à vous procurer le dispositif ou la saveur de liquide de vapotage que vous vouliez?

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 – Vous avez magasiné en ligne
    02 – Vous avez trouvé un autre magasin dans votre province
    03 – Vous avez trouvé un magasin dans une autre province
    04 – Vous l'avez acheté(e) de quelqu'un d'autre (p. ex., un proche, etc.)
    05 – Vous avez réduit votre vapotage ou cessé complètement
    06 – Vous avez utilisé une autre saveur qui était offerte
    07 – Vous avez remplacé votre utilisation par la cigarette
    08 – Vous avez remplacé votre utilisation par une autre substance (p. ex., alcool, cannabis)
    98 – Autre (veuillez préciser)
    99 – Incertain(e)

37. Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du vapotage.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL, MONTRER UN À LA FOIS

    1. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vous aimez trop vapoter pour y renoncer
    2. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vapoter vous permet de relaxer quand vous êtes stressé ou bouleversé
    3. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vapoter favorise votre concentration
    4. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vapoter est une partie importante de votre vie
    5. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vapoter facilite les interactions sociales
    6. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Vous avez le type de génétique qui vous permet de vapoter sans que cela entraîne des problèmes de santé
    7. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] On doit tous mourir de quelque chose, mieux vaut avoir du plaisir et vapoter
    8. [TOUS] Les données probantes médicales selon lesquelles le vapotage est nocif ont été exagérées
    9. [TOUS] Le vapotage n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens

    01 – Fortement en accord
    02 – Plutôt en accord
    03 – Plutôt en désaccord
    04 – Fortement en désaccord
    99 – Incertain(e)

38. Veuillez indiquer la mesure dans laquelle vous êtes globalement en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet du tabagisme.

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL, MONTRER UN À LA FOIS

    1. [2022 FUMEUR ACTUEL] Vous aimez trop fumer pour y renoncer
    2. [2022 FUMEUR ACTUEL] Fumer vous permet de relaxer quand vous êtes stressé ou bouleversé
    3. [2022 FUMEUR ACTUEL] Fumer favorise votre concentration
    4. [2022 FUMEUR ACTUEL] Fumer est une partie importante de votre vie
    5. [2022 FUMEUR ACTUEL] Fumer facilite les interactions sociales
    6. [2022 FUMEUR ACTUEL] Vous avez le type de génétique qui vous permet de fumer sans que cela entraîne des problèmes de santé
    7. [2022 FUMEUR ACTUEL] On doit tous mourir de quelque chose, mieux vaut avoir du plaisir et fumer
    8. [TOUS] Les données probantes médicales selon lesquelles le tabagisme est nocif ont été exagérées
    9. [TOUS] Le tabagisme n'est pas plus risqué que beaucoup d'autres choses que font les gens

    01 – Fortement en accord
    02 – Plutôt en accord
    03 – Plutôt en désaccord
    04 – Fortement en désaccord
    99 – Incertain(e)

39. [2022 VAPOTEUR ACTUEL] Quelle est la principale raison pour laquelle vous vapotez actuellement?

    [2022 ANCIEN VAPOTEUR] Quelle était la principale raison pour laquelle vous vapotiez dans le passé?

    Veuillez sélectionner une seule réponse.

    01 – Par curiosité, vous vouliez l'essayer
    02 – Par plaisir
    03 – Pour réduire le stress ou relaxer
    04 – Pour renoncer à la cigarette
    05 – Pour réduire la consommation de cigarettes
    06 – Pour utilisation quand vous ne pouvez pas fumer la cigarette
    07 – Pour éviter de recommencer à fumer la cigarette (récidive)
    08 – Autre (veuillez préciser) [NE PAS CODER]

40. Globalement, comment évalueriez-vous votre santé physique et mentale en 2020?

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT

    	Très mauvaise	Mauvaise	Modérée	Bonne	Très bonne	Je ne sais pas
    a. Santé physique	01	02	03	04	05	99
    b. Santé mentale	01	02	03	04	05	99

41. Globalement, comment évalueriez-vous chacun des éléments suivants en 2020?

    RÉPARTIR ALÉATOIREMENT

    Éléments	Très faible	Faible	Modéré	Élevé	Très élevé	Je ne sais pas
    a. Niveau de stress	01	02	03	04	05	99
    b. Sentiment d'isolement	01	02	03	04	05	99
    c. Degré d'anxiété	01	02	03	04	05	99
    d. État de dépression	01	02	03	04	05	99

    Caractéristiques démographiques

    Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement anonymes.

42. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

    Veuillez sélectionner une seule réponse.

    01 – Études secondaires en partie, ou équivalent
    02 – Diplôme d'études secondaires, ou équivalent
    03 – Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d'une école de métiers
    04 – Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire
    05 – Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
    06 – Baccalauréat
    07 – Diplôme d'études supérieures au baccalauréat
    99 – Je préfère ne pas répondre

43. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu annuel total, avant impôts, de tous les membres de votre ménage (toutes sources confondues) pour l'année 2020?

    Veuillez sélectionner une seule réponse.

    01 – Moins de 20 000 $
    02 – De 20 000 $ à moins de 40 000 $
    03 – De 40 000 $ à moins de 60 000 $
    04 – De 60 000 $ à moins de 80 000 $
    05 – De 80 000 $ à moins de 100 000 $
    06 – De 100 000 $ à moins de 150 000 $
    07 – 150 000 $ et plus
    99 – Je préfère ne pas répondre

44. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre propre situation d'emploi pour chacune des périodes suivantes? Si votre situation d'emploi a changé au cours de la période, veuillez sélectionner celle ayant duré le plus longtemps durant cette période.

    Veuillez indiquer une réponse pour chaque période (colonne).

    Situation d'emploi	Février 2020	Reste de l'année 2020, après confirmation de l'état de pandémie	Aujourd'hui (début 2022)
    Travailleur(se) à temps plein (30 à 40 heures par semaine)	01	01	01
    Travailleur(se) à temps partiel (moins de 30 heures par semaine)	02	02	02
    Travailleur(se) à raison de plus de 40 heures par semaine	03	03	03
    Sans emploi, mais à la recherche d'un emploi	04	04	04
    Étudiant à temps plein (en ligne ou en personne)	05	05	05
    Étudiant à temps partiel (en ligne ou en personne)	06	06	06
    Retraité(e)	07	07	07
    Je ne fais pas partie de la population active (personne au foyer à temps plein, sans emploi et ne cherchant pas de travail)	08	08	08
    Autre	09	09	09
    Je préfère ne pas répondre	99	99	99

45. POSER SI 18 ANS OU PLUS : Êtes-vous le parent ou le tuteur légal d'enfants des groupes d'âge suivants qui vivaient avec vous, à temps plein ou à temps partiel, en 2020? (Remarque : Veuillez ne pas tenir compte de vos frères et sœurs, ou de vos colocataires)

    Parent ou le tuteur légal d'enfant	Oui	Non	Je préfère ne pas répondre
    a. Enfant d'âge primaire	01	02	99
    b. Enfant d'âge secondaire	01	02	99
    c. Enfant d'âge collégial/universitaire	01	02	99

46. Avez-vous déménagé en 2020?

    01 – Oui
    02 – Non
    99 – Je préfère ne pas répondre

47. [SI Q46=02 ou 99] Veuillez inscrire les trois premiers caractères de votre code postal en 2020. Cela nous aidera à associer les résultats du sondage aux données régionales sur la COVID-19.

    [SI Q46=01] Veuillez inscrire les trois premiers caractères du code postal où vous avez vécu le plus longtemps en 2020. Cela nous aidera à associer les résultats du sondage aux données régionales sur la COVID-19.

Voilà qui met fin au sondage. Au nom de Santé Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.