Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : HT372-214981/001/CY
Date d'attribution du contrat : 2022-01-07
Valeur du contrat : 249 429,53 $ (incluant les taxes applicables)
Date de présentation du rapport : 2022-10-24
Numéro d'enregistrement : POR 093-21
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Rapport final
Préparé pour Santé Canada
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Octobre 2022
Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats de deux sondages en ligne : l'un mené auprès de personnes qui ont consommé du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation au Canada et l'autre mené auprès de médecins et d'infirmier(ère)s praticien(ne)s d'un groupe spécialisé qui ont autorisé le cannabis à des fins médicales depuis la légalisation ou qui ont traité ou aiguillé un patient relativement au cannabis à des fins médicales, ou ont discuté de son cas.
Cette publication peut être reproduite uniquement à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière de communiquer avec Santé Canada à l'adresse :
HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca ou à :
Direction générale des communications et des affaires publiques
Santé Canada
200, promenade Eglantine, édifice Jeanne-Mance
AL 1915C, Pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
Numéro de catalogue :
H14-422/2022F-PDF
978-0-660-46222-6
Numéro de catalogue (rapport final, version anglaise) H14-422/2022E-PDF
978-0-660-46221-9
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2022.
Cette publication est aussi disponible en français sous le titre : Access to Cannabis for Medical Purposes in Canada: Gathering information on views and practices of patients andhealth care practitioners
La Loi sur le cannabis et le Règlement sur le cannabis sont entrés en vigueur le 17 octobre 2018. Santé Canada a chargé Phoenix Strategic Perspectives Inc. (Phoenix SPI) de mener des enquêtes de référence sur l'accès au cannabis à des fins médicales.
L'objectif principal de cette recherche est de recueillir des données probantes sur la situation de l'accès au cannabis à des fins médicales au Canada. Les populations cibles étaient les suivantes :
Les objectifs spécifiques pour chaque population cible étaient les suivants :
Deux sondages ont été administrés comme suit :
Les résultats de ces enquêtes ne sont pas statistiquement extrapolables aux populations cibles parce que la méthode d'échantillonnage utilisée ne garantit pas que l'échantillon représente la population cible avec une marge d'erreur d'échantillonnage connue.
Les résultats de la recherche serviront à mieux comprendre 1) les différentes expériences des personnes qui ont accès au cannabis à des fins médicales; et 2) les perspectives et les pratiques des professionnels de la santé concernant le cannabis à des fins médicales.
La valeur du contrat s'élevait à 249 429,53 $ (incluant les taxes applicables).
En ma qualité de cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de l'électorat ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son dirigeant.
Alethea Woods
Présidente
Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Santé Canada a chargé Phoenix Strategic Perspectives Inc. (Phoenix SPI) de mener des enquêtes de référence sur l'accès au cannabis à des fins médicales.
Depuis la fin des années 1990, le Canada dispose d'un système d'accès au cannabis à des fins médicales sous une forme ou une autre. Le cadre juridique a considérablement évolué au fil des ans à la suite de plusieurs décisions judiciaires et mesures gouvernementales, qui visaient à fournir aux Canadiens un accès continu et raisonnable au cannabis, sous la supervision de leur professionnel de la santé.
La Loi sur le cannabis et le Règlement sur le cannabis sont entrés en vigueur le 17 octobre 2018. Ils ont donc créé un nouveau cadre juridique pour contrôler la production, la distribution, la vente et la possession de cannabis au Canada. Le cadre permet maintenant aux adultes au Canada de posséder et d'acheter des quantités limitées de cannabis à des fins non médicales et médicales.
En vertu du Règlement sur le cannabis, les personnes qui ont reçu l'autorisation de leur praticien de la santé peuvent obtenir du cannabis à des fins médicales : 1) en l'achetant directement auprès d'un vendeur titulaire d'une licence fédérale; 2) en s'inscrivant auprès de Santé Canada pour produire une quantité limitée de cannabis à leurs propres fins médicales; ou 3) en désignant une autre personne pour le produire pour elles. Les données laissent toutefois croire que de nombreuses personnes peuvent obtenir du cannabis à des fins thérapeutiques à partir d'autres sources que le programme d'accès médical, sans l'autorisation d'un professionnel de la santé.
L'un des facteurs à prendre en considération pour ce qui est de l'obtention du cannabis à des fins médicales est le rôle que jouent les professionnels de la santé pour en faciliter l'accès, en particulier les médecins et les infirmier(ère)s praticien(ne)s qui sont autorisés à le faire. Les exigences établies par le Règlement sur le cannabis s'appliquent aux professionnels de la santé en ce qui concerne la délivrance d'un document médical ou d'un ordre écrit appuyant la consommation de cannabis à des fins médicales. Cependant, il existe peu de recherches sur les pratiques en matière d'autorisation, les attitudes, les croyances et les connaissances des professionnels de la santé concernant le cannabis à des fins médicales.
L'objectif principal de cette recherche était de recueillir des données probantes sur la situation concernant l'accès au cannabis à des fins médicales au Canada. Les populations cibles étaient les suivantes :
Les objectifs spécifiques pour chaque population cible étaient les suivants :
Les résultats de cette recherche serviront à mieux comprendre 1) les différentes expériences des personnes qui ont accès au cannabis à des fins médicales et 2) les perspectives et les pratiques des professionnels de la santé sur la consommation de cannabis à des fins médicales.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des méthodologies des deux sondages. Pour une description complète des spécifications de chaque sondage, prière de consulter l'annexe : 1. Spécifications techniques.
Les résultats de ces sondages ne sont pas statistiquement extrapolables aux populations cibles parce que la méthode d'échantillonnage utilisée ne garantit pas que l'échantillon représente la population cible avec une marge d'erreur d'échantillonnage connue.
Un sondage en ligne de 20 minutes a été mené auprès d'un échantillon non probabiliste de 1 205 Canadiens âgés de 16 ans et plus qui ont consommé du cannabis à des fins médicales depuis sa légalisation le 17 octobre 2018. L'échantillon a été tiré du panel Léger Opinion (LEO), un panel canadien exclusif comptant plus de 400 000 membres, dont plus de 5 000 personnes disent avoir consommé du cannabis à des fins médicales et/ou non médicales. Le travail sur le terrain s'est déroulé du 5 au 13 mai 2022. Les données de l'enquête ont été pondérées en fonction de la région, de l'âge et du genre des personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales à l'aide des données de l'Enquête canadienne sur le cannabis de 2021 du gouvernement du Canada.
Un sondage en ligne de 15 minutes a été mené auprès d'un échantillon non probabiliste de 823 médecins et infirmier(ère)s praticien(ne)s qui ont eu des expériences avec des patients ayant obtenu du cannabis à des fins médicales ou qui se sont renseignés à ce sujet depuis la légalisation. L'échantillon a été tiré d'un panel exclusif de professionnels de la santé canadiens de MD Analytics et complété par un petit échantillon d'infirmier(ère)s praticien(ne)s provenant d'un organisme provincial de réglementation de la santé. Le travail sur le terrain s'est déroulé du 19 mai au 12 juillet 2022. Les données de l'enquête ont été pondérées par région et par type de professionnel de la santé à l'aide des données sur les effectifs en santé de l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS).
Cette première section du rapport présente les résultats d'un sondage en ligne mené auprès de personnes qui ont consommé du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales au Canada en 2018.
Plus des deux tiers (71 %) des répondants qui consomment du cannabis à des fins médicales ont également consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années. En revanche, un peu moins du tiers (29 %) des répondants n'ont pas consommé de cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années (c.-à-d. depuis la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales au Canada).
Q7. Au cours des trois dernières années, avez-vous consommé du cannabis à des fins non médicales? Base de référence : n = 1 117; tous les répondants, à l'exclusion des parents qui ont répondu au nom de leur enfant.
Les personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales au Canada (79 %) sont plus susceptibles que les autres (61 %) d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années. De plus, les personnes qui n'avaient pas discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un professionnel de la santé (78 %) avaient plus tendance que les autres (67 %) à déclarer avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années. De même, les répondants ayant consulté un professionnel de la santé, mais qui n'ont pas demandé ou obtenu de document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales (71 %) sont plus susceptibles que les personnes ayant obtenu un document médical (61 %) d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales. La consommation de cannabis à des fins non médicales est également plus importante chez les patients ayant une couverture d'assurance complète ou partielle pour le cannabis (78 % contre 68 % des répondants non assurés pour la consommation de cannabis à des fins médicales). Enfin, la probabilité d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années est plus faible chez les répondants qui consomment du cannabis à des fins médicales moins d'une fois par mois.
Les personnes âgées de 18 à 34 ans (89 %) sont plus susceptibles d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années, comparativement à celles de 55 ans et plus (55 %).
Les différences entre les genres sont également évidentes, les hommes (77 %) étant plus susceptibles que les femmes (65 %) d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois années précédentes. De plus, les répondants qui jugent que leur état de santé physique est passable ou mauvais (63 %) sont moins nombreux que ceux qui estiment que leur santé physique est bonne (72 %), très bonne ou excellente (77 %) d'avoir consommé du cannabis à des fins non médicales.
Parmi les répondants qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années (n=808), près des trois quarts (72 %) ont déclaré le faire au moins une fois par semaine. Plus précisément, 37 % consomment du cannabis à des fins non médicales tous les jours ou presque, 22 % le font plusieurs fois par semaine et 13 %, une fois par semaine. Une personne sur 10 (11 %) consomme du cannabis à des fins non médicales plusieurs fois par mois et 16 % le font une fois par mois ou moins.
Q8. Dans un mois typique, à quelle fréquence consommez-vous du cannabis à des fins non médicales? Base de référence : n=808; répondants ayant consommé du cannabis à des fins non médicales.
Les femmes sont plus susceptibles de consommer tous les jours (ou presque tous les jours) du cannabis à des fins non médicales (41 % contre 33 % des hommes). La consommation quotidienne (ou presque quotidienne) est également plus élevée chez les personnes détenant au plus un diplôme d'études secondaires (45 %) et celles qui ont obtenu un diplôme d'une école de métiers, d'un collège ou qui possèdent une expérience universitaire sans être titulaires d'un baccalauréat (41 %) comparativement aux répondants titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme d'études supérieures (26 %).
La consommation quotidienne (ou presque quotidienne) est également plus importante chez les patients ayant une santé mentale passable ou mauvaise (46 % comparativement à 32 % des personnes ayant une santé mentale très bonne ou excellente et 34 % des répondants ayant une bonne santé mentale).
Les personnes n'ayant pas obtenu de document médical (43 %) sont plus susceptibles que les autres (32 %) de consommer du cannabis à des fins non médicales tous les jours ou presque tous les jours. Il en va de même pour les répondants ayant déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales : 47 % d'entre eux ont consommé du cannabis à des fins non médicales quotidiennement ou presque quotidiennement, comparativement à 24 % des répondants qui n'ont pas consommé de cannabis à des fins médicales avant la légalisation.
Un peu plus de la moitié (53 %) des personnes sondées ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation plus générale du cannabis à des fins non médicales au Canada. En revanche, 46 % ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales seulement après la légalisation du cannabis à des fins non médicales le 17 octobre 2018.
Q11. Est-ce que vous consommiez du cannabis à des fins médicales avant la légalisation du cannabis (c'est-à-dire avant le 17 octobre 2018)? Base de référence : n=1 205; tous les répondants [Refuse de répondre : 1 %].
La probabilité de consommer du cannabis à des fins médicales avant la légalisation du cannabis à des fins non médicales était plus élevée chez les répondants suivants :
Un peu plus de la moitié des personnes sondées (54 %) consomment du cannabis à des fins médicales depuis trois ans ou moins : 12 % depuis moins d'un an, 13 % depuis un an et 29 % depuis deux ou trois ans. Parmi les personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales depuis quatre ans ou plus, 17 % le font depuis quatre ou cinq ans, 10 % depuis six à neuf ans et 18 % depuis 10 ans ou plus.
Q12. Depuis combien de temps est-ce que vous consommez du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les personnes ayant indiqué avoir une santé mentale passable ou mauvaise sont plus susceptibles d'avoir consommé du cannabis à des fins médicales depuis plus longtemps que celles ayant une santé mentale très bonne ou excellente; 15 % des répondants ayant une santé mentale passable ou mauvaise consomment du cannabis à des fins médicales depuis six à neuf ans. Les personnes ayant une santé mentale très bonne ou excellente (16 %) ou bonne (13 %) sont plus nombreuses à avoir commencé leur consommation au cours de la dernière année. Les mêmes constats ressortent lorsque l'on compare les niveaux de santé physique, c'est-à-dire que 15 % des personnes ayant une santé physique très bonne ou excellente ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales au cours de la dernière année, tandis que les patients dont la santé physique est passable ou mauvaise sont plus susceptibles d'avoir commencé à en consommer il y a six à neuf ans (14 %).
La période de consommation de cannabis à des fins médicales est également influencée par la fréquence à laquelle les répondants consomment du cannabis à des fins médicales : ceux qui consomment du cannabis tous les jours ou presque tous les jours sont plus susceptibles que les personnes qui consomment moins fréquemment d'avoir consommé du cannabis à des fins médicales pendant une plus longue période.
Quatre facteurs sont mentionnés le plus souvent lorsqu'on demande aux répondants de réfléchir à ce qui a contribué à leur décision de commencer à consommer du cannabis à des fins médicales ou ce qui les a motivés à le faire : une préférence pour les traitements naturels (38 %), l'échec d'autres traitements, c.-à-d. qu'ils n'aidaient pas ou causaient des effets secondaires indésirables (37 %), la suggestion d'un ami ou d'un membre de la famille de consommer du cannabis (32 %) et la légalisation du cannabis au Canada (31 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q13. Parmi les facteurs suivants, lesquels, s'il y a lieu, ont contribué à votre décision de consommer du cannabis à des fins médicales ou vous ont motivé(e) à le faire? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Par la suite, des proportions presque identiques (21 à 22 %) de répondants ont fait mention de l'accessibilité du cannabis par rapport à d'autres options de traitement, de la suggestion d'un professionnel de la santé et des articles ou des publications dans les médias sociaux sur le traitement de leurs problèmes de santé par le cannabis. Un pourcentage un peu moins élevé de répondants (18 %) ont mentionné le coût (c.-à-d. que le cannabis est moins cher que d'autres options de traitement).
Les personnes de 55 ans et plus sont plus susceptibles de dire qu'elles ont été motivées à consommer du cannabis à des fins médicales parce que les autres traitements ne fonctionnaient pas (46 % contre 29 % des répondants de 18 à 34 ans et 36 % des personnes de 35 à 54 ans).
À l'échelle régionale, les répondants du Québec (29 %) sont plus enclins que ceux de l'Ontario (19 %) et de la Colombie-Britannique (19 %) à attribuer leur décision de consommer du cannabis à des fins médicales au fait que le cannabis était plus accessible que les autres options de traitement. Les résidants des Prairies (40 %) sont plus susceptibles que leurs homologues du Canada atlantique (24 %) et de l'Ontario (27 %) d'invoquer la légalisation du cannabis comme un facteur.
Les femmes attribuent en plus grande proportion leur choix de consommer à une préférence pour les traitements naturels (42 % contre 26 % des hommes), au manque d'efficacité des autres traitements (43 % contre 31 % des hommes) et à la suggestion d'un ami ou d'un membre de la famille (38 % contre 26 % des hommes). Les hommes, en revanche, sont plus susceptibles de mentionner la légalisation du cannabis comme facteur (35 % contre 28 % des femmes).
Parmi les personnes désirant commencer à consommer du cannabis à des fins médicales à la suite de la légalisation plus générale du cannabis au Canada (n=355), une majorité de répondants (58 %) ont déclaré que c'est parce que le cannabis est devenu plus accessible et plus facile à acheter. Environ la moitié des personnes sondées ont pris cette décision parce qu'elles disposaient de plus de renseignements sur le cannabis à des fins médicales à la suite de la légalisation du cannabis à des fins non médicales et parce que la légalisation a réduit la stigmatisation associée à la consommation de cannabis (49 %, respectivement) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q14. Vous avez dit que la légalisation du cannabis au Canada était un facteur qui vous avait motivé(e) à commencer à consommer du cannabis à des fins médicales. Pourquoi? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n= 355; répondants ayant dit que la légalisation avait influé sur leur décision de consommer du cannabis à des fins médicales.
Parmi les autres raisons fréquemment invoquées pour expliquer pourquoi la légalisation du cannabis à des fins non médicales a motivé leur décision de consommer du cannabis à des fins médicales, mentionnons la diversification des produits du cannabis disponibles (43 %), la consommation du cannabis devenue plus courante (40 %), un plus grand confort à parler du cannabis avec d'autres personnes (38 %), la diminution des inquiétudes à l'égard de la possession de cannabis après la légalisation (35 %) et l'accès difficile au cannabis à des fins médicales avant la légalisation (33 %). Parmi les raisons moins fréquemment invoquées, mentionnons la curiosité (18 %), la popularité croissante de la consommation de cannabis (16 %) et la capacité de cultiver du cannabis à la maison (12 %).
Les personnes de 55 ans et plus sont significativement plus susceptibles que les répondants plus jeunes d'invoquer les raisons suivantes : le cannabis est maintenant plus accessible et facile à acheter (71 %), il y a plus d'informations disponibles sur la consommation de cannabis à des fins médicales (63 %), la stigmatisation est moindre (63 %) et elles se sentent plus à l'aise de parler du cannabis maintenant (50 %).
À l'échelle régionale, 70 % des Canadiens vivant en Ontario ont déclaré que le cannabis est maintenant plus accessible et plus facile à acheter, comparativement à la moitié des répondants du Québec (51 %) et de la Colombie-Britannique (51 %).
Les différences entre les genres sont prononcées, les femmes étant plus susceptibles que les hommes de dire que le cannabis est plus accessible maintenant (67 % contre 52 %), qu'il y a plus d'informations disponibles sur la consommation de cannabis à des fins médicales (61 % contre 38 %), que la légalisation a réduit la stigmatisation (60 % contre 40 %), qu'il y a plus de types de produits du cannabis disponibles (50 % contre 38 %), que la consommation de cannabis est plus courante (49 % contre 32 %) et qu'elles se sentent plus à l'aise de parler du cannabis depuis sa légalisation (47 % contre 30 %).
Les symptômes les plus fréquemment mentionnés pour lesquels les répondants ont déclaré consommer du cannabis à des fins médicales sont les troubles du sommeil (52 %) et les sentiments d'anxiété (43 %). Environ le quart des répondants ont déclaré consommer du cannabis en raison de sentiments de dépression (26 %), de douleurs chroniques non liées au cancer (26 %), de douleurs aiguës (24 %) et de maux de tête ou migraines (23 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Les seuls autres symptômes mentionnés par 10 % ou plus des répondants comprenaient les spasmes musculaires (17 %) et les nausées et vomissements (10 %). Le diagramme ci-dessous recense l'ensemble des symptômes mentionnés.
Q9. Pour quels symptômes, parmi les suivants, avez-vous consommé du cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
La probabilité de consommer du cannabis pour gérer des sentiments d'anxiété et de dépression est plus élevée chez les personnes de 18 à 34 ans (56 % contre 31 % des répondants de 55 ans et plus), tout comme la probabilité d'en consommer pour traiter la dépression (35 % contre 17 % des répondants de 55 ans et plus). Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de consommer du cannabis pour traiter des troubles du sommeil (58 %), des sentiments d'anxiété (47 %), des douleurs chroniques non liées au cancer (31 %) et des maux de tête ou migraines (26 %).
Par ailleurs, on a demandé aux répondants de nous faire part des maladies ou troubles pour lesquels ils avaient consommé du cannabis à des fins médicales. Les répondants ont le plus souvent mentionné l'insomnie (31 %), suivie d'un trouble anxieux (27 %), de l'arthrite (25 %) et de la dépression (22 %). Rappelons que les deux principaux symptômes mentionnés étaient les troubles du sommeil et les sentiments d'anxiété. Divers autres troubles relevés moins fréquemment (par moins de 10 % des répondants) sont énumérés dans le graphique ci-dessous.
Q10. Pour quels maladies ou troubles, parmi les suivants, avez-vous consommé du cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les personnes qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales et médicales sont plus susceptibles de déclarer avoir consommé du cannabis à des fins médicales pour traiter un trouble anxieux (31 % contre 20 % des répondants n'ayant consommé du cannabis qu'à des fins médicales au cours des trois dernières années) et la dépression (24 % contre 16 %). En revanche, les personnes qui n'ont consommé du cannabis qu'à des fins médicales au cours des trois dernières années sont plus susceptibles d'avoir consommé du cannabis pour traiter l'arthrite (37 % contre 22 % des répondants ayant consommé du cannabis à des fins non médicales).
La majorité des répondants utilisent d'autres médicaments pour traiter une maladie ou un trouble (59 %) ou pour gérer les symptômes (55 %), bien qu'il ne soit pas possible de déterminer s'ils utilisent ces médicaments pour traiter la même affection que celle pour laquelle ils consomment du cannabis. Un peu plus du quart des répondants (26 %) ont recours à d'autres thérapies pour traiter une maladie ou un trouble, tandis qu'une proportion un peu plus importante de personnes sondées (30 %) se servent de telles thérapies pour gérer les symptômes. Peu de personnes déclarent consommer des substances, illégales ou autres, pour traiter leur maladie ou leur trouble ou pour gérer leurs symptômes.
Q15. À l'exclusion du cannabis, est-ce que vous avez recours à d'autres médicaments, thérapies ou substances pour : Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les personnes de 55 ans et plus sont plus susceptibles de consommer d'autres médicaments pour traiter leur trouble ou leur maladie (67 % contre 56 % des répondants de 35 à 54 ans et 50 % des personnes de 18 à 34 ans) et gérer les symptômes qui s'y rattachent (66 % contre 56 % des personnes de 35 à 54 ans et 43 % des répondants de 18 à 34 ans). Les femmes ont recours en plus grande proportion à d'autres médicaments pour gérer les symptômes de leur maladie ou trouble (59 % contre 51 %).
Les personnes qui consomment du cannabis uniquement à des fins médicales sont plus susceptibles que celles qui consomment du cannabis à des fins médicales et non médicales de recourir à d'autres médicaments (64 % contre 56 %) ainsi qu'à d'autres thérapies (34 % contre 22 %) pour traiter leur maladie ou leur trouble. Il en va de même pour les répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis avec un professionnel de la santé. Ils sont plus susceptibles que ceux qui n'ont pas consulté un professionnel de la santé de se servir d'autres médicaments (64 % contre 49 %) et thérapies pour traiter leur trouble (31 % contre 16 %). La tendance est la même chez les répondants qui utilisent d'autres médicaments et thérapies pour gérer les symptômes de leur maladie ou de leur trouble.
Les deux tiers des personnes sondées ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales comme option de traitement potentielle avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne), bien qu'elles soient plus susceptibles de le faire avec un médecin (47 %).
Q16. Est-ce que vous avez discuté de cannabis à des fins médicales avec un(e) médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne)? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Quelques répondants ont indiqué qu'ils n'avaient pas discuté de la consommation de cannabis avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne), mais qu'ils avaient consulté un autre professionnel de la santé (n=46).[3] La plus grande proportion de ces patients ont consulté un(e) infirmier(ère) (28 %). Parmi les autres professionnels de la santé consultés, notons les physiothérapeutes (14 %), les naturopathes (13 %), les chiropraticiens (12 %) et les psychiatres (10 %).
Les répondants âgés de 18 à 34 ans sont moins susceptibles que les répondants plus âgés d'avoir discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) (38 % contre 51 % des personnes de 35 à 54 ans et 50 % des répondants de 55 ans et plus).
La probabilité de consulter un médecin est plus élevée chez les patients de l'Ontario (53 % contre 44 % des patients du Québec et 38 % de la Colombie-Britannique), ceux qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale en 2018 (51 % contre 42 %), ceux qui ont obtenu un document médical (77 % contre 67 %), ceux qui jouissent d'une couverture d'assurance complète ou partielle (61 % contre 44 %), et ceux qui consomment du cannabis quotidiennement ou presque tous les jours (54 %) comparativement aux personnes qui consomment une fois par semaine (45 %), une fois par mois (44 %) ou moins d'une fois par mois (32 %).
Les personnes qui n'ont pas discuté de la consommation de cannabis avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) (n=426) ont donné diverses raisons pour justifier leur choix. La peur et les craintes sont des thèmes communs chez bon nombre de ces patients; 22 % ne pensaient pas que le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne) serait disposé à parler du cannabis comme option, 21 % craignaient d'être jugés et 18 % n'étaient pas à l'aise de poser des questions sur le cannabis (plusieurs réponses étaient acceptées).
Diagramme 11 : Raisons invoquées pour ne pas discuter du cannabis avec un médecin ou un infirmier(ère) praticien(ne)
Q17. Pourquoi n'avez-vous pas discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un(e) médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne)? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=426; répondants n'ayant pas discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne).
Un répondant sur cinq (20 %) a déclaré ne pas avoir besoin de conseils à ce sujet, 11 % n'ont pas de médecin ou d'infirmier(ère) praticien(ne), 7 % ont mentionné des préoccupations en matière de protection de la vie privée et 3 % ont déclaré qu'ils étaient trop occupés. Le quart des répondants (la réponse la plus courante) ont indiqué qu'il n'y avait pas de raison particulière de choisir de ne pas discuter de la consommation de cannabis avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) et 5 % ne s'en souvenaient pas.
Parmi les personnes qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) (n=779), seulement la moitié (54 %) ont consulté un seul professionnel de la santé. Un peu plus du quart (28 %) ont consulté deux professionnels de la santé, tandis que 16 % ont consulté au moins trois médecins ou infirmier(ère)s praticien(ne)s au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q20. Combien de médecins et d'infirmiers(ères) praticien(nes) avez-vous consultés par rapport à la consommation de cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=779; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne).
Les répondants qui n'ont pas obtenu de document médical autorisant la consommation de cannabis (60 %) sont plus susceptibles que ceux détenant un document médical (49 %) d'avoir consulté un seul professionnel de la santé.
Les trois quarts des répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) (76 %) ont déclaré que le professionnel de la santé était favorable à la consommation de cannabis pour traiter leur maladie. Huit pour cent des répondants ayant consulté plus d'un médecin ou d'un(e) infirmier(ère) praticien(ne) ont indiqué que certains étaient favorables à la consommation de cannabis pour traiter leur maladie, tandis que d'autres ne l'étaient pas. Peu de personnes sondées (10 %) ont déclaré que le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne) qu'elles ont consulté n'appuyait pas la consommation de cannabis pour traiter leur maladie.
Q21/Q22. Est-ce que votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne) était favorable à la consommation de cannabis pour traiter votre problème de santé? Base de référence : n=779; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne)
Les répondants plus âgés qui ont consulté un seul professionnel de la santé sont plus susceptibles d'avoir reçu du soutien de ce dernier (88 % des personnes de 55 ans et plus contre 73 % des répondants de 18 à 34 ans et 76 % de ceux âgés de 35 à 54 ans). La même tendance s'applique aux répondants ayant déclaré avoir consulté plus d'un professionnel de la santé au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales.
Comme le montre le graphique ci-dessous, les recommandations des médecins et des infirmier(ère)s praticien(ne)s concernant les teneurs en THC et CBD varient, bien que les résultats font ressortir une préférence pour le CBD parmi les professionnels de la santé.[4] Près du tiers (31 %) des répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) qui appuyait cette option de traitement ont déclaré que ce professionnel de la santé recommandait des produits ayant une teneur plus élevée en CBD et plus faible en THC. En outre, près d'un sur cinq (19 %) a déclaré qu'on lui recommandait uniquement du CBD. En revanche, 17 % ont déclaré que leur professionnel de la santé recommandait des produits ayant une teneur plus élevée en THC et plus faible en CBD, tandis que 8 % ont déclaré qu'on leur avait recommandé uniquement du THC. Environ un quart (24 %) ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) recommandait des teneurs identiques en THC et CBD. Seize pour cent des répondants ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) n'avait pas fait de recommandation concernant les teneurs en THC et CBD.
Diagramme 14 : Teneurs en THC et CBD recommandées
Q24. Quelles teneurs en THC et CBD ont été recommandées par votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne)? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=652; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) et qui ont déclaré que cette personne était favorable à la consommation de cannabis comme option de traitement.
Le type de cannabis le plus couramment recommandé par les médecins et les infirmier(ère)s praticien(ne)s est les huiles et les extraits de cannabis : 42 % des répondants ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) leur avait recommandé de consommer du cannabis sous cette forme. Par la suite, par ordre décroissant de fréquence, viennent les produits comestibles (26 %), les capsules (24 %), le cannabis séché (23 %), les vaporisateurs (15 %) et la crème topique (11 %).
Diagramme 15 : Type de cannabis recommandé
Q25. Quel(s) type(s) de cannabis est-ce que votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne) vous a recommandé de consommer? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n= 652; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) et qui ont déclaré que cette personne était favorable à la consommation de cannabis comme option de traitement.
Dix-huit pour cent des répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) qui appuyait cette option de traitement ont déclaré que la personne n'avait pas recommandé un type particulier de cannabis.
Les huiles et les extraits de cannabis sont plus susceptibles d'être mentionnés par les personnes qui consomment du cannabis uniquement à des fins médicales : 50 % de ces répondants ont déclaré que leur professionnel de la santé avait recommandé de l'huile ou des extraits, comparativement à 38 % des personnes qui avaient également consommé du cannabis à des fins non médicales.
Lorsqu'on a demandé aux personnes sondées de nous indiquer la fréquence de consommation du cannabis pour traiter leur problème de santé qui avait été recommandée par leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne), la plus grande proportion des répondants (41 %) ont répondu que leur professionnel de la santé leur avait recommandé une consommation « au besoin ». Parmi les répondants à qui on a recommandé une fréquence de consommation particulière, 23 % ont déclaré que leur professionnel de la santé leur avait recommandé de consommer du cannabis plusieurs fois par jour pour traiter leur problème de santé et 21 % ont mentionné une consommation une fois par jour. Douze pour cent ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) n'avait pas recommandé une fréquence particulière.
Q26. À quelle fréquence votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne) vous a recommandé de consommer du cannabis pour traiter votre problème médical? Base de référence : n=652; répondants à qui on a prescrit du cannabis à des fins médicales et qui ont indiqué que le professionnel de la santé était favorable à la consommation de cannabis comme option de traitement.
Les répondants plus âgés disent en plus grande proportion que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) leur a recommandé de consommer du cannabis plusieurs fois par jour pour traiter leur maladie (29 % contre 18 % des personnes de 34 ans et moins). Les femmes sont plus susceptibles d'indiquer qu'on leur a recommandé une consommation plusieurs fois par jour (28 % contre 15 % des hommes), tandis que les hommes sont plus susceptibles de s'être fait prescrire une consommation une fois par jour (27 % contre 12 % des femmes).
Parmi les répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un professionnel de la santé (n=779), la grande majorité (90 %) ont déclaré que le professionnel de la santé avait discuté d'un certain nombre de sujets lors du rendez-vous. En ce qui concerne les sujets abordés, les répondants ont le plus souvent discuté de leurs antécédents médicaux (62 %). Venaient ensuite l'affection médicale pour laquelle ils désiraient consommer du cannabis (46 %), la prise d'autres médicaments pour traiter leur affection (35 %), les effets secondaires potentiels du cannabis (28 %) et les rendez-vous de suivi potentiels (25 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Un répondant sur 10 a déclaré qu'il n'y avait pas eu de discussion (6 %) ou ne se souvenait pas (4 %) de ce qui avait été abordé.
Q27. Est-ce que le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne) a discuté de vos besoins médicaux? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=779; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ière) praticien(ne).
Alors que 64 % des adultes ont discuté de leurs antécédents médicaux avec leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne), seulement 43 % des enfants ont fait de même (selon les déclarations de leur parent ou tuteur). Les femmes sont plus susceptibles d'avoir discuté des rendez-vous de suivi (31 % contre 21 % des hommes).
Les répondants ayant une autorisation médicale de consommer du cannabis sont plus susceptibles que les personnes qui avaient discuté du cannabis à des fins médicales avec leur professionnel de la santé sans toutefois avoir reçu reçu d'autorisation d'avoir parlé de ce qui suit : les antécédents médicaux (68 % contre 54 %), l'affection médicale pour laquelle la consommation de cannabis était désirée (52 % contre 43 %), les effets secondaires potentiels du cannabis (32 % contre 24 %) et les rendez-vous de suivi possibles (30 % contre 18 %).
La grande majorité (86 %) des répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) ont déclaré être retournés voir leur professionnel de la santé pour un suivi. Plus de la moitié (62 %) continuent d'être suivis, tandis qu'environ le quart (24 %) n'ont fait l'objet que d'un seul suivi.
Q28. Est-ce que vous avez eu un suivi avec le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne)? Base de référence : n=779; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ière) praticien(ne).
Un peu plus de la moitié (53 %) des répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) ont déclaré avoir reçu un document médical[5] autorisant une certaine quantité quotidienne de cannabis pour traiter leur maladie. La plupart des autres (38 %) ont dit qu'ils n'avaient pas reçu de document médical, tandis que 9 % ne se souvenaient pas de l'issue des discussions qu'ils avaient eues avec leur professionnel de la santé au sujet de la consommation du cannabis à des fins médicales.
Q29. Avez-vous obtenu un document médical du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne) qui autorisait une certaine quantité quotidienne de cannabis pour traiter votre problème de santé? Base de référence : n=779; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ière) praticien(ne).
Un peu plus de la moitié (52 %) des patients adultes qui ont consulté un professionnel de la santé ont reçu un document médical, tandis que plus des deux tiers (68 %) des enfants (selon les réponses de leur parent ou tuteur) qui ont fait de même ont reçu un document autorisant une certaine quantité quotidienne de cannabis. Les personnes vivant au Canada atlantique (patients adultes et enfants) (58 %) et en Colombie-Britannique (48 %) sont plus susceptibles que les répondants vivant ailleurs au pays de ne pas avoir obtenu de document médical. De plus, la probabilité d'avoir obtenu un document médical augmente avec le niveau de scolarité (de 42 % des personnes ayant fait des études secondaires ou moins à 61 % des titulaires d'au moins un baccalauréat).
Les types de répondants suivants sont plus susceptibles d'avoir reçu un document médical :
Les répondants qui ont reçu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales (n=418) ont le plus souvent déclaré avoir obtenu ce document une seule fois (29 %) ou deux fois (26 %). Le graphique ci-dessous indique les proportions de répondants qui ont déclaré avoir reçu trois documents médicaux ou plus. Neuf pour cent ne se souvenaient pas du nombre de fois où ils avaient reçu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q30. Combien de fois avez-vous obtenu un document médical pour le cannabis? Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les personnes qui n'avaient pas consommé de cannabis à des fins médicales avant la légalisation à des fins non médicales sont plus susceptibles d'avoir reçu un document médical pour le cannabis une seule fois (37 % contre 23 % des personnes qui consommaient avant la légalisation générale du cannabis). De plus, les répondants qui n'ont pas de couverture d'assurance pour le cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles d'avoir reçu un document médical une seule fois (34 % contre 19 % des répondants ayant une couverture complète ou partielle).
Près des trois quarts (73 %) des répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) sans toutefois avoir reçu de document médical (n=298) ont déclaré ne pas avoir demandé un tel document. Une personne sur cinq a demandé un document médical pour le cannabis à son médecin ou à son infirmier(ère) praticien(ne), mais sa demande a été refusée.
Q31. Pourquoi n'avez-vous pas obtenu un document médical du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne)? Base de référence : n=298; répondants ayant discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un médecin ou un(e) infirmier(ière) praticien(ne), mais qui n'ont pas obtenu de document médical.
Les répondants vivant dans les Prairies (93 %) et au Québec (82 %) sont plus susceptibles que les autres de ne pas avoir demandé de document médical.
Près des deux tiers (65 %) des personnes qui n'ont pas demandé de document médical autorisant leur consommation de cannabis (n=217) ont dit qu'elles n'en avaient pas besoin. Les autres répondants étaient principalement répartis entre les personnes qui ne savaient pas ce qu'était un document médical (14 %) et celles qui étaient mal à l'aise d'en demander un à leur médecin ou à leur infirmier(ère) praticien(ne) (13 %). Trois pour cent ont dit qu'ils n'avaient pas demandé de document médical parce qu'il n'y avait pas assez de temps pendant la visite.
Q32. Pourquoi n'avez-vous pas demandé un document médical du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne)? Base de référence : n=217; répondants n'ayant pas demandé un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Parmi la faible proportion de patients dont le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne) a refusé de leur fournir un document médical (n=60), la plupart ont été informés de la raison du refus. Les raisons mentionnées le plus souvent sont les suivantes : le professionnel de la santé ne prescrit pas de cannabis aux patients (38 %), il n'y a pas suffisamment de données probantes à l'appui du cannabis comme option de traitement (31 %) et le professionnel de la santé n'en savait pas assez sur la consommation de cannabis à des fins médicales (29 %).
D'autres raisons, qui s'appliquaient précisément au patient, comprenaient les suivantes : le patient n'était pas un bon candidat pour le cannabis comme option de traitement en raison de ses antécédents familiaux (16 %), d'autres traitements disponibles sont de meilleures options pour la maladie (16 %) et le cannabis n'est pas la meilleure option de traitement (16 %). Deux pour cent des répondants ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) n'avait pas fourni de raison après avoir refusé de leur fournir un document médical.
Q33. Quelle raison a donné le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne) lorsque la personne a refusé de vous remettre un document médical? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=60; répondants à qui on a refusé de remettre un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les répondants ayant reçu un document médical pour le cannabis (n=418) l'ont le plus souvent obtenu auprès de leur médecin de famille (40 %) ou d'un autre médecin (37 %). Une proportion moins importante de répondants (19 %) ont obtenu leur document médical auprès d'un spécialiste (p. ex., oncologue, neurologue, etc.) ou d'un(e) infirmier(ère) praticien(ne) (14 %). En outre, 1 % des répondants ont déclaré avoir reçu leur document médical d'une clinique spécialisée dans le cannabis à des fins médicales, même si cette option ne figurait pas dans les choix de réponse.
Q34. Auprès de qui avez-vous obtenu votre document médical pour le cannabis? Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les personnes qui ont reçu leur document médical d'un médecin (mais pas de leur médecin de famille) sont plus susceptibles de ne pas avoir d'assurance (44 % contre 30 % des répondants partiellement ou entièrement assurés), tandis que les personnes qui ont obtenu leur autorisation d'un spécialiste sont plus nombreuses à avoir une assurance partielle ou complète (26 % contre 14 % des répondants qui ne sont pas assurés pour la consommation de cannabis à des fins médicales).
Comme l'indique le graphique ci-dessous, la dose quotidienne de cannabis autorisée par les médecins et les infirmier(ère)s praticien(ne)s varie considérablement. Un peu plus de la moitié des répondants ont déclaré que leur professionnel de la santé a autorisé moins de 5 grammes de cannabis séché par jour : 15 % sont actuellement autorisés à consommer 1 gramme, 21 % peuvent en consommer 2 grammes, 15 %, 3 grammes et 7 %, 4 grammes. Seize pour cent des répondants qui ont reçu un document médical sont autorisés à consommer entre 5 et 10 grammes de cannabis par jour, tandis que 9 % peuvent en consommer plus de 10 grammes par jour. Quinze pour cent ne savent pas quelle quantité de cannabis ils sont actuellement autorisés à consommer par jour.
Q35. Votre document médical comprend la dose quotidienne prescrite par un(e) médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne). Quelle est la quantité de cannabis autorisée actuellement pour votre consommation quotidienne? Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Plus de la moitié des répondants (60 %) qui ont un document médical pour le cannabis (n=418) ont déclaré qu'il n'y avait eu aucun changement dans la quantité de cannabis qu'ils étaient autorisés à consommer au fil du temps, tandis qu'un quart ont vu leur dose augmenter et 13 %, diminuer.
Q36. La quantité de cannabis que vous avez l'autorisation de consommer a-t-elle changé au fil du temps? Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les femmes sont plus susceptibles de faire état d'une augmentation de la quantité de cannabis qu'elles sont autorisées à consommer (26 % contre 16 % des hommes). Il en va de même pour les répondants qui sont partiellement ou entièrement couverts par leur assurance pour du cannabis à des fins médicales (36 % contre 19 % des personnes qui n'ont pas de couverture d'assurance pour ce traitement). Les répondants qui ne consommaient pas de cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis au Canada disent en plus grande proportion que leur quantité est demeurée la même au fil du temps (73 % contre 52 %).
La majorité des répondants ayant un document médical pour le cannabis (61 %) ont déclaré qu'on ne leur a jamais facturé de frais pour leur document médical, tandis que 29 % ont déclaré avoir dû payer des frais, et 10 % ne s'en souviennent pas.
Q37. A-t-on déjà facturé des frais pour votre document médical pour le cannabis? Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les enfants (selon ce qu'a déclaré leur parent ou tuteur) sont significativement plus susceptibles d'avoir dû payer des frais pour leur document médical (63 % contre 24 % des patients adultes), tout comme les répondants autorisés à désigner une personne pour produire du cannabis à des fins médicales (59 % comparativement aux personnes qui ont utilisé d'autres méthodes d'accès par l'entremise du programme de Santé Canada concernant le cannabis à des fins médicales)[6]. Les personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales seulement sont plus susceptibles de ne pas avoir payé de frais pour leur document médical (73 % contre 60 % des répondants qui consomment également du cannabis à des fins non médicales).
Les personnes à qui on a facturé des frais pour leur document médical (n=123) ont le plus souvent dû payer moins de 100 $ (38 %), ou entre 100 $ et 499 $ (43 %) pour le document. Treize pour cent ont dû débourser entre 500 $ et 999 $, et 3 % ont payé 1 000 $ ou plus pour le document médical.
Q38. À combien s'élevait la facture pour le document médical? Base de référence : n=123; répondants ayant dû payer des frais pour obtenir un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les répondants qui ont reçu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales (n=418) ont le plus souvent indiqué qu'ils s'étaient inscrits auprès d'un détaillant autorisé pour obtenir du cannabis à des fins médicales (37 %) et/ou qu'ils étaient autorisés par Santé Canada à cultiver du cannabis pour leur propre usage médical (33 %).[7] Une proportion beaucoup plus faible de répondants sont autorisés par Santé Canada à désigner une autre personne pour produire du cannabis pour eux (13 %) ou se sont inscrits auprès de Santé Canada pour posséder du cannabis en public au-delà de la limite de 30 grammes (11 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Un peu plus du quart des répondants (27 %) ont indiqué qu'aucune de ces options ne s'appliquait à eux.
Q39. Parmi les options suivantes, laquelle ou lesquelles s'applique(nt) à vous? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=418; répondants ayant obtenu un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les hommes sont plus susceptibles d'avoir une autorisation de cultiver du cannabis pour leur propre usage médical (36 % contre 23 % des femmes).
On a demandé aux personnes autorisées par Santé Canada à produire du cannabis pour leur propre usage médical (n=133) à quels problèmes, le cas échéant, elles avaient été confrontées lors de la demande d'autorisation et de la culture de leur propre cannabis. Plus du tiers (37 %) ont déclaré que le processus de demande avait pris beaucoup de temps, tandis qu'un peu moins du tiers (31 %) ont déclaré qu'il était compliqué. Un répondant sur cinq a indiqué avoir de la difficulté à cultiver suffisamment de cannabis pour répondre à ses besoins médicaux, tandis que 16 % ont mentionné avoir de la difficulté à trouver des clones et des graines (plusieurs réponses étaient acceptées). Un peu plus du quart des répondants (26 %) n'ont eu aucun problème à obtenir l'autorisation de Santé Canada et à cultiver leur propre cannabis.
Q40. À quels problèmes, s'il y a lieu, avez-vous été confronté(e) au moment de présenter une demande d'autorisation à Santé Canada et au moment de cultiver votre propre cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=133; répondants autorisés à produire du cannabis pour leur propre consommation à des fins médicales.
Les répondants autorisés par Santé Canada à désigner une autre personne pour cultiver du cannabis pour eux (n=57)[8] ont été confrontés au même type de problèmes que les personnes autorisées à produire du cannabis pour leur propre usage médical. Plus précisément, 38 % ont trouvé que le processus d'inscription auprès de Santé Canada prenait beaucoup de temps, et 32 % ont déclaré que le processus était compliqué. De plus, un tiers des répondants (33 %) ont trouvé l'achat de cannabis auprès d'un producteur désigné plus coûteux que prévu, et un peu plus du quart (26 %) ont éprouvé des difficultés à trouver une personne pour agir à titre de producteur désigné. Une proportion relativement peu élevée de personnes (7 %) ont dit qu'elles n'avaient eu aucun problème à désigner quelqu'un pour cultiver du cannabis à des fins médicales à leur place.
Q41. À quels problèmes, s'il y a lieu, avez-vous été confronté(e) au moment de désigner une autre personne pour cultiver du cannabis à des fins médicales à votre place? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=57; répondants autorisés à désigner une autre personne pour la production de leur propre cannabis à des fins médicales.
Les personnes inscrites auprès d'un détaillant autorisé afin d'obtenir du cannabis pour leur propre usage médical (n=150) ont également eu de la difficulté à acheter du cannabis à des fins médicales.
Le coût était le principal facteur; environ un tiers des répondants (34 %) affirment que le cannabis offert par un détaillant autorisé est plus cher. Par la suite, environ le quart des répondants ont mentionné la nécessité d'acheter du cannabis en ligne ou le fait de ne pas pouvoir s'en procurer dans une boutique physique et l'incapacité de toujours obtenir leurs produits préférés lorsqu'ils achètent du cannabis auprès d'un détaillant autorisé (27 % chacun), ainsi que le temps d'attente pour la livraison du cannabis (24 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Environ une personne sur cinq (19 %) a indiqué que le cannabis ne pouvait être expédié qu'à une adresse résidentielle, tandis que 16 % ont trouvé le processus d'inscription compliqué ou qu'il prenait beaucoup de temps (13 %). Plus du quart des répondants (29 %) ont déclaré n'avoir éprouvé aucun problème lors de l'achat de cannabis à des fins médicales auprès d'un détaillant autorisé.
Q42. À quels problèmes, s'il y a lieu, avez-vous été confronté(e) au moment d'acheter du cannabis à des fins médicales auprès d'un vendeur autorisé? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=150; répondants inscrits auprès d'un détaillant autorisé afin d'obtenir du cannabis pour leur propre consommation à des fins médicales.
Les répondants qui achètent du cannabis auprès d'un détaillant autorisé (n=150) ont mentionné diverses raisons pour justifier leur choix, bien qu'ils se tournent le plus souvent vers un détaillant autorisé parce qu'ils veulent acheter du cannabis à des fins médicales (42 %) et/ou parce que leur professionnel de la santé le leur a suggéré (41 %). Des proportions presque identiques font appel à un détaillant autorisé parce que ce dernier offre un prix réduit (33 %), vend le type de produit nécessaire (32 %), c'est la seule façon selon eux d'obtenir du cannabis à des fins médicales (31 %) et c'est pratique d'acheter auprès d'un détaillant autorisé (31 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). L'éventail complet des raisons invoquées figure dans le graphique ci-dessous.
Q43. Pourquoi avez-vous acheté du cannabis à des fins médicales auprès d'un vendeur autorisé? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=150; répondants inscrits auprès d'un détaillant autorisé afin d'obtenir du cannabis pour leur propre consommation à des fins médicales.
Environ la moitié (49 %) de tous les patients sondés obtiennent du cannabis à des fins médicales par l'intermédiaire d'une boutique légale, parfois aussi appelée détaillant autorisé par la province.[9] Venaient ensuite les sites Web légaux pour le cannabis à des fins médicales (21 %) et le cannabis non médical (19 %). De plus faibles proportions de répondants ont déclaré avoir obtenu du cannabis à des fins médicales auprès d'un ami ou d'un membre de la famille (12 %), avoir cultivé le leur, avec l'autorisation de Santé Canada (10 %) ou sans autorisation (12 %), avoir reçu l'autorisation de Santé Canada de désigner une personne pour cultiver du cannabis en leur nom (5 %) et avoir obtenu leur cannabis auprès d'un hôpital (2 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Parmi les autres sources, notons les sources illicites telles que les revendeurs (7 %), les sources en ligne illégales (4 %) et les boutiques illégales (4 %), tandis que certains répondants utilisent des sources en ligne et des boutiques sans savoir s'ils sont légales ou illégales.
Q44. Où obtenez-vous généralement le cannabis que vous consommez à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les différences entre les genres sont évidentes en ce qui concerne les sources typiques de cannabis à des fins médicales. Les femmes sont plus susceptibles d'acheter leur cannabis auprès d'une boutique légale ou d'un détaillant autorisé par la province (55 % comparativement à 46 % des hommes), d'un site Web légal pour le cannabis à des fins médicales (24 % contre 17 %) et de membres de leur famille et d'amis (14 % contre 9 %). Les hommes ont plus tendance à se tourner vers la culture de leur propre produit avec l'autorisation de Santé Canada (12 % contre 6 %) ou sans une telle autorisation (14 % contre 8 %).
La probabilité de cultiver son propre cannabis (sans autorisation) est plus élevée chez les personnes vivant dans les milieux ruraux (19 %) et dans des centres ayant de petites populations (18 %) que les personnes habitant dans de grands centres urbains (8 %).
De plus, les types de répondants suivants sont plus susceptibles d'acheter du cannabis à des fins médicales auprès d'une boutique légale ou d'un détaillant autorisé par la province :
Les personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales tous les jours ou presque tous les jours (30 %) sont plus susceptibles que celles qui en consomment tous les mois (17 %) d'obtenir leur cannabis auprès d'un site Web légal de cannabis à des fins médicales (c.-à-d. un détaillant autorisé).
Parmi les répondants qui obtiennent du cannabis à des fins médicales auprès d'un détaillant autorisé par la province, d'un site Web légal pour le cannabis à des fins non médicales (détaillant autorisé par la province), d'une boutique illégale ou d'une source en ligne, d'un membre de la famille ou d'un ami et/ou d'un revendeur (n=897), plus de la moitié le font parce qu'ils sont à l'aise d'utiliser cette source (55 %), ou parce qu'il est facile et pratique d'obtenir du cannabis par l'entremise de cette source (54 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Environ un tiers croient que le prix (37 %), la qualité des produits offerts (37 %) et le choix de produits (32 %) sont meilleurs auprès de ces sources que d'autres sources (y compris la propre culture ou la désignation d'un producteur désigné, l'achat de cannabis à des fins médicales sur un site Web légal et l'achat de cannabis auprès d'un hôpital).
Q45. Pourquoi obtenez-vous du cannabis à des fins médicales auprès de ces sources? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=897; répondants se procurant du cannabis à des fins médicales auprès des sources suivantes : une boutique légale/détaillant autorisé par la province; un site Web légal pour du cannabis à des fins non médicales (détaillant autorisé par la province); une boutique ou une source en ligne illégale; un membre de la famille ou un ami; et un vendeur.
Les femmes sont plus susceptibles de se procurer du cannabis auprès de la source choisie parce qu'elles sont plus à l'aise d'utiliser cette source (61 % comparativement à 51 % des hommes) ou parce que c'est plus pratique (59 % contre 49 %). Les hommes, en revanche, ont plus tendance à parler du facteur de coût (42 % contre 34 % des femmes).
Les personnes qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis en 2018 ont mentionné bon nombre des raisons énumérées : le confort (59 % contre 51 % qui ne consommaient pas de cannabis à des fins médicales avant 2018), le côté pratique (57 % contre 49 %), le coût (45 % contre 28 %), la qualité des produits (44 % contre 29 %) et le choix de produits (37 % contre 27 %).
La grande majorité (84 %) des personnes qui ont obtenu du cannabis auprès de sources[10] non autorisées à vendre du cannabis à des fins médicales n'ont pas envisagé de se procurer du cannabis par l'intermédiaire du programme de cannabis à des fins médicales de Santé Canada. Parmi les rares personnes qui l'ont fait, 8 % ont songé à s'inscrire auprès d'un vendeur autorisé, 7 % ont pensé à présenter une demande à Santé Canada pour cultiver du cannabis à des fins médicales et 4 % ont envisagé de désigner une autre personne pour cultiver du cannabis à des fins médicales à leur place.
Q46. Avez-vous déjà envisagé l'une des possibilités suivantes : Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=751; répondants s'étant procuré du cannabis à des fins médicales auprès de sources non autorisées à vendre du cannabis médical.
Les personnes qui ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales après sa légalisation au Canada à des fins non médicales sont plus susceptibles de dire qu'elles n'ont pas envisagé de s'en procurer par l'intermédiaire du programme de cannabis à des fins médicales de Santé Canada (90 % contre 79 % des répondants ayant commencé à consommer avant la légalisation générale du cannabis au Canada). Dans le même ordre d'idées, 89 % des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales et qui n'en ont pas discuté avec un professionnel de la santé n'ont envisagé aucune de ces options (comparativement à 80 % qui ont discuté de la consommation avec un professionnel de la santé).
On a demandé aux répondants qui n'avaient pas demandé à Santé Canada l'autorisation de cultiver leur propre cannabis à des fins médicales (n=957) pourquoi ils ne l'avaient pas fait. Les deux raisons les plus souvent mentionnées ont trait à des choix : ils ne voulaient pas présenter de demande pour cultiver leur propre cannabis (33 %) et préféraient acheter du cannabis (27 %). Viennent ensuite le manque d'espace pour le cultiver (25 %), le manque de temps (18 %), le désir de savoir exactement quelle quantité de THC et de CBD ils consomment (16 %) et l'incapacité de cultiver du cannabis (13 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Un répondant sur 10 a mentionné que le processus de demande lui paraissait complexe, qu'il pensait ne pas être admissible au programme, qu'il était incapable de produire les types de cannabis nécessaires et qu'il ne savait pas qu'il pouvait obtenir une autorisation. Par ailleurs, un répondant sur 10 n'a fourni aucune raison.
Q47. Pourquoi n'avez-vous pas envisagé de présenter une demande à Santé Canada pour cultiver votre propre cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=957; répondants n'ayant pas présenté une demande à Santé Canada pour être autorisés à cultiver leur propre cannabis.
Les répondants de 18 à 34 ans sont plus susceptibles que les personnes de 55 ans et plus de dire qu'ils n'ont pas le temps de cultiver leur propre cannabis (24 % contre 14 %). Par contre, les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus susceptibles de ne pas vouloir présenter de demande pour cultiver leur propre cannabis (41 % contre 28 % des personnes de 35 à 54 ans et 30 % des répondants de 18 à 34 ans) ou de préférer acheter le cannabis (35 % contre 22 % des personnes de 18 à 54 ans). Les femmes attribuent en plus grande proportion leur manque d'intérêt au manque de temps (21 % contre 15 % des hommes).
Les répondants qui n'achètent pas de cannabis à des fins médicales par l'entremise d'un vendeur autorisé (n=858) ont le plus souvent déclaré que c'était plus cher (27 %). Comme le montre le graphique ci-dessous, une foule d'autres raisons ont été mentionnées par de plus faibles proportions de répondants (14 % ou moins), tandis qu'un peu plus du quart (27 %) n'ont pu fournir aucune explication pour ne pas acheter de cannabis à des fins médicales auprès d'un vendeur autorisé.
Q48. Pourquoi n'avez-vous pas envisagé d'acheter du cannabis à des fins médicales auprès d'un vendeur autorisé? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence: n=858; répondants qui se procurent pas de cannabis à des fins médicales auprès d'un détaillant autorisé.
Les personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales, en plus de leur consommation médicale, sont plus enclins à invoquer le coût comme raison de ne pas s'approvisionner auprès d'un vendeur autorisé (30 %), comparativement aux répondants qui ne consomment du cannabis qu'à des fins médicales. De même, les répondants qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation du cannabis à des fins non médicales sont plus susceptibles (35 %) de dire qu'ils n'ont pas envisagé d'acheter du cannabis d'un vendeur autorisé en raison du coût d'abord et avant tout.
La grande majorité (87 %) des répondants qui achètent du cannabis à des fins médicales (n=1 033) dépensent moins de 300 $ par mois, et près des deux tiers (64 %) ont déclaré dépenser moins de 100 $ par mois. En revanche, environ une personne sur 10 (11 %) dépense 300 $ ou plus chaque mois, en général, pour du cannabis à des fins médicales.
Q49. En général, combien d'argent dépensez-vous par mois pour du cannabis à des fins médicales? [Refuse de répondre : 2 %]. Base de référence : n=1 033; répondants qui achètent du cannabis à des fins médicales (exclut les répondants qui cultivent leur propre cannabis ou qui désignent une personne pour cultiver du cannabis en leur nom).
Les personnes qui cultivent leur propre cannabis ou qui ont désigné quelqu'un pour cultiver du cannabis à des fins médicales (n=278) ont fourni diverses raisons en guise d'explication : le coût (43 % ont déclaré que c'était moins cher que de l'acheter), la facilité et le côté pratique (40 %), la pureté garantie du produit et la confiance en sa qualité (37 % chacun), en plus de l'obtention de la souche particulière souhaitée (35 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Un quart des répondants ont déclaré qu'ils cultivaient leur propre cannabis, ou que d'autres personnes en cultivaient pour eux, parce qu'ils aiment cultiver du cannabis ou trouvent cela amusant et parce que cette méthode leur fournit suffisamment de cannabis pour répondre à leurs besoins médicaux.
Q50. Pourquoi cultivez-vous votre propre cannabis ou désignez-vous une personne pour le cultiver à votre place? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=278; répondants qui cultivent leur propre cannabis ou qui ont désigné une autre personne pour cultiver leur cannabis à des fins médicales.
Les femmes sont plus susceptibles de déclarer qu'il est moins cher de cultiver son propre cannabis (64 % comparativement à 38 % des hommes) et qu'elles aiment le faire (40 % contre 26 %). Les patients sans couverture d'assurance ont plus tendance à parler du coût (66 % contre 21 % des patients assurés), de la pureté du produit (50 % contre 26 %), de la qualité du produit (57 % contre 21 %) et de la capacité d'obtenir la souche particulière qui les intéresse (43 % contre 30 %).
Près de la moitié (47 %) des personnes qui cultivent leur propre cannabis (avec ou sans autorisation de Santé Canada), ou qui ont désigné quelqu'un pour le faire, cultivent actuellement entre un et quatre plants de cannabis à des fins médicales. Par ailleurs, 15 % cultivent entre cinq et 19 plants de cannabis, tandis que 20 % en cultivent entre 20 et 59. Treize pour cent ont déclaré avoir 60 plants de cannabis ou plus en croissance à des fins médicales.
Q51. Combien de plants de cannabis à des fins médicales est-ce que vous, ou la personne que vous avez désignée, cultivez actuellement? [Refuse de répondre : 5 %] Base de référence : n=278; répondants qui cultivent leur propre cannabis ou qui ont désigné une autre personne pour cultiver leur cannabis à des fins médicales.
La probabilité de cultiver entre un et quatre plants augmente avec l'âge, passant de 43 % des répondants de 18 à 34 ans à 68 % des personnes de 55 ans et plus.
Près des trois quarts des répondants (72 %) ne sont actuellement pas couverts par une assurance pour le cannabis à des fins médicales. Onze pour cent sont entièrement couverts et 10 % ont une couverture partielle.
Q52. Êtes-vous couvert(e) actuellement par une assurance pour le cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les enfants (selon ce qu'a déclaré leur parent ou tuteur) sont beaucoup plus susceptibles que les adultes d'avoir une couverture d'assurance complète pour le cannabis à des fins médicales (39 % contre 9 % des personnes âgées de 18 ans et plus). De plus, les hommes sont plus nombreux à avoir une couverture complète (13 % contre 5 % des femmes) ou partielle (12 % contre 7 % des femmes).
Les trois quarts des répondants ont déclaré qu'ils n'avaient jamais bénéficié d'un prix réduit pour le cannabis à des fins médicales. Douze pour cent bénéficient actuellement d'un prix réduit, et 13 % ont profité d'une telle tarification dans le passé.
Q53. Avez-vous déjà bénéficié d'un prix de compassion pour le cannabis? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les enfants (selon ce qu'a déclaré leur parent ou tuteur) sont beaucoup plus susceptibles que les adultes d'avoir bénéficié d'un prix de compassion pour le cannabis (43 % contre 10 % des personnes âgées de 18 ans et plus). De plus, les hommes sont plus nombreux à avoir bénéficié d'un prix de compassion dans le passé (14 % contre 8 % des femmes).
Les patients qui ont un document médical autorisant leur consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de profiter actuellement d'un prix de compassion (25 % contre 10 % des répondants qui n'avaient pas de document médical) ou d'en avoir déjà bénéficié (23 % contre 12 %).
La plus grande proportion de répondants (39 %) consomment du cannabis à des fins médicales tous les jours ou presque tous les jours au cours d'un mois typique, et un répondant sur cinq (21 %) en consomme plusieurs fois par semaine. Près du quart des répondants ont déclaré en consommer une fois par semaine (14 %) ou plusieurs fois par mois (10 %), tandis que 15 % en consomme une fois par mois ou moins.
Q54. Au cours d'un mois typique, à quelle fréquence consommez-vous du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les femmes sont plus enclines à consommer du cannabis à des fins médicales quotidiennement ou presque quotidiennement au cours d'un mois typique (43 % contre 34 % des hommes). Il en va de même pour les personnes ayant une santé mentale passable ou mauvaise (47 % contre 36 % de celles ayant une santé bonne ou excellente) et une santé physique passable ou mauvaise (48 % contre 35 % de celles ayant une santé bonne ou excellente).
Les répondants qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis en 2018, qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un professionnel de la santé et qui ont un document médical sont plus susceptibles d'en consommer tous les jours ou presque tous les jours.
Les patients qui consomment du cannabis plus d'une fois par mois (n=1023) sont plus susceptibles de le faire une fois (37 %) ou deux fois (22 %) par jour. Un peu plus du quart (27 %) consomment du cannabis entre trois et cinq fois par jour, tandis que 14 % le font six fois ou plus au cours d'une journée typique.
Q55. Dans un mois typique, combien de fois par jour consommez-vous du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=1 023; répondants qui consomment du cannabis à des fins médicales plus d'une fois par mois.
Parmi les personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales plus d'une fois par mois :
Comme le montre le graphique ci-dessous, les moyens utilisés par les répondants pour consommer du cannabis à des fins médicales au cours de la dernière année varient. Cela dit, les trois méthodes de consommation identifiées le plus souvent sont les suivantes : le fumer (44 %), le manger (34 %) et ingérer des extraits de cannabis (31 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q56. Au cours des 12 derniers mois, quelle(s) méthode(s) avez-vous utilisée(s) pour consommer du cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les personnes âgées de 18 à 34 ans sont plus susceptibles d'avoir fumé du cannabis (53 %) que celles de 55 ans et plus (37 %). Par contre, la probabilité d'ingérer des extraits de cannabis augmente avec l'âge (de 27 % des répondants de 18 à 34 ans à 37 % des personnes de 55 ans et plus), tout comme la consommation de cannabis sous la langue (de 12 % des répondants de 18 à 34 ans à 24 % des personnes de 55 ans et plus). Les femmes ont plus tendance à manger du cannabis (38 % contre 31 % des hommes) et à ingérer des extraits de cannabis (37 % contre 24 %).
Les personnes qui ont également consommé du cannabis à des fins non médicales sont plus susceptibles que les autres d'en avoir fumé (57 % contre 17 %). C'est la même chose pour les répondants qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales au Canada en 2018 (56 % ont déclaré en avoir fumé comparativement à 30 % de ceux qui n'avaient pas consommé de cannabis avant la légalisation) et ceux qui n'ont pas de couverture d'assurance (47 % en fument comparativement à 32 % de ceux qui sont entièrement ou partiellement couverts).
Les répondants qui se procurent du cannabis à des fins médicales auprès d'un revendeur ou d'un membre de leur famille ou d'un ami sont plus susceptibles que les patients qui obtiennent leur cannabis d'autres sources d'en avoir fumé (84 % et 68 %, respectivement). Comparativement aux répondants qui cultivent leur propre cannabis avec une autorisation (31 %), ou qui l'obtiennent d'une boutique légale, d'un détaillant autorisé par la province (39 %) ou du site Web d'un vendeur autorisé à des fins médicales (30 %), ceux qui obtiennent leur cannabis auprès d'un ami ou d'un membre de la famille (56 %) sont plus susceptibles d'avoir consommé le cannabis en le mangeant. Ceux qui achètent leur cannabis en ligne auprès d'un vendeur autorisé à des fins médicales sont plus enclins à ingérer des extraits de cannabis (47 %) que ceux qui obtiennent leur cannabis d'autres sources.
Lorsqu'ils consomment des produits du cannabis à des fins médicales, la plupart des répondants se tournent généralement vers des produits contenant un mélange de THC et de CBD[12]. Cela dit, la nature du mélange varie. Plus précisément, 30 % consomment généralement des produits à base de cannabis avec une teneur plus élevée en CBD, 27 % optent pour des produits renfermant une teneur plus élevée en THC et 28 % choisissent ceux contenant des teneurs identiques en CBD et THC. Un répondant sur cinq (20 %) consomme généralement des produits du cannabis à des fins médicales avec du CBD seulement et 13 % avec du THC seulement.
Q57. Au moment de choisir des produits du cannabis à des fins médicales, pour quelles teneurs en THC et CBD optez-vous généralement? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
La consommation de produits à base de CBD uniquement est plus courante chez les répondants plus âgés (25 % des répondants de 55 ans et plus et 22 % des personnes de 35 à 54 ans contre 12 % des répondants de 18 à 34 ans). Les femmes sont également plus susceptibles de consommer uniquement des produits à base de CBD (24 % contre 16 % des hommes).
Les personnes qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales au cours des trois dernières années sont plus susceptibles que celles qui en ont consommé uniquement à des fins médicales d'opter pour des produits contenant des teneurs identiques en THC et CBD (31 % contre 23 %) ainsi que des produits contenant une teneur plus élevée plus en THC et plus faible en CBD (33 % contre 14 %). Les personnes qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales ont plus tendance que celles qui n'en consommaient pas de choisir des produits contenant des teneurs identiques en THC et CBD (32 % contre 25 %), une teneur plus élevée de THC et plus faible de CBD (36 % contre 18 %) et des produits renfermant uniquement du THC (18 % contre 8 %). Les répondants ayant un document médical sont plus susceptibles d'opter pour des produits dont la teneur est plus élevée en CBD et plus faible en THC (39 % contre 30 % des personnes qui n'avaient pas d'autorisation).
Les patients autorisés par Santé Canada à désigner une personne pour cultiver du cannabis en leur nom (57 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils consomment généralement des produits ayant une teneur plus élevée en CBD et plus faible en THC que les répondants qui s'en procurent auprès d'une boutique légale ou d'un détaillant autorisé par la province (29 %) ou d'un membre de la famille ou d'un ami (29 %).
Parmi les répondants qui fument du cannabis à des fins médicales (n=555), la quantité de fleurs ou de feuilles séchées fumées varie considérablement, allant d'un quart de gramme, déclaré par 20 % des répondants, à 10 grammes ou plus, déclaré par 4 % de ces répondants.
Cela dit, plus de la moitié des répondants (62 %) disent que les quantités fumées se situent entre un quart de gramme et deux grammes. Près d'un répondant sur cinq (17 %) ne sait pas combien de fleurs séchées il consomme habituellement les jours où il fume du cannabis.
Q58. Les jours où vous avez fumé du cannabis à des fins médicales, quelle quantité de fleur/feuille séchée consommiez-vous généralement? Base de référence : n=555; répondants ayant fumé du cannabis à des fins médicales.
La grande majorité (82 %) des répondants ayant opté pour du cannabis comestible à des fins médicales au cours des 12 derniers mois (n=416) consomment généralement des quantités allant d'une demi-portion à deux portions. La plus grande proportion de répondants (42 %) consomment généralement une portion par jour, tandis qu'une personne sur cinq (21 %) en consomme une demi-portion et presque autant de personnes (19 %) ont déclaré manger généralement deux portions par jour. Une proportion relativement peu élevée de répondants (12 %) consomment trois portions ou plus de cannabis comestible au cours d'une journée typique de consommation.
Q59. Lorsque vous consommiez des produits du cannabis comestibles (p. ex., biscuits ou jujubes) à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de référence : n=416; répondants ayant consommé des produits du cannabis comestibles à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui avaient consommé des boissons à base de cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois (n=132) quelle quantité de cannabis était habituellement consommée par jour. Les proportions les plus élevées de répondants consomment généralement une tasse (22 %) ou une tasse et demie (17 %) au cours d'une journée typique. Plus d'un tiers des personnes sondées (38 %) consomment des quantités allant d'un huitième de tasse à trois quarts de tasse, tandis qu'une proportion relativement peu élevée de répondants (9 %) consomment plus d'une tasse et demie par jour.
Q60. Au cours d'un mois typique, les jours que vous buviez des boissons au cannabis à des fins médicales, quelle quantité généralement consommiez-vous en une journée? Base de référence : n=132; répondants ayant consommé des boissons à base de cannabis à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui ont vapoté du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois (n=304) quelle quantité de cannabis était habituellement consommée au cours d'une journée. Comme le montre le graphique ci-dessous, les réponses varient considérablement. La plus grande proportion (29 %) a indiqué qu'une cartouche dure généralement 30 jours, la plupart des autres (37 %) affirment qu'elle dure entre 7 et 21 jours. Environ une personne sur cinq (22 %) ne sait pas.
Q61. Au cours d'un mois typique, les jours que vous vapotiez du cannabis à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de référence : n=304; répondants qui vapotent du cannabis à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui avaient « dabbé » du cannabis à des fins médicales au cours des 12 derniers mois (n=73) la quantité de cannabis habituellement consommée au cours d'une journée. La plus grande proportion des personnes sondées (20 %) consomment un gramme de cannabis au cours d'une journée typique. Près de la moitié (48 %) ont déclaré consommer entre 50 et 500 milligrammes, tandis que près d'une personne sur cinq (18 %) en consomme 2 grammes ou plus. Treize pour cent ne savent pas.
Q62. Au cours d'un mois typique, les jours que vous « dabbez » du cannabis à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de répondants : n=73; répondants ayant « dabbé » du cannabis à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui avaient appliqué du cannabis pour usage topique à des fins médicales au cours des 12 derniers mois (n=177) la quantité de cannabis habituellement consommée au cours d'une journée. Un tiers de ces personnes consomment 50 milligrammes, et de plus petites proportions identiques (13 % chacune) en consomment 100 et 125 milligrammes respectivement. Peu de répondants (6 %) ont déclaré consommer plus de 125 milligrammes. La plus grande proportion des personnes sondées (35 %) ne savaient pas quelle était la quantité des produits à usage topique utilisés au cours d'une journée typique.
Q63. Au cours d'un mois typique, les jours que vous appliquiez de cannabis pour usage topique à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de référence : n=177; répondants ayant consommé des produits du cannabis à usage topique à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui avaient consommé du cannabis à des fins médicales sous la langue au cours des 12 derniers mois (n=200) la quantité de cannabis habituellement consommée au cours d'une journée. Comme le montre le graphique ci-dessous, la quantité typique de cannabis consommée par voie sublinguale par les patients à des fins médicales varie considérablement. Un tiers des répondants consomment 1 millilitre ou moins au cours d'un mois typique, la plupart des autres (28 %) consomment entre 2 millilitres ou plus. Environ un répondant sur dix sur 10 (11 %) a déclaré qu'il ne savait pas.
Q64. Au cours d'un mois typique, les jours que vous consommiez du cannabis sous la langue à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de référence : n=200; répondants ayant consommé du cannabis sous la langue à des fins médicales.
On a demandé aux répondants qui ont ingéré de l'extrait de cannabis à des fins médicales (n=369) la quantité de cannabis habituellement consommée au cours d'une journée. Comme le montre le graphique ci-dessous, les quantités de cannabis consommées au cours d'une journée typique varient grandement chez les personnes qui ont ingéré de l'extrait de cannabis à des fins médicales.
Q65. Au cours d'un mois typique, les jours que vous consommiez de l'extrait de cannabis (p. ex., capsules d'huile) à des fins médicales, quelle quantité consommiez-vous généralement en une journée? Base de référence : n=369; répondants ayant ingéré de l'extrait de cannabis à des fins médicales.
Un peu plus de la moitié des répondants (53 %) ont déclaré que la fréquence à laquelle ils consomment du cannabis à des fins médicales n'a pas changé au cours des trois dernières années. Parmi les personnes ayant signalé des changements, 22 % ont déclaré que leur fréquence de consommation de cannabis à des fins médicales avait augmenté, tandis qu'un nombre un peu moins élevé de répondants (19 %) ont signalé une diminution de leur fréquence de consommation.
Q66. Comment, le cas échéant, votre fréquence de consommation de cannabis à des fins médicales a-t-elle changé au cours des trois dernières années? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
La probabilité de déclarer une plus grande consommation diminue avec l'âge (de 30 % des personnes de 18 à 34 ans à 16 % des répondants de 55 ans et plus). Les hommes sont plus susceptibles de dire qu'il n'y a eu aucun changement à leur fréquence de consommation du cannabis à des fins médicales (57 % contre 50 % des femmes), tandis que les femmes sont plus susceptibles de déclarer une augmentation de leur fréquence de consommation (24 % contre 18 % des hommes).
La fréquence de consommation de cannabis à des fins médicales est plus susceptible d'avoir augmenté au cours des trois dernières années parmi les groupes suivants :
Plus des trois quarts (78 %) des répondants ont indiqué que la consommation de cannabis à des fins médicales avait donné des résultats favorables, notamment un plus grand sentiment de bien-être en général (45 %), une amélioration des symptômes (33 %), une capacité à mieux fonctionner de manière générale (31 %), une amélioration de l'état ou la résolution du problème (21 %), un recours moindre à d'autres médicaments (19 %) et une amélioration de la qualité du sommeil (2 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Un nombre moins élevé de patients (26 % en tout) ont fait part de résultats défavorables découlant de leur consommation de cannabis. Il s'agissait notamment de sentiments d'intoxication (10 %), de sensations d'effets indésirables ou négatifs (9 %), d'impacts sur la capacité de conduire (8 %) ou de travailler (6 %) et d'une aggravation de leurs problèmes médicaux (3 %).
Une personne sur 10 (10 %) a déclaré que la consommation de cannabis n'avait aucun impact sur ses symptômes ou son état. D'autres ont mentionné qu'ils n'avaient pas encore trouvé la bonne dose ou la bonne combinaison de teneurs en THC et en CBD (7 % chacun), ou le bon produit (6 %).
Q67. Quel a été le résultat de la consommation de cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les répondants âgés de 35 à 54 ans (23 %) et ceux âgés de 55 ans et plus (22 %) sont plus susceptibles de déclarer être en mesure de réduire la consommation d'autres médicaments que les personnes de 18 à 34 ans (14 %). Les répondants âgés de 18 à 34 ans ont plus tendance que les participants âgés de 35 ans et plus à dire que la consommation de cannabis à des fins médicales leur donnait l'impression d'être intoxiqués (15 % contre 8 %).
Les répondants ayant déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales et non médicales au cours des trois dernières années sont plus susceptibles de dire qu'ils se sentent mieux en général (50 % contre 34 % de ceux qui n'ont consommé du cannabis qu'à des fins médicales) et que leurs symptômes se sont améliorés (36 % contre 28 %). En revanche, les participants qui n'ont consommé du cannabis qu'à des fins médicales au cours des trois dernières années sont plus nombreux à signaler une diminution de la consommation d'autres médicaments (25 % contre 18 % de ceux qui ont consommé du cannabis à des fins récréatives), à indiquer qu'il n'y a aucune différence (19 % contre 6 %) et qu'ils n'ont pas trouvé la bonne dose (11 % contre 5 %) ou des produits renfermant la teneur appropriée en THC/CBD (10 % contre 5 %). Les personnes qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis au Canada sont plus susceptibles de se sentir mieux (49 % contre 40 % de celles qui ne l'avaient pas fait), de mieux fonctionner en général (37 % contre 24 %) et d'avoir réduit la consommation d'autres médicaments (25 % contre 13 %).
Parmi les personnes ayant fait l'expérience d'une réaction indésirable ou d'un effet secondaire (c'est-à-dire un effet indésirable) à la suite de la consommation de cannabis à des fins médicales (n=115), un peu plus des deux tiers (68 %) ont déclaré que l'effet secondaire n'était pas grave et qu'il n'avait pas été nécessaire d'obtenir des soins médicaux, tandis que 41 % ont déclaré que l'effet secondaire était attribuable à un usage erroné, comme des erreurs de posologie ou une utilisation incorrecte du produit. Très peu de répondants (n=8) ont dit que la réaction indésirable ou l'effet secondaire de la consommation de cannabis à des fins médicales était grave. Les autres ont déclaré que l'effet secondaire avait entraîné une hospitalisation, une invalidité, une incapacité ou la mort (n=5) ou ont déclaré que l'effet secondaire nécessitait des soins médicaux (n=3).
Q68. Vous avez indiqué que vous avez subi une réaction indésirable ou un effet secondaire après avoir consommé du cannabis à des fins médicales. Quelle(s) réaction(s), parmi les suivantes, décrit(vent) le mieux cette expérience? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=115; répondants ayant subi des effets secondaires indésirables.
Parmi les répondants qui ont signalé une amélioration des symptômes (n=111), la majorité de ceux qui ont des nausées ou des vomissements (61 %) et des problèmes de sommeil (53 %) ont remarqué une amélioration importante depuis qu'ils ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales.[13] Des proportions plus faibles et presque identiques de répondants ont fait état d'améliorations considérables en ce qui concerne les maux de tête et les migraines (42 %), les sentiments de dépression (42 %), les sentiments d'anxiété (41 %) et les symptômes de douleur chronique non liée à un cancer (41 %). Le tableau ci-dessous fournit les proportions identifiant divers degrés d'amélioration par rapport à des symptômes spécifiques. Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation des résultats s'il y a un petit nombre de répondants.[14]
Mesure dans laquelle les symptômes se sont améliorés | |||||
---|---|---|---|---|---|
Un peu | Modéré-ment | Beaucoup | Incertain(e) | Non pondéré | |
Douleur liée à un cancer | 35 % | 33 % | 20 % | 11 % | n=12*[15] |
Maux de tête/migraines | 19 % | 39 % | 42 % | 1 % | n=114 |
Symptômes de sevrage d'opioïdes | 17 % | 52 % | 20 % | 11 % | n=9* |
Sentiments d'anxiété | 16 % | 42 % | 41 % | 1 % | n=219 |
Douleur chronique non liée à un cancer | 15 % | 42 % | 41 % | 2 % | n=111 |
Spasmes musculaires | 13 % | 53 % | 33 % | 1 % | n=74 |
Sentiments de dépression | 13 % | 44 % | 42 % | 1 % | n=126 |
Douleur aiguë | 13 % | 59 % | 27 % | 1 % | n=95 |
Symptômes du sevrage d'alcool | 13 % | 45 % | 31 % | 12 % | n=9* |
Problèmes de sommeil | 12 % | 34 % | 53 % | 1 % | n=236 |
Nausées/vomissements | 11 % | 26 % | 61 % | 2 % | n=45 |
Dépérissement/perte de poids et/ou perte d'appétit | 9 % | 23 % | 51 % | 17 % | n=13* |
Crises d'épilepsie | 8 % | 68 % | 24 % | -- | n=9* |
Soins palliatifs | -- | 80 % | 20 % | -- | n=5* |
Q69. Vous avez mentionné que vos symptômes se sont améliorés depuis le début de la consommation de cannabis à des fins médicales. Avez-vous remarqué une légère amélioration, une amélioration modérée ou une amélioration importante de vos symptômes? Base de référence : répondants ayant constaté une amélioration de leurs symptômes.
Les répondants qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation du cannabis à des fins non médicales ont collectivement fait mention de diverses sources auprès desquelles ils obtenaient généralement le cannabis qu'ils utilisaient à des fins médicales. Ils sont plus susceptibles d'avoir obtenu du cannabis auprès d'un membre de leur famille (32 %) ou d'un revendeur (29 %). Une foule d'autres sources ont été mentionnées moins fréquemment, y compris un producteur autorisé (17 %), un producteur désigné avec l'autorisation de Santé Canada (13 %), des sources en ligne (11 %), leur propre culture sans autorisation de Santé Canada (10 %), une boutique illégale (9 %), une source en ligne illégale (7 %), leur propre culture avec l'autorisation de Santé Canada (5 %) et un hôpital (5 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q70. Avant la légalisation du cannabis, où obteniez-vous généralement le cannabis que vous consommiez à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=660; répondants ayant consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation.
Les femmes sont plus enclines à avoir obtenu du cannabis à des fins médicales avant la légalisation à des fins non médicales en 2018 auprès d'un membre de la famille ou d'un ami (36 % comparativement à 28 % des hommes). Les patients qui n'ont pas discuté de la consommation de cannabis avec un professionnel de la santé sont plus susceptibles d'avoir obtenu du cannabis auprès d'un membre de la famille ou d'un ami (39 % comparativement à 28 % des répondants qui en ont discuté avec un professionnel de la santé) ou d'un revendeur (41 % contre 24 %).
La majorité des répondants (60 %) ont déclaré que la légalisation du cannabis à des fins non médicales au Canada avait amélioré leur accès au cannabis à des fins médicales. Parmi les autres, 16 % estiment que la légalisation générale du cannabis n'a eu aucune incidence sur leur accès au cannabis à des fins médicales et 10 % croient que la légalisation a eu un impact négatif à cet égard. Quatorze pour cent ont dit qu'ils ne savaient pas quelles étaient les répercussions de la légalisation sur l'accès.
Q71. À votre avis, comment la légalisation du cannabis a-t-elle eu une incidence sur l'accès au cannabis à des fins médicales? Base de répondants : n=1 205; tous les répondants.
Les patients adultes sont plus susceptibles que les patients mineurs (selon ce qu'a déclaré leur parent ou tuteur) de penser que la légalisation plus générale du cannabis a amélioré leur accès (61 % contre 48 %). Les personnes suivantes sont également plus nombreuses à être de cet avis : les femmes (65 % contre 56 % des hommes), les personnes qui n'avaient pas consommé de cannabis à des fins médicales avant la légalisation (64 % contre 56 % de celles qui en avaient consommé) et les répondants qui consomment du cannabis à des fins médicales tous les jours ou presque tous les jours (64 % contre 43 % de ceux qui en consomment moins d'une fois par mois).
Les répondants qui se procurent du cannabis auprès d'une boutique légale ou d'un détaillant autorisé par la province (72 %) sont plus susceptibles que ceux qui achètent du cannabis à partir du site Web d'un détaillant autorisé de cannabis à des fins médicales (61 %) ou d'un ami ou d'un membre de la famille (59 %) ou qui cultivent leur propre cannabis sans autorisation (54 %) de dire que la légalisation plus générale du cannabis a eu une incidence positive sur l'accès au cannabis à des fins médicales.
Les répondants ayant indiqué que la légalisation plus générale du cannabis au Canada a eu une incidence positive sur l'accès au cannabis à des fins médicales (n=728) ont fait part d'un certain nombre de façons différentes par lesquelles cela s'est produit. Parmi les raisons invoquées, mentionnons un plus grand nombre de produits parmi lesquels choisir (52 %), des produits de meilleure qualité et moins de stigmatisation associée à la consommation de cannabis à des fins médicales (50 % chacun), un plus grand nombre de sources d'approvisionnement (49 %) et une plus grande facilité à trouver de l'information sur les produits du cannabis (47 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Parmi les autres effets positifs, mentionnons la réduction du coût du cannabis (24 %), la capacité de cultiver son propre cannabis (18 %) et la capacité de se procurer du cannabis auprès d'un ami (12 %).
Q72. Comment la légalisation du cannabis a-t-elle eu une incidence positive sur l'accès au cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=728; répondants ayant déclaré que l'accès s'est amélioré depuis la légalisation.
Les personnes de 55 ans et plus sont plus susceptibles que les répondants plus jeunes de mentionner les répercussions suivantes : une plus grande variété de produits (63 %), une stigmatisation moins importante (65 %) et un plus grand nombre de sources (59 %). Les femmes mentionnent en plus grande proportion la disponibilité d'une plus grande variété de produits (57 %), la réduction de la stigmatisation (58 %) et un accès plus facile à l'information sur les produits du cannabis (52 %).
Les répondants qui consommaient du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis à des fins non médicales sont plus susceptibles de faire mention du coût, c'est-à-dire que le cannabis est devenu moins cher depuis sa légalisation au Canada (32 % contre 17 % des autres répondants qui n'en consommaient pas). De plus, ils ont plus tendance à mentionner qu'un plus grand choix de produits sont offerts (57 % contre 46 %) et qu'il y a plus de sources qui permettent de s'en procurer (54 % contre 45 %).
On a demandé aux répondants ayant mentionné qu'il y a moins de stigmatisation associée à la consommation de cannabis à des fins médicales (n=364) dans quelles situations ils ont remarqué qu'il est plus acceptable socialement de consommer du cannabis à des fins médicales ou d'en parler. La majorité des répondants ont relevé trois situations : avec des amis (72 %), avec la famille (69 %) et au sein du système de soins de santé (60 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Un peu moins de la moitié des répondants (46 %) se sentent plus à l'aise de discuter de la consommation de cannabis à des fins médicales dans le cadre des services sociaux ou communautaires, tandis que plus du quart (28 %) trouvent que la stigmatisation entourant ces conversations s'est atténuée en milieu de travail.
Q73. Vous avez mentionné qu'il y a une moins grande stigmatisation associée à la consommation de cannabis à des fins médicales. Dans quelles situation remarquez-vous qu'il est plus socialement acceptable de consommer ou de parler de cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=364; répondants ayant déclaré qu'il y a moins de stigmatisation concernant la consommation de cannabis à des fins médicales.
Les répondants qui ont trouvé plus acceptable de parler de la consommation de cannabis à des fins médicales au sein du système de soins de santé ou avec les services sociaux ou communautaires sont plus susceptibles d'avoir consommé du cannabis à des fins médicales avant la légalisation générale du cannabis en 2018.
Près des deux tiers (64 %) des répondants ont déclaré n'avoir fait face à aucun défi ou obstacle pour se procurer du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation générale du cannabis au Canada en octobre 2018. En revanche, 17 % ont été confrontés à défis ou à des obstacles depuis la légalisation. Près d'une personne sur cinq (19 %) a dit qu'elle ne savait pas s'il y avait des défis ou des obstacles.
Q74. Depuis la légalisation (octobre 2018), y a-t-il des défis ou des obstacles qui nuisent à l'accès au cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=1 205; tous les répondants.
Les hommes sont plus susceptibles de n'avoir fait face à aucun obstacle ou difficulté pour se procurer du cannabis après la légalisation (71 % contre 61 % des femmes).
Les répondants ayant mentionné qu'il existe des défis ou des obstacles à l'accès au cannabis à des fins médicales depuis la légalisation générale du cannabis (n=192) ont collectivement identifié plusieurs de ces difficultés. En tête de liste se trouvait l'impression que le cannabis est trop cher (40 %). Venaient ensuite la difficulté à trouver un médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne) acceptant d'autoriser le cannabis à des fins médicales (34 %), des professionnels de la santé qui n'ont pas suffisamment d'information pour donner des conseils sur la consommation de cannabis à des fins médicales (27 %), le fait de devoir déterminer soi-même la consommation de cannabis à des fins médicales (24 %), les complications liées à l'achat de cannabis à des fins médicales auprès d'un détaillant autorisé (21 %), les complications qui s'appliquent à Santé Canada pour cultiver du cannabis soi-même ou pour demander à une autre personne de le cultiver (17 % chacun), le manque d'information pour faire des choix éclairés (16 %), la poste étant le seul moyen de recevoir le cannabis à son domicile (15 %), le nombre insuffisant de personnes auprès desquelles obtenir de l'information (12 %) et les produits requis qui ne sont pas disponibles auprès de sources légales (11 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q75/Q76. Quelles sont les défis ou les obstacles qui nuisent à l'accès au cannabis à des fins médicales? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=192; répondants ayant fait face à des défis concernant l'accès au cannabis à des fins médicales depuis la légalisation.
Les tableaux suivants présentent les caractéristiques des répondants (à l'aide de données pondérées).
Type de répondants | Pourcentage |
---|---|
Patients | 93 % |
Parents répondant au nom de leur enfant | 7 % |
Provinces et territoires | Pourcentage |
---|---|
Ontario | 39 % |
Québec | 23 % |
Colombie-Britannique | 14 % |
Alberta | 9 % |
Nouvelle-Écosse | 5 % |
Manitoba | 3 % |
Nouveau-Brunswick | 3 % |
Saskatchewan | 2 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 % |
Île-du-Prince-Édouard | 1 % |
Territoires | <0,5 % |
Âge | Pourcentage |
---|---|
16 à 24 ans | 13 % |
25 à 34 ans | 19 % |
35 à 49 ans | 25 % |
50 à 54 ans | 8 % |
55 à 64 ans | 17 % |
65 ans et plus | 19 % |
Aucune réponse | <0,5 % |
Genre | Pourcentage |
---|---|
Femme | 53 % |
Homme | 46 % |
Autre genre | 1 % |
Niveau de scolarité | Pourcentage |
---|---|
Niveau inférieur à un diplôme d'études secondaires ou équivalent | 3 % |
Diplôme d'études secondaires ou équivalent | 23 % |
Diplôme d'apprenti ou autre certificat ou diplôme d'une école de métiers | 8 % |
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un établissement d'enseignement autre qu'une université | 28 % |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur à un baccalauréat | 8 % |
Baccalauréat | 22 % |
Diplôme d'études supérieures | 7 % |
Préfère ne pas répondre | 1 % |
Revenu du ménage | Pourcentage |
---|---|
Moins de 20 000 $ | 10 % |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 20 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 16 % |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 14 % |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 12 % |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 15 % |
150 000 $ et plus | 6 % |
Préfère ne pas répondre | 6 % |
Langue | Pourcentage |
---|---|
Anglais | 81 % |
Français | 18 % |
Autre | 1 % |
Cette section du rapport présente les résultats d'un sondage en ligne mené auprès de médecins et d'infirmier(ère)s praticien(ne)s [16] qui ont de l'expérience avec le cannabis à des fins médicales depuis sa légalisation au Canada. Les personnes admissibles à répondre au sondage avaient fait l'expérience de l'une ou de plusieurs des situations suivantes au cours des trois dernières années : traité un patient qui consomme du cannabis à des fins médicales, remis à un patient un document médical pour l'accès à du cannabis, aiguillé un patient vers un collègue spécialiste de la consommation de cannabis à des fins médicales; recommandé à un patient de consommer du cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie; et reçu les questions d'un patient au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales.
Presque tous les répondants au sondage (94 %) se sont identifiés comme des médecins, et seulement 6 % se sont identifiés comme des infirmier(ère)s praticien(ne)s. Les répondants qui se sont identifiés comme médecins (n=770) étaient presque également répartis entre des omnipraticiens (51 %) et des spécialistes (49 %). Cela correspondait à la conception de la recherche.
[Gauche] Q7. Êtes-vous un(e) médecin ou un(e) infirmier(ère) praticien(ne)? Base de référence : n=823; tous les répondants.
[Droite] Q7B. Êtes-vous un(e) omnipraticien(ne) ou un(e) spécialiste? Base de référence : n=770; répondants qui sont des médecins.
La plus grande proportion de professionnels de la santé (43 %) sont titulaires d'un permis d'exercice en Ontario. Une personne sur cinq a déclaré détenir un tel permis en Colombie-Britannique, suivie de proportions presque égales au Québec (14 %) et en Alberta (13 %). Quatre pour cent ou moins sont autorisés à exercer leurs activités dans d'autres provinces et territoires (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q8. Dans quelle(s) province(s) ou quel(s) territoire(s) avez-vous l'autorisation d'exercer vos activités? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé autorisés à exercer leurs activités à plusieurs endroits (n=24) sont plus susceptibles de travailler actuellement en Ontario et en Alberta.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la majorité des professionnels de la santé sondés (57 %) exercent leurs activités depuis dix ans ou plus, et la plus grande proportion (41 %) pratique depuis plus de 15 ans. Un peu plus d'un quart le font depuis 6 à 10 ans, et la plupart des autres (16 %) ont exercé leurs activités entre 1 et 5 ans.
Les professionnels de la santé qui ont autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que les autres répondants de dire qu'ils pratiquent depuis plus de 15 ans (48 % contre 38 % des professionnels de la santé qui n'ont pas fourni de document médical).
Q13. Depuis combien de temps exercez-vous vos activités à titre de [médecin/infirmier(ière) praticien(ne)]? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé travaillent en majorité dans des cliniques de médecine familiale (33 %) ou un milieu hospitalier autre que la salle d'urgence ou les soins d'urgence (26 %). La plupart des autres ont leur propre cabinet (15 %) ou oeuvrent dans une clinique multidisciplinaire (8 %) ou un centre de soins de santé spécialisés (p. ex., une clinique d'oncologie ou un centre de santé mentale) (8 %). D'autres milieux de travail ont été mentionnés dans de petites proportions (3 % ou moins) et sont indiqués dans le graphique ci-dessous.
Q14. Quel est votre principal lieu de travail? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui ont autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que les autres répondants de dire qu'ils sont médecins de famille ou pratiquent la médecine familiale (70 % comparativement à 36 % des professionnels de la santé qui n'ont pas fourni de document médical).
Parmi les médecins (n=770), près de la moitié (48 %) sont des médecins de famille ou pratiquent la médecine familiale. Tous les autres types de médecins, mentionnés dans des proportions beaucoup plus faibles (8 % ou moins), figurent dans le graphique ci-dessous (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q15. Quel type de médecin êtes-vous? Plusieurs réponses acceptées. Base de référence : n=770; répondants qui sont des médecins.
Les professionnels qui ont leur popre cabinet ou qui travaillent dans une clinique de médecine familiale sont plus susceptibles d'être à l'aise de parler avec des patients du cannabis à des fins médicales. En revanche, ceux qui travaillent en milieu hospitalier ont plus tendance à ne pas être très à l'aise, voire pas du tout, d'en parler avec les patients.
On a demandé aux médecins et aux infirmier(ère)s praticien(ne)s s'ils ont fait l'expérience de ce qui suit au cours des trois dernières années (depuis la légalisation du cannabis) :
La plupart de ces professionnels de la santé ont de l'expérience avec des patients qui consomment ou aimeraient consommer du cannabis à des fins médicales. La grande majorité (92 %) ont déclaré que les patients leur avaient demandé des renseignements sur la consommation de cannabis à des fins médicales. Par ailleurs, près des deux tiers (64 %) ont traité un patient qui consomme du cannabis à des fins médicales sans le lui avoir recommandé.
Q3. Au cours des trois dernières années, qu'avez-vous fait parmi les possibilités suivantes? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=823; tous les répondants.
De plus petites majorités ont déclaré avoir aiguillé un patient vers un collègue qui est un expert de la consommation de cannabis à des fins médicales (55 %), avoir recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis pour traiter son symptôme ou sa maladie (54 %) ou avoir recommandé à un patient de consommer du cannabis pour traiter son symptôme ou sa maladie (53 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Un peu plus du tiers (35 %) des professionnels de la santé sondés ont déclaré avoir remis à un patient un document médical lui permettant de se procurer du cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie, tandis que moins d'un sur cinq (17 %) a refusé de le faire.
Les praticiens ayant un niveau élevé de confort et des connaissances approfondies en ce qui concerne le cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de recommander le cannabis pour traiter les maladies ou les symptômes (78 % et 72 %, respectivement, contre 24 % des répondants ceux qui ont un faible niveau de confort et peu de connaissances) et de remettre un document médical à un patient (59 % des répondants qui sont à l'aise et bien informés contre 11 % de ceux qui ne sont pas à l'aise et 13 % des répondants mal informés).
On a ensuite demandé aux médecins et aux infirmier(ère)s praticien(ne)s à quelle fréquence les interactions mentionnées dans le diagramme 71 se sont produites au cours des trois dernières années. Comme l'illustre le graphique ci-dessous, à une exception près, les praticiens concernés par ces interactions sont beaucoup plus susceptibles de dire qu'ils en avaient « parfois » fait l'expérience plutôt que « souvent » ou « rarement ».
En effet, la moitié des répondants ou plus ont déclaré avoir « parfois » aiguillé des patients vers un collègue qui est un expert de la consommation de cannabis à des fins médicales (58 %), recommandé à un patient de consommer du cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie (57 %), reçu des demandes de renseignements de la part d'un patient au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales (54 %), recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie (54 %), donné à un patient un document médical lui permettant de se procurer du cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie (52 %) et traité un patient qui consomme du cannabis à des fins médicales sans le lui avoir recommandé (50 %). L'exception était le refus de donner à un patient un document médical pour obtenir du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie; les praticiens étaient presque également divisés entre le faire « parfois » (47 %) et le faire « rarement » (46 %).
La probabilité de faire ces choses « souvent » varie, passant de 7 % des répondants qui ont refusé de donner à un patient un document médical afin qu'il ait accès au cannabis pour traiter ses symptômes ou sa maladie, à un maximum de 36 % des praticiens sondés ayant traité un patient qui consomme du cannabis à des fins médicales sans le lui avoir recommandé. La probabilité de faire ces choses « rarement » varie également, passant de 11 % des répondants ayant reçu des demandes de renseignements d'un patient au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales à un maximum de 46 % de praticiens ayant refusé de donner à un patient un document médical pour avoir accès au cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie.
Q4. Au cours des trois dernières années, à quelle fréquence avez-vous fait ce qui suit…? Base de référence : tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui ont déclaré ne pas avoir recommandé au cours des trois dernières années à un patient de consommer du cannabis pour traiter ses symptômes ou ses maladies, ni donné à un patient un document médical pour se procurer du cannabis (n=392) ont le plus souvent fait mention de l'absence de preuves quant à l'efficacité du cannabis (58 %) ou du manque d'information sur la posologie appropriée (55 %) pour expliquer pourquoi ils ne l'avaient pas fait (plusieurs réponses étaient acceptées). Près de la moitié d'entre eux ont déclaré qu'ils n'étaient pas suffisamment informés sur la consommation de cannabis à des fins médicales (48 %) et qu'il y avait des effets secondaires à la consommation de cannabis (47 %).
Une foule d'autres raisons ont été mentionnées, notamment les suivantes, par ordre décroissant de fréquence : le manque de familiarité avec le processus visant à fournir un document médical aux patients pour la consommation de cannabis à des fins médicales (38 %), la crainte que les patients consomment du cannabis pour ses effets psychoactifs (29 %), la majeure partie du cannabis disponible n'étant pas réglementé en tant que médicament (27 %), les patients ne leur ont jamais demandé un document médical pour la consommation du cannabis pour traiter leurs symptômes ou leur maladie (16 %), et le fait qu'ils n'ont pas besoin de le faire ou ne reçoivent pas de patients qui bénéficieraient de la consommation de cannabis (15 %).
Q5A. Pourquoi n'avez-vous pas recommandé à un patient de consommer du cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=392; répondants qui n'ont pas recommandé à un patient de consommer du cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie.
On a demandé aux professionnels de la santé qui ont déclaré n'avoir jamais remis à un patient un document médical lui permettant de se procurer du cannabis pour traiter son symptôme ou sa maladie (n=392) pourquoi ils ne l'avaient jamais fait. Près de la moitié (47 %) ont dit qu'ils ne connaissaient pas bien le processus visant à fournir un document médical aux patients à cet effet. Des proportions identiques (40 % dans chaque cas) ont invoqué le manque d'information sur la posologie appropriée et le fait de ne pas être suffisamment bien informés sur la consommation de cannabis à des fins médicales (plusieurs réponses étaient acceptées).
Un tiers des répondants (34 %) ont fait mention de l'absence de preuves quant à l'efficacité du cannabis, tandis que près d'un sur trois a déclaré qu'il y avait des effets secondaires à la consommation de cannabis (29 %) et que leurs patients ne leur avaient jamais demandé de fournir un document médical pour la consommation de cannabis afin de traiter leurs symptômes ou leur maladie (28 %). Environ un répondant sur cinq s'inquiète du fait que les patients consommeront du cannabis pour ses effets psychoactifs (21 %) et que la majeure partie du cannabis disponible n'est pas réglementée en tant que médicament (19 %). Neuf pour cent ont indiqué qu'ils n'avaient pas eu besoin de le faire ou qu'ils n'avaient pas de patients pouvant bénéficier de la consommation de cannabis, tandis que quelques-uns (4 %) ont déclaré qu'il n'y avait pas de raison particulière, qu'ils ne l'avaient tout simplement pas fait.
Q5B. Pourquoi avez-vous refusé de donner à un patient un document médical pour l'accès à du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=392; répondants ayant refusé de donner à un patient un document médical pour l'accès à du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie.
Les professionnels de la santé qui ont déjà recommandé aux patients de ne pas consommer de cannabis pour traiter leurs symptômes ou leur maladie (n=262) ont le plus souvent déclaré qu'ils l'avaient fait parce que le cannabis n'est pas un traitement efficace pour l'état de santé de leur patient (61 %). Parmi les autres raisons invoquées par la moitié ou plus des professionnels de la santé en question, mentionnons les autres options de traitement qui n'ont pas été mises à l'essai (53 %), les antécédents de toxicomanie du patient (51 %) et les antécédents personnels ou familiaux de troubles psychiatriques ou de schizophrénie (50 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Le graphique ci-dessous comprend l'ensemble des raisons identifiées par ces médecins et infirmier(ère)s praticien(ne)s.
Q6A. Pourquoi avez-vous recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=262; répondants ayant recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie.
Les professionnels de la santé qui ont refusé de donner à un patient un document médical pour l'obtention de cannabis à des fins médicales (n=84) ont le plus souvent fourni trois raisons pour justifier leur décision, chacune d'entre elles étant mentionnée par une majorité : le cannabis n'est pas un traitement efficace pour l'état de santé du patient (60 %), le patient a des antécédents de toxicomanie (58 %) ou des antécédents personnels ou familiaux de troubles psychiatriques ou de schizophrénie (53 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Il est à noter que ces mêmes raisons figuraient parmi les raisons les plus fréquemment invoquées pour expliquer pourquoi les professionnels de la santé recommandaient aux patients de ne pas consommer de cannabis pour traiter leurs symptômes ou leur maladie. Le graphique ci-dessous comprend l'ensemble des raisons mentionnées par ces praticiens.
Q6B. Pourquoi avez-vous refusé de donner à un patient un document médical pour l'accès à du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=84; répondants ayant refusé de donner à un patient un document médical pour la consommation de cannabis à des fins médicales.
Lorsqu'on leur a demandé si la consommation de cannabis avait une valeur thérapeutique, près de la moitié des professionnels de la santé sondés (49 %) ont répondu par l'affirmative, et la plupart des autres (45 %) ont répondu « parfois ». Selon une très faible proportion (2 %) de répondants, le cannabis ne possède aucune valeur thérapeutique et 4 % ont dit qu'ils ne le savaient pas.
Q10. À votre avis, la consommation de cannabis comporte-t-elle une valeur thérapeutique? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les infirmier(ère)s praticien(ne)s (84 %) sont plus susceptibles que les médecins (48 %) d'être d'avis que la consommation de cannabis comporte une valeur thérapeutique. Il en va de même pour les professionnels de la santé exerçant leurs activités au Québec (56 %) et en Ontario (52 %) comparativement à ceux qui pratiquent en Colombie-Britannique ou dans le Nord (42 %), ainsi que pour les professionnels de la santé qui sont très (68 %) ou assez (51 %) à l'aise de parler de cannabis avec les patients (contre 34 % de ceux qui ne sont pas très à l'aise, voire pas du tout) et les répondants qui estiment être bien informés (65 %) sur le cannabis à des fins médicales (contre 34 % de ceux qui croient avoir peu ou très peu de connaissances à ce sujet). De plus, les professionnels de la santé qui ont autorisé le cannabis au moyen d'un document médical (61 %) sont plus enclins que les autres (43 %) à déclarer que la consommation de cannabis comporte une valeur thérapeutique.
Les trois quarts des répondants qui croient que la consommation de cannabis comporte au moins une certaine valeur thérapeutique (n=774) ont cité des exemples cliniques à titre de justification.
Des majorités plus faibles et presque identiques ont fait part de deux autres raisons : le cannabis s'avère une option de traitement raisonnable lorsque d'autres traitements sont inefficaces ou ne peuvent être tolérés par certains patients (59 %) et lorsqu'il n'y a pas d'autres traitements efficaces pour traiter certaines maladies ou symptômes (58 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Près de la moitié des répondants (47 %) ont mentionné les données probantes existantes qui soulignent l'utilité clinique du cannabis à des fins médicales, tandis que 42 % ont parlé des expériences d'autres collègues des soins de santé et 38 %, de leur propre expérience avec leurs patients.
Q11. Vous avez dit que la consommation de cannabis comporte parfois ou toujours une valeur thérapeutique. Pourriez-vous expliquer pourquoi? Base de référence : n=774; répondants ayant indiqué que le cannabis comporte toujours ou parfois une valeur thérapeutique.
Les répondants ayant déclaré que les terpènes (87 %) sont la composante de la plante de cannabis ayant une valeur thérapeutique sont plus susceptibles que les répondants ayant mentionné le CBD (77 %) de dire qu'il existe des exemples cliniques à l'appui de la valeur thérapeutique du cannabis. En revanche, ceux qui ont déclaré que les autres cannabinoïdes (61 %) ou le THC (57 %) sont les composantes ayant une valeur thérapeutique sont plus susceptibles que ceux ayant parlé du CBD (50 %) d'invoquer les preuves existantes de l'utilité clinique du cannabis à des fins médicales. Comparativement à ceux qui ont déclaré que le CBD (40 %) est la composante de la plante ayant une valeur thérapeutique, ceux qui ont mentionné les terpènes (61 %) ou le THC (51 %) sont plus nombreux à avoir opté pour le cannabis avec leurs patients et à avoir constaté des résultats positifs.
Les professionnels de la santé ayant remis un document médical à un patient sont plus susceptibles que les autres d'être d'avis que le cannabis comporte une valeur thérapeutique et ce, pour les raisons suivantes : ils l'ont utilisé avec leurs patients et ont obtenu des résultats positifs (66 % contre 22 %), des exemples cliniques laissent croire que le cannabis peut avoir une valeur thérapeutique (80 % contre 72 %), l'absence d'autres traitements efficaces fait en sorte que le cannabis est une option de traitement raisonnable pour des maladies ou symptômes (67 % contre 53 %), l'inefficacité d'autres traitements chez certains patients ou le fait que ces derniers ne peuvent les tolérer (71 % contre 53 %), et les données existantes à l'appui de l'utilité clinique du cannabis à des fins médicales (57 % contre 42 %).
Les praticiens ayant déclaré qu'aucune valeur thérapeutique n'est associée au cannabis, qui sont très peu nombreux (n=15), invoquaient le plus souvent des preuves insuffisantes pour établir l'utilité clinique du cannabis, l'absence de normes relatives à la posologie et le manque de données sur l'efficacité ou d'essais cliniques.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la durée pendant laquelle les professionnels de la santé voient ou traitent des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales varie. Des proportions relativement semblables ont déclaré le faire depuis un à trois ans (26 %), quatre à cinq ans (29 %) et six à 10 ans (27 %). Quatorze pour cent le font depuis plus de 10 ans, tandis que très peu de répondants (1 %) le font depuis moins d'un an. Un petit nombre (2 %) ont déclaré qu'ils ne voyaient généralement pas de patients qui consomment du cannabis à des fins médicales ou ne les traitent pas.
Q16. Depuis combien de temps voyez-vous et/ou traitez-vous des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales? Base de répondants : n=823; tous les répondants.
Les répondants qui sont très à l'aise de parler de cannabis avec leurs patients sont plus susceptibles d'avoir traité des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales depuis plus de 15 ans (17 % contre 6 % de ceux qui sont moins à l'aise de le faire). Il en va de même pour les connaissances : les répondants qui estiment posséder de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales sont plus nombreux à avoir traité des patients pendant plus de 15 ans (12 % contre 7 % de ceux qui sont moins bien informés à ce sujet).
La fréquence à laquelle les médecins et les infirmier(ère)s praticien(ne)s voient des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales varie considérablement. Cela dit, un peu plus de la moitié ont indiqué qu'ils voyaient ces patients assez fréquemment, c'est-à-dire au moins une fois par semaine. La plus grande proportion d'entre eux (26 %) reçoivent de tels patients plusieurs fois par semaine, 15 % environ une fois par semaine et 13 % au moins une fois par jour. Les autres professionnels de la santé sondés voient ces patients moins fréquemment : 16 % le font plusieurs fois par mois, 12 % environ une fois par mois et 17 % moins souvent qu'une fois par mois. Ceux qui ne voient jamais de tels patients totalisent 1 %.
Q17. En moyenne, à quelle fréquence voyez-vous des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales? Base de répondants : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui sont très à l'aise de parler de cannabis avec les patients sont plus susceptibles que les autres de voir des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales plusieurs fois par jour (18 % contre 6 %).
Lorsqu'on leur a demandé dans quelle mesure ils étaient à l'aise de parler aux patients de la consommation de cannabis à des fins médicales, près des trois quarts des professionnels de la santé (71 %) se sont dits au moins assez à l'aise de le faire (20 % ont répondu qu'ils étaient très à l'aise). D'autre part, un quart des répondants ne sont pas très à l'aise de le faire, et 4 % ont dit qu'ils ne sont pas du tout à l'aise de le faire.
Q18. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise de discuter avec des patients de la consommation de cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les groupes suivants de professionnels de la santé sont plus susceptibles d'être très à l'aise de parler avec leurs patients de la consommation de cannabis à des fins médicales : les praticiens âgés de 55 ans et plus (31 % contre 17 % des répondants de 35 à 54 ans et 19 % des participants de moins de 35 ans); ceux qui traitent des patients au moyen de cannabis depuis plus de 15 ans (42 % contre 19 % des autres); et les professionnels de la santé qui sont renseignés sur le cannabis à des fins médicales (51 % de ceux qui ont de bonnes ou très bonnes connaissances contre 6 % de ceux qui sont moins bien informés).
Lorsqu'on leur a demandé d'évaluer leur niveau de connaissances sur le cannabis à des fins médicales, les trois quarts des professionnels de la santé (76 %) ont déclaré avoir au moins un niveau de connaissances passable à ce sujet. La plus grande proportion des répondants (44 %) estiment que leur niveau de connaissance est passable, tandis que le quart d'entre eux (26 %) ont de bonnes ou très bonnes connaissances (6 %). En revanche, environ le quart des répondants ont qualifié leur niveau de connaissances concernant le cannabis à des fins médicales de mauvais (20 %) ou de très mauvais (4 %).
Q19. Selon vous, quel est votre niveau de connaissances concernant le cannabis à des fins médicales? Base de répondants : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui sont d'avis que le cannabis comporte une valeur thérapeutique sont plus enclins à qualifier leur niveau de connaissances sur le cannabis à des fins médicales de bon ou de très bon (42 % contre 23 % de ceux qui ont dit qu'il y a parfois une valeur thérapeutique), tout comme ceux qui sont très à l'aise de parler du cannabis avec les patients (80 % contre 30 % de ceux qui sont quelque peu à l'aise de le faire).
On a demandé aux répondants au sondage dans quelle mesure ils étaient confiants par rapport à ce qui suit :
Comme le montre le graphique ci-dessous, la majorité des professionnels de la santé estiment qu'ils sont au moins assez confiants par rapport à trois de ces éléments seulement. Il s'agit notamment de répondre aux questions des patients sur la consommation de cannabis à des fins médicales (61 %), d'expliquer les contre-indications et les effets indésirables (57 %) et de conseiller les patients sur la façon d'obtenir du cannabis à des fins médicales (52 %). Pour ce qui est des cinq autres possibilités, la probabilité que les professionnels de la santé se considèrent comme étant au moins assez confiants varie de 46 % dans le cas de la surveillance et de l'évaluation de l'état des patients et de leurs progrès à 28 % pour les conseils prodigués aux patients de moins de 18 ans sur le cannabis à des fins médicales et les conseils sur la posologie appropriée.
En fait, en ce qui concerne les cinq autres éléments, les répondants sont plus susceptibles de se considérer comme légèrement confiants, voire pas du tout. La probabilité d'être de cet avis varie de 53 % dans le cas de la surveillance et de l'évaluation de l'état des patients et de leurs progrès à 72 % pour ce qui est de fournir des conseils sur la posologie appropriée. De plus, en ce qui concerne ce dernier point et les conseils prodigués aux patients de moins de 18 ans sur le cannabis à des fins médicales, une majorité de praticiens se sont déclarés peu confiants (62 % lorsqu'il s'agit de conseiller des patients de moins de 18 ans sur le cannabis à des fins médicales et 55 % lorsqu'il faut donner des conseils sur la posologie appropriée).
Q20. Dans quelle mesure êtes-vous confiant(e) pour faire ce qui suit….? Base de répondants : n=823; tous les répondants.
Les praticiens ayant un niveau élevé de confort et des connaissances approfondies en ce qui concerne le cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que ceux qui ne sont pas à l'aise d'en discuter ou qui ont peu de connaissances de dire qu'ils ont confiance par rapport à toutes ces situations. En revanche, les professionnels de la santé qui ne sont pas très à l'aise, voire pas du tout, de parler avec les patients de cannabis à des fins médicales et/ou qui ont peu ou très peu de connaissances par rapport au cannabis à des fins médicales ont plus tendance à ne pas avoir du tout confiance à ces égards.
Les professionnels de la santé qui ont autorisé la consommation du cannabis avec un document médical sont plus susceptibles que leurs homologues d'être au moins assez confiants en ce qui concerne ce qui suit :
On a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ils étaient d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet du cannabis à des fins médicales :
Au moins la moitié des professionnels de la santé sondés sont d'accord avec chacun de ces énoncés et, à une exception près, ils avaient plus tendance à être plutôt d'accord au lieu de fortement d'accord.
Les praticiens sont plus susceptibles de convenir qu'il faut plus d'éducation sur le cannabis à des fins médicales (83 %) et que des risques pour la santé mentale sont associés à la consommation de cannabis à des fins médicales (81 %). Pour ce qui est de la nécessité de mieux renseigner les gens sur le cannabis à des fins médicales, il s'agit du seul élément avec lequel les praticiens étaient plus enclins à être fortement d'accord.
Environ les trois quarts des répondants sont d'avis que le cannabis comporte une valeur thérapeutique pour les patients sous surveillance médicale pour le traitement de maladies ou de troubles ou les symptômes de maladies ou de troubles (76 %), et qu'il existe des risques pour la santé physique associés à la consommation de cannabis à des fins médicales (72 %). Près des deux tiers (65 %) estiment que la consommation de cannabis à des fins médicales présente des avantages pour la santé physique, tandis que plus de la moitié (60 %) disent qu'il existe suffisamment de preuves pour appuyer la consommation de cannabis à des fins médicales afin de gérer certaines conditions. Une petite majorité de répondants (54 %) savent où trouver de l'information sur le cannabis à des fins médicales s'ils en ont besoin, tandis qu'exactement la moitié des praticiens jugent que la consommation de cannabis à des fins médicales présente des avantages pour la santé mentale.
À une seule exception près, les professionnels de la santé qui n'étaient pas d'accord avec ces énoncés ont indiqué qu'ils ne le savaient pas plutôt que d'exprimer leur désaccord. L'exception concernait l'énoncé « Je sais où trouver de l'information sur le cannabis à des fins médicales si j'en ai besoin » (17 % ont dit qu'ils ne savaient pas et 27 % ont exprimé leur désaccord). Les niveaux de désaccord avec les autres énoncés variaient de 4 % à 19 %.
Q21. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet du cannabis à des fins médicales….? Base de répondants : n=823; tous les répondants.
Les différences suivantes entre les sous-groupes sont dignes de mention :
Lorsqu'on a demandé aux répondants qui estiment que la consommation de cannabis comporte une valeur thérapeutique (n=774), du moins dans une certaine mesure, quelles sont les parties de la plante de cannabis les plus utiles à cet égard, la grande majorité (89 %) ont fait mention du CBD. Par la suite, 44 % ont parlé du THC, 13 % d'autres cannabinoïdes et 9 % ont relevé les terpènes (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q22. À votre avis, quelles composantes de la plante du cannabis comportent une valeur thérapeutique? [Plusieurs réponses acceptées] Base de répondants : n=774; répondants ayant indiqué que la consommation de cannabis comporte toujours ou parfois une valeur thérapeutique.
Les différences suivantes sont dignes de mention :
On a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ils étaient d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet du THC et du CBD :
La mesure dans laquelle les répondants sont du même avis concernant la valeur thérapeutique du cannabis et les risques du THC et du CBD varie considérablement. Il y avait un large consensus sur le fait que le CBD comporte une valeur thérapeutique (90 %) et que des risques sont associés à la consommation de THC à des fins médicales (85 %). Toutefois, dans chaque cas, les participants se sont montrés modérément d'accord plutôt que fortement d'accord. La majorité des répondants s'entendent pour dire qu'il existe des risques associés à la consommation de CBD à des fins médicales (55 %); pour cet énoncé, qui est le seul faisant l'objet d'un accord par la majorité des répondants, les participants sont plus enclins à être plutôt d'accord au lieu de fortement d'accord. Les autres ne sont ni d'accord ni en désaccord (23 %) ou en désaccord (20 %).
Q23. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants au sujet du THC et du CBD? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Près de la moitié (46 %) sont d'accord pour dire que le THC comporte une valeur thérapeutique, mais ils sont plutôt modérément d'accord que fortement d'accord. Les autres sont soit en désaccord (26 %), soit ni d'accord ni en désaccord (23 %). L'énoncé « Le THC ne comporte pas de valeur thérapeutique » a suscité le plus d'opinions mitigées : 27 % étaient d'accord, 40 % en désaccord et 27 % n'étaient ni d'accord ni en désaccord.
La majorité des professionnels de la santé ont exprimé leur désaccord avec les trois autres énoncés. De fortes majorités n'étaient pas d'accord pour dire qu'il n'y a aucun risque associé à la consommation de THC à des fins médicales (80 %) et que le CBD ne comporte pas de valeur thérapeutique (77 %), tandis qu'une plus petite majorité (58 %) n'était pas d'accord avec l'énoncé selon lequel il n'y a aucun risque associé à la consommation de CBD à des fins médicales (16 % sont d'accord et 23 % ni d'accord ni en désaccord).
On a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ils pensent que le cannabis est utile pour traiter les symptômes suivants :
Bien que la majorité d'entre eux estiment que le cannabis est au moins quelque peu utile dans le traitement de la plupart de ces symptômes, la taille de la majorité varie. De plus, les répondants sont plus enclins à considérér le cannabis comme quelque peu utile plutôt que très utile pour chacun de ces symptômes.
Il y avait un large consensus à l'effet que le cannabis est au moins quelque peu utile dans le traitement de la douleur liée à un cancer (89 %), les soins palliatifs (88 %) et la douleur chronique non liée à un cancer (86 %). Un peu plus des trois quarts le jugent au moins quelque peu utile pour le dépérissement/la perte de poids et/ou le manque d'appétit (78 %) et les nausées (77 %), tandis que les deux tiers estiment qu'il est au moins quelque peu utile pour les problèmes de sommeil. Une petite majorité le trouve au moins quelque peu utile pour l'anxiété.
Moins de la moitié des répondants sont d'avis que le cannabis est au moins quelque peu utile pour traiter les autres affections, la proportion allant de 43 % dans le cas de la douleur aiguë à 17 % dans le cas des symptômes de sevrage d'alcool. Les impressions selon lesquelles le cannabis n'est pas très utile, voire pas du tout, dans le traitement des symptômes sont plus importantes en ce qui concerne les sentiments de dépression (50 %), la douleur aiguë (48 %), les symptômes de sevrage d'alcool (42 %), les symptômes de sevrage des opioïdes (40 %), les maux de tête (37 %), ainsi que les spasmes musculaires, les sentiments d'anxiété et les crises d'épilepsie (33 % chacun).
Q24. Selon vous, dans quelle mesure le cannabis est-il utile pour les symptômes suivants…? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Dans l'ensemble, les personnes ayant de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de dire que le cannabis est utile pour ces symptômes comparativement à celles possédant moins de connaissances à ce chapitre.
On a demandé aux professionnels de la santé s'ils croient que le cannabis est utile pour le traitement d'autres symptômes. La grande majorité d'entre eux (81 %) ont répondu par la négative.
Q24O. Y a-t-il d'autres symptômes pour lesquels vous croyez que le cannabis est utile? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Parmi les répondants qui estiment que le cannabis serait utile pour traiter d'autres symptômes (n=157), presque tous (98 %) ont dit qu'ils pensaient que le cannabis serait au moins quelque peu utile (19 % ont dit qu'il serait très utile) pour d'autres symptômes. Lorsqu'on leur a demandé d'indiquer les autres symptômes pour lesquels ils estiment que le cannabis est utile, la plupart des professionnels de la santé ont réitéré les symptômes qu'on leur avait déjà demandé d'évaluer (voir le diagramme 87). Les autres symptômes fréquemment mentionnés comprenaient le prurit, les douleurs articulaires et musculaires, la spasticité, les cauchemars, le stress et les sautes d'humeur.
On a demandé aux répondants dans quelle mesure ils pensaient que le cannabis était utile pour traiter les maladies ou les troubles suivants :
Comme l'illustre le graphique ci-dessous, les impressions sur l'utilité du cannabis pour traiter ces maladies ou troubles varient et ont tendance à être mitigées.
De petites majorités estiment que le cannabis est au moins quelque peu utile pour traiter l'insomnie (55 %) et l'arthrite (53 %), tandis que la moitié des répondants le trouvent utile pour traiter la sclérose en plaques, la SLA et les lésions de la moelle épinière. Dans chacun de ces cas (mais aussi dans la plupart des autres), les professionnels de la santé sont beaucoup plus susceptibles d'être d'avis que le cannabis est quelque peu utile plutôt que très utile.
En revanche, il y avait des maladies et des troubles pour lesquels une majorité de répondants trouvent le cannabis peu utile ou même pas du tout utile. Près des deux tiers (65 %) ont indiqué que le cannabis n'est pas très utile, voire pas du tout, dans le traitement de la schizophrénie et de la psychose, et plus de la moitié ont indiqué la même chose en ce qui concerne le diabète et l'obésité (61 % chacun). Un peu plus de la moitié des répondants (52 %) trouvent le cannabis pas très utile, voire pas du tout, dans le traitement du TDAH et du TDA, tandis que la moitié est du même avis concernant les maladies de la peau et la maladie d'Alzheimer ou la démence. Dans chacun de ces cas, les répondants sont beaucoup plus susceptibles de dire que le cannabis n'est pas du tout utile plutôt que pas très utile.
Une faible majorité de répondants ont indiqué qu'ils ne savaient pas si le cannabis était utile ou non dans ces trois cas : la maladie de Huntington (56 %), le syndrome de la Tourette (52 %) et la maladie de Parkinson (51 %).
Q25. Selon vous, dans quelle mesure le cannabis est-il utile pour les maladies ou troubles suivants? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les répondants qui sont à l'aise de discuter du cannabis à des fins médicales avec des patients et ceux qui possèdent beaucoup de connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de dire que le cannabis est utile pour bon nombre de ces maladies ou troubles comparativement à ceux qui sont peu renseignés sur le cannabis à des fins médicales et qui sont mal à l'aise d'en discuter avec les patients.
Lorsqu'on leur a demandé s'il y avait d'autres maladies ou troubles pour lesquels ils pensaient que le cannabis serait utile, presque tous les répondants (96 %) ont indiqué qu'il n'était pas utile pour traiter d'autres maladies ou troubles. Parmi les quelques personnes (n=33) qui sont d'avis contraire, environ les trois quarts (72 %) croient qu'il est quelque peu utile, tandis que 22 % croient qu'il est très utile. Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation de ces résultats en raison de la très petite taille de l'échantillon.
On a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ils pensent que la consommation de cannabis à des fins médicales contribuera à accroître les maladies, les troubles et les symptômes suivants :
Près des deux tiers (65 %) estiment que la consommation de cannabis augmente au moins quelque peu le risque de symptômes psychotiques, et plus de la moitié (60 %) croient qu'il accroît au moins quelque peu le risque de troubles liés à la consommation de cannabis. Un peu plus de la moitié (53 %) pensent qu'il augmente au moins quelque peu le risque de problèmes de mémoire. Les impressions selon lesquelles la consommation de cannabis augmenterait au moins quelque peu le risque de développer d'autres maladies, troubles et symptômes varient considérablement, allant de 49 % dans le cas de la dépression à seulement 7 % dans le cas du diabète.
Q26. Selon vous, dans quelle mesure la consommation de cannabis à des fins médicales augmente-t-elle les risques de ce qui suit…? Base de référence : n=823; tous les répondants.
La proportion de répondants qui pensent que la consommation de cannabis pose peu ou pas de risques pour ce qui est de l'augmentation de ces maladies varie de 22 % dans le cas d'un faible poids à la naissance à près de la moitié (46 %) dans le cas du diabète. Les praticiens sont plus nombreux à ne pas connaître l'effet du cannabis sur les risques de diabète (48 %), d'accidents vasculaires cérébraux (47 %), de crises cardiaques (44 %) et de cancer (40 %).
Une petite majorité de médecins et d'infirmier(ère)s praticien(ne)s (54 %) ont déclaré que des patients avaient signalé une réaction indésirable ou des effets secondaires liés à la consommation de cannabis, tandis que 32 % n'ont pas été mis au courant de réactions indésirables ou d'effets secondaires. De plus, 14 % ont répondu qu'ils ne le savaient pas.
Les professionnels de la santé qui exercent leurs activités au Québec sont moins susceptibles que leurs collègues d'autres régions du pays d'avoir des patients aux prises avec une réaction indésirable ou des effets secondaires (39 % comparativement à 51 % à 63 % ailleurs au pays). Comparativement aux professionnels de la santé travaillant dans les grands centres urbains (52 %), ceux qui oeuvrent dans les petits centres de population ou les régions rurales sont plus nombreux à avoir été informés de réactions indésirables ou d'effets secondaires par leurs patients (60 %). De plus, les professionnels de la santé qui se disent très à l'aise de parler de cannabis avec leurs patients (61 %) et qui ont de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales (62 %) sont plus susceptibles, comparativement aux professionnels de la santé qui sont moins à l'aise et moins bien informés (41 % et 43 %, respectivement), de dire qu'un patient a fait part d'une réaction indésirable ou d'effets secondaires.
Parmi les professionnels de la santé dont des patients ont parlé de réactions indésirables ou d'effets secondaires découlant de la consommation de cannabis à des fins médicales (n=438), un peu plus des deux tiers (68 %) ont déclaré que les effets secondaires n'étaient pas graves et qu'il n'avait pas été nécessaire de prodiguer des soins médicaux. D'autre part, 42 % ont dit que les effets secondaires avaient nécessité des soins médicaux. Environ un répondant sur cinq (21 %) a déclaré que les effets secondaires étaient attribuables à un usage erroné (p. ex., une trop grande ou petite dose, l'utilisation du mauvais produit) et/ou que les effets secondaires ont entraîné une hospitalisation, une invalidité, une incapacité ou la mort (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q28. En pensant à la gamme de réactions et d'effets secondaires pouvant être subis par ces patients, veuillez indiquer, parmi les énoncés suivants, lesquels vont ont été signalés? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=438; répondants dont les patients ont signalé des réactions ou des effets secondaires indésirables.
Les praticiens qui recommandent aux patients de cultiver leur propre cannabis avec l'autorisation de Santé Canada sont plus susceptibles de déclarer que l'effet secondaire était attribuable à un usage erroné (34 % contre 23 % des professionnels de la santé qui recommandent de s'approvisionner en cannabis dans une boutique légale et 24 % de ceux qui recommandent un site Web légal). Les répondants possédant de bonnes ou très bonnes connaissances du cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de dire que les effets secondaires n'étaient pas graves (78 % contre 62 % de ceux qui avaient un niveau de connaissances passable ou mauvais), tout comme les professionnels de la santé qui sont beaucoup plus favorables à la consommation de cannabis à des fins médicales depuis la légalisation générale du cannabis (78 % contre 56 % de ceux qui y sont moins favorables et 64 % de ceux qui n'ont pas changé de point de vue).
Lorsqu'on leur a demandé où ils recommandaient à leurs patients de se procurer du cannabis à des fins médicales, les professionnels de la santé étaient plus enclins à répondre qu'ils recommandaient des boutiques légales ou des détaillants autorisés par la province ainsi que des sites Web légaux, au moins une partie du temps. Plus précisément, 70 % recommandent parfois ou souvent des boutiques légales, tandis que 60 % abondent dans le même sens à propos de sites Web légaux pour le cannabis à des fins médicales. Un nombre moins important de professionnels de la santé recommandent aux patients de se procurer du cannabis à des fins médicales auprès de l'hôpital ou de Santé Canada.
Q29. Pour que vos patients se procurent du cannabis à des fins médicales, que leur recommandez-vous de faire? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les praticiens qui ne sont pas à l'aise de discuter du cannabis avec les patients et qui ont un niveau de connaissances passable ou mauvais dans ce domaine sont plus susceptibles de dire qu'ils ne recommandent jamais aux patients de se procurer du cannabis à des fins médicales auprès d'un détaillant autorisé de cannabis à des fins médicales ou d'un détaillant autorisé par la province, ou de désigner une personne pour le cultiver à leur place ou de le cultiver eux-mêmes avec l'autorisation de Santé Canada.
Parmi les répondants qui recommandent aux patients de se procurer du cannabis à des fins médicales auprès de certaines sources (n=646), les deux tiers (66 %) le font en raison de la sûreté des produits du cannabis, tandis qu'une proportion un peu moins importante d'entre eux (62 %) parlent de la qualité constante des produits du cannabis. De plus petites majorités ont mentionné la facilité d'accès (55 %) et leur confiance dans les sources (52 %). Le rapport qualité-prix suivait loin derrière (22 %).
Q30. Pourquoi recommandez-vous à vos patients de se procurer du cannabis à des fins médicales auprès de…? [Plusieurs réponses acceptées] Base de répondants : n=646; répondants ayant déclaré qu'ils recommandent parfois, souvent ou toujours aux patients d'obtenir du cannabis de certaines sources.
La majorité (60 %) des répondants qui recommandent la consommation de cannabis ou fournissent des documents médicaux à cet effet (n=494) le font depuis deux à cinq ans. Au sein de ce groupe, des proportions presque identiques ont déclaré le faire depuis deux à trois ans (31 %) ou quatre à cinq ans (30 %). Près d'un répondant sur cinq (18 %) le fait depuis six ans ou plus, tandis qu'un peu plus d'un répondant sur 10 (12 %) le fait depuis moins de deux ans.
Q31. Depuis combien de temps recommandez-vous le cannabis à des fins médicales? Base de répondants : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Un peu plus de la moitié (53 %) des professionnels de la santé qui ont recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494) ont déclaré ne pas avoir prescrit de médicaments pharmaceutiques contenant des cannabinoïdes (p. ex., Sativex). En revanche, 43 % ont déclaré avoir prescrit de tels médicaments pharmaceutiques (4 % ont préféré ne pas répondre à cette question).
Q32. Avez-vous déjà prescrit des médicaments pharmaceutiques qui contiennent des cannabinoïdes (p. ex., Sativex)? Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les personnes qui pratiquent depuis plus de 15 ans sont plus susceptibles d'avoir prescrit des médicaments pharmaceutiques contenant des cannabinoïdes (52 % contre 32 % à 37 % des répondants qui exercent leurs activités depuis moins de 15 ans). Il en va de même pour les répondants qui se disent très à l'aise de parler de cannabis à des fins médicales avec leurs patients (59 % contre 41 % des répondants qui sont peu à l'aise de le faire) et les personnes ayant de bonnes ou très bonnes connaissances dans ce domaine (57 % contre 36 % de ceux qui ont de bonnes connaissances).
Les praticiens qui autorisent une quantité quotidienne maximale de cannabis de 3 grammes ou plus (61 %) sont plus susceptibles d'avoir prescrit des médicaments pharmaceutiques contenant des cannabinoïdes que ceux qui autorisent une quantité maximale autorisée de 1 ou 2 grammes (45 %). Les professionnels de la santé également plus enclins à prescrire des médicaments contenant des cannabinoïdes sont ceux qui font toujours un suivi auprès de leurs patients (56 % contre 26 % des professionnels de la santé qui font parfois, ou même jamais, de suivi auprès des patients).
Le nabilone est de loin le médicament pharmaceutique contenant du cannabis le plus fréquemment prescrit. Parmi les praticiens qui ont prescrit des médicaments pharmaceutiques contenant des cannabinoïdes (n=208), la grande majorité (91 %) ont déclaré avoir prescrit du nabilone. Les autres médicaments sont le Nabiximols 1:1-9-THC et le CBD (28 %), le dronabinol (20 %) et le CBD (9 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q33. Quels médicaments pharmaceutiques contenant du cannabis avez-vous prescrits? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=208; répondants ayant prescrit des médicaments contenant des cannabinoïdes.
Les répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour s'en procurer (n=494) suggèrent le plus souvent une teneur plus élevée en CBD et plus faible en THC ou renfermant seulement du CBD. Plus précisément, plus de la moitié des répondants (53 %) recommandent généralement un produit ayant une teneur en CBD plus élevée et une teneur plus faible en THC, tandis que plus d'un tiers (38 %) ne suggèrent généralement que du CBD. Environ un quart suggèrent un produit renfermant soit un mélange de THC et de CBD (14 %) ou des teneurs identiques des deux composantes (12 %). Un nombre relativement faible suggère généralement du THC seulement ou une teneur plus élevée en THC et plus faible en CBD (4 % chacun), tandis que 14 % ne sont pas certains ou ne savent pas (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q34. Lorsque vous recommandez la consommation de cannabis à des fins médicales, quelle teneur en THC et CBD suggérez-vous généralement? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les répondants ayant autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que les autres de dire qu'ils recommandent des teneurs plus élevées en CBD et plus faibles en THC (58 % contre 48 %) ou des teneurs identiques en THC et CBD (14 % contre 8 %).
La majorité (57 %) des professionnels de la santé qui ont recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494) ont déclaré ne pas recommander généralement une quantité quotidienne de THC ou de CBD. D'autre part, un peu plus d'un tiers des répondants (35 %) ont déclaré ne pas recommander une quantité quotidienne maximale de THC, tandis qu'environ un quart (24 %) abondait dans le même sens pour ce qui est du CBD (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q35. Recommandez-vous généralement une quantité quotidienne maximale de THC ou de CBD? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les professionnels de la santé qui ont autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que les autres de recommander une quantité quotidienne maximale de THC (45 % contre 22 % de ceux qui n'ont pas fourni de document médical) et de CBD (28 % contre 18 % de ceux qui n'ont pas fourni de document médical) aux patients.
De plus, les professionnels de la santé qui sont à l'aise de parler de cannabis à des fins médicales avec leurs patients (46 %), ainsi que ceux qui ont de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales (46 %) sont plus susceptibles de recommander habituellement une quantité quotidienne maximale de THC (comparativement à leurs homologues qui sont quelque peu à l'aise d'en parler, voire pas du tout, et qui ont un niveau de connaissances passable ou mauvais). Les praticiens qui font toujours un suivi auprès de leurs patients sont plus susceptibles que les autres de recommander une quantité quotidienne maximale de THC et de CBD. Ceux qui reconnaissent la valeur thérapeutique des terpènes sont plus enclins que ceux qui reconnaissent le THC et le CBD comme des composantes thérapeutiques de la plante de cannabis de recommander généralement une quantité quotidienne maximale de THC.
Comme le montrent les deux graphiques ci-dessous, les quantités maximales quotidiennes recommandées de THC et de CBD varient. Cela dit, la plupart des praticiens ne recommandent pas de quantités quotidiennes supérieures à 10 milligrammes (mg).
Parmi les répondants qui recommandent une quantité quotidienne maximale de THC (n=175), près des trois quarts recommandent généralement des quantités quotidiennes de 10 mg ou moins. La plus grande proportion (29 %) recommande généralement jusqu'à 2,5 mg quotidiennement, et des proportions presque identiques recommandent généralement entre 2,6 et 5 mg (22 %) et entre 5,1 et 10 mg (21 %). La proportion de répondants qui recommandent généralement une quantité quotidienne de plus de 10 mg diminue à mesure que la dose augmente (passant de 15 % des répondants qui recommandent généralement entre 10,1 et 15 mg à 1 % qui recommandent généralement plus de 25 mg).
Q36. Quelle quantité quotidienne maximale de THC recommandez-vous généralement? Base de référence : n=175; répondants ayant indiqué une quantité maximale de THC.
Parmi les répondants qui recommandent généralement une quantité quotidienne maximale de CBD (n=117), près des deux tiers (64 %) privilégient habituellement des quantités quotidiennes de 10 mg ou moins, la plus grande proportion (27 %) recommandant entre 5,1 et 10 mg. Chez les praticiens qui recommandent généralement une quantité quotidienne de plus de 10 mg, 13 % suggèrent habituellement entre 10,1 et 15 mg, 4 % entre 15,1 et 20 mg, 13 % entre 20,1 et 25 mg et 7 % de 25 mg.
Q37. Quelle quantité quotidienne maximale de CBD recommandez-vous généralement? Base de référence : n=117; répondants ayant indiqué une quantité maximale de CBD.
Les praticiens qui recommandent la consommation de cannabis ou fournissent des documents médicaux pour l'accès à du cannabis (n=494) ont mentionné diverses façons de déterminer la dose à recommander. La méthode la plus courante, relevée par près de la moitié des répondants, était la tritation (c.-à-d. commencer par une faible dose pour l'augmenter au besoin).
Q38. Comment déterminez-vous la dose à recommander? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Un certain nombre d'autres moyens ont été mentionnés par au moins un répondant sur cinq. Par ordre décroissant de fréquence, notons les moyens suivants : les collègues (35 %), la littérature scientifique (31 %), l'expérience du patient (30 %), l'expérience du praticien avec d'autres patients (29 %), Santé Canada (25 %) et les recommandations des ordres professionnels (20 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Les moyens recensés moins fréquemment comprenaient le fait de déterminer la posologie en fonction de la demande du patient (9 %), la littérature populaire (6 %) et l'aiguillage vers un spécialiste ou d'autres personnes (3 %).
Les types de professionnels de la santé suivants sont plus susceptibles de recourir à la titration pour déterminer la dose recommandée : ceux qui sont très à l'aise de parler avec leurs patients de cannabis à des fins médicales (62 %), ceux qui possèdent de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis (58 %), ceux qui recommandent des sources d'approvisionnement pour le cannabis à des fins médicales (52 %), ceux qui font toujours un suivi auprès de leurs patients (63 %) et ceux qui ont prescrit des médicaments contenant des cannabinoïdes (64 %).
Parmi les répondants qui ont recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494), la majorité (58 %) ont déclaré qu'ils ne suggéraient pas de méthodes pour consommer du cannabis.
Q39. Lorsque vous recommandez du cannabis à des fins médicales, suggérez-vous des méthodes pour consommer le cannabis? Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les praticiens qui sont très à l'aise de parler de cannabis à des fins médicales avec leurs patients (69 % contre 43 % de ceux qui ne sont pas très à l'aise, voire pas du tout) et ceux qui possèdent de bonnes ou très bonnes connaissances au sujet du cannabis (68 % contre 34 % de ceux qui ont un niveau de connaissance passable ou faible) sont plus susceptibles de suggérer des méthodes de consommation du cannabis. De plus, les professionnels de la santé ayant autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles de suggérer des méthodes pour ce faire (65 %) comparativement à ceux qui n'ont pas fourni de document médical (49 %).
Comme le montre le graphique ci-joint, la quantité quotidienne typique de cannabis séché autorisée sur un document médical par les professionnels de la santé ayant fourni de tels documents pour l'obtention de cannabis (n=283) varie. La proportion la plus élevée (35 %) a indiqué qu'il n'y a pas de quantité typique ou que cela varie trop. La moitié des répondants (51 %) autorisent une quantité quotidienne typique de trois grammes ou moins (24 % ont indiqué un gramme par jour, 16 % deux grammes et 11 % 3 grammes). Quatorze pour cent autorisent généralement quatre grammes ou plus.
Q40. En général, quelle est la quantité quotidienne de cannabis séché que vous autorisez sur un document médical (en grammes par jour)? Base de référence : n=283; répondants ayant fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
La quantité quotidienne maximale de cannabis séché que ce même groupe de professionnels de la santé est à l'aise d'autoriser sur un document médical varie également. Un peu plus des deux tiers se sont placés dans une zone de confort, allant de un à cinq grammes par jour (18 % ont parlé de 1 gramme par jour, 14 % ont dit 2 grammes, 15 % 3 grammes, 5 % 4 grammes et 16 % 5 grammes). Douze pour cent se sont placés dans une zone de confort supérieure à 5 grammes par jour, tandis qu'un sur cinq a indiqué qu'il n'y avait pas de quantité maximale de cannabis qu'il est à l'aise d'autoriser.
Q41. Quelle est la quantité quotidienne maximale de cannabis séché que vous êtes à l'aise d'autoriser sur un document médical? Base de référence : n=283; répondants ayant fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les répondants ayant indiqué qu'ils sont à l'aise d'autoriser une certaine quantité quotidienne maximale de cannabis séché sur un document médical (n=225) ont fourni diverses raisons pour justifier leur position. La raison la plus fréquemment invoquée, mentionnée par plus de la moitié des praticiens (57 %), est la santé et la sécurité du patient. Venaient ensuite le désir de limiter ou de réduire au minimum le risque de dépendance ou d'abus de cannabis d'un patient (46 %) et le fait de fonder sa décision sur son expérience professionnelle (43 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Les raisons mentionnées moins souvent, mais encore relativement fréquemment, comprenaient l'absence de preuves des bienfaits associés à une plus grande quantité de cannabis (27 %), les recommandations actuelles (24 %) et la rétroaction d'autres professionnels de la santé (23 %). L'existence de preuves crédibles à l'appui de la quantité maximale en question est la seule autre raison donnée à quelques reprises (12 %).
Q42. Pourquoi est-ce que vous êtes à l'aise d'autoriser sur un document médical la quantité de [INSÉRER LA RÉPONSE À Q41] comme quantité quotidienne maximale de cannabis séché? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=225; répondants ayant indiqué une quantité maximale quotidienne de cannabis séché qu'ils sont à l'aise d'autoriser.
Près du tiers (32 %) de ces mêmes praticiens (n=225) ont indiqué que certains patients leur ont demandé d'autoriser une quantité plus importante de cannabis séché que la quantité qu'ils sont à l'aise d'autoriser. Près de la moitié (48 %) ont déclaré que ce n'était pas le cas et un répondant sur cinq (20 %) a déclaré ne pas s'en souvenir.
Q43. Les patients vous ont-ils déjà demandé d'autoriser une quantité de cannabis séché supérieure à celle que vous étiez à l'aise d'autoriser? Base de référence : n=225; répondants ayant indiqué une quantité maximale quotidienne de cannabis séché qu'ils sont à l'aise d'autoriser.
Les praticiens qui ont dit qu'il n'y a pas de maximum par rapport à la quantité quotidienne de cannabis séché qu'ils sont à l'aise d'autoriser sur un document médical (n=58) ont invoqué diverses raisons. Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation de ces résultats en raison de la petite taille de l'échantillon. Les raisons mentionnées le plus souvent, par ordre décroissant de fréquence, comprenaient les suivantes : les limites devraient dépendre du cas, selon les symptômes ou la maladie (34 %), l'utilisation de la titration par les patients, ce qui fait qu'ils ne savent pas toujours quelle est la quantité requise (30 %), et l'impression que les limites devraient dépendre de la méthode de consommation, certaines méthodes nécessitant des quantités plus élevées de cannabis (27 %) (plusieurs réponses étaient acceptées).
Près d'un répondant sur cinq (19 %) a déclaré qu'il y avait trop peu de preuves pour justifier des limites, tandis que 14 % ont parlé de leur expérience professionnelle. Un petit nombre de praticiens ont mentionné les commentaires d'autres professionnels de la santé (5 %) et l'absence d'effets indésirables (3 %). Près d'un tiers de ces praticiens (31 %) ont déclaré qu'ils ne savaient pas, mais qu'il ne devrait pas y avoir de limite quotidienne.
Q44. Pourquoi n'avez-vous pas déterminé une limite quotidienne de cannabis séché à autoriser à des fins médicales pour les patients? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=58; répondants ayant indiqué qu'il n'y a pas de quantité maximale de cannabis séché qu'ils sont à l'aise d'autoriser.
Parmi les praticiens qui recommandent des méthodes de consommation du cannabis (n=288), la grande majorité (90 %) suggèrent de l'ingérer (huiles, extraits). Les autres méthodes sont les suivantes : le manger (49 %), l'appliquer sur la peau (34 %), le consommer par voie sublinguale (27 %), le vaporiser avec un vaporisateur non portable (25 %), le vaporiser avec une vapoteuse ou une cigarette électronique (18 %), le boire (12 %) et le fumer (10 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Seuls quelques répondants ont recommandé de le « dabber ».
Q45. Parmi les méthodes suivantes, laquelle ou lesquelles recommandez-vous le plus souvent? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=288; répondants ayant recommandé des méthodes de consommation du cannabis.
On a demandé aux professionnels de la santé ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494) s'ils effectuent habituellement un suivi auprès des patients après leur avoir recommandé de commencer à consommer du cannabis pour des raisons médicales. La plus grande proportion (37 %) le font toujours et plus du quart (28 %) ont déclaré qu'ils le faisaient souvent. Une proportion presque identique (29 %) effectue parfois un suivi, tandis que 6 % n'en font jamais.
Q46. Effectuez-vous généralement un suivi auprès des patients après avoir recommandé qu'ils ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Les praticiens ayant autorisé la consommation de cannabis au moyen d'un document médical sont plus susceptibles d'effectuer toujours (43 %) ou souvent (31 %) un suivi auprès des patients comparativement à ceux qui ont recommandé du cannabis à des fins médicales, mais qui n'ont pas fourni de document médical (28 %, toujours et 23 %, souvent).
On a demandé à tous les répondants d'évaluer l'utilité du programme de Santé Canada concernant l'accès à du canabis à des fins médicales. Près de la moitié des répondants (49 %) le jugent utile, bien qu'ils soient beaucoup plus susceptibles de dire qu'il est « plutôt utile » (38 %) que « très utile » (11 %). En revanche, 12 % estiment qu'il n'est « pas très utile » et 5 % disent qu'il n'est « pas utile du tout ». Un tiers des répondants (34 %) ont dit qu'ils ne savaient pas.
Q47. Selon vous, dans quelle mesure le programme de Santé Canada concernant l'accès à du cannabis à des fins médicales est-il utile? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les praticiens ayant autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que ceux qui ne l'ont pas encore fait de dire qu'ils trouvent le programme de Santé Canada concernant l'accès à des fins médicales très utile (21 %) ou plutôt utile (45 %).
On a fourni aux professionnels de la santé ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494) une liste de maladies ou de troubles et on leur a demandé s'ils avaient recommandé la consommation de cannabis pour certains d'entre eux. Les soins palliatifs (56 %), suivis du cancer (45 %), de l'arthrite (40 %), de l'insomnie (39 %), des troubles anxieux (28 %), de la sclérose en plaques, de la SLA et des lésions de la moelle épinière (25 %), ainsi que du trouble de stress post-traumatique (24 %) (plusieurs réponses étaient acceptées) ont été le plus fréquemment mentionnés.
Parmi les autres maladies ou troubles mentionnés à plusieurs reprises, notons le syndrome du côlon irritable et la dépression (14 % chacun), l'épilepsie (12 %), les maladies inflammatoires de l'intestin (9 %), la maladie de Parkinson (8 %), le VIH/sida et la dystonie (7 % chacun) et la maladie d'Alzheimer ou la démence (6 %). Une foule d'autres maladies/troubles ont été peu relevés (5 % ou moins).
Q48. Pour quels maladies ou troubles, parmi les suivants, avez-vous recommandé la consommation de cannabis? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Lorsqu'on leur a demandé à quelle fréquence ils recommandaient la consommation de cannabis pour ces maladies et troubles, les répondants étaient beaucoup plus susceptibles de répondre qu'ils le faisaient « parfois » plutôt que « souvent » ou « toujours ». Comme le montre le graphique ci-joint, bien que la taille de la majorité varie, plus de la moitié des répondants ont déclaré qu'ils recommandaient « parfois » la consommation de cannabis pour la maladie ou le trouble en question. Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation des résultats lorsque l'échantillon est de petite taille.
Q49. À quelle fréquence recommandez-vous la consommation de cannabis pour les maladies ou troubles suivants…? Base de référence : répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
On a ensuite fourni au même groupe de répondants une liste de symptômes et on leur a demandé s'ils avaient recommandé la consommation de cannabis pour gérer certains d'entre eux. Trois symptômes ont été recensés à cet effet par une majorité, bien que la taille de la majorité varie. Plus des trois quarts (78 %) ont recommandé la consommation de cannabis pour la douleur chronique non liée à un cancer, plus des deux tiers (68 %) pour la douleur liée à un cancer et un peu plus de la moitié pour les nausées et vomissements (plusieurs réponses étaient acceptées).
Par la suite, par ordre décroissant de fréquence, on retrouve les troubles du sommeil (41 %), le dépérissement/la perte de poids/le manque d'appétit (36 %), les sentiments d'anxiété (31 %), les spasmes musculaires (23 %), les maux de tête/migraines (20 %), les douleurs aiguës (16 %), les crises d'épilepsie (12 %) et les sentiments de dépression (11 %). Un petit nombre de personnes ont recommandé la consommation de cannabis pour les symptômes de sevrage des opioïdes (6 %) et les symptômes de sevrage d'alcool (4 %).
Q50. Pour quels symptômes, parmi les suivants, avez-vous recommandé la consommation de cannabis? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
Comme c'était le cas pour les maladies et les troubles, les répondants sont beaucoup plus susceptibles de recommander la consommation de cannabis « parfois » plutôt que « souvent » ou « toujours » en ce qui concerne ces symptômes. Comme le montre le graphique, des majorités allant de 62 % à 76 % ont déclaré recommander « parfois » la consommation de cannabis pour le symptôme en question. La proportion de répondants déclarant le faire « souvent » varie de 22 % à 33 %, tandis que la proportion de répondants déclarant le faire « toujours » varie de 2 % à 8 %.
Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation des résultats lorsque l'échantillon est de petite taille.
Q51. À quelle fréquence recommandez-vous la consommation de cannabis pour les symptômes suivants? Base de référence : répondants ayant recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux pour l'accès à du cannabis.
On a demandé à tous les répondants à quelle fréquence, en moyenne, les patients se renseignaient sur le cannabis à des fins médicales avant sa légalisation. Il n'est pas étonnant que les réponses varient. Comme le montre le graphique, 16 % des répondants ont indiqué que cela se produisait une fois par semaine ou plus, et une proportion similaire (15 %) ont précisé que cela se produisait plusieurs fois par mois. Bref, près du tiers des répondants ont indiqué que c'était relativement fréquent. Un peu plus d'une personne sur dix (12 %) a mentionné que cela se produisait une fois par mois, tandis qu'un peu plus du quart (28 %) ont dit que c'était une fois tous les quelques mois. Huit pour cent ont répondu une fois par année, et près d'un sur cinq (19 %) ne s'en souvenait pas.
Q52. Avant la légalisation du cannabis, à quelle fréquence, en moyenne, les patients vous posaient-ils des questions sur le cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Près des deux tiers des répondants (64 %) ont indiqué que, depuis la légalisation du cannabis, les patients posent plus souvent des questions sur la consommation de cannabis à des fins médicales. En revanche, un peu plus d'une personne sur dix (12 %) a déclaré que les patients posent moins souvent des questions à ce sujet. Près d'un répondant sur cinq (18 %) a déclaré que la fréquence à laquelle les patients s'informent à ce sujet est à peu près la même qu'avant la légalisation du cannabis.
Q53. Depuis la légalisation du cannabis, les patients posent-ils des questions au sujet de la consommation de cannabis à des fins médicales…? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les répondants qui exercent leurs activités en Colombie-Britannique ou dans le Nord sont moins susceptibles que leurs homologues ailleurs au pays de dire que les patients posent des questions sur le cannabis à des fins médicales plus souvent depuis la légalisation générale du cannabis en 2018 : 48 % contre 80 % des professionnels de la santé au Canada atlantique, 68 % au Québec et 66 % en Ontario et dans les Prairies.
On a demandé aux praticiens ayant indiqué que leurs patients posent des questions sur la consommation de cannabis à des fins médicales plus souvent ou moins souvent depuis sa légalisation (n=624) à quelle fréquence, en moyenne, leurs patients se renseignent à ce sujet depuis sa légalisation. Tout comme c'était le cas avant la légalisation, la fréquence varie. Cela dit, plus de la moitié (62 %) ont indiqué que c'est relativement fréquent. Plus du tiers (37 %) disent que cela se produit une fois par semaine ou plus, et un quart ont répondu que cela se produit plusieurs fois par mois. Plus du tiers (36 %) ont répondu une fois par mois ou moins souvent.
Q54. Depuis la légalisation du cannabis, à quelle fréquence, en moyenne, les patients posent-ils des questions au sujet du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=624; répondants ayant indiqué que les patients posent plus souvent ou moins souvent des questions concernant la consommation de cannabis à des fins médicales depuis la légalisation.
La majorité de répondants (60 %) ont, depuis la légalisation, remarqué des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis à des fins médicales. Quatorze pour cent n'ont observé aucun changement, tandis qu'un peu plus du quart (26 %) ont dit qu'ils ne savaient pas.
Q55. Depuis la légalisation du cannabis, avez-vous remarqué des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les praticiens qui ne sont pas à l'aise de parler de cannabis avec leurs patients (48 %) et ceux qui ont un faible ou très faible niveau de connaissances au sujet du cannabis à des fins médicales (également 48 %) sont moins susceptibles que leurs homologues d'avoir remarqué des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis à des fins médicales. De plus, les professionnels de la santé qui ont autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus nombreux que les autres à avoir remarqué un changement dans la façon dont les patients obtiennent du cannabis à des fins médicales (66 % contre 57 %).
On a demandé aux professionnels de la santé ayant observé des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis depuis sa légalisation (n=494) ce qu'ils ont remarqué. Ils ont fait mention de l'augmentation du nombre de patients qui semblent acheter du cannabis auprès de sources légales. Presque tous les répondants (94 %) ont dit avoir remarqué qu'un plus grand nombre de patients semblent obtenir du cannabis auprès d'un détaillant autorisé par la province, tandis que 43 % ont déclaré qu'un nombre moins important de patients semblent se tourner vers des sources illicites. C'est l'opinion prédominante, mais certains répondants (8 %) ont déclaré qu'un plus grand nombre de patients semblent utiliser des sources illicites depuis la légalisation du cannabis (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q56. Quels changements avez-vous remarqués? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=494; répondants ayant remarqué des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis depuis la légalisation.
Un peu plus du tiers (34 %) ont indiqué que les patients se procurent du cannabis auprès de plus d'une source, et un sur cinq (20 %) pense qu'un plus grand nombre de patients ont accès à du cannabis grâce à des sources informelles. Alors que près du quart des répondants (23 %) pensent qu'un nombre plus important de patients cultivent leur propre cannabis ou désignent une autre personne pour le faire pour eux, 14 % pensent que leurs patients sont moins nombreux à le faire.
On a demandé à tous les répondants s'ils avaient remarqué des changements dans l'attitude de leurs collègues des soins de santé à l'égard de l'autorisation du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation du cannabis. Comme le montre le graphique, les répondants sont divisés à ce sujet. Un peu plus de la moitié (52 %) ont déclaré n'avoir remarqué aucun changement à cet égard, tandis que 48 % ont déclaré avoir observé des changements.
Q57. Depuis la légalisation du cannabis, avez-vous remarqué des changements dans les attitudes de vos collègues du milieu de la santé par rapport à l'autorisation de cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui sont beaucoup plus favorables à la consommation de cannabis à des fins médicales depuis sa légalisation généralisée au Canada sont plus susceptibles d'avoir remarqué un changement dans l'attitude de leurs collègues (77 % contre 35 % de ceux qui y sont moins favorables et 24 % de ceux dont l'opinion n'a pas changé).
On a demandé aux répondants ayant remarqué des changements dans l'attitude de leurs collègues à l'égard de l'autorisation du cannabis depuis sa légalisation (n=399) de nous faire part des changements observés. Le changement le plus fréquemment remarqué, relevé par 71 % de ces praticiens, était une plus grande volonté à autoriser le cannabis à des fins médicales, tandis qu'une plus petite majorité (54 %) a indiqué que les collègues sont plus susceptibles de référer des patients qui désirent obtenir une telle autorisation. Près des deux tiers (64 %) ont déclaré que leurs collègues s'intéressaient davantage aux possibilités de perfectionnement et de formation sur le cannabis à des fins médicales, et 59 % trouvent que leurs collègues sont plus disposés à discuter du cannabis à des fins médicales avec leurs patients (plusieurs réponses étaient acceptées).
En revanche, peu de praticiens (6 % ou moins) ont déclaré avoir remarqué une moins grande volonté ou un intérêt moindre de la part de leurs collègues à ces égards.
Q58. Quels changements avez-vous remarqués? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=399; répondants ayant remarqué des changements dans les attitudes de collègues par rapport à l'autorisation de cannabis depuis la légalisation.
On a demandé à tous les répondants s'ils sont plus en faveur ou moins en faveur de la consommation du cannabis à des fins médicales depuis sa légalisation. Une majorité de praticiens (58 %) y sont plus favorables, bien qu'ils se disent en plus grand nombre « un peu plus favorables » (45 %) plutôt que « beaucoup plus favorables » (13 %). Un nombre relativement faible de répondants (6 %) se sont dits moins favorables, tandis qu'un peu plus du tiers (35 %) ont déclaré que leur opinion sur la consommation de cannabis à des fins médicales n'avait pas changé.
Depuis la légalisation générale du cannabis, les professionnels de la santé qui ont autorisé le cannabis au moyen d'un document médical sont plus susceptibles que les autres de se dire beaucoup plus favorables (19 % contre 10 %) et un peu plus favorables (50 % contre 43 %) à la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q59. Depuis la légalisation du cannabis, êtes-vous plus, ou moins, en faveur de la consommation de cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les professionnels de la santé qui ont recommandé la consommation de cannabis ou fourni des documents médicaux à cet effet (n=494) étaient également divisés lorsqu'on leur a demandé si leurs pratiques en matière de recommandation du cannabis à des fins médicales avaient changé depuis la légalisation du cannabis.
Q60. Depuis la légalisation du cannabis, vos pratiques concernant la recommandation de cannabis à des fins médicales ont-elles changé? Base de référence : n=494; répondants ayant remarqué des changements dans la façon dont les patients se procurent du cannabis depuis la légalisation.
Les praticiens qui ont déclaré avoir modifié leurs pratiques en matière de recommandation du cannabis à des fins médicales depuis la légalisation du cannabis (n=248) ont le plus souvent expliqué qu'ils aiguillent un plus grand nombre de patients vers des spécialistes pour l'accès au cannabis à des fins médicales (51 %) et qu'ils songent régulièrement au cannabis à des fins médicales comme option de traitement pour certaines affections (48 %). Une proportion moins importante, soit environ un répondant sur cinq, aiguille moins de patients vers des spécialistes parce que ces praticiens sont plus à l'aise d'autoriser le cannabis (plusieurs réponses étaient acceptées).
Q61. Comment vos pratiques ont-elles changé? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=248; répondants ayant changé leurs pratiques concernant la recommandation de cannabis depuis la légalisation.
Les réponses étaient mitigées lorsqu'on a demandé aux répondants dans quelle mesure leur ordre professionnel appuie la consommation de cannabis à des fins médicales. Alors que près de la moitié (47 %) ont dit que ce dernier s'y montre favorable, les répondants sont beaucoup plus susceptibles de dire qu'il y est « plutôt favorable » (39 %) au lieu de « très favorable » (7 %). En revanche, 15 % ont indiqué que leur ordre est « plutôt » ou « très » peu favorable, tandis que plus du tiers (39 %) ont déclaré qu'ils ne savaient pas.
Les professionnels de la santé qui ont autorisé le cannabis au moyen d'un document médical sont plus susceptibles que les autres de dire que leur ordre professionnel est très favorable (10 % contre 5 %) ou plutôt favorable (50 % contre 33 %) à la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q62. Dans quelle mesure votre ordre professionnel est-il favorable à la consommation de cannabis à des fins médicales?
Base de référence : n=823; tous les répondants.
Près de la moitié des répondants au sondage ont déclaré qu'ils ne savent pas si leur ordre professionnel offre des cours ou une orientation sur l'autorisation de la consommation de cannabis à des fins médicales. Plus d'un tiers ont répondu par l'affirmative, précisant que leur ordre offre à la fois des cours et une orientation (15 %), uniquement une orientation (16 %) ou seulement des cours (6 %). Par ailleurs, 17 % ont déclaré que leur ordre professionnel n'offre aucun cours ou orientation concernant l'autorisation de la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q63. Selon ce que vous savez, votre ordre professionnel offre-t-il des cours ou une orientation concernant l'autorisation de la consommation de cannabis à des fins médicales? Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les répondants ayant autorisé la consommation de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles que les autres professionnels de la santé de dire que leur ordre professionnel offre des cours et une orientation (23 % contre 11 %) ou une orientation seulement (20 % contre 13 %).
Les répondants ont collectivement recensé diverses sources qu'ils consultent pour obtenir de l'information sur la consommation de cannabis à des fins médicales. Les sources mentionnées le plus fréquemment, et les seules mentionnées par la majorité des répondants, comprenaient les programmes de formation médicale continue (57 %) et les journaux médicaux (52 %) (plusieurs réponses étaient acceptées). Venaient ensuite Santé Canada (39 %), les conférences (36 %) et les collègues (32 %). Entre le cinquième et le quart des répondants ont mentionné des sources qui comprenaient des webinaires, des associations professionnelles, des organismes de réglementation ou des ordres professionnels, ainsi que des recherches générales sur Internet. La seule autre source identifiée avec une certaine fréquence était l'Agence de la santé publique du Canada (16 %). De plus petites proportions (7 % ou moins) ont fait mention des Centers for Disease Control and Prevention, du Canadian consortium for the investigation of Cannabinoids, des médias sociaux et des assureurs professionnels.
Certains répondants (8 %) ont dit qu'ils ne cherchaient pas à obtenir de l'information sur la consommation de cannabis à des fins médicales.
Q64. En général, où cherchez-vous de l'information sur la consommation de cannabis à des fins médicales? [Plusieurs réponses acceptées] Base de référence : n=823; tous les répondants.
Les tableaux suivants présentent les caractéristiques des répondants (à l'aide de données pondérées).
Provinces et territoires | Pourcentage |
---|---|
Ontario | 43 % |
Québec | 14 % |
Colombie-Britannique | 20 % |
Alberta | 13 % |
Nouvelle-Écosse | 3 % |
Manitoba | 4 % |
Nouveau-Brunswick | 2 % |
Saskatchewan | 3 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 % |
Île-du-Prince-Édouard | <0,5 % |
Territoires | <0,5 % |
Âge | Pourcentage |
---|---|
Moins de 35 ans | 13 % |
35 à 44 ans | 35 % |
45 à 54 ans | 24 % |
55 à 64 ans | 16 % |
65 ans et plus | 7 % |
Aucune réponse | 4 % |
Genre | Pourcentage |
---|---|
Femme | 38 % |
Homme | 57 % |
Autre genre | <1 % |
Aucune réponse | 5 % |
Type de praticien | Pourcentage |
---|---|
Médecin | 94 % |
Infirmier(ière) praticien(ne) | 6 % |
Type de médecin | Pourcentage |
---|---|
Omnipraticien(ne) | 51 % |
Spécialiste | 49 % |
Région | Pourcentage |
---|---|
Grand centre de population urbain (plus de 100 000 personnes) | 73 % |
Moyen centre de population urbain (entre 30 000 et 100 000 personnes) | 16 % |
Petit centre de population (entre 1000 et 29 000 personnes) | 6 % |
Région rurale | 3 % |
Aucune réponse | <1 % |
Ce qui suit dans cette section est une comparaison des expériences des patients et des professionnels de la santé. Bien que les différences signalées doivent être interprétées avec prudence en raison de la composition de l'échantillon, elles fournissent des renseignements très généraux.
Environ la moitié (53 %) des patients sondés qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec leur professionnel de la santé ont reçu un document médical les autorisant à consommer du cannabis à des fins médicales. En revanche, environ le tiers (35 %) des professionnels de la santé sondés ont déclaré avoir remis à un patient un document médical lui permettant d'avoir accès au cannabis pour traiter ses symptômes et/ou ses maladies ou troubles.[17] De plus, un patient sur 10 qui a discuté de la consommation de cannabis avec un professionnel de la santé a déclaré que ce dernier n'était pas favorable à la consommation de cannabis à des fins médicales, et 8 % ont constaté que certains professionnels de la santé consultés y étaient favorables et d'autres non. Parmi les professionnels de la santé, 17 % ont refusé de donner à un patient un document médical pour lui permettre de se procurer du cannabis, et 54 % ont recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis à des fins médicales. Comme il est indiqué plus haut, il faut faire preuve de prudence lorsqu'on examine ces comparaisons.
On a demandé aux patients s'ils étaient retournés voir leur professionnel de la santé pour un suivi concernant la consommation de cannabis à des fins médicales. Soixante-deux pour cent ont dit qu'ils continuaient d'être suivis par leur professionnel de la santé, un quart (24 %) ont déclaré n'avoir eu qu'un seul suivi, et 14 % ont dit qu'ils n'avaient jamais eu de suivi auprès de leur professionnel de la santé. On a demandé aux professionnels de la santé s'ils effectuaient habituellement un suivi auprès des patients après avoir recommandé la consommation de cannabis à des fins médicales. Trente-sept pour cent ont dit qu'ils en font toujours un, 28 % le font souvent et 29 % le font parfois. Dans l'ensemble, 94 % effectuent un suivi au moins une partie du temps, comparativement à 86 % des patients qui ont fait mention d'au moins un suivi. Peu de professionnels de la santé (6 %) disent qu'ils ne font jamais de suivi auprès de ces patients. À titre de comparaison, un nombre deux fois plus élevé de patients ont dit la même chose.[18]
On a demandé aux patients qui ont reçu de leur professionnel de la santé l'autorisation de consommer du cannabis à des fins médicales les teneurs en THC et CBD qu'ils recommandaient. De même, on a demandé aux professionnels de la santé les teneurs en THC et CBD généralement suggérées aux patients lorsqu'ils recommandent du cannabis à des fins médicales.
Ainsi, 53 % des professionnels de la santé recommandent généralement des produits ayant une teneur plus élevée en CBD et plus faible en THC (contre 31 % des patients). De plus, 38 % des professionnels de la santé recommandent uniquement le CBD, contre 19 % des patients qui ont déclaré que leur professionnel de la santé ne recommandait que le CBD. Comparativement aux professionnels de la santé, un nombre plus élevé de patients ont déclaré que leur médecin ou leur infirmier(ère) praticien(ne) recommandait des teneurs identiques en THC et CBD, uniquement du THC ou des produits à teneur plus élevée en THC et plus faible de CBD. Encore une fois, il y a une différence évidente entre les expériences des patients et les pratiques des professionnels de la santé, mais ces différences doivent être interprétées avec prudence compte tenu de la composition des échantillons.
Q34. Professionnels de la santé : Lorsque vous recommandez la consommation de cannabis à des fins médicales, quelle teneur en THC et CBD suggérez-vous généralement?
Q24. Patients : Quelles teneurs en THC et CBD ont été recommandées par votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne)?
Comme le montre le digramme 129, il existe des différences entre les méthodes de consommation de cannabis que les professionnels de la santé ont recommandées à leurs patients et les méthodes que les patients ont déclaré utiliser pour consommer du cannabis à des fins médicales. Le type de cannabis le plus couramment recommandé par les professionnels de la santé est les huiles et extraits de cannabis (90 %). En revanche, la plus grande proportion de patients ont consommé du cannabis à des fins médicales en le fumant (44 %).
Q45. Professionnels de la santé : Parmi les méthodes suivantes, laquelle ou lesquelles recommandez-vous le plus souvent?
Q56. Patients : Au cours des 12 derniers mois, quelle(s) méthode(s) avez-vous utilisée(s) pour consommer du cannabis à des fins médicales?
Lorsqu'on leur a demandé d'indiquer la quantité de cannabis séché qu'ils autorisent habituellement, les professionnels de la santé ont le plus souvent répondu qu'ils ne recommandaient pas généralement une certaine quantité (35 %). Parmi les autres, 24 % recommandent généralement 1 gramme de cannabis séché, 2 grammes (16 %) et 3 grammes (11 %). Les patients sondés, en revanche, sont plus susceptibles d'avoir reçu l'autorisation de leur professionnel de la santé, sur leur document médical, de consommer de plus grandes quantités de cannabis : 21 % ont dit qu'ils étaient autorisés à consommer 2 grammes par jour (contre 16 % des professionnels de la santé), 22 % ont dit 3 à 4 grammes (contre 13 % des professionnels de la santé) et 25 % ont dit 5 grammes ou plus par jour (contre 10 % des professionnels de la santé).
Q40. Professionnels de la santé : En général, quelle est la quantité quotidienne de cannabis séché que vous autorisez sur un document médical (en grammes par jour)?
Q35. Patients : Quelle est la quantité de cannabis autorisée actuellement pour votre consommation quotidienne?
Peu de patients (9 %) ont déclaré avoir subi des réactions indésirables ou des effets secondaires en raison de la consommation de cannabis à des fins médicales. Lorsqu'on a demandé aux professionnels de la santé si des patients avaient signalé une réaction indésirable ou des effets secondaires, plus de la moitié (54 %) ont indiqué que des patients avaient signalé une réaction indésirable.[19]
Parmi les patients qui ont subi des effets indésirables, 68 % ont déclaré que ce n'était rien de grave, 41 % ont fait état d'un usage erroné, tandis que 8 % ont été hospitalisés ou ont eu besoin de soins médicaux. Selon les professionnels de la santé, 68 % des effets secondaires des patients n'étaient pas graves et 21 % étaient attribuables à une erreur d'utilisation. Les professionnels de la santé sont beaucoup plus susceptibles de déclarer que les effets secondaires ont nécessité une hospitalisation ou des soins médicaux (63 %).
Q28. Professionnels de la santé : En pensant à la gamme de réactions et d'effets secondaires pouvant être subis par ces patients, veuillez indiquer, parmi les énoncés suivants, lesquels vont ont été signalés?
Q68. Patients : Vous avez indiqué que vous avez subi une réaction indésirable ou un effet secondaire après avoir consommé du cannabis à des fins médicales. Quelle(s) réaction(s), parmi les suivantes, décrit(vent) le mieux cette expérience?
Vous trouverez ci-dessous une description de la méthodologie de recherche. Toutes les étapes du projet étaient conformes aux normes de l'industrie des études de marché et aux Normes pour la conduite de la recherche sur l'opinion publique au gouvernement du Canada.
Les caractéristiques suivantes s'appliquaient à ce sondage :
Taux de participation = R/NR+UA+UR) | |
---|---|
Échantillon total utilisé | 15 032 |
Cas non résolus (NR) | 10 748 |
Unités admissibles non répondantes (UA) | 154 |
Interruption par le répondant/n'a pas terminé de répondre au sondage | 154 |
Unités répondantes (UR) | 4 130 |
Sondage achevé | 1 205 |
Disqualifié | 2 799 |
Quota dépassé | 126 |
Taux de participation = R/(NR+UA+UR) | 27 % |
Les caractéristiques suivantes s'appliquaient à ce sondage :
Taux de participation = R/(NR+UA+UR) | |
---|---|
Échantillon total utilisé | 10 802 |
Cas non résolus (NR) | 9 489 |
Unités admissibles non répondantes (UA) | 166 |
Interruption par le répondant/n'a pas terminé de répondre au sondage | 166 |
Unités répondantes (R) | 1 147 |
Sondage achevé | 823 |
Disqualifié – Aucune expérience relative au cannabis à des fins médicales | 179 |
Disqualified – A participé à un sondage du GC au cours des 30 jours précédents | 1 |
Quota dépassé | 144 |
Taux de participation = R/(NR+UA+UR) | 11 % |
Merci d'avoir accepté de participer à la présente enquête. Il vous faudra probablement au plus 20 minutes pour répondre au sondage.
Renseignements généraux
La présente étude est réalisée par Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI), un cabinet canadien spécialisé dans la recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.
L'enquête vise à recueillir des données sur la situation concernant l'accès au cannabis à des fins médicales au Canada.
Votre participation au sondage est entièrement volontaire et confidentielle. Votre décision de participer ou non au sondage n'aura aucune incidence sur vos rapports actuels et futurs avec le gouvernement du Canada.
Qu'en est-il de vos renseignements personnels?
Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?
Le rapport final rédigé par Phoenix SPI sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada à des fins de consultation publique (www.bac-lac.gc.ca/).
Questions?
Si vous avez des questions au sujet du sondage, vous pouvez communiquer avec Phoenix SPI à l'adresse research@phoenixspi.ca.
Votre aide est grandement appréciée et nous avons hâte de recevoir vos réponses.
[COMMENCER LE SONDAGE]
Page d'introduction : participation des personnes de moins de 18 ans autorisée par les parents
En qualité de parent ou de tuteur légal d'un(e) jeune qui vit sous votre toit, vous devez accorder votre permission pour que votre adolescent(e) participe à une importante enquête menée pour le compte de Santé Canada.
Renseignements généraux
La présente étude est réalisée par Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI), un cabinet canadien spécialisé dans la recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.
L'enquête vise à recueillir des données sur la situation concernant l'accès au cannabis à des fins médicales au Canada.
Votre participation au sondage est entièrement volontaire et confidentielle. Votre décision de participer ou non au sondage n'aura aucune incidence sur vos rapports actuels et futurs avec le gouvernement du Canada.
Répondre au sondage en ligne
Qu'en est-il des renseignements personnels de votre enfant?
Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?
Le rapport final rédigé par Phoenix SPI sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada à des fins de consultation publique (www.bac-lac.gc.ca/).
Questions?
Si vous avez des questions au sujet du sondage, vous pouvez communiquer avec Phoenix SPI à l'adresse research@phoenixspi.ca.
Autorisez-vous votre enfant à continuer?
Merci de fournir votre appui à cette importante enquête. Avant de cliquer sur le bouton « Commencer le sondage », assurez-vous que votre adolescent(e) est prêt(e) à commencer à répondre aux questions suivantes.
[COMMENCER LE SONDAGE]
Quota et renseignements concernant le profil des répondants
1a. Pourriez-vous nous indiquer à quel groupe d'âge vous appartenez?
Présélection : Consommation de cannabis à des fins médicales
Pour les fins de la présente enquête :
*[HYPERLIEN/SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE : Les cannabinoïdes synthétiques sont des substances chimiques créées par l'humain, qu'on appelle de « l'herbe synthétique » et qui sont entre autres connues sous les noms de « K2 » et « Spice ».]
*[HYPERLIEN/SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE : La consommation à des fins récréatives, ou non médicales, du cannabis est devenue légale pour les adultes le 17 octobre 2018 dans toutes les provinces et tous les territoires. AJOUTEZ LA FONCTION DE LA SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE POUR TOUTES LES FOIS OÙ LE MOT « LÉGALISATION » OU DES VARIATIONS DU TERME SONT ASSORTIS D'UN ASTÉRISQUE.]
Q6A. [SI Q5=01] Est-ce que votre enfant consomme du cannabis à des fins médicales?
Q6B. [SI Q6A=01] Seriez-vous prêt(e) à répondre à des questions concernant la consommation de cannabis à des fins médicales par votre enfant?
Section 1 : Consommation de cannabis à des fins non médicales
[NE PAS POSER LES QUESTIONS DE CETTE SECTION AUX PARENTS : Q6B=01]
Avant de poser des questions sur votre consommation de cannabis à des fins médicales, nous avons quelques questions au sujet de la consommation de cannabis à des fins non médicales, c'est-à-dire pour un usage récréatif, social, spirituel, associé à un mode de vie ou tout autre usage semblable qui n'est pas médical.
Section 2 : Raisons sous-tendant la consommation de cannabis à des fins médicales
[MONTRER AUX PARENTS DONT L'ENFANT CONSOMME DU CANNABIS À DES FINS MÉDICALES : Les questions du sondage portent sur la consommation de cannabis à des fins médicales par votre enfant. Veuillez répondre aux questions au meilleur de vos connaissances.]
Les prochaines questions portent sur les raisons pour lesquelles vous avez [SI Q6B=01 : REMPLACER « vous avez » PAR « votre enfant a »] consommé du cannabis à des fins médicales.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
[FORMAT DE GRILLE]
[RANGÉES]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 3 : Accès à du cannabis à des fins médicales
Les prochaines questions portent sur la façon dont vous vous procurez du cannabis à des fins médicales.
Pour commencer,
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[CONTINUER SI LE RÉPONDANT A DISCUTÉ DE LA CONSOMMATION DE CANNABIS À DES FINS MÉDICALES À Q16 (C.-À-D., Q16=01,02,03); SI LA PERSONNE NE L'A PAS FAIT (C.-À-D., SI Q16=04), PASSER À Q44]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
*[HYPERLIEN/SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE : Un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales contient généralement des renseignements à propos du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne) et des renseignements à votre sujet, en plus de préciser la quantité quotidienne (en grammes) de cannabis séché que vous êtes autorisé(e) à consommer à des fins médicales et la durée de cette autorisation. Le document s'apparente à une ordonnance.].
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
[LES RÉPONDANTS N'AYANT PAS DE DOCUMENT MÉDICAL OU QUI NE SE SOUVIENNENT PAS S'ILS EN ONT UN [Q29=02,03, PASSER À Q44]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Section 4 : Sources de cannabis médical
[NOTA : POSER SEULEMENT Q39 À 43 SI Q29=01; LES CONSOMMATEURS ONT UN DOCUMENT MÉDICAL, Y COMPRIS LES PARENTS, C.-À-D. CONSOMMATEURS AUTORISÉS]
Les prochaines questions portent sur la source qui vous permet de vous procurer du cannabis à des fins médicales.
Pour commencer,
Grâce au programme de Santé Canada portant sur la consommation de cannabis à des fins médicales, si vous détenez un document médical, vous pouvez vous inscrire pour acheter du cannabis directement 1) auprès d'un vendeur autorisé pouvant expédier du cannabis à des fins médicales à votre domicile, ou 2) vous pouvez présenter une demande à Santé Canada pour obtenir l'autorisation de cultiver votre propre cannabis ou de désigner une autre personne pour le faire à votre place.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
*SI Q6B=01, UTILISER LES CHOIX DE RÉPONSE SUIVANTS :
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Grâce au programme de Santé Canada du cannabis à des fins médicales, si vous détenez un document médical, vous pouvez vous inscrire pour acheter du cannabis directement 1) auprès d'un vendeur autorisé pouvant expédier du cannabis à des fins médicales à votre domicile, ou 2) vous pouvez présenter une demande à Santé Canada pour obtenir l'autorisation de cultiver votre propre cannabis ou de désigner une autre personne pour le faire à votre place.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 5 : Type, fréquence et quantité de cannabis consommé à des fins médicales
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions portent sur la façon dont vous consommez [SI Q6B=01 : REMPLACER « vous consommez » PAR « votre enfant consomme »] du cannabis à des fins médicales.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 6 : Résultat de la consommation de cannabis à des fins médicales
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions portent sur le résultat de la consommation de cannabis à des fins médicales.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[FORMAT DE GRILLE]
[INSÉRER LES ÉLÉMENTS SÉLECTIONNÉS DE LA Q9; RANGÉES]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
Section 7 : Répercussions de la légalisation sur l'accès à du cannabis à des fins médicales
[POSER À TOUS]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
[INSÉRER LES RÉPONSES DE LA Q75]
Renseignements démographiques
Les dernières questions nous aideront à regrouper vos réponses avec celles d'autres répondants.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Finalement,
Page de conclusion
Le sondage est maintenant terminé. Il a été mené pour le compte de Santé Canada. Les résultats seront disponibles auprès de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois. Nous vous remercions beaucoup d'avoir pris le temps de répondre au sondage. Votre aide est grandement appréciée.
Page d'introduction
Merci d'avoir accepté de participer à la présente enquête. Il vous faudra probablement au plus 15 minutes pour répondre au sondage.
Renseignements généraux
La présente étude est réalisée par Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI), un cabinet canadien spécialisé dans la recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.
L'enquête vise à recueillir des données sur la situation concernant l'accès au cannabis à des fins médicales au Canada.
Votre participation au sondage est entièrement volontaire et confidentielle. Votre décision de participer ou non au sondage n'aura aucune incidence sur vos rapports actuels et futurs avec le gouvernement du Canada.
Qu'en est-il de vos renseignements personnels?
Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?
Le rapport final rédigé par Phoenix SPI sera disponible auprès de Bibliothèque et Archives Canada à des fins de consultation publique (www.bac-lac.gc.ca/).
Questions?
Si vous avez des questions au sujet du sondage, vous pouvez communiquer avec Phoenix SPI à l'adresse research@phoenixspi.ca.
Votre aide est grandement appréciée et nous avons hâte de recevoir vos réponses.
[COMMENCER LE SONDAGE]
MESSAGES POUR METTRE FIN AU SONDAGE :
INCLURE LES MESSAGES SUIVANTS LORSQUE LA SOURIS EST POINTÉE SUR LE TEXTE :
Filtrage de l'industrie
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Admissibilité des répondants/quotas/caractéristiques
La consommation de cannabis à des fins récréatives ou non médicales est devenue légale pour les adultes le 17 octobre 2018 dans toutes les provinces et tous les territoires. Pour les fins de la présente enquête, le terme « cannabis » est utilisé pour désigner la marijuana (p. ex., herbe, pot), le hashish, le THC, le CBD ou tout autre produit fait à partir de la plante de cannabis. Il ne comprend pas les médicaments pharmaceutiques qui contiennent des cannabinoïdes.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[GRILLE]
[RANGÉE = RÉPONSES DE LA Q3]
[RÉPONSES]
[ÉLÉMENTS DE LA COLONNE]
INSÉRER LES RÉPONSES MENTIONNÉES À LA Q3 :
Recommandé à un patient de consommer du cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie?
Donné à un patient un document médical* pour l'accès à du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie?
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE]
INSÉRER LES RÉPONSES MENTIONNÉES À Q3 :
Recommandé à un patient de ne pas consommer de cannabis pour le traitement de ses symptômes ou de sa maladie?
Refusé de donner à un patient un document médical* pour l'accès à du cannabis afin de traiter ses symptômes ou sa maladie?
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE]
[CONTINUER SI Q3=02,04,06]
[SI Q3=01 OU 07 EXCLUSIVEMENT, PERMETTRE N=200 D'ALLER DE L'AVANT; METTRE FIN LORSQUE LE QUOTA ATTEINT N=200]
[SI Q3=03 OU 05 EXCLUSIVEMENT, METTRE FIN]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 1. Milieu de travail
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions concernent votre milieu de travail.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 2 : Expérience avec des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions portent sur votre expérience générale avec des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales.
Section 3 : Connaissances et perceptions concernant le cannabis à des fins médicales
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions portent sur vos connaissances et vos perceptions concernant le cannabis à des fins médicales.
Pour commencer,
[FORMAT DE GRILLE]
[RANGÉES]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
[GRILLE]
[ÉLÉMENTS EN RANGÉES]
[COLONNES; CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE :
Le THC désigne le delta-9-tétrahydrocannabinol. Il s'agit de la principale composante psychotrope du cannabis.
Le CBD désigne le cannabidiol. Il s'agit d'une composante du cannabis qui n'est pas psychotrope.]
[SOURIS POINTÉE SUR LE TEXTE :
Le THC désigne le delta-9-tétrahydrocannabinol. Il s'agit de la principale composante psychotrope du cannabis.
Le CBD désigne le cannabidiol. Il s'agit d'une composante du cannabis qui n'est pas psychotrope.]
[GRILLE]
[ÉLÉMENTS EN RANGÉES]
[COLONNES; CHOIX DE RÉPONSE]
[GRILLE]
[ÉLÉMENTS EN RANGÉES]
[COLONNES; CHOIX DE RÉPONSE]
[GRILLE]
[ÉLÉMENTS EN RANGÉES]
[COLONNES; CHOIX DE RÉPONSE]
[GRILLE]
[ÉLÉMENTS EN RANGÉES]
[COLONNES; CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[FORMAT DE GRILLE]
Dans le cadre du programme de Santé Canada portant sur le cannabis à des fins médicales, une personne munie d'un document médical d'un(e) médecin ou d'un(e) infirmier(ère) praticien(ne) peut acheter du cannabis directement auprès d'un fournisseur autorisé à le vendre des fins médicales qui l'expédie à son domicile. Elle peut aussi présenter une demande à Santé Canada pour cultiver son propre cannabis ou désigner une autre personne pour le faire à sa place.
[RANGÉES]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER LES CHOIX DE RÉPONSE]
Section 4 : Recommandation de cannabis à des fins médicales
[POSER SI Q3=02,04, SAUF LORSQUE C'EST INDIQUÉ]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Les prochaines questions portent sur la consommation recommandée de cannabis à des fins médicales au cours des trois dernières années (c.-à-d. depuis la légalisation* du cannabis).
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Dans le cadre du programme de Santé Canada portant sur le cannabis à des fins médicales, une personne munie d'un document médical d'un(e) médecin ou d'un(e) infirmier(ère) praticien(ne) peut acheter du cannabis directement auprès d'un fournisseur autorisé à le vendre des fins médicales qui l'expédie à son domicile. Elle peut aussi présenter une demande à Santé Canada pour cultiver son propre cannabis ou désigner une autre personne pour le faire à sa place.
Section 5 : Raisons justifiant l'autorisation de cannabis à des fins médicales
[POSER SI Q3=02, 04]
Les prochaines questions portent sur les raisons pour lesquelles vous avez recommandé la consommation de cannabis à des fins médicales au cours des trois dernières années.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
[FORMAT DE GRILLE]
[RANGÉES—ÉLÉMENTS DE Q49]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
[FORMAT DE GRILLE]
[RANGÉES—ÉLÉMENTS DE Q51]
[CHOIX DE RÉPONSE; COLONNES]
Section 6 : Légalisation du cannabis à des fins non médicales
[DEMANDER À TOUS]
Les prochaines questions portent sur les changements de comportement chez les patients et les pratiques des professionnels de la santé depuis la légalisation* du cannabis à des fins non médicales.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
Section 7 : Besoins en matière d'information
[TOUS]
Le sondage est presque terminé. Nous apprécions que vous preniez le temps d'y répondre.
Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent
[ALTERNER L'ORDRE DES CHOIX DE RÉPONSE]
Profil du répondant
Les questions suivantes nous aideront à regrouper les résultats. Vos réponses seront anonymes et demeureront entièrement confidentielles.
Finalement,
Page de conclusion
Le sondage est maintenant terminé. Nous vous remercions beaucoup pour vos réponses réfléchies. C'est très apprécié. Les résultats seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.
[1] Cela comprend les adultes et les tuteurs qui sont responsables d'une personne de moins de 18 ans qui consomme du cannabis à des fins médicales.
[2] Cela comprend les adultes ou tuteurs responsables d'une personne de moins de 18 ans qui consomme du cannabis à des fins médicales.
[3] Q19. Est-ce la personne avec qui vous en avez discuté était un(e)…Plusieurs réponses acceptées. Base : n=46; répondants qui ont discuté de la consommation de cannabis à des fins médicales avec un autre professionnel de la santé, à l'exclusion des médecins et des infirmier(ère)s praticien(ne)s.
[4] Le CBD (ou cannabidiol) est un composant non psychoactif du cannabis. Le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol) est le principal composant psychoactif du cannabis.
[5] La description suivante d'un document médical a été fournie aux répondants : « Un document médical autorisant la consommation de cannabis à des fins médicales contient généralement des renseignements à propos du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne) et des renseignements à votre sujet, en plus de préciser la quantité quotidienne (en grammes) de cannabis séché que vous êtes autorisé(e) à consommer à des fins médicales et la durée de cette autorisation. Le document s'apparente à une ordonnance. »
[6] Dans le cadre du programme de cannabis à des fins médicales de Santé Canada, les personnes qui ont un document médical peuvent s'inscrire pour 1) acheter du cannabis directement auprès d'un détaillant autorisé à des fins médicales qui l'expédie à leur domicile, ou 2) demander à Santé Canada l'autorisation de cultiver leur propre cannabis ou de désigner une autre personne pour le cultiver à leur place.
[7] La description suivante du programme de cannabis à des fins médicales de Santé Canada était fournie aux répondants : « Grâce au programme de Santé Canada portant sur la consommation de cannabis à des fins médicales, si vous détenez un document médical, vous pouvez vous inscrire pour acheter du cannabis directement 1) auprès d'un vendeur autorisé pouvant expédier du cannabis à des fins médicales à votre domicile, ou 2) vous pouvez présenter une demande à Santé Canada pour obtenir l'autorisation de cultiver votre propre cannabis ou de désigner une autre personne pour le faire à votre place. »
[8] Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation de ces données en raison de la petite taille de l'échantillon.
[9] La description suivante du programme de cannabis à des fins médicales de Santé Canada était à la disposition des répondants : « Grâce au programme de Santé Canada portant sur la consommation de cannabis à des fins médicales, si vous détenez un document médical, vous pouvez vous inscrire pour acheter du cannabis directement 1) auprès d'un vendeur autorisé pouvant expédier du cannabis à des fins médicales à votre domicile, ou 2) vous pouvez présenter une demande à Santé Canada pour obtenir l'autorisation de cultiver votre propre cannabis ou de désigner une autre personne pour le faire à votre place. »
[10] Cela comprend les personnes qui cultivent leur propre cannabis sans autorisation de Santé Canada et celles qui se procurent du cannabis à des fins médicales auprès des sources suivantes : une boutique légale ou un détaillant autorisé par la province; un site Web légal pour le cannabis à des fins non médicales (détaillant autorisé par la province); une boutique ou une source en ligne illégale; un membre de la famille ou un ami; et un vendeur.
[11] Désigne un détaillant autorisé de cannabis à des fins médicales.
[12] Le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol) est le principal composant psychoactif du cannabis. Le CBD (ou cannabidiol) est un composant non psychoactif du cannabis.
[13] Les catégories de réponse « légère », « modérée » et « importante » n'ont pas été définies dans le questionnaire. Les réponses sont basées sur l'interprétation des patients de chaque catégorie.
[14] Dans le diagramme 59, un astérisque indique des échantillons de petite taille.
[15] Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on interprète les données en raison de la petite taille de l'échantillon.
[16] Les termes « professionnels de la santé » et « praticiens » sont utilisés de façon interchangeable pour désigner les médecins et les infirmier(ère)s praticien(ne)s.
[17] Q3. Professionnels de la santé : Au cours des trois dernières années, qu'avez-vous fait parmi les possibilités suivantes? / Q21/Q22. Patients : Est-ce que votre médecin ou infirmier(ère) praticien(ne) était favorable à la consommation de cannabis pour traiter votre problème de santé? / Q29. Patients : Avez-vous obtenu un document médical du médecin ou de l'infirmier(ère) praticien(ne) qui autorisait une certaine quantité quotidienne de cannabis pour traiter votre problème de santé?
[18] Q46. Professionnels de la santé : Effectuez-vous généralement un suivi auprès des patients après avoir recommandé qu'ils ont commencé à consommer du cannabis à des fins médicales? / Q28. Patients : Est-ce que vous avez eu un suivi avec le médecin ou l'infirmier(ère) praticien(ne)?
[19] Q27. Professionnels de la santé : Est-ce que des patients vous ont signalé avoir eu une réaction indésirable ou des effets secondaires après avoir consommé du cannabis à des fins médicales? / Q67. Patients : Quel a été le résultat de la consommation de cannabis à des fins médicales?
[20] Parce qu'il s'agissait là d'une petite population avec une faible incidence, le pré-test au complet n'a pas été achevé afin de s'assurer d'obtenir un nombre adéquat de participants dans l'échantillon pour le déploiement complet de la recherche.
[21] Institut canadien d'information sur la santé. Les dispensateurs de soins de santé au Canada, 2015 à 2019 — Tableaux de données. Ottawa (Ontario), ICIS, 2020.