Étude longitudinale sur le vapotage, 2022 - Sommaire
Préparé à l'intention de Santé Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : HT372-215049/001/CY
Valeur du contrat : 207 954,80 $ (TVH incluse)
Date d'attribution des services : 12 janvier 2022
Date de livraison des services : 12 mai 2022
Numéro d'enregistrement : ROP 097-21
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer
avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This summary is also available in English.
Vapers Panel Baseline Survey 2022 - Summary
Préparé à l'intention de Santé Canada par Environics Research
Mai 2022
Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les
résultats d'une étude quantitative réalisée par Environics Research
pour le compte de Santé Canada. L'étude consistait en un sondage en ligne mené du 4 mars au 8 avril 2022 auprès de 4 815
Canadiennes et Canadiens âgés de 15 ans et plus et qui vapotent
régulièrement.
Permission de reproduire
La présente publication peut être reproduite à des fins non
commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable
l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples
renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada
par courriel à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
©Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre de
Services publics et Approvisionnement Canada, 2022
No de catalogue : H14-415/2022F-PDF
ISBN 978-0-660-45600-3
This publication is also available in English under the title Vapers Panel Baseline Survey 2022 - Sommaire
PDF :
No de catalogue°: H14-415/2022E-PDF
ISBN 978-0-660-45601-0
Résumé du rapport
A. Contexte et objectifs
La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) réglemente
la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du
tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. Elle établit un nouveau
cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de
préserver les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac,
tout en permettant aux adultes d'accéder légalement aux produits de
vapotage en tant qu'option moins nocive que le tabac. Santé Canada a jugé
nécessaire de recueillir des données de transition pour lui permettre de
mieux comprendre dans quelle mesure les habitudes d'utilisation d'une
personne peuvent changer (ou non) au fil du temps, de déterminer les
facteurs influençant ces changements (par exemple, les préjugés) et de
cerner tout autre facteur qui pourrait être influencé par ces changements
(comme l'auto-évaluation de la santé).
Cette étude a comme principal objectif de mieux comprendre le profil de
consommation, les attitudes et les comportements à l'égard du vapotage à
l'échelle individuelle chez les Canadiennes et Canadiens âgés de 15 ans et
plus qui vapotent régulièrement. Elle a été conçue dans le but de servir de
référence dans le cas où Santé Canada souhaiterait, au cours des deux
années suivantes, mesurer les changements dans les habitudes de vapotage au
moyen d'une méthodologie par échantillon récurrent.
De façon plus précise, la recherche visait entre autres à :
- cerner les profils de consommation de base des vapoteurs réguliers;
- comprendre les facteurs qui provoquent des changements dans le statut de
vapotage, y compris le renoncement;
- comprendre les changements dans le profil de consommation des
utilisateurs mixtes (usage du tabac et vapotage);
- mesurer le niveau de sensibilisation et de connaissances des Canadiens et
Canadiennes qui vapotent régulièrement en ce qui a trait aux produits de
vapotage;
- recueillir de l'information sur les comportements associés aux produits
de vapotage chez les Canadiens et Canadiennes qui vapotent régulièrement, y
compris en ce qui a trait à l'évolution des produits;
- recueillir de l'information sur les dispositifs et les liquides à vapoter
actuellement utilisés par les vapoteurs canadiens.
B. Méthodologie
L'étude consistait en un sondage en ligne national mené auprès de 4 815
Canadiennes et Canadiens âgés de 15 ans et plus qui avaient vapoté au
moins une fois par semaine au cours des quatre semaines précédentes
(aussi appelés vapoteurs réguliers). Le pourcentage de vapoteurs
réguliers au sein de la population canadienne de 15 ans et plus est de
3,4 % à l'échelle nationale (selon les données de l'Enquête canadienne
sur le tabac et la nicotine [ECTN] de 2020). Le sondage s'est déroulé
du 4 mars au 8 avril 2022. L'échantillon a été sélectionné de façon (a)
à représenter le mieux possible la population de vapoteurs réguliers
selon l'âge, le sexe et la province et (b) à maximiser le
sous-échantillon de jeunes (âgés de 15 à 19 ans) et de jeunes adultes
(âgés de 20 à 24 ans) qui vapotent régulièrement afin de permettre une
analyse adéquate dans les vagues subséquentes (malgré le phénomène
d'attrition attendu).
Puisque les répondants au sondage en ligne ont été recrutés à partir
d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non
probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée. Les
pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à d'autres groupes
que l'échantillon à l'étude; il est donc impossible de tirer des
inférences statistiques officielles entre l'échantillon et la
population cible élargie qu'il vise à représenter.
Le nombre de sondages remplis se détaille comme suit :
Âge |
Population en 2020 |
Prévalence des vapoteurs réguliers (ECTN 2020) |
Pourcentage de la population de vapoteurs |
Taille de l'échantillon non pondéré |
Pourcentage de l'échantillon total |
Taille de l'échantillon pondéré |
De 15 à 19 ans |
2 102 402 |
9,0 % |
17 % |
852 |
18 % |
843 |
De 20 à 24 ans |
2 484 313 |
8,7 % |
20 % |
1 524 |
32 % |
957 |
25 ans et plus |
27 408 756 |
2,5 % |
63 % |
2 439 |
50 % |
3 015 |
Total |
31 995 471 |
3,4 % |
100 % |
4 815 |
100 % |
4 815 |
C. Valeur du contrat
La valeur de ce contrat s'élève à 207 954,80 $ (TVH incluse).
À propos de ce rapport
Le présent rapport commence par un résumé des principales constatations et
conclusions de l'étude, suivi d'une analyse détaillée des données du
sondage. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux
croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en
fonction de segments de la population définis par région et caractéristique
démographique. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé
à une question du sondage.
Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en
pourcentage, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des
résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des
nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les
résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux
résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de
l'arrondissement. Les différences entre les sous-groupes sont relevées en
fonction des résultats du test statistique Z avec une probabilité de 95 %
pour la comparaison des pourcentages, et en fonction des résultats du test
bilatéral T avec une probabilité de 95 % pour la comparaison des moyennes.
Les comparaisons reposent sur les différences entre les sous-groupes, et
non sur les différences par rapport au total.
Les personnes qui fumaient au moment de la recherche ou qui fumaient
auparavant et celles qui vapotaient sont désignées respectivement dans le
rapport comme des fumeurs ou anciens fumeurs et des vapoteurs, par souci de
concision. De la même façon, puisque les participants devaient avoir vapoté
de façon régulière, toute mention de « vapoteur » désigne une personne qui
est un vapoteur régulier.
Utilisation des constatations de la recherche. Les données recueillies dans le cadre de cette étude permettront à la
Direction de la lutte au tabagisme de comprendre et de contextualiser les
récents changements observés dans la prévalence du vapotage.
D. Principales constatations
En général, le profil de consommation des vapoteurs diffère quelque peu
entre les jeunes (âgés de 15 à 19 ans), les jeunes adultes (âgés de 20 à 24
ans) et les adultes (âgés de 25 ans et plus). Bien qu'il y ait des
recoupements entre les groupes d'âge, les adultes s'adonnent plus souvent
au vapotage pour les aider à renoncer au tabac. Cette constatation ressort
clairement dans les réponses directes concernant les raisons de vapoter, de
même que dans les préférences et comportements évoquant le vapotage comme
substitut à la cigarette. Chez les jeunes et les jeunes adultes, le
vapotage est plus souvent une activité récréative et une habitude à part
entière. Plusieurs répondants plus jeunes se sont mis au vapotage sans
jamais avoir fumé régulièrement la cigarette, et ils sont plus susceptibles
que les vapoteurs plus âgés d'être fortement dépendants des produits de
vapotage avec nicotine. Les vapoteurs plus jeunes sont plus susceptibles de
dire qu'ils vapotent pour des raisons non liées à l'usage du tabac, de
préférer les liquides aromatisés et d'aimer vapoter dans des contextes
sociaux. Ces tendances s'étendent également aux comportements liés au
renoncement au vapotage et devraient être prises en considération au moment
d'envisager des approches pour réduire le vapotage en général. Le
renoncement au vapotage pourrait être considéré comme moins urgent par ceux
qui y ont recours pour réduire leur usage du tabac ou cesser de fumer. Les
résultats détaillés de l'étude sont présentés ci-dessous.
Fréquence, antécédents et niveau de consommation
- Les répondants admissibles à l'étude sont des Canadiennes et Canadiens
âgés de 15 ans et plus qui avaient vapoté au moins une fois par semaine au
cours des 30 jours précédents (aussi désignés « vapoteurs réguliers »).
Parmi eux, la moitié (52 %) vapotent tous les jours. Le vapotage quotidien
est plus courant chez les jeunes, c'est-à-dire ceux âgés de 15 à 19 ans (55
%).
- Selon le comportement au cours des 30 jours précédant le sondage, la
plupart des vapoteurs utilisent des liquides avec nicotine tous les jours
(48 %) ou à l'occasion (49 %). Le vapotage quotidien de liquides avec
nicotine est plus répandu chez les jeunes (52 %).
- Les produits de vapotage sans nicotine sont moins courants, un répondant
sur cinq en consommant tous les jours (20 %) et environ la moitié en
utilisant à l'occasion (48 %). Les adultes, c'est-à-dire les vapoteurs âgés
de 25 ans et plus, sont plus susceptibles de vapoter des liquides sans
nicotine tous les jours (21 %), comparativement aux jeunes (18 %).
- Près de six répondants sur dix (58 %) vapotent un liquide avec nicotine
dans les 30 minutes suivant leur réveil, et environ un sur quatre (25 %)
consomme un tel produit plus de 30 fois par jour. Ces données sont
utilisées pour calculer l'indice de consommation de liquide de vapotage
avec nicotine, qui s'étend sur une échelle de 0 à 6, où 0 signifie une très
faible dépendance à la nicotine et 6, une très forte dépendance. La moitié
des vapoteurs (52 %) se situent dans la fourchette allant de 0 à 2, ce qui
indique une faible dépendance à la nicotine, mais les données varient
considérablement en fonction de l'âge. Un jeune sur trois (34 %) présente
une forte dépendance, comparativement à 28 % des jeunes adultes et à 16 %
des adultes.
- Indépendamment de l'âge, plus de la moitié des vapoteurs (60 %) vapotent
régulièrement depuis moins de deux ans.
- Les saveurs de fruits sont les plus populaires, quel que soit le type de
liquide utilisé, c'est-à-dire avec nicotine (35 %), sans nicotine (28 %) ou
de teneur incertaine (24 %). Pour les liquides avec nicotine, la saveur de
tabac (15 %) vient au deuxième rang des préférences. Pour ce qui est des
liquides sans nicotine, les saveurs de menthe et de bonbons sont chacune
préférées par 13 % des répondants. Les saveurs de fruits sont
particulièrement populaires chez les jeunes (51 % avec nicotine) et les
jeunes adultes (43 % avec nicotine), tandis que la saveur de tabac est
davantage consommée par les adultes (21 %) que par les jeunes et les jeunes
adultes (avec 5 % chacun).
- L'âge moyen pour commencer à vapoter est de 29 ans, mais cela varie
considérablement entre les différents groupes d'âge. Comme les produits de
vapotage sont relativement récents au Canada, la plupart des adultes n'ont
pas eu l'occasion de commencer à vapoter à un très jeune âge. Les
répondants n'ayant jamais fumé la cigarette régulièrement ont commencé à
vapoter en moyenne à l'âge de 20 ans, soit sensiblement plus jeunes que les
répondants qui fument actuellement (30 ans) et les anciens fumeurs (39
ans).
Facteurs de consommation et qualité de vie
- Invités à évaluer leur niveau de satisfaction par rapport à leur vie sur
une échelle de 0 à 10, où 0 signifie qu'ils sont très insatisfaits et 10,
très satisfaits, les vapoteurs accordent une note moyenne de 6,8. Le niveau
de satisfaction est plus élevé chez les adultes (7,1) et plus faible chez
les jeunes (6,2).
- Les jeunes (47 %) et les jeunes adultes (36 %) sont plus susceptibles que
les adultes (17 %) de dire que la totalité de leurs amis ou presque
vapotent aussi, ce qui met en évidence l'aspect social du vapotage, plus
présent chez les jeunes vapoteurs que chez les adultes. Une tendance
semblable s'observe également chez ceux qui indiquent que la totalité ou
presque de leurs camarades de classe ou collègues de travail vapotent (31 %
des jeunes, 23 % des jeunes adultes et 14 % des adultes). Les vapoteurs
plus jeunes (c'est-à-dire les jeunes et les jeunes adultes) sont aussi plus
susceptibles d'avoir un conjoint ou un partenaire qui vapote (48 % des
jeunes et 52 % des jeunes adultes; les réponses « sans objet » et « je ne
sais pas » ont été supprimées).
- Invités à indiquer leur niveau d'accord avec une série d'énoncés sur le
vapotage au moyen d'une échelle de 1 à 10, les vapoteurs conviennent le
plus souvent que le vapotage leur permet de relaxer (48 % accordent une
note de 8 à 10) et qu'ils aiment vapoter en compagnie d'autres personnes
qui vapotent (45 %). Les jeunes vapoteurs sont les plus susceptibles d'être
d'accord pour dire que le vapotage leur permet de relaxer (54 %),
comparativement aux jeunes adultes (47 %) et aux adultes (47 %). Ils sont
aussi plus nombreux à dire aimer vapoter en compagnie d'autres personnes
(55 %, comparativement à 46 % des jeunes adultes et à 42 % des adultes).
- Bien que le renoncement au tabac soit la principale raison invoquée par
les vapoteurs pour justifier leur consommation, avec 47 % des répondants la
choisissant parmi leurs trois principales raisons, les résultats varient de
façon marquée en fonction de l'âge. En effet, la majorité des adultes (54
%) indiquent que le renoncement au tabac est l'une des trois principales
raisons pour lesquelles ils vapotent. Cependant, chez les jeunes, la
relaxation (41 %) et les saveurs (30 %) dépassent le renoncement au tabac
(27 %).
Statut de fumeur et questions pour les utilisateurs mixtes
- Plus de la moitié des vapoteurs (58 %) sont des utilisateurs mixtes qui
vapotent régulièrement et fument la cigarette. Parmi les autres répondants,
18 % sont d'anciens fumeurs et 24 % n'ont jamais fumé régulièrement. Les
adultes sont plus nombreux à être des utilisateurs mixtes (66 %) et
d'anciens fumeurs (23 %).
- Lorsqu'on leur demande pourquoi ils fument en plus de vapoter, les
répondants disent, dans des pourcentages semblables, qu'ils le font par
habitude (30 %), qu'ils essaient d'arrêter (29 %), qu'ils ont des envies de
nicotine (28 %), qu'ils fument lorsqu'ils sont stressés (28 %) ou encore
qu'ils aiment fumer (27 %). Chez les adultes, les raisons liées à la
dépendance au tabac sont plus courantes; ils indiquent notamment qu'ils
fument par habitude (32 %), qu'ils tentent d'arrêter (31 %) et qu'ils
aiment fumer (30 %). En revanche, les jeunes disent principalement fumer
avec d'autres personnes dans un contexte social (35 %).
- Les utilisateurs mixtes fument en moyenne huit cigarettes par jour,
allant de moins de cinq (4,7) chez les jeunes à neuf (9,2) chez les
adultes.
- Les utilisateurs mixtes disent qu'ils vapotent en moyenne près de huit
fois par jour (7,5) dans des situations où ils ne peuvent fumer la
cigarette; ces résultats varient, allant de 6,9 fois chez les adultes à
10,2 fois par jour chez les jeunes, ce qui laisse peut-être entendre que
les utilisateurs mixtes plus jeunes ont des occasions de fumer plus
limitées.
- Chez les utilisateurs mixtes, un répondant sur cinq dit n'avoir jamais
essayé d'arrêter de fumer (21 %). Ceux qui ont déjà essayé d'arrêter disent
avoir fait en moyenne près de 9 (8,7) tentatives. La plus longue période
passée sans fumer la cigarette rapportée par les répondants se calculait en
jours (33 %) ou en semaines (19 %).
- La majorité des anciens fumeurs (76 %) disent avoir arrêté de fumer
depuis un à dix ans, une réponse semblable dans tous les groupes d'âge. En
analysant les résultats plus en détail, on observe que des pourcentages
environ égaux de répondants disent avoir arrêté de fumer depuis un à trois
ans (37 %) et depuis quatre à dix ans (39 %).
- Au moment d'évaluer l'utilité du vapotage comme outil pour arrêter de
fumer, la majorité des fumeurs actuels et des anciens fumeurs (52 %) lui
accorde une note allant de 8 à 10 (sur une échelle où 1 signifie que le
vapotage ne leur a pas du tout été utile et 10, qu'il leur a été très
utile). De telles notes ont été données par 73 % des anciens fumeurs et 43
% de ceux qui fument toujours la cigarette.
- Indépendamment du groupe d'âge, les amis et les membres de la famille
sont les sources d'information les plus souvent consultées sur le recours
au vapotage pour arrêter de fumer ou réduire son usage du tabac (48 %). Les
jeunes adultes sont plus susceptibles de discuter avec le personnel de
magasins de cigarettes électroniques (33 %), tandis que les adultes sont
plus enclins à consulter un professionnel de la santé (26 %) que les jeunes
(24 % et 20 %, respectivement).
- Les vapoteurs qui fument actuellement ou qui sont d'anciens fumeurs ont
le plus souvent eu recours à de la gomme à mâcher à la nicotine (44 %), ont
arrêté de fumer d'un coup (33 %) ou ont utilisé des timbres à la nicotine
(32 %) comme autres méthodes de renoncement au tabac. Les adultes sont plus
nombreux que les jeunes et les jeunes adultes à avoir essayé la majorité
des méthodes énumérées.
Transition, renoncement au vapotage et rechute
- Plus de la moitié des vapoteurs (54 %) ont déjà essayé (31 %) ou essaient
actuellement (23 %) d'arrêter de vapoter. Ils sont encore plus nombreux à
tenter de réduire leur consommation, avec un total des deux tiers (66 %)
qui ont déjà essayé (28 %) ou qui essaient actuellement (38 %) de vapoter
moins souvent. Les vapoteurs plus jeunes sont plus susceptibles de dire
essayer d'arrêter de vapoter ou de réduire leur consommation, ce qui met
encore une fois en évidence les différences dans l'utilisation du vapotage,
qui est plus souvent une activité récréative chez les jeunes tandis qu'il
est davantage un outil de renoncement au tabac chez les adultes. Cette
tendance se reflète aussi chez les anciens fumeurs, qui sont moins
susceptibles d'essayer d'arrêter de vapoter ou de réduire leur
consommation, comparativement aux fumeurs actuels et à ceux qui n'ont
jamais fumé régulièrement, ce qui laisse entendre que les anciens fumeurs
continuent de vapoter pour les empêcher de recommencer à fumer. Les
vapoteurs qui ont déjà essayé d'arrêter de vapoter disent avoir fait
jusqu'à présent en moyenne quatre (4,1) tentatives, et deux répondants sur
trois (65 %) ont déjà passé au moins une semaine sans vapoter.
- Environ un vapoteur sur quatre (28 %) affirme qu'arrêter de vapoter
représente pour eux un objectif important, lui accordant une note de 8 à 10
sur une échelle où 1 signifie que ce n'est pas du tout important pour eux
et 10, qu'il s'agit de leur objectif personnel le plus important. Les
adultes sont un peu plus susceptibles de juger cet objectif important (30 %
lui accordent une note de 8 à 10). Le niveau d'importance moyen est de 5,7.
- Sur une échelle semblable de 1 à 10 utilisée pour évaluer leur confiance,
environ quatre vapoteurs sur dix (42 %) se disent convaincus (note de 8 à
10) qu'ils arrêteront un jour de vapoter pour de bon; ces évaluations sont
semblables dans tous les groupes d'âge.
- Lorsqu'on leur demande d'indiquer dans quelle mesure une série d'énoncés
sur le renoncement au vapotage s'applique à eux personnellement, les
vapoteurs sont le plus souvent d'avis (note de 8 à 10 sur une échelle de 1
à 10) que s'ils arrêtaient de vapoter, ce serait parce qu'ils croiraient
que ce serait la meilleure chose à faire pour leur santé (54 %) et parce
qu'ils auraient envie de prendre leur santé en main (52 %). Les évaluations
sont semblables dans les trois groupes d'âge.
Accès et abordabilité
- Les vapoteurs se procurent le plus souvent leurs dispositifs (70 %) et
leurs liquides ou dosettes (55 %) auprès de magasins de cigarettes
électroniques. Les restrictions relatives à l'âge pour l'achat de produits
de vapotage ont manifestement une certaine incidence sur le comportement
d'achat, plusieurs jeunes faisant appel à une autre personne pour l'achat
des dispositifs (32 %) ou des liquides (31 %), tandis que d'autres ont des
amis ou des membres de leur famille qui leur donnent ou prêtent des
dispositifs (25 %) ou des liquides (22 %).
- Environ quatre vapoteurs sur dix (43 %), le plus souvent des jeunes (55
%) et de jeunes adultes (57 %), indiquent qu'il leur est arrivé au cours
des six derniers mois de ne pas pouvoir se procurer le dispositif ou la
saveur de liquide qu'ils voulaient. Le plus souvent, cette incapacité était
due au fait que leur saveur n'était plus offerte (51 %).
- Les vapoteurs disent le plus souvent prêter attention à l'image de marque
de l'entreprise (38 %) et aux couleurs de l'emballage (31 %) lorsqu'ils
achètent des produits de vapotage.
- Utilisés par près de la moitié des vapoteurs (46 %), les dispositifs de
type stylo sont les plus populaires auprès de tous les groupes d'âge. Ce
n'est pas étonnant compte tenu du fait que les facteurs les plus importants
pour les vapoteurs lorsqu'ils choisissent un dispositif sont la qualité (73
%), la commodité (73 %), la possibilité de le remplir (68 %) et la taille
(68 %).
- Les vapoteurs disent avoir dépensé en moyenne 87 $ au cours du mois
précédant l'étude pour l'achat de dispositifs (chez ceux qui en ont acheté
au cours de ce mois) et 66 $ pour l'achat de liquides ou de dosettes. Les
sommes dépensées tant pour les dispositifs que pour les liquides sont plus
élevées chez les jeunes adultes (107 $ et 75 $, respectivement).
- Au moment d'évaluer le caractère abordable du vapotage en général, la
plupart des vapoteurs se disent neutres, accordant une note allant de 4 à 7
sur une échelle de 1 (très peu abordable) à 10 (très abordable). La note
moyenne accordée est de 6,5, passant de 6,0 chez les jeunes à 6,8 chez les
adultes.
Perception du cannabis, de l'alcool et des effets nocifs relatifs
- La majorité des vapoteurs disent avoir déjà consommé du cannabis en le
fumant (69 %), en mangeant ou buvant des produits comestibles (58 %) ou en
le vapotant (56 %). Le pourcentage d'adultes ayant déjà consommé du
cannabis est moins élevé, mais constitue tout de même des majorités pour
chaque méthode.
- La plupart des vapoteurs qui ont déjà consommé du cannabis disent l'avoir
fait au cours des 30 jours précédant l'étude, soit en le vapotant (84 %),
en le fumant (76 %) ou en mangeant ou buvant des produits comestibles (73
%).
- La plupart des vapoteurs disent vapoter des liquides avec et sans
nicotine autant que d'habitude lorsqu'ils consomment du cannabis, que ce
soit en le vapotant ou en le fumant. Les jeunes sont plus susceptibles de
dire qu'ils vapotent des liquident avec nicotine plus souvent qu'à
l'habitude lorsqu'ils vapotent du cannabis (23 %, comparativement à 14 %
chez les jeunes adultes et à 10 % chez les adultes) ou qu'ils fument du
cannabis (21 %, comparativement à 15 % chez les jeunes adultes et à 9 %
chez les adultes).
- La plupart des vapoteurs (91 %) ont déjà bu de l'alcool et, parmi eux, la
majorité (88 %) ont consommé au moins une boisson alcoolisée au cours des
30 jours précédant l'étude. La plupart des vapoteurs qui boivent de
l'alcool disent que leurs habitudes de vapotage avec nicotine (57 %) et
sans nicotine (60 %) demeurent inchangées lorsqu'ils consomment des
boissons alcoolisées.
- La plupart des vapoteurs considèrent que fumer la cigarette est nocif,
deux répondants sur trois (68 %) accordant à ce comportement une note
allant de 8 à 10 (sur une échelle où 1 signifie « pas du tout nocif » et
10, « extrêmement nocif »). À titre de comparaison, les vapoteurs trouvent
que consommer de l'alcool (39 %), manger de la malbouffe (37 %), fumer du
cannabis (35 %), vapoter des liquides avec nicotine (34 %) et vapoter du
cannabis (33 %) sont des comportements relativement moins nocifs. Les
jeunes sont plus nombreux que les membres des autres groupes d'âge à
considérer l'usage du tabac comme nocif (72 %), tandis que les adultes
trouvent que consommer de l'alcool (42 %), manger de la malbouffe (42 %) et
fumer du cannabis (39 %) sont des comportements plus nocifs,
comparativement aux vapoteurs plus jeunes.
E. Énoncé de neutralité politique et coordonnées
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d'Environics,
que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du
gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont
définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et
dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services
de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits
livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des
préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de
l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.
Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires générales et publiques
Environics Research Group
sarah.roberton@environics.ca
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Date du contrat initial : 12 janvier 2022
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada,
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