L'exploration de l'utilisation des produits de vapotage chez les jeunes et les jeunes adultes – Étude qualitative

Santé Canada

Rapport final
Juin 2022

Préparé pour :

Santé Canada
Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus Inc.
Date d'octroi du contrat : 15 mars 2022
Date de livraison : juin 2022
Valeur du contrat (TVH comprise) : 100 901,76 $
Numéro du contrat : HT372-215502/001/CY
Numéro de ROP : 136-21

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez vous adresser à :

hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

L'exploration de l'utilisation des produits de vapotage chez les jeunes et les jeunes adultes – Étude qualitative
Rapport final

Préparé pour Santé Canada et l'Agence de santé publique du Canada
Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus Inc.
Juin 2022

Le présent rapport contient les résultats de 16 groupes de discussion en ligne composés de jeunes et de jeunes adultes vapoteurs. Les séances ont eu lieu du 16 mai au 7 juin 2022 avec des participants de partout au pays. Les groupes étaient répartis par groupe d'âge et par fréquence de vapotage. Chaque séance durait environ 90 minutes.

This publication is also available in English, under the title: Exploring Youth and Young Adults' Use of Vaping Products – Qualitative Study.

Le présent document peut être reproduit pour des fins non commerciales uniquement. Une permission écrite doit être obtenue au préalable auprès de Santé Canada et l'Agence de santé publique du Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou l'Agence de santé publique du Canada à hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca.

Ministère de la Santé
200, promenade Églantine
A.L. 1915C
Ottawa (Ontario)
K1A 0K9

Numéro de catalogue :
H14-418/2022F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
ISBN 978-0-660-45900-4

Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR 003-21)
Numéro de catalogue : H14-418/2022E-PDF (rapport final en anglais)
ISBN : 978-0-660-45899-1

^© Sa Majesté le roi du chef du Canada, représenté par le Ministre de la Santé, 2022

Attestation de neutralité politique

J'atteste, par les présentes, à titre de président du groupe-conseil Quorus, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l'image de marque et la Directive sur la gestion des communications – Annexe C.

Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :

Le 30 juin 2022
Rick Nadeau, président
Le groupe-conseil Quorus Inc.

Table des matières

• Sommaire
• But et objectifs de la recherche
• Résultats de la recherche
• Produits de vapotage - dispositifs
• Produits de vapotage - liquides et concentrations en nicotine
• Découverte et disponibilité des produits
• Habitudes de vapotage
• Raisons pour vapoter
• Les arômes
• Répercussions des restrictions en matière d'arômes
• Utilisations multiples et consommation de substances : la chronologie
• Changer les habitudes de consommation
• Perceptions des effets du vapotage sur la santé
• Méthodologie
• Population cible et base de sondage
• Description des procédures de collecte de données
• Annexes
• Questionnaire de recrutement
• Guide de l'animateur

Sommaire

Contexte et objectifs de la recherche

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) a été promulguée le 23 mai 2018 afin de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. La LTPV a comme objectif de fournir un cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de protéger les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'avoir légalement accès aux produits de vapotage comme alternative moins nocive au tabac. La Loi prévoit des pouvoirs réglementaires pour répondre aux nouveaux enjeux, au besoin. Récemment, en juillet 2021, le gouvernement du Canada a utilisé ces pouvoirs pour imposer des restrictions additionnelles sur les produits de vapotage, y compris une concentration maximale en nicotine de 20 mg/mL pour les produits de vapotage fabriqués ou importés pour la vente au Canada. En juin 2021, le gouvernement avait proposé d'autres restrictions en matière d'arômes pour ces produits.

Un des principaux objectifs stratégiques à permettre la vente des produits de vapotage est d'offrir aux fumeurs une alternative, moins nocive, à la nicotine traditionnelle, tout en prévenant son utilisation parmi les non-fumeurs, en particulier les jeunes. Cependant, les produits de vapotage demeurent populaires auprès des jeunes et de jeunes adultes et Santé Canada s'est donné pour mission de réduire la prévalence du vapotage.

La recherche en cours indique que les comportements de vapotage sont très variables et qu'ils ont évolué au cours des deux dernières années, et ce, pour diverses raisons (l'accès aux produits, les restrictions liées à la COVID-19, l'évolution des produits, etc.).

Objectifs de la recherche

La recherche avait comme principal objectif d'explorer les comportements et les perceptions des jeunes et des jeunes adultes canadiens en matière de vapotage, plus précisément de noter les différences entre ceux qui vapotent à l'occasion (soit moins de 20 jours sur les 30 derniers) et ceux qui vapotent fréquemment (c'est-à-dire au moins 20 jours sur les 30 derniers).

La recherche avait principalement pour but de mieux comprendre :

• Comment les jeunes ont accès aux produits de vapotage;
• Comment les jeunes et les jeunes adultes utilisent ces produits;
• Les appareils et les liquides utilisés, et si ceux-ci changent de temps à autre;
• Avec qui les jeunes et les jeunes adultes utilisent les produits de vapotage;
• L'endroit où ils les utilisent;
• Le moment où ils vapotent;
• Ce qu'ils font pendant qu'ils vapotent;
• Le lien avec l'usage du tabac, le cas échéant;
• Leurs perceptions des effets sur la santé, y compris leurs expériences personnelles, ce qu'ils ont entendu et où ils l'ont entendu.

Les données provenant de cette étude permettront à Santé Canada de mieux comprendre la fluidité des comportements de vapotage chez les jeunes et les jeunes adultes (par exemple, comment ils vapotent dans des contextes sociaux comparativement à lorsqu'ils sont seuls, la transition de la cigarette ou vers celle-ci), de répondre aux besoins changeants des jeunes et des jeunes adultes, et d'orienter l'élaboration des futures réglementations.

Méthodologie

La méthodologie de recherche consistait en 16 groupes de discussion en ligne avec des jeunes et de jeunes adultes canadiens qui vapotent. Les séances se sont déroulées du 16 mai au 7 juin 2022 avec des participants de partout au pays. Ceux-ci étaient répartis par groupe d'âge, région avec ou sans restriction quant aux arômes, et fréquence de vapotage. Chaque séance durait environ 90 minutes. Les participants ont été informés à l'avance que la recherche était menée pour Santé Canada et chacun d'eux a reçu 100 $. Au total, 124 jeunes et jeunes adultes ont participé à la recherche.

Remarque : Par souci de concision, nous avons utilisé les mots vapoteurs, utilisateurs et fumeurs pour désigner respectivement ceux qui vapotent, qui utilisent des substances ou qui fument.

Résultats de la recherche

Produits de vapotage – dispositifs

Les vapoteurs réguliers possèdent généralement leur propre dispositif, la plupart du temps un système à cartouche (Pod), qu'ils apprécient pour son prix abordable, la facilité à remplacer le dispositif, et son look épuré. La préférence pour une marque est le plus souvent déterminée par ce que l'utilisateur connaît depuis qu'il vapote, ce que les amis utilisent, les arômes offerts, la disponibilité des produits et l'aspect du dispositif.

Les produits de vapotage jetables ont la cote parmi les utilisateurs réguliers et occasionnels. Ceux qui utilisent ces produits s'entendaient pour dire qu'ils sont abordables et pratiques puisqu'on les trouve dans la plupart des boutiques de vapotage et dans les dépanneurs, et qu'ils les achètent souvent sur un coup de tête. Bon nombre d'entre eux[1], en particulier les utilisateurs occasionnels, semblaient considérer les dispositifs jetables comme un « engagement minimal », c'est-à-dire que s'ils possédaient un système à cartouche, ils vapoteraient sans doute plus souvent.

De nombreux vapoteurs occasionnels n'ont jamais possédé de dispositif et utilisent plutôt celui d'un ami. Ces participants avaient peu à dire sur ces dispositifs et n'avaient aucune préférence particulière.

Les vapoteurs qui possèdent leur propre dispositif l'ont généralement acheté dans une boutique de vapotage, ce type de commerce étant répandu dans leur région. Plusieurs se sont également procuré leurs produits de vapotage auprès de camarades de classe, de leurs amis ou de membres de leur famille. Ceux qui n'avaient pas l'âge légal allaient plutôt dans un magasin qui n'exige pas une preuve d'âge ou ont acheté le dispositif par l'entremise d'un ami.

Produits de vapotage – liquides et concentrations en nicotine

Lorsqu'il s'agit de recharger ou de remplacer leur dispositif de vapotage, les utilisateurs réguliers remplacent habituellement leur système à cartouche (Pod) ou leur dispositif jetable tous les deux ou trois jours, et seulement quelques-uns ont indiqué qu'il leur dure au moins une semaine. Par ailleurs, les utilisateurs occasionnels ont mentionné qu'un dispositif jetable ou un système à cartouche unique leur durait entre une semaine et un mois. Aux dires des participants, les systèmes à cartouche et les dispositifs jetables s'usaient plus rapidement (parfois en un jour ou deux) lorsqu'ils étaient entre amis puisqu'ils les utilisaient davantage ou les partageaient avec d'autres durant ces occasions.

Les utilisateurs réguliers étaient nombreux à posséder des informations sur la concentration en nicotine et bon nombre d'entre eux ont dit consommer des produits de vapotage contenant 2 % ou 2,5 % de nicotine (ou 20 mg). Ceux-ci étaient également au courant des restrictions ayant mené à l'élimination des produits contenant 5 % de nicotine. Même s'ils savent que leurs produits de vapotage contiennent de la nicotine, les vapoteurs occasionnels étaient beaucoup moins au courant de la concentration en nicotine de ces produits.

Certains, surtout parmi les utilisateurs réguliers, ont démontré de l'intérêt à utiliser des produits à plus faible concentration en nicotine ou à réduire leur vapotage en général, surtout pour des raisons de santé. Ceci étant dit, la nicotine demeure un élément important de l'expérience de vapotage, plusieurs ayant admis qu'ils ne vapoteraient pas si ce n'était de la nicotine.

Découverte et disponibilité des produits

La façon la plus courante pour les participants de découvrir et d'essayer de nouveaux produits est les amis et les réseaux sociaux. Moins souvent, ils les découvrent dans les boutiques de vapotage grâce aux recommandations des employés ou des articles en promotion, ou en explorant les produits en magasin. Très peu de participants se rappelaient avoir vu de la publicité sur de nouveaux produits de vapotage.

En ce qui a trait à la disponibilité des produits de vapotage, de nombreux participants avaient constaté que les boutiques de vapotage étaient de plus en plus répandues dans leur région, et plusieurs ont indiqué que les produits de vapotage étaient normalement vendus dans les dépanneurs. Dans l'ensemble, tous les participants s'entendaient pour dire qu'il était de plus en plus facile de trouver et d'acheter leurs produits de vapotage favoris et très peu avaient l'impression qu'il leur était difficile de trouver ce qu'ils voulaient.

Habitudes de vapotage

Les habitudes de vapotage varient considérablement et sont très différentes entre les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels.

• Généralement, les vapoteurs réguliers vapotent souvent et à des moments différents chaque jour. Ils vapotent tôt le matin et tout au long de la journée, prenant chaque fois deux ou trois bouffées pendant quelques minutes. Même si plusieurs ont commencé dans des contextes sociaux, ils ne recherchent plus de circonstances spéciales pour vapoter et peuvent tout aussi bien le faire quand ils sont seuls. Certains ont indiqué qu'ils étaient plus enclins à vapoter quand ils s'ennuient ou en prenant un verre avec des amis. Le vapotage sert également à alléger le stress et plusieurs étudiants ont mentionné qu'ils vapotaient plus souvent en période d'examens.
• Généralement, les vapoteurs occasionnels sont des vapoteurs sociaux qui vapotent uniquement lorsqu'ils sont entre amis, surtout lors d'activités sociales. Certains le font seulement la fin de semaine ou, pour les étudiants, quelques fois durant la semaine. Quand ils vapotent, c'est soit en courtes séances, le temps de deux ou trois bouffées (par exemple aux toilettes ou durant les pauses à l'école), ou durant toute une soirée, en prenant deux ou trois bouffées chaque fois (entre amis ou en prenant un verre dans une fête). Ce comportement est en grande partie dû au fait qu'ils ne possèdent pas de produits de vapotage et qu'ils vapotent uniquement ce que leurs amis ont. Le vapotage est donc quelque chose qui « arrive comme ça » et non une activité désirée ou recherchée, sans exiger d'efforts particuliers.

Raisons pour vapoter

Comme pour bien d'autres résultats de cette recherche, ceux concernant les raisons pour vapoter étaient assez différents entre les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels.

• Les vapoteurs réguliers étaient beaucoup plus enclins à dire qu'ils vapotent par habitude ou parce qu'ils sont accros. Pour plusieurs, c'est un changement par rapport à leurs débuts, quand ils vapotaient lors d'activités sociales ou pour le plaisir (bien qu'ils vapotent toujours socialement).
• Quelques vapoteurs réguliers ont aussi expliqué que le vapotage leur permet de relaxer ou de se déconnecter.
• Les vapoteurs occasionnels étaient plus nombreux à dire qu'ils vapotent pour faire comme leurs amis et que c'est une activité qu'ils font ensemble. Plusieurs vapotent pour s'intégrer au groupe ou pour partager une expérience agréable.
• Dans les deux segments, certains ont dit ignorer pourquoi ils vapotent ou, après réflexion, ont admis qu'ils n'avaient aucune bonne raison.
• Les participants des deux segments aiment le sentiment d'euphorie ou de bien-être qu'ils ont en vapotant.

Répercussions des restrictions en matière d'arômes

Pour tous les vapoteurs, réguliers et occasionnels, les arômes jouent un rôle important dans l'expérience de vapotage, certains affirmant qu'ils n'auraient aucun intérêt à vapoter si le liquide était insipide. La disponibilité des arômes a souvent été mentionnée comme une des principales raisons de choisir un type de dispositif plutôt qu'un autre. Certains vapoteurs ont de fortes préférences quant aux arômes qu'ils utilisent.

• Ceux qui ont des préférences marquées ont tendance à choisir des arômes fruités ou sucrés. Les arômes « glacés » ou qui combinent les fruits et le menthol sont également populaires et pour certains, semblent augmenter la puissance du produit ou son effet euphorique, comme s'il contenait une forte concentration en nicotine.

Lorsque nous leur avons présenté une situation fictive où il est question d'une interdiction complète des arômes au cours des prochains mois, les participants ont eu des réactions diverses :

• Plusieurs avaient l'impression que cela les dissuaderait de vapoter comme ils le font ou les inciterait à cesser, et que ce serait sans doute le cas pour leurs amis vapoteurs. C'était particulièrement le cas des vapoteurs occasionnels qui pensaient pouvoir arrêter aisément. Parmi les vapoteurs réguliers, plusieurs croyaient qu'ils limiteraient leur consommation, non sans difficulté. Certains d'entre eux, surtout ceux qui avaient déjà essayé d'arrêter ou qui y songeaient ont affirmé que ce serait probablement le petit coup de pouce dont ils avaient besoin.
• D'autres ne verraient aucun inconvénient à éliminer les arômes et continueraient de vapoter puisque les effets ressentis et la nicotine sont plus importants pour eux que les arômes.
• Certains étaient d'avis qu'ils réussiraient tout de même à se procurer leurs arômes favoris auprès de leurs « contacts », de certains détaillants avec qui ils font affaire, en ligne ou en faisant appel à des connaissances qui habitent dans d'autres provinces.
• Très peu de participants produiraient leurs propres liquides. Quelques-uns qui avaient troqué la cigarette pour le vapotage ont affirmé qu'ils recommenceraient à fumer.

Parmi les participants qui habitent dans des provinces où la vente de produits aromatisés est restreinte, quelques-uns seulement se rappelaient ces restrictions et n'avaient pas l'impression que celles-ci avaient eu des répercussions sur leurs habitudes de vapotage. Dans les provinces où les restrictions limitent la vente de produits aromatisés aux boutiques de vapotage, les participants ont indiqué qu'ils achetaient déjà leurs produits dans ces boutiques. Dans les provinces où il est interdit de vendre des produits aromatisés, les participants ont expliqué qu'ils connaissaient des détaillants qui en vendaient, qu'ils en commandaient en ligne ou qu'ils s'en procuraient dans d'autres provinces où ils sont en vente libre pour en faire des provisions.

Utilisations multiples

Les utilisations multiples étaient assez courantes chez les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels, l'alcool et le vapotage étant la combinaison la plus populaire. Un bon nombre de vapoteurs ont aussi mentionné qu'ils consommaient du cannabis, même s'il s'agissait d'une activité distincte qui incluait l'usage du tabac ou des produits comestibles plutôt que le vapotage (avec un dispositif distinct). Très peu de participants ont dit fumer des cigarettes, alors que la shisha ou le houka ont été mentionnés par un ou deux participants dans quelques groupes.

Nous avons demandé aux participants de décrire la chronologie de leur consommation de substances et particulièrement de tabac, de nicotine (vapotage), d'alcool, de cannabis et d'autres drogues récréatives. Bien que les réponses fussent très personnelles, cet exercice a permis de relever quelques tendances :

• L'alcool est souvent une des premières substances consommées, surtout chez les 13 à 17 ans. Dans certains cas, l'usage du tabac tend à débuter avec la consommation d'alcool.
• Les deuxièmes substances à être consommées sont les produits de vapotage ou le cannabis, souvent chez les 16 à 18 ans. Elles viennent habituellement s'ajouter à la consommation d'alcool plutôt que de la remplacer, bien que pour certains, le vapotage a remplacé ou réduit l'usage du tabac. Quelques-uns ont expliqué qu'ils avaient remplacé en partie leur consommation d'alcool par le cannabis. Ceux qui ont commencé à consommer du cannabis après avoir commencé à vapoter ne croyaient pas qu'un avait mené à l'autre. Ils avaient l'impression qu'ils auraient consommé du cannabis de toute façon.
• La fréquence d'utilisation de ces substances était demeurée stable depuis la fin de l'adolescence, à part le vapotage qui, pour les vapoteurs réguliers en particulier, a augmenté au fil du temps. Certains ont diminué leur consommation d'alcool et leur vapotage en vieillissant et au fur et à mesure que leur cercle d'amis a changé, alors que d'autres ont également pris la décision de réduire leur consommation de ces substances qui avaient des effets néfastes sur leur santé.
• Rares sont ceux qui fument la cigarette ou qui s'y intéressent. Les participants préfèrent vapoter puisque contrairement à la cigarette, les produits ne laissent aucune mauvaise odeur difficile à dissimuler. Ils ont rarement fait mention d'autres drogues récréatives.

Changer les habitudes de consommation

Dans les prochaines années, très peu de participants prévoient augmenter leur consommation de l'une ou l'autre de ces substances. Parmi les plus jeunes, quelques-uns croyaient que leur consommation d'alcool pourrait augmenter après le secondaire. Quelques vapoteurs occasionnels croyaient qu'ils vapoteraient de plus en plus, ayant l'impression de devenir lentement accros.

Le plus important changement dans la consommation de substances pour les prochaines années sera sans doute une diminution ou l'arrêt du vapotage parmi les vapoteurs réguliers. Quelques-uns d'entre eux ont déjà fait des efforts pour réduire leur vapotage et songent éventuellement à arrêter complètement. Ils avaient l'impression que « les personnes plus âgées ne vapotent pas » et qu'ils seront éventuellement trop vieux eux-mêmes pour vapoter. Les participants étaient plus nombreux à prévoir arrêter de vapoter dans un proche avenir que cesser de consommer du cannabis.

Perceptions des effets du vapotage sur la santé

Plusieurs s'entendaient pour dire que la société est de plus en plus réceptive au vapotage, surtout en tant qu'alternative à la cigarette. La plupart ne considéraient pas qu'ils étaient bien renseignés sur les effets du vapotage sur la santé et très peu avaient tenté d'obtenir de l'information. Les participants étaient au courant de certaines préoccupations en matière de santé, notamment en raison de la couverture médiatique sur les maladies graves et les décès associés au vapotage qui selon eux avait ajouté aux perceptions négatives de certains. Ceci étant dit, plusieurs s'entendaient pour dire qu'il n'y avait pas suffisamment de données scientifiques qui prouvent que le vapotage est néfaste pour la santé et que, jusqu'à ce que la preuve soit faite, ils n'étaient pas trop préoccupés. Cette insouciance était particulièrement notable chez les vapoteurs occasionnels qui croyaient ne pas vapoter suffisamment pour craindre quoi que ce soit. Les plus susceptibles d'être préoccupés ou d'avoir posé un geste pour réduire ou éliminer le vapotage étaient ceux qui avaient éprouvé des troubles de santé, comme l'essoufflement pendant une activité physique, ou ceux qui croyaient qu'inhaler une substance étrangère était mauvais pour les poumons.

Mise en garde concernant la recherche qualitative

But et objectifs de la recherche

La Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) a été promulguée le 23 mai 2018 afin de réglementer la fabrication, la vente, l'étiquetage et la promotion des produits du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. La LTPV a comme objectif de fournir un cadre législatif pour réglementer les produits de vapotage afin de protéger les jeunes de la dépendance à la nicotine et de l'usage du tabac, tout en permettant aux adultes d'avoir légalement accès aux produits de vapotage comme alternative moins nocive au tabac. La Loi s'applique à toute une gamme de dispositifs et de substances, comme les liquides à vapoter, et aux produits de vapotage avec ou sans nicotine. Elle interdit également la vente et la promotion de tous les produits de vapotage aux personnes de moins de 18 ans, interdit la promotion d'arômes susceptibles d'attirer les jeunes, et autorise l'exercice de pouvoirs réglementaires pour rendre obligatoires les étiquettes relatives à la santé sur les dispositifs de vapotage et les emballages de recharge. La Loi prévoit également des pouvoirs réglementaires afin de répondre aux nouveaux enjeux, au besoin. Récemment, en juillet 2021, le gouvernement du Canada a utilisé ces pouvoirs pour imposer des restrictions additionnelles sur les produits de vapotage, y compris une concentration maximale en nicotine de 20 mg/mL pour les produits de vapotage fabriqués ou importés pour la vente au Canada. En juin 2021, le gouvernement avait proposé d'autres restrictions en matière d'arômes pour ces produits.

Un des principaux objectifs stratégiques à permettre la vente des produits de vapotage est d'offrir aux fumeurs une alternative, moins nocive, à la nicotine traditionnelle, tout en prévenant son utilisation parmi les non-fumeurs, en particulier les jeunes. Cependant, les produits de vapotage demeurent populaires auprès des jeunes et des jeunes adultes. Selon l'Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine de 2021, 13 % des jeunes (les 15 à 19 ans) et 17 % des jeunes adultes (les 20 à 24 ans) avaient vapoté dans les trente derniers jours, comparativement à 4 % pour les adultes (les 25 ans et plus). Santé Canada s'est donc donnée pour mission de réduire la prévalence du vapotage.

La recherche en cours indique que les comportements de vapotage sont très variables et qu'ils ont évolué au cours des deux dernières années, et ce, pour diverses raisons (l'accès aux produits, les restrictions liées à la COVID-19, l'évolution des produits, etc.). La présente étude examine en profondeur les comportements de vapotage et les perceptions des jeunes et des jeunes adultes (accès aux produits, séances de vapotage, dispositifs utilisés, dangers perçus, usage du tabac, etc.).

Les données provenant de cette étude permettront à Santé Canada de mieux comprendre la fluidité des comportements de vapotage chez les jeunes et les jeunes adultes (par exemple, comment ils vapotent dans des contextes sociaux comparativement à lorsqu'ils sont seuls, la transition de la cigarette ou vers celle-ci), de répondre aux besoins changeants des jeunes et des jeunes adultes, et d'orienter l'élaboration des futures réglementations.

Objectifs de la recherche

La recherche avait comme principal objectif d'explorer les comportements et les perceptions des jeunes et des jeunes adultes canadiens en matière de vapotage, et de noter les différences entre ceux qui vapotent à l'occasion (soit moins de 20 jours sur les 30 derniers) et ceux qui vapotent fréquemment (c'est-à-dire au moins 20 jours sur les 30 derniers).

Plus précisément, la recherche avait principalement pour but de mieux comprendre :

• Comment les jeunes ont accès aux produits de vapotage (par l'entremise de leurs amis, membres de la famille ou autres connaissances, chez les détaillants, en ligne ou en personne);
• Comment les jeunes et les jeunes adultes utilisent ces produits (habitudes de consommation, comme le nombre de bouffées par séance et le nombre de séances par jour);
• Les dispositifs et les liquides utilisés (système à cartouche ou Pod, dispositifs rechargeables, arômes, concentration en nicotine) et si ceux-ci changent de temps à autre;
• Avec qui les jeunes et les jeunes adultes utilisent les produits de vapotage (avec des amis ou seuls);
• L'endroit où ils les utilisent (à la maison, à l'école, lors d'activités sociales, etc.);
• Le moment où ils vapotent;
• Ce qu'ils font pendant qu'ils vapotent;
• Le lien avec l'usage du tabac, le cas échéant (par exemple, le vapotage les a-t-il amenés à fumer ou s'ils auraient fumé d'une façon ou d'une autre);
• Leurs perceptions des effets sur la santé, y compris leurs expériences personnelles, ce qu'ils ont entendu et où ils l'ont entendu (dans les médias, les réseaux sociaux, par les amis ou la famille).

Des renseignements détaillés sur la méthodologie, le questionnaire de recrutement et le guide de l'animateur sont présentés dans la section qui suit celle des résultats de la recherche.

Par souci de concision, nous avons utilisé les mots vapoteurs, utilisateurs et fumeurs pour désigner respectivement ceux qui vapotent, qui utilisent des substances ou qui fument.

Résultats de la recherche

Produits de vapotage – dispositifs

Durant la première partie de la discussion, il a été question des dispositifs de vapotage utilisés et des raisons qui expliquent ce choix. Les conversations différaient pour les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels.

Les vapoteurs réguliers possèdent généralement leur propre dispositif, contrairement aux vapoteurs occasionnels. Les vapoteurs réguliers possèdent généralement leur propre dispositif, la plupart du temps un système à cartouche, qu'ils apprécient pour son prix abordable, la facilité à remplacer le dispositif, et son look épuré. La préférence pour une marque est le plus souvent déterminée par ce que l'utilisateur connaît depuis qu'il vapote, ce que les amis utilisent, les arômes offerts, la disponibilité des produits et l'aspect du dispositif.

Les dispositifs de vapotage utilisés incluent les systèmes à cartouche (une pile rechargeable combinée à des cartouches de nicotine jetables), des dispositifs rechargeables (dotés d'un réservoir rechargeable à partir d'une autre bouteille) ou jetables (le dispositif au complet peut être jeté une fois qu'il est vide).

La plupart des vapoteurs réguliers utilisent les systèmes à cartouche alors que quelques-uns préfèrent les dispositifs jetables. Ceux qui utilisent les systèmes à cartouche apprécient leur abordabilité à long terme (comparativement aux dispositifs jetables), la facilité à remplacer les cartouches ou à changer d'arômes, et le design ou la taille du dispositif qui assure une certaine discrétion, en plus d'être confortable à manipuler. Les utilisateurs qui sont passés des dispositifs jetables au système à cartouche ont mentionné l'avoir fait pour le coût, les arômes disponibles ou par souci de l'environnement, puisqu'ils vapotent plus souvent et jettent plus de dispositifs.

C'est la marque Stlth qui a été la plus souvent mentionnée. Parmi les autres, notons Veev, Relx, Caliburn, Allo et Juul (bien que de moins en moins).

La préférence pour une marque de système à cartouche dépend souvent de ce que les vapoteurs connaissent depuis qu'ils ont commencé à vapoter. Ceux-ci tiennent compte de ce qu'ils considèrent être le dernier cri en matière de dispositif (selon ce que leurs amis utilisent ou ce qu'ils voient en général autour d'eux, y compris dans les magasins), les arômes offerts, la disponibilité des systèmes à cartouche qu'ils recherchent, les recommandations du vendeur à la boutique de vapotage et l'aspect du dispositif (taille, couleur, etc.). Le dispositif est souvent considéré comme un accessoire qui reflète leur style ou leur mode de vie. La couleur et le design (mince, épuré, pas trop gros) sont d'autres facteurs importants.

Certains participants ont mentionné d'autres caractéristiques de leur dispositif favori, comme la possibilité de remplacer l'enveloppe et d'échanger des couleurs avec leurs amis, la rapidité et la facilité de recharge, la présence d'une appli, ou le bouton de contrôle du flux.

Les dispositifs à cartouche sont les plus populaires dans les boutiques de vapotage, mais quelques participants ont indiqué qu'ils les achetaient dans les dépanneurs ou les stations-service. Plusieurs les ont reçus en cadeaux de leurs proches ou de leurs frères et sœurs plus âgés. Quelques-uns les avaient obtenus gratuitement dans une boutique ou un autre endroit, comme un bar ou durant une fête où des articles promotionnels étaient distribués. D'autres les ont achetés et ont obtenu un rabais important lorsqu'un nouveau produit complètement redessiné faisait son entrée sur le marché. L'achat de dispositifs de vapotage en ligne était moins populaire.

Rares étaient les participants qui possédaient plusieurs dispositifs et lorsque c'était le cas, il s'agissait surtout d'utilisateurs réguliers qui souhaitaient en avoir à différents endroits (comme un dans la voiture et l'autre, à la maison ou au travail), ou de vieux dispositifs utilisés à l'occasion, voire jamais. Quelques-uns ont dit posséder plusieurs dispositifs simplement parce qu'ils en achetaient un nouveau lorsqu'ils égaraient l'ancien ou qu'il devenait désuet ou que le modèle était abandonné, ou lorsqu'un autre qu'ils croyaient meilleur ou plus populaire était disponible sur le marché.

Les produits de vapotage jetables sont très prisés à la fois par les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels. Bon nombre d'entre eux, en particulier des utilisateurs occasionnels, aiment cette option à « faible engagement » – autrement dit, ils ont l'impression que s'ils possédaient un système à cartouche ou un dispositif rechargeable, ils l'utiliseraient sans doute plus souvent et seraient plus tentés de vapoter, alors qu'un dispositif jetable leur permet de commencer et d'arrêter de vapoter plus facilement. Ils ont affirmé qu'ils pourraient et qu'ils prendraient des pauses lorsqu'ils n'ont pas de dispositif sous la main, ou en acheter seulement pour une occasion spéciale qui leur donnerait envie de vapoter.

Certains ont indiqué que les dispositifs jetables étaient abordables et pratiques puisqu'on les trouvait dans la plupart des boutiques de vapotage et des dépanneurs, et qu'on pouvait les acheter sur un coup de tête. Quelques participants ont expliqué qu'ils égaraient souvent leur dispositif et qu'un modèle jetable était une meilleure option, n'ayant pas à remplacer tout le système de cartouche qui est plus cher. Ceux moins enclins à utiliser des dispositifs jetables s'inquiétaient des répercussions sur l'environnement des dispositifs qu'on jette, ou croyaient qu'à long terme, les systèmes à cartouche étaient plus économiques.

Alors que quelques vapoteurs occasionnels ont mentionné qu'il leur arrivait parfois d'acheter des modèles jetables, plusieurs n'achetaient jamais de dispositifs de vapotage et n'en avaient jamais possédé. Quand ils vapotent, ils empruntent celui d'un ami qu'ils s'échangent en groupe. Ces participants avaient très peu de choses à dire sur les dispositifs et ont rarement exprimé de préférence puisqu'ils utilisaient simplement celui qu'on leur prêtait.

Les dispositifs jetables sont en grande partie achetés aux mêmes endroits que les dispositifs à cartouche.

Pour l'ensemble des participants, les systèmes à cartouche et les dispositifs jetables sont faciles à trouver et de plus en plus répandus dans leur région. Durant les discussions, personne n'a mentionné avoir eu plus de difficulté à s'en procurer. Ceux qui n'avaient pas l'âge légal ont admis qu'ils allaient habituellement dans une boutique de vapotage ou un dépanneur qui n'exige aucune preuve d'âge.

Certains s'étaient procuré des produits de vapotage auprès de connaissances à l'école, alors que d'autres les ont obtenus d'amis ou de membres de la famille, souvent des frères et sœurs plus âgés qui vapotent. Ils avaient également l'impression qu'il était plus facile d'acheter ces produits en ligne ou d'autres sources, quel que soit leur âge.

Produits de vapotage - liquides et concentrations en nicotine

Ceux qui utilisent les systèmes à cartouche (Pod) achètent les cartouches conçues pour la marque du dispositif. Et puisque chaque marque offre une vaste sélection d'arômes, tous croyaient avoir trouvé celui qui leur plaisait. De nombreux participants ont affirmé avoir un ou deux arômes qu'ils préféraient et qu'ils continuaient d'utiliser. Il en allait de même pour ceux qui utilisent des dispositifs jetables. Encore une fois, ceux qui ne possèdent pas leur propre dispositif étaient moins sélectifs quant aux liquides utilisés.

Questionnés sur le type de liquide ou de système à cartouche qu'ils utilisaient, la plupart des vapoteurs réguliers ont immédiatement mentionné la concentration en nicotine. Ceux-ci étaient tout à fait au courant de la teneur en nicotine des produits, et bon nombre d'entre eux ont dit consommer des produits de vapotage contenant 2 % ou 2,5 % de nicotine (ou 20 mg/ml – « 20 nic »). Les utilisateurs réguliers étaient également au fait des restrictions qui visent à réduire la disponibilité des produits à 5 % de nicotine (« 50 nic »). Alors que certains (en particulier les utilisateurs les plus réguliers qui vapotaient depuis longtemps) ont dit préférer une plus forte concentration en nicotine, ayant l'impression que les produits à plus faible concentration avaient moins d'effet sur eux quand il s'agit de satisfaire leur état de manque ou leur dépendance, ou à leur donner le sentiment d'euphorie désiré, d'autres ont indiqué qu'ils préféraient les effets plus doux des produits à plus faible concentration en nicotine qui les empêchent de se sentir malades, surtout quand ils vapotent le matin ou lorsqu'ils ont l'estomac vide.

Bien que conscients que la nicotine est la substance pouvant entraîner la dépendance, la plupart des participants étaient à l'aise avec les concentrations en nicotine des produits actuellement disponibles sur le marché. Ceci étant dit, certains d'entre eux, en particulier de jeunes vapoteurs réguliers, souhaitaient réduire la concentration en nicotine des produits qu'ils vapotent ou à diminuer leur vapotage, principalement pour des raisons de santé. Parmi ceux qui préféraient les concentrations plus élevées en nicotine, plusieurs ont admis que la diminution était probablement la meilleure chose. Malgré ces intentions, bon nombre de participants qui souhaitaient réduire leur consommation de nicotine ou leur fréquence de vapotage ont expliqué qu'ils auraient de la difficulté à atteindre cet objectif, en grande partie parce qu'ils se sentent accros.

Par ailleurs, certains avaient déjà posé des gestes pour dénicher des produits de vapotage à concentration en nicotine plus élevée que ce qui est légalement permis dans leur province. En prévision de l'interdiction des produits à plus fortes concentrations en nicotine, certains avaient fait des provisions et avaient acheté des produits en magasin ou en ligne. D'autres ont dit qu'ils pouvaient toujours se procurer des produits à fortes concentrations en nicotine, que ce soit dans les magasins avec lesquels ils ont établi des liens particuliers, auprès d'amis ou d'autres sources personnelles, ou bien en ligne.

À part de savoir que les produits qu'ils vapotent contiennent de la nicotine, les vapoteurs occasionnels étaient beaucoup moins au fait de la concentration en nicotine de ces produits.

La fréquence à laquelle les participants remplacent leurs cartouches, rechargent leur vapoteuse ou achètent d'autres dispositifs jetables était évidemment différente d'un groupe à l'autre (vapoteurs réguliers versus vapoteurs occasionnels). Même parmi les vapoteurs réguliers, les habitudes différaient.

• Les vapoteurs réguliers remplacent normalement leurs cartouches ou leurs dispositifs jetables tous les deux ou trois jours, et quelques-uns seulement ont indiqué que ceux-ci duraient au moins une semaine. Quelques vapoteurs très réguliers ont affirmé qu'ils utilisaient parfois une cartouche par jour. Certains ont mentionné qu'il leur arrivait de traverser des périodes où ils vapotaient plus et d'autres, moins. Durant ces périodes, ils devaient remplacer leurs cartouches plus ou moins souvent. Cela pourrait s'expliquer par la différence entre les mois d'été où ils sont plus actifs socialement et les mois d'hiver, où ils le sont moins, ou les périodes stressantes d'examens et d'autres moments durant un semestre.
• Pour les vapoteurs occasionnels, un dispositif jetable ou une seule cartouche peut durer d'une semaine à un mois. Ceux-ci ont également fourni des réponses diverses, en indiquant que le dispositif ou la cartouche pouvait durer plus ou moins longtemps, selon les circonstances, par exemple quand ils se retrouvent entre amis, ce qui entraîne une plus grande utilisation ou un partage avec d'autres. Dans de tels cas, une cartouche ou un dispositif jetable peut leur durer seulement un ou deux jours.

Découverte et disponibilité des produits

La façon la plus courante pour les participants de découvrir et d'essayer de nouveaux produits est par l'entremise de leurs amis et des réseaux sociaux. Moins souvent, ils font de nouvelles découvertes dans les boutiques de vapotage sur recommandation d'un vendeur, se voir offrir une promotion, ou trouver eux-mêmes un nouveau produit sur l'étagère.

Ils étaient peu nombreux à se rappeler d'avoir vu de la publicité sur les nouveaux produits de vapotage ailleurs que dans les boutiques spécialisées et parfois, dans les réseaux sociaux. Dans ce dernier cas, c'était surtout sur TikTok ou Instagram, et cela aurait pu être une publicité payée ou des influenceurs qui faisaient la promotion d'un produit « de leur propre chef » – ces lignes étaient souvent floues. Certains participants avaient vu des équipes de promotion dans les clubs ou les bars qui faisaient de la publicité pour une marque et qui distribuaient des échantillons ou des dispositifs. Quelques autres ont mentionné qu'ils s'étaient inscrits au bulletin électronique de leur boutique de vapotage ou du fabricant pour être informés des nouveautés.

Autrement que dans les publicités officielles, la plupart des participants étaient informés des produits en parlant avec leurs amis, ou simplement en regardant ce que les autres étudiants utilisaient. L'un d'eux croyait que pour ces raisons, la publicité était inutile.

En ce qui concerne la disponibilité des produits de vapotage, tel qu'indiqué précédemment, plusieurs participants ont constaté la présence accrue des boutiques de vapotage dans leur région.

Bon nombre de participants croyaient également que les produits de vapotage étaient normalement vendus dans la plupart des dépanneurs de leur région. Dans l'ensemble, presque tous s'entendaient pour dire qu'il était de plus en plus facile de trouver et d'acheter leurs produits de vapotage favoris, et très peu avaient de la difficulté à se procurer ce qu'ils voulaient.

Habitudes de vapotage

Questionnés à savoir si leurs habitudes de vapotage avaient changé au fil du temps, plusieurs vapoteurs occasionnels n'ont signalé aucun changement important. Tout avait débuté par une « activité sociale » à faire en groupe, et c'était toujours le cas. Parmi les vapoteurs réguliers, plusieurs avaient commencé lentement et dans des contextes sociaux eux aussi, puis s'étaient mis à vapoter de plus en plus souvent, dans toutes sortes de contextes.

Dans ce dernier groupe, certains ont affirmé avoir parfois pris consciemment la décision de moins vapoter ou d'arrêter, avant de retourner à leurs anciennes habitudes de consommation fréquente parce que d'autres dans leur entourage vapotaient ou lorsqu'ils étaient en groupe avec d'autres vapoteurs. Un participant a mentionné qu'il avait cessé de vapoter, puis avait acheté un dispositif jetable avant de se rendre à une fête, avec l'intention d'arrêter encore une fois lorsque le dispositif serait vide. Cependant, il avait acheté deux ou trois autres dispositifs jetables avant de racheter un système à cartouche puisqu'il avait repris l'habitude de vapoter régulièrement.

À ce moment de la discussion, nous avons demandé aux participants de nous décrire une journée normale lorsqu'ils vapotent, et la place du vapotage dans leur quotidien.

Les habitudes de vapotage varient considérablement d'un participant à l'autre, et diffèrent nettement entre les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels. Normalement, les vapoteurs réguliers vapotent tous les jours à différents moments de la journée, et ne se limitent pas au vapotage en groupe. Ils ne cherchent pas d'occasions particulières pour vapoter – plusieurs le font dès que l'occasion se présente ou quand ils en ont très envie. Bon nombre d'entre eux perçoivent leurs habitudes de vapotage comme faisant partie de leur routine quotidienne.

Un des moments typiques pour vapoter est juste après les repas. Les vapoteurs réguliers le font souvent tôt le matin, quand l'envie est la plus forte ou les effets, plus marqués. Ils vapotent tout au long de la journée, à raison de deux ou trois bouffées chaque fois, pendant quelques minutes. Parmi les vapoteurs très réguliers se trouvaient ceux qui ont toujours l'impression d'avoir la vapoteuse dans leur main et qui ont été incapables de quantifier leur utilisation, que ce soit en termes de séances ou de nombre de bouffées.

Pour ce qui est de leur entourage, les vapoteurs réguliers sont tout aussi susceptibles de vapoter seuls qu'avec des amis ou des collègues, que ceux-ci vapotent ou non. Certains ont admis qu'ils vapotaient surtout quand ils s'ennuyaient (p. ex., quand ils ont les mains vides, qu'ils ne font rien d'autre ou lorsqu'ils sont au volant) ou au contraire, quand ils partagent un verre avec des amis.

Le vapotage est aussi utilisé pour réduire le stress et plusieurs étudiants ont admis qu'ils vapotaient davantage en période d'examens. L'école en ligne a aussi eu un impact sur certains étudiants de niveau secondaire et universitaire qui ont vapoté plus souvent devant leur écran que lorsqu'ils vont à l'école en présentiel.

Habituellement, les vapoteurs occasionnels sont des vapoteurs sociaux, c'est-à-dire qu'ils vapotent uniquement entre amis, surtout lors de rencontres sociales ou, pour les plus jeunes, à l'école. Cette tendance est due en grande partie au fait qu'ils ne possèdent aucun produit de vapotage et consomment ce que les amis leur donnent. Dans ce contexte, les vapoteurs occasionnels sont aussi plus enclins à vapoter en consommant de l'alcool, une autre activité qu'ils ont tendance à faire avec des amis. À l'école, ils vapotent avec leurs camarades durant les pauses ou à tout autre moment de la journée quand ils sont en groupe. Le vapotage semble être quelque chose de spontané plutôt qu'une activité organisée qui demande beaucoup d'efforts – d'une certaine façon, on peut dire que c'est du vapotage de commodité. Les habitudes de vapotage sont aussi dues au fait qu'ils sont moins susceptibles de devenir ou de se sentir accros et d'avoir ce besoin qu'ont les vapoteurs réguliers.

De nombreux vapoteurs occasionnels vapotent uniquement le week-end ou quelques week-ends par mois. Ceux qui fréquentent l'école peuvent vapoter quelques fois par semaine, soit durant de brèves séances (comme durant la pause-toilette) de deux ou trois bouffées, ou durant toute une soirée, à raison de deux ou trois bouffées prises à répétition. D'autres vapoteurs occasionnels qui possèdent leur dispositif vapotent pour s'occuper quand ils s'ennuient, mais ne se sentent pas contraints de l'utiliser tous les jours.

Raisons pour vapoter

Comme premier exercice durant ce volet de la conversation sur les raisons pour vapoter, nous avons demandé aux participants de décrire leur relation avec le vapotage. Plusieurs, en particulier des vapoteurs très réguliers, ont dit avoir des sentiments mitigés et ont parlé de « relation amour-haine » et de « pression-attraction » pour expliquer qu'ils n'aiment pas nécessairement le fait qu'ils vapotent ou qu'ils sont accros, mais qu'ils y prennent quand même plaisir. D'autres vapoteurs réguliers ont simplement affirmé qu'il s'agissait d'une habitude ou d'une dépendance. Certains ont décrit leur habitude en utilisant des qualificatifs qui s'appliquent aux effets du vapotage, comme « relaxant », « calmant » ou « euphorique ». D'autres, surtout ceux qui vapotent moins souvent, ont utilisé les expressions « social » ou « par intermittence » pour décrire la fréquence ou les occasions qu'ils associent au vapotage.

Comme c'est le cas pour de nombreux autres résultats dans la présente étude, les raisons pour vapoter différaient passablement entre les deux groupes (vapoteurs réguliers et vapoteurs occasionnels).

Les vapoteurs réguliers étaient beaucoup plus nombreux à dire qu'ils vapotent parce que « c'est là », c'est une habitude ou parce qu'ils se sentent accros. Pour plusieurs, ces raisons sont différentes de celles qui les avaient amenés à vapoter la première fois, c'est-à-dire pour des raisons sociales ou pour le plaisir. Dans ce groupe, il y a cependant ceux, dont les étudiants de niveau secondaire, qui vapotent pour faire comme leurs camarades.

Quelques vapoteurs réguliers ont également expliqué que le vapotage réduisait leur stress ou les aidait à décrocher, leur permettant ainsi de maintenir une bonne santé mentale. Par exemple, certains ont indiqué que le vapotage les aide à relaxer quand ils sont stressés en raison des travaux scolaires ou de leur charge de travail en général.

Dans ce groupe, les participants ont invoqué plusieurs raisons pour vapoter, comme se calmer les nerfs, parce qu'ils deviennent grincheux quand ils ne vapotent pas, pour réduire leur anxiété, leur redonner de l'énergie, pour le sentiment d'euphorie qu'il leur procure, pour se sentir accepté socialement, pour réduire le stress, pour combler leur envie de nicotine, parce qu'ils sont accros ou parce que ça fait partie de leur routine.

Les vapoteurs occasionnels vapotent surtout pour imiter leurs amis et que c'est une activité qu'ils font quand ils sont ensemble. Plusieurs vapotent pour s'intégrer au groupe ou pour partager une expérience amusante. Ces participants étaient plus susceptibles de vapoter pour s'intégrer, pour avoir du plaisir ou à un moment précis de la journée ou lors d'une occasion particulière, comme relaxer en fin de journée, pour se calmer après les classes ou en période d'examens, ou lorsqu'ils sont derrière le volant.

Dans les deux segments, certains ignoraient pourquoi ils vapotaient ou, après réflexion, ont affirmé n'avoir aucune bonne raison. Ils avaient commencé à vapoter sous la pression de leurs amis ou pour s'intégrer au groupe, mais ce n'était plus le cas.

Les participants des deux segments ont dit aimer le sentiment d'euphorie ou de bien-être que leur procure le vapotage. La principale différence entre les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels à cet égard était que les derniers vivent cette sensation quand l'occasion se présente et dans certains cas, uniquement lors de rencontres sociales ou de fêtes, alors que les premiers sont plus susceptibles de rechercher cette euphorie tout au long de la journée. Certains vapoteurs réguliers et notamment ceux qui vapotent depuis très longtemps ont mentionné qu'ils avaient recherché cette sensation dans le passé, mais que maintenant, lorsqu'ils la ressentent, c'est uniquement en tout début de matinée.

Autrement, quelques vapoteurs ont expliqué qu'ils vapotaient parce qu'ils avaient du plaisir à le faire, à former des nuages avec la fumée ou à regarder celle-ci, sans compter qu'ils apprécient le goût de leurs arômes favoris.

Les arômes

Autant chez les vapoteurs réguliers que les vapoteurs occasionnels, les arômes représentent un aspect important de l'expérience de vapotage, certains allant même jusqu'à dire qu'ils ne verraient aucun intérêt à vapoter si le liquide était sans saveur. Les arômes ont été décrits comme un facteur clé qui rend le vapotage intéressant ou attirant. Des arômes particuliers ou l'éventail des arômes offerts ont souvent été cités comme les principales raisons pour lesquelles certains participants choisissent un dispositif plutôt qu'un autre ou le remplacent. Les arômes sont également un sujet de discussion populaire chez les vapoteurs à l'affût de nouvelles expériences. Ce sont également les arômes qui distinguent le vapotage de la cigarette, laquelle est disponible en une seule saveur.

Il était évident que pour les vapoteurs, il y a une différence d'un arôme à l'autre. Ceux-ci choisissent normalement des arômes qui correspondent aux saveurs qu'ils préfèrent « dans la vraie vie ». Devant les options que nous leur avons présentées, les participants ont été attirés vers ce qu'ils aiment – si la pomme est leur fruit préféré, ils choisiraient une vapoteuse à saveur de pomme. Bien que cela fonctionne dans la plupart des cas, certains ont affirmé qu'ils avaient déjà essayé des arômes qui n'avaient pas répondu à leurs attentes, le goût étant différent de ce qu'il aurait dû être, ou qu'ils avaient été déçus ou au contraire, agréablement surpris d'aimer un arôme qu'ils n'auraient pas choisi pour le goût qu'il était censé reproduire. Suite à leur première expérience, de nombreux vapoteurs avaient des préférences bien précises et bien établies quant aux arômes qu'ils vapotent. Certains demeuraient ouverts à essayer de nouveaux arômes.

Même si quelques-uns ont dit préférer les liquides à saveur de menthe ou de menthol, la plupart des vapoteurs qui ont une nette préférence choisissent plutôt des arômes fruités ou sucrés, comme celui de fraise, de banane, de bleuet ou de melon d'eau. Les arômes « glacés » ou ceux qui combinent une saveur de fruit et le menthol sont également populaires et sont parfois considérés comme augmentant la puissance du produit ou le sentiment d'euphorie, et donnant l'impression d'une concentration plus élevée en nicotine.

Certains avaient essayé des arômes de « sous-marques » ou des marques qu'ils n'avaient pas aimées et avaient l'intention de les éviter à l'avenir.

Répercussions des restrictions en matière d'arômes

Dans l'ensemble, il ne semble pas que la réglementation ou les restrictions imposées au cours des dernières années sur les arômes et les endroits où ils peuvent être vendus aient eu des répercussions sur les habitudes de vapotage ou sur la disponibilité des produits que les participants souhaitaient acheter. Ce constat était le même pour tous les groupes d'âge et pour tous les vapoteurs, qu'ils soient réguliers ou occasionnels.

Très peu de participants des provinces ayant imposé des restrictions sur la vente d'arômes semblaient être au courant. Quelques-uns ont mentionné qu'ils se rappelaient des restrictions, mais les confondaient souvent avec l'interdiction visant les produits de vapotage à concentration élevée en nicotine (50 mg/ml). Un petit nombre de participants avaient remarqué que les stations-service n'annonçaient plus les arômes. La principale raison de la méconnaissance des restrictions était que les participants pouvaient toujours se procurer les produits qu'ils voulaient et dans de nombreux cas, plus facilement que dans le passé. Aucun n'a mentionné que c'était devenu plus difficile.

Dans les provinces qui limitent la vente des produits aromatisés aux boutiques de vapotage, personne n'a remarqué quoi que ce soit puisque ce sont ces commerces qu'ils fréquentent et que ceux-ci sont de plus en plus nombreux. Pour les autres provinces où les produits aromatisés ne sont pas disponibles, les participants ont mentionné qu'ils connaissaient quelques détaillants ou d'autres sources où ils pouvaient se procurer des produits aromatisés, qu'ils commandaient leurs produits en ligne, ou qu'ils s'approvisionnaient en voyage dans les provinces où il n'y avait pas de telles restrictions. Presque aucun ne produit ses propres liquides aromatisés en raison de ces restrictions.

Bien que ces récentes restrictions ne semblaient pas avoir beaucoup d'impact, confrontés à un scénario fictif d'interdiction complète des produits aromatisés au cours des six prochains mois, les participants ont réagi de plusieurs façons. La plupart ont affirmé que cela aurait un impact sur leurs habitudes de vapotage.

Le commentaire qui est revenu le plus souvent était que cette interdiction les dissuaderait de vapoter comme ils le font ou les encouragerait à arrêter. Certains ont mentionné qu'elle les priverait d'une importante raison, sinon la principale raison, de vapoter. Cette opinion était particulièrement répandue chez les vapoteurs occasionnels. Pour ces derniers, la décision semblait facile et l'objectif, tout à fait réalisable, étant donné que le vapotage est une activité occasionnelle pour eux et qu'ils ne se sentent pas accros. Parmi les vapoteurs réguliers, plusieurs croyaient que cette interdiction réduirait leur vapotage, même s'ils n'étaient pas convaincus que ce serait facile puisque leur dépendance à la nicotine viendrait compliquer les choses. Quelques vapoteurs réguliers, en particulier ceux qui avaient essayé d'arrêter ou qui pensaient constamment à arrêter ont indiqué qu'il s'agirait sans doute de l'encouragement dont ils avaient besoin pour réussir.

D'autres étaient d'accord à ce qu'on élimine les arômes et continueraient de vapoter sans relâche puisque la sensation et les effets de la nicotine, que ce soit le sentiment d'euphorie ou de calme, sont plus importants que l'arôme.

L'efficacité d'une interdiction visant les arômes a également été remise en question. Certains croyaient qu'ils seraient tout de même en mesure de trouver leurs arômes favoris grâce à leurs « relations » ou auprès de détaillants avec qui ils ont déjà fait affaire. Ils ne semblaient pas croire qu'ils auraient de la difficulté à trouver malgré toutes les nouvelles restrictions. Quelques-uns commanderaient leurs produits en ligne ou feraient appel à des connaissances dans d'autres provinces.

Certains ont affirmé qu'ils chercheraient une alternative au vapotage si les arômes étaient interdits. Quelques-uns choisiraient la cigarette. Il s'agissait uniquement d'anciens fumeurs qui avaient commencé à vapoter pour réduire ou cesser leur consommation de tabac, indiquant ainsi que ce serait un « retour en arrière » plutôt qu'une nouvelle option.

Quelques participants ont également mentionné qu'ils se tourneraient sans doute plus souvent vers le houka ou la chicha parce qu'ils peuvent utiliser des arômes. Encore une fois, ces commentaires provenaient uniquement des participants qui utilisent déjà ces méthodes et non par ceux qui n'y ont pas recours et qui commenceraient à les utiliser seulement s'il y avait une interdiction sur les arômes.

Certains vapoteurs sociaux consommeraient du cannabis (plus souvent) dans les fêtes au lieu de vapoter. Presque aucun participant n'irait jusqu'à produire ses propres liquides.

Bon nombre de participants semblaient avoir au moins quelques amis qui cesseraient de vapoter si tous les arômes étaient interdits. Certains qui avaient remarqué que le vapotage était de plus en plus répandu chez les jeunes étudiants s'entendaient pour dire qu'une telle interdiction serait efficace pour dissuader ceux-ci et du même coup, diminuer la popularité et la prévalence du vapotage chez les jeunes.

Utilisations multiples et consommation de substances : la chronologie

Les utilisations multiples sont assez répandues, à la fois chez les vapoteurs réguliers et les vapoteurs occasionnels, l'alcool et le vapotage représentant la combinaison la plus courante.

De nombreux vapoteurs ont mentionné qu'ils consommaient du cannabis, généralement pas en même temps que le vapotage, mais plutôt comme une activité séparée. Bien que quelques-uns ont dit consommer du cannabis par vapotage, la plupart le font en fumant ou en consommant des produits comestibles. De plus, ceux qui vapotent du cannabis utilisent normalement un dispositif distinct (comme un stylo dab). Les participants étaient peu nombreux à fumer la cigarette, tandis que la chicha et le houka ont été mentionnés par un ou deux participants dans plusieurs groupes.

Comme exercice d'introduction, les participants étaient invités à donner la chronologie de leur consommation de substances, notamment le tabac (en particulier la cigarette), la nicotine (vapotage), l'alcool, le cannabis et d'autres drogues récréatives. Ils devaient préciser à quel moment ils avaient commencé à consommer chacune de ces substances, celui où ils avaient arrêté et l'évolution de leur consommation au fil du temps. Même si chacun avait sa propre expérience, nous avons toutefois relevé des tendances sous-jacentes :

• L'alcool est souvent une des premières substances consommées, surtout chez les 13 à 17 ans. Dans certains cas, l'usage du tabac tend à débuter avec la consommation d'alcool.
• Les deuxièmes substances à être consommées sont les produits de vapotage ou le cannabis, souvent chez les 14 à 18 ans. Elles viennent habituellement s'ajouter à la consommation d'alcool plutôt que de la remplacer, bien que pour certains, le vapotage a remplacé ou réduit l'usage du tabac, alors que le cannabis a remplacé l'alcool.

• En décrivant leur première expérience de vapotage, les participants ont commencé par dire « Je l'ai essayé pour la première fois quand… », puis ont décrit le moment où ils avaient pris leur première bouffée. Cela ne signifie pas nécessairement qu'ils en ont fait une habitude dès le départ – plusieurs ont indiqué que leur consommation avait augmenté dans les deux années qui avaient suivi, ou qu'ils avaient commencé à acheter eux-mêmes leurs produits ou investi dans une vapoteuse plusieurs mois, voire un an ou deux après leur expérience initiale.
• Il semblait y avoir une certaine stabilité dans l'utilisation de ces substances depuis la fin de l'adolescence, sauf pour le vapotage qui, surtout pour les vapoteurs réguliers, avait augmenté avec le temps. Certains vapoteurs réguliers de longue date avaient réduit leur consommation d'alcool et leur vapotage, principalement parce que leur cercle d'amis et leur vie sociale avaient changé. Certains d'entre eux avaient également pris la décision consciente de réduire leur consommation de ces substances en raison des effets néfastes sur la santé.
• Ceux qui avaient commencé à consommer du cannabis après avoir commencé à vapoter ne croyaient pas que l'un avait mené à l'autre – ils avaient l'impression qu'ils auraient consommé du cannabis de toute façon. Certains avaient essayé le cannabis à un moment ou l'autre, mais n'ayant pas aimé les effets, ils n'avaient jamais recommencé. Pour quelques-uns, le cannabis avait mené au vapotage puisqu'ils cherchaient une option sans cannabis à combiner à l'alcool, ou ils préféraient les effets à court terme du vapotage au sentiment d'euphorie que procure le cannabis et qui dure plus longtemps.

• L'usage du tabac est rarement un choix pour les participants, plusieurs ayant exprimé leur désintérêt envers les cigarettes, qu'ils trouvent dégoûtantes. Leur aversion pour l'odeur de la cigarette, qui est aussi plus difficile à dissimuler, est une des raisons pour lesquelles ils ont choisi de vapoter au lieu de fumer. Certains croient également que l'usage du tabac est beaucoup plus néfaste pour la santé que le vapotage.
• Quelques participants ont mentionné qu'ils utilisaient également le houka et la chicha, et ce, depuis le secondaire ou peu de temps après. Ils pratiquaient cette activité surtout avec leur famille et leurs amis, sans la combiner à d'autres substances.
• Très peu de participants ont mentionné d'autres drogues récréatives comme la MDMA (ou Molly), l'ecstasy ou d'autres « ;pilules; ».

Changer les habitudes de consommation

En discutant de leurs efforts antérieurs pour cesser de consommer des substances, plusieurs vapoteurs réguliers ont mentionné avoir essayé et parfois réussi à arrêter de vapoter pour une courte période allant de quelques semaines à quelques mois. Ceux qui avaient décidé de réduire ou de cesser le vapotage ont indiqué qu'ils avaient des amis qui avaient fait la même chose, ce qui les avait motivés. Certains avaient réduit leur consommation en raison des répercussions sur la santé et de l'incertitude quant aux effets à long terme. D'autres avaient cessé de fumer la cigarette, mais très peu avaient arrêté de consommer de l'alcool ou du cannabis.

Au cours des prochaines années, très peu de participants prévoient augmenter leur consommation de substances, à l'exception de quelques jeunes qui croyaient que leur consommation d'alcool pourrait augmenter durant leurs études postsecondaires, et de quelques vapoteurs occasionnels qui soupçonnaient que leur vapotage irait en augmentant au fur et à mesure qu'ils deviennent accros.

Le changement le plus importance en termes de consommation de substances au cours des prochaines années est sans doute la diminution ou la cessation du vapotage chez les vapoteurs réguliers. Quelques-uns avaient déjà fait des efforts pour réduire leur vapotage et malgré qu'ils aient connu des hauts et des bas, ils prévoyaient cesser complètement. Ils avaient le sentiment que « ;les personnes plus âgées ne vapotent pas; » et qu'ils seraient éventuellement trop vieux pour continuer. En s'imaginant vapoter durant leur vie adulte, certains participants ont rigolé et quelques-uns avaient l'impression que ce n'était pas cool de le faire après un certain âge (p. ex., 25 ans) et que les raisons sociales pour vapoter disparaitraient quand ils vieilliraient ou entreprendraient une carrière.

D'autres ont également invoqué le fait qu'ils voulaient fonder une famille et être un exemple pour leurs enfants ou ceux des autres comme autre raison pour arrêter de vapoter.

Quelques participants qui ont adopté le vapotage comme stratégie pour cesser de fumer s'attendaient également à ce que leur usage du tabac (et leur dépendance à la nicotine) disparaisse graduellement, de même que le vapotage. Les participants étaient plus susceptibles de croire qu'ils allaient arrêter de vapoter à un moment ou un autre dans un proche avenir que de cesser de consommer du cannabis. En fait, les consommateurs de cannabis ont expliqué que leur consommation était un mode de vie qu'ils conserveraient indéfiniment et non d'une activité à laquelle ils aimeraient mettre fin éventuellement.

Les membres de la famille (parents, frères et sœurs) et les partenaires de vie étaient les personnes les plus susceptibles d'essayer de convaincre les vapoteurs de cesser de vapoter. Cependant, certains ont également expliqué que la pression extérieure visant à les faire cesser de vapoter n'était pas assez forte ni assez constante pour les convaincre, et que les parents surtout les laissaient faire ou les encourageaient activement à continuer, croyant que c'était moins néfaste que le tabac.

Perceptions des effets du vapotage sur la santé

De nombreux participants avaient l'impression que la société était de plus en plus réceptive au vapotage, surtout comme alternative à la cigarette. Bien que la plupart fronceraient les sourcils en voyant de jeunes enfants vapoter, ils croyaient que le vapotage chez les adolescents et les adultes était beaucoup moins préoccupant maintenant que lorsqu'il a fait son apparition. Peu avaient le sentiment que le vapotage était une drogue d'introduction.

Les participants étaient conscients des préoccupations envers le vapotage, surtout compte tenu de la couverture médiatique entourant les maladies graves et les décès qui y sont associés, comme la « ;maladie pulmonaire du maïs soufflé; », et croyaient que cette information avait contribué à former les opinions de leurs amis et membres de la famille qui voyaient leur vapotage d'un mauvais œil. Cependant, dans la plupart des cas, les effets sur la santé que bon nombre de vapoteurs réguliers ont remarqués étaient l'essoufflement à l'effort, en pratiquant un sport ou durant toute autre activité quotidienne (comme monter les escaliers), ce qui ne leur était jamais arrivé auparavant. Bien qu'ils le perçoivent comme un effet mineur sur la santé ou une nuisance plus qu'autre chose, les participants étaient souvent préoccupés par ce problème qui laisse croire que le vapotage est néfaste pour la santé pulmonaire et cardiovasculaire.

Ceci étant dit, les participants étaient d'avis qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves scientifiques suggérant que le vapotage était néfaste pour la santé, à court ou à long terme, et que jusqu'à ce que ces preuves soient démontrées, plusieurs ne s'inquiétaient pas outre mesure de leur santé. L'absence de préoccupation était particulièrement remarquable chez les vapoteurs occasionnels qui ne ressentaient aucun effet néfaste et qui ont souligné qu'ils ne vapotaient pas suffisamment pour que cela soit préoccupant.

De façon générale, les participants ne croient pas être suffisamment bien informés sur les effets du vapotage sur la santé. Très peu d'entre eux en avaient discuté avec d'autres, y compris un professionnel de la santé, des effets du vapotage sur la santé et peu avaient fait des recherches pour trouver cette information. Un vapoteur régulier qui avait fait des démarches pour obtenir ces renseignements croyait que les effets néfastes potentiels n'étaient pas préoccupants.

Quelques participants se rappelaient avoir vu de la publicité sur les effets indésirables du vapotage et de certains reportages concernant des vapoteurs qui avaient été hospitalisés, mais cela ne les a pas dissuadés. Très peu avaient vu d'autres vapoteurs souffrir de graves problèmes de santé dus au vapotage.

Les participants avaient l'impression que le temps finira par nous confirmer la gravité des effets et, tout comme pour le tabac, le moment viendra où il y aura des données probantes sur les effets néfastes sur la santé, surtout après une utilisation prolongée. Puisque le vapotage en est encore à ses tout débuts, ces effets à long terme ne sont pas encore connus – et l'absence de données probantes ne dissuade aucunement la plupart des vapoteurs à continuer de vapoter, du moins pour l'instant.

Les plus susceptibles d'avoir entrepris des démarches pour réduire ou cesser le vapotage sont ceux qui croient qu'ils peuvent en tirer uniquement des bienfaits (p. ex., parce qu'ils ont des troubles de santé physique, en particulier l'essoufflement à l'effort ou en montant et en descendant les escaliers) ou ceux qui estiment que toute dépendance ou activité qui implique l'inhalation d'une substance étrangère ne peut pas être bonne pour la santé.

Méthodologie

Aperçu : La méthodologie de recherche consistait en 16 groupes de discussion en ligne avec des jeunes et des jeunes adultes partout au pays. Les séances se sont déroulées du 16 mai au 7 juin 2022. Au total, 124 personnes ont participé à l'étude.

Quorus avait la responsabilité de coordonner tous les aspects du projet, y compris la conception et la traduction du questionnaire de recrutement et du guide de l'animateur, la collecte de données, y compris le recrutement des participants, la plateforme de discussion en ligne, l'animation des séances et la production des rapports requis au terme de la collecte de données. La méthode de recherche est décrite plus en détail ci-dessous.

Population cible et base de sondage

Pour cette étude, la population cible était composée de quatre segments :

• Des jeunes (de 15 à 19 ans) vapoteurs réguliers (c'est-à-dire qui avaient vapoté au moins 20 des 30 derniers jours)
• Des jeunes (de 15 à 19 ans) vapoteurs occasionnels (c'est-à-dire qui avaient vapoté moins de 20 des 30 derniers jours)
• De jeunes adultes (de 20 à 24 ans) vapoteurs réguliers (c'est-à-dire qui avaient vapoté au moins 20 des 30 derniers jours)
• De jeunes adultes (de 20 à 24 ans) vapoteurs occasionnels (c'est-à-dire qui avaient vapoté moins de 20 des 30 derniers jours)

Les participants recrutés pour ces quatre segments provenaient de ces deux régions :

• Les provinces qui ont restreint la vente de produits aromatisés (Ontario, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick, Saskatchewan et Colombie-Britannique)
• Les provinces qui n'ont pas restreint la vente de produits aromatisés (Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Manitoba, Alberta et les Territoires)

Des questions bien précises ont été insérées dans le questionnaire de recrutement pour déterminer si les participants remplissaient les conditions d'admissibilité au programme de recherche et pour obtenir une bonne représentation de tous les groupes d'âge, régions, genres, niveaux de scolarité et origines ethniques. De plus, des efforts ont été faits pour recruter des personnes qui fumaient également la cigarette (doubles utilisateurs) dans chaque groupe.

En plus des critères généraux susmentionnés, d'autres mesures ont été utilisées pour recruter des participants de qualité :

• Nous avons exclu tout participant qui occupait ou avait déjà occupé un poste en lien avec le sujet de la recherche, au sein d'un ministère ou d'un organisme gouvernemental concerné, d'une agence de publicité, d'une firme d'études de marché, d'un cabinet de relations publiques, d'un fabricant de tabac ou de cigarettes électroniques, d'une entreprise de renoncement au tabac, d'un cabinet juridique, d'une entreprise liée au cannabis ou des médias (radio, télévision, journaux, production vidéo ou cinématographique, etc.). Cette exclusion s'appliquait également aux membres de la famille ou du ménage d'un participant.
• Nous avons exclu tous les participants qui se connaissaient, à moins qu'ils soient à des séances différentes, tenues à des moments différents.
• Nous avons exclu tout participant qui aurait pris part à une séance de recherche qualitative au cours des six mois précédents.
• Nous avons également exclu tout participant qui avait pris part à cinq séances ou plus de recherche qualitative au cours des cinq années précédentes.
• Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à une séance de recherche qualitative sur le même sujet, tel que défini par le chercheur ou l'animateur au cours des deux années précédentes.

Description des procédures de collecte de données

La collecte de données a été effectuée durant les discussions de groupes en ligne d'une durée de 90 minutes avec des jeunes et de jeunes adultes vapoteurs.

Pour chaque groupe, Quorus a recruté dix participants pour s'assurer de la présence de huit à dix d'entre eux. Chaque participant a reçu un montant de 100 $ à la fin de la séance.

Les participants aux groupes de discussion ont été recrutés au téléphone par composition aléatoire auprès du grand public et par le biais d'une base de données exclusive de volontaires.

Le recrutement des participants pour les groupes de discussion a été fait conformément aux règles de sélection, de recrutement et de protection de la vie privée établies dans les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Recherche qualitative. Les exigences suivantes ont également été respectées :

• Toutes les activités de recrutement se sont déroulées dans la langue officielle de préférence du participant, en français ou en anglais selon le cas.
• Nous avons informé les participants qui l'ont demandé sur la manière dont ils pouvaient accéder aux résultats de la recherche.
• Nous avons fourni l'énoncé de confidentialité de Quorus à ceux qui l'ont demandé.
• La procédure de recrutement a permis de confirmer la capacité de chaque participant à communiquer, comprendre, lire et écrire dans la langue utilisée pour leur séance.
• Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur l'accès à l'information et nous leur avons donné l'assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous avons informé les participants du but de la recherche, de l'identité du ministère ou de l'agence qui l'avait commandée et du fournisseur des services de recherche, que les résultats de l'étude seraient rendus publics dans les six mois suivant la fin des travaux de recherche à Bibliothèque et Archives Canada. Enfin, nous avons informé les participants que leur participation à l'étude était volontaire et que l'administration des renseignements fournis respecterait les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

À l'étape du recrutement et au début de chaque groupe de discussion, nous avons informé les participants que cette recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada/Santé Canada. Ceux-ci ont également été informés que les séances seraient enregistrées et que des observateurs du gouvernement du Canada et de Santé Canada seraient présents. Quorus s'est assuré d'obtenir le consentement préalable des participants à l'étape du recrutement ainsi qu'au début de chaque séance de discussion.

Toutes les séances se sont déroulées en soirée après les heures normales de bureau. L'équipe de recherche a utilisé la plateforme Zoom pour héberger et enregistrer les séances (avec des microphones et des webcams branchés aux appareils électroniques de l'animateur et des participants, comme les ordinateurs portatifs, les tablettes et les téléphones intelligents) pour un visionnement à distance.

Groupes de discussion en ligne

Annexes

Questionnaire de recrutement

Santé Canada – Étude exploratoire sur le vapotage chez les adolescents et les jeunes adultes
Questionnaire de recrutement pour les groupes de discussion

Spécifications

• Seize (16) groupes de discussion seront organisés avec de jeunes vapoteurs et des adolescents dans quatre régions :
  • Ontario/Nouvelle-Écosse/Île-du-Prince-Édouard/Nouveau-Brunswick
  • Colombie-Britannique/Saskatchewan
  • Québec
  • Terre-Neuve-et-Labrador/Manitoba/Alberta/Territoires
• Nous recruterons 10 participants dans chaque groupe pour nous assurer de la présence de 8 à 10 d'entre eux.
• Les participants recevront 100 $.
• Dans chaque région, quatre groupes seront formés de participants d'âges différents qui vapotent à des fréquences différentes, dont un groupe de chacun des segments suivants :
  • Adolescents (15 à 19 ans) vapoteurs réguliers (qui ont vapoté durant au moins 20 des 30 jours précédents)
  • Adolescents (15 à 19 ans) vapoteurs occasionnels (qui ont vapoté durant moins de 20 des 30 jours précédents)
  • Jeunes adultes (20 à 24 ans) vapoteurs réguliers (qui ont vapoté durant au moins 20 des 30 jours précédents)
  • Jeunes adultes (20 à 24 ans) vapoteurs occasionnels (qui ont vapoté durant moins de 20 des 30 jours précédents)
• Les séances dureront environ 90 minutes.

IMPORTANT :

• SI UN MÉNAGE COMPTE DES MEMBRES APPARTENANT à PLUS D'UNE CATÉGORIE « ;ADOLESCENTS; » OU « ;JEUNES ADULTES; », NOUS VOULONS ÉVITER DE RECRUTER DEUX PERSONNES D'UN MêME MÉNAGE – NOUS POUVONS RECRUTER UNE PERSONNE EN RÉSERVE SI LES DEUX SONT DANS DES GROUPES DISTINCTS. IL EST INTERDIT DE RECRUTER DEUX PERSONNES D'UN MêME MÉNAGE POUR LE MêME GROUPE.
• UN FORMULAIRE DE CONSENTEMENT PARENTAL DOIT ÊTRE REMPLI POUR LES PARTICIPANTS DE 15 ET 16 ANS.

Questionnaire

A. Introduction

Bonjour/hello, je m'appelle [NOM] et je travaille pour le groupe-conseil Quorus, une entreprise canadienne d'études de marché. Nous planifions une série de groupes de discussion au nom du gouvernement du Canada, et plus particulièrement Santé Canada, avec des gens dans votre région. Préférez-vous continuer en anglais ou en français? / Would you prefer to continue in English or French?

[PREMIÈRE REMARQUE POUR L'INTERVIEWEUR : POUR LES GROUPES EN ANGLAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, VEUILLEZ DIRE, « ;Malheureusement, nous recherchons des gens qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt.; » POUR LES GROUPES EN FRANÇAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, LUI RÉPONDRE « ;Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. We thank you for your interest. »]

[DEUXIÈME REMARQUE POUR L'INTERVIEWEUR : Durant le recrutement, si un résident du Québec souhaite participer en anglais, ou si un résident de l'extérieur du Québec préfère participer en français, des efforts seront faits pour les inclure dans un groupe de la langue de leur choix, dans le fuseau horaire le plus près d'où il habite, s'il s'agit d'une région avec les mêmes restrictions concernant les arômes :

• Les participants francophones de la région NL/MB/AB/Territoires peuvent être inclus dans la séance équivalente en français avec les participants du Québec, et
• Les participants anglophones du Québec peuvent être inclus dans la séance équivalente avec les participants de la région NL/MB/AB/Territoires.

Pour toutes les autres situations, veuillez consulter votre superviseur.]

Comme je le mentionnais, nous organisons des groupes de discussion avec des personnes de votre région, pour le compte du gouvernement du Canada. Les séances dureront tout au plus 90 minutes et les participants seront rémunérés.

Votre participation est entièrement volontaire. Nous désirons simplement connaître vos opinions. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit, ni de vous faire changer d'avis. La discussion de groupe aura lieu sur une plateforme de webconférence semblable à Zoom et sera dirigée par un professionnel de la recherche. Environ huit à dix autres participants invités comme vous y prendront part. Pour participer, vous devrez utiliser un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent avec microphone et webcam fonctionnels, dans une pièce tranquille. Toutes les opinions demeureront confidentielles et serviront uniquement aux fins de la recherche, conformément aux lois visant à protéger votre vie privée.

[REMARQUER POUR L'INTERVIEWEUR : SI ON VOUS POSE DES QUESTIONS AU SUJET DES LOIS SUR LA VIE PRIVÉE, RÉPONDEZ « ;L'information recueillie dans le cadre de la recherche est soumise aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada, et des lois provinciales sur la vie privée.]

1. Avant de vous inviter, nous devons vous poser quelques questions pour obtenir une diversité de participants dans chaque groupe. Cela ne prendra que 5 minutes. Puis-je continuer?

Oui 1 CONTINUER

Non 2 REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

B. Admissibilité

POUR LES GROUPES DE JEUNES DE 15 OU 16 ANS

2. Êtes-vous le parent ou le tuteur d'un enfant âgé de 15 ou 16 ans ou y a-t-il un autre membre de votre foyer qui l'est? Si oui, pourrais-je parler à cette personne?

Non 1

Oui, moi 2 PASSER À LA SECTION DES 15 À 24 ANS DU QUESTIONNAIRE

Oui, quelqu'un d'autre 3 DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET

RÉPÉTER L'INTRODUCTION

POUR LES GROUPES D'ADOLESCENTS ET DE JEUNES ADULTES DE 17 À 24 ANS

3. Y a-t-il quelqu'un chez vous qui est âgé de 17 à 24 ans? Si c'est le cas, puis-je lui parler?

Non 1 REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

Oui, moi 2 PASSER À Q9 DANS LA SECTION DES 15 À 24 ANS

Oui, quelqu'un d'autre 3 DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET

RÉPÉTER L'INTRODUCTION

C. QUESTIONS DE PRÉSÉLECTION

VAPOTEURS DE 15 à 24 ANS

DEMANDER AUX PARENTS OU AUX TUTEURS DES JEUNES DE 15 ET 16 ANS :

Nous menons une étude pour Santé Canada avec des jeunes de 15 à 24 ans en vue d'orienter les décisions politiques et réglementaires et de mieux comprendre le phénomène du vapotage chez les jeunes. Pour ce faire, nous organisons des discussions de groupe d'une heure et demie chacune, qui auront lieu en fin d'après-midi et en soirée (le jour si c'est le samedi). Les séances auront lieu sur une plateforme de webconférence semblable à Zoom et seront dirigées par un professionnel de la recherche. Environ huit à dix autres participants y prendront part. Vous serez invités à partager vos opinions sur le vapotage et les comportements qui s'y rattachent. Toutes les opinions demeureront confidentielles et la participation est volontaire. Les participants recevront 100 $ pour leur contribution. Les renseignements recueillis serviront uniquement aux fins de la recherche et seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Le nom complet de votre enfant ne sera divulgué ni au gouvernement ni à des tiers.

4. Nous autorisez-vous à poser quelques questions à votre enfant, y compris sur ses comportements de vapotage, s'il y a lieu, ou pour nous assurer qu'il ou elle répond aux conditions de participation pour le groupe de discussion qui aura lieu le [DATE] à [HEURE]?

Oui 1

Non 2 RETOURNER À LA QUESTION 3

Oui, mais il/elle n'est pas disponible 3 REPORTER L'APPEL

Merci. Avant de m'entretenir avec votre enfant, j'aimerais vous poser quelques questions supplémentaires.

5. Est-ce que vous ou d'autres membres de votre famille immédiate travaillez pour…? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

… une firme d'études de marché, un cabinet de relations

publiques ou une agence de publicité 1

… les médias (radio, télévision, journaux, magazines, etc.) 2

… le gouvernement fédéral ou provincial 3

… un fabricant de tabac ou de cigarettes électroniques 4

… une entreprise d'abandon du tabac 5

… un cabinet d'avocats 6

… une entreprise de cannabis 7

SI A RÉPONDU OUI à L'UNE OU L'AUTRE DES CATÉGORIES, REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

6. La discussion de groupe sera enregistrée sur bande vidéo. Les enregistrements serviront à analyser les résultats et à rédiger le rapport. Les résultats des discussions seront regroupés dans le rapport de recherche, ce qui signifie qu'aucun participant ne sera identifié. Le nom de votre enfant ne figurera pas dans le rapport. Est-ce que cela vous convient?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

7. Il se peut que des représentants de Santé Canada et d'autres personnes impliquées dans le projet observent la séance, mais ils ne participeront pas à la discussion et ne connaîtront pas le nom de votre enfant. Est-ce que cela vous convient?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

8. Quel est le prénom de votre enfant? NOTER : _______________

Merci. J'aimerais maintenant parler à [NOM DE L'ENFANT] pour m'assurer qu'il ou elle accepte de participer et serait à l'aise de le faire. Quand ce sera fait, je vous reparlerai.

DEMANDER AUX ADOLESCENTS DE 15 ET 16 ANS

Bonjour [NOM DE L'ENFANT], je m'appelle [RECRUTEUR] et je travaille pour le groupe-conseil Quorus, une firme de recherche canadienne. Ta mère/ton père/ton tuteur m'a donné la permission de te parler au sujet d'une étude.

Nous organisons des groupes de discussion avec des jeunes de 15 à 24 ans pour Santé Canada qui souhaite comprendre le phénomène du vapotage chez les jeunes. Les réponses que tu me donneras durant cet appel et les commentaires que tu feras durant la discussion ne seront communiquées à personne, même pas à tes parents.

Avant de t'inviter, j'aimerais te poser quelques questions pour m'assurer d'avoir une diversité de participants dans chaque groupe. Ceci ne prendra que 5 minutes. Me permets-tu de continuer?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

9. à quelle fréquence as-tu utilisé des cigarettes électroniques (vapoteuse, stylo vapoteur, cartouche ou mod) au cours des 30 derniers jours? LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES

Au moins 20 des 30 derniers jours 1 VAPOTEUR RÉGULIER

Moins de 20 des 30 derniers jours 2 VAPOTEUR OCCASIONNEL

Pas du tout au cours des 30 derniers jours 3 REMERCIER ET METTRE

FIN à L'ENTRETIEN

10. Fumes-tu des cigarettes (que ce soit des cigarettes prêtes à utiliser ou celles que tu roules toi-même avec du tabac seulement) tous les jours, occasionnellement ou pas du tout?

Tous les jours 1 DOUBLE UTILISATEUR

Occasionnellement 2 DOUBLE UTILISATEUR

Pas du tout 3

Préfère ne pas répondre 9

DANS LA MESURE DU POSSIBLE, RECRUTER AU MOINS UN PARTICIPANT POUR LE GROUPE DES ADOLESCENTS (15 à 19 ANS) ET AU MOINS DEUX PARTICIPANTS POUR LE GROUPE DES JEUNES ADULTES (20 à 24 ANS) QUI SONT DES DOUBLES UTILISATEURS

J'aimerais t'en dire un peu plus au sujet de notre étude pour savoir si tu aimerais y participer. Nous organisons des discussions de groupes d'une heure et demie chacune, en fin d'après-midi ou en soirée (le jour pour le samedi). La séance aura lieu sur une plateforme de webconférence semblable à Zoom et sera dirigée par un professionnel de la recherche. Huit à dix autres jeunes Canadiens participeront. Vous serez invités à partager vos opinions sur le vapotage et les comportements qui s'y rattachent. Les participants recevront un montant en argent. Les renseignements recueillis serviront uniquement aux fins de la recherche et seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels du Canada. Les noms complets des participants ne seront divulgués ni au gouvernement ni à des tiers.

[NOTE POUR L'INTERVIEWEUR : SI ON VOUS POSE DES QUESTIONS AU SUJET DES LOIS SUR LA VIE PRIVÉE, DITES : « ;L'information recueillie dans le cadre de la recherche est soumise aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, une loi du gouvernement du Canada, ainsi qu'aux dispositions des lois provinciales sur la vie privée.; »]

11. Aimerais-tu participer à cette étude?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

12. Nous voulons recruter des personnes de différents groupes d'âge. Pourrais-tu me dire ton âge?

14 ans ou moins REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

Mélange d'âges

15 ans 1

16 ans 2

17 ans 3

18 ans 4

19 ans 5

20 ans 6

21 ans 7

22 ans 8

23 ans 9

24 ans 10

25 ans et plus REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

13. Quelle est ton identité de genre? [Si tu n'es pas à l'aise d'en parler, tu n'es pas obligé(e) de me le dire.] [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

Homme 1

Femme 2

Préfère se décrire lui ou elle-même – préciser : _____ 3

Préfère ne pas répondre 4

SI POSSIBLE, RECRUTER UNE PROPORTION ÉGALE D'HOMMES ET DE FEMMES, ET LES AUTRES GENRES AU FUR ET à MESURE QU'ILS SE PRÉSENTENT

14. DEMANDER AUX 18 à 24 ANS : Est-ce que toi ou d'autres membres de ta famille immédiate travaillez pour… ? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

… une firme d'études de marché, un cabinet de relations

publiques ou une agence de publicité 1

… les médias (radio, télévision, journaux, magazines, etc.) 2

… le gouvernement fédéral ou provincial 3

… un fabricant de tabac ou de cigarettes électroniques 4

… une entreprise d'abandon du tabagisme 5

… un cabinet d'avocats 6

… une entreprise de cannabis 7

SI A RÉPONDU OUI à L'UNE OU L'AUTRE DE CES OPTIONS, REMERCIER ET METTRE FIN à L'ENTRETIEN

D. DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES ET INDUSTRIE

DEMANDER AUX ADULTES DE 18 ANS ET PLUS SEULEMENT :

15. Quel est le plus haut niveau de scolarité que tu as atteint? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

Secondaire partiel 1

Diplôme d'études secondaires 2

Études collégiales ou techniques partielles 3

Diplôme collégial ou d'école technique 4

Études universitaires partielles 5

Diplôme d'études universitaires 6

Diplôme d'études supérieures 7

RECRUTER UN MÉLANGE DANS LA MESURE DU POSSIBLE

16. Te considères-tu comme faisant partie d'un groupe ethnoculturel visible?

Oui 1

Non 2 PASSER à LA QUESTION 18

17. Quelle est ton origine ethnique? [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

Noir (Africain, Afro-Antillais, Afro-Canadien) 1

Asiatique de l'Est (Chinois, Coréen, Japonais, Taïwanais) 2

Autochtone (Premières Nations, Inuit, Métis) 3

Latino-Américain (Hispanique) 4

Du Moyen-Orient (Asiatique de l'Ouest, Nord-Africain, p. ex. 5

Afghan, Égyptien, Iranien)

Asiatique du Sud (Indien, Pakistanais, Sri Lankais, Indo-Antillais) 6

Asiatique du Sud-Est (Philippin, Vietnamien, Cambodgien, Thaïlandais) 7

Blanc (origine européenne) 8

Préfère ne pas répondre 9

18. As-tu déjà participé à un groupe de discussion ou à une entrevue sur un thème préparé à l'avance et pour lequel tu as été rémunéré?

Oui 1

Non 2 PASSER à LA QUESTION 22

19. Quand as-tu participé à l'une de ces discussions ou entrevues la dernière fois?

Au cours des 6 derniers mois 1 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

Il y a plus de 6 mois 2

20. Quels étaient les principaux thèmes abordés lors de ces discussions ou entrevues?

NOTER : _______________

REMERCIER LE RÉPONDANT ET METTRE fin à L'ENTRETIEN si le sujet portait sur le tabac ou le vapotage

21. À combien de groupes de discussion ou d'entrevues as-tu participé au cours des cinq dernières années?

Moins de 5 1

Cinq et plus 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

22. Nous demandons aux participants des groupes de discussion d'exprimer leurs opinions et de verbaliser leurs pensées. Dans quelle mesure es-tu à l'aise d'exprimer ton opinion devant d'autres personnes de ton âge? Es-tu…? LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES

Très à l'aise 1 MIN 5 PAR GROUPE

Plutôt à l'aise 2

Pas très à l'aise 3 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

Très mal à l'aise 4 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

23. As-tu accès à une connexion Internet stable en mesure de soutenir une vidéoconférence d'une heure et demie (90 minutes)?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

24. Les participants seront invités à répondre sur une plateforme de webconférence à l'aide d'un ordinateur, d'une tablette ou d'un téléphone intelligent, dans une pièce tranquille. Y a-t-il une raison qui t'empêcherait de participer (p. ex., pas d'accès à un ordinateur, une tablette ou à l'Internet)? Si tu as besoin de lunettes de lecture ou d'appareils auditifs, n'oublie pas de les porter.

Oui 1 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

Non 2

METTRE FIN à L'ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT DONNE UNE RAISON COMME UNE DIFFICULTÉ à PARTICIPER à UNE WEBCONFÉRENCE, UN TROUBLE VISUEL OU AUDITIF, UNE DIFFICULTÉ à S'EXPRIMER PAR ÉCRIT OU VERBALEMENT, OU UNE CRAINTE DE NE POUVOIR COMMUNIQUER CLAIREMENT.

25. Les discussions seront enregistrées sur bande vidéo. Ces enregistrements serviront à analyser les résultats et à rédiger le rapport. Les résultats des discussions seront regroupés dans le rapport de recherche, ce qui signifie que les participants ne seront pas identifiés. Ton nom ne figurera dans le rapport de recherche. Est-ce que cela te convient?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

26. Des représentants de Santé Canada et d'autres personnes impliquées dans le projet observeront la séance. Ils ne participeront pas à la discussion et ne connaîtront pas ton nom. Est-ce que cela te convient?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

E. INVITATION

PARTICIPANTS DE 16 ANS ET PLUS :

Merci. Nous aimerions t'inviter à participer à une discussion de groupe qui sera animée par un chercheur du groupe-conseil Quorus, une entreprise canadienne de recherche sur l'opinion publique. La séance d'une heure et demie aura lieu le [JOUR DE LA SEMAINE] [DATE] à [HEURE]. Pour ta participation, tu recevras 100 $.

27. Peux-tu et aimerais-tu participer?

Oui 1

Non 2 REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN

Pour la séance, nous utiliserons une application de partage d'écran appelée Zoom. Nous devrons t'envoyer les directives de connexion par courriel. Tu dois pouvoir utiliser un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent, dans une pièce tranquille. Tu ne dois pas être sur la route, marcher ou te trouver dans un transport public durant la séance. Tu dois t'installer dans un coin tranquille de la maison.

Nous te recommandons de cliquer sur le lien que nous t'enverrons quelques jours avant la date prévue pour la séance pour t'assurer d'avoir accès à la discussion en ligne. Tu devras répéter ces étapes au moins 10 à 15 minutes avant le début de la séance.

Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes, ta participation est très importante. Si vous n'êtes pas en mesure de participer, vous ne pouvez pas désigner votre remplaçant – veuillez nous contacter dans les plus brefs délais afin que nous puissions vous trouver un remplaçant. Tu peux composer le [NUMÉRO DE TÉLÉPHONE] et demander à parler à [NOM].

Pour que nous puissions te contacter pour te rappeler de participer à la discussion, ou pour te communiquer des changements, je dois confirmer ton nom et tes coordonnées. [LIRE LES RENSEIGNEMENTS ET FAIRE LES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES, S'IL Y A LIEU.]

PARTICIPANT

Prénom :

Nom de famille :

Courriel :

Nº de téléphone (jour) :

Nº de téléphone (soirée) :

Merci!

[Si le répondant refuse de donner son prénom ou son nom de famille, ou son numéro de téléphone, l'assurer que cette information demeurera strictement confidentielle et sera utilisée uniquement pour communiquer avec lui/elle pour confirmer sa présence et pour l'informer de tout changement. S'il refuse toujours, LE REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN.]

PARTICIPANTS DE 15 ET 16 ANS :

Au cours des prochains jours, nous ferons parvenir à ton parent ou tuteur une lettre par courriel. Cette lettre contiendra la marche à suivre pour le groupe de discussion et un formulaire de consentement que ton parent ou tuteur devra signer et nous retourner avant la date prévue pour la séance. J'aimerais maintenant reparler à ton parent/tuteur. Pourrais-tu lui redonner le téléphone?

Merci de m'avoir laissé parler à [NOM DE L'ENFANT]. Il/elle souhaite participer à l'étude. Voici d'autres détails au sujet du groupe de discussion :

• La discussion d'une heure et demie aura lieu le [JOUR] [DATE] à [HEURE].
• Pour la séance, nous utiliserons une application de partage d'écran appelée Zoom. Nous devrons vous envoyer les directives de connexion par courriel. L'utilisation d'un ordinateur, d'une tablette ou d'un téléphone intelligent dans une pièce tranquille est obligatoire. [NOM DE L'ENFANT] ne doit pas être sur la route, marcher ou se trouver dans un transport public durant la séance. Il doit s'installer dans une pièce tranquille de la maison.
• Nous recommandons que [NOM DE L'ENFANT] clique sur le lien que nous lui enverrons quelques jours avant la date prévue pour la séance pour s'assurer qu'il/elle peut accéder à la discussion en ligne. Il/elle devra répéter ces étapes au moins 10 à 15 minutes avant la séance.
• À la fin de la discussion, [NOM DE L'ENFANT] recevra 100 $.
• Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes, la participation de votre enfant est très importante. Si une raison l'empêche de participer à la discussion, appelez-nous pour que nous puissions trouver un remplaçant. Votre enfant ne peut pas désigner une autre personne pour participer à sa place. Vous pouvez nous joindre au [NUMÉRO DE TÉLÉPHONE] et demander à parler à [NOM].

Dans les prochains jours, nous vous ferons parvenir une lettre par courriel. Cette lettre décrira ce que votre enfant doit faire en préparation pour la discussion, ainsi qu'un formulaire de consentement que vous devrez signer et nous retourner avant la date prévue pour la séance. Pour cela, j'aurais besoin de vos coordonnées.

PARENT/TUTEUR

Prénom :

Nom de famille :

Nom de famille :

Nº de téléphone (jour) :

Nº de téléphone (soirée) :

Courriel :

Une dernière chose. Un membre de notre équipe contactera votre enfant la veille de la rencontre en guise de rappel.

Merci!

[Si le parent/tuteur refuse de donner son prénom ou son nom de famille, ou son numéro de téléphone, l'assurer que cette information demeurera strictement confidentielle et sera utilisée uniquement pour lui transmettre le formulaire de consentement, confirmer la présence de son enfant et pour l'informer de tout changement. S'il refuse toujours, LE REMERCIER ET METTRE fin à L'ENTRETIEN.]

Guide de l'animateur

Guide de l'animateur
Étude exploratoire sur le vapotage chez les adolescents et les jeunes adultes

Le script est utilisé pour toutes les séances, à moins d'une indication contraire.

Description du déroulement (9 minutes)

Merci à tous de vous joindre à ce groupe de discussion en ligne;!

• Présentation de l'animateur et de l'entreprise, et accueil des participants
  • Je vous remercie de votre présence.
  • Je m'appelle [INSÉRER LE NOM DE L'ANIMATEUR] et je travaille pour le groupe-conseil Quorus. Nous menons une étude pour le compte du gouvernement du Canada.
  • Aujourd'hui, nous voulons avoir vos opinions sur plusieurs aspects du vapotage.
  • La discussion durera environ 90 minutes.
  • Veuillez éteindre vos cellulaires et autres appareils électroniques.
• Description de la discussion de groupe
  • Le groupe de discussion prendre la forme d'une « ;table ronde; », ce qui signifie que nous discuterons d'un sujet et que vous aurez tous l'occasion de vous exprimer. Nous vous demanderons également de répondre à quelques questions pour nous aider à orienter la discussion.
  • J'animerai la discussion et je m'assurerai que personne ne s'écarte du sujet, tout en respectant le temps dont nous disposons.
  • Votre tâche consiste à formuler vos opinions et à partager vos expériences de vapotage.
  • Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Ceci n'est pas un test de connaissances.
  • Toutes les opinions sont importantes et doivent être respectées.
  • N'hésitez pas à vous exprimer, même si vous croyez que votre opinion est différente de celles du groupe. Vous pourriez avoir la même que d'autres Canadiens.
  • Pour la séance, vous devez activer votre webcam et votre microphone, et vous assurer de bien m'entendre. Quand vous ne parlez pas, je vous encourage à couper le son pour réduire au minimum les bruits ambiants. N'oubliez pas de remettre le son lorsque vous prenez la parole;!
  • [AU BESOIN] Je partagerai mon écran avec vous pour présenter du contenu.
  • Il se peut que nous utilisions la fonction de clavardage. [L'ANIMATEUR EXPLIQUE LA MARCHE à SUIVRE POUR ACCÉDER à LA FONCTION DE CLAVARDAGE DE ZOOM, SELON L'APPAREIL UTILISÉ PAR LE PARTICIPANT]. Faisons un test maintenant. Ouvrez la fenêtre de clavardage et envoyez un court message au reste du groupe (p. ex., Bonjour tout le monde;!)
• Explications
  • Vous êtes entièrement libre de participer et tous vos commentaires seront traités de manière strictement confidentielle. Notre rapport contiendra un résumé des commentaires formulés lors des séances, mais ne mentionnera aucun nom.
  • Le rapport sera disponible sur le site Web de la Bibliothèque du Parlement et Archives Canada.
  • Vos réponses n'auront aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada.
  • La séance sera enregistrée sur support audiovisuel. Nous conserverons l'enregistrement et personne n'y aura accès, pas même le gouvernement du Canada, sans votre consentement écrit.
  • Quelques-uns de mes collègues de Quorus et de Santé Canada qui participent au projet observeront la séance pour entendre vos commentaires.
• Je tiens à souligner que je ne suis pas un employé du gouvernement du Canada. Il se peut que je ne sois pas en mesure de répondre à vos questions. Dans ce cas, nous ferons tout en notre pouvoir pour obtenir des réponses avant la fin de la séance.

Avez-vous des questions?

PRÉSENTATIONS : Allons-y avec les présentations. Donnez-nous votre nom et parlez-nous brièvement de vous. En quelle année êtes-vous? Faites-vous partie d'un groupe social ou d'un club scolaire? Faites-vous des activités parascolaires?

Préférences en matière de produits (20 minutes)

Pour commencer, nous discuterons des produits de vapotage que vous utilisez.

Parlons d'abord du dispositif de vapotage. À MAINS LEVÉES : Combien parmi vous utilisent leur propre dispositif?

Si vous avez le vôtre avec vous, n'hésitez pas à nous le montrer à l'écran.

• De quel dispositif s'agit-il?
• Pourquoi l'avez-vous choisi? Y a-t-il des caractéristiques qui vous ont poussé à choisir ce dispositif plutôt qu'un autre?
• Quels sont les autres facteurs qui ont influencé votre décision?
• En quoi ce dispositif est-il différent de celui que vous utilisiez quand vous avez commencé à vapoter?
• Où vous êtes-vous procuré ce dispositif?
• Utilisez-vous plusieurs dispositifs et si c'est le cas, pour quelles raisons?
• Que pensez-vous des dispositifs de vapotage jetables?

Parlons maintenant des produits que vous utilisez.

• Quels liquides utilisez-vous?
• Combien de temps vous dure une bouteille ou un pod habituellement?
• Savez-vous quelle est la teneur en nicotine des produits de vapotage que vous utilisez? L'ANIMATEUR NOTE RAPIDEMENT LES RÉPONSES.
• Quelle est la place de la nicotine dans votre expérience de vapotage? à quel point est-elle importante pour vous?
• En quoi les produits que vous utilisez actuellement sont-ils différents de ceux que vous utilisiez quand vous avez commencé à vapoter?

Qu'est-ce qui vous a incité à essayer un nouveau produit de vapotage la dernière fois?

• Avez-vous vu quoi que ce soit (comme une publicité), parlé à quelqu'un (un ami, un employé dans une boutique de vapotage), lu quelque chose au sujet du vapotage (médias traditionnels, médias sociaux, etc.)?
• Où voyez-vous habituellement les publicités de produits de vapotage?

Dans les dernières années, avez-vous eu de la difficulté à vous procurer vos dispositifs de vapotage ou vos liquides favoris?

• Quelles ont été ces difficultés?
• Que faites-vous quand vous avez de la difficulté à vous procurer des produits de vapotage?
• De façon générale, est-ce devenu plus facile ou plus difficile de vous procurer des produits de vapotage? Expliquez-moi votre réponse.

POUR CEUX QUI SE PROCURENT LES PRODUITS DE VAPOTAGE PAR L'ENTREMISE DE QUELQU'UN D'AUTRE :

• Comment vous procurez-vous vos produits de vapotage si vous ne pouvez pas les acheter vous-mêmes?

Habitudes de vapotage (10 minutes)

Dites-moi à quoi ressemble une journée normale pour vous et la place qu'occupe le vapotage dans celle-ci.

• Combien de fois par jour vapotez-vous?
  • À quel moment de la journée vapotez-vous?
• Où vapotez-vous? Y a-t-il une raison particulière?
• Avec qui vapotez-vous?
• Que faites-vous en vapotant?
• Quand vous vapotez…
  • Combien de temps dure une séance de vapotage?
  • Combien de bouffées prenez-vous?

J'aimerais savoir si vos habitudes ont changé au fil du temps. Quand vous repensez à tous les aspects de votre routine de vapotage, y a-t-il eu des changements depuis vos premières expériences?

Raisons de vapoter (10 minutes)

UTILISER LA FONCTION DE CLAVARDAGE : Si je vous demandais d'évaluer l'importance du vapotage pour vous ces jours-ci sur une échelle de 0 à 10 où 0 signifie que le vapotage n'est pas du tout important pour vous et 10, qu'il est extrêmement important, quelle note donneriez-vous?

• Expliquez-moi votre réponse.
• Quels mots utiliseriez-vous pour décrire votre relation avec le vapotage?

Les gens vapotent pour différentes raisons – quelles sont les vôtres? Qu'en retirez-vous exactement?

Impact des restrictions quant aux arômes (10 minutes)

DISCUTER UNIQUEMENT AVEC LES GROUPES DE L'ONTARIO, DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE, DU NOUVEAU-BRUNSWICK, DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE ET DE LA SASKATCHEWAN

Savez-vous s'il existe des restrictions quant aux arômes des produits de vapotage et aux points de vente dans votre province? SI LA RÉPONSE EST OUI : Que savez-vous au juste?

Depuis 2020, certaines provinces ont adopté des mesures pour interdire ou limiter la vente de produits de vapotage aromatisés. [L'ANIMATEUR S'ADRESSE UNIQUEMENT AUX PARTICIPANTS DES RÉGIONS CONCERNÉES.]

GROUPES DE L'ONTARIO : En Ontario, depuis juillet 2020, la vente de produits de vapotage aromatisés est limitée aux magasins spécialisés. Seuls les arômes de tabac et de menthe ou menthol peuvent être vendus dans les autres points de vente, comme les stations-service et les dépanneurs.

GROUPES DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE : En Colombie-Britannique, depuis juillet 2020, la vente de produits de vapotage aromatisés est limitée aux magasins spécialisés. Seul l'arôme de tabac peut être vendu dans les autres points de vente, comme les stations-service et les dépanneurs.

GROUPES DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE : En Nouvelle-Écosse, depuis avril 2020, tous les arômes sont interdits, à l'exception des produits à saveur de tabac.

GROUPES DE L'ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD : à l'Île-du-Prince-Édouard, depuis mars 2021, tous les arômes sont interdits, à l'exception des produits à saveur de tabac qui sont vendus uniquement dans les magasins spécialisés.

GROUPES DU NOUVEAU-BRUNSWICK : Au Nouveau-Brunswick, depuis septembre 2021, tous les arômes sont interdits, à l'exception des produits à saveur de tabac.

GROUPES DE LA SASKATCHEWAN : En Saskatchewan, depuis septembre 2021, la vente de produits de vapotage aromatisés est limitée aux magasins spécialisés. Seuls les arômes de tabac et de menthe ou menthol peuvent être vendus dans les autres points de vente, comme les stations-service et les dépanneurs.

Avez-vous remarqué ces interdictions ou ces limites concernant la vente de produits de vapotage aromatisés lorsqu'elles sont entrées en vigueur dans votre province?

Est-ce que ces interdictions ou ces limites concernant la vente de produits aromatisés ont eu un impact sur vos habitudes de vapotage? Quel a été cet impact?

• À quel point les arômes sont-ils importants pour vous?
• Quel est votre arôme favori?
• Les arômes sont-ils réellement différents les uns des autres?
• Parmi tous les choix offerts sur le marché, sur quoi vous basez-vous pour prendre vos décisions? Qu'est-ce qui est le plus important pour vous? AU BESOIN : Est-ce la marque? Le prix? Les produits disponibles? Les promotions? La nouveauté? Le goût?

SONDER AU BESOIN :

• Avez-vous cessé de vapoter ou réduit votre vapotage à cause des restrictions?
• Ces restrictions vous ont-elles simplement amené à adopter les arômes disponibles?
• Avez-vous trouvé le moyen de vous procurer les arômes que vous voulez (p. ex., en les achetant dans une autre province, en les fabriquant vous-même, en les achetant en ligne, en vous rendant dans un magasin spécialisé ou d'une autre façon)?
• Les restrictions vous ont-elles amené à fumer davantage?
• Qu'en est-il des autres vapoteurs de votre entourage? Croyez-vous que les restrictions quant aux arômes ont changé quoi que ce soit à leurs habitudes de vapotage? De quelle façon?
• En quoi les nouvelles restrictions ont-elles modifié vos habitudes de vapotage des dernières années? Qu'est-ce qui a le plus influencé ces changements?
• Si une interdiction complète de tous les arômes devait entrer en vigueur au cours des six prochains mois, que feriez-vous? SONDER AU BESOIN : Vous utiliseriez ce qui est disponible, vous changeriez de substance, vous cesseriez de vapoter, vous trouveriez d'autres sources, vous commenceriez à fabriquer les vôtres, etc.?

DISCUTER UNIQUEMENT AVEC LES GROUPES DU QUÉBEC, DE TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR, DU MANITOBA, DE L'ALBERTA ET DES TERRITOIRES

[Pour les participants des Territoires du Nord-Ouest : Dans les Territoires du Nord-Ouest, depuis mars 2022, tous les arômes sont interdits, à l'exception du tabac.]

À mains levées : Est-ce que le fait qu'il y ait des arômes change quoi que ce soit dans votre décision de vapoter? à quel point est-ce important?

• Quel est votre arôme favori?
• Les arômes sont-ils réellement différents les uns des autres?
• Parmi tous les choix offerts sur le marché, sur quoi vous basez-vous pour prendre vos décisions? Qu'est-ce qui est le plus important pour vous? AU BESOIN : Est-ce la marque? Le prix? Les produits disponibles? Les promotions? La nouveauté? Le goût?
• Si une interdiction complète de tous les arômes devait entrer en vigueur au cours des six prochains mois, que feriez-vous? SONDER AU BESOIN : Vous utiliseriez ce qui est disponible, vous changeriez de substance, vous cesseriez de vapoter, vous trouveriez d'autres sources, vous commenceriez à fabriquer les vôtres, etc.?
• Croyez-vous que ce serait une transition facile pour vous?
• Qu'en est-il des autres vapoteurs autour de vous? Croyez-vous qu'une telle interdiction quant aux arômes aurait un impact sur leurs habitudes de vapotage? Quel serait cet impact?

Utilisations multiples (20 minutes)

Parlons maintenant des autres substances que vous pourriez avoir consommées au fil des ans, comme les produits du tabac (p. ex., les cigarettes), le cannabis, l'alcool et d'autres drogues à usage récréatif.

• Premièrement, y en a-t-il parmi vous qui pourraient me décrire la chronologie de votre consommation de ces diverses substances?
• Quand avez-vous commencé à en consommer certaines et à cesser d'en consommer d'autres? Si vous pouviez me dire l'âge que vous aviez à ce moment, ce serait très utile! J'aimerais seulement me faire une idée du moment où le vapotage a commencé pour vous par rapport à votre consommation d'autres substances.
• À un certain moment, avez-vous remplacé une substance par une autre? Quel était ce changement et pour quelles raisons l'avez-vous fait?
• À un certain moment, avez-vous simplement cessé d'utiliser une substance? Laquelle et pourquoi?

Parlons maintenant du présent. Qu'avez-vous l'habitude de consommer en même temps et que consommez-vous à des moments différents? Quel est votre raisonnement?

Aidez-moi à mieux comprendre vos habitudes :

• À quoi ressemble un mois normal pour vous en ce qui concerne les différentes substances que vous consommez, votre fréquence de consommation, l'endroit où vous consommez et avec qui?
• Pour les vapoteurs de cannabis, utilisez-vous le même dispositif que pour le vapotage en général? Je cherche à savoir combien parmi vous utilisent un dispositif qui convient à la fois pour les liquides ordinaires et le cannabis.
  • Quelles sont vos raisons de consommer ces deux substances?
  • Est-ce que votre sélection de produits varie selon la substance?

Compte tenu des diverses substances que vous consommez de temps à autre…

• Avez-vous déjà essayé de réduire votre consommation ou de cesser de consommer?
  • Pour quelles raisons l'avez-vous fait?
• Envisagez-vous de réduire ou de cesser votre consommation de l'une ou l'autre de ces substances?
  • De quelles substances s'agit-il?
  • Pourquoi le feriez-vous?
  • Pensez-vous qu'il vous serait facile ou difficile de réduire ou de cesser votre consommation? Pourquoi?
• Qu'est-ce que les gens de votre entourage vous demandent d'arrêter de consommer, s'il y a lieu?
• Envisagez-vous d'augmenter votre consommation de l'une ou l'autre de ces substances?
  • De quelles substances s'agit-il?
  • Pourquoi le feriez-vous?

Perceptions des impacts du vapotage sur la santé (10 minutes)

En prenant du recul et en regardant où se situe le vapotage dans la société actuelle, dans quelle mesure est-il « ;acceptable; » selon vous et en quoi cela a-t-il changé dans les dernières années?

• En quoi les attitudes ont-elles changé en ce qui concerne le vapotage?
• En quoi les attitudes ont-elles changé et ce qui concerne…
  • … l'endroit où les gens vapotent?
  • … les produits que les gens vapotent?
  • … les groupes d'âge qui vapotent?

Avez-vous eu des conversations sur les risques liés au vapotage? Expliquez-moi.

• De toutes les informations que vous avez vues, lues ou entendues au sujet du vapotage, y a-t-il quoi que ce soit qui vous a accroché? Avez-vous entendu quoi que ce soit qui vous a fait penser un peu aux risques associés au vapotage?
  • Quel était le message? Qui vous l'a transmis ou à quel endroit l'avez-vous vu?
  • Pourquoi était-ce important pour vous?
• Que savez-vous des impacts du vapotage sur la santé? Le vapotage a-t-il des impacts sur la santé?
  • Avez-vous été personnellement touché par ces impacts?
  • Où iriez-vous ou qui consulteriez-vous pour obtenir de l'information fiable sur les effets du vapotage sur la santé?

Conclusion (1 minute)

Merci;! L'équipe qui vous a convié à la séance vous contactera pour vous informer quant à la manière dont vous pouvez recevoir l'incitatif promis.

Merci et bonne soirée!

[1] Les expressions comme « la plupart », « bon nombre de », « plusieurs », « certains », et « quelques-uns » sont souvent utilisées dans la recherche qualitative pour distinguer les réponses obtenues plus souvent ou d'un plus grand nombre de participants et les réponses entendues moins souvent ou d'un moins grand nombre de participants. Étant donné la nature de la recherche qualitative, les réponses ne sont pas calculées en fonction de la fréquence, mais elles sont plutôt résumées pour refléter les tendances observées dans les groupes. L'utilisation de ces expressions quasi-statistiques ne devrait pas présupposer qu'une certaine proportion des participants au groupe de discussion dirait la même chose ou agirait de la même manière.