Enquête nationale de 2023 sur les connaissances liées au radon

Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada

Fournisseur : Environics Research
Numéro du contrat : HT372-22-5581
Valeur du contrat : 119 511,51 $ (TVH incluse)
Date d'attribution du contrat : 8 décembre 2022
Date de livraison : 20 mars 2023
Numéro d'enregistrement : POR 094-22

Pour de plus amples renseignements sur le rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Enquête nationale de 2023 sur les connaissances liées au radon - Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada par Environics Research

Mars 2023

Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats de deux sondages, l'un au téléphone, l'autre en ligne, menés par Environics Research. Le sondage en ligne s'est déroulé du 31 janvier au 9 février 2023, tandis que le sondage téléphonique a été mené du 24 janvier au 19 février 2023.

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur le rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada par courriel à l'adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

^© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2023

PDF :
Numéro de catalogue : H14-436/2023F-PDF
ISBN 978-0-660-43165-9

This publication is also available in English under the title National Radon Awareness Survey 2023 - Final report

PDF :
Numéro de catalogue : H14-436/2023E-PDF
ISBN 978-0-660-43164-2

Table des matières

• Résumé du rapport
• Introduction
• Constatations détaillées
  • Connaissances et sensibilisation en matière de radon
  • Expérience antérieure relative au radon
  • Expérience hypothétique relative au radon
  • Renseignements fournis au sujet du radon
  • Caractéristiques démographiques
  • Différences entre les sous-groupes
• Annexe A : Méthodologie
• Annexe B : Questionnaire du sondage

Résumé du rapport

Contexte et objectifs

Le radon est la deuxième cause en importance du cancer du poumon après l'usage du tabac, et la première chez les non-fumeurs. Santé Canada (SC) mène un Programme national sur le radon (PNR) dont l'objectif est de réduire les risques que pose l'exposition au radon pour la santé.

Des recherches sur l'opinion publique ont été menées en 2007, en 2013 et en 2018 dans le but de mettre en lumière les connaissances et la sensibilisation de la population concernant le radon et les risques qui y sont associés. Santé Canada a reconnu la nécessité de réaliser une étude de suivi afin d'évaluer et de mesurer l'efficacité des mesures déployées dans le cadre du PNR au cours des cinq dernières années. Cette étude a pour objectif d'obtenir des données sur les connaissances, la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiens et Canadiennes en ce qui concerne le radon. Plus précisément, elle avait les objectifs suivants :

• Recueillir des données qui peuvent être comparées à celles de la dernière vague (2018) du sondage téléphonique sur les connaissances, les attitudes et les comportements en matière de radon.
• Établir un point de référence au moyen d'une méthodologie en ligne pour que le sondage puisse à l'avenir passer entièrement à un format en ligne d'une façon permettant de comprendre les différences entre les deux modes de sondage.
• Mesurer le niveau de connaissance de la population sur ce qu'est le radon et les endroits où on peut le trouver.
• Évaluer le niveau de connaissance sur la manière de détecter ou de mesurer le radon, ainsi que les mesures qui peuvent être prises pour réduire efficacement la concentration de radon (prévention et atténuation).
• Déterminer l'ampleur des mesures prises ou des comportements adoptés pour réduire l'exposition au radon dans les habitations.
• Déterminer l'ampleur des mesures à prendre et des comportements à adopter dans le futur pour réduire l'exposition au radon dans les habitations (sources de renseignements et d'aide; type de renseignements et d'aide requis pour prendre des mesures; tests effectués ou mesures d'atténuation prises en cas de concentrations élevées); examiner les approches pour encourager les propriétaires à prendre des mesures contre le radon et combattre l'apathie.
• Déterminer le pourcentage de répondants qui ont effectué des tests de dépistage du radon ou ont pris des mesures d'atténuation du radon dans leur habitation.
• Déterminer les perceptions concernant les responsabilités des différents ordres de gouvernement (fédéral, provincial ou territorial et municipal) en ce qui concerne l'éducation, les mesures d'atténuation, ainsi que les sources actuelles d'information sur le radon offertes à la population.

Méthodologie

Environics Research Group a réalisé cette enquête en adoptant une approche à deux modes. Un sondage en ligne s'est déroulé du 31 janvier au 9 février 2023 auprès de 1 200 personnes, et un sondage téléphonique a été mené du 24 janvier au 19 février 2023 auprès de 805 personnes. La méthode d'échantillonnage a été mise au point de façon à réaliser 1 200 sondages en ligne et 800 entrevues téléphoniques auprès de la population cible composée de Canadiennes et de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des résidences privées, réparties dans les 10 provinces et, dans le cas du sondage téléphonique, dans les trois territoires. Les répondants ont fait l'objet d'une sélection afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein de leur ménage et qu'ils résident dans un logement unifamilial comptant des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit là du principal public visé par les messages sur le radon. L'échantillon de base a été stratifié parmi cinq régions désignées de façon à obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. Contrairement aux sondages téléphoniques précédents, ces sondages n'ont pas inclus de suréchantillon dans les régions les plus exposées au radon.

Le nombre de sondages remplis se détaille comme suit :

* Puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée.

Les données ont été pondérées en fonction des plus récentes informations de recensement disponibles de façon à ce que l'échantillon soit le plus représentatif possible de cette population (région, sexe et âge du principal soutien de ménage pour les résidences privées achetées et louées au Canada). Une description plus détaillée de la méthodologie employée de même qu'une copie du questionnaire utilisé se trouvent à la fin du présent rapport (voir les annexes).

Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s'élève à 119 511,51 $ (TVH incluse).

Principales constatations

Connaissances et sensibilisation en matière de radon

Remarque : Les constatations qui suivent sont issues du nouveau sondage de référence en ligne; les résultats de suivi du sondage téléphonique sont fournis tout au long du rapport.

• Une majorité de six chefs de ménage canadiens sur dix (60 %) disent avoir au moins quelque peu conscience du radon. Ils ont le plus souvent entendu dire que le radon est toxique (24 %), qu'il s'agit d'un gaz (23 %) ou qu'il peut s'introduire dans les maisons (16 %).
• Les personnes sensibilisées au radon ont le plus souvent vu ou entendu quelque chose à ce sujet dans les médias (45 %). Internet est aussi une source d'information importante, mentionnée par environ un répondant sur dix (13 %).
• On a demandé aux chefs de ménage canadiens d'évaluer leur propre niveau de connaissances sur le radon; le tiers (32 %) d'entre eux affirment connaître au moins certaines choses à ce sujet, dont 5 % qui disent en connaître beaucoup. Trois personnes sur dix (30 %) indiquent qu'elles ne connaissent presque rien du radon.
• Des pourcentages considérables sont en mesure de repérer correctement la plupart des énoncés véridiques et ceux qui sont faux; les répondants et répondantes sont toutefois partagés quant à la question de savoir s'il est difficile d'extraire le radon d'une habitation. La plupart des chefs de ménage savent qu'il est vrai que l'exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs et que l'on en trouve dans la plupart des habitations; une majorité sait également qu'il est faux que le radon est libéré par les tapis, les meubles et les peintures.
• Lorsqu'on leur demande où se procurer une trousse de dépistage du radon à faire soi-même, les chefs de ménage mentionnent le plus souvent les magasins de rénovation (60 %), suivis des détaillants spécialisés (38 %), d'organismes gouvernementaux (32 %) ou de détaillants en ligne (30 %).
• Lorsqu'on demande aux répondants pendant combien de temps une trousse de dépistage doit être laissée dans l'habitation pour y détecter la concentration de radon avec précision, un pourcentage considérable, soit la moitié (51 %) des gens, se disent incertains. Un peu moins de quatre personnes sur dix (37 %) indiquent une période de moins de trois mois, tandis que 14 % choisissent la bonne réponse, soit trois mois ou plus.
• Lorsqu'on leur demande quoi faire pour réduire la quantité de radon présent dans une habitation, les réponses les plus courantes consistent à accroître la ventilation (45 %), à sceller les fissures ou autres ouvertures (44 %), à installer un système d'atténuation du radon (34 %) et à couvrir le sol exposé dans les vides sanitaires (33 %).

Expérience relative au radon

• Près d'un chef de ménage canadien sur dix (8 %) a déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant aux concentrations de radon dans leur collectivité; une forte majorité (83 %) n'a rien entendu à ce sujet.
• Chez les répondants et répondantes ayant déjà entendu parler de radon, plus de quatre personnes sur dix (44 %) disent avoir entendu parler de problèmes de santé potentiels associés à ce gaz, et trois personnes sur dix ont soit entendu dire que les niveaux de radon dans leur collectivité sont élevés (31 %) ou que le radon est une préoccupation publique ou gouvernementale (30 %).
• Près d'une personne sur dix (8 %) affirme avoir déjà fait mesurer la concentration de radon dans son habitation, tandis que 19 % des gens ont déjà envisagé de le faire.
• Les trousses de dépistage à faire soi-même demeurent la méthode la plus souvent citée pour mesurer la concentration de radon, utilisées par quatre personnes sur dix (39 %). Plusieurs des personnes dont les tests ont révélé des concentrations modérées ou élevées de radon ont pris des mesures correctives à cet effet.
• Les chefs de ménage canadiens qui n'ont pas effectué de test de dépistage du radon sont plus susceptibles de dire n'y avoir tout simplement pas pensé (48 %) ou ne pas disposer de suffisamment d'information pour savoir quoi faire (35 %). Un pourcentage de répondants digne de mention (18 %) estiment que leur domicile est bien ventilé et ne s'inquiètent pas à ce sujet.
• Invitées à indiquer, de façon hypothétique, si elles seraient prêtes à acheter une habitation dont le propriétaire a payé pour faire réduire la concentration de radon, quatre personnes sur dix (42 %) affirment qu'elles le seraient au moins probablement. Au sein de ce groupe, moins d'une personne sur dix (9 %) dit qu'elle achèterait certainement une telle habitation.

Renseignements sur le radon

• La majorité (84 %) des chefs de ménage canadiens ne connaissent aucun programme ni aucune activité visant à aider les résidents à se renseigner au sujet du radon ou à régler ce problème dans leur habitation; un peu moins d'une personne sur dix (8 %) a entendu parler de tels programmes, tandis qu'un pourcentage égal (8 %) se dit incertain. Les personnes qui connaissent de tels programmes ou activités croient le plus souvent que ceux-ci sont commandités ou financés par les gouvernements provinciaux (61 %); le gouvernement fédéral (40 %) et les administrations municipales (33 %) suivent loin derrière.
• Près de deux personnes sur dix (16 %) ont pris des mesures pour se renseigner au sujet du radon et se sont le plus souvent tournées vers Internet pour en savoir plus à ce sujet. Pour obtenir de l'information, trois personnes sur dix (32 %) ont fait appel à Santé Canada ou encore au gouvernement ou ministère de la Santé de leur province (31 %). Environ le quart (23 %) des répondants et répondantes ont consulté des amis ou des membres de leur famille, et deux personnes sur dix (21 %) se sont tournées vers les médias. Google (17 %) ou d'autres sites Internet (12 %) sont également des sources dignes de mention.
• Cette année, on a demandé à tous les chefs de ménage si, au terme du sondage, ils se sentaient motivés à faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation. La moitié (50 %) d'entre eux ont répondu par l'affirmative, tandis que deux sur dix (22 %) ont indiqué que ce n'est pas le cas.
• Parmi les façons les plus efficaces d'inciter la prise de mesures correctives, notons l'obligation de faire vérifier la concentration de radon pour vendre ou acheter une habitation et le fait d'être avisé de la présence de concentrations élevées dans la collectivité. Ces deux énoncés sont considérés comme très efficaces par près de la moitié (47 % et 48 %) des répondants et répondantes au sondage en ligne.

Différences entre les modes de sondage

Les différences entre les modes peuvent être résumées comme suit :

Différenciation des degrés d'incertitude : Les pourcentages de personnes qui répondent par « je ne saurais dire » diffèrent souvent d'un mode à l'autre. Les questions plus précises, par exemple le fait de demander ce que l'on peut faire pour réduire la quantité de radon dans une habitation ou encore où se procurer un test de dépistage à faire soi-même, entraînent une plus grande incertitude chez les répondants au téléphone, qui peuvent avoir de la difficulté à trouver spontanément une réponse. Pour les répondants en ligne, le fait de savoir que l'option « je ne saurais dire » est possible leur permet de sélectionner cette réponse à des questions par oui ou non, par exemple « Avez-vous déjà entendu parler du radon? ». Ce n'est probablement pas le cas chez les personnes interrogées par téléphone.

Aspect visuel des listes : Le fait de présenter une liste d'options aux répondants en ligne (alors que ceux au téléphone doivent répondre spontanément, sans choix de réponse) augmente le nombre d'options sélectionnées, ce qui se traduit par une plus grande répartition des réponses par rapport aux résultats obtenus par téléphone.

Lecture des énoncés plus longs :La méthodologie par téléphone appelle une réaction spontanée plus rapide, tandis que les personnes qui répondent au sondage en ligne ont l'occasion de lire l'énoncé attentivement, ce qui peut influer sur la façon dont elles évaluent l'effet ou l'efficacité des énoncés ou prennent des décisions quant aux questions par vrai ou faux.

Connaissances et sensibilisation en matière de radon : Le niveau de sensibilisation au radon est le même au téléphone et en ligne. On observe quelques différences dans les mentions spontanées de ce qui a été vu ou entendu au sujet du radon : au téléphone, les gens sont plus susceptibles de mentionner spontanément que ce gaz provient de la terre ou du sol, alors qu'en ligne, ils sont plus nombreux à ne pas savoir ce qu'ils ont vu ou entendu à ce sujet.

Dans d'autres questions, certaines différences peuvent être attribuées au fait que des choix de réponse ont été présentés en ligne. Par exemple, les répondants et répondantes au sondage en ligne sont plus susceptibles que ceux du sondage téléphonique d'indiquer que des détecteurs sont offerts en général, et moins susceptibles de mentionner l'achat d'une trousse de dépistage pour les résidences. Les répondants et répondantes au téléphone, quant à eux, sont plus nombreux à indiquer qu'ils « ne sauraient dire » ce qu'ils peuvent faire pour savoir si leur habitation contient une concentration élevée de radon, ce qui vient renforcer l'idée selon laquelle il est plus difficile pour de trouver des réponses spontanées au téléphone. On peut soutenir que le fait de voir une liste de choix de réponse agit comme aide-mémoire pour des connaissances réelles, alors qu'au téléphone, les gens sont pris au dépourvu et n'arrivent peut-être qu'à se rappeler seulement une ou deux choses alors qu'ils en savent plus en réalité.

Alors qu'environ la moitié des répondants et répondantes au téléphone indiquent qu'ils iraient dans un magasin de rénovation comme Home Depot pour se procurer des trousses de dépistage de radon, ceux en ligne sont plus susceptibles de choisir plusieurs options. Par exemple, au téléphone, seulement 3 % des gens mentionnent spontanément des détaillants spécialisés (5 % en 2018), tandis qu'en ligne, quatre personnes sur dix (38 %) choisissent cette réponse à partir de la liste présentée. Cette même tendance est observée pour ce qui est de l'achat de trousses de dépistage auprès d'organismes gouvernementaux (32 % en ligne; 4 % au téléphone), de détaillants en ligne (30 % en ligne; 7 % au téléphone), de bureaux de santé publique (23 % en ligne; 3 % au téléphone) ainsi que d'autres détaillants et des associations pulmonaires.

Lors de ce sondage de référence, les personnes ayant répondu en ligne semblent moins susceptibles que celles au téléphone de repérer les énoncés erronés. Par exemple, alors que six répondants et répondantes au téléphone sur dix affirment qu'il est faux que le radon est un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau ou qu'on le retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs, moins de la moitié en disent de même en ligne. Il reste à voir si cette tendance se maintient dans les prochaines vagues du sondage.

Expérience relative au radon : Lorsqu'on leur présente une liste d'options, les répondants et répondantes en ligne sont près de trois fois plus nombreux que ceux au téléphone à se rappeler avoir entendu dire que les résidents de leur collectivité devraient faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation, ou que le radon peut entraîner des problèmes de santé.

Les pourcentages de personnes ayant déjà fait mesurer ou envisagé de faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation sont semblables dans les deux modes de sondage, mais les répondants et répondantes en ligne sont encore une fois plus susceptibles d'exprimer leur incertitude. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils n'ont pas effectué de test de dépistage du radon dans leur habitation, les répondants et répondantes en ligne, à qui des choix de réponse ont été présentés, ont validé les raisons mentionnées spontanément par ceux au téléphone. Par exemple, des pourcentages semblables dans les deux modes affirment ne pas savoir quoi faire ou ne pas disposer de suffisamment d'information (38 % au téléphone; 35 % en ligne). Cependant, près de la moitié des personnes interrogées en ligne indiquent qu'elles n'y ont tout simplement pas pensé, alors que c'est le cas de deux personnes sur dix au téléphone, un écart qui peut s'expliquer par le biais de désirabilité sociale associé aux sondages téléphoniques, ou possiblement par l'impression que cette réponse est équivalente à « je ne saurais dire ».

Renseignements sur le radon : En ligne, lorsque des choix de réponse sont présentés, les gens sont plus susceptibles (61 %) qu'au téléphone (24 %) de croire que les programmes ou activités visant à aider les résidents à se renseigner au sujet du radon sont commandités par le gouvernement provincial. Les personnes ayant répondu au téléphone sont quant à elles plus susceptibles de mentionner que de tels programmes relèvent du gouvernement fédéral, mais elles sont aussi plus nombreuses à être incertaines à ce sujet.

Invités à évaluer l'efficacité de sept énoncés pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire la concentration de radon dans leur habitation, les répondants et répondantes en ligne sont moins nombreux que ceux au téléphone à les juger efficaces. Cette constatation suggère que le fait de disposer de plus de temps pour lire chaque facteur ou énoncé pourrait influer sur l'efficacité perçue, en plus de témoigner du biais de désirabilité sociale inhérent aux sondages téléphoniques.

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d'Environics Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l'image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques
Environics Research
sarah.roberton@environics.ca
613 793-2229

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : HT372-22-5581
Date du contrat initial : 8 décembre 2022

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse :hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca.

Introduction

Contexte

Le radon est un gaz radioactif incolore et inodore qui provient de la décomposition naturelle de l'uranium dans les sols, les roches et l'eau. Lorsqu'il émane du sol dans l'air extérieur, il est dilué et ne représente aucun danger. Toutefois, lorsqu'il s'introduit dans un espace clos comme une maison, il peut s'accumuler à des concentrations élevées, et une exposition prolongée peut être nocive.

L'exposition au radon est la deuxième cause en importance du cancer du poumon après l'usage du tabac, et, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé et de Santé Canada, la première cause chez les non-fumeurs ^[1]. Selon des études récentes, 16 % des décès liés au cancer du poumon au Canada seraient attribuables à l'exposition au radon dans les maisons ^[2]. Le radon, qui est issu de la décomposition naturelle de l'uranium dans les sols et les roches, s'échappe habituellement du sol et pénètre dans les bâtiments par les fissures et autres ouvertures de la fondation. Toutes les maisons contiennent du radon. La seule façon d'en connaître la concentration et de s'assurer que celle-ci est en deçà de la ligne directrice canadienne de 200 becquerels par mètre cube consiste à effectuer un test de dépistage.

Santé Canada (SC) mène un Programme national sur le radon (PNR) dont l'objectif est de réduire les risques que pose l'exposition au radon pour la santé. Parmi les principales composantes du programme, notons les activités de sensibilisation visant à informer les gens du risque accru de cancer du poumon chez les personnes exposées au radon et à les inciter à prendre des mesures afin de réduire ces risques à la maison et au travail.

En 2007, Santé Canada a actualisé ses lignes directrices sur le radon en s'appuyant sur des données démontrant le risque pour la santé de concentrations plus faibles dans les résidences. Depuis, le PNR a réalisé des progrès importants dans l'éducation du public et des principaux intervenants au sujet du radon, a mené des recherches dans le but de mieux comprendre la situation du radon au Canada et a mis en place l'infrastructure canadienne et les ressources nécessaires en matière d'analyse et d'atténuation afin de réduire l'exposition au radon à l'intérieur. D'importants défis persistent pour ce qui est de convaincre la population canadienne d'utiliser les ressources en place, de changer leurs comportements en matière de réduction de l'exposition au radon et de prendre les mesures qui conviennent.

Une recherche sur l'opinion publique a été commandée en 2007 dans le but d'établir des données de référence concernant les connaissances et la sensibilisation de la population relativement au radon et aux risques qui y sont associés; des sondages de suivi ont été menés en 2013 et en 2018. Santé Canada a reconnu la nécessité de réaliser une étude de suivi afin d'évaluer l'efficacité des mesures déployées à ce jour dans le cadre du PNR et d'orienter les objectifs, la recherche et les activités de sensibilisation à venir.

Utilisation de l'étude : Les résultats de la recherche serviront à orienter les objectifs, la recherche et les activités de sensibilisation à venir du Programme national sur le radon afin de maximiser l'efficacité de celui-ci et d'inciter les Canadiens et Canadiennes à prendre des mesures pour réduire leur exposition au radon en leur donnant les outils pour y arriver.

Motifs et objectifs de l'étude

Pour faire un suivi des recherches sur l'opinion publique réalisées précédemment sur le radon, Santé Canada a reconnu la nécessité de mener une étude sur les connaissances, la sensibilisation, les attitudes et les comportements des Canadiens et Canadiennes en matière de radon dans le but d'évaluer les progrès réalisés à ce jour dans le cadre du PNR et d'orienter les efforts futurs.

Pour cette vague, Santé Canada a exprimé le souhait de faire passer la recherche à une méthodologie en ligne. La recherche initiale a été réalisée par téléphone de façon à cibler précisément les personnes résidant dans des collectivités exposées au radon. Comme il ne s'agit plus d'une exigence de la recherche, une méthodologie en ligne permet de rejoindre d'autres répondants et de recueillir des données plus rapidement, tout en entraînant des coûts plus raisonnables. Le recours aux deux modes de sondage permet à Santé Canada d'obtenir des données de suivi, d'établir une référence pour la collecte de données en ligne et de comprendre les effets de la méthodologie utilisée.

La recherche avait notamment les objectifs précis suivants :

• Recueillir des données qui peuvent être comparées à celles de la dernière vague (2018) du sondage téléphonique sur les connaissances, les attitudes et les comportements en matière de radon.
• Établir un point de référence au moyen d'une méthodologie en ligne pour que le sondage puisse à l'avenir passer entièrement à un format en ligne d'une façon permettant de comprendre les différences entre les deux modes de sondage.
• Mesurer le niveau de connaissance de la population sur ce qu'est le radon et les endroits où on peut le trouver.
• Évaluer le niveau de connaissance sur la manière de détecter ou de mesurer le radon, ainsi que les mesures qui peuvent être prises pour réduire efficacement la concentration de radon (prévention et atténuation).
• Déterminer l'ampleur des mesures prises ou des comportements adoptés pour réduire l'exposition au radon dans les habitations.
• Déterminer l'ampleur des mesures à prendre et des comportements à adopter dans le futur pour réduire l'exposition au radon dans les habitations (sources de renseignements et d'aide; type de renseignements et d'aide requis pour prendre des mesures; tests effectués ou mesures d'atténuation prises en cas de concentrations élevées); examiner les approches pour encourager les propriétaires à prendre des mesures contre le radon et combattre l'apathie.
• Déterminer le pourcentage de répondants qui ont effectué des tests de dépistage du radon ou ont pris des mesures d'atténuation du radon dans leur habitation.
• Déterminer les perceptions concernant les responsabilités des différents ordres de gouvernement (fédéral, provincial ou territorial et municipal) en ce qui concerne l'éducation, les mesures d'atténuation, ainsi que les sources actuelles d'information sur le radon offertes à la population.

Environics Research Group a réalisé cette enquête en adoptant une approche à deux modes. Un sondage en ligne s'est déroulé du 31 janvier au 9 février 2023 auprès de 1 200 personnes, et un sondage téléphonique a été mené du 24 janvier au 19 février 2023 auprès de 805 personnes. La méthode d'échantillonnage a été mise au point de façon à réaliser 1 200 sondages en ligne et 800 entrevues téléphoniques auprès de la population cible composée de Canadiennes et de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des résidences privées, réparties dans les 10 provinces et, dans le cas du sondage téléphonique, dans les trois territoires. Les répondants ont fait l'objet d'une sélection afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein de leur ménage et qu'ils résident dans un logement unifamilial comptant des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit là du principal public visé par les messages sur le radon. L'échantillon de base a été stratifié parmi cinq régions désignées de façon à obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. Contrairement aux sondages téléphoniques précédents, ces sondages n'ont pas inclus de suréchantillon dans les régions les plus exposées au radon.

De plus amples renseignements sur la méthodologie se trouvent à l'annexe A.

À propos de ce rapport

Le présent rapport commence par un résumé des principales constatations et conclusions de l'étude, suivi d'une analyse détaillée des données du sondage. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Dans l'analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé à une question du sondage.

Pour faciliter la transition vers une méthodologie en ligne, les différences entre les sous-groupes présentées dans le présent rapport se rapportent aux résultats du sondage en ligne, sauf indication contraire.

Dans le présent rapport, les résultats sont exprimés en pourcentages, à moins d'avis contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l'arrondissement.

Remarque concernant les différences entre les modes de sondage

Par le passé, Santé Canada réalisait ses sondages auprès de la population au moyen d'un système d'entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ETAO). Pour la recherche actuelle, le ministère a exprimé le souhait de faire passer ses études de suivi périodiques sur les connaissances liées au radon à une méthodologie de collecte de données en ligne. Environics a proposé de recourir à une approche en deux modes, soit en ligne et au téléphone, consistant en 800 sondages téléphoniques et en 1 200 sondages en ligne auprès de chefs de ménage canadien âgés de 18 ans et plus. Le volet téléphonique permet d'effectuer un suivi des données, et l'approche hybride de cette année permet de mettre en lumière l'incidence de la méthodologie, s'il y a lieu, sur les réponses aux diverses questions.

Au moment de prendre connaissance des résultats des sondages en ligne et par téléphone présentés dans le rapport, il convient de garder à l'esprit les points suivants :

• Les réponses varient souvent entre les deux modes. Cet écart peut être attribuable à la façon dont les gens traitent l'information lorsque les questions prennent la forme d'une entrevue (au téléphone) comparativement aux sondages auto-administrés (en ligne, de forme visuelle). Les répondants et répondantes à un sondage téléphonique doivent entendre et se rappeler les questions de même que les choix de réponse fournis. Lorsqu'ils doivent répondre de façon spontanée, sans aide, surtout à des questions basées sur les connaissances, il est possible qu'ils répondent plus souvent par « Je ne saurais dire » que les répondants et répondantes à un sondage en ligne. Le présent rapport met en évidence les questions auxquelles les répondants au téléphone devaient répondre spontanément, alors que ceux en ligne disposaient d'une liste de choix de réponse.
• Selon l'expérience d'Environics en matière de sondages à deux modes, les personnes répondant au téléphone sont plus susceptibles que celles en ligne de fournir des réponses positives aux questions attitudinales ainsi que des réponses socialement acceptables.

Constatations détaillées

Connaissances et sensibilisation en matière de radon

Comme dans les vagues précédentes, des questions ont été posées sur la sensibilisation au radon, ce qui a été vu ou entendu à ce sujet et la source de cette information. On a ensuite demandé aux répondants et répondantes ayant déjà entendu parler du radon d'évaluer leur niveau de connaissances, lequel a ensuite été testé au moyen d'une série d'énoncés vrais et faux portant sur l'exposition au radon et la compréhension générale de cet enjeu. Les questions concernant la détection du radon dans les maisons et les mesures correctives, ainsi que les méthodes pour réduire la concentration de radon, ont permis de mettre en lumière les niveaux de connaissances actuels au sein de la population canadienne, ce qui contribuera à l'élaboration de politiques et de messages efficaces à ce sujet.

Connaissances générales au sujet du radon

Six Canadiens et Canadiennes sur dix affirment avoir déjà entendu parler du radon; ils mentionnent principalement qu'il s'agit d'un gaz, qu'il provient du sol, qu'il est toxique et qu'il est dangereux pour la santé.

Connaissance du radon. Six chefs de ménage sur dix (60 %) affirment avoir déjà entendu parler du radon, un résultat semblable à celui de 2018. Le tiers des gens n'en ont jamais entendu parler. Les résultats sont semblables au téléphone et en ligne. Il convient de noter qu'en 2007, la première année où Santé Canada a sondé la population canadienne au sujet du radon, la moitié (52 %) des gens avaient entendu parler de ce gaz ^[3].

Q.1 Avez-vous déjà entendu parler du radon?

Q.1 Avez-vous déjà entendu parler du radon?
* Remarque : Échantillon de petite taille.

Q.1 Avez-vous déjà entendu parler du radon? (2007 : Avant la présente enquête, aviez-vous déjà entendu parler du radon?)
* Remarque : Échantillon de très petite taille; les nombres réels sont indiqués.

Pour faciliter la transition vers une méthodologie en ligne, les différences entre les sous-groupes présentées dans le présent rapport se rapportent aux résultats du sondage en ligne, sauf indication contraire.

Dans le sondage en ligne, les pourcentages de personnes ayant déjà entendu parler du radon sont semblables à l'échelle du pays, allant de 54 % dans la région de l'Atlantique à 70 % au Manitoba et en Saskatchewan. On observe toutefois des différences en fonction de l'âge, les 34 ans et moins étant les moins au courant du radon (36 %); le niveau de sensibilisation augmente en même temps que l'âge, passant à 76 % chez les 65 ans et plus.

Les résultats diffèrent également entre les deux identités de genre, les hommes étant davantage sensibilisés au radon (70 %), comparativement aux femmes (51 %). Le niveau de sensibilisation est aussi plus élevé chez les propriétaires (65 %) que chez les locataires (43 %). Ces mêmes tendances se retrouvent dans les résultats du sondage téléphonique, de même que dans les vagues précédentes.

Ce qui a été vu ou entendu au sujet du radon. Les Canadiens et Canadiennes ayant au moins une certaine idée de ce qu'est le radon ont vu ou entendu une variété de choses à ce sujet. Le quart (24 %) d'entre eux se rappellent spontanément que le radon est toxique, nocif ou dangereux pour la santé et qu'il s'agit d'un gaz (29 % au téléphone). Au téléphone, environ deux personnes sur dix indiquent que le radon provient du sol; cette réponse est moins courante chez les répondants et répondantes en ligne (13), qui ne mentionnent pas non plus spontanément qu'il existe des détecteurs de radon.

Les renseignements sur le radon dont se souviennent les chefs de ménage sondés par téléphone sont plutôt semblables à ceux du sondage de 2018; toutefois, en 2023, les gens sont plus nombreux qu'en 2018 à savoir que le radon est un gaz et qu'il est toxique ou nocif.

Q.2 Qu'est-ce que vous vous rappelez avoir entendu ou vu à propos du radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : Personnes qui ont entendu parler du radon

Bien que les commentaires soient généralement semblables partout au pays, les Québécois et Québécoises sont plus susceptibles (39 %) que les résidents de la plupart des autres régions de mentionner que le radon est toxique, nocif et dangereux pour la santé. Les résidents de l'Ontario (14 %), quant à eux, sont plus nombreux à se rappeler que le radon est un gaz radioactif.

Les personnes non fumeuses (13 %) sont plus susceptibles que celles qui fument ou qui habitent avec des fumeurs (5 %) de mentionner que le radon peut s'infiltrer dans la maison par le sous-sol ou les fondations. Les réponses sont plutôt semblables en fonction d'autres facteurs démographiques.

Plus tard au cours du sondage, on a demandé aux Canadiens et Canadiennes d'évaluer leur propre niveau de connaissance du radon. Comme dans les vagues précédentes, les personnes qui affirment en connaître beaucoup ou quelque peu sur le radon sont plus susceptibles de se souvenir de renseignements plus précis à ce sujet, par exemple que le radon est toxique (32 % contre 14 % chez les personnes qui disent avoir moins de connaissances), qu'il émane du sol ou de la terre (18 % contre 9 %) et qu'il peut s'infiltrer dans les maisons par le sous-sol ou les fondations (17 % contre 6 %).

Sources d'information sur le radon

Bien que les médias demeurent la source d'information sur le radon la plus souvent citée, l'Internet a connu une hausse notable depuis 2018.

Les personnes qui avaient déjà entendu parler du radon devaient indiquer, sans choix de réponse, d'où provenaient les renseignements lus ou entendus à ce sujet. Elles pouvaient fournir plusieurs réponses. Les médias (télévision, journaux, magazines) demeurent la source d'information sur le radon la plus souvent citée, mentionnés par la moitié des gens (54 % au téléphone; 45 % en ligne). Au cours des cinq dernières années, cependant, l'Internet a gagné en popularité comme source d'information, plus d'un répondant au sondage en ligne sur dix (7 % au téléphone) disant avoir entendu ou lu quelque chose au sujet du radon sur le Web. Au plus une personne sur dix mentionne l'une ou l'autre des autres sources, comme les amis ou la famille, l'école ou des professionnels de l'inspection ou de la construction. Outre le pourcentage plus élevé de répondants et répondantes mentionnant l'Internet comme source d'information, ces résultats sont généralement semblables à ceux de la vague de 2018. En ligne, près de deux personnes sur dix disent ignorer où elles ont entendu parler du radon, alors que c'est le cas d'une personne sur dix au téléphone; le pourcentage plus faible dans le sondage téléphonique pourrait s'expliquer par la désirabilité sociale, c'est-à-dire la volonté de fournir une réponse pour sembler coopérer.

Q.3 Où avez-vous entendu ou vu quelque chose à propos du radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : Personnes qui ont entendu ou vu quelque chose au sujet du radon

Bien que les sources d'information sur le radon soient généralement semblables d'un sous-groupe à l'autre, les mentions des médias sont légèrement plus courantes au Québec (57 %) ainsi qu'au Manitoba et en Saskatchewan (59 %). Les hommes (49 %) sont plus susceptibles que les femmes (39 %) d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet du radon dans les médias. C'est aussi le cas des cohortes plus âgées : les 45 ans et plus (de 46 % à 53 %) sont plus nombreux que les répondants plus jeunes (de 28 % à 30 %) à mentionner les médias comme source d'information sur le radon.

Évaluation du niveau de connaissances personnelles

Environ les deux tiers des répondants et répondantes disent qu'ils connaissent au moins un peu de choses au sujet du radon, un résultat en hausse depuis 2018. Un pourcentage semblable admet ne connaître presque rien à ce sujet.

On a demandé à ceux et celles ayant déjà entendu parler du radon d'évaluer leurs connaissances à l'aide d'une échelle de quatre points ^[4]. Comparativement à 2018, les Canadiens et Canadiennes estiment avoir un peu plus de connaissances sur le radon (tant dans le sondage téléphonique que dans celui en ligne); en effet, trois personnes sur dix affirment en savoir au moins un peu à ce sujet. Au sein de ce groupe, moins d'une personne sur dix dit connaître beaucoup de choses, tandis qu'environ le quart dit connaître certaines choses (27 % en ligne; 23 % au téléphone). Au téléphone, le pourcentage de répondants qui disent en savoir plus est plus élevé, tandis que le pourcentage de ceux qui disent ne savoir presque rien sur le radon est moins élevé qu'en 2018.

Dans le sondage téléphonique de référence de 2007, la moitié des répondants et répondantes (50 %) avaient déclaré ne savoir « presque rien » du radon, un pourcentage considérablement plus élevé que les trois personnes sur dix ayant indiqué cette réponse en 2023.

Q.5 Diriez-vous que vous connaissez beaucoup de choses, certaines choses, peu de choses ou presque rien à propos du radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : Personnes qui ont entendu parler du radon

La façon dont les Canadiens et Canadiennes évaluent leur propre niveau de connaissances sur le radon est semblable à l'échelle du pays, mais ceux résidant en Colombie-Britannique sont plus nombreux qu'ailleurs à indiquer ne savoir que peu de choses ou presque rien (79 %). Le statut de propriétaire ou de locataire ne constitue pas un facteur dans le niveau de connaissances rapporté.

Les hommes sont plus susceptibles (40 %) que les femmes (23 %) de dire qu'ils savent au moins certaines choses sur le radon. Le niveau de connaissances est aussi lié au niveau de scolarité, les titulaires d'un diplôme universitaire (41 %) étant plus nombreux que ceux moins scolarisés à dire qu'ils connaissent au moins certaines choses sur le radon.

L'expérience en matière de dépistage du radon est aussi un facteur. En effet, plus loin dans le sondage, les chefs de ménage devaient indiquer s'ils ont déjà fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation. Ceux pour qui c'était le cas (74 %) sont presque trois fois plus susceptibles que ceux ne l'ayant jamais fait (27 %) de dire qu'ils connaissent au moins certaines choses à ce sujet.

Connaissances au sujet du radon

Des pourcentages considérables sont en mesure de repérer correctement les énoncés véridiques et ceux qui sont faux; les Canadiens et Canadiennes sont toutefois partagés quant à la question de savoir s'il est facile d'extraire le radon d'une habitation.

Les Canadiens et Canadiennes ayant déjà entendu parler du radon se sont vu présenter ou lire sept énoncés. Ils devaient indiquer si chacun est vrai ou faux, en précisant leur niveau de certitude (c.-à-d., certainement vrai ou faux ou possiblement vrai ou faux). Les énoncés ont été présentés dans un ordre aléatoire afin d'éviter le biais dû à l'ordre des réponses.

Les chefs de ménage sont plus susceptibles de savoir qu'il est vrai que le radon se retrouve dans la plupart des habitations (66 % en ligne, 62 % au téléphone) ou que l'exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs (64 % en ligne, 58 % au téléphone). Près de la moitié des gens savent aussi qu'il est moins coûteux de réduire les niveaux de radon dans une habitation que d'installer une nouvelle fournaise (47 % en ligne, 50 % au téléphone).

Environ le tiers (35 %) des répondants en ligne savent que le radon est facile à éliminer, mais un pourcentage semblable (37 %) croit que cet énoncé est faux et trois personnes sur dix (28 %) sont incertaines à ce sujet. Une tendance semblable est également observée dans le sondage téléphonique (37 % des gens croient que cet énoncé est vrai, 42 % croient qu'il est faux et 21 % sont incertains). Les résultats du sondage téléphonique pour cette question sont comparables à ceux de 2018.

En ligne, environ la moitié des gens repèrent correctement chacun des trois énoncés erronés concernant le radon, soit qu'on le retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs (46 % en ligne, 59 % au téléphone), qu'il provient du gaz naturel dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau (46 % en ligne, 59 % au téléphone) ou qu'il est libéré par les tapis, les meubles et les peintures (53 % en ligne, 63 % au téléphone).

Pour ce qui est des différences entre les modes de sondage, les répondants et répondantes en ligne sont moins susceptibles que ceux interrogés au téléphone de repérer correctement les trois énoncés erronés. Par exemple, alors qu'au téléphone, six personnes sur dix savent qu'il est faux que le radon est un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau ou qu'on le retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs, moins de la moitié en disent de même dans le sondage en ligne.

Q.6 Je vais maintenant vous lire quelques énoncés. Pour chacun d'entre eux, veuillez me dire si vous pensez qu'il est certainement vrai, qu'il pourrait être vrai, qu'il pourrait être faux ou qu'il est certainement faux.
SOUS-ÉCHANTILLON : Personnes qui ont entendu parler du radon
* En 2018, l'inverse a été demandé : « Il est difficile d'extraire le radon d'une habitation »; les données ont été rajustées pour pouvoir être comparées avec exactitude. ** La formulation de cet énoncé a été revue depuis 2018.

Les membres des sous-groupes suivants sont plus nombreux à affirmer correctement qu'il est vrai que l'exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs :

• Les personnes qui résident en Saskatchewan et au Manitoba (74 %), au Québec (70 %) et dans les provinces de l'Atlantique (70 %).
• Les titulaires d'un diplôme universitaire (69 %).
• Les personnes qui connaissent au moins certaines choses sur le radon (79 %).
• Les personnes qui fument (76 %).

Les membres des sous-groupes suivants sont plus nombreux à croire à tort qu'il est faux que le radon est facile à extraire d'une habitation :

• Les hommes (40 %, comparativement à 32 % chez les femmes).
• Les personnes qui estiment en connaître peu, quelque peu ou beaucoup au sujet du radon (41 %).

Les membres des sous-groupes suivants sont plus susceptibles d'affirmer correctement qu'il est faux que le radon provient d'un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau :

• Les résidents du Québec (56 %).
• Les hommes (55 %, comparativement à 34 % chez les femmes).
• Les personnes âgées de 65 ans et plus (58 %).

Dépistage du radon à la maison et mesures correctives

Les trois quarts des répondants et répondantes au sondage en ligne sont en mesure de fournir une réponse lorsqu'on leur demande comment les gens peuvent savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation; la plupart mentionnent de façon générale qu'il existe des détecteurs, que l'on peut effectuer un dépistage (en général) ou qu'un professionnel peut mesurer la concentration. La ventilation demeure la mesure corrective la plus souvent citée.

Méthodes de détection du radon. Après les questions sur les connaissances au sujet du radon, mais avant de demander aux chefs de ménage comment savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation, on a lu à l'ensemble des répondants et répondantes le texte suivant :

Voici certains faits au sujet du radon. Le radon est un gaz radioactif qui est incolore, inodore et sans goût. Il provient de la désintégration naturelle de l'uranium dans les sols, les roches et l'eau. Le radon émane du sol. Lorsque le radon s'échappe à l'extérieur, ce n'est pas problème. Cependant, le radon qui pénètre dans un espace clos, telle une habitation, peut s'accumuler et devenir un risque pour la santé. Toutes les habitations ont un certain niveau de radon. L'exposition à long terme à de fortes concentrations de radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs et la deuxième après la cigarette dans l'ensemble de la population.

On a ensuite demandé aux Canadiens et Canadiennes comment faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation, sans fournir de choix de réponse, ni en ligne ni au téléphone. Sept répondants sur dix dans le sondage téléphonique et les trois quarts dans le sondage en ligne fournissent au moins une réponse à cette question (c'est-à-dire qu'ils n'indiquent pas ne pas savoir la réponse); ces deux résultats sont supérieurs aux six personnes sur dix à avoir fourni une réponse en 2018.

Dans les deux modes de sondage, deux personnes sur dix indiquent que la concentration de radon peut être mesurée par un professionnel, soit une hausse par rapport aux 14 % de 2018. Le pourcentage de répondants qui mentionnent qu'il existe de quelconques méthodes de dépistage demeure stable depuis 2018 (21 % en ligne, 23 % au téléphone).

Les répondants en ligne sont plus susceptibles que ceux au téléphone de mentionner les détecteurs de façon générale (26 % contre 18 %), mais moins susceptibles de relever l'achat d'une trousse de dépistage à domicile (6 % contre 17 %). Les gens sont plus nombreux au téléphone qu'en ligne à dire qu'ils ignorent comment faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation.

En 2007, la moitié des répondants et répondantes (50 %) ignoraient comment faire pour savoir s'il y avait une forte concentration de radon dans leur maison. Ceux ayant fourni une réponse avaient le plus souvent indiqué qu'il était possible de le faire tester, sans préciser la méthode, un pourcentage comparable à celui obtenu cette année dans le sondage téléphonique.

Q.7 D'après ce que vous savez ou avez entendu, qu'est-ce que les gens peuvent faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation?

Les réponses sont généralement semblables à l'échelle du pays. On observe certaines différences dans les groupes d'âge : les 65 ans et plus sont plus susceptibles que les plus jeunes d'indiquer, de façon générale, qu'il est possible de faire tester le radon (30 % contre 18 %) et, plus précisément, qu'il peut être mesuré par un professionnel (25 % contre 19 %).

Le fait de savoir que le radon peut être mesuré par un professionnel est, peut-être ironiquement, mentionné plus souvent par les répondants et répondantes qui ne savent que peu de choses ou presque rien sur le radon (28 %) que par ceux détenant plus de connaissances à ce sujet (20 %).

Les personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou moins (35 %), les femmes (26 %), les personnes qui détiennent un diplôme d'études secondaires ou moins (31 %) et celles qui n'ont jamais entendu parler du radon en général (41 %) sont toutes plus nombreuses à répondre qu'elles ignorent comment savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur maison.

Endroit où acheter des trousses de dépistage de radon à faire soi-même. Après qu'on leur eut dit que des trousses de dépistage à faire soi-même sont offertes, les chefs de ménage devaient indiquer où ils iraient pour s'en procurer une (ceux ayant répondu en ligne se sont vu présenter une liste d'options). Ils pouvaient sélectionner plusieurs réponses.

Alors qu'environ la moitié des répondants et répondantes au téléphone continuent de mentionner les magasins de rénovation, comme Home Depot, les personnes ayant répondu en ligne répartissent davantage leurs réponses et choisissent plusieurs autres des options présentées. Par exemple, alors qu'au téléphone, seulement 3 % des gens mentionnent spontanément les détaillants spécialisés (un pourcentage comparable aux 5 % de 2018), quatre personnes sur dix fournissent cette réponse en ligne (38 %). Cette même tendance est observée pour ce qui est de l'achat de trousses de dépistage auprès d'organismes gouvernementaux (32 % en ligne et 4 % au téléphone), de détaillants en ligne (30 % en ligne et 7 % au téléphone), de bureaux de santé publique (23 % en ligne et 3 % au téléphone) ainsi que d'autres détaillants et des associations pulmonaires. Les personnes ayant répondu au téléphone sont beaucoup plus nombreuses à être incapables de fournir une réponse (34 %, contre 3 % en ligne), ce qui s'explique par le fait qu'aucun choix de réponse ne leur était présenté.

Q.8 Des trousses de dépistage de radon à faire soi-même sont offertes en magasin. Où iriez-vous pour en acheter une?

Les magasins de rénovation sont le point de vente le plus souvent relevé à l'échelle du pays et dans tous les sous-groupes de la population, les pourcentages de répondants et répondantes qui ont indiqué cette réponse allant de 47 % dans les provinces de l'Atlantique à 67 % en Colombie-Britannique. Cette réponse est toutefois mentionnée plus souvent par les personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou plus (62 %) que par celles dont le revenu est plus faible. Les résidents de l'Ontario sont plus susceptibles de mentionner les bureaux de santé publique (27 %) ou d'autres détaillants, comme Walmart (26 %). Les propriétaires sont plus nombreux (62 %) que les locataires (53 %) à mentionner les magasins de rénovation. Les locataires (27 %), quant à eux, indiquent plus souvent les autres détaillants que les propriétaires (21 %).

Quelques différences démographiques méritent d'être soulignées. Les hommes (33 %) sont plus susceptibles que les femmes (27 %) de mentionner qu'il est possible de se procurer une trousse de dépistage du radon à faire soi-même auprès de détaillants en ligne. Les personnes âgées de 65 ans et plus (45 %) mentionnent plus souvent que les autres les détaillants ou services spécialisés. Les chefs de ménage de 34 ans ou moins sont quant à eux les plus susceptibles (30 %) de mentionner les bureaux de santé publique.

Les magasins de rénovation sont relevés plus souvent par les personnes qui affirment ne connaître presque rien au sujet du radon (74 %) que par celles qui en savent plus à ce sujet (64 %). Les personnes qui disent en savoir quelque peu ou beaucoup au sujet du radon sont plus susceptibles de mentionner les organismes gouvernementaux (40 %) ou une association pulmonaire (18 %) comme source où se procurer une trousse de dépistage.

Période de mesure du radon. Les répondants et répondantes devaient indiquer pendant combien de temps une trousse de dépistage doit être laissée dans une habitation pour en détecter avec exactitude la concentration de radon. Ceux en ligne se sont vu présenter une liste de choix de réponse, tandis que ceux au téléphone se sont fait lire les catégories lorsque nécessaire. Ils pouvaient sélectionner plusieurs réponses.

Dans les deux modes de sondage, un pourcentage considérable (soit la moitié) des gens se disent incertains. En ligne, un peu moins de quatre personnes sur dix (37 %) indiquent une période de moins de trois mois, tandis que 14 % choisissent la bonne réponse, soit trois mois ou plus.

Au téléphone, un peu moins de quatre personnes sur dix (36 %) mentionnent une période de moins de trois mois, un résultat qui marque une forte baisse depuis 2018. En légère hausse depuis 2018, un peu moins de deux personnes sur dix (16 %) choisissent un délai de trois mois ou plus.

Q.9 Combien de temps une trousse de dépistage doit-elle être laissée dans une habitation pour en détecter précisément le niveau de radon (sans compter le temps d'expédition ou d'analyse avant que les résultats ne soient disponibles)?*
* La formulation de la question et les choix de réponse ont été révisés depuis 2018.

Les répondants et répondantes ayant fourni un délai sont toujours plus enclins à indiquer que les trousses de dépistage de radon doivent être laissées dans une habitation moins de trois mois, et ce, à l'échelle du pays, mais encore plus souvent chez ceux qui résident en milieu urbain (38 %), comparativement à ceux des communautés rurales (29 %). Et alors que les chefs de ménage qui gagnent moins de 40 000 $ sont plus susceptibles d'être incertains à ce sujet (63 %), ceux dont le revenu est plus élevé sont plus nombreux à choisir un délai de moins de trois mois pour mesurer le niveau de radon d'une habitation (entre 38 % et 47 %). Cette tendance s'observe aussi au sein des différents groupes d'âge : les personnes de 55 ans et plus sont plus nombreuses à être incertaines (60 %), tandis que les plus jeunes sont plus susceptibles de répondre qu'il faut moins de trois mois (entre 43 % et 48 %). Enfin, cette même tendance est manifeste selon les différents niveaux de scolarité : les personnes qui détiennent un diplôme d'études secondaires ou moins se disent plus souvent incertaines (60 %), alors que celles plus scolarisées sont plus susceptibles d'indiquer moins de trois mois (39 %).

Les membres des sous-groupes suivants sont plus nombreux à répondre qu'il faut trois mois ou plus pour obtenir une mesure précise du niveau de radon :

• Les titulaires d'un diplôme universitaire (16 %) ou d'un diplôme d'études collégiales, ou qui ont poursuivi des études universitaires en partie (15 %).
• Les personnes qui estiment en connaître beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (25 %).
• Les personnes qui ont déjà fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation (37 %).

Mesures pour réduire la concentration de radon dans une habitation. On a demandé aux répondants et répondantes ce que l'on peut faire, s'il y a lieu, pour réduire la quantité de radon dans une habitation; les réponses multiples étaient permises. En ligne, les gens se sont vu présenter, en ordre aléatoire, une liste de choix de réponse. À l'instar d'autres résultats, les répondants en ligne sont plus susceptibles de fournir une réponse que ceux interrogés par téléphone, qui devaient répondre spontanément, et moins susceptibles d'indiquer qu'ils ne savent pas la réponse. Par exemple, alors qu'au téléphone, seulement 9 % des gens mentionnent spontanément le scellement des fissures et autres ouvertures, quatre personnes sur dix (44 %) fournissent cette réponse en ligne. La même tendance est observée avec les méthodes telles que l'installation d'un système d'atténuation du radon (34 % en ligne; 4 % au téléphone), le recouvrement des sols exposés dans les vides sanitaires par des barrières étanches (33 % en ligne; 2 % au téléphone) et le recouvrement ou le scellement des pompes d'assèchement (25 % en ligne; 1 % au téléphone).

Alors qu'au téléphone, environ la moitié des gens demeurent incertains, les autres réponses fournies sont semblables aux résultats de 2018, notamment les deux personnes sur dix qui mentionnent d'une certaine façon l'augmentation de la ventilation.

Dans le cadre du sondage téléphonique de référence de 2007, une majorité de sept personnes sur dix (69 %) ignoraient ce que l'on peut faire pour réduire la concentration de radon dans une habitation, un pourcentage considérablement plus élevé que celui de 2023. Chez ceux ayant fourni une réponse, 12 % avaient alors mentionné l'augmentation de la ventilation.

Q.10 Savez-vous ce que les gens peuvent faire pour réduire la quantité de radon présent dans une habitation?
* La formulation de la question a été révisée depuis 2018.

Même si les mentions sont, dans l'ensemble, semblables à l'échelle du pays et dans les sous-groupes, il existe quelques différences. L'augmentation de la ventilation est plus souvent relevée par les hommes (49 %), les personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou plus (48 %), les titulaires d'un diplôme universitaire (52 %) et les parents d'enfants de moins de 16 ans (53 %). Cette réponse est aussi plus souvent mentionnée par les personnes qui possèdent certaines ou de nombreuses connaissances sur le radon (63 %) et celles qui ont déjà fait vérifier la concentration de radon de leur habitation (56 %).

Les propriétaires sont plus susceptibles que les locataires de mentionner le scellement des fissures et d'autres ouvertures (46 % contre 37 %), le recouvrement du sol exposé dans les vides sanitaires (35 % contre 26 %) et le recouvrement ou le scellement des pompes d'assèchement (27 % contre 20 %). Cette constatation peut s'expliquer par l'expérience qui découle du fait d'être propriétaire et la compréhension des rouages d'une maison.

Comparativement aux hommes, les femmes sont plus susceptibles (37 % contre 27 %) de ne pas savoir comment réduire la concentration de radon dans une habitation. Les hommes sont quant à eux plus nombreux à mentionner le scellement des fissures et autres ouvertures (48 % contre 40 %), le recouvrement du sol exposé dans les vides sanitaires (37 % contre 29 %) et le recouvrement ou le scellement des pompes d'assèchement (28 % contre 23 %).

Expérience antérieure relative au radon

L'un des objectifs importants de la recherche consiste à cerner le type d'expérience de la population canadienne en matière de connaissance du radon, de dépistage ou d'atténuation, et à comprendre dans quelle mesure les messages portant sur le dépistage du radon ont été entendus. On a demandé à l'ensemble des répondants et répondantes s'ils avaient déjà entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité et s'ils avaient déjà fait mesurer ou envisagé de faire mesurer le radon dans leur habitation. Ceux dont ce n'était pas le cas devaient indiquer pourquoi. Les personnes n'ayant jamais fait mesurer le radon dans leur habitation passaient ensuite à la section suivante, tandis que celles ayant déjà fait un tel dépistage devaient répondre à d'autres questions sur leur expérience.

Connaissance de la concentration de radon dans la collectivité

Une personne sur dix a déjà vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans sa collectivité. De ce groupe, la moitié a entendu dire que les gens devraient faire vérifier la concentration de radon dans leur habitation, plus de quatre personnes sur dix ont entendu parler de problèmes de santé associés au radon et plus de trois personnes sur dix ont entendu dire que le niveau de radon dans leur collectivité est élevé.

Concentration de radon dans la collectivité. On a demandé aux Canadiens et Canadiennes s'ils se souviennent d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité. C'est le cas de seulement environ une personne sur dix (9 % au téléphone; 8 % en ligne), un résultat inchangé depuis 2018. La grande majorité des gens (plus de huit personnes sur dix en ligne et neuf sur dix au téléphone) n'ont jamais rien entendu à ce sujet.

Bien que le pourcentage de répondants et répondantes qui se souviennent de cette information soit demeuré stable depuis 2018, les chefs de ménage canadien sont plus susceptibles aujourd'hui de se rappeler avoir vu ou entendu quelque chose au sujet du niveau de radon intérieur dans leur collectivité qu'ils ne l'étaient lors du sondage téléphonique de référence de 2007. À ce moment, 4 % des gens se souvenaient d'avoir vu ou entendu quelque chose au sujet du radon ^[5].

Q.11 Vous rappelez-vous avoir déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant au niveau de radon intérieur dans votre collectivité?

Les pourcentages de répondants et répondantes ayant déjà entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité sont statistiquement semblables à l'échelle du pays, bien que légèrement plus élevés au Manitoba et en Saskatchewan (15 %). Ils sont aussi plus élevés chez les personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou plus (9 %).

On observe peu de différences marquées en fonction de l'âge et du genre. En outre, les personnes ayant de l'expérience relative au cancer du poumon (soit personnellement ou par l'entremise d'un membre de leur ménage) sont plus susceptibles d'avoir déjà entendu parler de cette question, ce qui évoque la possibilité que les chefs de ménage ayant une telle expérience se tiennent informés des concentrations de radon dans leur environnement. Les parents d'enfants âgés de moins de 16 ans de même que les personnes ayant déjà fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation sont aussi un peu plus nombreux à avoir déjà entendu parler de ce sujet.

Ce qui a été vu ou entendu au sujet de la concentration de radon dans la collectivité. Les personnes qui avaient déjà vu ou entendu quelque chose au sujet de la concentration de radon dans leur collectivité (8 ou 9 % des chefs de ménage) devaient indiquer ce dont elles se souviennent à ce sujet. Elles pouvaient fournir plusieurs réponses. Dans le sondage en ligne, où une liste de choix de réponse était présentée, la moitié (49 %) des gens ont entendu dire que les résidents de leur collectivité devraient faire vérifier la concentration de radon dans leur habitation, plus de quatre personnes sur dix (44 %) ont entendu parler de problèmes de santé potentiellement associés au radon, et trois personnes sur dix ont entendu dire que les niveaux de radon locaux sont élevés (31 %) ou que le radon constitue une préoccupation d'ordre public ou gouvernemental (30 %).

Au téléphone, les gens mentionnent toujours le plus souvent que les niveaux locaux de radon sont élevés, mais dans une plus grande mesure qu'en 2018 (34 % contre 22 %). Les pourcentages qui fournissent la plupart des réponses ont systématiquement augmenté par rapport à 2018, y compris le fait d'avoir entendu dire que les résidents de la collectivité devraient faire vérifier la concentration de radon dans leur habitation (14 %, en hausse par rapport aux 7 % de 2018) et que le radon peut causer des problèmes de santé (17 % contre 6 %). Le pourcentage de répondants et répondantes qui mentionnent où ils ont vu ou entendu parler du radon est un peu plus faible dans cette vague.

La présentation d'une liste de choix de réponses dans le sondage en ligne fait en sorte que les pourcentages fournissant la plupart des réponses sont plus élevés. En effet, les répondants et répondantes en ligne sont presque trois fois plus nombreux que ceux au téléphone à se rappeler avoir entendu dire que les résidents de leur collectivité devraient faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation, ou que le radon peut entraîner des problèmes de santé.

Les chefs de ménage canadien sondés par téléphone en 2023 sont deux fois plus nombreux que ceux ayant répondu au sondage téléphonique de référence en 2008 (14 % contre 7 %) à se rappeler avoir entendu dire que les résidents de leur collectivité devraient faire vérifier la concentration de radon dans leur habitation, et presque trois fois plus susceptibles d'avoir entendu parler des possibles effets du radon sur la santé.

Que vous rappelez-vous avoir entendu ou vu (au sujet des niveaux de radon dans votre collectivité)?*
SOUS-ÉCHANTILLON : Those who have heard or seen something about community radon levels
* La formulation de la question a été révisée depuis 2018.

Les échantillons dans la plupart des sous-groupes sont trop petits pour permettre une analyse plus approfondie.

Mesure du radon

Parmi les répondants et répondantes, 10 % ont déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation et, de ceux dont ce n'est pas le cas, deux personnes sur dix affirment avoir déjà envisagé de le faire.

On a demandé aux chefs de ménage canadiens s'ils ont déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation. En ligne, 8 % des répondants et répondantes l'ont déjà fait. Au téléphone, le pourcentage de gens ayant répondu par l'affirmative a quelque peu augmenté depuis 2018, une personne sur dix indiquant avoir déjà fait mesurer la concentration de radon, un résultat comparable à celui du sondage en ligne.

Lors du sondage téléphonique de référence en 2007, 2 % des chefs de ménage avaient déjà fait mesurer la concentration de radon de leur habitation, un résultat considérablement plus faible que les 10 % de 2023.

Q.13 Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?

Les membres des sous-groupes suivants sont plus nombreux à avoir déjà fait tester la concentration de radon dans leur habitation :

• Les personnes dont le revenu du ménage est de 80 000 $ ou plus (10 %).
• Les hommes (11 %, comparativement à 5 % chez les femmes) et les moins de 45 ans (12 %).
• Les titulaires d'un diplôme universitaire (11 %) et les parents d'enfants de moins de 16 ans (14 %).
• Les personnes qui fument (12 %).
• Les personnes qui estiment en connaître beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (26 %).

Q.14 Avez-vous déjà envisagé de faire mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : Les répondants qui n'ont jamais fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.

Les pourcentages de répondants et répondantes qui ont déjà envisagé de faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation sont semblables à l'échelle du pays, mais certaines différences démographiques méritent d'être soulignées. Les hommes (22 %) sont plus susceptibles que les femmes (16 %) d'avoir déjà envisagé une telle mesure, tout comme les titulaires d'un diplôme universitaire (24 %, contre 15 % chez les personnes moins scolarisées). Le pourcentage de gens ayant déjà envisagé de faire mesurer le radon était considérablement plus faible lors du sondage téléphonique de 2007 (6 %) qu'il ne l'est aujourd'hui (19 %).

Le fait d'avoir déjà envisagé une telle mesure est plus répandu chez les parents d'enfants de moins de 16 ans (26 %) et chez les chefs de ménage qui estiment en connaître beaucoup ou quelque peu sur le radon (50 %).

Pourquoi la concentration de radon n'a pas été mesurée

L'absence d'inquiétude en général est la raison la plus souvent invoquée pour expliquer pourquoi aucun test de radon n'a été effectué.

Les personnes qui n'ont jamais fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation sont plus susceptibles d'expliquer ce choix par le fait qu'elles n'y ont tout simplement jamais pensé ou parce qu'elles ne disposent pas de suffisamment d'information à ce sujet, des résultats semblables à ceux de 2018. Les gens pouvaient fournir plusieurs réponses. L'absence d'inquiétude (soit l'impression que le domicile est bien ventilé ou que le radon ne présente pas suffisamment de risque) est beaucoup plus répandue qu'elle ne l'était en 2018. En effet, alors que seulement 1 % des gens étaient de cet avis à l'époque, deux personnes sur dix fournissent cette réponse cette année (21 % au téléphone et 18 % en ligne).

Les réponses données en ligne, alors qu'une liste de raisons possibles était fournie, sont essentiellement les mêmes que celles données spontanément par les gens sondés au téléphone. Par exemple, près de la moitié des répondants et répondantes en ligne (48 %) indiquent qu'ils n'y ont tout simplement jamais pensé. Des pourcentages semblables dans les deux modes affirment ne pas savoir quoi faire ou ne pas disposer de suffisamment d'information (38 % au téléphone; 35 % en ligne). Bien que ce résultat ait légèrement diminué depuis la dernière vague, il témoigne du besoin constant de clarté pour faciliter la prise de décisions.

Les autres raisons invoquées pour ne pas avoir fait mesurer le radon incluent le coût élevé présumé (3 % au téléphone; 10 % en ligne), les faibles niveaux de radon dans la collectivité (8 % au téléphone et en ligne), la paresse ou le manque de motivation (6 % au téléphone; 7 % en ligne) ainsi que le manque de temps (5 % au téléphone; 6 % en ligne).

Q.15 Pourquoi n'avez-vous pas fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : Les personnes qui n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.

• Les raisons invoquées pour ne pas avoir fait mesurer la concentration de radon à la maison sont semblables d'une région à l'autre; les résidents et résidentes de l'Alberta (56 %) et de l'Ontario (52 %) sont toutefois légèrement plus susceptibles de dire qu'ils n'y ont pas pensé. En Colombie-Britannique (21 %), en Alberta (23 %) et au Québec (21 %), les gens sont quant à eux plus susceptibles que dans les autres régions de dire qu'ils ne s'inquiètent pas du radon et que le risque n'est pas assez important. L'impression de ne pas disposer de suffisamment d'information est plus répandue dans les provinces de l'Atlantique (45 %).
• Les personnes âgées de 65 ans et plus sont beaucoup plus susceptibles (28 %) que celles plus jeunes de dire qu'elles ne s'inquiètent pas du radon ou que le risque n'est pas assez important. Les 65 ans ou plus sont aussi plus nombreux (12 %) que leurs homologues plus jeunes à dire que les niveaux de radon dans leur collectivité sont faibles ou qu'ils ne constituent pas un problème.
• Les hommes sont plus enclins que les femmes à moins s'inquiéter du radon (22 % contre 14 %), à dire que les niveaux de radon dans leur collectivité sont faibles (12 % contre 6 %) ou à manquer de motivation (9 % contre 5 %). Les femmes sont quant à elles plus susceptibles d'avoir l'impression de ne pas savoir quoi faire ou de ne pas disposer de suffisamment d'information (39 % contre 29 % des hommes).

Expérience relative à la mesure du radon

Les trois quarts des gens affirment avoir fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation au cours des cinq dernières années. Les trousses de dépistage à faire soi-même demeurent la méthode la plus souvent citée, utilisées par quatre personnes sur dix. Chez les répondants et répondantes ayant fait mesurer la concentration de radon, près de trois sur dix indiquent que le niveau était élevé. Une faible majorité de ceux dont les tests ont révélé des niveaux modérés ou élevés ont pris des mesures pour y remédier.

Les Canadiens et Canadiennes qui ont déjà fait vérifier la concentration de radon dans leur habitation (n = 94 au téléphone et n = 100 en ligne) devaient répondre à une série de questions sur leur expérience. Il convient de souligner que, comme l'échantillon demeure de petite taille, les résultats en fonction des sous-groupes ne sont pas analysés de façon détaillée.

Test effectué au cours des cinq dernières années. Chez les répondants et répondantes ayant déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation, un pourcentage stable, soit les deux tiers, l'ont fait au cours des cinq dernières années. En ligne, c'est le cas des trois quarts (76 %) des répondants, alors que le pourcentage est un peu plus faible au téléphone (68 %, un résultat comparable à celui de 2018).

Q.16 Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation au cours des cinq dernières années?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.

Les résultats sont plutôt semblables d'un sous-groupe à l'autre. Les échantillons pour les sous-groupes sont de petite taille, mais les parents d'enfants de moins de 16 ans sont les plus susceptibles d'avoir fait mesurer la concentration de radon au cours des cinq dernières années.

Méthode utilisée pour mesurer le radon. Les chefs de ménage ayant déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation devaient indiquer la méthode utilisée. Une majorité relative de quatre personnes sur dix (39 %) se sont servies d'une trousse de dépistage achetée (50 % au téléphone, un résultat comparable à celui de 2018). Des pourcentages plus faibles indiquent que le test a été effectué soit par un inspecteur d'habitations (12 % au téléphone; 21 % en ligne) soit par un entrepreneur privé (13 % au téléphone; 14 % en ligne). Dans les deux modes de sondage, environ une personne sur dix affirme que le radon a été mesuré au moyen d'une trousse fournie par le gouvernement ou Santé Canada, un résultat comparable à celui de 2018.

Dans cette vague, une nouvelle option, soit les détecteurs empruntés à la bibliothèque, a été ajoutée aux choix de réponse. Les répondants et répondantes en ligne se sont vu présenter la liste d'options possibles, et 7 % d'entre eux ont ainsi sélectionné cette réponse, alors que c'est le cas de 1 % des gens au téléphone.

Dans le sondage téléphonique de référence de 2007, le recours à un inspecteur d'habitations était la méthode la plus souvent utilisée par le faible pourcentage de ménages canadiens ayant déjà fait mesurer la concentration de radon (29 %); seule une personne sur dix (11 %) avait utilisé une trousse de dépistage à faire soi-même, la méthode la plus utilisée dans les dernières années.

Q.17 De quelle façon avez-vous fait mesurer le niveau de radon dans votre habitation? Si vous avez fait tester votre domicile plus d'une fois, veuillez répondre en fonction du plus récent test.
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.
* Choix de réponse non fourni en 2018

Durée du test de radon. Après avoir précisé la méthode de test utilisée, les répondants et répondantes devaient indiquer la durée du test. En ligne, les gens se sont vu présenter une liste d'options.

Le tiers (33 %) des répondants en ligne et le quart (26 %) de ceux au téléphone mentionnent une durée de trois mois ou plus. Environ le quart des répondants au téléphone (27 %) et une personne sur dix en ligne (11 %) sont incapables de préciser la durée du test de radon. Au téléphone, le pourcentage de répondants ayant indiqué un test de quelques jours seulement est plus faible qu'il ne l'était en 2018 (7 % contre 20 % en 2018).

Q.18 Pendant combien de temps le niveau de radon a-t-il été mesuré dans votre habitation (sans compter le temps d'expédition ou d'analyse avant que les résultats ne soient disponibles)?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.

La taille des échantillons pour les sous-groupes est trop petite pour permettre une analyse plus approfondie de cette question.

Concentration de radon déclarée. Les personnes ayant fait vérifier le radon dans leur habitation devaient indiquer si la concentration mesurée était élevée, modérée ou faible. En plus de voir les choix de réponse possibles, les répondants et répondantes en ligne se sont aussi vu fournir une phrase expliquant en quoi consiste une concentration élevée de radon. Le pourcentage de chefs de ménage canadien indiquant une concentration élevée de radon est supérieur à celui de 2018 (près de trois personnes sur dix en ligne et deux sur dix au téléphone), et moins de répondants affirment que la concentration était faible.

Q.19 Le niveau de radon était-il...?*
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.
* La formulation de la question a été révisée depuis 2018.

La taille des échantillons pour la plupart des sous-groupes est trop petite pour permettre une analyse plus approfondie de cette question.

Prise de mesures correctives. Le petit nombre de répondants et répondantes ayant indiqué que la concentration de radon mesurée dans leur habitation était élevée ou modérée devaient préciser s'ils ont pris des mesures pour corriger la situation. En ligne, plus de la moitié (55 %) d'entre eux ont pris de telles mesures, tandis que le tiers n'ont rien fait (32 %); 13 % expliquent que le test a effectué récemment. Au téléphone, plus du tiers (34 %) des répondants ont pris des mesures, six personnes sur dix (61 %) n'ont rien fait et 4 % ont effectué le test récemment.

Q.20. Avez-vous pris des mesures correctives pour réduire la concentration de radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants dont la concentration de radon était élevée ou modérée.
* Attention : Échantillon de petite taille.
Remarque : En 2018, cette question de suivi a été posée à toutes les personnes ayant effectué un test de radon; les résultats ne sont donc pas directement comparables.

Mesures correctives prises ou prévues. On a demandé aux personnes ayant pris des mesures pour réduire la concentration de radon dans leur habitation ou prévoyant de le faire d'indiquer ce qu'elles ont fait ou feront; plusieurs réponses étaient permises. Les pourcentages sont un peu plus élevés pour les répondants en ligne, qui se sont vu présenter une liste d'options. Les réponses les plus courantes, tant en ligne qu'au téléphone, comprennent l'amélioration de la ventilation d'une façon ou d'une autre, le scellement des fissures ou autres ouvertures, l'installation d'un système de réduction de la concentration de radon ainsi que la couverture ou le scellement des pompes d'assèchement.

Q.22 [Que ferez-vous / Qu'avez-vous fait] pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont pris ou qui prendront des mesures pour réduire la concentration de radon.
*Attention : Échantillon de très petite taille; les nombres réels sont indiqués.
Remarque : En 2018, cette question de suivi a été posée à toutes les personnes ayant effectué un test de radon; les résultats ne sont donc pas directement comparables.

Raison de la prise de mesures pour réduire la concentration de radon. Cette année, une nouvelle question a été ajoutée. Les personnes ayant pris des mesures pour réduire la concentration de radon dans leur habitation devraient indiquer pourquoi, afin de cerner les raisons que la population canadienne trouve importantes. Une liste d'options était présentée dans la version en ligne; plusieurs réponses pouvaient être fournies. Les échantillons sont de petite taille, et les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Les gens ont principalement pris des mesures pour réduire la concentration de radon dans leur habitation parce qu'ils voulaient protéger leur santé et celle de leur famille, et de façon générale parce qu'ils s'inquiétaient des possibles risques du radon sur la santé ou parce que le niveau de radon était suffisamment élevé pour qu'il soit recommandé de le réduire.

Q.21B Quelles sont les principales raisons derrière votre décision de prendre des mesures pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants ayant pris des mesures pour réduire la concentration de radon.
*Attention : Échantillon de très petite taille; les nombres réels sont indiqués.

Raisons pour lesquelles aucune mesure n'a été prise. Le petit sous-groupe de répondants et répondantes n'ayant pas l'intention de prendre de mesures correctives devaient indiquer pourquoi. La principale raison invoquée est le fait que la concentration de radon était faible ou modérée et qu'elle ne posait pas problème. Parmi les autres mentions, notons le coût élevé présumé ou le caractère inabordable, le manque de commodité ou l'absence de motivation.

Recours aux services de professionnels agréés en matière de radon. Au sein du petit sous-groupe de chefs de ménage qui ont pris ou prendront des mesures d'atténuation du radon, ceux ayant répondu en ligne ont principalement indiqué avoir l'intention de faire appel à un professionnel du radon agréé. Au téléphone, les gens qui ne comptent pas recourir à un professionnel sont plus nombreux que ceux qui ont l'intention de le faire.

Résultats de l'atténuation du radon. Le petit nombre de personnes ayant pris des mesures d'atténuation du radon (au téléphone : n = 12; en ligne : n = 24) devaient indiquer s'ils ont fait mesurer de nouveau la concentration de radon. En ligne, la plupart ont répondu par l'affirmative, et la majorité au sein de ce petit groupe a réussi à réduire la concentration de radon à un niveau acceptable. Au téléphone, les résultats sont partagés, mais presque tous ceux qui ont effectué un nouveau test indiquent avoir réussi à réduire la concentration de radon dans leur habitation.

Expérience hypothétique relative au radon

Pour évaluer les attitudes et attentes relatives au radon, on a demandé aux répondants et répondantes, de façon hypothétique, s'ils achèteraient une maison en sachant que la concentration de radon y a déjà été élevée, mais que le propriétaire a payé pour la faire réduire.

Volonté d'acheter une habitation dans laquelle des mesures d'atténuation du radon ont été prises

Quatre personnes sur dix ont dit qu'elles achèteraient certainement ou probablement une maison ayant fait l'objet de mesures d'atténuation du radon payées par le propriétaire.

Lorsqu'on leur demande dans quelle mesure ils seraient prêts à acheter une maison qui leur plaît vraiment en sachant que la concentration de radon y a déjà été élevée, mais que le propriétaire a payé pour la faire réduire, les chefs de ménage canadiens manifestent une certaine incertitude. Quatre personnes sur dix en ligne et un peu moins de la moitié de celles sondées par téléphone le feraient, alors que le tiers en ligne et quatre personnes sur dix au téléphone affirment qu'il est peu probable qu'elles achètent une maison ayant fait l'objet de mesures d'atténuation du radon. Au téléphone, la probabilité est demeurée inchangée depuis 2018.

Q.33 Dans quelle mesure serait-il probable que vous achetiez une habitation qui vous plaît vraiment si vous saviez que les niveaux de radon ont déjà été élevés, mais que le propriétaire a payé pour les faire réduire? Achèteriez-vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas une telle habitation?

Les pourcentages de répondants et répondantes qui achèteraient certainement ou probablement une telle habitation sont semblables à l'échelle du pays. Les hommes sont un peu plus susceptibles (46 % contre 40 % de femmes) de dire qu'ils achèteraient une maison dans laquelle des mesures correctives ont été prises. Sont aussi plus susceptibles d'acheter une telle habitation les moins de 55 ans (50 %), les personnes détenant plus qu'un diplôme d'études secondaires (45 %) et les parents d'enfants de moins de 16 ans (51 %). Les personnes qui fument ou qui habitent avec un fumeur (49 %) sont aussi plus susceptibles que celles qui ne fument pas d'acheter une maison dans laquelle des mesures correctives ont été prises.

Sont plus susceptibles de dire qu'ils achèteraient certainement une maison dans laquelle des mesures correctives ont été prises : les moins de 45 ans (13 %), les personnes qui estiment en connaître beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (15 %) et celles qui ont déjà effectué un test de dépistage du radon (24 %).

Renseignements fournis au sujet du radon

La section suivante porte sur la sensibilisation de la population en ce qui concerne les différentes sources d'information sur le radon qui sont accessibles. Dans le cadre du sondage, les chefs de ménage devaient aussi indiquer vers quelles sources ils se tourneraient pour obtenir de l'information sur le radon.

Connaissance d'activités ou de programmes associés au radon

Un peu moins d'une personne sur dix connaît des activités ou programmes associés au radon; les répondants et répondantes dont c'est le cas mentionnent le plus souvent les gouvernements provinciaux et fédéral comme commanditaires de ces activités ou programmes. Les gens sont plus susceptibles de se tourner vers Internet pour en savoir plus sur le radon.

Les Canadiens et Canadiennes ne sont pas plus au courant des programmes ou des activités visant à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou régler le problème de radon dans leur habitation qu'ils ne l'étaient en 2018. Lorsqu'on leur demande s'ils connaissent de tels programmes ou activités, 8 % des gens répondent par l'affirmative, tant en ligne qu'au téléphone. La majorité (91 % au téléphone; 84 % en ligne) n'en connaît aucun. Le niveau de connaissance de tels programmes a toutefois lentement augmenté au fil des ans. En effet, lors du sondage téléphonique de 2007, seuls 2 % des chefs de ménage canadien avaient entendu parler de programmes ou d'activités concernant le radon.

Q.34 Connaissez-vous des activités ou des programmes destinés à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou à régler le problème de radon dans leur habitation?

Sont plus nombreux à connaître des programmes ou activités visant à fournir de l'information sur le radon dans les habitations : les Canadiens et Canadiennes dont le revenu du ménage se situe entre 80 000 $ et moins de 100 000 $ (14 %), les hommes (10 % contre 6 % chez les femmes), les anglophones (9 %), les fumeurs (14 %) et le faible pourcentage de gens qui ont reçu un diagnostic de cancer du poumon (57 %). Le niveau de connaissance à ce sujet est aussi plus élevé chez les parents d'enfants de moins de 16 ans (15 %), les personnes qui estiment en connaître beaucoup ou quelque peu sur le radon (24 %), celles qui ont déjà fait mesurer la concentration de radon (49 %) et celles qui seraient prêtes à acheter une maison ayant fait l'objet de mesures correctives (13 %).

Commanditaires des programmes sur le radon. Les personnes au courant d'activités visant à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou à régler le problème de radon dans les habitations (n = 156) devaient indiquer qui, à leur avis, commandite ces programmes. Au téléphone, les choix de réponse étaient seulement lus à ceux qui le demandaient, tandis qu'en ligne, la liste des options était affichée. Les gens pouvaient fournir plusieurs réponses.

Dans le sondage en ligne, le gouvernement provincial est la réponse la plus souvent sélectionnée (61 %), tandis que le gouvernement fédéral (40 %) et les administrations municipales (33 %) suivent loin derrière. Une personne sur dix se dit incertaine à ce sujet.

Le commanditaire le plus mentionné au téléphone est le gouvernement fédéral, avec 28 %, un résultat inchangé. Le quart des répondants mentionnent le gouvernement provincial (24 %, en hausse par rapport aux 15 % de 2018) et plus d'une personne sur dix indique les administrations municipales (13 %, un résultat statistiquement inchangé depuis 2018). Une personne sur dix (12 %) mentionne diverses autres réponses, tandis qu'un peu plus du quart est incapable de se prononcer.

Q.35 Pouvez-vous me dire qui commandite ou finance ces programmes ou ces activités?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants qui ont entendu parler de programmes ou d'activités associés au radon

Les échantillons dans la plupart des sous-groupes sont trop petits pour permettre une analyse plus approfondie.

Sources d’information sur le radon

Moins de deux personnes sur dix ont déjà posé des gestes pour se renseigner au sujet du radon. La source d'information la plus souvent utilisée à cette fin est l'Internet. Trois personnes sur dix se sont quant à elles tournées vers Santé Canada ou leur gouvernement provincial pour en savoir plus au sujet du radon.

Gestes posés pour se renseigner au sujet du radon. Lorsqu'on leur demande s'ils ont déjà posé des gestes pour se renseigner au sujet du radon, 16 % des gens (et 17 % au téléphone) répondent par l'affirmative, ce qui marque une légère hausse par rapport à 2018. Un peu plus de huit personnes sur dix n'ont fait aucune recherche et n'ont pris aucune mesure pour se renseigner sur le radon.

Le pourcentage de répondants et répondantes ayant posé des gestes pour se renseigner sur le radon a progressivement augmenté, passant de 4 % dans le sondage de référence de 2007 à un peu moins de deux personnes sur dix (17 %) en 2023.

Q.37 Avez-vous déjà posé des gestes pour vous renseigner au sujet du radon?

La prise de mesures pour se renseigner sur le radon est plus répandue chez les personnes qui résident dans une communauté urbaine (17 %) et celles dont le revenu du ménage est supérieur à 40 000 $ (19 %). Les hommes (21 %) sont plus susceptibles que les femmes (12 %) d'avoir pris de telles mesures, comme le sont les moins de 55 ans (20 %) et les titulaires d'un diplôme universitaire (23 %).

Sont aussi plus nombreux à avoir posé des gestes pour se renseigner sur le radon : les parents d'enfants de moins de 16 ans, les personnes qui avaient déjà entendu parler de radon avant de prendre part au sondage, celles qui en connaissent beaucoup ou quelque peu au sujet du radon, celles qui ont déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation et celles qui seraient prêtes à acheter une maison ayant fait l'objet de mesures correctives.

Sources d'information sur le radon. Santé Canada trouve utile de connaître les sources d'information que la population canadienne a réellement consultées pour obtenir de l'information sur le radon, ainsi que les sources éventuelles qui pourraient être consultées par les personnes n'ayant pas encore fait de recherche à ce sujet. Les répondants et répondantes ayant posé des gestes pour se renseigner au sujet du radon devaient indiquer la ou les sources consultées; ils pouvaient fournir plusieurs réponses. Pour le sondage en ligne, une liste d'options était affichée.

Chez les personnes ayant répondu au sondage en ligne, trois sur dix ont consulté Santé Canada ou le gouvernement ou ministère de la Santé de leur province pour obtenir de l'information sur le radon. Environ le quart des gens ont consulté des amis ou des membres de leur famille, et deux personnes sur dix se sont tournées vers les médias. Google (17 %) ou d'autres sites Internet (10 %) sont également des sources dignes de mention.

L'Internet demeure la source la plus souvent utilisée par les répondants et répondantes au téléphone pour chercher de l'information. Les recherches sur Google, plus précisément, sont mentionnées par près de deux personnes sur dix (dans les deux modes de sondage). Les médias (la télévision, les journaux, les magazines et la radio) ont également été mentionnés à plusieurs reprises dans les deux modes, grimpant au classement depuis 2018.

Comme pour les autres questions, les pourcentages en ligne associés aux choix de réponse affichés tendent à être plus élevés que ceux associés aux réponses mentionnées spontanément au téléphone, surtout en ce qui concerne les options telles que Santé Canada (5 % au téléphone; 32 % en ligne), le gouvernement provincial (5 % au téléphone; 31 % en ligne) ainsi que les amis, la famille et le bouche-à-oreille (5 % au téléphone; 23 % en ligne).

Q.38 Vers où vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'information sur le radon?
SOUS-ÉCHANTILLON : Répondants ayant posé des gestes pour se renseigner sur le radon

Motivation à effectuer un test de dépistage du radon. Cette année, tous les chefs de ménage devaient indiquer s'ils sont motivés à faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation. En ligne, la moitié des gens répondent par l'affirmative, tandis qu'un peu plus de deux personnes sur dix (22 %) indiquent que ce n'est pas le cas. Au téléphone, le tiers des répondants et répondantes (34 %, en hausse par rapport aux 26 % qui n'avaient jamais fait de test de dépistage en 2018) répondent par l'affirmative, et 11 % sont motivés à en apprendre davantage à ce sujet. Bien qu'ils marquent une hausse depuis la dernière vague, ces résultats s'expliquent principalement par la différence dans la formulation. En effet, cette année, la question a été posée à tous les répondants, alors qu'en 2018, elle s'adressait seulement aux personnes qui n'avaient jamais fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation.

Q.40 Est-ce que vous avez appris aujourd'hui au sujet du radon vous motive à faire mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?
* REMARQUE : En 2018, cette question a été posée au sous-échantillon de répondants n'ayant jamais fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation, alors qu'en 2023, elle a été posée à tous.

Après en avoir appris davantage sur le radon dans le cadre du sondage, les Canadiens et Canadiennes qui sont maintenant motivés à faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation sont plus nombreux dans les sous-groupes suivants :

• Les résidents de l'Ontario (57 %), de la Saskatchewan et du Manitoba (52 %) ou de l'Alberta (49 %).
• Les personnes qui résident dans une communauté urbaine (52 %).
• Les personnes dont le revenu du ménage est de 40 000 $ ou plus (54 %).
• Les moins de 55 ans (59 %) et les parents d'enfants de moins de 16 ans (64 %).
• Les personnes qui fument (58 %).
• Les personnes qui en connaissent beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (60 %), qui ont déjà fait un test de radon (64 %) et qui sont susceptibles d'acheter une maison ayant fait l'objet de mesures d'atténuation (58 %).

Efficacité des mesures et des messages concernant le radon

Parmi les façons les plus efficaces d'inciter la prise de mesures correctives, notons l'obligation de faire vérifier la concentration de radon pour vendre ou acheter une habitation et le fait d'être avisé de la présence de concentrations élevées dans la collectivité.

On a demandé aux chefs de ménage canadiens d'évaluer l'efficacité de sept facteurs pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire la concentration de radon dans leur habitation. En ligne, les énoncés étaient affichés, tandis qu'au téléphone, ils étaient lus aux répondants. Bien qu'au moins sept personnes sur dix, environ, estiment que chacun des facteurs serait au moins plutôt efficace, les Canadiens et Canadiennes sont plus susceptibles de trouver qu'il serait très efficace de rendre obligatoire la mesure du niveau de radon pour vendre ou acheter une habitation (48 % en ligne; 57 % au téléphone) ou d'apprendre que les niveaux de radon sont très élevés dans leur collectivité (47 % en ligne; 54 % au téléphone). Des pourcentages considérables estiment aussi qu'il serait très efficace pour eux d'apprendre que le radon est l'une des principales causes de cancer du poumon (43 % en ligne; 48 % au téléphone) ou qu'un système d'atténuation du radon permet de réduire de plus de 90 % le niveau de radon d'une habitation (38 % en ligne; 47 % au téléphone). Les gens sont un peu moins nombreux à trouver les autres approches très efficaces. Les résultats du sondage téléphonique sont très semblables à ceux de 2018.

Les pourcentages de répondants et répondantes qui indiquent que la majorité des facteurs seraient très efficaces sont un peu plus faibles en ligne qu'au téléphone, ce qui pourrait s'expliquer par la capacité à voir toutes les options dans un tableau.

Q.41 À votre avis, dans quelle mesure chacun des éléments suivants s'avérerait-il efficace pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire le niveau de radon dans leur habitation?
* Formulation de la catégorie révisée depuis 2018

Les pourcentages de répondants et répondantes qui trouvent que ces facteurs seraient très efficaces sont semblables à l'échelle du pays. Les sous-groupes les plus susceptibles de croire qu'il serait très efficace de rendre obligatoire la mesure du niveau de radon pour vendre ou acheter une maison sont les personnes qui résident dans une communauté urbaine (49 %), les femmes (51 %), les anglophones (49 %) et les personnes ayant déjà entendu parler du radon (51 %).

Apprendre que les niveaux de radon sont élevés dans la collectivité est considéré comme un message très efficace par des pourcentages plus élevés au sein des sous-groupes suivants : les anglophones (50 %), les 55 ans et plus (54 %), les personnes qui n'ont pas d'enfant de moins de 16 ans (50 %), les personnes ayant déjà entendu parler du radon (50 %) et celles qui en connaissent beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (59 %).

Caractéristiques démographiques

Usage du tabac au sein du ménage

Les Canadiens et Canadiennes ayant répondu au sondage en ligne sont plus susceptibles d'indiquer qu'eux-mêmes ou un autre membre de leur ménage fument.

On a demandé aux Canadiens et Canadiennes d'indiquer s'ils fument ou si un membre de leur ménage fume. Au téléphone, deux personnes sur dix signalent la présence d'un fumeur; en ligne, les gens sont un peu plus susceptibles d'indiquer qu'un membre de leur ménage fume (28 %). Chez les répondants au téléphone, 9 % disent fumer eux-mêmes, tandis que 13 % des répondants en ligne en disent de même. Cette divergence peut suggérer une plus grande aisance à répondre à de telles questions liées aux comportements en ligne, mais aussi s'expliquer par le fait que les répondants devaient être les décideurs au sein de leur ménage, et sont par conséquent plus âgés.

Q.42 Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même fumez?

La présence d'un fumeur au sein du ménage varie, passant de 20 et 22 % en Colombie-Britannique et en Alberta à près de quatre personnes sur dix dans les provinces de l'Atlantique (38 %). L'usage du tabac au sein du ménage est aussi plus courant chez les locataires (39 %), les personnes dont le revenu est inférieur à 100 000 $ (33 %) et les personnes qui ne détiennent pas de diplôme universitaire (33 %).

Cancer du poumon au sein du ménage

Parmi les répondants et répondantes, 6 % indiquent qu'eux-mêmes ou un membre de leur ménage ont déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon.

Six pour cent des répondants indiquent qu'eux-mêmes ou qu'un membre de leur ménage a déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon, soit 3 % qui ont eux-mêmes reçu un tel diagnostic et 4 % qui disent que c'est le cas de quelque d'autre. Au téléphone, un pourcentage légèrement plus faible de 2 % des gens affirment que leur ménage a été touché par le cancer du poumon. Les résultats au sondage téléphonique pour cette question sont inchangés par rapport à ceux de 2018.

Q.43 Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même avez déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon?

Les pourcentages de répondants dont le ménage a déjà été touché par le cancer du poumon sont semblables à l'échelle du pays et dans la majorité des sous-groupes.

Le petit sous-groupe (au téléphone : n = 18; en ligne : n = 44) ayant indiqué que quelqu'un d'autre au sein du ménage a reçu un diagnostic de cancer du poumon devait préciser si cette autre personne fume ou fumait; en ligne, environ la moitié des gens affirment que cette personne a cessé de fumer, tandis que les autres sont partagés entre ceux qui disent que cette personne fume ou fumait, et ceux qui disent qu'elle n'a jamais fumé.

Propriété de la maison

Environ huit chefs de ménage sur dix disent être propriétaires de leur habitation.

Environ huit Canadiens et Canadiennes sur dix ayant participé au sondage disent être propriétaires de leur habitation, tandis que deux sur dix sont locataires, et ce, dans les deux modes de sondage. Au téléphone, les propriétaires sont un peu moins nombreux qu'en 2018, tandis que les locataires sont plus nombreux.

Q.C Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre habitation?

Les pourcentages de propriétaires sont statistiquement semblables à l'échelle du pays. Le fait d'être locataire est plus courant chez les femmes (25 %) que chez les hommes (19 %), et est lié au fait de vivre dans une communauté urbaine (23 %), d'avoir un revenu de ménage de moins de 40 000 $ (51 %) et d'être âgé de 34 ans ou moins (42 %).

Nombre de personnes au sein du ménage

Chaque ménage compte en moyenne 2,6 personnes.

Les chefs de ménage devaient indiquer le nombre de personnes, y compris eux-mêmes, qui habitent dans leur domicile. Le nombre moyen de membres du ménage est de 2,6 en ligne et de 2,8 au téléphone, ce qui marque une légère baisse par rapport à 2018, où la moyenne était de presque 3.

Q46. Combien de personnes, y compris vous-même, habitent dans votre domicile à l'heure actuelle?

Le pourcentage de ménages de deux personnes est sensiblement le même à l'échelle du pays, mais est légèrement plus élevé en Colombie-Britannique (51 %) et en Alberta (50 %). Cette taille de ménage est également liée au fait d'habiter dans une communauté rurale (49 %) et d'être propriétaire (44 %). Elle est aussi plus répandue chez les 65 ans et plus (64 %) et les personnes qui ne fument pas (43 %). Les membres d'un ménage de deux personnes sont plus susceptibles d'avoir déjà entendu parler de radon (46 %), mais moins susceptibles d'en avoir déjà fait mesurer la concentration.

Le nombre de membres d'un ménage augmente en même temps que le niveau de revenu.

Présence d'enfants à la maison

Trois personnes sur dix indiquent que leur ménage compte un enfant âgé de moins de 16 ans.

Les répondants et répondantes dont le ménage compte plus d'une personne devaient indiquer si cela comprend un enfant âgé de moins de 16 ans. C'est le cas de trois personnes sur dix (30 % en ligne; 33 % au téléphone), un résultat comparable à celui de 2018.

Q47. Est-ce qu'il y a des enfants de moins de 16 ans qui vivent actuellement dans votre domicile?

Le pourcentage de répondants et répondantes qui disent que leur ménage compte un enfant est généralement semblable d'une région à l'autre, mais il est plus élevé en Ontario (34 %) et dans les communautés urbaines (31 %, contre 22 % dans les régions rurales). La présence d'un enfant dans le ménage est aussi plus répandue chez les femmes (33 %), les personnes dont le revenu du ménage est d'au moins 80 000 $ (37 %), les 35 à 44 ans (61 %) et les personnes qui ont poursuivi leurs études au-delà de l'école secondaire (33 %). Les Canadiens et Canadiennes ayant des enfants sont plus susceptibles d'en connaître beaucoup ou quelque peu au sujet du radon (36 %) ou d'avoir déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation (54 %).

Niveau de scolarité

Environ quatre chefs de ménage sur dix détiennent un diplôme d'études collégiales ou ont poursuivi des études universitaires en partie, et un pourcentage égal est titulaire d'un diplôme universitaire ou plus.

Près de quatre personnes sur dix détiennent un diplôme universitaire ou plus (baccalauréat ou diplôme d'études supérieures) et un pourcentage égal détient un diplôme d'études collégiales ou a poursuivi des études universitaires en partie. Les pourcentages du sondage téléphonique sont semblables, et ressemblent en général à ceux de 2018.

Q51. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

Le fait de détenir un diplôme universitaire est plus répandu en Ontario (47 %) que dans les autres régions. Ce niveau de scolarité est également plus courant chez les personnes qui vivent dans une communauté urbaine (41 %), celles dont le revenu du ménage est de 100 000 $ ou plus (56 %) et les propriétaires (40 %). Sont aussi plus nombreux à détenir un diplôme universitaire les anglophones (40 % contre 29 % chez les francophones), les 44 ans et moins (48 %) et les personnes qui ne fument pas et qui n'habitent pas avec un fumeur (42 %). Les Canadiens et Canadiennes ayant des enfants de moins de 16 ans (47 %) sont plus souvent des diplômés universitaires, ce qui cadre avec le groupe d'âge. La sensibilisation, les connaissances et le dépistage concernant le radon sont également plus probables dans ce groupe.

Revenu du ménage

Le tiers des gens indiquent que le revenu de leur ménage est de 100 000 $ ou plus.

Le tiers des personnes ayant répondu au sondage en ligne et près de quatre personnes sur dix au téléphone indiquent que le revenu de leur ménage est de 100 000 $ ou plus. Au téléphone, les gens sont plus nombreux qu'en ligne à ne pas communiquer leur revenu.

Q52. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts*.
* La formulation de la question et les catégories ont été révisées en 2023 afin de se conformer aux normes révisées de recherche sur l'opinion publique du gouvernement du Canada.

Les revenus de ménage de 100 000 $ ou plus sont plus répandus en Ontario (37 %), en Colombie-Britannique (38 %) et en Alberta (33 %), et moins courants dans les provinces de l'Atlantique, en Saskatchewan et au Manitoba. Ce niveau de revenu est également plus répandu dans les communautés urbaines (34 %), ainsi que chez les propriétaires (38 %), les hommes (36 %), les anglophones (34 %) et les personnes qui ne fument pas (36 %).

Âge

Un peu moins de deux répondants et répondantes sur dix sont âgés de moins de 35 ans.

Un pourcentage notable d'un peu moins de deux répondants et répondantes sur dix sont âgés de 34 ans ou moins. L'âge moyen des chefs de ménage est de 53 ans.

Q49. En quelle année êtes-vous né(e)? (CONVERTIE EN ÂGE)
Les groupes d'âge ont été mis à jour en fonction des normes de recherche sur l'opinion publique du gouvernement du Canada et ne peuvent donc pas être comparés à ceux de 2018.

Différences entre les sous-groupes

Voici de brefs résultats descriptifs issus du sondage pour des groupes précis de chefs de ménage canadien. Pour faciliter la transition vers une méthodologie en ligne, les différences entre les sous-groupes présentées dans le présent rapport se rapportent aux résultats du sondage en ligne, sauf indication contraire.

Par région

Les résultats du sondage s'appliquent en général à toutes les régions du pays. Certaines différences sont toutefois relevées ci-dessous.

• En ce qui concerne les sources où les gens ont vu ou entendu de l'information sur le radon, les médias sont mentionnés plus souvent au Québec ainsi qu'au Manitoba et en Saskatchewan.
• Les gens qui disent ne connaître que peu de choses ou presque rien sur le radon se retrouvent plus souvent en Colombie-Britannique qu'en Ontario ou au Québec.
• Les personnes qui résident au Québec ainsi que les francophones sont les plus susceptibles de se souvenir que le radon est toxique. En Ontario, les gens sont plus nombreux à se souvenir que le radon est un gaz radioactif.
• Lorsqu'on leur demande pourquoi le niveau de radon dans leur maison n'a pas été mesuré, les personnes qui résident en Alberta ou en Ontario sont légèrement plus susceptibles que les autres de dire qu'elles n'y ont tout simplement pas pensé. En Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec, les gens sont plus susceptibles que dans les autres régions de dire qu'ils ne s'inquiètent pas du radon et que le risque n'est pas assez important. L'impression de ne pas disposer de suffisamment d'information pour prendre des mesures à cet effet est plus répandue dans les provinces de l'Atlantique.
• Le pourcentage de répondants et répondantes ayant déjà entendu parler de la concentration de radon dans leur collectivité est statistiquement semblable à l'échelle du pays, mais un peu plus élevé en Saskatchewan et au Manitoba.
• Les magasins de rénovation constituent le point de vente de tests de dépistage de radon à faire soi-même le plus populaire à l'échelle du pays et dans tous les sous-groupes de la population, mais cette réponse est un peu plus répandue en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, ainsi qu'en Ontario, et un peu moins courante au Québec, dans les provinces de l'Atlantique et dans le Nord canadien. En Ontario, les gens sont plus susceptibles de mentionner que l'on peut se procurer ces trousses dans un bureau de santé publique ou auprès d'autres détaillants, comme Walmart.
• Après en avoir appris davantage au sujet du radon dans le cadre du sondage, les chefs de ménage de l'Ontario, de la Saskatchewan et du Manitoba ainsi que de l'Alberta sont parmi les plus susceptibles d'être motivés à faire mesurer les niveaux de radon dans leur habitation.

Par taille de la collectivité

En 2023, on observe peu de différences entre les milieux urbains et les régions rurales. Les habitants de la ville sont un peu plus susceptibles de dire avoir pris des mesures pour se renseigner sur le radon et d'être motivés à faire mesurer le niveau de radon dans leur habitation après en avoir appris davantage à ce sujet dans le cadre du sondage. Ils sont aussi plus susceptibles que les personnes qui habitent en région rurale de croire qu'il serait efficace d'exiger la vérification du niveau de radon pour la vente ou l'achat d'une habitation. Les chefs de ménage qui habitent en région rurale sont quant à eux plus enclins à croire que les programmes et activités sur le radon sont commandités ou financés par le gouvernement provincial.

Sur le plan démographique, le fait d'habiter en ville est lié au fait d'être locataire, d'avoir un enfant de moins de 16 ans, de détenir un diplôme universitaire et de gagner un revenu de ménage de 100 000 $ ou plus.

Par caractéristique individuelle et du ménage

Statut de propriétaire et composition du ménage. Les chefs de ménage canadiens qui ont des enfants s'avèrent un groupe renseigné lorsqu'il est question de connaissances et de sensibilisation en matière de radon. Associé à un revenu de ménage d'au moins 80 000 $, à un âge de 35 à 44 ans et à la poursuite des études au-delà de l'école secondaire, ce groupe est plus susceptible d'en connaître beaucoup ou quelque peu au sujet du radon et d'avoir fait déjà fait mesurer le niveau de radon à la maison (et ce, au cours des cinq dernières années). Les chefs de ménage qui vivent avec des enfants âgés de moins de 16 ans sont aussi parmi les plus susceptibles de mentionner l'augmentation de la ventilation pour réduire la concentration de radon et de dire qu'ils seraient prêts à acheter une maison où des mesures ont été prises pour réduire le niveau de radon. Les membres de ce groupe sont en outre parmi les plus nombreux à avoir non seulement déjà entendu parler de programmes ou d'activités concernant le radon, mais aussi pris des mesures pour se renseigner sur le radon.

Les locataires tendent à être plus jeunes et à gagner un revenu moindre, comparativement aux propriétaires. Il s'agit aussi plus souvent de femmes et de personnes qui habitent en milieu urbain. Ces facteurs démographiques sont également liés à la sensibilisation globale au radon, les locataires étant moins susceptibles que les propriétaires d'avoir entendu parler du radon. Lorsqu'on leur demande ce que l'on peut faire pour réduire la concentration de radon dans les habitations, les propriétaires sont plus susceptibles de mentionner le scellement des fissures ou autres ouvertures, ou la couverture ou le scellement des pompes d'assèchement, ce qui témoigne de l'expérience probablement associée au fait d'être propriétaire et de la compréhension des rouages d'une maison.

Par âge et genre. Les chefs de ménage canadien âgés de 34 ans ou moins sont moins susceptibles d'avoir entendu parler du radon. Le niveau de sensibilisation tend à augmenter en même temps que l'âge, les personnes âgées de 65 ans ou plus étant beaucoup plus susceptibles d'avoir déjà entendu parler du radon. Les chefs de ménage de 45 ans ou plus sont plus susceptibles que les plus jeunes de mentionner les médias comme source d'information sur le radon. Pour acheter une trousse de dépistage du radon à faire soi-même, les membres du groupe le plus âgé, soit les 65 ans et plus, sont parmi les plus susceptibles de mentionner un magasin ou un détaillant spécialisé.

En plus des tendances liées à la sensibilisation globale, on observe également une tendance chez les chefs de ménage plus âgés liée au niveau de préoccupation au sujet du radon. En effet, les personnes âgées de 65 ans et plus sont beaucoup plus susceptibles que celles plus jeunes de dire qu'elles ne s'inquiètent pas du tout du radon ou que le risque n'est pas assez important. Les 65 ans ou plus sont aussi plus nombreux que leurs homologues plus jeunes à dire que les niveaux de radon dans leur collectivité sont faibles ou qu'ils ne constituent pas un problème lorsqu'on leur demande pourquoi ils n'ont pas fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation. Les personnes âgées de 55 ans et plus sont moins susceptibles d'avoir pris des mesures pour se renseigner sur le radon et d'être motivées à faire mesurer le niveau de radon dans leur habitation après en avoir appris davantage à ce sujet dans le cadre du sondage.

Comme dans les vagues précédentes, certaines différences entre les genres méritent d'être soulignées. Les hommes sont plus susceptibles que les femmes d'avoir déjà entendu parler de radon et d'avoir vu ou entendu de l'information à ce sujet dans les médias. Les femmes sont quant à elles plus nombreuses à avoir l'impression de ne pas savoir quoi faire ou de ne pas disposer de suffisamment d'information lorsqu'on leur demande pourquoi elles n'ont jamais fait mesurer le niveau de radon. Toutefois, bien que les hommes soient plus susceptibles de savoir comment réduire le niveau de radon dans une habitation (par exemple, en augmentant la ventilation, en scellant les fissures ou en recouvrant le sol exposé), ils sont aussi plus nombreux à croire que ce gaz est difficile à éliminer.

À l'instar des chefs de ménage canadien plus âgés, les hommes sont moins préoccupés par le radon. Lorsqu'on demande aux gens pourquoi ils n'ont jamais effectué de test de radon, les hommes sont plus susceptibles que les femmes de dire que la concentration de radon dans leur collectivité est faible et qu'ils n'ont en général aucune motivation à le faire. Malgré ce manque de préoccupation et de motivation, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir pris des mesures pour se renseigner sur le radon.

Usage du tabac. Les personnes qui fument ont moins souvent entendu parler du radon que celles qui ne fument pas. Malgré un faible niveau de sensibilisation global, les membres de ce groupe sont plus susceptibles que les non-fumeurs d'avoir déjà fait mesurer la concentration de radon dans leur habitation et d'être prêts à acheter une maison où des mesures ont été prises pour réduire le niveau de radon. Ils sont également plus nombreux à savoir que l'exposition au radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs. La connaissance de programmes ou d'activités visant à informer la population au sujet du radon est plus répandue chez les personnes qui fument. Celles-ci sont aussi les plus enclines à être motivées à faire mesurer la concentration de radon dans leur habitation depuis qu'elles ont répondu au sondage.

Annexe A : Méthodologie

Environics Research Group a réalisé cette enquête en adoptant une approche à deux modes (au téléphone et en ligne).

La recherche a été conçue de façon à réaliser 1 200 sondages en ligne et 800 entrevues téléphoniques auprès de la population cible composée de Canadiennes et de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des résidences privées, réparties dans les 10 provinces et, dans le cas du sondage téléphonique, dans les trois territoires. Les répondants ont fait l'objet d'une sélection afin de veiller à ce qu'ils soient les décideurs au sein de leur ménage et qu'ils résident dans un logement unifamilial comptant des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol, puisqu'il s'agit là du principal public visé par les messages sur le radon. L'échantillon de base a été stratifié parmi cinq régions désignées de façon à obtenir des données et une analyse significatives à l'échelle régionale. Contrairement aux sondages téléphoniques précédents, ces sondages n'ont pas inclus de suréchantillon dans les régions les plus exposées au radon.

Motifs

La recherche a pris la forme de deux sondages, l'un au téléphone et l'autre en ligne, auprès de 2 000 Canadiens et Canadiennes. Par le passé, Santé Canada réalisait ses sondages auprès de la population au moyen d'un système d'entrevue téléphonique assistée par ordinateur (ETAO). Cette année, une méthode hybride a été utilisée pour la collecte de données, soit un sondage en ligne et un au téléphone, ce qui permettra de faire le suivi des données des années précédentes, mais aussi de comprendre l'incidence du mode de sondage sur les résultats. Santé Canada souhaite en outre passer à l'avenir à une méthodologie en ligne; les résultats du sondage en ligne de cette année serviront donc de référence pour cette transition. Environics a examiné les données issues des sondages téléphonique et en ligne et a recommandé de ne pas les regrouper.

La recherche comprenait les éléments suivants :

• Un sondage téléphonique auprès d'un échantillon probabiliste aléatoire, avec un échantillon valide sur le plan statistique d'entrevues nationales (n = 800). Les sondages ont été menés auprès de chefs de ménage canadien âgés de 18 ans et plus (propriétaires et locataires) qui résident dans une habitation comptant des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Les résultats issus de ce mode sont comparés à ceux du dernier sondage téléphonique de suivi.
• Un sondage en ligne auprès de 1 200 chefs de ménage canadien âgés de 18 ans et plus (propriétaires et locataires) qui résident dans une habitation comptant des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol. Les résultats issus de ce mode sont comparés à ceux du volet téléphonique afin de relever les différences entre les modes de sondage, et seront utilisés comme référence pour les futurs sondages en ligne sur le radon. Il convient de souligner que, puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, il ne s'agit pas d'un échantillon probabiliste aléatoire et, par conséquent, aucune marge d'erreur ne peut être calculée. S'il est vrai que les sondages en ligne ne permettent pas de calculer une marge d'erreur puisqu'ils ne sont pas basés sur un échantillon probabiliste aléatoire, il convient de noter que la marge d'erreur n'est pas une mesure de la fiabilité globale des sondages. En effet, elle ne tient compte que des erreurs d'échantillonnage et vise à quantifier l'étendue des résultats si toute la population avait répondu au sondage, et non uniquement l'échantillon sélectionné. Il s'agit d'un calcul mathématique purement théorique qui ne prend pas en compte les autres sources potentielles d'erreur. L'utilisation de cette mesure est généralement mal comprise par le public et est malheureusement devenue, à tort, synonyme de qualité des études.

Conception de l'échantillon

La méthode d'échantillonnage a été mise au point de façon à réaliser 1 200 sondages en ligne et 800 entrevues téléphoniques auprès de la population cible composée de Canadiennes et de Canadiens âgés de 18 ans et plus vivant dans des résidences privées, réparties dans les 10 provinces et, dans le cas du sondage téléphonique, dans les trois territoires.

Aux fins du sondage, on entend par population admissible les résidents et résidentes du Canada âgés de 18 ans et plus et qui vivent dans les dix provinces et trois territoires, dans un logement unifamilial comptant des pièces habitables au sous-sol ou au rez-de-chaussée ^[6]. Au sein de chaque ménage avec lequel on a communiqué, les répondants et répondantes de 18 ans et plus ont été évalués afin de déterminer leur statut de décideur ^[7]. Voici la fréquence en fonction des critères d'admissibilité du sondage.

• Au total, 85 % des gens (en ligne et au téléphone, marquant une légère baisse par rapport aux 92 % de 2018) ont indiqué qu'ils participent à la prise de décisions concernant leur habitation, par exemple pour ce qui est de déménager ou d'effectuer des rénovations.
• Parmi les personnes jointes, 74 % en ligne et 77 % au téléphone (en baisse par rapport aux 85 % de 2018) affirment que leur logement compte des pièces habitables au rez-de-chaussée ou au sous-sol.

Les échantillons de base de 1 200 personnes en ligne et de 800 au téléphone ont été stratifiés en fonction des cinq régions désignées de façon à obtenir des données et des analyses significatives à l'échelle régionale. Le nombre de sondages remplis se détaille comme suit :

* Puisque les répondants et répondantes au sondage en ligne ont été recrutés à partir d'un panel à participation volontaire, l'échantillon est non probabiliste et aucune marge d'erreur ne peut être calculée.

Pondération

Les données issues des entrevues terminées ont été pondérées en fonction de la région et du genre de façon à cadrer avec les pourcentages que l'on retrouve dans la population générale, ainsi qu'en fonction de l'âge de façon à refléter les groupes d'âge des principaux chefs de ménage privé au Canada (d'après les données du recensement de 2021).

Conception du questionnaire et préenquête

Le questionnaire utilisé pour ce sondage était basé sur celui de l'Enquête nationale de 2018 sur les connaissances liées au radon de Santé Canada; quelques modifications ont été apportées lorsque nécessaire pour qu'il puisse être effectué en ligne. Lorsque les derniers détails du questionnaire ont été réglés et que Santé Canada a eu fourni son approbation, les changements ont été traduits en français par les traducteurs professionnels d'Environics. Une copie de la version française est jointe en annexe. La version anglaise du questionnaire se trouve en annexe du rapport en anglais.

• Préenquête. Avant de régler les derniers détails des sondages pour qu'ils puissent être utilisés sur le terrain, Environics a réalisé une préenquête pour les méthodologies en ligne et au téléphone.
• La préenquête au téléphone a été menée auprès de 21 Canadiens et Canadiennes admissibles (11 entrevues en anglais et 10 en français) le 24 janvier 2023. Le sondage a duré en moyenne 15 minutes. Aucun changement n'a été apporté au questionnaire à la suite de la préenquête.
• En ligne, la préenquête a eu lieu le 30 janvier et comptait 48 sondages (38 en anglais et 10 en français). Un changement de programmation mineur à la question Q21 a été mis en œuvre (le code 4 a été supprimé) à la suite de cette préenquête.

Travail sur le terrain

Le sondage téléphonique auprès de 805 Canadiens et Canadiennes a été réalisé par Elemental Data Collection Inc., une entreprise d'Ottawa, en Ontario, du 24 janvier au 19 février 2023. Des superviseurs étaient présents sur le terrain en tout temps pour veiller au bon déroulement des entrevues et de la consignation des réponses. Jusqu'à huit rappels ont été tentés afin de joindre chaque ménage sélectionné dans l'échantillon. Ces rappels ont été effectués lors de différentes journées de la semaine, et à différents moments de chaque journée, afin de maximiser les chances que quelqu'un se trouve à la maison. Chaque entrevue a duré en moyenne 15 minutes.

Le sondage en ligne auprès de 1 200 personnes s'est déroulé du 31 janvier au 9 février 2023 selon la procédure suivante :

• Elemental DCI a programmé le questionnaire au moyen d'un logiciel d'enquête hébergé sur un serveur sécurisé et a veillé à ce que les données soient stockées sur des serveurs canadiens situés et accessibles uniquement au Canada, et physiquement indépendants de toutes les autres bases de données, directement ou indirectement, situées à l'extérieur du Canada.
• Elemental a fourni, au besoin, un soutien technique aux personnes qui répondaient au sondage en ligne. Des mesures ont été prises afin d'assurer (et de garantir) la confidentialité et l'anonymat complets des réponses au sondage.
• Environics a tenu le chef de projet au courant de l'état de la collecte des données tout au long du travail sur le terrain.
• Toutes les réponses au sondage ont été saisies électroniquement par Elemental à mesure qu'elles étaient soumises et regroupées dans un fichier de données électronique qui a ensuite été codé et analysé.

Dans les deux modes de sondage, les gens ont eu la possibilité de répondre dans la langue officielle de leur choix. L'ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne et téléphoniques, de même qu'avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE). Les sondages ont été enregistrés auprès du Service de vérification des recherches (RVS) du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de permettre aux participants d'en vérifier la légitimité, de soumettre une plainte, d'obtenir de l'information au sujet de l'industrie des sondages ou de poser des questions techniques sur le sondage.

Taux de réponse

Le taux de réponse net au sondage téléphonique est de 5,12 %. Le tableau suivant présente la répartition définitive de tous les numéros composés.

Sondage en ligne. Les taux de réponse en ligne sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l'échantillon définitif, comparativement à la population réelle du Canada (d'après les données du recensement de 2021). Au téléphone, l'échantillon définitif sous-représente les jeunes Canadiens et Canadiennes, principalement en raison des critères relatifs au statut de décideur et au type de résidence. L'échantillon surreprésente également les personnes dont le niveau de scolarité est plus élevé. Il s'agit de deux tendances typiques des sondages téléphoniques et en ligne au Canada (par exemple, les personnes plus âgées et celles dont le niveau de scolarité est plus élevé sont plus susceptibles de répondre à des sondages). En outre, le sondage ciblait les décideurs au sein des ménages, et la majorité de ceux-ci sont des propriétaires, une caractéristique qui est associée à l'âge et à un revenu du ménage supérieur, ce dernier étant lui-même un facteur démographique lié à l'âge et au niveau de scolarité.

* Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.
** Exclut les personnes qui se sont identifiées à une catégorie de genre autre que les hommes ou les femmes (1 %)
ß Les données comparatives de Statistique Canada relatives à l'âge représentent les principaux chefs de ménage, et non la population générale.
α Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier.
Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens et Canadiennes de 25 à 64 ans.

Annexe B : Questionnaire du sondage

Environics Research Group Janvier 2023

Santé Canada
2023 - Attitudes, connaissances et comportements
quant aux risques liés à l'exposition au radon - Sondage

Questionnaire

INTRODUCTION - SONDAGE TÉLÉPHONIQUE

Bonjour, je m'appelle [...] et je travaille pour Environics Research, une société de recherche sur l'opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? [AU BESOIN : Thank you. Someone will call you back shortly to proceed with the survey in English.]

CONSIGNER la langue de l'entrevue

1. Anglais
2. Français

Aujourd'hui, nous réalisons un sondage auprès de propriétaires d'habitation et de locataires sur des questions se rapportant à la santé au foyer. Votre participation au sondage est volontaire, et vos réponses demeureront anonymes. Tous les renseignements que vous fournirez seront traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels, de la Loi sur l'accès à l'information et de toute autre loi pertinente. Votre décision de participer ou non à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos relations avec le gouvernement du Canada. Ce sondage est inscrit dans le système national d'enregistrement des sondages, mis sur pied par le Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien. Il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.

[SI ON LE DEMANDE : Le sondage est commandité par Santé Canada.]

[SI ON LE DEMANDE : Cette étude est inscrite auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d'en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l'adresse : www.canadianresearchinsightscouncil.ca. Pour en vérifier la légitimité, veuillez entrer le code du projet, 20230126-EL754.

[SI ON LE DEMANDE : LIRE LA DÉCLARATION DE CONFIDENTIALITÉ D'ENVIRONICS]

SI ON DEMANDE CE QUE SONT DES NIVEAUX DE RADON ÉLEVÉS, SÉCURITAIRES OU NON SÉCURITAIRES À TOUT MOMENT DURANT LE SONDAGE :

Les niveaux de radon dans les habitations sont considérés comme étant élevés lorsqu'ils dépassent la norme canadienne de 200 becquerels [PRONONCÉ bèk(e)rèl] par mètre cube.

[NOTE DE PROGRAMMATION : LE SONDAGE DOIT ÊTRE PROGRAMMÉ DANS UN FORMAT ACCESSIBLE.]

POUR LES RÉPONDANTS QUI UTILISENT UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE : Êtes-vous âgé(e) d'au moins 18 ans?

SI LE RÉPONDANT UTILISE UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE, POSER LES QUESTIONS A ET B

A. Êtes-vous dans un endroit sécuritaire pour parler? Vous n'êtes pas, par exemple, au volant d'un véhicule automobile?

• 01 - Oui [SE PRÉSENTER À NOUVEAU, AU BESOIN]
• 02 - Non [FIXER UN RENDEZ-VOUS POUR UN RAPPEL (DATE/HEURE)]

B. À part votre téléphone cellulaire, avez-vous une ligne téléphonique traditionnelle à domicile?

• 01 - Oui [VÉRIFIER LES QUOTAS]
• 02 - Non [VÉRIFIER LES QUOTAS]

POUR LES RÉPONDANTS QUI UTILISENT UN TÉLÉPHONE FIXE : Nous choisissons des numéros de téléphone au hasard et sélectionnons ensuite dans chaque ménage une personne à interviewer. Pour ce sondage, nous aimerions parler à la personne de votre ménage, âgée de 16 ans ou plus, qui a célébré son anniversaire de naissance le plus récemment. Serait-ce vous? [SI CETTE PERSONNE N'EST PAS DISPONIBLE, PLANIFIER UN RAPPEL]

SA. Puis-je confirmer que vous êtes bien âgé(e) de 18 ans ou plus?

• 01 - Oui [POURSUIVRE]
• 02 - Non [Ce sondage doit être rempli par une personne âgée de 18 ans ou plus. Est-ce qu'il y a une autre personne dans votre ménage qui est âgée de plus de 18 ans et qui est responsable de prendre les décisions relatives à votre habitation? SI OUI, DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET REPRENDRE L'INTRODUCTION DU SONDAGE.]

SB. Participez-vous aux décisions sur des questions se rapportant à votre habitation telles que le déménagement ou les rénovations?

• 01 - Oui [POURSUIVRE]
• 02 - Non [Est-ce qu'il y a une autre personne dans votre ménage qui est âgée de plus de 18 ans et qui est responsable de prendre les décisions relatives à votre habitation? SI OUI, DEMANDER À PARLER À CETTE PERSONNE ET REPRENDRE L'INTRODUCTION DU SONDAGE.]

SI LA PERSONNE CHOISIE N’EST PAS DISPONIBLE, PRENDRE RENDEZ-VOUS POUR UN RAPPEL.

CONFIRMER SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE QUE L'ENTREVUE SE DÉROULE EN ANGLAIS OU EN FRANÇAIS.

INTRODUCTION - SONDAGE EN LIGNE

Welcome and thank you for your interest in our questionnaire/Bienvenue et merci de l'intérêt que vous portez à ce questionnaire.

Please select your preferred language for completing the survey/Veuillez choisir la langue dans laquelle vous voulez répondre au sondage.

• 01- English / Anglais
• 02- Français / French

Bienvenue à ce sondage mené par Environics Research, une société de recherche indépendante, pour le compte du gouvernement du Canada. Aujourd'hui, nous réalisons un sondage auprès de propriétaires d'habitation et de locataires sur des questions se rapportant à la santé au foyer. Il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.

Remarque : Si vous n'avez vraiment aucune opinion au sujet d'une question ou si vous ne pouvez y répondre, veuillez cliquer pour passer à la prochaine question. Seules certaines questions clés exigent une réponse avant de poursuivre le sondage.

Sachez que nous ne faisons pas de vente ni de sollicitation pour quoi que ce soit. Votre participation au sondage est volontaire, et vos réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes et seront administrées conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels, de la Loi sur l'accès à l'information et de toute autre loi pertinente.

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d'intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d'en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette recherche, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l'adresse https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr. Pour en vérifier la légitimité, veuillez entrer le code du projet, 20230126-EL754.

Merci à l'avance de votre participation.

ADMISSIBILITÉ

C. Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre habitation?

• 01 - Propriétaire
• 02 - Locataire
• 99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre [REMERCIER ET TERMINER]

D. SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : Aujourd'hui, nous nous adressons à des personnes qui vivent dans certains types d'habitations.

SONDAGES PAR TÉLÉPHONE ET EN LIGNE : Est-ce que vous vivez dans une habitation dont la surface habitable se situe au rez-de-chaussée ou sous le rez-de-chaussée?

AFFICHER EN LIGNE : Il peut s'agir d'un appartement, d'un duplex ou d'un condominium, pourvu que le logement où vous demeurez soit situé au rez-de-chaussée ou sous le rez-de-chaussée, c'est-à-dire que vous avez une surface habitable en contact avec le sol, pas seulement un vestibule, une aire de services ou une sortie. Cette définition comprend également les maisons mobiles et les maisons remorques.

INTERVIEWEUR(EUSE) : LE/LA RÉPONDANT(E) PEUT VIVRE EN APPARTEMENT, DANS UN DUPLEX OU DANS UN CONDOMINIUM, POURVU QUE LE LOGEMENT DANS LEQUEL IL/ELLE VIT SOIT SITUÉ AU REZ-DE-CHAUSSÉE OU SOUS LE REZ-DE-CHAUSSÉE - IL/ELLE DOIT AVOIR UNE SURFACE HABITABLE EN CONTACT AVEC LE SOL, PAS SEULEMENT UN VESTIBULE, UNE AIRE DE SERVICES OU UNE SORTIE. LES MAISONS MOBILES/MAISONS-REMORQUES SONT ACCEPTABLES.

SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE LA LISTE

• 01 - Oui, l'habitation a une surface habitable au rez-de-chaussée ou sous le rez-de-chaussée
• 02 - Non, l'habitation est située sur un étage supérieur [REMERCIER ET TERMINER]

  SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ

• 03 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre [REMERCIER ET TERMINER]

[SI LE RÉPONDANT UTILISE UN TÉLÉPHONE FIXE, INSCRIRE LA RÉGION À PARTIR DE L'ÉCHANTILLON]

[SI LE RÉPONDANT UTILISE UN TÉLÉPHONE CELLULAIRE OU EST EN LIGNE, POSER LA QUESTION E.]

E. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE LA LISTE
SONDAGE EN LIGNE - LISTE DÉROULANTE : Veuillez sélectionner une seule réponse.

• 01 - Terre-Neuve-et-Labrador
• 02 - Île-du-Prince-Édouard
• 03 - Nouvelle-Écosse
• 04 - Nouveau-Brunswick
• 05 - Québec
• 06 - Ontario
• 07 - Manitoba
• 08 - Saskatchewan
• 09 - Alberta
• 10 - Colombie-Britannique
• 11 - Yukon
• 12 - Territoires du Nord-Ouest
• 13 - Nunavut

Questionnaire principal

A. Connaissances et sensibilisation relatives au radon

2018 Radon-Q1

1. Avez-vous déjà entendu parler du radon?

   01 - Oui
   02 - Non [PASSER À L'ÉNONCÉ QUI PRÉCÈDE Q7]
   99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre [PASSER À L'ÉNONCÉ QUI PRÉCÈDE Q7]

2018 Radon-Q2

2. Qu'est-ce que vous vous rappelez avoir entendu ou vu à propos du radon?

   INSCRIRE MOT POUR MOT
   SONDAGE EN LIGNE : Veuillez inscrire votre réponse. [...]
   97 - Je ne saurais dire [PASSER À Q5]
   99 - Je refuse de répondre/sans objet [PASSER À Q5]

2018 Radon-Q3

3. Où avez-vous entendu ou vu quelque chose à propos du radon?

   SONDAGE EN LIGNE : Veuillez inscrire votre réponse.
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE - UTILISER CETTE LISTE COMME CHOIX DE RÉPONSES EN LIGNE.

   01 - Médecin de famille/omnipraticien
   02 - Médias (télévision, journaux, magazines)
   03 - Internet - DEMANDER DES PRÉCISIONS
   04 - Santé Canada
   05 - Gouvernement provincial/ministère provincial de la Santé
   06 - Agent immobilier
   07 - Association pulmonaire
   08 - Amis/famille/bouche-à-oreille
   09 - À l'école
   10 - Au travail
   11 - Professionnels de l'inspection ou de la construction domiciliaires (y compris dans les quincailleries)
   98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
   99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

2018 Radon-Q5

5. SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : Diriez-vous que vous connaissez beaucoup de choses, certaines choses, peu de choses ou presque rien à propos du radon?
   SONDAGE EN LIGNE : Dans quelle mesure diriez-vous en savoir sur le radon?

   01 - Je connais beaucoup de choses
   02 - Je connais certaines choses
   03 - Je connais peu de choses
   04 - Je ne sais presque rien
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : MENTION SPONTANÉE UNIQUEMENT
   99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q6 - OPTIONS C et D MODIFIÉES

6. SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : Je vais maintenant vous lire quelques énoncés. Pour chacun d'entre eux, veuillez me dire si vous pensez qu'il est certainement vrai, qu'il pourrait être vrai, qu'il pourrait être faux ou qu'il est certainement faux.
   SONDAGE EN LIGNE : Pour chacun des énoncés suivants, veuillez indiquer dire si vous pensez qu'il est certainement vrai, qu'il pourrait être vrai, qu'il pourrait être faux ou qu'il est certainement faux.

   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE ET RÉPARTIR ALÉATOIREMENT ITEMS A À G
   SONDAGE EN LIGNE : RÉPARTIR ALÉATOIREMENT ITEMS A À G
   SONDAGE EN LIGNE : ORGANISER SOUS FORME DE TABLEAU

   a) L'exposition au radon est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs
   b) On trouve du radon dans la plupart des habitations
   c) Il est facile d'extraire le radon d'une habitation
   d) Réduire les niveaux de radon dans une habitation est moins coûteux que d'installer une nouvelle fournaise
   e) Le radon provient d'un gaz naturel qui se retrouve dans les appareils de chauffage et les chauffe-eau
   f) Le radon est un gaz qui est libéré par les tapis, les meubles et les peintures
   g) Le radon est un gaz qui se retrouve dans les climatiseurs et les réfrigérateurs
   01 - Certainement vrai
   02 - Pourrait être vrai
   03 - Pourrait être faux
   04 - Certainement faux
   99 - Je ne saurais dire

   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE À TOUS
   SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER

Voici certains faits au sujet du radon. Le radon est un gaz radioactif qui est incolore et inodore. Il provient de la désintégration naturelle de l'uranium dans les sols, les roches et l'eau. Le radon émane du sol. Lorsque le radon s'échappe à l'extérieur, ce n'est pas problème. Cependant, le radon qui pénètre dans un espace clos, telle une habitation, peut s'accumuler et devenir un risque pour la santé. Toutes les habitations ont un certain niveau de radon. L'exposition à long terme à de fortes concentrations de radon est la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs et la deuxième dans l'ensemble de la population.

2018 Radon-Q7

7. D'après ce que vous savez ou avez entendu, qu'est-ce que les gens peuvent faire pour savoir s'il y a une forte concentration de radon dans leur habitation?

   SONDAGE EN LIGNE : Veuillez inscrire votre réponse. [...]
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE - UTILISER CETTE LISTE COMME CHOIX DE RÉPONSES EN LIGNE.
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS DEMANDER LE TYPE DE TEST
   INSCRIRE TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

   01 - Peuvent le faire mesurer par un professionnel
   02 - Peuvent acheter une trousse de dépistage pour les résidences
   03 - Peuvent le faire tester (méthode non précisée)
   04 - Détecteurs offerts (en général)
   98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE SEULEMENT : NON SUGGÉRÉ
   99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

2018 Radon-Q8

8. Des trousses de dépistage de radon à faire soi-même sont offertes en magasin. Où iriez-vous pour en acheter une?

   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE, RÉPONSES MULTIPLES ACCEPTÉES
   SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 98; RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 07

   Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

   01 - Magasin de rénovation (p. ex., Home Depot, RONA)
   02 - Bureau de santé publique
   03 - Association pulmonaire
   04 - Autre détaillant (p. ex., Walmart)
   05 - Détaillant en ligne
   06 - Détaillant ou service spécialisés (p. ex., entreprise gazière ou de CVCA)
   07 - Organisme gouvernemental (p. ex., Santé Canada ou Environnement Canada)
   98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE SEULEMENT : NON SUGGÉRÉ
   99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

2018 Radon-Q9 VERSION MODIFIÉE

9. Combien de temps une trousse de dépistage doit-elle être laissée dans une habitation pour en détecter précisément le niveau de radon (sans compter le temps d'expédition ou d'analyse avant que les résultats ne soient disponibles)?

   SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE AU BESOIN
   AFFICHER 01 À 99 EN LIGNE

   Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

   01 - Quelques jours
   02 - Entre une semaine et trois mois
   03 - Trois mois ou plus
   98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
   99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

2013 Radon-Q10 VERSION MODIFIÉE

10. Savez-vous ce que les gens peuvent faire pour réduire la quantité de radon présent dans une habitation?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE; EXPLORER EN DÉTAIL : Est-ce qu'il y a autre chose?
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 05, 98, 98, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 05

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Sceller les fissures et autres ouvertures dans les fondations
    02 - Installer un système permettant de réduire les concentrations de radon/un système de dépressurisation sous la dalle de plancher
    03 - Couvrir ou sceller les pompes d'assèchement
    04 - Couvrir le sol exposé dans les vides sanitaires avec des barrières étanches
    05 - Accroître la ventilation/utiliser un ventilateur mécanique/récupérateur de chaleur/échangeur de chaleur
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    97 - On peut faire quelque chose, mais je ne suis pas certain(e) de savoir quoi

B. Expérience antérieure avec le radon

2013 Radon-Q11

11. Vous rappelez-vous avoir déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant au niveau de radon intérieur dans votre collectivité??

    01 - Oui
    02 - Non [PASSER À Q13]
    99 - Je ne saurais dire [PASSER À Q13]

2013 Radon-Q15 VERSION MODIFIÉE

12. [SI OUI À Q11] Que vous rappelez-vous avoir entendu ou vu (au sujet des niveaux de radon dans votre collectivité)?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE; EXPLORER EN DÉTAIL : Est-ce qu'il y a autre chose?
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 05, 98, 98, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 05

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont élevés
    02 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles
    03 - Les résidents de ma collectivité devraient faire tester le radon
    04 - Le radon peut potentiellement entraîner des problèmes de santé
    05 - Le radon est une préoccupation publique/gouvernementale (p. ex., a été trouvé dans une école)
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE UNIQUEMENT; AFFICHER LES CODES EN LIGNE :
    06 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont modérés
    07 - Comment les gens peuvent réduire leur exposition/les risques d'exposition au radon DEMANDER DES PRÉCISIONS
    08 - Communiqué d'intérêt public DEMANDER DES PRÉCISIONS
    09 - Présence de radon dans la collectivité (en général)
    10 - Mention de l'endroit où l'information a été vue ou entendue/support publicitaire

2018 Radon-Q13

POSER À TOUS

13. Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?

    01 - Oui [PASSER À Q16]
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire
    

2018 Radon-Q14

14. [SI Non (02) OU Je ne saurais dire (99) À Q13] Avez-vous déjà envisagé de faire mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?

    01 - Oui
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q15

15. Pourquoi n'avez-vous pas [SI OUI À Q14 : encore] fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 10

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Les niveaux de radon dans la collectivité sont faibles/pas un problème
    02 - A déjà été testé/par le propriétaire antérieur/un résident
    03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque/domicile bien ventilé
    04 - Pas le temps/trop occupé(e)
    05 - Ne sait pas quoi faire/manque d'information
    06 - N'y a pas pensé
    07 - Trop cher/pas les moyens
    08 - Pas pratique
    09 - Aucune motivation
    10 - Impossible d'apporter des changements à mon espace de vie
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

    [SI Non (02) OU Je ne saurais dire (99) À Q13 (JAMAIS FAIT MESURER LES CONCENTRATIONS DE RADON), PASSER À LA PROCHAINE SECTION]

2018 Radon-Q16

16. Avez-vous déjà fait mesurer les concentrations de radon dans votre habitation au cours des cinq dernières années?

    01 - Oui
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q17 NOUVELLE OPTION (05)

17. De quelle façon avez-vous fait mesurer le niveau de radon dans votre habitation?
    Si vous avez fait tester votre domicile plus d'une fois, veuillez répondre en fonction du plus récent test.

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 05

    Veuillez sélectionner une seule réponse.

    01 - Par un inspecteur d'habitations
    02 - Par un entrepreneur privé
    03 - Le gouvernement/Santé Canada m'a fourni une trousse
    04 - Testé moi-même à l'aide d'une trousse de dépistage que j'ai achetée
    05 - Détecteur de radon emprunté à la bibliothèque
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q18

18. Pendant combien de temps le niveau de radon a-t-il été mesuré dans votre habitation (sans compter le temps d'expédition ou d'analyse avant que les résultats ne soient disponibles)?
    [SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : OPTIONNEL] Si vous avez fait tester votre domicile plus d'une fois, veuillez répondre en fonction du plus récent test.

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE AU BESOIN
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99

    Veuillez sélectionner une seule réponse.

    01 - Quelques jours
    02 - Entre une semaine et trois mois
    02 - Trois mois ou plus
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q19 VERSION MODIFIÉE

19. Le niveau de radon était-il...?
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : SI ON LE DEMANDE Les niveaux de radon dans les habitations sont considérés comme étant élevés lorsqu'ils dépassent la norme canadienne de 200 becquerels [PRONONCÉ bèk(e)rèl] par mètre cube.

    01 - Élevé
    02 - Faible PASSER À LA PROCHAINE SECTION
    SONDAGE EN LIGNE : NE PAS AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    03 - Modéré
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je ne saurais dire/Je ne me souviens plus

2018 Radon-Q20

20. Avez-vous pris des mesures correctives pour réduire la concentration de radon?

    01 - Oui PASSER À Q21B
    02 - Non
    97 - Mesuré récemment - pas encore pris de mesures PASSER À Q22
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q21

21. [POSER SI 02 OU 99 À Q20] Pourquoi n'avez-vous pas pris de mesures pour réduire la concentration de radon?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 10

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Les niveaux de radon sont faibles/pas un problème
    02 - Pas encore eu le temps d'apporter les mesures SI SEULEMENT CODE 02, POSER Q22-Q23
    03 - Pas inquiété(e) par le radon/ne présente pas suffisamment de risque
    04 - Pas le temps/trop occupé(e)
    05 - Manque d'information/ne sait pas quoi faire
    06 - N'y a pas pensé
    07 - Trop cher/pas les moyens
    08 - Pas pratique
    09 - Trop paresseux(euse)/pas motivé(e)
    10 - Ne peut pas faire de changements
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

NOUVELLE QUESTION

• 21B. [POSER SI CODE 01 À Q20] Quelles sont les principales raisons derrière votre décision de prendre des mesures pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?

  SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
  SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 05

  Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

  01 - Le niveau de radon était suffisamment élevé pour qu'il soit recommandé de le réduire
  02 - Les risques du radon pour la santé étaient source de préoccupation
  03 - Il était facile d'y procéder
  04 - Je voulais protéger ma santé et celle de ma famille
  05 - J'ai un proche atteint d'un cancer/cancer du poumon et je voulais réduire mon risque
  98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
  SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
  99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]
  SI CODE 01 À Q20 - A PRIS DES MESURES CORRECTIVES - POSER Q22-Q23 AU PASSÉ
  SI CODE 97 À Q20 OU CODE 02 À Q21, POSER Q22-Q23 AU FUTUR

2018 Radon-Q22

22. SI CODE 01 À Q20 : Qu'avez-vous fait pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?
    SI CODE 97 À Q20 OU UNIQUEMENT CODE 02 À Q21 : Que ferez-vous pour réduire le niveau de radon dans votre habitation?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE; EXPLORER EN DÉTAIL : Est-ce qu'il y a autre chose?

    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Sceller les fissures et autres ouvertures dans les fondations
    02 - Installer un système permettant de réduire les concentrations de radon/un système de dépressurisation sous la dalle de plancher
    03 - Couvrir ou sceller les pompes d'assèchement
    04 - Couvrir le sol exposé dans les vides sanitaires avec des barrières étanches
    05 - Accroître la ventilation/utiliser un ventilateur mécanique/récupérateur de chaleur/échangeur de chaleur
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    97 - Ne prévoit pas apporter de mesures correctives à l'habitation PASSER À LA SECTION D

2018 Radon-Q23

23. SI CODE 01 À Q20 : Avez-vous embauché un spécialiste agréé de l'atténuation du radon pour réduire les niveaux de radon dans votre habitation?
    SI CODE 97 À Q20 OU UNIQUEMENT CODE 02 À Q21 : Embaucherez-vous un spécialiste agréé de l'atténuation du radon pour réduire les niveaux de radon dans votre habitation?

    01 - Oui
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire

    SI CODE 97 À Q20 OU UNIQUEMENT CODE 02 À Q21, PASSER À LA SECTION D

2018 Radon-Q24

24. [SI CODE 01 À Q20] Avez-vous fait mesurer de nouveau le niveau de radon depuis que les travaux ont été exécutés?

    01 - Oui
    02 - Non [PASSER À LA SECTION D]
    99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre [PASSER À LA SECTION D]

2018 Radon-Q25

25. [SI OUI À Q24] Avez-vous réussi à ramener la concentration de radon à un niveau acceptable?

    01 - Oui
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre

D. Impacts hypothétiques relatifs à la remédiation du radon

POSER À TOUS

2018 Radon-Q33

33. Dans quelle mesure serait-il probable que vous achetiez une habitation qui vous plaît vraiment si vous saviez que les niveaux de radon ont déjà été élevés, mais que le propriétaire a payé pour les faire réduire?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : Achèteriez-vous certainement, probablement, probablement pas ou certainement pas une telle habitation?

    01 - Certainement
    02 - Probablement
    03 - Probablement pas
    04 - Certainement pas
    99 - Je ne saurais dire
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    05 - Cela dépend

E. Informations au sujet du radon

2018 Radon-Q34

34. Connaissez-vous des activités ou des programmes destinés à aider les résidents à s'informer au sujet du radon ou à régler le problème de radon dans leur habitation?

    01 - Oui
    02 - Non [PASSER À Q37]
    99 - Je ne saurais dire [PASSER À Q37]

2018 Radon-Q35

35. [SI OUI À Q34]
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : Pouvez-vous me dire qui commandite ou finance ces programmes ou ces activités?
    SONDAGE EN LIGNE : Qui commandite ou finance ces programmes ou ces activités?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 03

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Le gouvernement fédéral
    02 - Le gouvernement provincial
    03 - L'administration municipale
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

2018 Radon-Q37

37. Avez-vous déjà posé des gestes pour vous renseigner au sujet du radon?

    01 - Oui POSER Q38
    02 - Non PASSER À Q40
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je ne saurais dire PASSER À Q40

2018 Radon-Q38

38. [SI « OUI » À Q37] Vers où vous êtes-vous tourné(e) pour obtenir de l'information sur le radon?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER 01 À 99, RÉPARTIR ALÉATOIREMENT 01 À 10

    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    01 - Médecin de famille/omnipraticien
    02 - Médias (télévision, journaux, magazines)
    03 - Internet - SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : DEMANDER DES PRÉCISIONS/SONDAGE EN LIGNE : (veuillez préciser) : [...]
    04 - Santé Canada
    05 - Gouvernement provincial/ministère provincial de la Santé
    06 - Agent immobilier
    07 - Association pulmonaire locale
    08 - Autre association pulmonaire (p. ex., nationale)
    09 - Au travail/mon employeur
    10 - Amis/famille/bouche-à-oreille
    98 - Autre (veuillez préciser) : [...]
    99 - Je ne saurais dire [MENTION EXCLUSIVE]

POSER À TOUS

2018 Radon-Q40

40. Est-ce que ce que vous avez appris aujourd'hui au sujet du radon vous motive à faire mesurer les niveaux de radon dans votre habitation?

    01 - Oui
    02 - Non
    99 - Je ne saurais dire
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    03 - Peut-être
    04 - Motivé(e) à en apprendre davantage

2018 Radon-Q41 - OPTIONS B et E MODIFIÉES

41. À votre avis, dans quelle mesure chacun des éléments suivants s'avérerait-il efficace pour ce qui est de convaincre les gens de faire réduire le niveau de radon dans leur habitation?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE ET RÉPARTIR ALÉATOIREMENT ITEMS A À G
    SONDAGE EN LIGNE : RÉPARTIR ALÉATOIREMENT ITEMS A À G
    SONDAGE EN LIGNE : ORGANISER SOUS FORME DE TABLEAU

    a) Apprendre que le radon est l'une des principales causes de cancer du poumon, que l'on fume ou non
    b) Un rabais de 15 % offert par le gouvernement sur les coûts associés à l'embauche d'un spécialiste agréé pour réduire les niveaux de radon
    c) Si une mesure du niveau de radon était requise pour vendre ou acheter une habitation
    d) Apprendre que les niveaux de radon sont élevés dans votre collectivité
    e) Savoir que le coût de la réduction des niveaux de radon dans une habitation est comparable à celui associé à l'entretien d'autres éléments du domicile, et moins cher que le remplacement d'une fournaise
    f) Apprendre qu'un système d'atténuation du radon peut être installé en moins d'une journée
    g) Apprendre qu'un système d'atténuation du radon permet de réduire le niveau de radon d'une habitation de plus de 90 %

    01 - Très efficace
    02 - Plutôt efficace
    03 - Pas très efficace
    04 - Pas du tout efficace
    99 - Je ne saurais dire

F. État de santé

Voici maintenant deux questions sur votre santé et la santé des autres personnes de votre ménage.

2018 Radon-Q42

42. Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même fumez?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : SI OUI, EXPLORER POUR SAVOIR SI LUI-MÊME/ELLE-MÊME, UNE AUTRE PERSONNE OU LES DEUX

    01 - Oui, moi-même
    02 - Oui, quelqu'un d'autre dans le ménage
    03 - Les deux, moi-même et quelqu'un d'autre
    04 - Non/personne
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q43

43. Est-ce qu'un membre de votre ménage ou vous-même avez déjà reçu un diagnostic de cancer du poumon?
    Cette question peut également s'appliquer à une personne qui serait maintenant décédée.

    01 - Oui, moi-même
    02 - Oui, quelqu'un d'autre [POSER Q44]
    03 - Non
    99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre

2018 Radon-Q44

44. [SI Oui, quelqu'un d'autre À Q43] Cette autre personne (est-elle/était-elle) un fumeur?

    01 - Oui
    02 - Ancien fumeur, mais a cessé de fumer
    03 - Non, pas un fumeur
    99 - Je ne saurais dire

G. Caractéristiques démographiques

En terminant, voici quelques questions sur vous-même pour nous aider à analyser les résultats de ce sondage.

2018 Radon-Q46

46. Combien de personnes, y compris vous-même, habitent dans votre domicile à l'heure actuelle?

    [...] SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ

    99 - Je préfère ne pas répondre

SI Q46 = 1, PASSER À Q48

2018 Radon-Q47

47. Est-ce qu'il y a des enfants de moins de 16 ans qui vivent actuellement dans votre domicile?

    01 - Oui
    02 - Non
    SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER/SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je préfère ne pas répondre

2018 Radon-Q55 VERSION MODIFIÉE

48. Quelle est la population de la communauté où vous demeurez? SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE AU BESOIN Est-ce une...?

    01 - Ville d'un million d'habitants ou plus
    02 - Ville de 100 000 à moins d'un million d'habitants
    03 - Ville ou petite agglomération de 25 000 à 99 999 habitants
    04 - Petite agglomération de 10 000 à 24 999 habitants
    05 - Petite agglomération de 5 000 à 9 999 habitants
    06 - Région rurale comptant moins de 5 000 habitants
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je ne saurais dire

2018 Radon-Q49

49. En quelle année êtes-vous né(e)?

    Année de naissance : [...]
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NON SUGGÉRÉ
    99 - Je préfère ne pas répondre

• Q49B : SI LE RÉPONDANT REFUSE D'INDIQUER UNE ANNÉE DE NAISSANCE PRÉCISE : Pourriez-vous nous indiquer auquel des groupes d'âge suivants vous appartenez?

  SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE JUSQU'À LA CATÉGORIE APPROPRIÉE
  SONDAGE EN LIGNE - LISTE DÉROULANTE

  Veuillez sélectionner une seule réponse.

  01 - 18 à 24 ans
  02 - 25 à 34 ans
  03 - 35 à 44 ans
  04 - 45 à 54 ans
  05 - 55 à 64 ans
  06 - 65 ans ou plus
  99 - Je préfère ne pas répondre

2018 Radon-Q52 VERSION MODIFIÉE

50. À quel genre vous identifiez-vous?

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : SI NÉCESSAIRE/SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER Par « genre », nous entendons votre genre actuel, lequel peut différer du sexe qui vous a été assigné à la naissance et qui est inscrit sur les documents juridiques vous concernant.
    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : NE PAS LIRE LA LISTE, SAUF POUR CLARIFIER

    01 - Femme
    02 - Homme
    03 - Autre langue
    99 - Je préfère ne pas répondre

2013 Radon-Q48

51. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

    LIRE AU BESOIN - INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE

    01 - Études secondaires en partie, ou équivalent
    02 - Diplôme d'études secondaires ou équivalent
    03 - Certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école des métiers
    04 - Diplôme d'études collégiales ou préuniversitaires, ou certificat ou diplôme non universitaire
    05 - Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
    06 - Baccalauréat
    07 - Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat
    99 - Je préfère ne pas répondre

2013 Radon-Q50 VERSION MODIFIÉE

52. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

    SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : LIRE – INSCRIRE UNE SEULE RÉPONSE – ARRÊTER DÈS QUE LA CATÉGORIE EST IDENTIFIÉE

    01 - Moins de 40 000 $
    02 - De 40 000 $ à moins de 80 000 $
    03 - De 80 000 $ à moins de 100 000 $
    04 - De 100 000 $ à moins de 150 000 $
    05 - 150 000 $ et plus
    99 - Je préfère ne pas répondre

2013 Radon-Q60 VERSION MODIFIÉE

53. Pour terminer, afin de mieux comprendre la façon dont les résultats varient d'une région à l'autre, puis-je avoir les trois premiers caractères de votre code postal?

    [...]
    99 - Je ne saurais dire/je refuse de répondre

SONDAGE PAR TÉLÉPHONE ET EN LIGNE :

Ce sondage a été réalisé pour le compte de Santé Canada et est assujetti à la Loi canadienne sur l'accès à l'information. Merci beaucoup de votre participation.

SONDAGE TÉLÉPHONIQUE : SI ON DEMANDE OÙ S'ADRESSER POUR OBTENIR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS AU SUJET DU RADON OU DES TESTS DE MESURE DU RADON/SONDAGE EN LIGNE : AFFICHER

Pour plus de renseignements, vous pouvez visiter le site Web de Santé Canada à l'adresse Canada.ca/radon, ou vous pouvez obtenir des documents sur le radon en appelant au 1 833 723-6600.

PRÉTEST SEULEMENT : AJOUTER LES QUESTIONS EXPLORATOIRES DU PRÉTEST.

SONDAGE EN LIGNE : ANGLAIS/FRANÇAIS – DERNIÈRE PAGE – MESSAGE PRÉSENTÉ AUX RÉPONDANTS

[MONTRER À TOUS LES RÉPONDANTS QUI NE SONT PAS ADMISSIBLES] Nous sommes désolés. Vous ne répondez pas aux critères de participation de ce sondage. Nous vous remercions sincèrement de nous avoir accordé ce temps, et nous vous sommes reconnaissants de votre collaboration et de votre participation soutenue à nos sondages en ligne.

[À TOUS LES RÉPONDANTS QUI CORRESPONDENT À UN QUOTA DÉJÀ ATTEINT] Malheureusement, le quota a été atteint pour votre profil démographique ou votre région. Nous vous remercions sincèrement de nous avoir accordé ce temps, et nous vous sommes reconnaissants de votre collaboration et de votre participation soutenue à nos sondages en ligne.

• [1] https://www.who.int/publications-detail-redirect/9789241547673; https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/securite-et-risque-pour-sante/radiation/radon.html
• [2] Chen, J., D. Moir et J. Whyte, Bureau de la radioprotection, Santé Canada. « Canadian population risk of radon induced lung cancer: a reassessment based on the recent cross-Canada radon survey », Radiation Protection Dosimetry, novembre 2012. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22874897.
• [3] En 2007, toutefois, la question avait été posée légèrement différemment : Avant la présente enquête, aviez-vous déjà entendu parler du radon?
• [4] Les répondants et répondantes ayant répondu « Je ne saurais dire » au moment de définir le radon n'ont pas eu à évaluer leur niveau de connaissances, mais ont été inclus dans la catégorie « Je ne sais presque rien » aux fins de cette analyse.
• [5] En 2007, cette question a été posée légèrement différemment : « Vous rappelez-vous avoir déjà vu ou entendu quelque chose se rapportant au niveau de radon dans votre collectivité? »
• [6] Les logements admissibles comprennent les maisons individuelles non attenantes, les maisons jumelées, les appartements au rez-de-chaussée ou en duplex, les appartements au sous-sol, les maisons en rangée, les condominiums et les maisons mobiles.