Motivations et obstacles à la participation à la recherche participative/science citoyenne menée par le gouvernement

Résumé exécutif

Préparé pour Santé Canada

Nom du fournisseur: Nanos Research
Numéro de contrat: CW2269369
Valeur du contrat: 119 560,67 $ (incluant la TVH)
Date d'attribution: 2022-12-15
La date de livraison: 2023-08-11

Numéro d'enregistrement: POR 117-22

Pour plus d'informations sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à l'adresse suivante: HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca

This report is also available in English.

Motivations et obstacles à la participation à la recherche participative/science citoyenne menée par le gouvernement

Résumé exécutif

Préparé pour Santé Canada par Nanos Research

Août 2023

Santé Canada a demandé à Nanos Research de mener une enquête d'opinion publique afin de soutenir l'utilisation de la science citoyenne pour répondre aux priorités du gouvernement et des ministères en matière de science et de recherche, ainsi qu'aux initiatives de science ouverte. Au total, 4 702 Canadiens ont été interrogés à l'aide d'un panel en ligne reflétant la population canadienne. L'enquête en ligne a été menée entre le 16 et le 30 mars 2023. Quatre groupes de discussion ont également été organisés les 21 et 23 mars 2023. Cette publication présente les résultats de cette recherche.

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de Santé Canada. Pour plus d'informations sur ce rapport, veuillez contacter Santé Canada à l'adresse suivante: HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca.

Direction générale des communications et des affaires publiques
Santé Canada
200 Eglantine Driveway, Jeanne Mance Building
AL 1915C, Tunney's Pasture
Ottawa, Ontario K1A 0K9

Numéro de catalogue :H14-448/2023E-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-67506-0

Also available in English under the title Motivators and barriers to participation in government-led participatory research/citizen science

Catalogue Number: H14-448/2023F-PDF
International Standard Book Number (ISBN): 978-0-660-67507-7

©Sa Majesté le Roi du Canada, représenté par le ministre des Services publics et de l'Approvisionnement Canada, 2023.

Résumé exécutif

Contexte et objectifs

Santé Canada a pour mandat d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé, en s'appuyant sur la science et la recherche. Il y a un intérêt accru à mieux impliquer le public dans ces initiatives de recherche ; en faisant appel à des volontaires qui peuvent ou non avoir une formation scientifique. Ces bénévoles peuvent participer à la collecte de données (par exemple, en prélevant ou en fournissant des échantillons, en enregistrant des observations, en installant des capteurs environnementaux sur leur propriété ou à leur domicile), soutenir l'analyse des données ou partager leur expertise ou leur expérience vécue pour contribuer à la conception du projet de recherche ou à l'interprétation des résultats. Cette approche collaborative de la recherche entre le grand public et les scientifiques fédéraux est appelée recherche participative ou science citoyenne.

Les chercheurs de Santé Canada examinent et étudient des questions complexes, ce qui nécessite souvent de disposer d'une grande quantité de données opportunes pour traiter les questions de manière adéquate. Il s'agit souvent d'un défi logistique et coûteux à relever en raison de l'immensité du Canada et de la diversité de ses environnements et de sa population. Cependant, certains éléments suggèrent que la recherche participative/science citoyenne pourrait s'avérer la solution idéale à ces défis pour le gouvernement. La recherche participative/science citoyenne peut non seulement contribuer à répondre aux besoins de Santé Canada en matière de données, mais aussi soutenir les objectifs de la science ouverte en impliquant directement le public, en améliorant la culture scientifique et en suscitant l'adhésion et la confiance du public. Cette multitude d'avantages a conduit les gouvernements et les organisations du monde entier à adopter avec succès la recherche participative et la science citoyenne. Toutefois, Santé Canada est à la traîne, avec relativement peu de projets formels de recherche participative/de science citoyenne qui ont été entrepris, et ceux qui l'ont été ont été menés sans orientation, cohérence ou infrastructure formelle.

Le succès de la recherche participative/de la science citoyenne dans le contexte de Santé Canada dépendra de la participation d'un éventail large et diversifié de Canadiens afin de garantir que les données collectées et les décisions ou politiques qui en découlent reflètent la population canadienne. Cependant, la recherche internationale a montré que, généralement, la participation aux projets de science citoyenne et de recherche participative ne reflète pas les caractéristiques démographiques de la population. D'autres formes d'engagement du public ont également rencontré des difficultés pour atteindre les Canadiens, en particulier ceux qui appartiennent à des groupes traditionnellement sous-représentés dans la recherche (notamment les Canadiens vivant en milieu rural, les minorités visibles et les Canadiens à faible revenu). Il en résulte des données et des résultats de recherche qui peuvent ne pas être pertinents, en particulier dans le contexte de la santé, à ceux qui ne sont pas représentés parmi les participants.

À cette fin, Santé Canada souhaitait mener une étude d'opinion publique pour comprendre si, comment et pourquoi les Canadiens seraient prêts à participer à des projets de science citoyenne ou de recherche participative menés par le gouvernement. Comprendre les motivations et les obstacles qui empêchent d'atteindre et de faire participer les groupes traditionnellement sous-représentés (et les Canadiens dans leur ensemble) permettra à Santé Canada d'accroître la participation d'un échantillon plus diversifié de la population et de créer une stratégie et une structure formelles pour faire participer ces personnes à des projets de recherche participative. Plus précisément, Santé Canada cherche à explorer ce qui est nécessaire pour accroître l'adoption de l'approche de la recherche participative/science citoyenne et pour aider à développer l'orientation et l'infrastructure nécessaires pour mieux assurer une représentation diversifiée parmi les participants.

Buts et objectifs

La recherche éclairera les efforts visant à soutenir l'utilisation de la science citoyenne pour répondre aux priorités gouvernementales et ministérielles en matière de science et de recherche, ainsi qu'aux initiatives de science ouverte. Les résultats seront également utilisés pour soutenir un certain nombre d'initiatives futures visant à inclure différentes communautés et à collaborer avec elles, ainsi qu'à rechercher activement et à intégrer les opinions des Canadiens, notamment en aidant les chercheurs de Santé Canada à recruter et à attirer des collaborateurs et des répondants du public.

Les objectifs spécifiques de la recherche étaient les suivants :

Méthodologie

Veuillez consulter l'annexe A pour une description détaillée de la méthodologie de la recherche.

Phase qualitative

Nanos a mené quatre groupes de discussion en ligne auprès de 36 Canadiens, âgés de 18 ans et plus, recrutés au hasard, qui s'identifiaient comme étant à faible revenu (revenu du ménage inférieur à 40 000$), appartenant à une minorité visible et/ou provenant d'une communauté rurale telle que définie par Santé Canada. Les groupes se sont déroulés les 21 et 23 mars 2023. Trois (3) groupes de discussion ont été menés en anglais (avec des participants de la Colombie-Britannique, de l'Ontario et des Prairies) et un (1) en français (avec des participants du Québec).

Les lecteurs doivent noter que la recherche sur les groupes de discussion est de nature qualitative et directionnelle et ne doit pas être utilisée pour estimer la proportion numérique ou le nombre de personnes dans la population qui ont une opinion particulière. La recherche des groupes de discussion a permis à Santé Canada d'évaluer les points de vue et de recueillir des informations approfondies auprès de leurs communautés et profils d'intérêt spécifiques.

L'étude a été commandée par Santé Canada et a été menée par Nanos Research.

Phase quantitative

L'enquête porte sur 4 703 Canadiens âgés de 18 ans et plus, y compris des sous-populations de personnes à faible revenu (revenu du ménage inférieur à 40 000 $), de personnes résidant dans des zones rurales et de membres de minorités visibles. Le sondage a été mené partout au Canada dans chaque province et territoire entre le 16 et le 30 mars 2023. Les résultats ont été pondérés selon la province, l'âge et le sexe, à l'aide des données du recensement de 2021.

L'échantillon de l'enquête a été tiré de deux sources:

  1. Le panel de probabilité Nanos, qui contient environ 50 000 Canadiens recrutés au hasard pour faire partie du panel par des lignes terrestres et cellulaires avec des agents en direct.
  2. Recrutement aléatoire par lignées terrestres et cellulaires et administration du sondage en ligne.

L'échantillon ainsi obtenu contient des Canadiens qui ont tous été recrutés au hasard par téléphone; il s'agit donc d'un échantillon probabiliste qui permet d'associer une marge d'erreur à l'étude. La marge d'erreur pour un sondage aléatoire de 4 703 Canadiens est de plus ou moins 1,4 point de pourcentage, dix-neuf fois sur vingt (un intervalle de confiance de 95 %). Tous les répondants ont répondu à ce sondage en ligne.

Constatations clés

Sensibilisation, familiarité et expérience des Canadiens en matière de recherche participative/science citoyenne

La familiarité et la sensibilisation à la recherche participative ou à la science citoyenne parmi les Canadiens sont faibles. Peu de répondants au sondage ont entendu parler de ces termes par eux-mêmes (18 % spontanément). Lorsque la méthodologie est expliquée, un petit pourcentage de plus est familier(22 %) mais la majorité n'est pas familière (54 %). L'expérience de participation est également faible (11 %), même lorsqu'on leur demande des exemples illustrant ce que ces projets peuvent impliquer.

Les membres de la communauté très engagés (définis comme ceux qui ont participé à au moins quatre activités d'engagement communautaire/civique au cours de la dernière année) sont plus susceptibles de déclarer être au courant de la recherche participative/de la science citoyenne avant (30 %) que les Canadiens peu/modérément engagés (1- 3 activités d'engagement communautaire/civique au cours de la dernière année (16 %) ou Canadiens non engagés (n'ont participé à aucune des activités d'engagement communautaire/civique énumérées au cours de la dernière année)(7 %)).

Les participants aux groupes de discussion ont estimé que les termes « recherche participative » et « science citoyenne » décrivaient correctement le concept, et une majorité a préféré le terme « science citoyenne » à « recherche participative », notant que ce que le terme représente était plus clair et qu'ils estimaient que le terme était plus inclusif.

Les exemples de projets spécifiques semblent être plus familiers aux participants des groupes de discussion que la catégorie générale de cette méthodologie de recherche seule. Il peut être nécessaire de fournir des détails substantiels sur ce que les projets impliquent et le niveau de participation attendu afin de susciter l'intérêt.

Il est également nécessaire de promouvoir la recherche participative auprès du public, en particulier auprès de ceux qui ne sont pas aussi engagés dans leurs communautés et qui, pour la plupart, ne sont pas familiers avec ce type de recherche. Il sera essentiel de montrer des exemples de ce que cette méthodologie implique, ainsi que de la manière dont ils peuvent s'impliquer.

Volonté de participer à des projets de recherche participative/science citoyenne

La majorité des Canadiens interrogés sont au moins modérément intéressés à participer à un futur projet de recherche participative ou de science citoyenne dirigé par le gouvernement (81 %). Lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils avaient indiqué qu'ils étaient intéressés à participer:

Lorsqu'on leur a demandé quels types de sujets les intéresseraient, les Canadiens interrogés ont le plus souvent mentionné vouloir participer à tout ce qui leur permettrait d'apprendre ou d'apporter leur point de vue (16 %), la biologie/l'écologie (12 %), les changements climatiques (8 %), et santé environnementale (6 %). Parmi les sujets liés à la santé, les répondants sont plus intéressés par les projets liés au bien-être (64 %), au système de santé (62 %), à l'alimentation et à la nutrition (58 %), à la santé environnementale (56 %) et au changement climatique (52 %). Dans les groupes de discussion, les sujets d'intérêt fréquemment mentionnés étaient l'environnement, la santé, l'éducation, les services publics, la qualité de vie, la littératie financière et les sports.

Les répondants ayant un intérêt pour la science (ceux qui admettent qu'ils aimeraient en savoir plus sur la science) sont plus favorables d'être au moins modérément intéressés à participer à un futur projet de recherche participative/science citoyenne dirigé par le gouvernement (83 % score 4-10) que ceux qui n'aimeraient pas en savoir plus sur les sciences (54 %). La même observation peut être notée pour les répondants à l'enquête qui sont à l'aise avec la science (ceux qui conviennent qu'ils sont raisonnablement sûrs de pouvoir contribuer à la recherche scientifique) (88 %; 70 % de ceux qui ne sont pas raisonnablement sûrs de leur capacité à contribuer) et ceux qui conviennent qu'ils comprennent généralement les concepts scientifiques lorsqu'ils sont expliqués au grand public (82 %; 64 % de ceux qui ne comprennent généralement pas les concepts scientifiques).

Il semble que les projets de recherche participative et de science citoyenne menés par le gouvernement sur des sujets liés à la santé suscitent un grand intérêt, mais la participation peut être limitée aux personnes les plus intéressées par le sujet spécifique de l'étude ou à celles qui ont un certain intérêt pour la science en général ou qui se sentent à l'aise dans ce domaine.

Motivation et obstacles à la participation à la recherche participative/science citoyenne

Les principales motivations spontanées des Canadiens interrogés pour participer à des projets de recherche participative ou de science citoyenne menés par le gouvernement sont la possibilité de contribuer, d'aider la société, la science et leur communauté (22 %), un sujet intéressant ou un intérêt pour le résultat (17 %) et une récompense ou une incitation financière (carte-cadeau, honoraires, etc.) (14 %). Après avoir reçu une liste de motivations potentielles, les répondants à l'enquête ont été le plus souvent encouragés à participer en contribuant à un sujet important ou intéressant pour eux (70 %), en ayant la possibilité d'acquérir des connaissances ou d'en apprendre davantage sur leur santé, et en recevant des communications de suivi sur les résultats du projet (55% dans chaque cas). Près de quatre répondants sur dix affirment que recevoir une incitation financière (42%) ou en apprendre davantage sur le sujet (38%) les encouragerait grandement à participer. La publicité et la promotion des projets et l'offre d'incitations étaient les principales suggestions pour encourager les autres à participer.

En ce qui concerne les facteurs de motivation, les Canadiens interrogés non engagés sont plus susceptibles de mentionner une récompense ou une incitation sans y être invités (19 %; 10 % des Canadiens très engagés). Lorsqu'on leur demande une liste de facteurs de motivation potentiels, les Canadiens très engagés sur le plan civique sont plus favorables à dire que contribuer à un sujet d'intérêt ou important pour eux les motiverait beaucoup (80 %) que ceux qui n'ont aucun engagement (59 %). Ils sont également plus susceptibles d'être très motivés par le fait d'entrer en contact avec d'autres participants (33 %; non engagés : 20 %), d'apporter un soutien à l'organisation qui dirige le projet (32 %; non engagés : 22 %), d'en apprendre davantage sur le sujet du projet (45 %; non engagés : 28 %), de participer à un atelier pratique (38 %; non engagés : 28 %), d'avoir l'occasion d'entrer en contact avec des experts scientifiques (40 %; non engagés : 30 %) et de recevoir des communications de suivi sur les résultats du projet (64 %; non engagés : 45 %).

Les répondants à l'enquête qui sont raisonnablement confiants dans leur capacité à contribuer à la recherche scientifique sont plus susceptibles d'être motivés par la possibilité d'apporter un soutien à l'organisation qui dirige l'organisation (30 %) et par la possibilité d'entrer en contact avec des experts scientifiques (37 %), que ceux qui ne sont pas confiants (20 % et 22 % respectivement).

En savoir plus sur le sujet du projet (39 %), avoir l'occasion d'entrer en contact avec des experts scientifiques (35 %), la possibilité d'acquérir des connaissances et d'en apprendre davantage sur leur propre santé (57 %), les communications de suivi sur les résultats du projet (57 %) et le soutien régulier des organisateurs du projet (31 %) ont été les principales motivations des Canadiens interrogés qui souhaitent en savoir plus sur la science. Ceux qui n'étaient pas intéressés à en savoir plus sur la science étaient moins motivés à participer à la plupart des mesures, mais étaient plus intéressés à obtenir des informations et à en savoir plus sur leur propre santé (33 %) et à recevoir des communications de suivi (34 %) qu'à en savoir plus sur un sujet (19 %), obtenir le soutien des organisateurs de projets (16 %) ou entrer en contact avec des experts scientifiques (12 %).

Lorsqu'on leur a demandé quelles seraient les principales motivations pour participer à un projet de recherche participative ou de science citoyenne, les participants aux groupes de discussion ont souvent mentionné leur niveau d'intérêt pour le sujet ou l'objectif du projet, l'existence d'une incitation financière et l'aspect social, tel que la possibilité de participer avec leur famille.

Le fait que le projet se concentre sur un sujet d'intérêt est une grande source de motivation pour la majorité des Canadiens. Parmi les Canadiens à l'esprit civique, la contribution altruiste à leur communauté ou à la science a été notée. Les incitations financières semblaient également importantes, en particulier pour certains groupes démographiques. Ces résultats indiquent également que les personnes déjà engagées sur le plan civique sont plus favorables à la participation et à l'intérêt pour les projets de science citoyenne. Bien que moins motivés, ceux qui ne s'engagent pas peuvent être motivés par un sujet qui les intéresse ou par la possibilité de recevoir les résultats.

Ceux qui s'intéressent à la science sont globalement plus motivés à participer que ceux qui ne s'y intéressent pas. Pour le groupe intéressé, l'opportunité d'apprendre et de rencontrer d'autres personnes est beaucoup plus importante et ils sont prêts à s'investir davantage dans les projets. Les personnes moins intéressées par les sciences ou moins confiantes dans les concepts scientifiques et la participation sont plus susceptibles d'être motivées par le fait d'obtenir des informations ou d'en apprendre davantage sur leur propre santé.

En ce qui concerne les obstacles spontanés à la participation, les Canadiens ont le plus souvent mentionné : le temps à consacrer et leur disponibilité (53 %); les problèmes d'accessibilité, y compris les problèmes de mobilité ou l'âge (9 %); la distance, les besoins en matière de transport et l'emplacement du projet (8 %); et si le projet n'était pas agréable ou trop difficile (8 %). Une fois invité avec une liste d'obstacles potentiels, ne pas avoir suffisamment de détails sur ce qui est attendu des participants au début d'un projet (41 %), ne pas avoir suffisamment de détails sur la façon dont les résultats seront utilisés (36 %), les problèmes de confidentialité (33 %) et le manque de temps libre (32 %) sont le plus souvent évalués comme les empêchant fortement de participer à un futur projet.

En ce qui concerne les obstacles à la participation, une lecture approfondie de la formation requise est considérée comme un plus grand obstacle à la participation par les Canadiens interrogés non civiquement engagés (28 %) que par ceux qui sont très engagés (18 %), ainsi que la nécessité d'interagir avec d'autres participants. et/ou des experts scientifiques (12 %; très engagés : 2 %). Les Canadiens interrogés qui ne sont pas d'accord pour dire qu'ils n'aimeraient pas en savoir plus sur les sciences sont plus favorables de dire que la lecture ou la formation substantielle requise pour participer constituerait un obstacle majeur pour eux (40 %) que ceux qui sont d'accord (23 %), en plus d'avoir pour interagir avec d'autres participants et/ou des experts scientifiques (16 %; 6 %). Les Canadiens qui ne comprennent généralement pas les concepts scientifiques lorsqu'ils sont expliqués au grand public (25 %) sont plus favorables que ceux qui comprennent (9 %) de dire que devoir apprendre à utiliser de nouveaux instruments, outils et/ou technologies serait très les empêchent de participer.

Dans les groupes de discussion, les obstacles à la participation à un projet de recherche participative ou de science citoyenne ont été notés comme le temps et la disponibilité, y compris l'engagement de temps requis pour un projet, l'emplacement du projet et si le transport était nécessaire, ainsi que l'accès requis à ou connaissances en utilisant toute technologie requise. Le niveau de difficulté lié à la participation, leurs propres perceptions de la science et leurs qualifications, et les préoccupations en matière de vie privée ou liées à leur anonymat ont également été notés comme des obstacles.

Lorsque l'on leur a demandé quelles seraient leurs préoccupations dans le cadre d'un projet de recherche participative ou de science citoyenne, les participants aux groupes de discussion ont le plus souvent mentionné des préoccupations liées à la protection de la vie privée et à l'anonymat, notamment le fait de savoir comment leurs informations seront utilisées, qui y aura accès et comment elles pourront être analysées ou partagées. D'autres préoccupations mentionnées étaient l'intégrité des données et la garantie que le projet est légitime, ainsi que le respect des engagements de temps.

Tous les participants aux groupes de discussion ont convenu que l'anonymat est important, en particulier pour les sujets potentiellement sensibles tels que la santé mentale. Ils ont noté que si leur anonymat pouvait être assuré et que le but du projet était important, ils se sentiraient généralement à l'aise de partager presque n'importe quoi, à l'exception de quelques participants qui ont déclaré qu'ils ne se sentiraient toujours pas à l'aise de partager des informations liées à leurs finances ou leurs informations médicales personnelles.

Offrir de la flexibilité quant au moment, à la fréquence et/ou à la durée pendant laquelle un participant doit s'engager dans un projet peut réduire l'obstacle pour de nombreux participants potentiels. Cependant, alors que les plus grands obstacles pour la plupart des sujets pourraient être la disponibilité du temps des participants, les détails du projet, savoir quelles informations seront collectées et les considérations de confidentialité semblent être tout aussi importants. Comme mentionné ci-dessus, ces informations, avec suffisamment de détails, doivent être fournies dans l'invitation et la promotion du projet. Ceux qui s'intéressent moins aux sciences ou qui sont moins à l'aise avec les concepts et la participation scientifiques sont plus susceptibles d'être dissuadés de participer s'ils avaient des exigences substantielles en matière de formation et de lecture ou d'utilisation des nouvelles technologies.

Le type de recherche participative ou de projet de science citoyenne peut également influencer l'intérêt pour la participation. Les répondants au sondage étaient plus intéressés à participer à un projet où ils répondent à un sondage ou saisissent des données en une seule fois (80 % étaient intéressés; score de 7 à 10 sur 10). L'intérêt était plus faible pour les projets qui nécessitaient des engagements plus longs ou une plus grande implication des participants, comme quitter leur domicile pour collecter et partager des échantillons à intervalles réguliers (45 %), se connecter à une plateforme en ligne pour ajouter des données quotidiennement au cours de quelques semaines (48 %) ou enregistrer quelque chose qu'ils rencontrent dans une application en ligne sur plusieurs mois ou années (47 %). Un peu plus de quatre sur dix étaient intéressés à participer à un projet impliquant une collecte passive de données où les informations sont collectées via une application avec leur consentement pendant une période déterminée (41 %).

Dans l'ensemble, les répondants au sondage qui sont très engagés dans leurs communautés ont un niveau plus élevé d'intérêt à participer globalement (70 % contre 56 % pour ceux qui sont modérément engagés et 47 % de ceux qui ne sont pas engagés), ainsi qu'à participer à des activités spécifiques. types de projets, y compris des projets où il leur sera demandé de se connecter quotidiennement à une plateforme en ligne pour ajouter des données afin de suivre une évolution dans le temps pendant quelques semaines (57%; non engagés: 39%), où ils rencontrent quelque chose d'un se connecter à une application en ligne sur une période de plusieurs mois ou années (56%; non engagés: 39%), ou un projet dans lequel ils aident à fournir un contexte sur ce que les données déjà collectées pourraient signifier pour leur communauté (71%; non engagés: 42%).

Dans les groupes de discussion, les participants ont été invités à donner divers exemples de projets potentiels. Ils étaient généralement intéressés et ne voyaient que peu ou pas d'obstacles à participer à un projet nécessitant une participation passive, comme l'installation d'un capteur de qualité de l'air dans leur maison, ou à un projet nécessitant une plus grande implication, comme envoyer une photo de leurs produits de nettoyage. Une majorité de participants étaient également intéressés par des projets qui soutiendraient l'interprétation des données ou des résultats avec leurs propres expériences ou connaissances locales, mais certains ont ajouté que cela dépendrait du sujet ou de l'engagement de temps requis. Il y avait moins d'intérêt pour un projet avec une participation plus régulière ou continue. Ceux qui n'étaient pas intéressés ou qui ont dit que cela dépendrait ont mentionné que le projet leur semblait invasif, que le respect de la vie privée était une préoccupation ou qu'ils auraient besoin d'en savoir plus sur la durée, la méthodologie et l'utilisation finale de leurs données.

Les participants aux groupes de discussion ont souligné l'importance de la clarté et de l'honnêteté lorsque le gouvernement communique avec le public au sujet de la recherche participative/science citoyenne, notamment en étant clair sur l'objectif et les attentes, et pour le groupe démographique/participant cible. Ils ont également suggéré de souligner l'importance du projet et la raison pour laquelle leur participation est essentielle, et de cibler leur message de manière à ce qu'il soit pertinent pour le(s) groupe(s) démographique(s) visé(s).

Les projets à faible engagement ont été préférés à ceux qui nécessitent un engagement plus long ou un effort plus approfondi de la part du participant, ce qui correspond aux conclusions précédentes selon lesquelles un engagement important en termes de temps peut constituer un obstacle à la participation, à moins que le sujet n'intéresse les participants ou ne soit important pour eux. La participation passive a eu une réponse mitigée, et cela peut nécessiter plus de documentation et des messages précis pour engager les participants dans ce type de recherche participative ou de projet de science citoyenne.

Faire participer les groupes démographiques traditionnellement sous-représentés

Un élément clé de la recherche consistait à examiner les moyens de s'engager, ainsi que les motivations et les obstacles à la participation des publics traditionnellement difficiles à atteindre et sous-représentés.

Ces publics comprennent :

Dans l'ensemble, il n'y a pas d'écart significatif en termes de connaissance ou de familiarité entre ces publics sous-représentés et le reste des Canadiens, puisque plus de quatre personnes sur dix ont une connaissance au moins modérée de la méthodologie (45 %).

Cela signifie que pour les joindre et les faire participer, même s'il est nécessaire de les sensibiliser davantage, le manque de sensibilisation n'est probablement pas un facteur déterminant de leur manque de participation à ces projets.

Barrières

Il convient de noter que pour les personnes à faible revenu, le temps à consacrer et leur disponibilité ont constitué un obstacle moins important que pour les personnes à revenu élevé, mais ils ont tout de même été le principal obstacle à leur participation. Il sera également essentiel de tenir compte de l'activité demandée aux participants, car les problèmes d'accessibilité ou de mobilité sont considérés comme un obstacle pour les personnes dont le revenu du ménage est faible.

Pour les personnes vivant en milieu rural où la connexion à l'internet à haut débit est un obstacle à la participation, il sera essentiel de préciser aux participants si cette connexion est nécessaire à leur participation ou d'envisager de leur fournir toutes les méthodes alternatives de partage de leurs résultats qui ne nécessitent pas le même niveau d'accès à l'internet. Il convient de noter que, bien qu'ils soient plus susceptibles d'identifier cet obstacle, presque tous les résidents ruraux interrogés déclarent avoir accès à l'internet à haut débit au moins une partie du temps (93 %) ou à une forme de technologie (ordinateur, tablette ou téléphone intelligent) (100 %). La technologie en général n'est pas un obstacle important pour ces publics; bien qu'il y ait de légères différences dans le niveau d'aisance qu'ils ressentent, une majorité d'entre eux se sentent au moins modérément à l'aise pour utiliser une tablette ou un smartphone, télécharger ou utiliser des applications, communiquer par courrier électronique, utiliser un ordinateur, utiliser les médias sociaux ou naviguer sur internet.

Le manque de temps libre était particulièrement important comme obstacle pour les minorités visibles, donc s'assurer que la participation peut être à court terme ou relativement discrète dans leur vie peut être la clé pour engager ces personnes. Cependant, les participants aux groupes de discussion ont déclaré que, bien qu'ils soient moins intéressés par un projet impliquant une participation continue ou régulière, ceux qui ont exprimé leur intérêt ont déclaré qu'ils participeraient en raison de leur intérêt pour l'échantillon de sujets mentionné (santé mentale).

Les participants aux groupes de discussion ont également déclaré que plus ils étaient intéressés par le sujet, plus ils voudraient s'impliquer, même jusqu'à quelques heures par semaine. Cela démontre que l'intérêt ou l'importance personnelle accordée au sujet et aux résultats peut permettre de surmonter les obstacles perçus liés à l'engagement en termes de temps.

Motivateurs et engagement

Comme l'ensemble des Canadiens, ces publics sous-représentés sont motivés par la possibilité de contribuer et de faire une différence dans leur communauté, mais une proportion plus importante que la moyenne serait motivée par une récompense financière (en particulier dans le cas des minorités visibles, des personnes à faible revenu et des autochtones). Cependant, comme indiqué précédemment, l'impact de la recherche sur leur communauté et l'intérêt ou l'importance du sujet pour eux sont des éléments tout aussi importants que la récompense.

En ce qui concerne l'implication de ces publics dans des types de projets spécifiques, l'intérêt le plus marqué est observé pour les projets nécessitant moins de temps (saisie unique de données ou mise en contexte de données déjà collectées), mais pour presque tous les types de projets potentiels, les répondants sont plus susceptibles d'être intéressés que de ne pas l'être (à l'exception de la collecte passive de données par le biais d'une application ou d'un appareil). Les participants aux groupes de discussion ont indiqué qu'un engagement passif était plus facile pour eux, ce qui pourrait être une méthode efficace pour impliquer ces personnes, à condition qu'il y ait une transparence sur le fonctionnement de l'application ou de l'appareil et sur les données collectées, car ils ont fait part de leurs préoccupations à ce sujet.

Il sera essentiel de fournir beaucoup de détails sur le projet aux participants potentiels s'ils souhaitent atteindre ces publics sous-représentés et les faire participer à la recherche, d'autant plus que le manque de détails sur ce que l'on attend d'eux ou sur la manière dont les résultats seront utilisés a été l'obstacle le plus souvent cité. Fournir ces informations dès le départ peut contribuer à lever certains des principaux obstacles à la participation de ces publics, notamment en définissant clairement les attentes à l'égard des participants et leur rôle, les exigences éventuelles (lecture, formation ou connaissances techniques), le temps que l'on attend d'eux, les préoccupations en matière de respect de la vie privée (en faisant preuve de transparence quant aux données ou informations collectées et à leur utilisation), la manière dont les résultats aideront leur communauté ou la société, et si des aménagements peuvent être apportés en cas de connexion internet plus lente ou de handicap physique.

Les communications relatives aux projets doivent également être très claires quant au niveau de connaissances requis des participants, afin que ceux-ci ne s'auto-sélectionnent pas en pensant qu'ils n'ont pas les connaissances ou les compétences requises.

Lors de l'engagement de ces personnes, les projets avec moins d'engagement de temps (soit en fréquence de contribution ou en durée globale du projet) réussiront potentiellement mieux à engager tous les Canadiens, y compris ces publics clés. Cependant, comme les projets varieront inévitablement en termes d'engagement requis, il sera important de communiquer clairement ce qui est attendu des participants, comment les résultats seront utilisés et comment le projet aidera la société et/ou leur communauté.

Toucher des publics sous-représentés

Afin d'atteindre ces publics, il faudrait envisager d'augmenter la publicité de ces opportunités sur les médias sociaux, ainsi que dans des lieux tels que les bibliothèques publiques, les centres médicaux, les centres communautaires, les centres religieux et les journaux, afin d'atteindre un plus grand nombre de Canadiens. Comme ils sont déjà sous-représentés dans la recherche participative, il est peu probable qu'ils soient à l'écoute de méthodes de recrutement plus actives telles qu'un bulletin d'information par courrier électronique ou des publications sur une page Web.

Étant donné que les membres des minorités visibles sont plus susceptibles d'être motivés à participer s'ils connaissent quelqu'un d'autre qui a participé, il faudrait envisager de recruter par référence ou par échantillon boule de neige, où les participants sont invités à recommander d'autres personnes à participer et pourraient recevoir une récompense pour chaque personne qu'ils réfèrent qui participe ensuite à un projet. Certains participants aux groupes de discussion ont également mentionné la possibilité de participer avec leur famille et leurs amis, ce qui pourrait leur permettre de recruter des membres de leur famille et/ou des amis pour participer également. Il pourrait s'agir d'une occasion unique d'utiliser le bouche-à-oreille parmi ces publics, en particulier parmi les communautés de minorités visibles, et de contribuer à susciter la confiance dans le projet et ses organisateurs, ce qui conduirait à une participation répétée de ces publics.

Les messages doivent être adaptés à ces publics et tenir compte de leurs motivations et de leurs obstacles dès le départ, en plus des informations spécifiques au projet qui sont communiquées, par exemple en ciblant les publics ruraux par des méthodes hors ligne telles que la publicité dans les bibliothèques publiques, les centres médicaux, les centres communautaires, les centres religieux et les journaux, et en énonçant clairement les exigences liées à la technologie ou à la nécessité de se rendre dans une grande ville. Pour les minorités visibles, les Canadiens à faible revenu et les autochtones, les messages doivent veiller à indiquer clairement la nature de l'incitation ou de la récompense offerte.

Communiquer sur les projets de science citoyenne

Qu'il s'agisse d'être informé des possibilités de participer à des projets à venir ou de recevoir des mises à jour ou des rappels concernant des projets auxquels ils ont déjà participé, les répondants à l'enquête déclarent le plus souvent que leur méthode de notification préférée est le courrier électronique (87 % pour les projets à venir et 90 % pour les projets en cours). Ce mode de communication était de préférence suivi par des notifications et SMS sur smartphone (32 % à venir; 39 % en cours), une newsletter (28 % à venir; 26 % en cours), des mises à jour sur une page web (28 % à venir; 26 % en cours) et médias sociaux (2 % à venir; 12 % en cours) et des réunions communautaires (11 % à venir; 9 % en cours).

Les Canadiens interrogés disent qu'ils sont plus à l'aise (score de 7 à 10) pour communiquer par courriel (93 %), utiliser un ordinateur de bureau ou portable et naviguer sur Internet (89 % chacun), ainsi qu'utiliser une tablette ou un téléphone intelligent (84 %). Environ trois personnes sur quatre déclarent qu'elles seraient à l'aise pour télécharger et utiliser une application mobile (76 %) et moins de six personnes sur dix seraient à l'aise pour utiliser les médias sociaux (59 %). Des différences sont observées en fonction de l'âge, les personnes âgées de 18 à 44 ans étant généralement plus à l'aise avec les technologies que la moyenne nationale et les personnes âgées de 55 ans et plus étant généralement moins à l'aise, en particulier en ce qui concerne l'utilisation des médias sociaux.

L'accès à la technologie ne constitue pas un obstacle important pour les Canadiens, la quasi-totalité des personnes interrogées déclarant avoir un certain accès à la technologie, que ce soit via un smartphone, un ordinateur portable, une tablette ou un ordinateur de bureau. Il en va de même pour l'accès à Internet, avec plus de neuf Canadiens sur dix interrogés déclarent avoir accès à Internet haute vitesse stable tout le temps ou la plupart du temps (93 %), tandis que six pour cent déclarent l'avoir de temps en temps et un pour cent déclarent ne pas avoir accès à l'Internet haute-vitesse stable.

Au cours des groupes de discussion, une plateforme potentielle pour soutenir ces projets a été discutée et les participants ont été invités à formuler des recommandations pour sa conception. Les participants ont insisté sur le fait que, si elle est créée, la confidentialité des données des participants est essentielle et doit être une priorité dans la conception et la mise en œuvre d'une telle plateforme, ainsi que dans la facilité d'utilisation de la plateforme. Il a également été suggéré de mettre en place un forum ou une fonction de chat pour mettre en relation les participants et garantir l'accessibilité de la plateforme.

Une application mobile peut être bien placée pour maintenir la communication avec les futurs participants à la science citoyenne compte tenu du confort et de la préférence des notifications de téléphone intelligent pour la communication.

Confort et intérêt pour la science

En ce qui concerne les énoncés visant à évaluer leur aisance et leur intérêt pour les sciences, les Canadiens interrogés sont le plus souvent d'accord pour dire qu'ils aiment faire des recherches approfondies avant de prendre une décision (97 % tout à fait ou plutôt d'accord) et qu'ils comprennent généralement les concepts scientifiques lorsqu'ils sont expliqués au public (96 % tout à fait ou plutôt d'accord).

La désinformation et la diffusion d'informations scientifiques inexactes préoccupent les Canadiens interrogés : plus de neuf personnes sur dix sont tout à fait ou plutôt d'accord pour dire qu'elles sont préoccupées par la diffusion d'informations scientifiques inexactes (94 %) et plus de huit personnes sur dix sont tout à fait ou plutôt d'accord pour dire qu'elles souhaitent prendre des mesures pour lutter contre les informations scientifiques inexactes (82 %). Une majorité est également tout à fait ou plutôt d'accord pour dire qu'elle a confiance en sa propre capacité à évaluer l'exactitude des informations scientifiques partagées dans les médias (88 %). Une forte majorité sont tout à fait ou plutôt d'accord qu'ils aimeraient en savoir plus sur la science et son incidence sur notre monde (93 %) et un peu plus de six Canadiens sur dix sont tout à fait ou plutôt d'accord qu'ils sont raisonnablement confiants de pouvoir contribuer à la recherche scientifique (63 %).

La valeur du contrat était de 119 560,67$ (y compris la TVH)

Nom du fournisseur : Nanos Research
Numéro de contrat de TPSGC: CW2269369
Date du contrat d'origine: 2022-12-15
Pour plus d'informations, contactez le Département à HC.cpab.por-rop.dgcap.SC@canada.ca.

Je certifie par la présente, en tant que représentant de Nanos Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l'identité fédérale et la Directive sur la gestion des communications du gouvernement du Canada. Plus précisément, les livrables n'incluent pas d'informations sur les intentions de vote électoral, les préférences des partis politiques, la position des partis auprès de l'électorat ou les évaluations de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Nik Nanos
Scientifique en chef des données et Président
Nanos Research
nik@nanos.co