ENQUÊTE SUR LA SENSIBILISATION ET LA PERCEPTION DU VIH, DE LA SYPHILIS ET DES INFECTIONS TRANSMISSIBLES SEXUELLEMENT ET PAR LE SANG (ITSS)

Rapport final

Rédigé pour le compte de Santé Canada

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2334131
Valeur du contrat : 149 999,315
Date d'attribution du contra : 16 octobre 2023
Date de livraison : 6 mars 2024


Numéro d'enregistrement : POR 067-23

This report is also available in English under the title: HIV, Syphilis and Sexually Transmitted and Blood-Borne Infections (STBBI) Awareness and Perceptions Survey

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Direction générale des communications et des affaires publiques (DGCAP), Santé canada
200, promenade Eglantine, pré Tunney
Édifice Jeanne-Mance, indice de l'adresse : 1915C
Ottawa, Ontario K1A 0K9

Numéro de catalogue :
HP40-361/2024F-PDF

Identifiant international des publications en série (ISBN) :
978-0-660-71164-5

Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR-014-23 :

Numéro de catalogue : HP40-361/2024E-PDF (Rapport final, anglais)
Identifiant international des publications en série (ISBN) : 978-0-660-71163-8

©Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2024

Table des matières

Section A : Sommaire

Section B : Résultats détaillés — principaux enjeux liés aux ITSS

Section C : Résultats détaillés — VIH/sida

Section D : Résultats détaillés — syphilis

Section E : Méthodologie

Section F: Annexes

Liste des tableaux

Liste des figures

Section A : Sommaire

A. Contexte

La protection de la population canadienne contre les maladies infectieuses par la prévision, la détection, l'évaluation et le traitement des éclosions et des nouvelles menaces constitue l'un des principes fondamentaux sur lesquels repose la mission de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Cette dernière contribue en outre à prévenir, contrôler et réduire la propagation des maladies chez les Canadiens et les Canadiennes.

Les récentes éclosions de syphilis constituent un problème de santé publique majeur tout particulièrement parmi les populations clés plus vulnérables aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), notamment parmi les communautés autochtones, les homosexuels, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH), les jeunes et les jeunes adultes partout au Canada, et ce, en raison de facteurs aggravants et notamment d'une plus grande probabilité d'exposition, d'obstacles systémiques et de comportements à plus haut risque. Comme le précise son Plan d'action quinquennal sur les ITSS, le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer la prévention, le diagnostic et le traitement afin de réduire l'impact des ITSS, y compris de la syphilis, sur la santé d'ici 2030, au Canada. Les principales priorités du plan d'action sont les suivantes :

Dans le cadre de son engagement à réaliser l'objectif mondial de mettre fin au VIH et au SIDA en tant que problème de santé publique d'ici 2030, le gouvernement du Canada s'est engagé à atteindre les objectifs mondiaux de 95-95-95 d'ici 2025, à savoir que 95 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 95 % des personnes non diagnostiquées reçoivent un traitement antirétroviral et que 95 % des personnes sous traitement parviennent à une suppression virale. À la fin de l'année 2020, on estimait à 62 790 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Canada. On estime à 90 % la proportion de personnes vivant avec le VIH qui ont été diagnostiquées. Au nombre de celles-ci, on estime à 87 % la proportion de personnes sous traitement dont la charge virale a été réduite. En d'autres termes, 16 690 personnes n'ont pas réussi à réduire leur charge virale et risquent toujours de transmettre le VIH faute de pouvoir avoir accès à des options efficaces de prévention, de dépistage et de traitement du VIH et de s'en prévaloir. La même année, on estimait à 1 520 le nombre de nouveaux cas d'infection au VIH au Canada.

Malgré les efforts déployés, plusieurs populations clés tentant d'accéder à des services de santé continuent de se heurter à des obstacles systémiques, et notamment à une sensibilisation et à des connaissances insuffisantes concernant le VIH, à un accès limité à des services culturellement et linguistiquement adaptés, ainsi qu'à la peur et à la stigmatisation liées au VIH. En outre, de fausses idées largement répandues au sujet de la transmission du VIH et de ce que signifie le fait de vivre avec le VIH aujourd'hui, un manque d'information et de sensibilisation au sujet du VIH ainsi que de vieilles croyances continuent de susciter peur, idées négatives et stéréotypes à l'égard des personnes vivant avec le VIH et vulnérables à cette maladie. La stigmatisation et la discrimination peuvent accroître la vulnérabilité au VIH et avoir des répercussions sur l'estime de soi, les réseaux de soutien social et la santé mentale, comme le soulignent le plan d'action quinquennal du gouvernement du Canada sur les ITSS et les rapports 2019 et 2021 de l'administrateur en chef de la santé publique.

Les craintes d'une discrimination de la part des fournisseurs de soins de santé et les expériences négatives vécues au sein du système de soins de santé constituent également des obstacles à l'accès à des services de santé de manière générale, ainsi qu'au dépistage et au traitement du VIH. La peur de la divulgation et du rejet, les sentiments de honte, d'isolement et de désespoir liés à une stigmatisation intériorisée peuvent également empêcher les gens de se faire dépister et traiter pour le VIH. Cette stigmatisation s'étend également au-delà du domaine des soins de santé, dans la mesure où certains craignent de révéler leur infection à leur famille ou aux membres de leur collectivité, de peur d'être rejetés ou exclus.

Avec une augmentation rapide des taux de syphilis infectieuse au cours des dernières années (109 % entre 2018 et 2022), la syphilis demeure une menace pour la santé publique dans l'ensemble du Canada. Cette augmentation a également entraîné la réapparition de la syphilis congénitale en raison des cas de syphilis non traités parmi les femmes enceintes. En 2022, 177 cas de syphilis ont été signalés comparativement à 17 en 2018, soit une augmentation de 599 %. Plusieurs facteurs ont une incidence sur les taux de syphilis congénitale (transmise par la mère) au Canada, à savoir la pauvreté, l'instabilité en matière de logement, les comportements à risque (rapports sexuels non protégés et usage de substances), le racisme, la stigmatisation et la discrimination au sein des systèmes de santé, ainsi que les problèmes d'accès aux soins. En outre, l'insuffisance ou l'absence de soins prénataux figurent parmi les facteurs de risque déclarés comme étant associés à la syphilis congénitale. Une sensibilisation accrue, l'accès à des interventions précoces, à des tests et à des traitements appropriés sont autant de mesures permettant de prévenir l'ensemble des cas de syphilis. Pour soutenir l'objectif mondial visant à en finir avec la syphilis en tant que problème de santé publique d'ici 2030, le gouvernement du Canada s'est engagé à travailler avec des partenaires et des intervenants des quatre coins du pays pour lutter contre les taux croissants de syphilis.

B. Objectifs de la recherche

1. But

La présente étude a pour principal objectif d'établir un niveau de sensibilisation de base et de cerner les obstacles que rencontrent les Canadiens et les Canadiennes âgés de 16 ans et plus pour accéder à des soins, et de déterminer quelles sont les personnes les plus exposées au risque de contracter une ITSS.

2. Utilisation des résultats de la recherche

Les résultats de l'étude serviront à mesurer les niveaux de sensibilisation de base, ce qui permettra par la suite de déterminer si des efforts de sensibilisation continus sont nécessaires et d'en définir le type, ainsi qu'à répertorier les lacunes sur le plan des connaissances, les obstacles aux soins et les domaines dans lesquels le dialogue avec divers intervenants peut être intensifié afin de faire progresser les priorités du gouvernement relativement aux ITSS.

Les résultats de la recherche permettront en outre d'orienter les futurs efforts de communication, de publicité et de markéting relatifs aux ITSS afin de s'assurer qu'ils atteignent les populations à risque et prioritaires et qu'ils trouvent un écho auprès d'elles.

3. Objectifs

La présente étude avait plus précisément pour objectif ce qui suit :

C. Résumé de la méthodologie

Pour mener à bien la présente étude de recherche, une méthodologie fondée sur la consultation en ligne a été utilisée, en faisant appel à un panel en ligne composé de Canadiens âgés de plus de 16 ans, ainsi qu'à un panel en ligne composé de professionnels de la santé.

Un sondage en ligne de 15 minutes a été réalisé auprès de 3 100 adultes canadiens âgés de 16 ans et plus et de 250 professionnels de la santé.

L'échantillon utilisé pour la présente étude a été divisé en deux segments : celui du grand public et celui des professionnels de la santé.

Un contrôle a été effectué pendant que l'enquête se déroulait sur le terrain afin de s'assurer que les quotas étaient respectés. Un plan d'échantillonnage disproportionné a été utilisé pour le grand public, y compris un suréchantillonnage au Canada atlantique et dans les Prairies, afin de garantir une représentativité suffisamment forte des échantillons dans ces régions et de permettre une analyse intrarégionale et interrégionale des résultats. D'autres quotas ont été fixés en fonction de l'âge pour assurer une bonne représentation des jeunes vivant au Canada. Un barème de pondération a été appliqué pour que l'échantillon final soit plus représentatif de la répartition de la population canadienne par régionNote de bas de page 1. Aucune pondération n'a été appliquée à l'échantillon des professionnels de la santé.

Une approche non probabiliste de l'échantillonnage a été adoptée étant donné que l'étude s'appuyait sur un panel commercial en ligne en guise de méthodologie principale. De ce fait, il n'est pas possible d'appliquer une marge d'erreur à l'échantillon final et aucune inférence ne peut être faite pour la population cible dans son ensemble. Le travail sur le terrain s'est déroulé du 3 novembre au 23 novembre 2023.

D. Valeur totale du contrat

La valeur totale du contrat en vertu duquel la présente étude a été entreprise se chiffrait 149 999,31 dollars TVH comprise.

E. Note à l'intention du lecteur

La conception du sondage réalisé auprès du grand public prévoyait un suréchantillonnage de communautés précises (notamment les communautés noires, autochtones et 2ELGBTQI+). Le cas échéant, les résultats notables pour ces publics cibles sont également présentés ci-dessous et mis en contraste avec les résultats pour le grand public dans son ensemble. Une analyse plus ciblée de ces publics cibles est également incluse à la fin de chaque section, suivant la présentation des résultats détaillés relatifs à l'échantillon du grand public. Toutes les différences mises en évidence sont statistiquement significatives avec un coefficient de confiance de 95 %. Il convient également de noter que lorsque la taille des cellules analysées était très réduite (c'est-à-dire moins de 50 répondants), aucune analyse démographique et régionale plus approfondie n'a été entreprise.

Une analyse des résultats de l'enquête réalisée auprès de professionnels de la santé a également été entreprise en se focalisant sur les principales différences observées entre professions et par milieu professionnel, en fonction de différences statistiquement importantes avec un coefficient de confiance de 95 %. Toutefois, compte tenu de la petite taille de l'échantillon dans son ensemble, et donc de la taille encore plus réduite des sous-cellules, ces résultats doivent être considérés comme étant davantage de nature indicative. Dans la plupart des cas, lorsque la taille des cellules était inférieure à n=30, les différences par profession, milieu professionnel, région ou sous-groupes démographiques (p. ex., le sexe et l'âge du professionnel) n'ont pas été rapportées.

Lorsque cela s'avère pertinent, les données comparatives obtenues à partir des sondages réalisés auprès du grand public et des professionnels de la santé sont présentées. Compte tenu de la taille relativement réduite de l'échantillon des professionnels de la santé, il convient toutefois d'interpréter ces résultats avec une certaine prudence.

Dans certains cas, la somme des résultats peut ne pas égaler 100 % en raison des arrondis. Les résultats ont été arrondis à la dixième décimale (par exemple, 24,51 % ont été arrondis à 25 %, tandis que 24,49 % ont été arrondis à 24 %).

F. Principales constatations

Les thèmes généraux et les points saillants de la présente étude sont décrits ci-dessous pour chacun des deux principaux publics interrogés, à savoir la population générale et les professionnels de la santé. Étant donné que ces deux publics ont répondu à un ensemble de questions fondamentales relatives aux préoccupations, aux expériences, aux préjugés perçus et aux obstacles associés au traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang, les résultats sont examinés parmi et entre les deux publics afin de permettre une analyse comparative des réponses.

Niveau de préoccupation au sujet des ITSS comparativement à d'autres enjeux de santé publique

Grand public

Professionnels de la santé

Le tableau ci-dessous présente une comparaison côte à côte des préoccupations des professionnels de la santé et du grand public à l'égard de divers enjeux de santé publique. Il est à noter que les niveaux globaux de préoccupation, plus particulièrement parmi ceux qui se disent très préoccupés, sont beaucoup plus élevés chez les professionnels de la santé dans tous les cas, à une exception près : la proportion de professionnels de la santé se disant très préoccupés par le VIH/sida n'est supérieure que de 6 points à celle observée parmi le grand public (comme le montre la colonne mettant en évidence la différence d'évaluation entre les deux publics).

TABLEAU 1. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION À L'ÉGARD DE DIVERS ENJEUX DE SANTÉ PUBLIQUE — COMPARAISON ENTRE LE GRAND PUBLIC ET LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
  % préoccupés
(très/assez)
% très préoccupés
Grand public Professionnels de la santé Écart Grand public Professionnels de la santé Écart
n= 2 500 250   2 500 250  
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 85 97 +12 57 75 +18
Troubles de santé mentale et suicide parmi les adultes 84 98 +14 52 78 +25
La crise des opioïdes (usage de substances, surdose, accoutumance) 78 96 +18 48 75 +27
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes 77 96 +19 45 72 +27
Obésité 71 98 +27 30 68 +38
Tabagisme et consommation d'alcool 65 94 +29 26 48 +22
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes 59 89 +30 24 45 +21
Taux de VIH/SIDA 48 74 +26 17 23 +6
Taux d'infection à la syphilis 42 73 +31 14 30 +16
Connaissance (générale) des ITSS, du VIH/sida et de la syphilis et désir d'être informé à leur sujet.

Grand public

Professionnels de la santé

Groupes « à risque » de contracter le VIH et la syphilis

Grand public

Professionnels de la santé

Stigmatisation et obstacles concernant l'accès à des services et à des soutiens

Grand public

Professionnels de la santé

Niveau de sensibilisation au concept « Indétectable = Intransmissible »

Grand Public

Professionnels de la santé

G. Conclusions et recommandations

Un segment des professionnels de la santé pourrait également bénéficier de renseignements, d'outils et de ressources supplémentaires pour améliorer leur compréhension des données épidémiologiques actuelles (en particulier en ce qui concerne les taux de VIH et de syphilis, les populations vulnérables, les traitements contre le VIH et, dans une certaine mesure, les tests de dépistage et les traitements contre la syphilis) et pour dissiper toute idée fausse qui pourrait subsister. Les dentistes et les pharmaciens constituent un public cible prioritaire à cet égard, même s'il ne faut pas sous-estimer la relation de confiance qui existe généralement entre les médecins généralistes, les infirmières et leurs patients. Plus particulièrement, une sensibilisation accrue est nécessaire parmi les professionnels au sujet des pratiques de dépistage des ITS et notamment au fait que le dépistage de la syphilis n'est pas inclus dans le dépistage habituel des ITS. Outre le travail avec et par l'intermédiaire d'organisations professionnelles, les approches en ligne (apprentissage en ligne, séminaires en ligne) sont privilégiées.

Très peu de répondants parmi le grand public connaissent le concept « Indétectable = Intransmissible ». Le niveau de sensibilisation pourrait également être accru parmi les professionnels de la santé qui, quoique très favorables à la transmission de ce message, n'agissent toutefois pas nécessairement eux-mêmes en conséquence de façon régulière. La promotion de ce message pourrait également contribuer à normaliser le VIH/sida en l'inscrivant parmi toute une série d'autres préoccupations communes en matière de soins de santé.

COMPLÉMENT D'INFORMATION

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat de TPSGC : CW2334131
Date d'attribution du contrat : 16 octobre 2023
Valeur du contrat : 149 999,31$

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d'écrire à por-rop@hc-sc.gc.ca

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans sa Politique sur les communications et l'image de marque et dans sa Directive sur la gestion des communications.

Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signature :
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel

Section B : Résultats détaillés — principaux enjeux liés aux ITSS

Résultats détaillés — principaux enjeux liés aux ITSS

Cette section présente un aperçu des connaissances générales et des préoccupations des répondants concernant une série d'enjeux de santé publique, et notamment des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Elle se subdivise en deux sections : la première présente les résultats du sondage auprès du grand public; la seconde fournit les résultats du sondage auprès des professionnels de la santé. Pour une analyse plus détaillée des opinions exprimées par les répondants sur le VIH et la syphilis, veuillez vous référer aux sections C et D, respectivement.

Les résultats montrent que si les taux de VIH/sida et de syphilis préoccupent près de la moitié du grand public et environ les trois quarts des professionnels de la santé, des enjeux comme les troubles de santé mentale et le suicide chez les adultes, les jeunes et les enfants sont beaucoup plus préoccupants.

Le niveau de connaissance générale des ITSS, et notamment du VIH et de la syphilis, est moyen au sein de la population générale. Il n'est pas surprenant que cette connaissance soit considérablement plus répandue chez les professionnels de la santé, bien que les deux publics déclarent moins bien comprendre la syphilis que le VIH et d'autres ITSS. Il est intéressant de noter que ces deux publics déclarent mieux comprendre les stratégies de prévention de la syphilis, du VIH et des autres ITSS que les tests de dépistage et les traitements. Il est à noter que la proportion de professionnels de la santé qui déclarent assez bien ou très bien connaître le dépistage de la syphilis ainsi que les traitements de la syphilis et du VIH demeure relativement modeste et beaucoup plus faible parmi le grand public, ce qui donne à entendre que des efforts de sensibilisation supplémentaires pourraient être déployés auprès de ces deux publics.

Si la plupart des membres du grand public se disent à l'aise de s'adresser à un professionnel de la santé pour discuter ou pour se faire tester pour une ITSS, une grande partie d'entre eux expriment un certain niveau de malaise. Les obstacles à l'obtention d'un test de dépistage ou d'un traitement, même s'ils ne sont pas nécessairement rédhibitoires, trouvent leur origine dans la réponse émotionnelle des patients (peur, embarras) et sont également liés à des problèmes d'ordre logistique (incertitude quant à l'emplacement des centres de dépistage, temps d'attente, accès limité, entre autres). De même, bien que la grande majorité des professionnels de la santé se sente à l'aise d'aborder le sujet des ITSS, environ un professionnel sur dix ne l'est pas.

Les professionnels de la santé se montrent très désireux d'en savoir plus au sujet des risques, des options de dépistage et des traitements relatifs aux ITSS. Le désir d'en savoir plus sur le sujet, bien qu'il soit raisonnable, est beaucoup plus faible parmi le grand public. Les résultats du sondage mettent en évidence la nécessité d'élaborer une stratégie multicanal adaptée à chaque public et de tenir compte des différents canaux préférés en fonction du genre, de l'âge, de la langue, etc.

Enfin, le niveau de connaissance du concept « Indétectable = intransmissible » demeure moyen, voire faible, puisqu'un peu plus de la moitié des professionnels de la santé en ont un souvenir vague ou précis, comparativement à environ une personne sur cinq dans le grand public. Les professionnels de la santé estiment presque à l'unanimité qu'il est important de communiquer ce message aux personnes vivant avec le VIH.

B1. Grand public

Les résultats détaillés présentés ci-dessous ne concernent que le sondage réalisé auprès du grand public. Veuillez consulter la section B.2 pour connaître les résultats découlant d'une série de questions similaires posées dans le cadre d'un sondage s'adressant tout particulièrement aux professionnels de la santé partout au Canada.

A. Préoccupations relatives aux ITSS concernant à d'autres problèmes de santé publique

Avant de poser des questions plus directes au sujet des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), on a demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient préoccupés par divers problèmes de santé. Les résultats figurant dans le tableau 2 ci-dessous montrent clairement que les troubles de santé mentale et le suicide chez les enfants et les jeunes, ainsi que chez les adultes, constituent une préoccupation de premier plan puisque plus de quatre répondants sur cinq se disent préoccupés (85 % en ce qui concerne les enfants et les jeunes et 84 % en ce qui concerne les adultes), et que plus de la moitié des répondants se disent très préoccupés (57 % et 52 %, respectivement) par ces problèmes.

Un nombre considérable de répondants (plus des trois quarts) se disent également préoccupés par la crise des opioïdes (78 %) ainsi que par le phénomène de la cigarette électronique et du vapotage chez les enfants et les jeunes (77 %), bien que la proportion de ceux qui se disent très préoccupés par ces problèmes soit de moitié inférieure (48 % et 45 % respectivement).

Bien plus de la moitié, quoique moins des trois quarts des répondants se disent préoccupés par l'obésité (71 %), le tabagisme et la consommation d'alcool (65 %) ainsi que par l'usage de la cigarette électronique et le vapotage chez les adultes (59 %). Le pourcentage de répondants se disant très préoccupés par chacune de ces questions (30 %, 26 % et 24 % respectivement) s'avère toutefois plus faible que le pourcentage de répondants se disant également préoccupés par les enjeux liés à la santé mentale, aux opioïdes et à l'usage de la cigarette électronique chez les enfants, comme nous l'avons mentionné précédemment.

Les préoccupations sont moins importantes en ce qui concerne les ITSS. Moins de la moitié des répondants se disent préoccupés par les taux d'infection au VIH/sida (48 % au total, dont 17 % se disent très préoccupés) et à la syphilis (42 % au total, dont 14 % se disent très préoccupés).

Bien qu'aucune différence significative ne soit observée entre les niveaux globaux de préoccupation selon le type de collectivité (urbaine/rurale), certaines variations sont manifestes d'une région à l'autre. Les répondants résidant au Manitoba et en Saskatchewan affichent en général des niveaux de préoccupation plus élevés pour toutes les questions de santé publique que ceux résidant au Québec — l'écart entre ces régions varie de 17 points de pourcentage pour la crise des opioïdes (85 % c. 68 % respectivement) à 6 points de pourcentage pour les troubles de santé mentale et le suicide chez les enfants et les jeunes (90 % c. 84 % respectivement)Note de bas de page 2. Les répondants résidant en Ontario et en Alberta se disent généralement plus préoccupés que les Québécois par l'ensemble des problèmes liés à la santé. Font exception les troubles de santé mentale et le suicide chez les enfants et les jeunes (chez les Ontariens) ainsi que le tabagisme et la consommation d'alcool (chez les Albertains). En ce qui concerne plus particulièrement les ITSS, une plus grande proportion de répondants du Manitoba et de la Saskatchewan se disent préoccupés par les taux d'infection au VIH/sida par rapport au reste du Canada (exception faite des répondants de l'Alberta).

Conformément aux tendances décrites dans le paragraphe précédent, une plus grande proportion de résidents du Québec affiche des niveaux de préoccupation généralement plus faibles (pas très/pas du tout préoccupé[e]) quant aux de nombreux problèmes de santé examinés, à savoir :

TABLEAU 2. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ — GRAND PUBLICC
% très/assez préoccupés
  TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 85 88 84 87 90 88 86 87 85
Troubles de santé mentale et suicide parmi les adultes 84 85 81 86 90 87 84 85 86
La crise des opioïdes (usage de drogues, surdose, accoutumance 78 83 68 80 85 84 83 80 77
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes 77 76 73 79 81 81 78 78 79
Obésité 71 69 65 73 76 75 72 72 68
Tabagisme et consommation d'alcool 65 66 61 69 66 66 60 65 62
Usage de la cigarette électronique et vapotage parmi les adultes 59 55 51 65 65 60 57 59 57
Taux de VIH/sida 48 46 44 52 59 52 51 51 47
Taux d'infection à la syphilis 42 41 36 46 49 48 42 44 41

Q9a à i. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Comme le montrent les graphiques ci-dessous, les préoccupations relatives à ces questions varient considérablement d'un sous-groupe démographique à l'autre. Les niveaux de préoccupation générale (ceux qui se disent assez/très préoccupés) sont généralement plus élevés chez les femmes, les jeunes répondants et les anglophones. Dans une certaine mesure, le niveau de préoccupation exprimé est également fonction du statut socioéconomique (par exemple, le revenu du ménage, le niveau de scolarité, l'emploi, etc.).

En fonction du genre, les femmes sont plus préoccupées que les hommes par tous ces problèmes de santé, à l'exception des taux d'infection à la syphilis :

FIGURE 1. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ : FEMMES c. HOMMES

% très/assez préoccupés

FIGURE 1. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ : FEMMES c. HOMMES

Figure 1 - Équivalent textuel
Problème de santé Femmes Hommes
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 90 80
Troubles de santé mentale et suicide parmi les adultes 89 79
La crise des opioïdes 83 73
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes 81 72
Obésité 74 69
Tabagisme et consommation d'alcool 70 60
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes 63 56
Taux de VIH/SIDA 51 45

Q9. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants? Groupe de référence : Femmes (n=1299); Hommes (n=1144)

Selon l'âge, les jeunes répondants, âgés de moins de 35 ans, se disent plus préoccupés par les problèmes présentés dans la figure 2. Notez que dans certains cas, les données indiquent des différences statistiquement significatives entre les personnes âgées de moins de 35 ans et les deux cohortes plus âgées (35 à 54 ans et 55 ans et plus), et dans d'autres cas, la différence ne concerne que les personnes d'âge moyen (35 à 54 ans) :

FIGURE 2. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION À L'ÉGARD DE DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ SELON L'ÂGE

% très/assez préoccupés (Seuls ceux présentant des différences significatives sont affichées)

FIGURE 2. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION À L'ÉGARD DE DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ SELON L'ÂGE

Figure 2 - Équivalent textuel
Problème de santé Âgés de < 35 ans Âgés de 35 à 54 ans Âgés de 55 ans et plus
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 89 87 82
Troubles de santé mentale et suicide parmi les adultes 89 83 81
Opioid crisis 81 75 Pas significative
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes 80 74 Pas significative
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes 62 55 Pas significative
Rates of HIV/AIDS 57 48 42
Taux de VIH/SIDA 49 41 37

Q9, Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants? Groupe de référence : Âgés de <35 ans (n=1098); Âgés de 35 à 54 ans (n=578), Âgés de 55 ans et plus (n=789)

Les niveaux de préoccupation varient également en fonction de la langue, les anglophones exprimant des niveaux de préoccupation plus élevés que les francophones :

FIGURE 3. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ : ANGLAIS C. FRANÇAIS

% très/assez préoccupés

FIGURE 3. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ : ANGLAIS C. FRANÇAIS

Figure 3 – Équivalent textuel
Problème de santé Anglais Français
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 86 80
La crise des opioïdes 81 69
Obésité 73 66
Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes 62 52
Taux de VIH/SIDA 49 44
Taux d'infection à la syphilis 44 37

Q9. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par chacun des enjeux suivants? Groupe de référence : Anglais (n=2054); Français (n=463)

D'autres différences entre les sous-groupes démographiques sont évidentes, en raison d'une série de facteurs socioéconomiques comme le revenu du ménage et la situation d'emploi. Toutefois, la variabilité constatée entre tous les problèmes n'est pas aussi homogène qu'elle ne l'est en fonction du genre, de l'âge et de la langue. Il est à noter que les éléments marqués d'une flèche et surlignés en bleu indiquent les sous-groupes exprimant un niveau de préoccupation plus élevé pour chaque question, par rapport aux autres sous-groupes énumérés.

TABLEAU 3. NIVEAUX DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ : AUTRES FAITS SAILLANTS DE NATURE DÉMOGRAPHIQUE
% très/assez préoccupés
Taux de VIH/SIDA
% plus susceptibles (↑) d'être très/assez préoccupés
Taux d'infection à la syphilis
% plus susceptibles (↑) d'être très/assez préoccupés

Revenu :
54 % - ↑ <60 000 $
47 % - 60 000 $ à 100 000 $
39 % - 100 000 et plus

Revenu :
46 % - ↑ <60 000 $
43 % - 60 000 $ à 100 000 $
36 % - 100 000 et plus

Situation d'emploi :
57 % - ↑ sans emploi/à la recherche d'un travail
49 % - Personnes ayant un emploi
41 % - Pas sur le marché du travail

Situation d'emploi :
44 % - ↑Unemployed/looking for work
42 % - Personnes ayant un emploi
29 % - Pas sur le marché du travail

Statut matrimonial :
52 % - ↑ célibataires
46 % - Mariés/vivant en union libre

Statut matrimonial :
45 % - ↑ célibataires
39 % - Mariés/vivant en union libre

58 % - ↑ En situation d'itinérance au cours des cinq dernières années
47 % - Other

61% - ↑ En situation d'itinérance au cours des cinq dernières années
40 % - Autre

Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes
% Plus susceptibles (↑) d'être très/assez préoccupés

Obésité
% Plus susceptibles (↑) d'être très/assez préoccupés

92 % - ↑ en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
85 % - Autre

Niveau d'instruction :
76 % - ↑ Diplôme universitaire
69 % - diplôme postsecondaire/école de métiers
70 % - diplôme d'études secondaires ou niveau d'instruction inférieur

Publics cibles

Une certaine variabilité quant aux préoccupations est observée parmi des publics cibles particuliers lorsque les résultats pour ces groupes sont comparés aux niveaux de préoccupation exprimés par l'ensemble de la population. Au sein de certaines communautés, une proportion plus élevée de personnes se disent préoccupées par chacun des problèmes suivants :

Dans le but d'examiner plus en détail les niveaux de préoccupation généraux concernant les ITSS, on a demandé aux répondants dans quelle mesure ils étaient d'accord ou en désaccord avec l'énoncé selon lequel les ITSS constituent un « problème de santé très mineur ». Un peu moins de la moitié d'entre eux (47 %) étaient tout à fait en désaccord avec cet énoncé (c'est-à-dire qu'ils ont répondu en indiquant « 1" ou « 2" sur une échelle de 7 points selon laquelle 1 correspond à pas du tout d'accord et 7 à tout à fait d'accord). Environ 4 répondants sur 10 (39 %) n'étaient ni tout à fait d'accord ni en désaccord avec l'énoncé (« 3 », « 4 » ou « 5 » sur la même échelle) et une faible proportion d'entre eux (7 %) était tout à fait d'accord (« 6 » ou « 7 ») pour dire que les ITSS constituent un problème de santé très mineur.

Dans l'ensemble des régions, les répondants résidant au Québec (54 %) sont plus susceptibles d'être tout à fait en désaccord avec cet énoncé que ceux de l'Ontario (40 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (43 %), des provinces de l'Atlantique (46 %), et de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (46 %). Inversement, les répondants de l'Ontario (11 %) sont plus susceptibles d'être tout à fait d'accord avec l'énoncé selon lequel les ITSS constituent un problème de santé très mineur, comparativement aux répondants du Québec (5 %), de l'Alberta (6 %), des provinces de l'Atlantique (6 %), et du Manitoba et de la Saskatchewan (7 %).

TABLEAU 4. ATTITUDES GÉNÉRALES À L'ÉGARD DES ITSS — GRAND PUBLIC
"Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) constituent un problème de santé très mineur."
  TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Tout à fait d'accord (7/6) 7 6 5 11 7 6 8 7 8
(5/4/3) 39 41 37 42 43 39 40 41 35
Tout à fait en désaccord (2/1) 47 46 54 40 43 50 46 46 49
Je ne sais pas 7 8 4 8 8 5 7 7 7

Q23e. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Parmi les répondants les plus susceptibles d'être tout à fait en désaccord (1 ou 2) avec l'énoncé, il convient de mentionner :

Publics cibles

Les membres de la communauté noire (53 %) sont plus susceptibles d'être tout à fait en désaccord avec l'énoncé.

B. Connaissance générale des ITSS

La connaissance générale des ITSS est très variable, environ les deux tiers des répondants (64 %) se disant assez/très bien informés sur le VIH. Un peu plus de la moitié (52 %) d'entre eux déclarent des niveaux de connaissance similaires pour les autres infections transmissibles sexuellement et par le sang, tandis qu'un peu moins de répondants (46 %) se disent assez/très bien informés sur la syphilis.

Les résultats sont assez homogènes d'une région à l'autre, à quelques exceptions près :

Selon le type de collectivité, une plus grande proportion de personnes résidant en région urbaine qu'en région rurale déclare être bien informée au sujet du VIH (64 % et 56 %, respectivement). De même, les répondants de régions rurales par rapport à ceux de régions urbaines (58 % et 52 %, respectivement) se disent moins bien informés (pas très bien/pas du tout bien informés) au sujet de la syphilis.

TABLEAU 5. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DES ITSS — GRAND PUBLIC
% très bien/assez bien informés
  TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
VIH 64 57 59 67 66 62 66 64 56
Syphilis 46 40 42 48 46 44 43 45 40
Autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 52 46 54 54 53 50 51 52 47

Q10a-c. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les niveaux de connaissance varient en fonction des groupes démographiques, bien qu'en général les répondants ayant un niveau de scolarité plus élevé, les personnes ayant un emploi, les personnes travaillant dans le secteur de la santé et les personnes ayant été en situation d'itinérance aient tendance à être mieux informés au sujet des ITSS. En revanche, les célibataires et, dans une certaine mesure, les jeunes (de moins de 35 ans) se disent moins bien informés, bien que quelques exceptions aient été constatées en fonction de l'âge. Ces variations sont détaillées ci-dessous. Il est à noter que les éléments surlignés en vert ci-dessous avec une flèche orientée vers le haut correspondent aux sous-groupes ayant déclaré un niveau de connaissance plus élevé, par rapport aux autres sous-groupes énumérés pour chacune des variables démographiques. Ceux d'entre eux ne présentant aucune différence par rapport aux autres sous-groupes ont été exclus du tableau.

TABLEAU 6. CEUX QUI SONT PLUS SUSCEPTIBLES DE SE DIRE BIEN INFORMÉS (TRÈS BIEN/ASSEZ BIEN) AU SUJET DU VIH, DE LA SYPHILIS ET D'AUTRES ITSS
VIH Syphilis Autre ITSS
Genre
Femmes (n=1299)   44 %  
Hommes (n=1144)   49 %  
Âge
<35 (n=1098) 62 % 42 % 55 %
35-54 (n=701) 67 %   56 %
55+ (n=701)   50 % 46 %
État matrimonial
Célibataire (n=921) 60 % 38 % 48 %
Divorcé(e), séparé(e), veuf ou veuve (n=1283) 72 % 56 %  
Marié(e) ou en union libre (n=239) 65 % 49 % 54 %
Niveau de scolarité
Diplôme universitaire (n=870) 72 % 51 % 55 %
Diplôme d'études postsecondaires/certificat ou diplôme d'une école de métiers (n=862) 62 % 47 % 53 %
Diplôme d'études secondaires ou niveau inférieur (n=733) 58 % 39 % 46 %
Situation d'emploi
A un emploi (n=1420) 67 % 48 % 56 %
Sans emploi et à la recherche d'un travail (n=172)   39 % 54 %
Pas sur le marché du travail (n=147) 57 % 30 % 38 %
Travaille dans le secteur des soins de santé (n=198)   61 % 71 %
Pas dans le secteur des soins de santé (n=1222)   46 % 54 %
En situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (n=198) 77 % 63 % 73 %
Autre (n=2256) 64 % 45 % 50 %

Q10a-c. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

Publics cibles

Comme indiqué ci-dessus, bien qu'une proportion raisonnable de répondants se dise bien informée au sujet des ITSS, le pourcentage de ceux affirmant être bien informés au sujet de la syphilis est néanmoins inférieur de 18 points de pourcentage à la proportion de ceux qui se disent bien informés au sujet du VIH. Lorsqu'interrogés plus en détail sur leur niveau de connaissance concernant la prévention, le dépistage et le traitement des ITSS, y compris le VIH et la syphilis, la proportion de répondants déclarant qu'ils sont assez ou très bien informés diminue par rapport à leurs niveaux de connaissance plus généraux. Ces notes plus basses mettent en évidence le fait que d'autres possibilités s'offrent à nous d'améliorer la compréhension du grand public au sujet des ITSS par le biais d'une campagne éducative et de sensibilisation plus ciblée.

Une proportion plus élevée du grand public déclare être bien informée en matière de prévention des ITSS, alors que les résultats suggèrent des niveaux de connaissance plus moyens concernant le dépistage et le traitement. Plus de la moitié des répondants disent être bien informés sur la prévention du VIH (69 %), d'autres ITSS (59 %) et de la syphilis (52 %). En ce qui concerne le dépistage, ils sont un peu moins nombreux à déclarer des niveaux de connaissance comparables pour le VIH (47 %) et les autres ITSS (44 %), et cette proportion diminue considérablement en ce qui concerne la compréhension du dépistage de la syphilis par le grand public (33 % — 14 points de moins par rapport à la connaissance du dépistage du VIH). Des proportions plus faibles de répondants déclarent être bien informés au sujet des traitements du VIH (40 %), des autres ITSS (37 %) et en particulier de la syphilis (30 %).

Selon la région, quelques différences significatives sont observées :

Les résultats varient également en fonction du type de communauté, une plus grande proportion de répondants urbains indiquant être informés au sujet du dépistage (50 %) et des traitements (42 %) du VIH, par rapport à ceux qui vivent en région rurale (38 % et 36 %, respectivement).

TABLEAU 7. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DES ITSS — GRAND PUBLIC
% très bien/assez bien informés
  TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B/ NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Prévention du VIH 69 67 59 73 75 75 72 70 65
Prévention d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 59 58 56 61 65 63 59 60 58
Prévention de la syphilis 52 49 46 52 57 57 48 51 51
Dépistage du VIH 47 41 46 49 51 51 51 50 38
Dépistage d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 44 40 48 47 46 45 48 46 41
Traitements pour le VIH 40 36 41 41 43 41 43 42 36
Traitements pour d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 37 35 38 39 40 39 40 39 35
Dépistage de la syphilis 33 31 31 34 36 37 33 34 30
Traitements pour la syphilis 30 28 27 31 34 32 33 31 29

Q11a à i. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur les points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les niveaux de connaissance varient considérablement d'un groupe démographique à l'autre.

TABLEAU 7b. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DES ITSS SELON L'ÂGE — GRAND PUBLIC
% très bien/assez bien informés
TOTAL Moins de 35 ans 35 à 54 ans 55 ans et plus
n= 2 500 725 775 1 000
  % % % %
Prévention du VIH 69 71 74 64
Prévention d'autres maladies transmises sexuellement ou par le sang (ITSS) 59 63 65 50
Prévention de la syphilis 52 49 52 54
Dépistage du VIH 47 53 55 35
Dépistage d'autres infections transmises sexuellement ou par le sang (ITSS) 44 51 53 32
Traitements pour le VIH 40 45 45 32
Traitements pour d'autres infections transmises sexuellement ou par le sang (ITSS) 37 44 44 26
Dépistage de la syphilis 33 37 37 27
Traitements pour la syphilis 30 32 32 27

Q11a à i. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur les points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Publics cibles

De même, par rapport à la moyenne, une plus grande proportion de ceux qui s'identifient comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ se dit (très bien/assez bien) informée sur la plupart des aspects de la prévention, du dépistage et des traitements. Toutefois, en ce qui concerne la syphilis, la proportion de ceux qui se disent très bien ou assez bien informés sur la prévention et les traitements de la syphilis concorde avec la moyenne :

C. Expérience des ITSS : Perceptions concernant le risque, le dépistage et le diagnostic

Les répondants déclarent des niveaux de préoccupation moyens quant à leur risque de contracter différentes ITSS. Un peu moins de trois répondants sur dix (29 % - 30 %) se disent très/assez préoccupés par le risque de contracter l'hépatite A, B, ou C. En comparaison, un quart des répondants ou un peu plus se disent davantage préoccupés par le risque le virus du papillome humain (29 %), le virus du papillome humain (28 %), l'herpès génital (26 %), le VIH (25 %) et des verrues génitales (25 %). Une proportion plus faible, mais néanmoins significative de répondants est préoccupée par le risque de contracter la chlamydia (24 %), la gonorrhée (22 %), la syphilis (22 %) ou la trichomonase (21 %).

Les répondants résidant dans la région de l'Atlantique sont moins susceptibles de se dire préoccupés par leur risque personnel de contracter chacune des ITSS (allant de 18 % pour la trichomonase à 24 % pour le virus du papillome humain [VPH] comparativement à ceux de l'Ontario (allant de 28 % pour la syphilis et la trichomonase à 36 % pour l'hépatite B, l'hépatite C et le VPH), de l'Alberta (allant de 25 % pour la trichomonase à 36 % pour l'hépatite B), et de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (allant de 28 % pour la trichomonase à 37 % pour les hépatites A, B et C). De plus, les répondants de l'Ontario, de la Colombie-Britannique et du Nord canadien sont plus susceptibles de se dire préoccupés par leur risque personnel pour chacune des ITSS que ceux du Québec (à l'exception du VPH pour les répondants de la Colombie-Britannique et du Nord canadien).

Par type de communauté, les répondants vivant en région urbaine sont plus susceptibles de se dire préoccupés par la possibilité de contracter toutes les ITSS, comparativement à ceux vivant en région rurale. La variabilité des préoccupations passe d'un maximum de 10 points pour le VIH (30 % en région urbaine c. 20 % en région rurale) à une différence de 6 points pour la syphilis (26 % en région urbaine c. 20 % en région rurale).

TABLEAU 8. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — GRAND PUBLIC
% très/assez préoccupés
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUEC QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Hepatitis C 30 22 27 36 30 35 37 32 25
Hépatite C 30 22 27 36 30 35 37 32 25
Hépatite B 30 23 27 36 31 36 37 32 25
Hépatite A 29 23 24 35 29 34 37 31 25
Virus du papillome humain (VPH) 28 24 28 36 27 32 32 31 23
Herpès génital 26 22 26 33 28 33 34 31 22
VIH 25 22 24 32 30 31 35 30 20
Verrues génitales (Condyloma acuminata) 25 20 23 32 25 29 34 28 21
Chlamydia 24 18 24 33 28 29 31 28 21
Gonorrhée 22 20 21 30 24 30 29 27 19
Syphilis 22 19 22 28 27 29 29 26 20
Trichomonase 21 18 19 28 21 25 28 25 16

Q12 a. à k. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

En règle générale, les répondants de moins de 35 ans, les personnes célibataires, les ménages à faible revenu et ceux qui ont vécu une situation d'itinérance au cours des cinq dernières années sont les plus préoccupés par le risque de contracter une ITSS, comme l'illustrent les graphiques ci-dessous.

FIGURE 4. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON L'ÂGE

% très/assez préoccupés

FIGURE 4. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON L'ÂGE
Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes : Groupe de référence : Âgés de <35 ans (n=1098); Âgés de 35 à 54 ans (n=578), Âgés de 55 ans et plus (n=789)

Figure 4 – Équivalent textuel
ITSS Âgés de < 35 ans Âgés de 35 à 54 ans Âgés de 55 ans et plus
Herpès génital 43 32 10
Chlamydia 42 28 8
Virus du papillome humain 42 36 11
VIH 41 31 9
Hépatite A 38 35 17
Hépatite B 40 36 17
Hépatite C 41 35 19
Syphilis 37 28 7
Verrues génitales 40 30 9
Gonorrhée 39 27 7
Trichomonas 34 28 7

Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : Âgés de <35 ans (n=1098); Âgés de 35 à 54 ans (n=578), Âgés de 55 ans et plus (n=789)

FIGURE 5. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON L'ÉTAT MATRIMONIAL

FIGURE 5. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON L'ÉTAT MATRIMONIAL
Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :
Groupe de référence : Célibataire (n=921); Union libre (n=1283)

Figure 5 – Équivalent textuel
ITSS Célibataire Union libre
Herpès génital 37 22
VIH 37 21
Virus du papillome humain 36 25
Hépatite C 36 28
Hépatite B 36 28
Hépatite A 36 27
Chlamydia 34 20
Verrues génitales 34 20
Gonorrhée 33 18
Syphilis 32 19
Trichomonas 31 18

Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : Célibataire (n=921); Union libre (n=1283)

FIGURE 6. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON LE REVENU DU MÉNAGE

% très/assez préoccupés

FIGURE 6. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — SELON LE REVENU DU MÉNAGE
Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :
Groupe de référence : Revenu du ménage < 60 K$ (n=1056); Revenu du ménage 60 K$ à <100 K$ (n=650); Revenu du ménage 100 K$ et plus (n=589)

Figure 6 – Équivalent textuel
ITSS Revenu du ménage < 60 K$ Revenu du ménage 60 K$ à <100 K$ Revenu du ménage 100 K$ et plus
Hépatite B 33 26 27
Hépatite C 33 27 27
Hépatite A 32 27 26
Herpès génital 30 22 21
VIH 29 21 21
Chlamydia 28 21 20
Verrues génitales 28 22 21
Gonorrhée 27 19 18
Syphilis 26 20 19
Trichomonas 26 18 17

Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : Revenu du ménage < 60 K$ (n=1056); Revenu du ménage 60 K$ à <100 K$ (n=650); Revenu du ménage 100 K$ et plus (n=589)

FIGURE 7. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — PERSONNES EN SITUATION D'ITINÉRANCE

% très/assez préoccupés

FIGURE 7. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — PERSONNES EN SITUATION D'ITINÉRANCE
Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :
Groupe de référence : Itinérance 5 dernières années (n=198); Jamais été en situation d’itinérance (n=2256)

Figure 7 – Équivalent textuel
ITSS Itinérance 5 dernières années Jamais été en situation d'itinérance
Herpès génital 49 24
Hépatite C 49 28
Chlamydia 49 22
Virus du papillome humain 48 26
Hépatite A 47 28
Verrues génitales 47 23
Trichomonas 46 19
VIH 45 24
Hépatite B 43 29
Gonorrhée 42 21
Syphilis 41 21

Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : Itinérance 5 dernières années (n=198); Jamais été en situation d'itinérance (n=2256)

Publics cibles

Comparativement à la moyenne, les membres des communautés noire et 2ELGBTQI+ figurent également parmi ceux qui sont plus susceptibles de se dire (très/assez) préoccupés par leur risque personnel de contracter une ITSS comme indiqué dans la figure ci-dessous. Lorsqu'aucune différence significative n'était constatée par rapport à la moyenne, les résultats ont été exclus du graphique ci-dessous.

FIGURE 8. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — COMMUNAUTÉS NOIRE ET 2ELGBTQI+

% très/assez préoccupés

FIGURE 8. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER UNE ITSS — COMMUNAUTÉS NOIRE ET 2ELGBTQI+
Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :
Groupe de référence : Noirs (n=346); 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

Figure 8 – Équivalent textuel
ITSS Noirs 2ELGBTQI+ Moyenne
Hépatite C 49 Pas significative 30
Hépatite A 49 34 29
Hépatite B 49 Pas significative 30
Herpès génital 48 36 26
Virus du papillome humain 48 36 28
VIH 48 35 25
Chlamydia 45 31 24
Syphilis 45 30 22
Verrues génitales 44 30 25
Gonorrhée 44 30 22

Q12 Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes :

Groupe de référence : Noirs (n=346); 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

Plus de la moitié (53 %) des répondants affirme n'avoir jamais subi un test de dépistage des ITSS (voir tableau 9), tandis que 14 % d'entre eux ne savent pas s'ils ont déjà subi ce test.

Plus d'un répondant sur dix, mais moins d'un sur cinq, a subi un test de dépistage pour les ITSS suivantes : 19 % pour le VIH, 15 % pour l'hépatite B, 15 % pour la chlamydia, 14 % pour l'hépatite C et l'hépatite A, et 13 % pour la gonorrhée. Une personne sur dix ou moins déclare avoir subi un test de dépistage du papillomavirus (10 %), de la syphilis (10 %), de l'herpès génital (8 %), des verrues génitales (6 %) ou de la trichomonase (4 %).

Au niveau régional, les répondants de la région de l'Atlantique (61 %), de l'Ontario (58 %) et du Manitoba et de la Saskatchewan (55 %) sont plus susceptibles d'indiquer n'avoir jamais subi de test de dépistage des ITSS que ceux du Québec (46 %), de l'Alberta (47 %) et de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (47 %).

Les taux de dépistage varient d'une province et d'une région à l'autre, mais sont généralement un peu plus élevés au Québec, en Alberta, en Colombie-Britannique et dans le Nord canadien (allant de 6 % pour la trichomonase à 24-25 % pour le VIH) que dans les provinces de l'Atlantique ou en Ontario (allant de 2 % à 3 % pour la trichomonase à 10 % à 14 % pour le VIH). De plus, les répondants du Manitoba et de la Saskatchewan sont plus susceptibles de déclarer avoir subi un test de dépistage de la gonorrhée (14 %) et de la syphilis (11 %) que ceux de l'Atlantique (8 % et 7 % respectivement) et de l'Ontario (9 % et 6 % respectivement).

Aucune différence significative n'a été observée selon le type de communauté.

TABLEAU 9. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
VIH 19 10 25 14 19 24 25 19 20
Hépatite B 15 8 17 12 15 20 22 15 16
Chlamydia 15 11 23 11 16 18 21 16 18
Hépatite C 14 7 16 11 15 18 21 14 17
Hépatite A 14 7 15 11 14 16 21 13 15
Gonorrhée 13 8 20 9 14 17 20 14 14
Virus du papillome humain (VPH) 10 7 15 8 11 15 12 11 12
Syphilis 10 7 14 6 11 16 16 11 9
Herpès génital 8 5 13 6 8 12 12 9 11
Verrues génitales (Condyloma acuminata) 6 4 10 4 7 9 9 7 9
Trichomonase 4 2 6 3 4 6 6 4 3
Je n'ai jamais passé de test de dépistage pour ces infections 53 61 46 58 55 47 47 52 54
Je ne sais pas si j'ai passé un test de dépistage pour ces infections 14 18 13 15 13 13 12 15 11

Q15. Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les taux de dépistage varient principalement en fonction de l'âge et, dans une certaine mesure, du niveau de scolarité et du genre. Le fait de se trouver en situation d'itinérance a également un certain impact, les répondants n'ayant pas été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années étant plus susceptibles de déclarer ne pas avoir subi de test, par rapport à ceux qui l'ont été (54 % c. 39 %).

Publics cibles

Comme le montre le tableau ci-dessous, les taux de dépistage pour un grand nombre d'ITSS sont généralement beaucoup plus élevés parmi les trois publics cibles, par rapport à la moyenne de la population générale.

FIGURE 9. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI - MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ 2ELGBTQI+

FIGURE 9. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI - MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ 2ELGBTQI+
Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l’un des types d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?
Groupe de référence : 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

Figure 9 – Équivalent textuel
ITSS 2ELGBTQI+ Moyenne
VIH 35 19
Chlamydia 28 15
Gonorrhée 28 13
Hépatite C 25 14
Hépatite B 24 15
Hépatite A 24 14
Syphilis 21 10
Virus du papillome humain 19 10
Herpès génital 17 8
Verrues génitales 14 6

Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

suivants? Groupe de référence : 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

FIGURE 10. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI – AUTOCHTONES

FIGURE 10. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI – AUTOCHTONES
Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l’un des types d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?
Groupe de référence : Autochtones (n=345); Moyenne (n=2500)

Figure 10 – Équivalent textuel
ITSS Autochtones Moyenne
VIH 27 19
Chlamydia 26 15
Hépatite C 25 19
Gonorrhée 23 13
Hépatite B 22 15
Hépatite A 22 14
Virus du papillome humain 18 10
Syphilis 17 10

Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

suivants? Groupe de référence : Autochtones (n=345); Moyenne (n=2500)

FIGURE 11. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI - MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE

FIGURE 11. TEST DE DÉPISTAGE DES ITSS PERSONNELLEMENT SUBI - MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ NOIRE
Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l’un des types d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?
Groupe de référence : Noirs (n=346); Moyenne (n=2500)

Figure 11 – Équivalent textuel
ITSS Noirs Moyenne
VIH 32 19
Hépatite B 26 15
Hépatite A 20 14
Hépatite C 19 14
Syphilis 17 10

Q15 Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

suivants? Groupe de référence : Noirs (n=346); Moyenne (n=2500)

La plupart des répondants (86 %) déclarent ne pas avoir été déclarés positifs pour l'une des ITSS énumérées dans le tableau ci-dessous. Très peu d'entre eux, soit 5 % ou moins, indiquent s'être vu diagnostiquer l'une des ITSS énumérées.

La petite taille des groupes de référence ne permet pas d'effectuer une analyse plus approfondie des sous-cellules.

TABLEAU 10. RÉPONDANTS À QUI L'ON A PERSONNELLEMENT DIAGNOSTIQUÉ UNE ITSS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Chlamydia 5 4 7 3 5 6 8 5 8
Gonorrhée 2 1 2 1 2 3 3 2 2
Herpès génital 2 <1 3 1 1 2 3 2 3
Virus du papillome humain (VPH) 2 2 3 1 1 3 2 2 3
Verrues génitales (Condyloma acuminata) 2 1 3 1 1 3 3 2 2
Hépatite B 1 1 1 2 <1 2 1 1 2
Hépatite C 1 1 2 1 <1 2 2 1 1
Hépatite A 1 <1 1 1 1 1 1 1 1
VIH 1 <1 1 1 <1 1 1 1 1
Syphilis 1 1 1 <1 2 1 2 1 1
Trichomonase 1 - 1 1 1 1 1 1 <1
On ne m'a jamais diagnostiqué une de ces infections 86 89 82 90 89 84 82 86 85

Q16. Vous a-t-on déjà diagnostiqué l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Groupe de référence : échantillon total

D. Stigmatisation et obstacles associés au diagnostic et au traitement des ITSS

Plusieurs questions ont été posées aux répondants du sondage afin d'évaluer dans quelle mesure la stigmatisation et les obstacles associés au diagnostic et au traitement des ITSS sont présents et peuvent les empêcher, eux ou d'autres personnes, d'avoir un dialogue avec des professionnels de la santé et de demander un test de dépistage ou un traitement pour une ITSS. Il est à noter que dans cette section du rapport, nous examinons la stigmatisation et les obstacles liés aux ITSS en général. Les enjeux propres au VIH et à la syphilis sont examinés plus en détail dans des sections ultérieures (voir les sections C et D).

Plus des trois quarts (77 %), des répondants se sentent à l'aise (41 % très à l'aise; 36 % assez à l'aise) de parler d'ITSS à un professionnel de la santé. Et un peu plus des deux tiers d'entre eux (69 %) se sentent à l'aise de demander un test de dépistage d'ITSS, bien qu'une plus faible proportion d'entre eux se sentent tout à fait à l'aise d'en faire la demande (36 % très à l'aise; 33 % assez à l'aise).

Une plus grande proportion de répondants de l'Alberta (82 %) et du Québec (80 %) déclare qu'elles serait à l'aise de discuter des ITSS avec des professionnels de la santé, comparativement aux répondants de la Colombie-Britannique et du Nord canadien, du Manitoba et de la Saskatchewan (74 % dans chaque région), de l'Ontario (73 %) et des provinces de l'Atlantique (67 %). Les répondants du Québec (74 %) sont également plus susceptibles de se dire à l'aise de demander un test de dépistage d'ITSS comparativement aux répondants de l'Ontario (66 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (64 %) et de la région de l'Atlantique (59 %).

Aucune différence significative n'a été constatée en fonction du type de communauté dans laquelle résident les répondants.

TABLEAU 11. AISANCE POUR PARLER D'ITSS AVEC DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ — GRAND PUBLIC
% très/assez à l'aise
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Parler d'ITSS avec des professionnels de la santé 77 67 80 73 74 82 74 76 73
Demander un test de dépistage d'ITSS à un professionnel de la santé 69 59 74 66 64 71 68 68 64

Q24b à c. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Sur ces deux points, les niveaux d'aisance varient en fonction du statut socioéconomique et de la langue parlée. L'âge et le statut matrimonial contribuent également au sentiment général d'aisance que l'on éprouve lorsqu'on s'adresse à des professionnels de la santé pour leur demander des conseils ou de l'aide. Ces groupes sont mis en évidence ci-dessous :

Parler des ITSS avec des professionnels de la santé Demander un test de dépistage d'ITSS à un professionnel de la santé
Âge Les répondants âgés de 55 ans et plus (81 %) et ceux âgés de 35 à 54 ans (77 %) par rapport aux personnes âgées de moins de 35 ans (72 %).  
Statut matrimonial Les personnes séparées/divorcées/veuves (81 %) ainsi que les personnes mariées ou en union libre (79 %) par rapport aux personnes célibataires (73 %). Les personnes qui sont mariées ou vivant en union libre (71%) par rapport à celles qui sont célibataires (66%)
Langue Les francophones (83 %) par rapport aux anglophones (77 %) et à ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français (69 %). Les francophones (79 %) par rapport aux anglophones (68 %) et à ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français (59 %)
Revenu du ménage Les ménages dont le revenu annuel est élevé par rapport à ceux à faible revenu (100 000 $ ou plus [73 %]); moins de 60 000 $ [68 %]) Ménages à revenus supérieurs ou inférieurs (100 000 $ et plus [82 %]; moins de 60 000 $ [76 %])
Niveau d'instruction Les répondants possédant un diplôme universitaire ou d'études postsecondaires (81 %) et ceux possédant un diplôme universitaire ou de niveau supérieur (79 %) par rapport à ceux possédant un diplôme d'études secondaires ou dont le niveau de scolarité est inférieur (71 %). Les répondants titulaires d'un diplôme universitaire (73 %) ou d'un diplôme universitaire ou d'études postsecondaires (72 %) par rapport à ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur (62 %).
Situation d'emploi Les personnes ayant un emploi (80 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (66 %) et celles qui s'identifient comme travailleurs de la santé (88 %) par rapport aux autres (79 %). Les personnes ayant un emploi (72 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (62 %).

Aucune variation significative n'a été constatée entre les différents publics cibles.

À la question de savoir ce qui pourrait les empêcher de demander un test de dépistage ou de recevoir un traitement s'ils pensaient être atteints d'une ITSS, la plupart des répondants (51 %) n'ont pas mentionné de difficultés ou d'obstacles particuliers, qu'ils soient perçus ou non.

Dans l'ensemble des régions, les résidents du Québec (52 %), du Manitoba et de la Saskatchewan ainsi que du Canada atlantique (50 % dans chacune de ces deux régions) sont moins susceptibles de déclarer être confrontés à un quelconque obstacle (c.-à-d. qu'une plus grande proportion d'entre eux déclarent que rien ne les empêcherait de subir un test de dépistage ou de demander un traitement). L'inverse est vrai en Ontario (43 %).

Les personnes vivant en région rurale sont également moins susceptibles d'avoir cité des obstacles liés au dépistage ou au traitement d'une ITSS, plus de la moitié d'entre elles (56 %) déclarant ne pas être confrontées à des obstacles à cet égard, par rapport à celles qui vivent en région urbaine (46 %).

TABLEAU 12. OBSTACLES AU DÉPISTAGE ET AU TRAITEMENT D'ITSS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Sentiment de honte ou de gêne 22 22 22 24 24 29 23 25 20
La crainte d'être diagnostiqué(e) positif(ve) 18 20 17 22 17 20 18 20 17
Je ne sais pas trop où aller pour passer un test de dépistage 18 17 15 23 19 19 19 19 14
Longs temps d'attente/difficultés à obtenir des rendez-vous en temps voulu 16 16 17 19 16 22 14 18 15
Accès restreint à un fournisseur de soins de santé afin d'être testé ou traité 13 16 14 13 14 16 14 14 13
Peur de devoir révéler certains comportements (par exemple, antécédents sexuels, partenaires multiples, consommation de drogues, etc.) 13 13 10 15 14 19 14 15 11
Préoccupations concernant l'anonymat et la confidentialité de mes données personnelles et de mes renseignements 13 15 8 14 13 18 12 13 13
Crainte ou malaise concernant les procédures de dépistage (p. ex. prélèvement de sang, de sécrétions génitales ou d'échantillons d'urine) 12 16 10 17 15 11 15 14 12
L'emplacement des centres de dépistage et de traitement n'est pas pratique ou facile d'accès 11 10 11 12 13 12 12 12 8
Longs trajets pour se rendre dans les centres de dépistage et de traitement 10 9 10 13 9 7 9 10 9
Stigmatisation ou de discrimination antérieurement vécue de la part de fournisseurs de soins de santé ou au sein du système de soins de santé 7 4 6 10 7 11 7 8 5
Manque de temps dû à des priorités médicales concurrentes 6 8 5 9 7 8 5 7 4
Peur de révéler son orientation sexuelle, son identité de genre ou sa chirurgie d'affirmation du genre 5 6 4 8 7 7 6 7 4
Absence de soins culturellement appropriés (ex. barrières linguistiques, formes traditionnelles de guérison, etc.) 5 5 3 8 5 8 6 6 4
Je n'en ai pas besoin/cela ne m'arriverait pas (je suis dans une relation monogame, pas actif sexuellement, célibataire) 1 <1 1 1 1 <1 - <1 1
Documents imprimés <1 - - <1 - - - <1 -
Autre <1 <1 1 - <1 <1 - <1 <1
Rien ne m’empêcherait/ne m’a empêché(e) de me faire tester ou de demander un traitement si je pensais être atteint(e) d’une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS). 51 50 52 43 50 44 47 46 56

Q25. Parmi les facteurs suivants, lesquels pourraient vous empêcher (ou vous ont empêché) de vous faire dépister ou de demander un traitement si vous pensiez être atteint d'une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

La mesure dans laquelle des obstacles particuliers sont mentionnés varie en fonction des sous-groupes démographiques, bien que les femmes, les jeunes, les célibataires et les répondants ayant été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années soient plus susceptibles de citer un plus grand nombre d'obstacles au dépistage et au traitement d'ITSS.

TABLEAU 13. OBSTACLES AU DÉPISTAGE ET AU TRAITEMENT D'ITSS : FAITS SAILLANTS DE NATURE DÉMOGRAPHIQUE SELON L'ÂGE, L'ÉTAT MATRIMONIAL ET LES EXPÉRIENCES ANTÉRIEURES D'ITINÉRANCE.
Sentiment de honte ou de gene
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle
Ne pas trop savoir où se faire dépister
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

Âge :
29 % - ↑ <35
15 % - 55+

Âge :
24 % - ↑ <35
12 % - 55+

30% - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
21 % - Autre

État matrimonial :
23 % - ↑ Célibataire
16 % - En relation (Marié/union libre)

La peur d'un diagnostic positif
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle
La peur de devoir révéler certains comportements
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

Âge :
24 % - ↑ < 35
12 % - 55+

État matrimonial :
17 % - ↑ Célibataire
11 % - En relation (Marié/en union libre)

État matrimonial :
22 % - ↑ Célibataire
17 % - En relation (Marié/en union libre)

23 % - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
12 % - Autre

La peur ou la gêne liées aux procédures de dépistage
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle
Manque de soins culturellement appropriés
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

Âge :
19 % - ↑ < 35
7% - 55+

État matrimonial :
8 % - ↑ Célibataire
4 % - En relation (Marié/en union libre)

État matrimonial :
17 % - ↑ Célibataire
11 % -In a relationship (Married/Common-law)

10 % - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
5 % - Autre

23 % - ↑En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
12 % - Autre

 
Les inconvénients associés au fait de se rendre dans des centres de dépistage/traitement
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle
Manque de temps dû à des priorités médicales concurrentes
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

État matrimonial :
14 % - ↑ Célibataire
8 % - En relation (Marié/en union libre)

État matrimonial :
8 % - ↑ Célibataire
5 % - En relation (Marié/en union libre)

 

11 % - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
6 % - Autre

Les longs temps d'attente
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle
Des expériences antérieures de stigmatisation
%Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

Âge :
22 % - ↑ < 35
11 % - 55+

17 % - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
6 % - Autre

Longs trajets pour se rendre dans les établissements de santé
% Plus susceptibles (↑) de citer l'élément comme constituant un obstacle

16% - ↑ En situation d'itinérance au cours des 5 dernières années
9 % - Autre

 

Publics cibles

E. Connaissance du concept I = I et préférences en matière d'information

Une faible majorité de membres du grand public se déclare désireuse (57 %) d'en savoir plus au sujet des risques, des options de dépistage et des traitements liés aux ITSS — 16 % d'entre eux sont très désireux, tandis que 41 % sont assez désireux. Une proportion importante d'entre eux (près de quatre sur dix) n'exprime cependant pas ce désir (38 %) — déclarant qu'elle n'est pas très désireuse (27 %) ou pas du tout désireuse (11 %). Quelques-uns d'entre eux répondent à cette question avec une certaine incertitude (5 %).

Aucune différence significative n'a été observée entre les régions ou selon le type de communauté.

TABLEAU 14. DÉSIR D'EN SAVOIR PLUS SUR LES RISQUES, LES OPTIONS DE DÉPISTAGE ET LES TRAITEMENTS LIÉS AUX ITSS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL DÉSIREUX 57 56 58 61 59 60 61 59 60
Très désireux 16 18 15 19 18 17 18 18 18
Assez désireux 41 37 43 42 41 43 43 41 42
Pas très désireux 27 25 26 23 25 27 27 26 23
Pas désireux du tout 11 13 10 9 12 8 7 9 13
TOTAL PAS DÉSIREUX 38 38 36 33 37 35 35 35 36
Je ne sais pas 5 7 6 7 4 5 5 6 4

Q26. Dans quelle mesure êtes-vous désireux (se) d'en savoir plus au sujet des risques, des options de dépistage et du traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Publics cibles

D'après les préférences mentionnées par les répondants en matière de canaux d'information, il existe de nombreuses possibilités d'entrer en contact avec ceux qui souhaitent recevoir davantage d'information au sujet des ITSS. Cela dit, près de la moitié des répondants préfèrent obtenir ce type d'information auprès de leur médecin de famille ou fournisseur de soins primaires (50 %) ou par l'intermédiaire de sites Web gouvernementaux (47 %). Un quart à un peu moins d'un tiers d'entre eux préfèrent obtenir de l'information par courriel (30 %), par le biais de témoignages de personnes ayant un vécu expérientiel d'ITSS (27 %), par des sites vidéo tels que YouTube (26 %) et par des articles de presse (26 %). Les médias sociaux (23 %), la télévision (21 %) et les influenceurs présents sur les médias sociaux ayant une expertise sur le sujet ou un vécu expérientiel d'ITSS (20 %) sont préférés par un cinquième à un peu moins d'un quart des répondants. Moins d'un répondant sur cinq préfère recevoir de l'information par le biais de sites Web exploités par des organisations caritatives ou à but non lucratif (16 %), de balados (15 %) ou de la radio (9 %). Moins de 1 % des répondants mentionnent de la documentation imprimée, Google ou des sites Web consacrés aux soins de santé ou à la médecine.

Relativement peu de variations sont observées entre les régions ou selon le type de communauté, bien que les Albertains (54 %) soient plus susceptibles de préférer recevoir de l'information sur les ITSS par l'entremise de leur médecin de famille ou de leur fournisseur de soins primaires, comparativement à ceux de l'Ontario (45 %).

TABLEAU 15. MODE PRIVILÉGIÉ POUR RECEVOIR DE L'INFORMATION SUR LES ITSS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 1 481 193 291 366 206 210 215 1 307 174
  % % % % % % % % %
De mon médecin de famille/fournisseur de soins de santé 50 46 47 45 50 54 52 48 49
Sites Web gouvernementaux 47 34 43 45 39 41 45 41 46
Courriel 30 29 30 27 29 27 33 28 30
Par le biais de témoignages de personnes atteintes ou ayant été atteintes d'une ITSS 27 28 25 28 29 29 26 27 29
Sites vidéo comme YouTube 26 28 26 27 30 28 33 29 24
Articles d'actualités 26 22 27 22 24 27 20 24 25
Médias sociaux (Facebook, X [anciennement Twitter], Instagram, etc.) 23 23 22 30 30 30 25 27 25
Télévision 21 22 19 20 21 25 18 20 23
Influenceurs présents sur les médias sociaux ayant une expertise ou un vécu expérientiel d' ITSS 20 22 14 29 30 25 22 24 21
Sites Web d'organisations caritatives ou à but non lucratif 16 15 18 17 13 17 16 16 14
Balados 15 18 17 17 21 10 16 17 17
Radio 9 8 10 7 14 9 13 10 9
Documents imprimés/envois postaux/circulaires/brochures <1 2 <1 <1 - <1 - <1 2
Google <1 1 - 1 1 - - <1 -
Sites Web consacrés aux soins de santé ou à la médecine <1 - - - <1 - <1 <1 -
Autre <1 1 <1 <1 <1 - - <1 1

Q27. Comment préféreriez-vous recevoir de l'information ou en savoir plus sur les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS)? (Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : ceux qui ont répondu très/assez désireux à la Q26.

Données démographiques

Publics cibles

En 2018, le Canada est devenu le premier pays à appuyer la campagne « I = I » (Indétectable = Intransmissible), menée par la Campagne d'accès à la prévention/Prevention Access Campaign. La campagne I = I a mis de l'avant le concept du traitement comme prévention et promeut le principe selon lequel une personne vivant avec le VIH ne transmet pas le virus par voie sexuelle si elle suit un traitement et maintient un très bas niveau de VIH dans son sang (suppression virale). La campagne vise à changer le discours entourant le VIH, à lutter contre la désinformation et à réduire la stigmatisation dont le VIH fait l'objet en sensibilisant le public à l'importance d'un dépistage et d'un traitement du VIH culturellement adaptés. Il est avéré que la connaissance du concept I = I augmente la demande relative à un test de dépistage et à un traitement du VIH en plus d'optimiser l'atteinte d'une suppression virale, soit autant d'éléments soutenant l'objectif mondial de mettre fin au VIH et au sida en tant que problème de santé publique d'ici à 2030.

Les résultats de la présente enquête montrent que, parmi le grand public, la connaissance du concept « Indétectable = Intransmissible » ou « I = I » est relativement faible (19 %), 6 % des répondants indiquant en avoir certainement entendu parler et 13 % indiquant en avoir vaguement entendu parler. La grande majorité (76 %) d'entre eux ne connaissent toutefois pas ce concept, tandis que 6 % n'en sont pas certains.

Aucune variation n'est observée en fonction des régions : deux tiers ou plus des répondants déclarent ne jamais avoir entendu parler de ce concept. Dans le même ordre d'idées, la connaissance du concept ne varie pas en fonction du type de communauté.

TABLEAU 16. CONNAISSANCE DU CONCEPT I = I — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
NET — OUI 19 19 18 22 19 23 24 21 19
Oui, certainement 6 5 7 7 5 5 8 6 5
Oui, vaguement 13 14 12 15 14 18 16 15 14
Non 76 76 77 69 76 73 71 73 78
Je ne sais pas 6 5 5 10 5 4 5 6 3

Q28. Avez-vous entendu parler du concept « Indétectable=Intransmissible » ou I = I?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

La connaissance déclarée du concept « I = I » est plus élevée parmi les groupes suivants :

Publics cibles

Pour un peu plus d'un tiers des répondants, le concept « I = I » signifie que les ITSS sont indétectables ou asymptomatiques (36 %) ou que la maladie n'est pas contagieuse et qu'elle ne peut pas être transmise (32 %).
Aucune différence significative n'a été observée en ce qui concerne l'interprétation du concept « I = I » entre les régions ou par type de communauté.

TABLEAU 17. SIGNIFICATION PERÇUE DE « I = I » (QUESTION OUVERTE) — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Ne peut être détecté, non détectable, aucun symptôme, ne se voient pas 36 35 35 38 36 40 34 36 39
Pas contagieux/ne peut être transmis/ne peut être disséminé/ne se répandra pas 32 30 33 34 32 32 34 33 33
Énoncé faux/je ne crois pas que ce soit vrai 5 3 4 5 6 6 7 5 7
Il est possible d'être atteint de la maladie sans le savoir/on ne sait pas qu'on en est atteint 4 5 1 4 5 4 6 4 4
Peut être transmis/ne veut pas dire que ça ne peut pas être transmis 3 3 4 2 3 4 2 3 3
Peut être contrôlé avec un traitement efficace/on peut en guérir 2 - 2 2 4 2 2 2 2
Dépistage impossible/difficile à diagnostiquer 1 2 1 1 1 1 2 1 2
On n'en guérit pas/il n'y a aucun traitement/le traitement peut entraîner votre perte <1 - <1 - - <1 1 <1  
Autre 2 2 2 2 3 1 2 2 2
Rien <1 - - - <1 - - <1 -
Je ne sais pas 54 55 54 53 52 51 51 53 52

Q29. Que signifie, selon vous, Indétectable = Intransmissible?

Groupe de référence : Échantillon total

Données démographiques

Publics cibles

F. Analyse ciblée des publics clés

Dans un certain nombre de domaines, les points de vue des communautés noire, autochtone et 2ELGBTQI+ relatifs aux connaissances générales, aux attitudes et au vécu expérientiel en matière d'ITSS diffèrent de ceux du grand public.

Les membres des communautés noire (65 %) et 2ELGBTQI+ (59 %) affichent des niveaux de préoccupation globalement plus élevés au sujet des taux de VIH/sida que la moyenne (48 % se disent assez/très préoccupés). Dans le même ordre d'idées, les répondants noirs sont parmi ceux qui sont les plus susceptibles de réfuter la prémisse selon laquelle les ITSS constituent un problème de santé relativement mineur (53 % ne sont pas d'accord avec un tel énoncé, comparativement à 47 % en moyenne). Par contre, les préoccupations concernant les taux d'infection à la syphilis sont beaucoup plus élevées parmi les répondants noirs (59 %) par rapport à la moyenne (42 %).

Une plus grande proportion de répondants noirs et 2ELGBTQI+ se disent également préoccupés par leur risque personnel de contracter le VIH (48 % et 35 %, respectivement) et la syphilis (45 % et 30 % respectivement). De fait, ces deux groupes sont généralement plus susceptibles de se dire préoccupés par leur risque personnel de contracter l'une ou l'autre des ITSS

Données démographiques

Il convient de noter que les membres des communautés 2ELGBTQI+ et autochtones sont généralement plus susceptibles de déclarer avoir subi un test de dépistage pour un éventail plus large d'ITSS que la moyenne. De plus, dans ces trois groupes, le pourcentage de répondants ayant subi un test de dépistage pour le VIH ou la syphilis est beaucoup plus élevé par rapport à la moyenne :

Les communautés noire et 2ELGBTQI+ sont particulièrement confrontées à un certain nombre d'obstacles au dépistage et au traitement des ITSS, dont certains sont plus fréquemment observés que dans l'ensemble de la population. Les répondants 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles que la moyenne de citer des sentiments de honte et de gêne (28 %), la peur de recevoir un diagnostic positif (22 %), le fait de ne pas savoir où se faire dépister (22 %), et la peur des procédures de dépistage ou d'avoir à révéler certains comportements (19 % pour chacun de ces obstacles). D'autres obstacles sont également cités, bien que dans une moindre mesure. Parmi les membres de la communauté noire, un peu moins d'un sur cinq mentionne la stigmatisation et la discrimination vécues au sein du système de soins de santé (18 %) et des préoccupations relatives à l'anonymat et à la confidentialité des informations personnelles (17 %).

Compte tenu du fait que les communautés noires et 2ELGBTQI+ sont plus préoccupées par les ITSS et qu'elles ont plus souvent recours au dépistage, il n'est peut-être pas tout à fait surprenant que ces répondants soient plus susceptibles de se dire bien informés au sujet des ITSS en général et, plus précisément, de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH, de la syphilis et d'autres ITSS. Par rapport à la moyenne, le pourcentage de répondants au sein de ces communautés qui se disent assez ou très bien informés est de 5 à 21 points plus élevé que la moyenne. L'écart est plus important parmi les membres de la communauté noire, en particulier en ce qui concerne le niveau de connaissance autodéclaré du dépistage du VIH (78 % sont très/assez bien informés c. 64 % en moyenne), des autres ITSS (66 % c. 52 %) et de la syphilis (58 % c. 46 %).

Le désir d'en savoir plus sur les risques, les options de dépistage et les traitements pour les ITSS est plus grand parmi ces trois publics cibles : 78 % des répondants noirs, 74 % des 2ELGBTQI+ et 63 % des Autochtones sont assez/très désireux par rapport à une moyenne de 57 %. Les préférences quant à la manière dont l'information est communiquée et reçue varient, mais les communautés noire et 2ELGBTQI+ ont en commun une proportion plus élevée de personnes préférant les médias sociaux (36 % et 35 % respectivement), les sites vidéo (34 % pour chacun) et les influenceurs des médias sociaux ayant une expertise ou un vécu expérientiel en matière d'ITSS (31 % et 30 %). Les Autochtones sont plus susceptibles de déclarer préférer connaître le point de vue de personnes ayant une expérience vécue des ITSS (33 %), mais ne sont pas beaucoup plus susceptibles d'indiquer, dans une plus ou moins grande mesure, d'autres modes de partage de l'information, par rapport à la moyenne.

Pour ce qui est de la connaissance du concept I = I, les membres des communautés 2ELGBTQI+ (40 %) et noire (38 %) sont plus susceptibles de déclarer en avoir déjà entendu parler, comparativement à la moyenne de la population générale (19 %). De plus, les personnes s'identifiant comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont également plus susceptibles que d'autres d'interpréter ce concept comme signifiant que les ITSS sont indétectables (45 %) et ne sont pas contagieuses (43 %).

B2. Professionnels de la santé

Les professionnels de la santé ont été invités à répondre à une série de questions similaires à celles posées au grand public en ce qui concerne leurs opinions et leurs connaissances au sujet des ITSS.

A. Préoccupations relatives aux ITSS par rapport à d'autres problèmes de santé

Les professionnels de la santé se disent très préoccupés (et bien davantage que le grand public) par un large éventail de problèmes de santé publique. Plus de 9 professionnels de la santé sur 10 se disent très/assez préoccupés par chacune des questions suivantes :

Un peu moins de neuf personnes sur dix (89 %) se disent également très/assez préoccupées par l'usage de la cigarette électronique et le vapotage parmi les adultes (45 % très préoccupés).

Toutes proportions gardées, les professionnels de la santé sont moins nombreux à se dire très/assez préoccupés par le VIH/sida (74 %; 23 % très préoccupés) ou la syphilis (73 %; 30 % très préoccupés).

Si aucune différence significative n'est à noter quant aux niveaux globaux d'inquiétude d'une profession à l'autre ou en fonction du milieu professionnel, les principales différences sont plus évidentes si l'on considère uniquement la proportion de répondants se disant très préoccupés par chacune de ces questions. Une tendance générale se dégage : les niveaux de préoccupation concernant une série de problèmes de santé publique sont, parmi les plus élevés chez les infirmières, surtout en comparaison avec les dentistes/pharmaciens, mais aussi, dans certains cas, avec les médecins.

TABLEAU 18. NIVEAU DE PRÉOCCUPATION CONCERNANT DIVERS PROBLÈMES DE SANTÉ PUBLIQUE — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très/assez préoccupés
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Obésité 98 98 100 97 98 99 98 100
Troubles de santé mentale et suicide parmi les adultes 98 99 98 95 99 98 96 100
Troubles de santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes 97 98 97 95 99 98 97 100
La crise des opioïdes (usage de substances, surdose, accoutumance) 96 99 97 90 99 98 95 100
Usage de la cigarette électronique et vapotage parmi les enfants et les jeunes 96 97 97 95 97 96 96 100
Tabagisme et consommation d'alcool 94 95 97 88 93 97 93 100
Usage de la cigarette électronique et vapotage parmi les adultes 89 93 91 78 94 92 82 96
Taux de VIH/sida 74 81 68 65 77 75 70 71
Taux d'infection à la syphilis 73 79 77 57 77 79 69 79

Q9a à i. Sur le plan de la santé publique, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des problèmes suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Bien que les taux de préoccupation concernant divers problèmes de santé soient élevés dans tous les sous-groupes, les femmes et les professionnels de la santé plus âgés présentent des niveaux de préoccupation plus élevés dans des domaines particuliers :

Région et type de communauté

En guise de question complémentaire, on a demandé aux répondants s'il y avait d'autres problèmes de santé publique qui les préoccupaient en tant que professionnels de la santé. La majorité des répondants (40 %) n'ont pas soulevé d'autres problèmes. De faibles proportions de répondants ont toutefois mentionné plusieurs autres sujets de préoccupation, à savoir : la pauvreté et la capacité à subvenir à ses besoins essentiels (11 %), les problèmes liés à l'accès à des soins de santé et à un médecin de famille (10 %), la vaccination (9 %), l'usage de substances (8 %), les troubles de santé mentale (6 %), les taux d'infection par des maladies transmissibles sexuellement (6 %), les préoccupations constantes liées à la COVID-19 (4 %), la discrimination, les préjugés et le racisme au sein de la société (4 %), le diabète (3 %) et l'utilisation des médias sociaux (3 %). Une série d'autres problèmes ont été mentionnés par moins de 3 % des répondants, à savoir : la contraception et les grossesses non désirées [2 %], les effets du changement climatique [2 %], la résistance aux antibiotiques [2 %], la maltraitance et la violence familiale [1 %], l'hépatite [1 %], la tuberculose [1 %], les maladies cardiaques [1 %], le vieillissement de la population [1 %], les problèmes liés aux spécificités de chaque genre et la dysphorie [1 %] et le manque d'activité physique [1 %], entre autres).

Dans l'ensemble, les médecins sont plus susceptibles de soulever une série d'autres problèmes de santé publique que les infirmières, les pharmaciens et les dentistes — si 48 % des pharmaciens et des dentistes et 41 % des infirmières n'ont pas signalé d'autres problèmes que ceux abordés à la question précédente, seul un tiers (31 %) des médecins ont fait de même. Il est à noter que les médecins sont plus nombreux (17 %) à citer la vaccination comme un problème de santé publique supplémentaire que les infirmières (6 %) et les pharmaciens ou les dentistes (5 %).
TABLEAU 19. AUTRES PROBLÈMES DE SANTÉ PUBLIQUE (QUESTION OUVERTE) — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
Pauvreté/personnes n'ayant pas les moyens de satisfaire leurs besoins fondamentaux (p. ex., logement, accès à une alimentation adéquate) 11 13 12 5 18 15 9 18
Accessibilité/accès à des soins (p. ex., pénurie de médecins de famille) 10 11 11 7 11 10 11 25
Immunisation/santé/vaccination, diminution du recours à des vaccins 9 6 17 5 4 10 9 7
Abus de substances (drogues, alcool) 8 6 8 12 11 8 11 11
Santé mentale/stress/dépression 6 6 5 7 8 7 7 7
Taux d'ITS 6 6 5 7 6 6 7 11
COVID-19 4 3 5 7 2 5 4 4
Troubles sociaux/violence/racisme/discrimination fondée sur le genre 4 4 9 - 7 6 - 11
Diabète 3 1 2 8 1 2 5 -
Médias sociaux/dépendance au jeu/temps passé devant un écran 3 2 6 - 3 4 3 4
Aucun autre problème 40 41 31 48 40 35 41 14

Q10. Outre les problèmes susmentionnés, quels autres problèmes de santé publique vous préoccupent?

Groupe de référence : échantillon total avec mentions de 3 % et plus indiquées

Données démographiques

Aucune autre différence n'est à signaler entre régions ou par type de communauté.

Afin d'évaluer plus en détail les niveaux généraux de préoccupation à l'égard des ITSS, on a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ils étaient d'accord ou en désaccord avec l'énoncé selon lequel les ITSS constituent un problème de santé très mineur. Trois quarts d'entre eux (75 %) n'étaient pas du tout d'accord avec cet énoncé (c'est-à-dire qu'ils ont répondu « 1 » ou « 2 » sur une échelle de 7 points selon laquelle 1 correspond à « pas du tout d'accord », 7 à « tout à fait d'accord » et le point médian 4 à « ni d'accord ni en désaccord »).

Bien qu'aucune variation statistiquement significative n'ait été observée quant aux réponses fournies à cette question par les différentes professions, les personnes travaillant en milieu clinique (81 %) sont plus susceptibles d'être en désaccord avec cet énoncé que les personnes travaillant en milieu hospitalier (67 %).

TABLEAU 20. ATTITUDES GÉNÉRALES À L'ÉGARD DES ITSS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
« Les infections transmissibles sexuellement et par le sang constituent un problème de santé très mineur. »
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Tout à fait d'accord (7/6) 4 6 2 - 6 2 5 11
(5/4/3) 21 22 20 20 28 16 20 18
Tout à fait en désaccord (2/1) 75 71 78 78 67 81 74 71
Je ne sais pas <1 - - 2 - - 1 -

Q19e. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Aucune autre différence n'est à signaler entre régions ou par type de communauté.

B. Connaissance générale des ITSS

Une proportion élevée de professionnels de la santé déclare être bien informée au sujet des ITSS. Plus de quatre professionnels de la santé sur cinq affirment qu'ils sont assez bien ou très bien informés au sujet du VIH (86 %) et des autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (87 %), alors qu'ils sont moins nombreux à faire état de niveaux de connaissance comparables au sujet de la syphilis (75 %).

Toutes professions confondues, un pourcentage plus élevé d'infirmières déclarent être assez bien/très bien informées au sujet du VIH (90 %) que de dentistes et de pharmaciens (77 %). Les médecins et les infirmières (98 % et 90 %, respectivement) déclarent être raisonnablement bien informés au sujet des autres ITSS, soit une proportion nettement plus élevée que parmi les dentistes ou les pharmaciens (68 %). Dans le cas de la syphilis, une plus grande proportion de médecins que d'infirmières se dit bien informée (94 % c. 76 %, respectivement), et ces deux groupes sont plus susceptibles de se dire assez/très bien informés sur cette question que les dentistes ou les pharmaciens (52 %).

Quelques variations sont à noter en fonction du milieu professionnel :

TABLEAU 21. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DES ITSS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très bien/assez bien informés
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
VIH 86 90 86 77 94 90 82 86
Syphilis 75 76 94 52 79 82 74 86
Autres infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS) 87 90 98 68 90 91 82 93

Q11 a à c. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informée(e) sur chacun des points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

Comme indiqué ci-dessus, à l'exception de la syphilis, pour laquelle environ le quart des professionnels de la santé se disent « pas très bien informés » (22 %) ou « pas bien informés du tout » (4 %), le niveau de connaissance général autodéclaré des ITSS par les professionnels de la santé est raisonnablement satisfaisant. Les réponses aux questions supplémentaires visant à explorer le niveau de connaissance des professionnels de la santé en matière de prévention, de dépistage et de traitement des ITSS montrent qu'une occasion s'offre à nous de mieux former et informer les professionnels de la santé non seulement en ce qui concerne la prévention, le dépistage et le traitement de la syphilis, mais aussi le dépistage et le traitement du VIH.

Dans l'ensemble, un pourcentage élevé de professionnels de la santé affirme être bien informé au sujet de la prévention du VIH (94 % se disent très bien/assez bien informés) et des autres ITSS (95 %), alors que la proportion de ceux qui déclarent la même chose au sujet de la prévention de la syphilis est inférieure de 10 points (84 %). En ce qui concerne le dépistage des ITSS, plus de quatre professionnels de la santé sur cinq affirment être informés au sujet du VIH (82 %) et des autres ITSS (85 %), alors que la proportion de ceux qui se disent informés au sujet du dépistage de la syphilis est considérablement plus faible (75 %). En ce qui concerne les traitements, une proportion beaucoup moins importante de professionnels de la santé déclarent être informés au sujet des traitements relatifs à la syphilis (72 %) et au VIH (68 %) qu'au sujet des traitements relatifs à d'autres ITSS (86 %).

Les niveaux de connaissances déclarés varient quelque peu d'une profession à l'autre. En général, comparativement aux dentistes et aux pharmaciens, une proportion plus élevée de médecins et d'infirmières se disent informés au sujet :

Les médecins (85 %) sont également plus nombreux à se dire informés au sujet des traitements de la syphilis, par rapport aux infirmières (70 %) et aux dentistes ou aux pharmaciens (62 %). Une proportion plus élevée de médecins (94 %) se disent également informés sur les traitements relatifs à d'autres ITSS, comparativement aux infirmières (82 %).

En revanche, les dentistes et pharmaciens (75 %) ainsi que les infirmières (73 %) sont plus susceptibles de se dire informés sur les traitements contre le VIH que les médecins (54 %).

Les résultats à cette question varient, dans une certaine mesure, selon le milieu professionnel, les niveaux de connaissance déclarés étant notamment généralement plus faibles chez les personnes travaillant en milieu communautaire.

TABLEAU 22. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DES ITSS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% Very/Somewhat Knowledgeable
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Prévention d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 95 94 98 93 94 99 93 100
Prévention du VIH 94 94 95 93 94 96 95 100
Traitements pour d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 86 82 94 83 84 90 88 93
Dépistage d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) 85 87 97 67 90 92 77 89
Prévention de la syphilis 84 89 92 63 86 90 79 86
Dépistage du VIH 82 88 92 60 88 89 74 100
Dépistage de la syphilis 75 82 98 35 88 82 63 89
Traitements pour la syphilis 72 70 85 62 73 74 75 82
Traitements pour le VIH 68 73 54 75 73 67 69 79

Q12a. à i. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur les points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

C. Obstacles généraux au diagnostic et au traitement des ITSS

Les professionnels de la santé ont répondu à une série de questions visant à mieux comprendre la mesure dans laquelle il existe une stigmatisation ou des obstacles pouvant entraver l'accès des patients à des services de prévention, de traitement et de soutien en matière d'ITSS ainsi que le recours à ces services. Les résultats présentés dans le tableau ci-dessous suggèrent que la plupart des professionnels de la santé se disent assez à l'aise de discuter de santé sexuelle et d'infections transmissibles sexuellement et par le sang avec leurs patients (89 % dans l'ensemble; 65 % se disent très à l'aise). Alors que seulement un professionnel de la santé sur dix se dit mal à l'aise (11 %), si l'on ajoute ceux qui se disent plutôt à l'aise (24 %), plus d'un tiers des professionnels de la santé expriment un certain degré d'hésitation ou de malaise dans cette situation.

Les médecins (95 %) et les infirmières (92 %) se sentent plus à l'aise d'entamer ce type de discussion que les dentistes et les pharmaciens (77 %). La différence est encore plus frappante en ce qui concerne ceux qui se disent très à l'aise : beaucoup plus de médecins (83 %) que d'infirmières (67 %) et de dentistes et pharmaciens (40 %) se disent très à l'aise. Par contre, plus d'un dentiste ou pharmacien sur cinq se dit mal à l'aise (23 %), soit une proportion beaucoup plus élevée que celle des infirmières (8 %) et des médecins (5 %).

Aucune différence significative n'a été constatée sur ce point parmi les différents milieux de soins.

TABLEAU 23. AISANCE AVEC LAQUELLE DES DISCUSSIONS SUR LES ITSS SONT ENTAMÉES — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL À L'AISE 89 92 95 77 91 91 89 93
Très à l'aise 65 67 83 40 64 72 64 79
Assez à l'aise 24 25 12 37 27 19 25 14
Assez mal à l'aise 8 6 3 18 7 6 10 7
Très mal à l'aise 3 2 2 5 2 3 1 -
TOTAL MAL À L'AISE 11 8 5 23 9 9 11 7

Q20d. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation notable n'a été observée entre sous-groupes démographiques ni entre régions et types de communautés.

D. Sensibilisation au concept I = I et préférences en matière d'information

Le désir de d'en savoir plus quant aux risques, aux options de dépistage et aux traitements des ITSS est considérable (94 %) parmi les professionnels de la santé. Près de la moitié (47 %) d'entre eux sont très désireux de parfaire leurs connaissances à ce sujet et ils sont à peu près aussi nombreux (48 %) à être assez désireux d'en faire autant.

Peu de variations sont observées en fonction de la profession ou d milieu de soins, bien que les infirmières (52 %) soient beaucoup plus susceptibles de se dire très désireuses d'en savoir plus au sujet des ITSS que les dentistes ou les pharmaciens (35 %).

TABLEAU 24. DÉSIR D'EN SAVOIR PLUS SUR LES RISQUES, LES OPTIONS DE DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DES ITSS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL DÉSIREUX 94 96 97 88 98 95 94 96
Très désireux 47 52 48 35 48 52 51 57
Assez désireux 48 44 49 53 50 43 43 39
Pas très désireux 5 4 3 10 2 4 6 4
Pas désireux du tout <1 - - 2 - 1 - -
TOTAL PAS DÉSIREUX 6 4 3 12 2 5 6 4

Q27. Dans quelle mesure êtes-vous désireux (se) d'en savoir plus au sujet des risques, des options de dépistage et du traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)?

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation statistiquement significative n'a été observée entre les sous-groupes démographiques, les régions ou les types de communautés.

Les professionnels de la santé ont été interrogés sur la façon dont ils préféreraient recevoir de l'information ou en apprendre davantage au sujet des ITSS. Plus de la moitié d'entre eux préfèrent obtenir de l'information par le biais de cours en ligne (64 %), de webinaires, de séminaires et de conférences (57 %). Plus d'un quart à un peu moins de la moitié d'entre eux ont indiqué qu'ils préféraient recevoir de l'information par l'intermédiaire d'une organisation professionnelle (45 %), de documents imprimés tels que des circulaires et des dépliants (38 %), de revues universitaires (38 %), de courriels (29 %), de balados (29 %), de sites Web gouvernementaux (27 %) et de témoignages de personnes ayant un vécu expérientiel d'ITSS (25 %). Une personne sur cinq (ou moins) a cité les vidéos diffusées sur des sites comme YouTube (20 %), les salles de classe ou autres lieux de formation habituels (20 %), les médias sociaux (16 %), les sites Web d'organisations caritatives ou non gouvernementales (10 %), les articles de presse (10 %) et les médias traditionnels comme la télévision (9 %) et la radio (5 %).

Les infirmières, par rapport aux dentistes et aux pharmaciens et aux médecins, sont plus susceptibles de privilégier les revues universitaires (46 %; 30 %; 28 % respectivement). Elles sont également plus susceptibles que les médecins de privilégier les sites Web gouvernementaux (33 % contre 18 %, respectivement).

Dans tous les milieux professionnels, les personnes travaillant en milieu clinique ou au sein d'une communauté (50 % et 48 %, respectivement) sont plus susceptibles de privilégier les organisations professionnelles que celles exerçant en milieu hospitalier (36 %).

Par contre, les professionnels de la santé exerçant en milieu hospitalier sont plus susceptibles de privilégier chacun des modes de réception suivants :

TABLEAU 25. MODE PRIVILÉGIÉ POUR RECEVOIR DE L’INFORMATION SUR LES ITSS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
>PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Cours d'apprentissage en ligne 64 62 62 70 61 66 69 68
Webinaires, séminaires et conférences 57 54 62 58 53 64 56 68
Organisations professionnelles 45 47 45 40 36 50 48 46
Ressources imprimées (Brochures, dépliants, etc.) 38 41 34 37 41 41 33 46
Journaux universitaires 38 46 28 30 48 40 31 36
Courriel 29 30 23 33 27 26 34 25
Balados 29 34 22 27 37 26 27 32
Sites Web du gouvernement 27 33 18 23 31 26 25 29
Par le biais de témoignages de personnes atteintes ou ayant été atteintes d'une ITSS 25 42 8 10 36 22 24 25
Sites vidéo comme YouTube 20 28 11 15 32 17 21 18
Formation traditionnelle (en salle de classe) 20 22 17 17 22 16 25 18
Médias sociaux (Facebook, X [anciennement Twitter], Instagram, etc.) 16 22 5 17 23 12 11 18
Sites Web d'organisations caritatives ou à but non lucratif 10 14 5 8 12 11 11 14
Articles d'actualités 10 13 5 8 13 11 9 14
Télévision 9 14 3 5 13 4 8 14
Radio 5 8 2 2 7 2 4 11

Q28. Comment préféreriez-vous recevoir de l'information ou en savoir plus sur les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

Plus de la moitié des professionnels de la santé (54 %) interrogés ont entendu parler du concept « Indétectable = Intransmissible » ou I = I, bien que la plupart d'entre eux qualifient leur souvenir comme étant vague (36 %) plutôt que précis (18 %). Bon nombre d'entre eux (45 %) ne se souviennent pas d'avoir entendu parler de ce concept, tandis que plusieurs (1 %) n'en sont pas sûrs.

Bien que peu de différences aient été observées selon la profession en ce qui concerne le souvenir global du concept « I = I », une plus grande proportion de dentistes et de pharmaciens (48 %) se souviennent vaguement d'avoir entendu parler de ce concept, par rapport aux infirmières (33 %) et aux médecins (29 %).

En ce qui concerne les milieux professionnels, les personnes travaillant en milieu communautaire (63 %) sont plus susceptibles d'avoir entendu parler du concept « I = I » que celles exerçant en milieu clinique (52 %).

TABLEAU 26. CONNAISSANCE DU CONCEPT I = I — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
NET OUI 54 54 46 63 53 52 63 64
Oui, certainement 18 21 17 15 21 18 20 25
Oui, vaguement 36 33 29 48 32 34 43 39
Non 45 46 52 35 46 47 37 36
Je ne sais pas 1 1 2 2 1 2 - -

Q29. Avez-vous entendu parler du concept « Indétectable=Intransmissible » ou I = I?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Aucune variation n'a été observée entre les régions ou par type de communauté sur cette question.

Dans le cadre d'une question ultérieure, on a demandé à tous les répondants ce que signifiait, selon eux, l'énoncé « Indétectable = Intransmissible ». Un nombre presque équivalent de professionnels de la santé sont d'avis qu'il signifie que les ITSS ne sont pas détectables (68 %) puisqu'ils supposent qu'il signifie que les ITSS ne sont pas détectables ou contagieuses (62 %). Fait à noter, le quart (25 %) des répondants ne sont pas certains de la signification de cet énoncé, alors qu'un faible pourcentage d'entre eux croient que l'énoncé est faux (3 %) ou qu'il fait allusion à la capacité de contrôler ou de guérir les ITSS (3 %), à la difficulté de dépister et de diagnostiquer les ITSS (1 %), à la transmissibilité des ITSS (1 %) ou à la possibilité de contracter une ITSS sans le savoir (1 %).

Dans l'ensemble, une proportion plus importante de médecins que d'infirmières ont correctement interprété l'énoncé comme signifiant qu'une ITSS n'est pas transmissible si elle ne peut être détectée (74 % c. 55 %, respectivement). À l'inverse, les infirmières sont plus susceptibles que les médecins de déclarer ne pas être certaines quant au sens de l'énoncé (29 % contre 15 %, respectivement).

Aucune variation significative n'a été observée quant à la compréhension des répondants du message « I = I » dans tous les milieux professionnels.

TABLEAU 27. SIGNIFICATION PERÇUE DE « I = I » (QUESTION OUVERTE) — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Ne peut être détecté, non détectable, aucun symptôme, ne sont pas apparents 68 65 75 68 64 74 69 82
Pas contagieux/ne peut être transmis/ne peut être disséminé/ne se répandra pas 62 55 74 65 58 66 64 75
Énoncé faux/je ne crois pas que ce soit vrai 3 3 3 3 2 3 1 11
Peut être contrôlé avec un traitement efficace/on peut en guérir 3 2 2 7 2 2 5 -
Dépistage impossible/difficile à diagnostiquer 1 2 2 - 3 1 1 -
Peut être transmis/ne veut pas dire que ça ne peut pas être transmis 1 2 - - 2 2 1 4
Il est possible d'être atteint de la maladie sans le savoir/on ne sait pas qu'on en est atteint 1 2 - - 2 - - -
Autre 2 2 5 - 2 2 3 -
Je ne sais pas 25 29 15 28 29 20 24 18

Q30. Que signifie, selon vous, Indétectable = Intransmissible?

Données démographiques

Données démographiques

Région et type de communauté

La grande majorité des répondants ayant entendu parler du message « I = I » estiment qu'il est important (97 %) de communiquer ce concept aux personnes vivant avec le VIH (80 % disent qu'il est très important de le faire, tandis que 17 % disent qu'il est assez important de le faire). Seul un petit nombre d'entre eux (3 %) n'en sont pas certains.

Le niveaux d'importance qu'accordent les professionnels de la santé à cette démarche est le même dans tous les milieux professionnels et toutes les professions.

TABLEAU 28. IMPORTANCE DE COMMUNIQUER LE MESSAGE 'I =I' AUX PATIENTS VIVANT AVEC LE VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très/assez important
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 135 67 30 38 48 64 61 18
  % % % % % % % %
TOTAL IMPORTANT 97 100 97 92 96 95 98 100
Très important 80 87 73 74 77 80 82 78
Assez important 17 13 23 18 19 16 16 22
Je ne sais pas 3 - 3 8 4 5 2 -

Q31. Dans quelle mesure est-il important de communiquer le message « Indétectable = Intransmissible (I = I) » aux patients atteints du VIH?

Groupe de référence : ceux qui ont entendu parler du concept « Indétectable = Intransmissible » ou I = I

Données démographiques

Aucune différence significative n'est observée en fonction de la région ou du type de communauté.

Parmi ceux qui ont entendu parler du message I = I, la fréquence à laquelle ce dernier est communiqué aux patients vivant avec le VIH est relativement faible. Un peu plus de deux répondants sur cinq (44 %) déclarent communiquer ce message aux patients concernés quelques fois par année, sans toutefois le faire sur une base mensuelle (31 %) ou en le faisant pas plus d'une fois par an (13 %). Un peu plus d'un quart d'entre eux (26 %) indiquent ne jamais parler de ce concept avec leurs patients concernés. En revanche, un peu moins d'un quart d'entre eux (24 %) communiquent cette information quotidiennement (2 %), plusieurs fois par semaine, mais pas quotidiennement (13 %), ou plusieurs fois par mois, mais pas sur une base hebdomadaire (9 %). Une faible proportion d'entre eux n'est pas sûre (6 %).

Les dentistes et les pharmaciens (45 %) sont plus nombreux à déclarer ne jamais communiquer ce message, comparativement aux infirmières (16 %).

TABLEAU 29. FRÉQUENCE À LAQUELLE LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ COMMUNIQUENT LE MESSAGE « I = I » À LEURS PATIENTS VIVANT AVEC LE VIH (PARMI CEUX QUI ONT ENTENDU PARLER DU CONCEPT) — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMUNAUTAIRE NET AUTRE
n= 135 67 30 38 48 64 61 18
  % % % % % % % %
Quotidiennement 2 4 - - 4 3 3 -
Plusieurs fois par semaine, mais pas nécessairement tous les jours 13 15 23 - 19 14 8 17
Plusieurs fois par mois, mais pas nécessairement toutes les semaines 9 15 7 - 13 11 8 17
Quelques fois par année, mais pas nécessairement tous les mois 31 28 27 39 29 30 34 28
Une fois par année ou moins souvent 13 13 13 13 13 11 15 11
Jamais 26 16 23 45 17 25 30 28
Je ne sais pas 6 7 7 3 6 6 2 -

Q32. Dans le cadre de votre travail, approximativement à quelle fréquence communiquez-vous le message « Indétectable = Intransmissible (I = I) » aux patients atteints du VIH?

Groupe de référence : ceux qui ont entendu parler du concept « Indétectable = Intransmissible » ou I = I

Aucune différence n'est constatée en fonction de la région ou du type de communauté quant à la fréquence à laquelle les professionnels de la santé communiquent le message I = I.

Section C : Résultats détaillés — VIH/sida

C1. Grand public

Cette section fournit un examen plus approfondi du niveau de compréhension des répondants en ce qui concerne le VIH/sida, y compris de leur connaissance d'aspects précis du virus sur le plan de sa transmission, de sa prévention, de son traitement et de sa prise en charge. Elle examine également, tant du point de vue du grand public que de celui des professionnels de la santé, la mesure dans laquelle il existe une stigmatisation entourant le VIH/sida et les personnes vivant avec le VIH/sida pouvant impacter les personnes cherchant à obtenir des conseils ou de l'aide.

Comme indiqué dans la section B, le niveau de connaissance générale du VIH est moyen au sein de la population générale et considérablement plus élevé parmi les professionnels de la santé, bien que, pour les deux publics, relativement peu de personnes se disent très bien informées (un quart parmi les professionnels de la santé et un peu plus d'un sur dix au sein de la population générale). Les niveaux de connaissance concernant la prévention, le dépistage et le traitement du VIH varient considérablement — la connaissance est étroitement liée à l'âge et au niveau de scolarité, et est généralement plus élevée parmi les membres de la communauté noire et les personnes s'identifiant comme 2ELGBTQI+. À quelques exceptions près parmi les professionnels de la santé, les infirmières et les médecins ont une meilleure connaissance des différents aspects du VIH que les dentistes et les pharmaciens.

Près d'un répondant sur cinq parmi le grand public a subi un test de dépistage du VIH — la prévalence des tests déclarés est notamment beaucoup plus élevée chez les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années, ainsi que chez les groupes visés par l'équité, tels que les 2ELGTBQI+, la communauté noire et les peuples autochtones. Les membres du grand public et les professionnels de la santé citent tous deux un grand nombre de groupes comme étant exposés au risque d'infection par le VIH, bien que le second groupe ait tendance à citer ces différents groupes plus fréquemment que le premier. Parmi les groupes les plus fréquemment cités par les deux groupes figurent : les personnes qui s'injectent des drogues, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, les travailleurs du sexe et les personnes issues de pays où le VIH est plus répandu. Par contre, relativement peu de personnes mentionnent les communautés africaine, caribéenne et noire (ACN) ou les Autochtones. Il convient de noter que la proportion de répondants noirs et autochtones citant leur propre communauté comme étant plus exposée au risque d'infection par le VIH est relativement faible, bien que, dans certains cas, elle soit supérieure à la moyenne.

Les résultats mettent en évidence une certaine stigmatisation et un certain malaise à l'égard du VIH parmi les deux publics cibles, et ce, principalement lorsqu'il s'agit d'interactions plus personnelles — à titre d'exemple, les personnes séropositives travaillant au service du public à des postes comme ceux de dentiste, de coiffeur ou dans un restaurant, ainsi qu'un membre de la famille ou un ami proche ayant des rendez-vous galants avec une personne séropositive. Bien que le niveau d'aisance soit plus élevé chez les professionnels de la santé, on constate un besoin évident de formation et de ressources supplémentaires pour améliorer l'aisance avec laquelle ils prodiguent des soins à des patients vivant avec le VIH.

A. Connaissance générale du VIH

Une majorité (64 %) de membres du grand public déclare être informée au sujet du VIH, dont un peu plus de la moitié (51 %) déclare être assez bien informée et 13 % très bien informée. À l'inverse, environ un tiers (34 %) des répondants se disent peu informés, un quart (26 %) d'entre eux déclarant qu'ils ne sont pas très bien informés et 8 % d'entre eux qu'ils ne sont pas du tout bien informés. Seule une très faible proportion de répondants (2 %) avait du mal à évaluer sa connaissance du VIH et a répondu « je ne sais pas ».

Les répondants les plus susceptibles de se dire (très bien/assez bien) informés au sujet du VIH sont les suivants :

À l'inverse, les personnes les plus susceptibles de se dire moins informées (pas très bien ou pas du tout) au sujet du VIH sont les suivantes :

TABLEAU 30. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DU VIH — POPULATION GÉNÉRALE
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL BIEN INFORMÉS 64 57 59 67 66 62 66 64 56
Très bien informé(e) 13 10 16 14 14 15 17 14 12
Assez bien informé(e) 51 46 44 53 52 48 49 50 43
Pas très bien informé(e) 26 30 30 23 28 25 26 26 34
Pas bien informé(e) du tout 8 10 10 8 5 11 6 8 9
TOTAL PAS BIEN INFORMÉS 34 41 39 31 34 36 32 34 43
Je ne sais pas 2 3 1 2 1 2 2 2 1

Q10a. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants — VIH?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les niveaux de connaissance varient selon les principales données démographiques, par exemple en fonction du niveau de scolarité et de l'âge. Le tableau ci-dessous met en évidence les groupes déclarant des niveaux de connaissance plus ou moins élevés sur le VIH.

TABLEAU 31. VARIATIONS RELATIVES AU NIVEAU DE CONNAISSANCE AUTODÉCLARÉ — VIH
Groupes démographiques plus susceptibles d'être :
Assez bien/très bien informés Pas très bien informés Pas du tout bien informés
  • Des répondants s'étant trouvés en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (77 %), en comparaison avec ceux qui n'ont pas vécu une telle situation (64 %).
  • Des personnes divorcées, séparées, ou veuves (72 %) ou des personnes mariées ou vivant en union libre (65 %), par rapport aux célibataires (60 %). Cette différence s'explique principalement par le fait qu'une plus grande proportion de personnes se disent assez bien informées au sujet du VIH (59 % pour les personnes divorcées/séparées/veuves; 53 % pour les personnes mariées ou vivant en union libre; 44 % pour les célibataires).
  • Des personnes titulaires d'un diplôme universitaire (72 %), par rapport au personnes possédant un diplôme d'études postsecondaires ou un certificat ou diplôme d'une école de métiers (62 %) ou un diplôme d'études secondaires (58 %)
  • Des personnes âgées de 35 à 54 ans (67 %) par rapport à celles âgées de moins de 35 ans (62 %)
  • Des personnes ayant un emploi (67 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (57 %)
  • Des personnes titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires ou d'un certificat d'une école de métiers (30 %), par rapport à celles titulaires d'un diplôme universitaire (22 %)
  • Des personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou ayant fait des études secondaires partielles (13 %), par rapport à celles qui ont un certificat ou diplôme d'études postsecondaires ou d'une école de métiers (7 %) et de celle quoi sont titulaires d'un diplôme universitaire (5 %)
  • Des personnes âgées de moins de 35 ans (10 %), par rapport à celles âgées de 35 à 54 ans (7 %)

Publics cibles

Dans la section B.B1, il a été rapporté qu'une majorité de répondants se disent bien informés au sujet de la prévention du VIH — 69 % d'entre eux sont très bien (22 %) ou assez bien (47 %) informés. Le niveau de connaissance autodéclaré diminue cependant lorsqu'on les interroge sur le dépistage et les traitements du VIH, puisque moins de la moitié d'entre eux se disent bien informés (très bien/assez bien) au sujet du dépistage (47 %) et des traitements (40 %) du VIH (voir tableau 28).

En ce qui concerne la prévention du VIH :

En ce qui concerne le dépistage du VIH :

Concernant les traitements pour le VIH

TABLEAU 32. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH — POPULATION GÉNÉRALE
% très bien/assez bien informés
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Prévention du VIH 69 67 59 73 75 75 72 70 65
Dépistage du VIH 47 41 46 49 51 51 51 50 38
Traitements pour le VIH 40 36 41 41 43 41 43 42 36

Q11a-c. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

En général, les personnes plus jeunes, celles qui ont fait des études universitaires, celles qui ont été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années, ainsi que celles qui travaillent dans le secteur des soins de santé ont tendance à mieux connaître les différents aspects du VIH (prévention, dépistage et traitement). Par contre, les personnes âgées de 55 ans et plus, ainsi que celles qui ont un niveau de scolarité moins élevé, déclarent être moins bien informées dans tous ces domaines (voir les tableaux 32 et 33 ci-dessous).

TABLEAU 33. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH — GROUPES AFFIRMANT ÊTRE MIEUX INFORMÉS
% très bien/assez bien informés
Prévention du VIH Dépistage du VIH Traitement pour le VIH
  • Personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années (85 %), par rapport à celles qui ne l'ont pas été (69 %) — la différence s'expliquant principalement par une proportion plus élevée de personnes se disant très bien informées (33 % c. 22 %)
  • Personnes titulaires d'un diplôme universitaire (75 %), par rapport à celles titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou ayant un niveau de scolarité inférieur (62 %);
  • Anglophones (72 %) ou ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français (78 %), comparativement aux francophones (60 %)
  • Personnes âgées de moins de 55 ans (de moins de 35 ans — 71 %; âgées de 35 à 54 ans — 74 %) par rapport à celles qui sont âgées de 55 ans ou plus (64 %) — la différence s'explique principalement par la proportion plus élevée de personnes se disant très bien informées (27 % âgées de moins de 35 ans; 28 % âgées de 35 à 54 ans; 14 % âgées de 55 ans et plus
  • Personnes travaillant dans le secteur des soins de santé [62 %], comparativement aux autres [53 %]
  • Personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années [60 %], par rapport à celles qui ne l'ont pas été [46 %]
  • Personnes âgées de moins de 55 ans [de moins de 35 ans -53 %; âgées de 35 à 54 ans — 55 %] par rapport à celles âgées de 55 ans ou plus [35 %]
  • Personnes titulaires d'un diplôme universitaire [53 %], comparativement à celles d'un diplôme d'études secondaires ou d'un niveau de scolarité inférieur [40 %] et à celles qui sont titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires ou d'un certificat ou diplôme d'une école de métiers [46 %]
  • Personnes travaillant dans le secteur des soins de santé [55 %] comparativement aux autres [43 %]
  • Personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années [51 %], par rapport à celles qui ne l'ont pas été [39 %]
  • Personnes titulaires d'un diplôme universitaire [46 %], comparativement à celles d'un diplôme d'études secondaires ou d'un niveau de scolarité inférieur [36 %] et à celles qui sont titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires ou d'un certificat ou diplôme d'une école de métiers [37 %]
  • Personnes âgées de moins de 55 ans [moins de 35 ans — 45 %; âgées de 35 à 54 ans — 45 %], par rapport à celles âgées de 55 ans et plus [32 %].
  • De plus, une faible proportion d'hommes [9 %] par rapport aux femmes [6 %] est plus susceptible de se dire très bien informée
TABLEAU 34. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH — GROUPES AFFIRMANT ÊTRE MOINS INFORMÉS
% pas du tout/pas très bien informés
Prévention du VIH Dépistage du VIH Traitement pour le VIH
  • Répondants plus âgés, de 55 ans et plus [35 %], par rapport à ceux qui sont plus jeunes [26 % — moins de 35 ans; 24 % — âgés de 35 à 54 ans]
  • Personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires 35 %) par rapport à celles qui ont fait des études postsecondaires partielles ou possédant un certificat ou un diplôme d'une école de métiers (29 %) et de celles qui sont titulaires d'un diplôme universitaire (24 %)
  • Répondants plus âgés, de 55 ans et plus (62 %), comparativement à ceux qui sont plus jeunes (43 % — âgés de moins de 35 ans; 43 % — âgés de 35 à 54 ans)
  • Répondants titulaires d'un diplôme d'études secondaires (56 %) ainsi que ceux qui détiennent un diplôme d'études postsecondaires ou ayant un certificat ou un diplôme d'une école de métiers (51 %), par rapport à ceux qui possèdent un diplôme d'études secondaires (45 %)
  • Les personnes qui n'ont pas été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années (51 %), par rapport à celles qui l'ont été (37 %)
  • De plus, les hommes (20 %) sont plus susceptibles que les femmes (16 %) de se dire pas du tout informées.
  • Répondants plus âgés, de 55 et plus (66 %), par rapport à ceux qui sont plus jeunes (52 % — âgées de moins de 35 ans; 52 % — âgés de 35 à 54 ans) — la différence s'expliquant par une proportion plus élevée de répondants se disant pas du tout informés (24 % — 55 ans et plus; 19 % — moins de 35 ans; 15 % — âgés de 35 à 54 ans)
  • Personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou ayant fait des études secondaires partielles (60 %), par rapport à celles qui ont un certificat ou diplôme d'études postsecondaires ou d'une école de métiers (61 %) et à celles qui sont titulaires d'un diplôme universitaire (52 %)
  • Ceux qui n'ont pas été en situation d'itinérance au cours des cinq derniers mois (58 %), par rapport à ceux qui l'ont été (45 %);
  • De plus, les femmes (40 %), par rapport aux hommes (35 %), sont plus susceptibles de se dire pas très bien informées.

Publics cibles

Les membres de la communauté noire sont plus susceptibles de se dire bien informés (très bien/assez bien) au sujet de la prévention, du dépistage et du traitement du VIH, par rapport à la moyenne (voir figure 12). Il en va de même pour les personnes s'identifiant comme membres de la communauté 2ELGBTQI+.

FIGURE 12. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH - MEMBRES DES COMMUNAUTÉS NOIRE ET 2ELGBTQI+
% très bien/assez bien informés

FIGURE 12. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH - MEMBRES DES COMMUNAUTÉS NOIRE ET 2ELGBTQI+
Q11 Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants? Groupe de référence : Noirs (n=346); 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

Figure 12 – Équivalent textuel
Connaissance Noirs 2ELGBTQI+ Moyenne
Prévention du VIH 79 76 69
Dépistage du VIH 68 59 47
Traitements pour le VIH 54 53 40
Q11 Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants? Groupe de référence : Noirs (n=346); 2ELGBTQI+ (n=499); Moyenne (n=2500)

En outre, les membres de la communauté noire déclarent plus fréquemment, par rapport à la moyenne, être très bien informés au sujet de divers aspects du VIH :

B. Liens avec des personnes vivant avec le VIH et perception du risque personnel

Afin de mettre en contexte les opinions des répondants au sujet du VIH, il leur a été demandé s'ils connaissaient quelqu'un qui vit ou a vécu avec le VIH. En répondant à cette question, ils ont également été invités à préciser la nature de leur relation avec cette (ces) personne(s) afin de mieux comprendre leur degré de proximité émotionnelle ou physique potentielle avec les personnes vivant avec le VIH.

La grande majorité (80 %) des répondants ne connaissent personne ayant été infecté par le VIH. Environ un sur dix (9 %) a mentionné un ami. Dans des proportions moindres, il s'agit d'un membre de la famille élargie (4 %), d'un collègue de travail (3 %) ou d'un voisin (2 %). D'autres personnes, telles qu'une connaissance, un parent, un frère ou une sœur, un partenaire ou un conjoint actuel ou antérieur, une célébrité ou le répondant lui-même, ont été mentionnées par 1 % ou moins des répondants.

Aucune différence significative n'a été observée selon la région ou le type de communauté et la petite taille des groupes de référence composés de ceux qui connaissent une personne séropositive ne permet pas d'approfondir l'analyse.

TABLEAU 35. LIEN PERSONNEL AVEC DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Ami(e) 9 7 7 7 7 11 11 8 10
Membre de la famille élargie 4 3 4 4 1 3 4 3 5
Collègue de travail 3 2 3 3 4 4 3 3 2
Voisin(e) 2 2 1 2 2 2 3 2 3
Connaissance (certains citoyens de ma ville, l'ami d'un ami, l'ami de ma mère) 1 1 2 1 1 1 1 1 1
Frère ou sœur 1 1 1 1 1 1 <1 1 <1
Moi-même 1 1 1 1 1 1 1 1 -
Mon partenaire ou ma partenaire/mon conjoint ou ma conjointe <1 1 <1 1   1 1 1 1
Patients ou anciens patients <1 <1 <1 1 1 <1 1 1 <1
Parent <1 1 <1 1 1 <1 - 1 -
Célébrité p. ex., Freddy Mercury, Magic Johnson) <1 1 <1 - - - <1 <1 <1
Clients/un client avec qui je collabore étroitement <1 <1 - - - <1 <1 <1 -
Ancien(ne) partenaire/conjoint(e) <1 - - - <1 - - <1 -
Autre <1 - <1 - - 1 - <1 -
Je ne connais personne qui a déjà eu le VIH 80 82 81 82 84 79 77 81 79

Q14. Avez-vous déjà connu quelqu'un qui est (ou était) atteint du VIH?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les personnes les plus susceptibles de ne pas connaître une personne vivant avec le VIH sont les suivantes :

Publics cibles

Parmi les trois publics cibles, une plus grande proportion de répondants membres de la communauté noire (76 %) est plus susceptible de dire qu'elle ne connaît personne ayant contracté le VIH, par rapport aux peuples autochtones et à ceux qui s'identifient comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ (69 % respectivement). En gardant à l'esprit la petite taille du groupe de référence servant à l'analyse, il est à noter que les Autochtones et les personnes 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles, par rapport à la moyenne, de mentionner connaître un ami (19 % parmi les personnes 2ELGBTQI+; 16 % parmi les Autochtones; 9 % en moyenne) ou un(e) partenaire/conjoint(e) (2 % dans chacun de ces deux groupes, contre moins de 1 % en moyenne) qui vit ou a vécu avec le VIH. Les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont également légèrement plus susceptibles de se déclarer eux-mêmes séropositifs (2 %) que la moyenne de tous les répondants (1 %).

Comme indiqué dans une section précédente du présent rapport, un faible pourcentage de répondants se dit préoccupé par la possibilité de contracter personnellement le VIH, un répondant sur quatre (25 %) se déclarant très préoccupé (11 %) ou assez préoccupé (14 %). La plupart des répondants (73 %) ne se sentent pas préoccupés, près de la moitié d'entre eux se disant pas du tout préoccupés (48 %) et un autre quart d'entre eux (25 %) se disant pas très préoccupés. En outre, 2 % des répondants ne sont pas sûrs du risque qu'ils courent de contracter le VIH.

Les résidents de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (35 %), de l'Ontario (32 %), de l'Alberta (31 %) et du Manitoba et de la Saskatchewan (30 %) sont plus susceptibles d'exprimer un certain degré de préoccupation (très/assez) à l'égard du risque de contracter le VIH, comparativement aux personnes résidant dans la région de l'Atlantique (22 %) et au Québec (24 %). Le niveau de préoccupation est également plus élevé parmi les personnes vivant en région urbaine (30 %) que parmi celles vivant en région rurale (20 %).

TABLEAU 36. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER LE VIH
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL PRÉOCCUPÉS 25 22 24 32 30 31 35 30 20
Très préoccupé(e) 11 11 11 14 14 14 17 14 10
Assez préoccupé(e) 14 11 13 18 16 17 19 16 11
Pa très préoccupé(e) 25 24 27 26 26 22 24 25 24
Pas du tout préoccupé(e) 48 50 47 40 43 46 37 42 53
TOTAL PAS PRÉOCCUPÉS 73 75 74 66 69 67 61 68 77
Je ne sais pas 2 3 2 3 1 2 3 2 3

Q12a. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes : VIH?

Groupe de référence : échantillon total

Une analyse démographique exhaustive comprenant les écarts entre les publics cibles est fournie à Section B.B1.C. Expérience des ITSS : Perceptions relatives au risque, au dépistage et au diagnostic.

Tout comme le niveau de préoccupation des répondants quant au risque personnel de contracter le VIH, une faible proportion de répondants (19 %) a subi un test de dépistage du VIH et très peu d'entre eux parmi l'ensemble de l'échantillon (1 %) affirment s'être vu diagnostiquer une infection au VIH.

Au niveau régional, les répondants de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (25 %) ainsi que du Québec (25 %) sont plus susceptibles de déclarer avoir subi un test de dépistage du VIH que ceux de la région de l'Atlantique (10 %), de l'Ontario (14 %) ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan (19 %).

Bien qu'ils soient plus préoccupés par le fait de contracter personnellement le VIH, les habitants vivant en région urbaine ne sont pas plus susceptibles de déclarer avoir subi un test de dépistage du VIH que les habitants vivant en région rurale.

TABLEAU 37. TEST DE DÉPISTAGE PERSONNELLEMENT SUBI — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Ont subi un test de dépistage du VIH (Q15.) 19 10 25 14 19 24 25 19 20
Se sont vu diagnostiquer le VIH (Q16.) 1 <1 1 1 <1 1 1 1 1

Q15. Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Q16. Avez-vous déjà reçu un diagnostic pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Une analyse démographique ainsi qu'une analyse des publics cibles détaillées comparant les taux de dépistage avec les taux de diagnostic relatifs à toutes les ITSS se trouve à Section B.B1.C. Les variations propres au dépistage et au diagnostic du VIH sont détaillées ci-dessous.

Analyse démographique

Bien que la taille du groupe de référence pour les personnes chez qui le VIH a été diagnostiqué soit trop petite pour entreprendre une analyse plus approfondie des sous-groupes, l'incidence du dépistage du VIH varie en fonction des critères suivants :

Analyse des groupes cibles

Les répondants de chacun des trois publics cibles sont plus susceptibles d'indiquer avoir subi un test de dépistage du VIH que la moyenne (19 %) — 35 % parmi les personnes s'identifiant comme membres de la communauté 2ELGBTQI+, 32 % parmi les membres de la communauté noire et 27 % parmi les Autochtones.

C. Groupes considérés comme étant les plus exposés au risque de contracter le VIH

Il y a consensus au sein du public concernant les groupes les plus exposés au risque de contracter le VIH. Ces groupes comprennent les personnes ayant de multiples partenaires sexuels (60 %), les travailleurs du sexe (57 %), les personnes qui s'injectent des drogues (53 %), les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (53 %) et les personnes originaires de pays où le VIH est le plus répandu (47 %). Une proportion plus faible de répondants – entre un quart et un peu moins d'un tiers – a désigné d'autres groupes, notamment les personnes bisexuelles (30 %) et celles atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement, comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis (24 %). Un nombre relativement faible de répondants estiment que les groupes suivants sont à risque : les membres des communautés africaine, caribéenne et noire (ACN) (18 %), les personnes atteintes d'hémophilie (16 %), les hétérosexuelles (16 %) ou les hétérosexuels (15 %), les femmes ayant des rapports sexuels avec d'autres femmes (15 %) ou les Autochtones (9 %). Un peu plus d'une personne sur dix (14 %) ne sait pas quels sont les groupes exposés au risque d'infection par le VIH, le cas échéant.

Sur le plan régional, relativement peu de différences sont à noter pour cette question, à l'exception du fait que les résidents de l'Alberta sont plus susceptibles de mentionner les groupes suivants :

Les Canadiens vivant en région rurale sont plus susceptibles que ceux résidant dans des centres urbains de croire que les groupes suivants sont plus exposés au risque de contracter le VIH : les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels (65 % c. 58 %, respectivement), les personnes qui s'injectent des drogues (58 % c. 50 %), les personnes originaires de pays où le VIH est plus répandu (52 % c. 44 %), et les hémophiles (22 % c. 15 %).

TABLEAU 38. GROUPES CONSIDÉRÉS COMME ÉTANT LES PLUS EXPOSÉS AU RISQUE DE CONTRACTER LE VIH — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels 60 62 57 55 59 64 59 58 65
Les travailleurs du sexe 57 56 47 56 58 64 65 57 56
Les personnes qui s'injectent des drogues 53 50 50 46 54 52 56 50 58
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes 53 52 47 47 46 52 52 49 49
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu 47 43 41 44 46 52 47 44 52
Les personnes bisexuelles 30 30 27 24 23 26 29 26 30
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis 24 25 22 24 25 26 27 25 25
Les communautés africaine, caribéenne et noire 18 14 19 15 17 17 16 16 19
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang 16 18 18 15 16 15 14 15 22
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes) 16 17 15 14 13 15 13 14 18
Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes) 15 15 15 14 14 14 15 14 16
Les femmes qui ont des relations sexuelles avec d'autres femmes 15 15 14 14 13 15 14 14 18
Les Autochtones 9 9 10 7 12 9 11 9 9
Tous les groupes/n'importe qui/quiconque a des relations sexuelles 1 1 1 1 <1 <1 1 <1 1
Les personnes ayant des relations sexuelles non protégées <1 1 1 <1 <1 1 <1 <1 <1
Autres <1 1 - <1 <1 <1 - <1 -
Je ne sais pas 14 14 17 15 14 11 12 15 11

Q17. Parmi les groupes suivants, lesquels sont, selon vous, les plus exposés au risque d'infection par le VIH? (Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les perceptions concernant les sous-groupes perçus comme étant les plus exposés au VIH varient en fonction du genre, de l'âge, de l'état matrimonial et de la langue :

Publics cibles

D. Indice de connaissance du VIH/sida

Une série de 14 énoncés vrais ou faux traitant du VIH/sida a été incluse au sondage afin d'évaluer le niveau de connaissance des répondants. Le tableau ci-dessous indique le pourcentage de répondants ayant répondu correctement à chaque énoncé (indiqué par un V ou un F entre parenthèses à la fin de chaque énoncé pour indiquer si l'énoncé était en fait vrai ou faux).

Dans l'ensemble, la proportion de personnes ayant répondu « je ne sais pas » varie d'un peu plus d'une personne sur dix à un peu moins de la moitié. Cela dit, plus de la moitié des répondants ont correctement répondu (par vrai ou faux) à six des quatorze énoncés. Comme le montre le graphique ci-dessous, deux tiers ou plus des répondants savent que les personnes qui s'injectent des drogues peuvent contracter le VIH en échangeant des aiguilles, que le VIH est une maladie pour laquelle il existe un traitement et que les personnes séropositives peuvent avoir une vie longue et saine. Par ailleurs, 50 à 60 % des répondants savent qu'il ne faut pas confondre le VIH et le sida, que les personnes séropositives peuvent éviter de transmettre le virus à un partenaire sexuel et que le virus ne peut pas être contracté en partageant des objets tels que des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes et des brosses à dents. Par contre, l'incertitude est beaucoup plus grande en ce qui concerne les autres énoncés visant à évaluer le niveau de connaissance relatif à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH, ainsi que la vulnérabilité de certains groupes au VIH (notamment les femmes par rapport aux hommes, et la transmission du VIH de la mère au fœtus, faute d'intervention).

FIGURE 13. ÉNONCÉS RELATIFS AU VIH - % RÉPONSES EXACTES ET % « JE NE SAIS PAS »*

FIGURE 13. STATEMENTS RELATED TO HIV - % CORRECT AND % DON'T KNOW*
*Les réponses exactes à chacun des énoncés sont indiquées dans le tableau 39 ci-dessous.

Figure 13 – Équivalent textuel
Énoncés relatifs au VIH % réponses exactes % je ne sais pas
Les utilisateurs de drogue par injection peuvent contracter le VIH en partageant des aiguilles ou des seringues. 81 14
Le VIH ne peut être traité 67 17
Il est possible de vivre une vie longue et saine même en étant atteint du VIH. 66 21
Le VIH et le SIDA, c'est la même chose. 60 23
Les personnes atteintes du VIH peuvent empêcher toute transmission du VIH à un partenaire sexuel. 57 25
Il est possible de contracter le VIH en échangeant des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes ou des brosses à dents. 55 27
Les femmes sont moins susceptibles de contracter le VIH que les hommes. 49 34
L'évolution du VIH mène toujours au SIDA. 48 36
Lors d'une prise de sang, quelle qu'en soit la raison, vous êtes automatiquement soumis à un test de dépistage du VIH. 45 36
Le traitement du VIH peut être aussi simple que la prise quotidienne d'un comprimé. 44 39
Une femme atteinte du VIH ne peut avoir d'enfants sans lui transmettre le virus. 34 44
Les préservatifs et les digues dentaires sont les seuls moyens de prévenir la transmission du VIH pendant un rapport sexuel. 32 29
Le VIH ne se transmet pas par contact sexuel lorsqu'une personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans leur sang demeure très faible. 20 38
Le dépistage du VIH est toujours inclus dans le dépistage régulier des infection transmissibles sexuellement. 19 43

Les niveaux de connaissance varient dans une certaine mesure d'une région à l'autre (comme le montre le graphique ci-dessous), la variabilité la plus importante observée étant celle qui existe entre le Québec et d'autres régions. À titre d'exemple, une plus grande proportion de Québécois affirment avec raison que chacun des énoncés suivants est faux :

Par contre, bien qu'une majorité de répondants du Québec (52 %) répondent correctement à l'énoncé selon lequel le VIH et le sida, c'est la même chose, ce pourcentage est inférieur à celui observé dans d'autres régions — Manitoba et Saskatchewan (68 %), Alberta (64 %), Canada atlantique (63 %), Colombie-Britannique et Nord canadien (63 %), et Ontario (61 %). De même, une majorité de Québécois supposent que les personnes vivant avec le VIH peuvent empêcher toute transmission du VIH à un partenaire sexuel (45 %), bien que près d'une personne sur trois (29 %) affirme que c'est faux, soit une proportion plus élevée que dans d'autres régions où les réponses ont été semblables (allant de 14 % à 18 %).

Les autres variations par région sont les suivantes :

Aucune variation n'est à noter en fonction du type de communauté.

TABLEAU 39. ÉNONCÉS VRAIS ET FAUX RELATIFS AU VIH — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
(La réponse exacte est fournie entre parenthèses ci-dessous) % % % % % % % % %
Les personnes qui s'injectent des drogues peuvent contracter le VIH en partageant des aiguilles ou des seringues. (V) 81 81 78 77 81 79 80 78 84
Le VIH ne peut être traité (F) 67 65 63 66 60 63 64 64 64
Il est possible de vivre une vie longue et saine même en étant atteint du VIH. (V) 66 67 66 65 64 62 65 65 65
Le VIH ou le sida, c'est la même chose. (F) 60 63 52 61 68 64 63 61 60
Les personnes atteintes du VIH peuvent empêcher toute transmission à un partenaire sexuel (V) 57 58 45 59 60 61 63 58 52
Il est possible de contracter le VIH en échangeant des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes ou des brosses à dents. (F) 55 53 60 51 57 55 54 55 56
Les femmes sont moins susceptibles de contracter le VIH que les hommes. (F) 49 43 56 44 44 46 50 48 45
L'évolution du VIH aboutit toujours au sida. (F) 48 48 42 48 48 53 47 47 46
Lors d'une prise de sang, quelle qu'en soit la raison, vous êtes automatiquement soumis à un test de dépistage du VIH. (F) 45 39 51 40 42 43 42 43 42
Le traitement du VIH peut être aussi simple que la prise quotidienne d'un comprimé. 44 38 39 44 46 48 47 44 43
Une femme atteinte du VIH ne peut avoir d'enfant sans lui transmettre le virus. (F) 34 30 31 35 40 36 35 35 28
Les préservatifs et les digues dentaires sont le seul moyen de prévenir la transmission du VIH pendant un rapport sexuel. (F) 32 33 27 35 35 37 39 34 31
Le VIH ne se transmet pas par voie sexuelle lorsqu'une personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans le sang reste très faible. (V) 20 14 23 22 23 17 21 21 19
Le dépistage du VIH est toujours inclus dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement. (F) 19 23 24 18 15 16 20 19 21

Q22a-n. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet du VIH et du sida est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Pour faciliter l'analyse, les résultats pour chacun des 14 énoncés vrais-faux ont été utilisés pour créer un indice de connaissance. Chaque répondant s'est vu attribuer un score en fonction du nombre d'énoncés qu'il a correctement désignés comme étant vrais ou faux — une valeur de +1 a été attribuée à chaque réponse exacte, tandis qu'une valeur de -1 a été attribuée à chaque réponse incorrecte. Ainsi, le score total d'un répondant peut varier de -14 (pour avoir répondu incorrectement à toutes les affirmations) à +14 (pour avoir répondu correctement à toutes les affirmations). Les répondants sont classés selon leur niveau de connaissance du VIH/sida (élevé, moyen ou faible) en fonction de leur score total :

Scores des répondants
Niveau de connaissance Catégorisation (selon le score total)
Faible -14 à -8
Moyen -7 à +7
Élevé +8 à +14

Selon les résultats de cette analyse, un peu plus d'un répondant sur quatre (28 %) fait preuve d'un niveau de connaissance élevé du VIH/sida. Près de deux répondants sur trois (65 %) présentent un niveau de connaissance moyen, tandis que moins d'un répondant sur dix (7 %) est jugé comme ayant un faible niveau de connaissances.

Les niveaux de connaissance sont assez homogènes dans toutes les régions et selon le type de communauté. Bien qu'une plus grande proportion de répondants de l'Ontario affiche un niveau de connaissance moyen (69 %), comparativement aux répondants du Manitoba et de la Saskatchewan (61 %) et de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (60 %), les résultats varient très peu entre les provinces et les régions. La proportion de répondants présentant un niveau de connaissance élevé du VIH/sida varie de 24 % dans les provinces de l'Atlantique à 32 % en Colombie-Britannique et dans le Nord canadien.

TABLEAU 40. INDICE DE CONNAISSANCE : VIH/sida — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Faible 7 8 8 6 7 10 8 8 7
Moyen 65 67 65 69 61 60 60 64 68
Élevé 28 24 28 25 31 30 32 28 25

Q22a à n. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet du VIH et du sida est vrai ou faux.

Groupe de référence : tous les répondants – excluant « je ne sais pas ».

Données démographiques

Le niveau général de connaissance du VIH/sida varie en fonction de l'âge et du statut socioéconomique :

Publics cibles

Si la majorité des répondants de chacun des trois publics cibles se situent dans la catégorie du niveau de connaissance « moyen », les résultats montrent qu'un pourcentage plus élevé de répondants s'identifiant comme personnes 2ELGBTQI+ (42 %), Autochtones (35 %) ou noires (34 %) ont un niveau de connaissance élevé du VIH/sida, par rapport à la moyenne (28 %).

E. Efficacité perçue des traitements

Deux répondants sur trois (66 %) sont d'avis que le VIH est incurable, tandis que 13 % seulement affirment que l'on peut en guérir et que 20 % n'en sont pas sûrs. En réalité, on ne peut pas guérir du VIH, mais on peut le contrôler au moyen de traitements pour le VIH.

Dans toutes les régions, six à sept répondants sur dix savent que le VIH est incurable — le niveau de connaissance de ce fait est le plus élevé au Manitoba et en Saskatchewan (72 %) par rapport au Québec (66 %) et à l'Ontario (62 %). Aucune variation n'est observée en fonction du type de communauté.

TABLEAU 41. PEUT-ON GUÉRIR DU VIH? — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Oui 13 10 16 15 13 12 16 14 13
Non 66 70 66 62 72 67 66 67 67
Je ne sais pas 20 20 19 23 15 21 18 19 20

Q18. À votre connaissance, peut-on guérir du VIH?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

La proportion de répondants ayant répondu par la négative à cette question (c'est-à-dire estimant à juste titre que l'on ne peut pas guérir du VIH) est plus élevée parmi les groupes suivants :

Aucune différence significative n'est observée entre les trois publics cibles pour cette question.

Interrogés sur l'efficacité des traitements contre le VIH, quatre répondants sur cinq (80 %) sont d'avis qu'ils sont efficaces pour aider les personnes séropositives à mener une vie saine et bien remplie (34 % très efficaces; 46 % assez efficaces). À peine 6 % d'entre eux estiment que les traitements ne sont pas très efficaces ou pas du tout efficaces. Un peu plus d'une personne sur dix (14 %) se dit incertaine.

Les résultats varient peu d'une région à l'autre et en fonction du type de communauté — au Québec, seul un répondant sur quatre (24 %) estime que les traitements contre le VIH sont très efficaces, contre environ un tiers ou plus dans d'autres régions du pays.

TABLEAU 42. EFFICACITÉ DES TRAITEMENTS POUR LE VIH — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL EFFICACE 80 79 76 79 79 82 83 80 74
Très efficaces 34 34 24 32 33 34 39 33 30
Assez efficaces 46 44 51 47 46 48 44 47 44
Pas très efficaces 6 5 8 7 8 6 5 6 9
Pas du tout efficaces 1 1 1 1 1 1 1 1 1
TOTAL PAS EFFICACE 6 6 9 7 8 7 7 7 10
Je ne sais pas 14 15 15 14 13 11 10 13 16

Q19. Dans quelle mesure estimez-vous que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les personnes séropositives à mener une vie saine et épanouie?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

L'analyse des variations démographiques pour cette question concorde avec les résultats obtenus pour la question précédente concernant les opinions relatives à la possibilité de guérir du VIH. En fonction de l'âge, du revenu du ménage et du niveau de scolarité, on constate des différences significatives concernant l'efficacité perçue des traitements contre le VIH, à savoir :

Publics cibles

En ce qui concerne la proportion de répondants estimant que les traitements pour le VIH sont généralement efficaces, on n'observe aucune variation significative entre les trois publics cibles, bien qu'une proportion plus élevée de répondants s'identifiant comme personnes 2ELGBTQI+ (43 %) décrivent les traitements comme étant très efficaces, par rapport à la moyenne (34 %).

F. Stigmatisation associée au VIH/sida

Afin d'évaluer le degré de stigmatisation à l'égard des personnes vivant avec le VIH, plusieurs énoncés ont été présentés aux répondants et il leur a été demandé dans quelle mesure ils étaient d'accord ou en désaccord avec chacun d'entre eux. Les résultats sont présentés dans le tableau 42 ci-dessous, en mettant en évidence la proportion de répondants déclarant être d'accord avec chacun des énoncés. Bien que la plupart des répondants n'aient aucune préoccupation vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH, les résultats indiquent que bon nombre d'entre eux estiment que des attitudes et des présupposés négatifs existent réellement sur le plan sociétal. De plus, un segment restreint, quoiqu'important, de répondants reconnaît ressentir un certain malaise lorsqu'il s'agit d'entrer en contact avec des personnes vivant avec le VIH, et une proportion plus importante d'entre eux a, à tout le moins, une opinion partagée sur la question de savoir si les personnes séropositives devraient être autorisées à occuper des postes de service public pouvant régulièrement les amener à interagir avec des clients et des consommateurs au sein de la population générale.

Le niveau de consensus quant à chacun de ces quatre énoncés est le même dans toutes les régions et pour tous les types de communautés.

TABLEAU 43. ATTITUDES À L'ÉGARD DE PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH — GRAND PUBLIC
% d’accord (6,7)
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes droits à des soins de santé que moi. 77 77 78 74 75 79 75 76 80
Les gens ont souvent des présupposés négatifs au sujet des personnes atteintes du VIH. 62 63 61 60 60 61 59 61 61
Les personnes atteintes du VIH devraient être autorisées à servir le public à des postes comme ceux de dentiste, de coiffeur, d'employé de restaurant, etc. 36 38 40 35 39 38 36 37 40
Je me sens mal à l'aise en présence de personnes atteintes du VIH 17 16 17 18 16 16 19 18 14

Q23a à d. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

La mesure dans laquelle la stigmatisation dépend en général largement ou moins largement de l'identité sexuelle, de l'âge et du statut socioéconomique (niveau de scolarité, revenu du ménage et, dans une moindre mesure, situation d'emploi). L'état matrimonial, la langue parlée et le fait d'être en situation d'itinérance influencent également, dans certains cas, les opinions. Les groupes les plus susceptibles d'être d'accord avec chacun des énoncés sont précisés ci-dessous.

TABLEAU 44. ATTITUDES À L'ÉGARD DE PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH — GROUPES DÉMOGRAPHIQUES LES PLUS SUSCEPTIBLES D'ÊTRE D'ACCORD
% d’accord (6,7)
Les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes droits à des soins de santé que moi.
  • Ménages dont le revenu annuel est de 100 000 $ ou plus (83 %)
  • Personnes âgées de 55 ans et plus (83 %)
  • Personnes titulaires d'un diplôme universitaire (82 %)
  • Femmes (81 %)
  • Francophones (80 %), uniquement par rapport à ceux qui parlent une autre langue que l'anglais ou le français (70 %)
  • sonnes s'étant déjà trouvées en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (79 %)
Les gens ont souvent des présupposés négatifs au sujet des personnes atteintes du VIH.
  • Ménages dont le revenu annuel est de 100 000 $ (67 %) et plus par rapport à ceux dont le revenu annuel est de moins de 60 000 $ (60 %)
  • Titulaires d'un diplôme universitaire (67 %)
  • Personnes âgées, de 55 ans et plus (66 %)
  • Personnes divorcées, séparées ou veuves (67 %) et celles qui sont mariées ou qui vivent en union libre (63 %)
  • Francophones (66 %) et anglophones (62 %), par rapport à ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français (54 %)
Les personnes atteintes du VIH devraient être autorisées à servir le public
  • Travailleurs de la santé (49 %)
  • Titulaires d'un diplôme universitaire (41 %)
  • Francophones (40 %) et anglophones (36 %), par rapport aux autres (22 %).
  • Personnes de moins de 35 ans (39 %)
  • onnes ayant un emploi (39 %)
Je me sens mal à l'aise en présence de personnes atteintes du VIH
  • Personnes parlant une autre langue que le français ou l'anglais (26 %)
  • Titulaires d'un diplôme universitaire (20 %)
  • Hommes (20 %)

Publics cibles

Par rapport à la moyenne, les personnes s'identifiant comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles d'être d'accord avec deux des quatre énoncés selon lesquels les gens ont souvent une impression négative des personnes vivant avec le VIH (69 % contre 62 % en moyenne) et selon lesquels les personnes vivant avec le VIH devraient pouvoir occuper des fonctions les amenant à être en contact direct avec le public (58 % contre 36 %).

Les répondants au sondage ont été interrogés sur leur degré d'aisance à interagir avec des personnes vivant avec le VIH/sida dans diverses circonstances, ainsi qu'à discuter du sujet avec des professionnels de la santé ou d'autres personnes. Deux tiers des répondants, voire plus, se sentent généralement à l'aise (soit assez à l'aise ou très à l'aise) lorsqu'ils font leurs courses dans un commerce de quartier dont ils savent que le propriétaire est atteint du VIH/sida (69 %), lorsqu'ils travaillent dans un bureau dans lequel un de leurs collègues est atteint du VIH/sida (68 %) et lorsqu'ils discutent avec ami ou un membre de leur famille s'étant vu diagnostiquer une infection au VIH (66 %). Le fait d'inviter chez soi une personne atteinte du VIH/sida (64 %), de porter un chandail (61 %) ou d'utiliser un verre propre (58 %) précédemment porté ou utilisé par une personne atteinte du VIH/sida, le fait de scolariser un enfant dans une école dont certains élèves sont connus pour être atteints du VIH/sida (56 %), et le fait qu'un ami proche ou un membre de la famille ait des rendez-vous galants avec une personne atteinte du VIH (46 %).

Aucune différence n'est observée selon le type de communauté en ce qui concerne le niveau global d'aisance des répondants quant à divers scénarios impliquant des interactions ou des discussions avec une personne vivant avec le VIH/sida. Sur le plan régional, les résidents du Québec sont plus susceptibles de se dire à l'aise (70 %) de discuter avec un ami ou un membre de leur famille de leur diagnostique de VIH comparativement à ceux qui vivent dans d'autres régions où le niveau d'aisance varie de 63 % au Manitoba et en Saskatchewan à 62 % dans les provinces de l'Atlantique, en Alberta ainsi qu'en Colombie-Britannique et dans le Nord canadien).

TABLEAU 45. NIVEAU D'AISANCE À PROXIMITÉ DU VIH/sida — GRAND PUBLIC
% très/assez à l'aise
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Faire vos courses dans une petite épicerie de quartier après avoir appris que le propriétaire était atteint du VIH/sida. 69 67 72 67 70 67 67 68 70
Travailler dans un bureau avec un collègue atteint du VIH/sida 68 66 70 66 62 68 69 67 66
Discuter avec un ami ou un membre de la famille de l'infection au VIH qu'on lui a diagnostiquée. 66 62 70 67 63 62 62 65 66
Inviter chez vous une personne vivant avec le VIH. 64 63 68 63 61 63 62 63 65
Porter un chandail qu'une personne vivant avec le VIH/sida a déjà porté. 61 62 64 58 59 58 60 60 61
Boire dans le verre propre d'un restaurant dans lequel a déjà bu une personne atteinte du VIH/sida 58 59 55 57 58 58 57 57 59
Votre enfant fréquentant une école où l'on sait qu'un des élèves est atteint du VIH/SIDA. 56 58 60 54 55 51 55 56 56
Un ami proche ou un membre de la famille ayant des rendez-vous galants avec une personne vivant avec le VIH. 46 46 45 48 44 46 50 47 44

Q24a, f à l. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les niveaux d'aisance varient d'un groupe démographique à l'autre et sont, dans certains cas, propres à une situation précise. Toutefois, à quelques exceptions près, le niveau d'aisance augmente généralement avec l'âge et s'avère plus élevé chez les femmes, les personnes mariées ou vivant en union libre par rapport aux personnes célibataires, et chez les francophones comparativement aux anglophones, ainsi que chez les personnes parlant une langue autre que l'anglais ou le français. Le niveau d'aisance au sujet du VIH/sida augmente également en fonction du statut socioéconomique et est plus élevé chez les personnes ayant un emploi, celles dont le revenu du ménage est plus élevé et celles qui sont titulaires diplôme universitaire, par rapport à celles dont le niveau de scolarité le plus élevé est le secondaire. Dans un certain nombre de situations précises, le niveau d'aisance des professionnels de la santé est également plus élevé. Pour chacune des situations (ci-dessous), les groupes indiquant un niveau d'aisance plus élevé (plutôt/très à l'aise) sont mis en évidence.

Faire vos courses dans une petite épicerie de quartier après avoir appris que le propriétaire était atteint du VIH/SIDA.
  • Les personnes dont le revenu annuel du ménage est égal ou supérieur à 100 000 dollars (75 %) ou se situe entre 60 000 et un peu moins de 100 000 dollars (69 %), par rapport aux personnes dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 60 000 dollars (66 %).
  • Les personnes ayant un diplôme universitaire (72 %), et ce seulement par rapport aux personnes possédant un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur (65 %).
  • Les personnes ayant un emploi (72 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (60 %)
  • Femmes (71 %)
  • Les personnes âgées de 35 à 54 ans (72 %), uniquement par rapport aux personnes âgées de moins de 35 ans (66 %)
  • Les personnes mariées ou vivant en union libre (70 %), uniquement par rapport aux célibataires (66 %)
  • Francophones (74 %), par rapport aux anglophones (69 %) et aux autres (56 %)
Travailler dans un bureau avec un collègue atteint du VIH/sida
  • Les titulaires d'un diplôme universitaire (75 %)
  • Les personnes dont le revenu annuel du ménage est de 100 000 $ ou plus (73 %) par rapport à celles dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 60 000 $ (67 %)
  • Les francophones (72 %) et anglophones (68 %), par rapport aux autres (52 %).
  • Les personnes mariées ou vivant en union libre (71 %), uniquement par rapport aux célibataires (65 %)
  • Les personnes ayant un emploi (71 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (57 %)
  • Les personnes âgées de plus de 35 ans (70 %)
Discuter avec un ami ou un membre de la famille de l'infection au VIH qu'on lui a diagnostiqué.
  • Les travailleurs de la santé (77 %)
  • Les francophones (75 %), par rapport aux anglophones (65 %) et à des personnes parlant une autre langue (56 %)
  • Les femmes (69 %)
Inviter chez vous une personne vivant avec le VIH.
  • Les francophones (72 %), par rapport aux anglophones (64 %) et aux autres (43 %)
  • Les personnes dont le revenu annuel du ménage est de 100 000 $ ou plus (70 %) par rapport à celles dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 60 000 $ (62 %)
  • Les titulaires d'un diplôme universitaire (69 %)
  • Les personnes ayant un emploi (67 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (55 %)
Porter un chandail qu'une personne vivant avec le VIH/sida a déjà porté.
  • Les travailleurs de la santé (70 %)
  • Les personnes divorcées, séparées ou veuves (66 %), par rapport aux célibataires (58 %)
  • Les francophones (65 %) et anglophones (62 %), par rapport à ceux qui parlent une langue autre que l'anglais ou le français (40 %)
  • Les titulaires d'un diplôme universitaire (65 %)
  • Les personnes âgées de 55 ans et plus (64 %) et de 35 à 54 ans (62 %), par rapport aux personnes âgées de moins de 35 ans (57 %)
  • Femmes (63 %)
Boire dans le verre propre d'un restaurant dans lequel a déjà bu une personne atteinte du VIH/sida
  • Les travailleurs de la santé (71 %)
  • Les personnes dont le revenu annuel du ménage est égal ou supérieur à 100 000 dollars (67 %) ou se situe entre 60 000 et un peu moins de 100 000 dollars (61 %), par rapport aux personnes dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 60 000 dollars (55 %).
  • Les personnes ayant un diplôme universitaire (63 %), et ce seulement par rapport aux personnes possédant un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur (52 %).
  • Les personnes ayant un emploi (61 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (44 %)
  • Les personnes âgées de 55 ans et plus (61 %) et de 35 à 54 ans (60 %), par rapport aux personnes âgées de moins de 35 ans (53 %).
  • Les personnes mariées ou vivant en union libre (61 %) par rapport aux célibataires (55 %)
Votre enfant fréquente une école dont on sait qu'un des élèves est atteint du VIH/SIDA.
  • Les francophones (62 %), par rapport aux anglophones (56 %) et aux personnes parlant une autre langue (36 %)
  • Les travailleurs de la santé (68 %)
  • Les personnes dont le revenu annuel du ménage est de 100 000 $ ou plus (63 %) ou se situe entre 60 000 $ et un peu moins de 100 000 $ (59 %), par rapport aux personnes dont le revenu annuel est inférieur à 60 000 $ (52 %).
  • Personnes titulaires d'un diplôme universitaire (60 %), et ce seulement par rapport aux personnes possédant un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur (53 %).
  • Les personnes ayant un emploi (59 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (46 %)
Un ami proche ou un membre de la famille a des rendez-vous galants avec une personne vivant avec le VIH.
  • Les travailleurs de la santé (60 %)
  • Les personnes s'étant déjà trouvées en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (56 %)
  • Les personnes ayant un diplôme universitaire (60 %), uniquement par rapport aux personnes ayant un diplôme d'études secondaires ou un niveau de scolarité inférieur (53 %).
  • Les personnes déclarant être de sexe féminin à la naissance (48 %)

Publics cibles

Les personnes s'identifiant comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont plus susceptibles de se sentir à l'aise dans toutes les situations mentionnées ci-dessus, par rapport à la moyenne. La proportion de personnes se disant assez/très à l'aise de boire dans le verre propre d'un restaurant précédemment utilisé par une personne vivant avec le VIH/sida varie de 65 % à 78 % lorsqu'il s'agit de faire ses courses dans une petite épicerie de quartier dont le propriétaire vit avec le VIH/sida. Par rapport à la moyenne, le niveau d'aisance des personnes 2ELGBTQI+ est supérieur de 6 à 17 points, l'écart le plus important concernant la situation dans laquelle un ami proche ou un membre de la famille a des rendez-vous galants avec une personne vivant avec le VIH (63 % contre 46 % en moyenne).

Aucune variation n'est par contre à noter au sein de la communauté noire ou parmi les Autochtones par rapport à la moyenne.

G. Analyse ciblée des publics cibles

Cette section met en évidence les principales tendances observées parmi plusieurs publics cibles clés, notamment les communautés noire, autochtone et 2ELGBTQI+, en ce qui concerne leur niveau de connaissance général, leurs attitudes et leur vécu expérientiel en matière de VIH.

En général, les membres des communautés noire (65 %) et 2ELGBTQI+ (59 %) se disent plus préoccupés par les taux de VIH/sida par rapport à la moyenne des répondants de 48 % qui se disent assez/très préoccupés. De plus, une proportion plus élevée de répondants noirs et 2ELGBTQI+ se disent également préoccupés par leur risque personnel de contracter le VIH (48 % et 35 %, respectivement). Enfin, parmi les trois publics, la proportion de répondants déclarant avoir subi un test de dépistage du VIH est plus élevée que la moyenne, à savoir de 35 % chez les personnes 2ELGBTQI+, 32 % au sein de la communauté noire et 27 % chez les Autochtones.

À la question de savoir quels groupes sont les plus exposés au risque de contracter le VIH, les répondants noirs sont plus susceptibles de désigner les communautés ACN (13 %). De même, les répondants autochtones sont susceptibles de citer leur propre communauté comme étant plus à risque (17 %), bien que ces deux groupes mentionnent toute une série d'autres groupes bien plus fréquemment. Dans tous ces groupes, une majorité ou une quasi-majorité désigne les travailleurs du sexe, les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, les personnes qui s'injectent des drogues et les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes comme étant les plus exposés au risque de contracter le VIH.

Les répondants noirs et ceux qui s'identifient comme des personnes 2ELGBTQI+ affichent des niveaux de connaissance supérieurs à la moyenne, tant au sujet du VIH en général et plus particulièrement en ce qui concerne la prévention, le dépistage et le traitement du VIH. Une proportion plus importante de répondants parmi ces trois publics cibles sont classés comme ayant un niveau de connaissance élevé du VIH, en fonction de leurs réponses à une série d'énoncés vrais ou faux au sujet du VIH. Bien que la majorité des répondants soient néanmoins classés comme ayant un niveau de connaissance moyen, une part importante des répondants 2ELGBTQI+ (42 %), Autochtones (35 %) et Noirs (34 %) est considérée comme ayant un niveau de connaissance élevé du VIH par rapport à la moyenne (28 %) de la population générale.

En ce qui concerne la stigmatisation liée au VIH, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ sont parmi ceux qui sont les plus susceptibles d'être d'accord pour dire que les gens ont des impressions négatives des personnes vivant avec le VIH et que les personnes vivant avec le VIH/sida devraient pouvoir travailler à des postes de service public.

C2. Professionnels de la santé

Bien qu'un aperçu des attitudes générales des professionnels de la santé et de leur compréhension des ITSS ait été fourni dans une section précédente du présent rapport (B.B2), la présente section examine plus en détail leurs points de vue et leur vécu expérientiel concernant la prévention, le diagnostic et le traitement du VIH. Il est à noter que certains points abordés dans la section précédente sont brièvement mentionnés ici afin de fournir un contexte supplémentaire et un portrait plus complet des points de vue des professionnels de la santé en ce qui a trait à la prise en charge des patients atteints du VIH ou exposés au risque de contracter le virus.

A. Préoccupations relatives au VIH et à d'autres problèmes de santé

Comme indiqué dans la section B.B2, les professionnels de la santé se disent très préoccupés par des questions comme l'obésité (98 % sont très/assez préoccupés), les troubles de santé mentale et le suicide chez les adultes et les jeunes (98 % et 97 % respectivement), la crise des opioïdes (96 %), l'usage de la cigarette électronique ou le vapotage chez les enfants/jeunes et chez les adultes (96 % et 89 % respectivement) et le tabagisme ainsi que la consommation d'alcool (94 %). En comparaison, le niveau global de préoccupation chez les professionnels de la santé concernant les taux de VIH/sida est inférieur de 15 à 24 points (74 %). De plus, si les trois quarts ou plus d'entre eux se disent très préoccupés par les troubles de santé mentale et les suicides chez les adultes et les jeunes ainsi que par la crise des opioïdes, seul un peu moins d'un quart d'entre eux (23 %) ont la même opinion en ce qui concerne le VIH/sida.

B. Connaissance générale du VIH

Les professionnels de la santé présentent des niveaux globaux de connaissance du VIH raisonnablement élevés (86 %), bien que la plupart d'entre eux se disent assez bien informés (61 %) plutôt que très bien informés (25 %). Il convient de noter qu'un peu plus d'un professionnel de la santé sur dix (14 %) se dit soit pas très bien informé (13 %) ou pas bien informé du tout (1 %).

Comme indiqué dans la section B.B2, une proportion plus importante d'infirmières se disent bien informées au sujet du VIH par rapport aux dentistes et pharmaciens (90 % c. 77 % respectivement) — un peu moins d'un tiers des infirmières (30 %) se disent très bien informées, par rapport à un peu moins d'un dentiste ou pharmacien sur cinq (17 %). Il en va également de même pour les personnes travaillant en milieu hospitalier (94 %) par rapport à celles travaillant en milieu communautaire (82 %).

TABLEAU 46. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DU VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL BIEN INFORMÉS 86 90 86 77 94 90 82 86
Très bien informés 25 30 23 17 31 24 29 43
Assez bien informés 61 60 63 60 63 65 54 43
Pas très bien informés 13 9 14 20 4 10 16 14
Pas bien informés du tout 1 1 - 3 1 1 1 -
TOTAL PAS BIEN INFORMÉS 14 10 14 23 6 10 18 14

Q11a. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants? – VIH

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation n'est à noter en fonction du genre ou de l'âge.

Région et type de communauté

Dans la section B.B2, il a été indiqué que le niveau de connaissance des professionnels de la santé en matière de prévention du VIH est relativement élevé — 94 % d'entre eux sont très bien informés (53 %) ou assez bien informés (41 %). Les niveaux de connaissance déclarés diminuent toutefois quelque peu lorsqu'il s'agit du dépistage du VIH – 82 % d'entre eux sont très bien (38 %) ou assez bien informés (44 %) – et de façon plus marquée en ce qui concerne les traitements pour le VIH — 68 % sont très bien informés (15 %) ou assez bien informés (53 %).

Les infirmières sont généralement plus susceptibles de se dire bien informées en tous points :

TABLEAU 47. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DU VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très bien/assez bien informés
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Prévention du VIH 94 94 95 93 94 96 95 100
Dépistage du VIH 82 88 92 60 88 89 74 100
Traitements pour le VIH 68 73 54 75 73 67 69 79

Q12a à Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

C. Groupes considérés comme étant les plus exposés au risque de contracter le VIH

Les répondants ont été invités à désigner les groupes qui, selon eux, sont disproportionnellement touchés par le VIH au Canada. Les professionnels de la santé ont plus souvent mentionné les groupes suivants : les personnes qui s'injectent des drogues (82 %), les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (78 %), les personnes issues de pays où le VIH est répandu (77 %), les travailleurs du sexe (73 %) et les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels (71 %). Environ un tiers à un peu plus de la moitié des répondants ont également mentionné les personnes déjà atteintes d'un autre type d'ITSS (54 %), les membres des communautés africaine, caribéenne et noire (42 %), les peuples autochtones (36 %) et les personnes bisexuelles (30 %). Une proportion beaucoup moins élevée d'entre eux ont cité les personnes atteintes d'une maladie du sang (16 %), les femmes hétérosexuelles (13 %) ou les hommes hétérosexuels (10 %), les femmes ayant des relations sexuelles avec d'autres femmes (8 %), n'importe qui (1 %), ou les personnes ayant des relations sexuelles non protégées (<1 %).

Les infirmières et les médecins (34 % chacun) mentionnent davantage les personnes bisexuelles comme étant plus exposées au risque que les pharmaciens/dentistes (17 %). Les médecins sont plus susceptibles que les infirmières de citer les personnes qui s'injectent des drogues (88 % c. 76 % respectivement) et les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes (88 % c. 73 % respectivement). Par rapport aux pharmaciens et aux dentistes, les médecins sont également plus susceptibles de citer les personnes atteintes d'autres infections sexuellement transmissibles comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis comme étant disproportionnellement touchées par le VIH (66 % c. 42 %).

Quelques différences notables ont également été observées dans tous les milieux professionnels. Les personnes travaillant dans d'« autres » milieux sont plus susceptibles de s'identifier :

Les personnes travaillant en milieu communautaire sont plus susceptibles que celles travaillant en milieu hospitalier de mentionner les Autochtones (44 % c. 32 %, respectivement).

TABLEAU 48. GROUPES LES PLUS TOUCHÉS PAR LE VIH AU CANADA (CHOIX MULTIPLES) — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Les personnes qui s'injectent des drogues 82 76 88 87 78 80 86 89
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes 78 73 88 80 77 80 82 89
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu 77 72 82 82 77 80 71 82
Les travailleurs du sexe 73 74 74 72 77 73 73 82
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels 71 69 75 72 77 73 69 79
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis 54 53 66 42 54 54 55 79
Les communautés africaine, caribéenne et noire 42 38 49 40 34 49 42 61
Les Autochtones 36 41 34 28 32 39 44 46
Les personnes bisexuelles 30 34 34 17 31 34 32 29
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang 16 17 20 10 13 19 19 21
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes) 13 17 17 2 19 15 12 14
Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes) 10 14 6 7 11 10 11 4
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec d'autres femmes 8 10 3 7 9 9 8 11
Tous les groupes/n'importe qui/quiconque a des rapports sexuels 1 2 - - - 2 - -
Les personnes ayant des rapports sexuels non protégés <1 - 2 - - 1 - -
Je ne sais pas 2 3 - - 2 - 2 -

Q13. D'après votre expérience, lesquels des groupes suivants sont à votre avis touchés de manière disproportionnée par le VIH au Canada? (Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

D. Indice de connaissance du VIH/sida

Les professionnels de la santé ont réagi à une série de 14 énoncés vrais-faux sur le VIH/sida, identiques à ceux présentés à la population générale. Comme on peut s'y attendre, la proportion de réponses correctes est beaucoup plus élevée dans ce groupe que parmi la population générale. La proportion de réponses exactes parmi les professionnels de la santé varie de 48 % à 98 %, contre 19 % à 81 % pour le grand public.

Plus de neuf professionnels de la santé sur dix savaient que les énoncés suivants sur le VIH/sida étaient vrais :

Une proportion comparable de répondants a correctement indiqué l'inexactitude de l'énoncé selon lequel le VIH et le sida, c'est la même chose (93 % ont répondu que c'était faux).

Une proportion élevée d'entre eux (plus de quatre sur cinq, mais moins de neuf sur dix) a également répondu correctement à chacun des énoncés suivants :

La proportion de professionnels de la santé ayant fourni des réponses exactes diminue nettement pour les énoncés restants relatifs au VIH/sida (bien qu'elle demeure à peu près égale ou supérieure à 50 %), à savoir :

Selon la profession, les médecins sont plus susceptibles que les infirmières et les dentistes ou pharmaciens de répondre correctement à chacun des énoncés suivants :

Les médecins ainsi que les dentistes et pharmaciens, par rapport aux infirmières, sont également plus susceptibles de répondre correctement à l'énoncé selon lequel l'évolution du VIH aboutit toujours au sida (95 %; 93 % et 82 % respectivement répondent que c'est faux). En revanche, une proportion plus élevée de dentistes et pharmaciens répond correctement (soit « faux ») à l'énoncé selon lequel il est possible de contracter le VIH en échangeant des objets (93 %), par rapport aux infirmières (80 %). Par ailleurs, les infirmières (66 %) semblent plus conscientes que les médecins (48 %) et les dentistes ou pharmaciens (45 %) du fait que le dépistage du VIH n'est pas toujours inclus dans le dépistage habituel des ITSS. Il convient toutefois de noter que le nombre total de répondants ayant correctement répondu à cette question dans les deux derniers groupes en particulier est assez faible et que cette réponse doit être interprétée avec précaution.

Les résultats varient peu en fonction du milieu de pratique. Les répondants travaillant en milieu clinique ou communautaire, par rapport à ceux travaillant en milieu hospitalier, sont plus susceptibles d'avoir correctement répondu par la négative à l'énoncé selon lequel l'évolution du VIH aboutit toujours au sida (92 % et 93 %, c. 83 % respectivement) et qu'il est possible de contracter le VIH en partageant divers objets (86 % et 90 %, c. 77 % respectivement). Une proportion plus importante de répondants travaillant en milieu communautaire a également répondu correctement par l'affirmative à l'énoncé selon lequel le VIH ne se transmet pas par voie sexuelle lorsque la personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans son sang est faible (55 % des répondants travaillant en milieu communautaire, contre 44 % en milieu clinique).

TABLEAU 49. ÉNONCÉS VRAIS ET FAUX CONCERNANT LE VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
(La réponse exacte est fournie entre parenthèses ci-dessous) % % % % % % % %
Les personnes qui s'injectent des drogues peuvent contracter le VIH en partageant des aiguilles ou des seringues. (V) 98 98 97 98 97 99 97 100
Il est possible de vivre une vie longue et saine même en étant atteint du VIH. (V) 96 95 97 98 96 95 98 100
Le VIH ou le sida, c'est la même chose. (F) 93 95 94 87 96 90 95 100
L'évolution du VIH aboutit toujours au sida. (F) 88 82 95 93 83 92 93 100
Les personnes atteintes du VIH peuvent empêcher toute transmission à un partenaire sexuel. (F) 88 90 89 80 90 92 85 100
Lors d'une prise de sang, quelle qu'en soit la raison, vous êtes automatiquement soumis à un test de dépistage du VIH. (F) 87 90 86 83 86 88 88 100
Le VIH ne peut être traité. (F) 86 83 94 82 87 90 88 86
Il est possible de contracter le VIH en échangeant des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes ou des brosses à dents. (F) 84 80 83 93 77 86 90 86
Le traitement du VIH peut être aussi simple que la prise quotidienne d'un comprimé. (V) 84 78 92 88 82 85 86 86
Une femme atteinte du VIH ne peut avoir d'enfant sans lui transmettre le virus. (F) 82 76 95 78 80 88 84 89
Les femmes sont moins susceptibles de contracter le VIH que les hommes. (F) 63 63 68 58 66 66 62 71
Le dépistage du VIH est toujours inclus dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement. (F) 56 66 48 45 60 58 58 71
Les préservatifs et les digues dentaires sont le seul moyen de prévenir la transmission du VIH pendant un rapport sexuel. (F) 54 53 57 53 50 56 56 50
Le VIH ne se transmet pas par voie sexuelle lorsqu'une personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans le sang reste très faible. (V) 48 43 48 57 47 44 55 68

Q18. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet du VIH/sida est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

Aucune variation n'est observée en fonction du type de communauté. Selon la région, les principales variations concernent le Québec et l'Ontario. Les professionnels de la santé de l'Ontario, comparativement à ceux du Québec, sont plus susceptibles d'avoir correctement répondu aux énoncés suivants :

Selon les résultats de l'exercice « vrai ou faux », un indice de connaissance a été créé pour mesurer la proportion de professionnels de la santé canadiens présentant un niveau de connaissance élevé, moyen ou faible du VIH/sida. Le système de notation appliqué correspond à celui utilisé pour la population générale et prévoit qu'un répondant peut obtenir un score allant de -14 à +14 points, en attribuant une valeur de +1 à ceux d'entre eux dont la réponse est exacte et de -1 à ceux d'entre eux dont la réponse est inexacte. Les répondants ont ensuite été classés selon une catégorie de connaissance « faible », « moyen » ou « élevé » en fonction de leur score global comme suit :

Scores des répondants
Niveau de connaissance Catégorisation (selon le score total)
Faible -14 à -8
Moyen 7 à +7
Élevé +8 à +14

Comme le montre le tableau 49 ci-dessous, près de neuf professionnels de la santé sur 10 (87 %) sont classés comme ayant un niveau de connaissance élevé, tandis que les autres (13 %) ont un niveau de connaissance moyen. Selon ce système de notation, aucun des professionnels de santé interrogés n'entre dans la catégorie de connaissance « faible ».

Aucune variation significative quant aux niveaux de connaissance ne sont observées en fonction de la profession ou du milieu professionnel, plus de quatre professionnels sur cinq affichant des niveaux de connaissance élevés.

TABLEAU 50. INDICE DE CONNAISSANCE DU VIH/sida — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Faible -- -- -- -- -- -- -- --
Moyen 13 15 8 15 17 9 10 4
Élevé 87 85 92 85 83 91 90 96

Q18a à n. Veuillez indiquer si, selon vous, les énoncés suivants au sujet du VIH/sida sont vrais ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Aucune différence sur le plan démographique ou régional n'a été constatée quant aux niveaux de connaissance globaux du VIH/sida.

E. Efficacité perçue des traitements

Quatre professionnels de la santé sur cinq (82 %) considèrent qu'il n'est pas possible de guérir du VIH. Une faible proportion d'entre eux est d'avis contraire (14 %) ou incertaine (4 %).

Selon la profession, les pharmaciens et les dentistes sont plus susceptibles que les médecins d'affirmer qu'il est impossible de guérir du VIH (92 % contre 71 %, respectivement).

Aucune différence n'est observée en fonction du milieu professionnel.

TABLEAU 51. PEUT-ON GUÉRIR DU VIH? — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Oui 14 13 23 8 14 18 10 7
Non 82 83 71 92 82 78 85 89
Je ne sais pas 4 4 6 - 3 4 5 4

Q14. À votre connaissance, le VIH peut-il être guéri?

Groupe de référence : échantillon total

Aucune différence n'est observée selon les groupes démographiques ou en fonction de la région ou du type de communauté.

À la quasi-unanimité (99 %), les professionnels de la santé qui ont répondu au sondage affirment que les traitements actuels contre le VIH sont efficaces et permettent aux personnes atteintes de mener une vie saine et bien épanouie (78 % affirment qu'ils sont très efficaces; 21 % affirment qu'ils sont assez efficaces), tandis que 1 % d'entre eux indiquent qu'ils ne savent pas.

Aucune variation n'est à noter en fonction de la profession ou du milieu professionnel en ce qui concerne réponses à cette question.

TABLEAU 52. EFFICACITÉ PERÇUE DES TRAITEMENTS POUR LE VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL EFFICACES 99 98 100 100 100 99 99 100
Très efficaces 78 74 85 78 74 81 84 82
Assez efficaces 21 24 15 22 26 18 15 18
Je ne sais pas 1 2 - - - 1 1 -

Q15. Dans quelle mesure estimez-vous que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les personnes séropositives à mener une vie saine et épanouie?

Groupes de référence : échantillon total

Aucune différence n'est observée entre les groupes démographiques ou en fonction de la région ou du type de communauté.

F. Stigmatisation associée au VIH/sida

Les répondants ont été invités à répondre à une série de questions visant à évaluer l'ampleur de la stigmatisation entourant le traitement et les soins prodigués aux personnes vivant avec le VIH. Dans l'ensemble, les professionnels de la santé se disent raisonnablement à l'aise de traiter des patients atteints du VIH, bien que leurs réponses indiquent également un certain degré de réticence parmi le public dans son ensemble et en ce qui concerne le fait de permettre aux personnes vivant avec le VIH d'occuper des postes impliquant une interaction directe avec le public.

Les professionnels de la santé sont largement d'avis que les personnes vivant avec le VIH ont le même droit à des soins de santé que les autres (97 % d'entre eux sont d'accord), même s'ils sont un peu moins nombreux à dire que les personnes vivant avec le VIH devraient pouvoir servir le public à des postes comme ceux de dentiste, coiffeur, employé de restaurant, etc. Si les professionnels de la santé sont généralement d'avis que le public a souvent des présupposés négatifs à l'égard des personnes vivant avec le VIH (82 %), très peu d'entre eux ont indiqué être eux-mêmes mal à l'aise en présence de personnes atteintes du VIH (13 %).

Aucune variation significative n'a été observée dans les réponses « d'accord » ou « en désaccord » apportées pour chacun de ces énoncés en fonction de la profession ou du milieu professionnel.

TABLEAU 53. ÉNONCÉS D'ACCORD — EN DÉSACCORD : OPINIONS CONCERNANT LES PERSONNES - AVEC LE VIH - PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% d'accord (6,7)
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes droits à des soins de santé que moi. 97 98 94 98 94 98 98 100
Les gens ont souvent des présupposés négatifs au sujet des personnes atteintes du VIH. 82 79 89 78 80 83 79 86
Les personnes atteintes du VIH devraient être autorisées à servir le public à des postes comme ceux de dentiste, de coiffeur, d'employé de restaurant, etc. 75 78 66 78 77 74 75 75
Je me sens mal à l'aise en présence de personnes atteintes du VIH 13 13 15 12 12 16 12 21

Q19 a à d. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation démographique ou régionale n'est à noter.

Comme indiqué ci-dessus, la plupart des professionnels de santé se sentent à l'aise en présence de personnes atteintes du VIH et, comme le montre le tableau ci-dessous, la grande majorité (93 %) d'entre eux se sent à l'aise pour prodiguer des soins aux patients atteints du VIH (72 % se sentent très à l'aise; 21 % se sentent assez à l'aise). Les niveaux d'aisance diminuent cependant (de 26 points pour se situer à 67 %) dans le cas où un ami proche ou un membre de la famille fréquenterait une personne vivant avec le VIH (30 % se sentent très à l'aise dans ce scénario; 37 % se sentent assez à l'aise).

Bien qu'aucune différence significative n'ait été observée selon la profession ou le milieu professionnel en ce qui concerne le niveau global d'aisance lorsqu'il s'agit de fournir des soins à un patient atteint du VIH, les personnes travaillant en milieu hospitalier affichent des niveaux d'aisance plus élevés (81 % sont très à l'aise) que celles travaillant en milieu clinique ou communautaire (70 % et 67 % respectivement).

Quant au scénario selon lequel un ami proche ou un membre de la famille aurait des rendez-vous galants avec une personne vivant avec le VIH, les pharmaciens et dentistes (73 %) et les infirmières (71 %) sont généralement plus à l'aise que les médecins (52 %). Un peu moins de la moitié des médecins (45 %) expriment un certain malaise relativement à ce scénario, bien qu'une majorité d'entre eux se dise assez mal à l'aise (34 %) plutôt que très mal à l'aise (11 %).

TABLEAU 54. NIVEAU D'AISANCE POUR INTERAGIR AVEC DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très/assez à l'aise
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Prodiguer des soins à un patient vivant avec le VIH. 93 92 97 90 94 92 91 96
Un ami proche ou un membre de la famille avait des rendez-vous galants avec une personne atteinte du VIH. 67 71 52 73 67 64 65 54

Q20a à b. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation démographique ou régionale n'est à noter.

La proportion relativement faible de répondants (n=69) ayant exprimé un certain malaise pour ce qui est de prodiguer des soins à des patients atteints du VIH ont cité une variété de formations et de ressources qui contribueraient à améliorer leur niveau d'aisance général, notamment une formation supplémentaire sur le VIH et les autres ITSS (83 %), des ressources relatives aux organismes communautaires locaux auxquels ils pourraient référer des patients (65 %), des brochures, ressources et guides pour faciliter les discussions sur le VIH et les autres ITSS avec les patients (61 %), des conseils pour aider les patients à faire face à la stigmatisation et à la discrimination dont ils peuvent faire l'objet (61 %), ainsi que des ressources culturellement appropriées en plusieurs langues pouvant être mises à disposition des patients (54 %). Ils sont moins nombreux, mais tout de même plus d'un tiers, à estimer qu'il serait également utile de pouvoir accéder à des ressources relatives aux approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture (39 %). Seuls 3 % d'entre eux déclarent ne pas avoir besoin de formation ou de ressources supplémentaires.

Si l'on garde à l'esprit la petite taille de l'échantillon ayant répondu à cette question, on constate certaines variations entre les professions, puisque les infirmières sont davantage susceptibles, par rapport aux médecins, de manifester un intérêt pour les formations et les ressources suivantes :

TABLEAU 55. RESSOURCES QUI AUGMENTERAIENT L'AISANCE AVEC LAQUELLE SONT PRODIGUÉS DES SOINS AUX PATIENTS ATTEINTS DU VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 69 30 22 17 17 36 31 6
  % % % % % % % %
Formation complémentaire liée au VIH et aux autres ITSS 83 97 68 76 82 78 84 100
Ressources relatives aux organismes communautaires locaux compétents vers lesquels vos patients peuvent être dirigés 65 73 59 59 65 64 77 83
Circulaires, ressources ou guides pour faciliter les discussions sur le VIH et autres ITSS 61 73 50 53 82 61 61 83
Conseils sur la façon de gérer les cas de stigmatisation, de discrimination, d'obstacles sociaux et structurels et autres formes d'oppression vécus par les patients. 61 73 50 53 71 58 68 67
Ressources destinées aux patients disponibles en plusieurs langues ou adaptées de manière à tenir compte des spécificités culturelles. 54 73 32 47 65 50 58 67
Ressources relatives à des approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture 39 57 23 29 53 42 39 67
Autre 1 - 5 - 6 - - -
Je n'ai pas besoin de formation ou de ressources supplémentaires. 3 - - 12 - 6 - -

Q21. Qu'est-ce qui vous aiderait à vous sentir plus à l'aise de prodiguer des soins à un patient atteint du VIH? ((Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : ceux qui ont répondu très/assez à l'aise à la Q20b

Données démographiques

Région et type de communauté

G. Obstacles perçus pour les patients cherchant à se faire tester et traiter pour le VIH

Les répondants sont d'avis que les patients sont confrontés à une série d'obstacles lorsqu'ils cherchent à accéder aux aides et aux services liés au dépistage et au traitement du VIH. Plus de quatre répondants sur cinq déclarent les obstacles suivants comme étant légers ou importants : l'accès insuffisant à un médecin de famille (87 %; 70 % disent qu'il s'agit d'un obstacle important), les cas de stigmatisation ou de discrimination antérieurement vécus au sein du système de santé (86 %; 57 % obstacle important), accès limité à des services et à des soutiens (86 %; 60 % obstacle important), connaissance et sensibilisation limitées en matière d'ITSS (84 %; 53 % obstacle important), tabou culturel ou familial lié à la santé sexuelle et aux ITSS (84 %; 56 % obstacle important), et obstacles opérationnels, y compris les temps d'attente, les heures d'ouverture et l'accès aux centres de dépistage ou de traitement (82 %; 51 % obstacle important). Un peu moins de quatre répondants sur cinq ont indiqué que l'accès insuffisant à des soins culturellement ou linguistiquement appropriés constituait un obstacle (79 %; 46 % obstacles importants).

Selon la profession, les infirmières (90 %) sont plus susceptibles de déclarer que l'accès limité à des services et à des soutiens (par exemple, pour les personnes vivant dans des communautés rurales ou éloignées) constitue un obstacle, par rapport aux pharmaciens et dentistes (75 %). Cet obstacle est également plus fréquemment cité par ceux qui exercent en milieu hospitalier que par ceux exerçant en milieu communautaire (92 % contre 84 % respectivement).

TABLEAU 56. OBSTACLES À L'OBTENTION DE SOUTIENS ET DE SERVICES LIÉS AU DÉPISTAGE ET AU TRAITEMENT DU VIH — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% un obstacle important/un léger obstacle
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Les patients n'ayant pas de médecin de famille. 87 90 86 80 92 90 86 89
Stigmatisation ou discrimination antérieurement vécue au sein du système de soins de santé. 86 87 86 83 89 88 87 96
Accès limité à des services et des soutiens (p. ex. personnes vivant dans des collectivités rurales ou éloignées) 86 90 88 75 92 86 84 93
Connaissance et sensibilisation limitées en ce qui a trait aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (p. ex., incertitude quant aux symptômes). 84 87 78 82 89 82 87 93
Le fait que la santé sexuelle et les infections transmissibles sexuellement et par le sang soient des sujets tabous dans la culture ou au sein du ménage du patient. 84 85 85 80 86 85 85 96
Obstacles opérationnels comme de longs temps d'attente, les heures d'ouverture, les centres de dépistage ou de traitement ne se trouvant pas sur un itinéraire de transport en commun, etc. 82 87 77 77 86 84 86 89
Accès limité à des soins appropriés sur les plans linguistique et culturel. 79 79 80 77 79 80 79 86

Q23a à g. Dans quelle mesure chacune des réponses suivantes constitue-t-elle un obstacle pour les personnes souhaitant accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement du VIH?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

Tous les répondants du Manitoba et de la Saskatchewan (100 %) ont mentionné une connaissance et une sensibilisation limitées en matière d'ITSS, alors qu'ils sont un peu moins nombreux dans les autres régions (Colombie-Britannique et Nord canadien (89 %), Alberta et Ontario (85 % dans chaque province), Québec et région de l'Atlantique (75 % dans chaque région).

On a demandé à tous les répondants s'il existait des obstacles autres que ceux mentionnés à la question précédente (voir ci-dessus), qui empêcheraient les patients d'accéder à des soutiens et à des services liés au VIH. Près de trois quarts d'entre eux (74 %) n'avaient rien d'autre à ajouter. Quelques-uns ont mentionné des problèmes comme des contraintes financières ou le coût des traitements (8 %), la stigmatisation empêchant les patients de se faire soigner (8 %), et un niveau de connaissance ou de sensibilisation insuffisant à ce sujet (4 %). Une multitude d'autres problèmes ont été mentionnés par 2 % ou moins des répondants, principalement en rapport avec les difficultés rencontrées par les groupes marginalisés cherchant à obtenir des soins de santé (par exemple, les personnes en situation d'itinérance, l'accès insuffisant à Internet, les barrières linguistiques, etc.).

Compte tenu du petit nombre de répondants ayant mentionné des obstacles supplémentaires, on observe peu de différences notables entre les groupes professionnels ou selon le milieu professionnel, à l'exception du fait que les pharmaciens et les dentistes (83 %) sont plus susceptibles de ne pas avoir signalé d'autres problèmes par rapport aux médecins (68 %).

TABLEAU 57. Y A-T-IL D'AUTRES OBSTACLES N'AYANT PAS DÉJÀ ÉTÉ MENTIONNÉS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DEN-TISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Raisons financières/coût du traitement et des médicaments/absence de couverture d'assurance 8 8 12 3 8 6 10 7
Stigmatisation/crainte d'être ostracisé/honte de demander des soins 8 7 11 5 8 9 7 14
Connaissance et formation limitées 4 7 - 3 6 3 5 4
Accès à des soins/pénurie de médecins 2 2 5 2 3 5 1 7
Déni/le fait de minimiser la situation 1 - 3 2 1 2 1 4
Itinérance 1 2 2 - 2 2 1  
Barrière linguistique 1 2 2 - 2 2 2 4
Transport 1 2 2 - 2 2 2 7
Accès limité à Internet 1 2 2 - - 2 - -
Conformité, temps d'attente pour l'obtention de services, impossibilité de se libérer <1 1 - - - 1 - -
Autre 3 2 6 2 3 3 4  
Pas mentionnés <1 1 - - 1 - - 4
Aucun autre obstacle 74 74 68 83 71 73 73 68

Q24. Outre les obstacles qui ont déjà été mentionnés, y a-t-il d'autres obstacles empêchant les patients d'accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement du VIH?

Groupe de référence : échantillon total

La petite taille des groupes de référence ne permet pas une analyse supplémentaire des réponses à cette question en fonction du genre, de l'âge, de la région ou du type de communauté.

Section D : Résultats détaillés — syphilis

D1. Grand public

Cette section fournit un examen plus approfondi de la compréhension qu'ont les répondants de la syphilis, y compris de leur connaissance d'aspects précis du virus sur le plan de sa transmission, de sa prévention, de son traitement et de sa prise en charge. Elle examine également, du point de vue du grand public et des professionnels de la santé, la mesure dans laquelle il existe une stigmatisation associée à la maladie susceptible d'avoir un impact sur les personnes cherchant à obtenir des conseils ou de l'aide.

Comme indiqué dans la section B, le niveau de connaissance général de la syphilis est moyen au sein de la population générale (moins de la moitié des répondants se disant bien informés à son sujet) et considérablement plus élevé parmi les professionnels de la santé (trois quarts d'entre eux se disant bien informés, bien que pour les deux publics, relativement peu de personnes se disent très bien informées (un sur cinq parmi les professionnels de la santé et un peu moins d'un sur dix au sein de la population générale). Les niveaux de connaissance concernant la prévention, le dépistage et le traitement de la syphilis varient considérablement — la connaissance est étroitement liée à l'âge et au niveau de scolarité, et est généralement plus élevée parmi les personnes s'étant déjà trouvées en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années ainsi que parmi les membres de la communauté noire. À quelques exceptions près, les professionnels de la santé, les infirmières et les médecins ont une meilleure connaissance des différents aspects de la syphilis que les dentistes et les pharmaciens.

Très peu de répondants [un sur dix] parmi le grand public ont subi un test de dépistage de la syphilis, bien que les taux de dépistage soient plus élevés parmi les trois publics cibles.

Comme pour le VIH, le grand public et les professionnels de la santé désignent un grand nombre de groupes comme étant exposés au risque de contracter la syphilis, et plus particulièrement les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels ainsi que les travailleurs du sexe. Relativement peu d'entre eux mentionnent les membres des communautés africaine, caribéenne et noire [ACN] ou les Autochtones comme étant plus à risque, ce qui est également vrai parmi les répondant noirs ou autochtones.

Les résultats révèlent un certain niveau de stigmatisation et de malaise associé à la syphilis. Si les niveaux d'aisance sont considérablement plus élevés chez les professionnels de la santé, la possibilité nous est néanmoins offerte de soutenir ce groupe par une formation et des ressources supplémentaires afin de renforcer leur sentiment d'aisance lorsqu'ils prodiguent des soins à des patients atteints de la syphilis.

A. Connaissance générale de la syphilis

En comparaison avec le niveau de connaissance des répondants concernant le VIH, au sujet duquel 64 % des membres du grand public se disent bien informés et 34 % disent ne pas l'être, le niveau de connaissance générale de la syphilis est beaucoup plus faible. Une bonne moitié des répondants [51 %] se dit bien informée au sujet de la syphilis, 34 % d'entre eux se disant pas très bien informés et 17 % pas du tout bien informés. Moins de la moitié [46 %] d'entre eux affirment avoir un certain niveau de connaissance (une faible proportion d'entre eux déclarant être très bien informée [8 %] et environ deux sur cinq affirment être assez bien informés [39 %]). Très peu de répondants [3 %] se disent incertains ou répondent « je ne sais pas » lorsqu'on leur demande dans quelle mesure ils sont informés au sujet de la syphilis. Dans les différentes régions, les répondants de l'Ontario [48 %] se disent mieux informés [très bien/assez bien] sur la syphilis que ceux de la région de l'Atlantique [40 %]. Les répondants de l'Ontario [40 %] sont en outre plus susceptibles de se dire assez bien informés que ceux du Québec [33 %] et de la région de l'Atlantique [34 %].

À l'inverse, les répondants de la région de l'Atlantique [56 %] et du Québec [56 %] sont plus susceptibles de déclarer des niveaux de connaissance moins élevés [pas très bien ou pas du tout bien informés] que les répondants de l'Ontario [49 %]. Qui plus est, les répondants vivant en région rurale [58 %] sont plus susceptibles de se dire peu informés [pas très bien/pas du tout] que les répondants vivant en région urbaine [52 %].

TABLEAU 58. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DE LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL BIEN INFORMÉS 46 40 42 48 46 44 43 45 40
Très bien informé(e) 8 6 9 7 9 8 8 8 6
Assez bien informé(e) 39 34 33 40 37 36 35 36 34
Pas très bien informé(e) 34 39 37 32 38 33 34 35 40
Pas du tout bien informé(e) 17 17 18 17 14 20 18 17 19
TOTAL PAS BIEN INFORMÉS 51 56 56 49 52 53 53 52 58
Je ne sais pas 3 4 2 3 2 2 4 3 2

Q10b. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants? — Syphilis

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Le niveau de connaissance de la syphilis varie en fonction du genre, de l'âge et du statut socioéconomique comme indiqué ci-dessous.

TABLEAU 59. VARIATIONS QUANT AU NIVEAU DE CONNAISSANCE AUTODÉCLARÉ — SYPHILIS
Groupes démographiques plus susceptibles d'être :
Assez bien/très bien informé Pas très bien/pas du tout bien informés
  • Les personnes affirmant avoir été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années [63 %], par rapport à celles qui ne l'ont pas été [45 %];
  • Les personnes travaillant dans le secteur de la santé [61 %] par rapport à ceux qui n'y travaillent pas [46 %];
  • Les personnes divorcées, séparées ou veuves [56 %] ou mariées ou vivant en union libre [49 %] par rapport à celles qui sont célibataires [38 %];
  • Les titulaires d'un diplôme universitaire [51 %], par rapport aux personnes possédant un diplôme d'études postsecondaires ou un diplôme ou certificat d'une école de métiers [47 %] ou un diplôme d'études secondaires [39 %]
  • Les personnes âgées de 55 ans et plus [50 %], par rapport à celles qui sont âgées de moins de 35 ans [42 %];
  • Les hommes [49 %], par rapport aux femmes [44 %];
  • Les personnes ayant un emploi [48 %], par rapport à celles qui sont sans emploi et qui cherchent un travail [39 %] ou qui ne sont pas sur le marché du travail [30 %].
  • Les personnes qui ne sont pas sur le marché du travail [65 % d'entre elles se disent pas très bien/pas du tout bien informées] par rapport à celles qui ont un emploi [49 %];
  • Les personnes célibataires [58 %], par rapport à celles qui sont mariées ou vivant en union libre [49 %] ou qui sont séparées, divorcées ou veuves [44 %];
  • Les personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou ayant fait des études secondaires partielles [57 %], par rapport à celles qui ont un certificat ou diplôme d'études postsecondaires ou d'une école de métiers [50 %] et de celle qui sont titulaires d'un diplôme universitaire [48 %]
  • Les personnes âgées de moins de 35 ans [54 %] par rapport à celles âgées de 55 ans et plus [48 %]
  • Les femmes [53 % d'entre elles se disent « pas très bien/pas du tout bien informées », par rapport à 48 % d'hommes];
  • Les personnes n'ayant pas été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années (52 %) par rapport à celles qui l'ont été (32 %);
  • Les personnes ne travaillant pas dans le secteur de la santé (51 %) par rapport à celles qui y travaillent (37 %);

Publics cibles

Les membres de la communauté noire se disent mieux informés au sujet de la syphilis (58 %) que la moyenne (46 %). Parmi ce groupe, près d'un répondant sur cinq (17 %) se dit très bien informé, soit deux fois en comparaison avec la population générale (8 %).

Comme indiqué dans la section B.B1, une majorité (52 %) des répondants déclare être bien informée (très/assez bien) au sujet de la prévention de la syphilis. Les niveaux de connaissance diminuent lègèrement pour ce qui est du dépistage et des traitements pour la syphilis, un tiers ou moins d'entre eux se déclarant bien informés sur ces aspects (33 % très bien ou assez bien informés au sujet du dépistage et 30 % très bien ou assez bien informés au sujet des traitements).

Concernant la prévention de la syphilis :

Concernant le dépistage de la syphilis, les répondants du Québec (41 %) se disent plus souvent pas très bien informés que ceux de la région de l'Atlantique (34 %), de l'Alberta (34 %) et de l'Ontario (35 %). De plus, les répondants vivant au sein de communautés rurales (32 %) sont plus susceptibles de déclarer qu'ils ne sont « pas du tout bien informés », comparativement à ceux qui vivent en région urbaine (26 %).

En ce qui a trait aux traitements pour la syphilis, aucune différence significative n'était évidente en fonction de la région ou du type de communauté.

TABLEAU 60. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT CONCERNANT LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
% très bien/assez bien informés
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Prévention de la syphilis 52 49 46 52 57 57 48 51 51
Dépistage de la syphilis 33 31 31 34 36 37 33 34 30
Traitements pour la syphilis 30 28 27 31 34 32 33 31 29

Q11d à f. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) au sujet des points suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les groupes présentant des niveaux de connaissance plus ou moins élevés de la prévention, du dépistage et des traitements pour la syphilis sont décrits dans les tableaux ci-dessous et mettent en évidence une corrélation évidente avec l'âge et certains facteurs socioéconomiques comme le niveau de scolarité.

TABLEAU 61. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DE LA SYPHILIS — GROUPES AFFIRMANT ÊTRE MIEUX INFORMÉS
% très bien/assez bien informés
Prévention de la syphilis Dépistage de la syphilis Traitements pour la syphilis
  • Les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années (68 %), par rapport à celles qui ne l'ont pas été (51 %);
  • Les professionnels de la santé (63 %) par rapport aux autres (53 %);
  • Les personnes divorcées, séparées ou veuves (58 %) ainsi que les répondants mariés ou vivant en union libre (53 %) comparativement à celles qui sont célibataires (48 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme universitaire (57 %) ou d'un diplôme d'études postsecondaires ou ayant fait des études universitaires partielles (53 %), par rapport à celles qui ont un diplôme d'études secondaires (44 %);
  • Les ménages dont le revenu annuel est de 100 000 % ou plus (56 %) par rapport à ceux dont le revenu annuel est de moins de 60 000 $ (49 %);
  • Les professionnels de la santé (51 %) par rapport aux autres (35 %);
  • Les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (49 %) par rapport aux autres (32 %);
  • Les personnes âgées de moins de 54 ans (37 %) par rapport à celles de 55 ans et plus (27 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme universitaire (37 %) par rapport à celles possédant un diplôme d'études secondaires (28 %);
  • Les personnes ayant un emploi (37 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (27 %)
  • Les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (51 %) par rapport aux autres (29 %);
  • Les professionnels de la santé (47 %) par rapport aux autres (31 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme universitaire (32 %) par rapport aux personnes possédant un diplôme d'études secondaires (26 %).
  • Les personnes âgées de moins de 35 ans (32 %) par rapport à celles âgées de 55 ans et plus (27 %)
TABLEAU 62. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DE LA SYPHILIS — GROUPES AFFIRMANT ÊTRE MOINS BIEN INFORMÉS
% pas du tout bien/pas très bien informés
Prévention de la syphilis Dépistage de la syphilis Traitements pour la syphilis
  • Les personnes dont le plus haut niveau de scolarité atteint est l'école secondaire (52 %), par rapport aux titulaires d'un diplôme d'études collégiales ou aux personnes ayant fait des études universitaires partielles (44 %) ou aux titulaires d'un diplôme universitaire (41 %);
  • Les personnes célibataires (50 %), par rapport à celles qui sont mariées ou vivant en union libre (44 %) ou qui sont séparées/divorcées/veuves (39 %);
  • Les francophones (49 %) par rapport aux anglophones (44 %).
  • Les personnes âgées de 55 ans et plus (70 %), par rapport aux personnes âgées de 35 à 54 ans ou aux personnes âgées de moins de 35 ans (60 % dans chacun de ces deux groupes);
  • Les personnes dont le plus haut niveau de scolarité atteint est l'école secondaire (68 %), par rapport à celles qui sont titulaires d'un diplôme universitaire (61 %). Il est à noter qu'un tiers des répondants du secondaire (34 %) se disent pas du tout bien informés, par rapport à 20 % des répondants titulaires d'un diplôme universitaire;
  • Les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années (65 %), par rapport à celles qui l'ont été (47 %);
  • Les personnes ne travaillant pas dans le secteur de la santé (62 %) par rapport à celles qui y travaillent (47 %);
  • Les personnes qui ne sont pas sur le marché du travail par rapport à celles qui ont un emploi (64 %);
  • Les personnes âgées de 55 ans et plus (70 %), par rapport à celles âgées de 35 à 54 ans (64 %) et à celles de moins de 35 ans (64 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme d'études secondaires (70 %) par rapport aux personnes titulaires d'un diplôme collégial ou ayant fait des études universitaires partielles et à celles qui sont titulaires d'un diplôme universitaire (65 % dans chacun de ces groupes);
  • Les personnes n'ayant pas été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années 68 %) par rapport à celles qui l'ont été (44 %);
  • Les personnes travaillant dans un secteur autre que celui de la santé (66 %) par rapport aux travailleurs de la santé (49 %).

Publics cibles

Les membres de la communauté noire se disent mieux informés (assez bien/très bien) concernant tous les aspects de la prévention, du dépistage et du traitement de la syphilis, par rapport à la moyenne :

Des tendances comparables sont observées chez les personnes s'identifiant comme membres du groupe 2ELGBTQI+, dont une proportion plus élevée que la moyenne se dit très bien/assez bien informée au sujet du dépistage de la syphilis (38 % c. 33 %).

En guise de mise en contexte supplémentaire, les répondants se sont vu présenter une courte liste et demander s'ils avaient connu quelqu'un qui avait (ou avait déjà eu) la syphilis. La grande majorité d'entre eux (91 %) déclare ne pas connaître quiconque ayant déjà eu la syphilis. Parmi ceux qui connaissent quelqu'un, les amis viennent en tête de liste (seulement 3 % de l'échantillon total). Un autre 3 % d'entre eux déclarent avoir eux-mêmes déjà eu la syphilis. Parmi les autres personnes mentionnées figurent les membres de la famille élargie, les collègues de travail, les frères ou sœurs ainsi qu'un partenaire ou un conjoint.

La petite taille des groupes de référence ne permet pas une analyse additionnelle en fonction de la région, du type de communauté ou d'autres données démographiques.

ABLEAU 63. LIENS PERSONNELS AVEC DES PERSONNES À QUI L'ON A DIAGNOSTIQUÉ LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Ami(e) 4 3 4 5 8 5 7 5 4
Moi-même 2 3 2 2 2 1 3 2 2
Membre de la famille étendue 1 <1 2 2 2 1 1 1 2
Collègue de travail 1 1 2 1 2 1 1 1 1
Frère ou sœur 1 1 1 1 1 1 1 1 <1
Partenaire/conjoint(e) 1 2 1 1 1 <1 1 1 1
Voisin(e) <1 1 1 <1 2 - 1 1 <1
Parent <1 1 <1 1 1 <1 - <1 <1
Patients/anciens patients <1 - - <1 1 - - <1 -
Connaissance (citoyens de ma ville, l'ami(e) d'un(e) ami(e), l'ami(e) de ma mère) <1 - - <1 - - - - <1
Ancien(ne) partenaire/ancien(ne) conjoint(e) <1 - - - - - <1 <1 -
Clients(es)/un(e) client(e) avec qui je collabore étroitement <1 - - - - <1 - <1 -
Autre <1 - - <1 - - 1 <1 -
Je ne connais personne qui soit atteint de la syphilis 91 90 91 90 86 91 86 89 90

Q13. Connaissez-vous quelqu'un qui a actuellement (ou qui a déjà eu) la syphilis?

Groupe de référence : échantillon total

B. Liens avec des personnes ayant contracté la syphilis et risque personnel perçu

Comme indiqué dans la section B.B1, le niveau de préoccupation lié au fait de contracter la syphilis est relativement faible puisqu'un peu plus d'un répondant sur cinq (22 %) se dit préoccupé par son risque personnel de contracter la syphilis — 9 % des répondants se disent très préoccupés et 13 % d'entre eux assez préoccupés. La plupart des répondants, soit un peu moins des trois quarts (74 %), ne sont pas préoccupés par leur risque personnel — 24 % se disent pas très préoccupés et 50 % pas du tout préoccupés. Trois pour cent supplémentaires d'entre eux indiquent qu'ils ne sont pas sûrs de leur risque personnel.

Dans toutes les régions, les personnes les plus susceptibles de se dire préoccupées (très/assez) par leur risque personnel de contracter la syphilis sont les suivantes :

À l'inverse, les répondants les plus susceptibles de dire qu'ils ne sont pas préoccupés (pas très/pas du tout préoccupés) sont les suivants :

TABLEAU 64. PERCEPTION DU RISQUE DE CONTRACTER LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
TOTAL PRÉOCCUPÉS 22 19 22 28 27 29 29 26 20
Très préoccupé(e) 9 8 8 11 11 10 15 11 9
Assez préoccupé(e) 13 11 14 17 16 19 14 16 11
Pas très préoccupé(e) 24 24 26 25 22 22 27 25 22
Pas du tout préoccupé(e) 50 53 49 43 48 46 40 45 54
TOTAL PAS PRÉOCCUPÉS 74 77 75 68 70 68 67 70 76
Je ne sais pas 3 5 3 4 3 3 5 4 4

Q12b. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes : — Syphilis

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Le niveau de préoccupation global (assez/très préoccupé) quant au risque de contracter personnellement la syphilis est plus élevé parmi les groupes suivants :

Publics cibles

Les membres de la communauté noire (45 %) et ceux qui s'identifient comme membres de la communauté 2ELGBTQI+ (30 %) sont plus susceptibles d'être préoccupés par leur risque personnel de contracter la syphilis, par rapport à la moyenne (22 %). Dans ces deux groupes, mais plus particulièrement dans celui de la communauté noire, une proportion plus élevée de répondants se dit très préoccupée (25 % chez les membres de la communauté noire; 13 % chez les personnes 2ELGBTQI+).

Une faible proportion de répondants (10 %) déclare avoir subi un test de dépistage de la syphilis, tandis que très peu d'entre eux (1 %) ont été diagnostiqués comme ayant la syphilis.

Au niveau régional, les répondants de la région de l'Atlantique (7 %) et de l'Ontario (6 %) sont moins susceptibles d'indiquer avoir subi un test de dépistage de la syphilis que ceux de l'Alberta (16 %), de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (16 %), du Québec (14 %), et du Manitoba et de la Saskatchewan (11 %).

La petite taille des groupes de référence exclut toute analyse plus approfondie des répondants à qui l'on a diagnostiqué la syphilis.

TABLEAU 65. TEST DE DÉPISTAGE DE LA SYPHILIS PERSONNELLEMENT SUBI — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
J'ai subi un test de dépistage de la syphilis 10 7 14 6 11 16 16 11 9
On m'a diagnostiqué la syphilis 1 1 1 <1 2 1 2 1 1

Q15. Avez-vous déjà subi un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Q16. Vous a-t-on déjà diagnostiqué l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les groupes les plus susceptibles d'avoir subi un test de dépistage de la syphilis sont les suivants :

Le très faible proportion de personnes à qui l'on a diagnostiqué la syphilis ne permet pas d'effectuer une analyse démographique plus approfondie.

Publics cibles

Les répondants des trois publics cibles sont plus susceptibles que la moyenne (10 %) d'indiquer avoir subi un test de dépistage de la syphilis — personnes 2ELGBTQI+ (21 %), Noirs (17 %) et Autochtones (17 %). La taille des groupes de référence est trop petite pour pouvoir rendre compte des différences entre les publics cibles en ce qui concerne les personnes ayant reçu un diagnostic de syphilis.

C. Groupes considérés les plus exposés au risque de contracter la syphilis

Plus de la moitié des répondants ont désigné les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels (57 %) et les travailleurs du sexe (54 %) comme étant les groupes qui sont selon eux les plus exposés au risque de contracter la syphilis. Un répondant sur cinq à un peu moins d'un tiers des répondants a mentionné les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (29 %), les personnes ayant un autre type d'ITSS (28 %), les personnes qui s'injectent des drogues (24 %), les personnes bisexuelles (22 %), les hommes hétérosexuels (21 %), les femmes hétérosexuelles (20 %) et les personnes issues de pays où le VIH est plus répandu (20 %). Moins d'un répondant sur cinq a mentionné les femmes ayant des rapports sexuels avec d'autres femmes (16 %), les communautés africaine, caribéenne et noire (12 %), les personnes atteintes d'hémophilie (11 %) et les Autochtones (10 %). Un quart des répondants (25 %) ne savent pas quels sous-groupes de la population sont les plus exposés au risque de contracter la syphilis.

Peu de variations sont observées par région ou par type de communauté, bien que les résidents de l'Alberta (60 %) soient plus susceptibles de mentionner les travailleurs du sexe que les résidents de l'Ontario (52 %) et du Québec (41 %).

TABLEAU 66. GROUPES CONSIDÉRÉS COMME LES PLUS EXPOSÉS AU RISQUE DE CONTRACTER LA SYPHILIS (MENTIONS MULTIPLES) — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels 57 59 54 51 60 57 55 55 59
Les travailleurs du sexe 54 53 41 52 52 60 57 52 50
Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes 29 27 28 25 25 29 31 27 27
Les personnes ayant un autre type d'infection transmissible sexuellement ou par le sang 28 26 22 29 28 32 28 28 25
Les personnes qui s'injectent des drogues 24 22 23 22 28 23 22 23 26
Les personnes bisexuelles 22 23 18 20 19 19 23 20 22
Les hommes hétérosexuels (les hommes qui ont une attirance sexuelle pour les femmes) 21 19 21 18 16 17 21 19 20
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes) 20 21 18 19 16 19 20 19 20
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu 20 20 18 21 20 23 20 20 21
Les femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes 16 15 16 15 15 15 16 15 18
Les membres des communautés africaine, caribéenne et noire 12 8 14 10 10 10 10 11 10
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang 11 9 11 12 9 9 10 10 10
Les Autochtones 10 7 11 7 11 10 11 9 8
Les personnes ayant des relations sexuelles non protégées 1 1 1 1 1 1 <1 1 1
Tous les groupes/n'importe qui/quiconque a des rapports sexuels 1 1 1 <1 1 <1 1 1 2
Autre <1 1 - <1 - 2 - <1 1
Je ne sais pas 25 23 28 27 25 23 27 26 24

Q20. Parmi les groupes suivants, lesquels sont, selon vous, les plus exposés au risque de contracter la syphilis? (Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Publics cibles

D. Syphilis — Indice de connaissance

Les répondants ont été invités à prendre connaissance d'une série de 14 énoncés sur la syphilis et à déterminer si chacun d'entre eux était vrai ou faux. Comme ce fut le cas lors de l'examen des niveaux de connaissance du VIH, un indice de connaissance a été créé en fonction des résultats du présent exercice à partir duquel chaque répondant a été classé en fonction de son niveau global de connaissance de la syphilis, ce qui a permis une analyse plus approfondie des données en fonction d'une classification selon laquelle le niveau de connaissance de la syphilis pouvait soit être élevé, moyen ou faible.

Un examen de haut niveau des réponses à chacun des 14 énoncés (voir la figure 14 ci-dessous) indique que deux faits particuliers concernant la syphilis sont assez bien compris (par un peu plus de 7 répondants sur 10) — la syphilis n'est pas chose du passé et les femmes sont exposées au risque de contracter la syphilis (72 % et 71 % respectivement ont correctement répondu comme quoi les énoncés selon lesquels la syphilis était chose du passé et que les femmes ne sont pas exposées au risque de contracter la syphilis étaient faux).

Une majorité de répondants (entre 50 % et 58 %) a correctement répondu à six autres des 14 énoncés, indiquant à tout le moins un niveau de connaissance moyen parmi la population générale quant à la question de savoir si la syphilis est potentiellement mortelle, si elle peut être contractée par simple contact, et quant à l'importance du dépistage de la syphilis pour les femmes enceintes, entre autres. Une quasi-majorité de répondants sont conscients que la syphilis peut être transmise lors de rapports sexuels oraux (46 % ont répondu que cette affirmation était vraie).

D'autres faits sont beaucoup moins bien connus (16 % à 38 % ont répondu correctement), notamment la question de savoir si les personnes asymptomatiques devraient subir un test de dépistage, si la plupart des gens présentent des symptômes s'ils ont contracté la syphilis, s'il s'agit d'un problème de santé publique prioritaire au Canada et si le test de dépistage de la syphilis est effectué simultanément avec d'autres tests (p. ex. un test Pap ou un test de dépistage pour d'autres ITSS).

Comme le montre la figure ci-dessous, le pourcentage de ceux qui ont répondu « je ne sais pas » à chacun des énoncés varie de 21 % pour ceux qui disent ne pas savoir si la syphilis est chose du passé, à 58 % pour ceux qui ne savent pas si le test de dépistage de la syphilis est simultanément effectué avec un test Pap.

FIGURE 14. ÉNONCÉS RELATIFS À LA SYPHILIS - % RÉPONSES EXACTES ET % « JE NE SAIS PAS »*

FIGURE 13. STATEMENTS RELATED TO HIV - % CORRECT AND % DON'T KNOW*
*Les réponses exactes à chacun des énoncés sont indiquées dans le tableau 67 ci-dessous.

Figure 14 – Équivalent textuel
Énoncés relatifs à la syphilis % réponses exactes % je ne sais pas
La syphilis est considérée comme une maladie du passé. 72 21
Les femmes ne courent aucun risque d'attraper la syphilis. 71 24
La syphilis n'est pas dangereuse, car elle peut être traitée. 58 30
La syphilis n'entraîne jamais la mort. 57 36
La syphilis peut être guérie au moyen d'un traitement. 54 36
Si on contracte la syphilis une fois, on est immunisé contre toute nouvelle infection. 52 41
Il est possible d'attraper la syphilis en touchantun siège de toilette. 50 37
Il est important que les femmes enceintes se fassent dépister pour la syphilis 50 40
La syphilis peut se transmettre lors de rapports sexuels oraux. 46 43
Je devrais subir un test de dépistage de la syphilis même si je n'en présente pas les symptômes. 38 39
La plupart des personnes atteintes de la syphilis présentent des symptômes. 35 44
La syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada. 32 46
Lors d'un test Pap, vous êtes automatiquement dépisté(e) pour la syphilis. 27 58
Le dépistage de la syphilis est toujours inclus dans le dépistage régulier des infections transmissibles sexuellement. 16 47

Le tableau 67 montre la proportion de répondants ayant correctement répondu à chaque énoncé, tant globale qu'en fonction des régions et du type de communauté. Aucune différence significative n'a été observée entre les régions, bien qu'il convienne de noter qu'une proportion plus élevée de Canadiens de l'Atlantique a répondu « je ne sais pas » à la question de savoir si « la syphilis constitue un problème de santé publique prioritaire au Canada » (53 % au Canada atlantique contre 45 % au Manitoba et en Saskatchewan ainsi qu'en Colombie-Britannique et dans le Nord canadien, et 43 % en Alberta). C'est également le cas pour l'énoncé « Je devrais subir un test de dépistage de la syphilis, même si je n'en présente pas les symptômes » (44 % de répondants du Canada atlantique ont répondu « je ne sais pas », comparativement à 38 % en Ontario, 37 % au Québec, 35 % au Manitoba et en Saskatchewan, et 34 % en Alberta).

En fonction du type de collectivité, les personnes vivant en région urbaine (56 %) sont plus susceptibles de répondre correctement (c.-à-d. faux) à l'énoncé selon lequel « la syphilis n'entraîne jamais la mort », comparativement aux personnes vivant en région rurale (49 %).

TABLEAU 67. ÉNONCÉS VRAIS ET FAUX CONCERNANT LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
(Réponses exactes entre parenthèses ci-dessous) % % % % % % % % %
La syphilis est chose du passé. (F) 72 72 67 71 73 73 70 70 75
Les femmes ne sont pas exposées au risque de contracter la syphilis. (F) 71 69 72 66 67 72 71 69 68
La syphilis n'est pas dangereuse, car elle peut être traitée. (F) 58 58 55 55 59 60 59 57 57
La syphilis n'entraîne jamais la mort. (F) 57 53 49 55 58 61 58 56 49
La syphilis peut être guérie à l'aide d'un traitement. (V) 54 49 54 48 54 51 55 51 55
Si on contracte la syphilis une fois, on est immunisé contre toute nouvelle infection. (F) 52 53 55 49 53 50 50 51 50
Il est possible de contracter la syphilis au contact d'un siège de toilette. (F) 50 49 50 41 52 49 48 48 47
Il est important que les femmes enceintes subissent un test de dépistage de la syphilis. (V) 50 48 51 49 54 56 50 52 47
La syphilis peut se transmettre lors de rapports sexuels oraux. (V) 46 47 50 44 51 50 44 48 46
Je devrais subir un test de dépistage de la syphilis même si je n'en présente pas les symptômes. (V) 38 35 43 41 44 48 41 42 39
La plupart des personnes atteintes de la syphilis en présentent les symptômes. (F) 35 28 36 33 39 36 35 35 30
La syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada. (V) 32 27 34 31 36 39 30 33 33
Lors d'un test Pap, les patients sont automatiquement testés pour le dépistage de la syphilis. (F) 27 29 30 26 27 28 24 28 24
Le dépistage de la syphilis est toujours compris dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement (ITS). (F) 16 16 19 16 17 16 17 17 15

Q21. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Comme susmentionné, les résultats pour chacun des 14 énoncés vrais ou faux ont été utilisés pour créer un indice de connaissance. Chaque répondant s'est vu attribuer une note en fonction du nombre d'énoncés qu'il a correctement désignés comme étant vrais ou faux — une valeur de +1 a été attribuée à chaque réponse exacte, tandis qu'une valeur de -1 a été attribuée à chaque réponse inexacte. Ainsi, le score total d'un répondant peut varier de -14 (pour avoir répondu incorrectement à toutes les affirmations) à +14 (pour avoir répondu correctement à toutes les affirmations). Les répondants sont classés selon un niveau de connaissance élevé, moyen ou faible de la syphilis, en fonction de leur score total comme suit :

Scores des répondants
Niveau de connaissance Catégorisation (selon le score total)
Faible -14 à -8
Moyen -7 à +7
Élevé +8 à +14

Sur la base de cette analyse, et à l'instar de ce qui a été constaté pour les niveaux de connaissance globale du VIH/sida, 28 % des répondants ont un niveau de connaissance élevé de la syphilis, 62 % un niveau moyen, et 10 % sont classés comme ayant un faible niveau de connaissance de cette maladie (voir le tableau 67).

Les niveaux de connaissance sont assez uniformes d'une région à l'autre, environ trois personnes sur cinq (ou un peu plus) dans toutes les régions ou provinces étant classées comme ayant un niveau de connaissance moyen de la syphilis. Les répondants de la Colombie-Britannique et du Nord canadien (66 %) affichent des niveaux de connaissance un peu plus élevés que ceux du Québec (59 %) et de l'Alberta (58 %).

En fonction du type de communauté, une proportion plus élevée de répondants vivant en région urbaine que de résidents vivant en région rurale est classée parmi les niveaux de connaissance les plus élevés (30 % contre 21 %, respectivement). En revanche, une plus grande proportion de résidents de régions rurales est classée comme ayant un niveau de connaissance moyen de la syphilis par rapport aux résidents de régions urbaines (68 % contre 61 %, respectivement).

TABLEAU 68. INDICE DE CONNAISSANCE : SYPHILIS — GRAND PUBLIC
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Faible 10 10 11 10 10 11 8 10 11
Moyen 62 64 59 64 59 58 66 61 68
Élevé 28 26 31 26 32 32 26 30 21

Q21. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total (excluant ceux qui ont répondu « je ne sais pas »

Données démographiques

Comme pour les niveaux de connaissance du VIH/sida, le niveau de connaissance de la syphilis varie principalement en fonction de l'âge et du statut socioéconomique. Les sous-groupes les plus susceptibles d'être classés comme ayant un niveau de connaissance élevé de la syphilis sont les suivants :

Bien que, dans l'ensemble, la proportion de répondants classés comme ayant un faible niveau de connaissance de la syphilis soit relativement faible, cette classification comprend une proportion légèrement plus élevée des sous-groupes suivants :

Publics cibles

Aucune différence n'a été constatée en fonction du public cible. Parmi les trois sous-groupes démographiques, une majorité de répondants présente des niveaux moyens de connaissance de la syphilis (67 % parmi la communauté noire; 65 % parmi les Autochtones; et 59 % parmi la communauté 2ELGBTQI+).

E. Stigmatisation associée à la syphilis

Les répondants ont été invités à indiquer dans quelle mesure ils se sentiraient à l'aise dans deux situations différentes dans lesquelles ils seraient en présence d'une personne atteinte de la syphilis. Trois Canadiens sur cinq (60 %) déclarent qu'ils se sentiraient à l'aise (très/assez) de discuter du diagnostic de syphilis d'un ami ou d'un membre de la famille, et un peu plus de la moitié (55 %) se sentent à l'aise d'inviter chez eux une personne atteinte de la syphilis.

Les résultats sont assez cohérents d'une région à l'autre quant à l'aisance générale avec laquelle les répondants interagissent avec des personnes atteintes de syphilis, bien que les Québécois expriment des niveaux d'aisance légèrement plus élevés. Les deux tiers des répondants du Québec (67 %) se sentent à l'aise pour discuter avec un ami ou un membre de la famille de l'infection à la syphilis qu'ils se sont vu diagnostiquer. Cette proportion s'avère plus élevée que dans d'autres provinces et régions — Manitoba et Saskatchewan (60 %), Ontario, Colombie-Britannique et Nord canadien (58 % chacune), et Canada atlantique et Alberta (57 % chacune). Pour ce qui est d'inviter chez soi une personne atteinte de la syphilis, 59 % des répondants du Québec se disent assez/très à l'aise, soit une proportion plus élevée qu'en Ontario, au Manitoba et Saskatchewan (52 % dans chacune de ces deux régions), mais qui ne diffère pas de celle d'autres provinces et régions.

Aucune différence n'a été constatée en fonction du type de communauté.

TABLEAU 69. INTERACTIONS AVEC UNE PERSONNE ATTEINTE DE LA SYPHILIS — GRAND PUBLIC
% très/assez à l'aise
TOTAL RÉG. DE L'ATLANTIQUE QUÉBEC ONTARIO MB/SK ALBERTA C.-B./NORD RÉG. URBAINE RÉG. RURALE
n= 2 500 347 500 600 349 351 353 2 209 291
  % % % % % % % % %
Discuter avec un ami ou un membre la famille du diagnostic de syphilis qu'il a reçu. 60 57 67 58 60 57 58 60 61
Inviter une personne atteinte de la syphilis à la maison. 55 52 59 52 52 56 54 55 53

Q24d à e. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Ceux qui sont les plus susceptibles de déclarer se sentir à l'aise dans chacun des deux scénarios sont indiqués ci-dessous :

Discuter avec un ami ou un membre de la famille du diagnostic de syphilis qu'il a reçu.
  • Les professionnels de la santé (72 %) par rapport aux autres (62 %);
  • Les francophones (71 %), par rapport aux anglophones (58 %) et aux personnes parlant une autre langue (52 %);
  • Les personnes ayant été en situation d'itinérance au cours des 5 dernières années (68 %), par rapport aux autres (60 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires ou universitaires (65 %), par rapport aux personnes titulaires d'un diplôme universitaire (58 %) et aux personnes ayant un niveau d'études secondaires ou moins (57 %);
  • Les femmes (63 %), par rapport aux hommes (57 %);
  • Les personnes ayant un emploi (63 %) par rapport aux personnes sans emploi (49 %).
Inviter une personne atteinte de syphilis chez soi.
  • Les francophones (62 %) par rapport aux anglophones (54 %) et aux personnes parlant une langue autre que l'anglais ou le français (36 %);
  • Les personnes titulaires d'un diplôme universitaire (57 %), ainsi que celles ayant un diplôme d'études postsecondaires ou ayant fait des études universitaires partielles (56 %), par rapport aux personnes ayant un diplôme d'études secondaires (49 %);
  • Les personnes ayant un emploi (57 %) par rapport à celles qui ne sont pas sur le marché du travail (40 %).

Publics cibles

Une proportion plus élevée de personnes s'identifiant comme 2ELGBTQI+ est plus susceptible de se sentir à l'aise dans les deux scénarios, par rapport à la moyenne — 68 % d'entre elles se sentent à l'aise pour discuter de leur diagnostic de syphilis avec un ami ou un membre de la famille (35 % se sentent très à l'aise, contre 26 % en moyenne affirmant la même chose), et 66 % se sentent à l'aise pour inviter une personne atteinte de syphilis chez eux (37 % se sentent très à l'aise pour le faire, contre 26 % en moyenne).

F. Analyse ciblée des publics cibles

Cette section met en lumière les principales tendances observées parmi les trois publics cibles, à savoir les communautés noire, autochtone et 2ELGBTQI+, en ce qui concerne leur compréhension de la syphilis et leurs opinions à ce sujet.

De manière générale, les répondants noirs (59 %) affichent des niveaux de préoccupation plus élevés concernant les taux de syphilis, par rapport à la moyenne de 42 % d'entre eux qui se disent assez/très préoccupés, tandis qu'une plus grande proportion de répondants noirs se disent préoccupés par leur propre risque de contracter la syphilis (45 %). Parmi ces trois publics, la proportion de personnes déclarant avoir subi un test de dépistage de la syphilis est supérieure à la moyenne de la population générale : 21 % parmi les personnes 2ELGBTQI+, 17 % parmi les Autochtones et la communauté noire.

À la question de savoir quels sont les groupes les plus exposés au risque de contracter la syphilis, une proportion plus élevée de répondants autochtones (17 %) que la moyenne (10 %) a cité leur propre communauté, tandis que pour chacun de ces trois groupes cibles, une majorité ou une quasi-majorité de répondants ont cité les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels et les travailleurs du sexe.

Comme l'indique l'analyse ciblée figurant à la fin de la section B, les répondants de ces trois groupes sont plus susceptibles de se dire bien informés au sujet de la prévention, du dépistage et du traitement de la syphilis que la moyenne. Dans l'ensemble et en fonction de leurs réponses à une série d'énoncés vrai et faux concernant la syphilis, la majorité des répondants des trois groupes sont classés comme ayant un niveau de connaissance moyen de la syphilis, ce qui correspond tout à fait aux résultats obtenus pour la population en général.

Quant à la stigmatisation associée à la syphilis, les membres de la communauté 2ELGBTQI+ se disent plus à l'aise que la moyenne pour discuter de la syphilis et pour interagir avec des personnes atteintes de cette maladie.

Professionnels de la santé

Cette section examine les points de vue et le vécu expérientiel de professionnels de la santé en ce qui a trait au dépistage, au diagnostic et au traitement de la syphilis, y compris la stigmatisation et les obstacles auxquels font face aussi bien les professionnels de la santé que les patients. Certaines de ces données ont déjà été analysées dans la section B2, mais nous les reprenons brièvement ici afin de fournir au lecteur une vue d'ensemble plus complète des résultats se rapportant spécifiquement à la syphilis.

A. Préoccupations concernant la syphilis par rapport à d'autres problèmes de santé publique

Comme indiqué dans la section B.B2, les professionnels de la santé se disent très préoccupés par des questions telles que l'obésité (98 % sont très/assez préoccupés), les troubles de santé mentale et le suicide chez les adultes et les jeunes (98 % et 97 %, respectivement), la crise des opioïdes (96 %), l'usage de la cigarette électronique et le vapotage chez les enfants et les jeunes ainsi que chez les adultes (96 % et 89 % respectivement) ainsi que le tabagisme et la consommation d'alcool (94 %). Par rapport à ces autres qproblèmes de santé publique, le niveau global de préoccupation concernant les taux d'infection à la syphilis est inférieur de 16 à 25 points (73 %). De plus, alors que les trois quarts ou plus des répondants sont très préoccupés par les troubles de santé mentale et le suicide chez les adultes et les jeunes, ainsi que par la crise des opioïdes, un peu moins d'un tiers d'entre eux (30 %) sont du même avis en ce qui concerne la syphilis.

B. Connaissance générale de la syphilis

Les trois quarts (75 %) des professionnels de la santé se disent bien informés au sujet de la syphilis — 20 % d'entre eux affirmant être très bien informés et 55 % d'entre eux affirmant être assez bien informés. Parmi les 25 % restants, 22 % des répondants se disent « pas très bien informés » et relativement peu d'entre eux (4 %) se disent pas du tout bien informés au sujet de la syphilis.

Parmi toutes les professions liées aux soins de santé, les médecins sont plus nombreux à se déclarer bien informés (94 %) par rapport aux infirmières (76 %) ainsi qu'aux pharmaciens et aux dentistes (52 %).

Bien qu'aucune variation significative ne soit observée par milieu professionnel en ce qui concerne les niveaux globaux de connaissance, il convient de noter qu'environ deux personnes sur cinq (39 %) dans d'« autres » milieux se disent très bien informées, soit presque deux fois plus qu'en milieu hospitalier, clinique et communautaire.

TABLEAU 70. CONNAISSANCE GÉNÉRALE DE LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL BIEN INFORMÉS 75 76 94 52 79 82 74 86
Très bien informé(e) 20 22 29 5 22 24 20 39
Assez bien informé(e) 55 54 65 47 57 58 55 46
Pas très bien informé(e) 22 22 5 38 18 16 22 14
Pas du tout bien informé(e) 4 2 2 10 3 2 4 -
TOTAL PAS BIEN INFORMÉS 25 24 6 48 21 18 26 14

Q11b. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants? – Syphilis

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

Si la question précédente donne une idée du niveau de connaissance général des professionnels de la santé concernant la syphilis, les questions ci-dessous visent plus précisément à évaluer leur connaissance de la prévention, du dépistage et du traitement de la syphilis. Les résultats montrent que plus de quatre praticiens de santé sur cinq (84 %) estiment être bien informés au sujet des stratégies de prévention de la syphilis (39 % déclarent être très bien informés). Les niveaux de connaissance diminuent toutefois quelque peu en ce qui concerne le dépistage de la syphilis (75 % dans l'ensemble; 31 % se disent très bien informés) et le traitement de la syphilis (72 %; 20 % se disent très bien informés).

Les médecins et les infirmières sont plus susceptibles que les pharmaciens et les dentistes de se déclarer bien informés au sujet de la prévention (92 %; 89 %; 63 % respectivement) et du dépistage de la syphilis (99 %; 82 %; 35 % respectivement). Les médecins sont également plus nombreux à se dire bien informés au sujet des traitements pour la syphilis (85 %) que les infirmières (70 %) et les pharmaciens/dentistes (62 %).
TABLEAU 71. CONNAISSANCE DE LA PRÉVENTION, DU DÉPISTAGE ET DU TRAITEMENT DE LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% très bien/assez bien informés
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Prévention de la syphilis 84 89 92 63 86 90 79 86
Dépistage de la syphilis 75 82 98 35 88 82 63 89
Traitements pour la syphilis 72 70 85 62 73 74 75 82

Q12d-f. Dans quelle mesure diriez-vous être bien informé(e) au sujet de...?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

C. Groupes considérés les plus exposés au risque de contracter la syphilis

Les répondants ont été invités à désigner les groupes qui, selon eux, sont disproportionnellement touchés par le VIH au Canada. Les groupes suivants ont été le plus fréquemment mentionnés : les travailleurs du sexe (82 %), les personnes ayant de multiples partenaires sexuels (81 %) et les personnes ayant un autre type d'ITSS (64 %). Environ un tiers à la moitié des répondants mentionnent également les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (50 %), les personnes qui s'injectent des drogues (40 %), les Autochtones (38 %), les personnes originaires de pays où le VIH est plus répandu (38 %) et les membres des communautés africaine, caribéenne et noire (31 %). Un peu plus d'un quart des répondants ont mentionné les personnes bisexuelles (28 %), tandis qu'un peu plus d'un répondant sur cinq a mentionné les femmes hétérosexuelles (22 %) comme faisant partie des groupes qu'il estime être disproportionnellement impactés par la syphilis. Ils sont moins nombreux à citer les hommes hétérosexuels (16 %), les femmes ayant des rapports sexuels avec d'autres femmes (12 %), les personnes atteintes d'une maladie du sang (4 %), toute autre personne (<1 %) ou les personnes ayant des rapports sexuels non protégés (<1 %). Un très faible pourcentage de répondants ne sait pas quels sont les groupes qui sont plus touchés que d'autres (6 %).

Les médecins et les infirmières sont plus susceptibles que les pharmaciens et les dentistes de mentionner les travailleurs du sexe (86 %; 86 %; 67 % respectivement). Les infirmières sont également plus susceptibles que les pharmaciens et les dentistes de mentionner les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (54 % contre 38 %, respectivement).

Les personnes exerçant en milieu clinique sont plus susceptibles que celles exerçant en milieu hospitalier de mentionner les personnes issues de pays où le VIH est plus répandu (43 % c. 30 %, respectivement) et les membres des communautés ACN (40 % c. 24 %, respectivement) comme étant disproportionnellement impactés par la syphilis. Les professionnels de la santé exerçant dans un autre milieu professionnel, c'est-à-dire en dehors d'un hôpital, d'une clinique ou d'un service de santé communautaire, ainsi que ceux travaillant en milieu communautaire sont plus susceptibles que les professionnels de la santé exerçant dans un hôpital de citer les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (71 %; 58 %; 42 % respectivement).

TABLEAU 72. GROUPES LES PLUS TOUCHÉS PAR LA SYPHILIS AU CANADA — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
Les travailleurs du sexe 82 86 86 67 86 87 77 93
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels 81 82 80 78 84 81 80 86
Les personnes qui ont un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis 64 66 69 55 69 64 68 71
Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes 50 54 52 38 42 52 58 71
Les personnes qui s'injectent des drogues 40 46 40 27 40 41 41 50
Les Autochtones 38 36 48 33 34 43 45 61
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu 38 38 52 22 30 43 34 50
Les membres des communautés africaine, caribéenne et noire 31 29 43 23 24 40 35 46
Les personnes bisexuelles 28 30 28 25 24 31 31 21
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes) 22 27 18 15 24 22 21 21
Les hommes hétérosexuels (les hommes qui ont une attirance sexuelle pour les femmes) 16 24 6 12 19 13 18 21
Les femmes qui ont des relations sexuelles avec d'autres femmes 12 16 6 8 16 13 14 18
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang 4 3 6 5 3 3 8 11
Tous les groupes/n'importe qui/quiconque a des rapports sexuels <1 1 - - - 1 - -
Les personnes ayant des relations sexuelles non protégées <1 - - 2 - 1 - -
Autres 2 2 5 - - 3 1 -
Je ne sais pas 6 6 5 10 7 3 9 4

Q16. D'après votre expérience, lesquels des groupes suivants sont à votre avis touchés de manière disproportionnée par le VIH au Canada? (Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes)

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Région et type de communauté

D. Syphilis — Indice de connaissance

Comme pour l'enquête auprès de la population générale, une série de 14 énoncés sur la syphilis a été présentée aux professionnels de la santé et il leur a été demandé d'indiquer si l'énoncé était vrai ou faux. Les résultats de cet exercice ont servi à créer un indice de connaissance, classant les professionnels de la santé selon un niveau de connaissance faible, moyen ou élevé de la syphilis. Cet indice et le système de notation utilisé pour classer les répondants sont décrits plus en détail ci-dessous.

Les résultats pour chacun des 14 énoncés sont présentés ci-dessous, avec le pourcentage de répondants ayant répondu correctement à chaque énoncé. Plus de neuf professionnels de la santé sur dix ont correctement répondu que les quatre énoncés suivants étaient faux :

Au moins quatre personnes sur cinq, mais moins de neuf sur dix ont répondu correctement concernant cinq des 14 énoncés :

Deux tiers à un peu moins de quatre professionnels de la santé sur cinq ont répondu correctement concernant chacun des énoncés suivants :

Le seul énoncé pour lequel moins de la moitié des professionnels de la santé ont répondu correctement est celui selon lequel le test de dépistage de la syphilis est inclus dans le dépistage régulier des ITSS — (seulement 40 % savaient que c'était faux).

Il convient de noter que, pour les 14 énoncés, la proportion de personnes ayant répondu « je ne sais pas » varie de 1 % à 16 %, les niveaux d'incertitude les plus élevés ayant été exprimés quant à la question de savoir si un test de dépistage de la syphilis est effectué en même temps que le test Pap et le test de dépistage d'autres ITSS.

Par profession, les médecins et les infirmières sont plus susceptibles que les dentistes et pharmaciens d'avoir répondu correctement aux énoncés suivants :

Les médecins (92 %) sont également plus nombreux que les dentistes/pharmaciens (78 %) à affirmer qu'il est possible de guérir de la syphilis au moyen d'un traitement, ce qui est vrai.

À quelques exceptions près, les résultats sont raisonnablement cohérents d'un cadre professionnel à l'autre. Par rapport aux professionnels de la santé exerçant dans d'autres milieux, ceux qui travaillent en milieu clinique sont plus susceptibles de donner la bonne réponse pour chacun des énoncés suivants :

De plus, ceux qui travaillent en milieu communautaire (73 %) sont plus susceptibles de dire qu'il est vrai que la syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada par rapport à ceux qui travaillent en milieu hospitalier (61 %).

TABLEAU 73. ÉNONCÉS VRAIS ET FAUX CONCERNANT LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
(Réponses exactes entre parenthèses ci-dessous) % % % % % % % %
Les femmes ne sont pas exposées au risque de contracter la syphilis. (F) 98 98 98 95 98 99 97 100
La syphilis est chose du passé. (F) 95 94 97 95 94 98 96 96
La syphilis n'est pas dangereuse, car elle peut être traitée (F) 92 96 92 83 93 94 90 89
La syphilis n'entraîne jamais la mort. (F) 92 94 97 82 93 93 92 89
Il est possible de contracter la syphilis au contact d'un siège de toilette. (F) 89 86 97 87 84 94 89 96
Il est important que les femmes enceintes subissent un test de dépistage de la syphilis. (V) 87 90 95 73 89 91 87 96
Si on contracte la syphilis une fois, on est immunisé contre toute nouvelle infection. (F) 87 89 88 82 88 89 85 93
La syphilis peut être guérie à l'aide d'un traitement. (V) 85 85 92 78 84 90 81 82
La syphilis peut se transmettre lors de rapports sexuels oraux. (V) 81 82 78 82 83 82 80 82
La plupart des personnes atteintes de la syphilis en présentent les symptômes. (F) 77 78 83 68 78 77 76 89
Lors d'un test Pap, les patients sont automatiquement testés pour le dépistage de la syphilis. (F) 74 72 97 53 68 83 68 75
Les gens devraient subir un test de dépistage de la syphilis même s'ils n'en présentent pas les symptômes. (V) 73 77 80 58 70 78 69 71
La syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada. (V) 66 68 66 63 61 69 73 64
Le dépistage de la syphilis est toujours compris dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement (ITS). (V) 40 42 46 28 34 50 40 43

Q17. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Les niveaux de connaissance sont assez homogènes selon le genre, à l'exception du fait qu'une plus grande proportion de professionnelles de la santé (78 %) que de professionnels de la santé (65 %) répondent avec exactitude (p. ex., « vrai ») à l'énoncé selon lequel « les gens devraient subir un test de dépistage de la syphilis, même s'ils n'en présentent pas les symptômes ».

Certaines variations sont évidentes en fonction de l'âge. Les professionnels de la santé plus âgés (55 ans et plus), comparés à ceux de moins de 45 ans, sont plus susceptibles d'affirmer avec raison :

Région et type de communauté

Par type de communauté :

À partir des résultats de l'exercice vrai ou faux, un indice de connaissance a été créé pour mesurer la proportion de professionnels de la santé canadiens présentant un niveau de connaissance élevé, moyen ou faible de la syphilis. Le système de notation appliqué correspond à celui utilisé pour la population générale et prévoit qu'un répondant peut obtenir un score allant de -14 à +14 points, en attribuant une valeur de +1 à ceux d'entre eux dont la réponse est exacte et de -1 à ceux d'entre eux dont la réponse est inexacte. Les répondants ont ensuite été classés selon une catégorie de connaissance « faible », « moyenne » ou « élevée » en fonction de leur score global comme suit :

Scores des répondants
Niveau de connaissance Catégorisation (selon le score total)
Faible -14 à -8
Moyen -7 à +7
Élevé +8 à +14

Les résultats (comme l'indique le tableau 73 ci-dessous) correspondent étroitement aux niveaux de connaissance des professionnels de la santé en matière de VIH/sida. La grande majorité des professionnels de la santé ont un niveau de connaissance élevé (84 %) de la syphilis, alors que seulement 16 % d'entre eux sont classés comme ayant un niveau de connaissance moyen. Aucun d'entre eux n'est classé comme ayant un faible niveau de connaissance de la syphilis.

Toutes professions et tous milieux professionnels confondus, plus de quatre professionnels de la santé sur cinq sont classés comme ayant un niveau élevé de connaissance de la syphilis, bien qu'une plus grande proportion de médecins (97 %) se situe dans cette catégorie par rapport aux infirmières (83 %). Il en va de même pour ceux d'entre eux qui exercent en milieu clinique (89 %), par rapport à ceux qui exercent en milieu hospitalier (80 %).

TABLEAU 74. INDICE DE CONNAISSANCE DE LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Faible -- -- -- -- -- -- -- --
Moyen 16 17 3 29 20 11 17 18
Élevé 84 83 97 71 80 89 83 82

Q17a à n. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Selon l'âge, une plus grande proportion de professionnels de la santé âgés de 55 ans et plus (92 %) sont classés comme ayant une connaissance élevée de la syphilis, par rapport à ceux âgés de 45 à 54 ans (82 %) et à ceux âgés de moins de 45 ans (81 %).

Région et type de communauté

Les résultats varient très peu d'une région à l'autre et d'un type de communauté à l'autre. À l'exception des répondants de la Colombie-Britannique et du Nord canadien, plus de quatre répondants sur cinq dans chaque région et type de communauté sont classés comme ayant une connaissance élevée de la syphilis. En Colombie-Britannique et dans le Nord canadien, cette proportion chute à deux tiers (66 %), le reste des répondants (34 %) étant classé comme ayant un niveau de connaissance moyen, bien qu'étant donné la petite taille des groupes de référence, ces résultats ne doivent être considérés qu'à titre indicatif.

E. Stigmatisation associée à la syphilis

Parallèlement à leur connaissance élevée de la syphilis, neuf professionnels de la santé sur dix (91 %) se disent à l'aise pour soigner un patient atteint de syphilis, très peu d'entre eux (8 %) exprimant un malaise à le faire.

Les résultats ne varient pas de manière significative en fonction de la profession ou du milieu professionnel. Dans l'ensemble, près de neuf professionnels de la santé sur dix ou plus se sentent à l'aise pour prodiguer des soins à des patients atteints de la syphilis. Il est toutefois à noter que la proportion de ceux qui se disent très à l'aise est plus élevée chez les médecins (77 %) et les infirmières (74 %) que chez les pharmaciens et les dentistes (58 %). Cette proportion est également plus élevée chez les professionnels de la santé exerçant en milieu hospitalier (80 %) que chez ceux exerçant en milieu clinique (69 %) ou en milieu communautaire (65 %).

TABLEAU 75. NIVEAU D'AISANCE POUR PRODIGUER DES SOINS À DES PATIENTS ATTEINTS DE LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
Prodiguer des soins à un patient vivant avec la syphilis
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
TOTAL À L'AISE 91 91 94 87 92 88 90 96
Très à l'aise 71 74 77 58 80 69 65 71
Assez à l'aise 20 17 17 28 12 19 25 25
Assez mal à l'aise 5 5 3 7 4 6 6 4
Très mal à l'aise 3 2 3 3 2 3 3 -
TOTAL MAL À L'AISE 8 7 6 10 7 10 9 4
Je ne sais pas 2 2 - 3 1 2 1 -

Q20c. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes? — Prodiguer des soins à un patient vivant avec la syphilis

Groupe de référence : échantillon total

Aucune variation n'est à noter entre les groupes démographiques ou par région et type de communauté.

Le nombre relativement faible de répondants (n=68) ayant exprimé un certain malaise pour prodiguer des soins à des patients atteints de la syphilis ont indiqué une panoplie de formations et de ressources qui augmenteraient leur niveau d'aisance général. Les résultats relatifs à cette question concordent étroitement avec ceux associés à une question semblable concernant le VIH/sida et comprennent : une formation supplémentaire sur la syphilis et les autres ITSS (82 %), des conseils pour aider les patients à faire face à la stigmatisation et à la discrimination (60 %), des circulaires/ressources/guides pour faciliter les discussions sur la syphilis et les autres ITSS avec les patients (59 %), des ressources concernant les organismes communautaires locaux auxquels ils pourraient référer des patients (59 %), des ressources culturellement adaptées en plusieurs langues qui pourraient être mises à disposition des patients (57 %) et des ressources relatives à des approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture (56 %). Seuls 3 % d'entre eux déclarent ne pas avoir besoin de formation ou de ressources supplémentaires.

Compte tenu de la petite taille de l'échantillon ayant répondu à cette question, les infirmières sont plus susceptibles de déclarer qu'une formation supplémentaire sur la syphilis et les autres ITSS serait utile pour améliorer leur niveau d'aisance, par rapport aux dentistes et aux pharmaciens (100 % c. 61 % respectivement). Ce type de ressource est également cité plus fréquemment par ceux qui exercent en milieu hospitalier (100 %), comparativement à ceux qui exercent en milieu clinique (83 %) ou en milieu communautaire (82 %). Les professionnels de la santé exerçant en milieu hospitalier (82 %) sont également un peu plus susceptibles de citer des ressources relatives à des organismes communautaires locaux pertinents vers lesquels diriger les patients, par rapport aux professionnels de la santé exerçant en milieu clinique (54 %).

TABLEAU 76. RESSOURCES QUI CONTRIBUERAIENT À AUGMENTER L'AISANCE AVEC LAQUELLE SONT PRODIGUÉS DES SOINS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 68 30 15 23 17 35 33 8
  % % % % % % % %
Une formation supplémentaire sur la syphilis et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang 82 100 80 61 100 83 82 88
Des conseils sur la façon de composer avec le vécu expérientiel du patient en matière de stigmatisation, de discrimination, les obstacles sociaux et structurels et autres formes d'oppression 60 73 53 48 76 63 61 75
Des circulaires, ressources ou guides pour faciliter les discussions sur la syphilis et autres ITS. 59 73 47 48 76 63 64 75
Ressources relatives aux organismes communautaires locaux vers lesquels diriger vos patients 59 70 53 48 82 54 64 88
Des ressources destinées aux patients en plusieurs langues et culturellement adaptées 57 63 40 61 65 54 58 63
Des ressources relatives à des approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture 56 63 47 52 71 60 58 63
Autre 1 - 7 - - 3 - -
Je n'ai pas besoin d'une formation ou de ressources supplémentaires. 3 - - 9 - 6 - -

Q22. Qu'est-ce qui vous aiderait à vous sentir plus à l'aise de prodiguer des soins à un patient atteint de la syphilis?

Groupe de référence : ceux qui se disent mal à l'aise de prodiguer des soins à un patient atteint de la syphilis

Données démographiques

Aucune différence significative n'est évidente entre les régions ou par type de communauté.

F. Obstacles perçus pour les patients cherchant à se faire dépister et traiter pour la syphilis

Les professionnels de la santé sont d'avis que les patients atteints de syphilis sont confrontés à un ensemble d'obstacles comparables à ceux des personnes vivant avec le VIH/sida lorsqu'ils cherchent à accéder à des soutiens et à des services de soins de santé. Plus de quatre professionnels de la santé sur cinq déclarent que chacune des situations suivantes constitue un léger obstacle ou un obstacle important : l'accès limité à un médecin de famille (87 %; 68 % affirment qu'il s'agit d'un obstacle important), une connaissance et une sensibilisation insuffisantes concernant les ITSS (84 %; 55 % obstacle important), les tabous culturels ou familiaux liés à la santé sexuelle et aux ITSS (84 %; 54 % obstacle important), l'accès insuffisant à des services et à des soutiens (82 %; 58 % obstacle important), les obstacles opérationnels et notamment les temps d'attente, les heures d'ouverture et l'accès à des centres de dépistage ou de traitement (80 %; 50 % obstacle important), et le vécu expérientiel de stigmatisation ou de discrimination au sein du système de soins de santé (80 %; 52 % obstacle important). Un peu moins de quatre répondants sur cinq ont indiqué que l'accès insuffisant à des soins culturellement ou linguistiquement appropriés constituait un obstacle (78 %; 45 % obstacle important).

La santé sexuelle et les ITSS constituent des sujets tabous (89 % contre 73 %, respectivement), l'accès insuffisant à des services et à des soutiens (86 % contre 73 %), le vécu expérientiel de stigmatisation au sein du système de santé (85 % contre 67 %) et l'accès insuffisant à des soins culturellement ou linguistiquement adaptés (85 % contre 63 %). Concernant ce dernier obstacle, les médecins (80 %) sont également plus susceptibles que les dentistes et les pharmaciens d'avoir signalé ce problème.

Dans l'ensemble des milieux professionnels, les professionnels de la santé exerçant en milieu hospitalier (88 %) sont plus susceptibles de citer l'accès insuffisant limité à des soins culturellement adaptés comme un obstacle, par rapport à ceux exerçant en milieu clinique (78 %) ou en milieu communautaire (74 %). Ceux qui exercent en milieu clinique (85 %) sont plus susceptibles de citer des expériences antérieures de stigmatisation et de discrimination au sein du système de soins de santé, par rapport à ceux exerçant en milieu communautaire (75 %).

TABLEAU 77. OBSTACLES AUX SOINS RELATIFS À LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
% obstacle important/léger
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Les patients n'ayant pas de médecin de famille. 87 90 91 78 91 90 86 89
Connaissance et sensibilisation limitées en ce qui a trait aux infections transmissibles sexuellement et par le sang 84 87 83 78 88 84 86 96
Le fait que la santé sexuelle et les infections transmissibles sexuellement et par le sang soient des sujets tabous dans la culture ou au sein du ménage du patient. 84 89 83 73 87 84 85 89
Un accès limité à des services et des soutiens 82 86 80 73 89 84 81 89
Des obstacles opérationnels tels que les longs temps d'attente, les heures d'ouverture, les centres de dépistage ou de traitement ne se trouvant pas sur un itinéraire de transport en commun, etc. 80 86 75 73 83 81 81 93
La stigmatisation ou la discrimination antérieurement vécue au sein du système de soins de santé 80 85 82 67 81 85 75 86
Accès limité à des soins appropriés sur les plans linguistique et culturel. 78 85 80 63 88 78 74 86

Q25a à g. Dans quelle mesure chacune des réponses suivantes constitue-t-elle un obstacle pour les personnes souhaitant accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement de la syphilis?

Groupe de référence : échantillon total

Données démographiques

Par rapport à leurs homologues masculins, les professionnelles de la santé sont plus susceptibles de citer le vécu expérientiel de stigmatisation et de discrimination (85 % c. 70 %) et des problèmes opérationnels (84 % c. 72 %) comme constituant des obstacles.

Région et type de communauté

Malgré la petite taille des groupes de référence dans certaines régions, les professionnels de la santé du Québec sont généralement moins susceptibles de citer l'une ou l'autre des problématiques énumérées comme constituant un léger obstacle ou un obstacle important au dépistage et au traitement des personnes atteintes de la syphilis. Néanmoins, la proportion des professionnels de la santé de cette province considérant chacune de ces problématiques comme un obstacle varie entre 66 % et 75 %.

Tous les répondants ont été invités à répondre à la question de savoir si des obstacles autres que ceux mentionnés à la question précédente empêcheraient les patients d'avoir accès à des services et à des soutiens relatifs au dépistage et au traitement de la syphilis. Près des trois quarts d'entre eux (74 %) n'avaient rien d'autre à ajouter. Quelques-uns d'entre eux ont mentionné des problèmes comme le manque général de connaissances ou d'éducation à ce sujet (9 %), les contraintes financières ou le coût des traitements (4 %), et l'accès à des soins ou le manque de médecins (3 %). Une multitude d'autres problèmes ont été mentionnés par 2 % ou moins des répondants, notamment la stigmatisation, les temps d'attente pour obtenir des services, le fait d'être dans le déni, les barrières linguistiques et le manque de moyens de transport, entre autres).

Compte tenu du petit nombre de personnes ayant mentionné des obstacles supplémentaires, on observe peu de différences notables entre les groupes professionnels ou par milieu professionnel, hormis le fait que les pharmaciens et les dentistes (87 %) sont plus susceptibles de ne pas avoir signalé d'autres problèmes par rapport aux infirmières (72 %) et aux médecins (68 %).

TABLEAU 78. AUTRES OBSTACLES AUX SOINS RELATIFS À LA SYPHILIS — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
PROFESSION MILIEU PROFESSIONNEL
TOTAL INFIRMIÈRE MÉDECIN PHARMACIEN/DENTISTE HÔPITAL CLINIQUE NET COMMU-NAUTAIRE NET AUTRE
n= 250 125 65 60 90 124 97 28
  % % % % % % % %
Connaissances et formation insuffisantes 9 7 12 8 13 10 10 21
Raisons financières/coût du traitement et des médicaments, couverture d'assurance insuffisante 4 7 - - 4 2 5 7
L'accès à des soins/le manque de médecins 3 4 3 2 2 5 4 -
Stigmatisation/crainte d'être ostracisé(e)/sentiment de honte lié au fait de chercher à obtenir des soins 2 2 6 - 1 4 2 4
Conformité, temps d'attente pour l'obtention de services/impossibilité de se libérer du travail 2 2 3 - 2 2 1 -
Déni/le fait de minimiser la situation 1 - 3 2 2 1 1 4
Les barrières linguistiques 1 1 3 - 1 2 1 4
Transport 1 1 2 - 2 1 1 4
Itinérance <1 1 - - 1 - - -
Accès limité à Internet <1 - 2 - - 1 - -
Autre 6 9 3 2 7 7 6 4
Pas mentionné 1 1 2 2 1 2 - -
Aucun autre obstacle 74 72 68 87 73 70 74 68

Q26. Outre les obstacles qui ont déjà été mentionnés, y a-t-il d'autres obstacles empêchant les patients d'accéder à du soutien et à des services liés au dépistage et au traitement de la syphilis?

Groupe de référence : échantillon total

La petite taille des groupes de référence ne permet pas une analyse plus approfondie des réponses à cette question en fonction du genre, de l'âge, de la région ou du type de communauté.

Section E : Méthodologie

A. Conception du sondage

La présente étude portait sur deux publics cibles distincts : les Canadiens de 16 ans et plus ainsi que les professionnels de la santé. Deux sondages distincts ont été élaborés (avec des questions se chevauchant) et utilisés. Parmi le public principal, trois autres groupes prioritaires ont été désignés au début de l'étude (n=200 chacun) : les Autochtones, les Canadiens issus de minorités ethniques à risque (y compris les Africains, les Noirs et les Antillais) et les membres de la communauté 2ELGBTQI+.

Afin de réaliser le présent sondage, deux panels en ligne distincts ont été employés comme suit :

Afin d'obtenir une bonne représentation de régions comme celles du Canada atlantique ainsi que du Manitoba et de la Saskatchewan dans l'échantillon du grand public, un échantillon disproportionné a été constitué pour réaliser l'analyse régionale. Cependant, pour s'assurer que l'échantillon final était représentatif de la population canadienne par région, les pondérations suivantes, présentées dans le tableau ci-dessous, ont été appliquées aux n=2 500 (à l'exclusion des suréchantillons obtenus pour les groupes prioritaires).

TABLEAU 79. SYSTÈME DE PONDÉRATION POUR LE GRAND PUBLIC PAR RÉGION
Région Province % de la population (Source : Statistique Canada, Recencement de 2021) Taille de l'échantillon non pondéré Pondération Taille de l'échantillon pondéré % de l'échantillon total
Région de l'Atlantique   7 %        
  Terre-Neuve 2 % 77 0,454 545 35 1,4%
  Île-du-Prince-Édouard <1 % 22 0,5 11 0,4%
  Nouvelle-Écosse 3 % 140 0,485 714 68 2,7%
  Nouveau-Brunswick 2 % 108 0,453 704 49 2,0%
Québec Québec 23 % 500 1,15 575 23,0%
Ontario Ontario 38 % 600 1,603 333 962 38,5%
Prairies   19 %        
  Manitoba 4 % 188 0,494 681 93 3,7%
  Saskatchewan 3 % 163 0,472 393 77 3,1%
  Alberta 12 % 351 0,826 211 290 11,6%
Rég. du Pacifique C.-B./Nord canadien 13 % 351 0,968 661 340 13,6%
Total   100 % 2500   2500 100 %

En plus de ceux fixés en fonction de la région, des quotas disproportionnés ont été fixés en fonction de l'âge. Pour s'assurer que l'échantillon final est représentatif de la population canadienne par région, les pondérations suivantes ont été appliquées.

TABLEAU 80. SYSTÈME DE PONDÉRATION POUR LE GRAND PUBLIC PAR ÂGE
Âge % de la population (Source : Statistique Canada, Recensement de 2021) Taille de l'échantillon non pondéré Pondération Taille de l'échantillon % de l'échantillon total
16 à 24 ans 13 % 500 0,65 325 13 %
25 à 34 ans 16 % 598 0,668 896 321 400 16 %
35 à 44 ans 16 % 401 0,997 506 234 400 16 %
45 à 54 ans 15 % 300 1,25 375 15 %
55 à 64 ans 17 % 350 1,214 285 714 425 17 %
Plus de 65 ans 23 % 351 1,638 176 638 575 23 %
Total 100 % 2 500   2 500 100 %

Pour augmenter la taille de l'échantillon de chaque public prioritaire, un suréchantillon de n=200 a été établi. Outre ceux qui ont été établis pour le public cible principal que constituent les Canadiens âgés de 16 ans et plus, des quotas ont été établis pour les groupes prioritaires en fonction de la région et sont précisés dans le tableau ci-dessous (quotas par groupe prioritaire). Les quotas indiqués ci-dessous comprennent le suréchantillon n=200 ainsi que les résultats escomptés parmi l'échantillon principal du grand public. Il convient de noter qu'aucun quota n'a été fixé sur le plan régional pour les membres de la communauté 2ELGBTQI+ et qu'aucune pondération n'a été appliquée aux données, quel que soit le public cible. Ces quotas ont été surveillés tout au long de l'enquête pour s'assurer que les données ne sont pas biaisées.

TABLEAU 81. QUOTAS PAR GROUPE PRIORITAIRE
Région Membres de la communauté noire (n) Autochtones (n) Membres de la communauté 2ELGBTQI+ (n)
Région de l'Atlantique 9 26 280
Québec 83 36 280
Ontario 154 72 280
Manitoba/Saskatchewan/Nunavut 12 84 280
Alberta/Territoires du Nord-Ouest 38 55 280
C.-B./Yukon 12 52 280
Total 308 325 280

Pour l'échantillon des professionnels de la santé, des quotas ont été établis uniquement par profession (voir le tableau ci-dessous). Compte tenu de la petite taille de l'échantillon, aucun quota supplémentaire n'a été établi par région, par âge ou par type de collectivité (urbaine ou rurale).

Profession de la santé Cible (n)
Infirmières 125
Médecins de famille 50
Obstétriciens/gynécologues 15
Dentistes 20
Pharmaciens 40
Total 250

Renseignements supplémentaires concernant le panel de répondants en ligne

Logit, notre panel partenaire en ligne pour la présente étude possède une longue expérience de la gestion de groupes de répondants aux fins de travaux de recherche partout au Canada. Les panels sont recrutés par l'intermédiaire de divers portails en ligne afin de garantir l'équilibre démographique des répondants. Logit gère tous les aspects du panel, depuis le recrutement, l'enregistrement, l'administration des sondages et l'élimination de ceux qui ne souhaitent plus faire partie du panel. Des directives strictes sont également respectées afin que chaque membre du panel ne participe pas plus de deux fois par mois à des sondages de recherche. Toutefois, afin de pouvoir être répondant pour ce type de sondage du gouvernement du Canada, les membres du panel ne doivent pas avoir participé à un sondage du gouvernement du Canada en tant que membre du panel de Logit, ou à un sondage portant sur un sujet similaire au cours des 30 derniers jours. En outre, pour le panel composé de professionnels de la santé, une procédure rigoureuse d'inscription est mise en œuvre. Les membres du panel sont validés par le biais de sources professionnelles (par exemple, leur numéro de licence), par leur adresse électronique professionnelle, leur adresse et leur numéro de téléphone au moment de l'inscription. Chaque membre du panel fait l'objet d'un suivi pour détecter tout mauvais rendement et se voit retirer du panel en cas d'échecs systématiques lors des contrôles de qualité.

B. Conception du questionnaire

Le cabinet The Strategic Counsel a travaillé en collaboration avec Santé Canada pour élaborer un questionnaire pour chaque public cible (grand public et professionnels de la santé) visant à s'assurer que tous les objectifs de recherche étaient atteints et que le questionnaire était conforme aux normes du gouvernement du Canada relatives à la recherche sur l'opinion publique. Les deux publics cibles se sont vu poser un ensemble de questions portant sur la connaissance et la sensibilisation concernant le VIH, la syphilis et d'autre ITSS.

C. Prétest

Conformément aux Normes du gouvernement du Canada relatives à la recherche sur l'opinion publique pour les sondages en ligne, The Strategic Counsel a réalisé un prétest auprès de chacun des publics avant le lancement du sondage. Les résultats sont fournis ci-dessous.

Grand public

Le sondage a été préalablement testé le 3 novembre 2023 auprès de n=26 répondants dans le cadre d'un lancement progressif (15 en anglais et 11 en français) avant la diffusion en direct.

Sur la base des 26 questionnaires remplis lors du prétest, la durée moyenne du temps de réponse était d'environ 12 minutes.

Dans l'ensemble, les résultats du prétest ont été très positifs. La très grande majorité des répondants sondés étaient d'accord, plutôt d'accord ou tout à fait d'accord, pour dire :

En outre, une majorité de répondants a trouvé le sujet intéressant (96 %) et a affirmé avoir tiré des enseignements du sondage (88 %). Tout retour d'information supplémentaire sous forme de commentaires dans les questions ouvertes était positif, comme « Excellente enquête » ou « Enquête intéressante » ou « Le sondage était facile à comprendre et exhaustif ».

Compte tenu des résultats positifs, TSC a recommandé à Santé Canada de lancer le sondage en ligne dans son intégralité, sans aucun autre changement.

Professionnels de la santé

Le sondage a été préalablement testé en ligne le 6 novembre 2023 auprès de n=26 répondants dans le cadre d'un lancement progressif (15 en anglais et 11 en français) avant la diffusion en direct.

Sur la base des 26 questionnaires remplis lors du prétest, la durée moyenne du temps de réponse a été d'environ 16 minutes.

Dans l'ensemble, les résultats du prétest ont été très positifs. La très grande majorité des répondants sondés étaient d'accord, plutôt d'accord ou tout à fait d'accord, pour dire :

En outre, tous les répondants (100 %) ont trouvé le sujet intéressant et ont affirmé avoir tiré des enseignements du sondage (85 %). Tout retour d'information supplémentaire fournie sous forme de commentaires pour les questions ouvertes était positif, à savoir « Le sondage était instructif » ou « Excellent sondage qui donne à réfléchir ».

Compte tenu des résultats positifs, TSC a recommandé à Santé Canada de lancer le sondage en ligne dans son intégralité, sans aucune autre modification.

D. Travail sur le terrain et durée du sondage

À la suite du prétest, le travail sur le terrain dans le cadre de la présente enquête s'est déroulé du 3 novembre au 23 novembre 2023. Il fallait en moyenne 14 minutes pour remplir le questionnaire du sondage. À la suite du prétest, le travail sur le terrain réalisé dans le cadre du présent sondage s'est déroulé du 6 au 17 novembre 2023. Il fallait en moyenne 16 minutes pour répondre au sondage.

E. Dispositions finales

Grand public

Au total, 7 448 personnes ont répondu au sondage en ligne. De ce nombre, 3 100 personnes se sont qualifiées et ont répondu au sondage. Le taux d'achèvement global a été de 90 % et le taux de participation global de 73 %, selon les calculs présentés ci-dessous.

Formule du taux de réponse au sondage-grand public

Équivalent textuel - Taux de réponse

Taux de réponse = Interviews entamées ÷ Répondants invités par courriel
75 % = 8 807 ÷ 11 783

Taux d'achèvement = (Sondages achevés + rejets à la sélection + Quota complet) ÷ Nombre total de clics entrants
79 % = (3 100 + 1 279 + 2 562) ÷ 8 807

TABLEAU 82. DISPOSITIONS EN LIGNE — GRAND PUBLIC
Disposition N
Nombre total de participants au sondage 8 807
Nombre de sondages achevés 3 100
Nombre de participants non qualifiés/de rejets à la sélection 1 279
Quota Full 2 562
Quota complet 507

Professionnels de la santé

Au total, 7 448 personnes ont répondu au sondage en ligne. De ce nombre, 3 100 personnes se sont qualifiées et ont répondu au sondage. Le taux d'achèvement global a été de 90 % et le taux de participation global de 73 %, selon les calculs présentés ci-dessous.

Formule du taux de réponse au sondage-professionnels de la santé

Équivalent textuel - Taux de réponse

Taux de réponse = Interviews entamées ÷ Répondants invités par courriel
77 % = 387 ÷ 501

Taux d'achèvement = (Sondages achevés + rejets à la sélection + Quota complet) ÷ Nombre total de clics entrants
97 % = (250 + 98 + 28) ÷ 387

TABLEAU 83. DISPOSITION EN LIGNE — PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
Disposition N
Nombre total de participants au sondage 387
Nombre de sondages achevés 250
Nombre de participants non qualifiés/de rejets à la sélection 98
Quota complet 28
Interruptions/abandons 10

F. Limites de l'étude

Le recours à un panel de participants volontaires en ligne signifie que seules les personnes qui se sont portées volontaires pour participer à des sondages en ligne ont été invitées à répondre au sondage. En outre, par nature, les sondages en ligne n'incluent que des répondants possédant les compétences de base nécessaires pour naviguer sur Internet. De ce fait, il n'est pas possible d'appliquer une marge d'erreur à l'échantillon final et aucune inférence ne peut être faite pour la population cible dans son ensemble.

En outre, il peut y avoir un biais de non-réponse lorsque les répondants refusent, ne peuvent pas ou ne veulent pas répondre au sondage. Dans le cas d'un biais de non-réponse, les personnes qui participent volontairement à un sondage et les non-répondants peuvent avoir des attitudes et des comportements qui diffèrent. Par conséquent, l'échantillon peut ne pas être représentatif de la population cible dans son ensemble. En outre, les personnes n'ayant pas accès ou ayant un accès restreint à Internet auraient été exclues du présent sondage.

Section F: Annexes

A. Questionnaire destiné à la population générale

Questionnaire FINAL - Enquête de référence sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
30 octobre 2023

Introduction

Le gouvernement du Canada mène un sondage sur d'importantes questions de santé publique au Canada. Le cabinet de recherche The Strategic Counsel a été sélectionné pour développer et mettre en place ce sondage. Si vous préférez répondre au sondage en anglais, veuillez cliquer sur « Anglais » [DONNER ACCÈS À LA VERSION ANGLAISE DU SONDAGE]. La durée du sondage est d'environ 15 minutes et votre participation est volontaire et confidentielle.

Vos réponses ne vous seront pas attribuées et les renseignements que vous fournirez seront traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels, de la Loi sur l'accès à l'information et de toute autre loi applicable. La décision de participer ou non au sondage vous appartient et il n'y aura aucune conséquence à ne pas y participer.

Les questions ci-dessous vous fourniront plus d'information sur le traitement des renseignements personnels recueillis à votre sujet.

À quelles fins vos renseignements personnels seront-ils utilisés? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

Les renseignements personnels que vous fournissez à l'Agence de Santé Publique du Canada sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillis en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé et de l'article 3 de la Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada, conformément à la directive du Conseil du Trésor sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée. La collecte porte uniquement sur les renseignements nécessaires à la réalisation du projet de recherche.

Pourquoi recueillons-nous vos renseignements personnels? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE — MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

Le présent sondage est réalisé dans le but de comprendre vos opinions concernant divers enjeux en matière de santé publique. Nous avons besoin de vos renseignements personnels, incluant vos données démographiques, afin de mieux comprendre le sujet de la recherche. Cependant, vos réponses seront toujours regroupées avec celles des autres répondants au moment de l'analyse et des rapports; vous ne serez jamais directement identifié(e).

Aucun renseignement permettant de vous identifier directement, comme votre nom ou votre date de naissance complète, ne vous sera demandé. Il se pourrait toutefois que les réponses que vous nous fournirez soient utilisées seules ou en combinaison avec d'autres renseignements disponibles, afin de vous identifier. Nous accordons une grande importance à la protection de vos renseignements personnels et nous ferons tout notre possible afin de les préserver et réduire les risques potentiels liés à votre identification.

Allons-nous utiliser ou divulguer vos renseignements personnels à d'autres fins? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

La société de sondage The Strategic Counsel se chargera de recueillir les données du sondage auprès des participants. Une fois la collecte terminée, The Strategic Counsel remettra à l'Agence de Santé Publique du Canada un ensemble de données ne comportant aucune réponse individuelle, afin de réduire le risque que l'on puisse vous identifier. Les réponses reçues seront regroupées aux fins d'analyse et de présentation des résultats. L'ensemble de données sera également accessible, sur demande, aux gouvernements fédéral et provinciaux, à des organisations et au milieu de la recherche canadien. Les rapports et autres publications découlant de cette étude présenteront des données agrégées ainsi que des résultats du sondage qui garantiront votre anonymat et votre confidentialité par rapport à tout résultat spécifique.

Quels sont vos droits? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

Vous avez le droit de porter plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous estimez que vos renseignements personnels n'ont pas été traités de manière appropriée. Pour plus d'information sur ces droits ou sur nos pratiques en matière de protection de la vie privée, veuillez communiquer avec Trista Heney, associée, The Strategic Counsel, au 416-975-4465, poste 272.

Pour vérifier l'authenticité du présent sondage, cliquer ici. [[AFFICHER DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE DU NAVIGATEUR]

La présente étude est commanditée par l'Agence de santé publique du Canada. Veuillez noter que votre participation demeurera strictement confidentielle et qu'elle n'affectera en rien vos interactions avec le gouvernement du Canada, y compris avec l'Agence de Santé Publique du Canada.

Pour vérifier l'authenticité du présent sondage, veuillez cliquer ici et saisir le code du projet suivant : 20231031-TH807.

Pour obtenir le sondage sous un autre format, veuillez communiquer avec :

Trista Heney
Téléphone : 416-975-4465, poste 272
Courriel : theney@thestrategiccounsel.com

Questions aux fins de la sélection et du suivi des quotas

1. Est-ce que vous ou un membre de votre ménage travaillez pour l'une des organisations suivantes? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

Une société de recherche marketing METTRE FIN AU SONDAGE
Un magazine ou un journal METTRE FIN AU SONDAGE
Une agence de publicité METTRE FIN AU SONDAGE
Un parti politique METTRE FIN AU SONDAGE
Une station de radio ou de télévision METTRE FIN AU SONDAGE
Une entreprise médiatique, y compris les médias numériques METTRE FIN AU SONDAGE
Une agence de relations publiques METTRE FIN AU SONDAGE
Le gouvernement fédéral, un gouvernement provincial ou territorial METTRE FIN AU SONDAGE
Aucune de ces organisations CONTINUER

2. Quelle est votre année de naissance? [NP : NOTER L'ANNÉE — AAAA. METTRE FIN AU SONDAGE POUR LES PERSONNES NÉES EN 2008 OU APRÈS. SURVEILLER LES QUOTAS EN FONCTION DU GROUPE D'ÂGE]

Je préfère ne pas répondre - □ [PASSER À LA Q2A]

2a. Accepteriez-vous d'indiquer à laquelle des tranches d'âge suivantes vous appartenez?

16 à 17 ans CONTINUER
18 à 24 ans CONTINUER
25 à 34 ans CONTINUER
35 à 44 ans CONTINUER
45 à 54 ans CONTINUER
55 à 64 ans CONTINUER
65 ans ou plus CONTINUER
Je préfère ne pas répondre METTRE FIN AU SONDAGE

3. Quel(s) de ces groupes raciaux ou culturels vous représente(nt) le mieux? Nous reconnaissons que les éléments de cette liste pourraient ne pas correspondre exactement à la manière dont vous vous décririez. Veuillez cocher toutes les réponses pertinentes. La question vise à recueillir de l'information conformément à la Loi sur l'équité en matière d'emploi et à ses règlements et lignes directrices afin de soutenir des programmes qui favorisent une participation à parts égales de tous les Canadiens à la vie sociale, culturelle et économique du pays. [SURVEILLER LES QUOTAS POUR LA COMMUNAUTÉ AUTOCHTONE (PREMIÈRES NATIONS/MÉTIS/INUITS) ET NOIRE/AFRICAINE, CARIBÉENNE ET NOIRE]

Noir (p. ex. d'origine africaine, afro-caribéenne, africaine)
Asiatique de l'est/du sud-est (p. ex. chinois, coréen, japonais, taiwanais, philippin, vietnamien, cambodgien, thaïlandais, indonésien, autre origine asiatique de l'est ou du sud-est)
Autochtone (comprend les Premières Nations [indien inscrit, non inscrit, des traités ou non soumis aux traités], Inuit, et Métis)
Autochtone (originaires d'une autre partie du monde)  
Latino (p. ex. d'origine latino-américaine, hispanique)
Moyen-oriental et nord-africain (p. ex. algérien, égyptien, habitant de l'Asie occidentale, c'est-à-dire iranien, libanais, turc, kurde, entre autres)
Asiatique du sud (p. ex. indien, pakistanais, bangladais, sri-lankais, afghan, entre autres).  
Européen de race blanche
Autre groupe racial ou culturel, veuillez préciser
Je ne sais pas [EXCLUSIF]
Je préfère ne pas répondre [EXCLUSIF]

4. [SI ON A RÉPONDU « AUTOCHTONE » À LA Q.3, POSER LA QUESTION SUIVANTE] Vous identifiez-vous en tant que membre des Premières Nations, Métis ou Inuit? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

Premières Nations
Métis
Inuit
Je préfère ne pas répondre

5. Puis-je avoir les trois premiers caractères de votre code postal? [NP : SURVEILLER LES QUOTAS PAR PROVINCE OU RÉGION]

Je préfère ne pas répondre - □

5a. [QUESTION À POSER UNIQUEMENT À CEUX QUI ONT RÉPONDU « JE PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE » À LA Q5] Dans quelle province où territoire habitez-vous actuellement? [NP : SURVEILLER LES QUOTAS PAR PROVINCE OU RÉGION]

Alberta
Colombie-Britannique
Manitoba
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-et-Labrador
Territoires du Nord-Ouest
Nouvelle-Écosse
Nunavut
Ontario
Île-du-Prince-Édouard
Québec
Saskatchewan
Yukon
À l'extérieur du Canada [NP : METTRE FIN AU SONDAGE]
Je préfère ne pas répondre [NP : METTRE FIN AU SONDAGE]

6. Veuillez indiquer le sexe qui vous a été attribué à la naissance.

Femme
Homme
Autre
Je préfère ne pas répondre

7. À quel genre vous identifiez-vous? Le genre désigne le sexe actuel, qui peut différer du sexe attribué à la naissance et qui peut différer de ce qui est indiqué sur les documents juridiques. Nous vous rappelons de ne jamais fournir de renseignements permettant de vous identifier, tels que votre nom ou vos coordonnées. [NP : UNE RÉPONSE SEULEMENT. SURVEILLER AFIN DE RESPECTER DES QUOTAS HOMMES/FEMMES À PEU PRÈS ÉGAUX (50/50).]

Femme
Homme
Non binaire
Femme transgenre
Homme transgenre
Bispirituel
Autre genre, veuillez préciser
Je préfère ne pas répondre

8. Quelle est votre orientation sexuelle? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent. [NP : SURVEILLEZ LES QUOTAS POUR LES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ 2ELGBTQI+ EN FONCTION DES RÉPONSES À LA Q7 ET À LA Q8.]

Gai
Lesbienne
Bisexuel
Asexué
Hétérosexuel
Pansexuel
Queer
Bispirituel
Autre orientation sexuelle, veuillez préciser :
Je préfère ne pas répondre

Niveau général de préoccupation concernant les ITSS par rapport à d'autres problèmes de santé publique

9. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par les problèmes suivants?

[ROTATION DES CHOIX A à I] Pas du tout préoccupé(e) Pas très préoccupé(e) Assez préoccupé(e) Très préoccupé(e) Je ne sais pas
a. La crise des opioïdes (usage de drogues, surdose, dépendance)
b. Tabagisme et consommation d'alcool
c. Taux de VIH/sida
d. Obésité
e. Santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes
f. Santé mentale et suicide parmi les adultes
g. Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes
h. Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes
i. Taux d'infection à la syphilis

Connaissance et perception du niveau de risque personnel

10. Connaissance et perception du niveau de risque personnel

ROTATION DES CHOIX A à C Pas bien informé(e) du tout Pas très bien informé(e) Assez bien informé(e) Très bien informé(e) Je ne sais pas
a. VIH
b. Syphilis
c. Autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

11. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur… ?

ROTATION DES CHOIX A à I Pas bien informé(e) du tout Pas très bien informé(e) Assez bien informé(e) Très bien informé(e) Je ne sais pas
a. Prévention du VIH
b. Dépistage du VIH
c. Traitements pour le VIH
d. Prévention de la syphilis
e. Dépistage de la syphilis
f. Traitements pour la syphilis
g. Prevention d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
h. Dépistage d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
i. Traitements pour d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

12. Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) par votre risque personnel de contracter chacune des infections suivantes ?

[ROTATION DES CHOIX A à K] Pas du tout préoccupé(e) Pas très préoccupé(e) Assez préoccupé(e) Très préoccupé(e) Je ne sais pas
a. VIH
b. Syphilis
c. Hépatite A
d. Hépatite B
e. Hépatite C
F. Chlamydia
g. Gonorrhée
h. Verrues génitales (Condyloma acuminata)
i. Herpès génital
j. Virus du papillome humain
k. Trichomonas

13. Connaissez-vous quelqu'un qui est actuellement atteint (ou qui a été atteint) de la syphilis? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

Moi-même
Mon partenaire ou ma partenaire/mon conjoint ou ma conjointe
Parent
Un frère ou une sœur
Membre de la famille élargie
Ami(e)
Voisin(e)
Collègue de travail
Autre, (veuillez préciser) :
Je ne connais personne qui a eu la syphilis [NP : EXCLUSIF]

14. Avez-vous déjà connu quelqu'un qui est (ou était) atteint du VIH? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

Moi-même
Mon partenaire ou ma partenaire/mon conjoint ou ma conjointe
Parent
Un frère ou une sœur
Membre de la famille élargie
Ami(e)
Voisin(e)
Collègue de travail
Autre, (veuillez préciser) :
Je ne connais personne qui a eu le VIH [NP : EXCLUSIF]

15. Avez-vous déjà passé un test de dépistage pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

VIH
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite C
Chlamydia
Gonorrhée
Verrues génitales (Condyloma acuminata)
Herpès génital
Virus du papillome humain
Syphilis
Trichomonas
Je ne sais pas si j'ai déjà passé un test de dépistage pour ces infections [NP : EXCLUSIF]
Je n'ai jamais passé de test de dépistage pour ces infections [NP : EXCLUSIF]

16. Avez-vous déjà reçu un diagnostic pour l'un des types d'infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) suivants? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

VIH
Hépatite A
Hépatite B
Hépatite C
Chlamydia
Gonorrhée
Verrues génitales (Condyloma acuminata)
Herpès génital
Virus du papillome humain
Syphilis
Trichomonas
Je n'ai jamais reçu de diagnostic pour l'une des de ces infections : [NP EXCLUSIF]

NP : ROTATION DES QUESTIONS 17 à 19 ET Q20 — LES QUESTIONS 17 à 19 DEVRAIENT ÊTRE POSÉE À UNE MOITIÉ DE L'ÉCHANTILLON D'ABORD/LA Q20 À L'AUTRE MOITIÉ D'ABORD SUIVIE DES QUESTIONS 17 à 19.

17. Parmi les groupes suivants, quels sont, selon vous, ceux qui sont le plus exposés au risque d'infection par le VIH? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent. RANDONISER LA LISTE

Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes)
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes)
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu
Les utilisateurs de drogues par injection
Les personne atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang
Les personnes qui participent à la vente de sexe
Les Autochtones
Les communautés africaine, caribéenne et noire
Les personnes bisexuelles
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec d'autres femmes
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis
Autre, (veuillez préciser) :
Je ne sais pas

18. À votre connaissance, le VIH peut-il être guéri? [SC 2012]

Oui
Non
Je ne sais pas

19. Dans quelle mesure estimez-vous que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les personnes séropositives à mener une vie saine et épanouie? [SC 2012]

Pas du tout efficaces
Pas très efficaces
Assez efficaces
Très efficaces
Je ne sais pas

20. Parmi les groupes suivants, lesquels sont, selon vous, les plus exposés au risque de contracter la syphilis? Veuillez cocher toutes les réponses pertinentes. RANDONISER LA LISTE

Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes)
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes)
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu
Les personnes qui font usage de drogues
Les personne atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang
Les personnes qui participent à la vente de sexe
Les Autochtones
Les communautés africaine, caribéenne et noire
Les personnes bisexuelles
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec d'autres femmes
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, ou la gonorrhée.
Autre, (veuillez préciser) :
Je ne sais pas

[NP : ALTERNER ENTRE Q21 ET Q22 — LA Q21 DEVRAIT ÊTRE POSÉE À UNE MOITIÉ DE L'ÉCHANTILLON D'ABORD/LA Q22 À L'AUTRE MOITIÉ D'ABORD.

21. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

ROTATION DES CHOIX A à I] Vrai Faux Je ne sais pas
a. La syphilis peut être guérie au moyen d'un traitement.
b. Il est important que les femmes enceintes se fassent dépister pour la syphilis
c. La syphilis est considérée comme une maladie du passé.
d. La plupart des personnes atteintes de la syphilis présentent des symptômes.
e. La syphilis peut se transmettre lors de rapports sexuels oraux.
f. La syphilis n'est pas dangereuse, car elle peut être traitée.
g. Si on contracte la syphilis une fois, on est immunisé contre toute nouvelle infection.
h. Il est possible d'attraper la syphilis en touchantun siège de toilette.
i. Les femmes ne courent aucun risque d'attraper la syphilis.
j. Lors d'un test Pap, vous êtes automatiquement dépisté(e) pour la syphilis.
k. La syphilis n'entraîne jamais la mort.
l. Je devrais subir un test de dépistage de la syphilis même si je n'en présente pas les symptômes.
m. Le dépistage de la syphilis est toujours inclus dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement.
n. La syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada.

22. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet du VIH et du SIDA est vrai ou faux.

ROTATION DES CHOIX A à N] Vrai Faux Je ne sais pas
a. Le VIH et le sida, c'est la même chose.
b. Lors d'une prise de sang, quelle qu'en soit la raison, vous êtes automatiquement soumis à un test de dépistage du VIH.
c. Le VIH ne peut être traité
d. Il est possible de vivre une vie longue et saine même en étant atteint du VIH.
e. Il est possible de contracter le VIH en échangeant des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes ou des brosses à dents.
f. Les utilisateurs de drogue par injection peuvent contracter le VIH en partageant des aiguilles ou des seringues.
g. Une femme atteinte du VIH ne peut avoir d'enfants sans lui transmettre le virus.
h. Les femmes sont moins susceptibles de contracter le VIH que les hommes.
i. L'évolution du VIH mène toujours au sida.
j. Le traitement du VIH peut être aussi simple que la prise quotidienne d'un comprimé.
k. Le dépistage du VIH est toujours inclus dans le dépistage habituel
des infection transmissibles sexuellement.
l. Les personnes atteintes du VIH peuvent empêcher toute transmission du VIH à un partenaire sexuel.
m. Les préservatifs et les digues dentaires sont les seuls moyens de prévenir la transmission du VIH pendant un rapport sexuel.
n. Le VIH ne se transmet pas par contact sexuel lorsqu'une personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans leur sang demeure très faible.

Stigmatisation et obstacles au diagnostic et au traitement

23. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

[ROTATION DES CHOIX A à E] Tout à fait
en désaccord
1
2 3 Ni d'accord
ni en désaccord
4
5 6 Tout à fait d'accord
7
Je ne sais pas
a. Les personnes vivant avec le VIH devraient être autorisées à occuper des postes de service public tels que dentiste, coiffeur, employé de restaurant, entre autres. [BCP 2023]
b. Je ne me sens pas à l'aise en présence de personnes vivant avec le VIH. [SC 2012 — modifié]
c. Les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes droits aux soins de santé que moi. [SC 2012]
d. Les gens ont souvent des préjugés négatifs à l'égard des personnes vivant avec le VIH.
e. Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) constituent un problème de santé tout à fait mineur.

24. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

[ROTATION DES CHOIX A à L] Très mal à l'aise Assez mal à l'aise Assez à l'aise Très à l'aise Je ne sais pas
a. Si un ami proche ou un membre de la famille avait des rendez-vous galants avec une personne vivant avec le VIH. [BCP 2023]
b. De parler d'infections transmissibles sexuellement et par le sang à un professionnel de la santé.
c. De demander à passer un test de dépistage des ITSS à un professionnel de la santé.
d. D'inviter chez vous une personne atteinte de la syphilis.
e. De discuter avec un(e) ami(e) ou un membre de la famille du diagnostic de syphilis qu'il ou elle a reçu.
f. De discuter avec un(e) ami(e) ou un membre de la famille du diagnostic de VIH qu'il ou elle a reçu.
g. D'inviter chez vous une personne vivant avec le VIH.
h. Si votre enfant fréquentait une école où l'on sait qu'un des élèves est atteint du VIH/sida.
i. Si vous travailliez dans un bureau avec un collègue atteint du VIH/sida.
j. De faire vos courses dans une petite épicerie de quartier après avoir appris que le propriétaire était atteint du VIH/sida.
k. De boire dans le verre propre d'un restaurant dans lequel a déjà bu une personne atteinte du VIH/sida.
l. De porter un chandail qu'une personne vivant avec le VIH/sida a déjà porté.

25. Parmi les facteurs suivants, lesquels pourraient vous empêcher (ou vous ont empêché) de vous faire dépister ou de demander un traitement si vous pensiez être atteint d'une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. RANDONISER LA LISTE.

La crainte d'être diagnostiqué(e) positif(ve)
Expériences antérieures de stigmatisation ou de discrimination de la part de professionnels de la santé ou du système de santé
Accès restreint à un professionnel de la santé afin d'être testé ou traité
L'emplacement des centres de dépistage et de traitement n'est pas pratique ou facile d'accès
Longs trajets pour se rendre dans les centres de dépistage et de traitement
Je ne sais pas trop où aller pour passer un test de dépistage
Longs délais d'attente/difficultés à prendre des rendez-vous en temps voulu
Inquiétudes concernant l'anonymat et la confidentialité de mes données personnelles et de mes renseignements
Absence de soins culturellement appropriés (p. ex. barrières linguistiques, formes traditionnelles de guérison, etc.)
Crainte ou gêne concernant les procédures de dépistage (p. ex. prélèvement de sang, de sécrétions génitales ou d'échantillons d'urine)
Sentiment de honte ou de gêne
Peur de devoir révéler certains comportements (p. ex., antécédents sexuels, partenaires multiples, consommation de drogues, etc.)
Peur de révéler son orientation sexuelle, son identité de genre ou sa chirurgie d'affirmation du genre
Manque de temps dû à des priorités médicales concurrentes
Autre, veuillez préciser (prière de veiller à ce que votre réponse ne contienne pas de renseignements personnels vous concernant ou concernant une autre personne)
Rien ne m'empêcherait/ne m'a empêché de me faire tester ou de demander un traitement si je pensais/lorsque je pensais être atteint d'une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS). [NP : EXCLUSIF]

Sensibilisation à la campagne I=I et préférences en matière de renseignements

26. Dans quelle mesure êtes-vous désireux(se) en apprendre davantage sur des risques, les options de dépistage et le traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)? [UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Très désireux (se)
Assez désireux (se)
Pas très désireux (se)
Pas désireux (se) du tout
Je ne sais pas

27. [SI ON A RÉPONDU « ASSEZ DÉSIREUX (SE) » OU « TRÈS DÉSIREUX (SE) » À LA Q.26, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Comment préféreriez-vous recevoir de l'information ou en savoir plus sur les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. [RANDONISER]

De mon médecin de famille/professionnel de la santé
Courriel
Articles d'actualités
Podcast
Médias sociaux (Facebook, X [anciennement Twitter], Instagram, etc.)
Radio
Télévision
Sites vidéo comme YouTube
Sites Web du gouvernement
Sites Web d'organisations caritatives ou à but non lucratif
Par le biais de témoignages de personnes atteintes ou ayant été atteintes d'une ITSS
D'influenceurs sur les réseaux sociaux ayant une expertise (p.ex. un fournisseur de soins de santé) ou une expérience vécue en matière d'infections transmissibles sexuellement et par le sang.
Autre préférence, (veuillez préciser) :

28. Avez-vous entendu parler du concept « Indétectable=Intransmissible ou I=I? »

Oui, bien sûr
Oui, vaguement
Non
Je ne sais pas

29. Que signifie, selon, vous, Indétectable=Intransmissible? Veuillez ne pas inclure dans votre réponse de renseignements qui pourraient permettre de vous identifier ou d'identifier quelqu'un d'autre. [NP : QUESTION OUVERTE]

Je ne sais pas - □

Données sociodémographiques supplémentaires

Ces dernières questions nous permettront de comparer les résultats du sondage entre différents groupes de répondants. Vos réponses resteront confidentielles et ne renverront à aucune information permettant de vous identifier directement.

30. Laquelle des réponses suivantes vous décrit le mieux? [NP : UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Vous êtes marié(e)
Vous vivez avec un(e) conjoint(e) de fait ou un(e) partenaire
Vous êtes divorcé(e), séparé(e), veuf ou veuve
Vous êtes célibataire et n'avez jamais été marié(e)
Autre situation (veuillez préciser)
Je préfère ne pas répondre

31.Quel est le niveau de scolarité officiel le plus élevé que vous ayez atteint? [NP : UNE RÉPONSE SEULEMENT]

École primaire
Études secondaires partielles
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent
Certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'une école de métiers
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un CÉGEP ou d'un autre établissement non universitaire
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat
Je préfère ne pas répondre

32. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation d'emploi actuelle? [NP : UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Emploi à temps plein (30 heures ou plus par semaine)
Emploi à temps partiel (moins de 30 heures par semaine)
Travail autonome
Sans emploi, mais à la recherche d'un travail
Aux études à temps plein
À la retraite
Pas sur le marché du travail (au foyer à temps plein, sans emploi et ne cherchant pas de travail)
Autre situation
Je préfère ne pas répondre

33. [SI ON A RÉPONDU « TEMPS PLEIN », « TEMPS PARTIEL » OU « TRAVAIL AUTONOME À LA Q32, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Travaillez-vous actuellement comme travailleur(se) de la santé au Canada? Le terme « travailleur(euse) de la santé » désigne tout employé faisant partie du système de soins de santé. Cela comprend tout emploi rémunéré d'au moins 20 heures par semaine. La définition comprend les médecins, les infirmiers(ères), les professionnels paramédicaux ainsi que les travailleurs(ses) auxiliaires de la santé comme : le personnel hospitalier et de soins de santé communautaire (aides-soignants, personnel de nettoyage ou de blanchisserie, transporteurs de patients, personnel de restauration, personnes chargées du traitement des déchets médicaux, etc.).

Oui
Non
Je préfère ne pas répondre

34.Vous identifiez-vous comme une personne vivant avec un handicap? Toute personne vivant avec un handicap souffre d'une déficience durable ou récurrente limitant ses activités quotidiennes à l'intérieur ou à l'extérieur de son domicile (à l'école, au travail ou au sein de la communauté en général). Un handicap peut affecter la vision, l'audition, la mobilité, la flexibilité, la dextérité, la douleur, l'apprentissage, le développement, la mémoire, la santé mentale, entre autres.

Oui
Non
Je préfère ne pas répondre

35. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage l'année dernière, avant impôts, toutes sources confondues, pour tous les membres de votre ménage? [NP : UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Moins de 20 000 $
20 000 $ à 29 999 $
30 000 $ à 39 999 $
40 000 $ à 49 999 $
50 000 $ à 59 999 $
60 000 $ à 69 999 $
70 000 $ à 79 999 $
80 000 $ à 89 999 $
90 000 $ à 99 999 $
100 000 $ à 149 000 $
150 000 $ ou plus
Je préfère ne pas répondre

36. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Anglais
Français
Autre préférence, (veuillez préciser) :
Je préfère ne pas répondre

37. Avez-vous été en situation d'itinérance au cours des cinq dernières années? Cela comprend toute période passée sans logement stable, permanent et approprié, ou sans capacité immédiate de trouver un logement.

Oui
Non
Je préfère ne pas répondre

38. [QUESTION À POSER SEULEMENT À CEUX QUI ONT RÉPONDU « JE PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE » À LA Q.5] Vivez-vous en région urbaine ou rurale?

Urbaine (dans une ville ou une grande agglomération)
Rurale (à l'extérieur d'une ville ou d'une grande agglomération)
Je préfère ne pas répondre

39. [NP : [NE PAS POSER LA QUESTION] NOTER LA LANGUE DANS LAQUELLE LE SONDAGE S'EST DÉROULÉ.

Anglais
Français

B. Questionnaire destiné à travailleurs de la santé

Questionnaire final - Enquête de référence sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) (traveilleur de la santé)
2 novembre 2023

Introduction

Le gouvernement du Canada mène un sondage sur les infections transmissibles sexuellement et par le sang. Le cabinet de recherche The Strategic Counsel a été sélectionné pour développer et mettre en place ce sondage. Si vous préférez répondre au sondage en anglais, veuillez cliquer sur « Anglais » [donner accès à la version anglaise du sondage]. La durée du sondage est d'environ 15 minutes et votre participation est volontaire et confidentielle.

Vos réponses ne vous seront pas associées et les renseignements que vous fournirez seront traités conformément aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels, de la Loi sur l'accès à l'information et de toute autre loi applicable. La décision de participer ou non au sondage vous appartient et il n'y aura aucune conséquence à ne pas y participer.

Les questions ci-dessous vous fourniront plus d'information sur le traitement des renseignements personnels recueillis à votre sujet.

À quelles fins vos renseignements personnels seront-ils utilisés? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

Les renseignements personnels que vous fournissez à l'Agence de la santé publique du Canada à votre sujet ou au sujet de la profession que vous exercez sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillis en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé et de l'article 3 de la Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada, conformément à la directive du Conseil du Trésor sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée. La collecte porte uniquement sur les renseignements nécessaires à la réalisation du projet de recherche.
Pourquoi recueillons-nous vos renseignements personnels? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE — MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]

Le gouvernement du Canada s'est engagé à accélérer la prévention, le diagnostic et le traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), y compris la syphilis, d'ici 2030, afin de réduire les impacts sur la santé de ces infections au Canada. Vos réponses, y compris vos données démographiques, serviront à déterminer le niveau de sensibilisation et à identifier ce qui fait obstacle à l'accès à des soutiens et des services chez les Canadiens âgés de 16 ans et plus, ainsi que chez ceux qui courent le plus grand risque de contracter une ITSS. Cependant, vos réponses seront toujours regroupées avec celles des autres répondants au moment de l'analyse et des rapports; vous ne serez jamais directement identifié(e).

Aucun renseignement permettant de vous identifier directement, comme votre nom ou votre date de naissance complète, ne vous sera demandé. Il se pourrait toutefois que les réponses que vous nous fournirez soient utilisées seules ou en combinaison avec d'autres renseignements disponibles, afin de vous identifier. Nous accordons une grande importance à la protection de vos renseignements personnels et nous ferons tout notre possible afin de les préserver et réduire les risques potentiels liés à votre identification.

Allons-nous utiliser ou divulguer vos renseignements personnels à d'autres fins? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]
La société de sondage The Strategic Counsel se chargera de recueillir les données du sondage auprès des participants. Une fois la collecte terminée, The Strategic Counsel remettra à l'Agence de Santé Publique du Canada un ensemble de données ne comportant aucune réponse individuelle, afin de réduire le risque que l'on puisse vous identifier. Les réponses reçues seront regroupées aux fins d'analyse et de présentation des résultats. Les gouvernements fédéral et provinciaux, des organisations et des chercheurs de partout au Canada pourront également, sur demande, avoir accès à l'ensemble de données. Les rapports et autres publications découlant de cette étude présenteront des données agrégées ainsi que des résultats du sondage qui garantiront votre anonymat et votre confidentialité par rapport à tout résultat spécifique.

Quels sont vos droits? [NP : PARAGRAPHE RÉDUCTIBLE – MONTRER LE TEXTE UNIQUEMENT SI LE RÉPONDANT CLIQUE SUR LA QUESTION]
Vous avez le droit de porter plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous estimez que vos renseignements personnels n'ont pas été traités de manière appropriée. Pour plus d'information sur ces droits ou sur nos pratiques en matière de protection de la vie privée, veuillez communiquer avec Trista Heney, associée, The Strategic Counsel, au 416-975-4465, poste 272.

Pour vérifier l'authenticité du présent sondage, cliquer ici. [AFFICHER DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE DU NAVIGATEUR]

La présente étude est commanditée par l'Agence de santé publique du Canada. Veuillez noter que votre participation demeurera strictement confidentielle et qu'elle n'affectera en rien vos interactions avec le gouvernement du Canada, y compris avec l'Agence de Santé Publique du Canada.

Pour vérifier l'authenticité du présent sondage, veuillez cliquer ici et saisir le code du projet suivant : 20231031-TH807.

Pour obtenir le sondage sous un autre format, veuillez communiquer avec :

Trista Heney
Téléphone : 416-975-4465, poste 272
Courriel : theney@thestrategiccounsel.com

Questions aux fins de la sélection et du suivi des quotas

1. Est-ce que vous ou un membre de votre ménage travaillez pour l'une des organisations suivantes? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

Une société de recherche marketing METTRE FIN AU SONDAGE
Un magazine ou un journal METTRE FIN AU SONDAGE
Une agence de publicité METTRE FIN AU SONDAGE
Un parti politique METTRE FIN AU SONDAGE
Une station de radio ou de télévision METTRE FIN AU SONDAGE
Une entreprise médiatique, y compris les médias numériques METTRE FIN AU SONDAGE
Une agence de relations publiques METTRE FIN AU SONDAGE
Le gouvernement fédéral, un gouvernement provincial ou territorial METTRE FIN AU SONDAGE
Aucune de ces organisations CONTINUER

2. Travaillez-vous actuellement comme professionnel de la santé au Canada? Le terme « professionnel de la santé » désigne tout employé faisant partie du système de soins de santé. Cela comprend tout emploi rémunéré d'au moins 20 heures par semaine. La définition comprend les médecins, les pharmaciens(es), les infirmiers(ères), les professionnels paramédicaux ainsi que les travailleurs (euses) auxiliaires de la santé comme: le personnel hospitalier et de soins de santé communautaire (aides-soignants, personnel de nettoyage ou de blanchisserie, transporteurs de patients, personnel de restauration, personnes chargées du traitement des déchets médicaux, etc.).

Oui CONTINUER
Non METTRE FIN AU SONDAGE
Je préfère ne pas répondre METTRE FIN AU SONDAGE

Les quelques questions suivantes nous aideront à mieux comprendre la nature de votre travail et l'endroit où vous exercez vos fonctions.

3. À quel titre êtes-vous employé(e) au sein de l'industrie des « professionnels de la santé » au Canada? Si vous occupez plus d'un poste, veuillez indiquer le poste auquel vous consacrez la majeure partie de votre temps. [CHOISIR UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Infirmier(ère) auxiliaire autorisé(e) CONTINUER
Infirmier(ère) praticien(ne) CONTINUER
Infirmier(ère) autorisé(e) CONTINUER
Infirmier(ère) psychiatrique autorisé(e) CONTINUER
Médecin généraliste/de famille CONTINUER
Gynécologue/obstétricien CONTINUER
Autre médecin spécialiste METTRE FIN AU SONDAGE
Dentiste CONTINUER
Hygiéniste dentaire METTRE FIN AU SONDAGE
Pharmacien(ne) CONTINUER
Aide-pharmacien(ne) METTRE FIN AU SONDAGE
Sage-femme CONTINUER
Autre METTRE FIN AU SONDAGE
Je préfère ne pas répondre [EXCLUSIF] METTRE FIN AU SONDAGE

4. Dans quelle province ou dans quel territoire travaillez-vous actuellement? Si vous travaillez dans plus d'un territoire ou plus d'une province, veuillez choisir celui ou celle dans lesquels vous passez la plupart de votre temps. [CHOISIR UNE SEULE RÉPONSE SEULEMENT]

Alberta
Colombie-Britannique
Manitoba
Nouveau-Brunswick
Terre-Neuve-et-Labrador
Territoires du Nord-Ouest
Nouvelle-Écosse
Nunavut
Ontario
Île-du-Prince-Édouard
Québec
Saskatchewan
Yukon
À l'extérieur du Canada [NP : METTRE FIN AU SONDAGE]
Je préfère ne pas répondre [NP : METTRE FIN AU SONDAGE]

5. Laquelle des options suivantes décrit le mieux l'endroit où vous pratiquez? Une région éloignée peut être isolée ou non isolée. Une région éloignée non isolée est généralement située entre 50 et 90 kilomètres du centre de santé le plus proche ouvert toute l'année, tel qu'un cabinet d'un médecin, un hôpital ou une clinique. Une région éloignée et isolée est généralement située à plus de 90 kilomètres du centre de santé le plus proche ouvert toute l'année et à laquelle il n'y a pas d'accès routier toute l'année (p. ex. services assurés par navettage aérien). [CHOISIR UNE RÉPONSE SEULEMENT]

Une ville d'un million ou plus d'habitants
Une ville de 100 000 à un peu moins d'un million d'habitants
Une ville ou agglomération de 1 000 à un peu moins de 100 000 habitants
Une collectivité rurale, mais non éloignée (de moins de 1 000 habitants)
Une collectivité rurale et éloignée (de moins de 1 000 habitants)
Je préfère ne pas répondre [NP : METTRE FIN AU SONDAGE]

6. Lequel des milieux suivants décrit le mieux votre lieu de travail actuel? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Milieu hospitalier
Milieu clinique
Milieu communautaire
Pharmacie communautaire
Établissement de soins aux aînés
Télésanté
Centre universitaire des sciences de la santé
Autre milieu, (veuillez préciser) :
Je ne travaille dans aucun des milieux de travail susmentionnés [NP : EXCLUSIF. METTRE FIN AU SONDAGE]  

7. Parmi les groupes suivants, quels sont ceux avec lesquels vous avez été en contact dans le cadre de votre rôle de professionnel de la santé au cours des cinq dernières années? (Cochez toutes les réponses pertinentes.) [NE PAS RANDONISER LA LISTE]

Premières Nations, Inuit, Métis
Populations rurales et éloignées
Membres de la communauté 2ELGBTQI+
Nouveaux arrivants au Canada (immigrants ou réfugiés)
Personnes racialisées
Les utilisateurs de drogues par injection
Les personnes qui participent à la vente ou à l'achat de sexe
Personnes atteintes du VIH ou de la syphilis
Personnes en situation d'itinérance
Femmes (parmi les populations ci-haut)
Jeunes (parmi les populations ci-haut)
Je n'ai jamais été en contact avec l'un de ces groupes : [EXCLUSIF]

8. Veuillez indiquer le sexe qui vous a été attribué à la naissance. [AUCUN QUOTA DE FIXÉ CONCERNANT LE GENRE, MAIS UNE SUPERVISION EST NÉCESSAIRE POUR ÉVITER TOUTE DISPARITÉ SIGNIFICATIVE]

Femme
Homme
Autre
Je préfère ne pas répondre

Niveau général de préoccupation au sujet des ITSS comparativement à d'autres problèmes de santé publique

9. Sur le plan de la santé publique, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé par chacun des problèmes suivants?

[ROTATION DES CHOIX A à I] Pas du tout préoccupé(e) Pas très préoccupé(e) Assez préoccupé(e) Très préoccupé(e) Je ne sais pas
a. La crise des opioïdes (usage de drogues, surdose, dépendance)
b. Tabagisme et consommation d'alcool
c. Taux de VIH/sida
d. Obésité
e. Santé mentale et suicide parmi les enfants et les jeunes
f. Santé mentale et suicide parmi les adultes
g. Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les enfants et les jeunes
h. Usage de cigarettes électroniques et vapotage parmi les adultes
i. Taux d'infection à la syphilis

10. Outre les problèmes susmentionnés, quels autres problèmes de santé publique vous préoccupent? Prière de veiller à ce que votre réponse ne contienne pas de renseignements permettant de vous identifier personnellement ou d'identifier quelqu'un d'autre. [NP : QUESTION OUVERTE]

Aucun autre problème - □

Connaissance des risques et niveau de risque parmi divers groupes

11. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

ROTATION DES CHOIX A à C Pas bien informé(e) du tout Pas très bien informé(e) Assez bien informé(e) Très bien informé(e) Je ne sais pas
a. VIH
b. Syphilis
Dépistage et traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

12. Dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes bien informé(e) sur chacun des points suivants?

ROTATION DES CHOIX A à I Pas bien informé(e) du tout Pas très bien informé(e) Assez bien informé(e) Très bien informé(e) Je ne sais pas
a. Prévention du VIH
b. Dépistage du VIH
c. Traitements pour le VIH
d. Prévention de la syphilis
e. Dépistage de la syphilis
f. Traitements pour la syphilis
g. Prevention d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
h. Dépistage d'autres infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
i. Traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

NP : ALTERNER ENTRE LES QUESTIONS 13 à 15 ET LA Q.16 — LES QUESTIONS 13 à 15 DEVRAIENT ÊTRE POSÉES À UNE MOITIÉ DE L'ÉCHANTILLON D'ABORD/LA Q14 À L'AUTRE MOITIÉ D'ABORD, SUIVIE DES QUESTIONS 13 ET 15.

13. D'après votre expérience, lesquels des groupes suivants sont à votre avis touchés de manière disproportionnée par le VIH au Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. RANDONISER LA LISTE.

Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes)
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes)
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu
Les utilisateurs de drogues par injection
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang
Les personnes qui participent à la vente de sexe
Les Autochtones
Les communautés africaine, caribéenne et noire
Les personnes bisexuelles
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec d'autres femmes
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, la gonorrhée ou la syphilis
Autre (veuillez préciser) :
Je ne sais pas

14. À votre connaissance, le VIH peut-il être guéri? [SC 2012]

Oui
Non
Je ne sais pas

15. Dans quelle mesure estimez-vous que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les personnes séropositives à mener une vie saine et épanouie? [SC 2012]

Pas du tout efficaces
Pas très efficaces
Assez efficaces
Très efficaces
Je ne sais pas

16. D'après votre expérience, lesquels des groupes suivants sont à votre avis touchés de manière disproportionnée par la syphilis au Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. RANDONISER LA LISTE

Les hommes hétérosexuels (c.-à-d. qui ont une attirance pour les femmes)
Les femmes hétérosexuelles (c.-à-d. qui ont une attirance pour les hommes)
Les personnes issues de pays dans lesquels le VIH est plus répandu
Les personnes qui font usage de drogues
Les personnes atteintes d'hémophilie, un trouble hémorragique empêchant une coagulation adéquate du sang
Les personnes qui participent à la vente de sexe
Les Autochtones
Les communautés africaine, caribéenne et noire
Les personnes bisexuels
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes
Les femmes qui ont des rapports sexuels avec d'autres femmes
Les personnes qui ont plusieurs partenaires sexuels
Les personnes atteintes d'un autre type d'infection transmissible sexuellement comme la chlamydia, ou la gonorrhée.
Autre (veuillez préciser) :
Je ne sais pas

[NP : ALTERNER ENTRE Q17 ET Q18 — LA Q17 DEVRAIT ÊTRE POSÉE À UNE MOITIÉ DE L'ÉCHANTILLON D'ABORD/LA Q18 À L'AUTRE MOITIÉ D'ABORD.]

17. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet de la syphilis est vrai ou faux.

ROTATION DES CHOIX A à N] Vrai Faux Je ne sais pas
a. La syphilis peut être guérie au moyen d'un traitement.
b. Il est important que les femmes enceintes se fassent dépister pour la syphilis
c. La syphilis est considérée comme une maladie du passé.
d. La plupart des personnes atteintes de la syphilis présentent des symptômes.
e. La syphilis peut se transmettre lors de rapports sexuels oraux.
f. La syphilis n'est pas dangereuse, car elle peut être traitée.
g. Si on contracte la syphilis une fois, on est immunisé contre toute nouvelle infection.
h. Il est possible d'attraper la syphilis en touchantun siège de toilette.
i. Les femmes ne courent aucun risque d'attraper la syphilis.
j. Lors d'un test Pap, vous êtes automatiquement dépisté(e) pour la syphilis.
k. La syphilis n'entraîne jamais la mort.
l. Les gens devraient subir un test de dépistage de la syphilis même s'ils n'en présentent pas les symptômes.
m. Le dépistage de la syphilis est toujours inclus dans le dépistage habituel des infections transmissibles sexuellement.
n. La syphilis constitue une priorité en matière de santé publique au Canada.

18. Veuillez indiquer si, selon vous, chacun des énoncés suivants au sujet du VIH/SIDA est vrai ou faux.

ROTATION DES CHOIX A à O] Vrai Faux Je ne sais pas
a. Le VIH et le sida, c'est la même chose.
b. Lors d'une prise de sang, quelle qu'en soit la raison, vous êtes automatiquement soumis à un test de dépistage du VIH.
c. Le VIH ne peut être traité
d. Il est possible de vivre une vie longue et saine même en étant atteint du VIH.
e. Il est possible de contracter le VIH en échangeant des couverts, des tasses, de la vaisselle, des serviettes ou des brosses à dents.
f. Les utilisateurs de drogue par injection peuvent contracter le VIH en partageant des aiguilles ou des seringues.
g. Une femme atteinte du VIH ne peut avoir d'enfants sans lui transmettre le virus.
h. Les femmes sont moins susceptibles de contracter le VIH que les hommes.
i. L'évolution du VIH mène toujours au sida.
j. Le traitement du VIH peut être aussi simple que la prise quotidienne d'un comprimé.
k. Le dépistage du VIH est toujours inclus dans le dépistage habituel
des infection transmissibles sexuellement.
l. Les personnes atteintes du VIH peuvent empêcher toute transmission du VIH à un partenaire sexuel.
m. Les préservatifs et les digues dentaires sont les seuls moyens de prévenir la transmission du VIH pendant un rapport sexuel.
n. Le VIH ne se transmet pas par contact sexuel lorsqu'une personne vivant avec le VIH est sous traitement et que la quantité de VIH dans leur sang demeure très faible.

Stigmatisation et obstacles au diagnostic et au traitement

19. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants.

[ROTATION DES CHOIX A à E] Tout à fait
en désaccord
1
2 3 Ni d'accord
ni en désaccord
4
5 6 Tout à fait d'accord
7
Je ne sais pas
a. Les personnes vivant avec le VIH devraient être autorisées à occuper des postes de service public tels que dentiste, coiffeur, employé de restaurant, entre autres. [BCP 2023]
b. Je ne me sens pas à l'aise en présence de personnes vivant avec le VIH. [SC 2012 — modifié]
c. Les personnes vivant avec le VIH ont les mêmes droits aux soins de santé que moi. [SC 2012]
d. Les gens ont souvent des préjugés négatifs à l'égard des personnes vivant avec le VIH.
e. Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) constituent un problème de santé tout à fait mineur.

20. Dans quelle mesure seriez-vous à l'aise ou mal à l'aise dans chacune des situations suivantes?

[ROTATION DES CHOIX A à l] Très mal à l'aise Assez mal à l'aise Assez à l'aise Très à l'aise Je ne sais pas
a. Si un ami proche ou un membre de la famille avait une liaison avec une personne vivant avec le VIH. [BCP 2 023]
b. Prodiguer des soins à un patient vivant avec le VIH.
c. Entamer des discussions sur la santé sexuelle ou les infections transmissibles sexuellement et par le sang avec des patients.

21. [SI ON A RÉPONDU « TRES/ASSEZ MAL À L'AISE OU ASSEZ À L'AISE À LA Q.20, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Qu'est-ce qui vous aiderait à vous sentir plus à l'aise de prodiguer des soins à un patient atteint du VIH? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. [NP : RANDONISER LA LISTE. CONSERVER « AUTRE : VEUILLEZ PRÉCISER » ET RIEN D'AUTRE » COMME ANCRAGES À LA FIN DE LA LISTE].

Formation supplémentaire sur le VIH et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang.
Dépliants, ressources ou guides pour faciliter les discussions portant sur le VIH et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang avec des patients.
Conseils sur la façon de gérer les cas de stigmatisation, de discrimination, d'obstacles sociaux et structurels et autres formes d'oppression vécus par les patients.
Ressources relatives aux approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture.
Ressources sur les organismes communautaires locaux pertinents vers lesquels diriger vos patients.
Ressources destinées aux patients disponibles en plusieurs langues ou adaptées de manière à tenir compte des spécificités culturelles.
Autre (veuillez préciser) :
Je n'ai pas besoin de formation ou de ressources supplémentaires. [NP : EXCLUSIF]

22. [SI ON A RÉPONDU « TRES/ASSEZ MAL À L'AISE » OU « ASSEZ À L'AISE » À LA Q.20, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Qu'est-ce qui vous aiderait à vous sentir plus à l'aise de prodiguer des soins à un patient atteint de la syphilis? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. [NP : RANDONISER LA LISTE. CONSERVER « AUTRE : VEUILLEZ PRÉCISER » ET « RIEN D'AUTRE » COMME ANCRAGES À LA FIN DE LA LISTE]

Formation supplémentaire sur la syphilis et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang.
Dépliants, ressources ou guides pour faciliter les discussions portant sur la syphilis et autres infections transmissibles sexuellement et par le sang avec des patients.
Conseils sur la façon de gérer les cas de stigmatisation, de discrimination, de barrières sociales et structurelles et autres formes d'oppression vécus par les patients.
Ressources relatives aux approches de soins tenant compte des traumatismes et de la culture.
Ressources sur les organismes communautaires locaux pertinents vers lesquels diriger vos patients.
Ressources destinées aux patients disponibles en plusieurs langues ou adaptées de manière à tenir compte des spécificités culturelles.
Autre (veuillez préciser) :
Je n'ai pas besoin de formation ou de ressources supplémentaires. [NP : EXCLUSIF]

[NP : ALTERNER ENTRE Q23/Q24 ET Q25/Q26 — Q23/Q24 DEVRAIT ÊTRE POSÉE À UNE MOITIÉ DE L'ÉCHANTILLON D'ABORD/ Q25/Q26 À L'AUTRE MOITIÉ D'ABORD.

23. Dans quelle mesure chacune des réponses suivantes constitue-t-elle un obstacle pour les personnes souhaitant accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement du VIH?

[ROTATION DES CHOIX A à G] Ne constitue pas un obstacle Constitue un obstacle Constitue un léger obstacle Constitue un obstacle important Je ne sais pas
a. Stigmatisation ou discrimination antérieurement vécue dans le système de soins de santé
b. Accès limité à des soins appropriés sur les plans linguistique et culturel.
c. Accès limité à des services et des soutiens (p. ex. personnes vivant dans des collectivités rurales ou éloignées)
d. Connaissance et sensibilisation limitées en ce qui a trait aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (p. ex. incertitude quant aux symptômes).
e. Le fait que la santé sexuelle et les infections transmissibles sexuellement et par le sang soient des sujets tabous dans la culture ou au sein du ménage du patient.
f. Obstacles opérationnels tels que les longs temps d'attente, les heures d'ouverture, les centres de dépistage ou de traitement ne se trouvant pas sur un itinéraire de transport en commun, etc.
g. Les patients n'ayant pas de médecin de famille.

24. Outre les obstacles qui ont déjà été mentionnés, y a-t-il d'autres obstacles empêchant les patients d'accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement du VIH? Prière de veiller à ce que votre réponse ne contienne pas de renseignements permettant de vous identifier personnellement ou d'identifier quelqu'un d'autre. [NP : QUESTION OUVERTE]

Aucun autre obstacle - □

25. Dans quelle mesure chacune des réponses suivantes constitue-t-elle un obstacle pour les personnes souhaitant accéder à des soutiens et à des services liés au dépistage et au traitement du syphilis?

[ROTATION DES CHOIX A à G] Ne constitue pas un obstacle Constitue un obstacle Constitue un léger obstacle Constitue un obstacle important Je ne sais pas
a. Stigmatisation ou discrimination antérieurement vécue dans le système de soins de santé
b. Accès limité à des soins appropriés sur les plans linguistique et culturel.
c. Accès limité à des services et des soutiens (p. ex. personnes vivant dans des collectivités rurales ou éloignées)
d. Connaissance et sensibilisation limitées en ce qui a trait aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (p. ex. incertitude quant aux symptômes).
e. Le fait que la santé sexuelle et les infections transmissibles sexuellement et par le sang soient des sujets tabous dans la culture ou au sein du ménage du patient.
f. Obstacles opérationnels tels que les longs temps d'attente, les heures d'ouverture, les centres de dépistage ou de traitement ne se trouvant pas sur un itinéraire de transport en commun, etc.
g. Les patients n'ayant pas de médecin de famille.

26. Outre les obstacles qui ont déjà été mentionnés, y a-t-il d'autres obstacles empêchant les patients d'accéder à du soutien et à des services liés au dépistage et au traitement de la syphilis? Prière de veiller à ce que votre réponse ne contienne pas de renseignements permettant de vous identifier personnellement ou d'identifier quelqu'un d'autre. [NP : QUESTION OUVERTE]

Aucun autre obstacle - □

Sensibilisation à la campagne I = I et préférences en matière de renseignements

27. Dans quelle mesure êtes-vous désireux(se) d'en savoir plus au sujet des risques, des options de dépistage et du traitement des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)? [UNE SEULE RÉPONSE SEULEMENT]

Très désireux (se)
Assez désireux (se)
Pas très désireux (se)
Pas désireux (se) du tout

28. Comment préféreriez-vous recevoir de l'information ou en savoir plus sur les infections transmissibles sexuellement ou par le sang (ITSS)? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes. [RANDONISER]

Organisations professionnelles
Journaux universitaires
Formation traditionnelle (en salle de classe)
Webinaires, séminaires et conférences
Cours d'apprentissage en ligne
Courriel
Articles d'actualités
Podcast
Médias sociaux (Facebook, X [anciennement Twitter], Instagram, etc.)
Radio
Télévision
Sites vidéo comme YouTube
Sites Web du gouvernement
Ressources imprimées (brochures, dépliants, etc.)  
Sites Web d'organisations caritatives ou à but non lucratif
Par le biais de témoignages de personnes atteintes ou ayant été atteintes d'une ITSS
Autre (veuillez préciser) :

29. Avez-vous entendu parler du concept « Indétectable=Intransmissible ou I=I? »

Oui, bien sûr
Oui, vaguement
Non
Je ne sais pas

30. Que signifie, selon, vous, Indétectable=Intransmissible? Prière de veiller à ce que votre réponse ne contienne pas de renseignements permettant de vous identifier personnellement ou d'identifier quelqu'un d'autre. [NP : QUESTION OUVERTE]

Je ne sais pas - □

31. [SI ON A RÉPONDU « OUI » À LA Q29, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Dans quelle mesure est-il important de communiquer le message « Indétectable = Intransmissible (I = I) » aux patients vivant avec le VIH?

Très important
Assez important
Pas très important
Pas important du tout
Je ne sais pas

32. [SI ON A RÉPONDU « OUI » À LA Q29, POSER LA QUESTION SUIVANTE] : Dans le cadre de votre travail, approximativement à quelle fréquence communiquez-vous le message « Indétectable = Intransmissible (I = I) » aux patients vivant avec le VIH?

Quotidiennement
Plusieurs fois par semaine, mais pas nécessairement tous les jours
Plusieurs fois par mois, mais pas nécessairement toutes les semaines
Quelques fois par année, mais pas nécessairement tous les mois
Une fois par année ou moins souvent que cela
Jamais
Je ne sais pas

Données sociodémographiques supplémentaires

Ces dernières questions nous permettront de comparer les résultats du sondage entre différents groupes de répondants. Vos réponses resteront confidentielles et ne renverront à aucune information permettant de vous identifier directement.

33. Veuillez indiquer à laquelle des tranches d'âge suivantes vous appartenez.

Moins de 25 ans
25 à 34 ans
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 à 64 ans
65 ans ou plus
Je préfère ne pas répondre

34. Quelle langue parlez-vous le plus souvent dans le cadre de votre pratique? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Anglais
Français
Autre langue, (veuillez préciser) :
Je préfère ne pas répondre

35. [NP : NE PAS POSER LA QUESTION] NOTER LA LANGUE DANS LAQUELLE LE SONDAGE S'EST DÉROULÉ.

Anglais
Français