Segmentation du vapotage chez les jeunes et les jeunes adultes

Préparé pour Santé Canada

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro de contrat : CW2335163
Valeur du contrat : 249 836,84 $
Date d’attribution : Le 25 octobre 2023
Date de livraison : Le 3 mai 2024

Numéro d’enregistrement : POR# 077- 23
Pour plus d’informations au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l’adresse suivante :
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique fait état des résultats obtenus lors d’un sondage en ligne et de groupes de discussion. Ces exercices ont été réalisés par le Groupe Earnscliffe Stratégies pour le compte de Santé Canada. La recherche quantitative a été menée du 9 janvier au 28 janvier 2024, et la recherche qualitative du 25 mars au 26 mars 2024.

This publication is also available in English under the title: Youth and Young Adults Vaping Segmentation

Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Pour ce faire, il faut obtenir une autorisation écrite préalable auprès de Santé Canada. Pour plus de renseignements au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l’adresse suivante : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou à :

Santé Canada, CPAB
200, promenade Eglantine, Tunney’s Pasture
Bâtiment Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa (Ontario) K1A 0K9

Numéro de catalogue : H14-640/2024F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-72940-4

Publications connexes (numéro d’enregistrement) : H14-640/2024E-PDF

Youth and Young Adults Vaping Segmentation (Rapport finale, anglais) (numéro ISBN) 978-0-660-72939-8

© Sa Majesté le Roi du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2024

Table des matières

Résumé

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de remettre à Santé Canada le présent rapport, qui résume les conclusions d’une enquête quantitative, qualitative et de segmentation auprès des jeunes et des jeunes adultes en matière de vapotage.

Contexte et objectifs

Les données récentes de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues auprès des élèves (ECTADE) 2021-2022 et de l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN 2021) ont apporté une variété de nouvelles informations sur les comportements et les motivations des jeunes en matière de vapotage. Les données de l’ECTAD montrent que le taux d’élèves de la 7e à la 12e année qui ont déjà vapoté, ainsi que ceux qui ont vapoté au cours des 30 derniers jours, s’est quelque peu stabilisé entre 2018-2019 et 2021-2022. Bien qu’il soit trop tôt pour dégager une nouvelle tendance, dans ce cycle d’enquête, les élèves qui s’identifient comme étant de genre féminin ont déclaré à la fois un taux plus élevé de vapotage et de consommation globale de substances en 2021-2022, ce qui va à l’encontre des tendances historiques.

Les données de l’ECTN suggèrent que le vapotage chez les jeunes est motivé par l’influence des pairs, la dépendance, la disponibilité des arômes et le stress, puisqu’environ 33 % des jeunes de 15 à 19 ans déclarent vapoter pour réduire le stress. Les jeunes qui vapotent ne représentent pas un groupe monolithique.

Ils peuvent être regroupés en fonction de leur comportement face à la consommation de substances, à savoir les expérimentateurs, les utilisateurs réguliers et les doubles utilisateurs (qui vapotent et qui fument la cigarette) et les consommateurs de plusieurs substances. Les données issues de diverses études semblent indiquer que chacun de ces segments a ses propres caractéristiques, motifs de vapoter, et ses propres besoins. Par exemple, les expérimentateurs semblent vapoter par curiosité, tandis que les utilisateurs réguliers semblent vapoter parce qu’ils aiment les effets de la cigarette électronique (plaisir, impression soudaine de détente, gestion des symptômes de sevrage de la nicotine), et les doubles utilisateurs ou consommateurs de plusieurs substances semblent vapoter pour composer avec l’existence et avec une mauvaise santé mentale. Nous pouvons donc émettre certaines hypothèses sur les besoins de ces différents publics cibles. Par exemple, l'information relative aux risques et à la pression exercée par les pairs peut être plus pertinente pour les expérimentateurs que pour les doubles utilisateurs. Ces derniers gagneraient à recevoir de l’information leur permettant d’améliorer leur santé mentale, par exemple, sur la capacité d’adaptation de l’être humain.

Santé Canada se penche sur des approches afin d’adapter l'éducation du public, le contenu des campagnes et les ressources aux différents groupes de jeunes qui pratiquent le vapotage. Pour éclairer sa réflexion, Santé Canada a commandé cette recherche sur l’opinion publique, qui permettra de mettre à jour l’information existante et de créer une segmentation donnant un meilleur aperçu des catégories de comportements et d'opinions des Canadiens âgés de 13 à 24 ans.

Cette étude visait essentiellement à mieux comprendre la segmentation des jeunes et des jeunes adultes canadiens de 13 à 24 ans, notamment en ce qui concerne leurs traits psychographiques, leurs caractéristiques comportementales et leurs valeurs pour, au bout du compte, leur adresser des messages sur les choix éclairés en matière de vapotage et de sevrage. Ainsi, les conclusions du présent rapport viendront éclairer les décisions de Santé Canada relativement aux stratégies, publics cibles, messages clés et activités destinés aux jeunes canadiens dans le contexte de campagnes de sensibilisation et d'éducation du public visant notamment à les aider à arrêter de vapoter.

En plus de s’appuyer sur les travaux réalisés par Earnscliffe en 2017-2018, cette enquête comprend plusieurs autres axes de recherche, notamment : la consommation de plusieurs substances; la relation entre le vapotage et la santé mentale; la dépendance; les valeurs et les comportements des adolescents et des jeunes adultes; une segmentation plus poussée de trois groupes de vapoteurs en fonction du type de comportement (les non-utilisateurs, les expérimentateurs et les utilisateurs réguliers); et la présentation de messages sur l’arrêt du vapotage. Cette recherche fournit des données factuelles et des idées pour guider les travaux de planification de Santé Canada dans ces domaines. La valeur du contrat pour ce projet était de 249 836,84 $.

Méthodologie

Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a adopté une approche en deux phases comprenant des recherches quantitatives et qualitatives.

La première phase a consisté à effectuer une enquête en ligne auprès de 6103 résidents canadiens âgés de 13 à 24 ans. Pour s’aligner sur les données du recensement le plus récent, des quotas ont été fixés pour que l’échantillon reflète la répartition de la population en fonction de l’âge, du genre et de la région.

Tous les entretiens ont permis de classer les répondants dans l’une des trois catégories suivantes : les vapoteurs réguliers (c.-à-d. ceux qui ont fumé plusieurs fois au cours des 30 derniers jours ou plus); les vapoteurs expérimentaux (c.-à-d. ceux qui ont vapoté une fois au cours des 30 derniers jours ou moins); et ceux qui n’ont jamais vapoté (les non-utilisateurs). Ces catégories ont été déterminées avec Santé Canada.

L’estimation des fréquences qui ont guidé la conception de la présente étude se trouve dans l’explication de la méthode quantitative, à l’annexe A. La répartition finale de chaque public est la suivante :

Utilisateurs réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs TOTAL
Jeunes de 13 à 15 ans (n) 374 177 936 1527
Jeunes de 16 à 18 ans (n) 258 217 846 1344
Jeunes adultes 19 à 24 (n) 1093 690 1368 3232
TOTAL DES ENTRETIENS 1725 1084 3150 6103

Le travail quantitatif sur le terrain s’est déroulé du 9 au 28 janvier 2024. L’enquête a été proposée en anglais et en français. La durée moyenne de l’entretien était de 14 minutes.

Les répondants à l’enquête en ligne ont été sélectionnés parmi ceux qui se sont portés volontaires pour participer à des enquêtes en ligne. Les données de l’échantillon de la population générale ont été pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne âgée de 13 à 24 ans par région, par genre et par âge. Étant donné que l’échantillon en ligne est basé sur les personnes qui se sont portées volontaires pour participer au panel, on ne peut calculer une estimation de l’erreur d’échantillonnage et les résultats ne peuvent être décrits comme pouvant être statistiquement projetés à la population cible. Le traitement de l’échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne. L’annexe A fournit tous les détails sur la méthode d’enquête et l’annexe C présente l’instrument d’enquête.

La second volet, d’ordre qualitatif, consistait à animer une série de 12 groupes de discussion en ligne les 25 et 26 mars 2024. Les groupes ont été organisés avec des jeunes âgés de 13 à 18 ans et des jeunes adultes de 19 à 24 ans. Ces groupes se sont réunis dans les régions suivantes : Canada atlantique, Québec, Ontario et l’Ouest du Canada. Les groupes avec les résidents du Québec se sont déroulés en français; les autres, en anglais. Dans chaque région, les groupes ont été divisés en fonction de l’âge et des comportements déclarés en matière de vapotage. Les séances ont duré environ 90 minutes.

Jusqu’à 10 participants ont été recrutés pour chaque groupe, l’objectif étant qu’au moins huit d’entre eux soient en mesure de participer. Au total, 95 personnes ont participé aux groupes de discussion. L’annexe B contient plus de renseignements sur la méthode de recrutement des membres des groupes; l’annexe D présente les guides de discussion qui ont servi à animer les groupes de discussion, et l’annexe F contient le questionnaire de recrutement.

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et sur l’opinion publique. Les recherches par groupes de discussion ne visent pas à aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt à dégager toute la gamme d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillon sélectionné de participants sur un sujet défini. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient parfaitement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà du nombre de participants.

Les principales conclusions de cette enquête sont présentées ci-dessous.

Principales conclusions

Section A : Fréquences et différences clés - Phase 1

Consommation de substances et identification des différents publics

Profilage psychographique

Attitudes à l’égard du vapotage et perception du risque

Section B : Analyse de segmentation - Phase 1

Section C : Groupes de discussion – Phase 2

Attitudes et comportements à l’égard de la santé et d’un mode de vie sain

Comportements relatifs au vapotage et à l’arrêt du vapotage

Évaluation des produits de communication

Produits imprimés

Vidéos

Messages

Risques liés à la nicotine, y compris les sachets de nicotine

Firme de recherche : Groupe Earnscliffe Stratégie (Earnscliffe)
Numéro de contrat : CW2335163
Valeur du contrat : 249 836,84 $
Date d’attribution du contrat : Le 25 octobre 2023

Déclaration de neutralité politique

En tant que représentante du Groupe Earnscliffe Stratégies, je certifie par la présente que les produits livrés sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrés ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions de l’électorat ou les évaluations de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Date : Le 3 mai 2024

Stephanie Constable
Directrice, Earnscliffe  

Introduction

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) est heureux de présenter à Santé Canada ce rapport, qui résume les résultats d’une enquête quantitative, qualitative et de segmentation auprès des jeunes et des jeunes adultes en matière de vapotage.

Contexte et objectifs

Les données récentes de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues auprès des élèves (ECTADE) 2021-2022 et de l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN 2021) ont apporté une variété de nouvelles informations sur les comportements et les motivations des jeunes en matière de vapotage. Les données de l’ECTAD montrent que le taux d’élèves de la 7e à la 12e année qui ont déjà vapoté, ainsi que ceux qui ont vapoté au cours des 30 derniers jours, s’est quelque peu stabilisé entre 2018-2019 et 2021-2022. Bien qu’il soit trop tôt pour dégager une nouvelle tendance, dans ce cycle d’enquête, les élèves qui s’identifient comme étant de genre féminin ont déclaré à la fois un taux plus élevé de vapotage et de consommation globale de substances en 2021-2022, ce qui va à l’encontre des tendances historiques.
Les données de l’ECTN suggèrent que le vapotage chez les jeunes est motivé par l’influence des pairs, la dépendance, la disponibilité des arômes et le stress, puisqu’environ 33 % des jeunes de 15 à 19 ans déclarent vapoter pour réduire le stress. Les jeunes qui vapotent ne représentent pas un groupe monolithique.

Ils peuvent être regroupés en fonction de leur comportement face à la consommation de substances, à savoir les expérimentateurs, les utilisateurs réguliers et les doubles utilisateurs (qui vapotent et qui fument la cigarette) et les consommateurs de plusieurs substances. Les données issues de diverses études semblent indiquer que chacun de ces segments a ses propres caractéristiques, motifs de vapoter, et ses propres besoins. Par exemple, les expérimentateurs semblent vapoter par curiosité, tandis que les utilisateurs réguliers semblent vapoter parce qu’ils aiment les effets de la cigarette électronique (plaisir, impression soudaine de détente, gestion des symptômes de sevrage de la nicotine), et les doubles utilisateurs ou consommateurs de plusieurs substances semblent vapoter pour composer avec l’existence et avec une mauvaise santé mentale. Nous pouvons donc émettre certaines hypothèses sur les besoins de ces différents publics cibles. Par exemple, l'information relative aux risques et à la pression exercée par les pairs peut être plus pertinente pour les expérimentateurs que pour les doubles utilisateurs. Ces derniers gagneraient à recevoir de l’information leur permettant d’améliorer leur santé mentale, par exemple, sur la capacité d’adaptation de l’être humain.

Santé Canada se penche sur des approches afin d’adapter l'éducation du public, le contenu des campagnes et les ressources aux différents groupes de jeunes qui pratiquent le vapotage. Pour éclairer sa réflexion, Santé Canada a commandé cette recherche sur l’opinion publique, qui permettra de mettre à jour l’information existante et de créer une segmentation donnant un meilleur aperçu des catégories de comportements et d'opinions des Canadiens âgés de 13 à 24 ans.

Cette étude visait essentiellement à mieux comprendre la segmentation des jeunes et des jeunes adultes canadiens de 13 à 24 ans, notamment en ce qui concerne leurs traits psychographiques, leurs caractéristiques comportementales et leurs valeurs pour, au bout du compte, leur adresser des messages sur les choix éclairés en matière de vapotage et de sevrage. Ainsi, les conclusions du présent rapport viendront éclairer les décisions de Santé Canada relativement aux stratégies, publics cibles, messages clés et activités destinés aux jeunes canadiens dans le contexte de campagnes de sensibilisation et d'éducation du public visant notamment à les aider à arrêter de vapoter.

En plus de s’appuyer sur les travaux réalisés par Earnscliffe en 2017-2018, cette enquête comprend plusieurs autres axes de recherche, notamment : la consommation de plusieurs substances; la relation entre le vapotage et la santé mentale; la dépendance; les valeurs et les comportements des adolescents et des jeunes adultes; une segmentation plus poussée de trois groupes de vapoteurs en fonction du type de comportement (les non-utilisateurs, les expérimentateurs et les utilisateurs réguliers); et la présentation de messages sur l’arrêt du vapotage.

Ces différents objectifs de recherche ont été répartis entre les phases quantitatives et qualitatives du projet. Les objectifs de la phase quantitative étaient les suivants :

Les objectifs de la phase qualitative étaient les suivants :

Cette recherche fournit des données factuelles et des idées pour guider les travaux de planification de Santé Canada dans ces domaines. La valeur du contrat pour ce projet était de 249 836,84 $.

Méthodologie

Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a adopté une approche en deux phases comprenant des recherches quantitatives et qualitatives.

La première phase a consisté à effectuer une enquête en ligne auprès de 6103 résidents canadiens de 13 à 24 ans. Pour s’aligner sur les données du recensement le plus récent, des quotas ont été fixés pour que l’échantillon reflète la répartition de la population en fonction de l’âge, du genre et de la région.

Tous les entretiens ont permis de classer les répondants dans l’une des trois catégories suivantes : les vapoteurs réguliers (c.-à-d. ceux qui ont fumé plusieurs fois au cours des 30 derniers jours ou plus); les fumeurs expérimentaux (c.-à-d. ceux qui ont vapoté une fois au cours des 30 derniers jours ou moins); et ceux qui n’ont jamais vapoté. Ces catégories ont été déterminées en consultation avec Santé Canada.

L’estimation des fréquences qui a guidé la conception de cette étude figure dans la méthode quantitative, à l’annexe A. La répartition finale de chaque public est la suivante :

Utilisateurs réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total
Jeunes de 13 à 15 ans (n) 374 177 936 1527
Jeunes de 16 à 18 ans (n) 258 217 846 1344
Jeunes adultes 19 à 24 (n) 1093 690 1368 3232
Total des entretiens 1725 1084 3150 6103

Le travail quantitatif sur le terrain s’est déroulé du 9 au 28 janvier 2024. L’enquête a été proposée en anglais et en français. La durée moyenne de l’entretien était de 14 minutes.

Les répondants à l’enquête en ligne ont été sélectionnés parmi ceux qui se sont portés volontaires pour participer à des enquêtes en ligne. Les données de l’échantillon de la population générale ont été pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne âgée de 13 à 24 ans par région, par genre et par âge. Étant donné que l’échantillon en ligne est basé sur les personnes qui se sont portées volontaires pour participer au panel, on ne peut calculer une estimation de l’erreur d’échantillonnage et les résultats ne peuvent être décrits comme pouvant être statistiquement projetés à la population cible. Le traitement de l’échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne. L’annexe A fournit tous les détails sur la méthode d’enquête et l’annexe C présente l’instrument d’enquête.

La seconde phase, d’ordre qualitatif, consistait à animer une série de 12 groupes de discussion en ligne les 25 et 26 mars 2024. Les groupes ont été organisés avec des jeunes âgés de 13 à 18 ans et des jeunes adultes de 19 à 24 ans. Ces groupes se sont réunis dans les régions suivantes : Canada atlantique, Québec, Ontario et l’Ouest du Canada. Les groupes avec les résidents du Québec se sont déroulés en français; les autres, en anglais. Dans chaque région, les groupes ont été divisés en fonction de l’âge et des comportements déclarés en matière de vapotage. Les séances ont duré environ 90 minutes.

Jusqu’à 10 participants ont été recrutés pour chaque groupe, l’objectif étant qu’au moins huit d’entre eux soient en mesure de participer. Au total, 95 personnes ont participé aux groupes de discussion. L’annexe B contient plus de renseignements sur la méthode de recrutement des membres des groupes; l’annexe D présente les guides de discussion qui ont servi à animer les groupes de discussion, et l’annexe F contient le questionnaire de recrutement.

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et sur l’opinion publique. Les recherches par groupes de discussion ne visent pas à aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt à dégager toute la gamme d’idées, d’attitudes, d’expériences et d’opinions d’un échantillon sélectionné de participants sur un sujet défini. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient parfaitement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà du nombre de participants.

Résultats détaillés

Section A : Fréquences et différences importantes - Phase 1

Cette première section présente les résultats de l’enquête répartis en deux séries de tableaux croisés : le statut de vapotage parmi tous les groupes d’âge (13 à 24 ans) et le statut du vapotage parmi les trois cohortes d’âge (13 à 15 ans, 16 à 18 ans et 19 à 24 ans). On y présente les résultats de la quasi-totalité des questions contenues dans l’instrument d’enquête, à l’exception de certains tests psychographiques qui sont plutôt traités dans la section consacrée à l’analyse de la segmentation. Outre les premières questions démographiques, la première série de questions portait sur la consommation déclarée de diverses substances. Sauf indication contraire, les points de données et les différences démographiques mis en évidence dans le corps de ce rapport sont statistiquement significatifs à un niveau de confiance de 95 %. Le test statistique utilisé pour déterminer la signification des résultats est le test Z. Les traits d’union (-) indiquent qu’il n’y a pas de données pour cette cellule particulière dans un tableau. On a eu recours à des statistiques inférentielles pour soutenir l’identification de ces différences, mais elles ne servent qu’à mettre en évidence les tendances au sein de l’ensemble de données existant, car elles ne peuvent être extrapolées à un public plus large.

Consommation de substances et identification des différents publics

Dans ce premier tableau, le nombre d’utilisateurs est ventilé en fonction de la fréquence à laquelle ils déclarent avoir vapoté des produits contenant de la nicotine (dans le présent document, le terme « vapoter » fait exclusivement référence au vapotage de produits contenant de la nicotine, sauf indication contraire).

Les répondants qui n’avaient jamais vapoté ont été qualifiés de « non-utilisateurs »; ceux qui avaient vapoté une fois au cours des 30 derniers jours ou moins ont été qualifiés d’« expérimentateurs »; et ceux qui avaient vapoté plus d’une fois par mois ont été qualifiés de « vapoteurs réguliers ».

Tableau A1 : Consommation de produits de vapotage contenant de la nicotine selon le statut de vapotage
Q7b : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Utiliser des produits de vapotage contenant de la nicotine.
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 53 % 100 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 13 % 75 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 5 % 25 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 5 % 20 %
Une fois au cours de la semaine dernière 6 % 21 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 8 % 28 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 9 % 31 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Le tableau ci-dessous présente la répartition entre les différentes cohortes d'âge mentionnées ci-dessus.

Tableau A2 : Consommation de produits de vapotage contenant de la nicotine en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q7b : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Utiliser des produits de vapotage contenant de la nicotine.
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 65 % 100 % 63 % 100 % 42 % 100 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 7 % 63 % 12 % 75 % 17 % 77 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 4 % 37 % 4 % 25 % 5 % 23 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 6 % 26 % 4 % 24 % 6 % 17 %
Une fois au cours de la semaine dernière 5 % 23 % 3 % 18 % 7 % 21 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 7 % 32 % 5 % 28 % 9 % 27 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 4 % 19 % 6 % 30 % 12 % 36 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 2 % 2 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Le reste des variables de cette question portait sur d'autres substances, là encore ventilées par statut de vapotage afin de vérifier les possibles corrélations entre certains modèles de consommation de substances. Ce tableau suggère que les personnes enclines à essayer de vapoter sont également plus enclines à essayer de fumer. Par exemple, neuf personnes sur dix (87 %) qui ne vapotent pas déclarent également n'avoir jamais fumé de cigarettes.

L'hypothèse de départ voulant que le vapotage soit considéré comme un moyen d'arrêter de fumer – ce qui pourrait expliquer en partie le chevauchement – est examinée plus en détail dans la suite du rapport.

Tableau A3 : Fréquence de la consommation de cigarettes selon le statut de vapotage
Q7a : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Fumer des cigarettes.
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 57 % 14 % 40 % 87 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 12 % 16 % 31 % 4 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 4 % 9 % 7 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 4 % 10 % 4 % 1 %
Une fois au cours de la semaine dernière 6 % 15 % 6 % 1 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 7 % 19 % 4 % 2 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 7 % 17 % 5 % 3 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 2 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Si l'on combine les réponses de ceux qui déclarent avoir fumé une cigarette plus d'une fois au cours des 30 derniers jours – c'est-à-dire à la même fréquence que les vapoteurs réguliers – il se dégage une dynamique intéressante en fonction de l'âge. Un pourcentage global plus élevé de personnes de 19 à 24 ans déclarent être des fumeurs réguliers (29 %), mais parmi ceux qui sont également des vapoteurs réguliers, les personnes de 13 à 15 ans sont les plus susceptibles de déclarer fumer régulièrement des cigarettes (69 % contre 50 % des vapoteurs réguliers de 16 à 18 ans et 61 % des personnes de 19 à 24 ans).

Tableau A4 : Fréquence du tabagisme selon l'âge et le statut de vapotage
Q7a : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Fumer des cigarettes.
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 67 % 12 % 45 % 91 % 66 % 22 % 40 % 87 % 49 % 12 % 39 % 84 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 6 % 10 % 21 % 3 % 12 % 18 % 35 % 4 % 15 % 17 % 33 % 5 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 4 % 9 % 9 % 1 % 3 % 9 % 7 % 1 % 5 % 9 % 7 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 5 % 16 % 5 % 1 % 3 % 9 % 6 % 1 % 4 % 8 % 3 % 1 %
Une fois au cours de la semaine dernière 6 % 17 % 9 % 1 % 4 % 12 % 6 % 1 % 7 % 15 % 5 % 2 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 6 % 21 % 6 % 1 % 6 % 19 % 2 % 3 % 8 % 19 % 3 % 2 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 4 % 15 % 2 % 1 % 4 % 10 % 2 % 3 % 10 % 19 % 7 % 5 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 % 3 % 1 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Lorsqu'on interroge les participants sur la consommation de produits de cannabis contenant du THC sous quelque forme que ce soit, la tendance semble être la même que celle du tabagisme. Plus précisément, plus la fréquence de vapotage est élevée, plus il est probable que l'on consomme également des produits contenant du cannabis à une fréquence similaire.

Tableau A5 : Consommation de cannabis selon le statut de vapotage
Q7c : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommé du cannabis contenant du THC sous quelque forme que ce soit.
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 53 % 14 % 24 % 83 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 14 % 14 % 35 % 8 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 6 % 9 % 13 % 3 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 5 % 11 % 8 % 1 %
Une fois au cours de la semaine dernière 7 % 17 % 7 % 2 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 7 % 21 % 5 % 1 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 5 % 14 % 6 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 2 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Avec un tiers (32 %) des répondants qui déclarent avoir consommé des produits contenant du cannabis plus d'une fois au cours des 30 derniers jours, les jeunes de 19 à 24 ans sont les plus susceptibles d'être considérés comme des consommateurs réguliers de cannabis. À titre de comparaison, 19 % des répondants de 13 à 15 ans et 16 % des répondants 16 à 18 ans déclarent la même chose. Contrairement aux consommateurs de tabac, le nombre de consommateurs réguliers de cannabis et de vapoteurs réguliers reste relativement stable dans toutes les tranches d'âge (les taux se situant entre 58 % et 62 %).

Tableau A6 : Consommation de cannabis en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q7c : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommé du cannabis contenant du THC sous quelque forme que ce soit.
 

13 à 15 ans

16 à 18 ans

19 à 24 ans

Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 68 % 14 % 38 % 93 % 64 % 14 % 30 % 88 % 40 % 14 % 18 % 72 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 7 % 12 % 24 % 3 % 12 % 14 % 33 % 6 % 19 % 14 % 39 % 14 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 4 % 10 % 12 % 1 % 7 % 12 % 16 % 3 % 7 % 8 % 11 % 4 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 5 % 14 % 11 % 1 % 4 % 12 % 9 % 1 % 6 % 9 % 7 % 2 %
Une fois au cours de la semaine dernière 6 % 17 % 8 % 1 % 4 % 14 % 5 % 1 % 9 % 18 % 8 % 3 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 5 % 20 % 3 % 1 % 4 % 18 % 4 % 0 % 9 % 21 % 6 % 2 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 3 % 11 % 3 % 0 % 3 % 13 % 1 % 1 % 7 % 14 % 8 % 2 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 1 % 0 % 2 % 2 % 3 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

L'alcool semble être de loin la substance la plus consommée par l'ensemble des répondants âgés de 13 à 24 ans, un quart d'entre eux seulement (26 %) déclarant n'avoir jamais bu de boisson alcoolisée. Il semble qu'il y ait toujours une relation entre le fait de ne pas vapoter et le fait de ne pas consommer d'alcool, car ceux qui disent ne pas vapoter sont également beaucoup plus susceptibles que les expérimentateurs ou les vapoteurs réguliers de dire qu'ils n'ont jamais consommé de boisson alcoolisée auparavant (44 %), quoique dans une proportion moindre que pour les autres substances incluses dans cette étude.

Tableau A7 : Consommation d'alcool selon le statut de vapotage
Q7d : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Boire une boisson alcoolisée.
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 26 % 4 % 8 % 44 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 16 % 8 % 20 % 19 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 14 % 11 % 18 % 14 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 13 % 16 % 20 % 9 %
Une fois au cours de la semaine dernière 14 % 23 % 18 % 8 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 12 % 26 % 12 % 5 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 5 % 13 % 2 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 1 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Dans le groupe des jeunes de 13 à 15 ans, près de la moitié (47 %) des répondants déclarent n'avoir jamais bu de boisson alcoolisée. Chez les répondants de 16 à18 ans, ce chiffre est tombé à un tiers (31 %), avant de chuter à seulement 13 % parmi le groupe des 19 à 24 ans.

Dans toutes les tranches d'âge, les vapoteurs réguliers sont nettement plus susceptibles de déclarer être des buveurs réguliers que ceux qui n'ont fait qu'expérimenter le vapotage ou qui n'ont jamais vapoté. Cette tendance est la plus marquée chez les jeunes de 13 à 15 ans : 71 % des vapoteurs réguliers sont également des buveurs réguliers, contre 8 % des non-vapoteurs qui déclarent la même chose. Cette relation diminue en intensité à mesure que les répondants vieillissent : 81 % des vapoteurs réguliers âgés de 19 à 24 ans se qualifient de buveurs réguliers, contre 37 % des non-vapoteurs du même âge qui déclarent également être des buveurs réguliers.

Il est possible que, chez les jeunes, la consommation d'alcool soit concentrée dans les groupes les plus exposés aux risques, tandis que chez les jeunes adultes, elle s'étend à l'ensemble des groupes sociaux.

Tableau A8 : Consommation d'alcool en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q7d : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Boire une boisson alcoolisée.
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 47 % 6 % 21 % 67 % 31 % 4 % 7 % 45 % 13 % 3 % 5 % 26 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 15 % 10 % 25 % 14 % 19 % 8 % 23 % 22 % 15 % 7 % 17 % 21 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 12 % 12 % 18 % 11 % 18 % 18 % 23 % 16 % 13 % 8 % 17 % 16 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 7 % 17 % 18 % 2 % 11 % 19 % 20 % 7 % 16 % 15 % 21 % 15 %
Une fois au cours de la semaine dernière 8 % 20 % 9 % 3 % 11 % 27 % 16 % 6 % 17 % 23 % 20 % 12 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 7 % 23 % 6 % 2 % 6 % 20 % 7 % 2 % 17 % 28 % 16 % 8 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 3 % 12 % 1 % 0 % 2 % 4 % 1 % 7 % 15 % 2 % 2 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 1 % 1 % 2 % 2 % 1 % 2 % 1 % 1 % 1 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Un quart (25 %) des répondants de 13 à 24 ans disent avoir utilisé des analgésiques ou des opioïdes pour être « high » (gelé) au moins une fois. Comme on l'a noté pour les autres substances, les vapoteurs réguliers sont plus susceptibles que les expérimentateurs et les non-utilisateurs d'avoir consommé des analgésiques pour être « gelés » et de l'avoir fait plus souvent. Les personnes de 19 à 24 ans sont plus nombreuses à avoir essayé au moins une fois d'utiliser des analgésiques pour être « high » (gelées) (69 % disent ne jamais l'avoir fait, contre 77 % des répondants de 13 à 15 ans et 85 % des répondants de 16 à 18 ans qui disent ne jamais l'avoir fait).

Tableau A9 : Consommation d'opioïdes selon le statut de vapotage
Q7e : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommer des analgésiques (opioïdes) comme de l'oxycodone ou du fentanyl pour être gelé (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD®)
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 75 % 45 % 72 % 93 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 6 % 9 % 9 % 3 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 3 % 7 % 5 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 4 % 8 % 4 % 1 %
Une fois au cours de la semaine dernière 4 % 12 % 3 % 1 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 3 % 10 % 2 % 1 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 2 % 7 % 2 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 3 % 3 % 4 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

La relation entre le vapotage et la consommation de substances psychoactives dont il est question ci-dessus se vérifie également dans les différentes tranches d'âge.

Tableau A10 : Consommation d'opioïdes en fonction de l'âge et le statut de vapotage
Q7e : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommer des analgésiques (opioïdes) comme de l'oxycodone ou du fentanyl pour être gelé (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD®)
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 77 % 39 % 62 % 94 % 85 % 55 % 80 % 96 % 69 % 44 % 71 % 89 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 4 % 9 % 5 % 2 % 3 % 7 % 6 % 2 % 8 % 10 % 11 % 4 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 4 % 9 % 9 % 1 % 3 % 8 % 4 % 1 % 4 % 6 % 4 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 3 % 8 % 6 % 1 % 2 % 7 % 5 % 4 % 8 % 3 % 2 %
Une fois au cours de la semaine dernière 4 % 14 % 9 % 2 % 10 % 5 % 12 % 3 % 1 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 3 % 11 % 4 % 1 % 4 % 4 % 11 % 2 % 1 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 2 % 7 % 1 % 1 % 5 % 2 % 3 % 7 % 2 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 3 % 3 % 1 % 3 % 4 % 2 % 1 % 3 % 2 % 4 % 2 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

En ce qui concerne la consommation de drogues illicites, les données correspondent assez bien à celles des tableaux ci-dessus, relatives à la prise d'analgésiques et d'opioïdes dans le but de « se geler », un quart (25 %) de toutes les personnes interrogées ayant déclaré avoir essayé ces substances à un moment ou à un autre. Les vapoteurs réguliers sont également les plus susceptibles de consommer régulièrement des drogues illicites.

Tableau A11 : Consommation de drogues illégales selon le statut de vapotage
Q7f : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommation de drogues illégales et d'autres substances psychoactives (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, cocaïne, sels de bain, méthamphétamines (meth), colle/gaz, etc.)
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 75 % 45 % 69 % 95 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 7 % 12 % 14 % 2 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 3 % 6 % 5 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 3 % 8 % 4 % 0 %
Une fois au cours de la semaine dernière 4 % 10 % 3 % 0 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 3 % 10 % 2 % 0 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 2 % 7 % 0 % 0 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 3 % 2 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Comme c'est le cas pour beaucoup d'autres substances, le groupe des 19 à 24 ans sont plus susceptibles d'avoir essayé des drogues illicites, indépendamment de leur statut de vapotage, que leurs homologues plus jeunes.

Tableau A12 : Consommation de drogues illicites selon l'âge et le statut de vapotage
Q7f : Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? Consommation de drogues illégales et d'autres substances psychoactives (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, cocaïne, sels de bain, méthamphétamines (meth), colle/gaz, etc.)
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je n'ai jamais fait cela 79 % 42 % 65 % 96 % 83 % 47 % 73 % 97 % 70 % 45 % 69 % 92 %
J'ai déjà fait cela, mais pas au cours des 30 derniers jours. 4 % 9 % 8 % 1 % 6 % 15 % 12 % 1 % 10 % 12 % 17 % 4 %
Une fois au cours des 30 derniers jours 2 % 5 % 8 % 3 % 10 % 5 % 1 % 3 % 6 % 4 % 1 %
Plusieurs fois au cours des 30 derniers jours 3 % 9 % 9 % 2 % 6 % 3 % 4 % 7 % 4 % 1 %
Une fois au cours de la semaine dernière 4 % 13 % 6 % 1 % 2 % 6 % 2 % 4 % 10 % 3 % 1 %
Plusieurs fois au cours de la semaine dernière 3 % 10 % 2 % 1 % 2 % 8 % 1 % 4 % 10 % 2 % 1 %
Plusieurs fois par jour au cours de la semaine dernière 2 % 8 % 1 % 6 % 2 % 7 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 3 % 1 % 1 % 2 % 3 % 4 % 3 % 2 % 2 % 1 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 332 168 974 1448 266 239 918 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Après cette série de questions sur les substances que les répondants ont essayées, une série de questions de suivi ont été posées pour mieux comprendre leurs comportements et leur consommation des substances ciblées dans cette étude – le tabagisme et le vapotage de produits contenant de la nicotine, afin de mieux dégager la relation entre les deux.

Parmi les personnes interrogées qui ont fumé la cigarette, si l'on considère les réponses globales de toutes les personnes de 13 à 24 ans, l'âge du premier essai semble relativement stable, quel que soit le statut de vapotage.

Tableau A13 : Âge de la première expérience de la cigarette selon le statut de vapotage
Q8 : Q8 : Quel âge aviez-vous la première fois que vous avez essayé de fumer des cigarettes?
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
<9 2 % 2 % 2 % 2 %
10 à 14 ans 30 % 30 % 31 % 31 %
15 à 19 ans 43 % 44 % 46 % 43 %
20 à 24 ans 10 % 11 % 9 % 8 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 16 % 13 % 13 % 16 %
Non pondéré 2724 1504 657 449
Pondéré 2612 1432 646 426

Dans les tranches d'âge de 13 à 15 ans et de 16 à 18 ans, les vapoteurs réguliers sont plus susceptibles que les expérimentateurs ou les non-utilisateurs d'avoir essayé de fumer une cigarette à un jeune âge. Cette relation est toutefois rompue dans la cohorte des 19 à 24 ans.

Tableau A14 : Âge de la première expérience de la cigarette en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q8 : Q8 : Quel âge aviez-vous la première fois que vous avez essayé de fumer des cigarettes?
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
<9 5 % 4 % 9 % 3 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
10 à 14 ans 70 % 76 % 67 % 61 % 40 % 45 % 39 % 39 % 14 % 12 % 19 % 14 %
15 à 19 ans 6 % 5 % 6 % 11 % 41 % 37 % 48 % 45 % 56 % 58 % 54 % 56 %
20 à 24 ans 15 % 16 % 14 % 16 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 19 % 15 % 18 % 24 % 17 % 17 % 11 % 15 % 14 % 12 % 12 % 13 %
Non pondéré 576 338 107 99 479 204 132 124 1669 962 418 226
Pondéré 506 294 92 91 490 208 144 118 1616 929 410 217

Une proportion à peu près égale de tous les répondants âgés de 13 à 24 ans qui fument des cigarettes peuvent être regroupés dans l'une ou l'autre des catégories suivantes : ils ont essayé d'arrêter de fumer et y sont parvenus (34 %), ils ont essayé d'arrêter de fumer et n'y sont pas parvenus (32 %), ils n'ont jamais essayé d'arrêter de fumer (29 %). Les expérimentateurs sont les plus nombreux à avoir réussi à arrêter de fumer, près de la moitié d'entre eux (47 %) l'affirmant.

Tableau A15 : Tentatives d'arrêt du tabac selon le statut de vapotage
Q9 : Avez-vous déjà essayé d'arrêter de fumer des cigarettes?
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui, j'ai essayé de cesser de fumer et j'ai réussi 34 % 29 % 47 % 32 %
Oui, j'ai essayé de cesser de fumer, mais je n'ai pas réussi 32 % 37 % 23 % 28 %
Non, je n'ai jamais essayé de cesser de fumer 29 % 31 % 25 % 32 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 5 % 3 % 5 % 8 %
Non pondéré 2724 1504 657 449
Pondéré 2612 1432 646 426

Dans toutes les tranches d'âge, les vapoteurs réguliers qui fument également des cigarettes sont les moins susceptibles d'affirmer avoir essayé d'arrêter de fumer et y être parvenus. En revanche, les expérimentateurs de 16 à 18 ans et de 19 à 24 ans sont nettement plus nombreux que les vapoteurs réguliers et les non-vapoteurs à déclarer avoir réussi à arrêter de fumer (respectivement 48 % et 52 %).

Tableau A16 : Tentatives d'arrêt du tabac en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q9 : Avez-vous déjà essayé d'arrêter de fumer des cigarettes?
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui, j'ai essayé de cesser de fumer et j'ai réussi 24 % 22 % 27 % 28 % 32 % 23 % 48 % 33 % 37 % 33 % 52 % 34 %
Oui, j'ai essayé de cesser de fumer, mais je n'ai pas réussi 41 % 43 % 44 % 32 % 28 % 35 % 22 % 24 % 30 % 36 % 19 % 28 %
Non, je n'ai jamais essayé de cesser de fumer 29 % 34 % 20 % 30 % 32 % 35 % 28 % 35 % 28 % 29 % 24 % 31 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 5 % 1 % 8 % 10 % 7 % 6 % 2 % 8 % 5 % 3 % 5 % 8 %
Non pondéré 576 338 107 99 479 204 132 124 1669 962 418 226
Pondéré 506 294 92 91 490 208 144 118 1616 929 410 217

Autres résultats statistiquement significatifs :

Interrogés précisément sur les outils utilisés pour tenter d'arrêter de fumer, un plus grand nombre (47 %) de répondants ont déclaré avoir essayé d'arrêter de fumer en vapotant des produits contenant de la nicotine. Les vapoteurs réguliers sont les plus nombreux (56 %) à déclarer avoir essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine pour arrêter de fumer.

Si trois personnes sur dix (30 %) parmi celles qui font maintenant partie des non-vapoteurs déclarent avoir essayé le vapotage pour arrêter de fumer, elles sont plus susceptibles d'avoir essayé une thérapie de substitution de la nicotine (44 %) ou un autre moyen d'arrêter de fumer (38 %).

Tableau A17 : Outils pour arrêter de fumer selon le statut de vapotage
Q10 : Parmi les activités suivantes, lesquelles avez-vous pratiquées au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter de fumer
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Essayé de vapoter un produit contenant de la nicotine pour arrêter de fumer 47 % 56 % 38 % 30 %
Essayé une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.) 44 % 50 % 31 % 44 %
Essayé par d'autres moyens d'arrêter de fumer (p. ex., accompagnement ou participation à un programme pour arrêter) 29 % 28 % 26 % 38 %
Je n'ai pas essayé d'arrêter de fumer au cours de la dernière année 12 % 7 % 22 % 13 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 3 % 2 % 5 % 8 %
Non pondéré 1796 1007 462 269
Pondéré 1716 953 457 265

Dans tous les groupes d'âge, les vapoteurs réguliers sont les plus susceptibles d'avoir essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine pour arrêter de fumer des cigarettes. Cela dit, si l'on considère les totaux pour chaque groupe d'âge (et non par statut de vapotage), davantage de répondants de 13 à 15 ans (61 %) et de 16 à 18 ans (45 %) choisissent d'essayer une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer plutôt que le vapotage de produits contenant de la nicotine. Il est possible que cela soit lié au désir des jeunes utilisateurs de cacher le fait qu'ils vapotent, une question qui est examinée plus en détail ci-dessous.

Tableau A18 : Outils pour arrêter de fumer en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q10 : Parmi les activités suivantes, lesquelles avez-vous pratiquées au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.
Base : Ceux qui ont fumé des cigarettes au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter de fumer
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Essayé de vapoter un produit contenant de la nicotine pour arrêter de fumer 49 % 56 % 43 % 35 % 42 % 49 % 37 % 37 % 48 % 58 % 37 % 25 %
Essayé une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.) 61 % 66 % 56 % 46 % 45 % 58 % 28 % 42 % 39 % 44 % 26 % 45 %
Essayé par d'autres moyens d'arrêter de fumer (p. ex., accompagne-ment ou participation à un programme pour arrêter) 34 % 33 % 30 % 38 % 34 % 35 % 28 % 44 % 26 % 24 % 24 % 35 %
Je n'ai pas essayé d'arrêter de fumer au cours de la dernière année 6 % 5 % 7 % 8 % 12 % 8 % 20 % 9 % 13 % 7 % 25 % 17 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 3 % 1 % 4 % 11 % 5 % 3 % 4 % 10 % 3 % 2 % 5 % 6 %
Non pondéré 389 230 76* 60* 289 119 93 70* 1118 658 293 139
Pondéré 331 192 66* 55* 297 122 102 67* 1087 638 289 133
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

La série de questions suivante se concentre sur ceux qui vapotent des produits contenant de la nicotine plutôt que sur l'expérience du tabac. La première question porte sur l'âge auquel les répondants qui vapotent des produits contenant de la nicotine ont vapoté la première fois. Les répondants sont légèrement plus susceptibles de déclarer qu'ils étaient plus âgés la première fois qu'ils ont vapoté des produits contenant de la nicotine que la première fois qu'ils ont fumé. Cela dit, une majorité de ceux qui ont vapoté des produits contenant de la nicotine semble l'avoir fait avant l'âge auquel ils auraient légalement été autorisés à acheter de tels produits.

Tableau A19 : Âge de la première expérience du vapotage selon le statut de vapotage
Q11 : Quel âge aviez-vous la première fois que vous avez essayé de fumer?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
<9 1 % 1 % 1 %
10 à 14 ans 25 % 26 % 25 %
15 à 19 ans 47 % 46 % 53 %
20 à 24 ans 13 % 14 % 11 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 14 % 13 % 10 %
Non pondéré 2953 1725 1084
Pondéré 2879 1658 1084

Autre signification :

Outre les quelques jeunes de 13 à 15 ans qui déclarent avoir commencé à fumer avant l'âge de 10 ans (2 %), dans les autres groupes d'âge, personne ne déclare avoir commencé aussi jeune.

Tableau A20 : Âge de la première expérience du vapotage, par âge et statut de vapotage
Q11 : Quel âge aviez-vous la première fois que vous avez essayé de fumer?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
<9 2 % 2 % 3 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
10 à 14 ans 74 % 77 % 72 % 33 % 39 % 28 % 9 % 7 % 12 %
15 à 19 ans 8 % 7 % 11 % 52 % 46 % 63 % 57 % 58 % 60 %
20 à 24 ans 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 20 % 22 % 18 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 16 % 14 % 14 % 15 % 15 % 9 % 14 % 12 % 10 %
Non pondéré 591 374 177 0 498 258 217 0 1864 1093 690 0
Pondéré 536 333 169 0 530 266 240 0 1813 1059 676 0

Les vapoteurs réguliers et les expérimentateurs disent avoir commencé à fumer surtout parce que leurs amis le faisaient ou parce qu'ils étaient curieux de le faire. Les vapoteurs réguliers sont légèrement plus enclins à dire qu'ils aiment les saveurs et les odeurs (31 %) ou que cela leur semble amusant et excitant (29 %). Pour leur part, les expérimentateurs sont plus enclins à dire qu'ils ont commencé à fumer parce qu'on le leur a proposé (36 %) – ce résultat, combiné au fait que la moitié (50 %) des expérimentateurs disent que c'était parce que leurs amis fumaient, suggère que la pression des pairs est un puissant catalyseur de consommation du tabac.

Ils sont à peu près aussi nombreux à dire qu'ils ne pensaient pas pouvoir devenir dépendants (13 %), que ce n'est pas aussi nocif que le tabac (12 %) ou qu'ils ont commencé à arrêter de fumer des cigarettes (11 %).

Tableau A21 : Principales raisons pour lesquelles les répondants ont essayé le vapotage selon le statut de vapotage
Q12 : Quelle est la principale raison pour laquelle tu as essayé de vapoter de la nicotine pour la première fois? Sélectionne jusqu'à 3 raisons.
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Mes amis vapotaient 43 % 40 % 50 %
Par curiosité 39 % 34 % 47 %
On me l'a offert 30 % 26 % 36 %
J'aimais les saveurs et l'odeur 27 % 31 % 23 %
Cela semblait amusant et excitant 25 % 29 % 22 %
Je ne croyais pas que je pouvais développer une dépendance 13 % 16 % 8 %
Ce n'est pas aussi nocif que de fumer des cigarettes 12 % 15 % 7 %
Pour arrêter de fumer ou réduire mon usage du tabac 11 % 14 % 7 %
Mes frères et sœurs vapotent 9 % 10 % 7 %
Mes parents ou mon tuteur/ma tutrice vapotent 7 % 9 % 3 %
Je ne me rappelle pas 1 % 1 % 1 %
Autre (PRÉCISER) 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 1 %
Non pondéré 2953 1725 1084
Pondéré 2879 1658 1084

Quel que soit le groupe d'âge auquel ils appartiennent, les répondants expliquent avoir commencé à vapoter surtout parce que leurs amis le faisaient, même si, dans chaque tranche d'âge, les expérimentateurs sont plus susceptibles d'invoquer cette raison que les vapoteurs réguliers. Outre les amis, il est intéressant de noter que la présence d'autres figures qui fument semble influencer les jeunes fumeurs. Par exemple, ceux qui vapotent dans le groupe des 13 à 15 ans sont les plus susceptibles de dire qu'ils ont commencé à vapoter surtout parce que leurs frères et sœurs (14 %) ou leurs parents ou tuteurs (12 %) le faisaient – une corrélation qui diminue au fur et à mesure que les répondants vieillissent.

Tableau A22 : Principales raisons pour lesquelles les répondants essaient d'arrêter de fumer selon l'âge et le statut de vapotage
Q12 : Quelle est la principale raison pour laquelle tu as essayé de vapoter de la nicotine pour la première fois? Sélectionne jusqu'à 3 raisons.
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Mes amis vapotaient 41 % 40 % 45 % 46 % 46 % 50 % 42 % 38 % 51 %
Par curiosité 34 % 31 % 42 % 43 % 38 % 52 % 38 % 33 % 47 %
On me l'a offert 24 % 23 % 28 % 29 % 27 % 34 % 31 % 27 % 39 %
J'aimais les saveurs et l'odeur 23 % 27 % 17 % 24 % 29 % 20 % 29 % 33 % 25 %
Cela semblait amusant et excitant 26 % 31 % 20 % 25 % 29 % 22 % 25 % 28 % 22 %
Je ne croyais pas que je pouvais développer une dépendance 15 % 17 % 10 % 12 % 17 % 7 % 13 % 16 % 8 %
Ce n'est pas aussi nocif que de fumer des cigarettes 14 % 15 % 14 % 10 % 13 % 8 % 12 % 16 % 5 %
Pour arrêter de fumer ou réduire mon usage du tabac 11 % 10 % 8 % 7 % 10 % 4 % 13 % 17 % 8 %
Mes frères et sœurs vapotent 14 % 15 % 13 % 8 % 11 % 5 % 8 % 8 % 6 %
Mes parents ou mon tuteur/ma tutrice vapotent 12 % 14 % 7 % 7 % 11 % 3 % 5 % 7 % 2 %
Je ne me rappelle pas 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %
Autre (PRÉCISER) 1 % 1 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 4 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
Non pondéré 591 374 177 0 498 258 217 0 1864 1093 690 0
Pondéré 536 333 169 530 266 240 1813 1059 676 0

Autres résultats statistiquement significatifs :

Conformément à ce qui a été dit plus haut sur le fait que la présence d'amis qui fument est le déclencheur du vapotage, plus de la moitié (52 %) des répondants déclarent vapoter lorsqu'ils sont entourés d'amis qui le font. Ils sont à peu près aussi nombreux à dire qu'il s'agit d'un mécanisme d'adaptation au stress (41 %), d'un moyen de lutter contre l'ennui (37 %) et d'une activité à faire lors de fêtes ou dans un bar (37 %). Ils sont moins nombreux à déclarer le faire avec des amis qui ne vapotent pas (22 %) ou lorsqu'ils sont seuls (19 %).

Tableau A23 : Situations dans lesquelles le vapotage est pratiqué, selon le statut de vapotage
Q13 : Dans laquelle des situations suivantes vapotez-vous?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Quand je suis en présence d'amis qui vapotent 52 % 53 % 58 %
Quand je ressens du stress 41 % 46 % 21 %
Quand je m'ennuie 37 % 41 % 22 %
Quand je suis à une fête « party » ou à un bar 37 % 39 % 36 %
Quand je suis chez moi 24 % 27 % 10 %
Quand je suis avec des amis qui ne vapotent pas 22 % 23 % 14 %
Quand je suis seul ou seule 19 % 22 % 9 %
Autre (préciser) 1 % 1 % 1 %
Aucun/Ne vapote pas 1 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 1 % 2 %
Non pondéré 2152 1725 283 0
Pondéré 2070 1658 275 0

Quelle que soit la tranche d'âge, les vapoteurs réguliers sont nettement plus susceptibles de dire qu'ils vapotent lorsqu'ils sont stressés ou qu'ils s'ennuient. Parmi les répondants de 13 à 15 ans et de 16 à 18 ans, les vapoteurs réguliers sont plus susceptibles que les expérimentateurs de dire qu'ils vapotent lors d'une fête ou dans un bar. Cette tendance s'inverse chez les répondants de 19 à 24 ans, les expérimentateurs (46 %) étant plus susceptibles que les fumeurs réguliers (40 %) à déclarer la même chose.

Tableau A24 : Situations dans lesquelles le vapotage est pratiqué, par âge et par statut de vapotage
Q13 : Dans laquelle des situations suivantes vapotez-vous?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Quand je suis en présence d'amis qui vapotent 52 % 56 % 47 % 56 % 59 % 60 % 51 % 51 % 61 %
Quand je ressens du stress 37 % 39 % 29 % 39 % 47 % 17 % 43 % 48 % 19 %
Quand je m'ennuie 38 % 41 % 28 % 35 % 40 % 19 % 38 % 42 % 21 %
Quand je suis à une fête « party » ou à un bar 31 % 35 % 18 % 35 % 39 % 27 % 40 % 40 % 46 %
Quand je suis chez moi 15 % 16 % 11 % 27 % 33 % 8 % 26 % 29 % 11 %
Quand je suis avec des amis qui ne vapotent pas 24 % 25 % 21 % 23 % 26 % 11 % 21 % 22 % 13 %
Quand je suis seul ou seule 15 % 17 % 9 % 23 % 28 % 9 % 20 % 22 % 9 %
Autre (préciser) 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %
Aucun/Ne vapote pas 1 % 2 % 1 % 1 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 3 % 4 % 1 % 2 % 2 % 1 % 1 %
Non pondéré 483 374 69* 0 337 258 56 0 1332 1093 158 0
Pondéré 429 333 62* 351 266 61 0 1290 1059 153 0
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Comme le suggère la première série de questions sur la consommation de substances, les personnes qui vapotent régulièrement sont plus susceptibles de consommer également d'autres substances. Cette question demande explicitement aux répondants s'ils consomment d'autres substances pendant qu'ils vapotent, même si ce n'est que rarement. Conformément à ce qui a été constaté ci-dessus au sujet de la prévalence de la consommation d'alcool chez les jeunes et les jeunes adultes, c'est l'alcool qui est le plus susceptible d'être la substance consommée en même temps que les produits de vapotage (58 %). Viennent ensuite, dans des proportions à peu près égales, ceux qui déclarent consommer du cannabis sous quelque forme que ce soit (39 %) et fumer une cigarette (35 %). En ce qui concerne la cigarette, il s'agit de la seule substance pour laquelle, à ce niveau agrégé, il existe une distinction entre les vapoteurs réguliers (38 %) et les expérimentateurs (22 %).

Tableau A25 : Consommation de plusieurs substances selon le statut de vapotage
Q14 : Indique, parmi les choses suivantes, celles que tu fais aussi, à l'occasion, quand tu vapotes, même si ce n'est que rarement.
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Consommer une boisson alcoolisée 58 % 61 % 55 %
Consommer du cannabis sous une forme quelconque (fumé, vapoté, comestible, etc.) 39 % 40 % 37 %
Fumer une 35 % 38 % 22 %
Consommer des analgésiques (opioïdes comme du fentanyl, de l'oxycodone, Percocet, etc.) 12 % 12 % 10 %
Consommer des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, cocaïne, etc.) 5 % 5 % 5 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 8 % 5 % 12 %
Non pondéré 2152 1725 283 0
Pondéré 2070 1658 275 0

Comme indiqué ci-dessus, quel que soit le groupe d'âge, les vapoteurs réguliers sont plus susceptibles de fumer une cigarette que les expérimentateurs. Et, bien que la taille des échantillons soit réduite et que les résultats doivent être interprétés avec prudence, parmi les personnes de 13 à 15 ans, les vapoteurs réguliers sont également plus susceptibles que les expérimentateurs de consommer du cannabis pendant qu'ils vapotent.

Tableau A26 : Consommation de plusieurs substances en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q14 : Indique, parmi les choses suivantes, celles que tu fais aussi, à l'occasion, quand tu vapotes, même si ce n'est que rarement.
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Consommer une boisson alcoolisée 50 % 55 % 42 % 49 % 53 % 46 % 63 % 65 % 65 %
Consommer du cannabis sous une forme quelconque (fumé, vapoté, comestible, etc.) 44 % 46 % 34 % 43 % 45 % 42 % 36 % 37 % 35 %
Fumer une cigarette 39 % 43 % 23 % 34 % 36 % 28 % 33 % 36 % 19 %
Consommer des analgésiques (opioïdes comme du fentanyl, de l'oxycodone, Percocet, etc.) 17 % 15 % 18 % 9 % 10 % 9 % 11 % 12 % 8 %
Consommer des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, cocaïne, etc.) 5 % 6 % 1 % 5 % 5 % 5 % 5 % 5 % 6 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 10 % 5 % 26 % 11 % 7 % 7 % 6 % 4 % 9 %
Non pondéré 483 374 69* 0 337 258 56* 0 1332 1093 158 0
Pondéré 429 333 62* 351 266 61* 1290 1059 153 0
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Ceux qui ont déjà vapoté des produits contenant de la nicotine sont aussi nombreux (34 %) que ceux qui ont déjà fumé (34 %) à avoir essayé de se sevrer et à y être parvenus. Un nombre légèrement moins élevé de vapoteurs (28 %) que de fumeurs (32 %) a réussi à se sevrer et un plus grand nombre de vapoteurs (34 %) que de fumeurs (29 %) affirme ne pas avoir essayé de se sevrer.

Tableau A27 : Tentatives de cessation du vapotage selon le statut de vapotage
Q15 : As-tu déjà essayé de cesser de vapoter?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui, j'ai essayé de cesser de vapoter et j'ai réussi 34 % 20 % 56 %
Oui, j'ai essayé de cesser de vapoter, mais je n'ai pas réussi 28 % 38 % 12 %
Non, je n'ai jamais essayé de cesser de vapoter 3 34 % 40 % 28 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 4 % 2 % 4 %
Non pondéré 2152 1725 283 0
Pondéré 2070 1658 275 0

Dans toutes les tranches d'âge, les expérimentateurs déclarent être beaucoup plus susceptibles d'avoir réussi à arrêter de fumer que les vapoteurs réguliers qui, pour leur part, ont tendance à dire qu'ils n'ont jamais essayé d'arrêter.

Tableau A28 : Tentatives d'arrêt du vapotage selon l'âge et le statut de vapotage
Q15 : As-tu déjà essayé de cesser de vapoter?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui, j'ai essayé de cesser de vapoter et j'ai réussi 26 % 19 % 40 %

35 %

18 % 55 % 36 % 21 % 60 %
Oui, j'ai essayé de cesser de vapoter, mais je n'ai pas réussi 35 % 40 % 25 %

24 %

37 % 11 % 26 % 37 % 10 %
Non, je n'ai jamais essayé de cesser de vapoter 3 35 % 40 % 29 %

35 %

43 % 30 % 34 % 40 % 26 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 4 % 2 % 6 %

6 %

3 % 4 % 4 % 2 % 3 %
Non pondéré 483 374 69* 0

337

258 56* 0 1332 1093 158 0
Pondéré 429 333 62*

351

266 61* 1290 1059 153 0
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Un peu plus de la moitié (54 %) des vapoteurs réguliers sont considérablement plus susceptibles que les expérimentateurs d'essayer une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer. Et bien qu'ils aient été plus nombreux à répondre à la dernière question en disant qu'ils n'ont jamais essayé d'arrêter de vapoter, les vapoteurs réguliers sont moins nombreux que les expérimentateurs à dire qu'ils n'ont pas essayé d'arrêter de vapoter au cours de la dernière année.

Tableau A29 : Outils pour arrêter de fumer, par statut de vapotage
Q16 : Parmi les activités suivantes, lesquelles avez-vous pratiquées au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Essayé une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.) 42 % 54 % 24 %
Essayer par d'autres moyens d'arrêter de vapoter 50 % 53 % 48 %
Je n'ai pas essayé d'arrêter de vapoter au cours de la dernière année 16 % 9 % 26 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 5 % 2 % 10 %
Non pondéré 1834 1004 750 0
Pondéré 1773 956 744 0

Les répondants âgés de 13 à 15 ans – qu'ils soient fumeurs réguliers ou expérimentateurs – sont plus nombreux à déclarer (respectivement 67 % et 43 %) qu'ils ont essayé une thérapie de substitution de la nicotine que leurs homologues plus âgés, qui sont plus nombreux à dire qu'ils n'ont pas essayé d'arrêter de vapoter au cours de l'année écoulée (17 à 18 %).

Tableau A30 : Outils pour arrêter de fumer selon l'âge et le statut de vapotage
Q16 : Parmi les activités suivantes, lesquelles avez-vous pratiquées au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Essayé une thérapie de substitution de la nicotine pour arrêter de fumer (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.) 59 % 67 % 43 %   36 % 52 % 21 %   38 % 51 % 21 %  
Essayer par d'autres moyens d'arrêter de vapoter 52 % 51 % 56 %   52 % 55 % 47 %   50 % 53 % 46 %  
Je n'ai pas essayé d'arrêter de vapoter au cours de la dernière année 8 % 6 % 12 %   17 % 8 % 26 %   18 % 9 % 29 %  
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 3 % 2 % 7 %   9 % 1 % 16 %   5 % 2 % 9 %  
Non pondéré 375 229 119 0 296 142 144 0 1163 633 487 0
Pondéré 327 196 109 0 313 145 159 0 1133 615 477 0

Autres résultats statistiquement significatifs :

Lorsqu'on leur demande s'ils suivraient une thérapie de substitution de la nicotine, l'ensemble des répondants qui vapotent sont divisés de façon égale entre ceux qui disent que c'est peu probable ou qu'ils ne le feraient certainement pas (49 %) et ceux qui disent qu'ils le feraient probablement ou certainement (43 %). Cependant, si l'on considère le statut de vapotage, les expérimentateurs sont beaucoup plus susceptibles de dire qu'ils ne le feraient certainement pas ou que c'est peu probable (61 % contre 42 % des vapoteurs réguliers) – peut-être parce que les expérimentateurs ont le sentiment qu'il serait assez facile d'arrêter de vapoter, ce qui est discuté plus en détail dans les résultats des groupes de discussion.

Tableau A31 : Probabilité d'essayer une thérapie de substitution de la nicotine selon le statut de vapotage
Q17 : Et dans l'avenir, quelle est la probabilité que tu essaies ou réessaies chacune des solutions suivantes dans le but d'arrêter de vapoter? À l'aide d'une thérapie de substitution de la nicotine (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.)
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Certainement pas 23 % 15 % 35 %
Probablement pas 26 % 27 % 26 %
Probablement 30 % 37 % 20 %
Certainement 12 % 15 % 8 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 9 % 5 % 11 %
Non pondéré 2953 1725 1084 0
Pondéré 2879 1658 1084 0

Les jeunes expérimentateurs (13 à 15 ans) sont plus susceptibles d'être ouverts à l'idée d'essayer une thérapie de substitution de la nicotine que leurs aînés, même s'ils restent moins enclins à le dire que les vapoteurs réguliers du même âge.

Tableau A32 : Probabilité d'essayer une thérapie de substitution de la nicotine en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q17 : Et dans l'avenir, quelle est la probabilité que tu essaies ou réessaies chacune des solutions suivantes dans le but d'arrêter de vapoter? À l'aide d'une thérapie de substitution de la nicotine (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.)
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Certainement pas 18 % 16 % 24 % 23 % 17 % 30 % 24 % 15 % 40 %
Probablement pas 27 % 27 % 26 % 27 % 27 % 29 % 26 % 27 % 25 %
Probablement 31 % 33 % 26 % 28 % 35 % 21 % 31 % 39 % 19 %
Certainement 15 % 17 % 13 % 10 % 14 % 7 % 12 % 15 % 7 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 9 % 7 % 10 % 12 % 7 % 14 % 8 % 4 % 10 %
Non pondéré 591 374 177 0 498 258 217 0 1864 1093 690 0
Pondéré 536 333 169 0 530 266 240 0 1813 1059 676 0

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les répondants qui affirment que le vapotage de produits contenant de la nicotine est nocif (52 %) ne vont certainement pas essayer d'arrêter à l'aide d'une thérapie de remplacement de la nicotine, ou ne sont pas susceptibles de le faire. Interrogés sur la possibilité d'arrêter de fumer par d'autres moyens, les expérimentateurs sont à nouveau plus nombreux à dire qu'ils n'essaieront probablement pas ou certainement pas (40 % contre 33 % des vapoteurs réguliers). Les résultats ci-dessus laissent croire que ce n'est pas tant le moyen d'essayer d'arrêter de vapoter que l'acte lui-même d'arrêter qui est en cause, les expérimentateurs sont peut-être moins enclins à penser qu'ils ont besoin d'aide pour arrêter de vapoter et ne pensent peut-être même pas qu'ils devraient le faire étant donné qu'ils vapotent rarement.

Tableau A33 : Probabilité d'essayer d'autres moyens d'arrêter de vapoter selon le statut de vapotage
Q17 : Et dans l'avenir, quelle est la probabilité que tu essaies ou réessaies chacune des solutions suivantes dans le but d'arrêter de vapoter? Essayer d'autres moyens de cesser le vapotage.
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Certainement pas 16 % 10 % 25 %
Probablement pas 20 % 23 % 16 %
Probablement 33 % 38 % 26 %
Certainement 21 % 22 % 19 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 10 % 6 % 14 %
Non pondéré 2953 1725 1084 0
Pondéré 2879 1658 1084 0

Par rapport aux vapoteurs réguliers, les expérimentateurs âgés de 13 à 15 ans présentent une tendance inverse à ceux qui sont âgés de 16 à 18 ans et de 19 à 24 ans, car ils sont légèrement plus enclins à dire qu'ils essaieront probablement ou certainement d'arrêter de fumer par d'autres moyens (54 % contre 49 %). Les expérimentateurs des autres groupes d'âge sont en revanche beaucoup plus nombreux que les vapoteurs réguliers à déclarer qu'ils n'essaieront certainement pas d'arrêter de vapoter par d'autres moyens.

Tableau A34 : Probabilité d'essayer d'autres moyens d'arrêter de vapoter et statut de vapotage
Q17 : Et dans l'avenir, quelle est la probabilité que tu essaies ou réessaies chacune des solutions suivantes dans le but d'arrêter de vapoter? Essayer d'autres moyens de cesser le vapotage.
Base : Base : Ceux qui ont essayé de vapoter de la nicotine au moins une fois et qui ont essayé d'arrêter
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Certainement pas 13 % 13 % 13 %   17 % 11 % 23 %   17 % 9 % 28 %  
Probablement pas 23 % 28 % 16 %   20 % 21 % 18 %   19 % 22 % 15 %  
Probablement 31 % 32 % 28 %   33 % 40 % 26 %   34 % 40 % 26 %  
Certainement 20 % 17 % 25 %   17 % 20 % 16 %   22 % 24 % 19 %  
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 13 % 10 % 17 %   13 % 7 % 17 %   9 % 5 % 13 %  
Non pondéré 591 374 177 0 498 258 217 0 1864 1093 690 0
Pondéré 536 333 169 0 530 266 240 0 1813 1059 676 0

Autres résultats statistiquement significatifs :

On a ensuite demandé aux vapoteurs s'ils avaient déjà caché le fait qu'ils vapotaient, et deux sur cinq (44 %) ont répondu par l'affirmative. Les expérimentateurs sont légèrement plus nombreux que les vapoteurs réguliers à dire qu'ils ont caché leur consommation (50 % contre 44 %).

Tableau A35 : Fréquence de la dissimulation du vapotage selon le statut de vapotage
Q18 : Est-ce qu'il t'arrive de cacher le fait que tu vapotes?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Yes 44 % 44 % 50 %
No 51 % 53 % 45 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 5 % 3 % 5 %
Non pondéré 2152 1725 283 0
Pondéré 2070 1658 275 0

Peut-être en raison de l'âge légal requis pour vapoter, et parce que de nombreux répondants vivent encore chez leurs parents ou qu'ils craignent le jugement à l'école, les vapoteurs et expérimentateurs de 13 à 15 ans (55 %) sont plus susceptibles de déclarer qu'ils cachent leur consommation que ceux âgés de 16 à 18 ans (49 %) ou de 19 à 24 ans (38 %).

Tableau A36 : Fréquence de la dissimulation du vapotage par âge et statut de vapotage
Q18 : Est-ce qu'il t'arrive de cacher le fait que tu vapotes?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 55 % 54 % 72 % 49 % 50 % 55 % 38 % 39 % 39 %
Non 41 % 45 % 25 % 43 % 46 % 37 % 57 % 58 % 56 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 4 % 1 % 4 % 8 % 4 % 8 % 4 % 3 % 5 %
Non pondéré 483 374 69* 0 337 258 56* 0 1332 1093 158 0
Pondéré 429 333 62* 0 351 266 61* 0 1290 1059 153 0
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Qu'il s'agisse de vapoteurs réguliers ou d'expérimentateurs, globalement, les fumeurs sont plus susceptibles de dire qu'ils cachent leur consommation à leur famille (74 %) plutôt qu'à n'importe qui d'autre. Ils sont à peu près aussi nombreux à dire qu'ils cachent leur consommation à leurs collègues de travail (31 %), à leurs amis (30 %) et à leurs camarades de classe (29 %), et moins nombreux à ressentir le besoin de cacher leur consommation à des inconnus (14 %).

Tableau A37 : Les personnes à qui le vapotage est caché, selon le statut de vapotage
Q19 : Q19 : Auprès de qui t'arrive-t-il de cacher le fait que tu vapotes?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Famille 74 % 75 % 71 %
Collègues de travail 31 % 32 % 30 %
Amis 30 % 29 % 32 %
Personnes à l'école 29 % 31 % 25 %
Étrangers 14 % 16 % 7 %
Partenaire/conjoint 1 % 0 % 1 %
Autre (préciser) 0 % 0 % 0 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 0 % 0 % 0 %
Non pondéré 931 745 140 0
Pondéré 905 728 136 0

Signalons que la famille reste de loin la réponse la plus fréquente, quel que soit l'âge, lorsqu'il s'agit de savoir à qui les répondants cachent le fait qu'ils vapotent. Les répondants âgés de 19 à 24 ans semblent plus enclins à cacher leur consommation à leurs collègues de travail (40 %) et à des inconnus (18 %) que les répondants plus jeunes qui fument.

Tableau A38 : A qui le vapotage est-il caché selon l'âge et le statut de vapotage?
Q19 : Q19 : Auprès de qui t'arrive-t-il de cacher le fait que tu vapotes?
Base : Ceux qui ont essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine au moins une fois
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Famille 73 % 77 % 73 % 83 % 84 % 76 % 71 % 71 % 68 %
Collègues de travail 21 % 19 % 18 % 22 % 19 % 34 % 40 % 42 % 36 %
Amis 28 % 28 % 29 % 26 % 26 % 28 % 32 % 31 % 37 %
Personnes à l'école 33 % 34 % 20 % 33 % 37 % 20 % 27 % 27 % 31 %
Étrangers 8 % 9 % 3 % 11 % 12 % 6 % 18 % 20 % 10 %
Partenaire/conjoint 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 1 % 1 % 2 %
Autre (préciser) 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 0 % 0 % 0 % 1 % 1 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Non pondéré 261 195 48* 0 166 128 31* 0 504 422 61* 0
Pondéré 238 179 44* 0 174 134 33* 0 494 415 59* 0
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les questions suivantes ont été posées aux non-vapoteurs, la première étant de savoir si on leur avait déjà proposé d'essayer le vapotage. Pour l'ensemble des répondants de 13 à 24 ans, la moitié (51 %) a répondu par l'affirmative.

Tableau A39 : Offres d'essayer de fumer selon le statut de vapotage
Q20 : Une autre personne t'a-t-elle déjà offert d'essayer de vapoter?
Base : Ceux qui n'ont jamais essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 51 % 51 %
No 47 % 47 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 2 %
Non pondéré 3150 0 0 3150
Pondéré 3224 0 0 3224

Les jeunes de 13 à 15 ans sont un peu moins nombreux que les jeunes de 16 à 18 ans (54 %) ou de 19 à 24 ans (54 %) à s'être vu proposer d'essayer le vapotage (44 %).

Tableau A40 : Offres d'essayer de fumer en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q20 : Une autre personne t'a-t-elle déjà offert d'essayer de vapoter?
Base : Ceux qui n'ont jamais essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 44 % 44 % 54 % 54 % 54 % 54 %
No 54 % 54 % 45 % 45 % 44 % 44 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 2 % 2 % 2 % 2 % 2 %
Non pondéré 936 0 0 936 846 0 0 846 1368 0 0 1368
Pondéré 974 0 0 974 919 0 0 919 1331 0 0 1331

Comme on pouvait s'y attendre en fonction des données présentées ci-dessus au sujet des vapoteurs initiés au vapotage par des amis qui vapotent, les non-vapoteurs font le même constat : trois quarts d'entre eux (75 %) déclarent que ce sont des amis qui leur ont proposé d'essayer de vapoter. Viennent ensuite les personnes à l'école (40 %).

Table 41 : Personnes à l'origine de l'initiation au vapotage selon le statut de vapotage
Q21 : Qui t'a déjà offert d'essayer de vapoter?
Base : Ceux qui n'ont jamais essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Amis 75 % 75 %
Personnes à l'école 40 % 40 %
Collègues de travail 8 % 8 %
Étrangers 7 % 7 %
Famille 6 % 6 %
Autre (préciser) 0 % 0 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 %
Non pondéré 1605 0 0 1605
Pondéré 1643 0 0 1643

Parmi les répondants de tous les groupes d'âge, les amis restent le point de contact le plus important pour ce qui est des occasions de vapoter. Bien que l'on puisse s'attendre à ce que les répondants plus âgés aient eu un plus grand nombre d'occasions de se voir proposer de vapoter ou d'entrer en contact avec des personnes qui vapotent, il est surprenant que, parmi le groupe des personnes de 19 à 24 ans, quatre répondants sur cinq (81 %) disent que ce sont des amis qui leur ont proposé de vapoter.

Tableau A42 : Personnes à l'origine de l'initiation au vapotage en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q21 : Qui t'a déjà offert d'essayer de vapoter?
Base : Ceux qui n'ont jamais essayé de vapoter des produits contenant de la nicotine
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Amis 66 % 66 % 75 % 75 % 81 % 81 %
Personnes à l'école 49 % 49 % 44 % 44 % 33 % 33 %
Collègues de travail 4 % 4 % 5 % 5 % 14 % 14 %
Étrangers 3 % 3 % 5 % 5 % 10 % 10 %
Famille 4 % 4 % 4 % 4 % 10 % 10 %
Autre (préciser) 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 0 % 0 % 1 % 1 %
Non pondéré 413 0 0 413 451 0 0 451 741 0 0 741
Pondéré 431 0 0 431 492 0 0 492 720 0 0 720

Autres résultats statistiquement significatifs :

Profilage psychographique

La section suivante traite de certaines des variables psychographiques à partir desquelles l'analyse de segmentation – dont les résultats sont présentés dans la section B – a été élaborée. Comme nous l'avons mentionné au début, certaines des questions ne figurent pas ici, car elles sont traitées dans la section suivante. Pour une analyse complète de chaque question, veuillez consulter les tableaux de données fournis sous pli séparé.

La première question présente un certain nombre d'énoncés liés à différents profils de comportement. Les chiffres indiqués correspondent aux réponses combinées de tous ceux qui sont tout à fait d'accord ou d'accord avec chaque énoncé.

Il est intéressant de noter que les cinq premiers énoncés, qui pourraient tous être classés dans la catégorie des comportements conçus pour s'adapter aux normes de la société, sont cautionnés par un nombre beaucoup plus élevé de non-vapoteurs que de vapoteurs réguliers. Ici, les expérimentateurs se rapprochent davantage des non-vapoteurs, et des différences importantes commencent à émerger selon la fréquence de vapotage.

Comme le suggèrent certaines des questions relatives à la consommation de substances dans la section précédente, les vapoteurs réguliers sont beaucoup plus susceptibles que les expérimentateurs ou les non-vapoteurs d'être d'accord avec les énoncés selon lesquels ils sont entourés de personnes qui boivent de l'alcool (63 %) ou qui consomment des produits du cannabis (49 %). Ils sont en outre beaucoup plus susceptibles de se considérer comme des personnes à la recherche d'expériences (49 %), à la mode (46 %) et rebelles (41 %) que les expérimentateurs ou les non-vapoteurs. Pour ce qui est de ces critères, les expérimentateurs se rapprochent davantage des vapoteurs que des non-vapoteurs.

Tableau A43 : Degré auquel les répondants sont d'accord avec divers énoncés selon le statut de vapotage [% d'accord ou tout à fait d'accord]
Q22 : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Il est important pour moi d'obtenir de bonnes notes 75 % 62 % 76 % 83 %
Les études postsecondaires sont importantes 73 % 62 % 73 % 80 %
J'essaie d'avoir un mode de vie sain 69 % 57 % 70 % 77 %
Il est important pour moi de prendre soin de l'environnement 68 % 62 % 69 % 73 %
Je suis presque toujours les règles 67 % 53 % 64 % 76 %
J'ai des amis qui sont plus âgés que moi 66 % 66 % 72 % 66 %
J'essaie habituellement d'éviter les choses qui comportent des risques pour la santé. 65 % 47 % 60 % 76 %
Me faire accepter par mes pairs est important pour moi. 62 % 59 % 66 % 64 %
J'écoute les consignes de mes parents. 61 % 49 % 57 % 70 %
Il est important pour moi de développer mon propre style artistique/musical/de danse. 54 % 55 % 55 % 54 %
Il est important de suivre les dossiers du gouvernement et les questions d'affaires publiques. 51 % 51 % 54 % 50 %
La plupart de mes amis consomment de l'alcool. 51 % 63 % 68 % 39 %
Je m'efforce de respecter les traditions et les coutumes qui m'ont été transmises par ma famille ou ma religion. 48 % 48 % 45 % 50 %
Je dirais que je me soucie des marques. 43 % 52 % 44 % 39 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à essayer de nouvelles choses. 33 % 49 % 35 % 24 %
La plupart de mes amis consomment du cannabis 30 % 49 % 41 % 18 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à se procurer la plus récente technologie ou le plus récent gadget. 30 % 45 % 30 % 23 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à porter des vêtements suivants les dernières tendances de mode. 30 % 46 % 31 % 21 %
J'assiste souvent à des cérémonies religieuses. 28 % 33 % 21 % 28 %
Je suis rebelle et j'aime tester les limites. 27 % 41 % 32 % 18 %
Je sèche/séchais régulièrement des cours à l'école. 20 % 33 % 24 % 12 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Pour tous les âges, on semble retrouver les mêmes tendances directionnelles que ci-dessus, malgré quelques variations mineures dans le degré de concordance.

Tableau A44 : Degré auquel les répondants sont d'accord avec divers énoncés en fonction de l'âge et du statut de vapotage [% d'accord ou tout à fait d'accord]
Q22 : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Il est important pour moi d'obtenir de bonnes notes 74 % 51 % 63 % 86 % 79 % 64 % 74 % 85 % 74 % 66 % 79 % 80 %
Les études postsecondaires sont importantes 75 % 58 % 65 % 84 % 76 % 60 % 74 % 82 % 71 % 64 % 75 % 76 %
J'essaie d'avoir un mode de vie sain 69 % 50 % 66 % 77 % 71 % 55 % 69 % 76 % 69 % 60 % 71 % 76 %
Il est important pour moi de prendre soin de l'environnement 66 % 56 % 57 % 72 % 67 % 56 % 67 % 71 % 70 % 65 % 73 % 75 %
Je suis presque toujours les règles 69 % 49 % 56 % 80 % 71 % 53 % 64 % 78 % 64 % 55 % 66 % 73 %
J'ai des amis qui sont plus âgés que moi 60 % 64 % 59 % 59 % 64 % 62 % 69 % 64 % 71 % 68 % 75 % 72 %
J'essaie habituellement d'éviter les choses qui comportent des risques pour la santé. 66 % 42 % 57 % 77 % 69 % 42 % 61 % 80 % 62 % 49 % 61 % 74 %
Me faire accepter par mes pairs est important pour moi. 67 % 58 % 63 % 73 % 66 % 61 % 74 % 65 % 58 % 58 % 63 % 56 %
J'écoute les consignes de mes parents. 66 % 43 % 59 % 75 % 66 % 47 % 62 % 74 % 57 % 52 % 55 % 64 %
Il est important pour moi de développer mon propre style artistique/musical/de danse. 57 % 53 % 57 % 59 % 55 % 50 % 56 % 56 % 52 % 57 % 54 % 50 %
Il est important de suivre les dossiers du gouvernement et les questions d'affaires publiques. 39 % 38 % 39 % 39 % 50 % 45 % 50 % 52 % 57 % 57 % 59 % 58 %
La plupart de mes amis consomment de l'alcool. 29 % 58 % 50 % 16 % 46 % 64 % 64 % 37 % 63 % 64 % 74 % 58 %
Je m'efforce de respecter les traditions et les coutumes qui m'ont été transmises par ma famille ou ma religion. 52 % 46 % 48 % 55 % 50 % 44 % 48 % 52 % 46 % 50 % 42 % 45 %
Je dirais que je me soucie des marques. 46 % 54 % 50 % 44 % 45 % 54 % 48 % 42 % 41 % 51 % 41 % 33 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à essayer de nouvelles choses. 31 % 54 % 38 % 22 % 27 % 39 % 32 % 22 % 36 % 50 % 34 % 26 %
La plupart de mes amis consomment du cannabis 20 % 45 % 36 % 9 % 26 % 53 % 36 % 15 % 37 % 49 % 44 % 26 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à se procurer la plus récente technologie ou le plus récent gadget 32 % 45 % 44 % 25 % 27 % 40 % 29 % 23 % 31 % 47 % 26 % 21 %
Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à porter des vêtements suivants les dernières tendances de mode. 29 % 42 % 44 % 23 % 27 % 46 % 31 % 21 % 31 % 47 % 28 % 20 %
J'assiste souvent à des cérémonies religieuses. 27 % 33 % 32 % 24 % 26 % 28 % 15 % 28 % 29 % 34 % 20 % 30 %
Je suis rebelle et j'aime tester les limites. 26 % 49 % 38 % 16 % 24 % 42 % 25 % 18 % 29 % 39 % 33 % 19 %
Je sèche/séchais régulièrement des cours à l'école. 16 % 35 % 22 % 8 % 18 % 35 % 21 % 11 % 23 % 32 % 25 % 15 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3114 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Cette série d'énoncés vise à dégager les mêmes profils comportementaux que la question ci-dessus, mais cette fois-ci à l'aide d'affirmations davantage axées sur l'action. Ici encore, les non-vapoteurs et les expérimentateurs sont nettement plus enclins à dire qu'ils préfèrent explorer de nouveaux endroits avec des itinéraires et des horaires planifiés que les vapoteurs réguliers.

Cependant, les vapoteurs réguliers et les expérimentateurs sont nettement plus susceptibles d'être d'accord avec toutes les autres affirmations que les non-vapoteurs.

Tableau A45 : Santé mentale selon le statut de vapotage [% d'accord ou tout à fait d'accord]
Q23 : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
J'aimerais visiter de nouveaux endroits en ayant un itinéraire ou un horaire précis. 67 % 60 % 68 % 71 %
J'aimerais voyager sans avoir d'itinéraire ou d'horaire précis. 47 % 54 % 53 % 42 %
Je deviens agité lorsque je passe trop de temps à la maison. 45 % 50 % 52 % 41 %
J'aimerais essayer de sauter en « bungee » ou en parachute. 44 % 50 % 51 % 39 %
J'aime vivre de nouvelles expériences excitantes, même si je dois briser les règles. 37 % 53 % 45 % 26 %
J'aime les fêtes « party » endiablées. 30 % 49 % 39 % 18 %
J'aime faire des choses qui m'effraient. 28 % 38 % 33 % 21 %
Je préfère les amis qui sont imprévisibles. 24 % 39 % 26 % 16 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

En écho à ce qui a été mentionné plus haut, les vapoteurs réguliers et les expérimentateurs sont considérablement plus susceptibles d'être d'accord avec tous les énoncés – à l'exception du premier – que les non-vapoteurs.

Tableau A46 : Santé mentale en fonction de l'âge et du statut de vapotage [% d'accord ou tout à fait d'accord]
Q23 : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
J'aimerais visiter de nouveaux endroits en ayant un itinéraire ou un horaire précis. 64 % 53 % 65 % 68 % 68 % 59 % 65 % 72 % 67 % 62 % 70 % 72 %
J'aimerais voyager sans avoir d'itinéraire ou d'horaire précis. 45 % 53 % 61 % 39 % 45 % 52 % 55 % 42 % 49 % 55 % 51 % 44 %
Je deviens agité lorsque je passe trop de temps à la maison. 40 % 50 % 50 % 35 % 42 % 55 % 47 % 38 % 48 % 50 % 53 % 46 %
J'aimerais essayer de sauter en « bungee » ou en parachute. 38 % 47 % 46 % 33 % 40 % 44 % 55 % 34 % 49 % 52 % 51 % 46 %
J'aime vivre de nouvelles expériences excitantes, même si je dois briser les règles. 33 % 54 % 49 % 22 % 33 % 55 % 38 % 25 % 41 % 52 % 47 % 30 %
J'aime les fêtes « party » endiablées. 26 % 53 % 41 % 14 % 25 % 47 % 36 % 17 % 35 % 49 % 40 % 21 %
J'aime faire des choses qui m'effraient. 23 % 41 % 31 % 15 % 23 % 33 % 31 % 18 % 32 % 38 % 35 % 27 %
Je préfère les amis qui sont imprévisibles. 23 % 43 % 35 % 13 % 18 % 30 % 21 % 13 % 28 % 40 % 25 % 20 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3114 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Tous âges confondus, les non-vapoteurs sont considérablement plus nombreux à se dire plutôt ou très satisfaits (75 %) de leur vie que les expérimentateurs (65 %) ou les vapoteurs réguliers (63 %). L'inverse est également vrai, les vapoteurs réguliers (22 %) et les expérimentateurs (19 %) sont nettement plus susceptibles que les non-vapoteurs (11 %) de se dire plutôt insatisfaits ou très insatisfaits.

Tableau A47 : Satisfaction à l'égard de la vie selon le statut de vapotage
Q24 : À quel point es-tu satisfait ou satisfaite de ta vie en ce moment?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Très satisfait ou satisfaite 26 % 29 % 19 % 28 %
Plutôt satisfait ou satisfaite 43 % 34 % 46 % 46 %
Ni l'un ni l'autre 14 % 14 % 15 % 13 %
Plutôt insatisfait ou insatisfaite 11 % 16 % 14 % 8 %
Très insatisfait ou insatisfaite 4 % 7 % 5 % 3 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 1 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Si les non-vapoteurs de 13 à 15 ans (35 %) et de 16 à 18 ans (30 %) sont les plus nombreux à se déclarer très satisfaits, les vapoteurs réguliers de 19 à 24 ans sont les plus nombreux à se déclarer très satisfaits (31 %).

Tableau A48 : Satisfaction à l'égard de la vie selon l'âge et le statut de vapotage
Q24 : À quel point es-tu satisfait ou satisfaite de ta vie en ce moment?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Très satisfait ou satisfaite 32 % 29 % 25 % 35 % 27 % 21 % 21 % 30 % 24 % 31 % 17 % 22 %
Plutôt satisfait ou satisfaite 44 % 36 % 51 % 45 % 48 % 45 % 48 % 49 % 40 % 31 % 44 % 45 %
Ni l'un ni l'autre 12 % 11 % 12 % 11 % 12 % 14 % 17 % 10 % 16 % 14 % 16 % 17 %
Plutôt insatisfait ou insatisfaite 8 % 14 % 10 % 5 % 8 % 13 % 9 % 7 % 14 % 17 % 17 % 11 %
Très insatisfait ou insatisfaite 4 % 8 % 2 % 2 % 3 % 6 % 4 % 3 % 5 % 6 % 6 % 4 %
Je ne saurais dire/je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 2 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3114 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Étonnamment, si les non-vapoteurs obtiennent les meilleurs résultats pour ce qui est du degré de satisfaction à l'égard de la vie, les vapoteurs réguliers sont plus enclins que les non-vapoteurs (39 %) ou les expérimentateurs (31 %) à dire que leur santé mentale globale est excellente ou très bonne (43 %). Les expérimentateurs sont les plus susceptibles (34 %) de trouver que leur santé mentale est moyenne ou mauvaise.

Tableau A49 : Santé mentale selon le statut de vapotage
Q25 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale, dans l'ensemble?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Excellente 13 % 16 % 9 % 13 %
Très bonne 26 % 27 % 22 % 27 %
Bonne 32 % 27 % 34 % 34 %
Passable 20 % 20 % 23 % 19 %
Mauvaise 8 % 10 % 11 % 6 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 1 % 1 % 1 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Quand on évalue la santé mentale en fonction de l'âge, on constate que le nombre de personnes interrogées déclarant avoir une santé mentale excellente ou très bonne diminue systématiquement avec l'âge. Près de la moitié (49 %) des jeunes de 13 à 15 ans disent avoir une très bonne ou une excellente santé mentale globale, tandis que cet énoncé est validé par seulement 41 % des répondants de 16 à 18 ans et par 33 % des jeunes de 19 à 24 ans. Ces chiffres globaux présentent toutefois quelques variations selon le statut de vapotage.

Tableau A50 : Santé mentale en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q25 : Comment évaluerais-tu ta santé mentale, dans l'ensemble?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Excellente 16 % 19 % 13 % 16 % 13 % 13 % 13 % 14 % 11 % 16 % 6 % 10 %
Très bonne 33 % 34 % 30 % 33 % 28 % 25 % 27 % 29 % 22 % 26 % 18 % 20 %
Bonne 33 % 26 % 43 % 34 % 33 % 33 % 29 % 34 % 31 % 25 % 34 % 33 %
Passable 13 % 15 % 11 % 13 % 18 % 18 % 20 % 17 % 24 % 22 % 26 % 25 %
Mauvaise 4 % 6 % 2 % 3 % 7 % 9 % 11 % 5 % 11 % 10 % 13 % 9 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 1 % 0 % 0 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 % 2 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3114 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Dans l'ensemble, deux répondants sur cinq (39 %) déclarent avoir eu des problèmes au travail ou à l'école au cours des quatre dernières semaines en raison de leur santé mentale ou de leur état émotionnel. Les expérimentateurs, qui sont les plus susceptibles de qualifier leur santé mentale de mauvaise, comme on l'a mentionné ci-dessus, sont à leur tour les plus susceptibles (48 %) de dire que cela a des effets sur leur vie.

Tableau A51 : Problèmes scolaires liés à la santé mentale selon le statut de vapotage
Q26 : Au cours des 4 dernières semaines, as-tu eu des problèmes quelconques à l'école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de difficultés émotionnelles ou liées à ta santé mentale (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, de surcharge, de démotivation ou d'anxiété)?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 39 % 42 % 48 % 35 %
Non 55 % 54 % 47 % 58 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 6 % 5 % 4 % 7 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Comme on l'a dit plus haut, il semble que la santé mentale se dégrade avec l'âge, les répondants âgés de 19 à 24 ans sont ainsi plus susceptibles que leurs homologues plus jeunes de dire que leur état émotionnel a nui à leur travail ou à leurs études.

Cela dit, les vapoteurs réguliers de 13 à 15 ans et de 16 à 18 ans sont plus susceptibles de signaler des perturbations que les non-vapoteurs. À l'inverse, parmi les jeunes de 19 à 24 ans, les vapoteurs réguliers sont les moins susceptibles de signaler des problèmes de santé mentale à l'école ou au travail.

Tableau A52 : Problèmes scolaires liés à la santé mentale selon l'âge et le statut de vapotage
Q26 : Au cours des 4 dernières semaines, as-tu eu des problèmes quelconques à l'école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de difficultés émotionnelles ou liées à ta santé mentale (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, de surcharge, de démotivation ou d'anxiété)?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 31 % 44 % 36 % 25 % 36 % 46 % 45 % 32 % 45 % 40 % 53 % 45 %
Non 63 % 52 % 60 % 68 % 57 % 49 % 49 % 62 % 50 % 55 % 44 % 49 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 6 % 4 % 4 % 7 % 7 % 6 % 6 % 7 % 5 % 5 % 4 % 6 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3114 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les vapoteurs réguliers (trois personnes sur cinq, soit 57 %) sont de loin les plus susceptibles de déclarer avoir consommé des substances telles que du cannabis, de l’alcool, des opioïdes ou d’autres drogues illicites pour faire face à une mauvaise santé mentale ou émotionnelle au cours des quatre dernières semaines.

Tableau A53 : Consommation de substances pour faire face à une mauvaise santé mentale selon le statut de vapotage
Q27 : Q27 : Avez-vous consommé des substances (cannabis, alcool, opioïdes, autres drogues illégales) pour faire face à une mauvaise santé mentale ou à des difficultés émotionnelles (sentiment de dépression, de tristesse, d'accablement, de démotivation ou d'anxiété) que vous avez rencontrées au cours des quatre dernières semaines?
Base : Ceux qui ont connu une mauvaise santé mentale ou des difficultés émotionnelles au cours des quatre dernières semaines
  Répondants (13 à 24 ans)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 30 % 57 % 34 % 11 %
Non 67 % 39 % 63 % 87 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 3 % 4 % 3 % 2 %
Non pondéré 2924 879 628 1343
Pondéré 2939 863 627 1379

Dans tous les groupes d'âge, les vapoteurs réguliers sont les plus susceptibles de déclarer qu'ils consomment d'autres substances pour faire face à une mauvaise santé mentale ou émotionnelle. Alors que le taux de vapoteurs réguliers qui déclarent consommer d'autres substances pour faire face à la situation varie en fonction du groupe d'âge (on passe de 72 % chez les jeunes de 13 à 15 ans à 53 % chez les jeunes de 19 à 24 ans), la proportion de non-utilisateurs qui déclarent la même chose reste relativement stable (8 à 14 %).

Tableau A54 : Consommation de substances pour faire face à une mauvaise santé mentale en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q27 : Q27 : Avez-vous consommé des substances (cannabis, alcool, opioïdes, autres drogues illégales) pour faire face à une mauvaise santé mentale ou à des difficultés émotionnelles (sentiment de dépression, de tristesse, d'accablement, de démotivation ou d'anxiété) que vous avez rencontrées au cours des quatre dernières semaines?
Base : Ceux qui ont connu une mauvaise santé mentale ou des difficultés émotionnelles au cours des quatre dernières semaines
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Oui 34 % 72 % 54 % 8 % 23 % 57 % 24 % 9 % 32 % 53 % 34 % 14 %
Non 63 % 26 % 43 % 90 % 74 % 38 % 72 % 90 % 65 % 42 % 63 % 84 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 2 % 2 % 3 % 2 % 3 % 6 % 4 % 2 % 3 % 4 % 2 % 2 %
Non pondéré 549 183 76* 270 576 139 117 309 1799 557 435 764
Pondéré 552 170 68* 296 628 146 130 340 1759 547 428 742
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les répondants âgés de plus de 15 ans ont ensuite été interrogés sur le coût de la vie et leur situation financière personnelle. Il convient de noter que les personnes qui vapotent régulièrement sont nettement plus susceptibles de déclarer avoir une sécurité financière assurée (22 %) que les expérimentateurs (12 %) et les non-vapoteurs (14 %).

Tableau A55 : Situation financière selon le statut de vapotage
Q28 : Quand tu penses au coût de la vie et à ta situation financière personnelle, dirais-tu, actuellement, que…?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Ta sécurité financière est assurée 16 % 22 % 12 % 14 %
Tu te débrouilles bien et arrives à faire des économies 26 % 25 % 26 % 28 %
Tu arrives à joindre les deux bouts, mais sans faire d'économies 30 % 26 % 33 % 31 %
Tu prends du retard dans tes paiements de dépenses mensuelles 9 % 12 % 8 % 8 %
Tu éprouves des difficultés 13 % 13 % 17 % 11 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 5 % 2 % 4 % 8 %
Non pondéré 3536 1139 747 1564
Pondéré 3489 1113 742 1551

Ce tableau d'ensemble est nuancé lorsqu'il est ventilé par groupe d'âge. Parmi les répondants de 16 à 18 ans, la moitié (51 %) des vapoteurs réguliers déclarent qu'ils arrivent tout juste à joindre les deux bouts, sans faire d'économies. Un quart (25 %) des vapoteurs réguliers de 19 à 24 ans sont du même avis. En revanche, dans le groupe de 19 à 24 ans, les vapoteurs réguliers sont plus nombreux à se dire à l'aise financièrement. En effet, un quart d'entre eux (23 %) déclare être à l'aise financièrement, contre 12 % parmi les expérimentateurs et 13 % parmi les non-vapoteurs.

Tableau A56 : Situation financière en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q28 : Quand tu penses au coût de la vie et à ta situation financière personnelle, dirais-tu, actuellement, que…?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Ta sécurité financière est assurée 15 % 2 % 16 % 18 % 16 % 23 % 12 % 13 %
Tu te débrouilles bien et arrives à faire des économies 27 % 18 % 33 % 28 % 26 % 25 % 26 % 28 %
Tu arrives à joindre les deux bouts, mais sans faire d'économies 28 % 51 % 26 % 24 % 30 % 25 % 33 % 33 %
Tu prends du retard dans tes paiements de dépenses mensuelles 6 % 7 % 5 % 6 % 10 % 12 % 9 % 8 %
Tu éprouves des difficultés 14 % 20 % 13 % 12 % 13 % 13 % 18 % 11 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 9 % 3 % 7 % 12 % 5 % 2 % 3 % 7 %
Non pondéré 0 0 0 0 304 46* 57* 196 3232 1093 690 1368
Pondéré 0 0 0 0 345 53* 66* 220 3144 1059 676 1331
*Échantillon de petite taille, veuillez interpréter les résultats avec prudence.

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les questions 29 à 32 correspondent à des termes et des valeurs qui ont servi à créer l'analyse de segmentation et on en traite dans la section ci-dessous.

Attitudes à l'égard du vapotage et perception du risque

La section ci-dessous visait à déterminer comment les gens perçoivent les choses suivantes : le vapotage, ceux qui vapotent et les dangers du vapotage. La première question présente les scores combinés de ceux qui sont d'accord et tout à fait d'accord avec les affirmations ci-dessous.

Bien qu'il y ait beaucoup de choses à décortiquer ici, tout porte à croire que les différentes substances jouissent de niveaux d'acceptabilité sociale très différents dans l'ensemble, mais aussi au sein des publics. Par exemple, dans chaque catégorie, la consommation d'alcool est considérée comme socialement acceptable par au moins sept répondants sur dix (70 à 79 %). Aucune autre substance ne jouit d'un tel attrait, mais les non-vapoteurs sont beaucoup moins susceptibles d'être d'accord ou tout à fait d'accord avec les énoncés voulant que la consommation de cannabis, le vapotage de produits contenant de la nicotine, la consommation d'opioïdes ou la prise de drogues illicites soient socialement acceptables.

Outre la question de la consommation de boissons alcoolisées et de son acceptabilité sociale, la seule autre affirmation qui récolte un tel niveau d'adhésion au sein de tous les groupes concerne les produits de vapotage contenant de la nicotine, 67 % à 78 % jugeant que les mêmes règles et restrictions qui s'appliquent aux produits du tabac devraient s'appliquer à ces produits.

Il convient de noter que trois vapoteurs réguliers sur cinq (58 %) affirment que l'inhalation de nicotine est moins nocive que la cigarette – un point de donnée qui est mis en contexte plus loin.

Tableau A57 : Adhésion aux affirmations selon le statut de vapotage [% tout à fait d'accord ou d'accord]
Q33 : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je fumais 83 % 65 % 79 % 87 %
Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je vapotais 79 % 68 % 82 %
Les règles et restrictions régissant les produits de tabac devraient également s'appliquer aux produits de vapotage contenant de la nicotine 74 % 67 % 74 % 78 %
La consommation d'alcool est socialement acceptable 73 % 78 % 79 % 70 %
Fumer des cigarettes est dégoûtant 72 % 51 % 73 % 83 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est dégoûtant 62 % 38 % 57 % 77 %
La consommation de cannabis est socialement acceptable 50 % 64 % 64 % 39 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est socialement acceptable 48 % 72 % 57 % 34 %
Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je fume 47 % 46 % 50 % 57 %
Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je vapote 44 % 46 % 43 %
Fumer des cigarettes est socialement acceptable 43 % 64 % 45 % 31 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est moins nocif que de fumer des cigarettes 32 % 58 % 34 % 17 %
La consommation d'opioïdes (analgésiques) est socialement acceptable 27 % 46 % 24 % 18 %
La consommation de drogues illicites est socialement acceptable 20 % 38 % 22 % 11 %
Non pondéré 6103 1658 1084 3224
Pondéré 6103 1725 1084 3150

Bien que certaines dimensions soient mises en lumière selon l'âge des répondants, en ce qui concerne l'acceptabilité sociale de toutes les substances évaluées – à l'exception de l'alcool – et les comportements qui les entourent, le statut de vapotage d'un répondant (vapoteur régulier ou non-vapoteur) semble toujours avoir une plus grande valeur prédictive.

Tableau A58 : Adhésion aux affirmations en fonction de l'âge et du statut de vapotage [% tout à fait d'accord ou d'accord]
Q33a : Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je fumais 91 % 77 % 87 % 92 % 89 % 77 % 86 % 91 % 75 % 59 % 75 % 81 %
Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je vapotais 87 %   73 % 88 % 86 %   75 % 88 % 71 %   65 % 73 %
Les règles et restrictions régissant les produits de tabac devraient également s'appliquer aux produits de vapotage contenant de la nicotine 74 % 69 % 68 % 78 % 75 % 57 % 76 % 80 % 73 % 69 % 75 % 77 %
La consommation d'alcool est socialement acceptable 70 % 84 % 72 % 65 % 72 % 75 % 80 % 70 % 75 % 77 % 81 % 73 %
Fumer des cigarettes est dégoûtant 77 % 53 % 75 % 88 % 77 % 50 % 75 % 86 % 67 % 51 % 72 % 78 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est dégoûtant 67 % 40 % 53 % 80 % 68 % 36 % 59 % 80 % 57 % 37 % 58 % 73 %
La consommation de cannabis est socialement acceptable 45 % 72 % 60 % 33 % 46 % 68 % 61 % 36 % 54 % 60 % 66 % 45 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est socialement acceptable 44 % 80 % 54 % 30 % 42 % 66 % 55 % 31 % 54 % 71 % 59 % 38 %
Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je fume 55 % 56 % 59 % 54 % 55 % 49 % 56 % 74 % 42 % 42 % 45 % 50 %
Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je vapote 57 % 61 % 50 %   50 % 52 % 53 %   38 % 39 % 36 %  
Fumer des cigarettes est socialement acceptable 36 % 70 % 37 % 24 % 34 % 54 % 40 % 27 % 50 % 65 % 49 % 39 %
Vapoter des produits contenant de la nicotine est moins nocif que de fumer des cigarettes 31 % 64 % 53 % 16 % 28 % 52 % 36 % 18 % 34 % 58 % 29 % 18 %
La consommation d'opioïdes (analgésiques) est socialement acceptable 26 % 55 % 31 % 15 % 22 % 35 % 26 % 17 % 30 % 45 % 22 % 21 %
La consommation de drogues illicites est socialement acceptable 21 % 47 % 36 % 9 % 18 % 38 % 21 % 11 % 21 % 35 % 19 % 12 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Un grand nombre de personnes interrogées dans toutes les catégories de vapotage (26 % à 35 %) déclarent que le vapotage de produits contenant de la nicotine est une activité récréative, mais aussi un moyen d'aider les gens à arrêter de fumer.

Tableau A59 : Perceptions du vapotage selon le statut de vapotage
Q34 : Comment as-tu tendance à considérer les produits de vapotage qui contiennent de la nicotine?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je les considère surtout comme des produits récréatifs ou à consommer juste pour s'amuser 28 % 35 % 34 % 22 %
Je les considère surtout comme des produits qui aident les gens à arrêter de fumer 17 % 23 % 16 % 13 %
Je les considère des deux manières 30 % 34 % 35 % 26 %
Je les considère autrement 13 % 5 % 9 % 18 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 13 % 2 % 5 % 20 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Si, indifféremment du groupe d'âge, les vapoteurs réguliers sont les plus nombreux à déclarer que le fait de vapoter des produits contenant de la nicotine est essentiellement récréatif ou amusant, cette proportion diminue avec l'âge, passant d'un pic de 42 % parmi les jeunes de 13 à 15 ans à un taux de 33 % à 34 % parmi les personnes de plus de 16 ans.

Tableau A60 : Perceptions du vapotage en fonction de l'âge et du statut de vapotage
Q34 : Comment as-tu tendance à considérer les produits de vapotage qui contiennent de la nicotine?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Je les considère surtout comme des produits récréatifs ou à consommer juste pour s'amuser 27 % 42 % 40 % 20 % 25 % 33 % 29 % 22 % 29 % 34 % 35 % 25 %
Je les considère surtout comme des produits qui aident les gens à arrêter de fumer 17 % 26 % 23 % 12 % 14 % 22 % 16 % 11 % 17 % 23 % 14 % 15 %
Je les considère des deux manières 25 % 28 % 30 % 23 % 30 % 36 % 35 % 27 % 32 % 36 % 36 % 28 %
Je les considère autrement 13 % 3 % 0 % 19 % 14 % 6 % 12 % 17 % 12 % 6 % 11 % 18 %
Je ne sais pas/Je préfère ne pas répondre 18 % 1 % 6 % 26 % 17 % 4 % 9 % 22 % 9 % 3 % 4 % 16 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Les vapoteurs réguliers sont les mieux avertis sur les préjudices que causent les substances évaluées dans le cadre de l'enquête, exception faite de la cigarette et de l'alcool, ce qui peut s'expliquer en partie par le fait qu'ils sont plus exposés à ces substances et qu'ils manifestent une volonté plus marquée de les consommer, comme nous l'avons vu dans la première section.

Tableau A61 : Connaissance des substances par statut de vapotage [% très ou modérément informés]
Q35 : Quel est ton niveau de connaissance de chacun des sujets suivants?
  Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Les effets sur la santé du fait de fumer des cigarettes 67 % 65 % 73 % 67 %
Les effets sur la santé de la consommation d'alcool 61 % 61 % 70 % 59 %
Les effets sur la santé de la consommation de cannabis 51 % 58 % 58 % 45 %
Les effets sur la santé du vapotage de produits contenant de la nicotine 50 % 59 % 54 % 45 %
Les effets sur la santé des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.) 46 % 54 % 49 % 41 %
Les effets sur la santé des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui sont consommés pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD) 40 % 48 % 44 % 35 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Si les jeunes répondants sont les moins susceptibles de se croire avertis ou moyennement avertis au sujet des substances évaluées dans le cadre de l'enquête, plus ils avancent en âge, plus ils semblent mieux informés – bien qu'à des degrés divers et à partir de points de départ très différents.

Tableau A62 : Connaissance des substances en fonction de l'âge et du statut de vapotage [% de personnes très ou modérément informées].
Q35 : Quel est ton niveau de connaissance de chacun des sujets suivants?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Les effets sur la santé du fait de fumer des cigarettes 62 % 60 % 64 % 63 % 66 % 65 % 71 % 66 % 70 % 67 % 76 % 70 %
Les effets sur la santé de la consommation d'alcool 51 % 54 % 60 % 49 % 59 % 56 % 67 % 59 % 67 % 65 % 73 % 67 %
Les effets sur la santé de la consommation de cannabis 46 % 49 % 57 % 42 % 50 % 59 % 57 % 46 % 53 % 60 % 59 % 46 %
Les effets sur la santé du vapotage de produits contenant de la nicotine 45 % 52 % 51 % 42 % 51 % 61 % 55 % 48 % 53 % 61 % 55 % 46 %
Les effets sur la santé des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.) 44 % 56 % 49 % 39 % 46 % 53 % 51 % 44 % 47 % 53 % 48 % 41 %
Les effets sur la santé des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui sont consommés pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD) 38 % 49 % 45 % 33 % 40 % 47 % 45 % 37 % 41 % 48 % 43 % 36 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Interrogés sur la nocivité de chacune de ces substances, les répondants qualifient d'« extrêmement nocive » ou de « très nocive » la consommation de cannabis (37 %) et la consommation d'alcool (28 %). À l'exception de l'alcool, les non-vapoteurs sont nettement plus nombreux que les vapoteurs réguliers à déclarer que chacune de ces substances est extrêmement nocive ou très nocive.

Tableau A63 : Perception de la nocivité des substances selon le statut de vapotage [% extrêmement ou très nocives]
Q36 : Dans quelle mesure penses-tu que chacune des choses suivantes est nocive pour la santé?
Colonne % Tous les répondants (13 à 24)
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Consommer des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.) 74 % 58 % 71 % 84 %
Consommer des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD) 68 % 55 % 66 % 76 %
Fumer des cigarettes 64 % 43 % 65 % 75 %
Consommer des produits de vapotage contenant de la nicotine 50 % 30 % 44 % 62 %
Consommer du cannabis 37 % 31 % 26 % 45 %
Boire de l'alcool 28 % 27 % 26 % 30 %
Non pondéré 6103 1725 1084 3150
Pondéré 6103 1658 1084 3224

Ici encore, on constate qu'il y a une relation entre l'âge et la perception de la nocivité de chacune de ces substances, les répondants les plus jeunes étant les plus susceptibles de dire que chacune de ces substances est extrêmement nocive ou très nocive. Cependant, au fur et à mesure que les répondants vieillissent, ils perçoivent chacune de ces substances comme étant de moins en moins dangereuse (à l'exception, encore une fois, de l'alcool). Toutefois, les répondants plus âgés sont plus susceptibles d'affirmer qu'ils sont avertis, du moins modérément, au sujet des préjudices que causent ces substances.

Tableau A64 : Perception de la nocivité des substances en fonction de l'âge et du statut de vapotage [% extrêmement ou très nocives]
Q36 : Dans quelle mesure penses-tu que chacune des choses suivantes est nocive pour la santé?
  13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs Total Réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs
Consommer des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.) 77 % 53 % 69 % 87 % 79 % 60 % 73 % 87 % 70 % 59 % 71 % 79 %
Consommer des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD) 72 % 51 % 59 % 82 % 72 % 58 % 66 % 78 % 64 % 55 % 68 % 71 %
Fumer des cigarettes 66 % 39 % 59 % 77 % 69 % 46 % 67 % 77 % 61 % 44 % 66 % 73 %
Consommer des produits de vapotage contenant de la nicotine 52 % 27 % 34 % 65 % 53 % 26 % 46 % 64 % 47 % 33 % 46 % 59 %
Consommer du cannabis 41 % 31 % 31 % 46 % 40 % 26 % 26 % 48 % 34 % 32 % 25 % 41 %
Boire de l'alcool 28 % 26 % 28 % 29 % 27 % 26 % 21 % 29 % 29 % 27 % 28 % 31 %
Non pondéré 1527 374 177 936 1344 258 217 846 3232 1093 690 1368
Pondéré 1510 333 169 974 1448 266 240 919 3144 1059 676 1331

Autres résultats statistiquement significatifs :

Section B : Analyse de segmentation - Phase 1

Comme l'indique le titre de ce projet de recherche, l'un des principaux objectifs de l'enquête était de mieux comprendre les différents segments psychographiques qui, parmi les jeunes et les jeunes adultes, pourraient être liés aux comportements et attitudes à l'égard du vapotage de produits contenant de la nicotine. L'hypothèse de départ, étayée par d'autres recherches menées par Santé Canada, est qu'il existe une variété de schémas de pensée ou d'états d'esprit relativement différents qui influent sur la façon dont quelqu'un pense, ressent ou agit lorsqu'il s'agit de vapoter des produits contenant de la nicotine, et qu'il faudra peut-être adapter les communications à chaque segment pour transmettre efficacement l'information relative aux risques et, au bout du compte, arriver à modifier les comportements.

Pour atteindre cet objectif, Earnscliffe a utilisé diverses techniques d'analyse des données. On a créé plusieurs versions des segments en contrôlant des facteurs comme la logique mathématique ou l'opération employée; les variables, le nombre de segments et la nature des variables (par exemple, la logique de l'aplatissement et le traitement des non-réponses). En fin de compte, l'approche qui s'est avérée la plus constructive et la plus éclairante a reposé sur le recodage d'une sélection de 29 variables permettant d'obtenir un aplatissement normalisé et à effectuer une analyse par grappes à K-moyennes qui a produit 10 segments distincts.

Les 29 variables comprenaient la liste complète de toutes les affirmations évaluées selon une échelle d'accord/en désaccord. Pour chacune de ces 29 variables, les catégories de réponse originales étaient une échelle en cinq points (pas du tout d'accord, pas d'accord, ni d'accord ni pas d'accord, d'accord, tout à fait d'accord), assorties de catégories distinctes pour les réponses « je ne sais pas » et « je préfère ne pas répondre ». Pour les besoins du travail de segmentation, l'approche la plus valable consistait à regrouper toutes ces variables en une échelle à trois niveaux : « d'accord », « neutre » (qui incluait les réponses « je ne sais pas » et « je préfère ne pas répondre ») et « pas d'accord ». On trouvera ci-dessous la liste complète des variables incluses :

Q22A : Je suis rebelle et j'aime tester les limites.
Q22B : J'ai des amis qui sont plus âgés que moi.
Q22C : Me faire accepter par mes pairs est important pour moi.
Q22_A4 : Je sèche/séchais régulièrement des cours à l'école.
Q22_A5 : La plupart de mes amis consomment de l'alcool.
Q22_A6 : La plupart de mes amis consomment du cannabis.
Q22_A7 : J'assiste souvent à des cérémonies religieuses.
Q22_A8 : Il est important pour moi d'obtenir de bonnes notes.
Q22_A9 : Je dirais que je me soucie des marques.
Q22_A10 : Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à essayer de nouvelles choses.
Q22_A11 : Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à se procurer la plus récente technologie ou le plus récent gadget.
Q22_A12 : Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à porter des vêtements suivants les dernières tendances de mode.
Q22_A13 : J'écoute les consignes de mes parents.
Q22_A14 : Je suis presque toujours les règles.
Q22_A15 : Il est important pour moi de développer mon propre style artistique/musical/de danse.
Q22_A16 : Il est important pour moi de prendre soin de l'environnement.
Q22_A17 : Je m'efforce de respecter les traditions et les coutumes qui m'ont été transmises par ma famille ou ma religion.
Q22_A18 : Il est important de suivre les dossiers du gouvernement et les questions d'affaires publiques.
Q22_A19 : Les études postsecondaires sont importantes.
Q22_A20 : J'essaie d'avoir un mode de vie sain.
Q22_A21 : J'essaie habituellement d'éviter les choses qui comportent des risques pour la santé.
Q23_A1 : J'aimerais découvrir de nouveaux endroits avec des itinéraires et des horaires planifiés.
Q23_A2 : J'aimerais partir en voyage sans itinéraire ni horaire préétablis.
Q23_A3 : J'aime faire des choses qui me font peur.
Q23_A4 : J'aimerais essayer le saut à l'élastique ou le parachutisme.
Q23_A5 : J'aime les fêtes « party » endiablées.
Q23_A6 : J'aime les expériences nouvelles et excitantes, même si je dois briser les règles.
Q23_A7 : Je deviens agité lorsque je passe trop de temps à la maison.
Q23_A8 : Je préfère les amis qui sont imprévisibles.

La taille de chacun des dix segments produits selon cette approche varie de 3 % à 14 % par rapport à l'échantillon. Bien qu'il y ai des variations subtiles d'opinion entre certains segments, chacun d'entre eux présente des tendances comportementales uniques. Plus important encore, lorsqu'ils sont utilisés comme variables indépendantes par rapport à laquelle toutes les autres variables sont analysées, ces segments présentent des implications stratégiques très différentes pour Santé Canada ou pour quiconque tente de communiquer sur les méfaits potentiels et les risques du vapotage sur la santé.

Chaque segment est unique, mais notre analyse indique que les dix segments peuvent être classés sur une sorte de spectre. Sur ce spectre, les membres des segments inférieurs pourraient être considérés comme étant les plus imperméables à l'information sur les risques associés au vapotage de produits contenant de la nicotine et les moins susceptibles de changer de comportement.

Les noms et les tailles des dix segments que nous avons créés sont les suivants :

Segment Taille (%) n (non pondéré) Nom
1 10 % 613 Répondants ayant tendance à rechercher des activités risquées
2 12 % 734 Répondants ayant tendance à rechercher des sensations fortes
3 7 % 451 Répondants ayant tendance à repousser les limites
4 11 % 667 Répondants ayant tendance à faire preuve de liberté d'esprit
5 10 % 608 Répondants ayant tendance à être moins actifs socialement
6 3 % 221 Répondants ayant tendance à être indépendants et à relever des défis
7 11 % 663 Répondants ayant tendance à être plus conformistes
8 10 % 597 Répondants ayant tendance à avoir le sens des valeurs
9 12 % 729 Répondants ayant tendance à être des aventuriers prudents
10 14 % 820 Répondants ayant tendance à suivre les règles

On trouvera ci-dessous une description plus détaillée des différents segments. Pour chaque segment, on fournit un tableau de bord comprenant les caractéristiques clés, les réponses et les différences les plus importantes. Avant d’examiner le tableau de bord de chaque segment, il est utile de comprendre ce qu’il représente. Chaque section du tableau de bord a un objectif spécifique. On y trouve :

Pour chaque caractéristique ou réponse, toutes les barres d’indice vertes et rouges sont calculées par rapport à la moyenne nationale pour une caractéristique ou des réponses données. La ligne verticale grise représente la moyenne nationale (un indice de 100). Par exemple, parmi les répondants qui ont tendance à rechercher des activités à risque, le niveau de satisfaction à l’égard de la vie a tendance à être légèrement inférieur à la moyenne nationale. Sur le tableau de bord, cela est indiqué par une barre rouge (signalant une probabilité inférieure à la moyenne) qui est assez proche de l’axe de la moyenne nationale, mais juste en dessous. Les membres de ce même segment sont légèrement plus susceptibles que la moyenne d’indiquer avoir eu récemment des problèmes de santé mentale, mais ils ont beaucoup plus tendance à indiquer avoir consommé une substance pour faire face à ces problèmes de santé mentale. Par conséquent, la barre verte (indiquant une probabilité supérieure à la moyenne) dépasse largement l’axe de la moyenne nationale.

Pour des raisons d’espace, il n’a pas été possible de mettre en évidence toutes les différences sur un tableau de bord. C’est pourquoi nous avons sélectionné les plus notables, généralement en raison de l’ampleur de la différence par rapport à la moyenne nationale. Dans les cas où la tendance était la même pour tous les éléments d’une même section, on décrit la tendance générale au lieu de mettre en évidence quelques-unes des nombreuses différences identiques.

L’exemple collé ci-dessous comprend des étiquettes expliquant certains aspects.

Exemple de table de bord d’un segment de vapotage avec des informations sur comment le lire.

1. Répondants ayant tendance à rechercher des activités risquées (10 %)

D’un point de vue démographique, ce segment est composé d’hommes. Ces derniers sont plus susceptibles que la moyenne de vivre en Colombie-Britannique ou dans des provinces de l’Atlantique. Leur profil d’âge est légèrement supérieur à la moyenne, ils sont moins susceptibles d’être francophones et, bien que la taille des ménages soit variée, ils sont plus susceptibles que les autres de vivre seuls. Les membres de ce segment sont également plus susceptibles que les autres de s’identifier comme Autochtones. Ils sont moins susceptibles de vivre dans une petite agglomération ou en région rurale.

Peut-être en raison de leur âge, ils sont plus susceptibles que les autres d’avoir suivi un enseignement supérieur ou une formation autre qu’universitaire et sont également plus nombreux à avoir obtenu un diplôme de troisième cycle. Dans le même ordre d’idées, ils sont plus susceptibles de travailler à temps plein ou d’être indépendants.

Dans ce segment, les répondants ne sont pas aussi enclins que les autres à se sentir satisfaits de leur vie et ils sont plus susceptibles de penser que leur situation financière n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être. Ils évaluent leur santé mentale au moins aussi positivement que les autres, mais ils sont légèrement plus susceptibles de dire qu’ils ont récemment éprouvé des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles et beaucoup plus susceptibles de dire qu’ils ont consommé des substances pour faire face à ces problèmes.

Pour ce qui est du type de substance, les membres de ce segment sont plus susceptibles que les autres de vapoter ou de fumer. Ils affichent un degré de confiance supérieur aux autres quant à leurs connaissances sur les méfaits du vapotage de produits contenant de la nicotine et sont beaucoup moins susceptibles de décrire cette activité comme nocive. Ils sont plus enclins à la considérer comme moins nocive que le tabagisme et beaucoup plus enclins à la décrire comme quelque chose qui aide à arrêter de fumer plutôt que comme quelque chose que l’on fait pour s’amuser. Ils font partie des personnes les plus susceptibles de penser que toute consommation de substances (vapotage de produits contenant de la nicotine, tabagisme, consommation d’opioïdes, consommation de drogues illégales) est socialement acceptable.

Étant donné que ces segments psychographiques sont créés à partir de l’adhésion ou la non-adhésion (d’accord/en désaccord) à des énoncés, on peut s’attendre à ce que ces variables fassent l’objet de différences considérables d’un segment à l’autre, mais dans la plupart des cas, les différences sont modestes, voire inexistantes. Un ensemble plus restreint d’affirmations joue un rôle plus important dans le classement des répondants dans un segment plutôt que dans un autre. Parallèlement, cependant, lorsque l’on examine les dix segments, certaines différences apparaissent plus graduelles, presque comme une mesure corrélée plutôt qu’un déterminant décisif.

Par exemple, les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées sont plus susceptibles de dire qu’ils sont rebelles et qu’ils aiment repousser les limites, qu’ils aiment les fêtes endiablées, qu’ils préfèrent les amis imprévisibles et qu’ils font des choses leur faisant peur. Bien que ces éléments tendent à les distinguer de la plupart des autres jeunes et jeunes adultes, les deux segments suivants (les répondants qui recherchent des sensations fortes et les répondants qui ont tendance à repousser les limites) partagent également ces tendances. Toutefois, certaines des affirmations qui distinguent les répondants ayant tendance à recherche des activités risquées de ces deux segments sont les suivantes : ils sont moins susceptibles d’avoir des amis plus âgés et d’avoir des amis qui boivent de l’alcool, de se décrire comme sensibles aux marques ou d’explorer de nouveaux endroits en suivant des itinéraires et des horaires planifiés.

Les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées sont plus susceptibles de lancer de nouvelles tendances, d’être les premiers parmi leurs amis à avoir le dernier gadget ou les derniers vêtements à la mode, ou d’essayer de nouvelles choses.

Quand on leur soumet une série d’objectifs de vie qu’une personne peut avoir, les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées sont moins susceptibles de sélectionner l’un d’entre eux. En ce qui concerne ce qu’ils disent de leurs traits de personnalité, des objectifs de vie, du type de traits qu’ils admirent chez les autres et de leurs activités ou champs d’intérêt, les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées se démarquent des jeunes ou des jeunes adultes typiques de manière intéressante.

Ils sont moins enclins à choisir à peu près n’importe quel adjectif pour se décrire, mais sont particulièrement peu enclins à se décrire comme fiables ou responsables – deux des traits les plus courants identifiés par les répondants – et sont deux fois plus enclins à se décrire comme névrosés et plus enclins à se dire complaisants. Pour ce qui est de leur regard sur l’extérieur, ils sont également moins susceptibles d’identifier un trait de caractère ou un autre comme étant quelque chose qu’ils admirent chez d’autres personnes. Alors qu’on observe une plus grande différenciation parmi les traits admirés par les répondants des autres segments, les proportions globales allant de 9 % à 40 % pour chaque trait, seulement 12 % à 20 % des répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées qualifient l’un ou l’autre de ces traits d’admirable. Cependant, il est intéressant de noter que ce segment est plus susceptible que les autres d’admirer les traits suivants : être au service de sa collectivité, respecter les traditions, faire preuve de spiritualité et éprouver de la fierté d’être Canadien.

De même, globalement, ils se désintéressent des activités ou champs d’intérêts mis de l’avant dans le cadre de l’enquête, mais ils sont plus susceptibles que les autres de dire qu’ils aiment consommer de la drogue ou de l’alcool et chasser ou pêcher. Ils sont beaucoup moins susceptibles que tous les autres jeunes et jeunes adultes de dire qu’ils aiment des choses très populaires comme les films, les médias sociaux, les rencontres, la lecture ou le magasinage.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

2. Répondants ayant tendance à rechercher des sensations fortes (12 %)

D’un point de vue démographique, dans la plupart des cas, ce segment est similaire à celui des répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées, à quelques légères différences près. Ce segment est composé d’hommes, plus susceptibles que la moyenne de vivre en Alberta. Ils ont tendance à appartenir au groupe des jeunes de 19 à 24 ans, ils sont moins susceptibles d’être francophones et plus susceptibles que les autres de vivre dans un ménage de trois personnes. Les personnes appartenant à ce segment sont légèrement plus susceptibles que les autres de s’identifier comme Autochtones. Ils sont moins susceptibles de vivre dans une petite agglomération ou en région rurale.

Là encore, peut-être parce qu’elles sont plus âgées, elles ont davantage tendance à avoir terminé une forme quelconque d’études postsecondaires et à travailler à temps plein. Elles sont également plus susceptibles que les autres de travailler à temps partiel.

Elles éprouvent un niveau de satisfaction proche de la normale à l’égard de leur vie et sont parmi les plus positives en ce qui concerne l’évaluation de leur santé mentale, mais elles ne sont pas moins susceptibles que la moyenne de penser avoir récemment eu des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles. Cependant, elles sont plus susceptibles d’avoir consommé une substance pour faire face à ces difficultés.

Bien qu’elles soient moins susceptibles que la moyenne d’avoir une bonne opinion de leur situation financière, elles se disent surtout à l’aise sur le plan financier.

Pour ce qui est du type de substance, à l’instar des répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées, ce segment est plus susceptible que les autres de vapoter ou de fumer, plus confiant dans ses connaissances sur les méfaits du vapotage de produits contenant de la nicotine, et moins susceptible de décrire cette pratique comme étant nocive. Ce groupe est beaucoup plus enclin à dire que le vapotage est moins nocif que le tabagisme et il est plus divisé sur la question de savoir si on vapote par plaisir seulement ou par plaisir et pour cesser le tabagisme. Comme les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées, ils sont parmi les plus susceptibles de penser que toute consommation de substances (vapotage de produits contenant de la nicotine, tabagisme, consommation d’opioïdes, consommation de drogues illicites) est socialement acceptable.

En ce qui concerne les affirmations qui déterminent le regroupement en segments, les répondants qui ont tendance à aimer les sensations fortes affichent les mêmes tendances que les répondants attirés par des activités risquées mais, en plus, ils se disent plus agités et manifeste un intérêt pour les activités excitantes ou stimulantes. Ils ont des amis plus âgés qu’eux et s’intéressent davantage à la mode. Ils ont également une propension encore plus marquée à être rebelles et, contrairement aux répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées, sont plus enclins à dire que la plupart de leurs amis boivent de l’alcool.

Les répondants aimant les sensations fortes contrastent fortement avec les répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées lorsqu’il s’agit des objectifs de vie. En effet, ils sont plus susceptibles que la moyenne de s’identifier à l’un des objectifs, surtout lorsqu’il s’agit de contribuer à la société.

Ils sont aussi réticents que les répondants attirés par des activités risquées à penser que les traits les plus couramment cernés s’appliquent à eux, mais ils sont plus susceptibles que la moyenne – contrairement aux répondants qui ont tendance à rechercher nos activités risquées – de penser qu’ils sont courageux, irritables, modernes, à la mode, branchés et expérimentateurs. Un schéma similaire se retrouve dans les traits qu’ils admirent chez les autres, avec les mêmes quatre tendances que les répondants qui ont tendance à rechercher nos activités à risque (être au service de la communauté, spirituel, fier d’être Canadien et respecter les traditions), mais se distinguent d’eux en admirant plus souvent les personnes aventureuses ou les personnes qui relèvent des défis importants.

Ils ont les mêmes penchants pour les drogues/alcool et la chasse et/ou la pêche que le premier segment du spectre. Toutefois, les répondants qui ont tendance à rechercher des sensations fortes se distinguent des répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées par leur intérêt pour les voyages, les sports (observation et pratique), l’écriture et le bénévolat.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

3. Répondants ayant tendance à repousser les limites (7 %)

Sur le plan démographique, ce segment présente un profil assez moyen pour plusieurs caractéristiques, notamment le genre, l’âge, la langue et la taille du ménage. La répartition est normale dans la plupart des régions du Canada, avec des variations mineures au Québec (un peu moins) et dans les provinces de l’Atlantique (un peu plus). Ce segment contient une incidence plus élevée de personnes dont le niveau d’études est le secondaire ou l’équivalent et une incidence plus faible de personnes ayant un niveau d’études universitaires. Bien que les répondants de ce segment soient à peu près aussi susceptibles d’avoir un emploi que les autres, ils sont également plus susceptibles d’être au chômage ou à leur compte et moins susceptibles d’être étudiants. Enfin, bien qu’elles soient moins susceptibles de s’identifier comme faisant partie d’une communauté ethnoculturelle ou d’une minorité visible, les personnes appartenant à ce segment sont deux fois plus nombreuses à s’identifier comme membres de la communauté LGBTQ2IA+ et elles sont généralement plus portées que la moyenne à se définir comme Autochtones.

Les personnes interrogées qui ont tendance à repousser les limites sont moins susceptibles de se dire satisfaites de leur vie ou de qualifier leur propre santé mentale comme bonne. Elles sont beaucoup (60 %) plus susceptibles que la moyenne d’affirmer qu’elles ont récemment été confrontées à des problèmes de santé mentale ou à des difficultés émotionnelles et à peu près autant (près du double de la moyenne nationale) de dire qu’elles ont consommé des substances pour faire face à ces problèmes. Elles sont également plus nombreuses que les autres à dire qu’elles rencontrent des difficultés financières ou qu’elles joignent les deux bouts, mais sans avoir d’économies.

Elles figurent parmi les personnes les plus susceptibles de vapoter et, bien qu’elles soient plus susceptibles de fumer que la plupart des autres répondants, leur incidence de tabagisme est inférieure à celle des répondants qui ont tendance à rechercher des activités risquées ou des répondants qui ont tendance à rechercher des sensations fortes. Elles sont parmi les plus susceptibles de penser que fumer ou vapoter des produits contenant de la nicotine est socialement acceptable et elles sont moins susceptibles de qualifier de « dégoûtant » le vapotage de produits contenant de la nicotine. Les répondants qui ont tendance à repousser les limites ont l’impression d’être aussi bien informés que la moyenne au sujet du vapotage, mais ils sont les moins susceptibles de dire que le vapotage de produits contenant de la nicotine est nocif et sont plus susceptibles que la moyenne de penser que le vapotage de produits contenant de la nicotine est moins nocif que le tabagisme. Cela dit, comme les répondants qui ont tendance à rechercher des sensations fortes, ils pensent que même si le vapotage de produits contenant de la nicotine sert à arrêter de fumer, c’est également une source de plaisir.

Ce segment est le plus susceptible de se décrire comme rebelle et de tester les limites. Cet état d’esprit est renforcé par le fait qu’ils sont les moins susceptibles d’écouter leurs parents, de suivre des règles, d’assister à des cours ou d’éviter les activités présentant des risques pour la santé. Ils partagent plusieurs tendances comportementales associées aux répondants ayant tendance à rechercher des activités risquées et aux répondants qui ont tendance à rechercher des sensations fortes et ils sont aussi attirés par les sensations fortes que les répondants qui ont tendance à aimer les sensations fortes, mais ils ne partagent pas l’intérêt de ce segment pour le respect des traditions ou la participation à des services religieux.

Lorsqu’il s’agit des objectifs de vie, les répondants qui ont tendance à repousser les limites ressemblent davantage à ceux qui ont tendance à rechercher des activités risquées qu’aux répondants qui ont tendance à rechercher des sensations fortes. Ils sont en effet moins susceptibles que la moyenne de s’identifier à la plupart de ces objectifs, et ne sont pas particulièrement attirés par l’un ou l’autre d’entre eux.

Les personnes interrogées qui ont tendance à repousser les limites sont aussi susceptibles que la moyenne de se décrire comme partageant un grand nombre des traits les plus courants (loyales, sociables et attentionnées, par exemple) et comme étant en adéquation avec leur sens de l’autodétermination. Elles sont aussi indépendantes, débrouillardes et résilientes que la moyenne et partagent certains des traits de caractère observés dans l’un ou l’autre des deux segments précédents (névrosés, branchés, expérimentateurs). Elles sont plus susceptibles que les autres de se décrire comme déprimées, anxieuses, stressées, paresseuses ou coriaces, et moins susceptibles de se dire heureuses. Comme on l’a mentionné ci-dessus, elles ont une tendance marquée à l’indépendance, et sont donc moins susceptibles de se décrire comme obéissantes ou comme respectant les traditions.

De même, il n’est peut-être pas surprenant qu’elles soient plus enclines que d’autres à admirer ceux qui se donnent la liberté de choisir leur propre voie ou qui sont aventureuses.

Ce segment est au moins quatre fois plus susceptible que la moyenne et plus de deux fois plus susceptible que les deux segments précédents d’affirmer que la consommation de drogues est une activité ou qu’elle présente un intérêt. Ils sont encore plus susceptibles de nommer l’alcool, mais ce n’est pas tout à fait trois fois plus que la moyenne nationale. Conformément à leur inclination sociale, ils sont plus susceptibles que les autres – et contrairement aux deux segments précédents – d’indiquer qu’ils aiment les médias sociaux et faire la conversation.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

4. Répondants ayant tendance à faire preuve de liberté d’esprit (11 %)

Sur les 10 segments qui se trouvent sur un genre de spectre, les trois segments précédents ont beaucoup plus en commun les uns avec les autres qu’avec les autres segments. Le quatrième segment – les répondants libres d’esprit – est le premier de deux segments composés de personnes qui sont quelque peu indépendantes d’esprit, mais qui ne consomment pas de substances ou n’ont pas d’opinions susceptibles d’entraver les efforts de ceux qui tentent de minimiser les effets préjudiciables du vapotage de produits contenant de la nicotine et la consommation d’autres substances, et les risques sanitaires qui y sont associés.

Sur le plan démographique, les profils d’âge et de scolarité des répondants qui sont plutôt libres d’esprit sont à peu près les mêmes que la moyenne nationale, tout comme leur répartition selon la taille de la communauté. Il s’agit du premier segment plus susceptible d’être composé de femmes à tendance francophone, originaires du Québec (et, dans une moindre proportion, de l’Ontario). Ces répondants sont moins susceptibles de vivre seuls et d’être des travailleurs autonomes ou employés à temps plein, et sont un peu plus nombreux à être étudiants. Ce segment est à peu près identique à la moyenne pour ce qui est de l’identification en tant que membre d’une communauté ethnoculturelle et peut être légèrement plus susceptible de s’identifier comme appartenant à la communauté LGBTQ2IA+. Ils sont deux fois moins susceptibles que la moyenne de s’identifier comme Autochtones.

En ce qui concerne leurs conditions de vie actuelles, ils indiquent à peu près le même niveau de satisfaction à l’égard de leur vie que la moyenne, mais sont moins susceptibles de décrire leur santé mentale comme excellente ou très bonne. Ils sont tout aussi susceptibles que les autres de penser qu’ils ont récemment été confrontés à des problèmes de santé mentale ou à des difficultés émotionnelles, et ils sont peut-être plus nombreux à le faire, mais ils sont beaucoup moins susceptibles que la moyenne de dire qu’ils ont consommé une substance quelconque pour faire face à ces problèmes.

Ils sont deux fois moins nombreux que la moyenne à dire que leur sécurité financière est assurée, mais ils sont plus nombreux que les autres à avoir l’impression d’au moins s’en sortir sur le plan financier.

Les répondants qui sont plutôt libres d’esprit sont moins susceptibles que la moyenne de fumer ou de vapoter des produits contenant de la nicotine; ils se sentent à peu près aussi bien informés sur les effets de la nicotine sur la santé que la moyenne nationale et sont aussi susceptibles de penser que le vapotage de produits contenant de la nicotine est nocif. Ils sont également moins susceptibles que la moyenne d’être d’accord avec l’affirmation selon laquelle le vapotage de produits contenant de la nicotine est moins nocif que le tabagisme. Ils sont moins susceptibles de penser que le vapotage de produits contenant de la nicotine vise essentiellement à arrêter de fumer et sont plus susceptibles que les autres de penser que le vapotage n’est pratiqué ni pour le plaisir, ni pour arrêter de fumer. Ils sont également moins susceptibles que la moyenne de penser que toute consommation de substance est socialement acceptable, en particulier la consommation de drogues illicites ou d’opioïdes.

Les répondants qui sont plutôt libres d’esprit ont à peu près la même tendance que la moyenne nationale à identifier des objectifs de vie. Les choses les plus souvent nommées sont les suivantes : être en bonne santé, avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, avoir un emploi valorisant et un but dans la vie, et être proche de sa famille et de ses amis.

De même, comme la moyenne nationale, ils adhèrent à de nombreux énoncés comportementaux qui ont servi à créer les segments. Là où ils se distinguent le plus, c’est qu’ils ont moins tendance à être les premiers à se procurer de nouvelles technologies ou à porter de nouveaux vêtements, moins enclins à sécher les cours, à avoir une majorité d’amis qui consomment du cannabis et à assister régulièrement à des services religieux. En revanche, ils sont plus enclins que la moyenne à rechercher des sensations fortes, comme sauter en « bungee », à faire des choses effrayantes, à vouloir vivre de nouvelles expériences, y compris à voyager spontanément sans itinéraire ou parcours planifié.

En ce qui concerne les traits de caractère auxquels ils s’identifient, les répondants qui ont tendance à être libres d’esprit ont un système de valeurs similaire à la moyenne nationale et sont même plus susceptibles que la moyenne d’identifier tous les traits de caractère les plus courants (responsable, attentionné, loyal, fiable, par exemple). En outre, ils sont plus susceptibles que la moyenne de se considérer comme expérimentateurs, coriaces, motivés, courageux et curieux. Le schéma est similaire lorsqu’il s’agit d’identifier les traits qu’ils admirent chez les autres – ils sont au moins autant susceptibles d’apprécier les traits les plus populaires que n’importe qui d’autre, mais ils sont particulièrement enclins à apprécier les personnes qui aiment l’aventure, qui sont curieuses et qui aiment s’amuser.

Les intérêts et activités identifiés par les répondants ayant tendance à être libres d’esprit sont nombreux, et ils sont enclins à nommer plus souvent que les autres à peu près n’importe lequel des intérêts évalués dans le cadre de l’enquête. Par rapport à la moyenne, ils sont particulièrement friands de musique, de rencontres, de voyages, de sports et de conversations. S’ils sont aussi susceptibles que les autres d’aimer boire de l’alcool, ils sont moins susceptibles de dire qu’ils consomment des drogues à des fins récréatives.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

5. Répondants ayant tendance à être moins actifs socialement (10 %)

Les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement constituent un segment particulièrement intéressant, bien qu’il soit placé au milieu sur le spectre des segments, car, bien qu’ils aient des comportements et des attitudes similaires aux trois premiers segments, ils ne sont pas particulièrement attirés par le vapotage à des fins récréatives de produits contenant de la nicotine et semblent plus réceptifs aux messages sur les inconvénients associés à ce comportement.

D’un point de vue démographique, les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont plus souvent des hommes, ils sont plus susceptibles de vivre en Colombie-Britannique et de vivre seuls ou dans un ménage de moins de quatre personnes. Ils sont moins susceptibles d’être francophones ou de vivre dans une grande région urbaine. Sur le plan de l’éducation, ils sont plus susceptibles d’avoir terminé des études collégiales ou postsecondaires non universitaires, en particulier un programme d’apprentissage agréé ou un certificat de compétence, mais ils sont moins susceptibles d’avoir fait des études universitaires. Ils sont plus susceptibles d’avoir un emploi à temps plein, et sont deux fois plus susceptibles d’être indépendants. Parmi tous les segments, les membres de ce segment comptent parmi les plus susceptibles de s’identifier comme appartenant à une communauté méritant l’équité, en particulier autochtone.

Les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement font partie des segments les moins satisfaits de leur situation de vie actuelle et sont moins susceptibles de qualifier leur santé mentale d’excellente ou même de bonne. Ils ne sont pas plus susceptibles que la moyenne d'affirmer avoir connu récemment des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles, mais sont plus susceptibles d’avoir consommé une substance pour faire face à la situation. La situation financière des membres de ce segment compte parmi les plus difficiles; ils sont moins nombreux à jouir d’une sécurité financière ou à se débrouiller, et une proportion supérieure à la moyenne accuse un retard dans le paiement des dépenses mensuelles.

La moitié d’entre eux vapotent des produits contenant de la nicotine et la moitié fument; ce segment est donc plus susceptible que la moyenne de vapoter ou de fumer. En fait, ils doutent davantage de leurs connaissances sur les effets de la nicotine sur la santé, mais ils sont moins enclins que la moyenne à penser que la nicotine est nocive. En effet, ils font partie des segments les plus susceptibles de considérer le vapotage de produits contenant de la nicotine comme un moyen d’arrêter de fumer et moins susceptibles que d’autres de le considérer comme un moyen de s’amuser.

Les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont aussi susceptibles que les autres de décrire le fait de vapoter des produits contenant de la nicotine ou de fumer des cigarettes comme étant socialement acceptable, mais ils sont moins susceptibles que les autres de penser que l’un ou l’autre est dégoûtant ou d’avoir des personnes autour d’eux qui le font.

Les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont moins susceptibles que les autres d’être d’accord avec les énoncés comportementaux évalués, à deux exceptions près, à savoir sécher régulièrement les cours et être rebelle – ces deux exceptions n’en sont donc que plus remarquables. Si leurs comportements en matière de vapotage et leurs attitudes à l’égard des substances et du conformisme font en sorte que les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement semblent similaires aux membres des trois premiers segments, ils s’en distinguent considérablement dans la mesure où ils sont moins susceptibles que la moyenne d’aimer les fêtes endiablées, les amis imprévisibles, de faire des choses effrayantes ou des choses excitantes qui brisent les règles.

Les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont parmi les moins enclins à décrire l’un ou l’autre des objectifs évalués dans le cadre de l’enquête comme important et sont moins susceptibles que les autres de dire que l’un des descripteurs communs s’applique à eux. Là encore, les exceptions éclairent la nature de ce segment. Ils sont plus susceptibles que la moyenne de se décrire comme maussades, paresseux, déprimés et névrosés. Parmi les traits que l’on pourrait admirer chez quelqu’un d’autre, les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont moins susceptibles que la moyenne d’identifier un trait comme admirable.

Enfin, sur le plan des champs d'intérêts et des activités, les répondants qui ont tendance à être moins actifs socialement sont parmi ceux qui ont le moins tendance à en nommer. Cependant, ils sont plus nombreux que la moyenne à dire qu’ils chassent, pêchent ou consomment de la drogue, mais ils ne sont pas plus nombreux que la moyenne à dire qu’ils consomment de l’alcool.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

6. Répondants ayant tendance à être indépendants et à relever des défis (3 %)

Le plus petit segment identifié dans l’analyse par grappes a été qualifié de répondants qui ont tendance à être indépendants et à relever des défis. Ils sont résolument masculins et la majorité d’entre eux vivent au Québec, ce qui est supérieur à l’asymétrie géographique normale. Outre cette différenciation géographique, ils ont tendance à vivre en région rurale ou à faible densité de population. En dépit de ce penchant pour le Québec, ils font partie des segments les moins susceptibles d’être francophones. Ils sont également un peu plus âgés et sont plus susceptibles de vivre seuls ou avec une autre personne. Bien qu’ils soient deux fois plus susceptibles que la moyenne d’avoir fait des études postsecondaires collégiales ou autres, mais non universitaires, ils sont parmi les moins susceptibles d’avoir fait des études universitaires ou d’être étudiants à l’heure actuelle. Ils sont plus susceptibles de travailler à temps plein ou d’être indépendants. Ils sont aussi susceptibles que la moyenne d’appartenir à un groupe ethnoculturel, de faire partie d’une minorité visible ou de s’identifier comme membre de la communauté LGBTQ2IA+, mais ils sont beaucoup plus susceptibles que la moyenne de s’identifier comme Autochtones.

Par rapport à la moyenne nationale, les répondants qui ont tendance à être indépendants et à relever des défis sont deux fois moins susceptibles de se sentir satisfaits de leur vie, mais ils sont néanmoins plus susceptibles que la moyenne de décrire leur santé mentale comme étant bonne ou excellente et moins susceptibles de dire qu’ils ont eu récemment des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles. Cependant, ils sont plus susceptibles de déclarer avoir consommé une substance pour faire face à des problèmes de santé mentale ou à des difficultés émotionnelles.

Ils sont les plus nombreux (25 %) à déclarer prendre du retard dans les paiements de dépenses mensuelles.

Ils sont deux fois plus susceptibles que la moyenne de vapoter des produits contenant de la nicotine ou de fumer des cigarettes. Bien qu’ils doutent davantage de leur connaissance des risques sanitaires du vapotage de produits contenant de la nicotine, ils ne sont pas moins susceptibles que la moyenne de penser que c’est nocif. Ils sont plus susceptibles que la moyenne de considérer le vapotage de produits contenant de la nicotine comme moins nocif que le tabagisme, mais aussi plus susceptibles de considérer que les gens adoptent ce comportement surtout pour arrêter de fumer plutôt que pour s’amuser.

Leur point de vue sur les substances révèle des biais inquiétants, notamment au sujet de la consommation de drogues illicites ou d’opioïdes, qu’ils jugent socialement acceptable.

Néanmoins, en ce qui concerne les énoncés comportementaux, ce segment est moins susceptible d’y adhérer, y compris lorsque cela concerne les comportements risqués, la rébellion et l’amitié avec des personnes ayant des comportements difficiles. En effet, seuls 9 % déclarent que la plupart de leurs amis boivent de l’alcool, contre une moyenne nationale de 51 %. Cela ne signifie pas qu’ils sont d’accord avec des attitudes typiquement perçues comme positives, telles que la valorisation de l’éducation, mais cela suggère que même si l’engagement est faible, ils ne recherchent pas la prise de risque.

Pour pratiquement toutes les autres variables de cette analyse – objectifs de vie, traits personnels, traits admirés chez les autres, activités et intérêts – les personnes qui ont tendance à être indépendantes et à relever des défis sont moins enclines que toutes les autres à s’identifier à quoi que ce soit. Une fois encore, cela rend les exceptions plus intéressantes. Ils sont un peu plus enclins à se décrire comme névrosés ou suiveurs, et pas moins que la moyenne à se complaire dans l’autosatisfaction. Ils sont également à peu près aussi susceptibles que les autres d’admirer les personnes qui font preuve de spiritualité, qui respectent les traditions ou qui sont au service de leur communauté.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

7. Répondants ayant tendance à être plus conformistes (11 %)

Les répondants qui ont tendance à être plus conformistes sont à légère dominance masculine et sont un peu plus susceptibles d’avoir au moins 19 ans. De par leurs caractéristiques démographiques, ils ressemblent à un microcosme de la population dans son ensemble – sur le plan géographique, de la langue, de la composition du ménage et du statut d’emploi. Ils sont plus susceptibles d’être titulaires d’un baccalauréat et légèrement plus susceptibles de vivre dans une grande région urbaine. Ils sont également parmi les moins susceptibles de s’identifier comme appartenant à une communauté méritant l’équité.

Ils sont plus susceptibles d’être satisfaits de leur vie, d’évaluer positivement leur santé mentale et moins susceptibles d’avoir eu récemment des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles ou d’avoir consommé des substances pour faire face à ces problèmes.

Ils se situent dans la moyenne nationale pour ce qui est du tabagisme ou du vapotage de produits contenant de la nicotine, leur connaissance des risques sanitaires du vapotage de produits contenant de la nicotine, le sentiment qu’il s’agit d’un comportement nocif, et du fait de considérer le vapotage de produits contenant de la nicotine comme moins nocif que le tabagisme. Toutefois, ils sont un peu plus enclins à penser que le vapotage est motivé par le plaisir plutôt que par le désir d’arrêter de fumer. Bien qu’ils ne s’écartent pas de la moyenne nationale en ce qui concerne la consommation d’alcool, le vapotage de produits contenant de la nicotine, le tabagisme ou la consommation d’opioïdes, jugés comme socialement acceptables, ils sont moins enclins que les autres à dire la même chose de la consommation de drogues illicites. Il est intéressant de noter qu’ils sont moins susceptibles que les autres de déclarer que des personnes de leur entourage sont contrariées par le fait qu’ils fument ou vapotent des produits contenant de la nicotine.

Sur le plan des attitudes, les membres de ce segment sont plus susceptibles que la moyenne d’être les premiers parmi leurs amis à essayer, avoir ou porter de nouvelles choses, à se soucier des marques, à développer leur propre style, à avoir un mode de vie sain, à écouter leurs parents et à suivre les coutumes et les traditions. À l’inverse, ils sont beaucoup moins susceptibles de préférer les amis imprévisibles ou les fêtes endiablées et ils sont moins susceptibles d’avoir principalement des amis qui consomment du cannabis, bien que leurs amis ne soient pas moins susceptibles de boire de l’alcool.

Les répondants qui ont tendance à être plus conformistes sont plus susceptibles que la moyenne de considérer que l’un ou l’autre des objectifs de vie évalués dans le cadre de l’enquête est important et la hiérarchie est presque identique à la moyenne nationale, mais le consensus est plus élevé. Neuf personnes sur dix considèrent qu’il est important d’être en bonne santé, d’avoir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, d’être proche de sa famille et de ses amis, et d’avoir un emploi satisfaisant, stable et à temps plein.

De même, ils sont encore plus susceptibles que la moyenne de s’identifier à l’un des traits de caractère les plus courants, avec des proportions nettement plus élevées de personnes se décrivant comme heureuses, sociales, modernes, à la mode et branchées. Pour ce qui est des traits de caractère qu’ils admirent chez les autres, là encore, c’est similaire à la moyenne nationale, mais nettement plus élevé que la moyenne en ce qui concerne la réussite.

Pour ce qui est des activités ou des intérêts, la tendance est encore semblable à la moyenne nationale, avec plusieurs différences les distinguant. Les répondants qui ont tendance à être plus conformistes sont plus susceptibles que la moyenne d’aimer faire magasiner, d’être actifs et de faire du sport ou de regarder le sport. Seulement 1 % d’entre eux nomment la drogue au nombre de leurs activités et ils sont également moins susceptibles que les autres de boire de l’alcool.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

8. Répondants ayant tendance à avoir le sens des valeurs (10 %)

D’un point de vue démographique, ce segment est composé de femmes, âgées de moins de 16 ans, vivant dans un ménage de quatre personnes ou plus, et plus susceptibles que les autres de vivre en Ontario ou dans les Prairies, et moins susceptibles de vivre au Québec. Étant donné leur jeune âge, comme on s’y attend, les membres de ce segment sont plus susceptibles de ne pas avoir terminé leurs études secondaires et d’être des étudiants. Compte tenu de la répartition géographique, il n’est pas surprenant non plus de constater qu’ils sont moins susceptibles d’être francophones, mais ils ne sont pas forcément anglophones. Ils sont plus susceptibles (9 %) que tout autre segment de dire qu’ils parlent le plus souvent le pendjabi ou une langue autre que le chinois à la maison. De même, ce segment est plus susceptible de s’identifier comme membre d’un groupe ethnoculturel ou d’une minorité visible.

Les personnes interrogées qui ont tendance à avoir le sens des valeurs sont un peu plus susceptibles que les autres d’être satisfaites de leur vie et de qualifier leur santé mentale est d’excellente ou de bonne. Ils sont moins enclins que les autres à dire qu’ils ont eu récemment des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles et presque aucun n’affirme consommer une substance pour faire face à de tels problèmes. En ce qui concerne leur situation financière, ce segment n’est pas particulièrement différent de la moyenne nationale.

Il est très peu probable que les membres de ce segment soient des vapoteurs ou des fumeurs. Ils se sentent aussi bien informés que la moyenne nationale sur les méfaits du vapotage de produits contenant de la nicotine, mais sont plus susceptibles de décrire ce comportement comme néfaste. Ils sont également beaucoup moins susceptibles de penser que le vapotage de produits contenant de la nicotine est moins nocif que le fait de fumer des cigarettes. Ils sont moins enclins à penser que l’on vapote des produits contenant de la nicotine par plaisir ou pour arrêter de fumer et sont un peu plus nombreux que la moyenne à dire que c’est pour une autre raison.

Ils font partie des jeunes et des jeunes adultes les plus susceptibles de penser que vapoter des produits contenant de la nicotine, tout comme le tabagisme, est dégoûtant. Ils sont aussi moins susceptibles que les autres de juger le fait de fumer, de boire de l’alcool, de vapoter des produits contenant de la nicotine, de consommer des opioïdes et des drogues illicites comme socialement acceptable.

Les répondants qui ont tendance à avoir le sens des valeurs sont trois fois plus susceptibles que la moyenne de déclarer qu’ils assistent régulièrement à des services religieux et sont également plus enclins que les autres à s’efforcer de respecter les traditions et les coutumes, à écouter leurs parents, éviter les choses qui menacent la santé et à suivre les règles. En conséquence, ils sont également beaucoup moins susceptibles que les autres d’aimer les fêtes endiablées, de faire des choses effrayantes, de faire des choses qui nécessitent de briser les règles, de sécher l’école, de consommer du cannabis, d’être rebelles ou de préférer les amis qui sont imprévisibles.

Ils ont tendance à accorder plus d’importance à l’un ou l’autre des objectifs de vie évalués dans le cadre de l’enquête, mais accordent une importance particulière au fait d’avoir une famille, de contribuer à la société et d’aider les autres.

Ils sont également plus susceptibles que les autres de se décrire comme bienveillants, fiables, heureux, dévoués, prudents, obéissants, traditionnels et conservateurs. Ils ont moins tendance à se sentir déprimés, névrosés, complaisants ou stressés.

Les personnes interrogées qui ont tendance à avoir le sens des valeurs considèrent que de nombreux traits de caractère sont dignes d’admiration chez les autres, notamment la loyauté, la compassion, le respect des personnes âgées, la spiritualité et le respect des traditions.

Bien qu’ils soient nettement moins susceptibles que les autres d’identifier la consommation d’alcool ou de drogues comme une activité ou une chose digne d’intérêt, ce segment est plus susceptible que la moyenne de s’adonner à la lecture, à la cuisine, au bénévolat, à l’apprentissage, aux arts ou à d’autres passe-temps.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

9. Répondants ayant tendance à être des aventuriers prudents (12 %)

Les répondants qui sont des aventuriers prudents font partie des deux plus importants segments, qui sont aussi les moins difficiles à convaincre lorsqu’il s’agit de réduire les risques associés au vapotage de produits contenant de la nicotine. Sur le plan démographique, ils sont plus âgés, de genre féminin, originaires du Québec et francophones. Ils sont plus susceptibles que les autres de vivre avec une autre personne et d’avoir fait des études universitaires. Ils sont un peu plus susceptibles d’être étudiants et un peu moins susceptibles de travailler à temps plein, et il n’y a pas de différence notable en ce qui concerne la taille de la communauté dans laquelle ils vivent. Ils sont deux fois plus susceptibles (19 %) que la moyenne de s’identifier comme faisant partie de la communauté LGBTQ2IA+ et sont beaucoup moins susceptibles de s’identifier comme Autochtones.

Ce segment est au moins aussi satisfait de sa vie que les autres, mais il est moins susceptible d’estimer que sa santé mentale est bonne ou excellente. Dans le même ordre d’idées, ces répondants sont plus susceptibles que les autres de dire qu’ils ont récemment eu des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles, mais ils sont moins susceptibles que la moyenne de dire qu’ils ont consommé une substance pour y faire face.

Sur le plan financier, les répondants qui sont des aventuriers prudents n’ont certainement pas tendance à dire qu’ils ont une sécurité financière, mais ils ont plus tendance que les autres à affirmer s’en sortir ou bien se débrouiller.

Bien que les membres de ce segment soient nettement moins susceptibles que la moyenne de vapoter des produits contenant de la nicotine ou de fumer des cigarettes, ils sont presque deux fois plus susceptibles de vapoter des produits contenant de la nicotine que de fumer. Ils se sentent aussi bien informés que la moyenne sur les effets de la nicotine sur la santé, mais sont tout aussi enclins à qualifier ce comportement de nocif et sont moins convaincus que d’autres qu’il est moins nocif que le tabagisme.

Ils sont plus enclins que les autres à qualifier le tabagisme de dégoûtant, mais plus proche de la moyenne nationale lorsqu’il s’agit de vapoter des produits contenant de la nicotine. Ils sont plus enclins que les autres à considérer la consommation de cannabis ou d’alcool comme socialement acceptable et, bien qu’ils soient peu nombreux, ils sont également plus enclins que la moyenne à penser que le vapotage de produits contenant de la nicotine est socialement acceptable. Là où ils se distinguent le plus des autres jeunes et jeunes adultes, c’est qu’ils sont moins susceptibles de penser que la consommation d’opioïdes ou de drogues illicites est un comportement socialement acceptable.

Les répondants qui sont des aventuriers prudents sont résolument moins rebelles que les autres. Cependant, s’ils sont plus enclins à dire qu’ils respectent les règles et sont moins enclins à faire des choses excitantes si cela signifie les transgresser, ils sont également moins enclins que les autres à dire qu’ils suivent les traditions ou les coutumes ou qu’ils assistent à des services religieux. Ils sont plus susceptibles de faire partie d’un cercle d’amis buvant de l’alcool et consommant du cannabis, mais ils sont moins portés sur les fêtes endiablées, les activités effrayantes ou les amis imprévisibles. Sur le plan de l’aventure, ce groupe est plus susceptible que d’autres de s’ennuyer quand il passe trop de temps à la maison et d’être prêt à voyager spontanément sans itinéraire planifié.

Ces répondants ont tendance à considérer que presque tous les objectifs de vie évalués dans le cadre de l’enquête sont plus importants que la plupart des autres.

En ce qui concerne la façon dont ils se décriraient, les aventuriers prudents s’identifient à un grand nombre de traits et la hiérarchie tend à imiter la moyenne nationale. Cependant, ils sont nettement plus nombreux que la moyenne à se décrire comme stressés ou anxieux, et plus nombreux à se dire déprimés. Cela dit, ils sont également plus nombreux à avoir l’impression d’être résilients et prudents. En outre, ils sont plus nombreux à se dire responsables, attentifs, fiables, débrouillards, consciencieux, motivés et dévoués.

Les traits qu’ils sont plus susceptibles d’admirer chez les autres sont la gentillesse, l’apprentissage et le perfectionnement constants, la compassion et la détermination ou la persévérance. Pour la plupart des traits, ils ne sont pas inférieurs à la moyenne, mais il y en a deux qu’ils ont étonnamment moins tendance à admirer : le fait de faire preuve de spiritualité et de respecter les traditions.

Ces répondants, qui sont des aventuriers prudents, sont plus susceptibles de se reconnaître dans toutes les activités ou les champs d'intérêt évalués dans le cadre de l’enquête, à deux exceptions près : la chasse et la pêche ou la consommation de drogues, qui les attirent moins. Faire des sorties avec d’autres personnes, cuisiner, faire une activité physique, voyager, lire et utiliser les médias sociaux sont au nombre des champs d'intérêt ou des activités qu’ils retiennent plus souvent que les autres.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

10. Répondants ayant tendance à suivre les règles (14 %)

Le dernier segment du spectre des 10 segments est le plus important et il est composé des répondants les plus jeunes. En raison de leur âge et de leurs réponses, le titre donné à ce segment est approprié. Bien qu’ils n’aient pas tendance à nourrir des opinions particulièrement provocatrices, étant donné qu’ils ont entre 13 et 15 ans, avec le temps et l’exposition inévitable à de nouvelles expériences, influences et occasions, ils seront probablement amenés à adopter des attitudes et des comportements autres au cours des prochaines années. En attendant, ce segment montre des prédispositions encourageantes du point de vue de la santé publique, du moins en ce qui concerne le vapotage de produits contenant de la nicotine.

Comme les deux autres segments à cette extrémité du spectre, les répondants qui ont tendance à suivre les règles sont plutôt des femmes et sont moins susceptibles de s’identifier comme Autochtones. Comme les répondants qui sont des aventuriers prudents, ils sont francophones et originaires du Québec. Comme l’autre segment plus jeune (les répondants ayant tendance à avoir le sens des valeurs), ils sont plus susceptibles de vivre dans un ménage de quatre personnes ou plus, de ne pas avoir terminé leurs études secondaires et d’être étudiants. Cependant, ils ne sont pas plus susceptibles que la moyenne de faire partie de la communauté LGBTQ2IA+, d’une communauté ethnoculturelle ou d’une minorité visible.

Ils sont un peu plus enclins à se dire satisfaits de leur vie et ont la même propension à évaluer positivement leur santé mentale. Ils sont moins susceptibles de dire qu’ils ont eu des problèmes de santé mentale ou des difficultés émotionnelles récemment et il est très peu probable qu’ils aient consommé une substance pour y faire face.

Sur le plan financier, ils ne se sentent pas stressés, ils se débrouillent plutôt bien, ou du moins s'en sortent.

Les répondants qui ont tendance à suivre les règles sont les moins susceptibles de vapoter des produits contenant de la nicotine ou de fumer des cigarettes. Bien qu’ils soient plus enclins à douter de leur connaissance des effets néfastes du vapotage de produits contenant de la nicotine, ils sont parmi les plus susceptibles de dire que ce comportement est néfaste et ils sont les moins portés à penser qu’il est moins néfaste que de fumer des cigarettes. Ils sont moins convaincus que le vapotage est pratiqué pour le plaisir ou pour arrêter de fumer, et sont plus enclins que d’autres à penser qu’il est pratiqué pour une autre raison. Ils ont également moins tendance que la plupart des jeunes et des jeunes adultes à penser que la plupart des consommations de substances (cannabis, tabac, produits contenant de la nicotine, opioïdes ou drogues illicites) sont socialement acceptables. Par contre, ils jugent l’alcool comme socialement acceptable, ce qui est conforme à la moyenne nationale. Ils constituent le segment le plus susceptible de qualifier de dégoûtant le fait de fumer ou de vapoter des produits contenant de la nicotine.

D’un point de vue comportemental, les répondants qui ont tendance à suivre les règles sont les moins rebelles, les moins susceptibles d’aimer les fêtes endiablées, les comportements risqués ou les amis imprévisibles. Presque aucun d’entre eux n’assiste régulièrement à des services religieux, mais ils sont aussi enclins que les autres à s’efforcer de respecter les traditions et les coutumes et plus enclins que la plupart à suivre les règles et à écouter leurs parents.

Ils accordent aux différents objectifs de vie une importance presque égale à la moyenne nationale. En fait, ils sont seulement plus enclins que les autres à les qualifier presque tous d’importants.

Lorsqu’on leur demande de choisir les traits qui les décrivent, les répondants qui ont tendance à suivre les règles sont au moins aussi susceptibles que les autres de choisir tous les traits les plus courants, mais sont plus susceptibles que les autres de se dire prudents, responsables, fiables et obéissants. Ils ont moins tendance que les autres à se percevoir comme des expérimentateurs, des personnes névrosées, courageuses, complaisantes, branchées, à la mode, coriaces ou dépressives.

Les traits qu’ils admirent chez les autres ne sont pas particulièrement différents sur le plan de l’ordre, mais ils peuvent l’être sur le plan du pourcentage de personnes qui les considèrent comme importants. Ils sont nettement plus susceptibles d’admirer la gentillesse, et plus susceptibles que les autres d’admirer l’indépendance d’esprit, la tolérance et le fait de choisir sa propre voie.

Là encore, les répondants de ce segment sont plus portés à cerner les activités et les champs d'intérêts les plus courants. Cependant, ils sont nettement plus nombreux que les autres à jouer à des jeux vidéo, à lire et à s’adonner à des activités artistiques, tandis que pratiquement aucun d’entre eux ne déclare consommer de la drogue. Ils sont également moins susceptibles que les autres de boire de l’alcool.

Tableau de bord de ce segment représentant visuellement les résultats clés décrit ci-dessus dans le texte.

Résumé du segment

Comme nous l’avons vu ci-dessus, les dix segments psychographiques produits dans le cadre de cette analyse présentent chacun des publics cibles uniques – dans leurs attitudes, leur profil et leurs comportements, et uniques en termes de besoin de communication sur les risques pour la santé associés au vapotage de produits contenant de la nicotine. Il est utile de les placer sur un spectre, car cela permettra d’établir une hiérarchie des publics cibles et de voir en quoi les profils sont quelque peu semblables aux segments situés de part et d’autre du spectre, tout en procédant à des variations graduelles sur certains aspects essentiels d’un bout à l’autre du spectre.

Section C : Groupes de discussion – Phase 2

Cette section du rapport, qui résume les résultats des groupes de discussion de la phase 2, est divisée en quatre parties : la première explore les attitudes et les comportements en matière de santé et de mode de vie sain; la deuxième traite des comportements en matière de vapotage et d’arrêt du vapotage; la troisième se concentre sur l’évaluation de divers éléments de communication; et la quatrième expose les points de vue concernant les risques que pose la nicotine, y compris les sachets de nicotine.

Le public cible de l’étude comprenait des jeunes (13 à 18 ans) et des jeunes adultes (19 à 24 ans) ans) qui appartiennent au groupe des utilisateurs réguliers, des expérimentateurs/utilisateurs occasionnels (appelés « expérimentateurs » dans le présent document), ou des non-utilisateurs de produits de vapotage. Les groupes ont été menés auprès de résidents de quatre régions du pays : Canada atlantique en anglais, Québec en français, Ontario en anglais et Ouest canadien en anglais. Veuillez consulter l’annexe B pour consulter le calendrier des groupes de discussion. Sauf indication contraire, les conclusions représentent les résultats combinés des différents publics cibles.

L’étude est parsemée de citations, choisies afin de donner vie à l’analyse et de présenter le type de commentaires formulés par les participants. Un glossaire est également disponible dans le rapport sur la méthodologie de l’étude qualitative, à l’annexe B. On y explique les généralisations et les interprétations des termes qualitatifs employés tout au long du rapport.

Aux fins de l’interprétation des résultats qualitatifs, il est important de noter que l’étude qualitative est une forme valable de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. Cependant, la recherche effectuée à l’aide de groupe de discussion ne vise pas à aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt à obtenir toute la gamme des idées, des attitudes, des expériences et des opinions d’un échantillon sélectionné de participants sur un sujet bien précis, comme on l’a fait ici. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient parfaitement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà du nombre de participants.

Attitudes et comportements à l’égard de la santé et d’un mode de vie sain

Les groupes de discussion ont commencé par un échange préliminaire au sujet de la santé personnelle, du bien-être et des modes de vie sains.

La majorité des jeunes et des jeunes adultes ont indiqué qu’ils pensaient à leur santé et qu’ils essayaient d’avoir un mode de vie sain. Ils ont souvent indiqué qu’ils essayaient de rester actifs et de manger sainement. Ils font notamment du sport, vont au gymnase, essaient de limiter leur temps d’écran, de dormir davantage, de boire plus d’eau, de cuisiner des repas et de préparer des déjeuners, et d’éviter la bouffe-minute ou la malbouffe. Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils mettaient l’accent sur ces comportements et ces choix, les participants ont évoqué diverses motivations, notamment le désir de vivre plus longtemps, de vivre mieux, de gérer les problèmes de santé, d’être plus performant (que ce soit dans le sport, à l’école ou dans d’autres activités), d’avoir une vie équilibrée, d’avoir une bonne santé mentale, notamment une meilleure concentration.

« I try to think about my health. I try to go to the gym. I eat relatively healthy. » / (J’essaie de penser à ma santé. J’essaie d’aller à la salle de sport. Mon régime alimentaire est plutôt sain.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

« I think about my heart a fair bit cause I like to work out and stay healthy, to be comfortable with myself. » / (Je pense beaucoup à mon cœur, car j’aime faire de l’exercice et rester en bonne santé, pour être bien dans ma peau.) – Non-utilisateur, jeune (13 à 18), Ouest du Canada

« I go to the gym at least once a week. I have scoliosis, so being healthy is on my mind a lot of the time. I walk to school. » / (Je vais en salle de sport au moins une fois par semaine. J’ai une scoliose, donc je pense souvent à l’importance d’être en bonne santé. Je vais à l’école à pied.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

Bien qu’on ne puisse généraliser, quel que soit le segment, les non-utilisateurs semblent plus souvent parler de choix de vie sains comme de mesures qu’ils prennent, tandis que les expérimentateurs et les utilisateurs réguliers semblent plus souvent parler de choix de vie sain comme de tentatives qu’ils font. Par exemple, les non-utilisateurs ont dit des choses comme « je fais du sport », « je m’entraîne » et « je mange sainement », alors que les expérimentateurs et les utilisateurs réguliers ont plus souvent dit des choses comme « j’essaie d’aller au gymnase », « j’essaie de penser à ma santé » et « j’essaie de ne pas trop manger ».

En ce qui concerne la consommation de substances, les non-utilisateurs disent éviter des comportements tels que la consommation de drogues, de cigarettes et le vapotage pour rester en bonne santé, tandis que les consommateurs réguliers ou expérimentaux/occasionnels ne disent pas souvent qu’ils s’imposent des limites ou évitent le vapotage pour rester en bonne santé.

« J’essaie d’éviter les drogues, l’alcool, le vapotage et le tabagisme. J’essaie d’aller plus souvent au gym et de manger mieux. » – Non-utilisateur, jeune (13-18), Québec

Lorsqu’on leur demande vers qui ils se tournent pour obtenir des informations, des conseils ou du soutien concernant leur santé, la plupart d’entre eux déclarent qu’ils se tourneront probablement d’abord vers leur famille ou leurs amis, puis vers leur médecin de famille ou vers Internet. Plusieurs ont mentionné qu’ils se tourneraient vers les médias sociaux, en particulier pour les séances d’entraînement et les conseils en matière d’alimentation saine, comme la préparation et la planification des repas.

En ce qui concerne les marques ou les influenceurs des médias sociaux, les participants ont indiqué qu’ils suivaient généralement des marques de sport (Nike a été mentionné) ou des personnalités/influenceurs actifs dans les sports qu’ils aimaient, tels que : Les combattants de l’UFC, les grimpeurs, les gymnastes, les crossfitteurs, les joueurs de volley-ball et d’autres sports, et les influenceurs dans le domaine du conditionnement physique.

Comportements relatifs au vapotage et à l’arrêt du vapotage

Après les échanges préliminaires, la conversation a permis d’explorer en profondeur les comportements des participants en matière de vapotage et d’arrêt du vapotage, surtout auprès des utilisateurs réguliers, expérimentaux/occasionnels.

La plupart des utilisateurs réguliers ont été initiés au vapotage par des amis et, malgré leur jeune âge, disent avoir été initiés à un âge précoce, lorsqu’ils étaient « impressionnables ». Ils ont d’abord été curieux. Ce sont les saveurs, les nuages et les ronds de vapeur qui ont d’abord piqué leur curiosité. Ensuite, ils sont devenus dépendants très rapidement (presque instantanément).

« When I was thirteen, I saw YouTube videos with electric flutes and huge clouds. When I started there was no nicotine, just flavours but as I got older and in high school we would vape super high nicotine and I became addicted. » / (À 13 ans, j’ai vu des vidéos sur YouTube, il y avait des flûtes électriques et d’énormes nuages. Quand j’ai commencé à vapoter, il n’y avait pas de nicotine, juste des arômes, mais en grandissant et au secondaire, on vapotait des produits à très haute teneur en nicotine et je suis devenu dépendant.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

« J’ai commencé à 18 ans. J’avais une amie plus jeune et j’ai commencé avec elle. C’était amusant. Je n’ai pas vu de répercussions, mais c’était difficile de réduire après. » – Utilisatrice régulière, jeunes adultes (9 à 24 ans), Québec

Les utilisateurs expérimentaux/occasionnels ont tendance à avoir été initiés au vapotage dans un contexte social. Ils semblent décrire le vapotage comme une activité récréative et que l’on pratique dans certains contextes sociaux (par exemple, lors de fêtes). En fait, certains ont déclaré qu’ils ne possédaient pas de dispositif de vapotage ou qu’ils ne voulaient pas dépenser d’argent pour entretenir cette habitude.

« Mes amis ont été le point d’entrée. On était à une party et il y avait des saveurs. Je le fais généralement aux partys parce que je ne veux pas dépenser pour cela. » – Expérimentateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

J’ai commencé avec mon ami(e) en vacances. C’était une question de saveurs. On le faisait quand on s’ennuyait où qu’on buvait. » – Expérimentateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

Pour ce qui est des non-utilisateurs, si la grande majorité d’entre eux ont déjà été invités à vapoter ou ont subi des pressions pour le faire, seuls quelques-uns ont succombé à la tentation. Bon nombre ont expliqué qu’il est très courant et difficile de ne pas être entouré de gens qui vapotent.

« Of course we’ve been around it. It’s everywhere. » / (Bien sûr que nous côtoyons ça. C’est partout.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

« It’s hard to find a group where there is not at least one vaper. » / (Il est difficile de trouver un groupe où il n’y a pas au moins un vapoteur.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

Lorsqu’on leur propose de vapoter, la plupart des non-utilisateurs refusent en déclarant simplement qu’ils ne vapotent pas et, dans la plupart des cas, ces refus sont accueillis avec une certaine résistance. Ceux qui ont subi des pressions sont généralement des jeunes (13 à 18 ans) qui ont expliqué qu’on s’était moqué d’eux ou qu’on les avait ridiculisés dans le passé, en particulier lorsqu’ils se trouvaient dans des groupes plus importants et parmi des personnes qu’ils connaissaient moins bien (par exemple, lors de fêtes).

Curieusement, lorsqu’on leur demande de faire un exercice d’association d’idées et d’écrire l’adjectif qui leur vient à l’esprit lorsqu’ils pensent au vapotage, les non-utilisateurs, les expérimentateurs/utilisateurs occasionnels et les utilisateurs réguliers ne perçoivent pas les choses de la même façon.

La plupart des non-utilisateurs tendent le plus souvent à évoquer la nature addictive du vapotage, et à employer des mots comme « addictif », « addiction » ou « dépendance », ou des termes qui expriment la dérision, comme « dégoûtant », « malsain » et « cher ». Plus que tout autre public, les non-utilisateurs ont également fait référence au caractère malsain du vapotage en y associant les mots « malsain », « maladie » et « préjudiciable », mais ce sont surtout les termes « danger », « dangereux » et « mort » qui revenaient le plus souvent.

La plupart des utilisateurs expérimentaux/utilisateurs occasionnels font également référence à la nature addictive du vapotage, en y association les termes « addictif » et « répétitif ». Ils ont également évoqué la nature récréative et expérimentale du vapotage à l’aide des mots « social », « récréatif », « relaxant » et « apaisant ». Plus que tout autre public, ils ont relevé d’autres mots liés à l’expérience comme « fruité », « trippant », « doux », « excitant » et « cool ». Comme les non-utilisateurs, certains expérimentateurs ont évoqué la dimension « dangereuse » du vapotage.

Par rapport aux deux autres publics, les utilisateurs réguliers ont moins souvent mentionné le caractère addictif du vapotage dans le cadre de cet exercice particulier, bien que d’autres parties de la discussion aient montré qu’ils étaient très conscients et préoccupés par cette dimension. Pendant cet exercice d’association d’idées, ils se sont plutôt concentrés sur l’expérience même du vapotage (« relaxant », « zen », « agréable » et « paisible »). Contrairement aux deux autres publics, les utilisateurs réguliers n’ont pas associé les termes « dangereux » ou « malsain » au vapotage.

Presque tous les participants, quel que soit leur âge et leur rapport au vapotage, ont associé au vapotage une série de risques perçus. De leur propre chef, ils ont évoqué les risques suivants : dépendance, lésions pulmonaires ou cancer, problèmes respiratoires, altération du développement cérébral, mauvaise circulation sanguine, toux persistante, problèmes de santé mentale ou coût.

« As someone who plays sports, I feel there is no way it would benefit my well-being. I want to go on and off the field with no problems. I have friends who vape and are very affected. They are out of breath. They have no stamina. » / (En tant que sportif, je ne pense pas que cela puisse être bénéfique pour mon bien-être. Je veux entrer sur le terrain et en sortir sans problème. J’ai des amis qui vapotent et qui en souffrent beaucoup. Ils sont essoufflés. Ils n’ont pas d’endurance.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

La sensibilisation à la nicotine et à la nature addictive de la nicotine était universelle et importante. La nicotine a été évoquée spontanément lors des discussions sur les comportements de vapotage dans tous les groupes et la dépendance était peut-être le risque perçu dont la plupart des non-utilisateurs avaient le plus peur et l’aspect du vapotage dont la plupart des utilisateurs réguliers étaient le plus mécontents.

« I dislike all of it. I hate that I am crazy addicted to nicotine. I hate the way it makes me feel. » / (Je déteste tout de la nicotine. Je déteste être follement accro à la nicotine. Je déteste la façon dont je me sens à cause de ça.) – Utilisateur régulier, jeune adulte (19 à 24 ans), Ouest du Canada

Indépendamment de l’âge ou du rapport au vapotage, la grande majorité des participants ne souhaiteraient pas qu’une personne plus jeune qu’eux en devienne dépendante. Quand la discussion a porté sur les tentatives d’arrêt du vapotage, sachant que la plupart des utilisateurs réguliers ont déjà essayé au moins une fois d’arrêter, les participants ont évoqué la difficulté de gérer le sevrage de la nicotine.

En ce qui concerne les approches utilisées pour arrêter de vapoter, de nombreux utilisateurs réguliers ont expliqué qu’ils avaient d’abord essayé d’arrêter d’un coup, avec plus ou moins de succès. Tous s’accordaient à dire que les trois ou quatre premiers jours sans nicotine sont les plus difficiles.

Pour ce qui est d’essayer d’arrêter de vapoter à l’avenir, les avis sont partagés quant au niveau de difficulté. La plupart des utilisateurs expérimentaux/utilisateurs occasionnels avaient l’impression qu’il leur serait facile d’arrêter de vapoter, car ils le font très rarement. Les utilisateurs réguliers étaient un peu plus partagés, cependant, ceux qui avaient déjà essayé (tout d’un coup) avaient tendance à penser que ce serait difficile et qu’ils réussiraient peut-être mieux s’ils adoptaient une approche par étapes en réduisant progressivement les niveaux d’absorption de nicotine ou en vapotant moins souvent pendant la journée et en réduisant le nombre de bouffées qu’ils prennent.

« For me the best way would be to have it dead or leave it on low battery. » / (Pour moi, le meilleur moyen d’éteindre la cigarette électronique ou de la laisser sur batterie faible.) – Utilisateur régulier, jeune adulte (19 à 24 ans), Ouest du Canada

Évaluation des produits de communication

La discussion a porté sur les souvenirs et les impressions des participants concernant les campagnes de sensibilisation du public au vapotage. L’objectif de la discussion était d’évaluer les réactions à divers éléments de la campagne « Considère les conséquences du vapotage » de Santé Canada. On a montré aux participants cinq images représentant des produits imprimés (certains avec une affiche et une étiquette miroir), quatre vidéos et neuf messages. Tous les éléments de la campagne montrés aux groupes se trouvent à l’annexe E.

Souvenirs et impressions laissés par les campagnes de sensibilisation du public

Certains participants avaient déjà été exposés à des campagnes de sensibilisation du public sur le vapotage. Ces campagnes étaient généralement visibles sous la forme d’affiches dans les écoles, de publicités dans les transports en commun ou sur YouTube. Ceux qui se souvenaient de ces publicités ont déclaré que le message principal était généralement que le vapotage était mauvais ou qu’il fallait arrêter de vapoter. Fait intéressant, un certain nombre de participants ont parlé d’initiatives scolaires dans le cadre desquelles les élèves étaient invités à créer leurs propres affiches sur un sujet donné – le vapotage étant souvent l’un de ces sujets – et à les accrocher dans les écoles.

À la question de savoir quel serait le principal message principal de leur propre campagne de sensibilisation au vapotage, les participants ont soulevé les points suivants :

« It drains your pockets; it drains your health, and it will probably kill you. » / (Il vide tes poches, il vide ta santé et il te tuera probablement.) – Expérimentateur, jeune (13 à 18), Canada atlantique

Autre fait intéressant, à un moment donné, dans la plupart des groupes, quelqu’un a signalé qu’il serait probablement efficace d’adopter une approche aussi provocatrice pour le vapotage que celle utilisée pour les paquets de cigarettes. Comme nous le verrons plus loin dans ce rapport, la plupart des participants semblent penser qu’une campagne percutante et provocante serait ce qu’il y a de plus efficace.

« I like the approach of cigarette packages. It’s a short text with pictures of dying lungs. If I saw that, I’d be like, ‘I don’t want to touch that’. » / (J’aime l’approche des paquets de cigarettes. Il s’agit d’un texte court accompagné de photos de poumons agonisants. Si je voyais ça, je me dirais : « Je ne veux pas toucher à ça »). – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

Évaluation du matériel publicitaire : Produits imprimés

Trois messages ont été mis à l’épreuve sur cinq différentes images, notamment les suivants :

Dans l’ensemble, les réactions aux produits imprimés ont été mitigées.

Sur les trois publicités testées, l’élément accueilli le plus favorablement a été le message sur les risques pour la santé liés au vapotage; en particulier, le message secondaire, plus descriptif, qui figurait sur l’étiquette miroir. Les messages ont été compris, ils étaient crédibles et largement acceptés.

Sur les trois messages évalués, celui qui souligne que le vapotage peut provoquer des lésions pulmonaires et que des particules métalliques peuvent se trouver dans les produits de vapotage était le plus persuasif, conforme à leur compréhension des risques perçus du vapotage, et un élément qu’ils auraient mis en avant dans leurs propres campagnes.

« Anything you inhale that is not oxygen is bad for you. This is a valid fact about why you should not vape or smoke at all. » / (Tout ce que vous inhalez qui n’est pas de l’oxygène est mauvais pour vous. C’est un fait valable qui explique pourquoi vous ne devriez pas du tout vapoter ou fumer.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

« J’aime toutes les informations dans la boîte parce qu’elles donnent plus d’informations sur toutes les mauvaises choses. » – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

Le message selon lequel le vapotage de produits contenant de la nicotine peut altérer le développement du cerveau a également été compris et accepté, bien que la plupart des participants, quel que soit leur âge, aient eu l’impression que la référence au « développement du cerveau des adolescents » concernait des personnes plus jeunes qu’eux.

Le message selon lequel les effets à long terme du vapotage sont inconnus n’a pas été très bien reçu. Si la plupart des personnes interrogées sont d’accord avec cette affirmation, la majorité n’a pas apprécié la permission tacite qu’elle donnait, car cela sous-entend que si les effets sont inconnus, ils ne peuvent pas être si mauvais que cela.

Là encore, la grande majorité des participants ne souhaiteraient pas que cela arrive à un plus jeune qu’eux et sont en faveur de campagnes de sensibilisation du public visant à prévenir le vapotage chez les jeunes.

« A lot of my friends don’t care about the effects of vaping. I tell them there is so little research but so many consequences we already know. It’s counterproductive. » / (Beaucoup de mes amis ne se soucient pas des effets du vapotage. Je leur dis qu’il y a si peu de recherches et tant de conséquences que nous connaissons déjà. C’est contreproductif.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

« Celui-ci est tellement vague. » – Utilisatrice régulière, jeunes adultes (9 à 24 ans), Québec

En ce qui concerne l’aspect général et la convivialité des produits imprimés, la plupart des participants ont trouvé qu’ils n’attiraient pas l’attention et ne laissaient pas d’empreinte dans la mémoire. La présentation a été décrite comme désuète et stéréotypée.

La composante visuelle représentant des nuages de vapeur qui prennent la forme d’un point d’interrogation, d’un cerveau et de poumons était reconnaissable, mais n’avait pas beaucoup d’impact. Comme on l’a déjà mentionné, de nombreux participants ont réfléchi aux images figurant sur les paquets de cigarettes et ont estimé qu’elles étaient beaucoup plus percutantes et mémorables. Certains participants ont également commenté les différents dispositifs de vapotage présentés dans les publicités et ont indiqué que certains ressemblaient davantage à des dispositifs pour le cannabis.

Évaluation du matériel publicitaire : Vidéos

Les participants ont vu les vidéos et ont été invités à réagir après chacune d’entre elles. Pour chaque groupe, l’ordre dans lequel les vidéos ont été montrées a été modifié.

Les réactions aux vidéos ont été beaucoup plus positives et les participants ont semblé trouver un élément intéressant dans chaque vidéo. Il est important de noter que personne n’a remis en question la crédibilité des vidéos, bien qu’il y ait eu des préférences en termes d’approche et de résonance.

Le vapotage et la nicotine chez les adolescents

La vidéo qui semble avoir été la mieux accueillie par tous les publics est la vidéo sur le vapotage et la nicotine chez les adolescents.

Bien que presque tous les participants aient estimé que la vidéo était trop longue, elle a été décrite comme engageante/captivante, intéressante et détaillée. Les participants ont beaucoup apprécié toutes les statistiques et les informations présentées dans cette vidéo, y compris celles qui portent sur les risques associés au vapotage, notamment l’accent mis sur la dépendance, ce qui correspond à leur compréhension, à leur expérience et à leurs craintes/regrets face au vapotage.

« Je pense que les effets de la nicotine sont bien expliqués. Il y avait aussi beaucoup d’effets importants, comme l’anxiété et la dépendance.» – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

En ce qui concerne l’approche adoptée dans l’annonce, la majorité des participants ont apprécié le mouvement dynamique et l’utilisation de différents éléments visuels, notamment des graphiques, des illustrations et des polices d’appel, bien que plusieurs d’entre eux aient noté que l’annonce était un peu chargée et distrayante. Elle a été décrite comme plus moderne et plus tendance. Le rythme est agréable, y compris la cadence de la narration, qui semble capter et maintenir l’attention des participants.

« It caught my eye more. I felt the need to watch it and understand what he’s saying. » / (Elle a davantage attiré mon attention. J’ai ressenti le besoin de la regarder et de comprendre ce qui était dit.) – Non-utilisateur, jeune (13 à 18), Ouest du Canada

« J’ai beaucoup aimé ce qu’elle disait et les statistiques. On prend le temps d’expliquer. Il y avait beaucoup d’images. L’information a été bien reçue. » – Expérimentateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

« Celui-ci est bien meilleur. Oui, c’est long, mais il contient plus d’informations sur les conséquences. Il ouvre la porte à des ressources et à des informations. » – Utilisatrice régulière, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

Le seul élément que plusieurs participants ont critiqué est la musique de fond qui, selon eux, est devenue un peu agaçante au bout d’un certain temps et le fait que l’acteur semblait un peu plus âgé que les « adolescents comme nous » selon certains jeunes (13 à18 ans).

Vapotage : Il est important de demander pourquoi (vidéo 1)

La réaction à la première vidéo, Il est important de demander pourquoi, a suscité des réactions un peu plus mitigées.

En ce qui concerne l’approche, les participants ont apprécié le dynamisme, la musique et le message inspirant (l’autonomisation) du début. Toutefois, ils trouvaient également que la publicité était un peu courte et qu'elle semait la confusion à la fin lorsque le message principal apparaît, indiquant que le vapotage peut entraîner une dépendance à la nicotine. Le lien logique entre le début et la fin de la vidéo n’était pas clair et beaucoup ont dit que la publicité gagnerait à être un peu plus longue et à contenir davantage d’informations sur les risques sanitaires que pose la dépendance à la nicotine.

Quelques utilisateurs réguliers ont trouvé choquante (et stigmatisante) l’idée que l’on ne pouvait pas faire toutes les choses présentées dans la publicité parce que l’on vapotait.

« The approach is not the best. You could vape and be a good person and be healthy. You can be successful and vape. » / (L’approche n’est pas la meilleure. On peut vapoter, être une bonne personne et être en bonne santé. On peut réussir dans la vie et vapoter.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

N’attends pas pour cesser de fumer

De même, les réactions à l’approche adoptée dans la vidéo « N’attends pas pour cesser de fumer » ont été mitigées. Ce que de nombreux participants ont aimé dans cette publicité, c’est le message selon lequel il y a toujours une bonne raison pour remettre à plus tard l’arrêt du tabagisme, ce qu’ils ont trouvé pertinent.

« This was very relatable. We can all relate to hearing people say they’ll quit then [on a certain date or around a certain event]. It resonates. This is how we talk to ourselves. » / (C’était très réaliste. On peut tous se sentir concernés par le fait d’entendre des gens dire qu’ils vont arrêter de fumer [à une certaine date ou à l’occasion d’un certain événement]. Cela résonne. C’est ce que l’on se dit.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

Certains participants, en particulier les non-utilisateurs et les utilisateurs expérimentaux/utilisateurs occasionnels, ont également apprécié que la publicité ne mette pas exclusivement l’accent sur les conséquences du tabagisme sur la santé, mais plutôt sur l’impact du tabagisme sur la vie en général. Cela correspond à la façon dont ils disent traiter leurs amis vapoteurs, c’est-à-dire qu’ils ne les harcèlent pas ou ils ne leur donnent pas leur avis sur les produits de vapotage, à moins qu’on ne le leur demande.

À l’inverse, et conformément aux réactions à la vidéo Vapotage : Il est important de demander pourquoi, certains utilisateurs réguliers ont trouvé que cette approche était un peu stigmatisante dans la mesure où ce n’est pas parce que l’on vapote que l’on ne peut pas avoir des relations saines ou finir ses études.

« Celle-ci est intéressante, mais elle ne me touche pas vraiment. Pourquoi s’arrêter maintenant? Je pourrais faire toutes ces choses même avec une vape. » – Utilisatrice régulière, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

Certains se sont également demandé si l’approche n’avait pas assez d’impact.

« Il n’y a pas assez d’impact. C’est un bon rappel et cela donne une idée, mais je préfère que les choses aient plus d’impact. » – Expérimentateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

Le fonctionnement du vapotage

En ce qui concerne la vidéo Le fonctionnement du vapotage, les participants ont trouvé que le sérieux du ton – grâce aux effets de la musique, de la voix narrative et des couleurs sombres – était ce qu’il y avait de plus efficace. Les participants ont trouvé que cela attirait leur attention et correspondait au ton que devraient prendre les campagnes de prévention du vapotage. Cependant, la plupart d’entre eux n’étaient pas sûrs de l’objectif ou du message principal de la publicité. Ils ont fait remarquer que le message principal semblait porter sur les différents produits de vapotage plutôt que sur les raisons pour lesquelles on devrait envisager d’arrêter de vapoter ou s’en abstenir. Par conséquent, les jeunes adultes (19 à 24 ans) ont eu tendance à penser que la publicité visait davantage leur groupe d’âge.

« La voix était plus dynamique. » – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

« Celle-ci était trop scientifique. Elle n’est pas si facile à comprendre ni si efficace pour communiquer les conséquences. Il s’agit davantage de la vape. » – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

Évaluation du matériel publicitaire : Messages

Les messages évalués comportaient trois grands axes thématiques : l’autonomisation, l’arrêt du tabac et la dépendance. Chaque thème comportait trois messages.

L’autonomisation

Cessation

Dépendance

L’ordre dans lequel ces thèmes ont été évalués était différent avec chaque groupe.

Comme pour les vidéos, la plupart des participants ont apprécié au moins un message ou certains mots de chacun des trois axes thématiques (l’autonomisation, arrêt du tabac et dépendance) testés.

Les participants qui s’identifient comme des hommes semblent plus attirés par les messages de l’autonomisation, tandis que ceux qui s’identifient comme des femmes semblent plus attirés par les messages sur la dépendance.

Messages de l’autonomisation

Ceux qui ont aimé les messages de l’autonomisation ont apprécié le fait qu’ils mettaient la responsabilité de l’arrêt du tabac à la charge de l’individu.

« J’aime les messages de responsabilisation parce que c’est notre décision. C’est notre choix. » – Expérimentateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Québec

Ils trouvaient aussi que les trois messages abordaient certains des thèmes importants qui avaient été soulevés pendant les discussions de groupe, notamment les suivants : le vapotage n’est pas inoffensif, il n’est pas facile d’arrêter de fumer et il n’est pas nécessaire de fumer pour s’intégrer à un groupe. Les utilisateurs réguliers ont particulièrement aimé qu’on leur rappelle qu’il n’est pas nécessaire de vapoter pour s’intégrer, car c’est justement pour cette raison que la plupart d’entre eux avaient commencé à fumer.

La plupart des participants, tous publics confondus, ont vraiment apprécié le message « Pas besoin d’arrêter de vapoter, si tu n’as jamais commencé », car il correspond à leurs espoirs que les jeunes ne commencent pas à vapoter et il renforce l’idée qu’il n’est pas facile d’arrêter de vapoter.

« Je l’aime parce que certaines personnes pensent qu’il est facile d’arrêter. » – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

Messages sur la dépendance

La grande majorité des participants ont trouvé que les messages relatifs à la dépendance étaient particulièrement pertinents, ils correspondent à leur perception de la nicotine et traduisent bien la dépendance qu’elle engendre. Ils ont trouvé ces messages puissants et convaincants, comme dans l’exemple montrant que la nicotine peut contrôler notre vie. Comme indiqué précédemment, la dépendance est la dimension que les non-utilisateurs et les expérimentateurs craignent le plus et que les utilisateurs réguliers regrettent le plus.

« J’aime les messages sur la dépendance parce qu’ils m’ont fait le plus peur. Je ne veux pas devenir dépendant. » – Non-utilisateur, jeune (13 à 18 ans), Québec

Pour les utilisateurs réguliers, le message « Ne laisse pas la nicotine contrôler ta vie. Ne vapote pas. » traduit très bien le ressentiment et les difficultés que certains ont éprouvés quand ils ont essayé d’arrêter de vapoter.

« I like this message because I was very dependent on nicotine and my vape. I was a slave to my vape. I don’t like the idea of giving power to it. » / (J’aime ce message parce que j’étais très dépendante de la nicotine et de ma vape. J’étais esclave du vapotage. Je n’aime pas l’idée de lui donner tant de pouvoir.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

En ce qui concerne le message « Pense à ce que tu manques parce que tu as “besoin” de vapoter », les participants ont aimé l’idée véhiculée ici et affirmé qu’ils se posent cette question ou se font ce type de réflexion. Cela dit, même si de nombreux participants apprécient l’idée, ils trouvent qu’il est inutile de mettre l’accent sur le mot « besoin » à l’aide de guillemets (ils pensent aussi que cela pourrait être stigmatisant).

« This one stuck out for me because I’ve said this to my boyfriend, ‘What do you gain or what are you missing out on?’ I’ve used this language. » / (Cette question m’a frappée parce que je l’ai déjà dite à mon petit ami : « Qu’est-ce que tu gagnes ou qu’est-ce que tu rates? J’ai employé ce langage.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

Certains ont apprécié l’emploi du mot sur le mot « plaisir » dans le message : « Pourquoi prendre le risque de développer une dépendance à la nicotine? Le plaisir que le vapotage procure n’en vaut pas la peine. »

Messages sur l’arrêt du vapotage

Les réactions aux messages sur l’arrêt du vapotage étaient mitigées. Si les participants ont apprécié les sentiments exprimés, certains se sont rebellés contre l’idée qu’il est facile d’arrêter, qui est sous-entendue dans au moins deux des messages, « Pourquoi ne pas arrêter aujourd’hui? » et « Arrête de vapoter dès aujourd’hui ».

Ceci dit, certains utilisateurs réguliers ont aimé le rappel suivant : « Pourquoi ne pas arrêter aujourd’hui? ». Plusieurs ont indiqué qu’ils savent que c’est au moment où ils commencent à penser à arrêter de vapoter qu’il est temps de le faire, et le fait qu’on leur dise qu’il n’y a pas de meilleur moment que maintenant les aide.

« I like this one. It’s very good. When I started to think about quitting, that’s how I knew I had to quit. » / (J’aime bien celui-ci. Il est très bon. Quand j’ai commencé à penser à arrêter, c’est là que j’ai su que je devais arrêter.) – Utilisateur régulier, jeune (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

« Prends ton avenir en main. Chemine sans vapoter. » Ce message semble aussi avoir trouvé un écho chez les utilisateurs réguliers, car ils ont déclaré que lorsqu’ils avaient essayé d’arrêter de fumer dans le passé, l’une de leurs approches consistait à jeter leur dispositif de vapotage ou à ne pas recharger la batterie.

Dernières réflexions sur l’évaluation des produits de communication

En ce qui concerne les campagnes de sensibilisation du public à la prévention du vapotage, la grande majorité des participants ont suggéré, au cours des conversations, qu’ils aimeraient voir des approches plus percutantes. Tout au long des discussions de groupe, les participants ont proposé que les risques perçus du vapotage sur la santé soient mis de l’avant et présentés sous forme de graphiques, à l’instar des images figurant sur les paquets de cigarettes.

Risques liés à la nicotine, y compris les sachets de nicotine

La discussion a porté sur la nicotine et plus particulièrement sur la sensibilisation et l’utilisation des sachets de nicotine.

Plusieurs participants, et plus souvent des utilisateurs réguliers de produits de vapotage, avaient entendu parler des sachets de nicotine, mais de nombreuses personnes, quel que soit le public, connaissaient « ZYN ». La façon dont ils en parlaient donnait l’impression qu’ils parlaient d’une catégorie de produits et pas seulement d’une marque. En fait, dans la plupart des groupes, au moins un participant avait vu ZYN promu par des célébrités ou d’autres personnes qu’ils suivent sur les médias sociaux.

« It’s all over Tik Tok. Guys out partying talking about ZYN. » / (C’est partout sur Tik Tok. Des gens qui font la fête et qui parlent de ZYN.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24 ans), Canada atlantique

En ce qui concerne leur compréhension de l’utilisation des sachets de nicotine et de leur finalité, il semble que les avis soient divergents. Certains pensaient que des gens y ont recours pour essayer d’arrêter de fumer ou de vapoter. D’autres, et c’est peut-être surprenant, ont dit que les jeunes en consommaient, dont eux-mêmes, pour absorber une dose de nicotine. Ils ont également parlé du fait qu’ils peuvent être aromatisés.

« A lot of friends have started with ZYN. I don’t understand it, but it seems to be helpful to stop vaping. Why would someone want something in their mouth all night? I don’t know. If it helps, I guess it’s better. » / (Beaucoup d’amis ont commencé à consommer ZYN. Je n’y comprends rien, mais il semble que cela les aide à arrêter de vapoter. Pourquoi quelqu’un voudrait-il avoir quelque chose dans la bouche toute la nuit? Je n’en sais rien. Si ça aide, j’imagine que c’est bien.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

« It’s hard to save your lungs. I know you could get mouth cancer, but that’s a better alternative to lung cancer. » / (Il est difficile de sauver ses poumons. Je sais qu’on peut avoir un cancer de la bouche, mais c’est une meilleure solution que le cancer du poumon.) – Non-utilisateur, jeune adulte (19 à 24), Canada atlantique

Quelques jeunes (13 à 18 ans) utilisateurs réguliers ont déjà consommé des sachets de nicotine. Ils affirmaient les avoir utilisés à des fins récréatives et surtout pour les aider à faire quelque chose qui s’étendait sur une longue période (par exemple, passer des examens, jouer au poker) afin d’obtenir une dose soutenue de nicotine.

« It’s similar to vapes but easier. We’ve used them around poker games. You get a buzz and it’s probably healthier. » / (C’est similaire au vapotage, mais plus facile. On en a consommé pendant des parties de poker. On reçoit une décharge de nicotine et c’est probablement meilleur pour la santé.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

« My friends use them especially around tests in school. You’re in there for hours so it helps cause it’s hard to go that long. » / (Mes amis y ont surtout recours pendant la période des examens à l’école. On y passe des heures, alors ça aide parce que c’est difficile de tenir aussi longtemps.) – Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans), Ouest du Canada

Parmi ceux qui les ont essayés, quelques-uns ne les ont pas aimés, tandis que d’autres n’ont aucun problème à les utiliser.

Conclusions

Santé Canada a commandé cette étude d’opinion publique afin de mettre à jour l’information dont elle dispose et de créer une segmentation lui permettant de mieux comprendre les catégories de comportements et d’opinions des Canadiens âgés de 13 à 24 ans. Dès le départ, il était entendu que les jeunes et les jeunes adultes, et plus particulièrement ceux qui pratiquent le vapotage, ne constituent pas un groupe monolithe, mais sont plutôt composés de sous-ensembles qui ont différents points de vue, antécédents, motivations et intentions, et qui se comportent de manière très différente.

Même l’examen d’opinions fondé sur une catégorisation globale des comportements montre de façon empirique qu’il existe une grande variété de corrélations avec les comportements évalués et montre l’intérêt de décomposer davantage l’échantillon. À titre d’exemple, plus généralement, l’analyse montre que le niveau de satisfaction à l’égard de l’existence dans la vie est en corrélation avec les catégories d’utilisateurs. En effet, moins une personne est satisfaite de sa vie, plus elle est susceptible de vapoter des produits contenant de la nicotine. Cela ne témoigne pas d’un lien de causalité, mais d’une corrélation.

L’étude qualitative a fourni une multitude d’exemples concrets des différences entre les publics cibles. Les modèles de similitudes et d’écarts ont fait écho à ce qui a été constaté dans l’étude quantitative, mais ont contribué à clarifier de nombreux points de données empiriques. Par exemple, si la plupart des gens admettent que la nicotine crée une dépendance, l’importance accordée à ce fait varie lorsqu’il s’agit de vapoter des produits contenant de la nicotine. Dans les groupes de discussion, les niveaux d’inquiétude concernant le caractère addictif de la nicotine et les autres risques qu’elle pose pour la santé varient considérablement. Il est certain que l’on a plus facilement reconnu que certaines de ces variations étaient liées à la quantité de nicotine déjà consommée, à l’âge de la personne et au fait que l’activité répond à d’autres besoins, par exemple, l’interaction sociale ou le soulagement du stress.

Il est clair que ce niveau d’analyse, qu’il soit quantitatif ou qualitatif, prouve la valeur de la comparaison des différences entre les segments, qui sont ici définis à l’aide de grandes catégories – à savoir, les utilisateurs réguliers, les expérimentateurs et les non-utilisateurs.

Cependant, en ajoutant une série de variables psychographiques, il apparaît clairement que l’opinion des jeunes sur le vapotage de produits contenant de la nicotine est composée de fils tissés ensemble, mais aussi nombreux que variés. Plus important encore peut-être, cela met en lumière la véritable diversité des publics cibles dont les responsables de la santé publique devront tenir compte s’ils désirent minimiser les dommages causés par le vapotage de produits contenant de la nicotine parmi les jeunes et les jeunes adultes canadiens.

L’analyse de segmentation, qui nous a amenés à diviser les jeunes et les jeunes adultes en dix segments distincts, montre que, pour communiquer efficacement avec les segments prioritaires, il faudra faire preuve de nuance. Quand on répartit ces segments sur un spectre, on se rend compte qu’il est possible de procéder à certaines généralisations pratiques. Par exemple, on a remarqué que les membres de trois segments étaient particulièrement rebelles et que leurs comportements et attitudes à l’égard du vapotage de produits contenant de la nicotine risquaient de poser des difficultés. Mais il reste qu’il y a aussi des différences subtiles entre ces segments. Or, à l’heure des publics très fragmentés et des placements publicitaires numériques très ciblés, le fait de comprendre la subtilité de ces différences peut faire toute la différence entre mobiliser efficacement un jeune canadien et lancer un message qui va passer complètement à côté de son public cible.

Les données, en particulier lorsqu’elles sont complétées par des résultats qualitatifs, permettent de beaucoup mieux comprendre chaque public que ne le permet l’analyse bivariée standard. Elles rendent également plus claires les décisions concernant les publics cibles prioritaires, puisqu’il ne s’agit pas seulement de comportement, mais aussi de psychologie. Un jeune non-utilisateur dont les attitudes défient l’autorité, qui n’a pas d’objectifs dans la vie ou qui a des problèmes de santé mentale, présente un potentiel de comportement problématique bien différent de celui d’un autre jeune non-utilisateur dont les attitudes et les motivations dans la vie sont opposées.

L’exploitation de ces données de segmentation peut aider le gouvernement du Canada à communiquer de manière plus pertinente – des approches qui donnent aux jeunes l’impression que le gouvernement les comprend réellement et qu’il est prêt à communiquer avec eux en s’appuyant sur cette compréhension.

Annexe A : Rapport sur la méthodologie quantitative

Méthodologie de l’enquête

Pour cette étude, Earnscliffe Strategy Group a adopté une approche globale consistant à mener une enquête en ligne auprès d’au moins 6 000 Canadiens de 13 à 24 ans en utilisant un échantillon de panel en ligne. On trouvera ci-dessous une présentation détaillée de l’approche utilisée pour mener à bien cette recherche.

Conception du questionnaire

Les questionnaires de cette étude ont été conçus par Earnscliffe et transmis à Santé Canada à des fins de rétroaction. Les sondages ont été proposés en français et en anglais, et les participants ont pu y répondre dans la langue de leur choix.

Conception et sélection de l’échantillon

Le plan d’échantillonnage de l’étude a été conçu par Earnscliffe en collaboration avec Santé Canada, et l’échantillon a été constitué par Leger en fonction des instructions d’Earnscliffe. Les questionnaires ont été remplis par des personnes recrutées à partir d’un panel à participation volontaire de Léger. On a eu recours à une empreinte numérique pour s’assurer qu’aucun participant ne répondait plus d’une fois à l’enquête en ligne.

La taille de l’échantillon global de l’étude a été choisie de manière à obtenir un échantillon solide de chaque segment comportemental. La taille de l’échantillon de chaque segment a été évaluée en fonction des données se trouvant dans l’énoncé des travaux, notamment celles de l'Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE), de l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine (ECTN) et de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) de 2019. Toutefois, comme les données de l’ECSEJ sont la seule source qui comprend des estimations pour les jeunes de 13 à 15 ans et que les données sur ce groupe d’âge n’étaient pas entièrement toutes fournies, les estimations de ceux qui n’ont jamais essayé le vapotage et de ceux qui n’en font qu’un usage expérimental sont des estimations approximatives.

Les tailles d’échantillon proposées pour chaque segment comportemental ont été d’abord extrapolées à partir d’autres études disponibles pour suggérer la répartition ci-dessous. Veuillez noter que la seule source de données sur les jeunes de 13 à 15 ans était l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) 2019, mais que les données disponibles étaient incomplètes et que les taux proposés n’étaient donc que des estimations sommaires.

  Utilisateurs réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs TOTAL
Jeunes de 13 à 15 ans (%) 5 % 5 % 90 % 100 %
Jeunes de 13 à 15 ans (n) 70 70 1253 1393
Jeunes de 16 à 18 ans (%) 12 % 16 % 70 % 100 %
Jeunes de 16 à 18 ans (n) 177 228 987 1392
Jeunes adultes 19-24 (%) 17 % 30 % 52 % 100 %
Jeunes adultes 19 à 24 (n) 553 977 1685 3215
TOTAL DES ENTRETIENS 799 1275 3925 6000

Les tailles d'échantillon réelles et définitives sont indiquées ci-dessous.

  Utilisateurs réguliers Expérimentateurs Non-utilisateurs TOTAL
Jeunes de 13 à 15 ans (%) 24 % 12 % 61 % 100 %
Jeunes de 13 à 15 ans (n) 374 177 936 1527
Jeunes de 16 à 18 ans (%) 19 % 16 % 63 % 100 %
Jeunes de 16 à 18 ans (n) 258 217 846 1344
Jeunes adultes de 19 à 24 ans (%) 34 % 21 % 42 % 100 %
Jeunes adultes 19 à 24 (n) 1093 690 1368 3232
TOTAL DES ENTRETIENS 1725 1084 3150 6103

Collecte de données

Les enquêtes ont été menées en anglais et en français selon les préférences des participants. L'enquête a été réalisée par Léger à l'aide de son propre panel en ligne. Pour les enquêtes visant les répondants âgés de moins de 16 ans, Léger a d'abord sélectionné des adultes de plus de 24 ans pour vérifier s'ils étaient parents d'un enfant âgé de 13 à 17 ans. Toutes les autorisations nécessaires et requises (y compris celle du parent/tuteur pour les jeunes de 13 à 15 ans) ont été obtenues avant de procéder aux enquêtes auprès des jeunes. Les autorisations et la logique exacte sont présentées en détail dans le questionnaire joint à l'annexe C.

Cibles et pondération

Les données finales de l'échantillon de la population générale ont été pondérées en fonction des données du recensement de 2021. La pondération a été appliquée en fonction des statistiques relatives à la région, à l'âge et le genre afin de garantir que l'ensemble des données finales soit proportionnel à la population canadienne âgée de 13 ans et plus.

  Identité de genre
Genre masculin Genre féminin Autre
Pondéré (n) 3148 2847 85
Non pondéré (n) 3447 2554 84
  Âge
13 à 15 ans 16 à 18 ans 19 à 24 ans
Pondéré (n) 1510 1448 3144
Non pondéré (n) 1527 1344 3232
  Région
B.C. Alberta Sask. et Man. Ontario Québec Canada atlantique
Pondéré (n) 785 735 449 2439 1304 372
Non pondéré (n) 757 791 407 2453 1316 371

Résultats

Répartition définitive

En tout, 14 897 personnes ont participé à l'enquête en ligne, dont 6 103 ont été jugées admissibles et ont complété le questionnaire. Le taux de participation à cette enquête a été de 8,95 %.

Total des sondages saisis : 14 897

Terminés : 6 103

Non qualifiés/éliminés : 2 347
Dépassement de quota : 3237
Suspension/abandon : 3 210

Non résolu (U) : 55 966
Invitations par courriel retournées : 119
Invitations par courriel sans réponse : 55 847

Admissibles sans réponse (IS) : 0
Abandon de répondants qualifiés : 0

Admissibles avec réponse (R) : 6 103
Sondages terminés non admissibles – quota atteint : 0
Sondages terminés non admissibles pour d'autres raisons : 0
Sondages terminés valides : 6 103

Taux de participation = R/(U+IS+R) : 8,95 %

Biais de non-réponse

Les répondants et répondantes au sondage ont été sélectionnés à partir d'une liste de personnes ayant accepté volontairement de participer à des sondages en s'inscrivant à un panel. La notion de non-réponse est plus complexe que pour les études de probabilité aléatoire qui commencent avec un univers d'échantillonnage qui peut, au moins théoriquement, inclure l'ensemble de la population étudiée. Dans de tels cas, un biais de non-réponse peut être introduit à plusieurs étapes avant l'invitation à participer à ce sondage en particulier, sans parler de la décision de répondre ou non à une réponse précise du sondage.

La pondération a été déterminée en fonction des dernières données de recensement Statistique Canada et une répartition complète des totaux pondérés et non pondérées est présentée dans les tableaux de données sous pli séparé.

Contrôle de la qualité

Avant de lancer le sondage, Earnscliffe a testé les liens afin de s'assurer qu'ils menaient bien aux questionnaires. Léger a effectué un test préliminaire des sondages (31 en anglais et 22 en français), et les données ont été passées en revue par Earnscliffe avant le lancement officiel. Aucune modification n'a été apportée au questionnaire à partir des données du test préliminaire et ces données ont finalement été incluses dans l'échantillon final.

Rapport

Les résultats accompagnés d'une lettre majuscule dans les tableaux présentés dans un document distinct mettent en évidence les différences entre les groupes démographiques analysés qui sont beaucoup plus marquées. Les lettres majuscules indiquent que la différence est significative à un seuil de 0,05.

Dans le texte du rapport, les différences démographiques mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %, à moins d'indication contraire. Le test statistique utilisé pour déterminer la signification des résultats est le test Z.

Marge d'erreur

Le recrutement pour le sondage en ligne s'est fait à partir d'une liste de volontaires ayant manifesté leur intérêt à participer à des sondages en ligne, ou s'y étant inscrits. Puisque l'échantillon utilisé s'appuie sur des personnes s'étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée pour l'ensemble de l'échantillon. Le traitement de l'échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne.

Annexe B : Rapport sur la méthodologie qualitative

Méthodologie

La phase qualitative a consisté à organiser 12 groupes de discussion, tenus les 25 et 26 mars 2024, avec des jeunes et des jeunes adultes âgés de 13 à 24 ans. Neuf groupes de discussion se sont déroulés en anglais et trois en français.

Le tableau suivant présente le calendrier des groupes de discussion et le nombre de participants :

Groupe Public Région/Langue Nombre de recrues Nombre de participants
1 Non-utilisateurs, jeunes adultes (19 à 24 ans) Canada atlantique (EN) 10 8
2 Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes (13 à 18 ans) Canada atlantique (EN) 10 7
3 Non-utilisateurs, jeunes (13 à 18 ans) Québec (FR) 10 8
4 Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes (13 à 18 ans) Ontario (EN) 10 8
5 Non-utilisateurs, jeunes (13 à 18) Ouest (EN) 10 8
6 Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (19 à 24 ans) Ouest (EN) 10 8
7 Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (19 à 24 ans) Québec (FR) 10 8
8 Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (19 à 24 ans) Canada atlantique (EN) 10 10
9 Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (19 à 24 ans) Québec (FR) 10 6
10 Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (19 à 24 ans) Ontario (EN) 10 7
11 Utilisateurs réguliers, jeunes (13 à 18 ans) Ouest (EN) 10 8
12 Utilisateurs réguliers, jeunes (13 à 18 ans) Ontario (EN) 10 9

Total

120 95

Recrutement

Les participants ont été recrutés à l’aide du questionnaire de recrutement figurant à l’annexe F. Pour chaque groupe de discussion, on a recruté 10 participants. Chaque groupe est composé de participants d’horizons divers du point de vue du genre, des communautés ethniques et des niveaux de revenus (parmi les jeunes adultes).

Notre sous-traitant sur le terrain, Quality Response, et ses fournisseurs sélectionnés ont contacté les membres de leurs bases de données respectives, d’abord par courrier électronique, puis par téléphone afin de présélectionner les participants. Ils ont ensuite procédé à des recrutements téléphoniques pour obtenir la représentation voulue.

Animation

Deux personnes ont été chargées d’animer les groupes de discussion. Notre équipe a présenté un compte rendu à Santé Canada après la tenue du premier groupe de discussion afin d’évaluer la fonctionnalité du guide de discussion, de tout problème lié au recrutement, à la participation et à la technologie.

Note sur l’interprétation des résultats de la recherche qualitative

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, politique et d’opinion publique. La recherche à l’aide de groupes de discussion n’est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour recueillir l’ensemble des idées, des attitudes, des expériences et des opinions sur un sujet bien précis auprès d’un échantillon donné de participants. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s’attendre à ce qu’ils soient parfaitement représentatifs, au sens statistique, de la population plus large dont ils sont issus, et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà du nombre de participants.

Glossaire

On trouvera ci-dessous un glossaire expliquant les généralisations et les interprétations des termes qualitatifs employés tout au long du rapport. Ces expressions sont employées lorsque des groupes de participants partagent un point de vue précis et que des thèmes se répètent. À moins d’indication contraire, il ne faut pas en conclure que les autres participants n’étaient pas
d’accord. Ils pourraient s’être abstenus de tout commentaire ou n’avoir pas d’opinion arrêtée sur la question.

Généralisation Interprétation

Généralisation Interprétation
Peu Peu est employé lorsque moins de 10 % des participants ont donné des réponses semblables.
Plusieurs Plusieurs est employé lorsque moins de 20 % des participants ont donné des réponses semblables.
Certains Certains est employé lorsque plus de 20 %, mais nettement moins de 50 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Nombreux/Bon nombre Nombreux/Bon nombre est employé lorsque près de 50 % des participants ont donné des réponses semblables.
Majorité/Pluralité Majorité ou pluralité sont employés lorsque plus de 50 %, mais moins de 75 % des participants ont donné des réponses semblables.
La plupart La plupart est employé lorsque plus de 75 % des participants ont donné des réponses semblables.
Vaste majorité Vaste majorité est employé lorsque presque tous les participants ont donné des réponses semblables, mais que plusieurs d'entre eux avaient des points de vue différents.
Unanime/Presque tous Unanime ou presque tous est employé lorsque tous les participants ont donné des réponses semblables ou lorsque la grande majorité des participants ont donné des réponses semblables et que les quelques autres ont refusé de formulé des commentaires sur le sujet.

Annexe C : Questionnaire du sondage

Questionnaire du sondage

Sondage 2023-2024 de Santé Canada sur le vapotage chez les jeunes

Page d’accueil

Nous vous remercions d’avoir accepté de participer à ce court sondage sur les informations sur la santé. Nous estimons qu’il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.
[Suivant]

Alternatively, to continue in English, please click on [insérer le lien].

Page de présentation à tous les répondants

Informations générales

Ce projet de recherche est réalisé par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l’opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes afin d’aider Santé Canada à orienter les politiques, les processus et les pratiques du gouvernement en ce qui concerne les informations sur la santé des Canadiens et Canadiennes.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

Qu’adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

  1. Les informations personnelles que vous fournissez à Santé Canada sont régies conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillies en vertu de l’article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, conformément à la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l’étude. Vos réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres personnes participant à la recherche aux fins d’analyse et de rédaction du rapport; votre identité ne sera jamais révélée.
  3. Pour plus d’information : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l’adresse infosource.gc.ca.
  4. Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus d’assurer la protection de vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander d’avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu’ils soient corrigés au besoin. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement de vos renseignements personnels.

Qu’arrive-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin du travail sur le terrain.

Pour toute question au sujet du sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe Strategies à l’adresse info@earnscliffe.ca.

Votre opinion est grandement appréciée et nous avons hâte de lire vos commentaires.

[Poursuivre]

Questions de sélection

1. À quel genre vous identifiez-vous?

2. Quelle est votre année de naissance?

[Insérer l'année. Si la personne a moins de 15 ans, remercier et terminer.]

2a. [Si la personne refuse de fournir son année de naissance, demander :] Auquel des groupes d'âge suivants appartenez-vous?

[Si la personne a moins de 16 ans ou refuse toujours, remercier et terminer.]

2b. [Si la personne a de 16 à 24 ans, demander :] Quel âge avez-vous plus précisément?

3. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

4. [Si la personne a plus de 24 ans] Avez-vous un ou une enfant de moins de 18 ans, ou êtes-vous le tuteur légal ou la tutrice légale d'un ou d'une enfant de moins de 18 ans?

Si la personne est le parent d'au moins un adolescent ou une adolescente (de 13 à 17 ans) : Consentement

Nous aimerions inviter votre jeune de 13 à 17 ans à participer à une étude très importante, et nous vous demandons l'autorisation de l'inclure dans la liste des personnes qui y prendront part.

Oui [Page suivante]
Non [Remercier et terminer]

Informations générales

Ce projet de recherche est réalisé par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Le but de ce sondage en ligne est d'obtenir l'opinion et les commentaires des Canadiens et Canadiennes, afin que Santé Canada puisse évaluer les connaissances, les attitudes et les comportements de la population. L'objectif consiste à obtenir les réponses les plus impartiales et honnêtes possibles afin de contribuer à orienter les mesures et les décisions du gouvernement.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

Qu'adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

  1. Les informations personnelles que votre enfant fournit à Santé Canada sont régies conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillies en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, conformément à la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte : Nous devons recueillir les renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Les réponses de votre enfant seront toutefois regroupées avec celles des autres personnes participant à la recherche aux fins d'analyse et de rédaction du rapport; l'identité de votre enfant ne sera jamais révélée.
  3. Pour plus d'information : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
  4. Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus d'assurer la protection des renseignements personnels de votre enfant, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander d'avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement des renseignements personnels de votre enfant.

Qu'arrive-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin du travail sur le terrain.

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe, à l'adresse suivante : research@earnscliffe.ca.

Nous vous remercions de votre aide et nous avons hâte de lire les commentaires de votre enfant.

Page d'accueil des adolescents

Ton parent, ton tuteur légal ou ta tutrice légale a accepté que nous t'invitions à participer à cette très importante étude. Ta participation est volontaire; c'est donc à toi de décider si tu veux y participer ou non, mais nous espérons que tu accepteras de le faire! Tes réponses sont confidentielles; elles ne seront communiquées que de manière groupée, sans jamais permettre d'identifier les personnes qui ont répondu à ce sondage ou leurs réponses. Tu peux répondre au sondage sur ton ordinateur, ton portable, ta tablette ou ton téléphone. Tu peux arrêter à tout moment si tu es mal à l'aise, ou tu peux simplement choisir de ne pas répondre à une question en particulier. Pour protéger ta vie privée, certaines questions ne te permettront pas de revenir aux pages précédentes et, une fois que tu auras terminé de répondre au questionnaire, ce dernier sera verrouillé. Personne ne pourra voir tes réponses, pas même tes parents, ton tuteur légal ou ta tutrice légale ou tes enseignants; nous t'invitons donc à répondre aux questions de la manière la plus honnête possible.

Merci d'avoir accepté de participer au sondage. Il devrait te falloir environ 15 minutes pour y répondre.

[Suivant]

Alternatively, to continue in English, please click on [insérer le lien].

Page d'introduction pour les adolescents

Informations générales

Ce projet de recherche est réalisé par Earnscliffe Stratégies, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Le but de ce sondage en ligne est d'obtenir l'opinion et les commentaires des Canadiens et Canadiennes, afin que Santé Canada puisse s'en servir pour aider à orienter les mesures et les décisions du gouvernement.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

Qu'adviendra-t-il de tes renseignements personnels?

  1. Les informations personnelles que tu fournis à Santé Canada sont régies conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont recueillies en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, conformément à la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte : Nous devons recueillir certains de tes renseignements personnels, par exemple tes caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Tes réponses seront toutefois regroupées avec celles des autres personnes participant à la recherche aux fins d'analyse et de rédaction du rapport; ton identité ne sera jamais révélée.
  3. Pour plus d'information : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
  4. Tes droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : En plus d'assurer la protection de tes renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels t'autorise à demander d'avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Tu peux également déposer une plainte auprès du commissaire à la protection de la vie privée du Canada si tu as des préoccupations au sujet du traitement de tes renseignements personnels.

Qu'arrive-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Stratégies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca) six mois après la fin du travail sur le terrain.

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe, à l'adresse suivante : research@earnscliffe.ca.

Nous te remercions de ton aide et sommes impatients de connaître ton opinion.

[Passer au questionnaire de sélection pour les adolescents]

Questionnaire de sélection pour les adolescents (13 à 17 ans)

5. À quel genre t'identifies-tu?

6. Quelle est ton année de naissance?

[Insérer l'année. Si la personne est née en 2005 ou avant, remercier et terminer.]

7a. [Si la personne refuse de fournir son année de naissance, demander :] À laquelle des tranches d'âge suivantes appartiens-tu?

Section 1 : Portrait du public et de la consommation de substances

Tout au long de cette étude, lorsque nous utilisons le terme « vapotage », celui-ci exclut les produits qui contiennent du cannabis/de la marijuana/du THC/du CBD. Le terme vapotage fait uniquement référence aux produits de vapotage qui contiennent de la nicotine, mais ne contiennent pas de cannabis/de marijuana/de THC/de CBD.

7. Les premières questions portent sur la fréquence à laquelle tu fumes, vapotes et consommes du cannabis, de l'alcool, des opioïdes et certaines autres substances. À quelle fréquence as-tu fait chacune des choses suivantes? [Répartir aléatoirement]

Note de programmation : Les dispositifs de vapotage sont généralement alimentés par piles et peuvent comporter des pièces amovibles. Les dispositifs de vapotage sont offerts dans de nombreuses formes et tailles. Certains sont petits et ressemblent à des clés USB ou à des stylos, tandis que d'autres sont beaucoup plus gros.

Les dispositifs de vapotage portent de nombreux noms : « mods », vaporisateurs, appareils « sous-ohm », cigarettes électroniques stylos, narguilés électroniques, appareils à réservoir, cigarettes électroniques ou e-cigarettes, ou inhalateurs électroniques de nicotine. Ils peuvent également être connus sous divers noms de marques.

  1. Fumer des cigarettes
  2. Utiliser des produits de vapotage contenant de la nicotine
  3. Consommer du cannabis contenant du THC sous une forme quelconque (fumer, vapoter, comestible, etc.)
  4. Consommer une boisson alcoolisée
  5. Consommer des analgésiques (opioïdes) comme de l'oxycodone ou du fentanyl pour être gelé (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD)
  6. Consommer des drogues illicites et d'autres substances psychoactives (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, cocaïne, sels de bain, méthamphétamines ou meth, colle, essence, etc.)

Segmentation des comportements en matière de tabagisme et de vapotage.
Les personnes qui répondent au sondage peuvent se qualifier pour plusieurs catégories.

Définir comme « fumeur régulier » si Q7a>2
Définir comme « fumeur » si Q7a>1
Définir comme « a seulement essayé de fumer » si Q7a=1
Définir comme « a fumé au moins une fois » si Q7a>0
Définir comme « n'a jamais fumé » si Q7a=0

Définir comme « vapoteur régulier » si Q7b>2
Définir comme « vapoteur » si Q7b>1
Définir comme « a seulement essayé de vapoter » si Q7b=1
Définir comme « a vapoté au moins une fois » si Q7b>0
Définir comme « n'a jamais vapoté » si Q7b=0

8. [Si « a fumé au moins une fois »] Quel âge avais-tu la première fois où tu as fumé des cigarettes? [Champ numérique]

9. [Si « a fumé au moins une fois »] As-tu déjà essayé de cesser de fumer des cigarettes?

10. [Si Q9<3] S'il y a lieu, lesquelles des choses suivantes as-tu faites au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent. [Répartir aléatoirement les items non ancrés. Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent, à l'exception des deux derniers items, qui sont exclusifs.]

11. [Si « a vapoté au moins une fois »] Quel âge avais-tu la première fois où tu as vapoté? [Champ numérique]

12. [Si « a vapoté au moins une fois »] Quelle est la principale raison pour laquelle tu as essayé de vapoter de la nicotine pour la première fois? Sélectionne jusqu'à trois raisons. [Répartir aléatoirement. Sélectionner jusqu'à trois options.]

13. [Si « vapoteur »] Dans laquelle des situations suivantes vapotes-tu? [Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.]

14. [Si « vapoteur »] Indique, parmi les choses suivantes, celles que tu fais aussi, à l'occasion, quand tu vapotes, même si ce n'est que rarement. [Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.]

15. [Si « a vapoté au moins une fois »] As-tu déjà essayé de cesser de vapoter?

16. [Si Q15<3] S'il y a lieu, lesquelles des choses suivantes as-tu faites au cours de la dernière année? Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent. [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

17. [Si « a vapoté au moins une fois »] Et dans l'avenir, quelle est la probabilité que tu essaies ou réessaies chacune des solutions suivantes dans le but d'arrêter de vapoter?

  1. Suivre une thérapie de substitution de la nicotine (p. ex., gomme à la nicotine, timbre ou patch à la nicotine, inhalateur à la nicotine, etc.)
  2. Essayer par d'autres moyens d'arrêter de vapoter

18. [Si « vapoteur »] Est-ce qu'il t'arrive de cacher le fait que tu vapotes?

19. [Si a déjà caché son vapotage] Auprès de qui t'arrive-t-il de cacher le fait que tu vapotes? [Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.]

20. [Si « n'a jamais vapoté »] Une autre personne t'a-t-elle déjà offert d'essayer de vapoter?

21. [Si « déjà offert de vapoter »] Qui t'a déjà offert d'essayer de vapoter? [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

Section 2 : Profil psychographique

22. Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [Répartir aléatoirement.]

  1. Je suis rebelle et j'aime tester les limites.
  2. J'ai des amis qui sont plus âgés que moi.
  3. Me faire accepter par mes pairs est important pour moi.
  4. Je sèche/séchais régulièrement des cours à l'école.
  5. La plupart de mes amis consomment de l'alcool.
  6. La plupart de mes amis consomment du cannabis.
  7. J'assiste souvent à des cérémonies religieuses.
  8. Il est important pour moi d'avoir de bonnes notes.
  9. Je dirais que je me soucie des marques.
  10. Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à essayer de nouvelles choses.
  11. Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à se procurer la plus récente technologie ou le plus récent gadget.
  12. Je suis habituellement la première personne parmi mes amis à porter des vêtements suivants les dernières tendances de mode.
  13. J'écoute les consignes de mes parents.
  14. Je suis presque toujours les règles.
  15. Il est important pour moi de développer mon propre style artistique/musical/de danse.
  16. Il est important pour moi de prendre soin de l'environnement.
  17. Je m'efforce de respecter les traditions et les coutumes qui m'ont été transmises par ma famille ou ma religion.
  18. Il est important de suivre les dossiers du gouvernement et les questions d'affaires publiques.
  19. Les études postsecondaires sont importantes.
  20. J'essaie d'avoir un mode de vie sain.
  21. J'essaie habituellement d'éviter les choses qui comportent des risques pour la santé.

23. Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [Répartir aléatoirement.]

  1. J'aimerais visiter de nouveaux endroits en ayant un itinéraire ou un horaire précis.
  2. J'aimerais voyager sans avoir d'itinéraire ou d'horaire précis.
  3. J'aime faire des choses qui m'effraient.
  4. J'aimerais essayer de sauter en « bungee » ou en parachute.
  5. J'aime les fêtes « party » endiablées.
  6. J'aime vivre de nouvelles expériences excitantes, même si je dois briser les règles.
  7. Je deviens agité lorsque je passe trop de temps à la maison.
  8. Je préfère les amis qui sont imprévisibles.

24. À quel point es-tu satisfait ou satisfaite de ta vie en ce moment?

25. Comment évaluerais-tu ta santé mentale, dans l'ensemble?

26. Au cours des 4 dernières semaines, as-tu eu des problèmes quelconques à l'école, au travail ou dans ta vie quotidienne en raison de difficultés émotionnelles ou liées à ta santé mentale (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, de surcharge, de démotivation ou d'anxiété)?

27. [Si Q25=4 ou Q25=5 ou Q26=1] As-tu consommé des substances (p. ex., cannabis, alcool, opioïdes ou autres drogues illicites) pour t'aider à composer avec des difficultés émotionnelles ou liées à ta santé mentale (p. ex., sentiment de dépression, de tristesse, de surcharge, de démotivation ou d'anxiété) que tu as éprouvées au cours des 4 dernières semaines?

28. [Poser seulement aux personnes qui ont 18 ans ou plus] Quand tu penses au coût de la vie et à ta situation financière personnelle, dirais-tu, actuellement, que…?

29. Dans la liste suivante, quels sont les adjectifs qui te décrivent bien? [Répartir aléatoirement. Montrer en groupes de 8. Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

30. Voici une liste de valeurs ou de traits de personnalité qui peuvent être importants pour certaines personnes et n'avoir aucune importance pour d'autres. Sélectionne ceux qui sont les plus importants pour toi personnellement (cinq au maximum). [Répartir aléatoirement. Sélectionner jusqu'à cinq.]

31. Quand tu penses à l'avenir, dans quelle mesure les objectifs de vie suivants sont-ils importants pour toi? [Répartir aléatoirement]

  1. Avoir beaucoup d'argent
  2. Contribuer à la société
  3. Trouver un but et un sens à ma vie
  4. Être près des membres de ma famille et de mes amis
  5. Voyager
  6. Avoir une maison
  7. Avoir une famille
  8. Être en santé
  9. Avoir un emploi valorisant
  10. Avoir un emploi stable à temps plein
  11. Avoir un bon équilibre travail-vie personnelle
  12. Aider les autres

32. Quelles sortes d'activités aimes-tu pratiquer dans tes temps libres? [Sélectionne toutes les réponses qui s'appliquent.]

Section 3 : Attitudes et perceptions à l'égard des risques du vapotage

À titre de rappel, tout au long de cette étude, le terme « vapotage » exclut les produits qui contiennent du cannabis/de la marijuana/du THC/du CBD. Le terme vapotage fait uniquement référence aux produits de vapotage qui contiennent de la nicotine, mais ne contiennent pas de cannabis/de marijuana/de THC/de CBD.

33. Dans quelle mesure es-tu en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [Répartir aléatoirement]

  1. Les règles et restrictions régissant les produits de tabac devraient également s'appliquer aux produits de vapotage contenant de la nicotine.
  2. Vapoter des produits contenant de la nicotine est socialement acceptable.
  3. Vapoter des produits contenant de la nicotine est dégoûtant.
  4. Fumer des cigarettes est dégoûtant.
  5. Fumer des cigarettes est socialement acceptable.
  6. La consommation de cannabis est socialement acceptable.
  7. La consommation d'alcool est socialement acceptable.
  8. La consommation d'opioïdes (analgésiques) est socialement acceptable.
  9. La consommation de drogues illicites est socialement acceptable.
  10. Vapoter des produits contenant de la nicotine est moins nocif que de fumer des cigarettes.
  11. [Si « fumeur »] Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je fume.
  12. [Si « vapoteur »] Les personnes de mon entourage sont mécontentes que je vapote.
  13. [Si « a seulement essayé de fumer » ou « n'a jamais fumé »] Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je fumais la cigarette.
  14. [Si « a seulement essayé de vapoter » ou « n'a jamais vapoté »] Les personnes de mon entourage seraient mécontentes si je vapotais.

34. Comment as-tu tendance à considérer les produits de vapotage qui contiennent de la nicotine?

35. Quel est ton niveau de connaissance de chacun des sujets suivants? [Répartir aléatoirement]

  1. Les effets sur la santé du fait de fumer des cigarettes
  2. Les effets sur la santé de la consommation d'alcool
  3. Les effets sur la santé de la consommation de cannabis
  4. Les effets sur la santé du vapotage de produits contenant de la nicotine
  5. Les effets sur la santé des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui sont consommés pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD)
  6. Les effets sur la santé des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.)

36. Dans quelle mesure penses-tu que chacune des choses suivantes est nocive pour la santé? [Répartir aléatoirement]

  1. Fumer des cigarettes
  2. Consommer de l'alcool
  3. Consommer du cannabis
  4. Consommer des produits de vapotage contenant de la nicotine
  5. Consommer des analgésiques comme l'oxycodone ou le fentanyl qui pour des raisons non médicales ou pour être « high » (gelé) (cela comprend des drogues comme les suivantes : oxy, APO, OxyContinMD, percs, OxyNEOMD)
  6. Consommer des drogues illicites (ecstasy ou MDMA, champignons magiques, meth, cocaïne, méthamphétamines, etc.)

Section 4 : Données démographiques

Cette dernière série de questions est uniquement posée à des fins statistiques. Toutes tes réponses demeureront strictement confidentielles.

37. Quelle langue parles-tu le plus souvent à la maison?

38. Au total, combien y a-t-il de personnes (en t'incluant) qui vivent dans ton foyer?

39. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que tu as atteint?

40. [Poser seulement aux personnes qui ont 18 ans ou plus] Laquelle des catégories suivantes représente le mieux le revenu total de ton ménage en 2019? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de ton ménage, avant impôts.

41. [Poser seulement aux personnes qui ont moins de 18 ans] Au cours d'une semaine normale, combien d'argent de poche as-tu?

42. Laquelle de ces réponses décrit le mieux ta situation d'emploi actuelle?

43. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l'endroit où tu vis?

44. T'identifies-tu comme une personne appartenant à l'un des groupes suivants? [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

[Prétest seulement, ajouter les questions A à J].

  1. Y a-t-il un ou des aspects de ce sondage qui t'ont semblé difficiles à comprendre? Oui/Non
  2. [Si a=oui] Si oui, décris ce qui t'a semblé difficile à comprendre.
  3. As-tu été incapable de répondre à l'une ou l'autre des questions du sondage en raison de la façon dont celle-ci était formulée? Oui/Non
  4. [Si c=oui] Si oui, décris ce qui posait problème dans la façon dont la question était formulée.
  5. As-tu éprouvé des difficultés avec le vocabulaire utilisé? Oui/Non
  6. [Si e=oui] Si oui, décris les difficultés que présentait le vocabulaire.
  7. Est-ce que certains termes prêtaient à confusion? Oui/Non
  8. [Si G=oui] Si oui, indique les termes qui prêtaient à confusion.
  9. En répondant au sondage, as-tu éprouvé d'autres problèmes dont tu souhaiterais nous faire part? Oui/Non
  10. [Si i=oui] Si oui, lesquels?

Voilà qui met fin au sondage. Merci beaucoup de ta participation!

Tu souhaites obtenir des renseignements sur les produits de vapotage? Visite le site Web canada.ca/vapotage

Pour obtenir du soutien en santé mentale, n'hésite pas à faire appel à l'une des ressources suivantes :
Espace Mieux-Être Canada : wellnesstogether.ca/fr-ca ou 1 866 585-0445.
Jeunesse, J'écoute : jeunessejecoute.ca ou 1 800 668-686.
9-8-8 – Ligne d'aide en cas de crise de suicide : 988.ca/fr ou 9-8-8.

Gouvernement du Canada : canada.ca/sante-mentale.

Annexe D : Guide de discussion

Guide de discussion

Introduction

Durée de la section : 10 minutes/durée cumulative : 10 minutes

L'animateur se présente et décrit son rôle : le rôle de l'animateur est de poser des questions, de s'assurer que chacun a la possibilité de s'exprimer, de surveiller le temps, d'être objectif et de ne pas avoir d'intérêt particulier.

Animateur : faire un tour de table et demander aux participants de se présenter.

Présentation des participants : Pour commencer, veuillez indiquer votre prénom, l'endroit où vous vous trouvez et l'un de vos champs d'intérêt ou passe-temps favoris.

Attitudes et comportements relatifs à la santé et aux saines habitudes de vie

Durée de la section : 5 minutes/durée cumulative : 15 minutes

Commençons par quelques questions sur la santé et les saines habitudes de vie.

Comportements relatifs au vapotage – et au renoncement au vapotage

Durée de la section : 15 minutes/durée cumulative : 30 minutes

[Pour les utilisateurs réguliers ou les expérimentateurs/utilisateurs occasionnels]

[Pour les non-utilisateurs]

Évaluation de la communication

La campagne de Santé Canada intitulée « Considère les conséquences » a été conçue pour aider à prévenir le vapotage chez les jeunes. Pour le reste de notre discussion, je vais vous partager mon écran pour vous présenter différents éléments de cette campagne, puis recueillir vos réactions à leur sujet, ce qui aidera à élaborer et à affiner ces documents et peut-être même à créer une nouvelle campagne.

Produits

Durée de la section : 15 minutes/durée cumulative : 45 minutes

Commençons par examiner certains des produits actuels. Je vais partager mon écran pour vous présenter quelques exemples de produits actuellement utilisés.

[Animateur, partager l'écran pour présenter les produits actuels. Varier l'ordre de présentation des produits. Il est demandé aux participants d'examiner d'abord les éléments en silence. Lancer ensuite une discussion de groupe à l'aide des pistes exploratoires suivantes.]

Vidéos

Durée de la section : 15 minutes/durée cumulative : 60 minutes

Explorons maintenant vos réactions à différentes vidéos. Encore une fois, je vais partager mon écran pour vous présenter une série de différentes vidéos.

[Animateur, partager l'écran pour présenter les vidéos en variant l'ordre de présentation. Il est demandé aux participants d'examiner d'abord les éléments en silence. Lancer ensuite une discussion de groupe à l'aide des pistes exploratoires suivantes.]

Messages

Durée de la section : 10 minutes/durée cumulative : 70 minutes

Explorons maintenant vos réactions à différents messages concernant le vapotage. Encore une fois, je vais partager mon écran pour vous présenter ces messages.

[Animateur, partager l'écran pour présenter les messages portant sur divers thèmes. Varier l'ordre de présentation des thèmes et des messages. Il est demandé aux participants d'examiner d'abord les éléments en silence. Lancer ensuite une discussion de groupe à l'aide des pistes exploratoires suivantes.]

Risques liés à la nicotine, y compris les sachets de nicotine

Durée de la section : 15 minutes/durée cumulative : 85 minutes

Prenons maintenant un moment pour discuter de la nicotine.

Afin que nous soyons tous sur la même longueur d'onde, les sachets de nicotine sont de petites pochettes blanches qui contiennent de la nicotine et que l'on place dans la bouche; ils peuvent être utilisés par les personnes qui essaient d'arrêter de fumer.

Fin

Durée de la section : 5 minutes/durée cumulative : 90 minutes

[Animateur, demander aux participants de transmettre les questions supplémentaires directement à l'animateur par la fenêtre de clavardage, et explorer tout autre point d'intérêt.]

Annexe E : Concepts évalués

Produits imprimés

Title Image Link
Le vapotage avec de la nicotine peut altérer le développement du cerveau chez les jeunes
Image d'une nuage fait avec une vapoteuse. Le vapotage avec de la nicotine peut altérer le développement du cerveau chez les jeunes.
        Considère les conséquences.
        Canada.ca/info-vapotage
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/vie-saine/vapotage-nicotine-alterer-developpement-cerveau-jeunes-affiche.html
Le vapotage avec de la nicotine peut altérer le développement du cerveau chez les jeunes
Image d'une nuage fait avec une vapoteuse. Le vapotage avec de la nicotine peut altérer le développement du cerveau chez les jeunes. Savais-tu que la majorité des liquides de vapotage contiennent de la nicotine au Canada?Considère les conséquences. Canada.ca/info-vapotage
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/ressources-sensibilisation/graphiques.html
Les effets à long terme du vapotage sur la santé sont inconnus
Image d'une nuage en forme de point d'interrogation fait avec une vapoteuse. Les effets à long terme du vapotage sur la santé sont inconnus. Considère les conséquences. Canada.ca/info-vapotage
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/vie-saine/effets-long-terme-vapotage-sante-inconnus-affiche.html
Le vapotage peut causer des dommages aux poumons
Image d'une nuage en forme de poumon fait avec une vapoteuse. Le vapotage peut causer des dommages aux poumons. Considère les conséquences. Canada.ca/info-vapotage
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/ressources-sensibilisation/graphiques.html
Le vapotage peut causer des dommages aux poumons
Image d'une nuage en forme de poumon fait avec une vapoteuse. Le vapotage peut causer des dommages aux poumons. Des particules de métal comme le nickel, l'étain et l'aluminium peuvent se retrouver dans les produits de vapotage. Tu ne veux rien de cela dans tes poumons. Considère les conséquences. Canada.ca/info-vapotage
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/tabagisme-et-tabac/vapotage/ressources-sensibilisation/graphiques.html

Vidéos

Title Image Link
Vapotage : Il est important de demander pourquoi (vidéo 1)
Capture d'écran du vidéo : Vapotage : Il est important de demander pourquoi (vidéo 1)
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/video/vapotage-important-demander-pourquoi-1.html
Le vapotage et la nicotine chez les adolescents – vidéo
Capture d'écran du vidéo : Le vapotage et la nicotine chez les adolescents - vidéo
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/video/vapotage-nicotine-adolescents.html
N'attends pas pour cesser de fumer
Capture d'écran du vidéo : N'attends pas pour cesser de fumer
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/video/cesser-de-fumer.html
Le fonctionnement du vapotage – vidéo [si le temps le permet]
Capture d'écran du vidéo : Le fonctionnement du vapotage - vidéo [si le temps le permet]
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/video/vapotage-fonctionnement.html

Messages

L'autonomisation
Ne te fais pas avoir. Vapoter n'est pas sans risque.
Pas besoin d'arrêter de vapoter, si tu n'as jamais commencé.
Pas besoin de vapoter pour faire partie du groupe.

Cessation
Prends ton avenir en main. Chemine sans vapoter.
La nicotine crée une forte dépendance, mais arrêter de vapoter est possible. Pourquoi ne pas arrêter dès aujourd'hui.
La santé de tes poumons te préoccupe? Arrête de vapoter dès aujourd'hui.

Dépendance
Ne laisse pas la nicotine contrôler ta vie. Ne vapote pas.
Pense à ce que tu manques parce que tu as « besoin » de vapoter.
Pourquoi prendre le risque de développer une dépendance à la nicotine? Le plaisir que le vapotage procure n'en vaut pas la peine.

Annexe F : Questionnaire de recrutement

Aperçu des groupes de discussion en ligne

No de groupe Groupe cible Région Heure
Lundi 25 mars 2024
1 (SC) Non-utilisateurs, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
2 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes (de 13 à 18 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
3 (SC) Non-utilisateurs, jeunes (de 13 à 18 ans) Québec (français) 17 h HE
4 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes, jeunes (de 13 à 18 ans) Ontario (anglais) 17 h HE
5 (SC) Non-utilisateurs, jeunes (de 13 à 18 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP
6 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP

Mardi 26 mars 2024

7 (SC) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Québec (français) 15 h HE
8 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
9 (SC) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Québec (français) 17 h HE
10 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Ontario (anglais) 17 h HE
11 (SC) Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP
12 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans) Ontario (anglais) 19 h HE

Bonjour/Hello, mon nom est et je vous appelle de la part d'Earnscliffe, une firme nationale de recherche sur l'opinion publique. Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, plus précisément pour Santé Canada, une série de séances de discussion en groupe au sujet d'enjeux d'importance pour les Canadiens et Canadiennes. Nous recherchons des personnes qui seraient prêtes à participer à une séance de discussion en groupe d'une durée maximale de 90 minutes en ligne au sujet du vapotage de nicotine, de l'abandon du vapotage, du mode de vie et de la santé. Nous cherchons à recruter jusqu'à 10 participants auxquels nous remettrons une somme de 100 $ pour les remercier de leur temps. Puis-je poursuivre?

Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? [Si anglais, continuer en anglais ou planifier un retour d'appel avec un intervieweur anglophone : « We will call back to conduct this research interview in English. Thank you. Goodbye. »]

Votre participation est volontaire et confidentielle. Nous souhaitons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d'avis. Le format est une discussion ouverte menée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu'ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Avant de vous inviter à participer, nous devons vous poser quelques questions visant à assurer la diversité des participants. Puis-je vous poser quelques questions? Cela ne prendra que 5 minutes environ.

Texte relatif à la surveillance des appels :

[Lire à tous] : « Cet appel pourrait être écouté ou enregistré aux fins d'évaluation ou de contrôle de la qualité. »

[Clarifications supplémentaires au besoin] :

1. Auquel des groupes d'âge suivants appartenez-vous?

Pour les 13 à 15 ans : Quand l'adulte est en ligne, revenir aux présentations puis passer à Q2.

Pour les parents de jeunes de 13 à 15 ans (après les présentations) :

2. Dans le cadre de cette étude, nous menons une série de séances de discussion auprès de jeunes âgés de 13 à 18 ans. Nous aimerions inviter votre enfant à participer à une séance de discussion le [date] à [heure]. La séance durera 90 minutes. En guise de remerciement pour le temps que votre enfant nous aura accordé, nous lui remettrons un montant de 100 $.

Ces séances de discussion en groupe sont menées pour le compte de Santé Canada afin de permettre à l'organisme de mieux comprendre les enjeux liés au vapotage de nicotine, à l'abandon du vapotage, au mode de vie et à la santé. La discussion explorera l'opinion de votre enfant sur différents documents de communication et messages concernant la santé. Votre consentement écrit autorisant votre enfant à participer à la discussion par courriel sera requis avant le début de la séance.

Votre enfant est-il disponible le [date] à [heure] pour participer à la discussion en ligne?

3. Veuillez confirmer l'âge de l'enfant susceptible de participer. (Assurer un mélange équilibré)

[Réponse ouverte]

Doit avoir de 13 à 18 ans.

4. Afin d'assurer la diversité des jeunes participant aux séances, nous devons leur poser quelques questions pour vérifier leur admissibilité. Si possible, puis-je parler à votre enfant maintenant?

Pour les jeunes de 13 à 15 ans

Bonjour, mon nom est et j'appelle de la part d'Earnscliffe, une firme nationale de recherche sur l'opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion sur les enjeux liés au vapotage de nicotine, à l'abandon du vapotage, au mode de vie et à la santé pour le compte de Santé Canada. Nous cherchons à recruter jusqu'à 10 jeunes et jeunes adultes, auxquels nous remettrons une somme de 100,00 $ pour les remercier de leur temps. Toutefois, avant de t'inviter à te joindre à nous, j'aimerais te poser quelques questions pour m'assurer de la diversité du groupe. Puis-je poursuivre?

La participation est volontaire. Nous souhaitons connaître ton opinion. Nous ne tenterons pas de te vendre quoi que ce soit ou de te faire changer d'avis. La discussion se déroulera sous forme de table ronde et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu'ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Il est important que tu saches que toutes tes réponses demeureront confidentielles et que même tes parents ne les connaîtront pas. Tes réponses seront utilisées aux fins de recherche et aideront à assurer la diversité des participants présents lors du groupe.

5. Pour les besoins de ce projet, nous devons parler à des jeunes de 13 à 18 ans. As-tu entre 13 et 18 ans?

6. Quel âge as-tu? [Assurer un mélange équilibré]

Pour tous :

7. Est-ce qu'un membre de ton ménage ou toi-même travaillez...?

[Si « oui » à l'une des options ci-dessus, remercier et terminer]

8. Au cours des 30 derniers jours, à quelle fréquence, s'il y a lieu, as-tu vapoté? Le vapotage fait référence à l'utilisation d'appareils qui chauffent un liquide pour le transformer en vapeur qui est ensuite inhalée. En voici quelques exemples :

Ne comptez pas les fois où vous avez vapé du cannabis.

9. À quel genre t'identifies-tu? [Assurer un mélange équilibré]

10. Dans quelle province ou quel territoire demeures-tu?

11. Quelle est ta situation d'emploi actuelle?

12. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que tu as atteint?

13. [Pour les 19 à 24 ans] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de ton ménage, c'est-à-dire le revenu total combiné de tous les membres de ton ménage, avant impôts? [Lire la liste] [Assurer un mélange équilibré]

14. Nous devons nous assurer de parler à une diversité de personnes. À cet effet, quelles sont tes origines ethniques? [Ne pas lire, assurer une bonne diversité]

Pour cette recherche, tu devras participer à un appel vidéo en ligne.

15. As-tu accès à un ordinateur de bureau ou à un ordinateur portable avec connexion Internet à haute vitesse qui te permettra de participer à une séance de discussion en ligne?

16. Est-ce que ton ordinateur de bureau ou ton ordinateur portable possède une caméra qui te permettra d'être visible pour l'animateur ou l'animatrice et les autres personnes participant à la séance de discussion en ligne?

17. As-tu une adresse électronique personnelle qui est actuellement active et à laquelle tu as accès?

18. As-tu déjà participé à une séance de discussion en groupe? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.

19. À quand cela remonte-t-il?

20. À combien de ces séances as-tu participé au cours des 5 dernières années?

Invitation :

21. Au cours des groupes de discussion, on demande aux participants d'exprimer leurs opinions et leurs pensées. Dans quelle mesure es-tu à l'aise d'exprimer tes opinions devant d'autres personnes? [Lire la liste]

22. Les participants doivent parfois lire du texte, examiner des images ou taper des réponses au cours de la discussion. Y a-t-il une raison qui t'empêcherait de participer?

23a. Y a-t-il quelque chose que nous pourrions faire pour te permettre de participer?

23b. Quoi en particulier? [Réponse ouverte]

[Noter la réponse pour une éventuelle entrevue individuelle]

24. D'après tes réponses, il semble que tu correspondes au profil que nous recherchons. J'aimerais t'inviter à participer à une discussion en petit groupe, appelée groupe de discussion, que nous organisons à [heure], le [date].

Comme tu le sais peut-être, les groupes de discussion permettent de recueillir des informations sur un sujet particulier. Dans ce cas-ci, la discussion portera sur tes points de vue concernant le vapotage de nicotine et l'abandon du vapotage, le mode de vie et la santé. Au total, 10 personnes participeront à cette discussion informelle.

La discussion durera un maximum de 90 minutes et tu recevras un montant de 100 $ en guise de remerciement pour ton temps. Accepterais-tu d'y participer?

Questions relatives à la confidentialité

J'ai maintenant quelques questions à te poser à propos de la confidentialité, de tes renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir ta permission par rapport à certains aspects pour pouvoir effectuer notre recherche. Au fil des questions, n'hésite pas à me demander des précisions si tu en sens le besoin.

P1. Tout d'abord, nous fournirons une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants à l'animateur ou l'animatrice, qui pourra ainsi te donner accès au groupe. Acceptes-tu que nous lui transmettions ces renseignements? Sache qu'ils demeureront strictement confidentiels.

Nous devons donner ton nom et ton profil à l'animateur ou l'animatrice du groupe de discussion puisque seuls les gens qui sont invités à participer peuvent prendre part à la séance. Il ou elle a besoin de ces renseignements à des fins de vérification. Sache que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. Passer à P1a

P1a. Maintenant que je t'ai expliqué cela, acceptes-tu que nous transmettions ton nom et ton profil à l'animateur ou l'animatrice du groupe de discussion?

P2. Un enregistrement de la séance sera produit aux fins de recherche. L'enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport des résultats de l'étude et pourrait être utilisé aux fins de rapports internes par le gouvernement du Canada.

Acceptes-tu que tes propos soient enregistrés aux fins de recherche et de rédaction du rapport seulement?

L'enregistrement est nécessaire dans le cadre du processus de recherche, puisque les chercheurs en ont besoin pour produire le rapport.

P2a. Maintenant que je t'ai expliqué cela, acceptes-tu que nous procédions à l'enregistrement de la séance?

P3. Il s'agit d'une procédure qualitative normalisée que d'inviter les clients, dans ce cas, des employés du gouvernement du Canada, à observer les groupes en ligne. Ils seront là simplement pour entendre tes opinions sans intermédiaire. Cependant, ils pourraient prendre leurs propres notes ainsi que s'entretenir avec l'animateur ou l'animatrice pour lui faire part, s'il y a lieu, de toutes questions additionnelles à poser au groupe.

Acceptes-tu que des employés du gouvernement du Canada observent la séance?

Invitation :

Excellent, tu es admissible à participer à l'un de nos groupes de discussion. Comme je l'ai mentionné plus tôt, le groupe de discussion aura lieu le [date] à [heure] et durera un maximum de 90 minutes.

No de groupe Groupe cible Région Heure
Lundi 25 mars 2024
1 (SC) Non-utilisateurs, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
2 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes (de 13 à 18 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
3 (SC) Non-utilisateurs, jeunes (de 13 à 18 ans) Québec (français) 17 h HE
4 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes, jeunes (de 13 à 18 ans) Ontario (anglais) 17 h HE
5 (SC) Non-utilisateurs, jeunes (de 13 à 18 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP
6 (DA) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP
Mardi 26 mars 2024
7 (SC) Expérimentateurs/utilisateurs occasionnels, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Québec (français) 15 h HE
8 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Canada atlantique (anglais) 15 h HE/16 h HA/16 h 30 HT
9 (SC) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Québec (français) 17 h HE
10 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes adultes (de 19 à 24 ans) Ontario (anglais) 17 h HE
11 (SC) Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans) Ouest (anglais) 19 h HE/18 h HC/17 h HR/16 h HP
12 (DA) Utilisateurs réguliers, jeunes (de 13 à 18 ans) Ontario (anglais) 19 h HE

Nous te demandons de te connecter au moins 10 minutes à l'avance afin de t'assurer que tu es en mesure de te connecter et de tester ton son (haut-parleur et microphone). Si tu as besoin de lunettes pour lire, assure-toi de les avoir également à portée de main.

Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes, ta participation est très importante pour nous. C'est pourquoi si, pour une raison ou une autre, tu ne peux pas te présenter, nous te demandons de nous téléphoner afin que nous puissions essayer de te remplacer. Tu peux nous joindre à nos bureaux au [insérer le numéro de téléphone]. Demande à parler à [insérer le nom]. Quelqu'un communiquera avec toi dans les jours qui précèdent la discussion pour confirmer ta présence.

Afin que nous puissions t'appeler pour confirmer ta présence ou pour t'aviser si des changements surviennent, pourrais-tu me confirmer ton nom et tes coordonnées?

Prénom :
Nom :
Courriel :

Numéro de téléphone (jour) :
Numéro de téléphone (soir) :

Si la personne refuse de donner son prénom ou son nom, son adresse courriel ou son numéro de téléphone, lui dire que ces renseignements seront protégés en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour la contacter afin de confirmer sa participation et pour l'aviser de tout changement concernant le groupe de discussion. Si la personne refuse toujours, remercier et terminer.

*Si on le demande : Les renseignements personnels que tu communiqueras seront protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé. Les renseignements que tu fourniras ne seront associés à ton nom sur aucun document, y compris le formulaire de consentement ou le formulaire de discussion. En plus d'assurer la protection de tes renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels t'autorise à demander d'avoir accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Tu pourras également déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée si tu crois que tes renseignements personnels ont été traités de façon abusive. Pour en savoir plus à ce sujet, la collecte de tes renseignements personnels est décrite à Info Source, à l'adresse infosource.gc.ca. Reporte-toi aux fichiers de renseignements personnels (FRP) pour les communications publiques – POU 914.