Enquête de suivi et recherche qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux substances réglementées aux fins de l'éducation du public (2024)

Rapport final

Préparé à l'intention de Santé Canada

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro du contrat : CW2238166
Valeur du contrat : 214 725,99 $
Date d'attribution du contrat : 20 novembre 2023
Date de livraison : 26 avril 2024

Numéro d'enregistrement : POR 088-23
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse suivante
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'un sondage en ligne et de séances de discussion en groupe menés par Earnscliffe Strategy Group pour le compte de Santé Canada. Le volet quantitatif s'est déroulé du 27 février au 16 mars 2024, tandis que le volet qualitatif a eu lieu les 24 et 25 janvier 2024.

This publication is also available in English under the title: Follow-up Survey and Qualitative Research on Controlled Substances Awareness, Knowledge, and Behaviours for Public Education (2024)

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de Santé Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada, à l'adresse suivante : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou par la poste à l'adresse :

Santé Canada, DGCAP
200, promenade Eglantine, pré Tunney
Édifice Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa (Ontario) K1A 0K9

Nº de catalogue : H14-629/2024F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-72546-8

Publications connexes (numéro d'enregistrement) :

Follow-up Survey and Qualitative Research on Controlled Substances Awareness, Knowledge, and Behaviours for Public Education (2024) [rapport final, version anglaise]; ISBN 978-0-660-72545-1

© Sa Majesté le Roi du Chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2024

Table des matières

Résumé

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à Santé Canada le présent rapport, qui vient résumer les résultats de l'enquête de suivi et de la recherche qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux substances réglementées aux fins de l'éducation du public.

Le Canada a connu une hausse substantielle du nombre de décès et d'autres méfaits associés aux opioïdes depuis le début de la surveillance en 2016. La crise des surdoses est un problème complexe qui touche toutes les communautés, toutes les tranches d'âge et tous les groupes socioéconomiques. En 2018, Santé Canada a lancé une campagne de marketing pluriannuelle dans le but de faire face à la crise grandissante des surdoses, visant à sensibiliser et à éduquer la population canadienne quant aux risques associés à la consommation de substances, dont les opioïdes (obtenus légalement et illégalement), ainsi qu'au rôle de la stigmatisation comme obstacle empêchant de demander de l'aide.

En 2017, pour l'aider à orienter la campagne de sensibilisation du public qui a suivi, Santé Canada a fait appel à Earnscliffe pour réaliser un sondage de référence sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux opioïdes. En 2019 et en 2022, nous avons mené une étude de suivi afin de déterminer si les résultats avaient changé depuis le sondage de référence. Plus récemment, une autre étude a été jugée nécessaire pour déterminer si la sensibilisation et les attitudes à l'égard de la consommation d'opioïdes avaient changé au cours des dernières années, et si l'on observe une baisse de la stigmatisation. Cette étude fournit des données probantes et des perspectives qui permettront d'orienter l'élaboration de campagnes de marketing et de politiques par Santé Canada. La valeur du contrat pour ce projet de recherche s'élève à 214 725,99 $ (TVH comprise).

Pour atteindre ses objectifs, Earnscliffe a adopté une approche en deux volets, comprenant une phase qualitative et une phase quantitative.

La phase initiale consistait en une étude qualitative comprenant une série de dix séances de discussion en groupe, qui ont eu lieu les 24 et 25 janvier, auprès de groupes précis chez qui l'on retrouve des taux plus élevés de surdoses, soit les hommes âgés de 20 à 59 ans qui occupent un emploi physiquement exigeant dans un autre secteur que celui de la construction et les Autochtones de 18 à 59 ans. Deux séances (une auprès de chaque groupe cible) ont été menées dans chacune des régions suivantes : la Colombie-Britannique, les Prairies et le Nord canadien, l'Ontario, le Québec et le Canada atlantique.

Jusqu'à 10 personnes ont été recrutées pour chaque groupe, de façon à ce qu'au moins 8 puissent participer. Au total, 76 personnes ont pris part aux séances de discussion. Toutes les séances se sont déroulées en anglais, sauf au Québec, où elles ont eu lieu en français. Les discussions ont duré environ 90 minutes. L'annexe B décrit le recrutement de façon plus détaillée, tandis que l'annexe C contient le guide de discussion utilisé pendant les séances et l'annexe D, le questionnaire de recrutement.

Pour les besoins du présent rapport, il convient de mentionner qu'une recherche qualitative s'avère une forme de recherche scientifique, sociale, sur les politiques et sur l'opinion publique. La recherche par groupes de discussion n'a pas pour but d'aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre une décision, mais vise plutôt à recueillir un éventail d'idées, de réactions, d'expériences et de points de vue auprès d'un échantillon choisi s'exprimant sur un sujet donné à un moment précis. En raison de leur faible nombre, les participants et participantes ne peuvent être considérés comme étant statistiquement parfaitement représentatifs de l'ensemble de la population dont ils sont issus. Les résultats obtenus ne peuvent donc pas être généralisés au-delà de ces échantillons.

La phase qualitative a été suivie par une phase quantitative, laquelle consistait en un sondage en ligne visant à actualiser les données et à les comparer avec les mesures de référence obtenues dans le cadre des études de 2017, de 2019 et de 2021. Nous avons mené un sondage de base auprès de 1 666 Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus, avec des suréchantillons d'au moins 300 personnes supplémentaires appartenant à chacun des neuf groupes suivants ciblés par Santé Canada :

Au total, 3 740 Canadiens et Canadiennes ont été sondés à partir du panel à participation volontaire de Léger. Comme ils pouvaient répondre aux critères de plus d'un des groupes cibles, leur source était une combinaison de personnes se trouvant dans l'échantillon de la population générale, de personnes trouvées précisément lors de l'échantillonnage pour le groupe cible en question et de personnes trouvées lors de l'échantillonnage pour un autre groupe cible. Les 3 740 sondages remplis étaient répartis de la façon suivante :

Le sondage en ligne, d'une durée moyenne de 17 minutes, s'est déroulé en français et en anglais du 27 février au 16 mars 2024.

Les répondants et répondantes ont été sélectionnés à partir d'une liste de personnes qui se sont portées volontaires pour participer à des sondages en ligne. Les données de l'échantillon de la population générale ont été pondérées afin de refléter la composition démographique de la population canadienne de 13 ans et plus. Puisque l'échantillon en ligne s'appuie sur des personnes s'étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée, et les résultats obtenus ne peuvent être décrits comme étant statistiquement représentatifs de la population cible. Le traitement de l'échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne.

Les données définitives pour la population générale, de même que pour les suréchantillons de jeunes de 13 à 15 ans, de jeunes adultes de 16 à 24 ans, d'hommes de 20 à 59 ans, d'Autochtones et de personnes racisées, ont été pondérées de façon à reproduire la répartition réelle de la population par région, âge et genre selon les données du recensement de 2021. Les données des suréchantillons de parents, d'hommes travaillant manuellement et de personnes prenant des opioïdes légalement et illégalement ont été pondérées en fonction du profil trouvé dans la population générale, selon l'âge, le genre et la région. L'annexe A présente des renseignements complets sur la méthodologie du sondage, tandis que l'annexe E fournit le questionnaire utilisé.

Les principales constatations de cette recherche sont présentées ci-dessous. Pour nous permettre de comparer les résultats, les questions posées étaient sensiblement les mêmes que celles des sondages de 2021 et de 2019. Elles comprenaient certains termes que Santé Canada n'utilise plus, car ils sont considérés comme stigmatisants. Nous encourageons les lecteurs à employer un vocabulaire non stigmatisant lorsqu'ils discutent de la consommation de drogues et d'alcool. Pour savoir comment changer la façon d'aborder ce sujet, veuillez consulter la page Parler de la consommation de substances de manière humaniste, sécuritaire et non stigmatisante.

Pour des renseignements statistiques sur la prévalence, veuillez consulter l'Enquête canadienne sur l'alcool et les drogues (ECAD) ou l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE).

Section A : Consommation d'opioïdes et de drogues illégales

Section B : Sensibilisation, impressions et connaissances de base à l'égard des opioïdes

Section C : Attitudes à l'égard des comportements, des risques et des préjudices

Section D : Attitudes à l'égard de la stigmatisation

Section E : Profil des comportements à risque

Section F : Renseignements sur les opioïdes

Section G : Points de vue sur la douleur chronique et sa prise en charge

Section H : Le rôle de la stigmatisation

Section I : Opinions concernant la consommation d'alcool et la consommation de drogues

Société responsable de la recherche : Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe)
Numéro du contrat : CW2238166
Valeur du contrat : 214 725,99 $
Date d'attribution du contrat : 20 novembre 2023

Par la présente, je certifie, en ma qualité de représentante pour la société Earnscliffe Research Group, que les produits livrables définitifs sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l'image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de son chef.

Date : 26 avril 2024

Stephanie Constable
Partenaire, Earnscliffe

Introduction

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à Santé Canada le présent rapport, qui vient résumer les résultats de l'enquête de suivi et de la recherche qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux substances réglementées aux fins de l'éducation du public.

Le Canada a connu une hausse substantielle du nombre de décès et d'autres méfaits associés aux opioïdes depuis le début de la surveillance en 2016. La crise des surdoses est un problème complexe qui touche toutes les communautés, toutes les tranches d'âge et tous les groupes socioéconomiques.

En 2017, pour l'aider à orienter la campagne de sensibilisation du public qui a suivi, Santé Canada a fait appel à Earnscliffe Strategy Group pour réaliser un sondage de référence sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux opioïdes aux fins de l'éducation du public. En 2019 et en 2022, Earnscliffe Strategy Group a mené des études de suivi afin de déterminer si les résultats avaient changé depuis le sondage de référence. Plus récemment, une autre étude a été jugée nécessaire pour déterminer si la sensibilisation et les attitudes à l'égard de la consommation d'opioïdes avaient changé au cours des dernières années, et si l'on observe une baisse de la stigmatisation.

En 2018, Santé Canada a lancé une campagne pluriannuelle de sensibilisation du public dans le but de faire face à la crise grandissante des surdoses, visant à sensibiliser et à éduquer la population canadienne quant aux risques associés à la consommation de drogues, y compris les opioïdes (obtenus légalement et illégalement), ainsi qu'au rôle de la stigmatisation comme obstacle empêchant de demander de l'aide.

L'étude avait pour principal objectif de faire le suivi des changements survenus depuis l'Enquête de suivi et la recherche qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux opioïdes aux fins de l'éducation du public réalisées en 2022 afin de déterminer l'état actuel de la sensibilisation, des connaissances, des attitudes, des croyances (y compris l'évaluation des opinions à l'égard de diverses mesures de réduction des méfaits) et des comportements concernant les opioïdes et d'autres substances réglementées. Cette étude fournit des données probantes et des perspectives qui permettront d'orienter l'élaboration de campagnes de marketing et de politiques par Santé Canada. La valeur du contrat pour ce projet de recherche s'élève à 214 725,99 $ (TVH comprise).

La phase quantitative avait notamment les objectifs précis suivants :

La phase qualitative avait notamment les objectifs précis suivants :

Pour atteindre ces objectifs, Earnscliffe a adopté une approche en deux volets, comprenant une phase qualitative et une phase quantitative, afin de faire le suivi du sondage et de l'étude qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux substances réglementées aux fins de l'éducation du public.

La phase initiale consistait en une étude qualitative comprenant une série de dix séances de discussion en groupe, qui ont eu lieu les 24 et 25 janvier, auprès de groupes précis chez qui l'on retrouve des taux plus élevés de surdoses, soit les hommes âgés de 20 à 59 ans qui occupent un emploi physiquement exigeant dans un autre secteur que celui de la construction et les Autochtones de 18 à 59 ans. Deux séances (une auprès de chaque groupe cible) ont été menées dans chacune des régions suivantes : la Colombie-Britannique, les Prairies et le Nord canadien, l'Ontario, le Québec et le Canada atlantique.

Jusqu'à 10 personnes ont été recrutées pour chaque groupe, de façon à ce qu'au moins 8 puissent participer. Au total, 76 personnes ont pris part aux séances de discussion. Toutes les séances se sont déroulées en anglais, sauf au Québec, où elles ont eu lieu en français. Les discussions ont duré environ 90 minutes. L'annexe B décrit le recrutement de façon plus détaillée, tandis que l'annexe C contient le guide de discussion utilisé pendant les séances et l'annexe D, le questionnaire de recrutement.

Pour les besoins de ce rapport, il est important de noter que la recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, de recherche en politique sociale et de recherche sur l'opinion publique. La recherche par groupes de discussion n'a pas pour but d'aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre une décision, mais vise plutôt à recueillir un éventail d'idées, de réactions, d'expériences et de points de vue auprès d'un échantillon choisi s'exprimant sur un sujet donné à un moment précis. En raison de leur faible nombre, les participants et participantes ne peuvent être considérés comme étant statistiquement parfaitement représentatifs de l'ensemble de la population dont ils sont un échantillon. Les résultats obtenus ne peuvent donc pas être généralisés au-delà de ces échantillons.

La phase qualitative a été suivie par une phase quantitative, laquelle consistait en un sondage en ligne visant à actualiser les données et à les comparer avec les mesures de référence obtenues dans le cadre des études de 2017, de 2019 et de 2021. Nous avons mené un sondage de base auprès de 1 666 Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus, avec des suréchantillons d'au moins 300 personnes supplémentaires appartenant à chacun des neuf groupes suivants ciblés par Santé Canada :

Au total, 3 740 Canadiens et Canadiennes ont été sondés à partir du panel à participation volontaire de Léger. Comme ils pouvaient répondre aux critères de plus d'un des groupes cibles, leur source était une combinaison de personnes se trouvant dans l'échantillon de la population générale, de personnes trouvées précisément lors de l'échantillonnage pour le groupe cible en question et de personnes trouvées lors de l'échantillonnage pour un autre groupe cible. Les 3 740 sondages remplis étaient répartis de la façon suivante :

Le profil de chacun des groupes surreprésentés est décrit dans le tableau ci-dessous. Comme ils pouvaient répondre aux critères de plus d'un des groupes cibles, leur source était une combinaison de personnes se trouvant dans l'échantillon de la population générale, de personnes trouvées précisément lors de l'échantillonnage pour le groupe cible en question et de personnes trouvées lors de l'échantillonnage pour un autre groupe cible.

Les tableaux ci-dessous présentent les sources de l'échantillon pour chacun des neuf groupes cibles.

Vague actuelle
Suréchantillon de jeunes de 13 à 15 ans
Échantillon de la population générale 73
Suréchantillon 300
Total 373
Suréchantillon de parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Échantillon de la population générale 96
Suréchantillon 381
Total 477
Suréchantillon de jeunes adultes de 16 à 24 ans
Échantillon de la population générale 145
Suréchantillon 377
Total 522
Suréchantillon d'hommes de 20 à 59 ans
Échantillon de la population générale 252
Suréchantillon 747
Total 999
Suréchantillon d'Autochtones
Échantillon de la population générale 129
Suréchantillon 293
Total 422
Suréchantillon de communautés ethniques et racisées
Échantillon de la population générale 83
Suréchantillon 338
Total 421
Suréchantillon d'hommes travaillant manuellement
Échantillon de la population générale 83
Suréchantillon 306
Total 389
Suréchantillon de personnes prenant des opioïdes obtenus légalement
Échantillon de la population générale 165
Suréchantillon 402
Total 567
Suréchantillon de personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement
Échantillon de la population générale 97
Suréchantillon 245
Total 342

Le sondage en ligne, d'une durée moyenne de 17 minutes, s'est déroulé en français et en anglais du 27 février au 16 mars 2024.

Les répondants et répondantes ont été sélectionnés à partir d'une liste de personnes qui se sont portées volontaires pour participer à des sondages en ligne. Les données de l'échantillon de la population générale ont été pondérées afin de refléter la composition démographique de la population canadienne de 13 ans et plus. Puisque l'échantillon en ligne s'appuie sur des personnes s'étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée, et les résultats obtenus ne peuvent être décrits comme étant statistiquement représentatifs de la population cible. Le traitement de l'échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne.

Les données définitives pour la population générale, de même que pour les suréchantillons de jeunes de 13 à 15 ans, de jeunes adultes de 16 à 24 ans, d'hommes de 20 à 59 ans, d'Autochtones et de personnes racisées, ont été pondérées de façon à reproduire la répartition réelle de la population par région, âge et genre selon les données du recensement de 2021. Les données des suréchantillons de parents, d'hommes travaillant manuellement et de personnes prenant des opioïdes légalement et illégalement ont été pondérées en fonction du profil trouvé dans la population générale, selon l'âge, le genre et la région.

L'annexe A présente des renseignements complets sur la méthodologie du sondage, tandis que l'annexe E fournit le questionnaire utilisé.

Dans les tableaux figurant dans le corps du rapport, les lettres inscrites à côté des pourcentages mettent en évidence les résultats qui sont significativement différents de ceux figurant dans les colonnes de comparaison précises identifiées par la lettre. À moins d'indication contraire, les différences mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %. Le test Z est le test statistique utilisé pour déterminer le niveau de signification des résultats. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement. Nous avons choisi de ne pas inclure de colonne pour le total afin de concorder avec les rapports de 2017, de 2019 et de 2021, ainsi qu'en raison des importantes différences qu'apportent les suréchantillons.

Les principales constatations de cette recherche sont présentées ci-dessous. Pour nous permettre de comparer les résultats, les questions posées étaient sensiblement les mêmes que celles des sondages de 2021 et de 2019. Elles comprenaient certains termes que Santé Canada n'utilise plus, car ils sont considérés comme stigmatisants. Nous encourageons les lecteurs à employer un vocabulaire non stigmatisant lorsqu'ils discutent de la consommation de drogues et d'alcool. Pour savoir comment changer la façon d'aborder ce sujet, veuillez consulter la page Parler de la consommation de substances de manière humaniste, sécuritaire et non stigmatisante.

Pour des renseignements statistiques sur la prévalence, veuillez consulter l'Enquête canadienne sur l'alcool et les drogues (ECAD) ou l'Enquête canadienne sur le tabac, l'alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE).

Constatations détaillées

Le présent rapport contient l'analyse des données quantitatives et qualitatives recueillies dans le cadre du projet de recherche. Il est divisé en neuf grandes sections :

Chaque section présente les constatations tirées de la phase qualitative et du sondage quantitatif.

Les résultats quantitatifs portent principalement sur les différences entre dix segments cibles : les neuf suréchantillons et la population générale. Les tableaux de données en annexe présentent les résultats en fonction de caractéristiques, de comportements et d'attitudes beaucoup plus variés. Il convient aussi de noter que dans les tableaux de suivi fournis dans le corps du rapport, les tests statistiques sont seulement réalisés par rapport aux plus récents résultats. En d'autres mots, les résultats de 2024 sont comparés à ceux de 2021, de 2019 et de 2017 afin d'en déterminer le niveau de signification, mais les résultats de 2021 ne sont pas comparés à ceux de 2019.

Des renseignements sur la conception, la méthodologie et l'approche d'échantillonnage du sondage, ainsi que sur la pondération des résultats, se trouvent dans le rapport de méthodologie du sondage à l'annexe A. Les tableaux de données en annexe présentent les résultats en fonction de données démographiques et d'attitudes beaucoup plus variées.

Des renseignements sur la conception, la méthodologie et l'analyse des séances de discussion se trouvent dans le rapport de méthodologie qualitative à l'annexe B. Sauf si expressément indiqué, les constatations qualitatives représentent les résultats combinés des divers groupes, tant en français qu'en anglais. Les citations utilisées tout au long du rapport ont été sélectionnées pour donner corps à l'analyse et rapporter textuellement les commentaires des participants et participantes des différents groupes cibles. Il est possible que la somme des pourcentages ne soit pas égale à 100 % en raison de l'arrondissement. Les réponses « Je ne sais pas » et « pas de réponse » sont représentées respectivement par les mentions « NSP » et « PR ».

Section A : Consommation d'opioïdes et de drogues illégales

Afin de déterminer si les répondants et répondantes avaient fait la consommation d'opioïdes au cours de la dernière année, on leur a présenté le tableau suivant et on leur a demandé s'ils avaient déjà pris les drogues et médicaments indiqués au cours de la dernière année ou à un moment quelconque de leur vie.

Tableau A1 – Tableau des opioïdes
Nom générique Appellation commerciale (exemples) Termes du milieu
Buprénorphine BuTransMD Bupe, bute, subs
Buprénorphine-naloxone SuboxoneMD Subby, bupe, sobos
Codéine TylenolMD 2, 3, 4 (codéine et acétaminophène) Cody, captain cody, T1, T2, T3, T4
Fentanyl AbstralMD, DuragesicMD, OnsolisMD Patch, sticky, sticker, Apache, China girl, China white, dance fever, friend, goodfella, jackpot, murder 8, TNT, Tango et Cash, Fenty
Héroïne Diaphin Smack, H, brown sugar, junk, skag, cheval
Hydrocodone TussionexMD, VicoprofenMD Hydro, vike
Hydromorphone DilaudidMD Juice, dillies, dust
Mépéridine DemerolMD Demmies
Méthadone MethadoseMD, MetadolMD Drink, done, métha, jungle juice, dolls, wafers
Morphine DoloralMD, StatexMD, M.O.S.MD M, morph, red rockets
Oxycodone OxyNEOMD, PercocetMD, OxycocetMD, PercodanMD Oxy, hillbilly heroin, percs
Pentazocine TalwinMC T
Tapentadol NucyntaMD Inconnu
Tramadol UltramMD, TramacetMD, TriduralMD, DurelaMD Chill pills, ultras

Un peu plus d'une personne sur cinq (23 %) a indiqué avoir pris l'une des substances figurant dans le tableau ci-dessus au cours de la dernière année, et un pourcentage semblable (20 %) en avait déjà pris, mais pas durant cette période.

Parmi les groupes cibles, les jeunes de 13 à 15 ans étaient les moins susceptibles d'avoir pris l'une des substances évaluées au cours de la dernière année. Les pourcentages les plus élevés se retrouvaient chez les hommes travaillant manuellement (31 %), c'est-à-dire ceux occupant un emploi physiquement exigeant, ainsi que chez les Autochtones (29 %).

Les répondants et répondantes du Québec, à raison de trois sur cinq (62 %), étaient les plus nombreux à dire n'avoir jamais utilisé les opioïdes de la liste.

Tableau A2 – Q12 : Avez-vous pris l'un ou l'autre des produits suivants?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Ont consommé au cours de la dernière année 23 % 15 % 28 % 26 % 26 % 29 % 24 % 31 % 100 % 100 %
B B B B A B B A B A B C D E F G H A B C D E F G H
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année 20 % 5 % 20 % 13 % 20 % 23 % 19 % 21 % 0 % 0 %
B D I J I J B D I J B I J B D I J B D I J B D I J B D I J
N'ont jamais consommé 55 % 79 % 51 % 55 % 49 % 44 % 52 % 43 % 0 % 0 %
E F H I J A C D E F G H I J H I J E F H I J I J I J F H I J I J
NSP/PR 3 % 1 % 2 % 6 % 4 % 3 % 5 % 6 % 0 % 0 %
B I J I J A B C I J A B C I J B I J B C I J B C I J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Le pourcentage de répondants et répondantes qui ont indiqué avoir consommé l'une des substances énumérées au cours de l'année (23 %) a connu une baisse comparativement au sommet de 29 % enregistré en 2019.

Tableau A3 – Q8. Avez-vous pris l'un ou l'autre des produits suivants?
Colonnes, % Population générale
2024
Population générale
2021
Population générale
2019
Population générale
2017
Ont consommé au cours de la dernière année 23 % 21 % 29 % 22 %
C A
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année 20 % 19 % 21 % 20 %
N'ont jamais consommé 55 % 57 % 47 % 55 %
C A
NSP/PR 3 % 3 % 3 % 3 %
Taille de l'échantillon 1 666 1 017 1 003 1 330
Identifiant de colonne A B C D

Une importante dynamique s'est dégagée des tendances concernant les personnes qui consomment des substances énumérées qui disposent ou non d'une ordonnance à leur nom, en particulier au sein des deux groupes cibles associés aux taux de consommation les plus élevés relevés à la vague précédente.

À raison des deux tiers (67 %), les Autochtones étaient les plus susceptibles d'affirmer toujours avoir une ordonnance à leur nom lorsqu'ils prennent l'une des substances indiquées. En revanche, c'était le cas d'un peu moins de la moitié (46 %) des hommes travaillant manuellement.

On a également observé une dimension unique relative à l'âge, les plus jeunes étant les plus susceptibles de dire ne jamais avoir d'ordonnance à leur nom. Par exemple, chez les jeunes adultes de 16 à 24 ans, une personne sur cinq (21 %) a indiqué ne jamais avoir d'ordonnance, tandis que 18 % des jeunes de 13 à 15 ans en ont dit de même.

Il convient de noter que les répondants et répondantes ayant fait la consommation de l'une des substances indiquées sans avoir d'ordonnance à leur nom étaient inclus dans la catégorie des « personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement » dans les tableaux présentés tout au long du rapport. Ceux consommant ces drogues et médicaments exclusivement sur ordonnance se retrouvaient quant à eux dans la catégorie des « personnes prenant des opioïdes obtenus légalement ».

À 83 %, les résidents et résidentes des provinces de l'Atlantique étaient les plus susceptibles de dire toujours disposer d'une ordonnance à leur nom lorsqu'ils ont pris des opioïdes. À titre de comparaison, c'était le cas de 45 % des gens en Colombie-Britannique. Les provinces où l'on retrouvait le plus grand pourcentage de personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement étaient l'Ontario (46 %) et la Colombie-Britannique (44 %).

Tableau A4 – Q13 : Lorsque vous avez pris l'un ou l'autre de ces produits au cours de la dernière année, est-ce que…?
Échantillon : Les répondants et répondantes prenant des opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Vous aviez toujours une ordonnance à votre nom 59 % 47 % 54 % 42 % 56 % 67 % 56 % 46 % 100 % 0 %
D H J J J J D J B C D E H J J J A B C D E F G H J
Vous aviez habituellement une ordonnance à votre nom 17 % 15 % 22 % 19 % 17 % 12 % 18 % 20 % 0 % 35 %
I I F I I I I I I A B C D E F G H I
Vous aviez parfois une ordonnance à votre nom 5 % 8 % 13 % 8 % 11 % 6 % 5 % 13 % 0 % 19 %
I I A G I I A I I I A I A B D E F G I
Vous aviez rarement une ordonnance à votre nom 5 % 5 % 1 % 5 % 4 % 4 % 6 % 4 % 0 % 11 %
C I I I I I I A C E F H I
Vous n'aviez jamais d'ordonnance à votre nom 11 % 18 % 7 % 21 % 11 % 10 % 14 % 16 % 0 % 36 %
I I I A C E F I I I I C I A B C D E F G H I
NSP/PR 2 % 7 % 2 % 5 % 1 % 0 % 0 % 2 % 0 % 0 %
F I J F I J
Taille de l'échantillon 269 55* 132 129 264 128 103 120 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Un changement significatif dans les constatations de cette année : le pourcentage de répondants et répondantes affirmant ne jamais avoir d'ordonnance à leur nom (11 %) était beaucoup plus élevé que celui des années précédentes (de 3 à 5 %). Compte tenu de la répartition des résultats, il est possible que ce pourcentage ne représente pas une hausse réelle du nombre absolu, mais plutôt une augmentation du pourcentage ayant sélectionné cette option plutôt que « Je ne sais pas » ou « Je préfère ne pas répondre », comparativement aux années précédentes.

Tableau A5 – Q13. Lorsque vous avez pris l'un ou l'autre de ces produits au cours de la dernière année, est-ce que…?
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021 Population générale 2019 Population générale 2017
Vous aviez toujours une ordonnance à votre nom 59 % 56 % 69 % 66 %
CD A A
Vous aviez habituellement une ordonnance à votre nom 17 % 14 % 10 % 11 %
CD A A
Vous aviez parfois une ordonnance à votre nom 5 % 8 % 5 % 5 %
B A
Vous aviez rarement une ordonnance à votre nom 5 % 8 % 5 % 5 %
B A
Vous n'aviez jamais d'ordonnance à votre nom 11 % 5 % 4 % 3 %
BCD A A A
NSP/PR 3 % 15 % 9 % 12 %
BCD A A A
Taille de l'échantillon 269 217 282 290
Identifiant de colonne

A

B

C

D

Le tableau ci-dessous regroupe les questions précédentes afin d'illustrer le pourcentage de répondants et répondantes dans chaque groupe cible pouvant être qualifiés de personnes qui consomment actuellement des opioïdes, des personnes qui consommaient ou des personnes qui sont abstinentes. Il convient de souligner que ces segments ne sont pas mentionnés dans le corps du présent rapport, mais se retrouvent dans les tableaux de données en annexe.

Tableau A6 – Statut la consommation d'opioïdes
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Personnes qui consomment des opioïdes 23 % 15 % 28 % 26 % 26 % 29 % 24 % 31 % 100 % 100 %
B   B B B A B B A B A B C D E F G H A B C D E F G H
Personnes qui consommaient des opioïdes anciennement 20 % 5 % 20 % 13 % 20 % 23 % 19 % 21 % 0 % 0 %
B D I J I J B D I J B I J B D I J B D I J B D I J B D I J
Non-consommateurs 57 % 80 % 52 % 62 % 53 % 48 % 57 % 49 % 0 % 0 %
F H I J A C D E F G H I J I J C E F H I J I J I J F H I J I J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Lorsqu'on a demandé aux répondants et répondantes si un médecin avait déjà refusé de leur prescrire un opioïde alors qu'ils en avaient besoin pour soulager leur douleur, les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement étaient les plus nombreuses à répondre par l'affirmative (24 %). Cela laisse entendre qu'une portion de ce groupe est catégorisée de cette façon en raison du refus d'un médecin de leur prescrire des opioïdes.

Après les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement, les pourcentages les plus élevés qui se sont vu refuser des opioïdes pour le soulagement de la douleur se retrouvaient chez les hommes travaillant manuellement (14 %), les Autochtones (14 %) et les jeunes adultes de 16 à 24 ans (11 %).

En ce qui concerne la région, c'est dans les provinces de l'Atlantique que les refus de médecins étaient les plus courants, à 59 %.

Tableau A7 – Q14 : Votre médecin a-t-il déjà refusé de vous prescrire un opioïde alors que vous en aviez besoin pour soulager la douleur?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 6 % 5 % 9 % 11 % 9 % 14 % 6 % 14 % 11 % 24 %
A B A B G A B G A B E G A B C E G A B G A B C D E F G H I
Non 51 % 45 % 54 % 46 % 52 % 52 % 48 % 57 % 69 % 52 %
B D B D A B D G A B C D E F G H J
Ne s'applique pas/Je n'en ai jamais demandé 41 % 47 % 34 % 37 % 35 % 32 % 44 % 26 % 19 % 20 %
C E F H I J C D E F H I J H I J H I J H I J I J C E F H I J I
NSP/PR 2 % 3 % 4 % 5 % 3 % 3 % 2 % 4 % 2 % 4 %
A F G I I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau A8 – Q14. Votre médecin a-t-il déjà refusé de vous prescrire un opioïde alors que vous en aviez besoin pour soulager la douleur?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale 2021  Population générale 2019  Population générale 2017 
Oui  6 % 4 %  6 % 
B A
Non  51 % 49 %  50 % 
Ne s'applique pas/Je n'en ai jamais demandé  41 % 46 %  42 % 
B A
NSP/PR  2 % 1 %  3 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  0 
Identifiant de colonne  A B C D

On a aussi demandé aux répondants et répondantes s'ils avaient déjà pris de la cocaïne, de l'ecstasy, des méthamphétamines ou de l'héroïne. Alors que les pourcentages de consommation de ces drogues variaient entre 1 et 4 % au sein de l'échantillon de la population générale, ils étaient beaucoup plus élevés chez les Autochtones, les hommes travaillant manuellement et les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement, et ce, pour toutes les drogues évaluées.

Tableau A9 – Q15 : Avez-vous pris l'un ou l'autre des produits suivants? [% qui avaient consommé au cours de la dernière année]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Cocaïne (aussi appelée coke, neige, poudre) ou crack (aussi appelé caillou, freebase, angie) 4 % 5 % 5 % 7 % 7 % 12 % 3 % 9 % 6 % 17 %
A G A A B C D E G
Ecstasy (aussi appelée E, X, Molly) ou hallucinogènes (comme la psilocybine, aussi connue sous les noms de champignons magiques/champis, et le LSD, aussi appelé acide, buvards, etc.) 4 % 5 % 5 % 6 % 7 % 8 % 6 % 11 % 6 % 14 %
A A B C
Méthamphétamines (aussi appelées meth, crystal meth, crank, speed) 3 % 4 % 5 % 6 % 6 % 11 % 2 % 6 % 6 % 16 %
A G A A B C D E G H
Héroïne (aussi appelée smack, H, skag, junk) 1 % 3 % 4 % 4 % 3 % 4 % 2 % 6 % 4 % 7 %
A A
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Au sein de la population générale, le pourcentage ayant pris de la cocaïne, de l'ecstasy ou des hallucinogènes, ou encore des méthamphétamines au cours de la dernière année a légèrement augmenté comparativement aux données de 2021 et de 2019.

Tableau A10 – Q15A. Héroïne (aussi appelée smack, H, skag, junk)
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale 2017 
Ont consommé au cours de la dernière année  1 % 1 %  1 %  – 
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année  3 % 2 %  3 %  – 
N'ont jamais consommé  95 % 96 %  94 %  – 
BC A A
NSP/PR  1 % 1 %  2 %  – 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  0 
Identifiant de colonne  A B C D
Tableau A11 – Q15B. Cocaïne (aussi appelée coke, neige, poudre) ou crack (aussi appelé caillou, freebase, angie)
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Ont consommé au cours de la dernière année  4 % 3 % 5 %
BC A A
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année  11 % 11 % 13 %
N'ont jamais consommé  84 % 85 % 81 %
B A
NSP/PR  2 % 1 % 2 %
Taille de l'échantillon  1 666 1 017 1 003 0
Identifiant de colonne  A B C D
Tableau A12 – Q15C. Ecstasy (aussi appelée E, X, Molly) ou hallucinogènes (comme la psilocybine, aussi connue sous les noms de champignons magiques/champis, et le LSD, aussi appelé acide, buvards, etc.)
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Ont consommé au cours de la dernière année  4 % 3 %  4 % 
BC A A
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année  13 % 12 %  14 % 
B A
N'ont jamais consommé  81 % 83 %  80 % 
BC A A
NSP/PR  2 % 1 %  2 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  0
Identifiant de colonne  A B C D
Tableau A13 – Q15D. Méthamphétamines (aussi appelées meth, crystal meth, crank, speed)
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Ont consommé au cours de la dernière année  3 % 1 % 3 % 
BC A A
Ont déjà consommé, mais pas au cours de la dernière année  5 % 5 % 8 % 
BC A A
N'ont jamais consommé  91 % 92 % 88 % 
B A
NSP/PR  2 % 1 % 2 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017 1 003  0
Identifiant de colonne  A B C D

Observations qualitatives : Connaissance et compréhension de la consommation de substances et de la dépendance

Comme c'était le cas lors des vagues précédentes de la recherche, les participants et participantes ont facilement pu définir la consommation de substances et la dépendance.

Le terme « consommation de substances » était toujours interprété de façon plus négative que positive, et souvent confondu avec la dépendance. Les gens ont souvent volontairement défini la consommation de substances comme la consommation de différentes drogues ou d'alcool. D'autres ont aussi mentionné la cigarette et les médicaments. Quelques personnes ont relevé, dans le cadre de cette discussion, des raisons pour lesquelles les gens consomment, notamment à des fins récréatives, comme stimulant, pour soulager des douleurs ou pour faire face à un traumatisme. La dépendance a également été soulevée spontanément.

« La consommation d'une substance comme stimulant » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Prairies

« Un moyen de faire face à des traumatismes non résolus. » – Autochtone, Prairies

La dépendance était interprétée comme l'incapacité de facilement abandonner quelque chose, que ce soit la consommation de substances ou même des activités. Les descriptions fournies évoquaient souvent une certaine perte de contrôle, ou encore un sentiment de tristesse ou de désespoir. La notion de stigmatisation a aussi parfois été soulevée spontanément dans le cadre de cette discussion.

« La perte de contrôle sur une substance. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

« Un poids difficile à supporter. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

« Une étiquette que l'on porte. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Prairies

« Pour moi, la dépendance est un combat. Ce n'est pas toujours un choix. Il peut être difficile de demander de l'aide. » – personne Autochtone, Canada atlantique

Principales constatations : consommation d'opioïdes et de drogues illégales

Section B : Sensibilisation, impressions et connaissances de base à l'égard des opioïdes

Le niveau de connaissances à l'égard des opioïdes était plutôt élevé, et est demeuré relativement inchangé par rapport aux niveaux de 2021 et de 2019. En effet, les deux tiers des répondants et répondantes (66 %) estimaient être au moins assez certains de savoir ce qu'est un opioïde. À raison de deux sur cinq, les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement, c'est-à-dire avec une ordonnance à leur nom (40 %), et les Autochtones (39 %) étaient les plus susceptibles de dire savoir avec certitude ce qu'est un opioïde.

Faisant écho aux tendances observées lors des vagues précédentes, les parents d'un jeune de 13 à 15 ans (29 %) étaient plus nombreux que les jeunes adultes (20 %) ou les jeunes (15 %) à être certains de savoir ce qu'est un opioïde. Les jeunes étaient les plus enclins à ne pas vraiment savoir ce qu'est un opioïde (19 %) ou à n'avoir jamais entendu ce terme auparavant (10 %).

Tableau B1 – Q16 : Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre degré de connaissance des opioïdes?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Je suis certain(e) de savoir ce qu'est un opioïde 29 % 15 % 29 % 20 % 28 % 39 % 22 % 32 % 40 % 31 %
B D G B D G B D G A B C D E G J B B D G A B C D E G H J B D G
Je suis assez certain(e) de savoir ce qu'est un opioïde 37 % 27 % 33 % 33 % 37 % 34 % 36 % 30 % 37 % 32 %
B H B H B B H
Je sais peut-être ce qu'est un opioïde, mais je n'en suis pas sûr(e) 19 % 26 % 21 % 22 % 18 % 14 % 27 % 20 % 14 % 20 %
F I A E F I F I F I F I A C E F H I J F I F I
Je ne sais pas vraiment ce qu'est un opioïde 9 % 19 % 13 % 12 % 10 % 7 % 10 % 10 % 4 % 10 %
I A C D E F G H I J A F I F I I I I I
Je n'avais jamais entendu le terme « opioïde » avant ce sondage 3 % 10 % 4 % 7 % 4 % 6 % 4 % 5 % 3 % 5 %
A C E F G H I J A G I
NSP/PR 3 % 3 % 1 % 6 % 3 % 1 % 2 % 2 % 1 % 1 %
C F A B C E F G H I J C F I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

À 6 %, les répondants et répondantes du Québec étaient les plus susceptibles de n'avoir jamais entendu le terme « opioïdes ».

Tableau B2 – Q16. Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre degré de connaissance des opioïdes?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Je suis certain(e) de savoir ce qu'est un opioïde  29 % 28 %  27 %  26 % 
Je suis assez certain(e) de savoir ce qu'est un opioïde  37 % 39 %  42 %  37 % 
C A
Je sais peut-être ce qu'est un opioïde, mais je n'en suis pas sûr(e)  19 % 20 %  19 %  20 % 
Je ne sais pas vraiment ce qu'est un opioïde  9 % 8 %  7 %  9 % 
Je n'avais jamais entendu le terme « opioïde » avant ce sondage  3 % 3 %  4 %  7 % 
D A
NSP/PR  3 % 1 %  1 %  2 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

Lorsqu'on a montré le tableau de référence aux répondants et répondantes, le niveau de familiarité a baissé de 66 % à 61 % au sein de l'échantillon de la population générale. Les parents d'un jeune de 13 à 15 ans, les jeunes adultes de 16 à 24 ans et les hommes de 20 à 59 ans ont aussi suivi cette tendance.

Au sein des groupes cibles, il convient de noter que les pourcentages pour qui les opioïdes étaient très familiers a augmenté tant chez les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (passant de 40 % à 47 %) que chez celles prenant des opioïdes obtenus illégalement (passant de 31 % à 40 %).

Comme mentionné précédemment, les jeunes sont demeurés ceux qui connaissaient le moins les opioïdes présentés, deux d'entre eux sur cinq (39 %) ayant indiqué qu'aucun ne leur était familier.

Tableau B3 – Q17 : Dans quelle mesure ces types d'opioïdes vous sont-ils familiers?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Il y en a au moins un qui m'est très familier 26 % 13 % 27 % 25 % 27 % 37 % 22 % 28 % 47 % 40 %
B B B B A B C D E G H B B A B C D E F G H J A B C D E G H
Il y en a au moins un qui m'est modérément familier 35 % 25 % 33 % 35 % 37 % 28 % 36 % 38 % 34 % 35 %
B F B B B F B F B F B B
Il y en a au moins un qui m'est très légèrement familier, sans plus 18 % 20 % 19 % 17 % 17 % 17 % 20 % 13 % 14 % 16 %
H I H I H I H I
Aucun ne m'est familier 19 % 39 % 18 % 16 % 15 % 14 % 19 % 17 % 5 % 7 %
E F I J A C D E F G H I J I J I J I J I J I J I J
NSP/PR 2 % 3 % 3 % 7 % 4 % 4 % 4 % 3 % 0 % 2 %
I I I A B C F G I J A I J I I I I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau B4 – Q13. Dans quelle mesure ces types d'opioïdes vous sont-ils familiers?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Il y en a au moins un qui m'est très familier  26 % 24 %  26 %  26 % 
Il y en a au moins un qui m'est modérément familier  35 % 37 %  39 %  36 % 
C A
Il y en a au moins un qui m'est très légèrement familier, sans plus  18 % 18 %  17 %  17 % 
Aucun ne m'est familier  19 % 21 %  16 %  18 % 
C A
NSP/PR  2 % 1 %  2 %  3 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

Lorsqu'il a été question des dangers perçus des opioïdes indiqués dans le tableau de référence, on a retrouvé au sein de la population générale une forte impression que la plupart (37 %) ou la totalité (44 %) d'entre eux étaient dangereux; personne n'était d'avis qu'ils étaient tous sans danger (0 %).

Cette même tendance était observée en général dans tous les groupes cibles à l'étude. On a toutefois constaté de légères différences dans l'ampleur des réponses, les Autochtones étant par exemple les plus susceptibles de considérer tous les opioïdes présentés comme dangereux, 49 % étant de cet avis.

Faisant opposition à ce large consensus, les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement se sont démarqués en étant les moins susceptibles d'affirmer que toutes les substances de la liste étaient dangereuses (24 %) et les plus susceptibles de juger que c'était le cas de seulement quelques-unes (14 %).

On reconnaissait clairement qu'il y avait un danger, mais on semblait d'avis que celui-ci n'était pas universel, c'est-à-dire que certains opioïdes étaient sans danger, ou du moins, moins dangereux. Les données ne permettent pas de déterminer si les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement jugeaient que les substances consommées étaient sans danger, peut-être comme mécanisme d'adaptation mental, ou s'ils reconnaissaient que leur consommation supposait un certain risque.

Sur le plan régional, c'est au Manitoba et en Saskatchewan que l'on jugeait le plus souvent que la plupart ou la majorité des opioïdes étaient dangereux (88 %), le Québec suivant de près (85 %).

Tableau B5 – Q18 : Si vous pensez aux opioïdes de cette liste, avez-vous l'impression…?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Que tous sont dangereux 44 % 44 % 41 % 32 % 36 % 49 % 41 % 38 % 42 % 24 %
D E H J D E J D J J J C D E G H J D J J D E J
Que la plupart sont dangereux 37 % 32 % 36 % 39 % 39 % 34 % 31 % 37 % 40 % 43 %
B G B G B G A B C F G
Qu'environ la moitié sont dangereux 7 % 8 % 9 % 10 % 9 % 6 % 7 % 12 % 7 % 12 %
A F I A F G I   A B F G I
Que quelques-uns sont dangereux 7 % 6 % 6 % 10 % 8 % 6 % 10 % 6 % 8 % 14 %
C B C F H A B C E F H I
Qu'aucun n'est dangereux 0 % 1 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 0 % 1 %
NSP/PR 5 % 10 % 9 % 8 % 8 % 4 % 9 % 6 % 3 % 5 %
I A F I J A F I F I F I A F I J I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Bien que le pourcentage global de répondants et répondantes qualifiant de dangereux la plupart ou la majorité des opioïdes de la liste soit demeuré relativement stable, la répartition a continué de changer légèrement, 44 % des gens ayant indiqué que tous étaient dangereux, comparativement à 39 % en 2019.

Tableau B6 – Q18. Si vous pensez aux opioïdes de cette liste, avez-vous l'impression…? 
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Que tous sont dangereux  44 % 43 %  39 %  45 % 
C A
Que la plupart sont dangereux  37 % 38 %  42 %  35 % 
C A
Qu'environ la moitié sont dangereux  7 % 5 %  6 %  7 % 
B A
Que quelques-uns sont dangereux  7 % 7 %  7 %  7 % 
Qu'aucun n'est dangereux  0 % 1 %  2 %  1 % 
BCD A A A
NSP/PR  5 % 5 %  5 %  5 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C  D

Dans chacun des groupes cibles, une pluralité a indiqué que le fentanyl lui était plutôt familier, à l'exception des jeunes, qui étaient plus nombreux à affirmer que cette drogue leur était peu ou pas du tout familière. Comme c'était le cas pour le niveau de connaissances en général, les Autochtones (22 %), les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (18 %) et les hommes travaillant manuellement (17 %) étaient les plus susceptibles de dire très bien connaître le fentanyl.

Tableau B7 – Q19 : Dans quelle mesure diriez-vous que le fentanyl vous est familier?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Très familier 11 % 9 % 12 % 12 % 14 % 22 % 9 % 17 % 14 % 18 %
A B G A B C D E G I A B G B G A B C D G
Plutôt familier 34 % 22 % 37 % 41 % 38 % 33 % 36 % 39 % 36 % 36 %
B B A B F B B B B B B
Peu familier 28 % 32 % 28 % 29 % 27 % 22 % 25 % 21 % 27 % 25 %
F H F H J H F H H H
Pas du tout familier 25 % 34 % 21 % 13 % 18 % 20 % 26 % 20 % 21 % 21 %
C D E H A C D E F G H I J D D D D E H D D D
NSP/PR 2 % 3 % 2 % 4 % 4 % 3 % 3 % 3 % 1 % 1 %
A I J I J J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau B8 – Q19. Dans quelle mesure diriez-vous que le fentanyl vous est familier?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Très familier  11 % 11 %  12 %  12 % 
Plutôt familier  34 % 33 %  37 %  36 % 
Peu familier  28 % 32 %  31 %  25 % 
B A
Pas du tout familier  25 % 22 %  18 %  23 % 
C A
NSP/PR  2 % 2 %  2 %  3 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B  C D

Lorsqu'il a été question des dangers du fentanyl, les gens s'entendaient en général pour dire que cette drogue était plutôt, voire très dangereuse (96 %); personne (0 %) ne la jugeait sans danger. Ce pourcentage combiné a très peu changé au fil du temps. Il convient de souligner que le danger était considéré comme grave, de fortes majorités dans tous les groupes jugeant le fentanyl très dangereux.

Le lien entre le niveau de connaissances et le danger perçu semble inégal entre les groupes qui connaissaient le mieux le fentanyl. Par exemple, les Autochtones étaient les plus enclins à considérer cette drogue comme très dangereuse (85 %), tandis que les hommes travaillant manuellement (72 %) et les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (69 %) étaient moins susceptibles que l'échantillon de la population générale d'en dire de même.

Tableau B9 – Q20 : À votre connaissance, dans quelle mesure le fentanyl est-il dangereux?
Échantillon : Les répondants et répondantes pour qui le fentanyl était familier
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuellement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Très dangereux 82 % 82 % 78 % 69 % 76 % 85 % 70 % 72 % 82 % 69 %
D E G H J D G H J D G J D G J C D E G H J D E G H J
Plutôt dangereux 14 % 14 % 15 % 24 % 17 % 11 % 21 % 20 % 15 % 22 %
A B C E F I F A B F I A F A B C F I
Pas très dangereux 2 % 3 % 2 % 2 % 3 % 2 % 2 % 3 % 2 % 5 %
A I
Pas du tout dangereux 0 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 2 % 0 % 1 %
B B B I
NSP/PR 1 % 1 % 3 % 4 % 4 % 2 % 6 % 3 % 2 % 3 %
A B F I A B F A B F I
Taille de l'échantillon 1 167 233 359 423 785 330 307 299 437 263
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau B10 – Q20. [Chez les répondants et répondantes qui avaient une certaine familiarité avec le fentanyl] À votre connaissance, dans quelle mesure le fentanyl est-il dangereux?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Très dangereux  82 % 80 %  81 %  83 % 
Plutôt dangereux  14 % 14 %  15 %  13 % 
Pas très/pas du tout dangereux  2 % 2 %  3 %  1 % 
D A
NSP/PR  1 % 4 %  2 %  2 % 
Taille de l'échantillon  1 167 793  809  975 
Identifiant de colonne  A B C D

Dans tous les groupes cibles, une majorité trouvait les opioïdes plutôt ou très dangereux pour l'ensemble des populations à l'étude. La seule exception concerne les personnes qui faisaient la consommation d'opioïdes prescrits et qui les prenaient conformément à l'ordonnance. Même si la moitié des répondants et répondantes dans la majorité des échantillons estimaient tout de même que les opioïdes étaient au moins plutôt dangereux pour cette population, le pourcentage était beaucoup plus faible que dans les autres scénarios évalués.

Il convient aussi de mentionner qu'une majorité des gens étaient d'avis que les opioïdes étaient moins dangereux pour eux-mêmes que pour les autres. Les jeunes de 13 à 15 ans faisaient toutefois exception à cet égard, 81 % d'entre eux estimant que les opioïdes étaient au moins plutôt dangereux pour eux, un pourcentage considérablement plus élevé que dans les autres groupes cibles.

Tableau B11 – Q21 : D'après vous, dans quelle mesure les opioïdes sont-ils dangereux pour chacun des types de personnes ci-dessous? [% les trouvant très ou plutôt dangereux]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Les personnes qui utilisent des drogues illégales comme l'héroïne, la cocaïne, les méthamphétamines ou l'ecstasy 95 % 93 % 92 % 90 % 90 % 94 % 93 % 87 % 95 % 90 %
E H H
Les personnes qui utilisent des opioïdes obtenus dans la rue 94 % 94 % 92 % 88 % 90 % 94 % 93 % 89 % 95 % 92 %
D
Les adolescents 93 % 91 % 92 % 87 % 88 % 91 % 93 % 85 % 93 % 89 %
D E H
Les personnes qui utilisent des opioïdes prescrits à quelqu'un d'autre (parents, amis, etc.) 93 % 90 % 90 % 87 % 89 % 94 % 90 % 86 % 93 % 89 %
D H
Les jeunes adultes 92 % 91 % 93 % 84 % 87 % 93 % 92 % 86 % 94 % 89 %
D E H D D E H
Les aînés 88 % 87 % 88 % 81 % 84 % 89 % 89 % 81 % 89 % 84 %
Vous personnellement 67 % 81 % 69 % 69 % 64 % 68 % 69 % 67 % 60 % 67 %
A C D E F H I J
Les personnes qui utilisent les opioïdes qui leur sont prescrits et les prennent tels que prescrits 58 % 60 % 65 % 48 % 59 % 64 % 56 % 63 % 52 % 56 %
D I D D
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Dans l'ensemble, le niveau de danger perçu est demeuré constant d'une vague à l'autre de l'étude, quatre répondants et répondantes sur cinq estimant que les opioïdes sont au moins plutôt dangereux pour les personnes qui utilisent des drogues illégales (95 %), celles qui se procurent des drogues dans la rue (94 %), celles qui font la consommation d'opioïdes prescrits à quelqu'un d'autre (93 %), les jeunes de 13 à 15 ans (93 %), les jeunes adultes de 16 à 24 ans (92 %) et les personnes âgées (88 %). Les risques pour soi-même ainsi que pour les personnes qui font la consommation d'opioïdes qui leur ont été prescrits étaient considérés comme les moins importants.

Tableau B12 – Q15. D'après vous, dans quelle mesure les opioïdes sont-ils dangereux pour chacun des types de personnes ci-dessous? [% les trouvant très ou plutôt dangereux]
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Les personnes qui utilisent des opioïdes obtenus dans la rue    94 % 95 %  94 %  95 % 
Les personnes qui utilisent des drogues illégales comme l'héroïne, la cocaïne, les méthamphétamines ou l'ecstasy    95 % 93 %  95 %  95 % 
Les adolescents  93 % 93 %  94 %  93 % 
Les personnes qui utilisent des opioïdes prescrits à quelqu'un d'autre (parents, amis, etc.)    93 % 91 %  94 %  94 % 
Les jeunes adultes  92 % 91 %  90 %  91 % 
Les aînés  88 % 85 %  87 %  86 % 
B A
Vous personnellement    67 % 69 %  69 %  70 % 
Les personnes qui utilisent les opioïdes qui leur sont prescrits et les prennent tels que prescrits    58 % 56 %  53 %  52 % 
CD A A
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

Comme c'était le cas lors des vagues précédentes de l'étude, une vaste majorité croyait que le terme « opioïdes illégaux » faisait référence aux drogues obtenues dans la rue (89 %), un pourcentage semblable à ceux de 2021 (89 %), de 2019 (87 %) et de 2017 (88 %). Même si leur pourcentage s'élevait tout de même à plus de la moitié, les répondants et répondantes qui croyaient que les opioïdes sans ordonnance étaient considérés comme illégaux étaient beaucoup moins nombreux (59 %); ce pourcentage était toutefois significativement plus élevé chez les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (66 %).

Les gens du Manitoba et de la Saskatchewan étaient les plus susceptibles de croire que les opioïdes d'ordonnance qui n'ont pas été prescrits personnellement à la personne qui en fait la consommation étaient considérés comme illégales, sept personnes sur dix (69 %) étant de cet avis.

Tableau B13 – Q22 : D'après vous, lesquels des énoncés suivants correspondent, s'il y a lieu, au terme « opioïdes illégaux »?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Opioïdes obtenus dans la rue 89 % 83 % 87 % 81 % 84 % 91 % 89 % 83 % 90 % 86 %
B D E H   D     B C D E H B D E H   B D E H  
Opioïdes d'ordonnance qui ne vous ont pas été personnellement prescrits (ordonnance qu'on partage avec vous) 59 % 49 % 59 % 55 % 53 % 56 % 52 % 50 % 66 % 55 %
B E G H B E H A B C D E F G H J
Opioïdes fabriqués de façon illicite 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 % 0 %
Autre 2 % 1 % 0 % 1 % 1 % 2 % 2 % 2 % 1 % 0 %
C D J C D J
NSP/PR 5 % 11 % 6 % 11 % 8 % 5 % 7 % 7 % 3 % 5 %
I A C F G H I J I A C F G H I J A F I J I I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau B14 – Q16. D'après vous, lesquels des énoncés suivants correspondent, s'il y a lieu, au terme « opioïdes illégaux »? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Opioïdes obtenus dans la rue  89 % 89 %  87 %  88 % 
Opioïdes d'ordonnance qui ne vous ont pas été personnellement prescrits (ordonnance qu'on partage avec vous)  59 % 61 %  61 %  66 % 
D A
Autre  2 % 2 %  2 %  3 % 
NSP/PR  5 % 6 %  4 %  – 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D 

Lorsqu'il a été question de la crise des opioïdes qui sévit au Canada, les trois quarts (73 %) des répondants et répondantes ont indiqué être plutôt ou très au courant de la situation. Les groupes cibles les plus susceptibles d'être très au courant de la crise étaient les Autochtones (39 %), ainsi que les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (33 %) et illégalement (30 %).

Comme c'était le cas pour la familiarité générale abordée plus tôt, les répondants et répondantes moins âgés connaissaient moins la crise des opioïdes, 18 % des jeunes et 13 % des jeunes adultes n'étant pas du tout au courant de la situation. Les membres des communautés ethniques et racisées étaient aussi moins nombreux que ceux de la population générale à indiquer être au moins plutôt au courant de la crise.

Tableau B15 – Q23 : S'il y a lieu, dans quelle mesure êtes-vous au courant de la crise des opioïdes qui sévit au Canada?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Très au courant 24 % 13 % 24 % 15 % 25 % 39 % 20 % 23 % 33 % 30 %
B D B D B D A B C D E G H J B D B D A B C D E G H A B D G
Plutôt au courant 49 % 40 % 46 % 42 % 46 % 43 % 46 % 48 % 48 % 44 %
B D B B
Pas très au courant 17 % 23 % 18 % 23 % 18 % 11 % 22 % 14 % 13 % 17 %
F I A F H I F I A E F H I F I A F H I F
Pas du tout au courant 7 % 18 % 8 % 13 % 7 % 3 % 7 % 9 % 4 % 5 %
F I A C E F G H I J F I J A C E F G I J F I F F I J
NSP/PR 2 % 7 % 3 % 7 % 5 % 5 % 4 % 6 % 1 % 3 %
A I A C I J A I I I A I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Après avoir connu une baisse en 2021, le pourcentage de répondants et répondantes qui ont indiqué être très au courant de la crise des opioïdes qui sévit au Canada est revenu au quart (24 %).

Tableau B16 – Q17. S'il y a lieu, dans quelle mesure êtes-vous au courant de la crise des opioïdes qui sévit au Canada?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Très au courant  24 % 19 %  25 %  28 % 
BD A A
Plutôt au courant  49 % 48 %  49 %  45 % 
B A
Pas très au courant  17 % 24 %  17 %  15 % 
B A
Pas du tout au courant  7 % 8 %  7 %  8 % 
NSP/PR  2 % 2 %  2 %  4 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

Même si les répondants et répondantes se disant très au courant de la crise des opioïdes étaient moins nombreux, une majorité dans tous les groupes cibles trouvait cette situation plutôt ou très sérieuse. Les points de vue avaient largement la même orientation, mais leur ampleur différait, les Autochtones (71 %) et les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (67 %) étant les plus susceptibles de qualifier la crise de très grave.

Les jeunes (54 %) et les jeunes adultes (49 %) étaient quant à eux les moins enclins à trouver la crise très grave, peut-être en raison de leur moins grande familiarité avec le sujet. Même s'ils connaissaient mieux la situation, les personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement étaient aussi moins nombreux à trouver la crise très grave (54 %), comparativement aux autres groupes cibles.

Dans l'ensemble des groupes, personne (0 %) ne jugeait que la crise des opioïdes n'était pas du tout sérieuse.

Tableau B17 – Q24 : S'il y a lieu, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse au Canada?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui étaient au courant de la crise des opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Très sérieuse 61 % 54 % 58 % 49 % 56 % 71 % 57 % 55 % 67 % 54 %
B D E J D D A B C D E G H J D A B C D E G H J
Plutôt sérieuse 29 % 29 % 30 % 32 % 31 % 21 % 30 % 30 % 26 % 33 %
F F F F I F I F F F I
Pas très sérieuse 4 % 4 % 3 % 4 % 5 % 2 % 3 % 5 % 3 % 6 %
F G I F I F G I
Pas du tout sérieuse 0 % 0 % 1 % 2 % 1 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
NSP/PR 6 % 12 % 8 % 12 % 8 % 6 % 9 % 8 % 4 % 6 %
I A E F I J I A C E F H I J I F I I
Taille de l'échantillon 1 552 303 434 449 924 405 384 353 541 324
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Au sein de la population générale, on a observé une différence marquée entre le pourcentage de répondants et répondantes qui estimaient que la crise des opioïdes était un problème très sérieux au Canada (61 %) et le pourcentage de ceux pour qui il s'agissait d'un problème très sérieux dans leur collectivité (28 %). En effet, les gens étaient plus nombreux à trouver que le problème n'était pas très (16 %) ou pas du tout sérieux (3 %) dans leur collectivité.

Même s'ils percevaient tout de même la crise des opioïdes moins grave à l'échelle locale qu'à l'échelle nationale, les Autochtones (50 %) étaient toujours les plus susceptibles de qualifier la situation de très sérieuse dans leur communauté, suivis des personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (37 %).

Tableau B18 – Q25 : D'après vous, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse dans votre collectivité?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui étaient au courant de la crise des opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Très sérieuse 28 % 28 % 34 % 24 % 30 % 50 % 28 % 33 % 37 % 33 %
A D D A B C D E G H I J D A B D E G D
Plutôt sérieuse 35 % 33 % 33 % 34 % 36 % 25 % 29 % 39 % 29 % 35 %
F G I F F F F G I F G I F
Pas très sérieuse 16 % 17 % 15 % 19 % 17 % 11 % 16 % 14 % 16 % 15 %
F F F F
Pas du tout sérieuse 3 % 3 % 2 % 5 % 3 % 1 % 5 % 3 % 3 % 4 %
F F F C F F F F
NSP/PR 17 % 18 % 16 % 18 % 14 % 13 % 22 % 11 % 15 % 13 %
F H J H H C E F H I J
Taille de l'échantillon 1 552 303 434 449 924 405 384 353 541 324
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau B19 – Q18. D'après vous, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse dans votre collectivité?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Très sérieuse  28 % 27 %  31 %  29 % 
Plutôt sérieuse  35 % 34 %  39 %  36 % 
C A
Pas très sérieuse  16 % 17 %  14 %  16 % 
Pas du tout sérieuse  3 % 4 %  3 %  4 % 
NSP/PR  17 % 18 %  12 %  15 % 
C A
Taille de l'échantillon  1 552 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B  C  D

Lorsqu'on a demandé aux répondants et répondantes de choisir le terme qui décrirait le mieux la situation compte tenu des 20 décès liés aux surdoses d'opioïdes qui surviennent approximativement chaque jour au Canada, aucun consensus ne s'est dégagé au sein de la population générale ni dans aucun des groupes cibles. Des pourcentages environ égaux ont opté pour « crise de surdoses d'opioïdes » et « crise des opioïdes », avec de légères variations entre les groupes cibles.

Tableau B20 – Q26 : Environ 20 décès liés aux surdoses d'opioïdes surviennent chaque jour au Canada. Selon vous, quel terme décrirait le plus clairement cette situation?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui étaient au courant de la crise des opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Crise de surdoses d'opioïdes 25 % 20 % 25 % 25 % 24 % 26 % 25 % 26 % 29 % 27 %
B E B
Crise des opioïdes 23 % 24 % 26 % 24 % 24 % 21 % 26 % 23 % 21 % 21 %
Crise de surdoses de drogues 14 % 15 % 13 % 14 % 13 % 13 % 16 % 14 % 15 % 16 %
Crise de substances toxiques et de surdoses 16 % 12 % 11 % 12 % 13 % 17 % 13 % 12 % 17 % 13 %
C C B C E H
Crise de surdoses 6 % 8 % 8 % 9 % 8 % 6 % 8 % 9 % 6 % 6 %
Crise de drogues toxiques 5 % 7 % 4 % 4 % 5 % 6 % 3 % 7 % 5 % 4 %
C G G G
Crise d'empoisonnement à la drogue 2 % 3 % 3 % 2 % 2 % 4 % 2 % 2 % 2 % 3 %
Autre 2 % 2 % 2 % 1 % 2 % 3 % 1 % 1 % 2 % 4 %
H H H D G H
NSP/PR 7 % 9 % 8 % 9 % 9 % 4 % 7 % 7 % 4 % 7 %
F I F I F I F I F I
Taille de l'échantillon 1 552 303 434 449 924 405 384 353 541 324
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Dans l'ensemble des groupes, une majorité estimait élevé le risque qu'une drogue illégale non opioïde soit mélangée à un opioïde, comme le fentanyl. Faisant écho aux différences observées aux autres questions, les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement étaient les plus susceptibles de croire que ce risque était élevé (78 % étaient de cet avis), tandis que celles se procurant des opioïdes illégalement étaient les moins susceptibles (à l'exception des jeunes adultes) de partager cette opinion (63 %).

Les jeunes étaient quant à eux les plus nombreux à indiquer ne pas savoir la réponse ou à préférer ne pas se prononcer sur la question (18 %), ce qui cadre avec leur niveau de connaissances moindre.

Tableau B21 – Q27 : À votre connaissance, les personnes qui prennent une drogue illégale non opioïde, comme la méthamphétamine ou la cocaïne, courent-elles le risque que cette drogue soit mélangée à un opioïde comme le fentanyl?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Risque élevé 72 % 64 % 69 % 61 % 64 % 72 % 67 % 67 % 78 % 63 %
B D E J D E B D E J A B C D E F G H J
Risque modéré 15 % 15 % 18 % 20 % 22 % 17 % 18 % 19 % 13 % 27 %
I A I A B F I I I A B C D F G H I
Risque très faible 2 % 2 % 1 % 6 % 3 % 2 % 2 % 4 % 2 % 3 %
C A B C E F G I C C C
Aucun risque 0 % 0 % 1 % 2 % 1 % 1 % 1 % 2 % 0 % 2 %
I I A I I
NSP/PR 10 % 18 % 11 % 13 % 11 % 8 % 11 % 7 % 7 % 5 %
I J A C D E F G H I J I J H I J I J H I J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Lorsque l'on compare les résultats à ceux des vagues précédentes, le pourcentage de répondants et répondantes qui ont préféré ne pas se prononcer a continué de croître, s'établissant à 10 %, tandis que le pourcentage de ceux qui ont indiqué qu'il y a un certain risque a chuté, passant de 23 % en 2021 à 15 % cette année.

Tableau B22 – Q21. [Chez les répondants ayant une certaine familiarité avec le fentanyl] À votre connaissance, les personnes qui prennent une drogue illégale non opioïde, comme la méthamphétamine ou la cocaïne, courent-elles le risque que cette drogue soit mélangée à un opioïde comme le fentanyl?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Risque élevé  72 % 67 %  71 % 
B A
Risque modéré  15 % 23 %  23 % 
BC A A
Risque très faible/aucun risque  2 % 2 %  3 % 
NSP/PR  10 % 8 %  4 % 
C A
Taille de l'échantillon  1 666 793  809  0 
Identifiant de colonne  A B C D

Lorsqu'il a été question de naloxone, les niveaux de familiarité variaient entre les différents groupes cibles. Les jeunes (31 %) et les jeunes adultes (39 %) étaient les moins susceptibles d'indiquer savoir ce qu'est la naloxone et à quoi elle sert, ce qui cadre avec leurs plus faibles connaissances sur une variété de questions et de paramètres liés aux opioïdes. À l'autre extrémité du spectre, les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (63 %) et les Autochtones (62 %) étaient les plus susceptibles de dire savoir ce qu'est la naloxone et à quoi elle sert.

Fait intéressant, le niveau de connaissances des hommes travaillant manuellement (47 %), un autre groupe cible associé à des taux élevés de consommation d'opioïdes, était plus faible que celui de l'échantillon de la population générale.

Dans tous les groupes sondés, l'endroit où se procurer de la naloxone était moins connu que l'utilité du produit. Il semblait toutefois bien y avoir un lien entre le fait de savoir de quoi il s'agit et comment se la procurer, et les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement (44 %) et les Autochtones (47 %) étaient les plus susceptibles de savoir où en trouver.

Le quart (25 %) des répondants et répondantes de l'échantillon de la population générale ont indiqué qu'ils sauraient comment administrer de la naloxone au besoin, un pourcentage passant à 40 % chez les Autochtones et à 34 % chez les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement. Dans l'ensemble des groupes, le pourcentage de gens qui estimaient savoir comment administrer de la naloxone était encore plus faible que le pourcentage de ceux qui savaient où s'en procurer.

Tableau B23 – Q28 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur la naloxone? [% fortement en accord ou en accord]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Je sais ce qu'est la naloxone et ce à quoi elle sert 53 % 31 % 49 % 39 % 50 % 62 % 39 % 47 % 63 % 52 %
B D G B B D G B C D E G H B A B C D E G H B D
Je sais où me procurer de la naloxone 36 % 24 % 34 % 29 % 35 % 47 % 25 % 34 % 44 % 38 %
B G B A B C D E G B D E G B G
Je saurais comment administrer de la naloxone au besoin 25 % 16 % 27 % 24 % 29 % 40 % 21 % 30 % 34 % 31 %
B B A B D E G B A B G B
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Observations qualitatives

Dans les deux groupes, une majorité connaissait le terme « opioïde », un résultat peut-être un peu plus élevé que les années précédentes. Les connaissances provenaient souvent de la couverture de la crise des opioïdes dans les médias, ou encore d'émissions et de documentaires sur le sujet. En outre, on retrouvait habituellement dans chaque groupe au moins une personne qui connaissait quelqu'un ayant une dépendance aux opioïdes, ayant déjà été aux prises avec une dépendance ou ayant perdu la vie en raison d'une surdose. Le fentanyl a été mentionné à ce moment dans la plupart des groupes, et la conversation a parfois bifurqué vers les problèmes perçus de surprescription d'opioïdes et la stigmatisation.

« C'est un terme courant. Il me semble que j'en entends parler tous les jours. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Québec

Même s'ils connaissaient le terme, plusieurs participants et participantes n'avaient pas l'impression d'en savoir beaucoup sur les opioïdes.

« Je ne sais pas grand-chose. Je ne prends pas de drogues. J'ai entendu parler d'opioïdes à la télévision, ou par le bouche-à-oreille. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Québec

Lors du volet quantitatif, les Autochtones étaient plus nombreux à estimer que la consommation d'opioïdes constituait un problème très sérieux dans leur communauté, et le volet qualitatif a permis de faire la lumière sur cet aspect. En effet, les Autochtones ont parlé de l'omniprésence des opioïdes dans leur communauté, qu'ils ont décrite dans le contexte de la surprescription et de la dépendance, de la stigmatisation et de l'impossibilité de discuter de la consommation d'opioïdes ou d'obtenir de l'aide, de la consommation, avec d'autres substances, comme moyen de faire face aux traumatismes et des risques personnels pour la sécurité relativement à la consommation d'opioïdes.

« Une membre de ma famille est dépendante aux opioïdes. Elle l'est depuis plusieurs années. Elle veut à tout prix se procurer cette drogue. » – Autochtone, Canada atlantique

« Il s'agit maintenant d'une crise parce qu'on en a trop prescrit dans les années 1990. » – Autochtone, Québec

« Je prends des opioïdes pour la douleur. C'est choquant, parce qu'on ne nous a pas donné de choix au début. » – Autochtone, Canada atlantique

« Je suis diabétique. J'en prends en raison de lésions aux nerfs. Je les prends comme prescrit, mais je n'en parle pas. Je ne veux pas que ça se sache. » – Autochtone, Canada atlantique

« Dans les réserves des Premières Nations, vous êtes en danger si l'on sait que vous en avez. Ils vont vous suivre au moment où vous allez chercher votre ordonnance et s'introduire chez vous. Vous ne devez pas en parler. » – Autochtone, Canada atlantique

À chaque séance, quelques personnes ont indiqué qu'elles sauraient reconnaître les signes et symptômes d'une surdose d'opioïdes, soit l'altération de la conscience et l'atonie, les changements touchant les yeux, la pâleur, la couleur des lèvres ou la respiration, ou encore la présence de vomi ou les vomissements.

L'intervention la plus courante en cas de surdose serait de composer le 9-1-1, bien que certaines personnes aient mentionné l'utilisation de naloxone. Quelques participants et participantes ont dit précisément posséder une trousse Narcan, mais la plupart d'entre eux ne semblaient pas l'avoir avec eux en tout temps.

« J'ai une trousse de naloxone dans mon véhicule et à la maison. » – Autochtone, Canada atlantique

Même si peu de gens avaient entendu parler de la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose (en général, une ou deux personnes par groupe), les réactions étaient très positives une fois la description présentée. Avant qu'on leur lise la description, plusieurs l'ont confondue avec la Loi sur le bon samaritain et ont cru qu'il s'agissait de ne pas être tenu pour responsable des blessures ou des décès découlant d'une tentative de fournir des soins médicaux à une personne malade ou inconsciente.

« C'est extrêmement important. Je connais quelqu'un qui est décédé d'une surdose parce que les gens craignaient d'avoir des ennuis et n'ont pas appelé à l'aide. Cette loi permettrait de sauver des vies et de protéger les gens. » – Autochtone, Prairies

Principales constatations : sensibilisation, impressions et connaissances de base à l'égard des opioïdes

Section C : Attitudes à l'égard des comportements, des risques et des préjudices

La tendance relevée dans le dernier rapport a été renversée, et on a constaté depuis 2021 une hausse des préoccupations et des connaissances liées aux opioïdes. Par exemple, le pourcentage de répondants et répondantes au sein de l'échantillon de la population générale qui estimaient comprendre pourquoi les opioïdes sont dangereux (80 %) a atteint un niveau record depuis le début du suivi en 2017. Cela représente d'ailleurs un bond significatif par rapport à 2021, où seulement 60 % des gens étaient de cet avis.

Suivant les tendances relevées ci-dessus, les Autochtones semblaient les plus conscients des dangers des opioïdes : 86 % d'entre eux ont affirmé comprendre pourquoi ces substances sont dangereuses, un pourcentage seulement égalé par les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement. En revanche, contrairement à d'autres questions abordées précédemment, les personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement étaient beaucoup plus près du niveau de référence établi par la population générale, 79 % estimant comprendre pourquoi les opioïdes sont dangereux.

La dynamique observée chez les jeunes était intéressante, puisque ceux-ci se considéraient comme les moins informés au sujet des opioïdes (19 % ont indiqué ne pas savoir de quoi il s'agit), mais percevaient tout de même un risque très élevé pour eux-mêmes (81 %). Ils étaient aussi les moins susceptibles de dire comprendre pourquoi les opioïdes sont dangereux (72 %). Cette constatation laisse entendre que, même si les gens ignorent concrètement pourquoi les opioïdes sont dangereux, ils sont tout de même fortement conscients des dangers.

Bien que la compréhension des dangers ait semblé généralisée, en plus d'avoir augmenté considérablement par rapport aux années précédentes, les autres mesures évaluées n'ont pas semblé connaître la même croissance. Le pourcentage de répondants et répondantes qui avaient la certitude de pouvoir trouver de l'aide en cas de consommation à risque élevé ou de dépendance aux opioïdes, à 36 %, était semblable à celui de 2021, mais tout de même inférieur aux résultats de 2019 (45 %) et de 2017 (44 %).

Encore une fois, on a observé des différences importantes entre les groupes cibles, le niveau d'accord étant plus élevé chez les Autochtones ainsi que les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement et illégalement, par rapport au niveau de référence au sein de la population générale, et ce, pour tous les énoncés testés.

Il est intéressant de noter que même si les hommes travaillant manuellement étaient moins susceptibles que la population générale d'affirmer comprendre pourquoi les opioïdes sont dangereux, ils étaient plus enclins à dire qu'ils pourraient trouver de l'aide en cas de consommation à risque élevé, qu'ils seraient en mesure de reconnaître les signes d'une surdose ou qu'ils sauraient quoi faire s'ils voyaient quelqu'un en situation de surdose.

Ces résultats s'opposent à ceux chez les personnes racisées et les jeunes, où les niveaux d'accord étaient systématiquement plus faibles qu'au sein de la population générale.

En analysant les résultats par région, on constate que les répondants et répondantes du Québec étaient les plus susceptibles d'indiquer ne pas savoir reconnaître les signes d'une surdose (42 %), alors que c'était le cas de 29 % en Colombie-Britannique.

Tableau C1 – Q30 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Je comprends pourquoi les opioïdes sont dangereux 80 % 72 % 81 % 72 % 77 % 86 % 78 % 76 % 86 % 79 %
B D B D E
En cas de besoin, j'ai la certitude que je trouverais facilement de l'aide pour faire face à une consommation problématique d'opioïdes (ou une dépendance aux opioïdes) 36 % 33 % 38 % 37 % 40 % 45 % 33 % 43 % 46 % 47 %
A B G
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) 33 % 25 % 38 % 37 % 39 % 45 % 28 % 43 % 39 % 45 %
B G A B G B G B A B G
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'une surdose d'opioïdes si j'en étais témoin 31 % 25 % 33 % 36 % 37 % 41 % 28 % 41 % 40 % 42 %
B B B G A B G B G
Je saurais quoi faire si je voyais quelqu'un en situation de surdose 31 % 26 % 32 % 30 % 36 % 44 % 25 % 37 % 37 % 41 %
G A B D G B G BG
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau C2 – Q24. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Je comprends ce qui est si dangereux dans les opioïdes  80 % 60 %  67 %  64 % 
BCD A A A
En cas de besoin, j'ai la certitude que je trouverais facilement de l'aide pour faire face à une consommation problématique d'opioïdes (ou une dépendance aux opioïdes)  36 % 36 %  45 %  44 % 
CD A A
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'une surdose d'opioïdes si j'en étais témoin  31 % 27 %  33 %  28 % 
B A
Je saurais quoi faire si je voyais quelqu'un en situation de surdose  31 % 27 %  30 %  26 % 
BD A A
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance)  33 % 26 %  39 %  33 % 
BC A A
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C  D

Pour orienter l'élaboration de messages et d'information à l'intention de la population, on a demandé aux répondants et répondantes ce qu'ils pensaient des termes « trouble lié à la consommation d'opioïdes » et « dépendance ». Une majorité dans l'ensemble des groupes était d'avis que ces termes désignent essentiellement ou exactement la même chose. Des minorités ont indiqué que ces termes désignaient des concepts différents, les jeunes adultes (30 %) étant les plus nombreux à partager cette opinion. Les répondants et répondantes du Québec étaient les plus susceptibles de dire que ces deux termes désignent des choses différentes (35 %).

Tableau C3 – Q29 : Diriez-vous que les termes « trouble lié à la consommation d'opioïdes » et « dépendance aux opioïdes » sont exactement la même chose, essentiellement la même chose, ou des choses différentes?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Exactement la même chose 15 % 17 % 15 % 13 % 14 % 19 % 11 % 16 % 16 % 12 %
G D G J G G
Essentiellement la même chose 46 % 42 % 49 % 40 % 44 % 41 % 46 % 44 % 45 % 54 %
D D F A B D E F G H I
Des choses différentes 24 % 19 % 20 % 30 % 26 % 29 % 27 % 26 % 28 % 25 %
A B C B C B C B C B B C
NSP/PR 15 % 22 % 15 % 16 % 16 % 12 % 16 % 14 % 11 % 9 %
F I J A C E F G H I J J I J F I J J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 567 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Observations qualitatives

La majorité des participants et participantes aux séances de discussion étaient d'avis que le degré d'acceptation du public à l'égard de la consommation dépendait de la substance en question. On semblait s'entendre pour dire que la consommation d'alcool et de cannabis était plus acceptable que la consommation d'autres drogues obtenues illégalement et, dans une moindre mesure, les opioïdes sur ordonnance. Toutefois, comme il a été relevé dans le passé, la consommation de drogues dures, en particulier chez les hommes travaillant manuellement, semblait plus courante.

« Il y a assurément une différence sur le plan de l'acceptation. Il n'y a aucun problème avec l'alcool et le cannabis. Pour ce qui est des drogues illégales ou des médicaments d'ordonnance… les drogues illégales sont pires, on vous montre du doigt. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

« Le cannabis est plus acceptable que les drogues plus dures. Les médicaments d'ordonnance? Bonne question. Il y a un certain jugement. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Québec

« Les gens acceptent davantage l'alcool parce que c'est légal, mais cela ne veut pas dire que l'alcoolisme n'est pas une dépendance grave. Aujourd'hui, les gens consomment de plus en plus de cannabis, alors cela devient aussi plus accepté. Les personnes qui consomment de la cocaïne ou des méthamphétamines se croient supérieures à celles qui prennent des opioïdes. » – Autochtone, Canada atlantique

Cela dit, la consommation d'alcool semblait préoccuper davantage les gens que par le passé, surtout dans le contexte de sa normalisation perçue, ainsi que de la sensibilisation accrue aux problèmes de santé et aux effets néfastes qui y sont associés. Les constatations qualitatives semblaient clairement suggérer qu'un plus grand nombre de participants et participantes souhaitaient réduire leur consommation d'alcool (ce qui pourrait être lié au moment où les séances se sont déroulées, soit au début de l'année, ou « janvier sans alcool »). On a aussi parfois laissé entendre que la consommation d'alcool était plus répandue chez les personnes plus âgées que chez les jeunes, qui se tournent davantage vers le cannabis ou ne consomment aucune substance.

« L'alcool est tellement normalisé que, si l'on ne boit pas, les gens nous demandent pourquoi. » – Autochtone, Prairies

La consommation semble le plus souvent liée à la socialisation ou, comme on en a parlé, comme mécanisme d'adaptation (par exemple, pour gérer son stress ou son anxiété ou faire face à certains traumatismes, pour se détendre ou pour traverser la journée). Chez les hommes travaillant manuellement, la prise en charge de la douleur était plus souvent liée à la consommation, y compris à la consommation de cannabis, mais surtout au recours à des opioïdes sur ordonnance ou obtenus illégalement. Les drogues obtenues illégalement, comme la cocaïne, semblaient plus répandues chez les hommes travaillant manuellement, surtout comme stimulant, pour leur permettre de travailler pendant de longues heures ou de faire des heures supplémentaires (un moyen jugé particulièrement efficace pour les travailleurs de quarts).

« Je ne connais pas beaucoup de jeunes qui ne prennent pas de cocaïne. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Prairies

« Il y a une grande acception, selon le secteur. Par exemple, la cocaïne est plus facilement acceptée lorsque vous travaillez dans l'industrie pétrolière. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Prairies

Comme mentionné précédemment, les participants et participantes étaient très conscients des divers problèmes de santé liés à la consommation d'alcool (comme les atteintes au foie, aux reins ou au cœur, l'hypertension artérielle et les problèmes de santé mentale). Lorsqu'on leur a demandé ce qui pourrait inciter les gens à réduire leur consommation d'alcool, ils avaient tendance à évoquer la santé et le bien-être physique, les coûts et les relations tendues avec les proches.

Chez les Autochtones, plusieurs ont parlé de se reconnecter à leur culture ou à leur identité autochtone. Ils ont affirmé que, traditionnellement, l'alcool ne faisait pas partie de leur vie. Ils ont aussi expliqué qu'on ne leur avait jamais appris à faire face aux traumatismes, y compris aux sentiments d'abandon ou de ne pas avoir sa place, ni à comprendre ce qu'ils ressentent.

Principales constatations : Attitudes à l'égard des comportements, des risques et des préjudices

Section D : Attitudes à l'égard de la stigmatisation

D'après les données, il est évident que des préjugés persistent relativement au trouble lié à la consommation d'opioïdes, même si les données de suivi démontrent une certaine stabilité à la plupart des paramètres testés. Cela dit, on a constaté un léger renversement de certaines améliorations observées en 2021.

Par exemple, le pourcentage de répondants et répondantes qui jugeaient que les personnes qui font une surdose ont ce qu'elles méritent a connu une hausse, passant de 12 % à 14 %. Des hausses semblables ont été relevées dans le pourcentage de gens qui croient que les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues devraient être privées de services (de 22 % à 24 %) et qui n'ont pas beaucoup de compassion pour les personnes qui utilisent mal les opioïdes (de 25 % à 26 %). En parallèle, le pourcentage de répondants et répondantes qui conviennent qu'on devrait affecter davantage de ressources en santé pour traiter les dépendances aux drogues a atteint son niveau le plus bas (55 % étaient en accord avec cet énoncé, alors que c'était le cas de 64 % en 2019).

Cette stigmatisation prend différents aspects selon le groupe cible.

Les personnes racisées, par exemple, suivaient de près l'échantillon de la population générale pour plusieurs paramètres, mais on a constaté quelques distinctions importantes, principalement au croisement entre la consommation d'opioïdes et l'autodiscipline. En effet, les membres de ce groupe étaient les moins susceptibles de croire que l'on peut développer une dépendance aux opioïdes même en suivant les directives de son médecin (64 %), mais les plus susceptibles d'estimer que la dépendance est attribuable à une mauvaise maîtrise de soi (44 %, au même niveau que les personnes faisant la consommation d'opioïdes obtenus illégalement).

Les hommes travaillant manuellement, quant à eux, étaient les moins enclins à admettre qu'il existe des préjugés (65 % étaient d'avis que la société n'est pas compatissante envers les personnes qui vivent avec une dépendance) ou que cette stigmatisation pourrait influer sur la décision de quelqu'un de demander de l'aide (47 % jugeaient que les attitudes de la société influent sur les gens qui cherchent de l'aide). Ils étaient aussi les plus nombreux à dire que les personnes ayant une dépendance aux opioïdes pourraient cesser d'en prendre si elles le voulaient vraiment (33 %), ce qui pourrait laisser entendre que les troubles de consommation sont perçus comme un problème personnel et non de société. Malgré ces constatations, il semblait bien y avoir une certaine honte ou des préjugés associés à la consommation de cette substance, puisque les membres de ce groupe cible étaient aussi les plus enclins à convenir qu'ils ne voudraient pas que leurs proches sachent qu'ils se sont fait prescrire des opioïdes (32 %).

Les parents d'un jeune de 13 à 15 ans se sont distingués par leurs opinions punitives à l'endroit des personnes qui font la consommation ou qui sont dépendantes des opioïdes, s'éloignant ainsi des constatations des années précédentes. En effet, les membres de ce groupe étaient beaucoup plus enclins (25 %) que ceux de l'échantillon de la population générale (14 %) à juger que les personnes qui font une surdose d'opioïdes ont ce qu'elles méritent. Avec les personnes racisées, ils étaient aussi les plus susceptibles de convenir que les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues coûtent trop cher au système de santé (51 %).

Les jeunes adultes étaient assez semblables à la population générale relativement à plusieurs paramètres, mais étaient beaucoup plus nombreux à croire que la consommation d'opioïdes découle de facteurs externes, comme l'itinérance ou la consommation d'autres drogues; en effet, 38 % d'entre eux étaient de cet avis, comparativement à 23 % au sein de l'échantillon de la population générale.

De tous les groupes cibles à l'étude, les Autochtones et les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement semblaient les plus empathiques à l'endroit de ceux vivant avec une dépendance aux opioïdes, ce qui cadre avec les tendances relevées précédemment.

Tableau D1 – Q31 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Les personnes qui ont un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) méritent d'obtenir l'aide nécessaire pour mener une vie saine* 78 % 72 % 77 % 74 % 69 % 79 % 75 % 67 % 78 % 76 %
E H
On peut développer une dépendance aux opioïdes même en suivant les directives de son ou sa médecin** 75 % 65 % 71 % 71 % 71 % 78 % 64 % 68 % 77 % 76 %
G G G
Je pense que les personnes aux prises avec une dépendance aux drogues peuvent se rétablir 74 % 72 % 72 % 73 % 73 % 75 % 74 % 72 % 78 % 79 %
La société n'est pas très compatissante envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues 73 % 68 % 69 % 70 % 65 % 80 % 75 % 65 % 77 % 74 %
E E H E H
La crise des opioïdes au Canada est un problème de santé publique 73 % 65 % 71 % 68 % 69 % 80 % 72 % 65 % 75 % 72 %
B E H
La dépendance aux opioïdes est une maladie 60 % 51 % 61 % 54 % 55 % 61 % 61 % 57 % 59 % 59 %
Les attitudes de la société envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues influent sur la décision de ces dernières de demander de l'aide ou de suivre un traitement 58 % 53 % 54 % 65 % 53 % 64 % 62 % 47 % 63 % 59 %
E H H H H
Si je venais à présenter un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance), je me sentirais à l'aise de demander de l'aide 55 % 45 % 57 % 46 % 54 % 54 % 55 % 52 % 63 % 58 %
B D
Nous devrions davantage utiliser nos ressources de soins de santé pour traiter les dépendances aux drogues 55 % 53 % 54 % 57 % 51 % 63 % 54 % 54 % 60 % 54 %
Si j'avais l'impression que mon adolescent avait développé une dépendance aux drogues, je saurais comment obtenir de l'aide 55 % 58 % 56 % 56 % 55 % 53 % 55 % 62 %
Si je croyais avoir développé une dépendance aux opioïdes ou à une autre drogue, je saurais comment obtenir de l'aide 52 % 45 % 54 % 45 % 50 % 53 % 44 % 48 % 59 % 58 %
B D G
Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues coûtent trop cher au système 47 % 47 % 51 % 33 % 47 % 41 % 52 % 45 % 43 % 47 %
D D D D
Les personnes qui ont une dépendance aux drogues sont dangereuses ou peu fiables 40 % 45 % 44 % 41 % 42 % 33 % 41 % 42 % 39 % 40 %
Je pense que mes proches seraient à l'aise de me le dire s'ils avaient une dépendance aux drogues 32 % 33 % 30 % 37 % 33 % 38 % 29 % 37 % 32 % 34 %
Une mauvaise maîtrise de soi est habituellement ce qui cause la dépendance aux opioïdes 30 % 40 % 39 % 36 % 41 % 30 % 44 % 42 % 31 % 44 %
A A F I A A
Je porte un jugement négatif sur les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues 29 % 34 % 38 % 31 % 34 % 24 % 33 % 34 % 28 % 33 %
Je n'ai pas beaucoup de compassion pour les personnes qui utilisent mal les opioïdes 26 % 27 % 27 % 26 % 31 % 22 % 27 % 32 % 27 % 26 %
Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues devraient être privées de services si elles n'essaient pas de s'aider elles-mêmes 24 % 27 % 30 % 30 % 33 % 22 % 33 % 34 % 28 % 32 %
A
Ce sont surtout les sans-abri, les personnes qui n'ont pas de chance ou qui ont déjà d'autres problèmes de consommation de drogues qui développent un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) 23 % 25 % 29 % 38 % 28 % 18 % 28 % 32 % 21 % 33 %
A B E F F A F I
Si on me prescrivait un opioïde, je ne voudrais pas que ma famille ou mes amis le sachent 21 % 28 % 29 % 28 % 28 % 24 % 27 % 32 % 21 % 29 %
A
Les personnes qui ont une dépendance aux opioïdes seraient capables de cesser d'en prendre si elles le voulaient vraiment 20 % 24 % 27 % 28 % 29 % 27 % 28 % 33 % 22 % 31 %
A A
Les personnes qui font une surdose d'opioïdes ont ce qu'elles méritent 14 % 15 % 25 % 16 % 22 % 11 % 18 % 22 % 17 % 18 %
A F A F
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 567 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

* Veuillez noter que cet énoncé a été reformulé dans le questionnaire de 2021.

** Veuillez noter que cet énoncé a été reformulé dans le questionnaire de 2024.

Tableau D2 – Q25. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord] 
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Les personnes qui ont un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) méritent d'obtenir l'aide nécessaire pour mener une vie saine*  78 % 79 %  82 %  77 % 
C A
Je pense que les personnes aux prises avec une dépendance aux drogues peuvent se rétablir  74 % 77 %  –  – 
La crise des opioïdes au Canada est un problème de santé publique  73 % 75 %  76 %  74 % 
On peut développer une dépendance aux opioïdes même en suivant les directives de son ou sa médecin** 75 % 75 %  73 %  – 
La société n'est pas très compatissante envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues*  73 % 74 %  69 %  – 
C –  A – 
La dépendance aux opioïdes est une maladie  60 % 63 %  63 %  61 % 
Les attitudes de la société envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues influent sur la décision de ces dernières de demander de l'aide ou de suivre un traitement*  58 % 61 %  66 %  – 
C –  A – 
Si je venais à présenter un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance), je me sentirais à l'aise de demander de l'aide  55 % 57 %  55 %  59 % 
D –  –  A
Nous devrions davantage utiliser nos ressources de soins de santé pour traiter les dépendances aux drogues*  55 % 57 %  64 %  56 % 
C –  A – 
Si j'avais l'impression que mon adolescent avait développé une dépendance aux drogues, je saurais comment obtenir de l'aide* 55 % 56 %  –  – 
Si je croyais avoir développé une dépendance aux opioïdes ou à une autre drogue, je saurais comment obtenir de l'aide  52 % 52 %  –  – 
Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues coûtent trop cher au système  47 % 44 %  –  – 
Les personnes qui ont une dépendance aux drogues sont dangereuses ou peu fiables*  40 % 32 %  37 %  – 
B A –  – 
Une mauvaise maîtrise de soi est habituellement ce qui cause la dépendance aux opioïdes  30 % 31 %  33 %  33 % 
Je pense que mes proches seraient à l'aise de me le dire s'ils avaient une dépendance aux drogues*  32 % 30 %  34 %  – 
Je porte un jugement négatif sur les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues  29 % 26 %  –  – 
Je n'ai pas beaucoup de compassion pour les personnes qui utilisent mal les opioïdes  26 % 25 %  26 %  27 % 
La crise des opioïdes au Canada n'est pas un problème de santé publique aussi sérieux que la COVID-19  22 %  –  – 
Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues devraient être privées de services si elles n'essaient pas de s'aider elles-mêmes  24 % 22 %  –  – 
Les personnes qui ont une dépendance aux opioïdes seraient capables de cesser d'en prendre si elles le voulaient vraiment  20 % 21 %  19 %  17 % 
D –  –  A
Si on me prescrivait un opioïde, je ne voudrais pas que ma famille ou mes amis le sachent  21 % 21 %  20 %  16 % 
D –  –  A
Ce sont surtout les sans-abri, les personnes qui n'ont pas de chance ou qui ont déjà d'autres problèmes de consommation de drogues qui développent un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance)  23 % 19 %  21 %  – 
B A –  – 
Les personnes qui font une surdose d'opioïdes ont ce qu'elles méritent  14 % 12 %  14 %  16 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

* Veuillez noter que cet énoncé a été reformulé dans le questionnaire de 2021.

** Veuillez noter que cet énoncé a été reformulé dans le questionnaire de 2024.

Observations qualitatives

Les participants et participantes ont pu aisément fournir leur interprétation de la stigmatisation. En effet, le terme est souvent revenu spontanément dans le cadre de la discussion initiale sur la consommation de substances et la dépendance. Les interprétations étaient souvent associées à des perceptions négatives de honte, de jugement, de stéréotypes et d'obstacles.

Presque tous se sont entendus pour dire que les personnes qui sont dépendantes de l'alcool ou des drogues sont stigmatisées, et la plupart ont reconnu que l'ampleur ou la forme de la stigmatisation dépend de la personne qui en fait l'objet et de la substance en question. Comme au cours des vagues précédentes, les gens avaient clairement l'impression que les minorités ethniques et les Autochtones étaient plus souvent victimes de stigmatisation que les autres.

Une majorité était d'avis que la stigmatisation a des conséquences négatives sur les personnes ayant des problèmes de dépendance, les décourageant de demander de l'aide.

Les Autochtones estimaient que leurs compatriotes avaient beaucoup moins tendance à demander de l'aide que les autres communautés. Lorsqu'on leur a demandé ce qui, à leur avis, pouvait les empêcher de le faire, la plupart ont évoqué les préjugés, les coûts anticipés, l'accès restreint aux soins de santé et aux ressources (en particulier dans les communautés éloignées) et les problèmes de confiance.

Quelques participants et participantes vivant dans une réserve ont également mentionné que le fait de vivre dans une petite communauté pouvait empêcher les gens de chercher de l'aide, puisqu'ils ne souhaitaient pas partager ou divulguer leur histoire (ou que celle-ci soit connue dans leur communauté).

« Les préjugés sont un obstacle. Même au sein du système de santé : lorsqu'on se rend à l'hôpital, ils nous renvoient tout simplement à la maison. Ils supposent que l'on cherche de la drogue. » – Autochtone, Prairies

« Lorsque j'ai soumis ma demande dans un centre de désintoxication, j'ai constaté des stéréotypes. Je ne voulais pas qu'on me voie comme un autre Autochtone alcoolique. La dépendance ne fait pas de discrimination. » – Autochtone, Canada atlantique

Lorsqu'on a demandé aux participants si, à leur avis, les hommes travaillant manuellement demanderaient de l'aide s'ils s'inquiétaient de leur consommation, la plupart ont dit en douter. Ils ont évoqué la nature personnelle de cette conversation et les préjugés découlant de l'admission de sa dépendance. Surtout, ils craignaient les représailles au travail et l'isolement à la maison.

Quelques-uns ont établi un lien avec la perception de la masculinité. Selon ces commentaires, il fallait être suffisamment endurants ou disciplinés pour gérer ses propres problèmes.

« Dans mon métier, je ne crois pas que quelqu'un demanderait de l'aide, à moins qu'un proche ne l'encourage à le faire. J'ai vu des gens consommer de l'alcool ou du cannabis pendant le travail. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

« Selon mon expérience, non. J'ai travaillé avec toute sorte de personnes de divers groupes d'âge. J'ai travaillé avec des alcooliques de 55 ans qui ne semblaient pas vouloir d'aide, ou qui n'avaient pas l'impression d'en avoir besoin. C'est un moyen pour eux d'oublier leurs problèmes. Je crois aussi qu'ils ne veulent pas demander d'aide pour des raisons de masculinité. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

Principales constatations : Attitudes à l'égard de la stigmatisation

Section E : Profil des comportements à risque

En 2021, on avait observé un déclin de la proximité des répondants et répondantes avec des personnes dépendantes aux opioïdes ou ayant déjà fait une surdose, et ce, pour tous les paramètres évalués. La dernière vague de données marque un net renversement de cette tendance. En effet, la moitié (48 %) des gens au sein de l'échantillon de la population générale ont dit avoir au moins un proche qui s'était fait prescrire un opioïde, un pourcentage en hausse par rapport aux 42 % dont c'était le cas en 2021.

Le pourcentage de répondants et répondantes qui ont indiqué connaître quelqu'un ayant développé une dépendance à l'une de ces substances a augmenté pour revenir à son sommet de 2019, avec le tiers (33 %), tandis que le pourcentage de ceux qui ont dit connaître quelqu'un ayant consommé l'une de ces substances illégalement a connu une légère hausse, atteignant 24 %.

Tragiquement, une personne sur cinq (20 %) au sein de l'échantillon de la population générale, reflétant la population du Canada, a dit connaître quelqu'un qui est décédé d'une surdose liée à l'un de ces produits. Un pourcentage presque égal (19 %) a dit connaître quelqu'un ayant fait une surdose non mortelle. Dans les deux cas, ces résultats représentent de nouveaux sommets depuis le début du suivi, en 2017.

Ce portrait général cache des histoires bien différentes lorsque l'on examine les groupes cibles. Les personnes racisées qui, comme mentionné précédemment, semblaient percevoir ces problèmes dans l'optique de l'autodiscipline, étaient aussi les moins susceptibles de tous les groupes cibles de connaître quelqu'un ayant vécu l'une des situations évaluées (sauf, dans une faible mesure, pour ce qui est d'avoir un enfant qui s'est fait prescrire l'un de ces médicaments).

Pour ce qui est des autres groupes, les parents d'un jeune de 13 à 15 ans et les hommes de 20 à 59 ans suivaient de près la population générale dans l'ensemble des paramètres. Chez les hommes travaillant manuellement ainsi que les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement ou illégalement, en revanche, les pourcentages étaient supérieurs à ceux de la population générale pour tous les énoncés.

Bien que les données ne permettent pas d'en expliquer les causes profondes, elles démontrent tout de même que les Autochtones sont exposés de façon disproportionnée aux effets pernicieux d'une mauvaise consommation d'opioïdes. En effet, les répondants et répondantes de ce groupe étaient les plus susceptibles de connaître quelqu'un qui a développé une dépendance (59 %), qui s'est procuré de tels produits illégalement (52 %), qui est décédé d'une surdose d'opioïdes (46 %) ou qui a fait une surdose non mortelle (40 %).

Tableau E1 – Q32 : À votre connaissance et selon votre souvenir, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux. [% pour qui l'énoncé est vrai]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a une ordonnance pour l'un de ces produits 48 % 33 % 43 % 34 % 42 % 62 % 38 % 45 % 70 % 56 %
B D A B C D E G H A B C D E G H J B C D E G
J'ai connu quelqu'un qui a développé une dépendance à l'un de ces produits 33 % 20 % 36 % 28 % 37 % 59 % 22 % 43 % 47 % 50 %
B G B G B G A B C D E G H I B D G A B c D E G A B C D E G
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a utilisé l'un de ces produits sans avoir d'ordonnance à son nom ou en l'achetant dans la rue 24 % 18 % 26 % 23 % 28 % 52 % 18 % 36 % 36 % 48 %
B G A B C D E G H I A B D G A B D G A B C D E G
J'ai connu quelqu'un qui est décédé d'une surdose liée à l'un de ces produits 20 % 13 % 26 % 18 % 26 % 46 % 19 % 31 % 29 % 34 %
B B A B C D E G H I A B D G A B D A B D G
J'ai connu quelqu'un qui a fait une surdose non mortelle liée à l'un de ces produits 19 % 13 % 23 % 19 % 25 % 40 % 15 % 30 % 26 % 37 %
B B G A B C D E G I A B G B G A B C D E G
Un de mes adolescents a eu une ordonnance pour l'une de ces drogues au cours de la dernière année 11 % 7 % 8 % 12 % 9 % 8 % 13 % 18 %
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau E2 – Q26. À votre connaissance et selon votre souvenir, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux. [% pour qui l'énoncé est vrai]
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a une ordonnance pour l'un de ces produits  48 % 42 %  54 %  50 % 
BC A A
J'ai connu quelqu'un qui a développé une dépendance à l'un de ces produits  33 % 27 %  33 %  24 % 
BD A A
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a utilisé l'un de ces produits sans avoir d'ordonnance à son nom ou en l'achetant dans la rue  24 % 23 %  25 %  17 % 
D –  –  A
J'ai connu quelqu'un qui est décédé d'une surdose liée à l'un de ces produits  20 % 16 %  17 %  12 % 
BD A A
J'ai connu quelqu'un qui a fait une surdose non mortelle liée à l'un de ces produits  19 % 14 %  17 %  10 % 
BD A A
Un de mes adolescents a eu une ordonnance pour l'une de ces drogues au cours de la dernière année  11 % 9 %  11 %  9 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D

Trois personnes sur dix (29 %) ont indiqué que les opioïdes qu'ils ont pris leur avaient toujours été prescrits personnellement ou donnés dans un établissement de soins de santé comme un hôpital, ce qui représente une baisse importante par rapport aux 41 % dont c'était le cas en 2021. Cette année, une majorité relative (34 %) a plutôt indiqué que c'était rarement le cas.

Les différences entre les groupes cibles étaient mineures. Il convient de noter que les jeunes adultes (16 %) étaient plus susceptibles d'affirmer ne jamais prendre d'opioïdes dans un contexte de soins de santé ou comme ils leur ont été prescrits personnellement par un professionnel de la santé.

Tableau E3 – Q37 : Vous avez indiqué avoir pris au moins un des opioïdes figurant dans cette liste. À quelle fréquence les opioïdes que vous avez pris vous ont-ils été prescrits personnellement ou vous ont-ils été donnés par un professionnel de la santé ou fournis dans un établissement de soins de santé tel qu'un hôpital?
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Toujours 29 % 22 % 29 % 14 % 21 % 27 % 22 % 19 % 40 % 19 %
D E H J D E H J D D J A B C D E F G H J
Habituellement 7 % 10 % 8 % 10 % 10 % 11 % 7 % 10 % 9 % 13 %
A G
Parfois 18 % 16 % 19 % 26 % 22 % 23 % 24 % 26 % 17 % 22 %
I A I
Rarement 34 % 32 % 32 % 25 % 32 % 29 % 36 % 31 % 27 % 25 %
D I J J D I J
Jamais 7 % 9 % 7 % 16 % 11 % 9 % 6 % 8 % 4 % 14 %
A C F G H I A I I A C G I
NSP/PR 5 % 12 % 5 % 9 % 5 % 1 % 6 % 5 % 2 % 6 %
F F I F F I F F F F I
Taille de l'échantillon 635 72* 222 186 468 227 175 200 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E4 – Q37 : Vous avez indiqué avoir pris au moins un des opioïdes figurant dans cette liste. À quelle fréquence les opioïdes que vous avez pris vous ont-ils été prescrits personnellement ou vous ont-ils été donnés par un professionnel de la santé ou fournis dans un établissement de soins de santé tel qu'un hôpital?
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021 Population générale 2019 Population générale 2017
Toujours 29 % 41 % 23 % 34 %
BC A A
Habituellement 7 % 8 % 4 % 8 %
C A
Parfois 18 % 11 % 17 % 9 %
BD A A
Rarement 34 % 28 % 47 % 38 %
BC A A
Jamais 7 % 10 % 7 % 9 %
NSP/PR 5 % 3 % 2 % 2 %
Taille de l'échantillon 635 412 497 562
Identifiant de colonne A B C D

Comme pour les vagues précédentes de l'étude, un peu plus de la moitié (55 %) des répondants et répondantes au sein de la population générale ont dit ranger leurs opioïdes dans un endroit où personne d'autre n'a accès. Ce pourcentage est le plus élevé chez les personnes faisant la consommation d'opioïdes obtenus légalement, avec trois sur cinq (62 %), et le plus faible chez les jeunes adultes, avec seulement deux sur cinq (42 %).

Tableau E5 – Q38 : Où avez-vous rangé les opioïdes qui vous avaient été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont ou qui ont déjà eu une ordonnance d'opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Dans un endroit auquel personne d'autre n'avait accès 55 % 52 % 47 % 42 % 52 % 54 % 57 % 50 % 62 % 51 %
D D D A C D E H J
À un endroit auquel d'autres personnes avaient accès 40 % 43 % 43 % 56 % 42 % 43 % 38 % 41 % 33 % 42 %
I I A C E F G H I J I I I
NSP/PR 5 % 4 % 10 % 3 % 6 % 3 % 5 % 9 % 5 % 7 %
D F I D F D
Taille de l'échantillon 571 58* 195 142 395 206 152 172 529 270
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E6 – Q38. [Chez les répondants qui ont toujours, habituellement, parfois ou rarement une ordonnance pour leurs opioïdes] Où avez-vous rangé les opioïdes qui vous avaient été prescrits?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Dans un endroit auquel personne d'autre n'avait accès  55 % 54 %  56 %  52 % 
À un endroit auquel d'autres personnes avaient accès  40 % 42 %  39 %  45 % 
NSP/PR  5 % 4 %  5 %  3 % 
Taille de l'échantillon  571 357  463  501 
Identifiant de colonne  A B C D

Lorsqu'on a demandé aux gens ce qu'ils avaient fait des opioïdes qui leur restaient, une majorité relative (31 %) a indiqué que cette question ne s'appliquait pas à leur situation, puisqu'ils avaient terminé le traitement complet. Chez les répondants et répondantes à qui il restait des médicaments, toutefois, des pourcentages semblables ont indiqué les avoir rapportés (29 %) ou les avoir gardés au cas où ils en auraient encore besoin (28 %). Ces résultats concordent avec ceux des vagues précédentes.

À raison d'un sur cinq (19 %), les jeunes adultes étaient les plus enclins à avoir donné leurs opioïdes restants à quelqu'un qui en avait besoin, tandis que les hommes travaillant manuellement avaient davantage tendance à les jeter dans les toilettes (23 %).

Tableau E7 – Q39 : Qu'avez-vous fait des restes de comprimés/timbres/liquides d'opioïdes qui vous avaient été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont ou qui ont déjà eu une ordonnance d'opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Sans objet, il ne me restait aucun comprimé/timbre/liquide 31 % 27 % 30 % 23 % 32 % 39 % 29 % 25 % 35 % 28 %
D D H J D H
Je les ai rapportés à la pharmacie, à l'hôpital ou à mon médecin 29 % 22 % 28 % 27 % 27 % 20 % 26 % 28 % 27 % 26 %
F
Je les ai gardés au cas où j'en aurais encore besoin 28 % 28 % 25 % 28 % 22 % 25 % 24 % 20 % 28 % 27 %
E H E H
Je les ai jetés dans les toilettes ou à la poubelle 10 % 13 % 15 % 14 % 18 % 11 % 18 % 23 % 10 % 14 %
A F I I A F I J
Je les ai donnés à quelqu'un qui en avait besoin 3 % 10 % 9 % 19 % 9 % 7 % 10 % 14 % 4 % 11 %
A I A C E F G I J A I A A F I A I
J'en ai fait autre chose 2 % 2 % 3 % 4 % 2 % 4 % 3 % 4 % 1 % 4 %
I
NSP/PR 2 % 7 % 3 % 2 % 3 % 3 % 3 % 2 % 1 % 3 %
Taille de l'échantillon 571 58* 195 142 395 206 152 172 529 270
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E8 – Q39 : Qu'avez-vous fait des restes de comprimés/timbres/liquides d'opioïdes qui vous avaient été prescrits?
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021 Population générale 2019 Population générale 2017
Sans objet, il ne me restait aucun comprimé/timbre/liquide 31 % 33 % 29 % 37 %
D A
Je les ai rapportés à la pharmacie, à l'hôpital ou à mon médecin 29 % 30 % 27 % 28 %
Je les ai gardés au cas où j'en aurais encore besoin 28 % 26 % 27 % 27 %
Je les ai jetés dans les toilettes ou à la poubelle 10 % 9 % 13 % 8 %
Je les ai donnés à quelqu'un qui en avait besoin 3 % 4 % 4 % 3 %
J'en ai fait autre chose 2 % 1 % 3 % 2 %
NSP/PR 2 % 3 % 3 %
Taille de l'échantillon 571 357 463 501
Identifiant de colonne A B C D

La moitié (52 %) des répondants et répondantes qui avaient déjà fait la consommation d'opioïdes sans ordonnance ont indiqué en avoir pris à quelques reprises ou une ou deux fois. Les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (8 %) et les jeunes (9 %) étaient les plus susceptibles de dire en prendre tous les jours, mais il convient de souligner que l'échantillon de jeunes est de petite taille et que les résultats doivent être interprétés avec prudence.

À raison de deux sur cinq (41 %), les répondants et répondantes de l'Alberta étaient les plus susceptibles d'admettre avoir fait la consommation d'opioïdes qui ne leur avaient pas été prescrits.

Tableau E9 – Q40 : Combien de fois avez-vous utilisé des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris des opioïdes sans ordonnance
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Tous les jours 4 % 9 % 0 % 3 % 2 % 6 % 1 % 4 % 1 % 8 %
C G I C C G I C D E G I
Presque tous les jours 4 % 4 % 3 % 8 % 4 % 4 % 5 % 5 % 5 % 3 %
Plusieurs fois 9 % 17 % 14 % 19 % 13 % 11 % 11 % 18 % 6 % 14 %
I A I I A I I
Quelques fois 22 % 18 % 31 % 19 % 24 % 20 % 20 % 25 % 17 % 36 %
D F G I I I A B D E F G H I
Une ou deux fois 30 % 36 % 27 % 28 % 31 % 37 % 33 % 27 % 33 % 26 %
NSP/PR 32 % 16 % 25 % 24 % 26 % 22 % 30 % 21 % 39 % 14 %
B F H J J J J J B J B C D E F H J
Taille de l'échantillon 402 48* 142 142 349 153 125 151 328 249
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E10 – Q40. [Chez les répondants qui ont habituellement, parfois, rarement ou qui n'ont jamais une ordonnance] Combien de fois avez-vous utilisé des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Presque tous les jours  4 % 3 %  3 %  3 % 
Plusieurs fois  9 % 12 %  8 %  7 % 
Quelques fois  22 % 28 %  26 %  24 % 
Une ou deux fois  30 % 34 %  34 %  36 % 
NSP/PR  32 % 24 %  29 %  30 % 
Taille de l'échantillon  402 230  308  304 
Identifiant de colonne  A B C D

Chez les répondants et répondantes qui avaient déjà fait la consommation d'opioïdes sans ordonnance, une pluralité (35 %) se les était procurés auprès d'un ami ou d'un parent qui avait une ordonnance. Ces pourcentages passent à 58 % chez les jeunes et à 48 % chez les Autochtones. Dans tous les groupes cibles, à l'exception des personnes racisées et de celles faisant la consommation d'opioïdes obtenus légalement, le pourcentage se procurant des opioïdes sans ordonnance dans la rue était plus élevé qu'au sein de l'échantillon de la population générale. Il était plus courant de se procurer des opioïdes sur Internet chez les jeunes adultes, dont 16 % ont indiqué obtenir leurs opioïdes sans ordonnance de cette façon.

Suivant les observations relevées précédemment, les répondants et répondantes de l'Alberta étaient plus susceptibles que ceux des autres régions d'avoir pris des opioïdes qui avaient été prescrits à un ami ou à un parent (48 %).

Tableau E11 – Q41 : Où avez-vous obtenu ces opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris des opioïdes sans ordonnance
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Opioïdes prescrits à un ami ou un parent 35 % 58 % 37 % 32 % 36 % 48 % 35 % 44 % 39 % 44 %
A C D E G I A D E A D E
Dans la rue 15 % 23 % 18 % 29 % 22 % 29 % 10 % 27 % 11 % 27 %
A C G I A G I A C G I A G I A C G I
Sur Internet 4 % 9 % 11 % 16 % 10 % 1 % 12 % 12 % 5 % 10 %
F A F A F I A F I A F I A F I F A F I
Pharmacie / médicaments en vente libre (p. ex., Tylenol) 4 % 8 % 3 % 3 % 3 % 3 % 6 % 3 % 1 % 8 %
I C D E F H I
D'un ami ou d'un parent (non précisé) 1 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 0 % 1 %
Ordonnance d'un médecin, d'un hôpital ou d'un dentiste 4 % 3 % 1 % 1 % 3 % 4 % 3 % 2 % 3 % 2 %
Autre 1 % 0 % 1 % 3 % 1 % 0 % 2 % 1 % 1 % 2 %
B F
Je n'ai jamais pris d'opioïdes qui ne m'avaient pas été prescrits 12 % 2 % 11 % 3 % 5 % 9 % 7 % 3 % 17 % 3 %
B D E H J B D H J B B D E F G H J
NSP/PR 27 % 7 % 30 % 22 % 29 % 15 % 31 % 20 % 28 % 16 %
B F J B F J B B F H J B F H J B B F J
Taille de l'échantillon 402 48* 142 142 349 153 125 151 328 249
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau E12 – Q41 : Où avez-vous obtenu ces opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris des opioïdes sans ordonnance
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021 Population générale 2019 Population générale 2017
Opioïdes prescrits à un ami ou un parent 35 % 34 % 42 % 45 %
A A
Dans la rue 15 % 18 % 15 % 12 %
C
Pharmacie / médicaments en vente libre (p. ex., Tylenol) 4 % 7 %
Sur Internet 4 % 5 % 6 % 2 %
C
D'un ami ou d'un parent (non précisé) 1 % 1 %
Autre 1 % 2 % 2 % 14 %
A
Je n'ai jamais pris d'opioïdes qui ne m'avaient pas été prescrits 12 %
NSP/PR 27 % 39 % 37 % 35 %
Taille de l'échantillon 402 230 308 304
Identifiant de colonne A B C D

Chez les répondants et répondantes qui avaient déjà fait la consommation d'opioïdes qui ne leur avaient pas été prescrits, la principale raison invoquée était le soulagement de la douleur, et ce, tant au sein de la population générale (49 %) que dans tous les groupes cibles (de 48 à 64 %), ce qui vient faire écho à la principale raison de commencer à prendre des opioïdes. Ces résultats représentent néanmoins un déclin par rapport à ceux des vagues de 2021 et de 2019, où c'était le cas de 54 % et de 63 % des gens, respectivement.

Au sein des groupes cibles, les jeunes adultes de 16 à 24 ans (26 %), les hommes travaillant manuellement (18 %), les Autochtones (16 %) et les hommes de 20 à 59 ans (15 %) étaient les plus susceptibles d'avoir pris des opioïdes qui ne leur avaient pas été prescrits simplement pour essayer et voir leur effet. Les jeunes adultes de 16 à 24 ans (18 %) et les hommes travaillant manuellement (16 %) étaient aussi plus enclins à avoir pris des opioïdes sans ordonnance pour la sensation que cela leur procurait.

Tableau E13 – Q42 : Pour quelles raisons avez-vous eu recours à des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris des opioïdes sans ordonnance
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Pour soulager la douleur 49 % 58 % 53 % 48 % 50 % 59 % 52 % 53 % 51 % 64 %
A C D E G H I
Pour essayer ou voir comment on se sent 9 % 14 % 12 % 26 % 15 % 16 % 14 % 18 % 7 % 13 %
A C E G I J A I I A I I
Pour la sensation que ça procure 8 % 9 % 15 % 18 % 13 % 11 % 8 % 16 % 9 % 13 %
A G I A G
Pour me droguer 12 % 23 % 13 % 13 % 14 % 16 % 9 % 15 % 6 % 19 %
I G I I I I I I A G I
Pour prendre en charge mon stress ou ma santé mentale 6 % 5 % 7 % 11 % 9 % 13 % 11 % 13 % 8 % 13 %
A A A B C I
Autre 1 % 0 % 1 % 1 % 0 % 1 % 1 % 1 % 0 % 2 %
B
Je n'ai jamais pris d'opioïdes qui ne m'avaient pas été prescrits 11 % 3 % 9 % 3 % 5 % 8 % 6 % 3 % 13 % 1 %
B D E H J J J J J B D E G H J
NSP/PR 18 % 13 % 18 % 13 % 16 % 9 % 17 % 10 % 20 % 10 %
F H J F H J F J F H J
Taille de l'échantillon 402 48* 142 142 349 153 125 151 328 249
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E14 – Q42. [Chez les répondants qui ont habituellement, parfois, rarement ou qui n'ont jamais une ordonnance] Pour quelles raisons avez-vous eu recours à des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Pour soulager la douleur  49 % 54 %  63 %  61 % 
CD A A
Pour essayer ou voir comment on se sent  9 % 14 %  13 %  9 % 
Pour la sensation que ça procure  8 % 11 %  10 %  8 % 
Pour me droguer  12 % 11 %  9 %  10 % 
Autre  1 % 1 %  1 %  1 % 
NSP/PR  18 % 22 %  19 %  24 % 
Taille de l'échantillon  402 230  308  304 
Identifiant de colonne  A B C D

Lorsqu'on a demandé aux répondants et répondantes s'ils prendraient des opioïdes non prescrits en sachant qu'ils contiennent du fentanyl, une majorité d'entre eux dans l'ensemble des groupes ont indiqué qu'ils ne le feraient probablement ou certainement pas. Dans l'échantillon de la population générale, le pourcentage qui n'en prendrait certainement pas a augmenté de 5 % depuis l'année dernière, passant de 65 % à 70 %.

Cela dit, d'importantes minorités au sein de certains groupes cibles se sont montrées davantage disposées à prendre des risques lorsqu'il a été question d'opioïdes mêlés de fentanyl. En effet, le quart des jeunes adultes (24 %) et des hommes travaillant manuellement (25 %) ont indiqué qu'ils prendraient probablement de tels opioïdes. Bien que les jeunes aient semblé les plus enclins à certainement prendre des opioïdes sans ordonnance contenant du fentanyl, à 11 %, ce pourcentage doit être interprété avec prudence en raison de la petite taille de l'échantillon et en tenant compte de leurs plus faibles connaissances des opioïdes en général.

Tableau E15 – Q43 : Si vous saviez que les opioïdes non prescrits que vous consommez contiennent du fentanyl, les prendriez-vous quand même?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris des opioïdes sans ordonnance
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuellement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Certainement 1 % 11 % 5 % 7 % 4 % 5 % 4 % 4 % 3 % 6 %
A A
Probablement 10 % 10 % 16 % 24 % 16 % 9 % 13 % 25 % 7 % 16 %
I A B F G I A F I A B E F G I A F I
Probablement pas 15 % 14 % 12 % 21 % 16 % 16 % 19 % 17 % 12 % 19 %
C I I
Certainement pas 70 % 63 % 59 % 42 % 59 % 65 % 56 % 51 % 72 % 56 %
C D E G H J D D D D H D C D E G H J D
NSP/PR 4 % 2 % 7 % 6 % 5 % 5 % 8 % 3 % 6 % 3 %
H
Taille de l'échantillon 402 48* 142 142 349 153 125 151 328 249
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E16 – Q43. [Chez les répondants qui ont habituellement, parfois, rarement ou qui n'ont jamais une ordonnance] Si vous saviez que les opioïdes non prescrits que vous prenez contiennent du fentanyl, en prendriez-vous quand même? 
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Certainement  1 % 1 %  1 %  2 % 
Probablement  10 % 8 %  10 %  6 % 
D A
Probablement pas  15 % 21 %  14 %  19 % 
Certainement pas  70 % 65 %  73 %  61 % 
D A
NSP/PR  4 % 5 %  3 %  12 % 
D A
Taille de l'échantillon  402 230  308  304 
Identifiant de colonne  A B  C D

Les deux tiers (67 %) de l'échantillon de la population générale qui avaient déjà fait la consommation d'opioïdes ont affirmé ne jamais les avoir pris en même temps que d'autres drogues ou de l'alcool. Les jeunes adultes, les hommes travaillant manuellement et les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement ont tous rapporté une plus grande fréquence de consommation de plusieurs substances à la fois, ce qui cadre avec leur propension à mieux tolérer le risque.

Tableau E17 – Q44 : À quelle fréquence prenez-vous/preniez-vous d'autres drogues ou de l'alcool en même temps que des opioïdes?
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuellement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Toujours 2 % 5 % 6 % 5 % 5 % 5 % 3 % 7 % 3 % 5 %
A A
Habituellement 4 % 7 % 9 % 10 % 8 % 4 % 7 % 12 % 6 % 10 %
A F A F A F A F I A F I
Parfois 10 % 15 % 14 % 17 % 17 % 13 % 11 % 21 % 11 % 16 %
A A I A F G I A I
Rarement 14 % 5 % 6 % 11 % 12 % 14 % 10 % 15 % 11 % 14 %
B C B C B C B C C B C
Jamais 67 % 62 % 61 % 49 % 55 % 61 % 66 % 41 % 66 % 52 %
D E H J H D H H D H D E H J D E H J H
NSP/PR 3 % 5 % 4 % 7 % 4 % 3 % 2 % 4 % 2 % 3 %
G I
Taille de l'échantillon 635 72 222 186 468 227 175 200 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau E18 – Q44 : À quelle fréquence prenez-vous/preniez-vous d'autres drogues ou de l'alcool en même temps que des opioïdes?
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021
Toujours 2 % 2 %
Habituellement 4 % 4 %
Parfois 10 % 10 %
Rarement 14 % 12 %
Jamais 67 % 69 %
NSP/PR 3 % 3 %
Taille de l'échantillon 635 412
Identifiants de colonne A B

Les substances les plus souvent consommées en même temps que des opioïdes étaient l'alcool (63 %), le cannabis (40 %) et la cocaïne (26 %). Ces résultats concordent avec ceux de 2021; les options présentées étaient toutefois moins nombreuses, et les données ne sont donc pas directement comparables.

Tableau E19 – Q45 : Lesquelles des substances suivantes avez-vous prises en plus d'un opioïde? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes et qui consomment plusieurs substances en même temps
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Alcool 63 % 57 % 66 % 58 % 63 % 72 % 51 % 57 % 68 % 62 %
G H G
Cannabis 40 % 56 % 49 % 37 % 45 % 49 % 29 % 44 % 33 % 55 %
G I G I G I A D G I
Cocaïne 26 % 29 % 39 % 38 % 32 % 38 % 14 % 32 % 18 % 40 %
  G I G I G I G I G I   A G I
Méthamphétamines 15 % 20 % 16 % 16 % 19 % 32 % 13 % 15 % 14 % 23 %
A C D E G H I I
Benzodiazépines 6 % 12 % 15 % 18 % 12 % 23 % 11 % 11 % 8 % 16 %
A I A H I A I
Aucune 2 % 4 % 0 % 0 % 1 % 0 % 4 % 2 % 2 % 0 %
Autres médicaments d'ordonnance (non précisés) 1 % 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 %
Anti-inflammatoires 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 %
Vitamines 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
Autre 1 % 0 % 0 % 3 % 1 % 1 % 5 % 2 % 3 % 4 %
C C
NSP/PR 13 % 0 % 9 % 4 % 6 % 0 % 14 % 7 % 5 % 5 %
D E F I J F F F F F F
Taille de l'échantillon 158 25* 68* 79* 196 77* 58* 103 172 145
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E20 – Q45 : Lesquelles des substances suivantes avez-vous prises en plus d'un opioïde? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes et qui consomment plusieurs substances en même temps
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021
Alcool 63 % 63 %
Cannabis 40 % 50 %
Cocaïne 26 % 18 %
Méthamphétamines 15 % 10 %
Benzodiazépines 6 % 6 %
Aucune 2 %
Autres médicaments d'ordonnance (non précisés) 1 %
Anti-inflammatoires 0 %
Vitamines 0 %
Autre 1 % 3 %
NSP/PR 13 % 10 %
Taille de l'échantillon 158 114
Identifiants de colonne A B

Un peu plus du quart (27 %) de tous les répondants et répondantes ont dit avoir déjà pris plus d'une des substances indiquées à la fois, soit l'alcool, le cannabis, les méthamphétamines, les benzodiazépines ou la cocaïne. La consommation de plusieurs substances à la fois était beaucoup plus répandu chez les Autochtones (43 %), les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (40 %) et les hommes travaillant manuellement (37 %).

Tableau E21 – Q46 : Avez-vous déjà pris au moins deux des substances suivantes à la fois : alcool, cannabis, méthamphétamines, benzodiazépines ou cocaïne?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 27 % 12 % 27 % 27 % 34 % 43 % 16 % 37 % 29 % 40 %
B G B G B G A B C D G A B C D E G I A B C D G I B G A B C D G I
Non 71 % 86 % 70 % 66 % 62 % 53 % 82 % 58 % 69 % 56 %
E F H J A C D E F H I J E F H J F H J F J A C D E F H I J E F H J
NSP/PR 3 % 2 % 2 % 8 % 4 % 3 % 3 % 5 % 2 % 4 %
A B C E F G I I I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

On a demandé aux répondants et répondantes dans quelle mesure ils connaissaient les risques associés à la consommation de plusieurs substances à la fois. Au sein de l'échantillon de la population générale, sept personnes sur dix (70 %) ont indiqué en connaître très bien (26 %) ou plutôt bien (44 %) les risques.

Les Autochtones (38 %) et les personnes faisant la consommation d'opioïdes obtenus légalement (41 %) étaient les plus susceptibles de très bien les connaître. Il est tout particulièrement intéressant de comparer ce dernier groupe aux personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement, chez qui le niveau de familiarité concordait avec celui de la population générale, ce qui suggère un écart dans les connaissances entre les deux groupes.

Les jeunes, pour qui les opioïdes étaient les moins familiers en général, étaient aussi les plus susceptibles de dire ne pas du tout connaître les risques associés à la consommation de plusieurs drogues ou d'alcool en même temps (15 %).

Le fait que les répondants et répondantes du Québec soient les plus susceptibles de prendre plusieurs substances en même temps pourrait être lié au fait que plus du tiers (37 %) d'entre eux ne connaissaient pas très bien ou pas du tout les risques qui y sont associés.

Tableau E22 – Q47 : S'il y a lieu, dans quelle mesure connaissez-vous les risques associés à la prise de diverses drogues ou de l'alcool en même temps?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Je les connais très bien 26 % 18 % 28 % 22 % 27 % 38 % 23 % 23 % 41 % 27 %
B B D B A B C D E G H J A B C D E G H J B
Je les connais plutôt bien 44 % 38 % 41 % 44 % 41 % 36 % 46 % 43 % 39 % 46 %
F I F B F I F F
Je ne les connais pas très bien 17 % 21 % 20 % 19 % 18 % 17 % 19 % 19 % 11 % 15 %
I I I I I I I I
Je ne les connais pas du tout 8 % 15 % 7 % 6 % 7 % 5 % 8 % 7 % 6 % 8 %
A C D E F G H I J
NSP/PR 4 % 8 % 5 % 9 % 7 % 4 % 4 % 7 % 3 % 4 %
I I A C F G I J A F G I J F G I J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Toute personne ayant déjà pris un opioïde au cours de sa vie devait indiquer si elle avait déjà cherché à se faire traiter pour un trouble lié à la consommation d'opioïdes. Seul un faible pourcentage a répondu par l'affirmative (6 %), mais ce résultat marque tout de même une légère hausse par rapport à 2021.

Le pourcentage était toutefois plus élevé au sein de chacun des groupes cibles à l'étude. Les Autochtones présentaient le taux de traitement le plus élevé, avec 17 %, suivis des jeunes adultes (14 %), des jeunes (14 %), des hommes travaillant manuellement (13 %) et des personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (13 %).

Il convient de souligner que le pourcentage de répondants et répondantes ayant cherché à se faire traiter a augmenté dans chacun des groupes cibles ayant fait l'objet d'un suivi par rapport à la vague précédente, soit les jeunes de 13 à 15 ans, les jeunes adultes de 16 à 24 ans, les parents d'un jeune de 13 à 15 ans ainsi que les personnes faisant la consommation d'opioïdes obtenus légalement ou illégalement.

Tableau E23 – Q48 : Avez-vous déjà cherché à vous faire traiter pour un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance aux opioïdes)?
Échantillon : Les répondants et répondantes faisant actuellement ou ayant déjà fait la consommation d'opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuellement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 6 % 14 % 11 % 14 % 10 % 17 % 7 % 13 % 8 % 13 %
A G A A E G I A A G
Non 89 % 77 % 84 % 74 % 83 % 80 % 86 % 80 % 89 % 81 %
B D E F H J D D D B D E F H J
NSP/PR 5 % 8 % 6 % 12 % 7 % 4 % 6 % 8 % 3 % 7 %
A C F I I I I I
Taille de l'échantillon 635 72* 222 186 468 227 175 200 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E24 – Q48. [Utilisateurs actuels et anciens utilisateurs d'opioïdes] Avez-vous déjà cherché à vous faire traiter pour un trouble lié à l'utilisation d'opioïdes (dépendance aux opioïdes)?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Oui  6 % 4 %  5 %  4 % 
Non  89 % 93 %  92 %  94 % 
BD A A
NSP/PR  5 % 3 %  3 %  4 % 
Taille de l'échantillon  635 412  497  562 
Identifiant de colonne  A B  C D

Les résultats de la question suivante doivent être interprétés avec prudence en raison de la petite taille de l'échantillon dans tous les groupes. En gardant cette mise en garde à l'esprit, on constate que chez les parents ayant un jeune de 13 à 15 ans s'étant fait prescrire un opioïde, trois sur cinq (62 %) ont affirmé que leur enfant avait pris ses médicaments de la façon prescrite. Ce pourcentage marque un bond par rapport aux résultats de 2021, où c'était le cas d'un peu plus de la moitié (54 %).

Tableau E25 – Q49 : Vous avez indiqué que votre adolescent(e) s'est fait prescrire un opioïde au cours de la dernière année. À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a pris son médicament comme prescrit?
Échantillon : Les parents d'un jeune de 13 à 15 ans qui s'est fait prescrire un opioïde
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 68 % 62 % 57 % 17 % 26 % 54 % 69 % 82 %
Non 32 % 35 % 43 % 83 % 74 % 46 % 31 % 9 %
NSP/PR 0 % 3 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 9 %
Taille de l'échantillon 7* 0 29* 0 15* 3* 6* 5* 10* 9*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E26 – Q49. [Parents d'un jeune de 13 à 15 ans qui s'est fait prescrire des opioïdes] Vous avez indiqué que votre adolescent(e) s'est fait prescrire un opioïde au cours de la dernière année. À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a pris son médicament comme prescrit?
Colonnes, %  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans 2024 Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2021  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2019  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2017 
Oui  62 % 54 %  61 %  81 % 
Non  35 % 22 %  37 %  19 % 
NSP/PR  3 % 20 %  2 %  – 
Taille de l'échantillon  29* 20*  35*  29* 
Identifiant de colonne  A B C  D

Parmi les parents d'un jeune de 13 à 15 ans, 7 % ont indiqué que leur enfant s'était déjà fait prescrire un opioïde. Bien que les échantillons soient de petite taille, on observe certaines différences entre les groupes cibles. Par exemple, 11 % des Autochtones ont indiqué que leur enfant s'était déjà fait prescrire un opioïde, tandis que personne chez les répondants racisés n'a fourni cette réponse.

Tableau E27 – Q50 : À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) s'est déjà fait prescrire un opioïde?
Échantillon : Parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 10 % 7 % 8 % 11 % 0 % 9 % 9 % 14 %
G G G G G G
Non 87 % 90 % 88 % 84 % 99 % 85 % 90 % 81 %
A C E H I J
NSP/PR 3 % 3 % 5 % 5 % 1 % 6 % 1 % 5 %
Taille de l'échantillon 89 0 448 0 185 26* 54* 64* 67* 42*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E28 – Q50. [Parents d'un jeune âgé de 13 à 15 ans qui ne s'est pas fait prescrire d'opioïdes] À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) s'est déjà fait prescrire un opioïde?
Colonnes, %  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans 2024 Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2021  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans    2019  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2017 
Oui  7 % 4 %  9 %  6 % 
Non  90 % 93 %  90 %  92 % 
NSP/PR  3 % 3 %  1 %  1 % 
Taille de l'échantillon  448 357  362  322 
Identifiant de colonne  A B  C D

Lorsqu'on a demandé aux parents d'un jeune de 13 à 15 ans si, à leur connaissance, leur enfant avait déjà essayé un opioïde qui ne lui avait pas été prescrit, 5 % ont répondu par l'affirmative. Malgré la petite taille des échantillons, il convient de souligner que les parents autochtones (15 %) et ceux prenant des opioïdes obtenus illégalement (14 %) étaient les plus susceptibles d'indiquer que leur enfant avait déjà pris des opioïdes sans ordonnance.

Tableau E29 – Q51 : Et à votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a déjà essayé un opioïde qui ne lui avait pas été prescrit?
Échantillon : Parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Oui 3 % 5 % 5 % 15 % 1 % 5 % 9 % 14 %
G G G A G
Non 89 % 89 % 87 % 71 % 91 % 87 % 84 % 66 %
J J J J J J
NSP/PR 7 % 6 % 8 % 15 % 8 % 8 % 7 % 20 %
C I
Taille de l'échantillon 96 0 477 0 200 29* 60* 69* 77* 51*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E30 – Q51. [Tous les parents d'un jeune âgé de 13 à 15 ans] Et à votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a déjà essayé un opioïde qui ne lui avait pas été prescrit?
Colonnes, %  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans 2024 Parents d'un jeune de 13 à 15 ans    2021  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2019  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans   2017 
Oui  5 % 3 %  6 %  4 % 
Non  89 % 90 %  88 %  92 % 
NSP/PR  6 % 7 %  5 %  5 % 
Taille de l'échantillon  477 381  397  351 
Identifiant de colonne  A B C D 

Les trois quarts (73 %) des parents d'un jeune de 13 à 15 ans avaient au moins plutôt confiance en leur capacité à trouver de l'aide relativement à la consommation de drogue de leur enfant en cas de besoin. Bien que les échantillons soient de petite taille et que les résultats doivent être interprétés avec prudence, les parents autochtones (42 %) étaient les plus susceptibles de se dire très confiants dans leur capacité à trouver des ressources pour leur enfant, alors que c'était le cas de 14 % des parents racisés.

Tableau E31 – Q53 : Dans quelle mesure avez-vous confiance que si votre adolescent(e) avait besoin d'aide en raison de sa consommation de drogues, vous sauriez où en obtenir?
Échantillon : Parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Très confiance 24 % 26 % 26 % 42 % 14 % 26 % 31 % 34 %
  G G G G G
Plutôt confiance 49 % 41 % 40 % 37 % 33 % 30 % 38 % 37 %
G H H
Pas très confiance 15 % 17 % 18 % 11 % 20 % 24 % 20 % 14 %
Pas du tout confiance 6 % 7 % 7 % 7 % 17 % 8 % 5 % 7 %
A C I
NSP/PR 7 % 9 % 9 % 3 % 16 % 11 % 7 % 8 %
F
Taille de l'échantillon 134 0 477 0 239 42* 67* 92 89 65*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E32 – Q53 : Dans quelle mesure avez-vous confiance que si votre adolescent(e) avait besoin d'aide en raison de sa consommation de drogues, vous sauriez où en obtenir?
Échantillon : Parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021
Très confiance 24 % 28 %
Plutôt confiance 49 % 34 %
Pas très confiance 15 % 25 %
Pas du tout confiance 6 % 11 %
NSP/PR 7 % 2 %
Taille de l'échantillon 134 41*
Identifiants de colonne A B
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Selon les jeunes de 13 à 15 ans, la principale source où se procurer des opioïdes sans véritable ordonnance était les vendeurs de drogues (58 %), suivis des opioïdes prescrits à un ami (32 %) ou à un membre de la famille (34 %).

Tableau E33 – Q52 : Quand les personnes de votre âge se procurent des opioïdes sans avoir de vraie ordonnance, où se les procurent-elles, d'après vous?
Échantillon : Les jeunes de 13 à 15 ans (n = 583)
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Un vendeur de drogues ou un autre étranger 55 % 58 % 84 % 44 % 42 % 40 %
G
Opioïdes prescrits à un ami ou une amie 29 % 32 % 44 % 30 % 40 % 32 %
Opioïdes prescrits à un membre de leur famille 27 % 34 % 34 % 33 % 19 % 23 %
Sur Internet 30 % 21 % 24 % 20 % 36 %

18 %

Une fausse ordonnance (p. ex., une ordonnance falsifiée, modifiée ou contrefaite) 19 % 15 % 20 % 21 % 30 %

13 %

Autre 1 % 1 % 0 % 2 % 0 %

0 %

NSP/PR 16 % 27 % 11 % 28 % 8 %

18 %

A

Taille de l'échantillon 73* 373 0 0 0 31* 56* 0 25* 25*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau E34 – Q52. [Jeunes de 13 à 15 ans] Quand les personnes de votre âge se procurent des opioïdes sans avoir de vraie ordonnance, où se les procurent-elles, d'après vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Colonnes, %  Jeunes de 13 à 15 ans 2024 Jeunes de 13 à 15 ans 2021  Jeunes de 13 à 15 ans  2019  Jeunes de 13 à 15 ans  2017 
Un vendeur de drogues ou un autre étranger  58 % 51 %  66 %  66 % 
Opioïdes prescrits à un ami ou une amie  32 % 32 %  40 %  41 % 
Opioïdes prescrits à un membre de leur famille  34 % 35 %  42 %  48 % 
D A
Sur Internet  21 % 25 %  21 %  18 % 
Une fausse ordonnance  15 % 12 %  22 %  24 % 
Autre  1 % 1 %  1 %  – 
NSP/PR  27 % 26 %  15 %  17 % 
Taille de l'échantillon  73* 351  331  357 
Identifiant de colonne  A B C  D
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Principales constatations : Profil des comportements à risque

Section F : Renseignements sur les opioïdes

Comme lors des vagues précédentes de l'étude, les principales sources de confiance sur les effets de la consommation d'opioïdes étaient les médecins (83 %) et les pharmaciens (83 %). Les jeunes accordaient aussi une grande confiance à leurs parents (86 %) et, dans une moindre mesure, à leurs enseignants (66 %).

Comme c'était souvent le cas tout au long du présent rapport, ces pourcentages élevés cachent des résultats différents dans les groupes cibles. Par exemple, comparativement aux autres groupes, les Autochtones faisaient moins confiance aux sources institutionnelles de savoir médical (soit les médecins, les pharmaciens et les autorités sanitaires régionales), mais avaient un peu plus tendance à faire confiance aux personnes ayant vécues des expériences relatives aux opioïdes.

Les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement, en revanche, accordaient une plus grande confiance aux médecins (90 %) et aux pharmaciens (88 %), tandis que les personnes racisées se distinguaient des autres par leur confiance dans le gouvernement du Canada (62 %) et les gouvernements provinciaux (61 %).

Malgré ces différences propres aux groupes cibles, la vaste majorité des répondants et répondantes considéraient au moins une source d'information comme digne de confiance.

Tableau F1 – Q54 : Dans quelle mesure chacune des sources suivantes susciterait-elle votre confiance ou votre méfiance si elle vous informait au sujet de l'utilisation d'opioïdes et de ses effets? [% qui ont confiance ou une grande confiance]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Vos parents 96 % 86 % 77 % 90 % 89 % 88 %
Votre médecin 83 % 85 % 82 % 72 % 77 % 76 % 85 % 72 % 90 % 78 %
D H D D E F H J
Un pharmacien ou une pharmacienne 83 % 84 % 81 % 76 % 74 % 77 % 80 % 70 % 88 % 78 %
E H E H
Votre agence de santé publique régionale ou municipale 67 % 66 % 65 % 59 % 61 % 59 % 73 % 62 % 68 % 67 %
Le gouvernement du Canada 54 % 52 % 51 % 53 % 49 % 44 % 62 % 47 % 54 % 50 %
E F H
Votre gouvernement provincial 52 % 46 % 46 % 48 % 47 % 41 % 61 % 46 % 49 % 41 %
F J
Des sites Web axés sur la santé/les problèmes de santé 48 % 56 % 50 % 51 % 46 % 46 % 61 % 48 % 45 % 46 %
Des enseignants 42 % 66 % 49 % 46 % 42 % 39 % 50 % 45 % 42 % 38 %
A D E F H I J
Une personne qui a eu un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) ou qui a survécu à une surdose d'opioïdes 42 % 34 % 38 % 50 % 39 % 46 % 44 % 43 % 41 % 48 %
Des proches qui ont déjà pris des opioïdes 41 % 45 % 40 % 47 % 40 % 43 % 41 % 46 % 45 % 52 %
Un média d'information 30 % 31 % 32 % 30 % 29 % 20 % 40 % 30 % 24 % 30 %
F I
Des proches qui n'ont jamais pris d'opioïdes 26 % 42 % 29 % 30 % 29 % 31 % 30 % 35 % 25 % 28 %
A
Une personne qui utilise actuellement des opioïdes de façon régulière 19 % 19 % 20 % 26 % 20 % 22 % 20 % 27 % 22 % 25 %
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau F2 – Q54 (a à m) Dans quelle mesure chacune des sources suivantes susciterait-elle votre confiance ou votre méfiance si elle vous informait au sujet de l'utilisation d'opioïdes et de ses effets? [% qui ont confiance ou une grande confiance] 
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale 2021  Population générale 2019  Population générale 2017 
Votre médecin  83 % 82 %  82 %  83 % 
Un pharmacien ou une pharmacienne  83 % 79 %  81 %  83 % 
BCD A A A
Vos parents  (2024 n = 44; 2021 n = 54; 2019 n = 23; 2017 n = 51) 86 %* 79 %*  80 %*  89 % 
BCD A A A
Votre agence de santé publique régionale ou municipale  67 % 69 %  68 %  70 % 
Le gouvernement du Canada  54 % 59 %  59 %  57 % 
BC A A
Votre gouvernement provincial  52 % 57 %  53 %  54 % 
B A
Des sites Web axés sur la santé/les problèmes de santé  48 % 50 %  47 %  49 % 
Des enseignants  42 % 41 %  42 %  43 % 
Une personne qui a eu un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) ou qui a survécu à une surdose d'opioïdes  42 % 38 %  39 %  39 % 
B A
Des proches qui ont déjà pris des opioïdes  41 % 36 %  41 %  40 % 
B A
Un média d'information  30 % 32 %  31 %  32 % 
Des proches qui n'ont jamais pris d'opioïdes  26 % 21 %  24 %  28 % 
B A
Une personne qui utilise actuellement des opioïdes de façon régulière  19 % 18 %  20 %  20 % 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  1 330 
Identifiant de colonne  A B C D
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Des différences persistent entre les jeunes et leurs parents quant aux sujets dont ils discutent relativement aux drogues et aux opioïdes. Les deux tiers (67 %) des parents d'un jeune de 13 à 15 ans ont dit discuter de la consommation de drogues en général avec leur enfant, tandis qu'un peu plus de la moitié (55 %) ont indiqué parler précisément de drogues illégales. En revanche, 68 % des jeunes de 13 à 15 ans ont dit discuter de la consommation de drogues en général avec leurs parents, tandis que la moitié (50 %) ont indiqué avoir déjà parlé de drogues illégales.

Tableau F3 – Q55 : S'il y a lieu, lesquels des sujets suivants avez-vous abordés avec votre ou vos adolescent(e)s? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Échantillon : Parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
L'utilisation de drogues de manière générale 61 % 67 % 59 % 67 % 56 % 59 % 73 % 52 %
J E G J
L'utilisation d'opioïdes d'ordonnance 17 % 18 % 17 % 14 % 16 % 18 % 27 % 21 %
L'utilisation d'opioïdes illégaux, c'est-à-dire des opioïdes qui n'ont pas été prescrits à la personne qui les utilise 29 % 29 % 26 % 33 % 21 % 25 % 42 % 22 %
C E G H J
L'utilisation de drogues illégales de manière générale 47 % 55 % 50 % 68 % 40 % 46 % 60 % 42 %
G G J
L'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes) 30 % 33 % 29 % 32 % 22 % 26 % 47 % 30 %
A C E G H J
Les surdoses de drogues ou d'opioïdes 36 % 32 % 26 % 59 % 35 % 30 % 46 % 30 %
C E
Comment obtenir de l'aide en cas d'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes) 15 % 17 % 11 % 22 % 15 % 10 % 26 % 22 %
E E H
NSP/PR 18 % 14 % 17 % 15 % 20 % 13 % 9 % 18 %
Taille de l'échantillon 96 0 477 0 200 29* 60* 69* 77* 51*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau F4 – Q56 : S'il y a lieu, desquels des sujets suivants avez-vous déjà discuté avec vos parents? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Échantillon : Les jeunes de 13 à 15 ans
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
L'utilisation de drogues de manière générale 58 % 68 % 72 % 63 % 41 % 56 %
L'utilisation d'opioïdes d'ordonnance 25 % 20 % 25 % 13 % 38 % 26 %
L'utilisation d'opioïdes illégaux, c'est-à-dire des opioïdes qui n'ont pas été prescrits à la personne qui les utilise 25 % 23 % 28 % 25 % 39 % 21 %
L'utilisation de drogues illégales de manière générale 40 % 50 % 53 % 51 % 31 % 44 %
L'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes) 23 % 24 % 39 % 22 % 16 % 17 %
Les surdoses de drogues ou d'opioïdes 24 % 27 % 33 % 22 % 26 % 25 %
Comment obtenir de l'aide en cas d'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes) 20 % 16 % 21 % 13 % 23 % 25 %
NSP/PR 9 % 15 % 12 % 16 % 4 % 8 %
Taille de l'échantillon 73* 373 31* 56* 25* 25*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau F5 – Q47/48. [Parents d'un jeune de 13 à 15 ans] S'il y a lieu, lesquels des sujets suivants avez-vous abordés avec votre ou vos adolescent(e)s? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Jeunes de 13 à 15 ans] S'il y a lieu, desquels des sujets suivants avez-vous déjà discuté avec vos parents? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
Colonnes, %  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans 2024 Parents d'un jeune de 13 à 15 ans  2021  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans  2019  Parents d'un jeune de 13 à 15 ans  2017  Jeunes de 13 à 15 ans   2024  Jeunes de 13 à 15 ans   2021  Jeunes de 13 à 15 ans   2019  Jeunes de 13 à 15 ans   2017 
L'utilisation de drogues de manière générale  67 % 68 %  63 %  77 %  68 % 59 %  64 %  72 % 
DF A A
L'utilisation de drogues illégales de manière générale  55 % 56 %  48 %  66 %  50 % 40 %  52 %  57 % 
CDF A A   A
L'utilisation d'opioïdes illégaux, c'est-à-dire des opioïdes qui n'ont pas été prescrits à la personne qui les utilise  33 % 27 %  30 %  31 %  27 % 15 %  25 %  24 % 
FGH A A A
Les surdoses de drogues ou d'opioïdes  32 % 32 %  29 %  31 %  24 % 20 %  31 %  29 % 

EF

A

A

L'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes) 

29 %

29 % 

31 % 

35 % 

23 %

22 % 

25 % 

25 % 

EF A A
L'utilisation d'opioïdes d'ordonnance  18 % 17 %  19 %  23 %  20 % 16 %  19 %  16 % 
Comment obtenir de l'aide en cas d'utilisation problématique de drogues ou d'opioïdes (dépendance aux drogues ou aux opioïdes)  17 % 17 %  20 %  19 %  16 % 11 %  18 %  18 % 
A
NSP/PR  14 % 14 %  17 %  –  15 % 22 %  15 %  – 
Taille de l'échantillon  477 372  397  351  373 351  331  357 
Identifiant de colonne  A B C D  E F G H

Le quart (26 %) des répondants et répondantes avaient déjà vu, lu ou entendu de l'information provenant du gouvernement du Canada sur la crise des opioïdes ou ce qu'il faut faire si un proche développe une dépendance aux opioïdes. Les jeunes étaient les moins susceptibles d'avoir pris connaissance de tels renseignements (16 %), ce qui cadre avec leur faible niveau de connaissances des opioïdes relevé tout au long du présent rapport. Les personnes prenant des opioïdes obtenus légalement et illégalement étaient les plus nombreuses à avoir été exposées à de tels renseignements, à 34 % et 33 %, respectivement.

C'est en Colombie-Britannique que les gens étaient les plus susceptibles d'indiquer avoir déjà vu, lu ou entendu de l'information provenant du gouvernement du Canada sur la crise des opioïdes ou ce qu'il faut faire si un proche développe une dépendance aux opioïdes.

Tableau F6 – Q57 : Avez-vous vu, lu ou entendu quelque information que ce soit du gouvernement du Canada sur la crise des opioïdes ou ce qu'il faut faire si une personne que vous connaissez développe une dépendance aux opioïdes?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autochtones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Oui 26 % 16 % 26 % 22 % 24 % 30 % 19 % 25 % 34 % 33 %
B G B G B B G B D G B G A B C D E G H A B C D E G H
Non 59 % 72 % 60 % 60 % 62 % 54 % 68 % 60 % 54 % 56 %
I A C D E F H I J I F I A C D E F H I J
NSP/PR 15 % 11 % 14 % 18 % 13 % 16 % 14 % 14 % 12 % 10 %
J B I J
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J

Observations qualitatives

Dans les groupes d'Autochtones, les participants et participantes ont indiqué qu'ils se tourneraient vers leur médecin de famille, un groupe d'entraide (comme les Alcooliques anonymes, les Narcotiques Anonymes ou les Cocaïnomanes Anonymes) ou un centre communautaire (comme les centres de guérison ou d'amitié autochtones) pour obtenir de l'information ou des ressources de confiance sur la façon d'aider quelqu'un aux prises avec une dépendance à l'alcool ou aux drogues.

Selon les Autochtones, le gouvernement du Canada pourrait s'avérer utile en diffusant l'information, mais il y avait un certain scepticisme quant à la crédibilité de cette source (et à ses motivations). Lorsqu'on leur a demandé de quelle autre façon utile le gouvernement du Canada pourrait transmettre de l'information sur la consommation de substances et la dépendance, les participants et participantes ont suggéré le partage de témoignages de personnes ayant vécu de telles situations, que ce soit en ligne, dans des publicités, ou lors de visites organisées dans la communauté. En fait, plusieurs Autochtones ont souligné l'importance et l'incidence des expériences personnelles et des témoignages lorsqu'il était question d'approches efficaces en matière de soutien et de désintoxication. Pour apaiser les inquiétudes relatives à la confiance, plusieurs ont indiqué que le gouvernement du Canada devrait fournir des ressources aux centres de guérison et d'amitié autochtones plutôt que d'offrir lui-même le soutien ou les soins.

« Le gouvernement devrait plutôt demander à quelqu'un d'organiser des séances en personne à l'intention de grands groupes dans notre communauté. Les gens se sentiraient ainsi moins ciblés. » – Autochtone, Canada atlantique

« Le gouvernement devrait demander à des personnes dépendantes de donner des conférences. » – Autochtone, Prairies

Au moment de discuter des ressources dont ils avaient besoin, les hommes travaillant manuellement ont convenu qu'ils préféreraient du soutien anonyme. Les affiches devraient être installées au travail, dans un endroit privé, comme les toilettes, plutôt que dans les lieux publics. Les participants ont souvent mentionné leur médecin de famille comme source d'information fiable ou un point d'accès possible, de même que la recherche d'information en ligne. Certains ont dit avoir déjà suivi avec succès des programmes de thérapie ou connaître des gens dont c'était le cas.

Les hommes travaillant manuellement considéraient le gouvernement du Canada comme une source fiable d'information. Ils se tourneraient vers cette source pour la sensibilisation ou l'éducation du public relativement aux ressources disponibles et à la façon d'y accéder. Ils étaient aussi d'avis que le gouvernement pourrait améliorer l'accès au système de santé et aux professionnels de la santé, ainsi qu'aux régimes d'avantages sociaux, notamment pour ce qui est d'obtenir des congés pour chercher des thérapies non conventionnelles.

Principales constatations : Renseignements sur les opioïdes

Section G : Points de vue sur la douleur chronique et sa prise en charge

Lorsqu'on a demandé aux répondants et répondantes pourquoi ils avaient pris l'un des opioïdes présentés, les principales raisons invoquées au sein de la population générale, mais aussi dans les groupes cibles, étaient le soulagement de la douleur découlant d'une intervention médicale (59 %), le soulagement de la douleur découlant d'une blessure (31 %) ou le soulagement de la douleur chronique (22 %).

Bien que tous les groupes aient mentionné diverses formes de soulagement de la douleur, on a observé certaines divergences dans les autres raisons évaluées. En effet, les Autochtones (19 %), les hommes travaillant manuellement (19 %) et les personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement (19 %) étaient tous plus susceptibles d'affirmer avoir principalement commencé à prendre des opioïdes à des fins récréatives.

Les jeunes adultes, quant à eux, étaient les plus enclins à avoir commencé à en faire la consommation pour gérer leur stress, une personne sur cinq (20 %) ayant invoqué cette raison. Les hommes travaillant manuellement (17 %) se sont aussi démarqués à cet égard.

Tableau G1 – Q33 : Vous avez indiqué avoir pris au moins un des opioïdes figurant dans cette liste. Pour quelles raisons principales avez-vous commencé à utiliser des opioïdes?
Échantillon : Les répondants et répondantes ayant déjà pris un opioïde (n = 3 094)
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Pour soulager la douleur découlant d'une intervention médicale (p. ex., une chirurgie) 59 % 39 % 50 % 35 % 45 % 54 % 45 % 39 % 54 % 41 %
B C D E G H J D H D B D E H J B D E G H J
Pour soulager la douleur découlant d'une blessure 31 % 38 % 29 % 26 % 31 % 34 % 31 % 27 % 35 % 32 %
D
Pour soulager la douleur chronique 22 % 16 % 22 % 21 % 23 % 29 % 24 % 25 % 31 % 27 %
B A B C D E B
À des fins récréatives 11 % 17 % 10 % 16 % 16 % 19 % 10 % 19 % 7 % 19 %
I I I A C G I A C G I A C G I A C G I
Pour soulager le stress 8 % 10 % 12 % 20 % 14 % 11 % 10 % 17 % 7 % 16 %
I A B C F G I A I A G I A I
Pour soulager la douleur découlant d'une autre maladie chronique (p. ex., le cancer) 10 % 11 % 12 % 8 % 11 % 10 % 17 % 11 % 13 % 9 %
A D J
Maux de tête 0 % 2 % 0 % 2 % 0 % 0 % 1 % 0 % 1 % 1 %
C H C H
Autre 4 % 4 % 3 % 2 % 1 % 2 % 2 % 1 % 2 % 2 %
E H
NSP/PR 3 % 5 % 4 % 11 % 5 % 1 % 4 % 6 % 2 % 6 %
A C E F G I F I F I A F I
Taille de l'échantillon 635 72* 222 186 468 227 175 200 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Il convient de souligner que les données de suivi pour cette question ne sont pas directement comparables d'une vague à l'autre, puisque la logique de la question a changé. En 2021, les répondants et répondantes ne devaient fournir qu'une seule réponse, tandis qu'en 2024, ils pouvaient en sélectionner plusieurs. Les résultats laissent néanmoins entendre que le soulagement de la douleur demeure un facteur dominant de la consommation d'opioïdes.

Tableau G2 – Q27. [Utilisateurs actuels et anciens utilisateurs d'opioïdes] Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous avez commencé à consommer des opioïdes?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale 2021 
Pour soulager la douleur découlant d'une intervention médicale (p. ex., une chirurgie)  59 % 44 % 
B A
Pour soulager la douleur découlant d'une blessure  31 % 20 % 
B A
Pour soulager la douleur chronique  22 % 17 % 
B A
À des fins récréatives  11 % 5 % 
B A
Pour soulager la douleur découlant d'une autre maladie chronique (p. ex., le cancer)  10 % 4 % 
B A
Pour soulager le stress  8 % 4 % 
B A
Maux de tête  0 % 1 % 
B A
Autre  4 % 2 % 
NSP/PR  3 % 3 % 
Taille de l'échantillon  635 412 
Identifiants de colonne A B

Si le soulagement de la douleur était la principale raison de commencer à faire la consommation des opioïdes, c'est aussi pourquoi la majorité continuait à en prendre. En effet, environ le tiers des gens ont indiqué recourir aux opioïdes pour soulager la douleur découlant d'une intervention médicale (34 %), pour soulager des douleurs chroniques (35 %) ou pour soulager la douleur découlant d'une blessure (30 %). Une personne sur cinq (21 %) a affirmé en prendre pour soulager la douleur découlant d'une autre maladie chronique.

Comme mentionné précédemment, on observe certaines différences entre les groupes cibles. Les jeunes adultes étaient les plus susceptibles de dire recourir aujourd'hui aux opioïdes pour gérer leur stress (24 %). Comparativement à la population générale et aux personnes prenant des opioïdes obtenus légalement, les hommes de 20 à 59 ans (17 %), les Autochtones (21 %) et les hommes travaillant manuellement (18 %) étaient les plus enclins à en prendre à des fins récréatives.

Tableau G3 – Q34 : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous avez recours aux opioïdes aujourd'hui?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui prenaient toujours des opioïdes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Pour soulager la douleur découlant d'une intervention médicale (p. ex., une chirurgie) 34 % 31 % 29 % 32 % 37 % 31 % 33 % 39 % 41 % 29 %
J J C F J
Pour soulager la douleur chronique 35 % 21 % 34 % 30 % 32 % 38 % 31 % 31 % 40 % 30 %
B B B D E J
Pour soulager la douleur découlant d'une blessure 30 % 27 % 34 % 33 % 31 % 28 % 32 % 34 % 36 % 30 %
Pour soulager la douleur découlant d'une autre maladie chronique (p. ex., le cancer) 21 % 11 % 19 % 22 % 20 % 19 % 27 % 18 % 25 % 17 %
B J B J
À des fins récréatives 9 % 12 % 16 % 17 % 17 % 21 % 14 % 18 % 11 % 17 %
A I A I A A I
Pour soulager le stress 11 % 10 % 13 % 24 % 14 % 13 % 17 % 15 % 8 % 16 %
A B C E F I I I I
Aucune de ces réponses/je ne consomme pas d'opioïdes actuellement 8 % 2 % 5 % 3 % 4 % 8 % 6 % 4 % 7 % 8 %
B B B E
Autre 0 % 1 % 1 % 2 % 0 % 2 % 2 % 2 % 1 % 1 %
Maux de tête 0 % 2 % 0 % 0 % 0 % 1 % 0 % 0 % 0 % 1 %
Douleur (non précisée) 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 % 0 %
NSP/PR 13 % 16 % 15 % 18 % 11 % 9 % 17 % 10 % 9 % 13 %
I I I
Taille de l'échantillon 269 55* 132 129 264 128 103 120 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Contrairement à la question précédente, les répondants et répondantes des deux vagues pouvaient sélectionner plusieurs réponses à cette question; les données peuvent donc être comparées. Comme c'était le cas à la vague précédente, les principales raisons invoquées pour justifier la consommation continue d'opioïdes étaient liées au soulagement de diverses formes de douleur.

Tableau G4 – Q34 : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous avez recours aux opioïdes aujourd'hui?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui prenaient toujours des opioïdes (n = 2 108)
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021
Pour soulager la douleur découlant d'une intervention médicale (p. ex., une chirurgie) 34 % 31 %
Pour soulager la douleur chronique 35 % 42 %
Pour soulager la douleur découlant d'une blessure 30 % 33 %
Pour soulager la douleur découlant d'une autre maladie chronique (p. ex., le cancer) 21 % 17 %
À des fins récréatives 9 % 11 %
Pour soulager le stress 11 % 10 %
Aucune de ces réponses/je ne consomme pas d'opioïdes actuellement 8 % 4 %
Autre 0 % 1 %
Maux de tête 0 % 1 %
Douleur (non précisée) 0 %
NSP/PR 13 % 8 %
Taille de l'échantillon 269 217
Identifiants de colonne A B

La grande majorité des répondants et répondantes ayant pris des opioïdes pour soulager leur douleur (84 %) n'ont pas eu l'impression d'avoir été traités différemment par des professionnels de la santé ou des premiers répondants en raison de leur consommation, ce qui concorde avec les constatations de 2021. Les plus jeunes étaient en revanche plus nombreux à juger avoir déjà été traités différemment; c'était le cas de 29 % des jeunes et de 23 % des jeunes adultes. Chez les Autochtones, une personne sur cinq (22 %) était de cet avis.

Tableau G5 – Q35 : Avez-vous déjà eu l'impression qu'un fournisseur de soins de santé ou un premier répondant vous traitait différemment parce que vous aviez recours à des opioïdes pour soulager votre douleur?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui prenaient des opioïdes pour le soulagement de la douleur
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
Oui 11 % 29 % 17 % 23 % 15 % 22 % 10 % 19 % 13 % 19 %
A E G I A G I A G I A G A G I
Non 84 % 62 % 76 % 69 % 77 % 73 % 81 % 72 % 81 % 72 %
B C D E F H J B B D J B D F H J
NSP/PR 5 % 9 % 8 % 8 % 7 % 5 % 9 % 9 % 6 % 8 %
Taille de l'échantillon 567 58* 192 147 391 197 154 164 537 282
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Les échantillons sont de petite taille et les résultats doivent donc être interprétés avec prudence; il convient toutefois de relever qu'un peu plus de la moitié (56 %) des répondants et répondantes estimant avoir été traités différemment en raison de leur recours aux opioïdes pour soulager leur douleur se sont sentis mal pour cette raison. Cela concorde avec les résultats de 2021, où 48 % étaient de cet avis.

Tableau G6 – Q36 : Cette façon différente de vous traiter vous a-t-elle fait vous sentir bien ou mal?
Échantillon : Les répondants et répondantes qui ont eu l'impression d'être traités différemment en raison de leur consommation d'opioïdes pour soulager leur douleur
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Cette façon de me traiter m'a fait me sentir bien 23 % 30 % 42 % 38 % 36 % 12 % 35 % 47 % 25 % 22 %
F F
Cette façon de me traiter n'a eu aucune incidence sur moi 21 % 35 % 24 % 41 % 28 % 26 % 24 % 30 % 21 % 22 %
Cette façon de me traiter m'a fait me sentir mal 56 % 32 % 34 % 21 % 36 % 62 % 33 % 24 % 53 % 52 %
D D E D D
NSP/PR 0 % 3 % 0 % 0 % 0 % 0 % 8 % 0 % 1 % 4 %
Taille de l'échantillon 49* 17* 27* 34* 60* 41* 19* 30* 68* 53*
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.
Tableau G7 – Q36 : Cette façon différente de vous traiter vous a-t-elle fait vous sentir bien ou mal?
Colonnes, % Population générale 2024 Population générale 2021
Cette façon de me traiter m'a fait me sentir bien 23 % 16 %
Cette façon de me traiter n'a eu aucune incidence sur moi 21 % 36 %
Cette façon de me traiter m'a fait me sentir mal 56 % 48 %
NSP/PR 0 % 3 %
Taille de l'échantillon 49* 18*
Identifiants de colonne A B
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Observations qualitatives

Selon les hommes travaillant manuellement, le soulagement de la douleur, le stress et l'accessibilité constituaient autant de facteurs pouvant contribuer à ce qu'un plus grand nombre de leurs pairs fassent la consommation de substances et développent des dépendances.

En effet, presque tous les participants de ce groupe avaient déjà souffert de douleurs chroniques ou connaissaient quelqu'un dont c'était le cas. Il est difficile pour une personne souffrant de douleurs chroniques d'aller travailler. Compte tenu des longues heures et des effets du travail physique sur le corps et l'esprit, les hommes travaillant manuellement ont expliqué se tourner vers la consommation de cocaïne ou d'opioïdes sur ordonnance pour pouvoir traverser la journée, puis vers l'alcool et le cannabis pour se détendre après le travail.

« Je ne peux passer une journée sans médicaments. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Québec

Les perceptions du traitement de la douleur chronique variaient. Certains participants ont dit adopter un mode de vie sain, avec de l'exercice et une saine alimentation. Ils ont aussi mentionné les thérapies non conventionnelles, comme la physiothérapie, les soins chiropratiques et l'acupuncture, tandis que d'autres ont parlé de médicaments ou de cannabis pour soulager la douleur. Les longs délais d'attente, l'accès difficile aux traitements et les coûts associés, le manque de flexibilité au travail ou de congés, les heures de rendez-vous peu commodes avec des professionnels de la santé ainsi que des emplois en milieu rural sont autant de facteurs faisant obstacle au traitement de la douleur chronique.

« On peut s'aider en portant attention au processus (un mode de vie sain, une bonne alimentation et de l'exercice). Il faut simplement faire des efforts. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Québec

« Je connais des gens qui souffrent de douleurs chroniques, et leur état pourrait être traité, mais pour cela, ils devraient s'absenter du travail, et ils ne peuvent se le permettre; ils n'ont pas non plus les moyens de suivre une physiothérapie. » – Homme occupant un emploi physiquement exigeant, Canada atlantique

Principales constatations : Points de vue sur la douleur chronique et sa prise en charge

Section H : Le rôle de la stigmatisation

Comme lors des vagues précédentes, les données ont été analysées pour permettre de mieux comprendre le rôle de la stigmatisation dans les opinions des répondants et répondantes envers les personnes qui prennent des opioïdes et la façon dont ces opinions sont peut-être liées aux politiques de soutien concernant la crise des opioïdes. Conformément à la segmentation décrite dans le sondage de référence, trois énoncés ont été utilisés aux fins de cette analyse :

Chacun des énoncés exprime le blâme ou l'absence de compassion, et la cohérence dans le niveau d'accord, de désaccord ou de neutralité à leur endroit a servi à diviser la population en segments distincts. Les membres du segment des « alliés » étaient en désaccord avec les trois énoncés, ce qui témoigne d'une volonté systématique de s'opposer aux points de vue stigmatisants. À l'inverse, les membres du segment des « réfractaires » étaient en accord avec les trois énoncés ou affichaient un point de vue neutre. L'inclusion des points de vue neutres repose sur l'hypothèse selon laquelle le refus de montrer réellement son désaccord avec l'un ou l'autre des énoncés laisse supposer la possibilité d'être à la fois en accord et en désaccord avec ce point de vue, selon la situation. Le fait pour les répondants et répondantes de manifester à l'occasion des opinions réfractaires a été jugé suffisant pour considérer qu'ils acceptent des points de vue stigmatisants sans jamais les rejeter catégoriquement. Enfin, le segment relativement important des « ambivalents » comprenait le reste de la population, c'est-à-dire les gens qui étaient en accord avec certains énoncés et en désaccord avec d'autres, ainsi que ceux qui ont refusé de fournir une réponse pour les trois énoncés. En raison des contradictions, il était impossible de les désigner comme étant véritablement des alliés ou des réfractaires. Le pourcentage que représente chaque segment par rapport à l'échantillon de la population générale se trouve dans le tableau H1.

La taille globale des segments n'a pas beaucoup changé depuis la dernière vague, bien que le nombre de réfractaires ait légèrement diminué depuis le début du suivi, en 2017. L'absence de mouvements plus importants entre les segments est en elle-même digne de mention compte tenu des autres changements mis en évidence dans le présent rapport. Le quart (25 %) de la population s'est retrouvée dans le segment des alliés, rejetant les opinions qui expriment la stigmatisation. À l'inverse, un pourcentage égal (24 %) de Canadiens et Canadiennes appartenaient au segment des réfractaires et acceptaient systématiquement les trois énoncés stigmatisant les personnes ayant un trouble lié à la consommation d'opioïdes. Enfin, la moitié restante des répondants et répondantes (50 %) étaient considérés comme des ambivalents, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas rejeté les trois points de vue stigmatisants, mais ils ne les ont pas non plus acceptés.

Tableau H1 – Taille des segments de stigmatisation
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Pourcentage 24 % 24 % 26 % 28 % 50 % 51 % 49 % 50 % 25 % 25 % 25 % 21 %
Taille de l'échantillon 398 244 258 377 829 524 493 671 446 249 252 282

Pour ce qui est de la composition démographique de chaque segment, les hommes semblaient toujours partager des opinions plus stigmatisantes et formaient une plus grande part des réfractaires, comptant pour 67 % de ce segment (comparativement à 56 % en 2021). La tendance inverse a été observée chez les alliés, dont 64 % s'identifiaient au genre féminin (un pourcentage en hausse par rapport aux 59 % de 2021).

Quelques changements régionaux mineurs sont aussi survenus, les répondants et répondantes de l'Ontario formant une part plus importante du segment des réfractaires (42 %, en hausse par rapport aux 38 % précédents). En revanche, le segment des réfractaires comptait maintenant un moins grand nombre de Québécois et Québécoises (16 %, en baisse par rapport aux 23 % précédents), qui semblaient être passés au segment des ambivalents (passant de 25 % à 27 %) ou à celui des alliés (passant de 20 % à 22 %).

Tableau H2 – Caractéristiques démographiques des segments de stigmatisation
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Genre masculin 67 % 56 % 60 % 56 % 46 % 48 % 46 % 49 % 34 % 40 % 39 % 35 %
Genre féminin 31 % 44 % 40 % 42 % 54 % 51 % 53 % 50 % 64 % 59 % 60 % 63 %
Autre 1 % 0 % 0 % 1 % 0 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %
Atlantique 8 % 4 % 5 % 6 % 6 % 7 % 9 % 7 % 7 % 9 % 4 % 5 %
Québec 16 % 23 % 18 % 21 % 27 % 25 % 27 % 26 % 22 % 20 % 23 % 20 %
Ontario 42 % 38 % 38 % 42 % 38 % 38 % 38 % 37 % 37 % 41 % 41 % 39 %
Manitoba/Saskatchewan 7 % 4 % 9 % 7 % 6 % 7 % 6 % 6 % 7 % 7 % 5 % 7 %
Alberta 13 % 16 % 15 % 10 % 10 % 10 % 10 % 11 % 13 % 9 % 11 % 15 %
BC 14 % 15 % 16 % 15 % 12 % 12 % 11 % 13 % 13 % 15 % 17 % 14 %
De 13 à 17 ans 9 % 11 % 10 % 8 % 8 % 5 % 7 % 7 % 5 % 5 % 2 % 3 %
De 18 à 34 ans 25 % 27 % 30 % 28 % 24 % 25 % 26 % 26 % 20 % 26 % 19 % 24 %
De 35 à 54 ans 31 % 33 % 34 % 33 % 26 % 30 % 31 % 30 % 31 % 34 % 32 % 33 %
55 ans et + 35 % 29 % 26 % 32 % 42 % 40 % 36 % 37 % 44 % 35 % 47 % 40 %
Moins de 40 000 $ 19 % 20 % 23 % 22 % 18 % 18 % 28 % 21 % 20 % 16 % 21 % 18 %
De 40 000 $ à moins de 80 000 $ 30 % 29 % 36 % 27 % 31 % 31 % 27 % 28 % 25 % 30 % 30 % 29 %
80 000 $ et plus 40 % 43 % 30 % 39 % 39 % 37 % 33 % 37 % 45 % 44 % 38 % 42 %
Tableau H3 – Répartition dans les suréchantillons par segment de stigmatisation
Colonnes, % Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Réfractaires 27 % 30 % 23 % 33 % 25 % 27 % 31 % 23 % 28 %
Ambivalents 59 % 51 % 57 % 51 % 46 % 52 % 57 % 52 % 52 %
Alliés 13 % 18 % 19 % 15 % 28 % 20 % 12 % 25 % 20 %
Taille de l'échantillon 373 477 522 999 422 421 389 566 342

Comme il a été mentionné dans les vagues précédentes de l'étude, les trois segments variaient sur le plan des comportements personnels relatifs aux opioïdes, les alliés et les ambivalents étant les plus susceptibles d'affirmer que les opioïdes dont ils avaient fait la consommation leur avaient toujours été prescrits personnellement ou fournis par un professionnel de la santé. Cela dit, on a observé un déclin du nombre de répondants et répondantes ayant indiqué avoir toujours reçu leurs opioïdes dans ces contextes, et ce, dans tous les segments, mais en particulier chez les alliés, où le pourcentage est passé de la moitié (51 %) en 2021 aux deux cinquièmes (39 %) en 2024.

Tableau H4 – Q37. À quelle fréquence les opioïdes que vous avez pris vous ont-ils été prescrits personnellement ou vous ont-ils été donnés par un professionnel de la santé ou fournis dans un établissement de soins de santé tel qu'un hôpital?
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Toujours 20 % 27 % 17 % 26 % 28 % 43 % 19 % 32 % 39 % 51 % 34 % 44 %
I FGI E E AE I
Habituellement 6 % 9 % 6 % 8 % 7 % 7 % 4 % 9 % 8 % 8 % 4 % 8 %
Parfois 23 % 18 % 26 % 13 % 20 % 9 % 15 % 7 % 12 % 8 % 10 % 9 %
DI A IFH E E AE
Rarement 35 % 29 % 43 % 40 % 34 % 29 % 50 % 40 % 34 % 25 % 47 % 31 %
G E K I
Jamais 11 % 15 % 9 % 10 % 6 % 9 % 8 % 9 % 5 % 7 % 5 % 7 %
B A
NSP/PR 6 % 2 % 1 % 2 % 5 % 4 % 5 % 3 % 2 % 1 %
Identifiant de colonne A B C D E F G H I J K L

L'exposition personnelle aux opioïdes variait également entre les différents segments. Comparativement à 2021, l'exposition à pratiquement tous les paramètres surveillés a augmenté, et ce dans tous les segments, c'est-à-dire que tout le monde avait été davantage exposé à tous les types d'expériences relatives aux opioïdes. Ayant connu un bond important, le segment des réfractaires suit maintenant de près celui des ambivalents, ce qui suggère un lien complexe entre l'exposition et les caractéristiques psychologiques à la base de ces segments.

Tableau H5 – Q32 (a, b, c, e) À votre connaissance et selon votre souvenir, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux. [% pour qui l'énoncé est vrai]
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a une ordonnance pour l'un de ces produits 41 % 31 % 47 % 43 % 45 % 42 % 51 % 46 % 63 % 55 % 66 % 68 %
BCI A A G E AJ I
J'ai connu quelqu'un qui a développé une dépendance à l'un de ces produits 31 % 26 % 26 % 21 % 33 % 26 % 32 % 22 % 38 % 31 % 42 % 31 %
D A FH E E
Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a utilisé l'un de ces produits sans avoir d'ordonnance à son nom ou en l'achetant dans la rue 18 % 23 % 27 % 14 % 25 % 21 % 22 % 15 % 31 % 27 % 29 % 25 %
C A H E
J'ai connu quelqu'un qui a fait une surdose non mortelle liée à l'un de ces produits 18 % 12 % 20 % 9 % 20 % 15 % 15 % 6 % 21 % 15 % 19 % 17 %
BD A A FGH E E E J I
Identifiant de colonne A B C D E F G H I J K L

Pour ce qui est de la familiarité avec divers types d'opioïdes, les niveaux sont demeurés plutôt stables dans tous les segments. Puisque, selon la question précédente, l'exposition personnelle aux diverses expériences relatives aux opioïdes a augmenté dans tous les segments, il est intéressant de noter que cela ne s'est pas nécessairement traduit par une plus grande familiarité avec les opioïdes même. Il en est de même pour la familiarité avec le fentanyl, comme l'illustre le tableau suivant.

Tableau H6 – Q17. Dans quelle mesure ces types d'opioïdes vous sont-ils familiers?
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Il y en a au moins un qui m'est très familier 19 % 15 % 25 % 24 % 25 % 23 % 25 % 22 % 36 % 35 % 30 % 38 %
  A A   A   A D
Il y en a au moins un qui m'est modérément familier 38 % 39 % 37 % 36 % 34 % 35 % 37 % 35 % 36 % 38 % 45 % 39 %
Il y en a au moins un qui m'est très légèrement familier, sans plus 16 % 20 % 21 % 17 % 20 % 17 % 17 % 18 % 15 % 16 % 12 % 15 %
Aucun ne m'est familier 25 % 24 % 16 % 19 % 19 % 24 % 19 % 22 % 12 % 11 % 12 % 7 %
  G   G  
NSP/PR 3 % 2 % 1 % 4 % 2 % 1 % 2 % 3 % 1 % 0 % 1 %
  G   G  
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I
Tableau H7 – Q19. Dans quelle mesure diriez-vous que le fentanyl vous est familier?
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Très familier 9 % 11 % 14 % 12 % 10 % 9 % 11 % 8 % 15 % 17 % 13 % 18 %
      D
Plutôt familier 34 % 32 % 34 % 36 % 30 % 31 % 34 % 33 % 41 % 36 % 44 % 48 %
      G
Peu familier 28 % 31 % 31 % 27 % 30 % 32 % 30 % 27 % 24 % 31 % 34 % 19 %
      I
Pas du tout familier 28 % 25 % 19 % 23 % 27 % 24 % 22 % 28 % 19 % 16 % 9 % 14 %
  G   G   H
NSP/PR 2 % 1 % 2 % 3 % 2 % 4 % 3 % 5 % 1 % 0 %
    A G  
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I

La hausse de l'exposition aux opioïdes relevée ci-dessus n'a pas nécessairement entraîné une plus grande perception de leur danger. Cela dit, de fortes majorités dans tous les segments étaient d'avis que la plupart de ces substances, voire la totalité, sont dangereuses. Comme lors des vagues précédentes de l'étude, les alliés étaient les plus susceptibles de considérer comme dangereux tous les opioïdes présentés dans le tableau.

Tableau H8 – Q18. Avec-vous l'impression : [en faisant référence au tableau des opioïdes]
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Que tous sont dangereux 40 % 41 % 37 % 45 % 41 % 40 % 38 % 42 % 54 % 51 % 44 % 52 %
      A D
Que la plupart sont dangereux 37 % 37 % 36 % 33 % 38 % 40 % 42 % 35 % 34 % 37 % 47 % 37 %
      G
Qu'environ la moitié sont dangereux 11 % 7 % 9 % 8 % 6 % 5 % 5 % 5 % 5 % 3 % 4 % 9 %
      G
Que quelques-uns sont dangereux 8 % 11 % 11 % 8 % 7 % 6 % 7 % 9 % 5 % 5 % 4 % 1 %
  G     I
Qu'aucun n'est dangereux 0 % 1 % 4 % 0 % 1 % 1 % 1 % 0 % 1 % 1 % 1 %
     
NSP/PR 4 % 3 % 3 % 6 % 7 % 8 % 7 % 8 % 2 % 3 % 1 %
    A G  
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I

Autre constatation digne de mention : l'exposition accrue aux opioïdes dans tous les segments et tous les scénarios suivis n'a pas nécessairement donné lieu à une hausse substantielle du pourcentage dans les segments des ambivalents et des alliés trouvant la crise des opioïdes très sérieuse dans leur communauté, et n'a entraîné qu'une légère hausse dans le segment des réfractaires.

Tableau H9 – Q25. D'après vous, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse dans votre collectivité?
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Très sérieuse 27 % 23 % 28 % 26 % 25 % 25 % 28 % 27 % 35 % 34 % 42 % 38 %
      A D
Plutôt sérieuse 40 % 35 % 38 % 39 % 34 % 33 % 39 % 34 % 35 % 34 % 41 % 39 %
Pas très sérieuse 17 % 25 % 17 % 18 % 16 % 14 % 15 % 17 % 16 % 18 % 9 % 11 %
  D B     H I
Pas du tout sérieuse 5 % 6 % 6 % 4 % 4 % 5 % 2 % 3 % 1 % 3 % 2 % 4 %
     
NSP/PR 12 % 12 % 11 % 13 % 21 % 23 % 15 % 19 % 12 % 12 % 7 % 8 %
    A G E  
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I

Le pourcentage de répondants et répondantes qui estimaient qu'ils sauraient quoi faire s'ils voyaient quelqu'un en situation de surdose et qu'ils seraient capables de reconnaître les signes d'une surdose d'opioïdes ou d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes a augmenté dans tous les segments.

C'était particulièrement le cas chez les ambivalents, dont le tiers (32 %) étaient maintenant d'avis ou fortement d'avis qu'ils pourraient reconnaître les signes d'une dépendance aux opioïdes, en hausse par rapport aux 22 % de 2021. Une hausse semblable a été observée chez les alliés, dont deux sur cinq (39 %) estimaient qu'ils seraient en mesure de reconnaître les signes d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes, alors que c'était le cas de 28 % à la vague précédente.

Tableau H10 – Q30C, D, E. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Je saurais quoi faire si je voyais quelqu'un en situation de surdose 34 % 32 % 41 % 32 % 28 % 22 % 22 % 18 % 36 % 33 % 34 % 36 %
  D A     D
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'une surdose d'opioïdes si j'en étais témoin 33 % 32 % 43 % 34 % 28 % 22 % 30 % 23 % 36 % 32 % 31 % 36 %
  D A   D   D
Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) 32 % 31 % 45 % 38 % 32 % 22 % 35 % 27 % 39 % 28 % 42 % 39 %
  D A   D   G G
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I
Tableau H11 – Q31C, D, E, F. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Une mauvaise maîtrise de soi est habituellement ce qui cause la dépendance aux opioïdes 71 % 62 % 64 % 64 % 27 % 31 % 33 % 30 % 0 % 0 % 0 %
  D G   G  
La dépendance aux opioïdes est une maladie 51 % 54 % 53 % 54 % 57 % 60 % 61 % 60 % 79 % 78 % 77 % 76 %
      A D
Nous devrions davantage utiliser nos ressources de soins de santé pour traiter les dépendances aux drogues 40 % 45 % 49 % 42 % 53 % 54 % 63 % 57 % 75 % 76 % 83 % 70 %
    A D   A D
Les personnes qui ont une dépendance aux opioïdes seraient capables de cesser d'en prendre si elles le voulaient vraiment 44 % 44 % 42 % 36 % 18 % 19 % 14 % 13 % 3 % 4 % 5 % 3 %
  D G   G  
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I

Bien que la confiance accordée aux diverses sources d'information sur les opioïdes et leurs effets soit demeurée relativement inchangée chez les ambivalents et les alliés, elle a connu une hausse chez les réfractaires, et ce, pour la plupart des sources évaluées. Le gouvernement du Canada constitue toutefois une exception majeure, le niveau de confiance à son endroit ayant connu un déclin dans tous les segments. C'est une tendance observée également, quoique dans une moindre mesure, dans la confiance accordée aux autorités sanitaires régionales.

Tableau H12 – Q54A, B, D, E, G, J-M. Dans quelle mesure chacune des sources suivantes susciterait-elle votre confiance ou votre méfiance si elle vous informait au sujet de l'utilisation d'opioïdes et de ses effets? [% qui ont confiance ou une grande confiance]
Colonnes, % Réfractaires Ambivalents Alliés
2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017 2024 2021 2019 2017
Votre médecin 84 % 74 % 71 % 76 % 80 % 84 % 83 % 83 % 91 % 87 % 92 % 92 %
    A   A
Un pharmacien ou une pharmacienne 75 % 70 % 70 % 74 % 84 % 78 % 80 % 83 % 90 % 92 % 92 % 94 %
      A D
Vos parents 96 %* 68 %* 58 %* 84 %* 96 %* 88 %* 96 %* 91 %* 100 %* 84 %* 100 %* 100 %*
  B A   A D   A G G
Votre agence de santé publique régionale ou municipale 60 % 60 % 57 % 61 % 67 % 66 % 67 % 69 % 77 % 85 % 83 % 84 %
      A
Le gouvernement du Canada 45 % 53 % 51 % 50 % 53 % 57 % 58 % 56 % 64 % 70 % 70 % 72 %
      A
Une personne qui a eu un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) ou qui a survécu à une surdose d'opioïdes 36 % 23 % 29 % 30 % 39 % 38 % 39 % 39 % 54 % 53 % 54 % 53 %
      A   A D
Des proches qui ont déjà pris des opioïdes 35 % 26 % 35 % 36 % 41 % 39 % 39 % 38 % 49 % 40 % 52 % 49 %
  A A   A   A G G
Un média d'information 35 % 22 % 27 % 29 % 27 % 31 % 29 % 31 % 34 % 42 % 37 % 39 %
    A   A D
Une personne qui utilise actuellement des opioïdes de façon régulière 17 % 13 % 23 % 20 % 18 % 16 % 18 % 18 % 23 % 28 % 23 % 23 %
  A A     A D
Identifiant de colonne   A B C   D E F   G H I
* Il faut tenir compte de la petite taille des échantillons. Les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Principales constatations : Le rôle de la stigmatisation

Section I : Opinions concernant la consommation d'alcool et la consommation de drogues

La majorité des répondants et répondantes se sont dits favorables à ce que les risques pour la santé et les mises en garde (69 %) de même que les ingrédients (59 %) soient indiqués sur les étiquettes de boissons alcoolisées, ce qui concorde avec les résultats des vagues précédentes de l'étude. Ce sont les opinions concernant les risques pour la santé et les mises en garde qui variaient le plus d'un groupe à l'autre. Même si tous étaient majoritairement favorables à cette mesure, les personnes racisées (76 %), les personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement (70 %) et les Autochtones (69 %) étaient les plus susceptibles de juger que les risques de l'alcool pour la santé devraient être indiqués sur les étiquettes.

En ce qui a trait à l'affichage du nombre de calories, la tendance à la baisse relevée en 2021 s'est poursuivie, le pourcentage jugeant que cette information devrait être indiquée sur les boissons alcoolisées étant maintenant de 43 % (alors qu'il était de 46 % en 2021 et de 52 % en 2019).

Tableau I1 – Q58 : Lesquels des éléments suivants devraient apparaître sur les étiquettes de boissons alcoolisées, s'il y a lieu?
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes (n = 3 740)
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus illégalement
Risques pour la santé/mises en garde 69 % 63 % 65 % 66 % 58 % 69 % 76 % 56 % 70 % 62 %
B E H J E H E H E H A B C D E F H J B E H J
Ingrédients 59 % 46 % 55 % 56 % 53 % 55 % 62 % 53 % 55 % 54 %
B E H B B B B B E H I J B B
Nombre de verres standard dans le contenant 49 % 42 % 47 % 51 % 43 % 49 % 56 % 39 % 48 % 38 %
B E H J H J B E H J H J A B C E H I J E H J
Nombre de calories 43 % 37 % 40 % 43 % 44 % 40 % 47 % 39 % 41 % 40 %
B B B H
Information nutritionnelle 39 % 33 % 38 % 44 % 39 % 38 % 47 % 34 % 35 % 37 %
B B H I J B A B C E F H I J
Aucune de ces réponses 5 % 4 % 6 % 3 % 7 % 6 % 3 % 8 % 5 % 5 %
D A B D G D A B D G
NSP/PR 8 % 15 % 8 % 12 % 8 % 6 % 7 % 8 % 6 % 9 %
A C E F G H I J A F I
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau I2 – Q49. Lesquels des éléments suivants devraient apparaître sur les étiquettes de boissons alcoolisées, s'il y a lieu?
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
Risques pour la santé/mises en garde  69 % 66 %  65 %  – 
C A
Ingrédients  59 % 59 %  57 %  – 
Nombre de verres standard dans le contenant  49 % 49 %  63 %  – 
C A
Nombre de calories  43 % 46 %  52 %  – 
C A
Information nutritionnelle  39 % 37 %  45 %  – 
C A
Aucune de ces réponses  5 % 7 %  –  – 
B A
NSP/PR  8 % 5 %  8 %  – 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003  0 
Identifiant de colonne  A B C D 

Comme c'était le cas aux vagues précédentes, les répondants et répondantes étaient pour la plupart conscients et inquiets des conséquences de la consommation d'alcool sur la santé. Les trois quarts (77 %) des gens étaient d'avis que la consommation d'alcool augmente le risque de développer une maladie grave, tandis que trois personnes sur cinq (62 %) estimaient que la consommation d'alcool, quelle que soit la quantité, peut présenter des risques pour la santé. Comme aux vagues précédentes de l'étude, un peu plus de la moitié des gens convenaient que la consommation d'alcool chez les jeunes constitue un grave problème au Canada (55 %) et que le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour lutter contre les méfaits de l'alcool (54 %). Ils étaient beaucoup moins nombreux à croire que la consommation d'alcool durant la grossesse pouvait être sans danger (11 %), bien que ce pourcentage fût légèrement plus élevé chez les parents d'un jeune de 13 à 15 ans (19 %) et les hommes travaillant manuellement (19 %).

Au sein de l'échantillon de la population générale, les gens qui croyaient qu'une personne ayant un trouble de consommation d'alcool pouvait y mettre fin si elle le voulait (31 %) étaient plus nombreux que ceux qui partageaient cet avis relativement à la consommation d'opioïdes (20 %). Dans les deux cas, les hommes travaillant manuellement étaient les plus susceptibles de dire qu'il était possible de mettre fin à sa consommation lorsqu'on le souhaite, ce qui pourrait suggérer que leur ouverture aux comportements à risque (du moins selon les données sur les opioïdes) pourrait découler au moins en partie du sentiment qu'ils pourraient cesser de prendre la substance en question s'ils le voulaient vraiment.

Tableau I3 – Q59 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Échantillon : La totalité des répondants et répondantes
Colonnes, % Population générale Jeunes de 13 à 15 ans Parents d'un jeune de 13 à 15 ans Jeunes adultes de 16 à 24 ans Hommes de 20 à 59 ans Autoch-tones Personnes racisées Hommes travaillant manuel-lement Personnes qui consomm-ent des opioïdes obtenus légalement Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement
La consommation d'alcool augmente le risque d'une personne de développer une maladie grave 77 % 72 % 76 % 69 % 71 % 78 % 78 % 70 % 75 % 74 %
Toute quantité d'alcool consommée peut présenter des risques pour la santé 62 % 62 % 63 % 58 % 58 % 66 % 58 % 56 % 61 % 59 %
La consommation d'alcool chez les jeunes est un grave problème au Canada 55 % 53 % 55 % 55 % 47 % 61 % 58 % 52 % 60 % 55 %
E E
Le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour lutter contre les méfaits de l'alcool 54 % 57 % 55 % 55 % 49 % 61 % 64 % 52 % 59 % 57 %
E
La consommation d'alcool est un problème de santé publique 53 % 51 % 57 % 49 % 49 % 56 % 56 % 50 % 55 % 56 %
Les personnes qui ont un trouble de consommation d'alcool (dépendance) pourraient y mettre fin si elles le voulaient vraiment 31 % 37 % 37 % 34 % 39 % 31 % 35 % 41 % 32 % 37 %
Consommer des boissons alcoolisées pendant la grossesse peut se faire en toute sécurité 11 % 13 % 19 % 13 % 17 % 13 % 12 % 19 % 12 % 20 %
A A
Taille de l'échantillon 1 666 373 477 522 999 422 421 389 566 342
Identifiants de colonne A B C D E F G H I J
Tableau I4 – Q50. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [% fortement en accord ou en accord]
Colonnes, %  Population générale 2024 Population générale  2021  Population générale  2019  Population générale  2017 
La consommation d'alcool augmente le risque d'une personne de développer une maladie grave  77 % 77 %  75 %  – 
La consommation d'alcool chez les jeunes est un grave problème au Canada  55 % 56 %  60 %  – 
C A – 
Les personnes qui ont un trouble de consommation d'alcool (dépendance) pourraient y mettre fin si elles le voulaient vraiment  31 % 30 %  24 %  – 
C A – 
La consommation d'alcool n'est pas un problème de santé publique*  15 %  16 %  – 
Consommer des boissons alcoolisées pendant la grossesse peut se faire en toute sécurité  11 % 7 %  9 %  – 
B A – 
Le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour lutter contre les méfaits de l'alcool  54 % 53 %  56 %  – 
Taille de l'échantillon  1 666 1 017  1 003 
Identifiant de colonne  A B C  D 
* En 2024, cet énoncé a été changé en « La consommation d'alcool est un problème de santé publique ».

Principales constatations : Opinions concernant la consommation d'alcool et la consommation de drogues

Conclusions

Après avoir réalisé quatre vagues de l'étude depuis le sondage de référence de 2017, nous disposons maintenant d'une multitude de données sur ce qui a changé et, le plus souvent, ce qui est demeuré inchangé dans les comportements et attitudes de la population canadienne relativement aux opioïdes.

Lorsque nous avons fait rapport des constatations précédentes, en 2021, nous avions mis en lumière quelques changements sur le plan de variables clés observés au cours des trois premières vagues et qui méritaient que l'on s'y attarde. À l'époque, le rapport avait formulé certaines hypothèses tentant d'expliquer si le léger virage dans les résultats en question découlait d'un changement de mentalité, ou plutôt de facteurs externes (plus précisément, la pandémie et ses effets sur la part des actualités consacrée à la crise des opioïdes, de même que sur les comportements).

Cette année, pour tous les indicateurs évalués, les résultats avaient tendance à demeurer constants dans les quatre vagues, ou à effectuer un léger retour aux niveaux mesurés dans trois des quatre vagues. Cela suggère des tendances sensiblement statiques à long terme.

Par exemple, la consommation d'opioïdes rapporté est demeuré plutôt stable, s'établissant actuellement à 23 %, et les variations dans les réponses par rapport à celles de 2017 ne sont pas supérieures aux niveaux pouvant être attribués à des erreurs d'arrondissement. Il en est de même pour les variables clés, comme les dangers perçus des opioïdes et le niveau de familiarité avec le fentanyl.

En général, la tendance est à la stabilité. Cependant, cette forte tendance rend les différences encore plus intéressantes.

Par exemple, on a observé une légère hausse du pourcentage de répondants et répondantes qui ont indiqué ne jamais avoir eu d'ordonnance pour les opioïdes consommés. On a également constaté ce qui semble être une augmentation progressive à long terme du niveau de connaissances que les gens jugent avoir des opioïdes. De la même façon, le pourcentage de ceux qui estimaient comprendre ce qui est si dangereux des opioïdes a connu une hausse plutôt marquée par rapport à celui des trois vagues précédentes.

Les résultats relatifs à la consommation de plusieurs substances à la fois semblent aussi avoir évolué. Bien que le pourcentage de ceux et celles qui font la consommation de plusieurs substances soit toujours plutôt faible, il pourrait connaître une hausse au fil du temps. Il est toutefois trop tôt pour qualifier ce changement de tendance. Chez les répondants et répondantes qui ont dit faire la consommation d'une autre substance en plus des opioïdes, la substance en question a quelque peu changé. En effet, la consommation de cannabis a diminué, tandis que celle de cocaïne et de méthamphétamines a augmenté.

Les discussions tenues dans le cadre du volet qualitatif sont souvent venues ajouter de précieux commentaires, permettant d'interpréter les résultats du sondage de façon plus précise, et parfois plus nuancée. Dans le cas de la cocaïne, bien qu'il soit impossible de faire le suivi des résultats qualitatifs au fil du temps, cette substance a semblé abordée différemment lors de cette vague. En effet, les participants et participantes l'ont mentionnée plus souvent et plus nonchalamment, quoique souvent lors de descriptions indirectes de comportements, et non pour parler de leurs propres actions.

Ensemble, ces constatations laissent entendre que, même si la plupart des comportements sont statiques, certaines connaissances ont été acquises, et il est possible que certains comportements sans rapport avec la consommation d'opioïdes fluctuent.

Les apprentissages les plus utiles et les plus intéressants tirés de l'étude se sont dégagés de l'analyse des divers groupes ciblés par cette vague. Plus précisément, les résultats concernant les Autochtones et les hommes travaillant manuellement ont mis en lumière certaines différences uniques à ces segments, que ce soit l'un par rapport à l'autre ou comparativement à la population générale. Ces deux groupes ont fréquemment fourni des réponses qui s'écartaient considérablement de celles de la population générale.

Dans le cas des hommes travaillant manuellement, la consommation rapporté était supérieur à la moyenne, l'impression que tous les opioïdes sont dangereux était moins répandue, et, même si leur niveau de familiarité avec le fentanyl était plus élevé, ils avaient moins tendance à qualifier celui-ci de très dangereux et plus tendance à tout de même prendre un opioïde sans ordonnance en sachant qu'il contenait du fentanyl. Le trouble lié à la consommation d'opioïdes n'était répandu dans aucun des segments, mais il était plus courant chez les hommes travaillant manuellement exigeant qu'au sein de la population générale. Lors des séances de discussion en groupe, les hommes travaillant manuellement ont fourni quelques précieux conseils sur la façon de communiquer avec eux sur les dangers des opioïdes et la façon d'obtenir de l'aide pour un trouble lié à la consommation, notamment en insistant sur la nécessité d'assurer l'anonymat et, dans le cas de communications sur les lieux de travail, de faire preuve de discrétion, par exemple en installant les affiches dans les toilettes.

En résumé, les hommes travaillant manuellement constituent de toute évidence une population aux opinions plus provocatrices qui adoptent des comportements plus difficiles en ce qui a trait aux opioïdes.

Les Autochtones ayant pris part à la recherche ont démontré certaines des mêmes distinctions que les hommes travaillant manuellement par rapport à la population générale, mais différaient dans certains aspects très importants, tant par rapport à ce segment que comparativement à la population dans son ensemble.

Les Autochtones présentaient aussi un taux de consommation d'opioïdes plus élevé que la moyenne et de meilleures connaissances en matière d'opioïdes, de fentanyl et de leurs dangers. Les troubles liés à la consommation d'opioïdes étaient aussi plus répandus chez les Autochtones. Contrairement aux hommes travaillant manuellement, toutefois, ce groupe semblait plus enclin à éviter les risques associés aux opioïdes.

Dans le cadre des séances de discussion, les participants et participantes autochtones ont fourni un précieux contexte qui pourrait être spécifique à leur situation. Ils ont souvent relevé des obstacles empêchant les Autochtones de demander de l'aide pour un trouble lié à la consommation, citant par exemple le coût, l'accessibilité (en particulier chez ceux vivant dans des communautés éloignées), les préjugés associés à la consommation d'opioïdes, mais aussi les préoccupations relatives à la sécurité des personnes dont la consommation d'opioïdes est connue. Les opinions quant à la fiabilité des diverses sources d'information, y compris le gouvernement du Canada, divergeaient aussi beaucoup, ce qui cadre avec les constatations tirées de plusieurs études menées auprès d'Autochtones résidant au Canada.

Dans l'ensemble, les données démontrent clairement que la situation des Autochtones, leurs attitudes et leurs besoins sont souvent uniques et méritent des réflexions et approches distinctes.

Annexe A : Rapport de méthodologie quantitative

Méthodologie du sondage

L'approche globale adoptée par Earnscliffe Strategy Group dans le cadre de l'étude consistait à réaliser un sondage en ligne auprès d'au moins 3 700 Canadiens et Canadiennes de 13 ans et plus provenant d'un panel en ligne. Une description détaillée de l'approche utilisée est présentée ci-dessous.

Conception du questionnaire

Les questionnaires de l'étude ont été conçus par Earnscliffe, puis transmis à Santé Canada aux fins de rétroaction. Les sondages ont été proposés en français et en anglais, et les gens ont pu y répondre dans la langue de leur choix.

Conception et sélection de l'échantillon

Le plan d'échantillonnage de l'étude a été conçu par Earnscliffe, en collaboration avec Santé Canada, et l'échantillon a été sélectionné par Léger à partir des instructions d'Earnscliffe. Les sondages ont été réalisés à partir du panel en ligne à participation volontaire de Léger. La dactyloscopie numérisée a permis de veiller à ce que personne ne réponde plus d'une fois au sondage en ligne.

Un total de 1 666 personnes ont été sélectionnées au sein de l'échantillon de la population générale. Des suréchantillons (d'un minimum de n = 300 répondants et répondantes) ont aussi été recueillis pour les groupes suivants :

Le profil de chacun des neuf groupes cibles surreprésentés figure dans le tableau ci-dessous. Leur source était une combinaison de personnes se trouvant dans l'échantillon de la population générale, de personnes trouvées précisément lors de l'échantillonnage des groupes surreprésentés et de personnes trouvées lors de l'échantillonnage d'un autre groupe cible.

Vague actuelle
Suréchantillon de jeunes de 13 à 15 ans
Échantillon de la population générale 73
Suréchantillon 300
Total 373
Suréchantillon de parents d'un jeune de 13 à 15 ans
Échantillon de la population générale 96
Suréchantillon 381
Total 477
Suréchantillon de jeunes adultes de 16 à 24 ans
Échantillon de la population générale 145
Suréchantillon 377
Total 522
Suréchantillon d'hommes de 20 à 59 ans
Échantillon de la population générale 252
Suréchantillon 747
Total 999
Suréchantillon d'Autochtones
Échantillon de la population générale 129
Suréchantillon 293
Total 422
Suréchantillon de communautés ethniques et racisées
Échantillon de la population générale 83
Suréchantillon 338
Total 421
Suréchantillon d'hommes travaillant manuellement
Échantillon de la population générale 83
Suréchantillon 306
Total 389
Suréchantillon de personnes prenant des opioïdes obtenus légalement
Échantillon de la population générale 165
Suréchantillon 402
Total 567
Suréchantillon de personnes prenant des opioïdes obtenus illégalement
Échantillon de la population générale 97
Suréchantillon 245
Total 342

Les données définitives pour la population générale, de même que pour les suréchantillons de jeunes de 13 à 15 ans, de jeunes adultes de 16 à 24 ans, d'hommes de 20 à 59 ans, d'Autochtones et de personnes racisées ont été pondérées de façon à reproduire la répartition réelle de la population par région, âge et genre selon les données du recensement de 2021. Les données des suréchantillons de parents, d'hommes travaillant manuellement et de personnes prenant des opioïdes légalement et illégalement ont été pondérées en fonction du profil trouvé dans la population générale, selon l'âge, le genre et la région.

Collecte de données

Le sondage s'est déroulé en français et en anglais, du 27 février au 16 mars 2024. Il a été pris en charge par Léger à partir de son panel en ligne exclusif. Pour les sondages auprès des moins de 18 ans, Léger a d'abord sélectionné des adultes pour déterminer s'ils étaient parents d'un jeune de 13 à 17 ans. Nous avons ensuite mené au hasard une entrevue avec le parent admissible ou avec son enfant afin d'assurer la représentativité (plutôt que de d'abord réaliser toutes les entrevues auprès de jeunes, puis celles auprès de parents d'un jeune de 13 à 15 ans). Toutes les autorisations nécessaires et requises (y compris celles des parents ou des tuteurs pour les jeunes de 13 à 15 ans) ont été obtenues avant de procéder au sondage auprès des jeunes.

Cibles et pondération

Des quotas ont été utilisés pour l'échantillon de la population générale avant toute pondération supplémentaire de façon à atteindre les nombres minimums de sondages réalisés par genre, par groupe d'âge et par région. La répartition des quotas a été conçue pour permettre l'analyse de sous-ensembles de données.

Les données définitives pour l'échantillon de la population générale ont été pondérées en fonction des données du recensement de 2021. La pondération a été appliquée en fonction des statistiques liées à la région, à l'âge et au genre de façon à ce que les données définitives soient proportionnelles à la population canadienne âgée de 13 ans et plus.

Des cibles précises ont été fixées pour les suréchantillons :

Des quotas par caractéristique démographique ont été fixés pour les suréchantillons de jeunes de 13 à 15 ans, de parents d'un jeune de 13 à 15 ans, de jeunes adultes de 16 à 24 ans et d'hommes de 20 à 59 ans, mais pas pour les suréchantillons de personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement ou illégalement, car les taux d'incidence sont faibles pour ces deux segments.

Biais de non-réponse

Les répondants et répondantes au sondage ont été sélectionnés à partir d'une liste de personnes ayant accepté volontairement de participer à des sondages en s'inscrivant à un panel. La notion de non-réponse est plus complexe pour ce type d'étude que pour celles reposant sur un échantillon probabiliste aléatoire dont la base d'échantillonnage peut, du moins en théorie, comprendre l'ensemble de la population étudiée. Dans de tels cas, un biais de non-réponse peut être introduit à plusieurs étapes avant l'invitation à participer à ce sondage en particulier, sans parler de la décision de répondre ou non à une question précise du sondage.

Contrôle de la qualité

Avant de lancer le sondage, Earnscliffe et Santé Canada ont testé les liens afin de s'assurer que la programmation correspondait bien aux questionnaires. Léger a effectué un test préliminaire des sondages, et les données ont été passées en revue par Earnscliffe et Santé Canada avant le lancement officiel pour s'assurer que les questions s'enchaînaient correctement et qu'elles pouvaient être comprises facilement.

Rapport

Les résultats accompagnés d'une lettre capitale dans les tableaux du présent rapport, ainsi que ceux se trouvant dans un document distinct, mettent en évidence les différences entre les groupes démographiques analysés qui sont beaucoup plus marquées. Les lettres capitales signifient que la différence est significative à un seuil de 0,05. Dans le texte du rapport, les différences démographiques mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %, à moins d'indication contraire. Le test Z est le test statistique utilisé pour déterminer le niveau de signification des résultats.

Marge d'erreur

Le recrutement pour le sondage en ligne s'est fait à partir d'une liste de volontaires ayant manifesté leur intérêt à participer à des sondages en ligne, ou s'y étant inscrits. Les données ont été pondérées afin de refléter la composition démographique de la population canadienne âgée de 13 ans et plus. Puisque l'échantillon utilisé s'appuie sur des personnes s'étant originalement portées volontaires pour participer au panel, aucune estimation formelle de l'erreur d'échantillonnage ne peut être calculée pour l'ensemble de l'échantillon. Le traitement de l'échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada pour les sondages en ligne.

Annexe B : Rapport de méthodologie qualitative

Méthodologie

L'étude avait pour principal objectif de faire le suivi des changements survenus depuis l'enquête de suivi et la recherche qualitative sur la sensibilisation, les connaissances et les comportements liés aux opioïdes aux fins de l'éducation du public réalisées en 2021 afin de déterminer l'état actuel de la sensibilisation, des connaissances, des attitudes, des croyances (y compris l'évaluation des opinions à l'égard de diverses mesures de réduction des méfaits) et des comportements concernant les opioïdes et d'autres substances réglementées.

Le volet qualitatif avait les objectifs suivants :

Les résultats sont tirés d'une série de dix séances de discussion menées les 24 et 25 janvier 2024. Les groupes étaient composés d'hommes travaillant manuellement dans un autre secteur que la construction (aussi appelés « hommes travaillant manuellement » dans le présent rapport) et d'Autochtones de 18 à 59 ans. Deux séances (une auprès de chaque groupe cible) ont été menées dans chacune des régions suivantes du pays : la Colombie-Britannique, les Prairies et les territoires, l'Ontario, le Québec et le Canada atlantique. Les séances ont toutes été menées en anglais, à l'exception de celles du Québec, qui se sont déroulées en français. Les personnes appartenant à une communauté de langue officielle en situation minoritaire ont été invitées à participer dans la langue de leur choix.

Le tableau suivant présente le calendrier des séances et le nombre de personnes y ayant participé :

Groupe Groupe cible Région/langue Nbre de personnes recrutées Nbre de participants
1 Hommes (18 ans et plus) occupant un emploi physiquement exigeant (hors construction) Canada atlantique (anglais) 10 9
2 Hommes (18 ans et plus) occupant un emploi physiquement exigeant (hors construction) Québec (français) 10 7
3 Hommes (18 ans et plus) occupant un emploi physiquement exigeant (hors construction) Ontario (anglais) 10 8
4 Hommes (18 ans et plus) occupant un emploi physiquement exigeant (hors construction) Prairies/Nord (anglais) 11 9
5 Hommes (18 ans et plus) occupant un emploi physiquement exigeant (hors construction) Colombie-Britannique (anglais) 10 4
6 Autochtones (de 18 à 59 ans) Canada atlantique (anglais) 10 9
7 Autochtones (de 18 à 59 ans) Québec (français) 10 8
8 Autochtones (de 18 à 59 ans) Ontario (anglais) 10 5
9 Autochtones (de 18 à 59 ans) Prairies/Nord (anglais) 11 9
10 Autochtones (de 18 à 59 ans) Colombie-Britannique (anglais) 10 8
Total     102 76

Recrutement

Le recrutement s'est fait au moyen d'un questionnaire de sélection (voir l'annexe D).

Dix personnes ont été recrutées pour chaque groupe, avec des résidents et résidentes d'endroits précis partout au pays sélectionnés précisément en raison des taux plus élevés de surdoses. Quality Response, notre sous-traitant pour le travail sur le terrain, ainsi que ses fournisseurs ont d'abord communiqué avec les membres de leur base de données respective par courriel, puis ont réalisé un suivi par téléphone afin d'effectuer une présélection des participants et participantes. Un recrutement téléphonique a ensuite eu lieu afin de compléter les groupes dans chaque marché.

Animation

Deux animateurs ont dirigé les séances de discussion. Après les soirées de discussion en groupe, notre équipe a fait un compte rendu auprès de Santé Canada pour discuter de la fonctionnalité du guide de discussion et des problèmes liés au recrutement, à la participation et à la technologie.

Remarque sur l'interprétation des résultats de la recherche qualitative

Il est important de noter qu'une recherche qualitative est une forme de recherche scientifique, sociale, sur les politiques et sur l'opinion publique. La recherche par groupes de discussion n'a pas pour but d'aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre une décision, mais vise plutôt à recueillir un éventail d'idées, de réactions, d'expériences et de points de vue auprès d'un échantillon choisi de participants s'exprimant sur un sujet donné. Il est à noter qu'en raison de leur faible nombre, les participants et participantes ne peuvent être considérés comme étant statistiquement parfaitement représentatifs de l'ensemble de la population dont ils sont un échantillon. Les résultats obtenus ne peuvent donc pas être généralisés au-delà de ces échantillons.

Glossaire des termes

Ci-dessous se trouve un glossaire expliquant les généralisations et les interprétations des termes qualitatifs utilisés tout au long du rapport. Ces expressions sont utilisées lorsque des groupes partagent un point de vue précis et que des thèmes se répètent. À moins d'indication contraire, il ne faut pas en conclure que les autres participants et participantes n'étaient pas d'accord. Ils pourraient s'être abstenus de tout commentaire ou ne pas avoir d'opinion arrêtée sur la question.

Généralisation Interprétation
Peu Peu est utilisé lorsque moins de 10 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Plusieurs Plusieurs est utilisé lorsque moins de 20 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Quelques personnes Quelques personnes est utilisé lorsque plus de 20 %, mais nettement moins de 50 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Beaucoup Beaucoup est utilisé lorsque près de 50 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Majorité/majorité relative Majorité ou majorité relative est utilisé lorsque plus de 50 %, mais moins de 75 % des participants ont fourni des réponses semblables.
La plupart La plupart est utilisée lorsque plus de 75 % des participants ont fourni des réponses semblables.
Grande majorité Grande majorité est utilisé lorsque presque tous les participants ont fourni des réponses semblables, mais que plusieurs avaient des points de vue différents.
Unanime/presque tous Unanimes ou presque tous est utilisé lorsque tous les participants ont fourni des réponses semblables ou lorsque la grande majorité des participants ont fourni des réponses semblables et que les quelques autres ont refusé de formulé des commentaires sur le sujet.

Annexe C : Guide de discussion

Introduction

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 10 min

L'animateur se présente et décrit son rôle : le rôle de l'animateur est de poser des questions, de s'assurer que chacun a la possibilité de s'exprimer, de surveiller le temps, d'être objectif et de ne pas avoir d'intérêt particulier.

Animateur : faire un tour de table et demander aux participants de se présenter.

Présentation des participants : Pour commencer, veuillez indiquer votre prénom, l'endroit où vous vous trouvez et l'un de vos champs d'intérêt ou passe-temps favoris.

Connaissance et compréhension de la dépendance

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 20 min

Nous parlerons aujourd'hui de consommation de substances. Nous entendons par là, la consommation de substances comme l'alcool et les drogues. Cela englobe les drogues licites et illicites. La consommation de substances varie d'une personne à l'autre et peut être perçue comme un spectre à diverses facettes, certaines bénéfiques, d'autres néfastes. En effet, certaines de ces facettes sont bénéfiques (p. ex., prendre des médicaments comme prescrit ou utiliser du tabac dans un cadre cérémonial ou religieux [p. ex., purification par la fumée]), alors que d'autres présentent de faibles risques (p. ex., suivre les Directives de consommation d'alcool à faible risque ou les Recommandations pour la consommation du cannabis à moindre risque). Certaines habitudes de consommation peuvent toutefois devenir néfastes (p. ex., les beuveries express, la consommation de drogues illicites, l'augmentation de la quantité et de la fréquence ou la combinaison de plusieurs substances) – à cette extrémité du spectre, une dépendance (également appelée « trouble lié à la consommation de substances psychoactives ») peut se créer chez la personne qui consomme des substances au point de se nuire ou de nuire aux autres, sans pouvoir s'arrêter, même si elle le souhaite.

Compréhension des opioïdes et des surdoses

Durée de la section : 15 min/durée cumulative : 35 min

J'aimerais prendre un moment pour mieux comprendre vos connaissances en matière d'opioïdes.

Habitudes et opinions quant à la consommation de drogues et d'alcool

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 45 min

J'aimerais prendre un moment pour mieux comprendre les façons dont les substances, y compris l'alcool, le cannabis, les opioïdes prescrits et les drogues obtenues illégalement, sont parfois consommées. J'aimerais rappeler à tous et à toutes que les expériences et les opinions dévoilées ici demeureront entièrement confidentielles et qu'aucune réponse ne vous sera attribuée personnellement.

Connaissance et compréhension de la stigmatisation

Durée de la section : 15 min/durée cumulative : 60 min

Afin que nous soyons tous sur la même longueur d'onde, notons que par « stigmatisation liée à la consommation de substances », nous entendons la discrimination ou le mauvais traitement de certaines personnes en raison de leur consommation (p. ex., chez le médecin).

Groupes composés de membres des peuples autochtones

Durée de la section : 25 min/durée cumulative : 85 min

Groupes d'hommes ouvriers

Durée de la section : 25 min/durée cumulative : 85 min

[Animateur, lire la définition suivante au besoin] La douleur chronique se définit comme une douleur qui persiste pendant plus de trois mois.

Conclusion

Durée de la section : 5 min/durée cumulative : 90 min

[L'animateur va demander aux participants de lui transmettre les questions supplémentaires par la fenêtre de clavardage, et explorer tout autre point d'intérêt.]

Annexe D : Questionnaire de recrutement

Groupes de discussion en ligne – Sommaire

No de groupe Population Région Heure
Mercredi 24 janvier 2024
1 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Canada atlantique (anglais) 16 h (HNE)/17 h (HNA)
2 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Québec (français) 18 h (HNE)
3 (DA) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Ontario (anglais) 18 h (HNE)
4 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Prairies/Nord (anglais) 20 h (HNE)/18 h (HNC)/18 h (HNR)
5 (DA) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Colombie-Britannique (anglais) 20 h (HNE)/17 h (HNP)
Jeudi 25 janvier 2024
6 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Canada atlantique (anglais) 16 h (HNE)/17 h (HNA)
7 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Québec (français) 18 h (HNE)
8 (DA) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Ontario (anglais) 18 h (HNE)
9 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Prairies/Nord (anglais) 20 h (HNE)/18 h (HNC)/18 h (HNR)
10 (DA) Personnes autochtones (18 à 59 ans)

Colombie-Britannique (anglais)

20 h (HNE)/17 h (HNP)

Nom du répondant :
No de téléphone du répondant : (travail)
No de téléphone du répondant : (cellulaire)
Courriel du répondant :
Intervieweur :
Date :
Validé :

Bonjour/Hello, je m'appelle et je vous appelle de la part d'Earnscliffe, une firme professionnelle de recherche sur l'opinion publique. Nous organisons des groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada, pour Santé Canada plus précisément, au sujet d'enjeux d'importance pour les Canadiens. Nous recherchons des personnes prêtes à participer à un groupe de discussion en ligne sur les opioïdes (médicaments et/ou drogues généralement utilisés pour gérer la douleur) et l'alcool, d'une durée maximale de 90 minutes. Nous cherchons à recruter jusqu'à 10 participants, auxquels nous remettrons une somme de [INSÉRER LE MONTANT] $ pour les remercier de leur temps. Puis-je poursuivre?

Oui [Continuer]
Non [Remerciez et terminez]

Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French? [SI ANGLAIS, CONTINUEZ EN ANGLAIS OU ORGANISEZ UN RAPPEL AVEC UN INTERVIEWEUR ANGLAIS: We will call you back to conduct this research interview in English. Thank you. Bye].

La participation est volontaire et confidentielle. Nous souhaitons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d'avis. La discussion se déroulera sous forme de conversation et sera animée par un professionnel de la recherche. Tous les commentaires émis demeureront anonymes et seront regroupés avec ceux des autres participants afin de nous assurer qu'ils ne sont pas associés à une personne en particulier. Avant de vous inviter à participer, nous devons vous poser quelques questions afin de nous assurer de la diversité des participants. Puis-je vous poser quelques questions? Cela ne prendra que 5 minutes environ.

Oui [Continuer]
Non [Remerciez et terminez]

Texte relatif à la surveillance :

[Lisez à tous] : « Cet appel peut être écouté ou enregistré à des fins d'évaluation ou de contrôle de la qualité. »

[Clarifications supplémentaires au besoin] :

1. Est-ce que vous, ou un membre de votre ménage, travaillez…

  Oui Non
Pour une société de recherche sur l'opinion publique ou d'étude de marché 1 2
Pour un magazine ou un journal en ligne ou imprimé 1 2
Pour une chaîne de radio ou de télévision 1 2
Pour une agence de relations publiques 1 2
Pour une agence de publicité ou de graphisme 1 2
Pour un média en ligne ou comme auteur(e) d'un blogue 1 2
Pour le gouvernement fédéral, provincial ou municipal 1 2
Dans le domaine du traitement de la dépendance 1 2
Pour un organisme d'application de la loi/la police 1 2
Dans le secteur médical ou l'industrie pharmaceutique 1 2

[Si « oui » à l'une de ces options, remercier et terminez]

2. À quel genre vous identifiez-vous? Veuillez indiquer le genre auquel vous considérez appartenir.

[Pour les groupes comptant des hommes ouvriers (groupes 1 à 5), seuls ceux qui s'identifient comme des hommes sont éligibles. Pour les groupes avec des personnes autochtones (groupes 6 à 10), tous sont admissibles.]

3. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

4. Et dans quelle ville ou région parmi les suivantes demeurez-vous (s'il y a lieu)?

5. Êtes-vous une personne autochtone, c'est-à-dire une Première Nation (inscrite ou non inscrite), Métisse ou Inuk (Inuit)?

6. Êtes-vous membre des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)? [Assurer un bon mélange]

7. [Uniquement pour les Premières Nations] Vivez-vous… [Assurer un bon mélange]

8. [Si non-autochtone à Q5, pour les groupes d'hommes travaillant manuellement] Pour nous assurer que nous parlons à une diversité de personnes, pourriez-vous s'il vous plaît me dire quelle est votre origine ethnique? [Ne pas lire, assurer un bon mélange]

9. Auquel des groupes d'âge suivants appartenez-vous? Êtes-vous âgé(e) de…? [Assurer un bon mélange]

[Pour les groupes comprenant des hommes ouvriers (groupes 1 à 5), tous les âges sont éligibles. Pour les groupes avec des personnes autochtones (groupes 6 à 10), veuillez remercier et mettre fin aux participants de plus de 60 ans.]

10. Quelle est votre situation d'emploi à l'heure actuelle?

Les groupes avec des hommes ouvriers (groupes 1 à 5) doivent tous être employés.

11. Dans lesquels des domaines ou secteurs d'activité suivants travaillez-vous, s'il y a lieu? [Assurer un bon mélange]

  1. Métiers, opérateurs de transport et d'équipement et professions connexes, notamment :
    1. Maintenance et exploitation des équipements
    2. Installateurs, réparateurs, manutentionnaires de matériels
    3. Opérations de transport et d'équipement lourd et professions d'entretien connexes
  2. Ressources naturelles, agriculture et production connexe, notamment :
    1. Travailleurs, opérateurs et ouvrier des services miniers, pétroliers et gaziers
    2. Métiers de l'usinage, du formage, du façonnage et du montage des métaux
    3. Travailleurs forestiers et forestiers
    4. Travailleurs de l'agriculture et de l'horticulture
    5. Autres travailleurs des métiers de la pêche, du piégeage et de la chasse
    6. Ouvriers à la récolte
    7. Ouvrier en aménagement paysager et entretien des terrains
  3. Fabrication et services publics, notamment :
    1. Opérateurs de machines et ouvriers de production
    2. Assembleurs
    3. Ouvriers
  4. EXCLURE : Construction/Ouvrier général incluant :
    1. Entrepreneurs et contremaîtres des métiers industriels, électriques et de la construction, incluent les travailleurs liés à ces métiers.
    2. Métiers de l'électricité et travailleurs des lignes électriques et des télécommunications
    3. Plombiers, tuyauteurs et monteurs de gaz
    4. Charpentiers et ébénistes
    5. Métiers de la maçonnerie et du plâtrage
    6. Autres métiers du bâtiment
    7. Aides de métier, ouvrier en construction et personnel relié.
  5. Autre
  6. Je préfère ne pas dire [Remerciez et terminez]

Pour les groupes comprenant des hommes ouvriers, veuillez exclure ceux qui travaillent dans la iv. Construction/ouvrier général. Pour les groupes comprenant des personnes autochtones, nous pouvons accepter toute personne travaillant dans l'une de ces professions.

12. [Si oui à Q11 i, ii, iii] Êtes-vous un gestionnaire/superviseur ou occupez-vous un poste de bureau?

Veuillez limiter le nombre de gestionnaires/superviseurs/employés de bureau.

13. Êtes-vous membre d'un syndicat?

14. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? [Assurer un bon mélange]

15. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c'est-à-dire le total des revenus avant impôt de toutes les personnes habitant sous votre toit? [Lisez la liste] [Assurer un bon mélange]

Dans le cadre de cette étude, vous devrez participer à un appel vidéo en ligne.

16. Avez-vous accès à un ordinateur, à un téléphone intelligent ou à une tablette avec une connexion Internet haute vitesse que vous pourrez utiliser pour participer au groupe de discussion en ligne?

17. Est-ce que votre ordinateur/téléphone intelligent/tablette a une caméra qui permettra à l'animateur et aux autres participants de vous voir lors de la discussion en ligne?

18. Avez-vous actuellement une adresse courriel active que vous pouvez utiliser?

19. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe? Ces séances réunissent des gens dans le but de connaître leur opinion sur un sujet donné.

20. Il y a combien de temps de cela?

21. À combien de séances de discussion en groupe avez-vous assisté au cours des 5 dernières années?

Invitation :

22. Les participants aux groupes de discussion sont invités à exprimer leurs opinions et leurs pensées. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise à exprimer vos opinions devant d'autres personnes? Diriez-vous que vous êtes…? [LISEZ LA LISTE]

23. Les participants doivent parfois lire du texte, examiner des images ou taper des réponses au cours de la discussion. Y a-t-il une raison qui vous empêcherait de participer?

23a. Pouvons-nous faire quoi que ce soit afin que vous puissiez participer à l'étude?

23b. Que pouvons-nous faire, précisément? [Question ouverte]

[Prenez la réponse en note en vue d'une possible entrevue individuelle]

24. Les réponses que vous avez fournies indiquent que vous correspondez au profil de participant que nous recherchons. J'aimerais vous inviter à participer à une séance de discussion en petit groupe, aussi appelée « groupe de discussion en ligne », qui se tiendra le [Date] à [Heure].

Comme vous le savez peut-être, les groupes de discussion visent à recueillir de l'information sur un sujet précis. Dans ce cas-ci, la discussion servira à connaître votre opinion sur des sujets liés à la santé qui peuvent concerner les Canadiens. Le groupe sera formé de 10 personnes et la discussion sera menée de manière très informelle.

La séance durera un maximum 90 minutes, et vous recevrez un montant de [Insérer le montant] $ en guise de remerciement pour votre temps. Souhaitez-vous y participer?

Enjeux relatifs à la confidentialité

J'aurais maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de l'étude. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre étude. Lorsque je vous poserai ces questions, n'hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.

P1. Tout d'abord, nous fournirons une liste des prénoms et des profils (réponses au questionnaire de recrutement) des participants à l'animateur afin qu'il puisse vous inscrire dans le groupe. Acceptez-vous que nous transmettions ces renseignements? Je peux vous assurer que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.

Nous devons fournir votre prénom et votre profil puisque seules les personnes invitées peuvent prendre part à la séance et ces renseignements servent à faire une vérification. Soyez assuré que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. Passez à P1A

P1a. Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre prénom et votre profil à l'animateur du groupe de discussion?

P2. La séance sera enregistrée aux fins de recherche. L'enregistrement sera utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer un rapport sur les résultats de l'étude. Il pourrait également être utilisé par le gouvernement du Canada pour la production de rapports internes.

Acceptez-vous que votre participation soit enregistrée aux fins de recherche et de production de rapports seulement?

Nous devons procéder à l'enregistrement de la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.

P2a. Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous fassions un enregistrement de la séance?

P3. Une procédure qualitative standard consiste à inviter les clients, dans ce cas, des employés du gouvernement du Canada, à observer les groupes en ligne. Ils seront là simplement pour entendre vos opinions de vive voix. Cependant, ils pourraient prendre leurs propres notes et s'entretenir avec l'animateur pour discuter, s'il y a lieu, des questions supplémentaires à poser au groupe.

Acceptez-vous que des employés du gouvernement du Canada observent la séance?

Invitation :

Parfait, vous êtes admissible à participer à l'un de nos groupes de discussion. Comme je l'ai mentionné plus tôt, la séance de discussion aura lieu le [Date] à [Heure] et durera un maximum de 90 minutes.

No de groupe Population Région Heure
Mercredi 24 janvier 2024
1 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Canada atlantique (anglais) 16 h (HNE)/17 h (HNA)
2 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Québec (français) 18 h (HNE)
3 (DA) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Ontario (anglais) 18 h (HNE)
4 (SC) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Prairies/Nord (anglais) 20 h (HNE)/18 h (HNC)/18 h (HNR)
5 (DA) Hommes (18 ans et plus) occupant des emplois physiquement exigeants (hors construction) Colombie-Britannique (anglais) 20 h (HNE)/17 h (HNP)
Jeudi 25 janvier 2024
6 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Canada atlantique (anglais) 16 h (HNE)/17 h (HNA)
7 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Québec (français) 18 h (HNE)
8 (DA) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Ontario (anglais) 18 h (HNE)
9 (SC) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Prairies/Nord (anglais) 20 h (HNE)/18 h (HNC)/18 h (HNR)
10 (DA) Personnes autochtones (18 à 59 ans) Colombie-Britannique (anglais) 20 h (HNE)/17 h (HNP)

Nous vous demandons de vous connecter quelques minutes avant l'heure prévue pour vous permettre de tester votre connexion et votre son (haut-parleur et microphone). Si vous avez besoin de lunettes pour lire, veuillez vous assurer de les avoir à portée de main.

Comme nous n'invitons qu'un nombre restreint de personnes, votre présence à la séance est très importante. C'est pourquoi si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez vous présenter, nous vous demandons de téléphoner à notre bureau au [Insérer le numéro de téléphone] afin que nous puissions trouver quelqu'un pour vous remplacer. Demandez à parler à [Nom]. Quelqu'un communiquera avec vous dans les jours précédant la séance pour vous rappeler la discussion prévue.

Afin que nous puissions vous appeler pour confirmer votre présence ou pour vous informer si des changements surviennent, pourriez-vous me confirmer votre nom et vos coordonnées?

Prénom :
Nom :
Courriel :
Numéro de téléphone (jour) :
Numéro de téléphone (soir) :

Si le répondant refuse de donner son prénom, son nom, son courriel ou son numéro de téléphone, dites-lui que ces renseignements seront protéger en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et qu'ils seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l'informer de tout changement concernant la séance de discussion. S'il refuse toujours, remerciez et terminez.

*SI DEMANDÉ : Les renseignements personnels que vous fournissez sont protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont collectés en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé. Les informations que vous fournissez ne seront liées à votre nom sur aucun document, y compris le formulaire de consentement ou le formulaire de discussion. En plus de protéger vos informations personnelles, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander l'accès à vos informations personnelles et leur rectification. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection des renseignements personnels si vous estimez que vos renseignements personnels ont été traités de manière inappropriée. Pour plus d'informations, la collecte de vos renseignements personnels est décrite dans l'Info Source à https://www.oic-ci.gc.ca/en/info-source. Consultez le fichier de renseignements personnels (FRP) PSU 914 – Communications publiques.

Annexe E : Questionnaire du sondage

QUESTIONNAIRE DU SONDAGE

Sondage de suivi de Santé Canada sur les opioïdes

Notes de programmation :

Ne pas montrer les titres des sections aux répondants.

Ne pas présenter les numéros des questions aux répondants.

Inclure une barre de progression.

Toutes les questions sont obligatoires, mais inclure une option « Je ne sais pas » et/ou « Je préfère ne pas répondre ».

Page d'accueil initiale des membres du panel

Merci d'avoir accepté de participer à ce court sondage sur les opioïdes. Nous estimons qu'il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.

[Suivant]

If you would prefer to continue in English, please click on [INSERT LINK].

Page de présentation à tous les répondants

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes et aidera Santé Canada à évaluer leurs connaissances, leurs attitudes et leurs comportements à l'égard des opioïdes (médicaments ou drogues généralement utilisés pour gérer la douleur) et de l'alcool. Le but est d'obtenir les réponses les plus impartiales et franches possibles pour orienter les mesures et les décisions que le gouvernement mettra de l'avant au sujet des opioïdes et de l'alcool.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

  1. Nous vous invitons à nous faire part de votre opinion et de votre expérience au sujet des opioïdes dans le cadre d'un sondage en ligne.
  2. Nous estimons qu'il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.
  3. Votre participation au sondage est entièrement volontaire.
  4. Votre décision de participer à cette recherche ou non n'aura aucune conséquence sur vos échanges avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

  1. Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte de renseignements : Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Vos réponses seront toutefois groupées à celles des autres participants aux fins d'analyse et de rédaction du rapport; aucune tentative ne sera faite pour établir votre identité.
  3. Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
  4. Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels: En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement de vos renseignements personnels.

Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Strategies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Pour toute question au sujet du sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe Stratégies à l'adresse info@earnscliffe.ca.

Nous vous remercions de votre aide et sommes impatients de connaître votre opinion.

[Poursuivre]

Section 1 : Questions de sélection initiales

1. À quel genre vous identifiez-vous?

2. Quelle est votre année de naissance?

[Inscrire l'année]

3. Veuillez sélectionner votre province ou territoire de résidence.

4. Appartenez-vous à l'un des groupes suivants? [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

5. Quelle est votre situation d'emploi à l'heure actuelle?

6. [Tous sauf « Sans emploi » à Q5] Dans lesquels des domaines ou secteurs d'activité suivants travaillez-vous, s'il y a lieu?

Hommes travaillant manuellement : Q1=1 et Q6=1 à 4

Répondants de 16 à 24 ans – passer à Q12

7. [Si a 25 ans ou plus] Êtes-vous le parent, le tuteur légal ou la tutrice légale d'un enfant de moins de 18 ans? Le cas échéant, veuillez indiquer si vous avez un enfant dans les catégories d'âge suivantes. Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUT AVEC AUCUN/PNS MUTUELLEMENT EXCLUSIF].

Si aucun enfant de 13 à 15 ans ou de 16 ou 17 ans, classer dans POPGEN, passer à Q12.

Si le répondant a un enfant de 13 à 15 ans ou de 16 ou 17 ans, classer au hasard soit dans : POPGEN (et passer à Q12), dans Jeunes de 13 à 15 ans (et passer à la page de consentement des parents) ou dans Jeunes de 16 et 17 ans (et passer à la page de consentement des parents).

Si sélection potentielle pour entrevue auprès des jeunes : Page de consentement des parents

Nous aimerions que votre adolescent ou adolescente de [Insérer selon le cas : 13 à 15 ans/16 ou 17 ans] participe à cette étude très importante, et nous demandons votre autorisation pour l'inclure dans l'échantillon.

  1. Oui Écran suivant
  2. Non Terminer

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes et aidera Santé Canada à évaluer leurs connaissances, leurs attitudes et leurs comportements à l'égard des opioïdes et de l'alcool. Le but est d'obtenir les réponses les plus impartiales et franches possibles pour orienter les mesures et les décisions que le gouvernement mettra de l'avant au sujet des opioïdes et de l'alcool.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

  1. Nous invitons votre enfant à faire part de son opinion et de son expérience concernant les opioïdes et l'alcool dans le cadre d'un sondage en ligne.
  2. Nous estimons qu'il lui faudra environ 15 minutes pour y répondre.
  3. La participation de votre enfant au sondage est entièrement volontaire.
  4. Votre décision de permettre ou non à votre enfant de participer à ce sondage n'aura aucune conséquence sur vos échanges avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il des renseignements personnels de votre enfant?

  1. Les renseignements personnels que votre enfant communiquera à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte de renseignements: Nous devons recueillir certains des renseignements personnels de votre enfant, par exemple ses caractéristiques démographiques, afin de mieux comprendre le sujet de la recherche. Les réponses de votre enfant seront toutefois combinées à celles des autres participants aux fins d'analyse et de rédaction du rapport; l'identité de votre enfant ne sera jamais révélée.
  3. Pour en savoir plus: Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
  4. Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels: Vos renseignements personnels seront protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. De plus, vous pouvez déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement des renseignements personnels de votre enfant.

Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Strategies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Pour toute question au sujet du sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe Stratégies à l'adresse info@earnscliffe.ca.

Veuillez cliquer sur « Suivant » quand le jeune répondant est prêt à participer. [VOIE VERS LES INFORMATIONS GÉNÉRALES APPLICABLES POUR LES ADOLESCENTS]

[Poursuivre]

Page d'accueil – Jeunes

Votre parent ou tuteur a laissé entendre que vous pourriez accepter de participer à ce court sondage sur les opioïdes et l'alcool. Nous estimons qu'il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre. Veuillez cliquer sur « Suivant » si vous souhaitez poursuivre.

[Suivant]

If you would prefer to continue in English, please click on [INSERT LINK].

Informations générales

Cette recherche est menée par Earnscliffe, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de Santé Canada.

Ce sondage en ligne a comme objectif de recueillir les opinions et les commentaires des Canadiens et Canadiennes et aidera Santé Canada à évaluer leurs connaissances, leurs attitudes et leurs comportements à l'égard des opioïdes et de l'alcool. Le but est d'obtenir les réponses les plus impartiales et franches possibles pour orienter les mesures et les décisions que le gouvernement mettra de l'avant au sujet des opioïdes et de l'alcool.

[Jeunes de 13 à 15 ans seulement : Votre parent, votre tuteur légal ou votre tutrice légale a accepté que vous participiez à cette étude très importante.]

[Jeunes de 16 à 17 ans seulement : Votre parent, votre tuteur légal ou votre tutrice légale a accepté que vous participiez à cette étude très importante.]

Votre participation est volontaire; il vous appartient donc de décider si vous souhaitez répondre à nos questions. Nous espérons toutefois que vous accepterez! Vous pouvez répondre au sondage à partir de votre ordinateur, de votre portable, de votre tablette ou de votre téléphone. Vous pouvez arrêter à n'importe quel moment si vous ne vous sentez pas à l'aise ou simplement choisir de ne pas répondre à une question. Afin de protéger la confidentialité de vos réponses, vous ne pourrez pas revenir à la page précédente pour certaines questions, et le questionnaire sera verrouillé une fois que vous l'aurez terminé. Vos réponses ne seront pas montrées à vos parents, à vos tuteurs légaux, à vos enseignants ou à toute autre personne; nous vous demandons donc de répondre le plus honnêtement possible.

Comment le sondage en ligne fonctionne-t-il?

  1. Nous vous invitons à nous faire part de votre opinion et de votre expérience au sujet des opioïdes dans le cadre d'un sondage en ligne.
  2. Nous estimons qu'il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.
  3. Votre participation au sondage est entièrement volontaire.
  4. Votre décision de participer à cette recherche ou non n'aura aucune conséquence sur vos échanges avec le gouvernement du Canada.

Qu'adviendra-t-il de vos renseignements personnels?

  1. Les renseignements personnels que vous communiquerez à Santé Canada seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et recueillis sous l'autorité de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous recueillerons uniquement les renseignements nécessaires à la réalisation de notre projet de recherche.
  2. Objectif de la collecte de renseignements: Nous devons recueillir certains de vos renseignements personnels, par exemple vos caractéristiques démographiques, pour être en mesure de mieux comprendre le sujet à l'étude. Vos réponses seront toutefois groupées à celles des autres participants aux fins d'analyse et de rédaction du rapport; aucune tentative ne sera faite pour établir votre identité.
  3. Pour en savoir plus : Le processus de collecte des renseignements personnels est décrit dans le Fichier de renseignements personnels ordinaires pour les communications publiques – POU 914, sur le site Info Source, accessible en ligne à l'adresse infosource.gc.ca.
  4. Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels: En plus de protéger vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous autorise à demander l'accès à ces renseignements et à voir à ce qu'ils soient corrigés au besoin. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous avez des préoccupations au sujet du traitement de vos renseignements personnels.

Qu'arrivera-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final, rédigé par Earnscliffe Strategies, pourra être consulté par la population sur le site de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Pour toute question au sujet du sondage, veuillez communiquer avec Earnscliffe Stratégies à l'adresse info@earnscliffe.ca.

Nous vous remercions de votre aide et sommes impatients de connaître votre opinion.

[Poursuivre]

Section 2 : Questions de sélection – Jeunes

8. À quel genre vous identifiez-vous?

9. Quelle est votre année de naissance?

[Inscrire l'année]

10. Veuillez sélectionner votre province ou territoire de résidence.

11. Appartenez-vous à l'un des groupes suivants? [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

Autochtone : Q4=1 ou Q11=1

Communauté ethnique ou racialisée : Q4=2 ou Q11=2

Section 3 : Dépistage – consommation de drogue

Les prochaines questions portent sur les drogues ou les médicaments que vous avez peut-être pris au cours de la dernière année.

12. Avez-vous pris l'un ou l'autre des produits suivants?

Nom générique Appellation commerciale (exemples) Termes du milieu
Buprénorphine BuTransMD Bupe, bute, subs
Buprénorphine-naloxone SuboxoneMD Subby, bupe, sobos
Codéine TylenolMD 2, 3, 4 (codéine et acétaminophène) Cody, captain cody, T1, T2, T3, T4
Fentanyl AbstralMD, DuragesicMD, OnsolisMD Patch, sticky, sticker, Apache, China girl, China white, dance fever, friend, goodfella, jackpot, murder 8, TNT, Tango et Cash, Fenty
Héroïne Diaphin Smack, H, brown sugar, junk, skag, cheval
Hydrocodone TussionexMD, VicoprofenMD Hydro, vike
Hydromorphone DilaudidMD Juice, dillies, dust
Mépéridine DemerolMD Demmies
Méthadone MethadoseMD, MetadolMD Drink, done, métha, jungle juice, dolls, wafers
Morphine DoloralMD, StatexMD, M.O.S.MD M, morph, red rockets
Oxycodone OxyNEOMD, PercocetMD, OxycocetMD, PercodanMD Oxy, hillbilly heroin, percs
Pentazocine TalwinMC T
Tapentadol NucyntaMD Inconnu
Tramadol UltramMD, TramacetMD, TriduralMD, DurelaMD Chill pills, ultras

[Si Q12=1 (Utilisateur d'opioïdes), passer à Q13]

13. Lorsque vous avez pris l'un ou l'autre de ces produits au cours de la dernière année, est-ce que…?

[« Utilisateur d'opioïdes » : Q12=1. « Personnes qui consommaient des opioïdes anciennement » Q12=2. « Personnes qui consomment des opioïdes obtenus légalement » : Q13=1. « Personnes qui consomment des opioïdes obtenus illégalement » : Q13=2 à 5.]

14. Votre médecin a-t-il déjà refusé de vous prescrire un opioïde alors que vous en aviez besoin pour soulager la douleur?

Ne s'applique pas/Je n'en ai jamais demandé 0

15. Avez-vous pris l'un ou l'autre des produits suivants? [Répartir aléatoirement]

  1. Héroïne (aussi appelée smack, H, skag, junk)
  2. Cocaïne (aussi appelée coke, neige, poudre) ou crack (aussi appelé caillou, freebase, angie)
  3. Ecstasy (aussi appelée E, X, Molly) ou hallucinogènes (comme la psilocybine, aussi connue sous les noms de champignons magiques/champis, et le LSD, aussi appelé acide, buvards, etc.)
  4. Méthamphétamines (aussi appelées meth, crystal meth, crank, speed)

[Utilisateur de drogues illicites : Q13=2 à 5 ou Q15A=1 ou Q15B=1 ou Q15C=1 ou Q15D=1.]

Section 4 : Sensibilisation, impressions et connaissances de base

16. Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre degré de connaissance des opioïdes?

Les opioïdes sont des médicaments ou des drogues généralement utilisés pour gérer la douleur. Les opioïdes peuvent être des médicaments d'ordonnance ou être produits et obtenus illégalement.

Pour les besoins de ce sondage, les opioïdes désignent toutes les substances suivantes :

Nom générique Appellation commerciale (exemples) Termes du milieu
Buprénorphine BuTransMD Bupe, bute, subs
Buprénorphine-naloxone SuboxoneMD Subby, bupe, sobos
Codéine TylenolMD 2, 3, 4 (codéine et acétaminophène) Cody, captain cody, T1, T2, T3, T4
Fentanyl AbstralMD, DuragesicMD, OnsolisMD Patch, sticky, sticker, Apache, China girl, China white, dance fever, friend, goodfella, jackpot, murder 8, TNT, Tango et Cash, Fenty
Héroïne Diaphin Smack, H, brown sugar, junk, skag, cheval
Hydrocodone TussionexMD, VicoprofenMD Hydro, vike
Hydromorphone DilaudidMD Juice, dillies, dust
Mépéridine DemerolMD Demmies
Méthadone MethadoseMD, MetadolMD Drink, done, métha, jungle juice, dolls, wafers
Morphine DoloralMD, StatexMD, M.O.S.MD M, morph, red rockets
Oxycodone OxyNEOMD, PercocetMD, OxycocetMD, PercodanMD Oxy, hillbilly heroin, percs
Pentazocine TalwinMC T
Tapentadol NucyntaMD Inconnu
Tramadol UltramMD, TramacetMD, TriduralMD, DurelaMD Chill pills, ultras

17. Dans quelle mesure ces types d'opioïdes vous sont-ils familiers?

18. Si vous pensez aux opioïdes de cette liste, avez-vous l'impression…?

19. S'il y a lieu, dans quelle mesure diriez-vous que le fentanyl vous est familier?

20. [Si Q19>1] S'il y a lieu, à votre connaissance, dans quelle mesure le fentanyl est-il dangereux?

21. D'après vous, dans quelle mesure les opioïdes sont-ils dangereux, s'il y a lieu, pour chacun des types de personnes ci-dessous? [Répartir aléatoirement]

  1. Vous personnellement
  2. Les personnes qui utilisent les opioïdes qui leur sont prescrits et les prennent tels que prescrits
  3. Les personnes qui utilisent des opioïdes prescrits à quelqu'un d'autre (parents, amis, etc.)
  4. Les personnes qui utilisent des opioïdes obtenus dans la rue
  5. Les personnes qui utilisent des drogues illégales comme l'héroïne, la cocaïne, les méthamphétamines ou l'ecstasy
  6. Les adolescents
  7. Les jeunes adultes
  8. Les aînés

22. D'après vous, lesquels des énoncés suivants correspondent, s'il y a lieu, au terme « opioïdes illégaux »? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

23. S'il y a lieu, dans quelle mesure êtes-vous au courant de la crise des opioïdes qui sévit au Canada?

24. S'il y a lieu, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse au Canada?

25. D'après vous, dans quelle mesure la crise des opioïdes est-elle sérieuse dans votre collectivité, s'il y a lieu?

26. Environ 20 décès liés aux surdoses d'opioïdes surviennent chaque jour au Canada. Selon vous, quel terme décrirait le plus clairement cette situation?

27. À votre connaissance, les personnes qui prennent une drogue illégale non opioïde, comme la méthamphétamine ou la cocaïne, courent-elles le risque que cette drogue soit mélangée à un opioïde comme le fentanyl?

28. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur la naloxone? [Répartir aléatoirement]

  1. Je sais où me procurer de la naloxone
  2. Je sais ce qu'est la naloxone et ce à quoi elle sert
  3. Je saurais comment administrer de la naloxone au besoin

Section 5 : Attitudes à l'égard des comportements, des risques et des préjudices

29. Diriez-vous que les termes « trouble lié à la consommation d'opioïdes » et « dépendance aux opioïdes » sont exactement la même chose, essentiellement la même chose, ou des choses différentes?

30. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [Répartir aléatoirement]

  1. Je comprends pourquoi les opioïdes sont dangereux
  2. En cas de besoin, j'ai la certitude que je trouverais facilement de l'aide pour faire face à une consommation problématique d'opioïdes (ou une dépendance aux opioïdes)
  3. Je saurais quoi faire si je voyais quelqu'un en situation de surdose
  4. Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'une surdose d'opioïdes si j'en étais témoin
  5. Je pense que je serais capable de reconnaître les signes d'un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance)

Section 6 : Attitudes à l'égard de la stigmatisation

31. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [Soumettre à tous les répondants les options A, B, C, E et K. Sélectionner aléatoirement 15 des 18 autres options (D, de F à J, de L à W). [Répartir aléatoirement toutes les options à soumettre.]

  1. [Poser à tous] Je n'ai pas beaucoup de compassion pour les personnes qui utilisent mal les opioïdes
  2. [Poser à tous] Les personnes qui font une surdose d'opioïdes ont ce qu'elles méritent
  3. [Poser à tous] Une mauvaise maîtrise de soi est habituellement ce qui cause la dépendance aux opioïdes
  4. Les personnes qui ont une dépendance aux opioïdes seraient capables de cesser d'en prendre si elles le voulaient vraiment
  5. [Poser à tous] La dépendance aux opioïdes est une maladie
  6. Nous devrions davantage utiliser nos ressources de soins de santé pour traiter les dépendances aux drogues
  7. Si on me prescrivait un opioïde, je ne voudrais pas que ma famille ou mes amis le sachent
  8. Si je venais à présenter un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance), je me sentirais à l'aise de demander de l'aide
  9. Les personnes qui ont un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) méritent d'obtenir l'aide nécessaire pour mener une vie saine
  10. [Poser à tous] La crise des opioïdes au Canada est un problème de santé publique
  11. On peut développer une dépendance aux opioïdes même en suivant les directives de son ou sa médecin
  12. Ce sont surtout les sans-abris, les personnes qui n'ont pas de chance ou qui ont déjà d'autres problèmes de consommation de drogues qui développent un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance)
  13. Les personnes qui ont une dépendance aux drogues sont dangereuses ou peu fiables
  14. La société n'est pas très compatissante envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues
  15. Je pense que mes proches seraient à l'aise de me le dire s'ils avaient une dépendance aux drogues
  16. Les attitudes de la société envers les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues influent sur la décision de ces dernières de demander de l'aide ou de suivre un traitement
  17. Je pense que les personnes aux prises avec une dépendance aux drogues peuvent se rétablir
  18. Je porte un jugement négatif sur les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues
  19. Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues devraient être privées de services si elles n'essaient pas de s'aider elles-mêmes
  20. Les personnes qui vivent avec une dépendance aux drogues coûtent trop cher au système
  21. Si je croyais avoir développé une dépendance aux opioïdes ou à une autre drogue, je saurais comment obtenir de l'aide
  22. [Parents des jeunes de 13 à 15 ans seulement] Si j'avais l'impression que mon adolescent avait développé une dépendance aux drogues, je saurais comment obtenir de l'aide

Section 7 : Profil des comportements à risque

Nom générique Appellation commerciale (exemples) Termes du milieu
Buprénorphine BuTransMD Bupe, bute, subs
Buprénorphine-naloxone SuboxoneMD Subby, bupe, sobos
Codéine TylenolMD 2, 3, 4 (codéine et acétaminophène) Cody, captain cody, T1, T2, T3, T4
Fentanyl AbstralMD, DuragesicMD, OnsolisMD Patch, sticky, sticker, Apache, China girl, China white, dance fever, friend, goodfella, jackpot, murder 8, TNT, Tango et Cash, Fenty
Héroïne Diaphin Smack, H, brown sugar, junk, skag, cheval
Hydrocodone TussionexMD, VicoprofenMD Hydro, vike
Hydromorphone DilaudidMD Juice, dillies, dust
Mépéridine DemerolMD Demmies
Méthadone MethadoseMD, MetadolMD Drink, done, métha, jungle juice, dolls, wafers
Morphine DoloralMD, StatexMD, M.O.S.MD M, morph, red rockets
Oxycodone OxyNEOMD, PercocetMD, OxycocetMD, PercodanMD Oxy, hillbilly heroin, percs
Pentazocine TalwinMC T
Tapentadol NucyntaMD Inconnu
Tramadol UltramMD, TramacetMD, TriduralMD, DurelaMD Chill pills, ultras

32. À votre connaissance et selon votre souvenir, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux. [Répartir aléatoirement]

  1. Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a une ordonnance pour l'un de ces produits
  2. Au moins un membre de ma famille ou un de mes amis a utilisé l'un de ces produits sans avoir d'ordonnance à son nom ou en l'achetant dans la rue
  3. J'ai connu quelqu'un qui a fait une surdose non mortelle liée à l'un de ces produits
  4. J'ai connu quelqu'un qui est décédé d'une surdose liée à l'un de ces produits
  5. J'ai connu quelqu'un qui a développé une dépendance à l'un de ces produits
  6. [Poser seulement aux parents de jeunes de 13 à 15 ans] Un de mes adolescents a eu une ordonnance pour l'un de ces produits au cours de la dernière année

Section s'adressant aux personnes qui consomment des opioïdes

Nom générique Appellation commerciale (exemples) Termes du milieu
Buprénorphine BuTransMD Bupe, bute, subs
Buprénorphine-naloxone SuboxoneMD Subby, bupe, sobos
Codéine TylenolMD 2, 3, 4 (codéine et acétaminophène) Cody, captain cody, T1, T2, T3, T4
Fentanyl AbstralMD, DuragesicMD, OnsolisMD Patch, sticky, sticker, Apache, China girl, China white, dance fever, friend, goodfella, jackpot, murder 8, TNT, Tango et Cash, Fenty
Héroïne Diaphin Smack, H, brown sugar, junk, skag, cheval
Hydrocodone TussionexMD, VicoprofenMD Hydro, vike
Hydromorphone DilaudidMD Juice, dillies, dust
Mépéridine DemerolMD Demmies
Méthadone MethadoseMD, MetadolMD Drink, done, métha, jungle juice, dolls, wafers
Morphine DoloralMD, StatexMD, M.O.S.MD M, morph, red rockets
Oxycodone OxyNEOMD, PercocetMD, OxycocetMD, PercodanMD Oxy, hillbilly heroin, percs
Pentazocine TalwinMC T
Tapentadol NucyntaMD Inconnu
Tramadol UltramMD, TramacetMD, TriduralMD, DurelaMD Chill pills, ultras

33. [Si utilisateur ancien ou actuel d'opioïdes] Vous avez indiqué avoir pris au moins un des opioïdes figurant dans cette liste. Pour quelles raisons principales avez-vous commencé à utiliser des opioïdes? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Répartir aléatoirement. Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

34. [Si personne qui consomme d'opioïdes] Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous avez recours aux opioïdes aujourd'hui? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Afficher dans le même ordre aléatoire que précédemment. Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

35. [Si le répondant a pris des opioïdes pour soulager la douleur] Avez-vous déjà eu l'impression qu'un fournisseur de soins de santé ou un premier répondant vous traitait différemment parce que vous aviez recours à des opioïdes pour soulager votre douleur?

36. [Si Q35 = oui] Cette façon différente de vous traiter vous a-t-elle fait vous sentir bien ou mal?

37. [Si utilisateur ancien ou actuel d'opioïdes] Vous avez indiqué avoir pris au moins un des opioïdes figurant dans cette liste. À quelle fréquence les opioïdes que vous avez pris vous ont-ils été prescrits personnellement ou vous ont-ils été donnés par un professionnel de la santé ou fournis dans un établissement de soins de santé tel qu'un hôpital?

38. [Si Q37>1 (Rarement, Parfois, Habituellement, Toujours)] Où avez-vous rangé les opioïdes qui vous avaient été prescrits?

39. [Si Q37>1 (Rarement, Parfois, Habituellement, Toujours)] Qu'avez-vous fait des restes de comprimés/timbres/liquides d'opioïdes qui vous avaient été prescrits? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

40. [Si Q37<5 (Jamais, Rarement, Parfois, Habituellement)] Combien de fois avez-vous utilisé des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits?

41. [Si Q37<5 (Jamais, Rarement, Parfois, Habituellement)] Où avez-vous obtenu ces opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

42. [Si Q37<5 (Jamais, Rarement, Parfois, Habituellement)] Pour quelles raisons avez-vous eu recours à des opioïdes qui ne vous avaient pas été prescrits? [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

43. [Si Q37<5 (Jamais, Rarement, Parfois, Habituellement)] Si vous saviez que les opioïdes non prescrits que vous consommez contiennent du fentanyl, les prendriez-vous quand même?

44. [Si utilisateur ancien ou actuel d'opioïdes] À quelle fréquence prenez-vous/preniez-vous d'autres drogues ou de l'alcool en même temps que des opioïdes?

45. [Si Q44=2 À 5] Lesquelles des substances suivantes avez-vous prises en plus d'un opioïde? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Répartir aléatoirement]

46. Avez-vous déjà pris au moins deux des substances suivantes à la fois : alcool, cannabis, méthamphétamines, benzodiazépines ou cocaïne?

47. S'il y a lieu, dans quelle mesure connaissez-vous les risques associés à la prise de diverses drogues ou de l'alcool en même temps?

48. [Si utilisateur d'opioïdes ancien ou actuel] Avez-vous déjà cherché à vous faire traiter pour un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance aux opioïdes)?

49. [Si Q32F=1 (parent d'un jeune de 13 à 15 ans utilisateur d'opioïdes obtenus légalement)] Vous avez indiqué que votre adolescent(e) s'est fait prescrire un opioïde au cours de la dernière année. À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a pris son médicament comme prescrit?

50. [Si Q32F>1 (parent d'un jeune de 13 à 15 ans qui n'a pas reçu une ordonnance pour un opioïde au cours de la dernière année)] À votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) s'est déjà fait prescrire un opioïde?

51. [Si parent d'un jeune de 13 à 15 ans] Et à votre connaissance, est-ce que votre adolescent(e) a déjà essayé un opioïde qui ne lui avait pas été prescrit?

52. [Si jeune de 13 à 15 ans] Quand les personnes de votre âge se procurent des opioïdes sans avoir de vraie ordonnance, où se les procurent-elles, d'après vous? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

Demander

53. [Si parent d'un jeune de 13 à 15 ans ou de 16 ou 17 ans] Dans quelle mesure avez-vous confiance que si votre adolescent(e) avait besoin d'aide en raison de sa consommation de drogues, vous sauriez où en obtenir?

Section 8 : Renseignements sur les opioïdes

54. Dans quelle mesure chacune des sources suivantes susciterait-elle votre confiance ou votre méfiance si elle vous informait au sujet de l'utilisation d'opioïdes et de ses effets? [Demander l'option A à tous les répondants. Sélectionner aléatoirement 7 des 12 autres options, de B à M. Répartir aléatoirement toutes les options à poser.]

  1. [Poser à tous] Le gouvernement du Canada
  2. Des proches qui ont déjà pris des opioïdes
  3. Des proches qui n'ont jamais pris d'opioïdes
  4. Votre médecin
  5. [Si jeunes de 13 à 15 ans] Vos parents
  6. Votre gouvernement provincial
  7. Votre agence de santé publique régionale ou municipale
  8. Des sites Web axés sur la santé/les problèmes de santé
  9. Des enseignants
  10. Un média d'information
  11. Une personne qui a eu un trouble lié à la consommation d'opioïdes (dépendance) ou qui a survécu à une surdose d'opioïdes
  12. Un pharmacien ou une pharmacienne
  13. Une personne qui utilise actuellement des opioïdes de façon régulière

55. [Si parent de jeunes de 13 à 15 ans] S'il y a lieu, lesquels des sujets suivants avez-vous abordés avec votre ou vos adolescent(e)s? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Répartir aléatoirement]

56. [Demander aux jeunes de 13 à 15 ans] S'il y a lieu, desquels des sujets suivants avez-vous déjà discuté avec vos parents? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [Répartir aléatoirement]

57. Avez-vous vu, lu ou entendu quelque information que ce soit du gouvernement du Canada sur la crise des opioïdes ou ce qu'il faut faire si une personne que vous connaissez développe une dépendance aux opioïdes?

Section 9 : Alcool

Changeons maintenant de sujet : les prochaines questions porteront sur l'alcool.

58. Lesquels des éléments suivants devraient apparaître sur les étiquettes de boissons alcoolisées, s'il y a lieu? [Varier aléatoirement. Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

59. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? [Répartir aléatoirement]

  1. La consommation d'alcool est un problème de santé publique
  2. La consommation d'alcool augmente le risque d'une personne de développer une maladie grave
  3. Les personnes qui ont un trouble de consommation d'alcool (dépendance) pourraient y mettre fin si elles le voulaient vraiment
  4. La consommation d'alcool chez les jeunes est un grave problème au Canada
  5. Consommer des boissons alcoolisées pendant la grossesse peut se faire en toute sécurité
  6. Le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour lutter contre les méfaits de l'alcool
  7. Toute quantité d'alcool consommée peut présenter des risques pour la santé

Section 10 : Caractéristiques démographiques

Cette dernière série de questions est posée uniquement à des fins statistiques. Toutes vos réponses demeureront confidentielles.

60. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

61. [Si autochtone] Vous avez indiqué vous identifier comme une personne autochtone. Êtes-vous? [Sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.]

62. [Si autochtone] Dans quelle langue préférez-vous recevoir de l'information (numérique ou papier) du gouvernement du Canada?

63. [Si n'est pas autochtone] Quelles sont vos origines? [Sélectionner jusqu'à trois réponses.]

64. [Poser aux 16 ans et plus uniquement] Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?

65. [Si>15 ans] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage en 2016? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

66. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

[Insérer les trois premiers caractères du code postal. Format : A1A]

Je préfère ne pas répondre 9

[Prétest seulement, ajouter les questions A à J].

  1. Y a-t-il un ou des aspects de ce sondage qui vous ont semblé difficiles à comprendre? Oui/Non
  2. [Si A=oui] Si oui, veuillez décrire ce qui vous a semblé difficile à comprendre.
  3. Avez-vous été incapable de répondre à l'une ou l'autre des questions du sondage en raison de la façon dont celle-ci était formulée? Oui/Non
  4. [Si C=oui] Si oui, veuillez décrire ce qui posait problème dans la façon dont la question était formulée.
  5. Avez-vous éprouvé des difficultés avec le vocabulaire utilisé? Oui/Non
  6. [Si E=oui] Si oui, veuillez décrire les difficultés que présentait le vocabulaire.
  7. Est-ce que certains termes prêtaient à confusion? Oui/Non
  8. [Si G=oui] Si oui, veuillez indiquer les termes qui prêtaient à confusion.
  9. En répondant au sondage, avez-vous éprouvé d'autres problèmes dont vous souhaiteriez nous faire part? Oui/Non
  10. [Si I=oui] Si oui, lesquels?

Voilà qui met fin au sondage. Merci beaucoup de votre participation!

Si le sondage vous a donné envie de parler à quelqu'un à ce sujet, visitez le https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/dependance-aux-drogues/obtenez-aide-concernant-consommation-substances.html pour trouver quelqu'un dans votre province.