Numéro du ROP : ROP 076-10
Numéro de contrat : G9178-100001/012/CY
Date d’attribution : 2010-11-23
Montant du contrat : 109 998,95 $
Rapport présenté à Ressources humaines et Développement des compétences Canada
nc-por-rop-gd@hrsdc-rhdcc.gc.ca
Mars 2011
This report is also available in English on demand.
Phoenix SPI esSt un membre « certifié sceau d’or » de l’ARIM
Ressources humaines et Développement des compétences Canada a chargé Phoenix SPI de faire l’examen de questions touchant les Canadiens, et ce, relativement au mandat du Ministère.
Voici quelques-uns des objectifs de l’enquête 2010-2011 :
Phoenix SPI a utilisé une méthodologie qui combine une enquête téléphonique et des groupes de discussion. L’enquête, d’une durée moyenne de 17 minutes, a été réalisée auprès de 1 505 résidants canadiens de 18 ans et plus. Compte tenu de la taille de l’échantillon, la marge d’erreur est de +/- 2,53 %, 19 fois sur 20. L’enquête a été menée du 29 janvier au 18 février 2011.
Huit groupes de discussion ont eu lieu dans quatre villes (deux par ville), et ce, en personne (Toronto et Montréal) et en ligne (Halifax et Calgary). Les groupes ont été répartis selon l’âge : un groupe par endroit visait les participants de 18 à 35 ans, et l’autre, ceux de 36 à 65 ans. Les résultats de la recherche qualitative donne un aperçu des points dd vue des participants concernant les enjeux examinés, mais ne peuvent être généralisés à l’ensemble des résidants canadiens de 18 ans et plus.
Quand on a demandé aux participants d’indiquer quel était l’enjeu ou le défi le plus important auquel fait face le pays en ce moment, c’est l’économie qui a été citée le plus souvent. Au total, 29 % des répondants ont choisi l’économie en général, alors que 14 % de plus ont indiqué précisément la question de l’emploi ou du chômage. Les soins de santé étaient le seul autre enjeu cité aussi fréquemment (12 %).
Même si plusieurs participants aux groupes de discussion ont indiqué l’économie ou l’emploi en général, un grand nombre d’entre eux ont fait état de préoccupations personnelles dans ces secteurs. Parmi ces préoccupations, notons le coût de la vie, l’obligation de travailler plus longtemps et de reporter la retraite, les inquiétudes relatives à la capacité de financer sa retraite, les inquiétudes concernant la durabilité du Régime de pensions du Canada, et le seuil d’endettement personnel. En ce qui concerne l’emploi, certains participants ont souligné leurs préoccupations par rapport au vieillissement de la main-d’œuvre et les défis que pose le remplacement des effectifs. Certains ont souligné que l’immigration était un enjeu – principalement le besoin d’accueillir un plus grand nombre d’immigrants – en lien avec le vieillissement de la main-d’œuvre et le besoin de remplacer cette dernière.
Les évaluations de rendement du gouvernement fédéral étaient nettement variées. Les Canadiens étaient particulièrement satisfaits du fait que le gouvernement a amélioré l’accès à l’enseignement postsecondaire (51 %), a aidé les Canadiens à améliorer leurs compétences (50 %), a veillé à ce que les employeurs soient en mesure de trouver la main-d’œuvre qualifiée dont ils ont besoin (48 %), a offert de l’aide aux personnes handicapées (47 %), a traité des questions liées au chômage (47 %) et a augmenté l’accès à des programmes d’apprentissage (46 %). Un plus petit nombre de Canadiens étaient satisfaits du fait que le gouvernement a assuré la durabilité du Régime de pensions du Canada et du programme de la Sécurité de la vieillesse (43 %), a aidé les nouveaux arrivants au Canada à trouver du travail valorisant (43 %), a aidé les familles à faible revenu (39 %), a aidé les travailleurs âgés (37 %), a pris des mesures en prévision d’une population vieillissante (33 %), a traité de questions liées aux sans-abris (27 %) et a soutenu les aidants naturels ou non rémunérés (24 %). Certains répondants ont exprimé un mécontentement, alors qu’un grand nombre a indiqué un fort mécontentement, en ce qui concerne les enjeux suivants : le sans-abrisme (48 %), l’appui aux aidants naturels ou non rémunérés (46 %) et la préparation à une population vieillissante (42 %). Le degré de mécontentement le plus faible en ce qui concerne l’accès à des programmes d’apprentissage (22 %).
Par rapport aux résultats obtenus il y a un an, les résultats des évaluations de rendement du gouvernement fédéral, dans tous les domaines, ont diminué. Les baisses sont les plus marquées en ce qui concerne les enjeux suivants : l’assurance de la durabilité du Régime de pensions du Canada et du programme de la Sécurité de la vieillesse, et l’aide aux familles à faible revenu (sur le plan de la satisfaction, chacun de ces enjeux a connu une baisse de huit points de pourcentage), suivi de l’accès d’un plus grand nombre de Canadiens à des programmes d’apprentissage (baisse de sept points) et de l’appui aux Canadiens pour qu’ils puissent améliorer leurs compétences (baisse de six points).
Lorsqu’on leur a demandé à quel point ils ou les autres membres de leur ménage ont été touchés par la récession, près d’un quart des répondants (23 %) ont déclaré avoir été fortement touchés, alors qu’un peu plus grand nombre de répondants (28 %) ont indiqué avoir été peu touchés. Au total, 40 % des répondants ont attribué des cotes supérieures à la moyenne sur l’échelle, ce qui suggère que la récession a eu un impact au moins modéré sur leur ménage.
Tout comme pour les répondants de l’enquête, la récession semble avoir touché de façon inégale les participants aux groupes de discussion et leurs familles. À l’exception des participants les plus jeunes à Calgary, qui ont pratiquement tous indiqué avoir été peu ou pas touchés par la récession, chaque groupe de discussion comprenait des participants dont les évaluations de l’impact de la récession variaient de minimal à important, en passant par modéré. Les participants ont décrit collectivement diverses façons dont la récession a eu des répercussions sur leurs familles et sur eux-mêmes. D’après les réponses, voici les trois principales conséquences de la récession :
On a demandé aux répondants de l’enquête qui n’étaient pas à la retraite et qui ont indiqué que la récession avait eu des conséquences pour eux ou d’autres membres de leur ménage s’ils avaient pris certaines mesures en raison de la récession. Environ un quart ont poursuivi des études ou amélioré leurs compétences (28 %), changé d’emploi ou de carrière (26 %) ou reporté le départ à la retraite (23 %). Beaucoup moins de répondants ont reporté leur retour aux études (15 %), alors que 3 % ont pris une retraite anticipée. On a demandé aux participants des groupes de discussion s’ils avaient pris des mesures pour réduire les effets de la récession; pratiquement tous en ont pris. Ils se sont principalement serrés la ceinture (p. ex., en sortant moins souvent, en reportant des achats importants, en annulant ou en reportant des voyages, ou en comparant les prix). À l’exception de la prise anticipée de la retraite et du report du retour aux études, au moins quelques participants de la plupart des groupes de discussion ont indiqué avoir pris les mêmes mesures que celles citées par les répondants de l’enquête.
La plupart des Canadiens (60 %) pensent que leur situation personnelle et leur niveau de vie sont environ les mêmes qu’avant la récession. Toutefois, près du tiers (31 %) ont décrit leur situation comme étant pire, alors que seulement 8 % se considèrent comme étant dans une meilleure situation qu’avant la récession. Les participants aux groupes de discussion étaient divisés pratiquement à parts égales entre ceux qui ont dit que leur situation personnelle était restée presque la même et ceux qui l’ont décrite comme étant pire. Seul un petit nombre de participants ont décrit leur situation comme étant meilleure qu’avant la récession, alors que certains ont indiqué ne pas pouvoir encore évaluer leur situation.
Exactement la moitié des Canadiens ont indiqué que leurs points de vue concernant l’importance des études postsecondaires avaient changé en raison de la récession; ils accordent plus d’importance à ces études qu’auparavant. La majorité des autres, soit 42 %, a indiqué que leurs opinions n’avaient pas changé, alors que 7 % considèrent les études postsecondaires comme étant moins importantes qu’avant la récession. La plupart des participants des groupes de discussion s’entendent pour dire qu’une certaine forme de diplôme ou de certificat d’études postsecondaires est nécessaire pour réussir sur le marché du travail d’aujourd’hui.
Les Canadiens sont modérément confiants en ce qui concerne l’économie du Canada et leur propre sécurité économique. Près des deux tiers (66 %) ont dit avoir plus ou moins confiance en l’économique; de plus, 27 % ont indiqué avoir une grande confiance en l’économie. Les évaluations étaient semblables pour ce qui est de leur propre sécurité économique, bien qu’un peu moins (64 %) ont exprimé au moins une confiance modérée, alors qu’un peu plus (32 %) ont indiqué une grande confiance. La plupart des participants aux groupes de discussion qui avaient indiqué être dans une pire situation en raison de la récession croyaient à tout le moins que leur situation personnelle se rétablirait au cours des prochaines années. Certains ont précisé que même s’ils s’attendaient à ce que les choses s’améliorent, ils ne pensaient pas que la situation quant à leurs investissements et économies soit aussi bonne qu’elle l’aurait été sans la récession.
Lorsqu’on a demandé à tous ceux qui n’étaient pas encore à la retraite s’ils prévoyaient l’être au cours des cinq prochaines années, 14 % ont répondu par l’affirmative. Pour ce qui est de la retraite, un plus grand nombre de ces répondants prévoient prendre une retraite complète (50 %) plutôt qu’une retraite partielle (47 %). Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils prévoient prendre une retraite partielle, les répondants ont donné le plus souvent comme raisons le besoin d’avoir plus d’argent (46 %), suivi de l’envie de rester actifs (36 %).
Lorsqu’on a demandé aux répondants de l’enquête d’indiquer l’enjeu le plus important auquel fait face le Canada en raison du vieillissement de sa population, la plupart ont cité les soins de santé. Près du tiers (31 %) ont indiqué cet enjeu en général, alors que 3 % ont précisé le financement et le coût des soins de santé. Un nombre important de répondants ont aussi indiqué des enjeux liés au revenu – faisant référence soit à leurs revenus de retraite en général (9 %), soit plus précisément aux régimes de retraite (5 %) – ou liés au travail – en soulignant la diminution de la main-d’œuvre (8 %) ou le manque de travailleurs qualifiés (4 %). D’autres raisons ont aussi été citées par 5 % ou moins des répondants; on a mentionné entre autres les soins prodigués, le logement à prix abordable, l’accès à des services de soins à domicile, la concurrence économique et les mesures pour faire face au vieillissement de la population en général.
Alors que la plupart des participants des groupes de discussion savaient que la population du Canada vieillit, un grand nombre d’entre eux ignoraient la gravité de la situation. Cela dit, les participants n’ont eu aucune difficulté à citer les enjeux auxquels fait face le Canada à cet égard, et ils ont eu tendance à souligner les mêmes enjeux que les répondants de l’enquête. La question des soins de santé a été citée le plus souvent, autant en général que dans le contexte d‘enjeux précis : l’augmentation des coûts des soins de santé, la nécessité de s’assurer que les ressources en soins de santé demeurent disponibles (p. ex., les médecins, les services de gériatrie), et la nécessité de s’assurer que les soins de santé sont adaptés à la population vieillissante (p. ex., programmes d’assurance-médicaments, augmentation des soins à domicile). Le revenu de retraite, les pensions, le renouvellement de la main-d’œuvre et les questions de fiscalité ont aussi été mentionnés souvent comme enjeux importants.
On a demandé aux répondants d’indiquer, selon eux, à quel point le vieillissement de la population canadienne aura une incidence sur certains secteurs. La majorité d’entre eux (82 %) estiment que le vieillissement de la population aura des conséquences importantes sur les coûts liés aux soins de santé. La plupart des Canadiens s’attendent également à des conséquences importantes en ce qui a trait au coût des pensions gouvernementales (72 %), à la pression exercée sur les familles (69 %), à l’assiette fiscale du Canada (57 %) et à la main-d’œuvre canadienne (52 %). Les Canadiens étaient moins portés à prévoir une grande incidence sur leur niveau de vie (41 %) ou sur notre concurrence sur la scène internationale (28 %). Dans tous ces domaines, la plupart des répondants qui ne prévoient pas de conséquence importante s’attendent au moins à des répercussions modérées. Parmi les répondants, 56 % s’attendent à une incidence importante sur tous les sept secteurs évalués, alors que presque tous les autres s’attendent à un impact important sur cinq ou six de ces secteurs.
Les participants aux groupes de discussion ont unanimement indiqué que le vieillissement de la population aura un impact important sur le Canada et les Canadiens; ils n’ont eu aucune difficulté à indiquer les secteurs dans lesquels ils estiment que les répercussions se feraient le plus sentir. Globalement, ils avaient tendance à nommer les mêmes domaines que les participants à l’enquête. De plus, certains participants pensent qu’il y aura un changement d’orientation de la politique et de l’économie en raison du vieillissement de la population. Dans le domaine de la politique, les participants pensent qu’au fur et à mesure que la population vieillira, les dirigeants politiques sentiront un besoin de cibler un électorat plus âgé. Sur le plan économique, certains estiment que puisque l’on vit plus longtemps, on observera un changement graduel vers des produits et services qui ciblent les Canadiens plus âgés.
On a demandé aux répondants d’indiquer dans quelle mesure ils étaient d’accord ou en désaccord avec un ensemble d’énoncés sur le vieillissement de la population canadienne. Plus des trois quarts (78 %) d’entre eux s’entendent pour dire qu’il y aura davantage de possibilités pour les jeunes, alors que les travailleurs âgés prendront leur retraite; de ces trois-quarts, 57 % étaient fortement d’accord avec cet énoncé. De plus, 71 % des répondants estiment qu’il n’y aura pas suffisamment de services pour répondre aux besoins des aînés, alors que 66 % d’entre eux estiment qu’il n’y aura pas suffisamment de travailleurs pour absorber les frais des services nécessaires pour les retraités. Un nombre plus petit (63 %) estiment que les relations deviendront plus tendues entre les personnes âgées et les jeunes au moment de décider où les gouvernements devraient investir.
On a signalé aux répondants de l’enquête diverses mesures que les gouvernements pourraient adopter pour faire face au vieillissement de la population canadienne, et on leur a demandé d’indiquer dans quelle mesure on devrait mettre l’accent sur chacun des secteurs. La majorité des Canadiens ont indiqué que presque toutes les mesures potentielles citées devraient être prises en priorité. Par exemple, entre 59 % et 63 % d’entre eux ont accordé une priorité élevée aux soins de santé, aux soins à domicile, au système de revenu de retraite, aux options offertes aux personnes âgées en matière de logement et aux établissements de soins de longue durée. Un grand nombre des répondants ont aussi accordé une grande priorité à la formation des travailleurs (53 %) et aux politiques en milieu de travail pour les travailleurs âgés (47 %). La seule mesure à laquelle les répondants n’ont pas accordé une grande priorité était l’augmentation de l’immigration pour combler les manques de main-d’œuvre; seulement 23 % des répondants y ont accordé une priorité élevée, et 47 %, au moins une priorité moyenne.
Quant aux participants aux groupes de discussion, on leur a tout d’abord demandé quelles sont, selon eux, les mesures que les gouvernements prennent à l’heure actuelle pour faire face aux conséquences du vieillissement de la population canadienne. En général, les participants étaient incapables de répondre à cette question en raison d’un manque de faits. Par contre, ils n’ont eu aucun mal à suggérer des mesures qu’ils estiment que les gouvernements devraient prendre pour faire face aux conséquences du vieillissement de la population. Voici les suggestions, qui pour la plupart, correspondent aux priorités citées par les répondants de l’enquête : dépenser plus sur les soins de santé, y compris des programmes d’assurance-médicaments et des programmes de prévention; construire ou financer des établissements de soins de longue durée et des maisons d’accueil pour les personnes âgées, et réglementer ces établissements; encourager et subventionner les carrières en soins pour aînés et en gériatrie; financer davantage de services de soins à domicile; offrir des incitatifs aux personnes qui adaptent leurs maisons afin de fournir des soins à une personne âgée; accorder des congés payés pour prendre soin d’un parent vieillissant; augmenter l’immigration et reconnaître les titres de compétence obtenus à l’étranger; encourager les Canadiens à planifier leur retraite.
Un peu moins d’un tiers (30 %) des Canadiens ont indiqué qu’ils donnent des soins à un adulte de la famille ou à un ami qui a besoin d’aide parce qu’il est âgé, malade ou handicapé. La plupart de ceux qui donnent des soins le font pour une seule personne (70 %). Toutefois, 22 % prennent soin de deux personnes, et 7 %, de trois personnes ou plus. En ce qui concerne ceux et celles qui reçoivent ces soins, plus de la moitié des personnes interrogées (55 %) ont indiqué prendre soin d’un de leurs parents ou des deux. Près du quart (24 %) prodiguent des soins à un autre membre de la famille élargie, à l’exception des enfants ou la fratrie. Les autres catégories de personnes à qui des soins sont prodigués comprennent les amis (10 %), un conjoint ou partenaire (9 %), des enfants (9 %), la fratrie (4 %) et des voisins (2 %). Le vieillissement dans son ensemble (58 %) et les incapacités physiques (38 %) sont généralement la raison la plus fréquente pour laquelle des soins sont prodigués. De plus, certains répondants ont fréquemment cité des raisons comme des maladies chroniques (26 %) et une déficience intellectuelle ou un problème de santé mentale (23 %); 8 % ont indiqué une maladie terminale.
Environ les deux tiers des répondants qui agissent à titre d’aidants ont indiqué qu’ils le font en moyenne moins de cinq heures (33 %) ou de cinq à dix heures (35 %) par semaine. Cela dit, 15 % ont indiqué passer plus de 20 heures par semaine à prodiguer des soins. Lorsqu’on leur a demandé de coter un ensemble d’enjeux ou de défis en fonction de leur pertinence en ce qui les concerne, quatre enjeux ont été jugés importants par environ un quart des soignants : le transport (29 %); conjuguer ses activités d’aidant (27 %); fournir des soins à quelqu’un qui demeure à l’extérieur de sa ville (25 %); trouver des ressources ou des renseignements relatifs aux soins de santé (24 %). Un peu moins ont indiqué les dépenses personnelles (20 %) et un logement adéquat (17 %) comme des enjeux qu’ils jugeaient importants.
Les participants aux groupes de discussion ont fait des commentaires semblables. En général, quelques personnes dans chaque groupe – particulièrement dans les groupes de discussion comprenant des personnes plus âgées – ont indiqué qu’ils fournissent actuellement des soins, ou qu’ils l’ont fait, à un adulte de la famille ou à un ami. La plupart de ceux qui prodiguent des soins le font pour une personne, mais un grand nombre le font pour plus d’une personne. Les personnes soignées sont habituellement un parent, ou les deux parents, des grands-parents, des beaux-parents et des voisins âgés. Certains participants prennent soin d’un conjoint qui a besoin d’aide en raison d’une maladie ou d’une invalidité. Le temps consacré chaque semaine aux soins fournis varie grandement, allant d’une ou de deux heures par semaine à plus de 15 heures par semaine.
Environ la moitié (52 %) des aidants qui ont répondu à l’enquête pensent très bien composer avec les responsabilités d’aidant, alors que 40 % pensent bien maîtriser ces responsabilités. Lorsqu’on leur a demandé d’indiquer la principale mesure qui pourrait les aider si le gouvernement pouvait apporter un appui ou une aide aux aidants, 22 % n’ont rien indiqué. Parmi ceux qui ont indiqué une mesure, les principales suggestions étaient l’aide aux soins à domicile (24 %), suivi de près par une aide financière en général (23 %). D’autres ont également suggéré le transport (9 %) et un soutien relatif aux soins de santé (8 %). Enfin, un petit nombre a indiqué l’importance d’obtenir de l’information du gouvernement, des mesures d’allègement fiscal, de l’aide au logement, de la formation et des programmes communautaires.
Alors que la plupart des participants aux groupes de discussion ont prétendu bien assumer leurs responsabilités d’aidant, certains trouvaient qu’ils avaient du mal à satisfaire parfaitement aux exigences. Les raisons invoquées comprennent : le temps et les efforts nécessaires pour prodiguer les soins; le stress émotionnel et psychologique associé aux soins des aînés, surtout dans le cas de personnes souffrant de démence; la difficulté à obtenir ou à comprendre les renseignements relatifs aux soins; la difficulté à concilier la prestation de soins avec le travail, la famille et la vie personnelle; la nécessité de donner des soins à une personne vivant dans un autre endroit. Les participants aux groupes de discussion qui fournissent actuellement des soins, ou qui s’attendent à devoir le faire à l’avenir, n’avaient pas de difficulté à indiquer les types d’aide que le gouvernement pourrait leur offrir pour les aider. De plus, ils avaient tendance à citer les mêmes types d’aide que les répondants de l’enquête, en mettant toutefois l’accent sur les formes d’aide financière ou non financière. Certains participants ont mentionné qu’un cours qui enseignerait aux aidants des principes de base serait utile (p. ex., sur des questions concernant les médicaments, la démence, les rendez-vous médicaux et d’autres défis liées aux soins).
On a demandé aux répondants à l’enquête qui ne prodiguent pas de soins d’évaluer la probabilité qu’ils aient à fournir des soins à un adulte de leur famille, ou à un ami, dans les cinq à dix prochaines années. Environ la moitié pensent que cela est très probable (25 %) ou assez probable (26 %).
Environ un tiers des répondants ont indiqué que la dette de leur ménage, à l’exclusion de l’hypothèque, est maintenant plus élevée, et ce, de façon importante (12 %) ou modérée (18 %), qu’il y a cinq ans. Cela dit, 24 % ont indiqué un niveau d’endettement environ le même, alors que 19 % ont dit que la dette de leur ménage était plus faible qu’auparavant (26 % ont indiqué ne pas avoir de dette).
On a demandé aux Canadiens qui ont répondu à l’enquête et qui avaient une certaine dette si cela les préoccupait. Bien que 60 % des répondants aient indiqué être préoccupés (dont 24 % étaient très préoccupés), 39 % ont indiqué que cela les préoccupait peu ou pas du tout. On a demandé à ceux qui se disaient préoccupés si leur dette les empêchait de faire certaines activités parmi une liste de sept. Plus de la moitié (55 %) ont indiqué que leur dette les empêchait d’épargner en vue des imprévus, alors qu’un grand nombre ont indiqué que cela les empêchait d’épargner en vue de la retraite (49 %), de contribuer à un RÉER (46 %) ou d’ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (44 %). Plus d’un tiers des répondants ont indiqué que leur dette les empêchait de payer leurs études ou leur formation, ou celles de leurs enfants, ou encore, d’épargner en vue de ces études ou de cette formation (39 %), de contribuer à un REEE (38 %) ou de prendre leur retraite (37 %).
Un peu plus du tiers de ceux qui avaient au moins une certaine dette pensent qu’il est très probable (15 %) ou quelque peu probable (20 %) que cette dette augmente au cours des prochaines années.
En ma qualité de dirigeant de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrables sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de planification du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne portent d’aucune façon sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Philippe Azzie, vice-président, Phoenix Strategic Perspectives Inc.
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No du contrat avec TPSGC : G9178-100001/012/CY
Date d’attribution : 2010-11-23
Montant du contrat : $109,998.95
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