Étude sur les jeunes d’Expérience internationale Canada (EIC) 2018-19

Rapport final

Préparé pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro d’inscription : POR 133-18
Numéro du contrat : B8815-190400/001/CY
Valeur du contrat : 122 290,24 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution : 2019-03-06
Date de livraison : 2019-05-14

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC à :
IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

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Droits d’auteur

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats de sondages quantitatif et qualitatif menés en ligne par Environics Research au nom d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Le sondage quantitatif a été mené auprès de 520 jeunes Canadiens et le sondage qualitatif (communauté en ligne) auprès de 80 jeunes Canadiens en mars 2019.

This publication is also available in English under the title : 2018-19 International Experience Canada (IEC) youth study

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Direction des communications
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Tour Jean Edmonds Sud
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa ON K1A 1L1

Numéro de catalogue :
Ci4-194/2019F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-31524-9

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 026-18) :
Numéro de catalogue Ci4-194/2019E-PDF (Rapport final, anglais)
ISBN 978-0-660-31523-2

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre des Services publics et Approvisionnements Canada, 2019.

Résumé analytique

Contexte et objectifs

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui offre aux jeunes citoyens canadiens âgés de 18 à 35 ans la possibilité de voyager et de travailler dans l’un de ses 30 pays ou territoires partenaires. Bien que le programme vise à assurer une participation réciproque avec ses partenaires, les jeunes Canadiens n’y participent pas aussi fortement que ceux de ses pays partenaires. EIC a mis en place un plan ciblé de promotion et de mobilisation dans le but de mieux faire connaître les possibilités à l’étranger qu’offre le programme à la jeunesse canadienne et ainsi accroître sa participation à celui-ci.

Dans cette optique plus élargie, l’objectif premier de cette recherche était d’évaluer la connaissance du programme EIC auprès de ses publics cibles. Plus précisément, elle visait notamment à mesurer les éléments suivants :

La connaissance des obstacles perçus et des facteurs de motivation à la quête d’expériences de travail à l’étranger servira à orienter les politiques du programme et à en assurer une mobilisation et une promotion ciblées. Les résultats du sondage serviront également à définir les exigences en matière de déclaration du rendement des entreprises (comme les profils d’information sur le rendement et le cadre stratégique de mesure du rendement connexe) dans le cadre du programme EIC.

Méthodologie

Afin d’atteindre les objectifs de la recherche, des analyses quantitatives et qualitatives ont été effectuées. Le volet quantitatif consistait en un sondage en ligne visant à recenser les jeunes qui avaient déjà travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger. Le volet qualitatif a été mené auprès de jeunes qui étaient admissibles au programme EIC, mais qui n’avaient pas nécessairement déjà travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger.

  1. Sondage quantitatif en ligne mené du 15 au 27 mars 2019 auprès de 520 jeunes Canadiens (recrutés à partir d’un panel en ligne) âgés de 18 à 35 ans qui ont dit avoir déjà participé au programme EIC ou obtenu un visa pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger. Le sondage en ligne vérifiait si les panélistes étaient admissibles au programme EIC afin de produire des estimations d’incidence pour chaque groupe à l’étude. Il a également servi de source pour recruter des participants pour le second volet qualitatif de la recherche. Le sondage, d’une durée d’environ 8 minutes, portait sur les comportements et les mentalités à l’égard des voyages internationaux, les avantages et les obstacles perçus d’une expérience à l’étranger, la connaissance et la perception du programme EIC et la probabilité d’une participation future à ce dernier.
  2. Un échantillon de jeunes sélectionnés dans le cadre du sondage quantitatif en ligne a également été invité à participer à une communauté en ligne qualitative sur une période de deux jours. Cette communauté en ligne, qui sollicitait les commentaires des participants pendant deux journées distinctes, s’est déroulée sur une période totale de six jours, du 21 au 26 mars 2019. Au total, 80 jeunes âgés de 18 à 35 ans de partout au pays y ont participé en échange d’une rétribution de 100 $. Afin d’obtenir les commentaires de groupes cibles et d’intérêts particuliers pour IRCC, des jeunes de chacun des groupes suivants ont été sélectionnés et intégrés à la communauté en ligne : Population générale de l’Est (Ontario, Québec et Canada atlantique) et de l’Ouest (Prairies, Colombie-Britannique et Territoires); jeunes LGBTQ2+, jeunes Autochtones, jeunes femmes dans les STIM et jeunes à mobilité réduite ou malentendants.

L’annexe A du présent rapport détaille une méthodologie plus approfondie.

Énoncé de limitation : La recherche qualitative donne un aperçu de l’éventail des opinions exprimées au sein d’une population, plutôt que du poids des opinions exprimées, comme le mesure un sondage quantitatif. Les résultats de la recherche qualitative doivent être considérés comme des données représentatives de la population, plutôt qu’extrapolables à celle-ci.

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé, représentatif et à jour.

Valeur du contrat

La valeur du contrat était de 122 290,24 $ (TVH comprise).

Principales conclusions

Volet qualitatif

Les participants manifestent une préoccupation généralisée pour les voyages qui suscite de fortes réactions émotionnelles positives — ils se décrivent souvent comme des passionnés de voyages. Pour certains, l’abordabilité exerce une influence sur leur perception des voyages, conduisant à de la frustration face aux contraintes financières qui les dissuadent de vivre de telles expériences. Ils ne mentionnent que rarement la méfiance à l’égard d’événements négatifs tels que le terrorisme, la violence ou les catastrophes naturelles.

La plupart des participants ont déjà voyagé à l’étranger. Les anglophones s’intéressent davantage à l’Asie et à l’Australie comme destinations de voyage futures, tandis que les francophones ont tendance à choisir des destinations aux États-Unis. Parmi les raisons évoquées quant aux destinations, mentionnons la découverte de son patrimoine, une visite chez des membres de sa famille, le plaisir de satisfaire sa curiosité pour certaines cultures, la découverte de l’histoire et de l’art ou simplement l’envie de vivre une aventure.

L’immersion dans une autre culture et l’épanouissement personnel sont des motivations sous-jacentes pour étudier ou travailler à l’étranger. Les participants valorisent le fait de « sortir de leur zone de confort » et l’enrichissement et la perspective que cela peut leur procurer. Vivre à l’étranger offre une plus grande possibilité d’apprentissage que les voyages d’agrément, et bon nombre des répondants au sondage estiment que cela serait apprécié par leurs employeurs et améliorerait leurs perspectives d’emploi au Canada. Le fait de créer des liens personnels et la possibilité de nouer de nouvelles amitiés sont également des avantages ayant été relevés.

Deux grands groupes se distinguent selon leurs motivations entourant l’expérience de voyage : les expérimentateurs qui désirent vivre de nouvelles expériences susceptibles d’influencer leur état d’esprit et les voyageurs qui tentent de fuir le quotidien et qui le font par pur loisir. Une analyse plus poussée révèle quatre segments, dont trois sont des sous-ensembles des expérimentateurs :

Et enfin il y a les voyageurs qui tentent de fuir le quotidien :

Certains participants sont ouverts à l’idée de travailler, d’étudier, de faire du bénévolat à l’étranger, mais ce n’est souvent pas la première chose à laquelle ils se soucient lorsqu’ils songent à voyager. Les participants disent qu’ils y songeraient si l’occasion se présentait, mais qu’il s’agit généralement d’une considération plus passive qu’un intérêt véritable. Vivre à l’étranger suscite à la fois l’excitation de vivre de nouvelles expériences et la peur de quitter sa vie familiale et établie. Dans l’ensemble, on constate moins de désir de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat que de voyager par pur plaisir à l’étranger, bien que les expérimentateurs s’en disent plus souvent enthousiastes que les voyageurs qui tentent de fuir le quotidien.

Le principal obstacle mentionné est l’abordabilité. Les participants citent souvent comme problèmes le manque d’emploi, l’épargne limitée et l’endettement (notamment chez les étudiants). Les barrières linguistiques peuvent aussi être un enjeu de taille, surtout chez ceux qui n’ont pas confiance dans leurs compétences linguistiques. On considère que cela risque de compliquer d’autres problématiques potentielles, notamment l’obtention d’un emploi stable. Trouver du travail est considéré comme un obstacle pour plusieurs raisons : la perception que travailler à l’étranger exige de passer par un processus de demande complexe, le souci quant au transfert des qualifications et compétences ou un manque de compétences professionnelles. La rupture sociale et le fait de se séparer de sa famille sont également des obstacles cités. La peur de l’isolement social est particulièrement fréquente chez les introvertis qui s’inquiètent de créer des liens sociaux.

On constate une méconnaissance générale du programme EIC : la plupart des participants ne le connaissent pas et ne savent pas ce qu’il offre. Ceux qui le connaissent en ont généralement entendu parler par des amis ou des membres de leur famille ou en cherchant eux-mêmes un emploi à l’étranger. Bon nombre d’entre eux trouvent le programme intéressant et estiment que si on les renseignait davantage sur celui-ci, ils seraient plus enclins à y participer, mais que leur participation dépendrait des obstacles les plus courants (langue, emploi et finances) et qu’ils auraient à surmonter. D’autres disent que leur situation de vie actuelle (enfants, carrière, etc.) les empêcherait d’y participer.

Les participants des sous-groupes d’intérêt de la population sont tout aussi enthousiastes à l’idée de voyager que les participants de la population générale et ne sont ni plus ni moins susceptibles de souhaiter étudier, travailler ou faire du bénévolat à l’étranger. Ils partagent des points de vue similaires sur les avantages de l’expérience et pressentent les mêmes enjeux susmentionnés, mais en soulignent également certains propres à leur situation. Pour les personnes à mobilité réduite, les mesures d’adaptation constituent un défi et l’accès sûr aux soins médicaux pour les personnes qui prennent des médicaments suscite de sérieuses préoccupations. Les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression, font face à des obstacles attribuables à l’isolement et plusieurs disent craindre le fait que vivre à l’étranger les éloignerait de leurs réseaux de soutien. Bien que les mentalités culturelles (et ce qu’elles peuvent signifier pour la sécurité personnelle) soient des considérations majeures pour les jeunes LGBTQ2+ et les femmes, ces groupes évoquent également les mêmes obstacles que les autres.

Volet quantitatif

Lorsqu’on considère la population des 18-35 ans de citoyens canadiens recensés, le profil démographique des jeunes Canadiens qui ont obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada tend vers les individus de sexe masculin et de l’Ontario. Moins d’un tiers de ceux qui ont obtenu un visa ou un permis de travail disent avoir participé au programme EIC. Un peu plus de la moitié d’entre eux ont obtenu un visa pour étudier, un peu moins de la moitié pour travailler et seulement un tiers d’entre eux ont obtenu un visa pour faire du bénévolat (à noter qu’il est possible d’obtenir plus d’un type de visa ou de permis).

Les personnes qui ont obtenu un visa ou un permis de travail ou qui ont participé au programme EIC voient d’un bon œil l’expérience de voyage à l’étranger : elle favorise la croissance personnelle, les expériences d’apprentissage et les découvertes. Les enjeux les plus courants sont les barrières linguistiques, les préoccupations financières et l’isolement. De nombreux jeunes de ce groupe envisagent avec quasi-certitude de voyager dans l’avenir à des fins de loisirs, tandis qu’un grand nombre d’entre eux affirment qu’il est fort probable qu’ils travaillent (34 %), étudient (24 %) ou fassent du bénévolat (22 %) à l’étranger dans l’avenir. Peu de répondants estiment qu’il est peu probable qu’ils fassent ces expériences dans le futur, mais étudier à l’étranger est l’option la moins probable pour la plupart d’entre eux.

Plus de la moitié (55 %) des participants disent en connaître au moins un peu sur le programme EIC, alors qu’un tiers n’en a jamais entendu parler. Parmi ceux qui ne connaissent pas le programme EIC, deux sur cinq souhaitent en savoir davantage sur celui-ci; ils souhaitent surtout obtenir de l’information sur le programme par le biais d’une recherche générale sur Internet. Les anciens participants au programme EIC s’en disent très satisfaits, déclarant qu’il leur a permis de vivre une expérience de vie formidable et qu’ils le recommanderaient à leurs amis et aux membres de leur famille.

Une faible majorité de ceux qui ont déjà travaillé, étudié ou fait du bénévolat à l’étranger disent qu’ils sont susceptibles de participer à un programme comme EIC dans l’avenir; ceux qui déclarent ne pas être susceptibles de le faire évoquent le plus souvent comme raisons leur vie familiale ou leurs engagements financiers et professionnels.

Déclaration de neutralité politique et coordonnées

À titre de cadre supérieur d’Environics, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les documents remis ne contiennent aucun renseignement sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Tony Coulson Signature

Tony Coulson
Vice-président du groupe — Affaires corporatives et publiques
Environics Research Group
tony.coulson@environics.ca
613-699-6882

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de SPAC : B8815-190400/001/CY
Date originale du contrat : 2019-03-06
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec IRCC à IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

Introduction

Contexte

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui offre aux jeunes citoyens canadiens la possibilité de voyager et de travailler dans l’un de ses 30 pays ou territoires partenaires. Comme le programme se veut une initiative réciproque, les jeunes provenant des pays et territoires partenaires peuvent en faire autant au Canada. La limite d’âge et les types de permis de travail disponibles dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes négociée avec chaque pays partenaire. Pour qu’un jeune Canadien soit admissible au programme, il doit être citoyen du Canada et âgé entre 18 et 35 ans.

Le programme EIC a pour mandat de maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes du monde entier et celle des jeunes Canadiens en vertu des ententes de voyage (travail/études/bénévolat) négociées avec les pays et territoires partenaires. Toutefois, les agents d’EIC estiment que la participation des jeunes Canadiens au programme n’est pas aussi forte qu’elle devrait l’être et qu’elle n’est pas réciproque avec presque tous ses pays et territoires partenaires. EIC a mis en place un plan ciblé de promotion et de mobilisation dans le but de mieux faire connaître les possibilités à l’étranger qu’offre le programme à la jeunesse canadienne et ainsi accroître sa participation à celui-ci.

Ce rapport fait ressortir les comportements et les mentalités des jeunes Canadiens qui voyagent et travaillent à l’étranger au sein du public cible d’EIC et examine leurs perceptions et leurs mentalités envers les expériences de voyage et de travail à l’étranger, comme celles qu’offre le programme. La connaissance des obstacles perçus et des facteurs de motivation à la quête d’expériences de travail à l’étranger servira à orienter les politiques du programme et à en assurer une mobilisation et une promotion ciblées. Les résultats du sondage serviront également à définir les exigences en matière de déclaration du rendement des entreprises (comme les profils d’information sur le rendement et le cadre stratégique de mesure du rendement connexe) dans le cadre du programme EIC.

Objectifs

L’objectif de cette recherche est d’évaluer dans quelle mesure les publics cibles connaissent le programme EIC, ainsi que leurs expériences de voyage connexes. Plus précisément, elle visait notamment à mesurer les éléments suivants :

Bien que les volets quantitatif et qualitatif de cette recherche contribuent à la réalisation de ces objectifs, ceux-ci visaient des publics cibles différents et des objectifs d’analyse précis :

Le sondage quantitatif en ligne avait pour but de recueillir de l’information sur les jeunes Canadiens qui ont participé à une expérience internationale nécessitant un visa ou un permis de travail et/ou qui ont participé au programme EIC par le passé. Il fournit des informations sur ce groupe par la mesure de leur incidence dans la population et la collecte de commentaires sur leur expérience, leurs points de vue sur les voyages et le programme EIC et leurs intentions futures de voyager à l’étranger.

La communauté qualitative en ligne avait pour but de recueillir des informations approfondies auprès de ceux qui n’avaient généralement pas participé au programme EIC. Elle consistait en une communauté virtuelle où l’on demandait aux jeunes de fournir des renseignements détaillés sur leurs aspirations, leurs motivations et leurs obstacles ou préoccupations quant aux voyages à l’étranger afin de mieux orienter les communications futures concernant le programme EIC et stimuler la participation à ce dernier. En plus de cibler les jeunes de la population générale, la recherche qualitative incluait spécifiquement les jeunes LGBTQ2+, les jeunes Autochtones, les jeunes femmes dans les STIM et les jeunes à mobilité réduite ou malentendants afin de déterminer si et comment leurs opinions différaient sur ces sujets.

À propos de ce rapport

Le présent rapport présente d’abord un résumé des principales constatations et conclusions du sondage, suivi d’une analyse détaillée des résultats qualitatifs et données quantitatives s’y rattachant. Une section détaillée sur la méthodologie employée figure à l’annexe A. Un ensemble détaillé de tableaux présentant les résultats de toutes les questions selon les segments de population définis par région et les données démographiques pour le volet quantitatif de la recherche est fourni dans un document distinct. Les résultats du volet qualitatif sont fournis sous forme de transcriptions de toutes les contributions faites par chaque participant au sein de la communauté en ligne. Les questions relatives aux résultats des tableaux de données quantitatives sont indiquées dans chaque analyse détaillée.

Sauf indication contraire, les résultats quantitatifs du présent rapport sont exprimés en pourcentage. La somme des résultats peut ne pas correspondre à 100 % en raison que les chiffres ont été arrondis ou que les réponses sont multiples. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats individuels indiqués dans les tableaux en raison que les chiffres ont été arrondis. Les résultats qualitatifs ne sont pas assortis de pourcentages ou de proportions précises pour éviter tout sous-entendu quant à leur prévisibilité.

I. Résultats détaillés — Volet qualitatif

A. Profil des participants

Deux babillards communautaires en ligne ont été affichés en anglais et en français respectivement. Des quotas ont été mis en place pour assurer la représentation des groupes suivants :

Le tableau 1 résume la répartition des participants au babillard communautaire en ligne par groupe cible.

Tableau 1 : Participants nés au Canada
Groupe cible Total de la communauté en ligne Babillard en anglais Babillard en français
Population générale Est 16 8 8
Population générale Quest 15 15 0
Jeunes LGBTQ2+ 22 13 9
Jeunes autochtones 4 2 2
Jeunes femmes dans les STIM 10 7 3
Jeunes à mobilité réduite ou malentendants 13 8 5
Total 80 55 25

Les tableaux 2 à 5 résument le profil démographique des participants de la communauté en ligne. La plupart sont nés au Canada de parents nés au Canada, et la plupart ont actuellement un emploi. Contrairement aux participants anglophones, les participants francophones ont tendance à parler plus d’une langue.

Tableau 2 : Participants nés au Canada
Participants de la communauté en ligne (n=80) Babillard en anglais (n=55) Babillard en français (n=25)
Oui 71 49 22
Non 9 6 3
Tableau 3 : Participants dont les parents sont immigrants
Participants de la communauté en ligne (n=80) Babillard en anglais (n=55) Babillard en français (n=25)
Oui 23 19 4
Non 55 35 20
Je préfère ne pas répondre 2 1 1
Tableau 4 : Situation d’emploi des participants
Participants de la communauté en ligne (n=80) Babillard en anglais (n=55) Babillard en français (n=25)
Employé(e) rémunéré(e) à temps plein (30 heures et plus par semaine) 51 40 11
Employé(e) rémunéré(e) à temps partiel 8 6 2
Travailleur (se) autonome 4 2 2
Sans emploi et à la recherche d’un emploi 5 2 3
Personne au foyer 5 0 5
Étudiant(e) 5 4 1
Autre 1 0 1
Tableau 5 : Langues parlées par les participants
Participants de la communauté en ligne (n=80) Babillard en anglais (n=55) Babillard en français (n=25)
Anglais seulement 40 40 0
Français seulement 12 0 12
Anglais et français 18 7 11
Anglais et autre 5 5 0
Français et autre 0 0 0
Anglais, français et autre 5 3 2
Autre 1 0 1

En guise d’exercice d’introduction lors de la première journée de la communauté en ligne, on a demandé aux participants de partager quelque chose d’intéressant à leur sujet :

« Je suis ingénieur en informatique de profession. Je suis voyageur et globe-trotteur dans mon cœur. J’adore voyager dans le monde entier, je ne vis et je ne gagne de l’argent que pour cela. Le Dalaï-Lama a déjà dit : “une fois par an, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant.” C’est ma pensée préférée. »

B. Expériences de voyage passées et actuelles

Lors de la première journée de la communauté en ligne, on a demandé aux participants ce qu’ils pensaient des voyages. Leurs réponses révèlent une préoccupation générale à l’égard des voyages. Les participants à cet exercice sont probablement plus enclins à voyager, car ils ont tous été interrogés sur les voyages à l’étranger et leur invitation à participer à la communauté en ligne comprenait de l’information sur le sujet.

L’idée de voyager suscite une réaction émotionnelle. Presque tous les répondants ont utilisé le mot « amour » pour décrire leurs sentiments à l’égard des voyages, certains allant même jusqu’à dire qu’ils « vivent pour voyager » ou que les voyages leur sont « essentiels ». « Expérience », « évasion », « excitation », « révélation » et « inspiration » sont aussi des mots ayant été mentionnés.

« J’aime voyager parce que je me sens si petite dans ce monde si vaste. Ce serait vraiment dommage de ne pas chercher à acquérir autant de connaissances et d’expérience que possible afin de vivre au mieux sa vie, aussi courte ou aussi longue soit-elle. »

« J’aime bien parfois m’évader et découvrir les lieux et la nourriture d’autres contrées. Vivre des expériences uniques enrichit ce plaisir. »

La plupart des participants se décrivent comme des passionnés de voyages. Même pour ceux pour qui les responsabilités parentales sont prioritaires ou ceux qui sont financièrement limités, voyager est un intérêt.

Certains affirment que l’abordabilité influe sur leur perception des voyages. Ces répondants peuvent se sentir frustrés par les contraintes financières qui les empêchent d’entretenir leur intérêt pour les voyages.

« Je considère que les voyages sont pour les plus fortunés. J’ai à peine les moyens de rendre visite à ma famille une fois par année dans une autre province. Voyager à l’étranger pourrait être quelque chose que j’envisagerais de faire à ma retraite. Si mes économies me le permettent. »

Dans de rares cas, les répondants associent les voyages à une certaine méfiance à l’égard d’événements négatifs dans d’autres pays, comme le terrorisme, la violence et les catastrophes naturelles.

« Je pense que voyager est important pour beaucoup de gens. Je trouve que c’est devenu moins important pour moi depuis que je suis devenue mère. Avant d’être mère, j’étais hôtesse de l’air et je voyageais dès que j’en avais l’occasion. L’idée de voyager maintenant me semble exténuante. Je suis aussi beaucoup plus anxieuse en pensant aux risques liés aux voyages, comme le terrorisme et les catastrophes naturelles. Je me sens plus en sécurité à la maison avec ma famille. »

« J’aime voyager dans divers endroits, mais je suis plutôt réticent à le faire ces temps-ci en raison des risques d’accidents d’avion, de la violence et des menaces terroristes qui sévissent dans le monde. »

On a également demandé aux participants d’indiquer sur une carte où ils avaient déjà voyagé. La plupart sont des voyageurs expérimentés qui ont fait en moyenne 9 voyages. Bien que leurs voyages aient souvent été effectués à l’intérieur du pays, la plupart des participants ont déjà voyagé à l’étranger. Chez les anglophones comme chez les francophones, les voyages à l’étranger les ont surtout conduits aux États-Unis, au Mexique et en Europe. D’après les descriptions de leurs voyages, il est évident qu’une partie de leur enthousiasme pour les voyages provient des histoires qu’ils peuvent partager lorsqu’ils rentrent chez eux.

Lorsqu’on leur a demandé d’indiquer sur une carte l’endroit où ils aimeraient voyager, les destinations souhaitées étaient diverses, le plus grand nombre de destinations étant en Europe. Les anglophones sont également plus intéressés par les destinations asiatiques et australiennes, tandis que les francophones sont plus intéressés par les destinations nord-américaines et caribéennes.

C. Motivations pour les voyages et facteurs décisionnels

Lors de la première journée de la communauté en ligne, les participants ont également répondu à des questions portant sur leurs valeurs et leurs mentalités en matière de voyages.

Tout en partageant généralement un enthousiasme pour les voyages, diverses valeurs sont à l’origine de deux grandes motivations pour ceux-ci : la motivation de voyager est un désir d’évasion plutôt qu’un désir de vivre de nouvelles expériences, ce qui exerce une influence significative sur l’état d’esprit, les perspectives, les objectifs, etc.

Les expérimentateurs apprécient les expériences et les connaissances que leur procurent les voyages. Les participants de ce groupe ont expliqué comment le fait de voyager dans d’autres endroits du monde leur apporte une perspective sur leur propre vie et favorise leur épanouissement personnel.

« Voyager me procure tant de joie que je considère que c’est l’un de mes principaux stimulants dans la vie. Je pense que chaque jeune devrait s’aventurer et voyager dans des endroits inconnus. Ces expériences nous font grandir et contribuent ultimement à notre développement et notre épanouissement. Voyager me force à sortir de ma routine et stimule mon esprit créatif, qui est trop souvent relégué à l’arrière-plan. »

La possibilité d’expérimenter, d’explorer et de découvrir d’autres cultures donne envie de voyager à l’étranger. Pour la plupart des répondants, il s’agit de découvrir et d’expérimenter quelque chose de nouveau et de différent.

« J’adore voyager. J’aime m’éloigner de la vie de tous les jours et vivre quelque chose de nouveau. J’aime avoir l’occasion de contempler les différentes beautés du monde : forêts, déserts, plages, villes pittoresques, grandes villes, etc. Ce sont toutes des choses que je n’ai pas l’occasion de vivre au quotidien. J’aime rencontrer de nouvelles personnes, goûter à de nouvelles spécialités culinaires, découvrir de nouveaux arts, écouter de la nouvelle musique. »

Les voyageurs qui tentent de fuir le quotidien profitent des voyages pour s’éloigner de leur vie et de leur routine habituelles.

« J’adore l’expérience que procurent les voyages. Visiter un nouvel endroit, c’est comme rencontrer une nouvelle personne. Il ne s’agit pas seulement de m’évader du quotidien, mais aussi de ma propre existence. »

D’après les motivations et l’expérience de voyage des répondants, quatre catégories de voyageurs se distinguent :

  1. Aventuriers authentiques – Pour ceux-ci, les voyages sont principalement synonymes d’expérience, d’exploration et d’exaltation. Voyager vise davantage à satisfaire une curiosité envers les cultures, les gens, les lieux et les pratiques d’ailleurs dans le monde. Il s’agit souvent de s’embarquer dans une aventure et semble être davantage axé sur les activités, moins sur les loisirs et plus sur l’exploration.

    « Les voyages m’offrent une occasion de m’évader et d’explorer et d’en apprendre davantage sur de nouvelles cultures. J’adore voyager surtout avec des amis, que je n’ai pas toujours l’occasion de voir dans ma routine quotidienne. Nous partons à l’aventure ensemble, cela nous rapproche. »

  2. Explorateurs expérimentés — Ceux-ci possèdent une vaste expérience des voyages, tant au pays qu’à l’étranger. Les destinations qui offrent de nouvelles expériences semblent les attirer. Ils considèrent les voyages comme quelque chose d’essentiel. Voyager est une expérience d’apprentissage, tant au sens de la découverte de cultures et de traditions différentes, que de l’autoréflexion. Les voyages semblent être davantage un moyen d’élargir ses horizons, de rencontrer de nouvelles personnes, etc.

    « J’aime voyager parce que je suis une personne de nature très curieuse. Dans ma ville comme ailleurs, j’aime découvrir de nouveaux restaurants, de nouveaux lieux, des expositions d’art, de nouvelles cultures et rencontrer de nouvelles personnes. Les voyages me font me sentir privilégiée et vivante. Je me considère chanceuse d’avoir la possibilité d’entrer en contact avec des réalités différentes de la mienne. Lorsque je rentre à la maison, je réalise que je mène une bonne vie et j’ai déjà hâte de repartir à l’aventure. »

  3. Voyageurs inexpérimentés mais passionnés — Ceux-ci ont relativement peu d’expérience de voyage, et la majorité d’entre eux semblent avoir voyagé uniquement ou en grande partie à l’intérieur du pays. Ce groupe a tendance à être plus jeune et moins indépendant financièrement. Malgré leur manque d’expérience, ils sont impatients, enthousiastes et déterminés à l’idée de voir le monde et d’expérimenter de nouvelles choses.

    « J’aime voyager, mais je ne l’ai pas vraiment fait souvent. Je n’ai jamais quitté l’Amérique du Nord, mais j’aimerais bien aller en Europe et en Australie. J’aime voyager parce que j’ai toujours l’impression de vivre une aventure et j’adore cette sensation. »

  4. Hédonistes sans soucis — Ceux-ci se considèrent comme des touristes en vacances. Ces voyageurs cherchent à s’évader de leur vie de tous les jours, et ils y voient quelque chose de bien mérité.

    « Ce que je préfère quand je voyage, c’est me détendre sur une plage chaude des Caraïbes ! La vie est si chargée et avec un très jeune enfant, on n’a pas beaucoup de temps pour se détendre. Voyager est donc un excellent moyen de se ressourcer et de passer du bon temps en famille. »

    « J’aime voyager pour me détendre, pour m’évader de ma routine quotidienne. Par exemple, j’aime aller à la plage et ne rien faire pendant une semaine. Les voyages en sac à dos dans des endroits comme l’Afrique ou l’Europe m’intéressent beaucoup moins. J’ai besoin d’une plage ! »

On a demandé aux participants d’estimer dans quelle mesure ils étaient susceptibles de voyager pour le plaisir, les affaires, le travail, les études ou du bénévolat. En général, les préoccupations relatives aux voyages concernent essentiellement les voyages d’agrément.

La majorité des participants sont susceptibles de faire des voyages d’agrément et sont impatients de le faire (bon nombre d’entre eux ayant déjà établi des plans en ce sens pour l’avenir). Les voyages d’affaires sont le deuxième motif le plus probable de voyager dans un avenir immédiat. Plusieurs ont mentionné que les voyages d’affaires dépendraient de leur employeur actuel plutôt que de leur désir personnel. Certains ont exprimé leur intérêt à faire du bénévolat à l’étranger. Certains ont déjà prévu de faire du bénévolat à l’étranger. La plupart d’entre eux invoquent des arguments moraux en faveur du bénévolat à l’étranger, affirmant que c’est la bonne chose à faire et qu’il faut apporter de l’aide à autrui, là où le besoin se fait sentir. D’autres estiment qu’ils peuvent faire du bénévolat à la maison sans avoir à débourser des sommes ou à se séparer de leur famille et de leurs amis. L’abordabilité des voyages est souvent évoquée comme l’une des raisons pour lesquelles le bénévolat à l’étranger n’est pas envisageable.

En général, on constate moins d’intérêt à travailler ou à étudier à l’étranger, bien que les expérimentateurs expriment plus souvent un enthousiasme pour vivre à l’étranger. Bon nombre de répondants considèrent que ces options ne les attirent plus parce qu’ils ont achevé leurs études et qu’ils ne souhaitent pas se déraciner de leur vie établie. Certains évoquent comme raisons les engagements familiaux, la carrière, les animaux domestiques ou leurs biens personnels. Certains parents ont indiqué qu’ils envisageraient de travailler à l’étranger une fois que leurs enfants seraient adultes. Certains sont ouverts à l’idée de travailler ou d’étudier à l’étranger, mais ce n’est pas la première chose à laquelle ils pensent lorsqu’ils envisagent de voyager. Dans bien des cas, c’est quelque chose qu’ils considéreraient si une occasion se présentait à eux ou si leur situation actuelle changeait (par exemple, si leur situation professionnelle devenait moins sûre). Pour certains, ce serait quelque chose qu’ils envisageraient s’ils prenaient un congé sabbatique de leur emploi actuel. En ce sens, vivre à l’étranger est généralement une considération passive plutôt qu’un intérêt actif.

« Je dirais qu’il serait plutôt probable que je travaille à l’étranger. J’aimerais bien le faire et je sauterais sur l’occasion si jamais elle se présentait. Je ne sais pas si une telle possibilité pourrait se matérialiser un jour dans ma situation de vie actuelle. »

Étudier à l’étranger, davantage que travailler à l’étranger, peut être perçu comme coûteux, et cela suscite certaines inquiétudes chez ceux qui seraient ouverts à de telles possibilités.

« Compte tenu du coût actuel de mes études, en plus de mes dépenses de subsistance, il ne me semble pas envisageable d’étudier à l’étranger. »

Dans de nombreux cas, les répondants ont mentionné que vivre à l’étranger dépendrait de leur capacité de disposer des fonds nécessaires. Le soutien de la famille est souvent un facteur important pour déterminer s’ils envisageraient de travailler ou d’étudier à l’étranger. Vivre à l’étranger suscite des sentiments mitigés - souvent, l’idée de vivre dans un autre pays est associée à la fois à l’excitation de vivre de nouvelles expériences et à la peur de quitter sa vie bien établie.

D. Avantages perçus d’étudier ou de travailler à l’étranger

Lors de la deuxième journée de la communauté en ligne, les motivations spécifiques et les avantages personnels du travail et des études à l’étranger ont été examinés en profondeur. Tout comme les voyages d’agrément, l’immersion dans une autre culture et l’épanouissement personnel sont souvent à la base de la motivation d’étudier ou de travailler à l’étranger.

Les répondants accordent de l’importance à l’enrichissement potentiel et à la perspective qu’une telle expérience peut leur apporter. Pour plusieurs, il s’agit de « sortir de sa zone de confort », d’expérimenter, d’essayer et d’apprendre de nouvelles choses dans un nouvel endroit. Ils perçoivent l’expérience comme une situation qui les obligerait à s’adapter à un nouveau mode de vie et à une nouvelle langue.

« À mes yeux, une telle expérience aurait comme avantages d’augmenter ma confiance en moi, ma capacité d’adaptation et mon estime personnelle. »

L’immersion dans une autre culture est perçue comme une meilleure occasion d’apprendre que lors d’un voyage touristique ou de vacances.

« On est littéralement immergé dans une autre culture et un autre mode de vie. On est forcé de vivre, de manger et de faire à peu près tout comme les gens vivant dans ces endroits. »

Plusieurs répondants suggèrent que la croissance personnelle et l’expérience de vie acquises en travaillant à l’étranger seraient valorisées par leurs futurs employeurs. Ils reconnaissent dans une certaine mesure que l’acquisition d’une expérience à l’étranger améliorerait ultimement leurs perspectives d’emploi au Canada. D’autres y voient une occasion d’élargir leurs possibilités actuelles de formation et de carrière. Certains y voient non seulement l’occasion d’élargir leurs compétences, leurs perspectives et leurs connaissances dans leur domaine, mais aussi l’occasion de découvrir le vaste monde, d’autres enjeux et pratiques commerciales, etc.

« Je suis reconnaissant des possibilités d’appliquer et d’élargir mes compétences actuelles à de nouvelles situations et dans un domaine différent. Travailler et étudier à l’étranger peuvent vous aider à percevoir des perspectives différentes, même si l’on travaille dans le même domaine ou si l’on occupe le même poste. Une telle expérience devient alors précieuse lorsqu’on reprend le travail à la maison. »

« Travailler à l’étranger serait une expérience personnelle et professionnelle enrichissante. La flexibilité, la capacité d’adaptation, l’ouverture au changement et les nouvelles expériences qui sont exigées des voyageurs sont également des compétences essentielles sur le lieu de travail. »

Pour d’autres, ce serait l’occasion idéale de s’établir davantage sur le plan professionnel dans leurs industries ou marchés et de se distinguer d’autres candidats.

« J’aurais l’occasion d’apprendre à connaître mon domaine sous l’angle d’une culture différente. L’expérience internationale fait bonne figure sur un curriculum vitae parce qu’elle témoigne de polyvalence et d’une soif d’apprendre. »

Outre l’expérience de vie et le cheminement personnel, tisser des liens avec d’autres personnes est généralement considéré comme un avantage de la vie à l’étranger. Certains considèrent les nouvelles amitiés comme le principal avantage de la vie à l’étranger.

Apprendre ou améliorer une langue est un élément implicite du processus d’immersion dans le cadre duquel une personne déménage dans un nouveau pays pour y travailler ou y étudier. Les répondants sont ambivalents quant à l’avantage d’apprendre une langue en vivant dans un autre pays. Certains soulignent qu’il s’agit là d’un incitatif pour travailler ou étudier à l’étranger. D’autres sont incertains de leur capacité à apprendre une autre langue.

« Je me verrais obligé d’apprendre une nouvelle langue pour pouvoir communiquer avec les autres. »

Certains mentionnent qu’ils ne seraient pas motivés à apprendre une autre langue ou que cela ne les intéresserait pas du tout.

E. Obstacles

Lors de la deuxième journée de la communauté en ligne, les participants ont également été interrogés sur les obstacles qui entravent le travail ou les études à l’étranger. Dans l’ensemble, la peur de l’incertitude est le principal motif invoqué quant aux obstacles liés au travail, aux études ou au bénévolat à l’étranger. Cette crainte mène à des décisions plus prudentes — les participants se renseignent davantage sur leurs options et les pays où ils envisagent d’aller. Assez fréquemment, une telle crainte les incite à ne pas partir du tout.

« Je pense que parce que notre vie comporte de nombreux éléments auxquels nous sommes habitués, adopter un nouveau mode de vie totalement hors de notre zone de confort peut être un peu dérangeant. »

Les obstacles les plus couramment associés à la vie à l’étranger vont comme suit :

F. Le programme Expérience internationale Canada

En guise de dernier exercice, on a demandé aux participants s’ils connaissaient l’existence du programme Expérience internationale Canada et s’ils étaient susceptibles d’y participer. On constate une méconnaissance générale du programme Expérience internationale Canada — la grande majorité des participants déclarant n’en avoir jamais entendu parler.

« Je n’avais jamais entendu parler de ce programme, mais je souhaiterais m’y inscrire. »

Bien que généralement au courant de l’existence des visas de travail, peu de participants savaient qu’un programme rendait possible des voyages à l’étranger pour les personnes âgées de 18 à 35 ans dans le cadre d’ententes réciproques conclues avec divers pays partenaires. Certains avaient entendu parler du programme par l’entremise d’amis ou de membres de leur famille qui y ont participé ou en faisant des recherches de leur propre initiative sur les possibilités de travail à l’étranger.

« Un ami m’en a parlé, alors je me suis renseigné. J’ai été attirée par le système de soutien que le programme offre (relations préétablies avec de nombreux pays) et par le fait qu’une offre de travail n’était pas une condition pour y participer. »

En général, le programme est perçu comme étant mieux adapté aux « célibataires, en bonne santé et fortunés ». Bien qu’ils trouvent le programme intéressant, bon nombre de répondants reconnaissent que leur participation dépendrait de l’élimination des obstacles susmentionnés dans l’exercice de la communauté en ligne, dont ceux de natures linguistique, professionnelle et financière.

« Ce programme me semble vraiment intéressant et enrichissant, même si je considère que ma capacité à y participer dépend de bien des facteurs. Bien que j’aimerais beaucoup y participer, ma situation financière, mes obligations actuelles quant à mes études, ma capacité à trouver un emploi intéressant ou pertinent à l’étranger et mon anxiété à l’idée de voyager et de rencontrer de nouvelles personnes seraient tous des facteurs prépondérants susceptibles de me dissuader de le faire. »

Les contraintes financières ont souvent été réaffirmées comme un obstacle à la participation au programme.

« J’aimerais bien y participer, mais je suis trop fauché. »

D’autres ont déclaré que le programme les aurait intéressés lorsqu’ils étaient plus jeunes (c.-à-d. dans la vingtaine), mais que leur situation de vie actuelle (enfants, carrière, etc.) les empêche maintenant d’y participer.

« Bien que cette expérience puisse être intéressante, j’en suis à une étape de ma vie où je ne peux pas vraiment partir à l’étranger. Ce serait beaucoup trop compliqué d’essayer de prendre des dispositions si je devais partir. J’ai trop d’engagements importants au Canada pour m’absenter pendant une période prolongée. »

Certains participants jugent le programme intéressant et envisageraient d’y participer. Certains voient l’intérêt d’acquérir de l’expérience de travail tout en gagnant de l’argent à l’étranger.

« Si je croyais pouvoir financer mes voyages et trouver le bon emploi, ce programme me semblerait très utile et j’aimerais beaucoup y participer. »

« Oui, je suis certainement susceptible d’y participer. J’occupe actuellement un emploi contractuel et l’année prochaine, j’aurai toute la flexibilité et la liberté nécessaires pour aller n’importe où — et ce serait encore mieux si je pouvais trouver un emploi rémunéré et découvrir un autre pays de cette manière. »

Nombreux sont ceux qui voient l’intérêt d’acquérir une expérience de travail à l’étranger comme un atout pour des perspectives de carrière à long terme.

« Cela semble être une excellente façon de “mettre un pied dans la porte” dans un contexte de travail différent et de vivre d’autres expériences sur le plan professionnel. Œuvrer dans un cadre de travail auquel je ne suis pas accoutumé pourrait m’être bénéfique. »

« Il est fort probable que j’y participe parce que travailler à l’étranger pourrait être un atout inestimable pour faire avancer ma carrière, à condition que je sois bien préparé. »

Quelques répondants ont trouvé intéressante la possibilité d’immersion linguistique qu’offre le programme. Un certain nombre disent qu’en étant mieux informés sur ce dernier, ils seraient plus enclins à y participer éventuellement.

« Je crois que je reste ouvert à l’idée de travailler à l’étranger. Le programme devrait faire valoir ses avantages de manière à permettre à un plus grand nombre de jeunes de profiter de cette magnifique aventure. »

Le soutien dont ils affirment avoir besoin pour participer au programme fait souvent référence à :

H. Sous-groupes d’intérêt

En général, les sous-groupes (jeunes LGBTQ2+, jeunes autochtones, jeunes femmes dans les STIM et jeunes à mobilité réduite ou malentendants) sont aussi enthousiastes que la population générale à l’idée de voyager. Les groupes ne semblent pas plus ou moins susceptibles d’avoir un intérêt à étudier ou à travailler à l’étranger que la population générale. Comme l’ensemble de la population, ils perçoivent la valeur des expériences et de l’épanouissement personnel et professionnel que leur procurerait la vie à l’étranger. Toutefois, bien que les principaux défis que ces groupes anticipent quant à la vie à l’étranger correspondent à ceux de la population générale, à savoir l’abordabilité et le manque d’intérêt, certains autres obstacles sont uniques à leur propre réalité.

Une participante à mobilité réduite a fait remarquer que dans les rares occasions où elle a voyagé, se retrouver dans des environnements trop souvent inadaptés fut problématique. Certains de ceux aux prises avec des problèmes médicaux ont mentionné que l’accessibilité à des soins médicaux de qualité, y compris l’accès aux médicaments, constitue des obstacles majeurs aux voyages.

« Voyager est l’un de mes plus grands rêves. J’aimerais voir le monde, mais parce que je suis atteint de sclérose en plaques, ce rêve risque de ne jamais se concrétiser. »

« Ma principale préoccupation concerne les soins de santé. Si je faisais suffisamment de recherches sur les hôpitaux de la région et l’assurance voyage, je pourrais peut-être y arriver. »

Les jeunes LGBTQ2+ s’inquiètent des mentalités culturelles et de ce que cela pourrait avoir comme conséquences pour leur sécurité personnelle. Les femmes peuvent éprouver la même crainte. Celles-ci s’inquiètent fréquemment de leur sécurité en général.

« Je suis transgenre et, personnellement, il serait difficile pour moi de travailler ou d’étudier dans n’importe quel pays de l’Est ou d’Afrique parce que dans ces régions du monde, c’est non seulement culturellement inacceptable, mais aussi souvent carrément illégal. »

Les jeunes LGBTQ2+, les jeunes Autochtones et les jeunes femmes dans les STIM sont aussi enclins que la population générale à dire qu’ils participeraient au programme Expérience internationale Canada. La perception de la sécurité et de la sûreté peut être la considération la plus importante dont les jeunes LGBTQ2+ et les femmes en général doivent tenir compte quant au travail et aux études à l’étranger. Il se peut que ces obstacles entraînent une plus faible participation de ces groupes au programme, mais ceux-ci évoquent les mêmes raisons pour lesquelles ils sont peu susceptibles d’y participer, à savoir qu’ils n’ont pas les moyens de le faire ou qu’ils n’ont aucun intérêt à perturber leur mode de vie établi.

Chez les jeunes à mobilité réduite ou malentendants, la probabilité de participation semble varier selon que leur condition est associée ou non à des considérations médicales. S’assurer d’avoir accès à des soins de santé fiables représente un obstacle de taille à la participation au programme pour ceux qui doivent tenir compte de considérations d’ordre médical en général.

« Si j’étais célibataire, en bonne santé et fortuné, je participerais au programme à coup sûr. Je ne peux pas risquer ma vie simplement pour vivre une telle expérience. Il m’est difficile de savoir que ce n’est pas une option pour moi en ce moment. J’espère obtenir plus de réponses sur mon état de santé dans le futur et souhaite que je puisse un jour participer à un programme comme celui-ci. »

Les personnes atteintes de troubles de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression, sont ressorties comme un autre groupe aux prises avec des obstacles majeurs. Ce groupe doit composer avec des enjeux comme l’isolement dans la vie quotidienne. Nombreux sont ceux qui ont déclaré que vivre à l’étranger signifierait se déconnecter de leurs réseaux de soutien sur lesquels ils comptent. La population générale reconnaît souvent la rupture ou l’isolement social comme un défi de la vie à l’étranger. Cela peut toutefois représenter un obstacle de taille pour les personnes atteintes de troubles de santé mentale.

« Les endroits méconnus ont généralement tendance à me rendre anxieux, même dans ma propre ville. Par conséquent, voyager dans un autre pays qui m’est totalement étranger et ne pas pouvoir compter sur mon système de soutien serait sans doute très pénible pour moi. »

II. Résultats détaillés — Volet qualitatif

A. Profil démographique des répondants

Les répondants admissibles au sondage en ligne sont ceux ayant déclaré avoir déjà obtenu un visa ou un permis de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada ou avoir déjà participé au programme de EIC. Les tableaux ci-dessous présentent le profil démographique de ce groupe.

Tableau 6 : Genre des participants
Tous les répondants (n=520)
Féminin 39 %
Masculin 60 %
Autre genre <1 %
Je préfère ne pas répondre 1 %
Tableau 7 : Âge des participants
Tous les répondants (n=520)
18-24 22 %
25-30 44 %
31-35 35 %
Tableau 8 : Province des participants
Tous les répondants (n=520)
Canada atlantique 5 %
Québec 18 %
Ontario 46 %
Prairies 16 %
C.-B./Territoires 16 %
Tableau 9 : Participants nés au Canada
Tous les répondants (n=520)
Oui 80 %
Non 19 %
Tableau 10 : Participants dont les parents sont immigrants
Tous les répondants (n=520)
Oui, un des parents 11 %
Oui, les deux parents 35 %
Non 52 %
Je préfère ne pas répondre 2 %
Tableau 11 : Situation d’emploi des participants
Tous les répondants (n=520)
Travailleur/travailleuse temps plein/autonome 67 %
Employé(e) rémunéré(e) à temps partiel 9 %
Sans emploi et à la recherche d’un emploi 2 %
Étudiant(e) 19 %
Autre 2 %
Tableau 12 : Langues parlées par les participants
Tous les répondants (n=520)
Anglais 92 %
Français 29 %
Autre 13 %

B. Profil et expérience de voyage

Moins du tiers des participants qui ont déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada déclarent l’avoir fait dans le cadre du programme EIC.

Parmi les jeunes Canadiens qui ont déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada, plus de la moitié (56 %) l’ont fait pour étudier, un peu moins de la moitié pour travailler (49 %) et environ un tiers pour faire du bénévolat (plusieurs se sont consacrés à plus d’une de ces activités). Seulement trois Canadiens sur dix dans ce groupe déclarent savoir qu’ils ont participé au programme EIC — IRCC reconnaît qu’une certaine proportion des participants au programme ignorent qu’ils ont participé à EIC.

Le plus souvent, ce sont les participants qui s’occupaient de leur propre chef des dispositions relatives à leur expérience internationale (42 %). Dans d’autres cas, celles-ci étaient organisées par leur établissement scolaire (40 % et 60 % chez les 18 à 24 ans). La plupart d’entre eux ont indiqué qu’ils n’avaient éprouvé aucun problème dans l’organisation de leur expérience de voyage (58 %). Les deux tiers (68 %) de ceux ayant obtenu un visa ou permis de travail ont travaillé dans des pays ou territoires partenaires du programme EIC.

Tableau 13 : Visa ou permis de travail pour chaque type de voyage
Question S10 : Avez-vous déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Études 56 % 57 % 53 % 59 % 55 % 56 %
Travail 49 % 39 % 50 % 53 % 39 % 55 %
Bénévolat 31 % 37 % 27 % 32 % 29 % 32 %
Tableau 14 : Participants à EIC (au courant)
Question S11 : Avez-vous déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Oui 30 % 28 % 31 % 29 % 23 % 35 %
Non 65 % 70 % 64 % 64 % 71 % 62 %
Pas certain(e) 5 % 2 % 4 % 6 % 7 % 3 %
Tableau 15 : Méthode d’organisation de l’expérience internationale
Question 1 : Comment avez-vous organisé votre expérience internationale lorsque vous avez eu besoin d’obtenir un visa ou un permis de travail, d’études ou de bénévolat ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Par moi-même 42 % 32 % 46 % 44 % 42 % 43 %
Par l’intermédiaire de l’école 40 % 60 % 37 % 31 % 47 % 34 %
Employeur 20 % 14 % 21 % 21 % 12 % 25 %
Entreprise de voyage ou d’activités récréatives 14 % 12 % 17 % 11 % 12 % 15 %
Programme gouvernemental 11 % 8 % 11 % 13 % 6 % 13 %
Organisme à but non lucratif 8 % 5 % 11 % 6 % 9 % 8 %
Autre 1 % 3 % 0 % 2 % 2 % 1 %
Tableau 16 : Raisons du choix de la méthode d’organisation
Question 1A : Pourquoi avez-vous choisi d’organiser votre expérience internationale de cette façon ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Processus facile à effectuer/pratique 25 % 25 % 25 % 26 % 24 % 26 %
Aucune autre option 13 % 12 % 11 % 16 % 13 % 12 %
Découvrir différentes cultures/développement personnel/opportunités 12 % 15 % 8 % 14 % 12 % 12 %
Préférence personnelle, connaissances personnelles et expérience personnelle 11 % 9 % 13 % 9 % 10 % 12 %
Organisé par l’école/l’université 11 % 14 % 10 % 8 % 14 % 8 %
Plus rapide/plus fiable/mieux 8 % 5 % 11 % 7 % 7 % 9 %
Coût minime/bourse 7 % 7 % 6 % 6 % 5 % 7 %
Organisé par l’entreprise/un organisme 7 % 5 % 8 % 5 % 8 % 6 %
Meilleur contrôle/liberté/je voulais le faire moi-même 3 % 1 % 3 % 5 % 3 % 4 %
Recommandé par des amis ou la famille 2 % 4 % 3 % 1 % 4 % 1 %
Autre 4 % 8 % 3 % 3 % 5 % 4 %
Je ne sais pas 4 % 4 % 5 % 4 % 4 % 5 %
Tableau 17 : Problèmes rencontrés lors de l’organisation de l’expérience internationale
Question 1B : À quels problèmes avez-vous été confronté(e), s’il y a lieu, au moment d’organiser votre expérience internationale ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Calendrier/retards 8 % 8 % 7 % 9 % 7 % 8 %
Processus complexe (p. ex., paperasse à remplir) 8 % 4 % 8 % 9 % 6 % 8 %
Problèmes liés au voyage lui-même (différences culturelles, langue, conditions de vie, etc.) 7 % 10 % 7 % 4 % 10 % 5 %
Visa 6 % 8 % 8 % 3 % 10 % 4 %
Problèmes financiers 4 % 4 % 4 % 4 % 5 % 3 %
Manque d’informations/de ressources/d’aide nécessaire 3 % 1 % 3 % 3 % 4 % 2 %
Autre 5 % 7 % 4 % 4 % 3 % 6 %
Aucun problème 58 % 55 % 57 % 63 % 56 % 61 %
Je ne sais pas 4 % 8 % 3 % 3 % 4 % 4 %
Tableau 18 : Pays où les permis de travail ont été délivrés
Question 1C : Avez-vous travaillé, à l’aide d’un permis de travail, dans l’un ou l’autre des pays suivants ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Sous-groupe : ceux qui ont travaillé à l’étranger en vertu d’un visa de travail ou qui ont participé au programme EIC (n=304)
Total (n=304) 18-24 (n=56) 25-30 (n=139) 31-35 (n=109) Féminin (n=172) Masculin (n=129)
Australie 20 % 16 % 20 % 23 % 14 % 22 %
Royaume-Uni 19 % 12 % 23 % 19 % 15 % 21 %
Japon 12 % 18 % 11 % 9 % 3 % 16 %
France 11 % 19 % 13 % 5 % 13 % 11 %
Allemagne 10 % 13 % 9 % 10 % 4 % 12 %
Hong Kong 8 % 11 % 7 % 8 % 7 % 9 %
Italie 5 % 8 % 8 % 1 % 6 % 5 %
Nouvelle-Zélande 5 % 3 % 4 % 8 % 1 % 7 %
Espagne 5 % 8 % 5 % 3 % 4 % 5 %
Mexique 5 % 1 % 6 % 5 % 5 % 4 %
Suède 3 % 5 % 3 % 4 % 1 % 5 %
Suisse 3 % 6 % 4 % 1 % 3 % 4 %
Belgique 3 % 1 % 3 % 4 % 2 % 3 %
Danemark 3 % 0 % 3 % 4 % 2 % 3 %
Irlande 3 % 1 % 4 % 2 % 2 % 3 %
Pays-Bas 3 % 0 % 4 % 2 % 3 % 2 %
Norvège 2 % 6 % 1 % 2 % 2 % 3 %
Grèce 2 % 5 % 1 % 3 % 1 % 3 %
Chili 2 % 0 % 2 % 3 % 1 % 3 %
Costa Rica 2 % 1 % 3 % 1 % 3 % 1 %
Autriche 2 % 0 % 4 % 0 % 0 % 2 %
République tchèque 2 % 0 % 2 % 2 % 1 % 2 %
Portugal 2 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 %
Croatie 1 % 1 % 2 % 1 % 2 % 1 %
Lettonie 1 % 3 % 1 % 1 % 0 % 2 %
Saint-Marin 1 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 %
République de Corée 1 % 0 % 2 % 0 % 0 % 1 %
Slovénie 1 % 1 % 1 % 1 % 0 % 1 %
Taïwan 1 % 0 % 2 % 0 % 0 % 2 %
Lituanie 1 % 0 % 1 % 1 % 0 % 1 %
Ukraine 1 % 1 % 1 % 1 % 1 % 1 %
Estonie 1 % 0 % 1 % 0 % 1 % 1 %
Pologne 1 % 0 % 1 % 0 % 1 % 1 %
Slovaquie 0 % 0 % 1 % 0 % 0 % 1 %
Aucun des choix ci-dessus 32 % 33 % 33 % 30 % 33 % 31 %

C. Avantages, motivations et obstacles liés aux voyages et aux expériences de travail à l’étranger

Les participants perçoivent l’expérience de voyage dans une perspective positive. Selon eux, elle mène à une croissance personnelle et à des occasions d’apprentissage et de découvertes. Nombreux sont ceux qui perçoivent les barrières linguistiques comme le défi le plus important à surmonter.

Lorsqu’on leur a demandé quels étaient les principaux avantages de leur expérience à l’étranger, un grand nombre de répondants ont souligné qu’elle avait contribué à leur croissance personnelle (66 %), leur avait permis de découvrir un nouveau pays ou une nouvelle culture (65 %) et leur avait fait vivre une aventure (62 %). Des avantages plus pratiques comme l’acquisition d’une expérience de carrière internationale (46 %) et l’apprentissage ou l’amélioration d’une langue seconde (41 %) ont aussi été cités, mais moins fréquemment. La barrière linguistique est le défi le plus souvent mentionné (37 %), mais les répondants mentionnent aussi les difficultés financières (29 %), l’isolement ou la solitude (29 %) et le fait de ne pas se sentir en sécurité ou en sûreté (26 %).

Une grande proportion des répondants affirment être très susceptibles de voyager à l’étranger pour le plaisir ou les loisirs (74 %) dans l’avenir, tandis qu’une proportion non négligeable le feraient pour travailler (34 %), étudier (24 %) ou faire du bénévolat (22 %). Peu de répondants estiment qu’il est peu probable qu’ils fassent ces expériences dans le futur, mais étudier à l’étranger est l’option la moins probable pour la plupart d’entre eux.

Tableau 19 : Avantages perçus du travail, des études et du bénévolat à l’extérieur du Canada
Question 2 : Quels sont, à votre avis, les principaux avantages que vous avez obtenus de vos expériences de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
L’expérience de voyage à l’étranger a contribué à ma croissance personnelle 66 % 70 % 67 % 61 % 75 % 60 %
J’ai appris à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture 65 % 66 % 69 % 60 % 71 % 61 %
Exploration et aventure 62 % 67 % 63 % 59 % 73 % 55 %
J’ai obtenu une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel 46 % 36 % 46 % 54 % 41 % 50 %
J’ai appris ou amélioré une langue seconde 41 % 39 % 46 % 37 % 43 % 41 %
Autre 3 % 2 % 4 % 3 % 4 % 2 %
Sans objet 3 % 4 % 2 % 2 % 2 % 2 %
Tableau 20 : Principaux défis relatifs à l’expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada
Question 3 : Quelles sont, à votre avis, les principales difficultés que vous avez rencontrées dans vos expériences de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Difficultés liées à l’obstacle de la langue 37 % 38 % 34 % 39 % 38 % 35 %
Difficultés pour financer mon expérience de voyage 29 % 33 % 25 % 32 % 35 % 25 %
Isolement ou solitude 29 % 31 % 26 % 31 % 34 % 26 %
Me sentir en sécurité (p. ex. préoccupations concernant la sécurité personnelle et/ou la discrimination fondée sur la race, la religion ou l’orientation sexuelle/le sexe) 26 % 33 % 25 % 23 % 26 % 25 %
Difficultés liées aux coutumes et aux lois du pays, normes culturelles ou choc culturel 25 % 34 % 24 % 20 % 24 % 25 %
Difficultés liées aux documents et permis de voyage, de résidence ou d’emploi 21 % 17 % 22 % 22 % 20 % 21 %
Répercussions sur mes obligations au Canada (p. ex. famille, enfants ou carrière) 18 % 21 % 18 % 16 % 18 % 18 %
Je ne savais pas par où commencer 18 % 21 % 19 % 14 % 17 % 18 %
Difficultés pour trouver un emploi à l’extérieur du Canada 15 % 11 % 15 % 17 % 15 % 15 %
Autre 1 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
Sans objet 10 % 8 % 9 % 12 % 10 % 10 %
Tableau 21 : Probabilité de futurs voyages
Question 4 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous fassiez les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans l’avenir ?
Voyage d’agrément ou d’affaires Travail Études Bénévolat
Très probable 74 % 34 % 24 % 22 %
Assez probable 14 % 30 % 20 % 26 %
Ni probable ni improbable 7 % 18 % 19 % 20 %
Assez improbable 3 % 8 % 16 % 14 %
Très improbable 1 % 7 % 18 % 14 %
Je ne sais pas 2 % 3 % 4 % 4 %

D. Le programme Expérience internationale Canada (EIC)

Un tiers des répondants n’ont jamais entendu parler du programme EIC, tandis que plus de la moitié disent en connaître au moins un peu à son sujet. C’est le plus souvent par l’entremise d’amis, de membres de la famille ou de leurs propres recherches sur Internet que les participants en ont entendu parler.

Le degré de familiarité avec le programme EIC varie : certains disent bien le connaître (18 %) ou en connaître une bonne partie (19 %), alors que d’autres disent le connaître plus ou moins bien (18 %) ou n’en connaître que le nom (11 %). Environ un tiers (31 %) disent n’avoir jamais entendu parler du programme.

Parmi les participants qui ont au moins entendu parler du programme EIC, la plupart déclarent en avoir pris connaissance par l’entremise de leurs amis ou des membres de leur famille (33 %) ou en effectuant leurs propres recherches sur Internet (31 %). Certains ont déclaré avoir entendu parler du programme par l’entremise de leur établissement d’enseignement ou de leur école (23 %), de leur travail (19 %) ou du site Web d’IRCC (16 %).

Tableau 22 : Connaissance du programme EIC
Question 5 : Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure étiez-vous au courant ou n’étiez-vous pas au courant du programme Expérience internationale Canada ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Je connais bien le programme 18 % 15 % 19 % 18 % 10 % 24 %
Je connais assez le programme 19 % 20 % 20 % 18 % 15 % 22 %
Je connais quelque peu le programme 18 % 18 % 18 % 17 % 21 % 15 %
Je n’en connais que le nom 11 % 10 % 13 % 10 % 13 % 10 %
Je n’en ai jamais entendu parler 31 % 33 % 28 % 35 % 39 % 27 %
Tableau 23 : Comment avez-vous pris connaissance du programme EIC ?
Question 6 : Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Sous-groupe : ceux qui avaient déjà entendu parler du programme EIC (n=328)
Total (n=328) 18-24 (n=72) 25-30 (n=151) 31-35 (n=105) Féminin (n=194) Masculin (n=131)
Par des amis et la famille 33 % 24 % 32 % 38 % 36 % 31 %
Recherche générale sur Internet 31 % 30 % 32 % 30 % 28 % 32 %
Campus d’établissement universitaire ou d’école 23 % 29 % 23 % 20 % 21 % 24 %
Dans mon travail 19 % 19 % 23 % 13 % 14 % 22 %
Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada 16 % 17 % 15 % 17 % 10 % 20 %
Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux 14 % 14 % 13 % 16 % 14 % 14 %
Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne) 11 % 13 % 9 % 12 % 9 % 12 %
Compte Instagram d’Expérience internationale Canada à l’étranger 10 % 11 % 9 % 11 % 8 % 11 %
Compte Facebook d’Expérience internationale Canada à l’étranger 8 % 12 % 7 % 8 % 4 % 11 %
Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.) 8 % 9 % 8 % 7 % 12 % 6 %
Autre 1 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
Je ne sais pas 5 % 8 % 5 % 3 % 6 % 5 %

Participants n’étant pas au courant du programme EIC

Deux répondants sur cinq qui ne connaissaient pas le programme EIC souhaitent en savoir plus à son sujet, préférant obtenir de l’information en faisant leurs propres recherches sur Internet.

Parmi ceux qui n’avaient jamais entendu parler du programme EIC, environ deux sur cinq (41 %) souhaitent en savoir plus à son sujet et environ la moitié (48 %) se sont dits réticents à recevoir de l’information à son sujet. Les participants qui souhaitent recevoir de l’information sur le programme estiment qu’une recherche générale sur Internet est la méthode qu’ils privilégieraient le plus (58 %). Certains autres souhaitent recevoir de l’information par l’entremise de leur établissement scolaire (36 %), leurs proches (29 %) et le site d’IRCC (29 %).

Tableau 24 : Intérêt à recevoir de l’information sur le programme EIC
Question 7 : Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada ?
Sous-groupe : Participants n’étant pas au courant du programme EIC (n=192)
Total (n=192) 18-24 (n=49) 25-30 (n=72) 31-35 (n=71) Féminin (n=136) Masculin (n=54)
Oui 41 % 40 % 47 % 36 % 41 % 41 %
Non 48 % 46 % 45 % 52 % 44 % 52 %
Pas certain(e) 11 % 14 % 9 % 13 % 15 % 7 %
Tableau 25 : Moyen préférable pour recevoir de l’information sur le programme EIC
Question 8 : De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Sous-groupe : Répondants qui ne connaissent pas le programme EIC et qui souhaitent recevoir de l’information à son sujet (n=105)
Total (n=105) 18-24 (n=29) 25-30 (n=41) 31-35 (n=35) Féminin (n=76) Masculin (n=27)
Recherche générale sur Internet 58 % 60 % 64 % 51 % 66 % 53 %
Campus d’établissement universitaire ou d’école 36 % 61 % 38 % 17 % 44 % 30 %
Par des amis et la famille 29 % 20 % 36 % 27 % 26 % 34 %
Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada 29 % 23 % 19 % 45 % 23 % 36 %
Dans mon travail 27 % 21 % 24 % 33 % 21 % 34 %
Compte Facebook d’Expérience internationale Canada à l’étranger 22 % 23 % 14 % 29 % 26 % 19 %
Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne) 20 % 20 % 26 % 12 % 22 % 18 %
Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux 18 % 20 % 13 % 24 % 22 % 15 %
Compte Instagram d’Expérience internationale Canada à l’étranger 17 % 23 % 21 % 9 % 20 % 15 %
Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.) 17 % 26 % 16 % 12 % 23 % 10 %
Sites Web spécifiques que je visite 5 % 6 % 4 % 5 % 3 % 7 %
Séminaire, séance ou foire d’information 4 % 3 % 4 % 4 % 4 % 4 %
Autre 6 % 0 % 14 % 2 % 2 % 11 %
Je ne sais pas 9 % 9 % 6 % 12 % 11 % 3 %

Participants d’EIC

Les anciens participants se disent satisfaits de leur participation au programme EIC, déclarant qu’il s’agissait d’une expérience de vie formidable et qu’ils le recommanderaient à leurs amis et aux membres de leur famille.

Parmi les répondants qui ont participé au programme EIC (et qui sont au courant qu’ils y ont participé), les deux tiers ont recouru à l’option du permis de travail ouvert et moins du quart (22 %) à un permis de travail lié à un employeur donné. Environ une personne sur dix (12 %) ne sait pas laquelle de ces options a été privilégiée.

Le degré de satisfaction à l’égard des expériences de voyage de l’ensemble des participants est très élevé. Plus de quatre sur cinq (82 %) s’en sont dits au moins assez satisfaits et 42 % très satisfaits; pratiquement aucun participant au programme EIC ne s’est dit insatisfait de son expérience de voyage. Parmi les raisons évoquées par les participants pour expliquer leur satisfaction, mentionnons le fait qu’il s’agissait d’une expérience formidable qui leur a permis de s’épanouir sur le plan personnel (47 %) et que le processus était bien structuré et qu’ils ont bénéficié d’un soutien adéquat (17 %). Les petits groupes neutres ou insatisfaits du programme ont fait état d’aspects négatifs précis de leur expérience personnelle (44 %), tandis que plusieurs n’ont pu donner de motif en particulier (42 %).

Une forte proportion d’anciens participants se sont dits enclins à recommander le programme EIC (40 % très probablement et 42 % assez probablement). Parmi les raisons évoquées par les participants pour justifier leur volonté de recommander le programme, mentionnons qu’il s’agissait d’une expérience positive qui leur a procuré un grand plaisir (42 %) et une occasion de croissance personnelle (18 %). Toutefois, une proportion non négligeable (16 %) se disent neutres quant à sa recommandation. Bon nombre de ces répondants (45 %) n’ont pas donné de raison précise à cet égard, tandis que d’autres ont fait valoir que le programme était bon, mais pas excellent (26 %), ou qu’il ne s’adressait pas à tous et que sa pertinence dépendait des goûts de tout un chacun (7 %).

Tableau 26 : Catégorie d’expérience de voyage
Question 9 : Précédemment dans le sondage, vous avez indiqué avoir participé au programme Expérience internationale Canada. Quelle catégorie d’Expérience internationale Canada vous a permis de voyager ?
Sous-groupe : participants connaissant le programme EIC (n=141)
Total (n=141) 18-24 (n=31) 25-30 (n=65) 31-35 (n=45) Féminin (n=76) Masculin (n=64)
Permis de travail ouvert 66 % 58 % 67 % 70 % 61 % 69 %
Permis de travail lié à un employeur donné (un contrat d’emploi préalable était requis) 22 % 31 % 19 % 22 % 26 % 20 %
Je ne sais pas 12 % 12 % 15 % 9 % 13 % 11 %
Tableau 27 : Satisfaction à l’égard du programme EIC
Question 10 : Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) ou insatisfait(e) de votre expérience de travail et de voyage à l’étranger dans le cadre du programme Expérience internationale Canada ?
Sous-groupe : participants connaissant le programme EIC (n=141)
Total (n=141) 18-24 (n=31) 25-30 (n=65) 31-35 (n=45) Féminin (n=76) Masculin (n=64)
Très satisfait(e) 42 % 28 % 47 % 42 % 42 % 41 %
Assez satisfait(e) 40 % 38 % 37 % 44 % 45 % 38 %
Ni satisfait(e) ni insatisfait(e) 9 % 16 % 9 % 6 % 2 % 12 %
Assez insatisfait(e) 3 % 5 % 4 % 2 % 4 % 3 %
Très insatisfait(e) 0 % 0 % 0 % 1 % 1 % 0 %
Tableau 28 : Raisons du degré de satisfaction à l’égard du programme EIC
Question 11 : Pourquoi donnez-vous cette réponse ?
Sous-groupe : Participants connaissant le programme EIC et qui en étaient satisfaits (n=118)
Note : trop peu de participants connaissant le programme EIC en étaient insatisfaits pour inclure leurs réponses aux résultats du sondage.
Total (n=118) 18-24 (n=24) 25-30 (n=56) 31-35 (n=38) Féminin (n=66) Masculin (n=51)
Très belle expérience/croissance personnelle 46 % 39 % 46 % 49 % 43 % 47 %
Processus facile/bon support 17 % 8 % 19 % 20 % 15 % 19 %
Certains côtés négatifs (par exemple, processus complexe) 11 % 6 % 18 % 4 % 10 % 12 %
Préférence personnelle et expérience personnelle 6 % 11 % 10 % 0 % 4 % 7 %
Autre 4 % 8 % 0 % 6 % 3 % 4 %
Pas certain(e)/aucune réponse valide 18 % 28 % 13 % 21 % 24 % 16 %
Tableau 29 : Probabilité de recommander le programme EIC à des amis ou à la famille
Question 12 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous recommandiez une expérience de travail international à l’étranger comme celle d’Expérience internationale Canada à des membres de votre famille ou à des amis ?
Sous-groupe : participants connaissant le programme EIC (n=141)
Total (n=141) 18-24 (n=31) 25-30 (n=65) 31-35 (n=45) Féminin (n=76) Masculin (n=64)
Très probable 40 % 34 % 45 % 37 % 47 % 38 %
Assez probable 42 % 29 % 43 % 49 % 36 % 45 %
Ni probable ni improbable 16 % 37 % 10 % 11 % 12 % 18 %
Assez improbable 0 % 0 % 0 % 1 % 1 % 0 %
Très improbable 0 % 0 % 0 % 1 % 1 % 0 %
Tableau 30 : Raisons de la probabilité de recommander le programme EIC
Question 13 : Pourquoi donnez-vous cette réponse ?
Sous-groupe : participants connaissant le programme EIC et qui sont susceptibles de le recommander (n=117)
Note : trop peu de participants connaissant le programme EIC étaient peu susceptibles de le recommander pour inclure leurs réponses aux résultats du sondage
Total (n=117) 18-24 (n=22) 25-30 (n=58) 31-35 (n=37) Féminin (n=63) Masculin (n=53)
Globalement une bonne expérience et une impression positive 42 % 22 % 46 % 44 % 48 % 38 %
Très belle opportunité/croissance personnelle 18 % 15 % 16 % 20 % 18 % 18 %
Préférence personnelle et expérience personnelle 9 % 19 % 7 % 7 % 6 % 11 %
Autre 6 % 15 % 5 % 5 % 8 % 6 %
Pas certain(e)/aucune réponse valide 25 % 29 % 26 % 23 % 20 % 28 %

Participation éventuelle

Une faible majorité de répondants ayant déjà vécu à l’étranger déclarent qu’ils seraient susceptibles de participer à un programme comme EIC dans l’avenir; ceux qui ne le seraient pas évoquent habituellement comme raisons des engagements familiaux, financiers ou professionnels.

Bien que les répondants qui ont vécu une expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’étranger soient positifs à ce sujet, leurs sentiments à l’égard d’une participation à un autre programme comme EIC dans l’avenir sont partagés. Alors qu’une majorité d’entre eux affirment qu’ils seraient très (21 %) ou assez (34 %) susceptibles de le faire, environ deux sur cinq (41 %) sont neutres ou disent qu’ils sont peu susceptibles de le faire. Les répondants susceptibles de participer à un autre programme comme EIC évoquent comme raisons la perception positive de la qualité du programme en cause (20 %), la découverte d’une nouvelle culture (17 %) et une préférence personnelle pour ce type d’expérience (16 %). Ceux qui sont moins enclins à participer à un autre programme comme EIC évoquent comme raisons la stabilité de leur vie et des engagements familiaux (34 %) et des préoccupations concernant leur carrière ou le maintien de leur emploi (21 %).

Les répondants qui sont susceptibles de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme EIC citent le plus souvent l’Australie, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne comme destinations les plus probables.

Tableau 31 : Probabilité de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir
Question 14 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme Expérience internationale Canada dans l’avenir ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Très probable 21 % 26 % 23 % 17 % 17 % 25 %
Assez probable 34 % 42 % 33 % 30 % 38 % 32 %
Ni probable ni improbable 22 % 18 % 24 % 21 % 21 % 23 %
Assez improbable 9 % 7 % 10 % 11 % 11 % 7 %
Très improbable 10 % 4 % 7 % 18 % 9 % 11 %
Tableau 32 : Raisons de la probabilité de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir
Question 15 : Pourquoi donnez-vous cette réponse ?
Sous-groupe : répondants étant quelque peu ou très susceptibles de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir (n=283)
Total (n=283) 18-24 (n=80) 25-30 (n=125) 31-35 (n=78) Féminin (n=177) Masculin (n=105)
Impression positive du programme/pique ma curiosité 20 % 13 % 22 % 21 % 23 % 17 %
Explorer une nouvelle culture et expérimenter la vie/le travail à l’étranger 17 % 13 % 18 % 19 % 16 % 18 %
Préférence personnelle, choix personnel et expérience personnelle 16 % 21 % 12 % 16 % 14 % 17 %
Adore voyager 10 % 17 % 9 % 4 % 17 % 5 %
Âge/Famille/Étape de la vie/Pas le bon moment 7 % 4 % 8 % 6 % 8 % 5 %
Inquiétudes au niveau de la carrière/de l’aspect financier/du visa/du processus/de la sécurité 5 % 7 % 4 % 3 % 8 % 3 %
Besoin de plus d’informations/si l’occasion se présente 4 % 4 % 3 % 4 % 7 % 2 %
Pas certain de l’avenir/Pas intéressé/J’aime le Canada 2 % 3 % 3 % 1 % 1 % 3 %
Pas certain(e)/aucune réponse valide 24 % 25 % 23 % 26 % 14 % 31 %
Tableau 33 : Raisons de la réticence à participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir
Question 15 : Pourquoi donnez-vous cette réponse ?
Sous-groupe : répondants n’étant pas quelque peu ou très susceptibles de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir (n=217).
Total (n=217) 18-24 (n=38) 25-30 (n=90) 31-35 (n=89) Féminin (n=138) Masculin (n=76)
Âge/Famille/Étape de la vie/Pas le bon moment 34 % 11 % 34 % 41 % 37 % 32 %
Inquiétudes au niveau de la carrière/de l’aspect financier/du visa/du processus/de la sécurité 21 % 15 % 18 % 26 % 22 % 21 %
Pas certain de l’avenir/Pas intéressé/J’aime le Canada 12 % 25 % 10 % 10 % 16 % 10 %
Impression positive du programme/pique ma curiosité 7 % 9 % 9 % 4 % 3 % 9 %
Préférence personnelle, choix personnel et expérience personnelle 5 % 10 % 7 % 2 % 5 % 4 %
Besoin de plus d’informations/si l’occasion se présente 3 % 10 % 3 % 2 % 4 % 3 %
Explorer une nouvelle culture et expérimenter la vie/le travail à l’étranger 2 % 2 % 4 % 1 % 2 % 3 %
Adore voyager 2 % 4 % 3 % 0 % 2 % 2 %
Pas certain(e)/aucune réponse valide 17 % 17 % 19 % 15 % 14 % 20 %
Tableau 34 : Destinations probables quant à une participation éventuelle au programme
Question 16 : Dans quels pays partenaires d’Expérience internationale Canada aimeriez-vous travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger ? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.
Sous-groupe : répondants étant quelque peu ou très susceptibles de participer à un programme de travail et de voyage à l’étranger dans l’avenir (n=283)
Total (n=283) 18-24 (n=80) 25-30 (n=125) 31-35 (n=78) Féminin (n=177) Masculin (n=105)
Australie 50 % 51 % 53 % 43 % 55 % 47 %
Royaume-Uni 36 % 45 % 36 % 29 % 45 % 31 %
France 34 % 43 % 31 % 30 % 40 % 31 %
Allemagne 31 % 30 % 35 % 27 % 32 % 31 %
Nouvelle-Zélande 29 % 30 % 31 % 26 % 38 % 23 %
Suisse 28 % 32 % 30 % 23 % 34 % 25 %
Italie 28 % 29 % 32 % 21 % 36 % 23 %
Japon 27 % 29 % 28 % 24 % 29 % 25 %
Hong Kong 25 % 25 % 26 % 22 % 24 % 25 %
Espagne 24 % 27 % 28 % 14 % 33 % 18 %
Irlande 23 % 26 % 24 % 18 % 33 % 17 %
Autriche 22 % 23 % 24 % 19 % 25 % 21 %
Belgique 22 % 22 % 23 % 20 % 26 % 19 %
Danemark 21 % 22 % 23 % 18 % 28 % 17 %
Costa Rica 21 % 21 % 22 % 20 % 29 % 16 %
Grèce 21 % 21 % 18 % 26 % 32 % 14 %
Suède 20 % 23 % 23 % 15 % 25 % 18 %
Pays-Bas 19 % 20 % 20 % 17 % 25 % 16 %
Norvège 17 % 18 % 21 % 12 % 25 % 13 %
Portugal 17 % 18 % 18 % 15 % 23 % 14 %
Chili 17 % 15 % 19 % 17 % 20 % 15 %
Croatie 15 % 15 % 15 % 16 % 21 % 12 %
République de Corée 14 % 18 % 10 % 15 % 16 % 12 %
Mexique 12 % 15 % 12 % 10 % 14 % 11 %
République tchèque 12 % 10 % 15 % 9 % 15 % 10 %
Taïwan 11 % 14 % 9 % 13 % 17 % 8 %
Pologne 11 % 13 % 10 % 12 % 17 % 7 %
Estonie 10 % 10 % 9 % 10 % 12 % 8 %
Saint-Marin 9 % 12 % 8 % 7 % 12 % 7 %
Slovénie 8 % 8 % 6 % 10 % 12 % 5 %
Slovaquie 7 % 11 % 4 % 9 % 10 % 6 %
Ukraine 7 % 9 % 7 % 5 % 14 % 3 %
Lituanie 6 % 9 % 4 % 7 % 8 % 5 %
Lettonie 6 % 5 % 5 % 7 % 9 % 4 %
Je ne sais pas 9 % 8 % 9 % 9 % 10 % 8 %
Tableau 35 : Commentaires complémentaires
Question 17 : Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter ?
Total (n=520) 18-24 (n=121) 25-30 (n=223) 31-35 (n=176) Féminin (n=330) Masculin (n=185)
Expérience positive 5 % 3 % 3 % 8 % 5 % 5 %
Intention de me présenter/de voyager 4 % 8 % 3 % 4 % 4 % 5 %
Avantages de voyager 2 % 2 % 1 % 3 % 2 % 2 %
Plaintes concernant le processus/suggestion d’amélioration 2 % 2 % 1 % 2 % 2 % 1 %
Si seulement j’avais su avant 1 % 1 % 1 % 2 % 1 % 1 %
Autre 1 % 0 % 2 % 2 % 1 % 2 %
Aucun commentaire/réponse invalide 85 % 85 % 89 % 80 % 85 % 85 %

III. Conclusions

Les résultats de cette recherche donnent un aperçu des points de vue des jeunes Canadiens sur les voyages internationaux, le travail, les études et le bénévolat à l’étranger, ainsi que des défis et des obstacles auxquels ils font face lorsqu’ils envisagent de s’y consacrer. Étant donné qu’IRCC s’efforce d’accroître la visibilité et la participation des jeunes Canadiens au programme EIC, certaines observations tirées de cette recherche sont présentées ci-dessous aux fins de considération.

L’intérêt pour les programmes de travail, d’études et de bénévolat à l’étranger comme EIC est plus marqué chez les jeunes qui ne sont pas encore bien établis (18 à 24 ans) et chez ceux qui considèrent les voyages à l’étranger comme une expérience précieuse que l’on ne peut acquérir dans le cadre de voyages d’agrément ou touristiques (c.-à-d. les expérimentateurs). Toute communication axée sur ces groupes et soulignant les avantages que les jeunes retirent d’expériences comme celles-ci peut contribuer à stimuler leur participation.

Les obstacles ou les défis qui sont le plus souvent soulevés dans le cadre d’une participation à un programme comme EIC ont trait aux finances, aux barrières linguistiques, à la recherche d’emploi et à l’isolement social. Ces mêmes obstacles sont avancés par ceux qui n’ont jamais vécu une expérience internationale et confirmés par ceux qui en ont vécu une. Des communications visant à dissiper ces inquiétudes en soulignant les moyens possibles de financer l’expérience, en mettant l’accent sur les avantages de l’apprentissage d’une autre langue et/ou en fournissant des ressources de soutien à l’apprentissage linguistique (ou, alternativement, en ciblant des destinations ne nécessitant aucun apprentissage linguistique) et en faisant connaître les aides offertes par le programme EIC pour trouver un emploi seraient utiles.

La plupart des répondants qui connaissaient l’existence du programme EIC l’ont découvert soit par l’intermédiaire de leurs amis ou de leur famille, soit par leurs propres recherches. Pour mieux faire connaître EIC aux jeunes qui ne cherchent pas à se renseigner au sujet de l’existence d’un tel programme, il serait utile de tenter de les rejoindre par l’entremise de communications sur les plateformes de médias sociaux (comme Facebook et Instagram), dans les établissements scolaires et en milieu de travail. Une autre méthode possible pourrait consister à recruter d’anciens participants au programme EIC pour offrir des présentations ou faire passer le mot par le biais des médias sociaux. Ces personnes pourraient agir à titre de porte-parole non seulement pour promouvoir le programme, mais aussi pour fournir des conseils et des commentaires sur leurs expériences en mettant l’accent sur les obstacles les plus courants.

Annexe A : Méthodologie de la recherche

Afin d’atteindre les objectifs de recherche d’IRCC, deux volets d’analyse ont été réalisés auprès de différents publics cibles.

Méthodologie du volet qualitatif

Le public cible dans le cadre du volet qualitatif de la communauté en ligne était les jeunes Canadiens qui n’avaient pas vécu une expérience internationale nécessitant un visa ou un permis de travail et qui n’avaient pas participé au programme EIC. Il comprenait des jeunes de la population générale, mais aussi des jeunes de groupes à faible incidence (jeunes LGBTQ2+, jeunes Autochtones, jeunes femmes dans les STIM et jeunes à mobilité réduite ou malentendants) afin de déterminer si et comment leurs opinions différaient de celles de la population générale. Des communautés en ligne francophones et anglophones distinctes ont été dirigées simultanément.

Au total, 80 participants ont pris part aux activités de la communauté sur une période totale de six jours, du 21 au 26 mars 2019. Les participants ont été recrutés dans le cadre du volet quantitatif. Tous les répondants qui n’étaient pas admissibles au sondage en ligne ont fait l’objet d’une présélection aux fins de recrutement — notamment par le biais de questions visant à évaluer s’ils répondaient aux critères des publics cibles recherchés. Bien que la plupart des participants du volet qualitatif du sondage ne se qualifiaient pas pour son volet quantitatif (c.-à-d. qu’ils n’avaient pas participé au programme EIC ou obtenu un visa dans le cadre d’une expérience antérieure), tous ceux des groupes cibles à faible incidence ont été invités à y participer. Au total, neuf participants ont complété le volet en ligne et le volet qualitatif.

Les participants à la communauté en ligne ont été informés du but de l’exercice, de l’engagement en temps qu’il fallait y consacrer et des mesures incitatives s’y rattachant, et ont reçu des conseils sur la façon de protéger leur vie privée. La méthodologie consistait à éviter toute attrition en réduisant au minimum le délai entre le recrutement et le début de l’exercice qualitatif. Chaque participant s’est vu remettre une rétribution de 100 $ en guise de remerciement pour le temps consacré à la recherche.

Tableau 36 : Répartition démographique des participants de la communauté en ligne
Groupe Babillard en anglais Babillard en français Total
Population générale Est 8 8 16
Population générale Quest 15 0 15
Jeunes LGBTQ2+ 13 9 22
Jeunes autochtones 2 2 4
Jeunes femmes dans les STIM 7 3 10
Jeunes à mobilité réduite ou malentendants 8 5 13
Total 55 25 80

La communauté en ligne a été rendue possible par l’entremise de la plateforme de babillard électronique Recollective (programmée et hébergée au Canada). Celle-ci consistait à générer une discussion asynchrone se développant au fur et à mesure que les participants complétaient la recherche. Les répondants étaient appelés à se connecter à la plateforme pendant deux jours distincts pour y examiner et commenter les messages d’autres participants. Cette approche met l’accent sur les activités individuelles et introspectives et sur les commentaires de modérateurs et d’une plus vaste communauté et incite les participants à exprimer et à expliquer plus ouvertement leurs motivations, leurs préoccupations et leurs sentiments. À la fin de l’exercice, les transcriptions complètes des babillards électroniques en français et en anglais ont été téléchargées et soumises à IRCC.

Le modérateur chargé de superviser le processus de recherche était Tony Coulson, qui a reçu l’appui de notre partenaire, Research Now/Dynata, sur les babillards. Sous la direction de Tony, des analystes de Research Now/Dynata ont été appelés à publier des commentaires sur le forum afin de stimuler les échanges et d’interroger les participants pour obtenir de plus amples renseignements de leur part.

Cette recherche était de nature qualitative et non quantitative. Ainsi, les résultats donnent une indication des points de vue des participants sur les questions explorées, mais ils ne peuvent toutefois être généralisés à l’ensemble de la population générale ou aux individus des segments ciblés.

Méthodologie du volet quantitatif

Le sondage quantitatif en ligne avait pour but de mesurer l’incidence des jeunes Canadiens qui ont participé à une expérience internationale nécessitant un visa ou un permis de travail et/ou qui ont participé au programme EIC par le passé. Il a permis de rassembler des renseignements auprès de ce groupe sur leurs expériences de voyage, leurs points de vue sur celles-ci, le programme EIC et leurs intentions futures quant aux expériences internationales.

Plan d’échantillonnage et pondération

Pour mesurer l’incidence des jeunes qui ont participé à une expérience internationale nécessitant un visa ou un permis de travail ou qui ont participé au programme EIC, on a d’abord fait un tri préliminaire pour déterminer si les participants éventuels (citoyens canadiens vivant au Canada âgés de 18 et 35 ans) répondaient aux exigences d’admissibilité du programme EIC. Étant donné la faible incidence du public cible, aucun quota n’a été fixé, mais au total, 2 489 jeunes répondants ont été identifiés comme satisfaisant à ces critères d’admissibilité. On leur a ensuite posé des questions de présélection afin de déterminer s’ils étaient admissibles au sondage en leur demandant s’ils avaient déjà voyagé à l’étranger ou participé au programme EIC. Au total, 520 jeunes admissibles ont répondu au sondage.

Étant donné que les caractéristiques démographiques du groupe de jeunes Canadiens qui ont déjà participé au programme EIC ou qui ont déjà obtenu un visa pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger sont inconnues, on a procédé au triage chez un grand nombre de jeunes admissibles au programme afin d’évaluer l’incidence de qualification pour chaque sexe, dans chaque région.

Tableau 37 : Incidence de l’expérience internationale chez les participants sélectionnés admissibles, par groupe démographique
Groupe démographique Nombre de participants admissibles présélectionnés Incidence de l’expérience internationale
Total 2 489 24%
Canada atlantique — Masculin 49 16 %
Canada atlantique — Féminin 133 18 %
Québec — Masculin 179 23 %
Québec — Féminin 430 13 %
Ontario — Masculin 270 33 %
Ontario — Féminin 691 22 %
Prairies (Man./Saskatchewan) — Masculin 49 16 %
Prairies (Man./Saskatchewan) — Féminin 144 14 %
Alberta — Masculin 47 30 %
Alberta — Féminin 192 20 %
Colombie-Britannique/Territoires — Masculin 82 35 %
Colombie-Britannique/Territoires — Féminin 204 20 %

Les pondérations pour le fichier de données final ont été générées en pondérant d’abord l’échantillon de 2 489 cas admissibles à participer à EIC (citoyens canadiens âgés de 18 à 35 ans vivant au Canada) selon le recensement de 2016, puis en réduisant les cas non admissibles (sans expérience à l’étranger dans le passé). Cette procédure a permis de s’assurer que l’ensemble final de données (n=520) tenait compte des variations dans l’incidence de la qualification au sein de chaque groupe de genre ou région. Les données finales correspondent donc à la population des jeunes citoyens canadiens âgés de 18 à 35 ans vivant au Canada, mais tiennent compte de la probabilité que chaque groupe soit qualifié pour participer. Les caractéristiques démographiques de l’ensemble final de données sont présentées ci-dessous.

Tableau 38 : Genre des participants
Tous les répondants (n=520)
Féminin 39 %
Masculin 60 %
Autre genre <1 %
Préfère ne pas répondre 1 %
Tableau 39 : Âge des participants
Tous les répondants (n=520)
18-24 22 %
25-30 44 %
31-35 35 %
Tableau 40 : Province des participants
Tous les répondants (n=520)
Canada atlantique 5 %
Québec 18 %
Ontario 46 %
Prairies 16 %
C.-B./Territoires 16 %

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé, représentatif et à jour. Les répondants ont été informés quant à la protection de la vie privée et au caractère confidentiel de la recherche.

Conception et mise à l’essai du questionnaire

Environics a adapté le questionnaire de sondage que lui a fourni IRCC afin qu’il répondre aux objectifs de recherche et qu’il serve à la fois d’instrument de sondage quantitatif et de méthode efficace pour recruter des participants admissibles et de qualité pour l’exercice communautaire en ligne qualitatif. Le sondage a permis de présélectionner les répondants admissibles à l’aide de questions sociodémographiques et liées au programme afin d’identifier le public cible du sondage quantitatif et les participants potentiels pour la recherche qualitative.

Une fois finalisé, le sondage en ligne a été traduit en français. La version finale du sondage en ligne et du questionnaire de présélection se trouve à l’annexe B.

Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire, puis ont effectué des tests approfondis pour s’assurer de l’exactitude de sa configuration et de la collecte des données à recueillir. Cette validation a permis de s’assurer que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données gère les invitations d’échantillonnage, les quotas et la logique du questionnaire (schémas de saut, embranchements et plages valables).

Avant de finaliser l’enquête sur le terrain, un prétest (prélancement) a été effectué en anglais et en français. Le prétest a permis d’évaluer le questionnaire en termes de formulation et d’ordre des questions, de sensibilité des répondants à des questions spécifiques et au sondage dans son ensemble, et de déterminer la durée de ce dernier. Il a également testé la mesure de l’aptitude des répondants à participer à l’exercice qualitatif de la communauté en ligne. Comme aucun changement n’était nécessaire à la suite de l’essai préliminaire, les cas de ce dernier (70 en anglais et 20 en français) ont été inclus dans l’analyse.

Travail sur le terrain

Le sondage a été mené par Environics à l’aide d’un environnement Web sécurisé et complet. Les entretiens se sont déroulés du 15 mars (prétest/prélancement) au 27 mars 2019. La durée moyenne des entretiens parmi ceux qui ont répondu au sondage quantitatif complet était de 8,5 minutes.

Tous les répondants ont eu l’occasion de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique menée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne et aux normes reconnues de l’industrie, ainsi qu’aux lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Taux de participation

Le taux de participation au sondage était de 7 % (calculé comme le nombre d’unités répondantes, divisé par la somme des unités non résolues, des unités non répondantes et des unités répondantes dans le champ de l’enquête). Les résultats sont les suivants :

Analyse du biais de non-réponse

Comme il n’existe pas de données de recensement sur la composition démographique de la population cible admissible, il n’est pas possible d’effectuer une analyse du biais de non-réponse.

Énoncé de limitation

La recherche qualitative donne un aperçu de l’éventail des opinions exprimées au sein d’une population, plutôt que du poids des opinions exprimées, comme le mesure un sondage quantitatif. Les résultats de la recherche qualitative doivent être considérés comme des données représentatives de la population, plutôt qu’extrapolables à celle-ci.

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé et à jour.

Annexe B : Questionnaire en ligne

Page d’accueil :

Nous vous souhaitons la bienvenue et nous vous remercions de l’intérêt que vous manifestez pour cette étude. Le sondage a pour but de recueillir des renseignements sur ce qui motive et encourage les jeunes à participer à une expérience internationale de travail et de voyage et sur les obstacles qu’ils peuvent rencontrer. Cette étude est menée pour le compte du gouvernement du Canada.

Le sondage dure environ 10 minutes. Votre participation à cette étude est volontaire et entièrement confidentielle. Toutes vos réponses demeureront anonymes et seront regroupées avec les réponses de tous les autres participants.

Cette étude est effectuée par la société Environics Research. Votre vie privée est importante pour nous. Si vous avez des questions sur la légitimité de cette étude, veuillez nous contacter à publicaffairs@environics.ca ou consulter notre politique de confidentialité, accessible ici https://environicsresearch.com/politique-de-confidentialite/

Choisissez simplement votre langue de préférence et cliquez sur Suivant au bas de la page pour commencer le sondage.

LANG. Would you prefer to complete the survey in English or French?

Préféreriez-vous répondre à ce questionnaire en anglais ou en français?

Partie 1: Questions de présélection

S1A. En quelle année êtes-vous né(e)?

NOTER L’ANNÉE [TERMINER SI <18 ANS; ou PLUS DE 35 ANS]

S1B. [SI S1A=PRÉFÈRE NE PAS RÉPONDRE] Seriez-vous disposé(e) à nous dire à quelle catégorie d’âge vous appartenez?

S2. Dans quelle province ou quel territoire résidez-vous?

S3B. Quel est votre genre? Par genre, on entend le genre actuel, qui peut différer du sexe assigné à la naissance ou de celui inscrit dans les documents légaux.

S4. Êtes-vous citoyen canadien?

S5. Vous identifiez-vous comme membre de la communauté LGBTQ2+?

S5A [SI S5=OUI] En tant que membre de la communauté LGBTQ2+, vous identifiez-vous à l’un ou l’autre des choix suivants? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

S6. Êtes-vous une personne autochtone, c’est-à-dire un membre des Premières Nations (Indien d’Amérique du Nord), un Métis ou un Inuit?

S7. Souffrez-vous de l’une ou l’autre des déficiences physiques suivantes? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

S8A. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez complété jusqu’à présent?

S8B. [SI S8A=QUELQUES ÉTUDES POSTSECONDAIRES/COLLÉGIALES/DE PREMIER CYCLE/UNIVERSITAIRES] Dans quel domaine faites-vous actuellement des études ou avez-vous fait des études dans le passé? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

S9. Combien de fois vous êtes-vous livré(e) à une ou à l’autre des activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie? Veuillez inscrire un nombre. Si vous n’êtes pas certain(e), veuillez fournir votre meilleure estimation.

S10. Avez-vous déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?

RANGÉES - AFFICHER SI VALEUR À S9>0

COLONNES

S11. Avez-vous déjà participé au programme Expérience internationale Canada qui permet aux jeunes Canadiens d’obtenir plus facilement un permis de travail dans 34 pays et territoires différents?

Partie 2 : Style de voyage/comportement des répondants

Q1. Comment avez-vous organisé votre expérience internationale lorsque vous avez eu besoin d’obtenir un visa ou un permis de travail, d’études ou de bénévolat? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

Q1A. Pourquoi avez-vous choisi d’organiser votre expérience internationale de cette façon?

Q1B. À quels problèmes avez-vous été confronté(e), s’il y a lieu, au moment d’organiser votre expérience internationale?

Q1C. [SI PARTICIPANT À EIC OU AYANT TRAVAILLÉ À L’ÉTRANGER EN VERTU D’UN VISA ] Avez-vous travaillé, à l’aide d’un permis de travail, dans l’un ou l’autre des pays suivants? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

MONTRER LA LISTE EN ORDRE ALPHABÉTIQUE

Q2. Quels sont, à votre avis, les principaux avantages que vous avez obtenus de vos expériences de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

RANDOMISER L’ORDRE DE LA LISTE

Q3. Quelles sont, à votre avis, les principales difficultés que vous avez rencontrées dans vos expériences de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

RANDOMISER L’ORDRE DE LA LISTE

Q4. Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous fassiez les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans l’avenir?

RANGÉES

COLONNES

Partie 3 : questions sur le travail à l’étranger et la connaissance d’EIC

Q5. Expérience internationale Canada (EIC) est un programme de mobilité qui s’adresse aux Canadiens et aux étrangers âgés de 18 à 35 ans et qui leur offre l’occasion d’aller travailler et voyager à l’étranger. Grâce à ce programme, les jeunes Canadiens peuvent obtenir plus facilement un permis de travail dans l’un des 34 pays et territoires participants de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique centrale et du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. En outre, les jeunes étrangers de nos pays partenaires peuvent demander un permis pour travailler et voyager au Canada.

Il existe deux types de permis de travail :

Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure étiez-vous au courant ou n’étiez-vous pas au courant du programme Expérience internationale Canada?

Q6. [SI Q5=CONNAIS LE NOM OU PLUS] Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

RANDOMISER L’ORDRE DE LA LISTE

Q7. [SI Q5=JAMAIS ENTENDU PARLÉ OU NE SAIS PAS] Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?

Q8. [SI Q7=OUI OR PAS CERTAIN] De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

RANDOMISER L’ORDRE DE LA LISTE

Q9. [SI PARTICIPANT À EIC ] Précédemment dans le sondage, vous avez indiqué avoir participé au programme Expérience internationale Canada. Quelle catégorie d’Expérience internationale Canada vous a permis de voyager?

Q10. [SI PARTICIPANT À EIC] Dans quelle mesure êtes-vous satisfait(e) ou insatisfait(e) de votre expérience de travail et de voyage à l’étranger dans le cadre du programme Expérience internationale Canada?

Q11. [SI PARTICIPANT À EIC] Pourquoi dites-vous cela?

Q12. [SI PARTICIPANT À EIC] Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous recommandiez une expérience de travail international à l’étranger comme celle d’Expérience internationale Canada à des membres de votre famille ou à des amis?

Q13. [SI PARTICIPANT À EIC] Pourquoi dites-vous cela?

Q14. Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme Expérience internationale Canada dans l’avenir?

Q15. Pourquoi donnez-vous cette réponse?

Q16. [SI Q14=PLUTÔT OU TRÈS PROBABLE ] Dans quels pays partenaires d’Expérience internationale Canada aimeriez-vous travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

MONTRER LA LISTE EN ORDRE ALPHABÉTIQUE

Q17. Y a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter?

Partie 4 : Données démographiques

Nous aimerions maintenant vous poser quelques dernières questions uniquement à des fins statistiques.

D1. Êtes-vous né(e) au Canada?

D2. [SI D1=NONO] En quelle année êtes-vous venu(e) au Canada?

D3. Vos parents ont-ils immigré au Canada?

D4. Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles de vos ancêtres? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

D8. Quelle est votre situation d’emploi actuelle?

D9. [SI D8=EMPLOYÉ/TRAVAILLEUR AUTONOME] Occupez-vous actuellement un emploi dans le secteur des technologies de l’information (TI)?

D10. Détenez-vous personnellement ou conjointement un solde sur l’un des types suivants de dette? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

D11. Quelles langues parlez-vous couramment? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

D12. Avec qui vivez-vous normalement dans votre logement? Veuillez choisir toutes les réponses pertinentes.

D13. Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre maison?

D14. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

Évaluation qualitative et invitation

METTRE FIN AU SONDAGE SI LE RÉPONDANT N’EST PAS ADMISSIBLE À ÊTRE INVITÉ À UNE RECHERCHE QUALITATIVE.

IL EXISTE DEUX BABILLARDS - ANGLAIS ET FRANÇAIS. ASSIGNER LES RÉPONDANTS À UN BAILLARD EN FONCTION DE LA LANGUE. LES RÉPONDANTS PEUVENT ÊTRE ADMISSIBLES À PLUS D’UN GROUPE DE QUOTAS; ILS PEUVENT ÊTRE AFFECTÉS AU GROUPE LE MOINS POURVU EN FONCTION DU QUOTA DE RECRUTEMENT.

Dans la boîte de texte ci-dessous, décrivez ce que vous croyez être la meilleure chose qui vous soit arrivée. Soyez aussi précis et détaillé que possible et expliquez non seulement ce qui est arrivé, mais comment vous vous sentiez.

FC2. Sur une échelle de 1 à 10, comment les énoncés suivants expriment-ils vos sentiments ? Un score de 10 signifie que l’énoncé décrit extrêmement bien vos sentiments, un score de 1 signifie que l’énoncé ne décrit pas du tout vos sentiments ou vous pouvez choisir n’importe quel score au milieu.

RANGÉES

COLONNES

TOUS LES RÉPONDANTS DOIVENT AVOIR ENTOURÉ 4 ÉNONCÉS OU PLUS AUX QUESTIONS 7, 8, 9 OU 10. SI CE N’EST PAS LE CAS, MAIS QUE LE RÉPONDANT SE QUALIFIE SUR TOUS LES AUTRES FRONTS, RETENIR QUAND MÊME LE RÉPONDANT.

QUAL1. Il se pourrait que l’on effectue une recherche qualitative de suivi dans le but de comprendre vos perceptions des expériences de travail et de voyage à l’étranger. Cela prendrait la forme d’une communauté en ligne animée réunissant des jeunes tels que vous. Les participants recevraient une rétribution de 100 $ en guise de remerciement pour le temps qu’ils nous auraient consacré.

Votre participation à cette prochaine phase de la recherche est entièrement volontaire. Si vous êtes intéressé(e), vous devrez fournir votre prénom, nom et adresse de courriel afin d’être sélectionné(e) pour la communauté en ligne. Veuillez prendre note que ces renseignements ne seront pas utilisés à des fins d’analyse de vos réponses et serviront uniquement si vous êtes choisi(e) pour faire partie des répondants invités à participer à la phase qualitative subséquente de la recherche.

Seriez-vous intéressé(e) à participer?

Annexe C : Guide de discussion en ligne

Jour 1 : Caractéristiques personnelles et attitudes à l’égard du travail et des voyages à l’étranger en général

BONJOUR et BIENVENUE!

Merci de vous être joint(e) à moi aujourd’hui! Je m’appelle [NOM] et je serai votre animateur(trice).

Je vais vous demander de partager avec moi vos réflexions, vos expériences et les activités auxquelles vous avez pris part dans le cadre d’expériences internationales de travail ou de voyage. Pour chaque question principale que je vous poserai, il y aura des sous-questions. Veuillez être aussi clair(e) et détaillé(e) que possible lorsque vous répondrez à toutes ces questions, parce que les réponses que vous nous donnerez sont très importantes pour moi. Elles m’aideront à mieux comprendre votre façon de penser et ce qui vous importe lorsqu’il est question d’expérience internationale de travail ou de voyage.

Il peut arriver que je vous pose quelques questions de suivi par la suite, pour m’assurer que j’ai bien compris votre réponse — je vous demanderai donc de revenir vérifier sur ce babillard s’il y a des questions de suivi s’adressant à vous.

Commençons maintenant la discussion! Aujourd’hui, nous parlerons des motivations et des obstacles au travail et aux voyages à l’étranger en général. Demain, nous aborderons ces motivateurs et obstacles précis plus en détail.

Part 1: Apprendre à vous connaître!

[Mise en train/Activité de premier contact]

Pour commencer, veuillez vous présenter brièvement et partager un petit quelque chose d’intéressant ou d’unique vous concernant (c.-à-d. vos intérêts, vos passe-temps, etc.)

Part 2: Le voyage dans votre vie

[Identifier des types et des thèmes récurrents d’expériences de voyage]

Nous voudrions connaitre votre experience vis a vis du voyage.

  1. Quels sont vos sentiments par rapport au voyage? Aimez-vous voyager? Pourquoi?
  2. Quel proportion de vos voyages sont au Canada ou à l’étranger? Veuillez inscrire ci-dessous le pourcentage de vos voyages à ce jours effectués au Canada et/ou à l’étranger.
  3. Quel proportion de voyages on été pour le loisir ou pour les affaires? Veuillez inscrire ci-dessous le pourcentage loisir vs. affaires.

Part 3: A vos marque – destination voyage

[Identifier l’attitude à l’égard du voyage en général ainsi que les valeurs et motivations entourant l’expérience de voyage.]

Quels pays avez-vous visités?

[MONTREZ CARTE DU MONDE INTERACTIVE] INSTRUCTIONS: Veuillez glisser-déplacer le marqueur dans le(s) pay(s) ou vous avez voyage jusqu’à ce jour et les trois premiers pays dans lesquels vous aimeriez le plus voyager dans l’avenir.

  1. Venue ici: Dites-nous en plus sur votre voyage …
  2. Veux aller ici: (PERMETTRE JUSQU’À 3 CHOIX): Parlez-nous un peu de la raison pour laquelle vous voulez aller ici …

Part 4: Valeurs et attitudes associées aux voyages en général

[Déterminer la probabilité d’expériences de voyage futures.]

Dans quelle mesure est-il probable que vous voyagiez à l’étranger, par loisir ou par affaires, dans l’avenir? Dans quelle mesure est-il probable que vous travailliez à l’étranger? Que vous étudiiez à l’étranger? Que vous fassiez du bénévolat à l’étranger?

En vous servant de l’échelle ci-dessous, indiquez à quel point vous souhaitez voyager à l’étranger pour chacun des événements suivants.

RANGÉES

COLONNES

(APRÈS CHAQUE SÉLECTION, PRÉVOIR UNE CASE POUR UNE BRÈVE EXPLICATION DE LA COTE)

Part 5: Que pensez-vous du voyage?

[Identifier le contexte, les situations/scénarios justifiant différents types de voyage, le raisonnement derrière les choix effectués et les facteurs qui influencent ces choix.]

Complétez les phrases suivantes avec les premières idées (1 à 3) qui vous viennent à l’esprit.

  1. Pour moi, le voyage c’est...
  2. Je voyage parce que...
  3. Le facteur le plus important quand je voyage, c’est...
  4. En matière de voyage, je deviens frustré(e) quand...
  5. La principale raison pour laquelle je veux voyager à l’étranger, c’est…
  6. L’obstacle le plus important m’empêchant de voyager à l’étranger, c’est...

Part 6: Aller à l’étranger

[Identifier le contexte, les situations/scénarios justifiant différents types de voyage, le raisonnement derrière les choix effectués et les facteurs qui influencent ces choix.]

Parlons de votre façon de faire des choix en matière de voyage.

Veuillez compléter les phrases suivantes :

  1. Je voyagerais à l’étranger parce que…
  2. Je travaillerais à l’étranger parce que…
  3. J’étudierais à l’étranger parce que…
  4. Je ferais du bénévolat à l’étranger parce que…
  5. Je ne voyagerais pas à l’étranger parce que…
  6. Je ne travaillerais pas à l’étranger parce que…
  7. Je n’étudierais pas à l’étranger parce que…
  8. Je ne ferais pas de bénévolat à l’étranger parce que…

Part 7: Démographiques

[CONFIDENTIELLES - Démographiques]

Pour conclure la discussion d’aujourd’hui, j’aurais quelques questions à vous poser qui nous aideront à comprendre un peu mieux votre situation. Vos réponses à ces questions ne seront pas divulguées aux autres participant(e)s du groupe de discussion.

  1. Êtes-vous né(e) au Canada? [Oui/Non/Je préfère ne pas répondre]
  2. Si n’est pas né(e) au canada : Quel âge aviez-vous lorsque vous vous êtes installé(e) au Canada? [Nombre]
  3. Vos parents ont-ils immigré au Canada? [Un parent/Deux parents/Non/Je préfère ne pas répondre]
  4. Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles de vos ancêtres?
  5. Quelle est votre situation d’emploi actuelle? [Employé(e) à temps plein (30 heures et + semaine)/ Employé(e) à temps partiel/ Travailleur(se) autonome/ Au chômage et en recherche d’emploi/ À la maison/ Étudiant(e)/ Retraité(e)/ Autre/ Je préfère ne pas répondre]
  6. Quelles langues parlez-vous couramment?
  7. Est-ce que vous ou un membre de votre foyer travaillez ou avez travaillé dans un des milieux suivants: [Études de marché ou marketing/ Relations publiques ou médias (télévision ou presse écrite)/ Publicité et communications/ Parti politique/ Ministère ou organisme gouvernemental fédéral ou provincial/ Aucune]

C’est tout pour aujourd’hui. Merci beaucoup de votre participation! Nous nous réjouissons d’avoir de vos nouvelles demain.

Jour 2 : Surmonter les obstacles

Part 1: Exercice sur le cheminement

[Mise en train du Jour 2 : Exercice sur le cheminement.]

Rebienvenue! Aujourd’hui, nous aborderons en détail les raisons pour lesquelles vous travailleriez, étudieriez ou feriez du bénévolat à l’étranger ou non.

Je vais vous décrire une situation et j’aimerais que vous me décriviez vos sentiments par rapport à celle-ci. Disons que vous avez décidé de voyager à l’étranger et que vous prévoyez travailler pendant votre séjour. Dites-moi ce qui vous vient alors à l’esprit avec autant de détails que possible.

Part 2: Motivations précises

[Explorer les motivations précises, identifier les nouvelles motivations, comprendre les motivations précises de l’auditoire cible (p. ex. sont-elles similaires? Sont-elles différentes?)]

J’aimerais maintenant explorer avec vous quelques avantages du travail, des études ou du bénévolat à l’étranger. Veuillez compléter les phrases suivantes :

Personnellement, le travail, les études ou le bénévolat à l’étranger m’aideraient [INSÉRER UN ÉNONCÉ CI-DESSOUS] parce que...

SONDER : Pourquoi est-ce important pour vous? Qu’espéreriez-vous gagner exactement sur ce plan?

  1. à apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture
  2. à apprendre ou à améliorer une langue seconde
  3. à obtenir une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel
  4. à explorer le monde et à vivre une nouvelle aventure
  5. à augmenter ma confiance en moi et ma capacité d’adaptation ainsi qu’à mieux me connaître

Y a-t-il autre chose que vous gagneriez à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’étranger?

Et lequel de ces avantages serait le plus important que vous gagneriez à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’étranger?

Faites-vous l’une ou l’autre de ces activités au Canada à l’heure actuelle? Que faites-vous?

Part 3: Défis précis

[Explorer les défis précis, identifier les nouveaux défis, comprendre les défis précis de l’auditoire cible (p. ex. sont-ils similaires? Sont-ils différents?)]

J’aimerais maintenant explorer avec vous quelques défis entourant le travail, les études ou le bénévolat à l’étranger. Veuillez compléter les phrases suivantes :

Personnellement, j’aurais de la difficulté [INSÉRER UN ÉNONCÉ CI-DESSOUS] parce que...

SONDER : Qu’est-ce qui vous inquiète précisément? Soyons créatifs. Comment surmonteriez-vous ces inquiétudes?

  1. avec les coutumes, les lois et les normes culturelles du pays, ou je crains de subir un choc culturel si je travaillais, j’étudiais ou je faisais du bénévolat à l’étranger
  2. avec la barrière linguistique, si je travaillais, j’étudiais ou je faisais du bénévolat à l’étranger
  3. à obtenir tous les documents ou permis nécessaires au voyage, à la vie ou au travail à l’étranger
  4. avec l’isolement ou la solitude qu’implique un séjour à l’étranger
  5. à trouver du travail à l’extérieur du Canada
  6. à surmonter les difficultés associées au financement de mon expérience de voyage
  7. à me sentir en sécurité à l’étranger

Y a-t-il d’autres défis auxquels vous feriez face si vous aviez à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’étranger?

Et lequel de ces défis serait le plus difficile à surmonter si vous aviez à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’étranger?

Qu’est-ce qui vous inquiète précisément? Soyons créatifs. Comment surmonteriez-vous ces inquiétudes?

Faites-vous face à l’un ou l’autre de ces défis au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?

Part 4: Connaissance d’Expérience internationale Canada et intention

[Explorer la connaissance et les impressions des répondants envers EIC.]

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme de mobilité qui s’adresse aux Canadiens et aux étrangers âgés de 18 à 35 ans et qui leur offre l’occasion d’aller travailler ou étudier à l’étranger. Grâce à ce programme, les jeunes Canadiens peuvent obtenir plus facilement un permis de travail dans l’un des 34 pays et territoires participants de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique centrale et du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. En outre, les jeunes étrangers de nos pays partenaires peuvent demander un permis pour travailler et voyager au Canada.

Il existe deux types de permis de travail :

[MONTRER LE LOGO D’EIC]

Avant de participer à cet exercice, pouvez-vous me dire dans quelle mesure vous étiez au courant ou non de l’existence du programme Expérience internationale Canada?

Boîte contextuelle: “Veuillez fournir une brève explication de votre note”

Part 5: Participation

[Explorer la possibilité de participer à EIC dans l’avenir.]

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme de mobilité qui s’adresse aux Canadiens et aux étrangers âgés de 18 à 35 ans et qui leur offre l’occasion d’aller travailler ou étudier à l’étranger. Grâce à ce programme, les jeunes Canadiens peuvent obtenir plus facilement un permis de travail dans l’un des 34 pays et territoires participants de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique centrale et du Sud, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. En outre, les jeunes étrangers de nos pays partenaires peuvent demander un permis pour travailler et voyager au Canada.

Dans quelle mesure est-il probable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme celui-ci dans l’avenir?

Pourquoi donnez-vous cette réponse?

Suivi… Remercier le/la participant(e) et conclure.

Merci beaucoup de nous avoir consacré de votre temps! Y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter sur les thèmes que nous avons abordés au cours des deux derniers jours?

Merci encore tout le monde! Je vous souhaite une agréable journée.