Étude sur les jeunes d’Expérience internationale Canada (EIC) 2021

Rapport final

Préparé pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro d’inscription : ROP 112-20
Numéro de contrat :
B8815-210120/001/CY
Valeur du contrat : 172 116,06 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution du contrat : 2021-02-03
Date de livraison : 2021-03-31

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC à :
IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

This report is also available in English.



 

Droits d’auteur

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage quantitatif et d’un sondage qualitatif menés en ligne par Environics Research au nom d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Le sondage quantitatif a été mené auprès de 2 500 jeunes Canadiens et de 1 004 parents de jeunes Canadiens, et le sondage qualitatif (communauté en ligne), auprès de 198 jeunes Canadiens et de 43 parents de jeunes Canadiens, en mars 2021.

This publication is also available in English under the title : 2021 International Experience Canada (EIC) Youth Study

Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue d’IRCC. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC à IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca ou à l’adresse postale suivante :

Direction des communications
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Tour Jean Edmonds Sud 
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa ON K1A 1L1

Numéro de catalogue : Ci4-194/2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-39996-6

Publications connexes (numéro d’inscription : ROP  112-20) :
Numéro de catalogue Ci4-194/2021E-PDF (rapport définitif, anglais)
ISBN 978-0-660-39995-9

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2021.


Table des matières

Résumé analytique. i

Contexte et objectifs. i

Méthodologie. i

Valeur du contrat ii

Principales constatations. ii

Déclaration de neutralité politique et coordonnées. v

Introduction. 1

Contexte. 1

Objectifs. 1

À propos du rapport 2

I.     Résultats détaillés – Volet qualitatif 3

A.    Profil des participants. 3

B.    Vie en temps de pandémie et adaptation. 4

C.    Voyages – Motivations et obstacles. 9

D.    Dates de voyage. 13

E.    Destination. 15

F.    Vision des voyages après la pandémie. 19

H.    Sous-groupes d’intérêt 21

II.    Résultats détaillés – Volet quantitatif 23

A.    Profil démographique des répondants/des enfants des répondants. 23

B.    Styles de voyage et comportement (jeunes) 28

C.    Travail à l’étranger et connaissance du programme EIC (jeunes) 35

D.    Motivations à travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada et obstacles (jeunes) 42

E.    Parents des jeunes poursuivant des études secondaires ou postsecondaires 49

Annexe A : Méthodologie de recherche. 59

Méthodologie du volet qualitatif 59

Méthodologie du volet quantitatif 60

Annexe B : Instruments quantitatifs et qualitatifs. 64

 


Résumé analytique

Contexte et objectifs

Expérience internationale Canada (EIC) offre aux jeunes citoyens canadiens âgés de 18 à 35 ans la possibilité de voyager et de travailler à l’étranger. EIC leur facilite l’obtention du permis de travail ou du visa qui leur permet de voyager et de travailler dans plus de 30 pays ou territoires. Comme le programme se veut une initiative réciproque, les jeunes provenant des pays et territoires partenaires peuvent également voyager et travailler au Canada.

EIC est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui cherche à maximiser la réciprocité de participation entre les jeunes étrangers et les jeunes Canadiens. La présente étude vise donc à recueillir des observations qui aideront EIC à faire participer plus de jeunes Canadiens au programme. Elle consiste à évaluer la connaissance du programme EIC parmi ses publics cibles. Plus précisément, elle vise à mesurer les éléments suivants :

·       expérience antérieure de voyage et/ou de travail à l’étranger (endroit, objectif principal du voyage, durée, etc.);

·       connaissance du programme EIC;

·       motivations à participer et obstacles à la participation aux expériences de travail à l’étranger, comme celles que facilite le programme EIC;

·       avantages perçus d’un voyage ou d’une expérience de travail à l’étranger;

·       incidence de la pandémie de COVID-19 sur les attitudes et les intentions de voyage.

Les renseignements sur les obstacles et les facteurs de motivation à la poursuite d’expériences de travail à l’étranger, inspirés des connaissances acquises grâce aux sondages d’opinion menés auprès des jeunes Canadiens et d’anciens participants à EIC. Les connaissances contribueront également à éclairer les politiques et à cibler les efforts d’engagement et de promotion d’EIC.

Méthodologie

Afin d’atteindre les objectifs de l’étude, des analyses quantitatives et qualitatives ont été effectuées. Le volet quantitatif consistait en un sondage en ligne réalisé auprès de jeunes Canadiens âgés de 18 à 35 ans et de parents de jeunes Canadiens poursuivant des études secondaires ou postsecondaires. Le volet qualitatif a été réalisé auprès de participants (jeunes et parents) issus du même échantillon.

1.       Un Sondage quantitatif en ligne a été mené du 26 février au 12 mars 2021 auprès de 2 500 jeunes Canadiens âgés de 18 à 35 ans et de 1 004 parents de jeunes Canadiens qui poursuivent actuellement des études secondaires ou postsecondaires. Les deux groupes ont été recrutés en ligne. Le sondage, qui durait environ dix minutes, portait sur les comportements relatifs aux voyages à l’étranger, les avantages et obstacles perçus de l’expérience internationale, le sensibilisation au programme EIC et la perception de celui-ci, et l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les projets de voyage.

2.       Certains participants au sondage quantitatif ont été sélectionnés et invités à participer à un sondage qualitatif (communauté en ligne) sur une période de deux jours. Les réponses des participants devaient être recueillies sur deux jours distincts; le sondage s’est déroulé sur une période de trois jours, du 17 au 19 mars 2021. Au total, 241 personnes (43 parents et 198 jeunes âgés de 18 à 35 ans) de tout le pays ont participé, en échange d’une rétribution individuelle de 100 $. Afin d’obtenir les commentaires de groupes cibles et d’intérêts particuliers pour IRCC, des jeunes de chacun des groupes suivants ont été sélectionnés et intégrés à la communauté en ligne : population générale, jeunes LGBTQ2+, jeunes Autochtones, jeunes femmes dans les STIM et jeunes à mobilité réduite ou malentendants.

L’annexe A présente une méthodologie plus détaillée.

Énoncé de limitation : La recherche qualitative donne un aperçu de l’éventail des opinions exprimées au sein d’une population, plutôt que du poids des opinions exprimées, comme le mesure un sondage quantitatif. Les résultats de la recherche qualitative doivent être considérés comme des données représentatives de la population, plutôt qu’extrapolables à celle-ci.

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale, pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé et à jour.

Valeur du contrat

La valeur du contrat était de 172 116,06 $ (TVH comprise).

Principales constatations

Volet qualitatif

La plupart des jeunes et des parents de jeunes faisant partie de la communauté en ligne disent s’être adaptés à la vie en temps de pandémie, en adoptant de nouvelles routines et de nouvelles activités pour s’occuper. Certains disent  qu’ils apprécient certains avantages, comme le fait de passer plus de temps en famille à la maison, d’avoir du temps pour divers projets, de passer moins de temps dans les transports pour se rendre au travail et de pouvoir faire des économies. Même si la plupart des commentaires relatifs à la pandémie sont neutres ou positifs, les jeunes et les parents mentionnent aussi certaines préoccupations et certains problèmes qu’ils ont dû gérer pendant cette période. Les jeunes parlent fréquemment de problèmes de santé mentale et de l’absence de liens sociaux; de nombreux parents observent également ces effets chez leurs enfants. Quand on leur demande de classer les différents aspects de leur vie qui sont le plus touchés par la pandémie, les jeunes mentionnent la même chose en très grand nombre (santé mentale et vie sociale).

La plupart des participants au volet qualitatif (parents ou leurs enfants) ont fait au moins un voyage à l’étranger en 2018 ou 2019, le plus souvent pour des vacances ou pour rendre visite à des membres de la famille ou à des amis; en règle générale, ils s’attendent à voyager de nouveau après la pandémie, c’est-à-dire à l’intérieur d’un horizon de trois à cinq ans. Quand ils parlent de leurs attentes en détail, les jeunes et les parents mentionnent souvent un besoin inassouvi ou la volonté de rattraper le temps perdu quand il sera de nouveau possible de voyager. La plupart des participants semblent optimistes à propos des perspectives de voyage, mais une petite fraction d’entre eux (jeunes et parents) se disent plus incertains à propos des futurs voyages, souvent en raison de l’actuel climat d’incertitude et de la possibilité de conséquences et de difficultés financières à plus long terme.

Lorsqu’ils pensent aux futurs voyages, les jeunes et les parents accordent la priorité à la sécurité, et disent souvent qu’ils s’assureront que le pays où ils veulent voyager a mis en œuvre des mesures de contrôle de la COVID‑19 efficaces (p. ex. taux de vaccination élevé, faibles taux de propagation) avant de planifier de s’y rendre. Les autres considérations non liées à la sécurité sont jugées secondaires par la plupart des jeunes et des parents. Même si les deux groupes ont généralement les mêmes points de vue sur la question, les parents mentionnent fréquemment d’autres préoccupations à propos de la responsabilité de leur enfant quand il/elle voyage (précautions au chapitre de la sécurité, plans d’urgence et contrôle des dépenses). Même s’ils ne s’entendent pas tous sur le moment où l’on pourra de nouveau voyager à l’étranger en toute sécurité, la plupart pensent que cela va prendre au moins un an et que la situation variera beaucoup en fonction du lieu. On observe une différence claire (et intéressante) entre les jeunes et les parents à propos de leur vision de la quarantaine. Les jeunes sont généralement plus ouverts à l’idée de la quarantaine si elle est imposée lors d’une expérience internationale, tandis que les parents, qui imaginent plutôt de courts voyages, jugent la quarantaine très dissuasive en raison de son coût (en temps et en argent).

En ce qui concerne la vision de l’avenir en ce qui a trait aux voyages après la pandémie, trois groupes distincts se détachent parmi les jeunes. Les membres d’un petit groupe disent être prêts à voyager, ayant peu de craintes ou d’hésitations à propos de la pandémie. Les membres d’un autre groupe pensent exactement le contraire; ils adoptent une approche très prudente quant aux voyages, parlent souvent de plans d’urgence et de sécurité, et sont très conscients des risques potentiels, par exemple associés aux foules. La plupart des jeunes s’apparentent à un groupe modéré; ils expriment un enthousiasme prudent pour les voyages et s’attendent à ce que certaines mesures sanitaires soient maintenues, soit en raison des restrictions à destination, soit par choix personnel. La plupart des parents appartiennent à cette même catégorie médiane; comparés aux jeunes, ils tendent à exprimer davantage d’inquiétudes à propos de la sécurité et de la responsabilité de leurs enfants lors de futurs voyages.

Volet quantitatif

Jeunes Canadiens

En général, les jeunes Canadiens âgés de 18 à 35 ans font couramment des voyages à l’étranger. La plupart (86 %) disent qu’ils ont fait au moins un voyage d’agrément ou d’affaires à l’étranger durant leur vie, et quatre sur dix ont voyagé spécialement pour travailler, étudier ou faire du bénévolat. La moitié de ceux qui ont voyagé pour leur travail, leurs études ou du bénévolat disent avoir obtenu un visa à cette fin.

Les jeunes voyageurs apprécient surtout ces expériences parce qu’elles leur permettent d’apprendre à connaître une nouvelle culture, de partir à l’aventure et de s’épanouir personnellement. Ils mentionnent moins souvent l’apprentissage d’une nouvelle langue ou l’acquisition de compétences professionnelles parmi les principaux avantages, et seulement la moitié de ceux qui ont vécu une expérience internationale disent l’avoir mentionné dans un CV, souvent parce qu’ils ne pouvaient pas mentionner un rôle en particulier. Le perfectionnement professionnel n’est peut-être pas la raison principale qui pousse les jeunes à vouloir partir à l’étranger, mais six jeunes sur dix disent qu’ils n’hésitent pas à parler de leur expérience à l’étranger à des employeurs potentiels.

Un peu moins d’un jeune Canadien sur dix dit avoir participé au programme EIC, la plupart grâce au permis de travail ouvert. Un grand nombre de ces participants sont totalement satisfaits du programme (84 %) et le recommanderaient très probablement (80 %). Mais surtout, les participants à EIC attribuent leur degré de satisfaction à l’égard du programme à une expérience globalement très positive (37 %).

En général, les jeunes Canadiens connaissent mal le programme EIC; ils en apprennent principalement l’existence par des membres de leur famille ou des amis, ou en faisant des recherches générales sur Internet. Même si leur connaissance est limitée, un jeune sur trois aimerait en savoir plus à propos d’EIC, principalement en faisant des recherches générales sur Internet, grâce aux ressources de l’université ou de l’école et par le bouche-à-oreille.

Les jeunes Canadiens connaissent les inquiétudes portant sur la sécurité associées aux voyages en temps de COVID-19. Six jeunes sur dix (58 %) disent qu’ils seront plus à l’aise à l’idée de voyager une fois vaccinés, et près de la moitié (53 %) ne seront pas à l’aise à l’idée de vivre dans un autre pays tant que le nombre de personnes contaminées par la COVID-19 n’approchera pas de zéro. Malgré cette prudence, les jeunes ont hâte de voyager, et six jeunes sur dix (58 %) disent qu’ils seront plus susceptibles de voyager quand ce sera possible, parce que les voyages sont impossibles depuis tellement longtemps. Malgré cet intérêt pour les voyages, une proportion non négligeable de jeunes exprime des préoccupations à long terme à propos des voyages post-pandémie : quatre jeunes sur dix (40 %) disent qu’ils n’envisagent plus du tout de vivre dans certains pays, et la même proportion (38 %) disent être moins susceptibles de vivre hors du Canada à l’avenir en raison de la pandémie. Cela signifie qu’il faudra peut-être proposer des études aux jeunes et les rassurer au chapitre de la sécurité pour raviver leur intérêt pour les expériences de travail à l’étranger. Globalement, la plupart des jeunes (75 %) disent qu’ils vont probablement faire un voyage d’agrément ou d’affaires avant l’âge de 35 ans, un jeune sur trois (35 %) dit qu’il voyagera sans doute pour le travail et un jeune sur cinq entend se rendre à l’étranger pour étudier (21 %) ou faire du bénévolat (21 %).

Les raisons motivant de futurs voyages correspondent généralement aux avantages mentionnés par les jeunes ayant voyagé dans le passé; ce sont l’aventure et la découverte d’une nouvelle culture qui arrivent en tête des raisons pouvant justifier un voyage (pour travailler, étudier ou faire du bénévolat). Quand on leur demande quels obstacles les empêchent de voyager à l’étranger, la plupart mentionnent les finances, la langue ou des obligations familiales. Près de la moitié disent ne pas savoir comment mettre le projet en route, et la même proportion pensent qu’ils auraient du mal à trouver du travail dans un autre pays; à court et à moyen terme, ces obstacles pourraient être plus faciles à éliminer en vue d’augmenter le taux de participation à des programmes comme EIC. Environ un jeune Canadien sur trois dit qu’il va probablement participer à EIC ou à un programme international similaire à l’avenir.

Parents de jeunes Canadiens

Parmi les parents de jeunes Canadiens poursuivant des études secondaires ou postsecondaires, moins d’un répondant sur dix dit que son enfant a obtenu un visa en vue de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’étranger, et 5 % disent que leur enfant a participé à EIC. Moins d’un de ces parents sur cinq (16 %) a lui-même obtenu un tel visa, et 3 % sont d’anciens participants au programme EIC.

Tout comme les jeunes, les parents connaissent mal EIC et en entendent le plus souvent parler par le bouche‑à‑oreille. Malgré ce faible taux de sensibilisation, la moitié des parents disent souhaiter en apprendre davantage sur le programme, et privilégient à cette fin les recherches générales sur Internet, les ressources des universités ou des écoles, ou les séances d’information.

Les réponses des parents indiquent par ailleurs un relatif regain d’intérêt pour les expériences internationales. Malgré les préoccupations causées par la pandémie et les doutes à propos de la sécurité durant d’éventuels voyages dans le monde, six parents sur dix recommanderaient à leur enfant de voyager à l’étranger pour travailler, étudier ou faire du bénévolat.

Déclaration de neutralité politique et coordonnées

À titre de cadre supérieur d’Environics, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les documents remis ne contiennent aucun renseignement sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

 

Tony Coulson
Vice-président du groupe – Affaires corporatives et publiques
Environics Research Group
tony.coulson@environics.ca

613-699-6882

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro du contrat avec SPAC : B8815-210120/001/CY
Date originale du contrat :
2021-02-03
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec IRCC à IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca


Introduction

Contexte

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par IRCC qui offre aux jeunes citoyens canadiens la possibilité de voyager et de travailler dans l’un de ses 30 pays ou territoires partenaires. Comme le programme se veut une initiative réciproque, les jeunes provenant des pays et territoires partenaires peuvent également voyager et travailler au Canada. La limite d’âge et les types de permis de travail disponibles dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes négociée avec chaque pays partenaire. Pour qu’un jeune Canadien soit admissible au programme, il doit être citoyen du Canada et âgé de 18 à 35 ans.

Le programme EIC a pour mandat de maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes du monde entier et celle des jeunes Canadiens en vertu d’ententes de voyage (travail/études/bénévolat) négociées avec des pays et territoires partenaires. Toutefois, les agents d’EIC estiment que la participation des jeunes Canadiens au programme n’est pas aussi forte qu’elle devrait l’être et qu’elle n’est pas réciproque avec presque tous ses pays et territoires partenaires. EIC a mis en place un plan ciblé de promotion et de mobilisation dans le but de mieux faire connaître les possibilités à l’étranger qu’offre le programme à la jeunesse canadienne, et d’accroître ainsi sa participation à celui-ci.

Le présent rapport fournit des renseignements sur l’attitude des jeunes Canadiens et de leurs parents vis‑à‑vis des voyages et du travail à l’étranger, et examine leur perception de ces expériences, par exemple de celles que facilite le programme EIC. La description des possibles obstacles à une expérience de travail à l’étranger et des facteurs de motivation, en particulier dans le contexte de la pandémie de COVID-19, facilitera l’élaboration de politiques et permettra une mobilisation et une promotion ciblées. Les résultats du sondage serviront en outre à établir les exigences internes en matière de rapports sur le rendement (comme les profils de l’information sur le rendement et le cadre stratégique de mesure du rendement connexe) pour le programme EIC.

Objectifs

La présente étude vise à évaluer l’incidence qu’a eue la pandémie de COVID-19 sur la perception des voyages parmi les jeunes que cible le programme EIC et leurs parents (qui ont une relative influence sur eux), et sur leur volonté de voyager. Plus précisément, elle vise à mesurer les éléments suivants :

·       expérience antérieure de voyage et/ou de travail à l’étranger (endroit, but principal du voyage, durée, etc.); 

·       connaissance du programme EIC;

·       motivations à participer et obstacles à la participation aux expériences de travail à l’étranger, comme celles que facilite le programme EIC;

·       avantages perçus d’un voyage ou d’une expérience de travail à l’étranger.

Même si les volets quantitatif et qualitatif de l’étude contribuent à l’atteinte des objectifs visés, chacun avait des objectifs distincts :

Le sondage quantitatif en ligne avait pour but de recueillir de l’information auprès des jeunes Canadiens qui ont participé à une expérience internationale et de leurs parents, de connaître leur vision des voyages en général et, dans le contexte de la COVID-19, leur perception du programme EIC et leurs intentions en matière d’expériences internationales.

L’exercice qualitatif de la communauté en ligne visait à recueillir des informations détaillées auprès des jeunes Canadiens et de leurs parents; les participants ont été sélectionnés à partir d’un échantillon issu du sondage quantitatif. On a fait appel à une communauté en ligne où les participants ont été invités à fournir des renseignements détaillés à propos de l’incidence qu’a eue la pandémie de COVID-19 sur eux en général, et sur leurs attitudes et leurs attentes à l’égard des voyages à l’étranger après la pandémie. On utilisera ces renseignements pour communiquer à propos du programme EIC et encourager les gens à y participer. En plus des jeunes et des parents faisant partie de la population générale, l’étude qualitative ciblait particulièrement les jeunes LGBTQ2+, les jeunes Autochtones, les jeunes femmes dans les STIM et les jeunes à mobilité réduite ou malentendants, afin de déterminer si et comment leurs opinions différaient sur ces sujets.

À propos du rapport

Le présent rapport présente d’abord un résumé analytique des principales constatations et conclusions du sondage, suivi d’une analyse détaillée des résultats qualitatifs et données quantitatives s’y rattachant. Une section détaillée sur la méthodologie employée figure à l’annexe A. Un ensemble détaillé de tableaux présentant les résultats de toutes les questions selon les segments de population définis par région et les données démographiques pour le volet quantitatif de la recherche est fourni dans un document distinct. Les résultats du volet qualitatif figurent dans le rapport sous la forme de citations des participants de la communauté en ligne. Les questions relatives aux résultats des tableaux de données quantitatives sont indiquées dans chaque analyse détaillée.

Sauf indication contraire, les résultats quantitatifs du présent rapport sont exprimés en pourcentage. La somme des résultats peut ne pas correspondre à 100 % parce que les chiffres ont été arrondis ou que les réponses sont multiples. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats individuels indiqués dans les tableaux, parce que les chiffres ont été arrondis. Les résultats qualitatifs ne sont pas assortis de pourcentages ou de proportions précises pour éviter tout sous-entendu quant à leur prévisibilité.


 

I.       Résultats détaillés – Volet qualitatif

A.      Profil des participants

Parmi la communauté en ligne, deux babillards ont permis d’interroger respectivement les participants anglophones et francophones. Chacun incluait un échantillon de jeunes et de parents. On a établi des quotas pour que les groupes de jeunes suivants soient représentés :

·       Jeunes LGBTQ2+

·       Jeunes Autochtones

·       Jeunes femmes dans les STIM

·       Jeunes à mobilité réduite ou malentendants

Le tableau 1 indique la répartition des jeunes participants par groupe cible.

Tableau 1 : Jeunes participants

Groupe cible

Communauté en ligne – Total

Babillard en anglais

Babillard en français

Population générale

111

70

41

Jeunes à mobilité réduite ou malentendants

15

14

1

Jeunes Autochtones

9

8

1

Jeunes LGBTQ2+

37

31

6

Jeunes femmes dans les STIM

26

24

2

Jeunes – Total

198

147

51

Le tableau 2 indique la répartition de l’ensemble de l’échantillon, à savoir les jeunes et les parents ayant participé au babillard communautaire.

Tableau 2 : Nombre total de participants

Groupe cible

Communauté en ligne – Total

Babillard en anglais

Babillard en français

Parents

43

28

15

Jeunes

198

147

51

Total

241

175

66

Pour commencer la première journée, on a demandé aux participants de mentionner quelque chose d’intéressant à propos d’eux-mêmes :

·       Les participants parlent souvent de leur emploi ou de leur cycle d’études, en plus de décrire leurs passe‑temps.

·       Les voyages sont populaires auprès des participants; les activités de plein air, la cuisine ou la découverte de nouveaux aliments sont aussi souvent mentionnés.

·       Les parents parlent souvent de leurs enfants.

B.       Vie en temps de pandémie et adaptation

On a demandé aux participants de dire quelle incidence la pandémie a eue sur leur vie (ou celle de leur enfant). Dans tous les groupes, ils ont exprimé à la fois des sentiments positifs et négatifs, qui reflétaient les hauts et les bas de l’adaptation aux réalités de la pandémie. Ils sont nombreux à s’être relativement bien adaptés à cette nouvelle normalité.

« Nous sommes enfermés chez nous depuis le début de la pandémie, en mars dernier. Au début, c’était difficile, mais nous avons adopté une nouvelle routine qui nous convient, et c’est devenu notre nouvelle normalité. »

« Quand la pandémie a commencé, j’étais vraiment anxieuse. Pendant deux à trois semaines, je regardais la conférence de presse de François Legault à 13 h. Au bout d’un moment, l’anxiété s’est atténuée et j’ai appris à apprécier le télétravail et le fait de pouvoir passer plus de temps avec ma famille. »

« C’est entre mars et juin 2020 que la pandémie a eu le plus d’impact sur ma vie; ma fille (qui avait alors 3 ans) a dû rester à la maison, car les garderies étaient fermées. À part ça, et depuis, nous n’en avons pas vraiment ressenti les effets. Mon mari fait du télétravail et aime ça. Il ne souhaite pas retourner physiquement au bureau. »

Certains jeunes participants observent des changements positifs; par exemple, ils se sont rapprochés des membres de leur famille (même si c’était virtuellement), ils ont découvert de nouveaux passe-temps et fait des économies. Certains apprécient avoir plus de temps pour s’occuper d’eux-mêmes, et aussi de pouvoir passer du temps seuls.  

« La pandémie m’a rapproché de ma famille d’une certaine manière, car mes parents vivent à Nanaimo et ne peuvent pas me rendre visite; nous faisons donc un appel vidéo sur WhatsApp chaque semaine pour rester en contact. »

« Ce qui est positif, c’est que j’ai pu travailler de la maison et participer davantage aux tâches ménagères, parce que ça me prend une heure pour me rendre au travail en temps normal. J’ai économisé beaucoup de temps et d’argent… »

« Ça m’a aussi fait réaliser à quel point j’aime passer du temps seul. Évidemment, je m’ennuie de mes amis, de mes activités, des soupers au restaurant sans contraintes, etc. Mais j’ai souvent apprécié de pouvoir simplement me détendre à la maison sans me sentir coupable. »

Même si les jeunes participants pensent s’être adaptés à leur nouvelle normalité, certains problèmes demeurent. La plupart sont liés à la vie sociale et à la santé mentale. Les jeunes s’ennuient des activités sociales en groupe et se sentent parfois un peu prisonniers. Leurs amis et leur famille leur manquent, et ils ont parfois l’impression de ne pas pouvoir partager certains moments de la vie de leurs proches.

« Je suis quand même reconnaissante d’avoir un emploi, d’avoir un toit et de n’avoir aucun problème financier. Je suis très privilégiée. Certains jours, l’absence de vie sociale et les soucis de santé mentale sont difficiles à gérer. »

« L’impossibilité de partir loin en voiture ou même de me réunir avec des gens partageant mes intérêts est vraiment difficile à supporter depuis que tout ça a commencé. Je ne trouvais pas ça si grave au début, mais plus ça dure, plus il semble que le retour de notre planète à la normale prend trop de temps. »

« Je trouve qu’il est très difficile de ne pas pouvoir passer de temps avec ma famille et de ne pas voir grandir ma filleule. »

« Ce qui est négatif, c’est que je n’ai pu faire grand-chose; j’ai l’impression que j’ai perdu une année entière à rester à l’intérieur. »

Certains jeunes ont vu leur niveau d’anxiété augmenter et décrivent des symptômes d’épuisement; ils se sentent « vidés ».

« Pour moi, la pandémie a commencé avec des problèmes de santé : j’ai donc eu beaucoup de mal à faire face à la situation, tout en étant terrifié par le système de santé. De plus, j’étais constamment anxieux, et mon anxiété a clairement été amplifiée par la pandémie, mais aussi par les exigences du travail, qui m’empêchaient de me détendre. »

« Au travail, parce que nous offrons des services essentiels, je n’ai jamais connu d’interruption. Mais il a vraiment fallu s’adapter au stress causé par la crainte d’attraper la COVID, parce que je rencontrais les clients chez eux. »

« Ça a été une période difficile et, parce que nous ne pouvions pas voyager et prendre des vacances normales, c’était très difficile de rester motivés, et la vie en général a été très pénible. »

Quand les parents décrivent en quoi la pandémie a touché la vie de leurs enfants, leurs réponses sont identiques à celles qu’ont données les jeunes. Globalement, les parents pensent que leurs enfants s’en sortent bien. Ils compatissent avec la monotonie des horaires et les restrictions imposées par la pandémie. La plupart des parents remarquent que leur enfant trouve parfois difficile le fait de ne pas pouvoir voir ses amis.

« Au début, c’était presque comme un sentiment de liberté – plus d’activités planifiées, plus d’horaires de classe ou de devoirs précis, et ils pouvaient rester à la maison, voir leurs amis et passer du temps en famille. Avec le temps, la nouveauté a un peu perdu de son attrait, surtout quand ils ne pouvaient pas socialiser avec leurs amis proches et les membres de la famille éloignée. Ils ont commencé à s’ennuyer des activités de loisirs planifiées, et ils faisaient partie d’un réseau social impossible à reproduire – leurs amis leur manquaient, de même que les activités. L’école est devenue monotone à cause de toutes les restrictions et des options limitées (p. ex. cours d’éducation physique modifiés ou pas de sorties scolaires). »

« Positif : il fait tout en ligne depuis mars 2020. J’apprécie de pouvoir l’aider et d’avoir la liberté de travailler de la maison. Il est libre de faire plus de recherches par lui-même. Négatif : l’absence de sorties sociales nuit clairement à son humeur et à son état d’esprit. Il est à ce point désespéré que, même s’il est adolescent, il a vraiment hâte de pouvoir voyager de nouveau. »

Certains parents disent que leurs enfants sont désormais déprimés ou anxieux. D’autres pensent que leurs enfants passent trop de temps devant des écrans et ne font pas assez d’exercice.

« Mon aînée est restée à la maison pendant presque toute la durée de la pandémie, assise devant son ordinateur pour étudier et socialiser en ligne. Elle fait très peu d’exercice et s’ennuie de la vie universitaire trépidante (surtout le fait de pouvoir utiliser sans limite les ateliers et l’équipement). »

Ceux dont les enfants ont été autorisés à retourner en classe ou à ajouter des activités parascolaires à leur horaire disent avoir observé peu de changements.

« Ma fille, qui va à l’école secondaire, fait plus d’activités sociales que jamais maintenant qu’elle est à l’école, et elle poursuit ses activités parascolaires habituelles. Pour elle, la seule différence, c’est que le temps qu’elle passait habituellement avec ses amis chez eux, elle le passe à la maison devant son ordinateur; mais elle fait encore beaucoup d’activités sociales et de longues promenades avec ses amis. »

À ce stade, au bout d’un an de pandémie, de nombreux jeunes disent s’être adaptés aux restrictions imposées par la COVID-19, en restant à la maison et en limitant leurs déplacements à l’extérieur, en portant un masque et en maintenant une distance physique.

Dans leur vie de tous les jours, nombreux sont ceux qui ont créé de nouvelles routines et élaboré des stratégies pour se garder occupés et en santé (p. ex. passe-temps, contacts avec les amis/la famille, exercice, temps passé à l’extérieur). Même s’ils sont nombreux à décrire leurs modes d’adaptation sous un jour positif, il faut reconnaître que, pour bon nombre d’entre eux, cela a eu un effet néfaste sur leur santé physique et mentale.

Par ailleurs, on voit les signes de la reprise en K anticipée par les experts. Certains jeunes ont perdu leur emploi ou occupent un poste plus précaire (p. ex. dans la vente au détail ou les services de messagerie) et essaient de réduire leurs dépenses pour alléger leur stress financier. D’autres travaillent encore, de la maison, et ont parfois réussi à mettre de l’argent de côté.

« J’essaie de m’imposer une certaine routine ou de trouver une stabilité au quotidien, afin de rester positif et assez occupé, parce que je suis au chômage depuis le début de cette pandémie. Je me fais un devoir d’aller marcher au moins une fois par jour. »

« Je travaille à la maison en permanence depuis mars 2020. Je n’ai pas soupé avec mes parents une seule fois. Je les ai appelés sur Zoom quelques fois. Je commande plus souvent de la nourriture. J’ai plus souvent des hauts et des bas. »

« Dans une certaine mesure, je me suis habituée à la vie à l’intérieur. J’ai des abonnements à Netflix, Amazon et Disney+ qui me permettent de me divertir. Mais ça ne peut pas durer éternellement. J’ai grossi d’au moins 10 livres et je n’ai pas de motivation pour surveiller mon alimentation et faire de l’exercice. »

« Je travaille et j’étudie de la maison, ce qui a nui à mes progrès et à ma santé mentale. »

« J’ai essayé de conserver la même routine pendant les huit mois où j’ai été mise à pied. Je me levais toujours à la même heure chaque jour, j’allais marcher, puis j’essayais de m’occuper dans la maison afin de vivre un semblant de vie normale, puisque je ne pouvais pas sortir. Je parlais encore souvent à mes amis et à ma famille, et nous faisions les choses virtuellement, ce qui a vraiment aidé. »

« Le télétravail est devenu la norme, de même que les appels virtuels mensuels avec un groupe d’amis. J’avais plus de temps pour mes promenades et pour lire, et j’ai regardé régulièrement le hockey. L’adaptation a quand même ses limites; certains jours, c’est plus facile à gérer que d’autres. »

Parmi les parents, les opinions sont partagées à propos de l’adaptation de leurs enfants à la pandémie. Ils insistent souvent sur l’importance d’une routine, pour aider les enfants à s’adapter. De plus, ils sont nombreux à s’inquiéter du manque d’interaction sociale et de l’incidence que cela a sur leurs enfants.

« Ils se sont très bien adaptés. Mais je crois que cette adaptation s’est faite en majeure partie parce que nous avons veillé à ce qu’ils respectent un horaire pour le lever, la douche, les repas et l’exercice. Nous avons aussi établi une heure fixe pour le coucher. »

« Elle a une routine : elle aime faire de longues promenades avec notre chien; elle s’est aussi mise au jogging et à la bicyclette pour rester en forme et active. Elle est ravie de retourner à l’école et de revoir ses amis en personne (ça a vraiment renforcé son bien-être psychologique, car elle semblait par moments être déprimée ou s’ennuyer à la maison). »

« Tout compte fait, ce n’est pas si mal. Ça se passe bien à l’école et elle peut faire de l’exercice, car nous avons une pièce pour ça à la maison. C’est le manque de contacts sociaux qui a été l’aspect le plus difficile. »

« Il a passé plus de temps à jouer à des jeux vidéo en ligne avec ses amis, ce qui ne me plaît pas; mais je me sens coupable, parce que ses amis lui manquent tellement. Il se couche plus tôt parce qu’il s’ennuie. »

« La plupart des adaptations ont été des expériences négatives. Ses cycles de sommeil sont inversés et en général, sa santé et son bien-être se sont dégradés. »

Répercussions sur différents aspects de la vie

Pour que les participants réfléchissent aux divers aspects de leur vie, on leur a posé plusieurs questions. La majorité des jeunes disent que la pandémie a bouleversé leur existence. La plupart des participants disent qu’ils ne vivent pas dans un foyer dont un des membres présente un risque lié à la COVID-19, et ils sont peu à avoir vu un de leurs proches mourir ou être très malade en raison de la COVID-19. Les réponses des parents sont presque identiques à celles des jeunes. Même si la pandémie a poussé la plupart des participants à changer leurs habitudes de vie, bon nombre d’entre eux ont la chance de ne pas avoir à composer avec la perte de proches ou à se soucier de populations à haut risque.

On a demandé aux participants de déterminer sur quels aspects de la vie des jeunes la pandémie avait eu le plus d’incidence, en les classant par ordre de gravité.

Aspects les plus touchés : la vie sociale et la santé mentale

Les jeunes ont le sentiment que la pandémie a touché leur santé mentale et leur vie sociale plus que tout autre aspect de leur vie. Ils mentionnent ensuite les emplois et les voyages.

Quand les parents font le même classement à propos des aspects de la vie de leurs enfants, ils conviennent que c’est leur vie sociale qui a été la plus touchée. Selon eux, les voyages l’ont été largement aussi. Néanmoins, ils accordent plus d’importance que les jeunes à l’impact de la pandémie sur les études.

Aspects les moins touchés : études et maladie (COVID-19)

Même s’ils sont passés à l’école en ligne ou à un modèle hybride, les jeunes ont le sentiment que la pandémie a moins nui à leurs études qu’à d’autres aspects de leur vie. Ils sont nombreux à dire qu’elle n’a pas nui du tout à leurs études, ce qui pourrait expliquer le maintien de leurs résultats scolaires malgré leur adaptation aux nouveaux modes d’apprentissage.

En général, les jeunes et les parents classent la COVID-19 après d’autres éléments, ce qui fait écho à une constatation de départ : peu de participants ont senti un impact direct de la maladie à la maison.

De plus, les parents sont plus enclins à dire que l’emploi et les finances personnelles de leur enfant n’ont pas été touchés.

Autres aspects : On a demandé aux participants si d’autres aspects ne figurant pas dans la liste avaient été touchés. La plupart pensent que cette liste est exhaustive. Cependant, certains jeunes disent qu’on aurait pu y inclure les rencontres et les relations, les changements touchant la dynamique familiale ou le type de logement. Les parents pensent eux aussi que cette liste est exhaustive, mais quelques-uns pensent que la pandémie a eu un effet négatif sur la vision que leurs enfants ont de la vie et leur confiance dans le gouvernement.

Pandémie et adaptation des études

On a demandé aux jeunes qui sont actuellement étudiants de dire quelle incidence (positive ou négative) la pandémie a eue sur leurs études. Ceux qui étudient en ligne ont généralement des opinions partagées. Ils apprécient la souplesse qu’offre l’école en ligne et les économies qu’elle génère, mais ont également le sentiment de ne pas avoir de vie sociale. Certains participants pensent également qu’ils ne tirent pas pleinement parti de leurs cours en ligne, et certains ont du mal à rester motivés.

« Mes cours se déroulent en ligne, ce qui a des bons et des mauvais côtés : je n’ai pas à payer de loyer et je peux regarder des conférences préenregistrées, mais il est plus difficile de ne pas assister aux cours en personne et d’obtenir de l’aide. »

« Mon université s’est mise à offrir l’intégralité des cours en ligne; parfois, c’était vraiment dur de rester motivé ou d’assimiler complètement l’information. J’ai l’impression de m’enseigner à moi-même; j’ai donc du mal à retenir l’information. J’ai le sentiment d’exécuter les tâches qu’on me confie simplement parce qu’il le faut; c’est difficile de dire exactement si j’apprends vraiment. Il y a un bon côté : ça m’a offert la possibilité de mener à bien les projets à mon rythme. »

« Je suis incapable de suivre des cours en personne pour établir des contacts importants et faire du réseautage, ce qui aurait un effet sur mes futurs projets professionnels. »

En général, les parents ont le sentiment que leurs enfants se sont bien adaptés aux cours en ligne ou aux modèles d’apprentissage hybrides. Ceux qui ont des enfants de différents âges observent que leur expérience est différente selon qu’ils sont à l’école primaire ou à l’université. Certains disent que la pandémie a eu plus d’impact sur les étudiants universitaires.

« Pour mon fils, les cours en ligne ont été difficiles au début. Le style d’enseignement était différent de ce à quoi il était habitué; c’était la même chose pour sa façon d’étudier. Mais il s’est adapté et dit que les enseignants se sont eux aussi améliorés. Il s’habitue progressivement. Pour ce qui est de ma fille, l’adaptation à l’université a également été difficile pour les mêmes raisons. Mais elle constate que certains enseignants ne font pas d’efforts pour aider les étudiants par rapport à ce qu’elle a vécu à l’école secondaire. »

Quelques parents s’inquiètent du fait que les étudiants n’ont pas la possibilité de développer leurs aptitudes sociales en raison de la pandémie.

« Premièrement, ils n’ont pas toutes les heures de cours qu’ils auraient eues avant la COVID. Le principal impact tient au fait qu’il n’y a absolument aucune activité sociale pour eux : aucune classe, aucun sport d’équipe, aucune danse, aucun party… rien qui leur permettrait d’interagir avec d’autres jeunes de leur âge. »

« Les notes demeurent les mêmes (très bonnes), mais l’interaction sociale et le volet communautaire ont disparu. Les déplacements sont limités, on manque d’options, ce qui enlève tout côté positif à l’environnement scolaire… »

Pandémie et finances personnelles

Quand les jeunes participants décrivent l’incidence de la pandémie sur leurs finances personnelles, leurs réponses reflètent le fait qu’ils travaillaient ou non, et qu’ils pouvaient faire du télétravail.

Ceux qui occupaient des postes essentiels ou devaient se rendre sur leur lieu de travail disent souvent qu’ils gagnent moins à cause de leurs horaires réduits. Certains participants disent avoir perdu leur emploi ou avoir eu du mal à en trouver un.

« Je suis une travailleuse sociale qui est considérée comme occupant un poste essentiel; j’ai donc eu plus de facilité à trouver du travail, mais les heures sont fortement réduites. »

« On a réduit mon temps de travail par rapport aux heures que je faisais dans un magasin de détail; mais j’ai aussi trouvé d’autres ouvertures en faisant des sondages comme celui-ci… »

« J’ai obtenu mon diplôme et j’ai trouvé un emploi en pleine pandémie. La pandémie a certainement eu une incidence sur le marché du travail et sur l’économie; il était donc plus difficile de trouver du travail, puisqu’il y a avait moins de postes et plus de concurrence à cause des mises à pied (entre autres). »

Ceux qui travaillent de la maison ont souvent le sentiment que la pandémie pourrait avoir amélioré leur situation financière, en leur permettant d’économiser davantage et de travailler plus d’heures. En général, le fait de passer moins de temps dans les transports pour se rendre au travail (ou de rester à la maison) a été bénéfique financièrement pour ces participants.

« Mes finances personnelles sont demeurées stables pendant la pandémie. Heureusement pour nous, nous avons tous les deux un emploi et nous avons pu travailler de la maison (ce qui nous a fait économiser sur les transports en commun). L’année qui vient de s’écouler nous a vraiment été bénéfique sur le plan financier, car en général, nous avons moins dépensé. » ”

Inversement, deux participants disent avoir dépensé plus à cause du magasinage en ligne.

« J’ai aussi réalisé que le magasinage en ligne peut vraiment créer une dépendance. J’ai arrêté d’acheter maintenant, mais j’ai dépensé pas mal d’argent pour de nouveaux vêtements. »

Les parents disent souvent que l’impact financier sur leurs enfants a été mineur, surtout si ceux-ci ne travaillaient pas avant la pandémie.

« Aucun de mes enfants ne travaillait, dont rien n’a changé. Mais ils ont pu faire un peu d’économies, car bon nombre de leurs activités sont au point mort. »

« Oui, les emplois d’été étaient inexistants, mais ils ont tous les deux reçu la PCU destinée aux étudiants; ils n’ont donc pas été désavantagés financièrement. En outre, à l’exception de quelques achats en ligne, il n’y avait pas grand-chose à faire et il y avait peu de choses à acheter. Donc, à part l’absence d’emplois d’été et d’interactions sociales, il n’y a pas eu de réel impact financier. »

C.        Voyages – Motivations et obstacles

On a demandé aux jeunes de parler de leurs expériences de voyage antérieures à la pandémie, et à leurs parents, de parler de l’expérience vécue par leur enfant. La plupart disent avoir voyagé à l’extérieur du Canada en 2018 ou 2019.

Raisons du voyage

Avant la pandémie, les jeunes ont principalement voyagé pour des vacances ou pour rendre visite à des membres de leur famille ou à des amis.

« Je me suis rendue en Angleterre pendant la période des Fêtes en 2018-2019 et en 2019-2020, afin de passer du temps avec mon copain et sa famille là-bas. J’ai voyagé en Angleterre et aussi un peu en Europe; je suis allée à Glasgow, en Écosse et à Vienne, en Autriche. »

« En 2019, je suis allé en Croatie avec quelques amis pour rendre visite à des membres de ma famille. Nous y sommes restés neuf jours. Nous avons voyagé dans la région, très bien mangé et interagi avec les habitants. »

Les parents disent souvent que leur enfant a voyagé avant la pandémie pour des vacances en famille.

« Chaque été, nous partons habituellement en vacances en famille. En 2018, on est allés à Paris et, en 2019, on a fait une croisière dans les Antilles. On a fait de la tyrolienne et du cheval, visité des musées (dont le musée de cire), on est allés dans un parc Disney et on a vécu des expériences culturelles et culinaires extraordinaires. »

Autres motifs de voyage avant la pandémie : apprentissage (d’une langue, par exemple), voyages d’affaires ou pour le travail, et participation à des événements spéciaux.

« Pendant l’été 2019, j’ai passé cinq semaines dans l’État d’Oaxaca, au Mexique, pour suivre des cours d’espagnol. J’ai vécu dans la ville d’Oaxaca, suivi des cours durant la semaine, exploré Ia ville le soir et voyagé avec d’autres étudiants les fins de semaine. »

« En 2018, j’ai travaillé à Tokyo, au Japon pendant un an et demi; j’ai donc voyagé dans tout le pays et fait de courts séjours à Hong Kong et Singapour à partir du Japon. En 2019, je me suis aussi rendu en Californie pour assister à un mariage. »

Probabilité de voyages après la pandémie

On a demandé aux jeunes s’il était probable qu’ils voyagent ou vivent à l’étranger au cours des trois à cinq prochaines années, une fois la pandémie terminée (c.-à-d. quand la crise sera finie et qu’on aura levé toutes les restrictions liées à la pandémie). La plupart des jeunes disent qu’ils vont probablement voyager, en particulier ceux qui disent avoir voyagé à l’extérieur du Canada avant la pandémie.

Les jeunes susceptibles de voyager après la pandémie disent qu’ils le feront parce qu’ils aiment voyager, ont hâte de voyager à nouveau et veulent rattraper le temps perdu et compenser pour les plans qu’ils ont dû annuler.

«J’avais prévu faire un long voyage, soit en Europe, soit en Asie du Sud-Est, ou faire quelque chose juste après l’obtention de mon diplôme, ce qui aurait été le moment idéal avant de commencer ma carrière et de travailler à temps plein. Mais la pandémie est arrivée et je n’ai jamais eu cette chance. C’est pour ça, et parce que je n’ai fait pas beaucoup de lointains voyages, que je veux partir. Je le ferai dès qu’on pourra voyager en toute sécurité. »

« Parce que je veux encore découvrir le monde, et que je pense que les voyages sont apaisants et nous font découvrir de nouveaux horizons qui nous permettent d’apprendre de nouvelles choses. »

« Dans la mesure où les endroits que je visite ne présentent aucun risque, je suis prêt à m’y rendre. J’adore voyager, que ce soit à titre personnel ou pour le travail. La pandémie a créé une situation presque unique (je sais qu’il y en a eu d’autres avant); habituellement, ce genre de chose ne se produit qu’une fois dans une vie. Je crois qu’il est important de réaliser que ça pourrait très bien se reproduire prochainement, mais ça ne devrait aucunement dissuader tous les amoureux des voyages. C’est aux voyageurs de veiller à ne pas mettre en danger la vie des populations dans leur pays de destination, ou leur propre vie. Voyager, c’est une grosse responsabilité, mais je crois pouvoir être responsable et faire preuve de jugement dans un souci de respect. »

La plupart des parents prévoient eux aussi que leur enfant va voyager à l’étranger une fois la pandémie terminée.

Les parents qui pensent que leur enfant va voyager à l’étranger après la pandémie disent qu’ils veulent maintenir la tradition des vacances en famille, et souhaitent que leur enfant vive les expériences qu’on acquiert grâce aux voyages.

« Nous allons certainement voyager en famille dès que ce sera possible. Nous encouragerons aussi nos enfants à étudier à l’étranger dans le cadre d’un échange ou à temps partiel. Nous croyons que c’est un volet important de leur éducation, mais aussi de leur développement. »

« Nous adorons voyager et nous avons hâte de pouvoir recommencer à le faire. »

Parmi ceux qui ne prévoient pas voyager à l’étranger après la pandémie, les jeunes comme les parents donnent trois raisons : ils ne sont pas à l’aise à cause de l’incertitude associée à la COVID-19 et de son impact sur les voyages; ils ne peuvent s’offrir des voyages à cause de leur situation financière; ils ne s’intéressent pas vraiment aux voyages (sans lien avec la pandémie).

« Il est peu probable que je voyage d’ici un à deux ans; je serai à l’aise de voyager uniquement aux endroits où suffisamment d’habitants se seront fait vacciner. De plus, j’aimerais avoir moi aussi reçu les deux doses de vaccin. J’ai peur d’attraper le virus quand je serai loin de chez moi. »

« Actuellement, c’est peu probable, car il y a trop d’inconnues. J’ai peur des effets secondaires de la COVID, qui contribueront à l’isoler. »

« Je ne me sens plus en sécurité si je dois voyager dans des espaces clos. »

« Ça coûte trop cher. À moins que la situation évolue d’ici quelques années, je doute fort de pouvoir voyager à l’étranger. »

Obstacle aux voyages

On a demandé aux jeunes en quoi leurs projets de voyage ont changé à cause de la pandémie. Les points de vue sont partagés; certains disent qu’ils vont sans doute voyager plus qu’avant, mais ils sont plus nombreux à dire que leurs intentions n’ont pas changé ou qu’ils voyageront sans doute moins.

Les parents prévoient à peu près le même effet de la pandémie sur les projets de voyage de leurs enfants : certains disent que leur enfant va sans doute voyager plus qu’avant, mais ils sont plus nombreux à dire que leur enfant voyagera sans doute moins ou qu’il n’y a eu aucun changement.

Les jeunes qui sont plus motivés à voyager qu’avant disent qu’en raison des restrictions à la pandémie, ils sont impatients de retrouver la liberté de voyager et de vivre ces expériences, et sont motivés à arrêter de reporter les voyages et à en profiter quand ils le peuvent. Dans le même esprit, certains parents ressentent la même volonté chez leurs enfants.

« Parce que je n’ai pas pu voyager et qu’on m’a imposé des restrictions, j’ai encore plus hâte de voyager. »

« Parce que la dernière année nous a donné l’occasion de ralentir et de ne rien prendre pour acquis, nous cherchons à travailler fort tout en profitant de la vie, afin de ne pas être pris dans la même routine de travail sans pouvoir jouir du fruit de notre dur labeur. »

« Je sais désormais que notre vie peut changer à tout moment. J’ai donc envie de créer des souvenirs et d’atteindre mes objectifs tant que c’est encore faisable. »

« Je pense qu’après avoir été coincée à la maison pendant maintenant plus d’un an, ma fille a encore plus hâte de s’en aller et de découvrir le monde une fois qu’elle pourra le faire en toute sécurité. J’ai l’impression qu’elle veut rattraper l’été qu’elle a perdu l’an dernier (et sans doute celui qu’elle va perdre cette année, car la situation n’est pas encore réglée). »

Les jeunes qui sont moins motivés qu’avant à l’idée de voyager, et les parents qui anticipent un tel comportement de la part de leurs enfants, invoquent surtout l’incertitude qui demeure et les peurs attisées par la pandémie. Ils s’inquiètent notamment de l’impact des restrictions imposées par la pandémie et des mesures de sécurité sur les voyages, de la possibilité de tomber malade en voyage à cause de la COVID-19, et de la possibilité de futures pandémies ou d’autres maladies infectieuses. Certains jeunes disent aussi qu’ils ne peuvent pas voyager à cause de contraintes financières.

« Je veux être certaine que les endroits où je vais voyager seront sûrs. Auparavant, je n’y aurais pas pensé à deux fois avant de choisir un lieu si je voulais vraiment m’y rendre, mais maintenant, je veux connaître leurs mesures de sécurité liées à la COVID. »

« Je ne sais pas si je suis prêt à gérer toutes les contraintes pour l’instant. Porter un masque dans l’avion, passer des tests rapides, etc., etc. Tout est tellement encadré aujourd’hui que c’est sans doute plus stressant que de rester chez soi. »

« La pandémie a créé un sentiment de peur. Nous ne savons pas qui pourrait être porteur du virus, et l’idée de prendre un vol international et d’être dans un espace clos avec des étrangers pendant une longue période fait peur. Ensuite, une fois dans un autre pays, on ne sait pas quelles mesures sanitaires et de sécurité sont en place; est-ce qu’on pourra être soigné correctement si on contracte le virus? Serons-nous vraiment en sécurité avec les nouveaux variants qui font leur apparition, et en raison de la possible résistance aux vaccins qui sont administrés? C’est un gros risque à prendre. »

« J’avais prévu faire un voyage pour me récompenser après avoir obtenu mon diplôme, mais les cours se sont trop étirés, et mes finances sont tellement fragiles que ce n’est plus une option dans un proche avenir. »

Considérations liées aux voyages

On a demandé aux jeunes les cinq principaux facteurs qui influenceraient leur décision de voyager ou non une fois la pandémie terminée. Ils mentionnent un grand nombre, mais c’est la sécurité qui figure en haut de la liste. Ils ont différentes perceptions de la sécurité en voyage, qui semblent dépendre le plus souvent de leur expérience de la pandémie:

·       Gestion de la pandémie et règles imposées dans le pays de destination – Est-ce que la destination est sûre d’un point de vue sanitaire? Combien y a-t-il actuellement de cas de COVID-19 et observe-t-on la présence de variants? Est-ce que le pays a bien géré la pandémie de façon générale, et quelles sont les règles en vigueur pour ce qui est des masques et de la mise en quarantaine des voyageurs? Quelles sont les normes sanitaires et est-ce que les voyageurs peuvent recevoir des soins de santé de qualité? Y a-t-il des problèmes liés au franchissement des frontières?

·       Vaccination – Nombreux sont ceux qui disent qu’ils ne voyageront pas tant qu’ils ne seront pas vaccinés, et qu’ils examineront la situation du pays de destination en matière de vaccination (est-ce qu’une proportion suffisante de population a été vaccinée?).

·       Éviter les régions densément peuplées – Certains jeunes disent qu’ils choisiront leur destination en fonction de la densité de la population locale ou du nombre de touristes, afin d’éviter les foules et de pouvoir mieux pratiquer la distanciation physique.

·       Considérations liées à l’assurance – Y a-t-il une assurance médicale valide pour le pays de destination? Y a-t-il une assurance-annulation si les plans de voyage doivent être modifiés pour cause de maladie ou d’éclosion? Peut-on obtenir de l’aide si un rapatriement est nécessaire (p. ex. pour le vol de retour)?

·       Protocoles mis en place par les compagnies aériennes en matière de sécurité et d’hygiène.

·       Position du gouvernement du Canada à propos des voyages – Est-ce que le gouvernement fédéral juge qu’il est sécuritaire de voyager, de manière générale ou dans le pays de destination?

·       Situation politique dans le pays de destination et répercussions sur la sécurité personnelle, en particulier pour les femmes et les jeunes LGBTQ2+.

Autres considérations non liées à la sécurité :

·       Choix de destination – Est-ce que le pays de destination offrira l’expérience, le divertissement ou l’aventure souhaité(e)? Est-il prêt à recevoir des touristes, dispose-t-il de l’infrastructure nécessaire et est-ce que le tourisme est encouragé après la pandémie?

·       Coût et moyens financiers – Combien est-ce que cela va coûter (vol et hébergement) et peuvent-ils se le permettre?

·       Durée – Combien de temps durera le voyage et peuvent-ils prendre congé de leur travail ou de leurs études?

Les parents prennent en compte un grand nombre de facteurs identiques dans les recommandations qu’ils font à leur enfant à propos des voyages. Mais ils associent davantage ces facteurs aux habiletés fondamentales. Par exemple, il faut que leur enfant : soit responsable (à propos de son passeport, des visas, des preuves de vaccination et de la gestion de son argent); qu’il fasse ses recherches à l’avance; qu’ils soit intelligent, prudent et conscient de son environnement quand il voyage; et qu’il ait prévu un plan d’urgence et soit prêt à toute éventualité. Il faut noter que plusieurs parents disent aussi que leur enfant doit rester en contact avec eux et les tenir informés quotidiennement.

D.      Dates de voyage

La deuxième journée du sondage en ligne portait sur la vision de ce que pourraient être les voyages une fois la pandémie terminée. Il fallait commencer par prévoir des dates de voyage.

Dates prévues

On a demandé aux participants quand ils pensaient qu’ils pourraient voyager à l’étranger en toute sécurité. Malgré les nombreux facteurs en jeu, la plupart des participants pensent qu’il faudra attendre au moins un an pour que les gens puissent voyager de nouveau en toute sécurité. Leurs réponses reflètent les délais prévus pour la vaccination de masse et l’immunité collective. Ils s’attendent donc à ce que certains pays soient sûrs plus tôt que d’autres pour les voyageurs.

« Je prévois que d’ici environ un an, au printemps ou à l’été 2022, on pourra voyager partout à l’étranger en toute sécurité. »

« Étant donné que c’est un virus mortel, ce n’est pas pertinent. Dès que les restrictions sont levées, le nombre de cas augmente en flèche; je crois donc qu’il va falloir du temps avant que les choses reviennent à la normale. Heureusement, nous avons maintenant accès aux vaccins; tout dépend de la vitesse à laquelle tout le monde va être vacciné. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on pourra voyager à l’étranger en toute sécurité, et je crois que ce ne sera pas avant au moins un an. »

« Je pense que le concept d’"en toute sécurité" est subjectif et que chacun a sa propre vision du risque et différents seuils de tolérance. Mais je prévois qu’on pourra voyager en toute sécurité d’ici environ deux ans, compte tenu de ce que nous savons aujourd’hui et des statistiques relatives à la COVID-19 et aux vaccinations. »

« Je crois qu’il sera plus sûr de voyager dans certains pays que dans d’autres, surtout en raison de la rapidité de vaccination, qui varie d’un pays à l’autre, et des différents chiffres relatifs aux cas de COVID‑19 (et des restrictions qui en découlent). »

« Ce sera fort probablement une reprise progressive. Je pense que, d’ici cet été, la frontière entre le Canada et les États-Unis va rouvrir, et les vols vers la Nouvelle-Zélande et Israël, par exemple, seront de nouveau sûrs (si ces pays acceptent des touristes!), puis qu’on progressera à partir de là. »

Quelques participants pensent qu’on peut déjà voyager à l’étranger en toute sécurité, selon le pays de destination.

« L’Islande a déjà annoncé qu’elle ouvrira ses frontières aux personnes vaccinées. Je pense que le Royaume-Uni va accepter de nouveau des voyageurs cet été, et les pays vont le faire progressivement par la suite dès que leur population sera vaccinée. Les pays qui n’auront pas réussi à vacciner suffisamment de gens resteront sans doute fermés pour encore au moins un an. »

Éléments signalant qu’on peut voyager en toute sécurité

On a demandé aux jeunes et aux parents quels éléments leur permettraient de penser qu’ils peuvent de nouveau voyager en toute sécurité. Les réponses des jeunes et des parents sont similaires. Les jeunes veulent être certains qu’ils ne risqueront pas davantage d’attraper la COVID-19 que s’ils restaient chez eux, et les parents seront plus tranquilles de savoir que leur enfant est dans un pays qui a réussi à abaisser le risque de transmission de la COVID-19. Les jeunes et les parents parlent donc en priorité de vaccination de masse et de faible nombre de cas de COVID-19.

« C’est avant tout la vaccination qui va déterminer si l’on peut voyager de nouveau. Je pense que, tant que la vaccination ne sera pas généralisée et efficace, on ne pourra pas voyager en toute sécurité. »

« Il faut que le nombre de cas baisse fortement et que le taux de vaccination dans les divers pays atteigne 80 à 90 %. »

Selon certains participants, il faut également que tout le monde fasse confiance à la science et croie davantage à la vaccination de masse avant qu’on puisse de nouveau voyager en toute sécurité.

« Je crois qu’il faut mieux expliquer les connaissances actuelles. J’entends de nombreuses personnes dire qu’elles n’acceptent pas les preuves scientifiques relatives à la COVID-19 et à la vaccination, se fiant plutôt à des théories anecdotiques ou pas étayées, mais qui sont convaincantes et faciles à comprendre. Je pense qu’il faut que Ia majorité de la population soit plus convaincue pour qu’on puisse de nouveau voyager en toute sécurité. »

Certains participants attendent simplement l’autorisation des gouvernements pour recommencer à voyager.

« Les gens vont recommencer à voyager dès que ce sera possible et autorisé par les gouvernements. Sans surprise, les premières destinations seront les pays qui n’exigent pas de quarantaine ou de tests très coûteux. »

D’autres veulent attendre que les attractions touristiques ouvrent à nouveau. Ils préfèrent attendre qu’on soit revenus à un semblant de normalité, afin de pouvoir profiter pleinement de l’expérience et tirer le meilleur de leur voyage.

« Les mesures en place sont axées sur le sentiment de sécurité. Mais des risques importants subsistent, même si ces mesures sont structurées. À mes yeux, un voyage est une expérience. Et je ne suis pas prête à investir beaucoup d’argent dans un voyage qui ne me permettra pas d’apprécier pleinement la destination et de faire tout ce que je veux faire. Par exemple, actuellement, si un musée célèbre est fermé à cause de la COVID, je ne me rendrai pas là dans la ville où il se trouve. Je n’ai pas assez d’argent pour me permettre d’y retourner une deuxième fois. »

E.       Destination

La plupart des participants pensent que la pandémie a créé d’autres facteurs déterminant le choix d’une destination de voyage une fois qu’elle sera terminée.

Les jeunes participants pensent que les pays qui gèrent mieux la COVID-19 et ont un meilleur système de santé deviendront des destinations plus prisées, tandis que ceux qui n’ont pas réussi à faire baisser le nombre de cas de COVID-19 deviendront moins populaires.

« Les gens risquent de choisir leur destination de voyage en fonction de la façon dont le pays a géré la pandémie de COVID et des restrictions qu’il impose aux voyageurs. Je pense que les gens voudront encore se rendre aux mêmes endroits qu’avant, mais observeront les changements apportés à cause de la COVID (par exemple, plus de restrictions, fermeture des attractions, situation économique défavorable, etc.). »

« Il est presque certain que les gens vont observer les pays jugés "sûrs" – Commet ont-ils réagi à la crise? Quels sont leurs plans en cas de résurgence de la pandémie? À quelles restrictions faut-il se plier en tant que voyageur? »

Les exigences de voyage comme la quarantaine obligatoire et les coûts associés à ces règles sont un autre facteur pour les voyages de courte durée.

« Je pense que la facilité à voyager sera un facteur clé – personne ne veut aller en vacances si c’est pour passer deux semaines de quarantaine à l’hôtel. »

« Je veux être certaine d’avoir un peu plus d’économies avant chaque voyage – un peu comme un fonds d’"urgence voyage". »

D’autres pensent qu’une fois la pandémie terminée, les gens choisiront les mêmes destinations de voyage qu’avant la pandémie.

« Je pense que la plupart des gens aimeront les mêmes destinations qu’avant, surtout s’ils cherchent à reprendre une vie normale et essaient de recréer de bons souvenirs, comme avant la pandémie. »

« Si le nombre de cas de COVID baisse et que les variants ne posent plus de problème, je ne pense pas que les gens changeront vraiment leurs choix de destinations de voyage. »

Les parents tiennent les mêmes propos au sujet des destinations qui leur paraîtraient sûres pour leurs enfants, accordant la priorité aux normes sanitaires, au taux d’infection et à la proportion de la population vaccinée dans le pays de destination. Ils mentionnent plus souvent le plan d’urgence que les jeunes participants.

« J’espère que le premier voyage [que fera ma fille] au cours des trois prochaines années sera un voyage en famille. Nous choisirons un pays où les soins de santé sont irréprochables et où nous nous sentirons tous en sécurité. Je m’assurerai que notre assurance couvre les éventuels frais d’hébergement et de subsistance. »

« Il faut vérifier notamment s’il y a des foyers d’éclosion. De plus, il sera important que notre destination soit desservie par plusieurs compagnies aériennes, afin que nous puissions rentrer chez nous au besoin. »

Quelques participants pensent que, même quand les voyages seront autorisés, certaines personnes demeureront prudentes et préféreront des destinations offrant des attractions naturelles aux sites touristiques traditionnels.

« Les voyageurs vont demeurer hésitants dans un avenir proche. Ils surveilleront les niveaux d’infection avant de faire une réservation et choisiront plutôt des vacances dans la nature. »

Mesures visant à garantir la sécurité des destinations de voyage

On a présenté aux participants une liste de quatre facteurs et on leur a demandé dans quelle mesure ils les trouvaient rassurants quant au caractère sécuritaire d’une destination de voyage, sur une échelle allant de « très rassurant » à « pas du tout rassurant ».

1.       Faibles taux de positivité et d’hospitalisation relatifs à la COVID-19 : les jeunes et les parents trouvent qu’un faible taux de positivité à la COVID-19 est le facteur le plus rassurant de la liste. La quasi-totalité d’entre eux le qualifient au moins de plutôt rassurant.

« Les faibles taux de positivité dans une région signifient clairement que le virus y est beaucoup moins présent, ce qui sera très rassurant pour les voyageurs. »

« Si un pays affiche encore des taux de positivité élevés à la COVID, je vais sans doute choisir une autre destination ou rester à la maison. Je ne mettrai pas ma santé en péril. »

2.       Mesures de santé publique comme la distanciation sociale et les masques obligatoires : c’est le deuxième facteur le plus rassurant aux yeux des jeunes et des parents.

« Je pense qu’une fois qu’on recommencera à promouvoir les voyages à l’étranger et que les gens seront prêts, il sera rassurant de savoir qu’il y a encore des mesures en place. Ce n’est pas parce que les voyages vont reprendre que cette pandémie sera totalement terminée à ce moment-là. Je crois que je serai plus à l’aise et plus rassurée si des mesures de protection sont encore en place pour contenir de façon raisonnable la propagation. »

« En continuant à porter des masques et à nous laver/désinfecter les mains, nous minimiserions la possibilité que la COVID-19 redevienne une pandémie. Cela limiterait aussi la propagation d’autres maladies (comme le rhume ou la grippe, qui se transmettent facilement dans un avion). Si la majorité des gens conservent ces pratiques, cela réduira globalement certaines maladies et cela pourrait prévenir un autre type de pandémie à l’avenir. Tous les habitants de la planète doivent penser à cela pour aller de l’avant. »

Même si les jeunes et les parents sont rassurés par les mesures de santé publique, certains pensent qu’elles sont contraignantes pendant leurs vacances et ne sont pas convaincus qu’un nombre assez élevé de personnes suivront les règles.

« Je suis plus en confiance quand je sais qu’on prend la situation très au sérieux dans un endroit donné. Même si, personnellement, je ne voyagerai pas tant que je ne serai pas vaccinée. Autre problème : ce n’est pas parce que l’hôtel prend les choses au sérieux que ce sera le cas de tous les clients. Cela fait trop de variables pour je me sente même à moitié en sécurité. »

« Certaines mesures de sécurité sont acceptables, mais si elles sont trop lourdes et trop contraignantes, le voyage devient une corvée plutôt qu’un plaisir, un peu comme ce que nous vivons aujourd’hui quand nous magasinons. Il y a tellement de règles et de restrictions que, si elles sont aussi appliquées aux voyages, ça ne vaudra pas la peine de voyager. »

3.       Quarantaine pour les voyageurs à l’arrivée : les participants pensent que la quarantaine est un facteur plutôt rassurant. Tandis que la vaste majorité des jeunes la jugent au moins plutôt rassurante, les parents sont un peu moins rassurés par une telle mesure. Parce que les parents voient plus les voyages sous l’angle des vacances, ils sont plus nombreux à penser à l’impact qu’aura la quarantaine sur leur expérience de voyage qu’à l’efficacité de cette quarantaine. Les parents pensent souvent qu’une quarantaine de deux semaines fait perdre tout intérêt aux vacances.

« Pour ce qui est de la quarantaine, ça dépend des modalités et de la durée; ça déterminera si elle veut se rendre dans ce pays. Par exemple, si une quarantaine de deux semaines est exigée, il est peu probable qu’elle décide de se rendre là. »

4.       Absence de mesures de santé publique comme la distanciation sociale et les masques obligatoires : les participants pensent que c’est le facteur le moins rassurant. C’est probablement dû aux différentes perceptions de l’absence de mesures de santé publique. Quelques participants ne savent pas vraiment si l’absence de telles mesures est une bonne chose pour la sécurité ou si elle signifie que le pays de destination ne prend pas le contrôle de la situation.

« Je ne serais pas à l’aise de me rendre dans un pays dont le gouvernement ou les habitants ne se soucient pas assez de la santé publique pour mettre en place des mesures. »

« L’absence de mesures de santé publique pourrait signifier que le pays a parfaitement géré la COVID – mais aussi qu’il a adopté l’approche du laissez-faire total. Ce n’est ni particulièrement rassurant ni particulièrement préoccupant en l’absence de contexte. »

Éléments ayant un effet dissuasif sur les voyages

Pour comprendre quelles mesures préventives dissuadent les gens de voyager, on a demandé aux participants quels facteurs pourraient les dissuader de voyager ou de vivre à l’étranger :

1.       Absence de mesures de santé publique : les jeunes sont surtout dissuadés de voyager par l’absence de mesures de santé publique. Même s’ils l’interprètent comme le signe de différentes situations, la plupart ne se sentent pas protégés dans pareil cas.

« Pour moi, l’absence totale de mesures de santé publique signifie que ce pays ne prend pas la pandémie au sérieux. Et que, si une autre pandémie devait frapper, il ne serait sans doute pas préparé (pas plus qu’il ne l’était la première fois). »

« Comme cela a été mentionné, l’absence de mesures de sécurité peut être rassurante à certains égards (p. ex. assouplissement des restrictions à cause de la baisse du taux de positivité, peu de variants et peu d’hospitalisations), mais j’aimerais quand même avoir le sentiment d’être protégé des autres et de les protéger. »

« Les mesures de santé publique indiquent que le gouvernement cherche activement à réduire la propagation du virus et à empêcher une saturation du système de santé. Je ne voyagerais pas dans un pays où la sécurité n’est pas une priorité. »

« Un pays qui ne fait rien du tout, c’est vraiment problématique. Je ne crois pas que les gens se lavent les mains. De plus, si un pays ne se soucie pas de ses habitants, il se soucie encore moins des touristes. »

2.       Quarantaine pour les voyageurs à l’arrivée : près de la moitié des jeunes participants sont dissuadés par la quarantaine imposée aux voyageurs à l’arrivée. Étant donné que la plupart connaissent le principe de la quarantaine de deux semaines, ils s’inquiètent souvent des coûts qu’elle entraîne. Elle ne dérange pas ceux qui pensent rester à l’étranger plus longtemps. Les parents, plus que les jeunes, trouvent cette quarantaine contraignante, et ils sont nombreux à dire qu’ils préféreraient ne pas voyager si on leur impose une quarantaine.

« Je pense que le budget et le temps dont je dispose pour mes vacances ne me permettront pas de rester deux semaines en quarantaine à l’hôtel. Il est donc préférable que je ne voyage pas du tout dans ce pays. »

« La règle actuelle de la quarantaine de 14 jours et/ou de l’isolement à un coût élevé, à laquelle s’ajoute un possible refus, crée un obstacle bien trop important pour moi et ma famille. »

« La quarantaine imposée aux personnes qui arrivent pour un voyage d’agrément n’est pas pratique, car elle coûte trop cher et fait perdre tout le bénéfice du voyage. On ne peut pas partir en voyage pour deux semaines et être en quarantaine entre 10 et 14 jours. »

3.       Mesures de santé publique : puisque les mesures de santé publique sont un facteur rassurant pour la plupart des jeunes et des parents, ils sont peu nombreux à dire qu’elles les dissuaderaient de voyager parce qu’ils pensent qu’elles vont les empêcher d’apprécier leur voyage.

« Cela nuit à l’expérience humaine que sont les voyages et cela crée une distance entre les gens. Pour moi, un des aspects favoris des voyages, c’est le fait de découvrir une autre culture et de rencontrer de nouvelles personnes – de discuter, d’apprendre de ces gens-là, d’échanger... Les masques et la distanciation physique limiteraient la possibilité de vivre ce genre d’expérience. »

4.       Aucun : très peu de participants pensent qu’aucun des facteurs énumérés ne les dissuaderait de voyager.

Être personnellement rassuré

Quand on leur demande ce qui les rassurerait personnellement à propos d’un voyage, les jeunes comme les parents disent vouloir la preuve que le pays gère efficacement la COVID-19. Ils accordent la priorité à un taux de vaccination élevé et à un faible taux de positivité à la COVID-19, parce que la plupart des participants jugent que ces chiffres prouvent que leur pays de destination peut bien gérer une pandémie.

« Il faut que leurs protocoles aient fait leurs preuves, qu’il n’y ait plus de cas ou qu’il y en ait très peu et que des mesures préventives aient été mises en place. »

« Très peu ou pas de cas de COVID. Savoir que la majorité des habitants du pays ont été vaccinés. Savoir que c’est une culture qui valorise l’hygiène et l’assainissement en général, p. ex. dans les hôtels, les restaurants et les toilettes publiques. »

En plus de l’immunité collective, certains participants disent qu’une information facilement accessible les rassurerait. Ils veulent être sûrs que des mesures sanitaires sont en place, et qu’il sera facile de trouver les directives de la santé publique dans plusieurs langues. Certains disent aussi que la stabilité politique et un système de santé inclusif seraient très rassurants. Cette information permettra à des voyageurs potentiels de s’imaginer plus facilement en sécurité et à l’aise lors d’un séjour à l’étranger.

« Information en français sur le site Web décrivant les protocoles relatifs à la COVID. Ou notre lieu d’hébergement nous envoie un courriel dans notre langue pour nous informer des protocoles en place là-bas. »

« Politiciens au pouvoir qui prennent au sérieux la science et la santé publique. Mesures efficaces qui sont le fruit de recherches pour résoudre les crises de santé publique. Économie qui ne laisse pas de côté les personnes âgées et marginalisées (p. ex. les personnes de couleur ou les pauvres) si une crise de santé publique survient. Directives fermes en matière de santé publique pour les citoyens et les visiteurs. »

« Il faut que le pays de destination ait un bon système de santé, facilement accessible aux touristes. De plus, il faut que ce pays gère bien la pandémie. Si on met de côté le volet médical de la pandémie, il ne faut pas oublier qu’elle cause d’autres problèmes, comme la violence, la pauvreté, les pertes d’emploi, etc. Ce sont tous des éléments qui peuvent rendre les gens instables et présenter un danger. »

« Ça dépend de nombreux facteurs, mais vous devez pouvoir vous imaginer à cet en endroit en toute sécurité. À ce stade-ci, il est très difficile de savoir ce qui sera jugé sécuritaire en lien avec la COVID durant l’« après ». J’imagine que, si on a l’impression que les autorités surveillent la situation et ont entrepris de mesurer avec précision le niveau de sécurité sur place, on pourra avoir confiance et se dire qu’on se sent en sécurité à cet endroit. »

F.       Vision des voyages après la pandémie

Les points de vue des jeunes sont partagés à propos des voyages après la pandémie. Cela va de ceux qui pensent que les voyages vont redevenir à norme (comme avant la pandémie) à ceux qui pensent que les mesures liées à la COVID vont demeurer en place même après la pandémie.

Ceux qui décrivent les voyages tels qu’ils étaient avant la pandémie espèrent qu’une fois qu’on pourra voyager de nouveau en toute sécurité, ils pourront rattraper le temps perdu et compenser pour les plans qu’ils ont dû annuler. Ces participants mentionnent rarement la distanciation physique, les directives de la santé publique ou le port du masque. Ils prévoient des voyages au cours desquels ils pourront visiter des attractions touristiques, manger au restaurant, séjourner chez des membres de leur famille, en auberge de jeunesse ou dans un Airbnb.

« J’ai toujours voulu faire le traditionnel tour d’Europe avec un sac à dos. Séjourner dans des auberges de jeunesse, prendre le train ou des vols bon marché, ne pas avoir de plan de voyage précis et passer d’un pays à l’autre au fil de mes rencontres et des nouvelles choses que j’apprendrais. »

La plupart des participants se situent dans le milieu : ils ne sont pas prudents outre mesure, mais croient quand même qu’il faut penser à la santé publique lors de la planification d’un voyage. Ils disent vouloir voyager dans les pays qui les intéressaient avant la pandémie, mais éviteront sans doute ceux qui ont pris plus de temps à faire baisser le nombre de cas de COVID-19. Il est probable qu’ils visitent des attractions touristiques, mangent au restaurant et logent à l’hôtel ou dans des studios, mais ils ne sont pas à l’aise à l’idée de partager des chambres, par exemple dans une auberge de jeunesse. Selon leur niveau de confiance, quelques-uns disent qu’ils maintiendront certains aspects de la distanciation physique ou porteront un masque.

« Je me rendrai dans le pays de mon choix, mais j’accorderai la priorité à ceux qui auront le mieux géré la pandémie. »

« Si c’est après la pandémie, les précautions liées à la COVID ne seront plus vraiment pertinentes. Je ferai une liste des endroits que je veux visiter et j’éliminerai ceux qui ne me paraissent pas sécuritaires en lien avec la COVID. »

« Je recommencerai à voyager normalement, mais je choisirai les pays où je peux rendre visite à des membres de ma famille, et j’éviterai ceux où le taux de positivité demeure élevé. Je porterai encore un masque (ce qui est une norme dans les pays d’Asie du Sud-Est, par exemple). Aussi, je pratiquerai encore un peu la distanciation physique pour protéger mon espace personnel, mais je comprends que certaines personnes ne veuillent plus le faire une fois les restrictions levées. »

D’autres sont plus prudents et pensent qu’il leur faudra se réhabituer progressivement aux voyages. C’est un plus petit groupe de participants, qui chercheront davantage à éviter les gros groupes, à faire du tourisme en pleine nature et à commander leur nourriture au lieu d’aller au restaurant.

« Je choisirai une destination relativement proche pour mon premier voyage post-pandémie. Ainsi, en cas de problème, je ne serai pas coincée loin de chez moi. Je vais donc peut-être voyager en auto, calculer le coût du trajet en carburant et voir si je peux séjourner dans un chalet en région rurale, près de sentiers de randonnée intéressants. Ce serait agréable de décompresser et de fuir le chaos créé par la pandémie en m’imprégnant de paysages naturels pendant un certain temps. J’aimerais donc faire de la randonnée et du bateau pendant ce voyage. Il est probable que je commande de la nourriture dans des restaurants locaux ou que je mange sur place parfois. Je vais très certainement rassurer les membres de ma famille en leur disant qu’on peut de nouveau voyager en toute sécurité et, à mon retour, je parlerai des mesures de sécurité liées à la COVID qui sont encore en place dans le pays (pour le personnel, les visiteurs et les habitants). »

Tout comme les jeunes participants, la plupart des parents se situent dans le milieu du spectre. Même s’ils sont ouverts au fait que leurs enfants recommencent à voyager, la pandémie a accentué leurs préoccupations. Bon nombre de parents disent qu’ils sont surtout à l’aise à l’idée que leurs enfants choisissent un pays de destination où le nombre de cas de COVID-19 a toujours été bas. Ils mentionnent plus souvent les mesures sanitaires comme la distanciation physique et le port du masque, parce qu’ils veulent que leurs enfants restent prudents en voyage.

« Si mon enfant voyage à l’étranger d’ici un ou deux ans, j’insisterai pour qu’il choisisse un pays où le taux de vaccination est élevé. Je m’assurerai qu’il prévoie séjourner dans un environnement sécuritaire où l’hygiène est contrôlée (un hôtel, pas une auberge de jeunesse). Je serai un peu nerveuse à propos des voyages en avion, mais j’insisterai pour qu’il porte son masque en permanence (sauf pour manger et boire). Pour l’instant, j’accepterai seulement qu’il se rende dans un pays industrialisé. Je le mettrai en garde contre les foules et lui dirai de faire ses visites aux heures creuses. Je l’aiderai à planifier son voyage. »

« Une fois qu’on sera débarrassés de cette pandémie, mon enfant sera prêt à voyager n’importe où dans le monde. Je l’encouragerai à séjourner dans un hôtel propre et sécuritaire, et à manger dans établissements propres et réputés. Il pourra continuer à faire les activités de son choix, car il faut profiter de la vie quand on le peut – une vie qu’il pourra mener le plus normalement possible, en se tenant simplement loin des lieux où il y a des risques de contamination croisée par des virus. Il devra donc éviter les piscines intérieures, par exemple.

H.      Sous-groupes d’intérêt

Vie en temps de pandémie et adaptation

Les jeunes faisant partie des sous-groupes d’intérêt ont dû eu aussi s’adapter à la pandémie. Ils décrivent souvent leur « nouvelle normalité » de la même façon que les jeunes faisant partie de l’échantillon de la population générale. Les jeunes Autochtones et LGBTQ2+ disent aussi que c’est leur santé mentale qui a été la plus touchée par la pandémie, tandis que les jeunes ayant des déficiences mentionnent souvent que ce sont les concerts et l’emploi qui ont été le plus touchés. Les jeunes LGBTQ+ disent souvent que la pandémie a créé des changements et des défis importants, plus qu’un besoin d’adaptation.

Même si la plupart des jeunes décrivent de la même façon comment ils ont dû s’adapter à l’enseignement en ligne, ceux qui ont des handicaps ou des déficiences (ou leurs parents) doivent parfois faire face à des problèmes plus sérieux.

« Mon fils a un handicap et a besoin d’une aide spéciale à l’école. Quand l’école a fermé l’an dernier, nous avons essayé de garder le rythme en ligne, mais ça lui a été extrêmement difficile, ce qui l’a beaucoup frustré. Nous avons essayé de l’aider le plus possible, mais nous travaillons tous les deux à temps plein. Malheureusement, une majeure partie de la dernière année a été perdue. Maintenant, il a du mal à rattraper le retard. De plus, il semble avoir perdu complètement le goût pour les travaux scolaires. Il semble se désintéresser des devoirs et ses notes sont vraiment très mauvaises. À l’école, ils font tout ce qu’ils peuvent pour l’aider, mais je pense qu’il est tout simplement déprimé. »

Motivation à voyager et obstacles aux voyages

Tout comme l’ensemble des jeunes participants, la plupart des membres de ces sous-groupes ont voyagé hors du Canada en 2018 et 2019, à l’exception des jeunes Autochtones, qui voyagent rarement. Peu importe les voyages qu’ils ont faits en 2018 et 2019, les membres des sous-groupes ont clairement l’intention de voyager à nouveau; la plupart disent qu’ils voyageront probablement une fois la pandémie terminée.

Certains jeunes Autochtones disent que la pandémie leur a donné davantage envie de voyager.

« Parce que je ne pouvais pas voyager et qu’on subissait des restrictions, ça m’a donné encore plus envie de voyager. »

« Je sais maintenant que notre vie peut changer à tout instant, et je veux créer des souvenirs et atteindre mes objectifs tant que c’est encore faisable. »

Contrairement à la plupart des jeunes, ceux qui ont des déficiences disent souvent que la pandémie les a dissuadés de voyager.

« À cause de la pandémie, je suis hyper-vigilant à propos des virus. Je suis même un peu paranoïaque. Même si nous venons à bout de cette pandémie, qui sait s’il n’y en aura pas une autre qui nous attend? »

« Ma mère et moi avons eu de nombreux problèmes de santé ces deux dernières années. Nous sommes particulièrement vigilantes durant cette pandémie et faisons tout ce que nous pouvons pour éviter la COVID-19. J’espère vraiment que la pandémie va arrêter bientôt et une bonne fois pour toutes. En attendant une fin qui nous inspirera confiance (p. ex. la preuve de vaccins efficaces qui protègent clairement contre tous les variants), je ne voyagerai certainement pas outre-mer; au mieux, je me rendrai en auto dans ma région avec une toilette portative à bord pour limiter les arrêts. »

Ceux qui sont peu susceptibles de voyager disent que les coûts constituent l’obstacle principal. Certains participants pensent aussi que la pandémie a multiplié le nombre d’obstacles préexistants ou modifié leur conception des voyages.

« Ça coûte trop cher. À moins que notre situation change d’ici quelques années, je doute fort que nous puissions voyager à l’étranger. »

« Avant, je ne me sentais jamais en sécurité. Aujourd’hui, avec la COVID, c’est bien pire. »

« Je ne m’intéresse pas vraiment aux voyages; c’était le cas avant la pandémie et ce sera le cas après. Mais elle a vraiment changé mon opinion à propos de notre façon de voyager et des endroits où aller. »

Les attitudes vis-à-vis des mesures rassurantes et la vision des voyages post-pandémie sont similaires au sein de tous les groupes de jeunes. On observe cependant une différence : les jeunes Autochtones jugent que les mesures de santé publique (distanciation physique et masques obligatoires, entre autres) sont le facteur le plus rassurant.


 

II.     Résultats détaillés – Volet quantitatif

A.      Profil démographique des répondants/des enfants des répondants

Caractéristiques démographiques des répondants (jeunes et parents)

Les participants qualifiés au sondage en ligne sont des jeunes (âgée de 18 à 35 ans) et des parents de citoyens canadiens poursuivant des études secondaires et postsecondaires. En tout, 2 500 jeunes et 1 004 parents composaient l’échantillon final.

Tableau 3 : Sexe des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

Femmes

49 %

48 %

Hommes

50 %

52 %

Autre genre

1 %

0 %

Préfère ne pas répondre

<1 %

<1 %

Tableau 4A : Âge des jeunes ayant participé au sondage

 

Jeunes (n=2 500)

18 à 24 ans

38 %

25 à 30 ans

28 %

31 à 35 ans

34 %

Tableau 4B : Âge des parents ayant participé au sondage

 

Parents (n=1 004)

36 à 40 ans

10 %

41 à 50 ans

50 %

51 à 60 ans

34 %

Plus de 60 ans

5 %

Tableau 5 : Province des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

NET : C.-B./Territoires

13 %

14 %

Alberta

13 %

11 %

Manitoba / Saskatchewan

7 %

6 %

Ontario

39 %

38 %

Québec

23 %

23 %

Canada atlantique

6 %

7 %

Tableau 6 : Participants nés au Canada

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

Oui

87 %

75 %

Non

13 %

25 %

Tableau 7 : Participants nés de parents immigrants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

Oui, un parent

9 %

9 %

Oui, deux parents

30 %

26 %

Non

59 %

64 %

Préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Tableau 8 : Langues parlées par les participants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

Anglais

90 %

87 %

Français

31 %

30 %

Autre

10 %

14 %

Préfère ne pas répondre

<1 %

1 %

Tableau 9 : Niveau d’études des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

École primaire ou moins

1 %

<1 %

École secondaire

12 %

9 %

Études postsecondaires partielles ou en cours

15 %

8 %

Collège, école professionnelle ou école de métiers

23 %

28 %

Études universitaires de premier cycle

31 %

27 %

Études universitaires de deuxième cycle

16 %

27 %

Préfère ne pas répondre

2 %

1 %

Tableau 10 : Identité des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Parents (n=1 004)

LGBTQ2+

12 %

2 %

Autochtones

4 %

3 %


 

Caractéristiques démographiques des répondants (jeunes seulement)

Les tableaux suivants décrivent les caractéristiques démographiques des jeunes seulement (n=2 500).

Tableau 11 : Situation d’emploi des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Employé à temps plein salarié (plus de 30 heures par semaine)

53 %

Employé à temps partiel salarié

12 %

Travailleur autonome

4 %

Sans emploi et actuellement à la recherche d’un emploi

7 %

Personne au foyer

3 %

Étudiant

17 %

Autre

2 %

Préfère ne pas répondre

1 %

Tableau 12 : Déficiences physiques des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Déficience visuelle ou perte de vision difficile à corriger avec des lunettes ou des verres de contact

4 %

Déficience ou perte auditive (incapacité partielle ou totale à entendre)

3 %

Mobilité réduite qui a une incidence sur la capacité à exécuter des tâches nécessitant un contrôle moteur et de la coordination

3 %

Autre déficience physique

1 %

Aucune déficience physique

86 %

Préfère ne pas répondre

4 %


 

Caractéristiques démographiques des répondants (parents seulement)

On a demandé aux répondants faisant partie de l’échantillon des parents (n=1 004) de donner des détails à propos de leur enfant (et demandé à ceux qui avaient plus d’un enfant admissible de ne prendre qu’un de leurs enfants en compte dans leurs réponses). Les caractéristiques démographiques des enfants de ces parents sont indiquées dans les tableaux ci-après.

Tableau 13 : Niveau d’études actuel de l’enfant des participants

 

Parents (n=1 004)

École secondaire

73 %

Collège/Cégep

7 %

École de métiers

2 %

Université (premier cycle)

13 %

Université (deuxième ou troisième cycle)

2 %

Autre

<1 %

Actuellement entre les études secondaires et postsecondaires

2 %

Préfère ne pas répondre

<1 %

Tableau 14 : Genre de l’enfant des participants

 

Parents (n=1 004)

Homme

53 %

Femme

46 %

Autre

<1 %

Préfère ne pas répondre

<1 %

Tableau 15 : Âge de l’enfant des participants

 

Parents (n=1 004)

< 15 ans

19 %

15 à 17 ans

57 %

18 à 24 ans

20 %

25 à 30 ans

1 %

31 à 35 ans

<1 %

Préfère ne pas répondre

4 %


 

Tableau 16 : Identité de l’enfant des participants

 

Parents (n=1 004)

LGBTQ2+

6 %

Autochtone

4 %

Tableau 17 : Déficience physique de l’enfant des participants

 

Jeunes (n=2 500)

Déficience visuelle ou perte de vision difficile à corriger avec des lunettes ou des verres de contact

1 %

Déficience ou perte auditive (incapacité partielle ou totale à entendre)

1 %

Mobilité réduite qui a une incidence sur la capacité à exécuter des tâches nécessitant un contrôle moteur et de la coordination

3 %

Autre déficience physique

2 %

Aucune déficience physique

91 %

Préfère ne pas répondre

2 %


 

B.       Styles de voyage et comportement (jeunes)

Voyages passés

Quatre jeunes sur dix (41 %) disent avoir voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat; la moitié d’entre eux (48 %) disent avoir obtenu un visa pour ces voyages.

Un grand nombre de jeunes Canadiens font des voyages d’agrément ou d’affaires (86 % disent en avoir fait au moins un durant leur vie), mais les voyages à l’étranger sont beaucoup moins fréquents pour le travail (27 % en ont fait au moins un), les études (24 %) ou le bénévolat (17 %). Quarante et un pour cent des jeunes disent avoir fait un de ces trois types de voyage à un moment donné de leur vie.

Peu de jeunes ayant voyagé à l’étranger disent avoir obtenu un visa pour travailler (32 %), étudier (27 %) ou faire du bénévolat (15 %); en tout, 48 % ont obtenu un visa. Ces voyages étaient le plus souvent organisés par le jeune lui-même (37 %), l’école (29 %) ou un employeur (19 %).

Tableau 18 : Voyage d’agrément/d’affaires/pour le travail/les études/du bénévolat (% indiquant en avoir fait au moins un durant leur vie)
Question 3 : Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Voyage d’agrément ou d’affaires

86 %

82 %

86 %

88 %

86 %

84 %

Travail

27 %

18 %

28 %

37 %

37 %

18 %

Études

24 %

25 %

21 %

25 %

27 %

21 %

Bénévolat

17 %

18 %

15 %

16 %

14 %

19 %

NET : A voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat

41 %

35 %

41 %

49 %

47 %

35 %

Tableau 19 : Voyage d’agrément/d’affaires/pour le travail/les études/du bénévolat (nombre moyen de voyages durant leur vie)
Question 3 : Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Voyage d’agrément ou d’affaires

11,7

8,6

11,6

15,3

11,8

11,5

Travail

2,3

1,5

1,8

3,6

3,4

1,1

Études

1,2

1,8

0,6

1,1

1,8

0,7

Bénévolat

0,8

0,9

0,6

0,9

1,1

0,5

 


 

Tableau 20 : Visa/permis de travail pour chaque type de voyage
Question 6 : Avez-vous obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020).

 

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

Travail

32 %

30 %

31 %

33 %

40 %

20 %

Études

27 %

32 %

21 %

26 %

29 %

23 %

Bénévolat

15 %

22 %

12 %

11 %

16 %

13 %

Nombre total de visas obtenus

48 %

52 %

45 %

48 %

53 %

41 %

Tableau 21 : Visa/permis de travail pour chaque type de voyage
Question 6 : Avez-vous obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?
Base : tous les jeunes répondants (n=2 500).

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Travail

13 %

11 %

13 %

16 %

19 %

7 %

Études

11 %

11 %

9 %

13 %

14 %

8 %

Bénévolat

6 %

8 %

5 %

5 %

7 %

5 %

Nombre total de visas obtenus

20 %

18 %

18 %

23 %

25 %

15 %

Tableau 22 : Organisation du voyage
Question 8 : Comment avez-vous organisé votre expérience internationale?
Sous-groupe : Ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020)

 

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

Moi-même

37 %

32 %

40 %

39 %

40 %

33 %

École

29 %

42 %

24 %

21 %

22 %

36 %

Employeur

19 %

12 %

20 %

25 %

25 %

12 %

Agence de voyages

6 %

6 %

6 %

5 %

6 %

4 %

Organisme à but non lucratif

3 %

2 %

4 %

4 %

2 %

6 %

Programme gouvernemental

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Autre

3 %

3 %

2 %

3 %

2 %

4 %

Préfère ne pas répondre

2 %

3 %

3 %

1 %

2 %

3 %

Avantages et difficultés associés aux voyages à l’étranger

La découverte d’une nouvelle culture, l’aventure et l’épanouissement personnel sont les avantages mentionnés le plus souvent par les jeunes voyageurs; l’obstacle de la langue et le choc culturel sont considérés comme les principales difficultés. Seulement la moitié des répondants ont inclus leur expérience dans leur CV, mais six sur dix disent qu’ils n’hésitent pas à parler de leur expérience à l'étranger à des employeurs potentiels.

La plupart des jeunes Canadiens qui ont voyagé à l’étranger pour travailler, étudier ou faire du bénévolat disent que les principaux avantages tirés de leur expérience sont la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle culture (81 %), l’exploration et l’aventure (72 %) et l’épanouissement personnel (62 %).

Les répondants mentionnent moins souvent la langue (42 %) et le perfectionnement professionnel (40 %) comme des avantages liés aux voyages; de plus, seulement la moitié d’entre eux (53 %) disent avoir inclus leur expérience internationale dans leur CV. La raison invoquée le plus souvent pour ne pas l’avoir fait est « Je ne pensais pas que c’était pertinent ou important pour le poste qui m’intéressait. » (36 %). Autres raisons invoquées : la personne n’y a pas pensé (12 %) et elle ne croyait simplement pas que l’expérience était digne de mention (11 %).

La plupart des jeunes Canadiens qui ont voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat n’hésitent pas à parler de leur expérience à l’étranger à des employeurs potentiels (63 %) et pensent que leur expérience a élargi leurs perspectives d’emploi (51 %). Moins de la moitié (43 %) disent qu’un employeur leur a posé des questions sur cette expérience.

Quand on leur demande quelles sont les difficultés associées aux voyages, les jeunes mentionnent le plus souvent l’obstacle de la langue (54 %). Les autres difficultés couramment mentionnées sont le choc culturel (38 %), les préoccupations en matière de sécurité (32 %) et les enjeux financiers (29 %).


 

Tableau 23 : Principaux avantages des voyages
Question 4 : Quels sont, à votre avis, les principaux avantages que vous avez obtenus de votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020)

 

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

J’ai appris à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

81 %

80 %

80 %

83 %

78 %

86 %

Exploration et aventure

72 %

68 %

73 %

75 %

65 %

81 %

Expérience de voyage internationale qui a contribué à mon épanouissement personnel

62 %

55 %

59 %

68 %

54 %

71 %

J’ai appris ou amélioré une langue seconde

43 %

45 %

42 %

43 %

43 %

43 %

J’ai obtenu une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

40 %

37 %

38 %

44 %

42 %

37 %

Autre

2 %

0 %

3 %

4 %

2 %

3 %

Sans objet

4 %

5 %

4 %

3 %

4 %

4 %

Tableau 24 : Expérience internationale incluse dans le CV
Question 24 : À votre retour au Canada, avez-vous inclus votre expérience de travail ou de bénévolat à l’étranger dans votre curriculum vitae?
Sous-groupe : ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020)

 

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

Oui

53 %

53 %

52 %

54 %

52 %

53 %

Non

43 %

41 %

44 %

43 %

43 %

43 %

Incertain(e)

4 %

6 %

4 %

3 %

5 %

3 %


 

Tableau 25 : Raisons pour ne pas inclure l’expérience internationale dans le CV
Question 25 : Pourquoi n’avez-vous pas inclus cette expérience dans votre curriculum vitae?
Sous-groupe : Ceux qui n’ont pas inclus l’expérience internationale dans leur CV (n=422)

 

Global (n=433)

18-24 (n=71)

25-30 (n=159)

31-35 (n=203)

Hommes (n=184)

Femmes (n=245)

Je ne pensais pas que c’était pertinent/important pour le poste qui m’intéressait

36 %

39 %

37 %

34 %

30 %

45 %

Je travaille encore pour le même employeur/ça faisait partie de mon travail/je n’ai pas encore eu besoin de mettre à jour mon CV

12 %

5 %

13 %

16 %

15 %

8 %

Aucune expérience valide à ce moment-là/pas digne de mention/ne m’a pas apporté grand-chose

11 %

13 %

12 %

9 %

14 %

7 %

Voyage d’agrément surtout/je n’ai ni travaillé ni fait du bénévolat

8 %

10 %

9 %

6 %

7 %

9 %

Je n’y ai pas pensé/je ne le souhaitais pas/je ne savais pas que je pouvais

7 %

7 %

7 %

6 %

7 %

5 %

C’était un voyage très court

6 %

4 %

7 %

7 %

3 %

9 %

C’était un voyage scolaire (au secondaire/à l’université)/pour étudier, pas pour travailler

5 %

4 %

5 %

6 %

4 %

6 %

C’était il y a longtemps

4 %

1 %

4 %

5 %

2 %

5 %

Expérience informelle

<1 %

0 %

0 %

1 %

0 %

1 %

Autre

7 %

10 %

4 %

7 %

9 %

4 %

Aucune raison précise

2 %

3 %

 

4 %

3 %

1 %

Je ne sais pas

8 %

10 %

8 %

6 %

9 %

7 %


 

Tableau 26 : Accord avec les énoncés relatifs aux voyages à l’étranger
Question 26 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Sous-groupe : Ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020)  

Deux réponses les plus courantes (fortement ou plutôt en accord)

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

Je n’hésite pas à parler de mon expérience à l'étranger à des employeurs potentiels

63 %

72 %

60 %

57 %

66 %

58 %

J’ai le sentiment que mon expérience à l'étranger a élargi mes perspectives d’emploi lors de mon retour au Canada

51 %

50 %

51 %

52 %

56 %

43 %

Les employeurs potentiels me posent des questions sur mon expérience à l’étranger

43 %

43 %

43 %

43 %

47 %

38 %


 

Tableau 27 : Principales difficultés liées au voyage
Question 5 : Quelles sont, à votre avis, les principales difficultés que vous avez rencontrées dans votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux qui ont travaillé/étudié/fait du bénévolat à la question 3 (n=1 020) 

 

Global (n=1 020)

18-24 (n=179)

25-30 (n=358)

31-35 (n=483)

Hommes (n=430)

Femmes (n=574)

Difficultés liées à l’obstacle de la langue

54 %

54 %

53 %

55 %

52 %

57 %

Difficultés liées aux coutumes et aux lois du pays, normes culturelles ou choc culturel

38 %

37 %

38 %

38 %

39 %

36 %

Me sentir en sécurité (p. ex. préoccupations concernant la sécurité personnelle, l’orientation raciale, religieuse ou sexuelle ou la discrimination fondée sur le sexe)

32 %

35 %

30 %

30 %

29 %

34 %

Difficultés pour financer mon expérience de voyage

29 %

31 %

32 %

26 %

31 %

26 %

Isolement ou solitude

28 %

28 %

28 %

27 %

30 %

25 %

Difficultés liées aux documents et permis de voyage, de résidence ou d’emploi

21 %

19 %

20 %

24 %

23 %

19 %

Répercussions sur mes obligations au Canada (famille, enfants ou carrière)

19 %

18 %

16 %

22 %

22 %

15 %

Difficultés pour trouver un emploi à l’extérieur du Canada

14 %

14 %

13 %

15 %

18 %

9 %

Je ne savais pas par où commencer

8 %

10 %

3 %

8 %

9 %

6 %

Autre

1 %

1 %

2 %

1 %

1 %

2 %

Sans objet

12 %

11 %

13 %

12 %

12 %

13 %


 

C.       Travail à l’étranger et connaissance du programme EIC (jeunes)

Participation au programme EIC dans le passé

Environ un jeune sur dix dit avoir déjà participé au programme EIC; environ les deux tiers l’ont fait en utilisant l’option du permis de travail. Leur degré de satisfaction à l’égard du programme est très élevé (84 %); également, huit jeunes sur dix disent qu’ils en feraient la promotion auprès de leurs amis et des membres de leur famille.

Seulement 9 % des jeunes Canadiens disent avoir participé directement au programme EIC, tandis que 10 % disent avoir participé à un autre programme de mobilité comme le PSIJ ou l’initiative de SIJA. L’Australie est la destination la plus fréquente dans le cadre du programme EIC, puisqu’un participant sur quatre (23 %) s’y est rendu. Suivent le Royaume-Uni (16 %), la France (16 %) et l’Allemagne (13 %). La plupart des participants au programme (68 %) ont voyagé avec un permis de travail ouvert en main plutôt que le permis d’un employeur en particulier (21 %).

Le degré de satisfaction à l’égard du programme EIC est très élevé, puisqu’une majorité de participants se disent très ou plutôt satisfaits (84 %). Parmi ceux-là, quand on leur demande de préciser, quatre sur dix indiquent : qu’EIC était tout simplement une expérience très positive (37 %); qu’ils ont gagné de l’argent (10 %) et appris (10 %); ce sont les trois principaux motifs de satisfaction.

La probabilité qu’ils recommandent le programme est également très élevée : 80 % des anciens participants disent qu’il est très ou plutôt probable qu’ils le recommandent à des membres de leur famille ou à des amis.

Tableau 28 : Participation au programme EIC dans le passé
Question 9 : Avez-vous déjà participé au programme Expérience internationale Canada (EIC), qui permet aux jeunes Canadiens d’obtenir plus facilement un permis de travail dans 35 pays et territoires participants?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Oui

9 %

9 %

11 %

8 %

13 %

5 %

Non

87 %

86 %

85 %

89 %

82 %

92 %

Incertain(e)

4 %

5 %

4 %

3 %

5 %

3 %

Tableau 29 : Participation à d’autres programmes de mobilité des jeunes
Question 9B : Avez-vous déjà voyagé à l’étranger dans le cadre d’un autre programme canadien de mobilité des jeunes, comme le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) ou l’initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Oui – Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ)

7 %

8 %

7 %

6 %

10 %

3 %

Oui – Initiative de stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)

2 %

2 %

2 %

1 %

3 %

0 %

Oui – Autre

1 %

0 %

1 %

1 %

0 %

1 %

Non

87 %

85 %

87 %

90 %

81 %

93 %

Incertain(e)

3 %

4 %

4 %

2 %

5 %

2 %

Tableau 30 : Pays visités dans le cadre d’EIC
Question 10 :
Dans quels pays partenaires d’Expérience internationale Canada êtes-vous allé?
Sous-groupe : Ceux qui ont participé au programme EIC (n=204)

 

Global (n=204)

18-24 (n=33)

25-30 (n=93)

31-35 (n=78)

Hommes (n=114)

Femmes (n=87)

Australie

23 %

25 %

25 %

19 %

23 %

21 %

Royaume-Uni

16 %

9 %

18 %

23 %

15 %

20 %

France

16 %

22 %

10 %

16 %

18 %

11 %

Allemagne

13 %

10 %

11 %

18 %

15 %

8 %

Belgique

10 %

15 %

6 %

10 %

11 %

8 %

Costa Rica

9 %

4 %

14 %

10 %

10 %

9 %

Hong Kong

9 %

9 %

8 %

10 %

11 %

4 %

Italie

9 %

9 %

6 %

12 %

8 %

11 %

Espagne

8 %

7 %

6 %

10 %

8 %

5 %

Chili

7 %

5 %

7 %

11 %

10 %

1 %

Danemark

7 %

10 %

5 %

5 %

7 %

6 %

Japon

6 %

8 %

5 %

6 %

8 %

4 %

Mexique

6 %

0 %

13 %

7 %

6 %

8 %

République de Corée

6 %

9 %

5 %

4 %

8 %

1 %

Pays-Bas

5 %

7 %

3 %

6 %

6 %

5 %

Croatie

5 %

0 %

7 %

10 %

6 %

4 %

Irlande

5 %

0 %

5 %

11 %

7 %

2 %

Nouvelle-Zélande

5 %

0 %

8 %

8 %

4 %

5 %

Autriche

5 %

3 %

6 %

6 %

5 %

4 %

Grèce

5 %

3 %

8 %

4 %

6 %

2 %

Lettonie

4 %

5 %

1 %

6 %

5 %

1 %

Suisse

4 %

5 %

3 %

4 %

4 %

3 %

République tchèque

4 %

0 %

4 %

7 %

4 %

4 %

Portugal

3 %

0 %

6 %

5 %

3 %

4 %

Suède

3 %

0 %

6 %

3 %

3 %

4 %

Norvège

2 %

0 %

1 %

7 %

3 %

2 %

Estonie

2 %

0 %

2 %

6 %

2 %

2 %

Ukraine

2 %

0 %

1 %

6 %

2 %

3 %

Taïwan

2 %

0 %

2 %

4 %

2 %

2 %

Slovaquie

2 %

0 %

0 %

5 %

2 %

0 %

Slovénie

2 %

0 %

1 %

4 %

2 %

1 %

Luxembourg

1 %

0 %

2 %

3 %

1 %

2 %

Lituanie

1 %

0 %

2 %

3 %

2 %

1 %

Andorre

1 %

0 %

2 %

3 %

2 %

0 %

Pologne

1 %

0 %

1 %

4 %

1 %

2 %

Saint-Marin

1 %

0 %

0 %

4 %

2 %

0 %

Aucune de ces réponses

9 %

7 %

9 %

11 %

9 %

11 %

Tableau 31 : Catégorie d’EIC
Question 17A :
Quelle catégorie d’Expérience internationale Canada vous a permis de voyager?
Sous-groupe : ceux qui ont participé à EIC (n=204)

 

Global (n=204)

18-24 (n=33)

25-30 (n=93)

31-35 (n=78)

Hommes (n=114)

Femmes (n=87)

Permis de travail ouvert

68 %

66 %

70 %

68 %

71 %

62 %

Permis de travail lié à un employeur donné (un contrat d’emploi préalable était requis)

21 %

23 %

21 %

18 %

20 %

24 %

Je ne sais pas

11 %

10 %

9 %

14 %

9 %

14 %

Tableau 32 : Degré de satisfaction à l’égard d’EIC
Question 21 : Dans quelle mesure êtes-vous satisfait ou insatisfait de votre expérience de travail et de voyage à l’étranger dans le cadre du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui ont participé au programme EIC (n=204)

 

Global (n=204)

18-24 (n=33)

25-30 (n=93)

31-35 (n=78)

Hommes (n=114)

Femmes (n=87)

Net : Satisfait

84 %

89 %

77 %

84 %

86 %

77 %

Très satisfait

41 %

31 %

44 %

51 %

41 %

40 %

Plutôt satisfait

42 %

58 %

34 %

33 %

44 %

37 %

Ni satisfait ni insatisfait

12 %

10 %

17 %

10 %

12 %

13 %

Plutôt insatisfait

1 %

1 %

1 %

1 %

0 %

4 %

Très insatisfait

<1 %

0 %

1 %

0 %

0 %

1 %

Je ne sais pas

3 %

0 %

5 %

5 %

2 %

6 %

Tableau 33 : Raisons justifiant le degré de satisfaction à l’égard d’EIC
Question 22 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux qui ont participé au programme EIC (n=204) et en ont été satisfaits (n=163)

 

Global (n=163)

18-24 (n=29)

25-30 (n=70)

31-35 (n=64)

Hommes (n=96)

Femmes (n=64)

Expérience très positive/ épanouissement personnel

37 %

30 %

39 %

46 %

32 %

50 %

J’ai pu travailler et gagner de l’argent

10 %

10 %

2 %

17 %

12 %

2 %

Bon programme pour apprendre

10 %

7 %

10 %

12 %

10 %

8 %

Possibilité de voyager/découvrir de nouveaux endroits/rencontrer des gens

8 %

3 %

6 %

17 %

7 %

14 %

Tout était planifié/organisé de façon professionnelle

7 %

9 %

5 %

6 %

7 %

8 %

C’était une expérience divertissante

5 %

3 %

5 %

8 %

3 %

10 %

Processus simple/ bon soutien

5 %

0 %

8 %

8 %

5 %

4 %

C’était correct/ça aurait pu être mieux

3 %

5 %

3 %

1 %

4 %

3 %

Certains aspects négatifs (p. ex. processus compliqué)

2 %

0 %

7 %

0 %

2 %

4 %

J’ai eu du mal à trouver du travail

2 %

4 %

0 %

0 %

2 %

0 %

Pour améliorer une langue seconde

<1 %

0 %

1 %

0 %

0 %

1 %

Autre

7 %

6 %

7 %

9 %

7 %

8 %

Aucune raison/ma perception/j’ai juste participé

9 %

16 %

6 %

3 %

10 %

4 %

Incertain(e)

9 %

13 %

7 %

4 %

9 %

9 %

Tableau 34 : Raisons justifiant le degré de satisfaction à l’égard d’EIC
Question 22 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux qui ont participé au programme EIC et n’ont pas été satisfaits ou sont restés neutres (n=32)

 

Global (n=32)

Certains aspects négatifs (p. ex. processus compliqué)

22 %

Possibilité de voyager/découvrir de nouveaux endroits/rencontrer des gens

8 %

C’était correct/ça aurait pu être mieux

7 %

Processus simple/ bon soutien

5 %

Expérience très positive/ épanouissement personnel

5 %

Je ne suis pas resté(e) longtemps

4 %

Tout était planifié/organisé de façon professionnelle

2 %

J’ai pu travailler et gagner de l’argent

2 %

Autre

14 %

Aucune raison/ma perception/j’ai juste participé

19 %

Incertain(e)

13 %

Tableau 35 : Degré de recommandation du programme EIC
Question 23 :
Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous recommandiez une expérience de travail international à l’étranger comme celle d’Expérience internationale Canada à des membres de votre famille ou à des amis?
Sous-groupe : Ceux qui ont participé au programme EIC (n=204)

 

Global (n=204)

18-24 (n=33)

25-30 (n=93)

31-35 (n=78)

Hommes (n=114)

Femmes (n=87)

Net : Probable

80 %

73 %

80 %

86 %

81 %

74 %

Très probable

41 %

39 %

37 %

48 %

41 %

39 %

Plutôt probable

38 %

35 %

43 %

38 %

40 %

35 %

Ni probable ni improbable

16 %

25 %

14 %

9 %

15 %

20 %

Plutôt improbable

2 %

2 %

2 %

2 %

1 %

4 %

Très improbable

<1 %

0 %

1 %

0 %

0 %

1 %

Je ne sais pas

2 %

0 %

3 %

3 %

2 %

2 %

Connaissance du programme EIC (parmi tous les jeunes Canadiens)

La connaissance générale du programme EIC est limitée parmi les jeunes Canadiens, qui en prennent surtout connaissance par des amis ou des membres de leur famille, ou en faisant des recherches générales sur Internet. Environ un jeune sur trois dit qu’il serait intéressé à en savoir davantage sur le programme, et que ses principales sources sont Internet, les ressources scolaires ou le bouche-à-oreille.

Parmi tous les jeunes, la connaissance d’EIC est limitée. Seulement 3 % disent bien connaître le programme et 7 % disent le connaître assez bien. De plus, 13 % disent le connaître un peu. Les amis et la famille sont leur principale source d’information (37 %). Les autres sont les recherches générales sur Internet (28 %), les ressources scolaires (17 %) et les médias sociaux en général (15 %). Tandis que 13 % mentionnent précisément le site Web d’EIC, ils sont 22 % à dire qu’ils en ont pris connaissance par le biais du programme EIC (Web, médias sociaux, séance d’information ou séminaire en personne).

Parmi les jeunes qui ne connaissaient pas EIC, un tiers (31 %) disent qu’ils aimeraient en savoir plus. La plupart de ceux-là préféreraient utiliser les recherches générales sur Internet (52 %). Les autres consulteraient les ressources scolaires (33 %) et les amis et la famille (26 %).

Tableau 36 : Connaissance du programme EIC
Question 17B :
Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure connaissiez-vous le programme Expérience internationale Canada?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1,046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Je connaissais bien le programme

3 %

3 %

5 %

4 %

5 %

2 %

Je connaissais assez bien le programme

7 %

8 %

7 %

7 %

10 %

5 %

Je connaissais un peu le programme

13 %

14 %

14 %

12 %

14 %

12 %

Je connaissais seulement le nom du programme

11 %

11 %

11 %

10 %

10 %

11 %

Je n'avais jamais entendu parler du programme

62 %

62 %

60 %

65 %

57 %

68 %

Je ne sais pas

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

Tableau 37 : Comment ils ont pris connaissance du programme EIC
Question 18 :
Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui connaissent le programme EIC (n=830).

 

Global (n=830)

18-24 (n=178)

25-30 (n=322)

31-35 (n=330)

Hommes (n=343)

Femmes (n=478)

Par des amis ou de la famille

37 %

33 %

33 %

45 %

34 %

41 %

Recherche générale sur Internet

28 %

30 %

29 %

26 %

32 %

24 %

NET : Source liée à IRCC/EIC

22 %

23 %

24 %

21 %

27 %

17 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/eic)

13 %

11 %

15 %

13 %

15 %

10 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

9 %

11 %

8 %

7 %

11 %

5 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

6 %

6 %

7 %

6 %

8 %

4 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada (veuillez indiquer de quel événement il s'agit)

1 %

2 %

0 %

1 %

1 %

1 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

17 %

18 %

13 %

17 %

14 %

20 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

15 %

19 %

13 %

12 %

19 %

10 %

Dans le cadre de mon travail

12 %

10 %

12 %

13 %

15 %

7 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

10 %

10 %

11 %

9 %

13 %

5 %

Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.)

7 %

6 %

8 %

8 %

10 %

4 %

Sites Web particuliers que je visite (veuillez indiquer de quels sites Web il s'agit)

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Autre

2 %

3 %

2 %

1 %

2 %

3 %

Je ne sais pas

7 %

5 %

6 %

10 %

6 %

7 %

Tableau 38 : Souhaitent recevoir de l’information sur le programme EIC
Question 19 : Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui n’ont jamais entendu parler d’EIC (n=1 670)

 

Global (n=1 670)

18-24 (n=372)

25-30 (n=582)

31-35 (n=716)

Hommes (n=518)

Femmes (n=1 133)

Oui

31 %

40 %

27 %

25 %

31 %

31 %

Non

52 %

43 %

53 %

60 %

53 %

51 %

Incertain(e)

17 %

17 %

19 %

16 %

17 %

18 %

Tableau 39 : Mode de réception de l’information sur EIC
Question 20 : De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui n’ont jamais entendu parler d’EIC et souhaitent recevoir de l’information sur le programme (n=779)

 

Global (n=779)

18-24 (n=216)

25-30 (n=277)

31-35 (n=286)

Hommes (n=234)

Femmes (n=533)

Recherche générale sur Internet

52 %

56 %

47 %

50 %

52 %

51 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

33 %

46 %

22 %

24 %

27 %

39 %

Par des amis ou de la famille

26 %

29 %

25 %

22 %

24 %

28 %

Dans le cadre de mon travail

20 %

18 %

19 %

23 %

21 %

19 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/eic)

17 %

14 %

20 %

20 %

16 %

19 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

16 %

18 %

14 %

15 %

14 %

18 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

16 %

19 %

13 %

13 %

11 %

19 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada

15 %

18 %

14 %

12 %

10 %

19 %

Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.)

15 %

16 %

11 %

17 %

10 %

20 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

15 %

13 %

16 %

16 %

15 %

14 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

14 %

15 %

15 %

11 %

11 %

16 %

Sites Web particuliers que je visite

2 %

2 %

1 %

1 %

2 %

2 %

Autre

3 %

3 %

2 %

4 %

1 %

5 %

Je ne sais pas

13 %

12 %

15 %

13 %

16 %

11 %

D.      Motivations à travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada et obstacles (jeunes)

Incidence de la COVID-19 sur la perception des voyages

L’intérêt pour les voyages à l’étranger après la pandémie est assez fort parmi les jeunes; la plupart disent qu’ils voyageront probablement à l’extérieur du Canada avant d’avoir 35 ans. La plupart des jeunes Canadiens sont généralement conscients des enjeux de sécurité liés à la COVID-19, et la plupart disent qu’ils se sentiront à l’aise de voyager une fois vaccinés (58 %); la même proportion (58 %) disent qu’ils vont probablement voyager à l’étranger à l’avenir lorsque les restrictions auront été assouplies.

Les jeunes Canadiens souhaitent voyager une fois la pandémie terminée; les trois quarts (75 %) vont très probablement ou plutôt probablement faire des voyages d’agrément ou d’affaires à l’étranger avant d’avoir 36 ans. Un tiers d’entre eux (35 %) disent qu’ils vont probablement voyager pour travailler dans un autre pays, et un sur cinq a l’intention de voyager pour étudier (21 %) ou faire du bénévolat (21 %).

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, six jeunes Canadiens sur dix disent qu’ils se sentiront à l’aise de voyager une fois vaccinés (58 % sont fortement ou plutôt en accord) et qu’il est plus probable qu’ils voyagent à l'étranger lorsque les restrictions imposées depuis si longtemps auront été assouplies (58 %). Un peu plus de la moitié disent qu’ils ne seront pas à l’aise de vivre dans un autre pays tant que les taux d’infection à la COVID-19 ne seront pas proches de zéro (53 %). Près de quatre sur dix disent qu’il y a des endroits dans le monde où ils n’envisageraient plus de vivre (40 %) et qu’il est moins probable qu’ils s’installent un jour à l'extérieur du Canada (38 %).

Tableau 40 : Probabilité de voyager une fois la pandémie terminée
Question 11 : Lorsque la crise sera terminée et que toutes les restrictions de voyage liées à la pandémie auront pris fin, dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous fassiez l'une des activités suivantes à l'extérieur du Canada avant d'avoir 36 ans?

Net : Très ou plutôt probable

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1,046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Voyage d’agrément ou d’affaires

75 %

78 %

77 %

70 %

74 %

76 %

Travail

35 %

45 %

31 %

26 %

40 %

29 %

Bénévolat

21 %

30 %

18 %

14 %

21 %

21 %

Études

21 %

32 %

17 %

12 %

22 %

19 %

Tableau 41 : Accord avec les énoncés relatifs aux voyages
Question 12 :
Maintenant que vous avez vécu la pandémie de COVID-19, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1,046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Je me sentirai à l'aise de voyager à l'étranger une fois que j'aurai reçu le vaccin

58 %

55 %

60 %

61 %

57 %

59 %

Il est plus probable que je voyage à l'étranger lorsque les restrictions auront été assouplies et qu’il sera plus facile de voyager

58 %

58 %

59 %

58 %

59 %

57 %

Je ne me sentirai pas à l'aise de vivre dans un autre pays tant que les taux d’infection à la COVID-19 ne seront pas proches de zéro

53 %

56 %

52 %

51 %

51 %

56 %

Il y a des endroits dans le monde où je n'envisagerais plus de vivre, au cas où il y aurait une autre pandémie

40 %

39 %

39 %

43 %

42 %

39 %

La pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable que je m’installe un jour à l'extérieur du Canada

38 %

35 %

40 %

39 %

39 %

37 %

Futures motivations à voyager et obstacles pour les jeunes Canadiens

Les possibilités d’aventure et de découverte d’une nouvelle culture sont les facteurs qui motivent le plus les jeunes Canadiens à voyager. Les préoccupations financières, les obligations personnelles et l’obstacle de la langue sont les raisons invoquées le plus souvent par les jeunes pour ne pas voyager. Environ un jeune sur trois (31 %) dit qu’il participera probablement au programme EIC ou à un programme international similaire à l’avenir.

Quand on leur demande de façon plus générale ce qui les motiverait à voyager pour travailler, étudier ou faire du bénévolat, la majorité des jeunes Canadiens se disent motivés par l’exploration et l’aventure (83 %) et par la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle culture (82 %). L’épanouissement personnel (70 %) et l’amélioration d’une langue seconde (65 %) sont également d’importants facteurs de motivation. Une petite majorité de jeunes (55 %) est motivée par une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel.

Les difficultés financières, les obstacles linguistiques et les obligations au Canada sont les obstacles aux voyages les plus fréquemment mentionnés par les jeunes Canadiens; environ six sur dix sont fortement ou plutôt en accord avec ces facteurs qui les empêcheraient de voyager pour travailler, étudier ou faire du bénévolat. Un peu plus de la moitié des jeunes disent qu’ils ne savent pas par où commencer (54 %) et qu’ils auront des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada (52 %).

À propos d’EIC ou d’autres programmes similaires, un jeune Canadien sur trois (31 %) dit qu’il est très ou plutôt probable qu’il participera à un programme international à l’avenir. Parmi les jeunes susceptibles de le faire, les raisons invoquées en faveur d’un programme comme EIC sont l’impression positive de ce type d’expérience (21 %), la chance de découvrir une nouvelle culture (19 %) et l’intérêt général pour les voyages (15 %). Parmi ceux qui disent qu’il est très ou plutôt improbable qu’ils participent à une expérience internationale (22 % des jeunes), c’est l’incertitude ou le manque d’intérêt qui est invoqué(e) le plus souvent (22 %), suivi(e) du besoin de plus d’information (13 %) et de l’étape où l’on est rendu dans la vie ou des obstacles familiaux (13 %). Quatre jeunes sur dix (41 %) disent ne pas souhaiter participer à un programme de mobilité international; pour eux, le manque d’intérêt (35 %), les préoccupations relatives aux étapes de la vie (32 %) et les préoccupations pratiques relatives à la carrière, aux finances, à l’obtention d’un visa ou à la sécurité (22 %) sont les principaux obstacles mentionnés.

Tableau 42 : Motivations à voyager
Question 13
: Pensez à ce qui vous incite à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1,046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Explorer et partir à l'aventure

83 %

83 %

84 %

84 %

80 %

87 %

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

82 %

84 %

80 %

81 %

78 %

86 %

Vivre une expérience de travail à l’étranger qui contribue à mon épanouissement personnel (augmentation de la confiance, de l’adaptabilité ou de la conscience de soi)

70 %

75 %

68 %

68 %

68 %

72 %

Apprendre ou améliorer une langue seconde

65 %

69 %

65 %

61 %

63 %

67 %

Obtenir une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

55 %

63 %

50 %

49 %

56 %

53 %

Tableau 43 : Obstacles aux voyages
Question 15 :
Pensez à ce qui vous empêche de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1,046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

J’aurai des difficultés financières pour financer mon expérience de voyage

58 %

63 %

57 %

53 %

52 %

64 %

Je me heurterai à des obstacles linguistiques

58 %

57 %

59 %

59 %

53 %

63 %

J’ai trop d’obligations ici au Canada (p. ex. famille, enfants, carrière)

57 %

48 %

61 %

64 %

52 %

63 %

Je ne sais pas par où commencer

54 %

60 %

55 %

48 %

51 %

58 %

J’aurai des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada

52 %

55 %

52 %

50 %

53 %

52 %

J’ai des inquiétudes à propos de la pandémie de COVID‑19 et d'autres pandémies éventuelles

49 %

48 %

49 %

49 %

45 %

52 %

J’éprouverai un sentiment de solitude ou d’isolement

46 %

48 %

46 %

42 %

41 %

50 %

Je ne me sentirai pas protégé ou en sécurité (p. ex. préoccupations concernant la sécurité personnelle, l’orientation raciale, religieuse ou sexuelle ou la discrimination fondée sur le sexe)

40 %

40 %

42 %

39 %

35 %

45 %

J’aurai des difficultés pour les documents ou les permis de voyage, de résidence ou d’emploi

35 %

37 %

35 %

32 %

35 %

35 %

J’aurai des difficultés avec les coutumes, les lois et les normes culturelles du pays, ou je crains de subir un choc culturel

33 %

34 %

32 %

32 %

33 %

31 %


 

Tableau 44 : Obstacles aux voyages
Question 16
: Quels autres facteurs vous empêchent de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada? (3 % ou plus)

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

J’ai trop d’obligations ici au Canada (p. ex. famille, enfants, carrière)

23 %

20 %

24 %

26 %

20 %

27 %

J’aurai des difficultés financières pour financer mon expérience de voyage

18 %

23 %

17 %

14 %

18 %

18 %

Aucun intérêt/je préfère rester au Canada/je suis bien ici/je ne voyagerais que par agrément

7 %

6 %

8 %

8 %

8 %

7 %

J’ai des inquiétudes à propos de la pandémie de COVID‑19 et d'autres pandémies éventuelles

6 %

7 %

5 %

4 %

7 %

4 %

Problèmes personnels de santé ou de bien-être

4 %

6 %

4 %

3 %

3 %

5 %

Je ne sais pas par où commencer/je manque de confiance en moi pour ça/je ne suis pas assez à l’aise

4 %

6 %

3 %

3 %

3 %

5 %

Manque de temps/pas assez de vacances

3 %

3 %

4 %

3 %

3 %

3 %

J’aurai des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada

3 %

2 %

4 %

3 %

3 %

3 %

Je ne me sentirai pas protégé ou en sécurité (p. ex. préoccupations concernant la sécurité personnelle, l’orientation raciale, religieuse ou sexuelle ou la discrimination fondée sur le sexe)

3 %

3 %

3 %

2 %

3 %

2 %


 

Tableau 45 : Probabilité de participer à un programme comme EIC à l’avenir
Question 27 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme Expérience internationale Canada dans l’avenir?

 

Global (n=2 500)

18-24 (n=550)

25-30 (n=900)

31-35 (n=1 046)

Hommes (n=861)

Femmes (n=1 611)

Net : Probable

31 %

40 %

29 %

22 %

34 %

27 %

Très probable

7 %

8 %

7 %

6 %

7 %

7 %

Plutôt probable

24 %

32 %

22 %

16 %

28 %

20 %

Ni probable ni improbable

22 %

24 %

22 %

20 %

21 %

23 %

Plutôt improbable

17 %

16 %

17 %

19 %

16 %

18 %

Très improbable

24 %

13 %

28 %

34 %

22 %

27 %

Je ne sais pas

6 %

7 %

4 %

6 %

6 %

5 %

Tableau 46 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable/improbable (3 % ou plus)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux qui vont probablement participer à un programme comme EIC à l’avenir pour travailler à l’étranger (n=679).

 

Global (n=679)

18-24 (n=212)

25-30 (n=250)

31-35 (n=217)

Hommes (n=280)

Femmes (n=388)

Impression positive du programme/ curiosité/Ça a l’air intéressant

21 %

22 %

19 %

22 %

20 %

23 %

Découvrir d’une nouvelle culture et vivre/travailler à l’étranger

19 %

20 %

18 %

17 %

16 %

21 %

J’aime voyager/découvrir de nouveaux endroits

15 %

17 %

15 %

12 %

10 %

22 %

Préférences et choix personnels

9 %

7 %

10 %

9 %

10 %

7 %

Besoin de plus d’information/Si l’occasion se présente

6 %

6 %

6 %

5 %

3 %

10 %

Cela ajouterait une expérience à mon CV/Cela m’offrira plus de chance de trouver du travail au Canada

4 %

5 %

4 %

2 %

5 %

4 %

Restrictions liées à la COVID

4 %

3 %

4 %

7 %

5 %

3 %

Âge/famille/étape de la vie/moment où il faut partir

4 %

2 %

5 %

8 %

4 %

4 %

Facile à faire/Le programme offrirait un soutien/tout est préparé à l’avance

4 %

4 %

4 %

3 %

2 %

6 %

Craintes à propos de la carrière/finances/visas/processus/sécurité

4 %

2 %

5 %

6 %

4 %

3 %

Incertain(e) à propos de l’avenir/Je ne suis pas intéressé(e)/J’aime le Canada

3 %

2 %

5 %

1 %

1 %

4 %

 

Tableau 47 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable/improbable (3 % ou plus)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux qui ne savent pas s’ils vont participer à un programme comme EIC à l’avenir pour travailler à l’étranger (n=550).

 

Global (n=550)

18-24 (n=135)

25-30 (n=199)

31-35 (n=216)

Hommes (n=180)

Femmes (n=360)

Incertain(e) à propos de l’avenir/Je ne suis pas intéressé(e)/J’aime le Canada

22 %

27 %

18 %

21 %

21 %

24 %

Besoin de plus d’information/Si l’occasion se présente

13 %

15 %

14 %

10 %

8 %

17 %

Âge/famille/étape de la vie/moment où il faut partir

13 %

6 %

16 %

20 %

12 %

14 %

Craintes à propos de la carrière/finances/visas/processus/sécurité

10 %

12 %

10 %

8 %

10 %

10 %

Restrictions liées à la COVID

6 %

6 %

6 %

5 %

7 %

5 %

Incapable de participer/Je pourrais ne pas être admissible/Trop de restrictions/Trop de travail à faire

3 %

4 %

3 %

4 %

4 %

3 %

Je n’y avais jamais pensé avant

3 %

3 %

2 %

4 %

2 %

4 %

Tableau 48 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable/improbable (3 % ou plus)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux qui ne vont probablement pas participer à un programme comme EIC à l’avenir pour travailler à l’étranger (n=1 136).

 

Global (n=1 136)

18-24 (n=163)

25-30 (n=415)

31-35 (n=558)

Hommes (n=354)

Femmes (n=777)

Incertain(e) à propos de l’avenir/Je ne suis pas intéressé(e)/J’aime le Canada

35 %

39 %

36 %

31 %

38 %

32 %

Âge/famille/étape de la vie/moment où il faut partir

32 %

17 %

31 %

42 %

24 %

39 %

Craintes à propos de la carrière/finances/visas/processus/sécurité

22 %

21 %

25 %

20 %

22 %

22 %

Préfère les voyages d’agrément

3 %

2 %

3 %

4 %

3 %

3 %

Incapable de participer/pourrait ne pas être admissible/trop de restrictions/trop de travail à faire

3 %

5 %

2 %

2 %

3 %

2 %

Mon poste n’est pas transférable/Ça ne s’applique pas à ma profession/Ça n’est pas offert par mon employeur

3 %

5 %

2 %

2 %

2 %

3 %


 

E.       Parents des jeunes poursuivant des études secondaires ou postsecondaires

Expérience passée des voyages à l’étranger (enfants des répondants)

Peu de parents de jeunes Canadiens disent que leur enfant a obtenu un visa, participé à EIC ou voyagé dans le cadre d’un autre programme de mobilité.

Huit pour cent des parents dont les enfants suivent encore des études secondaires ou postsecondaires disent que leur enfant a déjà obtenu un visa pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’étranger. Seulement 5 % disent que leur enfant a déjà participé au programme EIC, ou à d’autres programmes comme le PSIJ ou l’initiative de SIJA.

Tableau 49 : Visa/permis de travail pour chaque type de voyage
Question P1A :
Est-ce que votre enfant a déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l'extérieur du Canada?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Travail

4 %

7 %

5 %

2 %

5 %

3 %

Études

6 %

11 %

7 %

5 %

7 %

5 %

Bénévolat

4 %

10 %

4 %

3 %

5 %

4 %

Nombre total de visas obtenus

8 %

14 %

9 %

6 %

9 %

8 %

Tableau 50 : L’enfant a déjà participé à EIC
Question P2A :
Est-ce que votre enfant qui fait des études secondaires ou postsecondaires a déjà participé au programme Expérience internationale Canada?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Oui

5 %

9 %

7 %

3 %

6 %

5 %

Non

92 %

89 %

91 %

93 %

91 %

93 %

Incertain(e)

3 %

2 %

3 %

3 %

3 %

2 %

Tableau 51 : Participation de l’enfant à d’autres programmes de mobilité pour les jeunes Canadiens
Question P2B :
Est-ce que votre enfant a déjà voyagé à l’étranger dans le cadre d’un autre programme canadien de mobilité des jeunes, comme le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) ou l’initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Oui – Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ)

4 %

11 %

5 %

2 %

4 %

4 %

Oui – Initiative de stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)

1 %

0 %

1 %

<1 %

1 %

<1 %

Oui – Autre

1 %

0 %

<1 %

2 %

1 %

<1 %

Non

93 %

87 %

93 %

95 %

93 %

94 %

Incertain(e)

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

2 %

Connaissance du programme EIC (parmi les parents)

Les parents connaissent mal le programme EIC dans l’ensemble, et comme les jeunes, ils en en entendent le plus souvent parler par des amis ou de la famille. La moitié des parents voudraient en savoir plus, et privilégient les recherches sur Internet et les ressources scolaires pour obtenir de l’information sur le programme.

La connaissance globale d’EIC est assez limitée parmi les parents des jeunes, puisque seulement 2 % disent très bien connaître le programme et 18 % disent qu’ils le connaissent « assez bien » (5 %) ou « un peu » (13 %). Comme les jeunes, les parents qui connaissent EIC en ont le plus souvent pris connaissance par des amis ou de la famille (44 %), grâce aux ressources scolaires (18 %) ou sur Internet (17 %).

Parmi les parents qui ne connaissent pas le programme, la moitié (50 %) disent qu’ils aimeraient en savoir plus. Pour ce faire, ils privilégient les recherches générales sur Internet (45 %), les ressources scolaires (35 %) et les séances d’information (18 %).

Tableau 52 : Connaissance du programme EIC
Question P3 :
Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure connaissiez-vous le programme Expérience internationale Canada?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Je connaissais bien le programme

2 %

3 %

2 %

1 %

2 %

2 %

Je connaissais assez bien le programme

5 %

9 %

5 %

4 %

6 %

3 %

Je connaissais un peu le programme

13 %

15 %

11 %

15 %

13 %

13 %

Je connaissais seulement le nom du programme

10 %

9 %

8 %

13 %

10 %

11 %

Je n'avais jamais entendu parler du programme

68 %

61 %

72 %

65 %

67 %

69 %

Je ne sais pas

2 %

4 %

2 %

2 %

2 %

2 %

 


 

Tableau 53 : Comment ils ont pris connaissance du programme EIC
Question P4 :
Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui connaissent le programme EIC (n=300).

 

Global (n=300)

36-40 (n=36)

41-50 (n=134)

51+ (n=130)

Hommes (n=180)

Femmes (n=119)

Par des amis ou de la famille

44 %

50 %

44 %

43 %

44 %

45 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

18 %

22 %

19 %

16 %

15 %

23 %

Recherche générale sur Internet

17 %

6 %

16 %

22 %

20 %

13 %

NET : Source liée à EIC

13 %

25 %

16 %

7 %

16 %

9 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/eic)

6 %

17 %

4 %

5 %

7 %

4 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

5 %

6 %

9 %

1 %

5 %

5 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

3 %

6 %

4 %

2 %

4 %

2 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada

<1 %

0 %

1 %

0 %

1 %

0 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

11 %

6 %

8 %

15 %

12 %

9 %

Ma propre expérience du programme

8 %

11 %

9 %

6 %

8 %

8 %

Dans le cadre de mon travail

8 %

6 %

7 %

8 %

9 %

5 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

5 %

3 %

7 %

4 %

6 %

5 %

Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.)

5 %

6 %

7 %

3 %

6 %

4 %

Sites Web particuliers que je visite

<1 %

0 %

1 %

0 %

1 %

0 %

Autre

3 %

0 %

3 %

3 %

2 %

3 %

Je ne sais pas

10 %

11 %

13 %

6 %

8 %

13 %

Tableau 54 : Souhaitent recevoir de l’information à propos du programme EIC
Question P5 : Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui n’ont jamais entendu parler d’EIC (n=704)

 

Global (n=704)

36-40 (n=67)

41-50 (n=372)

51+ (n=265)

Hommes (n=404)

Femmes (n=299)

Oui

50 %

43 %

49 %

52 %

48 %

52 %

Non

30 %

28 %

32 %

29 %

33 %

27 %

Incertain(e)

20 %

28 %

19 %

19 %

20 %

21 %


 

Tableau 55 : Mode de réception de l’information à propos d’EIC
Question P6 : De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui n’ont jamais entendu parler d’EIC et souhaitent recevoir des renseignements sur le programme (n=490)

 

Global (n=490)

36-40 (n=48)

41-50 (n=254)

51+ (n=188)

Hommes (n=272)

Femmes (n=217)

Recherche générale sur Internet

45 %

42 %

47 %

41 %

45 %

45 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

35 %

15 %

41 %

33 %

36 %

35 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada

18 %

8 %

19 %

19 %

18 %

18 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

14 %

8 %

15 %

15 %

13 %

16 %

Par des amis ou de la famille

12 %

10 %

12 %

12 %

14 %

9 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

10 %

10 %

15 %

4 %

11 %

10 %

Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.)

10 %

0 %

12 %

10 %

10 %

10 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/eic)

10 %

4 %

10 %

11 %

9 %

11 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

9 %

6 %

9 %

10 %

11 %

6 %

Dans le cadre de mon travail

7 %

10 %

7 %

6 %

8 %

6 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

5 %

6 %

7 %

3 %

4 %

7 %

Sites Web particuliers que je visite

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

<1 %

Autre

9 %

6 %

7 %

13 %

8 %

11 %

Je ne sais pas

15 %

23 %

15 %

15 %

15 %

16 %

Expériences de voyage passées des parents

La plupart des parents n’ont jamais obtenu de visa pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada.

Tandis que 16 % des parents disent avoir obtenu un visa pour voyager à l’étranger dans le passé, seulement 3 % ont déjà participé au programme EIC.

Tableau 56 : Parents ayant obtenu un visa/permis de travail pour chaque type de voyage avant l’âge de 35 ans
Question P7A : Avez-vous vous-même déjà obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada avant d'avoir 35 ans?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Travail

11 %

10 %

13 %

10 %

13 %

8 %

Études

8 %

12 %

9 %

6 %

8 %

8 %

Bénévolat

5 %

7 %

6 %

3 %

4 %

5 %

Nombre total de visas obtenus

16 %

16 %

18 %

13 %

17 %

13 %

Tableau 57 : Parents ayant participé au programme EIC
Question P7B : Avez-vous vous-même participé au programme Expérience internationale Canada?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Oui

3 %

7 %

5 %

1 %

4 %

3 %

Non

95 %

90 %

95 %

98 %

95 %

96 %

Incertain(e)

1 %

3 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Attitude des parents vis-à-vis des voyages post-pandémie

Selon les parents, les jeunes ont bien l’intention de voyager, puisque trois sur dix disent que leur enfant va probablement voyager pour travailler, étudier ou faire du bénévolat. Ils ont certaines inquiétudes à propos de la sécurité à cause de la pandémie, mais six sur dix recommanderaient à leur enfant de vivre une expérience internationale.

Les parents indiquent que leur enfant est bien déterminé à voyager quand la pandémie sera terminée; les trois quarts (75 %) disent qu’il est très ou plutôt probable que leur enfant fasse un voyage d’agrément ou d’affaires avant d’avoir 35 ans. Cela correspond aux réponses des jeunes Canadiens (75 % ont également répondu cela).

Comparés aux jeunes eux-mêmes, les parents sont plus enclins à dire qu’une fois la pandémie terminée, leur enfant va probablement voyager pour étudier (39 % des parents contre 35 % des jeunes), travailler (39 % des parents, 21 % des jeunes) et faire du bénévolat (30 % des parents, 21 % des jeunes).

Les parents sont généralement prêts à recommander un voyage à l’étranger pour étudier, travailler et faire du bénévolat une fois la pandémie terminée; six parents sur dix (60 %) disent qu’il est très ou plutôt probable qu’ils recommandent ce type d’expérience à leur enfant. Quand on leur demande de quelle manière la pandémie a changé leur perspective à ce sujet, près de la moitié (49 %) indiquent qu’elle a eu une incidence négative, tandis que, pour 22 %, elle a eu une incidence positive.

On a demandé aux parents de dire dans quelle mesure ils étaient d’accord avec deux énoncés relatifs à leur vision des voyages post-pandémie; cela a révélé un certain degré de réticence et d’inquiétude. Six sur dix (60 %) sont fortement ou plutôt en accord avec le fait qu’il y a des endroits dans le monde où ils recommanderaient à leur enfant de ne pas habiter, et la moitié (49 %) conviennent que la pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable qu’ils recommandent à leurs enfants de vivre à l’extérieur du Canada.

Tableau 58 : Enfant susceptible de voyager une fois la pandémie terminée
Question P8 : Pensez encore une fois à votre enfant qui fait des études secondaires ou postsecondaires; lorsque la crise sera terminée et que toutes les restrictions de voyage liées à la pandémie auront pris fin, selon vous, dans quelle mesure est-il probable ou improbable que votre enfant fasse l'une des activités suivantes à l'extérieur du Canada avant d'avoir 35 ans?

Net : Très ou plutôt probable

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Voyage d’agrément ou d’affaires

75 %

67 %

73 %

79 %

75 %

74 %

Études

39 %

44 %

39 %

39 %

38 %

41 %

Travail

39 %

41 %

39 %

39 %

38 %

41 %

Bénévolat

30 %

35 %

27 %

32 %

28 %

33 %

 


 

Tableau 59 : Susceptibles de recommander à leur enfant un voyage à l’étranger une fois la pandémie terminée
Question P8B :
Dans quelle mesure serait-il probable que vous recommandiez une expérience de voyage, de travail ou de bénévolat à l'étranger à votre enfant qui fait des études secondaires ou postsecondaires?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Net : Probable

60 %

61 %

60 %

59 %

60 %

60 %

Très probable

27 %

22 %

26 %

29 %

26 %

28 %

Plutôt probable

33 %

39 %

34 %

30 %

34 %

31 %

Ni probable ni improbable

22 %

20 %

21 %

23 %

23 %

20 %

Plutôt improbable

5 %

5 %

6 %

5 %

6 %

4 %

Très improbable

8 %

6 %

8 %

9 %

7 %

9 %

Je ne sais pas

5 %

8 %

4 %

5 %

3 %

7 %

Tableau 60 : En quoi la pandémie a changé l’intention des parents de recommander une expérience internationale
Question P9 :
De quelle manière la récente pandémie de COVID-19 a-t-elle influencé la probabilité que vous recommandiez une expérience de voyage, de travail ou de bénévolat à l'étranger à votre enfant qui fait des études secondaires ou postsecondaires?

 

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

NET : Incidence négative

49 %

48 %

48 %

51 %

45 %

55 %

Je le lui déconseillerais/Pour l’instant ce n’est pas sûr/sage de faire du tourisme/Il devrait rester à la maison

23 %

19 %

23 %

24 %

20 %

28 %

Cela a influencé ma décision négativement

6 %

10 %

6 %

6 %

6 %

7 %

Tous les voyages non essentiels sont annulés/Les frontières sont fermées

5 %

5 %

5 %

6 %

5 %

5 %

Incertain(e) du sérieux avec lequel les autres pays gèrent la pandémie/incertitude à propos des projections sur les cas de COVID/situation dans les autres pays

4 %

0 %

4 %

5 %

4 %

4 %

Nous devrions être plus prudents

3 %

0 %

3 %

4 %

3 %

4 %

NET : Incidence positive

22 %

21 %

20 %

26 %

21 %

24 %

Une fois que nous serons venus à bout de la COVID, tout pourra reprendre

9 %

7 %

8 %

10 %

9 %

9 %

C’est l’expérience d’une vie/Il est toujours bon de voyager et de découvrir le monde

5 %

4 %

5 %

6 %

5 %

6 %

Une fois que tout le monde sera vacciné, j’y repenserai

5 %

3 %

3 %

8 %

5 %

4 %

C’est juste un report des plans/Nous reprendrons nos activités une fois que les restrictions imposées aux voyageurs seront levées

3 %

3 %

2 %

4 %

3 %

3 %

Tableau 61 : Accord avec les énoncés relatifs aux voyages
Question P10 : Maintenant que vous avez vécu la pandémie de COVID-19, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Global (n=1 004)

36-40 (n=103)

41-50 (n=506)

51+ (n=395)

Hommes (n=584)

Femmes (n=418)

Il y a des endroits dans le monde où je recommanderais à mes enfants de ne pas habiter, au cas où il y aurait une autre pandémie

60 %

58 %

58 %

63 %

59 %

61 %

La pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable que je recommande à mes enfants de vivre à l'extérieur du Canada

49 %

42 %

48 %

51 %

47 %

50 %

Les parents qui ont déjà eux-mêmes voyagé connaissent mieux le programme EIC et sont plus susceptibles de recommander une expérience internationale à leur enfant; mais ils sont également réticents à propos des voyages post-pandémie par rapport aux autres parents.

Les tableaux suivants montrent les résultats ventilés en fonction des propres expériences de voyage des parents – selon qu’ils ont voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat avant l’âge de 35 ans. Les parents ayant voyagé connaissent mieux le programme EIC en général; 8 % disent qu’ils le connaissent bien et 16 %, qu’ils le connaissent assez bien. Ces chiffres sont seulement de 1 % et 3 %, respectivement, parmi les parents qui n’ont pas voyagé. Parmi les parents qui connaissent le programme, ceux qui ont voyagé disent surtout qu’ils le connaissent grâce aux écoles, aux sources liées au programme lui-même et à leur expérience personnelle.

Les parents ayant voyagé à l’extérieur du Canada sont plus susceptibles de recommander une expérience internationale à leur enfant en général (84 % contre 56 % des parents n’ayant jamais voyagé à l’étranger), mais il n’y a pas de différence statistiquement significative entre ces groupes pour ce qui est de l’incidence de la pandémie sur la probabilité qu’ils recommandent des voyages vers un pays donné ou à l’extérieur du Canada.

Tableau 62 : Connaissance du programme EIC 
Question P3 : Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure connaissiez-vous le programme Expérience internationale Canada?

 

Le parent a déjà voyagé à l’extérieur du Canada
(n=156)

Le parent n’a jamais voyagé à l’extérieur du Canada
(n=848)

Je connaissais bien le programme

8 %

1 %

Je connaissais assez bien le programme

16 %

3 %

Je connaissais un peu le programme

22 %

11 %

Je connaissais seulement le nom du programme

8 %

11 %

Je n'avais jamais entendu parler du programme

45 %

72 %

Je ne sais pas

1 %

2 %

Tableau 63 : Comment ils ont pris connaissance du programme EIC
Question P4 : Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux qui connaissent le programme EIC (n=300).

 

Le parent a déjà voyagé à l’extérieur du Canada
(n=84)

Le parent n’a jamais voyagé à l’extérieur du Canada
(n=216)

Par des amis ou de la famille

45 %

44 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

26 %

15 %

Recherche générale sur Internet

20 %

16 %

NET : Source liée à EIC

25 %

8 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/eic)

7 %

6 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

13 %

2 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

7 %

2 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada (veuillez indiquer de quel événement il s'agit)

0 %

<1 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

11 %

11 %

Ma propre expérience du programme

19 %

4 %

Dans le cadre de mon travail

11 %

6 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

2 %

6 %

Par une organisation reconnue (AIESEC, SWAP [Vacances-travail], etc.)

7 %

4 %

Sites Web particuliers que je visite

1 %

 

Autre

2 %

3 %

Je ne sais pas

2 %

13 %

Tableau 64 : Susceptibles de recommander un voyage à l’étranger à leur enfant une fois la pandémie terminée
Question P8B : Dans quelle mesure serait-il probable que vous recommandiez une expérience de voyage, de travail ou de bénévolat à l'étranger à votre enfant qui fait des études secondaires ou postsecondaires?

 

Le parent a déjà voyagé à l’extérieur du Canada
(n=156)

Le parent n’a jamais voyagé à l’extérieur du Canada
(n=848)

Net : Probable

84 %

56 %

Très probable

50 %

23 %

Plutôt probable

34 %

33 %

Ni probable ni improbable

12 %

24 %

Plutôt improbable

3 %

6 %

Très improbable

1 %

9 %

Je ne sais pas

1 %

6 %

Tableau 65 : Accord avec les énoncés relatifs aux voyages
Question P10 :
Maintenant que vous avez vécu la pandémie de COVID-19, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Le parent a déjà voyagé à l’extérieur du Canada
(n=156)

Le parent n’a jamais voyagé à l’extérieur du Canada
(n=848)

Il y a des endroits dans le monde où je recommanderais à mes enfants de ne pas habiter, au cas où il y aurait une autre pandémie

56 %

61 %

La pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable que je recommande à mes enfants de vivre à l'extérieur du Canada

49 %

48 %


 

Annexe A : Méthodologie de recherche

Pour atteindre les objectifs fixés par IRCC pour cette étude, elle a été menée en deux volets axés sur des publics cibles différents.

Méthodologie du volet qualitatif

Le public cible du volet qualitatif de la communauté en ligne était divisé en deux :

·       Jeunes Canadiens issus de la population générale, mais aussi des jeunes de groupes à faible incidence (jeunes LGBTQ2+, jeunes Autochtones, jeunes femmes dans les STIM et jeunes à mobilité réduite ou malentendants) afin de déterminer si et comment leurs opinions différaient de celles de la population générale.

·       Parents de jeunes Canadiens de 35 ans ou moins faisant actuellement des études secondaires ou postsecondaires.

Des babillards distincts en anglais et en français ont été mis en place simultanément.

Au total, 241 participants (198 jeunes et 43 parents) ont rempli le sondage sur une fenêtre de trois jours, du     17 au 19 mars 2021. On a recruté les participants dans le cadre du volet quantitatif. Toutes les personnes ayant répondu au sondage en ligne ont fait l’objet d’une présélection aux fins de recrutement — notamment par le biais de questions visant à évaluer s’ils répondaient aux critères des publics cibles recherchés.

Les participants à la communauté en ligne ont été informés de l’objectif de l’exercice, du temps devant y être consacré et des rétributions s’y rattachant, et ont reçu des conseils sur la manière de protéger leur vie privée. La méthodologie consistait à éviter toute attrition en réduisant au minimum le délai entre le recrutement et le début de l’exercice qualitatif. Les participants à l’exercice qualitatif ont également reçu un rappel la veille de cet exercice. Chaque participant s’est vu remettre une rétribution de 100 $ en guise de remerciement pour le temps consacré à la recherche.

Tableau 66 : Répartition démographique des participants à la communauté en ligne

Groupe cible

Communauté en ligne - Total

Babillard

en anglais

Babillard

en français

Jeunes issus de la population générale

111

70

41

Jeunes ayant des déficiences

15

14

1

Jeunes Autochtones

9

8

1

Jeunes LGBTQ2+

37

31

6

Jeunes femmes dans les STIM

26

24

2

Parents

43

28

15

Total

241

175

66

La communauté en ligne a été rendue possible par l’entremise de la plate-forme de babillard électronique Recollective (programmée et hébergée au Canada). Celle-ci consistait à générer une discussion asynchrone se développant au fur et à mesure que les participants complétaient la recherche. Le guide de discussion associé à cette étude a été élaboré par Environics; il y a deux versions : une pour les jeunes et une pour les parents.

Cette recherche était de nature qualitative et non quantitative. Ainsi, les résultats donnent une indication des points de vue des participants sur les questions explorées, mais ils ne peuvent toutefois être généralisés à l’ensemble de la population générale ou aux individus des segments ciblés.

Méthodologie du volet quantitatif

Le volet quantitatif en ligne visait à comprendre les habitudes de voyage des jeunes Canadiens et leurs motivations à voyager, du point de vue des jeunes eux-mêmes et de celui des parents de jeunes faisant des études secondaires ou postsecondaires. Il a permis de recueillir des renseignements auprès de ces deux groupes (jeunes et parents de jeunes) à propos de leur expérience des voyages, de leur vision des voyages en général et des voyages après la pandémie, de leurs points de vue à propos du programme EIC et de leurs intentions pour ce qui est des expériences internationales.

Plan d’échantillonnage et pondération

On a extrait un échantillon de 2 500 citoyens canadiens et de 1 000 parents de citoyens canadiens suivant des études secondaires ou postsecondaires d’un panel composé de Canadiens qui ont consenti à participer à des sondages en ligne. Ces participants ont fait l’objet d’une présélection au début du sondage. L’échantillon de jeunes a été stratifié par région, par âge et par sexe pour refléter les proportions fournies par IRCC en fonction du recensement de 2016.

Tableau 67 : Échantillon de jeunes par sexe

 

% de la population

Cible (quota)

% de l’échantillon

Réel non pondéré

Réel pondéré

Hommes

50,3 %

1 257

34,8 %

861

1 244

Femmes

49,7 %

1 243

65,2 %

1611

1 228

Tableau 68 : Échantillon de jeunes par âge

 

% de la population

Cible (quota)

% de l’échantillon

Réel non pondéré

Réel pondéré

18 à 24 ans

38,8 %

970

22,0 %

550

942

25 à 35 ans

61,2 %

1 530

78,0 %

1 950

1 557

Tableau 69 : Échantillon de jeunes par région

 

% de la population

Cible (quota)

% de l’échantillon

Réel non pondéré

Réel pondéré

Canada atlantique

6,2 %

155

7,4 %

184

154

Québec

22,6 %

565

20,1 %

503

564

Ontario

38,5 %

963

40,2 %

1 005

969

Manitoba/Saskatchewan

6,9 %

172

6,8 %

170

171

Alberta

12,8 %

320

12,6 %

315

319

Colombie-Britannique

13,0 %

325

12,9 %

323

324


 

L’échantillon de parents (1 004 participants) a été stratifié par région. Parce qu’IRCC souhaitait obtenir un échantillon de parents équilibré et représentatif, celui-ci comprenait des mères et des pères de 36 ans et plus.

Tableau 70 : Échantillon des parents par région

 

% de la population

Cible (quota)

% de l’échantillon

Réel non pondéré

Réel pondéré

Canada atlantique

7,0 %

70

7,0 %

70

70

Québec

23,4 %

234

23,3 %

234

235

Ontario

38,3 %

383

38,4 %

386

385

Manitoba/Saskatchewan

6,3 %

63

6,4 %

64

63

Alberta

11,3 %

113

11,4 %

114

113

Colombie-Britannique

13,7 %

137

13,5 %

136

138

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé, représentatif et à jour. Les répondants ont été informés quant à la protection de la vie privée et au caractère confidentiel de la recherche.

Conception et mise à l’essai du questionnaire

Environics a adapté le questionnaire de sondage que lui a fourni IRCC afin qu’il répondre aux objectifs de recherche et qu’il serve à la fois d’instrument de sondage quantitatif et de méthode efficace pour recruter des participants admissibles et de qualité pour l’exercice communautaire en ligne qualitatif. Le sondage a permis de présélectionner les répondants admissibles à l’aide de questions sociodémographiques et liées au programme afin d’identifier le public cible du sondage quantitatif et les participants potentiels pour la recherche qualitative. Une fois finalisé, le sondage en ligne a été traduit en français. La version finale du sondage en ligne et du questionnaire de présélection se trouve à l’annexe B.

Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire, puis ont effectué des tests approfondis pour s’assurer de l’exactitude de sa configuration et de la collecte des données à recueillir. Cette validation a permis de s’assurer que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données gère les invitations d’échantillonnage, les quotas et la logique du questionnaire (schémas de saut, embranchements et plages valables).

Avant de finaliser l’enquête sur le terrain, un prétest (prélancement) a été effectué en anglais et en français. Le prétest a permis d’évaluer le questionnaire en termes de formulation et d’ordre des questions, de sensibilité des répondants à des questions spécifiques et au sondage dans son ensemble, et de déterminer la durée de ce dernier. Il a également testé la mesure de l’aptitude des répondants à participer à l’exercice qualitatif de la communauté en ligne. Comme aucun changement n’était nécessaire à la suite de l’essai préliminaire, les cas de ce dernier (25 en anglais et 24 en français) ont été inclus dans l’analyse.

Travail sur le terrain

Le sondage a été mené par Environics à l’aide d’un environnement Web sécurisé et complet. Les entrevues ont eu lieu du 26 février (sondage de lancement préliminaire) au 12 mars 2021. La durée moyenne des entrevues auprès de ceux ayant répondu au sondage quantitatif complet était de 10 minutes.

Tous les répondants ont eu l’occasion de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. Tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique menée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne et aux normes reconnues de l’industrie, ainsi qu’aux lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Taux de participation

On a fait appel à deux fournisseurs de panels pour cette étude : Asking Canadians et Dynata.

Le taux de participation de l’échantillon d’Asking Canadians a été de 12 % (calculé comme le nombre d’unités répondantes, divisé par la somme des unités non résolues, des unités non répondantes et des unités répondantes dans le champ de l’enquête).

Voici les résultats compilés pour cet échantillon :

·       Nombre total d’adresses de courriel utilisées : 31 350

o   Cas non valides : 0

§  Invitations envoyées par erreur à des personnes qui ne se qualifient pas pour l’étude : 0

§  Adresses de courriel incomplètes ou manquantes : 0

o   Non résolus : 23 513

§  Courriels d’invitation qui rebondissent : 0

§  Courriels d’invitation demeurés sans réponse : 23 513

o   Unités admissibles non répondantes : 4 055

§  Pas de réponse des candidats admissibles : 0

§  Refus du répondant : 0

§  Problème de langue : 0

§  Répondants admissibles non disponibles (maladie, congé, vacances, autre) : 0

§  Interruptions prématurées : 4 055

o   Unités répondantes : 3,782

§  Enquêtes terminées, mais déclarées inadmissibles – quotas atteints : 962

§  Enquêtes terminées, mais déclarées inadmissibles pour d’autres raisons : 872

§  Enquêtes terminées : 1 948

Dynata a mené les 1 556 autres enquêtes à l’aide d’un routeur; le taux de participation à cette portion de l’échantillon ne peut donc pas être indiqué. En tout, Dynata a recruté 3 930 participants, dont 2 540 unités répondantes.

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon final de jeunes Canadiens de 18 à 35 ans issus de la population générale (non pondéré), comparé à la population réelle de jeunes Canadiens de 18 à 35 ans (données sur recensement de 2016). Les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont sous-représentés dans l’échantillon non pondéré, de même que les hommes, en raison des faibles taux de participation aux panels en ligne au sein de ces groupes.


 

Tableau 71 : Bais de non-réponse parmi l’échantillon de jeunes, par sexe

 

Échantillon (non pondéré)

Canada (recensement de 2016)

Hommes

35 %

50 %

Femmes

65 %

50 %

Tableau 68 : Bais de non-réponse parmi l’échantillon de jeunes, par âge

 

Échantillon (non pondéré)

Canada (recensement de 2016)

18 à 24 ans

22 %

38 %

25 à 30 ans

36 %

28 %

31 à 35 ans

42 %

34 %

Étant donné qu’on ne dispose d’aucune donnée de recensement précisant la composition démographique du groupe cible de parents admissibles (parents de jeunes Canadiens faisant des études secondaires ou postsecondaires), il n’est pas possible de faire une analyse du biais de non-réponse.

Énoncé de limitation

La recherche qualitative donne un aperçu de l’éventail des opinions exprimées au sein d’une population, plutôt que du poids des opinions exprimées, comme le mesure un sondage quantitatif. Les résultats de la recherche qualitative doivent être considérés comme des données représentatives de la population, plutôt qu’extrapolables à celle-ci.

Comme les sondages par panel en ligne ne comportent pas d’échantillons aléatoires, on ne peut calculer d’estimations officielles de l’erreur d’échantillonnage. Bien que ne comportant pas d’échantillons aléatoires, les sondages en ligne peuvent être utilisés pour sonder la population générale pourvu qu’ils soient bien conçus et qu’ils fassent intervenir un vaste échantillonnage bien étoffé et à jour.


Annexe B : Instruments quantitatifs et qualitatifs

Les instruments quantitatifs et qualitatifs en anglais et en français sont présentés sous pli séparé.