Étude sur Expérience internationale Canada (EIC) 2023

Rapport final

Préparé pour Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Fournisseur : Environics Research

Numéro d’enregistrement : POR 092-22
Numéro du contrat : CW2252958
Valeur du contrat : 199 405,45 $ (TVH incluse)
Date d’attribution du contrat : 9 décembre 2022
Date de livraison des services : 31 mars 2023

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC par courriel à l’adresse :
IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

This report is also available in English.

Droit d’auteur

Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage quantitatif et d’un forum qualitatif en ligne réalisés par Environics Research pour le compte d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Le sondage quantitatif a été mené auprès de 2 560 jeunes Canadiens et Canadiennes, tandis que les séances de discussion en ligne ont été menées auprès de 120 jeunes en mars 2023.

This publication is also available in English under the title: 2023 International Experience Canada (IEC) Study - Final Report

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite d’IRCC. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec IRCC par courriel à l’adresse :
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Direction générale des communications
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Tour Jean-Edmonds Sud
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1A 1L1

No de catalogue : Ci4-194/2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-67701-9

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 092-22) :
Nº de catalogue : Ci4-194/2023E-PDF (rapport final, en anglais)
ISBN 978-0-660-67700-2

Droit d’auteur : Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2023.

Résumé du rapport

Contexte et objectifs

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui permet aux jeunes Canadiens et Canadiennes de voyager et de travailler à l’étranger. EIC offre aux citoyens et citoyennes du Canada âgés de 18 à 35 ans la possibilité d’explorer et de travailler dans l’un des plus de 30 pays et territoires partenaires en leur facilitant l’obtention d’un permis de travail ou d’un visa. Comme il s’agit d’un programme réciproque, les jeunes citoyens et citoyennes d’autres pays ont aussi l’occasion de voyager et de travailler au Canada. L’âge limite et les types de permis de travail dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes conclue avec chaque pays partenaire. Le programme comprend des options pour les permis de travail ouverts (c’est-à-dire les permis Vacances-travail), qui ne nécessitent pas d’offre d’emploi, ainsi que les permis spécifiques à l’employeur, accordés seulement en présence d’une offre d’emploi valide.

Le programme EIC cherche à maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes de l’étranger et celle des jeunes du Canada. Par conséquent, l’étude a comme principal objectif de recueillir de l’information et de s’appuyer sur les études antérieures pour aider EIC à accroître la participation des jeunes Canadiens et Canadiennes au programme.

L’étude 2022-2023 sur Expérience internationale Canada (EIC) a été conçue de façon à recueillir de l’information auprès de jeunes ayant déjà ou non participé au programme (y compris dans des communautés d’intérêt, comme les Autochtones et les membres de la communauté 2SLGBTQI+) afin d’orienter l’élaboration de politiques et les communications, y compris la création de nouveaux produits ciblés de promotion et de communication, et de cerner les obstacles auxquels EIC pourrait s’attaquer. Pour ce faire, il a fallu évaluer la connaissance du programme EIC auprès du public cible. L’étude avait plus précisément pour objectif d’évaluer :

Méthodologie

Pour atteindre les objectifs de l’étude, des méthodes quantitative et qualitative ont été utilisées. La phase quantitative consistait en un sondage en ligne auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. La phase qualitative a quant à elle pris la forme de séances virtuelles de discussion en groupe. Les deux phases de la recherche ont inclus des communautés d’intérêt précises : des élèves du secondaire, des membres de la communauté 2SLGBTQI+, des jeunes transgenres et des jeunes défavorisés.

  1. Un sondage quantitatif en ligne a été réalisé du 15 février au 5 mars 2023 auprès de 2 560 jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans. Le recrutement s’est fait à partir d’un panel en ligne, et les moins de 18 ans devaient obtenir le consentement d’un parent pour pouvoir répondre au sondage. Le sondage d’une dizaine de minutes s’est penché sur les comportements et les attitudes à l’égard des voyages à l’étranger, les avantages et obstacles perçus d’une expérience internationale, la connaissance et les perceptions du programme EIC ainsi que l’incidence de la pandémie de COVID-19 sur les attitudes à l’égard des voyages.
  2. Seize séances virtuelles de discussion en groupe ont été menées auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes. Chaque groupe était composé de six à huit personnes, pour un total de 120 participants et participantes. Le recrutement de la phase qualitative a été effectué par téléphone et par courriel par Trend Research, par l’entremise d’organisations au service des jeunes Autochtones et d’organisations partenaires d’EIC.

La méthodologie utilisée est décrite de façon plus détaillée à l’annexe A du présent rapport.

Limites : L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait un sondage quantitatif. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.

Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Même s’ils n’utilisent pas d’échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent tout de même être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s’élève à 199 405,45 $ (TVH incluse).

Principales constatations

Phase qualitative

Les jeunes ayant participé aux séances de discussion se sont en général montrés enthousiastes à l’idée de discuter de leurs expériences de voyage antérieures. La plupart avaient fait au moins un voyage à l’étranger au cours des cinq années précédentes, et presque la totalité détenait un passeport valide. Les destinations les plus courantes étaient les États-Unis, l’Europe, l’Asie et l’Australie. La découverte et l’exploration ont été nommées spontanément comme motivations ou avantages de voyager, en particulier chez les voyageurs et voyageuses les plus passionnés. Pour plusieurs, les voyages permettent de découvrir de nouvelles choses et de faire l’expérience d’autres lieux et façons d’être, mais il s’agit aussi d’une occasion de découverte de soi et d’introspection.

Certaines personnes ont connu des expériences légèrement négatives au cours de leurs voyages. Elles ont souvent évoqué les dépenses associées, et plusieurs ont rencontré des désagréments en raison de la pandémie de COVID-19. Dans l’ensemble, toutefois, les voyages à l’étranger étaient perçus comme des expériences fortement positives et formatrices. Ces opinions des voyages en général ont été reprises par les participants et participantes au programme EIC au moment de discuter de leurs expériences à cet égard.

Une faible minorité au sein des groupes de discussion n’avait pas du tout voyagé au cours des dernières années. Cela s’expliquait souvent par un manque d’intérêt ou la présence d’autres priorités, mais certaines personnes ont rencontré d’autres obstacles les empêchant de voyager en dehors du Canada, y compris le coût, les responsabilités à la maison, la peur ou le malaise à l’idée de voyager ou encore des préoccupations liées à la pandémie. Il convient de souligner que les soins de santé ou le soutien médical inquiétaient grandement les jeunes présentant une déficience de même que les Autochtones.

Au moment de réfléchir aux futurs voyages, la plupart des jeunes des groupes de discussion avaient certains projets ou certaines idées de voyages à l’étranger, nommant diverses possibilités de destinations et d’activités. En général, les jeunes étaient tous motivés à voyager, cherchant des expériences nouvelles et différentes, un sens de l’accomplissement personnel, ou simplement un moyen d’évasion. Chez les Autochtones, les projets de voyage étaient aussi souvent motivés par le désir d’aller à la rencontre de cultures autochtones dans d’autres parties du monde.

Alors que les destinations et activités étaient habituellement choisies en fonction des préférences personnelles, les facteurs qui dissuaderaient de visiter certaines régions étaient semblables d’un groupe à l’autre. Les jeunes ont souvent indiqué qu’ils éviteraient les pays touchés par des conflits actifs ou des préoccupations en matière de droits de la personne, et plusieurs ont aussi dit que des conditions climatiques défavorables pourraient être un facteur de dissuasion. Certains obstacles étaient davantage associés à des caractéristiques démographiques précises. Par exemple, les femmes dans tous les groupes et celles au sein des groupes de la communauté 2SLGBTQI+ s’inquiétaient davantage de leur sécurité personnelle, tandis que les Autochtones et les personnes présentant une déficience se préoccupaient plus fortement de l’accessibilité à des soins de santé dans d’autres pays. Les jeunes autochtones ont aussi abordé les relents de colonialisme dans certains pays, qui pourraient être dissuasifs.

Même si les voyages d’agrément interpellaient la majorité des jeunes au sein des groupes de discussion, peu considéraient réaliste de passer plus d’un mois à l’extérieur du Canada. Plusieurs jeunes semblaient hésiter à partir travailler ou étudier à l’étranger pour de longues périodes en raison d’autres priorités ou de leur lien avec la maison, au Canada. Les rares personnes qui ont exprimé le désir de vivre à l’étranger étaient souvent motivées par une envie de faire carrière ailleurs qu’au Canada ou de s’immerger plus profondément dans la culture d’un autre pays, ou encore par des raisons personnelles, par exemple pour vivre avec un ou une partenaire. Ces motivations étaient partagées au sein du groupe ayant participé au programme EIC au moment de discuter des raisons d’entreprendre une expérience internationale.

Peu de jeunes avaient déjà entendu parler d’EIC; cependant, après avoir pris connaissance de la définition du programme et de certains détails au sujet des types de visas offerts, la majorité en avait une impression positive, et on a immédiatement posé des questions sur les pays participants, le fonctionnement du programme et les commentaires des personnes y ayant déjà pris part. Très peu de jeunes ont dit souhaiter participer au programme EIC, ce qui cadre avec la faible envie de vivre à l’étranger en général. La majorité s’est toutefois dite susceptible de recommander ce programme à d’autres, et plusieurs auraient souhaité c EIC à un plus jeune âge.

Au moment de discuter de l’écart dans le niveau de participation des Canadiens et Canadiennes et celui des personnes de l’étranger au programme EIC, les jeunes ont souvent avancé qu’au Canada, les gens pourraient être moins portés à rechercher des expériences internationales en raison de leurs finances et d’une indifférence culturelle à l’égard des voyages, tandis que les jeunes de l’étranger sont probablement attirés par le Canada pour ses emplois, ses universités de premier plan et ses magnifiques paysages. On s’entendait en général pour dire que, même si EIC pouvait profiter d’efforts de marketing et de davantage de soutien, il faudrait, pour véritablement encourager un plus grand nombre de jeunes du Canada à participer au programme, trouver de réelles solutions aux difficultés économiques qui leur laissent croire qu’ils et elles ne peuvent tout simplement pas se permettre de quitter le Canada pour saisir des occasions à l’étranger. En ce qui concerne les Autochtones, il faut souligner la nécessité d’éliminer les obstacles à l’accès à EIC et à d’autres programmes pour favoriser l’égalité des chances, mais il est tout aussi important de respecter le fait que plusieurs raisons de ne pas voyager sont ancrées dans la culture et les traumatismes intergénérationnels. Ce groupe se distingue également par le désir de voyager avec d’autres jeunes Autochtones, ou d’avoir l’option d’être en contact étroit avec d’autres Autochtones pendant leur séjour à l’étranger.

Les séances se sont terminées par une discussion et des commentaires sur des stratégies et du matériel promotionnel précis utilisés par IRCC pour faire la promotion du programme EIC auprès des jeunes Canadiens et Canadiennes. Après avoir examiné une brochure comprenant des détails sur le programme, les participants et participantes ont trouvé celle-ci informative, mais pas accrocheuse, et ont parfois mis en doute l’efficacité de ce support pour attirer les jeunes. Une vidéo publiée sur Instagram présentant le témoignage d’une véritable participante au programme EIC a suscité des opinions partagées. En effet, la vidéo a été jugée attrayante sur le plan visuel, mais les jeunes ont trouvé difficile de s’identifier aux détails précis relatés par la narratrice et son travail d’instructrice de sports de neige. En revanche, les jeunes Autochtones avaient une opinion plus positive d’une vidéo semblable mettant en vedette une femme autochtone racontant sa propre expérience du programme EIC, s’identifiant à son histoire et la trouvant inspirante. Lorsqu’on a demandé aux jeunes de fournir des conseils généraux sur le marketing s’adressant à leur groupe d’âge, tous et toutes se sont entendus pour dire qu’il serait plus efficace de rejoindre les jeunes sur les réseaux sociaux, en particulier TikTok et Instagram. Les membres des groupes de discussion avaient tendance à préférer les images authentiques de véritables participants et participantes, appuyées par de l’information claire sur le programme (son fonctionnement, les critères d’admissibilité, etc.), bien que certaines personnes aient jugé qu’il était acceptable de puiser dans des banques d’images pour appuyer les renseignements écrits. Enfin, les gens ont trouvé qu’il était important de transmettre de l’information sur le programme EIC aux jeunes pendant leurs études secondaires ou postsecondaires afin de leur donner suffisamment de temps pour réfléchir à cette occasion et l’intégrer à leur plan de vie.

Phase quantitative

Comme c’était le cas en 2022, les voyages à l’étranger sont courants chez les jeunes Canadiens et Canadiennes de 18 à 35 ans; la plupart d’entre eux (85 %) voyagent pour le plaisir ou pour affaires, indiquant avoir fait au moins un voyage international pour cette raison au cours de leur vie. La moitié (51 %) des jeunes ont voyagé précisément pour le travail, les études, ou pour faire du bénévolat, un résultat en hausse par rapport à l’année dernière. De ceux-là, les deux tiers (63 %) affirment avoir obtenu un visa à cette fin, un pourcentage aussi en hausse depuis 2022. Les hausses d’une année à l’autre peuvent probablement être attribuées à l’accès élargi aux voyages internationaux, alors que les restrictions dues à la pandémie ont été assouplies tout au long de 2022. L’expérience internationale a le plus souvent été organisée par les jeunes mêmes (39 %) ou par l’intermédiaire de leur école (25 %).

Lorsqu’on leur demande de réfléchir à leurs expériences à l’international, les jeunes voyageurs et voyageuses accordent encore une fois une plus grande importance à la découverte de nouvelles cultures, à l’aventure et à l’épanouissement personnel, mentionnant moins souvent les autres avantages (comme l’apprentissage d’une deuxième langue ou l’acquisition de compétences professionnelles). Une majorité (65 %) a inclus son expérience à l’international dans son curriculum vitæ, ce qui marque une hausse par rapport à l’année dernière. Les jeunes qui ne l’ont pas fait expliquent que l’expérience n’était pas pertinente pour le poste auquel ils postulaient, comme c’était le cas en 2021 et en 2022. Sept jeunes sur dix (70 %) affirment ne pas hésiter à parler de leurs voyages à l’étranger à des employeurs potentiels, et six sur dix (62 %) ont le sentiment que leur expérience a élargi leurs perspectives d’emploi depuis leur retour au Canada.

Plus d’un jeune sur dix (16 %) dit avoir participé au programme Expérience internationale Canada (EIC); l’Australie, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni demeurent les pays partenaires les plus visités, comme c’était le cas au cours des deux dernières années. Chez les participants et participantes au programme EIC, les taux de satisfaction (88 %) et de probabilité de recommander le programme (89 %) à des membres de leur famille ou à des amis sont élevés, et semblables aux résultats de 2021 et de 2022. Les jeunes attribuent principalement leur satisfaction à l’excellente expérience dans l’ensemble et à l’occasion d’épanouissement personnel que procure le programme (39 %).

Comme dans les années passées, peu de gens avaient entendu parler du programme EIC. En effet, seules deux personnes sur dix (20 %) le connaissaient bien ou plutôt bien avant de répondre au sondage. Les jeunes qui avaient une certaine connaissance du programme en avaient entendu parler par des amis ou des membres de leur famille (34 %), directement d’une source d’IRCC (32 %) ou dans le cadre de recherches générales sur Internet (25 %). Ces résultats s’écartent de ceux de 2022, où les recherches en ligne occupaient la deuxième place. Le désir d’en savoir plus au sujet du programme EIC n’a pas changé depuis 2022; en effet, trois personnes sur dix (29 %) souhaitent recevoir de l’information à ce sujet. Comme en 2022, de tels renseignements seraient communiqués plus efficacement par Internet (46 %), par l’intermédiaire de l’école (27 %) ou par le bouche-à-oreille (26 %).

L’intérêt pour les voyages après la pandémie est élevé, plus des trois quarts (78 %) des jeunes indiquant qu’il est très ou plutôt probable qu’ils voyagent pour affaires, et quatre sur dix (42 %) qui sont susceptibles de voyager pour le travail. Les deux tiers des jeunes (64 %) se sentent à l’aise de voyager à l’étranger, tant qu’ils sont vaccinés, et plus de la moitié (57 %) croient qu’ils sont plus susceptibles de voyager lorsque possible, parce qu’il a été difficile de le faire pendant tellement longtemps en raison des restrictions.

Comme en 2022, la langue, les obligations à la maison et les aspects financiers sont les principaux obstacles empêchant les jeunes de rechercher des expériences de voyage. La COVID-19 constitue toujours un facteur important pour plusieurs. Le pourcentage de répondants et répondantes qui affirment ne plus envisager de vivre à certains endroits dans le monde en raison de la pandémie (45 %) a augmenté depuis 2022 (39 %). Cette année, 31 % des jeunes ne se sentiraient pas à l’aise de vivre dans un autre pays tant que les taux d’infection par la COVID-19 ne seront pas proches de zéro, alors que c’était le cas de 34 % en 2022 et de 53 % en 2021.

La probabilité de participer à un programme comme Expérience internationale Canada est de 39 %, ce qui marque une hausse par rapport aux 30 % de 2022. Trois pays anglophones, soit l’Australie, l’Angleterre et les États-Unis, sont à la tête des destinations de prédilection dans le cadre d’EIC ou d’un programme semblable, tandis que le Japon et la France arrivent en quatrième et en cinquième places. Les jeunes choisiraient le plus souvent leur destination en fonction de sa culture (24 %), du simple désir de visiter l’endroit (20 %) ou par intérêt général (20 %).

Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Stephanie Coulter
Associée principale en recherche – Affaires générales et publiques
Environics Research Group
stephanie.coulter@environics.ca
437 990-2393

Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : CW2252958

No de référence du client : B8815-2203110/002/CY
Date du contrat initial : 9 décembre 2022
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec IRCC à l’adresse : IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca

Introduction

Contexte

Expérience internationale Canada (EIC) est un programme géré par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui offre aux jeunes Canadiens et Canadiennes la possibilité de voyager et de travailler dans l’un des plus de 30 pays et territoires partenaires. Comme il s’agit d’un programme réciproque, EIC permet aussi à des jeunes citoyens et citoyennes d’autres pays et territoires de voyager et de travailler au Canada. L’âge limite et les types de permis de travail dépendent de l’entente sur la mobilité des jeunes conclue avec chaque pays partenaire, mais, pour être admissibles, les Canadiens et Canadiennes doivent résider au Canada et avoir entre 18 et 35 ans.

Le programme EIC cherche à maximiser la réciprocité entre la participation des jeunes de l’étranger et celle des jeunes du Canada au parcours voyage-travail négocié avec les pays et territoires partenaires. Toutefois, les représentants d’EIC estiment que la participation des jeunes du Canada n’est pas aussi forte qu’elle devrait l’être et qu’elle n’est pas au même niveau que celle dans presque tous les pays partenaires. EIC a mis en place un plan de mobilisation et de promotion auprès d’intervenants ciblés dans le but de mieux faire connaître les possibilités à l’étranger et d’accroître la participation des jeunes Canadiens et Canadiennes au programme.

Le présent rapport donne un aperçu des comportements et des attitudes des jeunes Canadiens et Canadiennes pour ce qui est de voyager et de travailler à l’étranger, et se penche sur leurs perceptions et attitudes à l’égard des expériences de voyage et de travail à l’étranger comme celles facilitées par EIC. Les renseignements sur les obstacles perçus et les facteurs qui motivent la recherche d’expériences de travail à l’étranger, en particulier à la lumière de la pandémie de COVID-19, serviront à orienter les politiques et permettront de cibler les efforts de mobilisation et de promotion. Les résultats du sondage serviront également à éclairer les exigences du ministère en matière de rapports sur le rendement (comme les profils d’information sur le rendement et le cadre connexe de stratégie de mesure du rendement) pour le programme EIC.

Objectifs

L’étude vient s’appuyer sur les connaissances tirées des études de recherche sur l’opinion publique menées précédemment afin d’étendre les données chronologiques sur la connaissance du programme Expérience internationale Canada chez les jeunes Canadiens et Canadiennes (de 2018 à aujourd’hui) et leur intérêt pour les voyages à l’étranger. Elle vise également à mieux comprendre les motivations et les obstacles chez les jeunes Autochtones ainsi que l’effet de la pandémie de COVID-19.

L’étude avait notamment pour objectif d’évaluer :

Pour atteindre ces objectifs, Environics a effectué la recherche en deux volets :

  1. Un sondage quantitatif en ligne a été réalisé dans le but de recueillir de l’information auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes en les questionnant sur leurs expériences antérieures à l’étranger, leurs opinions des voyages en général et du programme EIC en particulier, et leurs intentions concernant de futures expériences internationales.
  2. Des séances virtuelles de discussion en groupe ont été réalisées afin de mieux comprendre ce qui motive les jeunes à voyager, de connaître leurs impressions du programme EIC de façon plus approfondie et d’explorer certaines stratégies promotionnelles visant à faire connaître le programme chez les jeunes en général et au sein de groupes précis.

La phase quantitative fournit des données de suivi sur les attitudes globales à l’égard des voyages et des débouchés à l’étranger, tandis que la phase qualitative s’attarde davantage sur les opinions des jeunes, y compris des Autochtones, des membres de la communauté 2SLGBTQI+, des personnes qui présentent une déficience, des femmes dans les STIM et des jeunes ayant déjà participé au programme EIC, afin de déterminer si et en quoi les opinions diffèrent sur ces sujets. Dans l’ensemble, l’étude permettra d’orienter les prochaines communications au sujet du programme EIC et les stratégies pour encourager les jeunes à y participer.

À propos du rapport

Le présent rapport commence par un résumé des principales constatations et conclusions de l’étude, suivi d’une analyse détaillée des résultats qualitatifs et des données quantitatives du sondage. Une description détaillée de la méthodologie utilisée se trouve à l’annexe A. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions de la phase quantitative de la recherche, en fonction de segments de la population définis par région et caractéristique démographique. Les résultats de la phase qualitative sont inclus dans le présent rapport sous forme de citations des participants et participantes au forum de discussion et aux entrevues individuelles. Dans l’analyse détaillée, chacun des tableaux de données quantitatives est associé à une question du sondage. Les données de suivi tirées de la dernière vague de l’étude (en 2022) sont incluses lorsque possible dans la section quantitative du rapport.

Il convient de souligner que les jeunes de 16 et de 17 ans n’étaient pas inclus dans les vagues précédentes de l’étude. Aux fins de comparaison, le rapport comprend, lorsqu’il y a lieu, des colonnes présentant les résultats de l’échantillon total (c’est-à-dire les jeunes de 16 à 35 ans) et de l’échantillon excluant les jeunes de 16 et de 17 ans.

Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’indication contraire. Il est possible que la somme des résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement. Les résultats qualitatifs, quant à eux, ne comprennent aucun pourcentage ni aucune proportion précise afin d’éviter tout sous-entendu d’extrapolation.

I. Constatations détaillées – phase qualitative

A. Antécédents de voyage et motifs

Voyages antérieurs

Dans tous les groupes, une majorité avait voyagé à l’étranger au cours des cinq années précédentes. Ces voyages consistaient souvent en de brèves vacances dans une ou deux destinations touristiques, mais plusieurs participants et participantes ont effectué des voyages plus longs comprenant plusieurs escales à différents endroits. Les expériences couvraient presque toutes les régions du globe, mais les voyages aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Australie étaient plutôt courants.

Les jeunes ayant déjà voyagé ont discuté d’une variété d’expériences positives et d’avantages découlant des voyages. Certains thèmes sont souvent revenus :

Même si les participants et participantes ont souvent décrit leurs expériences de voyage de façon très positive, la plupart pouvaient aussi se rappeler certains aspects négatifs :

La plupart des groupes comptaient une ou deux personnes n’ayant pas effectué de voyage récent à l’étranger. Bien que ces participants et participantes fussent issus de toutes les régions et de tous les groupes d’âge, les plus jeunes (c’est-à-dire les moins de 20 ans), les personnes présentant une déficience et les Autochtones étaient plus nombreux à ne pas avoir quitté le pays. Ils avaient toutefois souvent voyagé à l’intérieur du Canada.

Les raisons de ne pas voyager à l’étranger concernaient, pour plusieurs, autant le manque d’intérêt que le manque d’occasions. En effet, certaines personnes ne s’intéressaient tout simplement pas aux voyages et préféraient d’autres projets. Certains types d’obstacles aux voyages ont été mentionnés à plusieurs reprises dans différents groupes :

Lors de la séance menée auprès de personnes ayant déjà pris part au programme EIC, la discussion préliminaire portait précisément sur l’expérience du programme. Pour tous les membres de ce groupe, le voyage effectué dans le cadre d’EIC s’est avéré une expérience enrichissante, ayant offert plusieurs des mêmes avantages que ceux mentionnés par les autres jeunes en général. Mais même si les expériences étaient en grande partie positives, certaines membres du groupe ont dû surmonter des difficultés, par exemple :

Voyages futurs

La plupart des participants et participantes avaient des rêves ou des projets de voyage pour l’avenir, et certains ont parlé de destinations exotiques et éloignées qu’ils aimeraient visiter en l’absence de toute restriction. Les éventuelles activités et destinations de voyage étaient tout aussi variées que les jeunes mêmes, mais les motivations relatives aux futurs voyages étaient semblables aux avantages des voyages antérieurs mentionnés plus tôt, comme le sentiment d’évasion, les expériences différentes et la recherche de l’accomplissement personnel.

« Je trouve cela intéressant d’un point de vue postcolonial. Ces pays ont une histoire semblable à celle du Canada relativement aux groupes autochtones, et je me demande de quelle façon ils abordent la gouvernance. »

En général, bien que les destinations de choix relèvent largement des goûts personnels, certains éléments communs dissuaderaient les jeunes de visiter certains endroits précis :

« En tant que membre de la communauté LGBTQ dans une relation visiblement queer, je serais très mal à l’aise de visiter certains endroits. »

« Je peux m’imaginer aller partout pour découvrir, par exemple, la culture. Toutefois, lorsque les Autochtones demandent aux touristes de ne pas visiter Hawaii... en tant qu’Autochtone, je comprends leur point de vue. »

« Je n’ai aucune envie de visiter le Royaume-Uni, pour des raisons évidentes. Même chose pour la France. Ces pays sont douloureux. Dans ma famille, je suis de la première génération à ne pas avoir dû aller dans un pensionnat; ma mère a évoqué certaines choses très intenses, ma grand-mère ne veut quant à elle pas en parler. Pourquoi est-ce que je voudrais aller dans ces endroits? »

Un fort désir de voyager dans le futur était présent chez la majorité des participants et participantes, mais les obstacles tels que l’argent et le temps tendaient naturellement à augmenter avec l’âge et les obligations, comme le travail et la famille. Certaines personnes ont dit que la hausse des prix les avait menées à reporter leurs voyages, ou encore à choisir des destinations où leur argent pourrait avoir un plus grand pouvoir d’achat.

Passeports

Une majorité au sein des groupes détenait un passeport valide, ou en avait déjà eu un qui était maintenant expiré. Très peu de participants et participantes ont indiqué ne jamais avoir eu de passeport. Ceux et celles n’ayant pas de passeport valide ont expliqué le plus souvent ne simplement pas en avoir besoin. Parmi les autres raisons, on a mentionné les difficultés et les temps d’attente liés au processus de demande, l’incertitude quant au processus, la difficulté de trouver un répondant et les préoccupations concernant le rassemblement des documents adéquats. Cependant, la plupart des jeunes sans passeport jugeaient pouvoir surmonter ces obstacles au moment où ils ou elles en auraient besoin, et ne considéraient pas le passeport en soi comme obstacle majeur aux voyages.

La pandémie et les voyages

Parmi les jeunes ayant déjà voyagé à l’étranger, on a observé certaines différences entre les groupes, mais dans l’ensemble, près de la moitié ont voyagé depuis mars 2020. Les expériences depuis le début de la pandémie différaient, principalement en fonction du moment où le voyage a eu lieu :

Dans le groupe ayant déjà pris part au programme EIC, une participante a raconté ce qu’elle a vécu au moment d’obtenir un visa à cette époque :

« À ce moment, les frontières du Japon étaient toujours fermées au tourisme, mais elles venaient d’ouvrir pour le programme vacances-travail. Il y avait donc beaucoup plus de documents à remplir qu’à l’habitude pour soumettre la demande de visa. »

En général, les personnes ayant voyagé durant la pandémie de COVID-19 avaient tendance à croire que les changements apportés dans ce contexte étaient temporaires et qu’ils étaient en train de disparaître. Une majorité a dit s’attendre à ce que les voyages finissent par revenir à la normale dans la plupart des endroits, si ce n’était pas déjà fait.

Les participants et participantes ayant déjà voyagé à l’étranger, mais pas depuis la pandémie, ont expliqué le plus souvent ne tout simplement pas en avoir eu l’occasion, et que ce n’était pas parce qu’ils n’avaient pas eu envie de voyager. Plusieurs ont vu leurs voyages annulés ou reportés en raison de la pandémie, et bon nombre planifiaient un prochain voyage avec impatience.

De nombreux jeunes reconnaissaient que les restrictions ayant limité les voyages et les autres activités de loisirs pendant des mois, voire des années, avaient créé chez eux une envie latente.

« Le fait d’être coincé à la maison pendant un an m’a donné envie de sortir davantage, et puisque le masque n’est plus obligatoire à l’aéroport, je m’y sens plus détendu. »

« Si ce n’était de la COVID, je ne serais pas là aujourd’hui, et je ne serais certainement pas aussi déterminé à voyager que je le suis maintenant. »

Ceux et celles n’ayant jamais voyagé, en revanche, n’avaient pas en général cette impression d’avoir dû remettre leurs voyages; il ne s’agissait tout simplement pas d’une grande priorité pour eux. Pour un petit nombre, réparti dans tous les groupes, la COVID-19 était toujours une source de préoccupation suffisamment importante pour les dissuader de voyager.

« Ce qui m’inquiète lorsque je voyage, c’est de rendre les autres malades. »

Une question distincte a été posée au groupe ayant déjà pris part au programme EIC afin de savoir ce qui aurait manqué aux participants et participantes si EIC avait été annulé ou reporté en raison de la pandémie. Une majorité aurait tenté de vivre une expérience semblable plus tard, si possible, s’entendant pour dire que le programme EIC était bien plus qu’une simple occasion de voyager :

« J’aurais eu le cœur brisé de ne pas pouvoir y aller. Nous avons passé tellement de temps à tout planifier, ç’aurait été un tel gaspillage. Personnellement, ce voyage m’a énormément aidé à grandir en tant que personne. C’est ce qui m’aurait manqué. »

« Ce voyage a changé ma vie. Il m’a permis de mieux comprendre ce que je suis capable d’accomplir et où je peux aller dans la vie. Je n’aurais jamais rencontré mon meilleur ami, et cette rencontre a eu une influence directe sur mes objectifs pour l’avenir. Si je n’avais pas fait ce stage, je n’aurais probablement pas envie de voyager. »

Intérêt à l’idée de vivre ailleurs qu’au Canada

Peu de gens avaient envie de véritablement vivre ailleurs qu’au Canada pendant une plus longue période (c’est-à-dire plus d’un mois). Cette attitude ne relevait habituellement pas de l’attrait global d’une expérience à l’étranger, mais était plus souvent ancrée dans d’autres priorités. Plusieurs manifestaient un sentiment d’attachement à leur maison, à leur communauté et à leur famille, un facteur mentionné souvent dans l’ensemble des groupes, mais qui relevait une importance particulière chez les jeunes Autochtones.

« Ma famille vit ici depuis de nombreuses générations; cela me semble étrange de penser à partir. La moitié de ma famille est composée d’immigrants, mais l’autre moitié est autochtone. J’aurais l’impression de les abandonner. C’est difficile à expliquer. »

Sans rapport au sentiment d’attachement en général, plusieurs jeunes Autochtones ont aussi mentionné le contexte politique actuel pour les Autochtones du Canada et l’importance d’être présent pour assister au changement qui s’opère au pays et l’influencer durant ce moment charnière de l’histoire :

« Je me sentirais beaucoup mieux si les Autochtones demeuraient au Canada pour aider à régler les choses de l’intérieur. Nous vivons une époque cruciale, et il est important pour nous d’observer ce qui arrive. Sinon, nous ne pourrons participer au changement. »

D’autres se sentaient investis dans la vie qu’ils et elles avaient commencé à bâtir en tant que jeunes adultes, et les autres objectifs, comme acheter une maison, poursuivre sa carrière et fonder une famille, étaient plus prioritaires pour le moment. Certaines personnes trouvaient quant à elles qu’il serait coûteux et compliqué de gérer les détails logistiques et de s’assurer que leurs affaires au Canada restent en ordre durant leur absence.

Les participants et participantes qui se voyaient plus facilement vivre à l’étranger étaient généralement plus jeunes (soit moins de 24 ans), étaient toujours aux études ou commençaient les premières étapes de leur carrière, ou encore étaient déjà de grands voyageurs. La durée du séjour envisagée variait beaucoup d’une personne à l’autre, allant de quelques mois à plusieurs années. Les anciens participants et anciennes participantes au programme EIC partageaient sensiblement les mêmes caractéristiques. La plupart étaient de jeunes adultes au début de leur carrière, ou ne s’étaient pas encore arrêtés sur un choix de carrière, bien que quelques personnes au sein de ce groupe aient mis une carrière plus établie en veilleuse afin de vivre une expérience internationale.

Les facteurs qui motivaient à vivre ailleurs qu’au Canada s’inscrivaient en général dans trois catégories :

« Lorsqu’on visite un endroit pour un court moment, on ne voit pas vraiment la réalité. »

Pour les jeunes Autochtones, l’idée d’une immersion culturelle revêtait encore plus d’importance dans le contexte des contacts avec d’autres peuples autochtones et des apprentissages qu’ils pourraient rapporter à la maison, dans leur propre communauté.

« Après mon baccalauréat, j’avais l’intention d’aller passer un an ou deux en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Je m’intéressais beaucoup aux cultures autochtones et à la façon dont leurs expériences sont comparables aux nôtres. J’aurais aimé voir et comparer ce qu’ils font mieux que nous et ce qui leur manque, et j’aimerais ramener cette information pour l’appliquer à nos propres expériences. »

La plupart des gens qui envisageraient de vivre à l’étranger avaient tendance à imaginer le faire dans des destinations qui les intéressent, mais surtout où ils pourraient facilement s’adapter, comme les États-Unis, des pays de l’Europe occidentale (par exemple, la France, l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Espagne) et l’Australie. Pour la plupart, il était important de connaître la langue et les normes culturelles.

Le plus grand défi, selon ceux et celles qui envisageraient de vivre à l’étranger, consisterait à se créer un nouveau réseau de soutien ou à s’en sortir seul dans un nouvel endroit. Cette crainte a aussi été relevée dans le groupe ayant déjà pris part au programme EIC, où plusieurs participants et participantes ont mentionné que l’un des aspects les plus difficiles de vivre à l’étranger était de se trouver loin de leur réseau de soutien. D’autres ont évoqué des préoccupations rappelant d’autres obstacles liés au voyage ayant déjà été abordés, comme le coût, la sécurité et les problèmes de santé.

B. Expérience internationale Canada

Intérêt pour le programme EIC

Pour amorcer la discussion sur le programme EIC, l’animatrice a affiché une définition écrite, qu’elle a lue à voix haute. Une description des types de visas offerts dans le cadre d’EIC a aussi été présentée. Peu de jeunes connaissaient le programme EIC avant l’étude; en général, seulement une ou deux personnes au sein de chaque groupe ont indiqué en avoir déjà entendu parler. Le concept de travail et d’études à l’étranger était toutefois mieux connu.

Les premières impressions du programme étaient plutôt positives; on aimait l’idée que le gouvernement aide à simplifier le processus pour visiter un autre pays.

Certaines questions ont été immédiatement soulevées, et ce, dans tous les groupes :

Les membres du groupe ayant déjà pris part au programme EIC devaient répondre à des questions sur leur expérience à ce sujet et les avantages qu’ils en ont tirés. Au sein de ce groupe, le programme EIC était largement perçu comme une expérience positive que l’on recommanderait à d’autres jeunes sans hésiter. Pour certaines personnes, l’expérience de travail vécue était directement liée à leurs aspirations professionnelles, alors que pour d’autres, le voyage était une occasion de vivre quelque chose de complètement différent, mais qui en valait tout de même la peine.

« J’ai pris une petite pause de ma carrière. J’étais dans le domaine des ventes liées aux technologies, un milieu très professionnel, très différent. C’était donc pour moi toute une étape à franchir que d’aller en Europe pour vivre un peu. Et c’est exactement ce que je compte dire aux futurs employeurs. La pandémie est arrivée, et j’ai eu envie de vivre un peu. »

« Je crois que pour s’immerger dans quelque chose et découvrir un nouveau pays, il faut prendre son temps. À mon avis, c’est seulement possible si l’on reste au moins un mois ou deux. Pourquoi ne pas profiter d’un visa qui vous permet de travailler, de vivre et de vraiment apprendre le fonctionnement d’un nouvel endroit au quotidien? »

Obstacles au programme EIC

Dans l’ensemble, peu de gens souhaitaient vraiment participer au programme EIC, invoquant généralement les mêmes raisons qui les empêchaient de vivre à l’étranger, soit le coût, les obligations personnelles et les autres priorités dans leur vie. Les participants et participantes plus âgés (c’est-à-dire de 25 ans et plus) ont souvent indiqué qu’ils auraient aimé avoir entendu parler du programme lorsqu’ils étaient plus jeunes, avant d’être plus installés. La plupart ont dit qu’ils recommanderaient le programme si celui-ci semblait convenir à quelqu’un.

« Pour moi, ce n’est pas seulement une question financière. Je devrais trouver quelqu’un pour s’occuper de mes enfants pendant mon absence. Ce n’est tout simplement pas possible pour moi. »

Le coût constituait un obstacle important pour plusieurs. Invités à réfléchir au coût que pourrait avoir un tel programme, les participants et participantes ont discuté des différentes dépenses qui y seraient associées (comme le transport, le loyer, la nourriture, les loisirs et les frais liés aux demandes de documents nécessaires), mais ont souvent eu de la difficulté à fournir une estimation avec assurance. Il y avait aussi une certaine incertitude quant à savoir si le revenu tiré du travail dans un autre pays suffirait à couvrir le coût du voyage. Pour certains jeunes issus de milieux sans fortune familiale ni soutien important de la part de leurs parents, travailler à l’étranger était un luxe ne semblant réaliste que pour les riches. Cette opinion était souvent partagée par les jeunes Autochtones, mais se retrouvait également dans les groupes de la population générale.

« Ma famille ne peut pas m’aider en ce sens, mais je crois que d’autres personnes pourraient avoir ce luxe. Ce serait bien qu’il y ait des bourses ou d’autres ressources pour aider les candidats autochtones. »

Certaines personnes s’inquiétaient aussi de ce qu’elles retrouveraient à leur retour au Canada, avec le coût des loyers qui continueraient probablement d’augmenter et la difficulté à trouver un revenu stable et à reprendre leur vie au pays après leur absence.

« J’ai l’impression que je serais complètement dépassée par toute l’organisation nécessaire pour m’assurer que tout est en ordre... comme l’assurance maladie. Et comme l’emploi que j’occupe n’est pas vraiment une carrière, est-ce que j’aurais toujours du travail à mon retour? »

Réciprocité du programme EIC

Un paragraphe décrivant la réciprocité du programme EIC avec d’autres pays a été affiché dans les groupes; ce paragraphe soulignait aussi l’écart entre la participation des jeunes Canadiens et Canadiennes voyageant à l’étranger et celle des jeunes d’autres pays voyageant au Canada. Après avoir pris connaissance de cette information, qui a aussi été lue à voix haute par l’animatrice, les participants et participantes devaient indiquer pourquoi, à leur avis, les jeunes du Canada sont moins susceptibles de prendre part au programme.

Les hypothèses formulaient étaient variées, mais avaient tendance à être regroupées dans trois catégories :

« Peut-être que l’éducation représente un fardeau financier moins important dans d’autres pays... J’ai l’impression qu’ici, les gens sont tellement à court d’argent à la fin de leurs études qu’il n’est tout simplement pas réaliste de prendre une année sabbatique. »

Un autre enjeu lié au coût concernait l’écart entre les pays sur le plan des conditions économiques et du taux de change. En effet, dans différents groupes, plusieurs ont mentionné que les revenus dans d’autres devises ne se convertiraient pas de façon avantageuse en dollars canadiens, rendant le travail à l’étranger difficilement justifiable.

« Il y a beaucoup de stages en Asie ou en Amérique du Sud que j’ai décidé de ne pas entreprendre, parce que j’aurais gagné beaucoup moins d’argent là-bas qu’en trouvant un emploi à temps partiel ici, au Canada. »

« On nous dit que l’on doit aller à l’université, trouver un emploi, se marier, acheter une maison, avoir des enfants. »

« Au Canada, les gens préfèrent rester dans leur zone de confort. »

« Il y a du bon à cette culture du voyage... Si vous faites du ski ou de la planche à neige au Canada, vous allez rencontrer de nombreuses personnes de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Dans ces pays, les gens comprennent l’importance de vivre des expériences pendant qu’ils sont jeunes plutôt que d’accumuler des biens matériels. »

« Tout le monde rêve du Canada, c’est comme une utopie. »

« Le Canada est vendu comme un endroit sûr. »

Réfléchissant à des moyens d’encourager un plus grand nombre de jeunes Canadiens et Canadiennes à tirer profit du programme EIC, les participants et participantes ont souvent indiqué qu’il faudrait se concentrer sur les finances personnelles, l’économie nationale et l’augmentation du coût de la vie, particulièrement pour les jeunes issus de milieux défavorisés. Plusieurs ont avancé que, pour véritablement stimuler l’intérêt des Canadiens et Canadiennes à l’égard du programme et d’autres expériences de travail à l’étranger, le gouvernement doit s’attaquer à des enjeux comme les dettes d’études et la hausse des prix de l’immobilier afin qu’il soit plus réaliste pour les jeunes de voir ces possibilités comme des avantages, et non comme des revers.

« J’avais une vie très stable à l’époque, et si je n’avais pas eu ce soutien et cette stabilité à la maison, je ne serais probablement pas parti. Je pense qu’il est très difficile pour les gens de penser à voyager lorsqu’ils ne sont pas très bien établis à la maison. »

À plus court terme, les autres suggestions visant à accroître la participation au programme étaient généralement axées sur l’aide logistique et financière, par exemple :

Communication avec les jeunes à propos du programme EIC

Dans tous les groupes, on a souvent suggéré qu’il était important de rejoindre les jeunes pendant leurs études secondaires ou postsecondaires afin de leur donner suffisamment de temps pour réfléchir à cette occasion et l’intégrer à leurs plans à long terme tandis qu’ils se préparent à amorcer leurs études postsecondaires et à intégrer le marché du travail. Les participants et participantes ont souvent répété qu’ils ne connaissaient par le programme EIC lorsqu’ils étaient plus jeunes, et plusieurs ont avancé qu’ils auraient aimé en entendre parler plut tôt par des personnes y ayant elles-mêmes participé.

« Je crois qu’il s’agit d’un excellent programme et d’une merveilleuse occasion. J’aurais aimé en entendre parler à la fin de mes études, puisque j’avais alors moins de responsabilités. »

En ce qui concerne les autres moyens précis pour rejoindre les jeunes, les participants et participantes de tous les groupes ont convenu que les médias sociaux étaient probablement les plus efficaces, en particulier les plateformes comme TikTok et Instagram, qui sont plus populaires auprès de ce public. Certains étaient d’avis que Facebook pourrait être utile pour mettre les candidats potentiels en relation les uns avec les autres et possiblement pour informer les parents, qui pourraient alors encourager leurs enfants à se renseigner au sujet du programme. Les mentions d’autres types de publicité, comme les affiches ou les brochures, étaient plus rares.

Documents et messages promotionnels

Les participants et participantes se sont vu montrer la version numérique d’une brochure sur le programme EIC qui est actuellement utilisée, puis devaient indiquer ce qu’ils pensaient de son style, de son contenu et de son efficacité en tant qu’outil faisant la promotion du programme auprès des jeunes. Les réactions étaient dans l’ensemble positives, sans toutefois être enthousiastes :

« Je pourrais personnellement mieux m’y identifier si les photos étaient davantage prises sur le vif. »

« Ce serait intéressant de voir des photos de personnes qui travaillent, par exemple sur un portable dans un café à l’étranger, ou encore dans un laboratoire. »

« La brochure semble un peu désordonnée, mais lorsque j’en ai commencé la lecture, l’information m’a semblé claire et concise. »

Après avoir parcouru la brochure, on a montré à chaque groupe une courte vidéo qui a été publiée sur le compte Instagram d’EIC. La vidéo comprenait un bref témoignage d’une participante au programme EIC, racontant son expérience de travail en Suisse et ce qui l’a personnellement motivée à visiter ce pays. Les participants et participantes ont en général réagi de façon semblable d’un groupe à l’autre, exprimant un mélange d’opinions favorables et de critiques :

« Cela semble une aventure incroyable, mais on n’explique pas clairement en quoi ce programme aide les gens à obtenir un permis ou autre chose. En quoi est-ce différent des demandes directes de permis de travail à l’étranger? »

« Je crois qu’ils sont sur la bonne voie, mais il faudrait simplement ajouter quelques renseignements plus précis sur l’expérience et le processus. »

« J’ai davantage aimé la vidéo; elle était courte et faisait appel aux émotions. Toutefois, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander quelles “compétences spécialisées” je possède qui pourraient se traduire en travail à l’étranger. »

Les trois groupes tenus précisément auprès de jeunes Autochtones se sont vu présenter une vidéo différente montrant une jeune Autochtone voyageant en Australie dans le cadre du programme EIC. Cette vidéo a généralement été bien reçue, considérée comme informative, authentique et inspirante.

« J’ai trouvé la vidéo géniale! Elle est autochtone, et je me suis reconnue dans sa façon de parler et de réagir aux choses. Ça aurait été différent avec une personne blanche; on sait qu’elle comprend, qu’elle sait ce que c’est que d’être autochtone. »

À la fin de chaque séance, les participants et participantes ont été invités à discuter de façon plus générale de l’efficacité du matériel promotionnel, en mettant l’accent sur deux sujets connexes : l’utilisation des images par rapport au contenu écrit, et l’attrait des photos et vidéos personnelles par rapport aux images de banque de photographies. Pour orienter la discussion, on leur a montré quelques exemples de contenu tiré de la page Instagram d’EIC.

Même si la plupart étaient d’avis que les images et les vidéos devraient être au cœur du matériel destiné aux jeunes, quel que soit le support, on a aussi souvent relevé l’importance, pour les personnes souhaitant y regarder de plus près, de disposer à portée de main de renseignements clairs et factuels. Faisant référence aux exemples tirés d’Instagram, les jeunes ont souvent souligné le manque de contexte pour expliquer le programme EIC, et qu’en l’absence d’un élément plus remarquable pour attirer l’attention, il serait facile de confondre ce contenu pour une publicité générique sur les voyages.

« Je pense que cela devrait être plus explicite... il faudrait donner aux gens les renseignements bruts sur cette option qu’ils ne connaissent probablement pas et en parler un peu plus directement. »

Dans l’ensemble, tous et toutes se sont entendus sur le fait que, pour les besoins du programme EIC, les photos et vidéos personnelles étaient idéales pour représenter de façon authentique les jeunes qui travaillent et vivent à l’étranger. On était d’avis que l’utilisation de matériel authentique pourrait rendre le contenu plus intéressant et crédible tout en aidant les jeunes à s’y identifier, pourvu que les images montrent des endroits et des activités reconnaissables. À titre de comparaison, les images provenant de banques de photographies avaient souvent une allure artificielle et générique. Cependant, les participants et participantes n’ont pas rejeté pour autant le recours aux banques de photographies; dans la plupart des groupes, certains ont trouvé légitime de recourir à de telles photos pour appuyer le contenu écrit plus factuel et informatif sur le programme EIC.

« Les photos de banques d’images semblent mises en scène, et les rires forcés me laissent indifférent. En revanche, le vrai couple de Canadiens me donne l’impression que je pourrais y être. »

« Les photos tirées de banques d’images me rebutent. Si elles mettaient en scène de magnifiques paysages ou des activités amusantes accompagnés d’information, alors ça pourrait aller. Mais j’y ajouterais de véritables histoires. »

II. Constatations détaillées – phase quantitative

A. Profils démographiques des répondants et répondantes

Caractéristiques démographiques

Étaient admissibles au sondage en ligne les jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans, y compris des représentants des communautés d’intérêt suivantes : les élèves du secondaire, les membres de la communauté 2SLGBTQI+, les Autochtones, les jeunes défavorisés et les jeunes présentant une déficience ou un handicap. Sur les 2 560 personnes ayant répondu au sondage, 73 avaient moins de 18 ans.

Tableau 1 : Genre des répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Genre féminin

50 %

51 %

Genre masculin

49 %

48 %

Autre

1 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

< 1 %

< 1 %

Tableau 2 : Âge des répondants et répondantes

Jeunes (n = 2 560)

16 et 17 ans

3 %

De 18 à 24 ans

36 %

De 25 à 35 ans

62 %

Tableau 3 : Province de résidence des répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

NET : C.-B./territoires

13 %

13 %

Alberta

12 %

12 %

Manitoba/Saskatchewan

7 %

7 %

Ontario

39 %

39 %

Québec

22 %

22 %

Canada atlantique

6 %

6 %

Tableau 4 : Répondants et répondantes qui sont nés au Canada

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Oui

84 %

84 %

Non

15 %

15 %

Je préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Tableau 5 : Répondants et répondantes ayant des parents immigrants

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Oui, un parent

13 %

13 %

Oui, les deux parents

34 %

33 %

Non

52 %

52 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

2 %

Tableau 6 : Langues parlées par les répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Anglais

92 %

92 %

Français

29 %

29 %

Autre

10 %

10 %

Je préfère ne pas répondre

1 %

1 %

Tableau 7 : Niveau de scolarité des répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Études primaires ou moins

1 %

1 %

Études secondaires

14 %

13 %

Études postsecondaires en partie ou en cours

12 %

11 %

Diplôme d’études collégiales, de formation professionnelle, d’une école de métiers

20 %

20 %

Diplôme d’études universitaires de premier cycle

33 %

34 %

Diplôme d’études supérieures ou d’un programme professionnel universitaire

19 %

19 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

2 %

Tableau 8 : Identité des répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Membre de la communauté 2SLGBTQI+

16 %

16 %

Autochtone

10 %

10 %

Femme dans les STIM

8 %

8 %

Tableau 9 : Situation d’emploi des répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Employé(e) rémunéré(e) à temps plein (c.-à-d. plus de 30 heures par semaine)

63 %

63 %

Employé(e) rémunéré(e) à temps partiel

11 %

11 %

Travailleur(se) autonome

5 %

5 %

Sans emploi et actuellement à la recherche d’un emploi

4 %

4 %

Personne au foyer

2 %

2 %

Étudiant(e)

12 %

12 %

Autre

1 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

2 %

Tableau 10 : Déficiences physiques chez les répondants et répondantes

Jeunes de 16 à 35 ans (n = 2 560)

Jeunes de 18 à 35 ans (n = 2 487)

Déficience visuelle ou perte de vision qui n’est pas facilement corrigée par le port de lunettes ou de lentilles cornéennes

6 %

6 %

Déficience auditive ou perte d’audition qui se traduit par une incapacité partielle ou complète à entendre

6 %

6 %

Mobilité réduite qui nuit à votre capacité à effectuer des tâches nécessitant une maîtrise et une coordination motrices

5 %

5 %

Autre déficience physique non énumérée

1 %

1 %

Aucune déficience physique

82 %

82 %

Je préfère ne pas répondre

4 %

4 %

B. Style et comportement en matière de voyage

Expériences de voyage antérieures

La moitié (51 %) des répondants et répondantes ont déjà voyagé à l’extérieur du Canada pour travailler, étudier ou faire du bénévolat; parmi eux, environ six personnes sur dix (62 %) ont obtenu un visa à cette fin.

Les jeunes Canadiens et Canadiennes continuent de voyager à l’international principalement pour le plaisir ou pour affaires, 85 % d’entre eux ayant effectué au moins un voyage pour cette raison au cours de leur vie. Les voyages internationaux pour le travail (38 %) ou les études (34 %) sont beaucoup moins fréquents, tandis que les voyages de bénévolat arrivent en dernier (26 %). Au total, environ la moitié (51 %) des répondants et répondantes indiquent avoir voyagé pour l’une ou l’autre des quatre raisons, soit une augmentation de 10 % par rapport aux résultats de 2022. Près de sept jeunes sur dix (67 %) ont effectué au moins un voyage international depuis le début de la pandémie, ce qui marque une forte hausse par rapport à 2022. Au cours de la dernière année, les restrictions relatives aux voyages se sont assouplies dans de nombreux pays du monde, et les gens sont devenus plus à l’aise de recommencer à voyager.

Six jeunes sur dix (63 %) ayant déjà voyagé à l’étranger disent avoir obtenu un visa à cette fin. De ce nombre, plus de quatre personnes sur dix ont obtenu un visa pour le travail (47 %), les études (38 %) et le bénévolat (27 %). Ces résultats sont également beaucoup plus élevés que ceux de 2022, ce qui cadre avec la hausse des expériences de voyage à l’étranger. Comme les années précédentes, ces expériences de voyage sont le plus souvent organisées par le voyageur ou la voyageuse même (39 %), avec l’aide de l’école (25 %) ou avec un employeur (18 %).

Tableau 11 : Voyages d’agrément, d’affaires, de travail, d’études ou de bénévolat (% ayant effectué au moins un voyage au cours de leur vie)
Question 3 : Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 et 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Voyage d’agrément ou d’affaires

85 %

85 %

68 %

77 %

89 %

90 %

85 %

85 %

85 %

Travail

38 %

38 %

21 %

39 %

38 %

39 %

46 %

29 %

27 %

Études

34 %

34 %

38 %

41 %

34 %

26 %

39 %

29 %

25 %

Bénévolat

26 %

26 %

27 %

31 %

27 %

19 %

30 %

22 %

17 %

NET : Ont voyagé pour le travail, les études ou le bénévolat

51 %

51 %

45 %

53 %

52 %

49 %

57 %

44 %

41 %

Tableau 12 : Voyages d’agrément, d’affaires, de travail, d’études ou de bénévolat (nbre moyen de voyages au cours de la vie)
Question 3 : Combien de fois avez-vous fait les activités suivantes à l’extérieur du Canada dans votre vie?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Voyage d’agrément ou d’affaires

10,10

10,23

5,38

6,05

10,46

14,47

9,57

10,63

11,5

Travail

2,65

2,69

1,53

2,85

2,18

2,93

3,31

1,98

2,1

Études

2,18

2,15

3,40

3,60

1,45

1,19

2,33

2,04

1,1

Bénévolat

1,24

1,21

2,16

1,96

0,84

0,74

1,42

1,07

0,7

Tableau 13 : Voyages d’agrément, d’affaires, de travail, d’études ou de bénévolat (depuis le début de la pandémie)
Question 3C : Combien de fois avez-vous fait ces activités à l’extérieur du Canada depuis le début de la pandémie de COVID-19, en mars 2020?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà voyagé pour quelque raison que ce soit à la question 3 (n = 2 286).

Total des 16 ans et plus (n = 2286)

Total des 18 ans et plus

(n = 2225)

16 à 17 ans (n = 61)

18 à 24 ans (n = 830)

25 à 30 ans (n = 640)

31 à 35 ans (n = 755)

Hommes (n = 1066)

Femmes (n = 1199)

Total de 2022 (n = 2 171)

Total ayant voyagé (c.-à-d. ayant fait au moins un voyage) depuis le début de la pandémie

67 %

67 %

54 %

65 %

69 %

67 %

70 %

63 %

33 %

Tableau 14 : Visa ou permis de travail pour chaque type de voyage
Question 6 : Avez-vous obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

Travail

47 %

48 %

27 %

52 %

48 %

41 %

54 %

38 %

30 %

Études

38 %

39 %

30 %

48 %

45 %

27 %

43 %

31 %

27 %

Bénévolat

27 %

27 %

27 %

45 %

29 %

20 %

32 %

20 %

15 %

Total ayant obtenu un visa

62 %

63 %

45 %

69 %

67 %

53 %

68 %

55 %

49 %

Tableau 15 : Visa ou permis de travail pour chaque type de voyage
Question 6 : Avez-vous obtenu un visa ou un permis pour travailler, étudier ou faire du bénévolat à l’extérieur du Canada?
Échantillon : La totalité des jeunes répondants et répondantes (n = 2 560).

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Travail

24 %

24 %

12 %

28 %

25 %

20 %

31 %

17 %

12 %

Études

19 %

20 %

14 %

23 %

23 %

13 %

25 %

14 %

11 %

Bénévolat

14 %

14 %

12 %

16 %

15 %

10 %

18 %

9 %

6 %

Total ayant obtenu un visa

32 %

32 %

21 %

36 %

34 %

26 %

39 %

24 %

20 %

Tableau 16 : Organisation des voyages
Question 8 : Comment avez-vous organisé votre expérience internationale?

Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

Par moi-même

39 %

40 %

27 %

37 %

37 %

45 %

43 %

35 %

43 %

Avec l’aide de l’école

25 %

25 %

30 %

30 %

27 %

17 %

21 %

31 %

26 %

Employeur

18 %

19 %

6 %

13 %

21 %

24 %

21 %

15 %

17 %

Entreprise de voyage ou d’activités récréatives

10 %

10 %

15 %

12 %

10 %

8 %

11 %

9 %

7 %

Organisme à but non lucratif

1 %

1 %

3 %

1 %

1 %

2 %

1 %

2 %

2 %

Programme gouvernemental

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

< 1 %

1 %

< 1 %

1 %

1 %

Autre

1 %

1 %

0 %

1 %

1 %

1 %

1 %

2 %

1 %

Je préfère ne pas répondre

4 %

4 %

18 %

5 %

3 %

3 %

3 %

5 %

2 %

Avantages et difficultés liés aux voyages internationaux antérieurs

Comme les années précédentes, les jeunes voyageurs et voyageuses ont indiqué, comme trois principaux avantages des expériences internationales, l’apprentissage d’une nouvelle culture, l’exploration et l’épanouissement personnel. Les barrières linguistiques et les restrictions liées à la COVID-19 sont considérées comme les plus grandes difficultés. Malgré ces défis, les jeunes sont heureux de parler de leurs voyages à l’étranger à de potentiels employeurs, les deux tiers ajoutant leur expérience internationale à leur curriculum vitae.

Parmi les jeunes Canadiens et Canadiennes qui ont déjà voyagé à l’étranger pour travailler, étudier ou faire du bénévolat, sept personnes sur dix estiment que le principal avantage tiré de leur expérience était la découverte d’un nouveau pays ou d’une nouvelle culture (73 %); viennent ensuite l’exploration et l’aventure, considérées comme un avantage par près de trois personnes sur cinq (59 %), tandis qu’environ la moitié des répondants et répondantes citent leur épanouissement personnel (49 %). L’acquisition de compétences linguistiques (42 %) et professionnelles (42 %) est également perçue comme un avantage, mais dans une moindre mesure. Ces résultats suivent les mêmes tendances que ceux des années précédentes.

Près des deux tiers (65 %) des jeunes affirment avoir inclus leur expérience internationale dans leur curriculum vitae à leur retour au Canada. Invités à indiquer leurs raisons, ceux et celles qui ne l’ont pas fait invoquent le plus souvent le manque perçu de pertinence ou d’importance pour le poste précis auquel ils postulaient (42 %). Cette réponse était aussi la plus souvent mentionnée en 2021 et en 2022. D’autres ont expliqué ne pas avoir ajouté cette expérience à leur curriculum vitæ parce qu’ils ne la considéraient pas comme digne de mention (14 %) ou qu’ils n’y ont tout simplement pas pensé (8 %).

La plupart des jeunes Canadiens et Canadiennes ayant voyagé pour travailler, étudier ou faire du bénévolat n’hésitent pas à parler de leur expérience à des employeurs potentiels (70 %) et ont le sentiment que cette expérience a élargi leurs perspectives d’emploi (63 %). Plus de la moitié (55 %) des jeunes disent s’être fait questionner à ce sujet par des employeurs potentiels. Le niveau d’accord avec chacun des énoncés présentés est légèrement plus élevé qu’il ne l’était en 2022.

Lorsqu’on les interroge sur les difficultés rencontrées pendant leurs voyages, les jeunes mentionnent le plus souvent les barrières linguistiques (44 %). Cet obstacle arrivait aussi en tête les deux dernières années. En deuxième place se trouve le choc culturel (35 %), tandis que les restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19 se retrouvent en troisième place, avec un peu moins du tiers (28 %) des jeunes considérant ce facteur comme une importante difficulté, alors que c’était le cas de près de quatre personnes sur dix (37 %) en 2022.

Tableau 17 : Principaux avantages des voyages
Question 4 : Quels sont, à votre avis, les principaux avantages que vous avez obtenus de votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

J’ai appris à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

73 %

73 %

55 %

68 %

76 %

78 %

73 %

73 %

76 %

Exploration et aventure

59 %

59 %

36 %

48 %

64 %

68 %

52 %

68 %

68 %

Expérience de voyage internationale qui a contribué à mon épanouissement personnel

49 %

49 %

24 %

37 %

53 %

60 %

44 %

54 %

57 %

J’ai obtenu une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

42 %

43 %

15 %

38 %

50 %

42 %

46 %

37 %

37 %

J’ai appris ou amélioré une langue seconde

42 %

42 %

36 %

43 %

44 %

39 %

43 %

40 %

36 %

Autre

1 %

1 %

6 %

0 %

3 %

1 %

1 %

2 %

3 %

Sans objet

5 %

4 %

21 %

5 %

3 %

5 %

4 %

6 %

5 %

Tableau 18 : Expérience internationale incluse dans le curriculum vitae
Question 24 : À votre retour au Canada, avez-vous inclus votre expérience de travail ou de bénévolat à l’étranger dans votre curriculum vitæ?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

Oui

65 %

65 %

52 %

68 %

67 %

60 %

68 %

60 %

57 %

Non

30 %

30 %

39 %

25 %

30 %

36 %

28 %

33 %

39 %

Incertain(e)

5 %

5 %

9 %

7 %

3 %

4 %

4 %

6 %

3 %

Tableau 19 : Raisons de ne pas inclure l’expérience à l’étranger dans le curriculum vitæ
Question 25 : Pourquoi n’avez-vous pas inclus cette expérience dans votre curriculum vitæ?
Sous-groupe : Ceux et celles qui n’ont pas inclus l’expérience à l’étranger dans leur curriculum vitae (n = 399).

Total des 16 ans et plus (n = 391)

Total des 18 ans et plus

(n = 378)

18 à 24 ans (n = 130)

25 à 30 ans (n = 104)

31 à 35 ans (n = 144)

Hommes (n = 189)

Femmes (n = 198)

2022

Total (n = 299)

Je ne pensais pas que c’était pertinent/important pour le poste auquel je postulais

42 %

43 %

41 %

41 %

47 %

42 %

42 %

30 %

Il ne s’agissait pas d’une expérience valable à l’époque/cela n’était pas digne de mention/cela ne m’aidait pas vraiment

14 %

14 %

14 %

12 %

15 %

14 %

14 %

16 %

Je n’y ai pas pensé/je n’en avais pas envie/j’ignorais que je pouvais le faire

8 %

8 %

10 %

4 %

8 %

6 %

10 %

8 %

C’était un voyage très court

6 %

6 %

1 %

10 %

7 %

4 %

8 %

5 %

Le voyage était principalement pour le plaisir/je n’ai pas travaillé ou fait de bénévolat à l’étranger

5 %

5 %

8 %

4 %

5 %

5 %

6 %

5 %

J’ai toujours travaillé pour le même employeur/l’expérience faisait partie de mon travail/je n’ai pas encore eu besoin de mettre mon CV à jour

4 %

5 %

4 %

6 %

4 %

8 %

1 %

11 %

C’était il y a longtemps

4 %

4 %

2 %

1 %

8 %

2 %

7 %

3 %

Il s’agissait d’un voyage d’apprentissage pendant mes études secondaires ou universitaires/le voyage était pour mes études, pas pour le travail

3 %

2 %

2 %

4 %

2 %

1 %

5 %

6 %

Expérience informelle

1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

2 %

Autre

4 %

4 %

4 %

6 %

1 %

6 %

2 %

4 %

Aucune raison précise

3 %

3 %

2 %

3 %

4 %

4 %

2 %

5 %

Je ne sais pas

11 %

11 %

13 %

14 %

6 %

8 %

12 %

8 %

Tableau 20 : Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les voyages à l’étranger
Question 26 : Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

2 premières catégories (fortement ou plutôt en accord)

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

Je n’hésite pas à parler de mon expérience à l’étranger à des employeurs potentiels

70 %

70 %

52 %

73 %

69 %

68 %

73 %

66 %

64 %

J’ai le sentiment que mon expérience à l’étranger a élargi mes perspectives d’emploi lors de mon retour au Canada

63 %

63 %

52 %

64 %

63 %

62 %

66 %

58 %

53 %

Les employeurs potentiels me posent des questions sur mon expérience à l’étranger

55 %

56 %

39 %

57 %

57 %

53 %

59 %

50 %

47 %

Tableau 21 : Principales difficultés des voyages
Question 5 : Quelles sont, à votre avis, les principales difficultés que vous avez rencontrées dans votre expérience de travail, d’études ou de bénévolat à l’extérieur du Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont travaillé, étudié ou fait du bénévolat à la question 3 (n = 1 289). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Difficultés

Total des 16 ans et plus (n = 1 289)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 256)

16 et 17 ans (n = 33)*

18 à 24 ans (n = 493)

25 à 30 ans (n = 358)

31 à 35 ans (n = 405)

Hommes (n = 687)

Femmes (n = 589)

Total de 2022 (n = 1 021)

Difficultés liées à l’obstacle de la langue

44 %

44 %

42 %

41 %

45 %

46 %

41 %

47 %

46 %

Difficultés liées aux coutumes et aux lois du pays, normes culturelles ou choc culturel

35 %

35 %

27 %

36 %

34 %

35 %

36 %

33 %

33 %

Me sentir en sécurité (p. ex., préoccupations concernant la sécurité personnelle, l’orientation raciale, religieuse ou sexuelle ou la discrimination fondée sur le sexe)

29 %

29 %

15 %

29 %

32 %

26 %

28 %

29 %

23 %

Restrictions de voyage liées à la pandémie de COVID-19

28 %

28 %

19 %

29 %

26 %

29 %

30 %

25 %

37 %

Isolement ou solitude

26 %

26 %

9 %

25 %

29 %

26 %

24 %

28 %

25 %

Difficultés pour financer mon expérience de voyage

25 %

25 %

21 %

24 %

27 %

24 %

22 %

28 %

23 %

Difficultés liées aux documents et permis de voyage, de résidence ou d’emploi

25 %

25 %

6 %

23 %

29 %

26 %

28 %

21 %

20 %

Restrictions, confinements ou interruptions de travail ou d’études dans votre pays d’accueil en raison de la pandémie de COVID-19

19 %

19 %

19 %

21 %

18 %

17 %

20 %

17 %

25 %

Répercussions sur mes obligations au Canada (famille, enfants ou carrière)

18 %

18 %

15 %

14 %

22 %

19 %

18 %

17 %

19 %

Difficultés pour trouver un emploi à l’extérieur du Canada

18 %

18 %

0 %

19 %

22 %

14 %

20 %

15 %

14 %

Je ne savais pas par où commencer

11 %

11 %

18 %

13 %

12 %

7 %

12 %

10 %

8 %

Obligation d’écourter votre séjour à l’étranger en raison de la pandémie de COVID-19

10 %

10 %

19 %

14 %

8 %

8 %

11 %

10 %

S. O.

Autre

1 %

1 %

6 %

< 1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

Sans objet

9 %

9 %

21 %

6 %

7 %

13 %

7 %

11 %

12 %

C. Travail à l’étranger et connaissance du programme EIC

Participation antérieure au programme EIC

Moins de deux jeunes sur dix (16 %) disent avoir déjà participé au programme EIC; parmi eux, plus des deux tiers (68 %) ont voyagé avec un permis de travail ouvert. Le niveau de satisfaction demeure élevé (89 %) chez les personnes ayant participé au programme, la majorité (89 %) étant susceptible de recommander celui-ci.

Moins de deux jeunes sur dix (16 %) disent avoir déjà participé au programme EIC, une augmentation par rapport à l’année dernière, où il s’agissait d’une personne sur dix (9 %). La participation à d’autres programmes de mobilité des jeunes est quant à elle plus faible, les jeunes étant moins nombreux à avoir participé à d’autres programmes comme les Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (4 %).

Chez ceux et celles ayant déjà participé au programme EIC, la plupart (80 %) l’ont fait avant la pandémie de COVID-19, et ont le plus souvent choisi l’option de permis de travail ouvert (68 %). L’Australie demeure la destination la plus courante, près du tiers (29 %) des anciens participants et anciennes participantes ayant voyagé dans ce pays dans le cadre du programme. Comme les années précédentes, la France (19 %), le Royaume-Uni (15 %) et l’Allemagne (14 %) étaient aussi des destinations populaires.

Le niveau de satisfaction globale à l’égard du programme EIC demeure constant et élevé, la majorité des anciens participants et anciennes participantes se disant très ou plutôt satisfaits de leur expérience (89 %). Lorsqu’on leur demande d’expliquer leur raisonnement, une personne sur quatre (parmi celles qui sont satisfaites) affirme que le programme était tout simplement une expérience extraordinaire sur le plan personnel (40 %). La probabilité de recommander le programme est également élevée, 89 % des personnes y ayant participé étant très ou plutôt susceptibles de le recommander à des amis ou à des membres de leur famille (une légère augmentation par rapport aux résultats de l’an dernier).

Tableau 22 : Participation antérieure au programme EIC
Question 9 : Avez-vous déjà participé au programme Expérience internationale Canada (EIC), qui permet aux jeunes Canadiens d’obtenir plus facilement un permis de travail dans l’un des 36 pays et territoires participants?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Oui

16 %

16 %

4 %

19 %

18 %

11 %

22 %

9 %

9 %

Non

83 %

82 %

93 %

78 %

81 %

88 %

76 %

89 %

87 %

Incertain(e)

2 %

2 %

3 %

3 %

1 %

0 %

2 %

2 %

4 %

Tableau 23 : Participation antérieure au programme EIC
Question 9A : Avez-vous participé au programme EIC avant la pandémie de COVID-19 (mars 2020) ou après son début?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC (n = 395); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon.

Total des 16 ans et plus (n = 395)

Total des 18 ans et plus

(n = 392)

18 à 24 ans (n = 168)

25 à 30 ans (n = 128)

31 à 35 ans (n = 96)

Hommes (n = 269)

Femmes (n = 125)

Total de 2022 (n = 220)

Avant la pandémie de COVID-19 (avant mars 2020)

80 %

80 %

77 %

79 %

87 %

79 %

83 %

87 %

Après le début de la pandémie de COVID-19 (mars 2020 ou plus tard)

35 %

35 %

36 %

42 %

24 %

34 %

36 %

21 %

Tableau 24 : Participation à d’autres programmes canadiens de mobilité des jeunes
Question 9B : Avez-vous déjà voyagé à l’étranger dans le cadre d’un autre programme canadien de mobilité des jeunes, comme le Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ) ou l’initiative de Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Oui – Programme de stages internationaux pour les jeunes (PSIJ)

16 %

16 %

11 %

22 %

16 %

10 %

21 %

11 %

7 %

Oui – Stages internationaux pour les jeunes Autochtones (SIJA)

4 %

4 %

1 %

6 %

5 %

2 %

6 %

3 %

2 %

Oui – Autre

< 1 %

< 1 %

1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

1 %

Non

74 %

74 %

67 %

62 %

77 %

85 %

67 %

81 %

87 %

Incertain(e)

5 %

5 %

19 %

9 %

3 %

3 %

6 %

5 %

4 %

Tableau 25 : Pays visités dans le cadre du programme EIC
Question 10 : Dans quels pays partenaires d’Expérience internationale Canada êtes-vous allé?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC (n = 395); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon.

Total des 16 ans et plus (n = 395)

Total des 18 ans et plus

(n = 392)

18 à 24 ans (n = 168)

25 à 30 ans (n = 128)

31 à 35 ans (n = 96)

Hommes (n = 269)

Femmes (n = 125)

Total de 2022 (n = 220)

Australie

29 %

29 %

24 %

35 %

31 %

30 %

28 %

18 %

France

19 %

19 %

18 %

17 %

23 %

19 %

20 %

17 %

Royaume-Uni

15 %

15 %

18 %

14 %

11 %

16 %

13 %

11 %

Allemagne

14 %

14 %

13 %

12 %

19 %

16 %

10 %

12 %

Belgique

12 %

12 %

11 %

16 %

7 %

13 %

9 %

3 %

Costa Rica

11 %

11 %

10 %

11 %

11 %

11 %

11 %

8 %

Autriche

10 %

10 %

9 %

14 %

6 %

11 %

6 %

4 %

Danemark

9 %

9 %

6 %

12 %

10 %

11 %

5 %

5 %

Japon

9 %

9 %

9 %

7 %

9 %

11 %

3 %

6 %

Italie

8 %

8 %

9 %

8 %

6 %

9 %

6 %

7 %

Mexique

8 %

8 %

10 %

8 %

3 %

8 %

8 %

5 %

Croatie

6 %

6 %

3 %

14 %

3 %

6 %

7 %

2 %

République tchèque

6 %

6 %

4 %

10 %

3 %

6 %

6 %

3 %

Grèce

6 %

6 %

6 %

7 %

5 %

6 %

6 %

6 %

Nouvelle-Zélande

6 %

6 %

4 %

7 %

6 %

7 %

3 %

4 %

Chili

5 %

5 %

3 %

9 %

3 %

4 %

8 %

3 %

Corée (République de)

5 %

5 %

5 %

7 %

2 %

5 %

4 %

3 %

Portugal

5 %

5 %

5 %

4 %

4 %

4 %

6 %

3 %

Suède

5 %

5 %

4 %

7 %

4 %

6 %

3 %

2 %

Estonie

4 %

4 %

5 %

5 %

2 %

4 %

4 %

2 %

Hong Kong

4 %

4 %

3 %

5 %

4 %

5 %

2 %

6 %

Norvège

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

3 %

7 %

Slovaquie

4 %

4 %

3 %

3 %

4 %

4 %

3 %

1 %

Espagne

4 %

4 %

4 %

5 %

3 %

4 %

5 %

5 %

Andorre

4 %

4 %

2 %

3 %

6 %

3 %

4 %

1 %

Irlande

3 %

3 %

3 %

2 %

4 %

4 %

1 %

4 %

Pays-Bas

3 %

3 %

3 %

4 %

2 %

3 %

4 %

2 %

Pologne

4 %

4 %

3 %

4 %

4 %

4 %

3 %

2 %

Suisse

3 %

3 %

4 %

3 %

3 %

3 %

4 %

3 %

Ukraine

3 %

3 %

5 %

2 %

3 %

4 %

2 %

2 %

Lettonie

2 %

2 %

2 %

3 %

1 %

3 %

0 %

1 %

Saint-Marin

2 %

2 %

3 %

1 %

1 %

2 %

1 %

< 1 %

Slovénie

2 %

2 %

2 %

2 %

3 %

3 %

1 %

1 %

Lituanie

1 %

1 %

2 %

1 %

0 %

1 %

1 %

< 1 %

Luxembourg

1 %

1 %

1 %

2 %

2 %

1 %

1 %

0 %

Taiwan

1 %

1 %

1 %

2 %

0 %

2 %

0 %

1 %

Aucune de ces réponses

3 %

3 %

5 %

1 %

0 %

2 %

5 %

5 %

Tableau 26 : Catégorie de voyage du programme EIC
Question 17A : Quelle catégorie d’Expérience internationale Canada vous a permis de voyager?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC (n = 395); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon.

Total des 16 ans et plus (n = 395)

Total des 18 ans et plus

(n = 392)

18 à 24 ans (n = 168)

25 à 30 ans (n = 128)

31 à 35 ans (n = 96)

Hommes (n = 269)

Femmes (n = 125)

Total de 2022 (n = 220)

Permis de travail ouvert

68 %

68 %

66 %

73 %

63 %

66 %

73 %

68 %

Permis de travail lié à un employeur donné (un contrat d’emploi préalable était requis)

31 %

31 %

31 %

27 %

37 %

34 %

24 %

25 %

Je ne sais pas

1 %

1 %

2 %

0 %

0 %

< 1 %

2 %

7 %

Tableau 27 : Niveau de satisfaction à l’égard du programme EIC
Question 21 : Dans quelle mesure êtes-vous satisfait ou insatisfait de votre expérience de travail et de voyage à l’étranger dans le cadre du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC (n = 395); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon.

Total des 16 ans et plus (n = 395)

Total des 18 ans et plus

(n = 392)

18 à 24 ans (n = 168)

25 à 30 ans (n = 128)

31 à 35 ans (n = 96)

Hommes (n = 269)

Femmes (n = 125)

Total de 2022 (n = 220)

Net : Satisfait

89 %

89 %

84 %

88 %

98 %

88 %

90 %

86 %

Très satisfait

50 %

50 %

49 %

47 %

55 %

52 %

46 %

35 %

Plutôt satisfait

39 %

39 %

35 %

42 %

43 %

37 %

44 %

51 %

Ni satisfait ni insatisfait

8 %

8 %

11 %

10 %

2 %

8 %

9 %

9 %

Plutôt insatisfait

2 %

2 %

4 %

2 %

0 %

3 %

1 %

1 %

Très insatisfait

1 %

1 %

1 %

0 %

0 %

< 1 %

1 %

1 %

Je ne sais pas

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

0 %

3 %

3 %

Tableau 28 : Raisons de la satisfaction à l’égard du programme EIC
Question 22 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC et qui en sont satisfaits (n = 352). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 352)

Total des 18 ans et plus

(n = 349)

18 à 24 ans (n = 98)

25 et 30 ans (n = 41)*

31 et 35 ans (n = 51)*

Hommes (n = 147)

Femmes (n = 42)

Total de 2022 (n = 190)

Expérience extraordinaire/épanouissement personnel

40 %

40 %

39 %

42 %

39 %

37 %

45 %

51 %

Possibilité de voyager/de découvrir de nouveaux endroits/de rencontrer des gens

12 %

12 %

10 %

13 %

13 %

13 %

9 %

7 %

Processus facile/bon soutien

11 %

11 %

10 %

11 %

11 %

11 %

11 %

10 %

Bon programme pour apprendre

9 %

9 %

9 %

6 %

12 %

9 %

7 %

9 %

C’était une expérience amusante

7 %

7 %

7 %

5 %

11 %

6 %

10 %

9 %

C’était bien/ç’aurait pu être mieux

6 %

6 %

9 %

4 %

6 %

6 %

8 %

4 %

J’ai pu travailler et gagner de l’argent

5 %

5 %

4 %

6 %

6 %

5 %

4 %

1 %

Tout était organisé de façon professionnelle

4 %

3 %

2 %

2 %

6 %

3 %

6 %

6 %

Certains aspects négatifs (p. ex., processus complexe)

1 %

1 %

3 %

0 %

1 %

2 %

1 %

6 %

J’ai amélioré mes connaissances d’une deuxième langue

1 %

1 %

1 %

1 %

1 %

<1

2 %

0 %

Il était difficile de trouver un emploi

< 1 %

< 1 %

1 %

0 %

0 %

< 1 %

0 %

1 %

Je ne suis pas resté longtemps

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

1 %

0 %

1 %

0 %

Autre

3 %

3 %

2 %

5 %

1 %

3 %

2 %

3 %

Aucune raison/c’est mon opinion

3 %

3 %

3 %

2 %

5 %

3 %

4 %

5 %

Je ne sais pas

3 %

3 %

5 %

2 %

1 %

3 %

3 %

4 %

Tableau 29 : Raisons de la satisfaction à l’égard du programme EIC
Question 22 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC et qui en sont insatisfaits ou en ont une opinion neutre (n = 43). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total (n = 43)*

Total de 2022 (n = 24)*

C’était bien/ç’aurait pu être mieux

12 %

20 %

Expérience extraordinaire/épanouissement personnel

11 %

12 %

Certains aspects négatifs (p. ex., processus complexe)

7 %

21 %

J’ai pu travailler et gagner de l’argent

5 %

0 %

Possibilité de voyager/de découvrir de nouveaux endroits/de rencontrer des gens

2 %

5 %

Il était difficile de trouver un emploi

2 %

0 %

Processus facile/bon soutien

2 %

0 %

C’était une expérience amusante

2 %

0 %

Bon programme pour apprendre

2 %

0 %

Autre

3 %

6 %

Aucune raison/c’est mon opinion

25 %

23 %

Incertain(e)

17 %

15 %

Tableau 30 : Recommandation du programme EIC
Question 23 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous recommandiez une expérience de travail international à l’étranger comme celle d’Expérience internationale Canada à des membres de votre famille ou à des amis?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont déjà participé au programme EIC (n = 395); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon.

Total des 16 ans et plus (n = 395)

Total des 18 ans et plus

(n = 392)

18 à 24 ans (n = 168)

25 à 30 ans (n = 128)

31 à 35 ans (n = 96)

Hommes (n = 269)

Femmes (n = 125)

Total de 2022 (n = 220)

Net : Probable

89 %

89 %

84 %

92 %

95 %

90 %

87 %

85 %

Très probable

48 %

48 %

43 %

46 %

58 %

48 %

47 %

33 %

Plutôt probable

41 %

41 %

41 %

46 %

37 %

42 %

39 %

52 %

Ni probable ni improbable

8 %

8 %

12 %

7 %

4 %

7 %

11 %

13 %

Plutôt improbable

2 %

2 %

3 %

2 %

0 %

2 %

1 %

1 %

Très improbable

1 %

1 %

1 %

0 %

0 %

< 1 %

1 %

1 %

Je ne sais pas

< 1 %

< 1 %

0 %

0 %

1 %

< 1 %

0 %

1 %

Connaissance du programme EIC (parmi l’ensemble des jeunes Canadiens et Canadiennes)

Le nombre de jeunes Canadiens et Canadiennes qui connaissaient le programme EIC avant de répondre au sondage a augmenté depuis 2022, mais demeure faible. Ceux et celles qui le connaissaient déjà en avaient le plus souvent entendu parler par des amis ou des membres de leur famille, ou encore en effectuant des recherches générales sur Internet. Chez les répondants et répondantes qui n’avaient jamais entendu parler du programme, environ le tiers aimeraient en savoir plus à ce sujet, ce qui est semblable aux résultats antérieurs. Les recherches générales sur Internet, les écoles et le bouche-à-oreille sont les moyens préférés pour obtenir de plus amples renseignements.

Le pourcentage de jeunes qui connaissaient bien (9 %) et plutôt bien (11 %) le programme avant de répondre au sondage a augmenté depuis l’année dernière. Comme les années précédentes, ceux et celles qui avaient déjà entendu parler d’EIC sont plus susceptibles d’en avoir pris connaissance par l’entremise d’amis et de membres de leur famille (34 %) ou dans le cadre de recherches générales sur Internet (25 %). Les autres ont le plus souvent entendu parler du programme sur un campus universitaire ou à l’école (22 %), dans le cadre de leur travail (17 %) ou par l’entremise de personnes ou de groupes suivis sur les médias sociaux (17 %). Au total, le tiers (32 %) des jeunes qui connaissaient le programme en ont entendu parler directement par IRCC, soit par l’intermédiaire de son site Web, de ses comptes sur les médias sociaux ou des séances d’information.

Environ la moitié des répondants et répondantes (51 %) disent n’avoir jamais entendu parler du programme. Parmi eux, le tiers (29 %) ont indiqué qu’ils aimeraient en savoir plus à ce sujet, de préférence par l’intermédiaire de recherches sur Internet (46 %), de leur école (27 %) ou de leurs proches (26 %).

Tableau 31 : Connaissance du programme EIC
Question 17B : Avant de répondre au présent sondage, dans quelle mesure connaissiez-vous le programme Expérience internationale Canada?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Je connaissais bien le programme

9 %

9 %

3 %

11 %

9 %

7 %

12 %

6 %

4 %

Je connaissais plutôt bien le programme

11 %

11 %

4 %

14 %

11 %

8 %

14 %

8 %

7 %

Je connaissais un peu le programme

13 %

13 %

8 %

14 %

13 %

13 %

13 %

13 %

13 %

Je connaissais seulement le nom du programme

11 %

11 %

16 %

12 %

11 %

9 %

11 %

11 %

12 %

Je n’avais jamais entendu parler du programme

51 %

51 %

59 %

42 %

52 %

59 %

45 %

57 %

61 %

Je ne sais pas

5 %

5 %

10 %

7 %

4 %

3 %

4 %

5 %

3 %

Tableau 32 : Façon dont les gens ont pris connaissance du programme EIC
Question 18 : Comment avez-vous pris connaissance du programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui connaissaient déjà le programme EIC (n = 1 121). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 121)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 098)

16 et 17 ans (n = 23)*

18 à 24 ans (n = 482)

25 à 30 ans (n = 308)

31 à 35 ans (n = 308)

Hommes (n = 601)

Femmes (n = 513)

Total de 2022 (n = 887)

Par des amis ou de la famille

34 %

34 %

30 %

32 %

32 %

38 %

33 %

36 %

35 %

NET : Source d’IRCC/d’EIC

32 %

32 %

13 %

30 %

36 %

30 %

37 %

24 %

23 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/iec)

16 %

16 %

0 %

13 %

21 %

16 %

18 %

12 %

13 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

13 %

14 %

0 %

14 %

15 %

12 %

17 %

9 %

7 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

12 %

12 %

9 %

11 %

14 %

11 %

15 %

8 %

7 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada (veuillez indiquer de quel événement il s’agit)

< 1 %

< 1 %

4 %

0 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

< 1 %

Recherche générale sur Internet

25 %

25 %

17 %

23 %

28 %

25 %

25 %

25 %

24 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

22 %

21 %

30 %

23 %

23 %

17 %

21 %

22 %

21 %

Dans le cadre de mon travail

17 %

17 %

4 %

17 %

18 %

17 %

19 %

14 %

14 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

17 %

17 %

17 %

16 %

20 %

15 %

18 %

16 %

13 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

13 %

13 %

9 %

14 %

14 %

11 %

16 %

9 %

9 %

Par l’entremise d’une organisation reconnue (AIESEC, SWAP, etc.)

14 %

14 %

4 %

13 %

17 %

12 %

17 %

10 %

8 %

Sites Web particuliers que je visite (veuillez indiquer de quels sites Web il s’agit)

1 %

1 %

0 %

2 %

< 1 %

0 %

1 %

< 1 %

< 1 %

Autre

1 %

1 %

0 %

1 %

1 %

2 %

1 %

1 %

2 %

Je ne sais pas

5 %

4 %

30 %

4 %

5 %

5 %

3 %

7 %

7 %

Tableau 33 : Ceux et celles qui aimeraient recevoir des renseignements sur le programme EIC
Question 19 : Aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler d’EIC (n = 1 439). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 1 439)

Total des 18 ans et plus

(n = 1 389)

16 et 17 ans (n = 50)*

18 à 24 ans (n = 478)

25 à 30 ans (n = 388)

31 à 35 ans (n = 523)

Hommes (n = 587)

Femmes (n = 833)

Total de 2022 (n = 1 617)

Oui

29 %

29 %

22 %

32 %

33 %

24 %

29 %

29 %

30 %

Non

54 %

54 %

54 %

47 %

54 %

61 %

56 %

53 %

54 %

Incertain(e)

17 %

17 %

24 %

21 %

14 %

15 %

15 %

18 %

16 %

Tableau 34 : Préférence pour recevoir des renseignements sur le programme EIC
Question 20 : De quelle façon aimeriez-vous recevoir des renseignements sur le programme Expérience internationale Canada?
Sous-groupe : Ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler d’EIC et qui aimeraient recevoir des renseignements à ce sujet (n = 659); les 16 et 17 ans ne sont pas affichés en raison de la petite taille de l’échantillon (n = 23).

Total des 16 ans et plus (n = 659)

Total des 18 ans et plus

(n = 636)

18 à 24 ans (n = 254)

25 à 30 ans (n = 179)

31 à 35 ans (n = 203)

Hommes (n = 255)

Femmes (n = 392)

Total de 2022 (n = 743)

Recherche générale sur Internet

46 %

46 %

42 %

51 %

48 %

50 %

43 %

50 %

Campus d’établissement universitaire ou d’école

27 %

27 %

33 %

25 %

21 %

24 %

29 %

33 %

Par des amis ou de la famille

26 %

26 %

26 %

24 %

28 %

24 %

29 %

25 %

Dans le cadre de mon travail

22 %

22 %

17 %

22 %

28 %

23 %

21 %

22 %

Site Web d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Canada.ca/iec)

20 %

21 %

13 %

21 %

29 %

18 %

22 %

20 %

Compte Instagram Canadiens à l’étranger (EIC) : @eic_aletranger

17 %

17 %

15 %

21 %

16 %

12 %

20 %

16 %

Par l’entremise d’une organisation reconnue (AIESEC, SWAP, etc.)

16 %

16 %

14 %

19 %

17 %

14 %

18 %

18 %

Par une agence de presse (publication imprimée ou en ligne)

15 %

15 %

16 %

16 %

13 %

14 %

16 %

15 %

Séminaire ou séance d’information d’Expérience internationale Canada

15 %

16 %

12 %

19 %

16 %

14 %

16 %

17 %

Compte Facebook Canadiens à l’étranger - EIC : @CanadiensaletrangerEIC

13 %

13 %

8 %

18 %

16 %

11 %

15 %

15 %

Personne ou groupe que je suis sur les médias sociaux

13 %

13 %

13 %

13 %

14 %

13 %

13 %

15 %

Sites Web particuliers que je visite

1 %

1 %

1 %

0 %

3 %

1 %

2 %

1 %

Autre

3 %

3 %

1 %

5 %

3 %

2 %

4 %

4 %

Je ne sais pas

16 %

15 %

19 %

13 %

13 %

16 %

15 %

11 %

D. Motivations et obstacles pour le travail, les études et le bénévolat à l’extérieur du Canada

Incidence de la COVID-19 sur les attitudes en matière de voyages

L’intérêt des jeunes pour les voyages à l’étranger a augmenté, plus des trois quarts (78 %) affirmant qu’il est probable qu’ils voyagent à l’extérieur du Canada avant l’âge de 36 ans. L’envie latente pour les voyages perdure, et un pourcentage croissant de jeunes Canadiens et Canadiennes se sentent à l’aise de voyager tant qu’ils sont vaccinés (64 %).

La plupart des jeunes Canadiens et Canadiennes ont hâte de voyager à l’étranger, surtout pour le plaisir ou les affaires. La probabilité de voyager a augmenté depuis 2022, et ce, que ce soit pour le plaisir, le travail, les études ou le bénévolat. En effet, près de quatre personnes sur cinq (78 %) affirment qu’il est très ou plutôt probable qu’elles effectuent un voyage d’agrément ou d’affaires avant d’atteindre l’âge de 36 ans. Deux personnes sur cinq (42 %) se disent quant à elles au moins plutôt susceptibles de voyager précisément pour le travail.

Comparativement à 2022, les jeunes Canadiens et Canadiennes sont plus nombreux à se sentir à l’aise de voyager à l’étranger pourvu qu’ils soient entièrement vaccinés (64 %). Plusieurs ont toujours l’impression d’avoir des envies de voyage refoulées, plus de la moitié (57 %) des répondants et répondantes affirmant qu’ils sont plus susceptibles de voyager à l’étranger, puisqu’il était difficile de le faire pendant si longtemps en raison des restrictions. Bien qu’il soit toujours élevé, le niveau d’accord avec cet énoncé a chuté par rapport à 2022, alors que les restrictions en place étaient plus nombreuses. Plus de quatre personnes sur dix s’entendent pour dire qu’elles n’envisageraient plus de vivre à certains endroits (44 %), un résultat en hausse depuis 2022.

Tableau 35 : Jeunes susceptibles de voyager avant d’avoir 36 ans
Question 11 A : Dans quelle mesure est-il probable que vous pratiquiez l’une ou l’autre des activités suivantes à l’extérieur du Canada, dans le futur, avant l’âge de 36 ans?

Net : Très ou plutôt probable

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Voyage d’agrément ou d’affaires

78 %

79 %

70 %

75 %

84 %

78 %

77 %

80 %

76 %

Travail

42 %

42 %

44 %

49 %

42 %

34 %

48 %

36 %

34 %

Bénévolat

29 %

29 %

40 %

37 %

29 %

21 %

33 %

26 %

20 %

Études

29 %

28 %

48 %

40 %

26 %

18 %

33 %

24 %

20 %

Tableau 36 : Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les voyages
Question 12 : Maintenant que vous avez vécu la pandémie de COVID-19, dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Je me sens à l’aise de voyager à l’étranger, tant je suis entièrement vacciné(e)*

64 %

64 %

60 %

64 %

66 %

62 %

64 %

63 %

56 %

Il est plus probable que je voyage à l’étranger lorsque les restrictions auront été assouplies et qu’il sera (enfin) plus facile de voyager

57 %

57 %

47 %

55 %

61 %

56 %

56 %

58 %

64 %

Il y a des endroits dans le monde où je n’envisagerais plus de vivre, au cas où il y aurait une autre pandémie

44 %

44 %

44 %

47 %

46 %

41 %

47 %

42 %

39 %

La pandémie a fait en sorte qu’il est moins probable que je m’installe un jour à l’extérieur du Canada

36 %

36 %

21 %

36 %

38 %

34 %

39 %

32 %

33 %

Je ne me sentirai pas à l’aise de vivre dans un autre pays tant que les taux d’infection à la COVID-19 ne seront pas proches de zéro

31 %

31 %

23 %

36 %

31 %

25 %

36 %

25 %

34 %

Motivations et obstacles concernant les futurs voyages pour les jeunes Canadiens et Canadiennes

La possibilité de partir à l’aventure et la découverte d’une nouvelle culture demeurent les principaux facteurs incitant les jeunes Canadiens et Canadiennes à voyager. En revanche, les barrières linguistiques, les préoccupations financières et les obligations personnelles sont les raisons les plus courantes de ne pas voyager. Quatre personnes sur dix jugent probable qu’elles participent un jour à un programme international comme EIC, le plus souvent parce qu’elles ont une impression favorable de ce type d’expérience.

Lorsqu’on demande aux jeunes d’indiquer dans quelle mesure ils sont d’accord avec une liste de facteurs possibles les incitant à saisir des occasions à l’international, une majorité estime vouloir voyager pour explorer et partir à l’aventure (80 %) et apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture (78 %). L’épanouissement personnel (71 %), l’amélioration des compétences dans une deuxième langue (68 %) et le perfectionnement professionnel (57 %) sont aussi des facteurs de motivation importants. Tous ces résultats concordent avec ceux obtenus en 2022. Dans une nouvelle question ouverte, on a demandé aux répondants et répondantes de nommer d’autres facteurs de motivation; les réponses les plus courantes étaient semblables aux choix de réponse de la question précédente.

Les jeunes Canadiens et Canadiennes devaient aussi réfléchir aux facteurs qui les empêchent de rechercher des occasions de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’étranger. Les barrières linguistiques (58 %) et les difficultés financières (58 %) sont le plus souvent considérées comme des obstacles, suivies de près par les obligations à la maison (54 %) et le fait de ne pas savoir par où commencer (54 %). Les répondants et répondantes devaient ensuite indiquer d’autres obstacles dans une question ouverte, et les obligations personnelles (19 %) ainsi que les préoccupations financières (16 %) ont été mentionnées le plus souvent.

Après avoir réfléchi aux facteurs de motivation et aux obstacles, les jeunes Canadiens et Canadiennes devaient également indiquer la probabilité qu’ils participent à un programme comme EIC dans le futur. Quatre personnes sur dix (39 %) affirment qu’elles sont au moins plutôt susceptibles de prendre part à un tel programme, ce qui marque une hausse par rapport à 2022. Les impressions favorables à l’égard de ce type d’expérience (32 %), l’occasion de découvrir une nouvelle culture (18 %) et l’intérêt général pour les voyages (11 %) sont les raisons les plus souvent citées pour expliquer la probabilité de participer un jour à un programme de mobilité comme EIC; il s’agissait aussi des trois principales réponses en 2022. Les jeunes qui sont susceptibles de participer à un programme international dans le futur choisiraient le plus souvent l’Australie (22 %), l’Angleterre (14 %) et les États-Unis (13 %), trois pays anglophones, comme destination. Invités à indiquer ce qui fait de ces pays des destinations de prédilection, les jeunes mentionnent le plus souvent la culture (24 %), le fait qu’il s’agit d’un endroit qu’ils ont toujours voulu visiter (20 %) et l’intérêt en général (20 %).

Les principales raisons fournies par les jeunes pour qui une expérience internationale n’est ni probable ni improbable (23 % du total) sont les mêmes qu’en 2022 : l’incertitude ou le manque d’intérêt (18 %), suivis par l’étape de leur vie où ils se trouvent en général ou les obstacles liés à la famille (11 %). Ces raisons sont semblables, mais encore plus marquées chez les trois jeunes sur dix (33 %) qui ne souhaitent pas participer à un programme de mobilité à l’étranger : l’incertitude ou le manque d’intérêt (38 %) suivis de l’étape de la vie en général ou des obstacles liés à la famille (28 %).

Tableau 37 : Facteurs qui incitent à voyager
Question 13 : Pensez à ce qui vous incite à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Je veux...

Net : Fortement ou plutôt en accord

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Exploration et aventure

80 %

81 %

75 %

76 %

82 %

85 %

77 %

84 %

84 %

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture

78 %

78 %

74 %

75 %

80 %

81 %

75 %

82 %

81 %

Vivre une expérience de travail à l’étranger qui contribue à mon épanouissement personnel

71 %

71 %

68 %

68 %

74 %

70 %

67 %

75 %

72 %

Apprendre ou améliorer une langue seconde

68 %

68 %

62 %

68 %

70 %

66 %

66 %

69 %

65 %

Obtenir une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

57 %

57 %

52 %

61 %

59 %

52 %

59 %

55 %

55 %

Tableau 38 : Autres facteurs incitant à voyager
Question 14 : Quels sont les autres facteurs qui vous incitent à travailler, à étudier ou à faire du bénévolat à l’extérieur du Canada? (Mentions par 3 % des jeunes ou plus)

Facteurs de motivation

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Apprendre à connaître un nouveau pays ou une nouvelle culture (mets, religion, histoire, etc.)

25 %

25 %

33 %

24 %

27 %

24 %

22 %

28 %

Exploration et aventure

20 %

20 %

25 %

20 %

19 %

20 %

16 %

23 %

Vivre une expérience de travail à l’étranger qui contribue à mon épanouissement personnel

12 %

12 %

9 %

11 %

13 %

13 %

12 %

12 %

Rencontrer de nouvelles personnes/me faire de nouveaux amis

9 %

9 %

109 %

9 %

9 %

9 %

9 %

9 %

Obtenir de meilleures possibilités d’emploi avec un salaire plus élevé/meilleur

9 %

9 %

8 %

9 %

8 %

9 %

11 %

7 %

Changer de climat/de paysage/d’endroit où habiter

6 %

6 %

7 %

4 %

6 %

9 %

5 %

7 %

Voyager pour le plaisir/la détente

5 %

5 %

5 %

5 %

6 %

5 %

5 %

6 %

Aider les autres/changer les choses dans le monde

5 %

5 %

5 %

7 %

5 %

4 %

5 %

6 %

Obtenir une expérience internationale de travail ou de perfectionnement professionnel

4 %

4 %

3 %

5 %

4 %

4 %

4 %

5 %

Visiter des amis ou des membres de ma famille

4 %

4 %

5 %

6 %

3 %

2 %

4 %

4 %

Tableau 39 : Obstacles aux voyages
Question 15 : Pensez à ce qui vous empêche de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada; dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Net : Fortement ou plutôt en accord

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total (n = 2 504)

J’aurai des difficultés financières pour financer mon expérience de voyage

58 %

58 %

62 %

59 %

58 %

55 %

54 %

61 %

58 %

Je me heurterai à des obstacles linguistiques

58 %

58 %

49 %

59 %

59 %

55 %

56 %

59 %

59 %

J’ai trop d’obligations ici au Canada (p. ex., famille, enfants, carrière)

54 %

54 %

38 %

48 %

56 %

60 %

51 %

57 %

58 %

Je ne sais pas par où commencer

54 %

54 %

52 %

57 %

55 %

51 %

51 %

57 %

56 %

J’aurai des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada

50 %

50 %

36 %

49 %

53 %

48 %

49 %

49 %

49 %

J’éprouverai un sentiment de solitude ou d’isolement

48 %

48 %

32 %

51 %

48 %

45 %

45 %

50 %

46 %

Je ne me sentirai pas protégé ou en sécurité (p. ex., préoccupations concernant la sécurité personnelle, l’orientation raciale, religieuse ou sexuelle ou la discrimination fondée sur le sexe)

43 %

43 %

41 %

47 %

43 %

40 %

39 %

48 %

39 %

J’aurai des difficultés avec les coutumes, les lois et les normes culturelles du pays, ou je crains de subir un choc culturel

38 %

38 %

32 %

41 %

40 %

32 %

39 %

36 %

33 %

J’aurai des difficultés pour les documents ou les permis de voyage, de résidence ou d’emploi

37 %

37 %

32 %

42 %

37 %

32 %

38 %

35 %

34 %

J’ai des inquiétudes à propos de la pandémie de COVID-19 et d’autres pandémies éventuelles

37 %

37 %

25 %

42 %

36 %

33 %

37 %

37 %

44 %

Tableau 40 : Obstacles aux voyages
Question 16 : Quels autres facteurs vous empêchent de travailler, d’étudier ou de faire du bénévolat à l’extérieur du Canada? (Mentions par 3 % des jeunes ou plus)

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

J’ai trop d’obligations ici au Canada (p. ex., famille, enfants, carrière)

19 %

19 %

21 %

15 %

19 %

23 %

18 %

20 %

22 %

J’aurai des difficultés financières pour financer mon expérience de voyage

16 %

16 %

26 %

19 %

14 %

15 %

14 %

18 %

16 %

Cela ne m’intéresse pas/je préfère rester au Canada/je suis bien installé(e) ici/je veux seulement voyager pour le plaisir

9 %

10 %

4 %

9 %

9 %

11 %

9 %

10 %

7 %

Je ne sais pas par où commencer/je manque d’assurance pour le faire/cela m’obligerait à sortir de ma zone de confort

6 %

6 %

3 %

6 %

6 %

4 %

5 %

7 %

4 %

J’ai des problèmes de santé ou de bien-être

5 %

5 %

4 %

7 %

5 %

4 %

4 %

7 %

5 %

J’éprouverai un sentiment de solitude ou d’isolement

5 %

5 %

7 %

7 %

5 %

4 %

4 %

6 %

2 %

J’aurai des difficultés pour les documents ou les permis de voyage, de résidence ou d’emploi

3 %

3 %

3 %

4 %

4 %

2 %

3 %

3 %

2 %

J’aurai des difficultés à trouver un emploi à l’extérieur du Canada

3 %

3 %

1 %

3 %

3 %

2 %

2 %

4 %

2 %

Je n’ai pas assez de temps/de congés

3 %

3 %

1 %

3 %

3 %

3 %

3 %

2 %

3 %

J’aurai des difficultés avec les coutumes, les lois et les normes culturelles du pays, ou je crains de subir un choc culturel

3 %

3 %

5 %

3 %

3 %

2 %

3 %

2 %

2 %

Tableau 41 : Probabilité de participer à un programme comme EIC dans le futur
Question 27 : Dans quelle mesure est-il probable ou improbable que vous participiez à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme Expérience internationale Canada dans l’avenir?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Total de 2022 (n = 2 504)

Net : Probable

39 %

39 %

33 %

49 %

39 %

28 %

43 %

34 %

30 %

Très probable

12 %

12 %

8 %

15 %

12 %

8 %

14 %

10 %

7 %

Plutôt probable

27 %

27 %

25 %

33 %

27 %

20 %

29 %

24 %

22 %

Ni probable ni improbable

23 %

23 %

26 %

24 %

21 %

25 %

24 %

22 %

23 %

Plutôt improbable

14 %

14 %

18 %

12 %

17 %

15 %

12 %

17 %

18 %

Très improbable

19 %

20 %

10 %

10 %

21 %

29 %

17 %

22 %

25 %

Je ne sais pas

4 %

4 %

14 %

6 %

3 %

3 %

3 %

5 %

4 %

Tableau 42 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable ou improbable (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux et celles pour qui la participation future à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme EIC est probable (n = 713). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 993)

Total des 18 ans et plus

(n = 969)

16 et 17 ans (n = 24)*

18 à 24 ans (n = 465)

25 à 30 ans (n = 273)

31 à 35 ans (n = 231)

Hommes (n = 515)

Femmes (n = 470)

Total de 2022 (n = 713)

J’ai une impression favorable du programme/j’éprouve de la curiosité à ce sujet/le programme semble intéressant

32 %

32 %

33 %

29 %

36 %

32 %

27 %

38 %

30 %

Je veux découvrir une nouvelle culture et faire l’expérience de la vie et du travail à l’étranger

18 %

18 %

17 %

17 %

19 %

19 %

19 %

17 %

19 %

J’aime voyager/visiter de nouveaux endroits

11 %

11 %

21 %

11 %

11 %

11 %

9 %

14 %

14 %

Préférences, choix et expériences personnels

7 %

7 %

8 %

9 %

7 %

6 %

9 %

6 %

2 %

J’ai besoin d’en savoir plus/si l’occasion se présente

4 %

4 %

4 %

4 %

4 %

5 %

3 %

6 %

4 %

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

4 %

4 %

4 %

3 %

3 %

5 %

2 %

6 %

3 %

Cela viendrait ajouter de l’expérience à mon CV/améliorerait mes chances d’obtenir un emploi au Canada

4 %

4 %

4 %

3 %

4 %

4 %

4 %

4 %

8 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

3 %

3 %

0 %

2 %

4 %

3 %

2 %

4 %

5 %

Tableau 43 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable ou improbable (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux et celles pour qui la participation future à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme EIC n’est ni probable ni improbable (n = 595). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 595)

Total des 18 ans et plus

(n = 576)

18 à 24 ans (n = 228)

25 à 30 ans (n = 145)

31 à 35 ans (n = 203)

Hommes (n = 279)

Femmes (n = 309)

Total de 2022 (n = 580)

Je ne suis pas certain(e) de l’avenir/je ne suis pas intéressé(e)/j’aime le Canada

18 %

17 %

16 %

17 %

18 %

15 %

20 %

25 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

11 %

11 %

4 %

12 %

17 %

9 %

12 %

15 %

J’ai besoin d’en savoir plus/si l’occasion se présente

10 %

10 %

9 %

16 %

7 %

8 %

12 %

11 %

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

10 %

10 %

9 %

11 %

10 %

10 %

9 %

9 %

Cela dépend des occasions offertes à l’international

5 %

5 %

5 %

4 %

6 %

6 %

4 %

8 %

J’ai une impression favorable du programme/j’éprouve de la curiosité à ce sujet/le programme semble intéressant

4 %

4 %

4 %

6 %

4 %

3 %

5 %

6 %

Je n’y ai jamais pensé auparavant

4 %

4 %

6 %

3 %

2 %

3 %

4 %

3 %

Préférences, choix et expériences personnels

3 %

3 %

6 %

1 %

2 %

3 %

4 %

2 %

Je ne peux pas y participer/je ne suis peut-être pas admissible/il y a trop de restrictions/c’est trop de travail

3 %

4 %

2 %

3 %

6 %

3 %

4 %

4 %

Tableau 44 : Raisons pour lesquelles la participation à un programme comme EIC est probable ou improbable (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 28 : Pourquoi donnez-vous cette réponse?
Sous-groupe : Ceux et celles pour qui la participation future à un programme de travail et de voyage à l’étranger comme EIC est improbable (n = 860). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 860)

Total des 18 ans et plus

(n = 840)

16 et 17 ans (n = 20)*

18 à 24 ans (n = 212)

25 à 30 ans (n = 256)

31 à 35 ans (n = 372)

Hommes (n = 353)

Femmes (n = 498)

Total de 2022 (n = 1 097)

Je ne suis pas certain(e) de l’avenir/je ne suis pas intéressé(e)/j’aime le Canada

38 %

38 %

30 %

41 %

40 %

35 %

40 %

35 %

34 %

Âge/famille/étape de la vie/moment

28 %

29 %

10 %

13 %

25 %

40 %

24 %

32 %

35 %

Je m’inquiète de ma carrière/de mes finances/des visas/du processus/de la sécurité

18 %

18 %

10 %

15 %

18 %

20 %

16 %

20 %

20 %

Je ne peux pas y participer/je ne suis peut-être pas admissible/il y a trop de restrictions/c’est trop de travail

5 %

6 %

0 %

4 %

3 %

8 %

5 %

6 %

4 %

Je préfère m’occuper des choses moi-même, et non dans le cadre d’un programme

3 %

3 %

25 %

5 %

3 %

2 %

3 %

4 %

2 %

J’ai besoin d’en savoir plus/si l’occasion se présente

3 %

3 %

10 %

3 %

4 %

2 %

3 %

3 %

2 %

Tableau 45 : Pays d’intérêt pour les voyages à l’étranger (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 29 : Imaginez que vous participiez dans le futur à un programme de travail et voyage à l’étranger comme EIC; quels seraient les pays où vous souhaiteriez le plus vous rendre pour vivre cette expérience?

Total des 16 ans et plus (n = 2 560)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 487)

16 à 17 ans (n = 73)

18 à 24 ans (n = 960)

25 à 30 ans (n = 696)

31 à 35 ans (n = 831)

Hommes (n = 1 188)

Femmes (n = 1 346)

Australie

22 %

23 %

7 %

23 %

24 %

23 %

22 %

23 %

Angleterre

14 %

14 %

16 %

12 %

17 %

14 %

12 %

16 %

États-Unis d’Amérique

13 %

13 %

11 %

12 %

13 %

14 %

14 %

12 %

Japon

12 %

12 %

12 %

13 %

12 %

11 %

13 %

11 %

France

12 %

12 %

18 %

12 %

11 %

13 %

10 %

14 %

Italie

9 %

9 %

15 %

8 %

9 %

10 %

8 %

11 %

Allemagne

8 %

8 %

10 %

7 %

7 %

9 %

9 %

7 %

Nouvelle-Zélande

7 %

7 %

7 %

4 %

8 %

10 %

5 %

9 %

Argentine

6 %

6 %

4 %

8 %

6 %

4 %

9 %

4 %

Irlande

5 %

5 %

5 %

4 %

6 %

6 %

4 %

7 %

Grèce

5 %

5 %

4 %

6 %

4 %

5 %

4 %

6 %

Belgique

5 %

5 %

5 %

5 %

4 %

5 %

6 %

4 %

Espagne

5 %

5 %

7 %

3 %

5 %

7 %

4 %

6 %

Costa Rica

4 %

4 %

8 %

4 %

4 %

4 %

3 %

6 %

Suisse

4 %

4 %

0 %

3 %

5 %

5 %

4 %

5 %

Chine

4 %

4 %

5 %

5 %

4 %

3 %

5 %

3 %

Brésil

4 %

4 %

10 %

5 %

2 %

3 %

4 %

3 %

Autriche

3 %

3 %

3 %

4 %

4 %

3 %

4 %

3 %

Corée du Sud

3 %

3 %

3 %

4 %

3 %

4 %

3 %

4 %

Écosse

3 %

3 %

4 %

2 %

4 %

4 %

1 %

5 %

Norvège

3 %

3 %

4 %

3 %

3 %

3 %

3 %

3 %

Suède

3 %

3 %

1 %

2 %

4 %

4 %

2 %

3 %

Danemark

3 %

3 %

4 %

3 %

2 %

3 %

2 %

3 %

Tableau 46 : Pays d’intérêt pour les voyages à l’étranger (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 29 : Imaginez que vous participiez dans le futur à un programme de travail et voyage à l’étranger comme EIC; quels seraient les pays où vous souhaiteriez le plus vous rendre pour vivre cette expérience? Sous-groupe : Ceux et celles pour qui la participation à un programme comme EIC est très ou plutôt probable (n = 908)

Destinations de prédilection pour les jeunes pour qui la participation au programme est probable

Total des 16 ans et plus (n = 908)

Australie

29 %

Angleterre

19 %

France

10 %

États-Unis d’Amérique

9 %

Japon

9 %

Argentine

9 %

Italie

8 %

Allemagne

8 %

Nouvelle-Zélande

8 %

Belgique

8 %

Chine

8 %

Grèce

7 %

Autriche

7 %

Costa Rica

6 %

Espagne

5 %

Algérie

5 %

Brésil

5 %

Suisse

5 %

Irlande

5 %

Corée du Sud

4 %

Arménie

4 %

Angola

4 %

Afghanistan

4 %

Danemark

3 %

Bahreïn

3 %

Barbade

3 %

Norvège

3 %

Émirats arabes unis

3 %

Tableau 47 : Pays d’intérêt pour les voyages à l’étranger (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 30 : Qu’est-ce qui, d’après vous, fait de ces pays des destinations de prédilection?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont nommé au moins un pays à la question 29 (n = 2 122). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Total des 16 ans et plus (n = 2 112)

Total des 18 ans et plus

(n = 2 053)

16 et 17 ans (n = 59)*

18 à 24 ans (n = 785)

25 à 30 ans (n = 579)

31 à 35 ans (n = 689)

Hommes (n = 992)

Femmes (n = 1 099)

Culture/histoire/musique

24 %

24 %

32 %

24 %

21 %

26 %

22 %

26 %

Lieu où j’ai toujours voulu aller/explorer/visiter

20 %

20 %

22 %

20 %

22 %

19 %

16 %

24 %

Intérêt particulier/endroits plaisants/pays que j’aime

20 %

20 %

15 %

21 %

22 %

18 %

22 %

18 %

Endroit magnifique/paysage/nature/décor

12 %

12 %

15 %

15 %

10 %

11 %

11 %

13 %

La langue est la même/on y parle anglais ou français

11 %

11 %

7 %

8 %

11 %

15 %

9 %

14 %

Connaissance du pays/déjà visité/j’aime cet endroit

9 %

9 %

2 %

7 %

10 %

10 %

7 %

10 %

Économie forte/possibilités d’emploi

8 %

9 %

5 %

7 %

10 %

9 %

9 %

8 %

Pays développé/sûr

6 %

6 %

0 %

4 %

6 %

8 %

5 %

6 %

Climat agréable/temps chaud

6 %

6 %

5 %

5 %

4 %

8 %

5 %

7 %

Famille/amis/je connais des gens

5 %

5 %

7 %

7 %

3 %

5 %

5 %

5 %

J’en ai entendu du bien/bonne réputation

5 %

5 %

5 %

7 %

3 %

4 %

5 %

4 %

Style de vie/politique

4 %

4 %

5 %

3 %

4 %

5 %

4 %

5 %

Population sympathique

4 %

4 %

5 %

4 %

3 %

4 %

4 %

4 %

Nourriture et boissons

4 %

4 %

5 %

3 %

3 %

5 %

4 %

3 %

Langue différente/pour apprendre une nouvelle langue

3 %

2 %

7 %

2 %

3 %

3 %

2 %

3 %

Tableau 48 : Pays d’intérêt pour les voyages à l’étranger (mentions par au moins 3 % des jeunes)
Question 30 : Qu’est-ce qui, d’après vous, fait de ces pays des destinations de prédilection?
Sous-groupe : Ceux et celles qui ont nommé au moins un pays à la question 29 et pour qui la participation à un programme comme EIC est au moins plutôt probable à la question 23 (n = 408). * Échantillon de petite taille; les résultats doivent être interprétés avec prudence.

Principales raisons des jeunes susceptibles de participer au programme

Total des 16 ans et plus (n = 408)

Intérêt particulier/endroits plaisants/pays que j’aime

21 %

Lieu où j’ai toujours voulu aller/explorer/visiter

16 %

Culture/histoire/musique

16 %

Endroit magnifique/paysage/nature/décor

8 %

Économie forte/possibilités d’emploi

7 %

Population sympathique

4 %

Connaissance du pays/déjà visité/j’aime cet endroit

4 %

Pays développé/sûr

4 %

J’en ai entendu du bien/bonne réputation

4 %

Famille/amis/je connais des gens

3 %

Climat agréable/temps chaud

3 %

Autre

10 %

Je ne saurais dire/je refuse de répondre

13 %

Annexe A : Méthodologie de recherche

Afin de répondre aux objectifs d’IRCC, l’étude a été menée en deux volets auprès de jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans.

Phase qualitative

Environics Research a réalisé, en janvier et en février 2023, une série de 16 séances de discussion en groupe auprès de 120 jeunes Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans pour les inviter à discuter de leurs expériences et de leurs perceptions relatives aux voyages internationaux en général, ainsi qu’au programme Expérience internationale Canada (EIC). Les séances se sont déroulées en ligne sur la plateforme Zoom. Les groupes ont été recrutés au sein de la population générale par région, soit en Ontario (2), en Colombie-Britannique (1), dans les provinces de l’Atlantique (1), au Manitoba et en Saskatchewan (1), en Alberta (1) et au Québec (2). D’autres groupes ont ciblé précisément les membres de la communauté 2SLGBTQI+ (2), les jeunes présentant une déficience visuelle ou auditive ou un problème de mobilité (1), les jeunes femmes dans les STIM (1), les Autochtones (3) et les jeunes ayant déjà pris part au programme Expérience internationale Canada (1). Les deux séances du Québec ont été menées en français, et les quatorze autres, en anglais.

Tableau 49 : Calendrier des séances de discussion

Groupe cible

Date

Heure

Nombre de participant(e)s

Ontario - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Mardi 24 janvier

18 h HNE

7

Colombie-Britannique - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Mardi 24 janvier

20 h HNE (17 h HNP)

7

Provinces de l’Atlantique - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Mercredi 25 janvier

17 h HNE (18 h HNA)

8

Alberta - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Mercredi 25 janvier

19 h HNE (17 h HNR)

7

Ontario - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Jeudi 26 janvier

17 h HNE

8

Manitoba et Saskatchewan - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en anglais)

Jeudi 26 janvier

19 h HNE (18 h HNC)

8

Jeunes de 16 à 24 ans de la communauté 2SLGBTQI+

Lundi 6 février

20 h HNE

8

Québec - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en français)

Mardi 7 février

17 h HNE

6

Québec - Jeunes de 16 à 35 ans au sein de la population générale (en français)

Mardi 7 février

19 h HNE

8

Jeunes de 25 à 35 ans de la communauté 2SLGBTQI+ (en anglais)

Mercredi 8 février

20 h HNE

8

Jeunes ayant une déficience visuelle ou auditive ou un trouble de mobilité (en anglais)

Jeudi 9 février

18 h HNE

7

Jeunes femmes qui étudient ou qui ont terminé leurs études dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie ou des mathématiques [STIM] (en anglais)

Jeudi 9 février

20 h HNE

7

Jeunes Autochtones de 16 à 35 ans (en anglais)

Mardi 21 février

18 h HNE

8

Jeunes Autochtones de 16 à 35 ans (en anglais)

Mercredi 22 février

19 h HNE

8

Jeunes Autochtones de 16 à 35 ans (en anglais)

Jeudi 23 février

20 h HNE

8

Ancien(ne)s participant(e)s au programme EIC (en anglais)

Mardi 28 février

19 h HNE

7

Les participants et participantes avaient entre 16 et 35 ans, et appartenaient à différents groupes d’âge, niveaux de scolarité et milieux. Les séances de discussion, de 90 minutes environ, regroupaient entre six et huit personnes (sur les huit recrutées pour chacun des groupes). Dans la plupart des groupes, une somme de 125 $ a été remise aux gens pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence. Dans les groupes de jeunes Autochtones, la somme était de 175 $ et, dans les groupes d’anciens participants et d’anciennes participantes au programme EIC, de 100 $.

Toutes les séances ont été enregistrées sur bandes audio et vidéo pour pouvoir être utilisées par l’équipe de recherche lors de l’analyse subséquente. Les gens devaient consentir à un tel enregistrement durant le processus de recrutement et au début de chaque séance. On les assurait cependant que leurs renseignements personnels et la confidentialité de leurs réponses seraient préservés. L’intégralité de la phase qualitative a été menée conformément aux normes professionnelles et aux lois fédérales applicables (p. ex., la LPRPDE).

Recrutement

Le recrutement a été effectué selon deux méthodes. Pour tous les groupes, à l’exception de ceux composés de jeunes Autochtones et d’anciens participants et participantes du programme EIC, le recrutement a été effectué par le partenaire d’Environics, Trend Research, une entreprise de recrutement d’études qualitatives bien établie et parmi les plus respectées au pays. Cette activité de recrutement a été menée au téléphone et par courriel par l’équipe professionnelle de recruteurs qualifiés et expérimentés de Trend. Trend gère un panel de participants potentiels à des études qualitatives partout au Canada. Le panel est composé de personnes qui ont pris part à des sondages quantitatifs et qui ont accepté que l’on communique de nouveau avec elles pour prendre part à des études qualitatives rémunérées, ainsi que de personnes recrutées au moyen de publicités sur les médias sociaux.

Environics a mis au point un questionnaire de recrutement, puis l’a transmis à IRCC à des fins de vérification avant de le déployer. Les participants et participantes ont été joints aléatoirement par téléphone ou par courriel, puis ont fait l’objet d’une sélection afin de s’assurer qu’ils étaient invités à la séance pertinente. Ils ont également été sélectionnés de façon à assurer un mélange de sexes, de niveaux de scolarité et d’âges au sein des groupes, mais aussi en tenant compte de leur aisance à exprimer librement leur opinion devant d’autres personnes. Les critères d’exclusion standards ont été appliqués (emploi dans le domaine des études de marché, des médias ou pour le gouvernement fédéral, et participation récente à une séance de discussion en groupe). Les personnes recrutées par Trend se sont vu offrir la somme de 125 $ pour les inciter à prendre part à la discussion et les remercier de leur présence.

Les trois groupes de jeunes Autochtones et le groupe d’anciens participants et participantes au programme EIC ont été recrutés selon une approche de réseautage, dans le cadre de laquelle on a demandé à des organisations au service des jeunes Autochtones et aux organisations partenaires d’EIC de transmettre de l’information au sujet de l’étude dans leurs propres réseaux. Les personnes intéressées ont été invitées à communiquer avec Environics Research. Celles qui l’ont fait ont fait l’objet d’une sélection selon les mêmes critères généraux que ceux utilisés pour d’autres séances de discussion et pour assurer leur admissibilité comme jeunes Autochtones (par auto-identification) ou comme anciens participants et participantes au programme EIC. L’approche de réseautage a été utilisée en raison de la proportion relativement faible de ces groupes au sein de la population générale. Il convient de noter que quelques membres des groupes régionaux recrutés par Trends au sein de la population générale s’identifiaient aussi comme Autochtones. Les participants et participantes aux groupes de jeunes Autochtones ont reçu une somme de 175 $, tandis que les anciens participants et participantes au programme EIC ont reçu 100 $.

Les jeunes Autochtones ont été recrutés dans le but de rejoindre un ensemble varié d’Autochtones vivant partout au Canada, mais aucun quota précis n’a été établi. Les participants et participantes résidaient dans des communautés partout au Canada. Il convient de souligner que le tableau suivant est basé sur la province ou le territoire de résidence permanente; certains jeunes fréquentent actuellement une école loin de leur communauté d’origine.

Tableau 50 : Résidence des participants et participantes des groupes d’Autochtones

Province/territoire

Nombre

Alberta

5

Colombie-Britannique

3

Manitoba

2

Nouveau-Brunswick

1

Terre-Neuve-et-Labrador

3

Nouvelle-Écosse

3

Ontario

3

Québec

2

Saskatchewan

1

Yukon

1

Total

24

Au cours du recrutement, on a demandé aux jeunes d’indiquer à quel groupe autochtone ils s’identifiaient, soit les Premières Nations, les Métis ou les Inuits. Des 24 participants et participantes, 14 étaient membres des Premières Nations, 6 étaient des Métis et 4 étaient des Inuits.

Tableau 51 : Identité autochtone des jeunes

Province/territoire

Nombre

Membres des Premières Nations

14

Métis

6

Inuits

4

Total

24

En plus des groupes d’identité plus larges, de nombreux membres des Premières Nations ont nommé les nations, les bandes et les communautés auxquelles ils sont liés, y compris un large éventail de peuples comme les Mohawks, les L’nu, les Micmacs, les Dénés, les Algonquins, les Ojibwés, les Pieds-Noirs et les Cris, et souvent en nommant des communautés plus précises au sein de ces groupes (par exemple, Akwesasne, Siksika, Wiikwemkoong, etc.).

Animation

Deux chercheuses d’expérience ont animé la majorité des séances :

Limites

L’étude qualitative jette un regard sur la diversité des opinions présentes au sein d’une population, plutôt que sur la pondération de ces opinions, ce que mesurerait une étude quantitative. Les résultats d’une recherche de ce type doivent être considérés comme des indications, mais ils ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la population.

Phase quantitative

Le sondage quantitatif en ligne a été mené dans le but d’explorer le comportement et les motivations des jeunes Canadiens et Canadiennes en matière de voyages, selon leur propre perspective. Il a permis de recueillir de l’information sur leurs expériences de voyage, leurs opinions des voyages en général et après la pandémie, leurs impressions du programme EIC et leurs intentions concernant les voyages à l’étranger pour l’avenir.

Conception et pondération de l’échantillon

Un échantillon de 2 560 citoyens et citoyennes du Canada âgés de 16 à 35 ans a été sélectionné à partir d’un panel en ligne de Canadiens et Canadiennes ayant consenti à participer à des sondages en ligne. L’admissibilité a été évaluée par l’intermédiaire d’un questionnaire de recrutement au début du sondage. L’échantillon a été stratifié par région, âge et genre de façon à correspondre aux pourcentages fournis par IRCC, d’après les données du recensement de 2021. Étant donné le faible nombre de répondants et répondantes de 16 et 17 ans, ceux-ci n’ont pas été pondérés.

Tableau 52 : Genre

% de la population

% de l’échantillon pondéré

Nbre réel non pondéré

Nbre réel pondéré

Genre masculin

49 %

50 %

1 188

1 286

Genre féminin

51 %

49 %

1 346

1 250

Autre

1 %

23

21

Aucune réponse

< 1 %

3

3

Tableau 53 : Âge

% de la population

% de l’échantillon pondéré

Nbre réel non pondéré

Nbre réel pondéré

16 et 17 ans

9 %

3 %

73

73

De 18 à 24 ans

32 %

36 %

960

911

De 25 à 35 ans

59 %

62 %

1 527

1 576

Tableau 54 : Province/territoire

% de la population

% de l’échantillon pondéré

Nbre réel non pondéré

Nbre réel pondéré

Atlantique

6 %

6 %

150

156

Québec

21 %

22 %

558

574

Ontario

40 %

39 %

1005

995

Manitoba/Saskatchewan

7 %

7 %

180

177

Alberta

12 %

12 %

333

316

C.-B./territoires

14 %

13 %

334

341

Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Bien que les panels à participation volontaire ne soient pas des échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes. Les répondants et répondantes ont été informés de leurs droits en matière de protection de leurs renseignements personnels et de leur anonymat.

Conception du questionnaire et préenquête

Environics a adapté le questionnaire de sondage fourni par IRCC de façon à atteindre les objectifs de recherche. Une fois achevé, le questionnaire a été traduit en français. La version définitive du sondage en ligne et du questionnaire de recrutement est incluse à l’annexe B du présent document.

Les analystes de données d’Environics ont programmé le questionnaire avant de soumettre celui-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et la logique du questionnaire (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer le questionnaire en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants et répondantes à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Puisqu’aucun changement ne s’est avéré nécessaire après la préenquête, les réponses (60 en anglais et 23 en français) ont été prises en compte dans l’analyse.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Il s’est déroulé du 15 février (test préliminaire de prélancement) au 5 mars 2023. Il fallait en moyenne 15 minutes pour répondre au sondage quantitatif dans son intégralité.

Les répondants et répondantes ont eu la possibilité d’y répondre dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Taux de participation

Le taux de participation pour le sondage était de 6,8 % (soit le nombre d’unités répondantes divisé par la somme des cas non résolus, des unités admissibles non répondantes et des unités répondantes).

Le taux de réponse est le suivant :

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon définitif de la population générale (non pondéré) de jeunes citoyens et citoyennes du Canada âgés de 16 à 35 ans, comparativement à la population réelle de Canadiens et Canadiennes de 16 à 35 ans (d’après les données du recensement de 2021). Les échantillons d’âge non pondérés de 18 ans et plus sont très semblables aux données du recensement. Les hommes sont légèrement sous-représentés dans l’échantillon non pondéré en raison de leur taux généralement plus faible de participation aux sondages par panel en ligne.

Tableau 55 : Biais de non-réponse de l’échantillon de jeunes – Genre (de 16 à 35 ans)

Échantillon (non pondéré)

Au Canada (recensement de 2021)

Genre masculin

46,4 %

50,8 %

Genre féminin

52,6 %

49,2 %

Tableau 56 : Biais de non-réponse de l’échantillon de jeunes – Âge (de 16 à 35 ans)

Échantillon (non pondéré)

Au Canada (recensement de 2021)

16 et 17 ans

2,9 %

8,7 %

De 18 à 24 ans

37,5 %

32,5 %

De 25 à 35 ans

59,6 %

58,8 %

Limites

Puisque les sondages par panel en ligne ne font pas appel à des échantillons probabilistes tirés au hasard, il est impossible de calculer une estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage. Même s’ils n’utilisent pas d’échantillons probabilistes tirés au hasard, les sondages en ligne peuvent tout de même être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

Annexe B : Instruments de recherche des phases quantitative et qualitative

Les instruments de recherche des phases quantitative et qualitative sont fournis en français et en anglais dans un document distinct.