Nom du fournisseur : Phoenix SPI
Numéro de contrat : CW2269250
Valeur du contrat : 138 128,28 $ (incluant les taxes applicables)
Date d’attribution du contrat : 2023-01-19
Date de présentation du rapport : 2023-03-31
Numéro d’enregistrement : POR 118-22
Pour obtenir plus d’informations, prière de communiquer avec IRCC à l’adresse suivante :
IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca
This report is also available in English.
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage téléphonique de 15 minutes réalisé par Phoenix SPI auprès de 3 400 Canadiens pour le compte d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada entre le 31 janvier et le 17 mars 2023.
This report is also available in English under the title : 2022-23 IRCC Annual Tracking Survey.
Cette publication peut être reproduite uniquement à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière de communiquer avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à l’adresse courriel IRCC.COMMPOR-ROPCOMM.IRCC@cic.gc.ca ou à l’adresse suivante :
Direction générale des communications
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada
Tour Jean-Edmonds Sud
365, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario) K1A 1L1
Numéro de catalogue : C4-183/1-2023F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-49549-1
Publication connexe(numéro d’enregistrement : POR 118-22)
Numéro de catalogue : CI4-183/1-2023E-PDF
ISBN : 978-0-660-49548-4
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, 2023
En ma qualité de cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de l’électorat ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son dirigeant.
Alethea Woods, présidente, Phoenix SPI
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de mener un sondage téléphonique auprès des Canadiens afin d’évaluer les perceptions de la population à l’égard de l’immigration et des questions connexes. Phoenix SPI présente avec plaisir ce rapport à IRCC.
IRCC est le ministère du gouvernement du Canada qui est responsable des questions relatives à l’immigration au Canada, aux réfugiés et à la citoyenneté canadienne. IRCC dirige un programme de recherche permanent afin d’aider le Ministère à mieux comprendre les attitudes des Canadiens à l’égard des questions entourant la citoyenneté et l’immigration. Dans le cadre de ce programme, IRCC réalise des études de suivi annuelles par téléphone depuis 1996.
L’étude de suivi annuelle fournit au Ministère des données de suivi comparables sur les attitudes de la population à l’égard de l’immigration et de questions connexes, ce qui est d’une importance capitale pour les politiques, les programmes et les services d’IRCC. L’étude de cette année visait précisément à évaluer les perceptions des Canadiens concernant ce qui suit :
L’étude, qui évaluait les attitudes des Canadiens à l’égard d’éléments clés du mandat du Ministère, a soutenu IRCC en faisant ce qui suit :
Entre le 31 janvier et le 17 mars 2023, un sondage téléphonique de 15 minutes par composition aléatoire a été mené auprès d’un échantillon de 3 400 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Un échantillon probabiliste à double base de sondage (téléphone cellulaire et ligne terrestre) qui se chevauche a été utilisé pour réduire au minimum l’erreur de couverture : 65 % de la base de sondage était des numéros de téléphone cellulaire et 35 %, des numéros de téléphone fixe. La base de sondage était disproportionnée sur le plan géographique afin d’améliorer l’exactitude des résultats de certaines régions. Selon un échantillon de cette taille, les résultats globaux peuvent être considérés comme exacts, avec une marge d’erreur de ±1,7 %, 19 fois sur 20 (ajustés pour refléter l’échantillonnage géographiquement disproportionné). Les marges d’erreur sont plus grandes pour les résultats relatifs aux sous-groupes de l’échantillon total. Les spécifications techniques complètes se trouvent à l’annexe : 1. Spécifications techniques.
On a demandé aux Canadiens leur opinion sur les niveaux d’immigration actuels et leur point de vue à propos des effets de l’immigration sur le Canada. Vous trouverez ci-dessous les résultats compilés.
Environ la moitié des Canadiens sondés (52 %) estiment que le Canada accueille le bon nombre d’immigrants. Les répondants qui ne sont pas de cet avis étaient divisés également entre les personnes qui estiment que le Canada accueille un nombre trop important d’immigrants (22 %) et les personnes qui jugent que le nombre de nouveaux immigrants au Canada est trop faible (22 %).
Un trop grand nombre | Juste assez | Trop peu | Ne sait pas | |
---|---|---|---|---|
À votre avis, est-ce qu’il y a un trop grand nombre, trop peu ou juste assez d’immigrants qui viennent au Canada? | 22 % | 52 % | 22 % | 4 % |
À l'heure actuelle, le Canada vise à accepter 465 000 immigrants en 2023. Diriez-vous que ce serait… | 35 % | 51 % | 10 % | 4 % |
465 000 immigrants représentent environ 1 % de la population actuelle du Canada. Compte tenu de cela, diriez-vous que ce serait… | 27 % | 50 % | 20 % | 2 % |
Lorsqu’on leur a dit que le Canada prévoyait accepter 465 000 immigrants en 2023, les opinions ont légèrement changé. Alors que la moitié des répondants (51 %) ont déclaré qu’il s’agit d’un bon nombre, environ le tiers (35 %) des Canadiens estimaient que le nombre est trop élevé (une hausse par rapport aux 22 % qui ont déclaré que les niveaux d’immigration actuels sont trop élevés lorsqu’on ne leur fournit pas le nombre réel). Dix pour cent des répondants ont dit qu’avec 465 000 immigrants, le Canada accueille trop peu d’immigrants (une baisse par rapport aux 22 % ayant dit qu’il y a trop peu d’immigrants qui viennent au Canada lorsqu’on ne leur donne pas le nombre réel).
Les opinions ont de nouveau changé lorsque les répondants ont su que 465 000 immigrants représentaient environ un pour cent de la population totale du Canada. Selon une proportion moins importante de Canadiens sondés, 465 000 immigrants constituent un trop grand nombre (27 % comparativement à 35 % lorsque le contexte supplémentaire n’était pas fourni) et un plus grand pourcentage des répondants ont indiqué que c’était trop peu (20 % par rapport à 10 %) lorsqu’ils ont appris que 465 000 immigrants équivalaient à environ un pour cent de la population actuelle du pays.
On a demandé aux Canadiens ce qu’ils pensent du nombre d’immigrants qui viennent s’installer dans leur ville ainsi que dans leur province ou territoire.
À l’échelle locale, plus de quatre Canadiens sondés sur 10 (45 %) ont déclaré qu’environ le bon nombre d’immigrants viennent s’installer dans leur ville ou leur village, tandis que 27 % ont dit qu’il y en a trop peu et 20 % sont d’avis que le nombre est trop important (8 % ne savaient pas).
Lorsqu’on leur a posé des questions sur leur province ou territoire, presque autant de Canadiens (43 %) ont répondu qu’il y avait un bon nombre d’immigrants qui venaient s’y installer. Par contre, 20 % ont répondu qu’il y en avait trop peu (comparativement à 27 % qui avaient cette impression à l’égard de leur ville ou village) et 26 % jugent qu’un trop grand nombre (comparativement à 20 % lorsque l’accent était mis sur leur ville ou leur village) immigrent dans leur province ou territoire. Dix pour cent ne savaient pas.
Un trop grand nombre | Juste assez | Trop peu | Ne sait pas | |
---|---|---|---|---|
Est-ce qu’il y a un trop grand nombre, trop peu ou juste assez d’immigrants qui arrivent dans votre ville ou village? | 20 % | 45 % | 27 % | 8 % |
Est-ce qu’il y a un trop grand nombre, trop peu ou juste assez d’immigrants qui arrivent dans votre province ou territoire? | 26 % | 43 % | 20 % | 10 % |
Les Canadiens ont été interrogés sur les effets de l’immigration, notamment sur le Canada dans son ensemble ou sur eux personnellement. De manière globale, la majorité des Canadiens ont déclaré que l’immigration a un effet plutôt positif ou très positif.
Sept Canadiens sur 10 ont déclaré que l’immigration avait un effet plutôt positif (36 %) ou très positif (35 %) sur le Canada. Des proportions semblables ont indiqué que l’immigration au pays a un effet plutôt positif ou très positif sur leur province ou territoire (66 %) et sur leur ville ou village (64 %). Dans les deux cas, les répondants étaient plus susceptibles de dire que l’effet est plutôt positif au lieu de très positif.
En ce qui concerne l’impact sur leur quartier, près de six Canadiens sur 10 ont déclaré que l’immigration a un effet plutôt positif (32 %) ou très positif (27 %). Sur le plan personnel, un peu plus de six répondants sur 10 ont déclaré que l’immigration au Canada a un effet plutôt positif (30 %) ou très positif (32 %) sur eux personnellement. Les répondants qui n’ont pas évalué l’impact sur leur quartier ou sur eux-mêmes de manière favorable étaient plus susceptibles d’avoir des opinions neutres (26 %) que de dire que les effets sont négatifs (11 %).
Un nombre relativement faible de répondants (de 11 % à 15 %) estiment que l’immigration a un effet négatif à l’un ou l’autre de ces égards.
Très positif | Plutôt positif | Ni positif ni négatif | Plutôt négatif | Très négatif | |
---|---|---|---|---|---|
Le Canada | 35 % | 36 % | 12 % | 9 % | 5 % |
Votre province/territoire | 29 % | 37 % | 15 % | 10 % | 5 % |
Votre ville/village | 28 % | 36 % | 19 % | 9 % | 5 % |
Votre quartier | 27 % | 32 % | 26 % | 7 % | 4 % |
Vous personnellement | 32 % | 30 % | 26 % | 7 % | 4 % |
On a demandé aux Canadiens d’évaluer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec une série d’énoncés sur l’immigration et la croissance économique. Ils devaient utiliser une échelle de 10 points, où 1 signifie « tout à fait en désaccord » et 10, « tout à fait d’accord ».
Plus de sept répondants sur 10 sont d’avis (cotes de 7 à 10) que l’immigration est nécessaire pour soutenir la croissance économique face au vieillissement de la population canadienne (73 %) et qu’il est important que les nouveaux immigrants soient encouragés à s’établir à l’extérieur des plus grandes municipalités du Canada (72 %). Par la suite, 69 % estiment que la capacité concurrentielle du Canada dépend de notre habileté à recruter des immigrants pour répondre aux besoins changeants du pays en matière de main-d’œuvre et exactement les deux tiers (66 %) conviennent que l’immigration est nécessaire pour aider à gérer les pénuries de compétences et de main-d’œuvre dans les économies locales. Les répondants qui n’étaient pas d’accord avec ces énoncés étaient plus susceptibles de se placer au point neutre de l’échelle (cotes de 5 à 6) que d’être en désaccord (cotes de 1 à 4).
Le seul point qui faisait moins consensus était celui d’accorder une priorité d’embauche aux Canadiens sans emploi. Quatre Canadiens sur 10 (40 %) étaient d’avis que le Canada devrait s’efforcer d’aider les Canadiens sans emploi plutôt que d’être à la recherche d’immigrants qualifiés pour la main-d’œuvre. En revanche, près de trois personnes sur 10 (28 %) étaient en désaccord avec cet énoncé (les autres, soit 30 %, étaient neutres).
En accord (7-10) | Neutre (5-6) | En désaccord (1-4) | |
---|---|---|---|
« L’immigration est nécessaire si le Canada souhaite soutenir sa croissance économique compte tenu du vieillissement de la population. » | 73 % | 16 % | 10 % |
« Il est important que le Canada encourage les nouveaux immigrants à s'installer dans des régions situées à l'extérieur des grandes villes du pays. » | 72 % | 17 % | 9 % |
« La capacité concurrentielle du Canada dépend de notre habileté à recruter des immigrants qui répondent à nos besoins en évolution en matière de main-d’œuvre. » | 69 % | 18 % | 12 % |
« L'immigration est nécessaire pour aider la gestion des pénuries de compétences et de main-d'œuvre dans notre économie locale. » | 66 % | 19 % | 13 % |
« Le Canada devrait se concentrer à aider les Canadiens sans emploi plutôt que de rechercher des immigrants qualifiés pour pourvoir des postes. » | 40 % | 30 % | 28 % |
On a demandé aux Canadiens d’évaluer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec une série d’énoncés au sujet de l’immigration et de la société. Ils devaient utiliser une échelle de 10 points, où 1 signifie « fortement en désaccord » et 10, « fortement en accord ».
Près de huit Canadiens sur 10 sont fiers de la réputation du Canada en tant que société ouverte et accueillante (78 %) et croient que la plupart des immigrants viennent au Canada pour apporter une contribution à la société (77 %). De plus, sept personnes sur 10 (70 %) croient que l’acceptation d’immigrants issus de diverses cultures fortifie la culture canadienne et un faible pourcentage (21 %) sont d’avis que l’immigration entraînent des changements pour le Canada qui ne leur plaisent pas.
Lorsqu’on leur a demandé si les immigrants devaient en faire plus pour s’intégrer à la société canadienne, les points de vue des Canadiens étaient plus divisés : 47 % étaient d’accord pour dire que les immigrants devaient en faire plus et 51 % se disaient ni d’accord ni en désaccord ou en désaccord. Les points de vue étaient partagés lorsqu’on leur a demandé si l’immigration exerçait une trop grande pression sur les services publics au Canada : 35 % étaient d’accord avec cet énoncé, 27 % avaient une opinion neutre et 35 % étaient en désaccord.
En accord (7-10) | Neutre (5-6) | En désaccord (1-4) | |
---|---|---|---|
« J’éprouve de la fierté face à la réputation dont jouit le Canada comme société ouverte et accueillante. » | 78 % | 13 % | 8 % |
« La plupart des immigrants qui viennent ici souhaitent apporter leur contribution à la société. » | 77 % | 15 % | 7 % |
« Accepter des immigrants issus de diverses cultures rend le Canada plus fort. » | 70 % | 16 % | 13 % |
« Les immigrants doivent en faire davantage pour s’intégrer à la société canadienne. » | 47 % | 27 % | 24 % |
« L’immigration met trop de pression sur les services publics canadiens. » | 35 % | 27 % | 35 % |
« L’immigration fait en sorte que le Canada évolue d’une façon qui ne me plait pas. » | 21 % | 18 % | 60 % |
On a demandé aux Canadiens leur opinion sur les réfugiés et leur point de vue sur les effets de l’accueil de réfugiés sur le Canada. Vous trouverez ci-dessous les résultats compilés.
Environ quatre Canadiens sur 10 (43 %) estiment que le Canada accueille à peu près le bon nombre de réfugiés. En revanche, 21 % estiment qu’il y a trop de réfugiés et 24 % sont d’avis qu’il y en a trop peu qui viennent au Canada (11 % ne savaient pas).
En ce qui concerne plus particulièrement les réfugiés sélectionnés pour être réinstallés au Canada à partir de l’étranger, les opinions changeaient légèrement. Quinze pour cent des Canadiens (une baisse par rapport à 21 % lorsque l’accent était mis sur les réfugiés en général) ont déclaré qu’il y avait trop de réfugiés, tandis que 29 % ont dit qu’il y avait trop peu de réfugiés qui se réinstallaient au Canada (une hausse par rapport à 24 % lorsque l’accent était mis sur les réfugiés en général). La majorité (44 %) estimaient que le Canada réinstalle le bon nombre de réfugiés sélectionnés à l’étranger (11 % ne le savaient pas).
Lorsqu’on leur a posé des questions sur les personnes qui viennent au Canada et qui demandent l’asile, la majorité des répondants, encore une fois, estiment que le Canada accueille le bon nombre de demandeurs (41 %). Quatorze pour cent n’en savaient pas assez pour répondre, et les autres répondants étaient divisés entre les personnes qui trouvent que trop de gens viennent au Canada pour demander l’asile (21 %) et les personnes qui jugent qu’il y a trop peu de demandeurs d’asile (23 %).
Un trop grand nombre | Juste assez | Trop peu | Ne sait pas | |
---|---|---|---|---|
Selon vous, y a-t-il un trop grand nombre, trop peu ou juste assez de réfugiés qui viennent au Canada? | 21 % | 43 % | 24 % | 11 % |
Réfugiés sélectionnés pour être réinstallés au Canada de l’étranger | 15 % | 44 % | 29 % | 11 % |
Les personnes qui viennent au Canada et demandent l’asile | 21 % | 41 % | 23 % | 14 % |
On a demandé aux Canadiens d’évaluer dans quelle mesure ils étaient d’accord avec une série d’énoncés au sujet des réfugiés. Ils devaient utiliser une échelle de 10 points, où 1 signifie « fortement en désaccord » et 10, « fortement en accord ».
Près de huit Canadiens sur 10 (78 %) sont d’avis (cotes de 7 à 10) que l’acceptation de réfugiés fait partie de la tradition humanitaire du Canada. Sept sur 10 estiment que le Canada doit faire sa part pour accepter des réfugiés (73 %) et que la plupart des réfugiés qui viennent au Canada veulent apporter leur contribution à la société (70 %). Très peu de répondants (de 7 % à 10 %) étaient en désaccord (cotes de 1 à 4) avec ces énoncés.
Les deux tiers (66 %) n’étaient pas d’accord avec l’opinion selon laquelle les réfugiés enlèvent des emplois aux autres Canadiens et une proportion presque aussi importante (57 %) étaient d’avis que l’acceptation de réfugiés pose un risque pour la sécurité des Canadiens. De plus, près de six personnes sur 10 (57 %) estiment que les réfugiés ont un impact positif sur l’économie canadienne.
Lorsqu’on leur a demandé si l’acceptation de réfugiés exerce trop de pression sur les services publics au Canada, près de quatre Canadiens sur 10 (38 %) n’étaient pas d’accord. Le tiers (32 %) étaient d’accord, tandis que les autres (27 %) n’étaient ni d’accord ni en désaccord.
Les points de vue des répondants étaient partagés lorsqu’on leur a demandé si le gouvernement fédéral devait se concentrer sur l’aide aux Canadiens plutôt que sur l’accueil des réfugiés : 34 % des Canadiens étaient en désaccord avec cet énoncé, 32 % étaient d’accord et 32 % se disaient neutres.
En accord (7-10) | Neutre (5-6) | En désaccord (1-4) | |
---|---|---|---|
« Accepter des réfugiés s’inscrit dans la tradition humanitaire du Canada. » | 78 % | 14 % | 7 % |
« Le Canada a le devoir de faire sa part en acceptant des réfugiés. » | 73 % | 16 % | 10 % |
« La plupart des réfugiés qui viennent ici souhaitent apporter leur contribution à la société. » | 70 % | 19 % | 8 % |
« Les réfugiés ont un impact positif sur l’économie canadienne. » | 57 % | 26 % | 14 % |
« Le gouvernement fédéral devrait s’efforcer d’aider les Canadiens plutôt que d’accueillir des réfugiés. » | 32 % | 32 % | 34 % |
« L’acceptation des réfugiés met trop de pression sur les services publics canadiens. » | 32 % | 27 % | 38 % |
« Accepter des réfugiés présente un risque pour la sûreté et la sécurité des Canadiens. » | 19 % | 22 % | 57 % |
« Les réfugiés enlèvent des emplois aux Canadiens. » | 14 % | 19 % | 66 % |
Les Canadiens ont été interrogés sur les effets de l’acceptation de réfugiés sur le Canada et sur leur ville ou village. Les deux tiers (67 %) estiment que l’arrivée de réfugiés au Canada a un effet plutôt positif (42 %) ou très positif (25 %). Lorsqu’on leur a posé des questions au sujet de leur ville ou village, un moins grand nombre de Canadiens, mais tout de même une majorité (57 %), ont répondu que l’effet était plutôt positif (36 %) ou très positif (21 %).
Très positif | Plutôt positif | Ni positif ni négatif | Plutôt négatif | Très négatif | |
---|---|---|---|---|---|
Le Canada | 25 % | 42 % | 19 % | 10 % | 2 % |
Votre ville/village | 21 % | 36 % | 27 % | 9 % | 3 % |
Plus de la moitié des Canadiens sondés (56 %) sont favorables au fait que le gouvernement du Canada fait venir un certain nombre de réfugiés afghans au Canada. Un nombre relativement faible (15 %) s’y opposent, et un autre quart (26 %) des Canadiens demeurent neutres.
En faveur (7-10) | 56 % |
---|---|
Neutre (5-6) | 26 % |
S’y oppose (1-4) | 15 % |
Les spécifications suivantes s’appliquaient à la présente étude :
Le tableau suivant présente la répartition des répondants de l’échantillon et les marges d’erreur connexes pour chaque province et région (à un niveau de confiance de 95 %) :
Nbre d’entrevues | Marge d’erreur | |
---|---|---|
Total | 3 400 | ±1,7 % |
Canada atlantique | 400 | ±4,9 % |
Terre-Neuve-et-Labrador | 100 | ±9,8 % |
Nouvelle-Écosse | 100 | ±9,8 % |
Île-du-Prince-Édouard | 100 | ±9,8 % |
Nouveau-Brunswick | 100 | ±9,8 % |
Québec | 700 | ±3,7 % |
Ontario | 1 150 | ±2,9 % |
Manitoba | 150 | ±8,0 % |
Saskatchewan | 150 | ±8,0 % |
Alberta | 340 | ±5,3 % |
Colombie-Britannique | 410 | ±4,8 % |
Territoires | 100 | ±9,8 % |
L’échantillon a été stratifié par région, avec des quotas utilisés pour assurer une représentation appropriée. Au cours du travail sur le terrain, l’échantillonnage régional a été géré de manière à s’assurer que chaque quartile de réponses successif contenait à peu près la même proportion de réponses par région.
Les tableaux ci-dessous fournissent les répartitions non pondérées et pondérées de l’échantillon de répondants joints par téléphone pour les principales caractéristiques sociodémographiques. L’échantillon a fait l’objet d’une pondération pour s’assurer que les données finales reflètent la population adulte du Canada selon la région, le groupe d’âge et le genre conformément aux données du recensement de 2021 de Statistique Canada.
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
Colombie-Britannique | 410 | 472 |
Alberta | 340 | 377 |
Saskatchewan | 150 | 99 |
Manitoba | 150 | 119 |
Ontario | 1 150 | 1 313 |
Québec | 700 | 782 |
Nouveau-Brunswick | 100 | 73 |
Île-du-Prince-Édouard | 100 | 14 |
Nouvelle-Écosse | 100 | 92 |
Terre-Neuve-et-Labrador | 100 | 49 |
Territoires | 100 | 10 |
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
18 à 24 ans | 199 | 343 |
25 à 34 ans | 411 | 564 |
35 à 44 ans | 489 | 561 |
45 à 54 ans | 543 | 534 |
55 à 64 ans | 643 | 596 |
65 ans et plus | 1 115 | 802 |
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
Femme | 1 678 | 1 679 |
Homme | 1 692 | 1 687 |
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
Diplôme d’études secondaires ou moins | 809 | 801 |
Diplôme d’un collège, d’un cégep, d’apprenti ou d’une école de métiers | 930 | 917 |
Diplôme universitaire | 1 629 | 1 648 |
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
Moins de 20 000 $ | 192 | 202 |
20 000 $ à 39 999 $ | 403 | 389 |
40 000 $ à 59 999 $ | 458 | 446 |
60 000 $ à 79 999 $ | 381 | 383 |
80 000 $ à 99 999 $ | 367 | 356 |
100 000 $ à moins de 149 999 $ | 502 | 522 |
150 000 $ ou plus | 638 | 652 |
Non pondérés Total | Pondérés Total | |
---|---|---|
Né à l’extérieur du Canada | 823 | 928 |
Né au Canada | 2 570 | 2 464 |
Le tableau suivant présente des renseignements sur les dispositions finales des appels pour cette étude et le calcul du taux de réponse :
Total | Téléphone fixe | Cellulaire | |
---|---|---|---|
Nombre total d’appels | 254 209 | 56 703 | 197 506 |
Hors du champ de l’enquête - Invalides | 175 675 | 37 664 | 138 011 |
Non complétés (NC) | 30 537 | 5 097 | 25 440 |
Aucune réponse/boîte vocale | 30 537 | 5 097 | 25 440 |
Visés par le champ de l’enquête – Pas de réponse (V) | 44 342 | 12 688 | 31 654 |
Barrière linguistique | 814 | 227 | 587 |
Incapable de répondre (maladie/décès) | 254 | 130 | 124 |
Rappel (répondant non disponible) | 2 687 | 402 | 2 285 |
Refus | 39 438 | 11 670 | 27 768 |
Fin de l’appel | 1 149 | 259 | 890 |
Visés par le champ de l’enquête – Unités répondantes (R) | 3 655 | 1 254 | 2 401 |
Entrevue complétée | 3 400 | 1 190 | 2 210 |
Non admissible – Âge | 119 | 11 | 108 |
Quota atteint | 136 | 53 | 83 |
Le taux de réponse global était de 5 % (7 % pour l’échantillon de répondants joints par l’entremise d’un téléphone fixe et 4 % pour l’échantillon de répondants joints par l’entremise d’un cellulaire). À l’aide des chiffres du tableau des dispositions finales des appels, le taux de réponse est calculé comme suit : [R=R/(NC+V+R)]. On obtient donc le taux de réponse en divisant le nombre d’unités répondantes [R] par le nombre d’appels non complétés [NC], de personnes et de ménages visés par le champ de l’enquête mais qui n’ont pas répondu [V] et d’unités répondantes [R].
Une analyse de la non-réponse a été effectuée pour évaluer le potentiel de biais de non-réponse. La non-réponse à l’enquête peut biaiser les résultats lorsqu’il existe des différences systématiques entre les répondants au sondage et les non-répondants. Comme l’illustrent les tableaux ci-dessus (voir « Pondération », l’échantillon de l’étude diffère de la population pour ce qui est de l’âge (comme c’est souvent le cas pour les sondages téléphoniques auprès de la population générale). Les Canadiens de moins de 55 ans étaient sous-représentés dans l’échantillon de l’enquête et ceux de 55 ans et plus étaient surreprésentés. L’échantillon a fait l’objet d’une pondération afin de tenir compte de l’écart entre l’échantillon de l’étude et la population.
Des instruments quantitatifs en anglais et en français sont fournis sous pli séparé.
L’erreur de couverture se produit lorsque tous les segments de la population cible ne sont pas inclus dans la base de sondage. Si seuls les numéros de lignes terrestres étaient inclus dans la base de sondage pour cette enquête, les Canadiens qui n’ont qu’un téléphone cellulaire n’auraient pas la possibilité de participer à l’enquête. Par conséquent, les résultats du sondage ne refléteraient que les points de vue des Canadiens qui ont une ligne terrestre. 1