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Présenté à Cherami Wichmann, Agente principale de cherche
Ministère de la Justice Canada
Unité de la recherche
284,
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Ottawa
(Ontario) K1A 0H8
EKOS RESEARCH ASSOCIATES INC.
Mars
2009
POR 037-08
Contrat #19040-080201/001/CY - Amend. #002
Date d'attribution du contrat: 2008-12-15
EKOS RESEARCH ASSOCIATES
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En mai 2007, le gouvernement du Canada a créé le Conseil national des aînés afin qu’il lui procure des conseils sur les enjeux d’importance nationale pour les aînés. L’un des premiers domaines retenu par le Conseil réside dans la lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. Dans le Discours du trône prononcé l’automne de la même année, le gouvernement a fait connaître son intention de se préoccuper de cette question. Dans le Budget 2008, des crédits de 13 millions de dollars étalés sur trois ans ont été prévus afin d’aider entre autres les aînés à reconnaître les signes et symptômes liés aux mauvais traitements des aînés, de même que pour fournir de l’information sur l’aide disponible. Justice Canada a confié aux Associés de recherche EKOS le soin d’effectuer une recherche d’opinion publique (au moyen d’un sondage téléphonique) sur la sensibilisation et les perceptions de la population canadienne en matière de mauvais traitements envers les aînés, en particulier en ce qui concerne leur exploitation financière. La recherche s’adressait à l’ensemble de la population plutôt qu’à un sous-échantillon particulier (comme celui des aînés), et ce pour diverses raisons :
L’étude comportait un sondage téléphonique de 20 minutes auprès de 3 002 répondants provenant de l’ensemble de la population canadienne. Ces répondants, âgés de 18 ans et plus, ont été sélectionnés au hasard (au moyen de la composition téléphonique aléatoire). Toutes les provinces ont été échantillonnées et le sondage s’est déroulé dans les deux langues officielles.
Afin de situer le reste du sondage dans son contexte, on a d’abord demandé aux répondants s’ils avaient déjà entendu l’expression « mauvais traitements envers les aînés ». Dans l’ensemble, plus de huit Canadiens sur dix (82 p. 100) se disent au courant de l’expression tandis que moins d’une personne sur cinq (18 p. 100) affirme ne l’avoir jamais entendue avant le sondage.
On a voulu ensuite étudier la perception qu’on peut avoir des mauvais traitements envers les aînés. Les répondants étaient invités à nommer, sans aide, les formes de mauvais traitements dont les aînés pourraient être victimes[1]. La violence physique (p. ex., se faire frapper, cracher dessus) arrive en tête (mentionnée par 49 p. 100 des répondants), suivie par la négligence (44 p. 100) et la violence émotive, psychologique ou verbale (38 p. 100). L’exploitation financière (p. ex., contrefaire la signature d’un aîné) est aussi mentionnée par une assez importante proportion de la population canadienne (21 p. 100).
Outre la mention des formes de mauvais traitements que les aînés sont susceptibles de subir, les répondants devaient choisir (d’après une liste) les mauvais traitements à l’égard des aînés qui leur semblent les plus ainsi que les moins répandus. La liste comprenait les mauvais traitements suivants : violence physique, exploitation financière, violence psychologique ou émotive, violence sexuelle et négligence. Comprise dans ces options, la négligence est retenue comme le mauvais traitement le plus répandu (36 p. 100), suivie de la violence psychologique ou émotive (26 p. 100) et de l’exploitation financière (23 p. 100). Ils ne sont environ qu’un répondant sur dix (12 p. 100) à penser que la violence physique est le mauvais traitement le plus commun à être infligé aux aînés, et seulement 1 p. 100 à répondre que la forme de mauvais traitement la plus courante est la violence sexuelle.
Toujours au moyen de cette liste, on a également demandé aux Canadiens de nommer la forme de mauvais traitement le moins susceptible, selon eux, d’être infligé aux ainés. Étant donné sa dernière place dans la hiérarchie des mauvais traitements les plus répandus, on ne saurait s’étonner de voir la violence sexuelle en tête de liste des mauvais traitements les moins répandus. En fait, les Canadiens choisissent par une majorité écrasante la violence sexuelle comme la forme de mauvais traitement la moins commune dont les aînés pourraient être victimes (75 p. 100 des répondants). Tout autre mauvais traitement est choisi comme le moins répandu par moins d’un répondant sur dix.
Invités à préciser spontanément les formes d’exploitation financière que peuvent subir les aînés, les Canadiens parviennent à dresser une liste assez impressionnante d’abus potentiels. On y voit tout d’abord l’utilisation abusive d’une procuration pour son propre avantage (mentionnée par 22 p. 100 des répondants) et exercer des pressions pour qu’un aîné donne de l’argent ou le forcer à le faire (19 p. 100). L’utilisation d’une carte de crédit ou une carte banquaire à l’insu de l’aîné et les escroqueries par télémarketing et par correspondance sont aussi perçues comme des formes assez courantes d’exploitation financière (16 p. 100 chacune).
Lorsqu'on leur a demandé d’estimer le pourcentage d’aînés ayant été victimes de mauvais traitements, les Canadiens ont dit croire qu’environ 40 p. 100 des aînés avaient été victimes de mauvais traitements (à peu près les mêmes que les 37 p. 100 qui auraient été victimes d’exploitation financière). Toutefois, lorsqu’il a été question de connaissances de première main de cas d’aînés victimes de mauvais traitements, les résultats ont été de 16 p. 100, ce qui est beaucoup plus près de la fréquence signalée dans la population (p. ex. 10 p. 100 selon l’ESG 2004).
D’après les dernières données policières, les aînés sont surtout susceptibles d’être la victime de quelqu’un de leur entourage[2]. Les résultats du présent sondage semblent le confirmer. Effectivement, invités à dire, sans aide, qui leur semblent être des auteurs possibles de mauvais traitements infligés aux aînés, très peu de répondants croient qu’il peut s’agir de parfaits inconnus (seulement 8 p. 100 disent « un étranger »). De façon générale, deux grandes catégories d’agresseurs viennent à l’esprit : un autre membre de la famille que le conjoint ou la conjointe (62 p. 100) et des soignant(e)s rémunéré(e)s dans un établissement (46 p. 100).
Les répondants devaient aussi sélectionner (d’après une liste) la catégorie de personnes qui leur paraissent être les plus et les moins susceptibles de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e). La liste comportait les catégories suivantes : conjoint ou conjointe de l’aîné(e), membre de la famille (autre que conjoint ou conjointe), ami(e), voisin(e), soignant(e) rémunéré(e), professionnel(le) offrant des services[3] et étranger(ère). Comme dans le cas des réponses spontanées, les membres de la famille autres que le conjoint ou la conjointe (42 p. 100) ont été choisi en premier, après quoi viennent les soignant(e)s rémunéré(e)s (29 p. 100). Quelques répondants ont sélectionné un(e) étranger(ère) (10 p. 100), le conjoint ou la conjointe (7 p. 100) ou un(e) professionnel(le) offrant des services (6 p. 100). À peu près personne n’a choisi un(e) ami(e) ou un(e) voisin(e) (1 p. 100 respectivement) comme personne la plus susceptible de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e).
À l’aide de la même liste, les Canadiens étaient aussi invités à nommer la catégorie de personnes leur paraissant les moins susceptibles de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e). Puisqu’ils sont mentionnés comme groupes les plus susceptibles de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e), il n’est pas étonnant de constater que très peu de répondants mentionnent un autre membre de la famille (10 p. 100) ou un(e) soignant(e) rémunéré(e) (6 p. 100) comme personnes les moins susceptibles de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e). Les Canadiens sont plutôt portés à penser que le conjoint ou la conjointe (26 p. 100) est la personne la moins susceptible de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e) – bien que d’après les dernières données policières, les conjoints fassent partie des groupes plus susceptibles que d’autres de maltraiter les aînés[4]. Ils sont encore un sur six (17 p. 100) à penser qu’un(e) étranger(ère) est le moins susceptible d’être l’agresseur. Toutes les autres catégories de personnes sont perçues comme les moins susceptibles de faire subir des mauvais traitements à un ou une aîné(e) par environ un répondant sur dix (15 p. 100 pour un(e) professionnel(le) offrant des services, 12 p. 100 pour un(e) ami(e) et 10 p. 100 pour un(e) voisin(e)).
D’après la même liste, les répondants devaient nommer les personnes qui, à leur avis, seraient les plus et les moins susceptibles d’exploiter financièrement un ou une aîné(e). Dans ce contexte, un membre de la famille (autre que le conjoint ou la conjointe) est de nouveau mentionné comme auteur le plus probable de cette forme de mauvais traitement (61 p. 100). Au contraire de ce qu’il en est de façon générale pour les mauvais traitements envers les aînés, aucune autre catégorie de personnes n’apparaît aux yeux d’une partie importante de la population comme susceptible de constituer une menace (i.e., la catégorie des membres de la famille est retenue, en regard de sa plus proche rivale, celle des étrangers(ères), par une marge de plus de cinq à un). En fait, aucune autre catégorie n’est mentionnée par plus d’un Canadien sur dix environ.
Lorsqu’on a demandé pour quelles raisons certains aînés pourraient être plus susceptibles d’être victimes de mauvais traitements que les adultes âgés de moins de 65 ans, plusieurs thèmes généraux sont ressortis. Le plus fréquent – que les deux tiers des répondants ont mentionné – est la perception que les aînés sont plus vulnérables en raison de capacités physiques et mentales limitées (p. ex., fragilité physique (30 p. 100) et déficience cognitive 27 p. 100)). Les autres ont répondu que les aînés étaient perçus comme des personnes « naïves » (26 p. 100), davantage dépendantes de la bonne volonté des autres (19 p. 100) ou qu’elles pouvaient être victimes de mauvais traitements en raison de leur isolement (11 p. 100). Lorsqu’on a demandé pourquoi les aînés pourraient être davantage vulnérables à l’exploitation financière en particulier, la plupart des mêmes thèmes sont ressortis, mais l’ordre des réponses a changé (p. ex., naïveté (45 p. 100), capacités physiques et mentales limitées (32 p. 100), dépendance envers les autres (17 p. 100) et isolement (10 p. 100)). Deux nouvelles raisons ont été mentionnées : les aînés pouvaient être victimes d’exploitation financière en raison de leur richesse, réelle ou perçue (10 p. 100) ou parce qu’elles ont cédé le contrôle de leurs finances (8 p. 100). Toutes les autres raisons ont été mentionnées par moins de 5 p. 100 des répondants. Cela correspond aux résultats obtenus lorsqu’on leur a demandé s’il existait des crimes commis par des étrangers auxquels les aînés étaient plus vulnérables, question à laquelle la réponse la plus fréquente était la fraude et la manipulation pour faire des profits (40 p. 100), suivie par les infractions contre les biens (p. ex. introduction par effraction (21 p. 100), vol de sac à l’arraché (16 p. 100) et vandalisme (3 p. 100)). Lorsqu'on leur a demandé, à peu près une personne sur quatre (23 p. 100) affirme que leur famille a été touchée par la violence familiale à un moment dans leur vie.
Le sondage cherchait aussi à connaître la perception qu’on peut avoir d’un « aîné » par opposition à une « personne âgée » dans la société canadienne, et si les définitions qu’on en donne influent sur la perception qu’on a des membres de ce groupe d’âges qui gagne en importance.
On a demandé aux répondants à quel âge, à leur avis, on devient un aîné. Majoritairement (57 p. 100), ils estiment qu’on devient aîné à 65 ans, conformément à la définition de Statistique Canada[5], ce qui correspond aussi à l’âge habituel de la retraite. Cependant, pour un répondant sur quatre (24 p. 100), on devient un aîné avant d’atteindre 65 ans tandis qu’environ un répondant sur dix (11 p. 100) situe cet âge à 75 ans et plus.
Les répondants devaient ensuite dire si l’emploi de l’expression « personne âgée » au lieu d’« aîné » les ferait changer d’avis quant à l’âge butoir. Si la majorité des répondants (58 p. 100) affirment que cela ne changerait rien, ils sont près de quatre sur dix (38 p. 100) à dire qu’ils répondraient différemment.
Les personnes ayant répondu que l’expression « personne âgée » aurait pour effet de modifier leur réponse à la question précédente étaient interrogés sur l’âge auquel on devient une personne âgée. Fait intéressant, les résultats s’écartent des précédents au sujet des aînés en donnant un âge un peu plus avancé : plus du tiers de ces répondants (34 p. 100) situent l’âge butoir à 75 ans et plus (comparativement à 11 p. 100 lorsqu’il s’agit de l’âge d’un aîné).
Les répondants étaient ensuite invités à décrire, spontanément, les différences entre un aîné et une personne âgée. Conformément aux réponses obtenues aux questions précédentes, une majorité relative de répondants (37 p. 100) n’y voient aucune différence. Parmi ceux qui perçoivent des différences, les résultats révèlent des points de vue mitigés ou négatifs à l’égard des personnes âgées relativement aux aînés. Ils sont environ un sur dix à associer le manque d’autonomie (12 p. 100) et les limites physiques (11 p. 100) au fait d’être une personne âgée. D’autres répondants se montrent plus neutres dans leur évaluation : 21 p. 100 croient que la différence se résume à une question d’âge (i.e., un aîné se distingue en vertu de l’âge (6 p. 100), une personne âgée se distingue en vertu de l’âge (6 p. 100), une personne âgée est plus vieille qu’un aîné (6 p. 100) et c’est une question d’âge (13 p. 100)). Quelques répondants expriment une opinion plus positive des personnes âgées : 9 p. 100 les considèrent comme des personnes respectées et expérimentées.
Le sondage portrait également sur les sources potentielles et préférées d’information sur l’exploitation financière des aînés.
Les répondants étaient invités à nommer – sans aide – les sources qu’ils consulteraient pour se renseigner sur l’exploitation financière des aînés. D’après les réponses, ces sources sont très variées. Les répondants sont un sur cinq (20 p. 100) à dire qu’ils chercheraient dans Internet de l’information sur l’exploitation financière des aînés, un sur six (17 p. 100) à mentionner le gouvernement comme leur principale source d’information et 16 p. 100 à mentionner la police. Le quart des répondants (23 p. 100) demanderaient l’avis d’un professionnel(le) (p. ex., médecin (6 p. 100), avocat(e) (6 p. 100), conseiller(ière) financier(ière) (5 p. 100) ou travailleur(se) social(e) (6 p. 100)), tandis que 10 p. 100 s’adresseraient à un organisme communautaire.
Outre la question sur les sources d’information qu’ils consulteraient au sujet de l’exploitation financière des aînés, les répondants devaient aussi préciser (d’après une liste d’options) sous quelle forme ils préféreraient obtenir cette information. De façon générale, la majorité des Canadiens (55 p. 100) préféreraient obtenir cette information en ligne, bien que la proportion se réduise à seulement quatre sur dix (39 p. 100) des répondants âgés de 65 ans et plus. Ils sont environ un répondant sur six (16 p. 100) à choisir les présentations de vive voix ou les colloques comme leur façon préférée de se renseigner sur les mauvais traitements envers les aînés, et un sur cinq à citer les médias en tant que mode de prestation préféré (12 p. 100 la télévision et 8 p. 100 les journaux).
À part de saisir l’opinion sur les mauvais traitements envers les aînés, le sondage avait aussi pour but de tracer le profil des personnes qui offrent des soins à une personne âgée de 65 ans et plus. On a voulu savoir des répondants s’ils offraient au moment du sondage des soins à un membre de leur maisonnée âgé de 65 ans ou plus. Par une majorité écrasante (93 p. 100) ils ont répondu ne pas fournir de soins à un membre plus âgé de leur maisonnée tandis que 6 p. 100 ont dit le faire.
Ceux qui ont affirmé qu’ils prenaient soin d’une personne âgée de 65 ans et plus faisant partie de leur maisonnée étaient invités à préciser le nombre d’heures qu’ils y consacrent par semaine. Ces répondants sont un sur cinq (21 p. 100) à passer moins de cinq heures par semaine à soigner un membre âgé de leur maisonnée, mais une forte proportion d’entre eux disent consacrer de cinq à dix heures par semaine (39 p. 100) ou onze heures et plus (40 p. 100) à fournir des soins à une personne âgée de 65 ans et plus faisant partie de leur maisonnée.
On a également demandé aux répondants quelle était la nature de leur relation avec la personne âgée de 65 et plus dont ils s’occupent. Un peu plus de la moitié de ces répondants (53 p. 100) disent qu’ils s’occupent d’un parent (leur père ou mère ou celui ou celle de leur conjoint(e)) et un sur huit environ s’occupent d’un grand-père ou d’une grand-mère (13 p. 100) ou de leur conjoint(e) ou partenaire (13 p. 100).
Une autre question consistait à savoir des répondants si, au moment du sondage, ils procuraient des soins à un membre âgé de leur famille (65 ans et plus) mais qui n’habitait pas avec eux. Il ressort des résultats que les Canadiens sont plus susceptibles de procurer des soins à une personne âgée de 65 ans et plus qui ne fait pas partie de leur maisonnée mais plutôt ailleurs (14 p. 100 contre 6 p. 100 à une personne âgée qui fait partie de leur maisonnée). Néanmoins, une nette majorité de répondants (84 p. 100) disent ne pas fournir de soins à une personne âgée de 65 ans et plus de leur famille qui ne fait pas partie de leur maisonnée.
Aux répondants qui ont dit procurer, au moment du sondage, des soins à une personne âgée de leur famille mais qui ne fait pas partie de leur maisonnée, on a demandé combien d’heures par semaine ils consacrent à ces soins. Les résultats montrent qu’une majorité de ces répondants (51 p. 100) consacrent moins de cinq heures par semaine à s’occuper d’une personne âgée de 65 ans et plus, membre de leur famille, qui n’habite pas chez eux, mais les autres consacrent une partie assez importante de leur temps à un membre de la famille qui est âgé et ne fait pas partie de leur maisonnée : 36 p. 100 disent consacrer entre cinq et dix heures par semaine à cette personne âgée qui n’habite pas chez eux tandis que 13 p. 100 consacrent à ces soins onze heures ou plus par semaine.
Ces répondants étaient aussi invités à préciser la nature de leur relation avec la personne âgée de 65 ans et plus à qui ils procurent des soins. Pour la majorité (60 p. 100), il s’agit d’un parent (leur père ou mère ou celui ou celle de leur conjoint(e)), alors qu’ils sont un sur cinq (19 p. 100) à s’occuper d’un grand-père ou d’une grand-mère.
Les résultats détaillés de l’étude sont exposés dans les pages suivantes du présent rapport.
Nom du fournisseur : Les
Associés de recherche EKOS
No
du contrat avec TPSGC : 19040-080201/001/CY -
Modification.#002
Date
d’attribution du contrat : 15/12/2008
Pour plus de renseignements sur cette étude, prière d’adresser un courriel à por-rop@justice.gc.ca
[1] Avant qu’ils ne répondent à cette question, on rappelait d’abord aux répondants que les aînés peuvent vivre dans un établissement (par ex. des foyers de soins infirmiers, des résidences pour personnes âgées) ou bien dans la collectivité, soit chez eux ou avec des membres de la famille ou des amis.
[2] Ces renseignements proviennent de la Déclaration uniforme de la criminalité (DUC2) de 2004. Pour en savoir davantage, consulter la publication de Statistique Canada, Les aînés victimes d’actes criminels en 2004 et 2005.
[3] Par exemple, avocat(e) banquier(ière), représentant(e) d’une compagnie d’assurances, médecin, etc.
[4] Pour en savoir davantage, consulter la publication de Statistique Canada, Les aînés victimes d’actes criminels en 2004 et 2005.
[5] Statistique Canada, Aperçu 2007. http://www41.statcan.gc.ca/2007/70000/ceb70000_000-fra.htm