Sondage
auprès des occupants des Forces armées canadiennes 2020
Sommaire
Préparé pour Agence de logement des Forces
canadiennes
Ministère de la Défense nationale
Nom du cabinet de
recherche :: Environics Research
Numéro de contrat : W857A-190002/001/CY
Valeur du
contrat : 129 406,47 $ (TVH incluse)
Date du contrat : 2019-07-16
Date de livraison du rapport : mars 2020
Dates du sondage sur le terrain : du
15 janvier au 23 février 2020
Numéro d’inscription de la ROP : ROP 035-19
Pour obtenir plus de renseignements sur ce
rapport : por-rop@forces.gc.ca
This report is also available in English
Sondage auprès des occupants des Forces armées canadiennes 2020 -
Sommire
Préparé à Ministère de la Défense nationale par Environics Research
Mars 2020
Permission de reproduire
Cette
publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut
avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Ministère de la Défense nationale. Pour de plus amples renseignements sur ce
rapport, veuillez communiquer avec le Ministère de la
Défense nationale, à
l’adresse : por-rop@forces.gc.ca.
© Sa Majesté
la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Services publics et
Approvisionnement Canada, 2020.
Cat. No D2-431/2020F-PDF
ISBN 978-0-660-35543-6
This publication is also
available in English under the title The
Canadian Armed Forces Occupant Survey 2020 Executive Summary.
L’Agence
de logement des Forces canadiennes (ALFC), un organisme du ministère de la
Défense nationale (MDN), s’occupe de l’exploitation et de l’entretien du
portefeuille de logements du MDN depuis sa création en 1996. Ce portefeuille
compte environ 12 500 unités qui sont mises à la disposition des membres
des FAC dans 27 emplacements aux quatre coins du Canada.
Le programme du service à la clientèle de l’ALFC se charge de la gestion
globale et de l’amélioration continue des services fournis aux occupants des
logements du MDN dans les bases et escadres des FAC aux quatre coins du Canada.
Pour remplir ses obligations, le Programme du service à la clientèle doit bien
comprendre les besoins de ses clients et s’assurer que ces besoins sont
satisfaits. Les réactions et les commentaires des clients de l’ALFC sont donc
régulièrement recueillis au moyen d’un sondage auprès des occupants des FAC,
précédemment mené en 2005, 2014 et 2017. Le Programme du service à la clientèle
a jugé nécessaire de faire passer ce sondage à nouveau afin de recueillir les
commentaires de la clientèle actuelle.
La
présente étude a pour objectif de mesurer le degré de satisfaction à l’égard
des services de l’ALFC par le biais de questionnaires téléphoniques et en
ligne. L’administration réitérée du sondage auprès des occupants en 2020
permettra d’évaluer certains principaux indicateurs de rendement au fil du temps.
En outre, le sondage de 2020 comporte quelques éléments actualisés et une phase
de consultation en ligne visant à expérimenter la possibilité de réorienter
l’étude vers une plateforme électronique dans les années à venir.
L’ALFC
entend utiliser les constatations de la présente étude comme suit :
· Pour
évaluer la satisfaction des clients de l’ALFC quant aux services
fournis ;
· Pour
faire le suivi des principaux indicateurs du rendement du Programme du service
à la clientèle depuis 2014 ;
· Pour
repérer les possibilités d’amélioration au sein du service à la clientèle de
l’ALFC ;
· Pour
produire un rapport sur le rendement ministériel.
Méthodologie
L’étude
comportait un sondage téléphonique et un sondage en ligne menés auprès des
occupants[1] des logements du MDN. Le sondage téléphonique
a été réalisé auprès de 2 002 occupants entre le 15 janvier et le
23 février 2020. Le sondage en ligne a été réalisé auprès de 726 occupants
entre le 17 janvier et le 17 février 2020. L’échantillon principal de
tous les occupants de l’ALFC au Canada a été divisé au hasard en deux
sous-échantillons (un pour chaque type de sondage) et stratifié pour assurer la
représentation des 27 emplacements de bases dans chacun des sondages afin que
chaque occupant ne puisse participer qu’à l’un ou l’autre. Une description plus
détaillée de la méthodologie suivie pour mener cette étude figure à la fin du
présent rapport (annexe A), ainsi qu’une copie du questionnaire ayant servi aux
sondages (annexe B).
Le
coût de cette étude s’élève à 129 406,47 $ (TVH incluse).
Les
efforts constants que l’ALFC déploie pour améliorer son parc de logements,
régler les problèmes d’entretien et de réparation connexes et améliorer ses
communications avec ses occupants continuent de porter leurs fruits. Le degré
de satisfaction des occupants envers leur logis et leur opinion sur les
services et les communications de l’ALFC se sont accrus depuis 2017 (dans de
nombreux cas, la tendance à la hausse se poursuit depuis 2014).
Les
facteurs relatifs à la satisfaction des occupants envers les services de l’ALFC
demeurent semblables à ceux des phases précédentes, et comprennent notamment la
satisfaction eu égard à la condition de leur logis, des expériences positives
concernant les réparations et les rénovations, et le sentiment d’être bien
informé des questions touchant le logement. Ainsi, rien n’indique qu’un
changement stratégique important soit nécessaire. La poursuite des
améliorations dans les mêmes domaines devrait contribuer à améliorer la
perception des occupants, bien qu’une augmentation progressive des perceptions
positives puisse être de plus en plus difficile à réaliser et puisse
« plafonner » à un certain moment.
Voici
le résumé des principales constatations de l’étude de 2020 :
Expérience et
satisfaction à l’égard des logements du MDN
· On
constate toujours une satisfaction généralisée concernant les logements du MDN
(85 % des occupants se disent au moins assez satisfaits de leur logis
actuel), et la proportion de ceux qui sont les plus satisfaits a continué
d’augmenter (5 points de plus qu’en 2017 et 12 points de plus qu’en 2014). Les
occupants qui sont satisfaits de leur logis actuel attribuent cela à la
propriété elle-même (p. ex., bien entretenue, assez grande, moderne/rénovée),
une proportion plus importante qu’auparavant mentionnant son caractère
abordable. En revanche, l’insatisfaction continue de provenir principalement du
mauvais état du logis, et ce, même si les témoignages évoquant des rénovations
de mauvaise qualité, des problèmes d’entretien ou des propriétés ayant besoin
d’être améliorées sont moins nombreux depuis 2017.
· La
satisfaction à l’égard de plusieurs caractéristiques du logement s’est
améliorée depuis 2017, notamment l’abordabilité (55 % sont très satisfaits,
soit une hausse de 10 points par rapport à 2017), les conditions de logement
(37 %, soit une hausse de 9) et l’efficacité énergétique (26 %, soit
une hausse de 7). Il ressort d’une analyse des écarts que les conditions de
logement et l’efficacité énergétique restent néanmoins des domaines
d’amélioration prioritaires (c.-à-d. des caractéristiques de logement qui
revêtent une importance relative pour les occupants, mais dont ils sont le
moins satisfaits). L’abordabilité du logement faisait auparavant partie
de cette catégorie, ce qui n’est plus le cas en raison de la satisfaction
exprimée envers cet aspect.
· Parmi
les priorités secondaires sur le plan de l’amélioration (c.-à-d. où la
satisfaction est moins qu’idéale, mais d’une certaine importance pour un petit
nombre d’occupants), on continue de relever l’intimité et la taille/l’espace.
Comme dans le passé, la majorité des occupants demeurent raisonnablement
satisfaits eu égard aux caractéristiques relatives à l’emplacement, comme la
proximité avec la base, l’accès aux commodités locales, la qualité du voisinage
et la sûreté et la sécurité du logis.
· L’abordabilité
demeure la principale raison mentionnée (sans choix de réponse) pour justifier
le choix d’un logis, et ce nombre continue d’augmenter constamment au fil du
temps. Plus de six occupants sur dix ont déjà vécu l’expérience d’habiter dans
des logements n’appartenant pas au MDN (essentiellement inchangé par rapport
aux sondages précédents) et un nombre semblable d’occupants ont déjà envisagé
d’acheter ou de louer une habitation dans la collectivité avant de décider
d’emménager dans leur logis actuel du MDN.
·
La plupart des occupants sont toujours
disposés à recommander un logement du MDN à un autre membre des FAC, et la
proportion de ceux qui sont le plus susceptibles de le faire (51 % très
susceptibles) a augmenté depuis 2017 (10 points de plus).
Expérience et
satisfaction à l’égard des services de l’ALFC
· Les
évaluations des services de l’ALFC ont continué à s’améliorer régulièrement.
Plus de six occupants sur dix jugent désormais le service de l’ALFC excellent
ou bon (une augmentation de 3 points par rapport à 2017, et de 11 points depuis
2014), tandis qu’un autre quart le juge acceptable. Seulement 12 % (en
baisse de 3 points) estiment que le service est mauvais ou très mauvais.
· Tant
ceux qui aiment le service de l’ALFC que ceux qui ne l’aiment pas continuent de
faire ressortir trois principaux domaines qui comptent pour les
occupants : la rapidité d’intervention, la qualité des réparations et
l’attitude du personnel. L’appréciation des occupants envers le service de
l’ALFC dans ces trois domaines continue de s’améliorer avec le temps, notamment
en ce qui concerne l’amabilité et la courtoisie (50 % y ont attribué une
excellente note, soit une hausse de 6 points par rapport à 2017), la rapidité
d’intervention (41 %, soit une hausse de 7 points), la bienveillance et
l’empathie (33 %, soit une hausse de 8 points) et l’entretien ou les
réparations (33 %, soit une hausse de 5 points). Néanmoins, il y a encore
place à de l’amélioration sur ces questions pour les occupants qui se disent
moins qu’entièrement satisfaits du service de l’ALFC.
· Un
quart des occupants ont vécu des rénovations majeures dans leur domicile au
cours de l’année écoulée et plus de la moitié ont vécu des réparations
mineures, des niveaux qui correspondent à ceux de 2017. Comme dans le passé, la
satisfaction générale des occupants quant au service de l’ALFC est en lien avec
cette expérience. Depuis 2017, la forte satisfaction à l’égard de la qualité et
de la rapidité des rénovations et des réparations, ainsi que de la diligence de
l’entrepreneur, a continué à augmenter, ce qui a probablement contribué à
l’amélioration continue de la satisfaction générale à l’égard du service de
l’ALFC.
· Essentiellement
comme les années précédentes, la quasi-totalité des occupants connaissent le
service d’urgence après les heures de bureau et environ la moitié d’entre y ont
eu recours. Par ailleurs, les utilisateurs demeurent majoritairement satisfaits
du personnel du centre d’appels et des services de l’entrepreneur.
· Six
occupants sur dix connaissent la marche à suivre pour acheminer des plaintes ou
des préoccupations concernant le service de logement, ce chiffre ne cessant d’augmenter
au fil du temps (2 points de plus qu’en 2017 et 14 points depuis 2017). Comme
les années précédentes, trois pour cent des occupants ont eu recours au
processus, et parmi ceux-ci, on constate une forte augmentation de la
satisfaction quant à la manière dont leurs plaintes ont été traitées.
Communications de l’ALFC
· Sept
occupants sur dix se rappellent avoir reçu une communication quelconque de
l’ALFC au cours de l’année écoulée (comparativement à six sur dix en 2017). En
se basant sur les années précédentes, les occupants ont davantage tendance à se
rappeler de communications imprimées plutôt qu’électroniques. Les occupants
préfèrent clairement recevoir des courriels ou tout autre type de communication
numérique en ce qui concerne les informations d’ordre général et critique. Une
minorité croissante préfère cependant recevoir des avis par texto en ce qui
concerne les nouvelles critiques sur des questions urgentes ou pressantes
(39 %, contre 27 % en 2017).
· Les
évaluations des efforts de communication de l’ALFC ont continué à s’améliorer.
Six occupants sur dix déclarent désormais que le service de l’ALFC est
excellent ou bon (soit une augmentation de 6 points depuis 2017), et un autre
quart qu’il est acceptable. Seuls 10 % (soit une baisse de 4 points)
estiment que les communications sont mauvaises ou très mauvaises. Comme
auparavant, les occupants qui attribuent des évaluations positives à l’ALFC
pour ses communications sont aussi plus enclins à se dirent satisfaits de
l’ensemble des services de l’ALFC.
· Comme
en 2017, les conjoints (qui sont de manière disproportionnée des femmes)
continuent d’être moins susceptibles que les membres des FAC de se rappeler
avoir reçu des communications de l’ALFC (un écart de 14 points). Bien que les
deux groupes soient tout aussi satisfaits des efforts déployés par l’ALFC dans
ce domaine, il serait sans doute utile de continuer à tenter de combler cet
écart, en particulier dans les cas où les membres des FAC se rendent à
l’étranger, laissant aux conjoints le soin de s’occuper des questions de
logement.
· L’utilisation
du site web de l’ALFC s’est modérée au fil du temps, ne touchant que la moitié
des occupants. Ces visites continuent d’être plus répandues chez ceux qui ont
récemment emménagé dans leur logis et motivées par le besoin d’obtenir de
l’information concernant le logement en vue d’une affectation prochaine. Un
occupant sur dix dit connaître le fil Twitter de l’ALFC.
· Comparativement
à 2017, les occupants expriment un plus grand intérêt (sans choix de réponse) à
recevoir un préavis concernant les travaux à effectuer sur leur domicile et
d’autres informations spécifiques à ce dernier. En particulier, les répondants
en ligne mentionnent également les augmentations de loyer (parmi une liste de
types d’informations possibles) comme une priorité absolue en matière
d’information.
· L’utilisation
d’un portail en ligne pour accéder aux services de l’ALFC ou pour partager des
informations sur les contacts ou les absences suscite un intérêt relativement
fort (la moitié ou plus des répondants seraient très susceptibles d’y avoir
recours si une telle plateforme existait).
· Les
trois quarts des répondants ont une bonne connaissance du Guide de l’occupant,
une amélioration depuis 2017 (75 %), mais seule une petite minorité
(16 %) le connaît bien. La bonne connaissance du guide est plus marquée
chez ceux qui ont emménagé récemment dans leur logis.
Qualité de vie
· La
conviction que le logement qu’ils occupent actuellement contribue à leur
satisfaction globale de la vie au sein des FAC n’a cessé de croître et est
désormais l’avis de près de la moitié des occupants (45 %, soit une hausse
de 6 points depuis 2017 et de 18 points depuis 2014). Une proportion similaire
(42 %) estime que cela ne fait aucune différence ; le petit nombre
d’occupants qui affirment que leurs conditions de logement nuisent à leur
qualité de vie a encore diminué (12 %, soit une baisse de 3 points).
· Les
deux tiers des occupants sont mariés ou vivent en union libre et la moitié ont
des enfants à la maison. Pour ceux qui habitent avec d’autres membres de la
famille, le bien-être de celle-ci demeure une partie importante de la décision
de vivre dans un logement du MDN, au même titre qu’en 2017.
· Comme
auparavant, pratiquement tous les occupants continuent de dire que les distances
entre leur logis et les destinations courantes comme le travail, l’école ou la
garderie des enfants, les loisirs et le magasinage sont raisonnables.
Différences modales
Un
volet important de l’étude de 2020 consistait à mener un sondage en ligne parallèle,
première étape de la transition d’une méthodologie téléphonique à une
méthodologie entièrement en ligne à l’avenir. Les sondages en ligne sont plus
rentables et plus rapides que les sondages téléphoniques, en particulier pour
les occupants qui entretiennent déjà une relation avec l’ALFC.
Toutefois,
les données révèlent des différences modales[2], qui se répartissent en deux catégories
principales :
· Dans certains cas, les différences modales sont dues à la manière dont les questions ont été posées et les réponses données, bien que des efforts substantiels aient été faits pour assurer une uniformité entre les deux sondages. Par exemple, certaines questions ouvertes du sondage téléphonique ont été remplacées par des choix de réponses dans le sondage en ligne, afin de réduire les coûts importants liés au codage des données non structurées. Ce format de liste, dans lequel les répondants peuvent sélectionner plus d’une réponse, conduit à des proportions plus élevées pour l’ensemble des réponses. En outre, lorsque les répondants en ligne sont invités à saisir leurs réponses à une question ouverte dans leurs propres mots, ils fournissent généralement moins de détails (que lorsqu’un enquêteur téléphonique demande des précisions) ou sont plus susceptibles de sauter la question.
· Un autre facteur expliquant les différences entre les résultats obtenus en ligne et par téléphone est l’effet du biais de désirabilité sociale. Les ouvrages de recherche ont constamment démontré que les sondages menés par entrevue (p. ex., par téléphone) ont tendance à susciter des réponses plus souhaitables sur le plan social (c.-à-d. des réponses qui seront considérées favorablement par les autres), par rapport aux sondages autoadministrés (p. ex., en ligne), puisque ces derniers n’impliquent pas de contact direct avec une autre personne. Dans la présente étude, les répondants au sondage téléphonique ont tendance à accorder des notes de satisfaction plus élevées (reflétant la réponse « socialement souhaitable »), tandis que les répondants au sondage en ligne ont tendance à exprimer moins de satisfaction. Ultimement, les différences portent sur des degrés plutôt que sur des opinions totalement distinctes, et il se peut que les données en ligne représentent plus précisément les véritables opinions des occupants.
Dans
l’ensemble, les différences modales ne sont pas assez importantes pour que
soient modifiées les conclusions tirées sur la base des résultats. Les
résultats en ligne serviront de nouvelle base de référence valide et fiable à
laquelle comparer les résultats des futurs sondages si l’ALFC choisit une
méthodologie entièrement en ligne à l’avenir.
À titre de représentant d’Environics Research,
j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes
aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans
la Politique de communication du gouvernement du Canada et la Procédure de
planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur
l’opinion publique. Plus particulièrement, les documents remis ne contiennent
pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences
quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la
performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Sarah Roberton
Associée
de recherche principale, Affaires publiques
Environics
Research Group
(613) 699-6884
Nom
du fournisseur : Environics Research Group
Numéro
de contrat avec SPAC : W857A-190002/001/CY
Date
d’attribution du contrat : 2019-07-16
Pour plus d’informations, veuillez contacter le MDN à por-rop@forces.gc.ca
[1] Pour les besoins du sondage,
« occupant » inclut tant les membres des FAC que leur conjoint ou
conjointe.
[2] Le profil des
répondants aux sondages téléphoniques et en ligne est largement similaire en ce
qui concerne des caractéristiques fondamentales, comme le sexe, la langue
maternelle, l’âge et les revenus, ce qui signifie que les disparités sont le
résultat de différences modales plutôt que de différences dans la composition
des échantillons.