Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi 2023–2024

Ministère de la Défense nationale

Rapport final

Février 2024

Préparé pour :

Ministère de la Défense nationale

Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus Inc.

Date d’octroi du contrat : 21 mars 2023

Date de livraison : octobre 2023

Valeur du contrat (TVH incluse) : 119 780,00 $

Numéro du contrat : CW2297261

Numéro de ROP : 146-22

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

POR-ROP@forces.gc.ca

This report is also available in English.

Page de droits d’auteur

Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi 2023–2024

Final Report

Préparé pour la Défense nationale

Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus

Février 2024

Le présent rapport contient les résultats d’un sondage national mené en ligne et de dix groupes de discussion dirigés par le groupe-conseil Quorus pour le compte du ministère de la Défense nationale. Le sondage en ligne a été réalisé du 7 au 17 août 2023 avec des Canadiens âgés de 18 ans et plus. Au total, 2 004 personnes ont rempli le sondage en ligne. Les séances de groupes de discussion ont eu lieu du 8 au 15 janvier avec des participants de deux segments de la population générale : les 18 à 34 ans et les 35 à 65 ans. Les séances en ligne tenues avec chacun de ces segments étaient composées de résidents de ces villes et des environs : Toronto, Moncton, Winnipeg, Montréal (en français) et Vancouver.

This publication is available in English, entitled Views of the Canadian Armed Forces (CAF) 2023–2024 Tracking Study.

Le présent document peut être reproduit pour des fins non commerciales uniquement. Une permission écrite doit être obtenue au préalable auprès du ministère de la Défense nationale. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec le MDN à : POR-ROP@forces.gc.ca ou par la poste à l’adresse suivante :

Ministère de la Défense nationale

60, promenade Moodie

Ottawa (Ontario)

K1A 0K2

Numéro de catalogue :

D2-434/2024F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-69241-8

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR #146-22) :

Numéro de catalogue : D2-434/2024E-PDF (rapport final en anglais)

ISBN 978-0-660-69240-1

© Sa Majesté le roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Défense nationale, 2023

L'exposition présente l'étiquette « Imprimé au Canada ” ainsi que le logo du recyclage.

Attestation de neutralité politique

J’atteste, par les présentes, à titre de président du groupe-conseil Quorus, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications – Annexe C.

Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :

L'exposition présente la signature de Rick Nadeau, président de Quorus Consulting Group Inc.

février 2024 Rick Nadeau, président Le groupe-conseil Quorus Inc.

Table des matières

Sommaire

Contexte et objectifs de la recherche

Le MDN et les FAC doivent rester en phase avec les points de vue, les perceptions et les opinions de la population canadienne. La recherche sur l’opinion publique (ROP) aide le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale (MDN) à tenir compte du point de vue des Canadiens et Canadiennes lorsqu’ils élaborent des politiques, des programmes, des services et des initiatives, comme la politique de défense du Canada et le rôle militaire du Canada sur la scène internationale. L’enquête annuelle Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi fournit des renseignements importants qui contribuent à soutenir la prise de décision et éclairer les stratégies de communication.

Chaque année depuis 1998, le MDN utilise Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi pour cerner les changements dans l’opinion publique canadienne sur les forces armées canadiennes (FAC) et les questions militaires connexes. Pour maintenir la validité de l’étude, certaines questions de suivi restent les mêmes. Toutefois, il se peut que certains modules du questionnaire sur des sujets particuliers, comme les opérations à l’international, fassent l’objet d’ajouts, de modifications ou d’élimination pour tenir compte des réalités actuelles au Canada et au niveau de la communauté de la défense. La dernière étude, Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi, a été réalisée entre les mois de septembre 2022 et janvier 2023.

La recherche vise à évaluer les changements dans l’opinion des Canadiens et Canadiennes concernant les FAC et les enjeux militaires connexes à l’aide de méthodes quantitatives et qualitatives.

Pour réaliser cet objectif, une analyse comparative des données recueillies durant les vagues précédentes est nécessaire. Un deuxième objectif consiste à explorer, d’un point de vue qualitatif, les perceptions des FAC et les attitudes à l’égard de la sécurité et de la défense.

Les objectifs de l’enquête comprennent entre autres l’obtention de données à jour pour le MDN et les FAC aux fins suivantes :

  • La Directive sur la gestion des communications du Secrétariat du Conseil du Trésor exige que les ministères surveillent et analysent l’environnement public en ce qui a trait aux politiques, aux programmes, aux services et aux initiatives.

  • La recherche soutient l’engagement prioritaire du gouvernement de consulter les Canadiens et Canadiennes, y compris sur des questions de sécurité nationale.

  • Les Canadiens et Canadiennes tireront parti de la recherche grâce à des communications améliorées concernant le MDN et les FAC.

Méthodologie

Quorus a utilisé une approche semblable à celles utilisées lors de vagues antérieures dans le but de fournir des données de suivi fiables, à la fois pour la recherche quantitative et la recherche qualitative. Plus précisément, l’étude s’est déroulée de la façon suivante :

  • Phase quantitative : Cette phase du projet de recherche consistait en un sondage national mené en ligne avec des Canadiens et des Canadiennes âgés de 18 ans et plus. Au total, 2 004 personnes ont participé. Le sondage a été réalisé du 7 au 17 août 2023. Le questionnaire était d’une durée moyenne de 16 minutes.

  • Phase qualitative : Cette phase du projet de recherche consistait en dix groupes de discussion en ligne, composés de membres de la population générale de cinq villes canadiennes (et de leurs régions avoisinantes respectives) : Toronto/Nunavut, Moncton, Winnipeg/Nunavut/Territoires du Nord-Ouest, Montréal et Vancouver/Yukon. Dans chacune de ces régions, les participants étaient segmentés en deux groupes d’âge : les 18 à 34 ans et les 35 ans et plus. Au Québec, les séances se sont déroulées en français et celles des autres régions, en anglais. La collecte de données a eu lieu du 8 au 15 janvier 2024. Chaque séance avait une durée d’environ 90 minutes. Nous avons informé tous les participants que nous menions cette recherche pour le compte du gouvernement du Canada, et chaque participant a reçu la somme de 125 $ pour sa participation. Au total, 67 personnes ont participé à l’étude.

Résultats de la recherche

Recherche quantitative

Connaissance des FAC

Questionnés au sujet de leur niveau de connaissance des FAC, environ deux répondants sur cinq (41 %) ont dit qu’ils les connaissaient à tout le moins un peu. Ces résultats sont relativement semblables à ceux obtenus depuis 2020, avec une légère diminution par rapport à la vague précédente de 2022.

Parmi les trois armées des FAC, l’Armée canadienne était la plus connue, avec deux répondants sur cinq qui les connaissaient à tout le moins un peu (40 %). L’Aviation royale canadienne (ARC) et la Marine royale canadienne (MRC) étaient les moins connues, 33 % des répondants connaissaient à tout le moins un peu l’ARC et 28 % connaissaient la MRC. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus en 2022.

Dans l’ensemble, la connaissance des catégories de service des FAC était légèrement plus faible qu’en 2022.

Information récente au sujet des FAC

Un peu plus du tiers des répondants (34 %) avaient récemment lu, vu ou entendu quelque chose au sujet des FAC. Ces résultats reflètent une baisse constante comparativement aux résultats observés ces dernières années (40 %). Cependant, ils demeurent au-delà des 28 % observés en 2020.

Impressions générales

Les impressions générales des FAC étaient essentiellement favorables, près de deux répondants sur trois (64 %) ayant une opinion à tout le moins plutôt positive. Un peu plus d’un répondant sur cinq (21 %) avait une opinion fortement positive des FAC. Ces résultats sont semblables à ceux observés en 2021 et 2022.

Plus des trois quarts (76 %) des répondants avaient à tout le moins une impression plutôt positive des personnes qui servent dans les FAC.

Dans l’ensemble, les impressions positives à l’endroit des membres des FAC sont demeurées constantes par rapport à 2022 (77 %) et 2021 (76 %).

Les participants devaient donner leurs impressions des soins fournis au personnel militaire actif : 48 % étaient d’avis que les FAC faisaient du bon ou du très bon travail. D’autre part, 14 % croyaient que les FAC faisaient du mauvais travail. Dans l’ensemble, les résultats sont demeurés stables depuis 2021.

Fierté à l’égard des FAC

Si une jeune personne de leur entourage prévoyait de se joindre aux FAC, 54 % des répondants seraient favorables à cette décision. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus en 2022.

Près de la moitié des répondants considèrent les FAC comme une source de fierté pour les Canadiens (48 %). Les résultats sont demeurés stables depuis 2021.

Pertinence des FAC à l’ère moderne

Moins d’un répondant sur cinq (17 %) était d’avis que les FAC étaient modernes. D’autre part, plus du tiers (35 %) avaient l’impression que les FAC étaient désuètes (notes de 1 ou 2), une augmentation de 14 % depuis 2016.

Sept répondants sur dix (70 %) croyaient que les FAC étaient essentielles, une diminution de 5 % par rapport aux 75 % observés en 2022. Inversement, 6 % étaient d’avais que les FAC n’étaient plus nécessaires.

Environnement de travail

En ce qui concerne le caractère inclusif de l’environnement de travail, 60 % des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC étaient un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne. Une proportion similaire (59 %) était d’accord pour dire que les FAC constituaient un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes.

Le niveau d’accord était beaucoup plus bas pour l’affirmation selon laquelle les FAC étaient un bon choix de carrière pour les plus membres de la communauté 2ELGBTQI+ (33 %) comparativement à tout autre groupe. Ces résultats représentent une diminution de 8 % par rapport aux 41 % de 2022.

La moitié des répondants (50 %) s’entendaient pour dire qu’ils étaient préoccupés par le racisme systémique au sein des FAC. Une proportion légèrement plus élevée (53 %) était d’accord pour dire que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux n’étaient pas tolérés dans les FAC. Un peu moins du tiers des répondants (32 %) étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour corriger les actes d’inconduite comme les comportements racistes, sexistes ou haineux.

De plus, 40 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel les membres des FAC semblaient aussi diversifiés que la population canadienne, tandis qu’une proportion identique (40 %) s’accordait pour dire que l’environnement de travail des FAC était respectueux des femmes.

Plus de deux répondants sur cinq (46 %) étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades. Un répondant sur cinq (20 %) était à tout le moins plutôt d’accord pour dire qu’ils se verraient joindre les FAC.

Ces résultats sont essentiellement semblables à ceux obtenus en 2022.

Confiance à l’égard des FAC

Un peu plus de deux répondants sur cinq (41 %) font confiance aux FAC (notes de 8 à 10) et la même proportion lui fait plutôt confiance (notes de 5 à 7). La mesure dans laquelle les répondants ont indiqué une forte confiance dans les FAC a légèrement augmenté depuis 2022 (de 37 % à 41 % en 2023). Toutefois, ces résultats demeurent légèrement inférieurs aux 43 % observés en 2021.

Environ le tiers des répondants (30 %) ont confiance en l’information transmise par les FAC aux Canadiens (notes de 8 à 10), et 46 % ont plutôt confiance (notes de 5 à 7).

Menaces pour le Canada

Comme en 2022, la Russie est considérée comme étant la plus grande menace à la sécurité du Canada (15 %). Un répondant sur dix a mentionné la Chine (11 %), un résultat similaire à ceux des vagues précédentes.

Financement et équipement

Conformément aux résultats de 2022, plus de deux répondants sur cinq (46 %) étaient d’avis que les FAC étaient sous-financées, tandis que 25 % croyaient qu’elles recevaient le bon financement.

Plus du quart des répondants s’accordait pour dire que les FAC possèdent l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (27 %) et que lorsque les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (26 %).

Le quart des répondants (25 %) s’entendait pour dire que les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement, une diminution par rapport aux 34 % de 2022. Une proportion un peu plus faible (23 %) croyait que les achats de matériel militaire par les FAC étaient globalement bien gérés.

L’accord avec chaque affirmation a diminué depuis 2022.

Moins d’un répondant sur cinq (18 %) a pu dire si les FAC avaient l’équipement dont elles ont besoin. Près de trois répondants sur dix ne savaient pas si les achats de matériel militaire par les FAC profitent généralement aux économies locales (29 %), si les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (29 %) ou si les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (28 %).

Rôles des FAC à l’étranger

L’accord était le plus élevé pour la participation des FAC aux opérations de secours aux sinistrés et d’aide humanitaire (71 %) et de soutien de la paix (69 %).

Environ les deux tiers des répondants étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC devraient participer à des missions de surveillance et de défense dans le Nord (67 %), ainsi qu’à des missions de soutien non liées au combat (66 %).

Au moins la moitié des répondants étaient en accord avec les autres rôles des FAC :

  • Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (60 %)

  • Missions qui ciblent les trafics illégaux (56 %)

  • Missions de soutien au combat pour les Nations Unies et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou l’OTAN (54 %)

Finalement, un peu moins de la moitié des répondants était à tout le moins plutôt d’accord pour dire que les FAC devraient entraîner les forces militaires ou policières d’autres pays (48 %).

Dans l’ensemble, l’accord pour la participation des FAC à ces activités à l’international a chuté depuis 2022.

Plus de sept répondants sur dix (72 %) étaient à tout le moins plutôt d’accord pour dire que l’adhésion du Canada aux organisations internationales comme l’OTAN et NORAD était importante pour la sécurité au pays. L’accord a diminué depuis la vague de 2022.

Rôles des FAC au pays

Dans l’ensemble, plus de la moitié des répondants étaient d’avis que chaque rôle joué par les FAC au pays était à tout le moins important, en particulier les suivants :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (84 %)

  • Opérations de recherche et sauvetage (82 %)

  • Protection contre les menaces terroristes (81 %)

Plus des deux tiers des répondants étaient d’avis que la prévention des activités illégales était un rôle important (71 %), suivi de la protection contre les cyberattaques (70 %) et la patrouille dans l’Arctique (67 %). L’importance accordée était moindre pour les programmes destinés aux jeunes (54 %).

Dans l’ensemble, les résultats sont similaires à ceux de 2021 et 2022.

Questionnés à savoir s’ils étaient d’accord pour dire que les FAC faisaient du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada, près de sept répondants sur dix (69 %) étaient à tout le moins plutôt en accord.

Allégations d’inconduite

Les répondants avaient le choix de répondre à une série de questions concernant les allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC ou d’en être exemptés. Les résultats présentés ici sont fondés sur les réponses de 1 871 répondants (sur 2 004) qui se sentaient à l’aise de répondre à ces questions.

En 2023, près de la moitié des répondants ont affirmé qu’ils avaient accordé à tout le moins une certaine attention aux nouvelles concernant les allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC au cours des mois précédant l’enquête (47 %). D’autre part, près d’un répondant sur dix (9 %) a affirmé y avoir accordé une grande attention. À l’inverse, plus d’un sur cinq (22 %) n’avait accordé aucune attention à ces nouvelles.

La proportion de répondants qui ont accordé une attention à ces nouvelles est similaire à celle de 2022.

Deux répondants sur cinq (40 %) étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC prenaient les allégations d’inconduite au sérieux. À l’inverse, un répondant sur cinq (19 %) était en désaccord.

Plus du tiers des répondants était en accord avec les affirmations suivantes concernant les allégations d’inconduite au sein des FAC :

  • Les allégations d’inconduite ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs (37 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes prennent des mesures concrètes pour apporter des changements et faire évoluer sa culture (37 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes prennent des mesures concrètes pour prévenir l’inconduite (36 %).

De plus, trois répondants sur dix (30 %) sont à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC prenaient les mesures nécessaires face aux allégations d’inconduite. D’autre part, le quart des répondants (25 %) était à tout le moins plutôt en désaccord.

Recherche qualitative

Connaissance, impressions et perceptions des FAC

Lorsque nous leur avons demandé ce qui leur venait spontanément à l’esprit en pensant aux FAC, certains participants ont évoqué des termes militaires, le maintien de la paix, le secours aux sinistrés et la protection.

Quant aux meilleurs aspects des FAC, les participants ont souvent repris les mêmes thèmes, notamment le maintien de la paix et l’aide apportée aux autres et plus particulièrement aux communautés canadiennes en temps de cqrise ou de catastrophes naturelles. Plusieurs ont aussi mentionné l’accès à de bons emplois, les avantages sociaux et l’accès à l’éducation. La protection et la sécurité de la population étaient aussi des thèmes couramment mentionnés.

Lorsque nous leur avons demandé quels étaient les pires aspects des FAC, plusieurs participants n’ont su quoi répondre. Les autres ont mentionné la petite taille de l’organisation, le sous-financement et l’équipement désuet. Les problèmes liés à la culture ont aussi été soulevés. Certains ont parlé du danger à travailler pour les FAC, alors que d’autres ont souligné le manque de soutien aux vétérans.

Pour le reste de la discussion, les impressions et les opinions relatives aux FAC étaient en grande partie limitées, principalement parce que de nombreux participants se sentaient peu informés sur les activités et les rôles des FAC. Cette connaissance limitée est similaire à celle observée dans les versions précédentes de la recherche qualitative. D’ailleurs, les points de vue et les opinions des participants s’articulaient autour de ce qu’ils considéraient comme étant le rôle « traditionnel » de maintien de la paix des FAC, ses activités dans les communautés en temps de catastrophes naturelles, des grands titres et des nouvelles qu’ils avaient vues dans les dernières années.

Ils étaient peu nombreux à avoir vu, entendu ou lu quelque chose dans les médias ou ailleurs au sujet des FAC en général, ou sur son équipement et ses acquisitions en particulier. Les quelques-uns qui se rappelaient quelque chose ont mentionné les allégations d’inconduite, l’envoi d’équipement en Ukraine ou l’achat d’avions, neufs ou usagés. Quelques autres avaient aussi entendu parler d’initiatives de recrutement.

La plupart des participants s’entendaient pour dire que les FAC manquaient d’équipement ou que celui-ci était désuet, et qu’elles faisaient ce qu’elles pouvaient avec le matériel à leur disposition.

Bien qu’ils connaissent peu de choses au sujet des rôles et des activités des FAC, les participants avaient une impression généralement favorable des personnes qui servent dans les FAC et les considéraient comme étant travaillantes, bien formées, dévouées, avec le sens de l’abnégation.

Peu estimaient pouvoir se prononcer sur le travail effectué par les personnes qui servent dans les FAC. Étant donné leur connaissance limitée des activités des FAC et la mesure dans laquelle ils croient que les FAC participent aux opérations de maintien de la paix et d’aide aux Canadiens lorsque surviennent des catastrophes naturelles, les participants avaient généralement une impression favorable.

Les participants avaient tendance à qualifier leur degré de confiance dans les FAC comme étant modéré à élevé. Certains estimaient n’avoir aucune raison de se méfier des FAC, tandis que pour d’autres, la confiance reposait sur le fait qu’ils connaissaient des gens dans les FAC. En ce qui a trait à l’information transmise par les FAC à la population canadienne, la plupart ont expliqué qu’ils se méfiaient instinctivement de cette information ou avaient l’impression qu’on ne leur communiquait pas tous les faits. Ce sentiment s’explique par une attente selon laquelle les militaires se doivent d’être avares d’information, en raison de la nature de leurs opérations.

La plupart des participants semblaient croire que le travail des FAC était plus difficile qu’il y a dix ans. Ceux-ci ont expliqué que le nombre croissant des catastrophes naturelles exigeait la participation des FAC et que la multiplication des conflits mondiaux au cours des dix dernières années contribuait à compliquer la tâche des FAC. Ceci étant dit, certains avaient l’impression que les avancées technologiques pourraient, à certains égards, simplifier le travail des FAC. D’autres croyaient que ces avancées pourraient compliquer le travail des FAC, notamment en matière de cybersécurité.

Rôles des FAC au pays

Même si plusieurs participants étaient au courant des rôles joués par les FAC au pays, ceux-ci ont surtout parlé du soutien fourni lors de catastrophes naturelles. Quelques-uns se rappelaient du rôle qu’avaient joué les FAC durant la pandémie de COVID-19 et les manifestations des camionneurs (convoi de la liberté) à Ottawa. Quelques-uns soupçonnaient également les FAC d’effectuer de la surveillance le long des frontières canadiennes et dans l’Arctique.

Les six rôles suivants des FAC au Canada ont été présentés aux participants :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles

  • Protection contre les menaces terroristes

  • Opérations de recherche et sauvetage

  • Patrouille des frontières

  • Patrouille dans l’Arctique (ce qui comprend la défense de la souveraineté canadienne, la protection des ressources naturelles, etc.)

  • Surveillance de l’espace (ce qui comprend des activités telles que la surveillance des communications par satellite, la surveillance d’approches côtières vers le Canada, l’observation de la terre depuis l’espace, la surveillance spatiale des débris et autres menaces, la recherche et le sauvetage, le choix de cibles pour les opérations sur le terrain, etc.)

Durant la discussion sur ces rôles, les thèmes suivants sont ressortis :

  • La plupart estimaient important que les FAC jouent ces rôles au Canada.

  • Après avoir vu la liste, plusieurs ont indiqué qu’ils prenaient la plupart des rôles des FAC au Canada pour acquis.

  • La liste était pratiquement complète – autrement dit, très peu de participants y changeraient quoi que ce soit.

  • Quelques-uns étaient étonnés d’apprendre que les FAC surveillaient l’espace, mais après avoir lu la description, ils ont compris à quel point c’était logique et important.

  • À part de reconnaître que les FAC faisaient du bon travail lors de catastrophes naturelles, les participants ne croyaient pas être suffisamment bien informés sur les autres rôles des FAC pour évaluer leur performance.

Rôles des FAC à l’international

Les participants savaient très peu de choses sur les rôles des FAC à l’échelle internationale. Bien qu’ils les soupçonnent de jouer un rôle de maintien de la paix et de soutien, sauf pour quelques références au conflit en Ukraine, ils ignoraient où ces opérations avaient lieu et n’étaient pas au courant des efforts et des ressources déployées à ces fins.

Pour la plupart, les participants étaient favorables à ce que les FAC jouent un rôle de maintien de la paix, ce rôle faisant partie de leur champ d’expertise au Canada et probablement le meilleur que les FAC peuvent jouer compte tenu de leur taille limitée et du peu d’équipement dont elles disposent. Le soutien pour un rôle de combat était beaucoup plus mitigé – certains soutiendraient ce rôle si les causes étaient nobles, mais plusieurs se sont demandé quelles seraient ces causes dites « nobles ». La plupart des participants auraient besoin d’information supplémentaire sur le conflit en question pour pouvoir prendre position sur un rôle de combat.

Étant donné leur connaissance très limitée des endroits où les FAC exercent leurs activités dans le monde, les participants étaient peu nombreux à pouvoir affirmer en toute confiance que les FAC devraient être plus ou moins impliquées.

Tous les participants étaient d’avis que les FAC collaboraient avec diverses alliances pour assurer la paix et la sécurité à l’échelle mondiale, et que ces alliances étaient importantes. La plupart croyaient que les avantages découlant de ces collaborations l’emportaient sur les préoccupations qu’ils pouvaient avoir. Parmi les avantages cités, notons ceux-ci :

  • Le fait de collaborer avec d’autres pays permettait de créer une masse critique, ce qui signifie qu’ensemble, nous sommes plus grands et plus forts.

  • Le fait de collaborer avec d’autres pays facilite le partage de pratiques exemplaires, de technologies, de connaissances, d’information, etc., ce qui signifie qu’ensemble, nous sommes meilleurs.

  • Faire partie d’un important regroupement d’alliés nous assure un certain niveau de protection, sachant que ce regroupement protègerait le Canada si le besoin se faisait sentir.

  • Faire partie d’une alliance permet au Canada d’être « à la table » lorsque des décisions sont prises et visible pour la communauté internationale.

Ces avantages sont particulièrement importants pour les FAC puisque de l’avis de la plupart, leur taille est trop limitée pour entreprendre quoi que ce soit d’elles-mêmes à l’international.

Les préoccupations étaient peu nombreuses, mais la principale était la possibilité que le Canada soit de facto impliqué dans des conflits qui ne correspondent pas à ses priorités ou à ses valeurs.

Lorsque nous leur avons demandé quelle était la plus grande menace à la sécurité et à la souveraineté des Canadiens et du Canada, les participants ont fourni les réponses suivantes :

  • La cybersécurité

  • Les représailles à l’endroit du Canada pour sa participation ou son soutien à des conflits ailleurs dans le monde, en particulier de la Russie

  • Des préoccupations générales concernant d’autres pays avec lesquels les désaccords pourraient dégénérer, y compris l’Inde, la Chine et la Corée du Nord

  • Quelques participants étaient d’avis que les États-Unis pourraient nous causer des problèmes, dépendamment du résultats des élections présidentielles de cette année.

Soins accordés aux militaires et à leurs familles

La plupart des participants n’étaient pas suffisamment au courant de l’aide offerte au personnel actif et à leur famille pour avoir une opinion sur la manière dont les FAC répondent à leurs besoins.

Dans l’ensemble, les avis étaient plutôt partagés quant à l’accès des membres des FAC à un soutien et à des avantages à l’interne. Quelques participants pensaient que le niveau de soutien n’était pas aussi élevé qu’il le devrait, en raison des récentes manchettes concernant les allégations d’inconduite. Ceux qui connaissent des personnes ayant déjà servi dans les FAC et qui vivent désormais dans la communauté avec de graves problèmes de santé mentale partageaient cette impression.

  • Les opinions concernant la rémunération étaient mitigées – certains croyaient que les FAC payaient bien alors que d’autres pensaient le contraire.

  • Certains croyaient que les FAC faisaient plutôt du bon travail pour offrir une éducation, des occasions de carrière et de perfectionnement, et une formation, en plus de prendre en charge les frais de déménagement.

  • Quelques-uns ont fait valoir qu’il faudrait offrir de meilleurs logements aux membres des FAC et à leurs familles au Canada.

Couverture médiatique concernant les FAC

Quelques participants de la fourchette d’âge de 18 à 34 ans ont dit avoir pensé à s’enrôler dans les FAC à un certain moment. Cette option était envisagée par plusieurs autres participants, mais surtout les plus jeunes qui auraient droit à des études payées et des choix de carrière intéressants. Autrement, peu de jeunes adultes envisageraient de se joindre aux FAC.

Dans les deux groupes d’âge, ils seraient peu nombreux à tenter de dissuader un ami qui songe à s’enrôler dans les FAC. Les participants s’entendaient pour dire que si cette personne savait dans quoi elle s’engageait et que cela la passionnait, ils ne tenteraient pas de l’en dissuader. Ceci étant dit, plusieurs n’étaient pas convaincus qu’il s’agissait d’un bon choix de carrière pour les femmes, principalement en raison de ce qu’ils avaient entendu au sujet des allégations d’inconduite sexuelle.

Nous avons demandé aux participants si l’identité de genre de leur ami, la couleur de sa peau, ou son appartenance à la communauté 2ELGBTQI+ influenceraient leur recommandation de quelque manière que ce soit. Certains tenteraient de les dissuader, notamment s’il s’agit de personnes de diverses identités de genre ou issues de la communauté 2ELGBTQI+. Les préoccupations à cet égard incluent la discrimination au sein des FAC, ainsi que les régions du monde où ces personnes seraient déployées, notamment les pays qui n’acceptent pas les gens de sexualité et de genre alternatif.

Même s’ils avaient l’impression que la culture des FAC évoluait lentement pour devenir plus inclusive, certains participants croyaient que ces progrès étaient lents et que les FAC demeuraient un environnement majoritairement dominé par des hommes blancs.

Quelques-uns avaient entendu parler des allégations d’inconduite au sein des FAC au cours des douze derniers mois et craignaient que les FAC ne prennent pas les mesures appropriées face à ces allégations. Certains avaient l’impression qu’elles protégeaient leurs propres intérêts et que cela pourrait nuire à la façon dont elles traitent ces allégations. D’autres participants se sont demandés si un tribunal militaire était le mieux placé pour se pencher sur ces allégations. Lorsque nous les avons informés que les cas d’agression sexuelle menant à des accusations criminelles étaient désormais transférés aux tribunaux civils, bon nombre de participants s’accordaient pour dire que c’était un pas dans la bonne direction et que cela produirait sans doute de meilleurs résultats. Bien que la solution ne soit pas parfaite, plusieurs croyaient préférable de retirer une partie du processus aux FAC. Enfin, le fait de voir ou d’entendre qu’il y a de plus en plus d’accusations d’inconduite et de constater que des conséquences claires et appropriées sont appliquées en convaincraient plusieurs que les allégations sont traitées comme il se doit.

Pour les prochaines étapes, quelques participants ont suggéré des stratégies visant à réduire les risques d’inconduite au sein des FAC. Certains avaient l’impression que seuls le temps et la disparition graduelle de la « vieille garde », de même que la présence accrue de personnel plus diversifié et d’une mentalité plus inclusive provoqueraient des changements. Les participants s’entendaient également pour dire que la mise en place et la promotion de recours fiables et sécuritaires pour permettre aux victimes de dénoncer les mauvais traitements seraient une nette amélioration. En définitive, il a été suggéré que seuls les membres des FAC étaient en mesure de proposer des stratégies puisqu’ils savaient pourquoi et comment les mauvais traitements se produisent.

Mise en garde concernant la recherche qualitative

Résultats détaillés

But et objectifs de la recherche

Le sous-ministre adjoint (Affaires publiques) [SMA(AP)] du ministère de la Défense nationale (MDN), par le biais de la directrice générale, Communications créatives et numériques (DGCCN) et de la directrice, Publicité et communications créatives (DPCC), est responsable de la gestion efficace et de la mise en œuvre des initiatives de marketing et de publicité pour le recrutement du MDN et des Forces armées canadiennes (FAC).

Les forces militaires canadiennes continuent de protéger le Canada ainsi que les intérêts et les valeurs des Canadiens au pays et à l’étranger, et ce, malgré un environnement de sécurité mondiale qui évolue rapidement et qui est de plus en plus instable. Le SMA(AP) appuie cet objectif grâce à des activités qui visent à promouvoir le succès opérationnel, un personnel compétent, ainsi que les capacités et les moyens.

Sous la gouverne du SMA(AP), la DGCCN et la DPCC ont la responsabilité de mener des recherches sur l’opinion publique (ROP) pour soutenir ces activités ministérielles au moyen de renseignements factuels et fondés sur des preuves qui reflètent les valeurs canadiennes. La ROP aide également le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale à communiquer efficacement leurs rôles, leur mission, leur mandat et leurs activités aux Canadiens.

Le MDN et les FAC doivent rester à l’écoute des points de vue, des perceptions et des opinions des Canadiens. La ROP aide le gouvernement du Canada et le ministère de la Défense nationale à tenir compte du point de vue des Canadiens lorsqu’ils élaborent des politiques, des programmes, des services et des initiatives, comme la politique de défense du Canada et le rôle militaire du Canada sur la scène internationale. L’enquête annuelle Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi fournit des renseignements importants qui contribuent à soutenir la prise de décision et éclairer les stratégies de communication.

Chaque année depuis 1998, le MDN utilise Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi pour cerner les changements dans l’opinion publique canadienne sur les forces armées canadiennes (FAC) et les questions militaires connexes. Pour maintenir la validité de l’étude, certaines questions de suivi restent les mêmes. Toutefois, il se peut que certains modules du questionnaire sur des sujets particuliers fassent l’objet d’ajouts, de modifications ou d’élimination pour tenir compte des réalités actuelles au Canada et au niveau de la communauté de la défense. La dernière étude, Points de vue sur les Forces armées canadiennes – Étude de suivi, avait été réalisée entre les mois de septembre 2022 et janvier 2023.

La recherche vise avant tout à évaluer les changements dans l’opinion des Canadiens concernant les FAC et les enjeux militaires connexes à l’aide de méthodes quantitatives et qualitatives. Pour réaliser cet objectif, de nouvelles données doivent être comparées avec celles recueillies les années précédentes. Un deuxième objectif consiste à réaliser une exploration qualitative de la perception des FAC et des attitudes envers la sécurité et la défense.

Les objectifs précis de l’enquête comprennent entre autres l’obtention de données à jour pour répondre aux fins suivantes :

  • La Directive sur la gestion des communications du Secrétariat du Conseil du Trésor exige que les ministères surveillent et analysent l’environnement public en ce qui a trait aux politiques, aux programmes, aux services et aux initiatives.

  • La recherche soutient l’engagement prioritaire du gouvernement de consulter les Canadiens, y compris sur des questions de sécurité nationale.

  • Les Canadiens tireront parti de la recherche grâce à des communications améliorées concernant le MDN et les FAC.

Le MDN et les FAC utiliseront les conclusions de cette recherche afin de :

  • surveiller l’environnement public

  • guider la prise de décision

  • éclairer les stratégies de communication et les messages

  • améliorer les communications destinées à la population canadienne

  • faire état du rendement ministériel

Résultats de la recherche quantitative

Le rapport quantitatif est divisé en cinq sections : impressions générales des FAC, financement et équipement, rôles à l’international, rôles au pays et allégations d’inconduite sexuelle. Des données de suivi sont fournies lorsque cela est possible.

Impressions générales des FAC

Questionnés sur leur niveau de familiarité avec les FAC, près de deux répondants sur cinq (41 %) ont indiqué qu’ils les connaissaient à tout le moins plutôt bien. Les résultats sont relativement semblables à ceux obtenus depuis 2020, mis à part une légère diminution au niveau de la familiarité depuis l’étude de 2022, notamment dans la proportion de Canadiens qui ont affirmé ne pas très bien les connaître.

Figure 1 – Connaissance générale des FAC

Le graphique illustre la connaissance globale des Forces armées canadiennes (FAC) de 2014 à 2023, les répondants évaluant leur niveau de familiarité comme étant très familier, assez familier, pas très familier, pas du tout familier, ou NSP/NR.
Le graphique illustre la connaissance globale des Forces armées canadiennes (FAC) de 2014 à 2023, les répondants évaluant leur niveau de familiarité comme étant très familier, assez familier, pas très familier, pas du tout familier, ou NSP/NR

Les données fournies indiquent différents niveaux de familiarité avec un sujet selon les années. En 2023, la connaissance variait de très familier (6 %), assez familier (34 %), pas très familier (47 %), pas du tout familier (11 %), à ne sait pas/pas de réponse (1 %). De même, en 2022, les pourcentages étaient respectivement de 7 %, 38 %, 41 %, 13 % et 1 %. En 2021, les pourcentages étaient de 8 %, 33 %, 43 %, 14 % et 2 %, tandis qu'en 2020, ils étaient de 8 %, 38 %, 42 % et 11 %, sans données pour ne sait pas/ pas de réponse. En 2018, la connaissance était de 10 %, 42 %, 35 %, 18 % et 1 %, tandis qu'en 2016, elle était de 9 %, 44 %, 35 % et 13 %, sans données pour ne pas savoir. /pas de réponse. Pour 2014, la connaissance s'élevait à 9 %, 42 %, 36 %, 12 %, sans qu'aucune donnée ne soit fournie pour ne sait pas/pas de réponse. Une case intitulée “Top-2 Box” indique le pourcentage combiné de ceux qui sont soit très familiers, soit assez familiers, qui variait entre 41 % et 53 % au cours des différentes années.

Q10. De façon générale, dans quelle mesure connaissez-vous bien les Forces armées canadiennes? Diriez-vous que…? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les répondants les plus susceptibles d’affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien les FAC comparativement à leurs homologues respectifs étaient les suivants :

  • Les répondants autochtones (62 %), blancs (41 %) et noirs (49 %) par rapport aux répondants chinois (22 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (48 % contre 33 %)

  • Les répondants dont un membre de la famille est à l’emploi du MDN ou des FAC (67 % contre 35 %)

  • Les répondants de 65 ans et plus (43 %) et de 45 à 54 ans (43 %) par rapport à ceux âgés de 18 à 24 ans (33 %)

  • Les répondants qui habitent à l’extérieur du Québec par rapport à ceux qui habitent au Québec (46 % contre 22 %), la connaissance étant la plus élevée dans les provinces de l’Atlantique (56 %)

La connaissance de l’Armée canadienne était la plus élevée parmi les trois armées des FAC, alors que deux répondants sur cinq (40 %) ont dit la connaître à tout le moins plutôt bien. La connaissance de l’Aviation royale du Canada (ARC) et de la Marine royale canadienne (MRC) était plus faible, alors qu’environ un répondant sur trois (33 %) connaissait à tout le moins plutôt bien l’ARC et un peu plus d’un sur quatre (28 %) connaissait la MRC. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus en 2022.

Figure 2 – Connaissance des trois armées des FAC

Le graphique présente la figure 2 - Familiarité avec des environnements spécifiques des Forces armées canadiennes (FAC), indiquant les niveaux de familiarité des répondants avec l'Armée canadienne, l'Aviation royale canadienne (ARC) et la Marine royale canadienne de 2022 à 2023.
Le graphique présente la figure 2 - Familiarité avec des environnements spécifiques des Forces armées canadiennes (FAC), indiquant les niveaux de familiarité des répondants avec l'Armée canadienne, l'Aviation royale canadienne (ARC) et la Marine royale canadienne de 2022 à 2023

Les données fournies indiquent différents niveaux de connaissance de l'Armée canadienne, de l'Aviation royale canadienne et de la Marine royale canadienne au fil des années. Pour l'Armée canadienne en 2023, la connaissance variait de très familier (5 %), assez familier (35 %), pas très familier (46 %), pas du tout familier (12 %), à ne sait pas/pas de réponse ( 1%). De même, en 2022, les pourcentages étaient respectivement de 7 %, 37 %, 41 %, 14 % et 1 %. Pour l'Aviation royale canadienne en 2023, les pourcentages étaient de 5 %, 28 %, 46 %, 20 % et 2 %, tandis qu'en 2022, ils étaient de 5 %, 29 %, 12 %, 24 % et 2 %. Pour la Marine royale canadienne, en 2023, la familiarité était de 4 %, 24 %, 49 %, 22 % et 2 %, et en 2022, elle était de 4 %, 23 %, 45 %, 26 % et 1 %. Une case intitulée “Top 2 box” indique le pourcentage combiné de ceux qui sont soit très familiers, soit assez familiers, qui variait entre 27 % et 44 % selon les différentes catégories et années.

Q11. En utilisant la même échelle, dans quelle mesure connaissez-vous bien chacun des environnements suivants des Forces armées canadiennes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les répondants à l’extérieur du Québec étaient plus susceptibles d’affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien les trois armées des FAC, comparativement à ceux du Québec :

  • L’Armée canadienne (45 % à l’extérieur du Québec et 24 % au Québec)

  • L’Aviation royale du Canada (38 % à l’extérieur du Québec et 12 % au Québec)

  • La Marine royale canadienne (32 % à l’extérieur du Québec et 14 % au Québec)

Les répondants des provinces de l’Atlantique connaissaient davantage la Marine royale canadienne comparativement à ceux des autres provinces (43 % contre 26 %).

Les hommes étaient généralement plus enclins à dire qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien chacune des armées des FAC comparativement aux femmes :

  • L’Armée canadienne (48 % pour les hommes et 32 % pour les femmes)

  • La Marine royale canadienne (34 % pour les hommes et 21 % pour les femmes)

  • L’Aviation royale du Canada (39 % pour les hommes et 26 % pour les femmes)

Les répondants de 25 ans et plus étaient plus susceptibles de connaître l’Armée canadienne comparativement aux répondants âgés de 18 à 24 ans (41 % pour les 25 ans et plus et 33 % pour les 18 à 24 ans).

Les répondants autochtones et les blancs étaient plus susceptibles de connaître les armées des FAC comparativement aux répondants chinois :

  • L’Armée canadienne (56 % pour les Autochtones, 41 % pour les blancs et 25 % pour les Chinois)

  • La Marine royale canadienne (45 % pour les Autochtones, 28 % pour les blancs et 11 % pour les Chinois)

  • L’Aviation royale du Canada (52 % pour les Autochtones, 33 % pour les blancs et 18 % pour les Chinois)

Nous avons également sondé le niveau de connaissance à l’égard de différentes composantes des FAC. Les répondants connaissaient mieux la Force régulière : plus du tiers (35 %) des répondants a affirmé la connaître à tout le moins plutôt bien. Plus du quart des répondants connaissait à tout le moins plutôt bien la Réserve (27 %) et dans une plus faible proportion, les Services de santé (22 %). La connaissance était la plus faible pour le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (14 %) suivi des Rangers (13 %).

Dans l’ensemble, les résultats sont légèrement inférieurs à ceux obtenus en 2022.

Figure 3 – Connaissance des composantes des FAC

Le graphique illustre les pourcentages de familiarité avec diverses branches des Forces armées canadiennes (Force régulière, Réserves, Services de santé, Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada et Rangers) au cours de différentes années, allant de “Très familier” à “NSP/NR”, avec pourcentages correspondants fournis.
Le graphique illustre les pourcentages de familiarité avec diverses branches des Forces armées canadiennes (Force régulière, Réserves, Services de santé, Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada et Rangers) au cours de différentes années, allant de “Très familier” à “NSP/NR”, avec pourcentages correspondants fournis

Les données fournies illustrent le niveau de connaissance des différentes branches et unités militaires sur plusieurs années. Pour la Force régulière (Armée, Marine, Force aérienne) en 2023, la familiarité variait de très familière (4 %), plutôt familière (31 %), pas très familière (43 %), pas du tout familière (20 %), à ne sait pas/pas de réponse (2 %). De même, en 2022, les pourcentages étaient de 6 %, 35 %, 36 %, 22 % et 2 %, et en 2021, ils étaient respectivement de 8 %, 37 %, 36 %, 16 % et 3 %. Pour les Réserves (Armée, Marine, Force aérienne) en 2023, les pourcentages étaient de 3%, 24%, 46%, 25% et 2%, en 2022 ils étaient de 5%, 28%, 39%, 27% et 1 %, et en 2021, ils étaient 5 %, 30 %, 40 %, 21 % et 3 %. Dans les Services de Santé, les pourcentages pour 2023 étaient de 3%, 19%, 42%, 34% et 2%, pour 2022 ils étaient de 5%, 22%, 37%, 35% et 2%, et pour 2021 ils étaient de 3%, 19%, 42%, 34% et 2% étaient 4 %, 26 %, 39 %, 38 % et 3 %. De même, pour le Commandement des Forces d'opérations spéciales canadiennes en 2023, les pourcentages étaient de 2 %, 12 %, 41 %, 43 % et 3 %, en 2022 ils étaient de 2 %, 13 %, 36 %, 48 % et 2 %. , et en 2021, ils étaient 3 %, 10 %, 32 %, 52 % et 4 %. Pour les Rangers en 2023, les pourcentages étaient de 1 %, 11 %, 36 %, 49 % et 2 %, en 2022 ils étaient de 2 %, 12 %, 33 %, 51 % et 2 %, et en 2021 ils étaient 3 %, 12 %, 34 %, 46 % et 4 %. Une case intitulée “Top-2 box” indique le pourcentage combiné de ceux qui sont soit très familiers, soit assez familiers, allant de 35 % à 15 % dans les différentes catégories.

Q12. Dans quelle mesure connaissez-vous bien chacune des sections suivantes des Forces armées canadiennes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les répondants à l’extérieur du Québec étaient plus enclins à affirmer qu’ils connaissaient à tout le moins plutôt bien ces composantes des FAC comparativement à ceux du Québec :

  • La Force régulière (39 % à l’extérieur du Québec et 22 % au Québec)

  • La Réserve (30 % à l’extérieur du Québec et 18 % au Québec)

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de connaître à tout le moins plutôt bien chacune de ces composantes :

  • La Force régulière (43 % pour les hommes et 28 % pour les femmes)

  • La Réserve (32 % pour les hommes et 22 % pour les femmes)

  • Les Rangers (18 % pour les hommes et 10 % pour les femmes)

  • Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (18 % pour les hommes et 8 % pour les femmes)

Les répondants autochtones, blancs et noirs étaient plus susceptibles de connaître chacune des composantes comparativement aux répondants chinois :

  • La Force régulière (42 % pour les Autochtones, 42 % pour les Noirs, 36 % pour les Blancs et 15 % pour les Chinois)

  • Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (32 % pour les Autochtones, 23 % pour les Noirs, 12 % pour les Blancs et 4 % pour les Chinois)

Les répondants autochtones étaient plus susceptibles de connaître chacune des composantes comparativement aux répondants blancs et chinois :

  • La Réserve (51 % pour les Autochtones, 27 % pour les Blancs et 14 % pour les Chinois)

  • Les Services de santé (37 % pour les Autochtones, 20 % pour les Blancs et 14 % pour les Chinois)

  • Les Rangers (29 % pour les Autochtones, 11 % pour les Blancs et 8 % pour les Chinois)

Un peu plus du tiers des répondants (34 %) avait récemment lu, vu ou entendu quelque chose au sujet des FAC. Ces résultats sont inférieurs à ceux obtenus dans les dernières années (40 %), mais demeurent au-dessus des 28 % observés en 2020.

Figure 4 – Information récente au sujet des FAC

Le graphique illustre les récents pourcentages de sensibilisation des Forces armées canadiennes (FAC) au cours de différentes années, allant de 2005 à 2023.
Le graphique illustre les récents pourcentages de sensibilisation des Forces armées canadiennes (FAC) au cours de différentes années, allant de 2005 à 2023

Les données sont présentées comme suit : en 2023, le pourcentage était de 34 pour cent ; en 2022, c’était 40 pour cent ; en 2021, il s’élevait à 42 pour cent ; en 2020, c’était 28 pour cent ; en 2018, c’était 26 pour cent ; en 2016, c’était 35 pour cent ; en 2014, c’était 34 pour cent ; en 2012, il a atteint 38 pour cent ; en 2011, il était de 57 pour cent ; en 2010, c'était 72 pour cent ; en 2009, c'était 63 pour cent ; en 2008, il s'élevait à 72 pour cent ; en 2006, c'était 74 pour cent ; et en 2005, c'était 55 pour cent.

Q5. Bon nombre des sujets que nous aborderons portent sur des enjeux militaires et de défense au Canada. Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit récemment au sujet des Forces armées canadiennes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les segments les plus susceptibles d’avoir entendu, lu ou vu quelque chose au sujet des FAC comparativement à leurs homologues respectifs étaient les suivants :

  • Les répondants du Manitoba/Saskatchewan par rapport à ceux du Québec (40 % contre 28 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (41 % contre 27 %)

  • Les répondants détenant un diplôme d’études universitaires (40 %) par rapport à ceux qui ont un diplôme d’études collégiales (31 %) ou d’études secondaires (26 %)

Les répondants qui se rappelaient avoir entendu, lu ou vu quelque chose au sujet des FAC devaient décrire ce qu’ils avaient vu ou entendu. La publicité en général et le recrutement ont été les sujets les plus souvent mentionnés par les répondants, soit un sur cinq (20 %), suivis des allégations d’inconduite mentionnées par 11 % des répondants (une diminution importante des 37 % en 2022). Les répondants ont aussi mentionné le conflit en Ukraine (9 %), l’intervention pour lutter contre les feux de forêts (9 %), les contraintes budgétaires (9 %), et les accords de l’OTAN (8 %).

Figure 5 – Rappel des sujets concernant les FAC

Mentions particulières1 2023 20222 2021 2020 2018
Publicité/recrutement (en général) 20% 19% 5% 10% 7%
Allégations d’inconduite sexuelle3 11% 37% 48% 3% 7%
Guerre/missions en Ukraine et soutien connexe 9% 9% - - -
Lutte contre les feux de forêts 9% - 11% - -
Contraintes budgétaires 9% 2% 1% 6% 3%
Accords/participation de l’OTAN 8% 2% - - -
Nouveau chef d’état-major de la Défense 7% - - - -
Déploiements/exercices (en général) 6% 4% 1% 6% 12%
Manque d’équipement 5% 2% 2% - -
Changements dans les programmes/prestations de soutien au logement 4% - - - -
Achat d’avions de chasse F-35 4% 13% - - -
Annonce de l’acquisition de nouvel équipement militaire 3% 2% 2% 1% -
Égalité des genres/sexisme 2% 3% 2% - -
Mentions dans les nouvelles (en général) 2% 1% 1% 3% 6%
Anciens combattants (en général) 2% 5% <1% 2% -
Problèmes ou retards dans les acquisitions 2% - - - -
Aide lors de catastrophes naturelles (non spécifié) 2% - - - -
Augmentation des dépenses militaires 2% 4% - - -
Problèmes de leadership (manque de compétences) 1% - 13% - -
Projet de nouveaux aéronefs 1% 1% - 4% 2%
Politique de vaccination contre la COVID 1% - - - -
Aide apportée aux victimes d’inondations 1% 1% - - -
Désuétude des Forces armées canadiennes 1% - - - -
Changement de culture en cours/égalité dans les appellations d’emploi 1% 1% <1% 3% -
Mentions à la télévision (en général) 1% 2% <1% - 1%
Navires de guerre dégradés 1% <1% - - -
Missions de maintien de la paix 1% <1% - - -
Personnel sous-payé/salaires insuffisants 1% - - - -
Bouche-à-oreille (en général) 1% 1% - 1% 3%
Santé mentale des vétérans (soins fournis au personnel militaire) 1% 1% - - -
Autre 9% 8% 6% 8% 9%
NSP/Ref 11% 11% 5% 14% 19%
Q6. Sur quel(s) sujet(s) portait ce que vous avez vu, lu ou entendu récemment sur les Forces armées canadiennes? Base : répondants du sondage en ligne qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC, 2023, n=674.
Principaux segments

Les répondants âgés de 65 ans et plus étaient les plus susceptibles d’avoir entendu parler du nouveau chef d’état-major de la Défense (16 %).

Ceux qui avaient une impression négative des FAC étaient plus enclins à mentionner les allégations d’inconduite sexuelle (29 %) par rapport à ceux qui avaient une impression neutre (7 %) ou positive (10 %).

Les répondants qui considéraient les FAC comme essentielles étaient plus enclins à mentionner la lutte contre les feux de forêts par rapport à ceux qui croyaient que les FAC n’étaient plus nécessaires (10 % contre 0 %).

Dans l’ensemble, les impressions des FAC étaient essentiellement favorables, près de deux répondants sur trois ayant affirmé qu’ils avaient une opinion à tout le moins plutôt positive (64 %). Un peu plus d’un répondant sur cinq (21 %) avaient une opinion fortement positive des FAC. Ces résultats sont semblables à ceux de 2021 et 2022.

Figure 6 – Impressions générales à l’égard des FAC

Le graphique illustre l'impression globale des Forces armées canadiennes (FAC) de 2021 à 2023, les répondants évaluant leurs impressions comme étant fortement positives, plutôt positives, plutôt négatives ou fortement négatives, ainsi que les réponses ni l'un ni l'autre/neutre et NSP/NR.
Le graphique illustre l'impression globale des Forces armées canadiennes (FAC) de 2021 à 2023, les répondants évaluant leurs impressions comme étant fortement positives, plutôt positives, plutôt négatives ou fortement négatives, ainsi que les réponses ni l'un ni l'autre/neutre et NSP/NR

Les données sont organisées comme suit : en 2023, les réponses classées comme “Fortement positives” représentaient 21 pour cent, “Plutôt positives” représentaient 43 pour cent, “Ni l'un ni l'autre/Neutre” s'élevaient à 26 pour cent, “Plutôt négatives” à 6 pour cent, “Fortement négatif” à 2 pour cent et “Ne sait pas/Pas de réponse” à 2 pour cent. De même, en 2022, les pourcentages étaient respectivement de 23 pour cent, 41 pour cent, 19 pour cent, 11 pour cent, 3 pour cent et 3 pour cent. Une case intitulée “Top 2 box” indique des pourcentages de 64 pour cent, 64 pour cent et 65 pour cent pour les années respectives.

Q7. Quelle est votre impression générale des Forces armées canadiennes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous avaient tendance à avoir une opinion favorable des FAC comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (74 %) par rapport à ceux du Québec (61 %) et de l’Ontario (63 %)

  • Les répondants de 65 ans et plus (74 %) par rapport à ceux de 64 ans et moins (61 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (75 % contre 62 %)

  • Les répondants de race blanche (66 %) par rapport aux répondants chinois (45 %)

Les répondants étaient invités à décrire les principaux enjeux ou défis auxquels les FAC devaient faire face actuellement. Un sur cinq a mentionné le recrutement ou la rétention (20 %) alors qu’une proportion plus faible a mentionné les problèmes budgétaires ou de financement (16 %). De plus, un peu moins d’un répondant sur dix (9 %) croyaient que les FAC fonctionnaient avec de l’équipement désuet. Les perceptions liées à l’inconduite sexuelle (6 %) ont légèrement diminué par rapport à 2022 (12 %) et 2021 (18 %), tout comme les perceptions liées à l’égalité des genres et au sexisme (5 % par rapport à 8 % en 2022 et 10 % en 2021).

Près de deux répondants sur cinq (37 %) n’étaient pas au courant des problèmes ou des défis que doivent affronter les FAC. Ces résultats sont semblables à ceux de 2022 et 2021.

Figure 7 – Défis auxquels sont confrontées les FAC

Mentions particulières4 2023 20225 2021
Recrutement (besoin d’effectifs supplémentaires)/rétention 20% 26% 10%
Problèmes budgétaires et de financement 16% 18% 15%
Manque d’équipement/équipement désuet 9% 12% 10%
Inconduite sexuelle 6% 12% 18%
Égalité des genres/sexisme 5% 8% 10%
Gouvernement/politiques (non spécifié) 3% 3% 3%
Nécessité d’avoir une meilleure technologie 3% 1% 1%
Problèmes de leadership/leadership éthique (manque de compétences, de reddition de comptes, démissions, licenciements, etc.) 2% 5% 6%
Pertinence/but/direction/objectif 2% 2% 3%
Formation accrue ou bonifiée 2% 1% 1%
Nécessité d’une meilleure rémunération ou de meilleurs avantages (soins fournis au personnel militaire) 2% 3% 2%
Mauvaise image/image véhiculée dans les médias/image publique 2% 4% 4%
Soins de santé/soutien en santé mentale (soins fournis au personnel militaire) 2% 4% 3%
Manque de ressources/ressources humaines 2% 1% 1%
Autre 1% 8% 10%
Rien 1% <1% <1%
Ne sait pas/refuse de répondre 37% 37% 34%
Q8. À votre avis, quels sont les principaux problèmes ou défis auxquels les Forces armées canadiennes font face actuellement? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les participants de la Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles de mentionner les problèmes de recrutement et de rétention (25 %) par rapport à ceux de l’Alberta (15 %).

Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (22 %), de l’Alberta (22 %), de l’Ontario (18 %) et de la Colombie-Britannique (16 %) étaient plus nombreux à mentionner les problèmes de financement comparativement à ceux du Québec (9 %).

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de mentionner les enjeux suivants :

  • Les problèmes budgétaires et de financement (22 % pour les hommes et 11 % pour les femmes)

  • Le manque d’équipement (11 % pour les hommes et 7 % pour les femmes)

Inversement, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes à mentionner les problèmes d’égalité des genres ou de sexisme (7 % contre 4 %).

Les répondants de 65 ans et plus ont obtenu les résultats les plus élevés en ce qui a trait aux enjeux suivants :

  • Le recrutement et la rétention (31 % pour les 65 ans et plus)

  • Le financement (21 % pour les 65 ans et plus)

  • Le manque d’équipement (13 % pour les 65 ans et plus)

  • L’inconduite sexuelle (9 % pour les 65 ans et plus)

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires étaient plus susceptibles que ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins à mentionner les enjeux suivants :

  • Le recrutement et la rétention (22 % pour les diplômés universitaires par rapport à 14 % pour les diplômés du secondaire)

  • L’inconduite sexuelle (8 % pour les diplômés universitaires par rapport à 2 % pour les diplômés du secondaire)

Plus des trois quarts des répondants (76 %) avaient à tout le moins une impression plutôt positive de ceux qui servent dans les FAC. Le tiers des répondants (33 %) avait une impression fortement positive, alors que 5 % avaient une impression négative.

Dans l’ensemble, les impressions positives à l’égard des membres des FAC sont semblables à celles de 2022 (77 %) et 2021 (76 %).

Figure 8 – Impressions générales des membres des FAC

Le graphique montre l’évolution des niveaux de sentiment (fortement positif, plutôt positif, ni/neutre, plutôt négatif, fortement négatif) au fil des années (2020-2023), avec un changement notable des pourcentages au fil du temps.
Le graphique montre l’évolution des niveaux de sentiment (fortement positif, plutôt positif, ni/neutre, plutôt négatif, fortement négatif) au fil des années (2020-2023), avec un changement notable des pourcentages au fil du temps

Les données sont présentées comme suit : En 2023, la répartition était la suivante : les réponses « Fortement positives ” représentaient 33 %, « Plutôt positives ” pour 42 %, « Ni l'un ni l'autre/Neutre ” pour 18 %, « Plutôt négatives ” pour 4 %. , « Fortement négatif “ pour 1 pour cent et « Ne sait pas/Pas de réponse “ pour 2 pour cent. De même, en 2022, les pourcentages étaient respectivement de 36 pour cent, 41 pour cent, 14 pour cent, 5 pour cent, 1 pour cent et 3 pour cent. Pour l’année 2021, la répartition était de 35 pour cent, 41 pour cent, 16 pour cent, 5 pour cent, 1 pour cent et 2 pour cent. En 2020, les données montraient 43 pour cent, 39 pour cent, 12 pour cent, 2 pour cent, 1 pour cent et 3 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient de 57 pour cent, 32 pour cent, 5 pour cent, 2 pour cent, 1 pour cent et 3 pour cent. Une case intitulée « Top 2 box “ indique des pourcentages de 76 pour cent, 77 pour cent et 76 pour cent, 82 pour cent, 89 pour cent pour les années respectives.

Q9. Quelle est votre impression générale des personnes qui servent dans les Forces armées canadiennes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes suivants avaient tendance à avoir une opinion favorable des membres des FAC comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (82 %), de la Colombie-Britannique (80 %) et de l’Alberta (80 %) par rapport à ceux du Québec (69 %)

  • Les répondants qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien vu, lu ou entendu (80 % contre 73 %).

Les répondants de 65 ans et plus étaient les plus susceptibles à avoir une opinion favorable des personnes qui servent dans les FAC (85 %).

Invités à évaluer leurs impressions des soins fournis au personnel militaire actif, près de la moitié des répondants croyaient que les FAC faisaient du bon ou du très bon travail (48 %). À l’inverse, 14 % croyaient que les FAC faisaient du mauvais travail. Dans l’ensemble, ces résultats sont semblables à ceux obtenus depuis 2021.

Figure 9 – Impressions des soins fournis au personnel militaire actif

Le graphique illustre différentes impressions des soins prodigués au personnel militaire actif au cours des différentes années (2021-2023), les répondants évaluant les soins comme étant très bons, bons, ni bons ni mauvais, mauvais ou très mauvais, et la catégorie « bon travail “ est systématiquement détenant la proportion la plus élevée dans les deux premières cases des réponses.
Le graphique illustre différentes impressions des soins prodigués au personnel militaire actif au cours des différentes années (2021-2023), les répondants évaluant les soins comme étant très bons, bons, ni bons ni mauvais, mauvais ou très mauvais, et la catégorie « bon travail “ est systématiquement détenant la proportion la plus élevée dans les deux premières cases des réponses

En 2023, la répartition est la suivante : “Très bon travail” a reçu 10 pour cent des réponses, “Bon travail” a reçu 38 pour cent, “Ni un bon ni un mauvais travail” a reçu 21 pour cent, “Mauvais travail” a reçu 11 pour cent, “ « Très mauvais travail “ a reçu 4 pour cent, et « Ne sait pas/Pas de réponse “ 17 pour cent. Pour 2022, les pourcentages étaient respectivement de 11 pour cent, 37 pour cent, 24 pour cent, 11 pour cent, 4 pour cent et 13 pour cent. En 2021, les pourcentages étaient respectivement de 10 pour cent, 37 pour cent, 23 pour cent, 12 pour cent, 5 pour cent et 12 pour cent. La « case Top 2 “ affiche les pourcentages suivants : 48 pour cent, 48 pour cent et 47 pour cent pour les années respectives.

Q14. De manière générale, lorsqu’il s’agit d’assurer le bien-être du personnel militaire, diriez-vous que les Forces armées canadiennes font un très bon travail, un bon travail, ni un bon ni un mauvais travail, un mauvais travail ou un très mauvais travail? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes suivants avaient tendance à croire que les FAC faisaient à tout le moins du bon travail pour assurer le bien-être du personnel militaire, comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (57 %) et du Québec (54 %) par rapport à ceux de l’Ontario (45 %), de l’Alberta (43 %) et de la Colombie-Britannique (45 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (55 % contre 47 %).

Si une jeune personne qu’ils connaissaient leur disait qu’il ou elle comptait s’enrôler dans les FAC, 54 % des répondants auraient une réaction favorable. Moins d’un répondant sur cinq (15 %) aurait une réaction très défavorable ou plutôt défavorable, tandis que 27 % auraient une réaction neutre. Ces résultats sont semblables à ceux de 2022. Les résultats favorables demeurent très inférieurs à ceux obtenus en 2018 et 2020. Plus précisément, les notes « très favorable » ont diminué de 30 % en 2018 à 19 % en 2023.

Figure 10 – Impressions à l’égard des jeunes de l’entourage qui s’enrôlent dans les FAC

Le graphique illustre les impressions d'un jeune qui s'est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) sur plusieurs années (2016-2023), les répondants évaluant l'impression comme étant très favorable, plutôt favorable, neutre, plutôt défavorable ou très défavorable, ainsi que NSP/ Réponses NR.”
Le graphique illustre les impressions d'un jeune qui s'est enrôlé dans les Forces armées canadiennes (FAC) sur plusieurs années (2016-2023), les répondants évaluant l'impression comme étant très favorable, plutôt favorable, neutre, plutôt défavorable ou très défavorable, ainsi que NSP/ Réponses NR.”

En 2023, la répartition est la suivante : “Très favorable” a reçu 19 pour cent des réponses, “Plutôt favorable” a reçu 35 pour cent, “Neutre” a reçu 27 pour cent, “Plutôt défavorable” a reçu 11 pour cent, “Très favorable” a reçu 4 pour cent, et « Ne sait pas/Pas de réponse “ représentaient 3 pour cent. De même, pour 2022, les pourcentages étaient respectivement de 20 pour cent, 33 pour cent, 29 pour cent, 10 pour cent, 6 pour cent et 2 pour cent. Pour 2021, les pourcentages étaient respectivement de 21 pour cent, 34 pour cent, 28 pour cent, 11 pour cent, 4 pour cent et 2 pour cent. En 2020, les pourcentages étaient respectivement de 27 pour cent, 35 pour cent, 24 pour cent, 9 pour cent, 4 pour cent et 1 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient respectivement de 30 pour cent, 33 pour cent, 26 pour cent, 6 pour cent, 4 pour cent et 1 pour cent. Et pour 2016, les pourcentages étaient respectivement de 27 pour cent, 30 pour cent, 26 pour cent, 9 pour cent, 6 pour cent et 1 pour cent. La « case Top 2 “ affiche les pourcentages suivants : 54 pour cent, 53 pour cent, 55 pour cent, 62 pour cent, 63 pour cent et 57 pour cent pour les années respectives.

Q13. Si une jeune personne que vous connaissez, comme un membre de votre famille ou un(e) ami(e), vous disait qu’il/elle compte se joindre aux Forces armées canadiennes, que penseriez-vous de sa décision? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir à tout le moins plutôt favorablement les personnes qui décident de s’enrôler dans les FAC, comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (65 %) par rapport à ceux de l’Ontario (55 %), de l’Alberta (51 %) et du Québec (50 %)

  • Les répondants de 65 ans et plus par rapport à ceux de 64 ans et moins (66 % contre 51 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (59 % contre 50 %)

  • Les répondants autochtones (62 %) et blancs (55 %) par rapport aux répondants chinois (34 %)

  • Les répondants qui avaient récemment entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien entendu (61 % contre 50 %)

Près de la moitié des répondants considéraient les FAC comme étant une source de fierté pour les Canadiens (48 %) tandis que 11 % étaient d’avis contraire. Les résultats sont demeurés stables depuis 2021. Toutefois, la proportion de répondants ayant donné la note la plus élevée (soit 5 sur une échelle de 1 à 5) a diminué depuis 2022 (de 20 % à 16 %).

Figure 11 – Impressions des FAC comme source de fierté

L'exposition montre les impressions des Forces armées canadiennes (FAC) comme source de fierté de 2016 à 2023, les répondants les évaluant comme une source de fierté, neutre ou pas du tout, avec une réponse NSP/ Option NR.
L'exposition montre les impressions des Forces armées canadiennes (FAC) comme source de fierté de 2016 à 2023, les répondants les évaluant comme une source de fierté, neutre ou pas du tout, avec une réponse NSP/ Option NR

En 2023, la répartition est la suivante : « Très source de fierté (5) “ a reçu 16 pour cent des réponses, « (4) “ a reçu 32 pour cent, « Neutre (3) “ a reçu 37 pour cent, « (2) “ a reçu 8 pour cent, « Pas du tout une source de fierté (1) “ a reçu 3 pour cent et « Ne sait pas/Pas de réponse “ représentait 4 pour cent. De même, pour 2022, les pourcentages étaient respectivement de 20 pour cent, 29 pour cent, 36 pour cent, 8 pour cent, 4 pour cent et 3 pour cent. Pour 2021, les pourcentages étaient respectivement de 18 pour cent, 29 pour cent, 38 pour cent, 7 pour cent, 4 pour cent et 4 pour cent. En 2020, les pourcentages étaient respectivement de 28 pour cent, 34 pour cent, 29 pour cent, 4 pour cent, 3 pour cent et 2 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient respectivement de 35 pour cent, 31 pour cent, 26 pour cent, 5 pour cent, 2 pour cent et 1 pour cent. Et pour 2016, les pourcentages étaient respectivement de 37 pour cent, 33 pour cent, 24 pour cent, 4 pour cent, 2 pour cent et 1 pour cent. Les données dans les deux premières cases se présentent comme suit : 28 %, 49 %, 47 %, 62 %, 66 % et 70 %.

Q16. Dans quelle mesure pensez-vous que les Forces armées canadiennes sont une source de fierté pour les Canadiens? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « pas du tout une source de fierté », 3 signifie « neutre » et 5 signifie « une très grande source de fierté ». Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir les FAC comme une source de fierté pour les Canadiens comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (58 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (55 %) par rapport à ceux de l’Alberta (44 %) et du Québec (42 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (59 % contre 46 %)

  • Les répondants de 65 ans et plus par rapport à ceux de 44 ans et moins (56 % contre 42 %)

  • Les répondants qui avaient récemment lu, vu ou entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien lu, vu ou entendu (53 % contre 45 %)

Moins d’un répondant sur cinq (17 %) trouvait que les FAC étaient modernes (notes de 5 ou 4 sur une échelle de 5 points, où 1 signifie « très désuètes », 3 signifie « ni désuètes ni modernes » et 5, « très modernes »). Par ailleurs, plus du tiers des répondants (35 %) était d’avis que les FAC étaient désuètes (notes de 1 ou 2), une augmentation de 14 % depuis 2016.

Figure 12 – V Perceptions des FAC comme étant modernes ou désuètes

Le graphique illustre les opinions selon lesquelles les Forces armées canadiennes (FAC) sont soit modernes, soit dépassées de 2016 à 2023, les répondants les jugeant très modernes, ni l'une ni l'autre, ou très dépassées, avec une option NSP/NR.
Le graphique illustre les opinions selon lesquelles les Forces armées canadiennes (FAC) sont soit modernes, soit dépassées de 2016 à 2023, les répondants les jugeant très modernes, ni l'une ni l'autre, ou très dépassées, avec une option NSP/NR

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : “Très moderne” a reçu 4 pour cent des réponses, “(4)” a reçu 13 pour cent, “Ni l'un ni l'autre (3)” a reçu 37 pour cent, “( 2) « “ a reçu 23 pour cent, « « Très obsolète (1) “ “ a reçu 12 pour cent et « « Ne sait pas/Pas de réponse “ “ représentait 10 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 7 pour cent, 14 pour cent, 41 pour cent, 19 pour cent, 10 pour cent et 9 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement : 4 pour cent, 13 pour cent, 42 pour cent, 22 pour cent, 9 pour cent et 11 pour cent. En 2020, les pourcentages étaient respectivement de 7 pour cent, 17 pour cent, 43 pour cent, 15 pour cent, 9 pour cent et 9 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient respectivement de 9 pour cent, 22 pour cent, 44 pour cent, 14 pour cent, 7 pour cent et 5 pour cent. Et pour 2016, les pourcentages étaient respectivement de 8 pour cent, 21 pour cent, 45 pour cent, 14 pour cent, 7 pour cent et 5 pour cent. Les données pour la « case Top-2 ” ” se présentent comme suit : 17 pour cent, 22 pour cent, 16 pour cent, 24 pour cent, 31 pour cent et 29 pour cent pour les années respectives.

Q17. À votre avis, les forces armées du Canada sont-elles modernes ou désuètes? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « très désuètes », 3 signifie « ni désuètes ni modernes » et 5 signifie « très modernes ». Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à considérer les FAC comme étant désuètes comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants qui avaient une impression défavorable des FAC par rapport à ceux qui en avaient une impression favorable (77 % contre 29 %)

  • Les répondants qui étaient d’avis que les FAC n’étaient plus nécessaires par rapport à ceux qui croyaient qu’elles étaient essentielles (58 % contre 36 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (41 % contre 30 %)

  • Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires (37 %) ou collégiales (36 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires (29 %)

  • Les répondants qui gagnent un revenu de 80 000 $ ou plus par rapport à ceux qui gagnent 40 000 $ ou moins (39 % contre 30 %)

  • Les Blancs (38 %), les Chinois (35 %) et les Autochtones (31 %) par rapport aux Noirs (6 %) et aux Asiatiques6 (15 %)

Sept répondants sur dix (70 %) étaient d’avis que les FAC étaient essentielles (notes de 5 ou 4 sur une échelle de 5 points où 1 signifie « plus du tout nécessaires » et 5, « tout à fait essentielles »), une diminution de 5 % des 75 % obtenus en 2022. À l’inverse, 6 % croyait que les FAC n’étaient plus nécessaires (notes de 2 ou 1).

Figure 13 – Perceptions quant à la nécessité des FAC

Le graphique illustre le besoin perçu des Forces armées canadiennes (FAC) de 2018 à 2023, les répondants l'évaluant comme étant très essentiel, plutôt essentiel, plutôt non essentiel ou plus nécessaire du tout, ainsi qu'une option NSP/NR.
Le graphique illustre le besoin perçu des Forces armées canadiennes (FAC) de 2018 à 2023, les répondants l'évaluant comme étant très essentiel, plutôt essentiel, plutôt non essentiel ou plus nécessaire du tout, ainsi qu'une option NSP/NR

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : “Très essentiel (5)” a reçu 46 pour cent des réponses, “(4)” a reçu 24 pour cent, “(3)” a reçu 18 pour cent, “(2)” a reçu 4 pour cent. , « Plus nécessaire du tout (1) ” ont reçu 2 pour cent et « Ne sait pas/Pas de réponse ” représentaient 5 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 53 pour cent, 22 pour cent, 14 pour cent, 4 pour cent, 2 pour cent et 4 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement de 46 pour cent, 26 pour cent, 16 pour cent, 6 pour cent, 2 pour cent et 4 pour cent. En 2020, les pourcentages étaient respectivement de 50 pour cent, 26 pour cent, 14 pour cent, 6 pour cent, 2 pour cent et 2 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient respectivement de 57 pour cent, 26 pour cent, 11 pour cent, 3 pour cent, 2 pour cent et 1 pour cent. Les données pour la « case Top-2 “ présentent les pourcentages suivants : 70 pour cent, 75 pour cent, 72 pour cent, 76 pour cent et 83 pour cent pour les années respectives.

Q18. Croyez-vous que les forces armées du Canada sont essentielles ou qu’elles ne sont plus nécessaires? Veuillez répondre sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie « plus du tout nécessaires » et 5 signifie « tout à fait essentielles ». Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus enclins à percevoir les FAC comme étant essentielles comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants de 65 ans et plus par rapport aux 64 ans et moins (85 % contre 66 %)

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (78 %) par rapport à ceux de l’Ontario (70 %) et de la Colombie-Britannique (67 %)

  • Les Blancs par rapport aux Chinois (73 % contre 52 %)

  • Les répondants qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’ont rien vu, lu ou entendu (76 % contre 67 %)

  • Les répondants qui avaient une opinion favorable des FAC (83 %) par rapport à ceux qui ont une opinion neutre (50 %) ou défavorable (44 %)

  • Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires (73 %) ou collégiales (75 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études universitaires (67 %)

  • Les répondants qui vivent en région rurale par rapport à ceux qui vivent en région urbaine (74 % contre 68 %)

Les répondants étaient invités à indiquer leur niveau d’accord avec une série d’énoncés concernant l’environnement de travail au sein des FAC. En évaluant le caractère inclusif de cet environnement, 60 % des répondants étaient à tout le moins plutôt d’accord pour dire que les FAC étaient un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne. Une proportion similaire (59 %) étaient d’accord pour dire qu’elles étaient un choix de carrière aussi bon pour les femmes que pour les hommes.

Le niveau d’accord était beaucoup plus bas pour les membres des communautés 2ELGBTQ+ (33 %) comparativement à toute autre personne. Il s’agit d’une diminution par rapport aux 41 % de 2022.

La moitié des répondants (50 %) s’inquiétait du racisme systémique au sein des FAC, alors qu’une proportion un peu plus élevée (53 %) était d’accord pour dire que les attitudes ou les comportements racistes ou haineux n’étaient pas tolérés au sein des FAC. Un peu moins du tiers des répondants (32 %) était d’accord pour dire que les FAC faisaient ce qu’il fallait pour corriger les actes d’inconduite comme les comportements racistes, sexistes ou haineux.

De plus, 40 % des répondants étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel les membres des FAC semblaient aussi diversifiés que la population canadienne et une proportion identique (40 %) s’accordaient pour dire que l’environnement de travail des FAC était respectueux des femmes.

Plus de deux répondants sur cinq (46 %) étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel les FAC faisaient du bon travail pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades. Un répondant sur cinq étaient à tout le moins plutôt d’accord pour dire qu’ils se verraient joindre les FAC (20 %).

Ces résultats sont semblables à ceux obtenus en 2022.

Figure 14 – Perceptions de l’environnement de travail

% D’ACCORD 2023 20227 2021 2020 2018
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés visibles que pour toute autre personne 60% 63% 60% 44% -
Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes 59% 58% 56% 70% -
Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC 53% 52% 46% 61% -
Le racisme systémique au sein des FAC est une chose qui m’inquiète 50% 54% 56% 54% -
Les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades 46% 48% 45% - -
Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne 40% 41% 42% 42% 50%
Je pense que l’environnement de travail des FAC est respectueux des femmes 40% 39% 36% 50% 53%
Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres de la communauté 2ELGBTQI+ que pour toute autre personne 33% 41% 42% - -
Les FAC font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux 32% 36% 32% - -
Je me verrais m’enrôler dans les FAC 20% 22% 23% 24% 25%
Q15. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à se dire d’accord avec les énoncés suivants :

  • Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne (65 % pour les hommes contre 56 % pour les femmes).

  • Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (63 % pour les hommes contre 55 % pour les femmes).

  • Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (59 % pour les hommes contre 47 % pour les femmes).

  • Les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades (49 % pour les hommes contre 44 % pour les femmes).

  • Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne (48 % pour les hommes contre 33 % pour les femmes).

  • Je pense que l’environnement de travail des FAC est respectueux des femmes (48 % pour les hommes contre 32 % pour les femmes).

  • Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres de la communauté 2ELGBTQI+ que pour toute autre personne (36 % pour les hommes contre 31 % pour les femmes).

  • Les FAC font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux (38 % pour les hommes contre 27 % pour les femmes).

  • Je me verrais m’enrôler dans les FAC (28 % pour les hommes contre 12 % pour les femmes).

À l’inverse, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes à s’inquiéter du racisme systémique au sein des FAC (54 % pour les femmes contre 46 % pour les hommes).

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaire ou moins et ceux qui détiennent un diplôme d’études collégiales étaient plus susceptibles d’être d’accord avec les énoncés suivants par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études universitaires :

  • Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne (66 % pour les diplômés du secondaire, 67 % pour les diplômés collégiaux et 53 % pour les diplômés universitaires).

  • Les FAC constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes (67 % pour les diplômés du secondaire, 65 % pour les diplômés collégiaux et 52 % pour les diplômes universitaires).

  • Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des FAC (60 % pour les diplômés du secondaire, 58 % pour les diplômés collégiaux et 47 % pour les diplômés universitaires).

  • Les membres des FAC semblent aussi diversifiés que la population canadienne (44 % pour les diplômés du secondaire, 48 % pour les diplômés collégiaux et 34 % pour les diplômés universitaires).

  • Je pense que l’environnement de travail des FAC est respectueux des femmes (44 % pour les diplômés du secondaire, 45 % pour les diplômés collégiaux et 34 % pour les diplômés universitaires).

  • Les FAC sont un choix de carrière aussi bon pour les membres de la communauté 2ELGBTQI+ que pour toute autre personne (40 % pour les diplômés du secondaire, 37 % pour les diplômés collégiaux et 28 % pour les diplômés universitaires).

  • Les FAC font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux (36 % pour les diplômés du secondaire, 35 % pour les diplômés collégiaux et 29 % pour les diplômés universitaires).

Inversement, les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires étaient plus enclins que ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires à être préoccupés par le racisme systémique au sein des FAC (53 % pour les diplômés universitaires contre 45 % pour les diplômés du secondaire).

Les répondants âgés de 25 à 34 ans étaient plus susceptibles que ceux de 35 ans et plus à être d’accord pour dire que les FAC font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades (55 % et 44 % respectivement).

Les répondants étaient invités à évaluer la mesure dans laquelle ils avaient confiance que les FAC sont prêtes à assurer la sécurité des Canadiens (sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10, « totalement confiance »). Un peu plus de deux répondants sur cinq (41 %) avaient très confiance aux FAC (notes de 8 à 10), et la même proportion avait plutôt confiance (notes de 5 à 7). Un pourcentage plus faible (14 %) avait peu confiance (notes de 1 à 4).

Le niveau élevé de confiance envers les FAC a légèrement augmenté depuis 2022 (de 37 % à 41 % en 2023). Par contre, ces résultats demeurent légèrement en dessous des 43 % obtenus en 2021.

Figure 15 – Confiance envers les FAC pour protéger les Canadiens

Le graphique illustre le niveau de confiance envers les Forces armées canadiennes (FAC) pour assurer la sécurité des Canadiens de 2021 à 2023, les répondants l'évaluant comme étant confiant, plutôt confiant, pas très confiant ou NSP/NR.
Le graphique illustre le niveau de confiance envers les Forces armées canadiennes (FAC) pour assurer la sécurité des Canadiens de 2021 à 2023, les répondants l'évaluant comme étant confiant, plutôt confiant, pas très confiant ou NSP/NR

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : « Plutôt confiant (8-10) ” a reçu 41 pour cent des réponses, « Plutôt confiant (5 à 7) ” a reçu 41 pour cent, « Pas très confiance (1 à 4) ” a reçu 14. pour cent, et « Ne sait pas/Pas de réponse “ représentaient 4 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 37 pour cent, 42 pour cent, 18 pour cent et 3 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement de 43 pour cent, 41 pour cent, 12 pour cent et 4 pour cent.

Q20A. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10 « totalement confiance », dans quelle mesure avez-vous confiance que les Forces armées canadiennes sont prêtes à assurer la sécurité des Canadiens? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus confiants à l’égard des FAC par rapport à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (45 %) et du Québec (44 %) par rapport à ceux de l’Ontario (36 %)

  • Les répondants des régions rurales (48 %) par rapport à ceux des banlieues (38 %) ou des centres urbains (40 %)

  • Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires (48 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études collégiales (39 %) ou universitaires (38 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (46 % contre 39 %)

  • Les Noirs (59 %), les Autochtones (49 %) et les Blancs (41 %) par rapport aux Chinois (26 %)

  • Les répondants qui considèrent que les FAC sont une source de fierté par rapport à ceux qui ne le pensent pas (60 % contre 12 %)

  • Les répondants qui considèrent que les FAC sont essentielles par rapport à ceux qui ne le pensent pas (51 % contre 8 %)

Les répondants devaient évaluer dans quelle mesure ils faisaient confiance à l’information que les FAC transmettent aux Canadiens (sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout confiance » et 19, « totalement confiance »). Près du tiers des répondants (30 %) avaient très confiance en l’information transmise aux Canadiens par les FAC (notes de 8 à 10) et 46 % avaient plutôt confiance (notes de 5 à 7). Une plus faible proportion (15 %) n’avait pas très confiance (notes de 1 à 4) et 9 % étaient incertains.

Figure 16 – Confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens

Le graphique illustre la confiance dans les informations fournies par les Forces armées canadiennes (FAC) aux Canadiens en 2023, montrant que 30 % ont exprimé une forte confiance, 46 % ont indiqué une certaine confiance, 15 % ont signalé un manque de confiance et 9 % ont choisi de ne pas répondre. ou étaient incertains.

Q20B. Sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10, « totalement confiance », dans quelle mesure avez-vous confiance aux renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes suivants étaient plus susceptibles de faire confiance à l’information fournie par les FAC par rapport à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (40 %) par rapport à ceux du Québec (30 %), de l’Ontario (30 %), de l’Alberta (27 %) et de la Colombie-Britannique (30 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (39 % contre 29 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (33 % contre 28 %)

Les répondants qui avaient très peu confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens (notes de 1 à 4 sur une échelle de 10 points) ont mentionné le manque de transparence (20 %), les liens politiques (10 %) et la malhonnêteté (10 %), de même que leur manque de connaissance des FAC (6 %), les cas trop nombreux de dissimulation ou les scandales (6 %), les ressources limitées (5 %) et la corruption (4 %).

Plus d’un répondant sur cinq (22 %) n’ont pu expliquer leur faible niveau de confiance envers les renseignements que les FAC fournissent aux Canadiens.

Figure 17 – Raisons pour le faible niveau de confiance envers les renseignements que les FAC fournissent aux Canadiens

Mentions particulières8 2023
Manque de transparence/trop de faits dissimulés/culture du secret 20 %
Liens politiques/elles nous disent ce que le gouvernement leur permette de dire 10 %
Renseignements malhonnêtes/faux/trompeurs 10 %
On ne connait pas très bien les FAC 6 %
Trop de dissimulations/scandales 6 %
Ressources limitées/équipement désuet 5 %
Corruption/non digne de confiance/aucune reddition de comptes 4 %
Manque de leadership/conflits internes 3 %
Premier ministre/manque de confiance envers le gouvernement 3 %
Faiblesse des forces militaires/pas prêtes au combat 2 %
Récentes controverses au sujet du traitement réservé aux femmes 2 %
Préoccupation envers l’agenda des « éveillés » (woke) 2 %
Rien entendu de positif/mauvaise réputation 2 %
Programmées pour toujours dire des choses positives 2 %
Façon dont la pandémie a été gérée 1 %
Expérience personnelle 1 %
Culture ancienne 1 %
Racisme 1 %
Elles suivent leurs propres règles/cour martiale 1 %
Autre 6 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 22 %
Q21A. Comment expliquez-vous votre faible niveau de confiance envers les renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens? Base : les répondants qui avaient peu confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens (notes de 1 à 4 sur une échelle de 10 points), 2023, n=294.
Principaux segments

Les répondants du Québec étaient plus susceptibles de mentionner le manque de transparence pour expliquer leur faible niveau de confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens par apport à ceux de l’Ontario (35 % contre 13 %).

Les répondants des régions rurales étaient plus susceptibles que ceux des centres urbains à invoquer les raisons suivantes pour leur faible niveau de confiance :

  • Les liens politiques (18 % contre 6 %)

  • Les ressources limitées (12 % contre 2 %)

À l’inverse, les répondants des centres urbains (9 %) et des banlieues (7 %) étaient plus enclins que ceux des régions rurales (0 %) à attribuer leur faible niveau de confiance aux cas de dissimulation et aux scandales.

Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC étaient plus susceptibles que ceux qui n’en ont pas à attribuer leur faible niveau de confiance à la faiblesse des forces militaires (10 % contre 0 %).

Les répondants qui gagnent un revenu supérieur à 80 000 $ étaient plus susceptibles que ceux qui gagnent de 40 000 $ à 80 000 $ à mentionner les ressources limitées ou désuètes pour expliquer leur peu de confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens (8 % contre 0 %).

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires étaient plus enclins que ceux qui détiennent un diplôme d’études collégiales à invoquer ce qui suit pour expliquer leur faible niveau de confiance :

  • Les scandales/les cas de dissimulation (9 % contre 3 %)

  • Le manque de reddition de comptes (6 % contre 1 %)

Les répondants qui avaient une grande confiance envers les renseignements que les FAC fournissent aux Canadiens (notes de 8 à 10 sur une échelle de 10 points) devaient en donner les raisons. Ceux-ci ont mentionné qu’ils croyaient que les FAC sont dignes de confiance ou qu’elles n’ont aucune raison de mentir (6 %), qu’elles sont là pour nous protéger (6 %), qu’elles sont honnêtes (5 %), et que certains renseignements sont gardés secrets pour des raisons de sécurité (5 %).

Plus de deux répondants sur cinq (44 %) n’ont pu donner les raisons pour expliquer leur haut niveau de confiance.

Figure 18 – Raisons pour le haut niveau de confiance envers les renseignements que les FAC fournissent aux Canadiens

Mentions particulières9 2023
Dignes de confiance/aucune raison de mentir 6 %
Elles sont ici pour nous protéger/les FAC nous assure une sécurité 6 %
Renseignements honnêtes et transparents 5 %
Certains renseignements doivent demeurer secrets pour des raisons de sécurité/elles savent ce qu’elles peuvent nous dire 5 %
Personnel compétent/bien formé/qui fait son travail 4 %
Bonne réputation/rien entendu de négatif 3 %
Elles font du bon travail/expérience positive avec elles 3 %
Elles ont un code d’éthique/de l’intégrité 3 %
Je connais des gens qui servent ou qui ont servi dans les FAC 3 %
Commentaires négatifs 2 %
Absence de corruption/je crois qu’elles essaient de faire les bonnes choses 2 %
Historique/service reçu dans le passé 2 %
Elles sont règlementées 1 %
Elles font du mieux qu’elles peuvent/elles travaillent fort 1 %
Elles répondent lorsque c’est nécessaire 1 %
Elles sont fiables 1 %
Elles ont notre intérêt à cœur 1 %
Ce sont des citoyens comme moi/ce sont des gens ordinaires 1 %
Il n’y a pas eu de menace majeure/elles n’ont participé à aucun conflit ni aucune guerre 1 %
Elles informent constamment le public des nouveaux développements 1 %
C’est juste une impression 1 %
Autre 4 %
Rien/aucune raison de ne pas leur faire confiance 3 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 44 %
Q21B. Comment expliquez-vous votre haut niveau de confiance envers les renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens? Base : les répondants qui avaient une grande confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens (notes de 8 à 10 sur une échelle de 10 points), 2023, n=992.
Principaux segments

Les répondants de l’Ontario étaient plus susceptibles que ceux de la Colombie-Britannique à dire qu’ils avaient une grande confiance envers les FAC parce que celles-ci sont ici pour nous protéger et assurer notre sécurité (8 % contre 3 %).

Les répondants qui gagnent un revenu supérieur à 80 000 $ étaient plus nombreux à affirmer que ce sont l’honnêteté et la transparence des FAC qui expliquent leur haut niveau de confiance (9 %) par rapport à ceux qui gagnent de 40 000 $ à 80 000 $ (1 %) et ceux qui gagnent moins de 40 000 $ (4 %).

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes à attribuer leur grande confiance envers l’information que les FAC fournissent aux Canadiens au fait que certains renseignements demeurent secrets pour des raisons de sécurité (7 % contre 4 %).

À l’inverse, les hommes étaient plus nombreux que les femmes à attribuer leur confiance à la perception que les FAC font du bon travail (4 % contre 2 %).

Les répondants devaient nous dire quelles étaient selon eux les principales menaces à la sécurité et à la souveraineté du Canada 2023. Comme en 2022, c’est la Russie qui a été considérée comme la plus grande menace (15 %). Un répondant sur dix (11 %) a mentionné la Chine; ce résultat est semblable à celui obtenus dans les vagues précédentes.

Une plus faible proportion de répondants a mentionné la cybersécurité (6 %), la guerre (6 %), la souveraineté dans l’Arctique (6 %) et l’ingérence politique (5 %). Les autres raisons incluent le leadership du gouvernement canadien (4 %), les États-Unis (4 %) et le terrorisme (4 %).

Plus du tiers des répondants n’étaient au courant d’aucune menace pour le Canada ou n’ont pu en nommer (36 %).

Figure 19 – Menaces pour le Canada

Mentions particulières10 2023 202211 2021 2020 2018 2016
La Russie 15% 16% 5% 5% 4% -
La Chine 11% 9% 9% 10% - -
La cybersécurité 6% 5% 12% 10% 6% 3%
Les guerres/attaques/conflits 6% 6% 2% 5% - -
La souveraineté dans l’Arctique 6% 6% 6% 6% 3% -
L’ingérence politique/l’influence des gouvernements étrangers 5% 3% - - - -
Le gouvernement canadien/Justin Trudeau 4% 6% 6% 5% 2% -
Les États-Unis/ la proximité du Canada avec les frontières américaines 4% 3% 6% 14% 16% -
Le terrorisme 4% 3% 10% 10% 29% 40%
Le manque de financement des Forces armées canadiennes 3% 2% 2% 2% - -
Les Canadiens eux-mêmes/les extrémistes 3% 4% 4% 3% - -
Les catastrophes naturelles/les changements climatiques12 3% 1% 2% 2% 4% -
Le gouvernement/les politiciens (non précisé) 3% 1% 2% - - -
Les pays étrangers hostiles (non précisé) 2% 2% 2% - - -
La sécurité à la frontière 2% 1% 1% - - -
Les politiques d’immigration/les tensions culturelles 2% 2% 2% 3% 2% -
L’espionnage 2% 1% 1% - - -
La criminalité/le contrôle des armes/la violence 1%
Les troubles civils/les mouvements pour les droits civiques 1% 1% 1% 1% - -
Les ressources naturelles 1% 1% 1% 1% - -
Le gouvernement américain/Donald Trump 1% 1% <1% 7% 5% -
L’économie/l’inflation (non précisé) 1% 1% 1% - - -
Les médias/la fausse information 1%
L’intelligence artificielle/la prise de contrôle par l’IA 1%
La Corée du Nord 1% 1% <1% 1% 3% 1%
Les impacts sociaux (haine, libertés, etc.) 1% 1% 2% - - -
Autre 4% 16% 5% 6% 16% 12%
Rien 1% 1% 1% - - -
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 36% 42% 32% 24% 16% 10%
Q19. À votre avis, quelle est la plus grande menace pour la sécurité et/ou la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les répondants de 65 ans et plus étaient les plus enclins à considérer la Russie comme une menace à la sécurité du Canada (25 %).

Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à percevoir ce qui suit comme des menaces :

  • La Russie (17 % pour les hommes contre 13 % pour les femmes)

  • La Chine (14 % pour les hommes contre 9 % pour les femmes)

  • La souveraineté dans l’Arctique (8 % pour les hommes contre 4 % pour les femmes)

Inversement, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à considérer les guerres et les conflits comme une menace (7 % pour les femmes contre 4 % pour les hommes).

Les répondants qui gagnent un revenu de 40 000$ à 80 000 $ (15 %) et ceux qui gagnent plus de 80 000 $ (17 %) étaient plus nombreux que ceux qui gagnent moins de 40 000 $ (11 %) à croire que la Russie est une menace.

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires sont plus susceptibles que ceux qui détiennent un diplôme d’études collégiales ou secondaire et moins à considérer ce qui suit comme une menace pour le Canada :

  • La Russie (18 % pour les diplômés universitaires, 13 % pour les diplômés collégiaux et 10 % pour les diplômés du secondaire)

  • La souveraineté dans l’Arctique (7 % pour les diplômés universitaires, 4 % pour les diplômés collégiaux et 3 % pour les diplômés du secondaire)

  • Les États-Unis (6 % pour les diplômés universitaires, 3 % pour les diplômés collégiaux et 2 % pour les diplômés du secondaire)

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires ou collégiales étaient plus susceptibles de considérer ce qui suit comme une menace pour le Canada par rapport à ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins :

  • La Chine (13 % des diplômés universitaires, 11 % des diplômés collégiaux et 7 % des diplômés du secondaire)

  • La cybersécurité (7 % des diplômés universitaires, 6 % des diplômés collégiaux et 4 % des diplômés du secondaire)

Financement et équipement

Questionnés sur leurs perceptions du financement des FAC, plus de deux répondants sur cinq (46 %) ont indiqué que celles-ci étaient sous-financées, alors que le quart (25 %) croyait que les FAC recevait le bon financement. Moins d’un répondant sur dix (6 %) avait l’impression que les FAC était surfinancées.

Ces résultats sont semblables à ceux de 2022.

Figure 20 – Perceptions du financement des FAC

Le graphique illustre les perceptions du financement des Forces armées canadiennes (FAC) sur trois ans (2021-2023).
Le graphique illustre les perceptions du financement des Forces armées canadiennes (FAC) sur trois ans (2021-2023)

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : “Sous-financé” a reçu 46 pour cent des réponses, “Reçoit à peu près le montant de financement approprié” a reçu 25 pour cent, “Surfinancé” a reçu 6 pour cent et “Ne sait pas/Pas de réponse”. représentaient 23 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 47 pour cent, 28 pour cent, 7 pour cent et 18 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement de 40 pour cent, 29 pour cent, 8 pour cent et 24 pour cent.

Q22. Croyez-vous que les forces armées du Canada sont sous-financées, surfinancées ou qu’elles reçoivent à peu près le bon financement? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles de croire que les forces armées du Canada étaient sous-financées, comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants de l’extérieur du Québec par rapport à ceux du Québec (49 % contre 36 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille qui sert dans les FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (57 % contre 44 %)

  • Les répondants de 65 ans et plus par rapport aux 64 ans et moins (64 % contre 40 %)

  • Les répondants qui avaient récemment entendu quelque chose au sujet des FAC par rapport à ceux qui n’avaient rien entendu (61 % contre 37 %)

  • Les répondants qui considèrent les FAC comme essentielles par rapport à ceux qui croient qu’elles ne sont plus utiles (56 % contre 16 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (54 % contre 38 %)

  • Les Blancs (50 %) et les Autochtones (39 %) par rapport aux Chinois (32 %)

  • Les répondants qui gagnent un revenu de 80 000 $ et plus par rapport à ceux qui gagnent 40 000 $ ou moins (48 % contre 40 %)

Quatre énoncés concernant l’équipement des FAC ont été présentés aux répondants. Plus du quart s’accordait pour dire que les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (27 %) et que lorsque les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (26 %). L’accord avec chacun de ces énoncés a chuté depuis 2022.

Le quart des répondants était d’avis que les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (25 %), une diminution par rapport aux 34 % obtenus en 2022. Dans une proportion plus faible, les répondants s’accordaient pour dire que les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (23 %), ces résultats étant inférieurs aux 32 % obtenus en 2022.

Moins d’un répondant sur cinq (18 %) a pu dire si les FAC avaient l’équipement dont elles ont besoin (18 %). Près de trois répondants sur dix ignoraient si les achats de matériel militaire par les FAC profitaient aux économies locales (29 %), si les FAC planifiaient bien leurs besoins futurs en équipement (29 %) ou si les achats de matériel militaire étaient globalement bien gérés (28 %).

Figure 21 – Opinions sur différents énoncés au sujet du matériel militaire des FAC

Énoncés Fortement en accord Plutôt en accord Ni l’un ni l’autre Plutôt en désaccord Fortement en désaccord NSP/Ref Accord en 2023 Accord en 2022 Accord en 2021 Accord en 2020 Accord en 2018 Accord en 2016
Les Forces armées canadiennes ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail 5% 22% 14% 25% 16% 18% 27% 35% 31% 38% 41% 50%
Quand les Forces armées canadiennes achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales 5% 20% 21% 16% 8% 29% 26% 35% 29% - - -
Les Forces armées canadiennes planifient bien leurs besoins futurs en équipement 8% 16% 22% 21% 4% 29% 25% 34% 28% 42% 47% 58%
Les achats de matériel militaire par les Forces armées canadiennes sont globalement bien gérés 4% 19% 18% 17% 14% 28% 23% 32% 24% - - -
Q23. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les répondants des provinces de l’Atlantique étaient plus susceptibles d’être en accord avec l’énoncé selon lequel les achats de matériel militaire par les FAC profitent généralement aux économies locales (38 %) comparativement à ceux de l’Ontario (27 %), de l’Alberta (26 %), du Québec (21 %) et de la Colombie-Britannique (21 %).

Les répondants des provinces de l’Atlantique étaient plus enclins à être d’accord pour dire que les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (31 %) comparativement à ceux du Québec (19 %) et de la Colombie-Britannique (22 %).

Les répondants des provinces de l’Atlantique étaient plus susceptibles que les répondants d’ailleurs au pays d’être en accord avec l’énoncé selon lequel les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (33 % dans les provinces de l’Atlantique contre 22 % dans les autres provinces).

Les répondants des centres urbains étaient plus enclins à dire que les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail que ceux des banlieues (30 % contre 23 %).

Les hommes étaient plus enclins que les femmes à être en accord avec les énoncés suivants :

  • Quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (30 % pour les hommes contre 22 % pour les femmes).

  • Les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (29 % pour les hommes contre 22 % pour les femmes).

Les répondants âgés de 18 à 24 ans étaient plus susceptibles d’être en accord avec les énoncés suivants :

  • Les FAC ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail (39 %).

  • Les achats de matériel militaire par les FAC sont globalement bien gérés (34 %).

Les répondants qui ont un membre de leur famille qui sert dans les FAC étaient plus enclins à se dire en accord avec les énoncés suivants comparativement à ceux qui n’en ont pas :

  • Quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (38 % contre 23 %).

  • Les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (32 % contre 24 %).

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires étaient plus susceptibles d’être en accord avec les énoncés suivants comparativement à ceux qui détiennent un diplôme d’études universitaires :

  • Quand les FAC achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales (29 % pour les diplômés du secondaire contre 23 % pour les diplômés universitaires).

  • Les FAC planifient bien leurs besoins futurs en équipement (31 % pour les diplômés du secondaire contre 23 % pour les diplômés universitaires).

Les répondants qui gagnent un revenu de 40 000 $ ou moins étaient plus enclins à être d’accord pour dire que les achats d’équipement militaire par les FAC sont globalement bien gérés comparativement à ceux qui gagnent 80 000 $ et plus (30 % contre 22 %).

Rôles à l’échelle internationale

Nous avons demandé aux répondants dans quelles mesures ils étaient en accord ou en désaccord avec l’idée que les FAC devraient jouer des rôles à l’échelle internationale. Ceux-ci étaient en majorité d’accord avec la participation des FAC aux activités de secours aux sinistrés et d’aide humanitaire (71 %) et aux opérations de soutien de la paix (69 %).

Environ les deux tiers des répondants étaient à tout le moins plutôt d’accord pour dire que les FAC devraient assurer la surveillance et la défense dans le Nord (67 %) et jouer un rôle de soutien dans les opérations non liées au combat (66 %).

Au moins la moitié des répondants étaient en accord avec les rôles suivants :

  • Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (60 %)

  • Missions qui ciblent les trafics illégaux (56 %)

  • Rôle de combat en appui aux missions de l’ONU et de l’OTAN (54 %)

En dernier lieu, un peu moins de la moitié des répondants ont affirmé être à tout le moins plutôt en accord avec l’énoncé selon lequel les FAC devraient entraîner les forces militaires ou de police d’autres pays (48 %).

Dans l’ensemble, l’accord avec la participation des FAC dans chacun des rôles à l’international a diminué depuis 2022.

Figure 22 – Accord avec les activités des FAC à l’étranger

Activités à l’étranger Fortemente n accord Plutôt en accord Ni l’un ni l’autre Plutôt en désaccord Fortement en désaccord NSP/Ref Net en accord 2023 Net en accord 202213 Net en accord 2021
Secours aux sinistrés ou aide humanitaire en réponse à une demande d’aide d’un autre pays 42% 29% 18% 3% 2% 7% 71% 81% 80%
Opérations de soutien de la paix 40% 28% 18% 3% 2% 8% 69% 80% 76%
Surveillance et défense dans le Nord 45% 22% 18% 3% 2% 10% 67% 75% 73%
Rôles de soutien non liés au combat pour soutenir les missions des Nations Unies et de l’OTAN (ceci pourrait inclure l’assistance médicale, les communications et le soutien logistique, ou le transport 39% 27% 18% 3% 3% 11% 66% 78% 75%
Utilisation de satellites spatiaux pour surveiller le territoire, recueillir des renseignements et/ou identifier des cibles 33% 27% 21% 5% 2% 12% 60% 70% 61%
Missions qui ciblent le trafic de drogue, d’armes ou d’autres trafics illégaux dans les eaux internationales 29% 28% 26% 5% 3% 10% 56% 67% 65%
Rôles de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN 27% 27% 25% 5% 5% 12% 54% 68% 57%
Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays 22% 26% 27% 8% 6% 11% 48% 60% 54%
Q24. Parlons maintenant des activités des Forces armées canadiennes à l’étranger. Les Forces armées canadiennes pourraient jouer un certain nombre de rôles à l’échelle internationale. Veuillez me dire dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec la participation des Forces armées canadiennes à chacune des activités suivantes. Pour ce faire, utilisez une échelle de cinq points, où 1 signifie « fortement en désaccord », 3 signifie « ni en désaccord ni en accord » et 5, « fortement en accord ». Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les résidents du Québec étaient plus susceptibles d’approuver la participation des FAC aux activités de secours aux sinistrés et d’aide humanitaire (77 %) comparativement à ceux de l’Ontario (70 %), de la Colombie-Britannique (68 %), de l’Alberta (67 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (66 %).

Les répondants du Québec étaient plus enclins que ceux de l’Ontario à dire que les FAC devraient participer aux activités suivantes à l’échelle internationale :

  • Opérations de soutien de la paix (73 % contre 65 %)

  • Surveillance et défense dans le Nord (72 % contre 65 %)

  • Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (58 % contre 50 %)

  • Entraînement des forces militaires et de police d’autres pays (55 % contre 44 %)

Les répondants des régions rurales étaient plus enclins à être d’accord pour dire que les FAC devraient participer aux activités suivantes à l’international comparativement à ceux des banlieues et des centres urbains :

  • Missions qui ciblent les trafics illégaux (62 % pour les régions rurales, 55 % pour les banlieues et 55 % pour les centres urbains)

  • Entraînement des forces militaires et de police d’autres pays (54 % pour les régions rurales, 47 % pour les banlieues et 46 % pour les centres urbains)

Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’être en accord avec les activités suivantes des FAC à l’international :

  • Surveillance et défense dans le Nord (73 % pour les hommes contre 62 % pour les femmes)

  • Opérations de soutien non liées au combat (69 % pour les hommes contre 63 % pour les femmes)

  • Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (66 % pour les hommes contre 56 % pour les femmes)

  • Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (59 % pour les hommes contre 49 % pour les femmes)

  • Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays (53 % pour les hommes contre 43 % pour les femmes)

Les répondants de 65 ans et plus étaient plus susceptibles que ceux de 64 ans et moins d’être en accord avec les activités suivantes des FAC à l’international :

  • Surveillance et défense dans le Nord (86 % pour les 65 ans et plus contre 61 % pour les 64 ans et moins)

  • Opérations de soutien non liées au combat (79 % pour les 65 ans et plus contre 62 % pour les 64 ans et moins)

  • Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (75 % pour les 65 ans et plus contre 56 % pour les 64 ans et moins)

  • Missions qui ciblent les trafics illégaux (71 % pour les 65 ans et plus contre 52 % pour les 64 ans et moins)

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études collégiales étaient plus enclins à être en accord avec les activités de surveillance et de défense dans le Nord des FAC comparativement à ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires (70 % contre 63 %).

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires ou collégiales étaient plus susceptibles d’être en accord avec les activités suivantes des FAC à l’international comparativement à ceux qui détiennent un diplôme d’études secondaires :

  • Opérations de soutien non liées au combat (68 % pour les diplômés universitaires, 67 % pour les diplômés collégiaux et 59 % pour les diplômés du secondaire)

  • Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (54 % pour les diplômés universitaires, 58 % pour les diplômés collégiaux et 48 % pour les diplômés du secondaire)

Les répondants qui gagnent un revenu supérieur à 80 000 $ étaient plus enclins à être d’accord avec la participation des FAC aux opérations de maintien de la paix comparativement à ceux qui gagnent 40 000 $ ou moins (71 % contre 64 %).

Ceux qui gagnent un revenu de 40 000 $ ou plus étaient plus susceptibles d’être en accord avec les activités suivantes des FAC à l’international comparativement à ceux qui gagnent moins de 40 000 $ :

  • Surveillance et défense dans le Nord (71 % contre 59 %)

  • Opérations de soutien non liées au combat (68 % contre 60 %)

  • Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (57 % contre 46 %)

  • Entraînement des forces militaires et de police d’autres pays (50 % contre 41 %)

Les Autochtones (71 %) et les Blancs (71 %) étaient plus nombreux que les Chinois (54 %) et les Asiatiques (53 %) à être en faveur des activités de surveillance et de défense dans le Nord des FAC.

Les Autochtones (63 %) et les Blancs (57 %) étaient plus enclins que les Chinois (37 %) à être d’accord que les FAC devraient participer aux missions qui ciblent les activités illégales.

Les répondants de race blanche étaient plus nombreux que les Chinois à approuver les activités suivantes des FAC à l’international :

  • Secours aux sinistrés/aide humanitaire (73 % contre 60 %)

  • Opérations de soutien de la paix (71 % contre 58 %)

  • Opérations de soutien non liées au combat (68 % contre 57 %)

  • Utilisation de satellites spatiaux à des fins de surveillance (62 % contre 48 %)

  • Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies et de l’OTAN (56 % contre 43 %)

  • Entraînement des forces militaires et de police d’autres pays (50 % contre 36 %)

Plus de sept répondants sur dix (72 %) étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que l’adhésion du Canada à des organisations internationales telles que l’OTAN et le NORAD est importante pour la sécurité de notre pays. Le niveau d’accord a diminué de depuis 2022.

Figure 23 – Importance de l’adhésion du Canada à des organisations internationales

Le graphique illustre les attitudes à l'égard de l'importance de l'adhésion à des organisations internationales de 2018 à 2023, avec des proportions variables fortement ou plutôt d'accord, en désaccord ou exprimant leur neutralité. Dans l'ensemble, une majorité, allant de 72 % à 88 %, considère systématiquement l'adhésion comme importante, avec des fluctuations dans les niveaux d'accord au fil des années.
Le graphique illustre les attitudes à l'égard de l'importance de l'adhésion à des organisations internationales de 2018 à 2023, avec des proportions variables fortement ou plutôt d'accord, en désaccord ou exprimant leur neutralité. Dans l'ensemble, une majorité, allant de 72 % à 88 %, considère systématiquement l'adhésion comme importante, avec des fluctuations dans les niveaux d'accord au fil des années

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : « Tout à fait d'accord “ a reçu 52 pour cent des réponses, « Plutôt d'accord “ a reçu 21 pour cent, « Ni l'un ni l'autre “ a reçu 13 pour cent, « Plutôt en désaccord “ a reçu 3 pour cent, « Fortement en désaccord “ a reçu 2 pour cent. pour cent, et « Ne sait pas/Pas de réponse “ représentaient 10 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 47 pour cent, 24 pour cent, 6 pour cent, 4 pour cent, 3 pour cent et 6 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement de 42 pour cent, 34 pour cent, 8 pour cent, 3 pour cent, 2 pour cent et 5 pour cent. En 2020, les pourcentages étaient respectivement de 49 pour cent, 34 pour cent, 5 pour cent, 3 pour cent, 2 pour cent et 7 pour cent. Pour 2018, les pourcentages étaient respectivement de 63 pour cent, 25 pour cent, 3 pour cent, 3 pour cent, 3 pour cent et 3 pour cent. Les données pour la « case Top-2 “ donnent les pourcentages suivants : 7 pour cent, 81 pour cent, 77 pour cent, 83 pour cent et 88 pour cent pour les années respectives.

Q25. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant : Je crois que l’adhésion du Canada à des organisations internationales telles que l’OTAN et le NORAD est importante pour la sécurité de notre pays. Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient plus susceptibles d’être à tout le moins plutôt en accord pour dire que l’adhésion du Canada à des organisations internationales est importante pour la sécurité de notre pays comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants de 65 ans et plus comparativement aux 64 ans et moins (89 % contre 68 %)

  • Ceux qui ont un membre de leur famille qui sert dans les FAC comparativement à ceux qui n’en ont pas (79 % contre 72 %)

  • Les hommes par rapport aux femmes (75 % contre 69 %)

  • Les répondants qui détiennent un diplôme d’études universitaires (75 %) ou collégiales (74 %) comparativement à ceux qui ont un diplôme d’études secondaires ou moins (64 %)

  • Les répondants qui gagnent un revenu de 40 000 $ et plus comparativement à ceux qui gagnent moins de 40 000 $ (75 % contre 62 %)

  • Les Blancs par rapport aux Chinois (75 % contre 63 %)

Rôles au pays

Les répondants étaient invités à évaluer l’importance de plusieurs rôles des FAC au pays. Dans l’ensemble, plus de la moitié croyait que chacun de ces rôles était à tout le moins important. Les activités ci-dessous ont obtenu les meilleures notes :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (84 %)

  • Opérations de recherche et sauvetage (82 %)

  • Protection contre les menaces terroristes (81 %)

Plus du tiers des répondants était d’avis que la prévention des activités illégales était un rôle important (71 %), suivi de la protection contre les cyberattaques (70 %) et la patrouille dans l’Arctique (67 %). L’importance accordée était moindre pour les programmes destinés aux jeunes (54 %).

Dans l’ensemble, les résultats sont similaires à ceux de 2021 et 2022.

Figure 24 – Perceptions de l’importance des rôles des FAC au pays

Rôles au pays Très important (5) Important (4) Ni l’un ni l’autre (3) Pas très important (2) Pas du tout important (1) NSP/Ref Important (net) 2023 Important (net) 202214 Important (net) 2021
Intervention lors de catastrophes naturelles, y compris les événements météorologiques catastrophiques 63% 22% 10% 2% <1% 4% 84% 86% 88%
Opérations de recherche et sauvetage 58% 24% 11% 2% <1% 4% 82% 83% 86%
Protection contre les menaces terroristes 62% 19% 11% 2% 1% 5% 81% 83% 84%
Prévention des activités illégales comme le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains ou l’immigration illégale 45% 26% 17% 5% 2% 6% 71% 72% 73%
Protection contre les cyberattaques 47% 23% 17% 4% 2% 7% 70% 73% 75%
Patrouille dans l’Arctique 45% 22% 17% 5% 2% 10% 67% 68% 68%
Programmes des cadets et des Rangers juniors canadiens pour les jeunes de 12 à 18 ans 28% 26% 25% 6% 4% 11% 54% 59% 60%
Q26. Les Forces armées canadiennes jouent plusieurs rôles ici au Canada. Veuillez m’indiquer à quel point chacun de ces rôles est important selon vous, sur une échelle de 5 points où 1 signifie « pas du tout important » et 5, « très important ». Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.
Principaux segments

Les répondants du Québec étaient plus enclins que ceux de l’Ontario, du Manitoba ou de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique à reconnaître l’importance des rôles suivants pour les FAC :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (89 % au Québec, 83 % en Ontario, 82 % au Manitoba et en Saskatchewan, 81 % en Alberta et 82 % en Colombie-Britannique)

  • Opérations de recherche et sauvetage (87 % au Québec, 81 % en Ontario, 80 % au Manitoba et en Saskatchewan, 77 % en Alberta et 78 % en Colombie-Britannique)

Les répondants du Québec étaient plus enclins que ceux de l’Alberta à être d’accord pour dire que les FAC devraient offrir une protection contre les menaces terroristes (84 % contre 77 %).

Les répondants des provinces de l’Atlantique (77 %) et du Québec (73 %) étaient plus susceptibles que ceux de l’Alberta (64 %) à dire que les FAC devraient aider à prévenir les activités illégales.

Les répondants du Québec étaient plus nombreux que ceux de la Colombie-Britannique à dire que les FAC devraient offrir une contre les cyberattaques (74 % contre 66 %).

Les répondants des provinces de l’Atlantique (63 %) étaient plus susceptibles que ceux du Québec (54 %) et de l’Ontario (52 %) à dire que les FAC devraient offrir des programmes pour les jeunes.

Les répondants des régions rurales avaient tendance à accorder plus d’importance aux activités suivantes pour les FAC au pays comparativement à ceux des centres urbains :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (88 % dans les régions rurales contre 83 % dans les centres urbains)

  • Prévention des activités illégales (75 % dans les régions rurales contre 69 % dans les centres urbains)

Les répondants des régions rurales (63 %) avaient tendance à accorder plus d’importance à l’implication des FAC dans les programmes pour les jeunes par rapport à ceux des banlieues (55 %) et des centres urbains (51 %).

Les femmes avaient tendance à accorder plus d’importance aux rôles suivants comparativement aux hommes :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (86 % pour les femmes contre 82 % pour les hommes)

  • Protection contre les menaces terroristes (84 % pour les femmes contre 78 % pour les hommes)

  • Prévention des activités illégales (74 % pour les femmes contre 68 % pour les hommes)

Comme en 2022, les hommes étaient plus enclins que les femmes à accorder de l’importance à la patrouille dans l’Arctique (76 % contre 58 %).

Ce sont les répondants de 65 ans et plus qui ont donné la plus haute note d’importance pour chacun des rôles des FAC au pays. La tendance générale observée était que l’importance accordée aux rôles des FAC au pays augmente avec l’âge.

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études collégiales accordaient généralement plus d’importance aux rôles ci-dessous comparativement aux diplômés universitaires :

  • Protection contre les menaces terroristes (84 % pour les diplômés collégiaux contre 80 % pour les diplômés universitaires)

  • Prévention des activités illégales (74 % pour les diplômés collégiaux contre 68 % pour les diplômés universitaires)

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires (57 %) ou collégiales (62 %) accordaient plus d’importance que les diplômés universitaires (49 %) à l’implication des FAC dans les programmes pour les jeunes.

Les répondants qui gagnent un revenu supérieur à 80 000 $ accordaient une plus grande importance aux rôles ci-dessous que ceux qui gagnent moins de 40 000 $ :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (86 % contre 82 %)

  • Protection contre les menaces terroristes (84 % contre 78 %)

Ceux qui gagnent un revenu de 40 000 $ et plus accordaient plus d’importance à la patrouille dans l’Arctique que ceux qui gagnent un revenu inférieur à 40 000 $ (69 % contre 60 %).

Les Blancs étaient plus nombreux que les Chinois et les Asiatiques à accorder de l’importance aux rôles ci-dessous :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (87 %, 67 % et 69 % respectivement)

  • Opérations de recherche et sauvetage (84 %, 69 % et 68 % respectivement)

  • Patrouille dans l’Arctique (69 %, 57 % et 57 % respectivement)

Les Blancs étaient plus enclins que les Chinois à accorder de l’importance aux rôles suivants :

  • Protection contre les menaces terroristes (83 % contre 69 %)

  • Programmes destinés aux jeunes (55 % contre 42 %)

Les Autochtones étaient plus susceptibles que les Chinois à accorder une grande importance aux rôles ci-dessous :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles (83 % contre 67 %)

  • Programmes destinés aux jeunes (66 % contre 42 %)

Les répondants autochtones (82 %) étaient plus nombreux que les Blancs (71 %) et les Chinois (63 %) à accorder une grande importance à la prévention des activités illégales.

Questionnés à savoir s’ils étaient en accord pour dire que les FAC faisaient du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada, près de sept répondants sur dix (69 %) étaient à tout le moins plutôt en accord. Plus précisément, près du quart des répondants (24 %) étaient fortement en accord avec cet énoncé.

Le nombre de participants fortement en accord a diminué depuis 2022.

Figure 25 – Accord avec l’utilité des FAC au pays

Le graphique illustre les niveaux d'accord concernant l'efficacité perçue des Forces armées canadiennes dans l'exercice de leurs fonctions au Canada.
Le graphique illustre les niveaux d'accord concernant l'efficacité perçue des Forces armées canadiennes dans l'exercice de leurs fonctions au Canada

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : “Tout à fait d'accord” a reçu 24 pour cent des réponses, “Plutôt d'accord” a reçu 45 pour cent, “Ni l'un ni l'autre” a reçu 14 pour cent, “Plutôt en désaccord” a reçu 4 pour cent, “Fortement en désaccord” a reçu 2 pour cent. pour cent, et « Ne sait pas/Pas de réponse “ représentaient 11 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 33 pour cent, 45 pour cent, 9 pour cent, 4 pour cent, 2 pour cent et 7 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement : 34 pour cent, 44 pour cent, 9 pour cent, 2 pour cent, 1 pour cent et 9 pour cent. Les données pour la « Top-2 Box “ sont les suivantes : 69 pour cent, 78 pour cent et 79 pour cent pour les années respectives.

Q27. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé suivant? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Principaux segments

Les groupes ci-dessous étaient les plus susceptibles d’être à tout le moins plutôt en accord avec l’énoncé selon lequel les FAC font du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada :

  • Les répondants de 65 ans et plus comparativement à ceux de 64 ans et moins (81 % contre 65 %)

  • Les répondants qui ont un membre de la famille à l’emploi du MDN ou des FAC comparativement à ceux qui n’en ont pas (78 % contre 68 %)

  • Les répondants des provinces de l’Atlantique (75 %) par rapport à ceux de l’Ontario (67 %) et de l’Alberta (65 %)

  • Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires comparativement aux diplômés universitaires (73 % contre 67 %)

  • Les femmes comparativement aux hommes (71 % contre 67 %)

  • Les Blancs (71 %), les Noirs (73 %) et les Autochtones (72 %) par rapport aux Chinois (49 %)

Parmi les répondants qui étaient fortement en accord, ceux des provinces de l’Atlantique étaient les plus susceptibles d’être fortement en accord pour dire que les FAC faisaient du bon travail en accomplissant leurs missions au Canada comparativement à ceux des autres provinces (37 % contre 22 %).

Allégations d’inconduite

Les répondants avaient le choix de répondre à une série de questions au sujet des allégations d’inconduite sexuelle signalées dans les FAC ou de passer outre. Les résultats contenus dans la présente section proviennent de 1 871 répondants (sur 2 004) qui étaient à l’aise de répondre à ces questions.

En 2023, près de la moitié des répondants ont affirmé avoir accorder au moins une certaine attention aux nouvelles concernant des allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC au cours des mois précédents (47 %). Environ un répondant sur dix y avait accordé beaucoup d’attention (9 %). D’autre part, plus d’un sur cinq (22 %) n’avait accordé aucune attention aux récentes nouvelles.

Le taux de répondants qui ont porté attention à ces nouvelles est similaire à celui de 2022.

Figure 26 – Attention accordée aux nouvelles concernant les allégations d’inconduite sexuelle

Le graphique présente des données sur l'attention accordée aux nouvelles concernant les allégations d'inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes sur plusieurs années.
Le graphique présente des données sur l'attention accordée aux nouvelles concernant les allégations d'inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes sur plusieurs années

Pour l'année 2023, la répartition est la suivante : “Beaucoup d'attention” a reçu 9 % des réponses, “Un peu d'attention” a reçu 38 %, “Un peu d'attention” a reçu 22 % et “Ne sait pas/Pas de réponse”. représentaient 3 pour cent. De même, pour l’année 2022, les pourcentages étaient respectivement de 11 pour cent, 37 pour cent, 30 pour cent, 19 pour cent et 3 pour cent. Pour l’année 2021, les pourcentages étaient respectivement de : 15 pour cent, 43 pour cent, 23 pour cent, 16 pour cent et 2 pour cent. Les données pour la « Top-2 Box “ sont les suivantes : 47 pour cent, 48 pour cent et 59 pour cent pour les années respectives.

Q28. À quel point avez-vous accordé de l’attention ces derniers mois aux nouvelles concernant des allégations d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes? Base : les répondants qui étaient à l’aise de répondre aux questions sur l’inconduite, 2023, n=1 971.

Principaux segments

Les groupes suivants avaient tendance à accorder à tout le moins une certaine attention aux allégations comparativement à leurs homologues respectifs :

  • Les répondants de 65 ans et plus par rapport à ceux de 64 ans et moins (67 % contre 40 %)

  • Les répondants qui ont un membre de leur famille à l’emploi du MDN ou des FAC par rapport à ceux qui n’en ont pas (59 % contre 45 %)

  • Les répondants du Québec (56 %) comparativement à ceux des autres provinces (44 %)

  • Les Blancs (49 %) et les Autochtones (42 %) par rapport aux Chinois (26 %),

Les répondants étaient par la suite invités à nous dire dans quelle mesure ils étaient en accord ou en désaccord avec plusieurs énoncés concernant les allégations d’inconduite.

Deux répondants sur cinq (40 %) étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC prenaient les allégations au sérieux. À l’inverse, un répondant sur cinq (19 %) était en désaccord.

Plus du tiers des répondants étaient en accord avec les énoncés ci-dessous concernant les allégations d’inconduite au sein des FAC :

  • Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation (37 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture (37 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle (36 %).

De plus, trois répondants sur dix étaient à tout le moins plutôt en accord pour dire que les FAC gèrent ces allégations de façon appropriée (30 %). Inversement, le quart des répondants était à tout le moins plutôt en désaccord (25 %).

Figure 27 – Culture et réponse aux allégations d’inconduite sexuelle dans les FAC

Énoncés Fortemente n accord (5) Plutôt en accord (4) Ni l’un ni l’autre (3) Plutôt en désaccord (2) Fortement en désaccord (1) NSP/Ref Accord (net) 2023
Les Forces armée canadiennes prennent ces allégations au sérieux 14% 26% 28% 12% 7% 13% 40%
Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation 11% 26% 27% 9% 4% 23% 37%
Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture 11% 25% 27% 12% 4% 20% 37%
Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle 11% 25% 26% 13% 6% 19% 36%
Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée 9% 21% 27% 15% 10% 18% 30%
Q29. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes concernant la réaction des Forces armées canadiennes aux allégations d’inconduite sexuelle. Base : les répondants qui étaient à l’aise de répondre aux questions sur l’inconduite, 2023, n=1 871. *Les résultats de suivi ne sont pas inclus dans ce tableau, étant donné que les questions et les échelles de réponses ont été modifiées pour l’étude de 2023.
Principaux segments

Les répondants qui ont un membre de leur famille à l’emploi du MDN ou des FAC étaient plus susceptibles d’être en accord avec chacun des énoncés concernant la réaction des FAC aux allégations d’inconduite sexuelle comparativement à ceux qui n’en ont pas :

  • Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations au sérieux (51 % contre 38 %).

  • Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation (46 % contre 35 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture (46 % contre 35 %).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle (47 % contre 34 %).

  • Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée (41 % contre 28 %).

Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à être en accord avec les énoncés concernant la réaction des FAC aux allégations d’inconduite sexuelle :

  • Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations au sérieux (46 % pour les hommes contre 34 % pour les femmes).

  • Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation (43 % pour les hommes contre 31 % pour les femmes).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture (43 % pour les hommes contre 31 % pour les femmes).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle (43 % pour les hommes contre 29 % pour les femmes).

  • Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée (39 % pour les hommes contre 23 % pour les femmes).

Les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou collégiales étaient plus enclins à être en accord avec chacun des énoncés sur la réaction des FAC aux allégations d’inconduite sexuelle comparativement à ceux qui détiennent un diplôme d’études universitaires:

  • Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations au sérieux (45 % pour les diplômés du secondaire, 44 % pour les diplômés collégiaux et 36 % pour les diplômés universitaires).

  • Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation (42 % pour les diplômés du secondaire, 42 % pour les diplômés collégiaux et 32 % pour les diplômés universitaires).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture (43 % pour les diplômés du secondaire, 40 % pour les diplômés collégiaux et 32 % pour les diplômés universitaires).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle (41 % pour les diplômés du secondaire, 42 % pour les diplômés collégiaux et 30 % pour les diplômés universitaires).

  • Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée (37 % pour les diplômés du secondaire, 33 % pour les diplômés collégiaux et 26 % pour les diplômés universitaires).

Les répondants qui avaient récemment vu, lu ou entendu quelque chose au sujet des FAC étaient plus susceptibles d’être en accord avec chacun des énoncés comparativement à ceux qui n’avaient rien vu, lu ou entendu :

  • Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations au sérieux (45% vs. 38%).

  • Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation (44% vs. 33%).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture (42% vs. 34%).

  • Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle (42% vs. 33%).

  • Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée (35% vs. 28%).

Résultats de la recherche qualitative

Connaissance, impressions et perceptions des FAC

Au début de chaque séance de discussion, nous avons procédé à un exercice d’évocation.

Lorsque nous avons demandé aux participants ce qui leur venait spontanément à l’esprit en pensant aux Forces armées canadiennes (FAC), les thèmes suivants furent parmi les plus communs à surgir :

  • Bon nombre de participants ont mentionné les rôles généraux des FAC, comme le maintien de la paix, la défense, le secours aux sinistrés, la protection et la sécurité.

  • Certains ont évoqué des traits caractéristiques des membres des forces armées, comme la bravoure, la loyauté, le dévouement et l’intégrité.

  • Certains ont mentionné des expressions et des objets militaires, comme l’armée, les militaires, les uniformes, les soldats et les vétérans. Les plus jeunes étaient plus nombreux à utiliser ces mots.

  • Quelques-uns ont parlé de la famille et des membres de la famille, ou ont mentionné une connaissance qui servait ou avait servi dans les forces armées, comme leur père. Les plus vieux étaient plus enclins à utiliser ces mots.

  • D’autres ont mentionné des institutions connexes, comme le gouvernement ou la police.

  • D’autre part, quelques expressions relatives aux mystères, au financement et à l’équipement défaillant se voulaient plus critiques de l’institution.

  • Les participants qui habitent à proximité d’une base militaire ont mentionné son nom durant l’exercice – ce fut notamment le cas de Québécois qui ont parlé de Val Cartier, tandis que quelques-uns du Nouveau-Brunswick ont mentionné Gagetown.

Nous avons par la suite demandé aux participants quelles étaient les meilleurs aspects des FAC. Plusieurs des mêmes thèmes sont ressurgis, en particulier le maintien de la paix, la protection des Canadiens et la sécurité du pays, et l’aide apportée aux autres. Le rôle de soutien aux communautés en temps de crise ou de catastrophes naturelles a souvent été mentionné. Aux dires de certains, ses membres représentaient un des meilleurs aspects des FAC. Parmi leurs traits caractéristiques, la diversité, la discipline et l’honnêteté ont été cités.

Plusieurs ont également parlé des aspects positifs du travail dans les FAC, comme l’accès à de bons emplois, de bons avantages et des études payées.

Nous avons ensuite demandé aux participants de nous dire quels étaient selon eux les pires aspects des FAC. Plusieurs ont été incapables de nommer quoi que ce soit. Parmi ceux qui l’ont fait, plusieurs ont critiqué la petite taille des FAC et son sous-financement (certains ont mentionné les coupures budgétaires), de même que son équipement qui est vieux, défaillant ou désuet.

Quelques participants ont parlé des dangers à servir dans les FAC et des risques encourus par ses membres, en particulier durant une guerre, et qui incluent la mort, la perte d’un être cher, les déploiements outre-mer, les dangers, les blessures ou les maladies, le travail qui est difficile, les risques élevés, les problèmes de santé mentale, le trouble de stress post-traumatique, le stress, l’exposition à des environnements ou des substances néfastes, et l’obligation de s’éloigner de la famille. Certains ont fait allusion aux défis que doivent affronter les vétérans en termes de santé mentale et de pensions insuffisantes.

Des participants ont soulevé des enjeux liés à la culture, comme les scandales, la discrimination, le sexisme et le harcèlement, de même que le contexte politique négatif.

« Elles ont besoin de plus de financement et de soutien aux vétérans. Elles ont besoin de ressources supplémentaires en général. C’est un milieu dominé par les hommes. » – Femme, 49 ans, Ontario

« Ce qui a été rapporté dans les médias récemment… les situations que vivent les femmes qui ne peuvent obtenir les postes qu’elles souhaitent, ou les mauvais traitements. » – Homme, 39 ans, Ontario

Les participants avaient généralement l’impression de ne pas être suffisamment au courant des activités et des rôles des FAC, ce qui explique leurs opinions limitées pour le reste de la discussion. Les points de vue et les opinions étaient en grande partie fondées sur ce qu’ils considéraient comme étant le rôle « traditionnel » de maintien de la paix, le soutien aux communautés lors de catastrophes naturelles ainsi que les manchettes ou les nouvelles qu’ils avaient pu voir dans les dernières années à la télévision ou dans les réseaux sociaux.

Peu d’entre eux avaient vu, entendu ou lu quoi que ce soit dans les médias ou ailleurs au sujet des FAC en général ou de l’équipement et des acquisitions en particulier. Dans le cas de quelques participants qui avaient remarqué quelque chose, l’information concernait surtout les allégations d’inconduite sexuelle et la culture au sein des FAC. Plusieurs ont fait allusion aux allégations en général, mais n’étaient pas au courant d’incidents ou de nouvelles en particulier. Les participants croyaient généralement qu’il y avait du sexisme et du harcèlement sexuel, et que les femmes et les minorités n’étaient sans doute pas pris au sérieux ou considérés pour des postes de hauts gradés, comparativement aux hommes de race blanche. Parmi ceux qui se rappelaient quelque chose, certains ont parlé d’un membre des FAC qui avait démissionné ou qui avait été retiré de son poste de dirigeant en raison de telles allégations.

  • Quelques participants avaient entendu parler de l’équipement et semblaient se souvenir des efforts visant à acheminer du matériel militaire en Ukraine pour l’aider à combattre la Russie. Certains avaient entendu parler de l’achat d’équipement, notamment des aéronefs ou des avions de chasse d’occasion. Plusieurs ont émis des inquiétudes envers ces achats en raison de la difficulté à se procurer des pièces de rechange pour l’équipement désuet. Quelques participants avaient également entendu parler des délais d’acquisition pour de nouveaux navires de la Marine.

  • Certains avaient entendu parler d’initiatives de recrutement, y compris des publicités et des publications sur les sites Web de recherche d’emplois, ou avaient vu des kiosques de recrutement dans des foires locales et les établissements d’enseignement postsecondaire. D’autres avaient entendu parler d’initiatives de recrutement dans les nouvelles ou les réseaux sociaux.

Lorsque nous leur avons demandé sir les FAC avaient l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail, la plupart des participants s’accordaient pour dire que les FAC manquent d’équipement ou que l’équipement dont elles disposent est désuet, surtout si l’on songe aux progrès technologiques ou si l’on compare leur situation à celles d’autres pays avec des effectifs militaires plus importants et un meilleur financement, comme les États-Unis. Ceci étant dit, les participants avaient généralement l’impression que les FAC font du mieux qu’elles peuvent avec ce qu’elles ont.

« La dernière chose que j’ai entendu concernait les avions en état de détérioration. On dirait que j’entends beaucoup parler d’équipement défaillant, désuet ou qui doit être remplacé, et du manque d’argent pour le faire. » – Femme, 49 ans, Manitoba

Impressions des personnes qui servent dans les FAC

Bien qu’ils connaissent peu de choses au sujet des rôles et des activités des FAC, la plupart des participants ont pu partager leurs impressions générales sur les personnes qui servent dans les FAC. Dans l’ensemble, les commentaires étaient positifs. Plusieurs ont souligné qu’il s’agissait de personnes vaillantes, disciplinées, bienveillantes, motivées, bien formées, dévouées, nobles, honorables et qui font beaucoup de sacrifices. Les participants avaient l’impression qu’une carrière dans les FAC n’était pas chose facile et que pour s’enrôler, il fallait être fort physiquement et mentalement, en plus d’être très déterminé. Quelques-uns ont mentionné que le niveau de formation exigé par les FAC permettait aux employés d’acquérir des compétences multiples et diverses qui pouvaient leur être utiles dans la vie de tous les jours.

« Ils sont vraiment braves. J’ai l’impression qu’ils sont très motivés. Ils savent ce qu’ils veulent et ils sont prêts à se battre. » – Femme, 20 ans, provinces de l’Atlantique

Les connaissances limitées des participants au sujet des personnes qui servent dans les FAC provenaient souvent d’amis, de membres de la famille, de voisins ou d’autres personnes qu’ils connaissaient et qui servaient dans les FAC, et avec lesquels ils avaient peu de contacts. Malgré leur manque de familiarité, les participants étaient d’avis que ces personnes étaient patriotiques et disciplinées puisqu’elles protègent notre pays malgré les défis associés à leur travail et les risques qu’elles doivent affronter.

Bien qu’ils soient au courant des allégations d’inconduite, les participants avaient l’impression qu’elles ne concernaient qu’un petit nombre d’individus hauts gradés, et non la majorité des personnes qui servent dans les FAC, en particulier sur la ligne de front.

Ceux qui avaient des impressions un peu moins favorables des personnes qui servent dans les FAC en connaissaient qui s’étaient enrôlées, mais pour les mauvaises raisons. Certains ont indiqué que des personnes qui habitent des régions où les occasions d’emploi sont peu nombreuses pouvaient décider de s’enrôler dans les FAC uniquement parce qu’elles n’ont pas beaucoup d’options. Un participant a raconté qu’une personne qu’il connaissait et à qui on avait refusé un poste de policier ou de pompier s’était alors tournée vers les FAC.

Encore une fois, en raison de leurs connaissances limitées sur les rôles et les activités des FAC, peu de participants croyaient être en mesure d’évaluer le travail de ses membres.

Impressions du travail effectué

En raison de leur connaissance limitée des activités des FAC et dans la mesure où ils estiment que celles-ci participent au maintien de la paix et viennent en aide aux communautés locales lors de catastrophes naturelles, les participants avaient généralement une impression positive du travail effectué par les personnes qui servent dans les FAC.

Plusieurs avaient l’impression que les membres des FAC n’ont pas toujours leur mot à dire sur l’endroit où ils sont déployés ou sur le rôle qu’ils ont à jouer, mais que malgré tout, ils demeurent entièrement dévoués. Certains ont fait valoir que parce qu’ils font un travail que peu de gens peuvent ou veulent faire, les membres des FAC font preuve d’altruisme.

Bien qu’ils aient le sentiment que peu de choses menacent le Canada à l’heure actuelle, de nombreux participants avaient l’impression que si une menace se pointait, les FAC seraient prêtes à protéger le pays. Certains ont mentionné que les nouvelles négatives avaient tendance à se propager plus rapidement que les nouvelles positives et, par conséquent, si les membres des FAC ne faisaient pas du bon travail, ils en auraient probablement entendu parler. Les participants en ont donc conclu que les membres des FAC faisaient sans doute du bon travail.

Quelques participants, notamment ceux des Territoires, avaient interagi avec des membres des FAC dans des circonstances particulières où leur communauté avait eu besoin d’aide qui avait nécessité l’intervention des FAC. Ils avaient gardé une impression favorable du travail effectué celles-ci et leurs membres.

Les quelques critiques concernant le travail des membres des FAC concernaient principalement l’idée que dans l’ensemble, l’organisation suit plus qu’elle ne dirige. Un participant a fait valoir que bien qu’ils soient très compétents, les membres des FAC n’ont pas toujours le financement ou les occasions pour occuper un poste de direction.

Nous avons demandé aux participants s’ils avaient l’impression que les fonctions des FAC étaient plus faciles ou plus difficiles qu’il y a dix ans. La plupart semblaient croire qu’elles étaient plus difficiles, notamment en raison du nombre croissant de catastrophes naturelles qui nécessitent l’intervention des FAC et de conflits dans le monde. De plus, les progrès technologiques pourraient constituer un défi de taille en matière de cybersécurité.

Ceci étant dit, quelques participants seulement croyaient que les progrès technologiques pourraient faciliter le travail des FAC, notamment la détection des menaces, grâce à l’équipement amélioré.

Confiance envers les FAC

La plupart des participants avaient une confiance moyenne à élevée envers les FAC. Certains ont indiqué qu’ils n’avaient aucune raison valable de se méfier des FAC et que « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Plusieurs avaient l’impression que si le pays avait besoin d’aide ou qu’une menace se pointait, les FAC seraient prêtes à intervenir.

D’autres connaissaient des gens qui servent (ou avaient servi) dans les FAC et les activités de celles-ci dans les communautés, et faisaient donc confiance aux FAC.

Plusieurs participants qui ne connaissaient aucun membre, ancien ou actuel, des FAC avaient également une grande confiance en celles-ci et croyaient que le processus de sélection et de recrutement était rigoureux, et que les membres étaient de bonnes personnes.

Quelques-uns ont comparé les nouvelles et les scandales avec ceux concernant les forces militaires d’autres pays, et estimaient que nos forces armées étaient, en majeure partie, en bonne posture puisqu’ils n’avaient rien entendu de semblable au Canada.

Les participants qui avaient peu confiance croyaient généralement que les membres des FAC étaient bien intentionnés; toutefois, ils faisaient moins confiance aux politiciens qui prennent les décisions. À titre d’exemple, certains croyaient que la participation du Canada aux opérations ailleurs dans le monde ne servait pas toujours les intérêts de notre pays, et blâmaient les mauvaises décisions politiques ou les motivations économiques.

Lorsqu’il s’agit de faire confiance aux renseignements que les FAC fournissent aux Canadiens, la plupart des participants ont indiqué qu’ils faisaient confiance aux renseignements de base (comme la participation des FAC au secours aux sinistrés au pays, les statistiques sur le recrutement, etc.). Plusieurs ont fait valoir que tout comme la confiance qu’ils ont pour les membres des FAC, ils n’avaient aucune raison de ne pas faire confiance aux FAC en tant qu’organisation ou aux renseignements qu’elles nous fournissent.

Toutefois, la majorité des participants ont présumé qu’on ne nous donnait pas toute l’information et qu’on « protégeait » les Canadiens de ce qui se passe, surtout en ce qui concerne les affaires internationales. Ce sentiment s’explique en grande partie par l’attente selon laquelle les militaires gardent probablement beaucoup de renseignements pour eux-mêmes, en raison de la nature de leurs opérations et de la nécessité d’assurer la sécurité au Canada.

Pour la plupart, les participants avaient l’impression qu’on leur transmettait très peu d’information, et que celle qu’on leur fournissait était surtout positive, comme les initiatives de recrutement et les dons.

« Je crois que c’est stable, c’est fiable et que nous avons un pays stable. Je suppose que tout ce que je lis dans les communiqués de presse et de chaque organisation a été soigneusement filtré pour nous offrir une version présentable de la vérité. » – Homme, 40 ans, Ontario

« Tous les renseignements qu’on nous donne visent à maintenir l’image qu’elles veulent présenter. Elles veulent nous faire croire qu’on peut leur faire confiance et qu’elles font la bonne chose. Mais a-t-on toute l’information? Probablement pas. Je ne dis pas qu’on ne peut pas faire confiance aux renseignements qu’on nous donne, mais il y a plus que ce qu’on nous montre. » – Femme, 26 ans, Colombie-Britannique

Rôles au pays

Après la discussion sur la connaissance et les perceptions des FAC, nous avons exploré les opinions sur les rôles de celles-ci au pays.

Même si plusieurs ont mentionné certains rôles des FAC au pays, ces derniers concernaient surtout le soutien fourni lors de catastrophes naturelles. Quelques participants ont parlé de ce que les FAC avaient fait durant la pandémie de COVID-19, comme venir en aide aux établissements de soins de longue durée. D’autres ont mentionné le soutien offert par les FAC durant les manifestations des camionneurs du « convoi de la liberté » à Ottawa au début de 2023. Quelques-uns croyaient que les FAC menaient des opérations de recherche et sauvetage et de surveillance le long des frontières et dans l’Arctique.

« The last little while, they have been involved in forest fires (last summer). Floods and storms, they’re right there helping the people of different provinces. But besides that, you don’t hear much about the armed forces. » – Homme, 63 ans, Ontario [« Dernièrement, elles ont participé aux efforts visant à combattre les feux de forêts (l’été dernier). Lors d’inondations et de tempêtes, elles sont là pour venir en aide aux résidents des différentes provinces. À part ça, on n’entend pas souvent parler des forces armées. »]

Nous avons présenté aux participants les six rôles des FAC au Canada :

  • Intervention lors de catastrophes naturelles

  • Protection contre les menaces terroristes

  • Opérations de recherche et sauvetage

  • Patrouille frontalière

  • Patrouille dans l’Arctique (p. ex., pour défendre la souveraineté du pays, ses ressources naturelles, etc.)

  • Surveillance de l’espace (p. ex., surveillance des communications par satellite, surveillance des approches maritimes au Canada, observation de la Terre à partir de l’espace, surveillance spatiale des débris et autres menaces, recherche et sauvetage, sélection des cibles pour les opérations de combat)

Après avoir examiné cette liste, la plupart des participants ont jugé important que les FAC jouent ces rôles au Canada. Ils avaient l’impression que si les FAC n’accomplissaient pas ces tâches, personne d’autre ne le ferait. Plusieurs jugeaient important d’avoir ces mesures de prévention en place pour assurer notre protection. Ils croyaient que si les FAC mettaient fin à leur participation, notre pays en subirait les conséquences.

Après avoir pris connaissance de la liste, plusieurs participants ont mentionné qu’ils prenaient la majorité des rôles des FAC au pays pour acquis. Pour la plupart, la liste était complète; autrement dit, peu d’entre eux y changerait quoi que ce soit.

Questionnés sur le soutien offert par les FAC lors de catastrophes naturelles, la plupart des participants ont jugé que ce rôle était approprié. Certains croyaient que cette aide ne devrait être fournie qu’en dernier recours et que lorsque les ressources locales sont à ce point débordées qu’il n’y a aucune autre option, la participation des FAC fait alors du sens. L’entraînement, la discipline, les capacités logistiques, la force physique et les effectifs qui peuvent rapidement être déployés font des FAC le soutien idéal en situation d’urgence.

Quelques participants étaient étonnés d’apprendre que les FAC s’occupaient entre autres de surveiller l’espace et ont avoué que lorsqu’ils pensaient à elles, ils imaginaient des troupes au combat. Après avoir lu la description qui leur a été fournie, ils ont compris l’importance de ce rôle et en quoi il faisait du sens. Certains n’étaient pas au courant que les FAC patrouillaient les frontières et croyaient que c’était du ressort de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Outre le fait de remarquer que les FAC s’acquittaient très bien de leurs fonctions lors de catastrophes naturelles, les participants ne se pensaient pas suffisamment informés sur les autres rôles pour évaluer dans quelle mesure elles les remplissaient bien ou non. Pour la plupart, les participants ont présumé que les FAC faisaient du bon travail puisqu’ils n’avaient rien entendu sur leur participation à ces activités. Autrement dit, si nous n’avons aucun problème aux frontières ni aucune menace terroriste, cela signifie probablement que les FAC font du bon travail.

« Mon impression en ce qui concerne l’Arctique, c’est qu’ils doivent manquer de ressources, puisqu’on entend juste parler de coupures budgétaires. Le Nord canadien est très vaste et on entend toujours parler du manque de ressources pour les militaires, alors je me demande à quel point ils sont efficaces dans l’Arctique. Ils semblent toutefois faire ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. » – Homme, 46 ans, Territoires du Nord-Ouest

Questionnés à ce sujet, plusieurs participants ont compris que certaines activités ne sont pas communiquées au public pour des raisons de sécurité. Ils n’étaient donc pas étonnés de leur faible niveau de connaissance quant aux rôles des FAC.

Rôles à l’international

Les participants savaient très peu de choses sur les activités des FAC à l’étranger. La plupart croyaient qu’elles jouaient un rôle de maintien de la paix et de soutien, et plusieurs ont fait allusion au conflit en Ukraine. Les participants étaient également au courant que les FAC participaient parfois aux missions de secours aux sinistrés dans d’autres pays, comme lors des tremblements de terre en Haïti il y a quelques années. Outre le maintien de la paix et le soutien, les participants ne savaient pas où les activités des FAC se déroulaient, ni le niveau d’efforts et de ressources déployés à ces fins.

Pour la plupart, les participants étaient en faveur du rôle de maintien de la paix des FAC, lequel correspond à leur champ d’expertise au Canada et qu’il s’agit probablement du meilleur rôle que pour les FAC compte tenu de leur taille et de leur équipement limités. Quelques participants étaient sceptiques à l’égard de la participation du Canada comme gardien de la paix dans certains cas.

« Le maintien de la paix est toujours dans l’intérêt du Canada et pas toujours dans celui du pays où on tente de maintenir la paix. » – Homme, 23 ans, Colombie-Britannique

Le soutien pour un rôle de combat était beaucoup plus mitigé – certains croyaient que si la cause était bonne, ils appuieraient ce rôle, mais plusieurs se demandaient quelle était « la bonne cause ». La plupart ont affirmé qu’ils auraient besoin d’obtenir plus d’information sur un conflit pour se prononcer sur le rôle de combat.

« Ça dépend de la situation… Je ne soutiens pas nécessairement tous les rôles de combat que le Canada pourrait jouer. » – Homme, 23 ans, Colombie-Britannique

« Elles doivent choisir leur combat. Je ne crois pas qu’il soit nécessaire qu’elles se trouvent au cœur de chaque situation. » – Homme, 34 ans, Colombie-Britannique

En raison de leur connaissance limitée des endroits dans le monde où les FAC sont présentes, quelques participants ont suggéré les régions où elles devraient être plus ou moins impliquées. Plusieurs ont avoué qu’ils n’écoutaient pas les nouvelles. Par contre, certains avaient l’impression que les FAC gardaient ces renseignements confidentiels.

Les participants s’entendaient généralement pour dire que les FAC travaillaient avec diverses alliances pour maintenir la paix et assurer la sécurité dans le monde, et que cette adhésion à ces alliances était importante.

Les principaux avantages perçus étaient les suivants :

  • Le fait de collaborer avec d’autres pays permettait de créer une masse critique, ce qui signifie qu’ensemble, nous sommes plus grands et plus forts.

  • Le fait de collaborer avec d’autres pays facilite le partage de pratiques exemplaires, de technologies, de connaissances, d’information, etc., ce qui signifie qu’ensemble, nous sommes meilleurs.

    « Selon moi, le fait d’exposer nos forces armées à des expériences à l’étranger est bénéfique pour nous. Elles peuvent en apprendre beaucoup au contact d’autres forces armées – leur présence sur place, l’échange d’idées et l’exposition. Il y a beaucoup de bonnes pratiques qu’elles peuvent apprendre et adopter. » – Femme, 57 ans, Ontario

  • Faire partie d’un important regroupement d’alliés nous assure un certain niveau de protection, sachant que ce regroupement protègerait le Canada si le besoin se faisait sentir.

    « Nous faisons notre part alors s’il nous arrivait d’avoir besoin de protection, elle serait là. »] – Homme, 39 ans, Ontario

  • Faire partie d’une alliance permet au Canada d’être « à la table » lorsque des décisions sont prises et visible pour la communauté internationale.

Ces avantages sont particulièrement importants pour les FAC puisque selon les participants, leur petite taille ne leur permet pas d’entreprendre de leur propre chef des missions à l’étranger.

« Nous n’avons peut-être pas la plus récente ou la meilleure technologie. Nos alliés possèdent peut-être le plus gros et le meilleur équipement alors, ils peuvent intervenir. Il n’est pas nécessaire que nous ayons le plus gros et le meilleur équipement, et nous pouvons utiliser notre argent pour autre chose qu’ils n’ont pas. » – Femme, 38 ans, Colombie-Britannique

Quelques participants ont exprimé des préoccupations quant aux alliances, la première étant la possibilité pour le Canada de devenir de facto impliqué dans les conflits qui sont peut-être à l’opposé de ses priorités ou de ses valeurs. Bien que nous puissions compter sur l’appui d’autres pays, nous avons l’obligation d’appuyer les autres pays faisant partie de l’alliance, ce qui pourrait nous rendre plus vulnérables ou faire de nous une cible en cas de représailles.

Certains participants craignaient également que les alliances puissent mettre nos troupes à risque dans un conflit auquel le Canada n’était pas initialement impliqué.

« S’il n’y a aucune raison d’y être, pourquoi nos troupes sont-elles là-bas? » – Homme, 28 ans, provinces de l’Atlantique

Dans l’ensemble, la plupart des participants croyaient que les avantages à ces collaborations étaient supérieurs aux inconvénients.

Lorsque nous leur avons demandé quelle était selon eux la plus grande menace à la sécurité et à la souveraineté du Canada, les participants ont fourni plusieurs réponses :

  • La cybersécurité

  • Les représailles contre le Canada en raison de notre participation ou de notre appui à certains conflits ailleurs dans le monde, en particulier la Russie

  • Des préoccupations générales concernant d’autres pays avec lesquels les mésententes pourraient s’envenimer, y compris l’Inde, la Chine et la Corée du Nord

  • Le conflit palestinien/israélien

  • Quelques-uns ont indiqué que les États-Unis pouvaient créer des problèmes dépendamment du résultat des élections présidentielles de cette année.

Soins fournis aux militaires et à leurs familles

Nous avons demandé aux participants de partager leurs impressions quant à la façon dont les FAC répondent aux besoins de ses membres actifs et de leurs familles.

La plupart des participants n’étaient pas suffisamment au courant de ce qui était fourni pour avoir une opinion sur la manière dont les FAC répondent aux besoins de leurs membres. Certains étaient d’avis qu’à moins d’avoir eux-mêmes servi dans les forces armées, ou d’avoir des proches au sein des FAC, ils n’avaient aucun moyen de savoir si les militaires actifs recevaient les soins nécessaires.

Dans l’ensemble, les avis étaient plutôt partagés quant à l’accès des membres des FAC à un soutien et à des avantages internes.

Certains participants s’entendaient pour dire qu’on prenait bien soin des militaires actifs. Ils ont précisé que ceux-ci avaient accès à de bons emplois, des services de santé, un régime de pension, de bons salaires, des études payées, un entraînement rigoureux, des occasions de développement des compétences professionnelles et des soins pour les membres de leur famille, ainsi que le remboursement des frais de déménagement pour les membres qui sont déployés ou relocalisés.

D’autre part, certains avaient l’impression que la rémunération n’était pas aussi bonne qu’elle devrait l’être. Quelques-uns étaient d’avis que les membres des FAC et leurs familles devraient avoir accès à des logements de meilleure qualité au Canada.

Quelques participants pensaient que le niveau de soutien n’était pas aussi élevé qu’il le devrait, compte tenu des récentes manchettes concernant les allégations d’inconduite. Ceux qui connaissent des personnes ayant déjà servi dans les FAC et qui sont désormais dans la communauté aux prises avec de graves problèmes de santé mentale partageaient cette impression.

Les FAC comme choix de carrière

Le choix de s’enrôler dans les FAC a fait l’objet d’une discussion avec les participants.

Quelques-uns dans la fourchette des 18 à 34 ans avaient déjà songé à s’enrôler dans les FAC à un certain moment. Plusieurs autres avaient aussi considéré cette option, en particulier les plus jeunes en raison des études payées, d’un emploi à temps plein garanti et des choix de carrière intéressants. Certains y voyaient une opportunité de carrière qui les aurait intéressés s’ils n’étaient pas engagés dans une relation amoureuse à long terme ou s’ils n’avaient aucune attache familiale, surtout s’ils pouvaient jouer un rôle d’arrière-plan plutôt que sur la ligne de front.

Seulement quelques jeunes adultes songeraient à s’enrôler dans les FAC. Plusieurs étaient simplement découragés par le niveau de présélection et d’entraînement requis pour être acceptés, les risques inhérents au travail dans les forces armées, avaient d’autres intérêts, ou ne croyaient pas avoir les capacités physiques et mentales requises pour ce type d’emploi.

Dans les deux groupes d’âge, quelques participants seulement ont mentionné qu’ils tenteraient de dissuader un ami qui songe à s’enrôler dans les FAC. Aux dires des participants, les FAC représentent un choix de carrière respectable et valorisant pour plusieurs, de même que d’excellents avantages sociaux et la possibilité d’une retraite anticipée. Ils croyaient que si cet ami savait dans quoi il s’embarque et qu’il était passionné, ils n’auraient aucune raison de le dissuader.

Ceci étant dit, de nombreux participants n’étaient pas convaincus qu’ils recommanderaient ce choix de carrière à une femme, en raison de ce qu’ils avaient entendu au sujet des allégations d’inconduite sexuelle.

Nous avons demandé aux participants s’ils tiendraient compte de l’identité de genre de l’ami en question, de la couleur de sa peau ou de son appartenance à la communauté 2ELGBTQI+ dans leur recommandation.

« Je suis une femme autochtone et je ne recommanderais certainement pas aux femmes autochtones de s’enrôler dans les forces armées. Les hommes autochtones que je connais et qui se sont enrôlés ont eu des problèmes. Si une personne que je connais bien me consultait, je lui dirais peut-être que c’est merveilleux, mais ça dépendrait de la personne et de son degré de maturité du moment. » – Femme, 49 ans, Manitoba

Quelques participants dissuaderaient leurs amis de s’enrôler, surtout s’il s’agit d’une personne issue de la diversité sexuelle ou appartenant à la communauté 2ELGBTQI+. Toutefois, certains avaient l’impression que les FAC démontraient de plus en plus d’ouverture et pour cette raison, ils ne tenteraient pas de dissuader une personne d’une minorité visible à s’enrôler, du moment qu’elle sache à quoi s’attendre.

« Je crois que les membres de la communauté queer, les femmes, les personnes de fluidité de genre et autres qui s’intéressent à une carrière dans les forces armées savent que celles-ci ont une vieille mentalité. Ils savent donc dans quoi ils s’embarquent. » – Femme, 36 ans, Ontario

Certains ont exprimé des préoccupations, comme la discrimination au sein des FAC, mais également les régions du monde où ces personnes seraient déployées et dont certaines qui n’acceptent pas les gens d’orientations sexuelles et de genres divers.

Bien que certains fussent d’avis que la culture évoluait lentement pour devenir plus inclusive, d’autres croyaient que ces progrès étaient lents et que les FAC étaient toujours un milieu dominé par les hommes blancs.

Couverture médiatique concernant les FAC

Nous avons ensuite demandé aux participants s’ils avaient entendu parler des allégations d’inconduite sexuelle au sein des FAC dans la dernière année. (En raison de la nature délicate du sujet, nous les avons informés des ressources à leur disposition pour obtenir du soutien.)

Peu de participants avaient entendu parler de ces allégations au cours des 12 derniers mois. Ceux qui avaient entendu quelque chose ont mentionné l’inconduite en général et les enjeux liés à la culture, plutôt que de problèmes ou de nouvelles en particulier. Ils ignoraient de quelle manière ces allégations avaient été traitées.

Les participants craignaient que les FAC ne traitent pas ces allégations de manière appropriée. Ils avaient l’impression qu’à certains égards, la culture des FAC « protégeait ses gens », ce qui ajoutait des obstacles inutiles, mais importants au traitement des allégations. Quelques-uns se sont demandé si un système de justice militaire serait le meilleur dénouement pour ces allégations.

« Tout dépend de qui a fait quoi, et leur grade dans l’armée. Plus le poste est important dans l’organisation, plus je crois qu’il est possible qu’on passe l’affaire sous silence. » – Homme, 22 ans, provinces de l’Atlantique

Lorsqu’ils ont été informés que les cas d’agression sexuelle menant à des accusations criminelles étaient dorénavant transférés aux tribunaux civils, plusieurs s’accordaient pour dire que c’était un pas dans la bonne direction et surtout, un bon moyen d’obtenir des résultats convenables, compte tenu de l’objectivité de ces tribunaux et des occasions réduites de corruption ou de conflit d’intérêts. Bien que la solution ne soit pas parfaite, plusieurs croyaient préférable de retirer une partie du processus aux FAC. Enfin, le fait de voir ou d’entendre qu’il y a de plus en plus d’accusations d’inconduite et de constater que des conséquences claires et appropriées sont appliquées en convaincraient plusieurs que les allégations sont traitées comme il se doit.

Tous n’étaient pas convaincus que le transfert de ces cas vers les tribunaux civils produirait des résultats convenables. Si la plupart des enquêtes sont menées au sein même des FAC, seulement une partie du problème de « conflit d’intérêts » est résolu. Ces participants s’intéressaient davantage à la transparence de l’ensemble du processus, non seulement au transfert des cas vers les tribunaux civils. Bien que le retrait de ces cas des tribunaux militaires soit une bonne chose, certains participants s’accordaient pour dire que les tribunaux civils ont aussi de la difficulté à rendre les décisions appropriées dans les affaires d’inconduite sexuelle chez les civils et par conséquent, ce transfert n’est pas une garantie de résultats.

Pour les prochaines étapes, quelques participants ont suggéré des stratégies visant à réduire les risques d’inconduite au sein des FAC. Certains avaient l’impression que seuls le temps et la disparition graduelle de la « vieille garde », de même que la présence accrue de personnel plus diversifié et d’une mentalité plus inclusive provoqueraient des changements. Les participants s’entendaient également pour dire que la mise en place et la promotion de recours fiables et sécuritaires pour permettre aux victimes de dénoncer les mauvais traitements seraient une nette amélioration.

Les participants trouveraient encourageant d’entendre plus de nouvelles positives au sujet des femmes et des personnes de genres ou d’orientations sexuelles diverses qui obtiennent des postes de pouvoir au sein des FAC. La mise sur place d’un mécanisme pour obtenir des résultats appropriés aurait également un effet dissuasif. Les participants s’accordaient pour dire qu’il faudrait offrir plus de formation aux membres sur la manière de traiter les gens avec respect et créer un environnement sécuritaire pour tous. Certains ont suggéré de mettre en place une politique de tolérance zéro.

« En tant que pays développé, le Canada doit montrer l’exemple et quiconque remplit les critères devrait pouvoir s’enrôler dans les Forces armées [canadiennes] et être respecté. » – Femme, 57 ans, Ontario

Finalement, plusieurs étaient d’avis que les membres des FAC étaient les mieux placés pour proposer des stratégies puisqu’ils savent pourquoi et comment les mauvais traitements se produisent.

Mise en garde concernant la recherche qualitative

Méthodologie

Sommaire : L’étude comportait deux phases de recherche; premièrement, un sondage national en ligne mené auprès de ménages canadiens, suivi d’une série de groupes de discussion en ligne.

Quorus était responsable de coordonner tous les aspects du projet de recherche, y compris la conception et la traduction des questionnaires, du recrutement des participants et de la logistique connexe, de la collecte de données et la livraison des rapports. La méthode de recherche est décrite plus en détail ci-dessous.

Recherche quantitative

La phase quantitative du projet de recherche consistait en un sondage en ligne mené auprès d’adultes canadiens de 18 ans et plus.

Dans les vagues précédentes, deux méthodes de collecte de données ont été utilisées (entrevues téléphoniques et sondage en ligne). Cette approche a permis d’évaluer la cohérence des données de suivi recueillies durant les entrevues téléphoniques, et la robustesse de l’échantillon en ligne en vue d’étudier l’éventualité d’utiliser une approche en ligne uniquement à l’avenir. Pour la vague actuelle, la transition vers une collecte de données en ligne uniquement a été effectuée.

La collecte de données s’est déroulée du 7 au 17 août 2023. Au total, 2 004 sondages ont été remplis.

Une marge d’erreur n’a pu être calculée en raison de l’utilisation d’un échantillon non probabiliste, c’est-à-dire que les répondants ont été sélectionnés uniquement à partir d’une liste de participants qui se sont inscrits à un panel pour les sondages en ligne.

Le taux de réponse pour le sondage était d’environ 85 %.

Les données ont été pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne. Tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada.

Conception du questionnaire

Quorus a conçu le questionnaire en anglais pour s’assurer que les objectifs de la recherche étaient respectés, que les questions de suivi étaient incluses et que les résultats obtenus étaient comparables à ceux des années antérieures. Quorus a collaboré avec le MDN pour élaborer et finaliser les questions, et pour mettre la touche finale au questionnaire.

Un essai préliminaire a été effectué dans les deux langues officielles pour tester la fluidité du sondage, la compréhension des questions, le langage utilisé, l’intégrité des données et la durée du sondage.

Figure 28 – Essai préliminaire

Essai préliminaire Anglais Français
Échantillon total 33 21

Comme pour les recherches antérieures sur l’opinion publique de même nature réalisées par le MDN, les questionnaires comportaient principalement des questions fermées. La durée moyenne du questionnaire était de 16 minutes.

Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur l’accès à l’information et nous leur avons donné l’assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous les avons mis au courant du but de la recherche, de l’identité du ministère ayant commandé la recherche ou du gouvernement du Canada dans son ensemble, et du fait que leur participation était volontaire.

Enfin, tous les travaux de recherche ont été menés conformément aux normes professionnelles, aux Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Sondages en ligne et de la Norme sur l’accessibilité des sites Web.

Échantillonnage

Pour la toute première fois, une méthode uniquement en ligne a été utilisée pour cette étude. Afin de pouvoir comparer les résultats à ceux des vagues précédentes, des quotas souples ont été utilisés : distribution par province, proportion égale des genres dans chaque province, et vérification pour s’assurer qu’aucune cohorte d’âges ne soit sous-représentée.

Figure 29 – Distribution par province

Province Échantillon prévu Distribution de 2023
Atlantique 200 200
Québec 460 462
Ontario 660 661
Manitoba/Saskatchewan/Nunavut 200 200
Alberta/Territoires du Nord-Ouest 220 220
Colombie-Britannique/Yukon 260 261
TOTAL 2 000 2 004

Administration

Une fois que les versions finales des questionnaires et leur traduction ont été approuvées par le MDN, nos partenaires de collecte de données ont programmé les sondages pour la collecte des données des sondages en ligne.

Les sondages ont été programmés en français et en anglais. Les participants étaient invités à répondre dans la langue officielle de leur choix. Ils avaient également la possibilité de changer pour l’autre langue officielle, et ce, à tout moment.

Les répondants pouvaient vérifier la légitimité du sondage en contactant un représentant de Quorus ou du MDN, ou en faisant une demande par courriel au Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien.

Une fois programmé, chaque sondage a été testé pour s’assurer que les questions étaient présentées dans le bon ordre et les instructions « passer à », bien en place. Durant le test, les chercheurs de Quorus ont reçu l’invitation par courriel tout comme le ferait un répondant, pour vérifier la bonne réception et l’exactitude du texte, des liens et ainsi de suite. Le personnel du MDN a aussi reçu le lien pour l’essai préliminaire et nous avons apporté les modifications demandées par le client avant le lancement du sondage.

Participation

Les taux ci-dessous ont été obtenus en utilisant les principaux éléments de la formule recommandée par la Direction de la recherche sur l’opinion publique du gouvernement du Canada.

Figure 30 – Taux de participation du panel en ligne

Nombre total de clics (C) 3 128
Cas non valides (I) 139
Interruption 139
Unités répondantes (UR) 1 045
Sondages remplis exclus une fois le quota atteint 525
Sondages remplis 2 004
Taux de participation = I + UR/C (139 + 2 529 / 3 128) 85 %

Représentation

Une marge d’erreur n’a pu être calculée en raison de l’utilisation d’un échantillon non probabiliste, c’est-à-dire que les répondants ont été sélectionnés uniquement à partir d’une liste de participants qui se sont inscrits à un panel pour les sondages en ligne.

Les données recueillies ne peuvent être extrapolées à l’ensemble de la population canadienne. Pour une description détaillée de la méthode d’échantillonnage non probabiliste, y compris les quotas et les panels Web, visiter le https://www150.statcan.gc.ca/n1/edu/power-pouvoir/ch13/nonprob/5214898-fra.htm.

Pondération

Au terme de la collecte de données, les distributions ont été vérifiées et les données, correctement pondérées pour s’assurer que les distributions finales de l’échantillon définitif reflétaient celles de la population canadienne selon le dernier recensement de Statistiques Canada. L’âge et le genre dans chaque région étaient les variables utilisées pour la pondération de chaque échantillon.

Figure 31 – Distribution régionale

Région Échantillon non pondéré Échantillon pondéré
Atlantique 200 137
Québec 462 460
Ontario/Nunavut 661 765
Manitoba/Saskatchewan 200 129
Alberta/Territoires du Nord-Ouest 220 231
Colombie-Britannique/Yukon 261 282

Figure 32 – Distribution par genre

Genre Échantillon non pondéré Échantillon pondéré
Femme 1 000 1 027
Homme 993 965

Figure 33 – Distribution selon l’âge

Âge Échantillon non pondéré Échantillon pondéré
18-24 ans 208 182
25-34 ans 323 329
35-44 ans 345 326
45-54 ans 403 320
55-64 ans 344 358
65 ans et plus 381 488
Considérations relatives aux biais de non réponse

Profil des répondants

La composition démographique de l’échantillon global du sondage en ligne est présentée dans les tableaux ci-dessous.

Figure 34 – Genre

Genre Non pondéré Pondéré
Homme 50 % 48 %
Femme 50 % 51 %
Transgenre <1 % <1 %
Préfère ne pas répondre <1 % <1 %
Q1. Quel est votre genre? Base : tous les répondants 2023, n=2 004.

Figure 35 – Âge

Âge Non pondéré Pondéré
18-24 ans 10 % 9 %
25-34 ans 16 % 16 %
35-44 ans 17 % 16 %
45-54 ans 20 % 16 %
55-64 ans 17 % 18 %
65 ans et plus 19 % 24 %
Q2A. Quelle est votre année de naissance? / Q2B. À quel groupe d’âge appartenez-vous? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 36 – Région

Région Non pondéré Pondéré
Colombie-Britannique 13 % 14 %
Alberta 11 % 11 %
Saskatchewan 4 % 3 %
Manitoba 6 % 4 %
Ontario 33 % 38 %
Québec 23 % 23 %
Nouveau-Brunswick 4 % 2 %
Nouvelle-Écosse 4 % 3 %
Île-du-Prince-Édouard <1 % <1 %
Terre-Neuve-et-Labrador 2 % 1 %
Territoires du Nord-Ouest <1 % <1 %
Yukon - -
Nunavut - -
Q3. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 37 – Scolarité

Scolarité Non pondéré Pondéré
8e année ou moins <1 % <1 %
Secondaire en partie 3 % 3 %
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent 17 % 17 %
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’un autre métier spécialisé 6 % 6 %
Certificat ou diplôme d’études collégiales, cégep ou autres études non universitaires 25 % 25 %
Certificat ou diplôme d’études universitaires inférieures au baccalauréat 6 % 6 %
Baccalauréat 28 % 27 %
Actuellement aux études + études universitaires supérieures au baccalauréat 14 % 15 %
Préfère ne pas répondre <1 % <1 %
Q30. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint? [LIRE/AFFICHER LES CHOIX DE RÉPONSES] Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 38 – Statut d’employé des FAC

Employé actuel ou ancien Non pondéré Pondéré
Oui 18 % 18 %
Non 80 % 80 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 2 % 2 %
Q31. Y a-t-il quelqu’un dans votre famille immédiate qui est actuellement ou a déjà été un membre ou employé au sein des Forces canadiennes – c’est-à-dire de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne ou de l’Aviation royale canadienne? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 39 – Race

Race Non pondéré Pondéré
Blanc (Caucasien) 77 % 77 %
Autochtone 4 % 3 %
Sud-Asiatique (p. ex., Indien, Pakistanais, Sri-Lankais) 5 % 5 %
Chinois 5 % 5 %
Noir 2 % 2 %
Philippin 1 % 1 %
Latino-Américain 2 % 2 %
Arabe 1 % 1 %
Asiatique du Sud-Est (p. ex., Vietnamien, Cambodgien, Malaisien, Laotien) 1 % 1 %
Ouest-Asiatique (p. ex., Iranien, Afghan) 1 % 1 %
Coréen <1 % <1 %
Japonais <1 % <1 %
Canadien 1 % 1 %
Européen <1 % <1 %
Mixe/ethnicités mixes <1 % <1 %
Autre 1 % 1 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 2 % 2 %
Q32. Êtes-vous une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)? / Q33. [SI NON-AUTOCHTONE] Êtes-vous…? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 40 – Revenu du ménage

Revenu du ménage Non pondéré Pondéré
Moins de 20 000 $ 6 % 6 %
20 000 $ à moins de 40 000 $ 12 % 12 %
40 000 $ à moins de 60 000 $ 15 % 15 %
60 000 $ à moins de 80 000 $ 13 % 13 %
80 000 $ à moins de 100 000 $ 14 % 14 %
100 000 $ à moins de 150 000 $ 20 % 19 %
150 000 $ et plus 12 % 12 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 9 % 10 %
Q34. Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le revenu total de votre foyer, c’est-à-dire, le revenu total avant impôt de tous les membres de votre foyer? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Figure 41 – Communauté

Communauté Non pondéré Pondéré
Urbaine 43 % 43 %
Suburbaine 36 % 38 %
Rurale 18 % 18 %
Éloignée 1 % 1 %
Ne sait pas/préfère ne pas répondre 1 % 1 %
Q35. Comment décririez-vous la région où vous habitez? Base : tous les répondants, 2023, n=2 004.

Recherche qualitative

La méthode de recherche qualitative consistait en dix groupes de discussion en ligne avec des Canadiens âgés de 18 à 65 ans provenant des régions suivantes :

  • Toronto et les environs / Nunavut (anglais)

  • Moncton et les environs (anglais)

  • Winnipeg et les environs / Nunavut / T. N.-O. (anglais)

  • Montréal et les environs (français)

  • Vancouver et les environs / Yukon (anglais)

Les séances de discussion, d’une durée moyenne de 90 minutes, se sont déroulées en ligne du 8 au 15 janvier 2024. Les groupes étaient segmentés par âge : un groupe de participants de 18 à 34 ans et un autre de 35 à 65 ans dans chaque région. Quorus était responsable de coordonner tous les aspects du projet de recherche, y compris la conception et la traduction du questionnaire de recrutement et du guide de l’animateur, du recrutement des participants, de la plateforme de discussion en ligne et de la logistique, d’animer les séances et de livrer les rapports exigés au terme de la collecte de données.

Pour tous les groupes de discussion, nous avons tenté de recruter des participants d’âges et de genres différents, aux situations d’emploi diverses, provenant de régions urbaines et rurales, avec des niveaux de scolarité différents, ainsi que des membres de minorités visibles et des résidents des Territoires.

Les participants ont été recrutés au téléphone auprès du grand public, et à partir d’une base de volontaires.

Dans le questionnaire de recrutement, des questions précises ont été insérées pour déterminer si les participants étaient qualifiés pour ce projet de recherche et pour assurer une bonne représentation de tous les segments démographiques.

En plus des critères de sélection des participants ci-dessus, nous avons utilisé des mesures de présélection supplémentaires pour assurer la qualité des participants. Les critères de sélection comprenaient les suivants :

  • Nous avons exclu tout participant qui occupait un poste dans un domaine lié au sujet de la présente recherche, dans les ministères ou agences des gouvernements fédéral ou provinciaux, ou encore qui occupait un poste en publicité, en études de marché, en relations publiques ou dans les médias (radio, télévision, journaux, réalisation de films ou de vidéos, etc.). Cette exclusion s’appliquait également aux membres de la famille ou du ménage d’un participant.

  • Nous avons exclu tous participants qui se connaissaient, à moins qu’ils aient été recrutés pour des séances différentes, tenues à des moments différents.

  • Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à une séance de recherche qualitative au cours des six mois précédents.

  • Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à cinq séances de recherche qualitative ou plus au cours des cinq dernières années.

  • Nous avons exclu tout participant qui avait pris part à une séance de recherche qualitative sur le même sujet tel que défini par le chercheur ou l’animateur au cours des deux dernières années.

Pour chaque groupe de discussion, Quorus a recruté huit participants pour s’assurer de la présence de six à huit d’entre eux.

Toutes les séances ont eu lieu en soirée ou la fin de semaine sur la plateforme de webconférence Zoom pour permettre à l’équipe du client d’observer la discussion en temps réel. L’équipe de recherche a utilisé la plateforme Zoom pour héberger et enregistrer les séances (avec des microphones et des webcams branchés aux appareils électroniques de l’animateur et des participants, essentiellement des ordinateurs portatifs et des tablettes). Chaque participant a reçu 125 $ pour sa contribution.

Le recrutement des participants aux groupes de discussion a été mené selon les considérations de présélection, de recrutement et de protection des renseignements personnels établies dans les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Recherche qualitative, en plus de respecter les exigences suivantes :

  • Toutes les étapes du recrutement se sont déroulées dans la langue officielle de préférence du participant, en français ou en anglais selon le cas.

  • Nous avons informé les participants qui l’ont demandé de la procédure pour accéder aux résultats de recherche.

  • Nous avons communiqué la politique de confidentialité de Quorus aux participants qui l’ont demandé.

  • La procédure de recrutement a permis de confirmer la capacité de chaque participant de pouvoir communiquer, comprendre, lire et écrire dans la langue utilisée pour la séance.

  • Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur l’accès à l’information et nous leur avons donné l’assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous les avons mis au courant du but de la recherche, de l’identité du ministère ou de l’agence et celle du fournisseur. Nous les avons aussi informés que l’étude serait rendue publique dans les six mois suivant la fin des travaux et qu’elle serait disponible à Bibliothèque et Archives Canada. Nous leur avons également expliqué que leur participation était tout à fait volontaire et que les renseignements fournis seraient administrés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

À l’étape du recrutement et au début de chaque séance de discussion, nous avons informé les participants que cette recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada, le MDN et les FAC. Nous les avons également avisés que les séances seraient enregistrées et que des employés du gouvernement du Canada, du MDN et des membres des FAC seraient présents à titre d’observateurs. Quorus s’est assuré d’obtenir le consentement préalable des participants au moment du recrutement.

Au total, dix séances de discussion en ligne ont été menées avec 67 Canadiens, répartis comme suit :

Figure 42 – Logistique des groupes de discussion

Région Langue Segment Date Participants
Moncton et les environs Anglais Jeunes adultes (18-34) 8 janvier 2024 8
Adultes (35-65) 8 janvier 2024 6
Toronto et les environs Anglais Jeunes adultes (18-34) 9 janvier 2024 8
Adultes (35-65) 9 janvier 2024 8
Montréal et les environs Français Jeunes adultes (18-34) 10 janvier 2024 5
Adultes (35-65) 10 janvier 2024 5
Winnipeg et les environs Anglais Jeunes adultes (18-34) 11 janvier 2024 7
Adultes (35-65) 11 janvier 2024 6
Vancouver et les environs Anglais Jeunes adultes (18-34) 15 janvier 2024 8
Adultes (35-65) 15 janvier 2024 6
Total - - - 67

Mise en garde concernant la recherche qualitative

Annexes

Annexe A: Instrument de sondage

Étude de suivi du MDN et des FAC de 2023–2024 Questionnaire

Page d’accueil
Section 1 : Questions de sélection
  1. 1. Quel est votre genre?

  1. 2A. Quelle est votre année de naissance?

    [INSÉRER L’ANNÉE. SI LE RÉPONDANT A MOINS DE 18 ANS, METTRE FIN À L’ENTRETIEN.]

    [SI LE RÉPONDANT NE PAS RÉPONDRE, DEMANDER Q2B.]

  2. 2B. À quel groupe d’âge appartenez-vous?

  1. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

  2. Est-ce que vous ou un autre membre de votre famille ou de votre foyer travaillez dans l’un ou l’autre des domaines suivants?

Section 2 : Impressions générales des Forces armées canadiennes
  1. Bon nombre des sujets que nous aborderons portent sur des enjeux militaires et de défense au Canada. Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit récemment au sujet des Forces armées canadiennes?

  2. Sur quel(s) sujet(s) portait ce que vous avez vu, lu ou entendu récemment sur les Forces armées canadiennes? [PROGRAMMER COMME QUESTION OUVERTE AVEC ZONE TEXTE]

  3. Quelle est votre impression générale des Forces armées canadiennes?

  4. À votre avis, quels sont les principaux problèmes ou défis auxquels les Forces armées canadiennes font face actuellement? [PROGRAMMER COMME QUESTION OUVERTE AVEC ZONE TEXTE]

  5. Quelle est votre impression générale des personnes qui servent dans les Forces armées canadiennes?

  6. De façon générale, dans quelle mesure connaissez-vous bien les Forces armées canadiennes? Diriez-vous que…?

  7. En utilisant la même échelle, dans quelle mesure connaissez-vous bien chacun des environnements suivants des Forces armées canadiennes?

    1. L’Armée canadienne

    2. La Marine royale canadienne (MRC)

    3. L’Aviation royale du Canada (ARC)

  8. Dans quelle mesure connaissez-vous bien chacune des sections suivantes des Forces armées canadiennes? [PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]

    1. La Force régulière (Armée, Marine et Aviation)

    2. La Réserve (Armée, Marine et Aviation)

    3. Les Rangers

    4. Les Services de santé

    5. Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada

  9. Si une jeune personne de votre entourage, comme un membre de votre famille ou un(e) ami(e), vous disait qu’il/elle compte se joindre aux Forces armées canadiennes, que penseriez-vous de sa décision?

  10. De manière générale, lorsqu’il s’agit d’assurer le bien-être du personnel militaire, diriez-vous que les Forces armées canadiennes font un très bon travail, un bon travail, ni un bon ni un mauvais travail, un mauvais travail ou un très mauvais travail? Veuillez garder à l’esprit que nous parlons du personnel actif et non des vétérans.

  11. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]

    1. Je me verrais joindre les Forces armées canadiennes.

    2. Les membres des Forces armées canadiennes semblent aussi diversifiés que la population canadienne.

    3. Les Forces armées canadiennes constituent un bon choix de carrière pour les femmes, comme pour les hommes.

    4. Je pense que l’environnement de travail des Forces armées canadiennes est respectueux des femmes.

    5. Le racisme systémique au sein des Forces armées canadiennes est une chose qui m’inquiète.

    6. Les attitudes ou les comportements racistes ou haineux ne sont pas tolérés au sein des Forces armées canadiennes.

    7. Les Forces armées canadiennes font ce qu’il faut pour corriger les actes d’inconduite, comme les comportements racistes, sexistes ou haineux.

    8. Les Forces armées canadiennes sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des communautés LGBTQ2E+ que pour toute autre personne.

    9. Les Forces armées canadiennes sont un choix de carrière aussi bon pour les membres des minorités visibles que pour toute autre personne.

    10. Les Forces armées canadiennes font ce qu’il faut pour prendre soin de leurs membres blessés ou malades.

  12. Dans quelle mesure pensez-vous que les Forces armées canadiennes sont une source de fierté pour les Canadiens? Veuillez répondre sur une échelle de 5 points où 1 signifie « pas du tout une source de fierté », 3, « neutre » et 5, « une très grande source de fierté ».

  13. À votre avis, les forces armées du Canada sont-elles modernes ou désuètes? Veuillez répondre sur une échelle de 5 points où 1 signifie « très désuètes », 3, « ni désuètes ni modernes » et 5, « très modernes ».

  14. Pensez-vous que les forces armées du Canada sont essentielles ou qu’elles ne sont plus nécessaires? Veuillez répondre sur une échelle de 5 points où 1 signifie « plus du tout nécessaires » et 5, « tout à fait essentielles ».

  15. À votre avis, quelle est la plus grande menace pour la sécurité et/ou la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? [PROGRAMMER COMME QUESTION OUVERTE AVEC ZONE TEXTE]

  16. Sur une échelle de 1 à 10 où 1 signifie « pas du tout confiance » et 10, « totalement confiance »…

    1. Dans quelle mesure avez-vous confiance que les Forces armées canadiennes sont prêtes à assurer la sécurité des Canadiens?

    2. Dans quelle mesure avez-vous confiance aux renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens?

    1. DEMANDER SI Q20B<5 : Comment expliquez-vous votre faible niveau de confiance envers les renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens?

    2. DEMANDER SI Q20B>6 : Comment expliquez-vous votre haut niveau de confiance envers les renseignements que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens?

Section 3 : Financement et équipement
  1. Croyez-vous que les forces armées du Canada sont sous-financées, surfinancées ou qu’elles reçoivent à peu près le bon financement?

  2. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes? [PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]

    1. Les Forces armées canadiennes planifient bien leurs futurs besoins en équipement.

    2. Les Forces armées canadiennes ont l’équipement dont elles ont besoin pour faire leur travail.

    3. Les achats de matériel militaire par les Forces armées canadiennes sont globalement bien gérés.

    4. Quand les Forces armées canadiennes achètent du matériel militaire, cela profite généralement aux économies locales.

Section 4 : Rôles à l’international
  1. Parlons maintenant des activités des Forces armées canadiennes à l’étranger et des rôles qu’elles pourraient jouer à l’échelle internationale. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec la participation des Forces armées canadiennes à chacune des activités suivantes. Pour ce faire, utilisez une échelle de 5 points où 1 signifie « fortement en désaccord », 3, « ni en désaccord ni en accord » et 5, « fortement en accord ». [PRÉSENTER LES CHOIX DE RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]

    Les Nations Unies sont une organisation intergouvernementale visant à promouvoir la coopération internationale.

    L’OTAN est une alliance de pays d’Amérique du Nord et d’Europe qui se sont engagés à réaliser les objectifs du Traité de l’Atlantique du Nord, qui a été signé le 4 avril 1949.

    1. Rôle de combat en appui aux missions des Nations Unies* et de l’OTAN*

    2. Rôles de soutien non liés au combat pour soutenir les missions des Nations Unies* et de l’OTAN* (ceci pourrait inclure l’assistance médicale, les communications et le soutien logistique, ou le transport)

    3. Opérations de soutien de la paix

    4. Secours aux sinistrés ou aide humanitaire en réponse à une demande d’aide d’un autre pays

    5. Entraînement des forces militaires ou de police d’autres pays

    6. Missions qui ciblent le trafic de drogue, d’armes ou d’autres trafics illégaux dans les eaux internationales

    7. Utilisation de satellites spatiaux pour surveiller le territoire, recueillir des renseignements et/ou identifier des cibles

    8. Surveillance et défense dans le Nord

  2. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’affirmation suivante :

    Je crois que l’adhésion du Canada à des organisations internationales telles que l’OTAN et le NORAD* est importante pour la sécurité de notre pays.

    Le NORAD est une organisation canado-américaine dont la mission est l’avertissement aérospatial, le contrôle aérospatial et l’avertissement maritime dans le cadre de la stratégie de défense de l’Amérique du Nord.

Section 5 : Rôles au pays
  1. Les prochaines questions concernent le rôle des forces armées du Canada en sol canadien.

    Les Forces armées canadiennes jouent plusieurs rôles ici au Canada. Veuillez m’indiquer à quel point chacun de ces rôles est important selon vous, sur une échelle de 5 points où 1 signifie « pas du tout important » et 5, « très important ». [PRÉSENTER LES RÉPONSES EN ORDRE ALÉATOIRE]

    1. Intervention lors de catastrophes naturelles, y compris les événements météorologiques catastrophiques tels que les inondations, les feux de forêt ou les tempêtes de verglas

    2. Opérations de recherche et sauvetage

    3. Prévention des activités illégales comme le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains ou l’immigration illégale

    4. Protection contre les menaces terroristes

    5. Protection contre les cyberattaques

    6. Patrouille dans l’Arctique

    7. Programmes des cadets et des Rangers juniors canadiens pour les jeunes de 12 à 18 ans

  2. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’affirmation suivante :

    Dans l’ensemble, les Forces armées canadiennes font du bon travail en accomplissant leurs missions ici au Canada.

Section 6 : Allégations d’inconduite sexuelle

Comme vous le savez peut-être, des allégations d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes ont été formulées. Les prochaines questions portent spécifiquement sur ces allégations et vous aurez le choix de répondre ou non à ces questions. Si vous n’êtes pas à l’aise d’y répondre, sentez-vous libre d’ignorer ces questions et de passer à la prochaine section.

Êtes-vous à l’aise de continuer avec ces questions?

  1. À quel point avez-vous accordé de l’attention ces derniers mois aux nouvelles concernant des allégations d’inconduite sexuelle au sein des Forces armées canadiennes?

  2. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord avec les affirmations suivantes concernant la réaction des Forces armées canadiennes aux allégations d’inconduite sexuelle. Utilisez une échelle de 5 points où 1 signifie « fortement en désaccord » et 5, « fortement en accord ». [PRÉSENTER LES ÉNONCÉS « A » ET « B » EN PREMIER, ENSUITE PRÉSENTER LES ÉNONCÉS « C » À « E » EN ORDRE ALÉATOIRE]

    1. Les Forces armées canadiennes prennent ces allégations au sérieux.

    2. Les Forces armées canadiennes les gèrent de façon appropriée.

    3. Les allégations d’inconduite sexuelle ont amené les Forces armées canadiennes à apporter des changements positifs au sein de leur organisation.

    4. Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour faire évoluer leur culture.

    5. Je crois que les Forces armées canadiennes ont entrepris des démarches concrètes pour prévenir l’inconduite sexuelle.

Section 7 : Profil démographique

Les dernières questions sont uniquement aux fins de classification.

  1. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

  2. Y a-t-il quelqu’un dans votre famille immédiate qui est actuellement ou a déjà été un membre ou employé au sein des Forces canadiennes – c’est-à-dire de l’Armée canadienne, de la Marine royale canadienne ou de l’Aviation royale canadienne?

  3. Êtes-vous une personne autochtone, c.-à-d. des Premières Nations, Métis ou Inuk (Inuit)?

  4. [SI NON-AUTOCHTONE] Êtes-vous…? [SÉLECTIONNER JUSQU’À TROIS RÉPONSES]

  5. Parmi les catégories suivantes, laquelle reflète le mieux le revenu total de votre foyer, c’est-à-dire, le revenu total avant impôt de tous les membres de votre foyer?

  6. Comment décririez-vous la région où vous habitez?

  7. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

Ceci conclut notre sondage. Merci pour vos commentaires, c’est très apprécié.

[AJOUT DES QUESTIONS A À J POUR LE TEST PRÉLIMINAIRE SEULEMENT]

  1. Avez-vous trouvé un ou des aspects de ce sondage difficile(s) à comprendre? O/N

  2. [SI A=OUI] Veuillez décrire les aspects qui vous ont semblé difficiles à comprendre.

  3. Avez-vous trouvé que la façon dont l’une ou l’autre des questions de ce sondage a été posée vous a empêché de donner une réponse satisfaisante? O/N

  4. [SI C=OUI] Veuillez décrire le problème lié à la façon dont la question a été posée.

  5. Avez-vous éprouvé des difficultés avec le langage utilisé? O/N

  6. [SI E=OUI] Veuillez décrire les difficultés éprouvées avec le langage utilisé.

  7. Y avait-il des termes qui vous ont semblé ambigus? O/N

  8. [SI G=OUI] Veuillez indiquer les termes qui vous ont semblé ambigus.

  9. Avez-vous éprouvé d’autres types de problèmes durant le sondage dont vous aimeriez nous faire part? O/N

  10. [SI I=OUI] Quels étaient ces problèmes?

Ceci conclut notre sondage. Merci beaucoup de votre participation !

Annexe B: Questionnaire de recrutement

Spécifications

  • Recruter 8 participants par groupe pour s’assurer de la présence de 6 à 8 d’entre eux.

  • Chaque séance dure 90 minutes.

  • Tous les participants recevront 125 $.

  • Des efforts seront faits pour recruter des membres de minorités visibles (2 dans chaque région) et des Autochtones (2 dans chaque région).

  • Pour chaque séance, nous nous efforcerons de recruter des participants d’âges, de revenus et de niveaux de scolarité différents.

  • Dix groupes de discussion en ligne composés de participants âgés de 18 ans et plus seront organisés dans cinq régions du Canada :

    • Toronto et les environs/Nunavut (en anglais)

    • Moncton et les environs (en anglais)

    • Winnipeg et les environs/Nunavut/Territoires du Nord-Ouest (en anglais)

    • Montréal et les environs (en français)

    • Vancouver et les environs/Yukon (en anglais)

  • Tous les participants doivent habiter dans la région spécifiée depuis au moins deux ans; seuls sont admissibles ceux qui habitent dans un rayon de 100 km de chacune de ces villes.

  • Pour l’ensemble des séances, nous nous efforcerons de recruter d’un à quatre participants des Territoires.

  • Deux groupes en ligne seront organisés avec des participants dans chaque région, répartis de la façon suivante :

    • Jeunes adultes : Canadiens âgés de 18 à 34 ans

    • Adultes : Canadiens âgés de 35 à 65 ans

Toutes les heures sont indiquées en heure locale, à moins d’indication contraire.

Questionnaire

A. Introduction

Bonjour/Hello. Je m’appelle [NOM] et je suis du groupe-conseil Quorus, une entreprise canadienne d’études de marché. Nous organisons des groupes de discussion en ligne au nom du gouvernement du Canada avec des gens de votre région. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?

[NOTE 1 POUR L’INTERVIEWEUR : POUR LES GROUPES EN ANGLAIS, SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, DITES-LUI : Malheureusement, nous recherchons des personnes qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt. POUR LES GROUPES EN FRANÇAIS, SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, DITES-LUI : Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. We thank you for your interest.]

[NOTE 2 POUR L’INTERVIEWEUR : SI LE RÉPONDANT DEMANDE DE PARTICIPER EN ANGLAIS/FRANÇAIS, MAIS QU’AUCUNE DISCUSSION N’EST PRÉVUE DANS CETTE LANGUE DANS LA RÉGION, S’ADRESSER AU SUPERVISEUR. DES EFFORTS SERONT FAITS POUR L’INCLURE DANS UN GROUPE DE LA LANGUE DE SON CHOIX, DANS LE FUSEAU HORAIRE LE PLUS PRÈS DE SON DOMICILE. DES ENTREVUES INDIVIDUELLES PEUVENT ÊTRE PROPOSÉES AU BESOIN.]

Comme je le mentionnais, nous organisons des groupes de discussion en ligne pour le compte du gouvernement du Canada avec des gens de votre région, au sujet d’enjeux d’importants. Chaque séance durera jusqu’à 90 minutes (une heure et demie) et les participants recevront une prime en argent en guise de remerciement.

Vous êtes entièrement libre de participer. Nous voulons seulement connaître vos opinions. Personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d’idée. La discussion de groupe se déroulera en ligne sur une plateforme de webconférence semblable à Zoom, et sera dirigée par un professionnel de la recherche. De six à huit autres personnes invitées comme vous seront présentes. Pour participer, vous devez avoir accès à un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent dans une pièce tranquille. Toutes les opinions resteront anonymes et serviront uniquement aux fins de la recherche, conformément aux lois visant à protéger vos renseignements personnels.

[NOTE POUR L’INTERVIEWEUR : SI LE RÉPONDANT POSE DES QUESTIONS AU SUJET DES LOIS SUR LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS, RÉPONDRE : Les renseignements recueillis durant l’étude sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels du gouvernement du Canada, et aux lois provinciales qui s’appliquent.]

  1. Avant de vous inviter, j’aimerais vous poser quelques questions afin de m’assurer d’obtenir une bonne variété de participants. Cela ne prendra que 5 minutes. Puis-je continuer?

Texte relatif à l’écoute :

B. Admissibilité
  1. Est-ce que vous ou d’autres membres de votre famille immédiate travaillez dans l’un ou l’autre des domaines suivants? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

    Oui Non
    Une firme d’études de marché 1 2
    Un magazine ou un journal (en ligne ou papier) 1 2
    Une station de radio ou de télévision 1 2
    Un cabinet de relations publiques 1 2
    Une agence de publicité ou une firme de graphisme 1 2
    Un média en ligne ou comme blogueur 1 2
    Le gouvernement fédéral ou provincial, ou une administration municipale 1 2
    Les Forces armées canadiennes ou le ministère de la Défense nationale 1 2

    SI A RÉPONDU OUI À L’UN OU L’AUTRE DE CES CHOIX, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN.

  2. Quelle est votre identité de genre? [Vous n’avez pas à répondre si vous n’êtes pas à l’aise de le faire.] [NE PAS LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

    TENTER DE RECRUTER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES, ET LES AUTRES IDENTITÉS DE GENRES AU FUR ET À MESURE QU’ELLES SE PRÉSENTENT.

  3. Nous voulons inviter des participants d’âges différents pour les séances. Pourrais-je avoir votre âge ? NOTER L’ÂGE DU RÉPONDANT : ______________

    ÂGE GROUPE SPÉCIFICATIONS
    18-34 Jeunes adultes Recruter des participants d’âges variés pour les groupes 1, 3, 5, 7 et 9
    35-65 Adultes Recruter des participants d’âges variés pour les groupes 2, 4, 6, 8 et 10
    66+ REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN
  4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

    NOTER : ______________________

    SI A RÉPONDU N.-B., QC, ON, MB, C.-B. OU LES TERRITOIRES À LA Q5, CONTINUER SINON, REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN

  5. A) [DEMANDER SI A RÉPONDU N.-B. À Q5] Habitez-vous dans un rayon de 100 km de Moncton?

    B) [DEMANDER SI A RÉPONDU QC À Q5] Habitez-vous dans un rayon de 100 km de Montréal?

    C) [DEMANDER SI A RÉPONDU ON À Q5] Habitez-vous dans un rayon de 100 km de Toronto?

    D) [DEMANDER SI A RÉPONDU MB À Q5] Habitez-vous dans un rayon de 100 km de Winnipeg?

    E) [DEMANDER SI A RÉPONDU C.-B. À Q5] Habitez-vous dans un rayon de 100 km de Vancouver?

  6. Nous voulons nous entretenir avec une diversité de participants. Vous identifiez-vous à l’un de ces groupes?

    RECRUTER AU MOINS 2 MEMBRES DES MINORITÉS VISIBLES DANS CHAQUE RÉGION

    ESSAYER DE RECRUTER 2 AUTOCHTONES DANS CHAQUE RÉGION

  7. [DEMANDER UNIQUEMENT SI A RÉPONDU 2 À Q7] Quelle est votre origine ethnique? NOTER

    RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ

    NOTER L’ORIGINE ETHNIQUE : ______________

  8. Laquelle de ces catégories décrit le mieux votre situation d’emploi?

    RECRUTER UNE VARIÉTÉ DE PARTICIPANTS

  9. Laquelle de ces catégories décrit le mieux le revenu annuel de votre ménage, c’est-à-dire les revenus combinés de toutes les personnes qui habitent sous votre toit, avant impôts? [LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES]

    RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ

  10. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?

    RECRUTER UNE BONNE VARIÉTÉ

  11. Avez-vous déjà participé à une discussion de groupe ou une entrevue organisée à l’avance pour laquelle vous avez reçu un montant d’argent?

  12. À quand remonte votre dernière discussion ou entrevue?

  13. Quels étaient les sujets des discussions ou entrevues auxquelles vous avez participé?

    NOTER : _______________

    REMERCIER ET METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LE SUJET CONCERNAIT DES ENJEUX MILITAIRES, LES AFFAIRES INTERNATIONALES OU LES FORCES ARMÉES CANADIENNES

  14. À combien de discussions de groupe ou entrevues avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

  15. Nous demandons aux participants des groupes de discussion d’exprimer leurs opinions et de verbaliser leurs pensées. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer votre opinion devant d’autres personnes de votre âge ? Êtes-vous… ? LIRE LES CHOIX DE RÉPONSES.

  16. Avez-vous accès à une connexion Internet stable pour soutenir une vidéoconférence de 90 minutes?

  17. Les participants devront utiliser une plateforme de conférence Web sur un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent dans une pièce tranquille. Si vous avez besoin de lunettes de lecture ou de prothèses auditives, n’oubliez pas de les porter. Y a-t-il quoi que ce soit qui vous empêche de participer (aucun accès à un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent, aucune connexion Internet, etc.)?

  18. Pouvons-nous faire quoi que ce soit pour assurer votre présence?

  19. Que pouvons-nous faire? [QUESTION OUVERTE]

    L’INTERVIEWEUR NOTE LA RÉPONSE EN VUE D’UNE ENTREVUE INDIVIDUELLE POTENTIELLE.

NOTE POUR LE RECRUTEUR – POUR CONCLURE L’ENTRETIEN, DIRE : Merci de votre coopération. Nous ne pouvons vous inviter, car nous avons atteint notre quota pour les participants avec un profil comme le vôtre.

C. INVITATION
  1. J’aimerais vous inviter à prendre part à une discussion de groupe en ligne où vous pourrez échanger avec d’autres participants de votre région. La discussion sera dirigée par un chercheur du groupe-conseil Quorus, une firme nationale de recherche sur l’opinion publique, et se déroulera sur une plateforme de webconférence. La discussion de 90 minutes (une heure et demie) aura lieu le [JOUR] [DATE] à [HEURE]. Chaque participant recevra 125 $ en guise de remerciement.

    Acceptez-vous de participer à cette étude ?

QUESTIONS RELATIVES À LA VIE PRIVÉE

J’aurais maintenant quelques questions qui concernent la vie privée, vos renseignements personnels et le processus de recherche. Nous devrons obtenir votre consentement sur quelques points afin de mener notre étude. À tout moment, n’hésitez pas à me poser des questions pour obtenir des précisions.

  1. P1) Premièrement, nous remettrons à l’animateur une liste contenant les prénoms et les profils des participants (les réponses au questionnaire de recrutement) afin qu’il puisse vous inclure dans le groupe. Nous permettez-vous de lui transmettre vos informations? Soyez assuré(e) que celles-ci demeureront confidentielles.

  2. P1a) Nous devrons lui fournir les prénoms et d’autres informations sur les participants puisque seules les personnes invitées peuvent participer à la séance. Ces renseignements seront nécessaires pour effectuer la vérification. Soyez assuré(e) que ceux-ci demeureront confidentiels.

    Maintenant que je vous ai fourni ces explications, ai-je votre permission pour transmettre votre prénom et votre profil à l’animateur?

  3. P2) La séance sera enregistrée pour les fins de la recherche. Les enregistrements seront utiles au chercheur qui rédigera le rapport. Ils pourraient également être utilisés par le gouvernement du Canada pour produire des rapports internes.

    Acceptez-vous d’être enregistré(e) aux seules fins de la recherche et de la rédaction du rapport?

  4. P2a) Le processus de recherche exige que nous enregistrions la séance puisque les chercheurs auront besoin de ce matériel pour rédiger le rapport.

    Maintenant que je vous ai fourni ces explications, me donnez-vous la permission d’enregistrer la séance?

  5. P3) Des employés du gouvernement du Canada qui participent à ce projet de recherche pourraient également observer la séance en ligne.

    Consentez-vous à ce que des employés du gouvernement du Canada vous observent?

  6. P3a) Il est normal pour les recherches qualitatives que nous invitions nos clients, dans ce cas le gouvernement du Canada, à observer les discussions de groupe en ligne. Ces personnes veulent simplement entendre vos opinions. Elles pourraient toutefois prendre des notes et s’entretenir avec l’animateur de temps à autre pour lui transmettre toutes questions additionnelles qu’elles aimeraient vous poser.

    Consentez-vous à ce que les employés du gouvernement du Canada vous observent?

INVITATION FINALE

Pour la séance, nous utiliserons une application de partage d’écran appelée Zoom. Nous vous ferons parvenir un courriel contenant les directives pour vous connecter.

Nous vous recommandons de cliquer sur le lien que nous vous enverrons quelques jours avant la date prévue pour la séance afin de vérifier que vous pourrez avoir accès à la plateforme en ligne qui aura été aménagée. Vous devrez répéter les étapes au moins 10 à 15 minutes avant la séance.

Puisque nous n’invitons qu’un nombre restreint de participants, votre présence est essentielle. Si vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous contacter dans les plus brefs délais afin que nous puissions vous trouver un remplaçant. Vous ne pouvez pas envoyer quelqu’un d’autre à votre place. Vous pouvez nous joindre au [INSÉRER LE NUMÉRO]. Demandez à parler à [INSÉRER LE NOM DE LA PERSONNE À CONTACTER].

Afin que nous puissions vous envoyer un rappel ou vous informer de tout changement, pouvez-vous me fournir les renseignements suivants ? [LIRE L’INFORMATION ET APPORTER LES CHANGEMENTS NÉCESSAIRES.]

Prénom : ___________________________________________________

Nom de famille : _____________________________________________

Courriel : ___________________________________________________

Numéro de téléphone (le jour) : _________________________________

Numéro de téléphone (en soirée) : _______________________________

Merci !

Annexe C: Guide de l’animateur

Explication du déroulement (10 minutes)

Merci à tous de vous joindre à ce groupe de discussion en ligne!

  • Présentation de l’animateur et de l’entreprise, et accueil des participants.

    • Nous vous remercions de votre présence.

    • Je m’appelle [INSÉRER LE NOM DE L’ANIMATEUR] et je travaille pour le groupe-conseil Quorus. Comme nous vous l’avons mentionné au moment de l’invitation, nous menons une étude pour le ministère de la Défense nationale (MDN) et les Forces armées canadiennes (FAC).

    • L’étude a pour but d’explorer les enjeux liés aux Forces armées canadiennes et à leurs fonctions au service des Canadiens. Vos commentaires francs sont extrêmement importants pour le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes puisqu’ils leur permettront d’améliorer l’organisation.

    • La discussion durera environ 90 minutes.

    • Veuillez éteindre vos cellulaires et autres appareils électroniques.

  • Description de la discussion de groupe

    • La séance prendra la forme d’une « table ronde ». De temps à autre, nous vous demanderons également de répondre à quelques questions pour nous aider à orienter la discussion.

    • Mon travail consiste à animer la discussion et à faire en sorte qu’on ne s’écarte pas du sujet, tout en respectant le temps qui nous est alloué.

    • Votre tâche consiste à donner votre point de vue sur les sujets et les questions que je vous présenterai ce soir/aujourd’hui. Nous voulons votre opinion sincère.

    • Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Ceci n’est pas une évaluation de vos connaissances.

    • Toutes les opinions sont importantes et méritent d’être respectées.

    • N’hésitez pas à vous exprimer, même si vous croyez que votre opinion est différente de celles des autres membres du groupe. Vous pourriez avoir la même opinion que d’autres Canadiens.

    • Pour la séance, vous devez activer votre webcam et votre microphone, et vous assurer de bien m’entendre. Quand vous ne parlez pas, je vous encourage à couper le son afin de réduire le bruit de fond. N’oubliez pas de remettre le son lorsque vous prenez la parole.

    • Je partagerai mon écran avec vous pour présenter du contenu.

    • Nous utiliserons régulièrement la fonction de clavardage. [L’ANIMATEUR EXPLIQUE COMMENT ACCÉDER À LA FONCTION DE CLAVARDAGE DE ZOOM, EN FONCTION DE L’APPAREIL UTILISÉ PAR LE PARTICIPANT.] Faisons un test maintenant. Ouvrez la fenêtre de clavardage et envoyez un court message au reste du groupe (p. ex., Bonjour tout le monde!). Si vous souhaitez répondre à une question et que je ne m’adresse pas à vous en particulier, tapez votre réponse dans la fenêtre de clavardage. Nous prendrons connaissance de tous les commentaires reçus à la fin du projet. La fonction de clavardage ne doit être utilisée que pour répondre aux questions de l’animateur.

  • Explications

    • Tout ce que vous direz durant la séance demeurera confidentiel. Nous n’attribuerons aucun commentaire à une personne en particulier. Notre rapport contiendra un résumé des commentaires formulés lors des séances, mais ne mentionnera aucun nom. Veuillez éviter de fournir des renseignements qui permettraient de vous identifier.

    • Le rapport final pour cette séance et pour toutes les autres sera disponible sur le site Web de la Bibliothèque du Parlement ou de Bibliothèque et Archives Canada.

    • Vos réponses n’auront aucune incidence sur vos rapports avec le gouvernement du Canada.

    • La séance sera enregistrée sur support audiovisuel pour la rédaction du rapport et la vérification des commentaires.

    • Quelques-uns de mes collègues du ministère de la Défense nationale qui participent au projet observeront la séance pour entendre directement vos commentaires. En tant qu’observateurs, ils ne sont pas autorisés à enregistrer quoi que ce soit ou à faire des captures d’écran durant la séance. Cette interdiction concerne également les participants.

  • Je tiens à souligner que je ne suis pas un employé du gouvernement du Canada. Il se peut que je ne sois pas en mesure de répondre à certaines de vos questions. Dans ce cas, je ferai tout en mon pouvoir pour obtenir des réponses avant la fin de la séance.

    Avez-vous des questions?

Discussion préliminaire et mise en contexte (5 minutes)

Dans un premier temps, je vous invite à utiliser la fenêtre de clavardage pour répondre à une série de questions. Je vais lire, une à une, chacune des questions, et vous demander d’inscrire la réponse qui vous vient spontanément dans la fenêtre de clavardage, puis de les transmettre à tout le groupe [« tout le monde »].

  • Quand vous pensez aux Forces armées canadiennes, qu’est-ce qui vous vient spontanément à l’esprit?

  • Quels sont les meilleurs et les pires aspects des Forces armées canadiennes?

    • Voyons d’abord les meilleurs aspects. Quels sont-ils et dans quelle mesure vous importent-ils? Dans quelle mesure influencent-ils votre perception actuelle des Forces armées canadiennes?

    • Et quels sont selon vous les pires aspects des Forces armées canadiennes? Dans quelle mesure vous importent-ils? Dans quelle mesure influencent-ils votre perception actuelle des Forces armées canadiennes?

Connaissance, impressions et perception des FAC (20 minutes)

  • Avez-vous vu, entendu ou lu quoi que ce soit dernièrement au sujet des Forces armées canadiennes, dans les médias ou ailleurs?

    • [SI OUI] Qu’avez-vous vu, entendu ou lu? Y a-t-il autre chose?

    • [SI OUI] Où avez-vous vu, entendu ou lu cela?

  • SI LE SUJET N’A PAS ENCORE ÉTÉ ABORDÉ : Avez-vous vu, entendu ou lu quoi que ce soit au sujet de l’équipement des Forces armées canadiennes ou de l’approvisionnement, dans les médias ou ailleurs?

    • Croyez-vous que les FAC ont l’équipement nécessaire pour bien faire leur travail? Pourquoi ou pourquoi pas?

  • Quelle est votre impression globale des personnes qui servent au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi?

    • Votre impression de ces personnes est-elle généralement positive, négative ou neutre? Pourquoi?

  • Et quelle est votre impression globale du travail que font les personnes qui servent au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi?

  • Comment décririez-vous votre niveau de confiance à l’égard des Forces armées canadiennes? Pourquoi?

    • Qu’est-ce qui pourrait rehausser votre niveau de confiance à l’égard des Forces armées canadiennes?

  • Comment décririez-vous votre niveau de confiance envers l’information que les Forces armées canadiennes fournissent aux Canadiens? Pourquoi?

    • SI NÉCESSAIRE : Cela dépend-il du type d’information qui est partagée? Quel est le type d’information auquel vous seriez plus susceptible de faire confiance et quel est celui auquel vous feriez moins confiance?

    • Qu’est-ce qui pourrait rehausser votre niveau de confiance envers l’information qui est partagée avec vous?

  • En général, dans quelle mesure connaissez-vous les Forces armées canadiennes et leurs activités?

  • Tout compte fait, les fonctions des Forces armées canadiennes sont-elles, d’après vous, plus faciles ou plus difficiles à accomplir qu’il y a dix ans environ? Pourquoi?

  • À votre avis, quel est le rôle premier ou principal des Forces armées canadiennes? Pourquoi?

Fonctions au pays (15 minutes)

  • À votre connaissance, les Forces armées canadiennes assument-elles des fonctions ici au Canada? Quelles sont ces fonctions?

  • [AFFICHER À L’ÉCRAN] Les Forces armées canadiennes ont de nombreuses fonctions au Canada, y compris :

    • Intervention lors de catastrophes naturelles

    • Protection contre les menaces terroristes

    • Recherche et sauvetage

    • Patrouille frontalière

    • Patrouille dans l’Arctique (p. ex., pour défendre la souveraineté du pays, ses ressources naturelles)

    • Surveillance de l’espace (p. ex., surveillance des communications par satellite, surveillance des approches maritimes au Canada, observation de la Terre à partir de l’espace, surveillance spatiale des débris et autres menaces, recherche et sauvetage, sélection des cibles pour les opérations de combat)

  • Dans quelle mesure est-ce important que les Forces armées canadiennes accomplissent ces fonctions ici, au Canada? Pourquoi?

    • Êtes-vous en faveur à ce qu’elles apportent leur soutien (p. ex., lors de catastrophes naturelles)? Pourquoi ou pourquoi pas?

    • Parmi les fonctions énumérées, y a-t-il selon vous certaines fonctions qu’il serait préférable de retirer aux Forces armées canadiennes ou pour lesquelles elles devraient jouer un plus grand rôle? Lesquelles? Pourquoi?

    • Y a-t-il des fonctions qui devraient s’ajouter à la liste?

  • Avez-vous une idée de la mesure dans laquelle les Forces armées canadiennes ont bien ou mal rempli ces fonctions dans le passé? Pourquoi dites-vous cela?

Fonctions à l’étranger (15 minutes)

  • À votre connaissance, les Forces armées canadiennes assument-elles des fonctions à l’étranger? Quelles sont ces fonctions?

    • [SI L’UKRAINE EST MENTIONNÉE, INTERROGER LES GENS ET MAINTENIR LA DISCUSSION À UN NIVEAU GÉNÉRAL] Qu’avez-vous entendu au sujet de l’Ukraine?

    • [SI LE CONFLIT ISRAËL-HAMAS EST MENTIONNÉ, INTERROGER LES GENS ET MAINTENIR LA DISCUSSION À UN NIVEAU GÉNÉRAL] Qu’avez-vous entendu à ce sujet?

En plus de leur rôle premier qui consiste à défendre le Canada, les Forces armées canadiennes accomplissent deux autres fonctions principales : défendre l’Amérique du Nord et contribuer à la paix et à la sécurité internationales.

  • Dans quelle mesure est-il important que les Forces armées canadiennes assument ces fonctions à l’étranger? Pourquoi?

    • Êtes-vous en faveur d’un rôle de combat pour les FAC? Pourquoi ou pourquoi pas?

    • Êtes-vous en faveur d’un rôle de maintien de la paix? Pourquoi ou pourquoi pas?

  • Selon vous, quelle est la principale menace à la sécurité et à la souveraineté des Canadiens et du Canada à l’heure actuelle? Pourquoi?

    • D’après vous, quelle est la gravité de ces menaces? Sont-elles plus ou moins préoccupantes que dans le passé? D’où vous vient cette impression?

    • D’après vous, comment les Forces armées canadiennes interviennent-elles pour contrer ou atténuer ces menaces?

    • D’après vous, dans quelle mesure les Forces armées canadiennes réussissent-elles à contrer ces menaces? Pourquoi dites-vous cela?

    • Quel rôle les Forces armées canadiennes devraient-elles jouer pour contrer ou atténuer ces menaces?

  • Compte tenu de ce que vous savez des endroits dans le monde où se trouvent les Forces armées canadiennes, croyez-vous qu’elles soient là où elles devraient être à faire ce qu’elles doivent faire? Pourquoi?

  • Dans quelle mesure est-il important que les Forces armées canadiennes collaborent avec nos alliés et partagent les responsabilités à l’échelle internationale? Pourquoi cette collaboration est-elle importante?

    Par exemple, quand vous pensez aux efforts du Canada au sein de l’ONU, de l’OTAN et du NORAD…

    • Voyez-vous des avantages à ces collaborations? SI NÉCESSAIRE : Par exemple, y a-t-il un avantage à partager ou à mettre en commun des ressources?

    • Y a-t-il d’autres raisons importantes?

  • Êtes-vous préoccupés par le fait que les Forces armées canadiennes collaborent avec des alliés?

    • Si oui, pourquoi?

    • Y a-t-il des raisons pour lesquelles elles ne devraient pas le faire? Quelles sont ces raisons?

Assistance offerte aux militaires et à leurs familles (10 minutes)

  • À votre connaissance, dans quelle mesure les Forces armées canadiennes répondent-elles bien aux besoins des membres de leur personnel actif et de leurs familles?

    • D’où vous vient cette impression?

  • D’après vous, qu’est-ce que les Forces armées canadiennes font bien dans ce domaine?

  • Que doivent-elles améliorer?

Couverture médiatique des FAC (13 minutes)

[POUR LES 18-34 ANS]

  • Envisageriez-vous de vous joindre aux Forces armées canadiennes? Pourquoi ou pourquoi pas?

  • Que diriez-vous à des amis qui envisageraient de le faire?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme ou d’une personne non binaire entrerait en ligne de compte?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne autochtone, noire ou de couleur (PANDC) entrerait en ligne de compte?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne issue de la communauté 2ELGBTQI+ entrerait en ligne de compte?

[POUR LES 35-65 ANS]

  • Recommanderiez-vous à un de vos proches ou amis de servir au sein des Forces armées canadiennes? Pourquoi ou pourquoi pas?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’un homme, d’une femme ou d’une personne non binaire entrerait en ligne de compte?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne autochtone, noire ou de couleur (PANDC) entrerait en ligne de compte?

    • Est-ce que le fait qu’il s’agisse d’une personne issue de la communauté 2ELGBTQI+ entrerait en ligne de compte?

  • [SI LA RÉPONSE EST NON] Qu’est-ce qui devrait changer pour que vous perceviez plus positivement l’idée de vous joindre aux Forces armées canadiennes / de recommander à quelqu’un de se joindre aux Forces armées canadiennes?

SI CELA S’APPLIQUE : [Certains d’entre vous ont abordé le sujet des / Les prochaines questions portent sur les] allégations d’inconduite sexuelle. J’aimerais en discuter avec vous, mais si vous n’êtes pas à l’aise de répondre aux questions, sentez-vous bien libres de vous abstenir de participer à ce segment de la discussion.

[AFFICHER À L’ÉCRAN] Si ce sujet vous cause une détresse émotionnelle, ou si vous pensez que cette ressource pourrait vous être utile, sachez que la Ligne téléphonique de réconfort par les pairs d’Espace Mieux-être Canada est accessible à toute la population canadienne au 1-888-768-2488. D’autres ressources de soutien sont aussi offertes sur la page wellnesstogether.ca/fr-ca/.

  • [À MAIN LEVÉE] Avez-vous entendu parler en 2023 (c’est-à-dire au cours des 12 derniers mois) des allégations d’inconduite sexuelle formulées au sein des Forces armées canadiennes?

  • Dans quelle mesure croyez-vous que les Forces armées canadiennes répondront adéquatement à ces allégations? Pourquoi?

  • Que devez-vous voir ou entendre pour croire que les Forces armées canadiennes traitent adéquatement les allégations d’inconduite sexuelle? D’après vous, qu’est-ce qui doit être fait, et qui doit le faire?

  • En quoi votre niveau de confiance change-t-il si on vous dit que les cas d’agressions sexuelles menant à des accusations criminelles sont maintenant transférés au système judiciaire civil?

  • Selon vous, qu’est-ce qui devrait être fait et par qui pour réduire la probabilité que d’autres cas d’inconduite ou d’inconduite sexuelle se produisent au sein des Forces armées canadiennes?

  • De façon générale, avez-vous l’impression que la culture des Forces armées canadiennes est sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie? Expliquez-moi pourquoi.

  • Il y a quelques instants, je vous ai demandé de lever la main si vous avez entendu quoi que ce soit en 2023 (c’est-à-dire au cours des 12 derniers mois) au sujet des allégations d’inconduite sexuelle formulées au sein des Forces armées canadiennes.

    • L’ANIMATEUR INTERROGE LES PARTICIPANTS POUR OBTENIR PLUS DE DÉTAILS : Qu’avez-vous entendu exactement?

Conclusion (2 minutes)

[L’ANIMATEUR DEMANDE QUE LES QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES LUI SOIENT ENVOYÉES DIRECTEMENT DANS LA FENÊTRE DE CLAVARDAGE ET VÉRIFIE S’IL Y A D’AUTRES DOMAINES D’INTÉRÊT.]

  • Voilà qui met fin à notre discussion de ce soir. Y a-t-il d’autres commentaires ou réflexions que vous souhaitez formuler?

Nous vous sommes reconnaissants d’avoir pris le temps de participer et de nous faire part de votre point de vue. Votre contribution est très importante.