Préparé par : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Préparé pour : Ressources naturelles Canada
POR Number: 057-17
Numéro de contrat : 23483-181003/001/CY
Date d'attribution du contrat : 2017-12-11
Date de présentation : 2018-03-29
Mars 2018
This report is also available in English.
Ressources naturelles Canada (RNCan) a confié à Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) le mandat de réaliser auprès des Canadiens une recherche sur l’opinion publique concernant des enjeux liés aux ressources naturelles. Cette recherche a été menée afin d’évaluer, au moyen de méthodologies qualitatives et quantitatives, l’opinion publique des Canadiens au sujet de divers enjeux relatifs aux ressources naturelles. Les résultats de cette recherche aideront le gouvernement du Canada à comprendre les opinions et les perceptions des Canadiens relativement aux principaux enjeux liés aux ressources et permettront de s’assurer que les plans, les politiques et les communications du Ministère répondent aux besoins de la population.
Afin d’atteindre les objectifs, une recherche comportant un volet qualitatif et un volet quantitatif a été menée auprès des Canadiens. Une série de 10 groupes de discussion en personne dans cinq villes au Canada et un sondage téléphonique de 11 minutes à composition aléatoire auprès de 2 200 Canadiens âgés de 18 ans ou plus ont été réalisés.
Dix groupes de discussion en personne ont été menés entre le 24 janvier et le 1er février 2018. Deux séances ont été organisées dans chacune des villes suivantes : Mississauga, Chicoutimi (en français), Victoria, Edmonton et Moncton. Les participants étaient des Canadiens âgés de 18 à 74 ans. Les groupes étaient répartis selon le revenu familial. Le premier groupe dans chaque ville était constitué de Canadiens dont le revenu familial est plus faible ou moyen et le deuxième groupe comprenait des Canadiens touchant des revenus plus élevés. De cinq à huit participants ont pris part à chaque groupe. En tout, 76 Canadiens ont participé aux groupes de discussion de 90 minutes. En guise de remerciement pour leur temps, les participants ont reçu une somme en argent de 100 $. Cette partie de la recherche était de nature qualitative et, bien que les résultats fournissent une indication des points de vue des participants au sujet des enjeux abordés, ils ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble de la population.
Un sondage téléphonique à composition aléatoire qui durait 11 minutes a été mené auprès de 2 200 adultes canadiens du 5 au 25 mars 2018. Un échantillon à deux bases de sondage (ligne terrestre et cellulaire) a été utilisé pour minimiser l’erreur de couverture. Les entrevues ont été réalisées par Elemental Data Collection (EDCI) à l’aide de la technologie d’interviews téléphoniques assistées par ordinateur. La marge d’erreur pour cet échantillon est de ±2,3 %, à un niveau de confiance de 95 % (ajusté pour l’échantillon stratifié). Les données du sondage ont été pondérées par région, par âge et par sexe pour s’assurer que les résultats sont représentatifs de la population canadienne. Les chiffres relatifs à la population ont été tirés du Recensement de 2016 de Statistique Canada pour les fins de pondération. L’annexe 2b renferme de plus amples renseignements au sujet de la méthodologie.
Les forêts, le secteur forestier et le bois sont les mots qui sont revenus le plus souvent lorsque les participants pensaient aux ressources naturelles du Canada. L’eau, le pétrole et le gaz l’ont été dans une moindre mesure. Les participants ont également utilisé des mots pour décrire la production de revenus, l’appauvrissement des ressources et la gouvernance. Certains participants associaient les ressources naturelles du Canada à la nature et ont parlé de leur abondance au Canada.
Les participants ont collectivement cerné divers enjeux importants liés aux ressources naturelles. Ils ont fait mention le plus souvent de l’eau propre, puis de la surexploitation et de l’appauvrissement des ressources naturelles; plusieurs ont souligné l’importance de la conservation et des mesures correctives appropriées. Parmi les autres enjeux mentionnés, notons les préoccupations concernant la compétitivité sur la scène mondiale et les obstacles au commerce, la propriété étrangère des ressources naturelles, l’énergie propre et le recyclage des déchets.
Les participants s’entendaient pour dire que les industries liées aux ressources naturelles sont importantes pour l’économie canadienne. Ils ont notamment indiqué qu’elles constituaient un important moteur de l’économie et que les ressources du Canada étaient abondantes, en plus de faire état de la demande internationale.
Le secteur forestier ainsi que le pétrole et les sables bitumineux sont considérés comme les plus importantes industries relatives aux ressources naturelles à l’heure actuelle, suivis du secteur minier et de l’hydroélectricité. En réfléchissant aux 20 prochaines années, les participants s’attendent à une importance accrue de l’énergie solaire et, dans une moindre mesure, de l’énergie éolienne. Quelques participants dans certains groupes ont également mentionné la possibilité d’un plus grand recours à l’énergie nucléaire et l’importance moins grande du secteur minier, des forêts ainsi que du pétrole et des sables bitumineux.
Le gouvernement du Canada devrait appuyer, de l’avis du plus grand nombre de participants, les industries énergétiques renouvelables au moyen de financement pour la recherche et le développement, de subventions et d’incitatifs pour les entreprises qui investissent dans ces secteurs, ainsi que des incitatifs pour motiver les citoyens à opter pour d’autres sources d’énergie.
Les participants étaient plus nombreux à être d’avis que les industries sont engagées à minimiser les effets de leurs activités sur l’environnement. Certains ont ajouté qu’ils avaient toutefois très peu d’information concernant les mesures concrètes prises par l’industrie. De plus, certains ont fait remarquer que les pressions exercées par les groupes environnementaux et la population, ainsi que la réglementation et la supervision du gouvernement, ont obligé les industries à témoigner de leur engagement. Les participants qui estiment que les industries ne sont pas engagées croient qu’elles ont tendance à accorder la priorité aux profits plutôt qu’à réduire les effets de leurs activités sur l’environnement.
Les participants avaient en général l’impression que le gouvernement du Canada est résolu à développer les ressources naturelles du Canada de façon à minimiser les effets sur l’environnement. Certains croient, par contre, que le gouvernement du Canada n’abandonnera pas les secteurs liés aux ressources traditionnelles parce que les coûts économiques seraient trop élevés.
Aux yeux des participants, le changement climatique et les enjeux liés au changement climatique devraient être prioritaires pour le gouvernement du Canada. Parmi les raisons invoquées pour expliquer l’importance des enjeux environnementaux, notons la perception que le changement climatique est un phénomène omniprésent qui touche tous les aspects de la vie sur la planète. La disponibilité et la qualité de l’eau, la pollution de l’eau, de l’air et du sol et, dans une moindre mesure, le recyclage des déchets constituent également des priorités environnementales pour les participants.
Un certain nombre de participants ont indiqué que peu de choses avaient changé relativement à leur utilisation de l’énergie au cours de leur vie. Les changements mentionnés comprenaient l’achat d’appareils ménagers et d’ampoules écoénergétiques ainsi qu’une utilisation moindre de la chaleur et de l’air climatisé. Un petit nombre de participants ont parlé du fait qu’ils se déplacent à vélo, font du covoiturage ou utilisent le transport en commun, de l’installation de thermopompes et de la modernisation de l’isolation, des fenêtres et des portes.
L’énoncé préféré par le plus grand nombre de participants pour décrire la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone était « Assurer la transition des combustibles fossiles aux énergies renouvelables », principalement parce que la formulation suggère que la transition se ferait de façon progressive. L’énoncé qui a récolté le moins de commentaires positifs était « Abandonner progressivement les combustibles fossiles » parce qu’il était perçu comme étant trop radical et qu’il ne proposait pas de solution de rechange.
En discutant de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, les participants avaient souvent de la difficulté à identifier les effets positifs et négatifs sur eux personnellement; plusieurs ont indiqué que ces effets se feraient sentir seulement sur les prochaines générations. Les avantages les plus fréquemment mentionnés comprenaient généralement une meilleure santé, un environnement plus sain et de nouveaux emplois dans de nouveaux secteurs. Parmi les inconvénients dont ont fait mention le plus grand nombre de participants, notons les coûts directs et indirects accrus et la perte d’emplois dans des industries traditionnelles liées aux ressources naturelles.
Les participants avaient de la difficulté à évaluer la mesure dans laquelle le gouvernement du Canada collabore avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les peuples autochtones et d’autres pays. En fait, plusieurs ont indiqué qu’ils n’en avaient tout simplement aucune idée. La plupart d’entre eux présumaient qu’une telle collaboration avait lieu, mais ne connaissaient pas les détails de ces interactions.
Aucun enjeu lié aux ressources naturelles n’a été mentionné par les répondants avec une fréquence significative. Par contre, les principaux enjeux, mentionnés par 11 % des répondants, étaient les suivants : s’assurer d’avoir suffisamment de ressources pour les générations futures, la protection de nos forêts, de nos lacs et de nos habitats et la pollution ou la contamination de l’eau.
En moyenne, un tiers des Canadiens croit que le gouvernement du Canada gère bien les ressources naturelles du pays. Plus particulièrement, entre trois et quatre Canadiens sur 10 ont indiqué que, selon eux, le gouvernement fédéral faisait un bon travail dans chacun des cinq secteurs évalués. Les secteurs évalués de la manière la plus favorable étaient les suivants : s’assurer que les ressources naturelles sont développées de façon à respecter l’environnement (39 %), veiller à ce que les ressources naturelles du Canada soient développées de façon à assurer une croissance économique (37 %) et travailler en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux (36 %).
En ce qui concerne l’importance des secteurs liés aux ressources naturelles pour l’économie canadienne, les Canadiens étaient plus susceptibles d’accorder une importance à l’hydroélectricité (78 %) et aux forêts (75 %). Vient tout de suite après le pétrole, qui a été considéré comme important par sept Canadiens sur dix. Les Canadiens étaient moins susceptibles de considérer l’énergie nucléaire (37 %) comme un moteur important de l’économie canadienne.
Lorsqu’on leur a demandé de réfléchir à l’avenir et d’indiquer quels secteurs liés aux ressources naturelles deviendraient, selon eux, plus importants pour l’économie canadienne, la plupart des Canadiens ont parlé de l’énergie solaire (81 %), suivie de l’énergie éolienne (70 %). Un peu plus de la moitié (58 %) ont mentionné l’hydroélectricité. Par contre, 44 % des répondants croient que l’importance du secteur pétrolier diminuera.
Lorsqu’on leur a demandé ce qui devrait le plus orienter les décisions au sujet de l’avenir énergétique du Canada, trois Canadiens sur dix (29 %) ont dit que réduire les émissions de gaz à effet de serre devrait être la priorité, suivi de veiller à ce que les coûts énergétiques demeurent abordables (26 %) et s’assurer que notre énergie est produite, transportée et utilisée de manière sécuritaire (21 %). Environ une personne sur dix accordait la priorité à créer un plus grand nombre d’emplois dans le domaine de l’énergie (12 %) et mettre nos produits énergétiques sur le marché (10 %).
Accroître l’utilisation de l’énergie solaire était, pour la plupart des Canadiens (78 %), un moyen de contribuer à un air plus propre au Canada. De plus, 70 % ont dit qu’un plus grand recours à l’énergie éolienne serait utile. Par contre, moins d’un Canadien sur trois (27 %) estiment qu’une utilisation accrue de l’énergie nucléaire contribuerait à un air plus propre.
Pour la majorité des Canadiens (79 %), le gaz naturel est l’énergie la plus abordable pour les résidences. L’hydroélectricité arrive au deuxième rang, sept répondants sur dix trouvant qu’elle est plutôt ou très abordable. Un peu plus de la moitié des Canadiens estiment que l’énergie solaire (59 %), le pétrole (55 %) et l’énergie éolienne (55 %) sont des sources d’énergie plutôt ou très abordables. À l’opposé, bon nombre de participants (44 %) ont indiqué que l’énergie nucléaire n’était pas très abordable, voire pas du tout.
Renseignements supplémentaires
Contract value:
Valeur du contrat :
La valeur du contrat s’élevait à 157 780,21 $ (y compris les taxes applicables).
Déclaration de neutralité politique :
J’atteste, par les présentes, à titre d’agente principale de Phoenix Strategic Perspectives, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque du gouvernement du Canada et les Procédures de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Alethea Woods
Présidente
Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Les forêts, le secteur forestier, le bois d’œuvre et le bois étaient les mots mentionnés le plus souvent par les participants lorsqu’ils pensaient aux ressources naturelles du Canada. Les participants ont également parlé, dans une moindre mesure, de l’eau, du pétrole et du gaz. Un certain nombre de participants ont décrit la valeur des ressources naturelles en termes de prospérité ou de production de revenus et de l’immensité des ressources naturelles du Canada. Enfin, les mots « diminuées » ou « exploitées » venaient à l’esprit de quelques participants lorsqu’ils pensaient aux ressources naturelles du Canada.
Les participants ont cerné collectivement divers enjeux importants liés aux ressources naturelles. L’eau propre a reçu le plus grand nombre de mentions, suivie de la surexploitation et de l’appauvrissement des ressources naturelles; plusieurs participants ont souligné l’importance de la conservation et des mesures correctives appropriées. Plusieurs autres enjeux ont été soulevés moins fréquemment, y compris des préoccupations relatives à la compétitivité sur la scène mondiale et les obstacles au commerce, la propriété étrangère des ressources naturelles, le développement de marchés d’exportations, l’énergie propre, le recyclage des déchets, la qualité de l’air, le réchauffement de la planète et le changement climatique, les émissions de carbone et de gaz à effet de serre, la collaboration avec les peuples autochtones concernant le développement des ressources et l’application de la réglementation environnementale adoptée par les gouvernements.
Les participants convenaient que les secteurs liés aux ressources naturelles sont importants pour l’économie du Canada. Les raisons invoquées comprenaient leur importance en tant que moteurs économiques, l’abondance et la variété des ressources au Canada et la demande internationale pour les ressources du pays.
Selon les participants, les industries les plus importantes à l’heure actuelle sont le secteur forestier ainsi que le pétrole et les sables bitumineux, suivis du secteur minier, de l’hydroélectricité et du gaz naturel. Parmi les raisons proposées par les participants en fonction de l’importance qu’ils y rattachent, notons que toutes ces ressources constituent une richesse pour le Canada et s’y trouvent en abondance, que chacune d’elles emploient beaucoup de gens au pays et qu’il existe une forte demande ou besoin pour ces ressources à l’échelle internationale.
En réfléchissant aux 20 prochaines années, les participants s’attendent à une importance accrue de l’énergie solaire, suivie, dans une moindre mesure, de l’énergie éolienne. Quelques participants dans certains groupes ont également souligné le potentiel d’une plus grande utilisation de l’énergie nucléaire. Par contre, les participants prévoient une diminution de l’importance des secteurs minier, forestier et du pétrole et des sables bitumineux, principalement à cause des réserves réduites et des préoccupations environnementales de plus en plus importantes. Les raisons invoquées par les participants pour expliquer l’importance accrue de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne étaient semblables. Les deux étaient généralement décrites comme étant respectueuses de l’environnement, renouvelables et durables, et les deux sont actuellement développées et peaufinées grâce à la recherche et au développement. Quelques participants avaient l’impression que l’énergie éolienne est moins fiable; certains ont indiqué que les parcs éoliens sont vastes, non attrayants et/ou bruyants.
Les principaux points concernant les autres secteurs liés aux ressources naturelles dans 20 ans comprenaient les suivants :
Le financement de la recherche et du développement, les subventions et les incitatifs offerts aux entreprises qui investissent dans ces secteurs, ainsi que les incitatifs visant les citoyens afin de les motiver à opter pour d’autres sources énergétiques sont les façons dont le gouvernement du Canada pourrait appuyer les secteurs d’énergie renouvelable qui ont été mentionnées le plus souvent. Parmi les mesures les moins souvent soulevées, notons les suivantes :
Pour la plupart des participants, les industries sont engagées à réduire les effets de leurs activités sur l’environnement, bien que certains aient ajouté qu’ils connaissent peu les mesures concrètes prises par l’industrie. Certains ont souligné que les pressions exercées par les groupes environnementaux et la population, ainsi que la réglementation et la supervision du gouvernement, ont obligé les industries à témoigner de leur engagement. Les participants qui estiment que les industries ne sont pas engagées croient qu’elles sont plus enclines à accorder la priorité aux profits plutôt qu’à réduire les effets de leurs activités sur l’environnement.
Les participants avaient généralement l’impression que le gouvernement du Canada est déterminé à développer les ressources naturelles du Canada de manière à réduire leurs effets sur l’environnement. Par contre, certains croient que le gouvernement du Canada n’abandonnera pas les secteurs liés aux ressources traditionnelles parce que les coûts économiques seraient trop élevés.
De l’avis des participants, le changement climatique et les problèmes qui s’y rattachent constituent les défis environnementaux qui devraient principalement retenir l’attention du gouvernement. La raison la plus fréquemment invoquée pour expliquer leur importance est la perception que le changement climatique est un phénomène omniprésent qui touche tous les aspects de la vie sur la planète. D’autres mentions comprennent la disponibilité et la qualité de l’eau, la pollution de l’eau, de l’air et du sol et, dans une moindre mesure, le recyclage des déchets.
Parmi les mesures que prend le gouvernement en réponse à ces défis, selon les participants, notons l’établissement de cibles pour la réduction des émissions de carbone, l’adoption d’une taxe sur le carbone, et la signature de l’Accord de Paris.
Bien que certains participants aient suggéré qu’il y avait eu peu de changements relativement à leur utilisation énergétique au cours de leur vie, au moins quelques participants dans chacun des groupes ont parlé de modifications qu’ils avaient apportées à cet égard. Les mesures fréquemment identifiées comprennent les suivantes :
Parmi les mesures qui ont été mentionnées le moins souvent, notons les suivantes :
D’autres participants ont mentionné des mesures liées au recyclage. Quelques-uns d’entre eux ont indiqué que leur utilisation de l’énergie avait augmenté au fil du temps.
Les participants ont reçu une liste de façons dont les gens pourraient décrire l’approche du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone. Les énoncés étaient les suivants :
Les réactions à chacun de ces énoncés figurent ci-dessous.
Cet énoncé était celui que préféraient le plus grand nombre de participants pour décrire la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone.
Réactions positives : Les participants qui aimaient cet énoncé ont dit qu’il évoquait une transition plus progressive, réfléchie, pratique et bien menée. Certains d’entre eux trouvaient que l’énoncé était moins menaçant, plus axé sur la collaboration et qu’il laissait croire qu’il y avait un plan et des structures en place pour aider les Canadiens à s’adapter.
Réactions négatives : Les participants qui n’aimaient pas cet énoncé ont dit qu’il paraissait trop bureaucratique et que la signification des mots « transition » et « renouvelables » n’était pas claire. D’autres n’ont pas aimé le fait qu’il sous-entendait la fin des combustibles fossiles.
Les participants ont également aimé cet énoncé.
Réactions positives : Plusieurs participants aimaient cet énoncé parce qu’il ne suggérait pas l’abandon des combustibles fossiles. D’autres commentaires positifs concernaient le fait qu’il était positif, non menaçant et réaliste.
Réactions négatives : Les participants qui n’aimaient pas l’énoncé croyaient que la signification des mots « diversifier » et « mixte énergétique » était trop ambigüe. D’autres trouvaient que l’énoncé minimisait le changement radical qui devra être apporté.
Un moins grand nombre de participants trouvaient cet énoncé intéressant.
Réactions positives : Certains participants aimaient cet énoncé parce qu’il donnait l’impression que les combustibles fossiles continueront de faire partie du mixte énergétique du Canada. De plus, pour quelques participants, « passer » laissait croire que l’infrastructure était déjà en place. Finalement, quelques-uns estimaient que la langue était moins complexe.
Réactions négatives : Pour certains participants, l’énoncé était trop sévère et ils ont insisté sur le fait que les combustibles fossiles étaient ici pour rester, alors que d’autres croyaient que des mesures immédiates étaient nécessaires pour abandonner le recours aux combustibles fossiles.
Très peu de participants aimaient cet énoncé.
Réactions positives : Bien que certains aimaient que l’énoncé mette l’accent sur l’action, qu’il soit positif, réaliste et plus doux, d’autres croyaient qu’il sous-entendait l’ajout d’énergies aux combustibles fossiles au lieu d’éliminer ces derniers.
Réactions négatives : Les participants qui n’aimaient pas l’énoncé estimaient qu’il laissait croire que les énergies renouvelables ne font pas déjà partie du mixte énergétique du Canada. Certains n’aimaient pas le fait qu’il ne suggère pas la réduction de la dépendance du Canada aux combustibles fossiles. En outre, quelques participants ne l’aimaient pas parce qu’ils croyaient qu’il sous-entendait l’ajout d’autres énergies renouvelables au mixte énergétique actuel (ce à quoi ils n’adhéraient pas).
Très peu de participants aimaient cet énoncé.
Réactions positives : Les participants qui aimaient cet énoncé disaient que c’était nécessaire d’abandonner progressivement les combustibles fossiles, que l’énoncé était assez exact et que le Canada devait éliminer les combustibles fossiles de son mixte énergétique.
Réactions négatives : Les participants qui n’aimaient pas l’énoncé disaient qu’il allait beaucoup trop loin en suggérant l’élimination des combustibles fossiles. Ils estimaient que le climat canadien est trop rude et que les énergies renouvelables ne parviendraient pas à répondre aux besoins énergétiques du Canada. Quelques participants ont indiqué que les énergies renouvelables pouvaient entraîner des problèmes sur le plan environnemental.
Les participants avaient souvent de la difficulté à cerner les répercussions positives et négatives d’une transition vers une économie à faibles émissions de carbone sur eux personnellement; plusieurs d’entre eux indiquaient que les impacts réels ne les toucheraient pas personnellement, mais affecteraient plutôt la prochaine génération.
Pour certains, l’idée d’une économie à faibles émissions de carbone suscitait un sentiment de bien-être et d’optimisme pour l’avenir du Canada. Les avantages les plus fréquemment mentionnés comprenaient une meilleure santé, un environnement plus sain et la création de nouveaux emplois au sein de nouvelles industries. Quelques participants ont fait mention du fait que les véhicules électriques deviendraient plus abordables et qu’il y aurait moins d’autos sur la route et de circulation.
Pour d’autres, les incertitudes rattachées à une économie à faibles émissions de carbone provoquaient de l’anxiété. Les impacts négatifs les plus souvent mentionnés comprenaient les coûts directs et indirects, les pertes d’emplois dans les secteurs traditionnels, ainsi que les inconvénients pour leurs modes de vie actuels. Quelques participants ont indiqué que les énergies renouvelables et l’équipement écoénergétique entraîneraient plus de problèmes en matière de recyclage des déchets.
Les participants avaient de la difficulté à évaluer la mesure selon laquelle le gouvernement du Canada collabore avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les peuples autochtones et d’autres pays. En fait, plusieurs ont indiqué qu’ils n’en avaient tout simplement aucune idée. De nombreux participants présumaient qu’une telle collaboration avait lieu, mais que les détails de ces interactions n’étaient pas connus de la population.
Les commentaires concernant chacun de ces secteurs de collaboration sont indiqués ci-dessous.
Parmi les exemples de collaboration entre le gouvernement du Canada et les gouvernements provinciaux, notons le travail concernant les enjeux liés aux pipelines et les réunions intergouvernementales suivant la signature de l’Accord de Paris.
Les obstacles ou défis perçus relativement à ce type de collaboration comprenaient les questions de compétence, les provinces ayant des programmes ou des priorités différentes ou en contradiction et les divers degrés de pouvoir ou d’influence, ainsi que les deux ordres de gouvernement sollicités par les divers groupes de revendication et de lobbying ayant des programmes distincts.
Parmi les exemples de collaboration, notons les consultations du gouvernement du Canada auprès des peuples autochtones concernant les enjeux de développement des ressources et la création de commissions d’enquête.
Les obstacles ou défis perçus relativement à ce type de collaboration comprenaient la méfiance possible des peuples autochtones à l’égard du gouvernement du Canada, les autres questions importantes ou priorités immédiates (p. ex., eau propre, logement, santé) auxquelles les peuples autochtones doivent faire face, le conflit possible entre le désir de développer les ressources naturelles et la volonté de préserver un mode de vie traditionnel, et des enjeux liés à la dévolution des pouvoirs du gouvernement du Canada vers les peuples autochtones.
Parmi les exemples de collaboration entre le gouvernement du Canada et d’autres pays, notons l’Accord de Paris ainsi que les rencontres internationales et les sommets qui se déroulent à intervalles réguliers.
Les obstacles ou défis perçus relativement à ce type de collaboration comprenaient la difficulté de parvenir à une entente ou un consensus entre autant d’intervenants, les différentes perceptions de l’intérêt national en jeu entre les pays, les préoccupations concernant la protection de la souveraineté nationale, les pays se situant à divers niveaux de développement économique et technologique, et le Canada ayant une influence limitée sur la scène internationale.
On a demandé aux Canadiens, sans leur donner d’options, de cerner le plus important enjeu auquel le Canada est confronté à l’heure actuelle en ce qui a trait aux ressources naturelles. Bon nombre d’enjeux ont été mentionnés, allant de l’intendance sur le plan environnemental aux préoccupations économiques, mais aucun n’est ressorti avec une fréquence significative. Les principaux enjeux, mentionnés chacun par 11 % des participants, étaient les suivants : s’assurer d’avoir suffisamment de ressources pour les générations futures, la protection des forêts, des lacs et des habitats et la pollution et la contamination de l’eau. Toutes les autres questions ont été mentionnées par moins d’un répondant sur 10, comme l’indique le tableau ci-dessous.
Enjeux | % |
---|---|
S’assurer d’avoir suffisamment de ressources pour les générations futures | 11 % |
Protection des forêts, des lacs et des habitats | 11 % |
Pollution et contamination de l’eau | 11 % |
Approbation des pipelines/besoin d’en construire | 6 % |
Pollution et émissions atmosphériques | 5 % |
Commercialiser nos produits à base de ressources naturelles | 5 % |
Pipelines/déversements de pétrole/répercussions sur l’environnement | 4 % |
Enjeux liés au pétrole/aux pipelines (non précisés) | 4 % |
Changement climatique | 4 % |
Coûts énergétiques | 3 % |
Approvisionnement énergétique fiable | 3 % |
Enjeux commerciaux avec les É.-U. | 3 % |
Questions forestières | 2 % |
Enjeux économiques/commerciaux | 2 % |
Plus grand nombre d’emplois dans le secteur des ressources naturelles | 2 % |
Bois d’œuvre | 1 % |
Faibles prix du pétrole | 1 % |
Fracturation | <1 % |
Protéger les terres agricoles | <1 % |
Autre | 3 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q1 : Selon vous, quel est le plus grand enjeu concernant les ressources naturelles auquel est confronté le Canada à l’heure actuelle? Ne sait pas/pas de réponse : 19 % |
Parmi les principaux enjeux mentionnés, les écarts les plus importants entre les sous-groupes avaient trait à la région. Les participants dans le Nord, au Canada atlantique, en Colombie-Britannique et en Ontario étaient plus susceptibles de parler de ressources suffisantes pour les générations futures que les répondants du Québec et de l’Alberta. Les participants du Canada atlantique, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique étaient plus enclins à faire mention de la protection des forêts, des lacs et des habitats que ceux du Québec et de l’Alberta. De plus, la probabilité de soulever la question de la pollution de l’eau était plus faible en Colombie-Britannique et en Alberta qu’ailleurs au pays, alors que les Albertains étaient les plus susceptibles de considérer l’approbation des pipelines comme le principal enjeu auquel est confronté le Canada.
En ce qui a trait à leurs perceptions relativement au rendement du Canada concernant des aspects particuliers de la gestion des ressources naturelles, les Canadiens sont divisés. Entre trois et quatre Canadiens sur 10 ont indiqué que le gouvernement fédéral fait un bon travail dans chacun des secteurs qu’on leur a demandé d’évaluer. Dans tous les secteurs à l’exception de la collaboration avec les peuples autochtones du Canada, les Canadiens qui n’ont pas accordé une évaluation positive au gouvernement pour son rendement étaient plus susceptibles de dire qu’il ne faisait ni un bon ni un mauvais travail au lieu d’indiquer qu’il faisait un mauvais travail.
Les secteurs évalués de la manière la plus positive étaient les suivants : s’assurer que les ressources naturelles sont développées dans le respect de l’environnement (39 %) et de manière à favoriser la croissance économique (37 %), ainsi que travailler en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux (36 %).
Échelle de 10 points : 10 = très bon travail, 1 = très mauvais travail | |||
Secteurs | % 7-10 Bon |
% 5-6 Ni bon ni mauvais |
% 1-4 Mauvais |
---|---|---|---|
S’assurer que les ressources naturelles sont développées dans le respect de l’environnement | 39 % | 35 % | 23 % |
Veiller à ce que les ressources naturelles du Canada soient développées de manière à favoriser la croissance économique dans l’ensemble du pays | 37 % | 34 % | 26 % |
Travailler en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux en vue d’appuyer un avenir énergétique solide sur le plan économique et respectueux de l’environnement au Canada [ÉCHANTILLON DIVISÉ] | 36 % | 34 % | 27 % |
Travailler en collaboration avec les peuples autochtones du Canada en vue d’appuyer un avenir énergétique puissant sur le plan économique et respectueux de l’environnement du Canada [ÉCHANTILLON DIVISÉ] | 31 % | 29 % | 33 % |
Offrir des occasions aux Canadiens de participer aux consultations sur les projets énergétiques et liés aux ressources naturelles | 29 % | 33 % | 31 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Échantillon divisé : n = 1106 et 1094 Q2 : Comment évaluez-vous le rendement du gouvernement du Canada dans chacun des secteurs suivants? Ne sait pas/pas de réponse : 2 % à 7 % |
En ce qui concerne la croissance économique et la collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les répondants du Québec et de l’Ontario étaient plus susceptibles d’accorder une note positive au gouvernement pour son rendement. En ce qui a trait au développement des ressources naturelles du Canada de manière à respecter l’environnement et aux occasions de participer à des consultations, les répondants du Nord étaient moins enclins que les Canadiens des autres régions du pays à juger que le gouvernement du Canada fait un bon travail.
La probabilité d’accorder une bonne note au gouvernement du Canada pour son rendement dans tous ces secteurs était plus élevée chez les Canadiens de moins de 35 ans et les Canadiens au sein de ménages touchant un revenu de moins de 40 000 $. De plus, les répondants vivant dans des collectivités rurales étaient moins enclins que ceux des collectivités plus grandes à attribuer une bonne note au gouvernement du Canada pour son développement des ressources naturelles de manière à favoriser la croissance économique pour l’ensemble du pays et pour le fait d’offrir aux Canadiens des occasions de participer aux consultations.
En ce qui a trait à l’importance actuelle des secteurs liés aux ressources naturelles pour l’économie canadienne, les Canadiens étaient plus susceptibles de parler de l’hydroélectricité (78 %) et des forêts (75 %). Sept répondants sur 10 ont mentionné le secteur pétrolier, alors que deux tiers d’entre eux considéraient le gaz naturel comme une industrie importante. Un peu plus de la moitié des répondants ont indiqué que les secteurs minier (58 %), de l’énergie solaire (58 %) et de l’énergie éolienne (53 %) étaient d’importants moteurs pour l’économie du Canada. Par contre, moins de quatre répondants sur 10 (37 %) croient que l’énergie nucléaire est une industrie importante pour l’économie canadienne à l’heure actuelle.
Échelle de 10 points : 10 = extrêmement important, 1 = pas du tout important | |||
Secteurs | % 7-10 Important |
% 5-6 Ni l’un ni l’autre |
% 1-4 Pas du tout important |
---|---|---|---|
Hydroélectricité | 78 % | 13 % | 8 % |
Forêts | 75 % | 17 % | 7 % |
Pétrole | 70 % | 17 % | 12 % |
Gaz naturel | 67 % | 21 % | 9 % |
Mines | 58 % | 25 % | 13 % |
Énergie solaire | 58 % | 20 % | 20 % |
Énergie éolienne | 53 % | 23 % | 21 % |
Énergie nucléaire | 37 % | 26 % | 30 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q3 : Quelle importance revêt chacun des secteurs suivants pour l’économie du Canada à l’heure actuelle? Ne sait pas/pas de réponse : 1 % à 7 % |
À l’exception du gaz naturel et de l’énergie nucléaire, les Canadiens âgés de 55 ans et plus étaient moins susceptibles que les plus jeunes Canadiens à indiquer que ces industries constituaient d’importants moteurs économiques pour le Canada.
Les écarts entre les régions étaient prononcés pour cette question. Un plus grand nombre de répondants de la Colombie-Britannique et de l’Ontario attribuaient une importance au secteur forestier. Les Albertains étaient les moins enclins à dire que l’hydroélectricité est importante et la plupart d’entre eux ont fait mention du pétrole et du gaz naturel comme des moteurs de l’économie canadienne. La probabilité d’accorder de l’importance aux mines était plus élevée en Ontario et dans les provinces de l’Ouest, alors que les résidents du Québec étaient moins susceptibles de trouver que l’énergie solaire est importante. C’est au Canada atlantique que l’énergie éolienne était le plus considérée comme un important moteur de l’économie, et les Ontariens étaient plus enclins à dire que l’énergie nucléaire est importante.
En réfléchissant à l’avenir, les Canadiens étaient plus susceptibles de dire que l’énergie solaire (81 %) et l’énergie éolienne (70 %) revêtiront une plus grande importance pour l’économie du Canada. Suivait ensuite l’hydroélectricité (58 %). Par contre, plus de quatre Canadiens sur 10 (44 %) estimaient que le secteur pétrolier allait diminuer en importance.
Secteur | Plus important | Moins important | Tout aussi important |
---|---|---|---|
Énergie solaire | 81 % | 7 % | 11 % |
Énergie éolienne | 70 % | 11 % | 16 % |
Hydroélectricité | 58 % | 9 % | 31 % |
Gaz naturel | 44 % | 22 % | 32 % |
Forêts | 37 % | 24 % | 38 % |
Énergie nucléaire | 34 % | 35 % | 26 % |
Pétrole | 31 % | 44 % | 23 % |
Mines | 25 % | 36 % | 35 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q4 : Croyez-vous que ces secteurs seront plus importants, moins importants ou tout aussi importants pour l’économie canadienne dans 20 ans? Ne sait pas/pas de réponse : 1 % à 5 % |
Les répondants qui habitent au Manitoba et en Saskatchewan étaient plus enclins que les Ontariens à dire que l’hydroélectricité deviendra plus importante. En outre, les détenteurs de diplômes universitaires étaient plus susceptibles d’être de cet avis que les personnes ayant un diplôme d’études supérieures, tout comme les Canadiens résidant dans des régions urbaines. Les résidents du Québec avaient plus tendance à dire que le secteur pétrolier verra son importance diminuer.
Près de trois Canadiens sur 10 (29 %) estimaient que la réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait orienter les décisions concernant l’avenir énergétique du Canada. Pour un quart des répondants (26 %), il s’agissait de veiller à ce que les coûts énergétiques demeurent abordables. De plus, selon un Canadien sur cinq (21 %), s’assurer que notre énergie est produite, transportée et utilisée de manière sécuritaire devrait orienter les décisions au chapitre de l’énergie. Des proportions beaucoup plus petites de répondants trouvaient que créer un plus grand nombre d’emplois dans le domaine de l’énergie (12 %) et mettre nos produits énergétiques sur le marché (10 %) constituaient les plus importantes priorités pour guider les décisions concernant l’avenir énergétique du Canada.
Priorités | % |
---|---|
Réduire les émissions de gaz à effet de serre | 29 % |
Veiller à ce que les coûts énergétiques demeurent abordables | 26 % |
S’assurer que notre énergie est produite, transportée et utilisée de manière sécuritaire | 21 % |
Créer un plus grand nombre d’emplois dans le domaine de l’énergie | 12 % |
Mettre nos produits énergétiques sur le marché | 10 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q5 : Lequel des aspects suivants devrait guider les décisions sur l’avenir énergétique du Canada, selon vous? Ne sait pas/pas de réponse : 2 % |
Les répondants du Québec, les femmes ainsi que les personnes habitant dans des régions urbaines étaient plus susceptibles de préférer que la réduction des émissions de gaz à effet de serre oriente les décisions liées à l’avenir énergétique du Canada. En outre, plus le niveau de scolarité était élevé, plus les répondants estimaient qu’il s’agissait d’une priorité. Les résidents de l’Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan étaient plus enclins à préférer que l’abordabilité guide les décisions à ce chapitre, alors que les Albertains étaient plus nombreux à être en faveur de mettre nos produits énergétiques sur le marché. Les Canadiens détenant un diplôme d’études supérieures étaient moins enclins à estimer que la création d’un plus grand nombre d’emplois dans le domaine de l’énergie devrait être prioritaire lorsque vient le temps de prendre des décisions au sujet de l’avenir énergétique du Canada.
La plupart des Canadiens (78 %) étaient d’avis que l’utilisation accrue de l’énergie solaire au Canada contribuerait à un air plus pur. Par ailleurs, sept personnes sur 10 (70 %) estimaient qu’un plus grand recours à l’énergie éolienne serait utile. Moins de trois répondants sur 10 (27 %) estimaient qu’une plus grande utilisation de l’énergie nucléaire aiderait à purifier l’air au Canada.
Échelle de 10 points : 10 = fortement d’accord, 1 = fortement en désaccord | |||
Opinion | % 7-10 |
% 5-6 |
% 1-4 |
---|---|---|---|
Pour avoir un air plus pur, nous devrions avoir davantage recours à l’énergie solaire au Canada. | 78 % | 13 % | 8 % |
Pour avoir un air plus pur, nous devrions avoir davantage recours à l’énergie éolienne au Canada. | 70 % | 16 % | 13 % |
Pour avoir un air plus pur, nous devrions avoir davantage recours à l’énergie nucléaire au Canada. | 27 % | 24 % | 45 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q6 : Dans quelle mesure êtes-vous d’accord ou en désaccord avec les énoncés suivants…? Ne sait pas/pas de réponse : 1 % à 4 % |
Les femmes et les Canadiens de moins de 55 ans étaient plus susceptibles d’être d’accord qu’il faudrait recourir davantage à l’énergie solaire pour avoir un air plus pur. De plus, les Canadiens du Canada atlantique, les personnes habitant dans des centres urbains et les femmes étaient plus enclines à dire qu’une plus grande utilisation de l’énergie éolienne est nécessaire pour obtenir un air plus pur.
La majorité des Canadiens ayant répondu au sondage estimaient que le gaz naturel est l’énergie la plus abordable pour les résidences. Quatre personnes sur cinq (79 %) disaient qu’il est plutôt ou très abordable. Sept personnes sur 10 (70 %) jugeaient l’hydroélectricité comme étant plutôt ou très abordable. Un peu plus de la moitié des Canadiens croyaient que l’énergie solaire (59 %), le pétrole (55 %) et l’énergie éolienne (55 %) étaient des sources énergétiques plutôt ou très abordables. Par contre, bon nombre de participants (44 %) ont indiqué que l’énergie nucléaire n’est pas très abordable, voire pas du tout.
Énergie | Très abordable | Plutôt abordable | Pas très abordable | Pas du tout abordable |
---|---|---|---|---|
Gaz naturel | 28 % | 51 % | 12 % | 4 % |
Hydroélectricité | 26 % | 44 % | 20 % | 8 % |
Énergie solaire | 24 % | 35 % | 25 % | 9 % |
Énergie éolienne | 22 % | 33 % | 23 % | 10 % |
Pétrole | 15 % | 41 % | 30 % | 10 % |
Énergie nucléaire | 10 % | 26 % | 23 % | 21 % |
Base : n = 2 200 (tous les répondants) Q7 : Les sources suivantes sont-elles, selon vous, très abordables, plutôt abordables, pas très abordables ou pas du tout abordables? Ne sait pas/pas de réponse : 3 % à 21 % |
Les résidents du Canada atlantique et du Québec étaient moins portés à dire que le gaz naturel est abordable, alors que les répondants de l’Ontario étaient moins enclins à trouver l’hydroélectricité abordable. L’énergie solaire était considérée abordable par un plus grand nombre de résidents du Canada atlantique et de la Colombie-Britannique. Les résidents de l’Alberta étaient plus susceptibles de trouver le pétrole abordable, alors que les résidents de l’Ontario étaient plus nombreux à être de cet avis concernant l’énergie nucléaire.
Éducation | % |
---|---|
8e année ou moins | 2 % |
Études secondaires partielles | 6 % |
Diplôme d’études secondaires ou équivalent | 20 % |
Diplôme d’un programme d’apprentissage ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers | 3 % |
Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un établissement autre qu’une université | 24 % |
Certificat ou diplôme universitaire inférieur à un baccalauréat | 11 % |
Baccalauréat | 21 % |
Diplôme d’études supérieures au-dessus du niveau du baccalauréat | 13 % |
Niveau de revenu | % |
---|---|
Moins de 20 000 $ | 8 % |
De 20 000 $ à moins de 40 000 $ | 13 % |
De 40 000 $ à moins de 60 000 $ | 14 % |
De 60 000 $ à moins de 80 000 $ | 14 % |
De 80 000 $ à moins de 100 000 $ | 11 % |
De 100 000 $ à moins de 150 000 $ | 15 % |
150 000 $ et plus | 15 % |
Situation d’emploi | % |
---|---|
Personne qui travaille à temps plein, soit 35 heures ou plus par semaine | 44 % |
Personne qui travaille à temps partiel, soit moins de 35 heures par semaine | 9 % |
Travailleur autonome | 8 % |
Personne au chômage, mais qui cherche du travail | 4 % |
Personne aux études à temps plein | 5 % |
Personne à la retraite | 25 % |
Personne qui n’est pas sur le marché du travail (personne à la maison à temps plein, au chômage, ne cherche pas de travail) | 3 % |
Autre | 1 % |
Collectivité | % |
---|---|
Collectivité rurale de 5 000 habitants ou moins | 17 % |
Collectivité rurale de 5 000 à 10 000 habitants | 11 % |
Municipalité ou ville de 10 000 à 100 000 habitants | 29 % |
Centre urbain de 100 000 à 500 000 habitants | 18 % |
Centre urbain de 500 000 habitants ou plus | 23 % |
Langue | % |
---|---|
Anglais | 72 % |
Français | 23 % |
Autre langue | 11 % |
Bonjour/Hello, je m’appelle [INSÉRER]. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
NOTE À L’INTENTION DE L’INTERVIEWEUR :
POUR LES GROUPES ANGLAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, VEUILLEZ LUI DIRE CECI : « Malheureusement, nous recherchons des gens qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Nous vous remercions de votre intérêt. »
POUR LES GROUPES FRANÇAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, VEUILLEZ LUI DIRE CECI : « Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. We thank you for your interest. »
Je communique avec vous au nom de CRC Recherches, une firme de recherche canadienne. Le gouvernement du Canada a retenu nos services pour réaliser une série de groupes de discussion afin d’explorer des questions qui intéressent la population canadienne. Chaque groupe de discussion durera au plus deux heures et les participants et participantes recevront une somme en argent comptant en guise de remerciement pour le temps consacré à l’étude.
La participation est tout à fait volontaire. Nous voulons connaître vos opinions. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit, ni de vous faire changer d’avis. La discussion prendra la forme d’une table ronde qu’animera un(e) professionnel(le) de la recherche et à laquelle prendront part jusqu’à huit participants. Toutes les opinions exprimées demeureront anonymes et serviront aux fins de l’étude seulement, conformément aux lois visant à protéger la confidentialité de vos renseignements.
NOTE À L’INTERVIEWEUR :
SI LE/LA PARTICIPANT(E) POSE UNE QUESTION AU SUJET DES LOIS SUR LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS, DIRE : « Les renseignements recueillis dans le cadre de l’étude sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, une loi du gouvernement du Canada, ainsi qu’aux dispositions des lois provinciales pertinentes dans ce domaine. »
Avant de vous inviter à participer au groupe de discussion, nous devons vous poser quelques questions pour veiller à ce que chaque groupe réunisse différents types de personnes. Les questions devraient prendre cinq minutes. Me permettez-vous de continuer?
S’IL N’Y A QU’UNE SEULE PERSONNE DANS LE MÉNAGE À LA Q6, DEMANDER :
*RECRUTER COMME UNE PERSONNE AYANT UN REVENU ÉLEVÉ À MONCTON ET À CHICOUTIMI.
S’IL Y A PLUS D’UNE PERSONNE DANS LE MÉNAGE À LA Q6, DEMANDER :
*RECRUTER COMME UN MÉNAGE AYANT UN REVENU ÉLEVÉ À MONCTON ET À CHICOUTIMI.
DEMANDER À TOUS
METTRE FIN SI LE RÉPONDANT INVOQUE UNE RAISON COMME UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGAGE À L’ORAL OU À L’ÉCRIT, OU UNE CRAINTE DE NE PAS ÊTRE EN MESURE DE COMMUNIQUER EFFICACEMENT.
J’aimerais vous inviter à participer à un groupe de discussion au cours duquel vous ferez part de vos opinions dans le cadre d’une discussion qui réunira d’autres Canadiens de votre collectivité. Le groupe de discussion sera dirigé par un chercheur de Phoenix SPI, une firme nationale de recherche sur l’opinion publique. La discussion se déroulera le [JOUR] [DATE], à [HEURE] et durera deux heures. Les participants recevront 100 $ en contrepartie du temps consacré. Aimeriez-vous y participer?
Avez-vous un crayon à portée de la main? Je vais vous donner l’adresse où aura lieu le groupe de discussion. Il se tiendra au ___________ [INSÉRER L’ÉTABLISSEMENT]. J’aimerais vous rappeler que la discussion aura lieu à [HEURE] le [DATE]. Nous demandons aux participants d’arriver 15 minutes d’avance.
À votre arrivée, vous devrez présenter une pièce d’identité avec photo; n’oubliez pas d’en apporter une (p. ex., un permis de conduire). Si vous avez besoin de lunettes pour lire, nous vous prions de les apporter avec vous. Les participants pourraient être invités à examiner des documents en [FRANÇAIS/ANGLAIS] au cours de la séance.
Comme je l’ai mentionné, la discussion sera enregistrée sur bande audio ou vidéo pour les fins de la recherche et des représentants de l’équipe de recherche du gouvernement du Canada observeront le déroulement de la séance d’une pièce voisine. Nous vous demanderons de signer un formulaire de renonciation indiquant que vous êtes au courant que la rencontre sera enregistrée sur bande vidéo.Les enregistrements seront utilisés seulement par l’équipe de recherche de Phoenix SPI et ne seront pas partagés avec d’autres personnes. Tous les renseignements recueillis lors de la discussion de groupe demeureront anonymes et ne serviront qu’à des fins de recherche conformément aux dispositions des lois visant à protéger vos renseignements personnels.
Étant donné que nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. S’il vous est impossible d’être présent(e), pour une raison ou pour une autre, merci de communiquer avec nous afin que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à nos bureaux au [INSÉRER LE NUMÉRO]. Demandez à parler à [INSÉRER LE NOM].
Un représentant vous téléphonera la veille de la séance de discussion pour vous en rappeler la tenue.
Afin que nous puissions communiquer avec vous la veille ou en cas de changements à l’horaire, pourriez-vous nous fournir votre nom et vos coordonnées?
Parlons maintenant des industries de l’énergie et des ressources naturelles du Canada, ce qui comprend les secteurs forestier, minier, pétrolier et du gaz naturel.
Je vais maintenant vous remettre une feuille de papier sur laquelle est inscrite une liste d’industries de l’énergie et des ressources naturelles. J’aimerais que vous examiniez la liste et que vous indiquiez en ordre d’importance les trois plus grandes industries dans chacune des deux catégories suivantes :
ACCORDER AUX PARTICIPANTS QUELQUES MINUTES POUR FAIRE L’EXERCICE.
J’aimerais maintenant qu’on porte une plus grande attention aux secteurs où on a noté un changement…aux secteurs auxquels vous avez attribué une grande importance dans une liste et qui sont, selon vous, moins importants dans l’autre liste. Il semble qu’il s’agisse des industries suivantes…[INSÉRER LES INDUSTRIES]. POUR CHACUNE DES INDUSTRIES, POSER LES QUESTIONS SUIVANTES :
Changeons un peu de sujet…
Pour la dernière partie de notre discussion de ce soir, j’aimerais qu’on aborde le sujet non plus en fonction du gouvernement et de l’industrie mais de manière un peu plus personnelle.
EXPLORER POUR OBTENIR DES EXEMPLES CONCRETS : utilisation de panneaux solaires, thermopompes, débrancher les appareils qui ne sont pas utilisés, améliorer l’isolation et les portes, appareils ménagers écoénergétiques, achat d’ampoules écoénergétiques, planchers chauffants, entrées de cour, utilisation de radiateurs, changer un foyer au bois pour un foyer au gaz, moderniser un chauffage au bois/à l’huile pour l’électricité/le gaz naturel, etc.
DISTRIBUER LA FEUILLE
FAIRE UN TOUR DE TABLE. NOTER LES ÉNONCÉS LES PLUS POPULAIRES ET LES ÉNONCÉS LES MOINS POPULAIRES SUR LE TABLEAU À FEUILLES MOBILES. DISCUTER DES RAISONS.
Je vais maintenant sortir de la pièce pour voir si les observateurs ont des questions à vous poser. À mon retour, je vais vous demander si vous avez d’autres commentaires à formuler à propos de l’un ou l’autre des sujets dont nous avons parlé.
LE MODÉRATEUR IRA DEMANDER AUX OBSERVATEURS S’ILS ONT D’AUTRES QUESTIONS.
REMERCIER LES PARTICIPANTS POUR LEUR TEMPS ET LEUR PARTICIPATION.
S’ASSURER DE RECUEILLIR LE MATÉRIEL ET LES DOCUMENTS DISTRIBUÉS.
En utilisant la liste des industries figurant dans le tableau ci-dessous, veuillez classer en ordre d’importance les trois (3) industries qui sont, selon vous, les plus importants moteurs de l’économie canadienne à l’heure actuelle (p. ex., 1re, 2e, 3e), et les trois (3) industries qui seront, à votre avis, les plus importants moteurs de l’économie canadienne dans 20 ans.
Industries | Importance à l’heure actuelle Classement |
Importance dans 20 ans Classement |
---|---|---|
Secteur minier | ||
Secteur forestier | ||
Pétrole ou sables bitumineux | ||
Secteur du gaz naturel | ||
Secteur hydroélectrique | ||
Secteur de l’énergie solaire | ||
Secteur de l’énergie éolienne | ||
Secteur de l’énergie nucléaire |
Veuillez prendre quelques minutes pour lire les énoncés suivants et inscrire un crochet (√) à côté de ceux que vous aimez et un X à côté de ceux que vous n’aimez pas. Si certains mots ou énoncés ne sont pas clairs, indiquez à côté de ces derniers un point d’interrogation (?).
Une fois que vous aurez terminé, veuillez encercler l’énoncé qui vous semble le plus sensé.
[Québec] Bonjour/Hello; [reste du Canada] Hello/Bonjour. Je m’appelle… Je vous téléphone au nom de Phoenix SPI, une firme de recherche sur l’opinion publique. Nous réalisons un sondage pour le compte du gouvernement du Canada sur des enjeux qui intéressent la population canadienne. Préférez-vous continuer en anglais ou en français? / Would you prefer to continue in English or French?
Le sondage prendra environ 10 minutes de votre temps. Puis-je continuer?
La participation au sondage est volontaire. Vos réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes. Le sondage est enregistré auprès de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing.
SI LA PERSONNE POSE DES QUESTIONS AU SUJET DE L’INSCRIPTION, DIRE : Le sondage a été enregistré auprès de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing conformément aux normes du gouvernement du Canada. Le numéro d’enregistrement du projet est le suivant : 20180215-239F. Le système d’enregistrement des sondages a été créé par l’industrie canadienne de la recherche par sondage pour permettre au public de vérifier la légitimité d’un sondage, d’obtenir de l’information au sujet de l’industrie des sondages ou de déposer une plainte. Le numéro de téléphone sans frais du système d’enregistrement est 1-888-602-6742, poste 8728.
[ÉCHANTILLON DE RÉPONDANTS JOINTS PAR LIGNE TERRESTRE]
[ÉCHANTILLON DE RÉPONDANTS JOINTS PAR CELLULAIRE]
FIXER UNE DATE POUR LE RAPPEL SI POSSIBLE (HEURE/JOUR) : ________________
[TOUS]
SI LA RÉPONSE EST OUI À L’UN DES CHOIX DE RÉPONSE, REMERCIER/METTRE FIN
MESSAGE POUR REMERCIER/METTRE FIN :
« Nous vous remercions de votre intérêt pour ce sondage, mais vous ne répondez pas aux critères d’admissibilité de l’étude. »
Inscrire l’année : ____________
Pour commencer,
[ALTERNER L’ORDRE]
Les prochaines questions concernent les secteurs des ressources naturelles au Canada.
Les dernières questions sont posées à des fins de classification seulement.
Le sondage est maintenant terminé. Il a été réalisé pour le compte de Ressources naturelles Canada, un ministère du gouvernement du Canada. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous fournir vos commentaires. Votre participation est très appréciée.
Le tableau ci-dessous présente de l’information au sujet de la répartition des derniers appels dans le cadre de ce sondage, ainsi que les taux de réponse qui s’y rattachent (en utilisant la formule de l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing [ARIM]). La formule de l’ARIM pour établir le taux de réponse est la suivante : [R = R/(NC+V+R)]. Le taux de réponse est donc calculé comme suit : le nombre d’unités répondantes [R] divisé par le nombre d’appels non complétés [NC] plus les ménages et individus visés par l’enquête qui n’ont pas répondu [V] plus les unités répondantes [R].
Total | Ligne terrestre | Cellulaire | |
---|---|---|---|
Nombre total d’appels | 104 085 | 22 414 | 81 671 |
Hors du champ de l’enquête - Invalides | 64 468 | 7 862 | 56 606 |
Non complétés (NC) | 24 102 | 7 823 | 16 279 |
Aucune réponse/Boîte vocale | 24 102 | 7 823 | 16 279 |
Visés par le champ de l’enquête – Pas de réponse (V) | 14 536 | 8 285 | 6 251 |
Barrière linguistique | 499 | 253 | 246 |
Incapable de répondre (maladie/décès) | 189 | 141 | 48 |
Rappel (répondant non disponible) | 2 932 | 752 | 2 180 |
Refus | 8 931 | 4 236 | 4 695 |
Fin de l’appel | 314 | 121 | 193 |
Visés par le champ de l’enquête – Unités répondantes (R) | 2 650 | 1 226 | 1 424 |
Entrevue complétée | 2 200 | 1 100 | 1 100 |
NA – Quota atteint | 15 | 3 | 12 |
NA – Âge | 103 | 3 | 100 |
NA – Industrie | 332 | 120 | 212 |
Taux de réponse | 7,17 % | 9,20 % | 6,02 % |
Le taux de réponse global était de 7,2 % (9,2 % pour l’échantillon de la ligne terrestre et 6,0 % pour l’échantillon du cellulaire).
Données totalisées (sous pli séparé)