Nom du fournisseur : Sage Research Corporation
Numéro du contrat : no 23483-210404/001/CY
Valeur du contrat : 25 918,25 $, y compris la TVH
Date de l’attribution du contrat : 5 octobre 2020
Date de remise : janvier 2021
Numéro d’enregistrement : POR 044-20
Pour obtenir plus de renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada au: nrcan.por-rop.rncan@canada.ca
This report is also available in English.
Groupes de discussion sur la bioéconomie forestière
Préparé pour Ressources naturelles Canada par Sage Research Corporation
Janvier 2021
Le but de cette recherche consistait à permettre à Ressources naturelles Canada (NRCan) de comprendre la notoriété, la compréhension et les perceptions du grand public au sujet de la bioéconomie forestière. Les résultats serviront à alimenter de futures recherches sur l’opinion publique et à aider dans l’élaboration de communications visant à mieux faire connaître au grand public le potentiel économique de nouvelles technologies et de bioproduits pour l’industrie des produits forestiers.
Deux groupes de discussion en ligne – un en anglais et un en français – ont eu lieu les 14 et 18 novembre 2020. Les participants qualifiés étaient des membres du grand public âgés de 18 ans et plus mais excluait les personnes qui œuvraient dans les secteurs de la foresterie ou de l’énergie.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Une autorisation écrite préalable doit être obtenueauprès de Ressources naturelles Canada. Pour obtenir plus de renseignements sur ce rapport veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada au: nrcan.por-rop.rncan@canada.ca
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, telle que représentée par le ministre de Ressources naturelles Canada, 2021
Numéro du catalogue : Fo4-147/1-2021F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN): 978-0-660-37207-5
This document is also available in English under the title : Focus Groups on the Forest Bioeconomy
1. Sommaire exécutif
1.1 Contexte et objectif général
1.3 Note relative à l’interprétation des résultats.
1.4 Principaux résultats
1.5 Valeur du contrat
1.6 Énoncé de neutralité politique
2. Résultats détaillés
2.1 Impressions sur l’industrie forestière canadienne
2.2 Impressions au sujet des pratiques forestières durables
2.3 Connaissance du terme « Bioéconomie forestière »
2.4 Présentation de l’information sur la bioéconomie forestière
2.5 Perceptions des aspects positifs de la bioéconomie forestière et des utilisations de la biomasse dans la fabrication de produits et de divers types de biocarburants
2.7 Globalement, que souhaiteriez-vous voir pour obtenir l’assurance que la bioéconomie forestière apportera une contribution positive forte au Canada maintenant et dans l’avenir?
2.8 Croyez-vous que les gouvernements au Canada devraient investir pour encourager un plus grand développement de la bioéconomie forestière et que le Canada devrait essayer d’être un leader mondial dans ce secteur?
2.9 Qu’aimeriez-vous savoir de plus sur les utilisations de la biomasse forestière ou sur la bioénergie pour vous sentir à l’aise d’appuyer ces genres d’utilisations des ressources forestières
2.10 Intérêt des consommateurs pour des produits fabriqués à partir de biomasse de source durable
2.11 Derniers commentaires des participants sur ce qui leur importe personnellement
Annexe A – Méthodologie
Annexe B – Questionnaire de sélection
Annexe C – Guide de discussion
Au cours des dernières années, le développement d’une bioéconomie concurrentielle est devenu une priorité pour les gouvernements fédéral et provinciaux. La bioéconomie forestière représente une occasion spécifique pour le secteur forestier de diversifier ses produits et d’accéder à de nouveaux marchés; elle fait partie intégrante de la transition vers un avenir faible en carbone. Le Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF) a entrepris certaines recherches sous forme de consultations auprès des gouvernements et des intervenants de l’industrie forestière. Cependant, peu de recherches ont été effectuées sur les perceptions du public face à la bioéconomie forestière au Canada.
L’objectif général de la recherche consistait à permettre à Ressources naturelles Canada (RNCan) de comprendre la notoriété, la compréhension et les perceptions du grand public au sujet de la bioéconomie forestière. Les sujets abordés comprenaient:
Les résultats de la recherche serviront à :
Deux groupes de discussion en ligne ont été réalisés les 14 et 18 novembre 2020, un groupe en anglais et un en français. Chaque groupe de discussion comprenait sept participants.
Les participants du groupe anglophone provenaient de Colombie-Britannique, des Territoires du Nord-Ouest, de Saskatchewan et de Terre-Neuve. Les participants du groupe francophone provenaient du Québec, du Manitoba, d’Ontario et du Nouveau-Brunswick.
Issus du grand public, les participants étaient âgés de 18 ans et plus. Les personnes œuvrant dans les domaines de la foresterie ou de l’énergie en ont été exclues. Dans chacun des groupes, on retrouvait une combinaison d’hommes et de femmes, d’âges et de taille de la communauté (grande ville / banlieue d’une grande ville par opposition à une ville petite / moyenne / un village / une région rurale).
Cette recherche était de nature qualitative plutôt que quantitative. En tant que tels, les résultats donnent un aperçu des points de vue des participants relativement aux sujets explorés, mais ils ne peuvent pas être statistiquement généralisés pour représenter la population dans son ensemble. De plus, en raison de la petite taille de ce projet (deux groupes de discussion, 14 participants), il n’y a pas suffisamment de données pour suggérer des hypothèses sur la prévalence de thèmes en matière de connaissances et d’attitudes, au sein du grand public dans son ensemble. La valeur de cette recherche qualitative repose sur le fait qu’elle donne une idée de la variété et des types de points de vue que l’on pourrait retrouver dans le grand public au sujet des pratiques forestières durables et de la bioéconomie forestière.
Les participants ne pensaient pas qu’ils étaient bien informés au sujet de l’industrie forestière au Canada. À des degrés variables quoiqu’assez limités, ils avaient certaines impressions basées sur ce qu’ils avaient vu ou entendu dans les médias mais, globalement, leurs connaissances étaient très limitées et superficielles.
En général, les participants reconnaissaient que l’industrie foresterie joue un role important au Canada en termes d’emplois et de commerce, mais ils n’avaient aucune connaissance particulière de l’envergure du secteur en termes de nombre d’emplois.
Un assez grand nombre de participants a fait des commentaires sur l’importance de planter de nouveaux arbres afin de remplacer tout au moins ceux qui ont été coupés. Essentiellement, ils disaient qu’il est important d’assurer la santé à long terme des forêts au Canada. Toutefois, on a constaté l’existence d’opinions partagées et d’un manque de connaissances quant à l’étendue de cette pratiques et du degré de réussite des programmes de régénération des forêts.
La grande majorité des participants a affirmé ne pas savoir comment le Canada se compare aux autres pays sur le plan des pratiques forestières durables. Ils espéraient que le Canada se comparait bien et certains supposaient que c’était probablement le cas, mais ils avaient une connaissance limitée de ce qui se fait au Canada, et une connaissance encore moindre de ce qui est fait dans d’autres pays.
Les renseignements suivants ont été donnés aux participants : Le Canada exploite moins de 1 % de ses forêts chaque année, et, en raison des exigences en matière de gestion forestière, on y plante plus de 500 millions de semis d’arbres chaque année. Ceci constituait de la nouvelle information pour presque tous les participants. Cet énoncé a été perçu comme positif sur les pratiques de foresterie durables, mais plusieurs participants se sont demandé si cette information était aussi bonne qu’elle semblait l’être à prime abord. Des questions ont surgi au sujet de la signification du 1 %,et du niveau de réussite atteint par la plantation de semis d’arbres pour assurer la santé des forêts ainsi que des répercussions de la récolte sur les forêts anciennes.
Les renseignements suivants ont été donnés aux participants : Il y a plusieurs organismes tiers indépendants qui certifient si certaines forêts spécifiques sont gérées de façon durable ou non. Il s’avère que le Canada compte la plus grande superficie de forêts certifiées par des tiers dans le monde, c’est-à-dire la plus grande superficie de forêts gérées de façon durable dans le monde. La majorité des participants était méfiante ou, au mieux, sceptique à propos de cette information sans en savoir davantage au sujet de ces organismes: qui sont-ils, comment fonctionnent-ils, quelles normes appliquent-ils pour certifier les pratiques de gestion forestière. Malgré le scepticisme, certains participants ont fait remarquer qu’il est nécessaire que le public soit rassuré sur le fait que les forêts sont gérées de manière durable. Selon eux, c’est une bonne idée d’avoir des organismes qui sont neutres, impartiaux et rigoureusement scientifiques pour évaluer les pratiques de durabilité et la conformité avec les règlements. L’enjeu consiste donc à convaincre les gens qu’un organisme rencontre bien ces critères.
Certains participants ont également soulevé la question de savoir si l’affirmation « la plus grande superficie de forêts certifiées par des tiers dans le monde » pourrait être quelque peu trompeuse :
Aucun des participants n’avait vu ni entendu parler de l’expression « bioéconomie forestière ». Si la phrase doit être utilisée dans les communications, il faudra qu’elle soit expliquée.
Afin d’aider à faciliter une discussion éclairée, les participants ont reçu de l’information sur ce qu’est la bioéconomie forestière, une description des diverses sources de biomasse forestière pouvant être utilisées dans la bioéconomie forestière ainsi que plusieurs exemples de produits pouvant être fabriqués à l’aide de la biomasse forestière.
Notamment l’information lue aux participants au sujet de la bioéconomie forestière leur était en grande partie inconnue c’est-à-dire que non seulement le terme « bioéconomie forestière » n’était pas connu des participants, mais également que les informations sur les sources et les utilisations de la biomasse forestière ne l’étaient pas non plus.
L’idée d’utiliser davantage la biomasse forestière, lorsque cela est possible, ainsi que l’aspect environnemental de l’utilisation de la fibre de bois et de toutes les parties de l’arbre comme ressources pour fabriquer une variété de produits, en plus du bois d’œuvre traditionnel, a plu aux participants. Parmi les avantages perçus, on retrouve ceux-ci :
Les participants percevaient que la bioéconomie forestière avait le potentiel de stimuler l’économie canadienne et de créer des emplois grâce à l’apparition de nouvelles industries. Étant donné l’importance du commerce pour l’économie canadienne, les participants percevaient également le potentiel de favoriser les exportations.
Les participants ont soulevé plusieurs préoccupations ou questions sur la bioéconomie forestière ainsi que sur les utilisations de la biomasse. Elles portaient sur (a) l’efficacité et la sécurité des produits fabriqués à partir de biomasse forestière ainsi que la longévité de ces produits, (b) la viabilité de l’industrie et des produits qu’elle fabriquerait, (c) qui bénéficie de la bioéconomie forestière et qui souffrira potentiellement de l’avènement de la bioéconomie forestière, (d) les préoccupations environnementales et (e) les coûts et le caractère abordable des produits à base de biomasse.
Le nombre de participants ayant des questions ou des préoccupations, ainsi que la diversité des types de questions et de préoccupations, fait ressortir l’importance d’informer le public au sujet de la bioéconomie forestière dans le cadre du développement de ce secteur de l’économie.
Les participants ont insisté sur la nécessité que les produits fabriqués à partir de la biomasse forestière soient abordables, que c’est un point essentiel à prendre en considération. Leur argumentaire se résume ainsi : bien qu’ils croient en la responsabilité sociale et qu’ils veuillent la pratiquer pour le bien de l’environnement et de la société dans son ensemble, ce qu’il en coûte pour acheter ces produits est l’argument ultime. À moins que ces produits soient abordables, les gens et les entreprises n’adopteront pas les produits fabriqués à partir de biomasse forestière.
Plusieurs participants ont fait remarquer que l’utilisation des ressources forestières ne doit pas dépasser la capacité de les renouveler et de les soutenir c’est-à-dire que la bioéconomie forestière ne doit pas avoir un impact net négatif sur les forêts au Canada.
Il y avait accord général sur le fait que les gouvernements au Canada ont un rôle important à jouer au niveau de l’investissement dans la recherche et le développement, dans l’adoption de mesures d’aide et d’encouragement à adopter de nouveaux produits et dans la communication d’information objective au public. Certains participants ont également observé que la participation du gouvernement contribuera également à assurer le respect de la durabilité et des normes de protection environnementale.
Les participants ont identifié les types d’information suivants qui leur permettrait de :
Les participants ont manifesté un intérêt pour les produits fabriqués avec de la fibre de bois d’origine durable et indiqué qu’ils feraient des efforts pour trouver des produits de ce genre. Toutefois, ces produits devront également offrir un rapport qualité-prix comparable à celui qu’ils obtiennent présentement.
Les emballages faits à partir de la biomasse forestière constituent un secteur d’intérêt comme solution de rechange aux emballages alimentaires, pour réduire ou remplacer les emballages ou contenants traditionnels en plastique. En général, les participants ont dit qu’ils pourraient être prêts à payer un petit peu plus pour des produits qui ne sont pas à usage unique ou qui, s’ils l’étaient, pourraient être recyclés, compostés ou réutilisés à d’autres fins. Toutefois, là encore, certains participants ont fait une mise en garde en rappelant que les produits doivent constituer un bon rapport qualité-prix c'est-à-dire qu’ils ne paieraient pas plus cher pour obtenir un produit qui serait significativement inférieur à celui qu’ils achètent présentement, tout simplement parce qu’il serait fabriqué à partir de biomasse forestière.
Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils voudraient voir sur l’emballage pour être certains que le produit est fabriqué en respectant la durabilité des matériaux et des pratiques, la plupart des participants d’une session ont mentionné que, ce qui serait le plus crédible, c’est que l’emballage comporte un sceau gouvernemental certifiant que le produit répond aux normes requises.
La valeur du contrat est de 25 918,25 $, y compris la TVH.
J’atteste par les présentes, à titre d’agent principal de Sage Research Corporation, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Anita Pollak
Présidente
Sage Research Corporation
Dans la première partie du groupe de discussion, on a demandé aux participants de donner leurs impressions sur le rôle et l’importance de l’industrie forestière au Canada. Ceci servait d’une part d’entrée en matière et visait, d’autre part, à obtenir une idée de la profondeur de leurs connaissances de ce secteur d’activité. Dans ce contexte, il faut garder à l’esprit que les participants recrutés provenaient du grand public et qu’aucun d’entre eux n’œuvrait dans les secteurs de l’énergie et de la foresterie. Ainsi, les résultats reposent sur l’opinion de gens qui n’ont aucun lien direct avec ces secteurs d’activité.
Dans l’ensemble, les participants ne pensaient pas qu’ils étaient bien informés au sujet de l’industrie forestière au Canada. À des degrés variables quoiqu’assez limités, ils avaient certaines impressions basées sur ce qu’ils avaient vu ou entendu dans les médias mais, globalement, leurs connaissances étaient très limitées et superficielles.
En général, les participants reconnaissaient que l’industrie foresterie joue un role important au Canada en termes d’emplois et de commerce, mais ils n’avaient aucune connaissance particulière de l’envergure du secteur en termes de nombre d’emplois. Les résultats indiquent de plus que :
Un assez grand nombre de participants a fait des commentaires sur l’importance de planter de nouveaux arbres afin de remplacer tout au moins ceux qui ont été coupés. Essentiellement, ils disaient qu’il est important d’assurer la santé à long terme des forêts au Canada. Les opinions étaient partagées quant à ce qui se fait présentement à ce sujet :
Ce sujet a été exploré plus à fond dans les groupes de discussion, tel que résumé dans la section qui suit intitulée « Impressions au sujet des pratiques forestières durables ».
La discussion sur les pratiques forestières durables comportait trois volets :
La grande majorité des participants a affirmé ne pas savoir comment le Canada se compare aux autres pays sur le plan des pratiques forestières durables. Ils espéraient que le Canada se comparait bien et certains supposaient que c’était probablement le cas, mais ils avaient une connaissance limitée de ce qui se fait au Canada, et une connaissance encore moindre de ce qui est fait dans d’autres pays.
Une minorité de participants avait quelques impressions, même si la portée des comparaisons avec d’autres pays était limitée :
Ceci constituait de la nouvelle information pour presque tous les participants. Un participant s’est souvenu avoir entendu que le gouvernement fédéral avait promis de planter « un milliard d’arbres ».
Cet énoncé a été perçu comme positif sur les pratiques de foresterie durables, mais plusieurs participants se sont demandé si cette information était aussi bonne qu’elle semblait l’être à prime abord.
Dans la description lue aux participants, il n’y avait aucune mention de la source de cette information, ce qui a suscité un certain scepticisme au sujet des données. Comme mentionné précédemment, les participants étaient peu au courant de ce qui est fait en termes de pratiques forestières durables. Dans ce contexte, les perceptions envers la source de l’information sont cruciales pour déterminer la crédibilité de l’information.
Dans un groupe, on a demandé aux participants quelles seraient les sources d’information les plus crédibles sur les pratiques de l’industrie forestière. Tous ont convenu que Ressources naturelles Canada ou le gouvernement du Canada de façon plus générale seraient une source d’information plus crédible que l’industrie. Pour cette raison, ils ont également suggéré que le gouvernement fédéral devrait jouer un rôle dans la communication d’information sur ce qui se passe dans les forêts du Canada et dans l’industrie.
La majorité des participants était méfiante ou, au mieux, sceptique à propos de cette information sans en savoir davantage au sujet de ces organismes: qui sont-ils, comment fonctionnent-ils, quelles normes appliquent-ils pour certifier les pratiques de gestion forestière. Voici les types de questions posées par les participants :
Malgré le scepticisme et les questions soulevées au sujet de ces organismes tiers, certains participants ont fait remarquer qu’il est nécessaire que le public soit rassuré sur le fait que les forêts sont gérées de manière durable. Selon eux, c’est une bonne idée d’avoir des organismes qui sont neutres, impartiaux et rigoureusement scientifiques pour évaluer les pratiques de durabilité et la conformité avec les règlements. L’enjeu consiste donc à convaincre les gens qu’un organisme rencontre bien ces critères.
Certains participants ont également soulevé la question de savoir si l’affirmation « la plus grande superficie de forêts certifiées par des tiers dans le monde » pourrait être quelque peu trompeuse :
On a demandé aux participants s’ils avaient déjà vu ou entendu le terme « bioéconomie forestière », et personne ne l’avait déjà vu ou entendu. Si la phrase doit être utilisée dans les communications, il faudra qu’elle soit expliquée.
Afin d’aider à faciliter une discussion éclairée, les participants ont reçu de l’information sur ce qu’est la bioéconomie forestière, une description des diverses sources de biomasse forestière pouvant être utilisées dans la bioéconomie forestière ainsi que plusieurs exemples de produits pouvant être fabriqués à l’aide de la biomasse forestière.
Dans une bioéconomie, on utilise des ressources biologiques renouvelables pour fabriquer des produits ayant une meilleure performance environnementale qui peuvent remplacer des produits non renouvelables.
Il en résulte une réduction des déchets et de la pollution.
Dans la bioéconomie forestière, on utilise la biomasse forestière pour fabriquer des produits du bois à valeur ajoutée, des produits biochimiques et des biocarburants.
En quoi consistent les matériaux de la « biomasse » qui sont utilisés pour fabriquer des produits dans la bioéconomie forestière? D’où proviennent ces matériaux?
La biomasse forestière est une matière organique renouvelable qui inclut toutes les parties de l’arbre pas seulement la partie principale de l’arbre (le tronc) mais aussi l’écorce, les branches, les aiguilles ou les feuilles, et même les racines.
Les sources de biomasse que l’on utilise dans la bioéconomie forestière provient entre autres :
Dans la bioéconomie forestière, la fibre de bois peut être utilisée de nombreuses façons.
En voici quelques exemples :
On a ensuite demandé aux participants ce qu’ils pensent qui est bon à propos de la biomasse forestière et de son utilisation pour fabriquer des produits et différents types de biocarburants et, si c’est le cas, ce qui les préoccupe. On a aussi demandé aux participants ce qu’ils souhaiteraient qui se produise pour s’assurer que la bioéconomie forestière apporte une solide contribution positive au Canada, maintenant comme à l’avenir.
Un résultat notoire est que l’information lue aux participants au sujet de la bioéconomie forestière leur était en grande partie inconnue. C’est-à-dire que non seulement le terme « bioéconomie forestière » n’était pas connu des participants, mais également que les informations sur les sources et les utilisations de la biomasse forestière ne l’étaient pas non plus.
Les participants aimaient l’idée d’utiliser davantage la biomasse forestière dans la mesure du possible, même si, comme on le décrit plus loin, ils avaient aussi diverses questions et préoccupations à ce sujet.
Les participants estimaient que c’est bon pour l’environnement d’utiliser de la fibre de bois et toutes les parties des arbres comme ressources pour produire une variété de produits en plus du bois d’œuvre traditionnel :
Les participants percevaient que la bioéconomie forestière avait le potentiel de stimuler l’économie canadienne et de créer des emplois grâce à l’apparition de nouvelles industries. Étant donné l’importance du commerce pour l’économie canadienne, les participants percevaient également le potentiel de favoriser les exportations. Néanmoins, comme on le mentionne plus loin, les participants ont insisté sur le fait que le Canada devrait exporter des produits finis plutôt que des matières premières.
On a demandé aux participants s’ils pensaient que l’utilisation de la bioénergie pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre et dans quels secteurs d’activité elle pourrait contribuer le plus à les réduire. Les participants s’entendaient généralement pour dire que l’utilisation de la bioénergie permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre. À leur avis, les industries suivantes en profiteraient le plus :
Les participants ont soulevé plusieurs préoccupations ou questions sur la bioéconomie forestière ainsi que sur les utilisations de la biomasse. Elles portaient sur (a) l’efficacité et la sécurité des produits fabriqués à partir de biomasse forestière ainsi que la longévité de ces produits, (b) la viabilité de l’industrie et des produits qu’elle fabriquerait, (c) qui bénéficie de la bioéconomie forestière et qui souffrira potentiellement de l’avènement de la bioéconomie forestière, (d) les préoccupations environnementales et (e) les coûts et le caractère abordable des produits à base de biomasse.
Voici ce qui résume les questions et les préoccupations soulevées par les participants :
Les participants ont insisté sur la nécessité que les produits fabriqués à partir de la biomasse forestière soient abordables, que c’est un point essentiel à prendre en considération. Leur argumentaire se résume ainsi : bien qu’ils croient en la responsabilité sociale et qu’ils veuillent la pratiquer pour le bien de l’environnement et de la société dans son ensemble, ce qu’il en coûte pour acheter ces produits est l’argument ultime. À moins que ces produits soient abordables, les gens et les entreprises n’adopteront pas les produits fabriqués à partir de biomasse forestière.
Plusieurs participants ont fait remarquer que l’utilisation des ressources forestières ne doit pas dépasser la capacité de les renouveler et de les soutenir c’est-à-dire que la bioéconomie forestière ne doit pas avoir un impact net négatif sur les forêts au Canada.
Autres arguments présentés :
Il y avait accord général sur le fait que les gouvernements au Canada ont un rôle important à jouer au niveau de l’investissement dans la recherche et le développement, dans l’adoption de mesures d’aide et d’encouragement à adopter de nouveaux produits et dans la communication d’information objective au public. Certains participants ont également observé que la participation du gouvernement contribuera également à assurer le respect de la durabilité et des normes de protection environnementale – c’est-à-dire que l’intérêt public sera représenté dans la bioéconomie forestière.
Un participant a suggéré qu’alors qu’il se tourne vers la bioéconomie forestière, c’est le rôle du gouvernement et c’est bénéfique pour le Canada de connaître ce que font les autres pays en matière de biomasse forestière plutôt que d’uniquement produire du bois d’œuvre – par exemple, les pays scandinaves. D’autres participants du groupe étaient d’accord avec ce point de vue.
Les participants n’étaient pas au courant de ce qui se passe ici au Canada concernant la bioéconomie forestière ni de la situation dans d’autres pays. Néanmoins, ils ont laissé entendre que le Canada pourrait tenter d’être un chef de file mondial. Cependant, certains participants ont prévenu qu’il ne suffisait pas d’être simplement un chef de file de l’économie mondiale : être un chef de file signifie aussi être un leader de l’utilisation durable et environnementalement responsable des ressources forestières. C’est donc dire que le Canada exporterait également des normes et des pratiques de durabilité, en même temps que des produits.
Les participants ont identifié les types d’information suivants qui leur permettrait de :
On a dit aux participants que certains types de produits qu’ils achètent actuellement pourraient être fabriqués à partir de biomasse provenant de sources durables. On leur a ensuite posé les questions suivantes :
En tant que consommateur, comment réagiriez-vous face à des produits fabriqués à partir de biomasse provenant de sources durables, comme alternative, par exemple aux plastiques traditionnels ou à d’autres matériaux fabriqués en utilisant des ressources non renouvelables?
Pensez-vous que vous feriez un effort pour rechercher ce genre de produits, ou probablement pas vraiment?
Seriez-vous prêt à payer un peu plus, ou pas vraiment?
Que voudriez-vous voir sur les emballages pour vous assurer que ces produits sont fabriqués à partir de matériaux durables et selon des pratiques durables?
À la fin de cette discussion, les participants ont également été invités à donner leur avis sur ce que pourraient faire les fabricants pour mieux faire connaître la biomasse et les produits biocarburants qu’ils produisent.
Tel que mentionné précédemment, les participants s’intéressent aux produits fabriqués à partir de fibre de bois provenant de sources durables et feraient un effort pour trouver ce genre de produits. Certains d’entre eux recherchent déjà des produits fabriqués à partir de ressources renouvelables. Par contre, ces produits doivent également offrir un bon rapport qualité-prix par rapport à ce qu’ils paient présentement.
Les emballages faits à partir de la biomasse forestière constituent un secteur d’intérêt comme solution de rechange aux emballages alimentaires, pour réduire ou remplacer les emballages ou contenants traditionnels en plastique. Certains participants ont déjà apporté des changements à leur style de vie – ils n’utilisent plus de sacs de plastique pour faire l’épicerie et apportent désormais leurs contenants réutilisables.
Étant donné que cette discussion sur les produits de consommation a eu lieu à la fin de la rencontre, après avoir discuté en détail de la bioéconomie forestière, il faut faire preuve d’une certaine prudence lorsque les participants disent qu’ils sont disposés à payer plus cher pour des produits fabriqués à partir de la biomasse forestière. En général, les participants ont dit qu’ils pourraient être prêts à payer un petit peu plus pour des produits qui ne sont pas à usage unique ou qui, s’ils l’étaient, pourraient être recyclés, compostés ou réutilisés à d’autres fins. Certains participants étaient d’avis que les produits fabriqués à partir de fibre de bois pourraient avoir une plus longue durée de vie et vaudraient la peine qu’on les paye un peu plus cher. Toutefois, certains participants ont fait une mise en garde en rappelant que les produits doivent constituer un bon rapport qualité-prix c'est-à-dire qu’ ils ne paieraient pas plus cher pour obtenir un produit qui serait significativement inférieur à celui qu’ils achètent présentement, tout simplement parce qu’il serait fabriqué à partir de biomasse forestière.
Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils voudraient voir sur l’emballage pour être certains que le produit est fabriqué en respectant la durabilité des matériaux et des pratiques, la plupart des participants d’une session ont mentionné que, ce qui serait le plus crédible, c’est que l’emballage comporte un sceau gouvernemental certifiant que le produit répond aux normes requises. Les participants ont également mentionné les éléments d’emballage suivants :
Dans un des groupes où le temps l’a permis, on a posé la question suivante aux participants :
Que pourraient faire les fabricants pour aider à mieux faire connaître la biomasse et les produits bioénergétiques qu’ils produisent?
Les participants ont fait les suggestions suivantes :
Dans la dernière partie de la discussion, on a demandé aux participants qu’est-ce qui constitue l’aspect le plus important de la bioéconomie forestière pour vous, personnellement.
Les participants ont fait valoir les points suivants :
Deux groupes de discussion en ligne, d’une durée de deux heures, ont eu lieu les 14 et 18 novembre 2020. Sept personnes ont pris part à chacun d’eux.
Les participants éligibles pour ces groupes étaient des membres du grand public âgés de 18 ans et plus. Chaque groupe était composé d’hommes et de femmes (6 hommes et 8 femmes) de tous âges (10 de 18 à 44 ans et 4 de 45 ans et plus) provenant de collectivités de tailles différentes (9 de grande ville/banlieue d’une grande ville versus 5 de municipalité de petite ou de moyenne taille /village/région rurale).
Les exclusions suivantes s’appliquaient :
Processus de recrutement: Le recrutement s’est fait par téléphone. Le recrutement pour le groupe mené en anglais a été fait par Synschro Research. Le recrutement pour le groupe mené en français a été fait par Ad hoc Research. La source de l’échantillon était les bases de données à participation volontaire de Synchro et Ad hoc composées de personsnes qui s’étaient dites intéressées et disposées à être jointes en vue d’une éventuelle participation à unprojet de recherche.
Méthode employée en ligne : Les groupes en ligne ont été menés à l’aide de la plateforme de clavardage Video d’itracks, et les participants utilisaient des caméras Web. Avant la session, chaque participant a été soumis à une vérification technique avec itracks pour s’assurer qu’il pouvait se connecter à la discussion de groupe sans encourir de problème audio ou vidéo.
Tous les participants ont reçu des honoraires de 100 $.
Anita Pollak a animé la session anglaise et Nadia Papineau-Couture a animé la session française.
Q.1. Région
Session en anglais
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Quota (12 personnes recrutées) |
⃝ |
Colombie Britannique |
4 |
⃝ |
Terre-Neuve et Labrador |
2 |
⃝ |
Nouvelle-Écosse |
2 |
⃝ |
Saskatchewan |
2 |
⃝ |
Yukon / Territoires du Nord-Ouest |
2 |
Session en français
|
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Quota (11 personnes recrutées) |
⃝ |
Québec |
5 |
⃝ |
Manitoba |
2 |
⃝ |
Nouveau-Brunswick |
2 |
⃝ |
Ontario |
2 |
Q.2. Sexe
|
|
Quota (11/12 personnes recrutées) |
⃝ |
Femme |
Au moins 4 |
⃝ |
Homme |
Au moins 4 |
Q.3. Âge
|
|
Quota (11/12 personnes recrutées) |
⃝ |
18-44 |
Au moins 4 |
⃝ |
45 ans et plus |
Au moins 4 |
Bonjour, je m’appelle ___________ de [nom de la firme de recrutement], une société de recherche d'opinion publique et de marketing. Tout d’abord, laissez-moi vous assurer que nous n’essayions pas de vendre quoi que ce soit. Nous organisons un projet de recherche pour le compte du Gouvernement du Canada, qui n’est pas de nature politique.
Spécifiquement, le projet de recherche est pour Ressources naturelles Canada. Le but de la recherche est d'obtenir l'opinion des Canadiens sur l'utilisation des ressources forestières au Canada. Dans ce projet, une personne comme vous est choisie avec plusieurs autres pour donner son avis au cours d'une session de deux heures. La session se déroulera en ligne et les personnes invitées et participant à la discussion recevront un montant d’argent comme honoraires pour les remercier de leur temps.
Puis-je continuer?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
[For the French-language group recruited from Ontario, Manitoba, New Brunswick, Quebec: If prefers to continue in English, ask:] The discussion will be held entirely in French, and participants may be asked to review and discuss materials written only in French. Would you be comfortable with this?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
[Pour le groupe de langue anglaise recruté en Colombie-Britannique, au Yukon / Territoires du Nord-Ouest, en Saskatchewan, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador: Si préfère continuer en français, demandez:] La discussion se déroulera entièrement en anglais et nous demanderons aux participants de passer en revue du matériel en anglais seulement puis d'en discuter. Seriez-vous à l'aise avec cela?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
Votre participation à la recherche est volontaire et confidentielle. Tous les renseignements recueillis, utilisés et / ou divulgués seront utilisés à des fins de recherche uniquement et administrés conformément aux exigences de la Loi sur la confidentialité. Les noms complets des participants ne seront pas fournis au gouvernement. Votre décision de participer ou non n’affectera en rien les relations que vous pouvez avoir avec le Gouvernement du Canada.
Puis-je continuer?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
Je dois vous poser quelques questions pour voir si vous correspondez au profil du type de personnes que nous recherchons pour cette recherche. Cela prendra environ 5 minutes.
Note au recruteur : lorsque vous terminez un appel en raison du profil du répondant, dites : Merci de votre coopération. Nous avons déjà suffisamment de participants ayant un profil similaire au vôtre, nous ne pouvons malheureusement pas vous inviter à participer pour le moment.
1) Premièrement, êtes-vous, ou un membre de votre ménage ou de votre famille immédiate, est-il employé dans … ? (Lisez la liste)
|
Non |
Oui |
Si « Oui » à l’un de ces choix, remerciez et terminez l'entrevue |
Une firme de recherche marketing ou un cabinet de relations publiques |
( ) |
( ) |
|
Une agence de publicité, entreprise Web, ou de graphisme |
( ) |
( ) |
|
Un magazine ou un journal, Une station de radio ou de télévision |
( ) |
( ) |
|
Le gouvernement du Canada |
( ) |
( ) |
|
Le gouvernement provincial ou local responsable des forêts, de l’énergie ou du développement économique |
( ) |
( ) |
|
L’industrie forestière |
( ) |
( ) |
|
L’industrie de l’énergie |
( ) |
( ) |
|
Une organisation à but non lucratif ou un groupe de pression impliqués dans les questions forestières, énergétiques ou environnementales |
( ) |
( ) |
2) Nous aimerions parler à des personnes de différents groupes d'âge. Dans lequel des groupes d’âge suivants dois-je vous placer? (Lisez la liste)
Moins de 18 ans |
A |
Remerciez et terminez l'entrevue |
18 à 30 ans |
1 |
Vérifiez les quotas |
31 à 44 ans |
2 |
|
45 à 54 ans |
3 |
|
55 à 64 ans |
4 |
|
65 ans ou plus |
5 |
3) S'il vous plaît me dire le dernier niveau de scolarité que vous avez atteint. (Ne lisez pas la liste)
Études secondaire en partie / Diplôme d’études secondaires / CÉGEP |
1 |
Recrutez un mélange |
Certificat d’une école de métiers |
2 |
|
Études postsecondaires en partie / Diplôme d’études postsecondaires |
3 |
|
Diplôme d’études supérieures |
4 |
4) Dans quel type d’endroit habitez-vous? Est-ce dans… ? (Lisez la liste)
1 |
Une grande ville |
Recrutez un mélange |
2 |
Une banlieue à proximité d’une grande ville |
|
3 |
Une ville de petite ou moyenne taille qui n’est pas à proximité d’une grande ville |
|
4 |
Un village, un canton, une région rurale |
5) En vous incluant, combien de personnes de 18 ans et plus y a-t-il dans votre ménage? (Ne lisez pas la liste)
1 |
Une |
Posez Q.6a |
2 |
Deux ou plus |
Posez Q.6b |
6a) [Posez si « Une » à Q.5] Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux à votre revenu personnel annuel total avant impôts pour 2019? (Lisez la liste)
1 |
Moins de 20 000 $ |
Revenu faible |
2 |
De 20 000 $ à moins de 60 000 $ |
|
3 |
De 60 000 $ à moins de 100 000 $ |
Revenu élevé |
4 |
Plus de 100 000 $ |
|
5 |
REFUS/NE SAIT PAS |
Recrutez au maximum 1 |
6b) [Posez si “Deux ou plus” à Q.5] Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu annuel total avant impôts de l’ensemble des membres de votre ménage pour 2019? (Lisez la liste)
1 |
Moins de 20 000 $ |
Revenu faible |
2 |
De 20 000 $ à moins de 60 000 $ |
|
3 |
De 60 000 $ à moins de 100 000 $ |
|
4 |
De 100 000 $ à 150 000 $ |
Revenu élevé |
5 |
Plus de 150 000 $ |
|
6 |
REFUS/NE SAIT PAS |
Recrutez au maximum 1 |
7) Les participants aux groupes de discussion doivent partager leurs opinions et leurs réflexions. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise d’exprimer votre opinion devant d’autres personnes, en groupe? (Lisez la liste)
1 |
Très à l’aise |
|
2 |
Plutôt à l’aise |
|
3 |
Pas très à l’aise |
Remerciez et terminez l'entrevue |
8) Avez-vous déjà participé à une entrevue en profondeur ou à un groupe de discussion réunissant un petit groupe de personnes à qui on a demandé de discuter de différents sujets?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Passez à Q.10 |
9a) De quels sujets avez-vous déjà discuté?
__________________________________________________________________________
(Si relatif à la foresterie, aux ressources naturelles ou à l’environnement, remerciez et terminez l'entrevue)
9b) Et à quand remonte votre dernière participation à une entrevue ou à un groupe de discussion?
Il y a 6 mois ou moins |
1 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
OU il y a plus de 6 mois |
2 |
|
9c) Au cours des 5 dernières années, à combien d’entrevues en profondeur ou groupes de discussion avez-vous participé? Diriez-vous moins de 5 en tout ou diriez-vous 5 ou plus?
Moins de 5 |
1 |
|
5 ou plus |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
10) Pour ce groupe de discussion, vous devrez utiliser un ordinateur de bureau (desktop) ou un portable (laptop) pour vous connecter en ligne. Pour ce projet, vous ne pourrez pas utiliser de tablette ou de téléphone cellulaire.
Vous aurez besoin d’un accès Internet, préférablement haute vitesse et d’un endroit calme et isolé.
Vous aurez besoin d’une caméra Web (WebCam) soit intégrée à votre ordinateur ou d’une caméra Web (WebCam) autonome (posée sur votre ordinateur ou à proximité).
Pour la partie audio, nous vous ferons parvenir un numéro de téléphone sans frais à appeler. Il est préférable d’utiliser votre téléphone en main libre (avec les hauts parleurs) ou avec un casque d’écoute pour pouvoir naviguer sur votre ordinateur en même temps.
Serez-vous en mesure d’avoir accès à un ordinateur de bureau (desktop) ou un portable(laptop) pour participer à cette session?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez |
Serez-vous en mesure d’avoir accès à Internet pendant 2 heures pour participer à cette session?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez |
Y a-t-il d’autres raisons, comme un problème de vision ou d’ouïe qui rendraient difficile de voir à l’écran ou de comprendre les autres participants ou qui vous empêcheraient de pouvoir prendre part pleinement à ce groupe de discussion?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
|
Terminez si la personne donne une raison telle qu’un problème de la vue, de l'ouïe ou une difficulté à lire ou à écrire.
Permettez-moi de vous en dire un peu plus sur cette étude pour voir si vous souhaitez y participer.
11a) Il se peut que certaines personnes de Ressources naturelles Canada qui ont été impliquées dans ce projet observent la discussion. Cependant, elles ne prendront aucune part à la discussion et votre nom complet ne sera pas divulgué. Est-ce acceptable pour vous?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
11b) La session sera enregistrée sur vidéo. Ces enregistrements sont utilisés par la firme de recherche dans le but d’aider à analyser les résultats ainsi qu’à rédiger le rapport. Les enregistrements ne sont pas remis à Ressources naturelles Canada. Votre nom n’apparaîtra pas dans le rapport de recherche. Est-ce que cela est acceptable pour vous?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
Invitation
Merci. Nous aimerions vous inviter à participer à un groupe de discussion d’une durée de 2 heures. La session aura lieu [DATE] à [HEURE] EST. Après la discussion, vous recevrez la somme de 100$ en guise d’honoraires pour vous remercier de votre participation.
Pour ce groupe de discussion, nous utiliserons le logiciel de discussion en ligne de la compagnie itracks (prononcer eye-tracks). Avant le groupe de discussion, un technicien de itracks vous contactera par téléphone pour s’assurer que vous êtes à l’aise avec la procédure d’accès à notre étude en ligne et vérifier que vous pouvez vous connecter correctement. Cette vérification prendra 5 minutes.
La personne qui animera la discussion sera Anita Pollak/Nadia Papineau-Couture de Sage Research, une compagnie de recherche sur l’opinion publique.
Comme je vous l’ai mentionné plus tôt, cette étude est réalisée pour le compte de Ressources naturelles Canada
Soyez assurés que votre nom ne sera en aucun cas divulgué à Ressources naturelles Canada et que votre décision d’y participer ou non n’aura pas d’incidence sur votre relation avec le Gouvernement du Canada.
Désirez-vous participer à cette étude?
Oui |
1 |
|
Non |
2 |
Remerciez et terminez l'entrevue |
Prise de rendez-vous pour la rencontre avec le technicien
Contraintes de planification: La vérification avec le technicien doit avoir lieu au moins 4 jours après la dernière entrevue de recrutement.
Nous vous ferons parvenir un courriel contenant la marche à suivre pour vous connecter à notre discussion en ligne.
Nous n’invitons qu’un nombre limité de personnes à participer à cette étude et l’absence, ne serait que d’un seul participant, peut compromettre le succès du projet. C’est pourquoi votre présence est importante et nous vous demandons de faire votre possible pour y participer.
Au cas où vous ne pourriez pas participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible pour que nous puissions vous remplacer.
Vous pouvez nous envoyer un courriel ou nous contacter par téléphone [insérer le numéro de téléphone de l’entreprise qui recrute] et demandez à parler à [insérer le nom de la personne qui a recruté].
Nous vous demandons de vous connecter à la discussion en ligne au moins 10 minutes avant le début de la rencontre. La discussion commence exactement à [HEURE]
Les personnes qui se présenteront en retard pour participer à la session ne pourront pas recevoir d’ honoraires.
Merci d’avoir accepté de participer à cette étude! Quelqu'un de notre bureau vous rappellera pour confirmer votre participation. Pourrais-je avoir vos coordonnées où nous pourrons vous joindre le soir et pendant la journée?
Nom:_________________________________________________________________________
Téléphone soir :_______________________ Téléphone pendant la journée :___________
Adresse électronique :____________________________________________________
Merci beaucoup!
Recruté(e) par :________________________________________________________________
Confirmé(e) par:_______________________________________________________________
Note au recruteur : Si un participant demande à valider qu’il s’agit bien d’un projet de recherche légitime, veuillez le référer à la personne suivante à Ressources naturelles Canada : [insérer les informations de contact]
1) Présentation (15 minutes)
a) Présentez-vous : Nadia Papineau-Couture de Sage Research, une société d’études de marché indépendante. Nous effectuons cette étude pour le compte du gouvernement du Canada, et plus précisément pour Ressources naturelles Canada.
Cette étude a pour but d’obtenir l’avis des Canadiens sur l’utilisation des ressources forestières au Canada.
Nous parlons à la population en général et nous ne nous attendons pas du tout à ce que vous soyez des experts en industrie forestière. Toutefois, comme l’industrie forestière est un des secteurs de l’économie canadienne, j’aimerais connaître vos perceptions et opinions concernant cette industrie.
Je vais commencer la discussion en vous demandant votre idée générale au sujet de l’industrie forestière, puis nous discuterons ensuite de certains aspects plus spécifiques.
Nous ne parlerons qu’à très peu de gens dans le cadre de cette étude. Les résultats qui en découleront serviront à nous aider à concevoir un sondage visant à mieux comprendre les points de vue des Canadiens sur l’industrie forestière. Cette recherche nous aidera donc à déterminer la nature des questions qui devront être posées dans ce sondage.
b) Passer en revue la procédure de discussion de groupe :
c) Avez-vous des questions?
d) Les participants se présentent : prénom seulement, dans quelle province ou quel territoire résidez-vous?
2) L’industrie forestière canadienne (15 minutes)
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à l’industrie forestière canadienne? Que pensez-vous du rôle et de l’importance de l’industrie forestière au Canada?
Sonder: Importance en termes de nombre d’emplois
Importance pour les collectivités rurales
Importance pour les communautés autochtones
3) Les pratiques forestières durables (15 minutes)
Un des aspects qui caractérise l’industrie forestière concerne ses pratiques forestières durables. L’objectif des pratiques forestières durables consiste à s’assurer de préserver les forêts canadiennes et à les maintenir en santé tout en contribuant en même temps à l’économie.
Le Canada conserve et protège ses forêts par des lois et des pratiques de gestion forestière durable basées sur la science. Globalement, avez-vous une idée de l’efficacité des pratiques forestières durables du Canada par rapport à celles d’autres pays?
Sonder: Pensez-vous que le Canada est un leader en matière de pratiques forestières durables, ou pas vraiment? Ou est-ce que vous n’êtes pas certains?
Voici quelques renseignements sur les pratiques forestières durables au Canada. Le Canada exploite moins de 1 % de ses forêts chaque année, et, en raison des exigences en matière de gestion forestière, on y plante plus de 500 millions de semis d’arbres chaque année. Est-ce que cette information vous surprend? Si oui, en quoi?
Voici quelques informations supplémentaires. Il y a plusieurs organismes tiers indépendants qui certifient si certaines forêts spécifiques sont gérées de façon durable ou non. Il s’avère que le Canada compte la plus grande superficie de forêts certifiées par des tiers dans le monde, c’est-à-dire la plus grande superficie de forêts gérées de façon durable dans le monde. Comment réagissez-vous à cela?
4) « La bioéconomie forestière » (7 minutes)
Le terme, et je cite : « bioéconomie forestière » fin de la citation : La Bioéconomie forestière. Ce terme est parfois employé par certaines personnes dans l’industrie forestière. Mais on l’entend très peu ailleurs, et je serais curieuse de savoir si certains d’entre vous ont déjà entendu ou vu ce terme bien précis, soit le terme « bioéconomie forestière ».
Si Oui : Dans quel contexte l’avez-vous vu ou entendu?
5) Présentation de l’information sur la bioéconomie forestière (8 minutes)
Je vais maintenant vous donner certaines informations au sujet de ce qu’est la bioéconomie forestière; puis après, je vais vous poser des questions sur ce que vous pensez de son rôle potentiel et de son éventuelle importance au Canada. Comme l’information est plutôt détaillée, je vais vous la présenter à l’écran et aussi vous la lire à haute voix. Après cela, je la retirerai de l’écran et nous en discuterons. Je vais vous demander ce qu’il y a de bien, selon vous, au sujet de la bioéconomie forestière, ce qui vous préoccupe – si c’est le cas – et ce que vous aimeriez savoir de plus à son sujet.
Présentation des trois tableaux blancs (définition; sources; utilisation de la biomasse forestière)
6) Questions au sujet de la bioéconomie forestière (35 minutes)
a) Je vous ai donné une description de ce qu’est la bioéconomie forestière, une description des diverses sources de biomasse forestière qu’on peut utiliser en bioéconomie forestière ainsi que plusieurs exemples de choses que l’on peut produire en utilisant la biomasse forestière. Je veux vous demander ce que vous pensez qui est bon dans la bioéconomie forestière et ce qui vous préoccupe, si c’est le cas?
Pour commencer, selon vous, qu’est-ce qui est bon au sujet de la bioéconomie forestière et dans l’utilisation de la biomasse forestière pour fabriquer des produits et pour produire différents types de biocarburants?
Sonder: Pensez-vous que l’utilisation de la bioénergie pourrait aider à réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre? Si oui dans quels secteurs pensez-vous qu’elle pourrait avoir le plus d’impact pour réduire les émissions de gaz à effet de serre?
b) Si c’est le cas, quelles sont vos préoccupations, au sujet de la bioéconomie forestière et de l’utilisation de la biomasse forestière dans la fabrication de produits et de divers types de biocarburants?
c) Globalement, qu’est-ce que vous voulez qui se passe pour assurer que la bioéconomie forestière apporte une contribution positive importante au Canada, maintenant et dans l’avenir?
Sonder : Pensez-vous que les gouvernements au Canada devraient investir pour encourager un plus grand développement de la bioéconomie forestière?
Pensez-vous que c’est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d’être un leader mondial?
Si c’est le cas, qu’est-ce que vous aimeriez savoir de plus sur l’utilisation de la biomasse forestière ou sur la bioénergie pour vous sentir à l’aise d’appuyer ce genre d’utilisation des ressources forestières?
7) La demande des consommateurs (15 minutes)
Comme consommateur, certains types de produits que vous achetez à l’heure actuelle pourraient potentiellement être fabriqués à partir de biomasse provenant de sources durables. En tant que consommateur, comment réagiriez-vous face à des produits fabriqués à partir de biomasse provenant de sources durables, comme alternative, par exemple aux plastiques traditionnels ou à d’autres matériaux fabriqués en utilisant des ressources non renouvelables?
Sonder : Pensez-vous que vous feriez un effort pour rechercher ce genre de produits, ou probablement pas vraiment?
Seriez-vous prêt à payer un peu plus, ou pas vraiment?
Que voudriez-vous voir sur les emballages pour vous assurer que ces produits sont fabriqués à partir de matériaux durables et selon des pratiques durables?
[Si le temps le permet] Que pourraient faire les fabricants pour aider à mieux faire connaître la biomasse et les produits bioénergétiques qu’ils produisent?
8) Conclusion (10 minutes)
Pour conclure, qu’est-ce qui constitue l’aspect le plus important de la bioéconomie forestière pour vous, personnellement?
Tableaux blancs sur la bioéconomie forestière
Tableau blanc no 1
Dans une bioéconomie, on utilise des ressources biologiques renouvelables pour fabriquer des produits ayant une meilleure performance environnementale qui peuvent remplacer des produits non renouvelables.
Il en résulte une réduction des déchets et de la pollution.
Dans la bioéconomie forestière, on utilise la biomasse forestière pour fabriquer des produits du bois à valeur ajoutée, des produits biochimiques et des biocarburants.
Tableau blanc no 2
En quoi consistent les matériaux de la « biomasse » qui sont utilisés pour fabriquer des produits dans la bioéconomie forestière? D’où proviennent ces matériaux?
La biomasse forestière est une matière organique renouvelable qui inclut toutes les parties de l’arbre pas seulement la partie principale de l’arbre (le tronc) mais aussi l’écorce, les branches, les aiguilles ou les feuilles, et même les racines.
Les sources de biomasse que l’on utilise dans la bioéconomie forestière provient entre autres :
Tableau blanc no 3
Dans la bioéconomie forestière, la fibre de bois peut être utilisée de nombreuses façons.
En voici quelques exemples :