Préparé à l'intention de Ressources naturelles Canada
Pour de plus amples renseignements au sujet de ce rapport, veuillez communiquer avec RNCan à : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca.
Ce rapport de recherche présente les résultats d'un sondage en ligne mené par Les Associés de recherche Ekos inc. pour le compte de Ressources naturelles Canada. La recherche comprenait un coup de sonde en ligne à l'endroit de 3 449 Canadiens et Canadiennes. Le sondage a été effectué dans les deux langues officielles partout au Canada. Les données du sondage ont été recueillies du 16 juillet au 3 août 2021.
This publication is also available in English under the title: Canadians' Awareness, Knowledge and Attitudes Related to Zero Emission Vehicles (ZEVs).
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Publications connexes (numéro d'enregistrement : ROP 021-21)
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2021
À ce jour, le gouvernement du Canada a investi plus d'un milliard de dollars pour soutenir les VEZ, a pris des engagements à long terme pour accélérer l'adoption des VEZ et s'est engagé à atteindre un objectif obligatoire de 100 % dans la vente de véhicules légers d'ici 2035.
Preuve de l'engagement du gouvernement à l'atteinte de ces objectifs, le plan climatique renforcé de décembre 2020 a confirmé de nouveaux investissements de 287 millions de dollars pour des remises à l'achat d'un VEZ (total de 587 millions de dollars à ce jour) et de 150 millions de dollars pour des infrastructures de recharge (total de 460 millions de dollars à ce jour), ainsi qu'un engagement à « travailler avec des partenaires au cours de l'année à venir sur des options politiques du côté de l'offre ».
Pour que le gouvernement atteigne ses objectifs en matière de VEZ, tous les intervenants considèrent comme essentielles la sensibilisation, la connaissance et la confiance du public par rapport aux technologies des VEZ.
Bien que divers partis du Canada aient mené des sondages sporadiques auprès des consommateurs au cours de la dernière décennie afin de mesurer ces facteurs chez le grand public canadien, ces études n'étaient pas conçues comme des sondages de référence répétés de façon constante au fil du temps. Ainsi, la comparaison des points de vue des consommateurs sur les VEZ, qui changent rapidement d'une année à l'autre, ne peut être faite avec rigueur scientifique.
Par conséquent, RNCan a confié aux Associés de recherche Ekos le mandat d'effectuer un sondage de référence afin d'examiner le niveau de sensibilisation, les connaissances et la confiance des Canadiens par rapport aux VEZ. Ce sondage se tiendra annuellement ou semestriellement et fournira des indicateurs de rendement clés sur le succès des efforts visant à accroître rapidement la confiance des consommateurs envers les VEZ et l'achat de VEZ.
La recherche comprenait un coup de sonde en ligne à l'endroit de 3 449 Canadiens et Canadiennes. Le sondage a été effectué dans les deux langues officielles partout au Canada. Les données du sondage ont été recueillies du 16 juillet au 3 août 2021.
L'annexe A contient une description détaillée de la méthodologie utilisée dans cette étude.
L'annexe B présente le questionnaire complet.
Les résultats du sondage révèlent que les Canadiens ont des opinions mitigées en ce qui concerne les véhicules électriques et qu'ils manquent de connaissances générales sur ces véhicules. Les Canadiens croient fermement que les VEZ sont avantageux pour l'environnement, mais ils ont aussi l'impression qu'ils sont coûteux et difficiles à recharger. Aussi, les Canadiens possèdent peu d'expérience avec les VEZ et comprennent peu de nombreux enjeux importants associés à ces véhicules, comme la sécurité, la recharge, le rendement, les coûts d'entretien et la valeur de revente, ce qui suggère qu'il s'agit de domaines où des initiatives de sensibilisation et d'éducation sont requises.
Les résultats suivants indiquent que, bien que les Canadiens s'intéressent aux VEZ, des efforts de communication accrus seront nécessaires pour surmonter certaines des inquiétudes au sujet de ces véhicules (p. ex., recharge, fiabilité, coûts d'utilisation et d'entretien) et le manque général de connaissances et d'exposition du public canadien à ces véhicules.
Les principales constatations de cette étude sont exposées ci-dessous. Le reste du rapport décrit plus en détail les résultats du sondage.
Les répondants devaient d'abord indiquer s'ils prévoient d'acheter ou de louer un véhicule neuf ou d'occasion au cours des dix prochaines années. Les résultats révèlent que les deux tiers des Canadiens (68 %) prévoient de le faire. Lorsqu'interrogés sur le moment où ils prévoient d'acheter un véhicule, la plupart des répondants disent vouloir le faire d'ici deux à cinq ans (39 %) ou d'ici les deux prochaines années (35 %).
Les Canadiens devaient également indiquer le nombre de véhicules qu'ils possèdent actuellement à la maison. Une majorité relative (42 %) indique avoir un véhicule, tandis qu'une proportion appréciable (35 %) dit en avoir deux.
Les répondants qui disaient avoir un véhicule à la maison devaient préciser s'ils louent ou possèdent actuellement un véhicule électrique. Les résultats révèlent que seulement 5 % des Canadiens affirment posséder ou louer un véhicule qui fonctionne à l'électricité, et que la grande majorité (95 %) n'en possède pas et n'en loue pas.
Les personnes qui ne possèdent pas ou ne louent pas un véhicule électrique devaient indiquer si elles ont envisagé d'acheter ou de louer un véhicule électrique pour leur ménage. Les résultats sont divisés à peu près uniformément, une légère majorité (51 %) indiquant avoir envisagé l'achat d'un véhicule électrique et 43 % affirmant le contraire.
Les résultats révèlent également que 51 % des personnes ayant envisagé l'achat ou la location d'un véhicule électrique disent n'avoir pris aucune mesure réelle pour le faire. Un répondant sur trois (33 %) dit avoir commencé à recueillir des renseignements et à poser des questions, mais n'a pas encore considéré sérieusement l'achat d'un véhicule électrique. Seul un répondant sur sept (14 %) affirme avoir magasiné pour un véhicule électrique.
Les répondants devaient aussi indiquer s'ils ont déjà conduit un VEZ. Les résultats révèlent que la plupart des Canadiens (66 %) n'ont aucune expérience directe avec ce type de véhicule.
Ceux qui n'ont pas d'expérience avec un VEZ devaient indiquer la mesure dans laquelle ils aimeraient faire un essai routier avec un véhicule à émission zéro. La plupart disent qu'ils seraient très intéressés (39 %) ou assez intéressés (29 %), alors que 16 % déclarent qu'ils seraient peu intéressés et 15 % ne seraient pas du tout intéressés.
Les résultats révèlent que les Canadiens connaissent peu les spécificités des véhicules électriques ou à émission zéro. Les répondants connaissent mieux les conséquences environnementales des VEZ (62 % d'entre eux estiment les connaître assez bien ou très bien). Cependant, moins de la moitié disent connaître la possibilité de recharger la batterie (« faire le plein ») à la maison (49 %), la distance qu'un VEZ peut franchir avec une batterie entièrement chargée (46 %), le prix d'achat des VEZ (45 %), ou le processus visant à “ faire le plein » lorsqu'un véhicule fonctionne à l'électricité (43 %). Seule une personne sur trois affirme bien connaître le temps requis pour recharger la batterie ou la disponibilité de renseignements sur les VEZ pour les consommateurs. Un moins grand nombre de répondants déclarent bien connaître la garantie, la valeur de revente, la capacité de remorquage ou les coûts des assurances des VEZ.
Certaines questions traitaient aussi des attitudes à l'égard des VEZ. Les résultats révèlent des points de vue mitigés par rapport aux véhicules électriques et, appuyant les résultats antérieurs, un manque général de connaissances sur ces véhicules (de 14 à 52 % des Canadiens ne pouvaient pas répondre aux questions posées).
Une nette majorité de Canadiens (63 %) croient que les véhicules à émission zéro sont trop chers (et seulement 7 % ne sont pas d'accord avec cette idée). Toutefois, les Canadiens croient fermement que les VEZ sont meilleurs pour l'environnement que les autres types de véhicules : six répondants sur dix conviennent que les véhicules à émission zéro contribuent de façon significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques par rapport aux véhicules à moteur à essence ou à diesel (61 %) et que les véhicules à émission zéro sont moins dommageables pour l'environnement que les véhicules à essence ou à diesel (58 %).
En même temps, des inquiétudes sont soulevées au sujet de la recharge des VEZ. Plus de la moitié des Canadiens (53 %) sont d'accord pour dire qu'il y a trop peu de bornes de recharge accessibles au public, s'il y en a, dans les endroits où ils conduisent. Moins de la moitié convient qu'il est possible de recharger un véhicule à émission zéro à la maison (47 %), et une moindre proportion s'entend pour dire qu'il est possible de recharger un véhicule à émission zéro au travail (18 %). De plus, quatre répondants sur dix soulèvent des inquiétudes par rapport à la possibilité que les véhicules à émission zéro ne puissent pas se rendre assez loin avec une recharge complète (44 %), et que le chargement d'un véhicule à émission zéro à la maison augmente considérablement la facture d'électricité mensuelle (42 %).
La plupart des Canadiens ne peuvent même pas répondre à plusieurs des autres questions. La moitié des répondants ne savent pas si les coûts de réparation et d'entretien d'un véhicule à émission zéro sont inférieurs à ceux d'un véhicule à essence ou à diesel (46 % déclarent ne pas savoir), ou si les véhicules à émission zéro ont la même capacité de remorquage que les véhicules conventionnels (52 %). Une proportion semblable n'est pas en mesure de fournir de réponse lorsqu'interrogée si les véhicules électriques à pile à combustible hydrogène sont plus dangereux que les autres types de véhicules (50 %), ou si les véhicules à émission zéro ont une faible valeur de revente (52 %).
Les résultats révèlent aussi que de nombreux Canadiens n'achèteraient un véhicule à émission zéro que si le prix était semblable à celui d'un véhicule conventionnel (47 %). Environ une personne sur quatre (23 %) accepterait de payer plus cher pour un véhicule à émission zéro que pour un véhicule conventionnel équivalent, et environ un répondant sur dix affirme qu'il n'achèterait un véhicule à émission zéro que si le prix était inférieur à celui d'un véhicule conventionnel équivalent.
Les répondants devaient aussi indiquer la mesure dans laquelle une gamme de facteurs les rendraient plus susceptibles d'envisager l'achat ou la location d'un véhicule à émission zéro. La fiabilité éprouvée dans le climat canadien (79 % répondant « très susceptibles ») et l'accès à une borne de recharge à la maison (77 %) sont considérés comme les facteurs les plus importants pour encourager les Canadiens à envisager l'achat ou la location d'un VEZ. Une autonomie égale ou supérieure à celle d'un véhicule à essence ou à diesel (77 %), la garantie d'un fonctionnement de dix ans de la batterie (77 %) ainsi que les remises et incitatifs (74 %) pour couvrir la différence de prix entre les véhicules à émission zéro et les véhicules à essence ou à diesel sont également perçus comme efficaces pour encourager les Canadiens à envisager l'achat ou la location d'un VEZ.
Les résultats donnent à penser que les Canadiens connaissent peu les remises gouvernementales pour les VEZ. Lorsqu'on leur demande s'ils ont vu, lu ou entendu parler des remises du gouvernement du Canada pour encourager les Canadiens à acheter des véhicules à émission zéro, la majorité (53 %) dit ne pas en avoir entendu parler. Parmi les répondants qui affirment connaître ces remises du gouvernement du Canada, la plupart (64 %) ne savent pas comment présenter une demande pour en obtenir une.
Toutefois, malgré une connaissance limitée de ces remises, une nette majorité de Canadiens (69 %) appuie le fait que le gouvernement du Canada offre des incitatifs pour encourager les Canadiens à acheter des véhicules à émission zéro, tandis que seulement 18 % s'opposent à ces incitatifs et 11 % sont neutres.
La valeur du contrat du projet de sondage d'opinion publique est de 69 938,98 dollars (TVH incluse).
Pour de plus amples renseignements au sujet de ce rapport, veuillez communiquer avec RNCan à : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca.
La présente certification s'appliquera au rapport définitif envoyé au chargé de projet.
À titre de cadre supérieur des Associés de recherche Ekos Inc., j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique.
En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par : Derek Jansen (Vice-président)