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Sondage sur les perceptions du public à l’égard de la bioéconomie forestière

Rapport final

Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat : 23483-220957/001/CY

Valeur du contrat : 79 890,89 $ (TVH incluse)

Date d’attribution des services : 2021-12-31

Date de livraison des services : 2022-03-31

Numéro d’enregistrement : ROP 087-21

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada à l’adresse : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca

This report is also available in English.

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Sondage sur les perceptions du public à l’égard de la bioéconomie forestière

Rapport final

Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada par Environics Research

Mars 2022

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Ressources naturelles Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada à l’adresse : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, 2022.

Nde catalogue : Fo4-191/2022F-PDF

ISBN 978-0-660-44271-6

This publication is also available in English under the title Forest Bioeconomy Public Perceptions Survey.


Table des matières

Résumé du rapport. i

A.    Contexte et objectifs. i

B.    Méthodologie. i

C.    Valeur du contrat i

D.    Principales constatations. ii

E.    Énoncé de neutralité politique et coordonnées. iv

À propos de ce rapport. 5

Constatations détaillées. 6

A.    Connaissances et perceptions générales. 7

B.    L’industrie forestière canadienne. 10

C.    La performance du gouvernement fédéral relativement aux enjeux forestiers. 12

D.    Les forêts. 14

E.    La bioéconomie forestière. 19

F.    Le rôle du gouvernement du Canada. 27

Annexe A : Méthodologie. 29

Annexe B : Questionnaire du sondage. 33

 


Résumé du rapport

A.    Contexte et objectifs

Au cours des dernières années, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont commencé à porter un intérêt majeur au développement d’une bioéconomie concurrentielle. La bioéconomie forestière, en particulier, présente une occasion pour l’industrie forestière de diversifier ses produits et d’accéder à de nouveaux marchés, en plus de jouer un rôle essentiel dans la transition vers un avenir à faible émission de gaz à effet de serre. Toutefois, peu d’études ont été menées sur les perceptions du public à l’égard de la bioéconomie au Canada.

Ressources naturelles Canada a demandé à Environics Research de mener une étude quantitative visant à évaluer la sensibilisation, les connaissances et les perceptions de la population à l’égard de la bioéconomie forestière.

Cette étude avait pour objectif d’évaluer :

·       les perceptions à l’égard de l’industrie forestière Canadienne, des certifications tierce partie, du développement durable, de la bioéconomie, de la bioéconomie forestière et du rôle que le gouvernement du Canada devrait jouer relativement à la bioéconomie forestière;

·       les connaissances en matière de bioéconomie forestière et les aspects de ce domaine qui interpellent la population canadienne;

·       les perceptions, les connaissances et l’intérêt potentiel en matière de bioproduits forestiers.

B.     Méthodologie

Environics Research a mené, du 7 au 25 février 2022, un sondage en ligne auprès de 3 059 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Des quotas ont été établis selon l’âge, le genre et la région, et les données définitives ont été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles. Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne à participation volontaire. Puisqu’un échantillon provenant d’un panel en ligne ne constitue pas un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée. Les sondages en ligne peuvent néanmoins être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

De plus amples renseignements quant à la méthodologie utilisée pour ce sondage se trouvent à l’annexe A du présent rapport.

C.     Valeur du contrat

La valeur de ce contrat s’élève à 79 890,89 $ (TVH incluse).


 

D.    Principales constatations

Connaissances et perceptions générales

·       Seuls 2 % des répondants se sentent très bien informés au sujet de la bioéconomie forestière ou de la bioéconomie canadienne. De plus, seulement de 3 à 5 % des Canadiens se disent très bien informés des sujets connexes, comme les secteurs des ressources naturelles du Canada, l’industrie forestière canadienne, l’innovation dans l’industrie, la contribution du gouvernement fédéral à la recherche et au développement dans les secteurs des ressources naturelles du Canada ou la gestion durable des forêts.

·       Parmi les personnes qui ont indiqué se sentir plutôt ou très bien informées de la bioéconomie ou de la bioéconomie forestière (27 % de tous les répondants), 65 % disent avoir entendu parler de ces sujets dans l’actualité, une source beaucoup plus répandue que les amis et la famille (sélectionnés par 25 %), les réseaux sociaux (24 %), les sites Web du gouvernement du Canada (16 %) ou du gouvernement provincial (15 %), le travail (16 %) ou l’école (14 %).

L’industrie forestière canadienne

·       Près de la moitié (47 %) des répondants ont globalement une opinion positive de l’industrie forestière canadienne (lui accordant une note d’au moins 7 sur 10), tandis qu’un peu plus du quart (28 %) des Canadiens affichent une opinion modérée (note de 5 ou 6). Un petit nombre de répondants (10 %) perçoivent négativement l’industrie (note de 1 à 4). Enfin, 14 % des gens se disent incertains de la façon dont ils perçoivent l’industrie forestière canadienne.

·       Un peu moins de quatre personnes sur dix (37 %) sont fortement d’avis que l’industrie génère des produits de haute qualité, comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers, 25 % des répondants s’entendent fortement pour dire qu’elle procure des avantages économiques aux communautés rurales et dépendantes de la forêt, tandis que 25 % sont fortement d’accord pour dire qu’elle fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne.

La performance du gouvernement fédéral relativement aux enjeux forestiers

·       Trois personnes sur dix (30 %) estiment que le gouvernement fédéral fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte l’environnement. Environ un répondant sur quatre (27 %) croit que le gouvernement fédéral fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales dépendantes de la forêt, et 25 % estiment que le gouvernement fédéral fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés autochtones. Une personne sur trois (34 %) est d’avis que le gouvernement fédéral réussit à promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne.

Les forêts

·       Les répondants ont été invités à inscrire le premier mot ou la première expression qui leur vient à l’esprit lorsqu’ils pensent à la gestion des forêts du Canada; les thèmes positifs les plus souvent mentionnés étaient liés à une surveillance efficace (13 % des répondants ont mentionné des aspects tels que l’équilibre, le contrôle et la protection) ou à la gestion économique (12 % des gens ont parlé d’innovation, de croissance, d’abondance et d’efficacité). Les thèmes négatifs étaient liés aux répercussions sur l’environnement (14 % des gens ont mentionné la coupe à blanc, la déforestation et les conséquences sur le climat) ou la surveillance inefficace (10 % des gens ont parlé d’une gestion faible ou désorganisée).

·       Environ trois répondants sur dix (31 %) sont fortement convaincus que les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne et aux communautés locales. En outre, 24 % estiment que les forêts procurent des avantages sociaux et environnementaux aux communautés autochtones, et 23 % sont d’avis qu’une certification indépendante des forêts du Canada est importante pour garantir qu’elles sont gérées de façon durable.

La bioéconomie forestière est écologique.

·       Environ quatre personnes sur dix (41 %) ont été en mesure de nommer au moins un produit fabriqué à partir de la biomasse forestière ou d’autres produits d’origine naturelle provenant de la forêt ou qui contient de tels produits. Le papier, les mouchoirs, les emballages et les produits de papeterie ont été les plus souvent mentionnés (20 %), suivis par les produits du bois pour la construction (15 %), les biocombustibles (9 %), les aliments et la vaisselle (9 %) ainsi que le mobilier et les revêtements de sol (8 %).

·       Lorsque les répondants ont été invités à indiquer leur niveau d’accord avec une série d’énoncés sur les possibles répercussions socioéconomiques et environnementales des produits forestiers, 38 % des gens étaient fortement d’avis qu’il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique et 32 % se sont entendus pour dire que ces produits peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie. Environ un répondant sur quatre était fortement d’accord pour dire que de tels produits offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes des forêts (26 %), qu’ils ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (26 %) et qu’il vaut la peine de payer plus cher pour se les procurer (23 %). Environ une personne sur cinq est fortement d’avis que les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones (22 %) et qu’ils durent aussi longtemps que les autres produits (21 %).

·       Trois répondants sur quatre (75 %) jugent très ou plutôt probable qu’ils choisissent des bioproduits forestiers lorsque cette option leur sera offerte, principalement en raison des avantages du point de vue de l’environnement ou parce qu’il s’agit de la chose à faire.

·       Plusieurs répondants perçoivent le potentiel de la bioéconomie forestière : 83 % d’entre eux sont fortement ou plutôt d’accord pour dire que le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file dans ce domaine, 78 % sont d’avis que la bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques et 69 % s’entendent pour dire que la bioéconomie forestière est écologique.


 

Le rôle du gouvernement du Canada

·       Environ un répondant sur cinq (19 %) estime que l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière devraient constituer une priorité absolue pour le gouvernement du Canada, tandis que 60 % des gens jugent cela important, mais non prioritaire.

·       Les répondants ont aussi été questionnés sur le rôle que le gouvernement du Canada devrait jouer dans des secteurs liés à la bioéconomie forestière. Les gens sont plus favorables à l’idée que le gouvernement du Canada joue un rôle de premier plan pour ce qui est de s’assurer que les forêts soient gérées de manière à protéger la biodiversité (51 %) et de travailler avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les forêts soient gérées de façon à assurer un approvisionnement en bois durable (45 %). Environ une personne sur trois (35 %) croit que le gouvernement du Canada devrait jouer un rôle de premier plan pour ce qui est d’investir dans la bioéconomie forestière, d’appuyer son développement par l’industrie forestière (35 %) et d’informer les Canadiens à ce sujet (31 %).

E.     Énoncé de neutralité politique et coordonnées

Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieur d’Environics, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.

Tony Coulson

Vice-président du groupe, Affaires générales et publiques

Environics Research

tony.coulson@environics.ca

613 699-6882

Nom du fournisseur : Environics Research

Numéro de contrat de TPSGC : 23483-220957/001/CY

Date du contrat initial : 2021-12-31

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec le ministère à l’adresse : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca


À propos de ce rapport

Le présent rapport présente tout d’abord un résumé analytique exposant les principales constatations et conclusions, suivi d’une analyse détaillée des résultats. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions du sondage, en fonction de segments tels que la région, l’âge et le genre.

Les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Il est possible que leur somme ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de l’arrondissement. La taille de l’échantillon correspond à l’échantillon total, soit n = 3 059, à moins d’avis contraire.


 

Constatations détaillées

Voici les résultats d’un sondage en ligne mené auprès de 3 059 Canadiens adultes.

Tous les résultats ont été analysés en fonction des variables suivantes :

·       Région : Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec et provinces de l’Atlantique[1].

·       Type de communauté rapporté : Région métropolitaine/grande agglomération urbaine (population de 100 000 habitants ou plus); agglomération moyenne (de 30 000 à 99 999 habitants); petite agglomération (de 1 000 à 29 999 habitants); communauté rurale ou éloignée non autochtone (moins de 1 000 habitants).

·       Genre (hommes et femmes)[2].

·       Âge (de 18 à 34 ans, de 35 à 54 ans, 55 ans et plus).

·       Revenu annuel du ménage (moins de 40 000 $, de 40 000 $ à moins de 80 000 $, de 80 000 $ à moins de 100 000 $, de 100 000 $ à moins de 150 000 $, 150 000 $ et plus).

·       Niveau de scolarité (diplôme d’études secondaires ou moins, apprentissage enregistré ou un autre certificat ou diplôme d’une école de métiers, diplôme d’études collégiales/études universitaires en partie, baccalauréat, diplôme d’études supérieures)[3].

·       Situation d’emploi; travailleur à temps plein/travailleur autonome; travailleur à temps partiel; personne sans emploi ou; recherche d’emploi; personne au foyer; étudiant; retraité;.

·       Identification autochtone (oui ou non).

·       Connaissance de l’industrie et de la bioéconomie forestière (un indice cumulatif [de 0 à 7] basé sur les réponses aux questions concernant le sentiment d’être ou non bien informé au sujet de la bioéconomie canadienne, de la contribution du gouvernement fédéral à la recherche, au développement et à l’innovation dans les secteurs des ressources naturelles du Canada, des secteurs des ressources naturelles du Canada, de l’industrie forestière canadienne, de la mesure dans laquelle les forêts du Canada sont gérées de façon durable, de l’innovation dans l’industrie forestière canadienne et de la bioéconomie forestière).

·       Perceptions globales de l’industrie (opinion négative, modérée, positive, très positive).

Dans cette section du rapport, les résultats obtenus à chaque question sont présentés de façon globale, et une attention particulière est portée aux constatations les plus significatives en fonction de la région, des caractéristiques sociodémographiques et d’autres sous-groupes (c’est-à-dire les variables décrites ci-dessus). Lorsque de telles différences sont relevées, l’écart entre les sous-groupes mentionnés est habituellement d’au moins 10 points de pourcentage.

L’annexe A du présent rapport comprend des renseignements détaillés sur l’échantillon et les caractéristiques des répondants, tandis que l’annexe B comprend le questionnaire du sondage.

A.    Connaissances et perceptions générales

Niveau de connaissances

Seuls 2 % des répondants se sentent très bien informés au sujet de la bioéconomie forestière ou de la bioéconomie canadienne. De plus, seulement de 3 à 5 % des Canadiens se disent très bien informés des sujets connexes, comme les secteurs des ressources naturelles du Canada, l’industrie forestière canadienne, l’innovation dans l’industrie, la contribution du gouvernement fédéral à la recherche et au développement ou la gestion durable des forêts.

Les répondants devaient indiquer dans quelle mesure ils se sentent bien informés au sujet des secteurs des ressources naturelles et de l’industrie forestière au Canada, de la gestion des forêts, de l’innovation dans l’industrie forestière canadienne, de la bioéconomie forestière, de la bioéconomie en général et de la contribution du gouvernement fédéral à la recherche et au développement dans les secteurs des ressources naturelles. Pour l’ensemble des sujets, de 2 à 5 % des répondants estiment être très bien informés, tandis que de 19 % à 34 % se disent plutôt bien informés.

Niveau rapporté de connaissances de certains sujets liés aux ressources naturelles

Sujets

Très bien informés

Plutôt bien informés

Pas très bien informés

Pas du tout informés

Les secteurs des ressources naturelles du Canada

5 %

34 %

45 %

16 %

L’industrie f canadienne

4 %

31 %

47 %

19 %

La mesure dans laquelle les forêts du Canada sont gérées de façon durable

3 %

31 %

46 %

19 %

L’innovation dans l’industrie forestière canadienne

3 %

21 %

50 %

26 %

La bioéconomie forestière

2 %

19 %

47 %

31 %

La bioéconomie canadienne

2 %

20 %

49 %

29 %

La contribution du gouvernement fédéral à la recherche, au développement et à l’innovation dans les secteurs des ressources naturelles du Canada

3 %

24 %

49 %

25 %

Q5         Dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) en ce qui a trait à chacun des sujets suivants?

Ces résultats sont en grande partie semblables à l’échelle du pays, mais les répondants du Québec sont moins susceptibles d’être informés des sujets suivants :

·       Les secteurs des ressources naturelles du Canada (31 %, comparativement à 44 % dans les autres régions).

·       L’industrie forestière canadienne (29 %, comparativement à 38 % dans les autres régions).

·       La mesure dans laquelle les forêts du Canada sont gérées de façon durable (26 %, comparativement à 38 % dans les autres régions).

·       La contribution du gouvernement fédéral à la recherche, au développement et à l’innovation dans les secteurs des ressources naturelles du Canada (20 %, comparativement à 29 % dans les autres régions).

Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de se dire bien informés de ces sujets, avec un écart d’environ 10 à 15 points de pourcentage.

Les répondants âgés de 55 ans et plus sont plus susceptibles de dire qu’ils se sentent bien informés au sujet de l’industrie forestière (39 %, contre 32 % chez ceux âgés de 54 ans et moins) et de la mesure dans laquelle les forêts du Canada sont gérées de façon durable (40 % chez les 55 ans et plus contre 31 % chez les 54 ans et moins).

Les répondants autochtones sont plus nombreux à se dire informés de chacun des sujets, comparativement aux personnes non autochtones (avec un écart d’environ 10 à 15 points de pourcentage, selon le sujet).

 

Aucune tendance nette ne se dégage dans les résultats en fonction du revenu. Cependant, les répondants détenant un niveau de scolarité moins élevé (c’est-à-dire un diplôme d’études secondaires ou moins) sont moins nombreux à se dire informés des secteurs des ressources naturelles du Canada (30 %, comparativement à 41 % chez ceux qui ont poursuivi des études postsecondaires).

Sources d’information sur la bioéconomie et la bioéconomie forestière

Parmi les répondants qui se sentent bien informés de la bioéconomie ou de la bioéconomie forestière, 65 % ont entendu parler de ce sujet dans l’actualité. Les autres sources d’information mentionnées comprennent les amis et la famille, les réseaux sociaux, les sites Web des gouvernements fédéral et provincial ainsi que le travail ou l’école.

Parmi les personnes qui se sentent au moins plutôt bien informées de la bioéconomie et de la bioéconomie forestière (soit 27 % de l’ensemble des répondants), 65 % affirment avoir entendu parler de ce sujet dans l’actualité. D’autres répondants ont obtenu des renseignements sur ces sujets auprès d’amis ou de membres de leur famille (25 %), sur les réseaux sociaux (24 %), sur des sites Web du gouvernement du Canada (16 %) ou du gouvernement provincial (15 %), au travail (16 %), dans un cours ou à l’école (14 %), ou encore par une entreprise qui vend de tels produits (9 %).

Sources d’information sur la bioéconomie et la bioéconomie forestière

Source

Échantillon : les personnes au moins plutôt bien informées (n = 871)

Aux nouvelles/dans l’actualité

65 %

Par des proches

25 %

Sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Reddit, etc.)

24 %

Sur un site Web du gouvernement du Canada

16 %

Au travail/dans le cadre de mon travail

16 %

Sur un site Web d’un gouvernement provincial

15 %

Dans un cours/un travail d’école

14 %

Par une entreprise/société qui exerce ses activités dans ce domaine

9 %

Autre

2 %

Je préfère ne pas répondre

2 %

Q6         Où avez-vous entendu parler de...

Au sein de ce groupe, les hommes ont plus souvent entendu parler de la bioéconomie ou de la bioéconomie forestière dans l’actualité (69 % contre 60 % chez les femmes), au travail (18 % contre 12 % chez les femmes) ou auprès d’entreprises (12 % contre 4 % chez les femmes), tandis que les femmes sont plus susceptibles d’avoir entendu parler de ces sujets sur les réseaux sociaux (29 % contre 20 % chez les hommes).

Les répondants plus âgés (de 55 ans et plus) ont plus souvent entendu parler de la bioéconomie ou de la bioéconomie forestière dans l’actualité (75 %, comparativement à 60 % chez les répondants de 54 ans et moins).

Les répondants plus jeunes (de 18 à 34 ans) ont plus souvent appris sur la bioéconomie ou la bioéconomie forestière sur les réseaux sociaux (31 %, comparativement à 21 % chez les répondants âgés de 35 ans et plus), ou encore à l’école ou dans le cadre d’un travail scolaire (27 %, comparativement à 9 % chez les répondants âgés de 35 ans et plus).

B.     L’industrie forestière canadienne

Près de la moitié (47 %) des répondants ont une opinion globale positive de l’industrie forestière canadienne, tandis que 28 % ont un point de vue modéré à ce sujet.

On a demandé aux répondants d’évaluer leur perception globale de l’industrie forestière canadienne au moyen d’une échelle de 1 (très négative) à 10 (très positive). Près de la moitié (47 %) des gens ont une opinion positive de cette industrie (note de 7 ou plus). Environ trois répondants sur dix (28 %) ont attribué à l’industrie une note modérée (5 ou 6), tandis que 15 % des gens se disent incertains. Un répondant sur dix (10 %) a accordé une note négative (de 1 à 4).

Positive
(7 à 10)

Modérée

(5 ou 6)

Négative

(1 à 4)

Incertains

Opinion globale de l’industrie forestière canadienne

47 %

28 %

10 %

15 %

Q7         Globalement, que pensez-vous de l’industrie forestière canadienne? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous en avez une opinion très négative et 10, une opinion très positive.

Dans l’ensemble, ceux qui perçoivent l’industrie forestière du Canada le plus favorablement se trouvent en Alberta (58 %) et en Saskatchewan (52 %), comparativement aux répondants des autres régions (45 %).

Les opinions positives de l’industrie forestière canadienne sont aussi plus répandues à mesure que l’âge augmente, passant de 38 % chez les personnes âgées de 18 à 34 ans à 55 % chez celles âgées de 55 ans et plus. Les répondants plus jeunes (de 18 à 34 ans) sont plus souvent incertains (20 % comparativement à 13 % chez ceux âgés de 35 ans et plus).

Les hommes (56 %) perçoivent aussi l’industrie forestière canadienne plus favorablement que les femmes (39 %).

Les répondants autochtones (39 %) ont une opinion de l’industrie un peu moins positive que les répondants non autochtones (48 %).

Une forte majorité des répondants s’entendent pour dire que l’industrie forestière canadienne génère des produits de haute qualité comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers, fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne et procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt.

Les répondants devaient indiquer leur niveau d’accord ou de désaccord avec sept énoncés sur l’industrie forestière du Canada. Un peu moins de quatre personnes sur dix (37 %) sont fortement d’avis que l’industrie génère des produits de haute qualité, comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers, 25 % des répondants s’entendent fortement pour dire qu’elle procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt, tandis que 25 % sont fortement d’accord pour dire qu’elle fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne. Environ 10 à 15 % des répondants sont fortement d’avis que l’industrie fournit une grande variété de produits non classiques (14 %), procure des avantages économiques aux communautés autochtones (12 % chez l’ensemble des répondants, 17 % chez des répondants autochtones), est respectueuse de l’environnement et durable (10 %) et utilise des procédés et des matériaux novateurs (9 %).

Perceptions de l’industrie forestière canadienne

L’industrie forestière canadienne…

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertains

Fournit des produits de haute qualité comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers

37 %

49 %

4 %

2 %

8 %

Procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt

25 %

50 %

8 %

3 %

14 %

Fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne

25 %

54 %

8 %

2 %

12 %

Fournit une grande variété de produits non classiques (p. ex., des emballages biodégradables)

14 %

50 %

10 %

2 %

24 %

Procure des avantages économiques aux communautés autochtones

12 %

39 %

16 %

5 %

29 %

Est respectueuse de l’environnement et durable

10 %

44 %

19 %

8 %

19 %

Utilise des procédés et des matériaux novateurs

9 %

44 %

12 %

3 %

32 %

Q8         Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur l’industrie forestière canadienne?

Les répondants de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de la Saskatchewan et des provinces de l’Atlantique sont plus susceptibles d’être fortement d’accord avec les énoncés. En revanche, ceux du Québec sont moins nombreux à être fortement en accord.  Deux des énoncés ont toutefois suscité un niveau d’accord élevé chez des pourcentages semblables de répondants, soit que l’industrie forestière canadienne est respectueuse de l’environnement et durable et qu’elle utilise des procédés et des matériaux novateurs.

Les hommes sont plus nombreux que les femmes à être fortement d’avis que l’industrie forestière canadienne :

·       fournit des produits de haute qualité comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers (44 % contre 31 %);

·       procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt (33 % contre 19 %);

·       fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne (30 % contre 20 %).

Les répondants âgés de 55 ans et plus sont plus nombreux que ceux âgés de 18 à 54 ans à être fortement d’accord pour dire que l’industrie forestière canadienne :

·       fournit des produits de haute qualité comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers (48 % contre 30 %);

·       procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt (33 % contre 21 %);

·       fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne (30 % contre 21 %).

C.     La performance du gouvernement fédéral relativement aux enjeux forestiers

Un répondant sur trois (34 %) estime que le gouvernement fédéral offre une bonne performance pour ce qui est de promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne, tandis que trois répondants sur dix (30 %) croient qu’il fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada sont gérées d’une manière qui respecte l’environnement.

Un répondant sur trois (34 %) estime que le gouvernement fédéral offre une bonne performance pour ce qui est de promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne, tandis que trois répondants sur dix (30 %) croient qu’il fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte l’environnement. De plus, 27 % des répondants croient que le gouvernement fédéral fait du bon travail avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales dépendantes de la forêt, et 25 % estiment que c’est aussi le cas pour ce qui est de respecter les communautés autochtones.

Performance du gouvernement relativement aux enjeux forestiers

Enjeux forestiers

Bonne performance
(7 à 10)

Neutre (5 et 6)

Mauvaise performance

(1 à 4)

Incertains

Promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne

34 %

29 %

19 %

17 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte l’environnement

30 %

27 %

23 %

19 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales dépendantes de la forêt

27 %

30 %

23 %

20 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés autochtones

25 %

26 %

27 %

21 %

Q9         Veuillez penser aux forêts du Canada; comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada en ce qui a trait à chacun des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que le gouvernement offre une très mauvaise performance et 10, qu’il offre une excellente performance.

Les résultats sont semblables à l’échelle du pays et dans tous les groupes sociodémographiques.

Comme le montre le tableau suivant, les répondants ayant une opinion favorable de l’industrie forestière et ceux qui se disent mieux informés au sujet de l’industrie et de la bioéconomie forestière sont également plus susceptibles de dire que le gouvernement offre une bonne performance pour chacun des énoncés.

Performance du gouvernement relativement aux enjeux forestiers en fonction des connaissances et de l’opinion

Enjeux forestiers

Bonne performance
(7 à 10)

Tous les répondants

Mieux informés selon l’indice des connaissances (6 ou 7)

Opinion globale très positive de l’industrie forestière (9 ou 10)

Promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne

34 %

58 %

58 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte l’environnement

30 %

61 %

60 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales dépendantes de la forêt

27 %

43 %

56 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés autochtones

25 %

60 %

57 %

 

D.    Les forêts

Perceptions et associations relatives aux forêts

Les forêts et leur gestion évoquent chez les répondants un large éventail de sentiments, de la nature et de la beauté aux conséquences économiques en passant par les facteurs environnementaux, sociaux et culturels.

On a demandé aux répondants de noter le premier mot ou la première expression qui leur vient à l’esprit lorsqu’ils réfléchissent à la façon dont les forêts du Canada sont gérées. Divers éléments aux connotations positives et négatives ont été mentionnés, comme l’économie, la gestion forestière, l’environnement, la nature, ainsi que des questions d’ordre social et culturel. Les résultats sont regroupés par thème dans le tableau ci-dessous.

Réactions spontanées à l’égard de la gestion des forêts (regroupées)

Réactions spontanées à l’égard de la gestion des forêts (regroupées)

Total (n = 3 059)

Mentions positives

Gestion forestière (bonne gestion; équilibre/contrôle; protection)

13 %

Économie (innovation; économie/croissance; abondance/richesse; efficacité)

12 %

Généralités (bon/positif/impressionnant; meilleur; important)

8 %

Nature (endroits magnifiques/nature; animaux de la forêt/animaux sauvages/faune et flore; arbres)

5 %

Société et culture (espaces verts; peuples autochtones/droits des Autochtones; respect)

4 %

Environnement (écologique; reforestation/repousse/replantation d’arbres; ressources renouvelables/naturelles)

3 %

Mentions négatives

Environnement [négatif] (coupe à blanc/hors de contrôle; déforestation; changements climatiques/réchauffement planétaire; répercussions négatives sur l’environnement/pollution)

14 %

Gestion forestière [négatif] (pourrait être mieux géré; mauvaise gestion; désorganisation)

10 %

Généralités [négatif] (mauvais/désordonné; controversé; varie d’une région à l’autre)

7 %

Économie [négatif] (orienté vers l’argent et les profits; exploitation)

2 %

Aucune réponse

3 %

Incertains

13 %

Q10       Passons à un autre sujet. Veuillez penser à la façon dont les forêts du Canada sont gérées; quel est le premier mot ou la première phrase qui vous vient à l’esprit.

Les qui ont répondu à la question précédente devaient aussi expliquer leur réaction initiale (spontanée) à l’égard de la gestion des forêts au Canada. Les réponses sont résumées ci-dessous.


 

Mentions positives

Économie : Les mentions des aspects économiques font état de l’importance de l’industrie forestière et de la reforestation.

·       Les forêts sont essentielles pour l’économie/le commerce/la création d’emplois

·       L’équilibre/le renouvellement/la plantation de nouveaux arbres/la reforestation fait partie intégrante de la réussite du développement de l’industrie

Gestion forestière : Les mentions de la gestion des forêts soulignent les efforts déployés par l’industrie et les organismes de réglementation pour gérer les forêts d’une manière responsable et durable, et des avantages pour les communautés et les animaux.

·       Règlements en place pour les pratiques d’exploitation sélectives/responsables/pas de coupe à blanc

·       Les forêts sont bien gérées/protégées pour le bien de l’humanité et de toutes les espèces

·       Importance de maintenir des ressources durables

Généralités : Les mentions générales de l’industrie forestière provenaient généralement de répondants n’ayant rien entendu de négatif au sujet des forêts ou de leur gestion.

·       Selon mon expérience personnelle/ce que j’entends et vois/l’actualité/aucune nouvelle négative

·       Impression globale

·       Je n’entends pas grand-chose à ce sujet/ce n’est pas abordé dans les médias grand public/rien n’est communiqué au public

Nature : Les mentions de la nature relèvent l’importance des forêts et des espaces verts, la valeur des forêts anciennes et la nécessité de protéger les forêts.

·       Les forêts/les espaces verts sont importants/les poumons de la Terre/préservation des parcs nationaux/aucune coupe permise

·       Forêts anciennes/arbres anciens

·       Les arbres anciens sont rares et précieux/doivent être préservés

·       Il faut protéger les forêts contre les incendies de plus en plus fréquents

Société et culture : Les mentions de l’importance sociale et culturelle des forêts font état de l’importance des forêts pour les générations futures et l’environnement, ainsi que de la nécessité d’inclure les peuples autochtones dans les décisions qui concernent leurs terres.

·       Sensibilisation accrue à l’importance de nos forêts

·       L’avenir est au cœur de toute décision concernant nos forêts

·       Les peuples autochtones sont ignorés/ne participent pas aux décisions concernant leurs terres

Environnement : Les mentions de l’environnement soulignent l’importance de protéger l’environnement et la durabilité des forêts canadiennes en tant que ressource.

·       La protection de l’environnement est très importante/notre principale préoccupation

·       Importance de maintenir des ressources durables


 

Mentions négatives

Gestion forestière : Les mentions de la gestion forestière soulignent que les forêts sont mal entretenues et que leur gestion ne repose pas suffisamment sur la recherche et sur la durabilité.

·       Les forêts ne sont pas bien gérées/subissent beaucoup de dommages en raison de la négligence

·       Manque de recherche et développement visant à assurer la durabilité des ressources pour les générations futures

Environnement : Les mentions de l’environnement relèvent les coupes à blanc et leurs conséquences sur les forêts et l’environnement.

·       D’énormes coupes à blanc sont effectuées pour construire des condos et des maisons, ce qui génère de la pollution et aggrave les changements climatiques

·       Lire au sujet de manifestations/entendre de mauvaises nouvelles/voir les forêts dépouillées

·       La déforestation cause des inondations et des glissements de terrain dans la région

Économie : Les mentions de l’économie affirment que les intérêts de l’industrie sont considérés comme prioritaires par rapport à la protection de l’environnement et à la durabilité.

·       La priorité est accordée aux avantages économiques plutôt qu’à la durabilité et à la protection de l’environnement

Q11       Pourquoi?

Niveau d’accord avec les énoncés sur les forêts

Une forte majorité de répondants s’entendent pour dire que les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne (78 %), aux communautés locales (79 %) et aux communautés autochtones (64 %) et que la certification indépendante des forêts du Canada par un tiers est importante pour garantir qu’elles soient gérées de façon durable (63 %).

Environ trois répondants sur dix (31 %) sont fortement convaincus que les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne et aux communautés locales. Environ une personne sur quatre est fortement d’avis que les forêts procurent des avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés autochtones (24 %) et qu’une certification indépendante des forêts du Canada par un tiers est importante pour garantir qu’elles soient gérées de façon durable (23 %).

Un répondant sur dix (10 %) est tout à fait d’accord pour dire que le Canada met en œuvre des pratiques scientifiques de gestion durable des forêts afin de conserver et de protéger cette ressource; 39 % des gens sont plutôt d’accord avec cet énoncé et 30 % se disent incertains.

Niveau d’accord avec les énoncés sur les forêts

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertains

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne.

31 %

47 %

9 %

3 %

10 %

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés locales.

31 %

49 %

8 %

2 %

11 %

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés autochtones.

24 %

40 %

11 %

4 %

21 %

Une certification indépendante des forêts du Canada par un tiers est importante pour garantir qu’elles soient gérées de façon durable.

23 %

40 %

11 %

3 %

23 %

Le Canada met en œuvre des pratiques scientifiques de gestion durable des forêts afin de conserver et de protéger cette ressource.

10 %

39 %

16 %

4 %

30 %

Q12       Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Sont plus susceptibles d’être fortement en accord avec la plupart de ces énoncés les personnes dont le revenu annuel est de 100 000 $ ou plus, comparativement à ceux dont le revenu annuel est inférieur à 40 000 $ (avec généralement de 8 à 10 points de pourcentage d’écart). L’énoncé selon lequel le Canada met en œuvre des pratiques scientifiques de gestion durable des forêts afin de conserver et de protéger cette ressource fait toutefois exception, avec des pourcentages semblables dans tous les niveaux de revenu.

Le pourcentage de répondants qui sont fortement en accord avec ces énoncés varie peu entre les Autochtones et les non-Autochtones (avec un écart de 5 points de pourcentage ou moins pour chaque énoncé).

Comme le montre le tableau suivant, un fort niveau d’accord avec les énoncés est plus répandu chez les répondants qui ont une opinion très positive de l’industrie forestière (écart de 10 à 15 points de pourcentage ou plus selon l’énoncé) et chez ceux qui se disent bien informés au sujet de l’industrie et de la bioéconomie forestière (écart de 15 points de pourcentage ou plus).

Niveau d’accord avec les énoncés sur les forêts en fonction des connaissances et de l’opinion

Énoncé

Fortement en accord

Tous les répondants

Mieux informés selon l’indice des connaissances (6 ou 7)

Opinion globale très positive de l’industrie forestière (9 ou 10)

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne.

31 %

52 %

60 %

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés locales.

31 %

53 %

57 %

Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés autochtones.

24 %

38 %

46 %

Une certification indépendante des forêts du Canada par un tiers est importante pour garantir qu’elles soient gérées de façon durable.

23 %

38 %

34 %

Le Canada met en œuvre des pratiques scientifiques de gestion durable des forêts afin de conserver et de protéger cette ressource.

10 %

37 %

35 %


 

E.     La bioéconomie forestière

Dans cette partie du sondage, les répondants ont été interrogés sur la bioéconomie forestière et ses produits. En guise de contexte, la définition suivante a été fournie avant que les questions ne soient posées.

La bioéconomie forestière est un ensemble d’activités économiques liées à l’utilisation de la biomasse forestière – des matières provenant de toutes les parties d’un arbre et des produits forestiers non ligneux (champignons, sirop d’érable, etc.) – gérée et récoltée de façon durable pour l’invention, le développement et la production de matériaux, d’énergie ou de produits chimiques.

L’industrie forestière canadienne fonctionne selon un système où on utilise en premier les parties à valeur élevée d’un arbre récolté de manière durable. Par exemple, la majeure partie d’un arbre récolté est transformée en produits de grande valeur comme le bois d’œuvre, tandis que l’écorce, les branches et la cime sont utilisées pour fabriquer des produits à valeur ajoutée (meubles, matériaux de construction, emballages biodégradables, textiles, produits de soins personnels, produits culturels, combustibles, produits chimiques, etc.).

En outre, les matières forestières qui ont pu être endommagées par des perturbations naturelles comme un feu de forêt ou une infestation de ravageurs, ou qui seraient autrement enfouies dans une décharge ou brûlées, peuvent être utilisées pour produire des matériaux, de l’énergie ou des produits chimiques dans le cadre de la bioéconomie forestière.

Connaissance des produits

Les répondants connaissent une vaste gamme de produits forestiers, allant des emballages aux biocombustibles en passant par les aliments et les revêtements de sol.

Les répondants au sondage devaient nommer des produits qu’ils connaissent et qui sont fabriqués à partir de la biomasse forestière ou d’autres produits d’origine naturelle provenant de la forêt, ou encore qui en contiennent. Quatre personnes sur dix (41 %) ont été en mesure de nommer au moins un produit.

Le papier, les mouchoirs, les emballages et les produits de papeterie ont été les plus souvent mentionnés (20 %), suivis par les produits du bois pour la construction (15 %), les biocombustibles (9 %), les aliments et la vaisselle (9 %) ainsi que le mobilier et les revêtements de sol (8 %). Les résultats détaillés sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Produits issus de la biomasse forestière ou d’autres produits d’origine naturelle provenant de la forêt

Total

(n = 3 059)

Papier, mouchoirs, emballages et papeterie

20 %

Produits du bois pour la construction (contreplaqués, panneaux de particules, bois d’œuvre, matériaux de construction)

15 %

Biocombustibles (bois pour foyer ou poêle, biocarburant, c.-à-d. biodiesel, biocharbon, biomasse, granulés de bois/copeaux/sciure)

9 %

Aliments et vaisselle (sirop d’érable ou de bouleau, aliments, comme le chaga, ustensiles, plateaux, tasses, assiettes)

9 %

Mobilier et revêtements de sol

8 %

Autres (tissus, vêtements, paillis, produits chimiques, médicaments, cosmétiques)

11 %

Rien/pas de réponse

59 %

Q13       Connaissez-vous des produits qui sont fabriqués à partir de la biomasse forestière ou qui en contiennent, ou d’autres produits d’origine naturelle provenant de la forêt? Si oui, lesquels?

La connaissance de produits est plutôt semblable à l’échelle du pays et dans tous les groupes sociodémographiques. Les répondants détenant un niveau de scolarité moins élevé (c’est-à-dire un diplôme d’études secondaires ou moins) sont toutefois plus nombreux à n’avoir fourni aucune réponse (70 %, comparativement à 56 % chez ceux qui ont poursuivi des études postsecondaires).

Perception des produits forestiers

Les répondants sont plus fortement d’accord avec les énoncés sur les avantages des produits forestiers pour l’environnement, soit le fait qu’ils peuvent être recyclés à la fin de leur vie (32 %) et qu’il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique que des plastiques à usage unique (38 %).

Les répondants devaient indiquer leur niveau d’accord ou de désaccord avec sept énoncés sur les produits forestiers. La majorité d’entre eux sont fortement ou plutôt d’accord avec chaque énoncé.

L’énoncé selon lequel il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique obtient le plus haut pourcentage d’accord (38 %), suivi par l’énoncé selon lequel les produits forestiers peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie (32 %). Environ un répondant sur quatre était fortement d’accord pour dire que les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (26 %) et qu’ils offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt (26 %), qu’il vaut la peine de payer plus cher pour des produits forestiers (23 %) et que ceux-ci offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones (23 %). Environ une personne sur cinq (21 %) est tout à fait d’accord pour dire que les produits forestiers durent aussi longtemps que les autres produits.

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur les produits forestiers

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertains

Il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique.

38 %

40 %

6 %

2 %

13 %

Les produits forestiers peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie.

32 %

48 %

6 %

1 %

13 %

Les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (matières dérivées des combustibles fossiles, métaux, etc.).

26 %

45 %

9 %

3 %

17 %

Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt.

26 %

52 %

6 %

1 %

15 %

Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones.

22 %

45 %

8 %

2 %

22 %

Il vaut la peine de payer plus cher pour des produits forestiers au lieu de produits équivalents fabriqués avec des matières non renouvelables (produits à base de combustibles fossiles, produits à base de métal, etc.).

23 %

46 %

12 %

4 %

15 %

Les produits forestiers durent aussi longtemps que les autres produits.

21 %

46 %

12 %

2 %

20 %

Q14       Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec ces énoncés portant sur les produits forestiers?

Les réponses sont généralement semblables à l’échelle du pays, à quelques exceptions près :

·       Les répondants de la Saskatchewan (45 %), du Manitoba (47 %) et des provinces de l’Atlantique (43 %) sont plus nombreux à être fortement d’avis qu’il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique (comparativement à 37 % dans d’autres régions).

·       Les répondants du Québec sont moins nombreux à être fortement d’accord pour dire que les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt (19 % par rapport à 29 % dans les autres régions).

·       Les répondants du Québec (16 %) et des provinces de l’Atlantique (18 %) sont moins nombreux à être fortement d’accord pour dire que les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones (comparativement à 27 % dans les autres régions).

Les répondants âgés de 55 ans et plus sont plus nombreux que ceux âgés de 54 ans et moins à être fortement en accord avec les énoncés suivants :

·       Il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique (47 % contre 33 %).

·       Les produits forestiers peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie (38 % contre 29 %).

·       Les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (31 % contre 23 %).

·       Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt (32 % contre 22 %).

Le pourcentage de répondants qui sont fortement ou plutôt d’accord avec les énoncés suivants est plus faible chez ceux détenant un niveau de scolarité moins élevé (c’est-à-dire un diplôme d’études secondaires ou moins) que chez ceux ayant poursuivi des études postsecondaires :

·       Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt (68 % contre 81 %).

·       Les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (65 % contre 74 %).

·       Il vaut la peine de payer plus cher pour des produits forestiers au lieu de produits équivalents fabriqués avec des matières non renouvelables (62 % contre 71 %).

·       Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones (59 % contre 70 %).

Comme le montre le tableau suivant, un fort niveau d’accord avec les énoncés est plus répandu chez les répondants qui ont une opinion très positive de l’industrie forestière (écart de 9 points de pourcentage ou plus selon l’énoncé) et chez ceux qui se disent bien informés au sujet de l’industrie et de la bioéconomie forestière (écart de 9 points de pourcentage ou plus).

 


 

Niveau d’accord avec les énoncés sur les produits forestiers en fonction des connaissances et de l’opinion

Énoncé

Fortement en accord

Tous les répondants

Mieux informés selon l’indice des connaissances (6 ou 7)

Opinion globale très positive de l’industrie forestière (9 ou 10)

Il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique.

38 %

47 %

52 %

Les produits forestiers peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie.

32 %

47 %

51 %

Les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (matières dérivées des combustibles fossiles, métaux, etc.).

26 %

42 %

43 %

Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt.

26 %

49 %

55 %

Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones.

22 %

36 %

48 %

Il vaut la peine de payer plus cher pour des produits forestiers au lieu de produits équivalents fabriqués avec des matières non renouvelables (produits à base de combustibles fossiles, produits à base de métal, etc.).

23 %

36 %

30 %

Les produits forestiers durent aussi longtemps que les autres produits.

21 %

35 %

42 %

 


 

Probabilité d’un changement

Trois répondants sur quatre (75 %) sont au moins assez susceptibles de passer aux bioproduits forestiers lorsque ceux-ci seront accessibles, dont 22 % qui sont très susceptibles de le faire. Pour expliquer leur réponse, les gens ont principalement parlé des avantages du point de vue de l’environnement, du fait qu’il s’agit d’une meilleure option que les plastiques, de leur appréciation du concept ou de leur engagement à l’égard de la cause de la gérance environnementale, ou encore on simplement dit qu’il s’agit de la bonne chose à faire.

Les répondants devaient indiquer dans quelle mesure il est probable qu’ils choisissent les bioproduits forestiers lorsque ceux-ci seront offerts. La plupart sont plutôt (53 %) ou très (22 %) susceptibles de le faire. Seulement 7 % indiquent que ce choix est peu probable, tandis que 18 % sont incertains.

Probabilité de passer aux bioproduits forestiers lorsque ceux-ci seront offerts

Probabilité

Total (n = 3 059)

Net : Probable

75 %

Très probable

22 %

Plutôt probable

53 %

Net : Pas probable

7 %

Peu probable

6 %

Pas du tout probable

1 %

Incertains

18 %

Q18.      Dans quelle mesure est-il probable que vous choisissiez les bioproduits forestiers lorsque cette option vous sera offerte?

Les réponses sont généralement semblables à l’échelle du pays. Les répondants plus âgés (de 55 ans et plus) sont les plus susceptibles de dire qu’ils passeront aux bioproduits forestiers (82 %), comparativement aux répondants plus jeunes âgés de 18 à 54 ans (70 %). Les personnes qui perçoivent l’industrie forestière de façon favorable (84 %) sont aussi plus susceptibles de dire qu’elles passeront aux bioproduits forestiers lorsque ceux-ci seront offerts, comparativement à celles qui en ont une opinion modérée (74 %) ou négative (70 %).

Les répondants devaient expliquer leur réponse. La moitié (50 %) d’entre eux ont mentionné quelque chose de positif, principalement qu’il est important de protéger l’environnement ou de sauver la planète (21 %).  Les raisons données par les répondants pour expliquer la probabilité qu’ils passent aux bioproduits forestiers sont résumées ci-dessous.

·     Ceux qui sont très susceptibles de passer aux bioproduits forestiers (22 %) ont principalement parlé des avantages sur le plan de l’environnement (37 %) ou du fait qu’il s’agit d’une meilleure option que les plastiques ou d’un moyen de réduire la dépendance aux combustibles fossiles (16 %). Ils ont aussi dit aimer le concept ou être dévoués à la cause de la gérance environnementale (12 %) et ont indiqué qu’un tel changement était la chose à faire (12 %).

·     Ceux qui sont plutôt susceptibles de passer aux bioproduits forestiers (53 %) ont surtout évoqué la motivation environnementale (18 %), le coût ou le prix du produit (12 %), le type de produits ou les avantages de la substitution (7 %) ou l’accessibilité des produits (3 %).

·     Ceux qui ne sont pas très ou pas du tout susceptibles de passer aux bioproduits forestiers (7 %) ont surtout indiqué que ceux-ci seront trop chers (18 %), que le changement ne les intéresse pas ou n’est pas une priorité pour eux (7 %), qu’ils doivent en savoir plus avant de prendre une décision (7 %) et qu’ils doutent des avantages de ces produits pour l’environnement (8 %).

Q19.      Pourquoi?

Points de vue sur la bioéconomie forestière

Environ huit répondants sur dix sont d’accord (44 % fortement et 39 % plutôt) pour dire que la bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial.

Plusieurs répondants perçoivent le potentiel de la bioéconomie forestière : 44 % sont fortement d’avis que le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial dans ce domaine, tandis que 39 % sont plutôt d’accord avec cet énoncé. Près de huit personnes sur dix sont globalement d’accord (33 % le sont fortement et 45 % le sont plutôt) pour dire que la bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques, et 69 % sont globalement d’accord pour dire qu’elle est écologique (23 % sont fortement d’accord et 46 % sont plutôt d’accord).

Niveau d’accord avec les énoncés portant sur la bioéconomie forestière

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertains

La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial.

44 %

39 %

5 %

2 %

10 %

La bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques.

33 %

45 %

7 %

2 %

13 %

La bioéconomie forestière est écologique.

23 %

46 %

9 %

3 %

19 %

La bioéconomie du Canada contribue à l’atteinte des objectifs du pays en matière de changements climatiques et à la transition vers une économie sans émissions de carbone.

22 %

44 %

8 %

3 %

24 %

Le Canada est un chef de file en matière de durabilité des forêts.

13 %

39 %

14 %

4 %

29 %

Q17       Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec ces énoncés portant sur la bioéconomie forestière et ses produits?

Les résultats sont largement semblables à l’échelle du pays.

Les répondants âgés de 18 à 34 ans sont moins susceptibles que ceux âgés de 35 ans et plus d’être d’accord avec chacun des énoncés (avec un écart d’au moins 8 points de pourcentage pour chaque énoncé).

Les répondants dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 40 000 $ sont moins susceptibles d’être d’accord avec les énoncés suivants :

·       La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial (76 %, comparativement à 86 % chez ceux dont le revenu est supérieur à 40 000 $).

·       La bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques (72 %, comparativement à 80 % chez ceux dont le revenu est supérieur à 40 000 $).

·       La bioéconomie du Canada contribue à l’atteinte des objectifs du pays en matière de changements climatiques et à la transition vers une économie sans émissions de carbone (60 %, comparativement à 68 % chez ceux dont le revenu est supérieur à 40 000 $).

Les répondants autochtones sont de 7 à 14 points de pourcentage moins susceptibles d’être d’accord avec chacun des énoncés que les répondants non autochtones; l’énoncé selon lequel le Canada est un chef de file en matière de durabilité des forêts fait toutefois exception.

Comme le montre le tableau suivant, un fort niveau d’accord avec les énoncés est plus répandu chez les répondants qui ont une opinion très positive de l’industrie forestière (écart de 10 points de pourcentage ou plus selon l’énoncé) et chez ceux qui se disent bien informés au sujet de l’industrie et de la bioéconomie forestière (écart de 6 points de pourcentage ou plus).

Niveau d’accord avec les énoncés sur la bioéconomie forestière en fonction des connaissances et de l’opinion

Énoncé

Fortement en accord

Tous les répondants

Mieux informés selon l’indice des connaissances (6 ou 7)

Opinion globale très positive de l’industrie forestière (9 ou 10)

La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial.

44 %

50 %

54 %

La bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques.

33 %

46 %

50 %

La bioéconomie forestière est écologique.

23 %

42 %

44 %

La bioéconomie du Canada contribue à l’atteinte des objectifs du pays en matière de changements climatiques et à la transition vers une économie sans émissions de carbone.

22 %

40 %

37 %

Le Canada est un chef de file en matière de durabilité des forêts.

13 %

39 %

37 %


 

F.      Le rôle du gouvernement du Canada

Un répondant sur cinq (19 %) estime que l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière devraient constituer une priorité absolue pour le gouvernement du Canada, tandis que 60 % des gens jugent cela important, mais non prioritaire.

Lorsqu’on leur demande dans quelle mesure le fait d’appuyer l’innovation et le développement en matière de bioéconomie forestière devrait constituer une priorité pour le gouvernement du Canada, 19 % des répondants considèrent qu’il s’agit d’une priorité absolue, tandis que 60 % estiment cela important sans être prioritaire.

Priorité pour le gouvernement du Canada d’appuyer l’innovation et le développement
en matière de bioéconomie forestière

Priorité

Total (n = 3 059)

Priorité absolue

19 %

Priorité importante, mais pas absolue

60 %

Pas une priorité

12 %

Incertains

10 %

Q15       À votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer l’innovation et le développement en matière de bioéconomie forestière constitue-t-il une priorité pour le gouvernement du Canada?

Les réponses sont généralement semblables à l’échelle du pays, mais quelques différences sont observées dans les groupes d’âge. Les répondants plus âgés (de 55 ans et plus) sont les plus susceptibles de dire que cet appui est important sans être prioritaire (66 %, comparativement à 55 % chez les répondants de 54 ans et moins).

Les répondants dont le revenu annuel du ménage est inférieur à 40 000 $ sont moins nombreux à juger qu’il est important, mais pas prioritaire pour le gouvernement du Canada d’appuyer l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière (49 %, comparativement à 61 % chez ceux gagnant 40 000 $ ou plus).

Comme le montre le tableau ci-dessous, les répondants qui perçoivent très favorablement l’industrie forestière sont plus susceptibles de considérer cet appui comme une priorité absolue (33 % par rapport à 19 % pour l’ensemble des répondants). Les répondants qui se disent bien informés au sujet de l’industrie forestière et de la bioéconomie forestière sont également plus susceptibles de considérer qu’il est absolument prioritaire pour le gouvernement du Canada d’appuyer l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière (42 %, par rapport à 19 % pour l’ensemble des répondants).

Priorité absolue pour le gouvernement du Canada d’appuyer l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière en fonction des connaissances et de l’opinion

Considéré comme une priorité absolue pour le gouvernement du Canada

Priorité absolue

Tous les répondants

Mieux informés selon l’indice des connaissances (6 ou 7)

Opinion globale très positive de l’industrie forestière (9 ou 10)

Appuyer l’innovation et le développement de la bioéconomie forestière.

19 %

42 %

33 %

 

Environ la moitié (51 %) des répondants estiment que le gouvernement fédéral devrait jouer un rôle de premier plan pour ce qui est de s’assurer que les forêts sont gérées de manière à protéger la biodiversité, tandis que 45 % des gens sont favorables à l’idée qu’il joue un tel rôle dans son travail avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les forêts du Canada soient gérées de façon à assurer un approvisionnement en bois durable.

Lorsqu’on leur demande quel rôle le gouvernement canadien devrait jouer dans diverses initiatives liées à la bioéconomie forestière, la majorité des répondants sont favorables à l’idée qu’il joue un rôle de premier plan pour s’assurer que les forêts soient gérées de manière à protéger la biodiversité (51 %), tandis qu’une majorité relative estime qu’il devrait jouer un tel rôle dans son travail avec les provinces et les territoires pour assurer un approvisionnement durable en bois (45 %). Environ une personne sur trois croit que le gouvernement fédéral devrait jouer un rôle de premier plan pour ce qui est d’investir dans la bioéconomie forestière (35 %), d’appuyer son développement par l’industrie forestière (35 %) et d’informer les Canadiens à ce sujet (31 %).

Rôle du gouvernement fédéral

Initiative

Rôle de premier plan 

Rôle actif

Aucun rôle

Incertains

S’assurer que les forêts soient gérées de manière à protéger la biodiversité, soit les animaux et les plantes qui dépendent de cet écosystème.

51 %

38 %

5 %

7 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les forêts du Canada soient gérées de façon à assurer un approvisionnement en bois durable.

45 %

42 %

5 %

8 %

Investir dans la bioéconomie forestière.

35 %

50 %

6 %

8 %

Appuyer le développement de la bioéconomie forestière par l’industrie forestière.

35 %

51 %

5 %

9 %

Informer les gens à propos de la bioéconomie forestière.

31 %

53 %

8 %

9 %

Q16       Selon vous, quel type de rôle le gouvernement du Canada devrait-il jouer en ce qui concerne chacun des éléments suivants?

Les répondants du Québec sont plus susceptibles d’appuyer le leadership du gouvernement fédéral dans les initiatives suivantes :

·       S’assurer que les forêts sont gérées de manière à protéger la biodiversité (60 % contre 45 % dans les autres régions).

·       Informer les gens à propos de la bioéconomie forestière (40 %, comparativement à 26 % dans les autres régions).

Les répondants plus âgés (de 55 ans et plus) sont plus favorables que ceux âgés de 54 ans et moins (avec un écart d’au moins 8 points de pourcentage) à l’idée que le gouvernement fédéral joue un rôle de premier plan dans l’ensemble des initiatives, à l’exception des investissements dans la bioéconomie forestière, où tous les groupes d’âge ont exprimé un point de vue semblable concernant le leadership fédéral.

Les répondants détenant un diplôme d’études supérieures sont les plus favorables à l’idée que le gouvernement fédéral joue un rôle de premier plan dans son travail avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les forêts du Canada soient gérées de façon à assurer un approvisionnement en bois durable (53 %, contre 43 % pour tous les autres niveaux de scolarité).


 

Annexe A : Méthodologie

L’étude consistait en un sondage en ligne auprès de 3 059 Canadiens adultes. Les répondants au sondage ont été sélectionnés à partir d’une liste de membres inscrits à un panel en ligne. Puisque les échantillons utilisés dans les enquêtes par panel en ligne sont basés sur le libre choix et non sur un échantillon probabiliste aléatoire, aucune estimation formelle de l’erreur d’échantillonnage ne peut être calculée. Les sondages en ligne peuvent néanmoins être utilisés auprès de la population générale, pour autant qu’ils soient conçus adéquatement et qu’ils fassent appel à un panel bien géré comptant un grand nombre de personnes.

Conception de l’échantillon, pondération et profil des répondants

Environics Research a mené ce sondage en ligne du 7 au 25 février 2022. La méthode d’échantillonnage utilisée a été conçue de manière à mener des entrevues auprès d’au moins 3 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les quotas ont été établis en fonction de l’âge, du genre et de la région de résidence des répondants.

La répartition suivante a été obtenue pour le sondage :

Variable

% de la population

Cible
(quotas)

% de l’échantillon

Nombre réel
non pondéré

Nombre réel
pondéré*

Province/territoire

Terre-Neuve-et-Labrador

2 %

120

4 %

116

46

Nouvelle-Écosse

3 %

120

4 %

115

83

Île-du-Prince-Édouard

< 1 %

60

2 %

45

12

Nouveau-Brunswick

2 %

120

4 %

122

67

Québec

23 %

660

22 %

671

716

Ontario

38 %

720

24 %

747

1 172

Manitoba

3 %

150

5 %

159

107

Saskatchewan

3 %

150

5 %

154

92

Alberta

11 %

420

14 %

434

343

Colombie-Britannique

13 %

450

15 %

470

413

Territoires

< 1 %

30

1 %

26

9

CANADA

100 %

3 000

100 %

3 059

3 059

Âge

De 18 à 34 ans

27 %

810

27 %

892

826

De 35 à 54 ans

34 %

1 020

34 %

1 096

1 040

55 ans et plus

39 %

1 170

39 %

1 071

1 193

Genre

Homme

49 %

1 470

49 %

1 500

1 499

Femme

51 %

1 530

50 %

1 529

1 536

Personne non binaire/autre identité de genre

0,6 %

18

15

Autochtone

 

 

 

 

 

Oui

5 %

300

10 %

314

153

Non

95 %

2 700

90 %

2 594

2753

Je préfère ne pas répondre

151

153

* Les résultats sont pondérés par région, genre, âge et identité autochtone conformément aux données de recensement de 2016.

Le tableau suivant présente la répartition pondérée des répondants au sondage, en fonction de variables précises.

Variable

% de l’échantillon total

% de la population

Niveau de scolaritéα

Études secondaires ou moins

17

35

Apprentissage enregistré, collège, études universitaires en partie

32

36

Diplôme d’études universitaires ou supérieures

50

29

Situation d’emploiα

Travailleurs à temps plein ou travailleurs autonomes

54

50

Travailleurs à temps partiel

8

11

Pas dans la population active (y compris à la retraite)

38

35

Revenu annuel total du ménage+

Moins de 40 000 $

15

17

De 40 000 $ à moins de 80 000 $

32

30

De 80 000 $ à moins de 100 000 $

16

13

De 100 000 $ à moins de 150 000 $

21

22

150 000 $ et plus

16

18

Langue du sondage/langue officielle

Anglais

85

85

Français

15

15

α          Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été modifiées pour correspondre à ce dernier. Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans et, en ce qui a trait à l’emploi, les Canadiens âgés de 15 ans et plus.

+                    Pourcentages établis en fonction des personnes ayant fourni une réponse.

Conception du questionnaire

Ressources naturelles Canada a fourni à Environics les sujets souhaités, les objectifs de la recherche et des documents de référence. Environics a ensuite élaboré un questionnaire, s’appuyant sur les pratiques exemplaires en matière de conception de questions, surtout en ce qui concerne les sondages en ligne. Une fois le questionnaire en anglais approuvé, Environics a fait appel à des traducteurs professionnels pour le traduire en français.

Les analystes de données d’Environics ont programmé les questionnaires avant de soumettre ceux-ci à des tests approfondis afin d’assurer l’exactitude de l’organisation et de la collecte des données. Cette validation a permis de garantir que le processus de saisie des données était conforme à la logique de base des sondages. Le système de collecte de données a pris en charge les invitations, les quotas et les réponses aux questionnaires (l’enchaînement des questions et les intervalles valides).

Avant de régler les derniers détails du sondage pour que celui-ci puisse être utilisé sur le terrain, une préenquête (prélancement) a été menée en anglais et en français. La préenquête a permis d’évaluer les questionnaires en ce qui a trait à la formulation et à l’enchaînement des questions, à la réactivité des répondants à des questions précises et au sondage dans son ensemble, mais aussi de déterminer la durée du sondage. Des questions préliminaires standards du gouvernement du Canada ont également été posées. Puisque seuls des changements mineurs se sont avérés nécessaires après la préenquête, les n = 107 réponses (74 en anglais et 33 en français) ont été prises en compte dans l’ensemble de données définitif.

La version définitive du questionnaire se trouve à l’annexe B.

Travail sur le terrain

Le sondage a été effectué par Environics dans un environnement de sondage Web sécurisé doté de toutes les fonctions requises. Les entrevues ont duré en moyenne 13,5 minutes.

Tous les répondants ont eu la possibilité de répondre au sondage dans la langue officielle de leur choix. L’ensemble du travail de recherche a été effectué en conformité avec les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada — Sondages en ligne et les normes reconnues par le secteur, de même qu’avec les lois fédérales applicables (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques, ou LPRPDE).

Une fois recueillies, les données tirées du sondage ont été pondérées de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population canadienne en fonction des plus récentes données de recensement disponibles.

Taux de réponse

Les taux de réponse sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Répartition des communications

Répartition

N

Nombre total d’invitations                                                           (c)

81 481

Nombre total de sondages terminés                                           (d)

3059

Répondants admissibles, mais qui ont abandonné                     (e)

891

Répondants non admissibles                                                       (f)

700

Aucune réponse                                                                           (g)

70 696

Quotas atteints                                                                            (h)

6135

Taux de contact = (d+e+f+h)/c

13,24

Taux de participation = (d+f+h)/c

12,14

Analyse du biais de non-réponse

Le tableau ci-dessous présente le profil de l’échantillon final (non pondéré), comparativement à la population réelle du Canada (d’après les données du recensement de 2016). Comme c’est le cas pour la plupart des sondages, les échantillons finaux sous-représentent les personnes détenant un diplôme d’études secondaires ou moins, ce qui est une caractéristique courante des sondages d’opinion publique menés au Canada (c’est-à-dire que les personnes plus éduquées sont plus susceptibles de répondre à ce type de sondages).

Analyse du biais de non-réponse

Type d’échantillon

Échantillon*

Canada
(recensement de 2016)

Genre (18 ans et plus)

Homme

50 %

49 %

Femme

50 %

51 %

Âge

De 18 à 34 ans

29 %

27 %

De 35 à 54 ans

36 %

34 %

55 ans et plus

35 %

39 %

Niveau de scolaritéα

Diplôme d’études secondaires ou moins

18 %

35 %

École de métiers, études collégiales ou postsecondaires (sans diplôme)

33 %

36 %

Diplôme universitaire

49 %

29 %

*     Les données ne sont pas pondérées et les pourcentages sont établis en fonction des personnes ayant répondu à chacune des questions démographiques.

α           Les catégories réelles du recensement diffèrent de celles utilisées dans le cadre de ce sondage et ont été recalculées pour correspondre à ce dernier.
Les données de Statistique Canada en ce qui a trait au niveau de scolarité représentent les Canadiens âgés de 25 à 64 ans.


Annexe B : Questionnaire du sondage

Environics Research Group

Février 2022

Ressources naturelles Canada

Sondage sur la bioéconomie forestière

Questionnaire – Final

PAGE D’ACCUEIL

Please select your preferred language for completing the survey./Veuillez choisir la langue dans laquelle vous préférez répondre au sondage.

01 – English/Anglais

02 – Français/French

Bienvenue à notre sondage. Environics Research, une société de recherche indépendante, réalise pour le compte du gouvernement du Canada ce sondage portant sur des questions d’actualité pour la population canadienne. Il vous faudra environ 15 minutes pour y répondre.

 

Votre participation est entièrement volontaire, et toutes vos réponses demeureront anonymes et seront utilisées conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

 

Ce sondage est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), afin de vous permettre d’en vérifier la légitimité. Si vous souhaitez connaître les détails de cette étude, veuillez vous rendre sur le site Web du CRIC, à l’adresse www.canadianresearchinsightscouncil.ca/?lang=fr. Pour en vérifier la légitimité, entrez le code du projet, 20220126-EN149.

Les objectifs de cette étude sont d’évaluer :

1. Les perceptions de l’industrie forestière, des certifications tierce partie, du développement durable, de la bioéconomie, de la bioéconomie forestière, et du rôle joué par le gouvernement du Canada dans ces domaines;

2. Les connaissances en matière de bioéconomie forestière et les aspects de ce domaine qui interpellent la population canadienne;

3. Les connaissances et les perceptions en matière de bioproduits forestiers.

Merci à l’avance de votre participation.

< NOTE DE PROGRAMMATION :  Sauf indication contraire, toutes les questions sont obligatoires.>

Recrutement

1.       Quelle est votre année de naissance?

LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS

SI LE RÉPONDANT PRÉFÈRE NE PAS INDIQUER UNE ANNÉE DE NAISSANCE PRÉCISE : Pouvez-vous nous indiquer auquel des groupes d’âge suivants vous appartenez?

LISTE DÉROULANTE : Veuillez sélectionner une seule réponse.

– 18 à 19 ans

– 20 à 24 ans

– 25 à 29 ans

– 30 à 34 ans

– 35 à 39 ans

– 40 à 44 ans

– 45 à 49 ans

– 50 à 54 ans

– 55 à 59 ans

– 60 à 64 ans

– 65 ans ou plus

99 – Je préfère ne pas répondre

SI MOINS DE 18 ANS, REMERCIER ET TERMINER.

2.       Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

LISTE DÉROULANTE – VOIR LES QUOTAS

01 – Colombie-Britannique

02 – Alberta

03 – Saskatchewan

04 – Manitoba

05 – Ontario

06 – Québec

07 – Nouveau-Brunswick

08 – Nouvelle-Écosse

09 – Île-du-Prince-Édouard

10 – Terre-Neuve-et-Labrador

11 – Yukon

12 – Territoires du Nord-Ouest

13 – Nunavut

3.       À quel genre vous identifiez-vous? (Votre réponse peut être différente de l’information inscrite sur votre acte de naissance ou sur d’autres documents officiels.)

Veuillez sélectionner une seule réponse. – VOIR LES QUOTAS

01 – Genre féminin

02 – Genre masculin

03 – Personne non binaire

04 – Autre (veuillez préciser) ____

99 – Je préfère ne pas répondre

4.       Êtes-vous...?

Veuillez sélectionner une seule réponse. – VOIR LES QUOTAS

01 – Membre des Premières Nations (inscrit[e] ou non-inscrit[e])

02 – Inuk/Inuit(e)

03 – Métis(se)

04 – Une personne non autochtone

99 – Je préfère ne pas répondre

A. Mise en contexte : Connaissances et perceptions générales

5.       Dans quelle mesure vous sentez-vous bien informé(e) en ce qui a trait à chacun des sujets suivants?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL (MONTRER UN À LA FOIS)

a.       La bioéconomie canadienne

b.       La contribution du gouvernement fédéral à la recherche, au développement et à l’innovation dans les secteurs des ressources naturelles du Canada (énergie, minéraux et exploitation minière, forêts et foresterie, etc.)

c.       Les secteurs des ressources naturelles du Canada (énergie, minéraux et exploitation minière, forêts et foresterie, etc.)

d.       L’industrie forestière canadienne

e.       La mesure dans laquelle les forêts du Canada sont gérées de façon durable

f.        L’innovation dans l’industrie forestière canadienne

g.       La bioéconomie forestière

01 – Très bien informé(e)

02 – Plutôt bien informé(e)

03 – Pas très bien informé(e)

04 – Pas du tout informé(e)

SI TRÈS OU PLUTÔT INFORMÉ(E) À Q5a ET/OU Q5g

6.       Où avez-vous entendu parler de...

SI Q5a, MAIS PAS Q5e :  la bioéconomie canadienne?

SI Q5e, MAIS PAS Q5a :  la bioéconomie forestière?

SI Q5a ET Q5e :  la bioéconomie canadienne et la bioéconomie forestière?

SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S’APPLIQUENT

01 – Aux nouvelles/dans l’actualité

02 – Au travail/dans le cadre de mon travail

03 – Dans un cours/un travail d’école

04 – Sur un site Web d’un gouvernement provincial

05 – Sur un site Web du gouvernement du Canada

06 – Sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Reddit, etc.)

 07 – Par des proches

08 – Par une entreprise/société qui exerce ses activités dans ce domaine

97 – Autre (veuillez préciser) ____

99 – Je préfère ne pas répondre

7.       Globalement, que pensez-vous de l’industrie forestière canadienne? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que vous en avez une opinion très négative et 10, une opinion très positive.

Très négative

8

9

Très positive
10

Incertaine
99

 

8.       Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants portant sur l’industrie forestière canadienne?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL

a.       Elle fournit beaucoup d’emplois à la population canadienne

b.       Elle procure des avantages économiques aux communautés rurales dépendantes de la forêt

c.       Elle procure des avantages économiques aux communautés autochtones

d.       Elle fournit des produits de haute qualité comme le bois d’œuvre et les pâtes et papiers

e.       Elle utilise des procédés et des matériaux novateurs

f.        Elle est respectueuse de l’environnement et durable

g.       Elle fournit une grande variété de produits non-conventionnels (c.-à-d. des produits autres que le bois d’œuvre et les pâtes et papiers, comme des emballages biodégradables)

01 – Fortement en accord

02 – Plutôt en accord

03 – Plutôt en désaccord

04 – Fortement en désaccord

99 – Incertain(e)

9.       Lorsqu'il s'agit des forêts du Canada ; comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada en ce qui a trait à chacun des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que le gouvernement délivre une très mauvaise performance et 10 une excellente performance.

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL (MONTRER UN À LA FOIS)

a.       Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte l’environnement

b.       Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales dépendantes de la forêt

c.       Travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada soient gérées d’une manière qui respecte les communautés autochtones

d.       Promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière canadienne

Très mauvaise performance

8

9

Excellente performance
10

Incertaine
99

 

B. Forêts

10.    Passons à un autre sujet. Quand vous pensez à la façon dont les forêts du Canada sont gérées; quel est le premier mot ou la première phrase qui vous vient à l’esprit?

[QUESTION OUVERTE.  INSÉRER 1 ZONE DE TEXTE DE PETITE TAILLE.]

REGROUPER LES RÉPONSES PAR THÈME : ÉCONOMIE, SOCIÉTÉ/CULTURE, NATURE, ENVIRONNEMENT, ETC.

11.    Pourquoi?

[QUESTION OUVERTE.  INSÉRER 1 ZONE DE TEXTE DE TAILLE MOYENNE.]

12.    Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL

a.       Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux à toute la population canadienne

b.        Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés locales

c.       Les forêts procurent toutes sortes d’avantages économiques, sociaux et environnementaux aux communautés autochtones

d.       Le Canada met en œuvre des pratiques scientifiques de gestion durable des forêts afin de conserver et de protéger cette ressource

e.       Une certification indépendante des forêts du Canada par une tierce partie est importante pour garantir qu’elles soient gérées de façon durable

01 – Fortement en accord

02 – Plutôt en accord

03 – Plutôt en désaccord

04 – Fortement en désaccord

99 – Incertain(e)

 

Bioéconomie forestière

La bioéconomie forestière est un ensemble d’activités économiques liées à l’utilisation de la biomasse forestière – des matières provenant de toutes les parties d’un arbre et des produits forestiers non ligneux (champignons, sirop d’érable, etc.) – gérée et récoltée de façon durable pour le développement et la production de matériaux, d’énergie ou de produits chimiques.

L’industrie forestière canadienne fonctionne selon un système où on utilise en premier les parties à valeur élevée d’un arbre récolté de manière durable. Par exemple, la majeure partie d’un arbre récolté est transformée en produits de grande valeur comme le bois d’œuvre, tandis que l’écorce, les branches et la cime sont utilisées pour fabriquer des produits à valeur ajoutée (meubles, matériaux de construction, emballages biodégradables, textiles, produits de soins personnels, produits culturels, combustibles, produits chimiques, etc.).

En outre, les matières forestières qui ont pu être endommagées par des perturbations naturelles comme un feu de forêt ou une infestation parasitaires, ou qui seraient autrement enfouies dans une décharge ou brûlées, peuvent être utilisées pour produire des matériaux, de l’énergie ou des produits chimiques dans le cadre de la bioéconomie forestière.

13.    Connaissez-vous des produits qui sont fabriqués à partir de la biomasse forestière ou qui en contiennent, ou d’autres produits d’origine naturelle provenant de la forêt? Si oui, lesquels?

[QUESTION OUVERTE.  INSÉRER 1 ZONE DE TEXTE DE TAILLE MOYENNE. OU 98 – AUCUN]

14.    Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec ces énoncés portant sur les produits forestiers?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL

a.       Les produits forestiers ont un impact environnemental inférieur à celui de produits comparables fabriqués avec des matières non renouvelables (matières dérivées des combustibles fossiles, métaux, etc.)

b.       Il vaut la peine de payer plus cher pour des produits forestiers au lieu de produits équivalents fabriqués avec des matières non renouvelables (produits à base de combustibles fossiles, produits à base de métal, etc.)

c.       Les produits forestiers peuvent être recyclés en de nouveaux produits et matériaux à la fin de leur vie

d.       Il est préférable d’utiliser des produits forestiers à usage unique plutôt que des plastiques à usage unique

e.       Les produits forestiers durent aussi longtemps que les autres produits

f.        Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés rurales dépendantes de la forêt

g.       Les produits forestiers offrent des possibilités socioéconomiques importantes aux communautés autochtones

01 – Fortement en accord

02 – Plutôt en accord

03 – Plutôt en désaccord

04 – Fortement en désaccord

99 – Incertain(e)

15.    À votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer l’innovation et le développement en matière de bioéconomie forestière constitue-t-il une priorité pour le gouvernement du Canada?

01 – Priorité absolue

02 – Priorité importante, mais pas absolue

03 – Pas une priorité

99 – Incertain(e)

Reminder

La bioéconomie forestière est un ensemble d’activités économiques liées à l’utilisation de la biomasse forestière – des matières provenant de toutes les parties d’un arbre et des produits forestiers non ligneux (champignons, sirop d’érable, etc.) – gérée et récoltée de façon durable pour le développement et la production de matériaux, d’énergie ou de produits chimiques.

16.    Selon vous, quel type de rôle le gouvernement du Canada devrait-il jouer en ce qui concerne chacun des éléments suivants?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL

a.       Investir dans la bioéconomie forestière.

b.       Appuyer le développement de la bioéconomie forestière par l’industrie forestière.

c.       S’assurer que les forêts soient gérées de manière à protéger la biodiversité, soit les animaux et les plantes qui dépendent de cet écosystème.

d.       Travailler avec les provinces et les territoires pour veiller à ce que les forêts du Canada soient gérées de façon à assurer un approvisionnement durable en bois.

L’approvisionnement durable en bois fait référence au volume de bois scientifiquement déterminé qui peut être récolté tout en minimisant l’impact sur les forêts et sur la faune et les communautés environnantes.

e.       Informer les gens à propos de la bioéconomie forestière.

01 – Un rôle de premier plan

02 – Un rôle de soutien

03 – Aucun rôle

99 – Incertain(e)

17.    Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec ces énoncés portant sur la bioéconomie forestière et ses produits?

RÉPARTIR ALÉATOIREMENT – CARROUSEL

a.       Le Canada est un chef de file en matière de développement durable des forêts.

b.       La bioéconomie forestière est respectueuse de l’environnement.

c.       La bioéconomie du Canada contribue à l’atteinte des objectifs du pays en matière de changements climatiques et à la transition vers une économie carboneutre.

d.       La bioéconomie forestière permet de favoriser la diversité des écosystèmes et de protéger les habitats fauniques.

e.       La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait s’efforcer d’être un chef de file mondial.

01 – Fortement en accord

02 – Plutôt en accord

03 – Plutôt en désaccord

04 – Fortement en désaccord

99 – Incertain(e)

18.    Dans quelle mesure est-il probable que vous vous tourniez vers les bioproduits forestiers lorsque cette option vous sera offerte?

01 – Très probable

02 – Plutôt probable

03 – Peu probable

04 – Pas du tout probable

99 – Incertain(e)

19.    Pourquoi?

[QUESTION OUVERTE.  INSÉRER 1 ZONE DE TEXTE DE TAILLE MOYENNE]

Données démographiques

Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement confidentielles.

20.    Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous ayez atteint?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

01 – Études primaires

02 – Études secondaires en partie

03 – Diplôme d’études secondaires ou équivalent

04 – Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers

05 – Diplôme d’études collégiales (p. ex., CÉGEP), ou certificat ou diplôme non universitaire

06 – Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

07 – Baccalauréat

08 – Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat

99 – Je préfère ne pas répondre

21.    Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi actuelle?

Veuillez sélectionner une seule réponse.

01 – Travailleur(se) à temps plein

02 – Travailleur(se) à temps partiel

03 – Sans emploi ou en recherche d’emploi 

04 – Travailleur(se) autonome

05 – Personne au foyer à temps plein

06 – Étudiant(e)

07 – Retraité(e)

99 – Je préfère ne pas répondre

22.    Dans quel type de région habitez-vous?

01 – Région métropolitaine/grande agglomération urbaine (100 000 habitants ou plus)

02 – Agglomération moyenne (30 000 à 99 999 habitants)

03 – Petite agglomération (1 000 à 29 999 habitants)

04 – Communauté rurale ou éloignée non autochtone (moins de 1 000 habitants)

05 – Communauté autochtone

99 – Je préfère ne pas répondre

23.    Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu total annuel de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total annuel combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts.

Veuillez sélectionner une seule réponse.

01 – Moins de 20 000 $

02 – De 20 000 $ à moins de 40 000 $

03 – De 40 000 $ à moins de 60 000 $

04 – De 60 000 $ à moins de 80 000 $

05 – De 80 000 $ à moins de 100 000 $

06 – De 100 000 $ à moins de 150 000 $

07 – 150 000 $ et plus

99 – Je préfère ne pas répondre

For more information about the Forest bioeconomy click here:

https://www.nrcan.gc.ca/our-natural-resources/forests/industry-and-trade/forest-bioeconomy-bioenergy-bioproducts/13315

https://www.ccfm.org/climate-conscious/canadas-bioeconomy-transformation-innovation-in-mitigating-climate-change/

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Voilà qui met fin au sondage. Au nom de Ressources naturelles Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront accessibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.



[1] Les répondants du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador ont été regroupés pour permettre une analyse significative. Le nombre de répondants dans les Territoires n’était pas suffisant pour permettre une analyse significative.

[2] Le nombre de répondants qui s’identifient comme une personne non binaire ou appartenant à un autre genre est insuffisant pour permettre une analyse significative.

[3] Lorsqu’approprié dans le reste du rapport (à moins d’indication contraire), le terme « niveau de scolarité moins élevé » désigne les répondants qui détiennent un diplôme d’études secondaires ou moins, tandis que le terme « niveau de scolarité plus élevé » désigne les répondants ayant poursuivi des études postsecondaires, quelles qu’elles soient, y compris les programmes d’apprentissage et les certificats ou diplômes d’une école de métiers, les études collégiales, les études universitaires en partie, le baccalauréat ou les études supérieures.