Les ressources naturelles dans une économie à faibles émissions de carbone, 2023

Rapport final

Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada

Nom du fournisseur : Nanos Research

Numéro de contrat : CW2267705

Valeur du contrat : 175 413,06 $ (incluant la TVH)

Date d'attribution des services : 2023-01-13

Date de livraison : 2023-06-30

Numéro d'enregistrement : POR 104-22

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada à l’adresse : rcan.por-rop.rncan@canada.ca

This report is also available in English.



 

Les ressources naturelles dans une économie à faibles émissions de carbone, 2023

Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada par Nanos Research

Juin 2023

Permission de reproduire

La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de Ressources naturelles Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada à l’adresse : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca

 

© Sa Majesté le Roi du Canada, représenté par le ministre des Services publics et Approvisionnement Canada, 2023.

 

CAT : M4-190/2023F

PDF : 978-0-660-49801-0

This publication is also available in English under the title Natural Resource Issues in a Low-Carbon Economy, 2023.

 



Résumé du rapport

A.    Contexte et objectifs

Ressources naturelles Canada (RNCan) donne la priorité à la législation et aux mesures visant à créer des emplois durables et à garantir le soutien aux communautés afin de créer davantage d'opportunités économiques pour les travailleurs et les familles, aujourd'hui et à l'avenir, partout au Canada. Cela implique travailler avec des partenaires pour développer et mettre en œuvre diverses stratégies visant à décarboniser les systèmes électriques régionaux, à accroître le marché des carburants propres et à transformer le parc immobilier existant du Canada. Une partie de cela comprenait l'élaboration d'une stratégie sur les minéraux essentiels, dirigée par RNCan, qui vise à garantir que les ressources naturelles du Canada soient développées de manière durable, compétitive et inclusive.

RNCan a déjà mené une étude d'opinion sur les questions liées aux ressources naturelles et à l'économie à faibles émissions de carbone au cours de l'hiver 2021, qui s'inscrivait dans le prolongement des vagues de recherche précédentes menées en 2019 et 2018. Le Ministère cherche à obtenir une compréhension claire et actuelle de l'opinion publique canadienne sur un large éventail de questions relatives aux ressources naturelles, notamment la foresterie, l'exploitation minière, l'énergie, les technologies propres, les changements climatiques, la science gouvernementale et l'énergie nucléaire.

À cette fin, RNCan a mené une autre vague de recherches pour savoir comment les Canadiens perçoivent les secteurs traditionnels des ressources naturelles, et ce qu'ils comprennent des défis et des opportunités pour ces secteurs dans le cadre de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

Les résultats influenceront la planification et le développement de la planification, des politiques et de la communication du département pour l'avenir. 

Les objectifs spécifiques de recherche sont les suivants :

·       Fournir une compréhension de la façon dont les Canadiens situent les secteurs traditionnels des ressources naturelles;

·       Déterminer la compréhension que les Canadiens ont des défis et des opportunités pour ces secteurs dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, en mesurant les changements par rapport aux vagues précédentes (si possible);

·       Recueillir l'avis des Canadiens sur des questions pertinentes, par exemple les petits réacteurs modulaires, la gestion des déchets nucléaires, les minéraux essentiels, la bioéconomie forestière;

·       Fournir des informations fondamentales sur l'environnement public pour la planification des programmes, des politiques et des communications au sein de RNCan et du gouvernement dans son ensemble.

 

 


 

B.     Méthodologie

Phase qualitative

 

Nanos a mené 20 groupes de discussion en ligne entre le 1er et le 28 mars 2023 auprès de 112 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les groupes se sont tenus en ligne par vidéoconférence auprès de résidents de onze communautés à travers le Canada identifiées par RNCan.

 

Les onze communautés étaient les suivantes :

-          Vancouver, C.-B. (2 groupes)

-          Calgary, AB (2 groupes)

-          Toronto, ON (2 groupes)

-          Regina, AB (2 groupes)

-          Montréal, QC (2 groupes)

-          Fredericton, N.-B. (2 groupes)

-          Régions rurales en Colombie-Britannique (2 groupes)

-          Les Territoires (1 groupe)

-          Régions rurales au Québec (2 groupes)

-          Régions rurales en Nouvelle-Écosse (2 groupes)

-          Canada atlantique (1 groupe)

 

Seize (16) groupes en ligne se sont déroulés en anglais, et les quatre (4) groupes en ligne menés auprès des résidents du Québec se sont déroulés en français.  

 

Pour les groupes menés auprès des résidents de Vancouver, Calgary, Toronto, Regina, Montréal, Fredericton, les régions rurales de la Colombie-Britannique, les régions rurales du Québec et les régions rurales de la Nouvelle-Écosse, les groupes ont été répartis selon le revenu, incluant un groupe composé de personnes à revenu élevé ainsi qu’un groupe de personnes à revenu faible ou moyen. Pour les groupes menés auprès de résidents des Territoires et du Canada atlantique, un groupe a été mené dans chacune des deux régions et comprenait un mélange de personnes à revenu faible, moyen et élevé.

 

Les revenus faibles à moyens étaient définis comme étant les ménages ne comptant pas plus d’une personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $ ou les ménages comptant plus d’une personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 100 000 $. Tous les autres sont tombés dans le groupe de revenu élevé. Au total, 163 participants ont été recrutés, et 112 ont participé aux groupes. Les participants ont reçu des honoraires d’une valeur de 100 $. Les séances de discussion ont duré environ 90 minutes.

 

Les lecteurs doivent noter que la recherche menée dans le cadre des groupes de discussion est de nature qualitative et directionnelle et ne doit pas être utilisée pour estimer la proportion numérique ou le nombre de personnes dans la population qui ont une opinion particulière. Les groupes de discussion ont permis à Ressources naturelles Canada d’évaluer les points de vue et de recueillir des informations approfondies sur les communautés et les profils d’intérêt spécifiques.

 

Veuillez consulter l’annexe A pour la méthodologie détaillée.

 

Phase quantitative

 

Le sondage a été mené auprès de 3 593 Canadiens âgés de 18 ans et plus, partout au Canada, dans chaque province et territoire, entre le 31 mars et le 9 juin 2023.

 

L’échantillon a été tiré de deux sources :

1)      Le panel de probabilité de Nanos, qui comprend environ 50 000 Canadiens qui ont été recrutés au hasard par ligne terrestre et cellulaire avec des agents en direct pour faire partie du panel.

2)      Recrutement aléatoire par lignes terrestres et cellulaires et administration du sondage en ligne.

 

L’échantillon ainsi obtenu contient des Canadiens qui ont tous été recrutés au hasard par téléphone. Il s’agit donc d’un échantillon probabiliste qui permet d’associer une marge d’erreur à la recherche. 3 518 personnes ont été recrutées à partir du panel de probabilité de Nanos, incluant, notamment, 75 personnes recrutées par lignes terrestres et cellulaires dans les Territoires.

 

L’échantillon probabiliste recruté au hasard a une marge d’erreur de +/- 1,6 % à un intervalle de confiance de 95 %.

 

Les résultats sont pondérés en fonction des données du recensement de 2021 et de façon à ce que l’échantillon soit représentatif de la population Canadienne selon la région, l’âge et le sexe.

 

Tous les participants ont complété le sondage autoadministré en ligne.

 

Veuillez consulter l’annexe B pour la méthodologie détaillée.

C.     Valeur du contrat

La valeur du contrat était de 175 413,06 $ (TVH incluse).

Nom du fournisseur : Nanos Research

Numéro de contrat de TPSGC : CW2267705

Date du contrat d’origine : 2023-01-13

D.    Déclaration de neutralité politique et coordonnées

Cette attestation doit accompagner le rapport final soumis au chargé de projet.

Je certifie, en tant que représentant de Nanos Research, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’identité fédérale et la Directive sur la gestion des communications du gouvernement du Canada. Plus précisément, les éléments livrables n’incluent pas d’informations sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, la position des partis auprès de l’électorat ou les évaluations de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Nik Nanos

Scientifique en chef des données et Président

Nanos Research

nik@nanos.co

(613) 234-4666 poste 237

E.     Constatations clés

Recherche qualitative

Module A – Opinions générales sur la carboneutralité et l’économie à faible émission de carbone

Sensibilisation au concept d’économie à faible émission de carbone

Dans l’ensemble, les participants ont déclaré une faible familiarité avec le terme « économie à faible émission de carbone ». En effet, plusieurs d’entre eux l’associent à la réduction personnelle de leur production de gaz à effet de serre ou de leur empreinte carbone, tandis que d’autres ont mentionné soutenir les industries qui ont une empreinte carbone plus petite ou qui ont une économie basée sur services et produits à faible empreinte carbone. Les impacts positifs sur l’environnement sont mentionnés par la plupart des participants comme des éléments positifs qui leur viennent à l’esprit liés à une « économie à faibles émissions de carbone ». De plus, très peu de participant ont soulevé des aspects négatifs liés à ce terme ; ceux qui le pouvaient ont souvent mentionné l’augmentation des coûts et la nécessité d’apporter des changements personnels à leur mode de vie pour atteindre cet objectif.

Sensibilisation au concept de carboneutralité

En revanche, une majorité de participants connaissait le terme « carboneutralité » et avaient une idée de ce que le concept signifie, mais beaucoup restent incertains quant à sa définition exacte. En ce qui concerne l’objectif pour le Canada d’atteindre la « carboneutralité » d’ici 2050, les participants ont eu des réactions mitigées, certains disant qu’ils ne le croient pas réalisable, tandis que d’autres ont mentionné qu’il n’était pas assez ambitieux. Le manque d’infrastructure pour soutenir une telle transition et l’augmentation des coûts pour le Canadien moyen étaient les principales préoccupations concernant cet objectif.

Module B – Impacts et implications d’une économie à faible émission de carbone

Impact sur la santé

Au niveau individuel, un environnement plus sain et une meilleure santé pour les générations actuelles et futures sont considérés comme des avantages personnels de la transition à une économie à faibles émissions de carbone. Le coût a été considéré à la fois comme le principal inconvénient de ce changement, mais aussi comme un avantage, certains citant les économies personnelles réalisées en adoptant un mode de vie plus minimal qui inclut l’utilisation des transports en commun au lieu de la voiture, ainsi qu’une diminution de la consommation globale.

Impact sur le lieu de travail et les emplois locaux

En ce qui concerne l’impact d’une économie à faibles émissions de carbone sur les lieux de travail ou les emplois locaux, la plupart des participants ont mentionné qu’ils s’attendaient à des changements dans les secteurs liés au pétrole et au gaz (comme l’extraction de pétrole et de gaz et la fabrication de véhicules à essence) et à l’exploitation minière, mais que de nouveaux emplois pourraient être créés dans l’agriculture, la foresterie, les parcs et les loisirs, l’innovation et les énergies renouvelables. Les participants qui vivaient dans des régions rurales étaient plus susceptibles de dire qu’ils subiraient des pertes d’emplois dans leur région.


 

Impact sur l’économie

Lorsqu’ils sont interrogés sur l’impact d’une transition à une économie à faibles émissions de carbone sur l’économie canadienne dans son ensemble, la plupart des participants sont d’accord que l’impact sera important, bien qu’il y ait des opinions partagées sur le type d’impact qu’aura la transition à une économie à faibles émissions de carbone. Certains pensaient que l’impact serait plus important au début de la transition, ou qu’il serait différent à travers le Canada, l’impact étant plus important dans les provinces dont l’économie repose sur le secteur du pétrole et du gaz comme les Prairies. D’autres ont mentionné que ce serait une occasion pour le Canada de devenir un chef de file mondial dans ce secteur. Pour faciliter la transition, les participants ont suggéré que le gouvernement devrait avoir un plan clair et cohérent dans toutes les provinces afin que tous les Canadiens comprennent pourquoi cette transition est nécessaire et qui prévoit un soutien aux entreprises et aux travailleurs pour rester forts sur le plan économique.

Module C : Rôles des industries clés dans la transition à une économie à faibles émissions de carbone

L’hydroélectricité et le gaz naturel sont considérés comme plus propres

En ce qui concerne les secteurs spécifiques ou les types d’énergie à inclure dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, les participants ont montré des opinions plus positives pour l’hydroélectricité, particulièrement au Québec, et le gaz naturel. L’hydroélectricité est souvent considérée comme une source d’énergie propre et renouvelable, et la plupart des participants sont d’accord pour dire qu’elle devrait faire partie de la transition du Canada vers une économie à faible émission de carbone. De plus, le gaz naturel est considéré comme une alternative « plus propre » au pétrole, bien que le processus d’extraction du gaz naturel, en particulier la « fracturation hydraulique », suscite certaines préoccupations environnementales.

Divergence de vues sur le secteur pétrolier

Le secteur pétrolier n’était pas souvent considéré comme un secteur énergétique à inclure dans la transition vers une économie à faible émission de carbone car beaucoup considéraient son inclusion dans une économie à faible émission de carbone comme une contradiction étant donné son association avec des émissions de carbone élevées. Cependant, beaucoup ont dit qu’ils pensaient que, par nécessité, le pétrole fera toujours partie de notre économie au cours des 20 à 30 prochaines années et plusieurs n’étaient pas convaincus que le Canada puisse cesser complètement de l’utiliser dans ce laps de temps, voire pas du tout.

Biomasse forestière

La plupart des participants ne considéraient pas la biomasse forestière comme un type d’énergie qui devrait être inclus dans une transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Les principales raisons en étaient que les forêts jouaient un rôle important dans la capture et le stockage du carbone et, lorsqu’elles sont brûlées comme combustible, elles libèrent ce carbone dans l’atmosphère. D’autres préoccupations liées à la biomasse forestière étaient la destruction des forêts et leur remplacement par des monocultures d’arbres. Certains participants considéraient la biomasse forestière comme une meilleure option aux sources d’énergie comme le pétrole et le gaz.

 

 


 

Préoccupations concernant l’énergie nucléaire et l’hydrogène

En ce qui concerne l’intégration de l’énergie nucléaire et des piles à hydrogène dans une économie à faible émission de carbone, les participants se sont montrés préoccupés par les aspects de sécurité de ces sources d’énergie, mais étaient plus susceptibles d’être d’accord pour dire que les piles à hydrogène devraient faire partie de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone que de dire que l’énergie nucléaire devrait y faire partie. Les préoccupations de sécurité pour l’énergie nucléaire concernent l’impact environnemental des déchets nucléaires produits par les centrales nucléaires, tandis que les préoccupations de sécurité pour les piles à combustible à hydrogène étaient centrées sur l’inflammabilité, l’explosivité et l’utilisation sûre des piles à hydrogène, qui, selon beaucoup, pourraient être surmontées avec de nouvelles recherches et serait probablement résolu à l’avenir.

Le concept de capture et de stockage du carbone n’est pas un concept familier

Les participants ont signalé une compréhension limitée de la capture et du stockage du carbone, et certains participants ont estimé qu’ils n’en savaient pas assez et qu’ils auraient besoin de plus d’informations pour pouvoir décider s’ils le soutiendraient ou s’ils s’y opposeraient. Ils se sont dit préoccupés par les impacts potentiels sur l’environnement du stockage souterrain du carbone, beaucoup le considérant comme une solution à court terme. Ils préfèrent se concentrer sur la réduction des émissions de carbone plutôt que sur leur stockage.

Opinions mitigées sur l’exploitation minière des minéraux critiques

Les participants avaient des opinions mitigées sur l’inclusion de l’exploitation minière de minéraux critiques dans une économie à faible émission de carbone, avec des impressions négatives concernant des préoccupations plus générales concernant l’impact environnemental de l’exploitation minière sur les communautés. Ceux qui ont convenu que l’exploitation minière de minéraux critiques devrait être incluse dans une économie à faible émission de carbone ont mentionné que ce serait une bonne source d’emplois, que cela pourrait aider l’économie car ces minéraux seront en demande pour les nouvelles technologies telles que les batteries pour les voitures électriques, et que cela pourrait aider le Canada à éviter de devenir dépendant d’autres pays pour ces minéraux.

Module D : Communications

Plus de messages clés

Les participants disent le plus souvent que les messages clés du gouvernement du Canada devraient être axés sur l’éducation des Canadiens sur les impacts des changements climatiques, devraient encourager les individus à prendre des mesures pour passer à une économie à faibles émissions de carbone, et devraient identifier les types de mesures individuelles qu’ils peuvent prendre.

De nombreux participants ont mentionné des messages clés axés sur les aspects positifs de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et l’impact des actions individuelles et collectives pour y contribuer. Certains participants ont également mentionné l’inclusion de l’élément émotionnel de la transition comme la prise de mesures pour le bien-être de leurs enfants, petits-enfants et les générations futures.

Quelques participants ont mentionné qu’il serait important que les messages du gouvernement du Canada communiquent que « personne ne sera laissé pour compte » dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, y compris ceux qui travaillent dans des secteurs à fortes émissions comme le pétrole et le gaz. Certains participants ont suggéré des messages nécessaires pour mettre en évidence les incitatifs financiers disponibles comme moyen de motiver les Canadiens à passer à l’action. 

Cibler toutes les générations avec des plates-formes nouvelles et anciennes

Pour ce qui est de savoir comment ou sur quelles plateformes les messages devraient être partagés, de nombreux participants ont déclaré que les informations sur la transition vers une économie à faible émission de carbone et le changement climatique devraient faire partie des programmes scolaires afin d’éduquer les enfants et les jeunes. Les médias sociaux, les publicités télévisées, la radio et les journaux ont également été mentionnés par la plupart des participants, certains ajoutant que le mode de partage des messages devrait être déterminé par le groupe démographique que le gouvernement cherche à cibler.

Recherche quantitative

Principaux enjeux liés aux ressources naturelles pour les Canadiens

Lorsqu’on leur demande de nommer le plus grand problème auquel sont confrontées les ressources naturelles, les Canadiens mentionnent le plus souvent s’assurer que le Canada dispose de suffisamment de ressources pour les générations futures/la durabilité (11 %, 18 % en 2021 et 14 % en 2019), la pollution résultant de l’extraction et de la distribution des ressources naturelles (9 %; 17 % en 2021 et 8 % en 2019), et les interventions/politiques gouvernementales agissant contre le développement des ressources/l’industrie pétrolière (9 %).

Performance du gouvernement fédéral

La proportions des évaluations positives (notes de 7 à 10 sur 10) de la performance du gouvernement fédéral en matière de ressources naturelles continuent de baisser par rapport à 2021 et 2019 en ce qui concerne la promotion de la croissance économique des industries des ressources naturelles (2023 : 28 %; 2021 : 30 %; 2019 : 35 %), en veillant à ce que les ressources naturelles soient exploitées dans le respect de l’environnement (26 %; 2021 : 29 %; 2019 : 37 %) et l’établissement d’un équilibre entre les considérations environnementales et économiques (19 %; 2021 : 24 %; 2019 : 31 %). Dans les trois domaines, une plus grande proportion de Canadiens évalue la performance du gouvernement fédéral comme étant mauvaise (notes de 1 à 4 sur 10) plutôt que bonne (notes de 7 à 10), la marge la plus importante étant observée pour l’équilibre entre les considérations environnementales et économiques (19 % de bonnes notes contre 50 % de mauvaises notes).

Les sources d’énergie les plus respectueuses de l’environnement

Conformément aux conclusions de 2021, la plupart des Canadiens sont d’accord que l’énergie solaire (90 % fortement/plutôt d’accord), l’énergie éolienne (86 %) et les barrages hydroélectriques (83 %) sont respectueux de l’environnement, et une proportion similaire des répondants soutiendrait des projets de développement énergétique de ce type (solaire : 91 %; éolien : 86 %; hydroélectrique : 85 %). Une majorité croissante de Canadiens est d’accord que l’énergie nucléaire (62 %; 43 % en 2021) et l’hydrogène (61 %; 57 % en 2021) sont respectueux de l’environnement, avec moins de consensus autour du biodiesel et de l’éthanol (44 % fortement/plutôt d’accord) et du bois de chauffage et granulés de bois (36 % fortement/plutôt d’accord). Environ un Canadien sur quatre est d’accord que le pétrole et le gaz extracôtiers (26 %) ainsi que les sables bitumineux (25 %) sont respectueux de l’environnement (environ un sur trois soutiendrait des projets de développement énergétique impliquant du pétrole (pétrole en mer : 36 %; sables bitumineux : 37 %).


 

Impacts du changement climatique

Une grande majorité de Canadiens estime qu’un certain nombre d’impacts potentiels du changement climatique auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des 30 prochaines années, en particulier une augmentation des coûts énergétiques (87 %) et une augmentation des coûts d’assurance (85 %), suivis par davantage de phénomènes météorologiques extrêmes/imprévisibles (82 %), plus de chaleur extrême (81 %) et davantage de mauvaises récoltes entraînant une hausse des prix alimentaires (81 %). Aussi, la plupart des Canadiens prévoient des impacts dans leur communauté en raison d’inondations plus nombreuses et/ou des inondations plus graves (75 %), d’une augmentation des dommages ou des pertes matérielles (75 %) plus de pollution de l’air ou une qualité de l’air plus faible (73 %).

Importance de l’énergie pétrolière

Plus de la moitié des Canadiens (56 %) croient que le pétrole sera très ou plutôt important comme source d’énergie pour les ménages et les entreprises canadiennes dans 30 ans, tandis qu’environ quatre sur dix pensent qu’il ne sera pas très important ou pas du tout important (42 %).

Importance de l’énergie nucléaire

Sept Canadiens sur dix sont d’accord que l’énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (70 %; une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à 55 % en 2019) et trois sur quatre pensent la même chose à propos des petits réacteurs nucléaires (76 %; une autre augmentation importante par rapport à 58 % en 2019).

Coût énergétique

Plus de huit Canadiens sur dix sont plutôt ou très préoccupés par le prix qu’ils paient pour l’essence et le diesel (84 %) ou l’électricité (84 %), et 79 % s’attendent à ce que leurs coûts énergétiques représentent une plus grande proportion du budget total de leur ménage en 2030 par rapport à maintenant. Lorsqu’on leur a demandé quelles mesures ils avaient pris pour atténuer les effets de la hausse des prix de l’énergie, ils ont le plus souvent déclaré avoir réglé le thermostat pour réduire le chauffage et la climatisation (68 %) ou réduit la consommation d’électricité pendant les heures de pointe (55 %). Quatre Canadiens sur dix disent que le gouvernement fédéral est le plus responsable de faire en sorte que l’énergie soit abordable pour le ménage moyen, un tiers (34 %) disent que tous les niveaux ont une responsabilité égale, et environ trois sur quatre (73 %) pensent que les gouvernements n’en font pas assez pour s’assurer les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable.

Accessibilité des technologies écoénergétiques

L’abordabilité est considérée par les Canadiens comme essentielle pour accroître leur utilisation des technologies écoénergétiques. Ils classent l’abordabilité accrue des équipements écoénergétiques (23 %) et les remises ou subventions gouvernementales (20 %) comme les éléments les plus utiles pour que leur ménage utilise des technologies plus écoénergétiques. Viennent ensuite une augmentation de l’accessibilité financière des véhicules à émission nulle (14 %), des programmes de financement qui permettent aux ménages de répartir les coûts de ces technologies sur une plus longue période de temps (8 %) et davantage de normes minimales d’efficacité pour les produits et les bâtiments (8 %). L’abordabilité est également le principal obstacle spontané qui empêche les Canadiens d’utiliser des technologies plus écoénergétiques dans leur maison, mentionné par 80 %.

Extraction de minéraux critiques

La plupart des Canadiens sont d’accord que l’exploitation minière et les minéraux critiques ont un impact positif sur l’économie canadienne. Plus de huit sur dix sont fortement ou plutôt en accord que les minéraux et les métaux critiques sont essentiels à l’économie canadienne (86 % ; 78 % en 2021) et environ trois sur quatre sont d’accord que l’industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada (76 %) ou que l’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité (75 %). Moins nombreux sont ceux qui sont d’accord que l’industrie des minéraux est un employeur important pour les communautés autochtones (44 %) ou que le Canada utilise une technologie novatrice pour réduire l’impact de l’exploitation minière sur l’environnement (38 %) ; et une diminution de 11 points de pourcentage par rapport à 2021). Les Canadiens sont beaucoup plus susceptibles de dire que l’empreinte environnementale de l’exploitation minière au Canada est meilleure (43 %) que celle des autres pays, plutôt que pire (9 %) que celle des autres pays.

Soutenir les Canadiens dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone

De plus en plus, les Canadiens estiment qu’il est important que le gouvernement fédéral appuie les initiatives visant à faciliter la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, comme les programmes d’éducation et de développement des compétences afin de former ou reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes (91 %; 82 % en 2021 ), aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de de carbone à développer une économie plus diversifiée (90 % ; 83 % en 2021) et veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans l’économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir travailleurs et leurs familles (91 %). Il y a également une importance croissante à mener des consultations significatives avec les communautés autochtones sur les projets des ressources naturelles qui les concernent (85 %; 77 % en 2021).

Scores de concordance par sources d’énergie

En ce qui concerne les énoncés sur les économies à faible émission de carbone, les Canadiens sont en accord net (fortement en accord ou plutôt en accord) avec l’énoncé selon lequel « l’industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à faible émission de carbone » (65 % fortement en accord ou plutôt en accord), suivi de « la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité (60 %) ». L’accord net le plus bas est donné à « Il est possible de développer les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l’engagement du pays à réduire les émissions de gaz à effet de serre », avec un peu moins de quatre sur dix (39 %) qui sont fortement ou plutôt en accord avec cet énoncé. Ces résultats sont cohérents avec les résultats de référence de 2021. 

Changement des véhicules commerciaux et industriels

Conformément aux résultats de référence de 2021, les Canadiens voient l’impact net le plus important sur la réduction des impacts du changement climatique du passage des véhicules industriels et commerciaux (impact significatif ou modéré de 78 %) et des processus de chauffage industriels ou commerciaux (impact net de 78 %) à l’électricité ou à d’autres combustibles à faible teneur en carbone. Environ sept répondants sur dix affirment qu’il y aurait un impact significatif ou modéré sur la réduction du changement climatique si le changement était fait pour les véhicules personnels (70 %) ou les processus de chauffage domestique (68 %).  

Industrie forestière et bioéconomie forestière

Les Canadiens sont plus de deux fois plus susceptibles d’avoir une opinion positive (notes de 7 à 10) (50 %) plutôt que négative (notes de 1 à 4) (19 %) de l’industrie forestière du Canada, et ils sont fortement en accord pour dire qu’elle produit des produits de haute qualité tels que le bois de construction, la pâte à papier et le papier (80 %; 86 % en 2021) et qu’elle procure des retombées économiques aux communautés rurales locales et forestières locales (70 %; 75 % en 2021), l’accord net avec ces deux énoncés étant en baisse depuis 2021. Six Canadiens sur dix sont d’accord que l’industrie forestière fournit beaucoup d’emplois aux Canadiens (60 %), une baisse considérable de près de 20 points de pourcentage par rapport à 2021 (79 %). En ce qui concerne la bioéconomie forestière, plus de huit Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord qu’il s’agit d’un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d’être un chef de file mondial (83 %), tandis qu’une légère majorité est également en accord avec le fait que la bioéconomie est respectueuse de l’environnement (65 %), et que la bioéconomie du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre (58 %; une légère baisse par rapport à 66 % en 2021).

Rôle du gouvernement du Canada dans l’industrie forestière

Dans l’ensemble, les Canadiens sont divisés en ce qui concerne la performance du gouvernement du Canada en ce qui concerne les forêts du Canada, ce qui est conforme aux conclusions de 2021. Environ un Canadien sur trois affirme que le gouvernement fait du bon travail pour promouvoir la croissance économique de l’industrie forestière du Canada (33 %), utiliser des pratiques d’aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada (31 %), travailler avec les provinces et territoires pour s’assurer que les forêts canadiennes sont gérées d’une manière qui respecte l’environnement (29 %) et travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les forêts du Canada sont gérées d’une manière qui respecte les communautés rurales et forestières locales (28 %).

Sensibilisation aux concepts énergétiques

La familiarité avec les sujets liés à l’énergie a augmenté depuis l’enquête de 2021. En effet, environ trois Canadiens sur quatre déclarent être au moins plutôt familiers avec le sujet de la carboneutralité (79 %; 61 % en 2021), au sujet d’une économie à faibles émissions de carbone (72 %; 57 % en 2021), ainsi que l’Accord de Paris sur les changements climatiques (70 %; 54 % en 2021). De plus, avec environ deux Canadiens sur dix ont répondu être très familiers avec ces sujets comparativement à environ un Canadien sur dix, en 2021. Un peu plus d’un Canadien sur trois déclare être très ou plutôt familier avec une économie circulaire (38 %). 

Économie circulaire

Ceux qui sont plutôt familiers avec une économie circulaire disent que la réhabilitation, le recyclage et la réutilisation des ressources sont ce qui leur vient à l’esprit lorsqu’ils pensent à ce terme (35 %). Environ deux Canadiens sur trois sont fortement ou plutôt en accord qu’une économie circulaire permettra au Canada de lutter contre les changements climatiques tout en permettant la croissance économique et le développement (69 %), qu’une économie circulaire transformera le secteur des ressources naturelles (68 %), et qu’une économie circulaire transformera l’économie canadienne (66 %).

À propos de ce rapport

Ce rapport commence par un résumé présentant les principaux résultats et conclusions, suivi d’une analyse détaillée des résultats qualitatifs et quantitatifs. Un ensemble détaillé de « tableaux de résultats » est fourni sous pli séparé et présente les résultats pour toutes les questions de l’enquête par segments clés tels que la région, l’âge et le sexe.

Les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Les résultats peuvent ne pas totaliser 100 % en raison de l’arrondissement ou des réponses multiples. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats individuels figurant dans les graphiques en raison de l’arrondissements. La taille de l’échantillon correspond à l’échantillon total, soit n = 3 593, à moins d’avis contraire.

Les lecteurs doivent noter que la recherche menée lors des groupes de discussion est de nature qualitative et directionnelle et ne doit pas être utilisée pour estimer la proportion numérique ou le nombre d’individus dans la population qui ont une opinion particulière.

 

Les détails de la méthodologie de la recherche qualitative se trouvent à l’annexe A et le guide final du modérateur se trouve à l’annexe C. Les détails de la méthodologie de l’enquête et les caractéristiques de l’échantillon se trouvent à l’annexe B. L’instrument de sondage final se trouve à l’annexe D.

Résultats détaillés – phase qualitative

A.    Profil des participants

Du 1er au 28 mars 2023, Nanos a mené 20 groupes de discussion en ligne auprès des Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les groupes se sont tenus en ligne par vidéoconférence auprès de résidents de onze communautés au Canada telles qu’identifiées par RNCan.

Deux séances ont ainsi eu lieu avec des résidents de chacune des villes et régions suivantes : Toronto, Regina, Fredericton, Calgary, Vancouver, Montréal, les régions rurales de la Nouvelle-Écosse, les régions rurales de la Colombie-Britannique et les régions rurales du Québec. Le milieu rural a été défini comme une région avec une population de moins de 30 000 personnes.

Pour les groupes menés auprès de résidents de neuf des onze communautés, les résidents ont été répartis en deux groupes en ligne. Une séance a été menée auprès des résidents à faible revenu et une autre auprès des résidents à revenu élevé. Le revenu faible à moyen était défini comme les ménages comptant au plus une personne de plus de 18 ans avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $, ou les ménages comptant plus d'une personne de plus de 18 ans avec un revenu du ménage inférieur à 100 000 $, tandis que le groupe à revenu élevé comprenait tous ceux qui ne correspondaient pas au profil de revenu faible à moyen.

Un groupe de discussion a été mené auprès de résidents du Nord du Canada (y compris les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut) et un autre a été mené auprès de résidents des provinces du Canada Atlantique (en particulier Terre-Neuve), qui comprenait un mélange des personnes à revenu faible, moyen et élevé.

Voici la composition des profils des participants :

Profile

Nombre

Total

112 participants

Sexe

Hommes

46 participants

Femmes

66 participants

Âge

18 à 34 ans

15 participants

35 à 54 ans

43 participants

55 ans et plus

54 participants

Origine ethnique

Blanc(he)

82 participants

Noir(e)

3 participants

Asie du Sud (par exemple, Indiens/ Indiennes de l'Est, Pakistanais(e), Sri Lankais(e), etc.)

14 participants

Chinois(e)

3 participants

Premières Nations, Métis ou Inuk

5 participants

Arabe

1 participant

Philippin(e)

1 participant

Autre

2 participants

Préfère ne pas dire

1 participant

 

Éducation

Fréquenté l’école secondaire

2 participants

Diplôme d’études secondaires

12 participants

Fréquenté le collège/CEGEP/l’université

23 participants

Diplôme du collège/CEGEP

24 participants

Diplôme universitaire

35 participants

Diplôme d’études supérieures

16 participants

Revenu

En dessous de 20 000 $

12 participants

20 000 $ à un peu moins de 40 000 $

11 participants

40 000 $ à un peu moins de 60 000 $

20 participants

60 000 $ à un peu moins de 75 000 $

11 participants

75 000 $ à un peu moins de 100 000 $

16 participants

100 000 $ à un peu moins de 120 000 $

18 participants

120 000 $ à un peu moins de 150 000 $

9 participants

150 000 $ et plus

10 participants

Préfère ne pas répondre

5         participants


 

B.     Vues générales sur l'énergie et l'économie à faible émission de carbone

Q - Lorsque vous pensez à l'énergie au Canada dans les 20 à 30 prochaines années, quels secteurs/types d'énergie joueront le plus grand rôle? Pourquoi dites-vous cela?

On a demandé aux participants du groupe de discussion quels étaient les secteurs ou les types d'énergie qui, selon eux, joueront le plus grand rôle au Canada au cours des 20 à 30 prochaines années. La majorité des participants ont mentionné qu'ils pensent que les énergies renouvelables comme l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité joueront un rôle plus important dans les 20 à 30 prochaines années. Quelques participants ont également mentionné d'autres alternatives telles que l'hydrogène, la géothermie, le gaz naturel et l'énergie nucléaire.

L'énergie solaire : Ceux qui ont mentionné l'énergie solaire ont déclaré qu'ils pensaient qu'elle jouerait un rôle plus important en raison du changement climatique et de l'augmentation des périodes d'ensoleillement qu'ils s'attendent à voir. Certains ont également mentionné que certaines régions du Canada qui ont de plus longues périodes d'ensoleillement pourraient être mieux placées pour avoir plus d'énergie solaire, comme les Prairies.

L'énergie éolienne : De nombreux participants ont noté que l'énergie éolienne a un potentiel de croissance, en particulier lorsqu'il s'agit de contribuer à un apport stable d'électricité sur le réseau électrique, mais certains participants ont fait part de préoccupations liées à la sécurité ou à l'efficacité des turbines éoliennes.

Hydroélectricité : Mentionnée le plus souvent par les participants du Québec, l'hydroélectricité est considérée comme une énergie clé compte tenu de l'abondance de barrages hydroélectriques qui existent déjà.

De nombreux participants ont également mentionné qu'ils pensaient que les voitures électriques joueraient également un rôle clé dans les 20 à 30 prochaines années, mais certains ont souligné la nécessité d'une réflexion et d'une planification appropriées pour s'assurer que l’infrastructure et le système électrique du Canada sont en mesure de répondre aux besoins d'alimentation et de recharge des batteries pour ces véhicules.

De plus, les Canadiens affirment que le pétrole et le gaz continueront de jouer un rôle, mais probablement un rôle moindre au fur et à mesure qu'ils seront progressivement éliminés, certains soulignant qu'il sera difficile de les éliminer complètement dans 20 à 30 ans en raison de la forte dépendance du pays à l'égard de ces ressources. Enfin, certains des participants ont souligné l'importance d'accroître l’efficacité et la technologie en ce qui concerne le stockage de l'électricité provenant de sources renouvelables.

Q - Avez-vous entendu ou pas entendu le terme « carboneutralité »? Selon vous, que signifie ce terme ? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION ET LES EXEMPLES : Atteindre la carboneutralité signifie que notre économie n'émet aucune émission de gaz à effet de serre ou compense ses émissions, par exemple, par des actions telles que la plantation d'arbres ou l'utilisation de technologies capables de capturer le carbone avant qu'il ne soit rejeté dans l'air.].

 

Comme vous l'avez peut-être entendu, le Canada s'est fixé comme objectif climatique d'atteindre « carboneutralité » d'ici 2050. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez à cet objectif?

 

Dans l'ensemble, la connaissance du terme « carboneutralité » était élevée parmi les participants des groupes de discussion. Cependant, alors que certains participants ont compris le terme, beaucoup d'autres l’ont trouvé difficile à comprendre ou à expliquer. Ceux qui en ont entendu parler le définissent comme une réduction de nos émissions, l'arrêt complet de nos émissions, la production d'énergie d'une manière qui ne produit pas d'émissions et/ou l'équilibrage de nos émissions avec des actions qui compensent les émissions par la capture du carbone comme la plantation des arbres.

 

Lorsqu'on leur a demandé ce qui leur venait à l'esprit lorsqu'ils pensaient à l'objectif pour le Canada d'atteindre la « carboneutralité » d'ici 2050, les participants ont eu des réactions mitigées, certains disant qu'ils ne le croyaient pas réalisable, tandis que d'autres ont mentionné qu’il n’est pas assez ambitieux.

 

Ceux qui disent que ce n'est pas réalisable mentionnent que le Canada n’a pas l'infrastructure nécessaire pour soutenir une telle transition, en particulier en ce qui concerne la transition vers les véhicules électriques et la stabilité de l'approvisionnement en électricité pour recharger les véhicules. Certains s'inquiètent de l'augmentation des coûts pour le Canadien moyen qui pourrait suivre l'établissement d'un tel objectif ou du fait que beaucoup ne voudront pas changer leurs habitudes pour aider à atteindre cet objectif. Les participants des communautés rurales ont fait part de leur inquiétude quant au fait que cet objectif leur semble irréaliste, étant donné qu'ils dépendent des combustibles fossiles pour les transports essentiels tels que les avions et les voitures pour parcourir de longues distances, ce qui n'est peut-être pas le cas dans les grands centres de population. Quelques participants ont mentionné qu’ils avaient du mal à croire que le Canada y parviendrait car ils avaient soit vu des objectifs similaires fixés dans le passé et ils n'ont pas été atteints, soit donné l'exemple de la pandémie de COVID-19 où nos déplacements ont été considérablement réduits mais ont à peine eu un impact sur l'environnement.

 

Ceux qui ont dit que ce n'était pas assez ambitieux ont mentionné qu'ils aimeraient voir des changements dès maintenant, que les individus doivent commencer à prendre des mesures sans attendre que les industries fassent de même, qu'ils voient dès maintenant les effets du changement climatique et que les Canadiens doivent prendre des mesures dès maintenant pour protéger les générations futures.

Q - Avez-vous entendu ou pas entendu le terme « économie à faibles émissions de carbone »? Selon vous, que signifie ce terme? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION : Une économie à faibles émissions de carbone est une économie dont les besoins en énergie ne proviennent pas principalement de sources à forte intensité de carbone telles que les combustibles fossiles, mais de sources d'énergie « plus propres » ou moins intensives en carbone, telles que l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique.].

 

Quels aspects positifs vous viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions de carbone »?

 

Quels aspects négatifs vous viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions de carbone »?

L'expression « économie à faibles émissions de carbone » n'est pas familière à la plupart des participants, mais lorsqu'on leur demande ce qu'elle signifie, beaucoup l'associent à la réduction personnelle de notre production de gaz à effet de serre ou de notre empreinte carbone, tandis que d'autres mentionnent le soutien aux industries qui ont une plus faible empreinte carbone ou une économie basée sur des services et des produits qui ont une plus faible empreinte carbone.

Aspects positifs : Lorsqu'on leur demande quels sont les aspects positifs d'une économie à faible émission de carbone, la plupart des participants mentionnent un impact positif sur l'environnement, comme moins de pollution et une meilleure qualité de l'air, tandis que certains mentionnent une meilleure qualité de vie pour les générations futures. D'autres avantages spécifiques comprenaient des améliorations dans le transport en commun disponible, des opportunités d'investissement au Canada alors que nous passons à une économie à faible émission de carbone, une meilleure réputation mondiale et des avancées et innovations dans des technologies « plus propres ».

Aspects négatifs : Alors que certains participants ont dit qu'ils ne pouvaient penser à aucun aspect négatif, la plupart des participants ont mentionné une augmentation des coûts pour l'individu et la nécessité de modifier son mode de vie. Certains participants ont également mentionné qu'ils seraient inquiets si d'autres grands pays pollueurs ne suivaient pas le mouvement et craignent que l'impact global du Canada soit minime. Les inquiétudes concernant la perte d'emplois ont également été mentionnées, tout comme l'idée qu'il pourrait ne pas être possible pour toutes les industries de faire ce changement. Enfin, les inquiétudes concernant le manque d'infrastructures (telles qu'un approvisionnement stable en électricité pour recharger les batteries des voitures) ont été évoquées comme un aspect négatif.


 

C.     Implications de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone

Implications au niveau individuel

Q - Quels sont pour vous les avantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de carbone? Et pour votre famille et vos amis?

 

Quels sont pour vous les désavantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de carbone? Et pour votre famille et vos amis?

Lorsque l'on examine les avantages d’une transition vers une économie à faibles émissions de carbone pour eux-mêmes ou pour leur famille et leurs amis, la plupart des participants ont mentionné que cela conduirait à un environnement plus sain et les participants des grandes villes ont aussi souligné qu'ils espéraient que cela conduirait à une meilleure qualité de l'air. Plusieurs ont également mentionné que ce serait bénéfique pour leurs petits-enfants ou les générations futures en termes de santé et de qualité du milieu naturel qu'ils leur transmettraient. Les participants ont également mentionné les économies personnelles réalisées grâce à la transition vers un mode de vie plus minimal qui comprend l'utilisation du transport en commun au lieu de la voiture, ainsi qu'une diminution de la consommation et une augmentation de la réutilisation et du recyclage des biens matériels.

Presque tous les participants mentionnent le coût comme l'inconvénient de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone pour eux-mêmes ou pour leur famille et leurs amis. Cela comprend les coûts pour les individus car beaucoup pensent que s'éloigner du pétrole et du gaz pour des choses telles que le chauffage de leur maison et le carburant pour le transport les amènerait à payer des prix plus élevés pour des sources d'énergie alternatives. Beaucoup ont également mentionné que les véhicules électriques pourraient ne pas être accessibles à tous les Canadiens en raison de leur coût plus élevé. Enfin, d'autres ont mentionné la perte d'emplois et la perte de libertés et la nécessité de changer leur mode de vie pour passer à des options à faibles émissions de carbone dans de nombreux aspects de leur vie.

Implications au niveau communautaire

Q - Quels impacts, le cas échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur les emplois dans [VILLE/RÉGION]? Comment l'industrie ou le ou les emplois dans lesquels vous travaillez seront-ils touchés?

Interrogés sur les impacts de la transition à une économie à faibles émissions de carbone sur les emplois dans leur région, la plupart des participants mentionnent qu'il y aura des pertes d'emplois dans certains secteurs tels que le pétrole et le gaz, la fabrication de véhicules à essence et l'exploitation minière, mais que de nouveaux emplois pourraient être créés dans l'agriculture, la sylviculture, les parcs et loisirs, l'innovation et les énergies renouvelables. Certains ont mentionné que l'impact de la perte d'emploi pourrait être ressenti plus fortement au début de la transition, mais qu'il s'atténuerait avec le temps.

Les participants qui vivaient dans les régions rurales étaient plus susceptibles de dire qu'ils verraient des pertes d'emplois dans leur région, en particulier dans les secteurs de la foresterie, des mines, du pétrole et du gaz et du transport. Les participants des grandes villes ou ceux qui occupent des emplois de cols blancs étaient plus susceptibles de dire qu'ils ne verraient pas une grande perte d'emplois dans leur région ou qu'ils seraient plus susceptibles de voir une transition dans les types d'emplois ou une reconversion pour les emplois existants.

Q - Avez-vous entendu parler ou non des emplois durables? Qu'avez-vous entendu ou qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous entendez ce terme? [VOIR LA DÉFINITION SI BESOIN : Un « emploi durable » désigne tout emploi compatible avec la voie du Canada vers un avenir sans émissions nettes et résilient au changement climatique. Le terme « emplois durables » reflète également le concept d'emplois décents, bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles au fil du temps et comprend des éléments tels qu'un revenu équitable, la sécurité de l'emploi, la protection sociale et le dialogue social.]

Bien que la connaissance du terme « emplois durables » ait été faible dans l'ensemble parmi les participants aux groupes de discussion, la plupart ont mentionné des concepts proches de la définition du terme lorsqu'on leur a demandé ce qui leur venait à l'esprit lorsqu'ils entendent ce terme. Les concepts mentionnés par les participants comprenaient des emplois qui ont contribué à la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, des emplois « verts » et des emplois capables de résister à l'épreuve du temps et de soutenir les personnes employées à plus long terme.

 

Q - Quels impacts, le cas échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur l'économie du Canada dans son ensemble?

Bien que les opinions soient partagées sur le type d'impact que la transition à une économie à faibles émissions de carbone aura sur l'économie canadienne, et s'il sera positif ou négatif, la plupart des participants sont d’accord pour dire que l'impact sera important. Voici quelques commentaires soulevés par les participants :

L'impact sera plus important plus tôt dans la transition. Certains participants pensent que la période de transition précoce où le Canada passe de la dépendance à l'énergie à base de carbone à l'énergie renouvelable sera plus difficile pour l'économie, tant au niveau individuel que pour les entreprises et les secteurs, car le pays devra investir dans l'infrastructure nécessaire à cette transition.

L'impact sera différent à travers le Canada. De nombreux participants disent que l'impact sera différent à travers le Canada, les Prairies étant plus susceptibles de subir un impact négatif étant donné leur abondance d'industries qui dépendent de l'énergie à base de carbone, ce qui aurait à son tour un impact sur les communautés de ces régions. 

C'est une opportunité. Les participants ont mentionné qu'ils pensent que la transition est une opportunité pour le Canada d'être un chef de file mondial dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone compte tenu de notre abondance de ressources naturelles. Certains ont aussi mentionné que le Canada pourrait vendre l'énergie qu’il produit à d'autres pays ou ramener l'industrie manufacturière et l'agriculture pour rendre le Canada plus autonome.

Un plan clair et des conseils sont nécessaires. Les participants ont mentionné qu'ils aimeraient que le gouvernement ait un plan clair et un plan cohérent dans toutes les provinces afin que tous les Canadiens comprennent pourquoi ce changement est nécessaire, mais aussi qu'il y ait une planification adéquate pour aider les entreprises et les travailleurs qui pourraient être affectés négativement par le changement à rester forts économiquement.


 

D.    Rôles des industries clés du Canada dans le passage à une économie à faibles émissions de carbone

Le pétrole (des sables bitumineux et côtier)

Q - Comment le secteur pétrolier peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre ?

Est-il possible de continuer à exploiter les ressources pétrolières du Canada et d'atteindre une économie à faibles émissions de carbone/d'atteindre notre objectif de zéro émission nette? Comment? 

Quels sont certains des avantages et des inconvénients de l'extraction pétrolière au Canada?

En ce qui concerne les façons dont le secteur pétrolier peut contribuer à la réduction des gaz à effet de serre, de nombreux participants disent qu'ils ne savent pas comment cela est possible, certains considérant cela comme une contradiction en soi car ils pensent que ce secteur est un contributeur important aux gaz à effet de serre. Quelques-uns ont déclaré que le secteur devait être considérablement réduit ou complètement arrêté, tandis que quelques participants ont suggéré que le secteur devrait faire passer ses véhicules et sa technologie d'extraction à des alternatives vertes, certains affirmant que l'efficacité du processus d'extraction et de combustion du pétrole pourrait être améliorée.

Bien que de nombreux participants ne croient pas qu'il soit possible de continuer à exploiter le pétrole du Canada et de parvenir à une économie à faibles émissions de carbone, certains ont été d'accord pour dire qu'en raison de notre dépendance actuelle à l'égard des ressources pétrolières, ils n'auront pas le choix de continuer à l'utiliser dans un avenir proche et le Canada pourrait aider à atteindre une économie à faible émissions de carbone en améliorant l'efficacité du processus d'extraction, en réduisant notre consommation globale de pétrole et en veillant à ce que les entreprises soient responsables du nettoyage des opérations.

Avantages de l'extraction pétrolière : Les participants ont noté que les principaux avantages de l'extraction pétrolière au Canada sont qu'elle nous permet de rester indépendants et de ne pas dépendre d'autres pays pour nos besoins en pétrole, qu'elle fournit des emplois, en particulier des emplois bien rémunérés, qu'elle a contribué à la croissance économique du pays, elle nous permet de chauffer nos maisons et elle est utilisée dans les transports.

Inconvénients de l'extraction du pétrole : La plupart des participants sont d’accord que le principal inconvénient de l'extraction du pétrole est son impact négatif sur l'environnement, qu'il s'agisse du processus d'extraction dont ils ont entendu parler qui peut perturber la stabilité de la terre et provoquer des tremblements de terre et contaminer les réserves d'eau, la pollution des puits abandonnés, ou la forte consommation d'eau pour extraire le pétrole.

Le gaz naturel

Q - Comment le secteur du gaz naturel peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

 

Quels sont certains des avantages et des inconvénients de l'exploitation du gaz naturel au Canada?

La plupart des participants semblent penser que parce que les gaz naturels sont plus propres, moins polluants et meilleurs pour l'environnement que le pétrole, ils pourraient être utilisés comme alternative potentielle au pétrole pour aider à la réduction des gaz à effet de serre. Certains participants ont mentionné que cela pourrait aider à réduire les gaz à effet de serre si le Canada investissait davantage dans la recherche et le développement pour avoir des méthodes d'extraction plus propres, tandis que d'autres ont suggéré que le gouvernement adopte des réglementations plus strictes.

Certains participants ont mentionné qu'ils le croyaient similaire au pétrole et qu'ils ne pensaient pas qu'il puisse contribuer à la réduction des gaz à effet de serre car il libère des gaz à effet de serre et qu'il n'est pas renouvelable. Certains ont aussi partagé qu'ils sont particulièrement opposés au gaz de schiste et à la fracturation hydraulique utilisée pour l'extraire.

Avantages de l'exploitation du gaz naturel : Les participants sont surtout d'accord sur le fait que l'exploitation du gaz naturel est meilleure pour l'environnement que l'extraction du pétrole et qu'il est également moins polluant lorsqu'il est utilisé comme combustible et brûlé. Certains ont mentionné qu'il est moins cher à utiliser et qu'ils ont entendu dire que les émissions de méthane provenant de la combustion du mazout peuvent être utilisées pour le chauffage. Quelques participants ont également mentionné les emplois liés à l'exploitation du gaz naturel qui, selon eux, contribuent à l'économie.

Inconvénients du développement du gaz naturel : L'extraction du gaz naturel par fracturation hydraulique est considérée comme le principal inconvénient en raison de son impact négatif sur l'environnement. Certains participants ont également mentionné le fait qu'il n'est pas renouvelable ou qu'il ne peut pas être utilisé dans les véhicules comme carburant.

La capture et le stockage du carbone

Q - Avez-vous entendu parler ou non du captage et du stockage du carbone? [SI ENTENDU] Selon vous, qu'est-ce que le captage et le stockage du carbone? DÉFINITION : En fait, la capture et le stockage du carbone consistent à capturer le dioxyde de carbone provenant d'activités industrielles, telles que le traitement du carburant, puis à le comprimer et à le stocker sous terre.]

 

Est-il important ou non que le Canada investisse dans le captage et le stockage du carbone?  Pourquoi ou pourquoi pas?

Les participants rapportent une connaissance limitée de cette technologie et ceux qui disent en avoir entendu parler la définissent de plusieurs manières : stockage de différentes énergies naturelles pour une utilisation ultérieure, stockage de batteries, stockage de carbone dans le sol, crédits compensatoires pour les gaz à effets de serre et planter des arbres pour capter le carbone dans l'atmosphère. Les participants ont souvent mentionné qu'ils étaient incertains du processus exact utilisé pour capturer et stocker le carbone.

En ce qui concerne l'importance pour le Canada d'investir dans le captage et le stockage du carbone, les participants ont des points de vue mitigés à ce sujet, beaucoup affirmant qu'ils n'en savent pas assez pour avoir une opinion éclairée sur le sujet.

Ceux qui la soutiennent disent qu'il est important d'essayer de voir si c'est une technologie qui mérite d'être développée, que nous devrions essayer tout ce que nous pouvons pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, qu'ils ne font que remettre le carbone d'où il vient et ils n'y voient pas de problème, et enfin qu'il a un potentiel économique si nous pouvons trouver des utilisations pour le carbone capturé au lieu de le stocker.

Les personnes qui s'y opposent s'inquiètent des impacts environnementaux et des dangers potentiels en cas de fuites ou de problèmes de stockage du carbone. Ils s'interrogent également sur la durée pendant laquelle le carbone peut être conservé sous terre et craignent que le stockage ne fasse que laisser le problème aux générations futures.


 

L’exploitation minière

Q - Comme vous le savez peut-être, de nombreuses formes d'énergie renouvelable et de technologies propres nécessitent des minéraux essentiels tels que le platine, le nickel, le cobalt et les terres rares. Appuyez-vous ou vous opposez-vous à l'exploitation minière de minéraux critiques au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?

Les participants avaient divers niveaux de soutien pour l'exploitation minière de minéraux critiques au Canada. Ceux qui la soutiennent le font principalement parce qu'ils croient que c'est nécessaire, mais veulent que cela se fasse de manière écologique et dans le respect des droits des Autochtones. Beaucoup ont mentionné qu'avec la popularité croissante des voitures électriques qui nécessitent des batteries utilisant ces minéraux, le Canada devrait tirer parti de ses ressources et en tirer des avantages économiques. Ils ont également mentionné que cela pourrait créer des emplois pour les Canadiens.

Certains préfèrent également exploiter ces minéraux essentiels au Canada plutôt qu'ailleurs, car ils croient que nos règlements et nos normes rendent le processus d'extraction plus sûr et nous permettent de contrôler l'impact environnemental de l'exploitation minière. Certains étaient également préoccupés par le fait de dépendre et de devenir dépendants d'autres pays pour ces minéraux et considéraient cela comme une question de sécurité nationale. 

Les participants qui s'opposent à l'exploitation minière des minéraux critiques au Canada sont préoccupés par l'impact environnemental de l'exploitation minière et ne sont pas certains de son impact à long terme sur l'environnement. Les personnes préoccupées par l'environnement ont également cité les mines au Canada qui avaient eu un impact négatif sur l'environnement comme exemples de leur préoccupation. Certains ont mentionné qu'ils le considéraient comme étant similaire au pétrole et au gaz en ce sens qu'ils seraient préoccupés si le Canada ne faisait que l'extraire et l'exporter, alors qu'ils préféreraient que le Canada soit également impliqué dans le traitement du minerai et la fabrication de produits à partir de celui-ci.

Enfin, ceux qui ne savaient pas s'ils appuieraient ou non l'extraction de minéraux critiques ont mentionné qu'ils n'avaient pas l'impression d'en savoir suffisamment à ce sujet pour prendre une décision éclairée et aimeraient en savoir plus sur la sécurité et l'impact environnemental.

L’hydrogène

Q - Avez-vous entendu ou pas entendu parler de l'hydrogène comme carburant? DÉFINITION : L'hydrogène est un combustible qui, lorsqu'il est consommé dans une pile à combustible, ne produit que de l'eau. L'hydrogène peut être produit à partir de diverses ressources nationales, telles que le gaz naturel, l'énergie nucléaire, la biomasse et les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne.]

Vous opposez-vous ou soutenez-vous la production d'hydrogène au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?

Quels types d'informations seriez-vous intéressé à connaître sur l'hydrogène?

Les participants sont plutôt familiers avec l'hydrogène en tant que carburant et beaucoup disent avoir entendu parler de développements ou d'essais récents concernant son utilisation comme source d'énergie, mais uniquement dans une phase de recherche et de développement. Ils sont principalement préoccupés par sa sécurité, certains disant avoir entendu parler de piles à hydrogène instables, voire explosives (certains ont fait référence à la catastrophe de Hindenburg). 

Selon la définition fournie, la plupart des participants soutiennent la production de carburant à l'hydrogène au Canada, mais disent qu'ils aimeraient également en savoir plus à ce sujet. Beaucoup disent qu'ils le soutiennent parce qu'ils pensent qu'il s'agit d'une source d'énergie plus propre que le pétrole et le gaz, et qu'ils aimeraient qu'elle provienne de sources d'énergie renouvelables ou propres. D’autres avantages mentionnés sont le fait que son utilisation ne produit que de l'eau en tant que sous-produit et qu'il est largement disponible dans le monde.

Les participants manifestent un grand intérêt à en apprendre davantage sur les différents aspects de l'hydrogène tels que : comment il est produit et utilisé comme carburant, y compris les coûts associés, l'impact sur l'environnement, les problèmes de sécurité et les délais de montée en puissance de l'industrie.

Le secteur forestier

Q - Avez-vous déjà entendu parler de constructions en bois massif, de substituts aux plastiques à base de bois ou de la bioénergie issue de la biomasse forestière? Qu'en avez-vous entendu parler?  [DÉFINITION : La biomasse forestière comprend toutes les parties de l'arbre, non seulement le tronc mais aussi l'écorce, les branches, les aiguilles ou les feuilles. La biomasse peut être convertie en biocarburants solides, liquides ou gazeux qui peuvent ensuite être brûlés pour produire de l'énergie ou utilisés comme substituts aux carburants fossiles dans les transports ou les processus industriels. La biomasse forestière peut aussi être utilisée pour fabriquer une grande variété de bioproduits, notamment des produits chimiques, des textiles, des produits de soins personnels et des matériaux de construction comme le bois d’ingénierie.]

 

Comment les produits forestiers peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre?

 

Devraient-ils faire partie ou non de la stratégie du Canada pour une économie à faibles émissions de carbone? Pourquoi ou pourquoi pas?

Les participants qui déclarent avoir entendu parler de la biomasse forestière l'associent au remplacement des plastiques par des sources renouvelables telles que le papier ou le bambou, au remplacement du bois massif par le béton comme matériau de construction ou à l'utilisation des déchets de l'industrie forestière comme combustible pour chauffer les maisons.

Dans l'ensemble, il y a un plus grand soutien pour l'utilisation des produits forestiers comme substituts aux plastiques et autres produits polluants plutôt que de les utiliser comme carburant de remplacement afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Beaucoup considéraient l'utilisation des arbres comme combustible dans une économie à faibles émissions de carbone comme une contradiction étant donné que les arbres captent le carbone ou sont autrement un avantage naturel. Certains se sont dit préoccupés par la récolte ou même la coupe à blanc pour soutenir la production de biomasse. D'un autre côté, il y avait des opinions positives sur l'utilisation de l'arbre entier ou sur l'utilisation des restes de la fabrication du bois, car certains ont mentionné que cela aiderait à créer moins de déchets.

Ceux qui soutiennent la biomasse forestière dans le cadre de l'économie à faibles émissions de carbone du Canada disent que le pays devrait essayer tout ce qu’il peut pour y parvenir et bien que la biomasse forestière ne soit pas une solution miracle, ils aiment qu'il s'agisse d'une ressource renouvelable, avec un potentiel de création d'emplois et un effet positif sur l’économie.


 

L’énergie nucléaire

Q - Comment le secteur nucléaire peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

 

L'énergie nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre et représentait 15 % de la production totale d'énergie électrique au Canada en 2018. Pensez-vous que le Canada devrait augmenter, diminuer ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au Canada au même niveau? Pourquoi?

 

Avez-vous entendu parler ou non des Petits Réacteurs Modulaires aussi appelés « PRM »? Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont un domaine émergent de l'innovation dans le domaine de l'énergie nucléaire, au Canada et dans le monde. Les PRM auront des caractéristiques de sécurité améliorées, une empreinte plus petite et produiront moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels.

Pensez-vous que tirer plus de notre énergie des PRM pourrait être un moyen de passer à une économie à faibles émissions de carbone? Y a-t-il un inconvénient à passer aux petits réacteurs modulaires?

Les opinions sur la façon dont l'énergie nucléaire peut contribuer à la réduction des gaz à effet de serre étaient principalement positives, la plupart des participants reconnaissant qu'aucune émission n'est produite. Cependant, les préoccupations concernant la sécurité et les déchets nucléaires figuraient également parmi les principales préoccupations de beaucoup.

La plupart des participants sont partagés sur la question de savoir si le Canada devrait augmenter ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au même niveau, tandis que quelques-uns pensent que le Canada ne devrait pas du tout utiliser l'énergie nucléaire.

Les participants qui pensent que le Canada devrait augmenter l'utilisation de l'énergie nucléaire mentionnent le plus souvent  que c’est parce qu’ils croient que cela aiderait le Canada à s'éloigner du pétrole et du gaz et favoriserait la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Certains participants ont également mentionné que l'énergie nucléaire pouvait soutenir les collectivités rurales et nordiques qui pourraient avoir moins accès à des solutions de rechange énergétiques fiables.

Les participants qui pensent que le Canada ne devrait pas utiliser l'énergie nucléaire le disent en raison de préoccupations en matière de sécurité et de préoccupations concernant les déchets nucléaires.

Une petite proportion de participants a déclaré avoir entendu parler des petits réacteurs modulaires (PRM), un domaine émergent de l'innovation dans le domaine de l'énergie nucléaire, au Canada et à travers le monde.

Interrogés sur leur avis quant à savoir si le fait de tirer une plus grande partie de l’énergie du Canada des réacteurs PRM pourrait être un moyen de passer à une économie à faible émission de carbone, les opinions des participants étaient polarisées et allaient d'extrêmement négatives à extrêmement positives. Les participants qui pensaient que les PRM pourraient être un bon moyen de passer à une économie à faibles émissions de carbone l'ont le plus souvent dit parce que l'énergie nucléaire ne produit aucune émission et que des réacteurs plus petits pourraient être plus sûrs, produire moins de déchets ou permettre une transition plus facile et/ou plus rentable mise en place et mise en œuvre de réacteurs dans les petites collectivités qui sont actuellement aux prises avec des sources d'énergie (c'est-à-dire l'utilisation de générateurs diesel).

Ceux qui pensaient que tirer plus de notre énergie des PRM n'était pas une bonne idée ou n’étaient pas convaincus que cela était une bonne idée le disaient le plus souvent pour des raisons de sécurité. Certains participants ont également mentionné que l'énergie nucléaire produit encore des déchets difficiles à éliminer de manière sûre ou durable.

L’hydroélectricité

Q - Comment le secteur hydroélectrique, c'est-à-dire la production d'électricité à partir de l'eau, peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

 

Quels sont certains des autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets hydroélectriques?

Les questions sur le secteur hydroélectrique n'ont été posées qu'aux participants de huit des vingt groupes de discussion si le temps le permettait, dont les quatre groupes de discussion menés au Québec.

La plupart des participants ont déclaré que l'hydroélectricité est une source d'énergie propre qui ne produit pas directement d'émissions de gaz à effet de serre. Une majorité de participants ont également mentionné que le Canada était riche en ressources en eau, de sorte que la production d'électricité à partir de l'eau était tout à fait logique. Un participant du groupe mené auprès des communautés rurales de la Nouvelle-Écosse a déclaré avoir entendu parler du potentiel de l'énergie marémotrice, mais pas des résultats réels.

Lors de la discussion sur les autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets hydroélectriques, les participants ont mentionné que le Canada produit déjà beaucoup d'électricité à partir de cette source et qu'il est temps de se concentrer sur l'amélioration de l'efficacité de la technologie, l'approvisionnement d'autres provinces et le stockage de l'électricité. Les inondations causées par la création de barrages ont été mentionnées comme un inconvénient majeur de la production d'énergie hydroélectrique, notamment le déterrement de métaux toxiques dans le sol, comme le mercure, ainsi que le déplacement de communautés, plus précisément, les communautés autochtones.

 

Les carburants alternatifs

Q - Avez-vous entendu parler ou non des carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol utilisé pour le transport et l'industrie? Qu'avez-vous entendu parler de ces carburants alternatifs?

 

Comment le les carburants alternatifs peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

Des questions sur les carburants de remplacement n'ont été posées qu'aux participants de deux des vingt groupes de discussion si le temps le permettait.

Alors qu'une majorité des participants avaient entendu parler des carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol utilisés pour le transport, leurs opinions quant à savoir si ces carburants peuvent contribuer à la réduction des gaz à effet de serre étaient mitigées et/ou incertaines. La plupart ont déclaré que ces carburants pourraient être de bonnes alternatives au pétrole et au gaz traditionnels dérivés de combustibles fossiles, mais certains ont noté qu'il y aurait encore des émissions créées par ces carburants. Quelques participants ont mentionné qu'ils n'étaient pas sûrs du coût, de la propreté de ces carburants et de la faisabilité de leur utilisation.


 

E.     Communications

Si le gouvernement du Canada devait mettre sur pied un plan pour aider à éduquer et à motiver les individus à agir sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone au Canada, quel devrait être son message clé? Où ce message doit-il être partagé?

Les participants ont mentionné une variété de messages clés dont le gouvernement du Canada devrait tenir compte lors de l'élaboration d'un plan pour aider à éduquer et à motiver les individus à agir sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone au Canada. Les messages pourraient être classés par thème : de nombreux participants ont mentionné des messages clés axés sur les impacts du changement climatique et le manque d'action, tandis que d'autres ont suggéré de se concentrer sur les aspects positifs de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et sur les actions individuelles et collectives qui peuvent être entreprises par les Canadiens. Certains participants ont également mentionné l'inclusion de messages clés sur l'élément émotionnel de la transition, comme la prise de mesures pour le bien-être de leurs enfants, petits-enfants et les générations futures. Quelques participants ont mentionné l'importance pour le gouvernement du Canada de fournir aux Canadiens des renseignements et des faits clairs, faciles à digérer et transparents. Quelques participants ont déclaré que les messages clés devraient inclure des assurances que « personne ne serait laissé pour compte » dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone, y compris ceux qui travaillent dans des secteurs à fortes émissions tels que le pétrole et le gaz.

En ce qui concerne l'endroit où ces messages devraient être partagés, de nombreux participants ont déclaré que les informations sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et les changements climatiques devraient faire partie des programmes scolaires. Les médias sociaux, les publicités télévisées, la radio et les journaux ont également été mentionnés par la plupart des participants, certains ajoutant que le mode de partage des messages devrait être déterminé par le groupe démographique que le gouvernement cherche à cibler. Certains participants ont également mentionné l'utilisation d'influenceurs célèbres, le partage d'informations lors de réunions communautaires, la création d'un site Web dédié et la mise en place d'événements d'éducation et de réseautage. Quelques participants ont mentionné que le fait que les gouvernements municipaux et provinciaux communiquent le message aurait plus d'impact que de les entendre uniquement du gouvernement fédéral.


 

Résultats détaillés – phase quantitative

A.    Ressources naturelles

Principaux problèmes liés aux ressources naturelles

Lorsqu'on leur demande quel est le plus grand problème auquel le Canada est confronté en ce qui concerne les ressources naturelles, les Canadiens mentionnent le fait de s'assurer que nous avons suffisamment de ressources pour les générations futures et la durabilité (11 %; 18 % en 2021), tandis que 9 % mentionnent la pollution due à l'extraction et à la distribution des ressources naturelles (17 % en 2021), et 9 % mentionnent l’intervention et les politiques gouvernementales contre le pétrole et le développement.

Q - Quel est, à votre avis, le plus grand défi auquel fait face le Canada en ce qui concerne ses ressources naturelles?  [QUESTION OUVERTE]

 

 

Le plus gros problème de ressources naturelles - Principales mentions

2023

Total

(n = 3 522)

2020-21

Total

(n = 3 457)

2018-19

Total

(n = 3 444)

S'assurer que nous avons suffisamment de ressources pour les générations futures/durabilité

11 %

18 %

14 %

Pollution due à l'extraction et à la distribution des ressources naturelles

9 %

17 %

8 %

Intervention gouvernementale/politique allant à l'encontre du développement/industrie pétrolière

9 %

6 %

4 %

Contrôle étranger de nos ressources au lieu que les Canadiens en profitent

8 %

5 %

3 %

Changement climatique/réchauffement planétaire

8 %

7 %

7 %

Pipelines/déversements de pétrole/impact environnemental

7 %

1 %

7 %

Commercialiser nos produits de ressources naturelles/les mettre sur le marché

6 %

5 %

6%

Approvisionnement énergétique fiable/ Accès aux sources d'énergie/ baisse de l'approvisionnement en pétrole

5 %

-

-

Pollution de l'eau/contamination/approvisionnement en eau douce

5 %

6 %

3 %

Nous ne les utilisons pas assez/profitons de ce que nous avons

4 %

-

-

Énergie verte/dépendance au pétrole plutôt qu'à l'énergie propre

3 %

6 %

3 %

Protéger les forêts, les lacs, l'habitat 

3 %

5 %

6 %

Problèmes forestiers/feux de forêt

3 %

2 %

-

Vendre des ressources brutes à bas prix/importer des produits finis à des prix élevés 

2 %

7 %

3 %

Industrie pétrolière/gazière (non spécifié)

2 %

3 %

4 %

Base : Tous les répondants, n = 3 522.

Performance du gouvernement sur les questions de ressources naturelles

Les Canadiens sont plus susceptibles de dire que le gouvernement du Canada fait un mauvais travail plutôt qu'un bon travail lorsqu'il s'agit de divers aspects de la gestion des ressources naturelles du Canada. Ils ont accordé des scores de performance légèrement supérieurs à la promotion de la croissance économique des industries des ressources naturelles (28 %) et à la mise en valeur des ressources naturelles dans le respect de l'environnement (26 %) plutôt qu'à l'équilibre entre les considérations environnementales et économiques (19 %). La performance du gouvernement dans les trois domaines continue de baisser par rapport aux résultats de référence de 2019.

Q - Veuillez penser aux ressources naturelles du Canada; comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada en ce qui a trait à chacun des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que le gouvernement offre une très mauvaise performance et 10, qu’il offre une excellente performance. [Afficher de manière aléatoire]

 

Performance du gouvernement sur les questions de ressources naturelles

Bonne performance
(7 à 10)

Neutre (5 à 6)

Mauvaise performance

(1 à 4)

Incertain (e)

Bonne performance

(7 à 10)

2020-21

Bonne performance

(7 à 10)

2018-19

Promouvoir la croissance économique des industries liées aux ressources naturelles

28 %

26 %

40 %

7 %

30 %

35 %

S’assurer que les ressources naturelles sont exploitées d’une façon qui respecte l’environnement

26 %

30 %

40 %

4 %

29 %

37 %

Trouver un équilibre entre les considérations environnementales et les considérations économiques 

19 %

28 %

50 %

3 %

24 %

31 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·     Les perceptions positives de la performance du gouvernement fédéral en matière de promotion de la croissance économique des industries des ressources naturelles sont plus élevées au Québec (39 %) par rapport à la moyenne nationale (28 %) et plus faibles en Alberta (13 %).

 

Éducation

         Les Canadiens ayant un niveau de scolarité correspondant à un certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'un autre métier ont une opinion moins positive de la performance du gouvernement fédéral en termes de promotion de la croissance économique des industries des ressources naturelles (20 % très bon) que l'ensemble des Canadiens (28 %).

Niveau d'accord avec le respect de l'environnement des sources d'énergie

Les Canadiens sont les plus nombreux à être d'accord avec l'idée que l'énergie solaire (90 % fortement ou plutôt d'accord) est respectueuse de l'environnement, suivie de près par l'énergie éolienne (87 %) et les barrages hydroélectriques (83 %). Ils sont moins d’accord que le bois de chauffage et les granulés de bois (36 %), le pétrole et le gaz en mer (26 %) et les sables bitumineux (25 %) sont des sources d'énergie respectueuses de l'environnement. Ces résultats sont généralement cohérents avec les résultats de référence de 2021.

Q - Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord pour dire que chacune des sources d'énergie suivantes est écologique? [Afficher de manière aléatoire]

 

Source d'énergie

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain (e)

Accord net

2023

Accord

net

2020-21

Énergie solaire

64 %

26 %

6 %

3 %

1 %

90 %

91 %

Énergie éolienne

53 %

33 %

8 %

5 %

2 %

86 %

87 %

Barrages hydroélectriques

39 %

44 %

10 %

3 %

4 %

83 %

76 %

Énergie nucléaire

27 %

35 %

16 %

14 %

8 %

62 %

43 %

Combustible à base d’hydrogène

24 %

38 %

11 %

3 %

25 %

61 %

57 %

Gaz naturel

17 %

36 %

29 %

12 %

5 %

54 %

58 %

Biodiesel et Éthanol-carburant*

8 %

36 %

28 %

15 %

14 %

44 %

42 %

Bois de chauffage et granulés de bois

7 %

29 %

37 %

22 %

6 %

36 %

S. O.

Pétrole et gaz en mer

6 %

20 %

28 %

42 %

5 %

26 %

23 %

Sables bitumineux

7 %

17 %

23 %

47 %

6 %

25 %

19 %

*En 2020, cela a été demandé comme « carburant biodiesel »

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les Canadiens vivant à Terre-Neuve (48 %), au Québec (47 %) et au Manitoba (49 %) sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que l'énergie nucléaire est respectueuse de l'environnement (comparativement à 62 % de l'ensemble des Canadiens), tandis que les Ontariens (70 %) sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt d'accord avec cela.

·       Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que l'énergie éolienne (73 %; 86 % des Canadiens) et l'énergie solaire (78 %; 90 % des Canadiens) sont des sources d'énergie respectueuses de l'environnement.

·       Les Québécois sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord pour dire que les sables bitumineux sont écologiques comme source d'énergie (13 %; 25 % des Canadiens), ainsi que le pétrole et gaz en mer (15 %; 26 % des Canadiens), le gaz naturel (44 %; 54 % des Canadiens) et le biodiesel et l'éthanol (34 %; 44 % des Canadiens).

Âge

·       Les Canadiens ayant entre 18 et 34 ans sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que le gaz naturel est une source d'énergie respectueuse de l'environnement (44 %) que ceux qui ont 35 à 44 ans (55 %), 45 à 54 ans (58 %) ou 55 ans et plus. (57 %).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que les femmes pour dire que l'énergie nucléaire (75 % d'hommes; 49 % de femmes), les sables bitumineux (29 % d'hommes; 20 % de femmes), le pétrole et gaz en mer (32 % d'hommes; 20 % de femmes), le gaz naturel (60 % d'hommes; 47 % de femmes) et l'hydrogène carburant (74 % d'hommes; 49 % de femmes) sont des sources d'énergie respectueuses de l'environnement.

 

Taille de la communauté

·       Les personnes provenant d'une communauté rurale ou d'une petite communauté sont plus susceptibles d’être fortement ou plutôt en accord que le bois de chauffage et les granules de bois sont écologiques (48 %) comparativement aux personnes qui vivent dans un grand centre urbain (28 %) ou à l'ensemble des Canadiens (36 %).

 

Revenu

·       Les personnes à faible revenu (moins de 40 000 $) sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord (46 %) que l'énergie nucléaire est respectueuse de l'environnement que les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ ou plus) (67 %), ainsi que l'hydrogène (revenu plus faible : 54 %; revenu supérieur: 65 %).

 

Éducation

·       Les Canadiens ayant un niveau de scolarité correspondant à un certificat ou à un diplôme d'apprenti ou d'une autre école de métiers sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que l'énergie éolienne est respectueuse de l'environnement (76 %) que l'ensemble des Canadiens (86 %), et sont plus susceptibles d'être d'accord avec le fait que les sables bitumineux sont respectueux de l'environnement (41 %; 25 % des Canadiens), ainsi que le pétrole et gaz en mer (39 %; 26 % des Canadiens).


·        

Niveau de soutien aux projets de développement énergétique

En général, le soutien aux projets de développement énergétique portant sur divers types d'énergie correspond à la perception du respect de l’environnement de ces types de sources d'énergie. Les Canadiens sont plus susceptibles de fortement ou modérément soutenir les projets de développement énergétique pour l'énergie solaire (91 %), l'énergie éolienne (86 %) ou les barrages hydroélectriques (85 %), et soutiennent le moins les projets de développement énergétique impliquant le biodiesel et l'éthanol (15 %), sables bitumineux (6 %) et pétrole et gaz en mer (5 %).

 

Q - Dans quelle mesure soutenez-vous ou vous opposez-vous aux projets de développement énergétique suivants? [Afficher de manière aléatoire]

 

Source d'énergie

Soutient fortement

Soutient modérément

Plutôt opposé

Fortement opposé

Incertain(e)

Soutient net

2023

Énergie solaire

70 %

21 %

5 %

3 %

1 %

91 %

Énergie éolienne

60 %

26 %

8 %

6 %

1 %

86 %

Barrages hydroélectriques

45 %

40 %

8 %

3 %

4 %

85 %

Combustible à base d’hydrogène

30 %

36 %

9 %

2 %

22 %

67 %

Énergie nucléaire

33 %

32 %

16 %

14 %

6 %

65 %

Gaz naturel

28 %

36 %

21 %

9 %

5 %

65 %

Biodiesel et Éthanol-carburant

13 %

40 %

21 %

11 %

15 %

53 %

Sables bitumineux

16 %

21 %

19 %

39 %

6 %

37 %

Pétrole et gaz en mer

13 %

23 %

24 %

35 %

5 %

36 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Comparativement aux répondants d'autres régions du pays, les résidents du Québec sont moins susceptibles de fortement ou plutôt soutenir des projets de développement énergétique pour l'énergie nucléaire (47 %; 65 % des Canadiens), les sables bitumineux (19 %; 37 % des Canadiens), le pétrole et gaz en mer (22 %; 36 %), le gaz naturel (53 %; 65 % des Canadiens) et le biodiesel et l'éthanol (43 %; 53 % des Canadiens).

·       Le soutien aux projets de développement énergétique est plus élevé chez les résidents de l'Alberta que chez les Canadiens en moyenne pour les sables bitumineux (72 %), le pétrole et gaz en mer (60 %) et le gaz naturel (84 %).

 

Sexe

·       À l'instar des points de vue sur le respect de l'environnement des sources d'énergie, les hommes sont également plus susceptibles que les femmes de soutenir fortement ou modérément les projets de développement énergétique dans l'ensemble, la plus grande différence étant observée pour l'énergie nucléaire (hommes : 77 %; femmes : 52 %), l'hydrogène (hommes : 78 %; femmes : 56 %), le pétrole et gaz en mer (hommes : 44 %; femmes: 28 %) et sables bitumineux (hommes : 44 %; femmes : 30 %).

 

Revenu

·       Les Canadiens à revenu élevé (plus de 80 000 $) sont plus susceptibles de fortement ou modérément soutenir (69 %) les projets de développement de l'énergie nucléaire que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) (52 %), et plus susceptibles de soutenir un projet de développement d'hydrogène (71 %; 60 % des personnes à faible revenu).

 

 

Éducation

·       Les personnes titulaires d'un certificat ou d'un diplôme d'apprenti ou d'un autre métier enregistré sont moins susceptibles de fortement ou modérément soutenir les projets de développement de l'énergie éolienne (76 %; 86 % des Canadiens) et soutiennent davantage les projets concernant les sables bitumineux (60 %; 37 % des Canadiens), le gaz naturel (82 %; 65 % des Canadiens) ou l'hydrogène (75 %; 67 % des Canadiens).

Importance du pétrole comme source d'énergie dans le futur

Près de six Canadiens sur dix (56 %) croient que le pétrole sera très ou plutôt important comme source d'énergie pour les ménages et les entreprises canadiennes dans 30 ans, tandis qu'un peu plus de la moitié pensent qu'il ne sera pas très important ou pas du tout important (52 %).

Q - Selon vous, dans quelle mesure le pétrole sera-t-il important ou pas important comme source d’énergie pour les ménages et les entreprises du Canada dans 30 ans?

 

 

Très important

Plutôt important

Pas très important

Pas important du tout

Incertain(e)

Net important

2023

Importance du pétrole comme source d'énergie à l'avenir

23 %

33 %

30 %

12 %

3 %

56 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents de l'Alberta sont beaucoup plus susceptibles de croire que le pétrole sera très ou plutôt important comme source d'énergie pour les Canadiens dans 30 ans (76 %) que l'ensemble des Canadiens (56 %).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de croire que le pétrole sera très ou plutôt important (62 %) comme source d'énergie pour les ménages canadiens dans 30 ans (50 % d'importance nette).

 

Éducation

·       Les personnes ayant un niveau de scolarité correspondant à un certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou d'un autre métier sont plus susceptibles de croire que le pétrole sera très ou plutôt important comme source d'énergie pour les Canadiens d'ici 30 ans (75 %) que l'ensemble des Canadiens (56 %).


·        

B.     Environnement et Changement climatique Canada

Impacts du changement climatique sur la communauté

Une majorité de Canadiens estiment que tous les impacts potentiels du changement climatique énumérés auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des 30 prochaines années, en particulier une augmentation des coûts énergétiques (87 %) et une augmentation des coûts d'assurance (85 %). L’intensité de l’impact est comparativement plus faible pour les inondations plus nombreuses ou plus graves (75 %), l’augmentation des dommages matériels ou des pertes (75 %) l'augmentation de la pollution atmosphérique ou la baisse de la qualité de l'air (73 %).

Q - Selon vous, quel sera l'impact des changements climatiques suivants sur votre communauté au cours des 30 prochaines années? [Afficher de manière aléatoire]

 

Impact potentiel du changement climatique

Impact significatif

Impact modéré

Impact limité

Aucun impact

Incertain(e)

Impact net

Augmentation des coûts énergétiques

59 %

28 %

8 %

3 %

2 %

87 %

Augmentation des frais d'assurance

58 %

27 %

10 %

3 %

2 %

85 %

Davantage de phénomènes météorologiques extrêmes/imprévisibles

61 %

21 %

11 %

6 %

1 %

82 %

Plus de chaleur extrême

57 %

24 %

13 %

6 %

1 %

81 %

Davantage de mauvaises récoltes entraînant une hausse des prix alimentaires

57 %

24 %

12 %

5 %

2 %

81 %

Plus de feux de forêt

53 %

24 %

15 %

7 %

2 %

77 %

Augmentation des coûts de santé

48 %

28 %

14 %

7 %

3 %

76 %

Plus d'inondations/inondations plus graves

50 %

25 %

16 %

7 %

2 %

75 %

Augmentation des dommages matériels ou des pertes

45 %

30 %

17 %

6 %

2 %

75 %

Plus de pollution de l'air/ qualité de l'air plus faible

45 %

28 %

17 %

8 %

2 %

73 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Dans l'ensemble, les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles que le reste des Canadiens de croire que divers impacts du changement climatique auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des 30 prochaines années, y compris des événements météorologiques plus extrêmes ou imprévisibles (62 %; 82 % des Canadiens), plus de pollution atmosphérique et une qualité de l'air plus faible (57 %; 74 % des Canadiens), plus d'inondations et plus d'inondations graves (53 %; 75 % des Canadiens) et plus de chaleur extrême (67 %; 80 % des Canadiens).

·       Les résidents du Québec sont plus susceptibles de dire que la chaleur extrême aura un impact important ou modéré dans leur communauté (91 %; 80 % des Canadiens), ainsi que plus de feux de forêt (89 %; 77 % des Canadiens), plus d'inondations et plus d'inondations graves (88 %; 75 % des Canadiens) et plus de pollution de l'air ou une qualité de l'air plus faible (88 %; 75 % des Canadiens).

 

Sexe

·       En termes d'impacts climatiques potentiels, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de penser qu'ils auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des 30 prochaines années, en particulier plus de pollution de l'air ou une qualité de l'air plus faible (femmes : 82 %; hommes : 65 % ), davantage de mauvaises récoltes entraînant une hausse des prix alimentaires (femmes : 88 %; hommes : 74 %) et une augmentation des coûts des soins de santé (femmes : 83 %; hommes : 69 %).

 

Éducation

·       Les Canadiens qui ont obtenu un certificat ou un diplôme d'apprenti enregistré ou d'un autre métier sont moins susceptibles de penser que des événements météorologiques extrêmes ou imprévisibles auront un impact important ou modéré sur leur communauté (68 %) que les Canadiens en général (82 %), ainsi que chaleur extrême (66 %; 80 % des Canadiens).

Connaissance des sujets

Huit Canadiens sur dix disent être très ou plutôt familiers avec la carboneutralité (79 %) et sept sur dix disent la même chose pour une économie à faibles émissions de carbone (72 %) ainsi que l'Accord de Paris sur les changements climatiques (70 %). Ils sont beaucoup moins nombreux à se dire familiers avec une économie circulaire (38 %).

La familiarité a considérablement augmenté dans tous les domaines par rapport aux résultats de référence de 2021, la plus forte augmentation étant observée pour les émissions nettes zéro (augmentation de 18 points de pourcentage).

Q - En général, dans quelle mesure êtes-vous familier ou non avec chacun des sujets suivants?

 

Connaissance des sujets

Très familier

Plutôt familier

Pas très familier

Pas du tout familier

Incertain(e)

Net Familier

2023

Net Familier 2020-21

Carboneutralité

22 %

57 %

17 %

3 %

1 %

79 %

61 %

Une économie à faibles émissions de carbone

17 %

55 %

22 %

4 %

2 %

72 %

57 %

L'Accord de Paris sur le changement climatique

16 %

54 %

22 %

7 %

2 %

70 %

54 %

Une économie circulaire

10 %

28 %

34 %

25 %

4 %

38 %

S. O.

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents du Québec déclarent être moins familiers avec les sujets « économie à faibles émissions de carbone » (62 % très ou assez familiers; 79 % de l'ensemble des Canadiens) et « carboneutralité » (67 %; 79 % des Canadiens)

·       Les résidents du Manitoba (24 %), du Nouveau-Brunswick (23 %) et de Terre-Neuve-et-Labrador (22 %) déclarent être sensiblement moins familiers avec une économie circulaire (38 % des Canadiens).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de dire qu'ils sont très ou plutôt familiers avec tous les sujets (une différence d'environ 10 points de pourcentage dans la familiarité nette pour chaque sujet).

 

Revenu

·       Les personnes à revenu élevé (80 000 $ ou plus) sont plus susceptibles que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) de dire qu'ils connaissent très ou plutôt bien l'Accord de Paris (revenu élevé : 74 %; revenu faible : 62 %), une économie à faibles émissions de carbone (revenu supérieur : 77 %; revenu inférieur : 61 %) et la carboneutralité (revenu supérieur : 83 %; revenu inférieur : 68 %).

 


·        

C.     Une économie à faibles émissions de carbone

Accord avec les énoncés sur l'économie à faibles émissions de carbone

Les Canadiens sont les plus en accord net (fortement et plutôt en accord) avec l'énoncé selon lequel « l'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à faible émissions de carbone » (65 % fortement en accord ou plutôt en accord), suivi de « La transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité » (60 %). L'accord net le plus bas est donné à « Il est possible de développer l’industrie des sables bitumineux du Canada et tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre », avec un peu moins de quatre sur dix (39 %) qui sont fortement ou plutôt en accord avec cette affirmation. Ces résultats sont cohérents avec les résultats de référence de 2021.

 

Q - Une économie à faibles émissions de carbone est une économie basée sur des sources d’énergie qui émettent moins de gaz à effet de serre, en particulier moins de dioxyde de carbone, dans l’atmosphère. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? [AFFICHER DE MANIERE ALEATOIRE] Énoncé

Tout à fait d'accord

Plutôt d'accord

Plutôt en désaccord

Tout à fait en désaccord

Incertain(e)

Net : En accord 2023

Net : En accord

2020-21

L'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à faibles émissions de carbone.

20 %

45 %

20 %

7 %

9 %

65 %

S. O.

La transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité.

24 %

36 %

15 %

14 %

11 %

60 %

62 %

Les communautés autochtones bénéficieront de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone.

19 %

33 %

15 %

14 %

19 %

52 %

50 %

Les communautés qui dépendent actuellement d’industries qui produisent beaucoup de carbone peuvent tout de même prospérer dans une économie à faibles émissions de carbone.

14 %

35 %

26 %

16 %

10 %

49 %

50 %

Il est possible de développer l’industrie des sables bitumineux au Canada tout en maintenant l’engagement du pays à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

17 %

23 %

23 %

28 %

9 %

39 %

44 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.


 

Provinces/territoires

         Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens (40 %; 60 % des Canadiens) et que les communautés autochtones bénéficieront de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone économie (39 %; 52 %). Ils sont beaucoup plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait qu'il est possible d'exploiter les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (68 %; 39 % des Canadiens).

         Les résidents du Québec sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens (71 %) et sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait qu'il est possible de développer les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (25 %).

 

Sexe

         Les femmes sont plus susceptibles d'être fortement en accord ou plutôt en accord avec le fait que les communautés autochtones bénéficieront de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone (58 %) que les hommes (46 %). Cependant, les hommes sont davantage d'accord sur le fait que l'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à faibles émissions de carbone (71 %; femmes : 59 %) et qu'il est possible de développer les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire les émissions de gaz à effet de serre (46 %; femmes : 33 %).

 

Éducation

         Les Canadiens qui ont obtenu un diplôme d'études supérieures au-dessus du baccalauréat sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens (72 %; 60 % des Canadiens), et ceux qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un autre certificat ou diplôme d'une école de métiers sont moins susceptibles d'être en accord (40 %).


 

Niveau de priorité des initiatives du gouvernement du Canada

En ce qui concerne les initiatives que le gouvernement du Canada doit prioriser, les Canadiens accordent la plus haute priorité à trois initiatives : financer des programmes d’éducation et de développement des compétences afin de former ou de reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à faibles émissions de carbone (54 % disent que c’est une priorité absolue; 37 % disent que c'est important mais pas une priorité absolue), veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans l'économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés et de haute qualité pour soutenir les travailleurs et leurs familles (51 %; 40 % supplémentaires disent que c’est important mais pas une priorité absolue) et aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée (50 %; 40 % supplémentaires disent que c’est important mais pas une priorité absolue).

Un peu moins de Canadiens accordent la priorité absolue à mener des consultations sérieuses avec les communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources naturelles qui les concernent (44 %; 42 % disent qu'ils sont importants mais pas une priorité absolue), et encore moins disent la même chose pour supprimer les obstacles à l'emploi dans l’économie émergente à faibles émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les personnes noires et autres personnes racialisées et les personnes 2SLGBTQI+ (24 % et 41 % disent que c’est important mais pas une priorité absolue).


 

Q - À votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer chacune des initiatives suivantes devrait-il être une priorité pour le gouvernement du Canada? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

Initiative

Priorité absolue

Priorité importante, mais pas absolue

Pas une priorité

Incertain (e)

Net : Priorité importante

2023

Net : Priorité importante

2020-21

Financer des programmes d’éducation et de développement des compétences afin de former ou de reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à faibles émissions de carbone

54 %

37 %

8 %

1 %

91 %

82 %

Veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans l'économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles.

51 %

40 %

8 %

1 %

91 %

S. O.

Aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée.

50 %

40 %

8 %

2 %

90 %

83 %

Mener des consultations sérieuses auprès des communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources naturelles qui les concernent.

44 %

42 %

13 %

2 %

85 %

77 %

Supprimer les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faible émission de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées, et les personnes 2SLGBTQI+.

24 %

41 %

32 %

3 %

65 %

S. O.

Base : Tous les répondants, n = 3 593.


 

Provinces/territoires

         Les résidents du Nord sont moins susceptibles de dire qu'il devrait être une priorité absolue pour le gouvernement d'aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée (21 %; 50 % des Canadiens) et plus susceptibles de dire qu'il est important, mais pas une priorité absolue (72 %; 40 % des Canadiens).

         Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles de dire qu'il devrait être soit une priorité absolue, soit important pour le gouvernement d'éliminer les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées, et 2SLGBTQ (55 %; 65 % des Canadiens).

 

Sexe

         Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de dire que mener des consultations sérieuses avec les communautés autochtones sur les projets d’exploitation de ressources naturelles qui les concernent devrait être une priorité absolue pour le gouvernement (52 %; hommes : 35 %), ainsi que le financement de programmes d'éducation et de développement des compétences. former ou de reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à faibles émissions de carbone (59 %; hommes : 50 %), aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée (54 %; hommes : 45 %) et supprimer les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les personnes noires et autres personnes racialisées et les personnes 2SLGBTQI+ (30 %; hommes : 17 %).

 

Revenu

         Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de penser que mener des consultations sérieuses auprès des communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources naturelles qui les concernent devrait être la priorité absolue du gouvernement (55 %) que les Canadiens à revenu plus élevé (80 000 $ et plus) (41 %), ainsi que la suppression des obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées, et les personnes 2SLGBTQI+ (revenu faible : 36 %; revenu supérieur : 21 %).

 


 

D.    Abordabilité

Préoccupation concernant le prix des types d'énergie

En ce qui concerne les préoccupations concernant le prix qu'ils paient pour l'énergie, les Canadiens sont les plus préoccupés par l'essence, le diesel et l'électricité (84 % très préoccupés/ plutôt préoccupés chacun), suivis du gaz naturel (préoccupation nette de 60 %). Le niveau de préoccupation le plus faible est observé pour le bois de chauffage et/ou les granulés de bois (23 %).

Q - En ce qui concerne le prix de l'énergie, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) ou non par le prix que vous payez pour chacun des types d'énergie suivants : [AFFICHER DE MANIERE ALEATOIRE]

 

Énergie

Très

préoccupé(e)

Plutôt

 préoccupé(e)

Pas très préoccupé(e)

Pas du tout préoccupé (e)

Incertain(e)

Sans objet

Préoccupation nette

Essence et diesel

53 %

31 %

10 %

5 %

< 1 %

3 %

84 %

Électricité

51 %

33 %

13 %

3 %

< 1 %

1 %

84 %

Gaz naturel

34 %

26 %

14 %

6 %

1 %

19 %

60 %

Mazout de chauffage et/ou propane

24 %

17 %

15 %

11 %

1 %

33 %

40 %

Bois de chauffage et/ou granules de bois

10 %

13 %

20 %

20 %

2 %

35 %

23 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

         Les résidents d'Alberta sont très préoccupés par le prix qu'ils paient pour l'électricité (94 %; 84 % des Canadiens) et le gaz naturel (89 %; 60 % des Canadiens). Les résidents du Québec sont également plus susceptibles d'être préoccupés par le prix qu'ils paient pour le gaz naturel (76 %) comparativement à l'ensemble des Canadiens.

         Les résidents du Nord sont très préoccupés par le prix qu'ils paient pour le mazout de chauffage et/ou le propane (79 %; 40 % des Canadiens).

 

Taille de la communauté

         Les Canadiens résidant dans des communautés rurales ou de petite taille sont plus susceptibles de dire qu'ils sont très ou plutôt préoccupés par le prix de l'essence et du diesel (89 %) que ceux d'un grand centre urbain (79 %). Le même constat peut être fait pour le prix du gaz naturel (rural : 54 %; urbain : 63 %), du mazout de chauffage et/ou du propane (rural : 48 %; urbain : 34 %) et du bois de chauffage (rural : 32 %; urbain : 17 %).

 

Éducation

         Les personnes qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un certificat ou diplôme d'une autre école de métiers sont plus susceptibles de dire qu'elles sont très ou plutôt préoccupées par le prix qu'elles paient pour l'essence et le diesel (94 %) que l'ensemble des Canadiens (84 %), ainsi que pour le mazout de chauffage et/ou propane (54 %; 40 % des Canadiens).

Changement attendu de la part du budget des ménages consacrée aux dépenses énergétiques

Une majorité de Canadiens s'attendent à ce que leurs coûts énergétiques représentent une plus grande proportion (79 %) du budget total de leur ménage d'ici 2030 par rapport à aujourd'hui, tandis que 15 % pensent que ce sera à peu près la même proportion et seulement 4 % pensent que ce sera une proportion plus faible.

Q - D'ici 2030, pensez-vous que vos coûts énergétiques représenteront une proportion plus grande, plus faible ou à peu près la même proportion du budget total de votre ménage par rapport à aujourd'hui?

 

 

Plus grande

Plus faible

À peu près la même proportion

Incertain(e)

Part du budget des ménages en 2030

79 %

4 %

15 %

3 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

Mesures prises pour atténuer les répercussions de la hausse des prix de l'énergie

Lorsqu'on leur a demandé quelles mesures ils avaient pris au cours de la dernière année pour atténuer les répercussions de ces prix de l'énergie plus élevés, les Canadiens ont le plus souvent déclaré avoir ajusté leur thermostat pour réduire le chauffage et la climatisation (68 %), suivi de la réduction de la consommation d'électricité pendant les heures de pointe (55 %), et roulent moins avec leur véhicule ou optent pour les transports en commun ou actifs (41 %). Seulement 9 % déclarent avoir installé une pompe à chaleur et 12 % déclarent n'avoir rien fait.

Q - Quelles mesures, le cas échéant, avez-vous prises au cours de l'année écoulée pour atténuer les effets de la hausse des prix de l'énergie ? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE] [SELECTIONNER TOUT CE QUI S'APPLIQUE]

 

Mesures prises au cours de l'année dernière

 Total

(n = 3 526)

Réglage du thermostat pour réduire le chauffage/la climatisation

68 %

Réduction de la consommation d'électricité pendant les heures de pointe

55 %

Conduit moins/se sont tournés vers les transports publics ou actifs

41 %

Remplacer les appareils inefficaces

29 %

Achat d'un véhicule plus efficace ou d'un véhicule électrique/hybride

16 %

N'a pris aucune mesure

12 %

Installé des pompes à chaleur

9 %

Base : Tous les répondants, n = 3526.

Sexe

         Les femmes (61 %) sont plus susceptibles que les hommes (49 %) de déclarer avoir réduit leur consommation d'électricité pendant les heures de pointe.

 

Taille de la communauté

         Les Canadiens d'une petite communauté ou d'une communauté rurale sont moins susceptibles de déclarer qu'ils ont moins conduit ou sont passés au transport en commun ou actif (34 %) que les Canadiens d'un grand centre urbain (46 %).

 

Revenu

         Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles de déclarer qu'ils ont acheté un véhicule plus efficace ou un véhicule électrique/hybride (18 %) que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) (9 %), mais moins susceptibles de déclarer qu'ils ont conduit moins ou optaient pour le transport en commun (38 %; revenu inférieur : 49 %). 

 


 

Principaux obstacles à l'utilisation de technologies écoénergétiques

Le principal obstacle mentionné par les Canadiens à l'utilisation de technologies plus efficaces sur le plan énergétique dans leur foyer est l’abordabilité et le coût (mentionné par 80 % des personnes interrogées). Environ un sur dix a mentionné la disponibilité et la sélection (12 %), que ce n’est pas aussi efficace ou fiable (12 %), que ce n’est pas une option pour eux (par exemple, ils louent) ou ils ne possèdent pas de voiture (10 %) ou l'infrastructure n'est pas suffisante (9 %).

Q - Quel est le principal obstacle pour vous lorsqu'il s'agit d'utiliser des technologies plus efficaces sur le plan énergétique dans votre foyer (par exemple, les véhicules électriques, les pompes à chaleur, les appareils modernisés, etc.) [OUVERT] [JUSQU'À TROIS MENTIONS]

 

Obstacles – Principales mentions

 Total

(n = 3 430)

Abordabilité/coût/dépenses

80 %

Disponibilité/sélection (non spécifié)

12 %

Pas aussi efficace/fiable/durée de vie plus courte

12 %

Pas une option pour moi (loueur, je ne possède pas de voiture, etc.)

10 %

Infrastructure insuffisante (ex. pas assez de bornes de recharge pour VE, manque de capacité du réseau)

9 %

Manque de connaissances/besoin de plus d'informations

8 %

Pas pratique (habite en milieu rural, températures froides, etc.)

6 %

Aucun/pas besoin/pas intéressé

6 %

Technologie/véhicule/appareils électroménagers actuels fonctionnent bien

6 %

Cette technologie n'est pas bonne pour l'environnement/ne peut pas être recyclée

5 %

Autre

9 %

Base : Tous les répondants, n = 3430.

 

Revenu

         Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de mentionner que ce n'est pas une option pour eux (18 %) que les Canadiens à revenu plus élevé (80 000 $ et plus) (8 %).


 

Utilité des solutions pour les ménages dans l'utilisation de technologies plus économes en énergie

L'abordabilité est considérée comme essentielle pour accroître l'utilisation des technologies écoénergétiques, car les Canadiens classent l'abordabilité accrue de l'équipement écoénergétique (23 %) et les remises ou subventions gouvernementales (20 %) au premier rang des facteurs les plus utiles pour que leur ménage utilise des technologies plus écoénergétiques. Cela a été suivi par une accessibilité accrue des véhicules à zéro émissions (14 %), des programmes de financement permettant aux ménages de répartir les coûts de ces technologies sur une plus longue période (8 %) et davantage de normes d'efficacité minimales pour les produits et les bâtiments (8 %).

Q - Veuillez classer les éléments suivants, où 1 serait le plus utile lorsque votre ménage utilise des technologies plus efficaces sur le plan énergétique, 2 serait le deuxième plus utile, et ainsi de suite. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

 

Solutions - Les trois premiers rangs

1er rang

(n = 3 593)

2ème rang

(n = 3 347)

3ème rang

(n = 3 107)

Rendre les équipements économes en énergie plus abordables

23 %

20 %

15 %

Remises ou subventions gouvernementales (c'est-à-dire des paiements uniques pour compenser le coût de l'achat d'achat et/ou d'installation de technologies propres)

20 %

18 %

16 %

Augmentation de l'accessibilité financière des véhicules à émissions nulles

14 %

13 %

13 %

Programmes de financement qui permettent aux ménages de répartir les coûts des technologies d'efficacité énergétique sur une plus longue période de temps

8 %

13 %

14 %

Davantage de normes minimales d'efficacité pour les produits, les bâtiments, etc. afin d'encourager les technologies d'efficacité énergétique

8 %

8 %

10 %

Plus d'informations pour vous aider à comprendre comment être plus économe en énergie

7 %

7 %

9 %

Disponibilité accrue d'équipements économes en énergie

5 %

9 %

13 %

Disponibilité accrue de véhicules à émissions nulles

5 %

8 %

8 %

Incertain(e)

2 %

2 %

1 %

Aucun d'entre eux

8 %

1 %

1 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 


          

Niveaux de gouvernement considérés comme les plus responsables de s'assurer que l'énergie est abordable

Le gouvernement fédéral est considéré comme le niveau de gouvernement le plus responsable de s'assurer que l'énergie est abordable pour le ménage moyen (40 %), tandis qu'un sur trois estimes que le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux/territoriaux et municipaux sont également responsables (34 %), et un sur quatre pense que les gouvernements provinciaux ou territoriaux sont les plus responsables (24 %).

Q - Quel niveau de gouvernement considérez-vous comme le plus responsable de faire en sorte que l'énergie soit abordable pour le ménage moyen? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

 

Niveaux de gouvernement

 Total

(n = 3 593)

Fédéral

40 %

Tous également responsables

34 %

Provincial/territorial

24 %

Municipal

1 %

Incertain(e)

2 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Sexe

         Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de dire qu'ils considèrent que le gouvernement fédéral est le plus responsable de cela (44 %; femmes : 35 %), tandis que les femmes sont plus susceptibles de considérer tous les niveaux de gouvernement comme également responsables (39 %; hommes : 29 %).

 

Revenu

         Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) de considérer le gouvernement fédéral comme le plus responsable (revenu supérieur : 42 %; revenu inférieur : 33 %), et moins susceptibles de penser que tout trois niveaux sont tous également responsables (revenu supérieur : 30 %; revenu inférieur : 44 %).

 


          

Montant fait par les gouvernements pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable

Près de trois Canadiens sur quatre (73 %) pensent que les gouvernements n'en font pas assez pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable, tandis que 10 % pensent qu'ils en font assez et seulement 5 % pensent qu'ils en font trop.

Q - Les gouvernements en font-ils trop, assez ou pas assez pour s'assurer que les ménages à faibles revenus ont accès à une énergie fiable et abordable?

 

 

Trop

Assez

Pas assez

Incertain(e)

Montant fait pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable

5 %

10 %

73 %

12 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Revenu

         Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de dire que les gouvernements n'en font pas assez pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable (83 %) que les personnes à revenu plus élevé (80 000 $ ou plus) (71 %).

 


          

E.     Efficacité énergétique

Impact du passage des services à l'électricité ou aux carburants à faibles émissions de carbone sur la réduction du changement climatique.

Conformément aux résultats de référence de 2021, les Canadiens considèrent que l'impact net le plus important sur la réduction des impacts du changement climatique est la transition des véhicules industriels et commerciaux (impact important ou modéré de 78 %) et des processus de chauffage industriels et commerciaux (impact net de 78 %) vers l'électricité ou autres combustibles à faible teneur en carbone. Environ sept Canadiens sur dix disent qu'il y aurait un impact important ou modéré si la transition était faite pour les véhicules personnels (70 %) ou les processus de chauffage domestique (68 %).

Q - À votre avis, quel sera l’impact de la transition de chacun de ces éléments vers l’électricité ou des combustibles à faible teneur en carbone dans la réduction des effets des changements climatiques?

 

Type de services

Impact important

Impact modéré

Impact limité

Aucun impact

Incertain(e)

Impact net

2023

Impact net

2020-21

Véhicules industriels et commerciaux

54 %

23 %

13 %

8 %

2 %

78 %

79 %

Les processus de chauffage industriels ou commerciaux

54 %

24 %

12 %

7 %

3 %

78 %

79 %

Véhicules personnels

37 %

33 %

19 %

10 %

1 %

70 %

72 %

Processus de chauffage domestique

28 %

39 %

21 %

9 %

2 %

68 %

67 %

 

Provinces/territoires

·       Les résidents du Québec sont plus favorables à l'idée que la transition à un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur les véhicules industriels et commerciaux (89 %; 78 % des Canadiens), les véhicules personnels (82 %; 70 % des Canadiens), les processus de chauffage domestique (78 %; 68 % des Canadiens) et les processus de chauffage industriel ou commerciaux (87 %; 78 % des Canadiens).

·       Les résidents de l'Alberta sont moins favorables à l'idée que la transition à un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur les véhicules industriels et commerciaux (55 %), les véhicules personnels (49 %), les processus de chauffage industriels ou commerciaux (57 %) et les processus de chauffage domestiques (47 %).

 

Âge

·       Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) (73 %) sont plus susceptibles que les Canadiens plus jeunes (18 à 34 ans) (63 %) de croire que la transition des processus de chauffage domestique vers l'électricité ou un autre combustible à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur la réduction des impacts du changement climatique.

 

Taille de la communauté

·       Les personnes issues d'une communauté rurale ou d'une petite communauté sont moins susceptibles de penser que la transition des véhicules personnels vers un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur les effets du changement climatique (63 %) que celles issues d'un grand centre urbain (73 %).

 

Éducation

·       Ceux qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un autre certificat ou diplôme d'une école de métiers (49 %) sont moins susceptibles que l'ensemble des Canadiens (70 %) de penser que la transition des véhicules personnels à un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur les impacts du changement climatique. Cette observation est aussi vraie pour la transition des véhicules industriels et commerciaux (63 %; 78 % des Canadiens), des processus de chauffage industriels ou commerciaux (67 %; 78 % des Canadiens) et des processus de chauffage domestique (52 %; 68 % des Canadiens).

 

F.      L'économie circulaire

Ce qui nous vient à l'esprit quand on pense à "l'économie circulaire"

Les Canadiens qui sont au moins plutôt familiers avec le thème de l'économie circulaire disent le plus souvent qu'ils pensent à la transformation, au recyclage et à la réutilisation des ressources liés à ce terme (35 %). Moins d'une personne sur dix mentionne les énergies renouvelables (8 %), la durabilité, l'équilibre et l'efficacité (8 %), la réduction des déchets et de la consommation (6 %) et la restitution de ce qui a été pris à l'état initial/net-zéro/neutre en carbone (6 %).

Q - [SI TRÈS FAMILIER/ FAMILIER AVEC LE THEME DE L'ECONOMIE CIRCULAIRE À LA Q38] Lorsque vous pensez au terme « économie circulaire » en termes de ressources naturelles, que vous vient-il à l'esprit? [QUESTION OUVERTE]

 

Économie circulaire en termes de ressources naturelles – Mentions principales

 Total

(n = 1 084)

Transformation/recyclage/réutilisation des ressources

35 %

Énergie renouvelable (Hydro, hydrogène, solaire, etc.,)

8 %

Durable/équilibré/efficace/bénéfique

8 %

Réduction de la production de déchets/consommation

6 %

Retourner ce qui a été pris à son état original/net-zéro/carboneutre

6 %

Plus long cycle de vie des produits/produits faits pour durer

4 %

Excès de pouvoir/gaspillage/vertu ostentatoire

4 %

Incertain(e)

4 %

Autre

4 %

Acheter local/réduire les chaînes d'approvisionnement/économie fermé

4 %

Tout dans l'économie est relié/cycle complet /on récolte ce que l'on sème

3 %

Pas bon économiquement/augmente les prix/trop de taxes

3 %

Foresterie/replanter des arbres/papier

3 %

Base : Répondants au moins assez familiers avec le sujet de l'économie circulaire, n = 1 084.

 


          

Accord avec les énoncés sur l'économie circulaire

Environ deux Canadiens sur trois sont fortement ou plutôt en accord pour dire qu'une économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement climatique tout en permettant la croissance économique et le développement (69 %), qu'une économie circulaire transformera le secteur des ressources naturelles (68 %) et qu'une économie circulaire transformera l'économie canadienne (66 %).

Q - Comme vous le savez peut-être, l'économie circulaire repose sur l'idée d'utiliser et de réutiliser les matériaux et les produits le plus longtemps possible, tout en conservant leur valeur et leur fonction. Cela peut générer moins de déchets et de pollution et réduire les pressions sur les ressources naturelles. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [AFFICHER DE MANIERE ALEATOIRE]

 

Énoncés

Accord net

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain(e)

Une économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement climatique tout en permettant la croissance économique et le développement.

69 %

26 %

43 %

13 %

9 %

10 %

Une économie circulaire va transformer le secteur des ressources naturelles

68 %

24 %

44 %

14 %

7 %

11 %

Une économie circulaire transformera l'économie canadienne

66 %

23 %

43 %

16 %

8 %

11 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

         Les résidents du Québec sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec les trois énoncés sur les économies circulaires, avec un accord net d'environ huit sur dix pour chaque énoncé. Les résidents de l'Alberta sont moins favorables à ces énoncés, avec un taux d'accord net d'environ un sur deux pour l'ensemble des trois affirmations.

 

Sexe

         Les femmes sont plus en accord que les hommes avec l’énoncé "une économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement climatique tout en permettant la croissance économique et le développement" (74 %; hommes : 64 %).

 

Revenu

         Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé « une économie circulaire transformera l'économie canadienne » (74 %) que les Canadiens à revenu plus élevé (80 000 $ et plus) (64 %).


 

G.    Exploitation minière et minéraux critiques

Accord avec les énoncés sur l'exploitation minière et les minéraux critiques

L'accord net est le plus élevé pour les énoncés selon lesquels « l’industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada » (76 % sont fortement en accord ou plutôt en accord) et « l’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité » (75 %), ce qui correspond aux résultats de référence de l'enquête de 2021. L'accord net est plus faible en ce qui concerne les énoncés « l'industrie des minéraux est un employeur important dans les communautés autochtones » (44 %) et « les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres pour réduire l'impact environnemental de l'exploitation minière » (38 %; une baisse de 11 points de pourcentage en 2021).

Q - Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain (e)

Accord net 2023

Accord net 2020-21

L'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada

32 %

44 %

8 %

3 %

14 %

76 %

S. O.

L’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité

33 %

42 %

7 %

2 %

16 %

75 %

73 %

L’industrie des minéraux est un employeur important dans les communautés autochtones

16 %

28 %

11 %

4 %

41 %

44 %

40 %

Les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres pour réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière

11 %

27 %

22 %

11 %

29 %

38 %

49 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents de la Saskatchewan sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé que l'industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité (92 %; 75 % des Canadiens), que l'industrie minière est un employeur important dans les communautés autochtones (65 %; 44 % des Canadiens) et que les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres pour réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière (68 %; 38 % des Canadiens). Les résidents du Nord étaient également plus favorables à l'idée que l'industrie minière est un employeur important dans les communautés autochtones (65 %).

Âge

·       Les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé que l'industrie minérale fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité (79 %) que les personnes âgées de 18 à 34 ans (68 %). Les Canadiens plus âgés sont également plus favorables à l'idée que l'industrie minérale peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada (45 à 54 ans : 79 %; 55 ans et plus : 79 %) que les personnes âgées de 18 à 34 ans (68 %).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec les quatre énoncés concernant l'industrie minérale que les femmes, en particulier les énoncés selon lesquels « l’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité » (85 %; femmes : 67 %) et « l'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada » (84 %; femmes : 67%).

 

Revenu

·       Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus souvent fortement ou plutôt en accord que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) avec l’énoncé que l'industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité (revenu élevé : 78 %; revenu faible : 68 %) et que l'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada (revenu élevé : 78 %; revenu faible : 67 %).


·        

L'empreinte environnementale de l’activité minière au Canada comparé à celle d’autres pays

Les Canadiens sont environ quatre fois plus nombreux à dire que le Canada est meilleur (43 %) plutôt que pire (9 %) que les autres pays ayant une activité minière en termes d'empreinte environnementale, et 30 % d'entre eux pensent que le Canada est égal aux autres pays. Dix-huit pour cent sont incertains de la façon dont le Canada se compare aux autres pays.

Q - Par rapport à d'autres pays ayant une activité minière, pensez-vous que le Canada est meilleur, pire ou égal en termes d'empreinte environnementale de l'exploitation minière?

 

Mieux

Pire

Égale

Incertain(e)

Empreinte environnementale de l'exploitation minière par rapport à d'autres pays

43 %

9 %

30 %

18 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents de la Saskatchewan (63 %), de l'Alberta (65 %) et du Nord (62 %) déclarent plus souvent que le Canada est meilleur que les autres pays en ce qui concerne l'empreinte environnementale de l'exploitation minière (43 % des Canadiens), alors que les résidents du Québec le déclarent moins souvent (30 %).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus susceptibles de dire que le Canada est meilleur que les autres pays (49 %) que les femmes (31 %).

 

Revenu

·       Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles de dire que le Canada est meilleur que les autres pays (47 %) que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) (36 %).

 

Éducation

·       Les Canadiens qui ont obtenu un certificat ou un diplôme d'apprenti enregistré ou d'un autre métier sont plus susceptibles de dire que le Canada est meilleur (56 %) que l'ensemble des Canadiens (43 %).


 

Accord avec les énoncés sur les minéraux critiques

Plus de huit Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que les minéraux et les métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne (86 %; une augmentation de huit points de pourcentage par rapport aux résultats de référence de 2021) et que le Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques (81 %).

Un grand nombre de sources d’énergie renouvelable requièrent des minéraux ou des métaux critiques comme le platine, le nickel, le cobalt et les éléments des terres rares. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

 

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain (e)

Accord net

2023

Accord

Net

2020-21

Les minéraux et métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne

48 %

37 %

5 %

1 %

8 %

86 %

78 %

Le Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques.

46 %

35 %

6 %

2 %

11 %

81 %

S. O.

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Âge

·       Les Canadiens âgés de 55 ans et plus sont plus nombreux que ceux âgés de 18 à 34 ans à être fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé que les minéraux et métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne (55 ans et plus : 89 %; 18 à 34 ans : 79 %) et que le Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques (55 ans et plus : 86 %; 18 à 34 ans : 73 %).

 

Sexe

·       Les hommes ont un accord net plus élevé que les femmes avec l’énoncé « Le Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques » (89 %; femmes : 74 %).

 


 

H.    Secteur forestier

Vues de l'industrie forestière canadienne

Les Canadiens sont plus de deux fois plus susceptibles d'avoir une opinion positive (50 %) plutôt que négative (19 %) de l'industrie forestière canadienne, conformément aux résultats de référence de 2021.

Q - Quelle est votre opinion générale sur l'industrie forestière du Canada? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où « 1 » signifie très négative et « 10 » signifie très positive.

 

Positive (7-10)

Neutre (5-6)

Négative

(1-4)

Incertain(e)

Positive

(7-10) 2021

Opinion générale sur l'industrie forestière canadienne

50 %

27 %

19 %

5 %

47 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents de l'Alberta ont une opinion de l'industrie forestière canadienne plus positive (63 % accordent une note de 7 à 10) que l'ensemble des Canadiens (50 %).

 

Sexe

·       Les hommes ont une opinion plus positive de l'industrie forestière (57 % accordent une note de 7 à 10) que les femmes (42 %).

 


 

Accord avec les énoncés sur l'industrie forestière canadienne

Les Canadiens sont les plus favorables à l'idée que l'industrie forestière canadienne fabrique des produits de haute qualité (80 %), suivie par l'idée qu'elle procure des retombées économiques aux communautés rurales et forestières locales (70 %). Un peu plus d'un répondant sur deux convient que l'industrie forestière canadienne produit une grande variété de produits non conventionnels (51 %; 64 % en 2021) et 19 % sont incertain(e)s. Le plus grand changement depuis les résultats de référence de 2021 est observé pour l'accord selon lequel l'industrie forestière procure beaucoup d'emplois aux Canadiens (60 %; une diminution de 19 points de pourcentage par rapport à 2021).

Q - Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant l'industrie forestière du Canada [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

 

Énoncés

D'accord

(7-10)

Neutre (5-6)

En

désaccord

(1-4)

Incertain (e)

Accord net* 2021

Fabrique des produits de haute qualité tels que le bois de construction, la pâte à papier et le papier

80 %

11 %

6 %

3 %

86 %

Procure des retombées économiques aux communautés rurales et forestières locales

70 %

17 %

9 %

5 %

75 %

Procure beaucoup d'emplois aux Canadiens

60 %

23 %

10 %

6 %

79 %

Produit une grande variété de produits non conventionnels (c'est-à-dire des produits autres que le bois d'œuvre, la pâte et le papier, comme les emballages biodégradables)

51 %

19 %

11 %

19 %

64 %

*En 2021, l'échelle était fortement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord, fortement en désaccord. Le pourcentage d'accord net représente le pourcentage de personnes fortement ou plutôt d'accord.

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Sexe

·       Les hommes sont plus favorables que les femmes à l'idée que l'industrie forestière canadienne procure beaucoup d'emplois aux Canadiens (65 %; femmes : 56 %), et qu'elle procure des retombées économiques aux communautés rurales et forestières locales (75 %; femmes : 65 %).

 


·        

Le rendement du gouvernement du Canada en ce qui concerne les forêts du Canada

Dans l'ensemble, les Canadiens sont divisés quant à la performance du gouvernement du Canada en ce qui concerne les forêts du Canada, avec environ une personne sur trois évalue la performance du gouvernement du Canada comme bonne lorsqu’il s’agit de pour promouvoir la croissance économique de l'industrie forestière du Canada (33 %), utiliser des pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada (31 %), travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de manière à respecter l'environnement (29 %) et travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées d'une manière qui respecte les communautés rurales et forestières locales (28 %). Environ une personne sur quatre estime que le gouvernement travaille bien avec provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une manière qui respecte les communautés autochtones (23 %; 33 % estiment que le travail est médiocre). Cela correspond aux résultats de référence de 2021.

Q - En ce qui concerne les forêts du Canada, comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada dans chacun des domaines suivants? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où « 1 » signifie une très mauvaise performance et « 10 », une excellente performance. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]

 

Domaines de performance

Bonne performance
(7-10)

Neutre (5-6)

Mauvaise performance

(1-4)

Incertain(e)

Bonne performance

(7-10)

2021

Promouvoir la croissance économique de l'industrie forestière du Canada

33 %

26 %

26 %

16 %

34 %

Utiliser des pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada

31 %

23 %

29 %

18 %

S. O.

Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de manière à respecter l'environnement

29 %

24 %

32 %

15 %

30 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées d'une manière qui respecte les communautés rurales et forestières locales

28 %

24 %

31 %

17 %

27 %

Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une manière qui respecte les communautés autochtones

23 %

24 %

33 %

20 %

25 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

 

Provinces/territoires

·       Les résidents du Québec ont une vision plus positive de la performance du gouvernement lorsqu'il s'agit de promouvoir la croissance économique de l'industrie forestière du Canada (44 % disent que le gouvernement a une bonne performance; 33 % des Canadiens), tandis que ceux de l'Alberta sont moins susceptibles de dire que le gouvernement a fait du bon travail dans ce domaine (21 %).

·       Les résidents de la Colombie-Britannique sont moins susceptibles de dire que le gouvernement a fait du bon travail en utilisant des pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada (21 %), comparativement à l'ensemble des Canadiens (31 %).


·        

Accord avec les énoncés sur la bioéconomie forestière et ses produits

Plus de huit Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que la bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d'être un un chef de file mondial (83 %), suivi par l’énoncé comme quoi la bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement (65 %) et que la bioéconomie du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre (58 %; une légère baisse par rapport aux 66 % de l'enquête de référence de 2021).

Q - La bioéconomie forestière est un ensemble d'activités économiques liées à l'invention, au développement, à la production et à l'utilisation de la biomasse forestière gérée et récoltée de manière durable - matière provenant de n'importe quelle partie d'un arbre, et produits forestiers non ligneux - pour des matériaux, de l'énergie ou des produits chimiques.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la bioéconomie forestière et ses produits (p. ex., bâtiments en bois massif, les champignons, le sirop d'érable)? [Afficher de manière aléatoire]

 

Énoncé

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain(e)

Accord net 2023

Accord net 2021

La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d'être un chef de file mondial.

49 %

34 %

4 %

2 %

10 %

83 %

83 %

La bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement.

16 %

49 %

11 %

3 %

20 %

65 %

69 %

La bioéconomie du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre.

14 %

44 %

12 %

4 %

26 %

58 %

66 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

         Les résidents du Québec sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé « la bioéconomie canadienne contribue à la transition vers une économie carboneutre » (69 %) que l'ensemble des Canadiens (58 %).

 

Sexe

         Les hommes sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que la bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement (70 %) que les femmes (61 %).


 

I.       Énergie nucléaire

Accord selon lequel l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada

Sept Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (70 %), ce qui représente une augmentation nette de 15 points de pourcentage par rapport aux résultats de référence de 2019.

Q - L'énergie nucléaire est une source d'électricité qui fournit une électricité fiable sans pollution par le carbone (émissions de gaz à effet de serre). Elle doit être exploitée de manière sûre et l'énergie nucléaire produit des déchets radioactifs à longue durée de vie qui doivent être gérés avec soin.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada?

 

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain (e)

Accord net 2023

Accord net 2019

L'énergie nucléaire dans le bouquet énergétique du Canada

41 %

30 %

13 %

12 %

4 %

70 %

55 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les résidents de l'Ontario sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec l’idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (80 %; 70 % des Canadiens en général), tandis que les résidents du Québec sont moins susceptibles d'être en accord (52 %).

 

Sexe

·       Les hommes sont plus favorables à l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (81 % sont fortement ou plutôt d'accord) que les femmes (60 %).

 

Revenu

·       Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont nettement plus en accord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (75 %) que les Canadiens à revenu plus faible (moins de 40 000 $) (56 %).

 


 

Mesure dans laquelle les petits réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada

Trois Canadiens sur quatre sont en accord (fortement ou plutôt) avec l’idée que les petits réacteurs modulaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada (76 %), soit une augmentation de 18 points de pourcentage par rapport à 2019.

Q - Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies en pleine émergence dans le domaine de l’énergie nucléaire au Canada et partout dans le monde. Les PRM, qui allient mesures de sécurité accrues et empreinte réduite, produisent moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que les petits réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada ?

 

Fortement en accord

Plutôt en accord

Plutôt en désaccord

Fortement en désaccord

Incertain (e)

Accord net 2023

Accord net 2019

Petits réacteurs modulaires dans le cadre du bouquet énergétique du Canada

44 %

32 %

10 %

9 %

6 %

76 %

58 %

Base : Tous les répondants, n = 3 593.

 

Provinces/territoires

·       Les Ontariens sont plus favorables à l’idée que les petits réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada (85 % sont fortement ou plutôt en accord) que l’ensemble des Canadiens (76 %), et les résidents du Québec ont un taux d’accord net plus faible (58 %).

 

Sexe

·       Les hommes (83 % sont fortement en accord ou plutôt en accord) sont plus nombreux que les femmes (69 %) à penser que les petits réacteurs modulaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada.

 

Revenu

·       Les personnes à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord (79 %) que les petits réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada que les personnes à faible revenu (moins de 40 000 $) (63 %).


 

Annexe A : Méthodologie de la phase qualitative

Du 1er au 28 mars 2023, Nanos a mené 20 groupes de discussion en ligne auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus résidant dans onze communautés au Canada, telles qu'identifiées par RNCan.

Composition du groupe

Deux séances en ligne ont eu lieu auprès de résidents de chacune des villes suivantes : Toronto, Regina, Fredericton, Calgary, Vancouver, Montréal, communautés rurales (population de 999 ou moins)/petites communautés (population de 1 000 à 29 999) en Nouvelle-Écosse, communautés rurales (population de 999 ou moins)/petites communautés (population de 1 000 à 29 999) en Colombie-Britannique, et communautés rurales (population de 999 ou moins)/petites communautés (population de 1 000 à 29 999) au Québec. Les participants de chaque communauté ont été divisés en deux groupes; une des séances a été menée auprès de résidents à faible revenu et l’autre auprès de résidents à revenu élevé.

Le revenu faible à moyen était défini comme les ménages comptant au plus une personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $, ou les ménages comptant plus d'une personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 100 000 $, tandis que le groupe à revenu élevé comprenait tous ceux qui ne correspondaient pas au profil de revenu faible à moyen. Un groupe de discussion en ligne a été organisé pour le Nord (comprenant les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut) et un autre a été organisé pour l’ensemble les provinces de l'Atlantique (en particulier de Terre-Neuve) auprès de personnes à revenu faible à moyen et élevé. Au total, seize (16) séances se sont déroulées en anglais et quatre (4) en français.

Les séances étaient réparties comme suit :

Date et heure

Composition du groupe

1er mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen - Toronto

1ermars à 19 h 00 HNE

Revenu plus élevé - Toronto

2 mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen - Regina

2 mars à 19 h 00 HNE

Revenu plus élevé - Regina

3 mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen - Fredericton

3 mars à 19 h 00 HNE

Revenu supérieur - Fredericton

4 mars à 12 h 30 HNE

Revenu faible à moyen - Calgary

4 mars à 14 h 15 HNE

Revenu plus élevé - Calgary

5 mars à 13 h 30 HNE

Revenu faible à moyen - Vancouver

5 mars à 15 h 15 HNE

Revenu plus élevé - Vancouver

7 mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen – Montréal (français)

7mars à 19 h 00 HNE

Revenu supérieur - Montréal (français)

9 mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen – Communauté rurale/petite Nouvelle-Écosse

9mars à 19 h 00 HNE

Revenu plus élevé - Communauté rurale/petite Nouvelle-Écosse

10 mars à 17 h 15 HNE

Revenu faible à moyen - Communauté rurale/petite Québec (français)

12 mars à 13 h 30 HNE

Revenu faible à moyen - Communauté rurale/petite Colombie-Britannique

12 mars à 15 h 15 HNE

Revenu plus élevé - Communauté rurale/petite Colombie-Britannique

16 mars à 17 h 15 HNE

Revenu supérieur - Communauté rurale/petite Québec (français)

18 mars à 14 h 15 HNE

Revenu mixte - Nord (T.N.-O., Yukon, Nunavut)

28 mars à 17 h 15 HNE

Revenu mixte - Atlantique

Chaque groupe a duré environ 90 minutes et était composé de trois (3) à huit (8) participants (sur les sept (7) à neuf (9) personnes recrutées pour chaque groupe).

Recrutement

Nanos Research a élaboré le questionnaire de recrutement et l'a soumis à Ressources naturelles Canada à des fins de révision avant de le finaliser. Les participants ont été sélectionnés pour s'assurer qu'ils étaient invités à la séance appropriée en fonction du revenu de leur ménage. Les participants ont également été sélectionnés pour s'assurer que les groupes comprenaient un mélange de sexe, d'éducation, d'âge et qu'ils soient confortables d’exprimer leurs opinions devant les autres. Les exclusions habituelles des groupes de discussion étaient en place (recherche en marketing, médias, emploi au sein du gouvernement fédéral et participation récente à un groupe de discussion). Tous les participants ont reçu des honoraires de 100 $ pour les encourager à participer et les remercier de leur engagement.

Comme le recrutement pour les groupes de discussion dans les petites communautés peut être difficile, Nanos a utilisé une combinaison de publicités Facebook et de recrutement de panel en ligne à partir du panel de probabilité Nanos pour recruter des participants aux groupes de discussion. Dans certains cas, les publicités Facebook suffisaient à elles seules à recruter des participants pour les groupes. Tous les participants potentiels ont été soumis à l’examen de recrutement en ligne et seuls ceux qui se sont qualifiés ont été invités à participer aux discussions de groupe.

Tous les groupes ont été enregistrés sur bandes vidéo et audio pour pouvoir être utilisés dans une analyse ultérieure par l'équipe de recherche. Au cours du processus de recrutement, les participants ont donné leur consentement à cet enregistrement et ont reçu des garanties d'anonymat.

Modération

Trois chercheurs expérimentés ont été chargés de modérer toutes les séances, comme suit :

·       Nik Nanos, chercheur principal/fondateur, Nanos Research, a animé les séances du 1er mars 2023.       

·       Alexandra Apavaloae, chercheuse expérimentée/modératrice, a modéré les séances du 3, 4, 7 et 18 mars 2023.

         Sarah Lafleur, analyste principale/modératrice intermédiaire, Nanos Research, a animé les séances du 2, 5, 9, 10, 12, 16 et 28 mars 2023.

Tous les travaux de recherche qualitative ont été menés conformément aux normes professionnelles et aux lois gouvernementales applicables (p. ex. LPRPDE).

Annexe B : Méthodologie de la phase quantitative

Nanos a mené un sondage aléatoire hybride à double base (téléphone fixe et téléphone portable) de données GANT (Génération Aléatoire de Numéros de Téléphone) auprès de 3 593 Canadiens âgés de 18 ans ou plus, du 31 mars au 9 juin 2023. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone en utilisant des agents en direct et ont répondu à un sondage en ligne. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés selon l'âge et le sexe à l'aide des renseignements du dernier recensement, et l'échantillon est géographiquement stratifié pour être représentatif de la population.

 

L'échantillon a été tiré de deux sources :

1)      le panel de probabilité en ligne GANT Nanos et,

2)      lignes terrestres et cellulaires composées de chiffres aléatoires (RDD) et administrées en ligne.

Avec plus de 50 000 panélistes, le panel de probabilités en ligne de Nanos est composé de personnes recrutées au hasard par des agents en direct sur des lignes terrestres et cellulaires. Comme les panélistes sont recrutés au hasard, cela garantit que le panel est représentatif des Canadiens. En raison des paramètres du panel de probabilité en ligne de Nanos, le supplément de 75 personnes dans les territoires a été recruté par un échantillon téléphonique aléatoire pour répondre à l'enquête en ligne, ce qui a permis de couvrir cette région, tandis que les 3 518 autres entrevues ont été recrutées directement à partir du panel de probabilité en ligne de Nanos.

 

Dans le cadre de la méthodologie d'échantillonnage, Nanos a également inclus un échantillon aléatoire de numéros de téléphone fixe et de téléphone portable pour recruter les participants. Avec cette approche, une base de sondage distincte a été créée pour la partie de l'échantillon concernant les lignes terrestres et pour la partie de l'échantillon concernant les lignes cellulaires. Cette approche a permis d'assurer la couverture de l'échantillon non seulement pour les lignes terrestres, mais aussi pour les ménages disposant d'une ligne terrestre et d'une ligne cellulaire, ainsi que pour les ménages ne disposant que d'une ligne cellulaire. Le chevauchement a permis d'obtenir un niveau de granularité plus élevé.

Caractéristiques de l'échantillon

Le tableau suivant présente la composition de l'échantillon pour le sondage. Il est à noter que cela inclut l'échantillon pondéré. Pour la composition pondérée et non pondérée, veuillez consulter l'annexe A. Les questions posées pour obtenir les caractéristiques de l'échantillon sont contenues dans l'instrument de sondage final à l'annexe D.

Données démographiques

Total

Âge

n = 3 593

18 à 34 ans

24 %

35 à 44 ans

17 %

45 à 54 ans

24 %

55 ans et plus

35 %

Sexe

n = 3 593

Hommes

52 %

Femmes

48 %

Préfère ne pas répondre

< 1 %

Éducation

n = 3 593

Moins qu'un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent

1 %

Diplôme d'études secondaires ou équivalent

12 %

Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

6 %

Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire

23 %

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

7 %

Baccalauréat

27 %

Diplôme universitaire supérieur à la licence

23 %

Préfère ne pas répondre

1 %

Revenu total du ménage

n = 3 593

Faible revenu (moins de 40 000 $)

10 %

Revenu moyen (40 000 $ à 80 000 $)

25 %

Revenu élevé (80 000 $ ou plus)

50 %

Préfère ne pas répondre

15 %

Région

n = 3 593

Colombie-Britannique

14 %

Alberta

10 %

Saskatchewan

4 %

Manitoba

4 %

Ontario

30 %

Québec

22 %

Nouveau-Brunswick

4 %

Nouvelle-Écosse

5 %

Île-du-Prince-Édouard

2 %

Terre-Neuve-et-Labrador

4 %

Nord

2 %


Sélection

Une fois invités, les participants ont reçu une série de questions de sélection pour filtrer toute personne qui n'était pas éligible pour participer à l'étude. Aux fins de cette étude, les critères de sélection suivants ont été appliqués :

·       Les premiers critères de sélection qui ont été appliqués pour filtrer les répondants sont les critères de sélection standard de l'industrie. Cela implique plusieurs éléments, dont le premier est l'âge - dans ce cas, tous les répondants ont confirmé qu'ils étaient âgés de 18 ans ou plus au moment où ils ont répondu au sondage. Tout répondant ayant indiqué être âgé de moins de 18 ans ou ayant refusé de répondre à la question n'a pas été autorisé à poursuivre l'enquête.

·       Les répondants ont également été sélectionnés selon leur situation d'emploi et la situation d'emploi des membres de leur famille immédiate/membres du ménage. Selon les normes du secteur, toute personne ayant indiqué qu'elle était employée ou que des membres de sa famille étaient employés dans les secteurs des études de marché, de la publicité et/ou des médias, n'a pas été autorisée à participer au sondage.

Comme indiqué, les répondants qui appartenaient à l'une des catégories ci-dessus ont été immédiatement exclus de la recherche/empêchés d'aller plus loin, et ils n'étaient plus éligibles à participer à l'étude.

Les lecteurs doivent noter que les membres du panel ont déjà été présélectionnés pour les critères spécifiques à l'industrie; cependant, dans le cadre des meilleures pratiques de l'industrie, les répondants sont toujours sélectionnés sur cette question au cas où leur situation d'emploi ou celle d'un membre de leur famille immédiate ait changé et qu'ils sont maintenant employés dans un domaine inéligible. Dans ce cas, le courriel est supprimé du panel et placé dans une base de données « ne jamais contacter ».

À titre de pratique exemplaire, une question de sélection a été ajoutée pour s'assurer que les répondants n'avaient pas participé à des sondages du gouvernement du Canada au cours des 30 derniers jours avant d'être contactés.

Dates des travaux sur le terrain

Les travaux de terrain ont été menés du 31 mars au 9 juin 2023.

Conception du questionnaire

Ressources naturelles Canada a fourni à Nanos les domaines thématiques souhaités, une ébauche de questions conformes aux objectifs de la recherche, ainsi que des questions de suivi des études précédentes à répéter. Nanos Research a ensuite conçu un questionnaire et conseillé sur les meilleures pratiques en matière de conception de questions. À la suite de l’approbation de la version anglaise du questionnaire par RNCan, Nanos Research a traduit le questionnaire en français, puis celui-ci a été révisé et approuvé par RNCan.

Nanos a programmé le questionnaire, puis a minutieusement testé la programmation en anglais et en français pour en assurer l'exactitude. La programmation a ensuite été fournie à RNCan à des fins d'essai, et la rétroaction fournie a été mise en œuvre. Cette procédure a permis de s'assurer que la logique de l'enquête reflétait fidèlement le questionnaire et que les données étaient correctement recueillies. Le questionnaire final du sondage est inclus à l'annexe D.

Durée de l'entretien

La durée moyenne des entretiens était de 21,7 minutes et variait de 12 à 44 minutes.

Incitations/Méthodes pour encourager la participation

Un incitatif de 5 $ (soit par virement électronique, soit par un don à un organisme de bienfaisance enregistré) a été offert à tous les panélistes qui ont participé à la recherche. Au moins deux courriels de rappel ont été envoyés aux invités pour encourager leur participation.

Procédures de pondération

Notre méthodologie d'échantillonnage a stratifié la population en fonction de trois variables clés, ce qui a permis de trianguler l'approche de pondération et d'obtenir une solide représentation géographique et démographique dans l'ensemble du pays.

L'échantillon a été stratifié selon trois axes – par région/province, par sexe et par âge. Des quotas d'achèvement fixes ont été attribués à chaque province, à l'échelle régionale dans les territoires en raison de leur taille relative, qui étaient ancrés par leur répartition de la population par rapport au total national.

Afin d'assurer une représentation équilibrée dans chaque province/région, l'échantillon a ensuite été stratifié par sous-régions. Cela a empêché le sur/sous-échantillonnage des zones géographiques (par exemple, la ville de Toronto), dans le total provincial.

Dans chaque province, des quotas souples de genre/sexe ont ensuite été établis, qui se rapprochent de la répartition par sexe de cette région. La collecte de données a permis une variance de +/- 5 % pour le sexe dans chaque région, empêchant là encore la surreprésentation des hommes ou des femmes. Le troisième axe de stratification était par catégorie d'âge. Les catégories d'âge ont été utilisées pour regrouper les répondants et à des fins de pondération.

Chacune des catégories d'âge a été pondérée, en fonction de son sexe et de sa province/région, ce qui a produit un ensemble de données qui reflète fidèlement la composition démographique de la population dans son ensemble.

Contrôles de qualité

Avant le lancement du sondage, un pré-test a été réalisé en ligne auprès de 31 personnes (20 anglophones, 11 francophones). L'objectif du pré-test était de s'assurer que le contenu du questionnaire était compréhensible, que la durée de l'entretien correspondait à la cible, d'assurer la comparabilité entre le français et l'anglais et de s'assurer que la logique de l'enquête se déroulait bien. Le pré-test a été mené du 23 au 24 mars 2023.

Une fois le pré-test terminé, Nanos et RNCan ont examiné les résultats et déterminé qu'aucune modification n'était nécessaire, et l'enquête a été déployée sur l'ensemble de l'échantillon.

Pour nos sondages en ligne de notre panel, nous avons une période de terrain minimum d'une semaine pour donner la chance aux gens de répondre au sondage et pour que Nanos envoie des rappels à ceux qui n'ont pas répondu au sondage (cela limite le biais de ne prendre que les personnes qui répondre à la première invitation car ils sont disponibles et/ou ont un accès immédiat à un ordinateur pour les sondages en ligne).

Le fichier de données a été vérifié sur un certain nombre d'éléments pour assurer l'exactitude et la validité, à la fois pendant et après la collecte des données comme suit :

·       Temps moyen pris - les enquêtes qui se situent en dehors de la plage de variation acceptable pour le temps de réponse moyen de l'enquête sont soumises à des contrôles supplémentaires d'exactitude. Par exemple, la durée de l'enquête est vérifiée pour les « coureurs de vitesse », c'est-à-dire ceux qui répondent à l'enquête dans un laps de temps excessivement court afin de pouvoir participer à un tirage au sort offert. Ces sondages sont supprimés. De même, les enquêtes qui prennent beaucoup plus de temps que la moyenne font l'objet d'une double vérification au cas où le répondant aurait mené des recherches externes sur le sujet pendant qu'il répondait à l'enquête.

·       Chargement des pages – notre plateforme logicielle suit l'ordre des pages consultées par les répondants. Cela nous permet d'identifier les répondants qui peuvent avoir continuellement parcouru un sondage.

·       Usage unique - les invitations aux sondages sont liées à un code unique intégré dans le lien d'invitation. Cela ne permet aux répondants d'accéder/de compléter l'enquête qu'une seule fois.

Nanos Research surveille dix pour cent de tous les travaux sur le terrain pour le contrôle et l'assurance qualité conformément aux normes du CRIC, ESOMAR et AAPOR.

Entretien du panneau

Les individus ne peuvent pas choisir eux-mêmes de rejoindre le panel ou de répondre à des enquêtes une fois qu'ils sont panélistes. Pour chaque projet, l'échantillon est tiré au sort parmi le panel recruté au hasard.

Les personnes sont recrutées au hasard pour le panel par lignes terrestres et cellulaires à travers le Canada. Ils donnent leur consentement lors de l'appel et fournissent volontairement leur adresse électronique à Nanos pour être contacté pour de futures recherches en ligne. Nous recrutons pour le panel chaque semaine, tout comme nous effectuons un sondage national hebdomadaire qui est représentatif du Canada et comprend le recrutement pour le panel. Les panélistes quittent généralement le panel après quelques mois.

Dispositions d'appel

Le tableau suivant présente la disposition des contacts pour le travail sur le terrain.

 

Disposition des contacts – Enquête en ligne

Invitations totales (a)

27 002

Sondages complétés totaux (b)

3 593

Ruptures qualifiées (c)

156

Disqualifiés (d)

43

Pas de réponse (e)

23 210

Taux de contact (b+c+d)/a

14,0 %

Taux de participation (b+d)/a

13,5 %

 

Disposition des contacts – Enquête par téléphone

 

Total

Nombre total de tentatives

50 024

Hors de portée - invalide

26 877

NIS, Entreprises, etc.

26 877

Non résolu (U)

13 783

Pas de réponse/machine/etc.

13 736

Occupé

47

Dans la portée - Non-réponse (IS)

8 793

Barrière de la langue

43

Rappeler

310

Refus

8 428

Résiliation

12

Dans la portée - Réponse (R)

571

Complets

571

Partiels

0

Taux de réponse

2,5 %

 

Sondages complétés par enquête en ligne

3 352

Sondages complétés par recrutement par téléphone

241

Total

3 593


 

Taux de réponse

Le taux de réponse à cette enquête est de 2,5 %. Celui-ci a été calculé à l'aide de la formule du Conseil de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), une formule approuvée par le gouvernement du Canada (taux de réponse/taux de participation = R/(U + IS + R).

Biais de non-réponse

Premièrement, il existe un biais de non-réponse potentiel basé sur le profil de l'échantillon de répondants. D'après notre expérience, l'utilisation d'un échantillon à double base de sondage (téléphone fixe et téléphone portable) constitue la forme de recherche optimale et la plus fiable qui nécessite le moins de pondération statistique après le travail sur le terrain (tant pour l'échantillon téléphonique que pour l'échantillon en ligne, puisque les participants ont été recrutés par téléphone fixe et par téléphone portable). Du point de vue de la recherche, moins il y a de pondération, mieux c'est puisque les données restent aléatoires et sous leur forme brute partagée avec Nanos.

Il y avait un potentiel de sous-dénombrement parmi les personnes qui n'avaient peut-être même pas accès à une ligne terrestre ou cellulaire à inclure dans l'échantillon. Nanos a géré ce biais de non-réponse en vérifiant statistiquement les données démographiques de l'échantillon participant par rapport à la population canadienne. En cas d'écart valable, l'ensemble des données a été pondéré afin d'être cohérent avec le profil des Canadiens de 18 ans et plus, y compris ceux, par exemple, dont le statut socio-économique est moins élevé. La proportion estimée de Canadiens n'ayant pas accès à Internet pour répondre au sondage est de 6 %[1].

 

Deuxièmement, il y a le biais potentiel de non-réponse basé sur les réponses elles-mêmes. Bien que le profil démographique de l'échantillon reflète la population canadienne, les participants qui n'ont pas répondu peuvent avoir des opinions différentes. Bien qu'il s'agisse d'une possibilité hypothétique, les résultats obtenus par Nanos en ce qui concerne le sentiment économique et politique, qui reflètent très précisément l'opinion et sont en corrélation proche avec un certain nombre de mesures externes destinées à être examinées, suggèrent qu'il y a peu de biais de non-réponse dans la méthodologie Nanos.


 

Annexe C : Guide de discussion pour les groupes de discussion

 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

Introduction

 

Le modérateur se présente et définit son rôle, le temps de discussion (90 minutes), encourage tous les participants à s'exprimer.

Annonce de l'enregistrement audio/vidéo (et de la présence d'observateurs). La réunion sera enregistrée à des fins de recherche uniquement et tous vos commentaires resteront anonymes.

 

Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Je suis intéressé par vos idées en tant qu'individus.

 

Pour que les participants se sentent à l'aise en comprenant le processus.

 

 

 

3 minutes

 

 

 

Auto-présentation rapide – Faisons le tour du groupe et présentons-nous avec notre prénom et notre passe-temps favori. Les participants se présentent au groupe (par exemple, prénom et passe-temps personnel préféré).

 

Parcourir la fonctionnalité du logiciel (bouton "Lever la main") qui se trouve en bas de l'écran sous les réactions. Je recommande d'utiliser la fonction "lever la main" pour que chacun ait son tour pour partager son point de vue.

 

Je veux respecter votre temps et m'assurer que le groupe ne dure pas plus de 90 minutes, donc vous pourriez me voir faire avancer les choses et poser une question à seulement un ou deux d'entre vous avant de passer à la question suivante.

 

 

Échauffement des répondants et établissement de liens

 

 

 

5 minutes

 

 

Résumer le but de la séance.

 

Ce soir, nous allons recueillir vos impressions sur les questions liées à l'énergie et aux ressources naturelles.

 

 

Pour expliquer le sujet en général.

 

 

 

 

2 minutes

 


 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

Module A : Vues générales sur l'énergie et l'Économie À faibles émissions de carbone

 

Nous commencerons par une discussion générale sur l'énergie au Canada.

 

Lorsque vous pensez à l'énergie au Canada dans les 20 à 30 prochaines années, quels secteurs/types d'énergie joueront le plus grand rôle? Pourquoi dites-vous cela?

 

Avez-vous entendu ou pas entendu le terme « carboneutralité »? Selon vous, que signifie ce terme? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION ET LES EXEMPLES]

 

Comme vous l'avez peut-être entendu, le Canada s'est fixé comme objectif climatique d'atteindre « carboneutralité » d'ici 2050. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez à cet objectif?

 

Avez-vous entendu ou pas entendu le terme « économie à faibles émissions de carbone »? Selon vous, que signifie ce terme? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION]

 

Quels aspects positifs vous viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions de carbone »?

 

Quels aspects négatifs vous viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions de carbone »?

 

Recueillir des impressions sur l'énergie au Canada et des points de vue sur l'économie à faibles émissions de carbone.

 

CARBONEUTRALITÉ : Atteindre la carboneutralité signifie que notre économie n'émet aucune émission de gaz à effet de serre ou compense ses émissions, par exemple, par des actions telles que la plantation d'arbres ou l'utilisation de technologies capables de capturer le carbone avant qu'il ne soit rejeté dans l'air.

 

FAIBLE ÉMISSIONS DE CARBONE : Une économie à faibles émissions de carbone est une économie dont les besoins en énergie ne proviennent pas principalement de sources à forte intensité de carbone telles que les combustibles fossiles, mais de sources d'énergie « plus propres » ou moins intensives en carbone, telles que l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique.

 

 

 

15 minutes

 

 

 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

Module B : IMPACTS/IMPLICATIONS D'UNE ÉCONOMIE À faibles Émissions de CARBONE

 

 

Nous allons maintenant parler d'une économie à faibles émissions de carbone au Canada. Prenons d'abord l'exemple du passage du Canada à une économie à faibles émissions de carbone au niveau individuel.

 

Quels sont pour vous les avantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de carbone? Et pour votre famille et vos amis?

 

Quels sont pour vous les désavantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de carbone? Et pour votre famille et vos amis?

 

Nous avons parlé de la transition à une économie à faibles émissions de carbone au niveau individuel. Maintenant, nous allons l'examiner à un niveau communautaire plus large.

 

Quels impacts, le cas échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur les emplois dans [VILLE/RÉGION]? Comment l'industrie ou le ou les emplois dans lesquels vous travaillez seront-ils touchés?

 

Avez-vous entendu parler ou non des emplois durables ? Qu'avez-vous entendu ou qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous entendez ce terme? [VOIR LA DÉFINITION SI BESOIN :

 

Quels impacts, le cas échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur l'économie du Canada dans son ensemble?

 

 

 

Explorer les impacts de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone aux niveaux individuel et communautaire.

 

 

 

 

 

EMPLOIS DURABLES : Un « emploi durable » désigne tout emploi compatible avec la voie du Canada vers un avenir sans émissions nettes et résilient au changement climatique. Le terme « emplois durables » reflète également le concept d'emplois décents, bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles au fil du temps et comprend des éléments tels qu'un revenu équitable, la sécurité de l'emploi, la protection sociale et le dialogue social.

 

 

 

15 minutes

 

 

 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

MODULE C : RÔLES DES INDUSTRIES CLÉS DANS LE PASSAGE À UNE ÉCONOMIE BAS CARBONE

 

Nous nous concentrerons désormais sur les industries clés des secteurs de l'énergie et des ressources naturelles. Le secteur de l'énergie et des ressources naturelles représentait directement et indirectement 16,9 % du PIB nominal du Canada et 1,9 million d'emplois au Canada en 2019 (Source de données : estimations de Ressources naturelles Canada, fondées sur les données de Statistique Canada, Comptes nationaux). Mais le Canada, comme le reste du monde, reconnaît que la façon dont nous produisons et utilisons nos ressources a un impact sur les changements climatiques.

 

Pétrole (des sables bitumineux et côtier) /end 600

Comment le secteur pétrolier peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

Est-il possible de continuer à exploiter les ressources pétrolières du Canada et d'atteindre une économie à faibles émissions de carbone/d'atteindre notre objectif de zéro émission nette ? Comment? 

Quels sont certains des avantages et des inconvénients de l'extraction pétrolière au Canada? 

 

Gaz naturel /end 605

Comment le secteur du gaz naturel peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre ?

Quels sont certains des avantages et des inconvénients de l'exploitation du gaz naturel au Canada? 

 

Captage et stockage du carbone/ end 610

Avez-vous entendu parler ou non du captage et du stockage du carbone? [SI ENTENDU] Selon vous, qu'est-ce que le captage et le stockage du carbone?

DÉFINITION : En fait, la capture et le stockage du carbone consistent à capturer le dioxyde de carbone provenant d'activités industrielles, telles que le traitement du carburant, puis à le comprimer et à le stocker sous terre.

Est-il important ou non que le Canada investisse dans le captage et le stockage du carbone?  Pourquoi ou pourquoi pas?

 

Exploitation minière/end 615

Comme vous le savez peut-être, de nombreuses formes d'énergie renouvelable et de technologies propres nécessitent des minéraux essentiels tels que le platine, le nickel, le cobalt et les terres rares. Appuyez-vous ou vous opposez-vous à l'exploitation minière de minéraux critiques au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?

 

Hydrogène /end 620

Avez-vous entendu ou pas entendu parler de l'hydrogène comme carburant? DÉFINITION : L'hydrogène est un combustible propre qui, lorsqu'il est consommé dans une pile à combustible, ne produit que de l'eau. L'hydrogène peut être produit à partir de diverses ressources nationales, telles que le gaz naturel, l'énergie nucléaire, la biomasse et les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne.]

Opposez ou soutenez-vous la production d'hydrogène au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?

 

Quels types d'informations seriez-vous intéressé à connaître sur l’hydrogène?

 

Secteur forestier/ end 625

Avez-vous déjà entendu parler de constructions en bois massif, de substituts à base de bois aux plastiques ou de bioénergie issue de la biomasse forestière? Qu'en avez-vous entendu parler ?

DÉFINITION : La biomasse forestière comprend toutes les parties de l'arbre, non seulement le tronc mais aussi l'écorce, les branches, les aiguilles ou les feuilles. La biomasse peut être convertie en biocarburants solides, liquides ou gazeux qui peuvent ensuite être brûlés pour produire de l'énergie ou utilisés comme substituts aux carburants fossiles dans les transports ou les processus industriels. La biomasse forestière peut aussi être utilisée pour fabriquer une grande variété de bioproduits, notamment des produits chimiques, des textiles, des produits de soins personnels et des matériaux de construction comme le bois d’ingénierie.

Comment les produits forestiers peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre?

 

Devraient-ils faire partie ou non de la stratégie du Canada pour une économie à faibles émissions de carbone? Pourquoi ou pourquoi pas?

 

Énergie nucléaire 630/fin 815 / 245/430

Comment le secteur nucléaire peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

 

L'énergie nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre et représentait 15 % de la production totale d'énergie électrique au Canada en 2018. Pensez-vous que le Canada devrait augmenter, diminuer ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au Canada au même niveau? Pourquoi?

 

Avez-vous entendu parler ou non des Petits Réacteurs Modulaires aussi appelés « PRM »? Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont un domaine émergent de l'innovation dans le domaine de l'énergie nucléaire, au Canada et dans le monde. Les PRM auront des caractéristiques de sécurité améliorées, une empreinte plus petite et produiront moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels.

 

Pensez-vous que tirer plus de notre énergie des PRM pourrait être un moyen de passer à une économie à faibles émissions de carbone? Y a-t-il un inconvénient à passer aux petits réacteurs modulaires?

 

 

 

 

Pour explorer la sensibilisation et les impacts/rôles des industries clés dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.

 

 

CONTENU SUPPLÉMENTAIRE SI LE TEMPS LE PERMET :

Hydroélectricité

Comment le secteur hydroélectrique, c'est-à-dire la production d'électricité à partir de l'eau, peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

Quels sont certains des autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets hydroélectriques?

 

Carburants alternatifs

Avez-vous entendu parler ou non des carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol utilisé pour le transport et l'industrie? Qu'avez-vous entendu au sujet de ces carburants alternatifs?

Comment les carburants alternatifs peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?

 

 

 

 

 

40 minutes

 

 

5-6 minutes par section (7x)

 

 

 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

MODULE D : COMMUNICATIONS

 

Nous avons parlé des changements qui doivent être apportés par chacun de nous individuellement, plus largement dans nos communautés et aussi dans nos industries clés - si nous voulons passer à une économie à faibles émissions de carbone.

 

Si le gouvernement du Canada devait mettre sur pied un plan pour aider à éduquer et à motiver les individus à agir sur la transition vers une économie à faibles émissions de carbone au Canada, quel devrait être son message clé? Où ce message doit-il être partagé?

 

 

 

 

Pour déballer les vues d'une transition juste et les messages motivants.

 

 

 

 

 

 

 

 

8 minutes

Début -

18h35

20h20

14h50

Fin -

18h43

20h28

14h58

 

Discussion

Notes et objectifs du modérateur

Temps

 

MODULE E : récapitulation

 

Vérifiez auprès des observateurs pour voir s'il y a des éléments de suivi ou des éclaircissements nécessaires.

 

Questions de suivi pour les participants, si nécessaire.

 

Merci à tous pour votre engagement dans la discussion. En remerciement de votre temps, vous recevrez 100 $ qui vous seront envoyés par virement électronique. Nous ferons un suivi avec vous dans les prochains jours avec des détails sur votre incitatif.

 

 

 

 

 

Pour établir que les objectifs ont été atteints.

 

 

 

 

 

 

 

 

2 minutes

 

Fin -

18h45

20H30

 

 

 

 

 

 


 

Annexe D : Questionnaire du sondage

 

INTRODUCTION

 

Merci pour votre intérêt à participer à ce sondage de recherche de 20 à 25 minutes pour le gouvernement du Canada. Toutes les opinions et toutes les informations que vous partagez avec Nanos Research resteront confidentielles et protégées en conformité avec les lois sur la protection des renseignements personnels du Canada. Merci à l'avance de partager votre temps.

 

Ce projet de recherche est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du CRIC, ce qui vous permet de vérifier sa légitimité et de partager vos commentaires. Si vous avez des commentaires sur cette recherche, vous pouvez les partager en allant à https://canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs et en utilisant le code SVR suivant : XYZ.

A.    Avez-vous 18 ans ou plus? 

¨   Oui                                            ¨   Non (Terminate – not qualified)   

                 

B.     Est-ce que vous ou un membre de votre famille immédiate travaillez pour l'un des secteurs suivants?

¨   Société d'études de marché (Terminate – not qualified)   

¨   Une station de télévision ou de radio, ou pour un journal ou un magazine (Terminate – not qualified)   

¨   Une agence de publicité (Terminate – not qualified)   

C.     Avez-vous participé à un des ou sondages du gouvernement du Canada au cours des 30 derniers jours?

ð       Oui (Terminate – not qualified)

ð       Non

 

D.    Quel était votre sexe à la naissance? Le sexe fait référence au sexe attribué à la naissance. [CAPTURED FOR QUOTA MANAGEMENT]

Homme.......................................... 1

Femme.......................................... 2

Je préfère ne pas le dire................. 99

E.     Quel est votre genre? Fait référence au genre auquel vous vous identifiez (qui peut être différent du sexe attribué à la naissance et peut être différent de ce qui est indiqué sur les documents juridiques) [OPEN]

-          Je préfère ne pas le dire

 

F.     Dans quelle province ou territoire habitez-vous?

Alberta (AB)................................... 1

Colombie-Britannique (BC)............. 2

Manitoba (MB).............................. 3

Nouveau-Brunswick (NB)............... 4

Terre-Neuve-et-Labrador (NL)........ 5

Territoires du Nord-Ouest (NT)....... 6

Nouvelle-Écosse (NS)...................... 7

Nunavut (NU)................................. 8

Ontario (ON).................................. 9

Île-du-Prince-Édouard (PE)............. 10

Québec (QC).................................. 11

Saskatchewan (SK)......................... 12

Yukon (YT)...................................... 13

 

Nos prochaines questions portent sur les ressources naturelles.

 

Ressources Naturelles

1.          Quel est, à votre avis, le plus grand défi auquel fait face le Canada en ce qui concerne ses ressources naturelles? [TRACKING – CODE WITH EXISTING CODING KEY][OPEN-ENDED]

 

Veuillez penser aux ressources naturelles du Canada; comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada en ce qui a trait à chacun des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que le gouvernement offre une très mauvaise performance et 10, qu’il offre une excellente performance. [TRACKING][RANDOMIZE]

2.          S’assurer que les ressources naturelles sont exploitées d’une façon qui respecte l’environnement

3.          Trouver un équilibre entre les considérations environnementales et les considérations économiques  

4.          Promouvoir la croissance économique des industries liées aux ressources naturelles

1 (très mauvaise performance)....... 1

2.................................................... 2

3.................................................... 3

4.................................................... 4

5.................................................... 5

6.................................................... 6

7.................................................... 7

8.................................................... 8

9.................................................... 9

10 (excellente performance).......... 10

Incertain(e).................................... 77

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord pour dire que chacune de ces sources d’énergie est écologique? [TRACKING][RANDOMIZE]

5.          Barrages hydroélectriques

6.          Énergie nucléaire

7.          Énergie éolienne

8.          Sables bitumineux

9.          Pétrole et gaz en mer

10.      Gaz naturel

11.      Énergie solaire

12.      Biodiesel et Éthanol-carburant [TWEAKED]

13.      Bois de chauffage et granules de bois [NEW]

14.      Combustible à base d’hydrogène

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

Dans quelle mesure soutenez-vous ou vous opposez-vous les projets de développement énergétique suivants ? [TRACKING][RANDOMIZE]

15.      Barrages hydroélectriques  

16.      Énergie nucléaire

17.      Énergie éolienne  

18.      Sables bitumineux

19.      Pétrole et gaz en mer

20.      Gaz naturel

21.      Énergie solaire

22.      Biodiesel et Éthanol-carburant [TWEAKED]

23.             Combustible à base d’hydrogène

Soutient fortement........................ 1

Soutient modérément.................... 2

Plutôt opposé................................ 3

Fortement opposé......................... 4

Incertain(e).................................... 77

 

24.      Selon vous, dans quelle mesure le pétrole sera-t-il important ou pas important comme source d’énergie pour les ménages et les entreprises du Canada dans 30 ans? [TRACKING]

Très important................................................................................... 1

Plutôt important................................................................................... 2

Pas très important................................................................................... 3

Pas du tout important ................................................................................... 4

Incertain(e)................................................................................. 77

 

Environnement et changement climatique

 

Selon vous, quel sera l'impact des changements climatiques suivants sur votre communauté au cours des 30 prochaines années? [TRACKING][RANDOMIZE]

25.      Davantage de phénomènes météorologiques extrêmes/imprévisibles [TRACKING]

26.      Plus de pollution de l'air/qualité de l'air plus faible [TRACKING]

27.      Plus d'inondations/plus d'inondations graves [TRACKING]

28.      Plus de feux de forêt [TRACKING]

29.      Plus de chaleur extrême [NEW]

30.      Davantage de mauvaises récoltes entraînant une hausse des prix alimentaires [TRACKING]

31.      Augmentation des coûts des soins de santé [TRACKING]

32.      Augmentation des coûts d'assurance [TRACKING]

33.      Augmentation des coûts énergétiques [TRACKING]

34.      Augmentation des dommages ou des pertes matérielles [TRACKING]

Impact important........................... 1

Impact modéré.............................. 2

Impact limité.................................. 3

Pas d'impact du tout...................... 4

Incertain(e).................................... 77

 

En général, dans quelle mesure chacun des sujets suivants vous est-il familier? (Winter 2021)

35.      L’Accord de Paris sur les changements climatiques [TRACKING]

36.      L’économie à faibles émissions de carbone [TRACKING]

37.      Carboneutralité [TRACKING - TWEAKED]

38.      Une économie circulaire [NEW]

Très familier................................... 1

Plutôt familier................................ 2

Pas très familier............................. 3

Pas du tout familier........................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

Économie à faibles émissions de carbone

Une économie à faibles émissions de carbone est une économie basée sur des sources d’énergie qui émettent moins de gaz à effet de serre, en particulier moins de dioxyde de carbone, dans l’atmosphère. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [TRACKING – DESCRIPTION TWEAKED][RANDOMIZE]

39.      Les communautés qui dépendent actuellement d’industries qui produisent beaucoup de carbone peuvent tout de même prospérer dans une économie à faibles émissions de carbone [TRACKING]

40.      La transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité [TRACKING]

41.      Les communautés autochtones bénéficieront de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone [TRACKING]

42.             L'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à faibles émissions de carbone [NEW]

43.      Il est possible de développer l’industrie des sables bitumineux au Canada tout en maintenant l’engagement du pays à réduire ses émissions de gaz à effet de serre [TRACKING]

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

À votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer chacune des initiatives suivantes devrait-il être une priorité pour le gouvernement du Canada? [TRACKING - TWEAKED][RANDOMIZE]

44.      Mener des consultations sérieuses auprès des communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources naturelles qui les concernent [TRACKING]

45.      Financer des programmes d’éducation et de développement des compétences afin de former ou de reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à faibles émissions de carbone [TRACKING – TWEAKED]

46.      Aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée [TRACKING]

47.      Supprimer les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées, et les personnes 2SLGBTQI+. [NEW]

48.      Veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans l'économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles. [NEW]

Priorité absolue............................................. 1

Priorité importante, mais pas absolue........... 2

Pas une priorité............................................. 3

Incertain(e)................................................... 77

 

Abordabilité (NOUVEAU)

En ce qui concerne le prix de l'énergie, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) ou non par le prix que vous payez pour chacun des types d'énergie suivants : [NEW][RANDOMIZE]

49.      Essence et diesel

50.      Électricité

51.      Gaz naturel

52.      Mazout de chauffage et/ou propane

53.      Bois de chauffage et/ou granules de bois

Très préoccupé(e).......................... 1

Plutôt préoccupé(e)........................ 2

Pas très préoccupé(e)..................... 3

Pas du tout préoccupé(e)............... 4

Incertain(e).................................... 77

 

54.      D'ici 2030, pensez-vous que vos coûts énergétiques représenteront une proportion plus grande, plus faible ou à peu près la même proportion du budget total de votre ménage par rapport à aujourd'hui? [NEW]

Plus grande.................................... 1

Plus faible...................................... 2

A peu près la même proportion...... 3

Incertain(e).................................... 77

55.      Quelles mesures, le cas échéant, avez-vous prises au cours de l'année écoulée pour atténuer les effets de la hausse des prix de l'énergie? [NEW][RANDOMIZE][SELECT ALL THAT APPLY]

Achat d'un véhicule plus efficace ou d'un véhicule électrique/hybride................................................................................... 1

Installé des pompes à chaleur................................................................................... 2

Remplacé des appareils inefficaces................................................................................... 3

Conduit moins de véhicules/se sont tournés vers les transports publics ou actifs................................................................................... 4

Réglage du thermostat pour réduire le chauffage/la climatisation................................................................................... 5

Réduction de la consommation d'électricité pendant les heures de pointe................................................................................... 6

Autre (Précisez)................................................................................. 20

N'a pris aucune mesure................................................................................... 7

 

56.      Quel est le principal obstacle pour vous lorsqu'il s'agit d'utiliser des technologies plus efficaces sur le plan énergétique dans votre foyer (par exemple, les véhicules électriques, les pompes à chaleur, les appareils modernisés, etc.)? [NEW][OPEN][UP TO THREE MENTIONS]

57.      Veuillez classer les éléments suivants, où 1 serait le plus utile lorsque votre ménage utilise des technologies plus efficaces sur le plan énergétique, 2 serait le deuxième plus utile, et ainsi de suite. [RANDOMIZE][NEW]

Rank

Remises ou subventions gouvernementales (c'est-à-dire des paiements uniques pour compenser le coût de l'achat d'achat et/ou d'installation de technologies propres............................................................................ ____

Programmes de financement qui permettent aux ménages de répartir les coûts des technologies d'efficacité énergétique sur une plus longue période de temps............................................................................ ____

Davantage de normes minimales d'efficacité pour les produits, les bâtiments, etc. afin d'encourager les technologies d'efficacité énergétique............................................................................ ____

Plus d'informations pour vous aider à comprendre comment être plus efficace sur le plan énergétique............................................................................ ____

Disponibilité accrue d'équipements à haut rendement énergétique............................................................................ ____

Disponibilité accrue de véhicules à émissions nulles............................................................................ ____

Rendre les équipements économes en énergie plus abordables............................................................................ ____

Augmentation de l'accessibilité financière des véhicules à émissions nulles............................................................................ ____

Incertain(e)............................................................................ ____

Aucun d’entre eux............................................................................ ____

 

58.      Quel niveau de gouvernement considérez-vous comme le plus responsable de faire en sorte que l'énergie soit abordable pour le ménage moyen? [NEW][RANDOMIZE]

Fédéral........................................... 1

Provincial/territorial....................... 2

Municipal....................................... 3

Tous également responsables........ 4

Incertain(e).................................... 77

 

59.      Les gouvernements en font-ils trop, assez ou pas assez pour s'assurer que les ménages à faibles revenus ont accès à une énergie fiable et abordable? [NEW]

Trop............................................... 1

Assez............................................. 2

Pas assez........................................ 3

Incertain(e).................................... 77

 

Efficacité énergétique

 

À votre avis, quel sera l’impact de la transition de chacun de ces éléments vers l’électricité ou des combustibles à faible teneur en carbone dans la réduction des effets des changements climatiques? [TRACKING](Winter 2021)

60.      Les véhicules industriels et commerciaux

61.      Les véhicules personnels

62.      Les processus de chauffage industriels ou commerciaux

63.      Les processus de chauffage domestiques

Impact important........................... 1

Impact modéré.............................. 2

Impact limité.................................. 3

Aucun impact................................. 4

Incertain(e).................................... 77

 

Économie circulaire

64.      [IF VERY FAMILIAR/FAMILIAR IN Q38] Lorsque vous pensez au terme "économie circulaire" en termes de ressources naturelles, que vous vient-il à l'esprit? [OPEN][NEW]

 

Comme vous le savez peut-être, l'économie circulaire repose sur l'idée d'utiliser et de réutiliser les matériaux et les produits le plus longtemps possible, tout en conservant leur valeur et leur fonction. Cela peut générer moins de déchets et de pollution et réduire les pressions sur les ressources naturelles.

Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [NEW][RANDOMIZE]

65.      Une économie circulaire va transformer le secteur des ressources naturelles

66.      Une économie circulaire transformera l'économie canadienne

67.      Une économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement climatique tout en permettant la croissance économique et le développement.

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

Exploitation minière/Minéraux critiques

 

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

68.      L’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité [TRACKING]

69.      L’industrie des minéraux est un employeur important dans les communautés autochtones [TRACKING].

70.      L'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada. [NEW]

71.      Les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres pour réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière [TRACKING – TWEAKED]

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................                 4

Incertain(e).................................... 77

 

72.      Par rapport à d'autres pays ayant une activité minière, pensez-vous que le Canada est meilleur, pire ou égal en termes d'empreinte environnementale de l'exploitation minière? [TRACKING]

Meilleur......................................... 1

Pire................................................ 2

Égale.............................................. 3

Incertain(e).................................... 77

 

Un grand nombre de sources d’énergie renouvelable requièrent des minéraux ou des métaux critiques comme le platine, le nickel, le cobalt et les éléments des terres rares. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [TRACKING]

73.      Les minéraux et les métaux critiques sont essentiels à l’économie canadienne [TRACKING]

74.      Le Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques. [TRACKING – TWEAKED]

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

·         

SECTEUR FORESTIER (tracking Fall 2021)

75.      Quelle est votre opinion générale sur l'industrie forestière du Canada ? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où "1" signifie très négative et "10" signifie très positive. [TRACKING]

1 (très négative)............................. 1

2.................................................... 2

3.................................................... 3

4.................................................... 4

5.................................................... 5

6.................................................... 6

7.................................................... 7

8.................................................... 8

9.................................................... 9

10 (très positive)............................ 10

Incertain(e).................................... 77

Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant l'industrie forestière du Canada? [TRACKING][RANDOMIZE]

76.      Fabrique des produits de haute qualité tels que le bois de construction, la pâte à papier et le papier [TRACKING]

77.      Procure des retombées économiques aux communautés rurales et forestières locales [TRACKING]

78.      Procure beaucoup d'emplois aux Canadiens [TRACKING]

79.      Produit une grande variété de produits non conventionnels (c'est-à-dire des produits autres que le bois d'œuvre, la pâte et le papier, comme les emballages biodégradables) [TRACKING – TWEAKED]

1 (Fortement en désaccord)........... 1

2.................................................... 2

3.................................................... 3

4.................................................... 4

5.................................................... 5

6.................................................... 6

7.................................................... 7

8.................................................... 8

9.................................................... 9

10 (Fortement en accord)............... 10

Incertain(e).................................... 77

 

En ce qui concerne les forêts du Canada, comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada dans chacun des domaines suivants? Veuillez utiliser une échelle de 10 points où " 1 " signifie une très mauvaise performance et " 10 ", une excellente performance. [TRACKING][RANDOMIZE]

80.      Promouvoir la croissance économique de l'industrie forestière du Canada [TRACKING]

81.      Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de manière à respecter l'environnement [TRACKING]

82.      Utiliser des pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada [NEW]

83.      Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées d'une manière qui respecte les communautés rurales et forestières locales [TRACKING]

84.      Travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une manière qui respecte les communautés autochtones [TRACKING]

1 (très mauvaise travail)................. 1

2.................................................... 2

3.................................................... 3

4.................................................... 4

5.................................................... 5

6.................................................... 6

7.................................................... 7

8.................................................... 8

9.................................................... 9

10 (excellente performance).......... 10

Incertain(e).................................... 77

 

La bioéconomie forestière est un ensemble d'activités économiques liées à l'invention, au développement, à la production et à l'utilisation de la biomasse forestière gérée et récoltée de manière durable - matière provenant de n'importe quelle partie d'un arbre ainsi que des produits forestiers non ligneux - pour des matériaux, de l'énergie ou des produits chimiques.

Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la bioéconomie forestière et ses produits (par exemple, les bâtiments en bois massif, les champignons, le sirop d'érable)? [RANDOMIZE][NEW]

85.      La bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement

86.      La bioéconomie du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre.

87.      La bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d'être un chef de file mondial.

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

NUCLÉAIRE (Tracking 2019)

88.      L'énergie nucléaire est une source d'électricité qui fournit une électricité fiable sans pollution par le carbone (émissions de gaz à effet de serre). Elle doit être exploitée de manière sûre et l'énergie nucléaire produit des déchets radioactifs à longue durée de vie qui doivent être gérés avec soin. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada? [TRACKING]

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

89.      Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies en pleine émergence dans le domaine de l’énergie nucléaire au Canada et partout dans le monde. Les PRM, qui allient mesures de sécurité accrues et empreinte réduite, produisent moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'idée que les petits réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada? [TRACKING]

Fortement en accord...................... 1

Plutôt en accord............................. 2

Plutôt en désaccord....................... 3

Fortement en désaccord................ 4

Incertain(e).................................... 77

 

Données démographiques

Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront entièrement confidentielles.

90.      En quelle année êtes-vous né(e)? _____

91.      À des fins de vérification uniquement, veuillez saisir les trois premiers chiffres de votre code postal. _____

92.      Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé? [Sélectionnez-en un][TRACKING]

Moins qu’un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent................................................................................... 1

Diplôme d’études secondaires ou équivalent................................................................................... 2

Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers ................................................................................... 3

Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme non universitaire………………….................................................................................... 4

Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat................................................................................... 5

Baccalauréat................................................................................... 6

Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat………………………………………..................................................................................... 7

Je préfère ne pas répondre................................................................................. 99

93.      Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi actuelle? [Sélectionnez-en un][TRACKING]

Travailleur(se) à temps plein.......... 1

Travailleur(se) à temps partiel........ 2

Sans emploi ou en recherche d’emploi3

Travailleur(se) autonome............... 4

Personne au foyer à temps plein.... 5

Étudiant(e)..................................... 6

Retraité(e)...................................... 7

Je préfère ne pas répondre............. 99

94.      De quelle taille est la communauté où vous habitez? Diriez-vous que c’est : [TRACKING]

Communauté rurale ou de petite taille (comptant moins de 30 000 habitants)1

Communauté ou ville de taille moyenne (comptant plus de 30 000 habitants, mais moins de 500 000)2

Grand centre urbain (comptant plus de 500 000 habitants)................................................................................... 3

Je préfère ne pas répondre................................................................................. 99

 

 

 

 

95.      Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le mieux le revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts [Sélectionnez-en un][TRACKING]

Moins de 20 000 $........................................... 1

De 20 000 $ à moins de 40 000 $...................... 2

De 40 000 $ à moins de 60 000 $...................... 3

De 60 000 $ à moins de 80 000 $...................... 4

De 80 000 $ à moins de 100 000 $.................... 5

De 100 000 $ à moins de 150 000 $.................. 6

150 000 $ et plus............................................. 7

Je préfère ne pas répondre.............................. 99

 

Merci beaucoup pour votre temps. Voilà qui termine le sondage. Au nom de Ressources naturelles Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.