Les ressources naturelles dans une économie à faibles émissions de carbone,
2023
Rapport final
Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada
Nom du fournisseur : Nanos Research
Numéro de contrat : CW2267705
Valeur du contrat : 175 413,06 $ (incluant la TVH)
Date d'attribution des services : 2023-01-13
Date de livraison : 2023-06-30
Numéro d'enregistrement : POR 104-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer
avec Ressources naturelles Canada à l’adresse : rcan.por-rop.rncan@canada.ca
This report is also
available in English.
Les ressources naturelles dans une économie à faibles
émissions de carbone, 2023
Préparé à l’intention de Ressources naturelles Canada par Nanos Research
Juin 2023
La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales
seulement. Il faut avoir obtenu au préalable l’autorisation écrite de
Ressources naturelles Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce
rapport, veuillez communiquer avec Ressources naturelles Canada à
l’adresse : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca
© Sa Majesté le Roi du Canada, représenté par le ministre des Services
publics et Approvisionnement Canada, 2023.
CAT : M4-190/2023F
PDF :
978-0-660-49801-0
This publication is also available in English
under the title Natural Resource Issues in a Low-Carbon Economy, 2023.
Table de Matières
D. Déclaration de neutralité politique et coordonnées
Résultats
détaillés – phase qualitative
B. Vues générales sur l'énergie et
l'économie à faible émission de carbone
C. Implications de la transition
vers une économie à faibles émissions de carbone
D. Rôles des industries clés du Canada dans le passage à une économie à
faibles émissions de carbone
Résultats détaillés
– phase quantitative
B. Environnement et Changement climatique Canada
C. Une économie à faibles
émissions de carbone
G. Exploitation minière et minéraux critiques
Annexe A :
Méthodologie de la phase qualitative
Annexe B :
Méthodologie de la phase quantitative
Annexe C : Guide
de discussion pour les groupes de discussion
Annexe D : Questionnaire
du sondage
Ressources naturelles Canada (RNCan) donne la priorité à la législation et
aux mesures visant à créer des emplois durables et à garantir le soutien aux
communautés afin de créer davantage d'opportunités économiques pour les
travailleurs et les familles, aujourd'hui et à l'avenir, partout au Canada.
Cela implique travailler avec des partenaires pour développer et mettre en
œuvre diverses stratégies visant à décarboniser les systèmes électriques
régionaux, à accroître le marché des carburants propres et à transformer le
parc immobilier existant du Canada. Une partie de cela comprenait l'élaboration
d'une stratégie sur les minéraux essentiels, dirigée par RNCan, qui vise à
garantir que les ressources naturelles du Canada soient développées de manière
durable, compétitive et inclusive.
RNCan a déjà mené une étude d'opinion sur les questions liées aux
ressources naturelles et à l'économie à faibles émissions de carbone au cours
de l'hiver 2021, qui s'inscrivait dans le prolongement des vagues de recherche
précédentes menées en 2019 et 2018. Le Ministère cherche à obtenir une
compréhension claire et actuelle de l'opinion publique canadienne sur un large
éventail de questions relatives aux ressources naturelles, notamment la
foresterie, l'exploitation minière, l'énergie, les technologies propres, les
changements climatiques, la science gouvernementale et l'énergie nucléaire.
À cette fin, RNCan a mené une autre vague de recherches pour savoir comment
les Canadiens perçoivent les secteurs traditionnels des ressources naturelles,
et ce qu'ils comprennent des défis et des opportunités pour ces secteurs dans
le cadre de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Les résultats influenceront
la planification et le développement de la planification, des politiques et de
la communication du département pour l'avenir.
Les objectifs spécifiques de
recherche sont les suivants :
·
Fournir une
compréhension de la façon dont les Canadiens situent les secteurs traditionnels
des ressources naturelles;
·
Déterminer la
compréhension que les Canadiens ont des défis et des opportunités pour ces
secteurs dans la transition vers une économie à faibles émissions de carbone,
en mesurant les changements par rapport aux vagues précédentes (si possible);
·
Recueillir l'avis
des Canadiens sur des questions pertinentes, par exemple les petits réacteurs
modulaires, la gestion des déchets nucléaires, les minéraux essentiels, la
bioéconomie forestière;
·
Fournir des
informations fondamentales sur l'environnement public pour la planification des
programmes, des politiques et des communications au sein de RNCan et du
gouvernement dans son ensemble.
Nanos a mené 20
groupes de discussion en ligne entre le 1er et le 28 mars 2023
auprès de 112 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les groupes se sont tenus en
ligne par vidéoconférence auprès de résidents de onze communautés à travers le
Canada identifiées par RNCan.
Les onze communautés
étaient les suivantes :
-
Vancouver, C.-B. (2
groupes)
-
Calgary, AB (2
groupes)
-
Toronto, ON (2
groupes)
-
Regina, AB (2
groupes)
-
Montréal, QC (2
groupes)
-
Fredericton, N.-B.
(2 groupes)
-
Régions rurales en Colombie-Britannique
(2 groupes)
-
Les Territoires (1
groupe)
-
Régions rurales au Québec
(2 groupes)
-
Régions rurales en Nouvelle-Écosse
(2 groupes)
-
Canada atlantique (1
groupe)
Seize (16) groupes en
ligne se sont déroulés en anglais, et les quatre (4) groupes en ligne menés
auprès des résidents du Québec se sont déroulés en français.
Pour les groupes menés
auprès des résidents de Vancouver, Calgary, Toronto, Regina, Montréal,
Fredericton, les régions rurales de la Colombie-Britannique, les régions
rurales du Québec et les régions rurales de la Nouvelle-Écosse, les groupes ont
été répartis selon le revenu, incluant un groupe composé de personnes à revenu
élevé ainsi qu’un groupe de personnes à revenu faible ou moyen. Pour les
groupes menés auprès de résidents des Territoires et du Canada atlantique, un
groupe a été mené dans chacune des deux régions et comprenait un mélange de personnes
à revenu faible, moyen et élevé.
Les revenus faibles
à moyens étaient définis comme étant les ménages ne comptant pas plus d’une
personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $
ou les ménages comptant plus d’une personne de plus de 18 ans, avec un revenu
du ménage inférieur à 100 000 $. Tous les autres sont tombés dans le groupe de
revenu élevé. Au total, 163 participants ont été recrutés, et 112 ont participé
aux groupes. Les participants ont reçu des honoraires d’une valeur de 100 $.
Les séances de discussion ont duré environ 90 minutes.
Les lecteurs doivent noter que la recherche menée dans le cadre des groupes
de discussion est de nature qualitative et directionnelle et ne doit pas être
utilisée pour estimer la proportion numérique ou le nombre de personnes dans la
population qui ont une opinion particulière. Les groupes de discussion ont
permis à Ressources naturelles Canada d’évaluer les points de vue et de
recueillir des informations approfondies sur les communautés et les profils d’intérêt
spécifiques.
Veuillez consulter l’annexe
A pour la méthodologie détaillée.
Phase quantitative
L’échantillon a été
tiré de deux sources :
1)
Le panel de probabilité de Nanos, qui comprend environ 50 000 Canadiens qui
ont été recrutés au hasard par ligne terrestre et cellulaire avec des agents en
direct pour faire partie du panel.
2)
Recrutement aléatoire par lignes terrestres et cellulaires et
administration du sondage en ligne.
L’échantillon ainsi
obtenu contient des Canadiens qui ont tous été recrutés au hasard par
téléphone. Il s’agit donc d’un échantillon probabiliste qui permet d’associer
une marge d’erreur à la recherche. 3 518 personnes ont été recrutées à partir
du panel de probabilité de Nanos, incluant, notamment, 75 personnes recrutées
par lignes terrestres et cellulaires dans les Territoires.
L’échantillon
probabiliste recruté au hasard a une marge d’erreur de +/- 1,6 % à un
intervalle de confiance de 95 %.
Les résultats sont
pondérés en fonction des données du recensement de 2021 et de façon à ce que
l’échantillon soit représentatif de la population Canadienne selon la région, l’âge
et le sexe.
Tous les participants
ont complété le sondage autoadministré en ligne.
Veuillez consulter l’annexe
B pour la méthodologie détaillée.
La valeur du contrat était de 175 413,06 $ (TVH incluse).
Nom du fournisseur : Nanos
Research
Numéro de contrat de TPSGC : CW2267705
Date du contrat d’origine : 2023-01-13
Cette attestation
doit accompagner le rapport final soumis au chargé de projet.
Je certifie, en tant
que représentant de Nanos Research, que les produits livrables sont entièrement
conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada
énoncées dans la Politique sur les communications et l’identité fédérale et la
Directive sur la gestion des communications du gouvernement du Canada. Plus
précisément, les éléments livrables n’incluent pas d’informations sur les
intentions de vote, les préférences des partis politiques, la position des
partis auprès de l’électorat ou les évaluations de la performance d’un parti
politique ou de ses dirigeants.
Nik Nanos
Scientifique en chef des données et Président
Nanos Research
(613) 234-4666 poste 237
Sensibilisation au concept d’économie à
faible émission de carbone
Dans l’ensemble, les participants ont déclaré une faible
familiarité avec le terme « économie à faible émission de carbone ». En effet,
plusieurs d’entre eux l’associent à la réduction personnelle de leur production
de gaz à effet de serre ou de leur empreinte carbone, tandis que d’autres ont
mentionné soutenir les industries qui ont une empreinte carbone plus petite ou
qui ont une économie basée sur services et produits à faible empreinte carbone.
Les impacts positifs sur l’environnement sont mentionnés par la plupart des
participants comme des éléments positifs qui leur viennent à l’esprit liés à
une « économie à faibles émissions de carbone ». De plus, très peu de
participant ont soulevé des aspects négatifs liés à ce terme ; ceux qui le
pouvaient ont souvent mentionné l’augmentation des coûts et la nécessité d’apporter
des changements personnels à leur mode de vie pour atteindre cet objectif.
Sensibilisation au concept de
carboneutralité
En revanche, une majorité de participants connaissait le
terme « carboneutralité » et avaient une idée de ce que le concept signifie,
mais beaucoup restent incertains quant à sa définition exacte. En ce qui
concerne l’objectif pour le Canada d’atteindre la « carboneutralité » d’ici
2050, les participants ont eu des réactions mitigées, certains disant qu’ils ne
le croient pas réalisable, tandis que d’autres ont mentionné qu’il n’était pas
assez ambitieux. Le manque d’infrastructure pour soutenir une telle transition
et l’augmentation des coûts pour le Canadien moyen étaient les principales
préoccupations concernant cet objectif.
Impact sur la santé
Au niveau individuel, un environnement plus sain et une
meilleure santé pour les générations actuelles et futures sont considérés comme
des avantages personnels de la transition à une économie à faibles émissions de
carbone. Le coût a été considéré à la fois comme le principal inconvénient de
ce changement, mais aussi comme un avantage, certains citant les économies
personnelles réalisées en adoptant un mode de vie plus minimal qui inclut l’utilisation
des transports en commun au lieu de la voiture, ainsi qu’une diminution de la
consommation globale.
Impact sur le lieu de travail et les
emplois locaux
En ce qui concerne l’impact d’une économie à faibles
émissions de carbone sur les lieux de travail ou les emplois locaux, la plupart
des participants ont mentionné qu’ils s’attendaient à des changements dans les
secteurs liés au pétrole et au gaz (comme l’extraction de pétrole et de gaz et
la fabrication de véhicules à essence) et à l’exploitation minière, mais que de
nouveaux emplois pourraient être créés dans l’agriculture, la foresterie, les
parcs et les loisirs, l’innovation et les énergies renouvelables. Les
participants qui vivaient dans des régions rurales étaient plus susceptibles de
dire qu’ils subiraient des pertes d’emplois dans leur région.
Impact sur l’économie
Lorsqu’ils sont interrogés sur l’impact d’une transition à
une économie à faibles émissions de carbone sur l’économie canadienne dans son
ensemble, la plupart des participants sont d’accord que l’impact sera
important, bien qu’il y ait des opinions partagées sur le type d’impact qu’aura
la transition à une économie à faibles émissions de carbone. Certains pensaient
que l’impact serait plus important au début de la transition, ou qu’il serait
différent à travers le Canada, l’impact étant plus important dans les provinces
dont l’économie repose sur le secteur du pétrole et du gaz comme les Prairies.
D’autres ont mentionné que ce serait une occasion pour le Canada de devenir un
chef de file mondial dans ce secteur. Pour faciliter la transition, les
participants ont suggéré que le gouvernement devrait avoir un plan clair et
cohérent dans toutes les provinces afin que tous les Canadiens comprennent
pourquoi cette transition est nécessaire et qui prévoit un soutien aux
entreprises et aux travailleurs pour rester forts sur le plan économique.
L’hydroélectricité et le gaz naturel
sont considérés comme plus propres
En ce qui concerne les secteurs spécifiques ou les types
d’énergie à inclure dans la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone, les participants ont montré des opinions plus positives pour l’hydroélectricité,
particulièrement au Québec, et le gaz naturel. L’hydroélectricité est souvent
considérée comme une source d’énergie propre et renouvelable, et la plupart des
participants sont d’accord pour dire qu’elle devrait faire partie de la
transition du Canada vers une économie à faible émission de carbone. De plus, le
gaz naturel est considéré comme une alternative « plus propre » au
pétrole, bien que le processus d’extraction du gaz naturel, en particulier la « fracturation
hydraulique », suscite certaines préoccupations environnementales.
Divergence de vues sur le secteur
pétrolier
Le secteur pétrolier n’était pas souvent considéré comme un
secteur énergétique à inclure dans la transition vers une économie à faible
émission de carbone car beaucoup considéraient son inclusion dans une économie
à faible émission de carbone comme une contradiction étant donné son
association avec des émissions de carbone élevées. Cependant, beaucoup ont dit
qu’ils pensaient que, par nécessité, le pétrole fera toujours partie de notre
économie au cours des 20 à 30 prochaines années et plusieurs n’étaient pas
convaincus que le Canada puisse cesser complètement de l’utiliser dans ce laps
de temps, voire pas du tout.
Biomasse forestière
La plupart des participants ne considéraient pas la
biomasse forestière comme un type d’énergie qui devrait être inclus dans une
transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Les principales
raisons en étaient que les forêts jouaient un rôle important dans la capture et
le stockage du carbone et, lorsqu’elles sont brûlées comme combustible, elles libèrent
ce carbone dans l’atmosphère. D’autres préoccupations liées à la biomasse
forestière étaient la destruction des forêts et leur remplacement par des
monocultures d’arbres. Certains participants considéraient la biomasse
forestière comme une meilleure option aux sources d’énergie comme le pétrole et
le gaz.
Préoccupations concernant l’énergie
nucléaire et l’hydrogène
En ce qui concerne l’intégration de l’énergie nucléaire
et des piles à hydrogène dans une économie à faible émission de carbone, les
participants se sont montrés préoccupés par les aspects de sécurité de ces
sources d’énergie, mais étaient plus susceptibles d’être d’accord pour dire que
les piles à hydrogène devraient faire partie de la transition du Canada vers
une économie à faibles émissions de carbone que de dire que l’énergie nucléaire
devrait y faire partie. Les préoccupations de sécurité pour l’énergie nucléaire
concernent l’impact environnemental des déchets nucléaires produits par les
centrales nucléaires, tandis que les préoccupations de sécurité pour les piles
à combustible à hydrogène étaient centrées sur l’inflammabilité, l’explosivité
et l’utilisation sûre des piles à hydrogène, qui, selon beaucoup, pourraient
être surmontées avec de nouvelles recherches et serait probablement résolu à l’avenir.
Le concept de capture et de stockage du
carbone n’est pas un concept familier
Les participants ont signalé une compréhension limitée de
la capture et du stockage du carbone, et certains participants ont estimé qu’ils
n’en savaient pas assez et qu’ils auraient besoin de plus d’informations pour
pouvoir décider s’ils le soutiendraient ou s’ils s’y opposeraient. Ils se sont dit
préoccupés par les impacts potentiels sur l’environnement du stockage
souterrain du carbone, beaucoup le considérant comme une solution à court
terme. Ils préfèrent se concentrer sur la réduction des émissions de carbone
plutôt que sur leur stockage.
Opinions mitigées sur l’exploitation
minière des minéraux critiques
Les participants avaient des opinions mitigées sur l’inclusion
de l’exploitation minière de minéraux critiques dans une économie à faible
émission de carbone, avec des impressions négatives concernant des
préoccupations plus générales concernant l’impact environnemental de l’exploitation
minière sur les communautés. Ceux qui ont convenu que l’exploitation minière de
minéraux critiques devrait être incluse dans une économie à faible émission de
carbone ont mentionné que ce serait une bonne source d’emplois, que cela
pourrait aider l’économie car ces minéraux seront en demande pour les nouvelles
technologies telles que les batteries pour les voitures électriques, et que
cela pourrait aider le Canada à éviter de devenir dépendant d’autres pays pour
ces minéraux.
Plus de messages clés
Les participants disent le plus souvent que les messages
clés du gouvernement du Canada devraient être axés sur l’éducation des
Canadiens sur les impacts des changements climatiques, devraient encourager les
individus à prendre des mesures pour passer à une économie à faibles émissions
de carbone, et devraient identifier les types de mesures individuelles qu’ils
peuvent prendre.
De nombreux participants ont mentionné des messages clés axés
sur les aspects positifs de la transition vers une économie à faibles émissions
de carbone et l’impact des actions individuelles et collectives pour y
contribuer. Certains participants ont également mentionné l’inclusion de l’élément
émotionnel de la transition comme la prise de mesures pour le bien-être de
leurs enfants, petits-enfants et les générations futures.
Quelques participants ont mentionné qu’il serait
important que les messages du gouvernement du Canada communiquent que « personne
ne sera laissé pour compte » dans la transition vers une économie à faibles
émissions de carbone, y compris ceux qui travaillent
dans des secteurs à fortes émissions comme le pétrole et le gaz. Certains
participants ont suggéré des messages nécessaires pour mettre en évidence les
incitatifs financiers disponibles comme moyen de motiver les Canadiens à passer
à l’action.
Cibler toutes les générations avec des plates-formes
nouvelles et anciennes
Pour ce qui est de savoir comment ou sur quelles plateformes les messages
devraient être partagés, de nombreux participants ont déclaré que les
informations sur la transition vers une économie à faible émission de carbone
et le changement climatique devraient faire partie des programmes scolaires
afin d’éduquer les enfants et les jeunes. Les médias sociaux, les publicités
télévisées, la radio et les journaux ont également été mentionnés par la
plupart des participants, certains ajoutant que le mode de partage des messages
devrait être déterminé par le groupe démographique que le gouvernement cherche
à cibler.
Principaux enjeux liés aux
ressources naturelles pour les Canadiens
Lorsqu’on leur demande de
nommer le plus grand problème auquel sont confrontées les ressources
naturelles, les Canadiens mentionnent le plus souvent s’assurer que le Canada dispose
de suffisamment de ressources pour les générations futures/la durabilité (11 %,
18 % en 2021 et 14 % en 2019), la pollution résultant de l’extraction et de la
distribution des ressources naturelles (9 %; 17 % en 2021 et 8 % en 2019), et
les interventions/politiques gouvernementales agissant contre le développement
des ressources/l’industrie pétrolière (9 %).
Performance du gouvernement
fédéral
La proportions des évaluations
positives (notes de 7 à 10 sur 10) de la performance du gouvernement fédéral en
matière de ressources naturelles continuent de baisser par rapport à 2021 et
2019 en ce qui concerne la promotion de la croissance économique des industries
des ressources naturelles (2023 : 28 %; 2021 : 30 %; 2019 : 35 %),
en veillant à ce que les ressources naturelles soient exploitées dans le
respect de l’environnement (26 %; 2021 : 29 %; 2019 : 37 %) et l’établissement
d’un équilibre entre les considérations environnementales et économiques (19 %;
2021 : 24 %; 2019 : 31 %). Dans les trois domaines, une plus grande
proportion de Canadiens évalue la performance du gouvernement fédéral comme
étant mauvaise (notes de 1 à 4 sur 10) plutôt que bonne (notes de 7 à 10), la
marge la plus importante étant observée pour l’équilibre entre les
considérations environnementales et économiques (19 % de bonnes notes contre 50
% de mauvaises notes).
Les sources d’énergie les
plus respectueuses de l’environnement
Conformément aux conclusions
de 2021, la plupart des Canadiens sont d’accord que l’énergie solaire (90 %
fortement/plutôt d’accord), l’énergie éolienne (86 %) et les barrages hydroélectriques
(83 %) sont respectueux de l’environnement, et une proportion similaire des
répondants soutiendrait des projets de développement énergétique de ce type
(solaire : 91 %; éolien : 86 %; hydroélectrique : 85 %). Une majorité
croissante de Canadiens est d’accord que l’énergie nucléaire (62 %; 43 % en
2021) et l’hydrogène (61 %; 57 % en 2021) sont respectueux de l’environnement,
avec moins de consensus autour du biodiesel et de l’éthanol (44 %
fortement/plutôt d’accord) et du bois de chauffage et granulés de bois (36 % fortement/plutôt
d’accord). Environ un Canadien sur quatre est d’accord que le pétrole et le gaz
extracôtiers (26 %) ainsi que les sables bitumineux (25 %) sont respectueux de
l’environnement (environ un sur trois soutiendrait des projets de développement
énergétique impliquant du pétrole (pétrole en mer : 36 %; sables
bitumineux : 37 %).
Impacts du changement
climatique
Une grande majorité de
Canadiens estime qu’un certain nombre d’impacts potentiels du changement
climatique auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours
des 30 prochaines années, en particulier une augmentation des coûts énergétiques
(87 %) et une augmentation des coûts d’assurance (85 %), suivis par davantage de
phénomènes météorologiques extrêmes/imprévisibles (82 %), plus de chaleur
extrême (81 %) et davantage de mauvaises récoltes entraînant une hausse des
prix alimentaires (81 %). Aussi, la plupart des Canadiens prévoient des impacts
dans leur communauté en raison d’inondations plus nombreuses et/ou des
inondations plus graves (75 %), d’une augmentation des dommages ou des pertes matérielles
(75 %) plus de pollution de l’air ou une qualité de l’air plus faible (73 %).
Importance de l’énergie pétrolière
Plus de la moitié des
Canadiens (56 %) croient que le pétrole sera très ou plutôt important comme
source d’énergie pour les ménages et les entreprises canadiennes dans 30 ans,
tandis qu’environ quatre sur dix pensent qu’il ne sera pas très important ou
pas du tout important (42 %).
Importance de l’énergie
nucléaire
Sept Canadiens sur dix sont
d’accord que l’énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du
Canada (70 %; une augmentation de 15 points de pourcentage par rapport à 55 %
en 2019) et trois sur quatre pensent la même chose à propos des petits
réacteurs nucléaires (76 %; une autre augmentation importante par rapport à 58 %
en 2019).
Coût énergétique
Plus de huit Canadiens sur
dix sont plutôt ou très préoccupés par le prix qu’ils paient pour l’essence et
le diesel (84 %) ou l’électricité (84 %), et 79 % s’attendent à ce que leurs
coûts énergétiques représentent une plus grande proportion du budget total de
leur ménage en 2030 par rapport à maintenant. Lorsqu’on leur a demandé quelles
mesures ils avaient pris pour atténuer les effets de la hausse des prix de l’énergie,
ils ont le plus souvent déclaré avoir réglé le thermostat pour réduire le chauffage
et la climatisation (68 %) ou réduit la consommation d’électricité pendant les
heures de pointe (55 %). Quatre Canadiens sur dix disent que le gouvernement
fédéral est le plus responsable de faire en sorte que l’énergie soit
abordable pour le ménage moyen, un tiers (34 %) disent que tous les niveaux ont
une responsabilité égale, et environ trois sur quatre (73 %) pensent que les
gouvernements n’en font pas assez pour s’assurer les ménages à faible revenu
ont accès à une énergie fiable et abordable.
Accessibilité des
technologies écoénergétiques
L’abordabilité est considérée par les
Canadiens comme essentielle pour accroître leur utilisation des technologies écoénergétiques.
Ils classent l’abordabilité accrue des équipements écoénergétiques (23 %) et
les remises ou subventions gouvernementales (20 %) comme les éléments les plus
utiles pour que leur ménage utilise des technologies plus écoénergétiques.
Viennent ensuite une augmentation de l’accessibilité financière des véhicules à
émission nulle (14 %), des programmes de financement qui permettent aux ménages
de répartir les coûts de ces technologies sur une plus longue période de temps
(8 %) et davantage de normes minimales d’efficacité pour les produits et les
bâtiments (8 %). L’abordabilité est également le principal obstacle spontané
qui empêche les Canadiens d’utiliser des technologies plus écoénergétiques dans
leur maison, mentionné par 80 %.
Extraction de minéraux
critiques
La plupart des Canadiens sont
d’accord que l’exploitation minière et les minéraux critiques ont un impact
positif sur l’économie canadienne. Plus de huit sur dix sont fortement ou
plutôt en accord que les
minéraux et les métaux critiques sont essentiels à l’économie
canadienne (86 % ; 78 % en 2021) et environ trois sur quatre sont d’accord
que l’industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés
régionales du Canada (76 %) ou que l’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des
emplois de bonne qualité (75 %). Moins nombreux sont ceux qui sont d’accord que
l’industrie des minéraux est un employeur important pour les communautés autochtones (44 %) ou que le
Canada utilise une technologie novatrice pour réduire l’impact de l’exploitation
minière sur l’environnement (38 %) ; et une diminution de 11 points de
pourcentage par rapport à 2021). Les Canadiens sont beaucoup plus susceptibles
de dire que l’empreinte environnementale de l’exploitation minière au Canada est
meilleure (43 %) que celle des autres pays, plutôt que pire (9 %) que celle des
autres pays.
Soutenir les Canadiens dans
la transition vers une économie à faibles émissions de carbone
De plus en plus, les
Canadiens estiment qu’il est important que le gouvernement fédéral appuie les
initiatives visant à faciliter la transition vers une économie à faibles
émissions de carbone, comme les programmes d’éducation et de développement des
compétences afin de former ou reformer des travailleurs pouvant profiter
des occasions d’emplois offertes (91 %; 82 % en 2021 ),
aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de de carbone à développer une
économie plus diversifiée (90 % ; 83 % en 2021) et veiller à ce que les
nouveaux emplois créés dans l’économie à faibles émissions de carbone soient
des emplois bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir
travailleurs et leurs familles (91 %). Il y a également une importance
croissante à mener des consultations significatives avec les communautés
autochtones sur les projets des ressources naturelles qui les concernent (85 %;
77 % en 2021).
Scores de concordance par
sources d’énergie
En ce qui concerne les énoncés
sur les économies à faible émission de carbone, les Canadiens sont en accord
net (fortement en accord ou plutôt en accord) avec l’énoncé selon lequel « l’industrie
forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie à
faible émission de carbone » (65 % fortement en accord ou plutôt en accord),
suivi de « la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de
carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité (60 %) ». L’accord
net le plus bas est donné à « Il est possible de développer les sables
bitumineux du Canada tout en maintenant l’engagement du pays à
réduire les émissions de gaz à effet de serre », avec un peu moins de quatre
sur dix (39 %) qui sont fortement ou plutôt en accord avec cet énoncé. Ces
résultats sont cohérents avec les résultats de référence de 2021.
Changement des véhicules
commerciaux et industriels
Conformément aux résultats
de référence de 2021, les Canadiens voient l’impact net le plus important sur
la réduction des impacts du changement climatique du passage des véhicules
industriels et commerciaux (impact significatif ou modéré de 78 %) et des
processus de chauffage industriels ou commerciaux (impact net de 78 %) à l’électricité
ou à d’autres combustibles à faible teneur en carbone. Environ sept répondants
sur dix affirment qu’il y aurait un impact significatif ou modéré sur la
réduction du changement climatique si le changement était fait pour les
véhicules personnels (70 %) ou les processus de chauffage domestique (68 %).
Industrie forestière et
bioéconomie forestière
Les Canadiens sont plus de deux
fois plus susceptibles d’avoir une opinion positive (notes de 7 à 10) (50 %)
plutôt que négative (notes de 1 à 4) (19 %) de l’industrie forestière du Canada,
et ils sont fortement en accord pour dire qu’elle produit des produits de haute
qualité tels que le bois de construction, la pâte à papier et le
papier (80 %; 86 % en 2021) et qu’elle procure des retombées économiques aux communautés
rurales locales et forestières locales (70 %; 75 % en 2021), l’accord
net avec ces deux énoncés étant en baisse depuis 2021. Six Canadiens sur dix sont
d’accord que l’industrie forestière fournit beaucoup d’emplois aux Canadiens
(60 %), une baisse considérable de près de 20 points de pourcentage par rapport
à 2021 (79 %). En ce qui concerne la bioéconomie forestière, plus de huit
Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord qu’il s’agit d’un domaine
dans lequel le Canada devrait essayer d’être un chef de file mondial (83 %),
tandis qu’une légère majorité est également en accord avec le fait que la
bioéconomie est respectueuse de l’environnement (65 %), et que la bioéconomie
du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre (58 %; une légère baisse
par rapport à 66 % en 2021).
Rôle du gouvernement du
Canada dans l’industrie forestière
Dans l’ensemble, les
Canadiens sont divisés en ce qui concerne la performance du gouvernement du
Canada en ce qui concerne les forêts du Canada, ce qui est conforme aux
conclusions de 2021. Environ un Canadien sur trois affirme que le gouvernement
fait du bon travail pour promouvoir la croissance économique de l’industrie
forestière du Canada (33 %), utiliser des pratiques d’aménagement forestier
durable basées sur la science pour conserver et protéger les
forêts du Canada (31 %), travailler avec les provinces et territoires pour s’assurer
que les forêts canadiennes sont gérées d’une manière qui respecte l’environnement
(29 %) et travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que
les forêts du Canada sont gérées d’une manière qui respecte les communautés
rurales et forestières locales (28 %).
Sensibilisation aux concepts
énergétiques
La familiarité avec les
sujets liés à l’énergie a augmenté depuis l’enquête de 2021. En effet, environ
trois Canadiens sur quatre déclarent être au moins plutôt familiers avec le sujet
de la carboneutralité (79 %; 61 % en 2021), au
sujet d’une économie à faibles émissions de carbone (72 %; 57 % en 2021), ainsi
que l’Accord de Paris sur les changements climatiques (70 %; 54 % en 2021). De
plus, avec environ deux Canadiens sur dix ont répondu être très familiers avec
ces sujets comparativement à environ un Canadien sur dix, en 2021. Un peu plus
d’un Canadien sur trois déclare être très ou plutôt familier avec une économie
circulaire (38 %).
Économie circulaire
Ceux qui sont plutôt familiers
avec une économie circulaire disent que la réhabilitation, le recyclage et la
réutilisation des ressources sont ce qui leur vient à l’esprit lorsqu’ils
pensent à ce terme (35 %). Environ deux Canadiens sur trois sont fortement ou
plutôt en accord qu’une économie circulaire permettra au Canada de lutter
contre les changements climatiques tout en permettant la croissance économique et
le développement (69 %), qu’une économie circulaire transformera le secteur des
ressources naturelles (68 %), et qu’une économie circulaire transformera l’économie
canadienne (66 %).
Ce rapport commence par un résumé présentant les
principaux résultats et conclusions, suivi d’une analyse détaillée des
résultats qualitatifs et quantitatifs. Un ensemble détaillé de « tableaux de résultats » est
fourni sous pli séparé et présente les résultats pour toutes les questions de l’enquête
par segments clés tels que la région, l’âge et le sexe.
Les résultats quantitatifs sont exprimés en pourcentage, à moins d’avis contraire. Les
résultats peuvent ne pas totaliser 100 % en raison de l’arrondissement ou des
réponses multiples. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas
correspondre exactement aux résultats individuels figurant dans les graphiques
en raison de l’arrondissements. La taille de l’échantillon correspond à l’échantillon
total, soit n = 3 593, à
moins d’avis contraire.
Les lecteurs doivent noter que la recherche menée lors des groupes de
discussion est de nature qualitative et directionnelle et ne doit pas être
utilisée pour estimer la proportion numérique ou le nombre d’individus dans la
population qui ont une opinion particulière.
Les détails de la méthodologie de la recherche qualitative se trouvent à l’annexe
A et le guide final du modérateur se trouve à l’annexe C. Les détails de la
méthodologie de l’enquête et les caractéristiques de l’échantillon se trouvent
à l’annexe B. L’instrument de sondage final se trouve à l’annexe D.
Du 1er au 28 mars 2023, Nanos a mené 20 groupes de discussion en
ligne auprès des Canadiens âgés de 18 ans et plus. Les groupes se sont tenus en
ligne par vidéoconférence auprès de résidents de onze communautés au Canada telles
qu’identifiées par RNCan.
Deux séances ont ainsi eu lieu
avec des résidents de chacune des villes et régions suivantes : Toronto, Regina,
Fredericton, Calgary, Vancouver, Montréal, les régions rurales de la
Nouvelle-Écosse, les régions rurales de la Colombie-Britannique et les régions
rurales du Québec. Le milieu rural a été défini comme une région avec une population
de moins de 30 000 personnes.
Pour les groupes menés auprès de résidents de neuf des onze communautés, les
résidents ont été répartis en deux groupes en ligne. Une séance a été menée auprès
des résidents à faible revenu et une autre auprès des résidents à revenu élevé.
Le revenu faible à moyen était défini comme les ménages comptant au plus une
personne de plus de 18 ans avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $, ou
les ménages comptant plus d'une personne de plus de 18 ans avec un revenu du
ménage inférieur à 100 000 $, tandis que le groupe à revenu élevé comprenait
tous ceux qui ne correspondaient pas au profil de revenu faible à moyen.
Un groupe de discussion a été mené auprès de résidents du Nord du Canada (y
compris les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut) et un autre a
été mené auprès de résidents des provinces du Canada Atlantique (en particulier
Terre-Neuve), qui comprenait un mélange des personnes à revenu faible, moyen et
élevé.
Voici la composition des profils des participants :
Profile |
Nombre |
Total |
112 participants |
Sexe |
|
Hommes |
46 participants |
Femmes |
66 participants |
Âge |
|
18 à 34 ans |
15 participants |
35 à 54 ans |
43 participants |
55 ans et plus |
54 participants |
Origine ethnique |
|
Blanc(he) |
82 participants |
Noir(e) |
3 participants |
Asie du Sud (par exemple, Indiens/ Indiennes de l'Est,
Pakistanais(e), Sri Lankais(e), etc.) |
14 participants |
Chinois(e) |
3 participants |
Premières Nations, Métis ou Inuk |
5 participants |
Arabe |
1 participant |
Philippin(e) |
1 participant |
Autre |
2 participants |
Préfère ne pas dire |
1 participant |
Éducation |
|
Fréquenté l’école secondaire |
2 participants |
Diplôme d’études secondaires |
12 participants |
Fréquenté le collège/CEGEP/l’université |
23 participants |
Diplôme du collège/CEGEP |
24 participants |
Diplôme universitaire |
35 participants |
Diplôme d’études supérieures |
16 participants |
Revenu |
|
En dessous de 20 000 $ |
12 participants |
20 000 $ à un peu moins de 40 000 $ |
11 participants |
40 000 $ à un peu moins de 60 000 $ |
20 participants |
60 000 $ à un peu moins de 75 000 $ |
11 participants |
75 000 $ à un peu moins de 100 000 $ |
16 participants |
100 000 $ à un peu moins de 120 000 $ |
18 participants |
120 000 $ à un peu moins de 150 000 $ |
9 participants |
150 000 $ et plus |
10 participants |
Préfère ne pas répondre |
5
participants |
Q - Lorsque
vous pensez à l'énergie au Canada dans les 20 à 30 prochaines années, quels
secteurs/types d'énergie joueront le plus grand rôle? Pourquoi dites-vous cela?
On a
demandé aux participants du groupe de discussion quels étaient les secteurs ou les
types d'énergie qui, selon eux, joueront le plus grand rôle au Canada au cours
des 20 à 30 prochaines années. La majorité des
participants ont mentionné qu'ils pensent que les énergies renouvelables comme l'énergie
solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité joueront un rôle plus
important dans les 20 à 30 prochaines années. Quelques participants ont
également mentionné d'autres alternatives telles que l'hydrogène, la
géothermie, le gaz naturel et l'énergie nucléaire.
L'énergie
solaire : Ceux qui ont mentionné l'énergie solaire ont déclaré qu'ils
pensaient qu'elle jouerait un rôle plus important en raison du changement
climatique et de l'augmentation des périodes d'ensoleillement qu'ils
s'attendent à voir. Certains ont également mentionné que certaines régions du
Canada qui ont de plus longues périodes d'ensoleillement pourraient être mieux
placées pour avoir plus d'énergie solaire, comme les Prairies.
L'énergie
éolienne : De nombreux participants ont noté que l'énergie éolienne a un
potentiel de croissance, en particulier lorsqu'il s'agit de contribuer à un
apport stable d'électricité sur le réseau électrique, mais certains
participants ont fait part de préoccupations liées à la sécurité ou à
l'efficacité des turbines éoliennes.
Hydroélectricité :
Mentionnée le plus souvent par les participants du Québec, l'hydroélectricité
est considérée comme une énergie clé compte tenu de l'abondance de barrages
hydroélectriques qui existent déjà.
De
nombreux participants ont également mentionné qu'ils pensaient que les voitures
électriques joueraient également un rôle clé dans les 20 à 30 prochaines
années, mais certains ont souligné la nécessité d'une réflexion et d'une
planification appropriées pour s'assurer que l’infrastructure et le système électrique
du Canada sont en mesure de répondre aux besoins d'alimentation et de recharge des
batteries pour ces véhicules.
De plus,
les Canadiens affirment que le pétrole et le gaz continueront de jouer un rôle,
mais probablement un rôle moindre au fur et à mesure qu'ils seront progressivement
éliminés, certains soulignant qu'il sera difficile de les éliminer complètement
dans 20 à 30 ans en raison de la forte dépendance du pays à l'égard de ces
ressources. Enfin, certains des participants ont souligné l'importance
d'accroître l’efficacité et la technologie en ce qui concerne le stockage de
l'électricité provenant de sources renouvelables.
Q - Avez-vous
entendu ou pas entendu le terme « carboneutralité »? Selon vous, que signifie
ce terme ? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION ET LES EXEMPLES : Atteindre
la carboneutralité signifie que notre économie n'émet aucune émission de gaz à
effet de serre ou compense ses émissions, par exemple, par des actions telles
que la plantation d'arbres ou l'utilisation de technologies capables de
capturer le carbone avant qu'il ne soit rejeté dans l'air.].
Comme vous l'avez peut-être entendu, le Canada
s'est fixé comme objectif climatique d'atteindre « carboneutralité » d'ici
2050. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque vous pensez à cet objectif?
Dans l'ensemble, la connaissance du terme « carboneutralité »
était élevée parmi les participants des groupes de discussion. Cependant, alors
que certains participants ont compris le terme, beaucoup d'autres l’ont trouvé
difficile à comprendre ou à expliquer. Ceux qui en ont entendu parler le
définissent comme une réduction de nos émissions, l'arrêt complet de nos
émissions, la production d'énergie d'une manière qui ne produit pas d'émissions
et/ou l'équilibrage de nos émissions avec des actions qui compensent les
émissions par la capture du carbone comme la plantation des arbres.
Lorsqu'on leur a demandé ce qui leur venait à
l'esprit lorsqu'ils pensaient à l'objectif pour le Canada d'atteindre la « carboneutralité
» d'ici 2050, les participants ont eu des réactions mitigées, certains disant
qu'ils ne le croyaient pas réalisable, tandis que d'autres ont mentionné qu’il
n’est pas assez ambitieux.
Ceux qui disent que ce n'est pas réalisable
mentionnent que le Canada n’a pas l'infrastructure nécessaire pour soutenir une
telle transition, en particulier en ce qui concerne la transition vers les
véhicules électriques et la stabilité de l'approvisionnement en électricité
pour recharger les véhicules. Certains s'inquiètent de l'augmentation des coûts
pour le Canadien moyen qui pourrait suivre l'établissement d'un tel objectif ou
du fait que beaucoup ne voudront pas changer leurs habitudes pour aider à
atteindre cet objectif. Les participants des communautés rurales ont fait part
de leur inquiétude quant au fait que cet objectif leur semble irréaliste, étant
donné qu'ils dépendent des combustibles fossiles pour les transports essentiels
tels que les avions et les voitures pour parcourir de longues distances, ce qui
n'est peut-être pas le cas dans les grands centres de population. Quelques
participants ont mentionné qu’ils avaient du mal à croire que le Canada y
parviendrait car ils avaient soit vu des objectifs similaires fixés dans le
passé et ils n'ont pas été atteints, soit donné l'exemple de la pandémie de
COVID-19 où nos déplacements ont été considérablement réduits mais ont à peine
eu un impact sur l'environnement.
Ceux qui ont dit que ce n'était pas assez
ambitieux ont mentionné qu'ils aimeraient voir des changements dès maintenant,
que les individus doivent commencer à prendre des mesures sans attendre que les
industries fassent de même, qu'ils voient dès maintenant les effets du
changement climatique et que les Canadiens doivent prendre des mesures dès maintenant
pour protéger les générations futures.
Q - Avez-vous
entendu ou pas entendu le terme « économie à faibles émissions de carbone »?
Selon vous, que signifie ce terme? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION :
Une économie à faibles émissions de carbone est une économie dont les besoins
en énergie ne proviennent pas principalement de sources à forte intensité de
carbone telles que les combustibles fossiles, mais de sources d'énergie « plus
propres » ou moins intensives en carbone, telles que l'énergie éolienne,
solaire et hydroélectrique.].
Quels aspects positifs vous viennent à l'esprit,
le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions
de carbone »?
Quels aspects négatifs vous viennent à l'esprit,
le cas échéant, lorsque vous entendez le terme « économie à faibles émissions
de carbone »?
L'expression « économie
à faibles émissions de carbone » n'est pas familière à la plupart des
participants, mais lorsqu'on leur demande ce qu'elle signifie, beaucoup
l'associent à la réduction personnelle de notre production de gaz à effet de
serre ou de notre empreinte carbone, tandis que d'autres mentionnent le soutien
aux industries qui ont une plus faible empreinte carbone ou une économie basée
sur des services et des produits qui ont une plus faible empreinte carbone.
Aspects positifs :
Lorsqu'on leur demande quels sont les aspects positifs d'une économie à faible
émission de carbone, la plupart des participants mentionnent un impact positif
sur l'environnement, comme moins de pollution et une meilleure qualité de
l'air, tandis que certains mentionnent une meilleure qualité de vie pour les
générations futures. D'autres avantages spécifiques comprenaient des
améliorations dans le transport en commun disponible, des opportunités
d'investissement au Canada alors que nous passons à une économie à faible
émission de carbone, une meilleure réputation mondiale et des avancées et
innovations dans des technologies « plus propres ».
Aspects négatifs :
Alors que certains participants ont dit qu'ils ne pouvaient penser à aucun
aspect négatif, la plupart des participants ont mentionné une augmentation des
coûts pour l'individu et la nécessité de modifier son mode de vie. Certains
participants ont également mentionné qu'ils seraient inquiets si d'autres
grands pays pollueurs ne suivaient pas le mouvement et craignent que l'impact
global du Canada soit minime. Les inquiétudes concernant la perte d'emplois ont
également été mentionnées, tout comme l'idée qu'il pourrait ne pas être
possible pour toutes les industries de faire ce changement. Enfin, les
inquiétudes concernant le manque d'infrastructures (telles qu'un
approvisionnement stable en électricité pour recharger les batteries des
voitures) ont été évoquées comme un aspect négatif.
Implications au niveau individuel
Q - Quels sont pour
vous les avantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de
carbone? Et pour votre famille et vos amis?
Quels sont pour vous
les désavantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de
carbone? Et pour votre famille et vos amis?
Lorsque l'on
examine les avantages d’une transition vers une économie à faibles émissions de
carbone pour eux-mêmes ou pour leur famille et leurs amis, la plupart des
participants ont mentionné que cela conduirait à un environnement plus sain et
les participants des grandes villes ont aussi souligné qu'ils espéraient que
cela conduirait à une meilleure qualité de l'air. Plusieurs ont également
mentionné que ce serait bénéfique pour leurs petits-enfants ou les générations
futures en termes de santé et de qualité du milieu naturel qu'ils leur transmettraient.
Les participants ont également mentionné les économies personnelles réalisées grâce
à la transition vers un mode de vie plus minimal qui comprend l'utilisation du
transport en commun au lieu de la voiture, ainsi qu'une diminution de la
consommation et une augmentation de la réutilisation et du recyclage des biens
matériels.
Presque tous les
participants mentionnent le coût comme l'inconvénient de la transition vers une
économie à faibles émissions de carbone pour eux-mêmes ou pour leur famille et
leurs amis. Cela comprend les coûts pour les individus car beaucoup pensent que
s'éloigner du pétrole et du gaz pour des choses telles que le chauffage de leur
maison et le carburant pour le transport les amènerait à payer des prix plus
élevés pour des sources d'énergie alternatives. Beaucoup ont également
mentionné que les véhicules électriques pourraient ne pas être accessibles à
tous les Canadiens en raison de leur coût plus élevé. Enfin, d'autres ont
mentionné la perte d'emplois et la perte de libertés et la nécessité de changer
leur mode de vie pour passer à des options à faibles émissions de carbone dans
de nombreux aspects de leur vie.
Implications au niveau communautaire
Q - Quels impacts, le cas échéant, le passage à une
économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur les emplois dans
[VILLE/RÉGION]? Comment l'industrie ou le ou les emplois dans lesquels vous
travaillez seront-ils touchés?
Interrogés sur les impacts de la transition à une
économie à faibles émissions de carbone sur les emplois dans leur région, la
plupart des participants mentionnent qu'il y aura des pertes d'emplois dans
certains secteurs tels que le pétrole et le gaz, la fabrication de véhicules à
essence et l'exploitation minière, mais que de nouveaux emplois pourraient être
créés dans l'agriculture, la sylviculture, les parcs et loisirs, l'innovation
et les énergies renouvelables. Certains ont mentionné que l'impact de la perte
d'emploi pourrait être ressenti plus fortement au début de la transition, mais
qu'il s'atténuerait avec le temps.
Les participants qui vivaient dans les régions
rurales étaient plus susceptibles de dire qu'ils verraient des pertes d'emplois
dans leur région, en particulier dans les secteurs de la foresterie, des mines,
du pétrole et du gaz et du transport. Les participants des grandes villes ou
ceux qui occupent des emplois de cols blancs étaient plus susceptibles de dire
qu'ils ne verraient pas une grande perte d'emplois dans leur région ou qu'ils
seraient plus susceptibles de voir une transition dans les types d'emplois ou
une reconversion pour les emplois existants.
Q - Avez-vous entendu parler ou non des emplois
durables? Qu'avez-vous entendu ou qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque
vous entendez ce terme? [VOIR LA DÉFINITION SI BESOIN : Un « emploi durable »
désigne tout emploi compatible avec la voie du Canada vers un avenir sans
émissions nettes et résilient au changement climatique. Le terme « emplois
durables » reflète également le concept d'emplois décents, bien rémunérés et de
haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles au fil du
temps et comprend des éléments tels qu'un revenu équitable, la sécurité de
l'emploi, la protection sociale et le dialogue social.]
Bien que la connaissance du terme « emplois
durables » ait été faible dans l'ensemble parmi les participants aux groupes de
discussion, la plupart ont mentionné des concepts proches de la définition du
terme lorsqu'on leur a demandé ce qui leur venait à l'esprit lorsqu'ils entendent
ce terme. Les concepts mentionnés par les participants comprenaient des emplois
qui ont contribué à la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone, des emplois « verts » et des emplois capables de résister à l'épreuve
du temps et de soutenir les personnes employées à plus long terme.
Q - Quels impacts, le cas échéant, le passage à
une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il sur l'économie du Canada
dans son ensemble?
Bien que les opinions soient partagées sur le type
d'impact que la transition à une économie à faibles émissions de carbone aura
sur l'économie canadienne, et s'il sera positif ou négatif, la plupart des
participants sont d’accord pour dire que l'impact sera important. Voici
quelques commentaires soulevés par les participants :
L'impact sera plus important plus tôt dans la
transition. Certains participants pensent que la période de transition précoce où
le Canada passe de la dépendance à l'énergie à base de carbone à l'énergie
renouvelable sera plus difficile pour l'économie, tant au niveau individuel que
pour les entreprises et les secteurs, car le pays devra investir dans
l'infrastructure nécessaire à cette transition.
L'impact sera différent à travers le Canada. De
nombreux participants disent que l'impact sera différent à travers le Canada,
les Prairies étant plus susceptibles de subir un impact négatif étant donné
leur abondance d'industries qui dépendent de l'énergie à base de carbone, ce
qui aurait à son tour un impact sur les communautés de ces régions.
C'est une opportunité. Les participants ont
mentionné qu'ils pensent que la transition est une opportunité pour le Canada
d'être un chef de file mondial dans la transition vers une économie à faibles
émissions de carbone compte tenu de notre abondance de ressources naturelles. Certains
ont aussi mentionné que le Canada pourrait vendre l'énergie qu’il produit à
d'autres pays ou ramener l'industrie manufacturière et l'agriculture pour
rendre le Canada plus autonome.
Un plan clair et des conseils sont nécessaires. Les
participants ont mentionné qu'ils aimeraient que le gouvernement ait un plan
clair et un plan cohérent dans toutes les provinces afin que tous les Canadiens
comprennent pourquoi ce changement est nécessaire, mais aussi qu'il y ait une
planification adéquate pour aider les entreprises et les travailleurs qui
pourraient être affectés négativement par le changement à rester forts
économiquement.
Le pétrole (des sables bitumineux et
côtier)
Q - Comment le secteur pétrolier peut-il
contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre ?
Est-il possible de continuer à
exploiter les ressources pétrolières du Canada et d'atteindre une économie à
faibles émissions de carbone/d'atteindre notre objectif de zéro émission nette?
Comment?
Quels sont
certains des avantages et des inconvénients de l'extraction pétrolière au
Canada?
En ce qui concerne
les façons dont le secteur pétrolier peut contribuer à la réduction des gaz à
effet de serre, de nombreux participants disent qu'ils ne savent pas comment
cela est possible, certains considérant cela comme une contradiction en soi car
ils pensent que ce secteur est un contributeur important aux gaz à effet de
serre. Quelques-uns ont déclaré que le secteur devait être considérablement
réduit ou complètement arrêté, tandis que quelques participants ont suggéré que
le secteur devrait faire passer ses véhicules et sa technologie d'extraction à
des alternatives vertes, certains affirmant que l'efficacité du processus
d'extraction et de combustion du pétrole pourrait être améliorée.
Bien que de
nombreux participants ne croient pas qu'il soit possible de continuer à
exploiter le pétrole du Canada et de parvenir à une économie à faibles
émissions de carbone, certains ont été d'accord pour dire qu'en raison de notre
dépendance actuelle à l'égard des ressources pétrolières, ils n'auront pas le
choix de continuer à l'utiliser dans un avenir proche et le Canada pourrait
aider à atteindre une économie à faible émissions de carbone en améliorant
l'efficacité du processus d'extraction, en réduisant notre consommation globale
de pétrole et en veillant à ce que les entreprises soient responsables du
nettoyage des opérations.
Avantages de
l'extraction pétrolière : Les participants ont noté que les
principaux avantages de l'extraction pétrolière au Canada sont qu'elle nous
permet de rester indépendants et de ne pas dépendre d'autres pays pour nos
besoins en pétrole, qu'elle fournit des emplois, en particulier des emplois
bien rémunérés, qu'elle a contribué à la croissance économique du pays, elle nous
permet de chauffer nos maisons et elle est utilisée dans les transports.
Inconvénients
de l'extraction du pétrole : La plupart des participants sont d’accord que
le principal inconvénient de l'extraction du pétrole est son impact négatif sur
l'environnement, qu'il s'agisse du processus d'extraction dont ils ont entendu
parler qui peut perturber la stabilité de la terre et provoquer des
tremblements de terre et contaminer les réserves d'eau, la pollution des puits
abandonnés, ou la forte consommation d'eau pour extraire le pétrole.
Le gaz naturel
Q - Comment le secteur du gaz naturel
peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?
Quels sont
certains des avantages et des inconvénients de l'exploitation du gaz naturel au
Canada?
La plupart des
participants semblent penser que parce que les gaz naturels sont plus propres,
moins polluants et meilleurs pour l'environnement que le pétrole, ils pourraient
être utilisés comme alternative potentielle au pétrole pour aider à la
réduction des gaz à effet de serre. Certains participants ont mentionné que
cela pourrait aider à réduire les gaz à effet de serre si le Canada investissait
davantage dans la recherche et le développement pour avoir des méthodes
d'extraction plus propres, tandis que d'autres ont suggéré que le gouvernement
adopte des réglementations plus strictes.
Certains
participants ont mentionné qu'ils le croyaient similaire au pétrole et qu'ils
ne pensaient pas qu'il puisse contribuer à la réduction des gaz à effet de
serre car il libère des gaz à effet de serre et qu'il n'est pas renouvelable. Certains
ont aussi partagé qu'ils sont particulièrement opposés au gaz de schiste et à
la fracturation hydraulique utilisée pour l'extraire.
Avantages de
l'exploitation du gaz naturel : Les participants sont surtout
d'accord sur le fait que l'exploitation du gaz naturel est meilleure pour
l'environnement que l'extraction du pétrole et qu'il est également moins
polluant lorsqu'il est utilisé comme combustible et brûlé. Certains ont
mentionné qu'il est moins cher à utiliser et qu'ils ont entendu dire que les
émissions de méthane provenant de la combustion du mazout peuvent être
utilisées pour le chauffage. Quelques participants ont également mentionné les
emplois liés à l'exploitation du gaz naturel qui, selon eux, contribuent à
l'économie.
Inconvénients du
développement du gaz naturel : L'extraction du gaz naturel par fracturation hydraulique est considérée comme le principal inconvénient en
raison de son impact négatif sur l'environnement. Certains participants ont
également mentionné le fait qu'il n'est pas renouvelable ou qu'il ne peut pas
être utilisé dans les véhicules comme carburant.
La capture et le stockage du carbone
Q - Avez-vous entendu parler ou non du
captage et du stockage du carbone? [SI ENTENDU] Selon vous, qu'est-ce que le
captage et le stockage du carbone? DÉFINITION : En fait, la capture et le stockage du
carbone consistent à capturer le dioxyde de carbone provenant d'activités
industrielles, telles que le traitement du carburant, puis à le comprimer et à
le stocker sous terre.]
Est-il
important ou non que le Canada investisse dans le captage et le stockage du
carbone? Pourquoi ou pourquoi pas?
Les participants rapportent
une connaissance limitée de cette technologie et ceux qui disent en avoir
entendu parler la définissent de plusieurs manières : stockage de différentes
énergies naturelles pour une utilisation ultérieure, stockage de batteries,
stockage de carbone dans le sol, crédits compensatoires pour les gaz à effets de serre et planter des arbres pour capter le carbone dans
l'atmosphère. Les participants ont souvent mentionné qu'ils étaient incertains
du processus exact utilisé pour capturer et stocker le carbone.
En ce qui concerne
l'importance pour le Canada d'investir dans le captage et le stockage du
carbone, les participants ont des points de vue mitigés à ce sujet, beaucoup affirmant
qu'ils n'en savent pas assez pour avoir une opinion éclairée sur le sujet.
Ceux qui la
soutiennent disent qu'il est important d'essayer de voir si c'est une
technologie qui mérite d'être développée, que nous devrions essayer tout ce que
nous pouvons pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, qu'ils
ne font que remettre le carbone d'où il vient et ils n'y voient pas de
problème, et enfin qu'il a un potentiel économique si nous pouvons trouver des
utilisations pour le carbone capturé au lieu de le stocker.
Les personnes qui
s'y opposent s'inquiètent des impacts environnementaux et des dangers
potentiels en cas de fuites ou de problèmes de stockage du carbone. Ils
s'interrogent également sur la durée pendant laquelle le carbone peut être
conservé sous terre et craignent que le stockage ne fasse que laisser le
problème aux générations futures.
L’exploitation minière
Q - Comme vous
le savez peut-être, de nombreuses formes d'énergie renouvelable et de
technologies propres nécessitent des minéraux essentiels tels que le platine,
le nickel, le cobalt et les terres rares. Appuyez-vous ou vous opposez-vous à
l'exploitation minière de minéraux critiques au Canada? Pourquoi ou pourquoi
pas?
Les participants
avaient divers niveaux de soutien pour l'exploitation minière de minéraux
critiques au Canada. Ceux qui la soutiennent le font principalement parce
qu'ils croient que c'est nécessaire, mais veulent que cela se fasse de manière
écologique et dans le respect des droits des Autochtones. Beaucoup ont
mentionné qu'avec la popularité croissante des voitures électriques qui
nécessitent des batteries utilisant ces minéraux, le Canada devrait tirer parti
de ses ressources et en tirer des avantages économiques. Ils ont également
mentionné que cela pourrait créer des emplois pour les Canadiens.
Certains préfèrent
également exploiter ces minéraux essentiels au Canada plutôt qu'ailleurs, car
ils croient que nos règlements et nos normes rendent le processus d'extraction
plus sûr et nous permettent de contrôler l'impact environnemental de
l'exploitation minière. Certains étaient également préoccupés par le fait de
dépendre et de devenir dépendants d'autres pays pour ces minéraux et
considéraient cela comme une question de sécurité nationale.
Les participants
qui s'opposent à l'exploitation minière des minéraux critiques au Canada sont
préoccupés par l'impact environnemental de l'exploitation minière et ne sont
pas certains de son impact à long terme sur l'environnement. Les personnes
préoccupées par l'environnement ont également cité les mines au Canada qui
avaient eu un impact négatif sur l'environnement comme exemples de leur
préoccupation. Certains ont mentionné qu'ils le considéraient comme étant
similaire au pétrole et au gaz en ce sens qu'ils seraient préoccupés si le
Canada ne faisait que l'extraire et l'exporter, alors qu'ils préféreraient que
le Canada soit également impliqué dans le traitement du minerai et la
fabrication de produits à partir de celui-ci.
Enfin, ceux qui ne
savaient pas s'ils appuieraient ou non l'extraction de minéraux critiques ont
mentionné qu'ils n'avaient pas l'impression d'en savoir suffisamment à ce sujet
pour prendre une décision éclairée et aimeraient en savoir plus sur la sécurité
et l'impact environnemental.
L’hydrogène
Q - Avez-vous entendu ou pas entendu
parler de l'hydrogène comme carburant? DÉFINITION : L'hydrogène est un combustible qui,
lorsqu'il est consommé dans une pile à combustible, ne produit que de l'eau.
L'hydrogène peut être produit à partir de diverses ressources nationales,
telles que le gaz naturel, l'énergie nucléaire, la biomasse et les énergies
renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne.]
Vous opposez-vous ou soutenez-vous la
production d'hydrogène au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas?
Quels types
d'informations seriez-vous intéressé à connaître sur l'hydrogène?
Les participants
sont plutôt familiers avec l'hydrogène en tant que carburant et beaucoup disent
avoir entendu parler de développements ou d'essais récents concernant son
utilisation comme source d'énergie, mais uniquement dans une phase de recherche
et de développement. Ils sont principalement préoccupés par sa sécurité,
certains disant avoir entendu parler de piles à hydrogène instables, voire
explosives (certains ont fait référence à la catastrophe de Hindenburg).
Selon la
définition fournie, la plupart des participants soutiennent la production de
carburant à l'hydrogène au Canada, mais disent qu'ils aimeraient également en
savoir plus à ce sujet. Beaucoup disent qu'ils le soutiennent parce qu'ils
pensent qu'il s'agit d'une source d'énergie plus propre que le pétrole et le
gaz, et qu'ils aimeraient qu'elle provienne de sources d'énergie renouvelables
ou propres. D’autres avantages mentionnés sont le fait que son utilisation ne
produit que de l'eau en tant que sous-produit et qu'il est largement disponible
dans le monde.
Les
participants manifestent un grand intérêt à en apprendre davantage sur les
différents aspects de l'hydrogène tels que : comment il est produit et utilisé
comme carburant, y compris les coûts associés, l'impact sur l'environnement,
les problèmes de sécurité et les délais de montée en puissance de l'industrie.
Le secteur forestier
Q - Avez-vous déjà entendu parler de constructions
en bois massif, de substituts aux plastiques à base de bois ou de la bioénergie
issue de la biomasse forestière? Qu'en avez-vous entendu parler? [DÉFINITION : La biomasse forestière comprend
toutes les parties de l'arbre, non seulement le tronc mais aussi l'écorce, les
branches, les aiguilles ou les feuilles. La biomasse peut être convertie en
biocarburants solides, liquides ou gazeux qui peuvent ensuite être brûlés pour
produire de l'énergie ou utilisés comme substituts aux carburants fossiles dans
les transports ou les processus industriels. La biomasse forestière peut aussi
être utilisée pour fabriquer une grande variété de bioproduits, notamment des
produits chimiques, des textiles, des produits de soins personnels et des
matériaux de construction comme le bois d’ingénierie.]
Comment les produits forestiers
peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des émissions de gaz à
effet de serre?
Devraient-ils
faire partie ou non de la stratégie du Canada pour une économie à faibles
émissions de carbone? Pourquoi ou pourquoi pas?
Les participants
qui déclarent avoir entendu parler de la biomasse forestière l'associent au
remplacement des plastiques par des sources renouvelables telles que le papier
ou le bambou, au remplacement du bois massif par le béton comme matériau de
construction ou à l'utilisation des déchets de l'industrie forestière comme
combustible pour chauffer les maisons.
Dans l'ensemble,
il y a un plus grand soutien pour l'utilisation des produits forestiers comme
substituts aux plastiques et autres produits polluants plutôt que de les
utiliser comme carburant de remplacement afin de réduire les émissions de gaz à
effet de serre. Beaucoup considéraient l'utilisation des arbres comme
combustible dans une économie à faibles émissions de carbone comme une
contradiction étant donné que les arbres captent le carbone ou sont autrement
un avantage naturel. Certains se sont dit préoccupés par la récolte ou même la
coupe à blanc pour soutenir la production de biomasse. D'un autre côté, il y
avait des opinions positives sur l'utilisation de l'arbre entier ou sur
l'utilisation des restes de la fabrication du bois, car certains ont mentionné
que cela aiderait à créer moins de déchets.
Ceux qui
soutiennent la biomasse forestière dans le cadre de l'économie à faibles
émissions de carbone du Canada disent que le pays devrait essayer tout ce qu’il
peut pour y parvenir et bien que la biomasse forestière ne soit pas une
solution miracle, ils aiment qu'il s'agisse d'une ressource renouvelable, avec
un potentiel de création d'emplois et un effet positif sur l’économie.
L’énergie nucléaire
Q - Comment le secteur nucléaire
peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?
L'énergie nucléaire n'émet pas de gaz à
effet de serre et représentait 15 % de la production totale d'énergie
électrique au Canada en 2018. Pensez-vous que le Canada devrait augmenter,
diminuer ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au Canada au même
niveau? Pourquoi?
Avez-vous
entendu parler ou non des Petits Réacteurs Modulaires aussi appelés « PRM »?
Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont un domaine émergent de l'innovation
dans le domaine de l'énergie nucléaire, au Canada et dans le monde. Les PRM
auront des caractéristiques de sécurité améliorées, une empreinte plus petite
et produiront moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels.
Pensez-vous
que tirer plus de notre énergie des PRM pourrait être un moyen de passer à une
économie à faibles émissions de carbone? Y a-t-il un inconvénient à passer aux
petits réacteurs modulaires?
Les opinions sur
la façon dont l'énergie nucléaire peut contribuer à la réduction des gaz à
effet de serre étaient principalement positives, la plupart des participants
reconnaissant qu'aucune émission n'est produite. Cependant, les préoccupations
concernant la sécurité et les déchets nucléaires figuraient également parmi les
principales préoccupations de beaucoup.
La plupart des
participants sont partagés sur la question de savoir si le Canada devrait
augmenter ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au même niveau,
tandis que quelques-uns pensent que le Canada ne devrait pas du tout utiliser
l'énergie nucléaire.
Les participants
qui pensent que le Canada devrait augmenter l'utilisation de l'énergie
nucléaire mentionnent le plus souvent que
c’est parce qu’ils croient que cela aiderait le Canada à s'éloigner du pétrole
et du gaz et favoriserait la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone. Certains participants ont également mentionné que l'énergie nucléaire
pouvait soutenir les collectivités rurales et nordiques qui pourraient avoir
moins accès à des solutions de rechange énergétiques fiables.
Les participants
qui pensent que le Canada ne devrait pas utiliser l'énergie nucléaire le disent
en raison de préoccupations en matière de sécurité et de préoccupations
concernant les déchets nucléaires.
Une petite
proportion de participants a déclaré avoir entendu parler des petits réacteurs
modulaires (PRM), un domaine émergent de l'innovation dans le domaine de
l'énergie nucléaire, au Canada et à travers le monde.
Interrogés sur
leur avis quant à savoir si le fait de tirer une plus grande partie de l’énergie
du Canada des réacteurs PRM pourrait être un moyen de passer à une économie à
faible émission de carbone, les opinions des participants étaient polarisées et
allaient d'extrêmement négatives à extrêmement positives. Les participants qui
pensaient que les PRM pourraient être un bon moyen de passer à une économie à faibles
émissions de carbone l'ont le plus souvent dit parce que l'énergie nucléaire ne
produit aucune émission et que des réacteurs plus petits pourraient être plus
sûrs, produire moins de déchets ou permettre une transition plus facile et/ou
plus rentable mise en place et mise en œuvre de réacteurs dans les petites
collectivités qui sont actuellement aux prises avec des sources d'énergie
(c'est-à-dire l'utilisation de générateurs diesel).
Ceux qui pensaient
que tirer plus de notre énergie des PRM n'était pas une bonne idée ou n’étaient
pas convaincus que cela était une bonne idée le disaient le plus souvent pour
des raisons de sécurité. Certains participants ont également mentionné que
l'énergie nucléaire produit encore des déchets difficiles à éliminer de manière
sûre ou durable.
L’hydroélectricité
Q - Comment le secteur hydroélectrique,
c'est-à-dire la production d'électricité à partir de l'eau, peut-il contribuer,
le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre?
Quels sont
certains des autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets hydroélectriques?
Les questions sur
le secteur hydroélectrique n'ont été posées qu'aux participants de huit des
vingt groupes de discussion si le temps le permettait, dont les quatre groupes
de discussion menés au Québec.
La plupart des
participants ont déclaré que l'hydroélectricité est une source d'énergie propre
qui ne produit pas directement d'émissions de gaz à effet de serre. Une
majorité de participants ont également mentionné que le Canada était riche en
ressources en eau, de sorte que la production d'électricité à partir de l'eau
était tout à fait logique. Un participant du groupe mené auprès des communautés
rurales de la Nouvelle-Écosse a déclaré avoir entendu parler du potentiel de
l'énergie marémotrice, mais pas des résultats réels.
Lors de la
discussion sur les autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets
hydroélectriques, les participants ont mentionné que le Canada produit déjà
beaucoup d'électricité à partir de cette source et qu'il est temps de se
concentrer sur l'amélioration de l'efficacité de la technologie,
l'approvisionnement d'autres provinces et le stockage de l'électricité. Les
inondations causées par la création de barrages ont été mentionnées comme un
inconvénient majeur de la production d'énergie hydroélectrique, notamment le
déterrement de métaux toxiques dans le sol, comme le mercure, ainsi que le
déplacement de communautés, plus précisément, les communautés autochtones.
Les carburants alternatifs
Q - Avez-vous entendu parler ou non des
carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol utilisé pour le
transport et l'industrie? Qu'avez-vous entendu parler de ces carburants
alternatifs?
Comment le les carburants alternatifs
peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de
serre?
Des questions sur
les carburants de remplacement n'ont été posées qu'aux participants de deux des
vingt groupes de discussion si le temps le permettait.
Alors qu'une majorité
des participants avaient entendu parler des carburants alternatifs tels que le
biodiesel ou l'éthanol utilisés pour le transport, leurs opinions quant à
savoir si ces carburants peuvent contribuer à la réduction des gaz à effet de
serre étaient mitigées et/ou incertaines. La plupart ont déclaré que ces
carburants pourraient être de bonnes alternatives au pétrole et au gaz
traditionnels dérivés de combustibles fossiles, mais certains ont noté qu'il y
aurait encore des émissions créées par ces carburants. Quelques participants
ont mentionné qu'ils n'étaient pas sûrs du coût, de la propreté de ces
carburants et de la faisabilité de leur utilisation.
Si le gouvernement
du Canada devait mettre sur pied un plan pour aider à éduquer et à motiver les
individus à agir sur la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone au Canada, quel devrait être son message clé? Où ce message doit-il
être partagé?
Les participants
ont mentionné une variété de messages clés dont le gouvernement du Canada
devrait tenir compte lors de l'élaboration d'un plan pour aider à éduquer et à
motiver les individus à agir sur la transition vers une économie à faibles
émissions de carbone au Canada. Les messages pourraient être classés par thème :
de nombreux participants ont mentionné des messages clés axés sur les impacts
du changement climatique et le manque d'action, tandis que d'autres ont suggéré
de se concentrer sur les aspects positifs de la transition vers une économie à
faibles émissions de carbone et sur les actions individuelles et collectives
qui peuvent être entreprises par les Canadiens. Certains participants ont
également mentionné l'inclusion de messages clés sur l'élément émotionnel de la
transition, comme la prise de mesures pour le bien-être de leurs enfants,
petits-enfants et les générations futures. Quelques participants ont mentionné l'importance pour le gouvernement du
Canada de fournir aux Canadiens des renseignements et des faits clairs, faciles
à digérer et transparents. Quelques participants ont déclaré que les messages
clés devraient inclure des assurances que « personne ne serait laissé pour
compte » dans la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone, y compris ceux qui travaillent dans des secteurs à fortes émissions
tels que le pétrole et le gaz.
En ce qui concerne
l'endroit où ces messages devraient être partagés, de nombreux participants ont
déclaré que les informations sur la transition vers une économie à faibles
émissions de carbone et les changements climatiques devraient faire partie des
programmes scolaires. Les médias sociaux, les publicités télévisées, la radio
et les journaux ont également été mentionnés par la plupart des participants,
certains ajoutant que le mode de partage des messages devrait être déterminé
par le groupe démographique que le gouvernement cherche à cibler. Certains
participants ont également mentionné l'utilisation d'influenceurs célèbres, le
partage d'informations lors de réunions communautaires, la création d'un site
Web dédié et la mise en place d'événements d'éducation et de réseautage. Quelques
participants ont mentionné que le fait que les gouvernements municipaux et
provinciaux communiquent le message aurait plus d'impact que de les entendre
uniquement du gouvernement fédéral.
Lorsqu'on leur
demande quel est le plus grand problème auquel le Canada est confronté en ce
qui concerne les ressources naturelles, les Canadiens mentionnent le fait de s'assurer
que nous avons suffisamment de ressources pour les générations futures et la
durabilité (11 %; 18 % en 2021), tandis que 9 % mentionnent la pollution due à
l'extraction et à la distribution des ressources naturelles (17 % en 2021), et
9 % mentionnent l’intervention et les politiques gouvernementales contre le
pétrole et le développement.
Q - Quel est, à
votre avis, le plus grand défi auquel fait face le Canada en ce qui concerne
ses ressources naturelles? [QUESTION
OUVERTE]
Le plus gros
problème de ressources naturelles - Principales mentions |
2023 Total (n = 3 522) |
2020-21 Total (n = 3 457) |
2018-19 Total (n = 3 444) |
S'assurer
que nous avons suffisamment de ressources pour les générations
futures/durabilité |
11 % |
18 % |
14 % |
Pollution due à
l'extraction et à la distribution des ressources naturelles |
9 % |
17 % |
8 % |
Intervention gouvernementale/politique
allant à l'encontre du développement/industrie pétrolière |
9 % |
6 % |
4 % |
Contrôle
étranger de nos ressources au lieu que les Canadiens en profitent |
8 % |
5 % |
3 % |
Changement
climatique/réchauffement planétaire |
8 % |
7 % |
7 % |
Pipelines/déversements
de pétrole/impact environnemental |
7 % |
1 % |
7 % |
Commercialiser
nos produits de ressources naturelles/les mettre sur le marché |
6 % |
5 % |
6% |
Approvisionnement
énergétique fiable/ Accès aux sources d'énergie/ baisse de l'approvisionnement
en pétrole |
5 % |
- |
- |
Pollution de
l'eau/contamination/approvisionnement en eau douce |
5 % |
6 % |
3 % |
Nous ne les utilisons pas assez/profitons de ce que nous avons |
4 % |
- |
- |
Énergie verte/dépendance au pétrole plutôt qu'à l'énergie propre |
3 % |
6 % |
3 % |
Protéger les
forêts, les lacs, l'habitat |
3 % |
5 % |
6 % |
Problèmes forestiers/feux de forêt |
3 % |
2 % |
- |
Vendre des ressources brutes à bas prix/importer des produits finis à des
prix élevés |
2 % |
7 % |
3 % |
Industrie pétrolière/gazière
(non spécifié) |
2 % |
3 % |
4 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 522.
Les Canadiens sont
plus susceptibles de dire que le gouvernement du Canada fait un mauvais travail
plutôt qu'un bon travail lorsqu'il s'agit de divers aspects de la gestion des
ressources naturelles du Canada. Ils ont accordé des scores de performance
légèrement supérieurs à la promotion de la croissance économique des industries
des ressources naturelles (28 %) et à la mise en valeur des ressources
naturelles dans le respect de l'environnement (26 %) plutôt qu'à l'équilibre
entre les considérations environnementales et économiques (19 %). La
performance du gouvernement dans les trois domaines continue de baisser par
rapport aux résultats de référence de 2019.
Q - Veuillez
penser aux ressources naturelles du Canada; comment évalueriez-vous la
performance du gouvernement du Canada en ce qui a trait à chacun des éléments
suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que
le gouvernement offre une très mauvaise performance et 10, qu’il offre une
excellente performance. [Afficher de manière aléatoire]
Performance du
gouvernement sur les questions de ressources naturelles |
Bonne performance |
Neutre (5 à 6) |
Mauvaise performance (1 à 4) |
Incertain (e) |
Bonne performance (7 à 10) 2020-21 |
Bonne performance (7 à 10) 2018-19 |
Promouvoir la
croissance économique des industries liées aux ressources naturelles |
28 % |
26 % |
40 % |
7 % |
30 % |
35 % |
S’assurer que
les ressources naturelles sont exploitées d’une façon qui respecte
l’environnement |
26 % |
30 % |
40 % |
4 % |
29 % |
37 % |
Trouver un
équilibre entre les considérations environnementales et les considérations
économiques |
19 % |
28 % |
50 % |
3 % |
24 % |
31 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les perceptions positives de la performance du gouvernement fédéral en
matière de promotion de la croissance économique des industries des ressources
naturelles sont plus élevées au Québec (39 %) par rapport à la moyenne
nationale (28 %) et plus faibles en Alberta (13 %).
Éducation
•
Les Canadiens ayant un niveau de scolarité correspondant à un certificat ou
diplôme d'apprenti inscrit ou d'un autre métier ont une opinion moins positive
de la performance du gouvernement fédéral en termes de promotion de la
croissance économique des industries des ressources naturelles (20 % très bon)
que l'ensemble des Canadiens (28 %).
Les Canadiens sont
les plus nombreux à être d'accord avec l'idée que l'énergie solaire (90 %
fortement ou plutôt d'accord) est respectueuse de l'environnement, suivie de
près par l'énergie éolienne (87 %) et les barrages hydroélectriques (83 %). Ils
sont moins d’accord que le bois de chauffage et les granulés de bois (36 %),
le pétrole et le gaz en mer (26 %) et les sables bitumineux (25 %) sont des
sources d'énergie respectueuses de l'environnement. Ces résultats sont
généralement cohérents avec les résultats de référence de 2021.
Q - Dans quelle
mesure êtes-vous en accord ou en désaccord pour dire que chacune des sources
d'énergie suivantes est écologique? [Afficher de manière aléatoire]
Source d'énergie |
Fortement
en accord |
Plutôt
en accord |
Plutôt
en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain
(e) |
Accord
net 2023 |
Accord net 2020-21 |
Énergie solaire |
64 % |
26 % |
6 % |
3 % |
1 % |
90 % |
91 % |
Énergie éolienne
|
53 % |
33 % |
8 % |
5 % |
2 % |
86 % |
87 % |
Barrages
hydroélectriques |
39 % |
44 % |
10 % |
3 % |
4 % |
83 % |
76 % |
Énergie
nucléaire |
27 % |
35 % |
16 % |
14 % |
8 % |
62 % |
43 % |
Combustible à
base d’hydrogène |
24 % |
38 % |
11 % |
3 % |
25 % |
61 % |
57 % |
Gaz naturel |
17 % |
36 % |
29 % |
12 % |
5 % |
54 % |
58 % |
Biodiesel et
Éthanol-carburant* |
8 % |
36 % |
28 % |
15 % |
14 % |
44 % |
42 % |
Bois de
chauffage et granulés de bois |
7 % |
29 % |
37 % |
22 % |
6 % |
36 % |
S. O. |
Pétrole et gaz
en mer |
6 % |
20 % |
28 % |
42 % |
5 % |
26 % |
23 % |
Sables
bitumineux |
7 % |
17 % |
23 % |
47 % |
6 % |
25 % |
19 % |
*En 2020, cela a été demandé
comme « carburant biodiesel »
Base : Tous les répondants,
n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les Canadiens vivant à Terre-Neuve (48 %), au Québec (47 %) et au Manitoba
(49 %) sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que
l'énergie nucléaire est respectueuse de l'environnement (comparativement à 62 %
de l'ensemble des Canadiens), tandis que les Ontariens (70 %) sont plus
susceptibles d'être fortement ou plutôt d'accord avec cela.
·
Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles d'être fortement ou
plutôt en accord que l'énergie éolienne (73 %; 86 % des Canadiens) et l'énergie
solaire (78 %; 90 % des Canadiens) sont des sources d'énergie respectueuses de
l'environnement.
·
Les Québécois sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord
pour dire que les sables bitumineux sont écologiques comme source d'énergie (13
%; 25 % des Canadiens), ainsi que le pétrole et gaz en mer (15 %; 26 % des
Canadiens), le gaz naturel (44 %; 54 % des Canadiens) et le biodiesel et
l'éthanol (34 %; 44 % des Canadiens).
Âge
·
Les Canadiens ayant entre 18 et 34 ans sont moins susceptibles d'être fortement
ou plutôt en accord que le gaz naturel est une source d'énergie respectueuse de
l'environnement (44 %) que ceux qui ont 35 à 44 ans (55 %), 45 à 54 ans (58 %)
ou 55 ans et plus. (57 %).
Sexe
·
Les hommes sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que
les femmes pour dire que l'énergie nucléaire (75 % d'hommes; 49 % de femmes),
les sables bitumineux (29 % d'hommes; 20 % de femmes), le pétrole et gaz en mer
(32 % d'hommes; 20 % de femmes), le gaz naturel (60 % d'hommes; 47 % de femmes)
et l'hydrogène carburant (74 % d'hommes; 49 % de femmes) sont des sources
d'énergie respectueuses de l'environnement.
Taille de la
communauté
·
Les personnes provenant d'une communauté rurale ou d'une petite communauté
sont plus susceptibles d’être fortement ou plutôt en accord que le bois de
chauffage et les granules de bois sont écologiques (48 %) comparativement aux
personnes qui vivent dans un grand centre urbain (28 %) ou à l'ensemble des
Canadiens (36 %).
Revenu
·
Les personnes à faible revenu (moins de 40 000 $) sont moins susceptibles
d'être fortement ou plutôt en accord (46 %) que l'énergie nucléaire est
respectueuse de l'environnement que les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ ou
plus) (67 %), ainsi que l'hydrogène (revenu plus faible : 54 %; revenu
supérieur: 65 %).
Éducation
·
Les Canadiens ayant un niveau de scolarité correspondant à un certificat ou
à un diplôme d'apprenti ou d'une autre école de métiers sont moins susceptibles
d'être fortement ou plutôt en accord que l'énergie éolienne est respectueuse de
l'environnement (76 %) que l'ensemble des Canadiens (86 %), et sont plus
susceptibles d'être d'accord avec le fait que les sables bitumineux sont
respectueux de l'environnement (41 %; 25 % des Canadiens), ainsi que le pétrole
et gaz en mer (39 %; 26 % des Canadiens).
·
En général, le soutien aux
projets de développement énergétique portant sur divers types d'énergie correspond
à la perception du respect de l’environnement de ces types de sources
d'énergie. Les Canadiens sont plus susceptibles de fortement ou modérément
soutenir les projets de développement énergétique pour l'énergie solaire (91 %),
l'énergie éolienne (86 %) ou les barrages hydroélectriques (85 %), et soutiennent
le moins les projets de développement énergétique impliquant le biodiesel et
l'éthanol (15 %), sables bitumineux (6 %) et pétrole et gaz en mer (5 %).
Q - Dans quelle mesure
soutenez-vous ou vous opposez-vous aux projets de développement énergétique
suivants? [Afficher de manière aléatoire]
Source d'énergie |
Soutient
fortement |
Soutient
modérément |
Plutôt
opposé |
Fortement
opposé |
Incertain(e) |
Soutient
net 2023 |
Énergie solaire |
70 % |
21 % |
5 % |
3 % |
1 % |
91 % |
Énergie éolienne
|
60 % |
26 % |
8 % |
6 % |
1 % |
86 % |
Barrages
hydroélectriques |
45 % |
40 % |
8 % |
3 % |
4 % |
85 % |
Combustible à
base d’hydrogène |
30 % |
36 % |
9 % |
2 % |
22 % |
67 % |
Énergie
nucléaire |
33 % |
32 % |
16 % |
14 % |
6 % |
65 % |
Gaz naturel |
28 % |
36 % |
21 % |
9 % |
5 % |
65 % |
Biodiesel et
Éthanol-carburant |
13 % |
40 % |
21 % |
11 % |
15 % |
53 % |
Sables
bitumineux |
16 % |
21 % |
19 % |
39 % |
6 % |
37 % |
Pétrole et gaz
en mer |
13 % |
23 % |
24 % |
35 % |
5 % |
36 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Comparativement aux répondants d'autres régions du pays, les résidents du
Québec sont moins susceptibles de fortement ou plutôt soutenir des projets de
développement énergétique pour l'énergie nucléaire (47 %; 65 % des Canadiens),
les sables bitumineux (19 %; 37 % des Canadiens), le pétrole et gaz en mer (22
%; 36 %), le gaz naturel (53 %; 65 % des Canadiens) et le biodiesel et
l'éthanol (43 %; 53 % des Canadiens).
·
Le soutien aux projets de développement énergétique est plus élevé chez les
résidents de l'Alberta que chez les Canadiens en moyenne pour les sables
bitumineux (72 %), le pétrole et gaz en mer (60 %) et le gaz naturel (84 %).
Sexe
·
À l'instar des points de vue sur le respect de l'environnement des sources
d'énergie, les hommes sont également plus susceptibles que les femmes de
soutenir fortement ou modérément les projets de développement énergétique dans
l'ensemble, la plus grande différence étant observée pour l'énergie nucléaire
(hommes : 77 %; femmes : 52 %), l'hydrogène (hommes : 78 %; femmes : 56 %), le
pétrole et gaz en mer (hommes : 44 %; femmes: 28 %) et sables bitumineux
(hommes : 44 %; femmes : 30 %).
Revenu
·
Les Canadiens à revenu élevé (plus de 80 000 $) sont plus susceptibles de fortement
ou modérément soutenir (69 %) les projets de développement de l'énergie
nucléaire que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) (52 %), et plus
susceptibles de soutenir un projet de développement d'hydrogène (71 %; 60 % des
personnes à faible revenu).
Éducation
·
Les personnes titulaires d'un certificat ou d'un diplôme d'apprenti ou d'un
autre métier enregistré sont moins susceptibles de fortement ou modérément soutenir
les projets de développement de l'énergie éolienne (76 %; 86 % des Canadiens)
et soutiennent davantage les projets concernant les sables bitumineux (60 %; 37
% des Canadiens), le gaz naturel (82 %; 65 % des Canadiens) ou l'hydrogène (75
%; 67 % des Canadiens).
Près de six
Canadiens sur dix (56 %) croient que le pétrole sera très ou plutôt important comme source d'énergie pour les ménages et les entreprises
canadiennes dans 30 ans, tandis qu'un peu plus de la moitié pensent qu'il ne
sera pas très important ou pas du tout important (52 %).
Q - Selon vous,
dans quelle mesure le pétrole sera-t-il important ou pas important comme source
d’énergie pour les ménages et les entreprises du Canada dans 30 ans?
|
Très important |
Plutôt important |
Pas très important |
Pas important du tout |
Incertain(e) |
Net important 2023 |
Importance
du pétrole comme source d'énergie à l'avenir |
23 % |
33 % |
30 % |
12 % |
3 % |
56 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents de l'Alberta sont beaucoup plus susceptibles de croire que le
pétrole sera très ou plutôt important comme source d'énergie pour les Canadiens
dans 30 ans (76 %) que l'ensemble des Canadiens (56 %).
Sexe
·
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de croire que le pétrole
sera très ou plutôt important (62 %) comme source d'énergie pour les ménages
canadiens dans 30 ans (50 % d'importance nette).
Éducation
·
Les personnes ayant un niveau
de scolarité correspondant à un certificat ou diplôme d'apprenti inscrit ou
d'un autre métier sont plus susceptibles de croire que le pétrole sera très ou plutôt
important comme source d'énergie pour les Canadiens d'ici 30 ans (75 %) que
l'ensemble des Canadiens (56 %).
·
Une majorité de
Canadiens estiment que tous les impacts potentiels du changement climatique
énumérés auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des
30 prochaines années, en particulier une augmentation des coûts énergétiques
(87 %) et une augmentation des coûts d'assurance (85 %). L’intensité de l’impact
est comparativement plus faible pour les inondations plus nombreuses ou plus
graves (75 %), l’augmentation des dommages matériels ou des pertes (75 %) l'augmentation
de la pollution atmosphérique ou la baisse de la qualité de l'air (73 %).
Q - Selon vous,
quel sera l'impact des changements climatiques suivants sur votre communauté au
cours des 30 prochaines années? [Afficher de manière aléatoire]
Impact potentiel
du changement climatique |
Impact
significatif |
Impact
modéré |
Impact
limité |
Aucun
impact |
Incertain(e) |
Impact
net |
Augmentation des coûts énergétiques |
59 % |
28 % |
8 % |
3 % |
2 % |
87 % |
Augmentation des frais d'assurance |
58 % |
27 % |
10 % |
3 % |
2 % |
85 % |
Davantage de phénomènes
météorologiques extrêmes/imprévisibles |
61 % |
21 % |
11 % |
6 % |
1 % |
82 % |
Plus de chaleur extrême |
57 % |
24 % |
13 % |
6 % |
1 % |
81 % |
Davantage de mauvaises récoltes entraînant
une hausse des prix alimentaires |
57 % |
24 % |
12 % |
5 % |
2 % |
81 % |
Plus de feux de forêt |
53 % |
24 % |
15 % |
7 % |
2 % |
77 % |
Augmentation des coûts de santé |
48 % |
28 % |
14 % |
7 % |
3 % |
76 % |
Plus d'inondations/inondations plus graves |
50 % |
25 % |
16 % |
7 % |
2 % |
75 % |
Augmentation des dommages matériels ou des pertes |
45 % |
30 % |
17 % |
6 % |
2 % |
75 % |
Plus de pollution de l'air/ qualité de l'air plus faible |
45 % |
28 % |
17 % |
8 % |
2 % |
73 % |
Base : Tous les
répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Dans l'ensemble, les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles que le
reste des Canadiens de croire que divers impacts du changement climatique
auront un impact important ou modéré sur leur communauté au cours des 30
prochaines années, y compris des événements météorologiques plus extrêmes ou
imprévisibles (62 %; 82 % des Canadiens), plus de pollution atmosphérique et une
qualité de l'air plus faible (57 %; 74 % des Canadiens), plus d'inondations et
plus d'inondations graves (53 %; 75 % des Canadiens) et plus de chaleur extrême
(67 %; 80 % des Canadiens).
·
Les résidents du Québec sont plus susceptibles de dire que la chaleur extrême
aura un impact important ou modéré dans leur communauté (91 %; 80 % des
Canadiens), ainsi que plus de feux de forêt (89 %; 77 % des Canadiens),
plus d'inondations et plus d'inondations graves (88 %; 75 % des Canadiens) et plus
de pollution de l'air ou une qualité de l'air plus faible (88 %; 75 % des Canadiens).
Sexe
·
En termes d'impacts climatiques potentiels, les femmes sont plus
susceptibles que les hommes de penser qu'ils auront un impact important ou
modéré sur leur communauté au cours des 30 prochaines années, en particulier plus
de pollution de l'air ou une qualité de l'air plus faible (femmes : 82 %; hommes : 65 % ), davantage de mauvaises récoltes
entraînant une hausse des prix alimentaires (femmes : 88 %; hommes : 74 %)
et une augmentation des coûts des soins de santé (femmes : 83 %; hommes : 69 %).
Éducation
·
Les Canadiens qui ont obtenu
un certificat ou un diplôme d'apprenti enregistré ou d'un autre métier sont
moins susceptibles de penser que des événements météorologiques extrêmes ou
imprévisibles auront un impact important ou modéré sur leur communauté (68 %)
que les Canadiens en général (82 %), ainsi que chaleur extrême (66 %; 80 %
des Canadiens).
Huit Canadiens sur
dix disent être très ou plutôt familiers avec la carboneutralité
(79 %) et sept sur
dix disent la même chose pour une économie à faibles émissions de carbone (72 %)
ainsi que l'Accord de Paris sur les changements climatiques (70 %). Ils sont
beaucoup moins nombreux à se dire familiers avec une économie circulaire (38 %).
La familiarité a
considérablement augmenté dans tous les domaines par rapport aux résultats de
référence de 2021, la plus forte augmentation étant observée pour les émissions
nettes zéro (augmentation de 18 points de pourcentage).
Q - En général,
dans quelle mesure êtes-vous familier ou non avec chacun des sujets suivants?
Connaissance
des sujets |
Très familier |
Plutôt familier |
Pas très
familier |
Pas du tout
familier |
Incertain(e) |
Net Familier 2023 |
Net Familier
2020-21 |
Carboneutralité |
22 % |
57 % |
17 % |
3 % |
1 % |
79 % |
61 % |
Une économie à faibles
émissions de carbone |
17 % |
55 % |
22 % |
4 % |
2 % |
72 % |
57 % |
L'Accord de
Paris sur le changement climatique |
16 % |
54 % |
22 % |
7 % |
2 % |
70 % |
54 % |
Une économie
circulaire |
10 % |
28 % |
34 % |
25 % |
4 % |
38 % |
S. O. |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents du Québec déclarent être moins familiers avec les sujets « économie
à faibles émissions de carbone » (62 % très ou assez familiers; 79 % de
l'ensemble des Canadiens) et « carboneutralité » (67 %; 79 % des Canadiens)
·
Les résidents du Manitoba (24 %), du Nouveau-Brunswick (23 %) et de
Terre-Neuve-et-Labrador (22 %) déclarent être sensiblement moins familiers avec
une économie circulaire (38 % des Canadiens).
Sexe
·
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de dire qu'ils sont très
ou plutôt familiers avec tous les
sujets (une différence d'environ 10 points de pourcentage dans la familiarité
nette pour chaque sujet).
Revenu
· Les personnes à revenu élevé (80 000 $ ou plus)
sont plus susceptibles que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) de
dire qu'ils connaissent très ou plutôt bien l'Accord de Paris (revenu élevé :
74 %; revenu faible : 62 %), une économie à faibles émissions de carbone (revenu
supérieur : 77 %; revenu inférieur : 61 %) et la carboneutralité (revenu
supérieur : 83 %; revenu inférieur : 68 %).
·
Les Canadiens sont
les plus en accord net (fortement et plutôt en accord) avec l'énoncé selon
lequel « l'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres
dans une économie à faible émissions de carbone » (65 % fortement en accord ou
plutôt en accord), suivi de « La transition du Canada vers une économie à faibles
émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité » (60 %). L'accord net le plus bas est
donné à « Il est possible de développer l’industrie des sables bitumineux du Canada et tout en
maintenant l'engagement du
Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre », avec un peu moins de
quatre sur dix (39 %) qui sont fortement ou plutôt en accord avec cette
affirmation. Ces résultats sont cohérents avec les résultats de référence de
2021.
Q - Une économie à faibles émissions de carbone est une économie basée
sur des sources d’énergie qui émettent moins de gaz à effet de serre, en
particulier moins de dioxyde de carbone, dans l’atmosphère. Dans quelle
mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? [AFFICHER
DE MANIERE ALEATOIRE] Énoncé |
Tout à fait d'accord |
Plutôt d'accord |
Plutôt en désaccord |
Tout à fait en désaccord |
Incertain(e) |
Net : En accord 2023 |
Net : En accord 2020-21 |
L'industrie
forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une économie
à faibles émissions de carbone. |
20 % |
45 % |
20 % |
7 % |
9 % |
65 % |
S. O. |
La transition du Canada vers une économie à faibles
émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois de bonne qualité. |
24 % |
36 % |
15 % |
14 % |
11 % |
60 % |
62 % |
Les communautés autochtones bénéficieront de la
transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone. |
19 % |
33 % |
15 % |
14 % |
19 % |
52 % |
50 % |
Les communautés qui dépendent actuellement
d’industries qui produisent beaucoup de carbone peuvent tout de même
prospérer dans une économie à faibles émissions de carbone. |
14 % |
35 % |
26 % |
16 % |
10 % |
49 % |
50 % |
Il est possible de développer l’industrie des sables
bitumineux au Canada tout en maintenant l’engagement du pays à réduire ses
émissions de gaz à effet de serre. |
17 % |
23 % |
23 % |
28 % |
9 % |
39 % |
44 % |
Base : Tous les
répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
•
Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles d'être fortement ou
plutôt en accord avec le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles
émissions de carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens
(40 %; 60 % des Canadiens) et que les communautés autochtones
bénéficieront de la transition du Canada vers une économie à faibles émissions
de carbone économie (39 %; 52 %). Ils sont beaucoup plus susceptibles d'être fortement
ou plutôt en accord avec le fait qu'il est possible d'exploiter les sables
bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (68
%; 39 % des Canadiens).
•
Les résidents du Québec sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en
accord avec le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles
émissions de carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens (71 %)
et sont moins susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec le fait qu'il
est possible de développer les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement
du Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (25 %).
Sexe
•
Les femmes sont plus susceptibles d'être fortement en accord ou plutôt en accord
avec le fait que les communautés autochtones bénéficieront de la transition du
Canada vers une économie à faibles émissions de carbone (58 %) que les hommes
(46 %). Cependant, les hommes sont davantage d'accord sur le fait que
l'industrie forestière canadienne peut continuer à récolter des arbres dans une
économie à faibles émissions de carbone (71 %; femmes : 59 %) et qu'il est
possible de développer les sables bitumineux du Canada tout en maintenant l'engagement du Canada à réduire les émissions de
gaz à effet de serre (46 %; femmes : 33 %).
Éducation
•
Les Canadiens qui ont obtenu un diplôme d'études supérieures au-dessus du
baccalauréat sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord avec
le fait que la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de
carbone fournira des emplois de bonne qualité aux Canadiens (72 %; 60 %
des Canadiens), et ceux qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un autre
certificat ou diplôme d'une école de métiers sont moins susceptibles d'être en accord
(40 %).
En ce qui concerne
les initiatives que le gouvernement du Canada doit prioriser, les Canadiens
accordent la plus haute priorité à trois initiatives : financer des
programmes d’éducation et de développement des compétences afin de former ou de
reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par
une économie à faibles émissions de carbone (54 % disent
que c’est une priorité absolue; 37 % disent que c'est important mais pas une
priorité absolue), veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans l'économie
à faibles émissions de carbone soient des emplois bien
rémunérés et de haute qualité pour soutenir les travailleurs et leurs familles
(51 %; 40 % supplémentaires disent que c’est important mais pas une
priorité absolue) et aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent
beaucoup de carbone à
développer une économie plus diversifiée (50 %; 40 % supplémentaires disent que
c’est important mais pas une priorité absolue).
Un peu moins de
Canadiens accordent la priorité absolue à mener des consultations sérieuses avec les communautés autochtones sur les projets d’exploitation
des ressources naturelles qui les concernent (44 %; 42 % disent qu'ils sont importants
mais pas une priorité absolue), et encore moins disent la même chose pour supprimer
les obstacles à l'emploi dans l’économie émergente à faibles émissions de
carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes
handicapées, les peuples autochtones, les personnes noires et autres personnes
racialisées et les personnes 2SLGBTQI+ (24 % et 41 % disent que c’est important
mais pas une priorité absolue).
Q - À
votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer chacune des initiatives
suivantes devrait-il être une priorité pour le gouvernement du Canada? [AFFICHER
DE MANIÈRE ALÉATOIRE]
Initiative |
Priorité
absolue |
Priorité
importante, mais pas absolue |
Pas une
priorité |
Incertain
(e) |
Net :
Priorité importante 2023 |
Net :
Priorité importante 2020-21 |
Financer des programmes d’éducation et de
développement des compétences afin de former ou de reformer des travailleurs pouvant
profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à faibles
émissions de carbone |
54 % |
37 % |
8 % |
1 % |
91 % |
82 % |
Veiller à ce que les nouveaux emplois créés dans
l'économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés
et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles. |
51 % |
40 % |
8 % |
1 % |
91 % |
S. O. |
Aider les communautés qui dépendent des industries
qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée. |
50 % |
40 % |
8 % |
2 % |
90 % |
83 % |
Mener des consultations sérieuses auprès des
communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources
naturelles qui les concernent. |
44 % |
42 % |
13 % |
2 % |
85 % |
77 % |
Supprimer les obstacles à l'emploi dans l'économie
émergente à faible émission de carbone pour les groupes sous-représentés,
notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les
Noirs et les autres personnes racialisées, et les personnes 2SLGBTQI+. |
24 % |
41 % |
32 % |
3 % |
65 % |
S. O. |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
•
Les résidents du Nord sont moins susceptibles de dire qu'il devrait être
une priorité absolue pour le gouvernement d'aider les communautés qui dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus
diversifiée (21 %; 50 % des Canadiens) et plus susceptibles de dire qu'il est
important, mais pas une priorité absolue (72 %; 40 % des Canadiens).
•
Les résidents de l'Alberta sont moins susceptibles de dire qu'il devrait
être soit une priorité absolue, soit important pour le gouvernement d'éliminer
les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de
carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes
handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées,
et 2SLGBTQ (55 %; 65 % des Canadiens).
Sexe
•
Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de dire que mener des
consultations sérieuses avec les communautés autochtones sur les projets d’exploitation de ressources naturelles qui les concernent
devrait être une priorité absolue pour le gouvernement (52 %; hommes : 35 %),
ainsi que le financement de programmes d'éducation et de développement des
compétences. former ou de reformer des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une économie à
faibles émissions de carbone (59 %; hommes : 50 %), aider les communautés qui
dépendent des industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus diversifiée (54 %; hommes : 45 %)
et supprimer les obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles
émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes,
les personnes handicapées, les peuples autochtones, les personnes noires et
autres personnes racialisées et les personnes 2SLGBTQI+ (30 %; hommes : 17 %).
Revenu
•
Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de
penser que mener des consultations sérieuses auprès des
communautés autochtones sur les projets d’exploitation des ressources naturelles
qui les concernent devrait être la priorité absolue du gouvernement
(55 %) que les Canadiens à revenu plus élevé (80 000 $ et plus) (41 %), ainsi
que la suppression des obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles
émissions de carbone pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes,
les personnes handicapées, les peuples autochtones, les Noirs et les autres
personnes racialisées, et les personnes 2SLGBTQI+ (revenu faible : 36 %; revenu
supérieur : 21 %).
En ce qui concerne
les préoccupations concernant le prix qu'ils paient pour l'énergie, les
Canadiens sont les plus préoccupés par l'essence, le diesel et l'électricité
(84 % très préoccupés/ plutôt préoccupés chacun), suivis du gaz naturel (préoccupation nette de 60
%). Le niveau de préoccupation le plus faible est observé pour le bois de
chauffage et/ou les granulés de bois (23 %).
Q - En ce qui
concerne le prix de l'énergie, dans quelle mesure êtes-vous préoccupé(e) ou non
par le prix que vous payez pour chacun des types d'énergie suivants : [AFFICHER
DE MANIERE ALEATOIRE]
Énergie |
Très préoccupé(e) |
Plutôt préoccupé(e) |
Pas très préoccupé(e) |
Pas du tout préoccupé (e) |
Incertain(e) |
Sans objet |
Préoccupation nette |
Essence
et diesel |
53 % |
31 % |
10 % |
5 % |
< 1 % |
3 % |
84 % |
Électricité |
51 % |
33 % |
13 % |
3 % |
< 1 % |
1 % |
84 % |
Gaz
naturel |
34 % |
26 % |
14 % |
6 % |
1 % |
19 % |
60 % |
Mazout
de chauffage et/ou propane |
24 % |
17 % |
15 % |
11 % |
1 % |
33 % |
40 % |
Bois de
chauffage et/ou granules de bois |
10 % |
13 % |
20 % |
20 % |
2 % |
35 % |
23 % |
Base : Tous les
répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
•
Les résidents d'Alberta sont très préoccupés par le prix
qu'ils paient pour l'électricité (94 %; 84 % des Canadiens) et le gaz naturel
(89 %; 60 % des Canadiens). Les résidents du Québec sont également plus
susceptibles d'être préoccupés par le prix qu'ils paient pour le gaz naturel
(76 %) comparativement à l'ensemble des Canadiens.
•
Les résidents du Nord sont très préoccupés par le prix
qu'ils paient pour le mazout de chauffage et/ou le propane (79 %; 40 % des
Canadiens).
Taille de la
communauté
•
Les Canadiens résidant dans des communautés rurales ou de petite taille sont
plus susceptibles de dire qu'ils sont très ou plutôt préoccupés par le prix de
l'essence et du diesel (89 %) que ceux d'un grand centre urbain (79 %). Le même
constat peut être fait pour le prix du gaz naturel (rural : 54 %; urbain : 63 %),
du mazout de chauffage et/ou du propane (rural : 48 %; urbain : 34 %) et du
bois de chauffage (rural : 32 %; urbain : 17 %).
Éducation
•
Les personnes qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un certificat
ou diplôme d'une autre école de métiers sont plus susceptibles de dire qu'elles
sont très ou plutôt préoccupées par le prix qu'elles paient pour l'essence et
le diesel (94 %) que l'ensemble des Canadiens (84 %), ainsi que pour le mazout
de chauffage et/ou propane (54 %; 40 % des Canadiens).
Une majorité de
Canadiens s'attendent à ce que leurs coûts énergétiques représentent une plus
grande proportion (79 %) du budget total de leur ménage d'ici 2030 par rapport
à aujourd'hui, tandis que 15 % pensent que ce sera à peu près la même proportion et seulement 4 % pensent que ce sera une
proportion plus faible.
Q - D'ici 2030,
pensez-vous que vos coûts énergétiques représenteront une proportion plus
grande, plus faible ou à peu près la même proportion du budget total de votre
ménage par rapport à aujourd'hui?
|
Plus grande |
Plus faible |
À peu près la même proportion |
Incertain(e) |
Part du
budget des ménages en 2030 |
79 % |
4 % |
15 % |
3 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Lorsqu'on leur a
demandé quelles mesures ils avaient pris au cours de la dernière année pour
atténuer les répercussions de ces prix de l'énergie plus élevés, les Canadiens
ont le plus souvent déclaré avoir ajusté leur thermostat pour réduire le
chauffage et la climatisation (68 %), suivi de la réduction de la consommation
d'électricité pendant les heures de pointe (55 %), et roulent moins avec leur véhicule
ou optent pour les transports en commun ou actifs (41 %). Seulement 9 %
déclarent avoir installé une pompe à chaleur et 12 % déclarent n'avoir rien
fait.
Q - Quelles
mesures, le cas échéant, avez-vous prises au cours de l'année écoulée pour
atténuer les effets de la hausse des prix de l'énergie ? [AFFICHER DE MANIÈRE
ALÉATOIRE] [SELECTIONNER TOUT CE QUI S'APPLIQUE]
Mesures
prises au cours de l'année dernière |
Total (n = 3 526) |
Réglage du thermostat pour réduire
le chauffage/la climatisation |
68 % |
Réduction
de la consommation d'électricité pendant les heures de pointe |
55 % |
Conduit moins/se sont tournés vers
les transports publics ou actifs |
41 % |
Remplacer
les appareils inefficaces |
29 % |
Achat d'un véhicule plus efficace
ou d'un véhicule électrique/hybride |
16 % |
N'a pris
aucune mesure |
12 % |
Installé des pompes à chaleur |
9 % |
Base : Tous les
répondants, n = 3526.
Sexe
•
Les femmes (61 %) sont plus susceptibles que les hommes (49 %) de déclarer
avoir réduit leur consommation d'électricité pendant les heures de pointe.
Taille de la
communauté
•
Les Canadiens d'une petite communauté ou d'une communauté rurale sont moins
susceptibles de déclarer qu'ils ont moins conduit ou sont passés au transport
en commun ou actif (34 %) que les Canadiens d'un grand centre urbain (46 %).
Revenu
•
Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles de
déclarer qu'ils ont acheté un véhicule plus efficace ou un véhicule
électrique/hybride (18 %) que les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $)
(9 %), mais moins susceptibles de déclarer qu'ils ont conduit moins ou optaient
pour le transport en commun (38 %; revenu inférieur : 49 %).
Le principal
obstacle mentionné par les Canadiens à l'utilisation de technologies plus
efficaces sur le plan énergétique dans leur foyer est l’abordabilité et le coût
(mentionné par 80 % des personnes interrogées). Environ un sur dix a mentionné
la disponibilité et la sélection (12 %), que ce n’est pas aussi efficace ou
fiable (12 %), que ce n’est pas une option pour eux (par exemple, ils louent)
ou ils ne possèdent pas de voiture (10 %) ou l'infrastructure n'est pas
suffisante (9 %).
Q - Quel est le
principal obstacle pour vous lorsqu'il s'agit d'utiliser des technologies plus
efficaces sur le plan énergétique dans votre foyer (par exemple, les véhicules
électriques, les pompes à chaleur, les appareils modernisés, etc.) [OUVERT]
[JUSQU'À TROIS MENTIONS]
Obstacles
– Principales mentions |
Total (n = 3 430) |
Abordabilité/coût/dépenses |
80 % |
Disponibilité/sélection
(non spécifié) |
12 % |
Pas
aussi efficace/fiable/durée de vie plus courte |
12 % |
Pas une
option pour moi (loueur, je ne possède pas de voiture, etc.) |
10 % |
Infrastructure insuffisante (ex. pas assez
de bornes de recharge pour VE, manque de capacité du réseau) |
9 % |
Manque
de connaissances/besoin de plus d'informations |
8 % |
Pas pratique (habite en milieu rural,
températures froides, etc.) |
6 % |
Aucun/pas
besoin/pas intéressé |
6 % |
Technologie/véhicule/appareils
électroménagers actuels fonctionnent bien |
6 % |
Cette
technologie n'est pas bonne pour l'environnement/ne peut pas être recyclée |
5 % |
Autre |
9 % |
Base : Tous les répondants, n = 3430.
Revenu
•
Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de
mentionner que ce n'est pas une option pour eux (18 %) que les Canadiens à
revenu plus élevé (80 000 $ et plus) (8 %).
L'abordabilité est
considérée comme essentielle pour accroître l'utilisation des technologies écoénergétiques,
car les Canadiens classent l'abordabilité accrue de l'équipement écoénergétique
(23 %) et les remises ou subventions gouvernementales (20 %) au premier rang
des facteurs les plus utiles pour que leur ménage utilise des technologies plus
écoénergétiques. Cela a été suivi par une accessibilité accrue des véhicules à
zéro émissions (14 %), des programmes de financement permettant aux ménages de
répartir les coûts de ces technologies sur une plus longue période (8 %) et
davantage de normes d'efficacité minimales pour les produits et les bâtiments
(8 %).
Q - Veuillez
classer les éléments suivants, où 1 serait le plus utile lorsque votre ménage
utilise des technologies plus efficaces sur le plan énergétique, 2 serait le
deuxième plus utile, et ainsi de suite. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]
Solutions - Les
trois premiers rangs |
1er rang (n = 3 593) |
2ème rang (n = 3 347) |
3ème rang (n = 3 107) |
Rendre les
équipements économes en énergie plus abordables |
23 % |
20 % |
15 % |
Remises ou
subventions gouvernementales (c'est-à-dire des paiements uniques pour
compenser le coût de l'achat d'achat et/ou d'installation de technologies
propres) |
20 % |
18 % |
16 % |
Augmentation de l'accessibilité financière
des véhicules à émissions nulles |
14 % |
13 % |
13 % |
Programmes de
financement qui permettent aux ménages de répartir les coûts des technologies
d'efficacité énergétique sur une plus longue période de temps |
8 % |
13 % |
14 % |
Davantage de normes minimales d'efficacité pour les produits, les
bâtiments, etc. afin d'encourager les technologies d'efficacité énergétique |
8 % |
8 % |
10 % |
Plus d'informations pour vous aider à comprendre comment être plus
économe en énergie |
7 % |
7 % |
9 % |
Disponibilité accrue d'équipements économes en énergie |
5 % |
9 % |
13 % |
Disponibilité
accrue de véhicules à émissions nulles |
5 % |
8 % |
8 % |
Incertain(e) |
2 % |
2 % |
1 % |
Aucun d'entre eux |
8 % |
1 % |
1 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
•
Le gouvernement
fédéral est considéré comme le niveau de gouvernement le plus responsable de
s'assurer que l'énergie est abordable pour le ménage moyen (40 %), tandis qu'un
sur trois estimes que le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux/territoriaux
et municipaux sont également responsables (34 %), et un sur quatre pense que les
gouvernements provinciaux ou territoriaux sont les plus responsables (24 %).
Q - Quel niveau de
gouvernement considérez-vous comme le plus responsable de faire en sorte que
l'énergie soit abordable pour le ménage moyen? [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]
Niveaux
de gouvernement |
Total (n = 3 593) |
Fédéral |
40 % |
Tous
également responsables |
34 % |
Provincial/territorial |
24 % |
Municipal |
1 % |
Incertain(e) |
2 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Sexe
•
Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de dire qu'ils considèrent
que le gouvernement fédéral est le plus responsable de cela (44 %; femmes : 35 %),
tandis que les femmes sont plus susceptibles de considérer tous les niveaux de
gouvernement comme également responsables (39 %; hommes : 29 %).
Revenu
•
Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles que
les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) de considérer le gouvernement
fédéral comme le plus responsable (revenu supérieur : 42 %; revenu inférieur :
33 %), et moins susceptibles de penser que tout trois niveaux sont tous également responsables (revenu supérieur : 30 %; revenu inférieur : 44 %).
•
Près de trois
Canadiens sur quatre (73 %) pensent que les gouvernements n'en font pas assez
pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie fiable
et abordable, tandis que 10 % pensent qu'ils en font assez et seulement 5 %
pensent qu'ils en font trop.
Q - Les gouvernements en font-ils trop, assez ou
pas assez pour s'assurer que les ménages à faibles revenus ont accès à une
énergie fiable et abordable?
|
Trop |
Assez |
Pas assez |
Incertain(e) |
Montant
fait pour s'assurer que les ménages à faible revenu ont accès à une énergie
fiable et abordable |
5 % |
10 % |
73 % |
12 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Revenu
•
Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus susceptibles de
dire que les gouvernements n'en font pas assez pour s'assurer que les ménages à
faible revenu ont accès à une énergie fiable et abordable (83 %) que les
personnes à revenu plus élevé (80 000 $ ou plus) (71 %).
•
Conformément aux
résultats de référence de 2021, les Canadiens considèrent que l'impact net le
plus important sur la réduction des impacts du changement climatique est la transition
des véhicules industriels et commerciaux (impact important ou modéré de 78 %)
et des processus de chauffage industriels et commerciaux (impact net de 78 %) vers
l'électricité ou autres combustibles à faible teneur en carbone. Environ sept
Canadiens sur dix disent qu'il y aurait un impact important ou modéré si la
transition était faite pour les véhicules personnels (70 %) ou les processus de
chauffage domestique (68 %).
Q - À votre avis, quel
sera l’impact de la transition de chacun de ces éléments vers l’électricité ou
des combustibles à faible teneur en carbone dans la réduction des effets des
changements climatiques?
Type de services |
Impact important |
Impact
modéré |
Impact
limité |
Aucun impact |
Incertain(e) |
Impact
net 2023 |
Impact
net 2020-21 |
Véhicules
industriels et commerciaux |
54 % |
23 % |
13 % |
8 % |
2 % |
78 % |
79 % |
Les processus de
chauffage industriels ou commerciaux |
54 % |
24 % |
12 % |
7 % |
3 % |
78 % |
79 % |
Véhicules
personnels |
37 % |
33 % |
19 % |
10 % |
1 % |
70 % |
72 % |
Processus de
chauffage domestique |
28 % |
39 % |
21 % |
9 % |
2 % |
68 % |
67 % |
Provinces/territoires
·
Les résidents du Québec sont plus favorables à l'idée que la transition à
un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur
les véhicules industriels et commerciaux (89 %; 78 % des Canadiens), les
véhicules personnels (82 %; 70 % des Canadiens), les processus de chauffage
domestique (78 %; 68 % des Canadiens) et les processus de chauffage industriel ou
commerciaux (87 %; 78 % des Canadiens).
·
Les résidents de l'Alberta sont moins favorables à l'idée que la transition
à un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur
les véhicules industriels et commerciaux (55 %), les véhicules personnels (49 %),
les processus de chauffage industriels ou commerciaux (57 %) et les processus
de chauffage domestiques (47 %).
Âge
·
Les Canadiens plus âgés (55 ans et plus) (73 %) sont plus susceptibles que
les Canadiens plus jeunes (18 à 34 ans) (63 %) de croire que la transition des
processus de chauffage domestique vers l'électricité ou un autre combustible à
faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur la réduction
des impacts du changement climatique.
Taille de la
communauté
·
Les personnes issues d'une communauté rurale ou d'une petite communauté
sont moins susceptibles de penser que la transition des véhicules personnels
vers un carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré
sur les effets du changement climatique (63 %) que celles issues d'un grand
centre urbain (73 %).
Éducation
·
Ceux qui ont obtenu un apprentissage enregistré ou un autre certificat ou
diplôme d'une école de métiers (49 %) sont moins susceptibles que l'ensemble
des Canadiens (70 %) de penser que la transition des véhicules personnels à un
carburant à faible teneur en carbone aura un impact important ou modéré sur les
impacts du changement climatique. Cette observation est aussi vraie pour la
transition des véhicules industriels et commerciaux (63 %; 78 % des Canadiens),
des processus de chauffage industriels ou commerciaux (67 %; 78 % des
Canadiens) et des processus de chauffage domestique (52 %; 68 % des
Canadiens).
Les Canadiens qui
sont au moins plutôt familiers avec le thème de l'économie circulaire disent le
plus souvent qu'ils pensent à la transformation, au recyclage et à la
réutilisation des ressources liés à ce terme (35 %). Moins d'une personne sur
dix mentionne les énergies renouvelables (8 %), la durabilité, l'équilibre et
l'efficacité (8 %), la réduction des déchets et de la consommation (6 %) et la
restitution de ce qui a été pris à l'état initial/net-zéro/neutre en carbone (6
%).
Q - [SI TRÈS
FAMILIER/ FAMILIER AVEC LE THEME DE L'ECONOMIE CIRCULAIRE À LA Q38] Lorsque
vous pensez au terme « économie circulaire » en termes de ressources
naturelles, que vous vient-il à l'esprit? [QUESTION OUVERTE]
Économie
circulaire en termes de ressources naturelles – Mentions principales |
Total (n = 1 084) |
Transformation/recyclage/réutilisation des
ressources |
35 % |
Énergie
renouvelable (Hydro, hydrogène, solaire, etc.,) |
8 % |
Durable/équilibré/efficace/bénéfique |
8 % |
Réduction de la production de
déchets/consommation |
6 % |
Retourner ce qui a été pris à son état
original/net-zéro/carboneutre |
6 % |
Plus long cycle de vie des produits/produits
faits pour durer |
4 % |
Excès de pouvoir/gaspillage/vertu
ostentatoire |
4 % |
Incertain(e) |
4 % |
Autre |
4 % |
Acheter local/réduire les chaînes d'approvisionnement/économie
fermé |
4 % |
Tout dans l'économie est relié/cycle complet
/on récolte ce que l'on sème |
3 % |
Pas bon économiquement/augmente les
prix/trop de taxes |
3 % |
Foresterie/replanter des arbres/papier |
3 % |
Base : Répondants au moins assez familiers avec le sujet de l'économie
circulaire, n = 1 084.
•
Environ deux
Canadiens sur trois sont fortement ou plutôt en accord pour dire qu'une
économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement
climatique tout en permettant la croissance économique et le développement (69 %),
qu'une économie circulaire transformera le secteur des ressources naturelles
(68 %) et qu'une économie circulaire transformera l'économie canadienne
(66 %).
Q - Comme vous le
savez peut-être, l'économie circulaire repose sur l'idée d'utiliser et de
réutiliser les matériaux et les produits le plus longtemps possible, tout en
conservant leur valeur et leur fonction. Cela peut générer moins de déchets et
de pollution et réduire les pressions sur les ressources naturelles. Dans
quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [AFFICHER
DE MANIERE ALEATOIRE]
Énoncés |
Accord
net |
Fortement
en accord |
Plutôt en accord |
Plutôt en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain(e) |
Une économie
circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement climatique tout
en permettant la croissance économique et le développement. |
69 % |
26 % |
43 % |
13 % |
9 % |
10 % |
Une économie
circulaire va transformer le secteur des ressources naturelles |
68 % |
24 % |
44 % |
14 % |
7 % |
11 % |
Une économie
circulaire transformera l'économie canadienne |
66 % |
23 % |
43 % |
16 % |
8 % |
11 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
•
Les résidents du Québec sont plus souvent fortement ou plutôt en accord
avec les trois énoncés sur les économies circulaires, avec un accord net
d'environ huit sur dix pour chaque énoncé. Les résidents de l'Alberta sont
moins favorables à ces énoncés, avec un taux d'accord net d'environ un sur deux
pour l'ensemble des trois affirmations.
Sexe
•
Les femmes sont plus en accord que les hommes avec l’énoncé "une
économie circulaire permettra au Canada de lutter contre le changement
climatique tout en permettant la croissance économique et le
développement" (74 %; hommes : 64 %).
Revenu
•
Les Canadiens à faible revenu (moins de 40 000 $) sont plus souvent fortement
ou plutôt en accord avec l’énoncé « une économie circulaire transformera
l'économie canadienne » (74 %) que les Canadiens à revenu plus élevé (80
000 $ et plus) (64 %).
L'accord net est
le plus élevé pour les énoncés selon lesquels « l’industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés
régionales du Canada » (76 % sont fortement en accord ou plutôt en accord) et « l’industrie
des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne
qualité » (75 %), ce qui correspond aux résultats de référence de
l'enquête de 2021. L'accord net est plus faible en ce qui concerne les énoncés « l'industrie
des minéraux est un
employeur important dans les communautés autochtones » (44 %) et « les sociétés minières canadiennes ont recours à des
technologies et initiatives propres pour réduire
l'impact environnemental de l'exploitation minière » (38 %; une baisse de
11 points de pourcentage en 2021).
Q - Dans
quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Énoncé |
Fortement
en accord |
Plutôt en accord |
Plutôt en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain
(e) |
Accord
net 2023 |
Accord
net 2020-21 |
L'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les
communautés régionales du Canada |
32 % |
44 % |
8 % |
3 % |
14 % |
76 % |
S. O. |
L’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne
qualité |
33 % |
42 % |
7 % |
2 % |
16 % |
75 % |
73 % |
L’industrie des minéraux est un employeur important
dans les communautés autochtones |
16 % |
28 % |
11 % |
4 % |
41 % |
44 % |
40 % |
Les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et
initiatives propres pour réduire l’impact environnemental de l’exploitation
minière |
11 % |
27 % |
22 % |
11 % |
29 % |
38 % |
49 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents de la Saskatchewan sont plus souvent fortement ou plutôt en accord
avec l’énoncé que l'industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne
qualité (92 %; 75 % des Canadiens), que l'industrie minière est un employeur important
dans les communautés autochtones (65 %; 44 % des Canadiens) et que les sociétés
minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres pour
réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière (68 %; 38 % des
Canadiens). Les résidents du Nord étaient également plus favorables à l'idée
que l'industrie minière est un employeur important dans les communautés
autochtones (65 %).
Âge
·
Les personnes âgées de 55 ans et plus sont plus souvent fortement ou plutôt
en accord avec l’énoncé que l'industrie minérale fournit aux Canadiens des
emplois de bonne qualité (79 %) que les personnes âgées de 18 à 34 ans (68 %).
Les Canadiens plus âgés sont également plus favorables à l'idée que l'industrie
minérale peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada
(45 à 54 ans : 79 %; 55 ans et plus : 79 %) que les personnes âgées de 18
à 34 ans (68 %).
Sexe
·
Les hommes sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec les quatre énoncés
concernant l'industrie minérale que les femmes, en particulier les énoncés
selon lesquels « l’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de
bonne qualité » (85 %; femmes : 67 %) et « l'industrie des minéraux peut avoir
un impact positif sur les communautés régionales du Canada » (84 %; femmes : 67%).
Revenu
· Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus)
sont plus souvent fortement ou plutôt en accord que les Canadiens à faible
revenu (moins de 40 000 $) avec l’énoncé que l'industrie des minéraux fournit aux
Canadiens des emplois de bonne qualité (revenu élevé : 78 %; revenu faible : 68
%) et que l'industrie des minéraux peut avoir un impact positif sur les
communautés régionales du Canada (revenu élevé : 78 %; revenu faible : 67 %).
·
Les Canadiens sont
environ quatre fois plus nombreux à dire que le Canada est meilleur (43 %)
plutôt que pire (9 %) que les autres pays ayant une activité minière en
termes d'empreinte environnementale, et 30 % d'entre eux pensent que le Canada
est égal aux autres pays. Dix-huit pour cent sont incertains de la façon dont
le Canada se compare aux autres pays.
Q - Par
rapport à d'autres pays ayant une activité minière, pensez-vous que le Canada
est meilleur, pire ou égal en termes d'empreinte environnementale de
l'exploitation minière?
|
Mieux |
Pire |
Égale |
Incertain(e) |
Empreinte
environnementale de l'exploitation minière par rapport à d'autres pays |
43 % |
9 % |
30 % |
18 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents de la Saskatchewan (63 %), de l'Alberta (65 %) et du Nord (62
%) déclarent plus souvent que le Canada est meilleur que les autres pays en ce
qui concerne l'empreinte environnementale de l'exploitation minière (43 % des
Canadiens), alors que les résidents du Québec le déclarent moins souvent (30 %).
Sexe
·
Les hommes sont plus susceptibles de dire que le Canada est meilleur que
les autres pays (49 %) que les femmes (31 %).
Revenu
·
Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles de dire
que le Canada est meilleur que les autres pays (47 %) que les Canadiens à
faible revenu (moins de 40 000 $) (36 %).
Éducation
·
Les Canadiens qui ont obtenu un certificat ou un diplôme
d'apprenti enregistré ou d'un autre métier sont plus susceptibles de dire que
le Canada est meilleur (56 %) que l'ensemble des Canadiens (43 %).
Plus de huit
Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que les minéraux
et les métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne (86 %; une
augmentation de huit points de pourcentage par rapport aux résultats de
référence de 2021) et que le Canada peut être un fournisseur mondial de
minéraux et de métaux critiques (81 %).
Un grand nombre de
sources d’énergie renouvelable requièrent des minéraux ou des métaux critiques
comme le platine, le nickel, le cobalt et les éléments des terres rares. Dans
quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
Énoncé |
Fortement
en accord |
Plutôt en accord |
Plutôt en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain
(e) |
Accord
net 2023 |
Accord Net 2020-21 |
Les minéraux et
métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne |
48 % |
37 % |
5 % |
1 % |
8 % |
86 % |
78 % |
Le Canada peut
être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques. |
46 % |
35 % |
6 % |
2 % |
11 % |
81 % |
S. O. |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Âge
·
Les Canadiens âgés de 55 ans et plus sont plus nombreux que ceux âgés de 18
à 34 ans à être fortement ou plutôt en accord avec l’énoncé que les minéraux et
métaux critiques sont essentiels à l'économie canadienne (55 ans et plus : 89 %;
18 à 34 ans : 79 %) et que le Canada peut être un fournisseur mondial de
minéraux et de métaux critiques (55 ans et plus : 86 %; 18 à 34 ans : 73 %).
Sexe
·
Les hommes ont un accord net plus élevé que les femmes avec l’énoncé « Le
Canada peut être un fournisseur mondial de minéraux et de métaux critiques »
(89 %; femmes : 74 %).
Les Canadiens sont
plus de deux fois plus susceptibles d'avoir une opinion positive (50 %) plutôt
que négative (19 %) de l'industrie forestière canadienne, conformément aux
résultats de référence de 2021.
Q - Quelle est
votre opinion générale sur l'industrie forestière du Canada? Veuillez utiliser
une échelle de 10 points où « 1 » signifie très négative et « 10 » signifie
très positive.
Positive
(7-10) |
Neutre
(5-6) |
Négative (1-4) |
Incertain(e) |
Positive (7-10)
2021 |
|
Opinion générale
sur l'industrie forestière canadienne |
50 % |
27 % |
19 % |
5 % |
47 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents de l'Alberta ont une opinion de l'industrie forestière
canadienne plus positive (63 % accordent une note de 7 à 10) que l'ensemble des
Canadiens (50 %).
Sexe
·
Les hommes ont une opinion plus positive de l'industrie forestière (57 %
accordent une note de 7 à 10) que les femmes (42 %).
Les Canadiens sont
les plus favorables à l'idée que l'industrie forestière canadienne fabrique des
produits de haute qualité (80 %), suivie par l'idée qu'elle procure des
retombées économiques aux communautés rurales et forestières locales (70 %). Un peu plus d'un répondant sur deux
convient que l'industrie forestière canadienne produit une grande variété de
produits non conventionnels (51 %; 64 % en 2021) et 19 % sont incertain(e)s. Le
plus grand changement depuis les résultats de référence de 2021 est observé
pour l'accord selon lequel l'industrie forestière procure
beaucoup d'emplois aux Canadiens (60 %;
une diminution de 19 points de pourcentage par rapport à 2021).
Q - Dans quelle
mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant
l'industrie forestière du Canada [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]
Énoncés |
D'accord (7-10) |
Neutre (5-6) |
En désaccord (1-4) |
Incertain (e) |
Accord net* 2021 |
Fabrique des produits de haute qualité tels que le
bois de construction, la pâte à papier et le papier |
80 % |
11 % |
6 % |
3 % |
86 % |
Procure des retombées économiques aux communautés
rurales et forestières locales |
70 % |
17 % |
9 % |
5 % |
75 % |
Procure beaucoup d'emplois aux Canadiens |
60 % |
23 % |
10 % |
6 % |
79 % |
Produit une grande variété de produits non
conventionnels (c'est-à-dire des produits autres que le bois d'œuvre, la pâte
et le papier, comme les emballages biodégradables) |
51 % |
19 % |
11 % |
19 % |
64 % |
*En 2021, l'échelle
était fortement d'accord, plutôt d'accord, plutôt en désaccord, fortement en
désaccord. Le pourcentage d'accord net représente le pourcentage de personnes
fortement ou plutôt d'accord.
Base : Tous les
répondants, n = 3 593.
Sexe
·
Les hommes sont plus favorables que les femmes à l'idée que l'industrie
forestière canadienne procure beaucoup d'emplois aux Canadiens (65 %; femmes :
56 %), et qu'elle procure des retombées économiques aux communautés rurales et
forestières locales (75 %; femmes : 65 %).
·
Dans l'ensemble,
les Canadiens sont divisés quant à la performance du gouvernement du Canada en
ce qui concerne les forêts du Canada, avec environ une personne sur trois évalue
la performance du gouvernement du Canada comme bonne lorsqu’il s’agit de pour promouvoir
la croissance économique de l'industrie forestière du Canada (33 %), utiliser des
pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver
et protéger les forêts du Canada (31 %), travailler avec les provinces et les territoires
pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de manière à respecter
l'environnement (29 %) et travailler avec les provinces et les
territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées d'une manière
qui respecte les communautés rurales et forestières locales (28 %).
Environ une personne sur quatre estime que le gouvernement travaille bien avec provinces et
les territoires pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une
manière qui respecte les communautés autochtones (23 %; 33 %
estiment que le travail est médiocre). Cela correspond aux résultats de
référence de 2021.
Q - En ce qui
concerne les forêts du Canada, comment évalueriez-vous la performance du
gouvernement du Canada dans chacun des domaines suivants? Veuillez utiliser une
échelle de 10 points où « 1 » signifie une très mauvaise performance et « 10 »,
une excellente performance. [AFFICHER DE MANIÈRE ALÉATOIRE]
Domaines de
performance |
Bonne performance |
Neutre (5-6) |
Mauvaise performance (1-4) |
Incertain(e) |
Bonne performance (7-10) 2021 |
Promouvoir la
croissance économique de l'industrie forestière du Canada |
33 % |
26 % |
26 % |
16 % |
34 % |
Utiliser des pratiques d'aménagement forestier
durable basées sur la science pour conserver et protéger les forêts du Canada |
31 % |
23 % |
29 % |
18 % |
S. O. |
Travailler avec les provinces et les territoires
pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de manière à respecter
l'environnement |
29 % |
24 % |
32 % |
15 % |
30 % |
Travailler avec les provinces et les territoires
pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées d'une manière qui
respecte les communautés rurales et forestières locales |
28 % |
24 % |
31 % |
17 % |
27 % |
Travailler avec les provinces et les territoires
pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une manière qui
respecte les communautés autochtones |
23 % |
24 % |
33 % |
20 % |
25 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents du Québec ont une vision plus positive de la performance du
gouvernement lorsqu'il s'agit de promouvoir la croissance économique de
l'industrie forestière du Canada (44 % disent que le gouvernement a une bonne
performance; 33 % des Canadiens), tandis que ceux de l'Alberta sont moins
susceptibles de dire que le gouvernement a fait du bon travail dans ce domaine
(21 %).
·
Les résidents de la Colombie-Britannique sont moins susceptibles de dire
que le gouvernement a fait du bon travail en utilisant des pratiques
d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et
protéger les forêts du Canada (21 %), comparativement à l'ensemble des
Canadiens (31 %).
·
Plus de huit
Canadiens sur dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que la
bioéconomie forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer
d'être un un chef de file mondial
(83 %), suivi par l’énoncé comme quoi la bioéconomie forestière est
respectueuse de l'environnement (65 %) et que la bioéconomie du Canada
contribue à la transition vers une économie carboneutre (58 %; une légère
baisse par rapport aux 66 % de l'enquête de référence de 2021).
Q - La bioéconomie
forestière est un ensemble d'activités économiques liées à l'invention, au
développement, à la production et à l'utilisation de la biomasse forestière
gérée et récoltée de manière durable - matière provenant de n'importe quelle partie d'un
arbre, et produits forestiers non ligneux - pour des matériaux, de l'énergie ou
des produits chimiques.
Dans quelle mesure
êtes-vous en accord ou en désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la bioéconomie forestière et
ses produits (p. ex., bâtiments en bois massif, les champignons, le sirop
d'érable)? [Afficher de manière aléatoire]
Énoncé |
Fortement
en accord |
Plutôt en accord |
Plutôt en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain(e) |
Accord
net 2023 |
Accord
net 2021 |
La bioéconomie
forestière est un domaine dans lequel le Canada devrait essayer d'être un
chef de file mondial. |
49 % |
34 % |
4 % |
2 % |
10 % |
83 % |
83 % |
La bioéconomie
forestière est respectueuse de l'environnement. |
16 % |
49 % |
11 % |
3 % |
20 % |
65 % |
69 % |
La bioéconomie
du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre. |
14 % |
44 % |
12 % |
4 % |
26 % |
58 % |
66 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
•
Les résidents du Québec sont plus souvent fortement ou plutôt en accord avec
l’énoncé « la bioéconomie canadienne contribue à la transition vers une
économie carboneutre » (69 %) que l'ensemble des Canadiens (58 %).
Sexe
•
Les hommes sont plus susceptibles d'être fortement ou plutôt en accord que
la bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement (70 %) que les
femmes (61 %).
Sept Canadiens sur
dix sont fortement ou plutôt en accord pour dire que l'énergie nucléaire
devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (70 %), ce qui représente
une augmentation nette de 15 points de pourcentage par rapport aux résultats de
référence de 2019.
Q - L'énergie
nucléaire est une source d'électricité qui fournit une électricité fiable sans
pollution par le carbone (émissions de gaz à effet de serre). Elle doit être
exploitée de manière sûre et l'énergie nucléaire produit des déchets
radioactifs à longue durée de vie qui doivent être gérés avec soin.
Dans quelle mesure
êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait
faire partie du bouquet énergétique du Canada?
Fortement
en accord |
Plutôt en
accord |
Plutôt
en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain
(e) |
Accord
net 2023 |
Accord
net 2019 |
|
L'énergie
nucléaire dans le bouquet énergétique
du Canada |
41 % |
30 % |
13 % |
12 % |
4 % |
70 % |
55 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les résidents de l'Ontario sont plus susceptibles d'être fortement ou
plutôt en accord avec l’idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet énergétique du Canada (80 %; 70 % des
Canadiens en général), tandis que les résidents du Québec sont moins
susceptibles d'être en accord (52 %).
Sexe
·
Les hommes sont plus favorables à l'idée que l'énergie nucléaire devrait
faire partie du bouquet énergétique du Canada (81 % sont fortement ou plutôt
d'accord) que les femmes (60 %).
Revenu
·
Les Canadiens à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont nettement plus en
accord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet
énergétique du Canada (75 %) que les Canadiens à revenu plus faible (moins de
40 000 $) (56 %).
Trois Canadiens
sur quatre sont en accord (fortement ou plutôt) avec l’idée que les petits
réacteurs modulaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada
(76 %), soit une augmentation de 18 points de pourcentage par rapport à 2019.
Q - Les petits
réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies en pleine émergence dans le
domaine de l’énergie nucléaire au Canada et partout dans le monde. Les PRM, qui
allient mesures de sécurité accrues et empreinte réduite, produisent moins de
déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels.
Dans quelle mesure
êtes-vous en accord ou en désaccord avec l'idée que les petits réacteurs
nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada ?
Fortement
en accord |
Plutôt en
accord |
Plutôt
en désaccord |
Fortement
en désaccord |
Incertain
(e) |
Accord
net 2023 |
Accord
net 2019 |
|
Petits réacteurs
modulaires dans le cadre du bouquet énergétique du Canada |
44 % |
32 % |
10 % |
9 % |
6 % |
76 % |
58 % |
Base : Tous les répondants, n = 3 593.
Provinces/territoires
·
Les Ontariens sont plus favorables à l’idée que les petits réacteurs nucléaires
devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada (85 % sont fortement ou
plutôt en accord) que l’ensemble des Canadiens (76 %), et les résidents du
Québec ont un taux d’accord net plus faible (58 %).
Sexe
·
Les hommes (83 % sont fortement en accord ou plutôt en accord) sont plus
nombreux que les femmes (69 %) à penser que les petits réacteurs modulaires devraient
faire partie du bouquet énergétique du Canada.
Revenu
·
Les personnes à revenu élevé (80 000 $ et plus) sont plus susceptibles
d'être fortement ou plutôt en accord (79 %) que les petits réacteurs nucléaires
devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada que les personnes à
faible revenu (moins de 40 000 $) (63 %).
Du 1er au 28 mars
2023, Nanos a mené 20 groupes de discussion en ligne auprès de Canadiens âgés de
18 ans et plus résidant dans onze communautés au Canada, telles qu'identifiées
par RNCan.
Composition du groupe
Deux séances en ligne ont eu
lieu auprès de résidents de chacune des villes suivantes : Toronto, Regina,
Fredericton, Calgary, Vancouver, Montréal, communautés rurales (population de
999 ou moins)/petites communautés (population de 1 000 à 29 999) en Nouvelle-Écosse,
communautés rurales (population de 999 ou moins)/petites communautés
(population de 1 000 à 29 999) en Colombie-Britannique, et communautés rurales
(population de 999 ou moins)/petites communautés (population de 1 000 à 29 999)
au Québec. Les participants de chaque communauté ont été divisés en deux groupes;
une des séances a été menée auprès de résidents à faible revenu et l’autre
auprès de résidents à revenu élevé.
Le revenu faible à moyen
était défini comme les ménages comptant au plus une personne de plus de 18 ans,
avec un revenu du ménage inférieur à 75 000 $, ou les ménages comptant plus
d'une personne de plus de 18 ans, avec un revenu du ménage inférieur à 100 000 $,
tandis que le groupe à revenu élevé comprenait tous ceux qui ne correspondaient
pas au profil de revenu faible à moyen. Un groupe de discussion en ligne a été
organisé pour le Nord (comprenant les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le
Nunavut) et un autre a été organisé pour l’ensemble les provinces de l'Atlantique
(en particulier de Terre-Neuve) auprès de personnes à revenu faible à moyen et
élevé. Au total, seize (16) séances se sont déroulées en anglais et quatre (4)
en français.
Les séances étaient
réparties comme suit :
Date et heure |
Composition
du groupe |
1er mars à 17 h
15 HNE |
Revenu faible à moyen -
Toronto |
1ermars à 19 h 00
HNE |
Revenu plus élevé -
Toronto |
2 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu faible à moyen -
Regina |
2 mars à 19 h 00 HNE |
Revenu plus élevé - Regina |
3 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu faible à moyen -
Fredericton |
3 mars à 19 h 00 HNE |
Revenu supérieur -
Fredericton |
4 mars à 12 h 30
HNE |
Revenu faible à moyen -
Calgary |
4 mars à 14 h 15
HNE |
Revenu plus élevé -
Calgary |
5 mars à 13 h 30
HNE |
Revenu faible à moyen -
Vancouver |
5 mars à 15 h 15
HNE |
Revenu plus élevé -
Vancouver |
7 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu faible à moyen –
Montréal (français) |
7mars à 19 h 00 HNE |
Revenu supérieur -
Montréal (français) |
9 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu faible à moyen –
Communauté rurale/petite Nouvelle-Écosse |
9mars à 19 h 00 HNE |
Revenu plus élevé -
Communauté rurale/petite Nouvelle-Écosse |
10 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu faible à moyen -
Communauté rurale/petite Québec (français) |
12 mars à 13 h 30
HNE |
Revenu faible à moyen -
Communauté rurale/petite Colombie-Britannique |
12 mars à 15 h 15
HNE |
Revenu plus élevé -
Communauté rurale/petite Colombie-Britannique |
16 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu supérieur -
Communauté rurale/petite Québec (français) |
18 mars à 14 h 15
HNE |
Revenu mixte - Nord (T.N.-O.,
Yukon, Nunavut) |
28 mars à 17 h 15
HNE |
Revenu mixte - Atlantique |
Chaque groupe a duré environ 90 minutes et était composé de trois (3) à
huit (8) participants (sur les sept (7) à neuf (9) personnes recrutées pour
chaque groupe).
Recrutement
Nanos Research a élaboré le questionnaire de recrutement et l'a soumis à
Ressources naturelles Canada à des fins de révision avant de le finaliser. Les
participants ont été sélectionnés pour s'assurer qu'ils étaient invités à la séance
appropriée en fonction du revenu de leur ménage. Les participants ont également
été sélectionnés pour s'assurer que les groupes comprenaient un mélange de
sexe, d'éducation, d'âge et qu'ils soient confortables d’exprimer leurs
opinions devant les autres. Les exclusions habituelles des groupes de
discussion étaient en place (recherche en marketing, médias, emploi au sein du
gouvernement fédéral et participation récente à un groupe de discussion). Tous
les participants ont reçu des honoraires de 100 $ pour les encourager à participer
et les remercier de leur engagement.
Comme le recrutement pour les groupes de discussion dans les petites
communautés peut être difficile, Nanos a utilisé une combinaison de publicités
Facebook et de recrutement de panel en ligne à partir du panel de probabilité
Nanos pour recruter des participants aux groupes de discussion. Dans certains
cas, les publicités Facebook suffisaient à elles seules à recruter des
participants pour les groupes. Tous les participants potentiels ont été soumis
à l’examen de recrutement en ligne et seuls ceux qui se sont qualifiés ont été
invités à participer aux discussions de groupe.
Tous les groupes ont été enregistrés sur bandes vidéo et audio pour pouvoir
être utilisés dans une analyse ultérieure par l'équipe de recherche. Au cours
du processus de recrutement, les participants ont donné leur consentement à cet
enregistrement et ont reçu des garanties d'anonymat.
Modération
Trois chercheurs expérimentés ont été chargés de modérer toutes les séances,
comme suit :
· Nik Nanos,
chercheur principal/fondateur, Nanos Research, a animé les séances du 1er
mars 2023.
· Alexandra
Apavaloae, chercheuse expérimentée/modératrice, a modéré les séances du 3, 4, 7
et 18 mars 2023.
•
Sarah Lafleur, analyste principale/modératrice
intermédiaire, Nanos Research, a animé les séances du 2, 5, 9, 10, 12, 16 et 28
mars 2023.
Tous les travaux de recherche qualitative ont été menés conformément aux
normes professionnelles et aux lois gouvernementales applicables (p. ex.
LPRPDE).
Nanos a mené un sondage aléatoire hybride à double
base (téléphone fixe et téléphone portable) de données GANT (Génération
Aléatoire de Numéros de Téléphone) auprès de 3 593 Canadiens âgés de 18 ans ou
plus, du 31 mars au 9 juin 2023. Les participants ont été recrutés au hasard
par téléphone en utilisant des agents en direct et ont répondu à un sondage en
ligne. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés selon l'âge
et le sexe à l'aide des renseignements du dernier recensement, et l'échantillon
est géographiquement stratifié pour être représentatif de la population.
L'échantillon a
été tiré de deux sources :
1)
le panel de probabilité en ligne GANT Nanos et,
2)
lignes terrestres et cellulaires composées de
chiffres aléatoires (RDD) et administrées en ligne.
Avec plus de 50 000 panélistes, le panel de
probabilités en ligne de Nanos est composé de personnes recrutées au hasard par
des agents en direct sur des lignes terrestres et cellulaires. Comme les
panélistes sont recrutés au hasard, cela garantit que le panel est
représentatif des Canadiens. En raison des paramètres du panel de probabilité
en ligne de Nanos, le supplément de 75 personnes dans les territoires a été
recruté par un échantillon téléphonique aléatoire pour répondre à l'enquête en
ligne, ce qui a permis de couvrir cette région, tandis que les 3 518 autres
entrevues ont été recrutées directement à partir du panel de probabilité en
ligne de Nanos.
Dans le cadre de la
méthodologie d'échantillonnage, Nanos a également inclus un échantillon aléatoire
de numéros de téléphone fixe et de téléphone portable pour recruter les
participants. Avec cette approche, une base de sondage distincte a été créée
pour la partie de l'échantillon concernant les lignes terrestres et pour la partie
de l'échantillon concernant les lignes cellulaires. Cette approche a permis
d'assurer la couverture de l'échantillon non seulement pour les lignes
terrestres, mais aussi pour les ménages disposant d'une ligne terrestre et
d'une ligne cellulaire, ainsi que pour les ménages ne disposant que d'une ligne
cellulaire. Le chevauchement a permis d'obtenir un niveau de granularité plus
élevé.
Caractéristiques de l'échantillon
Le tableau
suivant présente la composition de l'échantillon pour le sondage. Il est à
noter que cela inclut l'échantillon pondéré. Pour la composition pondérée et
non pondérée, veuillez consulter l'annexe A. Les questions posées pour obtenir
les caractéristiques de l'échantillon sont contenues dans l'instrument de
sondage final à l'annexe D.
Données démographiques |
Total |
Âge |
n = 3 593 |
18 à 34 ans |
24 % |
35 à 44 ans |
17 % |
45 à 54 ans |
24 % |
55 ans et plus |
35 % |
Sexe |
n = 3 593 |
Hommes |
52 % |
Femmes |
48 % |
Préfère ne pas répondre |
< 1 % |
Éducation |
n = 3 593 |
Moins qu'un diplôme
d'études secondaires ou l'équivalent |
1 % |
Diplôme d'études
secondaires ou équivalent |
12 % |
Certificat ou diplôme
d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers |
6 % |
Certificat ou diplôme
d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire |
23 % |
Certificat ou diplôme
universitaire inférieur au baccalauréat |
7 % |
Baccalauréat |
27 % |
Diplôme universitaire
supérieur à la licence |
23 % |
Préfère ne pas répondre |
1 % |
Revenu total du ménage |
n = 3 593 |
Faible revenu (moins de
40 000 $) |
10 % |
Revenu moyen (40 000 $
à 80 000 $) |
25 % |
Revenu élevé (80 000 $
ou plus) |
50 % |
Préfère ne pas répondre |
15 % |
Région |
n = 3 593 |
Colombie-Britannique |
14 % |
Alberta |
10 % |
Saskatchewan |
4 % |
Manitoba |
4 % |
Ontario |
30 % |
Québec |
22 % |
Nouveau-Brunswick |
4 % |
Nouvelle-Écosse |
5 % |
Île-du-Prince-Édouard |
2 % |
Terre-Neuve-et-Labrador |
4 % |
Nord |
2 % |
Sélection
Une fois invités, les
participants ont reçu une série de questions de sélection pour filtrer toute
personne qui n'était pas éligible pour participer à l'étude. Aux fins de cette
étude, les critères de sélection suivants ont été appliqués :
·
Les premiers critères de sélection qui ont été appliqués pour filtrer les répondants
sont les critères de sélection standard de l'industrie. Cela implique plusieurs
éléments, dont le premier est l'âge - dans ce cas, tous les répondants ont
confirmé qu'ils étaient âgés de 18 ans ou plus au moment où ils ont répondu au
sondage. Tout répondant ayant indiqué être âgé de moins de 18 ans ou ayant
refusé de répondre à la question n'a pas été autorisé à poursuivre l'enquête.
·
Les répondants ont également été sélectionnés selon leur situation d'emploi
et la situation d'emploi des membres de leur famille immédiate/membres du
ménage. Selon les normes du secteur, toute personne ayant indiqué qu'elle était
employée ou que des membres de sa famille étaient employés dans les secteurs
des études de marché, de la publicité et/ou des médias, n'a pas été autorisée à
participer au sondage.
Comme indiqué, les
répondants qui appartenaient à l'une des catégories ci-dessus ont été
immédiatement exclus de la recherche/empêchés d'aller plus loin, et ils
n'étaient plus éligibles à participer à l'étude.
Les lecteurs doivent noter
que les membres du panel ont déjà été présélectionnés pour les critères
spécifiques à l'industrie; cependant, dans le cadre des meilleures pratiques de
l'industrie, les répondants sont toujours sélectionnés sur cette question au
cas où leur situation d'emploi ou celle d'un membre de leur famille immédiate ait
changé et qu'ils sont maintenant employés dans un domaine inéligible. Dans ce
cas, le courriel est supprimé du panel et placé dans une base de données « ne
jamais contacter ».
À titre de pratique
exemplaire, une question de sélection a été ajoutée pour s'assurer que les
répondants n'avaient pas participé à des sondages du gouvernement du Canada au
cours des 30 derniers jours avant d'être contactés.
Dates des travaux sur le terrain
Les travaux de terrain ont
été menés du 31 mars au 9 juin 2023.
Conception du questionnaire
Ressources naturelles Canada a fourni à Nanos les domaines thématiques souhaités,
une ébauche de questions conformes aux objectifs de la recherche, ainsi que des
questions de suivi des études précédentes à répéter. Nanos Research a ensuite
conçu un questionnaire et conseillé sur les meilleures pratiques en matière de
conception de questions. À la suite de l’approbation de la version anglaise du
questionnaire par RNCan, Nanos Research a traduit le questionnaire en français,
puis celui-ci a été révisé et approuvé par RNCan.
Nanos a programmé le questionnaire, puis a minutieusement testé la
programmation en anglais et en français pour en assurer l'exactitude. La
programmation a ensuite été fournie à RNCan à des fins d'essai, et la
rétroaction fournie a été mise en œuvre. Cette procédure a permis de s'assurer
que la logique de l'enquête reflétait fidèlement le questionnaire et que les
données étaient correctement recueillies. Le questionnaire final du sondage est
inclus à l'annexe D.
Durée de l'entretien
La durée moyenne des
entretiens était de 21,7 minutes et variait de 12 à 44 minutes.
Incitations/Méthodes pour
encourager la participation
Un incitatif de 5 $ (soit
par virement électronique, soit par un don à un organisme de bienfaisance
enregistré) a été offert à tous les panélistes qui ont participé à la
recherche. Au moins deux courriels de rappel ont été envoyés aux invités pour
encourager leur participation.
Procédures de pondération
Notre méthodologie
d'échantillonnage a stratifié la population en fonction de trois variables
clés, ce qui a permis de trianguler l'approche de pondération et d'obtenir une
solide représentation géographique et démographique dans l'ensemble du pays.
L'échantillon a été
stratifié selon trois axes – par région/province, par sexe et par âge. Des
quotas d'achèvement fixes ont été attribués à chaque province, à l'échelle
régionale dans les territoires en raison de leur taille relative, qui étaient
ancrés par leur répartition de la population par rapport au total national.
Afin d'assurer une
représentation équilibrée dans chaque province/région, l'échantillon a ensuite
été stratifié par sous-régions. Cela a empêché le sur/sous-échantillonnage des
zones géographiques (par exemple, la ville de Toronto), dans le total
provincial.
Dans chaque province, des
quotas souples de genre/sexe ont ensuite été établis, qui se rapprochent de la
répartition par sexe de cette région. La collecte de données a permis une
variance de +/- 5 % pour le sexe dans chaque région, empêchant là encore la
surreprésentation des hommes ou des femmes. Le troisième axe de stratification
était par catégorie d'âge. Les catégories d'âge ont été utilisées pour
regrouper les répondants et à des fins de pondération.
Chacune des catégories d'âge
a été pondérée, en fonction de son sexe et de sa province/région, ce qui
a produit un ensemble de données qui reflète fidèlement la composition
démographique de la population dans son ensemble.
Contrôles de qualité
Avant le lancement du
sondage, un pré-test a été réalisé en ligne auprès de 31 personnes (20
anglophones, 11 francophones). L'objectif du pré-test était de s'assurer que le
contenu du questionnaire était compréhensible, que la durée de l'entretien correspondait
à la cible, d'assurer la comparabilité entre le français et l'anglais et de
s'assurer que la logique de l'enquête se déroulait bien. Le pré-test a été mené
du 23 au 24 mars 2023.
Une fois le pré-test
terminé, Nanos et RNCan ont examiné les résultats et déterminé qu'aucune
modification n'était nécessaire, et l'enquête a été déployée sur l'ensemble de
l'échantillon.
Pour nos sondages en ligne
de notre panel, nous avons une période de terrain minimum d'une semaine pour
donner la chance aux gens de répondre au sondage et pour que Nanos envoie des
rappels à ceux qui n'ont pas répondu au sondage (cela limite le biais de ne
prendre que les personnes qui répondre à la première invitation car ils sont disponibles
et/ou ont un accès immédiat à un ordinateur pour les sondages en ligne).
Le fichier de données a été
vérifié sur un certain nombre d'éléments pour assurer l'exactitude et la
validité, à la fois pendant et après la collecte des données comme suit :
·
Temps moyen pris -
les enquêtes qui se situent en dehors de la plage de variation acceptable pour
le temps de réponse moyen de l'enquête sont soumises à des contrôles
supplémentaires d'exactitude. Par exemple, la durée de l'enquête est vérifiée
pour les « coureurs de vitesse », c'est-à-dire ceux qui répondent à l'enquête
dans un laps de temps excessivement court afin de pouvoir participer à un
tirage au sort offert. Ces sondages sont supprimés. De même, les enquêtes qui
prennent beaucoup plus de temps que la moyenne font l'objet d'une double
vérification au cas où le répondant aurait mené des recherches externes sur le
sujet pendant qu'il répondait à l'enquête.
·
Chargement des pages
– notre plateforme logicielle suit l'ordre des pages consultées par les
répondants. Cela nous permet d'identifier les répondants qui peuvent avoir
continuellement parcouru un sondage.
·
Usage unique - les
invitations aux sondages sont liées à un code unique intégré dans le lien
d'invitation. Cela ne permet aux répondants d'accéder/de compléter l'enquête
qu'une seule fois.
Nanos Research surveille dix
pour cent de tous les travaux sur le terrain pour le contrôle et l'assurance
qualité conformément aux normes du CRIC, ESOMAR et AAPOR.
Entretien du panneau
Les
individus ne peuvent pas choisir eux-mêmes de rejoindre le panel ou de répondre
à des enquêtes une fois qu'ils sont panélistes. Pour chaque projet,
l'échantillon est tiré au sort parmi le panel recruté au hasard.
Les
personnes sont recrutées au hasard pour le panel par lignes terrestres et
cellulaires à travers le Canada. Ils donnent leur consentement lors de l'appel
et fournissent volontairement leur adresse électronique à Nanos pour être
contacté pour de futures recherches en ligne. Nous recrutons pour le panel
chaque semaine, tout comme nous effectuons un sondage national hebdomadaire qui
est représentatif du Canada et comprend le recrutement pour le panel. Les
panélistes quittent généralement le panel après quelques mois.
Dispositions d'appel
Le tableau
suivant présente la disposition des contacts pour le travail sur le terrain.
Disposition
des contacts – Enquête en ligne |
|
Invitations
totales (a) |
27 002 |
Sondages
complétés totaux (b) |
3 593 |
Ruptures
qualifiées (c) |
156 |
Disqualifiés
(d) |
43 |
Pas de
réponse (e) |
23 210 |
Taux de
contact (b+c+d)/a |
14,0 % |
Taux de
participation (b+d)/a |
13,5 % |
Disposition
des contacts – Enquête par téléphone |
|
|
Total |
Nombre total
de tentatives |
50 024 |
Hors de portée
- invalide |
26 877 |
NIS, Entreprises,
etc. |
26 877 |
Non résolu (U) |
13 783 |
Pas de réponse/machine/etc. |
13 736 |
Occupé |
47 |
Dans la
portée - Non-réponse (IS) |
8 793 |
Barrière de la langue |
43 |
Rappeler |
310 |
Refus |
8 428 |
Résiliation |
12 |
Dans la portée
- Réponse (R) |
571 |
Complets |
571 |
Partiels |
0 |
Taux de réponse |
2,5 % |
Sondages
complétés par enquête en ligne |
3 352 |
Sondages complétés
par recrutement par téléphone |
241 |
Total |
3 593 |
Taux de réponse
Le taux de réponse à cette
enquête est de 2,5 %. Celui-ci a été calculé à l'aide de la formule du Conseil
de recherche et d’intelligence marketing canadien (CRIC), une formule approuvée
par le gouvernement du Canada (taux de réponse/taux de participation = R/(U +
IS + R).
Biais de non-réponse
Premièrement, il existe un biais de non-réponse potentiel basé sur le
profil de l'échantillon de répondants. D'après notre expérience, l'utilisation
d'un échantillon à double base de sondage (téléphone fixe et téléphone
portable) constitue la forme de recherche optimale et la plus fiable qui
nécessite le moins de pondération statistique après le travail sur le terrain
(tant pour l'échantillon téléphonique que pour l'échantillon en ligne, puisque
les participants ont été recrutés par téléphone fixe et par téléphone
portable). Du point de vue de la recherche, moins il y a de pondération, mieux
c'est puisque les données restent aléatoires et sous leur forme brute partagée
avec Nanos.
Il y avait un potentiel de sous-dénombrement parmi les personnes qui
n'avaient peut-être même pas accès à une ligne terrestre ou cellulaire à
inclure dans l'échantillon. Nanos a géré ce biais de non-réponse en vérifiant
statistiquement les données démographiques de l'échantillon participant par
rapport à la population canadienne. En cas d'écart valable, l'ensemble des
données a été pondéré afin d'être cohérent avec le profil des Canadiens de 18
ans et plus, y compris ceux, par exemple, dont le statut socio-économique est
moins élevé. La proportion estimée de Canadiens n'ayant pas accès à Internet
pour répondre au sondage est de 6 %[1].
Deuxièmement, il y a le
biais potentiel de non-réponse basé sur les réponses elles-mêmes. Bien que le
profil démographique de l'échantillon reflète la population canadienne, les participants
qui n'ont pas répondu peuvent avoir des opinions différentes. Bien qu'il
s'agisse d'une possibilité hypothétique, les résultats obtenus par Nanos en ce
qui concerne le sentiment économique et politique, qui reflètent très
précisément l'opinion et sont en corrélation proche avec un certain nombre de
mesures externes destinées à être examinées, suggèrent qu'il y a peu de biais
de non-réponse dans la méthodologie Nanos.
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
|
Introduction Le modérateur se présente
et définit son rôle, le temps de discussion (90 minutes), encourage tous les
participants à s'exprimer. Annonce de
l'enregistrement audio/vidéo (et de la présence d'observateurs). La réunion
sera enregistrée à des fins de recherche uniquement et tous vos commentaires
resteront anonymes. Il n'y a pas de bonnes ou
de mauvaises réponses. Je suis intéressé par vos idées en tant qu'individus. |
Pour que les participants
se sentent à l'aise en comprenant le processus. |
3
minutes |
Auto-présentation rapide –
Faisons le tour du groupe et présentons-nous avec notre prénom et notre
passe-temps favori. Les participants se présentent au groupe (par exemple, prénom
et passe-temps personnel préféré). Parcourir la fonctionnalité
du logiciel (bouton "Lever la main") qui se trouve en bas de
l'écran sous les réactions. Je recommande d'utiliser la fonction "lever
la main" pour que chacun ait son tour pour partager son point de vue. Je veux respecter votre
temps et m'assurer que le groupe ne dure pas plus de 90 minutes, donc vous
pourriez me voir faire avancer les choses et poser une question à seulement
un ou deux d'entre vous avant de passer à la question suivante. |
Échauffement des
répondants et établissement de liens |
5
minutes |
Résumer
le but de la séance. Ce soir, nous allons
recueillir vos impressions sur les questions liées à l'énergie et aux
ressources naturelles. |
Pour expliquer le sujet en
général. |
2
minutes |
Discussion |
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
Module A : Vues générales sur l'énergie et l'Économie À faibles émissions de carbone Nous commencerons par une
discussion générale sur l'énergie au Canada. Lorsque vous pensez à
l'énergie au Canada dans les 20 à 30 prochaines années, quels secteurs/types
d'énergie joueront le plus grand rôle? Pourquoi dites-vous cela? Avez-vous entendu ou pas
entendu le terme « carboneutralité »? Selon vous, que signifie ce terme?
[SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION ET LES EXEMPLES] Comme vous l'avez peut-être
entendu, le Canada s'est fixé comme objectif climatique d'atteindre «
carboneutralité » d'ici 2050. Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque
vous pensez à cet objectif? Avez-vous entendu ou pas
entendu le terme « économie à faibles émissions de carbone »? Selon vous, que
signifie ce terme? [SI NÉCESSAIRE, INCITEZ AVEC LA DÉFINITION] Quels aspects positifs vous
viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme
« économie à faibles émissions de carbone »? Quels aspects négatifs vous
viennent à l'esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez le terme «
économie à faibles émissions de carbone »? |
Recueillir des impressions
sur l'énergie au Canada et des points de vue sur l'économie à faibles
émissions de carbone. CARBONEUTRALITÉ :
Atteindre la carboneutralité signifie que notre économie n'émet aucune
émission de gaz à effet de serre ou compense ses émissions, par exemple, par
des actions telles que la plantation d'arbres ou l'utilisation de
technologies capables de capturer le carbone avant qu'il ne soit rejeté dans
l'air. FAIBLE ÉMISSIONS DE CARBONE
: Une économie à faibles émissions de carbone est une économie dont les
besoins en énergie ne proviennent pas principalement de sources à forte
intensité de carbone telles que les combustibles fossiles, mais de sources
d'énergie « plus propres » ou moins intensives en carbone, telles
que l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique. |
15 minutes |
Discussion |
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
Module B : IMPACTS/IMPLICATIONS D'UNE ÉCONOMIE À faibles Émissions de
CARBONE Nous allons maintenant
parler d'une économie à faibles émissions de carbone au Canada. Prenons
d'abord l'exemple du passage du Canada à une économie à faibles émissions de
carbone au niveau individuel. Quels sont pour vous les
avantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de carbone?
Et pour votre famille et vos amis? Quels sont pour vous les
désavantages d'une transition vers une économie à faibles émissions de
carbone? Et pour votre famille et vos amis? Nous avons parlé de la
transition à une économie à faibles émissions de carbone au niveau
individuel. Maintenant, nous allons l'examiner à un niveau communautaire plus
large. Quels impacts, le cas
échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il
sur les emplois dans [VILLE/RÉGION]? Comment l'industrie ou le ou les emplois
dans lesquels vous travaillez seront-ils touchés? Avez-vous entendu parler ou
non des emplois durables ? Qu'avez-vous entendu ou qu'est-ce qui vous vient à
l'esprit lorsque vous entendez ce terme? [VOIR LA DÉFINITION SI BESOIN : Quels impacts, le cas
échéant, le passage à une économie à faibles émissions de carbone aura-t-il
sur l'économie du Canada dans son ensemble? |
Explorer les impacts de la
transition vers une économie à faibles émissions de carbone aux niveaux
individuel et communautaire. EMPLOIS DURABLES : Un «
emploi durable » désigne tout emploi compatible avec la voie du Canada vers
un avenir sans émissions nettes et résilient au changement climatique. Le
terme « emplois durables » reflète également le concept d'emplois décents,
bien rémunérés et de haute qualité qui peuvent soutenir les travailleurs et
leurs familles au fil du temps et comprend des éléments tels qu'un revenu
équitable, la sécurité de l'emploi, la protection sociale et le dialogue
social. |
15 minutes |
Discussion |
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
MODULE C : RÔLES DES INDUSTRIES CLÉS DANS LE PASSAGE À UNE
ÉCONOMIE BAS CARBONE Nous nous concentrerons désormais sur les industries
clés des secteurs de l'énergie et des ressources naturelles. Le secteur de
l'énergie et des ressources naturelles représentait directement et
indirectement 16,9 % du PIB nominal du Canada et 1,9 million d'emplois au
Canada en 2019 (Source de données : estimations de Ressources naturelles
Canada, fondées sur les données de Statistique Canada, Comptes nationaux).
Mais le Canada, comme le reste du monde, reconnaît que la façon dont nous
produisons et utilisons nos ressources a un impact sur les changements climatiques.
Pétrole (des sables bitumineux et côtier) /end 600 Comment le secteur pétrolier peut-il contribuer, le
cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre? Est-il possible de continuer à exploiter les
ressources pétrolières du Canada et d'atteindre une économie à faibles
émissions de carbone/d'atteindre notre objectif de zéro émission nette ?
Comment? Quels sont certains des avantages et des inconvénients
de l'extraction pétrolière au Canada? Gaz naturel /end 605 Comment le secteur du gaz naturel peut-il contribuer,
le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre ? Quels sont certains des avantages et des inconvénients
de l'exploitation du gaz naturel au Canada?
Captage et stockage du carbone/ end 610 Avez-vous entendu parler ou non du captage et du
stockage du carbone? [SI ENTENDU] Selon vous, qu'est-ce que le captage et le
stockage du carbone? DÉFINITION : En fait, la capture et le stockage du
carbone consistent à capturer le dioxyde de carbone provenant d'activités
industrielles, telles que le traitement du carburant, puis à le comprimer et
à le stocker sous terre. Est-il important ou non que le Canada investisse dans
le captage et le stockage du carbone?
Pourquoi ou pourquoi pas? Exploitation minière/end 615 Comme vous le savez peut-être, de nombreuses formes
d'énergie renouvelable et de technologies propres nécessitent des minéraux
essentiels tels que le platine, le nickel, le cobalt et les terres rares.
Appuyez-vous ou vous opposez-vous à l'exploitation minière de minéraux
critiques au Canada? Pourquoi ou pourquoi pas? Hydrogène /end 620 Avez-vous entendu ou pas
entendu parler de l'hydrogène comme carburant? DÉFINITION
: L'hydrogène est un combustible propre qui, lorsqu'il est consommé dans une
pile à combustible, ne produit que de l'eau. L'hydrogène peut être produit à
partir de diverses ressources nationales, telles que le gaz naturel,
l'énergie nucléaire, la biomasse et les énergies renouvelables telles que
l'énergie solaire et éolienne.] Opposez ou soutenez-vous la production d'hydrogène au
Canada? Pourquoi ou pourquoi pas? Quels types d'informations seriez-vous intéressé à
connaître sur l’hydrogène? Secteur forestier/ end 625 Avez-vous déjà entendu parler de constructions en bois
massif, de substituts à base de bois aux plastiques ou de bioénergie issue de
la biomasse forestière? Qu'en avez-vous entendu parler ? DÉFINITION : La biomasse forestière comprend toutes
les parties de l'arbre, non seulement le tronc mais aussi l'écorce, les
branches, les aiguilles ou les feuilles. La biomasse peut être convertie en
biocarburants solides, liquides ou gazeux qui peuvent ensuite être brûlés
pour produire de l'énergie ou utilisés comme substituts aux carburants
fossiles dans les transports ou les processus industriels. La biomasse
forestière peut aussi être utilisée pour fabriquer une grande variété de
bioproduits, notamment des produits chimiques, des textiles, des produits de
soins personnels et des matériaux de construction comme le bois d’ingénierie. Comment les produits forestiers peuvent-ils
contribuer, le cas échéant, à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre? Devraient-ils faire partie ou non de la stratégie du
Canada pour une économie à faibles émissions de carbone? Pourquoi ou pourquoi
pas? Énergie nucléaire 630/fin 815 / 245/430 Comment le secteur nucléaire peut-il contribuer, le
cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre? L'énergie nucléaire n'émet
pas de gaz à effet de serre et représentait 15 % de la production totale
d'énergie électrique au Canada en 2018. Pensez-vous que le Canada devrait
augmenter, diminuer ou maintenir l'utilisation de l'énergie nucléaire au
Canada au même niveau? Pourquoi? Avez-vous entendu parler ou
non des Petits Réacteurs Modulaires aussi appelés « PRM »? Les petits
réacteurs modulaires (PRM) sont un domaine émergent de l'innovation dans le
domaine de l'énergie nucléaire, au Canada et dans le monde. Les PRM auront
des caractéristiques de sécurité améliorées, une empreinte plus petite et
produiront moins de déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels. Pensez-vous que tirer plus
de notre énergie des PRM pourrait être un moyen de passer à une économie à faibles
émissions de carbone? Y a-t-il un inconvénient à passer aux petits réacteurs
modulaires? |
Pour explorer la
sensibilisation et les impacts/rôles des industries clés dans la transition
vers une économie à faibles émissions de carbone. CONTENU SUPPLÉMENTAIRE SI LE
TEMPS LE PERMET : Hydroélectricité Comment le secteur
hydroélectrique, c'est-à-dire la production d'électricité à partir de l'eau,
peut-il contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à effet de serre? Quels sont certains des
autres avantages et inconvénients d'avoir plus de projets hydroélectriques? Carburants alternatifs Avez-vous entendu parler ou
non des carburants alternatifs tels que le biodiesel ou l'éthanol utilisé
pour le transport et l'industrie? Qu'avez-vous entendu au
sujet de ces carburants alternatifs? Comment les carburants
alternatifs peuvent-ils contribuer, le cas échéant, à la réduction des gaz à
effet de serre? |
40 minutes 5-6 minutes par section (7x) |
Discussion |
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
MODULE D : COMMUNICATIONS Nous
avons parlé des changements qui doivent être apportés par chacun de nous
individuellement, plus largement dans nos communautés et aussi dans nos
industries clés - si nous voulons passer à une économie à faibles émissions
de carbone. Si le gouvernement du Canada
devait mettre sur pied un plan pour aider à éduquer et à motiver les
individus à agir sur la transition vers une économie à faibles émissions de
carbone au Canada, quel devrait être son message clé? Où ce message doit-il
être partagé? |
Pour déballer les vues d'une
transition juste et les messages motivants. |
8 minutes Début - 18h35 20h20 14h50 Fin - 18h43 20h28 14h58 |
Discussion |
Notes et objectifs du modérateur |
Temps |
MODULE E : récapitulation Vérifiez auprès des
observateurs pour voir s'il y a des éléments de suivi ou des éclaircissements
nécessaires. Questions de suivi pour les
participants, si nécessaire. Merci à tous pour votre
engagement dans la discussion. En remerciement de votre temps, vous recevrez
100 $ qui vous seront envoyés par virement électronique. Nous ferons un suivi
avec vous dans les prochains jours avec des détails sur votre incitatif. |
Pour établir que les
objectifs ont été atteints. |
2 minutes Fin - 18h45 20H30 |
INTRODUCTION
Merci
pour votre intérêt à participer à ce sondage
de recherche de 20 à 25 minutes pour le gouvernement du Canada. Toutes les
opinions et toutes les informations que vous partagez avec Nanos Research
resteront confidentielles et protégées en conformité avec les lois sur la
protection des renseignements personnels du Canada. Merci à l'avance de partager
votre temps.
Ce projet de
recherche est enregistré auprès du Service de vérification des recherches du
CRIC, ce qui vous permet de vérifier sa légitimité et de partager vos
commentaires. Si vous avez des commentaires sur cette recherche, vous pouvez
les partager en allant à https://canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs et en
utilisant le code SVR suivant : XYZ.
A.
Avez-vous
18 ans ou plus?
¨
Oui ¨
Non (Terminate – not qualified)
B.
Est-ce que
vous ou un membre de votre famille immédiate travaillez pour l'un des secteurs
suivants?
¨
Société d'études de marché (Terminate – not qualified)
¨
Une station de télévision ou de radio, ou pour un journal ou un magazine
(Terminate – not qualified)
¨
Une agence de publicité (Terminate – not qualified)
C.
Avez-vous
participé à un des ou sondages du gouvernement du Canada au cours des 30
derniers jours?
ð
Oui
(Terminate – not qualified)
ð
Non
D. Quel était votre sexe à la naissance? Le
sexe fait référence au sexe attribué à la naissance. [CAPTURED FOR QUOTA
MANAGEMENT]
Homme.......................................... 1
Femme.......................................... 2
Je
préfère ne pas le dire................. 99
E. Quel est votre genre? Fait référence au
genre auquel vous vous identifiez (qui peut être différent du sexe attribué à
la naissance et peut être différent de ce qui est indiqué sur les documents
juridiques) [OPEN]
F.
Dans
quelle province ou territoire habitez-vous?
Alberta
(AB)................................... 1
Colombie-Britannique
(BC)............. 2
Manitoba
(MB).............................. 3
Nouveau-Brunswick
(NB)............... 4
Terre-Neuve-et-Labrador
(NL)........ 5
Territoires
du Nord-Ouest (NT)....... 6
Nouvelle-Écosse
(NS)...................... 7
Nunavut
(NU)................................. 8
Ontario
(ON).................................. 9
Île-du-Prince-Édouard (PE)............. 10
Québec (QC).................................. 11
Saskatchewan
(SK)......................... 12
Yukon
(YT)...................................... 13
Nos prochaines
questions portent sur les ressources naturelles.
Ressources
Naturelles
1.
Quel est, à votre avis, le
plus grand défi auquel fait face le Canada en ce qui concerne ses ressources
naturelles? [TRACKING – CODE WITH EXISTING CODING KEY][OPEN-ENDED]
Veuillez penser aux ressources naturelles
du Canada; comment évalueriez-vous la performance du gouvernement du Canada en
ce qui a trait à chacun des éléments suivants? Veuillez répondre à l’aide d’une échelle de 1 à 10, où 1 signifie que le gouvernement
offre une très mauvaise performance et 10, qu’il offre une excellente
performance. [TRACKING][RANDOMIZE]
2.
S’assurer que les ressources naturelles sont
exploitées d’une façon qui respecte l’environnement
3.
Trouver un équilibre entre les considérations environnementales et les considérations
économiques
4.
Promouvoir la croissance économique des industries
liées aux ressources naturelles
1 (très mauvaise
performance)....... 1
2.................................................... 2
3.................................................... 3
4.................................................... 4
5.................................................... 5
6.................................................... 6
7.................................................... 7
8.................................................... 8
9.................................................... 9
10 (excellente performance).......... 10
Incertain(e).................................... 77
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou
en désaccord pour dire que chacune de ces sources d’énergie est écologique? [TRACKING][RANDOMIZE]
5.
Barrages hydroélectriques
6.
Énergie nucléaire
7.
Énergie éolienne
8.
Sables bitumineux
9.
Pétrole et gaz en mer
10.
Gaz naturel
11.
Énergie solaire
12.
Biodiesel et Éthanol-carburant [TWEAKED]
13.
Bois de
chauffage et granules de bois [NEW]
14.
Combustible à base d’hydrogène
Fortement en accord...................... 1
Plutôt en accord............................. 2
Plutôt en désaccord....................... 3
Fortement en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
Dans quelle
mesure soutenez-vous ou vous opposez-vous les projets de développement
énergétique suivants ? [TRACKING][RANDOMIZE]
15.
Barrages hydroélectriques
16.
Énergie nucléaire
17.
Énergie éolienne
18.
Sables bitumineux
19.
Pétrole et gaz en mer
20.
Gaz naturel
21.
Énergie solaire
22.
Biodiesel et Éthanol-carburant [TWEAKED]
23.
Combustible à base
d’hydrogène
Soutient
fortement........................ 1
Soutient modérément.................... 2
Plutôt opposé................................ 3
Fortement opposé......................... 4
Incertain(e).................................... 77
24.
Selon vous, dans quelle mesure le
pétrole sera-t-il important ou pas important comme source d’énergie pour les
ménages et les entreprises du Canada dans 30 ans? [TRACKING]
Très important................................................................................... 1
Plutôt important................................................................................... 2
Pas très important................................................................................... 3
Pas du tout important ................................................................................... 4
Incertain(e)................................................................................. 77
Environnement
et changement climatique
Selon vous, quel sera l'impact des changements climatiques suivants sur
votre communauté au cours des 30 prochaines années? [TRACKING][RANDOMIZE]
25.
Davantage de phénomènes
météorologiques extrêmes/imprévisibles [TRACKING]
26.
Plus de pollution de l'air/qualité de l'air plus faible
[TRACKING]
27.
Plus d'inondations/plus d'inondations graves [TRACKING]
28.
Plus de feux de forêt [TRACKING]
29.
Plus de chaleur extrême [NEW]
30.
Davantage de mauvaises récoltes
entraînant une hausse des prix alimentaires [TRACKING]
31.
Augmentation des coûts des soins de santé [TRACKING]
32.
Augmentation des coûts d'assurance [TRACKING]
33.
Augmentation des coûts énergétiques [TRACKING]
34.
Augmentation des dommages ou des
pertes matérielles [TRACKING]
Impact important........................... 1
Impact modéré.............................. 2
Impact limité.................................. 3
Pas d'impact du tout...................... 4
Incertain(e).................................... 77
En général,
dans quelle mesure chacun des sujets suivants vous est-il familier? (Winter
2021)
35.
L’Accord de Paris sur les
changements climatiques [TRACKING]
36.
L’économie à
faibles émissions de carbone [TRACKING]
37.
Carboneutralité [TRACKING -
TWEAKED]
38.
Une économie
circulaire [NEW]
Très
familier................................... 1
Plutôt
familier................................ 2
Pas très
familier............................. 3
Pas du
tout familier........................ 4
Incertain(e).................................... 77
Économie à faibles
émissions de carbone
Une économie à
faibles émissions de carbone est une économie basée sur des sources d’énergie
qui émettent moins de gaz à effet de serre, en particulier moins de dioxyde de
carbone, dans l’atmosphère. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en
désaccord avec les énoncés suivants? [TRACKING – DESCRIPTION
TWEAKED][RANDOMIZE]
39.
Les
communautés qui dépendent actuellement d’industries qui produisent beaucoup de carbone
peuvent tout de même prospérer dans une économie à faibles émissions de carbone
[TRACKING]
40.
La transition du Canada vers
une économie à faibles émissions de carbone fournira aux Canadiens des emplois
de bonne qualité [TRACKING]
41.
Les
communautés autochtones bénéficieront de la transition du Canada vers une
économie à faibles émissions de carbone [TRACKING]
42.
L'industrie forestière canadienne peut
continuer à récolter des arbres dans une économie à faibles émissions de carbone [NEW]
43.
Il est
possible de développer l’industrie des sables bitumineux au Canada tout en
maintenant l’engagement du pays à réduire ses émissions de gaz à effet de serre [TRACKING]
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt en accord............................. 2
Plutôt en désaccord....................... 3
Fortement
en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
À votre avis, dans quelle mesure le fait d’appuyer chacune des
initiatives suivantes devrait-il être une priorité pour le gouvernement du
Canada? [TRACKING -
TWEAKED][RANDOMIZE]
44.
Mener des
consultations sérieuses auprès des communautés autochtones sur les projets
d’exploitation des ressources naturelles qui les concernent [TRACKING]
45.
Financer des programmes
d’éducation et de développement des compétences afin de former ou de reformer
des travailleurs pouvant profiter des occasions d’emplois offertes par une
économie à faibles émissions de carbone [TRACKING – TWEAKED]
46.
Aider les
communautés qui dépendent des
industries qui produisent beaucoup de carbone à développer une économie plus
diversifiée [TRACKING]
47.
Supprimer les
obstacles à l'emploi dans l'économie émergente à faibles émissions de carbone
pour les groupes sous-représentés, notamment les femmes, les personnes handicapées, les peuples
autochtones, les Noirs et les autres personnes racialisées, et les personnes
2SLGBTQI+. [NEW]
48.
Veiller à ce
que les nouveaux emplois créés dans l'économie à faibles émissions de carbone soient des emplois bien rémunérés et de haute qualité qui
peuvent soutenir les travailleurs et leurs familles. [NEW]
Priorité absolue............................................. 1
Priorité importante, mais pas absolue........... 2
Pas une priorité............................................. 3
Incertain(e)................................................... 77
Abordabilité
(NOUVEAU)
En ce qui concerne le prix de l'énergie, dans quelle
mesure êtes-vous préoccupé(e) ou non par le prix que vous payez pour chacun des types d'énergie suivants
: [NEW][RANDOMIZE]
49.
Essence et
diesel
50.
Électricité
51.
Gaz naturel
52.
Mazout de
chauffage et/ou propane
53.
Bois de chauffage et/ou
granules de bois
Très préoccupé(e).......................... 1
Plutôt préoccupé(e)........................ 2
Pas très préoccupé(e)..................... 3
Pas du tout préoccupé(e)............... 4
Incertain(e).................................... 77
54.
D'ici 2030, pensez-vous que vos coûts énergétiques représenteront une proportion
plus grande, plus faible ou à peu près la même proportion du budget total de
votre ménage par rapport à aujourd'hui? [NEW]
Plus
grande.................................... 1
Plus
faible...................................... 2
A peu près la même
proportion...... 3
Incertain(e).................................... 77
55.
Quelles
mesures, le cas échéant, avez-vous prises au cours de l'année écoulée pour
atténuer les effets de la hausse des prix de l'énergie? [NEW][RANDOMIZE][SELECT
ALL THAT APPLY]
Achat d'un véhicule plus efficace ou d'un véhicule
électrique/hybride................................................................................... 1
Installé des pompes à chaleur................................................................................... 2
Remplacé des appareils inefficaces................................................................................... 3
Conduit moins de véhicules/se sont tournés vers
les transports publics ou actifs................................................................................... 4
Réglage du thermostat pour réduire le
chauffage/la climatisation................................................................................... 5
Réduction de la consommation d'électricité pendant les
heures de pointe................................................................................... 6
Autre (Précisez)................................................................................. 20
N'a pris aucune mesure................................................................................... 7
56.
Quel est le
principal obstacle pour vous lorsqu'il s'agit d'utiliser des technologies plus
efficaces sur le plan énergétique dans votre foyer (par exemple, les véhicules
électriques, les pompes à chaleur, les appareils modernisés, etc.)?
[NEW][OPEN][UP TO THREE MENTIONS]
57. Veuillez classer les
éléments suivants, où 1 serait le plus utile lorsque votre
ménage utilise des technologies plus efficaces sur le plan énergétique, 2
serait le deuxième plus utile, et ainsi de suite. [RANDOMIZE][NEW]
Rank
Remises
ou subventions gouvernementales (c'est-à-dire des paiements uniques pour
compenser le coût de l'achat d'achat et/ou d'installation de
technologies propres............................................................................ ____
Programmes
de financement qui permettent aux ménages de répartir les coûts des
technologies d'efficacité énergétique sur une plus longue période de temps............................................................................ ____
Davantage
de normes minimales d'efficacité pour les produits, les bâtiments,
etc. afin d'encourager les technologies d'efficacité énergétique............................................................................ ____
Plus
d'informations pour vous aider à comprendre comment être plus efficace sur le
plan énergétique............................................................................ ____
Disponibilité
accrue d'équipements à haut rendement énergétique............................................................................ ____
Disponibilité
accrue de véhicules à émissions nulles............................................................................ ____
Rendre
les équipements économes en énergie plus abordables............................................................................ ____
Augmentation
de l'accessibilité financière des véhicules à émissions nulles............................................................................ ____
Incertain(e)............................................................................ ____
Aucun
d’entre eux............................................................................ ____
58.
Quel niveau de
gouvernement
considérez-vous comme le plus responsable de faire en sorte que l'énergie soit
abordable pour le ménage moyen? [NEW][RANDOMIZE]
Fédéral........................................... 1
Provincial/territorial....................... 2
Municipal....................................... 3
Tous
également responsables........ 4
Incertain(e).................................... 77
59.
Les gouvernements
en font-ils trop, assez ou pas assez pour s'assurer que les ménages à faibles
revenus ont accès à une énergie fiable et abordable? [NEW]
Trop............................................... 1
Assez............................................. 2
Pas
assez........................................ 3
Incertain(e).................................... 77
Efficacité
énergétique
À votre avis,
quel sera l’impact de la transition de chacun de ces éléments vers
l’électricité ou des combustibles à faible teneur en carbone dans la réduction
des effets des changements climatiques? [TRACKING](Winter 2021)
60.
Les véhicules industriels et commerciaux
61.
Les véhicules personnels
62.
Les processus de chauffage industriels ou commerciaux
63.
Les
processus de chauffage domestiques
Impact important........................... 1
Impact modéré.............................. 2
Impact limité.................................. 3
Aucun impact................................. 4
Incertain(e).................................... 77
Économie
circulaire
64.
[IF VERY FAMILIAR/FAMILIAR IN
Q38] Lorsque vous pensez au terme "économie circulaire" en termes de
ressources naturelles, que vous vient-il à l'esprit? [OPEN][NEW]
Comme vous le savez peut-être, l'économie circulaire
repose sur l'idée d'utiliser et de réutiliser les matériaux et les produits le plus
longtemps possible, tout en conservant leur valeur et leur fonction. Cela peut
générer moins de déchets et de pollution et réduire les pressions sur les
ressources naturelles.
Dans quelle mesure êtes-vous
d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? [NEW][RANDOMIZE]
65.
Une économie circulaire va transformer le secteur des ressources naturelles
66.
Une économie
circulaire transformera l'économie canadienne
67.
Une économie
circulaire permettra au Canada de lutter contre le
changement climatique tout en permettant la croissance économique et le
développement.
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt en accord............................. 2
Plutôt
en désaccord....................... 3
Fortement
en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
Exploitation
minière/Minéraux critiques
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés
suivants?
68.
L’industrie des minéraux fournit aux Canadiens des emplois de bonne qualité [TRACKING]
69.
L’industrie
des minéraux est un employeur important dans les communautés autochtones [TRACKING].
70.
L'industrie des
minéraux peut avoir un impact positif sur les communautés régionales du Canada. [NEW]
71.
Les sociétés minières canadiennes ont recours à des technologies et initiatives propres
pour réduire l’impact environnemental de l’exploitation minière [TRACKING –
TWEAKED]
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt
en accord............................. 2
Plutôt
en désaccord....................... 3
Fortement en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
72.
Par rapport à d'autres pays ayant une activité minière,
pensez-vous que le Canada est meilleur, pire ou égal en termes d'empreinte
environnementale de l'exploitation minière? [TRACKING]
Meilleur......................................... 1
Pire................................................ 2
Égale.............................................. 3
Incertain(e).................................... 77
Un grand
nombre de sources d’énergie renouvelable requièrent des minéraux ou des métaux
critiques comme le platine, le nickel, le cobalt et les éléments des terres
rares. Dans
quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
[TRACKING]
73.
Les
minéraux et
les métaux critiques sont essentiels à l’économie canadienne [TRACKING]
74.
Le Canada peut être un fournisseur
mondial de minéraux et de métaux critiques. [TRACKING – TWEAKED]
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt
en accord............................. 2
Plutôt en désaccord....................... 3
Fortement en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
·
SECTEUR
FORESTIER (tracking Fall 2021)
75.
Quelle est
votre opinion générale sur l'industrie forestière du Canada ? Veuillez utiliser
une échelle de 10 points où "1" signifie très négative et "10"
signifie très positive. [TRACKING]
1 (très négative)............................. 1
2.................................................... 2
3.................................................... 3
4.................................................... 4
5.................................................... 5
6.................................................... 6
7.................................................... 7
8.................................................... 8
9.................................................... 9
10 (très positive)............................ 10
Incertain(e).................................... 77
Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants concernant l'industrie forestière du Canada?
[TRACKING][RANDOMIZE]
76.
Fabrique des
produits de haute qualité tels que le bois de construction, la pâte à papier et le
papier [TRACKING]
77.
Procure des retombées économiques
aux communautés rurales et forestières locales [TRACKING]
78.
Procure beaucoup d'emplois aux
Canadiens [TRACKING]
79.
Produit une grande variété
de produits non conventionnels (c'est-à-dire des produits autres que le bois
d'œuvre, la pâte et le papier, comme les emballages biodégradables) [TRACKING –
TWEAKED]
1 (Fortement en désaccord)........... 1
2.................................................... 2
3.................................................... 3
4.................................................... 4
5.................................................... 5
6.................................................... 6
7.................................................... 7
8.................................................... 8
9.................................................... 9
10 (Fortement en accord)............... 10
Incertain(e).................................... 77
En ce qui
concerne les forêts du Canada, comment évalueriez-vous la performance du gouvernement
du Canada dans chacun des domaines suivants? Veuillez utiliser une échelle
de 10 points où " 1 " signifie une très mauvaise performance et
" 10 ", une excellente performance. [TRACKING][RANDOMIZE]
80.
Promouvoir la
croissance économique de l'industrie forestière du Canada [TRACKING]
81.
Travailler
avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées de
manière à respecter l'environnement [TRACKING]
82.
Utiliser des
pratiques d'aménagement forestier durable basées sur la science pour conserver et
protéger les forêts du Canada [NEW]
83.
Travailler
avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts du Canada sont gérées
d'une manière qui respecte les communautés rurales et forestières locales [TRACKING]
84.
Travailler
avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les forêts canadiennes sont gérées d'une manière
qui respecte les communautés autochtones [TRACKING]
1 (très mauvaise travail)................. 1
2.................................................... 2
3.................................................... 3
4.................................................... 4
5.................................................... 5
6.................................................... 6
7.................................................... 7
8.................................................... 8
9.................................................... 9
10 (excellente performance).......... 10
Incertain(e).................................... 77
La bioéconomie
forestière est un ensemble d'activités économiques liées à l'invention, au
développement, à la production et à l'utilisation de la biomasse forestière
gérée et récoltée de manière durable - matière provenant de n'importe quelle
partie d'un arbre ainsi que des produits forestiers non ligneux - pour des
matériaux, de l'énergie ou des produits chimiques.
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en
désaccord avec chacune des affirmations suivantes concernant la bioéconomie
forestière et ses produits (par exemple, les bâtiments en bois massif, les
champignons, le sirop d'érable)? [RANDOMIZE][NEW]
85.
La bioéconomie forestière est respectueuse de l'environnement
86.
La bioéconomie
du Canada contribue à la transition vers une économie carboneutre.
87.
La bioéconomie
forestière est un
domaine dans lequel le Canada devrait essayer d'être un chef de file mondial.
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt
en accord............................. 2
Plutôt
en désaccord....................... 3
Fortement
en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
NUCLÉAIRE
(Tracking 2019)
88.
L'énergie nucléaire est
une source d'électricité qui fournit une électricité fiable sans pollution par
le carbone (émissions de gaz à effet de serre). Elle doit être exploitée de manière sûre et
l'énergie nucléaire produit des déchets radioactifs à longue durée de vie qui
doivent être gérés avec soin. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en
désaccord avec l'idée que l'énergie nucléaire devrait faire partie du bouquet
énergétique du Canada? [TRACKING]
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt
en accord............................. 2
Plutôt
en désaccord....................... 3
Fortement
en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
89.
Les petits
réacteurs modulaires (PRM) sont des technologies en pleine émergence
dans le domaine de l’énergie nucléaire au Canada et partout dans le monde. Les PRM, qui
allient mesures de sécurité accrues et empreinte réduite, produisent moins de
déchets que les réacteurs nucléaires traditionnels. Dans
quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec l'idée que les petits
réacteurs nucléaires devraient faire partie du bouquet énergétique du Canada?
[TRACKING]
Fortement
en accord...................... 1
Plutôt
en accord............................. 2
Plutôt
en désaccord....................... 3
Fortement
en désaccord................ 4
Incertain(e).................................... 77
Les questions suivantes portent sur votre ménage et vous-même, et vous sont posées à des
fins statistiques uniquement. Sachez que toutes vos réponses demeureront
entièrement confidentielles.
90.
En quelle
année êtes-vous né(e)? _____
91.
À des fins de vérification uniquement,
veuillez saisir les trois premiers chiffres de votre code postal. _____
92.
Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé? [Sélectionnez-en un][TRACKING]
Moins
qu’un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent................................................................................... 1
Diplôme d’études secondaires ou équivalent................................................................................... 2
Apprentissage
enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers ................................................................................... 3
Collège, cégep
ou autre certificat ou diplôme non universitaire………………….................................................................................... 4
Certificat ou
diplôme universitaire inférieur au baccalauréat................................................................................... 5
Baccalauréat................................................................................... 6
Diplôme universitaire supérieur au baccalauréat………………………………………..................................................................................... 7
Je préfère ne pas répondre................................................................................. 99
93.
Laquelle des options suivantes décrit le mieux votre
situation d’emploi actuelle? [Sélectionnez-en un][TRACKING]
Travailleur(se) à temps plein.......... 1
Travailleur(se) à temps partiel........ 2
Sans emploi ou en recherche d’emploi3
Travailleur(se) autonome............... 4
Personne au foyer à temps plein.... 5
Étudiant(e)..................................... 6
Retraité(e)...................................... 7
Je préfère ne pas répondre............. 99
94.
De quelle taille est la communauté où vous habitez? Diriez-vous que c’est : [TRACKING]
Communauté
rurale ou de petite taille (comptant moins de 30 000 habitants)1
Communauté ou
ville de taille moyenne (comptant plus de 30 000 habitants, mais
moins de 500 000)2
Grand centre urbain (comptant plus de 500 000 habitants)................................................................................... 3
Je préfère ne pas répondre................................................................................. 99
95.
Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le
mieux le revenu total de votre ménage? Par cela, nous entendons le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage,
avant impôts [Sélectionnez-en un][TRACKING]
Moins de 20 000 $........................................... 1
De 20 000 $ à moins de 40 000 $...................... 2
De 40 000 $ à moins de 60 000 $...................... 3
De 60 000 $ à moins de 80 000 $...................... 4
De 80 000 $ à moins de 100 000 $.................... 5
De 100 000 $ à moins de 150 000 $.................. 6
150 000 $ et plus............................................. 7
Je préfère ne pas répondre.............................. 99
Merci beaucoup pour votre temps. Voilà qui
termine le sondage. Au nom de Ressources
naturelles Canada, nous vous remercions de nous avoir fait part de votre
opinion. Les résultats de ce sondage seront disponibles sur le site Web de
Bibliothèque et Archives Canada au cours des prochains mois.