Besoins des utilisateurs de données géospatiales canadiennes en matière de contenu Web

Contexte et objectifs de la recherche

Le gouvernement du Canada procure des données géospatiales, des cartes et des ressources pour appuyer des objectifs tels que la croissance économique, la gestion de l’environnement et des urgences, et le mieux-être social. Les nouvelles présences Web orientées vers le public se multiplient afin d’organiser, de développer et de diriger du contenu à divers publics cibles.

Le lancement de la nouvelle plateforme Web GEO.ca représente une de ces présences. Sa conception vise à diffuser les collections grandissantes de données et à présenter l’information dans un espace unique et cohérent. Cet espace offre aux utilisateurs une expérience améliorée pour l’accès aux données et aux outils sur les produits et les initiatives géospatiales, puisqu’il met l’accent sur les thèmes et l’expérience d’utilisateur.

De plus, dans la foulée de l’accès grandissant aux renseignements géospatiaux, le Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre a amorcé le renouvellement de L’Atlas du Canada. L’Atlas sert depuis longtemps de source de cartes, de données et d’informations géographiques qui fait autorité et qui offre une perspective nationale des questions canadiennes.

Les recherches antérieures sur l’opinion publique en matière d’activités géospatiales et de cartographie se font plutôt rares. Par conséquent, la présente recherche amorcera le processus visant à recueillir des renseignements nécessaires au développement et à l’entretien de sites Web axés sur l’utilisateur qui tirent parti des capacités géospatiales du Ministère. L’étude examinera et tentera de mieux comprendre les besoins des Canadiens en matière de contenu géospatial et l’utilisation qu’ils en font, le genre de contenu qui leur est utile et qui ce qui séduit les groupes qui n’appartiennent pas à l’industrie.

Axée sur la population générale, la recherche dégagera le nouveau contenu et l’information géospatiale à rendre accessibles grâce à diverses plateformes Web. Avec cette information, le contenu orienté vers le citoyen s’en trouvera amélioré et garantira que l’information ouverte sur les observations géospatiales et de la Terre est à la portée de tous les Canadiens.

Le contenu des sites Web destinés au public intègrera un contenu axé sur les citoyens canadiens, au moyen de communications claires et accessibles.

Ces travaux permettront d’accroître la sensibilisation et l’accès à la géographie, aux données géospatiales et aux initiatives connexes à des fins personnelles, professionnelles et éducatives.

Les objectifs spécifiques de ce projet de recherche comprennent, mais sans s’y restreindre :

• Quel est le niveau actuel de connaissances et quelle est la perception générale à l’égard de la cartographie et des produits de données géospatiales?

• Quel genre de ressources géospatiales les gens utilisent-ils?

• De quelle manière les gens préfèrent-ils avoir accès aux informations géospatiales (c.-à-d. le téléchargement de données, les cartes figées, les cartes interactives, pouvoir commander des données, accès à du texte/des renseignements, etc.)?

• Au quotidien, quel contenu géospatial s’avère le plus utile?

• Quels outils et contenus, et quelles ressources et données suscitent le plus grand intérêt?

Cette recherche servira à cerner l’intérêt, la sensibilisation et les besoins de la population générale en matière de données et d’informations géospatiales, et à faire ressortir les meilleures méthodes pour communiquer ces informations. Les conclusions orienteront principalement le nouveau contenu des plateformes Web GEO.CA et L’Atlas du Canada du Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre, et éventuellement d’autres produits Web. Le public et les utilisateurs seront au centre de ces diverses plateformes. La recherche sur les besoins des utilisateurs viendra éclairer le contenu et le développement des sites afin de répondre aux besoins de tous les Canadiens.

Méthodologie

Le présent rapport repose sur l’information recueillie auprès des participants de 15 groupes de discussion en ligne réalisés entre le 20 février et le 2 mars 2023. Parmi les segments non industriels, trois groupes de discussion ont eu lieu avec des membres la population générale ayant un intérêt pour les cartes, trois avec des étudiants du postsecondaire, quatre avec des parents d’élèves du secondaire et quatre composés d’enseignants du secondaire et du postsecondaire. Le quinzième groupe de discussion était composé de personnes issues des marchés verticaux qui utilisent du contenu géospatial dans le cadre de leur travail. Onze groupes de discussion se sont déroulés en anglais et quatre en français. On a informé tous les participants que la recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada. Les participants n’appartenant pas à l’industrie ont reçu un honoraire de 125 $ pour leur participation alors que l’honoraire était de 200 $ pour les personnes issues de l’industrie. En tout, 104 personnes ont pris part aux groupes de discussion. De plus amples renseignements se trouvent dans la portion « Méthodologie détaillée » du rapport.

Résumé des résultats de la recherche

Pour la plupart des participants, le mot « Atlas » évoque un livre de cartes, quelque chose qu’ils ont probablement utilisé ou vu dans le passé, ou que les générations antérieures utilisaient. Intéressants pour certains, bon nombre de participants considéraient généralement les atlas comme désuets, et peu utilisés sauf pour des travaux scolaires ou à des fins professionnelles.

Outre des recherches sur Google Maps ou Google Earth, peu de participants avaient utilisé des atlas numériques. Ils s’en servaient surtout pour se déplacer ou pour trouver un endroit précis. Les étudiants et les enseignants utilisent parfois des atlas numériques dans le cadre de projets ou dans des cours. Les participants issus du milieu industriel s’en servent aussi dans leur travail à l’occasion.

On avait demandé aux participants qui n’appartenaient pas à l’industrie d’examiner trois atlas numériques distincts (L’Atlas des peuples autochtones du Canada du Canadian Geographic, l’Atlas climatique du Canada et la Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada). Ils ont préféré les deux premiers, parce qu’ils avaient une navigation plus intuitive et étaient plus attrayants visuellement, plus conviviaux, intéressants et interactifs.

Pour ce qui est des participants issus de l’industrie, ils ont examiné un site plus axé sur l’industrie, soit le Géoportail des institutions fédérales belges, en plus de l’Atlas climatique du Canada et la Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada. La plupart de leurs commentaires concernant le Géoportail belge étaient très positifs, et leurs commentaires sur les deux autres sites étaient semblables à ceux des autres participants. Ils ont aussi trouvé le Géoportail belge facile à naviguer; il contenait de bonnes cartes interactives ainsi que des renseignements plus poussés utiles d’un point de vue professionnel.

Un segment « remue-méninges » sur L’Atlas du Canada avec tous les participants a fait ressortir de nombreux éléments de contenu qu’ils aimeraient y retrouver, notamment :

• des cartes

• des données démographiques et statistiques

• des renseignements utiles pour la navigation, les voyages, les loisirs et les événements

  • y compris l’infrastructure

• des faits historiques

  • y compris des thèmes autochtones

• des informations sur le climat et la météorologie

• des informations sur l’utilisation des terres, sur les industries et sur l’économie

• des renseignements sur les ressources naturelles

• des renseignements sur la nature

Les participants souhaitent aussi que L’Atlas dispose d’une fonctionnalité étendue, à savoir :

• une navigation intuitive

• des éléments interactifs

• du contenu multimédia

• une conception, une mise en page et des informations accessibles et attrayantes

• un accès aux données et la possibilité de les utiliser

• des outils pédagogiques

• une intégration possible avec d’autres logiciels et des liens vers d’autres sites et un accès à de plus amples renseignements

• la possibilité d’obtenir de l’aide et de faire des commentaires

La plupart des participants estiment que L’Atlas du Canada devrait être un site Web ou un portail autonome, plutôt qu’un (petit) élément d’un site Web plus vaste consacré à tout ce qui touche la géographie.

Les cartes historiques numérisées avaient un certain attrait, et étaient considérées comme utiles dans un Atlas numérique. Toutefois, cet attrait et cette utilité auraient une portée limitée à moins d’y ajouter des éléments interactifs ou la possibilité de choisir, superposer et manipuler facilement des données.

Les enseignants et les parents s’intéressaient à l’ajout d’outils pédagogiques, ou encore d’une section de L’Atlas destinée aux enseignants et aux étudiants qui contiendrait des jeux-questionnaires, des plans de cours et des exemples de projets. Pour que ces outils soient attrayants pour les étudiants et utiles pour les enseignants, L’Atlas devrait avoir les fonctionnalités souhaitées.

L’examen de trois approches différentes pour présenter des cartes (carte interactive normalisée, cartes présentées par le biais de vidéos, d’animation ou d’infographie, et cartes de récits) a généré des commentaires utiles. Les participants pouvaient concevoir que les trois approches auraient un attrait pour certains et qu’elles s’avèreraient utiles dans certaines situations. Ils ont également indiqué qu’il pourrait être utile de mélanger les trois.

• Ils ont aimé la carte interactive de base parce qu’elle contenait des données détaillées et qu’elle permettait aux utilisateurs de « choisir leur propre histoire » et de l’approfondir ou non, principalement à des fins de recherche.

• Jugée moins utile en soi, la carte vidéo pourrait avoir un potentiel d’intégration à d’autres fonctionnalités pour la rendre plus interactive ou la personnaliser et la manipuler facilement.

• La carte de récits a eu le plus grand attrait, principalement parce qu’elle combine les meilleures caractéristiques des deux autres approches, soit l’interactivité, la conception et l’utilisation efficace de texte et de produits multimédias.

Beaucoup d’étudiants, d’enseignants et de participants de l’industrie considèrent l’accès aux données sur lesquelles les cartes et les renseignements de L’Atlas reposent comme un élément important de l’utilité du site Web. Ils souhaiteraient tout particulièrement pouvoir manipuler les données à même le site (les choisir et les superposer), avec la possibilité de télécharger les données ainsi personnalisées ou les produits (comme des cartes) qui les intéressent.

Nous avons interrogé les participants de l’industrie sur leur intérêt en matière de soutien aux utilisateurs. En général, ils trouvent important de pouvoir obtenir de l’aide pour naviguer le site s’ils rencontrent des difficultés à trouver ou à avoir accès à ce qu’ils cherchent. Cette aide pourrait être un tutoriel en ligne, une personne-ressource, ou un robot conversationnel.

Nous leur avons également demandé s’ils souhaitaient recevoir des communications au sujet des informations ou des données de L’Atlas. Bien que certains aimeraient en recevoir, ils jugent qu’il faudrait adapter ces communications à leurs besoins et à leurs intérêts, soit avoir la possibilité de s’abonner seulement aux mises à jour sur des données ou des sujets spécifiques, par exemple.

Dans l’ensemble, les participants des groupes de discussion considèrent généralement L’Atlas comme un outil utile s’il affiche le contenu et les fonctionnalités qu’ils recherchent.

Exploration du concept de l’atlas

Comme entrée en matière, nous avons demandé aux participants de partager ce que le mot « Atlas » évoquait spontanément pour eux.

Le plus souvent, ils pensent aux cartes de manière générale. Ils ont mentionné un livre de cartes ou une collection de cartes dans les cas plus précis. Quelques participants ont fourni plus de détails sur les cartes d’un atlas, qu’elles représentaient un pays ou une partie du monde, par exemple. Certains ont parlé de cartes colorées (bleues/vertes), avec des montagnes et des plans d’eau. La plupart des participants ont par ailleurs fait état de quelque chose d’ancien, de désuet, ou de leur passé, comme un livre de leur enfance, un livre sur la table de salon chez leurs parents, ou un objet utilisé à l’école lorsqu’ils étaient plus jeunes.

Dans quelques groupes, les participants ont évoqué un globe physique qu’ils ont ou ont eu dans le passé, ou Atlas, le personnage issu de la mythologie grecque portant le monde sur ses épaules.

Les participants utilisent rarement les atlas en papier de nos jours, mais ils ont indiqué que dans le passé, ils en auraient utilisé pour des travaux scolaires ou comme référence, pour rechercher une information géographique par curiosité, par exemple.

Si l’expérience des livres ou des versions imprimées des atlas est assez répandue, peu de participants ont d’abord estimé avoir une expérience des atlas virtuels. Cette impression a eu tendance à évoluer lorsqu’une personne du groupe qualifiait Google Maps d’atlas. En effet, de nombreux participants changeaient d’avis et admettaient que leur expérience des cartes virtuelles se limitait en grande partie à Google Maps ou à des sites semblables. Quelques participants se sont souvenus avoir utilisé un atlas numérique sur disque compact dans le passé.

Les participants utilisaient principalement ces atlas numériques pour la navigation. Dans certains groupes, quelques participants ont indiqué qu’ils utilisaient des applications avec des cartes à d’autres fins, notamment pour la géocachette, l’aviation ou dans des contextes professionnels. Les étudiants et les enseignants ont également mentionné l’utilisation de cartes numériques en classe, principalement pour la géographie, mais aussi pour des cours connexes, surtout au postsecondaire.

Les participants du groupe de l’industrie utilisaient les cartes plus couramment dans le cadre de leur profession, que ce soit à des fins de recherche ou pour les activités quotidiennes. Quelques-uns ont indiqué se servir de cartes sur support papier, généralement de grandes cartes, sur les sites miniers, dans l’industrie pétrolière et gazière ou pour le zonage et les chantiers de construction, par exemple. Certains utilisaient également des cartes numériques ou des logiciels, dont ArcGIS, Tableau ou Google Maps et Google Earth. Parmi les exemples d’utilisation de ces cartes, les participants ont cité la recherche socioéconomique, la visualisation de données démographiques ou de ressources régionales, la navigation, l’utilisation des terres (c.-à-d. l’établissement de routes pour la pose de pipelines ou pour le zonage), les communications et la sensibilisation.

Examen de quelques atlas numériques – réactions

On a demandé aux participants des groupes qui n’appartiennent pas à l’industrie de fournir leurs commentaires sur les trois atlas numériques suivants :

Lorsqu’on leur a demandé lequel des deux sites ils préféraient, les participants étaient pour la plupart partagés entre les deux premiers. Ils ont trouvé que ces sites étaient visuellement attrayants, faciles à naviguer et intéressants. Ils ont aussi aimé que les sites donnent un certain contexte aux cartes présentées. Ils estiment qu’ils seraient beaucoup plus enclins à passer du temps sur ces deux sites Web que sur le troisième. Les enseignants et les parents ont également estimé que les deux premiers sites intéresseraient davantage les étudiants du secondaire et du postsecondaire. Très peu de participants ont préféré la Collection de cartes. Ces partisans l’ont qualifié de facile à naviguer et ont aimé sa simplicité et sa familiarité en tant que site Web du gouvernement du Canada.

À la question de savoir si ces sites Web reflétaient ce qu’ils considéraient comme un atlas, peu d’entre eux estimaient que les deux premiers sites correspondaient à leurs attentes à cet égard. C’est plutôt le troisième site qui s’en rapprochait le plus, étant donné qu’il met l’accent sur les cartes.

Parmi les commentaires positifs plus précis sur chacun des trois sites, on note :

D’autre part, les participants ont envisagé des possibilités d’amélioration pour les trois sites :

Pour le groupe de personnes œuvrant dans l’industrie, on a remplacé l’Atlas des peuples autochtones du Canada par un exemple plus axé sur les données qui intéresserait davantage ce segment. Ces personnes ont procédé à l’évaluation des trois atlas en ligne suivants :

Ce groupe a largement préféré les deux premiers sites par opposition à la Collection de cartes. Le géoportail belge a suscité les réactions les plus positives d’un point de vue professionnel. Les commentaires concernant l’Atlas climatique et la Collection de cartes étaient semblables à ceux émis par les autres groupes. Bien que l’Atlas climatique ait surtout reçu des commentaires favorables, les participants de ce groupe l’associaient davantage à une utilisation personnelle plutôt que professionnelle.

En ce qui a trait au Géoportail des institutions fédérales belges, les participants ont apprécié la facilité de navigation, la facilité de trouver les cartes et l’interactivité des cartes, notamment l’option de superposer des cartes assortie à une bonne fonction de zoom à haute résolution. L’ampleur des informations et des données s’est aussi avérée positive.

Conception de L’Atlas du Canada

Très peu de participants connaissaient ou avaient consulté un site Web du gouvernement du Canada du nom de « L’Atlas du Canada ». Quelques étudiants du postsecondaire ont mentionné l’avoir déjà utilisé dans le cadre d’un cours.

Lorsqu’on leur a demandé de réfléchir à ce qu’ils apprécieraient ou souhaiteraient voir sur un site Web du gouvernement du Canada intitulé « L’Atlas du Canada », les sujets (informations qu’ils souhaitent voir) couvraient un vaste éventail de domaines et de thèmes, à savoir :

• Des cartes – De nombreux participants ont signalé un intérêt par le contenu traditionnel de cartes, notamment les grandes villes, les frontières des provinces et des territoires, les lacs, les rivières et les montagnes.

• Des données démographiques et statistiques – Plusieurs participants souhaiteraient que L’Atlas leur donne accès à des statistiques, notamment des données relatives à la population (densité de la population et données démographiques, par exemple, grâce à l’accès aux données de recensement de Statistique Canada), et à la terre (superficie, climat, topographie, etc.)

• La navigation, les voyages, les loisirs, les événements – Bon nombre de participants s’intéressaient à L’Atlas comme outil d’orientation, y compris pour repérer les « attractions » touristiques – en d’autres mots, des choses à voir et à faire à travers le pays, comment s’y rendre, que chercher, et où se loger et où manger. Ce thème plaisait particulièrement aux participants des groupes de discussion issus de la population générale et des parents.

  • Infrastructure – En lien avec la navigation et l’orientation, certains participants souhaitaient voir l’infrastructure canadienne au-delà du système routier.

• Histoire – Ce thème comprend les cartes et des renseignements historiques, de même que l’évolution dans le temps.

  • Thèmes autochtones – En lien avec l’histoire, certains participants s’intéressaient plus particulièrement à l’histoire des autochtones et aux renseignements géographiques.

• Climat et météorologie – Les participants se sont dits intéressés par les modèles météorologiques passés, actuels et futurs, de même que par des informations et des cartes sur les changements climatiques et leurs effets.

• Utilisation des terres, industrie et activités économiques – Les participants ont signalé un intérêt pour des renseignements sur la manière dont les gens gagnent leur vie au pays, et sur les régions où dénicher certaines industries et certains emplois.

• Ressources naturelles – En lien avec le sujet précédent, plusieurs participants ont affirmé vouloir connaître l’emplacement des différentes ressources naturelles au pays.

• Nature – La faune et la flore qui se trouvent dans une région donnée.

Détails du contenu selon chaque thème

Nous avons ensuite demandé aux participants de nous dire quelles caractéristiques fonctionnelles ils souhaiteraient voir avec « L’Atlas du Canada » (la manière d’afficher l’information, ce qu’ils peuvent faire sur le site). Les principaux thèmes qui se dégagent sont les suivants :

• La navigation : Les participants souhaitent que le site offre ce qu’ils considèrent comme essentiel, soit un moteur de recherche performant, une barre de navigation intuitive et, de manière générale, une navigation intuitive.

• L’interactivité : Les participants veulent être en mesure d’interagir avec le contenu, que ce soit pour faire des zooms avant et arrière sur une carte ou pour obtenir de l’information spécifique à une région géographique donnée grâce à un clic. Nombreux sont ceux qui souhaitent pouvoir « superposer » ou filtrer les cartes et contrôler le contenu temporellement. Si les cartes figées sont utiles comme point de départ, les participants s’attendaient à ce que L’Atlas aille bien au-delà.

• Un contenu multimédia : Les participants insistent sur un contenu multimédia qui comprend des images, des infographies et des vidéos et audio plutôt qu’à une approche axée sur le texte.

• L’accessibilité et la mise en page : Les participants recherchent de prime abord une présentation ou une apparence claire, mais dynamique, de même qu’un site Web accessible à tous. Ils ont souvent soulevé les principes d’une conception universelle, tels qu’un langage clair et simple, une capacité de conversion du texte en audio et une présentation du contenu qui convient à différents styles d’apprentissage. Ils ont aussi évoqué la compatibilité avec les appareils mobiles. Le bilinguisme constitue également une attente et certaines personnes ajoutent que le contenu devrait être disponible dans d’autres langues parlées couramment au Canada, y compris les langues autochtones.

• Les données : De nombreux participants souhaitent pouvoir se référer aux données sous-jacentes et avoir la capacité de les manipuler sur le site. Certains voudraient aussi être en mesure de télécharger des données et imprimer des documents, des cartes, des graphiques et des images.

• Les outils pédagogiques : Les enseignants s’intéressent à tirer parti de L’Atlas dans leurs salles de classe.

• L’intégration et les liens : Les participants de l’industrie, les enseignants du postsecondaire et les étudiants souhaiteraient voir des liens vers d’autres documents et d’autres données, ainsi que la possibilité d’intégrer les données et l’information dans d’autres systèmes qu’ils utilisent.

• L’aide et les commentaires : Quelques participants ont aussi indiqué qu’ils souhaiteraient pouvoir communiquer avec une personne pour obtenir de l’aide, ou encore être en mesure de faire des commentaires s’ils repéraient une omission ou une erreur.

Détails concernant la fonctionnalité selon chaque thème

Les participants ont certaines attentes concernant le site Web parce que c’est un site que le gouvernement du Canada a créé et gère. Les participants s’attendent surtout à ce que tout le contenu soit bilingue, à jour, accessible, destiné à un large public, et fiable. Quelques personnes estiment que le site prendrait probablement la « vieille allure » typique, soit peu attrayante et ennuyeuse, des sites Web gouvernementaux, et ne serait pas à la hauteur de leurs attentes en matière de contenu et de fonctionnalité.

Si certains s’attendent à ce que le site soit neutre et impartial, d’autres demeurent sceptiques à cet égard. De manière générale, les participants jugent les informations qui se trouvent sur un site Web gouvernemental comme étant crédibles, mais estiment que les aspects modernes et novateurs de la conception laisseraient à désirer. Ils s’attendaient également à ce qu’il s’agisse d’un site « sécuritaire » à consulter, sans avoir à se préoccuper de fraudes ou à faire face à des publicités et des promotions de vente.

Approche thématique

On a demandé aux participants de commenter les deux grands concepts de site Web suivants :

Les participants ont pour la plupart opté pour le site entièrement consacré à L’Atlas du Canada, tel que décrit dans le concept B. Cette approche leur a semblé plus intuitive et correspondait mieux à ce qu’ils pourraient chercher sur un site. Les participants de l’industrie, et dans plusieurs cas les enseignants, ont indiqué que le concept B s’avèrerait plus pertinent pour leur travail. Les étudiants ont également favorisé le concept, le considérant comme un site sur lequel ils pourraient mieux se concentrer pour trouver les renseignements recherchés ou en apprendre davantage sur un sujet donné, sans être « distraits » par les autres informations.

En ce qui a trait au concept A, certains participants ont ressenti qu’il était peut-être trop vaste, ou trop « centré sur le gouvernement ». Ils craignaient également que ce concept soit trop axé sur la promotion des réalisations du gouvernement fédéral et sur ce qu’il finance, plutôt que sur la communication de données et d’informations neutres. Quelques-uns ont indiqué que l’aspect carte ou atlas se perdrait dans le concept A.

Ceux et celles qui ont préféré le concept A estimaient qu’il leur permettait de mieux comprendre le sujet de leurs recherches, tout en leur donnant accès à L’Atlas du Canada. Ces participants affirmaient parfois qu’ils ne cherchaient généralement pas de données ou d’informations géographiques particulières et que, de cette manière, ils s’exposeraient possiblement à L’Atlas même si ce n’était pas leur intention au départ. Ils ont suggéré qu’au final, un public plus large le verrait probablement. Pour leur part, certains universitaires et enseignants du postsecondaire ont apprécié les liens directs à de possibles bourses d’études ou subventions de recherche.

Quelques personnes ont suggéré que le concept B pourrait contenir une petite section qui fait le lien avec les renseignements fournis dans le concept A. Ils étaient d’avis que cette information existait déjà ailleurs sur le site Canada.ca, et donc ont essentiellement inversé l’ordre du scénario proposé.

Contenu historique

Les participants ont examiné un exemple numérisé et interactif de L’Atlas de 1906 ainsi que quelques cartes qui se trouvent dans cet Atlas :

Une figure montre les pages de l'Atlas du Canada et sa couverture.

Une figure montre la couverture du livre « Atlas du Canada » et six pages de l'atlas. Trois cartes non industrielles et trois cartes industrielles sont présentées. Les cartes non industrielles représentent la physique, les rivières et les altitudes. Les cartes de l'industrie représentent les ressources disponibles et d'autres détails liés à la terre.

Les cartes et les données historiques ont suscité beaucoup d’intérêt.

Comme mentionné précédemment, le contenu « historique » constituait un thème principal que les participants de tous les groupes s’attendaient à trouver dans un atlas numérique du Canada. La plupart cherchaient particulièrement à mieux comprendre comment certaines régions ont évolué au fil du temps plutôt que de se contenter à examiner de vieilles cartes ou apprendre « l’histoire ». L’intérêt qu’ils y portaient touchait à divers aspects, les plus populaires étant l’apparence physique (p. ex., le changement d’utilisation des terres au fil du temps), les conditions météorologiques et le climat, la faune et la flore, et les gens qui habitaient un territoire ou une région donnés.

Les participants souhaitent contrôler la chronologie ou les années qu’ils veulent comparer, de même que le contenu cartographié. Ils s’intéressent à la superposition de différentes informations ou données. Le téléchargement des cartes historiques et la possibilité de créer des cartes historiques, tout particulièrement à des fins éducatives, ont aussi suscité un intérêt. Certains participants, dont ceux de l’industrie, s’intéressent également à des analyses contextuelles, notamment de brèves analyses ou des explications sur certaines tendances ou certains changements au fil du temps, et à la possibilité de télécharger ou d’analyser les données. Les participants de l’industrie et les étudiants ont également souhaité connaître les sources des données historiques.

Matériel pédagogique

S’adressant aux étudiants, aux enseignants et aux parents, ce segment a exploré le contenu éducatif et d’apprentissage. La plupart des participants, particulièrement les enseignants et les parents, voulaient avoir accès à du matériel et des ressources pédagogiques numériques.

Tout comme dans le cas de la réflexion sur les caractéristiques souhaitables pour L’Atlas du Canada, les participants étaient d’avis que les ressources et le matériel pédagogique devraient être très dynamiques et interactifs. Il faudrait concevoir ces ressources pour qu’elles conviennent aux apprenants de tous les âges et de tous les niveaux, dans un langage adapté au niveau scolaire. Pour les plus jeunes, les participants, et en particulier les parents, ont insisté sur l’importance des vidéos.

Les étudiants et les enseignants du postsecondaire estiment que les outils et les ressources qui les aideraient à naviguer le contenu du site devrait normalement leur suffire, notamment un moteur de recherche robuste et une navigation intuitive. Ils souhaitent avoir accès à un contenu qu’ils peuvent facilement télécharger et un accès simple à l’information bibliographique.

Les enseignants, en particulier ceux du secondaire, souhaitent avoir accès à des ressources qui leur permettent d’utiliser différents styles d’apprentissages et de pouvoir retravailler le contenu de manière unique. Cette approche sous-tend un accès à des fonctions interactives solides, au téléchargement du contenu et des données, et à des cartes qu’ils peuvent imprimer et modifier. Ils ont également manifesté un intérêt pour les jeux-questionnaires, les questions pièges, les faits amusants et les suggestions de projets d’étudiants et de discussions de groupe. Ils ont aussi mentionné l’harmonisation du contenu aux programmes éducatifs provinciaux. Certains enseignants ont indiqué que des idées de plans de cours leur seraient aussi fort utiles.

Les participants ont également eu l’occasion d’examiner un exemple de ce à quoi le matériel pédagogique et d’apprentissage pourrait ressembler, et de partager leur réaction si cet exemple suscitait d’autres idées :

Une figure montre deux captures d'écran du site Web de l'Atlas du Canada.

Une paire de captures d'écran représente les pages du site Web de l'Atlas du Canada. Les ressources d'apprentissage et la liste des sujets abordés sont données dans la première page. Un collage d'étudiants apprenant à partir d'Internet est présenté dans la section des ressources d'apprentissage. La boîte de recherche de l'Atlas est présente dans le coin supérieur droit des pages. La deuxième page présente des faits remarquables sur le Canada. Une carte du Canada marque sa diversité et trois paragraphes sont donnés sous la carte. Les paragraphes sont étiquetés comme la superficie totale du Canada, la frontière, le territoire et l'eau douce. Un panneau sur la gauche contient les en-têtes suivants avec des options en dessous. Explorez dans les cartes, les données et les services et l'aide.

Ils ont vu cet exemple comme étant bien adapté aux élèves de l’élémentaire, et, bien que certains aient indiqué qu’il s’agissait d’un « bon début », il faudrait y ajouter plus de travail pour maintenir la motivation et l’intérêt des étudiants. Ils ont qualifié cet exemple de statique plutôt qu’interactif. En général, ils ont apprécié l’idée du jeu-questionnaire et d’autres ont aussi aimé la partie sur les faits amusants ainsi que le projet d’initiation à la cartographie.

Présentation de cartes en contenu numérique

Les participants ont ensuite examiné trois différentes manières de présenter des cartes en contenu numérique :

Dans l’ensemble, les participants estiment que les trois approches offrent quelque chose d’utile, et que chacune d’entre elles pourrait être pratique dans certaines circonstances et auprès de certains publics. Les commentaires sur chaque approche comprennent notamment les éléments suivant :

Exemple 1 – Carte interactive de base : Malgré les limites de cet exemple (des données plutôt restreintes), les participants ont généralement aimé avoir accès à une carte de base et interagir avec elle. Ils ont qualifié de positif le fait de pouvoir choisir et de lire une histoire en cliquant sur un bouton. Toutefois, certains ont associé cet effort à une « chasse », car ils s’imaginaient devoir cliquer à plusieurs endroits pour trouver ce qu’ils cherchaient. Les enseignants du secondaire ont indiqué que cette approche aurait possiblement moins d’intérêt pour les plus jeunes élèves s’ils ne pouvaient trouver rapidement l’information recherchée. Par ailleurs, certains enseignants du postsecondaire l’ont apprécié parce qu’elle avait un aspect académique et ils pouvaient se voir, ainsi que leurs étudiants, utiliser cette ressource à des fins de recherche.

Parmi les principaux éléments réussis de cette approche, on note une légende intuitive, une carte qui se télécharge assez rapidement, une carte qui n’est pas trop encombrée, et une carte sur laquelle on peut faire des zooms avant et arrière pour se concentrer sur une région géographique particulière. Les participants ont également suggéré un moyen plus efficace pour chercher l’information.

Exemple 2 – Vidéos, animation, et infographie : Les participants ont apprécié la facilité d’utilisation de cette approche, et le fait qu’elle puisse répondre à différents styles d’apprentissage, même si peu d’entre eux la préféraient. Son absence d’interactivité et l’impossibilité de contrôler les dates précises ou la chronologie constituaient des limites importantes. Nombreux sont ceux qui souhaiteraient avoir plus de contrôle sur le contenu et sur le rythme de la vidéo ou de l’animation.

Les participants ont souvent perçu les vidéos ou l’animation de ce genre comme complémentaire, ou comme l’un des outils pédagogiques à utiliser ou à développer. Les enseignants et les parents ont indiqué que si les vidéos étaient un outil important, elles devraient s’adresser davantage à un public plus jeune habitué à regarder des vidéos (animées) sur YouTube, plutôt que de la manière de l’exemple présenté.

Exemple 3 – Carte de récits :

Plusieurs participants ont trouvé qu’il s’agissait d’un moyen idéal de présenter et d’utiliser des cartes numériques et qu’il en offrait « pour tous les goûts ». Faciles à comprendre, les textes courts mettaient en contexte certaines informations ou données. Les participants estimaient également que les cartes apportaient un support dynamique et intéressant au texte, et qu’il y avait une bonne quantité d’autres outils multimédias, dont des liens, des images, etc. Ils ont aussi apprécié la possibilité de contrôler leur place dans le récit. Nombreux sont ceux qui trouvaient que la carte de récits recoupait bien les deux autres genres de cartes examinés – celle-ci apportait un équilibre entre le contexte ou la narration, l’interactivité et le contenu. Certains enseignants ont indiqué que cet outil pourrait servir de base à un cours magistral ou un travail de lecture pour les étudiants.

Selon les participants, un site comme L’Atlas du Canada pourrait fort bien présenter l’un ou l’autre, ou une combinaison, de ces trois types de cartes. Ils ont souvent fait la suggestion qu’il devrait y avoir un mélange de ces approches afin de plaire à un public plus large et de répondre à une variété de besoins en matière d’information.

Accès aux données

Dans les groupes composés d’étudiants, d’enseignants et de gens de l’industrie, on a demandé aux participants s’ils souhaitaient avoir accès aux données afin de procéder à leurs propres analyses. La plupart d’entre eux trouvaient cette possibilité intéressante, et la question avait été soulevée comme l’une des caractéristiques souhaitées de L’Atlas du Canada dans plusieurs groupes.

On a ensuite demandé aux participants leur préférence quant aux différentes manières d’analyser et de manipuler les données, à même le site Web ou grâce à une option de téléchargement des données pour effectuer leurs propres analyses. La plupart des étudiants et des enseignants ont indiqué qu’ils souhaiteraient manipuler les données directement sur le site Web, soit en sélectionnant les sujets, la période et les régions qui les intéressent, avec la possibilité d’ajouter un filtre ou de superposer les données ou le contenu facilement en sélectionnant ou en désélectionnant des options. Ils souhaitent ensuite être en mesure de télécharger le résultat de leurs sélections (une carte en format PDF, par exemple) ou de télécharger leur ensemble de données pour les manipuler et les analyser plus en détail à leur gré.

Les participants issus de l’industrie souhaitent aussi avoir accès aux données. Ils préfèreraient manipuler les données directement sur le site Web plutôt que devoir les télécharger. Considéré comme « pratique », le téléchargement des données était aussi perçu comme moyen de créer de très grands fichiers à télécharger qu’ils n’utiliseraient peut-être qu’une seule fois. La plupart d’entre eux s’intéressent à des données propres à une région (une province ou au niveau plus local, comme les autorités municipales ou sanitaires, jusqu’au niveau du quartier) plutôt qu’à des données nationales. Les données nationales serviraient surtout à des fins de comparaison.

À la recherche de données

Nous avons demandé aux participants de l’industrie s’ils connaissaient le site Web du gouvernement du Canada https://geo.ca/fr/accueil/. Aucun des participants n’avait entendu parler de ce site ou ne l’avait vu auparavant.

Pour les aider à contextualiser les prochains segments de la discussion, nous avons présenté la page d’accueil et les renseignements suivants au sujet du site :

Nous avons ensuite invité les participants à commenter les deux options de recherches de ce site Web, soit une recherche géographique et une recherche à l’aide de mots-clés (l’image ci-dessous est seulement disponible en anglais puisqu’il n’y a pas eu de session francophone avec ce segment cible). Certains ont indiqué que ce site leur semblait plutôt compliqué et dense, et qu’il s’adressait à un public très spécialisé.

Une paire de captures d'écran représente les recherches géographiques et par mots-clés.

Une figure montre deux captures d'écran du site Web Geo dot C 'A'. La recherche géographique et la recherche par mot-clé sont présentées dans les deux captures d'écran. Dans la recherche géographique, utilisez des mots clés et la géographie pour répertorier les ensembles de données disponibles. La liste est mise à jour lors de la navigation vers différentes zones sur la carte, pour afficher les ensembles de données qui incluent la zone sur la carte. La carte montre les régions telles que Winnipeg et Regina marquées par des étoiles encerclées. Les autres régions importantes sont marquées par des points. Les noms de zone et les liens vers chaque zone sont donnés. Des liens vers les principales zones minérales, l'évapotranspiration de la surface terrestre pour la masse continentale du Canada et le bord zéro de la winnipegose sont donnés dans les résultats de la recherche. Les voies ferrées et autres routes reliant les régions importantes sont indiquées sur la carte. Trois résultats de recherche et la carte s'affichent. L'échelle, les coordonnées de positionnement global, les boutons de zoom avant, de zoom arrière, d'accueil et de plein écran sont présents dans le coin inférieur droit. La page de recherche par mots clés énumère les liens vers les principales zones minérales et l'évapotranspiration de la surface terrestre pour la masse continentale du Canada. Le bouton Afficher l'enregistrement est présent dans le coin inférieur droit de chaque lien. Le bouton de recherche est présent en haut au centre de la page. Rechercher, Ma carte et francas sont les boutons du menu de navigation qui apparaissent dans le coin supérieur droit. Le bouton de basculement par mot-clé uniquement situé sous la zone de recherche est sélectionné dans la page de recherche par mot-clé.

Les participants ont reconnu l’attrait des deux options de recherche et pourraient se voir utiliser les deux dans des contextes différents, selon leurs besoins.

Matériel d’aide et de communication à l’intention des utilisateurs

Les participants de l’industrie s’intéressaient à une panoplie d’outils et de ressources d’aide. Ils veulent aussi avoir une vue d’ensemble claire du contenu du site, ainsi qu’un glossaire. De même, ils appréciaient la possibilité de poser des questions ou fournir des commentaires, qu’il s’agisse d’un numéro de téléphone, de clavardage en ligne (en personne ou avec un robot conversationnel), de communiquer avec le webmestre ou de vidéos de démonstration.

Les participants ont également manifesté un certain intérêt à recevoir des mises à jour par courriel concernant des sujets qui les intéressent. Toutefois, ils voudraient choisir les sujets qui leur sont pertinents, recevoir seulement les communications axées sur ces sujets, et ce, à une fréquence restreinte.

Certains ont aussi indiqué qu’ils souhaiteraient recevoir un message lorsque le site Web ajoute de nouveaux ensembles de données qui leur seraient utiles – toujours dans les mêmes circonstances que pour les courriels de mises à jour généraux.

Aperçu final

Si le projet de L’Atlas du Canada réussit à répondre aux attentes en matière de contenu et de caractéristiques fonctionnelles, presque tous les participants pensent qu’ils utiliseront ce site Web, quoique la manière et la fréquence variaient en fonction des segments.

Pour bon nombre de participants des groupes de discussion destinés au public et aux parents, l’utilisation porterait surtout sur le tourisme et les activités liées aux voyages. Ils utiliseraient l’atlas pour planifier un voyage et « apprendre au pied levé ». Plusieurs participants de ces groupes compteraient aussi utiliser le site par pure curiosité – dans ces situations, les participants ne pouvaient pas dire pourquoi et quand ils utiliseraient le site, mais simplement qu’il s’agirait d’une bonne ressource à utiliser lorsqu’ils voudraient découvrir quelque chose sur le Canada. Les participants avaient l’impression que ce site du gouvernement du Canada constituerait une source d’information fiable, et qui pourrait devenir une référence de choix.

Certains parents estiment qu’ils se serviraient du site comme ressource pour aider leurs enfants avec les devoirs, surtout pour les plus jeunes. D’autres le voyaient également comme moyen d’aider leurs enfants à en apprendre davantage au sujet du Canada. Par contre, les parents d’élèves du secondaire n’étaient pas convaincus que leur enfant consulterait ce site à moins d’y être obligé dans le cadre d’un projet ou d’un cours ou que leur enseignant leur demande de le faire dans le cadre d’un cours. Les groupes de discussion composés d’étudiants du postsecondaire ont présenté des réactions semblables : s’ils ne s’en servaient pas dans le cadre d’un cours en particulier, ils l’utiliseraient probablement pour planifier des voyages.

Fait intéressant, certains participants ayant immigré au Canada et certaines personnes qui enseignent (principalement) aux nouveaux arrivants ont vu le site comme un moyen attrayant pour eux d’en apprendre davantage sur leur pays d’accueil.

Les enseignants semblaient convaincus qu’ils voudraient tirer parti de L’Atlas du Canada dans leur classe. Ils utiliseraient le site régulièrement si le contenu correspondait bien au programme d’études de manière à pouvoir évaluer comment le site pourrait les aider dans différents cours ou dans différents segments d’un cours. Ils feraient de même si le site évoluait régulièrement et si on y ajoutait du nouveau contenu, de nouvelles ressources et de nouvelles fonctionnalités. Ils voudraient connaître les mises à jour au moyen d’un abonnement d’avis par courriel. Ils considéraient la mise à jour des données et des informations comme essentielle. Ce groupe a aussi indiqué qu’il s’avérait important de faire correspondre le contenu au quotidien des étudiants et de créer ou de trouver des liens avec eux et le monde qui les entoure. Ils conçoivent que L’Atlas doive aussi relier le passé au présent.

Certains ont suggéré que les créateurs de L’Atlas du Canada examinent des sites Web semblables dans le monde entier et s’inspirent de ce qui fonctionne ailleurs. Les participants de l’industrie en particulier ont souligné ce point, en citant le site GOE.be comme exemple, ainsi que des sites américains et britanniques qu’ils connaissaient bien. De même, quelques personnes ont insisté sur la nécessité de tester le site auprès de différents publics pour s’assurer qu’il fonctionne de manière optimale et qu’il devienne une ressource incontournable pour tout ce qui touche à la géographie, plutôt qu’une expérience frustrante et décevante qui mènerait à des visites uniques. En matière de conception, les participants ont de plus insisté sur le fait que le gouvernement du Canada doive sortir de son modèle habituel et de son approche normalisée – sa « zone de confort » – pour s’assurer de fournir une expérience conviviale et intéressante.

Certains participants de l’industrie se verraient bien utiliser le site à des fins professionnelles et personnelles. Ils le considèrent comme un outil complémentaire aux ressources qu’ils utilisent déjà, surtout s’il est intégré. Le site deviendrait aussi une référence pour eux s’il leur évitait de devoir trouver et amalgamer des informations provenant de différentes sources. Ils s’intéressaient à l’accès aux données et à la possibilité de les manipuler en ligne directement sur le site Web. Ils ont jugé cet aspect prioritaire plutôt que de télécharger des données à usage probablement unique, qui, selon eux, pourrait prendre du temps à télécharger et à traiter sur leurs propres systèmes.

Public cible et base d’échantillonnage

Le public cible se composait des segments suivants :

• Population générale : personnes qui s’intéressent au contenu géospatial sur le Web ou qui en ont besoin.

• Parents : personnes qui ont au moins un enfant qui fréquente l’école secondaire.

• Étudiants : étudiants qui fréquentent un collège, un cégep ou une université et qui ont un intérêt académique ou personnel dans un contenu géospatial (les sujets, les problèmes, les ressources) sur le Web.

• Enseignants : enseignants ou professeurs dans une école secondaire ou dans un établissement postsecondaire qui enseignent une matière qui utilise du contenu géospatial sur le Web ou pour laquelle ce contenu est pertinent.

• Industrie : personnes qui travaillent dans certaines industries, y compris les exploitations minières, les exploitations forestières, le secteur environnemental, le secteur énergétique, etc.

Lors de la conception du questionnaire de recrutement, nous avons posé des questions précises pour bien déterminer si les participants se qualifiaient pour ce projet de recherche, et pour assurer, le cas échéant, une bonne représentativité de genres et de groupes d’âge. Nous avons aussi fait des efforts pour recruter des personnes des communautés de minorités visibles dans tous les groupes.

En plus des critères de sélection des participants énumérés ci-dessus, nous avons utilisé d’autres mesures de présélection pour assurer la qualité des discussions, notamment :

• Nous avons exclu tout participant à l’emploi d’un gouvernement (fédéral, provincial ou municipal), ou qui occupe un poste en publicité, en conception graphique, en études de marché, en relations publiques ou auprès des médias (radio, télévision, journaux, réalisation de films ou de vidéos, etc.). Cette exclusion s’appliquait également aux membres de la famille immédiate ou du ménage d’un participant.

• Nous avons exclu tous participants qui se connaissaient, à moins qu’ils soient à des séances différentes, tenues à des moments différents.

• Nous avons exclu tout participant qui a pris part à une séance de recherche qualitative au cours des six derniers mois.

• Nous avons exclu tout participant qui a pris part à cinq séances de recherche qualitative ou plus au cours des cinq dernières années.

• Nous avons exclu tout participant qui a pris part à une séance de recherche qualitative sur le même sujet au cours des deux dernières années.

Description de la procédure de collecte de données

Quinze groupes de discussion en ligne ont servi à recueillir les l’information dans le cadre de ce projet de recherche, chaque groupe de discussion ayant une durée approximative de 90 minutes.

Avant de prendre part aux séances, les participants devaient examiner trois sites Web contenant des informations géographiques et remplir un bref questionnaire pour faire part de leurs réactions. Le texte du courriel et le questionnaire préalable se trouvent en annexe.

Quorus a recruté huit participants pour chaque groupe de discussion dans le but d’avoir entre six et huit participants dans chaque groupe. Les participants sélectionnés ont reçu un honoraire de 125 $ pour leur participation.

Nous avons recruté des participants aux groupes de discussion au moyen de la méthode d’échantillonnage téléphonique par composition aléatoire de la population générale, ainsi qu’au moyen d’un panel en ligne de ménages.

Le recrutement des participants des groupes de discussion a respecté les conditions de sélection, de recrutement et de protection de la vie privée comme établi dans les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada – Recherche qualitative. De plus, le recrutement a suivi les exigences suivantes :

• Toutes les activités de recrutement se sont déroulées dans la langue officielle de préférence du participant, en français ou en anglais selon le cas.

• Nous avons informé les participants de l’accès aux résultats de recherche sur demande.

• La procédure de recrutement a permis de confirmer la capacité de chaque participant de pouvoir communiquer, comprendre, lire et écrire dans la langue utilisée dans leur séance.

• Nous avons informé les participants de leurs droits en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels et nous leur avons donné l’assurance que ces droits seraient protégés tout au long du processus de recherche. Plus précisément, nous avons informé les participants du but de la recherche; de l’identité du ministère ou de l’agence qui la parrainait et de celle du fournisseur de service; que les résultats de cette recherche seront accessibles auprès de Librairie et Archives Canada six mois après la fin de la tenue des groupes de discussion et que leur participation à cette étude était tout à fait volontaire. Enfin, nous avons informé les participants que l’administration des renseignements donnés respecterait les exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Nous avons informé les participants que cette recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada, notamment pour Ressources naturelles Canada, au moment du recrutement et au début de chaque groupe de discussion. Nous avons également informé les participants qu’il y aurait un enregistrement audio et vidéo des groupes de discussion ainsi que des observateurs du ministère. Quorus s’est assuré d’obtenir le consentement préalable au moment du recrutement et avant que les participants prennent part aux groupes de discussion en ligne.

Les groupes de discussion en ligne ont eu lieu à partir de la plateforme Zoom, ce qui a permis à l’équipe du client d’observer les séances. En tout, 104 personnes ont participé aux 15 groupes de discussion, tous animés par un chercheur principal de Quorus.

RNCan a fourni les sites Web et les concepts examinés dans les deux langues officielles.

Le tableau suivant présente les endroits, la présence, la langue et les dates des différents groupes de discussion en ligne.

Annexe A : Questionnaire de sélection (pour la population générale, les étudiants, les parents et les enseignants)

• Recruter huit participants par groupe pour s’assurer de la présence de six à huit d’entre eux.

• Chaque participant recevra 125 $.

• Des efforts seront faits pour recruter des membres de communautés racialisées parmi tous les groupes.

• Des efforts seront faits pour recruter de huit à dix membres de communautés autochtones parmi tous les groupes.

• Quinze groupes de discussion en ligne seront segmentés en cinq publics cibles :

  • Population générale : Les personnes qui ont un intérêt ou un besoin pour du contenu géospatial sur le Web. Quorus collaborera avec l’équipe du client pour créer une liste pratique de sujets et de ressources susceptible d’intéresser les membres de la population générale en vue d’évaluer la pertinence du contenu pour ce public cible.

  • Parents : Ceux ayant au moins un enfant qui fréquente un établissement d’enseignement secondaire.

  • Étudiants : Étudiants qui fréquentent un collège, un cégep ou une université et qui ont un intérêt personnel ou académique pour des sujets, des enjeux, des ressources ou du contenu géospatial sur le Web.

  • Enseignants : Ceux qui travaillent dans des établissements secondaires ou postsecondaires et qui enseignent une matière liée au contenu géospatial sur le Web.

    • Industrie* : Les personnes qui travaillent dans des industries connexes, comme l’exploitation minière, la foresterie, l’environnement, l’énergie, etc. Quorus collaborera avec l’équipe du client pour dresser une liste définitive de secteurs d’activité et associer ceux-ci aux codes SCIAN afin de pouvoir utiliser les listes ciblées à des fins de recrutement.

• *Un questionnaire de recrutement distinct sera fourni pour les participants de l’industrie.

  • L’emplacement des groupes de discussion variera selon les segments, mais les régions suivantes seront représentées :

  • Ontario

  • Québec

  • Manitoba/Saskatchewan/Alberta/Territoires

  • Canada atlantique

  • Colombie-Britannique

  • Ensemble du Canada (pour le groupe de l’industrie)

Toutes les heures sont indiquées en heure locale, à moins d’indication contraire.

Annexe B : Questionnaire de sélection (pour les participants de l’industrie)

*Le questionnaire de sélection suivant a seulement servi pour un groupe de discussion en anglais. Il n’a donc pas été traduit en français.

Annexe C: Préparation préalable pour les étudiants, les parents, les éducateurs et la population générale

Texte pour le courriel

Objet : Exercice de préparation aux groupes de discussion de Ressources naturelles Canada

Bonjour [INSÉRER LE PRÉNOM DU PARTICIPANT/DE LA PARTICIPANTE],

Tout d’abord, merci encore d’avoir accepté de participer à un groupe de discussion parrainé par Ressources naturelles Canada.

Comme nous l’avions expliqué dans l’invitation à participer à un groupe de discussion, l’équipe de recherche aimerait que les participants et participantes prennent quelques instants pour explorer quelques sites Web et répondre à quelques questions rapides en guise de préparation au groupe de discussion.

Il ne vous faudra que 15 à 20 minutes au plus pour accomplir cette tâche. Vous pouvez la faire à n’importe quel moment avant de participer à votre groupe de discussion.

Étape 1 : Pour commencer, visitez les trois sites Web présentés ci-dessous. Ne consacrez pas plus de 5 minutes à naviguer chaque site. Pendant la navigation, veuillez prendre note de tout contenu, toute caractéristique ou toute ressource qui attire votre attention ou que vous trouvez particulièrement utile.

1. Atlas des peuples autochtones du Canada – Canadian Geographic :

   • https://atlasdespeuplesautochtonesducanada.ca/

2. Atlas climatique du Canada :

   • https://atlasclimatique.ca/

3. Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada :

   • https://www.rcaanc-cirnac.gc.ca/fra/1605796363328/1605796417543

Étape 2 : Lorsque vous avez complété votre navigation des trois sites Web, répondez au court sondage en ligne [si vous ne pouvez cliquer sur le lien, vous n’avez qu’à le copier et le coller dans votre navigateur]: [LINK]

C’est tout! Veuillez nous informer si vous avez des problèmes d’accès aux sites Web ou si vous rencontrez des difficultés à avoir accès ou à remplir le sondage en ligne.

Merci encore. Nous avons bien hâte de vous rencontrer lors des groupes de discussion.

L’équipe du groupe-conseil Quorus

Sondage en ligne

Veuillez saisir votre prénom : ________________

1. Lequel des trois sites Web avez-vous le plus apprécié?

   Atlas des peuples autochtones du Canada – Canadian Geographic	1
   Atlas climatique du Canada	2
   Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada	3

2. Aidez-nous à comprendre ce qui a rendu ce site Web si attrayant pour vous.

   

3. En pensant aux trois sites Web, veuillez décrire tout contenu, toute caractéristique ou toute ressource qui vous a particulièrement plu ou que vous avez trouvé particulièrement utile.

   

4. En pensant aux trois sites Web, y a-t-il quelque chose qui vous a particulièrement déplu?

   

Merci d’avoir répondu à ce sondage – nous avons hâte de faire votre connaissance durant votre groupe de discussion!

Annexe D : Préparation préalable pour les participants de l’industrie

*Le courriel et le questionnaire suivant ont uniquement servi pour un groupe de discussion en anglais. Ils n’ont donc pas été traduits en français.

Email script

Subject line: Your NRCan Focus Group Warm-up Exercise

Hello [INSERT PARTICIPANT FIRST NAME],

Thank you again for your interest in participating in a focus group for Natural Resources Canada!

As we explained when we invited you to participate in the group, the research team would like focus group participants to explore a few websites and answer a few quick questions in preparation for their session.

This should take you no more than 15 to 20 minutes. You can complete this task at any time insofar as it is done before you attend your focus group.

Step 1: To get started, visit the three websites listed below. Spend no more than about 5 minutes browsing each website. While you are exploring, make note of any content, features or resources that catch your eye or that you find especially useful!

4. Climate Atlas of Canada:

   • https://climateatlas.ca/

5. Crown-Indigenous Relations and Northern Affairs Canada Map Room:

   • https://www.rcaanc-cirnac.gc.ca/eng/1605796363328/1605796417543

6. Belgium geo.be:

   • EN: https://www.geo.be/home?l=en

Step 2: Once you have finished exploring all three websites, complete this short online survey [if you cannot click on this link, copy and paste the link into your browser]: [INSERT LINK TO ONLINE SURVEY]

That’s it! Please let us know if you have any problems accessing any of the websites or if you have trouble accessing or completing the short online survey.

Thank you once again and we look forward to your participation in your focus group.

The Quorus Consulting Team

Online Survey

[Landing page text] Thank you for visiting the websites – this short survey will help us understand a few of the strengths and weaknesses of these sites. This should take you about 5 minutes to complete – we look forward to your feedback!

1. Can you please enter your first name: ________________

2. Which of the three websites did you enjoy the most?

   Climate Atlas of Canada	1
   Crown-Indigenous Relations and Northern Affairs Canada Map Room	2
   Belgium geo.be	3

3. Help us understand what made that website the most enjoyable for you?

   

4. Considering all three websites, please describe any content, features or resources that you particularly enjoyed or that you found especially useful given your use of maps in the work you do?

   

5. Considering all three websites, was there anything that you particularly disliked?

   

6. These three websites showcase different ways that geospatial (location-based) content can be presented online. Given the work you do with maps and geospatial content, what other websites would you recommend that feature useful tools, resources or ways of presenting geospatial content?

   

Thank you for completing this survey – we look forward to meeting you in your focus group!

Annexe E : Guide de l’animateur pour les étudiants, les parents, les éducateurs et la population générale

Partie 4 : Matériel éducatif et d’apprentissage (10 minutes)

[ABORDEZ CETTE SECTION AVEC LES « ÉDUCATEURS », LES « ÉTUDIANTS » ET LES « PARENTS » SEULEMENT]

Passons maintenant à certaines ressources que nous pourrions trouver dans L’Atlas du Canada. Vous voyez-vous (vous-même, vos étudiants ou votre enfant qui fréquente l’école secondaire) utiliser du matériel pédagogique?

• À quoi cela ressemblerait-il?

• Compte tenu de vos expériences passées, quel genre de matériel favoriseriez-vous?

Voici un exemple rapide de ce à quoi pourraient ressembler ces ressources :

Une figure montre deux captures d'écran du site Web de l'Atlas du Canada.

Une paire de captures d'écran représente les pages du site Web de l'Atlas du Canada. Les ressources d'apprentissage et la liste des sujets abordés sont données dans la première page. Un collage d'étudiants apprenant à partir d'Internet est présenté dans la section des ressources d'apprentissage. La boîte de recherche de l'Atlas est présente dans le coin supérieur droit des pages. La deuxième capture d'écran montre des faits remarquables sur le Canada. Une carte du Canada marque sa diversité et trois paragraphes sont donnés sous la carte. Les paragraphes sont étiquetés comme la superficie totale du Canada, la frontière, le territoire et l'eau douce. Un panneau sur la gauche contient les en-têtes suivants avec des options en dessous. Explorez dans les cartes, les données et les services et l'aide.

• Cet exemple vous donne-t-il à penser à de nouvelles idées ou à avoir de nouvelles réactions concernant le genre de ressources et de matériel pédagogique qui pourraient se trouver sur ce nouveau site Web?

Annexe F : Guide de l’animateur pour les participants de l’industrie

*Le guide de l’animateur suivant a seulement servi pour un groupe de discussion en anglais. Il n’a donc pas été traduit en français.

Section 3: Exploring historical content (5 minutes)

Something a digital atlas could also do is link geography with history through what are called historical maps.

Here is an example of a digitized and interactive atlas from 1906 and a few of the maps featured in this resource: https://atlas.gc.ca/flip/1906_Atlas/index-h5.html#page=1

MODERATOR QUICKLY SHOWS THREE MAPS:

• • Geology map (east sheet)

  • Origins of the people, Ontario and Quebec

  • Density of population, Ontario and Quebec

• These were just a few examples. What benefits or use, if any, would you get from having online access to past atlases and historical maps?

  • What kinds of maps would you be most interested in seeing?

  • What would you want to be able to do with those maps? IF NEEDED: …download them? …be interactive? …anything else?

Section 4: Access to and searching for data (20 minutes)

Are any of you aware of or have used a Government of Canada website called “GEO.CA”?

• AMONG USERS: In what way(s) did you use Geo.ca? What are your thoughts on that website in the context of the work you do with geospatial content?

I’d like to talk a bit more about GEO.CA. Here is the website and a bit of information about it:

• Here is the home page [MODERATOR SHARES HOME PAGE AND SCROLLS SLOWLY DOWN FOR PARTICIPANTS TO SCAN IT]: https://geo.ca/home/

• Here is a bit of information about GEO.CA [AT THE BOTTOM OF THE HOME PAGE, MODERATOR CLICKS ON “ABOUT US” AND READS TEXT FOUND IN THE BOX AT THE TOP OF THE PAGE, AND THEN THE SHORT TEXT THAT FOLLOWS:

“Helping Canadians harness the full potential of geospatial data, GEO.ca is the result of seven years of collaborative effort between federal, provincial and territorial stakeholders, led by Natural Resources Canada, to bring together authoritative data, leading-edge technology and applications, and open-source software, for a whole-of-government solution to geospatial data discovery and sharing.”

I’d like to get your feedback on a few features related to this website. Beyond seeing and interacting with the maps at a high level, how many of you here would want to access the data so that you could conduct your own analysis?

• Would you want different ways to analyze and manipulate data within the website or would you want an option to download data to conduct your own analysis?

When it comes to doing a search on a website containing geospatial content, which of the following two approaches would you prefer? Help me understand your choice.

• AS NEEDED: What do you see as some of the benefits and challenges of each option?

MODERATOR TO SHARE WEBSITE ON SCREEN AS NEEDED AND DEMONSTRATE A FEW EXAMPLES (E.G. USING KEYWORD “CANOLA”): https://app.geo.ca/?keyword_only=&theme=&lang=en&foundational=&type=&keyword=

Une capture d'écran illustre une recherche géographique dans le site Web Geo point C 'A'.

Une capture d'écran représente une recherche géographique. La zone de la carte qui est agrandie est représentée par une boîte dans le coin supérieur droit. La carte montre les régions telles que Winnipeg et Regina marquées par des étoiles encerclées. Les autres régions importantes sont marquées par des points. Les noms de zone et les liens vers chaque zone sont donnés. Des liens vers les principales zones minérales, l'évapotranspiration de la surface terrestre pour la masse continentale du Canada et le bord zéro de la winnipegose sont donnés dans les résultats de la recherche. Les voies ferrées et autres routes reliant les régions importantes sont indiquées sur la carte. Les résultats de la recherche s'ouvrent en cliquant sur l'icône de la loupe. Les icônes de filtres et de graphiques sont présentes sous la loupe. Le bouton Aide et une autre icône sont présents dans le coin inférieur gauche. Une case représente la description de la recherche géographique. Utilisez des mots-clés et la géographie pour répertorier les ensembles de données disponibles. La liste est mise à jour lors de la navigation vers différentes zones sur la carte, pour afficher les ensembles de données qui incluent la zone sur la carte. L'échelle, les coordonnées de positionnement global, les boutons de zoom avant, de zoom arrière, d'accueil et de plein écran sont présents dans le coin inférieur droit.

Une capture d'écran représente la recherche par mot-clé.

Une capture d'écran du site Web Geo point C 'A' illustre une recherche par mot-clé. Les boutons de recherche, ma carte et Francas sont présents dans le coin supérieur droit. Le bouton de recherche est présent en haut au centre. La première page du résultat de la recherche est sélectionnée. Des liens avec des images des cartes sont donnés dans les résultats. Le bouton Afficher l'enregistrement est présent dans chaque lien. Le bouton de basculement par mot-clé uniquement situé sous la zone de recherche est sélectionné dans la page de recherche par mot-clé. Des mots clés tels que minéralisation, occurrences minérales, exploitation minière, terre, atmosphère, écosystèmes, eau, etc. sont indiqués sous chaque lien.

Section 5: User Support and Communication Material (10 minutes)

Sometimes geospatial content websites have tools and resources to help or support users.

• What type of help-related tools or resources, if any, would you consider valuable?

  • Do you have a preferred format or approach when it comes to accessing support on this type of website (e.g., video tutorials, live chat, telephone number, etc.)?

• Would you value resources that could help you learn more about or remain updated on innovations in geospatial-related activities?

  • What features or topics would you want to learn about?

  • Do you have a preferred format or approach (e.g., video tutorials, webinars, white papers/articles, etc.)?

• Would you want to be kept informed of website content updates? If so, how would you want that to happen?

AS NEEDED: For instance, this could be white papers, articles or news about geospatial-related matters. It could also be notices on the website of recent updates to specific datasets – which is what the Belgian website we invited you to visit does [MODERATOR SHARES SCREEN - https://www.geo.be/home?l=en].

Une figure illustre la section récemment mise à jour du site geo dot b e.

Une capture d'écran représente la section récemment mise à jour de la page d'accueil du site geo point b e. Les boutons de menu Accueil, Carte, Catalogue et À propos sont présents dans le coin supérieur droit. L'anglais est sélectionné dans la liste déroulante des langues. Les liens pour l'ensemble de données e TOD des obstacles aéronautiques, la meilleure adresse, le vecteur administratif, les baux immobiliers, les transactions immobilières et les ensembles de données des propriétaires occupants sont donnés dans la section récemment mise à jour. Les vignettes de tous les ensembles de données, à l'exception de la meilleure adresse, affichent différentes cartes. La vignette de la meilleure adresse affiche une icône de maison. Les liens sources et la date de publication de chaque ensemble de données sont indiqués.