Besoins des utilisateurs de données géospatiales canadiennes en matière de contenu Web

Ressources naturelles Canada

Sommaire

Mars 2023

Préparé pour le compte de :

Ressources naturelles Canada

Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus Inc.

Date d’octroi du contrat : 19 janvier 2023

Date de livraison : Mars 2023

Valeur du contrat (TVH incluse) : 99 637,75 $

Numéro du contrat : CW2269183

Numéro de ROP : 115-22

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

nrcan.por-rop.rncan@canada.ca

This report is also available in English.

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Besoins des utilisateurs de données géospatiales canadiennes en matière de contenu Web

Sommaire

Préparé pour Ressources naturelles Canada

Fournisseur : Le groupe-conseil Quorus

Mars 2023

Le présent rapport repose sur 15 groupes de discussion en ligne que Quorus a organisés entre le 20 février et le 2 mars 2023. Un des groupes de discussion était composé de personnes issues des marchés verticaux qui utilisent du contenu géospatial. Tous les autres groupes de discussion étaient composés de personnes de la population générale, des étudiants, des parents et des éducateurs qui ont un intérêt (p. ex., universitaire, personnel, etc.) dans du contenu géospatial. D’une durée d’environ 90 minutes, les groupes de discussion ont eu lieu à travers le pays. Nous avons informé tous les participants que la recherche se faisait au nom du gouvernement du Canada. En tout, 104 personnes ont participé à cette étude.

This publication is available in English, entitled: Canadian Geospatial Web Content User Needs

Le présent document peut être reproduit pour des fins non commerciales uniquement. Une permission écrite doit être obtenue au préalable auprès du ministère des Ressources naturelles du Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec le Ministère à : nrcan.por-rop.rncan@canada.ca

Ressources naturelles Canada

580, rue Booth

Ottawa (Ontario)

K1A 0E4

Numéro de catalogue :

M4-236/2023F- PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-48107-4

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR #115-22) :

Numéro de catalogue : M4-236/2023E -PDF (rapport final en anglais)

ISBN 978-0-660-48106-7

© Sa Majesté le roi du chef du Canada, représenté par le ministre des Ressources naturelles, 2023

Imprimé au Canada (à gauche) et logo de recyclage (à droite).

Attestation de neutralité politique

J’atteste, par les présentes, à titre de président du groupe-conseil Quorus, que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications – Annexe C.

Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé :

Signature de Rick Nadeau, président de Quorus Consulting Group Inc.

Le 13 mars 2023 Rick Nadeau, président Le groupe-conseil Quorus Inc.

Sommaire

Contexte et objectifs de la recherche

Le gouvernement du Canada procure des données géospatiales, des cartes et des ressources pour appuyer des objectifs tels que la croissance économique, la gestion de l’environnement et des urgences, et le mieux-être social. Les nouvelles présences Web orientées vers le public se multiplient afin d’organiser, de développer et de diriger du contenu à divers publics cibles.

Le lancement de la nouvelle plateforme Web GEO.ca représente une de ces présences. Sa conception vise à diffuser les collections grandissantes de données et à présenter l’information dans un espace unique et cohérent. Cet espace offre aux utilisateurs une expérience améliorée pour l’accès aux données et aux outils sur les produits et les initiatives géospatiales, puisqu’il met l’accent sur les thèmes et l’expérience d’utilisateur.

De plus, dans la foulée de l’accès grandissant aux renseignements géospatiaux, le Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre a amorcé le renouvellement de L’Atlas du Canada. L’Atlas sert depuis longtemps de source de cartes, de données et d’informations géographiques qui fait autorité et qui offre une perspective nationale des questions canadiennes.

Les recherches antérieures sur l’opinion publique en matière d’activités géospatiales et de cartographie se font plutôt rares. Par conséquent, la présente recherche amorcera le processus visant à recueillir des renseignements nécessaires au développement et à l’entretien de sites Web axés sur l’utilisateur qui tirent parti des capacités géospatiales du Ministère. L’étude examinera et tentera de mieux comprendre les besoins des Canadiens en matière de contenu géospatial et l’utilisation qu’ils en font, le genre de contenu qui leur est utile et qui ce qui séduit les groupes qui n’appartiennent pas à l’industrie.

Axée sur la population générale, la recherche dégagera le nouveau contenu et l’information géospatiale à rendre accessibles grâce à diverses plateformes Web. Avec cette information, le contenu orienté vers le citoyen s’en trouvera amélioré et garantira que l’information ouverte sur les observations géospatiales et de la Terre est à la portée de tous les Canadiens.

Le contenu des sites Web destinés au public intègrera un contenu axé sur les citoyens canadiens, au moyen de communications claires et accessibles.

Ces travaux permettront d’accroître la sensibilisation et l’accès à la géographie, aux données géospatiales et aux initiatives connexes à des fins personnelles, professionnelles et éducatives.

Les objectifs spécifiques de ce projet de recherche comprennent, mais sans s’y restreindre :

  • Quel est le niveau actuel de connaissances et quelle est la perception générale à l’égard de la cartographie et des produits de données géospatiales?

  • Quel genre de ressources géospatiales les gens utilisent-ils?

  • De quelle manière les gens préfèrent-ils avoir accès aux informations géospatiales (c.-à-d. le téléchargement de données, les cartes figées, les cartes interactives, pouvoir commander des données, accès à du texte/des renseignements, etc.)?

  • Au quotidien, quel contenu géospatial s’avère le plus utile?

  • Quels outils et contenus, et quelles ressources et données suscitent le plus grand intérêt?

Cette recherche servira à cerner l’intérêt, la sensibilisation et les besoins de la population générale en matière de données et d’informations géospatiales, et à faire ressortir les meilleures méthodes pour communiquer ces informations. Les conclusions orienteront principalement le nouveau contenu des plateformes Web GEO.CA et L’Atlas du Canada du Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre, et éventuellement d’autres produits Web. Le public et les utilisateurs seront au centre de ces diverses plateformes. La recherche sur les besoins des utilisateurs viendra éclairer le contenu et le développement des sites afin de répondre aux besoins de tous les Canadiens.

Méthodologie

Le présent rapport repose sur l’information recueillie auprès des participants de 15 groupes de discussion en ligne réalisés entre le 20 février et le 2 mars 2023. Parmi les segments non industriels, trois groupes de discussion ont eu lieu avec des membres la population générale ayant un intérêt pour les cartes, trois avec des étudiants du postsecondaire, quatre avec des parents d’élèves du secondaire et quatre composés d’enseignants du secondaire et du postsecondaire. Le quinzième groupe de discussion était composé de personnes issues des marchés verticaux qui utilisent du contenu géospatial dans le cadre de leur travail. Onze groupes de discussion se sont déroulés en anglais et quatre en français. On a informé tous les participants que la recherche se faisait pour le compte du gouvernement du Canada. Les participants n’appartenant pas à l’industrie ont reçu un honoraire de 125 $ pour leur participation alors que l’honoraire était de 200 $ pour les personnes issues de l’industrie. En tout, 104 personnes ont pris part aux groupes de discussion. De plus amples renseignements se trouvent dans la portion « Méthodologie détaillée » du rapport.

Résumé des résultats de la recherche

Pour la plupart des participants, le mot « Atlas » évoque un livre de cartes, quelque chose qu’ils ont probablement utilisé ou vu dans le passé, ou que les générations antérieures utilisaient. Intéressants pour certains, bon nombre de participants considéraient généralement les atlas comme désuets, et peu utilisés sauf pour des travaux scolaires ou à des fins professionnelles.

Outre des recherches sur Google Maps ou Google Earth, peu de participants avaient utilisé des atlas numériques. Ils s’en servaient surtout pour se déplacer ou pour trouver un endroit précis. Les étudiants et les enseignants utilisent parfois des atlas numériques dans le cadre de projets ou dans des cours. Les participants issus du milieu industriel s’en servent aussi dans leur travail à l’occasion.

On avait demandé aux participants qui n’appartenaient pas à l’industrie d’examiner trois atlas numériques distincts (L’Atlas des peuples autochtones du Canada du Canadian Geographic, l’Atlas climatique du Canada et la Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada). Ils ont préféré les deux premiers, parce qu’ils avaient une navigation plus intuitive et étaient plus attrayants visuellement, plus conviviaux, intéressants et interactifs.

Pour ce qui est des participants issus de l’industrie, ils ont examiné un site plus axé sur l’industrie, soit le Géoportail des institutions fédérales belges, en plus de l’Atlas climatique du Canada et la Collection de cartes – Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada. La plupart de leurs commentaires concernant le Géoportail belge étaient très positifs, et leurs commentaires sur les deux autres sites étaient semblables à ceux des autres participants. Ils ont aussi trouvé le Géoportail belge facile à naviguer; il contenait de bonnes cartes interactives ainsi que des renseignements plus poussés utiles d’un point de vue professionnel.

Un segment « remue-méninges » sur L’Atlas du Canada avec tous les participants a fait ressortir de nombreux éléments de contenu qu’ils aimeraient y retrouver, notamment :

  • des cartes

  • des données démographiques et statistiques

  • des renseignements utiles pour la navigation, les voyages, les loisirs et les événements

    • y compris l’infrastructure

  • des faits historiques

    • y compris des thèmes autochtones

  • des informations sur le climat et la météorologie

  • des informations sur l’utilisation des terres, sur les industries et sur l’économie

  • des renseignements sur les ressources naturelles

  • des renseignements sur la nature

Les participants souhaitent aussi que L’Atlas dispose d’une fonctionnalité étendue, à savoir :

  • une navigation intuitive

  • des éléments interactifs

  • du contenu multimédia

  • une conception, une mise en page et des informations accessibles et attrayantes

  • un accès aux données et la possibilité de les utiliser

  • des outils pédagogiques

  • une intégration possible avec d’autres logiciels et des liens vers d’autres sites et un accès à de plus amples renseignements

  • la possibilité d’obtenir de l’aide et de faire des commentaires

La plupart des participants estiment que L’Atlas du Canada devrait être un site Web ou un portail autonome, plutôt qu’un (petit) élément d’un site Web plus vaste consacré à tout ce qui touche la géographie.

Les cartes historiques numérisées avaient un certain attrait, et étaient considérées comme utiles dans un Atlas numérique. Toutefois, cet attrait et cette utilité auraient une portée limitée à moins d’y ajouter des éléments interactifs ou la possibilité de choisir, superposer et manipuler facilement des données.

Les enseignants et les parents s’intéressaient à l’ajout d’outils pédagogiques, ou encore d’une section de L’Atlas destinée aux enseignants et aux étudiants qui contiendrait des jeux-questionnaires, des plans de cours et des exemples de projets. Pour que ces outils soient attrayants pour les étudiants et utiles pour les enseignants, L’Atlas devrait avoir les fonctionnalités souhaitées.

L’examen de trois approches différentes pour présenter des cartes (carte interactive normalisée, cartes présentées par le biais de vidéos, d’animation ou d’infographie, et cartes de récits) a généré des commentaires utiles. Les participants pouvaient concevoir que les trois approches auraient un attrait pour certains et qu’elles s’avèreraient utiles dans certaines situations. Ils ont également indiqué qu’il pourrait être utile de mélanger les trois.

  • Ils ont aimé la carte interactive de base parce qu’elle contenait des données détaillées et qu’elle permettait aux utilisateurs de « choisir leur propre histoire » et de l’approfondir ou non, principalement à des fins de recherche.

  • Jugée moins utile en soi, la carte vidéo pourrait avoir un potentiel d’intégration à d’autres fonctionnalités pour la rendre plus interactive ou la personnaliser et la manipuler facilement.

  • La carte de récits a eu le plus grand attrait, principalement parce qu’elle combine les meilleures caractéristiques des deux autres approches, soit l’interactivité, la conception et l’utilisation efficace de texte et de produits multimédias.

Beaucoup d’étudiants, d’enseignants et de participants de l’industrie considèrent l’accès aux données sur lesquelles les cartes et les renseignements de L’Atlas reposent comme un élément important de l’utilité du site Web. Ils souhaiteraient tout particulièrement pouvoir manipuler les données à même le site (les choisir et les superposer), avec la possibilité de télécharger les données ainsi personnalisées ou les produits (comme des cartes) qui les intéressent.

Nous avons interrogé les participants de l’industrie sur leur intérêt en matière de soutien aux utilisateurs. En général, ils trouvent important de pouvoir obtenir de l’aide pour naviguer le site s’ils rencontrent des difficultés à trouver ou à avoir accès à ce qu’ils cherchent. Cette aide pourrait être un tutoriel en ligne, une personne-ressource, ou un robot conversationnel.

Nous leur avons également demandé s’ils souhaitaient recevoir des communications au sujet des informations ou des données de L’Atlas. Bien que certains aimeraient en recevoir, ils jugent qu’il faudrait adapter ces communications à leurs besoins et à leurs intérêts, soit avoir la possibilité de s’abonner seulement aux mises à jour sur des données ou des sujets spécifiques, par exemple.

Dans l’ensemble, les participants des groupes de discussion considèrent généralement L’Atlas comme un outil utile s’il affiche le contenu et les fonctionnalités qu’ils recherchent.

Mise en garde concernant la recherche qualitative