Sondage auprès des employés du BSIF – édition 2016
Sommaire

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Présenté au :

Bureau du surintendant des institutions financières
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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) Canada est l’autorité fédérale de réglementation et de surveillance de plus de 1 800 institutions financières, ce qui comprend les institutions de dépôts, les sociétés d’assurances et les régimes de retraite privés fédéraux. Tous les deux ans environ, le BSIF effectue un sondage auprès de ses employés, soit plus de 650 personnes réparties entre quatre villes du Canada. L’objet de la démarche est d’indiquer à la direction si les besoins des employés sont satisfaits, et de lui permettre de décider des mesures à prendre en priorité pour résoudre d’éventuels problèmes signalés par les employés. Le présent rapport présente les conclusions du sondage de 2016 et en compare les résultats à ceux du sondage de 2014.

Les employés du BSIF ont rempli eux-mêmes le questionnaire en ligne entre le 19 janvier et le 15 février 2016. Les questions portaient sur divers thèmes ayant trait à la satisfaction des employés. Les résultats ont été analysés dans l’ensemble, en comparaison de ceux des sondages précédents et par grandes catégories de l’organisation (secteurs/groupes et ville). Le taux de participation est de 91 %. Comme le sondage s’adressait à tous les employés (à la manière d’un recensement), aucune marge d’erreur n’intervient dans l’analyse des résultats.

Extrapolation des conclusions : Comme le sondage a été effectué à la façon d’un recensement et compte tenu du taux de réponse extrêmement élevé, les résultats sont considérés comme représentatifs de la population des employés du BSIF.

Cotes globales

• Les cotes correspondent à une moyenne des réponses sur une échelle de cinq points.
• Sur les 65 questions fermées du sondage qui sont directement comparables aux résultats de 2014, la cote moyenne est de 4,05, ce qui est très similaire à celle de 2014 (4,04).

Points forts

• Les employés demeurent fortement engagés envers le BSIF, des cotes globalement élevées similaires à celles des sondages précédents ayant été attribuées à toutes les mesures de l’engagement. À titre d’exemple de ces résultats similaires, 9 employés sur 10 se disent fiers de travailler au BSIF. Presque tous les employés (96 %, dont 70 % sont tout à fait d’accord) entretiennent des rapports professionnels positifs avec leurs collègues. Près de 9 employés sur 10 (87 %) estiment que leur travail est utile, et 8 sur 10 recommanderaient le BSIF à d’autres comme un bon milieu de travail, quoique cette proportion soit en baisse depuis 2012 (50 % sont tout à fait d’accord, contre 54 % en 2014 et 59 % en 2012).
• En général, les employés jugent favorablement les orientations de l’organisation, sous l’effet en grande partie de la confiance qu’ont les employés de comprendre le mandat et les valeurs du BSIF et de leur volonté d’aider leurs collègues d’autres unités de travail lorsque l’occasion se présente (76 % à 82 % d’entre eux sont tout à fait d’accord avec ces mesures). En outre, 9 employés sur 10 disent comprendre les priorités de leur secteur/groupe (55 % sont tout à fait d’accord). Ces chiffres sont comparables à ceux de 2014, alors que 58 % à 85 % des répondants étaient tout à fait d’accord avec l’énoncé sur la compréhension du mandat et des valeurs du BSIF, ainsi que des priorités de leur secteur/groupe (la volonté d’aider les collègues n’a pas été mesurée en 2014).
• Les employés estiment généralement qu’ils bénéficient d’un soutien adéquat à l’égard de certains aspects du perfectionnement professionnel, et plus particulièrement qu’ils reçoivent la formation interne et / ou externe dont ils ont besoin pour exécuter leurs fonctions (70 %) et qu’ils peuvent bénéficier d’encadrement au bureau quand ils en ont besoin (66 %).
• Comme en 2014, les employés sont satisfaits de nombreux aspects de la conciliation travail/vie personnelle. Ils réagissent de façon très positive au soutien de leur surveillant à l’égard de la conciliation travail/vie personnelle (85 %), à la participation aux activités de bien‑être (80 %) et au recours à des modalités de travail flexibles (83 %). Ils sont aussi nettement d’avis que le BSIF offre des ressources appropriées pour faciliter la conciliation travail/vie personnelle (81 %) et que les politiques de l’organisation favorisent la conciliation travail/vie personnelle (80 %).
• Les impressions à l’égard du supérieur immédiat sont très bonnes depuis 2012, les cotes positives oscillant entre 78 % et 87 % pour toutes les mesures. Plus particulièrement, les employés estiment que leur supérieur immédiat les traite avec respect (86 %, dont 70 % sont tout à fait d’accord), et ils se sentent libres d’exprimer leur opinion à leur supérieur immédiat (87 %, dont 67 % sont tout à fait d’accord).
• À peu près comme en 2014, la haute direction et les cadres supérieurs sont les mieux notés parce qu’ils attestent les valeurs du BSIF (75 %) et qu’ils traitent les employés avec respect (74 %), bien que les résultats pour ces mesures ont diminué depuis le sondage précédent (77 % et 79 % respectivement).
• Les employés sont très satisfaits de la possibilité qu’ils ont de travailler dans la langue officielle de leur choix. Plus particulièrement, les employés peuvent communiquer avec leur supérieur immédiat dans la langue officielle de leur choix (94 %, dont 85 % sont tout à fait d’accord) et ils conviennent que la formation est offerte dans les deux langues officielles (92 %, dont 80 % sont tout à fait d’accord).
• Les employés du BSIF sont également satisfaits des deux mesures appuyant la diversité (il s’agit d’une nouveauté dans le sondage de 2016). Plus de 8 employés sur 10 (83 %) estiment que le BSIF met en place des activités et des pratiques qui favorisent un milieu de travail diversifié; ils sont à peu près aussi nombreux (84 %) à dire que le BSIF respecte les différences individuelles.

Points à améliorer

• Comme dans les sondages précédents, la communication d’envergure (entre les équipes, au sujet de l’avenir de l’organisation) est jugée moins bonne que celle à l’échelon de l’équipe et du secteur/groupe.
• La proportion d’employés qui ont l’intention de chercher un emploi à l’extérieur au cours des 12 prochains mois s’est accrue, passant de 17 % en 2014 à 23 %.
• Les employés ont exprimé des opinions variées sur la gestion du rendement. Comme dans les sondages précédents, la question du règlement des problèmes de rendement au travail obtient certaines cotes moins élevées. Une forte proportion d’employés n’ont pas l’impression que leur travail bien accompli est souligné (24 %) ou que le processus d’évaluation du rendement est utile pour fixer des objectifs d’amélioration du rendement au travail (24 %).
• Les employés semblent souhaiter qu’il y ait plus de possibilités d’affectation et de mutation au BSIF, compte tenu de la forte proportion de répondants qui ne croient pas que ce qui est actuellement offert soit suffisant (48 %, contre 38 % en 2014). Certains employés indiquent avoir l’impression qu’il y a de l’injustice au moment de pourvoir les postes au BSIF.
• Certaines questions portant sur la charge de travail suscitent toujours des préoccupations. Près de 4 employés sur 10 (38 %) estiment que les priorités et la charge de travail qui changent sans arrêt ont un effet négatif sur la qualité de leur travail; ce résultat ne s’est pas amélioré depuis 2012. Plus de 3 employés sur 10 (34 %) disent éprouver souvent de la tension à cause de leur charge de travail, de sorte qu’il leur est difficile de bien concilier le travail et leur vie personnelle, et les répondants sont presque aussi nombreux (33 %) à dire que leur charge de travail nuit à la qualité de leur travail. Il reste que les résultats de ces deux mesures sont sensiblement meilleurs qu’en 2014.

Le BSIF se servira des résultats de cette enquête pour cerner les points méritant d’être améliorés. Les dépenses au titre de ce projet de ROP totalisent 49 933,31 $, TVH comprise.