Numéro d'enregistrement de la ROP : 074-18
Numéro de contrat SPAC : 35035-181804/001/CY
Date d’octroi du contrat : 26 novembre 2018
Date de livraison : 24 avril 2019
Coût du contrat : 218 920 $ (taxes en sus)
Groupes de discussion – Hiver 2019
Troisième cycle
Rapport final
Rédigé par :
Corporate Research Associates Inc.
Rédigé pour le compte du :
Bureau du Conseil privé
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report is also available in English.
Pour de plus amples renseignements sur le rapport, écrivez
à :
7071, Bayers
Road, bureau 5001
Halifax
(Nouvelle-Écosse) B3L 2C2
1 888 414-1336
Groupes
de discussion – Hiver 2019 – Troisième cycle
Rapport final
Préparé
pour le compte du Bureau du Conseil privé
Nom du fournisseur : Corporate Research Associates Inc.
Avril 2019
Ce rapport de recherche sur
l’opinion publique présente les résultats de groupes de discussion menés par Corporate Research Associates Inc. au nom du Bureau du
Conseil privé. Le troisième cycle de l’étude a compris en tout quatorze groupes
de discussion composés de résidents du Canada de 18 à 74 ans et menés entre le
28 février et le 25 mars 2019.
This
publication is also available under the title: National Focus Groups– Winter
2019 – Third cycle.
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite doit être obtenue au préalable du Bureau du Conseil privé. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec le Bureau du Conseil privé à l’adresse électronique por-rop@pco-bcp.ca ou à l’adresse suivante :
Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85,
rue Sparks, bureau 228
Ottawa
(Ontario) K1A 0A3
Numéro
de catalogue :
CP22-177/3-2019F-PDF
Numéro
international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-30737-4
Publications
connexes (numéro d’enregistrement : POR-074-18) :
Numéro de catalogue
CP22-177/3-2019E-PDF (rapport final, anglais)
ISBN 978-0-660-30736-7
© Sa Majesté la Reine du
chef du Canada, 2019
Table des matières
Contexte de la recherche qualitative
Rappel d’événements touchant le gouvernement
Concepts de
vision de l’énergie mis à l’essai
Corporate
Research Associates Inc.
Numéro de contrat : 35035-181804/001/CY
Numéro d’enregistrement de la ROP : 074-18
Date d’octroi du contrat : 26 novembre 2018
Coût du contrat : 218 920,00 $ (taxes en sus)
Le Secrétariat
des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a
retenu les services de Corporate Research Associates
Inc. (CRA) afin d’entreprendre une recherche sur l’opinion publique au moyen de
méthodes qualitatives, laquelle avait pour but d’explorer le point de vue d’adultes
canadiens relativement aux événements actuels touchant le gouvernement fédéral.
Les résultats de la recherche serviront à élaborer des stratégies et des
produits de communication efficaces afin de veiller à ce que les communications
avec la population canadienne au sujet d’enjeux importants demeurent claires et
faciles à comprendre. L’étude était composée de trois cycles de groupes de
discussion, un en janvier, un en février et un en mars 2019. Ce rapport
présente les constatations du troisième cycle de recherche. Plus précisément,
les objectifs du troisième cycle de groupes de discussion consistaient à
évaluer les opinions et les impressions relativement au commerce (à Kingston,
Winnipeg, Halifax et Laval), au budget (à Kingston, Victoria, Laval et
Halifax), à l’environnement (à Winnipeg et Barrie), au tourisme (à Winnipeg,
Barrie et Joliette), aux compétences (à Winnipeg, Barrie et Joliette), aux
options d’achat d’actions (à Kingston, Victoria et Halifax), au logement (à
Winnipeg, Barrie et Joliette), à la vision de l’énergie (à Kingston, Victoria,
Halifax et Laval) ainsi qu’aux enjeux locaux (à Victoria et Joliette).
Dans le cadre du troisième cycle, quatorze (14) groupes de
discussion en personne ont été tenus du 28 février au
25 mars 2019. Deux séances ont eu lieu en français à Joliette
(Québec) et à Laval (Québec), tandis que les autres étaient en anglais, au
nombre de deux dans chacune des villes suivantes : Barrie (Ontario),
Winnipeg (Manitoba), Kingston (Ontario), Victoria (C.-B.) et Halifax (N.-É.).
Les participants étaient des résidents du Canada de 18 à 74 ans. À
Joliette, les groupes étaient définis en fonction du sexe des participants,
tandis que dans toutes les autres villes, les groupes étaient faits en fonction
de la situation financière des participants. Ainsi, un groupe était considéré
comme « ayant des difficultés
financières » tandis que l’autre était « à l’aise financièrement ». À Joliette,
il y a eu une séance avec uniquement des femmes et une autre avec uniquement
des hommes. 136 participants ont participé en tout à ce cycle de l’étude,
tous groupes confondus.
Le présent rapport présente les constatations de l’étude. Notons qu’il convient d’interpréter les résultats de la présente étude avec précaution, car les recherches qualitatives ne peuvent fournir qu’une idée générale d’une situation. Les résultats ne peuvent pas être extrapolés avec confiance à l’ensemble de la population étudiée.
À titre de cadre supérieur de Corporate Research Associates Inc., j’atteste que les résultats livrés sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et la Directive sur la gestion des communications. Plus précisément, les résultats attendus n’incluent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou les cotes de performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature
Margaret Brigley,
présidente-directrice générale et associée | Corporate
Research Associates
Date :
24 avril 2019
Vous trouverez dans la section suivante un résumé des principales constatations pour chacun des sujets ayant été abordés lors des Groupes de discussion – Hiver 2019 – Troisième cycle.
Logement (Barrie, Winnipeg et Joliette)
Les participants ont manifesté de grandes préoccupations lorsqu’il était question de logement, notamment en ce qui a trait à l’abordabilité, à l’obtention d’une hypothèque et au soutien qu’offre le gouvernement aux personnes qui achètent une première maison. Le désir de propriété était fort, avec pour but principal d’accumuler de l’avoir. Cela dit, plusieurs obstacles à la propriété ont été mentionnés, notamment la disponibilité de logements abordables et la capacité d’économiser en vue d’une mise de fonds.
Les réactions étaient partagées quand on a mentionné l’idée que le gouvernement vienne appuyer ceux qui achètent leur première maison en partageant une petite partie des capitaux de la maison; plusieurs avaient des questions sur la logistique et les aspects juridiques de la proposition. La première préoccupation était l’impact qu’aurait ce partage sur la prise de décisions quant à l’utilisation de la propriété. Parmi les cinq noms proposés pour le programme, « Hypothèque à mise de fonds partagée » était le choix privilégié en français et « First-Time Buyers Benefit » en anglais.
Compétences (Barrie, Winnipeg, Kingston, Victoria et
Joliette)
Bien que l’expression « upskilling » (augmenter ses compétences) ne leur ait
pas été très familière, les participants étaient fortement d’accord avec l’idée
que les Canadiens doivent poursuivre leur apprentissage, d’une façon ou d’une
autre, après leur entrée sur le marché du travail, en raison des progrès
rapides de la technologie et de l’évolution constante du marché du travail.
Malgré cela, plusieurs préoccupations et obstacles, dont principalement le
coût, les obligations familiales et le manque de temps, viendraient nuire à
ceux qui désireraient poursuivre leur formation ou mettre à niveau leurs compétences.
Les participants se sont dits favorables à la présence d’un programme financé par le gouvernement pour l’amélioration des connaissances, mais ont exprimé quelques craintes relativement à la logistique et à la sécurité d’emploi. Ce programme consisterait à offrir un montant forfaitaire aux travailleurs canadiens pour les aider à payer une partie du coût de la formation continue et de leurs frais de subsistance, et à leur offrir le temps nécessaire pour suivre ladite formation. Les participants à ce programme devraient eux aussi payer une partie du coût de la formation, tandis que les employeurs devront leur accorder le temps libre nécessaire. Bien que ce type d’initiative ait été considéré comme une étape importante pour préparer la main-d’œuvre canadienne pour l’avenir, plusieurs préoccupations ont été exprimées relativement à son impact sur les petites entreprises, tant au niveau du manque de main-d’œuvre que des coûts supplémentaires. Il a également été question de la capacité financière des participants de payer une partie du coût de la formation. Parmi les six noms proposés pour ce programme, « Crédit de soutien à la formation » et « Professional Development Leave » sont les deux qui ont été perçus comme les plus appropriés.
Budget
(Kingston, Victoria, Halifax et Laval)
Le niveau de connaissance du dernier budget fédéral variait à la fois
en fonction de la ville et de la situation financière des participants; il
était plus élevé chez ceux qui étaient financièrement à l’aise. Même s’ils n’en
connaissaient pas nécessairement bien le contenu, presque tous les participants
avaient entendu parler du budget fédéral dans les nouvelles, les sources les
plus populaires étant les médias sociaux, les journaux et la radio. Dans l’ensemble,
les participants ont surtout exprimé des préoccupations face au budget. Ils
étaient nombreux à se demander quel serait l’impact de ces dépenses sur la
dette nationale. Parmi toutes les initiatives qui ont été mentionnées, c’est
celle à l’intention des personnes qui achètent leur première maison dont ils se
souvenaient le mieux. La première réaction à cet égard était positive, et il en
allait de même pour les points relatifs à l’enseignement. Les participants peu
enthousiastes étaient d’avis que le budget ne semblait pas avoir d’objectif ou
d’orientation clair, ou se préoccupaient de l’augmentation du déficit.
Entre
les 13 initiatives du budget qui leur ont été mentionnées, deux ont été
sélectionnées comme priorités principales pour le gouvernement : doubler
les fonds d’infrastructure et investir dans des programmes pour améliorer la
situation dans les réserves des Premières Nations. Quand on a tenu une
discussion approfondie sur l’initiative destinée aux acheteurs d’une première
maison, les réactions étaient partagées; plusieurs se sont dits préoccupés par
la logistique du projet. Dans le même ordre d’idées, un certain scepticisme a
été constaté à l’égard de l’Allocation canadienne pour la formation. Certains
ont notamment affirmé s’inquiéter de l’impact que pourrait avoir ce programme
sur les pratiques et la sécurité d’emploi. Enfin, les participants appuyaient
modérément l’idée du changement des avantages fiscaux liés aux options d’achat
d’actions, plusieurs ne voyant pas très bien en quoi ces changements seraient
pertinents pour leur propre situation.
Commerce
(Winnipeg, Kingston, Halifax et Laval)
On a
constaté un niveau élevé de connaissances et de préoccupations face aux enjeux
commerciaux : les participants se sont dits intéressés par les
négociations commerciales entre le Canada et les autres pays. Cela dit, ils ne
connaissaient que peu les accords commerciaux du pays – mais ont pu se rappeler
le nouvel Accord Canada–États-Unis–Mexique, l’Accord de partenariat
transpacifique global et progressiste et l’Accord économique et commercial
global.
L’expression
« diversification du commerce » n’était pas bien connue, mais les
participants estimaient qu’elle signifiait l’occasion dont jouit le Canada de
faire du commerce avec plusieurs pays différents et d’améliorer les occasions
commerciales. Aux yeux des participants, l’indépendance économique accrue était
le plus grand avantage qu’offrait la diversification du commerce et l’augmentation
de la concurrence pour les entreprises locales, son plus grand désavantage. Les
participants ont également affirmé croire que le gouvernement du Canada jouait
un rôle dans ce domaine, notamment en aidant les entreprises privées à exporter
leurs produits et services par l’entremise de missions commerciales, en
renforçant le profil du pays à l’étranger et en fournissant de l’assistance
financière.
Environnement (Barrie et Winnipeg)
Plusieurs enjeux
environnementaux sont venus rapidement à l’esprit des participants, y compris
le réchauffement climatique, la fixation d’un prix à la pollution et le
pipeline Trans Mountain. Pour ce qui est de la participation du
gouvernement, ils ont mentionné comme priorités principales protéger les eaux
contre la pollution plastique et investir dans le transport en commun. Ils
étaient également très favorables au déploiement d’efforts accrus pour bannir
les sacs en plastique, réduire les ordures et augmenter le recyclage des
bouteilles en plastique, par exemple à l’aide d’un programme de mesures
incitatives. Par opposition, ils n’avaient pas l’impression que le gouvernement
jouait un rôle clé dans le soutien ou l’expansion du réseau pour les véhicules
électriques.
Peu de participants connaissaient l’Incitatif à agir pour le
climat, une initiative qu’ils ont accueilli avec scepticisme lors des
discussions. Ils connaissaient un peu mieux le plan de fixer un prix à la
pollution, mais avaient beaucoup de questions relativement à l’administration
du programme ainsi qu’à sa capacité d’offrir des solutions à long terme pour
améliorer la situation sur le plan des changements climatiques.
Les participants ont exprimé un fort désir de voir le Canada comme
chef de file international de la protection de l’environnement et de la lutte
contre les changements climatiques. En même temps, les gens sont conscients qu’il
faudra apporter des changements à leur mode de vie pour que l’on puisse avoir
un véritable impact sur les changements climatiques. Aux yeux de nombreux
participants, les médias, la famille et les amis pouvaient donner l’exemple à
cet égard.
Tourisme
(Barrie, Winnipeg et Joliette)
Les
participants savaient généralement qu’il était possible de louer de l’hébergement
de vacance par le biais de plateformes en ligne et n’étaient pas contre. La
plupart d’entre eux se disaient heureux – ou au moins neutres – de l’émergence
de cette possibilité pour le tourisme. Parmi ses avantages, ils ont mentionné
le prix concurrentiel et le fait qu’il s’agissait de solutions d’hébergement
uniques, différentes des hôtels.
Pour ce
qui est des préoccupations, il a été question de l’impact possible sur les
autres entreprises et sur les collectivités, ainsi que du changement d’intention
des constructeurs et des propriétaires. Les participants étaient d’avis que la
TPS et la TVH devaient être ajoutées au prix des locations, mais que les
conditions devaient être équitables.
Vision de l’énergie
(Kingston, Victoria, Halifax et Laval)
Les
participants ont pu voir cinq concepts visant à communiquer la vision
canadienne de l’énergie au grand public. On a constaté une forte réaction
positive aux trois concepts proposés qui parlaient d’« énergie »
et d’« avenir ». Plus précisément, c’est le concept L’avenir de l’énergie au Canada commence aujourd’hui qui a fait l’objet
des réactions les plus puissantes, car il donnait lieu à un sentiment d’espoir
et d’appartenance. Dans le même ordre d’idées, Mon énergie dynamise l’avenir du Canada est arrivé en deuxième
place, très près du premier pour de nombreux participants.
Dans
tous les concepts, certains mots spécifiques avaient un attrait certain,
notamment « reliable », « sustainable »,
« affordable », « clean »,
« renewable » et « my
energy is powering ». Par opposition, certaines expressions
étaient source de confusion, notamment « electrifying
the nation » et « full service oil and gas ».
Enjeux locaux
(Victoria et Joliette)
Les
participants de Victoria et de Joliette ont abordé un grand nombre d’enjeux qui
leur semblaient importants. À Victoria, les plus grands défis mentionnés
étaient les voies cyclables, le logement abordable et l’itinérance. À Joliette,
les gens ont parlé de l’augmentation de la population, qui aurait causé des
problèmes en matière de sécurité routière et de circulation, ainsi que l’accès
aux services. Dans l’ensemble, les participants n’étaient pas bien au courant
de mesures spécifiques du gouvernement fédéral qui auraient eu pour but d’appuyer
l’économie locale.
Dans la
liste d’enjeux prédéterminés qui leur avait été fournie, les deux régions ont
mentionné se préoccuper de l’accès à des services de soins de santé, du
vieillissement de la population, de l’état des routes et des ponts, de la
congestion routière et de la pauvreté. À Joliette, on a également mentionné l’accès
au transport en commun, tandis qu’à Victoria, il a été question du
rétrécissement de la classe moyenne, de la sécurité des pensions de retraite,
du coût du logement, de l’itinérance, des surdoses et de la préservation d’un
environnement sain. Notons que dans les deux villes, c’est l’accès à des
services de soins de santé qui est arrivé en première place du classement.
Bannières de Service Canada (Joliette)
Parmi
les trois concepts de bannière Service Canada qui ont été mis à l’essai, c’est
le blanc et rouge sans symboles qui a attiré le plus l’attention et qui a
semblé le plus à l’image de Service Canada. Le concept qui comprenait des
symboles colorés et celui qui comprenait des symboles mais en rouge et blanc
ont chacun donné lieu à des réactions partagées, car les gens n’ont pas bien
compris les symboles ni le but des icônes.
Pour ce
qui est des préférences en matière de slogan, c’est « Au service des
gens » qui a été choisi, car c’était une phrase chaleureuse et
accueillante. Question URL, les participants ont préféré
« Canada.ca », plus court et mémorable que « Canada.ca/servicecanada ».
Afin de mieux fournir conseils et soutien au gouvernement du Canada, au greffier du Bureau du Conseil privé (BCP) et aux ministères et organismes en ce qui a trait aux communications et aux consultations, le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a retenu les services de Corporate Research Associates Inc. (CRA) en vue d’entreprendre une recherche sur l’opinion publique au moyen de méthodes qualitatives.
Le principal
objectif de cette recherche est d’explorer le point de vue d’adultes canadiens
relativement aux événements actuels afin de déterminer quelle est l’opinion
publique face à ces enjeux. Les résultats de la recherche serviront à élaborer
des stratégies et des produits de communication efficaces afin de veiller à ce
que les communications avec la population canadienne au sujet d’enjeux
importants demeurent claires et faciles à comprendre.
Les objectifs
de recherche suivants s’appliquent au troisième cycle de l’étude :
·
évaluer les opinions globales au sujet du
commerce au Canada ainsi que de l’état du budget actuel;
·
examiner les opinions au sujet de l’environnement,
notamment l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, et déterminer
les points auxquels le gouvernement doit consacrer son attention – et l’opinion
au sujet de cinq concepts de vision de l’énergie;
·
évaluer les impressions des gens au sujet du
tourisme, des compétences et des options d’achat d’actions;
·
obtenir des commentaires au sujet du logement
et cerner les secteurs prioritaires pour le gouvernement;
·
aborder les défis propres aux régions.
Le présent rapport présente les constatations du troisième cycle de la recherche. On y retrouve un résumé global, la description de la méthodologie employée, les constatations détaillées tirées des groupes de discussion ainsi que les conclusions obtenues par l’analyse desdites constatations. Les documents de travail (questionnaire de recrutement et guide de l’animateur) sont joints en annexe.
Les participants étaient des résidents
canadiens de 18 à 74 ans, classés en groupes selon leur sexe à Joliette et
selon leur situation financière dans toutes les autres villes. Dans ces
marchés, il y avait un groupe pour ceux qui disaient avoir de la difficulté à
payer/arriver tout juste (appelé aux présentes le groupe « ayant
des difficultés financières ») et ceux qui réussissent/à l’aise financièrement
(le groupe « à l’aise financièrement »).
En tout, quatorze (14) groupes de discussion classiques (en personne) ont été menés dans chacune des villes suivantes : Joliette, au Québec (le 28 février 2019), Barrie, en Ontario (le 4 mars 2019), Winnipeg, au Manitoba (le 13 mars 2019), Kingston, en Ontario (le 20 mars 2019), Victoria, en Colombie-Britannique (le 21 mars 2019), Laval, au Québec (le 25 mars 2019) et Halifax, en Nouvelle-Écosse (le 25 mars 2019). Les groupes à Joliette et à Laval ont été tenus en français, tandis que les discussions dans tous les autres lieux se sont déroulées en anglais.
En tout, 12 participants ont été recrutés pour chaque groupe de discussion; l’objectif était d’avoir entre 8 et 10 participants présents. Dans tous les sites confondus, 136 participants ont finalement participé aux discussions. Comme c’est habituellement le cas sur le marché, les participants ont reçu une rémunération de 100 $ en guise de remerciement pour avoir donné de leur temps. Chacune des discussions de groupe a duré deux heures.
Voici un résumé de la participation dans chacune des villes :
Ville |
Langue |
Date |
Public |
Heure |
Nombre de participants |
Joliette
(Québec) |
Français |
28
février 2019 |
Femmes |
17 h 30 |
10 |
Hommes |
20 h |
10 |
|||
Barrie
(Ontario) |
Anglais |
4 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
10 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
10 |
|||
Winnipeg
(Manitoba) |
Anglais |
13 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
10 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
8 |
|||
Kingston
(Ontario) |
Anglais |
20 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
10 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
10 |
|||
Victoria
(C.-B.) |
Anglais |
21 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
10 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
10 |
|||
Halifax
(N.-É.) |
Anglais |
25 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
10 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
10 |
|||
Laval
(Québec) |
Français |
25 mars
2019 |
Difficulté à payer/arrivent tout juste |
17 h 30 |
8 |
Réussissent/à l’aise financièrement |
20 h |
10 |
|||
Nombre
total de participants : |
136 |
Le recrutement des participants a été effectué conformément aux lignes directrices de l’industrie et aux critères de recrutement du gouvernement du Canada. Il a été fait à l’aide de panels qualitatifs stockés sur des serveurs canadiens, avec des appels de suivi pour confirmer les détails fournis et pour garantir l’atteinte des quotas. Un appel de confirmation supplémentaire a été effectué environ une journée avant chacune des rencontres des groupes de discussion. Les participants devaient aussi signer un formulaire de consentement à leur arrivée dans le groupe de discussion. Dans chaque lieu de rencontre, les participants devaient présenter une pièce d’identité pour confirmer leur identité.
Les discussions qualitatives consistent en des discussions informelles et non menaçantes dirigées par un animateur, et regroupent des participants présentant des caractéristiques, des habitudes et des attitudes jugées pertinentes dans le contexte du sujet traité. Les discussions qualitatives individuelles ou en groupe ont pour avantage principal de permettre la réalisation d’une enquête fouillée auprès des participants admissibles relativement aux habitudes comportementales, aux habitudes d’utilisation, aux perceptions et aux attitudes par rapport au sujet traité. La discussion de groupe offre toute la souplesse requise pour explorer d’autres aspects de la question qui peuvent être pertinents pour l’enquête. Une recherche qualitative permet une compréhension plus complète du segment, car les pensées ou les sentiments sont exprimés dans les propres mots des participants avec toute la passion qui les anime. Les techniques qualitatives sont utilisées pour des études de marché dans le but de fournir une orientation et une compréhension approfondies, plutôt que de fournir des données quantitatives précises ou absolues. Pour cette raison, leurs résultats ne servent qu’à donner une orientation et ne peuvent pas être généralisés à l’ensemble de la population étudiée.
La section suivante fournit un aperçu des constatations tirées des groupes de discussion.
Plusieurs autres sujets ont été abordés dans les différentes
villes. À Joliette, plusieurs femmes ont dit avoir entendu des nouvelles
touchant à la légalisation du cannabis, tandis que quelques hommes se
souvenaient avoir entendu qu’il y avait des discussions entre les gouvernements
fédéral et provincial au sujet de l’immigration.
À Winnipeg, en plus des sujets mentionnés plus haut, il a été
question des exportations de graines de canola en Chine et des avions
Max 8 récemment cloués au sol. Les tarifs et les embargos entre les
États-Unis et le Canada ont aussi été abordés, de même que l’augmentation du
Régime de pensions du Canada et l’affaire Huawei. Enfin, on a parlé de la
baisse du dollar canadien, de la prochaine élection fédérale et de l’importance
(ou du manque d’importance) accordée aux anciens combattants au Canada.
À Kingston, mis à
part l’affaire SNC-Lavalin et le pipeline Trans Mountain,
il a été question du dernier budget, plus précisément
du soutien à la propriété d’une maison, ainsi que du remaniement ministériel et
de la prochaine élection. On a également abordé l’élimination de la période de
grâce des frais de scolarité et des relations avec les Premières Nations
(surtout la visite du premier ministre à Iqaluit).
À Barrie, les autres sujets
principaux mentionnés étaient les vieux sous-marins militaires, la poursuite
déposée par un cadre de Huawei, l’immigration et les manifestations pour une
stratégie nationale de l’autisme.
À Victoria, l’annonce du budget a été rapidement mentionnée. De plus, les deux groupes ont dit avoir une impression générale de
tourmente au sein du gouvernement. D’autres enjeux importants ont aussi été
abordés : la proposition d’un régime d’assurance-médicaments universel,
les progrès en cybersécurité, les avions Max 8 cloués au sol, le nouvel
ACEUM qui n’avait pas encore été ratifié, les tarifs sur le bois d’œuvre, le
fer et l’acier, la Chine et Huawei, ainsi que l’annulation ou le remboursement
de prêts aux Premières Nations dans le cadre des négociations sur les traités.
À Laval, le dernier budget a été rapidement mentionné, de même que
l’affaire SNC-Lavalin, comme dans les autres villes. Les participants du groupe
« à l’aise financièrement » se
souvenaient également avoir entendu parler de remaniement ministériel et du
départ de plusieurs représentants importants du gouvernement.
À Halifax, il a principalement été question de SNC-Lavalin, du
pipeline Trans Mountain, de la « taxe sur le carbone » et du système de paie Phénix. On a également
mentionné la légalisation du cannabis, quelques généralités sur les relations
gouvernementales, les discussions sur les compensations aux peuples autochtones
et le soutien financier qu’offre le gouvernement fédéral aux réfugiés.
À Winnipeg, Barrie et Joliette (où les
groupes de discussion avaient été tenus avant le dépôt du budget), les
participants devaient dire quelles étaient leurs préoccupations principales en
matière de logement dans leur ville.
Le manque de logements abordables et les obstacles à la propriété font partie
des plus grandes préoccupations en matière de logement.
Le manque de logements abordables et les importants obstacles auxquels font face les personnes qui désirent acheter leur première maison ont été rapidement mentionnés comme problèmes dans le domaine du logement, surtout dans les groupes « ayant des difficultés financières ». L’abordabilité des taux hypothécaires était également source de préoccupations; les participants auraient voulu que les intérêts sur l’hypothèque soient déductibles d’impôts pour venir en aide à ceux qui achètent une première maison.
À Joliette, les participants ont dit que le marché de la location était en situation de quasi-monopole, ce qui faisait en sorte que les loyers étaient élevés et que l’accès aux appartements était limité. De plus, la hausse des taxes foncières et le nombre limité de maisons unifamiliales ont été mentionnés par les participants du groupe « à l’aise financièrement ». Certaines personnes ont également prévu une hausse de la demande de logements pour personnes âgées, ce qui pourrait causer une situation problématique étant donné le manque d’options de logement abordables.
Les participants
de Barrie ont
mentionné que c’est dans leur ville qu’on retrouve le plus bas nombre d’appartements
par habitant au Canada. De plus, les nouveaux lotissements construits sont
principalement des condos, plutôt que des appartements abordables à louer. La
planification du logement à Barrie était considérée comme inexistante.
Malgré un désir certain de posséder leur propre
maison, les participants étaient d’avis que bien des gens (surtout les jeunes)
continuaient à louer en raison de leurs circonstances financières et des
exigences à respecter pour obtenir une hypothèque.
De l’avis des participants, il était mieux d’être propriétaire que locataire, car cela permettait d’accumuler de l’avoir. Ceux de Winnipeg et de Barrie étaient encore plus susceptibles d’être de cet avis. Cela dit, les participants avaient l’impression que la hausse du coût de la propriété empêchait les jeunes d’acheter une maison. Par comparaison, les avis étaient plus partagés à Joliette : aux yeux des participants de cette ville, il n’était pas toujours mieux d’être propriétaire, car les coûts de la propriété et de l’entretien étaient souvent négligés quand on comparait les deux options. Tout de même, les participants estimaient qu’en plus de permettre d’accumuler de l’avoir, la propriété permettait un meilleur contrôle des coûts du logement, les locataires devant de leur côté faire face à des augmentations de loyer.
Malgré l’intérêt qu’ils avaient pour la propriété, les participants avaient des avis partagés quant à leur capacité d’entrer dans le marché du logement. Avec le prix excessif des maisons, les lourdes dettes, les taux hypothécaires élevés, l’économie incertaine et la difficulté de plus en plus grande d’obtenir du financement, les gens de Joliette et de Barrie ont tous indiqué qu’il était difficile de devenir propriétaire. Cette situation avait d’ailleurs été source d’anxiété pour plusieurs nouveaux acheteurs, notamment au sein du groupe « ayant des difficultés financières » de Winnipeg. Par comparaison, le groupe « à l’aise financièrement » pensait de son côté que les avantages de la propriété étaient supérieurs à ses inconvénients.
Les réactions étaient partagées quand on a mentionné l’idée que le gouvernement vienne appuyer ceux qui achètent leur première maison en partageant une petite partie des capitaux de la maison; plusieurs avaient des questions sur la logistique et les aspects juridiques de la proposition.
Les participants ont manifesté un intérêt faible à modéré face à l’idée d’un programme qui aiderait ceux qui achètent leur première maison à obtenir du financement en vue de faire leur mise de fonds, en partageant une petite partie des capitaux de la maison avec le gouvernement. À Joliette, les avis étaient partagés à cet égard, tandis qu’à Barrie et Winnipeg, les participants ne semblaient dans l’ensemble pas trouver l’idée intéressante.
L’un des avantages les plus évidents de cette proposition était le soutien qu’elle offrait aux jeunes désirant acheter une maison. Si les participants n’ont pas vraiment aimé l’idée, c’était parce qu’ils comprenaient qu’avec ce programme, le gouvernement serait copropriétaire du logement, ce qui lui donnerait le droit de prendre part aux décisions relatives à la maison et à la façon dont celle-ci est utilisée. Ainsi, quelques personnes se demandaient s’il aurait alors fallu demander l’approbation du gouvernement pour faire des rénovations ou respecter certaines conditions lors de la vente. Les participants se demandaient également si, à titre de copropriétaire, le gouvernement allait partager le coût des taxes foncières.
En outre, une
autre conséquence possible de cette initiative serait l’augmentation des
dettes : si le programme permettait à un acheteur de faire une plus grosse
mise de fonds, celui-ci risquerait de demander une plus grande hypothèque qu’il
ne pourrait en fait se permettre. En pensant à ce genre de situation, les participants se demandaient ce qui se
passerait si jamais une personne ne parvenait pas à rembourser son prêt du
gouvernement. À Joliette, quelques personnes se demandaient si le gouvernement
devait vraiment aider les gens à acheter une maison et quels seraient les
avantages d’une telle initiative pour l’économie du pays dans son ensemble.
Tenant compte de tous les dangers possibles, les participants ont suggéré au gouvernement d’offrir des incitatifs fiscaux aux acheteurs d’une première maison pour les aider plutôt qu’un tel plan de partage de la propriété. De plus, pour réduire le prix du logement, le groupe de Barrie a suggéré de mettre en œuvre un système de taxes foncières qui récompense les résidents et pénalise les investisseurs étrangers, un peu comme ce qu’on retrouve en Colombie-Britannique.
Parmi les différents noms qui leur ont été proposés pour le programme gouvernemental de soutien aux acheteurs d’une première maison, les participants ont préféré « Hypothèque à mise de fonds partagée » et « First-Time Buyers Benefit ».
Les participants ont reçu une feuille sur laquelle se trouvaient cinq noms possibles pour le programme décrit plus haut. Il y avait :
· First-Time Buyers Benefit / Hypothèque à mise de fonds partagée
· Shared Equity Mortgage / Prestation pour l’achat d’une première maison
· Housing Affordability Assistance Plan / Plan de soutien pour des maisons abordables
· Housing Affordability Assistance Plan / Programme pour l’achat d’une première maison à prix abordable
· First Home Partnership / Partenariat pour l’achat d’une première maison
La section suivante donne un aperçu des
réactions à chacun des noms en anglais :
First-Time Buyers Benefit : Dans l’ensemble, c’est ce nom qui a le plus plu aux participants, car il parvenait bien à interpeller les nouveaux acheteurs. Effectivement, le nom identifiait clairement ce public (« First-Time Buyers »), ne parlait pas d’aide sociale et ne mentionnait pas clairement qu’il s’agissait d’une initiative gouvernementale (cela dit, certains estimaient qu’il était peut-être mieux de le dire explicitement).
Shared Equity Mortgage :
Ce
nom a semblé plus direct que les autres et résumait bien l’objectif du
programme. Toutefois, étant donné les réactions négatives qu’ont eues les gens
face au concept de partage de la propriété, ce nom n’est pas ressorti comme l’un
des meilleurs, et encore moins à Barrie.
Housing Affordability Assistance Plan : Les avis étaient partagés pour ce nom. Les participants ont aimé le mot « affordability », compte tenu de leur préoccupation comme quoi une personne pourrait acheter une maison au-delà de ses moyens. Par contre, le mot « assistance » avait une connotation négative faisant référence aux personnes à faible revenu. Ce nom sous-entendait également que le programme serait offert à tous les acheteurs et pas simplement à ceux qui achètent une maison pour la première fois.
Affordable First Home Program : Les participants ont trouvé que ce nom suggérait clairement la notion d’abordabilité, tout en soulignant quel était le public cible du programme. Ils l’ont dans l’ensemble trouvé clair et descriptif. Ce nom a été particulièrement apprécié au sein du groupe « à l’aise financièrement » de Barrie, tandis que dans le groupe « ayant des difficultés financières » de la même ville, personne ne l’a choisi comme préféré.
First Home
Partnership : Bien que ce nom parvenait à décrire
clairement le programme, le mot « partnership » évoquait la propriété
partagée et toutes les connotations négatives qui y étaient associées. Par
conséquent, les participants étaient d’avis que ce nom pourrait décourager les
gens d’y participer.
Les participants ont
également suggéré d’autres noms : Shared Equity Partnership, First-Time Buyers’ Plan
et First-Time Buyers Benefit Plan.
La section suivante donne un aperçu des réactions à chacun des
noms en français :
Hypothèque à mise de fonds
partagée : Ce nom est celui qui a été choisi le plus souvent dans le groupe d’hommes
de Joliette, et quelques femmes l’ont également aimé. Les participants ont
apprécié son caractère « officiel », qui identifiait en plus
clairement le rôle du gouvernement comme prêteur.
Prestation pour l’achat d’une première
maison : Ce nom était le plus populaire chez les femmes et quelques hommes
aussi l’ont aimé. Ceux qui l’ont aimé trouvaient qu’il mentionnait clairement l’objectif
du programme, à savoir qu’on pouvait recevoir une certaine somme d’argent en
vue de l’achat d’une première maison. Les réactions négatives portaient
principalement sur l’emploi du mot « prestation » qui sous-entendait
une aide financière continue au lieu d’un montant forfaitaire. Les participants
ont recommandé de le remplacer par « soutien ».
Plan de soutien pour des maisons
abordables : Ce nom est celui qui a été le moins aimé. La plupart des gens ont
trouvé que le terme « abordables » pouvait induire en erreur, car le concept
d’abordabilité est en fait subjectif. De plus, le nom
ne précisait pas qu’il s’agissait d’un programme réservé aux personnes qui
achetaient leur première maison.
Programme pour l’achat d’une première
maison à prix abordable : Aucun des deux groupes n’a eu de réactions positives à ce nom.
Cette fois aussi, la référence au « prix abordable » était source de
confusion et en plus, le nom proposé a semblé trop long pour être mémorable.
Partenariat pour l’achat d’une
première maison : Ce nom a fait l’objet de réactions positives dans chacun des
groupes. Cela dit, les participants ont estimé que le mot
« partenariat » laissait entendre que le gouvernement pouvait prendre
part à la prise de décisions pour les affaires de la maison au lieu d’être un
simple prêteur. À cet effet, ils ont suggéré de remplacer ce mot par
« prêt » dans le but d’éviter ce genre de mauvaise interprétation.
Les participants ont également suggéré un autre nom :
« Soutien pour l’achat d’une première maison ».
À Winnipeg, Barrie et Joliette, les participants ont été invités à discuter de la formation des personnes sur le marché du travail, laquelle a pour but d’améliorer leurs compétences professionnelles.
Les participants étaient ouverts à l’utilisation d’une
terminologie variée pour décrire l’amélioration de leurs compétences
professionnelles.
À Winnipeg et à Barrie, les participants ont indiqué
employer des expressions comme « continuing
education », « professional
development » et « upgrading
skills » pour décrire les formations visant à
améliorer les compétences professionnelles. Ceux de Winnipeg avaient également
entendu d’autres expressions pour décrire ce concept, notamment « self-improvement », « specialized
skills », « refresher »
et « continuous learning ».
Le terme « upskill » a également été
mentionné par plusieurs personnes. D’autres utilisaient l’expression « continuing learning/education », mais celle-ci était parfois considérée
comme vague. De plus, bien que certains aient mentionné le terme « re-skill », celui-ci n’a pas semblé adéquat pour décrire
le type de formation dont il était question, car il sous-entendait l’apprentissage
de nouvelles choses au lieu de l’amélioration des compétences.
À Joliette, plusieurs noms ont été mentionnés, mais aucun d’entre eux ne semblait couramment utilisé (ou connu) pour décrire ce type de formation. Voici les suggestions qui ont été formulées : « formation continue », « cours de perfectionnement », « mise à jour », « spécialisation », « mise à niveau », « formation complémentaire », « stage », « perfectionnement » et « développement des compétences ».
Les participants étaient d’avis que les Canadiens devaient augmenter leurs compétences pour rester compétitifs dans le marché du travail, et ce, malgré les obstacles qu’ils devaient relever.
Dans l’ensemble, les participants avaient l’impression qu’il devenait de plus
en plus important pour les Canadiens d’améliorer leurs compétences, surtout
compte tenu des changements qui touchaient le marché du travail. Plus
précisément, ils ont mentionné les justifications suivantes : l’utilisation
accrue de la technologie, de la robotique et de l’automatisation, le rythme
accéléré de l’environnement et les attentes des employeurs face à la main-d’œuvre
relativement à sa capacité d’adaptation.
Bien qu’ils considéraient disposer d’un bon nombre d’occasions de formation, les gens ont tout de même signalé plusieurs obstacles importants à la formation, surtout le prix et le temps nécessaire. Il y a également eu d’autres mentions d’éléments pouvant nuire à la formation professionnelle continue : le manque de motivation, la sous-appréciation de la formation par les employeurs, les obligations familiales et les priorités au travail. Certains étaient aussi d’avis qu’il était parfois difficile de déterminer de quelle formation on avait besoin pour aujourd’hui ou pour l’avenir. Enfin, l’accès à l’enseignement a été mentionné comme obstacle possible, surtout pour ceux qui vivent hors des grands centres urbains.
Les participants se sont dits favorables à la présence d’un programme financé par le gouvernement pour l’amélioration des connaissances, mais ont exprimé quelques craintes relativement à la logistique et à la sécurité d’emploi.
On a mentionné aux participants la possibilité qu’un programme fédéral offre aux travailleurs du Canada un montant forfaitaire visant à payer une partie du coût de la formation continue ainsi que de leurs frais de subsistance, et à leur offrir le temps nécessaire pour suivre la formation en question. Ainsi, une personne qui dépenserait 200 $ en formation recevrait un don jumelé du gouvernement, ce qui lui permettrait de couvrir la somme de 400 $.
Dans l’ensemble, les participants étaient favorables à cette idée, car elle permettrait d’atténuer certains des obstacles principaux à la formation continue (les dépenses et la crainte de perdre son emploi). Cela dit, ils ont également exprimé quelques préoccupations. Ils pensaient par exemple que le programme pourrait nuire aux petites entreprises, car il les ferait manquer de personnel ou leur causerait des dépenses supplémentaires pendant certaines périodes. Pour cette raison, les participants se demandaient si les employeurs seraient favorables à ce programme et accorderaient à leurs employés le temps d’y prendre part. Quelques personnes ont également remis en question la capacité du gouvernement de financer un programme d’une telle ampleur.
On a affirmé aux participants que le programme proposé permettrait une formation ouverte, c’est-à-dire que chaque travailleur pourrait choisir le type de formation qu’il désire, qu’il soit pertinent ou non compte tenu de son emploi actuel. En apprenant cela, ils ont trouvé l’approche intéressante, mais ont précisé qu’il serait possible d’en abuser. Ils ont notamment demandé à ce que ce programme soit réglementé pour que l’on puisse s’assurer que les formations suivies soient dans des industries en pleine croissance ou sur des sujets pertinents dans le marché du travail d’aujourd’hui et de demain (p. ex., compétences relationnelles). De plus, pour que le programme profite vraiment à l’économie canadienne, les participants auraient voulu qu’il y ait comme exigence que les personnes travaillent au Canada ou pour des entreprises canadiennes après avoir terminé la formation.
Les noms « Crédit de
soutien à la formation » et « Professional
Development Leave » étaient considérés comme les plus
appropriés pour un programme d’amélioration des compétences.
Les participants ont reçu une feuille sur laquelle se trouvaient six noms possibles pour le programme qui leur a été décrit. Il y avait :
· Professional Development Leave / Congé pour perfectionnement professionnel
· Learning Account / Compte apprentissage
· New Skills Savings Account / Compte d’épargne pour nouvelles compétences
· Training for Good Jobs Benefit / Allocation de formation pour un bon emploi
· Training Support Credit / Crédit de soutien à la formation
· Lifelong Training Passport / Passeport pour la formation continue
À Barrie et à Winnipeg, c’est « Professional Development Leave » que les participants ont le plus aimé, tandis qu’à Joliette, l’option privilégiée était « Crédit de soutien à la formation ». Vous trouverez ci-dessous un résumé détaillé des réactions à chacun des six noms.
Pour commencer, vous verrez les réactions des participants de Winnipeg et Barrie aux noms anglais. Comme vous pourrez le constater, les noms qui incluaient le mot « account » ou l’expression « savings account » donnaient l’impression qu’il s’agissait d’un programme de banque ou d’institution financière, plutôt qu’un programme de formation parrainé par le gouvernement.
Professional Development Leave : Les participants ont aimé l’inclusion
du mot « professional » dans ce nom, car il
permettait de comprendre facilement que l’on visait les personnes qui
désiraient améliorer leur situation d’emploi (et donc pas les jeunes ou les
étudiants). Ainsi, il évoquait que la formation permettait de se bâtir de
nouvelles compétences ou de les améliorer, ceci en se fondant sur des
fondations déjà existantes. Certains participants ont
comparé ce programme aux autres types de congé que l’on peut prendre sans
risquer de perdre son emploi, par exemple les congés parentaux. Cela dit, aux
yeux de quelques résidents de Winnipeg, le mot « leave »
sous-entendait qu’il fallait quitter son emploi pour suivre la formation.
Notons aussi que selon quelques participants, le mot « professional »
laissait entendre que le programme était réservé à un sous-ensemble de
travailleurs, c’est-à-dire ceux qui possédaient des compétences ou des
qualifications spécialisées.
Learning Account : Ce nom n’a pas été très bien reçu. Les participants n’ont
pas vraiment vu le lien avec la formation; le concept leur semblait également
trop obscur. En outre, ils l’ont comparé à un compte bancaire ou à un compte d’épargnes
auquel ils devraient eux-mêmes cotiser.
New Skills Savings Account : Ce nom a paru inefficace, car il évoquait un compte bancaire et laissait entendre que la formation était pour changer d’emploi plutôt que pour améliorer ses compétences.
Training for Good Jobs Benefit : Les réactions à ce nom étaient partagées. Certains ont trouvé qu’il exprimait de façon claire et concise les résultats désirés du programme, à savoir un meilleur emploi ou un meilleur salaire. D’autres, surtout à Winnipeg, l’ont trouvé vague, un peu comme s’il s’agissait d’une mauvaise traduction (surtout avec les mots « good jobs »). Notons que quelques personnes ont jugé que l’expression « good jobs » laissait entendre une promesse face aux résultats de la formation, ou alors sous-entendait que les personnes suivant la formation n’avaient pas déjà un bon emploi.
Training Support Credit : Les participants ont jugé que ce nom transmettait bien l’intention
du programme, mais qu’il ressemblait trop à ce qu’on verrait comme ligne sur
une déclaration d’impôts. Il ne leur faisait pas assez penser à un programme de
formation.
Lifelong Training Passport : Bien que les
participants étaient d’accord que la formation est quelque chose qui peut nous
être utile pendant toute notre vie, certains ont jugé que le mot « lifelong » ne décrivait pas adéquatement le programme,
car il laissait entendre qu’il s’agissait de tout ce qu’on peut apprendre dans
la vie (et donc pas seulement la formation professionnelle). De plus, la
plupart des gens associaient le mot « passport »
au voyage, pas à la formation; ce mot ne convenait donc pas dans ce contexte.
Voici
quelques-uns des autres noms qui ont été suggérés :
· Skills Benefit Fund
· Professional Development Plan
· Personal Development Plan
· Professional Development incentive
· Passport for skills
· New skills credit
· Career advancement incentive
· New skills incentive
· Training support program
· Skills and development support
· New Skills Job Benefit
· Professional Skills Development Support
· Training Support Program
· Professional Development Account
· Training Support Benefit
· Lifelong Learning Account/Credit/Benefit
La section suivante donne un aperçu des réactions des participants de Joliette à chacun des noms en français :
Congé pour perfectionnement professionnel : Dans chaque groupe, quelques participants ont choisi ce nom, car il exprimait clairement que le programme permet aux employés de prendre congé dans le but de suivre une formation. Dans le même ordre d’idées, ces quelques participants trouvaient que l’expression « perfectionnement professionnel » exprimait clairement l’objectif du programme. Cela dit, certains ont mentionné que le mot « congé » pouvait donner l’impression qu’on parlait de vacances, et que le mot « perfectionnement » laissait entendre une amélioration de nos compétences, plus que le développement de nouvelles.
Compte apprentissage : Personne n’a aimé ce nom : aux yeux des participants, il ne voulait rien dire et, pour certains, il ne se disait pas bien.
Compte d’épargne pour nouvelles compétences : La plupart des participants trouvaient que ce nom n’expliquait pas adéquatement le programme. Ils associaient le mot « compte » à un compte bancaire, un compte d’épargnes par exemple, et trouvaient qu’il illustrait mal le concept de mettre de l’argent de côté en vue d’une formation. Puisqu’ils avaient l’impression que le programme allait permettre à certains de perfectionner leurs compétences, les participants n’aimaient pas l’expression « nouvelles compétences », qui sous-entendait plutôt l’apprentissage de nouvelles choses.
Allocation de formation pour un bon emploi : Dans l’ensemble, les participants n’ont pas aimé ce nom, car « allocation » leur donnait l’impression qu’il allait y avoir des versements réguliers ou continus au lieu d’un montant forfaitaire. De plus, en sous-entendant que la formation permettrait de décrocher un « bon emploi », on risquait de faire une promesse trompeuse ou exagérée.
Crédit de soutien à la formation : C’est ce nom qui a été préféré par les participants des deux groupes, et de loin. Aux yeux des participants, c’était le seul qui exprimait clairement l’objectif du programme (« soutien » et « formation ») sans faire de promesse exagérée. Cela dit, le mot « crédit » leur a fait penser à un crédit d’impôt plutôt qu’au versement d’un montant forfaitaire.
Passeport pour la formation continue : Personne n’a aimé ce nom dans les deux groupes, car il ne clarifiait pas le type d’aide ou de soutien que l’initiative offre. De plus, la référence au « passeport » était trop vague.
Voici
quelques-uns des autres noms qui ont été suggérés :
· Soutien pour le perfectionnement professionnel
· Plan de carrière
· Allocation de soutien à la formation
Le budget fédéral a été déposé le 19 mars 2019. Les groupes qui ont été tenus dans l’espace de la semaine qui s’est ensuivie (c.-à-d. ceux de Kingston, Victoria, Laval et Halifax) ont dû fournir des commentaires à ce sujet.
Dans l’ensemble, le niveau de familiarité au budget
fédéral variait d’un participant à l’autre. Dans les groupes « ayant des
difficultés financières », ils étaient nombreux à ne pas savoir que le budget
avait été présenté ou à en ignorer le contenu, car ils ne suivaient
généralement pas la politique ou les affaires gouvernementales. Par
comparaison, la plupart des participants des groupes « à l’aise
financièrement » savaient que le budget avait été déposé, mais ils ne
connaissaient pas tous son contenu. Voici quelques-unes des différentes
initiatives du budget dont les gens se souvenaient : le plan à l’intention
des personnes achetant une nouvelle maison, les investissements dans les
infrastructures municipales, le financement pour les peuples autochtones, l’exemption
des gains du Supplément de revenu garanti dans le but d’accroître le potentiel
de revenu des Canadiens et Canadiennes à la retraite, le programme national d’assurance-médicaments
et le financement de la formation professionnelle continue.
Dans
l’ensemble, la réaction des participants au budget fédéral était prudente, avec
beaucoup de remise en question, surtout compte tenu du fait qu’ils ne
connaissaient pas très bien les initiatives proposées. L’une des préoccupations
principales était à l’égard de la possibilité que les dépenses mènent à une
augmentation du déficit. De plus, quelques participants ont exprimé un certain
scepticisme face aux chances que les initiatives annoncées soient véritablement
mises en œuvre, ce qui faisait en sorte qu’ils n’étaient que peu intéressés par
le budget.
À
Laval et à Kingston, les participants ont souvent confondu le budget fédéral et
les affaires provinciales. Ainsi, à Laval, ils étaient nombreux à faire
référence à des points abordés dans le budget provincial, lequel avait été
déposé deux jours avant le fédéral. À Kingston, les
participants ont précisé que la majeure partie de l’information qu’ils avaient
entendue était au sujet du gouvernement provincial et donc qu’ils ne
connaissaient pas très bien le budget fédéral.
Dans les différentes villes, la plus grande source d’information au
sujet du budget fédéral pour les participants était les nouvelles, y compris à
la télévision, à la radio, en ligne (fils de nouvelles) et dans les médias
sociaux.
Dans la plupart des cas, les participants avaient eu de l’information
sur le budget fédéral par l’entremise de plusieurs médias traditionnels et
médias sociaux, y compris Radio-Canada (radio, télévision et en
ligne), Facebook, la télévision (en général), les nouvelles à la radio, les
journaux et Reddit. Un participant de Kingston a
également mentionné que sa banque lui avait donné un résumé de 8 pages du
budget.
Notons
qu’à Halifax, les personnes qui ont exprimé un certain niveau de familiarité à
l’égard des initiatives du budget en avaient surtout entendu parler dans le
cadre de leur emploi, ou alors par leur conjoint (qui lui-même en avait entendu
parler dans le cadre de son emploi). Les personnes en question travaillaient
habituellement dans des secteurs susceptibles d’être touchés par les
initiatives du budget (p. ex., immobilier, finances, comptabilité, etc.).
Les annonces relatives à l’initiative pour les acheteurs d’une première maison et au programme d’amélioration des compétences ont donné lieu à des réactions positives à l’égard du budget, tandis que les craintes étaient principalement relatives à la hausse du déficit et à l’absence d’investissement en santé ou pour les vétérans.
Les sentiments positifs à l’égard du budget fédéral découlaient principalement de l’appréciation de certaines des initiatives qui y figuraient. Plus précisément, l’initiative pour les acheteurs d’une première maison a reçu un accueil favorable, malgré des craintes comme quoi le budget n’accordait pas assez d’attention à l’abordabilité du logement. De plus, quelques participants se sont demandé à quel point les dépenses associées à cette initiative allaient mener à une augmentation du déficit. Une autre initiative annoncée a donné lieu à des réactions positives : le programme pour l’amélioration des compétences. Les participants ont effectivement apprécié l’idée d’un compte pour l’apprentissage et la possibilité offerte aux adultes de suivre de nouvelles formations. Ces deux initiatives ont été mentionnées plus souvent que les autres, mais quelques participants, surtout dans les groupes « à l’aise financièrement », ont également mentionné des dépenses qui leur plaisaient, y compris l’achat de deux brise-glace pour la Garde côtière canadienne, les initiatives de création d’emploi et l’intention du gouvernement d’investir davantage en immigration.
Les réactions négatives, pour leur part, portaient principalement sur l’impression que le budget allait mener à une augmentation du déficit, ou alors sur le fait qu’ils ne connaissaient pas le plan du gouvernement pour atteindre l’équilibre budgétaire. D’autres personnes se sont dites inquiètes de ne pas voir d’investissement dans la santé et seulement peu de programmes pour les vétérans.
Au-delà de ces quelques points, les participants s’entendaient généralement pour dire qu’il n’y avait rien dans le budget qui avait vraiment attiré leur attention, ou alors rien qui les touchait personnellement.
Bien que la plupart des initiatives énoncées aient
reçu un accueil favorable, deux ont été particulièrement appréciées :
doubler les fonds d’infrastructure et investir dans des programmes pour
améliorer la situation dans les réserves des Premières Nations. La création de
l’Agence canadienne des médicaments arrivait en troisième place, non loin
derrière.
Les participants de Kingston, de Victoria, d’Halifax et de Laval ont dû répondre à un exercice dans le cadre duquel on leur a remis la liste des 13 initiatives incluses dans le budget :
·
Créer 84 000 nouveaux stages d’étudiants pour donner une
expérience de travail aux jeunes.
·
Élaborer la première stratégie nationale au Canada pour affronter
la démence afin d’aider les personnes atteintes et leurs soignants.
·
Créer l’Allocation canadienne pour la formation, qui donne aux
gens 1 000 $ tous les quatre ans pour les aider à couvrir le coût de
la formation professionnelle et leur permettre de prendre congé pour suivre des
cours.
·
Mettre sur pied l’Agence canadienne des médicaments qui achètera
les médicaments en vrac, afin de réduire le coût des médicaments d’ordonnance.
·
Créer un incitatif pour l’achat d’une première propriété, afin de
rendre plus abordable l’acquisition d’une première maison.
·
Doubler les fonds d’infrastructure versés aux municipalités cette
année afin d’améliorer les routes, le transport en commun, les centres
communautaires et les projets d’infrastructure.
·
Assurer l’accès à l’Internet haute vitesse à large bande pour tous
les foyers du Canada d’ici 2030.
·
Mettre en place un régime national d’assurance-médicaments.
·
Augmenter l’exemption au Supplément de revenu garanti pour les personnes
âgées qui travaillent à temps partiel, de sorte que leurs prestations ne soient
pas réduites.
·
Investir dans des programmes pour garantir la pureté de l’eau et
améliorer la santé et l’éducation dans les réserves des Premières nations.
·
Limiter les avantages fiscaux liés aux options d’achat d’actions
pour les personnes les plus fortunées dans les entreprises solidement établies.
·
Baisser le taux d’intérêt sur les prêts étudiants.
· Financer la sécurité des groupes victimes de crimes haineux et la stratégie de lutte contre le racisme.
Avant
de commencer les discussions en groupe, les participants ont dû inscrire chacun
de leur côté les initiatives auxquelles ils étaient favorables ainsi que celles
qui, à leur avis, auraient un impact direct sur leur situation ou celle de leur
famille. On leur a ensuite demandé de sélectionner les deux ou trois
initiatives les plus importantes pour le gouvernement à leurs yeux.
La
plupart des initiatives ont été bien reçues par les participants. Cela dit,
deux d’entre elles se sont avérées plus pertinentes que les autres dans l’ensemble
des villes, à savoir doubler les fonds d’infrastructure versés
aux municipalités cette année afin d’améliorer les routes, le transport en
commun, les centres communautaires et les projets d’infrastructure et investir
dans des programmes pour garantir la pureté de l’eau et améliorer la santé et l’éducation
dans les réserves des Premières nations.
Vous
trouverez ci-dessous un survol des réactions à chacune des treize initiatives
abordées dans le cadre des discussions. Les initiatives y sont présentées en
ordre d’importance aux yeux des participants.
Initiative du budget : Doubler
les fonds d’infrastructure versés aux municipalités cette année afin d’améliorer
les routes, le transport en commun, les centres communautaires et les projets d’infrastructure.
Dans toutes les villes (et encore plus à Victoria), les
investissements dans l’infrastructure ont été sélectionnés comme initiative la
plus importante. Aux yeux des participants, c’est quelque chose qui aurait dû
être fait depuis longtemps déjà ainsi qu’une question importante de sécurité.
À
Victoria, ils ont précisé que la visibilité des projets d’infrastructure était
un rappel tangible et positif des dépenses du gouvernement fédéral. À Halifax,
les participants ont fait part de leur grande frustration à l’égard de l’état
horrible (« horrific ») des routes; ils
estimaient qu’en finançant l’infrastructure, il serait possible de remédier aux
problèmes plus rapidement. Les participants de Joliette étaient eux aussi du
même avis.
Notons que même si l’idée d’améliorer l’infrastructure était
certes intéressante, plusieurs personnes se sont demandé comment le
gouvernement fédéral pourrait prendre part à des questions d’ordre municipal
sans causer de frictions. En outre, quelques-uns s’inquiétaient des dépenses
exagérées que pourrait représenter ce dédoublement des fonds, tandis que d’autres
se demandaient si le gouvernement investirait vraiment autant d’argent.
Initiative du
budget : Investir dans des programmes pour garantir la pureté de l’eau et
améliorer la santé et l’éducation dans les réserves des Premières nations.
Cette
initiative a reçu un très bon accueil de la part des participants, qui
considéraient qu’il aurait fallu qu’elle ait lieu depuis longtemps déjà et qu’il
s’agissait d’une question de droits de la personne de base. Bien qu’elle n’ait
pas touché personnellement les participants, c’est elle qui est arrivée en
deuxième place du classement des initiatives les plus importantes.
Cela
dit, bien qu’ils aient été très favorables à ce projet, les participants de
Kingston et de Laval se demandaient si le gouvernement allait vraiment être
capable de régler le problème, car d’autres initiatives du même genre avaient
déjà eu lieu auparavant. Plusieurs personnes ont affirmé avoir honte de la
situation, car elles estimaient qu’il était essentiel d’avoir accès à l’eau
potable, quelque chose qui devrait pourtant être facile au Canada. Dans le même
ordre d’idées, les participants de Halifax estimaient qu’il fallait mettre fin
à la négligence systémique des réserves des Premières Nations; ils se sont dits
frustrés de voir qu’il s’agissait encore aujourd’hui d’un problème. Quoi qu’il
en soit, quelques personnes de Victoria ont de leur côté affirmé que la portée
de l’initiative devait être agrandie de manière à inclure l’ensemble de la
population canadienne.
Initiative du
budget : Mettre sur pied l’Agence canadienne des médicaments qui achètera
les médicaments en vrac, afin de réduire le coût des médicaments d’ordonnance.
Cette
initiative a été très bien reçue; plusieurs personnes se demandaient même
pourquoi rien de tel n’avait déjà été mis en œuvre. De nombreux participants,
surtout à Kingston, estimaient que cette initiative aurait un impact direct sur
eux.
Si
cette initiative a tant intéressé les gens, c’était en raison du coût élevé des
médicaments et de leur importance grandissante compte tenu du vieillissement de
la population. Toutefois, puisqu’ils ne disposaient que de très peu d’information,
les participants ont exprimé plusieurs préoccupations. Ainsi, ils se
demandaient si tous les médicaments seraient inclus dans cette couverture, si
diverses interventions seraient elles aussi incluses et si l’achat en vrac
aurait une incidence sur la qualité des produits. Pour cette raison, ils se
demandaient comment on ferait pour mesurer et contrôler la qualité. Plusieurs
questions ont été posées au sujet des limitations en matière de produits :
certains craignaient notamment que les médicaments spécialisés et chers
risqueraient de ne pas être couverts. D’autres ont affirmé que si tous les
médicaments étaient achetés auprès d’une seule société, cela pourrait causer
des problèmes au niveau de l’approvisionnement (ce qu’ils ont comparé à la
pénurie d’EpiPen).
Initiative du
budget : Élaborer la première stratégie nationale au Canada pour affronter
la démence afin d’aider les personnes atteintes et leurs soignants.
Presque tous les participants ont estimé qu’il s’agissait là d’une
importante stratégie, surtout ceux des groupes « à l’aise financièrement » d’Halifax,
de Kingston et de Victoria. Cela dit, dans la majeure partie des cas, il ne s’agissait pas d’une
initiative qui les touchait au niveau personnel pour l’instant. Plusieurs
participants ont toutefois affirmé avoir un lien personnel avec la démence
(avec de la famille ou des amis touchés) et estimaient que la situation était urgente.
Face au vieillissement de la population, ils estimaient qu’il était important
de renforcer les services de santé, entre autres en offrant du soutien aux
soignants. De plus, ils reconnaissaient que la démence touchait leurs
compatriotes à un plus jeune âge qu’avant. Ils estimaient que le travail des
amis et membres de la famille qui jouaient le rôle de soignants était important
et étaient conscients que ceux-ci devaient souvent s’absenter du travail pour
prendre soin de leur proche atteint de démence. Ils reconnaissaient que les
soignants aussi avaient besoin de soutien. Le coût de la prestation des soins a
lui aussi été abordé. Les participants étaient d’avis qu’une initiative de ce
genre aiderait à atténuer la pression sur le système de soins de santé, car
elle encouragerait les patients à rester chez eux plus longtemps.
Les seules préoccupations à cet égard concernaient la logistique
de mise en œuvre. Quelques participants se demandaient notamment comment il
serait possible de profiter de cette stratégie nationale dans les collectivités
urbaines et rurales.
Initiative du
budget : Créer un incitatif pour l’achat d’une première propriété, afin de
rendre plus abordable l’acquisition d’une première maison.
Cette
initiative s’est avérée très populaire, car les gens avaient l’impression que
les jeunes ne pouvaient pas se permettre d’acheter une maison. Ils estimaient
toutefois que la portée de l’initiative se limiterait aux personnes capables de
faire une mise de fonds. À Kingston, quelques participants se sont demandé s’il
existait déjà un plan ou un programme pour faciliter l’achat d’une maison.
Cette initiative est abordée davantage plus loin dans le rapport.
Initiative du
budget : Mettre en place un régime national d’assurance-médicaments.
Les participants de toutes les villes étaient généralement
favorables à l’initiative, étant donné le coût élevé des médicaments. Ils
étaient nombreux à penser qu’un système d’assurance-maladie devait logiquement
inclure une assurance-médicaments. Malgré l’attrait de cette idée pour la
plupart des gens, plusieurs préoccupations ont été mentionnées. Plus
précisément, les participants se demandaient quels seraient les coûts du
programme, si tous les médicaments seraient couverts et quelles en seraient les
limites.
À Laval, les participants ont mentionné qu’à l’heure actuelle,
tous les résidents du Québec profitent d’une assurance-médicaments, soit par l’entremise
de régimes d’assurance privés, soit par le gouvernement provincial. Pour cette
raison, ils se demandaient quel serait l’impact pour eux d’un système
parallèle.
Initiative du
budget : Baisser le taux d’intérêt sur les prêts étudiants.
Cette initiative a donné lieu à des réactions positives chez presque tous les
participants, à l’exception près de la moitié du groupe « à l’aise financièrement » de Victoria. Ceux qui étaient
contre l’idée jugeaient que cela ne les touchait pas, qu’il ne s’agissait pas d’une
priorité ou qu’il fallait éliminer le taux d’intérêt, pas juste le baisser.
À
Halifax, les participants étaient d’avis qu’en baissant les taux d’intérêt, on
permettrait de rembourser les prêts plus rapidement. À Kingston, les personnes
favorables à l’initiative estimaient que cette stratégie suivait les mêmes
principes que créer un incitatif pour l’achat d’une première propriété, car
elle viendrait soulager le fardeau de dettes des jeunes. Quelques participants
se demandaient également dans quelle mesure le taux d’intérêt baisserait.
Initiative du
budget : Créer 84 000 nouveaux stages d’étudiants pour donner
une expérience de travail aux jeunes.
Dans tous les groupes, les participants ont eu une impression
positive de cette initiative : selon presque chacun d’entre eux, il s’agissait
d’un point qui méritait l’attention du gouvernement. Ils étaient d’avis qu’il
est essentiel d’avoir de l’expérience de travail pour obtenir un emploi et que
les jeunes avaient parfois de la difficulté à trouver un poste étant donné leur
manque d’expérience. Pour cette raison, il s’agissait d’une initiative qu’ils
jugeaient précieuse, car elle aiderait les jeunes à entrer dans le marché du
travail et à décrocher un meilleur emploi.
Les avis étaient partagés quant à la rémunération des postes en
question (qui pourraient aussi être bénévoles). Les participants jugeaient que
les employeurs auraient plus de facilité à accepter des postes bénévoles, mais
que des postes rémunérés appuieraient l’emploi des jeunes. Certains craignaient
aussi que cette initiative élimine d’autres emplois ou, au contraire, que
84 000 ne soit pas suffisant à l’échelle du Canada. Ceux qui ont
affirmé qu’ils seraient touchés personnellement par l’initiative ont mentionné
avoir des enfants jeunes adultes ou d’autres proches qui pourraient en
profiter.
Initiative du
budget : Créer l’Allocation canadienne pour la formation, qui donne aux
gens 1 000 $ tous les quatre ans pour les aider à couvrir le coût de la
formation professionnelle et leur permettre de prendre congé pour suivre des
cours.
Dans l’ensemble, cette initiative a été bien reçue dans les
différentes villes. Les participants ont aimé qu’elle encouragerait la
formation dans des métiers spécialisés et qu’elle aiderait les travailleurs à
mieux se préparer à la nature changeante du travail. Cela dit, ils avaient
plusieurs questions au sujet de cette stratégie et ne pensaient pas
nécessairement que le montant et le temps précisés combleraient les besoins de
l’emploi et de la formation. Plus précisément, certains ont précisé que la
plupart des programmes de formation durent plus de quatre semaines et coûtent
bien plus que 1 000 $. Certains se demandaient également si les
employeurs seraient prêts à donner aux employés le temps de suivre la formation.
Quelques-uns ont souligné des problèmes possibles face à l’obtention de l’aide
financière pendant la formation, surtout étant donné les retards associés à l’examen
et à l’approbation des demandes d’assurance-emploi (AE). En outre, quelques
participants estimaient que le montant des prestations d’AE ne suffisait pas à
couvrir les dépenses de vie habituelles si elles n’étaient pas accompagnées d’un
supplément de l’employeur.
Initiative du
budget : Assurer l’accès à l’Internet haute vitesse à large bande pour
tous les foyers du Canada d’ici 2030.
Parmi les 13 initiatives présentées, c’est celle qui a été considérée
comme la moins importante pour l’instant pour le gouvernement du Canada. À
Kingston, Halifax et Victoria, les participants estimaient que le gouvernement
fédéral n’avait pas à jouer de rôle dans l’accès à Internet haute vitesse,
notamment en raison des dépenses qu’il faudrait engager pour rejoindre les
régions rurales et éloignées du pays. Par comparaison, les gens de Laval
estimaient qu’il s’agissait d’une initiative de grande importance vu le rôle
que joue la technologie dans le milieu de travail d’aujourd’hui et la nécessité
de renforcer le réseau pour permettre le télétravail. Ils estimaient également
que ce genre d’initiative encouragerait les travailleurs indépendants à vivre
dans les régions rurales, ce qui pourrait y améliorer la situation économique.
Cela dit, certains ont remis en question cet objectif, car avec la vitesse à
laquelle évolue la technologie, Internet pourrait très bien ne plus être utile
dans dix ans.
Le
prix élevé que doivent payer les Canadiens pour les télécommunications a
également été mentionné comme source de préoccupations : les participants
se demandaient quel serait l’impact d’un investissement dans l’infrastructure
réseau sur les frais payés par l’utilisateur. Ils voyaient effectivement un
lien entre l’augmentation des dépenses sur les réseaux et la hausse des frais
pour l’utilisateur.
À
Halifax, quelques personnes ont estimé qu’il pourrait suffire d’offrir un accès
centralisé (p. ex., dans un centre communautaire) dans les régions rurales. D’autres
estimaient que pour que le Canada puisse être concurrentiel au sein de l’économie
mondiale, il fallait qu’Internet haute vitesse soit facilement disponible,
quoique pas nécessairement dans chaque foyer.
Initiative du
budget : Augmenter l’exemption au Supplément de revenu garanti pour les
personnes âgées qui travaillent à temps partiel, de sorte que leurs prestations
ne soient pas réduites.
Cette initiative a été bien reçue, car elle
permettrait d’assurer un revenu adéquat pour les personnes âgées du pays. Les participants estimaient qu’en
encourageant les aînés à travailler plus longtemps, on favoriserait leur santé
à long terme, car cela les pousserait à rester actifs physiquement et
mentalement. Ils pensaient aussi que les personnes âgées qui travaillaient ne
devraient pas être punies. À Laval, on a mentionné que la présence prolongée de
personnes âgées dans la main-d’œuvre présentait des avantages économiques,
surtout étant donné la pénurie de main-d’œuvre à laquelle on peut s’attendre
face à la faible croissance de la population. Les participants croyaient
également que cette approche faciliterait le transfert des connaissances des
employés chevronnés aux nouveaux employés.
Initiative du
budget : Financer la sécurité des groupes victimes de crimes haineux et la
stratégie de lutte contre le racisme.
Les avis face à cette initiative étaient partagés; certains participants auraient voulu en savoir davantage, y compris sur le sens de « financer ». Les participants qui y étaient favorables ont affirmé que la sécurité était un enjeu de première importance, le monde devenant de plus en plus polarisé.
À Victoria, la moitié des membres du groupe « ayant des difficultés financières » étaient contre ce
projet et pensaient que l’argent aurait pu être mieux dépensé ailleurs. À leurs
yeux, il ne s’agissait pas d’une initiative devant être entreprise par le
gouvernement.
À Halifax, les participants étaient d’avis que les deux sujets
abordés (les victimes de crimes haineux et la lutte contre le racisme) étaient
très différents et qu’il ne fallait donc pas les regrouper en une même
initiative. Plus précisément, c’étaient là deux enjeux importants devant chacun
être abordés séparément.
À Kingston, les gens se sont demandé à qui profiterait cette
initiative; certains ont suggéré que les campagnes d’éducation publique contre
le racisme devaient revêtir la même priorité. Dans le même ordre d’idées, à
Laval, quelques participants du groupe « ayant
des difficultés financières » ont jugé qu’une campagne d’éducation
publique encourageant le multiculturalisme aurait une influence plus positive
et plus durable qu’un investissement dans la sécurité des victimes.
Initiative du
budget : Limiter les avantages fiscaux liés aux options d’achat d’actions
pour les personnes les plus fortunées dans les entreprises solidement établies.
Le soutien à cette initiative était plutôt modéré; c’est aussi l’énoncé qui s’est
avéré le moins pertinent pour la situation personnelle des participants dans
toutes les villes. À Laval, près de la moitié des gens ont estimé qu’il ne
devait pas s’agir d’une priorité pour le gouvernement. Les participants de
Kingston ont indiqué que les riches ne payaient pas assez d’impôts et qu’il
fallait donc les imposer davantage. Cette initiative est abordée davantage plus
loin dans le rapport.
L’animateur
a donné aux participants quelques renseignements supplémentaires au sujet de l’Incitatif
à l’achat d’une première propriété. Les voici :
Le gouvernement a créé l’Incitatif à l’achat d’une première propriété.
En vertu de ce programme, vous pouvez obtenir un prêt sans intérêt de la SCHL
pour couvrir 5 % du coût de votre première maison, ou 10 % s’il s’agit
d’une nouvelle construction, afin d’encourager les promoteurs à construire plus
de maisons. Cela signifie que les acheteurs d’une première propriété n’auraient
pas besoin d’un prêt hypothécaire aussi important, ce qui réduirait leurs
paiements. À titre d’exemple, pour une maison de 500 000 $, les
versements hypothécaires mensuels pourraient se trouver réduits de plus de
225 $ par mois. Lorsque vous vendrez votre maison, la SCHL récupèrera
5 % du prix de vente de la maison, à titre de remboursement de ce prêt.
Après
avoir entendu cela, les participants étaient partagés. Nombre d’entre eux ont
estimé qu’il leur faudrait de plus amples renseignements avant de pouvoir s’exprimer
à ce sujet. À Laval, certains ont affirmé qu’ils pensaient que la Société
canadienne d’hypothèques et de logement offrait déjà un tel incitatif.
Dans
l’ensemble, les participants étaient d’avis que l’incitatif visait
principalement les grands centres urbains, là où le prix des maisons est très
élevé. Plusieurs personnes n’étaient pas très ouvertes à l’idée d’un partage
avec le gouvernement. Certains ont affirmé craindre que l’initiative
encouragerait de jeunes adultes à faire l’achat d’une propriété au-delà de
leurs moyens. D’autres pensaient que les conditions de remboursement risquaient
de se compliquer étant donné la présence d’un nouveau partenaire de partage (le
gouvernement, en plus du propriétaire et de l’institution financière). Quelques
participants se sont demandé si le gouvernement paierait une partie des taxes
foncières de la maison, étant donné qu’il en serait partiellement propriétaire.
Dans
le groupe « à l’aise financièrement »
de Kingston, plusieurs participants qui étaient déjà propriétaires ont pensé qu’une
telle initiative pourrait rendre le marché du logement plus attrayant, car il y
aurait ainsi un nombre accru d’acheteurs.
Les
participants de Laval étaient pour leur part très favorables à cette
initiative. Quelques personnes ont mentionné que si le programme était en
vigueur, ils envisageraient d’acheter une propriété. Les propriétaires, pour
leur part, avaient l’impression que l’initiative ferait augmenter le prix de
leur maison (car le marché serait encore plus actif), et étaient donc eux aussi
favorables à cette approche. Dans l’ensemble, les participants estimaient que
cette initiative offrirait du soutien aux jeunes, mais aussi aux familles qui
ont de jeunes enfants et qui veulent devenir propriétaires.
Les participants devaient répondre à un certain nombre de questions sur la logistique liée à cette idée; les principales préoccupations étaient les coûts et la sécurité d’emploi.
On a
fourni aux participants les renseignements supplémentaires suivants sur l’Allocation
canadienne pour la formation :
Le gouvernement a mis en place l’Allocation
canadienne pour la formation. Elle offre à chaque travailleur canadien âgé de
25 à 64 ans un solde de crédit de 250 $ par année qu’il peut
accumuler et utiliser pour la formation professionnelle ou l’éducation
permanente. Le gouvernement exigerait également que les employeurs laissent les
employés prendre jusqu’à quatre semaines de congé tous les quatre ans, en
percevant l’assurance-emploi, pour profiter de ces programmes s’ils le
souhaitent. Considérez cela comme une version du congé parental, mais pour la
formation professionnelle.
À titre d’exemple, dans quatre ans,
vous pourriez prendre quatre semaines de congé pour suivre un cours afin d’acquérir
de nouvelles compétences, et le gouvernement vous verserait des prestations d’assurance-emploi
pendant que vous ne travaillez pas, et vous fournirait 1 000 $ sur le
coût de ces cours. Il serait possible de s’en servir pour acquérir des
compétences afin de mieux faire son travail actuel et d’obtenir une promotion
au sein de son entreprise, ou pour acquérir de nouvelles compétences si on
estime qu’il faut changer de secteur.
Ces
renseignements supplémentaires ont suscité plus de questions sur le programme
chez les participants à Kingston, Halifax et Victoria. Certains participants
avaient l’impression que la formation ou l’éducation permanente nécessiterait
plus de temps et d’argent que ce qu’offre cette allocation. D’autre part, les
participants croyaient que les établissements d’enseignement pourraient adapter
leurs propositions de cours de sorte à concorder avec ce programme.
Les
participants à Kingston et Halifax ont demandé si l’initiative pouvait avoir
une incidence négative sur les entreprises, puisque les employeurs auraient à
remplacer les employés absents ou pourraient perdre des employés à la suite de
formations en raison de meilleures occasions professionnelles. En même temps,
certains participants estimaient que leurs employeurs donnaient déjà une
formation satisfaisante; ils ne seraient donc pas intéressés par ce programme. Cela
dit, certains participants ont reconnu que le programme vient promouvoir une
culture axée sur l’apprentissage continu et le besoin d’adaptation continue de
la main-d’œuvre.
À Kingston et Victoria, certains participants trouvaient que, malgré les généreuses mesures incitatives offertes par le programme, ils ne pourraient pas se permettre d’y participer, soit en raison des allocations d’assurance-emploi insuffisantes ou de leur incapacité de payer les coûts de formation.
À Laval, les participants voyaient le programme d’un œil plus favorable. Les participants des deux groupes percevaient l’initiative comme un moyen d’aider les employés à s’adapter à la nature changeante du milieu du travail. D’ailleurs, ils croyaient qu’il était courant dans le monde professionnel d’aujourd’hui de changer de carrière ou d’employeur, et qu’une telle initiative aiderait les travailleurs à gérer ces situations.
Les participants ont soulevé quelques questions relatives à l’admissibilité, notamment si la formation devra être suivie au Canada, si les travailleurs autonomes auront accès au programme et ce qui se passerait dans les cas où les employeurs rémunèrent déjà leurs employés en cours de formation. On a également mentionné que quatre semaines ne suffissent pas pour quelqu’un cherchant à suivre une formation dans un différent domaine, et qu’une période d’un an serait plus adéquate. Alors que les participants croyaient que cette initiative offrirait aux entreprises des employés plus hautement qualifiés, ils se demandaient s’il y aura une limite quant au nombre d’employés pouvant utiliser le programme à un moment donné.
En général, les participants
appuyaient un avantage fiscal lié aux options d’achat d’actions, et ce, malgré
une compréhension limitée de l’option proposée et la faible pertinence sur le
plan personnel.
Ensuite, on a présenté aux participants les
renseignements suivants sur les avantages fiscaux liés aux options d’achat d’actions :
Comme vous le savez
peut-être, les options d’achat d’actions des employés leur donnent le droit d’acquérir
les actions de leur entreprise à titre de rémunération. Nombre de petites
entreprises en démarrage s’en servent comme moyen d’attirer et de retenir les
talents. Les options d’achat d’actions des employés sont imposées à la moitié
du taux des autres formes de revenu, mais, actuellement, 85 % de la valeur
totale des options d’achat d’actions pour les employés au Canada sont versés à
des particuliers qui gagnent plus de 500 000 $ par année.
Dans le budget, le gouvernement a annoncé une
imposition de ces options d’achat d’actions au taux normal. Toutefois, une
exemption est prévue pour les entreprises en démarrage et pour les particuliers
qui détiennent moins de 200 000 $ en options d’achat d’actions.
Ainsi, la nouvelle retenue d’impôt sur les options d’achat d’actions ne s’appliquerait
qu’aux sociétés établies dont les options d’achat annuelles dépassent
200 000 $. De cette manière, les entreprises en démarrage pourraient
encore utiliser des options d’achat d’actions pour attirer des talents, et les
sociétés pourraient toujours offrir ces options aux employés dont les salaires
sont moins élevés comme un avantage. Mais les grandes options d’achat d’actions
pour les PDG seraient imposées au même taux que le salaire.
Possiblement en raison de l’incompréhension du concept, dans toutes les villes, les participants croyaient que, en théorie, l’initiative aiderait les travailleurs à faibles revenus à accéder aux options d’achat d’actions, assurant ainsi à plus de personnes un meilleur accès à la propriété d’entreprises. La plupart des participants (à l’exception de quelques participants du groupe « à l’aise financièrement » à Halifax) appuyaient l’initiative en raison d’une impression générale que les Canadiens bien nantis devraient payer plus d’impôts pour refléter leur revenu plus élevé. Les participants croyaient également que ce type d’initiative pourrait encourager l’innovation et les entreprises en démarrage. Cependant, peu de participants croyaient que leur situation financière leur permettrait de participer à un tel programme ou qu’ils auraient l’occasion de travailler pour une organisation offrant de tels avantages.
Quelques participants ont mentionné que le
programme pourrait rendre le Canada moins attrayant aux yeux des grandes
organisations; ces dernières pourraient se délocaliser à l’étranger si les
options d’achat d’options forment une composante importante de la rémunération
de leur équipe de haute direction. Par ailleurs, quelques participants estimaient qu’un tel
changement ferait simplement en sorte que les particuliers bien nantis trouvent
d’autres manières créatives d’éviter l’imposition de leurs options d’achat d’options
au taux normal.
Les participants possédaient des
connaissances générales en matière de nouvelles liées aux échanges commerciaux
entre le Canada et les États-Unis, ainsi qu’à la relation entre le Canada et la
Chine. Le niveau de connaissances des détails était toutefois modéré.
À Kingston, Winnipeg, Halifax et Laval, on a demandé aux participants ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu dernièrement au sujet du commerce international. Les participants dans toutes les villes ont discuté d’enjeux liés à la relation entre le Canada et la Chine, particulièrement les exportations de semence de canola et les considérations entourant l’utilisation de la technologie 5G de Huawei. D’autres histoires liées au commerce international comprenaient des références à un nouvel accord de libre-échange nord-américain. Les participants ont mentionné les nouvelles limites en matière d’exemption de droits, la hausse des frais de courtage (que les participants ont remarqué pour les biens personnels importés) et les tarifs américains sur les importations d’acier et d’aluminium du Canada.
Les participants étaient nombreux à croire que les États-Unis sont le principal partenaire commercial du Canada, suivi de la Chine, de l’Union européenne et du Mexique. À Halifax, les participants ont aussi nommé l’Inde comme un important partenaire commercial. Quand on leur a posé des questions sur les accords de libre-échange actuels du Canada, les participants ont mentionné le nouvel Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), ainsi que l’Accord économique et commercial global (AECG), lequel est moins connu.
Alors que les participants connaissaient moins le terme « diversification du commerce », en général, ils reconnaissaient qu’il se rapporte à faire du commerce avec un plus grand nombre de pays. Les participants estimaient qu’une indépendance économique accrue est le principal avantage de la diversification du commerce; en revanche, ils estimaient que la concurrence accrue touchant les entreprises locales constitue le principal inconvénient.
On a demandé aux participants de décrire leur
interprétation du terme « diversification du commerce ». La plupart
des participants ne connaissaient pas ce terme, mais ils présumaient qu’il
suppose être moins dépendant du commerce avec les États-Unis, et la
diversification à la fois des partenaires commerciaux et des types de biens
échangés. En général, les participants estimaient que la diversification du
commerce signifie entretenir des relations commerciales avec un plus grand
nombre de pays de manière à élargir les possibilités dans plusieurs entités
gouvernementales.
L’animateur a ensuite présenté une courte explication de la diversification du commerce : « La diversification du commerce passe essentiellement par la signature d’accords commerciaux avec le plus grand nombre possible de pays ou de régions. » Il a ensuite demandé aux participants de nommer ce qu’ils perçoivent comme les avantages et les inconvénients de ce concept. En général, la diversification du commerce était perçue comme quelque chose à laquelle le gouvernement du Canada doit accorder la priorité; les participants présentaient toutefois des opinions partagées quant à la nature hautement prioritaire ou moyennement prioritaire du concept.
Les avantages perçus de la diversification du commerce comprenaient les suivants : diminution de la dépendance sur les États-Unis; offre d’une plus grande diversité de produits et de meilleurs prix aux consommateurs canadiens; capacité de négocier à la baisse les coûts des exportations canadiennes; accès à davantage de marchés pour les produits et services canadiens; diminution de la dépendance d’un autre pays; aide aux pays de plus petite taille; augmentation du nombre d’emplois en raison de la hausse de la production découlant de l’accroissement des exportations; et engagement d’un plus grand nombre de partenaires commerciaux.
Malgré la perception que la diversification du commerce est bénéfique pour l’économie canadienne, les participants croyaient qu’elle a des répercussions négatives sur les fabricants canadiens. Notamment, les participants estimaient que l’ouverture du marché canadien exerce une pression sur les fabricants canadiens pour réduire leurs coûts de production et les prix au détail afin de demeurer concurrentiels. Ils craignaient que la diversification endommage les économies locales ou nuisent au maintien des produits locaux, donnant lieu à la perte d’emplois dans le secteur manufacturier du Canada.
Aussi, on pensait qu’avoir de nombreux partenaires commerciaux pouvait affaiblir certaines de ces relations. Par exemple, si deux partenaires commerciaux ont un différend, le fait que le Canada fasse affaire avec ces deux pays pourrait être perçu par l’un d’eux comme une trahison. Les participants estimaient également qu’entretenir des relations commerciales avec de nombreux pays vient complexifier les relations commerciales et pourrait miner les négociations du Canada avec un ou plusieurs de ces pays. En particulier, le Canada pourrait sembler moins fidèle envers l’un ou l’autre de ces partenaires commerciaux, ce qui viendrait miner son pouvoir de négociation.
Si l’objectif de la diversification du commerce est d’accroître le commerce international, certains participants se disaient préoccupés de la possibilité que le Canada néglige la qualité des produits, ou les normes relatives aux droits de la personne, à l’éthique ou à la sécurité au travail, pour concrétiser des accords. Par ailleurs, quelques participants se disaient préoccupés des enjeux de sécurité qui pourraient découler d’une plus grande participation dans les systèmes d’échange d’autres pays.
On estimait que le gouvernement du Canada joue un rôle dans la diversification du commerce en appuyant les initiatives d’exportation des entreprises du secteur privé.
Lorsqu’on a demandé aux participants ce que le gouvernement du Canada devrait faire pour promouvoir la diversification du commerce, ces derniers ont nommé de nombreuses idées qui pourraient aider à trouver plus de débouchés. Voici quelques-unes de ces idées :
· Organiser des missions commerciales (en mettant davantage l’accent sur la participation des principaux représentants, comme les ambassadeurs);
· Mener des discussions avec d’autres pays;
· Renforcer la confiance internationale envers la qualité des produits canadiens;
· Approuver les pipelines (pour permettre l’exportation de pétrole et de gaz à l’étranger);
· Investir dans la technologie et l’innovation pour aider les fabricants canadiens à être concurrentiels;
· Renforcer le dollar canadien;
· Aider les entreprises relativement aux coûts d’expédition;
· Simplifier le processus administratif d’exportation de produits;
· Protéger les ressources naturelles du Canada des acheteurs étrangers;
· Accorder des allègements fiscaux aux entrepreneurs.
Concernant la négociation d’accords commerciaux par le Canada, tous les participants ne partageaient pas le même avis (particulièrement à Halifax) sur la quantité d’information à fournir au grand public avant la signature d’une entente (certains estimaient que le gouvernement devrait fournir plus de détails, alors que d’autres croyaient que les négociations devraient se faire à huis clos).
À Barrie et Winnipeg, on a demandé aux participants d’émettre des commentaires sur différents thèmes liés à l’environnement.
La tarification de la pollution et le réchauffement climatique étaient les enjeux environnementaux les plus présents à l’esprit des participants dans toutes les villes.
On a demandé aux participants à Barrie et Winnipeg
de décrire ce qu’ils se rappelaient avoir vu, entendu ou lu à propos de l’environnement
dernièrement, le cas échéant.
Dans les deux villes, les participants ont nommé le réchauffement climatique, la tarification de la pollution (appelée la « taxe sur le carbone »), les changements climatiques et le pipeline Trans Mountain comme principales histoires liées à l’environnement. Les participants ont mentionné les changements climatiques, comme le vortex polaire touchant les provinces des Prairies, les changements de température et la montée des océans. À Winnipeg, les participants ont aussi discuté de l’incidence de l’industrie de la mode sur l’environnement, notamment la pollution des eaux et la contamination chimique dans les pays où sont fabriqués les vêtements.
Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu spécifiquement lié au gouvernement du Canada et à l’environnement, les participants dans les deux villes ont mentionné la tarification de la pollution et l’incidence de ce programme sur les entreprises comparativement à la façon dont d’autres pays abordent le problème de la pollution atmosphérique. Ils ont aussi mentionné le débat entourant le pipeline Trans Mountain, y compris l’incidence environnementale potentielle d’un pipeline comparativement à la sécurité et à l’incidence du transport routier ou ferroviaire du pétrole.
Ils ont également discuté du désir d’avoir un plan d’ensemble, plutôt qu’une série de plus petites mesures, et que le gouvernement du Canada démontre la manière dont ce plan contribue à améliorer l’environnement.
Les participants étaient d’avis que le gouvernement du Canada devrait avoir comme priorités environnementales d’investir dans le transport en commun et de réduire au minimum la pollution plastique.
Chacun des participants à Barrie a reçu une liste de dix mesures que le gouvernement du Canada met actuellement en œuvre ou pourrait envisager pour le futur : Ce thème n’a pas été abordé à Winnipeg. Ces mesures comprenaient notamment les suivantes :
· Bâtir plus de 1 000 projets de transport en commun (trains légers sur rail, autobus, stations, gares, métro, etc.) pour aider les Canadiens dans leurs déplacements.
· Doubler la quantité de zones naturelles protégées au pays.
· Encourager les nouvelles occasions d’affaires et créer des emplois dans les industries de demain.
· Financer de nouvelles bornes pour recharger les véhicules électriques.
· Aider les collectivités et les familles à s’adapter aux climats extrêmes.
· Aider les familles et les entreprises à économiser de l’argent grâce à l’efficacité énergétique.
· Améliorer l’efficacité énergétique dans les nouveaux logements pour personnes à faibles revenus.
· Introduire un prix à la pollution de sorte que ce ne soit plus gratuit de polluer.
· Investir dans l’énergie propre et éliminer progressivement le charbon, pour un air plus pur et une meilleure santé.
· Protéger nos océans, nos lacs et nos rivières contre la pollution plastique.
Mesures les moins importantes
(ce que le gouvernement ne devrait pas faire) :
Parmi les différentes mesures environnementales énumérées, les participants à
Barrie ont ciblé une principale mesure comme quelque chose que le gouvernement
ne devrait pas faire : financer de nouvelles bornes pour recharger
les véhicules électriques. La plupart des participants estimaient qu’il
existe de meilleures manières pour le gouvernement de dépenser son argent,
plutôt que de financer des bornes de recharge de véhicules accessibles à un nombre
limité de personnes et hors de prix pour la majorité des Canadiens. Les
participants croyaient plutôt que le financement de telles bornes devrait
relever des entreprises du secteur privé. D’autres participants disaient ne pas
être convaincus que les véhicules électriques soient forcément meilleurs pour l’environnement
et qu’il est facile en ce moment de trouver de telles bornes dans la région de
Barrie.
La mesure Introduire
un prix à la pollution ne faisait pas non plus l’unanimité chez les
participants, principalement parce que ces derniers percevaient cette mesure
comme une mesure temporaire, plutôt qu’une solution au problème.
Certains
participants croyaient que bâtir plus de 1 000 projets de
transport en commun n’est pas une priorité, principalement parce que ce
nombre limité de projets ne répondrait pas convenablement au problème à l’échelle
nationale, ou parce qu’ils jugeaient que le réseau de transport en commun à
Barrie répond convenablement et efficacement à leurs besoins.
Mesures prioritaires :
Parmi les mesures énumérées, certaines étaient systématiquement
perçues comme les plus importantes. En premier lieu, les participants
estimaient qu’il est essentiel de protéger nos cours d’eau contre la pollution
plastique. Ils croyaient qu’il
faut déployer plus efforts pour interdire les sacs de plastique, réduire les
déchets ou inciter au recyclage des bouteilles de plastique. Plusieurs
participants ont proposé d’adopter une approche axée sur les distributeurs
automatiques, où les consommateurs pourraient simplement déposer leurs
bouteilles de plastique et se voir remettre immédiatement la consigne.
Pour d’autres participants, la priorité était plutôt de bâtir
plus de 1 000 projets de transport en commun; ces
participants estimaient que l’infrastructure actuelle n’est pas suffisante et
qu’elle oblige les résidents à dépendre des véhicules motorisés. Ils jugeaient
qu’un réseau de transport en commun novateur et efficace (comme dans de
nombreuses villes européennes) est essentiel pour réduire la dépendance des
consommateurs par rapport aux véhicules et la pollution.
Certains participants estimaient qu’encourager les nouvelles
occasions d’affaires et créer des emplois dans les industries de demain
est une priorité, principalement parce que cette mesure souligne l’importance
de bâtir une économie forte.
De plus, alors que certains croyaient que le Canada dispose de
suffisamment de zones protégées, d’autres jugeaient important de doubler
la quantité de zones naturelles protégées au pays, dans le but de
stopper la déforestation et protéger les espèces fauniques.
Les participants à Barrie ont formulé peu de suggestions sur les
autres mesures environnementales manquant à la liste. Les principales
suggestions comprenaient l’augmentation des parcs existants, la protection de
la ceinture de verdure (où se fait la culture de l’approvisionnement
alimentaire), la construction en hauteur plutôt qu’en largeur, et l’éducation
du grand public relativement au besoin de réduire la consommation
(consumérisme).
Les participants reconnaissaient les changements climatiques qui touchent personnellement les Canadiens.
À Barrie, les résidents ont nommé un large éventail de changements climatiques.
Ce thème n’a pas été abordé à Winnipeg.
Plus particulièrement, les participants à
Barrie ont mentionné des événements météorologiques beaucoup plus extrêmes, y
compris d’importantes variations de température au sein d’une même saison. Un
certain nombre de participants disaient avoir vu plus de ciels jaunes/verts
(comme les tornades à Barrie). Aussi, on avait remarqué une diminution du
nombre d’oiseaux et de papillons. Enfin, en ce qui a trait aux importantes
variations de température, on avait l’impression que la distinction entre les
quatre saisons n’est plus aussi claire ou présente qu’avant.
En général, les participants estimaient que
les répercussions sur le plan personnel sont limitées à avoir moins de
« bébelles » d’hiver (en raison du manque de prévisibilité quant à la
chute de neige), à l’augmentation des dommages aux domiciles et aux biens en
raison des tempêtes et à l’interruption du carnaval hivernal municipal.
Les participants ne connaissaient pas
très bien l’incitatif à agir pour le climat et, de prime abord, étaient
sceptiques à l’égard des initiatives.
À Barrie et Winnipeg, parmi les participants à qui on a demandé s’ils avaient entendu parler de l’incitatif à agir pour le climat, quelques-uns ont indiqué qu’ils en avaient déjà entendu parler (surtout ceux qui avaient déjà produit leur déclaration de revenus de 2018). Cependant, la majorité des participants n’avaient jamais entendu parler de l’incitatif à agir pour le climat.
Dans les deux villes, les participants étaient très sceptiques lorsqu’on leur a dit que huit familles sur dix recevraient un paiement supérieur à ce qu’elles ont payé pour la pollution. De nombreux participants estimaient que cet incitatif ne serait pas viable et que le premier versement se fait dans le but unique de rassurer la population à court terme. Les participants se sont montrés critiques à l’égard du programme en raison de la perception d’une absence de solution au problème. Les participants jugeaient que les données statistiques (huit familles sur dix) n’étaient pas crédibles; de nombreux participants croyaient qu’ils compteraient parmi les familles du 20 % minoritaire qui recevront moins qu’ils déboursent.
Les participants étaient grandement en faveur que le gouvernement du Canada poursuive et maintienne un rôle de chef de file à l’échelle internationale en ce qui a trait à l’environnement et à la lutte contre les changements climatiques.
À Barrie, on a
demandé aux participants s’ils croyaient que le gouvernement du Canada devrait
jouer un rôle de chef de file mondial en matière de protection de l’environnement
et de lutte contre les changements climatiques. Cette question n’a pas été
posée à Winnipeg.
Tous les participants à Barrie étaient d’accord que le Canada devrait jouer un
rôle de chef de file à l’échelle internationale pour la protection de l’environnement
et la lutte contre les changements climatiques. Ils estimaient que le Canada
est défini par ses espaces libres et ses arbres, et qu’il s’agit d’un pays qui
pollue peu comparativement à d’autres nations.
La plupart des participants croyaient que
le Canada joue actuellement un rôle de chef de file et donne l’exemple. On a
indiqué qu’être un chef de file signifie donner l’exemple, notamment en mettant
au point des technologies axées sur la lutte contre la pollution (les
participants estimaient que ce point est de la plus haute importance). Les
participants ne croyaient pas que la mise en place de tarifs punitifs démontre
un rôle efficace en matière de leadership. Ils privilégiaient plutôt l’éducation,
la recherche et la sensibilisation.
Les participants connaissaient quelque peu le plan de fixer un prix à la pollution. La majorité des participants étaient généralement d’accord avec ce plan, mais ils avaient des préoccupations et ils souhaitaient mieux comprendre le plan.
À Barrie et Winnipeg, quand on a demandé aux participants s’ils avaient entendu parler du plan du gouvernement du Canada visant à fixer un prix à la pollution, certains ont répondu oui et d’autres non. Même si certains savaient qu’il y avait un plan, rares étaient ceux qui en savaient davantage et ils appelaient le plan une « taxe sur le carbone ».
Lorsqu’on leur a demandé de décrire le plan, les participants ont indiqué que, en général, il s’agit d’un plan visant à diminuer la pollution en taxant les grandes entreprises, et une mesure qui chercherait à changer les comportements en rendant la pollution plus coûteuse. Cela dit, quelques participants croyaient que le plan est une mesure inutilement répressive pour les entreprises des secteurs manufacturiers ou de transport, et qu’il aurait une incidence négative sur la compétitivité.
Par ailleurs,
ceux qui connaissaient le plan ont décrit l’initiative comme un outil pour
mesurer la pollution produite par les entreprises polluantes et pour imposer
lesdites entreprises selon leur production de pollution. Bien que, en général,
les participants appuyaient le concept de la réduction des émissions de
carbone, ils estimaient que la mise en place d’un tel prix sur la pollution n’est
qu’une autre taxe qui finira par coûter de l’argent aux consommateurs. Certains
participants estimaient que le plan ferait grimper le prix de l’essence et
occasionnerait ainsi une diminution des déplacements en automobile et des
achats de véhicules de grande taille. Quelques participants se questionnaient
sur les répercussions qu’aurait la mesure, compte tenu des émissions de carbone
relativement faibles du Canada à l’échelle planétaire.
Les participants dans les deux villes croyaient que le Canada est trop
dépendant des combustibles fossiles et qu’il est donc irréaliste de penser qu’il
puisse y avoir des changements radicaux avant la mise au point d’autres sources
d’énergie. Par conséquent, ils croyaient que, actuellement, le prix sur la
pollution ne s’attaque pas à la cause fondamentale des changements climatiques.
Bien que certains estimaient que la mise en place d’un prix sur la pollution
forcerait les entreprises à agir, les participants croyaient que cette
initiative, à elle seule, serait inefficace pour réduire la pollution. De plus,
ils ont exprimé une préférence générale pour une approche axée sur les
récompenses plutôt que sur les réprimandes (approche de la carotte et du
bâton).
Les participants à Winnipeg ont souligné que le plan donnerait lieu à une augmentation des coûts pour de nombreux consommateurs, puisque les prix imposés aux entreprises polluantes seraient simplement transférés aux consommateurs. Aussi, les participants se sont montrés très sceptiques à l’idée que le paiement de l’incitatif à agir pour le climat viendrait presque compenser l’augmentation des coûts subie par les consommateurs.
Les questions sur le plan portaient principalement sur son incidence sur l’environnement, puisqu’on percevait le plan comme une simple redistribution des fonds qui demanderait beaucoup de gestion. Les participants ont demandé pourquoi les fonds recueillis ne sont pas alloués à des mesures environnementales comme la recherche et le développement, ou encore investis dans les technologies durables sur le plan environnemental. Les participants se demandaient aussi pourquoi le système porte l’accent sur la pénalisation des pollueurs, plutôt que sur la récompense de ceux qui agissent de manière responsable envers l’environnement. On a aussi demandé comment serait géré le programme et comment seraient déterminés les prix.
En général, les
participants à Barrie classaient le Canada comme supérieur à la moyenne en ce
qui a trait à la quantité de pollution produite par personne. Cette opinion se
fondait principalement sur l’opulence qui caractérise le style de vie des
Canadiens, comparativement aux pays en développement; les participants ont
nommé notamment notre mode de vie basé sur la consommation et notre dépendance
sur les combustibles fossiles (y compris la nécessité de systèmes de chauffage
domestiques en raison de notre climat plus froid). Cette question n’a pas été
posée à Winnipeg.
Les participants étaient motivés à modifier leur mode de vie et estimaient qu’ils participent à un changement positif.
À Barrie, on a discuté des changements au
mode de vie liés au climat et à l’environnement. Les participants étaient
fortement d’accord que si les Canadiens souhaitent réellement réduire les
émissions, ils doivent apporter des changements à leur mode de vie. Les
participants se sont montrés grandement critiques à l’égard de la quantité de
déchets envoyés à l’enfouissement et le désir des Canadiens de consommer ou
acheter des quantités exorbitantes d’articles.
Les participants
exprimaient systématiquement qu’ils changeaient leur mode de vie pour tenter d’amener
des changements positifs. Plus particulièrement, ils ont nommé l’augmentation
de l’importance accordée à la réduction, à la réutilisation et au recyclage (p.
ex., la donation de vêtements, l’abandon des sacs de plastique, l’installation
de thermostats programmables et de lumières à DEL, l’utilisation de robinets
économiseurs d’eau), et aux moyens de transport de rechange (le transport en
commun, le vélo et la marche, plutôt que les véhicules motorisés). On a dit que
les changements sont principalement motivés par une préoccupation croissante
pour l’environnement découlant d’un accroissement des activités d’éducation et
de sensibilisation auprès du public. De plus, l’argent ou les économies étaient
une autre motivation considérable pour la plupart des participants.
En revanche, les facteurs qui décourageaient les gens d’apporter des
changements comprennent les contraintes de temps, les coûts et les
inconvénients. Certains participants reconnaissaient que la société d’aujourd’hui
est une société de gaspillage excessivement axée sur le matérialisme.
En réponse à la
question sur qui influence leurs opinions liées à la réalisation de changements
au mode de vie en ce qui a trait aux changements climatiques, les participants
ont mentionné les médias ainsi que la famille et les amis. Il convient de noter
que les participants ont souligné que, compte tenu de la grande présence de
téléphones intelligents, les médias sont souvent choisis selon les opinions
existantes des personnes. Ainsi, souvent, les gens n’entendent que ce qu’ils
veulent entendre (pièges à clics); l’information reçue est donc plus souvent
partiale. Plusieurs participants se disaient préoccupés que, dans les écoles,
on n’enseigne pas suffisamment aux élèves le besoin d’apporter des changements
au mode de vie.
À Barrie, Winnipeg et Joliette, on a posé des questions aux participants sur leurs connaissances au sujet des hébergements locatifs ou de vacances offerts à partir de plateformes en ligne.
Les participants présentaient un degré élevé de connaissances quant aux plateformes en ligne d’hébergements locatifs ou de vacances; le niveau d’acceptation de ce modèle était élevé.
Tous les participants à Winnipeg et Barrie connaissaient les plateformes en ligne d’hébergements de vacances comme Airbnb, VRBO et Home Away; la grande majorité des participants avaient déjà utilisé ces services. Le niveau de connaissance et d’utilisation était moindre à Joliette; mais quelques participants avaient déjà utilisé ces services.
Ceux qui avaient déjà utilisé l’un de ces
services avaient vécu des expériences positives et avaient une perception
positive des services comme solution de rechange abordable lors d’un voyage,
comparativement aux hôtels, et une option qui vient soutenir la diversification
du marché. Les participants percevaient les systèmes d’évaluation comme un
avantage. La plupart des participants ont décrit ces hébergements locatifs
(soit des propriétés ou des maisons privées) comme des options plus abordables.
On les percevait aussi comme une solution de rechange efficace pour les hôtels
dans la mesure où ils proposent plus d’espace, plus de commodités et des prix
moins élevés. À Joliette, les participants percevaient ces hébergements
locatifs comme un bon moyen pour une personne d’augmenter son revenu en offrant
sa demeure en location à court terme.
Seuls quelques participants se disaient préoccupés que les services de location en ligne représentent un défi pour les entreprises d’hébergement comme les hôtels. Cependant, les participants croyaient également que ces services constituent un avantage pour les voyageurs et que la concurrence oblige les hôtels à améliorer leurs services et la prestation de ceux-ci, et à réviser leurs prix. Par ailleurs, ce type d’hébergement était perçu comme un avantage pour les voyageurs à faibles revenus dans les régions rurales ou les petites collectivités où l’offre en matière d’hôtels satisfaisants est restreinte. La seule préoccupation soulevée était liée à l’incidence de ces services sur les collectivités ou l’incidence de la construction de nouvelles propriétés strictement à cette fin, plutôt que la fourniture de plus de logements locatifs abordables.
Quelques
participants croyaient que ces plateformes font grimper le coût des condos et
le prix d’achat des habitations, et qu’ils font baisser la disponibilité des
logements locatifs, puisque les propriétaires choisissent d’offrir leur
propriété comme logement locatif de vacances. Aussi, dans toutes les villes,
quelques participants se disaient préoccupés de l’absence de normes ou de
contrôles de qualité pour l’ensemble des propriétés de location de vacances.
Les participants croyaient que la perception de la TPS/TVH doit se faire pour les hébergements locatifs, et ce, en établissant des conditions pour assurer l’équité.
Lorsqu’on a demandé aux participants si, selon eux, on devait percevoir la TPS/TVH pour les hébergements locatifs, en général, les participants ont répondu que oui, par souci d’équité envers les autres entreprises. Cependant, de nombreux participants croyaient qu’il faut établir un seuil de recettes et que ceux affichant des recettes en deçà du seuil ne devraient pas à percevoir ces taxes. On craignait que, si le régime fiscal devient trop complexe, les petits acteurs soient découragés de suivre leur élan entrepreneurial et d’offrir ce type d’hébergement, ou que les coûts d’hébergement augmentent pour les voyageurs. Les participants se préoccupaient de la mise en place de règles égales pour tous. Certains participants croyaient que les logements locatifs de vacances doivent être traités comme les gîtes touristiques.
Les participants croyaient que le concept « L’avenir de l’énergie au Canada commence aujourd’hui » représente le mieux la vision énergétique du gouvernement du Canada; nombreux des participants ont mentionné la simplicité et la clarté du message et de l’idée.
À Kingston, Victoria, Laval et Halifax, on
a dit aux participants que le gouvernement du Canada avait consulté les Canadiens au sujet de
l’avenir énergétique qu’ils souhaitaient pour le pays. On a ensuite dit aux
participants que le gouvernement du Canada s’emploie à la mise au point d’une
vision énergétique qui reflète ces commentaires et qui comprend les
cinq principaux groupes d’initiatives suivants :
· Amélioration de l’efficacité énergétique, comme les programmes d’incitatifs pour les propriétaires de maisons et la mise à niveau des codes du bâtiment.
· Transition du charbon ou du gaz vers l’énergie solaire/hydroélectrique/éolienne/nucléaire et augmentation du fonctionnement à l’électricité pour les véhicules, les maisons et l’industrie.
· Utilisation de plus de déchets provenant de l’agriculture et de la foresterie pour produire des carburants renouvelables comme le biodiésel.
· Production plus efficace de pétrole et de gaz, augmentation de l’utilisation de l’électricité et adoption des technologies propres comme le captage et le stockage du carbone.
· Attraction des investissements pour accroître la capacité de production d’électricité propre et construire des pipelines pour acheminer nos ressources vers des marchés à l’extérieur des États-Unis, afin de diversifier nos exportations.
Parmi
les cinq concepts à l’étude, les participants considéraient que le concept
« L’avenir de l’énergie au Canada
commence aujourd’hui » communique mieux l’idée
d’espoir et d’inspiration pour l’avenir énergétique du Canada, suivi d’assez
près du concept « Mon énergie
dynamise l’avenir du Canada ». Les participants disaient que la
formule « avenir du Canada » leur donne le sentiment de pouvoir faire
une différence et leur procure un sentiment de fierté. L’utilisation du mot
« Canada » dans les deux concepts était également importante.
Voici
une description détaillée des commentaires reçus pour chacun des
cinq concepts testés.
L’avenir de l’énergie au
Canada commence aujourd’hui
La formule « L’avenir de l’énergie au Canada commence aujourd’hui », présentée à la figure 1, comporte l’image d’un cadran à cinq secteurs clés : « Économisez plus d’énergie », « Adoptez les carburants renouvelables », « Créez du pétrole et du gaz plus propres », « Électrifiez la nation » et « Alimentez le marché mondial ». Différentes images de situations liées à l’énergie sont présentées dans le cadran. Au bas de la page, il y a l’image d’un paysage urbain moderne comportant des gratte-ciel, des éoliennes et un train. L’URL « avenir-energetique.ca » figure dessous.
Figure 1
Parmi les cinq concepts présentés, celui-ci a été le plus populaire auprès des participants. Ces derniers croyaient que le cadran représente clairement un appel à l’action et évoque l’urgence d’agir. Ils estimaient que la formule est concise, claire et percutante. Les couleurs vives ont attiré leur attention. Toutefois, quelques participants à Laval croyaient qu’on utilise trop d’encre pour pouvoir imprimer le fichier de manière écoresponsable.
Les participants estimaient que ce concept est parmi
ceux qui communiquent le mieux l’idée d’espoir et d’inspiration à l’égard de l’avenir
énergétique du Canada. L’image du bas communiquait clairement les concepts liés
à l’avenir, à l’innovation et à l’énergie propre. Cependant, quelques
participants croyaient qu’il manque de l’information. À Kingston, certains ont pris le cadran pour une
jauge à essence, ce qui laissait croire qu’on diffuse un message sur le pétrole
et le gaz.
Mon énergie dynamise l’avenir du Canada
Figure
2
Ce
concept, présenté à la figure 2, porte le titre « Mon énergie
dynamise l’avenir du Canada » et l’URL
« avenirenergetiquecanada.ca ». Il présente deux personnes qui se
regardent, puis cinq secteurs clés figurant entre les deux personnes :
« Utilisation intelligente de l’énergie », « Électricité
propre », « Pétrole et gaz propres », « Carburants faibles
en carbone » et « Marchés et investissements ». Images estompées
d’une route, d’une maison, de pompes à essence et de tours en arrière-plan. Au
bas de chaque page se trouve l’image de profil de cinq personnes, chacune
avec un énoncé précis au-dessus de la tête : « “Mon énergie est
Efficace », « Mon énergie est Électrique », « Mon énergie
est Propre », « Mon énergie est Renouvelable » et « Mon
énergie est Mondiale ».
Ce concept a lui-aussi été bien reçu par les participants; ces derniers l’ont trouvé plutôt mémorable. L’utilisation d’adjectifs pour qualifier l’énergie (efficace, électrique, etc.) a contribué à communiquer de manière simple l’importance de l’énergie propre; certains participants ont aimé la diversité raciale représentée par les personnes. Bien que le concept ait suscité, en général, des commentaires positifs, certains participants ont mentionné qu’il transmet des stéréotypes en matière de rôles sexospécifiques : l’énergie propre est associée à une femme, puis le pétrole et le gaz sont associés à un homme.
Par ailleurs, certains participants (particulièrement à Laval et Victoria) y ont vu un élément d’opposition en raison des personnes qui se retrouvent en « face-à-face ». Aussi, quelques participants à Halifax croyaient que les cinq personnes au bas de la page devraient être tournées dans la même direction (au lieu d’en avoir qui font face à l’extérieur), puis quelques participants estimaient qu’il n’y a pas une bonne représentation de tous les groupes d’âge. Par ailleurs, les participants à Laval croyaient qu’on met trop l’accent sur les personnes, plutôt que l’environnement; de plus, ils trouvaient que, en général, l’absence de référence visuelle claire à l’énergie, particulièrement à l’énergie propre, rend plus difficile la compréhension de l’intention des éléments visuels. Quelques participants estimaient que le concept suggère l’utilisation de carburants polluants, puisqu’ils percevaient que certaines images présentent des cheminées ou de l’équipement lié au pétrole et au gaz.
Les participants ont souligné l’importance d’une URL
facile à retenir.
Dans
toutes les villes, les participants ont mentionné l’importance d’inclure
suffisamment de contenu pour communiquer clairement le concept; autrement, l’affiche/image
serait simplement ignorée par manque de contexte.
À Kingston, les
participants ont suggéré d’utiliser l’image du haut du concept « L’avenir
énergétique du Canada » avec les images du bas de ce concept pour
améliorer le concept final.
L’avenir
énergétique du Canada
Figure 3
Le concept à la figure 3 porte le titre « L’avenir
énergétique du Canada! ». Il présente un collage de représentations
graphiques mettant en vedette un planchiste sur un lac dans un milieu
montagneux, une sphère ou une structure en forme de dôme et des
gratte-ciel. Sous l’image, on retrouve les mots « fiable ».
« abordable » et « durable », puis
cinq blocs comportant chacune une image et un sous-titre :
« Énergie intelligente », « Électrifions la nation »,
« Pétrole et gaz Service complet », « Carburant de l’avenir »
et « Nouveaux marchés et au-delà ». L’URL
« avenir-energetique-canada.ca » figure sous les blocs.
Les participants ont aimé ce concept et l’ont trouvé mémorable.
Ils ont aussi aimé les images du planchiste et des montagnes. Cependant, les
icônes au bas de l’image étaient souvent source de confusion chez les
participants en raison du choix de mots et de la lisibilité. Plus
particulièrement, les participants ont mentionné que les énoncés
« Électrifions la nation » et « Pétrole et gaz Service
complet » sont difficiles à comprendre. Les couleurs étaient semblables au
concept précédent. Les participants les ont aimées, mais certains ont mentionné
que l’image de la sphère leur rappelle le parc thématique Epcot
ou Expo 67. Les participants à Victoria, particulièrement, ont aimé cette
image; ils ont affirmé qu’elle leur rappelle le paysage naturel de la Colombie-Britannique.
À Laval, ceux qui ont aimé cette idée trouvaient qu’elle présente clairement le
lien entre la nature et les technologies, ainsi que l’importance équivalente
des deux en ce qui a trait à l’examen de l’énergie propre pour l’avenir.
Robot
Figure 4
Ce concept, présenté à la
figure 4, porte le titre « Quel rôle jouerez-vous? » et comprend
les renseignements suivants : « Le robot présente la situation
actuelle en matière d’énergie au Canada. Actuellement, il joue bien son rôle,
mais il fonctionnerait beaucoup mieux muni de nouvelles composantes. Chaque
nouvelle composante représente 1 des 5 solutions énergétiques. » On
retrouve ensuite deux images d’un robot, l’une à côté de l’autre, l’une
étiquetée « Situation actuelle », l’autre « Situation
potentielle ». On explique ensuite les cinq solutions énergétiques :
« 1. Moins de perte d’énergie – ABDOMEN : Avez-vous la capacité d’aider
les autres à moins gaspiller? », « 2. Choisir une énergie plus propre
– PANNEAU SOLAIRE : Serez-vous l’énergie derrière la transition? »,
« 3. Plus de carburants renouvelables – RÉSERVOIR DE CARBURANT :
Inspirerez-vous la notion de durabilité auprès des Canadiens? », « 4.
Pétrole et gaz plus propres – ÉQUIPEMENT INTERNE : Aurez-vous des idées
novatrices pour assainir nos émissions? » et « 5. Accès aux marchés
et investissements – ROUES : Saurez-vous guider les marchés sur la bonne
voie? »
Le concept du Robot a été perçu comme le moins clair. De nombreux participants ont mentionné qu’il y a trop de contenu textuel, ce qui fait qu’ils ne lisent pas tout. En général, les participants estimaient que ce concept n’est pas attrayant sur le plan visuel et trop encombré. Certains croyaient que le concept et les images sont trop enfantins, alors que d’autres croyaient que le concept est trop encombré et prête à confusion. Le texte écrit ne semblait pas clair pour les participants; ces derniers ont posé des questions sur la signification des questions individuelles directes qui se trouvent à même la liste des cinq solutions énergétiques. Cela dit, quelques participants trouvaient l’idée informative et originale dans la mesure où les robots sous-entendent l’innovation et l’avenir.
Voies à suivre
Figure 5
Le concept à la figure 5 porte le titre « Les voies à suivre pour une transition énergétique ». Il propose un collage d’images carrées de différentes tailles présentant différents visages, des collectivités rurales, des milieux urbains et des terres agricoles. On y retrouve également des cases de couleurs intercalées entre certaines images. Au bas de la page, il y a cinq repères de différentes couleurs, un pour chaque secteur clé : « Économies d’énergie », « Électricité propre », « Carburants renouvelables ». « Pétrole et gaz plus propres » et « Marchés et investissements ». L’URL « VoiesàSuivre-canada.ca » figure sous les repères.
L’idée a semblé peu attrayante aux yeux des participants; ces derniers estimaient que le lien avec l’énergie n’est pas clair et qu’il s’agit de l’idée la moins mémorable des cinq concepts. Bien qu’on ait reconnu la diversité en matière de culture, d’âge et de sexe présentée par l’idée, on estimait que le lien entre les différents visages et l’idée de l’énergie ne sont pas clairs. Certains participants croyaient que les images mettent trop l’accent sur les milieux ruraux, ce qui n’introduit pas l’élément visuel de l’avenir ou des technologies. Les participants anglophones n’aimaient pas le terme « pathways »; ce dernier rappelait à nombreux d’entre-eux la page couverture d’un programme éducatif. À Laval, les participants estimaient que l’URL est trop longue et complexe en raison du trait d’union.
Les participants ont nommé systématiquement les mêmes mots dans tous les concepts comme les mots qui leur plaisent le plus et qui attirent leur attention. Ces mots comprenaient les suivants :
Mots ou expressions en anglais : |
Mots ou expressions en français : |
·
Reliable ·
Sustainable ·
Affordable ·
Clean ·
Renewable ·
My energy is powering |
·
Fiable ·
Durable ·
Abordable ·
Renouvelable ·
Avenir ·
Utilisation intelligente ·
Quel rôle jouez-vous? ·
Commence aujourd’hui ·
Mon énergie dynamise l’énergie du Canada |
En revanche, les mots ou termes jugés problématiques comprenaient
les suivants :
Mots ou expressions en anglais : |
Mots ou expressions en français : |
·
Electrifying the nation (L’accent
sur l’électricité est perçu de manière négative; nombreux sont ceux qui croient
que l’on tend à s’éloigner de l’énergie électrique.) ·
Full service oil and gas
(On dirait qu’on fait le plein d’essence.) ·
Global (Cela donne l’impression que
notre énergie n'est pas mondiale; nous ne devrions pas encourager
l’utilisation du pétrole et du gaz dans le monde) (Kingston) ·
Économiser de l’énergie ou
diminuer son utilisation |
·
Carburant (sous-entend la pollution) ·
Carburant faible en carbone ·
Marché investissement ·
Gaz propre ·
Pétrole et gaz service complet ·
Poser une question dont je ne connais pas la réponse dans le
concept du robot |
À Victoria et Joliette, on a demandé aux participants d’exprimer leurs réflexions sur les enjeux locaux les plus importants dans leur région.
Les participants estimaient que les voies cyclables, le logement abordable et l’itinérance sont les enjeux les plus importants à Victoria.
Lorsqu’on leur a demandé de nommer les enjeux les plus importants à Victoria, les participants de cette région ont nommé les enjeux suivants :
· Les voies cyclables
· Les routes / l’infrastructure / les nids-de-poule
· Le logement abordable et la disponibilité de logements locatifs
· La pauvreté et l’itinérance (villages de tentes)
· Le coût de déplacement à la Colombie-Britannique continentale
· La toxicomanie et les surdoses de fentanyl
· Les changements climatiques
· Les établissements de santé mentale et le logement
· Le stationnement le dimanche
· Les enjeux de l’administration municipale
· Les enjeux du gouvernement provincial
· La gestion des déchets
· La capacité d’hospitalisation
· La vitesse de développement (trop rapide)
· La fusion
· Les contraintes régionales en matière de maintien de l’ordre
· Le soutien aux familles dont les enfants ont des besoins particuliers
· Les coûts et la pénurie de services de garde d’enfant; le soutien aux parents travaillant à domicile
· Le coût de l’essence
· Le manque d’occasions d’emploi
À Victoria, on a mené une discussion
précise sur plusieurs enjeux clés, notamment les voies cyclables, le logement
abordable, la pauvreté, l’itinérance, le soutien aux programmes sociaux et une
disposition sur le salaire de subsistance, particulièrement pour les
intervenants des services à l’enfance. Des renseignements plus détaillés sur
chaque enjeu sont présentés ci-dessous.
Les voies cyclables : À la lumière de la récente mise en œuvre de voies cyclables à Victoria, on a exprimé des préoccupations sur la manière dont s’est faite la mise en œuvre, particulièrement parce que cela a touché les places de stationnement disponibles sur rue et a rendu la traverse de piétons plus dangereuse pour les personnes âgées.
Le logement abordable : On a mentionné que le coût de la vie est une préoccupation, plus particulièrement les loyers élevés au centre-ville, ce qui fait qu’il est difficile pour les gens d’habiter près de leur travail. L’une des solutions soulevées est de construire plus de logements abordables, en y intégrant le transport en commun, afin d’assurer que les gens puissent profiter d’un logement abordable et se rendre facilement au travail; de rezoner certaines zones afin d’assurer que les gens puissent vivre à proximité de leur travail; puis d’offrir aux constructeurs des mesures incitatives pour créer des communautés abordables.
La pauvreté, l’itinérance et le soutien aux programmes sociaux : Les participants estimaient qu’il y a un manque de services en santé mentale, ce qui occasionne la hausse de l’itinérance (qu’ils jugent déjà plus élevée qu’ailleurs au pays en raison des hivers doux à Victoria). Les participants désiraient qu’on investisse davantage dans le logement et les services de soutien pour les personnes itinérantes devant composer avec les problèmes connexes de la toxicomanie et du manque d’emplois.
À Joliette, les participants estimaient que l’augmentation de la population a causé des problèmes en matière de sécurité routière, de circulation et d’accès aux services.
À Joliette, les participants ont nommé les enjeux locaux suivants :
· La croissance de la population
· L’étalement urbain qui vient réduire le nombre de terres agricoles et augmenter la circulation sur les autoroutes entre Joliette et Montréal.
· L’augmentation de l’immigration et les problèmes d’intégration
· L’augmentation des temps d’attente pour obtenir des services de soins de la santé
· Le peu d’options offertes aux jeunes en matière de sports et de divertissement
· L’accès ou la disponibilité du transport en commun
· Le nombre moins élevé de subventions pour le développement de petites entreprises
· L’accès aux soins de santé
Principalement, on a mentionné que, à la suite de l’étalement urbain en périphérie de Montréal, Joliette est tranquillement devenue une banlieue-dortoir pour ceux qui travaillent à Montréal. Ainsi, la région a connu une croissance de la population, ce qui a créé des problèmes comme ceux liés aux routes et à la circulation, à l’accessibilité des services municipaux et à l’accès aux soins de santé.
Les participants estimaient que des améliorations à l’infrastructure sont nécessaires à Victoria et Joliette; cependant, les priorités diffèrent d’une ville à l’autre.
On a demandé aux participants de nommer les besoins de leur région en matière d’infrastructure et d’indiquer leurs plus grandes préoccupations et leurs plus grands défis.
À Victoria, les participants ont mentionné les routes, le transport en commun, le logement abordable, les hôpitaux, les services d’incendie et le manque de stationnements. Nombreux des enjeux liés au transport en commun étaient liés à la congestion de la circulation vers et depuis les banlieues en périodes de pointe; les participants estimaient qu’un train ou plus d’autobus urbains pourraient atténuer le problème. Tous les participants étaient d’accord qu’il faut mettre un plus grand accent sur le transport en commun. Un autre enjeu connexe était l’inabordabilité du traversier vers Vancouver. En ce qui concerne les hôpitaux, les participants reconnaissaient que, à l’avenir, les besoins seraient encore plus grands et que les hôpitaux devraient planifier pour l’avenir.
À Joliette, les participants croyaient que la priorité est l’amélioration des routes en raison de l’augmentation de la circulation. Effectivement, les participants croyaient qu’un plus grand pourcentage de résidents font la navette entre Joliette et Montréal pour le travail, ce qui exerce une pression accrue sur le réseau routier. Les participants estimaient que l’augmentation de la circulation endommage les routes plus rapidement et vient augmenter le risque de sécurité pour les conducteurs. On croyait également que la région de Joliette a besoin de nouvelles écoles pour répondre à l’augmentation de la population, et d’un complexe sportif pour les familles et les jeunes.
Les participants présentaient peu de connaissances sur les mesures précises du gouvernement fédéral pour appuyer les économies locales.
On a demandé aux participants de nommer ce que le gouvernement fédéral a fait au cours de la dernière année qui a eu la plus grande incidence positive sur leur région.
Les participants à Joliette ont eu de la difficulté à nommer quelque initiative gouvernementale que ce soit et étaient plus susceptibles de parler d’investissements généraux qu’ils avaient observés, dont les améliorations aux routes, le prolongement du train navette de Montréal, le financement d’améliorations à une usine de traitement des eaux usées, plus de prêts étudiants et l’augmentation des allocations familiales.
À Victoria, les participants reconnaissaient que le gouvernement fédéral a apporté un financement au cours de la dernière année pour les améliorations à l’échangeur McKenzie, les sous-marins et l’infrastructure de voies cyclables. Quelques commentaires ont également été formulés à l’égard d’améliorations au terminal pour navires de croisière.
À l’inverse, à Joliette, très peu de participants ont réussi à nommer quoi que ce soit que le gouvernement fédéral ait pu faire au cours de la dernière année qui aurait eu une incidence négative sur la région. Quelques participants ont mentionné que le gouvernement fédéral n’a pas agi pour empêcher la fermeture d’une usine d’Electrolux il y a quelques années. Outre cela, aucune autre initiative ne leur est venue à l’esprit. À Victoria, les participants ont mentionné la légalisation du cannabis en tant qu’action potentiellement négative, puisque le cannabis serait une drogue d’entrée; les plans du pipeline de GNL qui menacent les épaulards; ainsi que la gestion inefficace des déchets, particulièrement en matière de recyclage.
Les participants n’estimaient pas qu’une seule industrie est plus importante que les autres au sein de l’économie de Joliette. Les participants ont plutôt nommé des entreprises ou des usines de fabrication précises à titre de grands employeurs dans la région, notamment Firestone, Kruger, Videotron, Demix-Beton et CHR Canada. Personne ne se rappelait de mesures gouvernementales récentes visant à soutenir ces industries.
À Victoria, les participants ont nommé les technologies comme une industrie importante dans la région; ils ont également nommé le tourisme, le gouvernement, la santé et l’éducation.
Les soins de santé, le logement et l’infrastructure
de déplacements étaient les principales préoccupations des participants.
À Victoria et Joliette, on a présenté aux participants une liste de points et on leur a demandé de choisir ceux qui, à leur avis, constituent les préoccupations majeures dans leur collectivité, et d’encercler les deux ou trois points qui sont les plus préoccupants. Dans les deux villes, la disponibilité des services de soins de santé, le vieillissement de la population, la qualité des routes et des ponts, la congestion de la circulation et la pauvreté figuraient parmi les préoccupations les plus courantes. À Joliette, les participants ont également nommé la disponibilité du transport en commun. À Victoria, on a mentionné le rétrécissement de la classe moyenne, la sécurité de la retraite, le coût du logement, l’itinérance, les surdoses de stupéfiants et la préservation d’un environnement propre comme problèmes touchant leur collectivité.
Vous trouverez ci-dessous un court sommaire de chaque point et leur classement parmi les trois principales préoccupations. Certains thèmes ont été discutés de manière plus approfondie dans certaines villes.
Accessibilité des
services de soins de santé : Lorsqu’on a demandé aux participants d’encercler
leurs trois principales préoccupations, ce point constituait le point le plus
populaire dans les deux villes. Il a également été sélectionné le plus souvent
à titre de préoccupation majeure, avec le point suivant.
À Joliette, les participants croyaient qu’il est de plus en plus
difficile d’accéder aux services de soins de santé dans leur région. Plus
particulièrement, ils croyaient qu’il y a moins de spécialistes et que les
temps d’attente sont plus longs pour différents services de soins de santé,
dont les services d’urgence. Quelques participants ont mentionné qu’il n’est
pas rare pour eux de se déplacer en voiture à l’extérieur de leur collectivité
pour se rendre à un autre hôpital pour accéder à des services d’urgence qui
affichent possiblement des temps d’attente moins longs que leur hôpital local,
ou pour accéder aux services d’un spécialiste. Par ailleurs, le nombre limité
de médecins de famille fait en sorte qu’il est difficile pour de nombreux
participants de trouver un médecin de famille.
À Victoria, les participants ont aussi mentionné cet important
enjeu; ils ont précisé que le manque de médecins et d’infirmières praticiennes
donne lieu à de longs temps d’attente dans les salles d’urgence et les
cliniques sans rendez‑vous. Les participants ont aussi
indiqué qu’il faut mettre davantage l’accent sur les soins préventifs. De plus,
les participants ont mentionné le coût élevé de l’assurance-maladie
complémentaire et des soins de santé parallèles ou complémentaires.
Vieillissement de
la population : Dans les deux villes, ce point a été retenu par un grand nombre
de participants à titre de préoccupation majeure. Un faible nombre de
participants l’ont retenu parmi leurs trois principales préoccupations.
Qualité des routes et des ponts : Ce point a été retenu parmi les trois
principales préoccupations à Joliette; à Victoria, il a été retenu à titre de
préoccupation. À Joliette, les participants croyaient que la qualité des routes
est mauvaise et que la situation s’aggraverait. Plus particulièrement, l’augmentation
de la circulation routière et de la circulation des camions dans la région a
donné lieu à des routes endommagées. Les participants croyaient aussi que le
problème est accentué par le manque d’entretien et d’investissements au cours des
dernières années, ce qui se traduit en un réseau routier fortement endommagé.
Ils estimaient qu’il y a des lacunes en matière de planification de l’infrastructure
à long terme qui viennent aggraver la situation.
Congestion de la circulation : Ce point figurait au deuxième rang
parmi les trois principales préoccupations; par ailleurs, il a été retenu par
de nombreux participants à titre de préoccupation majeure, et ce, dans les deux
villes. À Joliette, les participants ont mentionné que la congestion se veut
une préoccupation grandissante en raison de la croissance de la population,
principalement attribuable aux résidents faisant la navette entre Joliette et
Montréal. D’ailleurs, les améliorations à l’infrastructure routière ne suivent
pas la cadence de la croissance de la population, ce qui cause de la congestion
routière. Les participants croyaient que la situation s’était aggravée au cours
des dernières années et qu’elle continuerait fort probablement à s’aggraver au
fil du temps. À Victoria, les participants ont mentionné que la congestion de
la circulation s’est aggravée au cours des dernières années, particulièrement
pour ceux faisant la navette entre Victoria et Colwood
et les environs.
Pauvreté : Bien que la grande majorité des participants aient nommé la
pauvreté comme une préoccupation majeure, seul un petit nombre de participants
ont retenu ce point parmi leurs trois préoccupations prioritaires. À
Joliette, les participants ont nommé le logement abordable comme un enjeu
local. La croissance récente de la population a occasionné une pénurie d’habitations,
ce qui fait grimper le coût du logement et, ultimement, rend cela difficile
pour les personnes et les familles à faibles revenus d’obtenir un logement à prix
abordable. Ainsi, les participants estimaient que la pauvreté est en hausse
dans la région. Les participants ont mentionné que la construction de nouveaux
logements est limitée et qu’il y a de longues périodes d’attente pour accéder
aux logements sociaux. À Victoria, la question de la pauvreté est liée à l’itinérance,
aux surdoses de stupéfiants et au logement abordable; ces points forment une
série d’enjeux interreliés qui s’aggravent.
Coût du logement : À Victoria, les participants ont
classé le coût du logement parmi leurs trois principales préoccupations; ce
point a également été retenu par de nombreux participants à titre de
préoccupation majeure à Joliette. Ce point a été retenu parmi les
trois principales préoccupations beaucoup plus souvent par les
participants du groupe « ayant des
difficultés financières ». Le coût du logement a été mentionné par de
nombreux participants comme un problème qui est de plus en plus difficile à
gérer à Joliette. De la même manière, à Victoria, les participants ont mentionné
le coût élevé du logement dans la région, ce qui fait en sorte qu’il est
presque inabordable d’y vivre. Certains participants ont affirmé que, même si l’on
a un bon emploi et un bon salaire, il est tout simplement trop dispendieux de
vivre dans la ville. L’une des principales suggestions était de construire des
options de logements abordables.
Rétrécissement de la classe
moyenne : Ce point était de la plus grande importance pour les participants
du groupe « ayant des difficultés financières »
à Victoria; cependant, en général, il n’était pas une grande préoccupation dans
les autres groupes. Dans le groupe « ayant
des difficultés financières » à Victoria, nombreux sont ceux qui
estimaient qu’il est maintenant plus difficile de gérer les dépenses, et ce,
même avec un salaire décent. Ils croyaient que l’augmentation des salaires ne
suit pas la croissance du coût de la vie à Victoria. Certains participants
disaient avoir de bons emplois et de ne pas être en mesure d’économiser pour l’avenir;
ils se disaient donc préoccupés de leur avenir.
Accessibilité du transport en commun : La majorité des participants à
Joliette, et presque tous les participants du groupe « à l’aise financièrement » à
Victoria, ont retenu ce point à titre de préoccupation majeure. Par contre,
aucun participant du groupe « ayant
des difficultés financières » à Victoria n’a retenu ce point comme une
préoccupation. Bien que le transport en commun soit disponible à Victoria, les
participants ont mentionné qu’elle est insuffisante; plus de personnes doivent
donc se déplacer en voiture, ce qui vient accroître la densité de la
circulation.
Itinérance : La plupart des participants à Victoria
ont retenu ce point à titre de préoccupation majeure; aussi, les participants l’ont
souvent retenu parmi leurs trois principales préoccupations. De façon
générale, ce point ne préoccupait pas les participants à Joliette. À Victoria,
les participants avaient remarqué une augmentation du nombre d’itinérants; ils
croyaient que cela est attribuable au climat doux et à l’arrivée de personnes
provenant d’ailleurs au pays. Ils ont des préoccupations liées à la sécurité et
la criminalité, ainsi qu’aux surdoses de stupéfiants et à la toxicomanie, qu’ils
jugeaient liées à l’itinérance.
Préservation d’un environnement propre : La majorité des participants à
Victoria estimaient qu’il s’agit d’une préoccupation majeure. Cependant,
relativement peu des participants à Joliette ou Victoria l’ont classé parmi
leurs trois plus grandes préoccupations.
Sécurité de la retraite : Presque tous les participants qui
percevaient ce point comme une préoccupation majeure se trouvaient à Victoria.
Seulement un petit nombre de participants ont retenu ce point parmi leurs trois
plus grandes préoccupations.
Surdoses de stupéfiants : À Victoria, environ la moitié des
participants estimaient qu’il s’agit d’une préoccupation. Par contre, à
Joliette, quasi personne n’a sélectionné ce point à titre de préoccupation
majeure. Comme nous l’avons mentionné, à Victoria, les participants percevaient
les surdoses de stupéfiants, l’itinérance et la criminalité comme des problèmes
interreliés qui doivent être abordés. Ils réclamaient qu’on augmente les
services de réadaptation et en toxicomanie.
Capacité des entreprises et des
industries locales à réussir : Une faible proportion de participants
estimait qu’il s’agit d’une préoccupation majeure; presque aucun des
participants n’a retenu ce point parmi les trois plus grandes préoccupations. À
Victoria, certains participants croyaient qu’il s’agit d’un problème touchant
les petites entreprises. Les suggestions des participants pour régler le
problème comprenaient notamment aider les entreprises locales à réussir et
offrir des mesures incitatives aux particuliers pour adopter les entreprises
locales.
Disponibilité d’options de garde d’enfants
abordables : Un faible nombre de participants estimaient qu’il s’agit d’une
préoccupation majeure. Parmi ceux-ci, presque tous se trouvaient à Victoria, où
les participants croyaient que le coût élevé des services de garde d’enfants
fait en sorte qu’il n’est pas avantageux de retourner au travail après l’accouchement.
Cependant, presque aucun participant n’a retenu ce point parmi les trois plus
grandes préoccupations, et ce, dans les deux villes.
Criminalité : Une minorité de participants dans
chaque groupe des deux villes estimaient qu’il s’agit d’une préoccupation
majeure. Cependant, presque aucun participant ne l’a retenu parmi les trois
plus grandes préoccupations.
Niveau des prestations d’assurance-emploi pour les personnes qui
ne trouvent pas de travail : Seul un petit nombre de participants
croyaient qu’il s’agit d’une préoccupation majeure et presque aucun participant
ne l’a retenu parmi les trois plus grandes préoccupations.
Accessibilité de l’Internet à large
bande : Très
peu de participants estimaient qu’il s’agit d’une préoccupation majeure et
presque aucun participant ne l’a retenu parmi les trois plus grandes
préoccupations.
Disponibilité des emplois : Certains participants du groupe
« à l’aise financièrement »
à Victoria se préoccupaient de cet enjeu. Lors d’une courte discussion, les
participants ont mentionné qu’ils préciseraient qu’il s’agit de la
disponibilité d’emplois bien rémunérés qui permettraient aux gens de vivre à
Victoria. Cependant, pratiquement aucun participant n’a retenu ce point parmi
les trois plus grandes préoccupations.
Départ des jeunes à l’extérieur pour trouver d’autres débouchés :
Seul
un petit nombre de participants, principalement à Victoria, estimaient qu’il s’agit
d’une préoccupation majeure; pratiquement aucun participant n’a retenu ce point
parmi les trois plus grandes préoccupations.
Intégration des immigrants dans la collectivité : Seulement quelques participants
estimaient qu’il s’agit d’une préoccupation majeure; pratiquement aucun
participant n’a retenu ce point parmi les trois plus grandes préoccupations.
Faible taux de diplomation à l’école secondaire : Quelques participants croyaient qu’il
s’agit d’une préoccupation majeure, mais pratiquement aucun participant n’a
retenu ce point parmi les trois plus grandes préoccupations.
Disponibilité
des services : Cette préoccupation a été soulevée principalement
par le groupe de femmes à Joliette. Cependant, pratiquement aucun participant n’a
retenu ce point parmi les trois plus grandes préoccupations.
Accessibilité du service de téléphonie cellulaire : Quelques participants croyaient qu’il
s’agit d’une préoccupation majeure, mais aucun participant n’a retenu ce point
parmi les trois plus grandes préoccupations.
Contrôle des armes à feu : Aucun participant n’a retenu ce point
parmi les trois plus grandes préoccupations; quelques participants croyaient qu’il
s’agit d’une préoccupation majeure.
Violence des gangs : Aucun participant n’a retenu ce point parmi les trois plus
grandes préoccupations; quelques participants croyaient qu’il s’agit d’une
préoccupation majeure.
Lorsqu’on a demandé aux participants si, selon eux, il manquait quelque chose à la liste de préoccupations présentée, les participants à Joliette ont nommé l’aide financière supplémentaire aux familles et l’amélioration des offres culturelles. À Victoria, les participants ont mentionné l’enjeu du coût des déplacements vers et depuis l’île de Vancouver (le coût des traversiers), la disponibilité de salaires de subsistance raisonnables et le développement rapide de projets de condo et de nouvelles zones d’habitation sans infrastructure (transport en commun, établissements de soins de santé et magasins) permettant aux gens d’habiter les endroits où se construisent ces projets d’habitation.
À Joliette, on a demandé aux participants de dire ce qu’ils pensent de trois concepts qui pourraient être utilisés pour une bannière de Service Canada.
Les participants estimaient que les concepts A (blanc et rouge, aucun symbole) et B (coloré, avec des symboles) attirent plus le regard; en revanche, ils croient que les concepts A et C (blanc/rouge, avec des symboles) concordent plus avec Service Canada.
Les participants ont eu l’occasion de voir trois concepts qui pourraient être employés pour embellir les bannières que l’on peut voir dans les centres de Service Canada, dans ses sites temporaires de différentes collectivités, aux salons de l’emploi ainsi qu’à d’autres activités semblables tenues de part et d’autre du pays. On leur a affirmé que ces bannières serviraient à indiquer au public où se trouvent les représentants de Service Canada afin qu’on puisse leur poser des questions ou leur demander de l’aide au sujet des programmes et services du gouvernement du Canada. Les trois versions illustrées seront présentées ici sous le nom de « concept A » (rouge et blanc avec un grand bloc de couleur, mais sans images ni symboles), « concept B » (plusieurs symboles de différentes couleurs) et « concept C » (rouge et blanc avec quelques symboles).
Les participants ont d’abord dû dire lequel des trois concepts les attirait le plus du premier coup d’œil. Le concept A a suscité le plus d’intérêt de la part des participants. Les impressions initiales étaient que la simplicité, le contraste des couleurs et la clarté du concept attirent efficacement l’attention. Les participants estimaient que la police de grande taille, le logo Service Canada et le repère bien connu attirent l’attention. Seulement quelques participants dans les deux groupes trouvaient attrayant le concept B en raison de ses couleurs vives. Un seul participant trouvait que le concept C attire l’attention au premier coup d’œil.
Une fois que les participants ont eu le temps d’examiner les trois concepts un peu plus longtemps et de partager leurs opinions avec le reste du groupe, on leur a demandé de choisir celui des trois qu’ils aimaient le plus. Cette fois, les opinions étaient plus partagées et aucun des concepts n’est ressorti comme nettement meilleur que les autres.
Quand on leur a demandé lequel des concepts représentait le mieux la mission de Service Canada, le concept A (rouge et blanc sans symboles) a été mentionné le plus souvent, car il était professionnel, « neutre », simple et d’allure « gouvernementale », et à ce titre plus représentatif d’un ministère. Quelques participants ont dit que le concept C reflète mieux Service Canada, pour les mêmes raisons. En revanche, les participants estimaient que le concept B ressemble davantage à une affiche d’événement sportif ou de tourisme en raison de sa représentation colorée de symboles et d’icônes canadiens.
Les trois concepts ont plu aux participants, et ce, pour différentes raisons; cependant, le concept A a suscité le plus de commentaires positifs.
Les participants trouvaient que le concept A (rouge et blanc sans symboles) est simple et attrayant, et qu’il affiche un style épuré et quelque peu moderne, de grands caractères et un superbe contraste de couleurs. Ils croyaient que le message est clair et simple, ce qui convient à une bannière d’emplacement.
Le concept B (couleurs et symboles), avec ses multiples couleurs et symboles associés au Canada, à ses habitants et à sa culture, a semblé attrayant et ludique. On s’attendait toutefois que les symboles indiquent les services et les programmes offerts par Service Canada. Aussi, les concepts de la diversité et de l’inclusion semblaient bien communiqués par ce concept. Cela dit, certains participants trouvaient que le concept est encombré et qu’il porte à confusion, ce qui détourne l’attention de l’objectif principal de la bannière, soit d’indiquer que le personnel de Service Canada est disponible pour donner des renseignements.
Moins de participants estimaient que le concept C (rouge et blanc avec symboles) attire l’attention; toutefois, certains participants aimaient son style épuré et simple. Ces participants croyaient que le fait d’utiliser moins de symboles crée une touche fantaisiste, et ce, sans faire obstacle à l’objectif principal de la bannière. Aussi, l’utilisation d’un repère leur a plu et leur a semblé claire. Cela dit, quelques participants estimaient que les symboles sont trop petits pour bien communiquer un message.
Quelques-uns des symboles présentés ont été source de confusion; les participants ne comprenaient pas toujours le lien que l’on pouvait tracer entre ceux-ci et les services offerts par Service Canada.
On a demandé aux participants ce qu’ils pensaient des symboles employés dans le concept B (multiples couleurs) et le concept C (rouge et blanc). Plusieurs icônes ont été mal comprises dans chacune des options comportant des icônes : la tuque (pas claire aux yeux de nombreux participants), la silhouette de Toronto devant les montagnes (prise pour la tour Eiffel par certains), le drapeau métis (souvent perçu comme un symbole de l’infini) et l’image du castor. Ceux qui ont reconnu la silhouette de la ville de Toronto se sont demandé pourquoi il s’agissait de la seule ville canadienne représentée. Malgré le fait que certains symboles aient semé la confusion, les participants ont aimé la tentative de représenter toutes les provinces et d’inclure les symboles liés aux Autochtones.
De nombreux participants ayant préféré chacun des trois concepts se sont demandé s’il était vraiment utile d’afficher des symboles sur une bannière de Service Canada. Certains ont dit qu’il serait plus pertinent d’illustrer les services offerts par Service Canada au lieu de simplement faire référence au pays et à sa population. Ils étaient d’avis qu’il était important d’illustrer les publics visés par les services gouvernementaux (p. ex., familles, personnes âgées, etc.).
Les participants ont aimé un peu plus l’expression « Au service des gens » en raison de son ton chaleureux, accueillant et clair, indiquant que le personnel est disponible pour aider.
Les participants devaient indiquer laquelle des deux phrases, entre « Au service des gens » et « Ici pour vous », ils préféraient (le cas échéant). Il y avait une légère préférence pour l’expression « Au service des gens » en raison de son ton chaleureux et accueillant, indiquant clairement que le personnel est sur place pour offrir de l’aide. Effectivement, l’expression « au service » laisse entendre que le personnel est disponible et qu’il souhaite aider. En général, l’expression met l’accent sur le volet humain.
Moins de participants ont aimé l’expression « Ici pour vous »; celle-ci a toutefois plu aux participants en raison de sa formule courte, claire et simple. De plus, les participants ont trouvé que cette expression communique bien que le personnel est sur place pour aider. Ils ont aimé l’utilisation du mot « vous », car il interpelle le public et donne une touche personnelle au message.
Les participants ont préféré l’adresse URL « Canada.ca », une solution simple et mémorable. La plupart d’entre eux auraient toutefois recours à un moteur de recherche pour trouver l’information nécessaire.
On a demandé aux participants laquelle des deux adresses URL, « Canada.ca » et « Canada.ca/servicecanada », ils auraient préféré voir sur les bannières. C’est la plus courte qui a été préférée, et de loin, car elle était plus mémorable. De nombreux participants ont mentionné que s’ils cherchaient de l’information en ligne, ils auraient peu de chances d’avoir recours à l’adresse URL : ils utiliseraient plutôt un moteur de recherche pour trouver ce qu’ils cherchaient. Pour cette raison, à leurs yeux, l’adresse exacte ne changeait pas grand-chose.
QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT
FINAL
Nom :
_____________________________________________________________________
Tél. (résidence) :___________________ Tél.
(travail) :____________________
Tél. (cellulaire) :________________
Courriel :
______________________________________________________________________________________
GROUPES DE DISCUSSION :
Joliette,
QC (FRANÇAIS) |
|||
Date: |
28 février 2019 |
Endroit : |
Chateau Joliette |
Heure : |
Groupe 23 : 17h30 - Femmes Groupe 24 : 20h00 -
Hommes |
|
450 rue Saint Thomas Joliette, QC |
SOMMAIRE DES EXIGENCES |
|
·
un groupe avec les hommes et un groupe
avec les femmes. ·
Tous sont des citoyens canadiens entre 18 et 74
ans (mélange d’âges selon les quotas) ·
Tous habitent dans leur marché respectif depuis
au moins 2 ans ·
Mélange de parents d’enfants de 18 ans ou moins à
la maison et de non-parents (4-6 avec enfants et 4-6 sans enfants). ·
Ne doit pas personnellement, ou avoir quelqu’un
du foyer qui travaille ou est à la retraite d’une industrie identifiée. |
·
Mélange d’occupation, d’éducation et de revenu du
ménage. ·
Max 6 personnes par groupe qui ont déjà participé
à des groupes de discussion. ·
Ne doivent pas avoir pris part à un groupe de
discussion au cours des six derniers mois. ·
Ne doit pas avoir pris part à 5 groupes de
discussion ou plus au cours des 5 dernières années. ·
Capacité
à participer à des exercices écrits ou visuels en anglais ou en français
(selon l’endroit) ·
Recruter
12 personnes par groupe ·
Récompense :
100 $ |
Bonjour,
je m’appelle ____ et je travaille pour Corporate
Research Associates, une société d’étude de marché, et je vous appelle
aujourd’hui au nom du gouvernement du Canada. Nous menons actuellement une
série de discussions en petits groupes et nous sommes à la recherche de
personnes âgées d’au moins 18 ans ou plus qui désireraient y participer. Seriez-vous intéressé ou y a-t-il quelqu’un
d’autre à qui je pourrais parler?
RÉPÉTER L’INTRODUCTION SI NÉCESSAIRE
Préférez-vous continuer en
français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or in
French? [SI ANGLAIS, POURSUIVEZ EN
ANGLAIS OU ORGANISEZ UN RAPPEL AVEC UN INTERVIEWEUR ANGLOPHONE : We will call you back in order to give
this interview in English. Thank you. Goodbye.]
L’objectif
des petits groupes de discussion est d’explorer diverses questions importantes
pour l’ensemble du pays. Ces groupes de discussion aurons lieu le <DATE>, seront d’une durée de
deux heures, et les participants recevront 100 $ en guise de remerciement
pour leur temps. Puis-je vous poser quelques petites questions maintenant pour
vérifier si vous êtes admissible à participer à cette étude? Cela devrait
prendre 6 ou 7 minutes.
Les
renseignements que vous nous fournissez demeureront strictement confidentiels
et vous avez toute liberté de refuser de participer en tout temps. Ceci n’est
pas un appel de sollicitation. Merci.
SI
UNE RÉFÉRENCE EST REQUISE AFIN D’AUTHENTIFIER L’ÉTUDE, DONNER L’INFORMATION
SUIVANTE : Isabelle Côté, Bureau du Conseil privé –
Tél : 960-4031 / Courriel : Isabelle.Cote@pco-bcp.gc.ca
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE AU MOMENT REQUIS DU QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT :
Malheureusement, nous ne serons pas en mesure de vous inclure dans cette étude.
Nous avons déjà un nombre suffisant de participants possédant un profil
semblable au vôtre. Je vous remercie du temps que vous nous avez accordé
aujourd’hui.
QUESTIONS DE QUALIFICATION
4. Est-ce que vous ou
un membre de votre foyer travaillez présentement ou êtes à la retraite dans
l’un des secteurs suivants : LIRE
LES RÉPONSES
Marketing
ou études de marché........................................................................... 1
Relations
publiques, communications, design graphique ou agence de création...... 2
Publicité
ou médias (télévision, radio, journaux)................................................... 3
Parti
politique...................................................................................................... 4
Gouvernement
fédéral ou provincial..................................................................... 5
SI LA RÉPONSE À L’UNE DES OPTIONS
CI-DESSUS EST « OUI », REMERCIER LA PERSONNE ET TERMINER L’ENTREVUE
5. Êtes-vous un
citoyen canadien âgé d’au moins 18 ans qui habite habituellement dans la
région de [SPÉCIFIEZ LA COMMUNAUTÉ]?
Oui............................................................. 1 CONTINUER
Non............................................................ 2 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
6. Depuis combien de
temps vivez-vous à [SPÉCIFIEZ LA
COMMUNAUTÉ]?
RÉPONSE : ____________________________ TERMINER SI MOINS DE 2 ANS
7. Avez-vous déjà
participé à une discussion de groupe ou à une entrevue approfondie pour
laquelle vous avez été rémunéré?
Oui................................................ 1
CONTINUER
– MAX 6 PARTICIPANTS PAR GROUPE
Non .............................................. 2
PASSEZ
AUX QUESTIONS DE PROFILAGE
8. Quand avez-vous
participé à un groupe de discussion ou à une entrevue pour la dernière fois?
_____
SI LE RÉPONDANT A PARTICIPÉ À UN
GROUPE DE DISCUSSION/UNE ENTREVUE AU COURS DES SIX DERNIERS MOIS, LE
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE.
9. À combien de groupes de discussion ou
entrevues avez-vous participé au cours des cinq dernières années? _______
SI LE RÉPONDANT A PARTICIPÉ À
CINQ GROUPES DE DISCUSSION OU PLUS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
ANNÉES, LE REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE.
QUESTIONS DE PROFILAGE
10. Êtes-vous…
Une femme; ou........................................... 1
CONSIDÉRER
POUR LE GROUPE 23
Un homme................................................. 2 CONSIDÉRER
POUR LE GROUPE 24
RÉPONSE DONNÉE SPONTANÉMENT
Autre/refuse de répondre........................... 3 DEMANDER
AVEC QUEL GROUPE ILS S’ASSOCIENT
11. Dans laquelle des
catégories d’âge suivantes vous situez-vous? Arrêtez-moi lorsque j’arrive à
votre âge. Avez-vous [LIRE]?
Moins de
18 ans................................... 1 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
De 18 à
24 ans..................................... 2
De 25 à 34 ans..................................... 3
De 35 à
44 ans..................................... 4 VOIR LES QUOTAS CI-DESSOUS
De 45 À 54 ans..................................... 5
De 55 à 64 ans..................................... 6
De 65 à 74 ans..................................... 7
75 ans ou
plus...................................... 8
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE
RÉPONSE
DONNÉE SPONTANÉMENT
Refuse de répondre............................. 9 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
QUOTAS
PAR ÂGE:
Recruter un minimum de 3 participants qui ont entre
18 et 34 ans; minimum 3 participants entre 35 et 54 ans et un maximum de 4
participants entre 55 et 74 ans
12. Avez-vous
actuellement des enfants âgés de moins de 18 ans qui habitent avec vous?
Oui............................................................. 1 RECRUTER
4-6
Non............................................................ 2 RECRUTER
4-6
13.
Combien d’enfants de plus de 18 ans habitent dans votre
maison?
Un.............................................................. 1
Plus d’un.................................................... 2
14. Quel est le plus
haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
Moins que les
études secondaires.............................................. 1
Études secondaires
ou formation professionnelle non terminées. 2
Études secondaires
terminées.................................................... 3
Études collégiales
ou formation technique non terminées........... 4 VISER
UNE COMBINAISON
Études collégiales
ou formation technique terminées.................. 5 DANS
CHAQUE GROUPE
Études
universitaires non terminées........................................... 6
Études
universitaires terminées................................................. 7
RÉPONSE DONNÉE SPONTANÉMENT
Refus........................................................................................ 8
15. Êtes-vous
actuellement [LIRE]?
Employé à temps
plein....................... 1
Employé à temps
partiel..................... 2
Travailleur
autonome........................ 3
Personne au foyer............................. 4
Sans emploi....................................... 6 MAXIMUM 3 PAR GROUPE
Un étudiant....................................... 7
16. [SI LE RÉPONDANT A UN EMPLOI, DEMANDER] Quelle est votre
profession actuelle? ____
[SI LE RÉPONDANT EST À LA RETRAITE, DEMANDER] Quelle était votre
dernière profession? ____
TERMINER
L’ENTREVUE S’IL S’AGIT D’UN EMPLOI SEMBLABLE À CEUX DE LA QUESTION 1 - RECRUTER
DES PERSONNES DE PROFESSIONS DIFFÉRENTES
17. Parmi les
fourchettes suivantes, laquelle représente mieux le revenu total de votre
ménage avant impôts? C’est-à-dire, le revenu total combiné de toutes les
personnes de votre foyer, avant impôts?
Moins de
20 000 $....................................... 1
20 000 $
à un peu moins de 40 000 $............ 2
40 000 $ à un
peu moins de 60 000 $............ 3
60 000 $ à un
peu moins de 80 000 $............ 4
80 000 $ à un
peu moins de 100 000 $.......... 5
100 000 $ à
un peu moins de 150 000 $........ 6
150 000 $
et plus......................................... 7
RÉPONSE
DONNÉE SPONTANÉMENT
Ne sait pas/refus........................................ 8
Assurer une bonne
variété :
Recruter
2 personnes de moins de 40 000 $.
Recruter 3 personnes
de 40 000 $ à 80 000 $.
Recruter 5 personnes
de plus de 80 000 $.
18. Si vous gagniez
un million de dollars, quelles seraient les deux premières choses que vous
feriez avec l’argent? (DOIT AVOIR DEUX
RÉPONSES POUR ACCEPTER. TERMINER SI LE RÉPONDANT RÉPOND D’UNE FAÇON DÉSINVOLTE,
D’UNE FAÇON COMBATIVE OU S’IL A DE LA DIFFICULTÉ À RÉPONDRE.)
TERMINER SI LA PERSONNE QUI RÉPOND FAIT PART D’UNE RAISON
TELLE QU’UN PROBLÈME D’OUÏE, DE VUE OU DE LANGAGE ÉCRIT OU VERBAL, D’UNE
CRAINTE DE NE POUVOIR ÊTRE CAPABLE DE COMMUNIQUER EFFICACEMENT, OU SI VOUS-MÊME
AVEZ UNE PRÉOCCUPATION AU SUJET DE L’INTERVIEWÉ.
INVITATION
Selon vos
réponses, votre profil semble correspondre à ce que nous recherchons.
J’aimerais vous inviter à participer à un groupe de discussion que nous
organisons à [INSÉRER L’HEURE] le [INSÉRER LA DATE]. Comme vous le savez
peut-être, les groupes de discussion servent à recueillir des renseignements
sur un sujet précis. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de diverses
questions importantes pour l’ensemble du pays.
Environ 10 personnes participeront à la discussion, qui sera très
informelle. Les renseignements qui sont partagés par les participants lors des
groupes de discussion demeureront anonymes et confidentiels.
19. La discussion
durera deux heures; elle débutera à [HEURE]
et se terminera à [HEURE]. Des
rafraîchissements seront servis et vous recevrez 100 $ en guise de remerciement
pour votre temps. Aimeriez-vous y
participer?
Oui................................................ 1
Non .............................................. 2
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE
20. La discussion à
laquelle vous participerez sera enregistrée en format audio et vidéo aux fins
d’une utilisation par l’équipe de recherche uniquement. Soyez assuré que vos
commentaires et réponses demeureront strictement confidentiels. Êtes-vous à
l’aise avec le fait que la discussion soit enregistrée?
Oui................................................ 1
Non .............................................. 2
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE
21. Les participants
devront lire des textes et écrire des réponses par eux-mêmes pendant la
discussion de groupe. Sera-t-il possible pour vous de prendre part à ces
activités en [français/anglais – selon
l’endroit] sans aide?
Oui................................................ 1
Non .............................................. 2
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE
22.
[SI UNE SALLE DE
GROUPE DE DISCUSSION EST UTILISÉE] La discussion aura
lieu dans une pièce dotée d’un miroir sans tain (qui permet de voir d’un seul
côté).
[SI UNE SALLE DE RÉUNION D’UN HÔTEL EST UTILISÉE] La discussion aura
lieu dans une salle équipée d’une caméra à circuit fermé reliées à un
téléviseur dans une salle adjacente.
[TOUS] Des employés du gouvernement du Canada pourront ainsi
observer la discussion sans la déranger. Votre participation sera anonyme et
seul votre prénom sera communiqué à ces personnes. Est-ce que cela vous
convient?
Oui................................................ 1
Non .............................................. 2
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
Dans le cadre de
nos mesures de contrôle de la qualité, nous demandons à tous les participants
du groupe de discussion de se munir d’une pièce d’identité, avec photo si
possible. Vous devrez peut-être présenter votre pièce d’identité.
Puisqu’il s’agit
de petits groupes, l’absence d’une seule personne peut nuire au bon
fonctionnement de la discussion. C’est pourquoi je vous demande, si vous avez
décidé de participer, de faire tout votre possible pour y assister. Si jamais
vous étiez dans l’impossibilité de participer, veuillez communiquer avec _____
(appel à frais virés) au ________ dès que possible afin que nous puissions
trouver un autre participant pour vous remplacer.
Aussi, nous vous
prions d’arriver 15 minutes avant l’heure de début. La discussion commencera à [HEURE] précises. Si vous arrivez après [HEURE], vous ne pourrez PAS prendre part à la
discussion et vous ne recevrez PAS la récompense de 100 $.
N’oubliez pas vos
lunettes de lecture ainsi que tout ce dont vous pourriez avoir besoin pour lire
ou pour participer à la discussion.
Nous vous
remercions de l’intérêt que vous témoignez à notre étude. Nous avons hâte de
vous rencontrer et de connaître vos pensées et votre opinion.
AVIS AUX RECRUTEURS
1.
Recruter 12 participants par groupe.
2.
VÉRIFIER
LES QUOTAS.
3.
S’assurer
que chaque participant a de bonnes habiletés d’expression orale et écrite (dans
le doute, NE PAS INVITER).
4.
Ne pas
inscrire les noms sur la feuille de profils à moins d’avoir obtenu un
engagement ferme.
5.
Confirmer
la date, l’heure et l’endroit avant de raccrocher.
6.
Demander
aux participants d’arriver 15 minutes à l’avance.
7.
Rappeler
aux participants l’heure de début et de fin de la discussion.
CONFIRMATION
1.
Confirmer
en début de journée, la veille de la discussion.
2.
Vérifier
les questions d’admissibilité
3.
Confirmer
en personne – ne pas laisser de message.
4.
Confirmer
l’heure et l’endroit (demander aux participants s’ils connaissent l’endroit).
5.
Rappeler
aux participants d’apporter des lunettes de lecture si nécessaire.
6.
Demander
aux participants d’arriver 15 minutes à l’avance.
7.
Rappeler
aux participants d’apporter leurs pièces d’identité.
QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT
FINAL
Nom :
_______________________________________________________________________
Tél. (résidence) :______________________ Tél.
(travail) :______________________
Tél. (cellulaire) :___________________
Courriel :
________________________________________________________________________________________________
Groupe 1 2 3 4 5 6 7 8
GROUPES DE DISCUSSION :
Barrie,
ON (ANGLAIS) |
|||
Date : |
Lundi 4 mars 2019 |
Endroit : |
Holiday Inn Barrie Hotel |
Heure : |
Groupe 25 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 26 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
20
rue Fairview |
Winnipeg,
MB (ANGLAIS) |
|||
Date : |
Mercredi 13 mars 2019 |
Endroit : |
NRG Research |
Heure : |
Groupe 27 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 28 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
213
avenue Notre Dame Bureau
804 |
Kingston,
ON (ANGLAIS) |
|||
Date : |
Mercredi 20 mars 2019 |
Endroit : |
Holiday Inn Kingston
Waterfront |
Heure : |
Groupe 29 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 30 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
2
Princess Street |
Victoria,
C.-B. (ANGLAIS) |
|||
Date: |
Jeudi 21 mars 2019 |
Endroit : |
R.A. Malatest
& Associates |
Time: |
Groupe 31 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 32 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
858
avenue Pandora |
Halifax,
N.-É. (ANGLAIS) |
|||
Date : |
Lundi 25 mars 2019 |
Endroit : |
CRA Halifax |
Heure : |
Groupe 33 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 34 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
7071 rue Bayers bureau 5001 (5e
étage) |
Laval,
QC (FRANÇAIS) |
|||
Date : |
Lundi 25 mars 2019 |
Endroit : |
AdHoc Research |
Heure : |
Groupe 35 : 17h30 – difficulté à payer/arrivez tout juste Groupe 36 : 20h00 –
réussissez/à l’aise financièrement |
|
400 de Maisonneuve Ouest bureau 1200 |
SOMMAIRE DES EXIGENCES |
|
·
Pour Barrie, Halifax, Kingston, Winnipeg,
Victoria et Laval, un groupe avec ceux qui ont de la difficulté à payer et
qui arrive tout juste financièrement et un groupe avec ceux qui réussissent à
mettre un peu d’argent de côté ou qui êtes à l’aise financièrement ·
Tous sont des citoyens canadiens entre 18 et 74
ans (mélange d’âges selon les quotas) ·
Tous habitent dans leur marché respectif depuis
au moins 2 ans ·
Mélange de parents d’enfants de 18 ans ou moins à
la maison et de non-parents (4-6 avec enfants et 4-6 sans enfants). ·
Ne doit pas personnellement, ou avoir quelqu’un
du foyer qui travaille ou est à la retraite d’une industrie identifiée. |
·
Mélange d’occupation, d’éducation et de revenu du
ménage. ·
Max 6 personnes par groupe qui ont déjà participé
à des groupes de discussion. ·
Ne doivent pas avoir pris part à un groupe de
discussion au cours des six derniers mois. ·
Ne doit pas avoir pris part à 5 groupes de
discussion ou plus au cours des 5 dernières années. ·
Capacité
à participer à des exercices écrits ou visuels en anglais ou en français
(selon l’endroit) ·
Recruter
12 personnes par groupe ·
Récompense :
100 $ |
Bonjour,
je m’appelle ____ et je travaille pour Corporate
Research Associates, une société d’étude de marché, et je vous appelle
aujourd’hui au nom du gouvernement du Canada. Nous menons actuellement une
série de discussions en petits groupes et nous sommes à la recherche de
personnes âgées d’au moins 18 ans ou plus qui désireraient y participer. Seriez-vous intéressé ou y a-t-il quelqu’un
d’autre à qui je pourrais parler?
RÉPÉTER L’INTRODUCTION SI NÉCESSAIRE
Préférez-vous continuer en
français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or in
French? [SI ANGLAIS, POURSUIVEZ EN
ANGLAIS OU ORGANISEZ UN RAPPEL AVEC UN INTERVIEWEUR ANGLOPHONE : We will call you back in order to give
this interview in English. Thank you. Goodbye.]
L’objectif
des petits groupes de discussion est d’explorer diverses questions importantes
pour l’ensemble du pays. Ces groupes de discussion aurons lieu le <DATE>, seront d’une durée de
deux heures, et les participants recevront 100 $ en guise de remerciement
pour leur temps. Puis-je vous poser quelques petites questions maintenant pour
vérifier si vous êtes admissible à participer à cette étude? Cela devrait prendre
6 ou 7 minutes.
Les
renseignements que vous nous fournissez demeureront strictement confidentiels
et vous avez toute liberté de refuser de participer en tout temps. Ceci n’est
pas un appel de sollicitation. Merci.
SI
UNE RÉFÉRENCE EST REQUISE AFIN D’AUTHENTIFIER L’ÉTUDE, DONNER L’INFORMATION
SUIVANTE : Isabelle Côté, Bureau du Conseil privé –
Tél : 960-4031 / Courriel : Isabelle.Cote@pco-bcp.gc.ca
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE AU MOMENT REQUIS DU QUESTIONNAIRE DE RECRUTEMENT :
Malheureusement, nous ne serons pas en mesure de vous inclure dans cette étude.
Nous avons déjà un nombre suffisant de participants possédant un profil
semblable au vôtre. Je vous remercie du temps que vous nous avez accordé
aujourd’hui.
QUESTIONS DE QUALIFICATION
1. Est-ce que vous ou
un membre de votre foyer travaillez présentement ou êtes à la retraite dans
l’un des secteurs suivants : LIRE
LES RÉPONSES
Marketing
ou études de marché........................................................................... 1
Relations
publiques, communications, design graphique ou agence de création...... 2
Publicité
ou médias (télévision, radio, journaux)................................................... 3
Parti
politique...................................................................................................... 4
Gouvernement
fédéral ou provincial..................................................................... 5
SI LA RÉPONSE À L’UNE DES OPTIONS
CI-DESSUS EST « OUI », REMERCIER LA PERSONNE ET TERMINER L’ENTREVUE
2. Êtes-vous un
citoyen canadien âgé d’au moins 18 ans qui habite habituellement dans la
région de [SPÉCIFIEZ LA COMMUNAUTÉ]?
Oui............................................................. 1 CONTINUER
Non............................................................ 2 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
3. Depuis combien de
temps vivez-vous à [SPÉCIFIEZ LA
COMMUNAUTÉ]?
RÉPONSE : ____________________________ TERMINER SI MOINS DE 2 ANS
4. Avez-vous déjà
participé à une discussion de groupe ou à une entrevue approfondie pour
laquelle vous avez été rémunéré?
Oui............................................................. 1
CONTINUER
– MAX 6 PARTICIPANTS PAR GROUPE
Non ........................................................... 2
PASSEZ AUX QUESTIONS DE PROFILAGE
5. Quand avez-vous
participé à un groupe de discussion ou à une entrevue pour la dernière fois?
_____
SI LE RÉPONDANT A PARTICIPÉ À UN
GROUPE DE DISCUSSION/UNE ENTREVUE AU COURS DES SIX DERNIERS MOIS, LE
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE.
6. À combien de groupes de discussion ou
entrevues avez-vous participé au cours des cinq dernières années? _______
SI LE RÉPONDANT A PARTICIPÉ À
CINQ GROUPES DE DISCUSSION OU PLUS AU COURS DES CINQ DERNIÈRES
ANNÉES, LE REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE.
QUESTIONS DE PROFILAGE
7. Êtes-vous…
Une femme; ou........................................... 1
RECRUTER
6 PAR GROUPE
Un homme................................................. 2 RECRUTER
6 PAR GROUPE
RÉPONSE DONNÉE SPONTANÉMENT
Autre/refuse de
répondre........................... 3 DEMANDER
AVEC QUEL GROUPE ILS S’ASSOCIENT
8. Dans laquelle des
catégories d’âge suivantes vous situez-vous? Arrêtez-moi lorsque j’arrive à
votre âge. Avez-vous [LIRE]?
Moins de
18 ans................................... 1 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
De 18 à
24 ans..................................... 2
De 25 à
34 ans..................................... 3
De 35 à
44 ans..................................... 4 VOIR LES QUOTAS CI-DESSOUS
De 45 À 54 ans..................................... 5
De 55 à 64 ans..................................... 6
De 65 à 74 ans..................................... 7
75 ans ou
plus...................................... 8
REMERCIER ET TERMINER L’ENTREVUE
RÉPONSE
DONNÉE SPONTANÉMENT
Refuse de répondre............................. 9 REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
QUOTAS
PAR ÂGE:
Groupes 25-36 : Recruter un minimum de 3
participants qui ont entre 18 et 34 ans; minimum 3 participants entre 35 et 54
ans et un maximum de 4 participants entre 55 et 74 ans
9. Avez-vous
actuellement des enfants âgés de moins de 18 ans qui habitent avec vous?
Oui............................................................. 1 RECRUTER
4-6
Non............................................................ 2 RECRUTER
4-6
10.
Combien d’enfants de plus de 18 ans habitent dans votre
maison?
Un.............................................................. 1
Plus d’un.................................................... 2
11. Quel est le plus
haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
Moins que les
études secondaires.............................................. 1
Études secondaires
ou formation professionnelle non terminées. 2
Études secondaires
terminées.................................................... 3
Études collégiales
ou formation technique non terminées........... 4 VISER
UNE COMBINAISON
Études collégiales
ou formation technique terminées.................. 5 DANS
CHAQUE GROUPE
Études
universitaires non terminées........................................... 6
Études
universitaires terminées................................................. 7
RÉPONSE DONNÉE SPONTANÉMENT
Refus........................................................................................ 8
12. Êtes-vous
actuellement [LIRE]?
Employé à temps
plein....................... 1
Employé à temps
partiel..................... 2
Travailleur
autonome........................ 3
Personne au foyer............................. 4
Sans emploi....................................... 6 MAXIMUM 3 PAR GROUPE
Un étudiant....................................... 7
13. [SI LE RÉPONDANT A UN EMPLOI, DEMANDER] Quelle est votre
profession actuelle? ________
[SI LE RÉPONDANT EST À LA RETRAITE, DEMANDER] Quelle était votre
dernière profession? ________
TERMINER
L’ENTREVUE S’IL S’AGIT D’UN EMPLOI SEMBLABLE À CEUX DE LA QUESTION 1 - RECRUTER
DES PERSONNES DE PROFESSIONS DIFFÉRENTES
14. En ce qui concerne
le coût de la vie et votre situation financière personnelle, diriez-vous que
...
Vous avez de la
difficulté à payer vos dépenses mensuelles............................... 1
Vous arrivez tout
juste à payer vos dépenses, sans réussir à épargner................ 2
Vous vous en
sortez et vous réussissez à mettre un peu d'argent de côté............ 3
Vous êtes à l'aise
financièrement...................................................................... 4
Ne sait pas/Refus............................................................................................. 5
GROUPES
25, 27, 29, 31, 33, 35 : considérer ceux ayant répondu le code 1 ou 2
GROUPES
26, 28, 30, 32, 34, 36 : Considérer ceux ayant répondu le code 3 ou 4
15. Parmi les
fourchettes suivantes, laquelle représente mieux le revenu total de votre
ménage avant impôts? C’est-à-dire, le revenu total combiné de toutes les
personnes de votre foyer, avant impôts?
Moins de
20 000 $....................................... 1
20 000 $
à un peu moins de 40 000 $............ 2
40 000 $ à un
peu moins de 60 000 $............ 3
60 000 $ à un
peu moins de 80 000 $............ 4
80 000 $ à un
peu moins de 100 000 $.......... 5
100 000 $ à
un peu moins de 150 000 $........ 6
150 000 $
et plus......................................... 7
RÉPONSE
DONNÉE SPONTANÉMENT
Ne sait pas/refus........................................ 8
Assurer une bonne variété :
Recruter 2 personnes de moins de
40 000 $.
Recruter 3 personnes de 40 000 $ à
80 000 $.
Recruter 5 personnes de plus de
80 000 $.
INVITATION
Selon vos
réponses, votre profil semble correspondre à ce que nous recherchons.
J’aimerais vous inviter à participer à un groupe de discussion que nous
organisons à [INSÉRER L’HEURE] le [INSÉRER LA DATE]. Comme vous le savez
peut-être, les groupes de discussion servent à recueillir des renseignements
sur un sujet précis. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de diverses
questions importantes pour l’ensemble du pays.
Environ 10 personnes participeront à la discussion, qui sera très
informelle. Les renseignements qui sont partagés par les participants lors des
groupes de discussion demeureront anonymes et confidentiels.
16. La discussion
durera deux heures; elle débutera à [HEURE]
et se terminera à [HEURE]. Des
rafraîchissements seront servis et vous recevrez 100 $ en guise de remerciement
pour votre temps. Aimeriez-vous y
participer?
Oui............................................................. 1
Non ........................................................... 2
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
17. La discussion à
laquelle vous participerez sera enregistrée en format audio et vidéo aux fins
d’une utilisation par l’équipe de recherche uniquement. Soyez assuré que vos
commentaires et réponses demeureront strictement confidentiels. Êtes-vous à
l’aise avec le fait que la discussion soit enregistrée?
Oui............................................................. 1
Non ........................................................... 2
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
18. Les participants
devront lire des textes et écrire des réponses par eux-mêmes pendant la
discussion de groupe. Sera-t-il possible pour vous de prendre part à ces
activités en [français/anglais – selon
l’endroit] sans aide?
Oui............................................................. 1
Non ........................................................... 2
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
19. [SI UNE SALLE DE GROUPE DE DISCUSSION EST UTILISÉE] La discussion aura
lieu dans une pièce dotée d’un miroir sans tain (qui permet de voir d’un seul
côté).
[SI UNE SALLE DE RÉUNION D’UN HÔTEL EST UTILISÉE] La discussion aura
lieu dans une salle équipée d’une caméra à circuit fermé reliées à un
téléviseur dans une salle adjacente.
[TOUS] Des employés du gouvernement du Canada pourront ainsi
observer la discussion sans la déranger. Votre participation sera anonyme et
seul votre prénom sera communiqué à ces personnes. Est-ce que cela vous
convient?
Oui............................................................. 1
Non ........................................................... 2
REMERCIER
ET TERMINER L’ENTREVUE
Dans le cadre de
nos mesures de contrôle de la qualité, nous demandons à tous les participants
du groupe de discussion de se munir d’une pièce d’identité, avec photo si
possible. Vous devrez peut-être présenter votre pièce d’identité.
Puisqu’il s’agit
de petits groupes, l’absence d’une seule personne peut nuire au bon
fonctionnement de la discussion. C’est pourquoi je vous demande, si vous avez
décidé de participer, de faire tout votre possible pour y assister. Si jamais
vous étiez dans l’impossibilité de participer, veuillez communiquer avec _____
(appel à frais virés) au ________ dès que possible afin que nous puissions
trouver un autre participant pour vous remplacer.
Aussi, nous vous
prions d’arriver 15 minutes avant l’heure de début. La discussion commencera à [HEURE] précises. Si vous arrivez après [HEURE], vous ne pourrez PAS prendre part à la
discussion et vous ne recevrez PAS la récompense de 100 $.
N’oubliez pas vos
lunettes de lecture ainsi que tout ce dont vous pourriez avoir besoin pour lire
ou pour participer à la discussion.
Nous vous
remercions de l’intérêt que vous témoignez à notre étude. Nous avons hâte de
vous rencontrer et de connaître vos pensées et votre opinion.
AVIS AUX RECRUTEURS
1.
Recruter 12 participants par groupe.
2.
VÉRIFIER
LES QUOTAS.
3.
S’assurer
que chaque participant a de bonnes habiletés d’expression orale et écrite (dans
le doute, NE PAS INVITER).
4.
Ne pas
inscrire les noms sur la feuille de profils à moins d’avoir obtenu un
engagement ferme.
5.
Confirmer
la date, l’heure et l’endroit avant de raccrocher.
6.
Demander
aux participants d’arriver 15 minutes à l’avance.
7.
Rappeler
aux participants l’heure de début et de fin de la discussion.
CONFIRMATION
1.
Confirmer
en début de journée, la veille de la discussion.
2.
Vérifier
les questions d’admissibilité
3.
Confirmer
en personne – ne pas laisser de message.
4.
Confirmer
l’heure et l’endroit (demander aux participants s’ils connaissent l’endroit).
5.
Rappeler
aux participants d’apporter des lunettes de lecture si nécessaire.
6.
Demander
aux participants d’arriver 15 minutes à l’avance.
7.
Rappeler
aux participants d’apporter leurs pièces d’identité.
Guide de l'animateur – Mars 2019
Groupes de discussion – Hiver 2019 – Troisième Cycle
Introduction 10 minutes
·
Accueil :
Présentez-vous, la société d’étude ainsi que votre rôle à titre d’animateur
(respectez le temps alloué et le sujet de discussion).
·
Commanditaires :
Groupes au nom du gouvernement du Canada.
·
Durée :
La discussion devrait durer environ 2 heures; si nécessaire, vous pouvez
sortir pendant la séance.
Votre rôle :
Faire part de votre opinion en toute honnêteté; aucune préparation n’est
requise puisqu’il ne s’agit pas d’une vérification de vos connaissances.
·
Procédé :
Toutes les opinions sont importantes; nous cherchons à comprendre l’opinion des
minorités/de la majorité; parlez chacun votre tour; nous désirons obtenir les
commentaires de tous.
·
Logistique :
Enregistrement audio/vidéo en vue des rapports; observation représentant le
gouvernement (miroir/transmission vidéo).
·
Confidentialité :
Les commentaires resteront anonymes; aucun nom ne figurera dans les rapports;
vos réponses n’auront aucune incidence sur vos relations avec le gouvernement
du Canada; une fois finalisé, le rapport sera accessible dans la Bibliothèque
du Parlement ou par Archives Canada.
·
Présentation
des participants : Prénom, personnes avec qui
ils vivent (et leur lien avec elles) et passe-temps favori.
Nouvelles du gouvernement du Canada (tous les
endroits) 5 minutes
Pour
commencer…
·
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au
sujet du gouvernement du Canada dernièrement?
Environnement 30-40 minutes
(Barrie; Winnipeg)
·
Qu’avez-vous vu,
lu ou entendu au sujet de l’environnement dernièrement?
o Avez-vous vu, lu ou entendu quelque
chose à propos d’un enjeu qui touchait à la fois le gouvernement du Canada et
l’environnement?
SEULEMENT À
BARRIE :
Exercice : J’ai un document à vous distribuer dans lequel on énonce
plusieurs choses sur lesquels le gouvernement du Canada travaille ainsi que des
mesures qu’il pourrait prendre pour le bien de l’environnement. Je vous
demanderais d’encercler les trois points les plus importants selon vous.
Lorsque vous
aurez terminé avec votre sélection, veuillez placer un ‘X’ à côté des choses
qui selon vous ne devrait PAS être faites par le gouvernement, ou celles avec
lesquelles vous n’êtes pas d’accord.
·
Avant de passer en revue les points
que vous avez sélectionnés, y a-t-il dans le document des points dont le
gouvernement ne devrait pas
s’occuper, des points avec lesquels vous n’êtes pas d'accord? Pourquoi?
·
Quels sont les
plus importants selon vous (ceux que vous avez sélectionnés)? Pourquoi?
·
Manque-t-il
quelque chose dans cette liste?
DANS TOUS
LES LIEUX :
·
Avez-vous déjà entendu parler du
plan du gouvernement du Canada de fixer un prix à la pollution? VOTE
À MAIN LEVÉE
o SI OUI : Qu’avez-vous entendu récemment?
En 2016, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il avait l’intention
de fixer un prix à la pollution à l’échelle du pays. Chaque province devait
établir ses propres plans avant la fin 2018.
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il fixera un prix à la pollution
pour les quatre provinces qui n’ont pas de système en place, à savoir
l’Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick.
Dans le cadre de ce système, les particuliers et les entreprises
devront payer un certain montant calculé en fonction des émissions de carbone
qu’ils produisent. Tous les revenus ainsi obtenus en Ontario resteront en
Ontario : 90 % seront remis directement aux résidents sous la forme
de mesures incitatives, ce qui permettra à chaque foyer d’obtenir en moyenne
300 $. 10 % seront remis aux petites entreprises, aux hôpitaux et aux
écoles.
CONTEXTE POUR L’ANIMATEUR :
Ø Le
système fédéral de fixation de prix à la pollution par le gaz carbonique fixe
un prix par tonne d’équivalent de dioxyde de carbone produite. Il est composé
de deux parties :
- un système d’échange pour les grandes
industries, le « système de tarification fondé sur le
rendement »;
- une redevance sur les combustibles fossiles.
Ø Bien
que le prix de la pollution ne sera pas directement
facturé aux particuliers, le gouvernement s'attend à ce que certains des coûts
leur soient transférés de différentes façons, par exemple l’augmentation du
prix du chauffage ou de l’électricité.
Ø Pour
la plupart des familles dans ces quatre provinces, l’Incitatif qu’elles
recevront sera supérieur au coût qu’elles paient pour la pollution.
·
Comprenez-vous bien comment ce
système de prix de la pollution fonctionnera? VOTE À MAIN LEVÉE
o Comment expliqueriez-vous ce plan?
o Quelles sont les parties du plan que vous
comprenez bien?
o Quelles en sont les parties que vous
ne comprenez pas?
·
Aviez-vous déjà entendu que vous
alliez recevoir l’Incitatif à agir pour le climat au début de cette année?
·
Huit familles sur 10 vont recevoir
un paiement supérieur à ce qu’elles ont payé pour la pollution. En sachant
cela, changez-vous d'avis à propos du programme?
SEULEMENT À
BARRIE :
·
Pensez-vous que le Canada devrait
jouer un rôle de chef de file à l’échelle internationale pour la protection de
l’environnement et la lutte contre les changements climatiques? VOTE
À MAIN LEVÉE
o SI
OUI : À quel point est-il important selon
vous que le Canada joue un rôle de chef de file? Pourquoi dites-vous cela?
o SI
NON : Pourquoi le Canada ne devrait-il
pas jouer un rôle de chef de file selon vous?
·
Le Canada est un vaste pays qui
connaît d’importantes variations causées par le climat et la météo. Parmi vous,
y en a-t-il qui ont remarqué récemment ou il y a un certain temps des
changements touchant la météo ou le climat à l’échelle locale?
o SI
OUI : Qu’avez-vous remarqué?
o Ces
changements vous ont-ils affecté? Si oui, de quelle façon?
·
Quand on parle de pollution produite
par personne, à quel rang le Canada se situe-t-il à l’échelle mondiale selon
vous? En d’autres mots, pensez-vous que nous sommes l’un des plus grands
pollueurs, plutôt dans la moyenne ou l’un des plus faibles pollueurs du monde?
CLARIFIER AU BESOIN :
Puisque
nous devons chauffer nos maisons en hiver, que nous avons une grande qualité de
vie et que nous sommes nombreux à avoir une voiture, les Canadiens produisent
en fait plus de pollution par personne que la plupart des autres peuples.
·
Certaines personnes pensent que si
le Canada souhaite vraiment réduire les émissions qu’il produit, la population
va devoir apporter quelques changements à son mode de vie. Que pensez-vous de
cet argument, vous semble-t-il valide? Pourquoi? Pourquoi pas?
·
Certains de nos compatriotes sont
déjà en train d’apporter des changements à leur mode de vie, tandis que
d’autres ne le font pas. Et vous, où vous situez-vous? Avez-vous apporté des
changements à votre mode de vie ou n’a-t-il pas changé depuis les
5 dernières années?
o S’IL
A CHANGÉ : Qu’est-ce qui vous a motivé à y
apporter des changements?
o S’IL
N’A PAS CHANGÉ : Qu’est-ce qui vous décourage
d’y apporter des changements?
·
Qui influence votre opinion en
matière de changements que vous devez apporter à votre mode de vie face aux
changements climatiques? De quelle façon? Pourquoi? Pourquoi pas?
Carrousels d’images de Service Canada 15 minutes
(Joliette)
Nous vous présentons trois options pour rafraîchir les images utilisées
par Service Canada dans les carrousels (bannières). Ces écrans sont affichés
dans les Centres Services Canada et les sites temporaires de Service Canada
établis dans diverses communautés. Ils sont également affichés lors de foires à
l’emploi et d’autres événements semblables partout au pays. Ils indiquent au
public où se trouvent les représentants de Service Canada, afin qu’ils puissent
répondre aux questions qui concernent les programmes et services du
gouvernement du Canada et offrir leur aide.
Remarque : Les
trois options seront présentées en même temps afin de maximiser l’efficacité
(15 minutes environ) et de permettre une analyse comparative.
·
Quelles sont vos premières impressions
devant ces trois options? Y en a-t-il une que vous préférez? Pourquoi? VOTE
À MAIN LEVÉE
Poser les
questions suivantes après avoir accordé 1 à 2 minutes aux participants pour
examiner davantage les options.
·
Après avoir examiné les options d’un
peu plus près, laquelle préférez-vous? VOTE
À MAIN LEVÉE Passée la première impression,
choisiriez-vous autre chose? Pourquoi?
·
D’après vous, quelle option reflète le
mieux les valeurs de Service Canada? VOTE
À MAIN LEVÉE Laquelle associez-vous le plus à
Service Canada? Pourquoi?
·
Y a-t-il quelque chose en particulier
qui vous déplaît dans ces options? Pourquoi?
·
Pensez-vous que l’utilisation d’icônes
dans la deuxième et la troisième option convienne?
o Y a-t-il des icônes qui vous plaisent tout particulièrement?
o Y a-t-il des icônes qui vous semblent inappropriées?
·
Quelle formulation préférez-vous : «
Au service des gens », « Ici pour vous » ou rien du tout? Pourquoi?
·
Quelle adresse URL préférez-vous voir
sur les images : Canada.ca ou Canada.ca/servicecanada?
Pourquoi?
Enjeux locaux 30 minutes
(Victoria; Joliette)
·
Quels sont les enjeux locaux les plus
importants à (INSÉRER LA VILLE)? INSCRIVEZ LES RÉPONSES AU
TABLEAU BLANC
o
POUR CHAQUE ENJEUX : Pourquoi est-ce important? Qu’est-ce qui doit être fait à ce
sujet? QUESTIONNEZ AFIN DE SAVOIR SI LES AUTRES PENSENT QUE C’EST
IMPORTANT
·
De quoi VILLE a-t-elle
besoin en matière d’infrastructures?
o Quels sont les principaux
problèmes et préoccupations? Y a-t-il quoi que ce soit qui doit être fait?
·
Lorsque vous songez à tout ce que le
gouvernement fédéral a réalisé au cours de la dernière année, qu’est-ce qui
aura selon vous l’effet le plus positif sur VILLE, s’il y a lieu?
·
À votre avis, le gouvernement fédéral
a-t-il fait quoi que ce soit qui aura eu un effet négatif sur VILLE?
·
Quelle industrie est la plus
importante pour l’économie de votre région?
o Et pensez-vous que le gouvernement fédéral a appuyé cette
industrie récemment? Pourquoi?
Exercice : Voici une
feuille sur laquelle figurent divers éléments. Je vous invite à cocher tous
ceux qui, selon vous, constituent une préoccupation majeure dans votre
collectivité. Maintenant, encerclez les 2 ou 3 qui vous préoccupent le plus.
·
Manquait-il quoi que ce soit dans
cette liste?
DISCUTER DE QUELQUES ENJEUX QUI ONT
ÉTÉ ENCERCLÉS :
·
Quel est le problème exactement?
Pourquoi est-ce un problème?
·
S’agit-il d’une situation qui s’est
détériorée au cours des dernières années ou d’un problème qui a toujours
existé?
·
Si vous songez à tous les enjeux et
défis dont nous avons parlé aujourd’hui, que pourrait faire le gouvernement
fédéral pour générer les retombées les plus positives pour votre ville?
o Quelle action aurait l’effet le plus positif sur vous
personnellement?
Tourisme 10 minutes
(Barrie; Winnipeg; Joliette)
·
Quelqu’un est-il familier avec la
location d’hébergement temporaire ou de vacance faite par le biais de
plateforme en ligne? QUESTIONNEZ AU BESOIN : AirBNB, VRBO, Home Away VOTE À MAIN LEVÉE
o Expliquez-le-moi comme si j’étais quelqu’un qui n’en avait jamais
entendu parler.
·
L’avez-vous utilisé? Que pensez-vous
de ce service?
o QUESTIONNEZ : Certaines personnes craignent que ce genre de
logement locatif représente un défi pour les entreprises d'hébergement comme
les hôtels. Est-ce une préoccupation que vous partagez?
·
À l'heure actuelle, la TPS-TVH ne
s'applique pas aux hébergements locatifs effectués sur des plateformes en ligne
telles que AirBNB, de la même façon que cela se fait
pour le secteur des hôtels traditionnels / BnB.
Pensez-vous qu'ils devraient être obligés de le faire?
o QUESTIONNEZ : Pourquoi? Pourquoi pas?
Formation professionelle 25 minutes
(Barrie; Winnipeg; Joliette)
Je veux parler des gens qui suivent une formation pour augmenter
leurs compétences lorsqu’ils sont sur le marché du travail. Je pense à une
personne qui détient déjà un diplôme ou un certificat dans son domaine, mais
continue de suivre des cours ou de la formation.
·
Comment appelle-t-on cela ? Quelle est
l’expression qu’on utilise ?
o EXPLORER : L’éducation permanente ? L’éducation continue? Le développement de
compétences ? Le développement professionnel ? L’augmentation des compétences?
·
Dans quelle mesure estimez-vous que
les travailleurs canadiens doivent augmenter leurs compétences davantage qu’auparavant
?
·
Pensez-vous pouvoir « augmenter vos
compétences » autant que vous voulez ou que de besoin ou y a-t-il des obstacles
– au travail ou à la maison – qui vous en empêchent ?
o Quels sont les obstacles ? EXPLORER : manque de
temps/d’adaptabilité, obstacles financiers, etc.
·
Si vous décidiez de suivre une
formation, que penseriez-vous d'un programme du gouvernement fédéral dans
lequel, si vous dépensiez 200 $ en formation, le gouvernement fournirait
également 200 $ pour couvrir les coûts de formation globaux de 400 $?
·
Et si le gouvernement fournissait
également un moyen, peut-être par le biais du système d'assurance-emploi, de
vous fournir un financement pour couvrir vos frais de subsistance pendant les
jours où vous prendriez congé du travail pour poursuivre une formation et que
votre travail serait protégé?
·
Et si le programme du gouvernement
était conçu de manière « ouverte », c’est-à-dire que vous pourriez choisir le
type de formation que vous voulez (non pas le gouvernement ni l’employeur, mais
vous). Vous pourriez même acquérir les
compétences nécessaires pour changer de carrière – qu’en pensez-vous ?
Exercice : Je vais vous distribuer une feuille de travail avec six noms
potentiels pour identifier un programme comme celui-ci. Évidemment vous ne
connaissez pas tous les détails, mais j’aimerais que vous encercliez le nom qui
vous incite le plus à vouloir en apprendre davantage à propos de ce programme.
·
POUR CHACUN : Combien d’entre vous avez choisi ce
nom?
o SI SÉLECTIONNÉ : Pourquoi; qu’aimez-vous de celui-ci?
o S’IL N’EST PAS CHOISI : Pourquoi ne l’avez-vous pas choisi?
QUESTIONNEZ: Ne l’aime pas ou il porte à confusion
·
Avez-vous d’autres suggestions de nom
qui ne sont pas inclus ici? Ou des variations de ces noms qui ferait plus de
sens pour vous (c’est-à-dire mélanger la première partie et la dernière partie
de deux différents noms sur la feuille)?
Logement 20 minutes
(Barrie; Winnipeg; Joliette)
Passons à la question du logement.
·
Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus
par rapport au logement dans cette ville ?
o EXPLORER : Logement abordable ? Pouvoir vivre dans un quartier sûr près de
votre travail ?
·
Est-il important d’être propriétaire
plutôt que de louer votre logement ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?
·
Si vous cherchiez maintenant à acheter
votre première maison, seriez-vous disposé à contracter un prêt hypothécaire et
à effectuer les paiements dans l’environnement actuel ?
·
Pensez-vous que le gouvernement
devrait soutenir les particuliers qui veulent acheter une maison, peut-être par
un financement supplémentaire ou le financement d’un acompte ?
·
Que penseriez-vous d'un plan dans
lequel ceux qui achètent leur première maison pourraient demander à un
organisme gouvernemental de partager une petite partie des capitaux de leur
maison afin de réduire le coût d'un versement initial?
Exercice : Je vais vous donner une feuille de travail avec 5 noms possibles
pour savoir comment un programme comme celui-ci pourrait être appelé.
Évidemment, vous ne connaissez pas tous les détails, mais je veux que vous
entouriez le nom qui vous inciterait à en savoir plus sur ce programme.
·
POUR CHACUN : Combien d’entre vous avez choisi ce
nom?
o SI SÉLECTIONNÉ : Pourquoi; qu’aimez-vous de celui-ci?
o S’IL N’EST PAS CHOISI : Pourquoi ne l’avez-vous pas choisi?
QUESTIONNEZ: Ne l’aime pas ou il porte à confusion
·
Avez-vous d’autres suggestions de nom
qui ne sont pas inclus ici? Ou des variations de ces noms qui ferait plus de
sens pour vous?
Budget 45 minutes
(Kingston;
Victoria; Halifax; Laval)
·
Quelqu’un a-t-il entendu parler du
budget fédéral?
o
Si OUI, APPROFONDIR :
§ Qu’avez-vous entendu?
§ Où en avez-vous entendu parler?
·
DEMANDER AU BESOIN : Téléjournal,
journaux, message d’un ami FB, etc.
·
Selon vous, quel est le thème ou l’axe
général du budget?
·
Quelles initiatives particulières
contient-il?
·
Y a-t-il quelque chose qui vous plait
là-dedans?
·
Quelque chose qui ne vous plait pas?
o
SI OUI, APPROFONDIR : Qu’en pensent
les autres (POINTS MENTIONNÉS)?
·
Quelle est votre première impression
du budget?
Exercice : Je vais vous remettre un document contenant la
liste de certaines des initiatives prévues dans le budget. Il ne s’agit
que de quelques initiatives, la liste ne couvre pas tout le budget. Nous y
reviendrons plus en détail dans un instant, mais j’aimerais avoir votre
réaction sur les résumés ci-dessous, même si vous n’en connaissez pas encore
les détails.
Lors de cet exercice, je vais vous demander de faire trois
choses :
1. Veuillez attribuer à chaque initiative un pouce en l’air ou un
pouce en bas.
2. Encerclez ensuite ce que vous considérez comme les deux ou trois
meilleures initiatives de cette liste.
3. Enfin, j’aimerais que vous cochiez les initiatives qui, selon
vous, auront une incidence personnellement sur vous ou votre famille.
PASSER EN REVUE CHAQUE ÉLÉMENT INDIVIDUELLEMENT :
·
Ceux qui ont encerclé celui-ci,
pourquoi vous plait-il?
o
Ceux à qui il ne plait pas, dites
pourquoi? (Si personne n’a dit que cela ne lui plait pas, demander alors les
éléments négatifs qu’on pourrait y voir).
o
Donnez-moi quelques exemples de la
façon dont ces initiatives pourraient avoir une incidence sur votre vie ou sur
celle des gens que vous connaissez.
ANIMATEUR : PRENEZ UN VOTE À MAIN LEVÉES POUR LES POUCES EN
HAUT/EN BAS POUR LES ITEMS 3, 5 ET 11 COMME ILS SERONT DISCUTÉS PLUS EN
PROFONDEUR PAR LA SUITE
|
Vous aimez/encerclez |
Vous n’aimez pas |
Un impact sur vous? |
1.
Créer
84 000 nouveaux stages d’étudiants pour donner une expérience de
travail aux jeunes. |
|
|
|
2.
Élaborer la
première stratégie nationale au Canada pour affronter la démence afin d’aider
les personnes atteintes et leurs soignants. |
|
|
|
3.
Créer
l’Allocation canadienne pour la formation, qui donne aux gens
1 000 $ tous les quatre ans pour les aider à couvrir le coût de la
formation professionnelle et leur permettre de prendre congé pour suivre des
cours. |
|
|
|
4.
Mettre sur pied
l’Agence canadienne des médicaments qui achètera les médicaments en vrac,
afin de réduire le coût des médicaments d’ordonnance. |
|
|
|
5.
Créer un
incitatif pour l’achat d’une première propriété, afin de rendre plus
abordable l’acquisition d’une première maison. |
|
|
|
6.
Doubler les
fonds d’infrastructure versés aux municipalités cette année afin d’améliorer
les routes, le transport en commun, les centres communautaires et les projets
d’infrastructure. |
|
|
|
7.
Assurer l’accès
à l’Internet haute vitesse à large bande pour tous les foyers du Canada d’ici
2030. |
|
|
|
8.
Mettre en place
un régime national d’assurance-médicaments. |
|
|
|
9.
Augmenter
l’exemption au Supplément de revenu garanti pour les personnes âgées qui
travaillent à temps partiel, de sorte que leurs prestations ne soient pas
réduites. |
|
|
|
10. Investir dans des programmes pour garantir
la pureté de l’eau et améliorer la santé et l’éducation dans les réserves des
Premières nations. |
|
|
|
11. Limiter les avantages fiscaux liés aux
options d’achat d’actions pour les personnes les plus fortunées dans les
entreprises solidement établies. |
|
|
|
12. Baisser le taux d’intérêt sur les prêts
étudiants. |
|
|
|
13. Financer la sécurité des groupes victimes de
crimes haineux et la stratégie de lutte contre le racisme |
|
|
|
J’aimerais prendre un peu plus de temps pour discuter de trois des
éléments dans cette liste.
LOGEMENT
Le gouvernement a créé l’Incitatif à l’achat d’une première
propriété. En vertu de ce programme, vous pouvez obtenir un prêt sans intérêt
de la SCHL pour couvrir 5 % du coût de votre première maison, ou 10 %
s’il s’agit d’une nouvelle construction, afin d’encourager les promoteurs à
construire plus de maisons. Cela signifie que les acheteurs d’une première
propriété n’auraient pas besoin d’un prêt hypothécaire aussi important, ce qui
réduirait leurs paiements. À titre d’exemple, pour une maison de
500 000 $, les versements hypothécaires mensuels pourraient se
trouver réduits de plus de 225 $ par mois. Lorsque vous vendrez votre
maison, la SCHL récupèrera 5 % du prix de vente de la maison, à titre de
remboursement de ce prêt.
·
Que pensez-vous de ce programme?
·
Permettra-t-il aux jeunes d’acheter
une première maison plus facilement?
·
Si vous ne possédez pas de maison,
est-ce une initiative que vous utiliseriez?
o
Si vous êtes déjà propriétaire, est-ce
que cela vous concernera?
COMPÉTENCES
Le gouvernement a mis en place l’Allocation canadienne pour la
formation. Elle offre à chaque travailleur canadien âgé de 25 à 64 ans un
solde de crédit de 250 $ par année qu’il peut accumuler et utiliser pour
la formation professionnelle ou l’éducation permanente. Le gouvernement
exigerait également que les employeurs laissent les employés prendre jusqu’à
quatre semaines de congé tous les quatre ans, en percevant l’assurance-emploi,
pour profiter de ces programmes s’ils le souhaitent. Considérez cela comme une
version du congé parental, mais pour la formation professionnelle.
À titre d’exemple, dans quatre ans, vous pourriez prendre quatre
semaines de congé pour suivre un cours afin d’acquérir de nouvelles
compétences, et le gouvernement vous verserait des prestations
d’assurance-emploi pendant que vous ne travaillez pas, et vous fournirait
1 000 $ sur le coût de ces cours. Il serait possible de s’en servir
pour acquérir des compétences afin mieux faire son travail actuel et d’obtenir
une promotion au sein de son entreprise, ou pour acquérir de nouvelles
compétences si on estime qu’il faut changer de secteur.
·
Que pensez-vous de ce programme?
·
Seriez-vous enclins à l’utiliser?
o
Pourquoi ou pourquoi pas?
·
Quel genre de retombées pensez-vous
que cela aura sur les propriétaires de petites entreprises?
OPTIONS D’ACHAT D’ACTIONS
Comme vous le savez peut-être, les options d’achat d’actions des
employés leur donnent le droit d’acquérir les actions de leur entreprise à
titre de rémunération. Nombre de petites entreprises en démarrage s’en servent
comme moyen d’attirer et de retenir les talents. Les options d’achat d’actions
des employés sont imposées à la moitié du taux des autres formes de revenu
Dans le budget, le gouvernement a annoncé une imposition de ces
options d’achat d’actions au taux normal. Toutefois, une exemption est prévue
pour les entreprises en démarrage et pour les particuliers qui détiennent moins
de 200 000 $ en options d’achat d’actions. Ainsi, la nouvelle retenue
d’impôt sur les options d’achat d’actions ne s’appliquerait qu’aux sociétés
établies dont les options d’achat annuelles dépassent 200 000 $. De
cette manière, les entreprises en démarrage pourraient encore utiliser des
options d’achat d’actions pour attirer des talents, et les sociétés pourraient
toujours offrir ces options aux employés dont les salaires sont moins élevés
comme un avantage. Mais les grandes options d’achat d’actions pour les PDG
seraient imposées au même taux que le salaire.
INFORMATION CONTEXTURELLE SEULEMENT (NE PAS LIRE SAUF SI
NÉCESSAIRE) : Actuellement, 85 % de la valeur totale des options d’achat
d’actions pour les employés au Canada sont versés à des particuliers qui
gagnent plus de 500 000 $ par année.
·
Que pensez-vous de ce changement?
o
Qu’est-ce que vous aimez à propos de
celui-ci?
o
Quelles sont vos préoccupations?
Commerce 20 minutes
(Winnipeg;
Kingston; Halifax; Laval)
·
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au
sujet du commerce international dernièrement?
o
Avez-vous vu, lu ou entendu récemment
quelque chose concernant, à la fois, le gouvernement du Canada et le
commerce?
·
Avec quels pays le Canada fait-il les
échanges commerciaux les plus importants, à votre avis?
·
Le Canada a-t-il conclu des accords de
libre-échange? Avec quels pays?
·
À quoi pensez-vous lorsque vous
entendez l’expression « diversification du commerce »?
CLARIFIER SI NÉCESSAIRE :
La diversification du commerce passe
essentiellement par la signature d’accords commerciaux avec le plus grand
nombre possible de pays ou de régions.
·
Quels sont, d’après vous, les
avantages et les inconvénients de la diversification du commerce?
o
Pensez-vous que la diversification du
commerce profite à l’économie canadienne?
§
SI OUI, de quelle façon?
§
SI NON, qu’est-ce qui vous fait dire
cela?
·
Pensez-vous que le gouvernement
canadien devrait axer son action sur la diversification du commerce?
o
En matière de priorités du
gouvernement fédéral, comment classeriez-vous la diversification du commerce?
Pensez-vous qu’il devrait s’agir d’une priorité élevée, moyenne ou faible, ou
que ce n’est pas du tout d’une priorité?
o
Que peut faire le gouvernement du
Canada pour promouvoir la diversification du commerce?
§ Autrement dit, que peut faire le gouvernement du Canada pour
offrir plus de débouchés aux exportateurs canadiens?
Vision
de l’énergie 20 minutes
(Kingston; Victoria;
Halifax; Laval)
Au cours des deux dernières années, le gouvernement du Canada a
consulté les citoyens sur l’avenir énergétique qu’ils souhaitent pour notre
pays. Aujourd’hui, le gouvernement travaille à l’élaboration d’une vision
énergétique qui concorde avec ces commentaires. Elle comprendra cinq grands
groupes d’initiatives :
·
Amélioration de l’efficacité
énergétique, comme les programmes d’incitatifs pour les propriétaires de
maisons et la mise à niveau des codes du bâtiment.
·
Transition du charbon ou du gaz vers
l’énergie solaire/hydroélectrique/éolienne/nucléaire et augmentation du
fonctionnement à l’électricité pour les véhicules, les maisons et l’industrie.
·
Utilisation de plus de déchets
provenant de l’agriculture et de la foresterie pour produire des carburants
renouvelables comme le biodiésel.
·
Production plus efficace de pétrole et
de gaz, augmentation de l’utilisation de l’électricité et adoption des
technologies propres comme le captage et le stockage du carbone.
·
Attraction des investissements pour
accroître la capacité de production d’électricité propre et construire des
pipelines pour acheminer nos ressources vers des marchés à l’extérieur des
États-Unis, afin de diversifier nos exportations.
Exercice : Le gouvernement a tenté de traduire ces idées
sous forme graphique, à l’aide de mots et d’images. Nous aimerions connaître
votre réaction à ces cinq concepts (l’animateur distribue des copies des cinq
concepts à chacun des participants).
En passant en revue les cinq concepts, veuillez faire les choses
suivantes :
- Inscrivez un
« 1 » pour votre premier choix – celui qui fonctionne le mieux
- Inscrivez un
« 2 » pour votre deuxième choix
- Inscrivez un
« x » sur celui que vous aimez le moins (votre cinquième choix)
- Inscrivez un
« m » sur celui qui est le plus mémorable (cela pourrait être le même
que votre premier ou
deuxième
choix ou un autre choix)
- Encerclez tous ce qui
n’est pas clair ou porte à confusion, sur l’un ou l’autre des concepts
·
Lequel explique le mieux l’initiative?
Lequel est le moins clair?
·
Lequel est le plus mémorable?
·
Quelles photos vous inspirent de
l’espoir pour l’avenir énergétique du Canada?
·
Quels mots ont le plus d’écho? Y
a-t-il des mots ou des phrases qui ne vous sont pas familiers ou que vous
trouvez déroutants?
Remerciements et clôture
Notre discussion
est maintenant terminée. Au nom du gouvernement du Canada, je vous remercie de
nous avoir accordé votre temps et de nous avoir fait part de vos commentaires.
Feuille d’exercices
Exercice –
L’environnement
Bâtir plus de
1 000 projets de transport en commun (trains légers sur rail,
autobus, stations, gares, métro, etc.) pour aider les Canadiens et Canadiennes
dans leurs déplacements
Doubler la
quantité de zones naturelles protégées au pays
Encourager les
nouvelles occasions d'affaires et créer des emplois dans les industries de
demain
Financer de
nouvelles bornes pour recharger les véhicules électriques
Aider les collectivités
et les familles à s’adapter aux climats extrêmes
Aider les
familles et les entreprises à économiser de l’argent grâce à l'efficacité
énergétique
Améliorer
l’efficacité énergétique dans les nouveaux logements pour personnes à faibles
revenus
Introduire un
prix à la pollution de sorte que ce ne soit plus gratuit de polluer
Investir dans
l’énergie propre et éliminer progressivement le charbon, pour un air plus pur
et une meilleure santé
Protéger nos
océans, nos lacs et nos rivières contre la pollution plastique
Exercice –
Enjeux locaux
·
Rétrécissement de la classe moyenne
·
Capacité de réussite des entreprises et des
industries locales
·
Vieillissement de la population
·
Accès à des services de garde abordables
·
Accès à Internet haute vitesse
·
Accès au service de téléphonie cellulaire
·
Accès à des services de soins de santé
·
Accès à l’emploi
·
Accès au transport en commun
·
Accès aux services
·
Coût du logement
·
Criminalité
·
Surdoses
·
Violence de gangs
·
Contrôle des armes à feu
·
Itinérance
·
Intégration des immigrants à la communauté
·
Montant des prestations d’assurance-emploi pour
ceux qui n’arrivent pas à trouver du travail
·
Faibles taux d’obtention de diplômes d’études
secondaires
·
Pauvreté
·
Préservation d’un environnement sain
·
État des routes et des ponts
·
Sécurité des pensions de retraite
·
Congestion routière
·
Départ des jeunes à la recherche d’occasions
ailleurs
Exercice –
Formation professionelle
Congé pour perfectionnement
professionnel
Compte apprentissage
Compte d’épargne pour nouvelles compétences
Allocation de formation pour un bon emploi
Crédit de soutien à la formation
Passeport pour la formation continue
Exercice –
Logement
Hypothèque à mise de fonds partagée
Prestation pour l’achat d’une première maison
Plan de soutien pour des maisons abordables
Programme pour l’achat d’une première maison à
prix abordable
Partenariat pour l’achat d’une première maison
Exercice –
Budget
Quelques initiatives du budget 2019 |
Choisissez le pouce en l’air ou le pouce en
bas pour CHACUNE des initiatives sur la liste. |
Cochez trois des 13 initiatives
qui, d’après vous, sont les meilleures. |
Cochez toutes les initiatives qui
vous toucheront vous ou votre famille personnellement (cochez toutes celles
qui sont pertinentes) |
|
Créer 84 000 nouveaux
stages d’étudiants pour donner une expérience de travail aux jeunes. |
|
|
|
|
Élaborer la première stratégie
nationale au Canada pour affronter la démence afin d’aider les personnes
atteintes et leurs soignants. |
|
|
|
|
Créer l’Allocation canadienne pour
la formation, qui donne aux gens 1 000 $ tous les quatre ans pour
les aider à couvrir le coût de la formation professionnelle et leur permettre
de prendre congé pour suivre des cours. |
|
|
|
|
Mettre sur pied l’Agence canadienne
des médicaments qui achètera les médicaments en vrac, afin de réduire le coût
des médicaments d’ordonnance. |
|
|
|
|
Créer un incitatif pour l’achat
d’une première propriété, afin de rendre plus abordable l’acquisition d’une première
maison. |
|
|
|
|
Doubler les fonds d’infrastructure
versés aux municipalités cette année afin d’améliorer les routes, le
transport en commun, les centres communautaires et les projets
d’infrastructure. |
|
|
|
|
Assurer l’accès à l’Internet haute
vitesse à large bande pour tous les foyers du Canada d’ici 2030. |
|
|
|
|
Mettre en place un régime national
d’assurance-médicaments. |
|
|
|
|
Augmenter l’exemption au Supplément
de revenu garanti pour les personnes âgées qui travaillent à temps partiel,
de sorte que leurs prestations ne soient pas récupérées. |
|
|
|
|
Investir dans des programmes pour
garantir la pureté de l’eau et améliorer la santé et l’éducation dans les
réserves des Premières nations. |
|
|
|
|
Limiter les avantages fiscaux liés
aux options d’achat d’actions pour les personnes les plus fortunées dans les
entreprises solidement établies. |
|
|
|
|
Baisser le taux d’intérêt sur les
prêts étudiants. |
|
|
|
|
Financer la sécurité des groupes
victimes de crimes haineux et la stratégie de lutte contre le racisme |
|
|
|
|