Rapport final
Préparé pour le Bureau du Conseil privé du Canada
Août 2019
Nom du fournisseur : Phoenix Strategic Perspectives Inc.
Numéro de contrat : 35035-182754/001/CY
Valeur du contrat : 249 535,19 $ (incluant la TVH)
Date d’attribution du contrat : 2019-03-20
Date de livraison des services : 2019-08-12
Numéro d’enregistrement : POR 139-18
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du présent rapport, prière de communiquer avec le Bureau du Conseil privé du Canada à :publications@priv.gc.ca
Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une série de groupes de discussion menés par Phoenix SPI pour le compte du Bureau du Conseil privé. L'étude a été réalisée auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 6 et le 26 juin 2019. En tout, 12 groupes de discussion ont été organisés dans six villes au pays : Surrey, Fredericton, Sorel, Belleville, Edmonton et Victoria.
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Numéro de catalogue :
CP22-177/6-2019F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) :
978-0-660-32219-3
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 139-18) :
Numéro de catalogue CP22-177/6-2019E-PDF (rapport final, anglais)
978-0-660-32218-6
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le premier ministre du Canada, 2019.
This publication is also available in English under the title : Spring 2019 Focus Groups (Third Cycle)
Le Secrétariat des communications et consultation du Bureau du Conseil privé (BCP) offre des conseils et du soutien au gouvernement du Canada, au greffier du Conseil privé, ainsi qu’aux ministères et organismes fédéraux sur des questions ayant trait aux communications et aux consultations. Pour ce faire, le BCP se sert notamment de la recherche sur l’opinion publique. Il a chargé Phoenix Strategic Perspectives (Phoenix SPI) de diriger une série de groupes de discussion afin de mieux comprendre les points de vue des Canadiens concernant des événements d’actualité pertinents pour le gouvernement fédéral.
Les groupes de discussion visaient d’abord et avant tout à mieux comprendre les perceptions des Canadiens concernant des événements d’actualité, y compris leurs opinions sur l'environnement, l’acier, les pipelines, les pêches et les vaccins. Puisque les questions complexes sont souvent difficiles à communiquer à la population canadienne d'une manière qui est facile et bien comprise, il était nécessaire de mieux saisir les perspectives des Canadiens. Les Canadiens adultes âgés de 18 ans et plus représentaient la population cible. En menant cette recherche, le BCP a été en mesure de mieux comprendre les points de vue et les préoccupations des Canadiens et s’en servira pour élaborer des stratégies et des produits de communication efficaces.
Douze groupes de discussion ont été organisés avec des Canadiens aux endroits suivants : Surrey, Fredericton, Sorel, Belleville, Edmonton et Victoria. Deux groupes ont été mis sur pied dans chacune de ces villes. Le groupe de Sorel s’est déroulé en français, alors que les autres groupes se sont tenus en anglais. Dans toutes les villes à l’exception de Surrey, les groupes ont été segmentés selon le sexe (un groupe d’hommes et un groupe de femmes). À Surrey, les groupes ont été segmentés selon la situation domiciliaire (un groupe était formé de propriétaires et l’autre groupe, de locataires). Tous les groupes comprenaient une diversité de participants selon l’âge, la situation d’emploi et le niveau de scolarité. Les groupes à Surrey étaient composés à la fois d’hommes et de femmes.
Les caractéristiques suivantes s'appliquaient également à cette recherche : 11 personnes ont été recrutées par téléphone pour chaque groupe de deux heures; les participants ont reçu une somme forfaitaire de 100 $ en guise de remerciement pour leur temps. Tous les groupes se tenaient dans une pièce qui permettait d'observer les séances, soit derrière un miroir à sens unique, soit par une télévision en circuit fermé dans une salle adjacente à la salle de réunion où se déroulaient les groupes de discussion.
En tout, 109 Canadiens ont pris part à la recherche :
Lieu | Langue | Groupe cible | Nombre de participants | Date et heure locale |
---|---|---|---|---|
Surrey, C.-B. | Anglais | Locataires | 7 | 6 juin; 17 h 30 |
Surrey, C.-B. | Anglais | Propriétaires | 10 | 6 juin; 19 h 30 |
Fredericton, N.-B. | Anglais | Hommes | 9 | 11 juin; 17 h 30 |
Fredericton, N.-B. | Anglais | Femmes | 10 | 11 juin; 19 h 30 |
Sorel, Qc | Français | Femmes | 10 | 12 juin; 17 h 30 |
Sorel, Qc | Français | Hommes | 9 | 12 juin; 19 h 30 |
Belleville, Ont. | Anglais | Hommes | 9 | 18 juin; 17 h 30 |
Belleville, Ont. | Anglais | Femmes | 9 | 18 juin; 19 h 30 |
Edmonton, Alb. | Anglais | Femmes | 9 | 25 juin; 17 h 30 |
Edmonton, Alb. | Anglais | Hommes | 9 | 25 juin; 19 h 30 |
Victoria, C.-B. | Anglais | Hommes | 9 | 26 juin; 17 h 30 |
Victoria, C.-B. | Anglais | Femmes | 9 | 26 juin; 19 h 30 |
Toutes les étapes du projet ont respecté les Normes pour la recherche sur l’opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada.
Les chercheurs étaient Philippe Azzie et Alethea Woods. Philippe a modéré les groupes de Fredericton et de Sorel. Alethea a modéré les groupes de Surrey, de Belleville, d’Edmonton et de Victoria. Les deux modérateurs ont contribué à la rédaction du rapport final.
Cette recherche était de nature qualitative et non quantitative. La recherche qualitative est conçue pour faire ressortir un large éventail d'opinions et d'interprétations au lieu de mesurer le pourcentage de la population cible ayant une certaine opinion. Par conséquent, les résultats donnent une indication du point de vue des participants sur les questions abordées, mais ils ne peuvent pas être généralisés à l'ensemble de la population canadienne. Plus précisément, ces résultats ne doivent pas être utilisés pour estimer la proportion numérique ou le nombre d'individus dans la population qui ont une opinion particulière parce qu'ils ne peuvent être extrapolés sur le plan statistique.
Dans l’ensemble, les participants ont mentionné plusieurs choses qu’ils avaient vues, lues ou entendues au sujet du gouvernement du Canada récemment. Parmi les éléments signalés le plus souvent, notons les pipelines, dont les questions liées aux champs pétroliers et à la production de pétrole, ainsi que les tensions entre la Chine et le Canada concernant l’extradition possible de la dirigeante de Huawei. De plus petits nombres de participants ont fait mention d’autres grands enjeux, dont le plan du gouvernement fédéral de réduire ou d’interdire l’utilisation de certains plastiques; la tarification du carbone; les questions de rémunération liées à Phoenix; le dossier SNC-Lavalin; les efforts du gouvernement fédéral de gérer les relations canado-américaines et les relations fédérales-provinciales; le différend entre le Canada et les Philippines sur les ordures; la réconciliation avec les peuples autochtones; les questions concernant la démission de deux ministres fédéraux; la création de plus de un million d’emplois depuis 2015; le rapport sur les femmes autochtones disparues ou assassinées; le financement insuffisant pour le bureau du vérificateur général; les mesures ou le soutien du gouvernement fédéral dans le contexte des inondations; un programme national d'assurance-médicaments; et la prochaine élection fédérale (automne 2019).
Lorsqu'on leur a demandé d'identifier le plus grand défi en matière de soins de santé dans leur collectivité, les participants ont à maintes reprises souligné la pénurie de médecins ou les difficultés à trouver des omnipraticiens, la pénurie de spécialistes, ainsi que les longues périodes d’attente pour les interventions, les opérations ou les traitements. Un certain nombre de participants ont également indiqué que les problèmes liés aux Canadiens plus âgés étaient un grand défi en matière de santé dans leur collectivité. Ils ont notamment fait référence au vieillissement de la population, aux lacunes relatives aux soins à domicile, ainsi qu’au nombre insuffisant de maisons de retraite ou au temps d'attente pour l’admission dans une résidence pour personnes âgées.
Les participants connaissaient relativement peu les initiatives fédérales en matière de soins de santé. La majorité d’entre eux ne savaient rien au sujet des mesures prises dans les dernières années par le gouvernement fédéral dans le domaine des soins de santé. Certains participants ont ajouté ou précisé que les soins de santé relèvent principalement de la compétence provinciale et/ou que le rôle du gouvernement fédéral est principalement de fournir du financement aux provinces.
Les participants ont reçu un document énumérant certaines priorités possibles auxquelles le gouvernement fédéral pourrait s’attaquer en matière de soins de santé. On leur a demandé d’indiquer quels éléments, selon eux, devraient représenter les première, deuxième et troisième priorités du gouvernement. Aux yeux du plus grand nombre de participants, le gouvernement devrait d’abord et avant tout tenter de remédier aux pénuries de médecins et de personnel en soins infirmiers. Pour une proportion moins importante de participants, le gouvernement devrait permettre aux Canadiens de se nourrir plus sainement en rendant les aliments sains plus abordables et il devrait offrir à tous les Canadiens un accès juste et équitable à des médicaments sur ordonnance abordables.
En ce qui a trait à l’élément « fournir à tous les Canadiens un accès juste et équitable à des médicaments sur ordonnance abordables », on a demandé aux participants de nous dire ce que signifiait, à leur avis, un « accès juste et équitable ». Dans l'esprit des participants, cette expression est généralement associée à l'une des trois choses suivantes : l'accès universel/uniforme (c'est-à-dire l'accès à tous, partout); une couverture de base/des normes minimales (c.-à-d. un « minimum de base » couvert en termes de financement des médicaments sur ordonnance); et une couverture en fonction des ressources (c.-à-d. que la couverture serait déterminée et offerte en fonction du revenu).
Les participants ont reçu un deuxième document énumérant certains noms possibles qui pourraient être utilisés pour désigner une stratégie gouvernementale visant à améliorer l'accès à des médicaments sur ordonnance abordables. Deux noms ont obtenu la faveur : « Régime des ordonnances du Canada » et « Régime national d'assurance-médicaments ». Les deux ont été préférés par un nombre semblable de participants et chacun a été identifié deux fois plus souvent que son plus proche rival, « Régime universel des médicaments sur ordonnance ». Pour expliquer pourquoi ils préféraient ces deux options, les participants ont invoqué leur caractère inclusif.
Les participants ont identifié collectivement plusieurs choses qu'ils avaient vues, lues ou entendues au sujet de l'environnement ces derniers temps. Parmi les problèmes les plus souvent mentionnés, notons les changements environnementaux et/ou leurs répercussions, y compris, par exemple, le réchauffement de la planète qui se produit plus rapidement au Canada qu'ailleurs, la hausse des températures moyennes, la fonte des glaciers à un rythme sans précédent, et une augmentation du nombre d'espèces menacées d'extinction.
Bon nombre de participants avaient entendu parler de la question de la pollution plastique. Les mesures prises par le gouvernement du Canada pour interdire les plastiques à usage unique ont suscité dans l’ensemble une réaction positive, et la plupart des participants jugeaient que ces mesures étaient importantes. Cependant, les participants ont souvent fait mention du fait qu’il est nécessaire de prévoir des solutions de rechange efficaces et pratiques pour assurer une mise en œuvre efficace de l’interdiction. Les participants avaient l’impression qu'une telle interdiction s'appliquerait à ce qui suit : bouteilles d'eau, sacs d'épicerie en plastique, sacs de rangement refermables, pellicule plastique, tasses à café jetables, emballage ou enveloppes à bulles, contenants de lait, pailles, ustensiles en plastique et plastiques agricoles (p. ex., ficelle en plastique).
On a demandé aux participants d’identifier les avantages associés à un plus grand recours, par le gouvernement du Canada, à la technologie pour surveiller les établissements alimentaires à faible risque, et leurs préoccupations à cet égard. Les participants n'ont eu aucune difficulté à faire mention d’avantages pouvant découler d'une telle approche. Parmi les avantages signalés à maintes reprises, notons une plus grande vigilance des membres du personnel (en raison de la surveillance constante), des économies de coûts, la saisie continue de données et la capacité d’effectuer des analyses à long terme ou échelonnées sur un certain temps. Pour ce qui est des préoccupations, les participants ont soulevé les points suivants : le fait que les caméras ne sont pas en mesure de tout transmettre (p. ex., senteurs ou odeurs), les exploitants sans scrupules qui pourraient trouver des moyens d'éviter le champ de vision des caméras, les problèmes techniques avec les caméras, des enjeux possibles liés à la protection de la vie privée et des problèmes de redondance, en particulier la nécessité que quelqu'un examine les séquences vidéo.
Lorsqu'on leur a demandé quel impact une telle utilisation de la technologie aurait sur leur niveau de confiance dans le système alimentaire canadien, les participants n’avaient pas tous la même perspective. Certains auraient moins confiance dans le système, alors que d'autres ont dit que cela n'aurait pas d’incidence. En revanche, un petit nombre de participants auraient davantage confiance si des caméras étaient utilisées dans des établissements à faible risque.
On a aussi indiqué aux participants que le gouvernement du Canada pourrait possiblement recourir à une tierce partie, plutôt qu’à ses propres analystes, pour examiner les données saisies par les caméras installées dans les établissements alimentaires à faible risque. Encore une fois, les participants n’avaient pas tous le même point de vue concernant l’impact d’une telle approche sur leur niveau de confiance dans le système alimentaire canadien. Certains ont indiqué qu’ils auraient moins confiance, alors que d’autres ont dit que cela n'aurait aucun impact sur leur niveau de confiance.
La valeur du contrat s’élevait à 249 535,19 $ (incluant la TVH).
En ma qualité de cadre supérieure de Phoenix Strategic Perspectives, je certifie par la présente que les produits livrés sont en tout point conformes aux exigences du gouvernement du Canada en matière de neutralité politique qui sont décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, les préférences de partis politiques, les positions vis-à-vis de l’électorat ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son dirigeant.
Signature :
Alethea Woods, présidente
Phoenix Strategic Perspectives
Les participants ont identifié collectivement diverses choses qu'ils avaient vues, lues ou entendues au sujet du gouvernement du Canada ces derniers temps. Les deux enjeux dont les participants ont fait mention le plus souvent sont les pipelines ou les questions liées aux champs pétroliers ou à la production pétrolière du Canada, ainsi que les tensions entre la Chine et le Canada concernant l’extradition possible d’une dirigeante de Huawei. Parmi les autres enjeux soulevés, notons les suivants :
Lors de la discussion sur les questions d’actualité, nous avons demandé aux participants de Surrey, de Fredericton et de Belleville s’ils avaient entendu quoi que ce soit au sujet de certains enjeux en particulier. On a notamment abordé le blanchiment d’argent à Surrey, les services aux anciens combattants à Fredericton et le nouvel accord commercial signé entre le Canada, les États-Unis et le Mexique à Belleville.
Pratiquement tous les participants à Surrey ont dit qu'ils avaient entendu quelque chose au sujet du blanchiment d'argent. Ils ont décrit le problème comme un processus par lequel l'argent illicite entre dans la sphère des flux de trésorerie légitimes et dont on ne peut plus retracer l’origine. Autrement dit, le processus sert à « nettoyer » ou « laver » l’argent par l’entremise de diverses transactions, telles que l'achat de jetons dans les casinos avec de l'argent illicite et l'encaissement de ces jetons pour de l'argent légitime, ainsi que l’achat de biens immobiliers ou de voitures en espèces.
Les participants s’entendaient généralement pour dire qu'il s'agit d'un grave problème en Colombie-Britannique, même si certains participants estiment que la province est confrontée à des problèmes plus importants. Pour justifier la gravité de l’enjeu, les participants ont indiqué que le blanchiment d'argent touche tous les aspects de la région du Lower Mainland en Colombie-Britannique, en particulier le coût élevé des logements, qui est un problème à Surrey aux yeux de tous les participants. Les participants trouvaient également injuste que les activités de blanchiment d'argent nuisent à la vie de tous en rehaussant le coût de la vie dans le Lower Mainland.
Les participants n'avaient pas vraiment l'impression que le gouvernement fédéral avait fait quoi que ce soit dans ce dossier, si ce n'est d'examiner la question.
On a ensuite dit aux participants que le gouvernement du Canada avait annoncé dans son budget du printemps qu’il consacrerait 70 millions de dollars à des initiatives de lutte contre le blanchiment d'argent, notamment à des enquêtes menées par l'Agence du revenu du Canada (ARC) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC), en particulier dans le secteur du logement. Lorsqu'on leur a demandé s'ils pensaient que c'était un montant trop important, insuffisant ou adéquat, presque tous les participants jugeaient que ce n'était pas suffisant. Certains estimaient que le problème était tel que le gouvernement fédéral ne pourrait l’enrayer, et/ou que le gouvernement fédéral devrait se concentrer à remédier aux ambiguïtés ou aux failles dans les lois actuelles qui permettent le blanchiment d'argent.
La plupart des participants à Fredericton ont dit qu'ils n'avaient rien entendu dernièrement au sujet des services aux anciens combattants, à part quelques personnes qui se souvenaient, ou pensaient se souvenir, de quelque chose. Ces dernières ont parlé de réductions des services offerts aux anciens combattants, d'anciens combattants ayant de la difficulté à accéder aux programmes et de changements aux prestations liées au trouble de stress post-traumatique (TSPT). Lorsqu'on leur a demandé si le gouvernement du Canada avait fait quelque chose par rapport à ces questions, la majorité des participants ont dit qu'ils ne savaient pas; quelques-uns pensaient toutefois que de nouveaux avantages étaient dorénavant offerts. Par ailleurs, la plupart des participants n’avaient jamais entendu parler de Pension à vie. Ceux qui en avaient entendu parler, ou pensaient l'avoir fait, ne pouvaient pas faire de commentaires à ce sujet, sauf pour dire qu'une pension pour les anciens combattants est une bonne chose.
La plupart des participants à Belleville avaient entendu parler du nouvel accord commercial signé entre le Canada, les États-Unis et le Mexique. Les participants n’étaient pas tous du même avis pour dire si le nouvel accord, dans l'ensemble, est un bon accord commercial pour le Canada. Certains ont dit qu'ils ne savaient pas ou n'avaient pas assez d'information pour formuler une opinion. D'autres ont dit que c'était probablement la meilleure entente que le Canada pouvait obtenir. Enfin, certains ont critiqué l'accord commercial; ils avaient l'impression qu'il pouvait nuire aux producteurs laitiers canadiens.
Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient entendu parler des producteurs laitiers, y compris d’une indemnisation pour les producteurs laitiers canadiens, la plupart des participants à Belleville ont répondu par la négative. On a donc indiqué aux participants que l'accord donne aux producteurs laitiers américains accès à environ 3,6 % des marchés laitiers du Canada (une proportion un peu plus élevée que ce qui avait été concédé à d'autres pays dans l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) signé plus tôt dans l'année). On a ajouté que le gouvernement du Canada indemniserait les producteurs laitiers canadiens qui sont touchés. Les participants étaient généralement d’avis que l'indemnisation des producteurs laitiers canadiens est importante ou très importante pour les producteurs laitiers du Canada.
En outre, les participants étaient pratiquement unanimes pour dire que, de manière générale, les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis sont très importantes comparativement à tous les enjeux auxquels le Canada est confronté à l'heure actuelle.
Les enjeux relatifs aux soins de santé ont été abordés avec les participants de toutes les villes, sauf Surrey.
Lorsqu'on leur a demandé d'identifier le plus grand défi en matière de soins de santé dans leur collectivité, les participants ont à maintes reprises souligné la pénurie de médecins ou les difficultés à trouver des omnipraticiens, la pénurie de spécialistes, ainsi que les longues périodes d’attente pour les interventions, les opérations ou les traitements. Un certain nombre de participants ont également indiqué que les problèmes liés aux Canadiens plus âgés étaient un grand défi en matière de santé dans leur collectivité. Ils ont notamment fait référence au vieillissement de la population, aux lacunes relatives aux soins à domicile, ainsi qu’au nombre insuffisant de maisons de retraite ou au temps d'attente pour l’admission dans une résidence pour personnes âgées.
Plusieurs autres défis ont été mentionnés, dont les suivants :
Certains défis ont été soulevés à des endroits précis. À Sorel, la qualité de l'air et la pollution atmosphérique et la centralisation des services de santé dans les grands centres urbains ont été identifiées comme de grands défis. À Fredericton, le manque de transport pour les personnes handicapées et la pénurie de logements abordables ont été mentionnés comme des problèmes de santé ou liés à la santé. À Edmonton, la dépendance aux opioïdes et les surdoses chez les jeunes et les jeunes adultes, ainsi que la décision des gens de ne pas faire vacciner leurs enfants, ont été identifiées comme de grands défis pour la ville.
Les participants connaissaient relativement peu les initiatives fédérales en matière de soins de santé. La majorité d’entre eux ne savaient rien au sujet des mesures prises dans les dernières années par le gouvernement fédéral dans le domaine des soins de santé. Certains participants ont ajouté ou précisé que les soins de santé relèvent principalement de la compétence provinciale et/ou que le rôle du gouvernement fédéral est principalement de fournir du financement aux provinces.
Cela dit, au moins quelques participants dans la plupart des groupes ont fait mention d’une mesure prise par le gouvernement fédéral au cours des dernières années dans le domaine des soins de santé. Ils ont parlé entre autres de ce qui suit :
Les participants ont reçu un document énumérant certaines priorités possibles auxquelles le gouvernement fédéral pourrait s’attaquer en matière de soins de santé. On leur a demandé d’indiquer quels éléments, selon eux, devraient représenter les première, deuxième et troisième priorités du gouvernement, ainsi que les éléments dont le gouvernement fédéral devrait faire fi. La liste comprenait les éléments suivants :
Pour le grand nombre de participants, le gouvernement devrait d’abord et avant tout s'attaquer aux pénuries de médecins et de personnel en soins infirmiers. Cet élément a été classé au premier rang par au moins la moitié des participants dans tous les groupes, sauf un (Edmonton). Suivaient ensuite les éléments suivants : aider les Canadiens à adopter de saines habitudes alimentaires en rendant les aliments sains plus abordables et fournir à tous les Canadiens un accès juste et équitable à des médicaments sur ordonnance abordables. Au plus quelques participants jugeaient que l'une ou l'autre des autres options devait constituer la plus grande priorité du gouvernement fédéral.
Les raisons invoquées pour expliquer l'importance de s'attaquer aux pénuries de médecins et de personnel en soins infirmiers étaient axées sur le grand rôle qu’ils jouent en matière de soins de santé. Plus précisément, les participants ont à maintes reprises fourni les raisons suivantes :
Pour ce qui est des éléments qui ne devraient pas constituer des priorités pour le gouvernement fédéral, le seul élément mentionné relativement fréquemment était de veiller à ce que tout le monde ait accès à des moyens contraceptifs abordables. Les participants invoquaient les raisons suivantes : la contraception est un choix personnel plutôt qu’un besoin médical et l'État n'a donc aucun rôle à jouer à cet égard; et un accès insuffisant à des moyens contraceptifs abordables n'est pas un problème de santé ou un problème majeur au Canada. Quelques participants n'étaient pas certains si le gouvernement fédéral devait prendre des mesures pour s'assurer que tous les enfants sont vaccinés sauf ceux ayant des allergies ou des problèmes médicaux qui les empêchent de recevoir un vaccin.
En ce qui a trait à l’élément « fournir à tous les Canadiens un accès juste et équitable à des médicaments sur ordonnance abordables », on a demandé aux participants de nous dire ce que signifiait, à leur avis, un « accès juste et équitable ». Dans l'esprit des participants, cette expression est généralement associée à l'une des trois choses suivantes : l'accès universel/uniforme (c'est-à-dire l'accès à tous, partout); une couverture de base/des normes minimales (c.-à-d. un « minimum de base » couvert en termes de financement des médicaments sur ordonnance); et une couverture en fonction des ressources (c.-à-d. que la couverture serait déterminée et offerte en fonction du revenu).
Peu de participants se sont souvenus d’avoir entendu quelque chose dans l’actualité au sujet des mesures prises par le gouvernement du Canada pour assurer l'accès à des médicaments d'ordonnance abordables. Ceux qui avaient entendu parler d’une mesure ont généralement fait référence au programme national d'assurance-médicaments proposé. La plupart des participants ont indiqué qu'il s'agissait d'une question qui, selon eux, les affecterait personnellement maintenant ou plus tard.
La majorité ou la totalité des participants de chaque groupe avaient déjà entendu l’expression « assurance-médicaments ». Lorsqu'on leur a demandé ce que signifiait l'expression, les participants ont proposé à maintes reprises des variations sur le thème de la couverture des médicaments financés par l'État, en mettant l'accent sur les éléments suivants : « médicaments subventionnés », « médicaments abordables », « couverture des médicaments sur ordonnance », « système national », « socialisation des médicaments sur ordonnance » et « couverture universelle ».
Les participants ont reçu un deuxième document énumérant certains noms possibles qui pourraient être utilisés pour désigner une stratégie gouvernementale visant à améliorer l'accès à des médicaments sur ordonnance abordables. On leur a demandé d’identifier les noms qu’ils aimaient, en s’attardant à celui qui serait, selon eux, le meilleur nom pour ce type de stratégie. La liste comprenait les noms suivants :
On a noté diverses préférences, selon les groupes et au sein même des groupes. Ce n’est que dans un seul groupe que la majorité des participants s’est prononcée en faveur de l’un des noms proposés. Les participants ne se sont pas non plus montrés collectivement (c.-à-d. dans l’ensemble des groupes) favorables à un nom en particulier. Cela dit, deux noms ont obtenu la faveur : « Régime des ordonnances du Canada » et « Régime national d'assurance-médicaments ». Les deux ont été préférés par un nombre similaire de participants et chacun a été identifié deux fois plus souvent que son plus proche rival, « Régime universel des médicaments sur ordonnance ».
Les participants ont invoqué des raisons semblables pour justifier leur choix, qui se rapportaient au caractère inclusif des noms (reflété dans les termes « Canada » et « national »). Des participants ont également indiqué que les termes « Canada » et « national » sont inclusifs sans être trop généraux ou abstraits, ce qui fait qu’ils sont préférables au terme « universel ».
Dans les groupes anglophones, la majorité de participants ont eu une réaction négative aux noms qui comprenaient le terme « drug » en raison des connotations négatives qui sont associées à ce mot. [3] Cependant, peu de noms ou de termes spécifiques ont suscité des critiques, mais certains participants ont soulevé les points suivants :
On a abordé des défis à l’échelle locale à Fredericton, Belleville et Victoria, alors qu’on a discuté du logement à Surrey.
Les perceptions relatives aux défis à l’échelle locale avaient tendance à varier selon la ville.
Les participants à Fredericton accordaient de l'importance à diverses questions locales, mais les hommes et les femmes avaient tendance à privilégier des enjeux différents. L'exception (c.-à-d. la question jugée importante tant par les femmes que par les hommes) était l'itinérance. Les hommes mettaient plutôt l'accent sur la pénurie d'emplois et le chômage, les salaires peu élevés et l'accessibilité limitée pour les personnes handicapées. Pour leur part, les femmes étaient plus susceptibles de parler de défis liés à la santé, y compris le besoin de soins à domicile, les soins en santé mentale, la pénurie de médecins et les temps d'attente pour les traitements médicaux. Les femmes ont également souligné le besoin d’offrir des logements abordables et de l’hébergement pour les personnes âgées et d’améliorer le transport en commun.
En ce qui concerne les besoins de leur ville en matière d'infrastructures, les hommes et les femmes ont fait mention des logements abordables et de la réparation des routes. Les hommes ont également souligné la nécessité de se doter de plaines inondables et de bâtir un nouveau pont au-dessus du fleuve Saint-Jean pour faciliter la circulation. Les femmes, elles, ont indiqué qu’il fallait améliorer l'accessibilité des infrastructures pour les personnes handicapées.[4]
En pensant à la dernière année, les hommes et les femmes ont mentionné que l'aide militaire dans le contexte des inondations était une mesure du gouvernement fédéral qui a eu un impact positif sur Fredericton. Quelques participants ont parlé des répercussions favorables que pourrait avoir sur leur ville le plan fédéral de tarification de la pollution, le seul autre élément relevé. La plupart des participants ne pouvaient pas penser à une mesure fédérale qui aura un impact négatif sur leur ville, bien que quelques-uns aient souligné la diminution des paiements de transfert et la tarification de la pollution.
Lorsqu'on leur a demandé quelle industrie est la plus importante pour l'économie locale, les hommes et les femmes ont fait mention de la technologie et des établissements d'enseignement postsecondaire. Certaines femmes ont également parlé du gouvernement provincial et du tourisme, tandis que certains hommes ont mentionné les petites entreprises en général et l'agriculture. Les participants n'étaient pas certains si le gouvernement fédéral avaient soutenu l'industrie locale récemment. Des participants ont fait mention d'une subvention pour l'activité entrepreneuriale, mais ils n’étaient pas certains s’il s’agissait d’une mesure fédérale ou provinciale.
Les participants ont mentionné divers services offerts aux Canadiens par le gouvernement du Canada :
De façon générale, les participants avaient tendance à être neutres ou modérément positifs lorsqu'on leur a demandé à quel point ils étaient satisfaits des services du gouvernement du Canada. La plupart des autres étaient incertains, certains notant qu'ils n'ont pas de norme de référence.
Les participants à Belleville ont indiqué que le chômage et l’emploi représentaient un enjeu local important, certains insistant sur le besoin d'attirer un plus grand nombre d'entreprises dans la région. Les femmes ont également eu tendance à mettre l'accent sur la nécessité d’offrir un plus grand nombre de logements ou des logements abordables; certaines ont ajouté que les gens de la région du Grand Toronto (RGT) déménagent à Belleville, ce qui fait grimper les prix des logements. Pour leur part, les hommes ont fait mention des inondations comme un défi local important, certains faisant remarquer qu’elles se produisent plus fréquemment qu'avant, et de la nécessité de revitaliser le centre-ville de la ville.
En ce qui concerne les besoins de leur ville en matière d'infrastructures, les hommes et les femmes ont parlé de la réparation des routes ou des nouvelles routes et du système d'égouts. Les femmes ont également souligné les problèmes de transport en commun et le train à grande vitesse (en utilisant les voies existantes), tandis que les hommes ont mentionné le besoin de se doter de refuges pour les sans-abri et de développements immobiliers pour des familles de divers revenus.
En réfléchissant à la dernière année, les hommes et les femmes ont souligné que la légalisation du cannabis était une mesure du gouvernement fédéral qui a eu un impact positif sur Belleville. Certains ont laissé entendre que le service de police pouvait dorénavant se concentrer sur différents enjeux locaux; pour d'autres, cette mesure a créé des industries et des entreprises dérivées. Les participants ne pouvaient penser à aucune autre mesure fédérale récente ayant eu un impact positif sur leur ville. La plupart des participants n'ont pas pu penser à une mesure fédérale qui aura un impact négatif sur leur ville, bien que quelques-uns aient fait mention des effets négatifs possibles de la légalisation du cannabis.
Lorsqu'on leur a demandé quelle industrie était la plus importante pour l'économie locale, les hommes et les femmes ont mentionné le secteur de la fabrication et certaines femmes ont également parlé du tourisme. La plupart des participants estiment que le gouvernement fédéral appuie quelque peu le secteur de la fabrication dans la région, mais quelques-uns ont souligné la nécessité de se concentrer davantage sur les méthodes d'intelligence artificielle.
Les participants ont identifié un éventail relativement restreint de services offerts aux Canadiens par le gouvernement du Canada :
Lorsqu'on leur a demandé à quel point ils étaient satisfaits des services du gouvernement du Canada, les participants ont généralement répondu de manière favorable.
Pour les participants à Victoria, le logement ou le logement abordable et le transport représentent de grands enjeux locaux. La pénurie de logements abordables a entraîné une pénurie de main-d'œuvre parce que les gens sont incapables de trouver un logement convenable avec les salaires qu'ils gagnent en travaillant dans la ville. Parmi les mesures proposées pour régler ce problème, mentionnons l'offre d'incitatifs aux locataires par le gouvernement provincial, les limites à la spéculation immobilière et le rezonage des propriétés publiques inutilisées. Les femmes avaient également tendance à mettre l'accent sur le manque d'infrastructures et les infrastructures vieillissantes, les ressources insuffisantes en santé mentale et l'empiètement de la faune. Certains hommes ont aussi fait référence aux enjeux de politique municipale.
En ce qui concerne les besoins de leur ville en matière d'infrastructures, les participants ont mentionné un plus grand nombre de routes et/ou le train léger sur rail. Les femmes ont également parlé des écoles, des hôpitaux, du transport en commun et des parcs de stationnement incitatif. Les hommes ont souligné la nécessité de se doter d’un nouveau pont, de traversiers à passagers et/ou d’un train à grande vitesse pour relier les collectivités de la côte ouest à Victoria. Les hommes ont fait remarquer qu'une solution de rechange à l'autoroute Malahat était nécessaire. Cette autoroute est la principale voie qui relie Victoria et le reste de l'île de Vancouver, et lorsqu'il y a un accident ou des conditions météorologiques qui entraînent la fermeture de la route, les résidents ne peuvent pas accéder à Victoria ou doivent faire un long détour pour s’y rendre. On s'entend généralement pour dire que les usines de traitement des eaux usées et les eaux usées sont un problème local. En revanche, la modernisation du Royal B.C. Museum n'était pas considérée comme un problème local majeur. Personne ne jugeait qu’elle devrait constituer une priorité.
En repensant à la dernière année, les femmes ont souligné que la légalisation du cannabis était une mesure du gouvernement fédéral qui a eu un impact positif sur Victoria. Les femmes ne pouvaient toutefois pas penser à une autre mesure fédérale récente ayant eu des retombées positives pour leur ville. Bien que les participants jugent que l’aide fédérale consentie aux acheteurs d'une première maison soit une bonne mesure en général, ils estiment qu’elle ne sera pas particulièrement utile aux gens de Victoria. Les hommes ont indiqué que les mesures suivantes du gouvernement fédéral avaient eu un impact positif sur Victoria : le projet de l'échangeur Mackenzie, les nouveaux phares et les stations de recherche et de sauvetage de la Garde côtière, la construction navale et le soutien continu aux services de santé. La plupart des participants ne pouvaient penser à aucune mesure fédérale qui aura un impact négatif sur leur ville, bien que quelques femmes aient laissé entendre que la légalisation du cannabis pourrait avoir ou a eu des effets négatifs.
Lorsqu'on leur a demandé quelle industrie était la plus importante pour l'économie locale, les hommes et les femmes ont fait mention du tourisme. Les femmes ont également parlé de la technologie, de l'éducation et du gouvernement. Pour leur part, les hommes ne pensent pas que c'est le rôle du gouvernement fédéral d'appuyer l'industrie locale (c'est-à-dire que c'est la responsabilité des gouvernements locaux et provinciaux).
Les participants ont mentionné plusieurs services offerts aux Canadiens par le gouvernement du Canada :
Lorsqu'on leur a demandé à quel point ils étaient satisfaits des services du gouvernement du Canada, les participants ont généralement répondu de manière favorable.
Les propriétaires avaient principalement les préoccupations suivantes en ce qui a trait au logement dans leur ville : le caractère abordable, une augmentation perçue du nombre de maisons unifamiliales avec des logements locatifs (p. ex., un sous-sol ou un logement accessoire pour la belle-famille)[5], des lacunes perçues relativement à la réglementation s’appliquant aux promoteurs et des infrastructures qui ne sont pas adaptées aux nouveaux développements résidentiels. Les locataires se souciaient d’abord et avant tout du caractère abordable des logements. Les propriétaires trouvent qu'il est important d'être en mesure de posséder une maison si c’est ce que l'on souhaite, et la plupart des locataires ont dit qu'ils aimeraient être propriétaires s'ils le pouvaient.
La plupart des locataires ont dit qu'ils seraient à l'aise de contracter un prêt hypothécaire maintenant étant donné qu'ils paient déjà un loyer mensuel, ce qui n'est pas très différent d'une hypothèque. Ceux qui n’étaient pas du même avis se disaient préoccupés par la volatilité du marché immobilier et se demandaient si leur achat conserverait sa valeur à long terme.
Tous les propriétaires et la plupart des locataires avaient entendu parler de l'incitatif du gouvernement du Canada pour l'achat d'une première maison. La description suivante de l'incitatif a été lue aux participants :
Le gouvernement du Canada a créé l’Incitatif à l’achat d’une première propriété pour permettre aux gens d’obtenir un prêt sans intérêts de la SCHL en vue de couvrir 5 % du coût de leur première propriété – ou 10 % s’il s’agit d’une nouvelle construction afin d’encourager les promoteurs à construire d’autres maisons. Cela signifie que les acheteurs d’une première propriété n’ont pas besoin de contracter un prêt hypothécaire aussi important, ce qui permet de réduire leurs paiements. Par exemple, pour une maison de 500 000 $, vos versements hypothécaires mensuels pourraient être réduits de plus de 225 $. Au moment de vendre votre propriété, le SCHL prélèverait 5 % du prix de vente de la maison à titre de remboursement pour le prêt.
Les locataires et les propriétaires ont eu une réaction semblable à l'incitatif. Ils avaient généralement l’impression que l’idée était bonne, mais que les maisons étaient trop chères dans le Lower Mainland pour que la mesure soit très utile. Des participants ont mentionné que l'incitatif pourrait servir à un jeune qui achète un condominium, mais que le pourcentage est trop bas pour l'achat d'une maison unifamiliale individuelle.
La plupart des participants avaient également entendu parler de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires, qui a été décrite aux participants comme suit :
Vers la fin de 2017, le gouvernement du Canada a décidé de soumettre à une « simulation de crise » tous les prêts hypothécaires assurés, y compris ceux pour lesquels les acheteurs ont versé une mise de fonds supérieure à 20 %. Pour le prêteur, la « simulation de crise » indique si l’acheteur pourra continuer d’effectuer ses versements hypothécaires advenant une hausse des taux d’intérêts. L’acheteur doit être admissible à un prêt au taux négocié dans le contrat hypothécaire, mais aussi au taux hypothécaire fixe de cinq ans affiché par la Banque du Canada, qui est une moyenne des taux affichés des six plus grandes banques au Canada.
Selon les locataires, l’idée est bonne (c.-à-d. qu'elle aidera à prévenir une crise semblable à celle qui s'est produite aux États-Unis), mais elle empêchera une proportion d'acheteurs potentiels à intégrer le marché immobilier (alors qu’ils auraient pu le faire auparavant). Les propriétaires se montraient plus critiques, indiquant que le test est conçu principalement pour protéger les banques contre les propriétaires qui ne remboursent pas leur prêt hypothécaire lorsque les taux d'intérêt montent plutôt que d'aider les propriétaires à réduire au minimum les risques financiers liés à l’achat d’une maison.
Les participants de Surrey, de Victoria et d’Edmonton ont identifié collectivement diverses choses qu'ils avaient vues, lues ou entendues au sujet de l'environnement ces derniers temps. Les problèmes les plus souvent mentionnés concernaient les changements environnementaux et/ou leur impact, y compris ce qui suit :
Les participants ont également fait mention des enjeux suivants :
Parmi les questions liées précisément au gouvernement du Canada et à l'environnement, mentionnons les enjeux suivants, dont la plupart ont été soulevés à Edmonton :
Selon les participants à Fredericton, Sorel et Belleville, les enjeux suivants représentent les plus grands défis environnementaux auxquels le Canada est actuellement confronté :
Pour ce qui est des préoccupations environnementales locales sur lesquelles le gouvernement fédéral devrait se pencher, les enjeux suivants ont été soulevés à ces endroits :
Les participants de ces mêmes villes ont le plus souvent fait mention de l’interdiction des plastiques à usage unique et de la tarification de la pollution lorsqu’on leur a posé des questions au sujet des mesures du gouvernement du Canada en matière d’environnement. Parmi les autres enjeux soulevés, mentionnons le contrôle ou la réglementation des pêches, l’examen des projets de construction ou d’expansion des pipelines, la surveillance des changements climatiques dans l’Arctique et la surveillance des effets des changements climatiques sur les baleines.
Les participants étaient généralement au courant de l’enjeu relatif à la pollution plastique.[6] La plupart d’entre eux avaient une réaction favorable aux mesures prises par le gouvernement du Canada pour interdire les plastiques à usage unique et estimaient qu’une telle intervention est importante, bien que certains participants aient parlé de la nécessité de mettre en place des solutions de rechange efficaces et pratiques pour atteindre les objectifs liés à l'interdiction.
Les participants avaient l’impression qu'une telle interdiction s'appliquerait à ce qui suit : bouteilles d'eau, sacs d'épicerie en plastique, sacs de rangement refermables, pellicule plastique, tasses à café jetables, emballage ou enveloppes à bulles, contenants de lait, pailles, ustensiles en plastique et plastiques agricoles (p. ex., ficelle en plastique). On a fourni une liste de certains articles de plastique à usage unique aux participants de Surrey et de Victoria et on leur a demandé si l’on devrait interdire en premier lieu ces articles.[7] Ils interdiraient d’abord et avant tout ce qui suit, parmi les options proposées : pailles, bâtonnets pour mélanger et bouteilles de plastique. Les articles qui ne figuraient pas sur la liste, mais qui étaient également jugés prioritaires comprenaient les contenants de yogourt et tout l’emballage de plastique non nécessaire (non précisé). Selon quelques participants, les pailles ne devraient pas être interdites, mais les participants n’ont suggéré aucun autre article aux fins d’une exemption.
Les participants ont parlé des aspects positifs et négatifs potentiels de l'interdiction des plastiques à usage unique. Les avantages perçus comprenaient les suivants :
Les inconvénients ou les aspects négatifs perçus comprenaient les suivants :
Les participants de Fredericton, de Sorel et de Belleville ont réagi de manière positive à l’idée que le gouvernement fédéral adopte une loi qui obligerait les entreprises à remédier aux dommages environnementaux causés par leur élimination des produits de plastique. Il y avait pratiquement un consensus en faveur d’une telle mesure et les participants convenaient presque tous que c’était important, certains ajoutant même qu’une telle mesure aurait dû être adoptée il y a longtemps.
Selon les participants, une telle mesure comporte les avantages suivants : moins de pollution ou de déchets, des possibilités d’investissement dans de nouvelles technologies pour gérer la pollution plastique ou trouver des solutions de rechange aux plastiques, la possibilité de créer de nouveaux emplois, un intérêt touristique renouvelé ou accru dans les collectivités où la pollution plastique était problématique et la probabilité qu’une telle mesure atténue les effets négatifs de la pollution plastique sur la santé.
Parmi les inconvénients perçus, mentionnons le risque que certaines entreprises tentent de contourner la loi, demandent un traitement de faveur ou des exemptions ou trouvent des moyens de limiter leur responsabilité; le risque que les coûts soient refilés aux consommateurs; le risque qu'une telle loi représente un fardeau supplémentaire pour les petites entreprises; et le risque que certaines entreprises ferment leurs portes ou déménagent leurs activités dans des pays qui n'ont pas de loi semblable.
Les participants de ces villes ont également réagi favorablement à l'idée que le gouvernement du Canada lance une stratégie visant à réduire l'utilisation des plastiques par les ministères et organismes gouvernementaux. Encore une fois, il y avait pratiquement un consensus en faveur d'une telle mesure; presque tous les participants trouvaient que c’était important parce que cela montrerait que le gouvernement prend la question au sérieux et il donnerait l'exemple.
La plupart des participants de Victoria ont dit qu'ils avaient entendu parler du Plan de protection des océans. Alors que bon nombre d’entre eux n'en connaissaient que le nom, certains participants avaient entendu dire qu'il s'agissait d'un mouvement pour nettoyer l'environnement ou, plus précisément, d’un mouvement qui désigne des jeunes volontaires pour nettoyer les plages.
On a posé des questions concernant l’Accord de Paris sur les changements climatiques aux participants de Victoria et d’Edmonton.
La plupart des participants dans chaque groupe avaient entendu parler de l’accord. Les descriptions étaient des variantes de l'idée selon laquelle il représente un accord, une coalition ou un effort entre les pays pour travailler ensemble afin de lutter contre les changements climatiques ou la pollution en réduisant les émissions de carbone. Parmi les autres perceptions, notons les suivantes :
Il y avait une certaine incertitude quant à savoir si certains pays faisaient partie ou non de l'accord (p. ex., les États-Unis, la Russie, l'Inde, l'Arabie saoudite, l'Australie), et personne n'était au courant de la propre cible du Canada en vertu de l'accord (bien que l'objectif ait été décrit comme agressif ou ambitieux).
On a indiqué aux participants qu'en vertu de l'Accord de Paris, le Canada s'est engagé à réduire ses émissions de GES de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. On leur a ensuite demandé s'ils pensaient que le Canada atteindrait son objectif. La plupart des participants ont dit qu'ils doutaient que le Canada atteigne cet objectif, même si certains estimaient que c'était possible. Les participants ont mentionné collectivement divers facteurs qui pourraient avoir une incidence sur l'atteinte ou non de cet objectif par le Canada, dont les suivants :
Bien que la plupart des participants aient exprimé des doutes concernant la capacité du Canada à atteindre son objectif en vertu de l’Accord de Paris, la majorité des participants dans tous les groupes croient néanmoins qu’il est important pour le Canada d’atteindre sa cible ou du moins d’essayer de l’atteindre. Ils ont invoqué les raisons suivantes :
Les participants pour qui il n’était pas important que le Canada atteigne ses objectifs ont indiqué que l’objectif du Canada ne sera pas efficace si d’autres pays ne font pas leur part et que l’objectif est irréaliste ou trop ambitieux parce qu’il ne tient pas compte des réalités du climat canadien.
Lorsqu'on leur a demandé explicitement s'ils avaient entendu parler du plan du gouvernement du Canada visant à tarifier la pollution, la plupart des participants à Edmonton ont répondu par l’affirmative. Ils avaient notamment entendu ce qui suit :
On a fourni aux participants d’Edmonton l’explication suivante concernant la tarification prévue par le gouvernement du Canada et son application en Alberta :
En 2016, le gouvernement du Canada, qui a annoncé un plan pour tarifier la pollution à l’échelle du pays, a demandé à chaque province de mettre au point son propre plan avant la fin de 2018. Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il se chargera de mettre en application sa tarification de la pollution dans les quatre provinces qui n’ont toujours pas mis en œuvre leur système : l’Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick.
Il y a quelques semaines, l’Alberta a aboli sa taxe carbone, ce qui veut dire que la province ne satisfait dorénavant que partiellement aux exigences fédérales. Par conséquent, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allait appliquer sa tarification de la pollution en Alberta à compter du 1er janvier 2020.
Dans le cadre de ce système, les tarifs que les entreprises devront payer seront fondés sur la quantité d'émissions de carbone qu’ils produisent. Tous les revenus perçus en Ontario, en Saskatchewan, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et en Alberta demeureront dans ces provinces – 90 % seront remis directement aux résidents sous forme de mesure incitative. En Alberta, par exemple, chaque foyer recevra en moyenne 880 $ au début de 2020, et 10 % seront remis aux petites entreprises, aux hôpitaux et aux écoles.
On a ensuite demandé aux participants ce qu’ils aimaient et ce qu’ils n’aimaient pas du système proposé. Ils aiment notamment ce qui suit :
Ils n’aimaient pas les éléments suivants ou ont posé les questions suivantes :
On a demandé aux participants d’Edmonton quel impact, selon eux, le système fédéral de tarification de la pollution aura sur l'environnement, sur l'économie et sur eux personnellement. En commençant par l'environnement, les participants avaient des perspectives diverses concernant les répercussions du système. Certains jugeaient que l’impact serait considérable, mais qu’il faudrait du temps et que cela dépendrait de la cohérence de la mise en œuvre et de l’application du système. D’autres étaient d’avis que l’impact à l’échelle mondiale serait modeste, mais que le Canada devait être perçu comme un dirigeant dans la lutte contre les changements climatiques. Finalement, certains estimaient que l’impact serait négligeable ou qu’il n’y aurait pas d’impact du tout; ils avaient l’impression que plusieurs personnes auraient encore besoin d’acheter des choses comme de l’essence, peu importe le prix, et que l’industrie trouvera un moyen de contourner le système.
Les points de vue sur les répercussions économiques étaient aussi partagés. Certains participants croyaient qu’il y aurait un impact positif si la mesure était mise en œuvre efficacement, mais qu’il y aurait inévitablement des gains et des pertes sur le plan économique. Des participants ont mentionné tout particulièrement des pertes d’emplois et le risque que des entreprises soient affectées de manière négative (financièrement, en grande partie), mais qu’on assisterait à la création d’autres entreprises et de nouvelles possibilités d’emplois. Des participants ont en outre laissé entendre qu’il y aurait une incidence négative sur les agriculteurs, mais que ces derniers finiraient par s’adapter. Certains étaient d’avis que l’effet global sur l’économie serait limité, bien que la mesure pourrait stimuler les développements technologiques. D’autres ont fait remarquer que l’industrie et le gouvernement pouvaient établir des partenariats pour faciliter la croissance de nouvelles industries.
Lorsqu'on leur a demandé quel impact cette approche aura sur eux personnellement, les participants étaient susceptibles de dire qu’elle aurait un impact limité. Ils pensent qu’elle aura une incidence sur le budget et les dépenses des ménages (p. ex., le prix des aliments augmentera), qu’elle fera augmenter les taxes et qu’elle se traduira par des changements dans les habitudes personnelles. Par contre, ils n’avaient pas l’impression que leur vie personnelle serait autrement affectée de manière importante.
On a demandé aux participants ce qu'ils savaient à propos du processus d'évaluation environnementale au Canada. Bien que quelques-uns d’entre eux en avaient entendu parler et l’associaient généralement à la construction de pipelines, personne n’a prétendu savoir quoi que ce soit au sujet du processus en tant que tel, notamment des modifications aux règles ou aux processus.
On a donné aux participants la description suivante du processus d’évaluation environnementale et on leur a ensuite demandé ce qu’ils en pensaient :
L’évaluation environnementale est le processus d’examen des répercussions environnementales de grands projets à l’issue duquel une décision est prise d’approuver les projets ou de les rejeter. Le gouvernement du Canada a indiqué qu’il allait revoir les processus environnementaux et réglementaires pour répondre aux préoccupations concernant les réformes antérieures. Le gouvernement a mis en place des principes provisoires pour les examens des projets en janvier 2016 et a adopté une loi visant à imposer de nouvelles règles pour protéger l’environnement au Canada et assurer la prospérité de l’économie.
Les participants ont fourni relativement peu de commentaires; certains ont fait remarquer ou ont répété qu’ils savaient peu de choses au sujet du processus. En raison de leurs connaissances limitées, les participants ne pouvaient pas commenter de manière utile sur le processus d’évaluation environnementale actuel, ni se prononcer sur la nécessité d’adopter ou non de nouvelles règles. Par ailleurs, des participants ont laissé entendre que tout processus doit être clair et transparent. Il doit aussi être juste ou équilibré en tenant compte à la fois des considérations économiques et environnementales, et efficace dans le sens que les décisions doivent être prises en temps oppportun.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient entendu parler du projet d’expansion de Trans Mountain (TMX), tous les participants de Victoria et d’Edmonton ont répondu par l’affirmative. Parmi les enjeux soulevés concernant le projet, notons ce qui suit : le gouvernement fédéral a acheté/est propriétaire du pipeline, le différend entre les gouvernements de l’Alberta et de la Colombie-Britannique représente le plus grand problème ou enjeu (le premier appuie l’expansion alors que le second s’y oppose), l’expansion du pipeline permettra d’atteindre un équilibre entre les questions environnementales et les enjeux économiques, l’expansion a pour objectif de permettre à une plus grande quantité de pétrole de l’Alberta d’accéder aux marchés, les groupes autochtones n’ont pas été suffisamment consultés, l’expansion est attribuable au fait que les entreprises de l’Alberta ne veulent pas payer pour utiliser les pipelines existants (mentionné à Victoria) et l’expansion pourrait mener à un plus grand nombre de pétroliers sur la côte de la Colombie-Britannique (mentionné à Victoria).
Les participants, principalement à Edmonton, ont soulevé d’autres éléments, qui étaient formulés sous forme de jugements ou d’évaluations de la question. Ils avaient notamment l’impression que l’expansion se faisait à un prix élevé, que le processus avait été frustrant, qu’on essayait trop de plaire aux groupes environnementaux, que l’expansion allait créer une division au sein du pays et que les pipelines constituaient le moyen le plus sûr de transporter du pétrole.
Tous les participants à Victoria et à Edmonton savaient que le gouvernement du Canada est actuellement propriétaire du TMX. Lorsqu'on leur a demandé pourquoi le gouvernement fédéral avait acheté le TMX, les participants avaient tendance à dire qu’il avait été obligé de le faire. Ils ont entre autres invoqué les raisons suivantes :
En outre, des participants ont mentionné que le gouvernement fédéral avait acheté le pipeline afin de s'assurer qu'il avait le plein contrôle sur le projet (y compris ses revenus) et qu'il pourrait mieux faire face à l'opposition au projet en Colombie-Britannique.
Les réactions à la décision du gouvernement d'acheter le pipeline variaient selon la ville; les participants d'Edmonton avaient tendance à manifester leur appui et les participants de Victoria étaient plus susceptibles de se montrer critiques face à la décision. À Edmonton, les participants en faveur de la décision disaient principalement qu’elle était nécessaire (voir les motifs ci-dessus), mais croyaient également que le projet pouvait être rentable. À Victoria, les participants qui critiquaient la décision invoquaient les raisons suivantes : il n’y a pas eu suffisamment de consultations publiques avant l'achat, le gouvernement n'a pas l'expertise nécessaire pour posséder et exploiter un pipeline, et cela ne relève pas de la compétence du gouvernement (c'est-à-dire que ces projets devraient être confiés au secteur privé). Par ailleurs, des participants à Victoria ont fait remarquer que le gouvernement fédéral est déjà intervenu dans divers secteurs lorsqu'il s'agit de questions d'intérêt national.
La plupart des participants avaient l'impression que le projet TMX était approuvé, mais qu'il ne progressait pas beaucoup. Des participants ont également fait mention des contestations judiciaires et des groupes autochtones qui pourraient devenir en partie propriétaires du pipeline.
On a demandé aux participants ce qu’ils pensaient, tout compte fait, du projet TMX après qu’on leur ait dit ce qui suit :
La semaine dernière, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il allait approuver le projet TMX et que tout l’argent perçu par le gouvernement fédéral dans le cadre de ce projet sera investi dans des projets d’énergie propre au Canada.
La plupart des participants aimeraient que l'expansion de TMX se poursuive. Cependant, certains ont dit que le processus suscitait de l’amertume et des divisions, et d’autres ont affirmé que leur soutien était conditionnel à la mise en place de mesures appropriées pour protéger l'environnement. Les raisons invoquées pour justifier l'expansion de TMX comprenaient les suivantes : la nécessité de tirer profit de nos ressources naturelles, l’Alberta mérite d’obtenir de meilleurs prix pour son pétrole, le projet aidera à assurer une certaine indépendance vis-à-vis des États-Unis pour ce qui est des ressources, les effets ou les répercussions sur l’environnement seront pris en considération, et les retombées économiques se feront sentir dans d’autres secteurs de l’économie.
Bien que pratiquement tous les participants s'attendent à ce que le projet d'expansion de TMX aille de l'avant ou, dans certains cas, espèrent qu’il aille de l’avant, ils n’ont pas vraiment une idée du moment où cela se produira. Certains ont fait remarquer qu’il n’y a pas réellement d’échéancier en place et que d’autres retards pourraient freiner le projet. Des participants ont également indiqué qu’il était nécessaire de faire preuve d’un leadership fort et d’entretenir de bonnes relations avec les peuples autochtones afin de s’assurer que le projet puisse progresser maintenant qu’il est approuvé.
Bien que de nombreux participants se montraient favorables à l'idée d'utiliser les recettes de TMX pour financer des investissements dans les énergies renouvelables, certains ont aussi posé des questions sur ce que cela signifierait réellement et à quoi ressembleraient les mesures concrètes s’y rattachant. Bref, les participants trouvaient que c’était une idée intéressante, mais ils désiraient avoir de plus amples renseignements sur les résultats de ce genre d'investissements avant de donner leur entière approbation. De façon plus générale, les participants avaient tendance à penser qu'il était possible de lutter contre les changements climatiques tout en approuvant les pipelines et qu’il n’était pas nécessaire de faire un choix entre l'un ou l'autre. Cela dit, quelques-uns ont précisé que même si cet équilibre pouvait être maintenu dans une certaine mesure, l'accent devrait être mis sur le recours à d'autres sources d'énergie.
La plupart des participants à Edmonton estiment que le gouvernement du Canada n'appuie pas suffisamment le secteur pétrolier et gazier. À Victoria, les participants ne savaient pas comment évaluer le soutien du gouvernement fédéral.
Les enjeux de cette section ont été abordés avec les participants de Surrey, Fredericton, Sorel et Belleville.
La plupart des groupes comprenaient à la fois des fumeurs (fumeurs quotidiens et/ou occasionnels) et des non-fumeurs. Seuls le groupe de femmes de Fredericton et le groupe des propriétaires de Surrey étaient composés exclusivement de non-fumeurs. De nombreux non-fumeurs étaient d'anciens fumeurs, et au moins quelques participants dans la plupart des groupes ont dit qu'ils avaient essayé le vapotage.
Ceux qui ont essayé le vapotage l’ont fait pour l’une ou l’autre des raisons suivantes : par curiosité, généralement dans un cadre social (p. ex., avec des amis); afin d'arrêter de fumer; ou pour diminuer leur niveau de stress. Quelques-uns croient que le vapotage est cher et/ou plus cher que de fumer des cigarettes. Ceux qui n'ont pas essayé de vapoter ont parlé de ce qui suit pour décrire ce qu’ils savaient à propos du vapotage ou ce qu’ils avaient entendu à ce sujet :
Les participants ont obtenu des renseignements au sujet du vapotage de diverses sources, dont les suivantes :
Parmi les avantages ou les méfaits perçus du vapotage, notons les suivants :
Certains participants ont dit qu’ils ne pouvaient penser à aucun avantage associé au vapotage, bien que d’autres aient dit qu’ils ne savaient pas ou qu’ils n’avaient pas suffisamment de renseignements au sujet du vapotage pour formuler une opinion.
Le manque de connaissances ou d’études sur les effets possibles à long terme sur la santé a été mentionné le plus souvent comme le plus grand point négatif du vapotage. Par ailleurs, certains participants ont l'impression qu'il constitue une porte d'entrée pour le tabagisme chez les jeunes, que l'explosion d'appareils présente un danger et qu’il est possible d'en devenir dépendant.
Lorsqu'on les interrogeait sur les effets du vapotage sur la santé, et plus particulièrement sur les méfaits du vapotage par rapport au tabagisme, les participants exprimaient principalement de l’incertitude, surtout en raison du manque de connaissances ou d’études sur les effets à long terme du vapotage sur la santé. Cela dit, l'incertitude en question était souvent associée à la façon dont le vapotage est nocif, et non à la question de savoir si le vapotage est nocif ou non. En effet, les participants avaient généralement l’impression que le vapotage n'est probablement pas bon pour la santé, même si ses effets sur la santé ne sont pas encore bien connus et qu’il pourrait ne pas être aussi néfaste que le tabagisme. Les participants ont soulevé les points suivants à cet égard :
Certains participants étaient plus catégoriques; selon eux, le vapotage est néfaste (ils ont fait mention des rapports indiquant que le vapotage peut entraîner des problèmes, comme le poumon du travailleur du pop-corn et de l’eau sur les poumons) et/ou peut présenter un danger (ils ont parlé d’appareils défectueux qui explosent).
Enfin, des participants ont laissé entendre qu'à leur avis, le vapotage est moins nocif que le tabagisme, mais certains ont également fait remarquer que le vapotage peut tout de même être nocif même s’il est moins néfaste que le tabagisme.
La plupart des participants dans ces villes interagissent avec des fumeurs, dont des amis, des parents et des collègues, et la fréquence des interactions varie de rarement à occasionnellement ou souvent (p. ex., tous les jours). Lorsqu'on leur a demandé ce qu'ils ressentent lorsque les gens de leur cercle social fument en leur présence, la plupart des participants ont dit qu'ils n'aimaient pas cela, certains affirmant même qu'ils détestent cela. Certains se disent déçus ou adoptent une attitude de « vivre et laisser vivre ».
Les participants qui réagissent de manière négative aux personnes qui fument en leur présence ont invoqué les raisons suivantes : l'odeur des cigarettes, l'odeur qui s’impreigne dans leurs vêtements/le fait qu’ils se sentent sales, ils ne veulent pas être exposés à la fumée secondaire/à des problèmes de santé, ils ont des troubles respiratoires, cela déclenche des allergies, ils sont tentés de fumer eux-mêmes, ils ne veulent pas que leurs enfants soient exposés au tabagisme ou aux fumeurs, et ils ont de la difficulté à comprendre comment les gens peuvent continuer à fumer étant donné les dangers que le tabagisme présente pour la santé. Les participants qui ont exprimé une attitude de « vivre et laisser vivre » à l'égard de ceux qui fument en leur présence ont parfois ajouté que les personnes de leur entourage qui fument le font à l'extérieur (c.-à-d. pas à proximité d'eux dans un espace fermé).
Les participants convenaient presque tous que le tabagisme représente un problème de santé important de nos jours. Ils ont mentionné les raisons suivantes :
Certains participants ont ajouté que le tabagisme est une question importante pour eux personnellement, principalement en raison de problèmes de santé ou de préoccupations personnelles (p. ex., asthme, allergies, effets de la fumée secondaire) et/ou en raison de l'impact qu'il a sur des membres de leur famille ou des proches (p. ex., cancer).
Bien que les participants convenaient presque tous que le tabagisme représente un important problème de santé aujourd'hui, il y avait des divergences d'opinion quant à savoir si les risques pour la santé des Canadiens en général posés par le tabac ont augmenté, diminué ou sont demeurés à peu près les mêmes au cours des cinq dernières années. Les participants avaient tendance à être divisés entre ceux qui pensent que le risque a diminué et ceux qui pensent qu'il est à peu près le même.
Les participants qui croient que les risques pour la santé ont diminué étaient susceptibles d’invoquer des raisons fondées sur la proportion décroissante de fumeurs au fil du temps attribuable à divers facteurs, dont les suivants :
Les participants qui croient que le risque posé par le tabagisme est à peu près le même qu’il y a cinq ans ont fourni les raisons suivantes pour expliquer leur point de vue :
Quelques participants pensent que les risques du tabagisme pour la santé ont peut-être augmenté comparativement à il y a cinq ans et ont fourni deux raisons pour expliquer leur perception. Ils ont notamment l'impression que les effets du tabagisme sur la santé peuvent prendre des années à se manifester; par conséquent, si l’on compare à il y a cinq ans, il est possible qu’un plus grand nombre de gens souffrent des effets du tabagisme. Certains ont aussi l'impression que les cigarettes électroniques (considérées comme une forme de tabagisme) qui contiennent de la nicotine peuvent fournir des concentrations plus élevées de nicotine que les cigarettes ordinaires.
On a demandé aux participants ce qu'ils pensaient de l’opinion selon laquelle la réglementation sur le tabagisme est allée trop loin et qu’elle ne confère aucun droit aux fumeurs. Les participants étaient généralement d’avis que ce n’est pas le cas. Cela dit, bon nombre de participants estiment que fumer n'est pas (ou n’est plus) socialement acceptable et ont mentionné les raisons suivantes : la censure sociale souvent subie par les fumeurs (p. ex., les perceptions négatives en général, les « regards sévères », les critiques), les lois limitant les endroits où les fumeurs peuvent fumer, et le sentiment que, parce que le tabagisme est nocif, les non-fumeurs ont le droit d'être protégés de ses effets. Les participants qui pensent qu'il est socialement acceptable de fumer, principalement les hommes de Sorel, croient qu'il existe une attitude de « vivre et laisser vivre » qui prévaut encore lorsqu'il s'agit de fumer et que les fumeurs et les non-fumeurs ont établi un mode qui leur permet de se côtoyer.
La plupart des participants ont dit qu'ils avaient adopté une attitude de « vivre et laisser vivre » à l’égard des fumeurs, certains ajoutant que les gens ont le droit de prendre des décisions concernant leur propre vie dans la mesure où ils ne contreviennent pas aux droits des autres. Dans certains cas, les participants ont dit que leurs sentiments envers les fumeurs varient selon l'âge de ces derniers. Plus précisément, certains se sentent déçus quand ils voient des jeunes fumer ou pensent qu'il est stupide pour les jeunes de commencer à fumer étant donné tout ce que l'on sait au sujet des effets du tabagisme sur la santé. Quelques participants se sentent mal pour les fumeurs parce que ceux-ci font souvent partie des membres les plus vulnérables de la société (p. ex., ils ont un faible revenu, un niveau de scolarité moins élevé). Les participants ont indiqué que leurs impressions des fumeurs n'ont pas beaucoup changé au cours des cinq à dix dernières années. En revanche, un participant a précisé qu’après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires, il ne considérait plus le tabagisme « cool ».
Les participants avaient des sentiments mitigés concernant l’énoncé selon lequel les fumeurs peuvent cesser de fumer s'ils le veulent vraiment. Les participants croient généralement que les gens doivent vraiment vouloir arrêter de fumer pour réussir. Autrement dit, cesser de fumer doit être une décision personnelle et la personne en question doit être motivée. Par ailleurs, la plupart des participants reconnaissent qu’il est plus difficile de cesser réellement de fumer que de prendre la décision de le faire, et que divers facteurs entrent en jeu. Par exemple, on a fait remarquer que le tabagisme est une dépendance, que beaucoup de gens ont besoin d'aide pour mettre un terme à leur dépendance (p. ex., soutien moral, ressources), et que de nombreuses tentatives peuvent être nécessaires avant de réussir.
La plupart des participants ont surestimé le pourcentage de la population canadienne âgée de 15 ans et plus qui fume de nos jours (quotidiennement ou occasionnellement). [8] On a ensuite lu aux participants le paragraphe suivant et on leur a demandé d’y réagir :
Certaines personnes disent que le taux de tabagisme au Canada diminue et qu’il faudrait maintenant s’attarder à d’autres enjeux, comme les problèmes relatifs aux soins de santé, les changements climatiques ou l’équilibre budgétaire. D’autres disent qu’il y a encore 4,6 millions de fumeurs au Canada et que le tabagisme devrait continuer d’être hautement prioritaire. À votre avis, le gouvernement devrait-il continuer d’accorder une grande priorité au tabac?
Les participants avaient différents points de vue, bien que la plupart d’entre eux estiment que la priorité devrait dorénavant être accordée à d’autres enjeux, notamment pour les raisons suivantes :
Les participants qui croient que le tabagisme devrait continuer d’être hautement prioritaire ont soulevé les points suivants :
Nous avons indiqué aux participants que la Stratégie canadienne sur le tabac vise une réduction du taux de tabagisme à 5 % d'ici 2035 et on leur a demandé comment le gouvernement du Canada et Santé Canada pourraient mieux aider les Canadiens à renoncer aux produits du tabac afin d’atteindre cet objectif. Un plus grand nombre de participants ont suggéré de subventionner des ressources/stratégies pour cesser de fumer (p. ex., des médicaments sur ordonnance) ou d’en réduire le coût. Parmi les autres suggestions, mentionnons ce qui suit :
Certains participants de Belleville ont suggéré de s’attaquer aux lois qui facilitent l’accès aux cigarettes dans certaines circonstances, comme la vente de cigarettes dans les réserves.
Les enjeux de cette section ont été abordés avec les participants de Surrey, Fredericton, Sorel et Belleville.
On a fourni aux participants les renseignements généraux suivants au sujet du système canadien de salubrité des aliments :
Dans le cadre du système canadien de salubrité des aliments, les inspecteurs du gouvernement du Canada visitent des établissements d’alimentation, comme des usines de transformation des aliments, pour s’assurer de la conformité aux lois fédérales en matière de salubrité alimentaire. On détermine la fréquence des inspections des établissements d’alimentation en fonction des risques pour la salubrité des aliments. On évalue le niveau de risque en tenant compte de plusieurs facteurs, notamment de la conformité de l’établissement dans le passé et du type d’établissement (par exemple, les usines de produits de la viande présentent automatiquement un risque élevé). En gros, les établissements jugés à faible risque font moins souvent l’objet d’inspections que les établissements comportant un risque élevé.
En raison des progrès informatiques et technologiques, il pourrait être possible à l’avenir que le gouvernement du Canada se fie de plus en plus à la technologie pour les établissements d’alimentation présentant un faible risque. Par exemple, des caméras pourraient être installées dans des établissements à faible risque et des programmes informatiques utiliseraient les images saisies par les caméras pour déterminer si l’établissement se conforme à la réglementation. Si un établissement à faible risque est jugé conforme, aucune visite sur place par un inspecteur n’aurait lieu. Si les images soulèvent des préoccupations, un inspecteur visiterait l’établissement.
On a ensuite demandé aux participants quels sont, à leurs yeux, les avantages d’adopter une telle approche pour l’inspection des aliments et les préoccupations qu’ils pourraient avoir à cet égard. Les participants n'ont eu aucune difficulté à identifier des avantages possibles associés à ce type d’approche et ont fait mention à maintes reprises de ce qui suit :
En outre, des participants ont laissé entendre que l’installation de caméras dans des établissements à risque élevé serait également bénéfique.
Des préoccupations soulevées à maintes reprises au sujet d’une telle approche comprenaient les suivantes :
Par ailleurs, des participants ont fait part de ce qui suit :
Lorsqu’on leur a demandé quel impact une telle approche aurait sur leur niveau de confiance dans le système canadien de salubrité des aliments, les participants avaient des points de vue différents. Bon nombre d’entre eux ont dit qu'ils auraient moins confiance, un plus petit nombre de participants ont déclaré que cela ne changerait rien et quelques-uns estiment qu'ils auraient davantage confiance dans le système si des caméras étaient utilisées dans des établissements à faible risque. Les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à affirmer qu'elles auraient moins confiance dans le système canadien de salubrité alimentaire si le gouvernement utilisait une telle approche.
Les participants ont appris que le gouvernement du Canada pourrait, dans le cadre d’un autre scénario, avoir recours à un tiers, au lieu de ses analystes, pour examiner les données saisies par les caméras installées dans les établissements alimentaires à faible risque. Lorsqu’on leur a demandé quels étaient les avantages de retenir les services d’une tierce partie pour analyser les données, les participants n’étaient pas tous du même avis. Un certain nombre de participants, principalement des hommes à Fredericton et des femmes à Sorel, ont dit qu'ils ne pouvaient penser à aucun avantage.
Cependant, un certain nombre de participants ont identifié des avantages, notamment les suivants : l'objectivité et l'analyse impartiale, une expertise indépendante, des possibilités de création d'emplois et les économies pouvant être réalisées. Parmi les préoccupations relatives à l'utilisation d'un tiers pour examiner les données, mentionnons les éléments suivants : le risque que des établissements influencent (illégalement) le processus d'examen, le risque d'un traitement préférentiel par le gouvernement dans l'attribution des contrats/la sélection de tiers, la difficulté de veiller au respect des normes et à la responsabilisation en raison de l'augmentation du nombre d'acteurs concernés et la concurrence entre les fournisseurs de services qui poussent ces derniers à réduire le nombre ou les salaires de leurs analystes.
Encore une fois, les participants avaient des points de vue différents lorsqu'on leur a demandé quel impact le recours à un tiers pour analyser les données aurait sur leur niveau de confiance dans le système canadien de salubrité des aliments. Presque tous les participants étaient divisés entre ceux qui auraient moins confiance (un point de vue plus fréquent dans les deux groupes de Sorel, ainsi que dans le groupe d'hommes à Fredericton) et ceux dont la perception demeurerait la même.
Les enjeux de cette section ont été abordés avec les participants de Surrey et de Sorel.
La majorité des participants de Surrey et de Sorel ont dit qu'ils n'avaient rien vu, lu ou entendu au sujet des ceintures de sécurité dans les autobus scolaires. Cependant, à Sorel, la plupart des femmes ont dit avoir entendu parler de la question, en particulier du fait qu'il s'agissait d'un problème important, que l'installation de ceintures de sécurité serait coûteuse et qu'il serait difficile de s'assurer que les enfants attacheraient bel et bien leur ceinture. Quelques participants masculins à Sorel se sont souvenus d’avoir entendu parler de la question de façon générale, notant que la question fait l'objet d'un débat et qu'il n'y a pas d'entente à cet égard. À Surrey, la référence aux autobus a rappelé l'accident tragique de l'autobus des Broncos de Humboldt en 2018, mais personne ne se souvenait de quoi que ce soit spécifiquement au sujet des ceintures de sécurité dans les autobus scolaires.
Lorsqu’on leur a demandé quel était l’ordre de gouvernement responsable de la réglementation relative aux ceintures de sécurité sur les autobus scolaires, la plupart des participants de Sorel pensaient que c'était le gouvernement provincial. À Surrey, les perceptions étaient variées : beaucoup pensaient que le gouvernement fédéral était responsable, certains croyaient qu'il s'agissait d'une responsabilité provinciale et d’autres pensaient que la responsabilité était partagée entre les deux ordres de gouvernement.
La plupart des participants étaient en faveur de l’installation de ceintures de sécurité dans les autobus scolaires, et ceux qui ne se disaient pas favorables étaient indécis plutôt qu’opposés à l'idée. Certains participants indécis ont ajouté que la question devrait être étudiée sérieusement. Les participants convenaient presque tous que les autobus sont plus sûrs lorsqu’ils sont munis de ceintures de sécurité; seulement quelques participants n’étaient pas certains si c’était réellement le cas.
Au cours de cette discussion, les participants ont mentionné des facteurs qui devraient être pris en considération, notamment le coût de l'installation des ceintures de sécurité; les parties qui devraient en assumer les coûts; le type de ceintures à installer (c.-à-d. avec sangles d'épaule ou ceintures abdominales); et la difficulté de s'assurer que les enfants les portent. Lorsqu’on leur a demandé s'il s'agit d'une bonne utilisation des fonds étant donné les autres coûts que doivent assumer les écoles, la plupart des participants étaient incertains ou ont dit qu'ils ne savaient pas. Certains ont suggéré que c'est quelque chose qui doit être étudié. Pour d'autres participants, il faudrait financer d’autres enjeux importants, comme le fait de s'assurer que les enfants ont accès à des aliments sains à l'école.
Si l’on prend la décision de munir les autobus scolaires de ceintures de sécurité, le règlement devrait s'appliquer à tous les autobus scolaires (peu importe l’utilisation prévue d’un autobus), selon la grande majorité des participants. En revanche, les participants n’étaient pas tous du même avis pour ce qui est d’appliquer le règlement aux autobus neufs seulement ou à tous les autobus existants. La plupart des participants voudraient que le règlement soit aussi appliqué aux autobus existants. Cependant, les femmes de Sorel étaient toutes en faveur de l'installation de ceintures de sécurité seulement dans les autobus neufs, pour les raisons suivantes :
Selon les participants, le principal inconvénient de n’ajouter des ceintures de sécurité qu’aux autobus neufs est le manque d'uniformité dans les autobus scolaires et les types de problèmes ou enjeux pouvant en découler, dont les suivants :
Pratiquement tous les participants convenaient qu'il y avait une différence de coût entre la modernisation de tous les autobus existants et l'ajout de ceintures de sécurité aux autobus neufs seulement (ils présumaient qu'il serait plus coûteux de modifier tous les autobus actuels). De plus, les participants avaient généralement l'impression que la différence de coût serait importante, certains participants laissant entendre que le coût de la modernisation serait jusqu'à deux fois plus élevé que le coût de l'aménagement des autobus neufs.
Bonjour/Hello, je m’appelle [INSÉRER]. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
Je communique avec vous au nom de CRC Recherches, une maison de recherche canadienne. Le gouvernement du Canada a retenu nos services pour réaliser une série de groupes de discussion afin d’explorer des questions qui intéressent la population canadienne. Chaque groupe de discussion durera au plus deux heures et les participants et participantes recevront une somme en argent comptant en guise de remerciement pour le temps consacré à l’étude.
[NOTE À L’INTENTION DE L’INTERVIEWEUR : POUR LES GROUPES ANGLAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN FRANÇAIS, VEUILLEZ LUI DIRE CECI : « Malheureusement, nous recherchons des gens qui parlent anglais pour participer à ces groupes de discussion. Désirez-vous participer à la discussion en anglais? ». IF YES, CONTINUE. IF NO, TERMINATE AND SAY: Nous vous remercions de votre intérêt. » POUR LES GROUPES FRANÇAIS, SI LE PARTICIPANT PRÉFÈRE CONTINUER EN ANGLAIS, VEUILLEZ LUI DIRE CECI : « Unfortunately, we are looking for people who speak French to participate in this discussion group. Would you be willing to participate in the discussion in English? IF YES, CONTINUE. IF NO, TERMINATE AND SAY: We thank you for your interest. »]
La participation est tout à fait volontaire. Nous voulons connaître vos opinions. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit, ni de vous faire changer d’avis. La discussion prendra la forme d’une table ronde qu’animera un(e) professionnel(le) de la recherche et à laquelle prendront part jusqu’à huit participants. Toutes les opinions exprimées demeureront anonymes et serviront aux fins de l’étude seulement, conformément aux lois visant à protéger la confidentialité de vos renseignements.
[NOTE À L’INTERVIEWEUR : SI LE/LA PARTICIPANT(E) POSE UNE QUESTION AU SUJET DES LOIS SUR LA PROTECTION DES RENSEIGNEMENTS PERSONNELS, DIRE : « Les renseignements recueillis dans le cadre de l’étude sont assujettis aux dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, une loi du gouvernement du Canada, ainsi qu’aux dispositions des lois provinciales pertinentes dans ce domaine. »]
Avant de vous inviter à participer au groupe de discussion, nous devons vous poser quelques questions pour veiller à ce que chaque groupe réunisse différents types de personnes. Les questions devraient prendre cinq minutes. Me permettez-vous de continuer?
Oui CONTINUER
Non REMERCIER/METTRE FIN
1. Est-ce que vous-même ou un membre de votre foyer ou de votre famille immédiate travaillez/travaille pour…? LIRE LA LISTE
2. Inscrire le sexe selon vos observations. SEGMENTATION DES GROUPES PAR SEXE PARTOUT SAUF OTTAWA.
3. Êtes-vous un(e) citoyen(ne) canadien(ne) d’au moins 18 ans qui habite normalement dans la ville de [INSÉRER LA VILLE]?
3b. Y a-t-il une autre personne dans votre ménage qui est âgée d’au moins 18 ans?
4. Depuis quand habitez-vous à [INSÉRER LA VILLE]?
5. Nous devons discuter avec des participants de différents groupes d’âge. Puis-je savoir quel âge vous avez? INSCRIRE ET CATÉGORISER
[POSER LA Q6. SEULEMENT À SURREY]
6. Laquelle des descriptions suivantes décrit le mieux votre situation domiciliaire [LIRE LA LISTE]
7. En vous incluant, combien de personnes de 18 ans et plus habitent sous votre toit?
S’IL N’Y A QU’UNE SEULE PERSONNE DANS LE MÉNAGE À LA Q7, DEMANDER :
8. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux à votre revenu personnel annuel total, avant taxes, pour 2018? OBTENIR UNE COMPOSITION VARIÉE
S’IL Y A PLUS D’UNE PERSONNE DANS LE MÉNAGE À LA Q7, DEMANDER :
9. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au revenu annuel total, avant taxes, de l’ensemble des membres de votre ménage, pour 2018? OBTENIR UNE COMPOSITION VARIÉE
DEMANDER À TOUS
10. Laquelle des situations suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi? OBTENIR UNE COMPOSITION VARIÉE
11. Quelle est votre occupation à l’heure actuelle? INSCRIRE :
12. Pouvez-vous me dire quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint? OBTENIR UNE COMPOSITION VARIÉE
13. Les participants aux groupes de discussion doivent faire part de leurs opinions et de leurs réflexions. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de partager votre opinion en groupe? Diriez-vous que vous êtes…?
14. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion organisé à l'avance sur un sujet en particulier et reçu une somme d'argent en échange de votre participation?
15. À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion?
16. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
17. Le groupe de discussion sera enregistré sur bande audio ou vidéo. Ces enregistrements nous aideront à analyser les constats et à rédiger le rapport. Les résultats des discussions seront regroupés dans le même rapport de recherche et les participants ne seront identifiés d’aucune façon. Ni votre nom ni vos commentaires ne figureront dans le rapport de recherche. Est-ce que cela vous convient?
18. Des représentants du gouvernement du Canada qui ont pris part au projet pourraient observer le déroulement du groupe de discussion. Ils ne participeront pas à la discussion et ne connaîtront pas votre nom au complet, seulement votre prénom. Est-ce que cela vous convient?
J’aimerais vous inviter à participer à un groupe de discussion au cours duquel vous ferez part de vos opinions dans le cadre d’une discussion qui réunira d’autres Canadiens de votre collectivité. Le groupe de discussion sera dirigé par un chercheur de Phoenix SPI, une maison nationale de recherche sur l’opinion publique. La discussion se déroulera le [JOUR] [DATE], à [HEURE] et durera deux heures. Les participants recevront 100 $ en contrepartie du temps consacré. Aimeriez-vous y participer?
Avez-vous un crayon à portée de la main? Je vais vous donner l’adresse où aura lieu le groupe de discussion. Il se tiendra au ___________ [INSÉRER L’ÉTABLISSEMENT]. J’aimerais vous rappeler que la discussion aura lieu à [HEURE] le [DATE]. Nous demandons aux participants d’arriver 15 minutes d’avance.
À votre arrivée, vous devrez présenter une pièce d’identité avec photo; n’oubliez pas d’en apporter une (p. ex., un permis de conduire). Si vous avez besoin de lunettes pour lire, nous vous prions de les apporter avec vous. Les participants pourraient être invités à examiner des documents en [FRANÇAIS/ANGLAIS] au cours de la séance.
Comme je l’ai mentionné, la discussion sera enregistrée sur bande audio ou vidéo pour les fins de la recherche et des représentants de l’équipe de recherche du gouvernement du Canada observeront le déroulement de la séance d’une pièce voisine. Vous devrez signer un formulaire de consentement pour être filmé(e) pendant le groupe de discussion. Les enregistrements seront utilisés seulement par l’équipe de recherche de Phoenix SPI et ne seront remis à personne d’autre. Tous les renseignements recueillis lors du groupe de discussion demeureront anonymes et ne serviront qu’à des fins de recherche conformément aux dispositions des lois visant à protéger vos renseignements personnels.
Étant donné que nous n’invitons qu’un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. S’il vous est impossible d’être présent(e), pour une raison ou pour une autre, merci de communiquer avec nous afin que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à nos bureaux au [INSÉRER LE NUMÉRO]. Demandez de parler à [INSÉRER LE NOM].
Un représentant vous téléphonera la veille du groupe de discussion pour vous en rappeler la tenue.
Afin que nous puissions communiquer avec vous la veille ou en cas de changements à l’horaire, pourriez-vous nous fournir votre nom et vos coordonnées?
INTRODUCTION (10 minutes)
NOUVELLES DU GC (5 minutes)
BLANCHIMENT D’ARGENT (5 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
Dans son budget du printemps, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il consacrerait 70 millions de dollars à des initiatives pour lutter contre le blanchiment d’argent, notamment à des enquêtes de l’ARC et de la GRC, particulièrement dans le secteur immobilier.
SERVICES AUX ANCIENS COMBATTANTS (5 minutes) POSER LES QUESTIONS À FREDERICTON
ENVIRONNEMENT (15 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY
POSER LES QUESTIONS À VICTORIA
Maintenant, passons à un autre sujet que les plastiques à usage unique…
ACCORD DE PARIS (5 minutes) POSER LES QUESTIONS À VICTORIA ET À EDMONTON
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
En vertu de l’Accord de Paris, le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005.
TARIFICATION DE LA POLLUTION (30 minutes) POSER LES QUESTIONS À EDMONTON
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
En 2016, le gouvernement du Canada, qui a annoncé un plan pour tarifier la pollution à l’échelle du pays, a demandé à chaque province de mettre au point son propre plan avant la fin de 2018. Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il se chargera de mettre en application sa tarification de la pollution dans les quatre provinces qui n’ont toujours pas mis en œuvre leur système : l’Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick.
LIRE POUR EDMONTON
Il y a quelques semaines, l’Alberta a aboli sa taxe carbone, ce qui veut dire que la province ne satisfait dorénavant que partiellement aux exigences fédérales. Par conséquent, le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allait appliquer sa tarification de la pollution en Alberta à compter du 1er janvier 2020.
Dans le cadre de ce système, les tarifs que les gens et les entreprises devront payer seront fondés sur la quantité d'émissions de carbone qu’ils produisent. Tous les revenus perçus en Ontario, en Saskatchewan, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick et en Alberta demeureront dans ces provinces – 90 % seront remis directement aux résidents sous forme de mesure incitative. En Alberta, par exemple, chaque foyer recevra en moyenne 880 $ au début de 2020, et 10 % seront remis aux petites entreprises, aux hôpitaux et aux écoles.
ENVIRONNEMENT (15 minutes) VERSION DE PRINCE GEORGE
ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE (10 minutes) POSER LES QUESTIONS À EDMONTON
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
L’évaluation environnementale est le processus d’examen des répercussions environnementales de grands projets à l’issue duquel une décision est prise d’approuver les projets ou de les rejeter. Le gouvernement du Canada a indiqué qu’il allait revoir les processus environnementaux et réglementaires pour répondre aux préoccupations concernant les réformes antérieures. Le gouvernement a mis en place des principes provisoires pour les examens des projets en janvier 2016 et a adopté une loi visant à imposer de nouvelles règles pour protéger l’environnement au Canada et assurer la prospérité de l’économie.
PIPELINES (20 minutes) POSER LES QUESTIONS À VICTORIA ET À EDMONTON
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
La semaine dernière, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il allait approuver le projet TMX et que tout l’argent perçu par le gouvernement fédéral dans le cadre de ce projet sera investi dans des projets d’énergie propre au Canada.
ACEUM (5 minutes) POSER LES QUESTIONS À BELLEVILLE
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
En vertu de l’accord, les producteurs laitiers américains ont accès à environ 3,6 % des marchés laitiers du Canada, ce qui représente une proportion légèrement plus élevée que ce qui avait été accordé à d’autres pays aux termes de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) qui a été signé plus tôt cette année. Le gouvernement du Canada a dit qu’il allait indemniser les producteurs laitiers canadiens qui seront affectés.
ENVIRONNEMENT (15 minutes) POSER LES QUESTIONS À FREDERICTON, À SOREL ET À BELLEVILLE
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN :
Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il désirait interdire l’utilisation d’objets en plastique à usage unique dès 2021 afin de réduire la pollution par le plastique.
SOINS DE SANTÉ (25 minutes) POSER LES QUESTIONS À FREDERICTON, SOREL, BELLEVILLE, EDMONTON ET VICTORIA
DOCUMENT À DISTRIBUER
La liste suivante énumère des enjeux en matière de soins de santé auxquels le gouvernement fédéral pourrait accorder la priorité. J’aimerais que vous inscriviez les numéros 1, 2 et 3 à côté des éléments qui, selon vous, devraient être classés au premier, au deuxième et au troisième rang des priorités du gouvernement parmi toutes les options de la liste. Veuillez indiquer un « x » à côté des éléments qui ne devraient pas, à votre avis, constituer une priorité pour le gouvernement fédéral.
DOCUMENT À DISTRIBUER
La liste suivante propose des noms qui pourraient être utilisés pour une stratégie gouvernementale visant à améliorer l’accès à des médicaments sur ordonnance abordables. J’aimerais que vous indiquiez un crochet à côté des noms que vous aimez et que vous encercliez le meilleur nom, selon vous, pour ce type de stratégie.
DÉFIS À L’ÉCHELLE LOCALE (15 minutes ; 20 minutes à Victoria) POSER LES QUESTIONS À FREDERICTON, BELLEVILLE ET VICTORIA
POSER LES QUESTIONS À VICTORIA SEULEMENT/
CEINTURES DE SÉCURITÉ DANS LES AUTOBUS SCOLAIRES (20 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY ET À SOREL
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
Récemment, le gouvernement du Canada a annoncé la création d’un groupe de travail pour examiner la possibilité d’ajouter des ceintures de sécurité aux autobus scolaires.
Disons qu’il est décidé d’ajouter des ceintures de sécurité aux autobus scolaires…
LOGEMENT (20 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
Le gouvernement du Canada a créé l’Incitatif à l’achat d’une première propriété pour permettre aux gens d’obtenir un prêt sans intérêts de la SCHL en vue de couvrir 5 % du coût de leur première propriété – ou 10 % s’il s’agit d’une nouvelle construction afin d’encourager les promoteurs à construire d’autres maisons. Cela signifie que les acheteurs d’une première propriété n’ont pas besoin de contracter un prêt hypothécaire aussi important, ce qui permet de réduire leurs paiements. Par exemple, pour une maison de 500 000 $, vos versements hypothécaires mensuels pourraient être réduits de plus de 225 $. Au moment de vendre votre propriété, le SCHL prélèverait 5 % du prix de vente de la maison à titre de remboursement pour le prêt.
GROUPE DE LOCATAIRES :
GROUPE DES PROPRIÉTAIRES :
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
Vers la fin de 2017, le gouvernement du Canada a décidé de soumettre à une « simulation de crise » tous les prêts hypothécaires assurés, y compris ceux pour lesquels les acheteurs ont versé une mise de fonds supérieure à 20 %. Pour le prêteur, la « simulation de crise » indique si l’acheteur pourra continuer d’effectuer ses versements hypothécaires advenant une hausse des taux d’intérêts. L’acheteur doit être admissible à un prêt au taux négocié dans le contrat hypothécaire, mais aussi au taux hypothécaire fixe de cinq ans affiché par la Banque du Canada, qui est une moyenne des taux affichés des six plus grandes banques au Canada.
VAPOTAGE/TABAGISME (25 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY, FREDERICTON, SOREL ET BELLEVILLE
NOTE À L’INTENTION DU MODÉRATEUR : NOUS NE PARLONS PAS DE CANNABIS QUAND ON DISCUTE DE VAPOTAGE.
Nous allons maintenant aborder un tout autre sujet et parler brièvement du vapotage et du tabagisme…
Parlons maintenant du tabagisme…
ÉCLAIRCISSEMENTS, AU BESOIN
Le taux de tabagisme actuel au Canada est de 15 % (personnes âgées de 15 ans et plus); environ 11 % de ces personnes fument tous les jours et 4 % fument à l’occasion. Si l’on pense au nombre de Canadiens, 15 % signifie environ 4,6 millions de fumeurs canadiens.
SYSTÈME DE SALUBRITÉ DES ALIMENTS (15 minutes) POSER LES QUESTIONS À SURREY, FREDERICTON, SOREL ET BELLEVILLE
J’aimerais maintenant parler du système de salubrité des aliments au Canada…
Dans le cadre du système canadien de salubrité des aliments, les inspecteurs du gouvernement du Canada visitent des établissements d’alimentation, comme des usines de transformation des aliments, pour s’assurer de la conformité aux lois fédérales en matière de salubrité alimentaire. On détermine la fréquence des inspections des établissements d’alimentation en fonction des risques pour la salubrité des aliments. On évalue le niveau de risque en tenant compte de plusieurs facteurs, notamment de la conformité de l’établissement dans le passé et du type d’établissement (par exemple, les usines de produits de la viande présentent automatiquement un risque élevé). En gros, les établissements jugés à faible risque font moins souvent l’objet d’inspections que les établissements comportant un risque élevé.
En raison des progrès informatiques et technologiques, il pourrait être possible à l’avenir que le gouvernement du Canada se fie de plus en plus à la technologie pour les établissements d’alimentation présentant un faible risque. Par exemple, des caméras pourraient être installées dans des établissements à faible risque et des programmes informatiques utiliseraient les images saisies par les caméras pour déterminer si l’établissement se conforme à la réglementation. Si un établissement à faible risque est jugé conforme, aucune visite sur place par un inspecteur n’aurait lieu. Si les images soulèvent des préoccupations, un inspecteur visiterait l’établissement.
Dans le cadre d’un autre scénario possible, le gouvernement du Canada pourrait retenir les services d’une tierce partie pour analyser les données plutôt que de le faire lui-même.
CONCLUSION (5 minutes)
[1] Les enjeux relatifs aux soins de santé ont été abordés avec les participants de toutes les villes, sauf Surrey.
[2] Ce qui pourrait possiblement expliquer cette interprétation plus importante à Sorel, c’est le fait que la traduction de « equal » dans l’expression « fair and equal access » est « équitable » plutôt qu’« égal ». Traiter les gens de manière équitable ne signifie pas les traiter de manière égale; c’est peut-être pour cette raison que les participants francophones ont interprété cette expression de cette façon.
[3] Le terme anglais « drug » était traduit par « médicaments » en français.
[4] Améliorer l’accessibilité pour les personnes handicapées est un enjeu qui a été soulevé à la fois par les femmes et les hommes, bien que les hommes aient dit qu’il s’agissait d’un enjeu local et que les femmes l’aient associé aux infrastructures.
[5] Les logements accessoires suscitent des inquiétudes par rapport à la densification des quartiers (plus de véhicules, plus de gens, etc.), qui avaient au départ été conçus pour accommoder des habitations unifamiliales.
[6] Cet enjeu a été abordé dans toutes les villes, à l’exception d’Edmonton (bien que l’enjeu ait été mentionné là-bas dans le contexte des questions environnementales). On a demandé aux participants de Surrey et de Victoria s’ils avaient entendu quoi que ce soit au sujet de la pollution plastique en général, et aux participants de Fredericton, de Sorel et de Belleville s’ils avaient entendu quoi que ce soit de précis au sujet des mesures du gouvernement fédéral pour lutter contre la pollution plastique.
[7] Les articles figurant sur la liste étaient les suivants : les sacs de plastique, les bouteilles d’eau, les couvercles de contenants de café, les emballages de collations, les pailles, les emballages d’une portion individuelle de lait maternisé et les bâtonnets pour mélanger.
[8] Le taux actuel de tabagisme au Canada est de 15 % – environ 11 % des gens fument quotidiennement et 4 % sont des fumeurs occasionnels.
[9] https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/vie-saine/strategie-tabac-canada/apercu-strategie-canadienne-tabac.html