Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens – avril 2020
Rapport final
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY
Valeur du contrat : 808 684,50 $
Date d’octroi du contrat : 27 juin 2019
Date de livraison : 21 mai 2020
Numéro d’enregistrement : POR-005-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire àpor-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.
Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens
Rapport final
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Avril 2020
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes
de discussion menés par The Strategic Counsel pour le Bureau du Conseil privé. Le septième cycle de
l’étude, qui s’est déroulé entre le 1er et le 29 avril 2020, comptait douze groupes de
discussion composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans ou plus).
This publication is also available in English under the title: Final Report – Continuous Qualitative
Data Collection of Canadians’ Views – April 2020.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales. Toute autre utilisation exige
l’autorisation écrite préalable du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples
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Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, bureau 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3
À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les
documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du
gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et
dans la Directive sur la gestion des communications — Annexe C — Procédure obligatoire relative à la
recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote
électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de
la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature : __________________________________
Date : 21 mai 2020
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel
Table des matières
Résumé
1
Introduction
1
Méthodologie
2
Principales constatations
3
La COVID-19 dans l'actualité (tous les lieux)
4
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)
5
Équipement médical (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites municipalités du
Québec, population générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du
Québec rural et population générale d'Edmonton et de Montréal)
5
Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)
6
Isolement et éloignement physique (tous les lieux)
Évaluation de messages sur la réouverture (Québec rural, Canada atlantique rural)
9
Impacts économiques (tous les lieux)
10
Évaluation de publicités sur la COVID-19 (groupes de résidents de petites
municipalités du Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres
continentales de la Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, Sud-Ouest de l'Ontario, population
générale des basses-terres continentales de la C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
Autres sujets d'actualité concernant le gouvernement fédéral (Québec rural, Canada
atlantique rural)
14
Résultats détaillés
16
Chronologie des annonces en avril
16
La COVID-19 dans l'actualité (tous les lieux)
19
Connaissance globale
19
Sources d'information
20
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)
22
Connaissance et impressions
22
Évaluation de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19
26
Équipement médical (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites municipalités du
Québec, population générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du
Québec rural et population générale d'Edmonton et de Montréal)
29
Équipement prioritaire
30
Pénuries d'équipement médical
30
Masques médicaux
31
Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)
33
Questions relatives à la santé
33
Changements de comportement
34
Isolement et éloignement physique (tous les lieux)
37
Fréquence et raisons des sorties
37
Rester à la maison (résidents de petites municipalités du Québec, région du Grand
Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, jeunes de
Montréal)
37
Inconvénients sur le plan personnel (tous les lieux sauf le Sud-Ouest de
l'Ontario)
39
Communications sur l'éloignement physique (résidents de petites municipalités du
Québec, région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, jeunes de Montréal)
40
Données anonymes de localisation des téléphones cellulaires (Sud-Ouest de
l'Ontario, basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du Québec rural, Edmonton,
Montréal)
Évaluation de messages sur la réouverture (Québec rural, Canada atlantique rural)
43
Constatations générales
44
Résultats en fonction de l'énoncé et du thème
45
Impacts économiques (tous les lieux)
49
Nouvelles économiques liées à la COVID-19
49
Préoccupations relatives à l'économie
49
Répercussions sur les finances personnelles
50
Initiatives économiques et financières du gouvernement du Canada
51
Évaluation de la réponse économique du gouvernement du Canada
54
Autres enjeux économiques (Québec rural, Canada atlantique rural)
55
Publicités sur la COVID-19 (groupes de résidents de petites municipalités du
Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales de
la Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, Sud-Ouest de l'Ontario, population générale des
basses-terres continentales de la C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
57
Connaissance générale
57
Évaluation publicitaire
57
Comparaisons de publicités (premier groupe de résidents de petites municipalités
du Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales
de la C.-B., jeunes de Montréal, population générale des basses-terres continentales de la C.-B.)
69
Canada.ca/le-coronavirus (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
C.-B., jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites municipalités du Québec,
Sud-Ouest de l'Ontario, population générale des basses-terres continentales de la C.-B., aînés du
Québec rural, Edmonton, Montréal)
Autres sujets d'actualité concernant le gouvernement fédéral (Québec rural, Canada
atlantique rural
72
Annexe A – Questionnaires de recrutement
73
Questionnaire de recrutement, version anglaise
74
uestionnaire de recrutement, version française
83
Annexe B – Guides de discussion
90
Guide du modérateur, version anglaise
91
Guide du modérateur, version française
117
Annexe C – Concepts publicitaires
148
Aperçu des concepts
149
Concept A – Célébrités
149
Version 1 : Script
149
Concept B – Experts médicaux
150
Version 1 : Script
150
Version 2 : Script
150
Version 3 : Vidéo
151
Version 4 : Vidéo
151
Concept C – Astronaute
151
Version 1 : Script
151
Version 2 : Script
152
Concept D – Aide financière
152
Version 1 : Vidéo
152
Version 2 : Vidéo
152
Concept E – Expérience de la COVID-19
153
Version 1 : Script
153
Résumé
Introduction
Le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à
The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener des cycles de recherche par groupe de discussion
auprès de membres du public un peu partout au pays, portant sur des enjeux, des événements et des
initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada.
L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser
les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux
auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux
priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du
Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiennes et des
Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en demeurant claires et faciles à
comprendre.
La recherche vise à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir
son mandat, qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des
communications du gouvernement. Plus particulièrement, la recherche permettra de s’assurer que le
BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de
macro-niveau qui intéressent le gouvernement.
Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de douze groupes de discussion en ligne
organisés entre le 1eret le 29 avril 2020 dans de nombreuses localités du pays, au Canada
atlantique, au Québec, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les détails concernant les
lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent ci-dessous.
En ce qui concerne les objectifs propres à ce cycle de groupes de discussion, la recherche a porté
sur la COVID-19 alors que la pandémie et ses effets prenaient de l’ampleur partout au pays. Elle a
permis d’analyser en profondeur une foule de sujets connexes, tels que l’incidence de la pandémie
sur la vie personnelle des Canadiens, la façon dont ils composent avec l’isolement et le
confinement, leurs perceptions concernant la réponse du gouvernement fédéral à ce jour, leurs points
de vue sur les répercussions économiques du virus et la réouverture envisagée des commerces. La
plupart des groupes se sont également prêtés à l’évaluation d’une série de concepts ou de messages
publicitaires visant à communiquer avec le public au sujet de la COVID-19.
Il convient de souligner que les résultats de la présente étude doivent être interprétés avec
prudence, les conclusions d’une recherche qualitative étant de nature directionnelle et ne pouvant
être attribuées à l’ensemble de la population à l’étude avec un quelconque degré de certitude.
Méthodologie
Aperçu des groupes
Public cible
Résidents canadiens de 18 ans et plus.
Approche détaillée
Douze groupes de discussion dans diverses régions du Canada.
Emplacement des groupes : petites municipalités du Québec (1 er avril); région du
Grand Toronto – parents (2 avril); basses-terres continentales, Colombie-Britannique – nouveaux
arrivants (7 avril); Montréal – jeunes (8 avril); petites municipalités du Québec (9 avril);
Sud-Ouest de l’Ontario – personnes au chômage ou mises à pied à cause de la COVID-19 (14 avril);
basses-terres continentales, Colombie-Britannique (15 avril); Québec rural – aînés (16 avril);
Edmonton (21 avril); Montréal (23 avril); Québec rural (27 avril); Canada atlantique rural (29
avril).
Les discussions de groupe du Québec se sont déroulées en français, alors que toutes les autres
ont eu lieu en anglais.
Pour ce cycle, tous les groupes se sont réunis eu ligne.
En tout, huit participants ont été recrutés pour chaque groupe, afin de pouvoir compter sur la
présence d’au moins six à huit personnes.
Chaque participant a perçu des honoraires de 90 $ pour son temps.
Dans l’ensemble des lieux, 87 personnes ont participé aux discussions. Les détails sur le nombre
de participants par groupe sont donnés ci-dessous.
Emplacement et composition des groupes
LIEU
GROUPE
LANGUE
DATE
HEURE (HNE)
COMPOSITION DU GROUPE
NOMBRE DE PARTICIPANTS
Petites municipalités du Québec
1
Français
1er avril
17 h-19 h
Population générale
7
RGT - 905
2
Anglais
2 avril
16 h-18 h
Parents
8
Basses-terres continentales, C.-B.
3
Anglais
7 avril
20 h-22 h
Nouveaux arrivants
6
Montréal, QC
4
Français
8 avril
18 h-20 h
Jeunes
8
Petites municipalités du Québec
5
Français
9 avril
17 h-19 h
Population générale
7
Sud-Ouest de l’Ontario
6
Anglais
14 avril
15 h-17 h
Personnes sans emploi à cause de la COVID-19
6
Basses-terres continentales, C.-B.
7
Anglais
15 avril/td>
20 h-22 h
Population générale
8
Québec rural
8
Français
16 avril
16 h-18 h
Aînés (55 ans +)
6
Edmonton, Alb.
9
Anglais
21 avril
19 h 30-21 h 30
Population générale
8
Montréal, QC
10
Français
23 avril
18 h-20 h
Population générale
7
Québec rural
11
Français
27 avril
17 h-19 h
Population générale
8
Atlantique rural
12
Anglais
29 avril
16 h-18 h
Population générale
8
Nombre total de participants
87
Principales constatations
Les groupes de discussion d’avril 2020 ont eu lieu alors que toutes les régions canadiennes avaient
la directive de continuer à appliquer les mesures d’éloignement physique (ou distanciation sociale)
et d’auto-isolement. Douze groupes de discussion ont été tenus durant le mois. Organisés chaque
semaine à compter du 1eravril et jusqu’au 29 avril, ils étaient composés de groupes
démographiques (c.-à-d. de parents, de jeunes, d’immigrants ou de travailleurs au chômage ou mis à
pied en raison de la COVID 19, etc.) ou d’un échantillon représentatif de la population générale.
Puisque les discussions se déroulaient en ligne plutôt qu’en personne, les participants de certains
groupes étaient issus de régions précises ou de différents types de collectivités, notamment de
régions rurales, de petites municipalités et de grands centres urbains. Quelques groupes ont été
tenus dans des centres particuliers, comme la région du Grand Toronto (RGT), Edmonton et Montréal et
d’autres à une échelle plus régionale (c.-à-d., Sud-Ouest de l’Ontario, Québec rural et Canada
atlantique rural, etc.).
La COVID 19 dans l’actualité (tous les lieux)
Dans tous les groupes de discussion, indépendamment du lieu ou de la composition, on a demandé aux
participants ce qu’ils avaient entendu récemment à propos de la COVID 19. Les participants étaient
nombreux à suivre de près les points de presse quotidiens des chefs politiques de leur province et à
l’échelon fédéral et ceux que donnaient les responsables de la santé publique.
Ils se tournaient vers toutes sortes de sources pour s’informer sur la COVID 19, notamment les
médias traditionnels, tels que la télévision, la radio, les journaux imprimés ainsi que les médias
sociaux, même si bon nombre d’entre eux étaient conscients de la désinformation propre à ce type de
médias. La famille, les amis, les collègues, les professionnels de la santé, les publications et
revues spécialisées de même que les employeurs figurent parmi les autres sources consultées. Quant
aux participants qui ont de la famille à l’étranger, l’information de là-bas constitue une autre
source, qui leur donne une perspective internationale de la question et influence particulièrement
leur opinion sur la façon dont le Canada s’en tire par rapport aux autres pays.
Les participants ont entendu parler de choses très variées, tournant autour de plusieurs thèmes
précis qui reflétaient autant la nature de l’information diffusée que l’évolution des intérêts et du
besoin d’information des participants, maintenant qu’ils en savaient davantage sur le virus.
Beaucoup de participants s’intéressaient surtout aux statistiques et aux données, dont le nombre de
cas dans leur province, au Canada et dans le monde ainsi qu’à l’information sur la propagation du
virus et les personnes qui sont les plus ou moins à risque de le contracter. D’autres avaient bien
assimilé les messages à propos des symptômes et des moyens de prévenir la propagation du virus, y
compris les communications sur l’éloignement physique, l’auto-isolement et le lavage des mains. Dans
la seconde moitié du mois, en particulier, les participants ont commencé à dire qu’ils avaient
entendu parler de plans de réouverture et d’assouplissement des restrictions dans certaines
provinces.
La connaissance de questions précises variait :
La prévalence du virus dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée a été soulevée
plus souvent au Québec;
Dans le Sud-Ouest de l’Ontario, les participants étaient perplexes quant à l’obligation de
porter un masque, car les directives à cet égard n’arrêtaient pas de changer et cela était
source d’ambiguïté;
À Montréal, un groupe composé de jeunes a été invité à dire s’ils avaient entendu quelque chose
à propos de la COVID 19 qui se rapportait à leur groupe d’âge. Même si plusieurs participants
étaient au courant de la fermeture des parcs et d’autres lieux fréquentés régulièrement par les
jeunes, ils ont été nombreux à souligner le laxisme des jeunes quant au respect de l’éloignement
physique;
La plupart des participants des groupes de la RGT et de petites municipalités du Québec, les
seuls auxquels cette question a été posée, avaient entendu parler de la mesure d’auto-isolement
obligatoire pour les personnes qui rentrent au Canada.
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID 19 (tous les lieux)
Beaucoup de participants connaissaient au moins quelques-unes de mesures prises par le gouvernement
du Canada en réaction à la COVID 19, mais l’étendue et la profondeur de la connaissance qu’ils
avaient des initiatives et des annonces fédérales différaient selon le lieu des discussions et la
date de leur tenue. Comme il arrive souvent, bon nombre de participants peinaient à associer des
activités ou des mesures précises à un ordre de gouvernement en particulier. Néanmoins, dans
beaucoup de groupes, les participants retenaient que tous les ordres gouvernementaux, y compris le
gouvernement du Canada, jouaient un rôle actif et engagé pour aider les particuliers du pays.
En général, les participants étaient au courant des initiatives annoncées peu de temps avant la
tenue de leur groupe de discussion, même s’ils n’avaient qu’une compréhension incomplète des
détails. Dans l’ensemble, ils jugeaient que les initiatives annoncées étaient somme toute positives
et que le gouvernement du Canada avait bien réagi.
Cela dit, les participants étaient plus au fait des mesures de soutien offertes aux particuliers,
notamment la Prestation d’urgence du Canada (PCU), que des initiatives destinées aux employeurs,
comme la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Quelques-uns avaient eu vent des annonces
relatives à l’augmentation de l’Allocation canadienne pour enfants, le report des paiements
hypothécaires ou de l’impôt foncier, la prolongation des dates limites de production des
déclarations de revenus et d’autres mesures instaurées pour soutenir des groupes particuliers. De
rares participants ont cependant mentionné avoir entendu vaguement parler de pénuries d’équipement
médical, notamment d’équipement de protection individuelle (EPI) pour les travailleurs de la santé,
et des tentatives répétées du gouvernement canadien pour négocier avec le gouvernement des
États-Unis, qui faisait preuve d’intransigeance selon eux. La plupart estimaient que le gouvernement
avait adopté la bonne approche, en faisant appel à la notion d’intérêt commun et en rappelant au
gouvernement américain à quel point le commerce et les services médicaux entre les deux pays sont
intégrés.
De manière générale, les participants trouvaient que le Canada gérait assez bien l’épidémie de COVID
19, surtout par rapport à des pays comme les États-Unis et aux pays plus durement touchés par
l’éclosion tels que l’Italie, l’Espagne, la France et le Brésil. Par contre, ils considéraient
qu’elle était mieux gérée en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud, en Suède, en Inde et
en Islande. D’après eux, ces pays avaient moins tardé que le Canada à réagir, en imposant pour la
plupart un confinement à l’échelle du pays, en interdisant les déplacements interfrontaliers et en
implantant des stratégies plus complètes « de dépistage et de recherche de contacts ».
Équipement médical (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites municipalités du
Québec; population générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du
Québec rural et population générale d’Edmonton et de Montréal)
D’après la plupart des participants, le Canada aurait pu être mieux préparé en ce qui concerne la
constitution de stocks d’équipement de protection individuelle (EPI) pour les travailleurs de la
santé ou la mise en place d’une capacité suffisante de dépistage de la COVID 19. Beaucoup de
participants étaient particulièrement préoccupés par le fait que la majeure partie de l’équipement
médical était importée. Cela avivait leurs inquiétudes par rapport aux pénuries et à la capacité du
Canada à y remédier, qui plus est à se préparer aux prochaines vagues. Des participants de certains
lieux (c.-à-d. du Sud-Ouest de l’Ontario) étaient au courant d’efforts d’adaptation mis de l’avant
par quelques entreprises canadiennes pour être en mesure de fournir de l’équipement médical fabriqué
au Canada.
Invités à se prononcer sur les secteurs les plus prioritaires ou les éléments nécessaires pour
mettre la main sur l’équipement médical supplémentaire requis pour lutter contre la COVID 19, les
participants ont formulé de rares suggestions. Cependant, tous s’entendaient pour dire que la
priorité devait être accordée à la fourniture d’un EPI complet aux travailleurs de la santé et,
éventuellement, à tous les Canadiens.
Le port d’un masque par le public a également été abordé. Comme il est souligné à d’autres endroits
dans ce rapport, une certaine confusion semblait régner à propos de cette question. Les participants
ne savaient pas exactement quelle était la position relative aux masques ni à quel point ils sont
efficaces. Dans l’ensemble, quelques participants ont admis porter un masque en public et les avis
étaient partagés quant à l’idée de rendre le port du masque obligatoire sur les vols au Canada ou
dans les lieux achalandés, comme les épiceries ou les transports en commun. Certains craignaient que
les personnes qui portent un masque éprouvent un faux sentiment de sécurité et que cela entraîne un
relâchement quant au respect des autres mesures de prévention.
Les participants des groupes de discussion tenus en Colombie-Britannique, en Alberta et au Québec
évaluaient plus positivement l’état de préparation à une pandémie de leurs hôpitaux et systèmes de
santé, surtout en ce qui a trait à la disponibilité de l’équipement médical. Les participants des
autres groupes qui se disaient plus pessimistes avaient souvent été touchés directement par les
pénuries ou le rationnement dans le secteur de la santé.
Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)
La pandémie affecte différemment les participants. La mesure dans laquelle ces derniers sont touchés
dépend en grande partie de leur situation, y compris leurs conditions de logement, leur âge, leurs
réseaux sociaux et familiaux et le type de collectivité dans laquelle ils habitent.
Parmi les groupes tenus en avril, de rares participants avaient ressenti des symptômes ou
connaissaient quelqu’un chez qui ils s’étaient manifestés. Qu’importe, beaucoup de participants
disaient savoir assez bien quoi faire s’ils en venaient à présenter des symptômes de la COVID 19. La
plupart se mettraient en quarantaine volontaire et consulteraient un médecin seulement si leurs
symptômes s’aggravaient. De nombreux participants ont appelé les lignes téléphoniques d’information
sanitaire, communiqué avec leur médecin ou consulté des ressources en ligne (c.-à-d., des outils
d’auto-évaluation). Cela dit, on comptait dans plusieurs groupes quelques participants qui n’étaient
pas certains de la marche à suivre en cas d’apparition de symptômes de la COVID 19. Ce n’était pas
clair pour eux, car ils avaient l’impression que l’information sur les mesures à prendre avait
probablement changé et qu’ils ne connaissaient pas les derniers renseignements.
Pratiquement tous les participants avaient modifié leurs habitudes et comportements à des degrés
plus ou moins importants. La plupart des participants pratiquaient l’éloignement physique et
l’auto-isolement, désinfectaient les surfaces, nettoyaient les articles (c.-à-d. les fruits et les
légumes), se lavaient les mains et faisaient du télétravail (s’ils avaient conservé leur emploi).
Ils ne s’aventuraient à l’extérieur que pour faire des commissions, le plus souvent une ou deux fois
par semaine. Spontanément, peu d’entre eux ont mentionné porter un masque à l’épicerie ou dans les
endroits où ils risquaient de se trouver en contacts étroits avec d’autres personnes. Il en était
autrement de l’éloignement physique, qui était respecté à la lettre par la plupart des participants.
Les parents faisaient partie des participants qui en avaient le plus long à dire sur la perturbation
de leurs activités quotidiennes et nombre d’entre eux ont exprimé clairement leurs préoccupations
concernant le fardeau de l’enseignement à domicile, surtout auprès de jeunes enfants, qui
nécessitaient une supervision considérable.
Pour les participants, il était évident que les plus petites collectivités, qui sont moins densément
peuplées et ont accès à plus d’espaces extérieurs, parviendraient plus facilement à maintenir une
distance physique, tout en continuant de pratiquer certaines de leurs activités courantes.
Toutefois, d’autres ont ajouté que les collectivités rurales et de petite taille risquaient plus
d’être touchées par des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et d’être aux prises avec une
pénurie d’aliments ou d’avoir un accès plus limité à d’autres ressources qu’on trouve facilement
dans les grands centres.
Isolement et éloignement physique (tous les lieux)
En avril, beaucoup de participants respectaient rigoureusement les mesures d’éloignement physique et
s’efforçaient de rester à la maison autant que possible. S’ils sortaient, c’était surtout pour des
déplacements essentiels, notamment pour se rendre à l’épicerie, aller chercher des médicaments ou se
présenter à un rendez-vous médical. De plus, ils étaient nombreux à aller dehors pour faire de
l’exercice ou divertir leurs enfants. Seuls les travailleurs essentiels qui se rendaient tous les
jours au travail faisaient figure d’exceptions.
Invités à dire pendant combien de temps la population canadienne devrait continuer de pratiquer
l’éloignement physique, les participants des groupes avaient des attentes variées. Même si quelques
participants prévoyaient une levée des mesures à court terme (en mai), beaucoup pensaient que la
population canadienne aurait à continuer d’appliquer les mesures actuelles pendant encore deux ou
trois mois (de juin à août). D’autres trouvaient qu’une période plus longue, comme un an, serait
plus appropriée et acceptable, car, selon eux, les directives ne seraient pas levées tant qu’un
vaccin n’a pas été développé.
En raison de la normalisation des comportements d’isolement et d’éloignement physique au cours des
derniers mois, la plupart des participants ont affirmé être prêts à continuer d’adhérer à ces
mesures pendant quelques mois encore et s’être fait à l’idée que c’était la nouvelle réalité. Par
contre, cela poserait des défis pour plusieurs, notamment sur les plans financier et émotionnel.
Particulièrement pour les participants mis à pied à cause de la pandémie qui, confrontés à une
baisse de revenus, ont dit qu’ils auraient de la difficulté à payer leurs factures, malgré la PCU
qu’ils reçoivent. D’autres ont abordé les conséquences sur la santé mentale. Les parents de jeunes
enfants en particulier, qui trouvaient de plus en plus difficile de s’en occuper à temps plein à la
maison, notamment de trouver des activités pour les divertir et de les aider à faire leurs devoirs.
La difficulté à faire la transition à un enseignement en ligne pour les étudiants de niveau
postsecondaire et le peu de possibilités d’emploi figuraient au centre des préoccupations des
jeunes.
Par ailleurs, les participants ont indiqué que beaucoup des défis susmentionnés étaient une source
de « désagréments » dans leur vie quotidienne. Outre les facteurs soulignés précédemment, le
principal inconvénient relevé dans tous les groupes était l’impossibilité de rendre visite à sa
famille, à des proches (comme un petit ami ou une petite amie), à ses enfants (dans le cas de
parents séparés), à des amis et à d’autres personnes chères. Il était clair que les participants
trouvaient difficile d’entretenir ces relations personnelles, même s’ils multipliaient les efforts
pour rester en contact à l’aide d’outils en ligne. Parmi d’autres inconvénients mentionnés moins
fréquemment, notons l’adaptation à une nouvelle routine et l’impossibilité de se rendre dans
certains endroits, par exemple au salon de coiffure ou au restaurant ou encore chez un
chiropraticien ou un physiothérapeute pour faire soigner une blessure.
Les impressions relatives aux conseils et aux renseignements émanant du gouvernement du Canada
concernant les mesures d’éloignement physique ont changé au cours du mois. Au début d’avril, les
avis des participants étaient partagés et ceux qui avaient des opinions négatives trouvaient que les
directives étaient « trop générales » et « pas assez strictes ». Par contre, vers la fin du mois,
une forte majorité de participants formulaient des commentaires positifs et trouvaient que le
gouvernement fédéral fournissait tous les renseignements et conseils dont ils avaient besoin au
sujet de l’éloignement physique. La plupart préféraient obtenir de l’information des médias
habituels, comme la télévision et la radio et quelques participants de l’Ontario ont mentionné
qu’ils aimaient que les messages provinciaux soient diffusés au moyen du système d’alerte d’urgence.
Les médias sociaux ont été cités le plus souvent comme meilleur moyen de joindre les jeunes et les
jeunes adultes.
Enfin, en lien avec les directives de confinement, on a demandé aux participants s’ils avaient
entendu parler de l’utilisation par le gouvernement fédéral des données anonymes de localisation des
téléphones cellulaires pour surveiller les gens et contrôler l’éloignement physique, puis de dire ce
qu’ils en pensaient. Une plus grande proportion de participants était au courant de cette initiative
au milieu du mois, quand le sujet occupait une place importante dans les médias, que vers la fin
avril, alors que seuls quelques participants dans chaque groupe en avaient eu vent. Les participants
étaient divisés en deux camps au sujet de l’utilisation de cette initiative. Près de la moitié
étaient favorables à l’idée, car les données étaient déjà recueillies de toute façon et que cela
permettrait de les utiliser pour le bien du pays. L’autre camp, qui était réfractaire à
l’initiative, craignait qu’on crée ainsi un précédent, et que l’utilisation de l’initiative se
poursuive une fois la pandémie freinée, ce qui soulevait des questions au sujet du respect de la vie
privée et des droits et libertés de chacun. Quelques participants estimaient simplement que cette
mesure n’était pas nécessaire pour le moment.
Très peu de gens croyaient que la COVID-19 était maîtrisée au Canada ou ailleurs dans le monde. Par
conséquent, la perspective d’une réouverture imminente de l’économie et d’un relâchement des mesures
d’éloignement physique suscitait de vives inquiétudes. Les participants des régions rurales du
Québec étaient les mieux disposés à une reprise des activités, tandis que de nombreux autres
estimaient qu’il faudrait des semaines, voire des mois, avant que cela ne soit sécuritaire. Dans les
groupes d’Edmonton et du Canada atlantique rural, en particulier, les gens avaient des réserves même
dans l’éventualité où les experts se feraient rassurants. Beaucoup étaient d’accord à l’idée de
maintenir des mesures strictes d’éloignement physique jusqu’à la disparition des cas au Canada ou la
mise au point d’un vaccin si cela permettait d’enrayer durablement le virus. Cela dit, nombre
d’entre eux appréhendaient un arrêt prolongé des activités et ses répercussions sur l’économie et la
vie des gens.
Au-delà des différences d’opinion quant au bien-fondé de la réouverture ou à ses délais, les
participants de tous les groupes préconisaient une approche prudente, graduelle, qui conserverait
certaines consignes d’éloignement physique ou comporterait de nouvelles précautions, comme le port
obligatoire du masque dans les magasins et les entreprises, afin de réduire les risques.
De l’avis de la majorité, les provinces étaient les mieux placées pour déterminer le moment et les
modalités de la reprise dans leur région, mais un plan national et des directives fédérales
devraient également être mis en place. Les priorités des participants pour la réouverture
comprenaient l’accès aux soins de santé non urgents, l’assouplissement des règles d’éloignement
physique pour les membres de la famille élargie et la réouverture des aires extérieures comme les
parcs et les sentiers, pour faciliter l’activité physique et les moments en plein air au retour des
beaux jours.
Évaluation de messages sur la réouverture (Québec rural, Canada atlantique rural)
Les réactions aux messages du gouvernement fédéral sur la reprise des activités sociales et
économiques ont quelque peu divergé entre ces deux groupes, en partie en raison de leur différence
d’attitude face au relâchement des restrictions liées à la pandémie.
Dans le groupe du Québec rural, les participants étaient favorables à une réouverture prochaine. Ils
avaient tendance à bien accueillir les messages axés sur un déconfinement lent et prudent, sur la
levée des restrictions d’accès aux soins pour les personnes ayant des problèmes de santé non liés à
la COVID-19 et sur le maintien des précautions en place afin de protéger les populations
vulnérables.
Dans le groupe du Canada atlantique rural, où l’idée d’un assouplissement des restrictions dans un
avenir proche inquiétait davantage, les participants s’entendaient sur le fait que l’information la
plus importante avait trait au maintien des mesures de précaution, à la nécessité de continuer à
respecter les restrictions, aux mises en garde contre la transmission asymptomatique, et aux
consignes claires enjoignant les personnes qui présentent des symptômes à prendre contact avec un
bureau de santé publique ou à passer un test de dépistage. Les participants de ce groupe ont
également aimé le message de reconnaissance de la part du gouvernement qui saluait les efforts
déployés par les Canadiens pour freiner la propagation.
Impacts économiques (tous les lieux)
Nouvelles économiques liées à la COVID-19
Les participants étaient fort bien renseignés sur les répercussions économiques de la COVID-19. En
règle générale, ils suivaient de près les nouvelles concernant les pertes d’emplois, les difficultés
des entreprises et de l’industrie ainsi que les initiatives économiques et financières mises en
œuvre par le gouvernement canadien.
Préoccupations économiques
La plupart des gens redoutaient les impacts de la COVID-19 sur l’économie étant donné leur ampleur
actuelle et la probabilité qu’ils perdurent. Beaucoup s’inquiétaient pour la survie des entreprises,
surtout les petits commerces et les restaurants de quartier, ainsi que pour la santé de secteurs
clés comme le voyage et le tourisme et son impact sur les emplois. Ils craignaient également une
hausse des prix à la consommation, le risque de perturbation des chaînes d’approvisionnement et la
perte de valeur de leur portefeuille personnel. Bien que moins courant, un autre motif de
préoccupation spontanément cité avait trait aux effets des perturbations économiques et des dépenses
gouvernementales sur le déficit. Lorsqu’on leur a posé la question directement, toutefois, les
participants ont généralement indiqué que l’aide gouvernementale primait pour le moment.
Répercussions sur les finances personnelles
Les participants faisaient face à des situations variées en termes d’emploi et de sécurité
financière, mais la plupart ont dit avoir été touchés financièrement, d’une façon ou d’une autre,
par l’arrêt de l’économie. Ceux dont les revenus n’avaient pas changé trouvaient l’impact plutôt
positif, car ils avaient moins dépensé.
Toutefois, un grand nombre de participants avaient vu le revenu de leur ménage diminuer (et
touchaient soit l’assurance-emploi, soit la Prestation canadienne d’urgence). Peu se sentaient prêts
à composer avec un arrêt ou un recul prolongé de l’économie. Certains puisaient dans leur maigre
épargne ou parvenaient tout juste à joindre les deux bouts, tandis que d’autres, en particulier les
ménages ayant un seul revenu, s’endettaient ou avaient des difficultés à payer leur loyer et à
subvenir à leurs besoins de base. Même chez les participants qui jouissaient d’une plus grande
sécurité financière, beaucoup étaient anxieux face à l’avenir, celui de l’économie et le leur.
Réponse du gouvernement du Canada
Connaissance
Les mesures d’urgence adoptées par le gouvernement du Canada pour venir en aide à l’économie, aux
entreprises et aux ménages étaient généralement connues. Les participants savaient que le
gouvernement fédéral coordonnait un effort totalisant des milliards de dollars et qu’il annonçait
régulièrement de nouveaux programmes. Parmi les initiatives particulières, ils avaient entendu
parler du montant mensuel de 2 000 $ offert dans le cadre de la Prestation canadienne d’urgence
(PCU) et de la subvention salariale pour les petites entreprises. Beaucoup étaient aussi au courant
du versement supplémentaire de l’allocation pour enfants et d’initiatives telles que le report des
versements de taxes et des paiements hypothécaires. Au chapitre des manques d’information, plusieurs
participants ont dit ne pas être sûrs de leur admissibilité à certains programmes, notamment la PCU
et l’allocation pour enfants, alors que les jeunes de Montréal n’avaient pas entendu parler du
programme Emplois d’été Canada. Près de la moitié des participants d’Edmonton étaient au courant de
l’annonce de financement récente visant les puits orphelins.
Perceptions
Dans l’ensemble, les participants voyaient d’un bon œil l’intervention économique du gouvernement du
Canada jusqu’à présent et trouvaient qu’il s’acquittait bien de la tâche d’apporter une aide rapide
aux personnes qui en avaient besoin, surtout au moyen de la PCU. En contrepoint à cette opinion
plutôt favorable, les participants des groupes de l’Ouest (population générale) se sont montrés plus
critiques, signalant certaines lacunes dans le soutien offert. À Edmonton, en particulier, les gens
estimaient que le gouvernement devrait concevoir un plan d’action plus vaste pour l’Alberta, vu les
difficultés auxquelles la province est déjà confrontée dans le secteur pétrolier et gazier. Peu
croyaient que l’initiative des puits orphelins changerait grand-chose.
Au sujet des autres mesures économiques et financières attendues du gouvernement fédéral, les
participants ont fait diverses suggestions, mais sans parvenir à un consensus sur le moyen de
combler des lacunes particulières. Figuraient parmi les recommandations la mise en place d’une
planification et de programmes à plus long terme, la correction des lacunes dans les programmes
actuels, et l’apport d’éclaircissements sur l’admissibilité à la PCU, en particulier, afin d’éviter
toute confusion ou mauvaise surprise au moment des impôts. Il a également été question de
l’importance de mieux soutenir les étudiants, y compris les récents diplômés en quête de travail, de
reporter la tarification du carbone et d’accentuer l’aide dans les secteurs clés du voyage, du
tourisme et de la restauration.
Évaluation de publicités sur la COVID-19 (groupes de résidents de petites municipalités
du Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales
de la Colombie-Britannique, jeunes de Montréal, Sud-Ouest de l’Ontario, population générale des
basses-terres continentales de la C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
Ce volet de l’étude comportait l’évaluation de cinq concepts publicitaires présentés sous la forme
de scripts et de vidéos, en anglais et en français. La plupart étaient destinés à la télévision et
deux à la radio. Quatre des concepts visaient à communiquer au public l’importance des directives de
confinement, en faisant passer le message au moyen d’approches et de porte-parole distincts. L’une
des annonces portait sur l’aide financière fédérale mise à la disposition des entreprises et des
particuliers.
Constatations générales
Les participants ont généralement bien accueilli ces publicités. Ils trouvaient qu’elles étaient
pertinentes, venant du gouvernement fédéral, et qu’elles communiquaient au public des renseignements
importants. Ils ont également manifesté leur compréhension immédiate des principaux messages
véhiculés et indiqué que les annonces étaient claires et faciles à suivre.
La plupart des participants étaient déjà familiers des publicités du gouvernement fédéral sur la
COVID-19 et les mesures visant à réduire la propagation du virus. La notoriété des publicités
fédérales était la plus faible dans les groupes du Québec et parmi les nouveaux arrivants de la
Colombie-Britannique. Même là, cependant, les participants étaient habitués aux directives de santé
publique émanant de tous les ordres de gouvernement.
Sur le plan de la compréhension des messages, cette familiarité constituait un atout au moment
d’examiner les publicités. Non seulement les participants connaissaient-ils les directives de
confinement visant à prévenir la transmission du virus, mais ils les approuvaient et avaient modifié
leur quotidien pour s’y conformer. En termes d’impact, cependant, cette familiarité était vue comme
un obstacle à l’efficacité publicitaire. Les participants avaient souvent l’impression d’avoir déjà
vu et entendu ces messages, de sorte que l’attention qu’ils accorderaient à des annonces sur les
mesures de confinement ou leur motivation à agir serait quelque peu émoussée. Plusieurs croyaient
que ces messages ne s’adressaient pas à eux, et de rares personnes pensaient consulter le site Web
du gouvernement du Canada sur la COVID-19 pour obtenir plus d’informations.
De l’avis général, cela dit, l’approche créative des annonces parvenait à présenter sous un jour
nouveau des messages connus. Le recours à des célébrités, à des experts médicaux, à des astronautes
ou à des gens ordinaires à titre de porte-parole paraissait une technique efficace pour rehausser
l’impact publicitaire. De même, le choix d’enregistrer les messages à domicile dans la plupart des
annonces a été vu comme un élément inhabituel et donc distinctif. De nombreux participants ont dit
avoir été interpellés par les messages secondaires, greffés à l’objectif perçu des annonces, sur les
valeurs communes, la résilience des Canadiens et les sacrifices collectifs pour le bien des êtres
chers et de la société. Les formulations décrivant explicitement la COVID-19 comme un problème
grave, mettant des vies en danger, ont également capté l’attention des participants (qui
généralement les croyaient exactes et opportunes), tout comme l’information sur la transmission
asymptomatique.
Comme on le verra dans ce qui suit, certaines publicités ont connu un succès variable en fonction du
groupe.
Concept A : Célébrités
Script pour la télévision
La plupart des participants ont aimé cette annonce pour sa simplicité, la clarté de son message et
son choix de personnalités canadiennes comme porte-parole. Cette stratégie permettait à l’annonce de
se démarquer, selon eux, et de joindre un large éventail de la population. Ils y voyaient également
un message appelant les Canadiens de tous les horizons à unir leurs efforts pour enrayer la
propagation du virus. Le recours aux célébrités n’a cependant pas convaincu tout le monde. Certains
trouvaient que cela manquait de sérieux. D’autres au contraire — surtout dans les groupes du Québec,
où le taux de rappel des publicités fédérales était faible — appréciaient cette approche inusitée
pour une annonce gouvernementale. Plusieurs participants ont suggéré à titre d’amélioration
d’inclure au moins une vedette connue des jeunes.
Concept B : Experts médicaux
Script et vidéo pour la télévision
Ce concept publicitaire a paru à beaucoup de gens plus crédible et plus sérieux que le précédent, et
donc plus efficace. Les participants trouvaient aussi l’annonce plus instructive de par l’attention
qu’elle porte à la transmission asymptomatique et à la gravité de la COVID-19, présentée comme une
affaire de vie ou de mort. Les participants du Québec, toutefois, qui devaient comparer cette
publicité à celle mettant en scène des personnalités canadiennes, l’ont trouvée typique des messages
gouvernementaux sur la COVID-19 par son recours à des experts pour conseiller le public, et moins
frappante pour cette raison. Dans les groupes où l’annonce a été comparée au concept C, décrit
ci-dessous, la plupart des participants ont affirmé qu’elle saurait mieux convaincre les gens de
rester chez eux. Ils ont cité à l’appui la diversité de ses porte-parole, susceptibles de plaire à
un grand nombre de personnes, et leur expertise médicale.
Concept C : Astronaute
Script pour la télévision et la radio
Cette narration à la première personne par un astronaute qui fait un parallèle entre l’isolement
social vécu durant la pandémie et son expérience dans l’espace a généralement plu aux participants.
Ils trouvaient le message humain et authentique, et ceux qui connaissaient Chris Hadfield ou David
Saint-Jacques ont dit ressentir un lien personnel plus fort avec eux. La teneur du message, l’accent
qu’il met sur les personnes chères et sur l’endurance, tout comme le choix de le présenter à partir
du domicile, contribuaient au caractère intime et réconfortant de la publicité et ont trouvé des
échos chez les participants. Les jeunes de Montréal ont particulièrement aimé ce concept et ont eu
tendance à dire qu’il leur parlait davantage que l’annonce mettant en scène les experts médicaux.
Concept D : Aide financière
Vidéo pour la télévision
La plupart ont aimé cette publicité et son message sur l’aide financière fédérale mise à la
disposition des particuliers et des entreprises. Bien que déjà au courant de ces mesures, les
participants trouvaient que la publicité transmettait des renseignements importants au public ainsi
qu’un message encourageant sur l’intervention du gouvernement pour aider le pays à traverser la
crise économique actuelle. Ils étaient généralement sensibles au charme des dessins animés et de la
saynète communautaire, qui fait entrer chez les gens et montre la reprise des activités sur une rue
commerçante. Dans le groupe de Montréal — l’un des deux groupes ayant examiné la version la plus
achevée de la publicité — les participants ont tout spécialement aimé la diversité des personnes
représentées et le nom familier de l’une des enseignes commerciales (Tremblay). À Edmonton, en
revanche — l’autre groupe ayant vu la même version — les gens y étaient moins réceptifs et ne
partageaient pas son optimisme. Ils avaient le sentiment que le gouvernement fédéral n’en faisait
pas assez pour atténuer les effets des fermetures liées à la pandémie. Les participants de ce groupe
étaient également moins séduits par l’animation et la représentation de la communauté, qu’ils
trouvaient impersonnelle ou générique. Le fait que la version anglaise de la publicité ne nomme pas
les commerces représentés a pu contribuer à ce point de vue.
Concept E : Expérience de la COVID-19
Script pour la radio
Cette publicité, qui raconte une expérience vécue et les conséquences de la maladie, a eu un fort
impact émotionnel. Lors de l’évaluation d’annonces précédentes, plusieurs participants avaient
spontanément noté qu’une personne ordinaire atteinte de la COVID-19 ferait une bonne porte-parole
pour les messages de confinement, car le public s’y identifierait plus facilement qu’à des
célébrités ou des médecins. À cet égard, l’annonce a été une réussite. Dans la généralité des cas,
les gens l’ont trouvée authentique et efficace. Ils ont très souvent supposé qu’elle avait pour
public cible les jeunes et qu’elle leur adressait un message nécessaire sur leur vulnérabilité
personnelle, afin qu’ils prennent plus au sérieux le virus ou les directives en matière de
distanciation sociale.
Après avoir informé les participants que les restrictions liées à la pandémie empêchaient le
Parlement du Canada de se réunir régulièrement, on leur a demandé quelle solution de rechange leur
paraissait préférable dans les circonstances : des sessions auxquelles une fraction seulement des
députés participeraient en personne ou des sessions tenues virtuellement par webcam.
Les avis étaient partagés. Certains participants du Québec rural et la majorité du groupe de
l’Atlantique rural penchaient pour les sessions virtuelles, pourvu qu’elles puissent avoir lieu de
façon sécuritaire. Toutefois, un nombre assez élevé de participants du Québec rural avaient des
préoccupations relatives à la cybersécurité et à un possible piratage des sessions virtuelles et des
plateformes vidéo les accueillant. Certains présumaient que des informations confidentielles ou
secrètes seraient abordées lors de ces réunions. Certains pensaient également qu’en règle générale,
les rencontres en personne étaient un moyen plus efficace de débattre des enjeux qui intéressent le
Parlement et de régler les divergences d’opinion.
Autres sujets d’actualité concernant le gouvernement fédéral (Québec rural, Canada
atlantique rural)
Invités à dire s’ils avaient récemment entendu parler de dossiers gouvernementaux non liés à la
pandémie, une poignée de participants des deux groupes ont fait allusion aux oléoducs en général, ou
aux manifestations et aux barrages des Wet’suwet’en en particulier. D’autres ont indiqué ne pas
avoir entendu parler d’autres enjeux.
De l’avis de la plupart des gens, la priorité que le gouvernement donnait à la COVID-19 était pour
l’instant pleinement justifiée vu l’impact de la pandémie au Canada et son envergure mondiale. Les
participants du Québec rural s’entendaient sur le fait que cette attention soutenue rassemblait le
pays et avait des effets salutaires sur la teneur des affaires publiques. Certains participants du
Canada atlantique rural ont toutefois dit souhaiter qu’on élargisse la portée des discussions sur la
COVID-19 et ses répercussions pour aborder un ensemble plus vaste de questions touchant par exemple
au système de justice pénale, à la santé mentale et à la violence conjugale. Le seul participant,
dans le groupe du Québec rural, qui trouvait excessive l’attention accordée à la COVID-19 à l’heure
actuelle en imputait la faute aux médias plutôt qu’au gouvernement.
COMPLÉMENT D’INFORMATION
The Strategic Counsel
Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY
Date d’octroi du contrat : 27 juin 2019
Valeur du contrat : 808 684,50 $
Résultats détaillés
Chronologie des annonces en avril
Pour permettre de mieux comprendre le contexte entourant la tenue des groupes de discussion durant
la pandémie de COVID 19, voici un bref rappel des événements au Canada en avril.
À la fin mars :
Le gouvernement annonce des mesures de soutien destinées aux particuliers [Prestation
d’urgence du Canada (PCU)] et aux entreprises [Subvention salariale d’urgence du Canada
(SSUC) et Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)].
Toutes les mesures de restriction aux frontières sont en place au Canada, y compris
l’auto-isolement obligatoire pour les personnes qui rentrent au Canada.
Du 1 er au 10 avril
Tenue de groupes de discussion auprès de petites municipalités
du Québec (1er avril) et de parents de la RGT (2 avril).
Le 3 avril : Le gouvernement du Canada annonce un investissement de 100 millions de
dollars afin d’améliorer l’accès aux aliments pour les Canadiens qui font face aux
impacts de la pandémie de COVID 19 sur la santé, ainsi qu’à ses répercussions sociales
et économiques. Le président des États-Unis demande à l’entreprise 3M d’arrêter
d’exporter des masques N 95 au Canada.
Tenue d’un groupe de discussion auprès des nouveaux arrivants
des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique (7 avril).
Le 8 avril : Le gouvernement du Canada annonce des changements temporaires au programme
Emplois d’été Canada qui aideront les employeurs à embaucher du personnel pour l’été et
permettront aux jeunes Canadiens d’obtenir des emplois.
Tenue d’un groupe de discussion auprès de jeunes de Montréal (8
avril).
Le 9 avril : L’administratrice en chef de la santé publique du Canada publie les données
de modélisation sur l’épidémie de COVID 19 du gouvernement du Canada. Les projections
comprennent différents scénarios et des prévisions à long terme, y compris un bilan de
11 000 à 22 000 décès des suites de la pandémie.
Tenue d’un groupe de discussion auprès de petites municipalités
du Québec (9 avril).
Du 11 au 17 avril
Le 14 avril : Le gouvernement du Canada annonce des mesures d’aide supplémentaires
suivantes pour répondre aux besoins immédiats des habitants du Nord dans les secteurs de
la santé, de l’économie et du transport.
o Tenue d’un groupe de discussion auprès de travailleurs au
chômage ou mis à pied en raison de la COVID 19 du Sud-Ouest de l’Ontario (14 avril).
Le 15 avril : Le gouvernement du Canada annonce que les travailleurs pourront avoir un
revenu pouvant atteindre 1 000 $ par mois tout en recevant la PCU et qu’il élargit
l’admissibilité à la PCU aux travailleurs qui ont récemment épuisé leurs prestations
régulières d’assurance-emploi, y compris les travailleurs saisonniers. De plus, le
gouvernement fédéral annonce qu’il travaillera avec les provinces et les territoires
pour offrir un complément salarial temporairement aux travailleurs qui sont jugés
essentiels à la lutte contre la COVID 19 et qui gagnent moins de 2 500 $.
o Tenue d’un groupe de discussion dans les basses-terres
continentales de la Colombie-Britannique (15 avril).
Le 16 avril : Le gouvernement du Canada annonce de nouvelles mesures pour soutenir les
petites entreprises, notamment qu’il va rendre accessible le CUEC aux entreprises qui
ont cumulé entre 20 000 $ et 1,5 million de dollars en masse salariale en 2019. Il
annonce aussi son intention de mettre en place l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer
commercial (AUCLC) destinée aux petites entreprises.
o Tenue d’un groupe de discussion auprès d’aînés du Québec rural
(16 avril).
Le 17 avril : Le gouvernement du Canada annonce qu’il consacrera plus de 1,7 milliard de
dollars à des mesures ciblées pour protéger les emplois des Canadiens et offrir un plus
grand soutien aux entreprises et aux organisations qui font face aux impacts économiques
de la COVID 19. Il annonce aussi un investissement de 1,72 milliard de dollars, pour le
nettoyage des puits abandonnés de l’Alberta, de la Saskatchewan et de la
Colombie-Britannique, dans le but de soutenir les Canadiens qui travaillent dans le
secteur énergétique pendant la pandémie de COVID 19.
Le 18 avril : Le gouvernement du Canada annonce que la fermeture de la frontière
canado-américaine aux déplacements non essentiels est prolongée. Il annonce également un
financement pouvant atteindre 306,8 millions de dollars pour aider les entreprises
autochtones.
Du 18 au 24 avril
Le 21 avril : Le gouvernement du Canada annonce un investissement de 350 millions de
dollars pour soutenir les Canadiens vulnérables grâce aux organismes de bienfaisance et
aux organisations à but non lucratif qui fournissent des services essentiels aux gens
dans le besoin.
o Tenue d’un groupe de discussion à Edmonton (21 avril)
Le 22 avril : Le gouvernement du Canada annonce des mesures de soutien globales de
presque 9 milliards de dollars destinées aux étudiants de niveau postsecondaire et aux
nouveaux diplômés, dont la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants et la
Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant.
Le 23 avril : Le gouvernement du Canada annonce un investissement de plus de 1 milliard
de dollars pour appuyer une stratégie nationale de recherche médicale pour lutter contre
la COVID 19. Cette stratégie vise notamment l’élaboration d’un vaccin et de médicaments,
ainsi que le suivi du virus.
Tenue d’un groupe de discussion à Montréal (23 avril)
Le 24 avril : Le gouvernement a conclu une entente de principe avec toutes les provinces
et tous les territoires pour mettre en œuvre l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer
commercial (AUCLC) destinée aux petites entreprises. Ce programme réduira de 75 % les
loyers des petites entreprises touchées par la COVID 19.
Du 25 au 30 avril
Tenue d’un groupe de discussion dans le Québec rural (27 avril)
Le 28 avril : Le premier ministre présente la déclaration commune des premiers ministres
sur la relance de l’économie.
Tenue d’un groupe de discussion au Canada atlantique rural (29
avril)
La COVID 19 dans l’actualité (tous les lieux)
Connaissance globale
Beaucoup de participants suivaient avec intérêt les nouvelles et les informations au sujet de la
COVID 19 et la plupart d’entre eux étaient assez bien au fait de questions précises. Invités à dire
ce qu’ils avaient entendu récemment ou au cours des quelques derniers jours à cet égard, les
participants ont eu tendance à souligner :
Ce qui se passait dans leur province, au Canada et dans le monde, notamment le nombre de cas et
les graves conséquences de cet enjeu. Certains participants ont commenté la situation en Italie,
où le nombre de décès était particulièrement élevé, et celle aux États-Unis, qui sont devenus
l’épicentre de la pandémie de COVID 19 pendant la période durant laquelle les groupes de
discussion ont eu lieu. D’autres ont mentionné que certains pays européens commençaient à parler
de la possibilité d’assouplir progressivement les restrictions;
Des renseignements précis sur le virus, par exemple, comment il se transmet, quel est rôle des
enfants dans la propagation du virus (même en l’absence de symptômes) et combien de temps le
virus survit sur les surfaces;
Les symptômes associés au virus et l’incidence sur le plan médical — les participants de
différents groupes ont soulevé des problèmes et des questions à propos des symptômes de la COVID
19 (c.-à-d., aux orteils et aux pieds, lésions aux doigts) et la manière dont le virus s’attaque
aux poumons, au cerveau et au cœur et y cause des lésions. D’autres avaient entendu dire que le
virus est particulièrement virulent chez les personnes âgées, mais qu’il est plus inoffensif
chez les gens plus jeunes qui sont généralement en bonne santé;
Les mesures actuelles en place pour prévenir la propagation, y compris l’éloignement physique,
l’auto-isolement et la désinfection ou le nettoyage des surfaces et des vêtements, etc. La
question visant à savoir s’il fallait porter ou non un masque a notamment été abordée dans
certains groupes par quelques participants qui se sont dits perplexes par rapport aux conseils
donnés en la matière;
L’assouplissement des restrictions et la réouverture. À cet effet, les participants du Québec
rural ont discuté de la réouverture des écoles. D’autres ont mentionné que pour aller de l’avant
avec le plan de « déconfinement », le nombre de cas devra rester peu élevé, car une hausse du
taux d’infection forcerait les autorités à resserrer de nouveau les restrictions. Au sein du
groupe représentatif de la population générale du Canada atlantique, les participants ont
également mentionné que même si des pays européens avaient commencé à assouplir les
restrictions, les responsables du gouvernement du Canada avaient affirmé que le pays n’était pas
rendu à cette étape. Parmi d’autres groupes, les participants s’attendaient plutôt à ce que la
période d’isolement soit prolongée.
La situation dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée a été relevée en particulier
dans le groupe d’aînés du Québec rural, y compris le manque de personnel et les nombreux décès qui
s’y sont produits. La concentration des cas dans ces types de lieux a également été soulevée à
Edmonton, les participants indiquant que la majorité des cas semble être survenue dans des foyers de
soins.
Même si les participants prêtaient manifestement attention à des nouvelles portant sur un vaste
éventail de sujets, tant à l’échelle nationale qu’internationale, quelques-uns se sentaient
submergés par le volume d’informations, de sorte qu’ils en ignoraient certaines, car ils estimaient
savoir ce qu’il fallait faire. En ce qui concerne leurs niveaux de connaissance, les participants
laissaient entendre qu’ils savaient quels comportements adopter : rester à la maison, faire du
télétravail, si possible, ne sortir qu’en cas de nécessité et communiquer avec un service de
télésanté en cas de symptômes.
Par ailleurs, d’autres trouvaient que l’information avait évolué au fil des semaines et que cela
engendrait de la confusion au lieu de rendre les choses plus claires. La question du port du masque
a été donnée en exemple. Selon certains participants du groupe de discussion tenu dans le Sud-Ouest
de l’Ontario, même si les informations communiquées au départ étaient assez cohérentes, le débat sur
le port d’un masque artisanal était désormais déroutant et contradictoire. De plus, d’après un
participant, il y a beaucoup de désinformation dans le domaine public, tout dépendant de la source.
À Montréal, les participants d’un groupe de jeunes ont été invités à dire s’ils avaient entendu
quelque chose à propos de la COVID 19 qui se rapportait à leur groupe d’âge. Les réponses étaient
assez diversifiées, allant des mesures prises pour fermer les parcs et limiter l’accès aux endroits
où les jeunes se réunissent habituellement, à l’imposition d’amendes considérables pouvant atteindre
1 000 $ à 6 000 $ aux personnes qui ne respectent pas les sanctions ou restrictions en vigueur.
D’autres ont fait état de l’attitude laxiste des jeunes, découlant le plus souvent de l’impression
que les membres de leur groupe démographique sont moins susceptibles d’être infectés par le virus,
ou que s’ils le contractent, ils risquent peu de présenter des symptômes ou d’être très malades. Par
conséquent, ils ont dit que les jeunes étaient plus enclins à se rassembler et à fréquenter des
lieux publics. Même si les participants comprenaient, en général, qu’ils pouvaient être porteurs du
virus et le transmettre à des personnes âgées, certains trouvaient en revanche que les aînés étaient
beaucoup moins susceptibles de respecter les mesures préventives ou de prendre des précautions.
Au sein des groupes tenus dans la RGT et auprès de résidents de petites municipalités du Québec, on
a demandé aux participants s’ils avaient entendu parler de la nouvelle mesure d’auto-isolement
obligatoire pour les personnes qui rentrent au Canada. La plupart avaient entendu parler de la mise
en quarantaine volontaire de 14 jours, et au Québec en particulier, des lourdes sanctions (c.-à-d.
des amendes) imposées aux contrevenants. Moins de participants de la RGT connaissaient cet aspect
des mesures d’auto-isolement volontaire. De rares participants croyaient que cette exigence ne
devait pas s’appliquer à certains groupes de travailleurs, dont les camionneurs et les travailleurs
étrangers temporaires.
Sources d’information
Les participants utilisaient un vaste éventail de sources pour se renseigner sur la COVID 19,
notamment les médias traditionnels, les nouveaux médias et le bouche-à-oreille.
Beaucoup ont affirmé suivre les points de presse quotidiens du gouvernement fédéral et des
provinces, y compris ceux des dirigeants gouvernementaux et des responsables de la santé publique.
Ils les écoutent en direct à la télévision ou pendant leur diffusion en ligne ou sur Facebook. Les
participants du Québec avaient tendance à se fier davantage aux informations véhiculées par le
cabinet du premier ministre de la province qu’à celles émanant du gouvernement du Canada.
Les médias TVA, La Presse, Le Devoir, Le Journal de Montréal et Radio-Canada ont été mentionnés
comme sources d’information traditionnelles au Québec. Dans les autres lieux, la CBC a été citée,
ainsi que CP24 (en Ontario) de même que d’autres médias, y compris des applications et des
agrégateurs de nouvelles.
Les participants étaient nombreux à se tourner vers les médias sociaux pour obtenir de l’information
sur la COVID 19, à commencer par Facebook et dans une moindre mesure YouTube et Twitter, mais ont
mentionné la crédibilité douteuse des renseignements publiés sur ces sources. À cet effet, un
participant du Québec consultait le site Web des « Décrypteurs » pour vérifier des informations ou
appelait un ami qui travaille à l’urgence. Malgré tout, les participants suivaient activement les
liens des publications Facebook.
Les professionnels de la santé et les revues scientifiques ont été mentionnés comme sources par
quelques participants, en particulier ceux ayant un ami ou un proche qui travaille dans le secteur
de la santé. Souvent, ces participants « vérifiaient les faits » auprès de ces personnes pour
s’assurer de la véracité des informations obtenues d’autres sources.
Les commentaires des participants ont révélé qu’ils font appel à leurs réseaux familiaux et à leur
cercle d’amis, avec qui ils échangent régulièrement de l’information. Les parents, en particulier,
ont une influence sur ce que leurs enfants entendent et connaissent à propos de la COVID 19, y
compris les enfants plus âgés (c.-à-d., les jeunes adultes). Une autre source d’information est la
famille à l’étranger, surtout chez les nouveaux arrivants ou les immigrants au Canada. Ces derniers
peuvent ainsi observer des tendances sous un angle plus international. Après tout, les nouvelles «
se propagent plus vite » dans certains pays, aux dires de quelques participants, en donnant comme
exemple l’Asie du Sud-Est. Plusieurs participants qui sont originaires de cette région et
communiquent encore avec la famille et les amis qui s’y trouvent ont affirmé avoir entendu parler du
virus dès le début janvier.
Enfin, les employeurs constituent également une source d’information au sujet de la COVID 19.
Quelques participants ont indiqué recevoir régulièrement des bulletins ou des mises à jour des
entreprises pour lesquelles ils travaillent. Celles-ci étaient toutes deux du secteur de la santé :
une pharmacie et une entreprise de gestion de cliniques.
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID 19
(tous les lieux)
Connaissance et impressions
Vue d’ensemble
Au cours du mois d’avril, les participants de tous les groupes connaissaient bien la
réponse du gouvernement fédéral à la pandémie de COVID-19. Selon une perspective de
macro-niveau, la plupart des participants estimaient que le gouvernement du Canada
continuait de jouer un rôle très actif dans la gestion de la pandémie et qu’il
fournissait aux Canadiens l’aide dont ils avaient besoin pour surmonter cette période
difficile.
Un grand éventail d’initiatives ont été mises en œuvre tout au long du mois d’avril et
les commentaires des participants portaient sur trois thèmes précis : les initiatives
financières, les fournitures médicales et la réponse du gouvernement fédéral par rapport
à celle des provinces.
Initiatives financières
Une majorité de participants était au courant du soutien financier fourni par le
gouvernement du Canada dans le cadre de diverses initiatives à l’intention des
particuliers et des entreprises. Les participants étaient en général bien au fait des
dernières annonces et conscients des nombreuses initiatives mises en place par le
gouvernement fédéral pour offrir une aide aux Canadiens durant la pandémie.
Parmi les mesures de soutien, ce sont celles offertes aux particuliers qui ont été
citées le plus souvent et les discussions tournaient surtout autour de la Prestation
d’urgence du Canada (PCU). Beaucoup de participants ont pu fournir des détails sur le
programme, notamment qu’il s’agit d’une prestation de 2 000 $ toutes les quatre
semaines, d’une durée maximale de quatre mois, pour les travailleurs admissibles qui ont
perdu leur revenu. Dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, le
groupe des nouveaux arrivants a souligné que le gouvernement fédéral entendait offrir de
l’aide aux gens dans le cadre de cette initiative « d’ici un mois ». Le groupe
représentatif de la population générale des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique s’est dit fier de ce que le gouvernement du Canada avait accompli,
en particulier de la mise en œuvre rapide de la PCU. Au sein du deuxième groupe du
Québec composé de résidents de petites municipalités, certains étaient au courant
d’autres mesures mises en place pour aider les travailleurs autonomes ou salariés qui ne
seraient autrement pas admissibles à l’assurance-emploi.
Quelques participants avaient entendu parler de l’augmentation de l’Allocation
canadienne pour enfants (surtout dans le premier groupe de résidents de petites
municipalités du Québec) et un certain nombre de jeunes du groupe de Montréal
connaissaient la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE). Le report
des paiements hypothécaires ou de l’impôt foncier et la prolongation des dates limites
de production des déclarations de revenus figurent également parmi les mesures de
soutien citées. Par ailleurs, les groupes de la Colombie-Britannique ont aussi mentionné
les subventions de BC Hydro, un supplément temporaire au loyer versé aux propriétaires
et des politiques interdisant l’expulsion de locataires.
Les mesures de soutien pour les entreprises ont aussi été abordées, mais moins
fréquemment, et avec moins de précision par rapport aux initiatives offertes aux
particuliers. La Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) était présente à
l’esprit de la plupart des gens et elle a été citée spontanément dans certains des
groupes du Québec et de l’Ontario. Même si peu de participants connaissaient le nom du
programme, certains ont pu en fournir une description, qui a permis à d’autres
participants de reconnaître la mesure. Les participants capables d’expliquer le
programme savaient que les employeurs admissibles avaient droit à une subvention
correspondant à 75 % des salaires de leurs employés. Pour ce qui est des critères
d’admissibilité au programme, de rares participants croyaient que les entreprises
admissibles devaient avoir subi une baisse de revenus de 30 % (l’idée initiale, à savoir
une baisse de 10 % des revenus, n’avait pas été accueillie favorablement). Les
participants du groupe tenu dans le Sud-Ouest de l’Ontario étaient également au fait
d’un financement offert par le gouvernement fédéral sous forme de prêt aux petites
entreprises admissibles qui pouvait atteindre 40 000 $.
Fournitures médicales
Même si de nombreux participants pensaient que le Canada faisait face à une pénurie
d’équipement de protection individuelle (EPI) en avril (voir la section sur l’équipement
médical), la plupart d’entre eux étaient au courant des mesures prises par le
gouvernement du Canada pour remédier à la situation. Beaucoup de participants ont
mentionné que le gouvernement fédéral travaillait avec des entreprises canadiennes afin
d’augmenter la production intérieure d’EPI dont on a grand besoin, comme les masques et
les ventilateurs. Plus tard durant le mois, les participants ont formulé des
commentaires élogieux sur la coordination de l’approvisionnement en fournitures
médicales entre le gouvernement fédéral et les provinces.
De plus, certains participants ont dit avoir eu vent de négociations entre le Canada et
divers pays. Ils ont donné en exemple les pourparlers du gouvernement canadien avec le
gouvernement américain pour que les masques N95 exportés des États-Unis soient expédiés
au Canada, conformément à l’entente initiale. À Edmonton, certains se sont dits
particulièrement préoccupés par la réception de masques N95 de mauvaise qualité de la
Chine.
Réponse du gouvernement fédéral par rapport à celle des provinces
Dans le cadre d’une discussion générale sur le niveau de connaissance, certains
participants du Québec ont abordé les réponses respectives des gouvernements canadien et
québécois. Bien que le premier ait semblé avoir pris du temps à réagir comparativement
au gouvernement du Québec, les participants trouvaient que ça allait de soi, car le
gouvernement du Canada devait gérer la crise sur plusieurs plans.
Dans le groupe représentatif de la population générale des basses-terres continentales
de la Colombie-Britannique, quelques participants ont dit qu’ils suivaient les conseils
en matière de santé de la province plutôt que ceux du gouvernement fédéral, qu’ils
jugeaient moins pertinents, étant donné que la santé est avant tout un domaine de
compétence provinciale.
Dans tous les groupes, beaucoup de participants ont eu de la difficulté à établir une
distinction nette entre les activités, en fonction de l’ordre de gouvernement ou de
l’établissement public dont elles relèvent.
Autres éléments cités
À part les trois thèmes ci-dessus, d’autres points ont été soulevés lors de la
discussion portant sur la connaissance qu’avaient les participants de la réponse du
gouvernement du Canada à la pandémie de COVID 19. Il a été question du premier ministre
(p. ex. de ses points de presse quotidiens, de son auto-isolement), de la collaboration
des différents partis politiques, de la transition de Service Canada à un accès
uniquement en ligne ou de l’impression qu’il aurait dû recommander plus tôt de porter un
masque. Par ailleurs, certains participants du groupe de jeunes de Montréal pensaient
que le gouvernement fédéral avait décrété l’état d’urgence (mais pas le gouvernement
provincial).
Aînés (Québec rural)
Les aînés du Québec rural étaient au courant des informations sur la pandémie destinées
à leur groupe d’âge. Les participants ont discuté du fait que les aînés, en particulier
ceux qui ont des conditions préexistantes, sont beaucoup plus à risque de contracter le
virus et que les personnes plus âgées devraient respecter à la lettre les directives de
confinement du gouvernement et éviter de visiter d’autres personnes. De plus, ils
pensaient que les aînés des centres d’hébergement et de soins de longue durée étaient
exposés à des risques supplémentaires.
Aucun aîné n’a mentionné spontanément avoir entendu quelque chose au sujet d’une
augmentation du financement par le gouvernement fédéral pour les aînés touchés par la
pandémie de COVID 19. Après avoir appris de l’animateur que le gouvernement fédéral
avait annoncé qu’il verserait 9 millions de dollars, par l’intermédiaire de Centraide
Canada, aux organismes locaux qui soutiennent la prestation de services aux aînés
canadiens, les participants ont réagi de manière assez favorable, dans l’ensemble, mais
ont émis quelques réserves importantes. Il fallait selon eux s’assurer de remettre
l’aide aux organismes appropriés. Certains croyaient que de tels programmes et services
étaient déjà en place à l’échelle locale et que l’aide devait plutôt être réservée aux
secteurs où les besoins sont les plus importants, comme les centres d’hébergement et de
soins de longue durée vulnérables. Personne dans ce groupe ne connaissait quelqu’un qui
pourrait tirer parti de ce programme en particulier.
Modèle de prévision du gouvernement du Canada (Sud-Ouest de l’Ontario, population
générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du Québec
rural, Edmonton)
En général, les participants des groupes tenus en avril n’ont pas cité spontanément le
modèle de prévision du gouvernement du Canada (qui comprend des projections sur le
nombre de décès et la durée de la pandémie). Cependant, lorsqu’on les a interrogés
explicitement sur cette question, les participants (des quatre groupes ci-dessus) en
avaient une connaissance variée.
Dans les groupes du Sud-Ouest de l’Ontario et des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, tenus au milieu du mois, peu après la publication du modèle, de
rares participants en avaient eu connaissance. En ce qui concerne le nombre de décès,
les participants se rappelaient que le scénario pessimiste faisait état de 3 000 décès
possibles au Canada et le scénario optimiste de 15 000. Le nombre considérable de décès
en a surpris quelques-uns, et une discussion a suivi sur l’éloignement physique, qui est
plus important que jamais, et qu’on devra respecter pendant un bon moment encore. Pour
ce qui est de la durée, les participants trouvaient en général qu’elle était plus longue
que ce à quoi ils s’attendaient et ne saisissaient pas très bien l’idée de confirmer un
sommet à plusieurs vagues. Les participants ont également soulevé des questions sur la
qualité des données présentées, compte tenu du faible nombre de tests réalisés et de la
difficulté à faire des estimations exactes à l’échelle nationale. Selon eux, un portrait
plus précis pouvait être dégagé des données régionales, étant donné que le nombre de cas
et de décès variait d’un coin à l’autre du pays.
Plus tard au cours du mois, les participants du groupe d’Edmonton et du groupe d’aînés
du Québec rural n’étaient guère au courant et ne semblaient pas se souvenir du modèle de
prévision publié plus tôt dans le mois. Un participant d’Edmonton a mentionné avoir
entendu quelque chose lors d’un bulletin d’information national qui dressait « un
portrait assez sombre » et que « son opinion a changé à partir de ce moment-là ».
Prolongation de la fermeture de la frontière canado-américaine (Edmonton, Montréal,
Québec rural et Canada atlantique rural)
Connaissance
Les participants étaient en général au courant que le gouvernement canadien et le
gouvernement américain tentaient d’en arriver à un accord visant à prolonger d’un mois
la fermeture de la frontière canado-américaine. Une plus grande proportion de
participants d’Edmonton et de Montréal connaissait cet enjeu, car il avait été annoncé
peu de temps avant leurs discussions. Ces groupes étaient favorables à l’idée, en raison
des taux d’infection élevés aux États-Unis. Plus tard dans le mois, la majorité des
participants des groupes du Québec rural et du Canada atlantique rural en avaient
entendu de parler et en connaissaient vaguement les détails, mais après avoir discuté de
ce point, ils appuyaient tous la décision.
Moment de la réouverture de la frontière canado-américaine et conditions nécessaires
Les participants des quatre groupes avaient différentes opinions au sujet du moment de
la réouverture. Certains s’attendaient à une réouverture d’ici quelques mois (par
exemple en juillet ou en août) et d’autres, dans six mois (en octobre). Les participants
du groupe du Canada atlantique rural ne voyaient pas d’un très bon œil la réouverture de
la frontière canado-américaine dans un avenir rapproché, car ils considéraient la
stratégie de lutte contre la pandémie des États-Unis comme une menace éventuelle pour le
Canada.
Voici les conditions essentielles à remplir avant de rouvrir la frontière selon les
participants : l’assurance que l’augmentation du nombre de cas et la propagation du
virus sont maîtrisées dans les deux pays, la réalisation de tests à grande échelle et,
d’après certains, l’accès à un vaccin.
Les participants étaient favorables à une réouverture très graduelle des activités
économiques et souhaitaient d’abord constater des progrès concrets en matière de
sécurité. Ceux des groupes de Montréal et du Québec rural pensaient que peu importe le
moment de la reprise de l’économie, il faudra réévaluer et examiner périodiquement la
situation en fonction du nombre de cas.
Opinions sur les voyages aux États-Unis
Dans l’ensemble des groupes, presque personne n’envisagerait alors de voyager aux
États-Unis si la frontière était rouverte. Après une discussion plus approfondie,
certains ont dit qu’ils se rendraient peut-être aux États-Unis au cours des mois à venir
(dans les deux à huit prochains mois), mais seulement une fois que le nombre de cas
aurait suffisamment baissé pour qu’ils se sentent en sécurité. Une personne a dit
qu’elle ne s’y rendrait qu’après avoir contracté le virus et acquis une immunité.
Évaluation de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID 19
Évaluation globale
Invités à évaluer si le gouvernement du Canada avait réagi de manière appropriée à la
crise de la COVID-19, une forte majorité de participants ont répondu par l’affirmative.
Cette opinion très positive a été exprimée tout le mois durant, dans tous les groupes.
Les participants parlaient en termes élogieux de l’approche globale employée par le
gouvernement fédéral pour s’occuper de tous les Canadiens et du leadership dont il a
fait preuve dans le contexte d’incertitude qui caractérise cette crise mondiale sans
précédent. La plupart étaient d’avis que le Canada s’en tirait bien par rapport à
d’autres pays, surtout en ce qui concerne les mesures de soutien financier.
Toutefois, la réponse du gouvernement a fait l’objet de quelques vives critiques,
communes à tous les groupes tout au long du mois. C’est surtout la lenteur de la réponse
du gouvernement du Canada au début de la pandémie que les participants ont jugé
préoccupante. Selon beaucoup d’entre eux, le gouvernement fédéral aurait dû fermer plus
rapidement les frontières et les aéroports. Quelques participants trouvaient que les
vols internationaux ont pu continuer d’atterrir au Canada pendant trop longtemps.
D’autres ont dit que la mise en œuvre des mesures de confinement, notamment
l’éloignement physique, aurait dû débuter avant, en employant une approche plus directe
et stricte. Vers le milieu du mois, les participants ont commencé à formuler des
commentaires sur les effets à long terme de l’intervention du gouvernement et à se dire
préoccupés quant à l’avenir des finances publiques. Enfin, les participants d’Edmonton
avaient l’impression que le gouvernement du Canada ne soutenait pas les petites
entreprises.
Priorités en ce qui concerne les prochaines étapes
Invités à préciser ce que le gouvernement du Canada pourrait faire pour soutenir les
Canadiennes et les Canadiens pendant cette crise, les participants ont formulé toutes
sortes de recommandations. Aucune idée n’a fait l’unanimité, mais les participants
étaient favorables à diverses mesures, qui ont évolué durant le mois d’avril.
Au sein des groupes tenus au début d’avril, les participants estimaient qu’une
application plus stricte des pratiques d’isolement et d’éloignement physique et des
mesures sanitaires était importante. À la mi-avril, la priorité selon les participants
consistait à poursuivre les efforts déployés par le gouvernement pour obtenir et
distribuer l’équipement médical nécessaire à la protection des professionnels de la
santé et des travailleurs essentiels. Vers la fin de mois, les participants estimaient
qu’il fallait avoir en place de meilleures normes de dépistage et faire davantage de
recherches sur la détection des anticorps, afin de faciliter la réintégration dans la
société.
Voici d’autres priorités plus générales qui ont été citées moins souvent :
Remettre des « trousses de bienvenue » aux voyageurs à l’aéroport qui comprennent
des directives sur l’auto-isolement obligatoire;
Fermer les frontières entre les provinces;
Déployer une réponse plus uniforme à l’échelle des provinces;
Assouplir les restrictions pour les travailleurs de la santé qui ont immigré au
Canada, afin de leur permettre d’exercer plus facilement au Canada durant la
pandémie;
Promouvoir l’utilisation généralisée d’un équipement de protection (comme les
masques et les gants) et mettre en place une campagne d’information pour montrer au
public comment les porter;
Tenir compte des préoccupations concernant la sécurité financière;
Abaisser les taux d’intérêt des cartes de crédit;
Travailler avec les banques à simplifier le processus de négociation du report de
paiements hypothécaires;
Accorder des crédits d’impôt aux petites entreprises, pour leur permettre
d’améliorer leurs flux de trésorerie lorsqu’elles produiront leur déclaration de
revenus l’an prochain;
Assurer une distribution plus « générale » de la PCU, car certaines personnes qui en
auraient besoin « sont laissées pour compte »;
Améliorer les soins dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée.
Évaluation de la réponse des autres pays (Edmonton, Montréal, Québec rural, Canada
atlantique rural)
Meilleure gestion
Lorsqu’on leur a demandé de fournir des exemples de pays qui ont mieux géré leurs
épidémies de COVID-19 que le Canada, les participants des quatre lieux où cette question
a été posée ont formulé des réponses similaires. En ordre décroissant, l’Allemagne, la
Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Suède, l’Inde et l’Islande ont été les pays les
plus couramment cités.
Invités à préciser ce que ces pays ont fait ou n’ont pas fait qui les ont rendus plus
efficaces, les participants s’entendaient pour dire qu’ils avaient procédé très
rapidement à la mise en œuvre de plans et de mesures et adopté une stratégie de
dépistage à plus grande échelle. Les perceptions sur les bons coups de chacun de ces
pays sont indiquées ci-dessous.
Allemagne : elle a pris rapidement des mesures, y compris la réalisation de tests,
elle était bien préparée et elle peut maintenant assouplir les restrictions;
Nouvelle-Zélande : elle n’a pas tardé à prendre des mesures et elle avait un plan à
plusieurs phases clair et ciblé, qu’elle a bien communiqué;
Corée du Sud : elle a utilisé efficacement la technologie, y compris pour mettre en
œuvre une stratégie de dépistage, de sorte qu’elle pouvait imposer des confinements
ciblés;
Suède : elle s’est empressée de fermer la frontière et a décidé de traiter les cas
au fur et à mesure;
Inde : elle avait le plus petit nombre de cas (au moment de la tenue des groupes de
discussion) et elle a imposé rapidement le confinement.
Moins bonne gestion
Dans les quatre groupes, presque tous s’accordaient à dire que les États-Unis étaient de
loin le pays qui avait moins bien géré ses épidémies de COVID-19 que le Canada. Les
participants attribuaient cette mauvaise gestion à un manque de leadership fédéral, un
public mal informé et les erreurs commises par différents politiciens. Selon les
participants, les États-Unis n’ont pas pris la question assez au sérieux et ils ont
tardé à imposer des restrictions, en particulier des mesures de confinement et
d’isolement, de sorte que l’éclosion a été plus importante.
Voici les autres pays cités avec les États-Unis :
Italie : certains ont émis l’hypothèse que les difficultés étaient attribuables au
tourisme et à une population plus âgée comparativement à celle des autres pays;
France : elle a tardé à imposer des mesures d’éloignement physique et a offert peu
d’aide financière;
Espagne;
Brésil : les participants ont cité l’inaction perçue du gouvernement fédéral;
Divers pays et régions en développement, dont le Mexique, l’Afrique et le
Moyen-Orient, où la situation semblait pire à cause des problèmes engendrés par la
pauvreté, la forte densité de population ou les camps de réfugiés.
Équipement médical (nouveaux arrivants des
basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, jeunes de Montréal,
deuxième groupe de résidents de petites municipalités du Québec, population
générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du
Québec rural et population générale d’Edmonton et de Montréal)
En ce qui concerne l’équipement médical, les participants ont été invités à évaluer si le
Canada était prêt à faire face à une augmentation du nombre de personnes qui tombent
malades en raison de la COVID-19. Ils ont formulé des opinions variées à cet égard.
Dans l’ensemble, ils convenaient toutefois que le Canada n’était pas bien préparé. Parmi
les principales raisons mentionnées d’emblée par les participants, citons celles dont
ils avaient entendu parler, à savoir les pénuries d’équipement de protection
individuelle (EPI) et de travailleurs de la santé et la disponibilité des tests. De
plus, certains ont souligné les inquiétudes concernant la disponibilité des lits
d’hôpital, des professionnels de la santé et des médicaments.
En général, l’opinion des participants de l’Ouest canadien et du groupe d’aînés du Québec
rural était la plus positive. En Colombie-Britannique, ils étaient nombreux à estimer
que le réseau hospitalier provincial était assez bien préparé, même si certains
jugeaient qu’une proportion de cette capacité n’était peut-être pas en place dans la
partie pertinente de la province. Les participants du groupe d’Edmonton étaient d’avis
que, dans l’ensemble, l’Alberta avait suffisamment d’équipement. Les aînés du Québec
rural ont formulé les commentaires les plus positifs et trouvaient que le Québec
disposait d’assez de fournitures et de lits d’hôpital.
Du côté des participants plus pessimistes, les raisons évoquées étaient liées à leurs
expériences, notamment le temps que cela prenait pour obtenir des soins médicaux avant
la pandémie, qui laissait supposer que ces lacunes du système de santé ne feraient que
s’amplifier devant les demandes découlant de la pandémie. Selon les participants, la
situation liée à la COVID 19 comportait de nombreuses inconnues, notamment quant à son
ampleur et aux types de traitement nécessaires, ce qui complexifiait d’autant plus
l’évaluation de la capacité et ajoutait à l’incertitude. En outre, les participants
étaient nombreux à croire que la majeure partie des médicaments et de l’équipement
médical nécessaires (y compris les EPI) étaient importés et que la capacité
manufacturière au Canada était nettement insuffisante.
Beaucoup de participants du Sud-Ouest de l’Ontario ont toutefois affirmé qu’ils avaient
eu connaissance d’efforts d’adaptation déployés par l’industrie pour être en mesure de
produire les fournitures médicales et l’équipement requis.
Équipement prioritaire
Les participants de tous les groupes avaient une vision claire et commune des types
d’équipement nécessaires selon eux pour gérer la pandémie. Tout d’abord, des stocks
d’EPI assez importants pour couvrir les besoins des hôpitaux et des travailleurs de la
santé de première ligne, sans avoir à les réutiliser. Certains pensaient que les
réserves devaient être suffisantes pour répondre également à la demande parmi la
population (pour des masques, en particulier). La liste d’EPI dressée par les
participants comprenait des masques, notamment de type N95, des écrans faciaux, des
lunettes, des gants et des blouses. Les participants ont aussi désigné les ventilateurs
comme de l’équipement essentiel et certains ont inclus sur la liste les médicaments et
les désinfectants, y compris ceux pour les mains. Plusieurs participants estimaient que
ces articles devraient être fabriqués au Canada.
Pénuries d’équipement médical
Perceptions relatives aux pénuries
On a demandé aux participants s’ils pensaient qu’il existait des pénuries relatives aux
types d’équipement prioritaire qu’ils avaient mentionnés. Les réponses à cette question
étaient très variées. Dans le deuxième groupe tenu à Québec auprès de résidents de
petites municipalités, personne n’avait l’impression qu’il manquait d’équipement, alors
que dans les autres groupes, les participants ont cité les masques (N95 et autres
types), les gants et les ventilateurs, le plus souvent, ainsi que le désinfectant pour
les mains, les écouvillons et certains médicaments (p. ex., des sédatifs). Dans le
groupe du Sud-Ouest de l’Ontario, les participants avaient eu connaissance de
renseignements contradictoires de la part des différents ordres de gouvernement et
n’étaient pas certains s’il y avait pénurie ou non.
Réponse du gouvernement du Canada
Au moins quelques participants dans chaque groupe avaient entendu parler des efforts
déployés par le gouvernement du Canada pour remédier aux pénuries d’équipement médical.
Parmi les activités les plus souvent citées, mentionnons l’achat de masques et d’autres
types d’équipement de la Chine ainsi que les efforts pour s’assurer qu’ils soient
livrés, certains participants ayant entendu dire que des pays s’adonnaient à la
surenchère et faisaient détourner les commandes destinées au Canada avant leur
expédition. De plus, certains ont parlé des efforts menés par le gouvernement fédéral
pour accélérer le processus d’approbation des nouvelles installations de fabrication
canadiennes. Interrogés plus longuement sur la question, les participants étaient
manifestement au courant que le gouvernement fédéral travaillait avec les entreprises du
pays à développer rapidement la capacité intérieure. L’autre enjeu abordé à maintes
reprises est la décision des États-Unis d’interdire à 3M d’exporter des masques N95 au
Canada. De l’avis général, la réponse du gouvernement fédéral à cet égard a été efficace
(selon des participants du groupe de la Colombie-Britannique, le fait que la pâte à
papier employée dans certains types de masques est fabriquée au Canada présentait un
avantage supplémentaire pour le gouvernement fédéral).
Dans l’ensemble, les participants estimaient que le gouvernement du Canada faisait du
bon travail pour pallier les pénuries d’équipement médical (malgré quelques opinions
divergentes et l’impression chez certains que le gouvernement pourrait en faire plus).
De l’avis général, le gouvernement du Canada faisait face à un problème dont il n’aurait
pu prévoir l’ampleur et mettait tout en œuvre pour combler les pénuries, en prenant
notamment des mesures pour s’approvisionner et en invitant des entreprises canadiennes à
augmenter leur capacité manufacturière.
Connaissance de la décision des États-Unis de bloquer l’envoi de masques médicaux au
Canada
Parmi les groupes qui ont été invités à se prononcer directement sur cette situation, la
plupart des participants en avaient entendu parler et appuyaient la réponse du
gouvernement canadien. D’après ce qu’ils avaient compris, le gouvernement américain
avait interdit à 3M d’exporter des masques N95 au Canada afin de les conserver pour les
besoins intérieurs des États-Unis. Aux dires des participants, le Canada avait réagi
efficacement en rappelant qu’il était dans leur intérêt commun de permettre l’exécution
de cette commande, en émettant une mise en garde sur la réciprocité de nouveaux
obstacles au commerce et en soulignant à quel point les échanges médicaux entre les deux
pays sont intégrés. Après tous, de nombreux professionnels de la santé canadiens se
rendent chaque jour aux États-Unis pour répondre aux besoins de leur système de santé.
Cette discussion n’a pas été veine selon les participants, car les États-Unis sont
revenus sur leur décision et ont autorisé les exportations de 3M, conformément à ce qui
était prévu au départ.
Masques médicaux
Ce sujet a été abordé dans les groupes d’Edmonton et de Montréal. À la question générale
visant à savoir si le port généralisé du masque pouvait aider à freiner la propagation
du virus, certains ont répondu par l’affirmative, mais ils étaient nombreux à se
demander si l’efficacité des masques avait été clairement démontrée. Dans la même veine,
les participants ne savaient pas trop pourquoi ou comment les masques étaient utiles.
Certains avaient compris que les masques servent à protéger les autres, tandis qu’un
participant pensait qu’ils protègent aussi ceux qui les portent. De rares participants
de ces groupes ont affirmé qu’ils portaient un masque en public.
Invités à dire s’il fallait rendre le port du masque obligatoire sur les vols au Canada,
les participants avaient des opinions partagées. Même si certains se sont dits d’accord
d’emblée avec cette mesure, d’autres ont mentionné qu’ils y seraient favorables dès
qu’on en aurait prouvé l’efficacité. Des participants jugeaient que cette mesure n’était
pas nécessaire en plus d’être inefficace et qu’elle causerait des inconvénients et de
l’inconfort aux voyageurs.
On a également demandé aux participants s’ils pensaient que le port du masque devait
être obligatoire dans les lieux publics bondés, y compris dans les épiceries et les
transports en commun. Les réponses à cette question variaient selon le lieu. Les
participants du groupe d’Edmonton n’étaient pas favorables à cette mesure, contrairement
à ceux de Montréal. Les participants ont invoqué des raisons similaires à celles citées
ci-dessus et ne s’entendaient pas sur l’efficacité relative du masque et les
inconvénients pour ceux qui le portent.
Les réponses divergeaient aussi à la question sur le port du masque dans les magasins de
détail. Invités à dire s’il fallait obliger les consommateurs à porter le masque dans
ces lieux, suivant la réouverture des activités économiques et de l’assouplissement des
restrictions liées à la pandémie, les participants d’Edmonton s’interrogeaient encore
sur l’efficacité des masques, mais avaient tendance à appuyer cette mesure si elle
permettait aux gens de retourner travailler. À Montréal, les participants étaient moins
favorables au port obligatoire du masque dans les magasins de détail dès leur
réouverture. Ils craignaient que les travailleurs du commerce de détail n’aient pas la
formation requise pour bien porter le masque et qu’ils se sentent faussement en sécurité
avec un masque et finissent par s’approcher davantage des autres ou adopter d’autres
comportements à risque.
Répercussions sur le plan personnel (tous les
lieux)
On a posé dans l’ensemble des groupes un éventail de questions aux participants pour
connaître leurs réflexions et opinions sur les répercussions que la pandémie de COVID-19
avait sur eux.
Questions relatives à la santé
Perception quant au risque (jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites
municipalités du Québec, aînés du Québec rural)
La jeunesse et la santé ainsi que les mesures d’éloignement physique qui avaient permis
à de nombreux participants de limiter les contacts avec d’autres personnes et la
possibilité d’être infectés ont été citées comme facteurs faisant en sorte qu’ils
avaient moins l’impression d’être personnellement à risque.
Personne dans le groupe des jeunes ne se sentait à risque et bien que l’âge et la santé
y étaient pour beaucoup, de nombreux participants ont mentionné que l’isolement social
avait favorisé ce sentiment de sécurité. Par ailleurs, très peu de participants du
groupe d’aînés du Québec rural se sentaient particulièrement vulnérables, en raison des
mesures de sécurité qu’ils prenaient pour se protéger. Ces derniers ont ajouté qu’il
leur était possible de rester à la maison en ayant très peu de contacts physiques avec
les autres, contrairement aux personnes qui passaient plus de temps dans la collectivité
et à leur lieu de travail, par exemple. Les participants de ce groupe se sentaient
notamment en sécurité en raison des fermetures massives dans leurs collectivités et
parce que les autres pratiquaient l’éloignement physique.
En revanche, les participants du groupe de résidents de petites municipalités du Québec
se sentaient plus exposés personnellement à un risque, car nombre d’entre eux ou des
membres de leur ménage continuaient de travailler à l’extérieur de la maison. En outre,
plusieurs participants de ce groupe comptaient dans leur foyer des personnes qui
travaillaient dans les domaines de la santé ou de l’hébergement et des soins de longue
durée. Ils avaient donc le sentiment d’être plus à risque, malgré les grandes
précautions qu’ils prenaient pour se protéger.
Symptômes de la COVID 19
Seuls quelques participants parmi ces groupes connaissaient quelqu’un qui avait présenté
des symptômes de la COVID 19. Dans la plupart des cas, ces personnes venaient tout juste
de passer un test ou de recevoir un diagnostic, à la connaissance des participants. La
seule exception a été relatée par un participant du Sud-Ouest de l’Ontario, qui a dit
que son ami n’avait pas été en mesure de se faire tester et qu’il était très contrarié
de n’avoir pu recevoir un diagnostic en bonne et due forme.
Les autres exemples fournis portaient sur des personnes ayant obtenu un résultat positif
et qui étaient rétablies ou combattaient encore le virus. Le plus souvent, les
connaissances des participants qui avaient été infectées se sont mises en quarantaine à
la maison ou ont pris leur maladie en charge avec l’aide du personnel de leur centre
d’hébergement et de soins de longue durée. Un seul participant, du Québec, avait
ressenti des symptômes en revenant d’une croisière, mais il a été déclaré négatif.
Que faire en cas de symptômes
La plupart des participants connaissaient la marche à suivre s’ils présentaient des
symptômes de la COVID 19. À commencer par ceux des groupes du Québec et du Canada
atlantique, au sein desquels une quasi majorité de participants ont affirmé avoir une
bonne idée de ce qu’ils doivent faire. La plupart ont dit qu’ils se mettraient d’abord
en auto-isolement chez eux. Certains surveilleraient leurs symptômes pour commencer,
notamment la façon dont ils évoluent, mais presque tous les participants ont indiqué
qu’ils demanderaient des conseils, par exemple en appelant leur médecin de famille, le
811, Télésanté Ontario ou un service équivalent. Quelques-uns ont mentionné qu’un outil
d’auto-évaluation était accessible en ligne, sans toutefois en préciser la source.
Quelques participants de l’Ontario et d’Edmonton et du groupe de jeunes de Montréal ont
cependant dit qu’ils ne savaient pas exactement quoi faire. Règle générale, la majorité
allait se mettre en quarantaine à la maison, mais beaucoup hésitaient quant aux moyens
d’obtenir d’autres directives ou un diagnostic. Certains se rendraient en personne dans
une clinique sans rendez-vous ou à l’urgence, appelleraient le 911 ou se mettraient
simplement en quarantaine et surveilleraient l’évolution de leurs symptômes. De rares
participants pensaient qu’il y avait sûrement une marche à suivre établie et des
ressources disponibles, mais ils ne savaient pas précisément en quoi elles consistaient
ni si elles avaient changé avec le temps.
Changements de comportement
Tous les participants ont déclaré avoir modifié leurs comportements et avoir opéré des
changements en profondeur dans leur vie quotidienne en raison des fermetures massives,
de l’éloignement physique et de l’isolement à la maison.
Isolement à domicile et éloignement physique
Tous les participants restaient à la maison autant que possible et ne sortaient qu’en
cas de nécessité. Certains se rendaient au travail; la plupart allaient à l’épicerie ou
allaient acheter d’autres articles essentiels et faisaient de l’exercice ou des
promenades à pied ou en voiture. Personne n’a mentionné rendre visite à des amis ou
membres de la famille ne faisant pas partie de leur ménage dans un contexte impliquant
des contacts physiques étroits, mais certains les visitaient en personne à l’extérieur
en maintenant une distance ou en les saluant à travers la fenêtre. Plusieurs
participants allaient porter de la nourriture ou d’autres provisions à leurs parents
âgés et à d’autres membres vulnérables de leur famille. Quelques-uns n’avaient pas
quitté la maison depuis des semaines, mais la plupart sortaient assez régulièrement,
mais de façon limitée, en appliquant les mesures d’hygiène préventives et d’éloignement
physique pour rester en sécurité.
Travail
Certains participants se rendaient toujours au travail ou des membres de leur famille
allaient travailler, beaucoup faisaient du télétravail, travaillaient moins ou avaient
complètement arrêté de travailler. Ceux qui allaient travailler ont décrit un éventail
de comportements préventifs : maintenir une distance physique avec les collègues et les
clients, utiliser fréquemment du désinfectant pour les mains, éviter de se toucher le
visage et désinfecter régulièrement les surfaces. Quelques participants portaient un
masque et des gants et restaient derrière un panneau de plastique acrylique au travail.
Les participants ont mentionné à plusieurs reprises qu’ils évitaient de prendre le
transport en commun, si possible. Certains se faisaient conduire au travail par un
membre de la famille ou allaient conduire des membres de leur foyer au travail.
Mesures d’hygiène préventives
Peu importe les circonstances, les participants avaient largement adopté les mesures
d’hygiène de base, comme se laver souvent les mains, éviter de toucher son visage,
éternuer ou tousser dans son coude, utiliser un désinfectant pour les mains et
désinfecter régulièrement les surfaces. Après être allés à l’extérieur, beaucoup d’entre
eux faisaient preuve d’une prudence extrême lorsqu’ils revenaient à la maison, certains
allant même jusqu’à se changer à la porte, puis à prendre une douche. De plus, quand ils
étaient à l’extérieur, ils faisaient très attention de maintenir une distance physique
avec les autres, de ne pas toucher de surfaces et d’utiliser du désinfectant pour les
mains, si des contacts étaient inévitables. Seuls quelques participants portaient un
masque à l’extérieur ou, dans une moindre mesure, des gants.
Achats et sécurité des aliments
Aller à l’épicerie et faire d’autres achats essentiels pour eux-mêmes ou des membres
âgés ou malades de leur famille figurait parmi les principales activités pour lesquelles
les participants sortaient de la maison. Plusieurs d’entre eux commandaient en ligne,
puis faisaient livrer les articles ou allaient les ramasser, tandis que beaucoup de
participants faisaient des réserves supplémentaires de nourriture et de provisions, ce
qui leur permettait d’aller moins souvent faire les courses.
Bien que la sécurité des aliments ait été citée spontanément comme préoccupation à
quelques reprises, on a demandé explicitement aux participants des groupes de Montréal
et d’Edmonton de se prononcer sur la question. La plupart d’entre eux ont exprimé des
craintes au sujet de la sécurité des aliments et prenaient différentes précautions : ils
vaporisaient les sacs et les colis ou les nettoyaient avec une lingette et lavaient les
fruits et les légumes. Certains allaient plus loin et plaçaient les nouveaux articles
qui rentraient dans la maison dans un coin prévu à cette fin et les laissaient à cet
endroit pendant quelques jours pour prévenir toute contamination croisée. De plus,
beaucoup de participants ont exprimé des préoccupations à propos des plats préparés et
ne passaient plus de commandes pour emporter ou pour la livraison ou bien en faisaient
moins souvent qu’auparavant.
Enfants et jeunes
Les parents ont amplement commenté les changements de comportement et de mode de vie sur
le plan familial. En plus de faire l’enseignement à domicile, les participants
organisaient toutes sortes d’activités pour aider leurs enfants à s’adapter à
l’isolement social et à conserver de saines habitudes et une certaine normalité.
Dans le groupe de jeunes de Montréal, tous les participants avaient opéré les mêmes
types de changements de comportement généraux que ceux décrits ci-dessus, des mesures
d’hygiène à l’éloignement physique. De plus, les conditions de vie de la plupart d’entre
eux avaient changé, de sorte qu’ils étaient retournés vivre chez leurs parents. Enfin,
ils terminaient leur année scolaire en suivant des cours à distance.
Changements dans la collectivité (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de
la Colombie-Britannique, Québec rural, Canada atlantique rural)
Dans les deux groupes de régions rurales, on a demandé aux participants s’ils pensaient
que l’impact de la COVID 19 sur le quotidien avait été différent là où ils vivent que
dans les grandes métropoles comme Montréal et Toronto. Oui, selon la plupart, et de
façon très positive. Le fait de vivre dans des régions moins denses et faiblement
peuplées faisait que la majorité d’entre eux se sentaient plus en sécurité. Cela leur
permettait de maintenir plus facilement une distance physique avec les autres et de
rester en sécurité. Par ailleurs, plusieurs participants ont parlé avec enthousiasme du
fait qu’ils pouvaient sortir et profiter de la nature. En revanche, quelques-uns
craignaient que les régions rurales soient plus vulnérables à d’éventuelles
perturbations de la chaîne d’approvisionnement et aux pénuries qui peuvent s’ensuivre.
De même, certains se sont dits préoccupés par l’accès limité aux types de services
offerts aux résidents des grandes villes pour les aider à s’adapter à l’isolement social
et à respecter les directives de confinement.
On a demandé aux participants du groupe de nouveaux arrivants des basses-terres
continentales de la Colombie-Britannique s’ils avaient constaté des changements dans
leur collectivité locale, notamment dans leurs interactions sociales. Plusieurs ont
mentionné avoir entendu parler d’une montée du racisme, particulièrement envers les
Asiatiques. Un seul participant avait été victime de racisme, mais les autres étaient
nombreux à avoir entendu des récits ou été témoins de comportements racistes à l’endroit
de leurs voisins, collègues ou clients à cause de leur origine asiatique.
Isolement et éloignement physique(tous les
lieux)
Fréquence et raisons des sorties
Dans la foulée des changements de comportement que de nombreux participants ont
effectués en mars, presque tous ont affirmé rester à la maison le plus possible. Ils ne
sortaient qu’en cas de nécessité, par exemple pour faire des achats essentiels à
l’épicerie, aller chercher des médicaments ou se présenter à rendez-vous médical.
Les participants se rendaient à l’épicerie à une fréquence variée. Beaucoup n’y allaient
qu’une fois par semaine, tandis que d’autres préféraient y aller plus souvent (quelques
fois par semaine) ou moins fréquemment (toutes les deux semaines). Certains faisaient
aussi l’épicerie pour d’autres personnes, notamment leurs parents ou grands-parents.
En avril, les participants étaient de plus en plus nombreux à dire qu’ils sortaient tous
les jours pour pratiquer une activité physique, par exemple pour courir, promener leur
chien ou faire du vélo. Les parents, en particulier, ont mentionné qu’ils allaient jouer
dehors avec leurs enfants. Certains allaient se promener en voiture ou rendre visite à
des membres de la famille ou des amis, en restant à l’extérieur.
Quelques participants, qui étaient considérés comme des travailleurs essentiels (c.-à-d.
les employés d’épicerie, de pharmacies, de banques, de centres d’hébergement et de soins
de longue durée ou du secteur de la construction) se rendaient toujours au travail.
Parmi ces derniers, les personnes qui travaillaient dans un bureau ont dit que le nombre
d’employés présents en même temps au bureau était réduit et qu’ils n’y travaillaient
désormais que quelques fois par semaine.
Parmi les principaux sous-groupes, les résultats étaient sensiblement les mêmes. Lors
des discussions avec les jeunes, ces derniers affirmaient pratiquer l’éloignement
physique et comprendre à quel point il est important que tout le monde y mette du sien.
Les aînés ont dit qu’ils ne pensaient pas agir différemment des autres groupes. Ils
reconnaissaient tous que les contacts avec des membres de leur famille pouvaient
présenter un risque pour leur santé et par conséquent ils ne rendaient visite à personne
et ne recevaient pas de parenté.
Rester à la maison (résidents de petites municipalités du Québec, région du
Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique, jeunes de Montréal)
Attentes et durée
Les attentes des participants sur le temps que durerait la directive de rester à la
maison étaient variées. Presque personne ne s’attendait à ce que les mesures de
confinement soient levées dans le prochain mois. Ils étaient nombreux à croire qu’elles
resteraient en place pendant deux ou trois mois encore (de juin à août). Quelques
participants ont laissé entendre qu’elles pourraient durer six mois, voire un an.
D’après eux, les mesures ne prendraient fin qu’une fois que le nombre de cas aurait
commencé à diminuer ou pas avant le développement d’un vaccin ou d’un traitement.
Aplatir la courbe (deuxième groupe de résidents de petites municipalités du Québec)
On a demandé aux participants du deuxième groupe de résidents de petites municipalités
du Québec (tenu le 9 avril) où ils croyaient que leur province en était pour ce qui est
« d’aplatir la courbe ». La plupart avaient l’impression que le Québec n’avait pas
encore atteint le sommet, mais selon eux, tout le monde semblait respecter les consignes
qui permettent d’aplatir la courbe. De plus, certains pensaient que le Québec était au
même point que le reste du pays; en revanche, beaucoup étaient d’avis que la province
s’approchait davantage de l’aplatissement de la courbe que la moyenne canadienne.
Préparation
Comme mentionné précédemment, la majorité des participants restaient à la maison depuis
la mi-mars et ce comportement semblait désormais être la norme. Aussi, beaucoup ont dit
être prêts à rester à la maison pendant au moins quelques mois de plus et s’être
résignés à cette nouvelle réalité. De plus, avec l’arrivée des saisons plus clémentes,
ils pourraient pratiquer plus d’activités extérieures et mieux tolérer le confinement.
Malgré tout, les participants pensaient qu’il serait difficile de rester confiné plus
que quelques mois.
Défis
Trois thèmes sont ressortis des discussions sur les défis du confinement : les défis sur
le plan émotionnel, les défis financiers et les préoccupations sur la disponibilité des
aliments et des médicaments, y compris l’accès à des produits.
Défis sur le plan émotionnel : Les participants trouvaient difficile de ne pas
pouvoir voir leurs proches et une personne aux prises avec le stress additionnel lié à
la gestion de sa santé mentale en contexte d’isolement social a eu de la difficulté à
répondre à certaines questions du groupe. Même si certains se servaient de divers outils
en ligne, comme FaceTime, Skype et le courriel pour rester en contact, beaucoup ont dit
que la présence physique de la famille ou des amis leur manquait énormément.
Défis financiers : Les participants qui avaient été mis à pied craignaient que
si les directives de confinement restaient en vigueur, ils feraient face à un problème
de taille et à un important facteur de stress parce qu’ils n’avaient plus d’emploi et
que leurs revenus avaient baissé. Beaucoup de participants étaient préoccupés par
l’incapacité de payer leurs factures et l’obligation de s’endetter davantage. Ceux qui
vivaient dans un ménage à deux revenus et dont un membre travaillait encore ressentaient
moins de stress financier que les participants de ménages comptant sur un seul revenu.
Nourriture et provisions : Même si de nombreux participants ne s’en inquiétaient
pas outre mesure, la disponibilité des aliments et l’accès aux médicaments demeuraient
une source importante d’inquiétudes pour certains. Ces craintes ont été soulevées dans
les groupes tenus au début du mois et les collectivités rurales et de petite taille, en
particulier au Canada atlantique.
Quelques sous-groupes de la population, dont les jeunes et les parents, semblaient
confrontés à un ensemble de défis uniques liés au confinement.
Parents : Les parents, surtout ceux qui ont de jeunes enfants, trouvaient très
difficile de s’en occuper à temps plein à la maison. Interrogés sur ce qui leur semblait
le plus ardu, ils ont cité le besoin de divertir les enfants et de leur trouver des
activités à faire, car ces derniers n’avaient personne avec qui interagir, et de rester
à jour dans les devoirs et les leçons. Des parents ont mentionné que leurs enfants
ressentaient aussi les impacts émotionnels du confinement. Ils ne pouvaient plus
s’adonner à leurs activités sociales habituelles, comme pratiquer un sport d’équipe et
s’amuser avec les amis de l’école.
Invités à se prononcer sur la question, tous les parents de la RGT ont affirmé avoir
interdit à leurs enfants de rendre visite à leurs amis et souligné que ces derniers
étaient très conscients de toutes les mesures d’éloignement physique. En plus des
discussions que leurs parents avaient avec eux à propos des mesures de prévention et
d’éloignement physique, les enfants obtenaient de l’information sur les médias sociaux,
écoutaient les nouvelles (avec leurs parents) et s’abonnaient à des alertes qu’ils
recevaient sur leur cellulaire.
Jeunes : Les défis des jeunes de Montréal s’articulaient autour des études et des
perspectives d’emploi. Les étudiants de niveau postsecondaire faisaient face au défi de
terminer leur session en ligne. L’impossibilité d’interagir avec leurs professeurs, la
difficulté à suivre des cours enseignés en direct et préenregistrés et la charge de
travail par cours ont été citées parmi les difficultés. Les jeunes fraîchement diplômés
étaient en recherche d’emploi et trouvaient que ce n’était pas évident, car les emplois
sont rares en ce moment.
Aide
Invités à dire quel genre d’aide pourrait leur être utile, les participants ont été peu
volubiles et ont eu, en général, de la difficulté à répondre à cette question. Parfois,
cela était dû au fait qu’ils trouvaient que le gouvernement du Canada faisait déjà du
bon travail en matière d’aide financière et ne pouvait pas faire grand-chose de plus. Un
seul participant pensait que la PCU n’est pas suffisante et que d’autres mesures d’aide
financière sont nécessaires. De rares personnes étaient d’avis que le gouvernement
fédéral devait contribuer à la création d’emplois, en particulier dans les secteurs qui
se prêtent au télétravail.
Les participants du groupe d’aînés ont quant à eux précisé ne pas avoir nécessairement
besoin d’autres mesures de soutien. Ils estimaient cependant que la santé mentale est un
enjeu particulier pour les aînés et que davantage de personnel devrait être en place
pour offrir du soutien aux personnes qui vivent dans un foyer de soins de longue durée.
Inconvénients sur le plan personnel (tous les lieux sauf le Sud-Ouest de
l’Ontario)
Bon nombre des facteurs jugés « éprouvants » par les participants parce qu’ils devaient
rester à la maison étaient aussi ceux qui les embêtaient le plus. Le principal
inconvénient cité par tous les participants était l’impossibilité de rendre visite à
leurs amis et à leur famille. Cela l’était d’autant plus pour ceux qui s’inquiétaient à
propos d’un proche malade ou âgé. D’autres trouvaient difficile de ne pas avoir
d’interactions sociales avec les amis.
Quant aux jeunes de Montréal, ce qui les dérangeait était l’impossibilité de voir leur
petit ami ou petite amie. Chez les autres jeunes, l’obligation de terminer leur session
du printemps en ligne (s’ils fréquentaient un établissement postsecondaire) ou la
difficulté à trouver un emploi ont été mentionnées souvent.
Parmi ceux qui avaient été mis à pied, bon nombre étaient les premiers à s’exprimer pour
dire que la perte de leur emploi et la baisse subséquente de leurs revenus étaient les
principaux inconvénients auxquels ils faisaient face pendant la pandémie.
Pour leur part, les parents qui faisaient du télétravail ou étaient aux études
trouvaient pénible d’avoir à s’occuper des enfants et à leur enseigner à la maison.
Dans une moindre mesure, les participants trouvaient ennuyeux de ne pouvoir obtenir de
services non essentiels, par exemple se faire couper les cheveux, aller aux restaurants
ou se rendre dans une clinique de chiropractie ou physiothérapie.
Communications sur l’éloignement physique (résidents de petites
municipalités du Québec, région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres
continentales de la Colombie-Britannique, jeunes de Montréal)
Impressions relatives aux conseils et aux renseignements émanant du gouvernement du
Canada
Les impressions à l’égard des conseils du gouvernement du Canada concernant les mesures
d’éloignement physique ont évolué au cours du mois d’avril. Dans les groupes tenus au
début d’avril, notamment le premier groupe de résidents de petites municipalités du
Québec (1 er avril) et celui qui a eu lieu dans la RGT (2 avril), les
impressions des participants étaient partagées. Ceux dont les impressions étaient moins
favorables trouvaient que les directives du gouvernement du Canada sur l’éloignement
physique étaient trop générales et pas assez strictes ou contraignantes et que c’est
pour cette raison qu’il y avait encore autant de Canadiens qui ne s’y conformaient pas.
Les groupes tenus plus tard durant le mois semblaient avoir une position différente.
Tous s’entendaient pour dire que le gouvernement du Canada avait mis à leur disposition
tous les renseignements et conseils dont ils avaient besoin au sujet de l’éloignement
physique.
Meilleure façon de communiquer des informations et des conseils
Les modes de diffusion de l’information sur l’éloignement physique variaient parmi les
sous-groupes. La plupart des participants tenaient principalement à ce que l’information
continue d’être diffusée à la télévision, à la radio et au moyen d’alertes sur leur
téléphone. Un participant du groupe des résidents de petites municipalités du Québec a
proposé de communiquer ce type d’informations par courriel à la population canadienne et
une bonne partie du groupe était d’accord avec l’idée.
Les médias sociaux étaient sans contredit la méthode la plus populaire pour transmettre
de l’information aux jeunes. Ces derniers ont précisé YouTube et Facebook comme moyens
de communication et indiqué qu’ils préféraient consulter les publicités sous forme de
courtes vidéos.
Données anonymes de localisation des téléphones cellulaires (Sud-Ouest de
l’Ontario, basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, aînés du Québec
rural, Edmonton, Montréal)
Le niveau de connaissance des participants en ce qui concerne les chercheurs qui suivent
les données anonymes de localisation des téléphones cellulaires des Canadiennes et des
Canadiens pour déterminer s’ils restent à la maison pendant la pandémie a évolué au
cours du mois. Les participants des groupes tenus plus tôt dans le mois, comme ceux du
Sud-Ouest de l’Ontario (14 avril), des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique (15 avril) et des aînés du Québec rural (16 avril) étaient très au
courant de cette initiative. Cependant, vers la fin du mois, seuls un ou deux
participants des groupes d’Edmonton et de Montréal en avaient entendu parler.
Invités à dire s’ils croyaient que le gouvernement du Canada devrait collaborer avec les
chercheurs afin de pouvoir surveiller les régions où les gens ne restent pas à la
maison, les participants étaient divisés en deux camps. Dans le camp favorable à
l’initiative, les participants ont dit que les données étaient recueillies de toute
façon et qu’on pouvait ainsi les utiliser à bon escient pour aider à freiner la
transmission du virus. Dans l’autre camp, la principale crainte des participants
réfractaires à l’initiative était la création d’un précédent en vertu duquel des données
similaires pourraient être utilisées à d’autres fins dans l’avenir, ce qui présentait
selon eux un « risque de dérives ». Certains se sont dits préoccupés par le respect de
la vie privée et ont exprimé une méfiance générale à l’égard du gouvernement. Par
ailleurs, d’autres pensaient seulement que cette mesure n’était pas nécessaire pour le
moment, mais qu’elle pourrait être utile si la pandémie s’aggravait.
Dans les deux derniers groupes du mois tenus à Edmonton et à Montréal, on a demandé aux
participants s’ils étaient favorables ou non à l’idée que le gouvernement du Canada
fasse équipe avec les compagnies de téléphonie mobile en vue de créer une application de
recherche de contacts. De plus, on leur a précisé que l’application serait utilisée sur
une base volontaire par les Canadiens et que si une personne venait à être infectée de
la COVID-19, l’application avertirait tous ceux ayant été récemment en contact avec
elle. À l’instar des réponses précédentes, près de la moitié des participants ont
formulé des inquiétudes au sujet de l’application. Le respect de la vie privée, les
conséquences sur les droits et libertés de chacun et l’efficacité de l’application
figuraient au nombre de leurs préoccupations. Ceux qui n’avaient pas de crainte
particulière ont fait remarquer que l’inscription était volontaire et que les gens
étaient libres de télécharger ou non l’application. La moitié des participants de ces
deux derniers groupes, environ, jugeaient que l’application serait efficace.
Si bon nombre de participants estimaient que le Canada faisait le nécessaire pour
maîtriser la COVID-19, peu croyaient que le virus était contenu. D’emblée, certains ont
évoqué avec inquiétude la hausse du nombre de cas et de décès, en particulier au Québec
et dans les établissements de soins de longue durée. D’autres se demandaient si l’on
parviendrait à reprendre la situation en main avant qu’un pic de cas ne soit atteint ou
qu’un vaccin ou un traitement ne soit mis au point. Tous les participants jugeaient la
situation très préoccupante à l’étranger et notamment aux États-Unis, sachant que la
pandémie n’y était pas jugulée. À cet égard, beaucoup redoutaient les conséquences pour
le Canada d’un assouplissement des restrictions à la frontière.
Lorsqu’on a demandé aux participants si le Canada était prêt à planifier la réouverture
de son économie et à amorcer le déconfinement, les avis ont été partagés. À Edmonton et
dans le groupe du Canada atlantique rural, les gens hésitaient. La plupart
s’inquiétaient à la perspective d’un allègement prochain des restrictions, mais certains
souhaitaient qu’un plan soit établi pour y procéder avec prudence. À la question de
savoir dans combien de temps le Canada pourrait être prêt, les participants de ces
groupes ont suggéré diverses réponses allant de quelques semaines à plusieurs mois, et
certains ont indiqué que ce n’était pas tant une question de temps que de circonstances.
Parmi les participants de l’Atlantique, beaucoup s’alarmaient du nombre de cas recensés
au Québec, en particulier, et du risque d’importation du virus par des voyageurs de
cette province advenant une levée partielle des restrictions. Dans le groupe de
Montréal, les opinions divergeaient. Certains participants croyaient que le Canada était
prêt, tandis que d’autres considéraient qu’une réouverture serait trop risquée, car le
nombre de cas et de décès n’avait pas encore atteint son sommet. Dans le groupe du
Québec rural, par contre, la plupart des participants appuyaient et attendaient avec
optimisme des mesures rapides d’allègement des restrictions.
On a ensuite demandé aux participants s’ils seraient en faveur d’un allègement des
restrictions dans l’hypothèse où, de l’avis des experts médicaux, cela n’entraînerait
sans doute qu’une faible hausse du nombre de cas au stade où était arrivé le Canada. Les
participants qui avaient exprimé des réticences à l’égard de la réouverture n’ont
généralement pas changé d’avis. Ils restaient prudents, d’autant plus à l’idée d’un
scénario imminent. Certains ont fait valoir que ce virus étant nouveau, même les experts
médicaux en comprenaient mal les risques et les effets négatifs possibles pour la santé.
Par conséquent, beaucoup ont réitéré leur désir qu’une approche prudente et
conservatrice soit adoptée.
D’ailleurs, exception faite des participants du Québec rural, la plupart des gens
étaient favorables au maintien de mesures de distanciation sociale rigoureuses jusqu’à
ce qu’il n’y ait plus de cas au Canada ou qu’un vaccin soit découvert, si les experts
médicaux le conseillaient. Toutefois, quand on leur a demandé s’ils défendraient la même
approche sachant que le processus risquait de prendre un an ou plus, les participants
étaient plus ambivalents. La perspective d’une fermeture aussi longue, ses répercussions
sur l’économie et sur la vie des gens, leurs finances et leur santé mentale, suscitaient
bien des inquiétudes.
Les participants étaient également ambivalents quant au meilleur moyen de coordonner la
réouverture à l’échelle du pays. Reconnaissant que la situation variait d’une province à
l’autre, beaucoup pensaient que les gouvernements provinciaux étaient mieux placés pour
déterminer l’approche la plus efficace dans leur région. En parallèle cependant — même
dans le Québec rural — la plupart des gens attendaient un plan national et appuyaient a
priori l’idée que des lignes directrices fédérales encadrent la réouverture des lieux de
travail, des magasins, des restaurants et d’autres services offerts au pays.
Au sujet des priorités pour la levée des restrictions, la plupart des participants ont
répété qu’ils souhaitaient un déconfinement lent et progressif, qui maintienne en place
des mesures telles que l’éloignement physique. Certains ont suggéré des précautions
supplémentaires, comme le port obligatoire du masque. L’accès aux soins pour les
personnes ayant des problèmes de santé non liés à la COVID-19, notamment les patients
atteints de cancer, faisait figure de grande priorité pour la réouverture. Ce point
tenait particulièrement à cœur aux participants du Québec rural. D’autres suggestions
avaient trait au fait d’autoriser les petits rassemblements et les contacts sociaux avec
les membres de la famille élargie, ainsi que la réouverture des parcs, des sentiers et
d’autres aires de plein air propices à l’activité physique.
Évaluation de messages sur la réouverture (Québec
rural, Canada atlantique rural)
Afin d’orienter les communications futures du gouvernement fédéral, douze énoncés
(annotés plus loin) ont été évalués dans les groupes. Il s’agissait d’exemples du type
d’informations que le gouvernement du Canada pourrait transmettre au public une fois que
les provinces amorceraient l’allègement des restrictions liées à la pandémie. Ces
énoncés entraient généralement dans les quatre thèmes suivants :
La reprise des activités sociales et économiques
La réduction de la propagation et la protection des populations vulnérables
Les mesures à prendre en cas de symptômes
Les risques permanents et la gestion des risques
L’exercice d’évaluation s’est déroulé différemment selon le groupe. Dans le groupe du
Québec rural, après avoir invité les participants à lire les douze énoncés, on leur a
demandé ce qu’ils pensaient des informations transmises et quel effet leur faisaient les
messages. On leur a ensuite distribué un sondage visant à cerner les énoncés qu’ils
préféraient, ceux qu’ils aimaient le moins et ceux qu’ils trouvaient confus ou peu
clairs.
Dans le groupe du Canada atlantique rural, les messages ont été regroupés par thèmes.
Les participants ont répondu à un sondage leur demandant d’identifier, pour chaque
thème, l’énoncé qui leur semblait le plus clair et celui qui communiquait les
informations les plus utiles.
Tant dans les groupes du Québec que ceux de l’Atlantique, une discussion a eu lieu à la
suite du sondage. Les participants ont pu expliquer leurs choix et décrire les aspects
qui leur avaient plu ou déplu dans chacun des énoncés. Les résultats combinés des
sondages et des discussions figurent ci-dessous.
Constatations générales
De manière générale, les participants du Québec ont bien réagi aux messages. Ils
trouvaient que l’information, prise dans son ensemble, était utile et conforme à ce
qu’ils entendaient régulièrement depuis quelque temps. Personne n’a trouvé l’information
présentée surprenante ou alarmante. Certains ont qualifié les messages de rassurants,
tandis que d’autres étaient plus neutres. Aucun aspect de la série d’énoncés n’a paru
manquer de clarté ou porter à confusion, d’après l’évaluation initiale des participants.
Quelques personnes ont cependant dit avoir des questions sur les détails de la
réouverture, par exemple ses délais et ses différentes étapes.
En ce qui concerne les énoncés individuels, les participants du groupe du Québec avaient
tendance à privilégier les messages axés sur une réouverture lente et prudente, la
suppression des restrictions d’accès aux soins pour les personnes ayant des problèmes de
santé non liés à la COVID-19, et le maintien de mesures de précaution afin de protéger
les populations vulnérables.
Dans le groupe de l’Atlantique, où l’allègement des restrictions soulevait plus de
craintes, les participants s’entendaient pour dire que l’information la plus importante
avait trait au maintien des mesures de précaution, à la nécessité de continuer à
respecter les restrictions, aux avertissements concernant la transmission
asymptomatique, et aux directives enjoignant toute personne qui présente des symptômes à
communiquer avec un bureau de santé publique pour passer un test de dépistage. Les
participants de ce groupe ont également apprécié le message de remerciement dans lequel
le gouvernement reconnaît les efforts individuels et collectifs consentis par les
Canadiens pour freiner la propagation du virus et se protéger les uns les autres.
Les participants du groupe de l’Atlantique étaient plus sensibles aux messages «
négatifs » que ceux du Québec. Les références à la transmission continue du virus, à la
maladie et aux décès avaient tendance à leur déplaire. Ils préféraient les messages
inclusifs et applicables à tout le monde, en particulier ceux qui portaient sur le
maintien des règles et des restrictions en vigueur.
Tant au Québec que dans la région de l’Atlantique, les messages qui minimisaient
l’impact de la COVID-19 sur la population en général ont fait réagir les participants.
Ce fut le cas notamment pour l’énoncé qui évoque la légèreté des symptômes de la
COVID-19 chez la plupart des gens. Les participants avaient aussi des questions sur le
dépistage et se demandaient si les personnes présentant des symptômes y avaient
facilement accès.
Bon nombre des commentaires recueillis dans le groupe de l’Atlantique portaient sur la
clarté des messages. Les participants n’aimaient pas les énoncés compliqués et
trouvaient que certaines formulations mériteraient d’être améliorées. De toute évidence,
ils préféraient les énoncés simples et les phrases courtes et bien ficelées. Les énoncés
présentant des faits et des conseils clairs ont souvent été jugés les plus instructifs.
Résultats en fonction de l’énoncé et du thème
Reprise des activités sociales et économiques
1. « Nous reconnaissons que la COVID-19 continuera de se transmettre dans la
collectivité à mesure que les établissements rouvrent. C’est pourquoi nous devons
agir lentement et avec précaution, au cours des prochaines phases de cette pandémie,
jusqu’à ce que nous ayons un vaccin. »
Dans le groupe du Québec, cet énoncé est celui qui a trouvé le plus de résonance chez
les participants, lesquels appuyaient en grand nombre cette manière lente et prudente
d’aborder la réouverture. De l’avis de la plupart, ce message de la part du gouvernement
était rassurant, et sa formulation était claire et directe.
Dans le groupe de l’Atlantique, où la réouverture inquiétait davantage, plusieurs
participants ont été rebutés par l’énoncé. Les allusions à la transmission qui se
poursuit, à la nécessité d’agir avec précaution et aux prochaines phases de la pandémie
leur ont paru négatives ou alarmantes. Certaines personnes ont cependant aimé que
l’énoncé fasse explicitement référence à la COVID-19.
2. « Merci d’avoir suivi les conseils des experts vous demandant de rester à la
maison pendant cette période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant
en mesure de commencer à rouvrir progressivement les choses dans nos collectivités.
Veuillez suivre attentivement les règles les plus récentes en matière de
distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale. »
Cet énoncé au sujet de la réouverture est celui qui a connu le plus de succès dans le
groupe de l’Atlantique. Les participants considéraient que c’était le plus clair de la
série et qu’il communiquait les informations les plus importantes. Ils aimaient aussi le
ton de l’énoncé et le fait qu’il commence par souligner les efforts menés pour
s’entraider et lutter contre le virus. L’approche graduelle mise de l’avant leur
plaisait également, tout comme l’appel général à continuer d’observer les règles de
distanciation sociale, c’est-à-dire de maintenir les mesures de précaution en vigueur.
Cette position cadrait avec le sentiment exprimé dans ce groupe, voulant que le pays ne
soit pas encore prêt à revenir à la normale. Un participant a fait remarquer que la
normalisation prochaine évoquée dans l’énoncé manquait peut-être de réalisme et qu’il
faudrait plutôt parler de « nouvelle normalité ». D’autres ont abondé dans son sens.
Dans le groupe du Québec, cet énoncé a moins interpellé que le précédent. Les aspects
qui plaisaient dans le groupe de l’Atlantique — le ton, l’expression de reconnaissance
et l’invitation à continuer de suivre les règles — n’ont pas autant (ou pas du tout)
convaincu les participants du Québec, qui trouvaient que le message frisait la
condescendance.
3. « En rouvrant les services de santé pour traiter tout problème et en permettant
certaines activités sociales et économiques, nous envisageons de réduire le fardeau
global de maladies dans la collectivité, qu’elles soient liées à la COVID-19 ou non.
»
Lors d’une discussion précédente sur l’allègement des restrictions dues à la pandémie,
les participants du Québec avaient désigné le rétablissement de l’accès aux soins de
santé non liés à la COVID-19 comme une priorité. C’est ce qui explique que beaucoup de
gens dans ce groupe aient aimé le message et compris sa visée. D’autres au contraire
(pratiquement tous dans le groupe de l’Atlantique) trouvaient l’énoncé confus. Son
manque de clarté perçu et sa syntaxe boiteuse ont polarisé les commentaires des
participants de l’Atlantique, selon qui la phrase était trop longue et contenait trop
d’idées. Beaucoup de gens dans ce groupe ont également critiqué l’expression anglaise «
COVID and non-COVID related », la jugeant maladroite et peu claire. Enfin, certains
reprochaient à l’énoncé son caractère globalement négatif et effrayant, car il mettait
l’accent sur la maladie.
Réduction de la propagation et protection des populations vulnérables
1. « N’oublions pas que chacun d’entre nous peut encore infecter les autres, même sans
présenter de symptômes. Il sera essentiel de continuer d’appliquer les mesures
fondamentales de prévention des infections, mais aussi de veiller à ce que toute
personne qui a des symptômes se présente immédiatement dans un centre de dépistage. »
Les participants considéraient généralement que cet énoncé communiquait des informations
importantes. Dans le groupe de l’Atlantique, il s’est classé au premier rang à cet égard
parmi les quatre énoncés de la série, en raison de ses références précises à la
transmission asymptomatique et à l’importance du dépistage. Les participants aimaient
également le fait qu’il s’adresse à tout le monde et insiste sur la protection d’autrui.
Le plus souvent, ils trouvaient l’énoncé clair et facile à comprendre, encore que
certains auraient aimé que l’on reformule l’expression « mesures fondamentales de
prévention des infections » en la simplifiant.
2. 2. « Les personnes qui ont une maladie chronique, les personnes de plus de 60 ans
et toutes les personnes à plus haut risque doivent faire preuve d’une grande
vigilance. Nous devons soutenir ces membres les plus vulnérables de nos communautés
afin qu’ils restent à la maison autant que possible et qu’ils évitent les contacts
avec des personnes de l’extérieur de leur propre foyer ainsi que les situations qui
rendent impossible un éloignement physique adéquat. »
Au Québec, où l’amorce d’un assouplissement des restrictions liées à la pandémie
recevait l’appui de la majorité, les participants avaient tendance à penser que la
protection des populations vulnérables demeurait essentielle pour contenir le taux de
mortalité. Dans le groupe de l’Atlantique, les gens semblaient pencher pour le maintien
de mesures de précaution plus universelles. Dans les deux groupes, cependant, nombre de
participants trouvaient que la formulation de l’énoncé était un peu trop compliquée, ou
vague, et qu’elle aurait besoin d’être retravaillée.
3. « Continuons de maintenir les mesures essentielles pour limiter la transmission :
l’éloignement physique, le lavage fréquent des mains et l’obligation de rester chez
soi lorsqu’on est malade. »
Les participants du groupe de l’Atlantique estimaient que cet énoncé était le plus clair
des quatre dans cette catégorie. Ils aimaient sa concision, son côté direct et ses
instructions simples. La plupart s’entendaient pour dire que le message était déjà connu
et ne présentait pas d’information spécialement importante pour cette raison. Certains
ont indiqué qu’il rappelait utilement au public de continuer de suivre ces mesures dans
l’éventualité d’une réouverture et ils aimaient qu’il s’applique à tout le monde.
4. « La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes
légers. Lors de la phase de réouverture, nous ferons de notre mieux pour protéger
les personnes les plus à risque de contracter une maladie grave en raison du virus.
Nous visons à minimiser le nombre de cas de maladie et de décès liés à la COVID 19
ou de maladies non liées à la COVID 19. Il y a des mesures essentielles que tous les
Canadiens peuvent prendre à cet égard. »
Cet énoncé n’a soulevé l’enthousiasme dans aucun des groupes, au premier chef parce
qu’il minimisait l’impact de la COVID-19 en affirmant que les symptômes étaient légers
dans la plupart des cas. Certains participants trouvaient en outre que le message était
nébuleux ou incomplet, car il ne précisait pas ce qui était fait pour protéger les
personnes les plus à risque ni les mesures essentielles que pouvaient prendre les
Canadiens. Quelques participants du groupe de l’Atlantique ont signalé que les mentions
des maladies et des décès donnaient un tour négatif au message.
Mesures à prendre en cas de symptômes
1. « Si vous pensez être malade en raison de la COVID-19, allez passer un test de
dépistage. Cela permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de
mettre en place des mesures pour prévenir sa propagation. »
Les participants ont eu tendance à aimer cet énoncé à plusieurs titres. Dans le groupe
de l’Atlantique, ils ont apprécié qu’il soit simple, clair et aille droit au but. De
l’avis général, des deux énoncés évalués dans cette catégorie, c’était le plus clair et
aussi le plus important. Dans les deux groupes, d’ailleurs, la plupart des gens
trouvaient rassurant de lire une directive gouvernementale expressément en faveur du
dépistage et que c’était un moyen sensé de réduire la transmission. En parallèle,
cependant, les participants s’interrogeaient sur la disponibilité des services de
dépistage et sur la crédibilité et l’exactitude du message.
2. « Si vous présentez des symptômes, même légers, restez à la maison et n’allez pas
au travail ou ailleurs dans la communauté jusqu’à ce que vous soyez rétabli. Les
employeurs et les employés doivent se soutenir à cet égard, afin que nous puissions
suivre le taux de transmission et le contenir. Souvenez-vous que les données
scientifiques montrent qu’on peut transmettre le virus avant et pendant la période
des symptômes, et même en l’absence de tout symptôme. »
Cet énoncé a soulevé plus de questions qu’il n’a apporté de réponses. De l’avis de
certains participants, la référence aux symptômes était trop vague et gagnerait à être
plus explicite pour éviter toute confusion. D’autres ne saisissaient pas le lien inféré
entre les employés qui doivent rester à la maison et la capacité pour le gouvernement de
suivre le taux de transmission, n’ayant pas envisagé que les employeurs déclareraient à
la santé publique les cas présumés au sein de leur personnel. Certains participants
trouvaient également que la référence aux « données scientifiques » était vague. Tout
considéré, l’énoncé semblait contenir trop d’informations, ce qui nuisait à la clarté du
message recommandant de rester chez soi en cas d’apparition de symptômes liés à la
COVID-19.
Risques permanents et gestion des risques
1. « La COVID-19 représente toujours une grave menace pour la santé. Bien que
certaines restrictions commencent à être allégées, il est important de reconnaître
que les choses peuvent encore s’aggraver si nous ne respectons pas toutes les
restrictions en place actuellement. Tenez-vous au courant des dernières règles et
restrictions en vigueur dans votre région et suivez-les en consultant régulièrement
le Canada.ca/lecoronavirus. »
Dans le groupe de l’Atlantique, tous les participants ou presque considéraient que cet
énoncé était non seulement le plus important, mais aussi le plus clair des trois
messages évalués pour ce thème. Ils aimaient le ton grave de sa mise en garde,
l’affirmation implicite que les restrictions seraient maintenues, et la consigne
invitant tout le monde à respecter les règles et à se tenir informé. L’inclusion de
l’adresse du site Web a également été vue comme une bonne chose. Dans le groupe du
Québec, cet énoncé n’a guère produit d’effet et a suscité relativement peu de
commentaires.
2. « Nous savons qu’un grand nombre de Canadiens souhaitent célébrer des cérémonies
importantes, des funérailles et d’autres rites ou rituels importants. Il sera
important de suivre les directives de vos autorités locales relativement au nombre
de participants, aux mesures de prévention des infections et aux événements
associés. »
Cet énoncé a semblé clair à certains, mais vague et confus à d’autres, ce qui fait que
le contenu du message a fait l’objet de peu de commentaires. Certains participants se
demandaient en quoi consistaient les « événements associés » et pourquoi l’énoncé ne
comptait pas de référence explicite à la COVID-19.
3. « Les Canadiennes et Canadiens, de tout âge, ont souffert en raison de la
COVID-19. Bien que certaines choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler
que tout un chacun est susceptible de contracter la maladie et risque de la
transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les consignes de votre région
et veillez à vous protéger les uns les autres. »
Cet énoncé a engendré peu de réactions et de commentaires, positifs comme négatifs, dans
les deux groupes. Quelques participants du Québec aimaient l’énoncé, sans toutefois
pouvoir expliquer pourquoi. Quelques-uns du groupe de l’Atlantique appréciaient son
caractère inclusif et sa portée universelle.
Impacts économiques (tous les lieux)
Nouvelles économiques liées à la COVID-19
Les participants étaient fort bien informés sur les impacts économiques de la COVID-19.
La plupart ont dit qu’ils prêtaient attention à une foule de questions, surtout les
pertes d’emplois, l’explosion des demandes d’assurance-emploi et les difficultés des
entreprises et de l’industrie aux prises avec des faillites et des licenciements
massifs. Les pertes d’emplois permanentes et les fermetures dans le secteur de la
restauration ont été mentionnées, de même que les nouveaux déboires de l’industrie
pétrolière et gazière albertaine.
Plusieurs participants suivaient également la situation économique aux États-Unis,
l’état des marchés boursiers et le cours du dollar canadien à titre d’indicateurs plus
généraux de la santé économique du pays. Certains avaient entendu dire que les
perspectives d’un redressement à court ou à moyen terme étaient peu reluisantes.
D’autres avaient l’impression que les prévisions économiques à long terme faisaient
défaut pour le Canada, comparativement aux analyses réalisées pour l’économie
américaine. La plupart s’intéressaient aussi aux initiatives économiques et financières
du gouvernement canadien et avaient conscience de l’ampleur de l’intervention en train
d’être mise sur pied. La Prestation canadienne d’urgence et les subventions salariales
destinées aux petites entreprises ont le plus couramment été citées à cet égard.
Préoccupations relatives à l’économie
La plupart des gens se disaient inquiets des répercussions déjà considérables de la
COVID-19 sur l’économie, qu’ils croyaient susceptibles de s’amplifier et de perdurer.
Beaucoup s’interrogeaient sur le sort des entreprises à plus long terme et sur les
conséquences qui en résulteraient pour les emplois et les revenus. La hausse des prix à
la consommation, la rupture possible des chaînes d’approvisionnement et la dégringolade
des investissements étaient d’autres motifs de préoccupation. Moins souvent, il a aussi
été question de l’impact des perturbations économiques et de l’aide d’urgence du
gouvernement sur les recettes, les déficits et la situation financière publique en
général.
Invités à dire quels secteurs et quels types de travailleurs étaient déjà touchés par la
crise, les participants ont mentionné les petites entreprises, surtout les boutiques et
les restaurants locaux, ainsi que les industries clés qui sous-tendent les économies
nationale et provinciales, par exemple le voyage et le tourisme. Parmi les nouveaux
arrivants de la Colombie-Britannique, certains se souciaient de l’impact des
perturbations économiques sur les étudiants, les récents diplômés et les travailleurs à
temps partiel. Dans tous les groupes, il semblait aux participants que certains
secteurs, comme la santé, l’éducation, les métiers et la fonction publique, étaient pour
l’instant relativement épargnés.
À la question de savoir quels autres secteurs ou catégories de travailleurs risquaient
d’être touchés si le virus continuait à se propager, la plupart des participants ont
répondu que les secteurs déjà en difficulté continueraient de subir les effets de la
crise. Ils ont également mentionné la vente au détail en général, les croisiéristes et
les services de covoiturage, ainsi que certains commerces comme les boulangeries et les
fleuristes. Dans l’ensemble, toutefois, beaucoup s’attendaient à ce que l’impact soit
considérable et à ce qu’il ait des contrecoups sur tous les travailleurs, les
entreprises et les secteurs.
Répercussions sur les finances personnelles
D’un groupe à l’autre et au sein de chaque groupe, les participants traversaient des
circonstances diverses sur le plan de l’emploi et de la sécurité financière, mais la
plupart ont dit avoir été affectés financièrement, d’une manière ou d’une autre, par
l’arrêt des activités économiques et les directives en matière d’éloignement physique
qui obligeaient les gens à rester chez eux.
Un nombre important de participants avaient accusé une baisse de revenus au sein du
ménage, du fait de leur propre situation ou de celle d’un conjoint ou d’enfants plus
âgés. Certains avaient perdu leur emploi ou des revenus d’entreprise à cause des
fermetures; d’autres travaillaient moins d’heures ou gagnaient des commissions réduites
sous l’effet de la chute des dépenses des consommateurs. Peu d’entre eux croyaient
pouvoir affronter un arrêt ou un ralentissement prolongé de l’économie. Certains
puisaient dans leur maigre épargne ou parvenaient tout juste à joindre les deux bouts,
tandis que d’autres — en particulier les ménages disposant d’un seul revenu, ayant des
enfants d’âge scolaire ou d’autres personnes à charge — s’endettaient ou avaient des
difficultés à payer leur loyer et à subvenir à leurs besoins immédiats. Quelques-uns
avaient l’impression que le coût des produits de base, comme l’épicerie, Internet ou les
services de téléphonie mobile, grimpait.
Cela dit, la plupart continuaient de toucher des revenus, ne serait-ce que
l’assurance-emploi ou la Prestation canadienne d’urgence (que certains avaient demandée
et recevaient désormais). Plusieurs participants, en particulier dans la région du Grand
Toronto, s’estimaient chanceux de travailler à temps plein ou d’avoir un conjoint qui
travaille. Dans bien des cas, ils avaient un emploi dans des secteurs comme la santé ou
l’éducation et se sentaient relativement à l’abri. Certains ont même reconnu que les
circonstances actuelles leur faisaient faire des économies, en leur évitant certaines
dépenses associées au travail, par exemple les déplacements, et parce que peu
d’établissements qu’ils fréquentaient habituellement (magasins, restaurants, etc.)
étaient ouverts.
Même parmi les participants qui jouissaient d’une plus grande sécurité financière,
toutefois, beaucoup étaient anxieux face à l’avenir de l’économie et à leur propre
avenir. Certains s’inquiétaient pour des membres de leur famille en butte à des
difficultés financières et qui avaient besoin d’aide ou pourraient avoir besoin de leur
aide à plus long terme.
Lorsqu’on leur a demandé de quels types de soutien ou d’aide ils avaient besoin, le cas
échéant, les participants ont mentionné l’allègement des loyers, de nouvelles
prestations et mesures de soutien du revenu, ainsi que des prêts personnels et des
marges de crédit.
Initiatives économiques et financières du gouvernement du Canada
Les participants étaient généralement au courant des mesures adoptées par le
gouvernement du Canada pour apporter un soutien d’urgence à l’économie, aux entreprises
et aux ménages. La plupart savaient que le gouvernement fédéral déployait un effort
colossal de plusieurs milliards de dollars et annonçait régulièrement de nouveaux
programmes. Parmi les initiatives précises, les plus couramment citées étaient la
Prestation canadienne d’urgence (PCU) au montant mensuel de 2000 $, le supplément à
l’Allocation canadienne pour enfants et la Subvention salariale d’urgence du Canada
(SSUC). Certains participants avaient également entendu parler de prêts bancaires
offerts aux entreprises avec la collaboration du gouvernement fédéral et du report des
paiements d’impôts pour les particuliers. Il a parfois aussi été question de l’ouverture
partielle de la frontière pour maintenir certaines activités commerciales et permettre
le transport de marchandises et de fournitures.
Prestation canadienne d’urgence
La majorité des participants avaient entendu parler de cette prestation. Mentionnée
spontanément dans tous les groupes, c’était l’initiative la plus connue. Quelques
personnes l’ont désignée par son nom, mais la plupart savaient simplement qu’un montant
de 2000 $ par mois était offert. Pour ce qui est des autres détails, le niveau de
connaissance variait. De nombreux participants ont indiqué qu’ils n’en savaient pas plus
que cela. Certains avaient des questions sur leur admissibilité actuelle ou future à la
PCU advenant un changement dans leur situation d’emploi, sur le processus de demande et
sur le caractère imposable ou non de ces sommes. D’autres étaient mieux renseignés et
ont pu préciser, par exemple, que la prestation s’appliquerait pendant quatre mois,
qu’il était facile de faire une demande en ligne ou au téléphone et qu’elle serait
automatiquement approuvée, quitte à ce que les montants soient réclamés au moment des
impôts auprès de ceux qui n’y avaient pas droit. Plusieurs participants ont également
mentionné la rapidité du paiement — une affaire de quelques jours — et son dépôt direct
dans le compte bancaire des demandeurs. Il était généralement entendu que la prestation
s’adressait aux personnes touchées par la COVID-19, qui avaient perdu leur emploi ou une
partie de leurs revenus et qui n’étaient pas couvertes par l’assurance-emploi (AE).
Quelques participants ont ajouté qu’il fallait avoir gagné un revenu d’emploi d’au moins
5000 $ durant l’année précédente pour être admissible. Tout bien considéré, la plupart
des gens voyaient la PCU comme une initiative essentielle dans le cadre de l’effort
fédéral pour assurer un soutien du revenu aux Canadiens qui en avaient besoin.
Dans la plupart des groupes, au moins quelques participants étaient extrêmement bien
renseignés sur la prestation, l’ayant étudiée de près pour eux-mêmes ou des membres de
leur famille. Certains pensaient ne pas y être admissibles et n’avaient donc pas fait de
demande. Dans la plupart des groupes, cependant, au moins un participant avait fait une
demande et percevait la prestation. Plusieurs participants des régions rurales du Québec
et de l’Atlantique étaient dans ce cas. Aux dires de la plupart, le processus était
simple et rapide. Certains avaient été aiguillés vers la PCU, ou automatiquement
inscrits, après avoir fait une demande d’AE. Quelques autres avaient toutefois subi des
retards, à cause d’une certaine confusion entourant leur admissibilité soit à la PCU ou
à l’AE, ou parce qu’ils avaient tenté de vérifier leur admissibilité à la PCU. Une
personne avait vu sa demande retardée en raison d’un changement d’adresse.
Invités à dire si le gouvernement fédéral avait agi assez rapidement en déployant cette
prestation pour les Canadiens, la plupart des participants ont répondu par
l’affirmative. Certains ont signalé qu’après une réaction initiale un peu lente et un
manque de clarté quant aux personnes admissibles, le gouvernement avait rapidement
corrigé le tir en optant pour l’approbation automatique de la prestation. Plusieurs
participants trouvaient que le gouvernement faisait du bon travail pour ce qui est
d’octroyer les fonds rapidement, d’après leur propre expérience ou ce qu’ils avaient
entendu dire par d’autres.
Subvention salariale d’urgence du Canada
Cette prestation destinée aux petites entreprises était largement connue. Tous les
groupes comptaient des participants qui en avaient entendu parler, et dans de nombreux
groupes une majorité savait que le gouvernement fédéral offrait une subvention salariale
aux petites entreprises, soit pour maintenir des emplois, soit pour réembaucher des
employés mis à pied en raison de la COVID-19. Beaucoup avaient entendu dire que ce
programme couvrait 75 % des salaires, mais outre cela n’en connaissaient guère les
détails. Les participants les mieux informés avaient souvent pris l’initiative de faire
des recherches pour déterminer si leur propre entreprise, ou celle pour laquelle ils
travaillaient, serait admissible au programme. Ces participants ont expliqué que la
subvention servait à couvrir une partie des coûts salariaux des petites entreprises,
jusqu’à concurrence d’un certain montant. Deux participants ont précisé que la
couverture de 75 % était plafonnée sur la base d’un salaire annuel de 55 000 $.
Lorsqu’on leur a demandé si le programme pourrait les aider personnellement, seuls
quelques participants estimaient que oui, sans en être très sûrs. Un seul participant
(du Canada atlantique rural) a indiqué que l’entreprise où il travaillait faisait appel
au programme. Les gens avaient des questions. Ils se demandaient si la subvention
s’adressait aussi aux entreprises non réputées fournir des services essentiels et quels
étaient les critères d’admissibilité, les délais d’approbation de la demande et les
délais de versement des fonds. Quelques personnes ont signalé que l’information au sujet
de ce programme n’était pas à claire pour eux, et peut-être pas non plus pour leur
employeur.
Allocation canadienne pour enfants
Bien que la bonification temporaire de cette prestation ait fait l’objet de mentions
spontanées dans plusieurs groupes, seul le groupe de parents de la région du Grand
Toronto a été directement interrogé sur le sujet. Certains participants avaient entendu
parler du supplément et d’autres non. Les premiers savaient qu’un montant supplémentaire
était offert aux ménages dans le cadre de l’allocation pour enfants, mais étaient
rarement en mesure de donner des détails. Un parent, mis au courant par l’école de son
enfant, savait qu’un montant de 300 $ par enfant serait offert à compter du mois de mai
et pensait que cette somme serait versée aux ménages dont les revenus ne dépassaient pas
un certain seuil et dont les enfants avaient moins d’un certain âge. Toutefois, de
nombreux participants ignoraient si la prestation s’appliquait ou non dans leur cas.
Par souci de clarté, on a expliqué aux participants que le gouvernement du Canada avait
annoncé une hausse de l’Allocation canadienne pour enfants de l’ordre de 300 $ par
enfant. À la question de savoir si ce montant était suffisant, la plupart ont répondu
que tout montant était le bienvenu et aiderait de nombreux parents touchés par les
pertes d’emplois. Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils feraient de cette somme, s’ils y
avaient droit, ils ont dit qu’il la mettrait de côté. Fait intéressant, les participants
de ce groupe n’avaient pas vu leurs revenus familiaux diminuer en raison de la COVID-19
et n’étaient donc pas en difficulté financière dans l’immédiat. Beaucoup étaient
cependant inquiets pour l’avenir et disaient surveiller leurs dépenses.
Programme Emplois d’été Canada
Quoique ce programme ait été moins connu que les autres, certains participants avaient
spontanément mentionné avoir entendu une annonce récente au sujet de cette initiative
visant à mieux soutenir les étudiants. Toutefois, seuls deux groupes ont eu à répondre à
des questions portant directement sur ce programme, soit le groupe de jeunes de Montréal
et le groupe de participants venant de régions rurales du Québec (population générale).
Personne dans ces deux groupes n’était au courant de l’annonce, et seul un participant
de Montréal connaissait le programme Emplois d’été Canada dans sa mouture actuelle.
Par souci de clarté, on a fourni la description suivante au groupe de jeunes de
Montréal, avant de poser quelques questions de suivi :
« Des modifications temporaires au programme ont été annoncées. Elles aideront les
employeurs à embaucher du personnel d’été et permettront aux jeunes Canadiennes et
Canadiens d’accéder à des emplois au sein d’organismes sans but lucratif, de petites
entreprises et du secteur public. Le programme permettra de créer jusqu’à 70 000
emplois pour les jeunes de 15 à 30 ans. »
La plupart des participants ont bien accueilli cette annonce, disant qu’elle pourrait
être avantageuse pour eux, sans en être entièrement sûrs vu leur manque de connaissances
au sujet du programme. Certains se demandaient si la création de 70 000 emplois
améliorerait réellement la situation des jeunes, mais la plupart avaient tendance à
penser que c’était un bon début.
Investissement dans le nettoyage de puits abandonnés
Dans le groupe d’Edmonton, on a demandé aux participants s’ils avaient entendu quoi que
ce soit au sujet d’un investissement fédéral de 1,7 milliard de dollars pour nettoyer
des puits abandonnés dans l’Ouest du Canada. Près de la moitié des participants ont
répondu que oui. Toutefois, le consensus dans ce groupe était que le gouvernement
fédéral n’aidait pas suffisamment l’Alberta sur le plan économique, de manière générale,
et que cette récente initiative ne ferait guère de différence, vu l’étendue des défis
auxquels faisaient face l’économie de la province et son secteur pétrolier et gazier.
Ces difficultés, qui précédaient la COVID-19, se trouvaient exacerbées, selon eux, par
les effets de la pandémie mondiale.
Évaluation de la réponse économique du gouvernement du Canada
La plupart des participants avaient une opinion assez positive de l’intervention
économique du gouvernement du Canada face à la pandémie de COVID-19 jusqu’à présent. À
la question de savoir si la réponse était suffisante, beaucoup ont répondu par
l’affirmative. Ils estimaient que le gouvernement faisait de son mieux pour apporter
rapidement l’aide nécessaire à ceux qui en avaient besoin. Certains ont manifesté plus
d’enthousiasme à l’égard de cet effort, le qualifiant d’« extrêmement équitable », de «
bon » ou d’« excellent », surtout par rapport à ce qui se passait ailleurs. Cela dit, un
certain nombre de participants trouvaient qu’il y avait encore à faire.
De l’avis de quelques-uns, les prestations devraient être élargies de façon à couvrir
les Canadiens qui avaient besoin d’aide et n’y étaient pas admissibles en vertu des
règles actuelles, par exemple les gens dont le travail les exposait à des risques
inacceptables pour leur santé, ou les petites entreprises ne comptant pas d’employés.
Certains pensaient qu’il serait sans doute nécessaire de maintenir les prestations à
plus long terme. Ces commentaires, quoique épars, ont suscité des hochements
d’assentiment dans les groupes où ils ont été formulés. Dans le groupe d’aînés du
Québec, la plupart s’entendaient sur le fait que le gouvernement fédéral avait peu agi
pour les retraités, mais convenaient qu’ils avaient moins besoin d’aide financière que
les travailleurs canadiens, car la pandémie n’avait pas grugé leurs revenus dans la même
mesure.
Les participants des groupes de l’Ouest (population générale) ont fait figure
d’exceptions pour ce qui est des évaluations largement favorables décrites ci-dessus.
Dans le groupe d’Edmonton, les gens avaient le sentiment que le gouvernement n’en avait
pas fait assez pour les Albertains, et en particulier pour les travailleurs du pétrole
et du gaz. Il s’agissait autant d’un sentiment général que d’un sentiment concernant la
pandémie de COVID-19. Beaucoup réclamaient du gouvernement une action plus ciblée et
plus généreuse pour leur province, vu les difficultés déjà causées par la santé
chancelante de son industrie pétrolière et gazière. Dans le groupe de la
Colombie-Britannique composé de membres du grand public, le nombre de participants qui
se montraient critiques de l’intervention du gouvernement fédéral était également plus
élevé que dans d’autres groupes. Tout en reconnaissant la rapidité d’action du
gouvernement, certains ont pointé du doigt des lacunes perçues liées aux loyers,
notamment, tandis que d’autres estimaient nécessaire de mieux communiquer les critères
d’admissibilité de la PCU pour éviter des réclamations inopinées au moment des impôts.
Approche en matière de soutien du revenu
On a demandé aux participants si le gouvernement devrait tout simplement donner 2000 $
par mois à tous les Canadiens, puis récupérer cet argent auprès de ceux qui n’en avaient
pas besoin lorsqu’ils produiraient leurs déclarations de revenus, au lieu de recourir à
l’approche plus ciblée de la Prestation canadienne d’urgence. Peu de gens étaient
favorables à cette autre façon de procéder ou comprenaient son intérêt. La plupart
croyaient qu’elle entraînerait des problèmes, dont une hausse des dépenses publiques,
des coûts supplémentaires pour les contribuables dans l’avenir, et de l’incertitude et
des difficultés financières pour les personnes tenues de rembourser la prestation.
Beaucoup étaient réticents à l’idée que les gens reçoivent des fonds, même pendant une
courte période, sans que cela ne soit justifié. Seule une poignée de participants
trouvaient l’approche intéressante, au motif qu’elle assurerait des revenus immédiats à
tous ceux qui en avaient besoin et qu’elle éliminerait les retards et les
questionnements relatifs à l’admissibilité lorsqu’une aide financière urgente était de
mise.
Autres mesures requises
Invités à suggérer d’autres mesures que le gouvernement fédéral devrait envisager pour
gérer les impacts économiques de la COVID-19, les participants ont donné des réponses
variées qui n’ont pas permis de mettre en évidence des lacunes couramment perçues dans
l’approche actuelle. Beaucoup estimaient que le gouvernement faisait du bon travail et
était sur la bonne voie. Pour autant, certains s’inquiétaient de ce que les critères
d’admissibilité continuent de laisser pour compte certaines personnes touchées par la
COVID-19, et d’autres ont plus précisément fait référence aux auto-entrepreneurs et aux
employés courant des risques indus pour leur santé, deux catégories de personnes
méritant un soutien et pour l’instant non admissibles à quelque programme que ce soit.
Parmi les nouveaux arrivants de la Colombie-Britannique, plusieurs ont recommandé que le
gouvernement s’attelle à une planification économique de plus longue haleine et envisage
de prolonger les prestations d’urgence, notamment la PCU, au-delà de la période initiale
de quatre mois, ce que d’autres semblaient approuver. Chez les jeunes participants de
Montréal, il a été suggéré d’aider les étudiants à trouver des occasions de télétravail
ou de formation en ligne et d’offrir une aide financière aux nouveaux diplômés qui ne
parviennent pas à décrocher d’emploi en raison de la pandémie.
Dans le groupe de la Colombie-Britannique composé de membres du grand public, l’opinion
générale voulait que le gouvernement envisage un allègement fiscal, y compris un report
de la tarification du carbone. Quelques participants trouvaient également que le
Parlement fédéral aurait dû voter l’annulation de l’augmentation automatique des
salaires des députés, au vu de la crise actuelle.
Chez les aînés du Québec, les suggestions concernaient la réouverture prudente de
l’économie — que tous jugeaient nécessaire — et le maintien des aides offertes aux
entreprises régionales et locales, au besoin, afin de garder les gens au travail et les
entreprises à flot.
Autres enjeux économiques (Québec rural, Canada atlantique rural)
Soutien ciblé de secteurs clés
On a demandé aux participants de ces deux groupes si le gouvernement du Canada devait
intervenir pour aider davantage les secteurs heurtés de plein fouet par la crise, comme
le tourisme, le pétrole et le gaz, le transport aérien et la restauration. La plupart
opinaient, avec certaines nuances selon la région.
Dans le groupe du Québec rural, les participants s’inquiétaient particulièrement pour
les restaurants, qu’ils croyaient au bord de la faillite et qui leur paraissaient
extrêmement importants non seulement pour l’emploi, mais pour la vitalité de leurs
communautés. Certains estimaient également que le secteur des arts et de la culture
aurait besoin d’un coup de main, tout comme le secteur agricole, déjà aux prises avec un
manque de main-d’œuvre. Une majorité de participants s’entendaient sur le fait que les
petites et moyennes entreprises devaient passer en priorité. Personne n’était très
ouvert à l’idée que le gouvernement finance les grandes sociétés, par exemple les
compagnies aériennes, ou les compagnies pétrolières et gazières, jugées être en assez
bonne posture pour affronter le ralentissement économique sans aide publique.
Dans le groupe du Canada atlantique rural, le sort des entreprises locales dans le
secteur du tourisme et de l’hôtellerie était un motif de préoccupation important étant
donné leur contribution à l’économie régionale et à l’emploi. Beaucoup pensaient qu’il
faudrait des programmes ciblés pour assurer la survie de ces entreprises, sachant que la
pandémie et les fermetures coïncidaient avec le début de la haute saison pour ce pan de
l’économie.
Incidence financière des dépenses d’urgence
Interrogés sur l’impact négatif que les dépenses d’urgence du gouvernement fédéral
étaient susceptibles d’avoir sur le déficit du pays, de nombreux participants se sont
dits inquiets à ce sujet, surtout dans le groupe du Québec, mais la plupart jugeaient
que le niveau de dépenses actuel était nécessaire. Il semblait à peu de gens que le
gouvernement dépensait trop dans les circonstances, vu les risques de fermetures et de
chômage durable, et beaucoup estimaient au contraire qu’il fallait faire plus. Un nombre
important de participants, à nouveau surtout au Québec, se demandaient aussi quelle
serait l’incidence de ces décaissements à long terme sur les déficits et la situation
financière générale. Ils s’accordaient à penser qu’il faudrait planifier la gestion des
dépenses futures. Pour l’heure cependant, la survie des entreprises et le maintien des
emplois durant la pandémie leur paraissaient être l’enjeu le plus pressant.
Publicités sur la COVID-19(groupes de résidents de
petites municipalités du Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux
arrivants des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, jeunes de
Montréal, Sud-Ouest de l’Ontario, population générale des basses-terres
continentales de la C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
Connaissance générale
En guise de prélude à l’évaluation des publicités, on a demandé aux participants s’ils
avaient vu ou entendu des messages récents du gouvernement du Canada sur la COVID-19.
Les réponses ont varié. La plupart des participants de la région du Grand Toronto, du
Sud-Ouest de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et d’Edmonton, ont dit avoir été
exposés à un certain nombre ou à un grand nombre de publicités fédérales sur la
pandémie. En revanche, dans les groupes du Québec et parmi les nouveaux arrivants des
basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, très peu de participants se
rappelaient avoir vu ce type d’annonces du gouvernement fédéral.
La majorité des gens qui se souvenaient de ces publicités ont dit qu’elles portaient sur
les mesures de prévention, par exemple le lavage des mains et la distanciation sociale,
et soulignaient l’importance de respecter les consignes afin de réduire la transmission
du virus. Beaucoup ont indiqué que l’administratrice en chef de la santé publique du
Canada était la principale porte-parole dans les annonces qu’ils avaient vues, et la
plupart avaient vu les annonces du gouvernement fédéral sur divers supports médiatiques,
dont la télévision, les médias sociaux (Facebook et YouTube), la radio et Internet.
Évaluation publicitaire
On a testé dans ces groupes une série de concepts publicitaires destinés à la télévision
ou à la radio, présentés sous diverses formes allant du simple script à une production
plus achevée. L’exercice comportait cinq concepts, dont différentes versions ont été
évaluées dans différents groupes, en français comme en anglais.
Concept A : Célébrités (premier groupe de résidents de petites municipalités du Québec,
parents de la région du Grand Toronto)
Télévision — Script
Ce concept publicitaire destiné à la télévision a été évalué dans deux groupes, sous la
forme d’un script. On a expliqué aux participants que la publicité comprendrait une
série d’égoportraits vidéo de personnalités canadiennes et qu’elle se terminerait par un
message de l’administratrice en chef de la santé publique du Canada. Dans les deux
groupes, le modérateur a lu à voix haute le script qui suit, puis a demandé aux
participants quelles étaient leurs réactions :
Astronaute : Les astronautes, on reste chez soi pour sauver des vies.
Joueur(-euse) de hockey : Les athlètes, on reste chez soi pour sauver des vies.
Chanteur(-euse) : Les artistes, on reste chez soi pour sauver des vies.
Chef(fe) d’entreprise : Les entrepreneur(e)s, on reste chez soi pour sauver des
vies.
Administratrice en chef de la santé publique : Il est temps de rester chez soi
pour réduire la propagation de la COVID-19.
Ensemble : Restez chez vous. Sauvez des vies.
Réaction générale : La plupart des participants ont bien réagi à cette publicité
et à son exhortation à rester chez soi pour sauver des vies. Le message leur paraissait
clair, facile à comprendre et expliquait clairement ce qu’il faut faire pour enrayer la
propagation du virus. En général, les gens aimaient que des personnalités publiques y
prêtent leur voix. Ils pensaient qu’en plus d’aider la publicité à percer, cela
montrerait que tout le monde a un rôle à jouer et doit faire sa part en restant à la
maison. Selon certains, l’annonce éveillait un sentiment d’appartenance commune en
montrant des personnalités d’horizons divers qui vivent la même expérience que tout le
monde.
Public cible : De l’avis de la plupart, la publicité s’adressait à un large
public, mais certains trouvaient qu’en mettant l’accent sur les professions, elle visait
plus précisément la population active. Dans les deux groupes, les participants pensaient
généralement que pour joindre les jeunes et les jeunes adultes, il faudrait inclure des
porte-parole qui interpellent ces groupes d’âge.
Autres personnalités possibles : Le groupe de parents de Toronto croyait que
Craig Keilburger (le cofondateur du mouvement Unis) serait un porte-parole inspirant
pour les jeunes. Dans le groupe du Québec, diverses suggestions ont été faites : les
vedettes de Passe-Partout, l’homme d’affaires Pierre-Karl Péladeau,
l’auteur-compositeur-interprète Jean-Pierre Ferland, le musicien Fred Pellerin, la
journaliste Janette Bertrand, et le premier ministre.
Aspects qui ont déplu/points faibles : Bien que la plupart aient aimé que la
publicité fasse appel à des personnalités connues — c’était l’une de ses forces —,
certains ont dit ne pas se sentir d’affinité avec les vedettes. Il semblait à ces
participants que des gens ordinaires, comme des mères de famille ou des enseignants,
seraient des porte-parole plus accessibles, ou encore, que des professionnels de la
santé et d’autres travailleurs de première ligne seraient des messagers plus crédibles
et plus efficaces.
Impact :La plupart des gens ont dit qu’ils remarqueraient probablement l’annonce
en raison de son recours à des personnalités connues. Peu croyaient qu’elle les
inciterait à consulter le site Web du gouvernement du Canada, cependant, surtout parce
que le message leur paraissait être complet et ne pas exiger davantage de recherches de
leur part.
Suggestions d’améliorations : Invités à dire comme l’on pourrait améliorer la
publicité, les participants des deux groupes ont le plus souvent suggéré de diversifier
l’éventail des vedettes choisies à titre de porte-parole afin de toucher un public plus
large et plus particulièrement les jeunes, dont beaucoup de gens pensaient qu’ils vivent
difficilement l’isolement social.
Concept B : Experts médicaux (groupes de résidents de petites municipalités du Québec,
parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des basses-terres
continentales de la C.-B., jeunes de Montréal, Sud-Ouest de l’Ontario)
Télévision — Script et vidéo
Six groupes ont évalué ce concept publicitaire qui a progressé du script jusqu’à la
vidéo. Le concept se déclinait en quatre versions : deux pour le script et deux pour la
vidéo, dont une en anglais et une en français dans chaque cas. Le concept de base et le
message étaient grosso modo identiques, hormis quelques changements mineurs apportés au
texte lors du passage du script à la vidéo pour tenir compte des commentaires émis dans
les premiers groupes.
TLes porte-parole ont été choisis sur mesure pour les versions anglaise et française. La
publicité anglaise met en vedette l’astronaute Chris Hadfield, la hockeyeuse olympique
et étudiante en médecine Hayley Wickenheiser, et l’administratrice en chef de la santé
publique du Canada, Theresa Tam. Les porte-parole de la version française sont
l’astronaute David Saint-Jacques, le gardien de la National Football League et diplômé
de médecine Laurent Duvernay-Tardif, ainsi que la conseillère scientifique en chef du
premier ministre et la ministre des Sciences et du Cabinet, Mona Nemer.
Voici la version finale de la vidéo :
Figure 1
L’annonce télévisée de la figure 1 présente des experts médicaux et
scientifiques canadiens de renom qui s’expriment depuis leur domicile. La vidéo
comprend une trame musicale et a fait l’objet d’un mixage final. Chris
Hadfield/David Saint-Jacques dit ceci : « La COVID-19 est une grave menace pour la
santé. Mais, nous les Canadiens, on a toujours relevé les défis en veillant sur les
autres et en faisant notre part ». Hayley Wickenheiser/Laurent Duvernay-Tardif
poursuit : « Même si vous n’avez pas de symptômes, vous pouvez propager la COVID-19
et mettre des vies en danger. Restez à la maison. Chaque geste peut faire la
différence entre la vie et la mort ». Theresa Tam/Mona Nemer enchaîne avec ces mots
: « Consultez régulièrement les avis médicaux sur Canada.ca/lecoronavirus et suivez
les directives ». Les trois porte-parole apparaissent ensuite à l’écran et disent
d’une seule voix : « Restez à la maison. Sauvez des vies ». Puis, une voix de femme
dit : « Un message du gouvernement du Canada » et le mot-symbole Canada apparaît à
l’écran.
Réaction générale : Cette publicité a suscité des réactions plutôt favorables,
notamment dans les groupes anglophones et chez les jeunes de Montréal. Les participants
avaient tendance à aimer le message et l’approche adoptée, en particulier le choix
d’experts médicaux crédibles pour servir de porte-parole et la gravité du ton, qui
semblait tout à fait indiquée. La plupart trouvaient le message d’ensemble à la fois
pertinent et important pour les Canadiens en général, et beaucoup ont aimé le caractère
« positif et encourageant » du message sur la résilience des Canadiens et les valeurs
communes axées sur le bien de la société. Tout en considérant que les directives en
matière de distanciation sociale et de confinement étaient déjà largement connues et
suivies, nombre de participants jugeaient que la diffusion d’un rappel provenant de
personnalités et d’experts éminents était une bonne chose et permettait d’enfoncer le
clou.
Dans les groupes du Québec rural, par contre, plusieurs participants se sont dits moins
interpellés par l’annonce ou moins convaincus qu’elle sortirait du lot. Certains la
trouvaient impersonnelle ou dénuée d’émotion. Selon eux, le message invitant à rester
chez soi devrait être plus appuyé pour capter l’attention des gens qui prennent à la
légère les mesures d’éloignement social et de confinement.
Message principal : La plupart des participants trouvaient la publicité claire et
simple. Ils ont indiqué que le message « Restez à la maison. Sauvez des vies » en
constituait l’idée maîtresse, tout comme l’appel à épauler les autres et à « faire sa
part ». Beaucoup pensaient qu’elle cherchait à insuffler espoir et encouragement au
public. D’après certains, son message central avait trait au fait que les Canadiens
doivent relever ensemble le défi de la COVID-19. De nombreux participants ont également
dit que la transmission asymptomatique était un élément d’information clé qui les avait
frappés.
Notoriété des porte-parole et perceptions : Tant pour la version anglaise que
française, les porte-parole de la publicité étaient généralement familiers aux
participants, sauf à Montréal, où deux ou trois jeunes seulement connaissaient certains
des locuteurs, et dans le groupe des nouveaux arrivants des basses-terres continentales
de la Colombie-Britannique, où la plupart connaissaient uniquement l’administratrice en
chef de la santé publique. Il n’empêche, la plupart des participants trouvaient que les
porte-parole choisis étaient dignes de confiance et crédibles, à en juger par les
renseignements fournis à leur sujet dans la publicité.
Ce qui a plu/points forts : Une série de points forts ont été relevés. Le choix
des porte-parole était souvent perçu comme un élément essentiel. Les gens aimaient le
fait que ces personnes aient toutes une formation scientifique ou médicale qui leur
permettait de parler du sujet avec compétence et autorité. Ils appréciaient également la
diversité des parcours professionnels représentés, qui étaient susceptibles de plaire à
un large public, selon eux, et contribuaient à faire passer un message de solidarité
face à la pandémie. Beaucoup aimaient tout spécialement que les annonces aient été
enregistrées à domicile : cela renforçait le message clé de la publicité en montrant que
les porte-parole suivaient leur propre conseil; cela rendait aussi les personnalités
plus accessibles, et ce cadre inhabituel pour une publicité aiderait à capter
l’attention du public.
Parmi les parents de la région du Grand Toronto, les nouveaux arrivants de la
Colombie-Britannique et les jeunes de Montréal, un certain nombre de participants ont
aimé le ton encourageant de la publicité de même que son message social. Dans l’un des
groupes du Québec, certains trouvaient que l’accent québécois des locuteurs facilitait
la compréhension et l’identification. Dans la généralité des cas, les participants ont
également dit que la publicité leur semblait claire, simple et facile à comprendre. Par
ailleurs, la plupart estimaient qu’elle communiquait de façon efficace ce qu’il faut
faire pour réduire le plus possible la propagation du coronavirus.
Ce qui a déplu/points faibles : Lorsqu’on a posé la question directement,
personne dans les groupes qui avaient vu la vidéo n’a cité de point faible ou d’aspect
qui avait déplu. Très peu de commentaires négatifs ont émergé dans les autres groupes.
La principale critique concernant cette publicité avait trait au caractère connu de son
message principal et au fait qu’il n’apporte pas d’élément nouveau ou particulièrement
convaincant, surtout dans l’optique de provoquer des changements d’attitude et de
comportement chez ceux qui ne se plient pas aux directives en matière de distanciation
sociale.
Public cible : D’après la plupart, la publicité était conçue pour plaire au grand
public. Si certains participants pensaient qu’elle s’adressait aux gens qui ne suivent
pas suffisamment les directives en matière de distanciation sociale, d’autres pensaient
qu’elle se voulait un rappel et un encouragement pour tous les Canadiens. Il a semblé à
quelques participants du groupe de parents de la RGT et du groupe de jeunes de Montréal
qu’elle ciblait davantage un auditoire adulte qu’un public jeune. D’autres, cependant,
considéraient que la simplicité des termes et du message faisait que l’annonce convenait
à tout groupe d’âge.
Impact :Bien que la plupart des gens aimaient la publicité et reconnaissaient
l’importance de son message, ils avaient le sentiment d’en avoir déjà assimilé
l’information. Ainsi, certains ont dit qu’ils ne s’y arrêteraient sans doute pas.
D’autres ont indiqué qu’ils remarqueraient la publicité en raison des locuteurs, qui
constituaient son principal attrait d’après eux, mais aussi parce qu’ils suivaient de
près toutes les communications portant sur la COVID-19, et surtout celles émanant du
gouvernement. Quant à la question de savoir s’ils essaieraient d’obtenir plus
d’information après avoir vu l’annonce, très peu de participants, tous groupes
confondus, ont répondu par l’affirmative. Selon eux, le message était clair, complet et
n’exigeait pas de recherches supplémentaires de leur part.
Autres messages : Les groupes ont eu à évaluer deux phrases de façon plus
précise. La première se lisait comme suit : « Alors, restez à la maison. Chaque geste
peut faire la différence entre la vie et la mort ». La plupart des participants
trouvaient le message direct et percutant, et il leur semblait approprié d’aborder la
question en termes de vie ou de mort, surtout pour sensibiliser les gens qui songent à
leur risque personnel, mais non au risque pour autrui. Quelques-uns croyaient que le
message devrait être plus vigoureux si l’intention était de convaincre les Canadiens qui
n’adhèrent pas encore à la distanciation sociale. Par rapport à la seconde phrase : «
Restez Olumuyiw à Olorunfemi la maison pour aider à protéger vos proches », la plupart
des gens préféraient la première formulation, car elle leur semblait plus forte et mieux
correspondre à la gravité de la situation. Ceux qui préféraient la seconde trouvaient
que la personnalisation de l’enjeu serait plus efficace pour convaincre les gens de
respecter les directives.
Autres porte-parole : En ce qui concerne d’autres porte-parole susceptibles
d’être efficaces pour cette publicité, les participants avaient quelques suggestions. La
plupart ont proposé de faire appel à des gens ordinaires qui avaient été directement
touchés par le virus. Dans leur optique, ces personnes auraient sans doute une plus
grande force de persuasion auprès de ceux qui négligent d’appliquer les consignes de
distanciation sociales, en leur montrant qu’eux aussi sont à risque. D’autres
scientifiques ou experts médicaux ont été suggérés, dont David Suzuki, Roberta Bondar,
des travailleurs de la santé sur le terrain, des administrateurs d’hôpitaux, la ministre
canadienne de la Santé, le directeur national de la santé publique du Québec et la
gouverneure générale du Canada. Dans le groupe des jeunes et celui des nouveaux
arrivants, où la notoriété des porte-parole de la publicité était relativement faible,
certains participants croyaient que des personnalités plus reconnaissables attireraient
davantage leur attention, par exemple des acteurs, des gens d’affaires et d’autres
personnalités non médicales. Certains ont suggéré de choisir des porte-parole plus
jeunes, si l’objectif était de joindre ce groupe.
Suggestions d’améliorations : Il n’y avait guère de consensus à l’égard des
améliorations à apporter à la publicité. La plupart des participants la trouvaient
claire et efficace. Parmi les suggestions les plus courantes, certains participants ont
fait valoir que le message devrait être plus ferme si l’on espérait ramener dans les
rangs les gens qui dérogent aux règles en matière de distanciation sociale, et d’autres
ont recommandé de recruter des porte-parole plus célèbres notamment auprès des jeunes.
De l’avis de quelques personnes, la publicité pourrait également être plus instructive
si elle abordait des questions comme les mesures visant à protéger les personnes qui
sont tenues de travailler et ne peuvent pas suivre à la lettre les mesures d’éloignement
physique.
Concept C : Astronaute (nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la C.-B.,
jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites municipalités du Québec,
Sud-Ouest de l’Ontario, population générale des basses-terres continentales de la C.-B.)
Télévision et radio – Script
Ce concept publicitaire a été évalué sous la forme d’un script, en anglais et en
français, dans cinq groupes. Deux versions du script ont été examinées, l’une pour la
télévision et l’autre pour la radio. Le concept de base et le message étaient
globalement identiques, hormis quelques changements mineurs apportés à la seconde
version, tenant compte des commentaires recueillis dans les groupes précédents.
Les astronautes choisis à titre de porte-parole étaient adaptés aux marchés anglophone
et francophone. Dans la version anglaise de la publicité, Chris Hadfield a fait office
de porte-parole, tandis que dans la version française, ce rôle est joué par David
Saint-Jacques.
Voici la version 2 du script :
Chris Hadfield/David Saint-Jacques : Je suis Chris Hadfield/David Saint-Jacques.
En tant qu’astronaute, je sais ce que c’est que de passer une longue période d’isolement,
loin de ses amis et de sa famille. C’est difficile, mais c’est ce que nous devons tous
faire les uns pour les autres.
Même si vous ne vous sentez pas malade, vous pourriez quand même être porteur de la
COVID-19, et vous pourriez la transmettre aux autres. Vos actions peuvent protéger
vos proches.
Restez à la maison. Sauvez des vies.
Visitez le canada.ca/lecoronavirus pour obtenir les dernières consignes sur la façon dont
vous pouvez mettre fin à cette pandémie.
Annonceur : Un message du gouvernement du Canada.
Réaction générale : En règle générale, les participants ont évalué favorablement
ce concept publicitaire et son message. L’utilisation des astronautes et le
rapprochement entre la distanciation sociale de la COVID-19 et l’isolement d’un séjour
dans l’espace, loin de sa famille et de ses amis, ont éveillé l’intérêt de la plupart
des gens. Il leur semblait que ces astronautes étaient en mesure de comprendre
l’expérience du public dans le contexte de la pandémie et qu’ils étaient de bons
porte-parole pour le message. Certains ne connaissaient pas les astronautes figurant
dans la publicité, mais ceux qui les connaissaient les aimaient bien et avaient un
sentiment de lien avec eux, amplifié par la narration au « je ». Plusieurs trouvaient
que la publicité communiquait un puissant message de soutien et d’encouragement aux
Canadiens. L’engouement était particulièrement net dans le groupe des jeunes de
Montréal.
Dans les groupes du Sud-Ouest de l’Ontario, les réactions étaient plus partagées,
certains participants ayant un sentiment de déjà-vu qui atténuait leur enthousiasme à
l’égard du concept. Parmi les nouveaux arrivants de la Colombie-Britannique, les
réactions étaient plus tièdes qu’ailleurs. Certains considéraient que l’analogie de
l’espace et son isolement extrême cadraient mal avec l’expérience vécue de la COVID-19
pour la plupart des Canadiens, a fortiori pour les familles nombreuses vivant sous un
même toit. Nombre de ces participants ne connaissaient pas Chris Hadfield et n’avaient
pas le même sentiment de lien ou de familiarité que beaucoup partageaient dans les
autres groupes. Par ailleurs, plusieurs ont buté sur une phrase ajoutée à cette version
de l’annonce au moment de l’évaluation — b « Vous n’avez pas besoin d’aller dans
l’espace pour être un héros. Vous devez juste rester à la maison » — car ils
trouvaient la référence à l’héroïsme exagérée.
Message principal : De l’avis de la plupart, le message principal de la publicité
ne se limitait pas à enjoindre les gens à rester à la maison pour sauver des vies, mais
se voulait un encouragement aux personnes isolées par la pandémie de COVID-19. En ce qui
concerne la première version de la publicité, qui comprenait la référence à l’héroïsme,
plusieurs participants pensaient que cette idée faisait également partie du message
principal, ce qui a quelque peu polarisé l’opinion.
Ce qui a plu/points forts : Une majorité de participants aimaient l’idée de
recourir à des astronautes en général, et à Chris Hadfield ou David Saint-Jacques en
particulier. Ils ont également salué le caractère personnel et authentique de la
publicité, la place qu’elle accordait au partage d’une expérience personnelle, mise en
lien avec les difficultés vécues par les Canadiens en raison de l’isolement social. Ces
participants trouvaient l’approche globalement accrocheuse, pertinente et rassurante.
D’après certains, la publicité reconnaissait les difficultés qu’ils traversaient
actuellement, ce qu’ils appréciaient. La mention de la famille et des amis et l’idée de
faire un sacrifice pour le bien des proches trouvaient aussi des résonances personnelles
chez plusieurs.
Ce qui a déplu/points faibles : Ceux à qui la publicité plaisait n’avaient guère
de critiques à son sujet. Mais le concept n’a pas convaincu tout le monde, en
particulier parmi les nouveaux arrivants des basses-terres continentales de la
Colombie-Britannique. Ces participants avaient tendance à trouver l’analogie du séjour
dans l’espace un peu tirée par les cheveux. Chris Hadfield leur était également moins
familier qu’aux participants d’autres groupes et ils auraient préféré un porte-parole
plus reconnaissable.
Clarté et compréhension : De l’avis général, cette publicité était claire et
facile à comprendre. Aucun groupe n’a relevé de problème de langue ou de compréhension.
Public cible : La plupart des participants estimaient que la publicité était
conçue pour la population générale et susceptible de plaire à un large public, surtout à
titre de message d’encouragement pour les personnes qui s’isolent et ont besoin d’une
raison de garder espoir et de faire preuve de patience. Cela dit, certains avaient
l’impression que la publicité ciblait des groupes d’âge particuliers. Dans certains
groupes, notamment parmi les jeunes de Montréal, plusieurs participants pensaient que
David Saint-Jacques interpellerait davantage les moins de 30 ans. Inversement, dans les
groupes anglophones, quelques personnes ont avancé que Chris Hadfield serait plus
apprécié d’un public plus âgé. Par ailleurs, il a semblé à certains que la publicité
cherchait plus particulièrement à joindre les gens qui ne pratiquent pas la
distanciation sociale, pour les inciter à penser aux autres.
Impact : La plupart croyaient qu’ils remarqueraient cette publicité. La
participation des astronautes et de personnalités connues était un attrait pour
beaucoup. Certains tbouvaient la nature personnelle et intime du message engageante.
D’autres pensaient que le sujet, et l’intérêt porté à tout ce qui concerne la COVID-19,
leur ferait tendre l’oreille. Toutefois, seuls quelques participants ont dit qu’ils
pousseraient plus loin en consultant le site Web mentionné dans la publicité. La plupart
jugeaient avoir déjà en main toute l’information voulue et que rien dans l’annonce ne
les incitait à se renseigner davantage.
Suggestions d’améliorations : Au chapitre des améliorations possibles, il y a eu
quelques commentaires isolés, la plupart sur les moyens d’accroître la visibilité de la
pubbicité. Les participants ont notamment suggéré de diffuser la publicité à de
fréquents intervalles, de passer par les médias sociaux pour joindre les jeunes, et
d’utiliser le système de radiodiffusion d’urgence à la télévision en guise
d’introduction à la publicité.
Concept D : Aide financière (Sud-Ouest de l’Ontario, basses-terres continentales de la
C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
Télévision — Vidéo
Deux versions vidéo de cette publicité ont été évaluées dans cinq groupes. La version
préliminaire a été présentée en Colombie-Britannique, dans le Sud-Ouest de l’Ontario et
dans le groupe d’aînés du Québec rural, et la version plus développée, à Montréal et à
Edmonton. Le concept de base et le message étaient à peu près identiques dans chaque
cas, hormis quelques changements mineurs apportés au texte. La principale différence
avait trait à la production, qui était nettement plus élaborée dans la seconde version
et comportait une animation plus fignolée, de la couleur et une série variée de
personnages et de façades de magasins.
La publicité visait à renseigner les Canadiens sur les mesures d’aide économique
instaurées pour soutenir les Canadiens touchés par la COVID-19.
Figure 2
La publicité télévisée de la figure 2 présente un scénarimage
d’animation accompagné d’une trame musicale et d’une narration hors champ. Le
narrateur lit les phrases suivantes tandis que les séquences de dessins animés
défilent à l’écran : « Nous faisons tous notre part pour lutter contre la
propagation de la COVID-19. Si vous avez besoin d’aide financière pendant ces temps
difficiles, du soutien est disponible. Du soutien pour vous, du soutien pour votre
famille, du soutien pour votre entreprise. En s’appuyant les uns les autres, le
Canada pourra revenir en force. Visitez Canada.ca/le-coronavirus pour faire une
demande d’aide financière. Un message du gouvernement du Canada ». Les images nous
font entrer, par la fenêtre, dans les foyers de Canadiens. La première image montre
une famille de quatre : une femme qui travaille à l’ordinateur, une fille en train
de lire et un homme et un enfant qui jouent ensemble. La deuxième image montre un
homme en train d’arroser des plantes et une femme qui joue de la guitare; et la
troisième, un restaurant vide. Les mots « Prestation canadienne d’urgence », «
Subvention salariale d’urgence du Canada » et « Compte d’urgence pour les
entreprises canadiennes » apparaissent à l’écran. La caméra recule pour montrer un
complexe à unités multiples, où l’on voit des gens occupés à différentes activités
chez eux et dans leurs commerces. L’adresse Canada.ca/le-coronavirus apparaît à
l’écran et la caméra fait un panoramique vers le ciel. Le mot-symbole « Canada »
apparaît.
Réactions générales : Les participants ont bien accueilli cette publicité. Le
sujet les intéressait et le message du gouvernement fédéral sur l’apport d’une aide
financière pour aider les gens et les entreprises à traverser la crise leur semblait
positif et encourageant. Ils aimaient l’idée, sous-entendue, que cette crise serait
temporaire et qu’on la surmonterait. La plupart trouvaient la publicité appropriée et y
voyaient un outil d’éducation important pour informer les intéressés des mesures de
soutien offertes. La clarté, la concision et la simplicité du message ont également plu.
Par ailleurs, de nombreux participants aimaient la production, en particulier dans la
version plus achevée, et trouvaient que la représentation animée d’une communauté de
gens et d’entreprises était agréable à l’œil et engageante. L’évaluation de la publicité
dans sa version finale a suscité des commentaires élogieux sur des éléments précis, par
exemple les couleurs gaies, la musique apaisante et la voix hors champ. Dans le groupe
de Montréal, la majorité des participants ont aimé la diversité culturelle des personnes
représentées.
Le groupe d’Edmonton a fait bande à part avec des points de vue plus partagés. Certains
participants trouvaient que la publicité devrait montrer « le tableau d’ensemble », que
ce soit en abordant des questions qui vont au-delà des difficultés financières, par
exemple la santé mentale, ou en parlant des répercussions économiques à long terme et
des soutiens qui seront disponibles. D’autres trouvaient que le ton optimiste de la
publicité était un peu déplacé ou que le message manquait de crédibilité, car ils
estimaient que les mesures en place ne suffisaient pas à aider financièrement, même à
court terme, tous les Canadiens qui en ont besoin. Enfin, plusieurs participants de ce
groupe n’ont pas été séduits par l’animation et trouvaient que la publicité était trop
générique et impersonnelle.
Message principal : Les participants ont eu tendance à considérer que le message
principal de la publicité était positif, encourageant et rassurant. Outre l’aide
financière mise à la disposition des particuliers et des entreprises, le message leur
semblait affirmer que le gouvernement du Canada était là pour aider le pays à traverser
cette crise et que tout allait bien se passer.
Ce qui a plu/points forts : Comme on l’a indiqué plus haut, la plupart des
participants aimaient de nombreux aspects de cette publicité — le sujet, les messages et
le script, l’animation et la production, le ton et le style de l’annonce, ainsi que sa
concision et sa simplicité. Certains aimaient que l’accent porte sur le message plutôt
que sur des personnalités, comme c’était le cas pour d’autres annonces. Une personne a
fait remarquer, et d’autres ont abondé dans son sens, que le choix de l’animation était
non seulement attrayant, mais bien pensé en cette période où l’on évite de représenter
les gens vaquant à des activités sociales ou économiques.
Ce qui a déplu/points faibles : Dans la plupart des groupes, peu de participants
avaient des critiques. Le groupe de Montréal et celui des aînés du Québec rural n’ont
soulevé aucun point négatif. À Edmonton, en revanche, certains participants ont peu aimé
l’animation et le ton de la publicité, les trouvant mésadaptés à l’ampleur et à la
gravité de la crise économique. Dans leur optique, la mise en scène de personnes réelles
favoriserait un lien émotionnel plus fort. Par ailleurs, bien que beaucoup de gens aient
salué la brièveté de l’annonce, certains ont trouvé qu’elle devrait être étoffée. Ils
ont suggéré d’ajouter un numéro de téléphone ou des renseignements sur les prestations
offertes, notamment sur le fait que le montant de 2000 $ par mois versé dans le cadre de
la Prestation canadienne d’urgence sera imposable.
Clarté et compréhension : De l’avis général dans tous les groupes, la publicité
était claire et facile à comprendre.
Public cible : Beaucoup pensaient que la publicité s’adressait à un large public,
soit la population en général, soit tout particulier ou entreprise touché par la
pandémie et ayant besoin de soutien financier. Dans le groupe de Montréal, qui avait vu
la version plus achevée, les participants ont supposé que le public cible était large et
inclusif, en raison de la diversité des cultures et des commerces représentés. Dans
d’autres groupes, certains croyaient plutôt que la publicité visait un public plus
jeune, étant donné le choix de l’animation, le ton de l’annonce et le fait qu’elle
s’ouvrait sur le foyer d’une jeune famille. De l’avis de quelques autres, les gens qui
ne suivaient pas les nouvelles formaient également un public cible important, tout comme
les Canadiens à faible revenu, qui avaient sans doute peu d’économies et urgemment
besoin d’une aide financière.
Quartier représenté : D’après la plupart des participants, le quartier représenté
évoquait un cadre urbain dans les deux versions de la publicité, et plus encore dans la
seconde, avec ses commerces, ses bâtiments de plusieurs étages et sa population
culturellement diversifiée (malgré la forêt et le lac figurant à l’arrière-plan). Les
participants de Montréal étaient les plus portés à dire que ce quartier ressemblait au
leur. Ils ont fait remarquer que le nom «Tremblay » sur l’une des façades était un
détail qui ajoutait au caractère familier du décor. Dans le groupe d’Edmonton, qui avait
également regardé la seconde version, peu de gens ont trouvé que le quartier
s’apparentait au leur. Ils avaient tendance à le trouver anonyme, ce qu’il faut
peut-être attribuer à l’absence de noms de commerces dans la version anglaise, et
plusieurs ont noté que les personnages avaient une allure trop urbaine ou habillée pour
leur quartier.
Impact : Les groupes de Montréal et d’Edmonton ont tous deux vu la version la
plus achevée de la publicité. À Montréal, les réactions étaient nettement positives.
Tous les participants sauf un ont affirmé qu’ils remarqueraient l’annonce. Invités à
dire pourquoi, ils ont cité une série d’éléments susceptibles d’attirer leur attention,
notamment le message inclusif de la publicité et sa représentation de la communauté,
dans laquelle ils se reconnaissaient, ainsi que son aspect général, qu’ils trouvaient
coloré et dynamique. La plupart dans ce groupe ont également dit que le sujet et le ton
de l’annonce les avaient accrochés. Beaucoup pensaient qu’ils consulteraient peut-être
le site Web pour en savoir plus sur les programmes économiques offerts par le
gouvernement fédéral.
Dans le groupe d’Edmonton, seuls deux participants ont dit que la publicité capterait
leur attention, et seulement parce que le sujet les intéressait. D’autres ont expliqué
qu’ils auraient plutôt tendance à remarquer des annonces figurant des personnes réelles,
surtout si elles étaient connues, et certains trouvaient la publicité moins pertinente
vu qu’ils travaillaient toujours. Les deux participants les plus interpellés par le
message ont également dit qu’ils visiteraient sans doute le site Web pour obtenir plus
d’information.
Parmi les participants qui avaient vu la première version de la publicité, les réactions
étaient partagées. Certains ont dit qu’ils remarqueraient l’annonce pour son animation,
son style ou son message, tandis que d’autres n’étaient pas certains qu’elle éveillerait
leur intérêt, soit parce que l’information ne les concernait pas directement, soit parce
que la teneur de l’annonce était sobre. Dans le groupe d’aînés du Québec, les
participants trouvaient le concept et l’animation intéressants et ont dit qu’ils
remarqueraient probablement la publicité pour cette raison, même si le type de
prestations offertes était moins souvent applicable dans leur cas, en tant que
retraités.
Suggestions d’améliorations : Certaines des suggestions recueillies dans les
groupes qui avaient vu la première version de la publicité ont été intégrées à la
deuxième version, par exemple l’idée de représenter un plus large éventail de commerces.
Certains participants ont recommandé d’inclure un numéro de téléphone en plus de
l’adresse Web, ou d’autres détails sur les types de prestations disponibles. À Edmonton,
où les participants avaient tendance à trouver la publicité un peu passe-partout,
certains ont mentionné qu’un point de vue ou un récit personnel pourrait rendre la
publicité plus engageante.
Concept E : Expérience de la COVID-19 (population générale des basses-terres
continentales de la C.-B.; aînés du Québec rural)
Ce concept publicitaire a été évalué sous la forme d’un script radio dans ces deux
groupes, respectivement en version anglaise et en version française. Le concept est axé
sur l’expérience personnelle d’une jeune personne atteinte de la COVID-19. James était
le narrateur pour l’anglais, et Isabelle, pour le français.
Le script se lisait comme suit :
Je m’appelle James/Isabelle.
J’ai 25 ans, je joue au hockey, et il n’y a pas si longtemps, j’étais à l’hôpital, à
respirer à l’aide d’un tube en raison de la COVID-19.
Je ne pensais pas être à risque de cette maladie, et je ne prenais pas assez au sérieux
la distanciation sociale.
Le jour où j’ai quitté l’hôpital, ma mère a obtenu un diagnostic d’infection au COVID-19.
Et j’ai peur que ce soit de ma faute.
Ne faites pas l’erreur que j’ai faite. Si je peux être infectée, vous aussi pouvez
l’être.
Restez à la maison. Sauvez des vies.
Annonceur : Un message du gouvernement du Canada.
Réactions générales : Les participants des deux groupes ont dit que cette
publicité touchait une corde sensible. Le récit personnel et son message d’avertissement
leur avaient fait une forte impression et leur semblaient « percutants et persuasifs »,
ainsi que « crédibles » et « pertinents ». Beaucoup étaient particulièrement frappés par
la transmission de la COVID-19 à la mère et le sentiment de culpabilité du narrateur ou
de la narratrice. Il leur paraissait nécessaire d’envoyer ce message aux jeunes, pour
leur faire comprendre qu’ils peuvent tomber malades et transmettre la maladie à des
proches courant des risques encore plus élevés de subir des complications ou d’avoir des
symptômes extrêmes du virus. Les participants avaient également tendance à aimer que le
narrateur ou la narratrice soit athlétique en plus d’être jeune, car cela donnait encore
plus de poids au message, selon eux.
Message principal : Les participants voyaient la question des conséquences comme
le message principal de la publicité. Selon eux, c’était un avertissement donné aux
jeunes de prendre au sérieux la COVID-19 et de respecter les directives en matière de
distanciation sociale, non seulement pour leur propre bien, mais pour celui de leurs
parents et d’autres membres plus âgés de leur famille.
Ce qui a plu/points forts : Les participants ont particulièrement aimé l’impact
émotionnel de la publicité et son utilisation d’un récit à la première personne pour
montrer aux jeunes qu’il y a des conséquences à ne pas prendre au sérieux la COVID-19.
Ce qui a déplu/points faibles : Deux participants de la Colombie-Britannique
avaient des critiques à l’égard de la publicité. L’un pensait que l’on pourrait
améliorer la qualité du script pour qu’il ait plus d’impact (mais il n’a pas donné de
détails). Un autre trouvait le message un peu dur pour les jeunes, déjà aux prises avec
le stress de l’isolement social. Fait notable cependant, d’autres dans ce groupe
croyaient que pour être efficace, le message devait être clair, et certains pensaient
même qu’il pourrait être plus ferme. Un certain consensus a émergé sur ce point dans le
groupe d’aînés du Québec, quand un participant a suggéré qu’en soulignant davantage
l’impact de la COVID-19 sur l’état de santé de la narratrice, la publicité aurait
peut-être plus d’effet sur le comportement de certains jeunes. La plupart des gens
trouvaient néanmoins que le ton était juste et qu’il y avait un bon équilibre entre
l’information transmise sur la gravité de la situation et le fait que la narratrice ou
le narrateur s’était rétabli.
Clarté et compréhension : Un participant du groupe d’aînés du Québec trouvait le
récit et la séquence des événements un peu confus et avait des questions sur le moment
où la transmission s’était produite entre la narratrice et sa mère. En dehors de cela,
aucune difficulté n’a été soulevée, et même ce premier participant convenait que le
message était clair et sans équivoque. Lorsqu’on leur a posé la question, les
participants des deux groupes s’entendaient généralement pour dire que la publicité
communiquait de manière efficace ce qu’il faut faire pour minimiser la progression de la
COVID-19 en soulignant l’importance de respecter les directives en matière de
distanciation sociale.
Public cible : Les participants pensaient que la publicité s’adressait aux
jeunes, en particulier aux jeunes qui sont athlétiques ou qui se croient invincibles ou
à l’abri des effets de la COVID-19. Certains avaient l’impression qu’elle visait aussi
un public plus large, par exemple les parents ou les grands-parents, à la fois
susceptibles d’être touchés par les comportements « irresponsables » de leurs jeunes et
bien placés pour leur conseiller de réfléchir aux conséquences de leurs gestes. Selon
certains participants du groupe d’aînés du Québec, la publicité était une mise en garde
pour les Canadiens de leur âge, et leur rappelait d’avoir des contacts éloignés avec les
jeunes membres de leur famille élargie.
Suggestions d’améliorations : Outre la discussion sur la possibilité de renforcer
ou au contraire d’adoucir le message, les participants n’avaient qu’un nombre restreint
de suggestions lorsqu’on leur a demandé comment améliorer la publicité. Dans le groupe
de la Colombie-Britannique, exposé à la version de l’annonce narrée par « James », un
participant a proposé de recourir à une narratrice, question de reconnaître que le
non-respect des consignes de distanciation sociale n’était pas que le fait des hommes,
mais aussi celui des femmes. Ce participant pensait également que le narrateur devrait
être plus jeune, pour mieux toucher la clientèle universitaire qui, à son avis, était
encore plus susceptible de se croire invincible ou à l’abri des complications de la
COVID-19. Dans le groupe d’aînés du Québec, quelqu’un pensait qu’une publicité vidéo ou
télévisée donnant à voir la narratrice amplifierait le lien émotionnel et l’impact du
message. La plupart des participants de ce groupe préconisaient l’ajout d’un site Web ou
d’un numéro de téléphone pour les auditeurs qui souhaiteraient un complément
d’information. Certains étaient en désaccord, cependant, car la radio ne leur semblait
pas être un bon média pour transmettre des renseignements à prendre en note, sachant que
beaucoup de gens écoutent la radio en conduisant.
Comparaisons de publicités (premier groupe de résidents de petites
municipalités du Québec, parents de la région du Grand Toronto, nouveaux arrivants des
basses-terres continentales de la C.-B., jeunes de Montréal, population générale des
basses-terres continentales de la C.-B.)
Concept A — Célébrités versus Concept B — Experts médicaux (parents de la région du
Grand Toronto, petites municipalités du Québec)
Les participants du Québec ont exprimé une nette préférence pour le concept publicitaire
utilisant des célébrités à titre de porte-parole. Des deux publicités, il leur semblait
que celle-ci saurait mieux les inciter à agir et convaincre les gens de rester chez eux.
À l’appui de leur choix, ils ont expliqué qu’elle avait de meilleures chances d’attirer
l’attention du public et de plaire à un large éventail de personnes que le concept des
experts médicaux, jugé assez typique d’une publicité gouvernementale. Ils pensaient
également qu’elle permettrait de rejoindre des groupes laissés de côté par les annonces
plus classiques. De l’avis général, il s’agissait d’une approche appropriée pour le
gouvernement, car elle abordait sous un angle neuf un message public important, mais
maintes fois répété et bien connu.
Dans le groupe de parents de la région du Grand Toronto, la plupart des participants ont
désigné la publicité qui présentait des experts médicaux comme étant la plus susceptible
de les motiver et de convaincre les gens en général de rester à la maison. En substance,
elle leur paraissait plus sérieuse, mieux adaptée à la situation et plus instructive,
notamment par sa mention de la transmission asymptomatique. Ces participants trouvaient
également qu’elle transmettait un message plus positif invitant à relever le défi et à
s’entraider. Deux participants du Québec qui partageaient ce point de vue ont dit que la
gravité de l’enjeu appelait des porte-parole plus crédibles.
Concept B — Experts médicaux versus Concept C – Astronaute (nouveaux arrivants des
basses-terres continentales de la C.-B., jeunes de Montréal)
Les participants des deux groupes croyaient que la publicité figurant des experts
médicaux serait la plus efficace pour convaincre les gens de rester chez eux.
L’expertise médicale des porte-parole donnait plus de crédibilité et de poids à
l’annonce, d’après eux, et l’emploi de termes très directs — par exemple « grave menace
pour la santé », « la différence entre la vie et la mort » — renforçait le message et
soulignait l’importance de l’enjeu. Certains trouvaient aussi que le recours à plusieurs
porte-parole augmentait les chances de toucher un large éventail de personnes. Dans le
groupe des nouveaux arrivants, certains estimaient que la participation de
l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, en particulier, conférait au
message une crédibilité accrue.
La plupart estimaient également que cette publicité les motiverait davantage à agir.
Fait à noter, cependant, la moitié des participants du groupe de jeunes de Montréal ont
dit que la publicité mettant en vedette l’astronaute David Saint-Jacques les
interpellait davantage et parvenait mieux à capter leur attention. Ils préféraient cette
approche, dans l’ensemble, car elle résonnait avec leur propre expérience de l’isolement
et, en exprimant de l’empathie à l’égard de leurs difficultés, leur donnait plus de
motivation.
Les participants trouvaient que les deux annonces étaient appropriées de la part du
gouvernement fédéral.
Concept C – Astronaute versus Concept E — Expérience de la COVID-19 (population générale
des basses-terres continentales de la C.-B.)
Les participants de ce groupe ont unanimement dit préférer la publicité dans laquelle un
jeune atteint de la COVID-19 relate son expérience personnelle et ses craintes d’avoir
transmis le virus à sa mère. La publicité leur semblait être plus pertinente, dans
l’ensemble, et se différencier des publicités gouvernementales types auxquelles ils
avaient été exposés par le passé, où une figure d’autorité dit au public quoi faire. Le
fait de braquer les projecteurs sur les conséquences plutôt que sur des conseils leur
paraissait exercer un plus grand pouvoir de persuasion.
Canada.ca/le-coronavirus (nouveaux arrivants des basses-terres
continentales de la C.-B., jeunes de Montréal, deuxième groupe de résidents de petites
municipalités du Québec, Sud-Ouest de l’Ontario, population générale des basses-terres
continentales de la C.-B., aînés du Québec rural, Edmonton, Montréal)
Personne dans le groupe d’Edmonton et parmi les résidents des petites municipalités du
Québec n’avait consulté ce site Web du gouvernement fédéral pour obtenir d’autres
renseignements sur la COVID-19 ou les programmes connexes. Il en allait de même pour les
participants du Sud-Ouest de l’Ontario, qui avaient tous perdu des revenus d’emploi à
cause du virus. Dans chacun des autres groupes, quelques participants avaient consulté
le site. Certains avaient simplement voulu le parcourir, tandis que d’autres s’étaient
mis en quête de renseignements précis, soit sur la propagation et le nombre de cas de
COVID-19, soit sur les programmes d’aide financière, comme la Prestation canadienne
d’urgence. Tous ont indiqué avoir trouvé ce qu’ils cherchaient et que le site était
facile à naviguer.
Les participants avaient quelques suggestions pour rendre le site Web plus utile. Une
personne a mentionné qu’il pourrait être plus convivial, mais sans donner plus de
précision. Un autre participant a suggéré de créer une rubrique mettant en évidence les
annonces gouvernementales récentes et importantes.
Futures publicités (Edmonton, Montréal)
On a demandé aux participants de ces deux groupes quel genre de publicités ils
aimeraient voir de la part du gouvernement fédéral lorsque les provinces amorceraient
l’allègement de leurs restrictions et la réouverture de l’économie. La plupart ont
répondu qu’ils voudraient des informations sur la sécurité, par exemple des preuves, des
données ou des avis d’experts attestant que le Canada est prêt pour une reprise des
activités. Ils souhaiteraient aussi connaître les types de restrictions ou de directives
maintenues dans le cadre d’une réouverture prudente et graduelle, et entendre des
messages publics sur l’importance de respecter les règles toujours en vigueur. La
plupart jugeaient important d’aborder la réouverture de façon prudente et réfléchie,
afin d’éviter une résurgence du virus qui entraînerait de nouvelles fermetures massives
et le rétablissement des directives d’éloignement physique et de confinement. La plupart
des participants, en particulier dans le groupe d’Edmonton, craignaient que la levée
prochaine des restrictions ne soit prématurée.
Dans le groupe de Montréal, certains envisageaient le début d’allègement des
restrictions avec plus d’optimisme, croyant que le Canada y était prêt. Ces participants
ont dit qu’ils préféreraient un message d’espoir de la part du gouvernement, vu les
sacrifices réalisés pour que le pays parvienne à ce stade. Ils reconnaissaient néanmoins
l’importance de diffuser en parallèle des informations sur la sécurité.
Après avoir informé les participants que les restrictions liées à la pandémie
empêchaient le Parlement du Canada de se réunir régulièrement, on leur a demandé, à la
lumière de cette situation, quelle solution de rechange leur paraissait préférable : des
sessions auxquelles une fraction seulement des députés participeraient en personne ou
des sessions tenues virtuellement par webcam.
Les avis étaient partagés. Certains participants du Québec rural et la majorité du
groupe du Canada atlantique rural penchaient pour les sessions virtuelles, pourvu
qu’elles puissent avoir lieu de façon sécuritaire. Toutefois, un nombre assez élevé de
participants du Québec avaient des préoccupations relatives à la cybersécurité et à un
possible piratage des sessions virtuelles et des plateformes vidéo les accueillant.
Certains présumaient que des informations confidentielles ou secrètes seraient abordées
lors de ces réunions. Certains pensaient également qu’en règle générale, les rencontres
en personne étaient un moyen plus efficace de discuter des enjeux qui intéressent le
Parlement et de régler les divergences d’opinion.
Autres sujets d’actualité concernant le gouvernement fédéral(Québec rural, Canada atlantique rural)
Invités à dire s’ils avaient récemment entendu parler de dossiers gouvernementaux non
liés à la pandémie, une poignée de participants des deux groupes ont fait allusion aux
oléoducs en général, ou plus précisément aux manifestations et aux barrages des
Wet’suwet’en. D’autres ont indiqué ne pas avoir entendu parler d’autres enjeux.
De l’avis de la plupart des gens, la priorité que le gouvernement donnait à la COVID-19
était pour l’instant pleinement justifiée, vu l’impact de la pandémie au Canada et son
envergure mondiale. Les participants du Québec rural s’entendaient sur le fait que cette
attention soutenue rassemblait le pays et avait des effets salutaires sur la teneur des
affaires publiques. Certains participants de l’Atlantique rural ont toutefois dit
souhaiter qu’on élargisse la portée des discussions sur la COVID-19 et ses répercussions
pour aborder un ensemble plus vaste de questions touchant par exemple au système de
justice pénale, à la santé mentale et à la violence conjugale. Le seul participant du
Québec qui trouvait excessive l’attention accordée à la COVID-19 à l’heure actuelle en
imputait la faute aux médias plutôt qu’au gouvernement.
Annexe A — Questionnaires de recrutement
Questionnaire de recrutement, version anglaise
Groups in English
Recruitment Specifications Summary
Groupsconducted online
Each group is expected to last for two hours
Recruit 8 participants for 6-8 to show
Incentives will be $90 per person and will be sent to participants via e-transfer
following the group
Ensure good mix by gender, age (all 18+), education and income
Specifications for the focus groups are as follows:
GROUP
DATE
TIME (EST)
TIME (LOCATION)
LOCATION
COMPOSITION
LANG.
MODERATOR
2
April 2nd
4:00-6:00pm
4:00-6:00pm
GTA - 905
Parents
English
T. Woolstencroft
3
April 7 th
8:00-10:00pm
5:00-7:00pm
Lower Mainland – BC
Newcomers
English
D. Nixon
6
April 14th
3:00-5:00pm
3:00-5:00pm
SW Ontario
Unemployed due to COVID-19
English
D. Nixon
7
April 15th
8:00-10:00pm
5:00-7:00pm
Lower Mainland – BC
General population
English
T. Woolstencroft
9
April 21st
7:30-9:30pm
7:30-9:30pm
Edmonton
General population
English
D. Nixon
12
April 29th
4:00-6:00pm
4:00-6:00pm
Rural Atlantic
General population
English
D. Nixon
Recruiting Script
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic
Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of
Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic
Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du
gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English or French?/Préfériez-vous continuer en français
ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]
RECORD LANGUAGE
EnglishCONTINUE
FrenchTHANK AND
END
On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus
group discussions to explore current issues of interest to Canadians.
The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants
will be given a cash honorarium in appreciation of their time.
Your participation is completely voluntary and all your answers will be kept
confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made
to sell or market you anything. The report that is produced from the series of
discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to
specific individuals.
But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we
get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?
YesCONTINUE
NoTHANK AND END
SCREENING QUESTIONS
1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of
organizations in the last 5 years?
A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE
1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?
YesTHANK AND END
NoCONTINUE
2. In which city do you reside?
LOCATION
CITIES
GTA -905
Toronto, Mississauga, Vaughn, Newmarket, Richmond
Hill, Georgetown ENSURE A GOOD MIX OF CITIES WITHIN EACH
LOCATION. PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER.
CONTINUE GROUP 2
Lower Mainland – BC
Abbotsford, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam, Delta,
Hope, Langley, Maple Ridge, Mission, New Westminster, North Vancouver, Port
Coquitlam, Port Moody Richmond, Surrey, Vancouver, WhistlerENSURE A GOOD MIX OF CITIES WITHIN EACH LOCATION.
PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER.
CONTINUE GROUP 3 OR 7
SW Ontario
Cities could include (but are not limited to):
Brantford, Cambridge, Chatham-Kent, Guelph, Kitchener, London, Sarnia,
Stratford, St. Thomas, Waterloo, Windsor, WoodstockENSURE A
GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION INCLUDING THOSE RESIDING IN LARGER
AND SMALLER COMMUNITIES (I.E. NOT ALL FROM LONDON OR WINDSOR).
CONTINUE GROUP 6
Edmonton
EdmontonPARTICIPANTS SHOULD RESIDE
IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER.
CONTINUE GROUP 9
Rural Atlantic
<25K in population Not immediately adjacent to a major center (Saint John,
Moncton, Fredericton, Halifax, St. John’s) Cities could include (but are
not limited to): New Brunswick: Bathurst, Campbellton, Edmundston,
Miramichi Nova Scotia: Amherst, Kentville, New Glasgow, Truro PEI:
Summerside, Kensington, Stratford, Cornwall, Three Rivers
Newfoundland/Labrador: Conception Bay South, Corner Brook, Gander,
Grand-Falls-Windsor FOR RURAL ATLANTIC ENSURE A GOOD MIX
OF CITIES ACROSS THE REGION INCLUDING THOSE RESIDING IN LARGER AND
SMALLER COMMUNITIES. ALSO ENSURE A MIX ACROSS ALL FOUR REGIONS (I.E. 2
FROM NB, 2 FROM NS, 2 FROM PEI, 2 FROM NFLD).
CONTINUE GROUP 12
Other
-
THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer not to answer
-
THANK AND END
2a. How long have you lived in [INSERT CITY]?
Less than two years
THANK AND END
Two years or more
CONTINUE
Don’t know/Prefer not to answer
THANK AND END
3. ASK ONLY IF GROUP 2 (GTA PARENTS) Do you have any children under the age of
18?
YesCONTINUE
NoTHANK AND
TERMINATE
VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND TERMINATE
3a. ASK ONLY IF GROUP 2 (GTA PARENTS) Could you please tell me the ages of this
child/these children?
Child
Age
1
2
3
4
5
ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF CHILDREN AND AGES OF CHILDREN.
4. ASK ONLY IF GROUP 3 OR 7 How many years have you lived in Canada?
Less than 5 years
IASSIGN TO GROUP 3 (NEWCOMERS) FIRST, OTHERWISE
ASSIGN TO GROUP 7 (GENERAL POPULATION)
5 to <10 years
10 to <20 years
GROUP 7 (GENERAL POPULATION)
20 to <30 years
30 or more years
Don’t know/Prefer not to answer
FOR NEWCOMERS GROUP ENSURE MIX OF THOSE <5 YEARS AND 5 TO <10
YEARS. FOR GP GROUPS ENSURE A GOOD MIX OVERALL .
4a. ASK ONLY IF GROUP 3 Thinking about your ethnic and cultural heritage, do you
identify as …? Check as many as apply.
Western European (UK, Spain, Portugal, France, Germany, Austria,
Switzerland, etc.)
CONTINUE ENSURE A GOOD MIX BY
ETHNICITY. NOTE THAT RESIDENTS OF LOWER MAINLAND BC MAY SKEW
EAST ASIAN OR SOUTH ASIAN.
Eastern European (Poland, Hungary, Romania, Ukraine, Russia, etc.)
South Asian (India, Afghanistan, Pakistan, Sri Lanka, etc.)
Southeast Asian (Thailand, Vietnam, Singapore, the Philippines,
Indonesia, Cambodia, etc.)
East Asian (China, Korea, Japan, Taiwan, etc.)
South/Central/Latin American
West Indian (Caribbean)
Other, please specify: _________________________
Prefer not to answer
THANK AND END
5. ASK ONLY IF GROUP 6 (UNEMPLOYED/LAID OFF) Which of the following
categories best describes your current employment status? Are you… [READ LIST
AND ACCEPT ONE ANSWER ONLY.]
Working full-time, that is 35 or more hours per week
THANK AND END
Working part-time, that is, less than 35 hours per week
Self employed
Unemployed/laid off
CONTINUE
A student attending school full time
THANK AND END
Not in the workforce (i.e. full-time homemaker, not looking for
work)
Other [Do not specify]
Don’t know/Prefer not to answer
NOTE TO RECRUITTERS: WHEN WE ASK ‘CURRENT EMPLOYMENT
STATUS’ WE MEAN ‘AT THIS TIME/RIGHT NOW’ AS OPPOSED TO ‘UNDER NORMAL
CIRCUMSTANCES/PRIOR TO THE COVID-19 PANDEMIC.
UNEMPLOYED/LAID OFF DOES NOT INCLUDE THOSE WHO ARE
WORKING FROM HOME.
5a. ASK ONLY IF GROUP 6 (UNEMPLOYED/LAID OFF) You mentioned that you are
currently unemployed/laid off. Was this due to COVID-19/the coronavirus?
YesCONTINUE
NoTHANK AND
TERMINATE
Don’t know/Prefer not to answer THANK
AND END
5b. ASK ONLY IF GROUP 6 (UNEMPLOYED/LAID OFF) Prior to being
unemployed/laid off due to COVID-19/the coronavirus, were you…?
Working full-time, that is 35 or more hours per week
CONTINUE. ENSURE A GOOD MIX.
MINIMUM 3 PARTICIPANTS WHO WERE WORKING FULL-TIME. MAXIMUM
OF 4 PARTICIPANTS WHO WERE WORKING PART TIME.
Working part-time, that is, less than 35 hours per week
Self employed
Other [specify]
5c. ASK ONLY IF GROUP 6 (UNEMPLOYED/LAID OFF) Prior to being
unemployed/laid off due to COVID-19/the coronavirus, what type of organization
were you working for? RECORD.
ENSURE A GOOD MIX. MAXIMUM OF 4 PARTICPANTS WHO WORKED IN
RESTAURANT/RETAIL.
6. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.
Male
Female
ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP.
7. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?
Under 18 years of age
IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND
END.
18-24
RECORD AND CONTINUE
25-34
35-44
45-54
55+
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX OF AGES WITHIN EACH GROUP. PARENTS
MAY SKEW YOUNGER.
8. Are you familiar with the concept of a focus group?
YesCONTINUE
NoEXPLAIN THE
FOLLOWING“a focus group consists of six to eight participants and one moderator.
During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related
to the topic being examined.”
9. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. How
comfortable are you in expressing your views in public?
Very Comfortable
Somewhat Comfortable
Somewhat UncomfortableTHANK AND END
Very UncomfortableTHANK
AND END
10. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have
functioning Internet, a computer with a working webcam, and a telephone to dial into the
conference line audio. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO ANY.
Participant has access to the Internet
Participant has a computer/webcam
Participant has a phone
11. During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or
participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online
using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or
participating by video?
TERMINATE IF PARTICIPANT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR
VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS
WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY
TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.
12. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged
in advance and for which you received a sum of money?
YesCONTINUE
NoSKIP TO Q.16
13. How long ago was the last focus group you attended?
Less than 6 months ago THANK AND END
More than 6 months ago CONTINUE
14. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?
0-4 groupsCONTINUE
5 or more groups THANK AND END
15. And on what topics were they?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC
ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA
Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group,
including the time and date.
16. What is the highest level of formal education that you have completed?
Grade 8 or less
Some high school
High school diploma or equivalent
Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma
College, CEGEP or other non-university certificate or diploma
University certificate or diploma below bachelor's level
Bachelor's degree
Post graduate degree above bachelor's level
VOLUNTEEREDPrefer not to answer
ENSURE A GOOD MIX.
17. Which of the following categories best describes your total household income? That is, the
total income of all persons in your household combined, before taxes?
Under $20,000
$20,000 to just under $40,000
$40,000 to just under $60,000
$60,000 to just under $80,000
$80,000 to just under $100,000
$100,000 to just under $150,000
$150,000 and above
VOLUNTEEREDPrefer not to answer
ENSURE A GOOD MIX.
18. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only.
The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to
being audio-taped and video-taped?
Yes
NoTHANK AND END
INVITATION
I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the
evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two
hours in length and you will receive $90 for your participation following the group via an
e-transfer.
Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the
discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these
procedures.
Would you be willing to attend?
YesCONTINUE
NoTHANK AND END
May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as
your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?
Name:
Telephone Number:
E-mail Address:
You will receive an e-mail from The Strategic Counsel with the instructions to login to the
online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact
our technical support team by email at: help@itracks.com or by telephone at
1-888-525-5026 and select option 1.
The session will open automatically online 30 minutes prior to the group start time. We ask that
you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you
are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical
issues.
You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require
glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will
need pen and paper in order to take some notes throughout the group.
This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home
or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for
any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx]
so we can find a replacement.
Thank you very much for your time.
RECRUITED BY: ____________________
DATE RECRUITED: ____________________
Questionnaire de recrutement, version française
Groupes en Français
Résumé des consignes de recrutement
Groupes tenus en ligne.
Durée prévue de chaque rencontre : deux heures.
Recrutement de huit participants pour assurer la présence d’au moins six à huit personnes.
Incitatifs de 90 $ par personne, versés aux participants par transfert électronique après la
rencontre.
Groupes formés par lieu et diversifiés en fonction du sexe, de l’âge, de l’éducation et du
revenu.
Caractéristiques des groupes de discussion :
GROUPE
DATE
HEURE (DE L’EST)
LIEU
COMPOSITION DU GROUPE
LANGUE
MODÉRATEUR
1
1 er avril
17 h-19 h
Petites villes du Québec
Population générale
Français
M. Proulx
4
8 avril
18 h-20 h
Montreal
Les jeunes (16-24 ans)
Français
M. Proulx
5
9 avril
17 h-19 h
Petites villes du Québec
Population générale
Français
M. Proulx
8
16 avril
16 h-18 h
Rurales du Québec
Les aînés (55+ ans)
Français
M. Proulx
10
23 avril
18 h-20 h
Montreal
Population générale
Français
M. Proulx
11
27 avril
17 h-19 h
Rurales du Québec
Population générale
Français
M. Proulx
Questionnaire de recrutement
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public
opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU
RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche
sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English or French?/Préféreriez-vous continuer en français ou en
anglais? [CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]
NOTER LA LANGUE ET CONTINUER
AnglaisREMERCIER ET
CONCLURE
FrançaisCONTINUER
Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo
en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.
La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les
participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.
Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous
aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou
de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera
aucun commentaire à une personne en particulier.
Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de
former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?
OuiCONTINUER
NonREMERCIER ET CONCLURE
QUESTIONS DE SÉLECTION
1.Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types
d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?
Une société d’études de marchéREMERCIER ET CONCLURE
Une agence de commercialisation, de marque ou
de publicitéREMERCIER ET CONCLURE
Un magazine ou un journalREMERCIER ET CONCLURE
Un ministère ou un organisme gouvernemental
fédéral, provincial ou territorialREMERCIER ET CONCLURE
Un parti politiqueREMERCIER ET CONCLURE
Dans les relations publiques ou les relations
avec les médiasREMERCIER ET CONCLURE
Dans le milieu de la radio ou de la
télévisionREMERCIER ET CONCLURE
Non, aucune de ces réponsesCONTINUER
1a.POUR TOUS LES LIEUX :Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada
?
OuiREMERCIER ET CONCLURE
NonCONTINUER
2. Dans quelle ville habitez-vous?
LIEU
VILLES
Petites villes – Québec
25 000 à 100 000 habitants Non adjacentes à de grands centres (comme les régions
métropolitaines de recensement de Montréal ou de Québec)
CONTINUER PETITE VILLES - QUEBÉC
Montréal
Montréal
CONTINUER MONTREAL
Rurales - Québec
Moins de 25 000 habitants Non adjacentes à de grands centres (comme les régions
métropolitaines de recensement de Montréal ou de Québec)
CONTINUER- RURALES - QUEBÉC
Autre lieu
-
REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre
-
REMERCIER ET CONCLURE
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. LES PARTICIPANTS DOIVENT
RÉSIDER DANS LESDITS CENTRES.
2a.
Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]?
Moins de deux ans
REMERCIER ET CONCLURE
Deux ans ou plus
CONTINUER
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
3.
[NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.
Homme
Femme
ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.
4.
Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?
Moins de 16 ans
SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE
L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
16 à 17
+ MONTREAL = GROUP 4 (JEUNES) SINON, REMERCIER ET CONCLURE
18 à 24 ans
+ MONTREAL = GROUP 4 (JEUNES) OU 10 (POPULATION
GÉNÉRALE)
25 à 34 ans
POPULATION GÉNÉRALE + PETITES VILLES – QUEBÉC =
GROUP 1 OU 5 + MONTREAL = GROUP 10 + RURALES – QUEBÉC = GROUP 11
35 à 44 ans
45 à 54 ans
55 ans ou plus
+ RURALES – QUEBÉC = GROUP 8 (AÎNÉS) OU 11 (POPULATION GÉNÉRALE)
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE
SOUS-GROUPE
5.
Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?
OuiCONTINUER
NonEXPLIQUER QUE ::
« un groupe de discussion se compose de huit à dix participants et d’un modérateur. Au cours
d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de
questions reliées au sujet abordé ».
6.
Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise pour exprimer votre opinion en public, lire des documents,
ou regarder des images projetées sur un écran ?
Très à l’aise
Assez à l’aise
Assez mal à l’aiseREMERCIER
ET CONCLURE
Très mal à l’aiseREMERCIER
ET CONCLURE
7.
Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’une
connexion Internet, d’un ordinateur équipé d’une caméra Web qui fonctionne, et d’un téléphone pour
accéder à la ligne de conférence audio. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI
NON À L’UN DES TROIS.
Le participant a accès à Internet
Le participant a un ordinateur avec caméra Web
Le participant a un téléphone
8.
Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran,
ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi
de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la
difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par
vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN
PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI
L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES
DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.
9.
Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à
l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?
OuiCONTINUER
NonPASSER À LA Q.11
10.
À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé ?
À moins de six mois,REMERCIER ET CONCLURE
À plus de six mois,CONTINUER
11.
À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années ?
0 à 4 groupes,CONTINUER
5 groupes ou plusREMERCIER
ET CONCLURE
12.
Et sur quels sujets portaient-ils ?
METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LES SUJETS ÉTAIENT LES MÊMES OU SEMBLABLES
CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES :
Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion,
comme l’heure, la date et le lieu.
13.
Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ?
École primaire
Études secondaires partielles
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers
Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non
universitaire
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme d’études supérieur au baccalauréat
RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
14.
Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage —
c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt ?
Moins de 20 000 $
20 000 $ à moins de 40 000 $
40 000 $ à moins de 60 000 $
60 000 $ à moins de 80 000 $
80 000 $ à moins de 100 000 $
100 000 $ à moins de 150 000 $
150 000 $ ou plus
RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
15.
La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche.
Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce
qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo??
Oui
Non REMERCIER ET CONCLURE
INVITATION
J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET
L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1]. La discussion durera
deux heures et vous recevrez 90 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par
transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.
Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et
que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre
consentement à ces modalités.
Est-ce que vous accepteriez de participer ?
OuiCONTINUER
NonREMERCIER ET CONCLURE
Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et
votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?
Nom :
Numéro de téléphone :
Adresse Courriel :
Vous recevrez un courrier électronique du Strategic Counsel expliquant comment rejoindre le groupe
en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de
soutien technique par courriel, à help@itracks.com, ou par téléphone, au 1-888-525-5026
(choisissez l’option 1).
La session sera ouverte en ligne 30 minutes avant le début de la rencontre. Nous vous prions de vous
mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et
d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques.
Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes,
assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un
stylo et de papier pour prendre des notes.
Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons
personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom
pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous
prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver
quelqu’un pour vous remplacer.
Merci de votre temps.
RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________
DATE DU RECRUTEMENT : __________________
Annexe B — Guides de discussion
Guide du modérateur, version anglaise
INTRODUCTION (10 minutes)
Moderator or technician should let participants know that they will need pen and paper in order to
take some notes, jot down some thoughts around some material that we will show them later in the
discussion.
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) When doing
introductions, moderator to ask participants what their living arrangements are (i.e., living alone,
with spouse/partner/other family members, with multiple generations) and whether they are
retired/working.
WARM UP (5 minutes)
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Do you feel
‘at risk’ for COVID-19? Why/why not?
Have you or anyone you know had any of the symptoms of COVID-19 in the past few months?
If yes, what did you or they do when they first developed symptoms?
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16)As a senior/somebody in an
older demographic, do you feel more vulnerable to contracting COVID-19 compared to other age
groups? Why/why not?
Do you know what you should do if you develop symptoms? What is that?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8) What are your living arrangements right
now? Probe for: at home with family, living with friends/roommates, etc. Did you change your living
arrangements at any point in the last few weeks or month? Explain.
CORONAVIRUS/COVID-19 SW ONTARIO, LOWER
MAINLAND NEWCOMERS (5 minutes), RURAL QUEBEC SENIORS (10 minutes), EDMONTON, MONTREAL GP (20
minutes), ALL OTHER LOCATIONS (15 minutes)
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2) What have you
heard about the coronavirus or COVID-19 recently?
MODIFIED QUESTION IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR
8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC
SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) What have you heard about the coronavirus or COVID-19 in the last
few days?
Where are you hearing about it?
PROBE IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7) Probe for: What
international sources are they paying attention to, if any? Are they hearing different
things from domestic and international sources? What specifically? Do they find the
information is confusing or inconsistent?
Have you heard about the consequences of not complying with it? If yes, what have you
heard?
MODIFIED QUESTION IN MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9)
Is the information confusing or inconsistent across sources? Explain.
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8) Are you hearing anything specific to
COVID-19 as it pertains to young people/people your age? Probe for: Risk of contracting the virus,
risk of spreading the virus, how to prevent transmission, etc.
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2)Have you heard
about the new mandatory self-isolation for individuals returning to Canada?
If yes, what have you heard about it?
Have you heard about the consequences of not complying with it? If yes, what have you heard?
Have you heard anything else about how the Government of Canada has responded?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2), LOWER MAINLAND
NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Have you seen
any announcements from the Government of Canada addressing the issue?
Do you think that, to date, the government has responded appropriately? Why/not? [MODERATOR
NOTE: TAKE TIME TO ALLOW PARTICIPANTS TO CONSIDER ANSWERS]
What else, if anything, should they be doing at this time?
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16)Have you heard anything
specifically about the risks to seniors in particular? What have you heard?
Where are your hearing about it? Do you find the information credible? Why/why not?
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16)Have you heard anything about
the federal government increasing funding for seniors impacted by the coronavirus pandemic? What
have you heard?
The federal government announced it would contribute $9 million through United Way Canada
for local organizations that support providing services to Canadian seniors, including
grocery delivery, medications and personal outreach to connect them to community supports,
as needed. How do you feel about this? Will it make a difference to you or other seniors you
know?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29)Can you think of any examples of countries that have done a better job
of handling their COVID-19 outbreaks than Canada? What did those countries do or not do that made
them more effective?
o ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) Can you think of any examples of countries that have done a worse job
of handling their COVID-19 outbreaks than Canada? What did those countries do or not do that made
them less effective?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) Have you heard anything about the Canadian government and the American
government making a deal to extend the closure of the Canada-US border for non-essential travel for
another month? What have you heard?
Do you think it was the right decision to keep the border closed for non-essential travel?
When do you think would be a good time to re-open the border? What conditions should be met
before this is considered?
If the border was re-opened in a month, would you consider travelling to the US?
o ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16), EDMONTON (APR 21)Have you heard anything about the federal government releasing
a model projecting the number of deaths and the length of time that the pandemic will last in
Canada? What have you heard?
Did what you hear change your impression of how the upcoming months will go in Canada during
this pandemic?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1) Where are you getting most of your
information about it?
Is the information you are receiving about COVID-19 relevant and easy to understand? Is there
information you need that you have not had access to? What other questions do you have about
COVID-19?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1) In Canada, how serious do you think the new
coronavirus or COVID-19 is right now? Do you think it will get worse? Are you worried about it getting
worse? What makes you say that?
HEALTH IMPACTS/MEDICAL ISSUES/BEHAVIOUR SW ONTARIO (5 minutes), RURAL QUEBEC
SENIORS (20 minutes), EDMONTON, MONTREAL GP (25 minutes), ALL OTHER LOCATIONS (15
minutes)
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN
QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16),
EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) Thinking about medical equipment, do you feel
like Canada is prepared to deal with increases to the number of people getting sick with COVID-19?
What kind of equipment do you think is the most important to combat the disease?
Are there any types of medical equipment that you feel there is already a shortage of in
Canada?
Have you heard anything about the Government of Canada addressing medical equipment
shortages?
Overall, do you feel like the Government of Canada is doing a good or bad job at
this?
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC
(APR 9) Have you heard anything about the US blocking shipments of medical masks
to Canada? What have you heard?
How should Canada respond to this?
Have you changed your behaviour in any way because of the new coronavirus or
COVID-19?
o PROMPT IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2), SMALL
TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC
SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27),
RURAL ATLANTIC (APR 29) If yes: What have you done? (Probe for: working
from home, social distancing, self and family protection, importance of
hand-washing, preparedness such as stocking up supplies, medications, food
etc.)If no: Why haven’t you done anything?
How frequently do you leave home, and what do you leave home for?
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16)Are you still
visiting family members or are they visiting you? Do you feel that visiting with
family members poses a health risk to you? Why/why not?
o ASK IN GTA PARENTS (APR 2) How have you talked to your
children about the issues/challenges of self-isolation and social distancing?
If they have older children (tweens/teens): Are your children having difficulty
doing so?
Are you allowing your children to visit friends?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8) How important is it for young
people to practice social distancing? Why/why not? Is it more/less important than for
other groups?
ASK IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) Are you doing anything
different compared to people in other age groups? Explain.
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) Have you worn a mask to
protect yourself when you go outside?
Do you think masks are effective at stopping the spread of COVID-19?
Do you think the federal government should make it mandatory to wear facemasks at all times
during the remaining airplane flights occurring within Canada?
Do you think the federal government should make it mandatory to wear facemasks at all times
in crowded public places, including on public transit and in grocery stores?
Would you support the federal government opening up more retail stores under the strict
requirement that customers and workers must wear facemasks in them at all times?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) How concerned are you, if
at all, about the safety of the food you buy since the start of the new coronavirus or COVID-19
pandemic? What makes you say that?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL
QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) What have been the most inconvenient things for you personally about
the outbreak?
MODIFIED QUESTION IN SW ONTARIO (APR 14) Apart from being laid off,
what have been the most inconvenient things for you personally about the outbreak?
PROBE IN MONTREAL YOUTH (APR 8) Probe for: Missing social
events, time with friends/family. How are you dealing with this? Are you still able to get
together with friends? Probe for examples and whether participants appear to be practicing
social distancing.
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8)IF STUDENT, ASK: How are you
managing your course-work? Are you able to complete your courses online? How are you finding
this shift online?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8)IF JOB HUNTING, ASK: How are you
handling your job search?
PROBE IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) RURAL
QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29)Probe for isolation, loneliness, lack of
support (getting groceries/drugs/medical visits, etc.).
PROBE IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21),
MONTREAL GP (APR 23) RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) How
are you handling the isolation? Is it challenging?
PROBE IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) If stay-at-home
measures continue much longer, will this pose any problems for you? What kinds of
support/assistance do you think seniors will need?
PROBE IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29)
How would you feel if social distancing rules stayed in place for several
more months? What type of impact would this have on you?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9)How long do you expect
Canadians are going to be asked to stay at home as much as possible?
Are you prepared to stay inside for that long?
What do you foresee could become difficult or challenging for you/your family if you are
asked to remain at home for a longer period of time?
ASK IN GTA PARENTS (APR 2), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN
QUEBEC (APR 9) What kind of assistance might be helpful?
PROBE IN GTA PARENTS (APR 2)Probe for: advice or
tools to help with children’s education, tips on talking to your children
about social distancing, keeping children entertained/busy. Anything else?
PROBE IN MONTREAL YOUTH (APR 8)What could the
Government of Canada do to support young Canadians during this crisis?
ASK IN GTA PARENTS (APR 2), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR
9)What’s the best way of connecting with you to share this
information/advice?
PROBE IN GTA PARENTS (APR 2)For young people
(like your children), what’s the best way of talking to them about the
importance of social distancing? Probe for: messages, tone and channels?
PROBE IN MONTREAL YOUTH (APR 8) What’s the best
way of talking to you and other youth about the importance of social
distancing? Probe for: messages, tone and channels?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Where do you think we are at in
terms of ‘flattening the curve’ and coming out of this crisis – in your province,
nationwide?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Have you heard anything about
how long social distancing measures might be in place? Clarify: There is discussion that
social distancing and work from home orders will continue for many more weeks. How do you
feel about that? What implications does that have for you?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA PARENTS (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Do you think the Government of
Canada is providing appropriate information and advice about the situation?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8)Do you feel they are getting enough
information out to younger people in particular?
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7) Thinking beyond just the health
impacts, have you seen any changes in your local community and your interactions with people in it
as a result of the coronavirus outbreak?
Are you worried that concerns about the virus will negatively impact how people interact
with each other in your community? How?
Have you seen any examples of people or groups in your community being treated differently
since the coronavirus emerged as an international concern?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Everyone in these
groups lives in smaller cities or rural communities. Do you think the impact of COVID on day-to-day
life has been different where you live than in big cities like Montreal and Toronto?
(probe) What has been different?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) Have you heard anything about
researchers tracking anonymized cellphone location data to determine if Canadians are staying at
home during the pandemic?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC
SENIORS (APR 16), Some have said the government should co-ordinate with
researchers so that government can keep track of areas where people aren’t staying at home
and adjust enforcement policies. Do you think the federal government should do this?
Would you have any concerns with the government accessing anonymized cellphone data
for this?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) Some have suggested that the
government of Canada should team up with cellphone companies to create an app that could be
voluntarily downloaded by Canadians that would track movements. If any app user were to
contract COVID-19, they would be able to register this on the app, and the app would use
their cellphone location data to determine if other users of the app had been in contact
with the infected person recently. Anyone who had contact with the infected person would be
notified and instructed to isolate.
Would you have any concerns with the government using cellphone data for an opt-in
cellphone app in this way?
Do you think this sort of app could be effective at stopping the spread of COVID-19?
RE-OPENING BUSINESS EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) (10 minutes)
RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) (15 minutes)
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) Generally, would you say that the virus is under control in Canada or
not?
Would you say it’s under control internationally?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL
ATLANTIC (APR 29) Some countries have started planning to re-open their economies and
lessen restrictions that are keeping people inside their homes, and various Canadian provinces have
started talking about this as well. Do you think Canada is ready to start lessening restrictions?
How long do you think it will be until Canada is ready for this?
If medical experts say Canada has reached a point where lessening social distancing measures
will likely lead to only a small increase in the number of cases with a very low-risk of a
large increase, would you support lessening restrictions?
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) If
medical experts say strict social distancing measures are the only way to ensure
cases in Canada won’t increase, would you support keeping strict measures in place
until either there are no more cases in Canada or a vaccine is discovered?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29)
(if NO) It may not be completely safe until there is a vaccine, and experts are
saying that could take a year or more. Do you therefore think it’s necessary to keep
current measures in place that long?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) What do
you think about different provinces reopening their economies at different times?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Do you
think there should be federal guidelines that all workplaces, stores, restaurants, etc.
across the country must follow as they reopen, or do you think that each province should
manage this?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) When it comes to
lifting restrictions, this will likely be done in a gradual phased way with different things opening
in stages. What are the things you think need to be opened or the restrictions that you think need
to be lifted first?
IN RURAL QUEBEC (APR 27) I’m now going to show you an example of some
information the Government of Canada could provide to Canadians, once provinces start opening things up
– so you wouldn’t see communication like this from the federal government before then. I’d like you to
read it individually and then we’ll discuss.
SHOW ALL STATEMENTS ON SCREEN
We recognize that we’ll continue to see the transmission of COVID-19 in the community as things
start opening up again. That is why we need to move slowly, cautiously, as we live through the next
phases of this pandemic, until such time as we have a vaccine.
Most people infected with COVID experience mild symptoms. During this reopening phase, we will do
our utmost to protect those at most risk of severe illness due the virus. Our goal is to minimize
overall illness and death from COVID and non COVID related illnesses. There are key steps all
Canadians can take in this.
Continue to practice the critical measures to limit transmission: physical distancing, frequent
hand-washing, and staying home if you’re sick.
If you suspect you have illness due to COVID, get tested. This will help us identify any outbreaks
in the community and put in place measures to prevent further spread.
By opening up health services for all conditions again, and allowing for some social and economic
activity, we hope to reduce the overall burden of disease and illness in the community, COVID and
non-COVID related.
People with chronic disease, people over the age of 60 and anyone at higher risk should maintain a
high-level of vigilance. We need to support these most-vulnerable members of the community to
continue to stay home as much as possible, avoid situations where non-home contacts might be and/or
where adequate physical distancing is not possible.
Remember that each of us can still infect others, even if we have no symptoms. It will be critical
to continue practicing fundamental infection prevention measures, as well as to ensure that anyone
with symptoms contacts their local public health authority to determine if they should be tested.
If you are experiencing even mild symptoms, stay home from work and other community settings until
you are better. Employers and employees alike need to support each other on this front so that we
can track the rate of transmission and keep it under control. Remember that the science tells us
it’s possible to be spreading the virus before, during and even without any symptoms.
We know many Canadians want to mark important ceremonies, funerals and other important rites and
rituals. It will be important to follow your local guidance on number of participants, infection
prevention measures and associated events.
COVID-19 remains a serious health threat. While some restrictions are being loosened, it is
important to recognize that things can get worse again if we don’t all follow the current
restrictions in place. Stay up to date with the latest rules and restrictions for your area and
follow them by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.
Thank you for following the advice of experts to stay at home during this difficult time. Because of
your actions, we are now able to start gradually opening things up in our communities. Please follow
the most recent rules around social distancing closely so we can return to normal soon.
Canadians young and old have been suffering as a result of COVID-19. While some things are starting
to open up, we must remember that everyone is at risk to contracting the disease and everyone is at
risk of passing it to loved ones. So follow guidelines for your area closely and help protect each
other.
INDIVIDUALS REVIEW INDIVIDUALLY; THEN GROUP DISCUSSION;
Overall, what do you think of this information? What makes you say that?
PROMPT AS NECESSARY: How does it make you feel? Eg does it reassure you? alarm you?
Something else?
I’m going to show you a poll. Now, I’d like you to select the messages that you like best.MODERATOR
TO SHOW POLL #1 (LIKE). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS AND ASK FOR EACH:
What in particular did you like about this message?
Now, I’d like you to select any messages that you dislike.
MODERATOR TO SHOW POLL #2 (DISLIKE). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS AND ASK FOR EACH:
What in particular did you not like about this message?
Lastly, I’d like you to select any messages that you find confusing or unclear.
MODERATOR TO SHOW POLL #3 (UNCLEAR/CONFUSING). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS AND ASK FOR EACH:
What in particular did you find unclear or confusing about this message?
Now going back to the overall message, do you think it is providing helpful information? Is there
anything you would add, remove or change?
IN RURAL ATLANTIC (APR 29) I’m now going to show you a series of examples of
some information the Government of Canada could provide to Canadians, once provinces start opening
things up – so you wouldn’t see communication like this from the federal government before then. I’d
like you to read it individually and then we’ll discuss.
SHOW GROUP 1 STATEMENTS ON SCREEN.
Group 1 (messaging around opening up)
We recognize that we’ll continue to see the transmission of COVID-19 in the community as things
start opening up again. That is why we need to move slowly, cautiously, as we live through the next
phases of this pandemic, until such time as we have a vaccine.
Thank you for following the advice of experts to stay at home during this difficult time. Because of
your actions, we are now able to start gradually opening things up in our communities. Please follow
the most recent rules around social distancing closely so we can return to normal soon.
By opening up health services for all conditions again, and allowing for some social and economic
activity, we hope to reduce the overall burden of disease and illness in the community, COVID and
non-COVID related.
INDIVIDUALS REVIEW INDIVIDUALLY, THEN GROUP DISCUSSION AND POLLING. ASK THE FOLLOWING SET OF QUESTIONS.
Overall, what do you think of this information? What makes you say that?
PROMPT AS NECESSARY: How does it make you feel? Eg does it reassure you? alarm you?
Something else?
Which statement(s) do you like best? What in particular did you like?
Which statement(s) do you dislike? What in particular did you not like?
Are any of these statements unclear or confusing? What in particular is confusing or
unclear?
I’m going to show you a poll. Now, I’d like you to select which of these statements is the clearest.
MODERATOR TO SHOW POLL #1 (CLEAREST). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW
SELECTIONS.
I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these statements provides
information that is important for the public to know/hear? MODERATOR TO SHOW POLL #2 (IMPORTANT).
END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
Now going back to the overall message, do you think these messages are providing helpful
information? Is there anything you would add, remove or change?
REPEAT FOR GROUP 2, 3 AND 4 STATEMENTS.
Group 2 (messaging around spread, vulnerable populations and preventive measures)
Most people infected with COVID experience mild symptoms. During this reopening phase, we will do
our utmost to protect those at most risk of severe illness due the virus. Our goal is to minimize
overall illness and death from COVID and non COVID related illnesses. There are key steps all
Canadians can take in this.
Continue to practice the critical measures to limit transmission: physical distancing, frequent
hand-washing, and staying home if you’re sick.
People with chronic disease, people over the age of 60 and anyone at higher risk should maintain a
high-level of vigilance. We need to support these most-vulnerable members of the community to
continue to stay home as much as possible, avoid situations where non-home contacts might be and/or
where adequate physical distancing is not possible.
Remember that each of us can still infect others, even if we have no symptoms. It will be critical
to continue practicing fundamental infection prevention measures, as well as to ensure that anyone
with symptoms contacts their local public health authority to determine if they should be tested.
Group 3 (messaging around what to do if symptoms appear)
If you suspect you have illness due to COVID, get tested. This will help us identify any outbreaks
in the community and put in place measures to prevent further spread.
If you are experiencing even mild symptoms, stay home from work and other community settings until
you are better. Employers and employees alike need to support each other on this front so that we
can track the rate of transmission and keep it under control. Remember that the science tells us
it’s possible to be spreading the virus before, during and even without any symptoms.
Group 4 (messaging ongoing risk, monitoring and following guidance)
We know many Canadians want to mark important ceremonies, funerals and other important rites and
rituals. It will be important to follow your local guidance on number of participants, infection
prevention measures and associated events.
COVID-19 remains a serious health threat. While some restrictions are being loosened, it is
important to recognize that things can get worse again if we don’t all follow the current
restrictions in place. Stay up to date with the latest rules and restrictions for your area and
follow them by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.
Canadians young and old have been suffering as a result of COVID-19. While some things are starting
to open up, we must remember that everyone is at risk of contracting the disease and everyone is at
risk of passing it to loved ones. So follow guidelines for your area closely and help protect each
other.
ECONOMIC IMPACTS OF THE CORONAVIRUS ALL LOCATIONS (15 minutes)
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR
7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9)Have you seen/read/heard anything
about coronavirus affecting the Canadian economy? What have you heard? How concerned are you?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Have you heard about
some sectors/workers that have already been affected? What have you noticed or heard about?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Looking ahead, what
other sectors/workers may be affected if the virus continues to spread?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Has the coronavirus
affected your own/your household’s financial situation? How?MODIFIED
QUESTION IN SW ONTARIO (APR 14) How has the coronavirus affected your own/your
household’s financial situation?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14) Were you a primary
breadwinner? How difficult will it be to manage your household finances having been
laid off?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Do you think, at some
point, your household could be affected in the future? How?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR
14) It’s difficult to predict how long this may last. Do you feel prepared,
financially and otherwise, to manage through this for an extended period? What
supports/assistance do you need, if any?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14) How are you planning to manage
through this?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8) Do you think the coronavirus will
affect your career prospects, either in the immediate or longer-term? Explain. Probe for:
What could the Government of Canada do to help?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Experts are discussing ways of
getting the economy moving again, without risking another surge in cases. Some are
suggesting that it will need to be done in a measured, gradual way. What does that phrase
mean – measured, gradual? (Probe for: timing, impact on business, types of business that may
open/remain closed, etc.). If that approach is taken, what implications does it have for you
personally?
Have you heard about anything the Government of Canada has done to combat the economic impact of
COVID-19?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR 14) Have you heard anything about the new Canada Emergency Response Benefit introduced by
the federal government as a response to the COVID-19 outbreak? (show of hands)
MODIFIED QUESTION IN LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC
(APR 29) Prior to this group, had you heard anything about the new Canada
Emergency Response Benefit introduced by the federal government as a response to the
COVID-19 outbreak? (show of hands)
What have you heard about it?
Do you think this could help you personally?
Do you know the process you can follow to receive the benefit?
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH
(APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND
GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL
GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Have
you applied for the benefit? If yes, how was the application process?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL
QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL (APR 23), RURAL QUEBEC (APR
27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Do you feel that the federal government acted
quickly enough in rolling out this benefit for Canadians?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9), SW ONTARIO (APR
14) Have you heard anything about the new wage subsidy introduced by the federal
government as a response to the COVID-19 outbreak?MODIFIED QUESTION IN
LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL
GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Prior to this group,
had you heard anything about the new wage subsidy introduced by the federal government as a
response to the COVID-19 outbreak?
What have you heard about it?
IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29)
CLARIFY AS NECESSARY: Canadian employers whose business has been affected by
COVID-19, may be eligible for a subsidy of 75% of employee wages for up to 12 weeks,
retroactive from March 15, 2020, to June 6, 2020.
Do you think this could help you personally?
ASK IN GTA PARENTS (APR 2) Have you heard anything about changes
to the Canada Child Benefit? What have you heard? CLARIFY AS NECESSARY: The Government of
Canada announced that it will temporarily increase the Canada Child Benefit (CCB) by
$300 per child.
What do you think about this? Is it enough?
What will you do with this extra money?
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) Have you
heard anything about expansion of the Canada Summer Jobs Program / programme Emplois d’été
Canada?
What have you heard about it?
CLARIFY AS NECESSARY: Temporary changes to the program were announced that will help
employers hire summer staff and provide young Canadians access to the jobs within
the not-for-profit, small business and public sectors. The program will create up to
70,000 jobs for youth, aged 15-30.
ASK IN MONTREAL YOUTH (APR 8) What do you think of this
initiative? Do you think this could help you personally?
ASK IN EDMONTON (APR 21) Have you heard anything about the
federal government investing $1.7 billion in cleaning up orphan wells in Western Canada?
Do you think this investment will help Alberta’s economy during the pandemic?
What else could the government of Canada do to support Albertans?
Do you think that, so far, the government’s economic response has been sufficient?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), EDMONTON (APR 21),
MONTREAL GP (APR 23) Some have said that instead of having an approach targeting needs
using the Canada Emergency Response Benefit and the wage subsidy, the federal government should just
give all Canadians $2000 a month during the pandemic, and claw back some of that money from those
who don’t need the support when they next file their taxes.
Which approach would you prefer to see? Why?
What else should the Government of Canada be considering and/or doing to manage the economic impacts
of COVID-19? MODIFIED QUESTION IN MONTREAL YOUTH (APR 8): What else
should the Government of Canada be considering and/or doing to manage the economic impacts of
COVID-19, especially for young people like yourselves?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Does the
Government of Canada need to step in and help sectors which are in especially difficult situations
now like tourism, oil & gas, airlines, and restaurants?
Are there specific sectors you think need help?
Are there specific sectors you would be concerned about the Government of Canada providing
extra financial aid to?
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) The various
measures the Government of Canada is implementing are estimated to cost billions of dollars and the
Parliamentary Budget Officer has estimated that this will result in a much higher federal budget
deficit. Does this concern anyone? Do you think that the federal government is spending too much
money on measures in response to COVID-19?
ASK IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23), RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR
29) Finally, on a different topic, the Parliament of Canada is unable have regular
sessions due to the pandemic. Two options proposed for dealing with this would be to either have
smaller sessions with only a small fraction of all Members of Parliament present, or to have
parliamentary sessions hosted virtually via webcams. Which approach do you think would be better?
How important do you think it is that parliament meets regularly during the pandemic?
OTHER NEWS RURAL QUEBEC, RURAL ATLANTIC (5 minutes)
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) We’ve talked a lot
about COVID-19 today. Before we go, have you heard any other Government of Canada news over the past
few months?
PROBE on specifics. If anything mentioned, find out if others have heard about it, how they
feel about it.
ASK IN RURAL QUEBEC (APR 27), RURAL ATLANTIC (APR 29) Most of the recent
Government of Canada announcements have been about COVID-19 and people affected by the disease and
economic fallout from it. What do you think about all of this focus on COVID-19 - do you think it’s
appropriate or do you think the Government of Canada has focussed too much on it?
COVID-19 AD TESTING EDMONTON, MONTREAL GP (30 minutes), RURAL QUEBEC SENIORS (55
minutes) ALL OTHER LOCATIONS (60 minutes)
Have you seen any federal government ads recently about COVID-19? Where? What was the message of the
ad you saw?
TV ADS SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2)
We are now going to review two potential TV ads that are currently being developed by the Government of
Canada that would inform Canadians about the coronavirus, or COVID-19. I only have scripts for each, so
I will describe the ad and read to you what you would hear. I will read the ad to you twice, and then we
will discuss what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember what you liked and
didn’t like about the ad.
[ROTATE ADS BETWEEEN GROUPS]
IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1) SHOW CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS V1 FIRST, CONCEPT A:
CELEBRITIES V1 SECONDIN GTA PARENTS (APR 2) SHOW CONCEPT A: CELEBRITIES V1 FIRST, CONCEPT B: MEDICAL
EXPERTS V1 SECOND
CONCEPT A: CELEBRITIES – VERSION 1 (TV/SCRIPT) In this ad, we see a series
of selfie videos with a variety of well-known Canadians speaking while filming themselves talking. The
ad will conclude with a message spoken by Dr. Tam, the Chief Public Health Officer for Canada.
[MODERATOR READS THE AD TWICE]
Astronaut: Astronauts are staying home to save lives
Hockey Player: Athletes are staying home to save lives
Singer: Musicians are staying home to save lives
Business Leader: Entrepreneurs are staying home to save lives
Chief Public Health Officer: Now is the time to stay home to reduce the spread of COVID-19.
Stay home. Save Lives.
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
How do you feel about this ad featuring celebrities?
Are there any particular celebrities or prominent Canadians from other sectors that you
think would be a good spokesperson for this advertisement? Why? Do you think the ad should
include ‘youth spokespersons’?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS – VERSION 1 (TV/SCRIPT) In this ad, we see a
series of selfie videos with a variety of well-known Canadians speaking while filming themselves
talking. The ad will conclude with a message spoken by Dr. Tam, the Chief Public Health Officer for
Canada.
[MODERATOR READS THE AD TWICE]
Astronaut/Scientist: COVID-19 is a serious health threat to Canadians. But Canadians have always
risen to overcome our biggest challenges by looking out for each other and all doing our part.
Disease Expert: Even if you don’t have symptoms, you can spread COVID-19 to others and put lives at
risk.
Practicing Doctor/Former Athlete:So stay at home, and take every precaution necessary to prevent the
spread of this disease.
Chief Public Health Officer: You can stay up to date with the latest recommendations from the
Government of Canada by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.
All: Stay home. Save Lives.
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
ASK IN GTA PARENTS (APR 2) The ad finishes with the Chief Public Health
Officer saying You can stay up to date with the latest recommendations from the Government of
Canada by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.”I want to get your thoughts on a couple
of alternative lines. [MODERATOR TO READ TWO ALTERNATIVE LINES]
“Visit Canada.ca/coronavirus every day to stay updated about the most recent medical advice
from the Government of Canada.”
“Updated medical advice is being posted at Canada.ca/coronavirus every day. Check this
information regularly and follow the instructions provided.”
Which of these do you think is the most effective message? Why?
How do you feel about this ad featuring medical experts and scientists?
Are there any particular medical experts that you think would be good spokespeople for this
advertisement? Why?
Are there any particular scientists that you think would be good spokespeople for this
advertisement? Why?
Is there anyone else who would be a good spokesperson who isn’t a medical expert or
scientist?
Due to the current rules around social distancing, most of these experts would likely have to film
themselves from their homes instead of having a full film crew with lighting and professional camera
operators. Do you think this would take away from the effectiveness of the message?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
TV ADS LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC
(APR 9)
INTRODUCTION:READ IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR
8) We are now going to review two potential TV ads that are currently being developed by the
Government of Canada that would inform Canadians about the coronavirus, or COVID-19. I only have scripts
for each, so I will describe the ad and read to you what you would hear. I will read the ad to you
twice, and then we will discuss what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember
what you liked and didn’t like about the ad.
MODIFIED INTRO IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) We are now going to review two
potential TV ads that are currently being developed by the Government of Canada that would inform
Canadians about the coronavirus, or COVID-19. Feel free to take notes to help you remember what you
liked and didn’t like about the ad.
[ROTATE ADS BETWEEEN GROUPS]
IN LOWER MAINLAND (APR 7) AND MONTREAL YOUTH (APR 8) SHOW CONCEPT B: MEDICAL
EXPERTS V2 FIRST, CONCEPT C: ASTRONAUT V1 SECOND
IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) SHOW CONCEPT C: ASTRONAUT V1 FIRST, CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS V3
SECOND
CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS – VERSION 2 (TV/SCRIPT)READ
IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8) In this ad, we see some of
Canada’s most prominent medical experts, scientists and sports figures taking turns delivering parts of
a longer message from their homes urging Canadians to stay at home as well.
READ IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7) The English ad will feature
astronaut Chris Hadfield, former hockey player, and doctor-in-training Hayley Wickenheiser, and the
Chief Public Health Officer for Canada, Theresa Tam.
READ IN MONTREAL YOUTH (APR 8) The French ad will feature astronaut David
Saint-Jacques, professional football player Laurent Duvernay-Tardif, and Canada’s Chief Science
Advisor, Mona Nemer.
I will now read the [English/French] script:
Chris Hadfield/David Saint-Jacques: COVID-19 is a serious health threat.
But Canadians always overcome our biggest challenges by looking out for each other and all doing our
part.
Hayley Wickenheiser/Laurent Duveray-Tardif: Even if you don’t have symptoms, you can spread COVID-19
to others and put lives at risk.
So stay home. Your actions can be the difference between life and death.
Theresa Tam/Mona Nemer:New medical advice is posted on Canada.ca/coronavirus every day. Check this
information regularly and follow instructions.
All: Stay home. Save Lives.
CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS – VERSION 3 (TV/VIDEO)
MODIFIED IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) For this ad, I have a video to play for
you. We will watch it twice and then afterwards we will discuss what we think about the ad. In this ad,
we see some of Canada’s most prominent medical experts, scientists and sports figures taking turns
delivering parts of a longer message from their homes urging Canadians to stay at home as well.
The French ad features astronaut David Saint-Jacques, professional football player Laurent
Duvernay-Tardif, and Canada’s Chief Science Advisor, Mona Nemer.
PLAY VIDEO IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) I will now play the video for you.
[MODERATOR PLAYS ADVERTISEMENT PHAC_TV_FR_opt1_V7 TWO TIMES]
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
Do you know who all of these spokespeople are?
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7) Do you believe that all
of them are credible medical or scientific experts?
MODIFIED QUESTION IN MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC (APR 9)
Do you believe that all of them are credible?
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7) Since retiring from
hockey, Hayley Wickenheiser has attended medical school and is a doctor in training. Text on
screen during the ad would mention this, and she will be shown wearing a medical uniform. Do
you think her credentials make her an appropriate spokesperson for the ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
• Mid-way through the ad, [Hayley Wickenheiser/Laurent Durvernay-Tardif] says So stay home. Your
actions can be the difference between life and death.” What do you think about this message
being included?
Is this too strong of a message to give? Is it not strong enough?
Do you feel like it is true to say staying home and other social distancing measures can be
the difference between life and death?
I want to get your thoughts on an alternative line. [MODERATOR TO READ AN ALTERNATIVE LINE] “So
stay home to help protect your loved ones.”
Which of these do you think is the most effective message? Why?
Which one do you think is the most appropriate message for an advertisement from the
Government of Canada right now?
How do you feel about this ad featuring medical experts and scientists?
Do you feel like everyone involved in the ad is a credible voice for providing information
about COVID-19?
Can you think of any other medical experts or scientists who would be good spokespeople for
a government of Canada advertisement?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
CONCEPT C: ASTRONAUT – VERSION 1 (TV/SCRIPT)
READ IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL TOWN QUEBEC
(APR 9) In this ad, we see the astronaut [Chris Hadfield/David Saint Jacques] speaking from
his home.
READ IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 9) For this ad, I only have a script. So I
will describe the ad and read to you what you would hear. I will read the ad to you twice and then we
will discuss what we thought about it.
[Chris Hadfield/Davis Saint-Jacques] speaking:
I’m [Chris Hadfield/David Saint-Jacques]. I know what it’s like to spend a long time isolated, away from
friends and family. It’s hard, but it’s what we all need to do for each other.
Even if you’re not feeling sick, you could still be carrying COVID-19. And you could pass it to others.
Stay home and you’ll save lives. Visit Canada.ca/coronavirus for the latest instructions on how you can
stop this deadly pandemic.
You don’t need to go to space to be a hero. You just need to stay home.
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
Can you think of any other people who could be effective spokespeople in a similar ad about how
their experiences relate to the current crisis?
TV AND RADIO ADS SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC
SENIORS (APR 16)
INTRODUCTION: READ IN SW ONTARIO (APR 14), LOWER MAINLAND GP (APR 15) We are
now going to review three potential ads that are currently being developed by the Government of Canada
that would inform Canadians about the coronavirus, or COVID-19. I will show or read each ad to you
twice, and then we will discuss what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember
what you liked and didn’t like about the ad.
MODIFIED IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) We are now going to review two
potential ads that are currently being developed by the Government of Canada that would inform Canadians
about the coronavirus, or COVID-19. I will show or read each ad to you twice, and then we will discuss
what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember what you liked and didn’t like
about the ad.
[ROTATE ADS BETWEEEN GROUPS]
IN SW ONTARIO (APR 14): SHOW CONCEPT D: FINANCE V1, THEN CONCEPT C: ASTRONAUT V2,
THEN CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS V4
IN LOWER MAINLAND GP (APR 15): SHOW CONCEPT D: FINANCE V1, THEN CONCEPT C: ASTRONAUT V2, THEN
CONCEPT E: EXPERIENCED COVID-19
IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) SHOW CONCEPT D: FINANCE V1, THEN CONCEPT E: EXPERIENCED COVID-19
CONCEPT D: FINANCE – VERSION 1 (TV/VIDEO)
READ IN SW ONTARIO (APR 14), IN LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16) You will notice that the ad is not in its finished form. Instead the images look
more like a comic strip and convey what you would see in each frame of the ad. The final video would be
produced using professional animation. Please keep this in mind as you are viewing the ad.
[MODERATOR PLAYS ADVERTISEMENT FinalStoryboard_APRIL13(EN) TWO TIMES]
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Does the neighbourhood shown in the ad look like something you might see near where you live? Why or
why not?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
CONCEPT C: ASTRONAUT – VERSION 2 (RADIO/SCRIPT)
READ IN SW ONTARIO (APR 14), IN LOWER MAINLAND GP (APR 15) The next two ads
are on a slightly different topic, focusing on health advice instead of financial support programs that
are available for Canadians. In this radio ad, we hear astronaut Chris Hadfield talking about
self-isolation.
[MODERATOR READS THE AD TWICE]
Chris Hadfield speaking: I’m Chris Hadfield. As an astronaut, I know what it’s like to be isolated,
away from friends and family. It’s hard, but it’s what we all need to do for each other. Even if
you’re not feeling sick, you can still be infected with COVID-19 and pass it to others. Your actions
can protect your loved ones. Stay Home. Save Lives. Visit canada.ca/coronavirus regularly for
the latest instructions on how you can help stop this pandemic. Announcer: A message from the
Government of Canada.
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on the radio?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
CONCEPT B: MEDICAL EXPERTS – VERSION 4 (TV/VIDEO)
READ IN SW ONTARIO (APR 14) In this TV ad, we see several prominent Canadian
medical experts and scientists. [MODERATOR ASKS PARTICIPANTS TO MUTE PHONES AND TURN UP VOLUME ON
LAP-TOP]
[MODERATOR PLAYS ADVERTISEMENT PHAC_TV_EN_opt1_COLO_Wsuper_Wmix_11h TWO TIMES]
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
Do you know who all of these spokespeople are?
Do you believe that all of them are credible? What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
Mid-way through the ad, Hayley Wickenheiser says “So stay home. Your actions can be the
difference between life and death.” What do you think about this message being included?
Is this too strong of a message to give? Is it not strong enough?
Do you feel like it is true to say staying home and other social distancing measures can be
the difference between life and death?
I want to get your thoughts on an alternative line. [MODERATOR TO READ AN ALTERNATIVE LINE] “So
stay home to help protect your loved ones.”
Which of these do you think is the most effective message? Why?
Which one do you think is the most appropriate message for an advertisement from the
Government of Canada right now?
How do you feel about this ad featuring medical experts and scientists?
Do you feel like everyone involved in the ad is a credible voice for providing information
about COVID-19?
Can you think of any other medical experts or scientists who would be good spokespeople for
a government of Canada advertisement?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
CONCEPT E: EXPERIENCED COVID – VERSION 1 (RADIO/SCRIPT)
READ IN LOWER MAINLAND GP (APR 15) Finally, we have a different type of radio
ad, this time featuring the voice of a Canadian who has personally experienced COVID-19.
READ IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16) The next ad is a radio ad and features
the voice of a Canadian who has personally experienced COVID-19.
[MODERATOR READS THE AD TWICE]
My name is James IN LOWER MAINLAND GP (APR 15)/Isabelle IN RURAL QUEBEC SENIORS (APR 16). I‘m 25 years old, I play hockey, and not that
long ago I was in a hospital, breathing through a tube because of COVID-19. I didn’t think I was at
risk from this disease, and I didn’t take social distancing seriously enough. The day I left the
hospital, my mother was diagnosed with COVID-19. And I’m worried it’s my fault. Don’t make the
mistake I made. If I can get infected, so can you. Stay Home. Save Lives. Announcer: A message
from the Government of Canada.
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Would this ad stand out to you if you heard it on the radio?
Does this message effectively communicate what needs to be done to minimize the spread of
coronavirus or COVID-19?
Do you think it is a good idea to use the voice of someone who has recovered from COVID-19 to
deliver this message?
Do you think it is important for this ad to mention a website or phone number where people can get
more information?
Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?
TV ADS EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23)
We are now going to review a potential ad that is currently being developed by the Government of Canada
that would inform Canadians about economic relief measures in place to support Canadians affected by
COVID-19. For this ad, I have a video to play for you. I will show the ad to you twice, and then we will
discuss what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember what you liked and didn’t
like about the ad.
CONCEPT D: FINANCE – VERSION 2 (TV/VIDEO)
IN EDMONTON (APR 21) [MODERATOR PLAYS ADVERTISEMENT govcdn_04_c TWO
TIMES] IN MONTREAL GP (APR 23) [MODERATOR PLAYS ADVERTISEMENT
GOVCDN_30FRE_revised TWO TIMES]
What are your initial thoughts about this ad?
What is the main message of this ad?
What do you like most? What do you like the least?
What are the biggest strengths? Weaknesses?
Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
Who is this message aimed at? Why do you say that?
Does the neighbourhood shown in the ad look like something you might see near where you live? Why or
why not?
Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
AD WRAP-UP
COMPARISON
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8) Thinking about these two ads, which one would
be more likely to motivate you to take action? Why?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8) Which one do you feel is the most appropriate
coming from the Government of Canada? Why?
ASK IN SMALL TOWN QUEBEC (APR 1), GTA (APR 2), LOWER MAINLAND NEWCOMERS
(APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8) Which one do you feel would be the most effective
for convincing people to stay at home?
ASK IN LOWER MAINLAND GP (APR 15) Between the two radio ads,
which one do you prefer?
Which radio ad would be the most effective at getting people to stay home?
WEBSITE
ASK IN LOWER MAINLAND NEWCOMERS (APR 7), MONTREAL YOUTH (APR 8), SMALL
TOWN QUEBEC (APR 9) Both ads directed you to visit Canada.ca/coronavirus. Have you
visited this website before?
MODIFIED QUESTION IN SW ONTARIO (APR 14) All three ads directed
you to visit Canada.ca/coronavirus. Have you visited this website before?
MODIFIED QUESTION IN LOWER MAINLAND GP (APR 15), RURAL QUEBEC SENIORS
(APR 16), EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) Have you visited
Canada.ca/coronavirus before?
IF YES: Did you find the information you were looking for there?
Was the website easy to navigate?
Is there anything that would make the website more helpful?
FUTURE ADVERTISING
ASK IN EDMONTON (APR 21), MONTREAL GP (APR 23) We are still in a
period of the pandemic where everyone is being advised to stay at home as much as possible.
However, if the number of cases were to decline in Canada to the point where medical experts
say it is safe to start reducing the restrictions on the day-to-day lives of Canadians, they
will need to create advertisements to reflect this new medical advice.
What would you want an advertisement informing Canadians about reduced restrictions
to look like?
Would you rather hear a hopeful ad that thanks Canadians for staying home and
informs everyone of the new rules, or a serious ad that describes the new rules
while warning Canadians that the virus is still a health threat and things could get
bad again if we aren’t disciplined about following medical advice?
CONCLUSION (5 minutes)
Guide du modérateur, version française
GUIDE DU MODÉRATEUR – Avril 2020
Document maître
INTRODUCTION (10 minutes)
Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire savoir aux participantes et
aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de prendre des notes et d’écrire
quelques réflexions au sujet des pièces de communication que nous leur montrerons plus tard au cours
de la discussion.
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL) Lors
des présentations, le modérateur doit demander aux participantes et aux participants quelles sont
leurs conditions de vie ou de logement (c’est-à-dire vivre seul, avec sa conjointe ou son
conjoint/partenaire/autres membres de la famille, intergénérationnel) et si elles ou ils sont à la
retraite ou ont un emploi.
MISE EN ROUTE (5 minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET DE QUÉBEC –
PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Vous sentez-vous "à risque" par rapport à la
COVID-19 ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Est-ce que vous ou bien quelqu’un que vous connaissez avez eu quelconques symptômes de la COVID-19
au cours des derniers mois ?
Si oui, qu’avez-vous fait ou qu’ont-ils fait lorsque les premiers symptômes se sont
manifestés ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL)En tant qu’aîné(e) ou en tant que personne appartenant à un groupe
démographique plus âgé, vous sentez-vous plus vulnérable de contracter la COVID-19
comparativement aux autres groupes d’âge ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Savez-vous ce que vous devez faire si vous présentez des symptômes ? Quoi exactement ?
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Quelles sont
vos conditions de logement en ce moment ? Sonder : à la maison avec votre famille, avec des ami(e)s
ou avec des colocataires, etc. Avez-vous changé vos conditions de logement au cours des dernières
semaines ou du dernier mois ? Veuillez expliquer.
LA COVID-19 DANS L’ACTUALITÉ : SUD-OUEST DE L’ONTARIO, BASSES TERRES CONTINENTALES DE LA
COLOMBIE-BRITANNIQUE – NOUVEAUX ARRIVANTS (5 minutes), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (10
minutes), EDMONTON, MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (20 minutes), TOUT AUTRE LIEU (15 minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL) ET DE
LA RGT – PARENTS (2 AVRIL) Qu’avez-vous entendu dire au sujet du coronavirus ou de la
COVID-19 récemment ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES :BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.)
— NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL — JEUNES(8 AVRIL), QUÉBEC —
PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL), SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL),BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE(15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S
(16 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE(23 AVRIL),
QUÉBEC RURAL (27 AVRIL), ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Qu’avez-vous
entendu dire au sujet du coronavirus ou de la COVID-19 au cours des quelques derniers jours ?
Où en entendez-vous parler ?
SONDER DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS(7 AVRIL) Sonder : Quelles sont les sources
internationales auxquelles vous prêtez attention, le cas échéant ? Est-ce que vous
entendez des choses différentes des sources nationales de celles des sources
internationales ? Quoi en particulier ? Est-ce que vous trouvez que les informations
prêtent à confusion ou ne sont pas cohérentes ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES DE MONTRÉAL – JEUNES (8
AVRIL) ET DE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Est-ce que vous
trouvez que les informations prêtent à confusion ou ne sont pas cohérentes d’une source à
l’autre ? Veuillez expliquer.
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL)
Entendez-vous quoi que ce soit de particulier au sujet de la COVID-19 et des jeunes
ou les personnes de votre âge ? Sonder : Risque de contracter le virus, risque de
propagation du virus, comment prévenir la transmission, etc.
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(1ER AVRIL) ET DE LA RGT –PARENTS (2 AVRIL)Avez-vous entendu parler de la
nouvelle mesure d’auto-isolement obligatoire pour les personnes qui retournent au Canada ?
Si oui, qu’en avez-vous entendu dire ?
Avez-vous entendu parler des conséquences de ne pas s’y conformer ? Si oui,
qu’avez-vous entendu ?
Avez-vous entendu quoi que ce soit d’autre quant à la réponse du gouvernement du Canada ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC — PETITES
MUNICIPALITÉS (1 ER AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL) Avez-vous vu des déclarations du gouvernement du Canada en
réponse à cet enjeu ?
Pensez-vous que, jusqu’à présent, le gouvernement a réagi de manière appropriée ?
Pourquoi ou pourquoi pas ? [NOTE À L’ATTENTION DU MODÉRATEUR : PRENDRE LE TEMPS DE
PERMETTRE AUX RÉPONDANTES OU RÉPONDANTS DE RÉFLÉCHIR À LEURS RÉPONSES]
Que devraient-ils faire d’autre, le cas échéant, à ce stade ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL) Avez-vous entendu quoi que ce soit de précis concernant les
risques que courent particulièrement les personnes âgées ? Qu’avez-vous entendu ?
Où en entendez-vous parler ? Trouvez-vous ces informations crédibles ? Pourquoi ou
pourquoi pas ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL) Avez-vous entendu quoi que ce soit quant à une augmentation du
financement par le gouvernement fédéral pour les aînés touchés par la pandémie de
coronavirus ? Qu’avez-vous entendu ?
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il verserait 9 millions de dollars, par
l’intermédiaire de Centraide Canada, aux organismes locaux qui soutiennent
la prestation de services aux aînés canadiens, y compris la livraison
d’épicerie, les médicaments et le travail de proximité pour les mettre en
contact avec les services de soutien communautaire, selon les besoins. Qu’en
pensez-vous ? Cela fera-t-il une différence pour vous ou pour d’autres
aîné(e)s que vous connaissez ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET
ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Pouvez-vous penser à des exemples de pays qui
ont mieux géré leurs épidémies de COVID-19 que le Canada ? Qu’est-ce que ces pays ont fait
ou n’ont pas fait qui les ont rendus plus efficaces ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET
ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Pouvez-vous penser à des exemples de pays qui
ont mieux géré leurs épidémies de COVID-19 que le Canada ? Qu’est-ce que ces pays ont fait
ou n’ont pas fait qui les ont rendus plus efficaces ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET
ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Avez-vous entendu quoi que ce soit au sujet
d’un accord entre le gouvernement canadien et le gouvernement américain visant à prolonger
d’un mois la fermeture de la frontière canado-américaine pour les voyages non essentiels ?
Qu’avez-vous entendu ?
Pensez-vous que c’était la bonne décision que de maintenir la frontière fermée pour
les voyages non essentiels ?
Quand pensez-vous que ce sera un bon moment pour rouvrir la frontière ?
Si la frontière était rouverte dans un mois, envisageriez-vous de voyager aux
États-Unis ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL),
BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC
RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL) ET EDMONTON (21 AVRIL) Avez-vous
entendu quoi que ce soit quant à un modèle rendu public par le gouvernement fédéral, qui
fait la projection du nombre de décès et de la durée de la pandémie au Canada ? Qu’avez-vous
entendu ?
Ce que vous avez entendu a-t-il changé votre impression sur la façon dont les mois à
venir vont se dérouler au Canada pendant cette pandémie ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1 ER
AVRIL) Où obtenez-vous la plupart de vos informations à ce sujet ?
Les informations que vous recevez sur la COVID-19 sont-elles pertinentes et faciles à
comprendre ? Y a-t-il des informations dont vous avez besoin et auxquelles vous n’avez pas
eu accès ? Quelles autres questions avez-vous à propos de la COVID-19 ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES VILLES MUNICIPALITÉS (1
ER AVRIL) Au Canada, dans quelle mesure croyez-vous que le nouveau coronavirus
ou la COVID-19 est un enjeu sérieux à l’heure actuelle ? Pensez-vous que ça va s’aggraver ?
Êtes-vous inquiète ou inquiet que cela s’aggrave ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
EFFETS SUR LA SANTÉ/ENJEUX D’ORDRE MÉDICAL/COMPORTEMENTS :SUD-OUEST DE
L’ONTARIO(5 minutes),QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (20 minutes), EDMONTON,
MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE(35 minutes) ET TOUT AUTRE LIEU (15
minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) — NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL — JEUNES (8 AVRIL), QUÉBEC — PETITES
MUNICIPALITÉS (9 AVRIL), SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S
(16 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL) ET MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23
AVRIL)En ce qui concerne l’équipement médical, est-ce que vous estimez que le Canada est
prêt à faire face à une augmentation du nombre de personnes qui tombent malades en raison de la
COVID-19 ?
Quel type d’équipement pensez-vous être le plus important pour combattre la maladie ?
Selon vous, y a-t-il des types d’équipement médical dont le Canada est déjà en situation de
pénurie ?
Avez-vous entendu quoi que ce soit quant à la réponse du gouvernement du Canada aux pénuries
d’équipement médical ?
Dans l’ensemble, avez-vous le sentiment que le gouvernement du Canada fait du bon ou
du mauvais travail à cet égard ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET QUÉBEC – PETITES
MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Avez-vous entendu parler des États-Unis qui
bloquent l’envoi de masques médicaux au Canada ? Qu’avez-vous entendu ?
Comment le Canada devrait-il réagir à cette situation ?
Avez-vous modifié votre comportement de quelconque manière en raison du nouveau coronavirus ou de la
COVID-19 ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : DEMANDER DANS LES GROUPES : (1ER
AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL),
SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
POPULATION GÉNÉRALE(15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S(16 AVRIL),
EDMONTON(21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE(23 AVRIL), QUÉBEC
RURAL(27 AVRIL),ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)Si oui :
Qu’avez-vous fait ? (Sonder : le télétravail, la distanciation social, la protection de soi
et sa famille, l’importance de se laver les mains, la préparation comme stocker des
provisions, des médicaments, de la nourriture, etc.) Si non : Pourquoi n’avez-vous rien
fait ?
À quelle fréquence quittez-vous votre domicile et pour quelle
raison ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL) Est-ce que vous rendez toujours visite à des membres de votre
famille ou vous rendent-ils visite ? Avez-vous le sentiment que les visites aux
membres de votre famille présentent un risque pour votre santé ? Pourquoi ou
pourquoi pas ?
DEMANDER DANS LE GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL) Comment
avez-vous parlé à vos enfants des problèmes ou des défis liés à l’auto-isolement et à la
distanciation sociale ?
Si elles ou ils ont des enfants plus âgés (préadolescent(e)s ou adolescent(e)s) :
Est-ce que vos enfants ont des difficultés à le faire ?
Permettez-vous à vos enfants de rendre visite à des amis ?
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Dans
quelle mesure est-il important que les jeunes mettent en pratique la distanciation sociale ?
Pourquoi ou pourquoi pas ? Est-ce plus ou moins important que pour d’autres groupes ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL)
Faites-vous quelque chose de différent comparativement aux personnes appartenant à
d’autres groupes d’âge ? Veuillez expliquer.
DEMANDER DANS LES GROUPES D’EDMONTON (21 AVRIL) ET DE MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL) Avez-vous porté un masque pour vous protéger
lorsque vous êtes sortie ?
Pensez-vous que les masques sont efficaces pour stopper la propagation de la COVID-19 ?
Pensez-vous que le gouvernement fédéral devrait rendre obligatoire le port du masque à tout
moment pendant les vols d’avion qui ont encore lieu au Canada ?
Pensez-vous que le gouvernement fédéral devrait rendre obligatoire le port du masque à tout
moment dans les lieux publics bondés, y compris dans les transports en commun et les
épiceries ?
Seriez-vous favorable à ce que le gouvernement fédéral ouvre davantage de magasins de détail
avec la stricte obligation pour les clientes et les clients ainsi que pour les travailleuses
et les travailleurs d’y porter un masque en tout temps ?
À DEMANDER DANS LES GROUPES D’EDMONTON (21 AVRIL) ET DE MONTRÉAL – POPULATION
GÉNÉRALE (23 AVRIL) Dans quelle mesure êtes-vous préoccupé, le cas échéant, par la
sécurité des aliments que vous achetez depuis le début de la pandémie du nouveau coronavirus ou de
la COVID-19 ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS(1ER AVRIL),
RGT – PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS
(7 AVRIL), QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL), SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC
RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL), EDMONTON(21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE
(23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)
Quelles ont été les choses les plus incommodantes pour vous personnellement par rapport à
I'éclosion ? QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL)
Outre le fait d’avoir été mis à pied, quelles ont été les choses les plus incommodantes pour
vous personnellement par rapport à I'éclosion ?
SONDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Ne pas
participer à des activités sociales, ne pas passer de temps avec les amis ou la famille.
Comment composez-vous avec ça ? Êtes-vous toujours en mesure de vous retrouver entre
ami(e)s ? Sonder pour des exemples et chercher à savoir si les participantes et participants
semblent mettre en pratique des mesures de distanciation sociale.
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) SI ÉTUDIANT
OU ÉTUDIANTE, DEMANDEZ : De quelle façon est-ce que vous vous organisez avec vos cours ?
Êtes-vous en mesure de compléter vos cours en ligne ? Comment trouvez-vous ce changement
vers les cours en ligne ?
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) SI À LA
RECHERCHE D’EMPLOI, DEMANDEZ : Comment vous vous y prenez pour trouver un emploi ?
o SONDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL),
EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL)
ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Sonder : L’isolement, la solitude, le manque de
soutien (faire l’épicerie/les médicaments/les visites médicales, etc.).
SONDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23
AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)
Que faites-vous pour remédier à l’isolement ? Est-ce un défi ?
SONDER DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL) Si les mesures de confinement se poursuivent encore longtemps,
cela vous posera-t-il des problèmes ? De quel type de soutien ou d’aide pensez-vous
que les aîné(e)s auront besoin ?
SONDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE
L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Comment vous vous sentiriez si les
règles de distanciation sociale restaient en place pendant plusieurs mois encore ?
Quel genre d’impact est-ce que cela aurait sur vous ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL),
RGT – PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS
(7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9
AVRIL) Pendant combien de temps estimez-vous que l’on demandera à la population
canadienne de rester chez elle autant que possible ?
Êtes-vous prêt ou prête à rester à l’intérieur pendant tout ce temps ?
Qu’est-ce que vous prévoyez qui pourrait devenir difficile ou éprouvant pour vous ou votre
famille si l’on vous demande de rester à la maison pendant une plus longue période de
temps ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : RGT – PARENTS (2 AVRIL),
MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL)Quel genre d’aide pourrait être utile ?
SONDER DANS LE GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL)
Sonder : des conseils ou des outils pour vous aider dans
l’apprentissage scolaire de vos enfants, des astuces sur la manière de
parler à vos enfants de la distanciation sociale, la façon de divertir ou de
garder les enfants occupés. Autre chose ?
SONDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8
AVRIL) Que pourrait faire le gouvernement du Canada pour soutenir
les jeunes du Canada pendant cette crise ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : RGT – PARENTS (2 AVRIL), MONTRÉAL –
JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Quelle est
la meilleure façon de vous joindre et de partager ces informations et ces conseils ?
SONDER DANS LE GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL) Pour les jeunes (comme vos enfants), quelle est la meilleure façon de leur parler de l’importance de pratiquer la distanciation sociale ? Sonder : les messages, le ton et les canaux ?
SONDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL)
Quelle est la meilleure façon de vous parler de l’importance de la
distanciation sociale ? Sondez : les messages, le ton et les canaux ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9
AVRIL) Où croyez-vous que nous en sommes pour ce qui est « d’aplanir la courbe »
et de sortir de cette crise — dans notre province, à l’échelle nationale ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9
AVRIL) Avez-vous entendu parler de la durée que les mesures de distanciation
sociale sont susceptibles de rester en place ? Éclaircissement : Il y a des discussions
voulant que l’obligation de maintenir des mesures de distanciation sociale et de faire du
télétravail se poursuive pendant encore de nombreuses semaines. Qu’en pensez-vous ? Quelles
implications cela a-t-il pour vous ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL), RGT –
PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL
– JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Pensez-vous que le
gouvernement du Canada fournit des informations et des conseils appropriés concernant la situation ?
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8
AVRIL)Pensez-vous qu’ils communiquent suffisamment d’informations,
particulièrement aux jeunes ?
DEMANDER DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL) En réfléchissant au-delà des impacts sur la santé, avez-vous
constaté des changements au sein de votre propre collectivité et dans vos interactions avec les
personnes qui y résident à la suite de l’éclosion du coronavirus ?
Êtes-vous préoccupé par le fait que les craintes concernant le virus auront un impact
négatif sur la façon dont les gens interagissent dans votre communauté ? De quelle façon ?
Avez-vous vu des exemples de personnes ou de groupes, au sein de votre collectivité, qui ont
été traités différemment depuis que le coronavirus est devenu une préoccupation
internationale ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL) Tout le monde dans ces groupes vit dans de plus petites municipalités ou dans
une zone rurale. Pensez-vous que l’impact de la COVID sur le quotidien a été différent là où vous
vivez que dans les grandes métropoles comme Montréal et Toronto ?
(Sonder) Qu’est-ce qui a été différent ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL),
BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL –
AÎNÉ(E)S (16 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL) ET MONTRÉAL – POPULATION
GÉNÉRALE (23 AVRIL) Avez-vous entendu quoi que ce soit concernant des chercheurs
qui suivent les données anonymes de localisation des téléphones cellulaires pour déterminer si les
Canadiennes et les Canadiens restent à la maison pendant la pandémie ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL),
BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) ET QUÉBEC
RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL) Certaines personnes ont dit que le
gouvernement devrait se coordonner avec les chercheurs afin que le gouvernement puisse
surveiller les régions où les gens ne restent pas à la maison et ainsi ajuster les
politiques coercitives. Pensez-vous que le gouvernement fédéral devrait faire cela ?
Avez-vous des inquiétudes en ce qui concerne l’accès du gouvernement aux données
anonymes des téléphones cellulaires pour y parvenir ?
À DEMANDER DANS LES GROUPES D’EDMONTON (21 AVRIL) ET DE MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL) Certaines personnes ont suggéré que le
gouvernement du Canada fasse équipe avec les compagnies de téléphonie mobile en vue de créer
une application pouvant être téléchargée volontairement par la population canadienne et qui
permettrait de suivre leurs déplacements. Si quelconque utilisateur de l’application devait
contracter la COVID-19, la personne pourrait enregistrer cela dans l’application, qui
utiliserait les données de localisation du téléphone mobile, pour déterminer si d’autres
utilisateurs de l’application ont récemment été en contact avec la personne infectée. Toute
personne ayant été en contact avec la personne infectée serait avisée et aurait pour
consigne de s’isoler.
Auriez-vous des craintes par rapport à ce type d’utilisation des données de
téléphones mobiles par le gouvernement, dans un contexte où l’utilisation de
l’application pour téléphones mobiles nécessiterait votre consentement préalable ?
Pensez-vous que ce type d’application pourrait être efficace pour arrêter la
propagation de la COVID-19 ?
LA RÉOUVERTURE DES COMMERCES EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL) (15 minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES : EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE
RURAL (29 AVRIL)De manière générale, diriez-vous que le virus est maîtrisé au
Canada ou pas ?
Diriez-vous qu’il est maîtrisé au niveau international ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE
(23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)Certains pays ont
commencé à planifier la réouverture de leur économie et à alléger les restrictions qui contraignent
les gens à rester à I'intérieur de leur résidence, et certaines provinces canadiennes ont également
commencé à en parler. Pensez-vous que le Canada est prêt à commencer un allègement des
restrictions ?
Combien de temps pensez-vous que cela prendra avant que le Canada ne soit prêt pour cela ?
Si les experts médicaux affirment que le Canada a atteint un point où l’allègement des
mesures de distanciation sociale n’entraînera probablement qu’une faible augmentation du
nombre de cas et que le risque d’une forte augmentation est très faible, seriez-vous
favorable à un allègement des restrictions ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE
L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Si les experts médicaux affirment que de
strictes mesures de distanciation sociale sont le seul moyen de s’assurer que le
nombre de cas au Canada n’augmentera pas, seriez-vous en faveur du maintien de ces
strictes mesures jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cas au Canada ou qu’un vaccin soit
découvert ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE
L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) (Si non) Il se peut que ce ne soit pas
complètement sécuritaire tant qu’il n’y aura pas de vaccin et les experts disent que
cela pourrait prendre un an ou plus. Donc, pensez-vous qu’il soit nécessaire de
maintenir les mesures actuelles tout ce temps ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)Que pensez-vous du fait que différentes provinces vont rouvrir
leur économie à différents moments ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Pensez-vous qu’il devrait y avoir des directives fédérales que
tous les lieux de travail, magasins, restaurants, etc., du pays doivent suivre lors de leur
réouverture, ou pensez-vous que chaque province devrait gérer cela ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29
AVRIL)Lorsqu’il s’agira de lever les restrictions, cela se fera probablement de manière
graduelle, avec l’ouverture par étapes de différentes choses. Selon vous, quelles sont les choses
qui doivent être rouvertes ou quelles sont les restrictions qui doivent être levées en premier
lieu ?
DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) Je vais maintenant vous montrer un
exemple de certaines informations que le gouvernement du Canada pourrait communiquer aux Canadiens, une
fois que les provinces auront commencé à rouvrir les choses - vous ne verriez donc pas une telle
communication de la part du gouvernement fédéral avant cela. J’aimerais que vous le lisiez
individuellement, puis nous en discuterons par la suite.
AFFICHER TOUS LES ÉNONCÉS À L’ÉCRAN
1. Nous reconnaissons que la COVID-19 continuera de se transmettre dans la collectivité à mesure que les
établissements rouvrent. C’est pourquoi nous devons agir lentement et avec précaution, au cours des
prochaines phases de cette pandémie, jusqu’à ce que nous ayons un vaccin.
2. La plupart des personnes infectées par COVID-19 présentent des symptômes légers. Lors de la phase de
réouverture, nous ferons de notre mieux pour protéger les personnes les plus à risque de contracter une
maladie grave en raison du virus. Nous visons à minimiser le nombre de cas de maladie et de décès liés à
la COVID 19 ou de maladies non liées à la COVID 19. Il y a des mesures essentielles que tous les
Canadiens peuvent prendre à cet égard.
3. Continuons de maintenir les mesures essentielles pour limiter la transmission : l’éloignement
physique, le lavage fréquent des mains et l’obligation de rester chez soi lorsqu’on est malade.
4. Si vous pensez être malade en raison de la COVID 19, allez passer un test de dépistage. Cela
permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour
prévenir sa propagation.
5. En rouvrant les services de santé pour traiter tout problème et en permettant certaines activités
sociales et économiques, nous envisageons de réduire le fardeau global de maladies dans la collectivité,
qu’elles soient liées à la COVID 19 ou non.
6. Les personnes qui ont une maladie chronique, les personnes de plus de 60 ans et toutes les personnes
à plus haut risque doivent faire preuve d’une grande vigilance. Nous devons soutenir ces membres les
plus vulnérables de nos communautés afin qu’ils restent à la maison autant que possible et qu’ils
évitent les contacts avec des personnes de l’extérieur de leur propre foyer ainsi que les situations qui
rendent impossible un éloignement physique adéquat.
7. N’oublions pas que chacun d’entre nous peut encore infecter les autres, même sans présenter de
symptômes. Il sera essentiel de continuer d’appliquer les mesures fondamentales de prévention des
infections, mais aussi de veiller à ce que toute personne qui a des symptômes se présente immédiatement
dans un centre de dépistage.
8. Si vous présentez des symptômes, même légers, restez à la maison et n’allez pas au travail ou
ailleurs dans la communauté jusqu’à ce que vous soyez rétabli. Les employeurs et les employés doivent se
soutenir à cet égard, afin que nous puissions suivre le taux de transmission et le contenir.
Souvenez-vous que les données scientifiques montrent qu’on peut transmettre le virus avant et pendant la
période des symptômes, et même en l’absence de tout symptôme.
9. Nous savons qu’un grand nombre de Canadiens souhaitent célébrer des cérémonies importantes, des
funérailles et d’autres rites ou rituels importants. Il sera important de suivre les directives de vos
autorités locales relativement au nombre de participants, aux mesures de prévention des infections et
aux événements associés.
10. La COVID-19 représente toujours une grave menace pour la santé. Bien que certaines restrictions
commencent à être allégées, il est important de reconnaître que les choses peuvent encore s’aggraver si
nous ne respectons pas toutes les restrictions en place actuellement. Tenez-vous au courant des
dernières règles et restrictions en vigueur dans votre région et suivez-les en consultant régulièrement
le Canada.ca/lecoronavirus.
11. Merci d’avoir suivi les conseils des experts vous demandant de rester à la maison pendant cette
période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant en mesure de commencer à rouvrir
progressivement les choses dans nos collectivités. Veuillez suivre attentivement les règles les plus
récentes en matière de distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale.
12. Les Canadiennes et Canadiens, de tout âge, ont souffert en raison de la COVID-19. Bien que certaines
choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler que tout un chacun est susceptible de contracter
la maladie et risque de la transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les consignes de votre
région et veillez à vous protéger les uns les autres.
CHAQUE PERSONNE PASSERA EN REVUE INDIVIDUELLEMENT LES ÉNONCÉS ; PUIS UNE DISCUSSION DE GROUPE
S’ENSUIVRA ;
Dans l’ensemble, que pensez-vous de ces informations ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
DEMANDER AU BESOIN : Comment vous sentez-vous ? Par exemple, est-ce que cela vous rassure ?
Êtes-vous alarmé ? Autre chose ?
Je vais vous soumettre un sondage. Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez les messages qui
vous plaisent le plus.
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (PLAÎT). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES CHOIX ET
DEMANDERA POUR CHACUN :
Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu de ce message ?
Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez tout message qui vous déplaît.
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (DÉPLAÎT). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES CHOIX ET
DEMANDERA POUR CHACUN :
Qu’est-ce qui vous a particulièrement déplu dans ce message ?
Pour terminer, j’aimerais que vous sélectionniez les messages que vous ne trouvez pas clairs ou qui
prêtent à confusion
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 3 (PAS CLAIR/PRÊTE À CONFUSION). LE MODÉRATEUR PASSERA EN
REVUE LES CHOIX ET DEMANDERA POUR CHACUN :
Qu’avez-vous trouvé spécifiquement qui n’était pas clair ou qui prêtait à confusion dans
ce message ?
Maintenant, revenons au message dans son ensemble. Pensez-vous qu’il fournit des informations
utiles ? Y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez ajouter, supprimer ou modifier ?
DANS LE GROUPE ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Je vais maintenant vous
montrer une série d’exemples de certaines informations que le gouvernement du Canada pourrait
communiquer aux Canadiens, une fois que les provinces auront commencé à rouvrir les choses - vous ne
verriez donc pas une telle communication de la part du gouvernement fédéral avant cela. J’aimerais que
vous les lisiez individuellement, puis nous en discuterons par la suite.
AFFICHER LES ÉNONCÉS DU GROUPE 1 À L’ÉCRAN.
Groupe 1 (messages relatifs à la réouverture)
Nous reconnaissons que la COVID-19 continuera de se transmettre dans la collectivité à mesure que
les établissements rouvrent. C’est pourquoi nous devons agir lentement et avec précaution, au cours
des prochaines phases de cette pandémie, jusqu’à ce que nous ayons un vaccin
Merci d’avoir suivi les conseils des experts vous demandant de rester à la maison pendant cette
période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant en mesure de commencer à rouvrir
progressivement les choses dans nos collectivités. Veuillez suivre attentivement les règles les plus
récentes en matière de distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale.
En rouvrant les services de santé pour traiter tout problème et en permettant certaines activités
sociales et économiques, nous envisageons de réduire le fardeau global de maladies dans la
collectivité, qu’elles soient liées à la COVID 19 ou non.
CHAQUE PERSONNE PASSERA EN REVUE INDIVIDUELLEMENT LES ÉNONCÉS, PUIS UNE DISCUSSION DE GROUPE S’ENSUIVRA
AINSI QUE LE SONDAGE. DEMANDER LA SÉRIE DE QUESTIONS SUIVANTE.
Dans l’ensemble, que pensez-vous de ces informations ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
DEMANDER AU BESOIN : Comment vous sentez-vous ? Par exemple, est-ce que cela vous rassure ?
Êtes-vous alarmé ? Autre chose ?
Quel(s) énoncé(s) vous plaît ou plaisent le plus ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement
plu ?
Quel(s) énoncé(s) vous déplaît ou déplaisent ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement déplu ?
Y a-t-il certains de ces énoncés qui ne sont pas clairs ou qui prêtent à confusion ? Et plus
précisément, qu’est-ce qui prête à confusion ou qui n’est pas clair ?
Je vais vous afficher un sondage. Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez parmi ces énoncés
celui qui est le plus clair.
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (LE PLUS CLAIR). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE.
PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
Je vais vous afficher un autre sondage. Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez parmi ces
énoncés celui qui communique des informations importantes dont le public doit savoir ou entendre.
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (IMPORTANT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE.
PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
Maintenant, revenons au message dans son ensemble. Pensez-vous qu’il fournit des informations
utiles ? Y a-t-il quelque chose que vous souhaiteriez ajouter, supprimer ou modifier ?
REFAIRE POUR LES ÉNONCÉS DES GROUPES 2, 3 ET 4.
Groupe 2 (messages relatifs à la propagation, aux populations vulnérables et aux mesures préventives)
La plupart des personnes infectées par COVID-19 présentent des symptômes légers. Lors de la phase de
réouverture, nous ferons de notre mieux pour protéger les personnes les plus à risque de contracter
une maladie grave en raison du virus. Nous visons à minimiser le nombre de cas de maladie et de
décès liés à la COVID 19 ou de maladies non liées à la COVID 19. Il y a des mesures essentielles que
tous les Canadiens peuvent prendre à cet égard.
Continuons de maintenir les mesures essentielles pour limiter la transmission : l’éloignement
physique, le lavage fréquent des mains et l’obligation de rester chez soi lorsqu’on est malade.
Les personnes qui ont une maladie chronique, les personnes de plus de 60 ans et toutes les personnes
à plus haut risque doivent faire preuve d’une grande vigilance. Nous devons soutenir ces membres les
plus vulnérables de nos communautés afin qu’ils restent reste à la maison autant que possible et
qu’ils évitent les contacts avec des personnes de l’extérieur de leur propre foyer ainsi que les
situations qui rendent impossible un éloignement physique adéquat.
N’oublions pas que chacun d’entre nous peut encore infecter les autres, même sans présenter de
symptômes. Il sera essentiel de continuer d’appliquer les mesures fondamentales de prévention des
infections, mais aussi de veiller à ce que toute personne qui a des symptômes se présente
immédiatement dans un centre de dépistage.
Groupe 3 (messages relatifs à ce qu’il faut faire si des symptômes apparaissent)
Si vous pensez être malade en raison de la COVID 19, allez passer un test de dépistage. Cela
permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour
prévenir sa propagation.
Si vous présentez des symptômes, même légers, restez à la maison et n’allez pas au travail ou
ailleurs dans la communauté jusqu’à ce que vous soyez rétabli. Les employeurs et les employés
doivent se soutenir à cet égard, afin que nous puissions suivre le taux de transmission et le
contenir. Souvenez-vous que les données scientifiques montrent qu’on peut transmettre le virus avant
et pendant la période des symptômes, et même en l’absence de tout symptôme.
Groupe 4 (messages relatifs au risque continu, à la surveillance et au respect des directives)
Nous savons qu’un grand nombre de Canadiens souhaitent célébrer des cérémonies importantes, des
funérailles et d’autres rites ou rituels importants. Il sera important de suivre les directives de
vos autorités locales relativement au nombre de participants, aux mesures de prévention des
infections et aux événements associés.
La COVID-19 représente toujours une grave menace pour la santé. Bien que certaines restrictions
commencent à être allégées, il est important de reconnaître que les choses peuvent encore s’aggraver
si nous ne respectons pas toutes les restrictions en place actuellement. Tenez-vous au courant des
dernières règles et restrictions en vigueur dans votre région et suivez-les en consultant
régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus.
Les Canadiennes et Canadiens, de tout âge, ont souffert en raison de la COVID-19. Bien que certaines
choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler que tout un chacun est susceptible de
contracter la maladie et risque de la transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les
consignes de votre région et veillez à vous protéger les uns les autres.
LES IMPACTS ÉCONOMIQUES DU CORONAVIRUS TOUS LES LIEUX (15 minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1
er AVRIL), RGT – PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC –
PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur
les effets du coronavirus sur l’économie canadienne ? Qu’avez-vous entendu ? Dans quelle mesure
est-ce que cela vous inquiète ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER
AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL) Avez-vous entendu parler de certains secteurs ou de certaines
travailleuses et certains travailleurs qui ont déjà été touchés ? Qu’avez-vous remarqué ou
entendu ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER
AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL) À terme, y a-t-il d’autres secteurs ou d’autres travailleuses et
travailleurs qui pourraient être touchés si le virus continue à se propager ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL),
RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7
AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9
AVRIL)Le coronavirus a-t-il affecté votre situation financière ou celle de votre
ménage ? Comment ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL)De quelle façon est-ce que le coronavirus a affecté votre propre situation
financière ou celle de votre ménage ?
DEMANDER DANS LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL)
Étiez-vous un principal soutien financier ? Dans quelle mesure sera-t-il
difficile de gérer les finances de votre ménage après avoir été mis à pied ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER
AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL)Pensez-vous qu’à un moment donné, à l’avenir, votre ménage
pourrait être touché ? Comment ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL),
RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7
AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) ET
SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL)Il est difficile de prévoir combien de temps
ceci peut durer. Vous sentez-vous préparé, financièrement et autrement, pour affronter ceci
pendant une période prolongée ? De quel soutien ou de quelle aide avez-vous besoin, le cas
échéant ?
DEMANDER DANS LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL)Comment vous comptez faire face à cette situation ?
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8
AVRIL)Pensez-vous que le coronavirus affectera vos perspectives de carrière, soit
dans l’immédiat, soit à plus long terme ? Veuillez expliquer. Sonder : Que pourrait faire le
gouvernement du Canada pour apporter son aide ?
DEMANDER DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9
AVRIL) Les experts discutent des moyens de relancer l’économie, sans
risquer une nouvelle flambée de cas. Certaines personnes suggèrent que l’on devra faire cela
de manière mesurée et graduelle. Que signifie cette expression — mesurée, graduelle ?
(Cherchez à savoir : le moment, l’impact sur les entreprises, les types d’entreprises qui
pourraient ouvrir ou demeurer fermés, etc.) Si l’on adoptait cette approche, quelles en
seraient les implications pour vous personnellement ?
Avez-vous entendu parler de quoi que ce soit que le gouvernement du Canada a fait pour combattre
l’impact économique de la COVID-19 ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER
AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), QUÉBEC –
PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) ET SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL) Avez-vous entendu parler de la nouvelle Prestation canadienne d’urgence
instaurée par le gouvernement fédéral en réponse à l’épidémie de COVID-19 ? (À main levée)
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES
(C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL),
EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27
AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) Avant ce groupe, aviez-vous entendu
parler de la nouvelle Prestation canadienne d’urgence instaurée par le gouvernement
fédéral en réponse à l’épidémie de COVID-19 ? (À main levée)
Qu’en avez-vous entendu dire ?
Pensez-vous que cela pourrait vous aider personnellement ?
Connaissez-vous la marche à suivre pour recevoir la prestation ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) — NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL —
JEUNES (8 AVRIL), QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL),
SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES
(C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S
(16 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23
AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29
AVRIL) Avez-vous fait une demande de prestation ? Si oui,
comment s’est passé le processus de demande ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC
RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE
(23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)
Pensez-vous que le gouvernement fédéral a agi assez rapidement en déployant
cette prestation pour les Canadiennes et les Canadiens ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL), QUÉBEC – PETITES
MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) ET SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL) Avez-vous
entendu parler de la nouvelle subvention salariale mise en place par le gouvernement fédéral
en réponse à l’éclosion de la COVID-19 ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES
(C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL),
EDMONTON (21 AVRIL), MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL), QUÉBEC RURAL (27
AVRIL) ET ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL)Avant ce groupe, aviez-vous entendu
parler de la nouvelle subvention salariale mise en place par le gouvernement fédéral en
réponse à l’éclosion de la COVID-19 ?
Qu’en avez-vous entendu dire ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE
L’ATLANTIQUE RURAL (29 AVRIL) ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Les employeurs
canadiens dont l’entreprise a été touchée par la COVID-19, peuvent être admissibles
à une subvention de 75 % du salaire des employés pour une période allant jusqu’à 12
semaines, et ce, rétroactivement du 15 mars 2020 au 6 juin 2020.
Pensez-vous que cela pourrait vous aider personnellement ?
DEMANDER DANS LE GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL) Avez-vous
entendu quoi que ce soit au sujet des changements apportés à l’Allocation canadienne pour
enfants ? Qu’avez-vous entendu ? ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Le gouvernement du Canada a
annoncé qu’il augmentera temporairement l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) de 300 $
par enfant.
Que pensez-vous de cette mesure ? Est-ce suffisant ?
Que ferez-vous avec cette somme supplémentaire ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET DE QUÉBEC –
PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Avez-vous entendu parler de l’élargissement du
programme Emplois d’été Canada ?
Qu’avez-vous entendu à ce sujet ?
ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Des modifications temporaires au programme ont été
annoncées. Elles aideront les employeurs à embaucher du personnel d’été et
permettront aux jeunes Canadiennes et Canadiens d’accéder à des emplois au sein
d’organismes sans but lucratif, de petites entreprises et du secteur public. Le
programme permettra de créer jusqu’à 70 000 emplois pour les jeunes de 15 à 30 ans.
DEMANDER DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Que
pensez-vous de cette initiative ? Pensez-vous que cela pourrait vous aider
personnellement ?
DEMANDER DANS LE GROUPE EDMONTON (21 AVRIL) Avez-vous entendu
quoi que ce soit quant à un investissement du gouvernement fédéral de 1,7 milliard de
dollars pour nettoyer des puits abandonnés dans l’Ouest canadien ?
Pensez-vous que cet investissement aidera l’économie de l’Alberta pendant la pandémie ?
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada pourrait faire d’autre pour soutenir les
Albertains ?
Pensez-vous que, jusqu’à présent, la réponse économique du gouvernement a été suffisante ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES
(C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), ET MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE
(23 AVRIL) Certaines personnes ont dit qu’au lieu d’avoir une approche ciblant les besoins,
en utilisant la Prestation d’urgence du Canada et la subvention salariale, le gouvernement fédéral
devrait tout simplement donner 2 000 $ par mois à chaque Canadienne et Canadien pendant la pandémie,
et de récupérer une partie de cet argent auprès des personnes qui n’ont pas besoin de ce soutien
lorsqu’elles produiront leurs prochaines déclarations de revenus.
Quelle approche préféreriez-vous voir ? Pourquoi ?
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada devrait envisager ou faire d’autre pour gérer les impacts
économiques liés à la COVID-19 ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) : Qu’est-ce
que le gouvernement du Canada devrait envisager ou faire d’autre pour gérer les impacts économiques
liés à la COVID-19, surtout pour les jeunes comme vous ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL)Est-ce que le gouvernement du Canada doit intervenir et aider les secteurs qui
se trouvent actuellement dans des situations particulièrement difficiles tels que le tourisme, le
secteur pétrolier et gazier, les transporteurs aériens et les restaurants ?
Y a-t-il des secteurs particuliers qui, selon vous, ont besoin d’aide ?
Y a-t-il des secteurs particuliers dont vous seriez préoccupé de voir le gouvernement du
Canada accorder une aide financière supplémentaire ?
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL) Les différentes mesures mises en place par le gouvernement du Canada sont
évaluées à des milliards de dollars et le directeur parlementaire du budget prévoit que cela
entraînera un déficit budgétaire fédéral beaucoup plus important. Est-ce que quelqu’un est préoccupé
par cela ? Pensez-vous que le gouvernement fédéral dépense trop d’argent pour les mesures prises en
réaction à la COVID-19 ?
Y a-t-il quelqu’un qui s’inquiète de I'impact à long terme lié à un déficit plus important ?
PARLEMENT VIRTUELQUÉBEC RURAL, ATLANTIQUE RURAL (5 minutes) SUD-OUEST DE
L’ONTARIO, BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE, EDMONTON, ET MONTRÉAL
– POPULATION GÉNÉRALE (SI LE TEMPS LE PERMET)
DEMANDER DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES
TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL), ET
MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL) Pour terminer, sur un autre sujet, le
Parlement du Canada ne peut pas tenir de sessions régulières en raison de la pandémie. Les deux
options proposées pour y remédier seraient soit d’avoir des sessions restreintes avec la présence
d’une petite fraction seulement de tous les membres du Parlement, soit d’avoir des sessions
parlementaires tenues virtuellement grâce à des webcams. Quelle approche vous semble la meilleure ?
Dans quelle mesure pensez-vous qu’il est important que le Parlement se réunisse
régulièrement pendant la pandémie ?
AUTRES ACTUALITÉS QUÉBEC RURAL ET ATLANTIQUE RURAL (5 minutes)
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL) Nous avons beaucoup parlé de la COVID-19 aujourd’hui. Avant de se quitter,
avez-vous entendu d’autres actualités concernant le gouvernement du Canada au cours des derniers
mois ?
SONDER sur les détails. Si quelque chose est mentionné, demandez si d’autres en ont entendu
parler et ce qu’ils en pensent
DEMANDER DANS LES GROUPES DE QUÉBEC RURAL (27 AVRIL) ET DE L’ATLANTIQUE RURAL
(29 AVRIL) La plupart des annonces récentes du gouvernement du Canada portaient sur la
COVID-19, les personnes touchées par la maladie et les répercussions économiques de celle-ci. Que
pensez-vous de toute cette attention consacrée à la COVID-19 — pensez-vous qu’elle soit appropriée
ou pensez-vous que le gouvernement du Canada s’est trop concentré sur cette question ?
COVID-19 — ÉVALUATION PUBLICITAIRE EDMONTON (30 minutes), QUÉBEC RURAL –
AÎNÉ(E)S (55 minutes) TOUT AUTRE LIEU (60 minutes)
Avez-vous vu récemment des publicités du gouvernement fédéral portant sur la COVID-19 ? Où ? Quel
était le message de l’annonce que vous avez vue ?
CONCEPTS POUR LA NOUVELLE CAMPAGNE PUBLICITAIRE (15 à 30 minutes)
PUBS TÉLÉ QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (1 er AVRIL) ET RGT –
PARENTS (2 AVRIL)
Nous allons maintenant passer en revue deux publicités télé que le gouvernement du Canada est en train
de mettre au point et qui informeraient la population canadienne sur le coronavirus, ou la COVID-19. Je
n’ai qu’un texte pour chacune, je vais donc vous décrire l’annonce et vous lire ce que vous entendriez.
Je vais vous lire cette publicité deux fois et nous discuterons ensuite de ce que nous en pensons.
N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous avez aimé et de ce que
vous n’avez pas aimé dans cette pub.
[ALTERNEZ L’ORDRE DE PRÉSENTATION DES PUBLICITÉS D’UN GROUPE À L’AUTRE] DANS LE
GROUPE QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1ER AVRIL), MONTRER LE CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX V1 EN
PREMIER ET LE CONCEPT A : CÉLÉBRITÉS V1 EN DEUXIÈME LIEU
DANS LE GROUPE RGT — PARENTS (2 AVRIL), MONTRER LE CONCEPT A : CÉLÉBRITÉS V1 EN PREMIER ET LE
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX V1 EN DEUXIÈME LIEU
CONCEPT A : CÉLÉBRITÉS – VERSION 1 (TÉLÉ/TEXTE) Dans cette publicité, nous voyons une série
d’égoportraits vidéo avec une variété de personnalités canadiennes bien connues qui se filment en train
de parler. L’annonce se terminera par un message prononcé par la Dre Tam, Administratrice en chef de la
santé publique du Canada.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS]
Astronaute :Les astronautes, on reste chez soi pour sauver des vies
Joueur(-euse) de hockey : Les athlètes, on reste chez soi pour sauver des vies
Chanteur(-euse) : Les artistes, on reste chez soi pour sauver des vies
Chef(fe) d’entreprise : Les entrepreneur(e)s on reste chez soi pour sauver des vies.
Administratrice en chef de la santé publique : Il est temps de rester chez soi pour réduire la
propagation de la COVID-19.
Restez chez vous. Sauvez des vies
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
Que pensez-vous du fait que cette publicité met en vedette des personnalités connues ?
Y a-t-il des vedettes particulières ou des personnalités canadiennes de renom œuvrant dans
d’autres secteurs qui, selon vous, seraient de bonnes ou de bons porte-paroles pour cette
publicité ? Pourquoi ? Pensez-vous que la publicité devrait inclure de « jeunes
porte-paroles » ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX – VERSION 1 (TÉLÉ/TEXTE) Dans cette publicité, on voit plusieurs
des plus éminents experts médicaux et scientifiques du Canada qui se relaient et livrent à tour de rôle
des parties d’un message plus long. L’annonce se terminera par un message prononcé par la Dre Tam,
Administratrice en chef de la santé publique du Canada.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS]
Astronaute/Scientifique : La COVID-19 est pour la population canadienne une grave menace pour la santé.
Mais les Canadiens et les Canadiennes ont toujours su relever les plus grands défis en veillant les uns
sur les autres et en faisant toutes et tous notre part. Expert en maladies : Même si vous ne
présentez pas de symptômes, vous pouvez transmettre la COVID-19 à d’autres personnes et mettre des vies
en danger. Médecin-praticien/athlète à la retraite : Donc, restez chez vous et prenez toutes les
précautions nécessaires pour éviter la propagation de cette maladie. Administratrice en chef de la
santé publique : Vous pouvez vous tenir au courant des dernières recommandations du gouvernement du
Canada en visitant régulièrement le site Canada.ca/lecoronavirus. Ensemble : Restez chez vous.
Sauvez des vies.
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
DEMANDER DANS LE GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL) • DEMANDER DANS LE
GROUPE RGT – PARENTS (2 AVRIL) « Vous pouvez vous tenir au courant des dernières recommandations
du gouvernement du Canada en consultant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus ». Je
voudrais connaître votre avis sur deux autres options. [LE MODÉRATEUR LIRA LES DEUX AUTRES PHRASES.]
« Visitez le Canada.ca/lecoronavirus quotidiennement pour vous tenir au courant des plus récents
conseils médicaux du gouvernement du Canada ».
« Une mise à jour des conseils médicaux est affichée quotidiennement au Canada.ca/lecoronavirus.
Consultez régulièrement ces informations et suivez les consignes qui y sont fournies ».
Selon vous, quel est le message le plus efficace ? Pourquoi ?
Que pensez-vous du fait que cette publicité met en vedette des experts médicaux et des
scientifiques ?
Y a-t-il des experts médicaux ou des scientifiques en particulier qui, selon vous, seraient
de bonnes ou de bons porte-paroles pour cette publicité ? Pourquoi ?
Y a-t-il des scientifiques en particulier qui, selon vous, seraient de bonnes ou de bons
porte-paroles pour cette publicité ? Pourquoi ?
Y a-t-il quelqu’un d’autre qui serait un bon ou une bonne porte-parole et qui n’est ni
expert médical ni scientifique ?
En raison des règles actuelles concernant la distanciation sociale, la plupart de ces experts
auraient probablement à se filmer soi-même, à la maison, plutôt que d’avoir une équipe de tournage
complète avec l’éclairage et quelqu’un de professionnel derrière la caméra. Pensez-vous que cela
diminuerait l’efficacité du message ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
INTRODUCTION : LIRE DANS LES GROUPES DE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL)Nous allons maintenant passer
en revue deux publicités télé que le gouvernement du Canada est en train de mettre au point et qui
informeraient la population canadienne sur le coronavirus, ou la COVID-19. Je n’ai qu’un texte pour
chacune, je vais donc vous décrire l’annonce et vous lire ce que vous entendriez. Je vais vous lire
cette publicité deux fois et nous discuterons ensuite de ce que nous en pensons. N’hésitez pas à prendre
des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous avez aimé et de ce que vous n’avez pas aimé
dans cette pub. INTRODUCTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS
(9 AVRIL)Nous allons maintenant passer en revue deux publicités télé que le gouvernement du
Canada est en train de mettre au point et qui informeraient la population canadienne sur le coronavirus,
ou la COVID-19. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous avez
aimé et de ce que vous n’avez pas aimé dans cette pub.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS] DANS LES GROUPES DE BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) MONTRER LE
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX V2 EN PREMIER ET LE CONCEPT C : ASTRONAUTE V1 EN DEUXIÈME LIEU
DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL), MONTRER LE CONCEPT C : ASTRONAUTE V1 EN
PREMIER ET LE CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX V3 EN DEUXIÈME LIEU
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX – VERSION 2 (TÉLÉ/TEXTE) LIRE DANS LES GROUPES DE
BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL)
Dans cette publicité, nous voyons des experts médicaux, des scientifiques et des personnalités
sportives parmi les plus connus du Canada qui, à tour de rôle, livrent depuis leur domicile des parties
d’un message plus long exhortant les Canadiens à rester à la maison également.
LIRE DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7
AVRIL) L’astronaute Chris Hadfield, l’ancienne joueuse de hockey, et médecin en formation
Hayley Wickenheiser, ainsi que l’Administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam
figureront dans cette publicité.
LIRE DANS LE GROUPE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) L’astronaute David
Saint-Jacques, le joueur de football professionnel Laurent Duvernay-Tardif et la conseillère
scientifique en chef du Canada, Mona Nemer figureront dans cette publicité.
Je vais maintenant vous le texte :
Chris Hadfield/David Saint-Jacques :La COVID-19 est une grave menace pour la santé. Mais, nous les
Canadiens, on a toujours relevé les défis en veillant sur les autres et en faisant notre part.
Hayley Wickenheiser : Même si vous n’avez pas de symptômes, vous pouvez propager la COVID-19 et
mettre des vies en danger. Restez à la maison. Chaque geste peut faire la différence entre la vie et
la mort.
Theresa Tam : Consultez régulièrement les avis médicaux sur canada.ca/lecoronavirus et suivez les
directives.
Ensemble : Restez à la maison. Sauvez des vies.
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX – VERSION 3 (TÉLÉ/VIDÉO)
MODIFIÉ POUR LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Pour cette
publicité, j’ai une vidéo à vous montrer. Nous allons regarder cette publicité deux fois et nous
discuterons ensuite de ce que nous en pensons. Dans cette publicité, nous voyons des experts médicaux,
des scientifiques et des personnalités sportives parmi les plus connus du Canada qui, à tour de rôle,
livrent depuis leur domicile des parties d’un message plus long exhortant les Canadiens à rester à la
maison également.
L’astronaute David Saint-Jacques, le joueur de football professionnel Laurent Duvernay-Tardif et la
conseillère scientifique en chef du Canada, Mona Nemer figurent dans la version française de la
publicité.
FAIRE JOUER LA VIDÉO POUR LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)
Je vais maintenant vous faire jouer la vidéo.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ PHAC_TV_FR_opt1_V7 DEUX FOIS]
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Connaissez-vous les porte-paroles ?
DEMANDER DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL) Pensez-vous que ces trois experts médicaux ou scientifiques
sont crédibles ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES DE MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET DE
QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Est-ce que vous estimez que les
porte-paroles sont crédibles ?
DEMANDER DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX
ARRIVANTS (7 AVRIL)Depuis sa retraite du hockey, Hayley Wickenheiser a fait des
études en médecine et est actuellement médecin en formation. Un texte à l’écran pendant
l’annonce en ferait mention, et elle figurera en tenue médicale. Pensez-vous que ses
qualités et ses habiletés professionnelles font d’elle une porte-parole appropriée pour
l’annonce ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
À mi-chemin dans la publicité, [Hayley Wickenheiser/Laurent Durvernay-Tardif] dit : « Alors,
restez à la maison. Chaque geste peut faire la différence entre la vie et la mort ». Que
pensez-vous d’inclure ce message ?
Est-ce trop fort comme message à communiquer ? N’est-il pas suffisamment fort ?
Croyez-vous que ce soit vrai lorsqu’on dit que rester à la maison et que d’autres mesures de
distanciation sociale peuvent faire la différence entre la vie et la mort ?
Je voudrais connaître votre avis sur une variante de cette phrase. [LE MODÉRATEUR LIRA L’AUTRE
PHRASE] « Restez à la maison pour aider à protéger vos proches. »
Selon vous, lequel de ces messages est le plus efficace ? Pourquoi ?
Lequel est, selon vous, le message qui convient le mieux actuellement pour une publicité du
gouvernement du Canada ?
Que pensez-vous du fait que ce sont des experts médicaux et des scientifiques qui figurent dans
cette publicité ?
Considérez-vous que toutes les personnes qui figurent dans la publicité sont des voix
crédibles capables de fournir des informations sur COVID-19 ?
Pouvez-vous penser à d’autres experts médicaux ou scientifiques qui seraient de bonnes ou de bons
porte-paroles pour une publicité du gouvernement du Canada ?
CONCEPT C : ASTRONAUTE – VERSION 1 (TÉLÉ/TEXTE)
LIRE DANS LES GROUPES BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – NOUVEAUX ARRIVANTS (7
AVRIL), MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) ET QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Dans cette
publicité, on voit l’astronaute [Chris Hadfield/David Saint Jacques] parler depuis sa résidence.
LIRE DANS LE GROUPE QUÉBEC – PETITES MUNICIPALITÉS (9 AVRIL) Pour cette
publicité, je n’ai qu’un texte. Je vais donc vous décrire l’annonce et vous lire ce que vous entendriez.
Je vais vous lire cette publicité deux fois et nous discuterons ensuite de ce que nous en pensons.
[Chris Hadfield/Davis Saint-Jacques] parle :
Je suis [Chris Hadfield/David Saint-Jacques]. Je sais ce que c’est que de passer une longue période
d’isolement, loin de ses amis et de sa famille. C’est difficile, mais c’est ce que nous devons tous
faire les uns pour les autres.
Même si vous ne vous sentez pas malade, vous pourriez quand même être porteur de la COVID-19. Et vous
pourriez la transmettre aux autres.
Restez à la maison et vous sauverez des vies. Visitez le Canada.ca/lecoronavirus pour obtenir les
dernières consignes sur la façon dont vous pouvez mettre fin à cette pandémie mortelle.
Vous n’avez pas besoin d’aller dans l’espace pour être un héros. Vous devez juste rester à la maison.
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
Pouvez-vous penser à d’autres personnes qui pourraient être de porte-paroles efficaces dans une
publicité similaire, où elles témoigneraient de la façon dont leurs expériences se rapportent à la
crise actuelle ?
PUBLICITÉS TÉLÉ ET RADIO SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) — POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) ET QUÉBEC RURAL — AÎNÉ(E)S (16
AVRIL)
INTRODUCTION : LIRE DANS LES GROUPES DU SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL) ET DE
BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) Nous allons
maintenant passer en revue trois éventuelles publicités que le gouvernement du Canada est en train de
mettre au point et qui informeraient les Canadiens sur le coronavirus, ou la COVID-19. Je vous montrerai
ou vous lirai chaque annonce deux fois, puis nous discuterons de ce que nous en pensons. N’hésitez pas à
prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous avez aimé et de ce que vous n’avez pas
aimé dans cette pub MODIFIÉ POUR LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL)Nous allons maintenant passer en revue deux publicités que le gouvernement du Canada
est en train de mettre au point et qui informeraient la population canadienne sur le coronavirus, ou la
COVID-19. Je vais vous montrer ou vous lire chaque annonce deux fois, puis nous discuterons de ce que
nous en avons pensé. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous
avez aimé et de ce que vous n’avez pas aimé dans cette pub.
[ROTATE ADS BETWEEEN GROUPS] DANS LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL) : MONTRER LE CONCEPT D : FINANCE V1, ENSUITE LE CONCEPT C : ASTRONAUTE V2, PUIS LE
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX V4
DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) : MONTRER LE
CONCEPT D : FINANCE V1, ENSUITE LE CONCEPT C : ASTRONAUTE V2, ENSUITE LE CONCEPT E :
L’EXPÉRIENCE DE LA COVID-19 DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL) MONTRER
LE CONCEPT D : FINANCE V1, PUIS LE CONCEPT E : L’EXPÉRIENCE DE LA COVID-19
CONCEPT D : FINANCE – VERSION 1 (TÉLÉ/VIDÉO)
LIRE DANS LES GROUPES : SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL), BASSES TERRES
CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) ET QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL) Vous remarquerez que la publicité n’est pas encore finalisée. Les images ressemblent plutôt à une
bande dessinée et transmettent ce que vous verriez dans chaque séquence de la publicité. La vidéo finale
serait produite grâce à de l’animation professionnelle. Veuillez garder cela à l’esprit pendant que vous
regardez la publicité.
[LE MODÉRATEUR FERA JOUER LA PUBLICITÉ FinalStoryboard_APRIL13(EN) DEUX FOIS]
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que le quartier qui figure dans la publicité ressemble à ce que vous pourriez voir près de
chez vous ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
CONCEPT C : ASTRONAUTE – VERSION 2 (RADIO/TEXTE) LIRE DANS LES GROUPES DU
SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL) ET DE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION
GÉNÉRALE (15 AVRIL) Les deux publicités suivantes portent sur un sujet légèrement
différent et mettent l’accent sur des conseils en matière de santé plutôt que sur les programmes de
soutien financier qui sont destinés aux Canadiens. Dans cette pub radio, on entend l’astronaute Chris
Hadfield parler d’auto-isolement.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS]
Chris Hadfield parle :
Je suis Chris Hadfield. En tant qu’astronaute, je sais ce que c’est que de passer une longue période
d’isolement, loin de ses amis et de sa famille. C’est difficile, mais c’est ce que nous devons tous
faire les uns pour les autres. Même si vous ne vous sentez pas malade, vous pourriez quand même être
porteur de la COVID-19, et vous pourriez la transmettre aux autres. Vos actions peuvent protéger vos
proches. Restez à la maison. Sauvez des vies. Visitez le Canada.ca/lecoronavirus pour obtenir
les dernières consignes sur la façon dont vous pouvez mettre fin à cette pandémie. Annonceur : Un
message du gouvernement du Canada.
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
CONCEPT B : EXPERTS MÉDICAUX – VERSION 4 (TÉLÉ/VIDÉO)
LIRE DANS LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14 AVRIL)Dans cette pub télé, on
voit plusieurs éminents experts médicaux et scientifiques canadiens.
[LE MODÉRATEUR FERA JOUER LA PUBLICITÉ PHAC_TV_EN_opt1_COLO_Wsuper_Wmix_11h DEUX FOIS]
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Connaissez-vous les porte-paroles ?
Pensez-vous qu’ils sont tous crédibles ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
À mi-chemin dans la publicité, [Hayley Wickenheiser/Laurent Durvernay-Tardif] dit : « Alors,
restez à la maison. Chaque geste peut faire la différence entre la vie et la mort ». Que
pensez-vous d’inclure ce message ?
Est-ce trop fort comme message à communiquer ? N’est-il pas suffisamment fort ?
Croyez-vous que ce soit vrai lorsqu’on dit que rester à la maison et que d’autres mesures de
distanciation sociale peuvent faire la différence entre la vie et la mort ?
Je voudrais connaître votre avis sur une variante de cette phrase. [LE MODÉRATEUR LIRA L’AUTRE
PHRASE] « Restez à la maison pour aider à protéger vos proches. »
Selon vous, lequel de ces messages est le plus efficace ? Pourquoi ?
Lequel est, selon vous, le message qui convient le mieux actuellement pour une publicité du
gouvernement du Canada ?
Que pensez-vous du fait que ce sont des experts médicaux et des scientifiques qui figurent dans
cette publicité ?
Considérez-vous que toutes les personnes qui figurent dans la publicité sont des voix
crédibles capables de fournir des informations sur COVID-19 ?
Pouvez-vous penser à d’autres experts médicaux ou scientifiques qui seraient de bonnes ou de
bons porte-paroles pour une publicité du gouvernement du Canada ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
CONCEPT E : L’EXPÉRIENCE DE LA COVID – VERSION 1 (RADIO/TEXTE)
LIRE DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15
AVRIL) Pour conclure, nous avons un autre type de publicité radio où figure cette fois la
voix d’un Canadien qui a personnellement vécu une expérience avec la COVID-19. LIRE DANS LE GROUPE QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16 AVRIL)La prochaine publicité
est une pub radio dans laquelle figure la voix d’une Canadienne qui a personnellement vécu une
expérience avec la COVID-19.
[LE MODÉRATEUR LIRA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS]
Je m’appelle James POUR LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) — POPULATION
GÉNÉRALE (15 AVRIL)/Isabelle POUR LE GROUPE QUÉBEC RURAL — AÎNÉ(E)S (16
AVRIL). J’ai 25 ans, je joue au hockey, et il n’y a pas si longtemps, j’étais à l’hôpital,
à respirer à l’aide d’un tube en raison de la COVID-19. Je ne pensais pas être à risque de cette
maladie, et je ne prenais pas assez au sérieux la distanciation sociale. Le jour où j’ai quitté
l’hôpital, ma mère a obtenu un diagnostic d’infection au COVID-19. Et j’ai peur que ce soit de ma faute.
Ne faites pas l’erreur que j’ai faite. Si je peux être infectée, vous aussi pouvez l’être.
Restez à la maison. Sauvez des vies. Annonceur : Un message du gouvernement du Canada.
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous l’entendiez à la radio ?
Est-ce que ce message communique efficacement ce qui doit être fait pour minimiser la propagation du
coronavirus ou de la COVID-19 ?
Pensez-vous que ce soit une bonne idée d’utiliser la voix de quelqu’un qui s’est remis de la
COVID-19 pour livrer ce message ?
Pensez-vous qu’il est important que cette annonce mentionne un site Web ou un numéro de téléphone où
les gens peuvent obtenir plus d’informations ?
Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
PUB TÉLÉ EDMONTON (21 AVRIL) ET MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL)
Nous allons maintenant passer en revue une éventuelle publicité que le gouvernement du Canada est en
train de mettre au point, qui informerait la population canadienne sur les mesures d’aide économique
mises en place pour soutenir les Canadiennes et les Canadiens touchés par la COVID-19. Je vais vous la
présenter sous forme de vidéo. Je vais vous faire jouer la publicité deux fois, puis nous discuterons de
ce que nous en avons pensé. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que
vous avez aimé et de ce que vous n’avez pas aimé dans cette pub.
CONCEPT D : FINANCE – VERSION 2 (TÉLÉ/VIDÉO)
POUR EDMONTON (21 AVRIL) [LE MODÉRATEUR FERA JOUER LA PUBLICITÉ
govcdn_04_cDEUX FOIS] POUR MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL)
[LE MODÉRATEUR FERA JOUER LA PUBLICITÉ GOVCDN_30FRE_revised DEUX FOIS]
Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
Quel est le message principal de cette publicité ?
Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties
qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
Est-ce que le quartier qui figure dans la publicité ressemble à ce que vous pourriez voir près de
chez vous ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous
chercheriez à obtenir plus d’informations ?
RÉCAPITULATIF DES PUBS
COMPARAISON
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS (1
ER AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) En
réfléchissant à ces deux publicités, laquelle serait la plus susceptible de vous motiver à
agir ? Pourquoi ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS
(1ER AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.)
– NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Laquelle
des deux vous semble la plus indiquée venant du gouvernement du Canada ? Pourquoi ?
DEMANDER DANS LES GROUPES : QUÉBEC — PETITES MUNICIPALITÉS
(1ER AVRIL), RGT — PARENTS (2 AVRIL), BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.)
– NOUVEAUX ARRIVANTS (7 AVRIL) ET MONTRÉAL – JEUNES (8 AVRIL) Selon vous,
laquelle serait la plus efficace pour convaincre les gens de rester chez soi ?
DEMANDER DANS LE GROUPE BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL) Entre les deux publicités radio, laquelle
préférez-vous ?
Quelle pub radio serait la plus efficace pour inciter les gens à rester chez soi ?
SITE WEB
DEMANDER DANS LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES (C.-B.) –
NOUVEAUX ARRIVANTS(7 AVRIL) ET MONTRÉAL — JEUNES (8 AVRIL) ET QUÉBEC — PETITES
MUNICIPALITÉS (9 AVRIL)Les deux publicités vous invitent à consulter le
site Canada.ca/lecoronavirus. Avez-vous déjà consulté ce site ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE SUD-OUEST DE L’ONTARIO (14
AVRIL) Les trois publicités vous invitent à consulter le site
Canada.ca/lecoronavirus. Avez-vous déjà consulté ce site ?
QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES : BASSES TERRES CONTINENTALES
(C.-B.) – POPULATION GÉNÉRALE (15 AVRIL), QUÉBEC RURAL – AÎNÉ(E)S (16
AVRIL), EDMONTON (21 AVRIL) ET MONTRÉAL – POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL)
Avez-vous déjà consulté le Canada.ca/lecoronavirus ?
SI OUI : Y avez-vous trouvé l’information que vous cherchiez ?
Est-ce que le site était facile à naviguer ?
Y a-t-il quelque chose qui pourrait rendre le site plus utile ?
FUTURES PUBLICITÉS
DEMANDER DANS LES GROUPES D’EDMONTON (21 AVRIL) ET DE MONTRÉAL –
POPULATION GÉNÉRALE (23 AVRIL) Nous sommes toujours dans une période de pandémie
où l’on conseille à chacun de rester chez soi autant que possible. Toutefois, si le nombre
de cas devait diminuer au Canada au point où les experts médicaux affirment qu’il est
sécuritaire de commencer à alléger les restrictions sur la vie quotidienne des Canadiennes
et des Canadiens, des publicités pour refléter ce nouveau conseil médical devront être
créées.
À quoi devrait ressembler une publicité qui informe la population canadienne de
l’allègement des restrictions ?
Préférez-vous entendre une publicité pleine d’espoir qui remercie les Canadiennes et
les Canadiens d’être restés à la maison et qui informe tout le monde des nouvelles
règles, ou une publicité sérieuse qui décrit les nouvelles règles tout en
avertissant les Canadiennes et les Canadiens que le virus est toujours une menace
pour la santé et que les choses pourraient de nouveau se détériorer si nous ne
sommes pas disciplinés quant à suivre les conseils médicaux ?
CONCLUSION (5 minutes)
Annexe C — Concepts publicitaires
Aperçu des concepts
Nom du concept
Concept A : Célébrités
Concept B : Experts médicaux
Concept C : Astronaute
Concept D : Aide financière
Concept E : Expérience de la COVID-19
Version
Version 1
Version 1
Version 2
Version 3
Version 4
Version 1
Version 2
Version 1
Version 2
Version 1
Support
Télé
Télé
Télé
Télé
Télé
Télé
Radio
Télé
Télé
Radio
Type
Script
Script
Script
Vidéo
Vidéo
Script
Script
Vidéo
Vidéo
Script
Lieux
2 : Petites villes du Québec (1 er avril); RGT (2 avril)
2 : Petites villes du Québec (1 er avril); RGT (2 avril)
2 : Nouveaux arrivants des BTC (7 avril); jeunes de Montréal (8 avril)
1 : Petites villes. du Québec (9 avril)
1 : Sud-Ouest de l’Ontario (14 avril)
3 : Nouveaux arrivants des BTC (7 avril); jeunes de Montréal (8 avril); petites villes du
Québec (9 avril)
2 : Sud-Ouest de l’Ontario (14 avril); BTC (15 avril
3 : Sud-Ouest de l’Ontario (14 avril); BTC (15 avril); aînés du Québec rural (16 avril)
2 : Edmonton (21 avril); PG de Montréal (23 avril)
Astronaute : Les astronautes, on reste chez soi pour sauver des vies Joueur(-euse) de hockey : Les
athlètes, on reste chez soi pour sauver des vies Chanteur(-euse) : Les artistes, on reste chez soi
pour sauver des vies Chef(fe) d’entreprise : Les entrepreneur(e)s on reste chez soi pour sauver des
vies. Administratrice en chef de la santé publique : Il est temps de rester chez soi pour réduire la
propagation de la COVID-19. Restez chez vous. Sauvez des vies.
Concept B — Experts médicaux
Version 1: Script
Astronaute/Scientifique : La COVID-19 est pour la population canadienne une grave menace pour la santé.
Mais les Canadiens et les Canadiennes ont toujours su relever les plus grands défis en veillant les uns
sur les autres et en faisant toutes et tous notre part.
Expert en maladies : Même si vous ne présentez pas de symptômes, vous pouvez transmettre la COVID-19 à
d’autres personnes et mettre des vies en danger. Médecin-praticien/athlète à la retraite : Donc,
restez chez vous et prenez toutes les précautions nécessaires pour éviter la propagation de cette
maladie. Administratrice en chef de la santé publique : Vous pouvez vous tenir au courant des
dernières recommandations du gouvernement du Canada en visitant régulièrement le site
Canada.ca/lecoronavirus. Ensemble : Restez chez vous. Sauvez des vies.
Autres phrases possibles :
« Visitez le Canada.ca/lecoronavirus quotidiennement pour vous tenir au courant des plus récents
conseils médicaux du gouvernement du Canada ».
« Une mise à jour des conseils médicaux est affichée quotidiennement au Canada.ca/lecoronavirus.
Consultez régulièrement ces informations et suivez les consignes qui y sont fournies ».
Version 2: Script
Chris Hadfield/David Saint-Jacques : La COVID-19 est une grave menace pour la santé. Mais, nous les
Canadiens, on a toujours relevé les défis en veillant sur les autres et en faisant notre part.
Hayley Wickenheiser/Laurent Duvernay-Tardif : Même si vous n’avez pas de symptômes, vous pouvez propager
la COVID-19 et mettre des vies en danger. Restez à la maison. Chaque geste peut faire la différence
entre la vie et la mort.
Theresa Tam/Mona Nemer : Consultez régulièrement les avis médicaux sur canada.ca/lecoronavirus et suivez
les directives.
Ensemble : Restez à la maison. Sauvez des vies.
Autre phrase possible :
« Restez à la maison pour aider à protéger vos proches. »
Version 3: Video
Cette annonce télévisée présente des experts médicaux et scientifiques canadiens de renom qui
s’expriment depuis leur domicile. Chris Hadfield/David Saint-Jacques dit ceci : « La COVID-19 est une
grave menace pour la santé. Mais, nous les Canadiens, on a toujours relevé les défis en veillant sur les
autres et en faisant notre part ». Hayley Wickenheiser/Laurent Duvernay-Tardif poursuit : « Même si vous
n’avez pas de symptômes, vous pouvez propager la COVID-19 et mettre des vies en danger. Restez à la
maison. Chaque geste peut faire la différence entre la vie et la mort ». Theresa Tam/Mona Nemer enchaîne
avec ces mots : « Consultez régulièrement les avis médicaux sur Canada.ca/lecoronavirus et suivez les
directives ». Les trois porte-parole apparaissent ensuite à l’écran et disent d’une seule voix : «
Restez à la maison. Sauvez des vies ». Puis, une voix de femme dit : « Un message du gouvernement du
Canada » et le mot-symbole « Canada » apparaît à l’écran.
Autre phrase possible :
« Restez à la maison pour aider à protéger vos proches. »
Version 4: Video
PHAC_TV_EN_opt1_COLO_Wsuper_Wmix_11h
L’annonce télévisée de la figure 1 présente des experts médicaux et scientifiques canadiens de renom qui
s’expriment depuis leur domicile. La vidéo comprend une trame musicale et a fait l’objet d’un mixage
final. Chris Hadfield/David Saint-Jacques dit ceci : « La COVID-19 est une grave menace pour la santé.
Mais, nous les Canadiens, on a toujours relevé les défis en veillant sur les autres et en faisant notre
part ». Hayley Wickenheiser/Laurent Duvernay-Tardif poursuit : « Même si vous n’avez pas de symptômes,
vous pouvez propager la COVID-19 et mettre des vies en danger. Restez à la maison. Chaque geste peut
faire la différence entre la vie et la mort ». Theresa Tam/Mona Nemer enchaîne avec ces mots : «
Consultez régulièrement les avis médicaux sur Canada.ca/lecoronavirus et suivez les directives ». Les
trois porte-parole apparaissent ensuite à l’écran et disent d’une seule voix : « Restez à la maison.
Sauvez des vies ». Puis, une voix de femme dit : « Un message du gouvernement du Canada » et le
mot-symbole « Canada » apparaît à l’écran.
Concept C — Astronaute
Version 1: Script
Chris Hadfield/David Saint-Jacques: I’m [Chris Hadfield/David Saint-Jacques]. Je sais ce que c’est
que de passer une longue période d’isolement, loin de ses amis et de sa famille. C’est difficile, mais
c’est ce que nous devons tous faire les uns pour les autres. Même si vous ne vous sentez pas malade,
vous pourriez quand même être porteur de la COVID-19. Et vous pourriez la transmettre aux autres.
Restez à la maison et vous sauverez des vies.
Visitez le Canada.ca/lecoronavirus pour obtenir les dernières consignes sur la façon dont vous pouvez
mettre fin à cette pandémie mortelle. Vous n’avez pas besoin d’aller dans l’espace pour être un
héros. Vous devez juste rester à la maison.
Version 2: Script
Chris Hadfield/Davis Saint-Jacques : Je suis [Chris Hadfield/David Saint-Jacques]. En tant
qu’astronaute, je sais ce que c’est que de passer une longue période d’isolement, loin de ses amis et de
sa famille. C’est difficile, mais c’est ce que nous devons tous faire les uns pour les autres. Même
si vous ne vous sentez pas malade, vous pourriez quand même être porteur de la COVID-19, et vous
pourriez la transmettre aux autres. Vos actions peuvent protéger vos proches. Restez à la maison.
Sauvez des vies. Visitez le Canada.ca/lecoronavirus pour obtenir les dernières consignes sur la façon
dont vous pouvez mettre fin à cette pandémie. Annonceur : Un message du gouvernement du Canada.
Concept D — Aide financière
Version 1: Video
Cette publicité télévisée présente un scénarimage en noir et blanc accompagné d’une trame musicale et
d’une narration hors champ. Le narrateur lit les phrases suivantes tandis que les séquences de dessins
animés défilent à l’écran : « Nous faisons tous notre part pour lutter contre la propagation de la
COVID-19. En ces temps difficiles, il existe une aide financière pour les Canadiens qui en ont besoin,
offerte par le gouvernement du Canada. Un soutien pour vous, un soutien pour votre famille, un soutien
pour votre entreprise. Quand ce sera fini, nous, Canadiens, serons de retour plus forts que jamais.
Visitez Canada.ca pour faire une demande d’aide financière. Un message du gouvernement du Canada ».
Les images nous font entrer, par la fenêtre, dans les foyers de Canadiens. La première image montre une
famille de quatre jouant ensemble; la deuxième, un homme jouant avec ses chats et une femme à son
ordinateur; et la troisième, un restaurant vide, avec une pancarte « fermé » accrochée à la fenêtre. Les
mots « Prestation canadienne d’urgence », « Subvention salariale d’urgence du Canada » et « Compte
d’urgence pour les entreprises canadiennes » apparaissent à l’écran. La caméra recule pour montrer un
complexe à unités multiples, où l’on voit des gens occupés à différentes activités chez eux et dans
leurs commerces. L’adresse Canada.ca/le-coronavirus apparaît à l’écran et la caméra fait un panoramique
vers le ciel. Le mot-symbole « Canada » apparaît.
Version 2 : Vidéo
GOVCDN_30FRE_revised
La publicité télévisée de la figure 2 présente une animation professionnelle, comportant une trame
musicale et une narration hors champ. Le narrateur lit les phrases suivantes tandis que les séquences de
dessins animés défilent à l’écran : « Nous faisons tous notre part pour lutter contre la propagation de
la COVID-19. Si vous avez besoin d’aide financière pendant ces temps difficiles, du soutien est
disponible. Du soutien pour vous, du soutien pour votre famille, du soutien pour votre entreprise. En
s’appuyant les uns les autres, le Canada pourra revenir en force. Visitez Canada.ca/le-coronavirus pour
faire une demande d’aide financière. Un message du gouvernement du Canada ».
Les images nous font entrer, par la fenêtre, dans les foyers de Canadiens. La première image montre une
famille de quatre : une femme qui travaille à l’ordinateur, une fille en train de lire et un homme et un
enfant qui jouent ensemble. La deuxième image montre un homme en train d’arroser des plantes et une
femme qui joue de la guitare; et la troisième, un restaurant vide. Les mots « Prestation canadienne
d’urgence », « Subvention salariale d’urgence du Canada » et « Compte d’urgence pour les entreprises
canadiennes » apparaissent à l’écran. La caméra recule pour montrer un complexe à unités multiples, où
l’on voit des gens occupés à différentes activités chez eux et dans leurs commerces. L’adresse
Canada.ca/le-coronavirus apparaît à l’écran et la caméra fait un panoramique vers le ciel. Le
mot-symbole « Canada » apparaît.
Concept E — Expérience de la COVID-19
Version 1: Script
Je m’appelle James/Isabelle. J’ai 25 ans, je joue au hockey, et il n’y a pas si longtemps, j’étais à
l’hôpital, à respirer à l’aide d’un tube en raison de la COVID-19. Je ne pensais pas être à risque de
cette maladie, et je ne prenais pas assez au sérieux la distanciation sociale. Le jour où j’ai quitté
l’hôpital, ma mère a obtenu un diagnostic d’infection au COVID-19. Et j’ai peur que ce soit de ma faute.
Ne faites pas l’erreur que j’ai faite. Si je peux être infectée, vous aussi pouvez
l’être. Restez à la maison. Sauvez des vies. Annonceur : Un message du gouvernement du Canada