Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens – août 2020

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY
Valeur du contrat : 808 684,50 $
Date d’octroi du contrat : 27 juin 2019
Date de livraison : 7 octobre 2020

Numéro d’enregistrement : POR-005-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.

Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Août 2020
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel pour le Bureau du Conseil privé. Le onzième cycle de l’étude, qui s’est déroulé entre le 4 et le 27 août 2020 comptait quatorze groupes de discussion composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans ou plus).
This publication is also available in English under the title: Final Report – Continuous Qualitative Data Collection of Canadians’ Views – August 2020.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales. Toute autre utilisation exige l’autorisation écrite préalable du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’en faire la demande par courriel à ou par la poste à l’adresse suivante :
Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, bureau 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3

Numéro de catalogue :

CP22-185/11-2020F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-36304-2

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-005-19) :

CP22-185/11-2020E-PDF (Rapport final, anglais)
978-0-660-36303-5
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2020

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature : __________________________________
Date : 7 octobre 2020
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel

Table des matières

Résumé
1
Introduction
1
Méthodologie
2
Principales constatations
4
La COVID-19 dans l’actualité (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
4
Enjeux canado-américains (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec)
5
Changements de comportement (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
5
Différences hommes-femmes (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, Cantons-de-l’Est du Québec)
7
Économie (jeunes adultes du Québec, immigrants de la GRM, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
8
Soutien financier : Transition de la PCU à l’AE et prestations de la relance (Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
9
Réouverture des écoles (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
9
Centres d’hébergement et de soins de longue durée (Cantons-de-l’Est du Québec)
10
Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)
11
Approche du Canada (Intérieur de la Colombie-Britannique)
12
Objectif du gouvernement (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM)
12
Emploi jeunesse (jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis)
13
Tarification du carbone (villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)
13
Immigration (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Intérieur de la Colombie-Britannique)
13
Services de police contractuels (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)
15
Opioïdes (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique)
15
Autres actualités et enjeux du gouvernement fédéral (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario)
16
Résultats détaillés – Partie I : COVID-19
17
Chronologie des annonces en août
17
La COVID-19 dans l’actualité (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
19
Nouvelles sur la COVID-19
19
Perceptions de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Cantons-de-l’Est du Québec)
20
Connaissance de l’application Alerte COVID (villes frontalières Ontario–États-Unis, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)
21
Enjeux canado-américains (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec)
22
Changements de comportement (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
23
Vue d’ensemble
23
Jeunes adultes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)
24
Aînés (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)
25
Parents (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
26
Différences hommes-femmes (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, Cantons-de-l’Est du Québec)
26
Économie (jeunes adultes du Québec, immigrants de la GRM, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
28
Soutien financier : Transition de la PCU à l’AE et prestations de la relance (Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
29
La PCU dans l’actualité (villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)
29
Soutien financier (Cantons-de-l’Est du Québec)
30
AE et prestations de relance économique (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
31
Réouverture des écoles (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)
33
Centres d’hébergement et de soins de longue durée (Cantons-de-l’Est du Québec)
34
Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)
35
Scénarimages et bannières des concepts (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)
35
Concepts vidéo (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)
53
Approche du Canada (Intérieur de la Colombie-Britannique)
56
Objectif du gouvernement (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM)
59
Emploi jeunesse (jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis)
60
Tarification du carbone (villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)
61
Immigration (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Intérieur de la Colombie-Britannique)
62
Assurer la protection des immigrants et des Canadiens
64
Opinions à propos du Programme des travailleurs étrangers temporaires
64
Opinions à propos des étudiants étrangers
65
Opinions à propos des réfugiés
65
Messages sur l’immigration
66
Services de police contractuels (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)
66
Opioïdes (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique)
67
Autres actualités et enjeux du gouvernement fédéral (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario)
68
Annexe A – Questionnaires de recrutement
69
Questionnaire de recrutement, version anglaise
70
Questionnaire de recrutement, version française
79
Annexe B – Guides du modérateur
88
Guide du modérateur, version anglaise
89
Guide du modérateur, version française
109
Annexe C – Concepts publicitaires
133
Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes
134
Scénarimages et bannières des concepts
134
Concepts vidéo
146
La vie avec la COVID-19
147

Résumé

Introduction

Le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener des cycles de recherche par groupe de discussion auprès de membres du public un peu partout au pays, portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada.

L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiennes et des Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en demeurant claires et à faciles comprendre.

La recherche vise à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat, qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Plus particulièrement, la recherche permettra de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement.

Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de quatorze groupes de discussion en ligne organisés entre le 4 et le 27 août 2020 dans de nombreuses localités du pays, en Ontario, au Québec, dans les Prairies, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent ci-après.

Les discussions de groupe tenues durant ce cycle, qui avaient pour toile de fond la réouverture toujours en cours de plusieurs provinces canadiennes et l’annonce des plans pour la rentrée scolaire, ont surtout porté sur la COVID-19. La recherche a permis d’analyser en détail une foule de sujets connexes, dont les nouvelles entendues au sujet de la pandémie et de la réponse du gouvernement du Canada, les effets concrets de la crise sur les Canadiens et l’évolution de leurs comportements, et les points d’intersection de la COVID-19 et de l’économie, notamment les aides financières publiques et la transition de la PCU à l’AE. Certains groupes représentant des segments précis de la population (parents, immigrants, aînés ou jeunes adultes, par exemple) se sont aussi penchés sur des enjeux qui les touchaient directement. Ce cycle a été l’occasion de tester, auprès de jeunes adultes et d’autres groupes, plusieurs concepts créatifs soulignant l’importance de freiner la propagation du virus, pour jauger la réceptivité des participants aux concepts et recueillir des commentaires sur leur efficacité.

Outre les questions liées à la pandémie, la discussion a englobé d’autres sujets, tels que l’emploi jeunesse, la tarification du carbone, l’immigration, les services de police contractuels, la crise des opioïdes et l’activisme gouvernemental.

Il convient de souligner que les résultats de la présente étude doivent être interprétés avec prudence, les conclusions d’une recherche qualitative étant de nature directionnelle et ne pouvant être attribuées à l’ensemble de la population à l’étude avec un quelconque degré de certitude.

Méthodologie

Aperçu des groupes

Public cible

  • Résidents canadiens de 18 ans et plus.
  • Les groupes ont été formés en fonction du lieu.
  • Certains groupes se composaient de répondants appartenant à des sous-groupes de la population, par exemple de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans, des parents ayant des enfants d’âge scolaire, des aînés âgés de 55 ans ou plus et des immigrants établis au Canada depuis moins de dix ans.

Approche détaillée

  • Quatorze groupes de discussion ont eu lieu dans diverses régions du Canada.
  • Trois groupes de discussion se composaient de membres de la population générale habitant respectivement dans les régions suivantes : les villes de l’Ontario limitrophes de la frontière américaine, les Cantons-de-l’Est du Québec et l’Intérieur de la Colombie-Britannique.
  • Les onze autres groupes réunissaient des participants appartenant à des sous-groupes particuliers, soit : de jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, du Québec, de Calgary et de la Colombie-Britannique; des parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, de Vancouver et du Québec; des aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies; ainsi que des immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario et de Montréal.
  • Les discussions de groupe du Québec se sont déroulées en français, alors que toutes les autres ont eu lieu en anglais.
  • Pour ce cycle, toutes les rencontres ont eu lieu en ligne.
  • Huit participants ont été recrutés dans chaque groupe, afin de pouvoir compter sur la présence de six à huit personnes.
  • Dans l’ensemble des lieux, 95 personnes ont participé aux discussions. Les détails sur le nombre de participants par groupe sont donnés ci-dessous.
  • Chaque participant a perçu des honoraires de 90 $ pour son temps.

Group Locations and Composition

LIEU GROUPE LANGUE DATE HEURE (HNE) COMPOSITION DU GROUPE NOMBRE DE PARTICIPANTS
Ontario – régions de l’Est 1 Anglais 4 août 18 h-20 h Jeunes adultes (18 à 24 ans) 8
Ontario – Golden Horseshoe 2 Anglais 5 août 18 h-20 h Immigrants vivant au Canada depuis moins de 10 ans 7
Québec 3 Français 6 août 18 h-20 h Jeunes adultes (18 à 24 ans) 6
Intérieur de la Colombie-Britannique 4 Anglais 10 août 20 h-22 h Jeunes adultes (18 à 24 ans) 3
Calgary 6 Anglais 11 août 19 h-21 h Jeunes adultes (18 à 24 ans) 8
Colombie-Britannique 14 Anglais 11 août 20 h-22 h Jeunes adultes (18 à 24 ans) 7
Ontario – villes frontalières 5 Anglais 12 août 17 h 30-19 h 30 Population générale 6
Montréal – GRM 13 Français 13 août 18 h-20 h Immigrants vivant au Canada depuis moins de 10 ans 7
Prairies 7 Anglais 17 août 18 h 30-20 h 30 Aînés (55 ans+) 6
Ontario – petites villes, villes rurales et villes du Nord 10 Anglais 18 août 17 h 30-19 h 30 Parents (enfants prématernelle à 6e année) 6
Québec – Cantons-de-l’Est 9 Français 19 août 18 h-20 h Population générale 8
Vancouver 11 Anglais 24 août 19 h-20 h Parents (enfants prématernelle à 6e année) 8
Intérieur de la Colombie-Britannique 8 Anglais 25 août 20 h-22 h Population générale 8
Québec 12 Français 27 août 17 h 30-19 h 30 Parents (enfants secondaire 1 à 5) 7
Total number of participants 95

Principales constatations

Partie I : Conclusions relatives à la COVID-19

La COVID-19 dans l’actualité (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

En août, la plupart des participants se tenaient encore au courant des nouvelles au sujet de la COVID-19. Ils s’intéressaient tout particulièrement aux mises à jour sur le nombre de cas, en hausse dans certaines régions et en baisse ailleurs, et sur les taux d’infection élevés constatés aux États-Unis. Ils avaient entendu parler d’un vaccin en développement en Russie et avaient retenu divers renseignements, parfois contradictoires, sur la réouverture des écoles.

Perceptions de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Cantons-de-l’Est du Québec)

La réponse du gouvernement du Canada face à la pandémie a suscité des commentaires favorables chez la plupart des participants, qui la jugeaient généralement appropriée. Les participants ont fait l’éloge du gouvernement fédéral pour ses mesures fermes prises dès le début de la pandémie, notamment la mise en œuvre de directives visant à endiguer la propagation du virus et la prestation d’une aide financière rapide aux Canadiens qui en avaient besoin. Du côté des critiques, les plus courantes avaient trait au fait d’avoir attendu pour fermer les frontières internationales et pour encourager le port du masque partout au pays.

Connaissance de l’application Alerte COVID (villes frontalières Ontario–États-Unis, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Dans les deux groupes où l’on a abordé ce sujet, plus de la moitié des participants avaient entendu parler de l’application Alerte COVID et étaient en mesure de donner quelques précisions sur son fonctionnement. Peu de participants, en revanche, ont dit avoir téléchargé l’application. Ceux qui l’avaient fait étaient motivés par la possibilité de savoir s’ils avaient été exposés au virus. Le but de l’application et son fonctionnement ne leur posaient généralement pas problème. Ceux qui ne l’avaient pas téléchargée, ou qui ne voulaient pas le faire, ont exprimé plusieurs motifs de préoccupation. Ils s’inquiétaient que l’application permette de suivre leurs déplacements ou qu’elle les oblige à activer leurs services de localisation. Après avoir reçu des éclaircissements sur son fonctionnement, de nombreux participants qui ne connaissaient pas l’application ou avaient des réserves à son égard se sont dits intéressés à en savoir plus et ont reconnu l’intérêt d’être avisés en cas d’exposition possible, surtout maintenant que les écoles et les bureaux s’apprêtaient à rouvrir leurs portes. Tous les participants ont convenu que l’application était un outil efficace pour ralentir la propagation de la COVID-19, car elle permettait aux personnes exposées au virus de se faire tester plus rapidement.

Enjeux canado-américains (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec)

Beaucoup de participants se rappelaient avoir entendu des nouvelles concernant la frontière américaine et d’autres grands sujets d’actualité aux États-Unis, comme la prochaine élection présidentielle. Lorsqu’on leur a posé la question, la plupart ont aussi indiqué avoir entendu parler des tarifs douaniers sur l’aluminium. D’après les perceptions des participants, les autorités canadiennes avaient vivement condamné les agissements du gouvernement américain. Les résidents des Cantons-de-l’Est étaient les plus partagés en ce qui concerne la gestion de cet enjeu par le gouvernement du Canada. Certains ont salué son action rapide; d’autres estimaient que la réponse du Canada ne suffirait pas à faire lever les droits de douane ou à produire des effets punitifs équivalents.

Changements de comportement (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Vue d’ensemble

Au cours du mois d’août, les participants avaient remarqué des changements dans leurs comportements et ceux des autres, comme le fait que les gens circulaient davantage et que le nombre de touristes de l’extérieur de la province augmentait. Ils ont attribué ces changements à la fatigue du confinement, ajoutant que les consignes sur la distanciation sociale et le port du masque tendaient à être moins respectées. Ces changements leur semblaient en partie inévitables, peut-être même nécessaires pour favoriser l’activité économique et une bonne santé mentale.

En ce qui concerne l’évolution des habitudes personnelles, les réponses étaient variées. Beaucoup de participants ont dit qu’ils quittaient plus souvent leur domicile, à leur grand soulagement. La plupart avaient élargi leur cercle social et étaient plus à l’aise de sortir, notamment pour passer du temps à l’extérieur, assis à une terrasse par exemple. En parallèle, les commentaires des jeunes adultes ont révélé une tendance, dans ce groupe démographique, à relâcher leur vigilance à l’égard des mesures de prévention de la COVID-19, surtout en présence d’alcool. Dans tous les groupes, de nombreux participants ont signalé qu’ils utilisaient plus souvent du désinfectant pour les mains, portaient le masque, évitaient les foules et suivaient toutes les précautions demandées dans les commerces et au travail.

Certains ont mentionné que leurs activités récréatives avaient changé. Plus de gens pratiquaient des activités de plein air et quelques personnes avaient adopté de nouveaux passe-temps et loisirs, par exemple la couture ou des projets créatifs.

Le sérieux avec lequel les participants prenaient des précautions personnelles variait d’un groupe à l’autre. Alors que certains participants ne croyaient absolument pas à l’utilité des masques, d’autres trouvaient qu’il aurait fallu les porter dès les premiers temps de la pandémie.

Tous groupes confondus, seule une poignée de participants ont indiqué que leurs comportements avaient peu ou pas changé depuis le début de la pandémie, pour diverses raisons. Plusieurs pensaient qu’en réalité le risque n’avait pas diminué et que la réouverture était surtout motivée par des motifs économiques. D’autres ont expliqué qu’ils se montraient plus prudents parce qu’ils côtoyaient une personne handicapée ou immunodéprimée. Enfin, pour quelques participants qui se décrivaient comme des introvertis, la pandémie n’avait guère modifié leur routine, puisqu’ils sortaient généralement peu de toute manière.

Dans l’ensemble des groupes, la plupart des participants s’inquiétaient à la perspective d’une deuxième vague, comme conséquence possible des phases de réouverture franchies durant l’été. Ils ne s’inquiétaient pas tant de tomber malades eux-mêmes, mais étaient conscients que le virus pouvait toucher des personnes de tous les âges. L’enjeu de la santé mentale a également retenu l’attention, les participants redoutant les conséquences, si deuxième vague il y avait, d’interactions sociales raréfiées.

Aînés (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

Les participants du groupe d’aînés ont exprimé une attitude et une approche plus prudentes. La plupart ont indiqué qu’ils ne se déplaçaient pas à l’extérieur de leur région et qu’ils étaient peu enclins à fréquenter des lieux publics ou à participer à des activités publiques (p. ex., bibliothèques et festivals). Quelques personnes continuaient d’assister à des services religieux, mais réservaient leur siège. D’autres ont mentionné les restrictions sur les restaurants et beaucoup ont dit préférer trouver leur bonheur chez eux. Quelques aînés ont fait remarquer que leur vie avait peu changé et qu’ils étaient déjà habitués au calme et à l’isolement de la vie à la campagne.

Invités à dire s’ils sentaient que leur âge les rendait plus vulnérables, la majorité a répondu que non. Les participants ont vanté les mérites du système de santé canadien et souligné qu’ils se tenaient en forme et menaient une vie active. Dans leur optique, l’aspect le plus difficile de la pandémie avait été l’isolement social, surtout le fait d’être séparés de leur famille. Le confinement à la maison, en définitive, s’était révélé plus facile qu’ils s’y attendaient, notamment grâce aux plateformes de vidéoconférence comme FaceTime et Zoom.

Parents (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

En règle générale, les parents semblaient beaucoup plus prudents que les jeunes adultes, mais également plus enclins à élargir leur cercle que les aînés. Les changements de comportement dans ce groupe étaient surtout motivés par la nécessité de travailler tout en assumant la responsabilité quotidienne des enfants et la préparation de leur rentrée scolaire. Les participants s’étaient habitués au port du masque, mais maintenant que la réouverture des écoles approchait, ils s’attendaient à ce que leur cercle s’élargisse et ne voyaient donc aucune raison de ne plus emmener les enfants à des terrains de jeux ou d’autres installations récréatives. Plusieurs parents ont signalé qu’ils n’utilisaient plus les transports en commun, en partie sous l’effet de la transition vers le télétravail. Et certains participants faisaient davantage de magasinage en ligne, pour éviter de fréquenter les magasins de détail.

La plupart ont dit avoir fortement limité leurs sorties et leurs interactions sociales au printemps, mais avoir quelque peu relâché leur vigilance durant l’été, en considération de la qualité de vie de leurs enfants. Beaucoup ont reconnu qu’il faudrait revenir à des comportements plus stricts à l’automne afin d’éviter une deuxième vague.

Différences hommes-femmes (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, Cantons-de-l’Est du Québec)

De l’avis d’une majorité de participants, les répercussions économiques de la COVID-19 touchaient à peu près également les hommes et les femmes. Ils fondaient cette opinion sur leur impression que les impacts de la pandémie dépendaient non pas tant du sexe que d’autres facteurs, comme les responsabilités familiales ou la situation financière. Les chefs de famille monoparentale passaient pour un sous-groupe particulièrement éprouvé dans ce contexte.

Cela dit, au fil des discussions, les participants ont relevé certaines différences clés entre les conséquences de la COVID-19 chez les hommes et chez les femmes. Ils ont avancé que ces dernières faisaient davantage les frais de la pandémie, car elles étaient souvent les principales responsables des soins aux enfants et avaient tendance à travailler dans des secteurs à prédominance féminine, comme la restauration et l’éducation; or ces secteurs avaient été parmi les premiers à cesser leurs activités dans les semaines qui avaient suivi le déclenchement de la pandémie. Les commentaires laissaient entendre que les hommes étaient généralement moins touchés par la crise. D’après les participants, les hommes étaient plus susceptibles d’avoir continué à travailler, soit parce qu’ils gagnaient le meilleur revenu (dans un ménage biparental), soit parce qu’ils travaillaient dans des secteurs plutôt masculins (comme les métiers ou la construction) restés ouverts tout au long de la pandémie.

Dans l’ensemble, les participants s’entendaient pour dire que le gouvernement fédéral n’avait pas à créer des mesures d’aide expressément destinées aux femmes pendant la période de relance. Ils estimaient plutôt que le soutien de la relance devait viser les personnes les plus frappées par la crise (p. ex., en fonction de leur secteur d’activité ou de leur type d’emploi) et dont les besoins étaient criants, peu importe le sexe.

Économie (jeunes adultes du Québec, immigrants de la GRM, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Dans trois des groupes de discussion tenus au cours du mois d’août, on a soumis aux participants sept termes possibles pour décrire le type d’économie vers lequel le Canada pourrait tendre, en leur demandant d’en choisir deux :

  • Une économie à l’épreuve du temps
  • Une économie verte
  • Une économie saine
  • Une économie moderne
  • Une économie résiliente
  • Une économie forte
  • Solidarité économique

Aucun des éléments de la liste n’a recueilli un net consensus, mais de façon générale les participants penchaient pour la « solidarité économique » et « une économie forte », deux formules qui leur paraissaient être interreliées et se renforcer mutuellement. La solidarité impliquait d’accorder la priorité aux besoins des citoyens et de s’occuper de toutes les couches de la population, en mettant l’accent sur la santé et les emplois, l’unité, la stabilité et la communauté. Les participants voyaient la force de l’économie comme un aspect de la solidarité, mais l’associaient plus directement à la création d’emplois, à une main-d’œuvre diversifiée et à une économie produisant des effets positifs sur la santé des Canadiens. La notion d’une économie « résiliente » leur semblait englober certains attributs associés à d’autres choix, tels que la solidarité, la force et l’adaptabilité. Les jeunes adultes, pour leur part, avaient tendance à privilégier l’idée d’une économie « moderne », « à l’épreuve de l’avenir », « verte » et « saine ». Ces termes trouvaient une résonnance particulière chez ces participants qui se souciaient du respect de l’environnement, posé comme une condition indispensable à l’atteinte d’une économie moderne, saine et tournée vers l’avenir.

Soutien financier : Transition de la PCU à l’AE et prestations de la relance (Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Les participants savaient généralement que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) touchait à sa fin et que l’assurance-emploi (AE) ainsi qu’une panoplie de nouvelles prestations de relance prendraient le relais. Une proportion sensiblement plus élevée de participants étaient au courant de cette nouvelle dans les groupes tenus vers la fin du mois.

Les participants étaient favorables au maintien de l’aide offerte aux Canadiens qui subissaient les conséquences de la pandémie, et la période d’un an envisagée par le gouvernement leur paraissait raisonnable. Certains auraient néanmoins préféré, vu la fluidité de la situation, que cette échéance reste indéterminée et soit réévaluée de façon plus au moins régulière.

La question de l’ampleur du soutien financier a suscité des réactions plus partagées. Il ne faisait aucun doute aux yeux des participants que de nombreux Canadiens avaient besoin d’aide financière, mais selon une opinion assez répandue, certaines personnes touchant la PCU n’en avaient pas réellement besoin et une réduction du montant de la prestation encouragerait plus de gens à retourner au travail. Certains pensaient qu’il fallait maintenir le niveau du soutien à 2000 $ par mois (500 $ par semaine) jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible. D’autres, plus nombreux, recommandaient d’offrir un niveau de soutien comparable à celui de l’AE traditionnelle. De façon générale, les participants appuyaient la transition à l’AE, y compris les 120 heures de travail accumulées (un seuil jugé toutefois difficile à atteindre dans certaines régions) et les trois nouvelles prestations de la relance : la Prestation canadienne de la relance économique, la Prestation canadienne de relance économique pour proches aidants et la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique.

Les participants s’entendaient sur l’importance de la continuité. Ils considéraient que le versement ininterrompu des paiements était l’aspect primordial de la transition et qu’il ne devrait y avoir aucun vide entre la PCU et ses substituts. En parallèle, les commentaires des participants faisaient état d’une certaine inquiétude concernant la viabilité financière de ces soutiens financiers. Certains participants ont néanmoins relativisé les choses en rappelant que les événements actuels, et les mesures qu’ils exigeaient, étaient sans précédent.

Réouverture des écoles (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Les participants se rappelaient peu de détails sur les plans de retour en classe dans leurs localités respectives. Après avoir été mis au courant des plus récentes annonces faites par leur gouvernement provincial, ils ont diversement répondu à la question de savoir s’ils comptaient envoyer leurs enfants à l’école cet automne. Ceux qui avaient répondu par l’affirmative ont expliqué que leur décision correspondait au souhait de leurs enfants ou reposait sur des considérations financières. Dans tous les cas, les participants s’inquiétaient de la sécurité des écoles en temps de pandémie. Ceux qui prévoyaient garder les enfants à la maison s’estimaient capables de gérer le programme d’enseignement, disposaient du temps nécessaire et n’étaient pas convaincus que leur province parviendrait à rendre les écoles sécuritaires à temps pour le début de l’année scolaire.

Invités à réfléchir aux moyens de rendre les écoles plus sécuritaires, les participants ont proposé les idées suivantes (de la plus souvent à la moins souvent mentionnée) :

  • De plus petites classes;
  • Plus de financement pour le personnel enseignant et les matériels d’enseignement;
  • Plus de temps (certains participants préconisaient de repousser la rentrée pour donner le temps aux éducateurs de créer des espaces d’apprentissage sûrs);
  • La vaccination — la seule vraie solution, d’après certains;
  • L’embauche de psychologues pour aider les enfants à gérer le stress lié à la pandémie et à l’école;
  • Plus de stations de lavage des mains (et non seulement du désinfectant);
  • Plus d’explications au sujet des protocoles de sécurité et d’hygiène.

Interrogés explicitement sur le rôle que pourrait jouer le gouvernement du Canada pour contribuer à rendre les écoles plus sûres, les participants ont surtout recommandé la prestation d’un soutien financier aux parents. Certains craignaient pour leur stabilité financière si jamais leurs enfants tombaient malades et ramenaient le virus à la maison, mettant en jeu leur santé et leur emploi. En outre, les participants pensaient qu’un financement supplémentaire aiderait les parents qui souhaitaient faire l’école à la maison à être plus efficaces.

Dans le groupe de parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec, on a informé les participants de l’annonce par le gouvernement fédéral d’un financement de deux milliards de dollars pour aider les provinces et les territoires à assurer aux enfants une rentrée sécuritaire. Tout en exprimant leur reconnaissance, les participants avaient l’impression que ce montant ne permettrait pas à toutes les écoles du pays d’apporter les changements voulus pour être considérées comme sécuritaires par les parents.

Centres d’hébergement et de soins de longue durée (Cantons-de-l’Est du Québec)

Dans l’ensemble, les participants n’ont pas eu de mal à se remémorer des nouvelles récentes, aussi bien positives que négatives, au sujet des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Lorsqu’on leur a posé la question directement, beaucoup ont affirmé que le gouvernement du Canada pourrait mieux soutenir les résidents et le personnel des CHSLD, notamment en facilitant l’embauche de personnel afin d’améliorer la qualité de vie des résidents et en s’impliquant plus directement dans l’établissement de normes nationales pour ces établissements, en particulier des normes de soins acceptables. Presque tous les participants reconnaissaient que l’adoption de normes de soins explicites et exécutoires était plus importante que l’octroi de fonds supplémentaires. Certains ont toutefois mentionné que cet enjeu était du ressort provincial plutôt que fédéral.

Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Scénarimages et bannières des concepts (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

Au début du mois, des groupes de jeunes adultes de partout au Canada ont été invités à visionner trois concepts publicitaires différents, lesquels comprenaient des scénarimages, ainsi que les bannières qui les accompagnent. Ces publicités visent à rappeler aux jeunes adultes que le fait de participer à des fêtes et à des rassemblements peut faciliter la propagation de la COVID-19 et que cela représente un risque non seulement pour eux mêmes, mais aussi pour leur entourage. Pendant tout le mois, et en tenant compte des réactions et des commentaires des participants des groupes précédents, certains des concepts ont été peaufinés et mis à jour.

Au début du mois, trois concepts ont été testés (voir les Conclusions détaillées et l’annexe pour consulter tous les concepts), dont certains comportaient une variante ou une version substitutive. Pendant la poursuite des tests, le concept 1 (et une autre version, le concept 1A) est celui qui a obtenu le plus de succès auprès des participants.

Ce concept fonctionne bien pour plusieurs raisons. Les participants ont répondu positivement à l’utilisation de paillettes colorées, laquelle constitue une technique créative et une métaphore efficace pour illustrer la facilité avec laquelle la COVID-19 se propage. Dans l’ensemble, ce concept, et plus particulièrement son message principal qui consiste à limiter les interactions sociales et à ralentir la propagation du virus, a été perçu comme étant clairement communiqué et allant droit au but. La variante (concept 1A) a elle aussi trouvé une résonance particulière auprès des jeunes adultes peu préoccupés par leur propre vulnérabilité à la COVID-19, mais craignant l’effet d’une transmission du virus aux membres de leur famille et à ceux qui leur sont chers. Plusieurs participants ont trouvé que ce concept revêtait une pertinence particulière auprès d’un public plus jeune, mais certains étaient d’avis que le public visé pourrait aussi englober les parents et des adultes plus âgés.

Concepts vidéo (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Plus tard dans le mois, les participants ont pu visionner les premières ébauches de la publicité vidéo de 15 secondes fondée sur le concept 1. Dans l’ensemble, les réactions à l’égard des deux vidéos montrées aux participants ont été très positives. La plupart d’entre eux ont rapidement compris l’utilisation de paillettes colorées pour refléter la transmission du virus, bien que cette évocation ait semblé plus claire dans une vidéo que dans l’autre. Les participants ont également apprécié le fait que la vidéo souligne la manière dont le virus pouvait demeurer sur les vêtements et d’autres objets pendant un certain temps, un message qu’il était important de mettre de l’avant, selon certains, dans le cadre des efforts de sensibilisation. Si les deux groupes de participants (les aînés et les parents) à qui on a montré ces courtes vidéos ne constituaient pas le principal public cible de cette campagne de publicité, le message central, ainsi que l’approche, a néanmoins trouvé un écho parmi eux.

Approche du Canada (Intérieur de la Colombie-Britannique)

Après avoir présenté aux participants une image décrivant l’approche globale du gouvernement du Canada à l’égard de la COVID-19 (figurant dans les Conclusions détaillées et l’annexe), on leur a demandé de nous livrer leurs commentaires au sujet du titre et de l’information fournie. Le titre « La vie avec la COVID-19 » a été interprété à tort comme indiquant que les informations contenues dans l’infographie étaient principalement destinées aux personnes directement affectées par le virus, en particulier celles qui avaient reçu un résultat de test de dépistage positif ou se rétablissaient après avoir été contaminées par le virus. Même les personnes qui ont interprété le titre plus largement ont exprimé des préoccupations à l’égard du ton, qu’elles ont trouvé trop négatif. Pour ces participants, le titre semble suggérer que les Canadiens auraient à vivre avec la COVID-19 au lieu de se rétablir et de retourner à une économie forte, saine et dynamique. Ce positionnement, jumelé au fait que la majeure partie du contenu manquait de clarté et de pertinence pour les participants, a eu tendance à entraîner un effet négatif sur leur compréhension de l’information ou de l’objectif global. Sur une note plus positive, toutefois, plusieurs participants ont indiqué que la série de neuf éléments figurant la partie inférieure du document constituait ce qui avait suscité leur plus grand intérêt, particulièrement l’élément faisant référence à une « capacité d’alerte précoce et d’intervention rapide ». Ces informations ont pour leur part piqué la curiosité des participants, étant tangibles et plus pratiques pour eux.

Partie II : Autres enjeux

Objectif du gouvernement (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM)

Lorsqu’on leur a demandé s’ils connaissaient l’expression « gouvernement activiste », la plupart des participants semblaient perplexes et avaient des opinions variées sur ce que fait ce type de gouvernement — de la lutte pour les droits des minorités et les causes sociales, à un gouvernement plus autoritaire ou qui prend des positions extrêmes sur le plan politique. La confusion est demeurée tout au long de la conversation qui a suivi, alors que nous avons tenté de savoir si les participants avaient l’impression que le gouvernement du Canada était activiste. Bien que certains étaient de cet avis, invoquant l’aide financière durant la pandémie comme indice d’un gouvernement proactif, flexible et offrant son soutien, d’autres avaient l’impression qu’il n’en faisait pas assez pour qu’on le qualifie d’activiste. Malgré la confusion initiale entourant ce concept, la majorité des participants s’est entendue pour dire que dans le contexte particulier de la COVID-19, il serait souhaitable d’avoir un gouvernement plus activiste.

Emploi jeunesse (jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis)

Dans les cinq groupes, dont quatre étaient composés exclusivement de jeunes adultes, les participants ont reçu de l’information sur la Garantie pour la jeunesse de l’Union européenne.

Lorsque nous leur avons demandé quelles seraient leurs réactions si le Canada adoptait une approche similaire, la plupart des participants ont réagi favorablement. Selon eux, un tel programme aiderait les jeunes adultes à se trouver un emploi et à orienter leur carrière (un obstacle auquel ils font face à l’heure actuelle). Il contribuerait également à valoriser l’éducation postsecondaire en garantissant un emploi aux diplômés. Dans l’ensemble, les participants étaient d’avis que le programme aurait un impact positif à trois niveaux — individuellement (pour eux-mêmes ou d’autres jeunes adultes), pour les entreprises et surtout, pour l’économie canadienne, en diminuant le taux de chômage et le nombre de bénéficiaires de l’assurance-emploi.

Par ailleurs, les participants avaient des interrogations et des préoccupations au sujet d’un tel programme, notamment pour ce qui est du financement, de la mise en place et des critères d’admissibilité. Certains ont émis des réserves en ce qui concerne la perte d’emplois peu rémunérés et moins recherchés qui sont habituellement comblés par ce segment démographique.

Tarification du carbone (villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

Avant qu’on les interroge sur le sujet, les participants étaient peu familiarisés avec les plans de lutte contre le changement climatique du gouvernement du Canada et l’enjeu global. Une discussion en profondeur et des renseignements supplémentaires ont permis aux participants de prendre position et ceux-ci ont exprimé leur accord pour l’utilisation d’instruments économiques, comme la tarification du carbone, pour appuyer ce plan. Au fur et à mesure de la discussion, il est devenu évident que les liens entre la tarification du carbone et les taxes sur l’essence tendaient à affaiblir le soutien envers cette initiative. Nous avons également constaté que les attitudes variaient selon les régions ; dans les Prairies, les participants étaient plus nombreux à affirmer que la région en faisait suffisamment pour lutter contre le changement climatique, les fermes étant perçues comme des puits de carbone.

Immigration (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Intérieur de la Colombie-Britannique)

Si pour bon nombre de participants, l’immigration offre un avantage net pour le Canada, la plupart ont jugé préférable de la mettre de côté en attendant la reprise économique et la création de nouveaux emplois qui viendront, une fois que la pandémie sera derrière nous. Les participants ont reconnu que les immigrants possédaient des compétences indispensables et qu’ils venaient combler les pénuries de main-d’œuvre dans le secteur de la santé, en plus de contribuer à l’élargissement du réseau canadien de partenaires économiques et à l’augmentation des débouchés pour un grand nombre d’entre eux. Malgré tout, plusieurs participants sont demeurés sur leur position en réitérant qu’il serait injuste d’accueillir des immigrants au Canada en ce moment, compte tenu de l’incertitude qui touche le marché de l’emploi et les contraintes financières qui pourraient s’ensuivre.

Cette attitude a teinté les opinions concernant le volume d’immigrants qu’il conviendrait d’accueillir au Canada dans la prochaine année. Le nombre de 350 000, qui correspond au niveau moyen annuel d’immigration des dernières années, a été jugé trop élevé, compte tenu de la lenteur de la reprise économique. Par ailleurs, certains ont suggéré que le maintien ou l’augmentation de ce niveau permettrait d’accélérer cette reprise, malgré les réserves émises par plusieurs qui ont suggéré de diriger les immigrants à l’extérieur des grands centres urbains du Canada, pour ne pas exercer de pression supplémentaire sur les prix des logements dans ces régions.

Indépendamment des opinions concernant le niveau d’immigration approprié, pratiquement tous les participants étaient d’accord pour assurer la protection des immigrants et des Canadiens tout au long du processus d’immigration, en imposant une quarantaine stricte à l’arrivée au Canada et des tests routiniers de dépistage de la COVID-19, et des mesures plus rigoureuses de contrôle pour s’assurer que les immigrants ont les moyens financiers de subvenir à leurs besoins et de couvrir leurs soins médicaux de base dans les mois suivant leur arrivée.

Interrogés à ce sujet, la plupart des participants avaient entendu parler du Programme des travailleurs étrangers temporaires. Les avis étaient toutefois partagés. Bien que certains étaient favorables au programme parce qu’il permet de combler les pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs et industries, d’autres craignaient les conditions de travail non éthiques (comme un salaire en deçà du salaire minimum) mises en place par certains employeurs qui participent au programme. Malgré les avis partagés, la plupart des participants ont accueilli favorablement l’idée de créer un processus qui permettrait aux travailleurs étrangers temporaires d’obtenir le statut de résident permanent canadien, croyant que leur expérience antérieure au Canada faciliterait l’intégration des immigrants dans la société canadienne.

De plus, pratiquement tous les participants étaient d’accord avec le retour au Canada des étudiants étrangers afin qu’ils puissent terminer leur année scolaire, pourvu que des mesures de sécurité rigoureuses contre la COVID-19 soient appliquées. Pour les participants, ce groupe apporte des avantages essentiels sur le plan économique, à la fois comme étudiants qui payent des frais de scolarité et comme nouveaux arrivants sur le marché du travail, en acquérant les compétences requises pour intégrer la population active canadienne une fois leur diplôme obtenu.

Bien que la majorité des participants étaient favorables à l’idée de venir en aide aux réfugiés, ils étaient également hésitants à les accueillir en ce moment. Certains ont invoqué le manque d’emplois et les ressources financières nécessaires pour recevoir et aider les réfugiés durant la transition vers leur nouvelle vie au Canada.

Les participants devaient examiner plusieurs messages sur l’immigration que le gouvernement du Canada pourrait diffuser, et on leur a demandé d’en choisir jusqu’à deux qui représentaient les meilleures raisons pour accueillir des immigrants au Canada. Bien que les réponses variaient légèrement d’un groupe à l’autre, dans l’ensemble, l’énoncé qui semblait interpeller le plus les participants était « le Canada a une histoire d’immigration, et c’est grâce à l’immigration que le Canada est aujourd’hui un pays si prospère ». Les participants ont réagi positivement à l’idée que les immigrants avaient contribué à bâtir le Canada.

Services de police contractuels (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

La majorité des participants n’étaient pas familiarisés avec le concept de « services de police contractuels ». Après avoir reçu des explications, les participants étaient divisés à savoir s’il s’agissait d’une bonne ou d’une mauvaise idée. De façon générale, ceux en faveur des services de police contractuels croyaient qu’il s’agissait d’une utilisation acceptable des ressources de la GRC et une façon de s’assurer que toutes les collectivités, indépendamment de leur taille ou leur capacité de payer, aient accès à des services de police. D’autres privilégiaient toutefois les services de police locaux pour s’assurer que ceux-ci comprennent mieux et partagent les préoccupations et les enjeux de la population locale. D’autres étaient inquiets à l’idée que les services de police contractuels créent de multiples paliers de services de police au sein d’une collectivité, faisant ressortir la confusion parmi les participants quant au rôle de la GRC dans les collectivités qui font appel à ses services.

Opioïdes (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique)

À Vancouver et à l’Intérieur de la Colombie-Britannique, presque tous les participants étaient au courant de la crise des opioïdes. Selon eux, le mot « crise » décrit parfaitement la situation, qui est grave et qui ne cesse de se détériorer. Certains ont mentionné le nombre élevé de décès récents attribuables aux opioïdes dans leur province et plusieurs ont affirmé avoir été témoins des effets de cette crise dans leurs collectivités. Les participants ont invoqué plusieurs causes possibles, notamment les problèmes de santé mentale, les drogues très puissantes qu’on mélange de plus en plus à d’autres produits chimiques, et une chaîne d’approvisionnement corrompue.

Les participants ont fait des suggestions quant à ce que le gouvernement du Canada pourrait faire pour lutter contre ce fléau :

  • Favoriser l’utilisation d’autres médicaments antidouleur, en particulier pour traiter les patients hospitalisés ;
  • Prolonger les périodes de désintoxication ;
  • Investir des ressources supplémentaires en santé mentale, y compris des travailleurs sociaux et des spécialistes en toxicomanie ;
  • Décriminaliser les opioïdes.

La dernière suggestion — décriminaliser les opioïdes — a suscité des réactions mitigées. Certains s’inquiétaient du fait que la décriminalisation ne ferait que rendre les drogues plus accessibles à tous, aggravant du même coup le problème. D’autres s’entendaient pour dire que la décriminalisation, voire la légalisation, contribuerait à réduire les craintes des toxicomanes quant aux conséquences juridiques de la consommation, ce qui les inciterait davantage à demander de l’aide.

Autres actualités et enjeux du gouvernement fédéral (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario)

Mis à part les actualités sur la COVID-19, les participants avaient entendu ou lu d’autres nouvelles de la part du gouvernement du Canada ou à son sujet, y compris l’accord de contribution conclue avec l’organisme WE Charity et l’évolution du mouvement Black Lives Matter (BLM), principalement dans les médias sociaux. Les participants étaient d’accord à ce que le gouvernement fédéral prenne des mesures supplémentaires pour lutter contre le racisme.


COMPLÉMENT D’INFORMATION

The Strategic Counsel

Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY

Date d’octroi du contrat : le 27 juin 2019

Valeur du contrat : 808 684,50 $


Résultats détaillés – Partie I : COVID-19

Chronologie des annonces en août

Pour éclairer le contexte entourant la tenue des groupes de discussion durant la pandémie de COVID-19, voici un bref rappel des événements au Canada à la fin du mois de juillet et durant le mois d’août.

  • À la fin juillet
    • Le Canada a enregistré 128 947 cas de COVID-19 et 9 113 décès.
    • La réouverture a bien avancé dans toutes les provinces..
    • Le Canada prolonge ses mesures de contrôle à la frontière canado-américaine jusqu’au 21 septembre.
    • Des essais de vaccins contre la COVID-19 sont en cours dans plusieurs pays du monde.
  • Du 1er au 7 août
    • 4 août. L’Alberta annonce le retour en classe de l’ensemble du personnel scolaire pour l’année 2020-2021. La province rend le port du masque obligatoire pour les élèves de la 4e à la 12e année..
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de jeunes adultes de l’Est de l’Ontario (4 août).
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès d’immigrants vivant dans la région du Golden Horseshoe, en Ontario (5 août).
    • 5 août. Le groupe de travail sur les vaccins contre la COVID-19 est mis sur pied : il regroupe des experts dans le domaine des vaccins et de l’immunologie, chargés de conseiller le gouvernement du Canada sur le développement des vaccins et des capacités de biofabrication du pays.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de jeunes adultes du Québec (6 août).
  • Du 8 au 14 août
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique (10 août).
    • 10 août. Le gouvernement du Canada applique temporairement un taux de chômage de 13,1 % partout au Canada. C’est l’une des mesures visant à faciliter la transition de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) à l’assurance-emploi (AE) pour les Canadiens admissibles.
    • Tenue de deux groupes de discussion auprès de jeunes adultes de Calgary et de la Colombie-Britannique (11 août).
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de membres de la population générale habitant le long de la frontière Ontario–États-Unis (12 août). Tenue d’un groupe de discussion auprès d’immigrants de la Grande région de Montréal (13 août).
    • 14 août. Le gouvernement du Canada publie le Plan de vol du Canada pour la sécurité des voyages aériens.
  • Du 15 au 21 août
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès d’aînés habitant de petites villes et des villes de taille moyenne des Prairies (17 août).
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de parents habitant de petites villes, des villes rurales et des villes du nord de l’Ontario.
    • 18 août. La vice-première ministre du Canada est nommée ministre des Finances.
    • 18 août. Le Manitoba affiche en ligne ses plans de réouverture des divisions scolaires.
    • 19 août. Le Québec publie une série de directives sur la réouverture à l’intention des écoles et des établissements d’enseignement.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale des Cantons-de-l’Est, au Québec.
    • 20 août. Le gouvernement du Canada annonce un plan pour soutenir les Canadiens pendant la prochaine phase de la relance.
    • 21 août. Le gouvernement du Canada, la province de l’Ontario et 3M Canada annoncent un investissement conjoint pour agrandir une usine de fabrication de respirateurs N95 à Brockville, en Ontario.
  • Du 22 au 31 août
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de parents d’élèves du primaire (de la prématernelle à la 6e année) habitant Vancouver (24 août). Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale de l’Intérieur de la Colombie-Britannique (25 août).
    • 25 août. Le 17e appel entre les premiers ministres a lieu pour aborder la réponse commune à la pandémie de COVID-19.
    • 26 août. La Colombie-Britannique annonce ses plans pour la rentrée.
    • 26 août. L’Ontario publie ses Directives opérationnelles pour la gestion de la COVID-19 dans les écoles.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de parents d’élèves du primaire (de la prématernelle à la 6e année) habitant de petites villes et des villes de taille moyenne du Québec (27 août).
    • 31 août. Le gouvernement du Canada repousse au 31 octobre la date limite des demandes au titre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) et annonce une série de mesures pour assurer l’approvisionnement de futurs vaccins et de thérapies contre la COVID-19.

La COVID-19 dans l’actualité (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Nouvelles sur la COVID-19

En août, de nombreux participants suivaient l’actualité sur la pandémie de COVID-19, qui sévissait toujours. Les commentaires de quelques-uns dénotaient néanmoins une baisse d’intérêt pour les nouvelles à ce sujet. Plusieurs participants ont dit qu’ils trouvaient l’information surabondante et qu’ils en obtenaient suffisamment auprès d’autres sources (p. ex., par le bouche-à-oreille, au travail, etc.).

Chez ceux qui s’intéressaient aux nouvelles liées au virus, les questions qui retenaient leur attention ou semblaient les interpeller davantage comprenaient : le nombre de cas, l’évolution de la pandémie aux États-Unis, les nouvelles internationales au sujet d’un vaccin et la réouverture des écoles (en particulier, la question du port du masque chez les enfants).

Les perceptions relatives au nombre de cas variaient selon le lieu. Les participants de l’Ontario avaient l’impression que ce nombre diminuait dans la province et que les autorités faisaient généralement du bon travail pour ce qui est de contenir les nouveaux cas. À l’inverse, les résidents de l’Ouest du pays, notamment en Colombie-Britannique, étaient d’avis que les cas avaient augmenté dans la province, surtout chez les jeunes, car ces derniers n’observaient pas rigoureusement les consignes d’éloignement physique.

En prenant du recul sur la situation, beaucoup de participants estimaient que le Canada s’en sortait mieux que les États-Unis au chapitre de la réduction du nombre de cas et de la lutte contre la propagation de la COVID-19. Tous les groupes ont évoqué les taux d’infection plus élevés aux États-Unis et la vitesse à laquelle le virus s’y propageait.

Les participants avaient également entendu plusieurs reportages sur la mise au point et la disponibilité prochaine d’un vaccin, et beaucoup savaient que la Russie avait marqué des progrès sur ce front. Si quelques-uns s’en réjouissaient, de nombreux autres se montraient plus critiques, citant les doutes de la communauté scientifique à l’égard de la qualité des essais effectués dans un délai aussi court.

La question de la réouverture des écoles a fait surface dans différents groupes tout au long du mois. Les participants se demandaient quelles précautions seraient prises et s’inquiétaient du manque d’information diffusée et du flou qui planait sur la rentrée. Certains s’interrogeaient sur les formules d’apprentissage (en personne ou en ligne) qui seraient offertes à leurs enfants durant la prochaine année scolaire, et certains ont évoqué un manque d’uniformité à cet égard dans les conseils scolaires de leur région. D’autres ont fait allusion à des reportages indiquant que l’âge à partir duquel le port du masque devient obligatoire chez les enfants allait changer, sans toutefois pouvoir donner grand détail.

Perceptions de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Cantons-de-l’Est du Québec)

Invités à se prononcer sur l’action du gouvernement du Canada en réponse à la pandémie, les participants en avaient une opinion favorable dans la plupart des cas, estimant que les mesures mises en œuvre convenaient dans les circonstances.

Les participants ont applaudi les mesures concrètes prises par le gouvernement du Canada dès le début de la pandémie, notamment la diffusion de directives appropriées pour freiner la propagation du virus et la prestation d’aides et de soutiens financiers aux Canadiens qui en avaient besoin par le truchement de la PCU et d’autres programmes. En évaluant la réponse fédérale, nombre de participants l’ont comparée favorablement à celle d’autres pays, et surtout à ce qui s’était produit aux États-Unis.

Quelques critiques ont néanmoins été formulées, certains participants étant d’avis qu’il aurait fallu adopter des mesures plus rapides et plus énergiques dans deux domaines précis. Leur première et principale critique était que le gouvernement avait trop tardé à fermer les frontières internationales au début de la pandémie. Leur seconde critique concernait les messages contradictoires entendus au sujet de l’efficacité des masques. Certains participants jugeaient que la recommandation de porter le masque aurait dû être faite plus tôt.

Connaissance de l’application Alerte COVID (villes frontalières Ontario–États-Unis, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Connaissance de l’application

Les participants de deux groupes tenus en Ontario ont répondu à une série de questions visant à évaluer leur connaissance de l’application Alerte COVID, lancée par le gouvernement du Canada. Dans l’ensemble, l’application était assez connue, puisqu’un peu plus de la moitié des participants de chaque groupe en avaient entendu parler. En revanche, les participants étaient moins nombreux — deux ou trois dans chaque groupe — à l’avoir téléchargée.

Motivations et obstacles au téléchargement de l’application

Les répondants qui avaient téléchargé l’application ont cité comme motivation principale le désir de savoir s’ils avaient été exposés au virus. Ils étaient à l’aise à l’idée de télécharger l’application et l’avaient fait sans hésiter. Quelques-uns ont précisé que les renseignements fournis au départ sur le fonctionnement de l’application et l’utilisation des données les avaient rassurés.

Les participants plus réticents à télécharger l’application Alerte COVID craignaient qu’elle ne suive leur position ou les oblige à activer leurs paramètres de localisation, ce à quoi ils s’opposaient pour diverses raisons. Pour leur part, ceux qui habitaient de petites villes se sont dits moins susceptibles de télécharger l’application au motif qu’elle exigerait un service cellulaire pour être efficace et qu’un tel service n’était pas fiable dans leur région.

Chez les quelques indécis, les commentaires ont révélé qu’ils s’inquiétaient moins d’une éventuelle exposition au virus et, par conséquent, ne trouvaient pas l’application indispensable à l’heure actuelle. Ils ont cependant ajouté qu’avec le risque d’exposition accru qu’entraîneraient la rentrée des enfants et leur propre retour au travail, il pourrait être rassurant d’utiliser cet outil.

Perceptions quant à l’efficacité de l’application

Après avoir cerné la connaissance et l’opinion générale des participants au sujet de l’application, le modérateur leur a lu le paragraphe ci-dessous, qui comporte des précisions sur l’application et son fonctionnement :

Le gouvernement fédéral vient de lancer une application qui aide à briser le cycle d’infection en avisant les gens en cas d’exposition potentielle avant même que des symptômes apparaissent. Elle utilise Bluetooth pour échanger des codes aléatoires avec les téléphones à proximité. Chaque jour, elle vérifie une liste de codes aléatoires provenant d’autres utilisateurs ayant signalé un test positif à l’application. Si vous avez été à proximité d’un de ces codes au cours des 14 derniers jours, vous recevrez une notification.

Lorsqu’on leur a demandé si l’application offrait selon eux un moyen efficace de stopper la propagation, les participants ont généralement répondu par l’affirmative. Ils y voyaient un outil proactif permettant aux Canadiens exposés au virus de se faire tester plus tôt durant la période d’incubation de la COVID-19, en vue de contenir sa propagation.

La plupart des participants qui ignoraient l’existence de l’application jusqu’à présent ont dit qu’ils ne la téléchargeraient peut-être pas dans l’immédiat, mais qu’ils étaient intéressés et examineraient son fonctionnement plus en détail.

Enjeux canado-américains (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec)

Tous les participants ou presque se rappelaient avoir entendu parler de la frontière canado-américaine aux nouvelles et dans les médias sociaux. Si la plupart ont parlé d’informations sur la fermeture de la frontière aux déplacements non essentiels, quelques-uns ont alimenté la discussion en évoquant les incohérences qui leur paraissaient exister, sur le plan du respect des mesures de quarantaine, entre les travailleurs essentiels, le personnel militaire, les citoyens ordinaires et d’autres voyageurs arrivant de certains états américains (p. ex. l’Alaska). Outre les nouvelles traitant spécifiquement de la frontière, plusieurs participants ont mentionné des reportages sur l’élection américaine et sur les difficultés qu’éprouvaient certains étudiants étrangers à revenir au pays pour le semestre d’automne.

Plus que tout autre sujet de reportage, les tarifs douaniers américains sur l’aluminium canadien ont fait l’objet de mentions spontanées dans les groupes. Certains participants étaient au courant de l’imposition de ces droits et pensaient que les autorités canadiennes l’avaient ouvertement décriée; d’autres considéraient cette mesure comme un premier pas des États-Unis vers une guerre commerciale avec le Canada. Lorsqu’on a demandé aux participants des Cantons-de-l’Est du Québec de commenter la réaction du gouvernement fédéral à ces tarifs, beaucoup savaient qu’Ottawa entendait imposer des contre-mesures de valeur égale sur un éventail de produits d’aluminium américains.

Après avoir précisé aux participants que le gouvernement du Canada comptait imposer des surtaxes sur les importations d’aluminium et de produits qui contiennent de l’aluminium provenant des États-Unis, on leur a demandé si cette réponse leur paraissait appropriée. Certains trouvaient l’attitude du gouvernement du Canada péremptoire et doutaient que la mesure convainque les États-Unis de lever la taxe. D’autres la croyaient justifiée et voyaient d’un bon œil la réplique immédiate donnée par le Canada.

Changements de comportement (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Vue d’ensemble

Les participants avaient observé certains changements dans les comportements du public, notamment de plus d’allées et venues et un regain d’activité touristique dû à des visiteurs de l’extérieur de la province. Ils attribuaient ces changements à la lassitude face au confinement et ont signalé que beaucoup de gens ne pratiquaient pas l’éloignement physique et ne portaient pas le masque. Certains de ces comportements leur semblaient inévitables, voire nécessaires pour faciliter l’activité économique ou pour garder une bonne santé mentale.

Sur le plan personnel, les participants adaptaient leurs habitudes quotidiennes et leurs activités en fonction de l’évolution de la pandémie. Nombre d’entre eux ont mentionné que leurs interactions sociales augmentaient, à leur grand soulagement. La plupart avaient également élargi leur cercle de fréquentations et allaient plus volontiers s’asseoir en terrasse, par exemple. Beaucoup envisageaient de reprendre leurs loisirs. Plus de participants s’adonnaient à des activités de plein air et certains s’initiaient à de nouveaux passe-temps comme la couture ou d’autres occupations créatives.

Les participants ont aussi évoqué certaines pratiques qu’ils avaient adoptées dans les premiers temps de la pandémie et qu’ils appliquaient avec encore plus de rigueur à l’heure actuelle. La plupart restaient attentifs aux mesures sanitaires, par exemple l’utilisation fréquente de désinfectant et le port du masque, évitaient les foules et respectaient les consignes affichées dans les magasins et les lieux de travail. Les attitudes et les précautions en matière de sécurité personnelle variaient toutefois d’un groupe à l’autre. Certains participants remettaient ouvertement en question l’utilité des masques, alors que d’autres auraient souhaité que le port du masque soit encouragé plus tôt.

Dans le groupe de résidents de villes ontariennes limitrophes de la frontière américaine, la plupart des participants disaient suivre les directives provinciales associées à chaque étape du déconfinement. Maintenant que la phase 3 débutait, cependant, ils se résignaient à courir des risques accrus du fait qu’ils croisaient plus de gens dans leur quotidien.

Dans l’ensemble, les participants étaient relativement peu nombreux à indiquer que leurs comportements avaient peu ou pas changé, pour diverses raisons. De l’avis de certains, le niveau de risque n’avait pas réellement diminué et la réouverture allait de l’avant pour des raisons économiques, non parce que la crise de santé publique s’était dissipée. Pour d’autres, il restait primordial d’éviter les risques pour leur santé ou celle d’un proche qui était handicapé ou immunodéprimé. Enfin, quelques participants de plusieurs groupes se considéraient comme des introvertis et, à ce titre, se disaient peu enclins à fréquenter du monde quelles que soient les circonstances ou l’évolution du nombre de cas de COVID-19 dans leur région.

La plupart des participants appréhendaient une deuxième vague de la pandémie, notamment sous l’effet du processus de réouverture des provinces et des étapes franchies durant l’été. Même s’ils craignaient moins de tomber malades eux-mêmes, ils avaient conscience que le virus frappe toutes les tranches d’âge. Les problèmes de santé mentale, en tant qu’effets secondaires d’un confinement général prolongé, figuraient également parmi les préoccupations soulevées, de nombreux participants s’inquiétant de la réduction des interactions sociales.

Jeunes adultes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

Dans les groupes de jeunes adultes, les commentaires des participants ont révélé un éventail de points de vue sur l’efficacité des masques, au-delà du simple fait d’être pour ou contre leur utilisation. Certains pensaient que les masques jetables constituaient un mauvais choix sur le plan environnemental et qu’il fallait privilégier les masques en tissu. D’autres réclamaient des règlements plus stricts entourant la conception des masques, afin de bien expliquer aux gens comment les utiliser de manière efficace et appropriée. À ce sujet, l’emploi de foulards au lieu de masques a été critiqué. D’autres estimaient qu’il faudrait des règles énonçant clairement les cas où les masques ne sont pas nécessaires ou sont moins efficaces. Les participants ont fait remarquer qu’en général, lors de rencontres entre amis où il y avait de l’alcool, une certaine insouciance s’installait et les consignes visant à limiter la propagation de la COVID-19 étaient moins rigoureusement appliquées.

Après avoir a soumis trois énoncés, reproduits ci-dessous, aux cinq groupes de jeunes adultes, on leur a demandé de choisir celui qui leur paraissait donner la raison la plus convaincante de suivre les consignes liées à la COVID-19 :

1. Même si la COVID est rarement mortelle pour les jeunes, elle laisse souvent des séquelles permanentes sur la santé.

2. Si vous contractez la COVID, vous pourriez la transmettre à votre famille ou à d’autres personnes plus vulnérables à la maladie.

3. Si les gens ne respectent pas les consignes en matière de COVID, nous pourrions avoir une deuxième vague qui aurait pour conséquence de tout fermer à nouveau.

Le deuxième énoncé, qui évoquait le risque de transmettre le virus à des proches ou à des personnes vulnérables aux maladies, a été jugé le plus percutant dans tous les groupes. L’allusion explicite aux effets possibles sur des membres de la famille interpellait fortement les jeunes adultes. Elle faisait vibrer une corde sensible chez eux, celle de la loyauté familiale et de la responsabilité. Par ailleurs, sa formulation s’adressait à eux de façon directe et personnelle, plutôt qu’au groupe des jeunes en général comme dans le premier énoncé. Bien que les autres énoncés aient obtenu peu d’appuis, quelques participants prêtaient une certaine efficacité au troisième, car l’éventualité d’une deuxième vague était un argument de poids pour amener les jeunes à revoir leurs comportements.

Aînés (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

Les comportements des aînés témoignaient généralement d’une approche plus prudente face à la pandémie. Les participants ont expliqué qu’ils limitaient leurs déplacements. Non seulement se cantonnaient-ils dans leur région, mais ils évitaient les lieux publics trop fréquentés, comme les bibliothèques ou les festivals. Si quelques-uns continuaient d’assister à des services religieux, beaucoup ont dit qu’ils n’allaient plus au restaurant et, qu’en fait, ils préféraient nettement profiter de la vie chez eux. Enfin, pour quelques personnes qui habitaient dans une ferme ou dans une région relativement isolée, la pandémie n’avait guère modifié leurs habitudes.

Quand on a demandé aux participants comment ils décriraient leur expérience de la COVID-19 à un jeune dans la vingtaine, certains ont évoqué le sentiment que tout le monde était dans le même bateau, ou le caractère surréaliste et frustrant de l’expérience. D’autres ont noté qu’indépendamment de toute l’attention portée au virus, celui-ci ne leur semblait pas répandu ou poser un risque élevé dans leur région (surtout dans les communautés rurales). Quelques participants l’ont comparé à d’autres virus, comme le SRAS, faisant remarquer que ce dernier n’avait pas donné lieu à des précautions ou des mesures aussi extrêmes.

Invités à dire s’ils se sentaient plus vulnérables étant donné leur âge, les participants ont pour la plupart répondu que non. Outre le fait qu’ils avaient tendance à se tenir en forme et à rester actifs, ils ont vanté les mérites du système de santé du Canada. L’isolement social qu’entraînait la pandémie et la difficulté d’être si longtemps séparé de proches parents étaient toutefois un motif de préoccupation. En contrepoint, beaucoup ont souligné que rester à la maison s’était avéré plus facile que prévu et que les plateformes telles que FaceTime et Zoom facilitaient les contacts.

Parents (parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

En général, les parents ont fait état d’un niveau de précaution face à la pandémie qui se situait quelque part entre celui des jeunes adultes et celui des aînés. La majeure partie des changements de comportement dans ces groupes découlaient de la nécessité de travailler ainsi que des responsabilités parentales, des activités des enfants et de la préparation de la rentrée. Les participants ont dit que le port du masque était devenu plus naturel, mais qu’à l’approche de la reprise des classes, ils savaient que leurs cercles s’élargiraient et ne voyaient aucune raison de ne pas fréquenter des terrains de jeux ou d’autres installations de loisirs. La discussion a fait ressortir deux aspects précis où des changements s’étaient produits : l’utilisation des transports en commun, en déclin, et le magasinage en ligne, en hausse, tous deux associés au fait de passer beaucoup plus de temps à la maison et à la réticence à s’attarder dans des lieux passants.

La plupart des participants ont affirmé avoir suivi à la lettre les mesures de précaution adoptées au printemps, pour ensuite les assouplir durant l’été, mus par le désir d’améliorer la qualité de vie de leurs enfants. Dans le même temps, les parents ont souligné leur intention de serrer la vis à l’automne, principalement dans l’espoir d’éviter une deuxième vague.

À la question de savoir si la relation avec leurs enfants avait changé, les parents ont eu des réponses divergentes. Beaucoup ont signalé des changements positifs, expliquant qu’ils se sentaient plus proches physiquement et affectivement de leurs enfants. D’autres, en revanche, ont dit que leurs enfants présentaient des symptômes d’anxiété (p. ex., ils s’accrochaient davantage à eux). Certains parents étaient dépassés par la présence continuelle des enfants et la responsabilité de s’en occuper. Pour eux, les premiers jours de la pandémie — qui avaient offert l’occasion de passer des moments privilégiés en famille — cédaient le pas à une routine plutôt exigeante. Les sentiments à cet égard variaient surtout en fonction de l’âge des enfants. Les parents de jeunes enfants étaient plus susceptibles d’avoir goûté l’expérience et trouvé qu’elle avait favorisé les rapprochements, alors que les parents d’enfants plus âgés (p. ex., étudiant au secondaire) constataient peu de changements. De manière générale, les parents ont dit qu’ils se sentaient plus présents, plus occupés, plus patients, qu’ils s’amusaient davantage, mais aussi qu’ils étaient plus inquiets.

Différences hommes-femmes (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, Cantons-de-l’Est du Québec)

Invités à commenter les effets sexospécifiques de la pandémie, les participants pensaient pour la plupart qu’elle avait touché les hommes et les femmes plus ou moins également. Cette opinion reposait sur la notion que les effets négatifs de la pandémie étaient liés non pas tant au sexe qu’aux circonstances personnelles, dont l’état matrimonial, la situation familiale, la vie professionnelle et le niveau de sécurité financière.

Les participants ont désigné les parents comme l’un des groupes les plus touchés par la pandémie. Ils pensaient en particulier aux mères et aux pères de famille monoparentale, qui disposent d’un seul revenu et assument le plus gros de la responsabilité de la garde des enfants.

Au fil de la discussion, les commentaires ont témoigné d’une sensibilité croissante aux effets de la pandémie sur les femmes. Après réflexion, certains participants ont fait valoir que la responsabilité principale d’élever les enfants revenait souvent aux femmes et qu’avec la pandémie, les femmes étaient également plus susceptibles de se charger de l’éducation des enfants à domicile, de gérer leurs activités récréatives et de s’en occuper au quotidien. D’autres ont mentionné la présence prépondérante des femmes dans certains types d’occupations, par exemple dans le personnel de service des restaurants ou le personnel enseignant; or ces emplois avaient été parmi les premiers touchés par les mesures de confinement mises en œuvre pour limiter la propagation du virus. Donnant un autre son de cloche, un petit nombre de participants ont avancé que les femmes étaient plus susceptibles d’avoir un emploi se prêtant au télétravail.

En dernière analyse, les participants tendaient à croire que les hommes étaient moins touchés, car plus susceptibles, selon eux, d’occuper un emploi rémunéré. Ils croyaient aussi les hommes plus susceptibles de travailler dans des secteurs qui étaient restés ouverts et actifs depuis le début de la pandémie (p. ex., l’industrie de la construction). Certains participants ont précisé que les hommes étaient souvent le principal soutien de famille. Ils ont fait valoir que l’écart de rémunération entre les sexes amenait peut-être certains ménages biparentaux à faire le choix de confier les soins des enfants au parent le moins bien rémunéré (généralement la mère, qui quittait alors son emploi), cependant que l’autre parent (généralement le père) continuait de travailler.

Dans le groupe de résidents du Golden Horseshoe, en Ontario, on a invité les participants à commenter une déclaration faite par une économiste canadienne. L’idée mise de l’avant était que le Canada traverse actuellement une « récession au féminin » (ou « she-cession » en anglais), qui touche plus particulièrement les femmes, celles-ci ayant tendance à avoir des emplois axés sur les interactions humaines, où la distanciation sociale est malaisée; l’énoncé proposait par conséquent une « relance au féminin » (ou « she-covery » en anglais) qui facilite le retour des femmes au travail en renforçant les services de garderie. La plupart des participants de ce groupe ont tièdement accueilli les concepts de récession et de relance « au féminin », même s’ils en comprenaient le sens. À nouveau, ils ont insisté sur le fait que dans leur optique, tant les hommes que les femmes subissaient les répercussions de la COVID-19 et qu’il fallait apporter un soutien aux personnes qui en avaient besoin, peu importe leur sexe.

Dans l’ensemble, la plupart des participants ne jugeaient pas nécessaire que le gouvernement adopte des mesures fondées sur le sexe. Le soutien à la relance devrait plutôt cibler les Canadiens les plus durement touchés, qu’il s’agisse d’un sous-groupe démographique, y compris les femmes dans certains cas, ou de travailleurs œuvrant dans un secteur précis de l’économie canadienne. Comme on l’a vu plus haut, les parents seuls — hommes ou femmes — ont souvent été désignés comme étant un sous-groupe qui mériterait une aide supplémentaire. Quelques participants ont toutefois fait remarquer que le gouvernement du Canada prenait déjà les grands moyens pour soutenir l’ensemble de la population et certains groupes plus pénalisés par la pandémie.

Économie (jeunes adultes du Québec, immigrants de la GRM, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

La plupart des provinces ayant entamé les dernières phases de leur réouverture, on a invité les participants à réfléchir au type d’économie vers lequel le Canada devrait tendre avec la reprise. Ils devaient choisir, parmi les sept termes ci-dessous, un ou deux termes correspondant à l’objectif que le Canada devrait poursuivre, selon eux.

  • Une économie à l’épreuve du temps
  • Une économie verte
  • Une économie saine
  • Une économie moderne
  • Une économie résiliente
  • Une économie forte
  • Solidarité économique

Dans les trois groupes qui se sont livrés à l’exercice — tous tenus au Québec —, aucune des options n’a réellement fait consensus. Cependant, dans deux des groupes (celui des immigrants de la GRM et celui des parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec), de nombreux participants préféraient l’objectif de la « solidarité économique ». Pour plusieurs, cet objectif supposait de répondre en priorité aux besoins des citoyens, dans toutes les couches de la population, et de mettre l’accent sur les emplois, la santé individuelle et publique, l’unité et la stabilité. Selon certains, cet objectif impliquait également d’aborder la relance économique selon une approche plus communautaire. Pour d’autres, la notion de solidarité avait un caractère rassurant dans le climat d’incertitude actuel.

Plusieurs participants voyaient des liens directs entre la « solidarité économique » et une « économie forte ». Les notions de solidarité et de force leur semblaient aller de pair. Ils associaient l’idée d’une économie forte à la capacité de faire face à des problèmes difficiles et de les surmonter, mais aussi, plus directement, à la création d’emplois, à la diversification de la main-d’œuvre — notamment par un recours accru à l’immigration — et à une économie produisant des effets positifs sur la santé des Canadiens.

L’objectif d’une « économie résiliente » a recueilli davantage d’appuis chez les résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec. De l’avis de ces participants, il englobait les aspects et attributs de certains autres choix, comme la solidarité, la force et l’adaptabilité. Quelques-uns ont noté que la résilience évoquait la capacité de s’adapter rapidement. D’autres participants avaient des réserves à l’encontre du terme « résilience », qu’ils trouvaient plus approprié dans le contexte d’une situation de crise plutôt qu’à la suite d’une courte période de perturbation nécessitant des ajustements économiques.

Lorsqu’on a invité les participants d’un des groupes (celui des parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec) à proposer d’autres termes exprimant le même genre de principe que « résilient » et « solidarité », ils ont cité des mots comme : « juste », « justice sociale », « adaptable » et « soutien ».

Les jeunes participants se sont plus volontiers ralliés à l’idée d’une économie « moderne », « à l’épreuve du temps », « verte » et « saine » que ceux des deux autres groupes. Ces choix leur plaisaient pour une foule de raisons. Ces participants accordaient de l’importance au respect de l’environnement, à la lutte contre la pollution, au recyclage et à la réutilisation. Pour eux, ces aspects devaient partie intégrante d’une économie moderne, tournée vers l’avenir et favorable à l’équité en santé.

Soutien financier : Transition de la PCU à l’AE et prestations de la relance (Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Tout au long du mois, les discussions à propos du soutien financier offert aux Canadiens par le truchement de programmes tels que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ont évolué à mesure que de nouvelles informations et annonces étaient diffusées sur la transition vers le régime d’assurance-emploi (AE).

La PCU dans l’actualité (villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Dans quelques groupes tenus au milieu du mois, la discussion a d’abord porté sur l’intention du gouvernement de faire passer le plus de Canadiens possible de la PCU au régime d’AE. À ce moment-là, aucune annonce officielle n’avait encore été faite et peu de détails étaient disponibles.

Quand on leur a demandé ce qu’ils avaient entendu aux nouvelles à ce sujet, la plupart des participants ont dit être au courant que la PCU faisait l’objet de discussions, qu’elle allait prendre fin et que de nouveaux programmes la remplaceraient. Hormis cela, le processus de transition et les détails relatifs aux conditions d’admissibilité et aux prestations restaient nébuleux. Quelques participants ont mentionné au passage qu’ils avaient entendu parler de problèmes liés à des demandes de PCU frauduleuses et de discussions concernant le revenu universel de base.

La plupart des gens ont formulé des commentaires positifs sur l’intention annoncée par le gouvernement du Canada d’effectuer une transition de la PCU au régime d’AE. En parallèle, certains participants avaient des questionnements sur les conditions d’admissibilité à l’AE et les groupes risquant d’être négligés dans ce processus, notamment :

  • Les femmes – Les participants craignaient que beaucoup de gens ne puissent pas retourner au travail ou doivent se contenter d’un nombre d’heures réduit. Ils ont fait valoir que les femmes, en particulier, étaient susceptibles d’avoir besoin d’un soutien du revenu, mais qu’elles ne seraient peut-être pas admissibles à l’AE, étant donné l’incertitude entourant la disponibilité des services de garderie et les plans pour la rentrée scolaire.
  • Les travailleurs autonomes — Certains participants ont soulevé le cas des gens qui travaillent à leur propre compte et se demandaient quels programmes leur seraient offerts.

Les participants ont souligné que le système vers lequel seraient redirigés les bénéficiaires devrait tenir compte de leur admissibilité variable au soutien du revenu, sachant que beaucoup n’ont pu accumuler les heures de travail requises pour y avoir droit. Ils souhaitaient aussi que le nouveau système, quel qu’il soit, permette une transition comportant le minimum d’interruption, afin d’assurer la continuité des prestations. Le fait que le régime d’AE soit conçu pour soutenir les gens dans des circonstances normales, plutôt que dans des situations où ils n’ont pas la possibilité de retourner au travail était également un motif de préoccupation. Enfin, même si certains participants considéraient que l’AE n’était peut-être pas la solution idéale et que d’autres avenues méritaient d’être explorées, de l’avis général, le gouvernement devait tâcher d’opérer une transition rapide et sans heurts.

Soutien financier (Cantons-de-l’Est du Québec)

De nombreux participants appuyaient les mesures prises par le gouvernement du Canada pour aider financièrement les Canadiens, surtout au début de la pandémie, et étaient reconnaissants de la mise sur pied rapide de ces programmes. Ceux qui s’y montraient moins favorables avaient tendance à s’inquiéter davantage des questions fiscales et de ce qui leur paraissait être une mauvaise communication entre le gouvernement fédéral et les provinces concernant le soutien aux étudiants et aux exploitants agricoles.

Peu de participants de ce groupe avaient entendu des nouvelles récentes au sujet de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) ou de la transition vers l’assurance-emploi (AE). Lorsqu’on les a informés de la fin prochaine de la PCU (le 26 septembre) et des préparatifs en vue de la transition à l’AE pour ceux qui avaient toujours besoin d’aide financière, leurs réactions ont été positives. Beaucoup croyaient que cette approche encouragerait le retour au travail. Bien que les participants étaient généralement sensibles à la situation des gens qui n’étaient pas en mesure de reprendre le travail (parce que leur entreprise avait fermé, réduit ses activités, ou pour d’autres raisons), plusieurs pensaient que la PCU dissuadait certains groupes de réintégrer le marché du travail. Ils songeaient notamment aux étudiants, qui ont d’habitude un emploi à temps plein ou à temps partiel pendant l’été et tout au long de l’année scolaire.

Après avoir fourni les renseignements ci-dessous aux participants, on leur a demandé ce qu’ils pensaient de l’AE, par rapport à la PCU :

Pour la plupart des gens, le taux de base servant au calcul des prestations d’assurance-emploi est de 55 % de la rémunération hebdomadaire moyenne assurable, jusqu’à un montant maximal. Actuellement, le montant maximum de la rémunération annuelle assurable est de 54 200 $. Cela signifie que le montant maximum de l’assurance-emploi est de 573 $ par semaine. Pour un certain nombre de Canadiennes et de Canadiens, le montant qui leur serait versé selon ce calcul serait inférieur à celui qui leur est actuellement versé dans le cadre de la PCU (puisqu’il y a beaucoup de personnes au Canada qui gagnent moins de 54 200 $ par an).

Les participants devaient indiquer si les méthodes de calcul habituelles de l’AE devraient s’appliquer ou si tout le monde devrait continuer à toucher 2 000 $ par mois, comme c’était le cas avec la PCU. La majorité croyait qu’un montant d’AE inférieur suffirait tout de même et que le régime d’AE en place devrait rester grosso modo tel quel afin d’encourager le retour à l’emploi. Ils pensaient aussi que cette approche grèverait moins le budget fédéral. Une proportion plus faible de participants étaient d’avis qu’il faudrait maintenir la prestation minimale à 2 000 $ par mois jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible.

AE et prestations de relance économique (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

On a présenté aux groupes tenus durant la dernière semaine du mois d’août les renseignements ci-dessous sur la transition des demandeurs de la PCU vers l’AE et les trois nouvelles prestations fédérales annoncées le 20 août. Les participants devaient ensuite se prononcer sur cette approche.

TLe gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il allait amorcer une transition vers un programme d’assurance-emploi simplifié. À l’origine, la PCU devait se terminer à la fin du mois d’août, mais elle a été prolongée de quatre autres semaines. À compter du 27 septembre 2020 :

Les nouveaux demandeurs d’assurance-emploi toucheront un taux de prestation minimum de 400 $ par semaine. Toute personne admissible à l’assurance-emploi devra avoir travaillé 120 heures pour y avoir droit, ce qui est bien inférieur aux critères actuels de l’assurance-emploi — puisqu’un grand nombre de Canadiennes et de Canadiens n’ont pas pu travailler en raison de la pandémie et accumuler le nombre d’heures requis.

Le gouvernement du Canada a également annoncé une série de trois nouvelles prestations de relance économique :

1. La nouvelle CPrestation canadienne de la relance économique verserait un montant de 400 $ par semaine pour les travailleurs et travailleuses qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi — principalement les travailleurs(-euses) autonomes, y compris ceux et celles qui font partie de l’économie à la demande (par exemple, les pigistes, les consultant(e)s, les entrepreneur(e)s indépendant(e)s, ceux et celles ayant un contrat temporaire, etc.)

2. La nouvelle Prestation canadienne de relance économique pour proches aidants verserait 500 $ par semaine à toute personne qui ne peut travailler parce qu’elle doit s’occuper d’enfants ou d’autres personnes à charge qui ont dû rester à la maison (par exemple, elle a dû arrêter de travailler en raison d’une fermeture d’école ou de garderie due à la COVID-19).

3. La nouvelle Prestation canadienne de maladie pour la relance économique verserait 500 $ par semaine pour une période maximale de deux semaines à toute personne qui n’a pas de congés de maladie payés et qui tombe malade ou doit s’isoler pour des raisons liées à la COVID-19

Les participants ont exprimé des avis partagés sur cette approche et soulevé divers problèmes et questions à son sujet. Il ne s’est pas dégagé de consensus clair sur les programmes. Dans certains cas, leur coût et leur viabilité financière pour le gouvernement du Canada suscitaient des doutes, alors que dans d’autres, ce type de prestations étaient jugées nécessaires, et peut-être même insuffisantes pour répondre aux besoins durant cette crise sans précédent.

Les participants aimaient la souplesse accrue de ces programmes, notamment la possibilité d’accumuler des heures pour toucher l’AE. Certains peinaient toutefois à comprendre les critères d’admissibilité. Quelques participants croyaient qu’il serait difficile d’accumuler 120 heures assurables dans un contexte de mises à pied et d’obstacles persistants au retour au travail dans certaines régions et industries. D’autres trouvaient que les programmes rendaient le choix de rester à la maison un peu trop facile.

On a alors posé une question plus pointue aux participants sur l’élément le plus important à considérer, selon eux, au moment du passage vers le nouveau système. Trois choix leur étaient proposés :

  • S’assurer qu’il n’y a pas de délai d’attente entre les versements effectués à la fin de la PCU et au début du nouveau système.
  • S’assurer que toute personne qui reçoit la PCU sera également admissible à l’assurance-emploi ou aux nouvelles prestations.
  • Tenter de réduire le montant versé et le nombre de personnes qui y sont admissibles afin de réduire le déficit.

Dans tous les groupes, les participants voulaient que le gouvernement veille en priorité à ce qu’il n’y ait pas de hiatus entre les versements effectués à la fin de la PCU et après le lancement du nouveau système. Certains participants jugeaient important que les bénéficiaires admissibles à la PCU soient également couverts par l’AE ou les nouvelles prestations. Quelques autres ont cité la réduction du montant versé, et par conséquent la réduction du déficit, comme devant être le critère prépondérant. Selon eux, certaines personnes avaient empoché la PCU alors qu’elles n’en avaient pas besoin et il y aurait intérêt à réduire la pression sur les finances du secteur public. Tout au long de la discussion, même lorsque les participants étaient favorables à l’approche proposée par le gouvernement du Canada, la question de la viabilité financière n’était jamais très loin.

Interrogés sur la durée souhaitable de ces prestations, beaucoup de participants hésitaient. Certains pensaient qu’elles seraient nécessaires jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin ou aussi longtemps que les mesures gouvernementales contre la COVID-19 sont en vigueur, voire plusieurs mois après cela. D’autres n’ont pas indiqué de date, expliquant que les programmes devraient être offerts tant que le besoin s’en faisait sentir. Quelques participants ont fait valoir qu’il serait financièrement responsable de fixer une échéance aux programmes, mais la plupart considéraient que l’aide financière aux Canadiens devait avoir préséance sur les répercussions financières à long terme.

Lorsqu’on leur a expliqué que le régime d’assurance-emploi simplifié et les nouvelles prestations seraient en place pendant un an et donneraient droit à 26 semaines de prestations régulières, la plupart des participants ont jugé que délai raisonnable. De l’avis de quelques-uns, cependant, le gouvernement ferait mieux de réévaluer le programme à intervalles réguliers et lorsque les circonstances l’exigent, plutôt que de s’engager pour une année complète.

Réouverture des écoles(parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec)

Dans les groupes de la deuxième quinzaine d’août, les parents ont affirmé n’avoir reçu que peu d’informations concrètes sur les plans de retour à l’école pour leurs villes respectives. Certains avaient entendu dire que les écoles adopteraient un horaire modifié, feraient respecter la distanciation sociale et transféreraient une partie de l’apprentissage en ligne. La plupart avaient le sentiment de ne pas être adéquatement informés.

Pour alimenter la discussion, on a présenté aux participants des renseignements plus à jour et des annonces récentes faites par leur gouvernement provincial respectif. On leur a ensuite demandé s’ils avaient l’intention d’envoyer leurs enfants à l’école en personne. Les réponses ont varié. Les parents qui étaient favorables au retour en classe ont invoqué les faibles taux d’infection régionaux ou l’impossibilité de dispenser eux-mêmes une bonne éducation à domicile. Certains ont également dit que leurs enfants avaient hâte à la rentrée et que cela influençait leur décision. En comparaison, les parents qui comptaient garder leurs enfants à la maison estimaient qu’ils avaient le temps et les capacités requises pour assurer leur instruction, ou craignaient que la province ne parvienne pas à rendre les écoles sécuritaires à temps pour la rentrée d’automne.

Peu importe leur décision, presque tous les parents appréhendaient la rentrée en présentiel. Beaucoup s’inquiétaient des risques d’exposition au virus et des conséquences possibles pour la santé de leur enfant, celle de leur famille et celle de la communauté plus large. Quelques-uns se demandaient aussi comment les écoles composeraient avec les symptômes de rhume et de grippe, étant donné leur similitude avec ceux de la COVID-19.

Invités à réfléchir aux moyens de rendre les écoles plus sécuritaires, les participants ont proposé les idées suivantes (classées par ordre de fréquence) :

  • De plus petites classes;
  • Plus de financement pour le personnel enseignant et les matériels d’enseignement;
  • Plus de temps (certains participants préconisaient de repousser la rentrée pour donner le temps aux éducateurs de créer des espaces d’apprentissage sûrs);
  • La vaccination (la seule vraie solution, d’après certains);
  • L’embauche de psychologues pour aider les enfants à gérer le stress lié à la pandémie et à l’école;
  • Plus de stations de lavage des mains (et non seulement du désinfectant);
  • Plus d’explications au sujet des protocoles de sécurité et d’hygiène.

On a également demandé aux participants ce que le gouvernement du Canada pourrait faire pour favoriser une rentrée en santé. La suggestion la plus courante était d’offrir un soutien financier aux parents. Les participants s’inquiétaient que si leur enfant tombait malade à l’école et ramenait la COVID-19 à la maison, toute la famille risquait de ne plus pouvoir travailler pendant un certain temps et de connaître des difficultés financières. Certains pensaient aussi qu’une stabilité financière accrue permettrait aux parents de prendre les meilleures décisions pour leur famille (entre l’école à la maison, l’apprentissage à distance et les classes en personne) au lieu que leurs choix soient dictés par les coûts et la viabilité financière. Outre ce soutien, les participants ont suggéré que le gouvernement du Canada soutienne les enfants handicapés et rende le port du masque obligatoire dans l’ensemble du pays si le nombre de cas de COVID-19 augmentait fortement.

Dans le groupe de parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec, on a précisé aux participants que le gouvernement fédéral avait prévu un financement de deux milliards de dollars pour aider les provinces et les territoires à assurer aux enfants une rentrée sécuritaire. Les parents ont bien accueilli cette information, mais beaucoup en sont arrivés à la conclusion que le montant était insuffisant, après avoir réfléchi à la répartition des fonds entre les provinces et territoires, puis entre les écoles elles-mêmes. De leur point de vue, une fois les fonds équitablement répartis, les écoles et les conseils scolaires auraient encore des sacrifices à faire sur le plan de la santé et de la sécurité, à cause d’un manque de fonds.

Centres d’hébergement et de soins de longue durée (Cantons-de-l’Est du Québec)

Les participants se sont rappelé sans difficulté des nouvelles et des informations relatives aux centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Beaucoup se réjouissaient d’avoir entendu dire que la province allait consacrer davantage de ressources à ces établissements et que les communications entre les bureaux administratifs et les CHSLD individuels s’étaient améliorées. En même temps, ils étaient très conscients des éclosions de COVID-19 en cours dans de nombreuses maisons de soins et s’inquiétaient du manque généralisé de personnel et de ressources. Plusieurs craignaient que certains établissements ne soient pas prêts à affronter une deuxième vague de la pandémie.

Les participants étaient nombreux à croire que le gouvernement du Canada devrait en faire plus pour soutenir les CHSLD. Entre autres idées, ils ont proposé que le gouvernement :

  • Finance l’embauche de personnel supplémentaire (afin d’améliorer la qualité de vie des résidents);
  • Encadre davantage les provinces en établissant des normes nationales pour les CHSLD, en particulier des normes de soins acceptables.

Certains hésitaient toutefois à cautionner une offre d’aide de la part du gouvernement fédéral, rappelant que les CHSLD sont de compétence provinciale. Ils pensaient qu’un tel geste risquait de causer des frictions avec le gouvernement du Québec.

Presque tous les participants convenaient que l’amélioration de la qualité des soins dans les CHSLD n’était pas une question de fonds supplémentaires. Ils estimaient plutôt que des lois et des normes de soins plus explicites et exécutoires étaient nécessaires. De l’avis de certains, l’initiative d’agir en ce domaine incombait au gouvernement fédéral, alors que selon d’autres, chaque province devait traiter ce dossier unilatéralement, puisque les besoins diffèrent d’une province à l’autre.

Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes, de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

Scénarimages et bannières des concepts (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

On a montré aux participants une série de concepts élaborés par le gouvernement du Canada, en vue d’une éventuelle campagne de publicité sur la COVID-19. Chaque concept comprenait une bannière et une vidéo, sous la forme d’un scénarimage . Dans deux des groupes de discussion mis sur pied pendant la première semaine du mois, on a demandé aux participants de nous faire part de leur rétroaction sur trois concepts. À partir de leurs commentaires, l’un des concepts (le concept 3) a subséquemment été écarté en vue de tests supplémentaires. Ainsi, les participants dans les groupes qui ont suivi ont fourni leur rétroaction sur deux concepts seulement (le concept 1, lequel comprend une version substitutive, et le concept 2).

Après avoir passé en revue chaque concept séparément, on a demandé aux participants d’indiquer leur préférence. L’ordre dans lequel les concepts ont été montrés a fait l’objet d’une rotation au sein des groupes afin de réduire tout biais relatif à l’ordre, dans l’ensemble.

Cette campagne de publicité ciblait principalement les jeunes et les jeunes adultes. L’intention était de les sensibiliser sur la facilité avec laquelle le virus peut être transmis et d’encourager les jeunes à revoir leurs plans, s’ils prévoient participer à de grands rassemblements et à prendre les précautions qui s’imposent.

1Les scénarimages ont été mis au point par des agences de création au début du processus. Ils consistent en une série d’illustrations graphiques ou d’images, et s’accompagnent d’une courte narration qui donne un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la version définitive de la publicité. Dans le cas présent, le produit final devrait être une vidéo de 15 secondes produite par des professionnels et diffusée au moyen des médias sociaux et de plateformes numériques.

Concept 1

Scénarimage du concept 1

Le scénarimage ci-dessus consiste en neuf images différentes : les cinq premières illustrant une histoire, les trois dernières comportant du texte seulement. Dans la première image, un jeune homme se rend chez une amie. On voit qu’il est couvert de paillettes colorées, surtout au niveau du visage, mais il ne semble pas l’avoir remarqué. Dans l’image suivante, il ouvre la porte de la maison, et on constate qu’un party se déroule dans la pièce adjacente (musique, éclairage, etc.). Le jeune homme entre dans la maison et salue de la main des personnes qui se trouvent déjà à l’intérieur. La jeune femme qui a organisé le party vient le rejoindre dans l’entrée et les deux s’enlacent amicalement. Dans l’image suivante, l’ambiance devient un peu déstabilisante. Il convient de souligner que la référence vers un changement dans l’ambiance a été intégrée dans le texte narratif qui accompagne cette image, une fois le concept testé auprès des deux premiers groupes, au mois d’août. Cela afin de souligner plus clairement que quelque chose a changé. Alors que le jeune homme se dégage de l’étreinte, on remarque que des paillettes se déposent sur le chandail de la jeune femme et sur sa joue. Encore une fois, les deux ne remarquent rien. Dans l’image suivante, l’amie se touche le visage et des paillettes se transfèrent sur ses doigts. On la voit ensuite servir des chips dans un grand bol. Dans l’image qui suit, elle met un chip dans sa bouche et lèche ses doigts couverts de paillettes. Dans la dernière image de l’histoire, on voit la main d’une autre personne qui prend des chips dans le bol recouvert lui aussi de paillettes et, dans la suivante, un texte en noir apparaît à l’écran : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». L’image qui suit est en gris foncé et comporte du texte en blanc, qui se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Cette image est suivie par une autre similaire, avec le texte suivant : « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». La dernière image est en blanc, affichant le logo du gouvernement du Canada au centre.

Réactions générales : Plusieurs participants ont réagi positivement à ce concept et celui-ci a obtenu beaucoup de succès parmi les participants de tous les groupes. L’utilisation de paillettes comme métaphore pour illustrer le virus a capté l’attention des participants et celle-ci s’est avérée efficace pour montrer que la COVID-19 peut être transmise facilement et de manière systématique. Les participants étaient d’avis que cette approche permettrait d’aborder de manière directe ce qu’il leur semblait être une croyance générale au sein du public visé selon laquelle la jeunesse le protège à la fois de la transmission et du fait de succomber au virus. Certains participants ont également indiqué qu’ils partageraient la publicité avec d’autres, tout en saluant son efficacité.

Message clé : La plupart des participants pensaient que le message clé de ce concept se rapportait à la facilité avec laquelle le virus peut se propager. Parmi les autres points importants à retenir, mentionnons notamment les rappels à la distanciation sociale, à une bonne hygiène et au fait d’éviter de se toucher le visage et les mains.

Aspects qui ont plu/points forts : Ce concept a été apprécié pour son originalité, son honnêteté, sa simplicité, son caractère factuel et direct, de même que pour l’utilisation créative des paillettes colorées. Le recours à celles-ci pour illustrer le virus a été perçu comme extrêmement efficace et créatif. Les participants ont fait remarquer que cela représentait un bon moyen de visualiser la transmission du virus. De plus, certains ont commenté le fait que le scintillement et les couleurs associées aux paillettes ne manqueraient pas d’attirer l’attention des jeunes.

D’autres étaient d’avis que la publicité exprimait plus spécifiquement la façon dont les jeunes asymptomatiques peuvent transmettre le virus et se sont félicités de la promotion de ce message. Les participants ont plus particulièrement commenté le caractère « réel » de la fête, faisant remarquer qu’ils pouvaient facilement se reconnaître dans ce scénario, surtout par le fait d’enlacer les autres, de partager des grignotines dans un bol commun, etc. Cela renforce le message, sa pertinence, sa fiabilité et cela permet de garder facilement en mémoire la publicité dans son ensemble.

Aspects qui ont déplu/points faibles : Certains participants ont soulevé des préoccupations relativement au fait que la technique des paillettes colorées pouvait porter à confusion, bien qu’ils reconnaissaient qu’elles étaient facilement identifiables en tant que métaphore illustrant le virus et la facilité avec laquelle il se transmet. Il ne s’agit pas d’un point de vue prédominant, mais certains étaient d’avis que le caractère léger de ce concept, étayé par la technique des paillettes, pourrait nuire à son influence sur les jeunes.

D’autres ont fait remarquer qu’un message plus percutant pourrait moins s’attarder à la manière dont le virus se transmet et se concentrer davantage sur les effets à long terme pour la santé de ceux qui le contractent. Un petit nombre de participants a mentionné que la publicité pourrait ne pas être très efficace, principalement en raison de ce qu’ils ont décrit comme l’attitude généralement nonchalante des jeunes à l’égard du virus et leur tendance à mettre en priorité leurs activités sociales avec leurs pairs, malgré les risques connus. D’autres encore étaient d’avis que cette publicité aurait très peu d’effet sur les jeunes, qui ne croient pas que la COVID-19 constitue une menace sérieuse. Dans cette optique, certains participants se sont demandé si la publicité devait être plus ambitieuse et ont recommandé le recours à une approche comprenant des « tactiques alarmistes » afin d’accroître la crainte des jeunes à l’égard de l’impact du virus sur leur santé et en ce qui concerne la manière dont ils pourraient être responsables de le transmettre à d’autres.

Quelques participants ont fait remarquer que le personnage central de la publicité devrait porter un masque pour montrer qu’il peut tout de même transmettre le virus. Ils étaient d’avis que cela aurait une résonance auprès de ceux qui s’opposent au port du masque et de ceux qui pourraient penser que le fait que le protagoniste ne porte pas de masque représente la raison pourquoi la contagion se produit dans le scénario.

Public cible perçu : Les participants pensaient que cette publicité était clairement destinée aux jeunes et aux jeunes adultes — plus particulièrement ceux dont l’âge se situe entre 15 et 30 ans, qui sont perçus comme le groupe le plus susceptible de socialiser et de participer à des fêtes avec leurs pairs. Plusieurs participants ont indiqué que la publicité s’adressait aux personnes ayant effectué des études de niveau postsecondaire et aux étudiants en première année d’université, qu’ils percevaient comme un groupe fréquemment engagé dans des événements sociaux, des fêtes et d’autres occasions d’interactions avec leurs amis et leurs collègues étudiants.

Certains ont fait remarquer que, tout en ciblant les jeunes, la publicité aurait probablement une portée plus large. Quelques-uns ont indiqué qu’elle pourrait également viser les personnes dont l’âge se situe au début de la trentaine, surtout celles qui sont actives sur le marché du travail, afin de leur rappeler les risques posés dans l’environnement actuel par des pratiques professionnelles courantes, comme le fait de se serrer la main. D’autres ont suggéré que la publicité pourrait aussi établir un lien avec les parents qui peuvent également socialiser au sein de groupes plus larges, faisant remarquer que cela serait souhaitable étant donné qu’ils servent de modèles à leurs enfants.

Bannière du concept 1

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

La figure ci-dessus comporte trois images, affichant toutes le même format, la même police de caractères et la même couleur. Le fond de la moitié gauche de la première illustration de la partie supérieure est gris pâle et on peut y lire, en caractères noirs : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». La moitié droite de la même image illustre une femme et un homme qui s’enlacent de manière amicale, vraisemblablement lors d’un party, puisque la jeune femme tient un verre. Des paillettes colorées couvrent le tour de la bouche et les mains de l’homme. La moitié gauche de la deuxième image, au centre, est identique à la première, mais le texte se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Dans l’illustration de la moitié droite de la deuxième image, on voit une main s’approchant d’un bol de croustilles couvertes de paillettes colorées. Le verre se trouvant à proximité du bol de croustilles, de même que les gens en arrière-plan sont aussi couverts de paillettes, mais personne ne le remarque. Il convient de souligner que l’illustration de la deuxième image a changé, à la suite des tests effectués relativement à cette bannière publicitaire auprès des deux premiers groupes, au mois d’août dernier. À l’origine, l’image testée représentait une femme souriante, le visage et les mains couverts de paillettes colorées. La troisième et dernière image comporte à gauche un texte qui se lit comme suit : « Aidez à limiter la propagation de COVID-19 », alors que la partie droite contient un bouton gris foncé sur lequel on peut lire : « En savoir plus », en caractères noirs, alors que le logo du gouvernement du Canada et son mot-symbole sont en caractères blancs sur fond noir, dans le bas de l’image.

Pour les participants, la bannière, en tant que telle, pouvait en quelque sorte prêter à confusion. Ceux-ci ont estimé que, s’ils n’avaient pas eu l’avantage de voir le scénarimage au préalable, la mise en contexte aurait été insuffisante. Dans l’ensemble, certaines images n’ont pas été jugées trop efficaces pour étayer ou renforcer le message.

Un certain nombre de participants ont indiqué que la bannière n’insistait pas suffisamment sur la dangerosité du virus ou la rapidité et la facilité avec laquelle il se transmet. Tout bien considéré, comme mentionné plus tôt, la plupart des participants ont trouvé le scénarimage vidéo plus utile et plus percutant. De plus, les participants avaient de manière générale une meilleure compréhension du message relayé par la bannière, après avoir vu et revu le scénario descriptif du scénarimage. Plusieurs participants étaient d’avis que certaines personnes pourraient être confondues par les paillettes colorées et ce qu’elles sont précisément censées illustrer. D’autres ont suggéré que le message principal de la bannière semblait plus porter sur la distanciation sociale que sur la facilité avec laquelle le virus peut être transmis d’une personne à l’autre, cause première de ce qu’il est convenu d’appeler un « événement super-propagateur ».

Plusieurs participants ont mentionné que la première image de la bannière n’illustrait pas nécessairement une scène de fête, mais plutôt deux amis qui s’enlacent. Des participants des deux groupes mis sur pied au mois d’août ont indiqué qu’ils trouvaient très percutante l’illustration de la main plongeant dans le bol de croustilles, dans le scénarimage — ils considéraient que cela était particulièrement efficace pour mettre de l’avant le message portant sur le fait de limiter la propagation du virus. Les participants ont perçu le partage des croustilles comme étant une très forte représentation visuelle de la transmission du virus. Il convient de souligner que les participants au sein de ces groupes avaient déjà vu une version légèrement différente de la bannière, dans laquelle la deuxième image était celle d’une jeune femme ayant des paillettes colorées sur son visage, ses vêtements et le verre qu’elle tenait, à l’instar de la troisième image du scénarimage. Tous les autres éléments de la bannière sont demeurés les mêmes. À la suite de ces groupes de discussion, la substitution a été effectuée et la version ci-dessus a par la suite été montrée aux participants de tous les groupes auprès desquels ce concept a été testé.

Quelques participants étaient d’avis qu’un lien plus étroit avec la famille, plus particulièrement les répercussions sur les membres de la famille, était nécessaire pour contribuer à personnaliser le message clé. Certains ont suggéré l’inclusion d’un appel à l’action plus direct, axé sur le fait d’aider la famille et les amis à se protéger de la COVID-19. Cela a été abordé dans les groupes mis sur pied ultérieurement, avec l’introduction du texte et du scénarimage du concept 1B (montré et expliqué plus bas).

À partir des premières réactions, qui laissaient entendre que le public cible réagissait positivement aux messages soulignant la facilité avec laquelle le virus pouvait être transmis à d’autres personnes, notamment aux personnes âgées et aux autres membres de la famille, un concept différent a été élaboré, qui reprenait et poursuivait l’histoire présentée dans le concept 1. Celui-ci décrit un jeune homme et un ami qui reviennent à la maison après une soirée de socialisation. L’un des groupes a reçu une transcription du scénario seulement, alors que les deux autres ont vu le scénarimage élaboré à partir du scénario et de la rétroaction des participants (voir ci-dessous).

Script du concept 1B (jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique)

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

L’image qui suit est le scénario qui pourrait accompagner un scénarimage. On peut lire, relativement à l’image : « Un jeune homme entre dans la maison de ses parents tard le soir, accompagné de son ami. Nous voyons que leur visage et leurs mains sont couverts de paillettes colorées, mais aucun des deux ne semble le remarquer. On coupe à l’intérieur et on les voit entrer dans la cuisine sans allumer ou laver leurs mains. Le jeune homme se dirige directement vers le réfrigérateur, alors que son ami s’appuie sur le comptoir. Il prend la carafe d’eau, verse deux verres et pose la carafe. Pendant qu’ils boivent, une lumière s’allume et éclaire toute la cuisine. On coupe et on voit qu’il s’agit de la mère du jeune homme, en robe d’intérieur, qui vient d’allumer dans la cuisine. Pendant qu’elle s’avance, son fils lui sourit et lui verse un verre d’eau. À partir de là, l’ambiance devient plus inconfortable, comme si quelque chose n’allait pas. Nous voyons que les deux jeunes ont laissé des traînées de paillettes partout dans la cuisine (carafe, armoire, comptoir). Alors que la mère approche son verre de son visage, nous voyons ses mains et sa bouche qui se couvrent maintenant de paillettes. Personne ne le remarque, mais quelque chose semble inapproprié. On termine sur un plan serré du réfrigérateur, couvert de paillettes. »

Sous le scénario se trouvent trois options de texte en gras, la première se lisant comme suit : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mélanger les bulles sociales? », puis « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque », enfin « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». Deux propositions substitutives se trouvent à droite des trois options de texte précédentes. On peut lire la première comme suit : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’ignorer les directives en matière de sécurité? » et, en deuxième lieu, « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de faire comme si tout était normal? ».

Bannière du concept 1B (jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les sept premières illustrant une histoire conforme au scénario du scénarimage précédent, et les trois dernières étant composées de texte. La première image montre un jeune homme qui entre dans la maison de ses parents tard le soir, accompagné de son ami. Nous voyons que leur visage et leurs mains sont couverts de paillettes colorées, mais aucun des deux ne semble le remarquer. Dans l’image suivante, on coupe à l’intérieur et on les voit entrer dans la cuisine sans allumer ou laver leurs mains. Le jeune homme se dirige directement vers le réfrigérateur, alors que son ami s’appuie sur le comptoir. Dans l’image suivante, il prend la carafe d’eau, verse deux verres et pose la carafe. Pendant qu’ils boivent, une lumière s’allume et éclaire toute la cuisine. Dans l’image qui suit, on coupe et on voit qu’il s’agit de la mère du jeune homme, en robe d’intérieur, qui vient d’allumer dans la cuisine. Pendant qu’elle s’avance, son fils lui sourit et lui verse un verre d’eau. Dans l’image suivante, l’ambiance devient plus inconfortable, comme si quelque chose n’allait pas. Nous voyons que les deux jeunes ont laissé des traînées de paillettes colorées partout dans la cuisine (carafe, armoire, comptoir). Dans l’image suivante, alors que la mère approche son verre de son visage, nous voyons ses mains et sa bouche qui se couvrent maintenant de paillettes. Personne ne le remarque, mais quelque chose semble inapproprié. Dans la dernière image, on termine sur un plan serré du réfrigérateur, couvert de paillettes. Le texte « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mélanger les bulles sociales? » apparaît aussi à l’écran. L’image suivante est en gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Cette image est suivie d’une autre similaire qui se lit ainsi : « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

La réaction au concept de substitution a été positive dans l’ensemble, les participants trouvant le scénario du retour à la maison et de l’interaction avec le parent pertinent et percutant. Ils étaient d’avis que cela personnalisait la publicité d’une façon qui leur permettait de mieux se rapporter au scénario, en plus de représenter une suite efficace et réaliste du scénarimage illustrant le concept 1. Plus particulièrement, l’idée de transmettre le virus à un membre de la famille a fait une impression encore plus forte sur les participants, notamment les répercussions de leur propre comportement et la gravité liée à la transmission du virus à un ami ou à une connaissance.

Quelques participants se sont dits perplexes relativement à la phrase se référant aux bulles sociales (« Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mélanger les bulles sociales? »), bien que la plupart ont affirmé comprendre ce qu’elle signifiait. En même temps, plusieurs ont indiqué que mettre clairement l’accent sur les répercussions possibles pour les membres de la famille serait plus efficace (par exemple « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mettre vos proches à risque? »).

Concept 2

Scénarimage du concept 2 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec)

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les huit premières relatant une histoire, et les deux dernières étant composées de texte. Dans la première image, un jeune homme entre dans un salon lumineux. Il est en train de texter. On coupe à son cellulaire, alors qu’il ouvre un texto qui montre une vidéo d’un party accompagné du message : « Viens tu au party? ». Les bordures de l’écran commencent à « gricher » alors que le jeune homme s’assoit sur son divan et le texte suivant « Manquer un party? » apparaît à l’écran. Dans l’image suivante, la scène complète « griche » et on passe à une autre réalité. On voit ensuite le même jeune homme maintenant couché sur son divan, mais l’atmosphère de la scène est sombre et lugubre. Il a les cheveux en bataille et l’air épuisé, comme s’il était malade depuis des semaines. Le texte en noir « Ou manquer un mois de travail? » apparaît également à l’écran. Dans l’image suivante, le jeune homme commence à se relever et les bordures de l’écran « grichent » à nouveau. On le voit ensuite complètement redressé, alors que la réalité change à nouveau et qu’on le retrouve dans le salon lumineux que nous avons vu au début. Un texte en noir, qui se lit : « À nous de jouer » apparaît également. Dans la dernière image, on coupe à son cellulaire. On le voit répondre : « Non, je vais aller voir ma blonde », avant de passer à l’image suivante dont le fond est gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Déjouons les futures éclosions ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Scénarimage du concept 2A (jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les huit premières relatant une histoire, et les deux dernières étant composées de texte. Dans la première image, un jeune homme entre dans un salon lumineux. Il est en train de texter. On coupe à son cellulaire, alors qu’il ouvre un texto qui montre une vidéo d’un party accompagné du message : « Viens tu au party? ». Les bordures de l’écran commencent à « gricher » et la caméra se rapproche du visage du jeune homme, alors que celui-ci s’assoit sur son divan. Le texte suivant « Manquer un party? » apparaît à l’écran. Dans l’image suivante, soudainement, la scène complète « griche » et on passe à une autre réalité, beaucoup plus sombre et lugubre. On voit le même jeune homme, mais il est maintenant sous ventilateur; ses yeux sont clos, comme s’il était malade depuis longtemps. Le texte en noir « Ou manquer un mois de travail? » apparaît également à l’écran. Dans l’image suivante, le jeune homme ouvre les yeux et il donne l’impression de paniquer. Ensuite, tout aussi soudainement que la première fois, la scène revient à la réalité normale et lumineuse du début. Un texte en noir, « À nous de jouer » apparaît également à l’écran. Dans la dernière image, on coupe à son cellulaire et on le voit répondre : « Non, je reste chez moi », avant de passer à l’image suivante dont le fond est gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Déjouons les futures éclosions ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Réactions générales : Les réactions au deuxième concept ont été plus mitigées, si on tient compte des commentaires des participants de tous les groupes. Il convient de souligner que les commentaires sur la version originale de ce concept (concept 2), formulés par les participants de plusieurs des groupes mis sur pied au début du mois ont donné lieu à quelques ajustements du concept, tels qu’ils apparaissent dans la deuxième version (concept 2A). Ces commentaires figurent dans les détails relatifs à l’indifférence et aux faiblesses, ci-dessous.

Certains participants ont estimé qu’il était très efficace pour cibler la population des jeunes, mais d’autres étaient d’avis que le fait d’ancrer le concept autour d’un message soulignant une absence d’un mois au travail était en quelque sorte mal orienté, si les jeunes (p. ex. ceux qui sortent régulièrement faire la fête et rencontrer leurs amis) représentaient la cible. Ces participants ont fait remarquer que ce segment démographique ne privilégie probablement pas le travail par rapport à la socialisation et que, par conséquent, l’idée de manquer un mois de travail ne serait ni très pertinente ni très percutante. Comme l’ont souligné quelques participants, de nombreux jeunes adultes ne sont pas engagés dans la vie active et n’ont pas de factures à payer. Ainsi, manquer un mois de travail n’aurait qu’un impact limité sur eux. Plusieurs participants ont également fait remarquer que d’autres personnes qui travaillent pourraient être admissibles à un congé de maladie payé. Ainsi, ils étaient également d’avis que l’idée de manquer un mois de travail après avoir contracté le virus lors d’une fête pourrait ne pas avoir beaucoup de résonance dans ce groupe d’âge.

Pour plusieurs participants, le concept s’apparentait à la bande-annonce d’un film d’horreur ou à une publicité contre l’alcool au volant. Et, si certains ont trouvé que le concept mettait efficacement à profit l’élément de la peur, d’autres ont déclaré le contraire — qu’il n’était pas assez direct ni suffisamment persuasif. De même, certains pensaient que le ton de la publicité correspondait à celui de la cohorte des jeunes, mais d’autres ont indiqué que le message textuel tel qu’il apparaissait dans l’une des dernières images du scénarimage ne reflétait pas exactement le type de conversation que les jeunes auraient entre eux. Ce dernier commentaire a été formulé par des participants représentant le public cible des jeunes adultes en Colombie-Britannique.

Messages clés : Les perceptions quant au message principal de cette publicité ont été diversifiées. Plusieurs pensaient que la publicité était conçue comme un appel pressant aux jeunes simplement pour qu’ils cessent de faire la fête, évitent de sortir, et limitent la taille des rassemblements sociaux. En même temps, les participants étaient d’avis qu’il était irréaliste d’attendre des jeunes qu’ils limitent ou arrêtent toute activité sociale jusqu’à ce que la pandémie soit terminée. À cet égard, ils considéraient que la publicité véhiculait un message radical et peu réaliste.

D’autres ont suggéré que le message principal était de demeurer chez soi, de réfléchir à deux fois à ses décisions et d’éviter les grands rassemblements.

En ce qui concerne le slogan, les participants ont formulé des réponses tant positives que négatives. Plusieurs ont aimé la référence au fait d’être « plus malin » que le virus, la trouvant stimulante et facile à mémoriser. D’autres ont toutefois fait remarquer que l’appel à l’action devrait s’adresser plus clairement aux jeunes et évoquer davantage un effort ou une résolution commune (p. ex. « C’est à nous de déjouer les futures épidémies »).

Aspects qui ont plu/points forts : Ce concept comporte plusieurs forces :

  • Il s’agit d’un message fort adressé aux jeunes pour limiter la taille des rassemblements.
  • En ce qui concerne l’outil utilisé (les « rayures » dans l’image) pour passer à une autre réalité, un certain nombre de participants y ont réagi positivement, soulignant qu’il illustrait très clairement comment les résultats sont directement liés aux décisions que l’on prend. Plusieurs ont également fait remarquer que lorsque l’individu « plonge » dans une autre réalité, cela donne un aperçu de l’avenir, complétant ainsi l’histoire en montrant clairement les conséquences d’une mauvaise décision.
  • Certains ont indiqué que la publicité était claire, concise et qu’elle allait droit au but — ils avaient aimé la séparation réalité/transition et fait savoir qu’il n’y avait aucune confusion possible relativement au message.
  • L’accent porté sur une personne au centre de l’histoire — plusieurs participants ont réagi positivement à cette approche plus ciblée qui, selon eux, contribuait à personnaliser la publicité.
  • L’accent sur les risques et les conséquences — comme mentionné plus haut, les participants ont répondu favorablement à cette approche, laquelle établit un lien direct entre les actions et les résultats, que ceux-ci soient positifs ou négatifs.

Aspects qui ont déplu/points faibles : Un certain nombre de faiblesses ont été relevées, y compris les préoccupations soulevées par les participants au sujet de l’efficacité de la publicité quant au fait de viser les jeunes (p. ex. le message portant sur l’absence au travail et le style de texto employé). Si quelques participants représentant le public cible ont indiqué que le message avait suscité leur intérêt, puisqu’ils auraient du mal à payer leur loyer s’ils manquaient un mois de travail, la plupart ont fait remarquer que ce message ne s’appliquait pas aux jeunes de manière générale. Certains ont mentionné qu’en ce qui concerne les effets possibles de la contamination par le virus, manquer un mois de travail ne serait pas très grave. Ces participants étaient d’avis que le message devrait se rapporter plus distinctement aux effets dévastateurs possibles du virus sur la santé. Ils étaient d’avis que le caractère sérieux du message était dilué dans la version originale (concept 2), surtout dans les images montrant le jeune homme étendu sur le divan. Plusieurs ont fait remarquer qu’il n’avait pas l’air particulièrement malade. Dans la deuxième version, ces images ont été remplacées par d’autres montrant le jeune homme dans une réalité différente, sous un ventilateur. Cette approche a semblé plus efficace, bien que, selon certains participants, ce scénario était excessivement sombre.

Toutefois, même avec quelques ajustements dans la deuxième version de la publicité (concept 2A), montrant le jeune homme sous un ventilateur, certains participants se sont demandé comment une personne aussi gravement malade pouvait-elle s’absenter du travail pendant seulement quatre semaines, comme indiqué dans la légende de la cinquième image.

En ce qui concerne le message texte, certains participants ont fait remarquer qu’il leur semblait faux ou forcé — qu’il manquait essentiellement d’authenticité et de naturel.

Quelques participants ont indiqué qu’en tentant de mieux adapter la publicité aux jeunes, la gravité du message et de la situation, en ce qui a trait à la COVID-19, était, selon eux, sous-estimée. Un lien plus direct à la COVID-19 semblait manquer.

Plusieurs participants ont fait valoir que la publicité était similaire à celles qu’on a vues dans les campagnes de sensibilisation à l’alcool au volant. Ils ont ainsi fait remarquer que la publicité pourrait être moins efficace pour attirer leur attention et transmettre un message fort en rapport avec COVID-19, puisqu’ils seraient enclins à la confondre avec une publicité axée sur les conséquences de la drogue, de l’alcool et du fait de faire la fête. À cet égard, cette publicité a été perçue comme quelque peu générique.

Le slogan Déjouons les futures éclosions a été perçu comme étant une faiblesse, par certains participants. Il ne semblait pas établir de lien direct avec le scénario ou renforcer celui-ci. Comme mentionné par plusieurs, le fait qu’une personne tombe malade ne correspond pas, selon eux, à une éclosion plus répandue d’un virus. D’autres étaient d’avis que le slogan ne cadrait pas bien avec l’image précédente montrant un jeune homme en train d’envoyer un message texte indiquant qu’il allait rendre visite à sa copine. L’opinion unanime était qu’une signature plus appropriée encouragerait les personnes à prendre la bonne décision (par ex. « À nous de jouer ») et à assumer la responsabilité de leurs actes. Les participants qui aimaient le slogan, plus particulièrement l’idée de « déjouer » le virus, pensaient qu’il était percutant et avait pour effet de leur donner un sentiment de supériorité. Néanmoins, ils ont également fait remarquer que le slogan serait peut-être plus efficace dans un autre type de publicité, dans un contexte différent, et que l’histoire d’une personne qui tombe malade ne mettait pas suffisamment en lumière l’idée d’une épidémie généralisée.

Selon certains, les répercussions potentielles sur d’autres membres de la famille constituaient un élément manquant. Plusieurs participants de Calgary, de jeunes adultes, on fait valoir que la publicité avait pour effet de leur donner un sentiment de culpabilité et de susciter chez eux un certain degré de crainte. Ils ont été frappés par la manière dont le virus pourrait affecter leur propre santé. En fin de compte, toutefois, un plus grand nombre a estimé qu’une approche plus efficace consisterait à montrer comment leurs actes peuvent entraîner des répercussions sur un autre membre de leur famille, en particulier une personne âgée ou vulnérable. Un certain nombre de participants ont fait valoir qu’ils étaient moins préoccupés par ce qui pouvait leur arriver que par les autres membres de leur cercle familial.

Bien que la plupart des participants aient réagi positivement à la technique créative utilisée dans le concept, certains ont trouvé que la transition (ou le « passage ») vers une autre réalité était trop dramatique et peut-être trop affirmée ou trop forte pour transmettre un message à une cohorte plus jeune. Ils pensaient que cette approche pourrait entraîner l’indifférence des jeunes à l’égard de la publicité.

Public cible perçu : Le recours aux textos et à l’invitation à une fête dans la publicité a contribué à donner aux participants le fort sentiment que celle-ci s’adressait aux jeunes, y compris les jeunes et les jeunes adultes âgés de 16 à 30 ans, bien que la plupart d’entre eux pensaient qu’elle était destinée aux plus jeunes de ce groupe d’âge. D’autres ont souligné que le public visé était composé de personnes qui aiment faire la fête, peut-être de tous âges, mais principalement des jeunes.

Bannière du concept 2 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec)

La figure ci-dessus consiste en quatre images. La première est divisée en deux sections : celle de gauche est en gris pâle et comporte du texte en noir qui se lit comme suit : « Manquer un party? », alors que la moitié droite de l’image montre un téléphone cellulaire, sur lequel on peut voir une vidéo de personnes qui se trouvent dans une fête, accompagnée du message suivant : « Viens-tu au party? ». La deuxième image est-elle aussi divisée en deux, le côté gauche illustrant un jeune homme couché sur son divan, qui a l’air très malade. La moitié droite de l’image comporte le message suivant : « Ou manquer un mois de travail? » sur un fond du même gris. La troisième image est toute en gris et on peut y lire, au centre : « À nous de jouer ». La dernière image comporte du texte qui se lit comme suit : « Déjouons les futures éclosions », dans la moitié gauche de l’image, alors que, du côté droit, se trouve un bouton gris foncé sur lequel est écrit en noir « En savoir plus », le logo et le mot-symbole du gouvernement du Canada en blanc, sur fond noir, se trouvent dans la partie inférieure de l’image.

Bannière du concept 2A (jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique)

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

La figure ci-dessus consiste en quatre images. La première est divisée en deux sections : celle de gauche est en gris pâle et comporte du texte en noir qui se lit comme suit : « Manquer un party? », alors que la moitié droite de l’image montre un téléphone cellulaire, sur lequel on peut voir une vidéo de personnes qui se trouvent dans une fête, accompagnée du message suivant : « Viens-tu au party? ». La deuxième image est-elle aussi divisée en deux, le côté gauche illustrant un jeune homme couché sur un lit d’hôpital, sous ventilateur, qui a l’air très malade. La moitié droite de l’image comporte le message suivant : « Ou manquer un mois de travail? » sur un fond du même gris. La troisième image est toute en gris et on peut y lire, au centre : « À nous de jouer ». La dernière image comporte du texte qui se lit comme suit : « Déjouons les futures éclosions », dans la moitié gauche de l’image, alors que, du côté droit, se trouve un bouton gris foncé sur lequel est écrit en noir « En savoir plus », le logo et le mot-symbole du gouvernement du Canada en blanc, sur fond noir, se trouvent dans la partie inférieure de l’image.

La plupart des participants ont trouvé la bannière de la publicité concise et claire. Toutefois, le principal commentaire était l’absence de référence directe à la COVID-19, bien que certains participants ont apprécié l’accent mis sur le fait de déjouer les éclosions.

D’autres ont remis en question les choix offerts dans la bannière — manquer une fête ou s’absenter du travail — bien que ceux-ci permettent d’illustrer une situation de manière simple et directe, et se sont questionnés sur la mesure dans laquelle cette approche est efficace pour accroître la perception du risque chez les jeunes. Cela a particulièrement été le cas chez certains participants qui ont indiqué avoir participé à des fêtes, sans contracter le virus. Ainsi, ils ne croyaient pas courir un risque plus élevé qu’à l’habitude de contracter le virus, simplement en se rendant à une fête.

Et, si certains participants ont aimé et apprécié l’évocation discrète du fait qu’ils sont responsables de leurs propres décisions, d’autres ont l’interprétée (c.-à-d. « À nous de jouer ») comme si elle invitait les jeunes à faire tout ce qu’ils voulaient. À cet égard, ils ont perçu la publicité comme intrinsèquement contradictoire. Ces participants ont suggéré que « faire le bon choix » représenterait un cri de ralliement plus approprié.

Concept 3

Ce concept a été présenté à deux groupes de jeunes adultes de l’Est de l’Ontario et du Québec seulement, au début du mois. À partir de leur rétroaction, on a décidé de l’exclure des tests subséquents.

Scénarimage du concept 3 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec)

Le scénarimage ci-dessus comprend neuf différentes images : les sept premières illustrant une histoire et les deux dernières comportant du texte. Une note accompagne également tout le scénarimage, laquelle se lit ainsi : « SFX : De la musique rythmée joue tout le long, avec des séquences de montage dynamique (pensez Nike) ». La première image du scénarimage illustre une jeune femme qui se regarde dans le miroir, l’air déterminé. L’image suivante montre la même jeune femme ainsi qu’un texte en noir à l’écran, lequel se lit comme suit : « Toujours prêts à tout ». Dans l’image suivante, l’écran se sépare soudainement en deux et, dans la moitié droite de l’écran, on voit un jeune homme qui se lave les mains et semble se préparer lui aussi. Dans l’image suivante, l’écran se sépare à nouveau et on voit une autre troisième personne qui met son masque dans son sac à dos, se préparant à sortir elle aussi. Dans l’image suivante, on suit les trois jeunes avec des coupures rapides, on les voit mettre leurs souliers, prendre leurs clés et du désinfectant pour les mains, puis on les voit sortir. Dans l’image suivante, on continue de suivre les trois personnages et on a l’impression qu’ils se préparent pour quelque chose d’épique. La dernière image de l’histoire montre une scène extérieure, dans un parc, où on aperçoit les trois jeunes qui arrivent chacun de leur côté afin de profiter d’une soirée ensemble. On y voit également du texte en noir qui se lit ainsi : « Même une petite soirée entre amis ». L’image suivante est en gris foncé et comporte du texte en caractères blancs : « Ensemble, rien ne nous arrête ». La dernière image est en blanc et comporte le mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Réactions générales : De manière générale, les participants étaient perplexes devant ce concept et les réactions ont été quelque peu timides. Plus particulièrement, certains ne comprenaient pas la pertinence du scénario — trois personnes qui se préparent pour se rendre dans un parc — par rapport au message relatif au fait qu’ensemble, rien ne nous arrête.

Ils ont également remis en question les aspects relatifs à la motivation de la publicité, indiquant qu’elle serait peu susceptible d’entraîner la modification des comportements ou des habitudes actuels ou de contribuer de manière significative à la lutte contre la propagation du virus.

Message clé : Pour la plupart, le message reposait exclusivement sur le slogan, soulignant l’idée que nous pourrons surmonter la pandémie en adhérant aux protocoles de sécurité et aux directives relatives au port du masque et à l’hygiène des mains. D’autres ont également retenu le message lié au fait qu’il était acceptable de se réunir/socialiser avec ses amis, dans la mesure où les précautions nécessaires étaient prises et qu’on réfléchissait aux conséquences, avant d’agir.

Aspects qui ont plu/points forts : La plupart des participants ont aimé le message — « Ensemble, rien ne nous arrête ». Ils ont trouvé que le ton était dynamique et positif. Ils ont également apprécié l’évocation du travail d’équipe. Il illustrait une solidarité manifeste et a été perçu de manière générale comme étant optimiste et stimulant.

De plus, certains participants ont fait remarquer que le scénario était réaliste, en ce sens qu’il montrait des personnes se dirigeant vers l’extérieur et se préparant à porter un masque, ce qui reflétait bien leur propre routine.

D’autres ont réagi favorablement à la « musique rythmée » qui, selon eux, était adéquate et compatible avec le slogan. Ils ont toutefois fait remarquer qu’elle ne cadrait pas toujours avec les images.

Aspects qui ont déplu/points faibles : Plusieurs participants ont réagi négativement à l’idée de réunir trois personnes. Ils ont ainsi décrit l’idée comme étant « inintéressante » et précisé qu’elle ne constituait pas le meilleur exemple pour illustrer le fait qu’« ensemble, rien ne nous arrête ». En rapport avec le slogan, le scénario était quelque peu décevant et les participants ont décrit la publicité comme étant peu convaincante.

Public cible perçu : Le public cible pour cette publicité était présumément assez large — tout le monde.

Bannière du concept 3 (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec)

La bannière ci-dessus consiste en trois images. La première est divisée en deux sections : la portion de gauche comporte un fond gris pâle sur lequel il est écrit, en noir : « Toujours prêts à tout », alors que la portion de droite de l’image montre une jeune femme mettre un masque dans son sac à dos. Dans la deuxième image, le côté gauche se lit ainsi : « Même une petite soirée entre amis ». La moitié droite de l’image montre la même jeune femme se dirigeant vers un parc où deux autres personnes arrivent séparément. La dernière image comporte le texte suivant : « Ensemble, rien ne nous arrête » du côté gauche et, du côté droit, un bouton gris foncé portant les mots « En savoir plus ». Le logo du gouvernement du Canada et son mot-symbole sont en caractères blancs sur fond noir, dans la partie inférieure de l’image.

Les réactions à cette bannière ont été mitigées. Certains participants l’ont trouvé simple et relativement facile à comprendre. En fait, quelques-uns ont fait valoir que l’idée derrière ce concept et l’ensemble du message était plus efficace comme bannière qu’en scénarimage.

En revanche, d’autres participants ont exprimé une certaine confusion quant aux personnes auxquelles on faisait référence dans la déclaration d’ouverture — « Toujours prêts à tout ». Certains se sont demandé si celle-ci s’adressait directement à eux ou à d’autres personnes, remettant ainsi en question le caractère inclusif de la déclaration. D’autres ont fait remarquer que le message de la bannière était vague, qu’il manquait de contexte et présentait une contradiction évidente — encourager les gens à sortir, tout en collaborant pour arrêter la propagation du virus.

Concepts vidéo (aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies, parents de petites villes de villes rurales et de villes du Nord de l’Ontario)

La dernière moitié du mois, on a montré aux participants des deux groupes des vidéos de quinze secondes, réalisées à partir des scénarimages créés pour le concept 1. On les a informés que les vidéos étaient toujours en cours d’élaboration et que, par conséquent, le montage, le son et la musique devaient encore y être intégrés. Après avoir visionné chacune d’elles, les participants ont été invités à commenter brièvement leur interprétation des scènes et, en particulier, ce que les paillettes colorées représentaient pour eux. Les vidéos ont été évaluées en association plutôt qu’individuellement.

Vidéo 1

La vidéo 1 (PY_edit_offline_pub1_vreco) n’a été testée qu’auprès de groupes anglophones, par conséquent, aucune version française n’a été produite.

La vidéo commence en montrant une jeune femme qui entre dans une maison et embrasse un jeune homme. La jeune femme a des paillettes colorées sur son visage et ses mains, mais aucun des deux personnages ne semble le remarquer. Lorsque les deux personnages se séparent, on voit que le jeune homme a maintenant les mêmes paillettes sur la poitrine et le visage, mais là encore, personne ne le remarque. Nous voyons ensuite les deux personnages en train de parler, la jeune femme touchant le bras du jeune homme, à côté d’une table sur laquelle se trouvent un bol de croustilles et quelques verres, qui portent tous des empreintes de mains pailletées. On voit également des gens en arrière-plan, ce qui suggère qu’ils sont à une fête. Le jeune homme tend la main et mange une croustille pendant qu’on entend une voix hors champ dire : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». Nous voyons ensuite un gros plan du bol de croustilles que le jeune homme vient de manger, presque entièrement recouvert de paillettes. On entend une voix hors champ dire le texte qui suit, lequel apparaît en jaune : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Sur un écran rose, on peut ensuite entendre une voix hors champ dire le texte qui suit, en caractères d’un rose plus clair : « Aidez à limiter la propagation de la COVID-19 ». L’annonce se termine par un écran noir sur lequel apparaît le mot-symbole du gouvernement du Canada.

Vidéo 2

La vidéo 2 (PY_edit_offline_pub2_vreco) n’a été testée qu’auprès de groupes anglophones, par conséquent, aucune version française n’a été produite.

La vidéo commence en montrant un jeune homme et une jeune femme qui discutent et se tiennent amicalement la main pendant une fête (on voit de nombreuses personnes à l’arrière-plan de la scène), devant une table contenant un bol de croustilles et quelques verres. Le jeune homme a une empreinte de main colorée et pailletée sur l’épaule, la jeune femme a les mêmes paillettes sur la poitrine, et les verres et les croustilles sont également couverts d’empreintes de main pailletées, mais personne ne semble le remarquer. Le jeune homme mange une croustille dans le bol pailleté. On le voit ensuite chez lui, dans sa cuisine. Il porte encore plus de paillettes que la dernière fois que nous l’avons vu, et il y en a aussi partout dans sa cuisine, y compris sur le comptoir, le réfrigérateur et les armoires. On voit le jeune homme manger des biscuits qu’il prend dans une boîte couverte de paillettes qui est ouverte sur le comptoir. La mère du jeune homme entre, vêtue d’un peignoir. Elle s’approche et mange un biscuit de la boîte recouverte de paillettes. On entend une voix hors champ dire : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». Nous faisons ensuite un panoramique sur la mère qui mange le biscuit. Elle a maintenant des paillettes autour de la bouche. Nous la voyons ensuite prendre un autre biscuit de la boîte pailletée, à côté d’un verre de lait couvert des mêmes paillettes. On entend une voix hors champ dire le texte qui suit, lequel apparaît en jaune : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Sur un écran rose, on peut ensuite entendre une voix hors champ dire le texte qui suit, en caractères d’un rose plus clair : « Aidez à limiter la propagation de la COVID-19 ». L’annonce se termine par un écran noir sur lequel apparaît le mot-symbole du gouvernement du Canada.

La plupart des participants ont compris que les paillettes colorées représentaient la propagation du virus, bien que cela leur soit apparu plus clairement dans la deuxième vidéo, puisque dans la première, les paillettes colorées n’étaient pas aussi évidentes, en particulier pour les aînés. Par exemple, certains aînés pensaient que la couleur mauve visant à représenter les paillettes colorées correspondait plutôt à la couleur des croustilles. Par conséquent, ils n’étaient pas en mesure de faire le lien entre les paillettes et le virus, jusqu’à ce qu’ils voient et entendent la référence à la COVID-19, lors de la conclusion — « Aidez à limiter la propagation de la COVID-19 ».

Les participants ont fait savoir que l’utilisation de paillettes colorées contribuait à souligner comment le virus se transmet, au moyen des gouttelettes provenant des voies respiratoires et générées par la toux, les éternuements ou la parole, etc., mais aussi qu’il peut subsister sur les vêtements et autres objets pendant un certain temps. Cela a été mis en évidence par les paillettes laissées sur les vêtements et par le contour des empreintes de mains.

Dans l’ensemble, l’utilisation de paillettes pour représenter la COVID-19 s’est avérée plutôt évidente. Les participants ont, de manière générale, soutenu l’approche adoptée dans chacune des vidéos pour illustrer la facilité avec laquelle le virus se transmet et le message rappelant que le fait de limiter nos interactions, plus particulièrement les contacts entre jeunes et jeunes adultes, est un moyen efficace de contrer la propagation et de réduire les risques pour nous-mêmes et pour les autres.

Approche du Canada (Intérieur de la Colombie-Britannique)

On a montré aux participants une image illustrant l’approche globale du gouvernement du Canada pour aborder la COVID-19, avant de leur demander de nous faire part de leurs commentaires sur le titre et l’information contenue.

La moitié supérieure de l’image comporte un fond rose pâle. Dans le haut de la portion rose de l’image, en caractères bleu foncé, le texte « La vie avec la COVID-19 » est en lettres majuscules. Une flèche bleue se trouve à gauche du titre et pointe vers celui-ci. Sous le titre, en caractères bleu foncé légèrement plus petits, on peut lire le sous-titre : « Du confinement à la relance et à la reprise ». Sous les titres se trouve une ligne blanche qui les sépare de cinq boîtes de texte en caractères plus petits, séparées par des lignes bleues à la verticale. De gauche à droite, on peut lire, en caractères bleu foncé, les messages suivants : « Grâce aux mesures que nous avons prises, le Canada est bien préparé en vue d’une reprise durable »; « La reprise sera longue et inégale et nous pouvons nous attendre à des reculs »; « Pour que l’économie soit forte, il faut des Canadiens en santé »; « Notre sécurité est primordiale pendant la réouverture des commerces et la préparation au retour sur les lieux de travail et à l’école »; et « La relance sécuritaire suppose de vivre avec la COVID-19 tout en s’attaquant aux problèmes systémiques qui existaient avant la pandémie ». Le fond de l’image sous ces boîtes de texte devient blanc, et on distingue trois boîtes bleues à l’horizontale. Un cœur contenant une ligne de rythme cardiaque en rose se trouve dans la partie supérieure de la première boîte. En dessous, le texte en caractères blancs se lit comme suit : « Protection de la santé des Canadiens », en lettres majuscules et, en dessous, un texte en caractères blancs plus petits : « Éviter les reculs, en atténuer les effets et se préparer dans l’éventualité d’une deuxième vague. » Dans la deuxième boîte au centre, en rose, un symbole du dollar dans un cercle entouré de deux flèches qui indiquent une rotation se trouve dans la partie supérieure. En dessous de ce symbole, on peut lire, en caractères blancs : « Vigueur soutenue de la relance et de la reprise de l’économie », en majuscules. En dessous, un texte en caractères blancs plus petits se lit comme suit : « Passer de la réouverture à la relance et à l’éventuelle prospérité ». Dans la boîte de droite, un « bonhomme sourire » en rose figure dans la partie supérieure et, en dessous, on peut lire, un texte en caractères blancs : « Avenir meilleur », aussi en lettres majuscules. En dessous, du texte en caractères blancs plus petits se lit comme suit : « Prendre soin des personnes les plus touchées et s’assurer que la reprise profite à l’ensemble des Canadiens ». Sous ces boîtes bleues se trouvent neuf sections contenant du texte en bleu, séparées par des lignes verticales bleues. On peut y lire, de gauche à droite, « Capacité d’alerte précoce et d’intervention rapide »; « Prévention et contrôle rigoureux des infections »; « Planification en cas de résurgence »; « Stratégie ambitieuse de dépistage, de recherche de contacts et d’échange de données »; « Vaccins et traitements sécuritaires et efficaces »; « Gestion sécuritaire des frontières »; « Relance et reprise économiques sécuritaires »; « Soutien financier » et, enfin, « Soutien pour les Canadiens confrontés à des obstacles ».

Les participants ont répondu plutôt négativement au titre « La vie avec la COVID-19 ». Certains ont immédiatement interprété ce message comme indiquant que les renseignements affichés s’adressaient principalement à ceux qui ont contracté le virus ou s’en remettent. À première vue, le titre n’a pas été perçu comme faisant référence à l’époque actuelle (à savoir la période pendant laquelle le Canada est touché par le virus) ou, plus largement, à la situation vécue par tous les Canadiens.

Même ceux qui ont plus largement interprété le titre ont trouvé son ton quelque peu sombre ou défaitiste. Certains étaient d’avis qu’il comportait un certain degré de résignation (c.-à-d. un scénario dans lequel les Canadiens doivent vivre avec la COVID-19 pendant une période prolongée ou éventuellement de façon continue), alors que d’autres ont simplement décrit ces titres comme étant pessimiste et fataliste. À leur avis, l’information contenue dans le document devrait être présentée sous un jour plus positif, en mettant davantage l’accent sur l’engagement du Canada à maîtriser le virus, ce qui, selon eux, serait plus sympathique et plus attrayant.

Les participants ont généralement exprimé peu de choses sur le contenu du document et plus particulièrement sur ce qui a retenu leur attention, en bien ou en mal. Certains ont mentionné que la série de neuf éléments figurant la partie inférieure du document constituait ce qui avait suscité leur plus grand intérêt, particulièrement l’élément faisant référence à une « capacité d’alerte précoce et d’intervention rapide ». Ces informations ont pour leur part piqué la curiosité des participants, étant plus tangibles et plus pratiques pour eux. Toutefois, la taille réduite des caractères, par rapport aux autres informations fournies, faisait en sorte qu’il était difficile de remarquer ces éléments et de les lire, notamment en ligne. D’autres ont fait valoir que, de manière générale, si le document semblait présenter de nombreux renseignements, il ne donnait finalement que très peu de substance et n’était pas nécessairement très significatif pour eux. Certains ont eu du mal à comprendre l’objectif du document et, par conséquent, à commenter les informations qu’il contenait. D’autres ont estimé que les déclarations fournies n’offraient pas suffisamment de clarté sur les mesures concrètes mises en place par le gouvernement.

Résultats détaillés – Partie II : autres enjeux

Objectif du gouvernement (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM)

Lorsque nous leur avons demandé pour la première fois ce que l’expression « gouvernement activiste » signifiait pour eux, la vaste majorité des participants sont demeurés perplexes. Après discussion, ils ont avancé plusieurs idées d’activités attendues de la part d’un gouvernement activiste. Les principales suggestions s’articulaient autour du développement durable et la justice sociale, notamment :

  • les initiatives vertes
  • l’égalité des droits
  • la protection et la promotion des collectivités issues de la minorité, en particulier le mouvement Black Lives Matter

Dans quelques commentaires de nature plus générale, les participants ont mentionné que le gouvernement activiste concentrait ses efforts sur un nombre restreint d’objectifs précis. D’autres croyaient le contraire — qu’un gouvernement activiste était un gouvernement dynamique et engagé dans un éventail d’activités de nature à la fois sociale et économique. Seulement quelques participants avaient l’impression que ce terme désignait un gouvernement ayant des opinions d’extrême droite, qui en fait la promotion et qui les applique dans ses initiatives politiques.

L’incertitude entourant la définition et le rôle d’un gouvernement activiste a engendré des réponses mixtes à savoir si un tel gouvernement serait perçu de façon positive ou négative. Ceux en faveur d’un gouvernement activiste souhaitaient le voir s’impliquer dans les enjeux sociaux. Par contre, ceux qui avaient des opinions plus défavorables craignaient qu’un gouvernement activiste soit à la fois trop invasif et avec des objectifs trop restreints.

Questionnés à savoir s’ils considéraient le gouvernement du Canada comme étant un gouvernement activiste, les participants étaient partagés. Certains ont mentionné des initiatives, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), l’accueil des réfugiés syriens et l’Incitatif à agir pour le climat pour illustrer le caractère activiste du gouvernement fédéral. Ceux-ci ont parlé de la priorité accordée aux enjeux sociaux et à l’aide pour tous les Canadiens. Certains ont ajouté que même s’ils n’étaient pas toujours d’accord avec les décisions du gouvernement du Canada (p. ex., la légalisation du cannabis), le fait que celui-ci apporte des changements était suffisant pour qu’on le qualifie d’activiste. Les participants qui étaient d’avis contraire estimaient que le gouvernement pourrait en faire beaucoup pour venir en aide aux Canadiens dans le besoin, que ce soit financièrement ou autrement. Quelques participants avaient la ferme conviction qu’on négligeait les enjeux associés aux Autochtones et au racisme systémique. Ils ont également critiqué le gouvernement pour son soutien à la construction de pipelines et sa décision trop hâtive d’autoriser les voyages en avion alors que la pandémie n’était pas encore sous contrôle. Ce sont ces raisons qui leur ont fait dire que le gouvernement du Canada n’était pas un gouvernement activiste.

Indépendamment de la confusion initiale ou des divergences d’opinions sur le caractère « activiste » du gouvernement du Canada, la plupart des participants s’entendaient pour dire qu’il serait bon d’avoir un gouvernement plus activiste, en particulier dans le contexte de la crise sanitaire actuelle. Ils ont mentionné l’aide financière gouvernementale et l’importance pour le gouvernement de conserver une certaine flexibilité au fur et à mesure que la situation évolue. Ils ont également souligné les efforts pour faire progresser le pays en utilisant des moyens plus écologiques et durables. Ils avaient bon espoir que le gouvernement miserait sur ces actions pour le bien de tous les Canadiens. Les quelques participants qui ont rejeté l’idée voulant qu’il soit avantageux d’avoir un gouvernement plus activiste croyaient que le gouvernement fédéral en faisait déjà assez, et qu’il n’était pas nécessaire qu’il le soit davantage.

Emploi jeunesse (jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis)

Un synopsis de la Garantie pour la jeunesse de l’Union européenne a été présenté aux participants et ceux-ci devaient donner leurs opinions sur l’application d’une telle approche au Canada.

L’Union européenne dispose d’une « Garantie pour la jeunesse » qui garantit que les jeunes qui sont sans emploi ou qui ont terminé leurs études seront orientés vers des apprentissages, des programmes de formation ou un emploi de bonne qualité dans un délai de quatre mois. Le programme accorde des avantages fiscaux aux entreprises qui créent des emplois pour les jeunes et aide à orienter vers ces emplois les jeunes ayant les compétences correspondantes. Les jeunes qui participent à ce programme ont accès à des conseillers(-ères), à une formation linguistique, à une formation axée sur les compétences ainsi qu’à de l’aide pour la rédaction de leur CV et les entrevues d’emploi.

Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils pensaient de l’idée que le gouvernement du Canada adopte une approche similaire, la plupart se sont dits favorables. Selon eux, un tel programme répondrait aux besoins des jeunes adultes qui ont présentement de la difficulté à trouver et à conserver de bons emplois une fois leur diplôme postsecondaire en poche. Certains ont indiqué qu’un tel programme pourrait inciter les jeunes à poursuivre des études postsecondaires, puisqu’on leur garantirait de trouver un emploi par la suite. Pour la majorité, cette approche répondrait à un besoin d’offrir un plus grand nombre de perspectives d’emploi et une orientation de carrière aux jeunes de ce groupe d’âge. Même les participants qui n’ont pas l’âge de pouvoir profiter d’une garantie pour la jeunesse ont souligné l’importance d’investir dans la jeunesse pour assurer au pays un avenir prospère.

Bien que la plupart des participants aient bien accueilli l’idée, bon nombre d’entre eux avaient des questions ou des réserves. De loin, ce sont les coûts, en particulier le financement du programme, qui étaient au cœur des préoccupations. Plusieurs s’interrogeaient sur la mise en place du programme, la garantie par le gouvernement d’embauche dans les quatre mois suivant la fin des études et les critères d’admissibilité. Certains craignaient que le programme crée une pénurie de main-d’œuvre pour les emplois moins bien rémunérés, moins recherchés ou non spécialisés, qui sont en grande partie comblés par des jeunes.

Néanmoins, les participants avaient l’impression que le programme aurait un impact positif. Dans une perspective nationale, ils ont discuté des avantages d’un tel programme pour l’économie canadienne et de l’importance d’embaucher plus de travailleurs pour réduire le taux de chômage et le nombre de bénéficiaires de l’assurance-emploi. À un niveau personnel, les plus jeunes participants y ont vu une occasion pour eux et leurs pairs de perfectionner leurs compétences en vue de décrocher un emploi. Quelques participants ont aussi souligné les avantages d’un tel programme pour les entreprises et les organisations.

Tarification du carbone (villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la GRM, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

Dans deux des trois groupes — en Ontario et dans la GRM — les participants avaient entendu parler du changement climatique et étaient au courant des liens entre la pandémie et la diminution des gaz à effet de serre (GES) attribuable à une circulation réduite sur les routes et dans l’espace aérien. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient entendu quoi que ce soit au sujet du gouvernement du Canada et du changement climatique, les participants des Prairies ont surtout parlé de la tarification du carbone et de ses effets sur la hausse du prix de l’essence, même s’ils étaient peu nombreux à connaître les détails.

Par la suite, les participants ont reçu des informations supplémentaires concernant les plans du gouvernement du Canada, notamment l’Incitatif à agir pour le climat :

En 2016, le gouvernement du Canada a annoncé un plan visant à assurer la tarification de la pollution par le carbone dans l’ensemble du pays, en donnant à chaque province et territoire la souplesse nécessaire pour élaborer un système qui convient à leur situation, pour autant qu’il respecte la norme fédérale. Dans les cinq provinces qui ne satisfont pas actuellement à cette norme — l’Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick* et l’Alberta —, le système de tarification fédéral est actuellement en place.

Toutes les sommes perçues par le système fédéral en Ontario restent en Ontario — 90 % sont directement restituées aux résidents sous la forme d’un paiement incitatif. Les contribuables peuvent réclamer ces montants dans leur déclaration de revenus, et un ménage typique peut ainsi recevoir environ 448 $ cette année. Dix pour cent seront versés aux petites entreprises, aux hôpitaux et aux écoles.

Bien que les participants aient admis en savoir peu sur le plan détaillé du gouvernement, ils étaient généralement en faveur de l’utilisation d’instruments économiques, comme la tarification du carbone, comme élément d’un plan de lutte au changement climatique. Ils ont jugé important de mettre l’accent sur les industries et la sensibilisation. Cependant, lorsqu’on leur a fourni d’autres renseignements (ci-dessous) au sujet des augmentations de taux par tonne d’émissions de carbone prévues pour les prochaines années, le soutien a diminué. Les participants s’inquiétaient surtout de la taxe sur l’essence. Dans les Prairies, ils étaient préoccupés, croyant que les fermes dans cette région contribuaient déjà à réduire les émissions de GES en agissant comme puits de carbone.

Dans le cadre du système fédéral, le taux de la taxe sur les carburants a commencé l’année dernière à 20 $ la tonne d’émissions de dioxyde de carbone et sera de 30 $ la tonne à partir du mois d’avril. Pour les achats d’essence, 30 $ la tonne représente 6,6 cents le litre. Toutefois, il est prévu que la taxe sur le carbone ainsi que le remboursement augmenteront chaque année pour atteindre 50 $ la tonne en 2022, ce qui représente environ 11 cents le litre, avec les paiements incitatifs qui augmenteraient également en conséquence.

On a demandé aux participants s’il était possible de réduire les émissions de carbone tout en prenant des mesures concrètes pour relancer et faire prospérer l’économie, dans le contexte de la COVID-19. Ceux-ci s’entendaient généralement pour dire que la croissance économique devrait être l’unique priorité et qu’elle devrait avoir préséance sur tout le reste. Certains participants ont exprimé leurs craintes au sujet de la relance, invoquant la fermeture de nombreuses entreprises et la dette publique qui ne cesse d’augmenter pour supporter l’économie en période de pandémie. D’autres ont indiqué que la pandémie avait mis en lumière des occasions de réduire le transport routier, qu’ils considèrent comme étant le principal responsable du réchauffement planétaire.

Immigration (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la GRM, Intérieur de la Colombie-Britannique)

Les participants qui se décrivaient comme immigrants ou nouveaux arrivants au Canada, de même que ceux représentant un segment de la population générale, ont discuté des carrefours d’aide aux nouveaux immigrants, de l’économie canadienne et de la COVID-19.

Dans le contexte économique actuel, la majorité des participants étaient d’accord pour mettre l’immigration de côté pour le moment, affirmant qu’il serait injuste d’accueillir de nouveaux immigrants au Canada, compte tenu des difficultés à trouver des emplois en temps de crise. D’autre part, les participants étaient majoritairement d’avis qu’on soutienne l’immigration dans des circonstances « normales », en raison des avantages économiques à long terme pour le Canada.

De façon générale, les participants ont affirmé que l’immigration est un moyen positif et productif d’améliorer le Canada, invoquant l’apport important des immigrants, en particulier dans le secteur de la santé. D’autres ont fait valoir que sur le plan du commerce, le Canada dépendait beaucoup trop des États-Unis et que l’immigration faciliterait l’établissement de nouvelles relations commerciales avec d’autres pays, diversifiant ainsi la chaîne d’approvisionnement canadienne. À l’opposé, certains craignaient l’arrivée massive des immigrants dans les grands centres urbains, ce qui provoquerait une hausse significative des prix du logement, déjà considérés comme exorbitants, dans certains marchés et rendrait le coût de la vie inabordable pour d’autres Canadiens.

Le nombre proposé de 350 000 nouveaux immigrants que le Canada accueillerait cette année a suscité des réactions mitigées. Ceux qui étaient d’avis que ce nombre était trop élevé ont fait valoir que les immigrants n’auraient pas les mêmes occasions qu’en temps normal, lorsqu’il n’y a pas de pandémie. Ils ont ajouté qu’il serait injuste d’accueillir des immigrants dans le contexte économique actuel lorsque les possibilités d’emplois sont réduites. Ces participants ne s’opposaient pas à ce qu’on maintienne ce niveau pour les deux ou trois prochaines années, une fois l’économie rétablie. Le reste des participants étaient partagés entre ceux qui considéraient ce volume comme étant acceptable et les autres, qui le jugeaient trop faible. Ces derniers ont fait valoir que l’étendue géographique du Canada permettait d’accueillir un plus grand nombre d’immigrants et que l’arrivée de ceux-ci contribuerait à relancer l’économie. Les participants ont également exprimé un désir profond de voir les immigrants s’installer dans des régions moins populeuses du Canada pour éviter de surpeupler les grands centres urbains et faire ainsi augmenter le prix des logements et les coûts liés à l’infrastructure.

Quelques participants se sont vivement opposés à la proposition qui consistait à doubler le nombre d’immigrants économiques au pays cette année, sous prétexte que toute immigration, peu importe les compétences ou la situation économique des demandeurs, devrait être reportée en raison du manque de travail et d’occasions d’emploi. D’autres se sont montrés plus réceptifs et ont exprimé le souhait de voir le Canada accueillir un plus grand nombre de travailleurs immigrants pour stimuler l’activité économique et multiplier les possibilités pour l’ensemble des Canadiens. Ils ont cependant mentionné que le gouvernement fédéral devrait veiller à ce que les compétences des immigrants soient mises à profit immédiatement, plutôt que d’exiger de ces immigrants qu’ils obtiennent une certification canadienne pour postuler des emplois dans certains secteurs.

Assurer la protection des immigrants et des Canadiens

Les participants ont énuméré plusieurs protocoles de santé et de sécurité que les nouveaux immigrants devraient respecter pour se protéger et protéger les autres, de même que les collectivités canadiennes où ils choisissent de s’installer. Ces protocoles sont les suivants :

  • une quarantaine obligatoire de 14 jours suivant l’arrivée au Canada ;
  • une aide financière gouvernementale pour couvrir les coûts de logement pour assurer le respect de la quarantaine stricte de 14 jours ;
  • un test de dépistage de la COVID-19 avant de quitter leur pays, et la possibilité d’un test supplémentaire à leur arrivée au Canada ;
  • un contrôle gouvernemental pour s’assurer que les immigrants ont l’argent nécessaire pour subvenir à leurs besoins durant leur transition au Canada ;
  • un accès préalable à une assurance-santé.

Les participants du groupe des immigrants ont affirmé qu’ils se sont toujours sentis en sécurité durant leur transition au Canada. Ils avaient le sentiment que le gouvernement avait fait du bon travail en assurant la sécurité de tous et que du moment que les exigences en matière de dépistage de la COVID et de quarantaine étaient respectées, chacun pourrait vivre une transition sécuritaire. D’autres ont réclamé des mesures additionnelles pour faciliter la transition au Canada de manière à assurer la sécurité des immigrants tout en réduisant le fardeau financier pour les Canadiens, notamment en imposant des exigences en matière de revenu et de logement. Une faible proportion de participants étaient d’avis que la seule façon d’assurer la sécurité des Canadiens et des immigrants consistait à stopper carrément l’immigration. Ceux-ci avaient l’impression qu’il n’y avait aucun moyen sécuritaire de limiter la propagation de la COVID-19 si les frontières canadiennes restaient ouvertes.

Opinions à propos du Programme des travailleurs étrangers temporaires

La plupart des participants avaient entendu parler des travailleurs étrangers temporaires et comprenaient qu’ils faisaient partie d’un groupe désigné autorisé à venir au Canada pour occuper des emplois temporaires, souvent saisonniers. Bon nombre ont fait allusion à notre forte dépendance aux travailleurs étrangers temporaires dans le secteur agricole.

La majorité des participants s’est dite favorable au Programme des travailleurs étrangers temporaires, qui permet selon eux de pourvoir des postes vacants. Certains ont même affirmé que le programme était essentiel pour de nombreuses industries. D’autres avaient certaines réserves, surtout en ce qui concerne les risques que certaines entreprises exploitent les travailleurs ou utilisent le programme pour contourner les lois du travail en embauchant des travailleurs à un salaire moindre que ce qu’ils devraient verser aux Canadiens pour le même travail.

Malgré les inquiétudes soulevées, la vaste majorité des participants a réagi favorablement à l’idée de créer pour les travailleurs étrangers temporaires un processus leur permettant d’obtenir leur statut de résident permanent du Canada. Selon eux, le travail effectué dans le cadre du programme devrait compter dans l’expérience canadienne, ce qui signifie que ces travailleurs seraient intégrés en partie, sinon complètement, dans la société canadienne. Ces derniers seraient sans doute mieux préparés pour commencer à travailler dès l’obtention du statut de résident permanent au Canada (comparativement aux travailleurs qui ne sont jamais venus au Canada auparavant), et seraient des contributeurs économiques d’autant plus productifs. Les participants qui partageaient un autre point de vue étaient surtout préoccupés par l’incapacité des travailleurs temporaires à trouver un emploi à temps plein pour toute l’année. Dans ce cas, les immigrants plus stables sur le plan économique et financier seraient avantagés et seraient un fardeau moins lourd pour la société canadienne.

Opinions à propos des étudiants étrangers

Dans l’ensemble, tous les participants ont approuvé le retour au Canada des étudiants étrangers pour leur permettre de poursuivre leurs études durant la pandémie. Ils ont mentionné que pourvu que les universités demeurent ouvertes et que les étudiants respectent le protocole de quarantaine à leur arrivée au Canada, il ne devrait y avoir aucun problème. Certains ont même appuyé le retour des étudiants au pays, lesquels contribueraient à stimuler l’économie en dépensant ici et à acquérant les compétences nécessaires pour intégrer le marché du travail une fois diplômés.

Quelques participants avaient un point de vue différent à ce sujet et ont exprimé des inquiétudes quant au soutien financier offert par le gouvernement aux étudiants étrangers pendant leur séjour au Canada. D’après eux, ces étudiants devraient avoir les ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins, et la priorité devrait être accordée à l’aide pour les Canadiens.

Opinions à propos des réfugiés

Dans deux des trois groupes avec qui nous avons abordé le sujet, les participants étaient d’accord pour que le Canada maintienne son engagement à venir en aide aux réfugiés en leur permettant de venir s’établir ici, pourvu qu’ils respectent les protocoles établis de dépistage et de quarantaine. Ces participants voient le Canada comme une nation vaste et développée qui a l’obligation d’aider ceux qui fuient des situations pénibles. Certains ont indiqué qu’en raison de la situation de la COVID-19 aux États-Unis, le Canada devrait faire preuve d’une plus grande vigilance envers les nouveaux arrivants cet automne. La plupart ont insisté sur l’importance de mettre en place des mesures strictes en matière de santé et de sécurité, d’effectuer des contrôles rigoureux des antécédents, des tests de dépistage de la COVID-19 et d’imposer la quarantaine. D’autres ont également suggéré des vérifications de casiers judiciaires.

Les participants du groupe d’immigrants de l’Ontario étaient beaucoup moins favorables à ce qu’on accueille des réfugiés cet automne. Plusieurs étaient inquiets pour les réfugiés, qui arriveraient en pleine tourmente économique, dans un marché de l’emploi au ralenti, et pour les Canadiens aux prises avec des difficultés financières et des pertes d’emplois attribuables à la pandémie. Pour ces participants, il serait important d’améliorer d’abord les conditions au Canada avant d’accueillir des réfugiés.

Messages sur l’immigration

Les participants étaient invités à examiner une série de messages sur l’immigration et d’en sélectionner un ou deux qui selon eux constituaient les meilleures raisons d’accueillir des immigrants au Canada.

  • Le Canada a une histoire d’immigration, et c’est grâce à l’immigration que le Canada est aujourd’hui un pays si prospère.
  • Les immigrants peuvent être la clé de notre reprise économique, car ils sont plus susceptibles de démarrer des entreprises et de créer des emplois.
  • Les immigrants contribuent beaucoup au Canada, par exemple une personne sur quatre travaillant dans le secteur de la santé au Canada est issue de l’immigration.
  • L’immigration aidera le Canada à surmonter plusieurs des défis démographiques auxquels il est confronté en raison du vieillissement de la population.
  • Des protocoles sanitaires stricts sont en place, notamment des tests de dépistage et une mise en quarantaine obligatoire de deux semaines pour toute personne qui immigre au Canada.

Bien qu’ils aient retenu des aspects positifs de chacun des cinq énoncés, c’est le premier, qui met l’accent sur l’histoire d’immigration du Canada, qui a davantage plu aux participants. Bon nombre d’entre eux ont reconnu que les immigrants avaient contribué à bâtir le Canada et qu’il convenait de rappeler à tous les Canadiens que les immigrants représentent un avantage net pour l’économie du pays.

Les énoncés qui mentionnent les avantages de l’immigration pour aider le Canada à surmonter des défis démographiques, la reprise économique et la proportion des travailleurs du secteur de la santé issus de l’immigration ont vivement interpellé les participants. Plusieurs ont parlé du potentiel des immigrants à contribuer à la société canadienne et à la croissance économique en tant que travailleurs qualifiés, familles et membres à part entière de leurs collectivités. Même si le dernier énoncé au sujet des protocoles stricts a peu fait jaser, les participants ont exprimé leur désir d’intégrer les immigrants de façon sécuritaire en période de pandémie et à cet égard, l’énoncé les a au moins rassurés.

Bien que la plupart des participants aient affirmé être familiarisés avec la plupart des arguments présentés dans chacun des énoncés quant au rôle et à la contribution des immigrants, plusieurs ont été étonnés d’apprendre qu’un travailleur sur quatre dans le secteur de la santé au Canada était issu de l’immigration. Cette statistique illustre non seulement l’importante contribution des immigrants dans un secteur considéré comme essentiel, mais également la pénurie de main-d’œuvre qui touche le système de la santé et à laquelle il faut remédier.

Services de police contractuels (immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’Intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, aînés de petites villes et de villes de taille moyenne des Prairies)

Nous avons demandé aux participants s’ils connaissaient l’expression « services de police contractuels » en lien avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC). La plupart des participants n’en avaient pas entendu parler, mais quelques-uns avaient l’impression qu’il s’agissait de services de police de la GRC dans les petites municipalités. Les quelques-uns qui en avaient entendu parler les ont décrits comme étant une entente conclue entre les municipalités et la GRC et se sont dits favorables au programme, affirmant qu’il fonctionnait bien.

Une fois que nous leur avons fourni de plus amples explications à ce sujet, les participants devaient indiquer s’ils en avaient une opinion favorable ou défavorable.

En sa qualité du plus important service de police au Canada, la GRC est chargée, entre autres, d’enquêter sur le crime organisé, la cybercriminalité et le terrorisme. Les membres de la GRC sont également affectés aux services de police contractuels, où ils agissent en tant que corps policier local pour de nombreuses municipalités et communautés autochtones. Ceci se fait dans 150 municipalités au Canada, mais pas en Ontario ni au Québec. Le programme de partage des coûts signifie que les provinces et les territoires assument 70 % des coûts des opérations de la GRC sur leur territoire, tandis que le gouvernement fédéral contribue à hauteur des 30 % restants.

Dans l’ensemble, la plupart avaient une opinion favorable des services de police contractuels, et ce, pour diverses raisons. D’après certains, la GRC est une ressource « gratuite » que les petites municipalités ont intérêt à utiliser. D’autres avaient la ferme conviction que toutes les collectivités, peu importe leur capacité de payer, méritent d’excellents services de police pour assurer la sécurité des Canadiens. D’autres s’inquiétaient qu’un service de police « de l’extérieur » connaisse moins bien les enjeux locaux. Selon eux, les services de police communautaires étaient mieux intégrés et connaissaient davantage la dynamique d’une collectivité, ce qui est particulièrement important lorsque certaines divisions, disparités et inégalités sont mises en lumière (p. ex., les manifestations du Black Lives Matter). Ces participants ont dit craindre qu’en faisant appel à un service de police de l’extérieur, on provoque d’autres conflits et altercations.

Opioïdes (parents de Vancouver, Intérieur de la Colombie-Britannique)

Vers la fin du mois, les participants en Colombie-Britannique ont été invités à partager leurs opinions sur l’ampleur de la crise des opioïdes, ses causes fondamentales et les mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour s’attaquer au problème.

Pratiquement tous les participants s’entendaient pour dire que le Canada était en pleine crise des opioïdes et que le problème allait en grandissant. Bon nombre d’entre eux ont mentionné la plus grande couverture médiatique et les statistiques quant au nombre de décès attribuables aux opioïdes, facteurs qui les amenaient à croire que la situation se détériorait. Lorsqu’on leur a demandé de pointer le ou les responsables de la crise, les participants ont fourni ces explications :

  • la très grande disponibilité des drogues
  • les niveaux élevés de stress
  • la maladie mentale (avec peu ou pas de soutien)
  • les toxicomanes eux-mêmes
  • la pauvreté
  • l’accès à des drogues plus puissantes et plus addictives (en particulier le fentanyl)
  • la corruption/la contrebande de drogues au Canada.

Par la suite, les participants ont proposé des solutions que le gouvernement pourrait appliquer pour combattre la crise, notamment :

  • favoriser l’utilisation d’autres médicaments antidouleur, en particulier pour traiter les patients hospitalisés ;
  • prolonger les périodes de désintoxication ;
  • investir des ressources supplémentaires en santé mentale, y compris des travailleurs sociaux et des spécialistes en toxicomanie ;
  • décriminaliser les opioïdes.

Lorsque nous leur avons demandé d’élaborer la possibilité de décriminaliser les opioïdes, les participants avaient des avis partagés. Ceux en faveur avaient l’impression que toutes les tentatives d’interdiction avaient échoué et qu’il fallait s’y prendre autrement pour contrôler les substances illégales. Ils croyaient également que la décriminalisation permettrait de réduire les préjugés qui perdurent au sujet de la maladie mentale, la dépendance et la consommation de substances. Ceux qui étaient moins favorables à la décriminalisation craignaient que cette décision augmente la quantité d’opioïdes en circulation et exacerbe davantage le problème.

Autres actualités et enjeux du gouvernement fédéral (jeunes adultes de l’Est de l’Ontario)

Très peu d’actualités ont été mentionnées quand nous avons demandé aux participants s’ils avaient entendu autre chose au sujet du gouvernement du Canada ou de la part de celui-ci, mis à part la COVID-19. Ils ont brièvement mentionné l’organisme WE Charity et le mouvement Black Lives Matter, en précisant qu’ils en avaient entendu parler surtout dans les médias sociaux. Sur le dernier sujet, les participants se tournaient vers le gouvernement du Canada pour obtenir une réponse.

Annexe A – Questionnaires de recrutement

Questionnaire de recrutement, version anglaise

Privy Council Office

Recruiting Script – August 2020

English Groups (August 4-25)

Recruitment Specifications Summary

  • Groups conducted online
  • Each group is expected to last for two hours
  • Recruit 8 participants for 6-8 to show
  • Incentives will be $90 per person and will be sent to participants via e-transfer following the group

Specifications for the focus groups are as follows:

GROUP DATE TIME (EST) TIME (LOCAL) LOCATION COMPOSITION MODERATOR
1 Aug. 4 6:00-8:00 6:00-8:00 EST Ontario – Eastern Region, including Ottawa and suburbs, Kingston, Cornwall Young Adults, 18-24 TBW
2 Aug. 5 6:00-8:00 6:00-8:00 EST Ontario – Golden Horseshoe Immigrants – lived in Canada <10 years DN
4 Aug. 10 8:00-10:00 5:00-7:00 PDT Interior B.C. Young Adults, 18-24 TBW
6 Aug. 11 7:00-9:00 5:00-7:00 MDT Calgary Young Adults, 18-24 TBW
14 Aug. 11 8:00-10:00 5:00-7:00 PDT B.C. Young Adults, 18-24 TBW
5 Aug. 12 5:30-7:30 5:30-7:30 EST Ontario – Border Towns with U.S., including Sault St. Marie, Fort Frances, Kingston-Brockville, Fort Erie, Sarnia, Windsor General population DN
7 Aug. 17 6:30-8:30 5:30-7:30 CDT 4:30-6:30 CST Prairies – Small and Mid-sized centres Seniors, aged 55+ TBW
10 Aug. 18 5:30-7:30 5:30-7:30 EST Ontario – Small Towns, Rural, and Northern Parents of school-age children, JK/K to Gr. 6 DN
11 Aug. 24 8:00-10:00 5:00-7:00 PDT Vancouver Parents of school-age children, JK/K to Gr. 6 TBW
8 Aug. 25 8:00-10:00 5:00-7:00 PDT Interior B.C. General population DN

Recruiting Script

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]

RECORD LANGUAGE

EnglishCONTINUE

FrenchTHANK AND END

On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.

The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.

Your participation is completely voluntary and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.

But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

SCREENING QUESTIONS

1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?

A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE

1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?

YesTHANK AND END

NoCONTINUE

2. In which city do you reside?

LOCATION CITIES
Ontario – Eastern Region East and southeast of Ottawa Ottawa and suburbs, Kingston, Cornwall Includes counties of Prescott, Russell, Stormont, Dundas and Glengarry, Lanark, Renfrew, Leeds and Grenville, Frontenac, Lennox and Addington, Hastings, Prince Edward ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. CONTINUE - GROUP 1
Ontario – Golden Horseshoe Toronto, Hamilton, St. Catherine’s-Niagara, Oshawa, Kitchener, Cambridge, Waterloo, Barrie, Guelph, Brantford, Peterborough ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. CONTINUE - GROUP 2
Interior B.C. Kamloops, Vernon, Kelowna, Penticton, Peachland Nelson, Cranbrook, Golden, Revelstoke, Prince George, Williams Lake, Fort St. JohnENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. CONTINUE - GROUP 4
Calgary Calgary PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER. CONTINUE - GROUP 6
B.C. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. CONTINUE - GROUP 14
Ontario – Border Towns with U.S. Sault Ste. Marie, Fort Frances, Kingston-Brockville, Fort Erie, Sarnia, Windsor ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. CONTINUE - GROUP 5
Prairies – Small and Mid-sized centres <100K in population, not immediately adjacent to a major center (Winnipeg, Regina, Saskatoon) Manitoba: Brandon, Steinbach, Portage La Prairie, Winkler, Selkirk, Morden, Dauphin, Gimli Saskatchewan: Prince Albert, Moose Jaw, Swift Current, Yorkton, North Battleford, La Ronge, Humboldt, Meadow Lake ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION INCLUDING THOSE RESIDING IN SMALLER AND MID-SIZED COMMUNITIES. ALSO ENSURE A MIX ACROSS BOTH PROVINCES (I.E. 4 FROM EACH PROVINCE) CONTINUE - GROUP 7
Ontario – Small Towns, Rural, and Northern <50K in population Not immediately adjacent to a major center ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. ENSURE RURAL REPRESENTATION AND AT LEAST 3 PARTICIPANTS FROM NORTHERN ONTARIO. CONTINUE - GROUP 10
Vancouver Vancouver, West Vancouver. Richmond, Burnaby, New Westminster only PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER. CONTINUE - GROUP 11
Interior B.C. Kamloops, Vernon, Kelowna, Penticton, Peachland Nelson, Cranbrook, Golden, Revelstoke, Prince George, Williams Lake, Fort St. John ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. CONTINUE - GROUP 8
Other - THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer not to answer - THANK AND END

2a. How long have you lived in [INSERT CITY]?

Less than two years THANK AND END
Two years or more CONTINUE
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF YEARS IN CITY. NO MORE THAN 2 PER GROUP UNDER 5 YEARS.

3. ASK ONLY IF GROUP 2 How many years have you lived in Canada?

Less than 5 years CONTINUE – GROUP 2
5 to <10 years
10 to <20 years THANK AND END
20 to <30 years
30 or more years
Don’t know/Prefer not to answer

ENSURE MIX OF THOSE <5 YEARS AND 5 TO <10 YEARS.

3a. ASK ONLY IF GROUP 2 Thinking about your ethnic and cultural heritage, do you identify as …? Check as many as apply.

Western European (UK, Spain, Portugal, France, Germany, Austria, Switzerland, etc.) CONTINUE
ENSURE A GOOD MIX BY ETHNICITY.
Eastern European (Poland, Hungary, Romania, Ukraine, Russia, etc.)
African THANK AND END
Middle Eastern (Israel, Syria, Jordan, Egypt, Iran, Iraq, etc.)
South Asian (India, Afghanistan, Pakistan, Sri Lanka, etc.)
Southeast Asian (Thailand, Vietnam, Singapore, the Philippines, Indonesia, Cambodia, etc.)
East Asian (China, Korea, Japan, Taiwan, etc.)
South/Central/Latin American
West Indian (Caribbean)
Other, please specify: _________________________
Prefer not to answer

4. ASK ONLY IF GROUP 10 OR 11 Do you have any children in Junior Kindergarten to Grade 6?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND TERMINATE

4a. ASK ONLY IF GROUP 10 OR 11 Could you please tell me which grade these child/these children are in?

Child Age
1
2
3
4
5

ENSURE A GOOD MIX BY GRADE AND NUMBER OF CHILDREN IN EACH GROUP.

5. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

Under 18 years of age IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
18-24 IF ONTARIO EASTERN REGION = GROUP 1 IF INTERIOR B.C.= GROUP 4 (OR CONTINUE FOR GROUP 8) IF CALGARY = GROUP 6 IF B.C. = GROUP 14 ALL OTHER LOCATIONS, CONTINUE
25-34 IF ONTARIO EASTERN REGION, CALGARY, PRAIRIES, B.C.= THANK AND END ALL OTHER LOCATIONS, CONTINUE
35-44
45-54
55+ IF PRAIRIES = GROUP 7 ALL OTHER LOCATIONS, CONTINUE
VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX OF AGES WITHIN EACH GROUP. PARENTS IN GROUP 10/11 WILL SKEW YOUNGER.

6. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.

Male

Female

ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP.

7. Are you familiar with the concept of a focus group?

YesCONTINUE

NoEXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”

8. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. How comfortable are you in expressing your views in public?

Very comfortable CONTINUE

Somewhat comfortableCONTINUE

Somewhat uncomfortable THANK AND END

Very uncomfortableTHANK AND END

9. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO ANY.

Participant has high-speed access to the Internet

Participant has a computer/webcam

10. Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?

YesCONTINUE

No CONTINUE

11. How comfortable are you with using these types of online meeting platforms, on your own?

Very comfortable CONTINUE

Somewhat comfortable CONTINUE

Somewhat uncomfortableTHANK AND END

Very uncomfortableTHANK AND END

12. During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.

13. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?

YesCONTINUE

No SKIP TO Q.17

14. How long ago was the last focus group you attended?

Less than 6 months ago THANK AND END

More than 6 months ago CONTINUE

15. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?

0-4 groups CONTINUE

5 or more groups THANK AND END

16. And on what topics were they?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC

ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA

Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.

17. What is the highest level of formal education that you have completed?

Grade 8 or less

Some high school

High school diploma or equivalent

Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma

College, CEGEP or other non-university certificate or diploma

University certificate or diploma below bachelor's level

Bachelor's degree

Post graduate degree above bachelor's level

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

18. Which of the following categories best describes your total household income in 2019? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

Under $20,000

$20,000 to just under $40,000

$40,000 to just under $60,000

$60,000 to just under $80,000

$80,000 to just under $100,000

$100,000 to just under $150,000

$150,000 and above

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

19. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?

Yes

NoTHANK AND END

INVITATION

I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $90 for your participation following the group via an e-transfer.

Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.

Would you be willing to attend?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?

Name:

Telephone Number:

E-mail Address:

You will receive an e-mail from The Strategic Counsel with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.

We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues.

You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need pen and paper in order to take some notes throughout the group.

This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.

Thank you very much for your time.

RECRUITED BY: ____________________

DATE RECRUITED: ____________________

Questionnaire de recrutement, version française

Bureau du Conseil privé

Questionnaire de recrutement — août 2020

Groupes en français (6-27 août)

Résumé des consignes de recrutement

  • Groupes tenus en ligne.
  • Durée prévue de chaque rencontre : deux heures.
  • Recrutement de huit participants pour assurer la présence d’au moins six à huit personnes.
  • Incitatifs de 90 $ par personne, versés aux participants par transfert électronique après la rencontre.

Caractéristiques des groupes de discussion :

GROUPE DATE HEURE (DE L’EST) LIEU COMPOSITION DU GROUPE MODÉRATEUR
3 6 août 18 h-20 h Québec (Gatineau, Lévis, Saguenay, Trois Rivières, Terrebonne) Les jeunes adultes (18-24 ans) M. Proulx
13 13 août 18 h-20 h Région métropolitaine de Montréal Immigrants vivant au Canada depuis moins de 10 ans M. Proulx
9 19 août 18 h-20 h Cantons de l’Est (Québec) Population générale M. Proulx
12 27 août 17 h 30-19 h 30 Villes de taille moyenne et petites villes du Québec Parents ayant des enfants d’âge scolaire (secondaire 1 à 5) M. Proulx

Questionnaire de recrutement

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais?
[CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]

NOTER LA LANGUE ET CONTINUER

AnglaisREMERCIER ET CONCLURE

FrançaisCONTINUER

Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.

La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.

Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.

Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

QUESTIONS DE SÉLECTION

1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?

Une société d’études de marché REMERCIER ET CONCLURE

Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité REMERCIER ET CONCLURE

Un magazine ou un journal REMERCIER ET CONCLURE

Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial REMERCIER ET CONCLURE

Un parti politique REMERCIER ET CONCLURE

Dans les relations publiques ou les relations avec les médias REMERCIER ET CONCLURE

Dans le milieu de la radio ou de la télévision REMERCIER ET CONCLURE

Non, aucune de ces réponses CONTINUER

1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada ?

OuiREMERCIER ET CONCLURE

NonCONTINUER

2. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison ?

AnglaisREMERCIER ET CONCLURE

Français CONTINUER

Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l'étude]REMERCIER ET CONCLURE

Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

3. Dans quelle ville habitez-vous ?

LIEU VILLES
Québec Gatineau, Lévis, Saguenay, Trois Rivières, Terrebonne CONTINUER - GROUPE 3
Région métropolitaine de Montréal Montréal, Laval, Longueuil, Terrebonne, Brossard, Repentigny, Saint-Jérôme, Blainville, Mirabel, Dollard-des-Ormeaux ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. MAXIMUM DE DEUX PARTICIPANTS DE MONTRÉAL. CONTINUER - GROUPE 13
Cantons de l’Est (Québec) Sherbrooke, Granby, Magog, Cowansville, Drummondville, Victoriaville, Thetford Mines, Saint-Jean-sur-Richelieu, Lac-Mégantic ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. MAXIMUM DE D’UN PARTICIPANT DE DRUMMONDVILLE, VICTORIAVILLE, SAINT-JEAN-SUR-RICHILIEU. CONTINUER- GROUPE 9
Villes de taille moyenne et petites villes du Québec Villes de taille moyenne : 100 000 à 300 000 habitants Petites villes : 25 000 à 100 000 habitants CONTINUER – GROUPE 12
Comme les régions métropolitaines de recensement de Montréal ou de Québec ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU.
Autre lieu - REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre - REMERCIER ET CONCLURE

3a. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]?

Moins de deux ans REMERCIER ET CONCLURE
Deux ans ou plus CONTINUER
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ANNÉES DE RÉSIDENCE DANS LA VILLE. PAS PLUS DE DEUX PAR GROUPE DOIVENT Y VIVRE DEPUIS MOINS DE 5 ANS.

4. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 13 Depuis combien d’années habitez-vous au Canada?

Moins de 5ans AFFECTER AU GROUPE 13
5 ans à moins de 10 ans
10 ans à moins de 20 ans REMERCIER ET CONCLURE
20 ans à moins de 30 ans
30 ans ou plus
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES « MOINS DE 5 ANS » ET DES « 5 ANS À MOINS DE 10 ANS ».

5. En ce qui concerne votre patrimoine ethnique et culturel, vous définissez-vous comme …? Choisissez toutes les réponses pertinentes.

Européen, Européenne de l’Ouest (R.-U., Espagne, Portugal, France, Allemagne, Autriche, Suisse, etc.) CONTINUER
ASSURER UN BON MÉLANGE SUR LE PLAN ETHNIQUE. POUR TOUS LES GROUPES (SAUF LE GROUPE 13), RECRUTER AU MAXIMUM 1 OU 2 PARTICIPANTS QUI SE DÉFINISSENT COMME IMMIGRANTS.
Européen, Européenne de l’Est (Pologne, Hongrie, Roumanie, Ukraine, Russie, etc.)
Africain, Africaine
D’origine moyen-orientale (Israël, Syrie, Jordanie, Égypte, Iran, Irak, etc.)
Asiatique du Sud (Inde, Afghanistan, Pakistan, Sri Lanka, etc.)
Asiatique du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Singapour, Philippines, Indonésie, Cambodge, etc.)
Asiatique de l’Est (Chine, Corée, Japon, Taiwan, etc.)
Sud-Américain, Sud-Américaine, Centraméricain, Centraméricaine, Latino-Américain, Latino-Américaine
Antillais, Antillaise (Caraïbes)
Autre ; veuillez préciser : _________________________
Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

6. SEULEMENT POUR LE GROUPE 12 Avez-vous des enfants qui sont au secondaire 1 à 5 ?

Oui CONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

6a. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 12 Pourriez-vous me dire en quelle année est cet enfant / en quelle année sont ces enfants ?

Enfant Année
1
2
3
4
5

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ENFANTS ET DU NIVEAU SCOLAIRE.

7. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante ?

Moins de 18 ans SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
18 à 24 + QUÉBEC (GATINEAU, LÉVIS, SAGUENAY, TROIS RIVIERES, TERREBONNE) = GROUPE 3 (LES JEUNES ADULTES) TOUS LES AUTRES LIEUX, CONTINUER
25 à 34 + QUÉBEC (GATINEAU, LÉVIS, SAGUENAY, TROIS RIVIERES, TERREBONNE) = REMERCIER ET CONCLURE SINON, CONTINUER
35 à 44
45 à 54
55 ans ou plus
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE GROUPE.

8. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.

Homme

Femme

ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.

9. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion »?

OuiCONTINUER

NonEXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».

10. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de prendre une part active à la conversation. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise pour exprimer vos opinions en public?

Très à l’aiseCONTINUER

Assez à l’aiseCONTINUER

Assez mal à l’aise REMERCIER ET CONCLURE

Très mal à l’aiseREMERCIER ET CONCLURE

11. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.

Le participant a accès à Internet haut débit

Le participant a un ordinateur avec caméra Web

12. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années ?

OuiCONTINUER

NonCONTINUER

13. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise pour utiliser ces types de plateformes de réunion en ligne par vous-même ?

Très à l’aiseCONTINUER

Assez à l’aiseCONTINUER

Assez mal à l’aiseREMERCIER ET CONCLURE

Très mal à l’aiseREMERCIER ET CONCLURE

14. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.

15. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?

OuiCONTINUER

NonPASSER À LA Q.18

16. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé ?

À moins de six mois,REMERCIER ET CONCLURE

À plus de six mois, CONTINUER

17. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

0 à 4 groupes, CONTINUER

5 groupes ou plus REMERCIER ET CONCLURE

18. Et sur quels sujets portaient-ils?
METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LES SUJETS ÉTAIENT LES MÊMES OU SEMBLABLES

CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES

Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.

19. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ?

    École primaire

    Études secondaires partielles

    Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

    Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

    Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire

    Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

    Baccalauréat

    Diplôme d’études supérieur au baccalauréat

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

20. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage — c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt ?

    Moins de 20 000 $

    20 000 $ à moins de 40 000 $

    40 000 $ à moins de 60 000 $

    60 000 $ à moins de 80 000 $

    80 000 $ à moins de 100 000 $

    100 000 $ à moins de 150 000 $

    150 000 $ ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

21. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo??

Oui

Non REMERCIER ET CONCLURE


INVITATION

J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez 90 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.

Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.

Est-ce que vous accepteriez de participer ?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?

Nom :

Numéro de téléphone :

Adresse Courriel :

Vous recevrez un courrier électronique du Strategic Counsel expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.

Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques.

Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.

Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.

Merci de votre temps.

RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________

DATE DU RECRUTEMENT : __________________

Annexe B – Guides du modérateur

Guide du modérateur, version anglaise

MODERATOR’S GUIDE – August 2020

MASTER

INTRODUCTION (10 minutes) All Locations

  • Moderator or technician should let participants know that they will need pen and paper in order to take some notes, jot down some thoughts around some material that we will show them later in the discussion.

COVID-19 IN THE NEWS (5-15 minutes) Eastern Ontario Young Adults, Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants, U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Eastern Townships Quebec, Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents What have you heard about the coronavirus or COVID-19 in the last few days?

  • Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents Have you heard anything about the Canada Emergency Response Benefit (CERB) recently?
    • Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about transitioning from CERB to the Employment Insurance (EI) system?
      • Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents Have you heard anything about eligibility requirements or the minimum amount of money EI recipients will receive per week, or anything like that? What have you heard?
      • Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents Have you heard anything about any new benefits? What have you heard?

Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents CLARIFY AS NECESSARY –
The last eligibility period for which Canadians can receive CERB ($2,000/month) ends on Sept. 26. The Government of Canada recently announced that it is preparing to transition as many Canadians as possible back to the EI system at the end of this month.

  • Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents What do you think about transitioning those who will still need income support from CERB to EI? Do you think this is a good or bad approach? What makes you say that?
  • U.S. Border Towns Ontario, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents Have you heard about the Government of Canada’s new COVID-19 Alert App? Have you downloaded it? Do you plan on doing so? Why? Why not?

Clarify: The federal government has just released an app that helps break the cycle of infection by letting people know of possible exposures before any symptoms appear. It uses Bluetooth to exchange random codes with nearby phones. Every day, it checks a list of random codes from people who tell the app they tested positive. If you’ve been near one of those codes in the past 14 days, you’ll get a notification.

  • U.S. Border Towns Ontario, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents Do you think it’s an effective way to stop the spread? For those who are hearing about it for the first time, do you plan on downloading it?
  • Eastern Ontario Young Adults, Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants, Quebec Eastern Townships Have you heard anything else about how the Government of Canada has responded?
    • Do you think that, to date, the government has responded appropriately? Why/not? [MODERATOR NOTE: TAKE TIME TO ALLOW RESPONDENTS TO CONSIDER ANSWERS]
    • What else, if anything, should they be doing at this time?
    • Quebec Eastern Townships How well do you think the Government of Canada is doing when it comes to providing information on how to stay safe? What makes you say that?

CANADA-U.S. BORDER (5-10 minutes) Eastern Ontario Young Adults, Golden Horseshoe Ontario Immigrants, U.S. Border Towns Ontario, GMA Immigrants, Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Quebec Eastern Townships

  • Eastern Ontario Young Adults, Golden Horseshoe Ontario Immigrants, U.S. Border Towns Ontario, GMA Immigrants, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Quebec Eastern Townships Have you heard anything about the Canada-US border recently?
  • U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Quebec Eastern Townships Have you heard about any other Canada-U.S. issues? PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about aluminum tariffs? Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Quebec Eastern Townships What have you heard?
  • GMA Immigrants PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about the trade relations with the U.S., namely regarding aluminum recently?

Quebec Eastern Townships CLARIFY AS NECESSARY
Earlier this month, the United States announced the imposition of tariffs of 10% on imports of certain aluminum products from Canada.

  • Quebec Eastern Townships Have you heard how the Government of Canada has responded? What have you heard?

Quebec Eastern Townships CLARIFY AS NECESSARY
In response, the Government of Canada has said it will impose surtaxes against imports of aluminum and products that contain aluminum from the U.S.

  • Quebec Eastern Townships What do you think about the Government of Canada’s response?
    • Is there anything else Canada should do in response?

BEHAVIOUR (10-30 minutes) Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, Calgary Young Adults, B.C. Young Adults, U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Eastern Townships Quebec, Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents

  • Have you changed your behaviour in the last few weeks?
    • What have you done? (Probe for going to stores or restaurants (not just grocery), visit people more, run more errands, use public transit, etc.)
    • If yes: why are you doing these things more?
    • If no: why haven’t you changed your behaviour?
  • Eastern Ontario Young Adults Ontario has been reopening more. What things have opened up in your community?
    • How do you feel about that?
  • Eastern Ontario Young Adults, How do you feel about the COVID-19 restrictions that are currently in place?
    • How do you feel about wearing a mask and other distancing guidelines (like staying 6 feet away from each other)?
  • Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults How do you feel about the COVID-19 restrictions that are currently in place, such as wearing a mask?
    • Do you think your level of caution will change in the fall, especially as some of you will be going back to school and will be away from family, or as the weather gets colder and more things are done indoors?
  • Eastern Ontario Young Adults As COVID-19 restrictions continue to lift in the coming weeks and months, how do you feel about your ability to stay safe?
    • Would you feel safe going to a restaurant? Why/why not?
    • How do you feel about going to bars or parties? Why/why not?
  • Eastern Ontario Young Adults When it comes to catching COVID-19, do you worry about your own health, and/or about passing it on to other people?
  • Eastern Ontario Young Adults And has COVID-19 affected your mental health? Are you doing better, worse, or about the same now compared to pre-pandemic?
  • Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults Which of the following do you think is the most compelling reason to follow COVID guidelines and be safe? Why? (POLL)
    • Even though COVID is rarely fatal for young people, it often leaves permanent health disabilities
    • If you get COVID, you could pass it on to family or others who are more vulnerable to disease
    • If people don’t follow COVID guidelines, we could have a second wave which would cause everything to shut down again
  • Mid-size and Small Town Prairies Seniors Imagine you were speaking to a friend or relative who was in their twenties. What would you tell them about your experience living through the COVID-19 pandemic?
  • Mid-size and Small Town Prairies Seniors During the COVID-19 pandemic, Canadians over the age of 55 have been called a particularly “vulnerable” population.
    • Does that label resonate with you? Why or why not?
  • Mid-size and Small Town Prairies Seniors Thinking about how your behaviour and habits have or haven’t changed because of COVID-19:
    • What has been most challenging for you?
    • What has been easier than you expected?
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Mid-size and Small Town Quebec Parents Imagine you were speaking to a friend or relative who does not have any children.
    • What would you tell them about the experience of being a parent during the COVID-19 pandemic?
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Mid-size and Small Town Quebec Parents What three words best describe being a parent during the COVID-19 pandemic? Please elaborate.
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Mid-size and Small Town Quebec Parents Has your relationship with your child/children changed since the start of the COVID-19 pandemic?
    • If so, what has changed?
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Mid-size and Small Town Quebec Parents Have your kids changed their behaviour in the last few weeks?
    • What have they done? (Probe for starting to go out more, have friends over, visit friends, etc.)

ADVERTISING TESTING / YOUTH (45 minutes) Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults

STORYBOARD/BANNER CONCEPTS 1, 2 AND 3
Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults I’m now going to show you 3 concepts that are currently being developed by the Government of Canada for possible advertising regarding COVID-19.

Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults There is a total of 3 concepts which includes a banner and a video. You will notice that the ad is not in its finished form. Instead the images look more like a comic strip (which we call a storyboard) and convey what you would see in each frame of the ad. A storyboard is something that advertisers develop early in the creative process so you get a graphical illustrations and short narrative that give a sense of what the ad might look like it its finished format. The final product will be a 15 second video produced professionally to be advertised through social media and digital platforms. Please keep this in mind as you are viewing the ad.

SHOW STORYBOARDS AND BANNERS BY CONCEPTS ON SCREEN AND ASK THE FOLLOWING SET OF QUESTIONS FOR EACH CONCEPT. INDIVIDUALS REVIEW INDIVIDUALLY, THEN GROUP DISCUSSION.

ORDER OF CONCEPTS:
Eastern Ontario Young Adults CONCEPT 1, 2, THEN 3
Quebec Young Adults CONCEPT 2, 3 and 1

Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults What are your initial thoughts about this ad? What makes you say that?

  • What is the main message of this ad?
    • What do you like most? What do you like the least?
    • What are the biggest strengths and weaknesses?
    • Is the language easy to understand? What in particular is confusing or unclear
    • Who is this ad aimed at? Why do you say that?
    • Would they stand out to you if you saw this online?
  • Do you have any other thoughts about what could make these ads more effective?
  • Now, let me show you the banner ad for this concept. MODERATOR TO SHOW BANNER AD. ASK:
  • What do you think of this banner?
  • What do you think specifically of the statements? Are they clear or confusing?
  • What about the tagline? Does it work in the context of this ad? What does it mean to you?

AD WRAP-UP

  • Eastern Ontario Young Adults, Quebec Young Adults POLL: Between the three concepts, which one do you prefer?
  • What is it about XX concept that you prefer over the other ones?

STORYBOARD/BANNER CONCEPTS 1 (A AND B) AND 2

Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults I’m now going to show you 2 concepts that are currently being developed by the Government of Canada for possible advertising regarding COVID-19.

Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults There are a total of 2 concepts each of which includes a banner and a video. One of the concepts includes an alternate version which I will show you separately. You will notice that these are not in finished form. Instead the images look more like a comic strip (which we call a storyboard) and convey what you would see in each frame of the ad. A storyboard is something that advertisers develop early in the creative process so you get a graphical illustration and short narrative that give a sense of what the ad might look like in its finished format. The final product will be a 15-second video produced professionally to be advertised through social media and digital platforms. Please keep this in mind as you are viewing the ad.

SHOW STORYBOARDS AND BANNERS BY CONCEPT. ASK THE FOLLOWING SET OF QUESTIONS. INDIVIDUALS REVIEW INDIVIDUALLY, THEN GROUP DISCUSSION.

ORDER OF CONCEPTS:
Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults CONCEPT 1A, 1B, THEN 2.
Calgary Young Adults CONCEPT 2, 1A, THEN 1B.

SHOW CONCEPT 1A ON SCREEN

Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults What are your initial thoughts about this ad? What makes you say that?

  • What is the main message of this ad?
    • What do you like most? What do you like the least?
    • What are the biggest strengths and weaknesses?
    • Is the language easy to understand? What in particular is confusing or unclear?
    • Who is this ad aimed at? Why do you say that?
    • Would they stand out to you if you saw this online?
  • In the ad, we see the friend scratch her face, get glitter on her fingers, then fill up a bowl of chips from a bag (image 4) and then put a chip in her mouth and lick her glittery fingers (image 5). What if we then saw her leaving the party and getting picked up by her parent – what do you think about that? Do you think that would make the ad more or less effective, or would have not make a difference?
  • Do you have any other thoughts about what could make these ads more effective?
  • Now, let me show you the banner ad for this concept. MODERATOR TO SHOW BANNER AD. ASK:
  • What do you think of this banner?
  • What do you think specifically of the statements? Are they clear or confusing?
  • What about the tagline? Does it work in the context of this ad? What does it mean to you?

Now I’m going to show you a different version of this ad. For this one, we only have a script, so you’ll need to imagine the scenes.

SHOW CONCEPT 1B ON SCREEN

Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults What do you think of this version of the ad? Do you think it makes more sense as an alternate version of the first ad you saw (at a party), or do you think it makes more sense as a continuation of the first one? What makes you say that?

  • This version says “is mixing social bubbles really worth it?” – What do you think of that line?

SHOW CONCEPT 2 ON SCREEN

Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults What are your initial thoughts about this ad? What makes you say that?

  • What is the main message of this ad?
    • What do you like most? What do you like the least?
    • What are the biggest strengths and weaknesses?
    • Is the language easy to understand? What in particular is confusing or unclear?
    • Who is this ad aimed at? Why do you say that?
    • Would they stand out to you if you saw this online?
  • Do you have any other thoughts about what could make these ads more effective?
  • Now, let me show you the banner ad for this concept. MODERATOR TO SHOW BANNER AD. ASK:
  • What do you think of this banner?
  • What do you think specifically of the statements? Are they clear or confusing?
  • What about the tagline? Does it work in the context of this ad? What does it mean to you?

 

AD WRAP-UP

  • Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults POLL Which concept do you prefer?
  • What is it about XX concept that you prefer over the other one?

COVID AD (15 minutes) Mid-size and Small Town Prairies Seniors, Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents

Now, moving on to a different topic…

We are now going to review potential ads that are currently being developed by the Government of Canada. I will show you the videos, and then we will discuss what we thought about them.

You will notice that the ads are not in their finished form, so for example they still need some editing, there’s very little sound, no music, etc. Please keep this in mind as you are viewing the ads. [MODERATOR ASKS PARTICIPANTS TO MUTE PHONES AND TURN UP VOLUME ON LAP-TOP]

ORDER OF CONCEPTS:
Mid-size and Small Town Prairies Seniors SHOW PUB1 FIRST, IMMEDIATELY FOLLOWED BY PUB2
Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents SHOW PUB2 FIRST, IMMEDIATELY FOLLOWED BY PUB1
(NOTE TO MODERATOR: SHOW EACH VIDEO ONCE ONLY)

  • In the ad, we see a woman entering a party and she is covered in purple glitter, then we see the man she hugs with the same purple glitter, then we see it on bowls, chips, cups, and so on. How do you interpret this?
    • AS NEEDED: does the purple glitter represent anything to you? IF YES: what does it represent?
  • At the end, of each video clip, it says “help limit the spread of COVID-19”. When you watched these 2 clips, was it clear that the ads were about how COVID-19 is spread? Why/why not?

GENDER (10-15 minutes) Golden Horseshoe Ontario Immigrants, Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults, U.S. Border Towns Ontario, Quebec Eastern Townships

  • Do you think the economic impact of COVID-19 has had a larger negative impact on men or women? Why?
    • (ASK PARTICIPANTS WHO FEEL IT HAS HAD A LARGER NEGATIVE IMPACT ON WOMEN) Does the government need to do extra to help women during this recovery period?

Golden Horseshoe Ontario Immigrants Recently, a Canadian economist spoke about currently being in a she-session, which is a recession that particularly affects women as they are more likely to have jobs that involve a lot of human interaction and make social distancing difficult. Some note that is why some of the same female-dominated sectors were first to shut down and last to re-open and recover. With this in mind, she suggests a she-covery, which is a recovery that focuses on getting women back to work and increasing child-care support for working parents.

  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants With that in mind, some people have said we are in a “she-session” and we need a “she-covery” to help women during this recovery period. How do you feel about this way of describing things?

IMMIGRATION (50 minutes) Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants, Interior B.C.

Now I’d like you to think about immigration to Canada.

  • When you think about Canada’s economic recovery from the COVID-19 pandemic, how do you see immigration fitting in to this, if at all?
    • Do you see a difference in terms of how immigration fits into short-term vs. long-term economic recovery?
    • How do immigrants positively impact Canada’s economy? Are there any downsides?
  • Prior to COVID-19, the Government of Canada had announced plans to admit roughly 350,000 immigrants in 2021. Do you feel that would be too many, too few, or about the right number of immigrants coming to Canada? What makes you say that?
  • Interior B.C. When you hear about different types of immigrants, what type of immigrant comes to mind?
    • PROMPT AS NECESSARY: for example, do you mainly think of skilled workers, economic immigrants*, family reunification, something else?

[MODERATOR NOTE: THE SKILLED WORKER CLASS IS A SUBSET OF ECONOMIC IMMIGRANTS]

  • Interior B.C. I’m now going to show you some messages the Government of Canada could provide related to immigration I’d like you to look at these individually and then we’ll discuss.

Interior B.C. SHOW ON SCREEN

    • Canada has a history of immigration, and it is because of immigration that Canada is such a successful country today.
    • Canada’s population would decline without immigrants so we need immigrants to keep tax revenue where it is to pay for government services.
    • Immigrants can be key to our economic recovery, as they are more likely to start businesses and create jobs.
    • Immigrants contribute a lot to Canada, for example one-in-four healthcare workers in Canada are immigrants.
    • There are strict health protocols in place, including testing and mandatory two week quarantine for any immigrants who come to Canada.
  • Interior B.C. I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, is the strongest reason to bring immigrants to Canada. (participants to select 1-2 max). MODERATOR TO SHOW POLL (STRONGEST). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS. MODERATOR TO READ OUT LOUD NUMBER/% WHO VOTED FOR EACH MESSAGE, AND DISCUSS IN ORDER FROM HIGHEST TO LOWEST.
  • Interior B.C. Is any of this new information? Which one(s)?
  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants About half of all immigrants who come to Canada are from the economic class of immigrants. As you may know, economic class immigrants are immigrants who have skills and training that make them likely to help the Canadian economy. How would you feel about the government of Canada doubling the number of economic class immigrants who come to Canada? (this would increase overall immigration levels by about 50% then)
    • (IF AGAINST IDEA) What about doing this in a few years, once COVID-19 is no longer an issue?
  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants Now, thinking about keeping Canadians safe, what does Canada need to do to ensure that immigration to Canada is done in a safe manner?
    • And what does Canada need to do to make sure that immigrants and newcomers stay safe when they come to Canada?
  • Does anyone know what a temporary foreign worker is? How would you explain it?

Employers can hire workers from other countries to fill temporary labour and skill shortages. These workers leave Canada when their work permit expires.

  • How do you feel about the Temporary Foreign Worker Program?
  • What do you think about creating a path where temporary foreign workers could become permanent residents in Canada? Do you think this is a good or bad idea? What makes you say that?
  • How do you feel about international students studying in Canada this fall? If universities are open, are you comfortable with this, so long as they quarantine when they first arrive?
  • How do you feel about Canada allowing refugees this fall? If they follow proper testing and quarantine procedures, are you comfortable with this?
  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants I’m now going to show you some messages the Government of Canada could provide related to immigration I’d like you to look at these individually and then we’ll discuss.

Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants SHOW ON SCREEN

    • Canada has a history of immigration, and it is because of immigration that Canada is such a successful country today.
    • Immigrants can be key to our economic recovery, as they are more likely to start businesses and create jobs.
    • Immigrants contribute a lot to Canada, for example one-in-four healthcare workers in Canada are immigrants.
    • Immigration will help Canada overcome many of the demographic challenges it faces due to an aging population.
    • There are strict health protocols in place, including testing and mandatory two week quarantine for any immigrants who come to Canada.
  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, is the strongest reason to bring immigrants to Canada. (participants to select 1-2 max).
    MODERATOR TO SHOW POLL (STRONGEST). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS. MODERATOR TO READ OUT LOUD NUMBER/% WHO VOTED FOR EACH MESSAGE, AND DISCUSS IN ORDER FROM HIGHEST TO LOWEST.
  • Golden Horseshoe Ontario Immigrants, GMA Immigrants Is any of this new information? Which one(s)?

RCMP (15 minutes) Golden Horseshoe Ontario Immigrants, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults, U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors

  • Is anyone familiar with the term “contract policing” as it involves the RCMP?
    • PROVIDE EXPLANATION: As the largest police force in Canada, the RCMP's responsibilities include investigating organized crime, cybercrime, and terrorism, among many other duties. Mounties are also assigned to contract policing, where they act as local police services for many municipalities and First Nations communities. This occurs in 150 municipalities across Canada, but not in Ontario and Quebec. The cost-sharing program means that provinces and territories pay 70% of the cost of the RCMP's operations in their jurisdictions, with the federal government contributing the remaining 30%.
  • On balance, do you think contract policing is a good thing or a bad thing? Why do you say that?

GOVERNMENT OBJECTIVE (10 minutes) Golden Horseshoe Ontario Immigrants, Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults, U.S. Border Towns Ontario, GMA Immigrants

  • What do you think of when you hear the term “activist government”? What type of things do you think an “activist government” does?
  • Do you think the Government of Canada is an activist government? Why?
  • Given the COVID-19 context we find ourselves in, do you think it would be a good thing or a bad thing to have a more activist government?

YOUTH EMPLOYMENT (10 minutes) Quebec Young Adults, Interior B.C. Young Adults, B.C. Young Adults, Calgary Young Adults, U.S. Border Towns Ontario

  • The European Union has a “Youth Guarantee” that guarantees that young people who are unemployed or done school will be connected with apprenticeships, training programs, or a good quality job within four months. The program provides tax incentives for companies who create jobs for young people, and helps match young people with the right skills to these jobs. Young people in the program have access to advisors, language/skills training, and resume/interview help.
  • How would you feel about Canada doing something like this?
    • What do you think the impact of this would be?

ECONOMY (10 minutes) Quebec Young Adults, GMA Immigrants, Mid-size and Small Town Quebec Parents

  • I’d now like to talk about the economy for a bit.
  • I’m going to show you a few different terms to describe the type of economy we could be aiming for. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss. SHOW OPTIONS ON SCREEN.
    • Future-proof economy
    • Green economy
    • Healthy economy
    • Modern economy
    • Resilient economy
    • Strong economy
    • Economic solidarity (solidarité economique)
  • POLL: I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these represents the type of economy we should be aiming for (participants to select up to 2 choices). MODERATOR TO SHOW POLL (BEST DESCRIBES ECONOMY AIMING FOR). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS; ASK WHY THEY PICKED THESE ONES
  • Mid-size and Small Town Quebec Parents What does “resilient economy” mean to you in this context?
    • What do you like, if anything, about this term?
    • What do you dislike, if anything about it?
  • And what does “economic solidarity” mean to you in this context?
    • What do you like, if anything, about this term?
    • What do you dislike, if anything about it?
  • Mid-size and Small Town Quebec Parents Can you think of any other words that would convey the same kind of principle as “resilient” or “solidarity”?

CARBON PRICING (20-40 minutes) U.S. Border Towns Ontario, GMA Immigrants, Mid-size and Small Town Prairies Seniors

I would now like to discuss climate change.

  • What have you seen, read or heard about climate change lately?
    • And have you seen, read or heard anything related to the Government of Canada and climate change recently?
    • PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about the Government of Canada’s plan on pricing carbon pollution? What can you tell me about carbon pricing?

CLARIFY: In 2016 the Government of Canada announced a plan to ensure a price on carbon pollution across the country, giving each province and territory the flexibility to develop a system that works for their circumstances, provided it meets the federal standard. In the five provinces that currently do not meet this standard – Ontario, Saskatchewan, Manitoba, New Brunswick and Alberta – the federal pricing system is in place.

  • Is anyone aware of the Climate Action Incentive? Can you describe it to me? How much do you think the rebate was this year?

CLARIFY: All proceeds collected from the federal system in Ontario stay in Ontario – 90% is returned directly to residents in the form of an incentive payment. Individuals can claim these amounts through their personal income tax returns, with a typical household receiving about $448 this year. 10% will go to small businesses, hospitals and schools.

  • What do you think about this plan?
    • Do you think it is an effective way to fight climate change? Why or why not?
    • Do you think it’s possible to fight climate change effectively without a form of carbon pricing?
      • IF YES: How so?

U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors Under the federal system the fuel charge rate started last year at $20 per tonne of carbon dioxide emissions and will be $30 per tonne starting in April. For gasoline purchases, $30 per tonne represents 6.6 cents a litre. However, the rate is scheduled to increase each year, reaching $50 per tonne, which represents about 11 cents per litre in 2022 and the incentive payments will also increase accordingly.

  • U.S. Border Towns Ontario, Mid-size and Small Town Prairies Seniors So far, the federal government plan only outlines the plan through 2022, and the federal government will then have to either continue to increase the price on carbon, freeze it at $50, lower it, or eliminate it entirely. Based on what you know so far about the plan, what would you recommend they do?
  • In light of COVID-19, do you think the reduction of carbon emissions can be balanced with the recovery and growth of Canada’s economy?
    • Why or why not?

SCHOOLS (40 minutes) Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents, Mid-size and Small Town Quebec Parents

  • What have you heard about back to school plans in your community?

Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents CLARIFY AS NECESSARY
The Ontario Government has said that elementary schools will be equipped to reopen with increased health and safety standards, and that students will attend school 5 days a week. In-person school attendance will be optional for the 2020-2021 school year so that parents can make decisions that work for their children and family. School boards will offer remote learning for all students who choose this option.

Vancouver Parents CLARIFY AS NECESSARY
The B.C. Government has said that Vancouver elementary schools will run full time with all students having in-person instruction in learning groups that are no larger than 60 students. The students’ individual class will be their main learning group, but kids will be allowed to socialize with those in other learning groups outdoors, if physical distancing is possible. To minimize contact, some elementary schools will have staggered pick-up and drop-off times. Recess and lunch breaks may also be staggered. Kids in Grades 6 and 7 will be required to wear masks in hallways and when physical distancing is not possible.

Mid-size and Small Town Quebec Parents CLARIFY AS NECESSARY
The Quebec Government has said that most secondary students will return to in-person class instruction with students remaining in the same group at all times*. Physical distancing will not be required between students in the same group. Teachers will move between rooms according to the subject they are teaching, whereas students will remain in the same room. Face coverings are mandatory for students outside classrooms and in common areas or in the presence of students from a different group. Face coverings are also mandatory when students are using school transportation or taking public transit.
[NOTE FOR MODERATOR: FOR SECONDARY IV AND V, SCHOOL SERVICE CENTRES AND SCHOOL BOARDS (ENGLISCH SECTOR AND THOSE WITH A SPECIAL STATUS) MAY OPT FOR AN ALTERNATIVE SOLUTION IF THE COURSE SCHEDULE CANNOT BE REORGANIZED TO MAINTAIN STABLE GROUPS]

  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents Are you planning to send your kids to school in person? Why/why not?
  • Are you worried about sending them to school in person?
    • IF YES: what kinds of things are you worried about?
      • PROMPT AS NECESSARY: Your kids’ health? Your kids passing COVID on to you or other family members? Something else?
  • What do you think is most needed in order to make things safer in schools?
    • PROBE: Do schools need more space so kids can be spaced more? Do they need to hire more teachers so that class sizes are smaller? Hire more cleaning staff? Something else?
  • Mid-size and Small Town Quebec Parents Have you heard of anything the Government of Canada has done or announced recently to help make schools safer?
    • IF YES: What have you heard?
  • Mid-size and Small Town Quebec Parents The Government of Canada announced that it is giving $2 billion more to provinces and territories to help them ensure kids can safely go back to school. Did anyone hear about this?
    • What do think of this? Do you think it will help?
  • Mid-size and Small Town Quebec Parents Is there anything else you think the Government of Canada could do to help provinces and territories ensure kids can safely go back to school?
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents Education is a provincial jurisdiction, but do you think there is anything the Government of Canada could do to help make schools safer?
    • IF YES: What could they do?
  • Small, Rural, and Northern Towns Ontario Parents, Vancouver Parents What if the Government of Canada could make unused building space available to schools, so that classrooms could be spaced out more? Would that help?
    • Does this idea make you think of any other things the Government of Canada could do to help make schools safer?

LONG-TERM CARE HOMES (15 minutes) Quebec Eastern Townships

  • Have you heard anything recently about long-term care (LTC) homes? What have you heard?
  • LTCs are under provincial jurisdiction, but do you think there is anything the Government of Canada could do to improve LTCs?
    • IF YES: What could they do?
  • Do you think improving LTCs is a question of more funding? Clear standards for quality of care? Laws and penalties around operators of LTCs who mistreat residents? Something else?

FINANCIAL SUPPORT (30 minutes)Quebec Eastern Townships

  • How well do you think the Government of Canada is doing when it comes to providing financial support to Canadians impacted by COVID-19? What makes you say that?
  • Have you heard anything about the Canada Emergency Response Benefit (CERB) recently?
    • PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about transitioning from CERB to the Employment Insurance (EI) system?

CLARIFY AS NECESSARY
The last eligibility period for which Canadians can receive CERB ($2,000/month) ends on Sept. 26. The Government of Canada recently announced that it is preparing to transition as many Canadians as possible back to the EI system at the end of this month.

  • What do you think about transitioning those who will still need income support from CERB to EI? Do you think this is a good or bad approach? What makes you say that?
  • Some people have said that CERB is a disincentive to work. What do you think – as the economy has reopened, do you think that by and large, most people receiving CERB still can’t find jobs, or do you think that there are a number who are choosing not to work?

For most people, the basic rate for calculating EI benefits is 55% of your average insurable weekly earnings, up to a maximum amount. Currently, the maximum yearly insurable earnings amount is $54,200. This means that the maximum EI amount is $573 per week. For a number of Canadians, the amount they would receive using this calculation would be less than they are currently receiving via CERB (since a lot of Canadians earn less than $54,200/year).

  • As the Government of Canada transitions Canadians receiving CERB back to the EI system, do you think the amount an individual receives should follow the standard EI calculation, or do you think that everyone should continue to receive $2,000/month? What makes you say that?
  • FOR THOSE WHO SAY CONTINUE AT $2,000: How long do you think this kind of enhanced EI system should stay in place?
  • Now I’d like you to think about the EI system over the long-term. Let’s think ahead to when COVID is no longer an issue. Do you think at that point, it makes sense to continue with the EI system in its current form (e.g. same eligibility requirements, payment amounts, etc.) or do you think it will need major changes?
  • FOR THOSE WHO SAY MAJOR CHANGES: What types of changes are needed?
    • PROMPT AS NECESSARY: for example, higher payment amounts? More coverage for people in the gig economy (e.g. freelancers, consultants, independent contractors, temporary contract workers, etc.) or self-employed individuals? Other?

EI/RECOVERY BENEFITS (20 minutes) Vancouver Parents, Interior B.C., Mid-size and Small Town Quebec Parents

SHOW ON SCREEN:
The Government of Canada recently announced that it will be transitioning to a simplified Employment Insurance (EI) program. Originally the CERB was ending at the end of August, but it has been extended another four weeks. As of September 27, 2020:

New EI claimants will receive a minimum benefit rate of $400 per week. Anyone eligible for EI will need to have worked 120 hours to qualify, well below current EI requirements - since many Canadians have been unable to work due to the pandemic and accumulate the required number of hours.

The Government of Canada also announced a suite of three new recovery benefits:

1. The new Canada Recovery Benefit would provide a benefit amount of $400 per week for workers who are not eligible for EI - mainly the self-employed and including those working in the gig economy ( (e.g. freelancers, consultants, independent contractors, temporary contract workers, etc.)

2. The new Canada Recovery Caregiver Benefit, would provide $500/week to anyone who is unable to work because they need to provide care to children or support to other dependents who had to stay home (e.g. they had to stop work because their child’s school or daycare closed because of COVID-19).

3. The new Canada Recovery Sickness Benefit would provide $500 per week for up to two weeks for those who don’t have paid sick leave and become sick or must self-isolate due to reasons linked to COVID-19.

  • What do you think about this approach? Do the minimum benefit rate and the eligibility requirements make sense? Why/why not?
  • Now, thinking about transitioning individuals from the CERB to this new system, what do you think is the most important consideration: SHOW 3 BULLET POINTS ON SCREEN
    • Ensuring that there is no delay between payments from when CERB ends to when the new system starts
    • Ensuring that everyone who gets CERB also qualifies for EI or the new benefits
    • Trying to reduce the amount paid and the number of people who qualify in order to reduce the deficit
  • How long do you think the benefits for people who can’t work due to COVID-19 or because they need to care for others will need to be in place?

CLARIFY AS NECESSARY
The simplified EI system and the new recovery benefits will be in place for one year, and will provide a minimum entitlement of 26 weeks of regular benefits (aside from the Canada Recovery Sickness Benefit - which is for up to 2 weeks).

  • Do you think keeping these in place for a year seems reasonable? Why/why not?

OPIOIDS (15 minutes) Vancouver Parents, Interior B.C.

Now I’d like to talk about a completely different topic…

  • Have you heard anything about opioids recently? What have you heard?
  • Do you think there is an opioid crisis in Canada? Why/why not?
    • IF YES: What are the reasons for this crisis? Who do you see as responsible for this becoming a crisis?

CLARIFY AS NECESSARY:
Opioids such as fentanyl, morphine, oxycodone and hydromorphone are medications that can help relieve pain.
Opioids are drugs that affect your mind, mood, and mental processes and can also cause euphoria, or the feeling of being “high.” This creates the potential for them to be used improperly.

  • Now, thinking about opioids being used improperly, who do you think is most affected by this?
  • Do you think the opioid situation (i.e. opioids being used improperly) in Canada is getting better or worse?
  • What, if anything, should the Government of Canada do?
  • Some have suggested that the Government of Canada should decriminalize possession of illicit drugs for personal use, so that those with a substance use disorder are diverted away from the criminal justice system and towards a health-care approach instead. What do you think about that approach?

CANADA’S APPROACH (10 minutes) Interior B.C.

  • I’m going to show you an image that highlights the Government of Canada’s overall approach to addressing COVID-19.

SHOW IMAGE ON SCREEN:

  • At the top of this image, it says “Living with COVID”. Do you think that’s the right way to frame the Government of Canada’s approach? Why/why not?
  • Is there anything that caught your attention in this image, either in a good way or a bad way? How so?

OTHER NEWS (5 minutes) Ontario Young Adults

  • We’ve talked a lot about COVID-19 today. Before we go have you heard any other Government of Canada news over the past few months? What have you heard?
    • FOR EACH NEWS ITEM MENTIONED: Have others of you heard about this? How do you feel about it?

CONCLUSION (5 minutes)

Guide du modérateur, version française

GUIDE DU MODÉRATEUR – AOÛT 2020

DOCUMENT MAÎTRE

INTRODUCTION (10 minutes) Tous les lieux

  • Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire savoir aux participantes et aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de prendre des notes et d’écrire quelques réflexions au sujet des pièces de communication que nous leur montrerons plus tard au cours de la discussion.

LA COVID-19 DANS L’ACTUALITÉ (5 à 15 minutes) Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM, villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Qu’avez-vous entendu dire au sujet du coronavirus ou de la COVID-19 au cours des quelques derniers jours ?

  • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit au sujet de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) récemment ?
    • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec AU BESOIN, DEMANDER : Avez-vous entendu quoi que ce soit quant à la transition de la PCU vers le régime d’assurance-emploi ?
      • Parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit à propos des critères d’admissibilité ou du montant minimum d’argent que les bénéficiaires de l’assurance-emploi recevront par semaine ou autre chose du genre ? Qu’avez-vous entendu ?
      • Parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit au sujet de nouvelles prestations ? Qu’avez-vous entendu ?

Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
La dernière période d’admissibilité pour laquelle les Canadiens peuvent recevoir la PCU (2 000 $/mois) se termine le 26 septembre. Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il prépare une transition visant à transférer le plus grand nombre possible de Canadiens vers le régime d’assurance-emploi à la fin de ce mois-ci.

  • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario Que pensez-vous de cette transition de la PCU vers l’assurance-emploi pour les personnes qui auront encore besoin d’un soutien du revenu ? Pensez-vous que ce soit une bonne ou une mauvaise approche ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Villes frontalières Ontario–États-Unis, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario Avez-vous entendu parler de la nouvelle application Alerte COVID du gouvernement du Canada ? L’avez-vous téléchargée ? Avez-vous l’intention de la faire ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?

ÉCLAIRCISSEMENT : Le gouvernement fédéral vient de lancer une application qui aide à briser le cycle d’infection en avisant les gens en cas d’exposition potentielle avant même que des symptômes apparaissent. Elle utilise Bluetooth pour échanger des codes aléatoires avec les téléphones à proximité. Chaque jour, elle vérifie une liste de codes aléatoires provenant d’autres utilisateurs ayant signalé un test positif à l’application. Si vous avez été à proximité d’un de ces codes au cours des 14 derniers jours, vous recevrez une notification.

  • Villes frontalières Ontario–États-Unis, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario Pensez-vous que c’est un moyen efficace de stopper la propagation ? Pour vous qui en entendez parler pour la première fois, comptez-vous la télécharger ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM, Cantons-de-l’Est du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit d’autre quant à la réponse du gouvernement du Canada ?
    • Pensez-vous que, jusqu’à présent, le gouvernement a réagi de manière appropriée à la pandémie de COVID-19 ? Pourquoi ou pourquoi pas ? [NOTE À L’ATTENTION DU MODÉRATEUR : PRENDRE LE TEMPS DE PERMETTRE AUX RÉPONDANTES OU RÉPONDANTS DE RÉFLÉCHIR À LEURS RÉPONSES]
    • Et qu’est-ce que le gouvernement du Canada devrait faire de plus, le cas échéant, en réponse à la pandémie ?
    • Cantons-de-l’Est du Québec Comment évaluez-vous le travail que fait le gouvernement du Canada quant à fournir des informations sur les moyens à prendre pour se protéger ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

FRONTIÈRE CANADO-AMÉRICAINE (5-10 minutes) Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la RGM, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec

  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la RGM, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit concernant la frontière entre le Canada et les États-Unis récemment ?
  • Villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec Avez-vous entendu parler de quelque enjeu que ce soit concernant le Canada et les États-Unis ? AU BESOIN, DEMANDER : Avez-vous entendu quoi que ce soit au sujet de tarifs douaniers sur l’aluminium ? Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec Qu’avez-vous entendu ?
  • Immigrants de la RGM AU BESOIN, DEMANDER : Avez-vous entendu quoi que ce soit concernant les relations commerciales avec les États-Unis, notamment en ce qui concerne l’aluminium récemment ?

Cantons-de-l’Est du Québec ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN

Plus tôt ce mois-ci, les États-Unis ont annoncé l’imposition de tarifs de 10 % sur les importations de certains produits d’aluminium en provenance du Canada.

  • Cantons-de-l’Est du Québec Avez-vous entendu parler de la façon dont le gouvernement du Canada y a répondu ? Qu’avez-vous entendu ?

Cantons-de-l’Est du Québec ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
En réponse, le gouvernement du Canada a déclaré qu’il imposerait des surtaxes sur les importations d’aluminium de même que sur les produits contenant de l’aluminium en provenance des États-Unis.

  • Cantons-de-l’Est du Québec Que pensez-vous de la réponse du gouvernement du Canada ?
    • Y a-t-il autre chose que le Canada devrait faire en réponse ?

COMPORTEMENT (10 à 30 minutes) Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Cantons-de-l’Est du Québec, parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec

  • Avez-vous modifié votre comportement au cours de ces dernières semaines ?
    • Qu’avez-vous fait ? (Sonder : aller dans les magasins ou au restaurant (pas seulement à l’épicerie), à rendre visite aux gens, à faire plus de courses, à utiliser les transports en commun, etc.)
    • Si oui : pourquoi faites-vous davantage ces choses ?
    • Si non : pourquoi n’avez-vous pas changé votre comportement ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario L’est de l’Ontario poursuit sa réouverture. Quelles choses sont en train de rouvrir dans votre collectivité ?
    • Comment vous sentez-vous par rapport à cela ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario Que pensez-vous des restrictions relatives à la COVID-19 qui sont actuellement en vigueur ?
    • Comment vous sentez-vous quant à porter un masque et par rapport aux autres lignes directrices de distanciation (tel que rester à 6 pieds l’un de l’autre) ?
  • Jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Que pensez-vous des restrictions relatives à la COVID-19 qui sont actuellement en vigueur tel que porter un masque ?
    • Est-ce que vous croyez que votre niveau de prudence va changer à l’automne, d’autant plus qu’il y en aura qui retourneront à l’école et seront sans leur famille, ou bien à mesure que le temps se refroidit et que plus de choses sont faites à l’intérieur ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario Alors que les restrictions relatives à la COVID-19 continuent d’être levées dans les semaines et les mois à venir, comment vous sentez-vous par rapport à votre capacité de rester en sécurité ?
    • Vous sentiriez-vous en sécurité d’aller dans un restaurant ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • Comment vous sentez-vous par rapport à aller dans un bar ou une fête ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario Lorsqu’il s’agit d’attraper la COVID-19, est-ce que vous vous inquiétez quant à votre propre santé, quant à la transmettre à d’autres personnes, ou par rapport à ces deux possibilités ?
  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario Et la COVID-19, a-t-elle affecté votre santé mentale ? Est-ce que vous allez mieux, moins bien, ou à peu près aussi bien qu’avant la pandémie ?
  • Jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Selon vous, quelle est la raison la plus convaincante de suivre les consignes relatives à la COVID et de se protéger ? Pourquoi ? (SONDAGE)
    • Même si la COVID est rarement mortelle pour les jeunes, elle laisse souvent des séquelles permanentes sur la santé
    • Si vous contractez la COVID, vous pourriez la transmettre à votre famille ou à d’autres personnes plus vulnérables à la maladie
    • Si les gens ne respectent pas les consignes en matière de COVID, nous pourrions avoir une deuxième vague qui aurait pour conséquence de tout fermer à nouveau
  • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Imaginez que vous parlez à un ou une ami(e) ou à un membre de votre famille qui n’a pas d’enfant. Que leur diriez-vous de l’expérience d’être parent pendant la pandémie de COVID-19 ?
  • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Pendant la pandémie de COVID-19, les Canadiens de plus de 55 ans ont été qualifiés de population particulièrement « vulnérable ».
    • Est-ce que cette étiquette a une résonance pour vous ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies En pensant à la façon que vos comportements ont ou n’ont pas changés en raison de la COVID-19 :
    • Qu’est-ce qui a été le plus grand défi pour vous ?
    • Qu’est-ce qui a été plus facile que ce à quoi vous vous attendiez ?
  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Imaginez que vous parlez à un ou une ami(e) ou à un membre de votre famille qui n’a pas d’enfant.
    • Que leur diriez-vous de l’expérience d’être parent pendant la pandémie de COVID-19 ?
  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Quels sont les trois mots qui décrivent le mieux ce que c’est que d’être parent pendant la pandémie de COVID-19 ? Veuillez préciser.
  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Est-ce que votre relation avec votre enfant ou vos enfants a changé depuis le début de la pandémie de COVID-19 ?
    • Si c’est le cas, qu’est-ce qui a changé ?
    • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Est-ce que vos enfants ont changé de comportement au cours des dernières semaines ?
    • Qu’est-ce qu’ils ou elles ont fait ? (Sonder quant à ces éléments : ont commencé à sortir plus souvent ; ont invité des amis à la maison ; rendent visite à des amis, etc.)

ÉVALUATION PUBLICITAIRE – JEUNES ADULTES (45 minutes) Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary

SCÉNARIMAGE/BANNIÈRE CONCEPTS 1, 2 ET 3
Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec Je vais maintenant vous montrer trois concepts dont le gouvernement du Canada est en train de mettre au point pour une éventuelle publicité relative à
la COVID-19.

Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec Il y a un total de trois concepts qui comprend une bannière publicitaire et une vidéo. Vous remarquerez que la publicité n’est pas dans sa forme définitive. Les images ressemblent plutôt à une bande dessinée (c’est ce que nous appelons un scénarimage) et illustrent ce que vous verriez dans chaque plan de la publicité. Un scénarimage est ce que les annonceurs produisent au début du processus de création afin d’obtenir des illustrations graphiques et une courte narration qui donnent une idée de ce à quoi la publicité pourrait ressembler dans sa version définitive. Le produit final sera une vidéo de 15 secondes réalisée de manière professionnelle et qui sera diffusée par le biais des médias sociaux et des plateformes numériques. Veuillez garder cela à l’esprit pendant que vous regardez la publicité.

AFFICHER LES SCÉNARIMAGES ET BANNIÈRES, PAR CONCEPT, À L’ÉCRAN ET DEMANDER LA SÉRIE DE QUESTIONS SUIVANTES POUR CHACUN DES CONCEPTS. CHAQUE PERSONNE PASSERA EN REVUE LES CONCEPTS INDIVIDUELLEMENT, PUIS UNE DISCUSSION DE GROUPE SUIVRA.

SÉQUENCE DES CONCEPTS :
Jeunes adultes de l’est de l’Ontar CONCEPT 1, 2, PUIS 3
Jeunes adultes du Québec CONCEPT 2, 3 et 1

Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

  • Quel est le message principal de cette publicité ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
    • Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
    • Est-ce que le langage est facile à comprendre ? Qu’est-ce qui prête à confusion ou n’est pas
      clair exactement ?
    • À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
    • Est-ce que ça se démarquerait si vous les voyiez en ligne ?
  • Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
  • Maintenant, laissez-moi vous montrer la bannière publicitaire de ce concept. LE MODÉRATEUR AFFICHERA LA BANNIÈRE PUBLICITAIRE. DEMANDEZ :
  • Que pensez-vous de cette bannière publicitaire ?
  • Que pensez-vous précisément des énoncés ? Sont-ils clairs ou prêtent-ils à confusion ?
  • Qu’en est-il de la signature ? Est-ce qu’elle fonctionne dans le contexte de cette publicité ? Qu’est-ce qu’elle signifie pour vous ?

RÉCAPITULATIF DE LA PUBLICITÉ

  • Jeunes adultes de l’est de l’Ontario, jeunes adultes du Québec SONDAGE : Des trois concepts, lequel préférez-vous ?
  • Que préférez-vous du concept X par rapport aux autres ?

SCÉNARIMAGE/BANNIÈRE CONCEPTS 1 (A ET B) ET 2

Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Je vais maintenant vous montrer DEUX concepts dont le gouvernement du Canada est en train de mettre au point pour une éventuelle publicité relative à la COVID-19.

Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Il y a un total de deux concepts qui comprend une bannière publicitaire et une vidéo. Un des concepts comprend une variante que je vous montrerai séparément. Vous remarquerez que la publicité n’est pas dans sa forme définitive. Les images ressemblent plutôt à une bande dessinée (c’est ce que nous appelons un scénarimage) et illustrent ce que vous verriez dans chaque plan de la publicité. Un scénarimage est ce que les annonceurs produisent au début du processus de création afin d’obtenir des illustrations graphiques et une courte narration qui donnent une idée de ce à quoi la publicité pourrait ressembler dans sa version définitive. Le produit final sera une vidéo de 15 secondes réalisée de manière professionnelle et qui sera diffusée par le biais des médias sociaux et des plateformes numériques. Veuillez garder cela à l’esprit pendant que vous regardez
la publicité.

MONTRER LES SCÉNARIMAGES ET BANNIÈRES PAR CONCEPT ET DEMANDER LA SÉRIE DE QUESTIONS SUIVANTE. CHAQUE PERSONNE PASSERA EN REVUE LES CONCEPTS INDIVIDUELLEMENT, PUIS UNE DISCUSSION DE
GROUPE SUIVRA.

SÉQUENCE DES CONCEPTS :
Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique,
CONCEPT 1A, 1B, PUIS 2.
Jeunes adultes de Calgary CONCEPT 2, 1A, PUIS 1B.

AFFICHER À L’ÉCRAN LE CONCEPT 1A

Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

  • Quel est le message principal de cette publicité ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
    • Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
    • Est-ce que le langage est facile à comprendre ? Qu’est-ce qui prête à confusion ou n’est pas
      clair exactement ?
    • À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
    • Est-ce que ça se démarquerait si vous les voyiez en ligne ?
  • Dans la publicité, on voit l’amie se gratter le visage, se faire mettre des paillettes sur les doigts, puis remplir un bol de croustilles à partir d’un sachet (image 4), puis mettre une croustille dans sa bouche et se lécher les doigts scintillants (image 5). Et si nous la voyions ensuite quitter la fête et qu’un de ses parents venait la chercher — qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que cela rendrait la publicité plus ou moins efficace, ou que cela n’aurait pas fait de différence ?
  • Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
  • Maintenant, laissez-moi vous montrer la bannière publicitaire de ce concept. LE MODÉRATEUR AFFICHERA LA BANNIÈRE PUBLICITAIRE. DEMANDEZ :
  • Que pensez-vous de cette bannière publicitaire ?
  • Que pensez-vous précisément des énoncés ? Sont-ils clairs ou prêtent-ils à confusion ?
  • Qu’en est-il de la signature ? Est-ce qu’elle fonctionne dans le contexte de cette publicité ? Qu’est-ce qu’elle signifie pour vous ?

Je vais maintenant vous montrer une autre version de cette publicité. Pour celle-ci, nous n’avons qu’un texte, il vous faudra donc imaginer les scènes.

AFFICHER À L’ÉCRAN LE CONCEPT 1B

Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Que pensez-vous de cette version de l’annonce ? Pensez-vous qu’elle soit plus intéressante en tant que substitut à la première publicité que vous avez vue (lors d’une fête) ou qu’elle soit plus intéressante en tant que suite à la première ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

  • Dans cette version, on peut entendre : « Le mélange des bulles sociales en vaut-il vraiment la peine ? »

Que pensez-vous de cette phrase ?

AFFICHER À L’ÉCRAN LE CONCEPT 2

Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

  • Quel est le message principal de cette publicité ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
    • Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
    • Est-ce que le langage est facile à comprendre ? Qu’est-ce qui prête à confusion ou n’est pas
      clair exactement ?
    • À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
    • Est-ce que ça se démarquerait si vous les voyiez en ligne ?
  • Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?
  • Maintenant, laissez-moi vous montrer la bannière publicitaire de ce concept. LE MODÉRATEUR AFFICHERA LA BANNIÈRE PUBLICITAIRE. DEMANDEZ :
  • Que pensez-vous de cette bannière publicitaire ?
  • Que pensez-vous précisément des énoncés ? Sont-ils clairs ou prêtent-ils à confusion ?
  • Qu’en est-il de la signature ? Est-ce qu’elle fonctionne dans le contexte de cette publicité ? Qu’est-ce qu’elle signifie pour vous ?

RÉCAPITULATIF DE LA PUBLICITÉ

    • Jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary : Lequel des concepts préférez-vous ?
    • Que préférez-vous du concept X par rapport aux autres ?

PUBLICITÉ COVID (15 minutes) Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies, parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario

Maintenant, passons à un autre sujet…

Nous allons maintenant passer en revue une éventuelle publicité que le gouvernement du Canada est en train de mettre au point. Je vais vous faire jouer la vidéo, puis nous discuterons de ce que nous en avons pensé.

Vous remarquerez que la publicité n’est pas dans sa forme finale, donc par exemple, elle doit encore être modifiée pour en faire une publicité plus courte, il n’y a pas de musique, etc. Veuillez garder cela à l’esprit pendant que vous regardez la pub. [L’ANIMATEUR INVITERA LES PARTICIPANT(E)S À METTRE LEURS MICROPHONES EN SOURDINE ET À AUGMENTER LE VOLUME SUR LEURS ORDINATEURS]

SÉQUENCE DES CONCEPTS :
Ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies MONTRER D’ABORD PUB1, PUIS IMMÉDIATEMENT SUIVI DE PUB2
Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario MONTRER D’ABORD PUB2, PUIS IMMÉDIATEMENT SUIVI DE PUB1
(NOTE AU MODÉRATEUR : NE MONTRER CHAQUE VIDÉO QU’UNE SEULE FOIS)

  • Dans la publicité, nous voyons une femme qui entre dans une fête et qui est couverte de paillettes violettes, puis nous voyons l’homme qu’elle embrasse avec les mêmes paillettes violettes, puis nous les voyons sur des bols, des croustilles, des tasses, etc. Comment interprétez-vous cela ?
    • SELON LE BESOIN : est-ce que les paillettes violettes représentent quelque chose pour vous ?
    • SI OUI : Que représentent-elles ?
  • À la fin de chaque clip vidéo, il est écrit « contribuez à limiter la propagation de la COVID-19 ». Lorsque vous avez regardé ces 2 clips, était-il clair que les publicités portaient sur la manière dont la COVID-19 se répand ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

LES SEXES (10 à 15 minutes) Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, villes frontalières Ontario–États-Unis, Cantons-de-l’Est du Québec

  • Pensez-vous que l’impact économique de la COVID-19 a eu un effet négatif plus important sur les hommes ou les femmes ? Pourquoi ?
    • (DEMANDER AUX PARTICIPANTES ET AUX PARTICIPANTS QUI ESTIMENT QU’IL Y A UN IMPACT NÉGATIF PLUS IMPORTANT SUR LES FEMMES) Est-ce que le gouvernement doit en faire davantage pour aider les femmes pendant cette période de relance ?

Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario Récemment, une économiste canadienne a parlé du fait que nous sommes actuellement dans une « she-cession » ou une récession au féminin, c’est-à-dire une récession qui touche particulièrement les femmes, car elles sont plus susceptibles d’avoir des emplois qui impliquent beaucoup d’interaction humaine et qui rendent difficile la distanciation sociale. Certains notent que c’est la raison pour laquelle certains de ces mêmes secteurs à prédominance féminine ont été les premiers à fermer et les derniers à rouvrir et à se rétablir. Dans cette optique, elle propose une « she-covery » ou une relance au féminin, c’est-à-dire une relance économique axée sur le retour des femmes au travail et sur l’augmentation de l’aide à la garde des enfants pour les parents qui travaillent.

  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario C’est dans cet esprit que certaines personnes ont affirmé que nous sommes dans une « she-cession » ou une récession au féminin, et que nous avons besoin d’une « she-covery », autrement dit une reprise au féminin, afin d’aider les femmes pendant cette période de reprise économique. Que pensez-vous de cette façon de décrire les choses ?

IMMIGRATION (50 minutes) Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM, intérieur de la Colombie-Britannique

Maintenant, j’aimerais que vous réfléchissiez à l’immigration au Canada.

  • Lorsque vous pensez à la reprise économique du Canada au terme de la pandémie de COVID-19, comment voyez-vous la place de l’immigration dans ce contexte, le cas échéant ?
    • Voyez-vous une différence entre la façon dont l’immigration s’inscrit dans la reprise économique à court terme et à long terme ?
    • De quelle façon est-ce que les immigrants ont un impact positif sur l’économie canadienne ? Y a-t-il des aspects négatifs ?
  • Avant la COVID-19, le gouvernement du Canada avait annoncé son intention d’admettre environ 350 000 immigrants en 2021. Pensez-vous que ce serait trop, trop peu, ou qu’il s’agit du bon nombre d’immigrants arrivant au Canada ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Intérieur de la Colombie-Britannique Lorsque vous entendez parler de différents types d’immigrants, quel type d’immigrant vous vient à l’esprit ?
    • DEMANDEZ SI NÉCESSAIRE : par exemple, pensez-vous principalement aux travailleurs qualifiés, aux immigrants économiques*, au regroupement familial, ou à autre chose ?

[NOTE À L’INTENTION DU MODÉRATEUR : LA CATÉGORIE DES TRAVAILLEURS QUALIFIÉS EST UN SOUS-ENSEMBLE DES IMMIGRANTS ÉCONOMIQUES]

  • Intérieur de la Colombie-Britannique Je vais maintenant vous montrer quelques messages que le gouvernement du Canada pourrait communiquer en matière d’immigration. J’aimerais qu’individuellement vous les regardiez et puis nous en discuterons.

Intérieur de la Colombie-Britannique AFFICHER LES OPTIONS À L’ÉCRAN

    • Le Canada a une histoire d’immigration, et c’est grâce à l’immigration que le Canada est aujourd’hui un pays si prospère.
    • Les immigrants peuvent être la clé de notre reprise économique, car ils sont plus susceptibles de démarrer des entreprises et de créer des emplois.
    • Les immigrants contribuent beaucoup au Canada, par exemple une personne sur quatre travaillant dans le secteur de la santé au Canada est issue de l’immigration.
    • L’immigration aidera le Canada à surmonter plusieurs des défis démographiques auxquels il est confronté en raison du vieillissement de la population.
    • Des protocoles sanitaires stricts sont en place, notamment des tests de dépistage et une mise en quarantaine obligatoire de deux semaines pour toute personne qui immigre au Canada.
  • Intérieur de la Colombie-Britannique Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous choisissiez le message ou les messages, le cas échéant, qui représentent la plus forte raison ou les plus fortes raisons pour faire venir des immigrants au Canada. (Les participant(e)s doivent sélectionner au maximum 1 à 2 messages)
    LE MODÉRATEUR SOUMETTRA LE SONDAGE (PLUS FORTE). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. AFFICHER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES CHOIX. LE MODÉRATEUR LIRA À HAUTE VOIX LE NOMBRE OU LE POURCENTAGE DE PERSONNES AYANT SÉLECTIONNÉ CHACUN DES MESSAGES ET EN DISCUTER SELON UN ORDRE DÉCROISSANT.
  • Intérieur de la Colombie-Britannique Parmi celles-ci, y a-t-il de nouvelles informations ? Laquelle ou lesquelles ?
  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM Environ la moitié de tous les immigrants qui viennent au Canada sont issus de la catégorie économique. Comme vous le savez peut-être, les immigrants de la catégorie économique sont des immigrants qui possèdent des compétences et une formation qui les rendent susceptibles à aider l’économie canadienne. Que diriez-vous si le gouvernement du Canada doublait le nombre d’immigrants de la catégorie économique qui viennent au Canada ? (Cela augmenterait alors le niveau global d’immigration d’environ 50 %.)
    • (SI L’ON S’OPPOSE À CETTE IDÉE) Et si on le faisait dans quelques années, une fois que la COVID-19 ne sera plus un enjeu ?
  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM Maintenant, en ce qui concerne la sûreté des Canadiens, que doit faire le Canada pour s’assurer que l’immigration au Canada se fait en toute sécurité ?
    • Et que doit faire le Canada pour s’assurer que les immigrants et les nouveaux arrivants restent en sécurité lorsqu’ils viennent au Canada ?
  • Et que doit faire le Canada pour s’assurer que les immigrants et les nouveaux arrivants restent en sécurité lorsqu’ils viennent au Canada ?

Les employeurs peuvent embaucher des travailleurs d’autres pays pour combler des pénuries temporaires de main-d’œuvre et de compétences. Ces travailleurs quittent le Canada à l’expiration de leur permis de travail.

  • Que pensez-vous du Programme des travailleurs étrangers temporaires ?
  • Que pensez-vous de la création d’une voie permettant aux travailleurs étrangers temporaires de devenir des résidents permanents du Canada ? Pensez-vous que c’est une bonne ou une mauvaise idée ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Que pensez-vous des étudiants étrangers qui viendront étudier au Canada cet automne ? Si les universités sont ouvertes, êtes-vous à l’aise avec ça, pour autant que ces personnes soient mises en quarantaine dès leur arrivée ?
  • Que pensez-vous si le Canada acceptait des réfugiés cet automne ? Si ces personnes suivent les mesures appropriées relatives aux tests de dépistage et de quarantaine, êtes-vous à l’aise avec ça ?
  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM Je vais maintenant vous montrer quelques messages que le gouvernement du Canada pourrait communiquer en matière d’immigration. J’aimerais qu’individuellement vous les regardiez et puis nous en discuterons.

Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM AFFICHER LES OPTIONS
À L’ÉCRAN

    • Le Canada a une histoire d’immigration, et c’est grâce à l’immigration que le Canada est aujourd’hui un pays si prospère.
    • Les immigrants peuvent être la clé de notre reprise économique, car ils sont plus susceptibles de démarrer des entreprises et de créer des emplois.
    • Les immigrants contribuent beaucoup au Canada, par exemple une personne sur quatre travaillant dans le secteur de la santé au Canada est issue de l’immigration.
    • L’immigration aidera le Canada à surmonter plusieurs des défis démographiques auxquels il est confronté en raison du vieillissement de la population.
    • Des protocoles sanitaires stricts sont en place, notamment des tests de dépistage et une mise en quarantaine obligatoire de deux semaines pour toute personne qui immigre au Canada.
  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous choisissiez le message ou les messages, le cas échéant, qui représentent la plus forte raison ou les plus fortes raisons pour faire venir des immigrants au Canada. (Les participant(e)s doivent sélectionner au maximum 1 à 2 messages.)
    LE MODÉRATEUR SOUMETTRA LE SONDAGE (PLUS FORTE). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. AFFICHER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES CHOIX. LE MODÉRATEUR LIRA À HAUTE VOIX LE NOMBRE OU LE POURCENTAGE DE PERSONNES AYANT SÉLECTIONNÉ CHACUN DES MESSAGES ET EN DISCUTER SELON UN ORDRE DÉCROISSANT.
  • Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, immigrants de la RGM Parmi celles-ci, y a-t-il de nouvelles informations ? Laquelle ou lesquelles ?

GRC (15 minutes) Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary , villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies

  • Est-ce que quelqu’un connaît l’expression « police contractuelle » en ce qu’elle concerne la GRC ?
    • FOURNIR DES EXPLICATIONS : En sa qualité du plus important service de police au Canada, la GRC est chargée, entre autres, d’enquêter sur le crime organisé, la cybercriminalité et le terrorisme. Les membres de la GRC sont également affectés aux services de police contractuels, où ils agissent en tant que corps policier local pour de nombreuses municipalités et communautés autochtones. Ceci se fait dans 150 municipalités au Canada, mais pas en Ontario ni au Québec. Le programme de partage des coûts signifie que les provinces et les territoires assument 70 % des coûts des opérations de la GRC sur leur territoire, tandis que le gouvernement fédéral contribue à hauteur des 30 % restants.
  • Dans l’ensemble, pensez-vous que la police contractuelle est une bonne ou une mauvaise chose ? Pourquoi dites-vous cela ?

L’OBJECTIF DU GOUVERNEMENT (10 minutes) Immigrants de la région du Golden Horseshoe de l’Ontario, jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la RGM

  • À quoi pensez-vous lorsque vous entendez le terme « gouvernement activiste » ? Quel genre de choses est-ce qu’un « gouvernement activiste » fait, selon vous ?
  • Est-ce que vous croyez que le gouvernement du Canada est un gouvernement activiste ? Pourquoi ?
  • Compte tenu du contexte de la COVID-19 dans lequel nous nous trouvons, pensez-vous que ce serait une bonne ou une mauvaise chose d’avoir un gouvernement qui est plus activiste ?

EMPLOI JEUNESSE (10 minutes) Jeunes adultes du Québec, jeunes adultes de l’intérieur de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de la Colombie-Britannique, jeunes adultes de Calgary, villes frontalières Ontario–États-Unis

  • L’Union européenne dispose d’une « Garantie pour la jeunesse » qui garantit que les jeunes qui sont sans emploi ou qui ont terminé leurs études seront orientés vers des apprentissages, des programmes de formation ou un emploi de bonne qualité dans un délai de quatre mois. Le programme accorde des avantages fiscaux aux entreprises qui créent des emplois pour les jeunes et aide à orienter vers ces emplois les jeunes ayant les compétences correspondantes. Les jeunes qui participent à ce programme ont accès à des conseillers(-ères), à une formation linguistique, à une formation axée sur les compétences ainsi qu’à de l’aide pour la rédaction de leur CV et les entrevues d’emploi.
  • Que diriez-vous si le Canada faisait quelque chose de ce genre ?
    • Quel serait, selon vous, l’impact de cette initiative ?

ÉCONOMIE (10 minutes) Jeunes adultes du Québec, immigrants de la RGM, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec

  • J’aimerais maintenant parler un peu de l’économie.
  • Je vais maintenant vous montrer quelques termes différents pour décrire le type d’économie vers lequel nous pourrions nous orienter. J’aimerais qu’individuellement, vous les lisiez, puis nous en discuterons.
    AFFICHER LES OPTIONS À L’ÉCRAN.
    • Une économie à l’épreuve du temps
    • Une économie verte
    • Une économie saine
    • Une économie moderne
    • Une économie résiliente
    • Une économie forte
    • Solidarité économique
  • SONDAGE : Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous choisissiez celui qui représente le type d’économie vers lequel nous devrions nous orienter. (Veuillez choisir jusqu’à deux termes.) LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (DÉCRIT LE MIEUX LE TYPE D’ÉCONOMIE VERS LEQUEL NOUS DEVRIONS NOUS ORIENTER). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES TERMES QUI FURENT SÉLECTIONNÉS ; DEMANDER POURQUOI ILS ONT FAIT CES CHOIX.
  • Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Et que signifie « une économie résiliente » pour vous dans ce contexte ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît, le cas échéant, quant à ce terme ?
    • Qu’est-ce qui vous déplaît, le cas échéant, quant à ce terme ?
  • Et que signifie « solidarité économique » pour vous dans ce contexte ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît, le cas échéant, quant à ce terme ?
    • Qu’est-ce qui vous déplaît, le cas échéant, quant à ce terme ?
  • Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Pouvez-vous penser à d’autres mots qui pourraient évoquer le même genre de principe que les termes « résilient » ou « solidarité » ?

LA TARIFICATION DU CARBONE (20-40 minutes) Villes frontalières Ontario–États-Unis, immigrants de la RGM, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies

J’aimerais maintenant discuter de changement climatique.

  • Qu’avez-vous vu, lu ou entendu concernant le changement climatique dernièrement ?
    • Et avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit concernant le gouvernement du Canada et le changement climatique récemment ?
    • AU BESOIN, DEMANDEZ : Avez-vous entendu parler du plan du gouvernement du Canada sur la tarification de la pollution par le carbone ? Que pouvez-vous me dire sur la tarification du carbone ?

ÉCLAIRCISSEMENTS : En 2016, le gouvernement du Canada a annoncé un plan visant à assurer la tarification de la pollution par le carbone dans l’ensemble du pays, en donnant à chaque province et territoire la souplesse nécessaire pour élaborer un système qui convient à leur situation, pour autant qu’il respecte la norme fédérale. Dans les cinq provinces qui ne satisfont pas actuellement à cette norme — l’Ontario, la Saskatchewan, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick* et l’Alberta —, le système de tarification fédéral est actuellement en place.

  • Villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Est-ce que quelqu’un est au courant de l’Incitatif à agir pour le climat ? Pouvez-vous me le décrire ? Quel était, selon vous, le montant du rabais cette année ?

Villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Éclaircissement : Toutes les sommes perçues par le système fédéral en Ontario restent en Ontario — 90 % sont directement restituées aux résidents sous la forme d’un paiement incitatif. Les contribuables peuvent réclamer ces montants dans leur déclaration de revenus, et un ménage typique peut ainsi recevoir environ 448 $ cette année. Dix pour cent seront versés aux petites entreprises, aux hôpitaux et aux écoles.

  • Que pensez-vous de ce plan ?
    • Est-ce que vous croyez que c’est un moyen efficace de lutter contre le changement climatique ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • Pensez-vous qu’il est possible de lutter efficacement contre le changement climatique sans une forme de tarification du carbone ?
      • SI OUI : De quelle façon ?

Villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Dans le cadre du système fédéral, le taux de la taxe sur les carburants a commencé l’année dernière à 20 $ la tonne d’émissions de dioxyde de carbone et sera de 30 $ la tonne à partir du mois d’avril. Pour les achats d’essence, 30 $ la tonne représente 6,6 cents le litre. Toutefois, il est prévu que la taxe sur le carbone ainsi que le remboursement augmenteront chaque année pour atteindre 50 $ la tonne en 2022, ce qui représente environ 11 cents le litre, avec les paiements incitatifs qui augmenteraient également en conséquence.

  • Villes frontalières Ontario–États-Unis, ainés de villes de taille moyenne et de petites villes des Prairies Jusqu’à présent, le plan du gouvernement fédéral ne présente que les grandes lignes du plan pour la période allant jusqu’à 2022, et le gouvernement fédéral devra alors soit continuer à augmenter le prix du carbone, soit le geler à 50 dollars, soit le réduire, ou soit le supprimer complètement. Sur la base de ce que vous savez jusqu’à présent au sujet du plan, que leur recommanderiez-vous de faire ?
  • Compte tenu de la COVID-19, pensez-vous qu’il soit possible de conjuguer la réduction des émissions de carbone avec la reprise et la croissance de l’économie canadienne ?
    • Pourquoi ou pourquoi pas ?

LES ÉCOLES (40 minutes) Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, parents de Vancouver, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec

  • Qu’avez-vous entendu au sujet des plans de retour à l’école dans votre région ?

Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
Le gouvernement de l’Ontario a déclaré que les écoles primaires seront équipées pour rouvrir avec des normes de santé et de sécurité accrues, et que les élèves fréquenteront l’école 5 jours par semaine. La fréquentation scolaire en personne sera facultative pour l’année scolaire 2020-2021 afin que les parents puissent prendre des décisions qui conviennent à leurs enfants et à leur famille. Les conseils scolaires offriront un enseignement à distance à tous les élèves qui choisiront cette option.

Parents de Vancouver ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a déclaré que les écoles primaires de Vancouver fonctionneront à plein temps et que tous les élèves recevront un enseignement en présentiel dans des groupes d’apprentissage ne dépassant pas 60 élèves. La classe individuelle des élèves sera leur principal groupe d’apprentissage, mais les jeunes seront autorisés à socialiser avec ceux et celles des autres groupes d’apprentissage à l’extérieur, si une distanciation physique est possible. Afin de minimiser les contacts, certaines écoles primaires auront des horaires en décalé pour ramasser et déposer les élèves. Les séances de récréation et les pauses du midi peuvent également être décalées. Les enfants de 6e et 7e années devront porter des masques dans les couloirs et lorsque la distance physique n’est pas possible.

Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN Le gouvernement du Québec a déclaré que la plupart des élèves du secondaire retourneront à l’enseignement en présentiel, et que les élèves resteront dans le même groupe-classe en tout temps*. La distanciation physique ne sera pas nécessaire entre les élèves faisant partie d’un même groupe-classe. Le personnel enseignant se déplacera d’une salle à l’autre selon la matière à enseigner, tandis que les élèves resteront dans le même local. Le port du couvre-visage sera obligatoire pour les élèves lors des déplacements hors des salles de classe, lorsqu’ils se trouveront dans les aires communes et en présence d’élèves n’appartenant pas à leur groupe-classe. Le couvre-visage sera également requis pour ces élèves dans le transport scolaire ou le transport public. [LE MODÉRATEUR DOIT NOTER : QU’EN CE QUI CONCERNE LES ÉLÈVES DE 4e ET 5e SECONDAIRE, LES CENTRES DE SERVICES SCOLAIRES ET LES COMMISSIONS SCOLAIRES (ANGLOPHONES ET À STATUT PARTICULIER) PEUVENT OPTER POUR UNE SOLUTION ALTERNATIVE SI LE RÉAMÉNAGEMENT DE L’HORAIRE DES COURS EST IMPOSSIBLE POUR RESPECTER LE PRINCIPE DES GROUPES-CLASSES STABLES.]

  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario Avez-vous l’intention d’envoyer vos enfants à l’école en personne ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Avez-vous des inquiétudes par rapport à les envoyer à l’école en personne ?
    • SI OUI : Quels genres de choses vous inquiètent ?
      • AU BESOIN, DEMANDER : La santé de vos enfants ? Que vos enfants vous transmettent la COVID ou la transmettent à d’autres membres de votre famille ? Y a-t-il autre chose ?
  • À votre avis, de quoi a-t-on le plus besoin pour rendre les choses plus sécuritaires dans les écoles ?
    • SONDER : Est-ce que les écoles ont besoin de plus d’espace afin de placer les enfants à plus grande distance les uns des autres ? Doivent-elles embaucher plus de personnel enseignant pour que les classes soient moins nombreuses ? Doivent-elles embaucher plus de personnel d’entretien ménager ? Y a-t-il autre chose ?
  • Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Avez-vous entendu quoi que ce soit sur ce que le gouvernement du Canada a fait ou a annoncé récemment pour aider à rendre les écoles plus sécuritaires ?
    • SI OUI : Qu’avez-vous entendu ?
  • Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Le gouvernement du Canada a annoncé qu’il accordait 2 milliards de dollars supplémentaires aux provinces et territoires pour les aider à faire en sorte que les enfants puissent retourner à l’école en toute sécurité. Est-ce que quelqu’un en a entendu parler ?
    • Que pensez-vous de cela ? Pensez-vous que cela va aider ?
  • Parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Selon vous, y a-t-il autre chose que le gouvernement du Canada pourrait faire afin d’aider les provinces et les territoires à s’assurer que les enfants peuvent retourner à l’école en toute sécurité ?
  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Parents de Vancouver L’éducation est une compétence provinciale, mais y a-t-il, selon vous, quoi que ce soit que le gouvernement du Canada pourrait faire pour aider à rendre les écoles plus sécuritaires ?
    • SI OUI : Que pourrait-il faire ?
  • Parents de petites villes et de villes rurales ainsi que de villes du Nord de l’Ontario, Parents de Vancouver Qu’en serait-il si le gouvernement du Canada pouvait mettre à la disposition des écoles les espaces inutilisés des immeubles, afin que les salles de classe soient plus espacées ? Est-ce que cela aiderait ?
    • Est-ce que cette idée vous amène à penser à d’autres choses que le gouvernement du Canada pourrait faire pour contribuer à rendre les écoles plus sécuritaires ?

CENTRE D’HÉBERGEMENT ET DE SOINS DE LONGUE DURÉE (15 minutes)Cantons-de-l’Est du Québec

  • Avez-vous entendu quoi que ce soit récemment en ce qui concerne les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ? Qu’avez-vous entendu ?
  • Les CHSLD sont de compétence provinciale, mais pensez-vous que le gouvernement du Canada pourrait faire quelque chose pour améliorer les CHSLD ?
    • SI OUI : Que pourrait-il faire ?
  • Pensez-vous que l’amélioration des CHSLD est une question de financement additionnel ? De normes claires en matière de qualité des soins ? Des lois et des sanctions pour les opérateurs de CHSLD qui maltraitent les résidents et résidentes ? Autre chose ?

SOUTIEN FINANCIER (30 minutes) Cantons-de-l’Est du Québec

  • Comment évaluez-vous le travail que fait le gouvernement du Canada quant au soutien financier qu’il apporte aux Canadiennes et aux Canadiens affectés par la COVID-19 ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Avez-vous entendu quoi que ce soit au sujet de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) récemment ?
    • AU BESOIN, DEMANDER : Avez-vous entendu quoi que ce soit quant à la transition de la PCU vers le régime d’assurance-emploi (AE) ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
La dernière période d’admissibilité pour laquelle les Canadiens peuvent recevoir la PCU (2 000 $/mois) se termine le 26 septembre. Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il prépare une transition visant à transférer le plus grand nombre possible de Canadiens vers le régime d’assurance-emploi à la fin de ce mois-ci.

  • Que pensez-vous de cette transition de la PCU vers l’assurance-emploi pour les personnes qui auront encore besoin d’un soutien du revenu ? Pensez-vous que ce soit une bonne ou une mauvaise approche ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Certaines personnes ont dit que la PCU décourage le travail. Qu’en pensez-vous ? Avec la réouverture de l’économie, croyez-vous que dans l’ensemble, la plupart des prestataires de la PCU ne peuvent toujours pas trouver d’emploi, ou pensez-vous qu’il y en a un certain nombre qui choisit de ne pas travailler ?

Pour la plupart des gens, le taux de base servant au calcul des prestations d’assurance-emploi est de 55 % de la rémunération hebdomadaire moyenne assurable, jusqu’à un montant maximal. Actuellement, le montant maximum de la rémunération annuelle assurable est de 54 200 $. Cela signifie que le montant maximum de l’assurance-emploi est de 573 $ par semaine. Pour un certain nombre de Canadiennes et de Canadiens, le montant qui leur serait versé selon ce calcul serait inférieur à celui qui leur est actuellement versé dans le cadre de la PCU (puisqu’il y a beaucoup de personnes au Canada qui gagnent moins de 54 200 $ par an).

  • Alors que le gouvernement du Canada procède à la transition vers le régime d’assurance-emploi des Canadiennes et des Canadiens qui reçoivent la PCU, croyez-vous que le montant qu’une personne reçoit devrait être calculé selon les modalités habituelles de l’assurance-emploi, ou croyez-vous que tout le monde devrait continuer à recevoir 2 000 $ par mois ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • POUR LES PERSONNES QUI ESTIMENT QU’IL FAUT CONTINUER DE VERSER 2 000 $ : Combien de temps pensez-vous que ce genre de régime d’assurance-emploi bonifié devrait être maintenu ?
  • Maintenant, j’aimerais que vous réfléchissiez au régime d’assurance-emploi sur le long terme. Imaginons le moment où la COVID cessera d’être un enjeu. Pensez-vous qu’à ce moment-là, il serait sage de conserver le régime d’assurance-emploi sous sa forme actuelle (par exemple, les mêmes conditions d’admissibilité, les mêmes montants de prestations, etc.) ou pensez-vous qu’il faudra y apporter des changements majeurs ?
  • POUR LES PERSONNES QUI PRÉCONISENT DES CHANGEMENTS MAJEURS : Quels genres de changements sont nécessaires ?
    • AU BESOIN, DEMANDER : Par exemple, des montants de prestations plus élevés ? Une plus grande couverture pour les personnes faisant partie de l’économie à la demande (par exemple, les pigistes, les consultant(e)s, les entrepreneur(e)s indépendant(e)s, ceux et celles ayant un contrat temporaire, etc.) ou les travailleurs(-euses) autonomes ? Autre chose ?

Assurance-emploi/Prestations de la relance économique (20 minutes) Parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique, parents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec

AFFICHER À L’ÉCRAN :
Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il allait amorcer une transition vers un programme d’assurance-emploi simplifié. À l’origine, la PCU devait se terminer à la fin du mois d’août, mais elle a été prolongée de quatre autres semaines. À compter du 27 septembre 2020 :

Les nouveaux demandeurs d’assurance-emploi toucheront un taux de prestation minimum de 400 $ par semaine. Toute personne admissible à l’assurance-emploi devra avoir travaillé 120 heures pour y avoir droit, ce qui est bien inférieur aux critères actuels de l’assurance-emploi — puisqu’un grand nombre de Canadiennes et de Canadiens n’ont pas pu travailler en raison de la pandémie et accumuler le nombre d’heures requis.

Le gouvernement du Canada a également annoncé une série de trois nouvelles prestations de relance économique :

1. La nouvelle Prestation canadienne de la relance économique verserait un montant de 400 $ par semaine pour les travailleurs et travailleuses qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi — principalement les travailleurs(-euses) autonomes, y compris ceux et celles qui font partie de l’économie à la demande (par exemple, les pigistes, les consultant(e)s, les entrepreneur(e)s indépendant(e)s, ceux et celles ayant un contrat temporaire, etc.)

2. La nouvelle Prestation canadienne de relance économique pour proches aidants verserait 500 $ par semaine à toute personne qui ne peut travailler parce qu’elle doit s’occuper d’enfants ou d’autres personnes à charge qui ont dû rester à la maison (par exemple, elle a dû arrêter de travailler en raison d’une fermeture d’école ou de garderie due à la COVID-19).

3. La nouvelle Prestation canadienne de maladie pour la relance économique verserait 500 $ par semaine pour une période maximale de deux semaines à toute personne qui n’a pas de congés de maladie payés et qui tombe malade ou doit s’isoler pour des raisons liées à la COVID-19.

  • Que pensez-vous de cette approche ? Est-ce que le taux de prestation minimum et les critères d’admissibilité sont sensés ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Maintenant, si l’on pense à la transition pour les prestataires de la PCU vers ce nouveau système, quel est, selon vous, l’élément le plus important à considérer ? AFFICHER LES TROIS POINTS À L’ÉCRAN
    • S’assurer qu’il n’y a pas de délai d’attente entre les versements effectués à la fin de la PCU et au début du nouveau système.
    • S’assurer que toute personne qui reçoit la PCU sera également admissible à l’assurance-emploi ou aux nouvelles prestations
    • Tenter de réduire le montant versé et le nombre de personnes qui y sont admissibles afin de réduire le déficit
  • Combien de temps pensez-vous que les prestations pour les personnes qui ne peuvent pas travailler en raison de la COVID-19 ou parce qu’elles doivent s’occuper de quelqu’un d’autre devront être en place ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
Le système d’assurance-emploi simplifié et les nouvelles prestations de relance économique seront en place pendant un an et donneront droit à un minimum de 26 semaines de prestations régulières (à l’exception de la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique — qui est d’une durée maximale de deux semaines).

  • Est-ce que cela vous semble raisonnable de les maintenir en place pendant un an ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

LES OPIOïDES (15 minutes) Parents de Vancouver, intérieur de la Colombie-Britannique

Maintenant, j’aimerais parler d’un tout autre sujet…

  • Avez-vous entendu quoi que ce soit sur les opioïdes récemment ? Qu’avez-vous entendu ?
  • Pensez-vous qu’il y a une crise des opioïdes au Canada ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • SI OUI : Quelles sont les raisons de cette crise ? Selon vous, qui est responsable du fait que ceci soit devenu une crise ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN :
Les opioïdes, comme le fentanyl, la morphine, l’oxycodone et l’hydromorphone, sont des médicaments pouvant calmer la douleur. Ces médicaments agissent sur votre esprit, votre humeur et vos processus mentaux. Vous pouvez éprouver un sentiment d’euphorie ou avoir l’impression de « planer ». C’est pourquoi ils peuvent comporter un risque de mauvais usage.

  • Maintenant, en ce qui concerne un mauvais usage des opioïdes, qui, selon vous, est le plus touché par cela ?
  • Pensez-vous que la situation des opioïdes (c’est-à-dire le mauvais usage des opioïdes) au Canada s’améliore ou se détériore ?
  • Que devrait faire le gouvernement du Canada, le cas échéant ?
  • Certains ont proposé que le gouvernement du Canada décriminalise la possession de drogues illicites pour usage personnel, afin que les personnes souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances soient détournées du système de justice pénale et qu’elles soient plutôt orientées vers une approche de soins de santé. Que pensez-vous de cette approche ?

L’APPROCHE DU CANADA (10 minutes)Intérieur de la Colombie-Britannique

  • Je vais vous montrer une image qui met en évidence l’approche globale du gouvernement du Canada en ce qui concerne la COVID-19.

AFFICHER L’IMAGE À L’ÉCRAN :

  • En haut de cette image, il est écrit « Vivre avec la COVID ». Pensez-vous que c’est la bonne façon de présenter l’approche du gouvernement du Canada ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Y a-t-il quelque chose qui a capté votre attention dans cette image, que ce soit dans un bon ou un mauvais sens ? De quelle façon ?

AUTRES ACTUALITÉS (5 minutes) JEUNES ADULTES DE L’EST DE L’ONTARIO

  • Nous avons beaucoup parlé de la COVID-19 aujourd’hui. Avant que nous nous quittions, avez-vous entendu autre chose dans l’actualité en ce qui concerne le gouvernement du Canada au cours des derniers mois ? Qu’avez-vous entendu ?
    • POUR CHAQUE SUJET D’ACTUALITÉ QUI EST MENTIONNÉ : Est-ce que d’autres d’entre vous en ont entendu parler ? Qu’en pensez-vous ?

CONCLUSION (5 minutes)

Annexe C – Concepts publicitaires

Évaluation de publicités sur la COVID-19 destinées aux jeunes

Scénarimages et bannières des concepts

Concept 1

Scénarimage

Le scénarimage ci-dessus consiste en neuf images différentes : les cinq premières illustrant une histoire, les trois dernières comportant du texte seulement. Dans la première image, un jeune homme se rend chez une amie. On voit qu’il est couvert de paillettes colorées, surtout au niveau du visage, mais il ne semble pas l’avoir remarqué. Dans l’image suivante, il ouvre la porte de la maison, et on constate qu’un party se déroule dans la pièce adjacente (musique, éclairage, etc.). Le jeune homme entre dans la maison et salue de la main des personnes qui se trouvent déjà à l’intérieur. La jeune femme qui a organisé le party vient le rejoindre dans l’entrée et les deux s’enlacent amicalement. Alors que le jeune homme se dégage de l’étreinte, on remarque que des paillettes se déposent sur le chandail de la jeune femme et sur sa joue. Encore une fois, les deux ne remarquent rien. Dans l’image suivante, l’amie se touche le visage et des paillettes se transfèrent sur ses doigts. On la voit ensuite servir des chips dans un grand bol. Dans l’image qui suit, elle met un chip dans sa bouche et lèche ses doigts couverts de paillettes. Dans la dernière image de l’histoire, on voit la main d’une autre personne qui prend des chips dans le bol recouvert lui aussi de paillettes et, dans la suivante, un texte en noir apparaît à l’écran : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». L’image qui suit est en gris foncé et comporte du texte en blanc, qui se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Cette image est suivie par une autre similaire, avec le texte suivant : « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». La dernière image est en blanc, affichant le logo du gouvernement du Canada au centre.

Bannière

La figure ci-dessus comporte trois images, affichant toutes le même format, la même police de caractères et la même couleur. Le fond de la moitié gauche de la première illustration de la partie supérieure est gris pâle et on peut y lire, en caractères noirs : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». La moitié droite de la même image illustre une femme et un homme qui s’enlacent de manière amicale, vraisemblablement lors d’un party, puisque la jeune femme tient un verre. Des paillettes colorées couvrent le tour de la bouche et les mains de l’homme. La moitié gauche de la deuxième image, au centre, est identique à la première, mais le texte se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Dans l’illustration de la moitié droite de la deuxième image, on voit la même jeune femme souriante; des paillettes sont maintenant parsemées sur son visage, son épaule et son verre tandis qu’elle se tient devant un groupe de trois invités qui ne remarquent rien. La troisième et dernière image comporte à gauche un texte qui se lit comme suit : « Aidez à limiter la propagation de COVID-19 », alors que la partie droite contient un bouton gris foncé sur lequel on peut lire : « En savoir plus », en caractères noirs, alors que le logo du gouvernement du Canada et son mot-symbole sont en caractères blancs sur fond noir, dans le bas de l’image.

Concept 1A

Scénarimage

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

Le scénarimage ci-dessus consiste en neuf images différentes : les cinq premières illustrant une histoire, les trois dernières comportant du texte seulement. Dans la première image, un jeune homme se rend chez une amie. On voit qu’il est couvert de paillettes colorées, surtout au niveau du visage, mais il ne semble pas l’avoir remarqué. Dans l’image suivante, il ouvre la porte de la maison, et on constate qu’un party se déroule dans la pièce adjacente (musique, éclairage, etc.). Le jeune homme entre dans la maison et salue de la main des personnes qui se trouvent déjà à l’intérieur. La jeune femme qui a organisé le party vient le rejoindre dans l’entrée et les deux s’enlacent amicalement. Dans l’image suivante, l’ambiance devient un peu déstabilisante. Il convient de souligner que la référence vers un changement dans l’ambiance a été intégrée dans le texte narratif qui accompagne cette image, une fois le concept testé auprès des deux premiers groupes, au mois d’août. Cela afin de souligner plus clairement que quelque chose a changé. Alors que le jeune homme se dégage de l’étreinte, on remarque que des paillettes se déposent sur le chandail de la jeune femme et sur sa joue. Encore une fois, les deux ne remarquent rien. Dans l’image suivante, l’amie se touche le visage et des paillettes se transfèrent sur ses doigts. On la voit ensuite servir des chips dans un grand bol. Dans l’image qui suit, elle met un chip dans sa bouche et lèche ses doigts couverts de paillettes. Dans la dernière image de l’histoire, on voit la main d’une autre personne qui prend des chips dans le bol recouvert lui aussi de paillettes et, dans la suivante, un texte en noir apparaît à l’écran : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». L’image qui suit est en gris foncé et comporte du texte en blanc, qui se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Cette image est suivie par une autre similaire, avec le texte suivant : « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». La dernière image est en blanc, affichant le logo du gouvernement du Canada au centre.

Bannière

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

La figure ci-dessus comporte trois images, affichant toutes le même format, la même police de caractères et la même couleur. Le fond de la moitié gauche de la première illustration de la partie supérieure est gris pâle et on peut y lire, en caractères noirs : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». La moitié droite de la même image illustre une femme et un homme qui s’enlacent de manière amicale, vraisemblablement lors d’un party, puisque la jeune femme tient un verre. Des paillettes colorées couvrent le tour de la bouche et les mains de l’homme. La moitié gauche de la deuxième image, au centre, est identique à la première, mais le texte se lit ainsi : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Dans l’illustration de la moitié droite de la deuxième image, on voit une main s’approchant d’un bol de croustilles couvertes de paillettes colorées. Le verre se trouvant à proximité du bol de croustilles, de même que les gens en arrière-plan sont aussi couverts de paillettes, mais personne ne le remarque. La troisième et dernière image comporte à gauche un texte qui se lit comme suit : « Aidez à limiter la propagation de COVID-19 », alors que la partie droite contient un bouton gris foncé sur lequel on peut lire : « En savoir plus », en caractères noirs, alors que le logo du gouvernement du Canada et son mot-symbole sont en caractères blancs sur fond noir, dans le bas de l’image.

Concept 1B

Script

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

L’image qui suit est le scénario qui pourrait accompagner un scénarimage. On peut lire, relativement à l’image : « Un jeune homme entre dans la maison de ses parents tard le soir, accompagné de son ami. Nous voyons que leur visage et leurs mains sont couverts de paillettes colorées, mais aucun des deux ne semble le remarquer. On coupe à l’intérieur et on les voit entrer dans la cuisine sans allumer ou laver leurs mains. Le jeune homme se dirige directement vers le réfrigérateur, alors que son ami s’appuie sur le comptoir. Il prend la carafe d’eau, verse deux verres et pose la carafe. Pendant qu’ils boivent, une lumière s’allume et éclaire toute la cuisine. On coupe et on voit qu’il s’agit de la mère du jeune homme, en robe d’intérieur, qui vient d’allumer dans la cuisine. Pendant qu’elle s’avance, son fils lui sourit et lui verse un verre d’eau. À partir de là, l’ambiance devient plus inconfortable, comme si quelque chose n’allait pas. Nous voyons que les deux jeunes ont laissé des traînées de paillettes partout dans la cuisine (carafe, armoire, comptoir). Alors que la mère approche son verre de son visage, nous voyons ses mains et sa bouche qui se couvrent maintenant de paillettes. Personne ne le remarque, mais quelque chose semble inapproprié. On termine sur un plan serré du réfrigérateur, couvert de paillettes. »

Sous le scénario se trouvent trois options de texte en gras, la première se lisant comme suit : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mélanger les bulles sociales? », puis « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque », enfin « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». Deux propositions substitutives se trouvent à droite des trois options de texte précédentes. On peut lire la première comme suit : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’ignorer les directives en matière de sécurité? » et, en deuxième lieu, « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de faire comme si tout était normal? ».

Scénarimage

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les sept premières illustrant une histoire conforme au scénario du scénarimage précédent, et les trois dernières étant composées de texte. La première image montre un jeune homme qui entre dans la maison de ses parents tard le soir, accompagné de son ami. Nous voyons que leur visage et leurs mains sont couverts de paillettes colorées, mais aucun des deux ne semble le remarquer. Dans l’image suivante, on coupe à l’intérieur et on les voit entrer dans la cuisine sans allumer ou laver leurs mains. Le jeune homme se dirige directement vers le réfrigérateur, alors que son ami s’appuie sur le comptoir. Dans l’image suivante, il prend la carafe d’eau, verse deux verres et pose la carafe. Pendant qu’ils boivent, une lumière s’allume et éclaire toute la cuisine. Dans l’image qui suit, on coupe et on voit qu’il s’agit de la mère du jeune homme, en robe d’intérieur, qui vient d’allumer dans la cuisine. Pendant qu’elle s’avance, son fils lui sourit et lui verse un verre d’eau. Dans l’image suivante, l’ambiance devient plus inconfortable, comme si quelque chose n’allait pas. Nous voyons que les deux jeunes ont laissé des traînées de paillettes colorées partout dans la cuisine (carafe, armoire, comptoir). Dans l’image suivante, alors que la mère approche son verre de son visage, nous voyons ses mains et sa bouche qui se couvrent maintenant de paillettes. Personne ne le remarque, mais quelque chose semble inapproprié. Dans la dernière image, on termine sur un plan serré du réfrigérateur, couvert de paillettes. Le texte « Est-ce que ça vaut vraiment la peine de mélanger les bulles sociales? » apparaît aussi à l’écran. L’image suivante est en gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Cette image est suivie d’une autre similaire qui se lit ainsi : « Aidez à limiter la propagation de la COVID 19 ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Concept 2

Scénarimage

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les huit premières relatant une histoire, et les deux dernières étant composées de texte. Dans la première image, un jeune homme entre dans un salon lumineux. Il est en train de texter. On coupe à son cellulaire, alors qu’il ouvre un texto qui montre une vidéo d’un party accompagné du message : « Viens tu au party? ». Les bordures de l’écran commencent à « gricher » alors que le jeune homme s’assoit sur son divan et le texte suivant « Manquer un party? » apparaît à l’écran. Dans l’image suivante, la scène complète « griche » et on passe à une autre réalité. On voit ensuite le même jeune homme maintenant couché sur son divan, mais l’atmosphère de la scène est sombre et lugubre. Il a les cheveux en bataille et l’air épuisé, comme s’il était malade depuis des semaines. Le texte en noir « Ou manquer un mois de travail? » apparaît également à l’écran. Dans l’image suivante, le jeune homme commence à se relever et les bordures de l’écran « grichent » à nouveau. On le voit ensuite complètement redressé, alors que la réalité change à nouveau et qu’on le retrouve dans le salon lumineux que nous avons vu au début. Un texte en noir, qui se lit : « À nous de jouer » apparaît également. Dans la dernière image, on coupe à son cellulaire. On le voit répondre : « Non, je vais aller voir ma blonde », avant de passer à l’image suivante dont le fond est gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Déjouons les futures éclosions ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Bannière

La figure ci-dessus consiste en quatre images. La première est divisée en deux sections : celle de gauche est en gris pâle et comporte du texte en noir qui se lit comme suit : « Manquer un party? », alors que la moitié droite de l’image montre un téléphone cellulaire, sur lequel on peut voir une vidéo de personnes qui se trouvent dans une fête, accompagnée du message suivant : « Viens-tu au party? ». La deuxième image est-elle aussi divisée en deux, le côté gauche illustrant un jeune homme couché sur son divan, qui a l’air très malade. La moitié droite de l’image comporte le message suivant : « Ou manquer un mois de travail? » sur un fond du même gris. La troisième image est toute en gris et on peut y lire, au centre : « À nous de jouer ». La dernière image comporte du texte qui se lit comme suit : « Déjouons les futures éclosions », dans la moitié gauche de l’image, alors que, du côté droit, se trouve un bouton gris foncé sur lequel est écrit en noir « En savoir plus », le logo et le mot-symbole du gouvernement du Canada en blanc, sur fond noir, se trouvent dans la partie inférieure de l’image.

Concept 2A

Scénarimage

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

Le scénarimage ci-dessus comporte dix images, les huit premières relatant une histoire, et les deux dernières étant composées de texte. Dans la première image, un jeune homme entre dans un salon lumineux. Il est en train de texter. On coupe à son cellulaire, alors qu’il ouvre un texto qui montre une vidéo d’un party accompagné du message : « Viens tu au party? ». Les bordures de l’écran commencent à « gricher » et la caméra se rapproche du visage du jeune homme, alors que celui-ci s’assoit sur son divan. Le texte suivant « Manquer un party? » apparaît à l’écran. Dans l’image suivante, soudainement, la scène complète « griche » et on passe à une autre réalité, beaucoup plus sombre et lugubre. On voit le même jeune homme, mais il est maintenant sous ventilateur; ses yeux sont clos, comme s’il était malade depuis longtemps. Le texte en noir « Ou manquer un mois de travail? » apparaît également à l’écran. Dans l’image suivante, le jeune homme ouvre les yeux et il donne l’impression de paniquer. Ensuite, tout aussi soudainement que la première fois, la scène revient à la réalité normale et lumineuse du début. Un texte en noir, « À nous de jouer » apparaît également à l’écran. Dans la dernière image, on coupe à son cellulaire et on le voit répondre : « Non, je reste chez moi », avant de passer à l’image suivante dont le fond est gris foncé, avec du texte en caractères blancs : « Déjouons les futures éclosions ». La dernière image est celle du mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Bannière

L'image ci-dessus ne fut évaluée qu'auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n'a donc été produite.

La figure ci-dessus consiste en quatre images. La première est divisée en deux sections : celle de gauche est en gris pâle et comporte du texte en noir qui se lit comme suit : « Manquer un party? », alors que la moitié droite de l’image montre un téléphone cellulaire, sur lequel on peut voir une vidéo de personnes qui se trouvent dans une fête, accompagnée du message suivant : « Viens-tu au party? ». La deuxième image est-elle aussi divisée en deux, le côté gauche illustrant un jeune homme couché sur un lit d’hôpital, sous ventilateur, qui a l’air très malade. La moitié droite de l’image comporte le message suivant : « Ou manquer un mois de travail? » sur un fond du même gris. La troisième image est toute en gris et on peut y lire, au centre : « À nous de jouer ». La dernière image comporte du texte qui se lit comme suit : « Déjouons les futures éclosions », dans la moitié gauche de l’image, alors que, du côté droit, se trouve un bouton gris foncé sur lequel est écrit en noir « En savoir plus », le logo et le mot-symbole du gouvernement du Canada en blanc, sur fond noir, se trouvent dans la partie inférieure de l’image.

Concept 3

Scénarimage

Le scénarimage ci-dessus comprend neuf différentes images : les sept premières illustrant une histoire et les deux dernières comportant du texte. Une note accompagne également tout le scénarimage, laquelle se lit ainsi : « SFX : De la musique rythmée joue tout le long, avec des séquences de montage dynamique (pensez Nike) ». La première image du scénarimage illustre une jeune femme qui se regarde dans le miroir, l’air déterminé. L’image suivante montre la même jeune femme ainsi qu’un texte en noir à l’écran, lequel se lit comme suit : « Toujours prêts à tout ». Dans l’image suivante, l’écran se sépare soudainement en deux et, dans la moitié droite de l’écran, on voit un jeune homme qui se lave les mains et semble se préparer lui aussi. Dans l’image suivante, l’écran se sépare à nouveau et on voit une autre troisième personne qui met son masque dans son sac à dos, se préparant à sortir elle aussi. Dans l’image suivante, on suit les trois jeunes avec des coupures rapides, on les voit mettre leurs souliers, prendre leurs clés et du désinfectant pour les mains, puis on les voit sortir. Dans l’image suivante, on continue de suivre les trois personnages et on a l’impression qu’ils se préparent pour quelque chose d’épique. La dernière image de l’histoire montre une scène extérieure, dans un parc, où on aperçoit les trois jeunes qui arrivent chacun de leur côté afin de profiter d’une soirée ensemble. On y voit également du texte en noir qui se lit ainsi : « Même une petite soirée entre amis ». L’image suivante est en gris foncé et comporte du texte en caractères blancs : « Ensemble, rien ne nous arrête ». La dernière image est en blanc et comporte le mot-symbole du gouvernement du Canada, au centre.

Bannière

La bannière ci-dessus consiste en trois images. La première est divisée en deux sections : la portion de gauche comporte un fond gris pâle sur lequel il est écrit, en noir : « Toujours prêts à tout », alors que la portion de droite de l’image montre une jeune femme mettre un masque dans son sac à dos. Dans la deuxième image, le côté gauche se lit ainsi : « Même une petite soirée entre amis ». La moitié droite de l’image montre la même jeune femme se dirigeant vers un parc où deux autres personnes arrivent séparément. La dernière image comporte le texte suivant : « Ensemble, rien ne nous arrête » du côté gauche et, du côté droit, un bouton gris foncé portant les mots « En savoir plus ». Le logo du gouvernement du Canada et son mot-symbole sont en caractères blancs sur fond noir, dans la partie inférieure de l’image.

Concepts vidéo

Vidéo 1

La vidéo 1 (PY_edit_offline_pub1_vreco) n’a été testée qu’auprès de groupes anglophones, par conséquent, aucune version française n’a été produite.

La vidéo commence en montrant une jeune femme qui entre dans une maison et embrasse un jeune homme. La jeune femme a des paillettes colorées sur son visage et ses mains, mais aucun des deux personnages ne semble le remarquer. Lorsque les deux personnages se séparent, on voit que le jeune homme a maintenant les mêmes paillettes sur la poitrine et le visage, mais là encore, personne ne le remarque. Nous voyons ensuite les deux personnages en train de parler, la jeune femme touchant le bras du jeune homme, à côté d’une table sur laquelle se trouvent un bol de croustilles et quelques verres, qui portent tous des empreintes de mains pailletées. On voit également des gens en arrière-plan, ce qui suggère qu’ils sont à une fête. Le jeune homme tend la main et mange une croustille pendant qu’on entend une voix hors champ dire : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». Nous voyons ensuite un gros plan du bol de croustilles que le jeune homme vient de manger, presque entièrement recouvert de paillettes. On entend une voix hors champ dire le texte qui suit, lequel apparaît en jaune : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Sur un écran rose, on peut ensuite entendre une voix hors champ dire le texte qui suit, en caractères d’un rose plus clair : « Aidez à limiter la propagation de la COVID-19 ». L’annonce se termine par un écran noir sur lequel apparaît le mot-symbole du gouvernement du Canada.

Vidéo 2

La vidéo 2 (PY_edit_offline_pub2_vreco) n’a été testée qu’auprès de groupes anglophones, par conséquent, aucune version française n’a été produite.

La vidéo commence en montrant un jeune homme et une jeune femme qui discutent et se tiennent amicalement la main pendant une fête (on voit de nombreuses personnes à l’arrière-plan de la scène), devant une table contenant un bol de croustilles et quelques verres. Le jeune homme a une empreinte de main colorée et pailletée sur l’épaule, la jeune femme a les mêmes paillettes sur la poitrine, et les verres et les croustilles sont également couverts d’empreintes de main pailletées, mais personne ne semble le remarquer. Le jeune homme mange une croustille dans le bol pailleté. On le voit ensuite chez lui, dans sa cuisine. Il porte encore plus de paillettes que la dernière fois que nous l’avons vu, et il y en a aussi partout dans sa cuisine, y compris sur le comptoir, le réfrigérateur et les armoires. On voit le jeune homme manger des biscuits qu’il prend dans une boîte couverte de paillettes qui est ouverte sur le comptoir. La mère du jeune homme entre, vêtue d’un peignoir. Elle s’approche et mange un biscuit de la boîte recouverte de paillettes. On entend une voix hors champ dire : « Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’aller à un party? ». Nous faisons ensuite un panoramique sur la mère qui mange le biscuit. Elle a maintenant des paillettes autour de la bouche. Nous la voyons ensuite prendre un autre biscuit de la boîte pailletée, à côté d’un verre de lait couvert des mêmes paillettes. On entend une voix hors champ dire le texte qui suit, lequel apparaît en jaune : « Te mettre à risque, ça met tout le monde à risque ». Sur un écran rose, on peut ensuite entendre une voix hors champ dire le texte qui suit, en caractères d’un rose plus clair : « Aidez à limiter la propagation de la COVID-19 ». L’annonce se termine par un écran noir sur lequel apparaît le mot-symbole du gouvernement du Canada.

La vie avec la COVID-19

La moitié supérieure de l’image comporte un fond rose pâle. Dans le haut de la portion rose de l’image, en caractères bleu foncé, le texte « La vie avec la COVID-19 » est en lettres majuscules. Une flèche bleue se trouve à gauche du titre et pointe vers celui-ci. Sous le titre, en caractères bleu foncé légèrement plus petits, on peut lire le sous-titre : « Du confinement à la relance et à la reprise ». Sous les titres se trouve une ligne blanche qui les sépare de cinq boîtes de texte en caractères plus petits, séparées par des lignes bleues à la verticale. De gauche à droite, on peut lire, en caractères bleu foncé, les messages suivants : « Grâce aux mesures que nous avons prises, le Canada est bien préparé en vue d’une reprise durable »; « La reprise sera longue et inégale et nous pouvons nous attendre à des reculs »; « Pour que l’économie soit forte, il faut des Canadiens en santé »; « Notre sécurité est primordiale pendant la réouverture des commerces et la préparation au retour sur les lieux de travail et à l’école »; et « La relance sécuritaire suppose de vivre avec la COVID-19 tout en s’attaquant aux problèmes systémiques qui existaient avant la pandémie ». Le fond de l’image sous ces boîtes de texte devient blanc, et on distingue trois boîtes bleues à l’horizontale. Un cœur contenant une ligne de rythme cardiaque en rose se trouve dans la partie supérieure de la première boîte. En dessous, le texte en caractères blancs se lit comme suit : « Protection de la santé des Canadiens », en lettres majuscules et, en dessous, un texte en caractères blancs plus petits : « Éviter les reculs, en atténuer les effets et se préparer dans l’éventualité d’une deuxième vague. » Dans la deuxième boîte au centre, en rose, un symbole du dollar dans un cercle entouré de deux flèches qui indiquent une rotation se trouve dans la partie supérieure. En dessous de ce symbole, on peut lire, en caractères blancs : « Vigueur soutenue de la relance et de la reprise de l’économie », en majuscules. En dessous, un texte en caractères blancs plus petits se lit comme suit : « Passer de la réouverture à la relance et à l’éventuelle prospérité ». Dans la boîte de droite, un « bonhomme sourire » en rose figure dans la partie supérieure et, en dessous, on peut lire, un texte en caractères blancs : « Avenir meilleur », aussi en lettres majuscules. En dessous, du texte en caractères blancs plus petits se lit comme suit : « Prendre soin des personnes les plus touchées et s’assurer que la reprise profite à l’ensemble des Canadiens ». Sous ces boîtes bleues se trouvent neuf sections contenant du texte en bleu, séparées par des lignes verticales bleues. On peut y lire, de gauche à droite, « Capacité d’alerte précoce et d’intervention rapide »; « Prévention et contrôle rigoureux des infections »; « Planification en cas de résurgence »; « Stratégie ambitieuse de dépistage, de recherche de contacts et d’échange de données »; « Vaccins et traitements sécuritaires et efficaces »; « Gestion sécuritaire des frontières »; « Relance et reprise économiques sécuritaires »; « Soutien financier » et, enfin, « Soutien pour les Canadiens confrontés à des obstacles ».