Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens – juillet et août 2021

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY
Valeur du contrat : 1 618 838,00 $
Date d’octroi du contrat : 18 décembre 2020
Date de livraison : 19 novembre 2021

Numéro d’enregistrement : POR-005-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.

Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Juillet et août 2021
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel pour le Bureau du Conseil privé. Les dixième et onzième cycles de la deuxième année de l’étude se sont déroulés entre le 7 juillet et le 10 août 2021 et comptaient dix groupes de discussion composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans ou plus).
This publication is also available in English under the title : Final Report – Continuous Qualitative Data Collection of Canadians’ Views – July & August 2021.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales. Toute autre utilisation exige l’autorisation écrite préalable du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’en faire la demande par courriel à ou par la poste à l’adresse suivante :
Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, bureau 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3

Numéro de catalogue :

CP22-185/22-2021F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-41104-0

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-005-19) :

CP22-185/22-2021E-PDF (Rapport final, anglais)
978-0-660-41103-3
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2021

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature : __________________________________
Date : 19 novembre 2021
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel

Table des matières

Résumé
1
Introduction
1
Méthodologie
2
Principales constatations
4
Partie I : Conclusions relatives à la COVID-19
4
Le gouvernement du Canada dans l’actualité (tous les lieux)
4
Perspectives à propos de la COVID-19 et des vaccins (tous les lieux)
5
Preuve de vaccination contre la COVID-19 (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
7
Partie II : Autres enjeux
8
Questions autochtones (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
8
Opioïdes (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)
10
Image de marque de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
11
Logement (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
12
Priorités locales (résidents du Nunavut)
13
Véhicules électriques (résidents de Trois-Rivières)
15
Résultats détaillés – Partie I : COVID-19
16
Chronologie des événements en juillet et août
16
Le gouvernement du Canada dans l’actualité (tous les lieux)
19
Autres initiatives du gouvernement du Canada (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
21
Projet de loi 96 (anglophones du Québec)
22
Service de train à grande fréquence (résidents de Trois-Rivières)
23
Perspectives à propos de la COVID-19 et des vaccins (tous les lieux)
23
Perspectives à propos de la COVID-19 (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique)
24
Vaccination (anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
25
Frontières et restrictions de voyage (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
26
Preuve de vaccination contre la COVID-19 (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
29
Opinions à propos d’un programme national de preuve de vaccination
31
Résultats détaillés – Partie II : autres enjeux
34
Questions autochtones (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
35
Initiatives et priorités du gouvernement du Canada
36
Opioïdes (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)
41
Diversification de l’économie de l’Ouest (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
43
Réactions aux concepts créatifs (Colombie-Britannique)
44
Réactions aux concepts créatifs (Alberta et Saskatchewan)
47
Logement (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
51
Soutien du gouvernement du Canada aux acheteurs d’une habitation
52
Priorités du gouvernement du Canada (résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)
53
Priorités locales (résidents du Nunavut)
56
Disponibilité et coût des aliments
57
Logement
58
Développement des ressources
59
Langues locales
59
Véhicules électriques (résidents de Trois-Rivières)
59
Annexe A – Questionnaires de recrutement
61
Questionnaire de recrutement, version anglaise
62
Questionnaire de recrutement, version française
79
Annexe B – Guides du modérateur
96
Guide du modérateur, version anglaise
97
Guide du modérateur, version française
113
Annexe C – Concepts publicitaires
132
Image de marque de Diversification de l’économie de l’Ouest (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
133
Colombie-Britannique, concept A (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)
133
Colombie-Britannique, concept B (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)
134
Prairies, concept A (femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
129
Prairies, concept B (femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)
136

Résumé

Introduction

Le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener des cycles de recherche par groupe de discussion auprès de membres du public un peu partout au pays, portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada.

L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiennes et des Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en demeurant claires et à faciles comprendre.

La recherche vise à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat, qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Plus particulièrement, la recherche permettra de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement.

Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de dix groupes de discussion en ligne organisés entre le 7 juillet et le 10 août 2021 un peu partout au pays, au Canada atlantique, au Québec, en Ontario, au Nunavut, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent ci-après.

Ce cycle de groupes de discussion, tenu alors que la pandémie se poursuivait au Canada, a fait une large place à la COVID-19. Différents aspects en ont été explorés, notamment ce que les Canadiens entendaient aux nouvelles à propos du gouvernement fédéral, leurs perspectives sur la pandémie et la propagation du virus pendant l’été, et les vaccins contre la COVID-19. En ce qui concerne ce dernier point, les participants ont discuté de l’incidence du statut vaccinal sur les exigences et les règles canadiennes relatives aux voyages internationaux, de leurs projets de voyage, des restrictions frontalières actuellement en vigueur au pays et des changements qui y seraient apportés. L’étude a également permis d’explorer les points de vue à l’égard des passeports vaccinaux et les noms possibles d’un document de vaccination pancanadien.

Outre la pandémie, les discussions ont englobé divers autres sujets tels que les questions autochtones, les opioïdes, l’image de marque de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, le logement, les priorités locales au Nunavut et les véhicules électriques.

Soulignons que les résultats de la présente étude doivent être interprétés avec prudence, les conclusions d’une recherche qualitative étant de nature directionnelle et ne pouvant être attribuées à l’ensemble de la population à l’étude avec un quelconque degré de certitude.

Méthodologie

Aperçu des groupes

Public cible

  • Les participants étaient des résidents canadiens âgés de 18 ans et plus.
  • Les groupes ont surtout été formés en fonction du lieu.
  • Pour certains groupes, les répondants appartenaient à un segment précis de la population. Il s’agissait notamment d’hommes dans la trentaine, de femmes âgées de 18 à 29 ans, d’hommes âgés de 18 à 29 ans prévoyant voyager à l’étranger ou au Canada dans un proche avenir, de personnes pleinement vaccinées, de femmes dans la trentaine prévoyant voyager à l’étranger ou au Canada dans un proche avenir, d’anglophones résidant au Québec et de personnes récemment rentrées d’un voyage au pays ou à l’étranger.

Approche détaillée

  • Dix groupes de discussion ont eu lieu dans diverses régions du Canada.
  • Deux groupes se composaient de membres de la population générale habitant au Nunavut et à Trois-Rivières.
  • Les huit autres groupes représentaient des segments de population particuliers :
    • Des hommes trentenaires, résidents de villes ontariennes à la frontière des États-Unis;
    • Des femmes âgées de 18 à 29 ans habitant dans de grandes villes et des villes de taille moyenne de la Colombie-Britannique;
    • Des hommes âgés de 18 à 29 ans qui comptaient voyager à l’étranger ou au pays prochainement, établis dans la Grande région de Montréal (GRM);
    • Des personnes pleinement vaccinées du Canada atlantique;
    • Des femmes trentenaires qui comptaient voyager à l’étranger ou au pays prochainement, établies en Alberta et en Saskatchewan;
    • Des personnes pleinement vaccinées habitant dans de grandes villes et des villes de taille moyenne du Québec;
    • Des anglophones résidant au Québec; et
    • Des personnes qui avaient récemment voyagé, domiciliées à Barrie, en Ontario.
  • Les groupes tenus au Québec ont été animés en français, à l’exception du groupe composé d’anglophones. Les autres groupes se sont tous déroulés en anglais.
  • Les rencontres de ce cycle ont eu lieu en ligne.
  • Huit participants ont été recrutés dans chaque groupe afin de pouvoir compter sur la présence de six à huit personnes.
  • Dans l’ensemble des lieux, 70 personnes ont participé aux discussions. Les détails sur le nombre de participants par groupe sont donnés ci-dessous.
  • Chaque participant a reçu des honoraires. Les incitatifs ont varié de 100 $ à 125 $ par personne en fonction du lieu et de la composition du groupe.

Emplacement et composition des groupes

LIEU GROUPE LANGUE DATE HEURE (HNE) COMPOSITION DU GROUPE NOMBRE DE PARTICIPANTS
Villes ontariennes à la frontière des États-Unis 1 Anglais 7 juillet 18 h-20 h Hommes dans la trentaine 7
Grandes villes et villes de taille moyenne de la C.-B. 2 Anglais 8 juillet 21 h-23 h Femmes de 18 à 29 ans 8
Grande région de Montréal (GRM) 3 Français 15 juillet 18 h-20 h Hommes de 18 à 29 ans prévoyant bientôt voyager à l’étranger ou au pays 6
Canada atlantique 4 Anglais 20 juillet 17 h-19 h Personnes pleinement vaccinées 8
Alberta/Saskatchewan 5 Anglais 22 juillet 20 h-22 h Femmes dans la trentaine prévoyant bientôt voyager à l’étranger ou au pays 6
Grandes villes et villes de taille moyenne du Québec 6 Français 27 juillet 18 h-20 h Personnes pleinement vaccinées 8
Nunavut 7 Anglais 29 juillet 18 h-20 h Population générale 5
Province du Québec 8 Anglais 4 août 18 h-20 h Anglophones 8
Barrie 9 Anglais 5 août 18 h-20 h Personnes ayant récemment voyagé 8
Trois-Rivières 10 Anglais 10 août 18 h-20 h Population générale 7
Nombre total de participants 70

Principales constatations

Partie I : Conclusions relatives à la COVID-19

Le gouvernement du Canada dans l’actualité (tous les lieux)

Les participants avaient eu connaissance d’une foule de questions et d’activités concernant le gouvernement fédéral, principalement par les plateformes de médias sociaux, le bouche-à-oreille et les canaux de communication classiques (p. ex., la télévision et la radio). Le plus souvent, ils avaient entendu parler de certains aspects de sa gestion de la pandémie ainsi que des mesures qu’il avait prises à la suite de la découverte de tombes anonymes sur les lieux d’anciens pensionnats autochtones. En ce qui concerne les questions liées à la COVID-19, beaucoup savaient qu’il était prévu de rouvrir la frontière terrestre canado-américaine aux voyageurs entièrement vaccinés, et plusieurs ont fait allusion à la grève imminente du personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ainsi qu’à son incidence possible sur la réouverture. Les participants ont également mentionné les discussions entourant la mise en œuvre de systèmes de preuve de vaccination ou « passeports vaccinaux », un sujet qui soulevait des questions chez certains quant au statut des personnes ayant reçu deux types de vaccins différents. En ce qui concerne les tombes non marquées d’enfants autochtones trouvées près d’anciens pensionnats, les participants se sont dits secoués et consternés par l’ampleur de la découverte. Dans un autre registre, il y a eu plusieurs commentaires positifs sur la nomination de la nouvelle gouverneure générale du Canada.

Invités à dire dans quels dossiers le gouvernement du Canada avait agi au cours des cinq dernières années hormis celui de la COVID-19, les participants ont cité plusieurs initiatives axées sur les garderies, l’environnement et les changements climatiques, les pipelines, la réglementation d’Internet et la communauté LGBTQ2.

Leurs évaluations du gouvernement du Canada étaient généralement favorables en ce qui touche les initiatives environnementales, l’importance accordée aux groupes en quête d’équité et la gestion de la pandémie, en particulier l’achat et la distribution des vaccins et les aides financières destinées aux particuliers et aux entreprises. Les participants se sont montrés un peu plus critiques à l’égard d’autres aspects de la réponse fédérale à la COVID-19, notamment le rythme de vaccination, jugé plus lent ici que dans d’autres pays développés, et le manque d’empressement du Canada à donner ses doses excédentaires à des pays en développement. Certains estimaient également que le maintien des prestations de relance dissuadait les gens de travailler et que le gouvernement fédéral pourrait être plus transparent dans ses communications sur l’état de la pandémie et les mesures de santé publique actuelles. Enfin, l’apparent manque de progrès dans les dossiers autochtones, celui de l’accès à l’eau potable par exemple, et le prix des logements en hausse partout au Canada ont parfois été soulevés.

Nous avons prié les participants du groupe d’anglophones du Québec de commenter le projet de loi 96 (qui prévoit la modification de la Constitution afin de reconnaître le Québec comme une nation, et le français, comme sa seule langue officielle et sa langue commune). Ce projet de loi, qui leur était familier, suscitait des réactions partagées : alors que certains trouvaient important de protéger la langue française, d’autres croyaient que la loi poserait des difficultés accrues aux nouveaux immigrants au Québec et entraverait leur pleine intégration dans la province. Même si les participants s’accordaient à dire que le gouvernement fédéral pourrait en faire plus pour protéger les droits linguistiques des minorités au Canada – dans ce cas-ci, les droits des Québécois anglophones –, certains ont souligné la nécessité de protéger et de promouvoir la langue française ainsi que les langues autochtones.

Dans le groupe de Trois-Rivières, il a été question de l’annonce par le gouvernement du Canada d’un nouveau train à grande fréquence qui desservirait la ville. Plusieurs personnes en avaient entendu parler, et l’annonce a généralement reçu un accueil enthousiaste. Les participants ont fait remarquer que ce corridor ferroviaire dédié améliorerait la liaison entre les grandes villes du tracé. Ils estimaient également que l’arrêt à Trois-Rivières profiterait à leur collectivité et que ce service offrirait une solution de rechange pratique aux trajets en voiture.

Perspectives à propos de la COVID-19 et des vaccins (tous les lieux)

Les participants envisageaient avec optimisme les progrès du Canada contre la COVID-19. Beaucoup s’attendaient à ce que la situation s’améliore pendant l’été, étant donné les avancées rapides et assez générales de la vaccination, conjuguées à une baisse des taux de transmission et des cas de COVID-19. Ceux qui inclinaient au pessimisme ont exprimé des inquiétudes concernant la propagation du variant delta, le risque que des cas d’infection surviennent même chez les Canadiens vaccinés, le pourcentage de la population non encore vaccinée, et la possibilité que la réouverture de la frontière aux voyageurs internationaux favorise un retour en force du virus.

Indépendamment de l’idée qu’ils se faisaient de l’avenir, beaucoup de participants appréhendaient l’éventualité d’une quatrième vague. Selon eux, la fatigue à l’égard des restrictions, la hausse probable du nombre de voyages, la reprise des classes, et l’arrivée des températures plus fraîches qui inciterait les gens à se réunir à l’intérieur créeraient des conditions propices à la transmission. Malgré tout, la plupart des participants pensaient que les taux de vaccination élevés permettraient d’éviter un reconfinement si les cas augmentaient.

Dans un petit nombre de groupes (anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières), les participants ont discuté des efforts mis en œuvre pour augmenter la prise vaccinale. De l’avis général, l’approche adoptée par le gouvernement fédéral sur ce plan suffisait. Beaucoup croyaient qu’un encouragement supplémentaire pourrait être considéré comme coercitif. Même si quelques suggestions ont été formulées pour promouvoir la vaccination (p. ex., poursuivre les communications rappelant l’efficacité des vaccins, intervenir auprès des clientèles susceptibles d’avoir des difficultés d’accès et restreindre les activités des non-vaccinés), la plupart des participants ne jugeaient pas utile ou opportun d’offrir un incitatif pécuniaire.

Dans neuf des dix groupes tenus en juillet et en août, les participants ont discuté des changements annoncés aux exigences en matière de quarantaine applicables aux voyageurs canadiens de retour au pays. Beaucoup se rappelaient que les nouvelles règles éliminaient la quarantaine obligatoire à l’hôtel et assouplissaient les restrictions imposées aux citoyens canadiens, aux résidents permanents et aux voyageurs essentiels doublement vaccinés. Ces changements ont reçu un bon accueil de la part des participants, qui jugeaient la quarantaine coûteuse pour les voyageurs et difficile à faire respecter. Ils se ralliaient aussi à l’idée de laisser plus de latitude aux Canadiens entièrement immunisés qui reviennent de l’étranger. Chez quelques personnes, toutefois, l’allègement des restrictions de voyage actuelles créait un malaise, à cause des risques de transmission des nouveaux variants par le public voyageur. À l’inverse, certains plaidaient pour l’abolition de toutes les restrictions, qu’ils trouvaient trop strictes, intrusives et discriminatoires envers les personnes qui ne sont pas vaccinées, pour des raisons soit médicales ou d’une autre nature.

Nous avons indiqué aux participants que l’accord frontalier conclu entre le Canada et les États-Unis, reconduit chaque mois depuis mars 2020, pourrait être renouvelé le 21 juillet. À la question de savoir s’il fallait renouveler l’accord ou non, les participants ont été nombreux à recommander que le gouvernement du Canada se montre prudent et ne rouvre pas la frontière trop hâtivement. Le taux de vaccination national – qu’ils souhaitaient voir augmenter avant la réouverture – ainsi que les taux de transmission élevés du virus dans certaines régions des États-Unis étaient au centre de leurs préoccupations. Pour autant, l’approche du gouvernement fédéral leur paraissait raisonnable, en particulier la condition exigeant que les trois quarts des Canadiens soient pleinement vaccinés avant la réouverture de la frontière, une cible qu’ils croyaient atteignable au cours des prochains mois.

Plusieurs scénarios de réouverture de la frontière canado-américaine ont été examinés dans les groupes. Un seul des cinq scénarios présentés a fait l’objet d’une préférence marquée. Il s’agissait pour le gouvernement américain d’accueillir aux États-Unis les Canadiens voyageant pour des raisons non essentielles, sans que le Canada fasse la réciproque. Ce scénario était jugé raisonnable tant du point de vue de l’économie que de la sécurité, étant donné le taux de vaccination élevé au Canada et l’accès généralisé aux vaccins aux États-Unis. Les participants étaient moins à l’aise avec les autres cas de figure. L’annonce selon laquelle le gouvernement du Canada ouvrirait les portes aux citoyens américains complètement vaccinés dès le 9 août, puis aux voyageurs complètement vaccinés de tous pays d’ici le 7 septembre, a suscité des réactions mitigées. Les participants redoutaient que les variants se propagent sous l’effet d’une reprise des voyages internationaux et du taux de vaccination moindre de la population américaine. La perspective de laisser entrer au Canada tous les Américains pleinement vaccinés (et non seulement les voyageurs essentiels) de même que celle d’ouvrir les frontières à tous les voyageurs vaccinés (et non seulement aux Américains) soulevaient des inquiétudes pour les mêmes raisons. Enfin, la plupart des participants ont pris position contre un scénario qui permettrait à des personnes non vaccinées de venir au Canada dans le cadre d’un voyage non essentiel. Ils ne voyaient aucune raison valable ou impérieuse d’ouvrir les frontières du pays à cette catégorie de voyageurs.

Preuve de vaccination contre la COVID-19 (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

La majorité des participants savaient qu’il était question de créer des documents relatifs au statut vaccinal, souvent appelés « passeports vaccinaux ». Lorsqu’ils ont fait part de leurs opinions initiales à ce sujet, les participants ont soulevé plusieurs préoccupations : le problème de la protection de la vie privée, le fait que certains pays refusaient l’entrée aux personnes ayant reçu des doses mixtes, la possibilité d’une utilisation nationale élargie du passeport vaccinal dans les restaurants, les bars et d’autres lieux, et le caractère controversé de cette mesure aux États-Unis.

Nous avons expliqué aux participants que le gouvernement du Canada collaborait avec les provinces et les territoires pour fournir aux Canadiens un document faisant état de leurs antécédents de vaccination contre la COVID-19 et qu’il envisageait différents noms pour ce programme, soit : preuve du statut de vaccination, preuve de vaccination canadienne, certificat de vaccination canadien, preuve de vaccination sécurisée, passeport de vaccination canadien et carnet de vaccination. Parmi les choix proposés, les participants ont eu tendance à en préférer deux : preuve du statut de vaccination et certificat de vaccination canadien. Un nombre modeste s’est déclaré en faveur des formules passeport de vaccination canadien, carnet de vaccination et preuve de vaccination sécurisée, et de plus rares personnes ont opté pour preuve de vaccination canadienne.

Comme l’ont révélé leurs commentaires généraux, bien des participants ne voyaient pas l’utilité d’inclure l’adjectif « canadien » dans le nom du programme, car cela leur semblait clair. Quelques-uns craignaient que le terme « passeport » soit trompeur ou mal interprété. Selon eux, cela donnait l’impression que le document était destiné aux voyageurs, alors qu’on l’exigerait vraisemblablement pour un vaste éventail d’activités. Les noms plus longs (p. ex., preuve de vaccination sécurisée) ont souvent déplu. En définitive, les participants ont privilégié les formules qui leur semblaient communiquer de façon intuitive le but du document. La discussion a permis de recueillir quelques suggestions : certificat de vaccination et dossier de vaccination, qui permettent de rattacher la preuve de vaccination contre la COVID-19 aux documents d’immunisation existants des Canadiens, ainsi que mon passe vaccinal (et le sigle MPV), pour une option plus personnalisée.

Nous avons demandé aux participants ce qu’ils pensaient de recourir à un système de preuve de vaccination dans les circonstances suivantes :

  • Dans le contexte des voyages aériens intérieurs – Certains participants appuyaient résolument cette possibilité, tandis que d’autres s’y opposaient. Les premiers croyaient qu’elle aiderait à protéger les Canadiens et qu’elle constituait une étape nécessaire du retour à la normale. Les seconds, pour leur part, ne voyaient pas pourquoi un voyageur devrait déclarer son statut vaccinal pour un simple vol intérieur et trouvaient que le gouvernement du Canada allait trop loin.
  • Dans le contexte des grands rassemblements, tels que concerts ou événements sportifs – Les réactions ont varié d’un groupe à l’autre et au sein des groupes. Les participants qui recommandaient la mise en œuvre d’un programme de preuve de vaccination pour les grands rassemblements le jugeaient nécessaire vu l’impossibilité de respecter la consigne de distanciation physique à ces occasions. Ceux qui refusaient l’idée trouvaient qu’elle était discriminatoire et que la possibilité d’assister à un concert ou un événement sportif a des impacts positifs sur la santé mentale qui l’emportent sur les risques d’exposition.

Dans l’ensemble, cependant, les participants avaient tendance à croire que ce type de mesure encouragerait un plus grand nombre de Canadiens à se faire vacciner. Les questions relatives à la protection de la vie privée les préoccupaient peu, quoique certains aient exprimé leur malaise à l’idée qu’un programme de preuve de vaccination crée un système à deux vitesses pour les Canadiens vaccinés et les Canadiens non vaccinés.

Partie II : Autres enjeux

Questions autochtones (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Dans neuf des dix groupes de discussion en juillet et août, il a été question des enjeux touchant les peuples autochtones au Canada. La vaste majorité des participants était d’avis que les questions autochtones méritaient une plus grande attention et qu’elles devraient être hautement prioritaires pour le gouvernement fédéral. Plusieurs secteurs ont été identifiés comme étant des priorités immédiates : le logement, l’infrastructure, la santé mentale et l’éducation. Parmi les autres priorités mentionnées, notons une autonomie accrue pour les peuples autochtones et la révision de la Loi sur les Indiens.

Lorsque nous leur avons présenté une liste d’initiatives ciblant les peuples et les communautés autochtones, la majorité des participants a mentionné la levée des avis d’ébullition de l’eau à long terme comme étant l’initiative susceptible d’améliorer le plus rapidement les choses. Bon nombre d’entre eux croyaient également que l’engagement à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) pourrait avoir un réel impact en jetant les assises qui permettraient d’améliorer diverses situations auxquelles sont confrontées les communautés autochtones.

Même si certains avaient l’impression que le gouvernement du Canada avait fait des progrès pour régler les questions autochtones, ils étaient également d’avis qu’il faudrait en faire davantage et comptaient sur le gouvernement fédéral pour une action soutenue.

Dans plusieurs groupes, les participants étaient invités à examiner cinq questions touchant les Autochtones au pays et à donner leurs opinions quant à celle que devrait prioriser le gouvernement du Canada. Ces questions étaient les suivantes : assurer un approvisionnement en eau potable dans toutes les réserves, faire en sorte qu’un plus grand nombre d’Autochtones accèdent à l’enseignement postsecondaire, aider les survivants des pensionnats à surmonter leur traumatisme, combler le déficit d’infrastructures dans les réserves et améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones. Pour la majorité des participants, assurer un approvisionnement en eau potable s’avérait la plus grande priorité, la décrivant comme un besoin essentiel et un droit humain fondamental. Bon nombre d’entre eux étaient également d’avis que l’accès à l’éducation était un droit fondamental et par conséquent, ont jugé nécessaire d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones afin de fournir aux jeunes le tremplin dont ils ont besoin pour faire leurs études postsecondaires et acquérir les compétences nécessaires pour réussir sur le marché du travail. Les trois autres questions ont été considérées comme des priorités par certains participants, mais pas autant que les deux autres.

Les participants ont discuté des progrès en ce qui concerne l’accès à l’eau potable dans les réserves. Même si certains croyaient que la levée de 108 avis d’ébullition était un pas dans la bonne direction, plusieurs étaient déçus de l’étendue du problème et estimaient que les 32 réserves restantes représentaient un chiffre trop élevé. Lorsque nous leur avons demandé s’ils croyaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne ou la mauvaise voie pour ce qui est de remédier aux avis d’ébullition de l’eau, les participants ont eu des réactions variées, de positives à neutres, ou étaient incertains. Bien que quelques-uns aient reconnu les progrès réalisés, d’autres se sont interrogés sur le temps qu’il a fallu pour régler la situation et se sont demandé si les travaux effectués offriraient une solution permanente.

En ce qui a trait à l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones, nous avons informé les participants que le gouvernement du Canada avait financé la construction de 66 nouvelles écoles et la rénovation de 86 autres dans les réserves autochtones, et que des 66 nouvelles écoles, 27 étaient terminées et les autres, en chantier. La plupart ont réagi favorablement à cette annonce et ont vu ces investissements comme un encouragement et un signe de progrès. Parallèlement, plusieurs participants croyaient que ce financement devrait également servir à embaucher du personnel enseignant qualifié et à élaborer un programme d’études adapté aux élèves autochtones. Dans l’ensemble, la plupart étaient d’avis que ces initiatives démontraient que des progrès avaient été réalisés et que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie pour répondre aux besoins en matière d’enseignement dans les réserves autochtones.

Opioïdes (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)

Dans le groupe où il a été question des opioïdes, les participantes étaient généralement familiarisées avec le sujet. Pour certaines, il s’agissait d’un enjeu personnel. Plusieurs étaient d’avis que la crise des opioïdes avait eu des répercussions sur tous les segments de la société, même si la plupart du temps, on affirmait que le problème touchait surtout les groupes marginalisés, en particulier les personnes aux prises avec des troubles de santé mentale. Même si elles croyaient que la crise affectait principalement les familles à faible revenu, les participantes ont fait valoir que les ménages à revenu élevé avaient un meilleur accès aux services de soutien et aux traitements.

Durant une autre conversation, nous avons présenté aux participantes une liste des facteurs ou des personnes susceptibles d’être à l’origine du problème. La plupart ont pointé du doigt les médecins qui ne prescrivaient pas correctement et les compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient des produits dangereux. Les participantes ont également mentionné d’autres facteurs qui d’après elles avaient contribué à la crise, notamment le traitement inadéquat des personnes aux prises avec une dépendance aux opioïdes au sein du système de santé, un marketing agressif de la part des compagnies pharmaceutiques et la stigmatisation associée à la toxicomanie. Selon elles, tous ces facteurs ont mené à un manque d’éducation publique sur les risques. D’autres facteurs, comme les gangs, le manque d’effectif policier, les mauvaises décisions et un contrôle inadéquat aux frontières ont été qualifiés de moins lourds de conséquences comparativement aux autres.

Parmi les recommandations concernant les mesures que devrait prendre le gouvernement du Canada pour résoudre la situation, les participantes ont mentionné des investissements accrus dans les établissements de réduction des préjudices, l’accent sur la déstigmatisation et la décriminalisation des drogues illicites, la réorientation du financement des forces de l’ordre pour favoriser la réhabilitation et le traitement des personnes aux prises avec une dépendance, et une réglementation plus complète des processus de recherche et d’approbation pour les compagnies pharmaceutiques.

La plupart des participantes n’étaient pas au courant du plan de la Ville de Vancouver visant à obtenir l’approbation de Santé Canada pour décriminaliser les petites quantités de drogues illicites. Quoi qu’il en soit, plusieurs étaient favorables à ce que le gouvernement du Canada décriminalise les drogues illicites pour usage personnel afin que les personnes dépendantes qui se retrouvent habituellement dans le système de justice pénale soient redirigées vers un établissement de soins de santé. Lorsque nous leur avons demandé si elles croyaient qu’une approche de soins de santé à l’égard de la consommation de substances permettrait aux utilisateurs d’éviter la stigmatisation et d’aller plus facilement chercher de l’aide pour traiter leur dépendance, les participantes ont fourni des réponses variées. Plusieurs croyaient que ces personnes seraient certainement plus enclines à demander de l’aide si elles ne craignaient pas des sanctions sous forme d’accusations ou de condamnation pour un acte criminel. D’autres n’étaient pas convaincues qu’une approche axée sur les soins de santé ferait une grande différence. Quelques participantes étaient carrément en désaccord avec cette approche et craignaient que la décriminalisation augmente les niveaux de dépendance.

Image de marque de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Nous avons montré aux participantes des deux groupes composés de résidentes de l’Ouest canadien deux concepts créatifs élaborés par le gouvernement du Canada. Deux séries différentes de concepts, qui se trouvent dans les résultats détaillés et en annexe, ont été présentées aux participantes de chacun des groupes. Nous les avons informées qu’elles voyaient les concepts sous forme d’ébauches et que ceux-ci pourraient figurer dans des brochures, des panneaux ainsi que sur des sites Web ou dans les médias sociaux. Après avoir laissé aux participantes le temps d’examiner chaque concept, nous avons recueilli leurs réactions et leurs commentaires sur l’attrait visuel et l’impact général des concepts et demandé à quel point les concepts donnaient une idée de ce que fait Diversification de l’économie de l’Ouest Canada.

La plupart des participantes de la Colombie-Britannique préféraient le concept A (dans lequel on peut voir une femme qui sourit devant un fond vert et bleu comprenant des formes hexagonales) au concept B (qui montre différents travailleurs devant un fond bleu foncé). Elles trouvaient le premier concept plus accrocheur. Les participantes ont salué l’approche colorée, les images attrayantes (femme souriante bien en évidence) et le style épuré. Elles ont souligné la cohésion et l’attrait de la technique créative employée. Cela dit, les participantes s’interrogeaient sur l’utilisation d’un grand nombre de formes hexagonales et de lignes, qui portaient à confusion selon elles et étaient susceptibles de distraire. Elles trouvaient, en comparaison, que la palette de couleurs du concept B était monochrome. Même si les participantes ont moins aimé le concept B, elles ont formulé des commentaires positifs sur les images des personnes semblant occuper des métiers spécialisés. De plus, les images qui évoquaient la culture autochtone leur plaisaient, compte tenu de sa place importante et assez unique en Colombie-Britannique.

Les participantes de l’Alberta et de la Saskatchewan ont vu des séries différentes de concepts. Dans ce groupe, c’est le concept B (images délimitées par un contour en forme de « P », avec les symboles « + » et teintes sobres) qui a été préféré au concept A (couleurs vives et images recouvertes d’un filtre). Les participantes trouvaient attrayants les tons plus subtils employés dans le concept B et la palette de couleurs leur rappelait un coucher de soleil dans les Prairies. Sur une note plus critique, les participantes avaient l’impression qu’on associait davantage le signe « + » employé comme élément créatif dans le concept B à des communications du domaine de la santé qu’à des messages sur l’économie. Sinon, les images utilisées leur semblaient appropriées pour représenter la région des Prairies.

Aux yeux des participantes, aucun des concepts ne définissait clairement le mandat de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada. Enfin, les participantes de la Colombie-Britannique trouvaient que les images du concept B évoquaient plus explicitement des idées d’emploi et de croissance économique. Celles de l’Alberta et de la Saskatchewan jugeaient quant à elles que les images et les teintes utilisées dans le concept B reflétaient bien la vie dans les Prairies.

Logement (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Les participants des cinq groupes susmentionnés ont pris part à une discussion sur le logement. La plupart des participants, tous groupes confondus, pensaient que les prix des logements avaient augmenté dans la dernière année. Certains ont ajouté que cette hausse avait été considérable. Plusieurs ont souligné que l’augmentation des prix des logements se faisait aussi ressentir au sein du marché locatif dans leur région et que les loyers étaient également en hausse. Quelques participants étaient touchés plus directement que d’autres par cet enjeu, à commencer par les jeunes qui n’avaient pas fini de rembourser leurs prêts d’études et ne pouvaient pas mettre d’argent de côté pour une mise de fonds. De plus, des propriétaires de longue date, notamment ceux qui vendaient leur maison et comptaient en construire ou en acheter une autre, ont dit subir les répercussions de la tendance haussière des prix des habitations. En revanche, les propriétaires d’immeubles et locateurs estimaient que le marché de l’habitation actuel leur était profitable.

La hausse des prix des logements était attribuable à plusieurs facteurs selon les participants, dont les suivants : les spéculateurs, le nombre limité de logements disponibles, les faibles taux hypothécaires, la migration des grandes villes vers de plus petites municipalités et le changement des priorités en raison de la pandémie. Beaucoup croyaient que les gouvernements provinciaux étaient les mieux placés pour s’attaquer à ce problème compte tenu de l’influence qu’ils exercent sur l’impôt foncier et les marchés locatifs. Parallèlement, plusieurs étaient d’avis que les prix des logements étaient en grande partie dictés par les tendances du marché, tandis que quelques-uns estimaient que le gouvernement fédéral pouvait d’une certaine manière influer sur les prix en appliquant des mesures monétaires pour ajuster les taux d’intérêt.

Invités à dire ce que le gouvernement du Canada avait fait pour aider les personnes qui souhaitaient accéder à la propriété, de nombreux participants ont mentionné l’aide offerte aux acheteurs d’une première habitation. Les participants ont cité certains aspects de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, dont l’aide de 5 % pour l’acquisition d’une maison neuve ou d’une maison existante. D’autres ont ajouté (en faisant référence au Régime d’accession à la propriété, sans le nommer directement) que le gouvernement fédéral avait élargi les dispositions d’un programme afin de permettre aux particuliers de retirer des sommes de leurs régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) pour acheter une maison, sans que ce retrait soit imposé. À la question visant à savoir ce que le gouvernement du Canada devrait faire d’autre pour rendre l’accession à la propriété plus réalisable, les participants ont insisté sur le besoin de faciliter l’accès à la propriété aux personnes qui souhaitent devenir propriétaires, en particulier les locataires. Ils proposaient d’offrir des prêts à faible taux d’intérêt ou des subventions pour aider les acheteurs potentiels à verser la mise de fonds initiale ou encore de permettre aux propriétaires de déduire dans leurs déclarations de revenus les intérêts qu’ils paient sur leurs prêts hypothécaires.

Par la suite, nous avons demandé aux propriétaires ce qu’ils diraient si le gouvernement du Canada prenait des mesures qui feraient baisser les prix des logements. La plupart reconnaissaient qu’il fallait régler la question des logements abordables, mais ont mentionné qu’ils seraient déçus et inquiets si la valeur de leur habitation diminuait. Les propriétaires de longue date étaient moins préoccupés, estimant ne pas avoir grand-chose à perdre compte tenu de l’accroissement de la valeur de leurs habitations respectives au fil des années.

Par la suite, nous avons montré aux participants une liste de facteurs pouvant expliquer pourquoi le prix des maisons est élevé, avant de leur demander d’en choisir un ou deux qu’ils souhaiteraient voir le gouvernement du Canada changer. Les facteurs comprenaient les acheteurs étrangers qui acquièrent des habitations en tant qu’immeubles de placement et ne les utilisent pas, les lois de zonage qui empêchent la construction de nouveaux projets domiciliaires, la revente précipitée de maisons, les enchères à l’aveugle et les critères liés à la mise de fonds qui sont trop sévères. Une majorité de participants mettaient l’accent sur les problèmes associés aux acheteurs étrangers et au processus d’enchères, les voyant comme les principaux facteurs responsables de la hausse des prix des logements et les domaines dans lesquels le gouvernement fédéral pouvait opérer des changements positifs.

Dans certains groupes, les participants ont entamé une discussion sur la construction de logements supplémentaires dans les coopératives d’habitation en guise de solution aux problèmes d’offre et d’abordabilité. À leur avis, accroître le nombre de coopératives d’habitation au Canada serait un moyen d’offrir plus de possibilités d’accès à la propriété aux jeunes acheteurs. De plus, les participants croyaient que des mesures fédérales s’imposaient dans ce secteur, étant donné que la construction de logements sous forme de coopératives d’habitation était moins lucrative pour les promoteurs. Ces derniers seraient donc peu susceptibles d’investir dans ce type de logements en l’absence d’incitatif.

En général, les participants ont salué l’idée d’un programme de location avec option d’achat, selon lequel le loyer que paient les gens pour une maison serait affecté à la mise de fonds, afin qu’ils puissent éventuellement devenir propriétaires de l’habitation. Ils étaient nombreux à penser que cela réduisait un obstacle important à l’accession à la propriété, soit le besoin de réunir une mise de fonds considérable. De plus, cela permettait au locataire d’augmenter progressivement l’avoir propre qu’il détient dans l’habitation. Invités à formuler d’autres suggestions pour aider les personnes qui souhaitaient acheter une maison, plusieurs participants de différents groupes proposaient de mieux les informer sur le marché de l’habitation. Beaucoup estimaient par ailleurs qu’en général les jeunes ne savaient pas par où commencer avec ce genre de décisions financières plus complexes.

Priorités locales (résidents du Nunavut)

Les participants ont cité le manque de services de traitement et de soutien en matière de santé mentale, l’accès insuffisant à des logements sécuritaires et abordables, l’insécurité alimentaire, une mauvaise adaptation aux besoins des personnes handicapées et la pauvreté parmi les enjeux qui touchaient la région. Lorsque nous leur avons demandé s’ils se souvenaient de ce que le gouvernement fédéral avait fait récemment au Nunavut, la plupart connaissaient les engagements de financement dans le logement et la santé, notamment pour élargir les services virtuels de soins de santé offerts aux résidents du Nunavut.

À part les sommes octroyées aux organismes inuits destinées à aider les banques alimentaires locales, les participants étaient peu au courant du soutien que le gouvernement du Canada avait fourni au Nunavut durant la pandémie de COVID-19. Ils étaient nombreux à penser que le gouvernement fédéral aurait pu en faire plus pour régler certains problèmes, par exemple pour contrer la hausse du prix des aliments et des logements, soutenir davantage les services de santé mentale, financer des programmes destinés aux jeunes et aux aînés et améliorer l’accessibilité grâce à des investissements.

Les participants ont discuté de la disponibilité et du coût des aliments nutritifs au Nunavut. De l’avis général, la détérioration de la qualité des produits alimentaires nutritifs avait coïncidé avec la hausse du prix de nombreux articles. Certains ont ajouté que la pandémie avait eu une incidence négative sur l’offre d’aliments frais dans la région. Questionnés à savoir s’ils préféraient que l’on continue d’investir dans les programmes de contribution alimentaire comme Nutrition Nord ou que l’on alloue plus de fonds aux programmes dirigés par les Inuits, tels que la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs, les participants penchaient pour une combinaison des deux approches. Selon eux, une approche hybride permettrait un accès optimal aux produits vendus en magasin et aux aliments traditionnels.

Un nombre assez faible de participants croyaient que le gouvernement du Canada prenait des mesures appropriées afin de s’assurer qu’il y a suffisamment de logements pour répondre à la demande au Nunavut. Voici les principaux obstacles auxquels il fallait s’attaquer à leur avis : le coût du logement, les taux d’occupation élevés par des employés gouvernementaux se traduisant par moins de logements disponibles pour les autres résidents et les pénuries systémiques et historiques de logements auxquelles font face ceux qui résident depuis longtemps dans le Nord. Les participants ont proposé au gouvernement du Canada quatre moyens qui pourraient aider à atténuer ces obstacles : demander aux résidents de la région ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin en matière de logement, construire plus d’habitations dans la région, rendre disponibles les biens immobiliers destinés à être utilisés par les employés du gouvernement qui sont actuellement vacants et exercer un contrôle sur les loyers (p. ex., abaisser ou plafonner la somme consacrée au loyer).

En ce qui concerne le développement des ressources dans le Nord, beaucoup de participants jugeaient ce secteur essentiel à l’amélioration du niveau de vie dans la région. Ils préféraient une approche de développement des ressources dirigée par les Inuits, ce secteur étant susceptible de créer des emplois bien rémunérés et d’engendrer des avantages économiques dans la région. Certains ont cependant formulé des préoccupations à propos de la dégradation de l’environnement. Ils se disaient en faveur d’un processus de planification rigoureux et d’une surveillance étroite.

Cette discussion a ensuite brièvement porté sur la maîtrise de l’inuktitut chez les participants, qui variait beaucoup au sein du groupe. La plupart croyaient que le gouvernement du Canada avait un rôle à jouer dans la protection de la langue inuite, y voyant une étape importante vers la réconciliation. Ils ont manifesté une préférence pour les programmes dirigés par les Autochtones offerts dans les écoles, ce qui témoigne du fait que les participants qui parlaient inuktitut l’avaient appris à un jeune âge. D’autres proposaient par ailleurs que le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec des spécialistes et des experts inuits à l’élaboration de programmes pour les non-Autochtones qui habitent et travaillent au Nunavut afin de les aider à en apprendre davantage sur la culture et la langue inuites.

Véhicules électriques (résidents de Trois-Rivières)

La plupart des participants avaient entendu parler de l’objectif du gouvernement du Canada voulant que tous les nouveaux véhicules vendus au Canada soient des véhicules zéro émission (VZE) d’ici 2035. Même si certains appuyaient vivement cet engagement, compte tenu de son impact positif sur l’environnement, plusieurs se préoccupaient du coût d’achat d’un VZE, l’estimant prohibitif pour de nombreux consommateurs. D’autres s’opposaient à toute intervention du gouvernement sur le marché, surtout si les consommateurs finissaient par avoir moins de choix.

Les participants ont aussi discuté d’une stratégie du gouvernement du Canada qui encouragerait l’exploitation minière des matériaux employés pour fabriquer les batteries de VZE, comme le cuivre et le nickel. La plupart étaient en faveur d’une stratégie qui créerait des emplois pour les Canadiens et favoriserait la production intérieure d’un composant clé des VZE. D’autres questions ont été soulevées au cours de la discussion au sujet des répercussions des coûts plus élevés de la main-d’œuvre canadienne sur le prix total des VZE et la possibilité de fabriquer les véhicules au Canada. Enfin, avant d’entreprendre des activités minières, il était important selon certains d’établir des partenariats avec les groupes autochtones et de régler les revendications territoriales.


COMPLÉMENT D’INFORMATION

The Strategic Counsel

Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY

Date d’octroi du contrat : le 18 décembre 2020

Valeur du contrat : 1 618 838,00 $


Résultats détaillés – Partie I : COVID-19

Chronologie des événements en juillet et août

Afin de situer les groupes de discussion dans le contexte des événements clés ayant eu lieu durant la pandémie de COVID-19, voici un bref rappel de la situation au Canada, de la fin juin jusqu’à la fin d’août 2021.

  • Fin juin
    • On recense 1 414 736 cas de COVID-19 au Canada et 26 273 décès associés.
    • Le nombre quotidien de cas diminue à 635 à l’échelle du pays au cours des sept derniers jours de juin, une baisse de 26 % par rapport à la semaine précédente.
    • Plus de 36 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 ont été administrées au pays.
  • Du 1er au 9 juillet
    • Le 5 juillet : Le premier ministre annonce un investissement fédéral pouvant atteindre 420 millions de dollars pour moderniser les opérations et éliminer progressivement les procédés de fabrication au charbon d’une aciérie de Sault Ste. Marie, en Ontario.
    • Le 6 juillet : Le premier ministre annonce que Sa Majesté la reine Elizabeth II a approuvé la nomination de la prochaine gouverneure générale du Canada.
    • Le 6 juillet : Le premier ministre annonce la signature du premier accord de coordination avec la Première Nation Cowessess – territoire du Traité no 4 – et la province de la Saskatchewan en vertu de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
    • Groupes de discussion des hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis (7 juillet) et des femmes de 18 à 29 ans habitant de grandes villes et des villes de taille moyenne de la Colombie-Britannique (8 juillet).
    • Le 8 juillet : Le premier ministre annonce un financement de 3,2 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour améliorer les services réglementés d’apprentissage et de garde pour les enfants de moins de six ans en Colombie-Britannique. L’entente prévoit la création de 30 000 nouvelles places réglementées d’ici cinq ans, et de 40 000 d’ici sept ans.
    • Le 9 juillet : Le premier ministre annonce un financement de 1,3 milliard de dollars pour soutenir le projet de prolongement du SkyTrain de Surrey à Langley.
  • Du 10 au 16 juillet
    • Le 13 juillet : Le premier ministre annonce un investissement de 605 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour améliorer les services réglementés d’apprentissage et de garde pour les enfants de moins de six ans en Nouvelle-Écosse.
    • Groupe de discussion des hommes de 18 à 29 ans de la GRM prévoyant voyager à l’étranger ou au Canada dans un proche avenir (15 juillet).
  • Du 17 au 23 juillet
    • Le 19 juillet : Le premier ministre annonce un investissement de 120 millions de dollars dédié à la construction d’un nouvel immeuble écoénergétique à logements multiples de 26 étages, à Brampton, en Ontario. Ce projet permettra à quelque 300 familles locales d’avoir accès à des logements locatifs.
    • Le 19 juillet : Le gouvernement du Canada annonce un plan d’assouplissement des mesures frontalières pour les voyageurs entièrement vaccinés.
    • Groupe de discussion des résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique (20 juillet).
    • Le 20 juillet : Le premier ministre annonce un investissement de 5 millions de dollars, par l’entremise du Fonds d’innovation pour le logement abordable, pour aider plus de 320 familles et particuliers en Ontario et construire 30 000 logements abordables.
    • Groupe de discussion de femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager à l’étranger ou au Canada dans un proche avenir (22 juillet).
  • Du 24 au 31 juillet
    • Le 26 juillet : Le gouvernement du Canada propose un nouveau règlement pour améliorer la protection des travailleurs étrangers temporaires au Canada et prévenir les mauvais traitements à leur endroit.
    • Groupe de discussion des résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec (27 juillet).
    • Le 27 juillet : Le premier ministre annonce qu’un jalon important de la campagne de vaccination vient d’être franchi avec l’arrivée de plus de 66 millions de doses de vaccins contre la COVID-19.
    • Le 27 juillet : La ministre de la Santé annonce le financement de deux projets visant à encourager les jeunes à se faire vacciner contre la COVID-19, par l’intermédiaire du Fonds de partenariat d’immunisation (FPI). BGC Canada (anciennement Repaires jeunesse du Canada) recevra jusqu’à 500 000 $ pour promouvoir l’importance et les bienfaits de la vaccination contre la COVID-19. Le Conseil canadien de la sécurité recevra jusqu’à 200 000 $ pour appuyer la création d’un programme d’éducation et de sensibilisation en milieu scolaire qui informera les élèves et leurs parents sur l’importance de la vaccination contre la COVID-19.
    • Le 28 juillet : Le ministre des Transports annonce un financement de 24,7 millions de dollars pour aider l’aéroport international d’Edmonton à se remettre des effets de la pandémie de COVID-19.
    • Le 29 juillet : La vice-première ministre et ministre des Finances annonce un soutien de plus de 1,6 milliard de dollars destiné aux municipalités de l’Ontario, au moyen du Fonds pour le développement des collectivités du Canada (FDCC), pour l’exercice 2021-2022.
    • Le 29 juillet : On dénombre 1 428 683 cas de COVID-19 au Canada et 26 570 décès associés.
      • Pour les sept derniers jours, 594 nouveaux cas en moyenne ont été signalés quotidiennement au pays, ce qui représente une hausse de 39 % par rapport à la semaine précédente.
    • Groupe de discussion de la population générale du Nunavut (29 juillet).
    • Le 30 juillet : La vice-première ministre et ministre des Finances annonce la prolongation des mesures de soutien liées à la COVID-19 afin d’accentuer la reprise économique. Les prestations prolongées comprennent : la Subvention salariale d’urgence du Canada, la Subvention d’urgence du Canada pour le loyer et l’Indemnité de confinement, la Prestation canadienne de la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants et la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique.
  • Du 1er au 9 août
    • Le 3 août : Le gouvernement du Canada, de pair avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, annonce le financement de deux projets d’amélioration de centres de soins de santé dans les communautés des Premières Nations Lil’wat et N’Quatqua.
    • Le 4 août : Le gouvernement du Canada annonce l’envoi de 82 000 doses du vaccin d’AstraZeneca à Trinité-et-Tobago dans le cadre d’un accord bilatéral.
    • Groupes de discussion des anglophones du Québec (4 août) et des résidents de Barrie ayant récemment voyagé (5 août).
    • Le 6 août : Le gouvernement du Canada annonce un projet pilote en partenariat avec le gouvernement du Québec qui donne aux employeurs québécois une plus grande marge de manœuvre dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires. Le projet se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2023 et éclairera les décisions futures du gouvernement du Canada relativement aux mesures évaluées.
    • Le 9 août : Transports Canada annonce la prolongation de l’Avis aux aviateurs (NOTAM) qui limite tous les vols directs de passagers, commerciaux et privés, à destination du Canada depuis l’Inde jusqu’au 21 septembre 2021. Cette mesure exclut les opérations de transport de fret, les transferts médicaux et les vols militaires.
  • Du 10 au 16 août
    • Le 10 août : Le gouvernement du Canada annonce la passation d’un protocole d’entente avec le développeur de vaccins Moderna, Inc. en vue de la construction d’un centre de production de vaccins à ARNm au Canada.
    • Groupe de discussion de la population générale de Trois-Rivières (10 août).
    • Le 11 août : Le gouvernement du Canada annonce le versement de 7,76 millions de dollars, en plus des 17,1 millions fournis en 2020, au gouvernement du Nunavut pour maintenir les services aériens essentiels vers les communautés éloignées du territoire.
    • Le 12 août : Le premier ministre nomme la nouvelle présidente de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité (OSSNR).
    • Le 12 août : Le gouvernement du Canada annonce un nouvel objectif de contribution à la lutte contre la pandémie en s’engageant à faire don de jusqu’à 10 millions de doses du vaccin Janssen, ce qui portera à plus de 40 millions son don total de doses dans le cadre du Mécanisme COVAX.
    • Le 13 août : Le gouvernement du Canada annonce une aide de 81,6 millions de dollars aux principaux aéroports du pays afin d’y renforcer l’infrastructure de dépistage et de contrôle de la COVID-19.
    • Le 13 août : Le gouvernement du Canada conclut une entente avec le gouvernement du Québec qui prévoit un financement fédéral supplémentaire de 48,5 millions de dollars dans le cadre du programme Vers un chez-soi, pour aider les Québécois en situation d’itinérance, ou susceptibles de le devenir, à se protéger de la COVID-19.
    • Le 13 août : La ministre de la Santé annonce que plus de 2000 pharmacies distribueront des tests antigéniques rapides aux petites et moyennes entreprises et aux organisations sans but lucratif.
    • Le 13 août : Le gouvernement du Canada annonce une entente avec Moderna qui garantit l’accès à 40 millions de doses de son vaccin contre la COVID-19 en 2022 et 2023, auxquelles pourront s’ajouter jusqu’à 65 millions de doses en 2024.
  • Du 17 au 31 août
    • Le 27 août : On dénombre 1 482 668 cas de COVID-19 au Canada, 26 864 décès associés et 26 885 cas actifs.
      • Pour les sept derniers jours, à l’échelle du pays, la moyenne du nombre de nouveaux cas déclarés quotidiennement s’établit à 2 848, soit une augmentation de 29 % par rapport à la semaine précédente.

Le gouvernement du Canada dans l’actualité (tous les lieux)

Pour ouvrir la discussion, nous avons demandé aux participants de chaque groupe ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu au sujet du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Diverses annonces et initiatives ont été évoquées, mais la pandémie de COVID-19 et les découvertes successives concernant les pensionnats autochtones ont de loin dominé les mentions durant cette période.

Parmi les autres sujets cités figuraient la possibilité d’un scrutin automnal, la nomination de la nouvelle gouverneure générale, l’immigration, et les changements touchant les personnes à la recherche d’un logement, notamment les règles relatives au test de résistance des prêts hypothécaires. À l’échelle locale, les participants de certains groupes ont dit avoir entendu parler de nouveaux investissements destinés à réduire l’empreinte environnementale de la société Algoma Steel (Ont.), d’une majoration du financement des garderies au Québec, et des efforts de reconstruction menés à Barrie après le passage d’une tornade à la mi-juillet.

Un petit nombre de participants ont signalé qu’ils n’avaient rien entendu de particulier au sujet du gouvernement du Canada dernièrement.

La pandémie de COVID-19 restait au sommet des préoccupations. Il a souvent été question, en particulier, de la réouverture prévue de la frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis pour les Américains pleinement vaccinés qui voyagent à des fins non essentielles. Dans tous les groupes, une forte proportion de participants ont dit être au courant de cette évolution. L’éventualité d’une grève à l’Agence des services frontaliers du Canada et ses répercussions sur la réouverture a également compté parmi les nouvelles qui étaient venues aux oreilles de certains. Invités à préciser où ils avaient entendu parler du plan de réouverture de la frontière canado-américaine pour les voyageurs non essentiels, les participants ont cité des nouvelles publiées dans les médias sociaux, des sites de nouvelles numériques et des communications venant d’autres sources (p. ex., leur université).

Outre la réouverture de la frontière, les participants ont fait allusion à l’adoption possible d’un système de preuve de vaccination ou d’un « passeport vaccinal », comme ils l’ont couramment désigné. Certains ont noté qu’en cas de pénurie du vaccin Pfizer, les gens recevraient des doses de marques différentes (p. ex., Pfizer et Moderna), ce qui risquait d’avoir une incidence sur leur possibilité de voyager. Plusieurs ont fait écho à cette préoccupation, ayant cru comprendre que de nombreux pays n’accepteraient pas les voyageurs au statut vaccinal mixte. Au sujet des vaccins, certains participants avaient entendu dire que le Canada avait un surplus de doses et se demandaient s’il les acheminerait à des pays en développement qui manquent de vaccins pour leur population.

En ce qui concerne les questions non liées à la pandémie, le principal fait cité était les découvertes de tombes près d’anciens pensionnats autochtones du pays et la question de savoir quelles mesures le gouvernement fédéral adopterait, dans l’optique de la réconciliation et de l’imputabilité des responsables. Lorsque nous avons posé la question, la plupart des participants ont dit être au courant de ces terribles découvertes, qui les chagrinaient et les consternaient par leur ampleur.

Dans un autre registre, les participants ont salué avec enthousiasme la nomination de Mary Simon, nouvelle gouverneure générale du Canada et première personne autochtone à occuper cette fonction. Les participants du Nunavut s’en réjouissaient tout particulièrement, cette nomination allant assurer une meilleure représentation des peuples autochtones ainsi que des peuples du Nord du pays. En ce qui concerne la question du bilinguisme, les participants du Nunavut estimaient qu’elle ne devrait pas poser problème. Ils ont rappelé que leurs langues à eux étaient rarement, voire jamais utilisées par les représentants publics et que la gouverneure générale était en fait bilingue en anglais et en inuktitut.

Autres initiatives du gouvernement du Canada (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Dans un nombre restreint de groupes, nous avons demandé aux participants s’ils pouvaient citer des actions sans rapport avec la COVID-19 entreprises par le gouvernement du Canada au cours des cinq dernières années. Parmi les activités mentionnées, certaines ont reçu des commentaires élogieux, notamment :

  • Les investissements dans des centrales solaires et des projets d’énergie verte;
  • L’augmentation des prestations pour enfants versées aux parents;
  • Le financement accordé aux provinces et aux territoires pour les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants;
  • La plus grande place faite aux questions touchant la communauté LGBTQ2;
  • L’interdiction des plastiques à usage unique;
  • La signature de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM);
  • Les fonds alloués aux travaux d’excavation des sites d’anciens pensionnats.

D’autres questions et développements ont suscité des commentaires plus critiques, notamment :

  • La dette nationale croissante;
  • La controverse entourant les pipelines;
  • Les préoccupations concernant le projet de loi C-10 (Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion) et son incidence sur la réglementation d’Internet;
  • Les effets négatifs perçus de nouvelles mesures environnementales et climatiques (p. ex., le système de tarification du carbone);
  • Les engagements non tenus, en particulier l’inaction face à l’interdiction des dons de sang provenant d’hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH).

Dans la suite des discussions, lorsque nous avons demandé aux participants ce que le gouvernement du Canada faisait de bien à l’heure actuelle, plusieurs ont mentionné sa gestion de la pandémie de COVID-19. La distribution efficace des vaccins dans l’ensemble du pays ainsi que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) leur paraissaient être des interventions particulièrement réussies. Outre cette bonne gestion de la pandémie, ils ont salué les initiatives du gouvernement fédéral en matière d’énergies propres ainsi que l’attention accrue portée aux populations minoritaires du Canada.

Les participants devaient ensuite indiquer les domaines d’amélioration possibles. En ce qui concerne la pandémie, ils ont soulevé plusieurs points :

  • Leur frustration face à la lenteur de la campagne de vaccination, certains participants prêtant à d’autres pays une avance considérable sur le Canada pour ce qui est du pourcentage de la population pleinement vaccinée;
  • L’impression que le Canada pourrait être plus proactif pour acheminer son surplus de vaccins contre la COVID-19 aux pays en développement;
  • La perception selon laquelle la réponse fédérale, en particulier l’imposition de vastes restrictions sanitaires, s’était fait attendre au début de la pandémie;
  • L’opinion selon laquelle la prolongation de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), puis l’adoption de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) avaient servi de désincitatifs au travail;
  • L’insatisfaction à l’égard des communications et de la transparence de l’information provenant des fonctionnaires fédéraux.

Mis à part les questions liées à la COVID-19, les participants ont formulé des critiques à propos du traitement des Autochtones, notamment les séquelles laissées par les pensionnats au Canada et les problèmes persistants d’accès à l’eau potable dans certaines réserves. Ils ont également évoqué la hausse du coût du logement, le manque de littératie financière des Canadiens et le soutien insuffisant fourni aux familles à faible revenu.

Afin de mieux comprendre les tendances et les habitudes en matière de consommation médiatique, nous avons demandé aux participants où et sous quelles formes ils consultent les nouvelles, entre autres les informations sur les initiatives du gouvernement du Canada. En règle générale et dans tous les groupes, les participants ont dit recevoir l’essentiel de leurs nouvelles sous la forme d’articles partagés sur les plateformes de médias sociaux comme Facebook, Twitter et Instagram ainsi qu’en discutant avec des collègues, des amis et des membres de leur famille. Certains ont également cité parmi leurs sources de renseignements les médias télévisés classiques, les fils d’actualité compilés par des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo!, les infolettres quotidiennes personnalisées ou les nouvelles diffusées à la radio. Plusieurs participants ont précisé qu’ils n’avaient plus d’abonnement à la télévision par câble ou par satellite et se tournaient davantage vers les sources d’actualité en ligne. Beaucoup ont aussi noté leur tendance à parcourir les grands titres ou les pages de médias sociaux, pour ensuite examiner plus en détail les questions qui les intéressent.

Projet de loi 96 (anglophones du Québec)

Nous avons demandé au groupe composé d’anglophones du Québec s’ils avaient entendu quoique ce soit récemment au sujet du projet de loi 96, visant à modifier la Constitution afin d’y reconnaître que le Québec forme une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Tout le monde ou presque était au moins un peu au courant de cette initiative et du grand débat sur la langue qui avait cours dans la province.

Le projet de loi a reçu un accueil partagé. Même si certaines personnes du groupe croyaient important de protéger le français au Québec, elles n’étaient pas convaincues que le projet de loi 96 soit le meilleur moyen d’y parvenir. Plusieurs ont fait part de leur fatigue à l’égard des sempiternels débats linguistiques dans la province et de leur perte d’intérêt pour cette question. D’autres participants ont exprimé un sentiment d’exclusion dû à leur mauvaise maîtrise du français. Enfin, quelques-uns qui se sont décrits comme de récents immigrants ont mentionné que la question de la langue avait rendu plus difficile leur intégration au quotidien et à la culture des Québécois.

Invités à dire si le gouvernement du Canada en faisait assez pour protéger les droits des minorités de langue officielle au pays, plusieurs participants ont répondu par la négative. Ils ont décrit les difficultés des non-francophones vivant au Québec et le manque de soutien à leur égard, et fait valoir que le gouvernement du Canada pourrait mieux protéger les droits des Québécois anglophones. Cela dit, plusieurs participants ont souligné l’importance de défendre les droits linguistiques des francophones ainsi que d’encourager une meilleure représentation des langues autochtones, car ces deux groupes linguistiques avaient subi de la discrimination de la part de la majorité anglophone du pays.

En ce qui concerne les plus grands défis auxquels les anglophones du Québec sont confrontés, les participants ont reconnu l’importance d’apprendre le français, tout en soulignant les difficultés que cela entraîne pour les nouveaux arrivants ne connaissant pas cette langue. D’autres ont contesté ce point de vue : selon eux, aucun défi inhérent ne se posait aux anglophones; il leur appartenait d’apprendre le français s’ils souhaitaient vivre dans la province.

Service de train à grande fréquence (résidents de Trois-Rivières)

Dans le groupe de Trois-Rivières, nous avons demandé aux participants s’ils avaient eu vent d’une annonce fédérale concernant un service de train à grande fréquence qui s’arrêterait dans leur ville. Plusieurs participants ont indiqué avoir entendu quelque chose à ce sujet.

La nouvelle fut fort bien accueillie. Invités à s’expliquer, les participants ont dit que l’accès à de grandes villes comme Québec, Montréal, Ottawa et Toronto serait très utile aux résidents de Trois-Rivières. Qui plus est, ce service de train à grande fréquence faciliterait les déplacements des gens qui n’ont pas de voiture et éliminerait le stress associé aux autoroutes achalandées ou aux bouchons de circulation pour ceux qui doivent faire le trajet vers ces grands centres.

Perspectives à propos de la COVID-19 et des vaccins (tous les lieux)

Dans plusieurs groupes tenus en juillet et en août, les participants ont abordé divers sujets liés à la pandémie, notamment leurs prévisions pour les prochains mois, l’état de la campagne de vaccination, les restrictions de voyage et la situation à la frontière canado-américaine.

Perspectives à propos de la COVID-19 (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique)

La plupart des participants s’attendaient à ce que la situation sanitaire s’améliore pendant l’été, et quelques-uns, à ce qu’elle se maintienne. Leur optimisme s’expliquait par les progrès rapides de la vaccination dans l’ensemble du pays au cours des derniers mois. Le vaccin donnait des résultats probants, à leurs yeux, et constituait un élément important du retour à la normale. Certains ont signalé que le nombre de cas réduit au moment de la tenue des groupes de discussion étayait leur confiance sur ce plan.

Ceux qui envisageaient l’avenir sous un jour plus pessimiste ont relevé plusieurs facteurs susceptibles d’influer sur la trajectoire de la pandémie :

  • La propagation du variant delta – Certains participants suivaient de près la situation au Royaume-Uni et prédisaient une évolution semblable au Canada;
  • Les cas d’infection post-vaccinale chez des personnes entièrement vaccinées;
  • La perception selon laquelle une proportion relativement élevée de la population canadienne n’était toujours pas immunisée, notamment les enfants de moins de 12 ans, et qu’il serait difficile de décider les adultes non vaccinés à prendre rendez-vous en plus grand nombre;
  • Une flambée des cas provoquée par la réouverture des frontières – Plusieurs participants du Canada atlantique appréhendaient tout particulièrement un afflux de touristes américains dans leurs provinces, vu les faibles taux de vaccination dans certaines régions des États-Unis.

Quelques participants croyaient que le virus responsable de la COVID-19 deviendrait endémique. Il poserait moins de danger au fil du temps, selon eux, mais exigerait une gestion comparable à celle de la grippe saisonnière. Plusieurs trouvaient difficile de prédire ce qui se passerait d’ici l’automne. Ils supposaient que la possibilité de se réunir à l’extérieur par les beaux jours réduirait les risques d’exposition, mais certains pensaient que la fréquentation accrue des bars et des terrasses pourraient bien avoir l’effet inverse.

Les participants étaient nombreux à craindre une quatrième vague de la pandémie. Ils ont cité plusieurs facteurs pouvant y contribuer : le changement de saison qui ramènerait les gens à l’intérieur, la fatigue générale à l’égard des mesures de confinement et d’autres restrictions sanitaires, la reprise des voyages, et le retour des élèves en classe à l’automne. Cela dit, la cadence de vaccination inspirait à plusieurs participants un optimisme prudent quant à la possibilité, sinon d’éviter, à tout le moins de gérer efficacement une quatrième vague. De l’avis général, les personnes vaccinées qui contractent le virus seraient moins susceptibles de subir des symptômes ou des conséquences graves.

Interrogés sur la possibilité d’un reconfinement si la situation se détériorait, la plupart des participants avaient l’espoir qu’on pourrait l’éviter. À nouveau, la poursuite de la vaccination leur semblait essentielle. Certains ont fait remarquer qu’à ce stade de la pandémie, le public était habitué aux mesures sanitaires prescrites pour freiner la transmission du virus. D’autres, tout en appuyant l’adoption de mesures ciblées lorsqu’elles s’imposent (p. ex., des restrictions de voyage), estimaient qu’un confinement élargi et plus sévère rencontrerait une certaine résistance, vu les difficultés déjà vécues par les entreprises et l’ampleur des répercussions économiques qui en découleraient. Les participants du Canada atlantique étaient un peu plus ouverts à l’idée d’un nouveau reconfinement, sauf ceux du Nouveau-Brunswick. Ces derniers doutaient que leur gouvernement provincial soit prêt à envisager un resserrement des mesures qui pourrait être perçu comme un retour en arrière.

Vaccination (anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Les participants ont discuté des efforts mis en œuvre pour vacciner les Canadiens et de la question de savoir si le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour encourager la vaccination. Dans l’ensemble, ils croyaient ces efforts suffisants, et certains ont d’ailleurs signalé que l’approche du Canada en la matière recevait des éloges à l’étranger. Adopter des mesures supplémentaires pourrait sembler coercitif, selon les participants, dont certains ont exprimé la ferme conviction que se faire vacciner était un choix personnel. Ils trouvaient que le gouvernement du Canada avait amplement expliqué le bien-fondé de la vaccination et ne souhaitaient pas voir d’autres incitatifs être offerts aux personnes non vaccinées. Il leur semblait peu probable que ces dernières changent d’avis, à ce stade.

Dans chaque groupe, il s’est trouvé quelques participants qui ont fait des suggestions pour améliorer le taux de vaccination :

  • Mener des activités de sensibilisation auprès des Canadiens qui, en raison de limitations physiques ou technologiques, ont peut-être des difficultés à prendre rendez-vous ou à se rendre dans un centre de vaccination;
  • Restreindre les activités accessibles aux personnes non vaccinées (p. ex., au moyen d’un passeport vaccinal qui oblige quiconque souhaite voyager à présenter une preuve de vaccination);
  • Continuer à exposer clairement aux Canadiens quels sont les avantages du vaccin et pourquoi il est sécuritaire. De l’avis de certains, l’argument selon lequel le vaccin sert aussi à protéger les autres, pas seulement soi-même, pourrait être présenté de façon plus percutante.

Lorsque nous leur avons demandé si le gouvernement du Canada devrait offrir un incitatif en espèces de 100 $ à toute personne qui se fait vacciner, les participants ont eu des réactions plus défavorables que favorables. Ceux qui étaient pour cette idée croyaient qu’une récompense financière saurait motiver certains Canadiens, en particulier les jeunes et les membres de ménages à faible revenu. Au contraire, ceux qui la rejetaient ont soulevé un éventail de préoccupations :

  • Certains trouvaient qu’une campagne de promotion de la vaccination doit reposer sur la sécurité et non sur les incitatifs financiers;
  • D’autres ont fait valoir qu’il est contraire à l’éthique d’offrir de l’argent aux gens pour obtenir leur consentement, ou encore, qu’une telle approche risque d’alimenter les théories du complot sur les motivations derrière la vaccination et la méfiance à l’égard des gouvernements et des sociétés pharmaceutiques;
  • D’autres ont signalé que des dépenses supplémentaires de cette nature feraient sans doute des mécontents dans un contexte de hausse de la dette fédérale par suite des aides financières coûteuses offertes aux particuliers et aux entreprises tout au long de la pandémie.

Frontières et restrictions de voyage (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

La discussion s’est ensuite portée sur la modification des exigences de quarantaine pour les Canadiens qui rentrent au pays. Nous avons commencé par demander aux participants s’ils avaient entendu parler de ces changements. C’était largement le cas dans tous les groupes. Beaucoup ont mentionné que les nouvelles règles mettraient fin à la quarantaine à l’hôtel, en plus d’assouplir les restrictions pour les citoyens canadiens, les résidents permanents et les voyageurs essentiels pleinement vaccinés.

Avant de poursuivre, nous avons présenté aux participants la description suivante des changements récemment annoncés aux exigences de quarantaine :

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’à partir du 5 juillet, les voyageurs entièrement vaccinés qui sont autorisés à entrer au Canada (c’est-à-dire les citoyens canadiens, les résidents permanents et les voyageurs essentiels) ne seront plus tenus de passer trois jours dans un hôtel autorisé, ni de passer quatorze jours en quarantaine de COVID-19 à leur retour au pays, ni d’effectuer le test COVID-19 obligatoire du jour 8. Les tests de dépistage de la COVID-19 avant le départ et à l’arrivée sont maintenus. Les voyageurs entièrement vaccinés doivent également être asymptomatiques. Pour être considérés comme entièrement vaccinés, les voyageurs doivent avoir reçu toutes les doses d’une série d’un vaccin ou d’une combinaison de vaccins contre la COVID-19 autorisée par le gouvernement du Canada au moins quatorze jours avant leur arrivée au Canada. Les voyageurs doivent présenter un plan de quarantaine à utiliser au cas où il serait déterminé qu’ils ne remplissent pas toutes les conditions requises. Les voyageurs doivent utiliser l’application ArriveCAN ou le portail en ligne avant le départ pour enregistrer les détails de leur vaccination, ainsi que les résultats d’un test de COVID-19 négatif datant de moins de trois jours.

Nous avons également précisé que ces changements ne s’appliquaient pas aux étrangers pleinement vaccinés venant au pays pour des raisons non essentielles, ni aux voyageurs canadiens qui n’ont pas reçu les deux doses du vaccin. Dans ces cas-là, l’ensemble des restrictions de voyage restaient en vigueur, y compris les trois jours d’isolement obligatoire dans un hôtel autorisé, aux frais du client, et l’obligation de terminer la quarantaine de 14 jours à la maison ou dans un établissement de son choix.

Tous les groupes ont largement plébiscité ces changements. Les participants ont cité le coût onéreux, le manque de sécurité et la piètre efficacité du séjour de trois nuits à l’hôtel. Ils ont également indiqué que ces changements étaient une façon de récompenser les personnes doublement vaccinées en leur donnant une plus grande liberté de mouvement à leur retour au Canada. Certains croyaient que ces assouplissements inciteraient les gens à se faire vacciner. D’autres considéraient qu’ils marquaient une première étape nécessaire vers la réouverture généralisée, et que la vaccination et l’obligation toujours en vigueur de présenter un test négatif les incitaient à l’optimisme.

Cet enthousiasme au sujet des nouvelles règles a toutefois connu des exceptions. Plusieurs participants craignaient que le virus gagne du terrain à cause des nouveaux variants et des taux d’infection élevés recensés dans de nombreux États américains. Quelques-uns étaient réticents à tout relâchement des restrictions de voyage en place. Un autre groupe de participants, qui n’appuyaient pas non plus les changements, envisageaient la situation d’un tout autre point de vue. Les restrictions continuaient de leur sembler excessives et importunes, et ils n’aimaient guère le flou entourant leur durée d’application non plus que la difficulté de se procurer des tests contre la COVID-19 trois ou quatre jours avant le départ. Les restrictions leur paraissaient également discriminatoires à l’égard des personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des motifs médicaux ou religieux. Enfin, certains se demandaient pourquoi l’on avait adopté des règles distinctes pour les voyageurs entrant au Canada par voie aérienne et par voie terrestre.

Dans le cadre de cette discussion, nous avons interrogé les participants de Barrie au sujet d’un voyage effectué récemment ou d’un voyage prévu d’ici la fin de l’année. La plupart des participants qui venaient de rentrer s’étaient contentés de voyager au Canada, par exemple à destination de Québec, Winnipeg et Sudbury. Ils ont dit s’être sentis relativement à l’abri de la COVID-19 durant leurs déplacements, en particulier après avoir quitté les grands centres urbains, comme Toronto. Ils avaient toutefois remarqué en voyageant à l’extérieur de l’Ontario que la conformité au port du masque laissait à désirer dans d’autres régions.

Dans d’autres groupes, quelques participants qui avaient prévu une visite chez des amis et de la famille au Royaume-Uni ou aux États-Unis, par exemple, ont confié qu’ils avaient choisi de reporter leur projet à l’an prochain. Parmi les facteurs décisifs à cet égard, ils ont cité les nouveaux variants et le fait de voyager avec des enfants non vaccinés. Certains préféraient également attendre que les restrictions de voyage s’allègent encore un peu plus.

De nombreux autres participants comptaient s’en tenir à leur plan initial. Plusieurs prévoyaient partir pour l’étranger. Diverses destinations ont été mentionnées, dont l’Europe, l’Afrique, les États-Unis et le Mexique. À la question de savoir si des changements aux mesures frontalières et aux exigences de voyage auraient une incidence sur leurs projets de voyage, tous ces participants ont répondu que non.

Réouverture de la frontière canado-américaine

Dans les groupes tenus avant le 21 juillet, nous avons indiqué aux participants que l’accord frontalier entre le Canada et les États-Unis reconduit de mois en mois depuis mars 2020 pourrait être renouvelé une nouvelle fois le 21 juillet. Nous leur avons demandé s’ils croyaient que ce serait une bonne chose. Beaucoup ont répondu par un appel à la prudence. Ils souhaitaient qu’on prenne le temps qu’il faut pour bien faire les choses, plutôt que précipiter la réouverture. Certains ont recommandé d’attendre que le taux de vaccination dépasse les 75 % au Canada et exprimé des inquiétudes face à la situation sanitaire aux États-Unis. D’autres ont signalé que maintes provinces n’avaient pas pleinement rouvert et qu’il ne serait pas logique d’encourager le tourisme alors que tant d’attractions restent fermées.

Les rares personnes qui penchaient pour une réouverture plus rapide de la frontière ont parlé des familles et des amis séparés depuis longtemps et de la nécessité de permettre aux gens de se revoir.

Les participants ont ensuite été informés d’une déclaration du gouvernement du Canada précisant que la réouverture complète de la frontière se ferait à certaines conditions, notamment celle qu’au moins 75 % de la population canadienne ait reçu deux doses. Presque tous jugeaient cette approche raisonnable. Ils avaient également bon espoir qu’un tel objectif serait atteignable et s’attendaient à ce que ce soit chose faite dans les prochains mois ou, au plus tard, d’ici la fin de l’automne ou l’hiver.

Nous avons soumis à différents groupes plusieurs scénarios possibles pour la réouverture de la frontière canado-américaine, résumés ci-dessous, en invitant leurs commentaires :

  • L’ouverture de la frontière américaine aux voyageurs canadiens, même si le Canada n’admet pas les Américains en sol canadien – La plupart des participants trouvaient ce scénario censé sur le plan économique ainsi que sur le plan de la sécurité. La grande disponibilité des vaccins aux États-Unis et le taux de vaccination relativement élevé du Canada le rendaient acceptable à leurs yeux;
  • Dans les groupes tenus après le 19 juillet 2021 : L’annonce récente, par le gouvernement fédéral, qu’il pourrait autoriser les citoyens et les résidents permanents des États-Unis ainsi que les citoyens de Saint-Pierre-et-Miquelon (un archipel français au sud de Terre-Neuve) entièrement vaccinés à entrer au Canada à compter du 9 août, mesure qui s’appliquerait ensuite aux ressortissants étrangers pleinement vaccinés à compter du 7 septembre, si la tendance favorable observée actuellement se maintient – Les réactions à ce scénario ont été partagées. Les participants qui y étaient favorables ont invoqué l’impératif économique, l’urgente revitalisation du secteur touristique et la protection que la double vaccination offre aux voyageurs. Dans le camp opposé, la perspective d’une propagation des nouveaux variants et d’une hausse des cas de COVID-19, le faible taux de vaccination aux États-Unis et le caractère jugé prématuré de ces mesures étaient source d’inquiétude. Certains pensaient également qu’une fois la décision prise, le gouvernement du Canada ne devait pas reculer. S’il n’était pas exclu de revenir à des mesures plus restrictives, alors il valait mieux s’abstenir pour l’instant d’adopter cette politique;
  • Dans les groupes tenus après le 19 juillet 2021 : L’ouverture de la frontière à tous les Américains pleinement vaccinés (pas seulement aux voyageurs essentiels) à compter d’août 2021 – Bon nombre de participants ont exprimé des réserves face à cette nouvelle étape, considérant que l’afflux de voyageurs qui s’en suivrait était susceptible d’entraîner une hausse significative des cas de COVID-19. D’autres craignaient que certains voyageurs présentent de fausses attestations relatives à leur statut vaccinal et entrent au pays sans être vaccinés. D’autres encore pensaient que le Canada devrait procéder par étapes plutôt que rouvrir tout d’un coup. Les participants qui préconisaient la réouverture complète de la frontière canado-américaine ont souligné, entre autres facteurs militant en faveur de cette décision, les avantages qui en résulteraient pour l’économie, l’efficacité des vaccins et la nécessité d’amorcer le retour à la normale;
  • Groupes tenus après le 19 juillet 2021 : L’autorisation pour tous les voyageurs complètement vaccinés (pas juste les Américains) d’entrer au pays d’ici le début du mois de septembre – Ce scénario a donné lieu au même genre de réactions que le précédent. Les participants craignaient que les voyages internationaux soient un vecteur de transmission du virus, en particulier du variant delta, et souhaitaient que le pays affiche un taux de vaccination plus élevé avant qu’on ouvre les frontières. Beaucoup sont revenus sur le caractère trop hâtif de cette mesure et sur leur malaise à l’idée d’aller aussi vite. Le scénario envisagé a tout de même rallié plusieurs participants, qui ont argué qu’une fois immunisés, les gens devraient pouvoir retrouver une vie la plus normale possible, et notamment voyager. D’autres ne voyaient pas de différence entre les voyageurs venant des États-Unis et ceux d’autres pays, du moment que tous soient complètement vaccinés. Les avantages économiques de la réouverture et ses effets positifs sur la santé mentale ont également fait partie des arguments cités en sa faveur;
  • L’autorisation aux personnes non entièrement vaccinées de venir au Canada dans le cadre d’un voyage non essentiel – Tous les participants ont rejeté ce scénario, ne voyant pas quelle urgence il pouvait y avoir à ouvrir les frontières à cette catégorie de voyageurs.

Preuve de vaccination contre la COVID-19 (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

La plupart des participants avaient au moins vaguement entendu parler des documents relatifs au statut vaccinal, ou « passeports vaccinaux », en voie d’être mis en place. La discussion a suscité des commentaires et des questions spontanés concernant le respect de la vie privée et l’accès aux dossiers médicaux, le fait que certains pays ne considéraient pas les gens qui ont reçu différents types de vaccins comme étant pleinement immunisés, la possibilité que le passeport vaccinal serve dans le contexte des voyages, mais aussi dans les restaurants, les bars et d’autres lieux, et l’opposition d’un grand nombre d’Américains à cette mesure. Un autre sujet d’inquiétude couramment cité était l’absence d’un document uniforme qui ferait office de preuve de vaccination dans toutes les provinces. S’ajoutaient à cela diverses questions liées à l’utilisation d’un document numérique ou sur support papier. Bon nombre de participants ont souligné la nécessité d’adopter un système cohérent à l’échelle du pays, et certains ont recommandé d’opter pour un document de voyage nord-américain, valable pour les citoyens du Canada, des États-Unis et du Mexique.

Par souci de clarté, nous avons expliqué aux groupes que le gouvernement du Canada collaborait avec les provinces et les territoires en vue de fournir aux Canadiens un document attestant leurs antécédents de vaccination contre la COVID-19 et qu’une série de noms possibles pour ce programme était à l’étude, soit :

  • Preuve du statut de vaccination
  • Preuve de vaccination canadienne
  • Certificat de vaccination canadien
  • Preuve de vaccination sécurisée
  • Passeport de vaccination canadien
  • Carnet de vaccination

Les participants devaient choisir dans cette liste le nom qui leur semblait le mieux exprimer l’idée de devoir fournir une preuve de vaccination complète. Parmi les différentes options, ils ont eu tendance à privilégier preuve du statut de vaccination et certificat de vaccination canadien. Les noms passeport de vaccination canadien, carnet de vaccination et preuve de vaccination sécurisée ont reçu un appui modeste, tandis que preuve de vaccination canadienne a moins souvent été choisi.

Les commentaires généraux au sujet de ces noms ont révélé que beaucoup de participants ne croyaient pas nécessaire d’y inclure la mention « canadien », jugeant que cela allait de soi. Les noms plus longs (p. ex. preuve de vaccination sécurisée) ont souvent été trouvés verbeux. En fin de compte, les participants penchaient davantage pour ceux qui exprimaient intuitivement l’usage auquel le document est destiné. Selon quelques-uns, le terme « passeport » pouvait être trompeur ou mal compris, car il donnait l’impression que le document était réservé aux voyageurs, alors qu’il serait probablement exigé pour toutes sortes d’activités.

Nous présentons ci-dessous les commentaires plus précis se rapportant à chaque nom, parfois dans leur version anglaise :

Preuve du statut de vaccination (Proof of vaccination status)

De nombreux participants ont préféré cette formule pour son côté clair et simple et pour le fait qu’elle ne comporte pas l’adjectif « canadien ». Parmi les différents noms proposés, celui-ci leur semblait le plus neutre et le plus sensé en ce qui concerne le ton et l’interprétation. Un seul bémol : selon certains, le terme « statut » avait des connotations élitistes.

Certificat de vaccination canadien (Canadian vaccination certificate)

Ceux qui ont choisi cette formule ont vanté sa simplicité et le caractère formel du terme « certificat ». Les participants étaient divisés sur la question de savoir s’il fallait conserver l’adjectif « canadien » ou non. Alors que certains ne le jugeaient pas nécessaire, d’autres y voyaient un moyen utile de différencier le programme du Canada et les normes de vaccination d’autres pays. Il a également été mentionné que les initiales « CVC » forment un sigle facile à utiliser.

Passeport de vaccination canadien (Canadian vaccine passport)

Les réactions à cette formule ont davantage varié. L’allusion au « passeport » a plu à certains participants, car elle reliait la preuve de vaccination à un document de voyage largement connu des Canadiens. Plusieurs ont d’ailleurs exprimé le désir que les Canadiens disposent d’un seul document de voyage qui réponde à toutes les exigences.

Au contraire, ceux qui avaient écarté ce nom reprochaient justement au « passeport » d’évoquer le passeport classique réservé aux voyages. Puisque l’intention pouvait être de recourir à ce document dans diverses circonstances, croyaient-ils, ce terme risquait de porter à confusion.

Carnet de vaccination (VaxPass)

Ce nom n’a pas non plus fait l’unanimité. Les réactions décrites ici concernent la version anglaise, VaxPass. Certains participants ont aimé sa brièveté et son caractère jeune et moderne. À leurs oreilles, cela sonnait un peu comme NEXUS, un programme à participation volontaire conçu pour accélérer les contrôles de sécurité et le passage à la frontière de voyageurs préautorisés à faible risque. Quelqu’un a suggéré de le personnaliser en le précédant du pronom My, ce qui donnerait comme sigle « MVP ». Les commentaires plus critiques ont surtout porté sur la familiarité de ce nom ou son ton peu sérieux qui l’empêchait de bien communiquer l’importance du document. De ce point de vue, la formule évoquait une approche marketing plutôt qu’un document officiel du gouvernement.

Preuve de vaccination sécurisée (Proof of vaccination credential)

Les commentaires rapportés ici concernent également la version anglaise, Proof of vaccination credential. Les opinions sur cette formule ont divergé surtout à cause du terme « credential ». Ce terme plaisait à certains participants, car il évoquait pour eux l’idée d’un « crédit », d’une permission donnée à des particuliers de participer à diverses activités. D’autres aimaient son caractère englobant, trouvant qu’il se prêterait à une multitude de situations, selon les besoins. Les participants qui y étaient moins favorables ont fait remarquer que le document ne constituait pas, à proprement parler, un « credential ». Ils trouvaient aussi que la formule échouait à expliquer clairement le but du document. Au demeurant, certains la trouvaient longue ou verbeuse et difficile à retenir.

Preuve de vaccination canadienne (Canadian proof of vaccination)

Cette option a rarement été choisie. La principale critique à son égard concernait sa longueur, comme dans le cas précédent. Quelques participants ont remis en question la pertinence d’inclure l’adjectif « canadienne » dans le titre. De manière générale, ce nom a paru rudimentaire et moins accrocheur que d’autres.

Invités à suggérer des modifications ou d’autres noms pour ce type de document, les participants ont proposé les formules suivantes : certificat de vaccination (Vaccine Certificate) et dossier de vaccination (Vaccine Record, Record of Vaccination). Ces recommandations se fondaient sur la perception que le programme de preuve de vaccination contre la COVID-19 devrait s’arrimer aux dossiers d’immunisation existants. D’autres ont suggéré un titre plus personnalisé : Mon passe vaccinal (MPV) (My Vaccination Pass (MVP)).

Opinions à propos d’un programme national de preuve de vaccination

La question de savoir si le Canada devrait inclure les voyages aériens nationaux dans un programme de preuve de vaccination a suscité de fortes réactions de part et d’autre. Ceux qui appuyaient l’idée étaient convaincus que cela aiderait à protéger les Canadiens et qu’il s’agissait d’un passage obligé du retour à la normale. Selon eux, mettre en œuvre une preuve de vaccination pour les vols intérieurs ne portait pas atteinte à la vie privée ou aux droits de la personne. Cela dit, ils souhaitaient un système de vérification pancanadien plutôt que la création de programmes distincts dans chaque province. Une certaine uniformité à l’échelle du pays leur semblait souhaitable.

D’autres participants y étaient plus réfractaires. De leur point de vue, les Canadiens ne devraient pas avoir à déclarer leur statut vaccinal et à prouver qu’ils sont doublement vaccinés pour prendre l’avion chez eux. Ils ont fait valoir que les gens devraient pouvoir se déplacer sans entrave dans leur pays et que l’imposition d’une telle restriction par le gouvernement du Canada serait perçue comme excessive. Certains reprochaient à cette mesure d’être discriminatoire à l’endroit des personnes qui ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons médicales ou personnelles. Ils estimaient également que dans certaines situations d’urgence, il fallait considérer les voyages aériens intérieurs comme essentiels.

Nous avons observé des écarts régionaux notables lors de ces discussions. Alors que le groupe du Canada atlantique appuyait unanimement l’exigence d’une preuve de vaccination pour les vols intérieurs, celui de l’Alberta et de la Saskatchewan était unanimement contre. À la question de savoir si cette exigence leur posait problème sur le plan de la protection de la vie privée, les participants de l’Atlantique ont répondu que non, tandis que les participantes de l’Alberta et de la Saskatchewan ont affirmé que la déclaration du statut vaccinal devait être une décision personnelle. En comparaison, les réactions ont été plus hétérogènes dans les autres groupes interrogés.

Nous avons ensuite demandé aux participants ce qu’ils pensaient de l’idée d’exiger une preuve de vaccination à l’occasion de rassemblements importants ou d’événements sportifs. Les réactions ont varié d’un groupe à l’autre et au sein de chaque groupe, si bien qu’aucun consensus n’a pu être dégagé. Ceux qui étaient pour croyaient cette mesure indispensable vu l’impossibilité de respecter la distanciation sociale lors de tels événements. Ils ont également noté que la plupart des gens ont un téléphone mobile et que la numérisation pourrait se faire vite et facilement. Certains ont ajouté qu’ils auraient l’esprit plus tranquille si l’on adoptait ce système, sachant qu’il est souvent difficile de faire appliquer le port du masque dans une foule.

Parmi les opposants, la principale critique formulée avait trait au caractère discriminatoire de ce type de système et à la conviction que le choix de se faire vacciner ou non était une décision médicale relevant de la sphère privée. Ces participants ont fait valoir que les manifestations d’envergure comportent des risques inhérents, que l’on soit vacciné ou non. Certains ont signalé que la transmission avait cours même entre personnes entièrement vaccinées et que tout considéré, les bienfaits des concerts et des compétitions sportives pour la santé mentale l’emportaient sur le risque d’exposition dû à la présence de personnes non vaccinées. D’après certains, pareil système allait trop loin et serrait trop la vis.

Cela dit, lorsque nous avons demandé aux participants si cette mesure pourrait inciter plus de Canadiens à se faire vacciner, la plupart s’attendaient en effet à ce que ce soit le cas. Plusieurs avaient des réserves quant à son utilisation pour encourager les non-vaccinés à prendre rendez-vous et préconisaient plutôt d’insister sur l’innocuité du vaccin et les effets positifs d’un taux de vaccination élevé. Une dernière question au sujet des préoccupations pouvant subsister chez les participants en matière de protection de la vie privée a recueilli peu de commentaires. Certains étaient d’avis que de bien plus nombreux renseignements personnels concernant les Canadiens sont déjà en ligne et qu’ils transitent d’une institution et d’une entreprise à l’autre. La mise en œuvre d’un système de preuve de vaccination ne leur semblait pas une source de préoccupation supplémentaire à cet égard. Quelques participants s’inquiétaient néanmoins que cela crée un système à deux vitesses distinguant les Canadiens vaccinés des non vaccinés. Le fait de rendre public le choix d’un particulier en matière de vaccination en dérangeait plusieurs, car ils estimaient que ce choix était personnel et devrait le rester.

Résultats détaillés – Partie II : autres enjeux

Questions autochtones (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Dans neuf des dix groupes de discussion en juillet et août, il a été question des enjeux qui touchent les peuples autochtones au Canada. Au début des séances, nous avons demandé aux participants d’évaluer l’importance des questions autochtones par rapport aux autres priorités nationales et de nous dire ce qu’ils pensaient de l’attention que le gouvernement du Canada leur avait accordée.

La vaste majorité des participants ont répondu que les questions autochtones méritaient beaucoup plus d’attention et qu’elles devraient être au cœur des priorités du gouvernement fédéral. La perception générale était qu’on avait pris trop d’engagements non respectés, qu’on ne s’était pas attaqué assez rapidement aux problèmes ou que ceux-ci ne cessaient de s’aggraver. Les participants ont donné comme exemples la pénurie d’eau potable dans de nombreuses réserves, la découverte de tombes non identifiées sur les sites d’anciens pensionnats, et le manque de perspectives économiques pour les peuples autochtones. Les participants avaient le sentiment que les efforts pour une réconciliation devenaient de plus en plus difficiles. Bien que certains aient reconnu que le gouvernement fédéral semblait être plus actif que par le passé dans ces dossiers, ils s’entendaient tout de même pour dire qu’on pourrait en faire davantage.

La discussion sur la connaissance des participants de certaines mesures prises récemment par le gouvernement du Canada pour résoudre les questions autochtones a suscité une réflexion plus approfondie sur les problèmes à régler plutôt que sur les succès du passé. Quelques participants ont mentionné le financement fourni par le gouvernement fédéral pour entreprendre des travaux d’excavation sur les sites d’anciens pensionnats. De façon générale, la plupart avaient l’impression qu’on parlait beaucoup plus qu’on agissait.

Les participants ont identifié plusieurs secteurs qui devraient être considérés comme prioritaires par le gouvernement fédéral en ce qui a trait aux questions autochtones :

  • Sensibiliser la population canadienne aux questions autochtones et à l’histoire de ces peuples;
  • Améliorer l’éducation, le logement, l’infrastructure, la salubrité alimentaire, le système de protection de l’enfance et les conditions de vie des Autochtones, en particulier dans les réserves, et l’accès à l’eau potable;
  • Modifier les règlements sur la chasse pour permettre aux Autochtones de chasser dans les parcs et réduire au minimum les obstacles à l’accès à la nourriture traditionnelle autochtone;
  • Résoudre les problèmes liés à l’autonomie, y compris les revendications territoriales autochtones et leurs droits de propriété en ce qui a trait aux ressources naturelles;
  • Abolir la Loi sur les Indiens;
  • Offrir davantage de possibilités aux Autochtones pour qu’ils participent à la vie parlementaire du Canada;
  • Assurer un suivi dans le dossier des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées;
  • Prendre l’entière responsabilité pour les répercussions du système des pensionnats sur les communautés autochtones;
  • Contribuer à préserver les langues autochtones;
  • Offrir des services de soutien en santé mentale, en prévention du suicide et en toxicomanie aux communautés autochtones.

Initiatives et priorités du gouvernement du Canada

Dans tous les groupes, à l’exception d’un seul, les participants ont discuté des initiatives et des priorités du gouvernement du Canada visant à résoudre les questions autochtones.

Initiatives du gouvernement du Canada (hommes trentenaires de villes ontariennes à la frontière des États-Unis, jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., jeunes hommes adultes de la GRM prévoyant voyager, résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique)

Dans les quatre groupes de discussion qui se sont réunis au début de juillet, les participants ont reçu de l’information supplémentaire sur plusieurs initiatives du gouvernement du Canada et devaient identifier celle qui aurait selon eux le plus grand impact :

  • L’annonce de 1,5 milliard de dollars supplémentaires pour terminer le travail visant à lever tous les avis à long terme sur la qualité de l’eau potable. Ce montant s’ajoute aux 2,19 milliards de dollars déjà prévus au budget.
  • La mise en œuvre d’une série d’actions en réponse aux conclusions de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, y compris un soutien accru en matière de santé et de services aux victimes, un soutien financier au Bureau national des normes et pratiques d’enquête de la GRC, et une ligne de soutien en cas de crise pour les personnes touchées par la disparition et l’assassinat de femmes et de filles autochtones.
  • Le dépôt d’un projet de loi visant à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Ce projet de loi obligera le gouvernement à fournir un cadre aux ministères pour donner aux Premières Nations un rôle conjoint dans la prise de décisions sur les actions qui affectent leurs vies, leurs terres, leurs familles et leurs cultures.
  • Sur les 33,8 millions de dollars affectés en 2019 à des projets destinés à la recherche des enfants décédés dans les pensionnats, les 27 millions de dollars restants ont récemment été débloqués pour les communautés autochtones afin qu’elles puissent financer des fouilles sur les sites d’anciens pensionnats, des monuments commémoratifs, et d’autres formes de commémoration permettant de marquer les tombes.

Malgré les opinions variées, le sentiment général était qu’un financement additionnel pour lever tous les avis d’ébullition de l’eau à long terme serait la mesure la plus efficace. Plusieurs participants ont réitéré que l’eau potable était un droit fondamental. D’autres avaient également le sentiment qu’il s’agissait du problème le plus pressant pour les peuples autochtones du Canada et celui qui améliorerait de façon la plus tangible et la plus importante la santé et la qualité de vie des communautés affectées par les avis d’ébullition. Pour certains, il était inconcevable qu’à notre époque, l’accès à l’eau potable soit toujours un problème au pays, quelle que soit la communauté.

Bon nombre de participants étaient également d’avis que l’engagement à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) aurait un impact crucial. D’après eux, elle aurait de vastes répercussions sur les peuples autochtones et constituerait l’assise de leur autonomie et leur autogouvernance, en plus d’exercer une influence accrue sur les questions d’intérêt national. Certains participants ont également considéré que la Déclaration fournirait un cadre global pour accorder un plus grand pouvoir décisionnel aux peuples autochtones au Canada en leur offrant de nombreuses façons d’avoir plus de contrôle sur les affaires les concernant.

Les participants étaient peu nombreux à désigner les deux autres initiatives comme étant celles ayant le plus grand impact. Ceux qui ont parlé des actions en réponse aux conclusions de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées craignaient qu’on ne parvienne à résoudre le dossier. Ils ont notamment évoqué les pertes de vie au sein des communautés autochtones et ont fait valoir que le gouvernement fédéral pourrait en faire davantage pour montrer qu’il est à l’écoute de leurs préoccupations. Plusieurs participants s’entendaient pour dire que débloquer des fonds pour les communautés autochtones afin qu’elles puissent financer des fouilles sur les sites d’anciens pensionnats, des monuments commémoratifs et d’autres formes de commémoration contribuerait aux efforts à déployer pour que les familles des victimes des pensionnats et les survivants surmontent leur traumatisme. D’autres ont également affirmé que des quatre initiatives présentées, celle-ci était sans doute la plus simple pour résoudre la situation rapidement et avec un maximum d’impact.

Après avoir examiné les différentes initiatives, les participants ont discuté de la manière dont celles-ci influençaient leurs perceptions du gouvernement du Canada quant aux progrès réalisés pour régler les questions autochtones. La plupart ont reconnu que ces mesures témoignaient d’un certain progrès et y ont vu du positif. Parallèlement, ils ont réclamé d’autres mesures et ont exprimé le souhait que le gouvernement poursuive sur sa lancée et mette en œuvre des solutions à long terme. D’autres ont fait valoir que les communautés autochtones du Canada continueraient d’être désavantagées jusqu’à ce qu’elles aient accès aux mêmes ressources et aux mêmes possibilités que le reste des Canadiens.

Lorsque nous leur avons demandé de nommer d’autres mesures que le gouvernement fédéral devrait prendre pour résoudre des questions clés touchant les Autochtones, les participants ont réitéré certaines des préoccupations mentionnées précédemment :

  • Le taux d’incarcération plus élevé chez les Autochtones;
  • La nécessité de mettre en œuvre un système de justice réparatrice pour les Autochtones reconnus coupables de crimes;
  • Un soutien accru pour les entrepreneurs autochtones;
  • Le règlement des revendications territoriales;
  • Des services de soutien en santé mentale pour les peuples autochtones;
  • Une approche pancanadienne en matière d’éducation du public sur les questions autochtones.

Partagent l’avis que le gouvernement du Canada réagit surtout aux crises, les participants ont dit souhaiter que celui-ci adopte une approche plus proactive pour régler ces questions.

Priorités du gouvernement du Canada (résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents du Nunavut, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Dans plusieurs autres groupes, nous avons demandé aux participants de considérer cinq questions touchant les Autochtones et de nous dire à laquelle le gouvernement du Canada devrait accorder la priorité :

  • Assurer un approvisionnement en eau potable dans toutes les réserves
  • Faire en sorte qu’un plus grand nombre d’Autochtones accèdent à l’enseignement postsecondaire pour que le taux de fréquentation soit le même que celui des autres Canadiens
  • Aider les survivants des pensionnats à surmonter leur traumatisme
  • Combler le déficit d’infrastructures afin que les infrastructures dans les réserves soient comparables à celles dans le reste du pays
  • Améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones afin qu’elle soit au même niveau que dans le reste du pays

Dans chaque groupe, la très grande majorité des participants a déterminé qu’assurer un approvisionnement en eau potable dans toutes les réserves était la plus grande priorité, jugeant qu’il s’agit d’un besoin essentiel et d’un droit humain fondamental. Les conditions généralement précaires dans les réserves, notamment les constants avis d’ébullition de l’eau, ont été examinées dans une optique d’équité. Certains ont fait valoir que tous les autres Canadiens pouvaient facilement avoir accès à de l’eau potable dans leur communauté. Bien qu’ils aient reconnu que dans certains pays en développement, la population avait difficilement accès à de l’eau potable, les participants se sont entendus pour dire que l’incapacité du gouvernement canadien à assurer ce droit fondamental aux communautés autochtones était honteuse et entachait la réputation du Canada à l’international.

De nombreux participants ont également affirmé que l’accès à l’éducation était un droit fondamental et qu’il était impératif d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones afin de fournir aux jeunes les outils nécessaires pour faire des études postsecondaires et acquérir les compétences requises pour réussir sur le marché du travail. Plusieurs participants du Nunavut ont également parlé des variations dans la qualité de l’enseignement d’une communauté autochtone à l’autre dans la région, et ont souligné qu’on pourrait en faire davantage pour rehausser les normes et offrir un enseignement uniforme aux étudiants autochtones des grands centres et des petites localités. Dans plusieurs groupes, quelques participants autochtones ont affirmé qu’il faudrait d’abord gérer le traumatisme générationnel afin de pouvoir aller de l’avant.

Les trois autres questions ont été considérées comme prioritaires par certains, mais n’ont pas interpellé les participants comme l’ont fait les deux précédentes. Ceux qui ont priorisé l’assistance aux survivants des pensionnats étaient d’avis qu’elle était au cœur de nombreux enjeux et défis plus vastes auxquels doivent faire face les communautés autochtones. Certains avaient le sentiment qu’il était impératif de traiter les séquelles des pensionnats et leur impact sur les communautés autochtones pour en arriver à une réconciliation, et une étape nécessaire pour s’attaquer aux autres défis que doivent affronter les peuples autochtones au Canada. Quant aux améliorations à l’infrastructure dans certaines réserves, plusieurs ont considéré qu’elles s’attaquaient directement au problème d’accès à l’eau potable et à celui, plus large, du déficit d’infrastructure dans les réserves, y compris les écoles et les hôpitaux. Certains considéraient important de déployer des efforts afin d’augmenter le nombre d’étudiants autochtones au niveau postsecondaire, mais après s’être attardé à des priorités plus urgentes. Parallèlement, l’importance de l’éducation postsecondaire a été relevée par quelques participants qui ont associé les études supérieures à un potentiel de revenu plus élevé et une sécurité financière accrue pour les Autochtones.

Les participants ont ensuite discuté des progrès concernant l’eau potable dans les réserves autochtones. Ils ont également été informés que 108 avis d’ébullition de l’eau avaient été levés, et qu’il en restait 32. Même si certains y ont vu un pas dans la bonne direction et des signes de progrès, d’autres ont exprimé leur déception à plusieurs égards :

  • Les participants étaient stupéfaits du nombre d’avis toujours en vigueur;
  • Plusieurs croyaient que les 32 avis en vigueur étaient trop nombreux et se sont demandé pourquoi le gouvernement n’accordait pas une plus grande priorité à résoudre immédiatement le problème;
  • D’autres ne comprenaient pas pourquoi les systèmes de filtration d’eau en place dans les collectivités et les municipalités ailleurs au Canada ne pouvaient pas être rapidement installés dans les réserves autochtones. Ils ont trouvé curieux qu’en 2021, ces systèmes ne fussent pas la norme dans toutes les collectivités au Canada;
  • Certains ont parlé de contradiction apparente entre ce qu’ils considéraient comme une contribution positive du Canada à l’international pour fournir de l’eau potable aux communautés dans les pays en développement et son incapacité à en faire tout autant ici.

La discussion a soulevé plusieurs questions sur le temps qu’il a fallu pour traiter les avis d’ébullition de l’eau, les raisons pour lesquelles ils n’ont pas été levés à ce jour et pourquoi le problème dure depuis aussi longtemps dans les communautés autochtones au Canada. Certains craignaient que les avis d’ébullition de l’eau dans les réserves demeurent un enjeu pour les années à venir.

Lorsque nous leur avons demandé s’ils croyaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne ou la mauvaise voie en ce qui a trait aux avis d’ébullition de l’eau, les participants de deux des trois groupes du Québec ont réagi favorablement. Dans le troisième groupe, les réactions étaient neutres, incertaines ou légèrement négatives. Ceux qui avaient le sentiment que des progrès avaient été faits ont évoqué le nombre d’avis d’ébullition levés, mais certains se sont interrogés sur le temps qu’il avait fallu au gouvernement fédéral pour venir en aide aux communautés touchées. Ceux qui ont réagi négativement se sont demandé si le problème avait été réglé de façon permanente ou temporaire (quelques-uns craignaient que les communautés autochtones doivent faire face à d’autres avis d’ébullition à l’avenir), et si le gouvernement fédéral avait consacré suffisamment de ressources pour régler la situation. D’autres ont hésité à fournir une réponse, positive ou négative, sans savoir comment le problème d’avis d’ébullition de l’eau dans les réserves se comparait à la situation et aux solutions appliquées dans les autres régions du Canada. Dans ce groupe, certains s’entendaient pour dire que malgré les progrès réalisés, il serait exagéré de suggérer que le gouvernement du Canada était « sur la bonne voie ».

Pour la suite de la discussion, l’attention s’est dirigée vers l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones. Les participants ont été informés que le gouvernement du Canada avait fourni du financement pour construire 66 nouvelles écoles et en rénover 86 autres dans les réserves autochtones. Des 66 nouvelles écoles, 27 étaient terminées et les autres étaient en chantier. La plupart ont réagi favorablement, voyant ces investissements comme un encouragement et un signe de progrès. Par ailleurs, la discussion a soulevé plusieurs questions et préoccupations concernant ce qui suit :

  • Les participants se sont demandé si le financement allait au-delà des exigences en matière de recrutement pour l’infrastructure, notamment l’embauche de personnel enseignant;
  • Les efforts à déployer pour hausser les taux d’inscription et d’assiduité des élèves;
  • La qualité du curriculum et de l’enseignement offert aux élèves autochtones;
  • Les raisons pour lesquelles le financement n’était pas étendu pour inclure des améliorations aux habitations dans les communautés autochtones.

Dans l’ensemble, la plupart des participants s’entendaient pour dire que ces initiatives de financement indiquaient des progrès et démontraient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie pour répondre aux besoins d’enseignement dans les réserves autochtones. Ceux qui étaient incertains ne croyaient pas avoir suffisamment d’information pour former un jugement ou craignaient que les nouvelles écoles subissent des répercussions négatives en raison des avis d’ébullition de l’eau toujours en vigueur dans certaines communautés. Sur cette question, certains ont insisté pour dire qu’il faudrait d’abord lever les avis d’ébullition et régler les problèmes d’infrastructure avant de construire de nouvelles écoles pour éviter d’exercer une pression supplémentaire sur l’infrastructure existante souvent désuète dans ces communautés.

Opioïdes (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)

Dans le groupe des jeunes femmes de la Colombie-Britannique, les participantes ont discuté des opioïdes et de leur connaissance et leur compréhension de ceux-ci, de même que de la réponse du gouvernement du Canada. Toutes étaient généralement familiarisées avec le sujet, quelques-unes à un niveau personnel, alors que d’autres avaient certainement vu ou entendu des reportages sur les opioïdes et leur impact sur leur communauté et l’ensemble du pays. La discussion sur la situation actuelle a soulevé plusieurs commentaires, dont ceux-ci :

  • Les préoccupations liées aux préjugés qu’on associe aux opioïdes et à la dépendance en général;
  • Les troubles de santé mentale qui y sont associés et l’itinérance souvent liée à la consommation de substances et à la dépendance;
  • L’exigence présumée de services de soutien et de traitement plus nombreux et mieux financés offerts par les secteurs public et privé (p. ex., programmes de réhabilitation, stratégies de réduction des préjudices, services d’éducation et de soutien pour les familles, soins axés sur les traumatismes et accès aux trousses de naloxone).

Lorsque nous leur avons demandé de nommer les opioïdes qu’elles connaissaient, les participantes ont mentionné l’héroïne, la morphine, le fentanyl, le dilaudid et l’oxycontin.

Les participantes s’entendaient pour dire que la crise des opioïdes avait touché tous les segments de la société, même si elles avaient l’impression qu’on associait souvent ce problème aux groupes marginalisés, en particulier les personnes aux prises avec des troubles de santé mentale ou de traumatisme intergénérationnel. Quelques-unes ont également parlé de l’impact sur les premiers répondants et les professionnels de la santé responsables de prodiguer des traitements à ces personnes. Dans les discussions qui ont suivi, les participantes se sont dites convaincues que la dépendance aux opioïdes débute souvent après une chirurgie puisque les patients se font souvent prescrire de puissants analgésiques à action prolongée à base d’opioïdes. Elles étaient d’avis que la dépendance aux opioïdes attribuable à la prescription de médicaments suivant une chirurgie affectait particulièrement les personnes d’âge moyen. D’autres croyaient que les adolescents et les jeunes adultes étaient plus susceptibles d’être victimes d’une surdose d’opioïdes, étant relativement inconscients des risques. Les participantes n’avaient pas nécessairement l’impression que les victimes de la crise provenaient principalement de familles à faible revenu, mais elles étaient convaincues que les personnes à revenu moyen ou élevé avaient plus facilement accès aux services de soutien et aux traitements, étant donné leur capacité de payer. Elles avaient également le sentiment que les médias avaient tendance à présenter le problème du point de vue de son impact sur les segments les plus vulnérables de la société, alors que la croyance générale était que la dépendance aux médicaments ou aux drogues légales, principalement dans les ménages à revenu élevé, représentait un problème plus vaste et cependant, moins connu du public.

Avant de poursuivre la discussion, nous avons expliqué aux participantes que les opioïdes étaient des drogues dont faisaient partie les analgésiques d’ordonnance, comme le fentanyl, et les drogues illégales comme l’héroïne, qui, si elles étaient mal utilisées, pouvaient entraîner une dépendance, une surdose ou la mort. Les participantes ont également été informées que l’émergence du fentanyl et d’autres opioïdes avait récemment provoqué un nombre sans précédent de décès. Lorsque nous leur avons demandé à qui ou à quoi elles attribuaient le problème actuel des opioïdes, les participantes ont fourni les réponses suivantes :

  • Les troubles de santé mentale exacerbés par la COVID-19 et l’isolement général tout au long de la pandémie;
  • Le manque de soutien au sein du système de santé pour traiter la dépendance aux opioïdes – certaines avaient l’impression que les professionnels de la santé ne considéraient pas cette dépendance comme un problème médical grave;
  • La surprescription d’opioïdes par les médecins;
  • Le marketing agressif des compagnies pharmaceutiques qui tirent profit de la fabrication et de la vente de ces médicaments;
  • La stigmatisation généralisée associée à la consommation de drogues qui a entraîné un manque d’éducation et de dialogue public, lequel permettrait d’informer la population sur les risques.

Par la suite, nous avons présenté aux participantes une liste d’acteurs possiblement responsables de la situation actuelle, dont quelques-uns déjà mentionnés à la question précédente. Cette liste était la suivante :

  • Les médecins qui ne prescrivent pas correctement
  • Les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent des produits dangereux
  • Les gangs
  • Une surveillance policière insuffisante
  • Les gens qui prennent de mauvaises décisions
  • Un mauvais contrôle aux frontières

Les participantes ont pointé du doigt les médecins qui ne prescrivent pas correctement et les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent des produits dangereux. Bon nombre d’entre elles avaient le sentiment qu’on prescrivait souvent de puissants médicaments aux patients à la suite de chirurgies mineures, leur donnant ainsi accès à des analgésiques dont ils n’avaient pas réellement besoin pour se rétablir. Selon elles, cette situation est en partie attribuable au volume élevé de patients que les médecins reçoivent au quotidien et à la tendance à prescrire des médicaments pour satisfaire plus rapidement les besoins de la clientèle. D’autres ont suggéré que les médecins devraient recevoir une formation plus holistique et centrée sur les patients plutôt qu’axée sur le traitement par médication. Plusieurs participantes ont également pointé du doigt l’absence de réglementation et de tests adéquats par les compagnies pharmaceutiques concernant les propriétés d’accoutumance à certains de leurs produits comme étant un facteur qu’il faudrait réglementer plus rigoureusement. Toutes les autres options de la liste ont été considérées comme ayant un impact très faible sur le problème que représentent actuellement les opioïdes.

En ce qui concerne les mesures que pourrait prendre le gouvernement du Canada, les suggestions des participantes reflétaient certains des commentaires formulés précédemment. Elles ont recommandé d’investir davantage dans les installations de réduction des préjudices et des soins axés sur les traumatismes, d’accorder une plus grande attention à la déstigmatisation et la décriminalisation des drogues illicites, de rediriger le financement des forces de l’ordre vers les services de réhabilitation et les traitements pour les personnes dépendantes, de mieux surveiller et réglementer plus rigoureusement la recherche et les processus d’approbation pour les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent ces types de médicaments.

Au sujet de la décriminalisation, quelques-unes avaient entendu parler d’un plan envisagé par la Ville de Vancouver visant à obtenir l’approbation de Santé Canada pour décriminaliser les petites quantités de drogues illicites. Les participantes étaient généralement familiarisées avec cette initiative, même si elles étaient peu nombreuses à pouvoir fournir des détails. Lorsque nous leur avons demandé si elles croyaient que le gouvernement du Canada devrait décriminaliser les drogues illicites pour un usage personnel afin que les personnes avec un trouble lié à la consommation de substances puissent être détournées du système de justice pénale vers un établissement de soins de santé, la plupart d’entre elles étaient favorables à l’idée. Elles ont fait valoir que la décriminalisation aurait un impact positif sur les groupes vulnérables, en particulier ceux ayant un statut socioéconomique inférieur et les groupes dignes d’équité (p. ex., les Noirs, les Autochtones et les personnes de couleur) qui, selon elles, étaient surreprésentés dans le système correctionnel canadien en raison des accusations pour possession et consommation de drogues. Par ailleurs, les participantes voulaient avoir l’assurance que la réaffectation des fonds permettrait d’étendre les services de soins de santé aux personnes touchées.

En dernier lieu, nous avons demandé aux participantes si elles croyaient qu’une approche de soins de santé à l’égard de la consommation de substances permettrait aux utilisateurs d’éviter la stigmatisation et d’aller plus facilement chercher de l’aide pour traiter leur dépendance. Celles-ci ont fourni des réponses variées. Plusieurs croyaient que cette approche serait utile, puisque les personnes ayant besoin d’assistance seraient plus enclines à demander de l’aide sans peur d’être accusées ou reconnues coupables d’un crime. D’autres étaient incertaines, en grande partie parce qu’elles doutaient qu’une approche axée sur les soins puisse enrayer les préjugés associés aux dépendances. Quelques participantes ont exprimé leur désaccord sous prétexte que la décriminalisation pourrait encourager l’expérimentation et augmenter la dépendance.

Diversification de l’économie de l’Ouest (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Nous avons montré aux participantes des deux groupes composés de résidentes de l’Ouest canadien deux concepts créatifs qui pourraient être utilisés par le gouvernement du Canada, avant de recueillir leurs réactions sur chacun. Nous les avons informées qu’elles voyaient les concepts sous forme d’ébauches et que ceux-ci pourraient figurer dans des brochures, des panneaux ainsi que sur des sites Web ou dans les médias sociaux, tels que Twitter et LinkedIn. Nous leur avons également dit que l’ébauche des concepts avait pour but de leur donner une idée visuelle de ce à quoi ressemblerait le texte définitif. Les participantes ont été invitées à formuler des commentaires sur l’attrait visuel et l’impact général de chacun des concepts. Deux séries différentes de concepts, désignées respectivement par concepts A et B, ont été présentées aux groupes. Les commentaires formulés dans chacun des groupes sont donc détaillés séparément ci-dessous.

Réactions aux concepts créatifs (Colombie-Britannique)

Concept A

La plupart des participantes préféraient le concept A, jugeant son approche créative plus colorée et son style plus unique par rapport au concept B. Les participantes s’entendaient pour dire que le concept A serait plus efficace pour attirer et retenir plus longtemps leur attention que le concept B. Toutefois, aucun des deux concepts ne parvenait vraiment à donner aux participantes une idée de ce que fait Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, malgré la connaissance que certaines d’entre elles avaient du mandat de l’organisme.

L’image ci-dessus n’a été évaluée qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Elle comprend tout en haut une bande blanche dans laquelle on peut lire en caractères noirs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français et qui affiche le mot-symbole « Canada » à l’extrémité droite. En dessous, on peut voir un dégradé de bleu et de vert en arrière-plan ainsi que des traits blancs disposés en diagonale et des formes hexagonales jaunes et bleu marine à gauche. Dans le grand hexagone se trouve l’image teintée en bleu d’une femme portant un blazer et des lunettes, qui sourit, les bras croisés. À la droite de l’image, on peut voir une flèche blanche qui contient le texte « Lorem » en gros caractères gras. Le reste du texte, « ps » et « Lorem ipsum dolor sit », n’est pas en gras. Une bande blanche dans laquelle on peut lire le texte « WEB BANNER » en petites majuscules figure en dessous. Sous cette bande, on peut voir une autre bannière qui a le même dégradé de bleu et de vert en arrière-plan ainsi que des traits blancs disposés en diagonale et des formes hexagonales jaunes et bleu marine à gauche. La même image teintée en bleu d’une femme portant un blazer et des lunettes, qui sourit, les bras croisés se trouve dans le grand hexagone. Cette bannière présente plus de contours d’hexagones dispersés un peu partout et des formes hexagonales dans sa partie droite, contrairement à la bannière du haut.

Les participantes ont réservé un accueil favorable à ce concept, en raison notamment de ses couleurs, qu’elles trouvaient accrocheuses. La disposition générale, qui était assez simple et épurée, leur plaisait également. Elle se démarquerait à leur avis si elles la voyaient dans une brochure ou sur un site Web, surtout grâce à sa palette de couleurs.

Voici des éléments qui ont capté leur attention et qu’elles ont particulièrement aimés :

  • Les couleurs dorées et les images employées;
  • La photo de la femme qui sourit, qui conférait un ton amical et attrayant au concept créatif. Certaines participantes trouvaient cependant l’image un peu fade. Selon elles, le motif géométrique bleu superposé à l’image la diluait et celle-ci ressortirait davantage sans ce motif;
  • La cohésion générale qui se dégageait de l’aspect général du concept créatif.

La principale critique formulée à l’égard de ce concept concernait l’utilisation prédominante de formes géométriques ou hexagonales et de lignes. Ces éléments créatifs étaient susceptibles de distraire à leur avis, en plus d’être difficiles à interpréter. Enfin, quelques participants trouvaient que les traits rappelaient la pluie et portaient à confusion.

Concept B

Les participantes qui préféraient ce concept étaient moins nombreuses, mais elles trouvaient la variété des images intéressante.

L’image ci-dessus n’a été évaluée qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Elle comprend un rectangle doté d’un fond bleu foncé et de traits diagonaux d’un bleu plus pâle. En haut, à gauche, on peut voir un petit logo du gouvernement du Canada qui comprend un drapeau canadien blanc et le texte en caractères blancs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français. Le mot-symbole « Canada » figure à l’extrémité droite. En dessous, on peut lire en gros caractères blancs « LoremIps », puis, sous ce texte, « Lorem ipsum dolor sit » en caractères plus petits. À la droite du texte se trouvent plusieurs formes géométriques contenant des images de différents travailleurs portant des lunettes de protection ou un casque. Aux pourtours de ces formes, on peut voir des points blancs disposés sous forme de lignes diagonales ou de carrés, parallèlement aux lignes des formes. Dans le bas, à droite, il y a aussi un rectangle blanc avec un petit logo du gouvernement du Canada qui comprend un drapeau canadien noir et le texte en caractères noirs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français. Le mot-symbole « Canada » figure à l’extrémité droite. Au centre de ce rectangle, on peut lire en gros caractères bleu marine le texte « LoremIps », puis en dessous « Building a strong, competitive and dynamic B.C. region by focusing on business development, innovation and community economic development » en petits caractères noirs. L’image d’une femme aux cheveux courts noirs portant un blazer bleu marine et un chandail blanc, qui sourit, les bras croisés est visible à côté du texte. La femme est entourée de formes géométriques aux teintes bleues et vertes qui remplissent la partie inférieure droite du rectangle et de points disposés en carré. Un fond blanc dans lequel on peut lire le texte « WEB BANNER » en majuscules figure en dessous. Sous ce fond, on peut voir un pied de page composé d’un arrière-plan bleu foncé et de parallélogrammes blancs et bleus ou qui contiennent des images de travailleurs portant des lunettes de protection ou un casque. Une ligne pointillée traverse le pied de page, qui comprend aussi un carré formé de points blancs.

Les participantes trouvaient que ce concept semblait promouvoir les emplois dans le secteur des métiers. Elles ont souligné l’aspect soigné du concept, mais certaines d’entre elles le jugeaient monochrome, compte tenu de la prédominance de bleu dans la palette employée. À leur avis, ce concept était peu susceptible de sortir du lot sur un site Web ou dans une brochure et de capter leur attention.

Invitées à dire quels éléments du concept leur plaisaient le plus, les participantes ont mentionné le caractère attrayant des photos, la diversité qui y était reflétée ainsi que le sentiment de fierté qui s’en dégageait et éveillait des émotions positives chez certaines. Quelques participantes ont relevé que l’approche visuelle semblait intégrer de l’art ou des éléments autochtones. Cet aspect de l’approche visuelle leur plaisait et leur rappelait fortement la communauté autochtone de la Colombie-Britannique.

Peu de participantes ont nommé des éléments qui leur ont déplu, mais dans l’ensemble, elles préféraient le concept A au concept B.

Réactions aux concepts créatifs (Alberta et Saskatchewan)

Concept A

Les participantes des Prairies ont salué les images colorées du concept A, mais leur concept préféré était le B, car il reflétait mieux le caractère de la région à leurs yeux. À l’instar des participantes de la Colombie-Britannique, les participantes de ce groupe estimaient qu’aucun des deux concepts ne leur donnait une idée du mandat ou du rôle de Diversification de l’économie de l’Ouest Canada. Il fallait selon elles davantage de contexte pour faire ressortir cet aspect.

Le concept ci-dessus composé de trois éléments n’a été évalué qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Il comprend d’abord une diapositive PowerPoint (« PPT SLIDE ») dans laquelle figure tout en haut une bande blanche qui affiche le mot-symbole « Canada » à l’extrémité droite et le logo du gouvernement du Canada complètement à gauche. En dessous, on peut voir l’image d’un parc éolien recouverte d’un filtre mauve. Dans la partie gauche de l’image, on peut lire le texte « Lorem | ps Building a strong, competitive and dynamic Prairie Region » en caractères blancs. Sous le texte se trouve une série de flèches de différentes couleurs (turquoise, jaune, rose et mauve foncé) pointant vers la droite, suivie d’une longue flèche mauve pâle. Le texte en caractères blancs « CANADA.CA/PRAIRIES » est affiché sous les flèches. Même s’il est en partie recouvert par une autre image, on peut voir un symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche.

La deuxième image (« SHAREABLE »), qui recouvre la partie inférieure droite du premier élément (« PPT SLIDE »), est partageable. Elle est blanche et comprend le mot-symbole « Canada » et le logo du gouvernement du Canada dans le haut. En dessous, on peut lire « Lorem | ps » en caractères mauves. Le texte « Building a strong, competitive and dynamic prairie region by focusing on business development, innovation and community economic development. » figure en petits caractères gris sous cette phrase. Sous le texte se trouve une série de flèches de différentes couleurs (turquoise, jaune, rose et mauve foncé) pointant vers la droite, suivie d’une longue flèche gris pâle. Le texte en caractères gris « CANADA.CA/PRAIRIES » est affiché sous les flèches. Dans la partie droite de l’image, on retrouve un symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune, mauve et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche.

Enfin, on peut voir l’élément « WEB BANNER », une bannière publicitaire composée d’images représentant un parc éolien, une rue en ville et un pont qui sont recouvertes respectivement d’un filtre de couleur différente (turquoise, jaune et rose). Dans la partie droite de l’image, on retrouve un petit symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune, mauve et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche. Le symbole se trouve dans une grande flèche blanche orientée vers le haut et la droite.

Ce concept a interpellé certaines participantes au départ pour diverses raisons :

  • La palette très colorée, en particulier le contraste entre le mauve et le blanc; De l’avis de quelques participantes, le concept, par ses couleurs de l’« arc-en-ciel », pouvait être confondu avec une publicité pour le compte de la communauté LGBTQ+;
  • Les images employées dans la bannière Web, qui rappelaient et représentaient bien les Prairies; Certaines aimaient l’absence d’images de champs de blé, qui manquaient d’originalité et avaient été abondamment utilisées dans les publicités relatives aux Prairies;
  • La présence d’une flèche, qui évoquait la croissance.

Les critiques portaient quant à elles sur les éléments suivants :

  • Le concept semblait assez générique et les participantes avaient l’impression de l’avoir déjà vu;
  • Le style coloré, trop chargé selon plusieurs;
  • La palette de couleurs, qui ne reflétait pas vraiment les tons naturels et terreux propres aux paysages des Prairies.

Pour d’autres, les couleurs vives conféraient aux éléments visuels un style plus dur et bien qu’accrocheuses, elles n’étaient pas vraiment attrayantes ni étroitement associées aux Prairies. Elles préféraient une palette plus douce.

Concept B

Toutes les participantes ont préféré ce concept, car il correspondait davantage à l’allure des Prairies.

Le concept ci-dessus composé de trois éléments n’a été évalué qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Il comprend d’abord une « diapositive PowerPoint » (« PPT SLIDE ») dans laquelle figure tout en haut une bande blanche qui affiche le mot-symbole « Canada » dans le coin droit et le logo du gouvernement du Canada dans le coin gauche. En dessous, on peut voir un motif gris pâle, qui recouvre tout le reste de la diapositive. Dans la partie gauche de la diapositive, on retrouve l’image d’un panorama du centre-ville de Calgary délimitée par un contour en forme de « P ». De plus, un symbole « + » orange figure à l’extrémité droite de la photo. Dans la partie droite de la diapositive, on peut lire le texte « Lorem | ps Building a strong, competitive and dynamic… » en caractères gris, sauf le mot « Lorem » qui est en vert foncé. Sous le texte se trouvent une ligne orange, puis en dessous de celle-ci, la mention « Canada.ca/ » en caractères gris. La partie inférieure du premier élément (« PPT SLIDE ») est recouverte par l’image du concept « SHAREABLE ».

La deuxième image (« SHAREABLE ») est partageable. Elle est blanche et comprend le mot-symbole « Canada » et le logo du gouvernement du Canada dans le haut. Dans la partie gauche de la diapositive, on retrouve l’image d’une femme assise dans un canot délimitée par un contour en forme de « P ». De plus, un symbole « + » orange figure à l’extrémité droite de la photo. À la droite du symbole, on peut lire « Lorem | ps » en caractères gris et, en dessous, le texte « Building a strong, competitive and dynamic prairie region by focusing on business development, innovation and community economic development. » en petits caractères gris; le mot « Lorem » est en vert foncé. Sous le texte se trouvent une ligne orange, puis en dessous de celle-ci, la mention « Canada.ca/prairies » en caractères gris.

Enfin, on peut voir l’élément « WEB BANNER », une bannière publicitaire composée d’images représentant un parc éolien, une rue en ville, un pont et un panorama du centre-ville de Calgary. Chacune des images se termine à droite par un bord arrondi. L’extrémité droite de la bannière publicitaire est blanche et comprend un motif gris pâle et quatre symboles « + » respectivement orange, vert, vert foncé et vert pâle qui sont disposés en cercle.

Les participantes préféraient les tons plus subtils employés dans ce concept et trouvaient les formes circulaires agréables à regarder. La palette de couleurs rappelait un coucher de soleil dans les Prairies, ce qui plaisait à bon nombre de participantes.

Questionnées sur ce qui leur avait déplu dans ce concept, les participantes ont cité le signe « + » employé dans tous les éléments du concept, qu’on voyait plus souvent dans des messages sur la santé que sur l’économie. La juxtaposition de ce symbole aux images délimitées par un contour en forme de « P » faisait penser au domaine médical, voire aux pharmacies et aux prescriptions, selon certaines. Toutefois, les images utilisées leur semblaient généralement appropriées pour représenter la région des Prairies.

Logement (résidents pleinement vaccinés du Canada atlantique, résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Parmi les groupes tenus en juillet et en août, cinq ont discuté de la question du logement et donné leurs opinions sur les prix des logements et l’accession à la propriété. La plupart des participants, tous groupes confondus, pensaient que les prix des logements avaient augmenté dans la dernière année. Certains ont ajouté que cette hausse avait été considérable. Les participants de Terre-Neuve étaient toutefois de l’avis contraire. Ils reconnaissaient la tendance haussière des prix des logements dans les autres régions et le resserrement du marché locatif à Terre-Neuve, mais ont tenu à préciser que l’érosion du secteur pétrolier et gazier et l’effondrement des marchés du pétrole avaient exercé une pression à la baisse sur les prix des logements dans la province.

Plusieurs ont souligné que l’augmentation des prix des logements se faisait aussi ressentir au sein du marché locatif dans leur région et que les loyers étaient également en hausse. Dans certains groupes, les participants estimaient que l’itinérance était un problème croissant qui découlait en partie de la hausse des loyers mensuels. Selon ces derniers, l’accès à un logement était un besoin essentiel et un droit humain fondamental.

Plusieurs se disaient particulièrement préoccupés pour les chefs de famille monoparentale, les jeunes adultes et les ménages à faible revenu, qui faisaient face à des obstacles de taille pour accéder à la propriété et devaient aussi payer leur loyer, leurs paiements hypothécaires et d’autres dépenses essentielles (comme l’épicerie) à même leurs ressources financières limitées. D’autre part, certains connaissaient des gens qui avaient simplement renoncé à leur rêve d’acheter une maison.

Invités à se prononcer sur ce qui avait fait augmenter les prix des logements, les participants ont nommé les facteurs suivants :

  • Les spéculateurs, qui provoquaient une distorsion du marché de l’habitation canadien – Quelques participants ont ajouté que l’accroissement de la demande était attribuable aux personnes qui croyaient que les prix des logements continueraient d’augmenter;
  • Le nombre limité de logements disponibles – De l’avis de plusieurs, cette situation contribuait à l’augmentation des prix des logements, les acheteurs potentiels s’adonnant à la surenchère dans le but de mettre la main sur les rares habitations en vente sur le marché. De rares participants jugeaient toutefois qu’elle était causée, du moins en partie, par une fièvre d’achat et beaucoup estimaient que le marché actuel était nettement plus avantageux pour les vendeurs que les acheteurs;
  • Les faibles taux d’intérêt, qui avaient un effet haussier sur la demande selon certains;
  • La migration des grandes villes vers de plus petites municipalités – D’après les participants, cela engendrait une flambée des prix des logements en régions suburbaines et dans les petites collectivités;
  • Le changement des priorités des consommateurs – De rares participants établissaient un lien entre la hausse des prix des maisons et les priorités des consommateurs, qui avaient changé en raison de la pandémie. Par exemple, puisque de nombreux ménages travaillaient ou étudiaient maintenant de la maison, les personnes recherchaient de plus en plus des logements plus vastes et adaptés à l’évolution des besoins de leur famille. Selon certains, les gens accordaient plus d’importance aux espaces extérieurs et à l’accès au plein air, de sorte qu’ils troquaient leur appartement dans une grande ville pour une maison dans une petite collectivité.

Quelques participants étaient touchés plus directement que d’autres par cet enjeu, à commencer par les jeunes qui n’avaient pas fini de rembourser leurs prêts d’études et ne pouvaient pas mettre d’argent de côté pour une mise de fonds. De plus, des propriétaires de longue date, notamment ceux qui vendaient leur maison et comptaient en construire ou en acheter une autre, ont dit subir les répercussions de la tendance haussière des prix des habitations. Ils disaient n’être guère plus avancés, étant donné que le coût des matériaux de construction avait aussi augmenté. D’autres ont ajouté qu’à moins d’opter pour une maison beaucoup plus petite, ils paieraient trop cher pour une habitation d’une superficie comparable à la leur, même s’il était tentant d’envisager de vendre leur maison dans le marché actuel. Les participants à la recherche d’un logement locatif déploraient quant à eux le prix élevé des loyers. En revanche, les propriétaires d’immeubles et locateurs estimaient que le marché de l’habitation actuel leur était profitable.

Soutien du gouvernement du Canada aux acheteurs d’une habitation

Les participants devaient dire quel palier de gouvernement était le plus en mesure de contrôler les prix des logements selon eux. Beaucoup croyaient que les gouvernements provinciaux étaient susceptibles d’exercer le plus de contrôle, compte tenu de leur influence sur l’impôt foncier et le marché locatif. Parallèlement, des participants étaient d’avis que les prix des logements étaient en grande partie dictés par les tendances du marché, telles que l’offre et la demande. D’autres avaient l’impression qu’un événement extraordinaire comme la pandémie avait eu des répercussions considérables sur le marché du logement au Canada.

Plusieurs estimaient toutefois que le gouvernement fédéral pouvait jouer un plus grand rôle au moyen de la politique monétaire et en fixant les taux d’intérêt. Par ailleurs, certains ont parlé de l’effet des niveaux d’immigrations établis par le gouvernement fédéral sur la demande de logements.

Invités à dire ce que le gouvernement du Canada avait fait pour aider les personnes qui voulaient accéder à la propriété, de nombreux participants ont mentionné l’aide offerte aux acheteurs d’une première habitation. Les participants ont cité certains aspects de l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, dont l’aide de 5 % pour l’acquisition d’une maison neuve ou d’une maison existante. D’autres ont ajouté que le gouvernement fédéral avait élargi les dispositions d’un programme afin de permettre aux particuliers de retirer des sommes de leurs régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER) pour acheter une maison, sans que ce retrait soit imposé. Sans nommer directement ce programme, les participants ont décrit le Régime d’accession à la propriété (RAP), qui permet aux Canadiens de retirer des fonds de leur REER jusqu’à concurrence d’un montant maximal, sur lequel aucune retenue d’impôt n’est effectuée, et de les rembourser sur une période de 15 ans. Dans le cadre de cette discussion, de rares participants ont aussi mentionné les remboursements que le gouvernement fédéral et les provinces accordaient aux propriétaires qui apportaient des rénovations écoénergétiques à leur maison. De plus, certains ont cité des programmes que le gouvernement de leur province offrait aux acheteurs d’une première habitation et aux propriétaires actuels.

Interrogés sur ce que le gouvernement du Canada devrait faire d’autre pour rendre l’accession à la propriété plus réalisable, les participants ont formulé quelques suggestions, en insistant sur le besoin de faciliter l’accès à la propriété aux personnes souhaitant devenir propriétaires, en particulier les locataires :

  • Des prêts à faible taux d’intérêt ou des subventions pour aider les acheteurs potentiels à verser la mise de fonds initiale, beaucoup trop élevée selon certains pour bon nombre de jeunes adultes ou ceux dont le loyer mensuel est élevé;
  • La possibilité pour les propriétaires de déduire dans leurs déclarations de revenus les intérêts qu’ils paient sur leurs prêts hypothécaires.

Priorités du gouvernement du Canada (résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé, résidents de Trois-Rivières)

Nous avons demandé aux propriétaires des quatre groupes susmentionnés ce qu’ils diraient si le gouvernement du Canada prenait des mesures qui feraient baisser les prix des logements. La plupart reconnaissaient qu’il fallait régler la question des logements abordables, mais ont mentionné qu’ils seraient déçus et inquiets si la valeur de leur habitation diminuait. De nombreux participants ont ajouté que leur actif le plus important était leur maison et que la sécurité de leur revenu en dépendrait en vieillissant. D’autres jugeaient que toutes les mesures qui entraîneraient une baisse du prix des logements nuiraient à la situation financière de la classe moyenne au Canada. Parmi ceux qui avaient acheté des habitations en tant qu’immeubles de placement, certains craignaient les répercussions financières négatives qu’une baisse des prix des logements pourrait avoir sur eux, comme un surendettement.

Les propriétaires de longue date étaient moins préoccupés. Quelques-uns appuyaient même les mesures qui se traduiraient par une baisse des prix des logements. À leur avis, la valeur que leur maison avait prise au fil des années ne risquait pas de diminuer beaucoup. Sans compter que certains ne se disaient pas prêts pour le moment à vendre leur maison. Ils reconnaissaient toutefois que les personnes qui verraient le prix de leur maison baisser au moment où elles comptaient la vendre risquaient d’être très fâchées.

Les participants ont ensuite pris part à un bref exercice au cours duquel nous leur avons montré une liste de facteurs qui, selon certaines personnes, expliquaient pourquoi le prix des maisons était élevé, avant de leur demander d’en choisir un ou deux qu’ils souhaiteraient voir le gouvernement du Canada changer :

  • Les acheteurs étrangers achètent des maisons en tant qu’immeubles de placement sans les louer ni y habiter
  • Il n’y a pas assez de maisons de construites en raison des lois sur le zonage
  • Les gens achètent des maisons et font des reventes précipitées
  • Le processus d’enchères, y compris les enchères à l’aveugle (lorsque les acheteurs ne connaissent pas le montant des offres faites par les autres) et les guerres d’enchères (lorsque plusieurs acheteurs sont en concurrence pour la même propriété)
  • Les critères liés à la mise de fonds sont trop sévères

Les participants ont choisi en premier lieu les acheteurs étrangers et le processus d’enchères, les considérant comme des domaines prioritaires dans lesquels le gouvernement fédéral pouvait opérer des changements positifs. À la lumière de leurs commentaires, la plupart des participants trouvaient que la hausse des prix des logements au Canada découlait principalement de ces deux enjeux.

Se basant sur leur expérience personnelle, des participants avaient des opinions tranchées sur le problème des acheteurs étrangers qui acquièrent des maisons en tant qu’immeubles de placement sans les louer ni y habiter. Plusieurs d’entre eux connaissaient des personnes qui s’adonnaient à ce genre d’activités. Pour d’autres, ce problème touchait surtout des grandes villes de l’Ouest canadien, comme Vancouver, mais ils convenaient qu’une réglementation gouvernementale était nécessaire pour y remédier efficacement. La plupart doutaient que les vendeurs puissent faire vraiment quelque chose pour régler ce problème. Par conséquent, le gouvernement du Canada se devait d’intervenir selon eux et de réglementer les investissements étrangers dans le marché de l’habitation canadien.

Dans la même veine, de nombreux participants croyaient que les enchères à l’aveugle avantageaient les investisseurs immobiliers au détriment des acheteurs potentiels de maison ordinaires. Ces pratiques alimentaient les guerres d’enchères et exerçaient une pression à la hausse sur les prix des logements, qui souvent ne correspondaient pas à la valeur réelle de l’habitation à vendre. Aux yeux des participants, les vendeurs étaient les seuls à profiter des guerres d’enchères. Ils avaient l’impression que cette façon de faire nuisait particulièrement aux personnes qui tentaient d’entrer sur le marché du logement en tant qu’acheteurs d’une première propriété et se voyaient contraintes de payer des prix démesurés et de contracter, du coup, des prêts hypothécaires plus importants.

Par rapport aux deux enjeux susmentionnés, les autres problèmes ont suscité peu d’intérêt et de discussions chez les participants, qui ont été rares à les citer comme axes prioritaires d’intervention du gouvernement du Canada. Plusieurs participants convenaient que la pratique consistant à acheter des maisons en vue de leur revente précipitée était devenue plus répandue dans les dernières années, surtout dans les grandes villes. Ils croyaient qu’elle était dictée par les spéculateurs à l’œuvre dans le marché et qu’elle avait influé sur la hausse des prix des logements. Certains se demandaient si les acheteurs s’adonnant à la revente précipitée de maisons auraient à payer de l’impôt sur les gains en capital, auquel cas le régime d’imposition actuel leur semblait efficace pour freiner cette pratique. Les participants ont formulé peu de commentaires sur les critères applicables à la mise de fonds et leur sévérité. Certains trouvaient ces critères trop sévères et qu’ils empêchaient les acheteurs potentiels de maison dont le revenu du ménage est dans la moyenne d’entrer sur le marché. Cela dit, ils jugeaient important de s’assurer que les futurs propriétaires versent une mise de fonds raisonnable, pour éviter que ces derniers peinent à faire leurs paiements hypothécaires ultérieurement. Les participants ont été peu loquaces à propos des répercussions des lois sur le zonage sur la construction de logements. Quelques-uns avaient entendu dire que c’était un problème, tandis que d’autres ne pensaient pas que les lois sur le zonage limitaient la construction de nouveaux logements.

Construction de coopératives d’habitation (résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé)

La plupart des participants pensaient que la construction de logements supplémentaires dans les coopératives d’habitation pourrait régler les problèmes d’offre et d’abordabilité. À leur avis, accroître le nombre de coopératives d’habitation au Canada serait un moyen d’offrir plus de possibilités d’accès à la propriété aux jeunes acheteurs. Selon certains, en soutenant l’accession à la propriété, on aiderait à renforcer la classe moyenne au Canada. Les participants croyaient par ailleurs que des mesures fédérales s’imposaient à cet égard. Ils avaient l’impression que la construction de logements sous forme de coopératives d’habitation était moins lucrative pour les promoteurs et que ces derniers seraient donc peu susceptibles d’investir dans ce type de logements. Ils ont ajouté que les coopératives d’habitation présentaient aussi l’avantage de renforcer les liens et la solidarité au sein de la collectivité. Quelques participants assimilaient les coopératives d’habitation à des logements sociaux ou habitations à loyer modéré et se demandaient si les efforts visant à intégrer plus de logements abordables dans les quartiers habités par des ménages de la classe moyenne et de la classe moyenne supérieure portaient des fruits.

Programmes de location avec option d’achat (résidents pleinement vaccinés de grandes villes et de villes de taille moyenne du Québec, anglophones du Québec, résidents de Barrie ayant récemment voyagé)

Les participants ont salué l’idée d’un programme de location avec option d’achat, selon lequel le loyer que paient les gens pour une maison serait affecté à la mise de fonds, afin qu’ils puissent éventuellement devenir propriétaires de l’habitation. Il s’agissait selon eux d’une façon d’atténuer l’obstacle lié au besoin d’amasser une mise de fonds assez importante. Qui plus est, permettre aux locataires d’augmenter l’avoir propre qu’ils détiennent dans leur maison grâce au loyer mensuel qu’ils paient leur semblait une bonne idée. Certains ont manifesté de l’intérêt pour les programmes de location avec option d’achat et souhaitaient en savoir plus à ce sujet. De rares participants y étaient moins favorables, craignant que de tels programmes soient difficiles à mettre en œuvre. D’autres ne voyaient pas vraiment en quoi cela différait du versement de paiements hypothécaires et se demandaient quel avantage les acheteurs potentiels de maison en retireraient.

Invités à dire s’ils avaient d’autres suggestions pour aider les personnes qui veulent s’acheter une maison, plusieurs participants de différents groupes ont proposé de mieux les informer sur le marché de l’habitation. Beaucoup pensaient qu’en plus de conseils généraux en matière d’investissement, les jeunes générations gagneraient à être mieux renseignées sur la constitution d’une mise de fonds et le processus d’achat. D’autres ont mentionné que les lois fiscales successorales en vigueur au Canada étaient avantageuses si les particuliers héritent de la résidence principale de leurs parents, mais pas si une résidence secondaire leur est léguée. À leur avis, il était possible d’en faire plus pour réduire les obstacles que pose l’acquisition d’une résidence secondaire pour les particuliers. Enfin, certains participants ont affirmé de nouveau que les coopératives d’habitation se voulaient un moyen abordable d’entrer sur le marché de l’habitation.

Priorités locales (résidents du Nunavut)

Les participants ont cité plusieurs enjeux qui touchaient leur collectivité, dont les suivants :

  • Services de traitement et de soutien en matière de santé mentale – De nombreux participants considéraient la santé mentale comme l’un des enjeux les plus importants dans leur collectivité. Ils se sont dits préoccupés par les longs délais avant d’obtenir des services et l’accès limité à des conseillers, en particulier ceux ayant reçu une formation de sensibilisation culturelle. Les participants ont ajouté que les professionnels qui offraient des services en santé mentale au Nunavut venaient surtout de l’extérieur et ne connaissaient pas forcément suffisamment l’histoire des Inuits ou le traumatisme intergénérationnel de certaines familles. De plus, les conseillers n’étaient souvent que de passage, ce qui était peu propice à l’établissement d’une relation de confiance suivie avec les personnes qui ont besoin de services en santé mentale;
  • L’accès à des logements sécuritaires et abordables – La difficulté de trouver des logements adéquats, sécuritaires, salubres et abordables au Nunavut a été soulevée par plusieurs. Ils ont donné en exemple les familles nombreuses qui doivent partager un logement, et dans certains cas, une chambre d’hôtel. Il n’était pas évident dans ces conditions de maintenir une distance physique avec les autres personnes ou de s’isoler si l’on contractait la COVID-19;
  • L’insécurité alimentaire – Des participants ont mentionné le prix de l’épicerie dans la région et le manque d’accès à des aliments frais, qui compliquaient la tâche des parents soucieux d’offrir des repas nutritifs à leurs enfants;
  • Le manque de planification, de conception et de construction de bâtiments adaptés aux personnes handicapées – Quelques participants ont soulevé les défis auxquels sont confrontées les personnes handicapées qui habitent dans la région, étant donné que de nombreux lieux et commerces ne sont pas accessibles (p. ex., nombre limité de rampes, rampes dont la pente est trop prononcée, panneaux qui ne sont pas en Braille, etc.);
  • La pauvreté – Selon quelques participants, divers problèmes, dont les logements surpeuplés et les mauvaises habitudes alimentaires étaient attribuables en partie à la pauvreté généralisée.

Nous avons ensuite demandé aux participants s’ils se souvenaient de ce que le gouvernement du Canada avait fait au Nunavut récemment. La plupart connaissaient les engagements de financement dans la région et les autres territoires que le gouvernement fédéral avait promis ou pris. Certains ont mentionné un important investissement de la part du gouvernement du Canada pour élargir les services virtuels de soins de santé offerts aux résidents du Nunavut. D’autres ont fait état du financement en matière de logement du gouvernement du Canada, mais doutaient qu’il n’ait permis de construire un grand nombre de nouveaux bâtiments ou d’augmenter les taux d’occupation. De rares participants ont souligné par ailleurs que les habitations nouvellement construites étaient encore inoccupées malgré la demande de logements chez les résidents. Plusieurs pensaient qu’il incombait davantage au gouvernement du Nunavut qu’au gouvernement fédéral de régler les problèmes de mauvaises conditions de logement et de pénurie de logements abordables dans la région.

Nous avons également demandé aux participants s’ils se souvenaient d’aide que le gouvernement du Canada a fournie au Nunavut pendant la pandémie de COVID-19. À part le financement versé aux organismes inuits en vue d’une redistribution aux banques alimentaires locales, les participants étaient peu au courant des soutiens offerts. Ils ont en général réagi positivement à ces soutiens, même s’ils pensaient que le gouvernement du Canada aurait pu en faire plus pour soutenir le Nunavut pendant la pandémie. Voici les éléments qu’ils ont nommés, lesquels correspondaient dans l’ensemble aux enjeux précisés plus tôt durant la discussion :

  • Contrer la hausse des prix, en particulier des aliments et des logements;
  • Soutenir davantage les services de santé mentale;
  • Financer les programmes à l’intention des jeunes et des aînés;
  • Investir dans l’amélioration de l’accessibilité au sein de leurs collectivités.

Disponibilité et coût des aliments

Les participants ont discuté de la disponibilité et du coût des aliments nutritifs au Nunavut. Beaucoup ont parlé des difficultés à obtenir des aliments frais, à commencer par des fruits et légumes. Certains ont fait remarquer que les aliments frais et nutritifs sont souvent périmés ou près de l’être quand ils arrivent au Nunavut. Une fois livrés dans les régions plus éloignées du territoire, leur date limite d’utilisation est souvent dépassée et ils présentent parfois des signes de pourriture.

L’abordabilité préoccupait grandement les participants, comme en témoignent les nombreux commentaires formulés sur la fluctuation des prix des aliments et du panier d’épicerie au Nunavut. De l’avis général, la détérioration de la qualité des produits alimentaires nutritifs avait coïncidé avec la hausse du prix de nombreux articles. Certains ont également ajouté que la pandémie avait eu une incidence négative sur l’offre d’aliments frais pour les résidents du Nunavut. Ils attribuaient cette situation aux interruptions généralisées de la chaîne d’approvisionnement en contexte pandémique.

Questionnés à savoir s’ils préféraient que l’on continue d’investir dans les programmes de contribution alimentaire comme Nutrition Nord ou que l’on alloue plus de fonds aux programmes dirigés par les Inuits, tels que la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs, les participants penchaient pour une combinaison des deux approches. Ils étaient favorables à cette approche, car elle permettrait un accès aux produits vendus en magasin et aux aliments traditionnels. D’autres recommandations ont fusé durant la discussion, notamment investir dans les infrastructures qui permettraient aux résidents du Nunavut de récolter leur propre nourriture et de créer des emplois locaux. Certains souhaitaient que le gouvernement fédéral finance la construction, l’entretien et l’exploitation de serres, qui pourraient selon eux améliorer l’approvisionnement en fruits et de légumes frais chez la population du Nunavut, tout en créant des emplois bien rémunérés. La construction d’installations de production végétale dans l’Arctique aiderait selon eux à développer un secteur agricole durable et prospère dans le Nord.

Logement

Reprenant leurs commentaires antérieurs, les participants étaient relativement peu nombreux à croire que le gouvernement du Canada prenait des mesures appropriées afin de s’assurer qu’il y a suffisamment de logements au Nunavut. À leurs yeux, les employés du gouvernement fédéral avaient accès à un coût raisonnable à des logements de meilleure qualité, de sorte que les autres devaient se contenter des logements restants, plus chers et de moindre qualité.

Questionnés à propos des obstacles pouvant empêcher l’accès à un logement adéquat, les participants ont répondu ceci :

  • Le coût – Acheter ou louer une maison coûtait cher selon les participants;
  • Les logements destinés au personnel mis à la disposition des employés gouvernementaux – Certains participants pensaient que l’affectation de logements aux employés des gouvernements fédéral et du Nunavut nommés pour une période déterminée ou indéterminée avait aggravé la pénurie de logements dans la région. Quelques-uns ont ajouté que les logements subventionnés pour ces employés étaient aussi rares, ce qui empirait encore plus la crise du logement;
  • Les pénuries systémiques et historiques de logements – Plusieurs participants ont souligné le problème continu des logements inadéquats dans le Nord et le fait qu’on n’avait pas donné suite aux mesures proposées à l’origine, à savoir loger les résidents et leur fournir un enseignement et des soins de santé gratuits. Cet enjeu s’apparentait d’après eux à ceux qui ont été abordés dans les rapports de la Commission de vérité et réconciliation. Par ailleurs, certains participants estimaient que la situation des logements inadéquats dans le Nord qui perdure depuis de nombreuses générations avait empêché les résidents de la région de se constituer un patrimoine en accédant à la propriété, contrairement à ceux qui habitent ailleurs au pays.

Les participants ont proposé au gouvernement du Canada quatre moyens qui pourraient aider à atténuer ces obstacles : demander aux collectivités ce qu’elles veulent et ce dont elles ont besoin en matière de logement, construire plus d’habitations dans la région, rendre disponibles les biens immobiliers destinés à être utilisés par les employés fédéraux qui sont actuellement vacants et exercer un contrôle sur les loyers (p. ex., abaisser ou plafonner la somme consacrée au loyer).

Développement des ressources

Les participants jugeaient le secteur du développement des ressources essentiel à l’amélioration du niveau de vie des résidents du Nunavut. La plupart préféraient une approche de développement des ressources dirigée par les Inuits, ce secteur étant susceptible de créer des emplois bien rémunérés et d’engendrer des avantages économiques dans la région. Certains ont cependant formulé des préoccupations à propos de la dégradation de l’environnement. En matière de développement des ressources, ils se disaient en faveur d’un processus de planification rigoureux et d’une surveillance étroite des entreprises qui y prennent part.

Langues locales

Certains participants parlaient couramment l’inuktitut ou en avaient une maîtrise partielle. D’autres avaient une connaissance rudimentaire de la langue et pouvaient répondre à quelques questions simples ou soutenir une conversation à un niveau très élémentaire. En général, c’est à la maison, à la garderie ou à l’école que les participants avaient appris l’inuktitut. Pour certains, c’était leur langue maternelle et ils s’exprimaient souvent en inuktitut à la maison et avec leurs amis. D’autres participants ne maîtrisaient plus aussi bien l’inuktitut après avoir vécu à l’extérieur pendant longtemps et avaient dû réapprendre la langue à leur retour.

Invités à préciser le rôle que le gouvernement fédéral devrait jouer, le cas échéant, pour aider à protéger l’inuktitut, la plupart des participants croyaient qu’il lui incombait de préserver l’inuktitut de même que les dialectes et la culture inuits. Ils y voyaient une étape importante vers la réconciliation et recommandaient de financer les programmes dirigés par les Autochtones dans les écoles pour y parvenir. Ils s’entendaient pour dire qu’il fallait donner un certain nombre de cours exclusivement en inuktitut. Enfin, des participants proposaient que le gouvernement fédéral travaille en collaboration avec des spécialistes et des experts inuits à l’élaboration de programmes pour les non-Autochtones qui habitent et travaillent au Nunavut afin de les aider à en apprendre davantage sur la culture et la langue inuites.

Véhicules électriques (résidents de Trois-Rivières)

La plupart des participants avaient entendu parler de l’objectif du gouvernement du Canada voulant que tous les nouveaux véhicules vendus au Canada soient des véhicules zéro émission (VZE) d’ici 2035. Même si certains appuyaient vivement cet engagement, en raison de son impact sur l’environnement, plusieurs se préoccupaient du coût d’achat d’un VZE, s’attendant à ce qu’il soit prohibitif. D’autres s’opposaient à toute intervention du gouvernement sur le marché, surtout si les consommateurs en venaient à avoir moins de choix.

Nous avons fourni des renseignements supplémentaires sur les VZE aux participants, notamment qu’ils nécessitent des batteries fabriquées à partir de cuivre et de nickel, entre autres matériaux, qui peuvent être extraits dans de nombreuses régions du Canada. Ils ont ensuite été invités à donner leur avis sur une stratégie du gouvernement du Canada qui encouragerait cette exploitation minière, la fabrication de batteries, puis la construction de véhicules zéro émission. La plupart des participants l’appuyaient, pour les raisons suivantes :

  • Elle créerait des emplois au Canada;
  • Elle permettrait une autosuffisance quant à la production du composant clé des VZE.

Cela dit, certains pensaient qu’il serait impossible de construire les véhicules au pays à cause des coûts élevés de la main-d’œuvre, mais que l’exploitation minière des matériaux nécessaires pour fabriquer les batteries des VZE se voulait un bon compromis pour assurer la production des véhicules à un coût raisonnable pour les consommateurs.

En dernier lieu, des participants craignaient que l’extraction des ressources soit effectuée sans régler d’abord les revendications territoriales et sans établir de partenariats ou collaborer avec les groupes autochtones. Il était important selon eux de travailler avec les groupes autochtones et de trouver des solutions aux problèmes pressants qui touchaient les collectivités autochtones, en particulier l’accès à l’eau potable dans les réserves.

Annexe A – Questionnaires de recrutement

Questionnaire de recrutement, version anglaise

Privy Council Office

Recruiting Script – July 2021

English Groups

Recruitment Specifications Summary

  • Groups conducted online
  • Each group is expected to last for two hours
  • Recruit 8 participants
  • Incentives will be $100 per person and will be sent to participants via e-transfer following the group
  • Incentive will be $125 per person for those participating in the Nunavut group and will be sent to participants via e-transfer following the group

Specifications for the focus groups are as follows:

GROUP DATE TIME (EDT) TIME (LOCAL) LOCATION COMPOSITION MODERATOR
1 Wed., July 7th 6:00-8:00 6:00-8:00 (EDT) Ontario-U.S. Border Towns Men in their 30’s DN
2 Thurs., July 8th 9:00-11:00 6:00-8:00 (PDT) Mid-size and Major Centres B.C. Women, aged 18-29 TBW
4 Tues., July 20th 5:00-7:00 6:00-8:00 (ADT) 6:30-8:30 (NDT) Atlantic Canada Fully Vaccinated DN
5 Thurs., July 22nd 8:00-10:00 6:00-8:00 (MDT) 6:00-8:00 (CST) Alberta/Saskatchewan Women in their 30’s planning to travel abroad or domestically in the near future TBW
7 Thurs., July 29th 6:00-8:00 6:00-8:00 (EDT) Nunavut General Population DN

Recruiting Script

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]

RECORD LANGUAGE

English CONTINUE

French THANK AND END

On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.

The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.

Your participation is completely voluntary and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.

But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

SCREENING QUESTIONS

1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?

A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE

1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?

YesTHANK AND END

NoCONTINUE

2. In which city do you reside?

LOCATION CITIES
Ontario-U.S. Border Towns Cities could include: Sault Ste. Marie, Fort Frances, Prescott, Kingston-Brockville-Ganonoque, Cornwall, Fort Erie, Niagara, Sarnia, Windsor

ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION.
CONTINUE - GROUP 1
Mid-size and Major Centres B.C. Cities could include: Vancouver, Surrey, Richmond, Victoria, Kelowna, Abbotsford, White Rock, Nanaimo, Kamloops, Chilliwack, Prince George, Vernon, Courtenay, Campbell River, Penticton, Mission

MAX 2 PARTICIPANTS FROM MAJOR CITIES (VANCOUVER/VICTORIA). ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.
CONTINUE - GROUP 2
Atlantic Canada Cities could include (but are not limited to):
NS: Halifax, Dartmouth, Cape Breton-Sydney
NB: Moncton, Saint John, Fredericton, Dieppe, Miramichi, Edmundston
PEI: Charlottetown, Summerside
N&L: St. John’s, Conception Bay, Mount Pearl, Corner Brook

ENSURE 2 PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES WITHIN EACH PROVINCE. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. NO MORE THAN 1 PER CITY.
CONTINUE - GROUP 4
Alberta/Saskatchewan Cities could include (but are not limited to):
Alberta: Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie, Airdrie
Saskatchewan: Saskatoon, Regina, Prince Alberta, Moose Jaw, Swift Current, Yorkton, North Battleford, Lloydminster, Estevan, Warman, Weyburn, Martensville, Melfort, Humboldt, Meadow Lake.

ENSURE 4 FROM EACH PROVICE. MAX 2 PARTICIPANTS FROM MAJOR CITIES (CALGARY/EDMONTON SASKATOON/REGINA). ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.
CONTINUE - GROUP 5
Nunavut Cities could include (but are not limited to): Iqaluit, Arviat, Rankin Inlet, Baker Lake

MAXIMUM 4 FROM IQALUIT. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.
CONTINUE - GROUP 7
Other THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer not to answer - THANK AND END

2a. How long have you lived in [INSERT CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.

Less than two years THANK AND END
Two years or more CONTINUE
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF YEARS IN CITY. NO MORE THAN 2 PER GROUP UNDER 5 YEARS.

3. ASK ONLY IF GROUP 4 Which of the following statements best describes your current COVID-19 vaccination status?

I have not received any doses of a COVID-19 vaccine yet THANK AND END

I have received my first dose of a COVID-19 vaccine THANK AND END

I have received two doses of a COVID-19 vaccine CONTINUE

Prefer not to answer THANK AND END

4. ASK ONLY IF GROUP 5 Do you have any plans to travel between now and the end of the year?

Yes CONTINUE TO Q4A

NoTHANK AND END

4a. Are you planning to travel …

Somewhere in Canada/out of province CONTINUE

To the U.S. CONTINUE

Internationally (outside of North America) CONTINUE

ENSURE GOOD MIX OF THOSE PLANNING TO TRAVEL DOMESTICALLY AND INTERNATIONALLY, WITH SKEW TO INTERNATIONAL TRAVEL. ENSURE GOOD MIX OF THOSE TRAVELLING WITHIN NORTH AMERICA AND OUTSIDE OF NORTH AMERICA.

5. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

Under 18 years of age IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
18-29 IF MID-SIZE AND MAJOR CENTRES B.C. = GROUP 2 IF ONTARIO-U.S. BORDER TOWNS OR ALBERTA/SASKATCHEWAN = THANK AND END OTHER LOCATIONS = CONTINUE
30-39 IF ONTARIO-U.S. BORDER TOWNS OR ALBERTA/SASKATCHEWAN = GROUP 1 OR 5 IF MID-SIZE AND MAJOR CENTRES B.C. = THANK AND END OTHER LOCATIONS = CONTINUE
40-54 IF ONTARIO-U.S. BORDER TOWNS OR MID-SIZE AND MAJOR CENTRES B.C. OR ALBERTA/SASKATCHEWAN = THANK AND END OTHER LOCATIONS = CONTINUE
55+
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END

WHERE APPLICABLE, ENSURE A GOOD MIX OF AGES WITHIN EACH GROUP.

6. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.

Male IF MID-SIZE AND MAJOR CENTRES B.C. OR ALBERTA/SASKATCHEWAN = THANK AND END
OTHER LOCATIONS, CONTINUE
Female IF ONTARIO-U.S. BORDER TOWNS = THANK AND END
OTHER LOCATIONS, CONTINUE

WHERE APPLICABLE, ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP.

7. Which of the following best describes the industry sector in which you are currently employed?

Accommodation and Food Services

Administrative and Support, Waste Management and Remediation Services

Agriculture, Forestry, Fishing and Hunting

Arts, Entertainment and Recreation

Construction

Educational Services

Finance and Insurance

Health Care and Social Assistance

Information and Cultural Industries

Management of Companies and Enterprises

Manufacturing

Mining, Quarrying, and Oil and Gas Extraction

Other Services (except Public Administration)

Professional, Scientific and Technical Services

Public Administration

Real Estate and Rental and Leasing

Retail Trade

Transportation and Warehousing

Utilities

Wholesale Trade

Unemployed

Full Time Student

Retired

Other, please specify: ______________

CONTINUE FOR ALL. ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT FOR EACH GROUP. NO MORE THAN TWO PER SECTOR.

8. Are you familiar with the concept of a focus group?

YesCONTINUE

No EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”

9. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?

1-2THANK AND END

3-5CONTINUE

10. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO ANY.

Participant has high-speed access to the Internet

Participant has a computer/webcam

11. Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?

YesCONTINUE

NoCONTINUE

12. How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?

1-2THANK AND END

3-5CONTINUE

13. During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.

14. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?

Yes CONTINUE

No SKIP TO Q.18

15. How long ago was the last focus group you attended?

Less than 6 months ago THANK AND END

More than 6 months ago CONTINUE

16. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?

0-4 groups CONTINUE

5 or more groups THANK AND END

17. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION

ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA

Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.

18. What is the highest level of formal education that you have completed?

Grade 8 or less

Some high school

High school diploma or equivalent

Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma

College, CEGEP or other non-university certificate or diploma

University certificate or diploma below bachelor's level

Bachelor's degree

Post graduate degree above bachelor's level

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

19. Which of the following categories best describes your total household income in 2020? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

Under $20,000

$20,000 to just under $40,000

$40,000 to just under $60,000

$60,000 to just under $80,000

$80,000 to just under $100,000

$100,000 to just under $150,000

$150,000 and above

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

20. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?

Yes

NoTHANK AND END

INVITATION

I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $100 for your participation following the group via an e-transfer.

Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.

Would you be willing to attend?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?

Name:

Telephone Number:

E-mail Address:

You will receive an e-mail from The Strategic Counsel with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.

We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your computer prior to joining the group.

You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need pen and paper in order to take some notes throughout the group.

This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.

Thank you very much for your time.

RECRUITED BY: ____________________

DATE RECRUITED: ____________________

Privy Council Office

Recruiting Script – August 2021

English Groups

Recruitment Specifications Summary

  • Groups conducted online
  • Each group is expected to last for two hours
  • Recruit 8 participants
  • Incentives will be $100 per person and will be sent to participants via e-transfer following the group
  • Incentive will be $125 per person for those participating in the Nunavut group and will be sent to participants via e-transfer following the group

Specifications for the focus groups are as follows:

GROUP DATE TIME (EDT) TIME (LOCAL) LOCATION COMPOSITION MODERATOR
1 Wed., August 4th 6:00-8:00 6:00-8:00 (EDT) Quebec Anglophones – General Population DN
2 Thurs., August 5th 6:00-8:00 6:00-8:00 (EDT) Barrie Region Those who have travelled recently and/or plan to travel between now and end of year TBW

Recruiting Script

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]

RECORD LANGUAGE

English CONTINUE

French THANK AND END

On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.

The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.

Your participation is completely voluntary and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.

But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

SCREENING QUESTIONS

1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?

A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE

1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?

YesTHANK AND END

NoCONTINUE

2. In which city do you reside?

LOCATION CITIES
Quebec Cities could include (but are not limited to): Montreal, Gatineau, Quebec City, Sherbrooke, Trois-Rivières, Chicoutimi, Saint-Jean-sur-Richelieu, Laval, Longueuil, Terrebonne, Brossard, Saint-Jérôme, Chateauguary, Drummondville, Granby, Blainville, Mirabel, Dollard-des-Ormeaux

MAY SKEW TO MONTREAL, GATINEAU AND EASTERN TOWNSHIPS, AIM FOR NO MORE THAN FOUR FROM THESE AREAS. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE PROVINCE. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.
CONTINUE - GROUP 1
Barrie Region Cities include: Barrie, Orillia, Midhurst, Shanty Bay, Oro Station, Hawkestone, and Forest Home

PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTRES PROPER.
CONTINUE - GROUP 2
Other THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer not to answer - THANK AND END

2a. How long have you lived in [INSERT CITY]?

Less than two years THANK AND END
Two years or more CONTINUE
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF YEARS IN CITY. NO MORE THAN 2 PER GROUP UNDER 5 YEARS.

3. ASK ONLY IF GROUP 2 Have you travelled outside of Ontario in the past six months?

Yes CONTINUE TO Q3A

NoCONTINUE TO Q4

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

3a. Did you travel to…

Somewhere in Canada/out of province CONTINUE

To the U.S. CONTINUE

Internationally (outside of North America) CONTINUE

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE GOOD MIX OF THOSE WHO HAVE TRAVELLED DOMESTICALLY AND INTERNATIONALLY. ENSURE GOOD MIX OF THOSE TRAVELLING WITHIN NORTH AMERICA AND OUTSIDE OF NORTH AMERICA.

4. ASK ONLY IF GROUP 2 Do you have any plans to travel between now and the end of the year?

Yes CONTINUE TO Q4A

NoTHANK AND END

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

4a. Are you planning to travel …

Somewhere in Canada/out of province CONTINUE

To the U.S. CONTINUE

Internationally (outside of North America) CONTINUE

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE GOOD MIX OF THOSE PLANNING TO TRAVEL DOMESTICALLY AND INTERNATIONALLY, WITH SKEW TO INTERNATIONAL TRAVEL.

FOR GROUP 2, ENSURE A MIX OF THOSE WHO HAVE TRAVELLED RECENTLY (AT Q.3) AND/OR PLANNING TO TRAVEL (AT Q.4) WITH SLIGHT SKEW TO THE LATTER

5. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

Under 18 years of age IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
18-24 CONTINUE
ENSURE A GOOD MIX OF AGES WITHIN EACH GROUP.
25-34
35-44
45-54
55+
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END

6. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.

Male CONTINUE
Female CONTINUE

ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP.

7. Which of the following best describes the industry sector in which you are currently employed in?

Accommodation and Food Services

Administrative and Support, Waste Management and Remediation Services

Agriculture, Forestry, Fishing and Hunting

Arts, Entertainment and Recreation

Construction

Educational Services

Finance and Insurance

Health Care and Social Assistance

Information and Cultural Industries

Management of Companies and Enterprises

Manufacturing

Mining, Quarrying, and Oil and Gas Extraction

Other Services (except Public Administration)

Professional, Scientific and Technical Services

Public Administration

Real Estate and Rental and Leasing

Retail Trade

Transportation and Warehousing

Utilities

Wholesale Trade

Unemployed

Full Time Student NO INTERNATIONAL STUDENTS

Retired ASK ‘WHAT SECTOR WERE YOU PREVIOUSLY EMPLOYED IN’ AND RECORD

Other, please specify: ______________

ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT FOR EACH GROUP. NO MORE THAN TWO PER SECTOR.

8. Are you familiar with the concept of a focus group?

YesCONTINUE

No EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”

9. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?

1-2THANK AND END

3-5CONTINUE

10. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO ANY.

Participant has high-speed access to the Internet

Participant has a computer/webcam

11. Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?

YesCONTINUE

NoCONTINUE

12. How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?

1-2THANK AND END

3-5CONTINUE

13. During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.

14. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?

Yes CONTINUE

No SKIP TO Q.18

15. How long ago was the last focus group you attended?

Less than 6 months ago THANK AND END

More than 6 months ago CONTINUE

16. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?

0-4 groups CONTINUE

5 or more groups THANK AND END

17. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION

ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA

Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.

18. What is the highest level of formal education that you have completed?

Grade 8 or less

Some high school

High school diploma or equivalent

Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma

College, CEGEP or other non-university certificate or diploma

University certificate or diploma below bachelor's level

Bachelor's degree

Post graduate degree above bachelor's level

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

19. Which of the following categories best describes your total household income in 2020? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

Under $20,000

$20,000 to just under $40,000

$40,000 to just under $60,000

$60,000 to just under $80,000

$80,000 to just under $100,000

$100,000 to just under $150,000

$150,000 and above

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

20. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?

Yes

NoTHANK AND END

INVITATION

I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $100 (for Barrie and Vanvouver Island)/$125 (for Quebec) for your participation following the group via an e-transfer.

Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.

Would you be willing to attend?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?

Name:

Telephone Number:

E-mail Address:

You will receive an e-mail from The Strategic Counsel with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.

We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your computer prior to joining the group.

You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need pen and paper in order to take some notes throughout the group.

This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.

Thank you very much for your time.

RECRUITED BY: ____________________

DATE RECRUITED: ____________________

Questionnaire de recrutement, version française

Bureau du Conseil privé

Questionnaire de recrutement – juillet 2021

Groupes en français

Résumé des consignes de recrutement

  • Groupes tenus en ligne.
  • Durée prévue de chaque rencontre : deux heures.
  • Recrutement de huit participants.
  • Incitatifs de 125 $ par personne, versés aux participants par transfert électronique après la rencontre.

Caractéristiques des groupes de discussion :

GROUPE DATE HEURE (DE L’EST) LIEU COMPOSITION DU GROUPE MODÉRATEUR
3 15 juillet 18 h-20 h Grande région de Montréal – y compris la ville de Montréal Hommes âgés de 18 à 29 ans qui prévoient voyager à l’étranger ou au Canada dans un proche avenir M. Proulx
6 27 juillet 18 h-20 h Grandes villes et villes de taille moyenne du Québec Personnes entièrement vaccinées M. Proulx

Questionnaire de recrutement

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais?
[CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]

NOTER LA LANGUE ET CONTINUER

Anglais REMERCIER ET CONCLURE

Français CONTINUER

Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.

La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.

Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.

Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

QUESTIONS DE SÉLECTION

1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?

Une société d’études de marché REMERCIER ET CONCLURE

Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité REMERCIER ET CONCLURE

Un magazine ou un journal REMERCIER ET CONCLURE

Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial REMERCIER ET CONCLURE

Un parti politique REMERCIER ET CONCLURE

Dans les relations publiques ou les relations avec les médias REMERCIER ET CONCLURE

Dans le milieu de la radio ou de la télévision REMERCIER ET CONCLURE

Non, aucune de ces réponses CONTINUER

1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada ?

OuiREMERCIER ET CONCLURE

NonCONTINUER

2. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison ?

Anglais REMERCIER ET CONCLURE

Français CONTINUER

Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l'étude] REMERCIER ET CONCLURE

Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

3. Dans quelle ville habitez-vous ?

LIEU VILLES
Grande région de Montréal (GRM) – y compris la ville de Montréal Les villes de la GRM peuvent notamment comprendre : Montréal, Laval, Longueuil, Terrebonne, Brossard, Saint-Jérôme, Blainville, Mirabel, Dollard-des-Ormeaux

PAS PLUS DE DEUX PARTICIPANTS DE LA VILLE DE MONTRÉAL. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU.
CONTINUER - GROUPE 3
Grandes villes et villes de taille moyenne du Québec Ces villes peuvent notamment comprendre :
Pour les grandes villes : Montréal, Gatineau, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, Chicoutimi – Jonquière
Pour les villes de taille moyenne : Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Jérôme, Chateauguay, Drummondville, Granby, Beloeil, Saint-Hyacinthe

RECRUTER QUATRE PERSONNES POUR LES GRANDES VILLES ET QUATRE PERSONNES POUR LES VILLES DE TAILLE MOYENNE. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. PAS PLUS DE DEUX PARTICIPANTS PAR VILLE.
CONTINUER - GROUPE 6
Autre lieu - REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre - REMERCIER ET CONCLURE

3a. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.

Moins de deux ans REMERCIER ET CONCLURE
Deux ans ou plus CONTINUER
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ANNÉES DE RÉSIDENCE DANS LA VILLE. PAS PLUS DE DEUX PAR GROUPE DOIVENT Y VIVRE DEPUIS MOINS DE 5 ANS.

4. DEMANDER UNIQUEMENT AU GROUPE 3 Prévoyez-vous voyager d’ici la fin de l’année?

Oui PASSER À LA Q4A

Non REMERCIER ET CONCLURE

4a. Planifiez-vous un voyage…?

Quelque part au Canada/à l’extérieur de la province CONTINUER

Aux États-Unis CONTINUER

À l’international (ailleurs qu’en Amérique du Nord) CONTINUER

BIEN REPRÉSENTER LES RÉPONDANTS QUI PRÉVOIENT VOYAGER AU CANADA ET CEUX QUI PRÉVOIENT VOYAGER À L’INTERNATIONAL, EN PRIVILÉGIANT CES DERNIERS. ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES RÉPONDANTS QUI COMPTENT VOYAGER EN AMÉRIQUE DU NORD ET CEUX QUI VOYAGERONT À L’EXTÉRIEUR DE L’AMÉRIQUE DU NORD.

5. DEMANDER UNIQUEMENT AU GROUPE 6 Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre statut de vaccination contre la COVID-19?

Je n’ai encore reçu aucune dose d’un vaccin contre la COVID-19 REMERCIER ET CONCLURE

J’ai reçu ma première dose d’un vaccin contre la COVID-19 REMERCIER ET CONCLURE

J’ai reçu deux doses d’un vaccin contre la COVID-19 CONTINUER

Je préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

6. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?

Moins de 18 ans SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
18 à 29 SI GRM = GROUPE 3

AUTRES LIEUX = CONTINUER
30 à 39 SI GRM = REMERCIER ET CONCLURE

AUTRES LIEUX = CONTINUER
40 à 54
55 ans ou plus
RÉPONSE SPONTANÉE Je préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE SOUS-GROUPE.

7. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.

Homme CONTINUER
Femme SI GRM = REMERCIER ET CONCLURE

AUTRES LIEUX = CONTINUER

LORSQUE C’EST PERTINENT, VISER UNE PROPORTION ÉGALE DES SEXES DANS CHAQUE GROUPE.

8. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez ?

Administrations publiques

Agriculture, foresterie, pêche et chasse

Arts, spectacle et loisirs

Autres services, sauf les administrations publiques

Commerce de détail

Commerce de gros

Construction

Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz

Fabrication

Finance et assurances

Gestion de sociétés et d'entreprises

Hébergement et services de restauration

Industrie de l'information et industrie culturelle

Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services

d'assainissement

Services d'enseignement

Services immobiliers et services de location et de location à bail

Services professionnels, scientifiques et techniques

Services publics

Soins de santé et assistance sociale

Transport et entreposage

Sans emploi

Aux études à temps plein PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

À la retraite – DEMANDER : « DANS QUEL SECTEUR TRAVAILLIEZ-VOUS AVANT? » ET NOTER LA RÉPONSE

Autre situation ou autre secteur ; veuillez préciser : ______________

CONTINUER POUR TOUS LES RÉPONDANTS. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ.

9. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion »?

OuiCONTINUER

NonEXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».

10. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler » ?

1-2REMERCIER ET CONCLURE

3-5CONTINUER

11. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.

Le participant a accès à Internet haut débit

Le participant a un ordinateur avec caméra Web

12. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années ?

OuiCONTINUER

NonCONTINUER

13. Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacité à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne ?

1-2REMERCIER ET CONCLURE

3-5CONTINUER

14. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.

15. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?

Oui CONTINUER

Non PASSER À LA Q.19

16. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé ?

À moins de six mois,REMERCIER ET CONCLURE

À plus de six mois, CONTINUER

17. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

0 à 4 groupes, CONTINUER

5 groupes ou plus REMERCIER ET CONCLURE

18. Quel était leur sujet, et vous rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient organisés?
TERMINER SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE GOUVERNEMENT DU CANADA

CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES

Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.

19. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ?

    École primaire

    Études secondaires partielles

    Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

    Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

    Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire

    Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

    Baccalauréat

    Diplôme d’études supérieur au baccalauréat

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

20. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2020— c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?

    Moins de 20 000 $

    20 000 $ à moins de 40 000 $

    40 000 $ à moins de 60 000 $

    60 000 $ à moins de 80 000 $

    80 000 $ à moins de 100 000 $

    100 000 $ à moins de 150 000 $

    150 000 $ ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

21. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?

Oui

Non REMERCIER ET CONCLURE


INVITATION

J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.

Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.

Est-ce que vous accepteriez de participer ?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?

Nom :

Numéro de téléphone :

Adresse courriel :

Vous recevrez un courrier électronique du Strategic Counsel expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.

Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.

Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.

Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.

Merci de votre temps.

RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________

DATE DU RECRUTEMENT : __________________

Bureau du Conseil privé

Questionnaire de recrutement — août 2021

Groupes en français

Résumé des consignes de recrutement

  • Groupes tenus en ligne.
  • Durée prévue de chaque rencontre : deux heures.
  • Recrutement de huit participants pour assurer la présence d’au moins six à huit personnes.
  • Incitatifs de 125 $ par personne, versés par transfert électronique après la rencontre, pour les participants du groupe du Québec.
  • Incitatifs de 100 $ par personne, versés par transfert électronique après la rencontre, pour les participants du groupe du Nouveau-Brunswick.

Caractéristiques des groupes de discussion :

GROUPE DATE HEURE (DE L’EST) HEURE (LOCALE) LIEU COMPOSITION DU GROUPE MODÉRATEUR
2 10 août 18 h-20 h 18 h-20 h (HAE) Trois-Rivières Population générale M. Proulx

Questionnaire de recrutement

INTRODUCTION

Bonjour, je m’appelle [RECRUITER NAME]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada / Hello, my name is [NOM DU RECRUTEUR]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada

Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
[CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]

NOTER LA LANGUE ET CONTINUER

Anglais REMERCIER ET CONCLURE

Français CONTINUER

Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.

La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.

Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.

Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

QUESTIONS DE SÉLECTION

1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?

Une société d’études de marché REMERCIER ET CONCLURE

Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité REMERCIER ET CONCLURE

Un magazine ou un journal REMERCIER ET CONCLURE

Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial REMERCIER ET CONCLURE

Un parti politique REMERCIER ET CONCLURE

Dans les relations publiques ou les relations avec les médias REMERCIER ET CONCLURE

Dans le milieu de la radio ou de la télévision REMERCIER ET CONCLURE

Non, aucune de ces réponses CONTINUER

1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada ?

OuiREMERCIER ET CONCLURE

NonCONTINUER

2. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison ?

Anglais REMERCIER ET CONCLURE

Français CONTINUER

Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l'étude] REMERCIER ET CONCLURE

Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

3. Dans quelle ville habitez-vous ?

LIEU VILLES
Trois-Rivières Trois-Rivières

LES PARTICIPANTS DOIVENT RÉSIDER DANS LES DITS CENTRES.
CONTINUER - GROUPE 2
Autre lieu - REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre - REMERCIER ET CONCLURE

3a. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]?

Moins de deux ans REMERCIER ET CONCLURE
Deux ans ou plus CONTINUER
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ANNÉES DE RÉSIDENCE DANS LA VILLE. PAS PLUS DE DEUX PAR GROUPE DOIVENT Y VIVRE DEPUIS MOINS DE 5 ANS.

4. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?

Moins de 18 ans SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
18 à 24 CONTINUER

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE GROUPE.
25 à 34
35 à 44
45 à 54
55 ans ou plus
RÉPONSE SPONTANÉE Je préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

5. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.

Homme

Femme

ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.

6. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez ?

Administrations publiques

Agriculture, foresterie, pêche et chasse

Arts, spectacle et loisirs

Autres services, sauf les administrations publiques

Commerce de détail

Commerce de gros

Construction

Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz

Fabrication

Finance et assurances

Gestion de sociétés et d'entreprises

Hébergement et services de restauration

Industrie de l'information et industrie culturelle

Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services

d'assainissement

Services d'enseignement

Services immobiliers et services de location et de location à bail

Services professionnels, scientifiques et techniques

Services publics

Soins de santé et assistance sociale

Transport et entreposage

Sans emploi

Aux études à temps plein

À la retraite

Autre situation ou autre secteur ; veuillez préciser : ______________

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ.

7. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion »?

OuiCONTINUER

NonEXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».

8. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler » ?

1-2REMERCIER ET CONCLURE

3-5CONTINUER

9. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.

Le participant a accès à Internet haut débit

Le participant a un ordinateur avec caméra Web

10. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années ?

OuiCONTINUER

NonCONTINUER

11. Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacité à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne ?

1-2REMERCIER ET CONCLURE

3-5CONTINUER

12. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.

13. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?

Oui CONTINUER

Non PASSER À LA Q.17

14. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé ?

À moins de six mois,REMERCIER ET CONCLURE

À plus de six mois, CONTINUER

15. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

0 à 4 groupes, CONTINUER

5 groupes ou plus REMERCIER ET CONCLURE

16. Et sur quels sujets portaient-ils?
METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LES SUJETS ÉTAIENT LES MÊMES OU SEMBLABLES

CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES

Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.

17. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ?

    École primaire

    Études secondaires partielles

    Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

    Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

    Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire

    Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

    Baccalauréat

    Diplôme d’études supérieur au baccalauréat

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

18. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2020— c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?

    Moins de 20 000 $

    20 000 $ à moins de 40 000 $

    40 000 $ à moins de 60 000 $

    60 000 $ à moins de 80 000 $

    80 000 $ à moins de 100 000 $

    100 000 $ à moins de 150 000 $

    150 000 $ ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

19. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?

Oui

Non REMERCIER ET CONCLURE


INVITATION

J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez [PARTICIPANTS DU NOUVEAU-BRUNSWICK SEULEMENT] 100 $ [PARTICIPANTS DU QUÉBEC SEULEMENT] 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.

Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.

Est-ce que vous accepteriez de participer ?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?

Nom :

Numéro de téléphone :

Adresse courriel :

Vous recevrez un courrier électronique du Strategic Counsel expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.

Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.

Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.

Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.

Merci de votre temps.

RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________

DATE DU RECRUTEMENT : __________________

Annexe B – Guides du modérateur

Guide du modérateur, version anglaise

MODERATOR’S GUIDE – July/August 2021

MASTER

INTRODUCTION (10 minutes) All Locations

  • Moderator or technician should let participants know that they will need pen and paper in order to take some notes, jot down some thoughts around some material that we will show them later in the discussion.

GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-20 minutes) All locations

  • What have you seen, read or heard about the Government of Canada in the last few days?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut If not mentioned: Have any of you seen, read or heard anything about Canada’s new Governor General? What have you heard?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s How do you normally learn about things that the Government of Canada is planning or has done? PROBE FOR: In the news (print, TV, radio, online), on social media, from friends/family, etc.
    • And, is this also how you would typically hear about any other kind of news – for example, other news items that are not necessarily about the federal government, its plans and activities?
      • IF NO: What other sources do you rely on for other news (not related to what the federal government is planning/doing?)
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Apart from actions related to COVID-19, are you aware of anything the Government of Canada has done over the past 5 years? For example, any new programs or services or legislation?
    • IF NOTHING MENTIONED, PROMPT: it could be related to the environment, taxes, international trade, measures targeted to specific groups of Canadians, etc.
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s What is the Government of Canada doing well? Please provide examples.
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s What is the Government of Canada doing poorly? What could they improve on?
  • Quebec Anglophones Has anyone seen, read or heard anything recently about Bill 96, or as some may know as the amendment of the Constitution to recognize Quebec as a nation and French as its only official and common language.
    • IF YES, what did you hear?
      • What has the Government of Canada’s response to it been?
  • Quebec Anglophones Do you think the Government of Canada is doing enough to protect official minority language rights in Canada?
  • Quebec Anglophones What do you see as the biggest challenges facing Anglophones in Quebec?
  • Trois-Rivières Have you seen, read or heard anything about the Government of Canada’s announcement of a new high frequency rail service passing through Trois-Rivières?

Trois-Rivières CLARIFY AS NECESSARY: On July 6, 2021, the Government of Canada declared its commitment to modernizing intercity passenger rail service to meet the needs of travellers, while also creating jobs and economic growth. By doing so, it plans to build its first high-speed high frequency rail service connecting Quebec City, Trois-Rivières, Montreal, Ottawa and Toronto. According to VIA Rail, a high frequency rail line operating on dedicated tracks would cut travel times by 25% and improve on-time performance by 95%.

  • Trois-Rivières What do you think about this initiative?

COVID-19 OUTLOOK/VACCINES (10-40 minutes) Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières
Let’s talk about COVID-19…

  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s Looking forward at the COVID-19 situation across Ontario and Canada more broadly, do you think that the spread of COVID-19 is going to get better, worse, or stay the same throughout the summer?
  • Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults Looking forward at the COVID-19 situation across British Columbia and Canada more broadly, do you think that the spread of COVID-19 is going to get better, worse, or stay the same throughout the summer?
  • GMA Planning to Travel Men Young Adults Looking forward at the COVID-19 situation across Quebec and Canada more broadly, do you think that the spread of COVID-19 is going to get better, worse, or stay the same throughout the summer?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated Looking forward at the COVID-19 situation across Atlantic Canada and Canada more broadly, do you think that the spread of COVID-19 is going to get better, worse, or stay the same throughout the summer?
    • How about the fall? Are you worried about a possible fourth wave?
    • In your opinion, do you think we could enter another lockdown should the situation worsen? Or, do you think we’re out of the woods?
  • Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Do you think the Government of Canada needs to be doing more to encourage Canadians to get vaccinated against COVID-19? What makes you say that?
  • Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Let’s imagine the Government of Canada gave $100 to everyone who gets vaccinated or has already been vaccinated. Do you think this would be effective at encouraging more people to get vaccinated? What makes you say that?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Has anyone heard about any changes to the requirement to quarantine for Canadian travelers returning home? What have you heard?

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières SHOW ON SCREEN/CLARIFY:
The Government of Canada announced recently that as of Monday July 5th, fully vaccinated travelers who are eligible to enter Canada (i.e. Canadian citizens, permanent residents and essential travelers) will no longer need to spend 3 days in an authorized hotel, spend 14 days in COVID-19 quarantine upon arriving home, or complete the mandatory Day 8 COVID-19 test.

  • Pre-departure and on-arrival COVID-19 testing will still apply.
  • Fully vaccinated travelers must also be asymptomatic.
  • To be considered fully vaccinated, a traveler must have received the full series of a vaccine, or a combination of vaccines, accepted by the Government of Canada at least 14 days prior to entering Canada.
  • Travelers must present a quarantine plan for use in case they are found not to the meet all of the relevant conditions.
  • Travelers must use the ArriveCAN app or web portal prior to departure to log their vaccination details, as well as the results of a negative COVID-19 test that’s less than three days old.

MODERATOR NOTE: This change does not apply to fully vaccinated non-citizens who are looking to visit for non-essential reasons, and for any Canadian traveler who is not fully-vaccinated. In these instances, the existing suite of travel restrictions remain in effect, including the mandatory 3 day quarantine in an authorized hotel at their own cost and the remainder of the 14-day quarantine at home or in a facility of their choosing.

  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers What do you think about this?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated Do any of you have plans to travel between now and the end of the year?
    • Do you plan to travel internationally? PROMPT: How about in the US? Outside of North America?
    • Do you plan to travel domestically, such as somewhere in Canada or out of province?
  • GMA Planning to Travel Men Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s When you were recruited for this focus group, you had indicated that you had plans to travel between now and the end of the year. Is this still true for you?
    • Do you plan to travel internationally? PROMPT: How about in the US? Outside of North America?
    • Do you plan to travel domestically, such as somewhere in Canada or out of province?
  • Barrie Recent Travelers When you were recruited for this focus group, you had indicated that you had recently traveled. Is this true for you?
    • Did you travel internationally? PROMPT: To the US? Outside of North America?
    • Did you travel domestically, such as somewhere in Canada or out of the province?
    • Were you more compelled to travel following the change in restrictions for Canadian citizens who are fully vaccinated?
    • Did the current measures and restrictions in place make you feel safe from the risks of COVID-19 while traveling?
  • GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Do the changes to the travel requirements and border measures have an impact on your travel plans?

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults Through a joint agreement with the U.S., Canada implemented border restrictions in response to the coronavirus outbreak in March 2020. This agreement has been renewed on a month-to-month basis, with the most recent renewal in effect until July 21st.

  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults What do you think should happen after July 21st ? Should the agreement be renewed for another month? What makes you say that?
  • GMA Planning to Travel Men Young Adults Would the renewal of these border restrictions have an impact on your current travel plans?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults PROMPT AS NEEDED IF THEY SAY RENEW: should restrictions be kept as is, or should they be loosened further? What makes you say that?

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults The Government of Canada has said that reopening the border fully depends on a few things, including having over 75% of Canadians fully vaccinated.

  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults What do you think about this?

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s Currently, 37% of Canadians are fully vaccinated.

GMA Planning to Travel Men Young Adults Currently, 46% of Canadians are fully vaccinated.

  • Do you think we will hit the target of having at least 75% of Canadians fully vaccinated? What makes you say that?
    • IF YES: When do you think we’ll hit that target?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults There has been some commentary in the U.S. that the U.S. government should move ahead and open the U.S. border to Canadian travel, even if Canada keeps its border closed to U.S. travel into Canada. What do you think about this?

Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières The Government of Canada has also recently announced that Canada could start allowing fully vaccinated U.S. citizens and permanent residents, and St-Pierre-Miquelon citizens (a French archipelago south of Newfoundland), into Canada for non-essential travel as of August 9th, and extend this to fully vaccinated travelers from all countries by September 7th if the current positive path of vaccination rate and public health conditions continues.

  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières What do you think about this?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Do you have any concerns about opening the Canadian border to fully-vaccinated Americans (not just essential travelers) next month?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières What about allowing fully-vaccinated travelers in general (not just Americans) into Canada by early September?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated What about those who want to come to Canada for non-essential travel but are not fully vaccinated? Should they be allowed into Canada as well? What makes you say that?
    • IF YES: Should there be any restrictions in place – for example, keeping the current measures for non-vaccinated travelers (getting tested upon arrival to Canada; a mandatory 3-day quarantine in an authorized hotel at their own expense; a total 14-day quarantine period overall)? What makes you say that?

INDIGENOUS ISSUES (20-30 minutes) Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières
Let’s shift our focus a little bit.

  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults How important are Indigenous issues compared to other Government of Canada priorities at the moment?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults Do you think the Government of Canada is focusing about the right amount of attention on Indigenous Issues, not enough or too much? What makes you say that?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults Are you aware of any specific things the Government of Canada has done recently to address Indigenous issues?
    • IF YES: what have they done?
  • What do you think are the most important Indigenous issues the Government of Canada should focus on?
  • I’m going to show you some things the Government has done and then I’m going to get your thoughts

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated SHOW ON SCREEN/CLARIFY

  • Announced another $1.5 billion to finish the work of lifting all long-term drinking water advisories. This is in addition to the $2.19 billion already budgeted.
  • Implemented a series of actions in response to the findings of the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, including increased health support and victim services supports, financial support to the RCMP’s National Investigative Standards and Practices Unit, and a crisis support line for those affected by missing and murdered Indigenous women and girls.
  • Introduced a bill to implement the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous People (UNDRIP). This bill will mandate the government to provide a framework for departments to give First Nations a shared role in decision-making in actions that affect their lives, lands, families and cultures.
  • Of the $33.8 million allocated in 2019 towards projects aimed at researching the children who died at residential schools, recently opened the remaining $27 million to Indigenous communities to fund searches at former residential school sites, as well as memorials and other commemorations to mark the graves.

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated POLL: Now I’d like you to choose which one of these initiatives is the most impactful:

  • Announcing additional funding to end all long-term drinking water advisories
  • Implementing actions to address the issue of missing and murdered Indigenous women and girls
  • Implementing UNDRIP
  • Opening funding to Indigenous communities to fund searches at residential school sites, memorials and other commemorations to mark the graves

Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated Moderator to go through poll results and find reasons for selections

  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières I’m going to show you some Indigenous issues and then I’m going to get your thoughts

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières SHOW ON SCREEN/CLARIFY

  • Ensuring clean drinking water on all reserves
  • Getting more Indigenous people to attend post-secondary education so they attend at the same rate as other Canadians
  • Helping survivors of residential schools cope with the trauma
  • Improving the infrastructure gap so that infrastructure on reserves is at same level as in rest of country
  • Improving the infrastructure gap so that infrastructure on reserves is at same level as in rest of country

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières POLL: Now I’d like you to choose which one of these should be the biggest priority for the Government of Canada when it comes to Indigenous issue. You can select up to two.

  • Ensuring clean drinking water on all reserves
  • Getting more Indigenous people to attend post-secondary education
  • Helping survivors of residential schools cope with the trauma
  • Improving the infrastructure gap
  • Improving the quality of primary and secondary education on Indigenous reserves
  • Moderator to go through poll results and find reasons for selections
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, GMA Planning to Travel Men Young Adults Now that I’ve shown you some of the initiatives the Government of Canada has undertaken, does this change how you feel about how the federal government is addressing Indigenous issues?
    • IF YES: how so?
  • Ontario-U.S. Border Town Men in their 30’s, Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, GMA Planning to Travel Men Young Adults, Atlantic Canada Fully Vaccinated Are there other specific actions you think the Government of Canada needs to take to address key Indigenous issues?

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Now I’d like to focus on drinking water for a bit…

  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières In total, 108 boil water advisories on reserves have been lifted, and 32 remain. What do you think when you hear that? Do you have a positive or negative reaction?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Do you feel that the Government of Canada is on the right or wrong track when it comes to addressing boil water advisories? What makes you say that?

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Now I’d like to focus on primary and secondary education for a bit…

  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières The Government of Canada has provided funding for 66 new schools and renovations to 86 schools on Indigenous reserves. Of the 66 new schools, 27 have been completed, while the others are in progress. What do you think when you hear that? Do you have a positive or negative reaction?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Do you feel that the Government of Canada is on the right or wrong track when it comes to addressing education needs on Indigenous reserves? What makes you say that?

OPIOIDS (25 minutes) Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults

  • Has anyone heard anything about opioids in the news? Can you explain to me what is going on in your own words?
    • Can you name any opioids? (PROBE on familiarity with “Fentanyl” if no one mentions it)
  • What type of people do you think are most affected by this?
    • If vague answers, PROBE them to rank who they think most falls victim to overdoses on opioids – seniors vs. middle age vs. teenagers, homeless vs. low income vs. middle income vs. high income, those who frequently use illegal drugs versus people who don’t use many illegal drugs

CLARIFY AS NEEDED:
Opioids are drugs that include prescribed pain relievers, such as fentanyl, and illegal drugs such as heroin. Misuse may lead to addiction, overdose and death. Recently, the emergence of fentanyl and other powerful illicit opioid drugs has led to an unprecedented number of deaths.

  • What do you think has led to the current problem with opioids? Who or what is to blame?

POLL: Now I’d like you to think about who or what is most responsible for the current problem (NOTE TO MODERATOR: Even if they don’t know much about the problem, ask them to try the exercise based on their perceptions). You can select up to 3:

    • Doctors not prescribing properly
    • Drug companies making unsafe products
    • Gangs
    • Lack of policing
    • People making poor decisions
    • Poor border control

Moderator to go through poll results and find reasons for selections

  • What should the Government of Canada do in response?
  • Have you seen, read or heard anything in the news about a plan by the City of Vancouver to gain Health Canada approval of the decriminalization of small amounts of illicit drugs? What have you heard?
  • Some have suggested that the Government of Canada should decriminalize possession of illicit drugs for personal use, so that those with a substance use disorder are diverted away from the criminal justice system and towards a health-care approach instead. What do you think about that approach?
  • Do you think that a health-care approach to substance use would allow users to avoid stigma and more easily seek help for addiction treatment or other services?

WESTERN ECONOMIC DIVERSIFICATION CANADA BRANDING (25 minutes) Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s

Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults We are now going to review two creative concepts that may be used by the Government of Canada to inform Canadians about things related to British Columbia…

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s We are now going to review two creative concepts that may be used by the Government of Canada to inform Canadians about things related to western Canada…

Let’s take a look at the first concept. This could be displayed in brochures or signage, on websites, or on social media, such as Twitter and LinkedIn. Note that these are still in draft format, so some of the text (e.g. Lorem|ps) is just a placeholder for the moment. It’s just meant to give you a visual sense of how the text would look.

Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults order: Concept B, Concept A

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s order: Concept B, Concept A

SHOW CONCEPT A/B ON SCREEN

  • Overall, what do you think of the look of this concept?
  • Does it resonate with you? Why or why not?
  • Would this stand out if you saw it on a website, in a brochure, etc.?
  • What do you like most about it? What do you like least?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Prior to seeing this concept, how many of you were familiar with Western Economic Diversification Canada (show of hands)?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Does this concept give you a sense of what Western Economic Diversification Canada does? How so?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Do you have any other thoughts about what could make this concept more effective?

Mid-Size and Major Centres B.C. Women Young Adults Now I’m going to show you a different concept. This one has 2 examples (not 3 like the first concept we looked at).

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Now I’m going to show you a different concept.

SHOW CONCEPT A/B ON SCREEN

  • Overall, what do you think of the look of this concept?
  • Does it resonate with you? Why or why not?
  • Would this stand out if you saw it on a website, in a brochure, etc.?
  • What do you like most about it? What do you like least?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Does this concept give you a sense of what Western Economic Diversification Canada does? How so?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Do you have any other thoughts about what could make this concept more effective?

COMPARISON:

POLL: Now I’d like you to choose which of the two images you prefer

  • CONCEPT A
  • CONCEPT B

Moderator to go through poll results and find reasons for selections

COVID-19 PROOF OF VACCINATION (20 minutes) Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières

I’d like to now gauge your opinion about proof of vaccination credentials (PVCs), which are sometimes referred to as vaccine passports.

  • Atlantic Canada Fully Vaccinated Have you read, heard or seen anything recently about PVCs or vaccine passports? What are they?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Have you read, heard or seen anything recently about vaccination status documents or vaccine passports? What are they?

Atlantic Canada Fully Vaccinated CLARIFY AS NECESSARY:
Some countries have implemented measures where you must show proof of being fully vaccinated against COVID-19 in order to enter the country. In Canada, fully vaccinated travelers eligible to enter Canada who want to be exempt from current quarantine restrictions must provide proof that they have been fully vaccinated with one of the accepted vaccines in Canada. The proof of vaccination must be in English or French or a certified translation. So this kind of system could be applied to all travelers wanting to enter Canada (if, for example, Canada opens up the border to any fully vaccinated traveler).

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers CLARIFY AS NECESSARY:
Some countries have implemented measures where you must show proof of being fully vaccinated against COVID-19 in order to enter the country.
The Government of Canada is working with the provinces and territories on providing Canadians with a document that demonstrates their COVID-19 vaccination history for use when it is safe to travel outside the country, and is considering different names for this program.

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers POLL: I’m going to show you some potential program names and I’d like you to choose the one that best represents the idea that this is about showing proof of being fully vaccinated.

  • Proof of vaccination status
  • Canadian proof of vaccination
  • Canadian vaccine certificate
  • Proof of vaccination credential
  • Canadian vaccine passport
  • Vax Pass

Moderator to go through poll results and find reasons for selections

  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers Are there any names in this list that you do not think should be used? What makes you say that?
  • Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Nunavut, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers Is there anything you would add or change to any of the names? Could any of the names be improved?

Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Now I’d like to talk about requirements for travelers entering Canada…
In Canada, fully vaccinated travelers eligible to enter Canada who want to be exempt from current quarantine restrictions must provide proof that they have been fully vaccinated with one of the accepted vaccines in Canada. The proof of vaccination must be in English or French or a certified translation. So this kind of system could be applied to all travelers wanting to enter Canada (if, for example, Canada opens up the border to any fully vaccinated traveler).

  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Should Canada have some kind of proof-of-vaccination system for domestic air travel? For example, the proof could be certification provided by the province where an individual received their COVID-19 vaccines.
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières How about requiring proof of vaccination to be able to attend things like concerts or sporting events?
    • Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières PROMPT AS NEEDED: Do you think this would be effective at encouraging more people to get vaccinated?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated, Alberta and Saskatchewan Planning to Travel Women in their 30’s Do you have any concerns about your privacy when it comes to proof of vaccination systems?
    • PROMPT AS NECESSARY: A proof-of-vaccination system would require some sort of sharing of vaccination records between levels of government. Do you have any concerns about that?

HOUSING (15-35 minutes) Atlantic Canada Fully Vaccinated, Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Let’s shift our focus a little bit

Atlantic Canada Fully Vaccinated I’d like to talk to you about housing in Atlantic Canada…
Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières I’d like to talk to you about housing in your region…

  • Have the housing prices gone up over the past year?
    • IF YES: Why do you think they have gone up?
  • Does this affect you personally?
    • In a good way? In a bad way? How so?
  • In your opinion, what level of government do you think has the most ability to control housing prices? Or do you think it’s not possible for any level of government to control this (e.g. it’s all market based)?
  • Has the Government of Canada done anything to support individuals who want to buy a home?
  • Atlantic Canada Fully Vaccinated Is there anything else the Government of Canada should do (or not do) to make home ownership more feasible?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières For those of you who own your home, how would you feel if the Government did something that resulted in lowering housing prices?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières I’m going to show you some issues that some say are reasons housing prices are high, and then I’m going to get your thoughts

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières SHOW ON SCREEN/CLARIFY

  • Foreign buyers are buying houses as investment properties and not renting them or living in them
  • Not enough houses are being built due to zoning laws
  • People are buying houses and then flipping them
  • The bidding process, including blind bidding (where homebuyers don’t know how much others are bidding) and bidding wars (where multiple buyers are competing for the same property)
  • The criteria for down payments are too high

Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières POLL: Now I’d like you to choose which one of these you would like to see the Government of Canada change. You can select up to two. If you don’t think the federal government should change any, do not select any.

Moderator to go through poll results and find reasons for selections

  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières How would you feel about more co-op housing being built? Would that be a solution to the problem? What makes you say that?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières What about a rent-to-own program where people could pay their rent on a house towards the down payment, so that they eventually own that home?
  • Mid-size and Major Centres Quebec Fully Vaccinated, Quebec Anglophones, Barrie Recent Travelers, Trois-Rivières Do you have any other suggestions to help individuals who want to buy a home?

LOCAL PRIORITIES (30 minutes) Nunavut

Now I’d like to shift topics, and focus on issues specific to Nunavut…

  • What is the most important local issue impacting your community?
  • Can anyone recall anything the Government of Canada has done in Nunavut recently?
  • How would you describe the availability of nutritious foods in Nunavut?
    • Have you noticed any differences in the availability or cost of nutritious foods over the past few years?
    • Would you prefer to see continued investment in food subsidy programs like Nutrition North, more funds allocated to Inuit-led programs such as the Harvesters Support Grant, or a combination of both?
  • Do you feel the Government of Canada is doing enough to ensure there is adequate housing in Nunavut?
    • Are there any barriers to accessing adequate housing?
      • What could the Government of Canada do to help remove these barriers?
  • Does anyone here speak Inuktitut?
    • IF YES: how did you learn to speak Inuktitut?
      • PROMPT AS NEEDED: For example, via family, school, professional setting, community, online, TV, etc.
    • What role, if any, should the federal government play to help protect Inuktitut?
  • Can anyone remember any supports the Government of Canada provided for Nunavut during the COVID-19 pandemic?
    • What are your impressions of these supports? What makes you say that?
    • Did the Government of Canada do enough to support Nunavut during the pandemic? What makes you say that?
    • Is there anything else the Government should do?
  • How important is the resource development sector in Nunavut?
  • Would you like to see the resource development sector in Nunavut grow? Why/why not?
    • PROBE: Are you concerned that a growing resources sector could negatively impact the environment in your community?

ELECTRIC VEHICLES (10 minutes) Trois-Rivières

Shifting topics again…

  • Have you heard about the Government of Canada’s target to make all new cars sold in Canada be zero emission vehicles (ZEVs) by 2035? (CLARIFY AS NEEDED: an electric vehicle is a type of ZEV)
    • How do you feel about this?
  • ZEVs require batteries that are made using copper and nickel, among other materials. These can be mined in many parts of Canada. How would you feel about a Government of Canada strategy that encouraged this mining, the construction of batteries, and then the construction of zero emission vehicles?

CONCLUSION (5 minutes)

Guide du modérateur, version française

GUIDE DU MODÉRATEUR – JUILLET/AOÛT 2021

DOCUMENT MAÎTRE

INTRODUCTION (10 minutes) Tous les lieux

  • Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire savoir aux participantes et aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de prendre des notes et d’écrire quelques réflexions au sujet des pièces de communication que nous leur montrerons plus tard au cours de la discussion.

LE GOUVERNEMENT DU CANADA DANS L’ACTUALITÉ (5-20 minutes) Tous les lieux

  • Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet du gouvernement du Canada au cours des derniers jours ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut Si ce n’est pas mentionné : Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la nouvelle gouverneure générale du Canada ? Qu’avez-vous entendu ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Comment entendez-vous parler normalement des choses que le gouvernement du Canada a faites ou planifie de faire ? SONDER POUR : dans les actualités (imprimé, télé, radio, en ligne), sur les médias sociaux, par l’entremise d’amis et de la famille, etc.
    • Et, est-ce aussi de cette façon que vous entendez généralement parler d’autres types de nouvelles — par exemple, les informations qui ne concernent pas nécessairement le gouvernement fédéral, ses plans et ses activités ?
      • SI NON : Quelles sont les autres sources sur lesquelles vous comptez pour obtenir d’autres informations (qui n’ont rien à voir avec les plans ou les actions du gouvernement fédéral) ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Outre les actions relatives à la COVID-19, êtes-vous au courant de quoi que ce soit que le gouvernement du Canada a fait au cours des 5 dernières années ? Par exemple, de nouveaux programmes ou services, ou de nouveaux projets de loi ?
    • SI AUCUNE RÉPONSE, MENTIONNER : Il peut s’agir de l’environnement, des taxes, du commerce international, de mesures destinées à des groupes précis de Canadiens, etc.
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Qu’est-ce que le gouvernement du Canada fait de bien ? Veuillez donner des exemples.
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Qu’est-ce que le gouvernement du Canada fait de moins bien ? Que pourraient-ils améliorer ?
  • Anglophones du Québec Est-ce que quelqu’un a vu, lu ou entendu quoi que ce soit récemment au sujet du projet de loi 96, ou ce que certaines personnes connaissent comme étant l’amendement de la Constitution pour reconnaître le Québec comme une nation et le français comme sa seule langue officielle et commune ?
    • SI OUI, qu’avez-vous entendu ?
      • Quelle a été la réponse du gouvernement du Canada à cela ?
  • Anglophones du Québec Selon vous, le gouvernement du Canada en fait-il assez en matière de protection des droits linguistiques des minorités de langue officielle ?
  • Anglophones du Québec Quels sont, selon vous, les plus grands défis auxquels sont confrontés les anglophones du Québec ?
  • Trois-Rivières Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit par rapport à l’annonce du gouvernement du Canada selon laquelle un nouveau service ferroviaire à grande fréquence passera par Trois-Rivières ?

Trois-Rivières ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Le 6 juillet 2021, le gouvernement du Canada a déclaré qu’il était résolu à moderniser les services ferroviaires interurbains pour les voyageurs afin de mieux répondre à leurs besoins de transport tout en favorisant la création d’emplois et la croissance économique. Ce faisant, il prévoit de construire son premier service ferroviaire à haute fréquence reliant Québec, Trois-Rivières, Montréal, Ottawa et Toronto. Selon VIA Rail, une ligne ferroviaire à grande fréquence qui opère sur des voies dédiées réduirait la durée des trajets de 25 % et améliorerait la ponctualité de 95 %.

  • Trois-Rivières Que pensez-vous de cette initiative ?

PERSPECTIVES LIÉES À LA COVID-19 ET AUX VACCINS (10-40 minutes) Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières

Parlons de la COVID-19…

  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis Si l’on se tourne vers l’avenir et la situation liées à la COVID-19 en Ontario et plus largement au Canada, pensez-vous que la propagation de la COVID-19 va s’améliorer, s’aggraver ou rester la même tout au long de l’été ?
  • Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B. Si l’on se tourne vers l’avenir et la situation liées à la COVID-19 en Colombie-Britannique et plus largement au Canada, pensez-vous que la propagation de la COVID-19 va s’améliorer, s’aggraver ou rester la même tout au long de l’été ?
  • Jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Si l’on se tourne vers l’avenir et la situation relative à la COVID-19 au Québec et plus largement au Canada, pensez-vous que la propagation de la COVID-19 va s’améliorer, s’aggraver ou rester la même tout au long de l’été ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Si l’on se tourne vers l’avenir et la situation liées à la COVID-19 au Canada atlantique et plus largement au Canada, pensez-vous que la propagation de la COVID-19 va s’améliorer, s’aggraver ou rester la même tout au long de l’été ?
    • Qu’en est-il de l’automne ? Craignez-vous une possible quatrième vague ?
    • À votre avis, croyez-vous que nous pourrions nous retrouver de nouveau en confinement si la situation se détériorait ? Ou bien, pensez-vous que nous sommes sortis du bois ?
  • Anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Selon vous, le gouvernement du Canada doit-il en faire davantage pour encourager la population Canadienne à se faire vacciner contre la COVID-19 ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Imaginons que le gouvernement du Canada remettait 100 $ à toutes personnes qui se font vacciner ou qui se sont déjà fait vacciner. Pensez-vous que cela serait efficace quant à encourager plus de gens à se faire vacciner ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Y a-t-il quelqu’un qui a entendu parler de quelconques changements quant à l’obligation de se mettre en quarantaine pour les voyageurs canadiens qui rentrent au pays ? Qu’avez-vous entendu ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières AFFICHER À L’ÉCRAN/ÉCLAIRCISSEMENT :

Le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’à partir du 5 juillet, les voyageurs entièrement vaccinés qui sont autorisés à entrer au Canada (c’est-à-dire les citoyens canadiens, les résidents permanents et les voyageurs essentiels) ne seront plus tenus de passer trois jours dans un hôtel autorisé, ni de passer quatorze jours en quarantaine de COVID-19 à leur retour au pays, ni d’effectuer le test COVID-19 obligatoire du jour 8.

  • Les tests de dépistage de la COVID-19 avant le départ et à l’arrivée sont maintenus.
  • Les voyageurs entièrement vaccinés doivent également être asymptomatiques.
  • Pour être considérés comme entièrement vaccinés, les voyageurs doivent avoir reçu toutes les doses d’une série d’un vaccin ou d’une combinaison de vaccins contre la COVID-19 autorisée par le gouvernement du Canada au moins quatorze jours avant leur arrivée au Canada.
  • Les voyageurs doivent présenter un plan de quarantaine à utiliser au cas où il serait déterminé qu’ils ne remplissent pas toutes les conditions requises.
  • Les voyageurs doivent utiliser l’application ArriveCAN ou le portail en ligne avant le départ pour enregistrer les détails de leur vaccination, ainsi que les résultats d’un test de COVID-19 négatif datant de moins de trois jours.

NOTE AU MODÉRATEUR : Ce changement ne s’applique pas aux non-citoyens entièrement vaccinés qui souhaitent venir au pays pour des raisons non essentielles ni aux voyageurs canadiens qui ne sont pas entièrement vaccinés. Dans ces cas, l’ensemble des restrictions de voyage existantes restent en vigueur, y compris la quarantaine obligatoire de trois jours dans un hôtel autorisé, à leurs frais, et le reste de la quarantaine de quatorze jours à leur domicile ou dans un établissement de leur choix.

  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie Qu’en pensez-vous ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Y en a-t-il parmi vous qui prévoyez de voyager d’ici la fin de l’année ?
    • Prévoyez-vous de voyager à l’étranger ? Demander : Aux États-Unis ? À l’extérieur de l’Amérique du Nord ?
    • Prévoyez-vous de voyager à l’intérieur du pays, c’est-à-dire quelque part au Canada ou à l’extérieur de la province ?
  • Jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Lorsque vous avez été recruté pour ce groupe de discussion, vous aviez indiqué que vous prévoyiez de voyager d’ici la fin de l’année. Est-ce toujours le cas ?
    • Prévoyez-vous de voyager à l’étranger ? Demander : Aux États-Unis ? À l’extérieur de l’Amérique du Nord ?
    • Prévoyez-vous de voyager à l’intérieur du pays, c’est-à-dire quelque part au Canada ou à l’extérieur de la province ?
  • Récents voyageurs de Barrie Lorsque vous avez été recruté pour ce groupe de discussion, vous aviez indiqué que vous aviez récemment voyagé. Est-ce exact en ce qui vous concerne ?
    • Avez-vous voyagé à l’étranger ? DEMANDER : Aux États-Unis ? À l’extérieur de l’Amérique du Nord ?
    • Avez-vous voyagé à l’intérieur du pays, c’est-à-dire quelque part au Canada ou à l’extérieur de la province ?
    • Aviez-vous plus envie de voyager à la suite des changements apportés aux restrictions pour les citoyens canadiens qui sont entièrement vaccinés ?
    • Avec les mesures et les restrictions en vigueur, vous sentiez-vous protégé contre les risques liés à la COVID-19 lors de vos voyages ?
  • Jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Est-ce que les changements apportés aux exigences de voyage et aux mesures frontalières ont une incidence sur vos projets de voyage ?

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Grâce à un accord conjoint avec les États-Unis, le Canada a mis en place des restrictions frontalières en réponse à l’éclosion de la maladie à coronavirus en mars 2020. L’accord fut renouvelé sur une base mensuelle, le plus récent renouvellement étant en vigueur jusqu’au 21 juillet.

  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Selon vous, que devrait-il se passer après le 21 juillet ? Devrait-on renouveler l’accord pour un autre mois ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Est-ce qu’un renouvellement de ces restrictions frontalières aurait un impact sur vos projets de voyage actuels ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager SI L’ON RÉPOND « RENOUVELER », AU BESOIN, DEMANDER : Devrait-on maintenir les restrictions telles quelles ou les assouplir davantage ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Le gouvernement du Canada a déclaré que la réouverture complète de la frontière dépendait de plusieurs facteurs, y compris d’avoir plus de 75 % de la population canadienne entièrement vaccinée.

  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Qu’en pensez-vous ?

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis Actuellement, 37 % des Canadiennes et des Canadiens sont entièrement vaccinés.

Jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Actuellement, 46 % des Canadiennes et des Canadiens sont entièrement vaccinés.

  • Pensez-vous que nous atteindrons l’objectif d’avoir au moins 75 % de la population canadienne entièrement vaccinée ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
    • SI OUI : Quand pensez-vous que nous atteindrons cet objectif ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Certains commentaires circulent aux États-Unis selon lesquels le gouvernement américain devrait aller de l’avant et ouvrir la frontière américaine aux voyageurs canadiens, même si le Canada maintient sa frontière fermée aux voyages en provenance des États-Unis vers le Canada. Que pensez-vous de cette idée ?

Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Le gouvernement du Canada a également annoncé récemment que le Canada pourrait commencer à autoriser les citoyens américains et les résidents permanents des États-Unis ainsi que les citoyens de Saint-Pierre-Miquelon (un archipel français au sud de Terre-Neuve) qui sont entièrement vaccinés à entrer au Canada pour les voyages non essentiels à partir du 9 août, et étendre cette autorisation aux voyageurs entièrement vaccinés de tous les pays d’ici le 7 septembre si la tendance positive actuelle du taux de vaccination et des conditions de santé publique se maintient.

  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Qu’en pensez-vous ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Avez-vous quelque préoccupation que ce soit quant à l’ouverture de la frontière canadienne aux Américains entièrement vaccinés (pas uniquement aux voyageurs essentiels) le mois prochain ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Que pensez-vous d’autoriser de manière générale les voyageurs entièrement vaccinés (pas seulement que les Américains) à entrer au Canada d’ici le début du mois de septembre ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Qu’en est-il des personnes qui veulent venir au Canada pour un voyage non essentiel, mais qui ne sont pas entièrement vaccinées ? Devraient-elles également être autorisées à entrer au Canada ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
    • SI OUI : Devrait-il y avoir des restrictions en place — par exemple, conserver les mesures actuelles pour les voyageurs non vaccinés (passer un test de dépistage à l’arrivée au Canada ; une quarantaine obligatoire de 3 jours dans un hôtel autorisé à leurs propres frais ; une quarantaine complète de 14 jours) ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

QUESTIONS AUTOCHTONES (20-30 minutes) Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières

Changeons un peu de sujet.

  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Quelle est l’importance des questions autochtones par rapport aux autres priorités du gouvernement du Canada en ce moment ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager En ce qui concerne les questions autochtones, pensez-vous que le gouvernement du Canada leur accorde l’attention qu’elles méritent, pas assez ou trop ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Êtes-vous au courant de quoi que ce soit de précis que le gouvernement du Canada a fait récemment pour traiter des questions autochtones ?
    • SI OUI, qu’a-t-il fait ?
  • À votre avis, quelles sont les questions autochtones les plus importantes sur lesquelles le gouvernement du Canada devrait se concentrer ?
  • Je vais vous montrer certaines choses que le gouvernement a faites et ensuite je vais vous demander ce que vous en pensez.

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique AFFICHER À L’ÉCRAN

  • L’annonce de 1,5 milliard de dollars supplémentaires pour terminer le travail visant à lever tous les avis à long terme sur la qualité de l’eau potable. Ce montant s’ajoute aux 2,19 milliards de dollars déjà prévus au budget. Depuis l’automne 2015, 108 avis ont été levés, et il y en a 51 actuellement en vigueur.
  • La mise en œuvre d’une série d’actions en réponse aux conclusions de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, y compris un soutien accru en matière de santé et de services aux victimes, un soutien financier au Bureau national des normes et pratiques d’enquête de la GRC, et une ligne de soutien en cas de crise pour les personnes touchées par la disparition et l’assassinat de femmes et de filles autochtones.
  • Le dépôt d’un projet de loi visant à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Ce projet de loi obligera le gouvernement à fournir un cadre aux ministères pour donner aux Premières Nations un rôle conjoint dans la prise de décisions sur les actions qui affectent leurs vies, leurs terres, leurs familles et leurs cultures.
  • Sur les 33,8 millions de dollars affectés en 2019 à des projets destinés à la recherche des enfants décédés dans les pensionnats, les 27 millions de dollars restants ont récemment été débloqués pour les communautés autochtones afin qu’elles puissent financer des fouilles sur les sites d’anciens pensionnats, des monuments commémoratifs, et d’autres formes de commémoration permettant de marquer les tombes.

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique SONDAGE : J’aimerais maintenant que vous choisissiez parmi ces initiatives celle qui a le plus d’impact :

  • L’annonce d’un financement supplémentaire pour mettre fin à tous les avis à long terme sur la qualité de l’eau potable
  • La mise en œuvre d’actions visant à s’attaquer à la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées
  • La mise en œuvre de la DNUDPA
  • Donner aux communautés autochtones l’accès à des fonds pour financer des fouilles sur les sites de pensionnats, des monuments commémoratifs, et d’autres formes de commémoration permettant de marquer les tombes

Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et examinera ce qui a motivé leurs choix.

  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Je vais vous montrer quelques enjeux qui touchent les autochtones et ensuite je vais vous demander ce que vous en pensez.

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières AFFICHER À L’ÉCRAN

  • Assurer un approvisionnement en eau potable dans toutes les réserves
  • Faire en sorte qu’un plus grand nombre d’autochtones accèdent à l’enseignement postsecondaire pour que le taux de fréquentation soit le même que celui des autres Canadiens
  • Aider les survivants des pensionnats à surmonter leur traumatisme
  • Combler le déficit d’infrastructures afin que les infrastructures dans les réserves soient comparables à celles dans le reste du pays
  • Améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones afin qu’elle soit au même niveau que dans le reste du pays

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières SONDAGE : J’aimerais maintenant que vous choisissiez parmi celles-ci celle qui devrait être la plus grande priorité du gouvernement du Canada quant aux enjeux autochtones. Vous pouvez en choisir jusqu’à deux.

  • Assurer un approvisionnement en eau potable dans toutes les réserves
  • Faire en sorte qu’un plus grand nombre d’autochtones accèdent à l’enseignement postsecondaire
  • Aider les survivants des pensionnats à surmonter leur traumatisme
  • Combler le déficit d’infrastructures
  • Améliorer la qualité de l’enseignement primaire et secondaire dans les réserves autochtones
  • Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et examinera ce qui a motivé leurs choix
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager Maintenant que je vous ai montré certaines des initiatives prises par le gouvernement du Canada, cela change-t-il votre impression sur la façon dont le gouvernement fédéral traite des questions autochtones ?
    • SI OUI : Comment ?
  • Hommes dans la trentaine de villes frontalières Ontario–États-Unis, jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., jeunes hommes adultes de la RGM qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées du Canada Atlantique Y a-t-il d’autres actions spécifiques que vous pensez que le gouvernement du Canada doit prendre pour traiter des principales questions autochtones ?

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Maintenant, j’aimerais me pencher sur la question de l’eau potable pour un petit moment…

  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Au total, 108 avis d’ébullition de l’eau dans les réserves ont été levés, et il en reste 32. Que pensez-vous lorsque vous entendez cela ? Avez-vous une réaction positive ou négative ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Pensez-vous que le gouvernement du Canada est sur la bonne ou la mauvaise voie pour ce qui est de remédier aux avis d’ébullition de l’eau ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Maintenant, j’aimerais me pencher sur la question de l’enseignement primaire et secondaire pour un petit moment…

  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Le gouvernement du Canada a accordé un financement pour la construction de 66 nouvelles écoles et la rénovation de 86 écoles dans les réserves autochtones. Sur les 66 nouvelles écoles, 27 ont été achevées, tandis que les autres sont en cours de réalisation. Que pensez-vous lorsque vous entendez cela ? Avez-vous une réaction positive ou négative ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Pensez-vous que le gouvernement du Canada est sur la bonne ou la mauvaise voie lorsqu’il s’agit de combler les besoins en éducation dans les réserves autochtones ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?

LES OPIOÏDES (25 minutes) Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B.

  • Est-ce que quelqu’un a entendu dans les nouvelles quoi que ce soit au sujet des opioïdes ? Dans vos propres mots, pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe ?
    • Pouvez-vous nommer des opioïdes ? (SONDER, si personne ne le mentionne, à quel point elles sont familières avec le « fentanyl ».)
  • Quel type de personnes, selon vous, sont les plus touchées par cette question ?
    • Si l’on offre des réponses vagues, les SONDER en leur demandant de classer parmi chacun des groupes celles qui, selon eux, sont les personnes les plus susceptibles d’être victimes d’une surdose — les ainé(e)s, les personnes d’âge mûr, ou les adolescent(e)s ; les personnes en situation d’itinérance, à faible revenu, à revenu moyen, ou à revenu élevé ; les personnes qui consomment fréquemment les drogues illicites ou celles qui consomment peu de drogues illicites ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN :

Les opioïdes sont des médicaments qui comprennent des analgésiques sur ordonnance comme le fentanyl de même que des drogues illicites comme l’héroïne. Une mauvaise utilisation peut mener à la dépendance, à une surdose et à la mort. Récemment, la montée du fentanyl et d’autres puissants opioïdes illicites a entraîné un nombre de décès sans précédent.

  • Qu’est-ce qui, selon vous, a mené au problème actuel des opioïdes ? Qui ou quoi est à blâmer ?

SONDAGE : J’aimerais maintenant que vous réfléchissiez à qui ou à quoi l’on peut attribuer la plus grande part de responsabilité pour le problème actuel. (NOTE AU MODÉRATEUR : Même s’ils en savent peu au sujet du problème, demandez-leur de tenter l’exercice en fonction de leurs perceptions.) Vous pouvez en choisir jusqu’à trois :

    • Les médecins qui ne prescrivent pas correctement
    • Les compagnies pharmaceutiques qui fabriquent des produits dangereux
    • Les gangs
    • Une surveillance policière insuffisante
    • Les gens qui prennent de mauvaises décisions
    • Un mauvais contrôle aux frontières

Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et examinera ce qui a motivé leurs choix

  • Que devrait être la réponse du gouvernement du Canada ?
  • Avez-vous vu, lu ou entendu dans les nouvelles quoi que ce soit au sujet du plan de la ville de Vancouver visant à obtenir l’approbation de Santé Canada pour la décriminalisation de petites quantités de drogues illicites ? Qu’avez-vous entendu ?
  • Certains ont proposé que le gouvernement du Canada décriminalise la possession de drogues illicites pour usage personnel, afin que les personnes souffrant de troubles liés à l’utilisation de substances soient détournées du système de justice pénale et qu’elles soient plutôt orientées vers une approche de soins de santé. Que pensez-vous de cette approche ?
  • Pensez-vous qu’une approche de soins de santé à l’égard de la consommation de substances permettrait aux utilisateurs d’éviter la stigmatisation et d’aller plus facilement chercher de l’aide pour traiter leur dépendance ou pour obtenir d’autres services ?

L’IDENTITÉ DE MARQUE DE DIVERSIFICATION DE L’ÉCONOMIE DE L’OUEST CANADA (25 minutes)
Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B., femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager

Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B. Nous allons maintenant passer en revue deux concepts créatifs qui pourraient être utilisés par le gouvernement du Canada pour informer les Canadiennes et les Canadiens sur des sujets concernant la Colombie-Britannique…

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Nous allons maintenant passer en revue deux concepts créatifs qui pourraient être utilisés par le gouvernement du Canada pour informer les Canadiennes et les Canadiens sur des sujets concernant l’Ouest canadien…

Regardons le premier concept. Celui-ci pourrait figurer dans des dépliants ou sur la signalisation, sur des sites Web ou dans les médias sociaux, tels que Twitter et LinkedIn. Notez qu’il s’agit encore d’une ébauche et que le texte en haut (Lorem Ipsum) n’est qu’un espace réservé pour le moment. Il sert simplement à vous donner une idée visuelle de ce à quoi ressemblerait le texte.

Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B. Ordre de présentation : Concept B, Concept A

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Ordre de présentation : Concept A, Concept B

AFFICHER CONCEPT A/B À L’ÉCRAN

  • Dans l’ensemble, que pensez-vous de l’aspect visuel de ce concept ?
  • Est-ce qu’il vous interpelle ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Ce concept se démarquerait-il si vous le voyiez sur un site Web, dans une brochure, etc. ?
  • Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce concept ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Avant de voir ce concept, combien d’entre vous connaissaient Diversification de l’économie de l’Ouest Canada ? (À main levée)
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Ce concept vous donne-t-il une idée de ce que fait Diversification de l’économie de l’Ouest Canada ? De quelle façon ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre ce concept plus efficace ?

Jeunes femmes adultes de centres de moyenne et de grande taille de la C.-B. Maintenant, je vais vous montrer un autre concept. Celui-ci a deux exemples (et non trois comme c’était le cas avec le premier que nous avons vu).

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Maintenant, je vais vous montrer un autre concept.

AFFICHER CONCEPT A/B À L’ÉCRAN

  • Dans l’ensemble, que pensez-vous de l’aspect visuel de ce concept ?
  • Est-ce qu’il vous interpelle ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Ce concept se démarquerait-il si vous le voyiez sur un site Web, dans une brochure, etc. ?
  • Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce concept ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Ce concept vous donne-t-il une idée de ce que fait Diversification de l’économie de l’Ouest Canada ? De quelle façon ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre ce concept plus efficace ?

COMPARAISON :

SONDAGE : Maintenant, j’aimerais que vous choisissiez celle des deux images que vous préférez.

  • CONCEPT A
  • CONCEPT B

Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et identifiera les raisons qui ont motivé les choix.

PREUVE DE VACCINATION CONTRE LA COVID-19 (20 minutes) Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières

J’aimerais maintenant jauger votre opinion au sujet des documents relatifs au statut vaccinal, que l’on appelle parfois des passeports vaccinaux.

  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Avez-vous lu, entendu ou vu quoi que ce soit au sujet des preuves de vaccination ou des passeports vaccinaux ? Que sont-ils ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Avez-vous lu, vu ou entendu quoi que ce soit récemment au sujet de documents concernant le statut vaccinal ou de passeports vaccinaux ? Que sont-ils ?

Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Certains pays ont mis en place des mesures selon lesquelles vous devez fournir une preuve que vous êtes entièrement vacciné contre la COVID-19 pour être admis dans le pays. Au Canada, les voyageurs entièrement vaccinés admissibles à l’entrée au Canada qui veulent être exemptés des restrictions de quarantaine actuelles doivent fournir la preuve qu’ils ont été entièrement vaccinés avec l’un des vaccins acceptés au Canada. La preuve de vaccination doit être en anglais ou en français, ou être une traduction certifiée. Ce type de système pourrait donc être mis en place pour tous les voyageurs qui souhaiteraient entrer au Canada (si, par exemple, le Canada rouvrait la frontière à tout voyageur entièrement vacciné).

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN :

Certains pays ont mis en place des mesures selon lesquelles vous devez fournir une preuve que vous êtes entièrement vacciné contre la COVID-19 pour être admis dans le pays.

Le gouvernement du Canada collabore avec les provinces et les territoires pour doter les Canadiens d’un document qui atteste de leurs antécédents de vaccination contre la COVID-19 qui pourra être utilisé lorsqu’il sera sécuritaire de voyager à l’extérieur du pays, et il envisage différents noms pour ce programme.

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie SONDAGE : Je vais vous montrer de potentiels noms de programmes et j’aimerais que vous choisissiez celui qui représente le mieux l’idée qu’il s’agit de fournir une preuve de vaccination complète.

  • Preuve du statut de vaccination
  • Preuve de vaccination canadienne
  • Certificat de vaccination canadien
  • Preuve de vaccination sécurisée
  • Passeport de vaccination canadien
  • Carnet de vaccination

Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et examinera ce qui a motivé leurs choix

  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie Y a-t-il des noms qui figurent dans cette liste et qui, selon vous, ne devraient pas être utilisés ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, le Nunavut, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie Y a-t-il quelque chose que vous ajouteriez ou changeriez à l’un ou l’autre de ces noms ? Est-ce que certains de ces noms pourraient être améliorés ?

Femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager J’aimerais maintenant parler des exigences pour les voyageurs entrant au Canada…
Au Canada, les voyageurs entièrement vaccinés admissibles à l’entrée au Canada qui veulent être exemptés des restrictions de quarantaine actuelles doivent fournir la preuve qu’ils ont été entièrement vaccinés avec l’un des vaccins acceptés au Canada. La preuve de vaccination doit être en anglais ou en français, ou être une traduction certifiée. Ce type de système pourrait donc être mis en place pour tous les voyageurs qui souhaiteraient entrer au Canada (si, par exemple, le Canada rouvrait la frontière à tout voyageur entièrement vacciné).

  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Est-ce que le Canada devrait avoir un quelconque système de preuve de vaccination pour les voyages intérieurs en avion ou en train ? Par exemple, la preuve pourrait être une attestation fournie par la province où une personne a reçu ses vaccins contre la COVID-19.
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Qu’en est-il d’exiger une preuve de vaccination afin de pouvoir assister à des choses telles que des concerts ou des évènements sportifs ?
    • Anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières DEMANDER AU BESOIN : Pensez-vous que cela serait efficace quant à encourager plus de gens à se faire vacciner ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, femmes dans la trentaine de l’Alberta et de la Saskatchewan qui prévoient de voyager Avez-vous de quelconques préoccupations concernant votre vie privée lorsqu’il s’agit des systèmes de preuve de vaccination ?
    • DEMANDER AU BESOIN : Un système de preuve de vaccination nécessiterait une sorte de partage des dossiers de vaccination entre les différents paliers de gouvernement. Avez-vous de quelconques préoccupations par rapport à cela ?

LOGEMENT (15-35 minutes) Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique, personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières

Changeons un peu de sujet…

Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique J’aimerais vous parlez de logement au Canada atlantique…

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières J’aimerais discuter avec vous de la question du logement dans votre région…

  • Est-ce que les prix des logements ont augmenté au cours de la dernière année ?
    • SI OUI : Pourquoi pensez-vous qu’ils ont augmenté ?
  • Cela vous affecte-t-il personnellement ?
    • De façon positive ? De façon négative ? De quelle manière plus précisément ?
  • Selon vous, quel palier de gouvernement est le plus en mesure de contrôler les prix des maisons ? Ou bien, pensez-vous qu’aucun palier de gouvernement ne peut contrôler cela (par exemple, tout est en fonction du marché) ?
  • Est-ce que le gouvernement du Canada a fait quoi que ce soit pour venir en aide aux personnes qui souhaitent accéder à la propriété ?
  • Personnes entièrement vaccinées du Canada atlantique Y a-t-il autre chose que le gouvernement du Canada devrait faire (ou ne pas faire) pour rendre l’accession à la propriété plus réalisable ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Pour ceux et celles d’entre vous qui sont propriétaires de votre propre résidence, comment vous sentiriez-vous si le gouvernement faisait quelque chose qui entraînait une baisse du prix des maisons ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Je vais vous montrer quelques facteurs qui, selon certaines personnes, expliquent pourquoi le prix des maisons est élevé, et je vous demanderai ensuite votre avis.

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières AFFICHER À L’ÉCRAN

  • Les acheteurs étrangers achètent des maisons en tant qu’immeubles de placement sans les louer ni y habiter
  • Il n’y a pas assez de maisons de construites en raison des lois sur le zonage
  • Les gens achètent des maisons et font des reventes précipitées
  • Le processus d’enchères, y compris les enchères à l’aveugle (lorsque les acheteurs ne connaissent pas le montant des offres faites par les autres) et les guerres d’enchères (lorsque plusieurs acheteurs sont en concurrence pour la même propriété)
  • Les critères liés à la mise de fonds sont trop sévères

Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières SONDAGE :J’aimerais maintenant que vous choisissiez parmi ceux-ci celui que vous souhaiteriez voir le gouvernement du Canada changer. Vous pouvez en choisir jusqu’à deux. Si vous ne pensez pas qu’il y ait lieu que le gouvernement fédéral change quoi que ce soit, n’en choisissez aucun.

Le modérateur passera en revue les résultats du sondage et examinera ce qui a motivé leurs choix

  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Que penseriez-vous de construire plus de coopératives d’habitation ? Serait-ce une solution au problème ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Que penseriez-vous d’un programme de location avec option d’achat, selon lequel le loyer que paient les gens pour une maison serait affecté à la mise de fonds, de sorte à éventuellement devenir propriétaire de cette maison ?
  • Personnes entièrement vaccinées des centres de moyenne et de grande taille du Québec, anglophones du Québec, récents voyageurs de Barrie, Trois-Rivières Avez-vous d’autres suggestions pour aider les personnes qui veulent s’acheter une maison ?

PRIORITÉS LOCALES (30 minutes) Le Nunavut

J’aimerais maintenant changer de sujet et me pencher sur des enjeux propres au Nunavut…

  • Quel est l’enjeu local le plus important ayant un impact sur votre collectivité ?
  • Est-ce que quelqu’un se souvient de quoi que ce soit qu’a fait le gouvernement du Canada au Nunavut récemment ?
  • Comment décririez-vous la disponibilité d’aliments nutritifs au Nunavut ?
    • Avez-vous remarqué des différences dans la disponibilité ou le coût des aliments nutritifs au cours des quelques dernières années ?
    • Préféreriez-vous que l’on continue d’investir dans les programmes de contribution alimentaire comme Nutrition Nord, que l’on alloue plus de fonds aux programmes dirigés par les Inuits, comme la Subvention pour le soutien aux chasseurs-cueilleurs, ou encore une combinaison des deux ?
  • Croyez-vous que le gouvernement du Canada en fait assez pour assurer la disponibilité de logements adéquats au Nunavut ?
    • Y a-t-il des obstacles qui empêchent l’accès à un logement adéquat ?
      • Que pourrait faire le gouvernement du Canada pour aider à éliminer ces obstacles ?
  • Y a-t-il quelqu’un dans le groupe qui parle inuktitut
    • SI OUI : Comment avez-vous appris à parler inuktitut ?
      • DEMANDER AU BESOIN : Par exemple, en famille, à l’école, dans un cadre professionnel, dans la collectivité, en ligne, à la télévision, etc.
    • Quel rôle, le cas échéant, le gouvernement fédéral devrait-il jouer pour aider à protéger l’inuktitut ?
  • Y a-t-il quelqu’un qui se souvient de soutiens qu’a apportés le gouvernement du Canada au Nunavut pendant la pandémie de COVID-19 ?
    • Que pensez-vous de ces soutiens ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
    • Le gouvernement du Canada en a-t-il fait assez pour soutenir le Nunavut pendant la pandémie ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
    • Y a-t-il quoi que ce soit d’autre que le gouvernement devrait faire ?
  • Dans quelle mesure le secteur du développement des ressources est-il important au Nunavut ?
  • Est-ce que vous aimeriez voir le secteur du développement des ressources au Nunavut prendre de l’expansion ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • SONDER : Est-ce que la croissance du secteur des ressources naturelles et l’impact négatif qu’elle pourrait avoir sur l’environnement dans votre collectivité vous préoccupent ?

VÉHICULES ÉLECTRIQUES (10 minutes) Trois-Rivières

Changeons de sujet encore une fois…

  • Avez-vous entendu parler de l’objectif du gouvernement du Canada voulant que tous les nouveaux véhicules vendus au Canada soient des véhicules zéro émission (VZE) d’ici 2035 ? (ÉCLAIRCIR AU BESOIN : un véhicule électrique est un genre de VZE)
    • Qu’en pensez-vous ?
  • Les VZE nécessitent des batteries fabriquées à partir de cuivre et de nickel, entre autres matériaux. Ces matériaux peuvent être extraits dans de nombreuses régions du Canada. Que penseriez-vous d’une stratégie du gouvernement du Canada qui encouragerait cette exploitation minière, la fabrication de batteries, puis la construction de véhicules zéro émission ?

CONCLUSION (5 minutes)

Annexe C – Concepts publicitaires

Image de marque de Diversification de l’économie de l’Ouest (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B., femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Colombie-Britannique, concept A (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)

L’image ci-dessus n’a été évaluée qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Elle comprend tout en haut une bande blanche dans laquelle on peut lire en caractères noirs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français et qui affiche le mot-symbole « Canada » à l’extrémité droite. En dessous, on peut voir un dégradé de bleu et de vert en arrière-plan ainsi que des traits blancs disposés en diagonale et des formes hexagonales jaunes et bleu marine à gauche. Dans le grand hexagone se trouve l’image teintée en bleu d’une femme portant un blazer et des lunettes, qui sourit, les bras croisés. À la droite de l’image, on peut voir une flèche blanche qui contient le texte « Lorem » en gros caractères gras. Le reste du texte, « ps » et « Lorem ipsum dolor sit », n’est pas en gras. Une bande blanche dans laquelle on peut lire le texte « WEB BANNER » en petites majuscules figure en dessous. Sous cette bande, on peut voir une autre bannière qui a le même dégradé de bleu et de vert en arrière-plan ainsi que des traits blancs disposés en diagonale et des formes hexagonales jaunes et bleu marine à gauche. La même image teintée en bleu d’une femme portant un blazer et des lunettes, qui sourit, les bras croisés se trouve dans le grand hexagone. Cette bannière présente plus de contours d’hexagones dispersés un peu partout et des formes hexagonales dans sa partie droite, contrairement à la bannière du haut.

Colombie-Britannique, concept B (jeunes femmes adultes de grandes villes et de villes de taille moyenne de la C.-B.)

L’image ci-dessus n’a été évaluée qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Elle comprend un rectangle doté d’un fond bleu foncé et de traits diagonaux d’un bleu plus pâle. En haut, à gauche, on peut voir un petit logo du gouvernement du Canada qui comprend un drapeau canadien blanc et le texte en caractères blancs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français. Le mot-symbole « Canada » figure à l’extrémité droite. En dessous, on peut lire en gros caractères blancs « LoremIps », puis, sous ce texte, « Lorem ipsum dolor sit » en caractères plus petits. À la droite du texte se trouvent plusieurs formes géométriques contenant des images de différents travailleurs portant des lunettes de protection ou un casque. Aux pourtours de ces formes, on peut voir des points blancs disposés sous forme de lignes diagonales ou de carrés, parallèlement aux lignes des formes. Dans le bas, à droite, il y a aussi un rectangle blanc avec un petit logo du gouvernement du Canada qui comprend un drapeau canadien noir et le texte en caractères noirs « Government of Canada » en anglais et « Gouvernement du Canada » en français. Le mot-symbole « Canada » figure à l’extrémité droite. Au centre de ce rectangle, on peut lire en gros caractères bleu marine le texte « LoremIps », puis en dessous « Building a strong, competitive and dynamic B.C. region by focusing on business development, innovation and community economic development » en petits caractères noirs. L’image d’une femme aux cheveux courts noirs portant un blazer bleu marine et un chandail blanc, qui sourit, les bras croisés est visible à côté du texte. La femme est entourée de formes géométriques aux teintes bleues et vertes qui remplissent la partie inférieure droite du rectangle et de points disposés en carré. Un fond blanc dans lequel on peut lire le texte « WEB BANNER » en majuscules figure en dessous. Sous ce fond, on peut voir un pied de page composé d’un arrière-plan bleu foncé et de parallélogrammes blancs et bleus ou qui contiennent des images de travailleurs portant des lunettes de protection ou un casque. Une ligne pointillée traverse le pied de page, qui comprend aussi un carré formé de points blancs.

Prairies, concept A (femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Le concept ci-dessus composé de trois éléments n’a été évalué qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Il comprend d’abord une diapositive PowerPoint (« PPT SLIDE ») dans laquelle figure tout en haut une bande blanche qui affiche le mot-symbole « Canada » à l’extrémité droite et le logo du gouvernement du Canada complètement à gauche. En dessous, on peut voir l’image d’un parc éolien recouverte d’un filtre mauve. Dans la partie gauche de l’image, on peut lire le texte « Lorem | ps Building a strong, competitive and dynamic Prairie Region » en caractères blancs. Sous le texte se trouve une série de flèches de différentes couleurs (turquoise, jaune, rose et mauve foncé) pointant vers la droite, suivie d’une longue flèche mauve pâle. Le texte en caractères blancs « CANADA.CA/PRAIRIES » est affiché sous les flèches. Même s’il est en partie recouvert par une autre image, on peut voir un symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche.

La deuxième image (« SHAREABLE »), qui recouvre la partie inférieure droite du premier élément (« PPT SLIDE »), est partageable. Elle est blanche et comprend le mot-symbole « Canada » et le logo du gouvernement du Canada dans le haut. En dessous, on peut lire « Lorem | ps » en caractères mauves. Le texte « Building a strong, competitive and dynamic prairie region by focusing on business development, innovation and community economic development. » figure en petits caractères gris sous cette phrase. Sous le texte se trouve une série de flèches de différentes couleurs (turquoise, jaune, rose et mauve foncé) pointant vers la droite, suivie d’une longue flèche gris pâle. Le texte en caractères gris « CANADA.CA/PRAIRIES » est affiché sous les flèches. Dans la partie droite de l’image, on retrouve un symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune, mauve et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche.

Enfin, on peut voir l’élément « WEB BANNER », une bannière publicitaire composée d’images représentant un parc éolien, une rue en ville et un pont qui sont recouvertes respectivement d’un filtre de couleur différente (turquoise, jaune et rose). Dans la partie droite de l’image, on retrouve un petit symbole circulaire formé d’une superposition de bandes de différentes couleurs (rose, jaune, mauve et turquoise) et d’une flèche blanche orientée vers le haut et la droite qui est légèrement décentrée à gauche. Le symbole se trouve dans une grande flèche blanche orientée vers le haut et la droite.

Prairies, concept B (femmes trentenaires de l’Alberta et de la Saskatchewan prévoyant voyager)

Le concept ci-dessus composé de trois éléments n’a été évalué qu’auprès de groupes de langue anglaise, aucune version française n’a donc été produite. Il comprend d’abord une « diapositive PowerPoint » (« PPT SLIDE ») dans laquelle figure tout en haut une bande blanche qui affiche le mot-symbole « Canada » dans le coin droit et le logo du gouvernement du Canada dans le coin gauche. En dessous, on peut voir un motif gris pâle, qui recouvre tout le reste de la diapositive. Dans la partie gauche de la diapositive, on retrouve l’image d’un panorama du centre-ville de Calgary délimitée par un contour en forme de « P ». De plus, un symbole « + » orange figure à l’extrémité droite de la photo. Dans la partie droite de la diapositive, on peut lire le texte « Lorem | ps Building a strong, competitive and dynamic… » en caractères gris, sauf le mot « Lorem » qui est en vert foncé. Sous le texte se trouvent une ligne orange, puis en dessous de celle-ci, la mention « Canada.ca/ » en caractères gris. La partie inférieure du premier élément (« PPT SLIDE ») est recouverte par l’image du concept « SHAREABLE ».

La deuxième image (« SHAREABLE ») est partageable. Elle est blanche et comprend le mot-symbole « Canada » et le logo du gouvernement du Canada dans le haut. Dans la partie gauche de la diapositive, on retrouve l’image d’une femme assise dans un canot délimitée par un contour en forme de « P ». De plus, un symbole « + » orange figure à l’extrémité droite de la photo. À la droite du symbole, on peut lire « Lorem | ps » en caractères gris et, en dessous, le texte « Building a strong, competitive and dynamic prairie region by focusing on business development, innovation and community economic development. » en petits caractères gris; le mot « Lorem » est en vert foncé. Sous le texte se trouvent une ligne orange, puis en dessous de celle-ci, la mention « Canada.ca/prairies » en caractères gris.

Enfin, on peut voir l’élément « WEB BANNER », une bannière publicitaire composée d’images représentant un parc éolien, une rue en ville, un pont et un panorama du centre-ville de Calgary. Chacune des images se termine à droite par un bord arrondi. L’extrémité droite de la bannière publicitaire est blanche et comprend un motif gris pâle et quatre symboles « + » respectivement orange, vert, vert foncé et vert pâle qui sont disposés en cercle.