Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens Mai 2020

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY
Valeur du contrat : 808 684,50 $
Date d’octroi du contrat : 27 juin 2019
Date de livraison : 26 juin 2020

Numéro d’enregistrement : POR-005-19
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.

Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel
Mai 2020
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel pour le Bureau du Conseil privé. Le huitième cycle de l’étude, qui s’est déroulé entre le 6 et le 28 mai 2020, comptait quatorze groupes de discussion composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans ou plus).
This publication is also available in English under the title: Final Report – Continuous Qualitative Data Collection of Canadians’ Views – May 2020.
Cette publication peut être reproduite à des fins non commerciales. Toute autre utilisation exige l’autorisation écrite préalable du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’en faire la demande par courriel à <por-rop@pco-bcp.ca> ou par la poste à l’adresse suivante :
Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, bureau 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3

Numéro de catalogue :

CP22-185/8-2020F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-35576-4

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-005-19) :

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-005-19) :
978-0-660-35575-7
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2020

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature : __________________________________
Date : 26 juin 2020
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel

Table des matières

Résumé
1
Introduction
1
Méthodologie
2
Principales constatations
4
La COVID-19 dans l'actualité (tous les lieux)
4
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)
4
Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)
5
Masques (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
7
Réouverture (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
8
Impacts économiques (tous les lieux, sauf les groupes d’étudiants de la RGT et de la GRM)
9
Évaluation de messages (étudiants de la RGT, étudiants de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
11
Évaluation de courtes directives (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes)
13
Évaluation de signatures (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
14
Évaluation du site Web (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon)
14
Impacts de la COVID-19 pour les étudiants (étudiants de la RGT et de la GRM)
14
Compagnies aériennes (étudiants de la RGT et de la GRM)
14
Puits abandonnés (Saskatoon, Calgary)
16
Autres services du gouvernement du Canada (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural)
17
Autres actualités et questions concernant le gouvernement du Canada (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, régions rurales et petites villes des Prairies)
17
Résultats détaillés
18
Chronologie des annonces en mai
18
La COVID-19 dans l'actualité (tous les lieux)
20
Connaissance générale
20
Sources d'information
22
Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)
23
Connaissance
23
Perceptions
25
Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)
26
Symptômes de la COVID-19 (étudiants de la RGT et de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary)
26
Changements de comportement (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
27
Aide pour les parents et communication avec les parents et enfants (parents de l’Intérieur de la C.-B. et du Québec rural)
31
Inconvénients sur le plan personnel (tous les lieux sauf les parents de l’Intérieur de la C.-B. et Halifax)
31
Impact dans les collectivités de différentes tailles (tous les lieux, sauf les basses-terres continentales de la C.-B. et la ville de Québec)
33
Masques (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
34
Réouverture (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
36
Impacts économiques (tous les lieux sauf les groupes d'étudiants de la RGT et de la GRM)
37
Initiatives économiques et financières du gouvernement du Canada
37
PCU, SSUC et déficits budgétaires (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites municipalités des Prairies, Halifax)
41
Relance et stimulants économiques
44
Planification de la reprise économique
45
Évaluation de messages (étudiants de la RGT, étudiants de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
48
Méthode d’évaluation des messages
48
Résultats par thème (étudiants de la GRM, étudiants de la RGT, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes)
49
Résultats de l’évaluation des messages de motivation (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
53
Résultats de l’évaluation des messages d’orientation (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
55
Évaluation de courtes directives (personnes vivant le stress de l'isolement dans de grandes villes ontariennes)
57
Énoncés les plus faciles à comprendre
57
Énoncés les plus remarqués
58
Énoncés qui ont déplu ou semblé confus
58
Évaluation de signatures (parents de l'Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)
58
Signatures qui ont plu
59
Signatures qui ont déplu
60
Points essentiels
60
Clarté et compréhension
61
Évaluation publicitaire (Calgary, personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
61
Connaissance générale
61
Évaluation publicitaire
61
Évaluation du site Web (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon)
65
Expérience antérieure sur le site
65
Visite du site
65
Intention de revisiter le site
66
Commentaires généraux sur le site (parents du Québec rural, Saskatoon)
66
Impacts de la COVID-19 pour les étudiants (étudiants de la RGT et de la GRM)
67
Inconvénients sur le plan personnel
67
Perceptions relatives au virus au Canada
68
Allègement des restrictions
68
Attentes à propos du retour sur le campus en septembre
69
Effets sur les perspectives d’emploi futures
69
Aide financière du gouvernement du Canada pour les étudiantes et les étudiants
70
Perceptions relatives à la réponse du gouvernement du Canada pour les étudiants
70
Compagnies aériennes (étudiants de la RGT et de la GRM)
71
Octroi d’une aide financière aux industries qui ont été touchées
71
Opinions sur l’octroi d’une aide au secteur du transport aérien
71
Puits abandonnés (Saskatoon et Calgary)
72
Autres services du gouvernement du Canada (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural
73
Autres actualités et questions concernant concernant le gouvernement du Canada (personnes vivant le stress de l'isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l'Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, régions rurales et petites villes des Prairies)
74
Connaissance générale des nouvelles non liées à la COVID-19
74
Armes à feu
74
Attention consacrée à la COVID-19
74
Annexe A – Questionnaires de recrutement
75
Questionnaire de recrutement, version anglaise
76
Questionnaire de recrutement, version française
86
Annexe B – Guides de discussion
94
Guide du modérateur, version anglaise
95
Guide du modérateur, version française
115
Annexe C – Concepts publicitaires
138
Vidéo de l'ASPC – Version anglaise (Matt)
139
Version 1 (Calgary)
139
Version 2 (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)
139
Vidéo de l'ASPC – Version française (Ariane)
139
Version 1 Ariane (Québec)
139

Résumé

Introduction

Le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener des cycles de recherche par groupe de discussion auprès de membres du public un peu partout au pays, portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada.

L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiennes et des Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en demeurant claires et à faciles comprendre.

La recherche vise à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat, qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Plus particulièrement, la recherche permettra de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement.

Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de quatorze groupes de discussion en ligne organisés entre le 6 et le 28 mai 2020 dans de nombreuses localités du pays, au Canada atlantique, au Québec, en Ontario, dans les Prairies, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent ci-dessous.

Ce cycle de groupes de discussion, tenu alors que la pandémie se poursuivait au Canada et que s’amorçaient les premières étapes de la réouverture, a surtout porté sur la COVID-19. La recherche a permis d’analyser en profondeur une foule de sujets connexes, notamment les perceptions concernant la réponse du gouvernement fédéral à ce jour, les répercussions du virus sur la vie personnelle des Canadiens, la question du port du masque et les effets économiques de la pandémie. Plusieurs sous-groupes ont discuté de l’impact du virus pour les étudiants, les compagnies aériennes et les puits abandonnés (dans l’Ouest). Au cours du mois, nous avons également testé divers messages et signatures ainsi qu’une série de concepts publicitaires visant à communiquer avec le public au sujet de la COVID-19.

Il convient de souligner que les résultats de la présente étude doivent être interprétés avec prudence, les conclusions d’une recherche qualitative étant de nature directionnelle et ne pouvant être attribuées à l’ensemble de la population à l’étude avec un quelconque degré de certitude.

Méthodologie

Aperçu des groupes

Public cible

  • Résidents canadiens de 18 ans et plus.
  • Les groupes ont été formés en fonction du lieu.
  • Certains groupes se composaient de répondants appartenant à des sous-groupes, par exemple des étudiants, des parents, des personnes sans emploi (en raison de la COVID-19) et des personnes vivant le stress de l’isolement.

Approche détaillée

  • Quatorze groupes de discussion dans diverses régions du Canada.
  • Emplacement des groupes représentatifs de la population générale : petites villes du Québec; basses-terres continentales de la Colombie-Britannique (C.-B.); Saskatoon; ville de Québec; régions rurales et petites villes des Prairies; Halifax.
  • Emplacement des sous-groupes : étudiants – région du Grand Toronto (RGT : 905) et grande région de Montréal (GRM); parents – intérieur de la C.-B. et Québec rural; personnes vivant le stress de l’isolement – grandes villes de l’Ontario et Calgary; personnes sans emploi en raison de la COVID-19 – grandes villes du Canada atlantique et villes ontariennes de taille moyenne.
  • Les discussions de groupe du Québec se sont déroulées en français, alors que toutes les autres ont eu lieu en anglais.
  • Pour ce cycle, toutes les rencontres ont eu lieu en ligne.
  • Huit participants ont été recrutés dans chaque groupe, afin de pouvoir compter sur la présence de six à huit personnes.
  • Dans l’ensemble des lieux, 94 personnes ont participé aux discussions. Les détails sur le nombre de participants par groupe sont donnés ci-dessous.
  • Chaque participant a perçu des honoraires de 90 $ pour son temps.

Emplacement et composition des groupes

LIEU GROUPE LANGUE DATE HEURE (HNE) COMPOSITION DU GROUPE NOMBRE DE PARTICIPANTS
RGT — 905 1 Anglais 6 mai 16 h-18 h Étudiants 7
Région du grand Montréal 2 Français 7 mai 16 h-18 h Étudiants 8
Grandes villes de l’Ontario 3 Anglais 12 mai 17 h 30-19 h 30 Personnes vivant le stress de l’isolement 8
Intérieur de la C.-B. 4 Anglais 13 mai 13 mai Parents 5
Grandes villes du Canada atlantique 5 Anglais 14 mai 16 h-18 h Personnes sans emploi (COVID-19) 7
Petites villes du Québec 6 Français 14 mai 19 h-21 h Population générale 6
Basses-terres continentales de la C.-B. 7 Anglais 19 mai 19 h 30-21 h 30 Population générale 8
Québec rural 8 Français 20 mai 16 h-18 h Parents 8
Saskatoon 9 Anglais 20 mai 19 h-21 h Population générale 6
Calgary 10 Anglais 21 mai 19 h 30-21 h 30 Personnes vivant le stress de l’isolement 7
Villes ontariennes de taille moyenne (extérieur de la RGT) 11 Anglais 26 mai 16 h-18 h Personnes sans emploi (COVID-19) 6
Ville de Québec 12 Français 26 mai 17 h 30-19 h 30 Population générale 4
Régions rurales et petites villes des Prairies 13 Anglais 27 mai 19 h-21 h Population générale 7
Halifax 14 Anglais 28 mai 16 h-18 h Population générale 7
Nombre total de participants 94

Principales constatations

La COVID-19 dans l’actualité (tous les lieux)

Les participants suivaient les nouvelles au sujet de la COVID-19, mais pas aussi attentivement que dans les mois précédents. Ils commençaient à trouver qu’elles étaient un peu répétitives et on dénotait dans leurs réponses une certaine lassitude à l’égard de cet enjeu. De plus, ils se sentaient submergés par le volume d’informations sur ce sujet.

Même s’ils continuaient à s’intéresser au nombre de cas de COVID-19 dans leurs régions et provinces respectives, les participants prêtaient plus attention aux échéanciers de réouverture et aux défis connexes. Quelques régions étaient allées de l’avant avec une réouverture hâtive et certaines parties du pays étaient très en avance par rapport à d’autres. Peu importe la phase à laquelle en était leur région, les participants craignaient les impacts d’une deuxième vague et recommandaient de faire preuve de prudence. Ils étaient aussi préoccupés par la disponibilité de l’équipement de protection individuelle (EPI) et par les mesures prises pour implanter des protocoles de santé et sécurité au travail, surtout ceux qui s’apprêtaient à retourner travailler. Les participants n’avaient pas entendu grand-chose sur cette question, mais certains s’y intéressaient vivement.

Même s’ils portaient moins attention au sujet dans l’ensemble, les participants avaient entendu parler de plusieurs questions à part la réouverture, y compris la percée dans la recherche d’un vaccin, le traitement des aînés dans les foyers de soins de longue durée (en particulier au Québec) et l’efficacité avec laquelle certaines régions luttaient contre le virus par rapport à d’autres régions au Canada et à l’étranger.

Les participants suivaient l’actualité et obtenaient de l’information sur la COVID-19 à partir de médias très variés. Les médias sociaux étaient les plus prisés, surtout chez les plus jeunes, même si bon nombre de participants utilisaient Facebook, Twitter, les balados et les agrégateurs de nouvelles en ligne pour se tenir au courant des nouvelles. Cela dit, les participants continuaient de regarder massivement les bulletins de nouvelles télévisés, tandis que dans certaines régions, d’autres écoutaient la radio parlée. Enfin, le bouche-à-oreille était une source importante, beaucoup de participants ayant mentionné avoir partagé de l’information avec des collègues, des amis et des membres de leur famille, reçu des mises à jour de leurs employeurs ou, dans le cas des étudiants, des messages des représentants de leur établissement d’enseignement.

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)

Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils savaient à propos des récentes mesures prises par le gouvernement du Canada concernant la crise de la COVID-19, les participants ont été peu nombreux à mentionner d’emblée des initiatives en particulier. Cependant, après avoir obtenu quelques éclaircissements, ils se souvenaient manifestement de diverses questions, dont les prestations pour les étudiants, les programmes à l’intention des bénévoles, les congés de maladie payés, le financement destiné aux propriétaires, les directives relatives aux masques et les initiatives sectorielles, comme l’augmentation de salaire promise aux travailleurs essentiels de la santé.

Beaucoup ont formulé des commentaires positifs sur la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie, en soulignant que devant le caractère sans précédent de la crise, il n’avait pas tardé à mettre en œuvre un éventail de mesures de soutien financier et d’initiatives d’autre nature. Les critiques portaient surtout sur des points précis, comme la fermeture tardive de la frontière au début de la pandémie ou la distribution non équitable de l’aide financière parmi les différents groupes.

Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)

La proportion des participants qui, de manière directe ou indirecte, avaient été touchés personnellement par le coronavirus demeurait assez faible, se limitant à un ou deux participants par groupe. Quelques-uns étaient passablement certains d’avoir contracté le virus avant qu’il ne soit plus largement connu, parce qu’ils avaient passé un test de dépistage, connaissaient quelqu’un qui l’avait eu ou qui était décédé de la COVID-19, le plus souvent une connaissance ou un membre de la famille plus âgé.

La plupart des participants connaissaient très bien la marche à suivre s’ils présentaient des symptômes de la COVID-19. Ils répondaient couramment que la première mesure qu’ils prendraient serait de se mettre en quarantaine. Certains communiqueraient avec leur médecin ou un service de télésanté, tandis que d’autres iraient passer un test de dépistage. De rares participants, en particulier ceux de l’Intérieur de la C.-B. et de Saskatoon, ont mentionné avoir utilisé un outil d’auto-évaluation en ligne. Les participants de ces groupes faisaient principalement référence à une application développée par le gouvernement de leur province respective, mais certains dans le groupe de Saskatoon connaissaient également l’outil d’auto-évaluation COVID-19 accessible sur le site Web du gouvernement du Canada.

Changements de comportement (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Tout comme en mars et en avril, les participants ont continué de modifier leurs comportements en réponse à la pandémie d’une façon qui avait plus ou moins d’incidence sur leur vie. Le plus souvent, les participants s’adaptaient aux réalités suivantes :

  • L’isolement à domicile et l’éloignement physique. Pratiquement aucun changement n’a été observé quant à l’application de ces pratiques en mai, malgré le fait que certains participants commençaient à sortir plus souvent de la maison, avec l’arrivée du beau temps au pays. Le quotidien de bon nombre de participants était meublé par le travail, l’éducation des enfants, l’entraînement physique et le ménage. La plupart d’entre eux limitaient encore leurs sorties, ne quittant leur domicile que sporadiquement pour se rendre au travail, faire des courses ou aller s’entraîner. Maintenant qu’ils entamaient leur deuxième ou troisième mois d’isolement, certains trouvaient difficile d’être privés de relations sociales. Une lassitude commençait à s’installer et quelques participants ont abordé l’effet que cela avait sur leur état psychique et leur patience. Néanmoins, la plupart n’avaient pas cessé d’adhérer à cette pratique et de respecter l’éloignement physique, même si on dénotait manifestement chez eux le désir de recommencer à côtoyer régulièrement les amis et les autres membres de la famille;
  • Le travail. Les participants qui avaient continué de travailler s’habituaient au télétravail, tandis que d’autres, sans emploi, s’adaptaient à un rythme de vie plus lent et étaient heureux de pouvoir passer plus de temps avec d’autres membres de leur ménage. Des participants qui avaient perdu leur emploi avant la pandémie de COVID-19 étaient préoccupés par les perspectives d’emploi limitées;
  • Les mesures d’hygiène préventives. Les participants se lavaient régulièrement les mains et utilisaient du désinfectant pour les mains, entre autres, en plus d’éviter consciemment de toucher les surfaces, par exemple les téléphones cellulaires, les poignées de porte et les articles sur les rayons des magasins;
  • Les masques. Quelques participants ont mentionné porter un masque, mais cette pratique n’était pas la norme;
  • Les achats. Les participants ont parlé des changements dans leurs habitudes d’achat, notamment du fait qu’ils évitaient de sortir, sauf pour aller acheter des articles essentiels.

Être parent pendant la pandémie de COVID-19

Les parents qui s’adaptaient aux défis que comportaient l’enseignement à domicile en ligne ou la garde des enfants ressentaient un certain niveau de stress, en particulier ceux qui avaient continué de travailler. Dans certains cas, les parents et les enfants ont dû apprendre rapidement à utiliser la technologie employée pour aider les enfants à faire leurs devoirs et à instaurer une routine quotidienne structurée. De nombreux parents qui avaient au départ l’intention d’imposer un horaire plus régulier à leurs enfants avaient commencé dans les dernières semaines à être plus souples. Certains ont souligné que leurs enfants trouvaient le confinement et la monotonie de leur routine quotidienne de plus en plus ennuyants.

Même si la plupart des parents ont mentionné parler sans détour de la COVID-19 et de ses impacts à leurs enfants, y compris de la nécessité de pratiquer l’isolement social, certains craignaient que leurs enfants manifestent des signes d’anxiété ou d’inquiétude. De rares parents ont évoqué divers outils ou ressources pouvant les aider, même s’il était manifeste que bon nombre d’entre eux avaient besoin de soutien sur plusieurs plans : enseignement à domicile, établissement d’un horaire quotidien structuré, options d’activités et de divertissement, etc. Les commentaires des parents laissaient entendre qu’ils auraient aimé avoir un certain répit et que la réouverture des écoles et des garderies serait la meilleure solution, une fois qu’on pourrait y procéder en toute sécurité.

Inconvénients sur le plan personnel (tous les lieux sauf les parents de l’Intérieur de la C.-B. et Halifax)

L’auto-isolement était associé à de nombreux inconvénients, dont certains étaient plus importants que d’autres. Le principal inconvénient pour les participants était l’impossibilité de passer du temps avec les membres de la famille qui ne font pas partie de leur ménage immédiat. La fermeture des écoles, la transition à des cours en ligne de même que l’enseignement à domicile représentaient des défis pour les étudiants de niveau postsecondaire, ainsi que pour les enfants, les jeunes et les parents. Certains participants ont mentionné la perte de leur emploi, d’autres la gestion des responsabilités professionnelles et familiales et la difficulté d’exécuter les tâches qu’ils avaient l’habitude d’accomplir tous les jours ou l’annulation d’événements marquants de la vie et de projets de voyage. La peur, l’anxiété, l’ennui et l’incertitude alimentaient généralement le sentiment de malaise exprimé par de nombreux participants.

Impact dans les collectivités (tous les lieux, sauf les basses-terres continentales de la C.-B. et la ville de Québec)

Les participants estimaient que l’impact de la COVID-19 différait selon la taille des collectivités, mais ils ne pouvaient pas vraiment dire si la situation de leurs homologues de plus petites villes ou de communautés plus rurales était meilleure que celle vécue dans leur propre région, ou vice-versa. Toutefois, il était entendu que les résidents de zones urbaines étendues et très denses ont plus de difficulté à respecter l’éloignement physique que ceux de petites collectivités, qui ont en général plus aisément accès à de vastes espaces extérieurs. Certains ont mentionné que ceux qui habitent de plus petites villes ont tendance à mieux connaître leurs voisins et, par conséquent, à leur faire plus confiance. Cela fait en sorte d’abaisser le niveau de stress quand vient le temps d’interagir personnellement avec des voisins et d’autres résidents de la région. En revanche, les participants considéraient la congestion qui caractérise le centre-ville dense des grandes villes comme un élément qui nuit quelque peu à la circulation des piétons, ainsi qu’au respect de l’éloignement physique.

Masques (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

En général, les participants avaient entendu parler des directives des responsables de la santé publique concernant le port d’un masque dans les situations où il est difficile de se tenir à une distance physique de deux mètres les uns des autres, comme recommandé. De plus, ils comprenaient que les masques servaient surtout à prévenir la propagation de la COVID-19 aux autres, plutôt qu’à se protéger soi-même.

Dans l’ensemble, les participants avaient l’impression que les masques étaient efficaces pour freiner la propagation de la COVID-19, mais des participants de Halifax en étaient, du moins au début, moins convaincus. Une certaine confusion est ressortie des discussions à propos des directives relatives aux masques. Les participants ont parlé de la difficulté à trouver des masques et à savoir quels sont les plus efficaces. Ils craignaient aussi de ne pas bien les porter.

Même si beaucoup de participants affirmaient porter régulièrement un masque, ils le mettaient surtout quand ils allaient faire des courses, mais pas en tout temps dans les lieux publics, et lorsqu’ils étaient au travail ou rendaient visite à des membres âgés de la famille. Ceux qui étaient peu disposés à porter un masque ont mentionné différentes raisons notamment le fait que le port du masque n’était pas obligatoire et la crainte d’une pénurie de masques.

La majorité des participants étaient d’accord avec le conseil du gouvernement du Canada relatif au port d’un masque non médical artisanal dans les cas où il est impossible de maintenir une distance physique constante de deux mètres entre soi et les autres. Selon ces participants, le fait de rendre le port du masque obligatoire pouvait poser des difficultés et ils comparaient cet enjeu au tabagisme, en ce sens que de nombreuses personnes choisiraient de ne pas suivre le conseil, qu’il soit obligatoire ou recommandé. Par ailleurs, ils jugeaient que le gouvernement devrait fournir des masques à toute la population s’il décidait de le rendre obligatoire.

D’autres participants pensaient cependant que le gouvernement n’allait pas assez loin, et devait imposer le port du masque ou, du moins, communiquer l’importance du port du masque et les avantages qu’il présente. Ces participants craignaient que si le gouvernement présentait le port du masque comme une recommandation, beaucoup de gens n’appliquent tout simplement pas le conseil.

Réouverture (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Les groupes de discussion de la seconde moitié de mai ont eu lieu dans le contexte d’un aplatissement du nombre de cas de COVID-19 un peu partout au pays et d’une discussion plus soutenue des plans de réouverture. Un nombre encore restreint de provinces entamaient alors les premières étapes de leur déconfinement.

Si bon nombre de participants se réjouissaient à la perspective de la réouverture, ils n’étaient cependant pas sans inquiétude et souhaitaient que les gouvernements fédéral et provinciaux avancent prudemment dans cette voie. Certains étaient préoccupés à l’idée que les gens baissent leur garde et fassent preuve de laxisme à l’égard des mesures essentielles devant limiter la propagation de la COVID-19, en particulier la distanciation sociale.

En Ontario, les images largement médiatisées des foules réunies au parc Trinity Bellwoods à Toronto faisaient craindre aux participants de cette province que le beau temps et l’envie de renouer avec les activités sociales créeraient des conditions propices à une nouvelle propagation du virus ou à une deuxième vague. Les participants d’autres lieux considéraient cette période comme une « expérience » et s’attendaient à ce qu’il y ait peut-être un va-et-vient entre réouverture et confinement, advenant des flambées d’infections.

La plupart des participants n’étaient pas prêts à s’aventurer plus régulièrement dans des lieux publics. Certains s’inquiétaient également que les employeurs, y compris le leur, ne soient pas préparés à une reprise des activités et qu’ils n’aient pas instauré des protocoles de sécurité suffisants pour assurer la sécurité du personnel, notamment en mettant à sa disposition de l’équipement de protection individuelle (EPI).

Impacts économiques (tous les lieux, sauf les groupes d’étudiants de la RGT et de la GRM)

Initiatives économiques et financières du gouvernement du Canada

Les participants étaient au courant des diverses initiatives du gouvernement du Canada visant à atténuer les impacts économiques de la COVID-19. Ils ont généralement salué la gestion de la crise par le gouvernement, en particulier le fait qu’il avait agi rapidement pour offrir une série de programmes d’aide aux entreprises, aux travailleurs et à d’autres groupes touchés par la pandémie.

La grande majorité des gens connaissaient la Prestation canadienne d’urgence (PCU), souvent parce qu’ils avaient eux-mêmes demandé cette prestation ou connaissaient quelqu’un dans ce cas. Plusieurs participants ont admis ne pas bien comprendre certains aspects du programme, notamment la mesure dans laquelle la PCU et l’assurance-emploi (AE) étaient coordonnées.

Comparativement à la PCU, la notoriété de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) variait selon le groupe. C’était surtout une question de pertinence personnelle, car certains participants étaient moins directement concernés par le programme, alors que d’autres avaient pris connaissance de ses critères et du processus de demande pour leur entreprise. Les détails de la SSUC, par conséquent, n’étaient pas aussi clairs que ceux de la PCU. Plusieurs participants ont noté qu’en raison des multiples conditions et restrictions associées à la subvention, il était difficile pour les organisations de déterminer leur admissibilité.

On a aussi invité les participants à dire ce qu’ils savaient et ce qu’ils pensaient de l’aide offerte aux aînés. Dans tous les groupes, la plupart des gens avaient entendu parler de cette aide, mais très peu en connaissaient les détails. Les premières réactions ont été mitigées ou négatives. Entre autres critiques, la venue tardive du programme par rapport à ceux mis sur pied pour d’autres groupes de citoyens a été mentionnée. Certains participants se demandaient aussi si les personnes âgées avaient réellement besoin d’un tel programme, et pourquoi. À l’inverse, d’autres trouvaient le montant offert insuffisant, compte tenu du fait que les aînés avaient payé des impôts toute leur vie. La situation des aînés à faible revenu ou sans ressources financières adéquates pour leur retraite a aussi retenu l’attention. Même lorsqu’on a donné aux participants plus d’informations sur le paiement et le montant supplémentaire destinés aux aînés à faible revenu (par l’intermédiaire de la SV, du SRG et des crédits de TVH/TPS), ils ont maintenu leurs positions en ce qui concerne le caractère équitable ou non des prestations pour aînés.

Gestion des déficits budgétaires

La plupart des participants étaient favorables au maintien des programmes mis sur pied (PCU, SSUC, etc.). Bien que conscients de l’augmentation du déficit que cela entraînerait, ils estimaient que le gouvernement n’avait guère le choix. Le premier souci devait être d’éviter la faillite aux entreprises et aux particuliers. Ils reconnaissaient également l’incertitude que suscitait la gestion de cette crise sans précédent, puisque les gouvernements n’avaient que peu ou pas d’exemples auxquels se référer.

Cela dit, beaucoup étaient troublés par le lourd fardeau financier imposé aux générations futures qui auraient à éponger le déficit. D’autres redoutaient des hausses d’impôts ou des compressions budgétaires susceptibles d’avoir des effets négatifs sur leur situation personnelle, sur les groupes vulnérables ou sur des secteurs clés comme la santé. Au final, cependant, la plupart des gens acceptaient l’idée d’un déficit budgétaire.

Pour l’avenir, les participants croyaient que le gouvernement pourrait envisager une réduction progressive des prestations à mesure que l’activité économique retrouve son niveau antérieur. Certains ont expliqué que les prestations désincitaient les gens à reprendre leur poste. D’autres s’attendaient à ce que les programmes restent nécessaires un certain temps dans les secteurs ou les industries ne pouvant rebondir rapidement. Le cas échéant, ils recommandaient de modifier les programmes d’aide de façon à cibler les personnes qui en ont le plus besoin tout en éliminant les désincitatifs au travail.

La question de savoir combien de temps dureraient la convalescence de l’économie et, partant, les programmes d’aide financière n’a pas fait consensus. Certains participants ont évoqué une période minimale de deux mois, alors que d’autres ont recommandé de maintenir les programmes jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible.

Stimulation économique et plan de relance

De l’avis général dans tous les groupes tenus en mai, des mesures de relance seraient nécessaires pour pousser l’économie de l’avant. Beaucoup ignoraient quelle forme devraient prendre ces mesures. Certains privilégiaient les dépenses d’infrastructures et la création immédiate d’emplois. D’autres trouvaient le moment venu d’investir de façon plus stratégique dans des secteurs tels que l’innovation numérique, la technologie et les projets écologiques. Mais pour beaucoup, l’objectif immédiat était de traverser la pandémie et de ramener les gens au travail; il serait temps ensuite de réfléchir au type d’économie que le Canada devrait édifier dans l’avenir.

En ce qui concerne les objectifs pour l’économie, on a demandé aux participants de commenter une série de formulations qui décrivent le type d’économie vers lequel le Canada pourrait tendre :

  • Une économie à l’épreuve du temps
  • Une économie verte
  • Une économie en santé
  • Une économie moderne
  • Une économie résiliente
  • Une économie forte

Les participants se sont ralliés à l’idée d’une « économie résiliente ». L’expression leur semblait englober non seulement les notions de « force » et de « santé », mais aussi d’adaptabilité, notamment durant les périodes de turbulence et d’incertitude.

On a également soumis aux participants trois termes à l’aide desquels le gouvernement du Canada pourrait décrire l’optique de son plan de relance économique : reprise, redémarrage et nouveau départ. Les préférences ont varié selon les groupes, mais ont eu tendance à graviter vers « nouveau départ » et « reprise ». Le premier terme évoquait la possibilité de repartir sur de nouvelles bases et d’examiner différents moyens et axes de développement et de croissance économiques, tandis que le second dénotait un retour à la normale et une certaine continuité de l’activité économique. Selon la plupart des participants, le terme « redémarrage » donnait l’impression d’un retour en arrière plutôt que d’un mouvement vers l’avant et laissait entendre qu’un arrêt complet de l’économie s’était produit, ce qui expliquait qu’ils n’aient pas retenu ce choix.

Autres défis

Bien que dans le cadre de cette discussion les participants aient surtout porté leur attention sur les difficultés économiques des Canadiens et des entreprises canadiennes, ils ont relevé d’autres problèmes liés à la pandémie. Plusieurs se sont notamment attardés à la question des aînés et des soins de longue durée, évoquant la vulnérabilité de ce groupe, les risques élevés de décès et le manque de préparation pour faire face à la COVID-19 dans certains établissements de soins de longue durée. Ont également figuré au nombre des problèmes cités l’éducation (l’apprentissage en ligne), le stress et l’anxiété, et les effets de la pandémie sur le système de santé du Canada.

Évaluation de messages (étudiants de la RGT, étudiants de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

Les participants ont évalué une série de messages donnant des consignes de santé publique. Il est clairement ressorti des discussions de groupe que certains énoncés étaient plus clairs et plus convaincants que d’autres et contenaient des renseignements qu’il était important de diffuser au public.

Informations importantes

Trois éléments d’information ont paru importants à inclure dans les messages du gouvernement fédéral sur la COVID-19 : les mesures et les pratiques à respecter (p. ex., maintenir l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment, rester chez soi autant que possible, surtout en cas de symptômes, et éviter les endroits fréquentés); les renseignements sur la transmission asymptomatique; et le fait que le virus représentait toujours une menace, même si certaines provinces entamaient leur réouverture.

Tous groupes confondus, les participants ont considéré que les quatre messages ci-dessous renfermaient des informations vitales méritant d’être largement partagées :

  • « Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade. »
  • « La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté en restant chez soi autant que possible et en évitant les foules et les endroits où une distance physique suffisante n’est pas possible. »
  • « Si vous pensez être malade en raison de la COVID-19, allez passer un test de dépistage. Cela permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour prévenir sa propagation. »
  • « La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Tenez-vous au courant des plus récentes règles et restrictions dans votre région en consultant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus. »

Motivation et pouvoir de persuasion

Les messages qui incitaient le plus à suivre les conseils de santé publique, d’après les participants, en appelaient à la responsabilité personnelle des gens ou misaient sur la responsabilité sociale. Dans certains cas, il a semblé efficace d’évoquer les effets négatifs découlant du non-respect des consignes.

Dans les trois groupes où la question a été posée, une différence de perspective s’est dessinée entre les anglophones et les francophones. Les participants anglophones de l’Intérieur de la C.-B. et du Canada atlantique ont opté pour le message : « La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique. » En comparaison, le groupe de résidents de petites villes du Québec était davantage interpellé par le message suivant : « Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique. »

Les participants préféraient généralement les messages qui étaient clairs, simples et directs et qui comportaient des suggestions concrètes pour limiter la propagation du virus. Certains aimaient également les messages destinés à un large public plutôt qu’à des sous-groupes plus restreints. Les participants préféraient généralement les messages qui étaient clairs, simples et directs et qui comportaient des suggestions concrètes pour limiter la propagation du virus. Certains aimaient également les messages destinés à un large public plutôt qu’à des sous-groupes plus restreints.

Ce qui a déplu

Quoique les énoncés aient suscité beaucoup de réactions positives, certaines phrases ou formulations ont été vues d’un œil plus critique. Ainsi, le remerciement aux Canadiens au début de l’un des énoncés évalués (« Merci d’avoir suivi les conseils… ») donnait l’impression à certains participants que la pandémie était terminée. À ce sujet, les gens étaient souvent plus critiques des messages ou des phrases qui minimisaient la gravité du virus (« symptômes légers »), qui semblaient accusateurs (« Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID ») ou qui laissaient entendre que les personnes ayant un « mode de vie sain » seraient moins susceptibles de contracter le virus. Au moment de la tenue des groupes, les participants trouvaient que la question de l’efficacité des masques donnait lieu à une grande confusion et à de la désinformation, et ils ont donc eu tendance à remettre en question la crédibilité des énoncés mentionnant cet équipement.

Évaluation de courtes directives (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes)

Dans le groupe composé de résidents de grandes villes de l’Ontario, on a soumis aux participants une série de courtes directives liées à la COVID-19 que le gouvernement pourrait diffuser auprès des Canadiens. Les participants devaient choisir les messages qui leur paraissaient les plus faciles à comprendre et les plus susceptibles d’attirer leur attention ainsi que les messages qui leur déplaisaient.

En ce qui concerne la clarté et la facilité de compréhension, deux messages ont été jugés particulièrement simples, précis et directs :

« Faites votre part. Lavez vos mains, gardez vos distances et restez à la maison si vous êtes malades. »

« Ça prend tout le monde : nettoyez-vous les mains, gardez une distance sécuritaire et restez à la maison si vous êtes malade. »

Les messages qui captaient l’attention des participants faisaient précisément référence à la « COVID » au lieu de recourir à une formulation plus générique, ou se présentaient sous la forme de question-réponse (« Malade? Restez à la maison »). Un autre s’est démarqué par l’utilisation d’une expression idiomatique (« simple comme 1 2 3 ») qui avait quelque chose de chantant.

Dans l’ensemble, les participants ont eu tendance à écarter les messages comportant des expressions comme « Restez en santé » ou « Prenez soin de vous, Canada » qui leur semblaient banales ou vides de sens.

Évaluation de signatures (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

Les participants d’un nombre restreint de groupes ont eu à évaluer une série de signatures que le gouvernement fédéral pourrait insérer à la fin de ses annonces relatives à la COVID-19. Dans l’ensemble, ils ont montré une nette préférence pour trois d’entre elles.

« Faisons tous notre part » : Cette signature a été la préférée, tant du côté francophone qu’anglophone, pour sa suggestion que chacun a la responsabilité de faire sa part pour la collectivité.

« Protect yourself and others » (Protégez-vous et protégez les autres) : Ce message s’est classé au deuxième rang parmi les anglophones pour nombre des mêmes raisons.

« Restons forts » : Les francophones des petites villes du Québec ont également apprécié cette signature, qui n’a pas été présentée dans les groupes anglophones.

Deux signatures ont eu moins de succès : « Ensemble jusqu’au bout » (évaluée dans tous les groupes) et « Be safe out there » (Prudence si vous sortez) (évaluée dans les groupes anglophones uniquement).

Invités à résumer les points essentiels que ces signatures tentaient de communiquer, les participants ont été d’accord pour dire que leur message portait sur la responsabilité individuelle, mais aussi sur l’esprit de communauté et l’unité d’action des Canadiens dans la lutte contre la COVID-19.

Évaluation du site Web (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon)

Le site Web Canada.ca/coronavirus a été passé en revue dans trois groupes afin de sonder les perceptions des participants à l’égard du site et leur intention d’y retourner ultérieurement.

Avant même qu’on leur demande de visiter le site Web en vue de la séance, un petit nombre de participants l’avaient déjà fait de leur propre chef pour obtenir de l’information sur les prestations offertes ou pour faire une demande (comme la PCU, l’assurance-emploi ou la SSUC), suivre le nombre de cas de COVID-19, s’informer sur le virus et les pratiques sécuritaires, ou pour obtenir de l’information sur les voyages. Ceux qui n’avaient jamais visité le site auparavant ont affirmé qu’ils étaient peu enclins à le faire parce qu’ils étaient déjà bombardés d’information provenant de sources diverses.

Avant la séance, la plupart des participants avaient consulté le site sans raison particulière et sans but précis, passant simplement d’un sujet à un autre. De façon générale, ils cherchaient de l’information sur l’un ou l’autre des thèmes mentionnés plus haut. De nombreux participants ont trouvé la majorité ou une grande partie de l’information qu’ils recherchaient et ont affirmé que le contenu du site était clair, bien organisé, informatif et couvrait une variété de sujets en profondeur. Selon certains, le site était encombré par une grande quantité d’information, de texte et d’hyperliens.

Bien que de façon générale, les perceptions étaient favorables, les intentions de revisiter le site étaient partagées entre ceux qui prévoyaient le faire et ceux qui ne démontraient aucun intérêt.

Impacts de la COVID-19 pour les étudiants (étudiants de la RGT et de la GRM)

Perceptions relatives au virus et à la réouverture

Lorsqu’on a demandé aux étudiants s’ils pensaient que le virus était maîtrisé au Canada, les réponses différaient selon le lieu. Tous les étudiants du groupe de la RGT s’entendaient pour dire que le Canada faisait un bon travail, tandis que ceux de la GRM pensaient le contraire, car ils trouvaient que le public ne suivait pas les directives et ils étaient préoccupés par le nombre de décès dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée à ce moment-là.

Étant donné que ces groupes ont été tenus au début du mois, les questions visaient à connaître les opinions des étudiants sur la reprise des activités entamée dans le pays. Bien qu’il n’y ait eu aucune réponse définitive, la plupart des participants hésitaient et optaient pour une approche prudente, conseillant d’attendre encore un peu, par exemple jusqu’à septembre ou octobre avant de commencer la réouverture. Pour eux, il était clair que le respect des conseils de santé publique était primordial à la réouverture.

Apprentissage en ligne et retour sur le campus

Les impacts de la COVID-19 variaient d’un étudiant à l’autre, selon le stade où ils étaient rendus dans leurs études universitaires ou collégiales. En général, les étudiants trouvaient la transition à l’apprentissage en ligne difficile. Même s’ils appréciaient la flexibilité qu’offrait la prestation des cours en ligne, l’esprit de collégialité leur manquait et cela posait des défis pour certains, car ils préféraient un style d’apprentissage plus pratique et avaient l’impression que leur éducation était dévalorisée. Invités à dire s’ils s’attendaient à pouvoir retourner sur le campus à l’automne, la plupart ont répondu par l’affirmative. Les étudiants qui poursuivaient leurs études collégiales ou universitaires avaient hâte de réintégrer un environnement en personne.

Effet sur l’emploi et facteurs de stress financier

Beaucoup d’emplois d’été que les étudiants comptaient occuper avant la pandémie avaient été mis en pause et les perspectives d’emploi pour la saison estivale étaient rares.

Ceux qui avaient obtenu leur diplôme au printemps ont exprimé clairement leurs préoccupations relatives au nombre limité d’emplois et aux perspectives d’emploi. Les participants avaient l’impression que des postes de direction étaient disponibles, mais qu’il ne restait plus de postes de niveau débutant. Pour certains, le chômage était une source de stress sur les plans financier et du développement. Les étudiants de la RGT n’ont pas mentionné vivre de stress financier, contrairement à ceux de la GRM, ce qui laissait croire qu’ils craignaient de ne pas pouvoir payer leurs frais de scolarité, leurs factures et leur loyer.

Opinions sur la réponse du gouvernement du Canada et les mesures de soutien pour les étudiants

La notoriété de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) était élevée, presque tous les étudiants se souvenant avoir entendu parler de cette mesure lors des points de presse du premier ministre ou dans les médias d’information. La majorité des participants connaissaient les détails du programme et pouvaient estimer le montant auquel ils avaient droit, mais pratiquement aucun d’entre eux ne savait comment faire une demande de prestation. En ce qui concerne les changements apportés au Programme de bourses et prêts canadiens d’études, les étudiants de la RGT les connaissaient davantage que les étudiants de la GRM.

Dans l’ensemble, la plupart des étudiants estimaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour aider les étudiants et ils ont été peu nombreux à proposer d’emblée d’autres mesures de soutien. Lorsqu’on leur a montré une liste d’initiatives qui visent à aider les étudiantes et les étudiants pendant la pandémie de COVID-19, la majorité a indiqué que la création d’emplois d’été aurait le plus grand impact pour eux personnellement, mais que la création d’une prestation d’urgence pour étudiants de 1 250 $ par mois serait la plus bénéfique aux étudiants globalement.

Compagnies aériennes (étudiants de la RGT et de la GRM)

Les participants des groupes d’étudiants de RGT et de la GRM ont discuté de la possibilité que le gouvernement du Canada apporte une aide financière aux industries qui ont été touchées par la COVID-19. Les étudiants des deux groupes ont donné des réponses variées qui n’ont pas permis d’établir s’ils étaient favorables ou non à cette idée. Quelques participants ont mentionné que le gouvernement pourrait aider le secteur des petites entreprises durant la pandémie.

Lorsqu’on leur a demandé si le secteur du transport aérien en particulier devrait recevoir de l’aide financière supplémentaire, la plupart des participants ont répondu par la négative. Même si, dans l’ensemble, les étudiants comprenaient que les compagnies aériennes subiraient les contrecoups de la pandémie, notamment une diminution du nombre de passagers, les besoins de ces dernières ne leur semblaient pas prioritaires. En fait, beaucoup de participants croyaient que la demande de transport aérien pour les passagers voyageant pour affaires et agrément augmenterait après la pandémie. Aucun des participants n’avait eu à annuler un vol et même s’ils préféraient que les Canadiens qui ont été contraints d’annuler leur vol se fassent rembourser leurs billets par les compagnies aériennes, ils étaient aussi favorables à l’émission de bons de crédit si le fait d’offrir un remboursement total aux passagers risquait d’entraîner la faillite des transporteurs aériens.

Puits abandonnés (Saskatoon, Calgary)

Les participants étaient relativement peu nombreux à avoir entendu parler du dossier des puits abandonnés. Ceux qui connaissaient le plus la question savaient assez bien qu’elle en était l’origine et après avoir obtenu des renseignements supplémentaires, tous les participants en saisissaient l’importance, en raison de son impact sur l’environnement. Dans le groupe de Calgary en particulier, les gens avaient le sentiment que l’assainissement des sites où l’on trouve des puits abandonnés pouvait servir à donner du travail aux nombreuses personnes sans emploi du secteur pétrolier et gazier. Cela dit, la majorité n’était pas au courant d’activités en cours pour remédier à ce problème.

Cependant, tous s’entendaient pour dire qu’il s’agit d’un enjeu important. La plupart des participants estimaient que les coûts d’assainissement devraient être assumés par les sociétés qui ont respectivement abandonné les puits, mais nombre d’entre eux comprenaient que les gouvernements auraient à intervenir, car ces entreprises n’ont plus les moyens de payer ces coûts.

En revanche, les participants estimaient qu’avant d’obtenir un permis d’exploitation dans le secteur, les compagnies devraient être tenues de fournir un dépôt de garantie qui pourrait servir à financer les coûts d’assainissement d’un site abandonné. La plupart des participants étaient d’avis que les sociétés doivent respecter certaines règles en matière d’environnement, qui font partie d’un régime de réglementation. Le cas échéant, elles ne devraient pas être autorisées à exercer des activités dans la province.

Autres services du gouvernement du Canada (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural)

Invités à dire s’ils avaient eu besoin récemment de services du gouvernement fédéral qui ne sont pas liés à la COVID-19, la plupart des participants ont répondu par la négative. Une personne du groupe des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique a mentionné avoir utilisé les services de passeport et un couple du Québec rural a indiqué avoir communiqué avec l’Agence du revenu du Canada à propos de l’impôt sur le revenu et le calcul des versements de l’Allocation canadienne pour enfants. Dans l’ensemble, ces participants n’ont formulé aucune préoccupation particulière relative à l’utilisation de ces services.

Autres actualités et questions concernant le gouvernement du Canada (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, régions rurales et petites villes des Prairies)

Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient récemment entendu parler de dossiers gouvernementaux non liés à la pandémie, la majorité a répondu non. Dans tous les groupes, une poignée de participants ont fait allusion à l’interdiction de certains types d’armes à feu, aux projets d’oléoducs qui touchent les collectivités autochtones et à l’augmentation (automatique) des salaires des députés.

En ce qui concerne les armes à feu, plus précisément la récente annonce du gouvernement du Canada concernant l’interdiction de plus de 1 500 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut au Canada, peu de participants en avaient entendu parler, ce sujet n’ayant émergé spontanément que dans les groupes des grandes villes du Canada atlantique, des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique et du Québec rural. Les opinions sur l’annonce étaient variées. Même si certains trouvaient que l’interdiction se voulait un pas dans la bonne direction, de nombreux participants se montraient critiques, jugeant que la question gagnerait à être débattue plus longuement sur la place publique et que le gouvernement devrait communiquer les motifs de la décision. D’autres n’en savaient pas assez sur la situation en général et se sont abstenus de commenter.

Les avis des participants étaient partagés quant à l’attention que le gouvernement du Canada consacrait à la COVID-19. Ainsi, même si beaucoup d’entre eux jugeaient cette attention appropriée, vu la gravité de la situation et l’incidence mondiale du virus, d’autres participants trouvaient excessive la couverture médiatique de la pandémie, surtout ceux des groupes tenus vers la fin du mois.


COMPLÉMENT D’INFORMATION

The Strategic Counsel

Numéro de contrat : 35035-182346/001/CY

Date d’octroi du contrat : le 27 juin 2019

Valeur du contrat : 808 684,50 $


Résultats détaillés

Chronologie des annonces en mai

Pour permettre de mieux comprendre le contexte entourant la tenue des groupes de discussion durant la pandémie de COVID-19, voici un bref rappel des événements au Canada durant le mois de mai.

  • À la fin avril :
    • Un large éventail de mesures de soutien du gouvernement du Canada qui sont destinées aux particuliers [y compris la Prestation canadienne d’urgence (PCU)] et aux entreprises [Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) et Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)] sont pleinement en œuvre.
    • Des discussions sur le moment de la réouverture de l’économie et les façons de procéder sont officiellement en cours, dans les commentaires médiatiques et au sein de la population.
    • Le 28 avril : Le premier ministre présente la déclaration commune des premiers ministres sur la relance de l’économie.
  • Du 1er au 8 mai
    • Le 1er mai : La sanction royale est accordée au projet de loi C-15 qui met en place la prestation canadienne d’urgence pour étudiants.
    • Le 4 mai : Le premier ministre rappelle aux Canadiennes et aux Canadiens que la pandémie est toujours là et qu’ils ne doivent pas baisser la garde, maintenant que les provinces assouplissent les restrictions.
    • Le 4 mai : Le Manitoba amorce la phase 2 de son plan de réouverture.
    • Le 4 mai : Le Québec amorce la réouverture progressive des activités par secteur.
    • Tenue de groupes de discussion dans la région du Grand Toronto (RGT)-905 (6 mai) et dans la grande région de Montréal (GRM) (7 mai) auprès d’étudiantes et d’étudiants ou de jeunes qui viennent de terminer leurs études postsecondaires (EPS) (âgés de 17 à 29 ans)
  • Du 9 au 15 mai
    • Le 11 mai : Le gouvernement du Canada annonce le Crédit d’urgence pour les grands employeurs (CUGE).
    • Le 11 mai : Terre-Neuve-et-Labrador abaisse le niveau d’alerte de 5 à 4.
    • Le 12 mai : Le directeur parlementaire du budget (DPB) admet qu’il est possible que la dette fédérale atteigne un billion de dollars en raison des dépenses liées à la COVID-19.
    • Le 12 mai : Santé Canada annonce que le test de dépistage sérologique de la COVID-19 sera administré à un million de Canadiens au cours des deux prochaines années.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes (12 mai)
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de parents d’élèves du primaire (de la maternelle à la 6e année) de l’Intérieur de la C.-B. (13 mai)
    • Le 14 mai : Le Globe and Mail fait observer que la liberté de circulation et d’établissement est garantie par l’article 6 de la Charte des droits et libertés.
    • Le 14 mai : Le premier ministre de l’Ontario annonce qu’un plus grand nombre d’activités et services saisonniers pourront reprendre, à temps pour la longue fin de semaine de la fête de la Reine.
    • Le 14 mai : L’Alberta amorce la phase 1 de son plan de réouverture.
    • Tenue d’un groupe de discussion dans les grandes villes du Canada atlantique auprès de personnes sans emploi à cause de la COVID-19 (14 mai)
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale de petites villes du Québec (14 mai)
  • Du 16 au 22 mai
    • Le 19 mai : L’administratrice en chef de la santé publique du Canada recommande de porter un masque non médical ou un couvre-visage dans la communauté dans les cas où il est impossible de maintenir une distance de deux mètres entre soi et les autres.
    • Le 19 mai : La Colombie-Britannique amorce la phase 2 de son plan de réouverture.
    • Le 19 mai : La Saskatchewan amorce la phase 2 de son plan de réouverture.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique. (19 mai)
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de parents d’élèves du secondaire (de la première à la cinquième année du secondaire) du Québec rural (20 mai)
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale à Saskatoon (20 mai)
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de personnes vivant le stress de l’isolement à Calgary (21 mai)
    • Le 22 mai : Le Nouveau-Brunswick abaisse l’état d’alerte, qui passe à la phase jaune.
    • Le 22 mai : L’Île-du-Prince-Édouard amorce la phase 2 de son plan de réouverture.
  • Du 23 au 31 mai
    • Tenue d’un groupe de discussion dans les villes ontariennes de taille moyenne à l’extérieur de la RGT auprès de personnes sans emploi à cause de la COVID-19, admissibles ou non à des prestations (26 mai)
    • Le 26 mai : Les Forces armées canadiennes publient un rapport sur la situation dans les foyers de soins de longue durée en Ontario, puis sur la situation dans les CHSLD au Québec le lendemain.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale dans la ville de Québec (26 mai)
    • Le 27 mai : Allocution du premier ministre sur les mesures de soutien annoncées pour aider les Canadiens durant la pandémie de COVID-19.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale des régions rurales et petites villes des Prairies (27 mai)
    • Le 28 mai : Le Canada, la Jamaïque et les Nations unies organisent conjointement l’Événement de haut niveau sur le financement du développement à l’époque de la COVID-19 et durant les années suivantes auquel prennent part une cinquantaine de pays.
    • Tenue d’un groupe de discussion auprès de la population générale de Halifax (28 mai)

La COVID-19 dans l’actualité (tous les lieux)

Connaissance générale

Les participants suivaient les nouvelles au sujet de la COVID-19, peut-être un peu moins attentivement et assidûment que dans les semaines et les mois précédents. Beaucoup d’entre eux avaient porté un intérêt marqué aux nouvelles relatives à la COVID-19 dans les premières semaines de la pandémie, parce qu’ils avaient de vives inquiétudes, se sentaient personnellement à risque et souhaitaient fermement comprendre les mesures à prendre pour se protéger. Désormais, l’attention accordée à la COVID-19 portait sur les échéanciers de réouverture et les défis connexes.

Les participants de plusieurs groupes commençaient à ressentir une certaine lassitude, se disant moins interpellés par la question ou encore submergés par le volume d’informations. Pour certains, l’actualité était relativement stressante et ils trouvaient que les nouvelles ne faisaient que rapporter des informations de base qui avaient été amplement véhiculées dans le domaine public au cours des semaines précédentes.

Plusieurs participants avaient entendu parler des plans de réouverture. Le niveau de connaissance variait d’un groupe à l’autre, car dans certaines provinces, les discussions à propos de la réouverture progressaient (c.-à-d., l’Île-du-Prince-Édouard, l’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique). Même si la réouverture était accueillie avec enthousiasme, les participants craignaient qu’elle n’entraîne une hausse des taux d’infection et que la population soit moins encline à respecter l’éloignement physique.

Parmi les étudiants de la RGT, beaucoup s’intéressaient vivement aux discussions dans leur province qui portaient sur la réouverture des écoles. Selon eux, s’il souhaitait s’engager dans cette voie, le gouvernement devait y aller lentement. Les étudiants de la GRM manifestaient moins d’intérêt pour cette question, car ils ne suivaient pas beaucoup les médias d’information, trouvant que le contenu présenté était plus éditorial que factuel (c.-à-d. plus axé sur les opinions que les faits). De manière générale, ils se sentaient bombardés d’informations et les trouvaient contradictoires et déroutantes.

D’autres participants suivaient avec plus ou moins d’attention l’évolution du nombre de cas dans leur province, au pays et à l’échelle mondiale, mais dans l’ensemble, l’intérêt des participants avait diminué. De plus, ils trouvaient que la situation ne changeait pas beaucoup d’une journée à l’autre et qu’ils n’avaient pas à la suivre aussi attentivement qu’au début de la pandémie, quand certains regardaient et écoutaient les nouvelles pratiquement chaque heure.

Ce que les participants ont souligné à propos des nouvelles sur la COVID-19 variait considérablement d’un groupe à l’autre et témoignait d’une perspective régionale et de l’influence des sources d’information :

  • Malgré les nouvelles relatives aux décès et aux problèmes dans les foyers de soins de longue durée dans la province, les participants de l’Ontario estimaient que la situation était maintenant plus stable. Cela leur donnait espoir, tout comme le nombre croissant de commerces qui rouvraient. D’autres ne regardaient plus les nouvelles, car ils les trouvaient trop déprimantes. En revanche, quelques participants avaient entendu dire que le nombre de cas augmentait et qu’une deuxième vague d’infections était possible. Certains d’entre eux craignaient que la deuxième vague soit pire que la première. Ils ont toutefois également mentionné une possible percée dans la recherche d’un vaccin.
  • De façon générale, l’intérêt des participants des groupes tenus au Québec avait diminué et beaucoup d’entre eux prêtaient moins attention aux nouvelles relatives à la COVID-19 que dans les mois précédents. Certains ont dit que leurs journées étaient plus remplies et d’autres que les points de presse leur semblaient redondants. Quelques étudiants de la GRM se sont exprimés sur le nombre de décès qui ne cessait d’augmenter, le mauvais traitement réservé aux aînés dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et le retour en classe des enfants. Sur ce dernier point, les étudiants se sont dits préoccupés par l’assouplissement des mesures, comme l’isolement, car ils trouvaient que le nombre de cas de COVID-19 dans la région n’avait pas assez baissé. Néanmoins, des participants d’autres groupes de la province étaient soulagés de voir des commerces rouvrir, notamment les salons de coiffure et les terrains de camping. De rares participants avaient entendu parler de l’obligation de porter un masque dans les transports en commun à Montréal et des commentaires du premier ministre sur l’octroi de dix jours de congé de maladie payés aux Canadiens. Par ailleurs, certains parents du groupe tenu dans le Québec rural étaient en courant de l’assouplissement des critères d’admissibilité à la subvention salariale et aux prestations d’urgence offertes par le gouvernement fédéral et de l’élargissement de ces programmes.
  • Au Canada atlantique, certaines discussions portaient sur l’efficacité avec laquelle la région et certaines provinces de la région étaient parvenues à contenir le virus par rapport à d’autres parties du pays. Par exemple, les participants estimaient que l’Île-du-Prince-Édouard s’en tirait mieux que la Nouvelle-Écosse. Dans l’un des groupes, des participants s’inquiétaient de ce qui risquait de se produire dans la province de Québec quand les écoles rouvriraient et pensaient en général que les effets seraient négatifs. Selon certains, le gouvernement provincial amorçait trop tôt cette étape, étant donné que le nombre de cas augmentait toujours.
  • Dans l’Ouest canadien, les participants semblaient également prêter une attention moins soutenue à la COVID-19. Quelques-uns présumaient que si les choses en venaient à changer radicalement, ils en entendraient sûrement parler. Par ailleurs, de nombreux participants ne suivaient plus du tout les nouvelles ou ne les consultaient désormais qu’une fois par jour plutôt qu’à plusieurs moments dans la journée. Néanmoins, ils connaissaient assez bien la situation au Canada et ce qui se passait aux États-Unis et à l’étranger (p. ex., ils ont abordé une deuxième vague possible en Chine) et s’intéressaient aux reportages sur les progrès réalisés quant à la mise au point d’un vaccin. Certains trouvaient trop stressant d’accorder une attention très soutenue aux nouvelles sur la COVID-19, qu’il était difficile de se tenir au courant des informations, car elles étaient trop nombreuses, et qu’on communiquait souvent les mêmes renseignements de base à répétition. En Colombie-Britannique en particulier, les participants avaient entendu dire que la courbe s’aplatissait, que les écoles et les entreprises commençaient à rouvrir et que plus de personnes pouvaient faire partie de leur bulle, mais qu’il fallait maintenir une distance physique. Cela dit, certains ont formulé des craintes à propos de la réouverture, notamment pour ceux qui devaient retourner à leurs lieux de travail, et ont évoqué la disponibilité de l’équipement de protection individuelle (EPI) et les mesures de santé et de sécurité mises en place par les entreprises pour protéger leur personnel et les clients.

Sources d’information

Les participants ont cité un vaste éventail de sources d’information sur la COVID-19, qui témoignaient d’une tendance à consulter à la fois les médias traditionnels et les nouveaux médias, en fonction de l’intérêt qu’ils accordaient à certains aspects de la pandémie ou aux tendances s’y rapportant. Même si de nombreux participants continuaient de consulter les bulletins de nouvelles télévisés et les journaux, ils s’y intéressaient moins et les trouvaient moins pertinents à cause du caractère répétitif des informations véhiculées par ces sources.

Beaucoup de participants ont mentionné des médias sociaux comme source d’information, y compris Facebook, Twitter, Reddit, YouTube et Instagram. Aussi, ils se tournaient vers les médias sociaux en fonction d’intérêts particuliers. Par exemple, certains utilisaient Facebook pour écouter en direct les points de presse donnés par des personnalités politiques et responsables gouvernementaux et pour suivre le contenu officiel sur Facebook de personnalités politiques, dont le premier ministre du Canada et le premier ministre du Québec. D’autres se fiaient aux informations publiées dans les groupes Facebook de leur quartier et les discussions de ces groupes ou consultaient les fils d’actualité.

L’utilisation des médias sociaux était répandue dans tous les groupes démographiques, mais plus fréquente chez les jeunes participants. Dans le groupe d’étudiants, presque personne n’a indiqué choisir directement les médias grand public comme principale source d’information.

En revanche, les participants des autres groupes recouraient beaucoup aux médias grand public, à commencer par la télévision, pour s’informer. Au Québec, les médias RDI, TVA Nouvelles et LCN ainsi que Le Devoir et La Presse ont été mentionnés. Dans le reste du Canada, le réseau CBC a été cité à maintes reprises, tout comme les chaînes d’information locales (notamment CP24). Les réseaux CNN et Al-Jazeera ont également été nommés. The Economist et le Huffington Post ont été les seuls médias écrits anglophones auxquels les participants ont fait allusion. La radio parlée AM a aussi été citée comme source d’information (en Saskatchewan, il a été fait mention de l’application CKOM). En Colombie-Britannique, un participant a souligné avoir téléchargé l’application BC COVID-19 sur son cellulaire et plusieurs participants dans les autres groupes ont mentionné les renseignements disponibles sur les sites Web des provinces.

Les agrégateurs de nouvelles y compris Facebook, Reddit, Google Actualités et Narcity (auquel le groupe des villes ontariennes de taille moyenne a fait référence) et les fils Reuters et Associated Press étaient consultés en premier lieu par plusieurs. De rares participants ont indiqué suivre également les responsables de la santé publique de leur province sur les médias sociaux. Plusieurs participants ont cité des sources personnalisées, par exemple des balados et des informations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiées sur le site Web de l’université américaine Johns Hopkins.

En plus de se renseigner auprès des médias traditionnels et sociaux, bon nombre de participants ont mentionné le bouche-à-oreille comme source de discussions et de partage d’informations, d’autant plus que plusieurs d’entre eux ne suivaient plus activement les nouvelles. Les participants ont indiqué recevoir de l’information sur la COVID-19 dans le cadre de leurs interactions quotidiennes avec leurs collègues au travail, employeurs, établissements d’enseignement (dans les cas des étudiants), réseaux d’affaires (dans le cas des propriétaires et exploitants d’entreprises) et membres de la famille. Plusieurs étudiants ont souligné être exposés aux nouvelles télévisées uniquement parce que leurs parents les regardent.

Réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19 (tous les lieux)

Connaissance

Les participants de plusieurs groupes avaient moins entendu parler dans les dernières semaines des mesures prises par le gouvernement du Canada en réaction à la pandémie et dans certains groupes, ils avaient du mal à se souvenir d’activités ou d’annonces précises. Toutefois, de nombreux participants estimaient que le Canada semblait mieux gérer la lutte contre la COVID-19 que les États-Unis ou ont relaté le soutien offert par les Forces armées canadiennes dans les foyers de soins de longue durée.

Par ailleurs, des commentaires isolés ont été formulés dans divers groupes à propos des différentes activités menées par le gouvernement du Canada en réponse à la COVID-19, dont les suivants :

  • Les prestations pour les étudiants. Certains étudiants étaient particulièrement au courant d’une prestation destinée aux étudiants, mais ont offert peu de détails à ce stade de la discussion;
  • Les programmes de soutien financier. D’autres avaient eu vent des critiques dont la Prestation canadienne d’urgence (PCU) faisait l’objet en ce qui a trait au montant octroyé, qui était le même, peu importe la taille de la famille, la situation d’emploi, etc. Dans la GRM, les étudiants ont également mentionné un programme à l’intention des bénévoles et l’aide financière réservée aux entreprises. Certains participants d’autres groupes n’avaient qu’une vague connaissance d’un programme d’aide financière pour les personnes âgées. En Colombie-Britannique, les participants ont également cité l’aide financière de 1 000 $ versée par le gouvernement provincial, en plus de la PCU offerte par le gouvernement du Canada. Au cours de la discussion relative à la PCU, des questions et des préoccupations ont été soulevées dans ce groupe au sujet de la durée de la prestation (selon un participant, la période de versement devait initialement être de sept mois, mais elle avait été écourtée à quatre mois) et des répercussions fiscales pour les personnes qui l’avaient reçue par erreur. D’autres ont fait allusion au financement accordé aux propriétaires, aux étudiants munis d’un visa et au congé de maladie payé;
  • Les masques. De très rares participants se souvenaient de la directive recommandant le port d’un masque non médical dans les cas où il est impossible de maintenir une distance de deux mètres entre soi et les autres.

Par ailleurs, d’autres initiatives ont été nommées par certains, comme le sursis de paiement sur les prêts hypothécaires offert par les banques ou la prime temporaire liée à la pandémie destinée aux travailleurs de première ligne et aux travailleurs de soutien admissibles (mise en œuvre par le gouvernement de l’Ontario).

Perceptions

Parmi de nombreux groupes, beaucoup étaient d’avis que le gouvernement du Canada avait en général bien géré la pandémie. Dans l’ensemble, les participants considéraient que le gouvernement n’avait pas tardé à s’attaquer aux enjeux économiques, en offrant un éventail de mesures de soutien financier. L’exemple le plus souvent donné à cet égard était la PCU. D’autres estimaient que le gouvernement du Canada avait bien réagi, par rapport aux autres pays.

Certains participants de l’Ouest canadien jugeaient que la mise en œuvre des divers programmes d’aide financière aurait dû être fondée sur le revenu ou d’autres approches de ciblage mieux définies. Cela dit, certains reconnaissaient la nécessité d’offrir rapidement une aide financière aux gens. Toutefois, les participants s’interrogeaient sur les obligations fiscales en aval pour les divers bénéficiaires de subventions et l’effet global sur la situation financière du gouvernement. De plus, des préoccupations ont été formulées quant au fait que du soutien était offert à plusieurs groupes et secteurs et qu’en comparaison, l’aide destinée aux aînés arrivait un peu tard. Par ailleurs, certains participants n’étaient pas d’accord avec l’idée de verser aux jeunes adultes le même montant que celui octroyé aux familles ou aux adultes plus âgés, car, selon eux, les jeunes adultes touchaient un revenu annuel moindre et avaient moins de responsabilités financières. À propos de la réponse initiale à la pandémie de COVID-19, plusieurs estimaient a posteriori que le gouvernement du Canada aurait pu fermer bien avant la frontière canado-américaine aux déplacements non essentiels. Tous convenaient que le gouvernement avait tardé à réagir au début de la pandémie.

Invités à dire ce que le gouvernement devrait faire d’autre à ce stade, les participants ont formulé très peu de suggestions. Voici un résumé de celles qui ont été proposées par une ou deux personnes par groupe :

  • Fournir plus d’aide aux étudiants et de soutien aux diplômés qui intègrent le marché du travail en pleine pandémie;
  • Offrir de l’aide supplémentaire aux petites entreprises;
  • Modifier les programmes comme la PCU, afin d’inciter les gens à retourner travailler;
  • Évaluer quelles seront les répercussions à long terme de la pandémie sur les différentes collectivités, notamment sur les plans financier et de l’emploi;
  • Obliger les compagnies aériennes à rembourser les passagers qui avaient réservé des billets et n’ont pu les utiliser, à l’instar des transporteurs aériens des États-Unis;
  • Veiller à ce que les personnes qui retournent au travail disposent d’un EPI et, de manière générale, instaurer un sentiment de sécurité chez les gens durant la phase de réouverture;
  • Réaliser encore plus de tests de dépistage à tous les niveaux, mais particulièrement dans les aéroports, auprès des personnes qui arrivent au Canada en provenance de l’étranger;
  • Limiter les rassemblements dans certains espaces publics (c.-à-d. les parcs);
  • Examiner la possibilité de mettre en place un revenu universel de base;
  • Envisager le prolongement de la PCU, notamment pour les personnes qui ne sont pas admissibles à l’assurance-emploi;
  • Publier d’autres communications pour préciser les directives sur le port du masque, étant donné que des « messages contradictoires » ont été véhiculés au début;
  • Rassurer la population, en précisant qu’elle n’a pas à craindre qu’on empiète sur les droits et libertés de la personne, maintenant que des mesures telles que l’isolement étaient obligatoires et que le dépistage et la recherche des contacts étaient envisagés.

Répercussions sur le plan personnel (tous les lieux)

Durant le mois de mai, on a posé aux participants de presque tous les groupes des questions pour savoir quelles ont été les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur eux, y compris s’ils avaient contracté le virus ou connaissaient quelqu’un qui l’avait eu ou modifié leurs comportements à cause du virus.

Symptômes de la COVID-19 (étudiants de la RGT et de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary)

Dans tous les groupes, au moins un ou deux participants connaissaient quelqu’un qui avait présenté des symptômes de la COVID-19, le plus souvent un ami ou un proche, et dans certains cas, les avaient eux-mêmes ressentis.

Un petit nombre de participants de différents groupes ont mentionné avoir subi un test de dépistage ou connaître d’autres personnes qui en avaient passé un, dont les résultats s’étaient révélés négatifs. À une ou deux reprises, des participants pensaient avoir contracté la COVID-19 au début de la pandémie, compte tenu des symptômes qu’ils présentaient et de l’avis de leur médecin. Cependant, ces participants ont mentionné ne pas pouvoir en avoir la certitude, car le test de dépistage n’était pas disponible à ce moment-là.

Beaucoup de participants ont parlé d’amis et de membres de leur famille qui s’étaient depuis rétablis de la COVID-19, mais quelques participants dans tous les groupes connaissaient quelqu’un qui était décédé après avoir contracté le virus. Il s’agissait en général de personnes âgées, dont certaines habitaient dans une résidence pour aînés. À Calgary, une éclosion du virus dans un point de dépôt de Purolator a été soulignée et la plupart des participants en avaient eu vent. Dans ce groupe, un des participants interagissait avec Purolator dans le cadre de son travail et avait entendu parler d’un chauffeur-livreur qui était asymptomatique et qui a été déclaré plus tard positif au virus.

Que faire en cas de symptômes

La majorité des participants connaissaient la marche à suivre s’ils en venaient à présenter des symptômes de la COVID-19. La plupart ont mentionné spontanément qu’ils se mettraient en quarantaine et que si leur état ne s’améliorait pas, ils passeraient un test de dépistage. Ceux qui croyaient avoir éprouvé des symptômes les ont comparés à la « pire des grippes », qui s’accompagnait de toux, d’une perte d’odorat et d’une fatigue extrême.

De façon générale, les participants savaient assez bien quoi faire s’ils manifestaient des symptômes de la COVID-19. Comme il a été mentionné auparavant, les participants ont répondu le plus souvent qu’ils se placeraient d’abord en quarantaine et communiqueraient avec un médecin pour discuter des symptômes. Les étudiants de la RGT ont cité les mesures suivantes : appeler la ligne d’information téléphonique sur la santé (c.-à-d., Télésanté), consulter son médecin de famille, se mettre en quarantaine pendant 14 jours et passer un test de dépistage. En revanche, les étudiants de la GRM ont hésité quelque peu lorsqu’on leur a demandé s’ils savaient quoi faire. La plupart ont dit qu’ils s’isoleraient, mais certains ont ajouté qu’ils n’appelleraient la ligne d’information téléphonique sur la santé que si leurs symptômes s’aggravaient, tandis qu’un participant du même groupe a fait allusion à des exercices de respiration et des changements à l’alimentation pouvant aider à renforcer le système immunitaire. Parmi les participants de l’Intérieur de la C.-B., certains ont avancé qu’ils utiliseraient un outil d’auto-évaluation, appelleraient le 811 (une ligne d’information téléphonique sur la santé provinciale), la ligne d’information téléphonique sur la COVID-19 ou leur médecin, puis se rendraient à l’hôpital, le cas échéant, pour passer un test de dépistage, si cette mesure était recommandée après l’auto-évaluation. Dans ce groupe, il était question d’un outil d’auto-évaluation accessible sur le site Web du gouvernement provincial, plus précisément d’une application à télécharger. À Saskatoon, les participants ont aussi fait allusion aux outils d’auto-évaluation en ligne, offerts par les gouvernements fédéral et provincial sur leurs sites Web respectifs. Les participants de ce groupe hésitaient à composer le 811, compte tenu du volume élevé d’appels et parce qu’au début, seules les personnes manifestant des symptômes évidents étaient invitées à appeler, pour ne pas surcharger le 811. À Calgary, les participants ont dit qu’ils appelleraient le 311 (ligne téléphonique de l’administration municipale pour les services non urgents et demandes de renseignements), se mettraient en quarantaine pendant 10 à 14 jours et se rendraient dans une clinique de dépistage, si leur état de santé ne s’améliorait pas durant cette période.

De nombreux participants estimaient être moins susceptibles de contracter le virus, en raison de leur âge et parce qu’ils se considéraient généralement comme en bonne santé. Par contre, certains participants étaient particulièrement inquiets, à cause de problèmes de santé sous-jacents qui les exposaient eux-mêmes ou un membre de leur famille à un risque plus élevé de complications.

Changements de comportement (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

À quelques exceptions près, beaucoup avaient modifié leurs comportements d’une façon qui avait plus ou moins d’incidence sur leur vie, et pratiquaient notamment la distanciation physique, faisaient du télétravail et respectaient généralement l’isolement à domicile, en plus d’enseigner à leurs enfants à la maison. Dans tous les groupes, la majorité des participants avaient dû revoir leur routine, afin de s’adapter à la vie en contexte de pandémie.

Isolement à domicile et éloignement physique

La plupart des participants passaient la majeure partie de leur temps à la maison, même si bon nombre d’entre eux sortaient régulièrement pour faire de l’exercice, en s’assurant toutefois de maintenir une distance physique appropriée.

À l’exception de participants du Québec rural et de petites villes du Québec, très peu de participants ont mentionné avoir fait des réserves supplémentaires de provisions (p. ex., de café et d’aliments en conserve) en prévision d’une longue période d’isolement.

Certains participants avaient été mis à pied et d’autres conciliaient le télétravail et d’autres responsabilités familiales. Le travail, l’éducation des enfants, l’exercice à l’extérieur ou à l’intérieur, à l’aide de vidéos d’entraînement en ligne, et le ménage meublaient le quotidien de beaucoup de participants. Ils ont été nombreux à dire qu’ils disposaient de plus de temps pour s’entraîner et certains s’efforçaient d’en profiter pour aller faire de longues promenades à pied ou à vélo. Les autres participants, tous groupes confondus, ne quittaient la maison que sporadiquement, surtout pour se rendre au travail, aller faire leur épicerie ou acheter d’autres articles et faire une marche ou du vélo. Invités à dire à quelle fréquence ils quittaient leur domicile, les participants ont formulé des réponses variées : tous les jours, une fois par semaine ou moins souvent qu’à cette fréquence, selon la nature de leurs besoins et leur mode de vie, à commencer par leur niveau d’activité.

Certains participants ont évoqué les défis liés à l’isolement, notamment la difficulté pour les personnes extraverties d’être privées de relations sociales régulières. À cet effet, quelques participants ont admis avoir recommencé à fumer ou consommer plus d’alcool pour tromper l’ennui et diminuer le stress causé par l’isolement.

Beaucoup semblaient respecter les directives d’éloignement physique et de rares participants maintenaient rigoureusement une distance physique avec les autres membres de leur ménage, car ils craignaient, en raison de la nature de leur emploi, de les exposer au virus.

Certains continuaient d’entretenir des relations sociales en ligne, mais trouvaient difficile de composer avec l’incertitude et les périodes prolongées sans voir du monde ou être en contact avec des personnes. Dans le groupe composé de résidents de villes ontariennes de taille moyenne, plusieurs participants ont dit ressentir de la « lassitude face à l’isolement » et admis que cela affectait leur humeur, car leur patience s’épuisait et ils ne pourraient pas tolérer de s’isoler pendant bien longtemps encore. Certains avaient commencé à parler avec des membres de la famille, autres que ceux avec lesquels ils s’isolaient, de la possibilité de les voir pour une occasion spéciale, comme un anniversaire, etc. D’autres se rassemblaient entre amis, en respectant la distanciation physique, mais se disaient tout de même préoccupés par cette pratique. Plusieurs participants de différents groupes ont fait allusion à l’arrivée du beau temps, qui inciterait un plus grand nombre de gens à sortir; cela ne les inquiétait pas outre mesure, étant donné qu’il est facile de maintenir une distance physique entre soi et les autres à l’extérieur.

Certains participants du dernier groupe tenu à Halifax à la fin mai ont mentionné avoir commencé à sortir davantage, pour aller chercher des mets à emporter, se promener à vélo ou pratiquer d’autres activités. Ces participants ont dit que la crainte qui les habitait en avril commençait à se dissiper et ils se sentaient plus à l’aise d’« élargir leur bulle » et d’y intégrer d’autres membres de la famille, à commencer par leurs proches âgées.

Travail

De nombreux participants ayant conservé leur emploi s’habituaient au télétravail. Pour certains, c’était difficile, à cause de la présence d’autres membres de la famille à la maison. D’autres trouvaient que le rythme de travail moins effréné leur permettait de se rapprocher des membres de la famille et de pratiquer des activités avec eux, pendant qu’ils respectaient l’isolement. Selon ces derniers, la pandémie leur donnait une occasion unique de passer beaucoup plus de temps en famille. De même, plusieurs participants ont évoqué le temps gagné, maintenant qu’ils n’avaient plus à se rendre chaque jour au travail.

Parmi ceux sans emploi, leurs difficultés financières ont été aggravées par l’impact économique du virus, car les perspectives d’emploi étaient limitées.

Mesures d’hygiène préventives

De nombreux participants disaient prendre des mesures d’hygiène préventives strictes lorsqu’ils quittaient leur domicile et revenaient à la maison. La plupart des participants ont indiqué se laver les mains plus souvent et certains ne partaient jamais sans leur désinfectant pour les mains. D’autres faisaient très attention à la façon dont ils manipulaient leur téléphone cellulaire et touchaient les poignées de porte; ils évitaient aussi de prendre des articles dans les rayons et de les y remettre dans les commerces de détail. Une minorité semblait appliquer des mesures d’hygiène encore plus rigoureuses. Ainsi, certains changeaient et lavaient leurs vêtements après être allés dehors avant d’aller voir les autres membres de la famille. D’autres ont dit accorder une très grande importance à la propreté, en général, et utiliser des désinfectants plus généreusement et plus fréquemment.

Masques

Quelques participants ont mentionné porter un masque, mais cette pratique n’était pas la norme en général. Une série de questions portant précisément sur ce sujet ont été posées aux participants de certains groupes de discussion durant le mois de mai. Les constatations qui en découlent sont présentées dans une partie distincte (voir la page 34).

Achats

Les participants ont parlé des changements dans leurs habitudes d’achat. Par exemple, certains participants évitaient consciemment de sortir, sauf en cas de nécessité, par exemple pour acheter un article précis. Maintenant qu’ils allaient moins souvent faire des achats, nombre de participants disaient être plus organisés lorsqu’ils quittaient la maison. Par exemple, ils prenaient leur temps dans les commerces pour s’assurer d’avoir tout ce dont ils ont besoin et éviter d’avoir à y retourner. Quelques participants avaient délégué cette responsabilité à certains membres de leur foyer, pour limiter l’exposition du ménage au virus. D’ailleurs, pour cette raison, certains parents n’avaient pas emmené leurs enfants dans un magasin depuis un bon bout de temps.

Toutefois, de rares participants ont dit qu’ils faisaient livrer leur épicerie ou utilisaient le service de ramassage à l’auto.

Selon certains participants, le maintien d’une distance physique à l’épicerie était l’une des adaptations les plus difficiles à faire.

Le rôle de parent et les impacts de la COVID-19 sur les enfants et les jeunes

Les parents ont été nombreux à parler du besoin de superviser et de divertir les enfants, un rôle qu’il trouvait exigeant, et qui, pour certains, impliquait de concilier la garde des enfants et les responsabilités professionnelles. D’autres participants disaient ressentir beaucoup de stress à cause de cette responsabilité additionnelle, qui les avait emmenés à se préoccuper de leur santé mentale, et dans certains cas, à demander de l’aide.

Les parents, de même que leurs enfants, trouvaient l’enseignement à domicile et l’apprentissage en ligne particulièrement difficiles. Même si quelques-uns sont parvenus à reprendre une certaine routine, beaucoup de participants ont mentionné que leur quotidien était plus chargé, désorganisé et chaotique. Certains parents ont dû apprendre rapidement à utiliser la technologie employée pour la remise des devoirs de leurs enfants et à structurer leurs journées. Quelques participants ont parlé de la perturbation marquée des habitudes de sommeil de la famille, car les enfants (et les parents) se couchaient et se levaient désormais beaucoup plus tard.

Les parents ont abordé la difficulté de gérer deux types de responsabilités à la maison — leurs propres obligations professionnelles et celles liées aux études de leurs enfants.

La plupart des parents ont affirmé avoir parlé sans détour à leurs enfants des problèmes ou des défis liés à l’auto-isolement et à la distanciation sociale. Ils ont abordé la maladie et ses origines, décrit les symptômes de la maladie et expliqué les conséquences pour la famille si une personne du foyer tombait malade de la COVID-19. Les parents s’en tenaient surtout aux impacts du virus sur eux et leur routine, plutôt qu’à des sujets plus graves, comme le taux de mortalité de la maladie.

Beaucoup ont évoqué l’adaptation difficile pour leurs enfants, qui ne pouvaient plus aller à l’école ni voir leurs amis et d’autres membres de la famille. Ce n’était pas évident de respecter l’horaire d’école et certains parents qui avaient au départ fermement l’intention d’imposer des heures d’études et de devoirs régulières à leurs enfants avaient commencé dernièrement à être plus souples. Par exemple, certains avaient d’abord établi un horaire d’apprentissage en ligne de cinq jours, à raison de six heures par jour, puis étaient passés récemment à deux heures par semaine, réparties sur deux jours. Les commentaires des parents laissaient entendre que l’ennui commençait alors à devenir un véritable problème. Les parents eux-mêmes avaient de la difficulté à s’acquitter sans relâche de leur rôle parental et constataient que les enfants se chicanaient plus souvent. Malgré tout, ils continuaient de chercher des façons créatives de les divertir et de leur enseigner — quelques parents avaient réalisé à la maison des expériences scientifiques sur les microbes avec leurs enfants, pour leur montrer qu’ils existent, même si on ne les voit pas.

Cela dit, l’adaptation était très pénible pour certains enfants et parents. Des parents avaient remarqué que leurs enfants étaient plus anxieux et inquiets, surtout les plus jeunes, qui craignaient d’attraper le virus, de tomber malades ou de voir leur état s’aggraver. Les parents reconnaissaient la sensibilité de leurs enfants ainsi que leurs inquiétudes au sujet de la santé des membres de la famille plus âgés, en particulier leurs grands-parents. La nécessité de prévenir le risque d’exposer sans le savoir au virus des membres à la santé précaire ou plus âgés de la famille était un argument que les parents invoquaient à leurs enfants et que ces derniers semblaient comprendre. Cependant, plus le temps passait, plus cela devenait difficile, car les enfants voulaient aller rendre visite à la famille.

Les conversations entre les parents et les enfants dépendaient beaucoup de l’âge de l’enfant et de sa capacité à assimiler et à comprendre les informations sur le virus. Dans le groupe du Québec rural, les parents utilisaient des comparaisons pour mieux expliquer des concepts comme la distanciation physique (p. ex., ils disaient que Sidney Crosby devait respecter l’éloignement physique et que la LNH avait dû interrompre la saison de hockey pour cette raison). À l’occasion, les parents étaient réprimandés à propos de la distanciation physique par leurs enfants, surtout ceux plus âgés qui travaillaient dans le domaine de la santé ou un secteur connexe. D’après les commentaires des parents, on a pu conclure qu’ils parlaient à leurs enfants en tenant compte de leur âge. Certains ont d’ailleurs mentionné que les conversations devaient comporter un élément de confiance, puisqu’ils ne pouvaient pas superviser en tout temps leurs enfants.

Aide pour les parents et communication avec les parents et enfants (parents de l’Intérieur de la C.-B. et du Québec rural)

Invités à dire quel genre d’aide pourrait leur être utile, les parents ont formulé de rares suggestions. Des parents de l’Intérieur de la C.-B. estimaient que la meilleure solution serait de permettre à leurs enfants de retourner à l’école ou à la garderie, en procédant de façon sécuritaire, par exemple, en décalant les horaires ou les jours d’école. L’impression générale qui en ressortait est que les parents avaient simplement besoin de soutien ou de répit.

Dans le Québec rural, les parents trouvaient que l’appui et le matériel pédagogique fournis par les enseignants de leurs enfants pour l’enseignement à domicile étaient appropriés. D’après eux, ce qui leur manquait était un plan mieux structuré de ce qui devait être fait.

En ce qui concerne les informations qui pourraient être communiquées aux parents ou mises à leur disposition, les suggestions suivantes ont été formulées : fournir des listes des ressources à l’intention des parents, s’adresser aux jeunes sur les réseaux sociaux, comme la plateforme TikTok ou demander à des célébrités qui ont la cote auprès de ce groupe d’âge d’envoyer des messages positifs.

Inconvénients sur le plan personnel (tous les lieux sauf les parents de l’Intérieur de la C.-B. et Halifax)

L’auto-isolement était associé à de nombreux inconvénients, dont bon nombre reflétaient certains des changements de comportement mentionnés ci-dessus :

  • Le contact avec les autres membres de la famille leur manquait. Plusieurs participants ont mentionné qu’ils ne pouvaient pas voir leurs enfants ou leurs petits-enfants;
  • La fermeture des écoles. Certains étudiants s’interrogeaient sur la valeur de leur éducation postsecondaire, compte tenu des frais de scolarité déboursés et de la transition à des cours en ligne;
  • L’enseignement à domicile. Comme souligné précédemment, les parents trouvaient cette responsabilité difficile, surtout ceux dont les enfants ont des besoins particuliers;
  • La perte de leur emploi;
  • La gestion des responsabilités professionnelles et familiales, y compris l’absence de services de garde;
  • La difficulté d’acquitter les tâches et les responsabilités professionnelles. Certains participants qui avaient l’habitude de voyager et de rencontrer des clients fréquemment avant la pandémie de COVID-19 trouvaient difficile d’établir des relations avec les clients et de les maintenir pendant la pandémie;
  • Le fait d’avoir à se débrouiller seul. Cet élément était particulièrement difficile pour les chefs de famille monoparentale;
  • L’absence d’activités sportives;
  • L’annulation de certains événements (c.-à-d., collation des grades) et de projets de voyage;
  • La complexité des tâches quotidiennes ou hebdomadaires. Faire des achats, par exemple, prenait maintenant plus de temps, car il fallait se mettre en file d’attente. De plus, certains participants ont mentionné que certains commerces obligeaient les clients à porter un masque et leur imposaient des frais s’ils n’en avaient pas;
  • La peur, l’anxiété, l’ennui, l’incertitude ainsi que les restrictions liées en général à l’isolement;
  • Les autres personnes qui ne respectent pas la distanciation physique;
  • Les rendez-vous médicaux reportés;
  • Le fait de ne pas pouvoir voyager ou faire des escapades de fin de semaine;

Somme toute, les participants croyaient qu’il leur serait assez difficile de maintenir une distance physique avec les autres pendant encore plusieurs mois. Même si les participants s’accordaient pour dire que les gens se plieraient à ces exigences s’ils y étaient obligés, la fatigue mentale et l’absence de contacts avec la famille et les amis finiraient par poser un défi. Les participants pensaient que les gens en auraient bientôt assez et certains observaient déjà un relâchement dans l’application des mesures d’éloignement physique. Le temps estival a été mentionné comme facteur pouvant favoriser le respect de ces mesures, car il est plus facile de maintenir une distance physique à l’extérieur. Les commentaires laissaient croire que de nombreux participants avaient hâte de retrouver une liberté, de tisser des liens sociaux, de pratiquer des activités récréatives et de réintégrer des équipes sportives, par exemple. Par ailleurs, d’autres ont souligné que la réouverture amènerait son lot de difficultés, car les gens allaient devoir s’habituer à avoir plus d’interactions avec les autres, tout en respectant les directives générales de sécurité.

Quelques participants se disaient ambivalents par rapport au maintien d’une distance physique. Ces participants avaient un mode de vie plus détendu qui leur plaisait bien et ils « appliquaient » les mesures de confinement. D’un autre côté, ils avaient envie de retrouver une certaine normalité, si ce n’est pour assurer leur propre sécurité financière.

Impact dans les collectivités de différentes tailles (tous les lieux, sauf les basses-terres continentales de la C.-B. et la ville de Québec)

La plupart des participants ont relevé les diverses façons dont la COVID-19 touchait les collectivités de différentes tailles, mais aucun consensus n’a été dégagé quant à savoir si les communautés plus grandes ou plus petites que la leur étaient, tout compte fait, mieux ou moins bien placées qu’elles pour composer avec le virus et les mesures prises pour enrayer la propagation du virus.

Les participants qui résidaient dans les grandes villes (en Ontario, en Colombie-Britannique, au Canada atlantique, à Saskatoon et à Calgary) reconnaissaient que le nombre de cas y était plus élevé comparativement aux régions rurales et éloignées. Par conséquent, certains en ont conclu qu’il était probablement plus difficile pour les personnes vivant en milieu urbain et en banlieue, notamment à forte densité, comme la RGT, de maintenir une distance physique suffisante lorsqu’ils font leurs courses ou pendant qu’ils se déplacent à pied d’un endroit à un autre. Ces participants avaient tendance à croire que les habitants de plus petites villes et de régions rurales auraient plus de facilité à aller faire l’épicerie (moins de files d’attente) et à s’adonner à leurs activités régulières sans craindre d’être exposés au virus. Plusieurs participants ont mentionné que certains membres de leur famille ou des amis qui résidaient dans une petite ville ne s’en faisaient pas outre mesure à propos de virus. Ils ont également dit que dans les petites villes, en général, tout le monde se connaît, de sorte qu’ils se font plus confiance. C’est pourquoi ils présumaient que la situation serait généralement moins stressante dans ces régions. Dans le cas des régions urbaines, d’autres établissaient une distinction entre les personnes vivant au centre-ville et celles qui habitent en banlieue, en soulignant qu’il est beaucoup plus difficile pour les premières de respecter la distanciation physique.

Les participants de petites villes et de collectivités plus rurales ont cité les vastes espaces extérieurs auxquels ils ont accès et dont ils peuvent profiter. Ils ont ajouté que c’est beaucoup plus facile de maintenir une distance avec les autres dans un sentier ou dans une région où les maisons sont très éloignées les unes des autres que dans les environnements urbains où les rues et les trottoirs peuvent facilement se congestionner. Certains participants avaient l’impression que les citadins ne respectaient pas les directives d’éloignement physique, après avoir entendu parler d’incidents impliquant des foules rassemblées sur des plages. Ils admettaient qu’étant donné l’accès à plus d’espaces extérieurs, les personnes de villes plus petites, rurales et éloignées pouvaient plus aisément respecter la distanciation physique que celles qui vivent en appartement, dans une copropriété ou dans une maison de ville et qui ne disposent pas d’autant d’espace.

Masques (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Dans l’ensemble des lieux, la plupart des participants avaient entendu parler du port de masque, notamment que les responsables de la santé publique le recommandaient notamment dans les endroits où il est difficile de se tenir à une distance physique de deux mètres les uns des autres.

Sauf à Halifax, les participants s’entendaient pour dire que les masques étaient efficaces, surtout pour prévenir la transmission de la COVID-19 aux autres, plutôt que pour se protéger eux-mêmes. En Ontario, certains participants ont donné comme exemple Singapour et Taïwan, en soulignant le rôle joué par le port obligatoire du masque pour maîtriser la propagation du virus dans ces pays.

À Halifax, seuls quelques participants ont admis dès le début que les masques sont efficaces, mais, au fil de la discussion, d’autres participants qui avaient d’abord émis des doutes à cet égard, sont arrivés à la même conclusion.

Comme mentionné ci-dessus, beaucoup de participants estimaient que les masques étaient efficaces pour freiner la propagation de la COVID-19, car ils permettaient de protéger les autres dans les espaces confinés. Certains qui se disaient préoccupés à l’idée que les gens n’utilisent pas leur masque comme il le faut ont cité des exemples de gens qui touchaient à plusieurs reprises leur masque ou dont une partie du visage n’était pas couverte par le masque. D’autres s’interrogeaient sur l’efficacité des différents types de masques, en faisant remarquer que les masques N95 portés principalement par les travailleurs de la santé visent à protéger à la fois celui qui le porte et les autres. À Halifax, tous convenaient que les masques ne sont efficaces que si tout le monde en porte un.

Au moins la moitié des participants dans chaque groupe a affirmé porter un masque régulièrement, même si certains ont précisé en mettre un seulement lorsqu’ils faisaient des courses, et non chaque fois qu’ils se trouvaient à l’extérieur ou dans un lieu public. Certains ont dit qu’ils n’avaient pas besoin de porter un masque, car c’était facile pour eux de maintenir une distance physique de deux mètres avec les autres. À Halifax, quelques participants étaient peu disposés à porter un masque, principalement parce que ce n’était pas obligatoire à ce stade-là et par crainte d’une pénurie, aux dires d’une personne.

Invités à préciser quand ils avaient commencé à porter le masque et dans quelles circonstances, les participants ont formulé des réponses très variées, qui dépendaient de la situation. Certains portaient un masque avant la recommandation à cet égard, tandis que d’autres ont adopté cette pratique seulement après que les responsables de la santé ou chefs politiques ont fermement recommandé de porter un masque. Des participants s’étaient mis à porter un masque parce qu’ils n’avaient pas cessé de travailler et craignaient d’être exposés au virus dans leur lieu de travail. D’autres portaient un masque lorsqu’ils visitaient des membres de la famille, en particulier des proches âgés. Toutefois, des participants ne portaient généralement pas de masque, sauf s’ils se trouvaient dans un commerce, pour rassurer les autres et par respect, pour montrer qu’ils se soucient de leur sécurité. En revanche, certains se disaient mal à l’aise de porter un masque, car ils craignaient que ce soit perçu comme un signe de faiblesse.

En général, la plupart des participants étaient au courant des recommandations du gouvernement du Canada sur le port du masque et ont précisé spontanément qu’il conseillait de porter un masque dans les situations qui rendent impossible un éloignement physique adéquat, pour aider à freiner la propagation du virus.

On a fourni aux participants les éclaircissements suivants sur la recommandation du gouvernement du Canada, puis on leur a demandé s’ils pensaient que celle-ci allait trop loin, pas assez loin, ou qu’elle était plus ou moins juste.

Le gouvernement du Canada recommande le port d’un masque ou d’un couvre-visage non médical fait maison pour les périodes durant lesquelles il est impossible de maintenir une distance physique constante de deux mètres avec les autres, en particulier dans les lieux publics achalandés, tels que les magasins, les zones commerciales et les transports en commun.

Une majorité de participants dans chaque groupe jugeaient que la recommandation était plus ou moins juste, tandis que les autres estimaient qu’elle n’allait pas assez loin. Tous groupes confondus, personne ne croyait que la recommandation allait trop loin. Parmi ceux qui étaient d’avis que la recommandation devait être plus ferme, la plupart pensaient que le gouvernement devait en faire plus pour inciter les gens à porter un masque, en le rendant obligatoire ou du moins, en communiquant l’importance du port du masque et les avantages qu’il présente.

Certains étaient préoccupés à l’idée que la présentation du port du masque comme une « recommandation » dans les communications fasse en sorte que des gens décident de faire fi de ce conseil. Des participants s’attendaient quant à eux à ce que le gouvernement du Canada fournisse régulièrement des masques à l’ensemble de la population, s’il les rendait obligatoires. D’autres ont exprimé des réticences à propos du port obligatoire du masque. Leurs commentaires s’articulaient autour de plusieurs enjeux :

  • Les obstacles généraux à surmonter pour imposer le port du masque obligatoire à tous les niveaux;
  • La comparaison de cet enjeu au tabagisme, en ce sens que certaines personnes choisiraient de ne pas suivre le conseil, qu’il s’agisse d’une recommandation ou d’une obligation;
  • Les situations dans lesquelles la plupart des participants conviennent que le port du masque n’est pas nécessaire, par exemple, lorsqu’on marche à l’extérieur dans les endroits où il est facile de respecter l’éloignement physique. Certains estimaient toutefois qu’il serait acceptable d’imposer le port du masque dans les lieux de travail, dans les commerces ou chaque fois qu’on entre dans un bâtiment ouvert au public.

Réouverture (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites municipalités des Prairies, Halifax)

Les participants des groupes de discussion tenus vers la fin du mois de mai, alors que certaines villes et provinces entamaient de nouvelles étapes de réouverture, ont été invités à décrire ce qui se passait dans leurs communautés et ce qu’ils en pensaient.

Les participants de toutes les régions ont noté que certains commerces de détail, fournisseurs de services et installations récréatives extérieures commençaient à rouvrir, par exemple : les centres commerciaux, les quincailleries de grande surface et les magasins de vêtements, certains restaurants, un nombre accru de succursales bancaires, les cliniques de soins dentaires et de physiothérapie, les instituts de beauté et les salons de coiffure ainsi que les parcs provinciaux. Le calendrier de la réouverture variait selon la région, tout comme le point de vue des participants sur le processus.

Nombre d’entre eux étaient favorables à la reprise des activités et voyaient d’un bon œil que les responsables de la santé publique réitèrent auprès du public et des entreprises l’importance de l’éloignement physique. Si l’opportunité de la réouverture — voire son caractère inévitable et nécessaire dans l’optique de l’économie et de la santé mentale — faisait consensus, les participants appelaient cependant à la prudence, afin d’éviter une nouvelle propagation du virus et les risques d’une deuxième vague. De l’avis de certains, il fallait gérer la réouverture « lentement », « de façon réfléchie », « graduelle » et « contrôlée ». L’éventualité que les gens baissent leur garde sur le plan de la distanciation sociale et d’autres mesures sanitaires suscitait des inquiétudes. Plusieurs participants ont dit avoir vu les signes manifestes d’une « fatigue de l’isolement », et croyaient que certaines personnes arrivaient au stade où elles ne se sentaient plus capables de rester isolées ou de maintenir l’éloignement physique. Tout en convenant que les avantages de la réouverture l’emportaient sur les désavantages, la plupart des participants craignaient un certain manque de responsabilité chez certains. En somme, ils étaient partagés, appréhendant à la fois les risques d’exposition au virus à la suite de la réouverture et les effets économiques qu’il y aurait à reporter celle-ci, au Canada et ailleurs dans le monde.

En Ontario, certains participants étaient d’avis que la réouverture devrait se dérouler sous haute surveillance, avec interdiction des grands rassemblements. Les foules récemment vues au parc Trinity Bellwoods ont été citées à titre d’exemple de scénario où, sous l’effet conjugué du beau temps et de l’envie de côtoyer les autres, un effet domino était susceptible de se produire. Certains estimaient peu justifié de rouvrir les locaux de certains commerces, sachant que les consommateurs pouvaient continuer à faire leurs achats en ligne. Le désir de l’expérience en magasin leur paraissait « frivole ».

À Québec et à Calgary, quelques participants ont présenté la réouverture comme un « essai » ou une « expérience ». Certains participants de Calgary ont émis des doutes quant au moment choisi, n’étant pas certains si la province avait vraiment réussi à aplatir la courbe. Ils s’inquiétaient de ce que la réouverture soit, au fond, une expérience et qu’elle provoque une autre flambée d’infections plus grave que lors de la première vague. En même temps, il leur paraissait irréaliste d’attendre l’arrivée d’un vaccin, dont plusieurs supposaient que la mise au point prendrait au moins douze à dix-huit mois. Il a été suggéré, dans l’intervalle, d’intensifier le dépistage et la recherche de contacts et de faire respecter les règlements.

Dans tous les groupes ou presque, quelques participants ont dit ne pas être prêts pour l’instant à fréquenter des lieux publics de façon plus régulière, que ce soit pour le travail, le plaisir ou un autre motif. Un certain nombre craignaient que leur employeur ne soit pas préparé pour la réouverture, car ils n’avaient eu vent d’aucun protocole de sécurité, comme la remise d’EPI au personnel. D’autres se demandaient comment leur employeur pourrait s’assurer que le personnel respecte les consignes d’éloignement physique tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du lieu de travail, afin de limiter les risques pour tous. Ces types de préoccupations contribuaient à des niveaux d’anxiété élevés, même chez les participants qui admettaient ne pas y être sujets en temps normal.

Impacts économiques (tous les lieux, sauf les groupes d’étudiants de la RGT et de la GRM)

Initiatives économiques et financières du gouvernement du Canada

Les participants connaissaient assez bien, en termes généraux et parfois de façon plus précise, les diverses initiatives menées par le gouvernement du Canada pour combattre les effets économiques de la COVID-19. Nombre d’entre eux ont spontanément fait remarquer que le gouvernement fédéral avait réagi à la pandémie rapidement et sans lésiner sur les moyens, en mettant en œuvre une panoplie de soutiens financiers destinés aux travailleurs, aux entreprises, aux locataires et aux professionnels de la santé de première ligne, entre autres.

Certains participants ont fait référence à des programmes tels que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) par son nom ou son acronyme, mais dans bien des cas sans pouvoir donner de détails. D’autres ont mentionné la subvention salariale. Bien qu’ils n’aient pas utilisé le nom officiel du programme (Subvention salariale d’urgence du Canada ou SSUC), certains savaient que la subvention couvrait 75 % du salaire.

Les participants ont aussi spontanément cité une foule d’initiatives, par exemple : l’aide offerte aux petites entreprises et aux grandes sociétés, notamment sous la forme de prêts sans intérêt, les partenariats conclus avec la Banque de développement du Canada (BDC) pour venir en aide aux entreprises, l’allègement des loyers, la suspension du remboursement des prêts d’études, le délai supplémentaire pour produire les déclarations de revenus, et la bonification de l’allocation canadienne pour enfants. Selon l’impression générale, le gouvernement du Canada offrait un ensemble assez généreux de programmes et de soutiens financiers, en termes de dépenses projetées, visant à maintenir les entreprises à flot et les gens en poste. Certaines initiatives du gouvernement du Canada ont été confondues avec des initiatives émanant d’autres organismes, par exemple les services de garde d’enfants offerts gratuitement aux travailleurs essentiels (gouvernement de l’Ontario) ou le report possible des paiements hypothécaires (banques).

Prestation canadienne d’urgence (PCU)

La grande majorité des participants connaissaient la PCU, soit parce qu’ils y avaient fait appel eux-mêmes ou connaissaient quelqu’un dans ce cas. Plusieurs ont reconnu que certains aspects de la prestation les laissaient perplexes, en particulier sa mise en œuvre et ses critères d’admissibilité, le lien entre la PCU et l’assurance-emploi (surtout chez ceux qui avaient d’abord fait une demande d’AE), et la perspective que certaines personnes soient tenues de rembourser la prestation au moment de produire leur déclaration de revenus.

La question de la PCU et de l’AE semait la confusion parmi les participants qui avaient fait une demande d’AE et pensaient recevoir un niveau de soutien du revenu différent de celui de la PCU. Certains savaient que les demandes d’AE présentées après le 15 mars 2020 étaient automatiquement redirigées vers la PCU, tandis que d’autres l’ignoraient. Néanmoins, dans la généralité des cas, les participants comprenaient que le programme s’adresse aux personnes ayant perdu leur emploi en raison de la COVID-19 et qu’il comporte un versement de 500 $ par semaine, pour un total de 2 000 $ par mois, pendant quatre mois. Seul un participant de Québec savait qu’il faut avoir gagné un revenu d’emploi ou des prestations d’AE d’au moins 5 000 $ au cours des douze derniers mois pour être admissible à la PCU.

Dans le groupe composé de résidents de grandes villes du Canada atlantique, les participants ont été invités à décrire les effets de la COVID-19 sur la situation financière de leur ménage et leur capacité à affronter la crise durant une période prolongée. Plusieurs participants ont expliqué qu’ils dépendaient de la PCU; pour certains qui avaient perdu emploi et revenus, la prestation était loin de combler leur manque à gagner. Les couples dont l’un des membres continuait à travailler à temps plein au même salaire s’accommodaient mieux du montant de la prestation.

Les droits de scolarité au niveau postsecondaire et les paiements hypothécaires ont été cités à titre d’exemples des pressions financières vécues.

Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)

En comparaison, la Subvention salariale d’urgence du Canada était plus au moins connue selon les groupes. Les participants de grandes villes de l’Ontario et du Canada atlantique en avaient moins entendu parler que les participants des petites villes du Québec et du Québec rural, de Calgary, des villes ontariennes de taille moyenne et de la ville de Québec. Le faible niveau de sensibilisation semblait corrélé au manque de pertinence du programme sur le plan personnel, certains participants n’étant pas directement touchés par l’initiative.

Parmi ceux qui connaissaient le programme, les détails n’étaient pas tout à fait clairs. Certains participants avaient l’impression que pour être admissible, un employé devait gagner en deçà d’un certain revenu annuel, tandis que d’autres hésitaient sur le taux de la subvention (qu’ils situaient entre 70 % et 80 %). D’autres ont fait allusion à l’évolution du programme et signalé que la subvention avait nettement augmenté — par rapport au taux de 20 à 25 % annoncé lors du lancement — et approchait maintenant de l’aide offerte dans certains pays européens. Quelques participants de divers groupes savaient que les organismes demandeurs devaient démontrer une perte de revenu de l’ordre de 30 % directement attribuable à la COVID-19. Quelques autres ont mentionné que le programme visait à éviter des demandes de PCU et à maintenir des emplois, même si les employés ne travaillaient pas.

De l’avis de certains, la multitude de restrictions et de conditions associées au programme compliquait la tâche des organisations souhaitant déterminer leur admissibilité à la subvention.

Prestations pour aînés (tous les lieux et groupes, sauf les étudiants de la RGT, les étudiants de la GRM, les personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes et les parents de l’Intérieur de la C.-B.)

On a également demandé aux participants s’ils avaient entendu parler d’une aide offerte aux aînés. Dans la plupart des groupes, les participants ont répondu par l’affirmative, mais ne connaissaient pas les détails. Certains ont dit que le programme avait été annoncé récemment et qu’il comprenait un versement de 300 $, le cas échéant additionné d’un montant de 200 $. Dans le groupe de résidents de grandes villes du Canada atlantique, certains ont précisé qu’aucune demande n’était nécessaire et qu’il s’agissait d’un paiement unique lié à la Sécurité de la vieillesse (SV) et au Supplément de revenu garanti (SRG).

Plusieurs s’intéressaient de près à cette aide pour des raisons personnelles, parce qu’un parent ou un grand-parent pouvait y être admissible. Dans plusieurs groupes, les principales questions posées à ce sujet consistaient à savoir si le paiement était unique et réservé aux aînés à faible revenu. Un ou deux participants ont demandé d’où venait le programme, ne sachant trop si l’initiative relevait du gouvernement fédéral ou provincial.

Les impressions initiales étaient mitigées, parfois négatives. La principale critique avait trait à l’annonce tardive du programme par rapport aux soutiens financiers mis en place pour d’autres publics. Plusieurs participants estimaient que les aînés auraient dû faire partie des premiers bénéficiaires. D’autres ont fait remarquer que, bien que cet apport d’argent soit appréciable, certaines personnes âgées vivent assez bien et n’en ont pas besoin. Certains ont exprimé des réserves quant au coût du programme, d’autant plus lorsqu’il ne leur semblait pas changer grand-chose pour de nombreux aînés.

À cette étape de la discussion, plusieurs participants ont spontanément fait part de leurs inquiétudes concernant la santé et la sécurité des résidents d’établissements de soins de longue durée, affirmant que des changements s’imposaient pour mieux protéger les aînés et le personnel de la COVID-19.

Après avoir fourni aux participants la description suivante de l’aide aux aînés, on leur a demandé s’il s’agissait selon eux d’un paiement équitable pour pallier l’augmentation des frais de subsistance entraînée par la pandémie :

Le gouvernement du Canada a annoncé un paiement unique aux aînés qui se qualifient afin de compenser toute augmentation des frais de subsistance qu’ils ont engagés en raison de la pandémie de COVID-19. Les personnes âgées prestataires de la Sécurité de la vieillesse (SV) recevront 300 $, et celles qui sont admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG) recevront 200 $. Toute personne qui reçoit à la fois la prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG) aura droit aux deux versements, pour un montant total de 500 $ payable en un versement unique.

Seul le groupe de Québec a unanimement déclaré le paiement équitable.

La plupart des autres participants défendaient le point de vue contraire, en l’envisageant toutefois selon des perspectives différentes. Certains trouvaient les montants insuffisants, vu le niveau de soutien apporté à d’autres Canadiens, par exemple les étudiants et les prestataires de la PCU. Plusieurs ont fait valoir que les aînés constituent le segment de la population le plus à risque, n’ont souvent pas de régime de retraite adéquat ou vivent sous le seuil de la pauvreté.

Même parmi les participants qui trouvaient le paiement équitable, beaucoup se demandaient s’il ne faudrait pas le majorer, sachant qu’un fort pourcentage de personnes âgées vivotent avec un budget fixe. Le niveau de soutien offert ne leur semblait pas pouvoir couvrir les dépenses de base telles que l’épicerie, etc. Certains jugeaient le montant inacceptable pour la raison générale que les aînés méritent plus d’aide à la retraite, après avoir payé des impôts toute leur vie. Quelques personnes recommandaient d’envisager le maintien du paiement à l’issue de la pandémie.

Chez ceux qui trouvaient le paiement discutable, l’information fournie n’a pas modifié leur opinion. Ils se demandaient en quoi la situation des aînés avait changé sous l’effet de la COVID-19 et pourquoi leurs frais de subsistance avaient augmenté alors que le prix des biens et des services était généralement resté stable ou avait décru (p. ex. le prix de l’essence). Certains pensaient même que la COVID-19 avait amélioré les finances des aînés en réduisant leurs dépenses. Ce point de vue a fait débat dans certains groupes, où d’autres participants ont objecté qu’en raison de l’isolement, des aînés devaient maintenant se procurer des services (de livraison, par exemple) dont ils se passaient auparavant. En parallèle, certains participants ont noté qu’il aurait fallu instaurer un mécanisme d’évaluation des revenus pour s’assurer que le programme vise expressément les plus démunis.

Comme l’ont révélé les commentaires tout au long de la discussion, les participants avaient tendance à associer la question des impacts financiers de la COVID-19 sur les aînés et les pressions financières plus générales (frais médicaux accrus et dépenses connexes) auxquels cette population fait face, indépendamment de la pandémie. Le soutien aux personnes âgées a donc été évalué dans ce contexte plus large.

Dans plusieurs groupes, on a donné aux participants quelques éclaircissements supplémentaires sur le programme :

Certaines personnes âgées à faible revenu reçoivent plus de 1 500 $ par mois en aide du gouvernement fédéral, si l’on combine la SV, le SRG et le crédit pour la TPS/TVH. De plus, certaines personnes à faible revenu ont droit au versement unique supplémentaire du crédit pour la TPS/TVH (environ 400 $) dans le cadre de la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19.

Lorsqu’on leur a demandé si ces renseignements changeaient ce qu’ils pensaient du paiement unique de la SV et du SRG pouvant atteindre 500 $, de nombreux répondants avaient encore des questions et trouvaient le montant insuffisant. En règle générale, le complément d’information fourni n’a pas semblé influencer leur opinion. Beaucoup ont maintenu leur prise de position initiale et réitéré divers motifs de préoccupation, dont les dépenses médicales élevées des personnes âgées, le fait qu’elles ont payé des impôts toute leur vie, et l’écart jugé inéquitable entre leur traitement et celui d’autres groupes durant la pandémie. Certains ont plus particulièrement attiré l’attention sur le sort des aînés à faible revenu.

Dans le groupe de Saskatoon et parmi les résidents des villes ontariennes de taille moyenne, les participants avaient le sentiment de ne pas avoir les connaissances voulues pour se prononcer sur le caractère équitable ou non du paiement, même avec les éclaircissements donnés.

PCU, SSUC et déficits budgétaires (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites municipalités des Prairies, Halifax)

Avant de poursuivre la discussion sur les mesures financières adoptées par le gouvernement fédéral pour contrer les effets économiques de la COVID-19, on a donné aux participants de plusieurs groupes quelques précisions supplémentaires sur la PCU et la SSUC :

PCU : Les Canadiens qui ont cessé de travailler en raison de la COVID-19 pourraient avoir droit à 500 $ par semaine pendant un maximum de 16 semaines.

Subvention salariale : Les employeurs canadiens dont l’entreprise a été touchée par la COVID-19 peuvent être admissibles à une subvention de 75 % du salaire des employés pour une période allant jusqu’à 12 semaines, et ce, rétroactivement du 15 mars 2020 au 6 juin 2020.

Les participants devaient ensuite évaluer les trois options suivantes :

  1. Le gouvernement du Canada devrait en faire davantage pour aider les gens, même si cela signifie un déficit plus important que ce qui est actuellement prévu.
  2. Le gouvernement du Canada devrait maintenir les niveaux actuels de soutien offerts par des programmes tels que la PCU et la SSUC.
  3. Le gouvernement du Canada devrait tenter de réduire les dépenses, même si cela implique de réduire certains de ces programmes.

Les participants ont massivement recommandé le maintien de ces programmes à leurs niveaux actuels. La question a également suscité des conversations sur la mise en œuvre d’un revenu minimum garanti, jugée pertinente vu la détérioration économique, les bouleversements structurels attendus et l’approche par étape susceptible d’être adoptée pour le retour au travail. De l’avis général, l’objectif de consolider les assises de l’économie devait l’emporter sur toute autre préoccupation, et le moment serait mal choisi pour réduire les dépenses. Tant la PCU que la SSUC étaient des stimulants économiques nécessaires et apportaient une aide cruciale à des personnes qui seraient incapables autrement de payer leur loyer ou leur hypothèque, par exemple. Sans ces soutiens, ont signalé certains participants de Halifax, la crise risquait d’avoir des contrecoups encore plus graves pour l’économie.

La principale objection à l’idée que le gouvernement en fasse davantage tenait au fait de devoir composer dans l’avenir avec de plus lourds déficits. Tous groupes confondus, personne ne souhaitait une réduction généralisée des dépenses ou des programmes. Même les participants des Prairies, dont plusieurs étaient en faveur de limiter certains programmes, prônaient une approche progressive et adaptée aux circonstances de chaque industrie.

Lorsqu’on a indiqué aux participants que ces mesures étaient évaluées à des milliards de dollars et que le directeur parlementaire du budget s’attendait à une forte hausse du déficit fédéral, ils ont souvent continué d’appuyer le maintien des niveaux d’aide en vigueur. Beaucoup s’inquiétaient du déficit, mais considéraient la survie et le rétablissement comme l’objectif prioritaire dans l’immédiat. La discussion en a également incité certains à soulever la question du recours abusif aux programmes et de l’éventuelle hausse des impôts par suite des dépenses actuelles.

D’autres participants avaient l’impression que le pire est à venir sur le plan économique. Beaucoup s’inquiétaient des effets de la crise à plus long terme, en particulier pour les générations futures qui auront à rembourser la dette accumulée. Dans la plupart des groupes, cela dit, peu de gens pensaient que le gouvernement fédéral dépensait trop pour la COVID-19. Certains participants des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique ont fait remarquer qu’il n’y avait pas de solution parfaite : les gouvernements auraient pu opter pour d’autres mécanismes (p. ex., la manipulation des taux d’intérêt) au lieu d’accroître les dépenses, mais de toute façon il faudrait tôt ou tard s’attaquer au problème. Dans le groupe du Québec rural, certains participants jugeaient le Canada en bien meilleure posture que d’autres pays pour gérer les répercussions économiques de la COVID-19; à l’inverse, d’autres ont évoqué l’éventualité que les dépenses de relance économique entraînent des compressions dans d’autres domaines, comme les soins de santé, ou des hausses dans le coût des biens et des services (p. ex., les frais d’hydroélectricité).

Dans la plupart des groupes, l’opinion générale était qu’à l’heure actuelle les gouvernements, y compris le gouvernement du Canada, font ce qu’il faut pour remédier à la situation. De nombreux participants ont souligné que les temps sont incertains et que les circonstances vécues par les Canadiens et les gens d’autres pays sont sans précédent. À Saskatoon, certains ont noté la difficulté de déterminer l’approche qui convient, faute de précédents de même ampleur dont on pourrait tirer les leçons. Bien qu’inquiets, ces participants ne se sentaient pas suffisamment compétents pour spéculer sur les conséquences à long terme des mesures fédérales actuelles. Ils espéraient simplement que les experts et les décideurs à l’œuvre dans les coulisses du gouvernement mettaient en œuvre un solide plan de relance. À Québec, les participants ont parlé de « crise » en faisant allusion à la situation actuelle et ont fait remarquer que les gouvernements n’avaient pas à être gérés comme des entreprises. Par conséquent, ils étaient généralement à l’aise avec l’idée d’un déficit budgétaire.

Les inquiétudes concernant les niveaux de dépenses étaient plus marquées à Calgary, dans les villes ontariennes de taille moyenne et dans une moindre mesure à Halifax (pour d’autres raisons). À l’instar d’autres groupes, les participants de ces villes étaient assez favorables aux dépenses immédiates visant à sauver des emplois, des gagne-pain et des vies; cependant, les conséquences à long terme d’un transfert de la responsabilité des coûts aux jeunes générations leur semblaient extrêmement préoccupantes. Certains participants d’Halifax s’attendaient à ce que leurs impôts augmentent, tandis que d’autres craignaient que de grandes sociétés demandent à être renflouées (une mauvaise utilisation des fonds publics, selon eux) ou que des programmes gouvernementaux soient réduits ou supprimés à court terme afin de maintenir les dépenses à un niveau soutenable.

En réalité, maints participants estimaient que le gouvernement du Canada faisait de son mieux dans des circonstances très difficiles. La plupart convenaient que les solutions de rechange n’étaient pas légion. Cela dit, dans tous les groupes ou presque, un certain nombre se disaient inquiets, à divers degrés, des effets en aval de la dette croissante sur les générations futures.

Au fil de la discussion, on a posé d’autres questions aux participants sur leur tolérance face au déficit budgétaire, plus précisément dans l’optique du maintien de programmes tels que la PCU et la SSUC pendant la réouverture de l’économie. À la question de savoir si ces programmes devraient être éliminés, réduits, ou maintenus en place jusqu’à ce que l’économie tourne de nouveau à plein régime, les participants ont donné des réponses variées. Certains trouvaient souhaitable de maintenir ces prestations, étant donné que la réouverture se ferait sans doute par étape, alors que d’autres recommandaient de modifier les programmes de manière à encourager le retour au travail. Certains ont proposé de tenir compte des revenus, afin que les prestations ciblent les plus démunis. D’autres estimaient que des programmes comme l’assurance-emploi et le bien-être social devraient remplacer la PCU une fois l’économie stabilisée.

De nombreux participants n’avaient pas d’objection à ce que la réouverture de l’économie s’accompagne d’une réduction de ces programmes, car ils présumaient que la plupart des gens préféreraient travailler et toucher leur chèque de paie régulier plutôt que de compter sur la PCU. Quelques-uns ont évoqué des circonstances particulières dans lesquelles une personne physiquement apte à reprendre le travail serait dans l’impossibilité de le faire en raison de ses responsabilités liées aux soins (p. ex., un enfant immunodéprimé qui ne peut pas retourner à l’école). Cependant, l’option de réduire la portée de programmes tels que la PCU et la SSUC paraissait un compromis raisonnable à la plupart. Ils ont néanmoins précisé que ces types de programmes s’avéreraient peut-être toujours nécessaires dans les secteurs ou les industries qui peinent à se relever (p. ex., le transport aérien) ou lorsque des employeurs ne sont pas en mesure de reprendre tout leur effectif.

Les participants croyaient également qu’avec le redémarrage de l’économie, les critères d’admissibilité pourraient être resserrés afin que les programmes bénéficient aux personnes qui, pour des raisons de santé ou à cause de leur environnement de travail, ne peuvent reprendre leurs fonctions, et de manière à encourager le retour au travail. Nombre de participants ont commenté que le montant actuel de la PCU dépasse ce que certains gagneraient dans leur emploi régulier, ce qui a pour effet de désinciter au travail. Sans parler d’annuler le programme, les participants ont avancé que le gouvernement devrait mieux repérer ceux qui en abusent et chercher des solutions de rechange plus efficaces, par exemple promouvoir l’utilisation accrue de la SSUC auprès des employeurs. Pour plusieurs, le danger était qu’en supprimant l’accès à ces soutiens et en appliquant une série de règles qui ne tiennent pas compte des circonstances particulières, l’on risquait d’accroître le stress et les difficultés financières, les pertes de logements et les pressions exercées sur les programmes d’aide sociale en place.

En ce qui concerne la durée souhaitée des programmes, les réponses étaient diverses, les participants ne sachant pas exactement combien de temps il faudrait pour que l’économie se resaisisse et que les taux de chômage reviennent aux niveaux d’avant la COVID-19. Certains ont donné des réponses générales, par exemple « aussi longtemps que nécessaire ». D’autres pensaient que les programmes devraient être maintenus jusqu’à ce qu’un vaccin soit disponible.

Les participants ont eu du mal à dire ce que le gouvernement du Canada pourrait faire, en plus de la SSUC, pour encourager les entreprises à réembaucher. Certains ont noté que le problème du retour au travail relevait peut-être davantage des craintes liées à la santé que d’une question d’incitatifs financiers. À cet égard, il leur semblait utile de fournir une assistance aux employeurs afin de les aider à protéger leur clientèle et leurs employés. D’autres ont suggéré que les gouvernements encouragent les entreprises à engager plus d’employés ayant perdu leur emploi à cause de la COVID-19 (et non seulement à reprendre leur propre personnel), à l’aide d’incitatifs supplémentaires.

Relance et stimulants économiques

Les participants étaient relativement peu nombreux à anticiper une reprise économique vigoureuse dans la foulée de la réouverture. Le plus souvent, ils estimaient qu’une période d’un an ou plus serait nécessaire pour que l’économie redémarre. Ils supposaient également que le processus serait long et dépendrait peut-être du moment où un vaccin sera prêt et largement disponible.

La métaphore des saisons a généralement semblé peu convaincante comme description de la reprise économique (cf. l’hiver a été long et ce n’est pas le printemps pour l’économie, alors que tout reprend vie). Quelques participants, surtout à Halifax, la jugeaient appropriée car de nombreux travailleurs de la région sont saisonniers, mais de nombreux autres la trouvaient mal choisie, étant donné que les mois d’été s’annonçaient les plus difficiles pour ce qui est de maintenir la distanciation sociale. L’idée d’un hiver long, se prolongeant jusque durant l’été, donnait aux participants encore plus d’appréhensions quant à l’état de l’économie et aux chances d’un redressement.

On a demandé aux participants si le gouvernement du Canada devrait stimuler l’économie à l’aide de programmes de création d’emplois traditionnels, comme les programmes d’infrastructures, ou en mettant plus d’argent dans les poches des Canadiens afin d’accroître les dépenses de consommation. Dans la plupart des groupes, les gens croyaient que des mesures étaient nécessaires pour assurer la relance économique.

Certains préconisaient la création d’emplois directs au moyen de projets d’infrastructures nationaux. D’autres ont suggéré de financer des innovateurs — des entrepreneurs qui mettraient sur pied et développeraient des PME novatrices — ou d’offrir des subventions aux sociétés. Plusieurs participants ont noté que les fonds de relance étaient l’occasion de réfléchir au type d’économie et à la qualité de vie souhaités par les Canadiens, en mettant l’accent sur la sécurité alimentaire et les initiatives écologiques au lieu d’investir dans les hydrocarbures comme le pétrole et le gaz. D’autres ont proposé que le gouvernement baisse les taux d’intérêt afin de stimuler les dépenses et les investissements. Par ailleurs, plusieurs participants ont dit ne pas connaître suffisamment ce domaine de l’économie pour commenter la forme que devraient prendre les mesures de relance.

Invités à dire si les mesures devraient cibler des secteurs précis, plusieurs participants d’Halifax ont mentionné le tourisme et les voyages, tandis que d’autres privilégiaient l’agriculture et la technologie.

Planification de la reprise économique

On a demandé aux participants des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique et de Saskatoon si le gouvernement du Canada devrait tenir compte de la question des changements climatiques lors de la planification de la reprise. Les gens étaient conscients que le gouvernement du Canada accordait une haute importance à la lutte contre les changements climatiques avant la COVID-19 et qu’il était donc logique de poursuivre sur la lancée des initiatives déjà mises en œuvre. Les participants ont dit craindre que les changements climatiques ne deviennent « la prochaine grande catastrophe ». Ils voyaient aussi d’évidentes corrélations entre les changements climatiques et la pandémie, et ont souligné que l’environnement et le climat étaient directement liés à la santé et au bien-être publics.

D’autres ont fait remarquer que, malheureusement, certaines des mesures visant à combattre la COVID-19 nuisent au climat (p. ex., l’interdiction des sacs réutilisables), tandis que plusieurs participants ont au contraire signalé les effets bénéfiques imprévus de la pandémie sur l’environnement (voyages restreints, circulation automobile décrue, etc.). Tout en appuyant les initiatives qui favorisent l’adoption de véhicules électriques et la production d’énergie solaire, plusieurs participants de Saskatoon ont reconnu que l’abandon progressif d’une économie axée sur le pétrole et le gaz aurait des répercussions impossibles à ignorer dans des provinces comme l’Alberta et la Saskatchewan. D’autres ont affirmé que le gouvernement devrait d’abord se concentrer sur la pandémie pour ensuite s’interroger sur le genre d’économie que le Canada devrait bâtir dans l’avenir.

On a demandé aux participants de Saskatoon s’ils croyaient que le gouvernement fédéral pouvait améliorer la qualité de vie des Canadiens tout en faisant croître l’économie. La plupart étaient perplexes face à la question, car il leur semblait qu’en permettant le retour au travail et en donnant aux gens la possibilité de gagner leur vie de façon gratifiante, la qualité de vie s’en trouverait nécessairement améliorée.

Expressions pour décrire l’économie (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

On a soumis aux participants trois expressions ou descriptions à l’aide desquelles le gouvernement du Canada pourrait présenter son plan pour l’économie : reprise, redémarrage et nouveau départ. Les opinions quant à l’énoncé le plus adapté ont varié dans tous les groupes.

Les participants qui privilégiaient « nouveau départ » trouvaient la formule pertinente vu l’importante restructuration économique attendue. D’après eux, les employeurs, les travailleurs et le public allaient devoir considérer les choses autrement qu’avant la COVID-19. La formule leur paraissait communiquer l’idée du changement, la possibilité de bâtir et de soutenir de nouvelles industries et des entreprises durables, au lieu de celles sur lesquelles le Canada a longtemps compté pour assurer sa croissance économique, au premier chef le secteur des combustibles fossiles.

Les participants qui penchaient pour le terme « reprise », plutôt que « nouveau départ », y associaient l’idée d’un retour assez rapide à la situation de l’économie canadienne précédant la pandémie, ce qui leur donnait espoir. La reprise évoquait également la continuité et le fait que les choses commencent à se normaliser, à redevenir ce qu’elles étaient avant le confinement. Pour leur part, les participants d’Halifax ont souvent fait remarquer que l’idée d’un nouveau « départ » impliquait un « arrêt »; or d’après eux, l’économie canadienne ne s’était pas arrêtée, mais avait simplement ralenti.

Pratiquement personne des quatre groupes n’a opté pour « redémarrage », qui donnait aux participants l’impression d’un retour en arrière — aux divers problèmes antérieurs de l’économie canadienne — plutôt que d’un mouvement vers l’avant. Le terme suggérait aussi que l’économie s’était complètement immobilisée lors du déclenchement de la pandémie.

Au fond, les choix reflétaient différentes interprétations des termes et les participants s’entendaient généralement pour dire que les descriptions les plus appropriées impliquaient la reconstruction et le rétablissement de l’économie ainsi que la possibilité d’investir dans des secteurs offrant une certaine protection contre de futures perturbations mondiales, de nature économique ou autre.

Objectifs pour l’économie (Halifax)

Les participants d’Halifax ont été invités à examiner plusieurs termes décrivant le type d’économie vers lequel le Canada pourrait s’orienter, et à en choisir deux :

  • Une économie à l’épreuve du temps
  • Une économie verte
  • Une économie en santé
  • Une économie moderne
  • Une économie résiliente
  • Une économie forte

Les opinions ont le plus souvent convergé vers l’objectif d’une « économie résiliente ». Le terme avait des connotations positives, conjurant l’image d’une économie capable de soutenir un certain niveau de turbulence et dotée de mécanismes de protection internes pour mieux faire face aux aléas de l’avenir. Il évoquait la force et une capacité d’adaptation aux nouvelles réalités.

Dans des proportions moindres, les participants ont également retenu : « une économie moderne », « une économie en santé » et « une économie verte ». Ces termes ont généralement suscité des opinions favorables, encore que certaines personnes se soient demandé ce que le mot « moderne » signifiait dans ce contexte.

Personne n’a désigné le fait d’être « à l’épreuve du temps » comme un objectif pour l’économie canadienne. À nouveau, le sens de cette formulation n’a pas semblé très clair. Certains participants jugeaient peu réaliste de croire qu’une économie pouvait anticiper et empêcher les événements indésirables de se produire. L’objectif de la résilience leur semblait nettement plus réaliste.

Édification d’un autre type d’économie (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

De l’avis de la plupart des participants, la situation actuelle offrait au gouvernement du Canada l’occasion de bâtir un nouveau genre d’économie plutôt que d’essayer de restaurer les assises traditionnelles. Les suggestions ont tourné autour d’une économie plus respectueuse de l’environnement, propice à la transition vers les technologies numériques, favorable aux investissements en santé et en éducation, et ouverte à l’adoption d’un revenu de base garanti. En ce qui concerne l’aspect environnemental, les participants trouvaient important de saisir cette occasion de développer une économie forte qui repose sur des énergies vertes et d’offrir des incitatifs aux entreprises qui sont prêtes à faire le virage.

Pour beaucoup de gens, le fait d’investir dans les technologies propres et les innovations écologiques mènerait directement à une meilleure qualité de vie pour les Canadiens. Ces deux objectifs leur paraissaient intimement liés. Certains ont émis l’hypothèse que l’automatisation, par exemple, pourrait permettre aux gens d’avoir des horaires de travail plus souples.

En parallèle, certains croyaient que la priorité absolue devrait être de ramener les gens au travail. D’autres ont fait remarquer qu’un remaniement majeur des pôles économiques exigerait le recyclage d’un grand nombre de travailleurs. Il y aurait donc forcément un décalage entre cette étape de recyclage et de formation de la main-d’œuvre et l’étape des investissements et de la promotion de nouveaux secteurs ou industries. La seconde ne saurait se produire sans la première.

Autres défis découlant de la COVID-19 (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Lorsqu’on leur a donné quelques exemples, les participants ont pu évoquer, outre les difficultés économiques, toute une série de défis sociétaux qui avaient été mis en lumière par la pandémie ou en résultaient directement :

  • Personnes âgées et soins de longue durée : les éclosions de COVID-19 et la capacité de ces établissements à prendre les mesures adéquates pour contrer la pandémie.
  • Écoles et universités : la transition vers les cours en ligne.
  • Socialisation : la reconfiguration des interactions.
  • Soins de santé : la priorité aux interventions chirurgicales, une nouvelle réflexion sur le rôle de la salle d’urgence et l’utilisation qu’en font les patients.
  • Stress et anxiété : les tâches quotidiennes (p. ex., l’épicerie) menées dans le contexte des mesures de distanciation sociale.
  • Problèmes de subsistance : le simple fait de pouvoir nourrir sa famille.
  • Consommation : les gens qui vivent d’un chèque de paie à l’autre et dépensent au-delà de leurs moyens.

Bien que la garde d’enfants et la santé mentale n’aient pas fait l’objet de mentions spontanées, la plupart des participants ont reconnu qu’il s’agissait de problèmes évidents auxquels il fallait s’attaquer. Plusieurs ont insisté sur la santé mentale, notant que beaucoup de gens vivaient dans l’isolement ou avec peu de soutien depuis déjà un certain temps. Ils s’attendaient par conséquent à une hausse des cas de santé mentale à l’issue de la pandémie.

Évaluation de messages (étudiants de la RGT, étudiants de la GRM, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

Afin d’éclairer l’élaboration des messages du gouvernement fédéral, une série d’énoncés (présentés ci-dessous) ont été évalués. On a expliqué aux participants qu’il s’agissait d’exemples du type d’information que le gouvernement du Canada pourrait donner au public au sujet de la COVID-19.

Méthode d’évaluation des messages

La méthode d’évaluation et les messages testés dans les groupes ont évolué au cours du mois de mai.

Pour les deux groupes d’étudiants (RGT et GRM) ainsi que le groupe de résidents de grandes villes ontariennes, les messages ont été regroupés par thème et présentés un par un. Les énoncés entraient généralement dans les trois thèmes suivants :

  • Conseils relatifs aux symptômes légers
  • Conseils sur les pratiques à adopter
  • Messages sur la réouverture

Après avoir lu les énoncés affichés à l’écran, les participants ont fait part de leurs impressions générales et indiqué les énoncés (ou parties d’énoncés) qui leur plaisaient, qui leur déplaisaient ou qu’ils trouvaient confus. À la suite de cette discussion, ils ont répondu à deux sondages leur demandant d’identifier, pour chaque thème, l’énoncé qui leur paraissait communiquer les informations les plus importantes (premier sondage) et l’énoncé qu’ils aimaient le moins (second sondage). Dans les deux sondages, les participants pouvaient choisir l’option « aucun des éléments ci-dessus », s’ils estimaient qu’aucun énoncé ne correspondait à la question.

Pour les groupes de l’Intérieur de la C.-B., du Canada atlantique et des petites villes du Québec, les énoncés ont été remaniés et regroupés dans deux thèmes : les messages de motivation et les messages d’orientation.

Pour chaque thème, on a effectué deux sondages afin de recueillir les opinions des participants. Le premier sondage sur les messages de motivation demandait aux participants de choisir les deux ou trois énoncés qui les incitaient le plus à suivre les conseils. Le premier sondage sur les messages d’orientation demandait aux participants de choisir les deux ou trois énoncés qui étaient les plus importants pour eux. Le second sondage effectué pour les deux thèmes invitait les participants à sélectionner tout énoncé qui leur déplaisait.

Les résultats combinés des sondages et des discussions figurent ci-dessous.

Résultats par thème (étudiants de la GRM, étudiants de la RGT, personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes)

Conseils relatifs aux symptômes légers

On a montré aux participants trois messages renfermant des conseils à l’intention des personnes qui sont asymptomatiques ou qui présentent des symptômes légers :

  • La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté en restant chez soi autant que possible et en évitant les foules et les endroits où une distance physique suffisante n’est pas possible.
  • N’oubliez pas que chacun de nous peut toujours infecter les autres, même si nous n’avons pas de symptômes. Si vous pensez être atteint de la COVID-19, passez un test de dépistage. Cela nous aidera à identifier toutes éclosions dans la collectivité et à mettre en place des mesures pour empêcher sa propagation.
  • Si vous présentez des symptômes, même légers, restez à la maison et n’allez pas au travail, ni ailleurs dans la communauté jusqu’à ce que vous soyez rétabli. Les employeurs et les employés doivent se soutenir mutuellement à cet égard afin que la propagation de la COVID-19 puisse être maîtrisée.

Les participants ont eu des réactions contrastées à la lecture de ces messages. Sur une note positive, beaucoup trouvaient les énoncés directs et pertinents. De nombreux autres, en revanche, ont fait remarquer que l’information n’était pas nouvelle et qu’ils avaient l’impression d’avoir déjà entendu la plupart de ces messages. Cela dit, lorsqu’on leur a demandé de signaler tout énoncé qui leur déplaisait, près de la moitié des participants n’en ont choisi aucun.

La plupart des gens ont préféré le premier énoncé, jugeant que c’était le plus concret, le plus facile à comprendre et le plus important sur le plan informationnel.

  • « La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté en restant chez soi autant que possible et en évitant les foules et les endroits où une distance physique suffisante n’est pas possible. »

Ce message s’est également classé au premier rang pour l’importance de l’information communiquée au public. De l’avis des participants, les éléments d’information clés du message étaient les suivants :

  • Même en l’absence de symptôme, il est possible de transmettre le virus à d’autres.
  • Le message énonce explicitement les mesures à prendre (à la différence des autres messages), comme rester chez soi, éviter les foules, pratiquer l’éloignement physique.
  • Le message souligne l’importance de continuer à contenir la transmission au Canada.

Hormis dans le groupe de la GRM, les deux autres messages ont suscité des réactions généralement neutres ou négatives.

  • « N’oubliez pas que chacun de nous peut toujours infecter les autres, même si nous n’avons pas de symptômes. Si vous pensez être atteint de la COVID-19, passez un test de dépistage. Cela nous aidera à identifier toutes éclosions dans la collectivité et à mettre en place des mesures pour empêcher sa propagation. »

Le groupe d’étudiants de la région du grand Montréal a considéré ce message comme le plus instructif, essentiellement parce qu’il trouvait utiles l’information sur le caractère asymptomatique de la transmission et l’encouragement au dépistage.

À l’inverse, une proportion importante d’anglophones n’aimaient pas ce message. De l’avis de certains, il donnait l’impression qu’il n’y avait pas de conséquences graves à contracter le virus et faisait référence au dépistage sans fournir d’autres détails sur les lieux ou la marche à suivre pour passer un test.

Conseils sur les pratiques à adopter

On a présenté aux participants cinq messages sur les pratiques recommandées pour éviter de contracter la COVID-19 ou pour limiter la propagation du virus.

  • Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade.
  • Nous savons que bon nombre de Canadiens veulent célébrer des cérémonies, tenir des funérailles et participer à d’autres rites et rituels importants. Il est important de suivre les directives des autorités locales relativement au nombre de participants et aux mesures de prévention des infections lors de ces événements.
  • Portez un couvre-visage pour prévenir la propagation de la COVID-19 lorsque vous allez dans des endroits où il est difficile de pratiquer la distanciation physique, tels que les épiceries et les transports collectifs.
  • C’est une période difficile pour tout le monde. Si vous avez besoin de soutien sur le plan de la santé mentale, vous trouverez des ressources au Canada.ca.
  • Un mode de vie sain vous rend moins susceptible de subir des conséquences graves si vous attrapez la COVID-19. Restez actif et mangez sainement afin de vous protéger contre cette maladie ainsi que d’autres.

Une nette préférence s’est dessinée pour le premier énoncé, alors que le dernier a reçu de nombreux commentaires négatifs.

Les participants ont considéré que le premier énoncé recelait les renseignements les plus importants, dans la mesure où il explique de façon précise les mesures fondamentales que devraient prendre tous les Canadiens. Ils aimaient que le message mette l’accent sur les points qui leur paraissaient essentiels et qui contribueraient à enrayer la propagation du virus. En plus du contenu, beaucoup trouvaient l’énoncé clair, net et précis.

  • « Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade. »

Dans tous les groupes, le dernier énoncé est celui qui a déplu à la plupart des gens.

  • « Un mode de vie sain vous rend moins susceptible de subir des conséquences graves si vous attrapez la COVID-19. Restez actif et mangez sainement afin de vous protéger contre cette maladie ainsi que d’autres. »

Les participants ne remettaient pas pour autant en question l’importance d’un mode de vie sain ou l’intérêt de maintenir un tel mode de vie en période de confinement. Seulement, ils interprétaient le message comme signifiant qu’un mode de vie sain prémunit contre la COVID-19, ce qui était inexact d’après eux.

Messages sur la réouverture

Enfin, trois messages portant sur la réouverture ont été examinés dans les groupes :

  • Merci d’avoir suivi les conseils des experts voulant que vous restiez à la maison pendant cette période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant en mesure de commencer à rouvrir graduellement les choses dans nos collectivités. Veuillez suivre attentivement les règles les plus récentes en matière de distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale.
  • La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Tenez-vous au courant des plus récentes règles et restrictions dans votre région en consultant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus.
  • Bien que certaines choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler que tout un chacun est susceptible de contracter la COVID-19 et de la transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les directives en vigueur dans votre région et protégez-vous les uns les autres.

Le deuxième message de la série a recueilli le plus d’appuis dans les trois groupes.

  • « La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Tenez-vous au courant des plus récentes règles et restrictions dans votre région en consultant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus. »

Il attirait l’attention sur des points importants aux yeux des participants dans le contexte des réouvertures menées à l’échelle régionale et nationale. Le ton sérieux du message et son exhortation à continuer de respecter les consignes ont été particulièrement bien accueillis. À quelques exceptions près, tous les participants estimaient que les renseignements communiqués dans cet énoncé méritaient d’être connus du public, soit :

  • Le rappel que la situation n’est pas encore réglée (« reste une menace sérieuse pour la santé »).
  • Le fait qu’il y aura des conséquences si le public omet d’observer les directives formulées par le gouvernement fédéral.
  • La communication des renseignements dans un style qui va droit au but.

Le premier et le dernier énoncés ont reçu un accueil mitigé, les participants ayant été aussi nombreux à les approuver (ou à se dire neutres à leur égard) qu’à les rejeter. Ces deux messages ont déplu à près de la moitié des participants dans les trois groupes qui les ont évalués.

En ce qui concerne le premier énoncé, certains participants ont trouvé à redire à l’emploi du terme « merci », pour diverses raisons. Selon certains, cela donnait l’impression que la pandémie était terminée; d’autres étaient d’avis que le gouvernement ne devrait pas remercier tout le monde, car il y avait des gens qui ne suivaient pas les conseils des experts de la santé publique. À l’inverse, plusieurs participants voyaient dans ce remerciement une marque de respect et de reconnaissance pour les efforts et les sacrifices du public en vue de limiter la propagation du virus. Il reste que la suggestion d’un prochain « retour à la normale » a parfois été mal perçue. Nombre de participants croyaient tout simplement que c’était faux. Ils pensaient même que la façon de vivre des Canadiens allait connaître d’importants changements dans l’avenir.

  • « Merci d’avoir suivi les conseils des experts voulant que vous restiez à la maison pendant cette période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant en mesure de commencer à rouvrir graduellement les choses dans nos collectivités. Veuillez suivre attentivement les règles les plus récentes en matière de distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale. »

Quant au dernier énoncé, il a surtout déplu dans le groupe composé de résidents de grandes villes ontariennes, mais ces participants ont eu du mal à expliquer pourquoi.

  • « Bien que certaines choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler que tout un chacun est susceptible de contracter la COVID-19 et de la transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les directives en vigueur dans votre région et protégez-vous les uns les autres. »

Résultats de l’évaluation des messages de motivation (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

Au cours du mois de mai, on a apporté quelques modifications aux messages évalués. Leur organisation par thèmes a été revue, certains messages ont été légèrement remaniés ou ajoutés, tandis que d’autres sont restés tels quels. Suit la liste des énoncés soumis aux participants à titre d’exemples de messages de motivation visant à encourager les Canadiens à suivre les conseils de santé publique.

  • La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique.
  • Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique.
  • La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Même si vous ne vous sentez pas malade, il est important de vous laver fréquemment les mains, d’éviter les endroits bondés et de pratiquer la distanciation physique.
  • Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté. Faites votre part en vous lavant les mains fréquemment, en évitant les endroits bondés et en pratiquant la distanciation physique. Les trois

Les trois groupes ont jugé que les énoncés suivants étaient les plus convaincants pour ce qui est d’inciter au respect des conseils de santé publique. Les messages sont présentés ci-dessous par ordre de fréquence, en fonction du nombre de participants qui les ont sélectionnés.

  • « La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique. »

Ce message a été considéré comme le plus encourageant dans les groupes anglophones de l’Intérieur de la C.-B. et des grandes villes du Canada atlantique. Les participants aimaient son ton directif et sa mention du risque que la pandémie s’aggrave si les gens n’observent pas les pratiques recommandées. De l’avis des participants, le message indiquait sans équivoque qu’en dépit de la réouverture en cours, le Canada est toujours aux prises avec une pandémie. Quelques-uns voyaient d’un bon œil que le message s’adresse à l’ensemble des Canadiens, plutôt qu’à certains sous-groupes comme c’étaient le cas d’autres énoncés.

  • « Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique. »

Dans le groupe de résidents de petites villes du Québec, les participants ont été unanimes à prêter à ce message le plus grand pouvoir de persuasion. D’après eux, le message sous-entendait que chaque Canadien est personnellement responsable de protéger les personnes qui l’entourent. Ils en retenaient qu’il ne s’agit pas tant de leur propre santé que des conséquences possibles de leurs comportements sur les autres, ce qui leur semblait être une raison impérieuse de suivre les conseils de santé publique.

  • « Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté. Faites votre part en vous lavant les mains fréquemment, en évitant les endroits bondés et en pratiquant la distanciation physique. »

Un nombre moins élevé mais significatif de participants trouvaient le troisième message ci-dessus percutant en raison de son attention portée aux personnes âgées et aux populations vulnérables. Beaucoup ont mentionné qu’il était important de protéger ces groupes, qui leur semblaient plus à risque de contracter la maladie. D’autres se sentaient tout simplement interpellés par ce message, et motivés à en tenir compte, parce qu’ils comptaient des aînés ou des personnes immunodéprimées dans leur entourage familial ou leur cercle d’amis.

De manière générale, la plupart des participants n’ont signalé aucun message qui leur avait déplu. Les groupes du Canada atlantique et des petites villes du Québec, en particulier, ont bien réagi à tous les énoncés.

Tous groupes confondus, seuls quatre répondants ont trouvé à redire aux énoncés suivants, pour diverses raisons exposées ci-après.

  • « Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique. »

Les objections visant cet énoncé concernaient le ton de la première phrase. Certains participants trouvaient le ton accusateur ou trop agressif et pensaient que le message serait mal perçu.

  • « La plupart des personnes infectées par la COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Même si vous ne vous sentez pas malade, il est important de vous laver fréquemment les mains, d’éviter les endroits bondés et de pratiquer la distanciation physique. »

Ceux à qui l’énoncé déplaisait ont expliqué qu’il minimisait la gravité du virus. L’affirmation selon laquelle les symptômes de la COVID-19 sont légers dans la plupart des cas contribuait à banaliser l’infection au virus et affaiblissait l’effet de motivation du message.

Les participants ont tous convenu qu’aucun des messages de la série ne portait à confusion.

Résultats de l’évaluation des messages d’orientation (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

On a présenté aux participants les cinq énoncés ci-dessous en leur expliquant qu’il s’agissait de messages que le gouvernement du Canada pourrait diffuser à titre de directives sur la COVID-19.

  • Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade.
  • Si vous pensez être malade en raison de la COVID-19, allez passer un test de dépistage. Cela permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour prévenir sa propagation.
  • Tenez-vous au courant des dernières consignes et restrictions en vigueur dans votre région en visitant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus.
  • C’est une période difficile pour tout le monde. Si vous avez besoin de soutien sur le plan de la santé mentale, vous trouverez des ressources au Canada.ca.
  • Portez un couvre-visage pour prévenir la propagation de la COVID-19 lorsque vous allez dans des endroits où il est difficile de pratiquer la distanciation physique, tels que les épiceries et les transports collectifs.

Lorsqu’on leur a demandé lesquels des cinq énoncés étaient les plus importants, les participants ont le plus souvent choisi ceux-ci.

  • « Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade. »

Ce message s’est classé en tête de liste avec une nette longueur d’avance. De l’avis de nombreux participants, il comportait des renseignements importants sur les mesures essentielles telles que l’éloignement physique et le lavage des mains. Les gens pensaient que ces mesures avaient déjà fait leurs preuves et qu’il était capital de les maintenir afin de stopper la propagation du virus. Dans le groupe de résidents de petites villes du Québec, les participants ont également fait remarquer que les Canadiens devraient continuer d’appliquer ces mesures à plus long terme, afin d’éviter la transmission d’autres maladies comme la grippe.

  • « Si vous pensez être malade en raison de la COVID-19, allez passer un test de dépistage. Cela permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour prévenir sa propagation. »

Une proportion non négligeable de participants pensaient que l’information communiquée dans ce message était importante. Ils ont insisté sur le fait que le dépistage constituait l’un des meilleurs remparts contre la propagation du virus. Il leur semblait préférable de passer un test de dépistage rapidement plutôt que de risquer, lors d’interactions, de transmettre le virus à d’autres. Dans les petites villes du Québec, les participants ont indiqué qu’il était crucial que chacun veille à ne pas devenir un vecteur de transmission. D’autres trouvaient que le dépistage était important pour repérer les foyers d’éclosion et cibler les efforts de lutte contre la pandémie.

  • « C’est une période difficile pour tout le monde. Si vous avez besoin de soutien sur le plan de la santé mentale, vous trouverez des ressources au Canada.ca. »

Bien que moins de participants aient accordé la primauté à l’énoncé ci-dessus, tous les groupes qui l’ont évalué estimaient que les ressources en matière de santé mentale étaient cruciales pour les Canadiens, en particulier durant cette pandémie. Les participants ont fait allusion à des amis, des membres de la famille ou des connaissances qui étaient aux prises avec divers problèmes de santé mentale, par exemple l’anxiété et la dépression. Ils ont ajouté que beaucoup de gens avaient du mal à composer avec la nouvelle réalité de la pandémie, ce qui exacerbait peut-être leurs difficultés. De nombreux participants considéraient que la santé mentale est un enjeu majeur au Canada, méritant plus d’attention.

Peu de participants ont exprimé une opinion franchement négative à l’égard des messages d’orientation. Les énoncés suivants ont compté parmi les moins aimés.

  • « Tenez-vous au courant des dernières consignes et restrictions en vigueur dans votre région en visitant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus. »

Certains participants considéraient que l’information relative à la pandémie changeait continuellement, ce qui limiterait l’utilité des renseignements présents sur le site Web. D’autres doutaient que l’énoncé ait assez de vigueur pour inciter les Canadiens à visiter le site.

  • « Portez un couvre-visage pour prévenir la propagation de la COVID-19 lorsque vous allez dans des endroits où il est difficile de pratiquer la distanciation physique, tels que les épiceries et les transports collectifs. »

Les objections au message ci-dessus avaient trait aux directives émises jusqu’à présent sur le port des masques. De nombreux participants ont signalé qu’il y avait beaucoup de confusion et de désinformation quant à la pertinence et à l’efficacité des masques. Certains ont mentionné leurs difficultés personnelles à porter un masque ou à trouver un masque qui soit efficace, le coût d’achat des masques, et leur sentiment que les gens ne savaient pas porter leur masque correctement.

Dans les trois groupes qui ont évalué ces messages d’orientation, les participants ont indiqué qu’aucun des énoncés n’était confus ou peu clair.

Évaluation de courtes directives (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes)

Dans le groupe de résidents de grandes villes de l’Ontario, les participants ont lu une série de courts messages que le gouvernement pourrait diffuser auprès des Canadiens pour leur donner des directives liées à la COVID-19 :

  • Soyez COVID responsable. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains, et gardez une distance sécuritaire.
  • Prudence si vous sortez. Lavez vos mains et gardez vos distances.
  • Faites votre part. Lavez vos mains, gardez vos distances et restez à la maison si vous êtes malades.
  • Simple comme 1 2 3 : restez à la maison si vous êtes malade, gardez vos mains propres et gardez vos distances.
  • Ça prend tout le monde : nettoyez-vous les mains, gardez une distance sécuritaire et restez à la maison si vous êtes malade.
  • Malade? Restez à la maison. Dehors? Gardez vos distances. Gardez vos mains propres.
  • Restez en santé : lavez vos mains et gardez vos distances.
  • Prenez soin de vous, Canada. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains et gardez vos distances.

Après la lecture des énoncés, les participants devaient répondre à trois sondages visant à cerner les énoncés qui étaient faciles à comprendre, ceux qui avaient capté leur attention, et ceux qui leur avaient déplu ou semblaient confus. Les résultats de l’exercice figurent ci-dessous.

Énoncés les plus faciles à comprendre

Les participants de ce groupe ont jugé que les deux énoncés ci-dessous étaient les plus faciles à comprendre, pour diverses raisons.

« Faites votre part. Lavez vos mains, gardez vos distances et restez à la maison si vous êtes malades. »

Ce message a semblé clair parce qu’il était très simple et allait droit au but.

« Ça prend tout le monde : nettoyez-vous les mains, gardez une distance sécuritaire et restez à la maison si vous êtes malade. »

Les participants ont aimé la première partie du message « Ça prend tout le monde », qui communiquait clairement l’idée que chacun doit faire sa part et mettait l’accent sur la mobilisation de la collectivité.

Quelques participants ont également retenu pour leur clarté ces deux autres messages : « Soyez COVID responsable. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains, et gardez une distance sécuritaire » et « Simple comme 1 2 3 : restez à la maison si vous êtes malade, gardez vos mains propres et gardez vos distances ».

Énoncés les plus remarqués

Les deux énoncés les plus susceptibles d’attirer l’attention des participants sont les suivants.

« Soyez COVID responsable. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains, et gardez une distance sécuritaire. »

Ce message a principalement été remarqué des participants pour son inclusion du terme « COVID », qui était absent des autres énoncés.

« Malade? Restez à la maison. Dehors? Gardez vos distances. Gardez vos mains propres. »

La présentation de ce message sous forme de question-réponse a attiré l’attention des participants.

Énoncés qui ont déplu ou semblé confus

« Restez en santé : lavez vos mains et gardez vos distances. »

Les rares participants à qui cet énoncé a déplu trouvaient que le message « Restez en santé » manquait de contexte ou de lien avec la pandémie. L’énoncé avait un caractère trop passe-partout, selon eux.

« Prenez soin de vous, Canada. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains et gardez vos distances. »

Un seul participant n’était pas particulièrement favorable à cet énoncé, parce qu’il lui semblait exagérer l’ampleur de la pandémie.

Évaluation de signatures (parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec)

On a présenté aux participants de trois groupes une série de huit signatures en vue de jauger leurs préférences. On leur a expliqué que ces énoncés étaient des exemples de messages simples que le gouvernement du Canada pourrait inclure à la fin de ses annonces sur la COVID-19.

Les signatures évaluées dans les groupes anglophones et francophone différaient légèrement. Les modérateurs ont affiché les signatures suivantes à l’écran dans les groupes anglophones de l’Intérieur de la C.-B. et de grandes villes du Canada atlantique.

  • A nation in action (Une nation en action)
  • All of us, all the way (Ensemble, jusqu’au bout)
  • Be COVID responsible (Soyez COVID responsable)
  • Be safe out there (Prudence si vous sortez)
  • Let's all do our part (Faisons tous notre part)
  • Protect yourself and others (Protégez-vous et protégez les autres)
  • Together for tomorrow (Ensemble vers l’avenir)
  • Together, we're stronger (Plus forts ensemble)

Dans le groupe francophone, composé de participants de petites villes du Québec, le modérateur a affiché à l’écran les signatures ci-dessous. Alors que les cinq premières correspondaient à certaines des signatures présentées dans les groupes anglophones, les trois dernières différaient.

  • Une nation en action
  • Ensemble, jusqu’au bout
  • Faisons tous notre part
  • Ensemble vers l’avenir
  • Ensemble, on est plus forts
  • Plus forts ensemble
  • Restons forts
  • L’entraide nous fait avancer

Signatures qui ont plu

Les trois signatures ci-dessous ont été les mieux accueillies.

« Let’s all do our part »/« Faisons tous notre part »

Les trois groupes ont nettement préféré ce message aux autres, pour plusieurs raisons. De manière générale, les participants aimaient que l’énoncé évoque implicitement un certain devoir de responsabilité à l’égard du bien commun. Chaque Canadien et chaque Canadienne avait son rôle à jouer, comprenaient-ils, et les gestes individuels pouvaient avoir des bienfaits pour la collectivité. Le groupe du Canada atlantique ainsi que celui des petites villes du Québec ont largement perçu le message comme étant « inclusif ».

« Protect yourself and others » (Protégez-vous et protégez les autres)

Cette signature a eu du succès dans les deux groupes anglophones qui l’ont évaluée. Elle a plu aux participants pour plusieurs des raisons qui leur avaient fait choisir le premier énoncé, entre autres l’accent mis sur la responsabilité personnelle et l’inclusivité. Certains ont aimé l’emploi du terme « yourself », car il leur semblait interpeller les gens à un niveau individuel et souligner l’importance de se protéger soi-même, et non seulement de protéger les autres.

« Restons forts »

Dans le groupe de résidents de petites villes du Québec, le message « Restons forts » a eu la préférence de la plupart des participants. Ils ont tout particulièrement aimé la suggestion que les Canadiens étaient déjà forts et le renforcement positif de cette notion.

Signatures qui ont déplu

Tous groupes confondus, les signatures qui ont le moins séduit les participants étaient : « All of us, all the way »/« Ensemble, jusqu’au bout » et « Be safe out there » (Prudence si vous sortez). D’autres messages ont également déplu à certains participants pour des motifs variés.

« All of us, all the way »/« Ensemble, jusqu’au bout »

Cette signature n’a soulevé l’enthousiasme dans aucun groupe, essentiellement parce que les gens la trouvaient banale.

« Be safe out there » (Prudence si vous sortez)

Le ton de ce message a parfois été trouvé un tant soit peu paternaliste, ce qui en a rebuté certains. D’autres ont mentionné qu’il manquait de sérieux, vu la gravité de la situation.

Outre ces commentaires, les participants ont soulevé la question de l’emploi du terme « ensemble » dans certains messages. Quelques participants anglophones pensaient qu’utiliser ce terme pouvait porter à confusion étant donné les consignes d’éloignement physique.

Points essentiels

À la question de savoir quel était le point ou le message essentiel de ces signatures, le consensus parmi les participants était : a) que chaque Canadien est responsable de faire sa part; et b) qu’à titre de Canadiens, la situation nous concerne tous.

Clarté et compréhension

Les participants de tous les groupes estimaient généralement que les signatures étaient claires et faciles à comprendre. Le message « Be COVID responsible » (Soyez COVID responsable) a été l’unique exception, certains participants du Canada atlantique trouvant l’expression peu claire. Certains ont expliqué ne pas saisir le sens de l’expression « COVID responsible », avec pour résultante que la signature leur semblait vague ou ambiguë.

Évaluation publicitaire (Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, ville de Québec, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Connaissance générale

En guise de prélude à l’évaluation des publicités, on a demandé aux participants s’ils avaient vu ou entendu des messages récents du gouvernement du Canada sur la COVID-19. Bon nombre d’entre eux ont dit avoir vu au moins quelques publicités fédérales sur la pandémie, mais la plupart ne se souvenaient d’aucun détail en particulier.

Parmi les quelques participants à Québec et à Halifax qui se sont rappelé avoir vu ou entendu une publicité du gouvernement du Canada, certains ont indiqué que l’administratrice en chef de la santé publique du Canada et l’astronaute Chris Hadfield étaient les principaux porte-parole dans ces annonces que la plupart avaient vues sur divers supports médiatiques, dont la télévision et la radio.

Évaluation publicitaire

Dans les cinq groupes, on a testé deux concepts publicitaires en version vidéo. Les concepts mettaient en vedette une jeune personne qui avait contracté la COVID-19 et qui racontait son expérience. Dans les groupes anglophones, la vedette était un jeune homme (Matt) alors qu’à Québec, ce rôle avait été confié à une jeune femme (Ariane). Dans les deux langues, le concept de base et le message étaient essentiellement les mêmes.

Concept A : Matt (Calgary, personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Deux versions de la vidéo publicitaire ont été testées auprès de quatre groupes vers la fin mai. La première version a été testée uniquement à Calgary et la deuxième, dans des villes de taille moyenne en Ontario avec des participants ayant perdu leur emploi en raison de la COVID-19, dans des régions rurales et petites villes des Prairies et à Halifax. Les deux versions se distinguaient principalement par la production, plus élaborée dans la deuxième version où on avait adapté les couleurs, le son et d’autres aspects.

La version finale de la vidéo est présentée ci-dessous.

Figure 1

Dans la figure 1, l’annonce télévisée présente un jeune homme (Matt) sur son canapé du salon. Il nous raconte (TRADUCTION) : « Quand je suis tombé malade, je n’ai jamais pensé que c’était la COVID-19. J’ai 19 ans, je suis en santé et je fais du sport, mais ça ne m’a pas empêché de contracter le virus. Quand on m’a dit que j’avais la COVID, ma mère a dû partir. Je me suis retrouvé aux soins intensifs parce que je n’arrivais pas à bien respirer. C’est de loin la pire sensation que j’ai ressentie de toute ma vie. Personne n’est invincible, alors suivez les consignes de la santé publique. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu. »

Durant la narration, on voit défiler à l’écran des images du jeune homme qui joue au volleyball, puis on le voit sur son lit d’hôpital. L’appel « Visitez Canada.ca/le-coronavirus » apparaît à l’écran tout au long de la vidéo. À la fin de celle-ci, on voit le mot-symbole « Canada » et on entend l’annonceur dire : « Un message du gouvernement du Canada ».

Concept B : Ariane (Québec)

Ce concept publicitaire a été testé avec le groupe à Québec. Le modérateur a présenté la vidéo sur l’écran pour les participants :

Figure 2

L’annonce télévisée de la figure 2 présente une jeune femme (Ariane) qui nous parle de son salon. Elle nous raconte :

« Avant d’avoir la COVID-19, je ne croyais pas que je pouvais en être atteinte. J’ai commencé à avoir des gros maux de tête, des vomissements, puis l’essoufflement est apparu aussi soudainement. Mon séjour à l’hôpital a été très difficile. J’ai eu peur. Je tiens à partager mon histoire parce que souvent les jeunes on peut se sentir invincible fasse à ce virus-là. Toutefois, c’est important d’être sensibilisé, puis de continuer à respecter les règles. »

Le message « Visitez Canada.ca/le-coronavirus » apparaît à l’écran tout au long de la vidéo. À la fin de celle-ci, on voit le mot-symbole « Canada » et on entend l’annonceur dire : « Un message du gouvernement du Canada ».

Réaction générale : À quelques exceptions près, les participants ont bien réagi à cette publicité. La plupart ont aimé voir une jeune personne. Selon eux, dans ce groupe d’âge, on se préoccupe moins du virus. Certains étaient d’avis que la publicité a réussi à défaire le stéréotype selon lequel seuls les adultes plus âgés devraient se soucier de contracter la COVID-19.

Certains participants se sont dits moins interpellés par la publicité qui n’a pas réussi à les émouvoir. Selon eux, elle s’adresse à un autre public cible.

Message principal : Dans tous les groupes, les participants étaient assez unanimes dans leur description du message principal, qui est que tous les Canadiens et Canadiennes sont à risque de contracter la COVID-19, y compris les jeunes. Ils ont aussi saisi l’allusion selon laquelle les jeunes peuvent non seulement contracter le virus, mais également souffrir terriblement de ses complications.

Ce qui a plu/points forts : Comme mentionné précédemment, dans l’ensemble, les participants ont apprécié le fait que l’annonce s’adresse aux jeunes. Selon eux, ils sont moins portés à rester à la maison et à suivre les consignes de distanciation sociale. Des participants des régions rurales et petites villes des Prairies étaient d’avis qu’on devait amplifier le message, surtout en cette période où certains ne prennent toujours pas la menace au sérieux et où dans plusieurs provinces, le déconfinement a commencé.

Les participants ont bien aimé voir une « vraie personne » dans une situation réelle avec laquelle ils ont pu s’identifier. Ils ont particulièrement aimé qu’on aborde le problème sous un angle différent des autres publicités sur la COVID-19 qu’ils ont vues.

Aspects qui ont déplu/points faibles : En voyant l’annonce, certains avaient l’impression qu’on banalisait quelque peu les effets de la COVID-19, qu’on les rendait plus tolérables et moins graves que ce à quoi ils s’attendaient. De façon générale, on s’est entendu pour dire que la publicité mettait l’accent davantage sur le rétablissement de la personne infectée que sur ses difficultés à vaincre le virus. Selon eux, le message serait plus percutant si l’acteur ou l’actrice y mettait plus d’émotion en racontant son expérience, plutôt que de simplement lire un texte.

D’autres auraient préféré voir une femme (dans les groupes anglophones) ou une personne de couleur, pour plus de diversité.

Certains étaient d’avis que la qualité de la production aurait pu être rehaussée d’un cran, mais n’ont offert aucune suggestion.

Clarté et compréhension : De façon générale, on a jugé que les annonces étaient claires et simples à comprendre. Aucun problème n’a été soulevé quant au langage ou à la compréhension générale.

Public cible : On a identifié les jeunes (de 16 à 25 ans) comme public cible pour cette annonce, en particulier ceux qui se croient invincibles ou immunisés contre la COVID-19. Cela étant dit, quelques participants ont mentionné que d’autres segments de la population pourraient se sentir interpellés.

Vidéo mettant en vedette une personne ayant contracté la COVID-19 : La plupart des participants ont bien accueilli l’idée de présenter une personne ayant contracté la COVID-19, de souligner l’importance de respecter les consignes émises par la santé publique et de cibler les jeunes. Les participants des régions rurales et petites villes des Prairies en particulier se sont sentis interpellés en voyant une jeune personne directement affectée par le virus. À Québec, les participants ont insisté sur l’importance de présenter un jeune en santé pour rendre la publicité plus percutante.

Autres porte-parole : Parmi les suggestions de Canadiens et Canadiennes qui feraient d’excellents porte-parole pour les publicités sur la COVID-19 du gouvernement fédéral, on retrouve des célébrités canadiennes, dont des artistes (p. ex., Shawn Mendes, Drake, Justin Bieber), des athlètes (p. ex., Sidney Crosby, Wayne Gretzky ou des athlètes de la NBA), ainsi que des influenceurs, notamment des acteurs. Certains ont suggéré de faire appel à des influenceurs des médias sociaux (p. ex., sur TikTok) pour sensibiliser les jeunes.

Outre les personnalités publiques, les participants aimeraient voir des travailleurs de première ligne, comme des médecins ou des pharmaciens, des ouvriers de la construction ou autres travailleurs essentiels. D’autres participants préféreraient voir des gens ordinaires (plutôt que des célébrités) auxquels ils s’identifieraient davantage, comme un ami, un voisin ou une personne âgée ayant contracté le virus.

Suggestions d’améliorations :

Un certain nombre de participants ont suggéré qu’on présente le ou la jeune ayant transmis le virus à un proche (frère ou sœur, mère ou grands-parents) pour démontrer la gravité de la situation et faire en sorte de rejoindre un plus vaste auditoire et, en bout de ligne, rendre le message plus percutant.

Parmi les autres suggestions reçues, notons la création d’une série d’annonces présentant plusieurs personnes ayant contracté le virus et qui fournirait des renseignements supplémentaires sur les mesures préventives à prendre pour réduire les risques de contracter la COVID-19.

Évaluation du site Web (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon)

Dans trois des quatorze séances de groupe qui ont eu lieu en mai, on avait demandé aux participants de visiter le site Canada.ca/coronavirus avant la discussion et de noter ce qu’ils avaient vu, leurs réflexions sur la présentation et la navigabilité du site, et les renseignements qu’ils avaient tenté d’obtenir ou qu’ils avaient trouvés particulièrement intéressants ou utiles.

Expérience antérieure sur le site

Dans deux des trois groupes — basses-terres continentales de la Colombie-Britannique et parents du Québec rural — plus de la moitié des participants ont dit avoir visité le site avant même qu’on leur demande de le faire en vue de la discussion. En revanche, aucun des participants à Saskatoon ne l’avait fait auparavant.

Parmi ceux qui connaissaient déjà le site, certains ont précisé que leur dernière visite remontait à moins d’une semaine, alors que pour d’autres, elle remontait à un mois ou plus. Quelques participants ne se souvenaient pas du moment exact de leur dernière visite. Les principales raisons pour consulter le site étaient les suivantes :

  • Obtenir de l’information sur les prestations et les critères d’admissibilité
  • Savoir si une aide financière était offerte aux travailleurs autonomes
  • Présenter une demande de prestations (p. ex., PCU, AE, SSUC)
  • Surveiller les cas de COVID-19
  • S’informer sur les divers aspects du virus (p. ex., la façon dont il se propage)
  • Trouver de l’information sur les emplois considérés essentiels ou les services essentiels
  • Obtenir des mises à jour sur les fermetures des frontières et les restrictions de voyage
  • Obtenir de l’information générale destinée aux voyageurs
  • Obtenir de l’information sur la distanciation sociale, y compris qui contacter pour dénoncer ceux qui ne respectent pas les consignes
  • En savoir davantage concernant l’impact de la pandémie sur les différentes industries

Bon nombre de ceux qui n’avaient jamais visité le site auparavant ont dit qu’ils n’étaient pas tentés de le faire parce qu’ils étaient déjà bombardés d’information sur le virus et son impact. Ils n’avaient aucune raison de visiter le site, ni de but précis. Dans certains cas, notamment dans les basses-terres continentales de la Colombie-Britannique, les participants étaient d’avis que l’outil d’auto-évaluation en ligne était suffisant. D’autres utilisaient simplement Google ou suivaient les conférences de presse quotidiennes. À Saskatoon, certains participants ne connaissaient même pas le site et se fiaient aux autres sources d’information locale.

Visite du site

On a demandé aux participants si, suite à notre demande de visiter le site avant les discussions, ils l’avaient consulté avec une question ou un sujet précis en tête, ou s’ils l’avaient simplement parcouru sans but ni objectif particulier. La plupart n’ont fait que le parcourir, passant d’un sujet à un autre, selon ce qui attirait leur curiosité. Certains ont mentionné avoir été attirés par des éléments d’information bien précis, comme la réponse des Forces armées canadiennes à la pandémie et le nombre de militaires ayant testé positifs pour le virus et l’endroit où ils avaient probablement été exposés. D’autres se sont intéressés à l’outil d’auto-évaluation, l’information sur les vaccins, la santé mentale et l’aide offerte aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale en période de COVID-19. Les participants ont été impressionnés par les suggestions et les conseils destinés aux personnes touchées par la maladie mentale.

Ceux qui avaient cherché de l’information précise s’intéressaient à certains des sujets mentionnés dans la section précédente, notamment :

  • L’information sur les voyages (p. ex., les règles concernant les voyages en avion, les restrictions, les exceptions comme les déplacements pour visiter un membre de la famille malade ou mourant, les vols de départ et d’arrivée antérieurs à mai)
  • L’information sur la distanciation sociale
  • Les tests de détection des anticorps
  • La Prestation canadienne d’urgence (PCU)
  • Les programmes destinés aux étudiants
  • Des renseignements fiscaux d’ordre général (p. ex., les dates limites pour soumettre des déclarations de revenus)
  • L’information sur l’équipement de protection individuelle (EPI) pour les entreprises
  • Autre information d’ordre général sur la santé et la sécurité

Bon nombre de ces participants ont trouvé ce qu’ils cherchaient, du moins en partie, même si certains n’ont pas obtenu des réponses complètes à leurs questions, notamment en ce qui concerne les règles applicables aux voyages à l’étranger pour assister à des funérailles ou l’information sur les tests de détection des anticorps.

Intention de revisiter le site

Ceux qui ont exprimé leur intention de retourner sur le site le feraient pour obtenir ou vérifier certains renseignements, recevoir des mises à jour sur la situation de la COVID-19, sur l’aide financière disponible et les avis aux voyageurs. Plusieurs participants ont indiqué qu’ils retourneraient sur le site si un lien Google les y amenait. Ces derniers ont émis des commentaires positifs sur le caractère exhaustif de l’information présentée sur le site et la qualité du contenu.

Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils ajouteraient, peu de participants avaient des suggestions concrètes, mis à part ce qui suit :

  • Ce qu’il faut faire si un proche contracte la COVID-19 ou en meurt
  • Suggestions sur ce qu’il faut faire en cas de décès d’un proche attribuable à la COVID-19
  • Ressources additionnelles en santé mentale, y compris des liens vers des ressources provinciales et municipales
  • Ressources additionnelles pour l’enseignement à la maison
  • Liens vers les banques alimentaires

Commentaires généraux sur le site (parents du Québec rural, Saskatoon)

Les participants ont utilisé ces mots pour décrire le site :

  • Clair
  • Complet
  • Bien organisé par sujet
  • Bien présenté
  • Contenu très informatif et intéressant
  • Renseignements détaillés sur une variété de sujets

Le site a suscité des réactions positives, en particulier la page d’accueil, qui divise le contenu par sujet : soutien financier, votre santé, votre famille, votre entreprise, etc. Les participants du Québec rural plus particulièrement se sont dits impressionnés par la quantité d’information sur le site, et la facilité avec laquelle on peut trouver les renseignements sur l’aide financière offerte par le gouvernement du Canada.

En revanche, certains ont noté :

  • Un manque d’information locale (comme une carte qui permettrait aux visiteurs d’obtenir des renseignements plus détaillés par province)
  • Un langage sophistiqué
  • Une présentation encombrée en raison de la quantité de texte et d’hyperliens, et un manque d’éléments graphiques ou visuels

Relativement au dernier point, ceux qui naviguaient sur le site sans but précis (c.-à-d. qui n’auraient jamais visité le site si on ne leur avait pas demandé) ont trouvé que le site était trop long à consulter et qu’ils perdaient trop de temps à passer d’un lien à un autre et d’une page de liens à la page suivante.

Pour terminer, plusieurs ont suggéré de simplifier le langage et le rendre plus concis (p. ex., « sommaire technique relatif à la COVID-19 » et « définition nationale de cas provisoires »).

Impacts de la COVID-19 pour les étudiants (étudiants de la RGT et de la GRM)

Inconvénients sur le plan personnel

En ce qui concerne les inconvénients, les impacts reflétaient en général le stade où les étudiants étaient rendus dans leurs études universitaires ou collégiales. Les nouveaux diplômés et les étudiants actuels qui cherchaient un emploi d’été dans leur champ d’études ont déclaré ne pas être en mesure de trouver du travail, ce qui engendrait pour eux des impacts financiers et sur le plan du développement.

Beaucoup de participants ont fait part de défis rencontrés lors de la transition à l’apprentissage en ligne, y compris l’impossibilité d’accéder aux installations physiques telles que les bibliothèques et les laboratoires ou d’assister à des ateliers en personne. De plus, l’esprit de collégialité leur manquait et la difficulté d’étudier dans un milieu familial peu propice à la concentration a été citée souvent. Toutefois, certains aimaient bien la flexibilité qu’offre un environnement d’apprentissage en ligne.

La discussion a ensuite porté sur l’interruption des projets d’emploi d’été. La majorité avait déjà un emploi prévu pour l’été, qui a été annulé ou reporté, et comme mentionné précédemment, cela a engendré des difficultés financières et de développement. Certains étudiants plus jeunes n’ont pas été en mesure de terminer les exigences de leur programme d’alternance travail-études ou d’apprentissage au secondaire, tandis que des étudiants plus âgés risquaient de ne pas pouvoir compléter leurs stages obligatoires.

Les participants aux études ne ressentaient pas tous le même niveau de stress financier. Personne dans le groupe de la RGT n’a déclaré vivre un important stress financier, tandis que la majorité des étudiants de la GRM disaient en ressentir. Ceux qui vivaient un tel stress éprouvaient des difficultés à payer leurs factures et les frais de scolarité ainsi que leurs dettes liées au loyer et aux frais de formation professionnelle. Quelques participants avaient obtenu de bons emplois comme travailleurs de première ligne et avaient donc été moins éprouvés financièrement.

Perceptions relatives au virus au Canada

Lorsqu’on a demandé aux étudiants s’ils pensaient que le virus était maîtrisé au Canada, on a constaté une nette divergence d’opinions entre les deux groupes. D’après les étudiants de la RGT, en matière de lutte contre la COVID-19, le Canada s’en tirait bien (et occupait selon eux le cinquième rang sur ce plan à l’échelle mondiale), surtout si l’on ne tenait pas compte des cas en Ontario. Tous les étudiants de la GRM sauf un pensaient le contraire — à leur avis, le virus n’était pas maîtrisé. Leur opinion était influencée par plusieurs éléments : les décès dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée et l’impression que beaucoup de gens ne se tenaient pas à une distance suffisante des autres.

À l’échelle internationale, aucun des deux groupes n’estimait que le virus était maîtrisé, les participants citant notamment le grand nombre de cas aux États-Unis et dans d’autres régions, dont certains pays en développement.

Allègement des restrictions

Lorsqu’on leur a demandé s’ils pensaient que le Canada était prêt à commencer à alléger les restrictions, les participants ont manifesté une hésitation. Ils avaient l’impression que le Canada en était au sommet de la courbe à ce moment-là et que tout le monde allait devoir s’ajuster à une nouvelle normalité. La plupart croyaient que le Canada devait attendre, mais les avis concernant le moment de la réouverture différaient, certains évoquant un avenir assez rapproché et d’autres non. Les étudiants du groupe de la RGT laissaient entendre que le Canada devait attendre au moins jusqu’en septembre et être prêt à appliquer des protocoles rigoureux dans les écoles et les lieux de travail achalandés. Dans le groupe de la GRM, il a été proposé de patienter au moins jusqu’à la fin septembre, mais probablement six mois. De manière générale, cependant, tous reconnaissaient ne pas trop savoir comment se prononcer sur l’allègement des restrictions et ont affirmé qu’ils allaient suivre les avis des experts et des autorités en la matière.

Interrogés au sujet d’un scénario en vertu duquel les experts médicaux affirmeraient que l’allègement des mesures de distanciation sociale n’entraînerait probablement qu’une faible augmentation du nombre de cas, les étudiants des deux groupes demeuraient inquiets par cette perspective et jugeaient que la priorité devait être accordée à la santé publique. Lorsqu’on leur a demandé si le Canada devait attendre qu’un vaccin soit disponible avant de procéder à la réouverture, les étudiants pensaient que cela nuirait à l’économie, mais avaient un peu de difficulté à camper leur position.

Ces derniers n’avaient pas de préoccupation particulière concernant le fait que différentes provinces rouvrent leur économie à des rythmes différents, mais certains pensaient que des directives fédérales sur la réouverture seraient utiles.

Invités à dire ce qui devrait rouvrir en premier selon eux, les étudiants estimaient que les restrictions applicables aux déplacements interprovinciaux et internationaux devaient être maintenues. Dans le groupe de la RGT, tous pensaient qu’il fallait en premier lieu permettre de recevoir des amis et des membres de la famille élargie à l’intérieur. Les étudiants de la GRM privilégiaient la réouverture des commerces de détail et des restaurants, des cabinets dentaires et des terrains de camping.

Attentes à propos du retour sur le campus en septembre

Dans les deux groupes, la majorité s’attendait à retourner sur le campus à l’automne. Ceux qui ne prévoyaient pas y retourner avaient déjà reçu une communication relative à leur inscription et aux cours en ligne. Les participants avaient hâte de remettre les pieds sur le campus, et nombre d’entre eux disaient être plus productifs quand les cours sont donnés en personne (tandis que d’autres ont dit que les installations permettant d’interagir en face à face étaient essentielles dans leur champ d’études). Certains ont mentionné préférer un environnement en ligne, car cela simplifiait la gestion de leur horaire et leur permettait de gagner du temps, car ils n’avaient plus à se déplacer.

Dans le groupe de la GRM, la majorité avait le sentiment que leur éducation avait été dévaluée en raison de la transition des cours donnés en personne vers les cours en ligne. En plus des obstacles réels que cela posait dans certains programmes, plusieurs ont soulevé l’importance des aspects sociaux de l’éducation, outre les aspects purement pratiques (comme le besoin d’avoir accès à des laboratoires, à des ateliers, etc.).

Effets sur les perspectives d’emploi futures

Les participants avaient l’impression que des postes de direction ou de cadre supérieur continuaient d’être affichés, mais qu’il ne restait plus de postes de niveau débutant.

Lorsqu’on les a informés que le gouvernement du Canada cherchait à jumeler des étudiants et des employeurs afin de pallier les pénuries de main-d’œuvre à travers le pays, notamment pour pourvoir des emplois dans des secteurs tels que l’agriculture et la pêche, les participants des deux groupes estimaient que c’était une bonne initiative, même s’ils ne comptaient pas y prendre part.

Aide financière du gouvernement du Canada pour les étudiantes et les étudiants

Dans les deux groupes, tous les participants connaissaient la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE), mais pas forcément les détails du programme. La plupart se souvenaient que le montant de l’aide financière octroyée oscillait entre 1 000 $ et 5 000 $. Des étudiants de la GRM ont indiqué avoir lu quelque chose à propos de la PCUE dans Le Devoir et d’en avoir entendu parler lors du point de presse quotidien du premier ministre. Les renseignements suivants ont été fournis aux participants en guise d’éclaircissements :

La PCUE est destinée aux étudiants qui sont actuellement aux études, qui commencent leurs études en septembre, ou qui sont diplômés depuis décembre 2019, et qui ne sont pas admissibles à la Prestation canadienne d’urgence. La prestation se chiffre à 1 250 $ par mois ou 2 000 $ par mois pour les étudiants et les étudiantes ayant des personnes à charge et pour ceux et celles qui sont handicapés. Les critères d’admissibilité ont été élargis afin qu’un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants puissent recevoir des prêts, notamment en doublant la Bourse canadienne pour étudiants (qui est non remboursable).

Même si la majorité des participants savaient à quel montant ils avaient droit et jugeaient ce montant suffisant, pratiquement aucun d’entre eux ne connaissait la marche à suivre pour obtenir la prestation.

Lorsqu’on leur a demandé si les étudiants étrangers devraient être admissibles à la PCUE, tous les étudiants de la RGT ont répondu par l’affirmative, contrairement aux participants de la GRM, qui avaient des opinions partagées à cet égard.

Près de la moitié des répondants dans les deux groupes avaient déjà fait une demande de prêts d’études. Les participants du groupe de la RGT étaient au courant que les critères d’admissibilité avaient été élargis et que le montant de la Bourse canadienne pour étudiants était doublé, mais aucun étudiant de la GRM n’en avait eu vent.

Perceptions relatives à la réponse du gouvernement du Canada pour les étudiants

La plupart convenaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour aider les étudiants. Invités à proposer d’autres moyens par lesquels le gouvernement du Canada pouvait soutenir les étudiants, les participants ont suggéré de créer un fonds d’urgence, de mettre en place une plateforme sur laquelle les étudiants pourraient échanger de l’information et discuter de problèmes et de fournir des services en santé mentale.

On a montré aux participants des deux groupes la liste suivante qui énumère les initiatives entreprises par le gouvernement du Canada.

  • La création de 116 000 nouveaux emplois d’été
  • La création d’une prestation d’urgence pour étudiants de 1 250 $/mois destinée aux étudiantes et étudiants ayant perdu leurs emplois ou ne pouvant pas se trouver du travail en raison de la pandémie de COVID-19
  • Doubler les bourses d’études
  • Augmenter de 50 % le montant des prêts étudiants
  • Payer les étudiants et étudiantes qui font du bénévolat cet été entre 1 000 $ et 5 000 $

Lorsqu’on leur a demandé de dire ce qu’ils en pensaient, les participants étaient favorables à la création de nouveaux emplois d’été et au fait de doubler les bourses d’études, car ils considéraient que ces initiatives auraient le plus grand impact pour eux personnellement et pour les étudiants globalement. Beaucoup d’entre eux étaient préoccupés par la recherche d’un emploi après l’obtention de leur diplôme et voyaient les emplois d’été comme une occasion de toucher un revenu, tout en acquérant de l’expérience. À Montréal, l’initiative visant à payer les étudiants et étudiantes qui font du bénévolat était également jugée prioritaire, compte tenu du stress financier ressenti dans ce groupe.

Invités à dire quelle initiative aurait le plus grand impact pour les étudiants globalement, les participants des deux groupes ont répondu la « création d’une prestation d’urgence pour étudiants de 1 250 $/mois destinée aux étudiantes et étudiants ayant perdu leurs emplois ».

Compagnies aériennes (étudiants de la RGT et de la GRM)

Octroi d’une aide financière aux industries qui ont été touchées

En général, les participants pensaient que le gouvernement fédéral faisait du bon travail en matière d’aide financière et que le pays allait renouer avec la prospérité économique. Selon eux, aucune aide financière ne devait être accordée à l’industrie pétrolière et gazière, car les difficultés auxquelles elle est confrontée découlent surtout de la faiblesse des prix du pétrole, non de la pandémie. Les participants croyaient qu’il fallait plutôt aider les petites entreprises qui ont du mal à payer leur loyer.

Opinions sur l’octroi d’une aide au secteur du transport aérien

Lorsqu’on leur a demandé si le secteur du transport aérien en particulier devrait recevoir de l’aide financière, la plupart des étudiants de la RGT ont répondu par la négative. D’après eux, dès que les restrictions seraient levées, le secteur connaîtrait un essor, car la demande de transport aérien pour les passagers voyageant pour affaires et agrément allait augmenter.

De plus, ils rejetaient l’idée que les compagnies aériennes puissent faire faillite si on ne leur versait pas d’aide, jugeant que les effets défavorables sur cette industrie ne seraient pas pires que ceux éprouvés par d’autres secteurs et que les transporteurs aériens pouvaient limiter les pertes économiques à court terme en réduisant dans l’intervalle le nombre de vols, compte tenu de la faible demande.

Personne dans le groupe n’avait eu à annuler un vol ni à demander un bon de crédit ou un remboursement, mais, en théorie, ils préféraient les remboursements, qu’ils considéraient comme la norme dans les autres industries. Ils étaient aussi favorables à l’émission de bons de crédit si le fait d’offrir un remboursement total aux passagers risquait d’entraîner la faillite des transporteurs aériens, mais estimaient qu’il fallait les bonifier, par exemple, en offrant des surclassements, des points de voyage supplémentaires ou la possibilité d’utiliser le bon de crédit sur une plus longue période.

Puits abandonnés (Saskatoon et Calgary)

Les participants étaient relativement peu nombreux à avoir entendu parler des puits abandonnés en Alberta.

Par souci de clarté, la description suivante a été fournie aux participants :

Les puits abandonnés sont des puits de pétrole et de gaz délaissés par les compagnies pétrolières et gazières qui font faillite. Il y a actuellement plus de 3 000 puits abandonnés en Alberta, et 94 000 autres puits qui demeurent inactifs et qui risquent de devenir abandonnés si davantage d’entreprises ferment leurs portes. Les puits abandonnés sont potentiellement nocifs pour l’environnement avoisinant si des fuites se produisent.

Les rares participants qui avaient entendu parler des puits abandonnés connaissaient assez bien l’ampleur et la nature du problème. Ceux-ci étaient considérés comme une conséquence des faillites des compagnies pétrolières et gazières, qui s’avéraient par la suite incapables de remettre les puits à leur état initial, de sorte qu’ils les abandonnaient. Les participants de Calgary qui étaient au courant de ce dossier ont ajouté que c’était un problème « chronique ». Dans les deux groupes, les personnes au fait du dossier des puits abandonnés avaient entendu parler, mais très peu, de mesures prises pour remédier à ce problème. À Saskatoon, il a été fait mention, de façon générale, d’un plan du gouvernement visant la mise sur pied d’un programme de création d’emplois relatif au nettoyage des puits abandonnés. À Calgary, les participants ont aussi cité ce programme et convenaient que l’assainissement des sites pourrait être un moyen efficace de fournir aux personnes sans emploi un travail essentiel, offrant un avantage élargi au public. Ils ont également dit que les coûts d’assainissement sont à la charge du gouvernement de l’Alberta.

La plupart des participants jugeaient qu’il s’agit d’une question importante sur laquelle il faut se pencher. Cette opinion était exprimée avec plus de vigueur en Alberta qu’à Saskatoon. À Calgary, les participants qui avaient travaillé dans le secteur pétrolier et gazier estimaient que ce dossier revêt une importance sur le plan environnemental, compte tenu des dommages que les puits non obturés ou abandonnés peuvent causer en cas de corrosion ou de fuites. La majorité pensait qu’il serait bénéfique pour l’environnement, la création d’emplois et l’économie de la province de régler ce problème, à condition, ont-ils ajouté, de procéder de façon sécuritaire.

De l’avis général, même si ce sont les gouvernements qui finissaient par s’occuper de ce dossier, la responsabilité devrait incomber aux compagnies pétrolières et gazières. La plupart des participants trouvaient consternant que les coûts d’assainissement de ces puits soient assumés par le gouvernement et, du coup, par les contribuables. Conscients cependant que ces entreprises n’étaient plus viables financièrement, les participants ont proposé de plusieurs solutions permettant d’aborder la question dès le départ ou de recouvrer les coûts, dont les suivantes :

  • Veiller à ce que les compagnies soient tenues de respecter des normes réglementaires et environnementales avant de leur délivrer un permis de forage de puits. Malgré le fait que la réglementation a été citée parmi les raisons ayant poussé de nombreuses compagnies pétrolières et gazières à quitter la province, d’autres participants estimaient qu’elles devaient se plier aux règlements du Canada, faute de quoi elles ne pourraient pas exercer d’activités dans la province;
  • Exiger des compagnies qu’elles versent un paiement initial sous forme d’impôt ou de dépôt de garantie prélevé par le gouvernement au cas où une telle situation se présenterait;
  • Revendre les puits une fois qu’ils auront été nettoyés, de manière à récupérer les coûts, en tout ou en partie.

Interrogés sur ce que le gouvernement fédéral pourrait faire pour réduire ou éliminer les risques environnementaux liés aux puits abandonnés, beaucoup de participants ne savaient pas quoi proposer, jugeant leurs connaissances insuffisantes pour se prononcer sur la question. D’autres ont simplement répété les suggestions précédentes, y compris l’obligation de fournir un dépôt initial pouvant servir à payer les coûts de nettoyage, le cas échéant.

Autres services du gouvernement du Canada (basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural)

On a demandé aux participants des groupes des basses-terres continentales de la Colombie-Britannique et du Québec rural s’ils avaient eu besoin récemment de services du gouvernement fédéral qui ne sont pas liés à la COVID-19. Seuls quelques-uns ont eu recours à ces services et ils n’ont pas eu de difficulté à les obtenir.

Autres actualités et questions concernant le gouvernement du Canada (personnes vivant le stress de l’isolement dans de grandes villes ontariennes, parents de l’Intérieur de la C.-B., personnes sans emploi de grandes villes du Canada atlantique, petites villes du Québec, basses-terres continentales de la C.-B., parents du Québec rural, Saskatoon, régions rurales et petites villes des Prairies)

Connaissance générale des nouvelles non liées à la COVID-19

En général, les participants ont eu de la difficulté à nommer des dossiers gouvernementaux non liés à la pandémie qui avaient fait les manchettes récemment. Dans tous les groupes, seuls quelques participants ont fait allusion à des questions nationales, comme l’interdiction de certains types d’armes à feu, les projets d’oléoducs qui touchent les collectivités autochtones et l’augmentation (automatique) des salaires des députés. La majorité a indiqué ne pas avoir entendu parler d’autres enjeux.

Armes à feu

Invités à dire s’ils avaient entendu parler de la récente annonce du gouvernement du Canada concernant l’interdiction de plus de 1 500 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut au Canada, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative. Beaucoup pensaient qu’il y avait un lien entre cette annonce et la récente tuerie qui avait eu lieu en Nouvelle-Écosse en avril 2020.

Certains participants n’avaient pas d’opinion sur le sujet, parce qu’ils n’en connaissaient pas les détails ou que ça ne les touchait pas. Pour d’autres, il s’agissait d’un problème de taille au Canada, qui méritait selon eux de plus amples discussions. Dans le sous-groupe qui était contre l’interdiction, les participants estimaient que ce n’était pas la solution idéale pour lutter contre la violence armée et qu’il valait mieux s’attaquer au trafic illégal d’armes à feu, le principal problème selon eux. Quelques participants des Prairies étaient d’avis que l’interdiction devait être instaurée par la loi (et non par décret).

Attention consacrée à la COVID-19

Beaucoup jugeaient que l’attention consacrée à la COVID‑19 par le gouvernement du Canada était appropriée, vu l’incidence mondiale du virus, et ils aimaient qu’on les tienne au courant. Cependant, de nombreux participants trouvaient excessive la couverture médiatique de la pandémie, surtout ceux qui faisaient partie des groupes tenus vers la fin du mois.

Annexe A — Questionnaires de recrutement

Questionnaire de recrutement, version anglaise

Privy Council Office
Recruiting Script – May 2020
English Groups

Recruitment Specifications Summary

  • Groups conducted online
  • Each group is expected to last for two hours
  • Recruit 8 participants for 6-8 to show
  • Incentives will be $90 per person and will be sent to participants via e-transfer following the group

Specifications for the focus groups are as follows:

GROUP DATE TIME (EST) TIME (LOCAL) LOCATION COMPOSITION MODERATOR
1 May 6th 4:00-6:00pm 4:00-6:00pm GTA - 905 Students or just graduated from PSE (aged 17-29) D.Nixon
3 May 12 5:30-7:30pm 5:30-7:30pm EST Major centers Ontario Stressed about self-isolation D. Nixon
4 May 13 7:00-9:00pm 4:00-6:00pm PT/5:00-7:00pm MT Interior BC Parents of school-age children (K to Grade 6) T. Woolstencroft
5 May 14 4:00-6:00pm varies Major centers Atlantic Canada Unemployed due to COVID-19 (mix of eligible/ineligible for benefits) D. Nixon
7 May 19 7:30-9:30pm 4:30-6:30pm PT Lower Mainland BC General population D. Nixon
9 May 20 7:00-9:00pm 5:00-7:00pm CST Saskatoon General population D. Nixon
10 May 21 7:30-9:30pm 5:30-7:30pm MT Calgary Stressed about self-isolation D. Nixon
11 May 26 4:00-6:00pm 4:00-6:00 pm EST Mid-sized centers Ontario (outside of GTA) Unemployed due to COVID-19 (mix of eligible/ineligible for benefits) D. Nixon
13 May 27 7:00-9:00pm 6:00-8:00 pm CDT (MB)5:00-7:00pm CST/MT (SK/AB) Rural and small-town Prairies (MB, SK, AB) General population T. Woolstencroft
14 May 28 4:00-6:00pm 5:00-7:00 pm AT 5:00-7:00 pm AT General population D. Nixon

Recruiting Script

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous continuer en français ou en anglais ? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]

RECORD LANGUAGE

EnglishCONTINUE

FrenchTHANK AND END

On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.

The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.

Your participation is completely voluntary and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.

But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

SCREENING QUESTIONS

1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?

A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE

1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?

YesTHANK AND END

NoCONTINUE

2. In which city do you reside?

LOCATION CITIES
GTA -905 Brampton, Mississauga, Vaughan, Newmarket, Richmond Hill, Georgetown, Hamilton, etc. CONTINUE - GROUP 1
Major centers in Ontario Cities could include (but are not limited to): Toronto, Ottawa, Mississauga, Brampton, HamiltonENSURE A GOOD MIX OF MAJOR CITIES ACROSS THE REGION. CONTINUE -GROUP 3
Major centers in Atlantic Canada Cities could include (but are not limited to): Halifax-Dartmouth, Saint John, Moncton, Fredericton, St. John’s, CharlottetownENSURE A GOOD MIX OF MAJOR CITIES ACROSS THE REGION FROM ALL 4 PROVINCES AND KEY CENTERS. CONTINUE -GROUP 5
Mid-sized centers in Ontario (outside of GTA) Cities could include (but are not limited to): Brantford, Cambridge, Chatham-Kent, Guelph, Kitchener, London, Sarnia, Stratford, St. Thomas, Waterloo, Windsor, WoodstockENSURE A GOOD MIX OF MID-SIZED CITIES ACROSS THE REGION. CONTINUE -GROUP 11
Interior BC Cities could include (but are not limited to): Kamloops, Vernon, Kelowna, Penticton, Peachland, Nelson, Cranbrook, Golden, Revelstoke, Prince George, Williams Lake, Fort St. JohnENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. CONTINUE -GROUP 4
Lower Mainland BC Cities could include (but are not limited to): Abbotsford, Burnaby, Chilliwack, Coquitlam, Delta, Hope, Langley, Maple Ridge, Mission, New Westminster, North Vancouver, Port Coquitlam, Port Moody Richmond, Surrey, Vancouver, WhistlerENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES CONTINUE -GROUP 7
Saskatoon SaskatoonPARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER. CONTINUE -GROUP 9
Calgary CalgaryPARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER. CONTINUE -GROUP 10
Rural and Small Town Prairies <100K in population Not immediately adjacent to a major center (Winnipeg, Regina, Saskatoon, Edmonton, Calgary) Cities could include (but are not limited to): Manitoba: Brandon, Steinbach, Portage La Prairie, Winkler, Selkirk, Morden, Dauphin, Gimli Saskatchewan: Prince Albert, Moose Jaw, Swift Current, Yorkton, North Battleford, La Ronge, Humboldt, Meadow Lake Alberta: Lethbridge, Fort McMurray, St. Albert, Medicine Hat, Grand Prairie, Leduc, Canmore, Banff, Lake Louise, Camrose, Cold Lake, Peace River, Jasper ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION INCLUDING THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. ALSO ENSURE A MIX ACROSS ALL THREE PROVINCES (I.E. FROM MB, 2 FROM SK, 4 FROM AB) CONTINUE -GROUP 13
Halifax Halifax PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTERS PROPER. CONTINUE -GROUP 14
Other - THANK AND END
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
- THANK AND END

2a. How long have you lived in [INSERT CITY]?

Less than two years THANK AND END
Two years or more CONTINUE
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF YEARS IN CITY. NO MORE THAN 2 PER GROUP UNDER 5 YEARS.

3. ASK ONLY IF GROUP 1 Which of the following best describes your current situation? READ LIST. ACCEPT ONLY ONE RESPONSE.

I am a high school student CONTINUE

I am a student working on a Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma CONTINUE

I am a college student CONTINUE

I am a university student CONTINUE

I graduated from a Registered Apprenticeship or other trades program this year (2020) CONTINUE

I graduated from university this year (2020) CONTINUE

I graduated from college this year (2020) CONTINUE

None of the above THANK AND END

IN EACH GROUP, 5X SHOULD BE STUDENTS AND 3X SHOULD BE 2020 GRADUATES. ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF STUDENT/GRADUATE.

4. ASK ONLY IF GROUP 5, 11 Which of the following categories best describes your current employment status? Are you… [READ LIST AND ACCEPT ONE ANSWER ONLY.]

Working full-time, that is 35 or more hours per week THANK AND END
Working part-time, that is, less than 35 hours per week
Self employed
Unemployed/laid off CONTINUE
A student attending school full time THANK AND END
Not in the workforce (i.e. full-time homemaker, not looking for work)
Other [Do not specify]
Don’t know/Prefer not to answer

NOTE TO RECRUITTERS: WHEN WE ASK ‘CURRENT EMPLOYMENT STATUS’ WE MEAN ‘AT THIS TIME/RIGHT NOW’ AS OPPOSED TO ‘UNDER NORMAL CIRCUMSTANCES/PRIOR TO THE COVID-19 PANDEMIC’.
UNEMPLOYED/LAID OFF DOES NOT INCLUDE THOSE WHO ARE WORKING FROM HOME.

4a. ASK ONLY IF GROUP 5, 11 You mentioned that you are currently unemployed/laid off. Was this due to COVID-19/the coronavirus?

Yes CONTINUE
No THANK AND END
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

4b. ASK ONLY IF GROUP 5, 11 Are you eligible to receive benefits, like the Canada Emergency Response Benefit (CERB), from the Government of Canada due to being unemployed/laid off because of COVID-19/the coronavirus?

Yes CONTINUE
No THANK AND END
Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX OF THOSE ELIGIBLE (x4) AND INELIGIBLE (x4) TO RECEIVE BENEFITS.

4c. ASK ONLY IF GROUP 5, 11 Prior to being unemployed/laid off due to COVID-19/the coronavirus, were you…?

Working full-time, that is 35 or more hours per week

CONTINUE. ENSURE A GOOD MIX. MINIMUM 3 PARTICIPANTS WHO WERE WORKING FULL-TIME. MAXIMUM OF 4 PARTICIPANTS WHO WERE WORKING PART TIME.

Working part-time, that is, less than 35 hours per week
Self employed
Other [specify]

ENSURE A GOOD MIX OF THOSE ELIGIBLE (x4) AND INELIGIBLE (x4) TO RECEIVE BENEFITS.

4d. ASK ONLY IF GROUP 5, 11 Prior to being unemployed/laid off due to COVID-19/the coronavirus, what type of organization were you working for? RECORD.

ENSURE A GOOD MIX. MAXIMUM OF 4 PARTICPANTS WHO WORKED IN RESTAURANT/RETAIL.

5. ASK ONLY IF GROUP 3 OR 10 To what extent do you agree or disagree with the following statement?

a. I feel stressed about the current self-isolation measures in place due to COVID-19/the coronavirus.

Strongly agree CONTINUE

Somewhat agree THANK AND END

Somewhat disagree THANK AND END

Strongly disagree THANK AND END

VOLUNTEERED Prefer not to answer

ONLY ACCEPT THOSE WHO ARE VERY STRESSED (STRONGLY AGREE).

6. ASK ONLY IF GROUP 4 Do you have any children in Kindergarten to Grade 6?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND TERMINATE

6a. ASK ONLY IF GROUP 4 Could you please tell me which grade these child/these children are in?

Child Grade
1
2
3
4
5

ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF CHILDREN AND GRADE OF CHILDREN.

7. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.

Male

Female

ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP.

8. ASK ONLY IF GROUP 1 Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

Under 17 years of age IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
17-18 CONTINUE ENSURE A GOOD MIX OF AGES (3X 17-18, 3X 19-24, 2X 25-29)
19-24
25-29
30 IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE AGED 17-29 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END

8a. ASK FOR ALL OTHER GROUPS (EXCEPT GROUP 1)Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

Under 18 years of age IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 17/18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.
18-24 RECORD AND CONTINUE
25-34
35-44
45-54
55+
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END

ENSURE A GOOD MIX OF AGES WITHIN EACH GROUP. PARENTS MAY SKEW YOUNGER.

9. Are you familiar with the concept of a focus group?

YesCONTINUE

NoEXPLAIN THE FOLLOWING“a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”

10. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. How comfortable are you in expressing your views in public?

Very Comfortable

Somewhat Comfortable

Somewhat UncomfortableTHANK AND END

Very UncomfortableTHANK AND END

11. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have functioning Internet, a computer with a working webcam, and a telephone to dial into the conference line audio RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO ANY.

Participant has access to the Internet

Participant has a computer/webcam

Participant has a phone

12. During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video? TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.

13. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?

Yes CONTINUE

No SKIP TO Q.17

14. How long ago was the last focus group you attended?

Less than 6 months ago THANK AND END

More than 6 months ago CONTINUE

15. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?

0-4 groups CONTINUE

5 or more groups THANK AND END

16. And on what topics were they?

TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC

ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA

Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.

17. What is the highest level of formal education that you have completed?

Grade 8 or less

Some high school

High school diploma or equivalent

Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma

College, CEGEP or other non-university certificate or diploma

University certificate or diploma below bachelor's level

Bachelor's degree

Post graduate degree above bachelor's level

VOLUNTEEREDPrefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

18. Which of the following categories best describes your total household income? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

Under $20,000

$20,000 to just under $40,000

$40,000 to just under $60,000

$60,000 to just under $80,000

$80,000 to just under $100,000

$100,000 to just under $150,000

$150,000 and above

VOLUNTEEREDPrefer not to answer

ENSURE A GOOD MIX.

19. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?

Yes

NoTHANK AND END

INVITATION

I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $90 for your participation following the group via an e-transfer.

Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.

Would you be willing to attend?

YesCONTINUE

NoTHANK AND END

May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?

Name:

Telephone Number:

E-mail Address:

You will receive an e-mail from The Strategic Counsel with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team by email at: help@itracks.com or by telephone at 1-888-525-5026 and select option 1.

GROUP 3, 4, and 5: help@itracks.comor by telephone at 1-888-525-5026 and select option 1

GROUP 7, 9, 10, 11, 13 and 14 support@thestrategiccounsel.com

The session will open automatically online 30 minutes prior to the group start time. We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues.

You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need pen and paper in order to take some notes throughout the group.

This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.

Thank you very much for your time.

RECRUITED BY: ____________________

DATE RECRUITED: ____________________

French Recruiting Script

Bureau du Conseil privé

Questionnaire de recrutement — mai 2020

Groupes en Français

Résumé des consignes de recrutement

  • Groupes tenus en ligne.
  • Durée prévue de chaque rencontre : deux heures.
  • Recrutement de huit participants pour assurer la présence d’au moins six à huit personnes.
  • Incitatifs de 90 $ par personne, versés aux participants par transfert électronique après la rencontre.

Caractéristiques des groupes de discussion :

GROUPE DATE HEURE (DE L’EST) LIEU COMPOSITION DU GROUPE MODÉRATEUR
2 7 mai 16 h-18 h Région métropolitaine de Montréal Étudiants ou récents diplômés postsecondaires (17-29 ans) M. Proulx
6 14 mai 19 h-21 h Petites villes du Québec Population générale M. Proulx
8 20 mai 16 h-18 h Communautés rurales du Québec Parents ayant des enfants d’âge scolaire (secondaire 1 à 5) M. Proulx
12 26 mai 17 h 30 -19 h 30 Ville de Québec Population générale M. Proulx

Questionnaire de recrutement

INTRODUCTION

Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada/Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

Would you prefer to continue in English or French?/Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais?
[CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]

NOTER LA LANGUE ET CONTINUER

AnglaisREMERCIER ET CONCLURE

FrançaisCONTINUER

Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.

La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.

Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.

Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

QUESTIONS DE SÉLECTION

1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?

Une société d’études de marché REMERCIER ET CONCLURE

Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité REMERCIER ET CONCLURE

Un magazine ou un journal REMERCIER ET CONCLURE

Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial REMERCIER ET CONCLURE

Un parti politique REMERCIER ET CONCLURE

Dans les relations publiques ou les relations avec les médias REMERCIER ET CONCLURE

Dans le milieu de la radio ou de la télévision REMERCIER ET CONCLURE

Non, aucune de ces réponses CONTINUER

1a. POUR TOUS LES LIEUX :Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada ?

OuiREMERCIER ET CONCLURE

NonCONTINUER

2. Dans quelle ville habitez-vous?

LIEU VILLES
Région métropolitaine de Montréal Montréal, Laval, Longueuil, Terrebonne, Brossard, Repentigny, Saint-Jérôme, Blainville, Mirabel, Dollard-des-Ormeaux, etc. CONTINUER - GROUPE 2
Petites villes – Québec 25 000 à 100 000 habitants Non adjacentes à de grands centres (comme les régions métropolitaines de recensement de Montréal ou de Québec) ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. CONTINUER - GROUPE 6
Communautés rurales – Québec Moins de 25 000 habitants Non adjacentes à de grands centres (comme les régions métropolitaines de recensement de Montréal ou de Québec) ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. CONTINUER GROUPE 8
Ville de Québec Ville de Québec LES PARTICIPANTS DOIVENT RÉSIDER DANS LESDITS CENTRES. CONTINUER- GROUPE 12
Autre lieu - REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre - REMERCIER ET CONCLURE

2a. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]?

Moins de deux ans REMERCIER ET CONCLURE
Deux ans ou plus CONTINUER
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ANNÉES DE RÉSIDENCE DANS LA VILLE. PAS PLUS DE DEUX PAR GROUPE DOIVENT Y VIVRE DEPUIS MOINS DE 5 ANS.

3. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 2 Laquelle des réponses suivantes décrit le mieux votre situation actuelle ? LIRE LA LISTE. ACCEPTER UNE SEULE RÉPONSE.

J’étudie à l’école secondaire CONTINUER

J’étudie en vue d’obtenir un certificat ou un diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers CONTINUER

J’étudie au cégep CONTINUER

J’étudie à l’université CONTINUER

J’ai obtenu un certificat ou un diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers cette année (2020) CONTINUER

J’ai obtenu un diplôme d’études collégiales cette année (2020) CONTINUER

J’ai obtenu un diplôme universitaire cette année (2020) CONTINUER

Aucune des réponses qui précèdent REMERCIER ET CONCLURE

DANS CHAQUE GROUPE, 5X DEVRAIENT ÊTRE AUX ÉTUDES ET 3X DEVRAIENT AVOIR OBTENU LEUR DIPLÔME EN 2020. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION PAR TYPE D’ÉTUDIANT/DE DIPLÔMÉ

4. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 8 Avez-vous des enfants qui sont au secondaire 1 à 5 ?

Oui CONTINUER

Non REMERCIER ET CONCLURE

RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

4a. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 8 Pourriez-vous me dire en quelle année est cet enfant / en quelle année sont ces enfants ?

Enfant Année
1
2
3
4
5

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION EN FONCTION DU NOMBRE D’ENFANTS ET DU NIVEAU SCOLAIRE.

4. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.

Homme

Femme

ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.

5. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 2 Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante ?

Moins de 17 ans SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 17 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
17 à 18 ans CONTINUER
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES (3X 17 à 18, 3X 19 à 24 ans, 2X 25 à 29 ans).
19 à 24 ans
25 à 29 ans
30 ans ou plus SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 17 À 29 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

5a. DEMANDER POUR LES AUTRES GROUPES Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante ?

Moins de 18 ans SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 16 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.
18 à 24 CONTINUER
25 à 34
35 à 44
45 à 54
55+ ans ou plus
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE

ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE GROUPE. LES GROUPES DE PARENTS AURONT TENDANCE À ÊTRE PLUS JEUNES.

6. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?

OuiCONTINUER

NonEXPLIQUER QUE :: « un groupe de discussion se compose de huit à dix participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».

7. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de prendre une part active à la conversation. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise pour exprimer vos opinions en public ?

Très à l’aise

Assez à l’aise

Assez mal à l’aise REMERCIER ET CONCLURE

Très mal à l’aise REMERCIER ET CONCLURE

8. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’une connexion Internet, d’un ordinateur équipé d’une caméra Web qui fonctionne, et d’un téléphone pour accéder à la ligne de conférence audio. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.

Le participant a accès à Internet

Le participant a un ordinateur avec caméra Web

Le participant a un téléphone

9. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.

10. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?

OuiCONTINUER

NonPASSER À LA Q.14

11. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé ?

À moins de six mois, REMERCIER ET CONCLURE

À plus de six mois, CONTINUER

12. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années ?

0 à 4 groupes, CONTINUER

5 groupes ou plus REMERCIER ET CONCLURE

13. Et sur quels sujets portaient-ils ?
METTRE FIN À L’ENTRETIEN SI LES SUJETS ÉTAIENT LES MÊMES OU SEMBLABLES

CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES :

Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure, la date et le lieu.

14. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ?

    École primaire

    Études secondaires partielles

    Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

    Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

    Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire

    Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

    Baccalauréat

    Diplôme d’études supérieur au baccalauréat

    RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

15. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage — c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt ?

    Moins de 20 000 $

    20 000 $ à moins de 40 000 $

    40 000 $ à moins de 60 000 $

    60 000 $ à moins de 80 000 $

    80 000 $ à moins de 100 000 $

    100 000 $ à moins de 150 000 $

    150 000 $ ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

16. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?

Oui
Non REMERCIER ET CONCLURE


INVITATION

J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez 90 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.

Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.

Est-ce que vous accepteriez de participer ?

OuiCONTINUER

NonREMERCIER ET CONCLURE

Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?

Nom :

Numéro de téléphone :

Adresse Courriel :

Vous recevrez un courrier électronique du Strategic Counsel expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à :

GROUP 6 help@itracks.com,ou par téléphone, au 1-888-525-5026 (choisissez l’option 1)
GROUP 8 and 12 support@thestrategiccounsel.com
La session sera ouverte en ligne 30 minutes avant le début de la rencontre. Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques.

Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.

Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.

Merci de votre temps.

RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________

DATE DU RECRUTEMENT : __________________

Appendix B – Discussion Guides

English Moderators Guide

MODERATOR’S GUIDE – May 2020

INTRODUCTION (10 minutes)

  • Moderator or technician should let participants know that they will need pen and paper in order to take some notes, jot down some thoughts around some material that we will show them later in the discussion.

WARM UP (5 minutes) GTA Students, GMA Students, Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary

  • Have you or anyone you know had any of the symptoms of COVID-19 in the past few months?
    • If yes, what did you or they do when they first developed symptoms?
  • Do you know what you should do if you develop symptoms? What is that?

CORONAVIRUS IN THE NEWS (10-20 minutes) ALL LOCATIONS

  • What have you heard about the coronavirus or COVID-19 in the last few days?
    • Where are you hearing about it?
    • Have you heard anything else about how the Government of Canada has responded?
  • Do you think that, to date, the government has responded appropriately? Why/not? [MODERATOR NOTE: TAKE TIME TO ALLOW RESPONDENTS TO CONSIDER ANSWERS]
  • What else, if anything, should they be doing at this time?
  • ASK ONLY IN Major Centres Atlantic Unemployed How has the coronavirus affected your own/your household’s financial situation? Were you a primary breadwinner? How difficult will it be to manage your household finances having been laid off?
    • ASK ONLY IN Major Centres Atlantic Unemployed It’s difficult to predict how long this may last. Do you feel prepared, financially and otherwise, to manage through this for an extended period? How are you planning to manage through this? What supports/assistance do you need, if any?

FACE MASKS (10 minutes) Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax

  • Have you heard anything about wearing face masks?
    • How effective do you think wearing face masks is?
  • Do you wear a face mask? Why/why not?

    If MASK:

    • When did you start wearing one?
    • How often do you wear one?
    • Where do you wear one?
      • PROBE AS NEEDED: Everywhere or in certain circumstances? Which circumstances?
  • Have you heard anything recently about Government of Canada recommendations on wearing face masks?

CLARIFY AS NECESSARY
The Government of Canada recommends wearing a homemade non-medical mask/facial covering for periods of time when it is not possible to consistently maintain a 2-metre physical distance from others, particularly in crowded public settings, such as stores, shopping areas and public transportation.

  • What do you think of this recommendation – do you think it goes too far, not far enough, or is about right?
    • IF NOT FAR ENOUGH: do you think the Government of Canada should recommend that masks be worn every time someone leaves the house?

BEHAVIOUR (15-20 minutes) ALL LOCATIONS EXCEPT GTA AND GMA STUDENTS

  • How have you changed your behaviour because of the new coronavirus or COVID-19?
  • REVISED QUESTION IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Have you changed your behaviour in the last few weeks?
  • ASK ONLY IN Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax What have you done? (Probe for: working from home, social distancing, self and family protection, importance of hand-washing, preparedness such as stocking up supplies, medications, food etc.)
  • ASK ONLY IN Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec If no: Why haven’t you done anything?
  • ASK ONLY IN Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec How frequently do you leave home, and what do you leave home for?
  • ASK ONLY IN Interior BC Parents, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary How have you talked to your children about the issues/challenges of self-isolation and social distancing?
    • ASK ONLY IN Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary Are your children having difficulty doing so?
    • ASK ONLY IN Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary Are you allowing your children to visit friends?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax If yes: why are you doing these things more?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, HalifaxIf no: why haven’t you changed your behaviour?
  • ASK ONLY IN Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City What have been the most inconvenient things for you personally about the outbreak? (Probe for isolation, loneliness, lack of support (getting groceries/drugs/medical visits, etc.).
  • How are you handling the isolation? Is it challenging?
  • How would you feel if social distancing rules stayed in place for several more months? What type of impact would this have on you?
  • ASK ONLY IN Interior BC Parents What do you foresee could become difficult or challenging for you/your family?
  • ASK ONLY IN Interior BC Parents, Rural Quebec Parents What kind of assistance might be helpful? Probe for: advice or tools to help with children’s education, tips on talking to your children about social distancing, keeping children entertained/busy. Anything else?
  • ASK ONLY IN Interior BC Parents, Rural Quebec Parents What’s the best way of connecting with you to share this information/advice? For young people (like your children), what’s the best way of talking to them about the importance of social distancing? Probe for: messages, tone and channels?
  • ASK ONLY IN GTA Students, GMA Students, Major Centres Ontario Stressed, Major Centres Atlantic Unemployed, Saskatoon, Calgary Everyone in these groups lives in [larger cities/centres/name of city]. Do you think the impact of COVID on day-to-day life has been different where you live than in smaller cities/towns or rural communities?

REVISED QUESTION IN Interior BC Parents Everyone in these groups lives in the interior of BC. Do you think the impact of COVID-19 on day-to-day life has been different where you live than in places like Greater Vancouver?

REVISED QUESTION IN Small Town Quebec Everyone in these groups lives in smaller towns. Do you think the impact of COVID-19 on day-to-day life has been different where you live than in places like Montreal?

REVISED QUESTION IN Rural Quebec Parents Everyone in this group lives in rural Quebec. Do you think the impact of COVID on day-to-day life has been different where you live than in bigger cities like Montreal?

  • (probe) What has been different?
    • ASK ONLY IN Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary [PROVINCE] is starting to re-open a bit. How do you feel about this?
  • How does this affect you personally?
  • Do you have any concerns about re-opening? How so?
  • MODIFIED QUESTION IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax [PROVINCE] is starting to re-open a bit. What things are opening up in your community?
  • How do you feel about that?

OTHER GC SERVICES (10 minutes) Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents

  • Thinking about federal government services that aren’t related to COVID-19, have you needed any of these recently? Which ones?
  • IF YES: Have you had any difficulty accessing these services due to Service Canada centres being closed? What did you do?
  • Thinking more broadly, if you needed to find information about local services for mental health, seniors programs, food banks or other types of services, where would you look for this information?

IMPACTS OF THE CORONAVIRUS FOR STUDENTS (45 minutes) GTA Students, GMA Students

  • As a student or recent student, what has been the most inconvenient thing for you personally about the outbreak?
  • Have your summer employment plans (such as internships, research positions, service jobs) been affected due to COVID-19?
  • What is the biggest financial stressor for you right now? (as necessary probe for rent, groceries, phone bill, fall tuition)
  • Generally, would you say that the virus is under control in Canada or not?
  • Would you say it’s under control internationally?
  • Some countries have started planning to re-open their economies and lessen restrictions that are keeping people inside their homes, and various Canadian provinces have started talking about this as well. Do you think Canada is ready to start lessening restrictions?
  • How long do you think it will be until Canada is ready for this?
  • If medical experts say Canada has reached a point where lessening social distancing measures will likely lead to only a small increase in the number of cases with a very low-risk of a large increase, would you support lessening restrictions?
  • (if NO) It may not be completely safe until there is a vaccine, and experts are saying that could take a year or more. Do you therefore think it’s necessary to keep current measures in place that long?
  • What do you think about different provinces reopening their economies at different times?
  • Do you think there should be federal guidelines that all workplaces, stores, restaurants, etc. across the country must follow as they reopen, or do you think that each province should manage this?
  • When it comes to lifting restrictions, this will likely be done in a gradual phased way with different things opening in stages. What are the things you think need to be opened or the restrictions that you think need to be lifted first?
  • Looking ahead to the next few months, are you expecting to be returning to your campus in September for class?
  • How do you feel about this? Are you looking forward to returning? Does this make you anxious? What impact would resuming in-person class have on you?
  • How do you feel about the shift from in-person to online classes? Overall, how has this affected your perception of the value of the education you are receiving? To what extent do you feel that your education has been devalued as a result of the shift from in-person to online classes (significantly, somewhat, not at all)?
  • How do you think COVID-19 will impact future job prospects in your field of study?
  • What have you heard about any Government of Canada financial support for students? What specifically?
  • Where are you hearing about it?
  • Have you heard anything about the new Canada Emergency Student Benefit (CESB)?
  • Do you qualify for the CESB?

CLARIFY AS NECESSARY: CESB is for students who are currently in school, starting school in September, or have graduated from school since December 2019, who are ineligible for Canada Emergency Response Benefit.

  • Do you know how much students will receive under the CESB? IF YES: how much?

CLARIFY AS NECESSARY: $1,250/month; $2000/month for students with dependents & those with disabilities

  • Is this amount enough to meet your financial obligations?
  • Do you know the process to receive these benefits?
  • Do you think international students should be entitled to receive the CESB?
  • Have you previously applied for student loans?
  • If yes, are you aware of any changes to the program for this year?

CLARIFY AS NECESSARY: Eligibility requirements have been expanded so more students can receive loans, including doubling the Canada Grant Students (which is non-repayable)

  • The Government of Canada is looking to match students with employers to fill labour shortages across the country. In particular, there is a need to fill essential sectors, such as jobs in agriculture, farming, and fishery.
  • What do you think about this initiative?
  • Would this be of interest to you?
  • I’m going to show you a list of Government of Canada initiatives to help students during the COVID pandemic. Some of them we’ve discussed already, some we haven’t:

SHOW INITIATIVES ON SCREEN

  • Creating 116,000 new summer job placements
  • Creating an emergency student benefit of $1,250/month for students who have lost their job or are unable to find work due to the COVID-19 pandemic
  • Doubling student grants
  • Increasing the amount of student loans by 50%
  • Paying students who volunteer this summer between $1,000 to $5,000
  • STUDENT POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these will make the biggest difference for you personally. Please select 2 or 3 maximum from the list – those that you think will make the biggest difference.

MODERATOR TO SHOW POLL (BIGGEST DIFFERENCE PERSONALLY). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

  • STUDENT POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which you think will make the biggest difference for students more broadly in Canada,regardless of whether or not you yourself won’t benefit from it. Please select 2 or 3 maximum from the list – those that you think will make the biggest difference.

MODERATOR TO SHOW POLL #2 (BIGGEST DIFFERENCE BROADLY). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

  • Do you think the federal government is doing enough to support students?
  • Can you think of any examples of other ways that the Government of Canada or post-secondary institutions can support you as a student during this difficult time?

MESSAGING (35 minutes) GTA Students, GMA Students, Major Centres Ontario Stressed

  • I’m now going to show you a series of examples of some information the Government of Canada could provide to Canadians, once provinces start opening things up – so you wouldn’t see communication like this from the federal government before then. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.

SHOW GROUP 1 STATEMENTS ON SCREEN AND ASK THE FOLLOWING SET OF QUESTIONS. INDIVIDUALS REVIEW INDIVIDUALLY, THEN GROUP DISCUSSION AND POLLING. NOTE: INCLUDE ‘NONE OF THE ABOVE’ OPTION FOR EACH POLL.

    • Overall, what do you think of this information? What makes you say that?
  • PROMPT AS NECESSARY: How does it make you feel? Eg does it reassure you? alarm you? Something else?
  • Which statement(s) do you like best? What in particular did you like?
  • Which statement(s) do you dislike? What in particular did you not like?
  • Are any of these statements unclear or confusing? What in particular is confusing or unclear?
  • MESSAGING POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which ONE of these statements, if any, provides information that is important for the public to know/hear? MODERATOR TO SHOW POLL #1 (IMPORTANT). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • MESSAGING POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which ONE of these statements, if any, you dislike.
    MODERATOR TO SHOW POLL #2 (DISLIKE). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

REPEAT FOR GROUP 2 AND 3 STATEMENTS.

Group 1 (advice around mild symptoms)

  • Most people infected with COVID-19 experience mild symptoms, but they can still pass the disease on to others. We need to protect seniors and the most-vulnerable members of the community by staying home as much as possible, and avoiding crowds and places where adequate physical distancing is not possible.
  • Remember that each of us can still infect others, even if we have no symptoms. If you think you might have COVID-19, get tested. This will help us identify any outbreaks in the community and put in place measures to prevent further spread.
  • If you are experiencing even mild symptoms, stay home from work and other community settings until you are better. Employers and employees alike need to support each other on this front so that we can keep the spread of COVID-19 under control.

Group 2 (advice on practices to take)

  • Continue to practice the critical measures to limit the spread of COVID-19: physical distancing, frequent hand-washing, and staying home if you’re sick.
  • We know many Canadians want to mark ceremonies, funerals and other important rites and rituals. It is important to follow your local guidelines on number of participants and infection prevention measures for these events.
  • Wear a mask to prevent the spread of COVID-19 when going places where it is difficult to practice physical distancing, such as grocery stores and public transit.
  • This is a difficult time for everyone. If you need mental health support, resources are available at Canada.ca
  • A healthy lifestyle makes you less at risk for serious outcomes if you catch COVID-19. Stay active and eat healthy to protect yourself from this and other diseases.

Group 3 (re-opening messages)

  • Thank you for following the advice of experts to stay at home during this difficult time. Because of your actions, we are now able to start gradually opening things up in our communities. Please follow the most recent rules around social distancing closely so we can return to normal soon.
  • COVID-19 remains a serious health threat. While some restrictions are being loosened, it is important to recognize that things can get worse again if we don’t all follow the current restrictions in place. Stay up to date with the latest rules and restrictions for your area by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.
  • While some things are starting to open up, we must remember that everyone is at risk of contracting COVID-19 and everyone is at risk of passing it to loved ones. So follow guidelines for your area closely and help protect each other.

GUIDANCE (15 minutes) Major Centres Ontario Stressed

  • I’m now going to show you a series of different examples of a short message the Government of Canada could provide to Canadians. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.

SHOW ON SCREEN

  • Be COVID Responsible. Stay home if sick, wash your hands and keep a safe distance.
  • Be safe out there. Wash your hands and keep a distance.
  • Do your part. Wash hands, keep apart and stay home if sick.
  • Easy as 1-2-3: stay home if sick, keep your hands clean and keep your distance.
  • It takes all of us: Clean your hands, keep a safe distance and stay home if sick.
  • Sick? Stay home. Out? Keep your distance. Keep your hands clean.
  • Stay healthy: wash your hands and keep a distance.
  • Take care Canada. Stay home if sick, wash your hands and keep your distance.
  • GUIDANCE POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, are the easiest to understand (participants to select 2-3 max).MODERATOR TO SHOW POLL #1 (EASY TO UNDERSTAND). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • GUIDANCE POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these messages, if any, catch your attention the most (participants to select 2-3 max).
    MODERATOR TO SHOW POLL #2 (ATTENTION). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • GUIDANCE POLL #3 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these messages, if any, you dislike or find confusing.
    MODERATOR TO SHOW POLL #3 (DISLIKE/CONFUSING). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

GUIDANCE MESSAGING (15 minutes) Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec

  • I’m now going to show you a series of messages the Government of Canada could provide related to COVID-19. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.

SHOW ON SCREEN

  • Continue to practice the critical measures to limit the spread of COVID-19: physical distancing, frequent hand-washing, and staying home if you’re sick.
  • If you suspect you have illness due to COVID, get tested. This will help us identify any outbreaks in the community and put in place measures to prevent further spread.
  • Stay up to date with the latest rules and restrictions for your area by visiting Canada.ca/coronavirus regularly.
  • This is a difficult time for everyone. If you need mental health support, resources are available at Canada.ca/coronavirus
  • Wear a mask to prevent the spread of COVID-19 when going places where it is difficult to practice physical distancing, such as grocery stores and public transit.
  • GUIDANCE MESSAGING POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, is the most important (participants to select 2-3 max). MODERATOR TO SHOW POLL #1 (IMPORTANT). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • GUIDANCE MESSAGING POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these messages, if any, you dislike MODERATOR TO SHOW POLL #2 (DISLIKE GUIDANCE). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • Do you find any of these messages confusing? IF YES: How so?

MOTIVATION MESSAGING (15 minutes) Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec

  • I’m now going to show you a series of examples of messages the Government of Canada could provide to encourage Canadians to follow public health advice. The advice is the same in each case, but the way Canadians are encouraged to follow this advice varies. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.

SHOW ON SCREEN

  • COVID-19 remains a serious health threat. While some restrictions are being loosened, it is important to recognize that things can get worse again if we don’t all follow the current guidelines in place. Frequently wash your hands, avoid crowded places, and practice physical distancing
  • Don't be responsible for the spread of COVID. Frequently wash your hands, avoid crowded places, and practice physical distancing.
  • Most people infected with COVID-19 experience mild symptoms, but they can still pass the disease on to others. Even if you do not feel sick, it is important to frequently wash your hands, avoid crowded places, and practice physical distancing.
  • We need to protect seniors and the most-vulnerable members of the community. Do your part by frequently washing your hands, avoiding crowded places, and practicing physical distancing.
  • MOTIVATION MESSAGING POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, is the most compelling in terms of motivating you to follow the advice (participants to select 2-3 max).
    MODERATOR TO SHOW POLL #3 (COMPELLING). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • MOTIVATION MESSAGING POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these messages, if any, you dislike
    MODERATOR TO SHOW POLL #4 (DISLIKE MOTIVATIONS). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • Do you find any of these messages confusing? IF YES: How so?

TAGLINES (15 minutes) Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec

  • I’m now going to show you different examples of a simple message the Government of Canada could include at the end of all of its ads about COVID-19. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.

SHOW ON SCREEN

  • A nation in action
  • All of us, all the way
  • Be COVID responsible
  • Be safe out there
  • Let's all do our part
  • Protect yourself and others
  • Together for tomorrow
  • Together, we're stronger
  • TAGLINES POLL #1 I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these messages, if any, you like the most (participants to select 2-3 max).
    MODERATOR TO SHOW POLL #5 (LIKE TAGLINE). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • TAGLINES POLL #2 I’m going to show you another poll. I’d like you to select which of these messages, if any, you dislike
    MODERATOR TO SHOW POLL #6 (DISLIKE TAGLINE). END POLL – BROADCAST POLL. VIEW VOTES. MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.
  • What do you think these messages mean – i.e. what do you see as the key point they are trying to get across?
  • Do you find any of them confusing? IF YES: How so?

CANADA.CA/CORONAVIRUS (30 minutes) Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon

Prior to this session, we had asked you to go to the Government of Canada website dedicated to COVID-19 – Canada.ca/coronavirus, and to note down what you looked at and/or any information you looked for.

  • Had you previously visited this website (i.e. prior to us asking you to visit)?

IF YES:

    • When did you last visit (not counting your visit prior to today’s group)?
    • And what was the purpose of your visit?
  • Did you find what you were looking for?

IF NO:

    • Why had you not visited this website?
    • What websites, if any, do you typically visit instead?
  • What do you like about these websites?

Ok now I’d like to get feedback on what you looked at when we asked you to visit the website.

  • Did you look for any particular kind of information or did you just randomly click on things (because we had asked you to look at the site)?

IF LOOKED FOR PARTICULAR INFORMATION

  • What made you choose to look at this information?
  • Did you find it? How easy or difficult was it to find?
  • IF FOUND: was it what you expected?
  • Did you think you’ll visit this website again?
  • Why do you say that?
  • IF YES: what information would you look for?
    • Is there anything else that you think should be on the website?
  • Why do you say that?
  • ASK ONLY IN Rural Quebec Parents, Saskatoon Do you have any other comments on the website that you would like to share, based on your review and your notes?

PHAC VIDEO (30 minutes) Calgary, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax

  • Have you seen any federal government ads recently about COVID-19? Where? What was the message of the ad you saw?

We are now going to review a potential ad that is currently being developed by the Government of Canada that would inform Canadians about COVID-19. I will show the ad to you twice, and then we will discuss what we thought about it. Feel free to take notes to help you remember what you liked and didn’t like about the ad.

[SHOW VIDEO]
[MODERATOR SHOWS THE AD TWICE]

  • What are your initial thoughts about this ad?
  • What is the main message of this ad?
  • What do you like most? What do you like the least?
  • What are the biggest strengths? Weaknesses?
  • Is the language easy to understand? (if not) What parts are unclear or confusing?
  • Who is this message aimed at? Why do you say that?
  • Would this ad stand out to you if you heard it on TV? Would you seek more information?
  • How do you feel about this ad featuring someone who contracted COVID-19?
  • Do you feel like this is a good approach to highlight the importance of following public health advice?
  • Do you think the fact that the individual was young and healthy is an important point to convey?
  • Can you think of any other types of Canadians who would be good spokespeople for a government of Canada advertisement?
    • Do you have any other thoughts about what could make this ad more effective?

ECONOMIC IMPACTS OF THE CORONAVIRUS (15-40 minutes) ALL LOCATIONS EXCEPT GTA AND GMA STUDENTS

  • Have you heard about anything the Government of Canada has done to combat the economic impact of COVID-19?
    • Prior to this group, had you heard anything about the new Canada Emergency Response Benefit introduced by the federal government as a response to the COVID-19 outbreak? (show of hands)
      • What have you heard about it?
    • Prior to this group, had you heard anything about the new wage subsidy introduced by the federal government as a response to the COVID-19 outbreak? (show of hands)
      • What have you heard about it?
    • ASK ONLY IN Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about support for seniors?
      • What have you heard about it?

ASK ONLY IN Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City CLARIFY AS NECESSARY The Government of Canada announced a one-time payment to eligible seniors to offset any increased living expenses they have incurred as a result of the COVID-19 pandemic. Seniors eligible for the Old Age Security (OAS) pension will receive $300, and those eligible for the Guaranteed Income Supplement (GIS) will receive $200. Anyone who receives both the OAS pension and the GIS will be eligible for both payments for a total one-time payment of $500.

  • ASK ONLY IN Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City Do you think this is a fair payment to deal with any increased living expenses for seniors? Why/why not?
  • ASK ONLY IN Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Calgary, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City Some low-income seniors receive over $1,500 per month in federal government support, when combining OAS, GIS and the GST/HST credit. Additionally, some low-income individuals are eligible for the one-time special GST/HST credit payment (roughly $400) as part of the Government of Canada’s response to the COVID-19 pandemic. Now that I have provided some more information about federal government support to seniors, does this change how anyone feels about this one-time OAS and GIS payment (i.e. up to $500)?

CLARIFY AS NECESSARY
CERB: Canadians who have stopped working because of COVID-19 may be eligible for $500 a week for up to 16 weeks.
Wage subsidy: Canadian employers whose business has been affected by COVID-19, may be eligible for a subsidy of 75% of employee wages for up to 12 weeks, retroactive from March 15, 2020, to June 6, 2020.

  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Which of the following do you think is the best approach:
    • The Government of Canada should be doing more to help people than they are now, even if it means a larger deficit than what is currently projected
    • The Government of Canada should continue with current levels of support that are being offered through programs like the CERB and CEWS
    • The Government of Canada should try to reduce spending, even though it means scaling back some of these programs
  • The various measures the Government of Canada is implementing are estimated to cost billions of dollars and the Parliamentary Budget Officer has estimated that this will result in a much higher federal budget deficit. Does this concern anyone? Do you think that the federal government is spending too much money on measures in response to COVID-19?
    • Is anyone concerned about the long-term impact of the larger deficit?
  • As provinces start opening things back up, do you think things like the CERB or the wage subsidy should no longer be available, should be scaled back, or should they stay in place until the economy is at full capacity – even though that means an even bigger cost and an even higher federal budget deficit?
    • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax IF THEY SAY STAY IN PLACE: How long do you think these programs should stay in place? eg do you mean another 2 months, 6 months, a year, etc.?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Do you think the Government of Canada needs to be doing more to encourage businesses to hire people back, or is the wage subsidy enough?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Do you think the economy will bounce back at full speed after everything has reopened? Why/why not?
    • IF YES: How long do you think it will take to fully bounce back?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Some have used seasons as a way to describe how the economy will come back: it’s been a long winter, and not it’s springtime for the economy, with everything coming back to life. What do you think of that description?
  • ASK ONLY IN Halifax When you hear people talking about whether the Government of Canada needs to stimulate the economy, what does the term “economic stimulus” mean to you? For example, what kinds of things come to mind, if anything, when you hear this term?
  • ASK ONLY IN Lower Mainland BC Do you think the economy will bounce back at full speed once things reopen, or should the Government of Canada be trying to stimulate economic growth?
  • REVISED QUESTION IN Saskatoon, Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Do you think the economy will bounce back at full speed once things reopen, or should the Government of Canada be spending more to help stimulate economic recovery?
    • IF SAY STIMULATE: how do you think the government could be stimulating growth?
      • PROBE AS NEEDED: do you think the government should do something like traditional stimulus programs, such as infrastructure spending or do you think the government should have programs such as providing money to Canadians to spend, given the type of recession this is?

  • ASK ONLY IN Lower Mainland BC, Saskatoon When planning for economic recovery, do you think the Government of Canada should consider climate change? Why/why not?
    • ASK ONLY IN Saskatoon PROBE AS NEEDED: for example direct investments in “green” clean technology, innovation and jobs to help stimulate economic recovery, or expanded access to government funds for businesses that invest in these areas.
  • ASK ONLY IN SaskatoonAnd lastly, do you think the federal government can improve Canadians’ quality of life while growing the economy? How so?
    • ECONOMY POLL #1 ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies I’m now going to show you a few different ways the Government of Canada could frame its plan for the economy moving forward. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.
    • Economic Recovery
    • Economic Restart
    • A new start for the economy
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies Halifax I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these, if any, makes the most sense (participants to select 1 ONLY).
  • MODERATOR TO SHOW POLL #1 (MAKES MOST SENSE). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

    PROMPT AS NECESSARY:
    • When you think of recovery or restart or new start, what do you picture?
    • Do these terms mean the same thing or do you see a difference between them?

  • ECONOMY POLL #1 REV REVISED IN Halifax I’m now going to show you a few different terms to describe the economy. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.
    • Recovery
    • Restart
    • New start
  • I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these best describes the phase we’re in right now when it comes to the economy (participants to select 1 ONLY). MODERATOR TO SHOW POLL #1 (BEST DESCRIBES CURRENT ECONOMY). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS.

PROMPT AS NECESSARY:

  • When you think of recovery or restart or new start, what do you picture?
  • When we talk about the economy, do see a difference between “recovery” and “restart”, or do these mean the same thing to you?
    • IF SAY DIFFERENCE: what is the difference between the two?
      • ECONOMY POLL #2 ASK ONLY IN Halifax I’m now going to show you a few different terms to describe the type of economy we could be aiming for. I’d like you to read it individually and then we’ll discuss.
    • Future-proof economy
    • Green economy
    • Healthy economy
    • Modern economy
    • Resilient economy
    • Strong economy
  • I’m going to show you a poll. I’d like you to select which of these represents the type of economy we should be aiming for (participants to select up to 2). MODERATOR TO SHOW POLL #2 (BEST DESCRIBES ECONOMY AIMING FOR). MODERATOR TO REVIEW SELECTIONS; ASK WHY THEY PICKED THESE ONES
    • When thinking about the type of economy we should be aiming for, what does “future proof” mean to you?
    • And what does “resilient” mean to you in this context?
  • • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax Do you think the Government of Canada should focus on trying to get the economy back to where it was, or do you think this presents an opportunity to build a different type of economy than what we had before?
    • Do you see the economy bouncing back as a two-step process, or not? For example, do you think that in the short term, the Government of Canada should simply focus on getting people back to work, and after that, we can start developing long-term goals of the kind of economy we want have? Or do you think that while trying to help get people back to work, the government needs to think about the type of economy we should have moving forward?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax For those who feel this represents an opportunity to build a different type of economy, what would this economy look like?
    • PROMPT AS NECESSARY: Would it have a greater focus on the environment or climate change? Why/why not?IF YES: How so?
      • PROBE AS NEEDED: for example direct investments in “green” clean technology, innovation and jobs to help stimulate economic recovery, or expanded access to government funds for businesses that invest in these areas.
    • PROMPT AS NECESSARY: Would it have a greater focus on quality of life? How so?
  • ASK ONLY IN Mid-sized Centres Ontario Unemployed, Quebec City, Rural/Small Town Prairies, Halifax And now thinking more broadly, do you see any challenges resulting from COVID-19 that will need to be addressed?
    • PROMPT AS NEEDED: for example long-term care, child care, mental health, public transit…

AIRLINES (10 minutes) GTA Students, GMA Students

  • This pandemic has affected many industries. Do you think the Government of Canada should provide financial aid to affected industries?
  • Thinking specifically about the airline industry, should they receive aid? Why or why not?
  • If all Canadian airlines were to go bankrupt if they did not receive aid, would that change how you feel about it?
  • Has anyone here had to cancel airline tickets because of COVID-19? Did you receive credit or a refund?
  • Do you think it’s enough for airlines to offer credit vouchers or should they be forced to refund everyone their tickets?
  • Offering refunds to everyone would again bankrupt most airlines. Given this, would it be acceptable for them to offer credit if it had a more generous conditions on it? Some examples could be: a longer period you could use it for like 2 or 3 years, people would be refunded if they didn’t use it during that time period, the ability to get free upgrade or perks like extra free checked bags when you use your credit?
  • What conditions specifically would be most likely to make the credit option more acceptable?

ORPHAN WELLS (10 minutes) Saskatoon, Calgary

  • Have you heard, read or seen anything about orphan wells in Alberta?
    • IF NEEDED: Orphan wells are oil and gas wells left behind by oil and gas companies that go bankrupt. Currently there are over 3000 orphan wells in Alberta, and another 94,000 wells are inactive and could become orphaned if more companies close. Orphan wells are potentially harmful to surrounding environments if they begin to leak.
    • Is this an important issue to address? Why/why not? Probe for:
      • What are the risks associated with orphan wells?
    • Who is responsible for dealing with the issue of orphan wells?
    • To the best of your knowledge, is anything being done to clean up orphan wells in Alberta?
    • What can the federal government do to reduce or eliminate the environmental risks of orphan wells?

OTHER NEWS (5 minutes) Major Centres Ontario Stressed, Interior BC Parents, Major Centres Atlantic Unemployed, Small Town Quebec, Lower Mainland BC, Rural Quebec Parents, Saskatoon, Rural/Small Town Prairies

  • We’ve talked a lot about COVID-19 today. Before we go, have you heard any other Government of Canada news over the past few months?
    • PROMPT AS NECESSARY: Have you heard anything about the Government of Canada’s recent announcement on the prohibition of over 1,500 models of assault-style firearms in Canada?
    • PROBE on specifics. If anything mentioned, find out if others have heard about it, how they feel about it
  • Most of the recent Government of Canada announcements have been about COVID-19 and people affected by the disease and economic fallout from it. What do you think about all of this focus on COVID-19 - do you think it’s appropriate or do you think the Government of Canada has focussed too much on it?

CONCLUSION (5 minutes) ALL LOCATIONS

French Moderators Guide

GUIDE DU MODÉRATEUR – Mai 2020

INTRODUCTION (10 minutes) TOUS LES LIEUX

  • Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire savoir aux participantes et aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de prendre des notes et d’écrire quelques réflexions au sujet des pièces de communication que nous leur montrerons plus tard au cours de la discussion.

MISE EN ROUTE (5 minutes) GRT – Étudiant(e)s, GRM – Étudiant(e)s, Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon et Calgary

  • Est-ce que vous ou bien quelqu’un que vous connaissez avez eu quelconques symptômes de la COVID-19 au cours des derniers mois ?
    • Si oui, qu’avez-vous fait ou qu’ont-ils fait lorsque les premiers symptômes se sont manifestés ?
  • Savez-vous ce que vous devez faire si vous présentez des symptômes ? Quoi exactement ?

LE CORONAVIRUS DANS L’ACTUALITÉ (10 à 20 minutes) TOUS LES LIEUX

  • Qu’avez-vous entendu dire au sujet du coronavirus ou de la COVID-19 au cours des quelques derniers jours ?
    • Où en entendez-vous parler ?
    • Avez-vous entendu quoi que ce soit d’autre quant à la réponse du gouvernement du Canada ?
  • Pensez-vous que, jusqu’à présent, le gouvernement a réagi de manière appropriée ? Pourquoi ou pourquoi pas ? [NOTE À L’ATTENTION DU MODÉRATEUR : PRENDRE LE TEMPS DE PERMETTRE AUX RÉPONDANTES OU RÉPONDANTS DE RÉFLÉCHIR À LEURS RÉPONSES]
  • Que devraient-ils faire d’autre, le cas échéant, à ce stade ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi. Comment est-ce que le coronavirus a affecté votre propre situation financière ou celle de votre ménage ? Étiez-vous le soutien principal de famille ? Dans quelle mesure sera-t-il difficile de gérer les finances de votre ménage à la suite de votre mise à pied ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi. . Il est difficile de prévoir combien de temps ceci pourrait durer. Vous sentez-vous prêt, financièrement et autrement, à affronter cette situation pendant une période prolongée ? De quelle façon envisagez-vous de vous en sortir ? De quel soutien ou aide avez-vous besoin, le cas échéant ?

MASQUES FACIAUX (10 minutes) Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rural et petites villes et Halifax

  • Avez-vous entendu quoi que ce soit concernant le port du masque facial ?
    • Dans quelle mesure pensez-vous que le port de masques faciaux est efficace ?
  • Est-ce que vous portez un masque facial ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Si MASQUE :
    • Quand avez-vous commencé à en porter un ?
    • À quelle fréquence en portez-vous un ?
    • Où en portez-vous un ?
      • SONDER AU BESOIN : Partout ou dans certaines circonstances ? Quelles circonstances ?
  • Avez-vous entendu quoi que ce soit récemment par rapport aux recommandations du gouvernement du Canada sur le port du masque facial ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
Le gouvernement du Canada recommande le port d’un masque ou d’un couvre-visage non médical fait maison pour les périodes durant lesquelles il est impossible de maintenir une distance physique constante de deux mètres avec les autres, en particulier dans les lieux publics achalandés, tels que les magasins, les zones commerciales et les transports en commun.

  • Que pensez-vous de cette recommandation — pensez-vous qu’elle va trop loin, pas assez loin, ou qu’elle est plus ou moins juste ?
    • SI PAS ASSEZ LOIN : pensez-vous que le gouvernement du Canada devrait recommander le port du masque chaque fois que quelqu’un quitte la maison ?

COMPORTEMENT (15 à 20 minutes) TOUS LES LIEUX, SAUF GRT ÉTUDIANT(E)S ET GRM ÉTUDIANT(E)S

  • Avez-vous modifié votre comportement de quelconque manière en raison du nouveau coronavirus ou de la COVID-19 ?
  • QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax.Avez-vous modifié votre comportement au cours des dernières semaines ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Petites villes du Québec, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Qu’avez-vous fait ? (Sonder : le télétravail, la distanciation sociale, la protection de soi et sa famille, l’importance de se laver les mains, la préparation comme stocker des provisions, des médicaments, de la nourriture, etc.)
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi et Petites villes du Québec. Si non : Pourquoi n’avez-vous rien fait ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi et Petites villes du Québec. À quelle fréquence quittez-vous votre domicile et pour quelle raison ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES C.-B. – Parents, Québec rural – Parents, Saskatoon et Calgary.Comment avez-vous parlé à vos enfants des problèmes ou des défis liés à l’auto-isolement et à la distanciation sociale ?
      • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Québec rural – Parents, Saskatoon et Calgary. Est-ce que vos enfants ont des difficultés à le faire ?
      • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Québec rural – Parents, Saskatoon et Calgary. Permettez-vous à vos enfants de rendre visite à des amis ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax.Si oui : Pourquoi faites-vous davantage ces choses ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Si non : pourquoi n’avez-vous pas changé votre comportement ?

  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi et Ville de Québec.Quelles ont été les choses les plus incommodantes pour vous personnellement par rapport à I'éclosion ? Sonder : L’isolement, la solitude, le manque de soutien (faire l’épicerie/les médicaments/les visites médicales, etc.).
    • Que faites-vous pour remédier à l’isolement ? Est-ce un défi ?
    • Comment vous sentiriez-vous si les règles de distanciation sociale restaient en place pendant plusieurs mois encore ? Quel genre d’impact est-ce que cela aurait sur vous ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. Que prévoyez-vous qui pourrait devenir difficile ou constituer un défi pour vous ou votre famille ?
      • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. – Parents et Québec rural – Parents. Quel genre d’aide pourrait être utile ? Sonder : des conseils ou des outils pour vous aider dans l’apprentissage scolaire de vos enfants, des astuces sur la manière de parler à vos enfants de la distanciation sociale, la façon de divertir ou de garder les enfants occupés. Autre chose ?
      • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. – Parents et Québec rural – Parents.Quelle est la meilleure façon de vous joindre et de partager ces informations et ces conseils ? Pour les jeunes (comme vos enfants), quelle est la meilleure façon de leur parler de l’importance de pratiquer la distanciation sociale ? Sonder : les messages, le ton et les canaux ?
  • GRT – Étudiant(e)s, GRM – Étudiant(e)s, Grands centres ontariens – Personnes stressées, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Saskatoon et Calgary. Tout le monde dans ce groupe vit dans [plus grandes villes/centres/nom de la ville]. Pensez-vous que l’impact de la COVID sur le quotidien a été différent là où vous vivez que dans de plus petites villes, de petites municipalités ou bien dans des communautés rurales ?
  • QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE Intérieur de la C.-B. – Parents.Tout le monde dans ces groupes vit dans l’intérieur de la Colombie-Britannique. Pensez-vous que l’impact de COVID-19 sur le quotidien a été différent là où vous vivez que dans des endroits comme le Grand Vancouver ?

    QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE Québec – Petites villes.Tout le monde dans ce groupe vit dans de plus petites municipalités. Pensez-vous que l’impact de la COVID sur le quotidien a été différent là où vous vivez que dans les grandes métropoles comme Montréal ?

    QUESTION MODIFIÉE POUR LE GROUPE Québec rural – Parents.Tout le monde dans ce groupe habite dans une région rurale du Québec. Pensez-vous que l’impact de la COVID sur la vie quotidienne a été différent là où vous vivez que dans les grandes villes comme Montréal ?
    • (Sonder) Qu’est-ce qui a été différent ?

  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon et Calgary.[PROVINCE] amorce peu à peu sa réouverture. Qu’en pensez-vous de cela ?
    • Comment est-ce que cela vous affecte personnellement ?
    • Avez-vous des préoccupations par rapport à la réouverture ? Dans quel sens ?
  • QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. [PROVINCE] amorce peu à peu sa réouverture. Quelles choses sont en train de rouvrir dans votre collectivité ?
    • Que ressentez-vous par rapport à cela ?

AUTRES SERVICES DU GC (10 minutes) Basses-terres continentales de la C.-B. et Québec rural – Parents

  • En pensant aux services du gouvernement fédéral qui ne sont pas liés à la COVID-19, en avez-vous eu besoin récemment ? Lesquels ?
    • SI OUI : Avez-vous eu quelconque difficulté à accéder à ces services en raison de la fermeture des centres Service Canada ? Qu’avez-vous fait ?
  • De manière plus générale, si vous souhaitiez trouver des renseignements au sujet des services locaux en santé mentale, des programmes pour les aîné(e)s, des banques alimentaires ou d’autres types de services, où chercheriez-vous afin de trouver ces renseignements ?

LES IMPACTS DU CORONAVIRUS POUR LES ÉTUDIANTES ET LES ÉTUDIANTS (45 minutes) GRT – Étudiant(e)s et GRM – Étudiant(e)s

  • En tant qu’étudiante ou étudiant, ou si vous l’étiez jusqu’à récemment, quelles ont été les choses les plus incommodantes pour vous personnellement par rapport à I'éclosion ?
    • Est-ce que vos projets d’emploi d’été (tels que les stages, les postes de recherche, les emplois dans le secteur des services) ont été affectés par la COVID-19 ?
    • Quel est le plus grand facteur de stress financier pour vous en ce moment ? (Au besoin, sondez quant au loyer, l’épicerie, la facture de téléphone, les frais de scolarité d’automne)
  • De manière générale, diriez-vous que le virus est maîtrisé au Canada ou pas ?
    • Diriez-vous qu’il est maîtrisé au niveau international ?
  • Certains pays ont commencé à planifier la réouverture de leur économie et à alléger les restrictions qui contraignent les gens à rester à I'intérieur de leur résidence, et certaines provinces canadiennes ont également commencé à en parler. Pensez-vous que le Canada est prêt à commencer un allègement des restrictions ?
    • Combien de temps pensez-vous que ça prendra avant que le Canada ne soit prêt à cela ?
    • Si les experts médicaux affirment que le Canada a atteint un point où l’allègement des mesures de distanciation sociale n’entraînera probablement qu’une faible augmentation du nombre de cas et que le risque d’une forte augmentation est très faible, seriez-vous favorable à un allègement des restrictions ?
      • (Si non) Il se peut que ce ne soit pas complètement sécuritaire tant qu’il n’y aura pas de vaccin et les experts disent que cela pourrait prendre un an ou plus. Pensez-vous donc qu’il soit nécessaire de maintenir les mesures actuelles tout ce temps ?
    • Que pensez-vous du fait que différentes provinces vont rouvrir leur économie à différents moments ?
    • Pensez-vous qu’il devrait y avoir des directives fédérales que tous les lieux de travail, magasins, restaurants, etc., du pays doivent suivre lors de leur réouverture, ou pensez-vous que chaque province devrait gérer cela ?
  • Lorsqu’il s’agira de lever les restrictions, cela se fera probablement de manière progressive, avec l’ouverture par étapes de différentes choses. Selon vous, quelles sont les choses qui doivent être ouvertes ou quelles sont les restrictions qui doivent être levées en premier lieu ?
  • En ce tournant vers les prochains mois, est-ce que vous vous attendez à retourner sur le campus en septembre pour vos cours ?
    • Que ressentez-vous par rapport à cela ? Avez-vous hâte d’y retourner ? Est-ce que cela vous cause de l’anxiété ? Quel impact une reprise des cours dans une salle, en personne, aurait-elle sur vous ?
    • Que pensez-vous de la transition des cours donnés en personne vers les cours en ligne ? Dans l’ensemble, comment est-ce que cela a affecté votre perception de la valeur de l’éducation que vous recevez ? Dans quelle mesure avez-vous le sentiment que votre éducation a été dévaluée en raison de la transition des cours donnés en personne vers les cours en ligne (de manière significative, plutôt significative ou pas du tout significative) ?
  • Comment pensez-vous que la COVID-19 influencera vos perspectives d’emploi futures dans votre champ d’études ?
  • Avez-vous entendu parler d’une aide financière du gouvernement du Canada pour les étudiants et les étudiantes ? Quoi exactement ?
    • Où en entendez-vous parler ?
  • Avez-vous entendu dire quoi que ce soit au sujet de la nouvelle Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) ?
    • Êtes-vous admissible à la PCUE ?

ÉCLAIRCISSEMENT, AU BESOIN : La PCUE est destinée aux étudiants qui sont actuellement aux études, qui commencent leurs études en septembre, ou qui sont diplômés depuis décembre 2019, et qui ne sont pas admissibles à la Prestation canadienne d’urgence.
  • Savez-vous combien les étudiants recevront en vertu de la PCUE, SI OUI : combien ?

ÉCLAIRCISSEMENT, AU BESOIN : 1 250 $/mois ou 2 000 $/mois pour les étudiants et les étudiantes ayant des personnes à charge et pour ceux et celles qui sont handicapés.
  • Est-ce que ce montant est suffisant pour faire face à vos obligations financières ?
  • Connaissez-vous la procédure à suivre afin de recevoir ces prestations ?
  • Pensez-vous que les étudiants étrangers devraient être en droit de recevoir la PCUE ?

  • Avez-vous déjà fait une demande pour des prêts étudiants ?
    • Si oui, êtes-vous au courant de quelconque changement ayant été apporté au programme pour cette année ?

ÉCLAIRCISSEMENT, AU BESOIN : Les critères d’admissibilité ont été élargis afin qu’un plus grand nombre d’étudiantes et d’étudiants puissent recevoir des prêts, notamment en doublant la Bourse canadienne pour étudiants (qui est non remboursable).

  • Le gouvernement du Canada cherche à jumeler des étudiants et des employeurs afin de pallier les pénuries de main-d’œuvre à travers le pays. Il faut notamment pourvoir à des emplois dans des secteurs essentiels, tels que ceux de l’agriculture et de la pêche.
    • Que pensez-vous de cette initiative ?
    • Est-ce que cela vous intéresserait ?
  • Je vais vous montrer une liste d’initiatives du gouvernement du Canada qui visent à aider les étudiantes et les étudiants pendant la pandémie de COVID. Nous avons déjà abordé certaines d’entre elles, et d’autres non :

MONTRER LES INITIATIVES À L’ÉCRAN

  • La création de 116 000 nouveaux emplois d’été
  • La création d’une prestation d’urgence pour étudiants de 1 250 $/mois destinée aux étudiantes et étudiants ayant perdu leurs emplois ou ne pouvant pas se trouver du travail en raison de la pandémie de COVID-19
  • Doubler les bourses d’études
  • Augmenter de 50 % le montant des prêts étudiants
  • Payer les étudiants et étudiantes qui font du bénévolat cet été entre 1 000 $ et 5 000 $
  • LES ÉTUDIANTES SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous choisissiez parmi les initiatives celles qui feront la plus grande différence pour vous personnellement. Veuillez choisir au plus 2 ou 3 de la liste — ceux qui, selon vous, feront la plus grande différence. LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE (PLUS GRANDE DIFFÉRENCE PERSONNELLEMENT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSER LE SONDAGE. PRÉSENTER LES VOTES. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉLÉMENTS SÉLECTIONNÉS.
  • LES ÉTUDIANTES SONDAGE N° 2 Je vais afficher un autre sondage. J’aimerais que vous choisissiez celles qui, selon vous, feront la plus grande différence pour les étudiants globalement au Canada, indépendamment de si vous en tiriez vous-même profit ou non. Veuillez choisir au plus 2 ou 3 de la liste — ceux qui, selon vous, feront la plus grande différence.
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (PLUS GRANDE DIFFÉRENCE GLOBALEMENT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSER LE SONDAGE. PRÉSENTER LES VOTES. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉLÉMENTS SÉLECTIONNÉS.
  • Pensez-vous que le gouvernement fédéral en fait assez pour soutenir les étudiants ?
    • Pouvez-vous penser à d’autres exemples de moyens par lesquels le gouvernement du Canada ou les établissements d’enseignement supérieur peuvent vous soutenir en tant qu’étudiante ou étudiant pendant cette période difficile ?

MESSAGES (35 minutes) GRT – Étudiant(e)s, GRM – Étudiant(e)s et Grands centres ontariens – Personnes stressées

  • Je vais maintenant vous montrer une série d’exemples de certaines informations que le gouvernement du Canada pourrait communiquer aux Canadiens, une fois que les provinces auront commencé à rouvrir les choses — vous ne verriez donc pas une telle communication de la part du gouvernement fédéral avant cela. J’aimerais qu’individuellement vous les lisiez, puis nous en discuterons par la suite.

AFFICHER LES ÉNONCÉS DU GROUPE 1 À L’ÉCRAN ET DEMANDER LA SÉRIE DE QUESTIONS SUIVANTE. CHAQUE PERSONNE PASSERA EN REVUE INDIVIDUELLEMENT LES ÉNONCÉS ; PUIS UNE DISCUSSION DE GROUPE S’ENSUIVRA AINSI QUE LE SONDAGE. À NOTER : INCLURE L’OPTION « AUCUN DES ÉLÉMENTS CI-DESSUS » POUR CHAQUE SONDAGE.

  • Dans l’ensemble, que pensez-vous de ces informations ? Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
    • DEMANDER AU BESOIN : Comment vous sentez-vous ? Par exemple, est-ce que cela vous rassure ? Êtes-vous alarmé ? Autre chose ?
    • Quel(s) énoncé(s) vous plaît ou plaisent le plus ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu ?
    • Quel(s) énoncé(s) vous déplaît ou déplaisent ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement déplu ?
    • Y a-t-il certains de ces énoncés qui ne sont pas clairs ou qui prêtent à confusion ? Qu’est-ce qui n’est pas clair ou qui prête à confusion ?
  • MESSAGES SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez un seul énoncé, s’il y a lieu, qui communique des informations importantes dont le public doit connaître ou entendre.
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (IMPORTANT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • MESSAGES SONDAGE N° 2 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez un seul énoncé, s’il y a lieu, qui vous déplaît.
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (DÉPLAÎT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

À REFAIRE POUR LES ÉNONCÉS DES GROUPES 2 ET 3.

Groupe 1 (conseils relatifs aux symptômes légers)

  • La plupart des personnes infectées par COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté en restant chez soi autant que possible et en évitant les foules et les endroits où une distance physique suffisante n’est pas possible.
  • N’oubliez pas que chacun de nous peut toujours infecter les autres, même si nous n’avons pas de symptômes. Si vous pensez être atteint de la COVID-19, passez un test de dépistage. Cela nous aidera à identifier toutes éclosions dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour empêcher sa propagation.
  • Si vous présentez des symptômes, même légers, restez à la maison et n’allez pas au travail, ni ailleurs dans la communauté jusqu’à ce que vous soyez rétabli. Les employeurs et les employés doivent se soutenir mutuellement à cet égard afin que la propagation de la COVID-19 puisse être maîtrisée.

Groupe 2 (conseils quant aux pratiques à adopter)

  • Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade.
  • Nous savons que bon nombre de Canadiens veulent célébrer des cérémonies, tenir des funérailles et participer à d’autres rites et rituels importants. Il est important de suivre les directives des autorités locales relativement au nombre de participants et aux mesures de prévention des infections lors de ces événements.
  • Porter un couvre-visage pour prévenir la propagation de la COVID-19 lorsque vous allez dans des endroits où il est difficile de pratiquer la distanciation physique, tels que les épiceries et les transports collectifs.
  • C’est une période difficile pour tout le monde. Si vous avez besoin de soutien sur le plan de la santé mentale, vous trouverez des ressources au Canada.ca.
  • Un mode de vie sain vous rend moins susceptible de subir des conséquences graves si vous attrapez la COVID-19. Restez actif et mangez sainement afin de vous protéger contre cette maladie ainsi que d’autres.

Groupe 3 (messages relatifs à la réouverture)

  • Merci d’avoir suivi les conseils des experts voulant que vous restiez à la maison pendant cette période difficile. Grâce à vos actions, nous sommes maintenant en mesure de commencer à rouvrir graduellement les choses dans nos collectivités. Veuillez suivre attentivement les règles les plus récentes en matière de distanciation sociale afin que nous puissions bientôt revenir à la normale.
  • La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Tenez-vous au courant des plus récentes règles et restrictions dans votre région en consultant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus.
  • Bien que certaines choses commencent à rouvrir, nous devons nous rappeler que tout un chacun est susceptible de contracter la COVID-19 et de la transmettre à ses proches. Donc, suivez attentivement les directives en vigueur dans votre région et protégez-vous les uns les autres.

ORIENTATIONS (15 minutes) GRANDS CENTRES ONTARIENS – PERSONNES STRESSÉES

  • Je vais maintenant vous montrer une série d’exemples différents de courts messages que le gouvernement du Canada pourrait communiquer à la population canadienne. J’aimerais qu’individuellement, vous la lisiez et nous en discuterons par la suite.

AFFICHER À L’ÉCRAN

  • Soyez COVID responsable. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains, et gardez une distance sécuritaire.
  • Prudence si vous sortez. Lavez vos mains et gardez vos distances.
  • Faites votre part. Lavez vos mains, gardez vos distances et restez à la maison si vous êtes malades.
  • Simple comme 1 2 3 : restez à la maison si vous êtes malade, gardez vos mains propres et gardez vos distances.
  • Ça prend tout le monde : nettoyez-vous les mains, gardez une distance sécuritaire et restez à la maison si vous êtes malade.
  • Malade ? Restez à la maison. Dehors ? Gardez vos distances. Gardez vos mains propres.
  • Restez en santé : lavez vos mains et gardez vos distances.
  • Prenez soin de vous, Canada. Restez à la maison si vous êtes malade, lavez vos mains et gardez vos distances.
  • ORIENTATIONS SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez parmi ces messages, le ou les plus facile(s) à comprendre, le cas échéant. (Les participants doivent sélectionner au maximum 2 ou 3 messages.)
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (FACILE À COMPRENDRE). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • ORIENTATIONS SONDAGE N° 2 Je vais procéder à un autre sondage. J’aimerais que vous sélectionniez parmi ces messages, le ou les plus susceptible(s) de capter votre attention, le cas échéant. (Les participants doivent sélectionner au maximum 2 ou 3 messages.)
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (ATTENTION). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • ORIENTATIONS SONDAGE N° 3 Je vais procéder à un autre sondage. J’aimerais que vous sélectionniez parmi ces messages ceux qui vous déplaisent ou qui prêtent à confusion, le cas échéant.
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 3 (DÉPLAÎT/PRÊTE À CONFUSION). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

MESSAGES EN MATIÈRE D’ORIENTATIONS (15 minutes) Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi et Québec – Petites villes

  • Je vais maintenant vous montrer une série de messages que le gouvernement du Canada pourrait émettre en rapport avec la COVID-19. J’aimerais que vous les lisiez individuellement, puis nous en discuterons par la suite.

AFFICHER À L’ÉCRAN

  • Continuez à mettre en pratique les mesures essentielles pour limiter la propagation de la COVID-19 : l’éloignement physique, se laver les mains fréquemment et rester à la maison si vous êtes malade.
  • Si vous pensez être malade en raison de la COVID-19, allez passer un test de dépistage. Cela permettra de découvrir toute éclosion dans la collectivité et de mettre en place des mesures pour prévenir sa propagation.
  • Tenez-vous au courant des dernières consignes et restrictions en vigueur dans votre région en visitant régulièrement le Canada.ca/lecoronavirus.
  • C’est une période difficile pour tout le monde. Si vous avez besoin de soutien sur le plan de la santé mentale, vous trouverez des ressources au Canada.ca.
  • Portez un couvre-visage pour prévenir la propagation de la COVID-19 lorsque vous allez dans des endroits où il est difficile de pratiquer la distanciation physique, tels que les épiceries et les transports collectifs.
  • MESSAGES EN MATIÈRE D’ORIENTATIONS SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les plus important(s) message(s), le cas échéant. (Les participants doivent sélectionner au maximum 2 ou 3 messages.)
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (IMPORTANT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • MESSAGES EN MATIÈRE D’ORIENTATIONS SONDAGE N° 2 Je vais vous afficher un autre sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les message(s) qui vous déplaît ou déplaisent le plus, le cas échéant.
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (DÉPLAÎT ORIENTATIONS). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • Y a-t-il des messages que vous trouvez qui prêtent à confusion ? SI OUI : Veuillez préciser.

MESSAGES DE MOTIVATIONS (15 minutes) Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi et Québec – Petites villes

  • Je vais maintenant vous montrer une série d’exemples de messages que le gouvernement du Canada pourrait émettre en vue d’encourager la population canadienne à suivre les conseils de santé publique. Les conseils sont les mêmes dans chaque cas, mais la façon dont les Canadiennes et les Canadiens sont encouragés à suivre ces conseils varie. J’aimerais que vous les lisiez individuellement, puis nous en discuterons par la suite.

AFFICHER À L’ÉCRAN

  • La COVID-19 reste une menace sérieuse pour la santé. Bien que certaines restrictions soient assouplies, il est important de savoir que les choses peuvent à nouveau s’aggraver si nous ne respectons pas tous les restrictions en vigueur. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique.
  • Ne soyez pas responsable de la propagation de la COVID. Lavez-vous fréquemment les mains, évitez les endroits bondés et pratiquez la distanciation physique.
  • La plupart des personnes infectées par COVID-19 présentent des symptômes légers, mais elles peuvent quand même transmettre la maladie à autrui. Même si vous ne vous sentez pas malade, il est important de vous laver fréquemment les mains, d’éviter les endroits bondés et de pratiquer la distanciation physique.
  • Nous devons protéger les personnes âgées et les membres les plus vulnérables de la communauté. Faites votre part en vous lavant les mains fréquemment, en évitant les endroits bondés et en pratiquant la distanciation physique.
  • MESSAGES DE MOTIVATIONS SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez, parmi ces messages, le ou les plus persuasif(s) quant à vous motiver à suivre les conseils, le cas échéant. (Les participants doivent sélectionner au maximum 2 ou 3 messages.)

    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 3 (PERSUASIF). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

  • MESSAGES DE MOTIVATIONS SONDAGE N° 2 Je vais vous afficher un autre sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les message(s) qui vous déplaît ou déplaisent le plus, le cas échéant.
  • LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 4 (DÉPLAÎT MOTIVATIONS). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.
  • Y a-t-il des messages que vous trouvez qui prêtent à confusion ? SI OUI : Veuillez préciser.

SIGNATURES (15 minutes)Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi et Québec – Petites villes

  • Je vais maintenant vous montrer différents exemples d’un message tout simple que le gouvernement du Canada pourrait inclure à la fin de toutes ses publicités sur la COVID-19. J’aimerais que vous les lisiez individuellement, puis nous en discuterons par la suite.

AFFICHER À L’ÉCRAN

  • Plus forts ensemble
  • Ensemble, on est plus forts
  • Restons forts
  • Ensemble vers l’avenir
  • L’entraide nous fait avancer
  • Une nation en action
  • Ensemble, jusqu’au bout
  • Faisons tous notre part
  • SIGNATURES SONDAGE N° 1 Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les message(s) qui vous plaît ou plaisent le plus, le cas échéant. (Les participants doivent sélectionner au maximum 2 ou 3 messages.)
    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 5 (PLAÎT). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

  • SIGNATURES SONDAGE N° 2 Je vais vous afficher un autre sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les message(s) qui vous déplaît ou déplaisent le plus, le cas échéant.

    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 6 (DÉPLAÎT SIGNATURE). FIN DU SONDAGE — DIFFUSION DU SONDAGE. PRÉSENTER LES RÉSULTATS. LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

  • Que pensez-vous que ces messages signifient — c’est-à-dire quel est selon vous le point essentiel qu’ils essaient de faire passer ?
  • Est-ce qu’il y en a que vous trouvez qui prêtent à confusion ? SI OUI : Veuillez préciser.

CANADA.CA/LECORONAVIRUS (30 minutes) Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents et Saskatoon

Avant cette séance, nous vous avions demandé de vous rendre sur le site Web du gouvernement du Canada consacré à la COVID-19, soit le Canada.ca/lecoronavirus, et de noter ce que vous avez regardé ainsi que toute information que vous avez pu rechercher.

  • Aviez-vous déjà consulté ce site Web (soit avant que nous vous demandions de le faire) ?

SI OUI :

  • À quand remonte votre dernière visite (sans compter celle avant le groupe d’aujourd’hui) ?
  • Et quel était le but de votre visite ?
    • Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez ?

SI NON :

  • Pour quelle raison n’aviez-vous pas consulté ce site ?
  • Quels sont les sites Web que vous allez plutôt consulter, le cas échéant ?
    • Qu’est-ce qui vous plaît au sujet de ces sites Web ?

Bon, maintenant j’aimerais avoir vos réactions par rapport à ce que vous avez regardé lorsque nous vous avons demandé de visiter le site Web.

  • Avez-vous cherché un genre d’information en particulier ou avez-vous simplement cliqué de manière aléatoire (parce que nous vous avions demandé de regarder le site) ?

SI L’ON CHERCHAIT DES INFORMATIONS PARTICULIÈRES

  • Qu’est-ce qui vous a incité à consulter cette information ?
  • L’avez-vous trouvée ? Dans quelle mesure est-ce qu’elle était facile ou difficile à trouver ?
  • SI TROUVÉ : Est-ce que cela correspondait à ce dont vous vous attendiez ?
  • Croyez-vous que vous allez consulter à nouveau ce site Web ?
    • Pourquoi dites-vous cela ?
    • SI OUI : Quelles informations allez-vous y rechercher ?
  • Y a-t-il autre chose qui devrait, selon vous, se trouver sur le site Web ?
    • o Pourquoi dites-vous cela ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Québec rural – Parents et Saskatoon.Avez-vous d’autres commentaires que vous souhaitez partager au sujet du site Web, en fonction de votre évaluation et de vos notes ?

VIDÉO ASPC (30 minutes) Calgary, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax

  • Avez-vous vu récemment des publicités du gouvernement fédéral portant sur la COVID-19 ? Où ? Quel était le message de l’annonce que vous avez vue ?

Nous allons maintenant passer en revue une éventuelle publicité que le gouvernement du Canada est actuellement en train de développer et qui informerait les Canadiens sur la COVID-19. Je vous montrerai l’annonce deux fois, puis nous discuterons de ce que nous en pensons. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous avez aimé et n’avez pas aimé de l’annonce.

[FAIRE JOUER LA VIDÉO]
[LE MODÉRATEUR FERA JOUER LA PUBLICITÉ DEUX FOIS]

  • Quelles sont vos premières impressions de cette publicité ?
  • Quel est le message principal de cette publicité ?
  • Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Qu’est-ce qui vous plaît le moins ?
  • Quelles sont ses plus grandes forces ? Ses faiblesses ?
  • Est-ce que le langage est facile à comprendre ? (Si ce n’est pas le cas) Quelles sont les parties qui ne sont pas claires ou qui prêtent à confusion ?
  • À qui s’adresse ce message ? Pourquoi dites-vous cela ?
  • Est-ce que vous remarqueriez cette publicité si vous la voyiez à la télé ? Est-ce que vous chercheriez à obtenir plus d’informations ?
  • Que pensez-vous de cette publicité dans laquelle figure une personne ayant contracté la COVID-19 ?
    • Pensez-vous qu’il s’agit d’une bonne approche pour souligner l’importance de suivre les conseils de santé publique ?
    • Pensez-vous que le fait que la personne était jeune et en bonne santé est un point important à transmettre ?
    • Pouvez-vous penser à d’autres catégories de Canadiens qui seraient de bons porte-paroles pour une publicité du gouvernement du Canada ?
  • Avez-vous d’autres idées sur ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace ?

LES IMPACTS ÉCONOMIQUES DU CORONAVIRUS (15 à 40 minutes) TOUS LES LIEUX, GRT – ÉTUDIANT(E)S ET GRM – ÉTUDIANT(E)S

  • Avez-vous entendu parler de quoi que ce soit que le gouvernement du Canada a fait pour combattre l’impact économique de la COVID-19 ?
    • Avant ce groupe, aviez-vous entendu parler de la nouvelle Prestation canadienne d’urgence instaurée par le gouvernement fédéral en réponse à l’épidémie de COVID-19 ? (À main levée)
      • Qu’en avez-vous entendu dire ?
    • Avant ce groupe, aviez-vous entendu parler de la nouvelle subvention salariale mise en place par le gouvernement fédéral en réponse à l’éclosion de la COVID-19 ?
      • Qu’en avez-vous entendu dire ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. DEMANDER AU BESOIN : Avez-vous entendu parler d’aide pour les aînés ?
      • Qu’en avez-vous entendu dire ?

DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi et Ville de Québec
ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
Le gouvernement du Canada a annoncé un paiement unique aux aînés qui se qualifient afin de compenser toute augmentation des frais de subsistance qu’ils ont engagés en raison de la pandémie de COVID-19. Les personnes âgées prestataires de la Sécurité de la vieillesse (SV) recevront 300 $, et celles qui sont admissibles au Supplément de revenu garanti (SRG) recevront 200 $. Toute personne qui reçoit à la fois la prestation de la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (SRG) aura droit aux deux versements, pour un montant total de 500 $ payable en un versement unique.

  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi et Ville de Québec. Pensez-vous qu’il s’agit d’un paiement équitable pour pallier l’augmentation des frais de subsistance que doivent assumer les personnes âgées ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon, Calgary, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi et Ville de Québec. Certaines personnes âgées à faible revenu reçoivent plus de 1 500 $ par mois en aide du gouvernement fédéral, si l’on combine la SV, le SRG et le crédit pour la TPS/TVH. De plus, certaines personnes à faible revenu ont droit au versement unique supplémentaire du crédit pour la TPS/TVH (environ 400 $) dans le cadre de la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de COVID-19. Maintenant que je viens de vous donner plus d’informations sur le soutien du gouvernement fédéral aux personnes âgées, est-ce que cela change ce que certains d’entre vous pensent de ce paiement unique de la SV et du SRG (soit jusqu’à 500 $) ?

ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN
PCU : Les Canadiens qui ont cessé de travailler en raison de la COVID-19 pourraient avoir droit à 500 $ par semaine pendant un maximum de 16 semaines. Subvention salariale : Les employeurs canadiens dont l’entreprise a été touchée par la COVID-19, peuvent être admissibles à une subvention de 75 % du salaire des employés pour une période allant jusqu’à 12 semaines, et ce, rétroactivement du 15 mars 2020 au 6 juin 2020.

  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Selon vous, quelle est la meilleure approche :
    • Le gouvernement du Canada devrait en faire davantage pour aider les gens, que ce dont il fait actuellement, même si cela signifie un déficit plus important que ce qui est actuellement prévu.
    • Le gouvernement du Canada devrait maintenir les niveaux actuels de soutien offerts par des programmes tels que la PCU et la SSUC.
    • Le gouvernement du Canada devrait tenter de réduire les dépenses, même si cela implique de réduire certains de ces programmes.
  • Les différentes mesures mises en place par le gouvernement du Canada sont évaluées à des milliards de dollars et le directeur parlementaire du budget prévoit que cela entraînera un déficit budgétaire fédéral beaucoup plus important. Est-ce que quelqu’un est préoccupé par cela ? Pensez-vous que le gouvernement fédéral dépense trop d’argent pour les mesures prises en réaction à la COVID-19 ?
    • Y a-t-il quelqu’un qui s’inquiète de I'impact à long terme lié à un déficit plus important ?
  • Alors que les provinces commencent à rouvrir les choses, pensez-vous que l’aide telle que la PCU ou la subvention salariale ne devrait plus être offerte, devrait être réduite, ou devrait-elle rester en place jusqu’à ce que l’économie soit à plein rendement — même si cela signifie un coût encore plus élevé et un déficit budgétaire fédéral encore plus important ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. DANS LE CAS OÙ L’ON RÉPONDRAIT QU’ILS DOIVENT RESTER EN PLACE : Combien de temps pensez-vous que ces programmes devraient rester en place ? Par exemple, voulez-vous dire encore 2 mois, 6 mois, un an, etc. ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Pensez-vous que le gouvernement du Canada doit en faire davantage pour encourager les entreprises à réembaucher les gens, ou est-ce que la subvention salariale est suffisante ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Pensez-vous que l’économie va retrouver sa pleine vigueur au terme de la réouverture ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • SI OUI : Combien de temps pensez-vous qu’il faudra pour que l’économie se rétablisse complètement ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Certaines personnes ont utilisé les saisons pour décrire la reprise de l’économie : l’hiver a été long et ce n’est pas le printemps pour l’économie, alors que tout reprend vie. Que pensez-vous de cette description ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Halifax. Lorsque vous entendez les gens parler de la nécessité pour le gouvernement du Canada de stimuler l’économie, que signifie pour vous le terme « stimulation économique » ? Par exemple, quels genres de choses vous viennent à l’esprit, le cas échéant, lorsque vous entendez ce terme ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Basses-terres continentales de la C.-B. Pensez-vous que l’économie va retrouver sa pleine vigueur au terme de la réouverture, ou bien est-ce que le gouvernement du Canada devrait dépenser davantage pour aider à stimuler la reprise économique ?
  • QUESTION MODIFIÉE POUR LES GROUPES Saskatoon, Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax.

    Pensez-vous que l’économie va se redresser d’elle-même ou que le gouvernement du Canada devrait dépenser davantage pour aider à stimuler la reprise économique ?

    • SI L’ON DIT STIMULER : Comment pensez-vous que le gouvernement pourrait stimuler la croissance ?
      • SONDER AU BESOIN : Pensez-vous que le gouvernement devrait faire quelque chose qui ressemble aux programmes de relance traditionnels, comme les dépenses en infrastructures, ou pensez-vous que le gouvernement devrait avoir des programmes tels que verser de l’argent aux Canadiens pour qu’ils le dépensent, étant donné le type de récession dont il s’agit ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Basses-terres continentales de la C.-B. et Saskatoon. Lors de la planification de la reprise économique, pensez-vous que le gouvernement du Canada devrait tenir compte de la question des changements climatiques ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Saskatoon. SONDER AU BESOIN : par exemple, des investissements directs dans les technologies propres dites « vertes », l’innovation et l’emploi pour aider à stimuler la reprise économique, ou un accès élargi à des fonds gouvernementaux pour les entreprises qui investissent dans ces domaines.
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Saskatoon. Et pour conclure, pensez-vous que le gouvernement fédéral peut améliorer la qualité de vie des Canadiens tout en faisant croître l’économie ? Qu’est-ce qui vous fait penser cela ?
  • L’ÉCONOMIE SONDAGE N° 1 DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Je vais maintenant vous montrer quelques façons différentes pour le gouvernement du Canada d’encadrer son plan pour l’économie dorénavant. J’aimerais qu’individuellement vous les lisiez, puis nous en discuterons par la suite.
    • Reprise économique
    • Redémarrage économique
    • Un nouveau départ pour l’économie
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous choisissiez l’expression qui a le plus de sens, le cas échéant. (Les participant(e)s ne doivent choisir qu’une seule expression.)

    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (A LE PLUS DE SENS). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

DEMANDER SI NÉCESSAIRE :

  • Lorsque vous pensez à la reprise ou au redémarrage ou à un nouveau départ, qu’est-ce que vous imaginez ?
  • Est-ce que ces termes ont la même signification ou voyez-vous une différence entre eux ?
  • L’ÉCONOMIE SONDAGE N° 1 MODIFIÉ POUR HALIFAX. Je vais maintenant vous montrer quelques termes différents pour décrire l’économie. J’aimerais qu’individuellement vous les lisiez, puis nous en discuterons par la suite.
    • Reprise
    • Redémarrage
    • Nouveau départ
  • Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le terme qui décrit le mieux la phase dans laquelle nous nous trouvons actuellement, en ce qui concerne l’économie. (Les participant(e)s ne doivent choisir qu’un seul terme.)

    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 1 (DÉCRIT LE MIEUX L’ÉCONOMIE ACTUELLE). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES ÉNONCÉS QUI FURENT SÉLECTIONNÉS.

DEMANDER SI NÉCESSAIRE :

  • Lorsque vous pensez à la reprise ou au redémarrage ou à un nouveau départ, qu’est-ce que vous imaginez ?
  • Lorsque nous parlons de l’économie, voyez-vous une différence entre « reprise » et « redémarrage », ou est-ce que cela signifie la même chose pour vous ?
    • SI L’ON DIT DIFFÉRENCE : quelle est la différence entre les deux ?
  • L’ÉCONOMIE SONDAGE N° 2 DEMANDER SEULEMENT DANS LE GROUPE Halifax. Je vais maintenant vous montrer quelques termes différents pour décrire le type d’économie vers lequel nous pourrions nous orienter. J’aimerais qu’individuellement vous les lisiez, puis nous en discuterons par la suite.
    • Une économie à l’épreuve du temps
    • Une économie verte
    • Une économie en santé
    • Une économie moderne
    • Une économie résiliente
    • Une économie forte
  • Je vais procéder à un sondage. J’aimerais que vous sélectionniez le ou les terme(s) qui représente(nt) le mieux le type d’économie vers lequel nous devrions nous orienter. (Les participant(e)s peuvent sélectionner jusqu’à deux termes.)
  • LE MODÉRATEUR AFFICHERA LE SONDAGE N° 2 (DÉCRIT LE MIEUX LE TYPE D’ÉCONOMIE VERS LEQUEL NOUS DEVRIONS NOUS ORIENTER). LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE LES TERMES QUI FURENT SÉLECTIONNÉS ; DEMANDER POURQUOI ILS ONT FAIT CES CHOIX.
    • Lorsque vous songez au type d’économie vers lequel nous devrions nous orienter, que signifie pour vous l’expression « à l’épreuve du temps » ?
    • Et que signifie « resilient », pour vous, dans ce contexte ?
  • • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Pensez-vous que le gouvernement du Canada devrait s’efforcer de ramener l’économie au niveau où elle était, ou pensez-vous que cela représente une occasion de bâtir un différent type d’économie de celle que nous avions auparavant ?
    • Pensez-vous que la relance de l’économie se fera en deux temps, ou non ? Par exemple, pensez-vous qu’à court terme, le gouvernement du Canada devrait simplement se concentrer sur le retour au travail des gens, et qu’après cela, nous pourrons commencer à développer des objectifs à long terme pour le type d’économie que nous voulons avoir ? Où pensez-vous qu’en essayant d’aider les gens à se remettre au travail, le gouvernement doit réfléchir au type d’économie que nous devrions avoir pour aller de l’avant ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Pour les personnes qui pensent que cela représente une occasion de bâtir un type d’économie différent, à quoi ressemblerait cette économie ?
    • DEMANDER AU BESOIN : Serait-elle davantage axée sur l’environnement ou le changement climatique ? Pourquoi ou pourquoi pas ? SI OUI : Comment ?
      • SONDER AU BESOIN : par exemple, des investissements directs dans les technologies propres ou « vertes », l’innovation et l’emploi pour aider à stimuler la reprise économique, ou un accès élargit à des fonds gouvernementaux pour les entreprises qui investissent dans ces domaines.
    • DEMANDER AU BESOIN : Serait-elle davantage axée sur la qualité de vie ? De quelle façon ?
  • DEMANDER SEULEMENT DANS LES GROUPES Centres de taille moyenne ontariens – Personnes sans emploi, Ville de Québec, Les Prairies – Rurales et petites villes et Halifax. Et maintenant, d’un point de vue plus général, voyez-vous des défis découlant de la COVID-19 auxquels il faudra faire face ?
    • DEMANDER AU BESOIN : par exemple, les soins de longue durée, les garderies, la santé mentale, le transport en commun…

LES COMPAGNIES AÉRIENNES (10 minutes) GRT – Étudiant(e)s ET GRM – Étudiant(e)s

  • Cette pandémie a touché de nombreuses industries. Pensez-vous que le gouvernement du Canada devrait apporter une aide financière aux industries qui ont été touchées ?
  • Si l’on pense au secteur du transport aérien en particulier, devrait-il recevoir de l’aide ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
  • Si toutes les compagnies aériennes canadiennes devaient faire faillite à défaut de recevoir de l’aide, est-ce que vous changeriez d’avis ?
  • Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui avez dû annuler des billets d’avion à cause de la COVID ?
  • Pensez-vous qu’il suffit que les compagnies aériennes offrent des bons de crédit ou devraient-elles être obligées de rembourser les billets de tout un chacun ?
  • Offrir des remboursements à tout le monde entraînerait à nouveau la faillite de la plupart des compagnies aériennes. Dans ce contexte, serait-il acceptable pour elles d’offrir un crédit assorti de conditions plus généreuses ? En voici quelques exemples : la possibilité d’utiliser le bon de crédit sur une plus longue période, comme 2 ou 3 ans, et les personnes ne l’ayant pas utilisé pendant cette période seraient remboursées ; la possibilité d’obtenir un surclassement gratuit ou des avantages comme des bagages enregistrés supplémentaires gratuits lorsque vous utilisez votre bon de crédit.
  • Concrètement, quelles conditions seraient les plus susceptibles de rendre l’option d’un crédit plus acceptable ?

PUITS ABANDONNÉS (10 minutes) Saskatoon et Calgary

  • Avez-vous entendu, lu ou vu quoi que ce soit au sujet des puits abandonnés en Alberta ?
    • AU BESOIN : Les puits abandonnés sont des puits de pétrole et de gaz délaissés par les compagnies pétrolières et gazières qui font faillite. Il y a actuellement plus de 3000 puits abandonnés en Alberta, et 94 000 autres puits qui demeurent inactifs et qui risquent de devenir abandonnés si davantage d’entreprises ferment leurs portes. Les puits abandonnés sont potentiellement nocifs pour l’environnement avoisinant si des fuites se produisent.
    • Est-ce une question importante sur laquelle il faut se pencher ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Sonder :
      • Quels sont les risques associés aux puits abandonnés ?
    • À qui appartient la responsabilité de traiter du dossier des puits abandonnés ?
    • À votre connaissance, y a-t-il quoi que ce soit qui se fait quant au nettoyage des puits abandonnés en Alberta ?
    • Que peut faire le gouvernement fédéral pour réduire ou éliminer les risques environnementaux liés aux puits abandonnés ?

AUTRES ACTUALITÉS (5 minutes) Grands centres ontariens – Personnes stressées, Intérieur de la C.-B. – Parents, Grands centres des provinces atlantiques – Personnes sans emploi, Québec – Petites villes, Basses-terres continentales de la C.-B., Québec rural – Parents, Saskatoon et Les Prairies – Rurales et petites villes

  • Nous avons beaucoup parlé de la COVID-19 aujourd’hui. Avant de se quitter, avez-vous entendu d’autres actualités concernant le gouvernement du Canada au cours des derniers mois ?
    • ÉCLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Avez-vous entendu parler de la récente annonce du gouvernement du Canada concernant l’interdiction de plus de 1 500 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut au Canada ?
    • SONDER sur les détails. Si quelque chose est mentionné, demandez si d’autres en ont entendu parler et ce qu’ils en pensent.
    • La plupart des annonces récentes du gouvernement du Canada portaient sur la COVID-19, les personnes touchées par la maladie et les répercussions économiques de celle-ci. Que pensez-vous de toute cette attention consacrée à la COVID-19 — pensez-vous qu’elle soit appropriée ou pensez-vous que le gouvernement du Canada s’est trop concentré sur cette question ?

CONCLUSION (5 minutes) TOUS LES LIEUX

Annexe C — Concepts publicitaires

Vidéo de l’ASPC — Version anglaise (Matt)

Version 1 (Calgary)

Dans la figure 1, l’annonce télévisée présente un jeune homme (Matt) sur son canapé du salon. Il nous raconte (TRADUCTION) : « Quand je suis tombé malade, je n’ai jamais pensé que c’était la COVID-19. J’ai 19 ans, je suis en santé et je fais du sport, mais ça ne m’a pas empêché de contracter le virus. Quand on m’a dit que j’avais la COVID, ma mère a dû partir. Je me suis retrouvé aux soins intensifs parce que je n’arrivais pas à bien respirer. C’est de loin la pire sensation que j’ai ressentie de toute ma vie. Personne n’est invincible, alors suivez les consignes de la santé publique. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu. »

Durant la narration, on voit défiler à l’écran des images du jeune homme qui joue au volleyball, puis on le voit sur son lit d’hôpital. L’appel « Visitez Canada.ca/le-coronavirus » apparaît à l’écran tout au long de la vidéo. À la fin de celle-ci, on voit le mot-symbole « Canada » et on entend l’annonceur dire : « Un message du gouvernement du Canada ».

Version 2 (personnes sans emploi de villes ontariennes de taille moyenne, régions rurales et petites villes des Prairies, Halifax)

Concept A : Matt

Dans la figure 1, l’annonce télévisée présente un jeune homme (Matt) sur son canapé du salon. Il nous raconte (TRADUCTION) : « Quand je suis tombé malade, je n’ai jamais pensé que c’était la COVID-19. J’ai 19 ans, je suis en santé et je fais du sport, mais ça ne m’a pas empêché de contracter le virus. Quand on m’a dit que j’avais la COVID, ma mère a dû partir. Je me suis retrouvé aux soins intensifs parce que je n’arrivais pas à bien respirer. C’est de loin la pire sensation que j’ai ressentie de toute ma vie. Personne n’est invincible, alors suivez les consignes de la santé publique. Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu. »

Durant la narration, on voit défiler à l’écran des images du jeune homme qui joue au volleyball, puis on le voit sur son lit d’hôpital. L’appel « Visitez Canada.ca/le-coronavirus » apparaît à l’écran tout au long de la vidéo. À la fin de celle-ci, on voit le mot-symbole « Canada » et on entend l’annonceur dire : « Un message du gouvernement du Canada ».

Vidéo de l’ASPC — Version française (Ariane)

Version 1 Ariane (Québec)

Concept B : Ariane

Dans la figure 1, l’annonce télévisée présente un jeune homme (Matt) sur son canapé du salon. Il nous raconte (TRADUCTION) : « Avant d’avoir la COVID-19, je ne croyais pas que je pouvais en être atteinte. J’ai commencé à avoir des gros maux de tête, des vomissements, puis l’essoufflement est apparu aussi soudainement. Mon séjour à l’hôpital a été très difficile. J’ai eu peur. Je tiens à partager mon histoire parce que souvent les jeunes on peut se sentir invincible fasse à ce virus-là. Toutefois, c’est important d’être sensibilisé, puis de continuer à respecter les règles. »
Le message « Visitez Canada.ca/le-coronavirus » apparaît à l’écran tout au long de la vidéo. À la fin de celle-ci, on voit le mot-symbole « Canada » et on entend l’annonceur dire : « Un message du gouvernement du Canada ».