Rapport final
Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2241412
Valeur du contrat : 814 741,30$
Date d’octroi du contrat : 19 décembre 2022
Date de livraison : 21 février 2024
Numéro d’enregistrement : POR-053-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.
Remarque : Dans le présent document, le genre masculin est utilisé comme générique dans le seul but d’alléger le texte.Rapport final
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Décembre 2023 et janvier 2024
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel au nom du Bureau du Conseil privé. Les huitième et neuvième cycles de la première année de la présente étude comptait en tout dix-huit groupes de discussion composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus) qui ont été menés entre le 5 décembre 2023 et le 31 janvier 2024.
Cette publication est également disponible en anglais sous le titre : Final Report - Continuous Qualitative Data Collection of Canadian’s Views - December 2023 & January 2024.
Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable peut être obtenue du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’en faire la demande par courriel à por-rop@pco-bcp.ca>, ou par la poste à :
Bureau du Conseil Privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, local 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3
Numéro de catalogue :
CP12-4E-PDF
Identifiant international des publications en série (ISSN) :
ISSN 2816-9360
Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR-053-22 :
CP12-4F-PDF (Rapport final en anglais)
ISSN 2816-9379
Attestation de neutralité politique
À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion publique.Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signed:
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel
Date: 21 février 2024
Le Secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener, auprès de membres du public un peu partout au pays, des cycles continus de recherche par groupes de discussion portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada.
L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en veillant à ce qu’elles demeurent claires et faciles à comprendre.
Les travaux de recherche visent à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat, qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Ces travaux de recherche permettront plus particulièrement de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau d’intérêt pour le gouvernement du Canada.
Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de dix-huit (18) groupes de discussion en ligne menés entre le 5 décembre 2023 et le 31 janvier 2024, à différents endroits au pays. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent dans la section ci-dessous.
Les travaux de recherche menés dans le cadre du présent cycle portaient en grande partie sur les priorités et les résultats du gouvernement du Canada dans un certain nombre de domaines d’importance pour les Canadiens. À cet égard, certains groupes ont pris part à des discussions ciblées portant principalement sur la classe moyenne, les langues officielles et le prix des produits d’épicerie. Tous les groupes ont discuté de ce qu’ils avaient récemment vu, lu ou entendu au sujet du gouvernement du Canada, quelques groupes se concentrant sur l’annonce récente du gouvernement fédéral concernant les permis d’études d’étudiants étrangers.
Le présent cycle de recherche a également porté sur une série d’enjeux liés au logement. De nombreux groupes ont discuté du contenu du Plan d’action canadien pour le logement actualisé du gouvernement du Canada, y compris de titres potentiels pour cette initiative. Les participants du groupe composé de locataires résidant à Hamilton ont discuté du marché locatif et de la situation générale du logement dans leur région. Les participants du groupe basé à Vancouver ont fait part de leurs points de vue sur la densification, tandis que des propriétaires de la région du Grand Toronto ont discuté de questions liées aux taux d’intérêt et aux renouvellements hypothécaires. Plusieurs groupes ont été invités à partager leurs points de vue sur l’état actuel de l’économie canadienne et sur les éventuelles priorités du gouvernement fédéral pouvant être mises en avant dans son prochain budget. Un certain nombre de groupes ont également discuté des difficultés auxquelles sont confrontées leurs collectivités locales, tandis que les discussions des résidents de la région du Grand Toronto ont principalement porté sur la sécurité communautaire et la prévalence des vols de véhicules dans leur région.
Parmi les autres sujets abordés au cours du présent cycle figurent les soins de santé, la tarification du carbone et les thermopompes, la situation en Ukraine, l’immigration, le mot-symbole et la signature musicale du gouvernement du Canada, ainsi que la mise à l’essai de concepts créatifs portant sur les compléments alimentaires.
En guise de mise en garde relative à l’interprétation des résultats de la présente étude, les conclusions de la recherche qualitative sont uniquement de nature indicative et ne peuvent être attribuées quantitativement à l’ensemble de la population étudiée avec un quelconque degré de confiance.
Public cible :
LIEU |
GROUPE |
LANGUE |
DATE |
HEURE (HNE) |
COMPOSITION DU GROUPE |
NOMBRE DE PARTICIPANTS |
Centres de taille moyenne et grands centres du Canada atlantique |
1 |
ANGLAIS |
Mardi 5 décembre |
17 h à 19 h |
Population générale |
8 |
Hamilton |
2 |
ANGLAIS |
Mercredi 6 décembre |
18 h à 20 h |
Locataires |
7 |
Vancouver |
3 |
ANGLAIS |
Jeudi 7 décembre |
21 h à 23 h |
Membres de la classe moyenne préoccupés par le coût de la vie |
7 |
Manitoba |
4 |
ANGLAIS |
Mardi 12 décembre |
19 h à 21 h |
Population générale |
8 |
Région de la Capitale-Nationale Québec |
5 |
FRANÇAIS |
Mercredi 13 décembre |
18 h à 20 h |
Population générale |
7 |
Région du Grand Toronto (RGT) |
6 |
ANGLAIS |
Jeudi 14 décembre |
18 h à 20 h |
Propriétaires souhaitant renouveler leur hypothèque au cours des trois prochaines années; |
7 |
Canada atlantique |
7 |
ANGLAIS |
Mardi 9 janvier |
17 h à 19 h |
Propriétaires |
7 |
Régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte-Nord au Québec |
8 |
FRANÇAIS |
Mercredi 10 janvier |
18 h à 20 h |
Population générale |
7 |
Alberta |
9 |
ANGLAIS |
Jeudi 11 janvier |
20 h à 22 h |
Parents d’enfants de moins de 12 ans |
8 |
Surrey |
10 |
ANGLAIS |
Mardi 16 janvier |
21 h à 23 h |
Population générale |
7 |
Québec |
11 |
FRANÇAIS |
Mercredi 17 janvier |
18 h à 20 h |
Étudiants universitaires |
8 |
Centres de taille moyenne et grands centres du Manitoba |
12 |
ANGLAIS |
Jeudi 18 janvier |
19 h à 21 h |
Canadiens à faible revenu confrontés à des difficultés financières; |
8 |
Yukon |
13 |
ANGLAIS |
Mardi 23 janvier |
20 h à 22 h |
Population générale |
7 |
Montréal Métropolitain |
14 |
FRANÇAIS |
Mercredi 24 janvier |
18 h à 20 h |
Population générale |
7 |
Région du Niagara |
15 |
ANGLAIS |
Jeudi 25 janvier |
18 h à 20 h |
Population générale |
8 |
Région du Grand Toronto (RGT) |
16 |
ANGLAIS |
Lundi 29 janvier |
18 h à 20 h |
Population générale |
8 |
Canada atlantique |
17 |
ANGLAIS |
Mardi 30 janvier |
17 h à 19 h |
Population générale |
8 |
Colombie-Britannique |
18 |
ANGLAIS |
Mercredi 31 janvier |
21 h à 23 h |
Propriétaires potentiels |
7 |
Nombre total de participants |
134 |
Au début de chaque rencontre, les participants ont été interrogés sur ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d’annonces et d’initiatives ont été rappelées. Au nombre de ces annonces figuraient une série de mesures et d’initiatives du gouvernement fédéral visant à accroître l’offre de logements au Canada, la décision de la Banque du Canada de ne pas changer son taux d’intérêt directeur, l’annonce de remises axées sur la durabilité comme celles que prévoit le programme pour la Conversion abordable du mazout à la thermopompe, et l’annonce selon laquelle le gouvernement du Canada augmenterait l’exigence financière relative au coût de la vie imposée aux demandeurs de permis d’études étrangers et fixerait un plafond d’admission pour ces demandes à compter de 2024. Les participants ont également rappelé d’autres mesures, notamment l’introduction de la Prestation dentaire canadienne (PDC) et une décision de la Cour fédérale du Canada selon laquelle la décision du gouvernement du Canada de déclarer l’état d’urgence en vertu de la Loi sur les mesures d’urgence au début de 2022 était déraisonnable.
Les participants ont également rappelé certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci figuraient notamment la fourniture d’une aide humanitaire continue aux citoyens d’Israël, de la bande de Gaza et de la Cisjordanie touchés par le conflit en cours dans cette région, ainsi que l’annonce de mesures temporaires en matière d’immigration qui permettraient aux ressortissants étrangers membres de la famille de citoyens canadiens et de résidents permanents (RP) de demander des permis d’études exempts de frais ou des permis de travail ouverts. Certains d’entre eux ont également mentionné avoir entendu parler des tensions actuelles entre le Canada et l’Inde à la suite de l’annonce selon laquelle les agences de sécurité canadiennes étaient en possession de renseignements pouvant relier des agents du gouvernement indien au meurtre d’un citoyen canadien commis en juin 2023, et de la participation de plusieurs fonctionnaires fédéraux à la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP28) qui s’est tenue du 30 novembre 2023 au 12 décembre 2023 à Dubaï, dans les Émirats arabes unis.
Les participants résidant dans le Montréal Métropolitain ont brièvement discuté de la question des étudiants étrangers et de la récente décision du gouvernement du Canada de mettre en place un plafond de réception des demandes de permis d’études des étudiants étrangers. Plusieurs d’entre eux avaient le sentiment qu’il y avait eu un afflux d’étudiants internationaux au Canada ces dernières années et que cela avait eu pour effet d’exacerber les problèmes existants liés à l’offre de logements.
Après s’être vu informer que le gouvernement du Canada avait annoncé la mise en place d’un plafond temporaire de deux ans pour les nouvelles demandes de permis d’études d’étudiants étrangers, un petit nombre de participants était d’avis qu’il s’agissait d’un pas dans la bonne direction, mais très peu d’entre eux estimaient qu’à elle seule, cette initiative suffirait à résoudre les problèmes actuels liés au logement et à l’immigration. En discutant de l’incidence potentielle de cette mesure, plusieurs participants s’attendaient à ce que cette dernière ait des conséquences financières négatives pour de nombreux établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. On estimait que les frais et droits de scolarité que paient les étudiants étrangers représentaient une source importante de revenus pour les universités et établissements d’enseignement postsecondaires canadiens et qu’en réponse à cette mesure, ces derniers pourraient se voir obligés de procéder à des compressions budgétaires.
À la question de savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en ce qui a trait à sa gestion du système d’immigration, tous les participants s’entendaient pour dire qu’il faisait fausse route. On était fermement convaincu de la nécessité de stabiliser temporairement le taux d’immigration pour permettre aux municipalités d’apporter les améliorations nécessaires aux infrastructures et aux services existants afin d’accueillir des populations plus importantes dans les années à venir.
Les participants de douze groupes ont pris part à des discussions portant sur les enjeux auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés et sur leurs points de vue concernant la gestion du gouvernement fédéral liée à ces priorités. Les participants ont été invités à définir les domaines dans lesquels ils estimaient satisfaisante la performance du gouvernement du Canada et ceux dans lesquels ils estimaient qu’il y avait matière à amélioration. Ces derniers ont formulé des points de vue à la fois positifs et négatifs concernant un certain nombre d’enjeux. Au nombre de ces derniers figuraient l’immigration, le changement climatique et l’environnement, les soutiens pour étudiants de niveau postsecondaire ainsi que la réputation du Canada sur la scène internationale.
Les participants ont également relevé un certain nombre de points sur lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement du Canada avait été satisfaisante. Au nombre des points mentionnés figurait l’offre d’un large éventail de prestations et d’aides destinées aux Canadiens, la protection et la promotion de la diversité et du multiculturalisme au sein du Canada, la fourniture d’une aide humanitaire aux civils cherchant à se protéger des conflits internationaux et sa réponse à la pandémie de COVID-19.
Les participants ont en outre mentionné une série de domaines dans lesquels ils estimaient qu’il y avait matière à amélioration de la part du gouvernement du Canada. Parmi ces domaines figuraient les soins de santé, l’inflation et le coût de la vie, l’accès à des logements abordables et la réconciliation avec les peuples autochtones.
Appelés à définir les principaux domaines prioritaires sur lesquels le gouvernement du Canada devait se focaliser, de nombreux participants ont réaffirmé la nécessité de prendre des mesures supplémentaires pour rendre le logement plus abordable, consolider le système de soins de santé, faire face à la hausse du coût de la vie, atténuer les effets du changement climatique et poursuivre la réconciliation avec les peuples autochtones. D’autres domaines prioritaires importants mentionnés par les participants comprenaient l’augmentation des soutiens accordés au système d’éducation, la stabilisation du taux d’immigration, des mesures de soutien plus efficaces pour les personnes âgées et les personnes vivant en situation de handicap, ainsi que l’augmentation des fonds destinés aux forces de l’ordre et à la sécurité publique.
Les participants de cinq groupes ont pris part à des discussions portant sur les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les Canadiens de la classe moyenne ainsi que sur les mesures prises par le gouvernement fédéral pour venir en aide aux ménages de la classe moyenne. Tous estimaient qu’il était important pour le gouvernement du Canada de soutenir la classe moyenne et plusieurs d’entre eux avaient l’impression qu’au cours des dernières années cette dernière avait progressivement disparu. Plusieurs d’entre eux ont déclaré avoir été personnellement confrontés à des difficultés financières au cours de la dernière année et étaient d’avis qu’en raison de facteurs tels que l’inflation, les taux d’intérêt élevés et le coût de la vie en général, il était de plus en plus difficile de joindre les deux bouts. On était d’avis que le gouvernement du Canada devait s’employer à étendre les critères d’admissibilité relatifs aux prestations et aux soutiens qu’il offre afin de tenir compte de la vaste proportion de ménages de la classe moyenne qui, croyait-on, peinait actuellement à faire face au coût de la vie.
En discutant des éventuelles mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour mieux venir en aide aux Canadiens de la classe moyenne, bon nombre de participants estimaient qu’il fallait davantage s’attacher à rendre plus abordables les biens et services essentiels (notamment les produits d’épicerie et l’essence) et à réduire les coûts du logement, tant dans l’intérêt des propriétaires que des locataires.
Les participants du groupe composé de personnes à revenu moyen résidant à Vancouver et préoccupées par le coût de la vie ont pris part à une longue discussion portant sur leurs opinions en tant que membres de la classe moyenne. Tous estimaient que la qualité de vie de la classe moyenne avait changé au cours de leur vie, et nombre d’entre eux étaient d’avis que le coût de la vie était devenu beaucoup moins abordable au cours des dernières années. Plusieurs participants considéraient qu’il était devenu difficile pour les familles de la classe moyenne de prospérer financièrement ou d’épargner pour l’avenir en raison de ce qu’ils percevaient comme étant une hausse significative des prix dans tous les secteurs de l’économie. Lorsqu’on leur a demandé si, à leur avis, le gouvernement du Canada se souciait de la classe moyenne, très peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Plusieurs participants étaient fermement d’avis que le gouvernement fédéral devait accorder davantage d’importance au soutien à apporter aux familles de la classe moyenne et à l’élaboration d’un plan à long terme sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
Les participants du groupe composé d’étudiants universitaires résidant au Québec ont pris part à une brève discussion portant sur les langues officielles du Canada. À la question de savoir comment ils décriraient la situation actuelle en matière de langues officielles au Canada, un certain nombre d’entre eux avaient le sentiment que cette question avait suscité des tensions au sein de leur province ces derniers temps. On estimait que ces tensions étaient principalement liées au projet de loi 96 du gouvernement du Québec, considéré comme ayant été adopté avec pour principal objectif de promouvoir le français dans la province et d’affirmer le statut du français en tant que langue officielle du Québec.
Lorsqu’on leur a demandé quel devrait être le rôle du gouvernement du Canada en ce qui concerne la protection et la promotion des droits linguistiques des Québécois, la plupart des participants étaient d’avis qu’il devait avant tout veiller à ce que tous les services fédéraux soient disponibles en anglais et en français dans toutes les communautés du pays. Quelques-uns d’entre eux estimaient également que le gouvernement fédéral devait allouer des ressources supplémentaires pour offrir un enseignement gratuit ou abordable dans les deux langues officielles à tous les résidents du Québec, ainsi que dans l’ensemble du Canada.
Les participants de deux groupes ont été invités à répondre à quelques questions complémentaires sur les récentes mesures mises en place par le gouvernement du Canada portant sur le coût des produits d’épicerie. Chaque groupe a discuté des activités qu’avait menées le gouvernement fédéral dans les jours précédant la tenue du groupe de discussion.
Le groupe basé à Vancouver s’est vu présenter de l’information sur un certain nombre de mesures que le gouvernement du Canada avait récemment annoncées dans le but de stabiliser la hausse du prix des produits d’épicerie. Si la plupart des participants ont favorablement accueilli ces mesures, bon nombre d’entre eux prévoyaient qu’elles ne pourraient être positives qu’à condition que leur mise en œuvre soit efficace et que les grandes chaînes d’alimentation y participent. Plusieurs participants considéraient que le gouvernement du Canada devait prendre des mesures plus urgentes à cet égard et que la création d’un plan à long terme visant à rendre les produits d’épicerie plus abordables pour tous les Canadiens à l’avenir devait être davantage privilégiée.
Au début de leur discussion, les participants du Canada atlantique se sont vu informer que le gouvernement du Canada avait envoyé une lettre au bureau de la concurrence lui demandant de commencer à utiliser les pouvoirs accrus qui lui avaient été conférés pour aider à contraindre les grandes chaînes d’épiceries à stabiliser les prix des produits d’épicerie dans l’intérêt de tous les Canadiens. Bien qu’estimant qu’il était important que le gouvernement fédéral se concentre sur cette question, les participants étaient d’avis que cette mesure était peu susceptible d’avoir un impact déterminant sur le coût des produits d’épicerie. Un certain nombre d’entre eux estimaient qu’au lieu d’imposer un plus grand nombre de règlements, le gouvernement fédéral devrait s’efforcer d’inciter les grands épiciers (par le biais de mesures comme des allègements fiscaux) à stabiliser ou à réduire les prix demandés. On était également d’avis qu’il fallait faire davantage pour venir en aide aux petits épiciers et favoriser une plus grande concurrence au sein du secteur des produits d’épicerie dans son ensemble.
Treize groupes ont participé à des discussions relatives au logement. Ces discussions se sont respectivement centrées sur les modifications que pourrait éventuellement apporter le gouvernement fédéral à son plan sur le logement, sur les problématiques auxquelles font face les locataires, sur les opinions relatives à une densification accrue au sein des municipalités canadiennes, ainsi que sur les points de vue de propriétaires concernant les taux d’intérêt actuels et le processus de renouvellement des hypothèques.
Dix groupes ont pris part à des discussions sur les mises à jour qu’apporte actuellement le gouvernement fédéral à son plan sur le logement. Dans un premier temps, les participants des groupes composés de propriétaires du Canada atlantique, de parents d’enfants de moins de 12 ans de l’Alberta et de résidents du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord du Québec ont été invités à donner leur avis sur la situation actuelle du logement au Canada. Tous estimaient que des défis considérables se posaient en matière de logement, et un grand nombre d’entre eux se sont dit d’avis que l’accès à des logements abordables et l’offre insuffisante de logements avaient constitué des problèmes de taille au cours des dernières années. Les participants étaient d’avis que ces problèmes avaient eu pour effet de rendre le logement moins abordable pour les propriétaires tout en rendant difficile l’obtention d’un prêt hypothécaire pour les candidats à la propriété. À la question de savoir quels facteurs étaient, selon eux, responsables de rendre le logement inabordable à l’heure actuelle, les participants ont mentionné toute une série de problématiques. Au nombre de celles-ci figurait ce qu’ils percevaient comme étant une augmentation du coût de l’accession à la propriété, l’augmentation des coûts liés à la construction de nouveaux logements ainsi qu’une augmentation du taux d’immigration au cours des dernières années.
Lorsqu’on leur a demandé quelles étaient à leur avis les mesures à prendre pour remédier à la situation du logement, les participants ont fait part d’un certain nombre de suggestions. Plusieurs d’entre eux estimaient que le gouvernement du Canada devait davantage s’attacher à construire des logements financés par l’État et à transformer des bâtiments existants (p. ex., des bureaux inutilisés) en complexes résidentiels. En discutant d’autres initiatives à envisager, les participants ont recommandé un certain nombre de mesures visant à faciliter l’obtention d’un prêt hypothécaire dans l’intérêt des candidats à l’achat d’une première propriété, à plafonner les loyers et à mettre en place une réglementation plus stricte concernant les locations de courte durée, ainsi qu’à réduire temporairement le taux d’immigration au cours des prochaines années.
Après s’être vu fournir de l’information sur les mises à jour qu’envisageait le gouvernement du Canada relativement à son plan sur le logement, les participants se sont prêtés à un exercice au cours duquel ils ont été invités à choisir, parmi une liste de mesures, celles qui contribueraient dans la plus large mesure à rendre le logement plus abordable. Dans l’ensemble, ces derniers se sont montrés très favorables aux initiatives visant à construire davantage de logements abordables et à aider un plus grand nombre de Canadiens à accéder à la propriété. Bon nombre de participants estimaient que ces initiatives étaient celles qui auraient l’impact le plus positif et qui profiteraient au plus grand nombre de Canadiens. Plusieurs participants ont également choisi l’initiative consistant à adapter les chiffres à la réalité des constructeurs de résidences. De l’avis général, les coûts liés à la construction de logements ont considérablement augmenté ces dernières années et un certain nombre de participants étaient d’avis que le fait d’aider les promoteurs à construire davantage de logements constituait un facteur indispensable à l’augmentation de l’offre de logements. Bien que bon nombre d’entre eux les aient jugées importantes, seul un petit nombre de participants ont choisi les initiatives visant à lutter contre l’itinérance, à changer la manière dont les communautés construisent des logements et à mettre en place une stratégie industrielle.
Lors de discussions visant à déterminer s’il y avait, à leur avis, d’autres éléments dont le plan sur le logement du gouvernement du Canada devrait tenir compte, les participants ont suggéré un certain nombre de points à cet égard. Un certain nombre d’entre eux estimaient que le gouvernement fédéral devrait veiller à ce que les nouveaux arrivants au Canada ne s’installent pas uniquement dans de grands centres urbains comme Toronto, Montréal et Vancouver, mais à ce qu’ils soient uniformément répartis sur l’ensemble du territoire. Les participants considéraient que cette approche contribuerait à réduire la pression sur ce qu’ils considéraient comme étant des marchés du logement hautement concurrentiels dans les plus grandes villes du Canada. Les participants étaient également d’avis que le gouvernement fédéral devait se concentrer sur la mise en place de meilleures protections en faveur des locataires, notamment en renforçant les règlements relatifs à des pratiques comme celles de la rénoviction et en imposant des limites aux augmentations de loyer imposées par les propriétaires pendant la période de transition entre locataires.
Tous les groupes se sont livrés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter une liste de titres potentiels pour le plan sur le logement et inviter à choisir celui qui, selon eux, convenait le mieux à cette initiative. Dans l’ensemble, Résoudre la crise du logement : plan du Canada pour le logement a été le titre ayant reçu l’appui le plus important de la part des participants. Bon nombre d’entre eux estimaient qu’il s’agissait du titre le plus clair et qu’il communiquait avec justesse la gravité du problème du logement en le qualifiant de crise. Bâtir le Canada : plan renouvelé du Canada pour le logement et Sur la voie du logement sont les deux titres ayant reçu un soutien modéré de la part des participants. Dans le cas du premier titre, plusieurs participants se sont montrés favorables à l’utilisation de mots comme « bâtir » et « renouvelé », faisant remarquer que la formulation laissait à penser qu’une revitalisation du marché du logement et une reconstruction du pays étaient en cour à l’échelle nationale. Quant au dernier, bon nombre d’entre eux estimaient qu’il s’agissait du titre le plus original de tous, et que tous les Canadiens pourraient s’identifier à l’idée de se créer un chez-soi et y aspirer. Peu de participants ont choisi le titre Plan amélioré du Canada pour le logement ou Le plan directeur : stratégie du Canada pour le logement à l’horizon 2030.
Les participants du groupe composé de locataires résidant à Hamilton ont pris part à une brève discussion portant sur les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les locataires. À la question de savoir comment ils décriraient la situation du logement dans leur collectivité, presque tous les répondants étaient d’avis que le coût des logements (y compris les loyers) avait considérablement augmenté au cours des dernières années et que leur collectivité était confrontée à une importante pénurie de logements locatifs abordables. Plusieurs d’entre eux estimaient que, parallèlement à l’augmentation du coût des loyers, la qualité et la superficie des logements locatifs disponibles dans leur région avaient également diminué ces derniers temps. Outre ce qu’ils considéraient comme étant un manque généralisé d’options locatives abordables, les participants estimaient que des questions comme le coût élevé de la vie, l’augmentation des taux d’immigration et la tendance observée chez les promoteurs à construire des maisons plus grandes et plus chères (plutôt que des logements abordables) avaient contribué à exacerber les problèmes de logement au sein de leur collectivité.
En discutant des mesures pouvant être prises pour améliorer la situation du logement, les participants étaient d’avis qu’il fallait davantage se concentrer à augmenter l’offre d’habitations abordables et de logements locatifs dans l’intérêt des familles à faible et moyen revenu, à mettre en place des mesures visant à plafonner les loyers et à revoir les lois municipales en matière de zonage afin d’éliminer les formalités administratives et faciliter la construction d’un plus grand nombre de logements, plus rapidement.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient connaissance de mesures qu’avait récemment prises le gouvernement fédéral pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les locataires et augmenter le taux de construction de logements au Canada, les participants ont relevé une série d’initiatives. Parmi celles-ci figuraient la mise en œuvre de programmes comme l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), l’octroi d’un supplément unique de 500 dollars aux locataires à faible revenu admissibles au titre de l’Allocation canadienne pour le logement ainsi que la création du Fonds pour accélérer la construction de logements. Après s’être vu présenter de l’information sur ce dernier, tous les participants se sont montrés favorables à cette initiative, et plusieurs d’entre eux estimaient qu’elle contribuerait probablement à accroître l’offre de logements et à rendre les logements plus abordables dans leur ensemble.
Lorsqu’on leur a demandé si, dans ses efforts pour faciliter l’accès à la propriété des acheteurs d’une première habitation, le gouvernement fédéral était sur la bonne voie, la plupart d’entre eux n’en étaient pas certains ou ont exprimé des opinions partagées sur la question, tandis qu’un plus petit nombre d’entre eux étaient d’avis que le gouvernement fédéral faisait fausse route. Après s’être vu fournir de l’information sur les mesures prises par le gouvernement du Canada pour venir en aide aux acheteurs d’une première propriété, presque tous les répondants estimaient que ces mesures contribueraient à améliorer la situation du logement et à favoriser un accès à la propriété dans l’intérêt de tous les Canadiens. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient des questions concernant les initiatives qui leur avaient été présentées, plusieurs d’entre eux ont exprimé le désir d’en savoir davantage sur les options de location-achat et sur le fonctionnement de ces programmes.
Les participants d’un groupe composé de personnes faisant partie de la classe moyenne et résidant à Vancouver ont pris part à une discussion sur la situation du logement au sein de leur collectivité et sur leur point de vue concernant la densification des logements. Tous ont décrit la situation du logement à Vancouver comme étant des plus médiocres et estimaient que le logement devait constituer une priorité absolue du gouvernement canadien.
En discutant de ce qui leur venait à l’esprit en entendant le mot « densification », les participants se sont dit préoccupés par ce qu’ils considéraient comme étant une augmentation accélérée du nombre de personnes vivant dans un quartier ou une zone particulière, ainsi que par la réduction généralisée de l’espace de vie individuel qui en découle. À la question de savoir s’il fallait à leur avis encourager une plus grande densité dans les villes les plus importantes du Canada, les participants ont exprimé des opinions partagées. Les participants en faveur de cette mesure estimaient que, compte tenu de la forte croissance démographique observée au Canada au cours de la dernière décennie, une densification s’imposait pour garantir à tous les Canadiens un nombre suffisant de logements. Les participants estimant qu’il ne fallait pas poursuivre le processus de densification étaient d’avis que cette approche exercerait une pression accrue sur des infrastructures existantes et notamment sur les hôpitaux, les écoles, les systèmes de gestion des déchets ainsi que le réseau électrique.
À la question de savoir dans quels types de projets d’infrastructure le gouvernement du Canada devrait investir pour soutenir au mieux les collectivités en expansion, les participants ont suggéré tout un éventail de projets. Au nombre de ceux-ci figuraient l’élargissement et la réparation des routes et des ponts, la construction de nouveaux hôpitaux et d’établissements de soins de santé, l’extension des infrastructures de transport en commun et l’aménagement de nouveaux espaces communautaires, notamment de parcs, de terrain de jeux et de jardins communautaires. Lorsqu’on leur a demandé si à leur avis le gouvernement du Canada devait davantage soutenir la construction de logements abordables subventionnés et loués à des prix inférieurs à ceux du marché, ou s’il devait plutôt s’efforcer de maximiser le nombre total de logements construits, la plupart des participants estimaient qu’il fallait prioriser la construction de logements abordables. Parmi ces participants, on estimait que l’abordabilité des logements constituait le plus important obstacle lié au logement dans la plupart des régions du pays, et que tant que le prix des logements construits ne sera pas abordable, une augmentation de l’offre de logements ne contribuerait guère à résoudre la situation du logement.
Les participants du groupe composé de personnes résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont participé à une longue discussion portant sur les taux d’intérêt et les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les titulaires d’un prêt hypothécaire. Tous les participants étaient des propriétaires prévoyant de renouveler leur prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années. À la question de savoir s’ils étaient confrontés à des difficultés importantes liées au coût du logement, bon nombre d’entre eux se sont dit préoccupés par le niveau élevé des taux d’intérêt et par l’incidence que cela pourrait avoir sur leur situation financière à l’avenir. Plusieurs d’entre eux craignaient que le montant de leurs paiements hypothécaires ne double au moment du renouvellement de leur hypothèque dans les prochaines années. Un certain nombre de participants ont également cité les dépenses supplémentaires associées à l’accession à la propriété, dont les coûts énergétiques élevés et l’augmentation des taxes foncières, comme étant d’autres difficultés auxquelles ils sont actuellement confrontés.
Lorsqu’on leur a demandé quels facteurs avaient, à leur avis, entraîné une augmentation des taux d’intérêt, bon nombre d’entre eux estimaient que le taux d’inflation qu’ils percevaient comme étant élevé depuis les dernières années avait joué un rôle important. Plusieurs d’entre eux considéraient que la hausse de l’inflation avait été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et qu’elle avait favorisé une augmentation générale du coût de la vie.
En discutant des mesures qu’ils espéraient que prenne le gouvernement du Canada en réponse aux fluctuations des taux d’intérêt, plusieurs participants estimaient que des efforts devraient être déployés pour réduire le coût global de la vie et rendre la vie des Canadiens plus abordable, plus particulièrement en ce qui concerne le coût des logements. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que des mesures devraient être prises pour venir en aide aux propriétaires ayant du mal à faire face à des paiements hypothécaires plus élevés, y compris la mise en place de mesures visant à éviter que ces personnes ne perdent leur logement.
En se focalisant sur leur propre situation en matière de logement, tous les participants estimaient que leur hypothèque était actuellement abordable. Plusieurs d’entre eux ont toutefois rappelé que ce ne serait probablement plus le cas au moment du renouvellement de leur prêt hypothécaire. Quelques participants ont indiqué avoir déjà commencé à réduire les dépenses de leur ménage notamment en ce qui concerne les voyages et les loisirs, en prévision d’une augmentation de leurs paiements hypothécaires dans un avenir prochain.
Interrogés sur le rôle que devrait jouer le gouvernement du Canada pour venir en aide aux propriétaires renouvelant leur prêt hypothécaire, les participants ont suggéré une série de mesures et d’initiatives potentielles. Plusieurs d’entre eux considéraient que, dans l’intérêt des Canadiens, le gouvernement pourrait fournir davantage de ressources éducatives, une formation en littératie financière ainsi que de l’information sur ce à quoi s’attendre et les précautions à prendre lors du processus de renouvellement de l’hypothèque. Un certain nombre d’entre eux estimaient en outre que des mesures complémentaires pourraient être adoptées pour réglementer le marché hypothécaire afin de garantir que tous les Canadiens bénéficient d’un taux équitable et pour éviter que des prêteurs ne profitent d’eux ou ne les acculent à une situation financière potentiellement précaire.
Après s’être vu présenter de l’information concernant la Charte hypothécaire canadienne récemment annoncée, la plupart des participants estimaient qu’il s’agissait d’une initiative positive du gouvernement du Canada, mais plusieurs d’entre eux se demandaient quels règlements précis seraient mis en place pour faire respecter les directives et les attentes propres à cette initiative. En discutant des mesures particulières comprises dans cette Charte, un certain nombre de participants étaient d’avis que la suppression des intérêts composés pendant les périodes difficiles aiderait grandement les personnes lourdement endettées. On estimait également qu’une communication plus précoce de la part des banques concernant le renouvellement de leurs hypothèques aiderait les titulaires d’hypothèques à mieux se préparer à ce processus. Certains d’entre eux estimaient également que la mise à disposition d’options de paiement souples et la possibilité de changer plus facilement de prêteur au moment du renouvellement aideraient les propriétaires à obtenir les meilleures conditions possibles lors du renouvellement de leur prêt hypothécaire.
Tous les participants considéraient que dans ses efforts pour venir en aide aux titulaires de prêts hypothécaires, le gouvernement canadien était sur la bonne voie en adoptant la Charte hypothécaire canadienne. Même si, de l’avis général, cette initiative ne suffirait pas à résoudre entièrement le problème d’accès à des logements abordables, les mesures qu’elle prévoit devraient dans une certaine mesure soulager les propriétaires canadiens préoccupés par leurs futurs paiements hypothécaires.
Les participants de neuf groupes ont participé à des discussions portant sur le budget fédéral 2024 dont le dépôt par le gouvernement du Canada est prévu au cours des prochains mois. À la question de savoir comment, à leur avis, se portait actuellement l’économie canadienne, la plupart d’entre eux avaient le sentiment que cette dernière avait été confrontée à de nombreux défis ces dernières années et qu’elle était mal en point depuis quelque temps. Bon nombre de participants ont mentionné le taux d’inflation qu’ils percevaient comme étant élevé ainsi que l’augmentation du coût de la vie observée au cours des dernières années comme autant de facteurs qui avaient, selon eux, eu des répercussions négatives sur l’économie canadienne. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis que de manière générale, les salaires n’avaient pas suivi l’évolution du coût de la vie et que l’offre d’emplois bien rémunérés était actuellement insuffisante. On estimait qu’il était de plus en plus difficile pour les Canadiens (et en particulier pour les jeunes) de se constituer un patrimoine et d’épargner en vue de réaliser des objectifs importants comme l’achat d’une propriété.
En discutant de ce qui devait être fait avant qu’ils ne commencent à se sentir confiants au sujet de l’économie canadienne, plusieurs participants étaient d’avis qu’une croissance observable du produit intérieur brut (PIB) du pays ainsi que la création d’un plus grand nombre d’emplois bien rémunérés et à temps plein pour les Canadiens seraient nécessaires. Un certain nombre de participants ont déclaré que leur niveau d’optimisme au sujet de l’économie canadienne commencerait à augmenter une fois que le coût des produits de première nécessité, tel que le coût de l’épicerie et de l’essence, serait devenu plus abordable. Au nombre des autres facteurs mentionnés qui, selon les participants, susciteraient un sentiment d’optimisme à l’égard de l’économie figuraient la baisse des taux d’intérêt, la réduction des dépenses fédérales ainsi que des efforts accrus déployés par le gouvernement du Canada pour réduire la dette nationale.
Les participants se sont ensuite livrés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter de nombreux points susceptibles d’être inclus dans le budget 2024 et inviter à sélectionner ceux auxquels le gouvernement du Canada devrait, à leur avis, accorder la priorité.
L’initiative visant à remédier au problème d’accès à des logements abordables et au coût élevé de la vie a reçu le plus haut taux de soutien de la part des participants qui étaient nombreux à estimer qu’elle bénéficierait au plus grand nombre de ménages. On estimait qu’il était particulièrement important de remédier à ce problème pour venir en aide à des groupes démographiques comme celui des jeunes Canadiens et des familles avec des enfants en bas âge considérés comme étant confrontés à des difficultés considérables pour s’adapter au coût actuel de la vie.
L’amélioration du système de soins de santé a également fait l’objet d’une attention particulière de la part des participants. Nombre d’entre eux estimaient que les soins de santé étaient devenus de plus en plus inaccessibles ces derniers temps, ce qui avait entraîné un nombre croissant de répercussions négatives sur la santé des Canadiens.
Les mesures visant à accroître l’offre de logements et à augmenter les impôts des Canadiens les plus fortunés ont également obtenu un fort soutien. On estimait que le fait d’augmenter l’offre de logements contribuerait à répondre à la forte demande actuelle et entraînerait à long terme une baisse du coût des logements. En discutant de la priorité consistant à augmenter les impôts des Canadiens les plus fortunés, bon nombre de participants estimaient que cela contribuerait à réduire ce qu’ils considéraient comme étant un écart de richesse croissant entre les Canadiens les plus fortunés et les plus pauvres, et à rendre la vie au Canada plus équitable à l’avenir.
Les mesures visant, par exemple, à respecter un plan responsable en matière de dépenses publiques, à soutenir la classe moyenne et à offrir davantage de possibilités de carrières bien rémunérées ont reçu un niveau de soutien modéré. Certains participants ont également mentionné comme priorités importantes la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une croissance économique à long terme en privilégiant des technologies et des énergies propres. Peu de participants ont retenu les initiatives visant à aider les Canadiens à épargner en vue de leur retraite, à assurer la pérennité des prestations versées aux personnes âgées et à ouvrir des voies d’accès à la classe moyenne.
Deux groupes basés au Canada atlantique, l’un composé de personnes résidant dans des centres de taille moyenne et de grands centres et l’autre mené auprès de la population générale, ont pris part à des discussions portant sur le système fédéral de tarification du carbone. À la question de savoir si, à leur connaissance, une tarification du carbone était en vigueur dans leur province, la plupart des répondants ont répondu par l’affirmative, tandis qu’un plus petit nombre d’entre eux n’en était pas certain. Après s’être vu présenter de l’information sur les mesures mises en place par le gouvernement du Canada pour réduire la pollution par le carbone, la plupart des répondants n’étaient pas certains de soutenir cette approche.
Plusieurs d’entre eux estimaient que si la tarification du carbone constituait une initiative importante, ils ne souhaitaient toutefois pas que les Canadiens aient à assumer des coûts financiers plus élevés pour des biens et services, et encore moins si d’autres pays dans le monde ne faisaient pas également leur part pour réduire les émissions.
Les participants du groupe mené auprès de la population générale ont été invités à indiquer quels étaient, selon eux, les principaux objectifs de la tarification de la pollution par le carbone. Si la plupart d’entre eux croyaient que cette initiative avait été lancée pour encourager les ménages et les entreprises du Canada à réduire leurs émissions et à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement, très peu de participants estimaient que cette stratégie avait été efficace. On était d’avis que de nombreux ménages n’avaient pas la possibilité de réduire les émissions découlant d’activités comme la conduite automobile ou le chauffage de leur maison, et que la tarification du carbone n’avait servi qu’à rendre la vie de ces familles plus coûteuse tout en ne contribuant que très peu à réduire les émissions. Un certain nombre d’entre eux croyaient que, compte tenu de l’ampleur du problème du changement climatique à l’échelle mondiale, toute mesure prise par les Canadiens serait vouée à l’échec tant que les principaux émetteurs dans d’autres pays poursuivraient leurs activités industrielles à un rythme aussi soutenu.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l’Incitatif à agir pour le climat (IAC), très peu de participants ont répondu par l’affirmative. Quelques-uns d’entre eux se sont spontanément souvenus qu’ils avaient reçu l’un de ces paiements au cours des derniers mois. La plupart d’entre eux pensaient que ces paiements visaient principalement à compenser la hausse des coûts que doivent assumer les Canadiens en raison de la tarification du carbone, même si peu d’entre eux connaissaient les méthodes utilisées pour calculer le montant de ces paiements. À la question de savoir si, à leur connaissance, ils avaient eux-mêmes reçu ce remboursement ou si un membre de leur foyer l’avait reçu, les répondants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l’affirmative que ceux qui étaient plus incertains ou qui ne pensaient pas avoir reçu de paiement.
D’après leur compréhension du système de tarification du carbone, il a été demandé aux participants s’ils pensaient que cette initiative avait amélioré ou empiré leur situation financière. Plusieurs d’entre eux étaient incertains et estimaient qu’il était difficile de déterminer dans quelle mesure la tarification du carbone avait eu une incidence sur leur situation financière, étant donné qu’ils n’étaient pas certains du montant des coûts supplémentaires qu’ils avaient payés par rapport aux réductions dont ils avaient bénéficié.
Les participants de deux groupes basés au Canada atlantique, composés respectivement de propriétaires et de membres de la population générale, ont pris part à une discussion portant sur les thermopompes et sur les récentes initiatives du gouvernement fédéral visant à encourager les Canadiens à envisager l’installation d’une thermopompe dans leur propre maison.
Ceux du groupe composé de propriétaires se sont vu informer que le gouvernement fédéral comptait faire passer de 10 000 à 15 000 dollars le montant du financement disponible pour les propriétaires admissibles souhaitant passer de leur système de chauffage domestique actuel à un système de thermopompe, ce qui rendrait ainsi gratuite la thermopompe standard pour les ménages à revenu faible ou moyen. Bien qu’accueillant favorablement cette initiative, plusieurs participants prévoyaient que leur revenu serait trop élevé pour pouvoir bénéficier de cette aide. On estimait que pour encourager un plus grand nombre de ménages à opter pour une thermopompe, les seuils de revenus fixés pour pouvoir bénéficier de ces aides devraient être considérablement augmentés.
Il a été demandé aux deux groupes de participants s’ils chauffaient actuellement leur demeure au moyen d’une thermopompe. Plusieurs participants du groupe composé de propriétaires ont répondu par l’affirmative, contrairement à un très petit nombre de participants du groupe composé de membres de la population générale. Lorsqu’on a demandé à ceux d’entre eux qui n’avaient pas de thermopompe s’ils envisageaient de passer de leur de système de chauffage résidentiel actuel à un système de thermopompe, bon nombre ont répondu par l’affirmative. Un certain nombre d’entre eux se sont toutefois montrés sceptiques quant à l’efficacité avec laquelle une thermopompe pourrait chauffer leur domicile. Certains des participants ayant déjà installé une thermopompe ont déclaré avoir jugé nécessaire d’installer des thermopompes supplémentaires, ou avoir combiné leur thermopompe avec d’autres systèmes de chauffage domestique fonctionnant notamment à l’électricité ou au bois.
Les participants du groupe composé de propriétaires ont été invités à répondre à une question complémentaire concernant l’appellation de ces paiements forfaitaires uniques. Dans l’ensemble, les participants ont exprimé une préférence pour l’appellation Prime pour thermopompe plutôt que Chèque pour thermopompe . On estimait que dans le monde numérique, le mot « chèque » était quelque peu suranné, surtout si l’on considère le petit nombre de personnes qui, selon les participants, ont encore régulièrement recours à des chèques. Un certain nombre de participants ont suggéré d’autres termes que le gouvernement du Canada pourrait utiliser pour décrire ce programme, notamment « incitatif », « remise » ou « initiative ».
Trois groupes ont pris part à des discussions portant sur les soins de santé et les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les systèmes de soins de santé dans leurs provinces respectives. Presque tous les participants estimaient que le système de soins de santé de leur région faisait face à des défis importants. Un grand nombre d’entre eux avaient entendu parler des temps d’attente de plus en plus longs dans les salles d’urgence et les cliniques sans rendez-vous, et plusieurs ont déclaré avoir personnellement connu des temps d’attente de plus de 12 heures avant de pouvoir recevoir des soins. Bon nombre d’entre eux considéraient que ces longs temps d’attente étaient directement imputables à ce qu’ils considéraient comme étant une pénurie généralisée de médecins et d’infirmières au sein de leur collectivité. En discutant des éventuelles mesures que pourrait prendre le gouvernement fédéral pour résoudre ce problème, bon nombre de participants estimaient qu’il fallait faire davantage pour recruter des professionnels de la santé formés à l’étranger, et pour rationaliser le processus de reconnaissance des titres de compétence de ces personnes, afin de s’assurer qu’elles puissent travailler dans leur domaine d’expertise dès leur arrivée au Canada.
Les participants résidant au Manitoba et dans des centres de taille moyenne ou de grands centres du Canada atlantique se sont vu présenter de l’information portant sur cinq exigences prioritaires que le gouvernement du Canada avait récemment définies en matière de soins de santé. Au nombre de celles-ci figuraient la résolution du problème de pénurie de travailleurs de la santé et la réduction des temps d’attente, l’amélioration de l’accès à des services de santé familiale, l’amélioration des soins de longue durée et des soins à domicile, la mise en place de mesures relatives à la santé mentale et à l’usage de substances, et de mesures visant à moderniser la gestion des données sanitaires et les soins en ligne.
Dans l’ensemble, les participants se sont montrés très favorables à ces priorités, bon nombre d’entre eux estimant qu’il s’agissait de questions importantes sur lesquelles le gouvernement du Canada devait se focaliser. Plusieurs participants estimaient que la priorité consistant à remédier à la pénurie de professionnels de la santé et à réduire les temps d’attente revêtait une importance considérable et que des améliorations sur ce front auraient probablement des répercussions positives sur le reste des questions prioritaires précédemment énumérées. Les priorités consistant à accroître l’accès à des services familiaux, à améliorer les soins de longue durée et les soins à domicile, et à remédier aux troubles mentaux et à l’usage de substances ont également été jugées d’importance cruciale pour l’avenir. Si quelques-uns estimaient que la priorité consistant à moderniser la gestion des données de santé et les soins en ligne était moins importante que les autres domaines énumérés, d’autres ne partageaient pas cet avis, estimant que le fait d’accroître les capacités en matière de soins virtuels et de faciliter le transfert des données de santé entre différents prestataires de soins de santé offrirait aux patients (et en particulier à ceux qui vivent en milieu rural) un plus large éventail d’options en ce qui concerne l’accès à des soins de santé.
Les participants d’un groupe composé de résidents d’Hamilton ont pris part à une brève discussion portant sur la dépendance aux opioïdes. La quasi-totalité d’entre eux estimait que les opioïdes constituaient une préoccupation majeure au sein de leur communauté à l’heure actuelle, et plusieurs d’entre eux étaient d’avis que ce problème s’était aggravé au cours des dernières années. À la question de savoir s’ils avaient bon espoir que des progrès puissent être réalisés à cet égard au cours des prochaines années, presque tous les participants ont répondu par l’affirmative.
Invités à faire part de ce qui leur venait à l’esprit en entendant des termes comme « approvisionnement sûr » et « sites de consommation sûrs », la plupart d’entre eux estimaient que ces termes s’inscrivaient dans les efforts du gouvernement fédéral visant à s’assurer que les personnes aux prises avec une dépendance ne consomment pas de drogues toxiques et qu’elles disposent d’un endroit sûr où consommer des substances illicites (telles que les opioïdes) en présence de professionnels de la santé. Bien que généralement favorables à de telles initiatives, certains d’entre eux étaient d’avis que des mesures supplémentaires devaient être prises pour traiter ce qu’ils considéraient comme étant les causes profondes de la dépendance, notamment les problèmes liés à l’itinérance, à la pauvreté et à la santé mentale.
Les participants ont accueilli de façon mitigée l’information qui leur avait été fournie concernant le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS). Si un certain nombre d’entre eux estimaient que les initiatives destinées à réduire les méfaits liés à l’usage de substances jouaient un rôle important en ce qui a trait au soutien apporté aux personnes aux prises avec une dépendance, plusieurs participants étaient d’avis que ces fonds supplémentaires devraient plutôt être consacrés au traitement des dépendances et à l’aide apportée aux personnes pour qu’elles cessent de consommer ces substances sur le long terme. En discutant des éventuels effets que pourrait avoir une augmentation du financement des programmes de réduction des méfaits, un certain nombre de participants estimaient que cela pourrait contribuer à réduire la stigmatisation à l’égard des personnes aux prises avec une dépendance et à mieux informer le public des difficultés auxquelles ces personnes sont confrontées.
À la question de savoir ce que le gouvernement du Canada pourrait faire de plus pour résoudre ces problèmes, il a été suggéré que des mesures soient prises pour fournir des logements abordables aux personnes aux prises avec une dépendance afin de leur donner la possibilité de vivre dans un environnement sûr et exempt de drogues.
Les participants résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont pris part à une brève discussion portant sur la criminalité et sur leurs points de vue concernant la sécurité au sein de leur communauté. À la question de savoir quelle était l’ampleur du problème de la criminalité dans leur région, bon nombre d’entre eux avaient le sentiment que le taux de criminalité avait augmenté au cours des dernières années et que des incidents (agressions, dommages aux biens, crimes liés à la drogue et vols de véhicules) s’étaient produits de plus en plus fréquemment ces derniers temps.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils considéraient le vol de véhicules comme étant un problème majeur dans la RGT, bon nombre de participants ont répondu par l’affirmative, et plusieurs d’entre eux ont déclaré avoir personnellement connu quelqu’un qui avait été impacté par ce type de délit. La quasi-totalité d’entre eux était d’avis que ce problème s’était considérablement aggravé au cours des dernières années et se souvenait d’avoir beaucoup plus fréquemment entendu parler de ce sujet ces derniers temps, que ce soit aux nouvelles ou par le biais de contacts personnels. En décrivant ce à quoi on pouvait, selon eux, imputer cette augmentation perçue des vols de véhicules, un certain nombre d’entre eux l’attribuaient aux nouvelles technologies présentes dans les véhicules les plus récents, estimant que ces innovations avaient fourni davantage de moyens aux malfaiteurs de s’introduire dans des véhicules par effraction pour les voler. Les participants estimaient également que la croissance perçue du marché mondial des véhicules volés avait contribué à augmenter la fréquence de ces délits dans la région du Grand Toronto et dans l’ensemble du pays.
Lors d’une discussion portant sur les mesures que devrait prendre le gouvernement du Canada en réponse à l’augmentation des vols de véhicules, un certain nombre de participants étaient d’avis qu’il fallait davantage se concentrer sur la surveillance et l’inspection des caisses d’expédition dans les ports canadiens afin de s’assurer que les véhicules volés ne font pas l’objet d’un trafic outre-mer. Les participants ont suggéré d’autres mesures, dont l’adoption d’une législation visant à alourdir les peines encourues pour vol de véhicules, à obliger les constructeurs automobiles à installer des systèmes de positionnement global (GPS) dans tous les nouveaux véhicules et à chercher à s’attaquer à ce qu’ils considéraient comme étant les causes premières pouvant être à l’origine des vols de véhicules, comme la pauvreté et les activités de bandes organisées. Après s’être vu informer que le gouvernement du Canada s’employait à organiser un sommet national sur la lutte au vol de véhicules, si la plupart des participants étaient d’avis qu’il s’agissait d’un pas dans la bonne direction, un certain nombre d’entre eux estimait que des mesures plus urgentes devaient être prises afin de remédier à ce problème.
Les participants résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont pris part à une brève discussion au sujet de l’immigration. À la question de savoir comment ils décriraient l’état actuel du système d’immigration, tous les participants se disaient préoccupés quant à la capacité du pays à maintenir son taux d’immigration actuel tout en étant en mesure d’offrir des possibilités de logement et d’emploi, des soins de santé et une éducation adéquats aux personnes vivant déjà au Canada. Tous étaient d’avis que le gouvernement du Canada devrait à l’avenir réduire le taux d’immigration. Bien que la plupart des participants se soient prononcés en faveur d’une immigration continue à long terme, on estimait qu’en diminuant temporairement cette dernière, on donnerait au pays le temps d’augmenter l’offre de logements et d’accroître la portée des services et infrastructures essentiels en vue d’accueillir une population plus nombreuse à l’avenir.
Après avoir été informés que le gouvernement fédéral avait annoncé un plafond temporaire de deux ans pour les nouveaux permis d’études d’étudiants étrangers, les participants ont exprimé diverses opinions à ce sujet. Si certains d’entre eux considéraient que cette mesure aurait un effet positif sur la situation du logement, plus particulièrement en ce qui concerne la diminution de la demande sur le marché locatif, un nombre à peu près égal de participants craignaient que cette mesure n’entraîne des réductions de personnel et des suppressions de programmes dans de nombreuses universités et collèges canadiens comptant actuellement sur les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers en tant que part importante de leur budget annuel.
Les participants de deux groupes ont pris part à une discussion au sujet de l’invasion russe de l’Ukraine en cours et de l’aide financière et militaire que le gouvernement canadien apporte à l’Ukraine dans le cadre de ce conflit. Tous ont déclaré être au courant de cette question, bien qu’à divers degrés. Si la plupart des participants du groupe basé au Manitoba ont déclaré ne plus être aussi préoccupés par le conflit qu’ils l’avaient été auparavant, quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par les répercussions potentielles de ce conflit sur l’économie canadienne et le prix des carburants. En revanche, la plupart des participants résidant au Québec se sont dit très préoccupés par le conflit. Ces préoccupations portaient sur de nombreux facteurs, notamment sur des problèmes économiques potentiels, sur des questions de sécurité et de stabilité mondiales (tout particulièrement liées à la possession d’armes nucléaires par la Russie), et sur ce qu’ils percevaient comme étant la lenteur des négociations en vue d’une résolution pacifique du conflit.
À la question de savoir s’il était important que le Canada continue à venir en aide à l’Ukraine, la plupart des participants du groupe du Manitoba et tous ceux du Québec ont répondu par l’affirmative. Plusieurs d’entre eux ont souligné l’importance de cette aide dans le cadre des efforts déployés pour protéger la santé et le bien-être des civils ukrainiens, qui, croyait-on, ont beaucoup souffert de ce conflit. Parmi les quelques participants du groupe du Manitoba estimant qu’il était moins important pour le Canada d’aider l’Ukraine, certains se sont dit préoccupés par le coût financier de ce soutien continu et se sont demandé si ces fonds ne devraient pas plutôt être consacrés à venir en aide aux Canadiens vivant déjà au Canada qui ont actuellement du mal à joindre les deux bouts.
En discutant de ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu concernant la réponse du gouvernement fédéral à la guerre en Ukraine, bon nombre de participants ont réaffirmé être conscients du fait que le Canada avait fourni une aide financière et militaire pendant toute la durée du conflit et qu’il avait accueilli au pays de nombreux Ukrainiens qui avaient été contraints de quitter leur domicile. Certains d’entre eux se souvenaient également que le gouvernement du Canada avait imposé plusieurs sanctions à la Russie, ainsi qu’à de nombreux particuliers et entreprises russes. Tous estimaient qu’en imposant ces sanctions, le gouvernement du Canada était actuellement sur la bonne voie. À la question de savoir si, en réponse à ce conflit, le gouvernement fédéral devait en faire plus ou en faire moins, la plupart des participants étaient d’avis que l’approche actuelle était idéale et qu’elle devait être conservée.
Une majorité d’entre eux a déclaré avoir été au moins en partie au courant de la récente visite du président ukrainien au Canada. Après s’être vu présenter de l’information au sujet des engagements financiers et militaires que le gouvernement du Canada avait pris envers l’Ukraine au cours de cette visite, plusieurs participants du Manitoba se demandaient pendant combien de temps le Canada serait en mesure de soutenir l’effort de défense en Ukraine et craignaient que le conflit ne se poursuive encore pendant plusieurs années. À l’inverse, tous les membres du groupe du Québec ont exprimé des sentiments positifs, estimant que ce type de soutien continu était nécessaire pour contribuer à l’effort de guerre ukrainien.
Aucun participant n’avait entendu parler de l’Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU). Interrogés sur l’importance d’un accord de libre-échange avec l’Ukraine, de nombreux participants se sont prononcés en faveur d’une telle initiative, estimant qu’il s’agissait d’une approche non violente et humanitaire au soutien apporté à l’Ukraine qui pourrait éventuellement profiter à l’ensemble des Canadiens ainsi qu’à l’économie canadienne.
Bon nombre d’entre eux ont déclaré avoir déjà eu connaissance d’informations au sujet de ce conflit qui leur avaient semblé fausses ou trompeuses. Ceux qui avaient été témoins de mésinformation ou de désinformation ont indiqué qu’elles provenaient principalement de sources présentes sur les plateformes de médias sociaux, dont Facebook. Dans l’ensemble, on estimait que les médias canadiens avaient dans une large mesure réussi à faire en sorte que leurs articles et leurs transmissions soient dépourvus de toute mésinformation ou désinformation. Pour bon nombre d’entre eux, ces informations fausses et trompeuses constituent un problème majeur pouvant, à tout le moins, conduire à une méconnaissance des faits associés au conflit ou, plus grave encore, à une érosion du soutien des Canadiens à l’égard de l’Ukraine.
Les participants de ce groupe ont pris part à une discussion sur les symboles visuels et les signatures sonores dont se sert le gouvernement fédéral pour s’identifier. À la question de savoir comment ils s’y prendraient pour savoir qu’une information provient du gouvernement du Canada, bon nombre de participants ont répondu qu’ils se fieraient à un logo comprenant le mot « Canada » ainsi que le drapeau canadien qui, selon eux, accompagne toutes les communications fédérales. En discutant plus précisément des moyens qu’ils prendraient pour déterminer si l’information qu’ils entendaient émanait du gouvernement du Canada, plusieurs ont mentionné une signature musicale suivant habituellement les publicités ou les annonces fédérales sur des plateformes audio comme la radio.
Après s’être vu présenter une image du mot-symbole du gouvernement du Canada, tous les participants ont déclaré le reconnaître, et plusieurs d’entre eux ont confirmé qu’il s’agissait du logo auquel ils avaient précédemment fait allusion. Lorsqu’on leur a demandé ce que le mot-symbole symbolisait selon eux, bon nombre d’entre eux estimaient qu’il représentait le gouvernement fédéral ainsi que le Canada de manière plus générale. À la question de savoir pourquoi le gouvernement du Canada accompagnait ses communications de ce symbole, la plupart d’entre eux ont répondu qu’il s’agissait d’un indicateur visuel confirmant que les renseignements qu’accompagnait ce symbole étaient dignes de confiance et provenaient d’une source officielle.
Le groupe s’est ensuite vu présenter un enregistrement de la signature sonore du gouvernement du Canada. Tous les participants ont indiqué connaître cette signature musicale, et plusieurs d’entre eux l’ont décrite comme étant dérivée des quatre premières notes de l’hymne national canadien. En discutant de ce qui constituait, selon eux, l’objectif principal de cette signature musicale, tous estimaient (comme pour le mot-symbole) qu’elle servait à confirmer que l’information et les publicités audio proviennent effectivement du gouvernement fédéral et qu’il est important d’y porter attention.
Les participants de ce groupe ont été invités à partager leurs points de vue sur les concepts créatifs et les messages que conçoit le gouvernement du Canada pour mettre en évidence les risques liés aux aliments supplémentés, en portant une attention particulière à certains produits, et notamment aux boissons énergisantes caféinées. Bon nombre d’entre eux estimaient que les publicités pour des produits comme les boissons énergisantes ciblaient trop les jeunes Canadiens et étaient d’avis qu’il s’agissait d’une problématique importante sur laquelle le gouvernement fédéral devait se pencher.
Après s’être vu présenter deux concepts visuels destinés à mettre ce problème en exergue, les participants ont exprimé toute une série de commentaires. Si certains d’entre eux estimaient que le concept du chariot d’épicerie faisait mieux ressortir le message « lisez l’étiquette » de la campagne (qui figurait à la fois sur l’image en tant que mot-clic dans le texte), plusieurs pensaient que le concept de la boisson énergisante mettait davantage en lumière la problématique des aliments supplémentés, plus particulièrement du fait qu’il comportait des images d’une canette de boisson énergisante et d’une étiquette d’ingrédients fictive. Certains d’entre eux se sont également montrés favorables à l’identifiant de mise en garde des aliments supplémentés figurant dans le concept de droite et estimaient que l’inclusion de cet élément sur les produits alimentaires aiderait les parents à déterminer quels produits peuvent être achetés en toute sécurité pour leurs enfants. En discutant des publicités de manière plus générale, bon nombre de participants estimaient que le terme « aliments supplémentés » pouvait prêter à confusion. Plusieurs ont indiqué que le qualificatif « supplémenté » avait en général des connotations positives comme celle de renforcer la santé par un apport supplémentaire de micronutriments et notamment de vitamines ou de minéraux, plutôt que d’être potentiellement préjudiciable à la santé.
Lorsqu’on leur a demandé si, à leur avis, la présence de ces concepts sur les médias sociaux attirerait leur attention, seul un petit nombre d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Si quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que l’inclusion du mot-symbole du gouvernement du Canada, de la coche de « vérification effectuée » et du nom de l’organisme « Canadiens en santé » attirerait leur attention et les inciterait à vouloir en savoir davantage, la plupart d’entre eux ne croyaient pas que les images et les messages utilisés dans ces concepts se démarqueraient du reste du contenu que l’on trouve habituellement sur les plateformes de médias sociaux. En discutant des moyens d’améliorer ces concepts, certains participants ont suggéré que l’étiquette fictive des ingrédients présentée dans le concept des boissons énergisantes soit plus détaillée et comporte des exemples d’ingrédients potentiellement dangereux desquels les parents et d’autres consommateurs devraient se méfier.
Les participants résidant au Yukon, dans la région du Niagara, en Ontario, ainsi que dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord au Québec ont pris part à des discussions portant sur les difficultés auxquelles leurs collectivités respectives sont actuellement confrontées. Lorsqu’on leur a demandé de nommer les problèmes les plus importants auxquels font actuellement face leurs collectivités et qui requièrent une plus grande attention de la part du gouvernement fédéral, les participants des trois groupes ont indiqué que les soins de santé constituaient une de leurs préoccupations majeures. Nombre d’entre eux ont décrit ce qu’ils percevaient comme étant des problématiques croissantes liées à l’accès à des services de santé au sein de leur collectivité, notamment les longs temps d’attente pour obtenir des soins d’urgence et des soins primaires, le manque de médecins de famille et le nombre limité de ressources disponibles pour traiter des problèmes liés à la santé mentale et aux dépendances. Tous les groupes ont également cité l’accès à des logements abordables comme préoccupation majeure au sein de leurs collectivités respectives. On estimait que le coût des logements avait considérablement augmenté ces dernières années, tant pour les propriétaires que pour les locataires, et qu’on assistait actuellement à une pénurie généralisée de logements sûrs et abordables. Plusieurs d’entre eux ont également décrit ce qu’ils percevaient comme étant des lacunes quant aux possibilités d’emploi à temps plein et bien rémunéré dans leurs régions respectives, certains estimant qu’il s’agissait d’un problème touchant plus particulièrement les personnes vivant dans des collectivités rurales ou de petite taille.
En discutant des secteurs d’activité les plus importants dans leurs communautés respectives, les participants des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord ont indiqué que l’agriculture, la foresterie, l’industrie papetière, l’exploitation minière, le tourisme et la construction jouaient un rôle considérable dans leurs économies respectives. Les participants de la région de Niagara ont mentionné le tourisme, la production vinicole et le secteur manufacturier comme secteurs importants à l’échelle locale, certains d’entre eux se souvenant plus particulièrement des récents investissements effectués par le gouvernement fédéral en vue d’accroître la production de véhicules électriques (VE) dans leur région. Les participants du Yukon ont cité l’exploitation minière, le tourisme, le transport de marchandises et de matériaux ainsi que la construction de nouvelles infrastructures comme étant les principaux secteurs d’activité dans leur région. Plusieurs participants de ce groupe avaient le sentiment que d’importantes pénuries de main-d’œuvre sévissaient dans bon nombre de ces secteurs (ainsi que dans des domaines clés tels que les soins de santé) et que les gouvernements aux échelons fédéral et territoriaux devaient en faire davantage pour recruter des professionnels qualifiés et les inciter à travailler et à vivre dans la région.
The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2241412
Date d’attribution du contrat : 19 décembre 2022
Valeur du contrat : 814 741,30 $
Afin de mieux situer les groupes de discussion dans le contexte des principaux événements survenus au cours du cycle de recherche, nous vous présentons ci-après un bref résumé des mois de décembre 2023 et janvier 2024.
Au début de chaque rencontre, les participants ont été interrogés sur ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d’annonces et d’initiatives ont été rappelées, dont les suivantes :
Les participants ont également rappelé certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci figuraient :
Les participants résidant dans le Montréal Métropolitain ont brièvement discuté de la question des étudiants étrangers et de la récente décision du gouvernement du Canada de fixer un plafond pour la réception des demandes de permis d’études d’étudiants étrangers. À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet du gouvernement du Canada et de l’immigration, plus particulièrement en ce qui concerne les étudiants étrangers, bon nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Se souvenant de ce qu’ils avaient entendu, plusieurs d’entre eux avaient le sentiment qu’il y avait eu un afflux d’étudiants étrangers au Canada ces dernières années et que cela avait servi à exacerber les problèmes existants liés à l’offre de logements. Afin de faciliter la conversation, les participants se sont vu informer de ce qui suit :
Le gouvernement du Canada a annoncé la mise en place d’un plafond temporaire de réception des permis d’étude sur une période de deux ans. Le gouvernement du Canada s’attend à ce que le plafond ait pour résultat l’approbation de 364 000 permis d’étude en 2024, soit 35 % de moins qu’en 2023.
Si un petit nombre de participants estimait qu’il s’agissait d’un pas dans la bonne direction, très peu d’entre eux étaient d’avis que cette mesure suffirait à elle seule à résoudre les problèmes actuels liés au logement et à l’immigration. Certains d’entre eux soutenaient qu’au lieu de se focaliser tout particulièrement sur les étudiants étrangers, le gouvernement fédéral devrait s’efforcer de limiter toutes formes d’immigration (y compris pour les demandeurs d’asile). En discutant des éventuelles conséquences de cette mesure, plusieurs participants s’attendaient à ce qu’elle ait des répercussions financières négatives pour de nombreux établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. On estimait que les frais et droits de scolarité que paient les étudiants étrangers représentaient une source importante de revenus pour les universités et établissements d’enseignement postsecondaires canadiens et que ces derniers pourraient devoir procéder à des compressions budgétaires en réponse à cette mesure. Un petit nombre de participants ont dit craindre que cette mesure ne soit injuste à l’égard de futurs étudiants étrangers ayant prévu d’étudier et de mener une vie meilleure au Canada, et qu’ils se voient maintenant refuser cette possibilité.
À la question de savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en ce qui a trait à sa gestion du système d’immigration, tous les participants s’entendaient pour dire qu’il faisait fausse route. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis que, bien que l’immigration ait généralement des retombées économiques et sociales positives pour les communautés canadiennes, le nombre plus élevé d’immigrants au cours des dernières années avait mis à rude épreuve les marchés du logement et du travail, ainsi que des services importants, dont les soins de santé et l’éducation. On était fermement convaincu de la nécessité de stabiliser temporairement le taux d’immigration pour permettre aux municipalités d’apporter les améliorations nécessaires aux infrastructures et aux services existants afin d’accueillir des populations plus importantes dans les années à venir. On estimait en outre qu’il fallait également privilégier une immigration plus ciblée à l’avenir, en se focalisant principalement sur l’accueil de travailleurs qualifiés dans des domaines (comme les soins de santé et l’éducation) considérés comme faisant actuellement l’objet d’une pénurie généralisée de main-d’œuvre.
Les participants de douze groupes ont pris part à des discussions portant sur les problèmes auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés et sur leurs points de vue concernant la gestion du gouvernement fédéral quant à ces priorités. Les participants ont été invités à définir les domaines dans lesquels ils estimaient satisfaisante la performance du gouvernement du Canada et ceux dans lesquels ils considéraient qu’il y avait matière à amélioration. Ces derniers ont émis des points de vue à la fois positifs et négatifs concernant un certain nombre d’enjeux. Au nombre de ceux-ci figuraient :
Les participants ont également relevé un certain nombre de domaines dans lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement du Canada avait été satisfaisante, à savoir :
Les participants ont en outre mentionné une série de domaines dans lesquels la performance du gouvernement du Canada pouvait être améliorée. Au nombre de ceux-ci figuraient :
Appelés à définir les principaux domaines prioritaires sur lesquels le gouvernement du Canada devrait se focaliser, bon nombre de participants ont réaffirmé la nécessité de prendre des mesures supplémentaires pour améliorer l’accès à des logements abordables, consolider le système de soins de santé, faire face à la hausse du coût de la vie, atténuer les effets du changement climatique et poursuivre la réconciliation avec les peuples autochtones. D’autres domaines prioritaires importants mentionnés par les participants comprenaient l’augmentation des soutiens accordés au système d’éducation, la stabilisation du taux d’immigration, des mesures de soutien plus efficaces pour les personnes âgées et les personnes vivant en situation de handicap, ainsi que l’augmentation des fonds destinés aux forces de l’ordre et à la sécurité publique.
Les participants de cinq groupes ont pris part à des discussions sur les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les Canadiens de la classe moyenne et sur les mesures prises par le gouvernement fédéral pour venir en aide aux ménages de la classe moyenne. Tous les participants estimaient qu’il était important pour le gouvernement du Canada de soutenir la classe moyenne et plusieurs d’entre eux avaient l’impression de l’avoir progressivement vue disparaître au cours des dernières décennies. Si quelques-uns d’entre eux ont émis des commentaires positifs au sujet d’initiatives comme celles de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) et du compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), la plupart des participants estimaient que le gouvernement du Canada devait en faire plus dans ce domaine. Plusieurs d’entre eux ont déclaré avoir été personnellement confrontés à des difficultés financières au cours de la dernière année et étaient d’avis qu’en raison de facteurs comme l’inflation, les taux d’intérêt élevés et le coût de la vie en général, il était de plus en plus difficile de joindre les deux bouts. On était d’avis que le gouvernement du Canada devait faire en sorte d’étendre les critères d’admissibilité relatifs aux prestations et aux soutiens qu’il offre afin de tenir compte de la vaste proportion de ménages de la classe moyenne qui, croyait-on, peinait actuellement du mal à faire face au coût de la vie. Un certain nombre d’entre eux avaient le sentiment que si de nombreux programmes et initiatives avaient été créés par le gouvernement fédéral au cours des dernières années pour aider les Canadiens à faire face au coût de la vie, peu d’entre eux étaient actuellement destinés aux familles de la classe moyenne.
En discutant des éventuelles mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour mieux venir en aide aux Canadiens de la classe moyenne, bon nombre de participants estimaient qu’il fallait davantage s’attacher à rendre plus abordables les biens et services essentiels (notamment les produits alimentaires et l’essence) et à réduire les coûts du logement, tant dans l’intérêt des propriétaires que des locataires. Parmi d’autres mesures envisageables, les participants ont suggéré de réduire les impôts fédéraux pour les ménages à revenu moyen, de promouvoir la création d’un plus grand nombre d’emplois à temps plein bien rémunérés et de favoriser une plus grande concurrence dans des secteurs comme ceux de la vente au détail de produits d’épicerie et des télécommunications, qui seraient, selon eux, actuellement monopolisés par un petit nombre de grandes sociétés.
Les participants du groupe composé de personnes à revenu moyen résidant à Vancouver et préoccupées par le coût de la vie ont pris part à une longue discussion sur leurs points de vue en tant que membres de la classe moyenne. À la question de savoir ce que signifiait pour eux le fait d’appartenir à la classe moyenne, plusieurs participants estimaient que ce terme avait de tout temps désigné les personnes qui, sans être exceptionnellement riches, étaient à l’aise financièrement et ne vivaient pas d’un chèque de paie à l’autre. Tous estimaient que la qualité de vie de la classe moyenne avait changé au cours de leur vie, et nombre d’entre eux étaient d’avis que le coût de la vie était devenu beaucoup moins abordable au cours des dernières années. Plusieurs participants considéraient qu’il était devenu difficile pour les familles de la classe moyenne de prospérer financièrement ou d’épargner pour l’avenir, en raison de ce qu’ils percevaient comme étant une hausse significative des prix dans tous les secteurs de l’économie. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que, pour les familles appartenant à la classe moyenne, le marché du logement en particulier était devenu de plus en plus inabordable. Lorsqu’on leur a demandé si, à leur avis, le gouvernement du Canada se souciait de la classe moyenne, très peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Plusieurs d’entre eux étaient fermement d’avis que le gouvernement fédéral devait accorder davantage d’importance au soutien à apporter aux familles de la classe moyenne et à l’élaboration d’un plan à long terme sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre cet objectif.
Ce groupe s’est ensuite vu présenter une liste de diverses mesures et initiatives prises par le gouvernement du Canada au cours des dernières années pour mieux venir en aide aux Canadiens ayant du mal à faire face au coût de la vie. Au nombre de celles-ci figuraient :
À la question de savoir s’ils connaissaient l’un ou l’autre de ces programmes et politiques, la plupart ont indiqué avoir déjà entendu parler d’au moins quelques-unes des initiatives énumérées. Quelques-uns d’entre eux ont parlé en termes positifs de l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), estimant qu’elle avait été très utile et avait permis d’apporter un soutien financier accru aux familles comptant des enfants en bas âge. Lorsqu’on leur a demandé quel serait, selon eux, l’impact de ces initiatives, le cas échéant, sur le soutien apporté à la classe moyenne, la plupart des participants estimaient qu’elles auraient probablement un impact modéré. Plusieurs d’entre eux étaient toutefois d’avis que le gouvernement fédéral devait redoubler d’efforts pour rendre la vie des Canadiens, y compris des personnes appartenant à la classe moyenne, plus abordable à l’avenir.
Les participants du groupe composé d’étudiants universitaires résidant au Québec ont entrepris une brève discussion au sujet des langues officielles du Canada. Lorsqu’on leur a demandé comment ils décriraient la situation actuelle en matière de langues officielles au Canada, un certain nombre d’entre eux avaient le sentiment que cette question avait suscité des tensions dans leur province ces derniers temps. On estimait que cette tension était principalement liée au projet de loi 96 du gouvernement du Québec, considéré comme ayant principalement été adopté dans le but de promouvoir le français dans la province et d’affirmer le statut du français en tant que langue officielle du Québec. Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu récemment au sujet des communautés linguistiques minoritaires au Canada, un certain nombre d’entre eux ont déclaré avoir entendu parler des difficultés rencontrées par les Autochtones qui avaient du mal à accéder à des services dans leurs langues respectives et à préserver ces langues au profit des générations futures.
À la question de savoir quel devrait être le rôle du gouvernement du Canada en ce qui concerne la protection et la promotion des droits linguistiques des Québécois, la plupart des participants étaient d’avis qu’il devrait avant tout veiller à ce que tous les services fédéraux soient disponibles en anglais et en français dans toutes les communautés du pays. Quelques-uns d’entre eux estimaient également que le gouvernement fédéral devait allouer des ressources supplémentaires pour offrir un enseignement gratuit ou abordable dans les deux langues officielles à tous les résidents du Québec, ainsi que dans l’ensemble du Canada.
Les participants de deux groupes ont été invités à répondre à quelques questions complémentaires sur les récentes mesures qu’a mises en place le gouvernement du Canada concernant le coût des produits d’épicerie. Chaque groupe a discuté des activités du gouvernement fédéral dans les jours précédant la tenue du groupe de discussion. Le groupe de discussion basé à Vancouver s’est tenu en décembre 2023, tandis que la discussion avec le groupe du Canada atlantique a eu lieu en janvier 2024. Tous les participants estimaient que la stabilisation du coût des produits d’épiceries constituait une priorité absolue sur laquelle le gouvernement du Canada devait se concentrer.
Le groupe de participants basés à Vancouver s’est vu fournir les renseignements suivants :
Le gouvernement du Canada s’emploie à stabiliser l’augmentation du prix des produits d’épicerie en prenant les mesures suivantes :
Si la plupart des participants les ont favorablement accueillies, un grand nombre d’entre eux prévoyaient que ces mesures ne porteraient leurs fruits qu’à condition que leur mise en œuvre soit efficace et qu’on puisse compter sur la participation des grandes chaînes d’épicerie à ces initiatives. Plusieurs participants considéraient que le gouvernement du Canada devait prendre des mesures plus urgentes à cet égard et que la création d’un plan à long terme visant à rendre les produits d’épicerie plus abordables pour tous les Canadiens à l’avenir devait être davantage privilégiée.
Au début de leur discussion, les participants du Canada atlantique se sont vu informer que le 29 janvier 2024, le gouvernement du Canada avait envoyé une lettre au Bureau de la concurrence pour lui demander de commencer à utiliser les pouvoirs supplémentaires qui lui avaient été conférés pour aider à contraindre les grandes chaînes d’épicerie à stabiliser le prix des produits d’épicerie dans l’intérêt de tous les Canadiens. Bien qu’estimant qu’il était important que le gouvernement fédéral se penche sur cette question, les participants étaient d’avis que cette mesure était peu susceptible d’avoir un impact significatif sur le coût des produits d’épicerie. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis que dans une économie de marché, le gouvernement du Canada et des organismes comme le Bureau de la concurrence étaient limités quant aux mesures qu’ils pouvaient prendre pour influencer les prix exigés par les chaînes d’épicerie. Quelques-uns d’entre eux estimaient que l’augmentation récente des coûts de production et de transport des produits alimentaires avait également eu une incidence sur le coût perçu comme étant élevé des produits d’épicerie et que les grandes chaînes d’épicerie n’étaient pas les seules responsables de la hausse du prix des produits d’épicerie à l’heure actuelle. Un certain nombre d’entre eux estimaient qu’au lieu d’imposer un plus grand nombre de règlements, le gouvernement fédéral devrait s’efforcer d’inciter les grands épiciers (par le biais de mesures telles que des allègements fiscaux) à stabiliser ou à réduire leurs prix. On était également d’avis qu’il fallait faire davantage pour venir en aide aux plus petits épiciers et pour favoriser une plus grande concurrence au sein de l’ensemble du secteur des produits d’épicerie.
Treize groupes ont participé à des discussions portant sur le logement. Ces discussions se sont respectivement centrées sur les améliorations que le gouvernement fédéral pourrait éventuellement apporter à son plan sur le logement, sur les problématiques impactant les locataires, sur les opinions relatives à une densification accrue au sein des municipalités canadiennes, et sur les points de vue de propriétaires concernant les taux d’intérêt actuels et le processus de renouvellement des hypothèques.
Dix groupes ont pris part à des discussions sur les mises à jour que le gouvernement fédéral s’emploie actuellement à apporter à son plan sur le logement. Dans un premier temps, les participants des groupes composés de propriétaires du Canada atlantique, de parents d’enfants de moins de 12 ans de l’Alberta et de résidents du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord du Québec ont été invités à donner leur avis sur la situation actuelle du logement au Canada. Tous estimaient que des défis considérables se posaient à ce sujet, et un grand nombre d’entre eux se disaient d’avis que le manque de logements abordables et l’offre insuffisante de logements avaient constitué des problèmes de taille au cours des dernières années. Un certain nombre d’entre eux ont également mentionné que la hausse des taux d’intérêt au cours des deux dernières années constituait un autre défi récent en matière de logement. Les participants étaient d’avis que ces problèmes avaient eu pour effet de rendre les logements moins abordables pour les propriétaires tout compliquant le processus d’obtention d’un prêt hypothécaire pour les candidats à la propriété. À la question de savoir quels facteurs étaient, selon eux, responsables de rendre le logement inabordable à l’heure actuelle, les participants ont mentionné toute une série de problématiques. Au nombre de celles-ci figuraient :
Lorsqu’on leur a demandé quelles étaient, à leur avis, les mesures à prendre pour remédier à la situation du logement, les participants ont fourni un certain nombre de suggestions. Plusieurs d’entre eux estimaient que le gouvernement du Canada devait davantage s’attacher à construire des logements financés par l’État et à transformer des bâtiments existants (comme des bureaux inutilisés) en complexes résidentiels. Un certain nombre de participants estimaient que le gouvernement fédéral devrait assurer une plus grande surveillance de la situation du logement, notamment par la création d’un plan sur le logement à long terme et de lignes directrices à l’attention des provinces et des territoires. On estimait que le logement constituait un domaine de préoccupation national et qu’il ne fallait pas que les provinces et territoires soient les seules à y répondre. En discutant d’autres initiatives pouvant être prises, les participants ont recommandé un certain nombre de mesures visant notamment à faciliter l’obtention d’un prêt hypothécaire pour les candidats à l’achat d’une première propriété, à plafonner les loyers et à mettre en place une réglementation plus stricte concernant les locations de courte durée, ainsi qu’à réduire temporairement le taux d’immigration au cours des prochaines années.
Il a été demandé aux participants de tous les groupes si le gouvernement du Canada disposait, à leur connaissance, d’un plan pour résoudre les problèmes liés au logement. Seul un petit nombre d’entre eux se souvenait d’avoir entendu parler d’un plan sur le logement, et bon nombre d’entre eux se disaient incertains quant aux mesures précises que prenait actuellement le gouvernement fédéral en matière de logement. Parmi les participants au courant de certaines initiatives du gouvernement du Canada en matière de logement, les participants se souvenaient de la création du compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), de l’interdiction temporaire pour les non-Canadiens d’acheter des propriétés résidentielles, de l’octroi d’un supplément unique de 500 $ aux locataires à faible revenu par le biais de l’Allocation canadienne pour le logement, d’un financement supplémentaire pour la construction de nouveaux logements octroyés aux municipalités par le biais du Fonds pour accélérer la construction de logements, et de la suppression de la taxe sur les produits et services (TPS) qui s’appliquait à la construction de nouveaux ensembles locatifs. Un certain nombre de participants du groupe basé au Yukon avaient l’impression que le gouvernement fédéral avait investi des sommes importantes pour la construction de nouveaux logements sur ce territoire au cours des dernières années.
Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante au sujet des mises à jour envisagées pour le plan sur le logement du gouvernement du Canada :
Le gouvernement du Canada s’emploie actuellement à actualiser son plan sur le logement. Les points pris en considération dans le cadre de ce plan sur le logement sont les suivants :
Les participants se sont ensuite prêtés à un exercice dans le cadre duquel il leur a été demandé de choisir deux des mesures susmentionnées qui, à leur avis, contribueraient le plus à rendre le logement plus abordable. Dans l’ensemble, ces derniers se sont montrés très favorables aux initiatives visant à construire davantage de logements abordables et à aider un plus grand nombre de Canadiens à accéder à la propriété.
Bon nombre d’entre eux estimaient que la construction d’un plus grand nombre de logements abordables serait la mesure qui auraient l’impact le plus positif et qui profiteraient au plus grand nombre de Canadiens. Certains participants considéraient que le logement constituait un besoin essentiel et qu’il était crucial que les familles à faible et à moyen revenu puissent avoir accès à des logements sûrs et abordables. On estimait qu’à l’avenir, un financement fédéral ne devrait être accordé qu’à des projets de logement abordable, et qu’aucun denier public ne devrait être consacré à ce qui était considéré comme des projets de logement de luxe. On était d’avis qu’en mettant davantage l’accent sur la construction de logements abordables, les Canadiens jouiraient d’une plus grande stabilité et d’une plus grande souplesse financières à long terme, ce qui leur permettrait de consacrer une plus grande partie de leurs revenus à d’autres aspects importants de leur vie.
Un nombre plus important de participants considéraient également qu’aider les Canadiens à accéder à la propriété constituait une priorité importante sur laquelle le gouvernement fédéral devait se concentrer. L’accession à la propriété était considérée par bon nombre d’entre eux comme une étape financière importante pour les jeunes familles, et plusieurs d’entre eux ont dit craindre que si des mesures n’étaient pas prises rapidement, l’achat d’une maison devienne excessivement difficile (et dans certains cas impossible) pour les générations à venir. De nombreux participants étaient d’avis qu’il était important d’aider un plus grand nombre de Canadiens à accéder à la propriété plus tôt dans leur vie, estimant que cela leur donnerait plus de temps pour accroître la valeur nette de leur propriété. On estimait également que cette mesure contribuerait à consolider la classe moyenne et à réduire ce que l’on considérait comme étant une disparité croissante dans la répartition des richesses au sein de la population canadienne. On était également d’avis que le fait d’augmenter le nombre de personnes sur le marché immobilier aurait pour effet positif supplémentaire d’alléger la pression sur le marché locatif et de contribuer à réduire les coûts du logement, tant pour les acheteurs que pour les locataires.
Plusieurs d’entre eux ont également sélectionné l’initiative consistant à adapter les chiffres à la réalité des constructeurs de résidences. De l’avis général, les coûts liés à la construction de logements ont considérablement augmenté ces dernières années et un certain nombre de participants étaient d’avis que le fait d’aider les promoteurs à construire davantage de logements constituerait un facteur essentiel à l’augmentation de l’offre de logements. Un certain nombre d’entre eux considérait le subventionnement du coût des matériaux de construction comme un domaine particulier dans lequel le gouvernement fédéral pourrait exercer une influence positive en ce qui a trait au processus de construction des logements. Quelques participants estimaient qu’une supervision supplémentaire devrait être exercée pour garantir que l’aide financière fédérale soit principalement consacrée à la construction de nouveaux logements abordables et non à l’augmentation des profits de promoteurs immobiliers.
Bien que bon nombre d’entre eux les aient jugées importantes, seul un petit nombre de participants ont sélectionné les initiatives visant à lutter contre l’itinérance, à changer la manière dont les collectivités construisent des logements et à mettre en place une stratégie industrielle.
À la question de savoir s’ils avaient bon espoir que le gouvernement du Canada pourrait avoir un impact positif sur la situation du logement en poursuivant ces initiatives, seul un petit nombre d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Parmi ceux qui se sont dit sceptiques, certains participants ont indiqué que, même si ces initiatives semblaient constituer un pas dans la bonne direction, ils ne croiraient en ce plan que lorsqu’ils commenceraient à observer des progrès tangibles au sein de leur propre collectivité pour ce qui est de rendre le logement plus abordable. Un certain nombre de participants avaient le sentiment qu’il y avait une pénurie importante de main-d’œuvre dans le secteur de la construction et qu’il fallait y remédier pour pouvoir accélérer la construction de logements comme prévu. Des préoccupations ont également été soulevées quant à savoir si les promoteurs participeraient pleinement à ces initiatives, certains participants estimant que chaque fois que l’occasion se présenterait, les constructeurs chercheraient à réaliser des profits plutôt qu’à rendre les logements plus abordables. Parmi le petit nombre de participants se disant plus confiants, certains estimaient que le pays avait déjà été confronté à d’importants problèmes de logement à différents moments de son histoire et qu’il avait toujours été en mesure d’y remédier. On estimait que si les problèmes actuels en matière de logement étaient considérables et s’il fallait beaucoup de temps pour y remédier, il était ultimement possible de les régler pour que les logements redeviennent abordables dans l’intérêt de la plupart des Canadiens.
Lors de discussions visant à déterminer s’il y avait, à leur avis, d’autres éléments dont le plan sur le logement du gouvernement du Canada devrait tenir compte, les participants ont suggéré un certain nombre de points. Certains d’entre eux estimaient que le gouvernement fédéral devrait veiller à ce que les nouveaux arrivants au Canada ne s’installent pas uniquement dans de grands centres urbains tels que Toronto, Montréal et Vancouver, mais qu’ils soient uniformément répartis dans tout le pays. Les participants considéraient que cette approche contribuerait à réduire la pression exercée sur ce qu’ils considéraient comme étant des marchés du logement hautement concurrentiels dans les plus grandes villes du Canada. Les participants étaient également d’avis que le gouvernement fédéral devait se concentrer sur la mise en place de meilleures protections en faveur des locataires, notamment en renforçant les règlements relatifs à des pratiques comme celles de la rénoviction et en imposant des limites aux augmentations de loyer imposées par les propriétaires pendant la période de transition entre locataires.
Les participants ont ensuite été invités à se concentrer sur des phrases précises mentionnées dans le cadre du plan sur le logement et à faire part de leurs réflexions sur le sens que revêtait chacune d’entre elles à leurs yeux. Les phrases dont il était question étaient différentes d’un groupe à l’autre.
Adapter les chiffres à la réalité des constructeurs de résidences
Plusieurs participants ont interprété cette phrase comme signifiant que pour assurer la construction accélérée d’un grand nombre de logements, des garanties devaient être mises en place pour que cela soit économiquement viable tant pour les promoteurs résidentiels que pour les constructeurs résidentiels. On estimait qu’en adoptant cette approche, le gouvernement du Canada concentrerait probablement ses efforts à mettre en place des incitatifs et des soutiens à l’intention des constructeurs dans des domaines comme l’approvisionnement et le transport de matériaux de construction, l’octroi de subventions salariales et une aide pour faire face aux coûts énergétiques et aux coûts des carburants liés à la construction. Lorsqu’on leur a demandé s’ils seraient favorables à l’octroi d’aides supplémentaires (telles que des allègements fiscaux) aux constructeurs afin d’accélérer le rythme auquel les maisons sont construites, plusieurs participants ont répondu par l’affirmative. Nombre d’entre eux ont toutefois réaffirmé qu’il fallait mettre en place des règlements et des contrôles pour s’assurer que les promoteurs utilisent les économies réalisées par le biais de ces mesures pour augmenter le rythme auquel les logements sont construits, et non pour accroître leurs profits. Un certain nombre de participants ne voyaient pas en quoi le fait d’accorder des allègements fiscaux aux promoteurs contribuerait à accélérer le processus de construction de logements et n’estimaient donc pas qu’il s’agissait là d’une mesure que devrait prendre le gouvernement fédéral.
Changer la façon dont les communautés construisent des maisons :
Un certain nombre de participants pensaient que cette phrase renvoyait au processus de densification et à l’objectif consistant à augmenter le nombre de personnes vivant dans une même zone en construisant des immeubles d’habitation à plusieurs étages et des tours d’habitation. D’une opinion légèrement différente, certains d’entre eux percevaient cette phrase comme faisant allusion à la construction de nombreux types de logements différents (soit une combinaison de maisons unifamiliales, d’appartements et de condominiums) et à une approche moins normalisée de la construction de logements. Quelques-uns d’entre eux estimaient que cette phrase pouvait également faire référence à l’élaboration d’une stratégie plus holistique en matière de construction de logements en vertu de laquelle les communautés concentreraient leurs investissements dans l’objectif d’augmenter la capacité des services et des infrastructures essentiels proportionnellement à la vitesse à laquelle les nouveaux ensembles résidentiels sont construits. À la question de savoir si cette phrase faisait, à leur avis, référence à une « réduction des formalités administratives », plusieurs participants ont répondu par l’affirmative et estimaient que ces deux phrases étaient étroitement liées. Si un certain nombre d’entre eux s’attendaient à ce qu’un assouplissement de la réglementation régissant les types de logements qu’il est permis de construire et les endroits où ils peuvent être construits au sein des municipalités se traduise par une augmentation du nombre de logements construits, un certain nombre d’entre eux ont exprimé des inquiétudes quant à l’adoption de cette approche. Ces derniers estimaient que l’abolition de mesures de ce type pourrait avoir un effet défavorable sur le milieu ambiant et l’écosystème environnant. Quelques-uns d’entre eux craignaient en outre qu’une réduction des formalités administratives n’entraîne la construction de logements de moindre qualité, les promoteurs étant susceptibles de rogner sur les coûts lorsque le cadre réglementaire est moins contraignant.
Construire davantage de logements abordables :
La plupart des participants estimaient que cette phrase faisait référence à la construction d’un plus grand nombre de logements abordables pour les familles à faible et moyen revenu. On était d’avis que cela comprendrait des logements abordables disponibles à l’achat ainsi que des logements locatifs subventionnés ou à des prix inférieurs à ceux du marché. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que cela pouvait également impliquer d’accorder plus d’importance à la construction de coopératives d’habitation. Certains participants estimaient que cette phrase faisait référence à un style de construction résidentielle plus rudimentaire visant principalement à fournir le strict nécessaire aux particuliers, avec peu de caractéristiques ou d’équipements supplémentaires. Lorsqu’on leur a demandé s’ils souhaiteraient se voir offrir un incitatif, notamment un crédit d’impôt, en contrepartie des investissements qu’ils effectueraient en vue de construire davantage de logements abordables au sein de leur collectivité, un certain nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Bon nombre d’entre eux ont toutefois indiqué que leur réponse dépendrait de détails précis concernant ce type de programme, à savoir le montant du crédit d’impôt accordé ainsi que la question de savoir s’ils recevraient un retour sur investissement supplémentaire. Plusieurs d’entre eux ont indiqué que même s’ils estimaient qu’il s’agissait d’une initiative intéressante, ils ne pensaient pas être financièrement en mesure d’effectuer un investissement de ce type dans un avenir prévisible.
Accueillir des immigrants possédant les compétences nécessaires pour aider à la construction d’un plus grand nombre d’habitations.
Bien que bon nombre d’entre eux étaient d’avis que l’accueil d’immigrants qualifiés dans le secteur de la construction domiciliaire accélérerait probablement le rythme auquel s’effectue la construction de nouveaux logements, plusieurs participants se sont dit préoccupés par la pression potentielle que cela pourrait exercer sur ce qu’ils considéraient comme étant un marché du logement déjà en surchauffe. Ils estimaient qu’à moins qu’il y ait suffisamment de logements et de services essentiels (à savoir des services de soins de santé et éducatifs) pour répondre aux besoins d’une population plus nombreuse, cette mesure serait potentiellement injuste à la fois à l’égard des Canadiens et des nouveaux immigrants.
Lancer une stratégie industrielle
Un certain nombre de participants supposait que cette phrase faisait référence à la mise en place d’une stratégie à long terme pour la construction de logements, incluant une modification des modes d’approvisionnement et de fabrication des matériaux. Certains participants estimaient qu’une stratégie industrielle préconiserait une utilisation accrue de maisons préfabriquées, dont la majorité des composantes seraient fabriquées en usine puis assemblées sur place. La plupart des participants considéraient que si cette stratégie permettait la construction d’un plus grand nombre de logements abordables, elle méritait d’être poursuivie par le gouvernement du Canada. Quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par le fait que cette approche puisse entraîner des pertes d’emplois dans le secteur de la construction, tandis que d’autres participants, au Yukon, se demandaient si ces types de logements résisteraient aux froids extrêmes que connaissent de nombreuses communautés nordiques à certaines périodes de l’année.
Les participants des groupes composés de propriétaires du Canada atlantique, de parents d’enfants de moins de 12 ans de l’Alberta et de résidents du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord du Québec ont été invités à répondre à une question complémentaire, à savoir s’ils étaient favorables à ce que le gouvernement fédéral augmente les sommes qu’il consacre au logement afin d’atteindre les objectifs énoncés dans son plan sur le logement. Sur le plan régional, les participants du Canada atlantique et du Québec se sont montrés beaucoup plus favorables à cette mesure que ceux de l’Alberta. Parmi ceux qui se disaient en faveur d’une augmentation des dépenses fédérales, plusieurs ont précisé que, même s’ils estimaient que le logement était un domaine dans lequel il était important d’investir, ils étaient d’avis que les dépenses accrues devaient être réaffectées à partir de programmes existants plutôt qu’au moyen d’une augmentation du budget global. Un certain nombre de ceux qui s’opposaient à une augmentation des dépenses craignaient que celle-ci se traduise par une augmentation des impôts sur le revenu des Canadiens.
Tous les groupes se sont livrés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter une liste de titres potentiels pour le plan sur le logement et inviter à choisir celui qui, selon eux, convenait le mieux à cette initiative. Au nombre de ceux-ci figuraient :
Dans l’ensemble, « Résoudre la crise du logement : plan du Canada pour le logement » a été le titre ayant reçu le niveau de soutien le plus important de la part des participants. Bon nombre d’entre eux estimaient qu’il s’agissait du titre le plus clair et qu’il exprimait avec justesse la gravité du problème du logement en le qualifiant de crise. On était d’avis que ce titre avait également une portée assez large et qu’il conviendrait à un plan de logement aussi ambitieux et multiforme que celui-ci.
Bâtir le Canada : plan renouvelé du Canada pour le logement et Sur la voie du logement sont les deux titres ayant reçu un niveau de soutien modéré de la part des participants. Dans le cas du premier titre, plusieurs participants se sont montrés favorables à l’utilisation de termes comme « bâtir » et « renouvelé », faisant remarquer que la formulation évoquait une revitalisation du marché du logement et une reconstruction du pays à l’échelle nationale. Quant au deuxième titre, bon nombre d’entre eux estimaient qu’il s’agissait du titre le plus original de tous et que la création d’un chez soi et le fait d’y aspirer était une notion à laquelle tous les Canadiens pouvaient s’identifier. Un certain nombre de participants étaient toutefois d’un autre avis, estimant que le titre Sur la voie du logement était trop vague et qu’il devrait éventuellement être combiné avec un des autres titres (à savoir « Sur la voie du logement : Plan amélioré du Canada sur le logement »).
Peu d’entre eux ont choisi le titre Plan amélioré du Canada pour le logement ou Le plan directeur : stratégie du Canada pour le logement à l’horizon 2030. Certains participants estimaient que le fait de qualifier le plan de logement d’« amélioré » était susceptible d’être interprété comme signifiant que le plan sur le logement précédent n’avait pas été une réussite et qu’il devait donc être amélioré. Un certain nombre d’entre eux étaient également d’avis que l’échéance de 2030 à laquelle renvoie le titre du plan directeur était à la fois irréaliste (compte tenu de la gravité et de l’ampleur perçues du problème du logement), et trop éloignée dans le temps pour que le plan sur le logement soit considéré comme urgent et nécessitant une attention immédiate.
Le groupe composé de locataires résidant à Hamilton a pris part à une brève discussion sur les problèmes auxquels font actuellement face les locataires. Tous les participants de ce groupe avaient précédemment déclaré être actuellement locataires de leur logement. À la question de savoir comment ils décriraient la situation du logement au sein de leur collectivité, presque tous les répondants étaient d’avis que le coût des logements (y compris les loyers) avait considérablement augmenté au cours des dernières années et que leur collectivité était confrontée à une importante pénurie de logements locatifs à prix abordables. Plusieurs d’entre eux estimaient que, parallèlement à l’augmentation du coût des loyers, la qualité et la superficie des logements locatifs disponibles dans leur région avaient également empiré ces derniers temps. Quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par une densification accrue dans leur quartier, estimant qu’un nombre croissant de personnes vivaient désormais en colocation dans des espaces plus restreints afin de réduire le coût de leur loyer. Outre ce qu’ils considéraient comme étant un manque généralisé d’options locatives abordables, les participants estimaient que des questions telles que le coût élevé de la vie, l’augmentation du taux d’immigration et la tendance observée chez les promoteurs à construire des maisons plus grandes et plus chères (plutôt que des logements abordables) avaient contribué à exacerber les problèmes de logement au sein de leur collectivité.
En discutant des mesures pouvant être prises pour améliorer la situation du logement, les participants étaient d’avis qu’il fallait davantage se concentrer à augmenter l’offre de logements abordables et de logements locatifs dans l’intérêt des familles à faible et moyen revenu, à mettre en place des mesures visant à plafonner les loyers et à revoir les lois municipales en matière de zonage afin d’éliminer les formalités administratives et de faciliter la construction d’un plus grand nombre de logements, plus rapidement. À la question de savoir combien de temps il faudrait, selon eux, pour remédier aux problèmes concourant à la perception selon laquelle les logements locatifs sont inabordables à Hamilton, la plupart des participants estimaient qu’il faudrait au moins de cinq à dix ans pour y parvenir.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient connaissance de mesures récemment prises par le gouvernement fédéral pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les locataires et augmenter le taux de construction de logements au Canada, les participants ont relevé une série d’initiatives. Parmi celles-ci figuraient la mise en œuvre de programmes comme l’Incitatif à l’achat d’une première propriété, le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), l’octroi d’un supplément unique de 500 dollars aux locataires à faible revenu admissibles par le biais de l’Allocation canadienne pour le logement ainsi que la création du Fonds pour accélérer la construction de logements. Les participants se sont vu fournir les renseignements suivants concernant le Fonds :
Le Fonds pour accélérer la construction de logements est un fonds conçu pour réduire les formalités administratives et inciter les municipalités à démarrer plus rapidement la construction de nouveaux logements au Canada. Le gouvernement du Canada a en outre annoncé qu’il entendait :
Tous les participants ont favorablement accueilli ces renseignements, plusieurs d’entre eux estimant que cette initiative contribuerait sans doute à accroître l’offre de logements et l’abordabilité du logement dans son ensemble. Quelques-uns d’entre eux estimaient que ces mesures pourraient entraîner une densification de leurs quartiers et, par conséquent, mettre à rude épreuve des services importants comme les soins de santé et le transport en commun. Toutefois, de l’avis général, ce problème pourrait être résolu si les municipalités entreprenaient une planification à plus long terme et effectuaient les investissements correspondants dans le but de moderniser les infrastructures pour répondre aux besoins d’une population plus nombreuse. Un certain nombre de participants étaient d’avis que le gouvernement fédéral devrait prendre des mesures pour veiller à ce que les logements construits en vertu de ces mesures soient abordables au profit des Canadiens à revenu faible ou moyen. Lorsqu’on leur a demandé si, après avoir pris connaissance de ces mesures, ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en matière de logement, tous ont répondu par l’affirmative.
À la question de savoir s’ils espéraient un jour devenir propriétaires, presque tous ont répondu par l’affirmative. Interrogés à savoir s’il était probable qu’ils parviennent un jour à atteindre cet objectif, la plupart s’attendaient à ce que ce soit le cas. Lors d’une discussion visant à déterminer si, dans ses efforts pour faciliter l’accès à la propriété des acheteurs d’une première propriété, le gouvernement fédéral était sur la bonne voie, la plupart d’entre eux se sont dit incertains ou ont exprimé des points de vue partagés, tandis qu’un plus petit nombre d’entre eux estimaient qu’il faisait fausse route. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu fournir les renseignements suivants au sujet de mesures prises par le gouvernement du Canada pour venir en aide aux acheteurs d’une première propriété.
Presque tous les participants estimaient que ces mesures contribueraient à améliorer la situation du logement et à faciliter l’accession des Canadiens à la propriété. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient des questions concernant l’une ou l’autre de ces initiatives, plusieurs d’entre eux ont exprimé le désir d’en savoir davantage au sujet des options de location-achat et d’obtenir des détails concernant le fonctionnement de ces programmes. On était d’avis que le gouvernement fédéral devait en faire plus pour transmettre aux Canadiens de l’information au sujet de ces initiatives et un certain nombre de participants estimaient que de nombreux locataires et propriétaires aspirants n’étaient pas actuellement au courant des aides dont ils pouvaient bénéficier.
Les participants d’un groupe composé de personnes faisant partie de la classe moyenne et résidant à Vancouver ont pris part à une discussion sur la situation du logement au sein de leur collectivité et sur leurs points de vue concernant la densification du logement. La totalité des participants ont qualifié de déplorable la situation du logement à Vancouver, tant sur le plan de l’abordabilité que sur celui de la disponibilité, et bon nombre d’entre eux étaient d’avis qu’elle s’était considérablement dégradée au cours des dernières années. Un certain nombre d’entre eux ont indiqué que le coût du logement était devenu pour eux une source majeure de stress ces derniers temps. Tous les participants étaient d’avis que le gouvernement devait faire du logement une priorité absolue et que des mesures urgentes devaient être prises pour rendre le logement plus abordable tant pour les propriétaires que pour locataires.
À la question de savoir s’ils avaient entendu parler du financement supplémentaire accordé par le gouvernement du Canada aux municipalités s’engageant à réduire les formalités administratives afin de construire davantage de logements, aucun participant n’a répondu par l’affirmative. Si plusieurs d’entre eux se sont déclarés favorables à ce type de mesure, quelques participants estimaient avoir besoin de plus de renseignements concernant la nature des règlements qui seraient modifiés et les répercussions négatives potentielles d’une telle mesure.
En discutant de ce qui leur venait à l’esprit en entendant le terme « densification », les participants se sont dit préoccupés par ce qu’ils considéraient comme étant une augmentation accélérée du nombre de personnes vivant dans un quartier ou une zone précis, et par la réduction globale de l’espace de vie individuel qui en découle. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu expliquer que la densification faisait référence au processus visant à augmenter le nombre de logements dans une zone donnée, généralement en construisant davantage d’unités d’habitation ou en agrandissant les structures existantes. À la question de savoir s’il fallait à leur avis encourager une plus grande densification ans les villes les plus importantes du Canada, les participants ont exprimé des points de vue partagés. Les partisans de cette mesure estimaient que, compte tenu de la forte croissance démographique observée au Canada au cours de la dernière décennie, une densification s’imposait pour pouvoir garantir un nombre suffisant de logements pour tous les Canadiens. Les participants estimant qu’il ne fallait pas poursuivre le processus de densification étaient d’avis que cette approche exercerait une pression accrue sur des infrastructures existantes et notamment sur les hôpitaux, les écoles, les systèmes de gestion des déchets ainsi que le réseau électrique.
En focalisant la discussion sur la densification à Vancouver plus particulièrement, quelques-uns d’entre eux estimaient que cette dernière pourrait avoir un impact positif sur l’économie locale et remédier à la pénurie de main-d’œuvre perçue dans de nombreux secteurs. Plusieurs participants étaient d’un autre avis, estimant que de nombreux quartiers de Vancouver étaient déjà très densément peuplés et qu’une densification plus importante risquerait de provoquer l’engorgement de services essentiels comme les services de soins de santé, les services de garde d’enfants ainsi que les services éducatifs.
Les participants se sont ensuite vu remettre de l’information relative au Fonds pour accélérer la construction de logements du gouvernement du Canada.
Le Fonds pour accélérer la construction de logements accorde du financement aux municipalités acceptant de réduire leurs formalités administratives pour permettre de construire plus de logements plus rapidement. Ces fonds peuvent servir à diverses fins, notamment à financer des projets d’infrastructure locaux nécessaires au soutien de collectivités en expansion.
À la question de savoir dans quels types de projets d’infrastructure le gouvernement du Canada devrait investir pour soutenir au mieux les communautés en expansion, les participants ont suggéré un large éventail de projets. Au nombre de ceux-ci figuraient l’élargissement et la réparation de routes et de ponts, la construction de nouveaux hôpitaux et établissements de soins de santé, l’extension des infrastructures de transport en commun et l’aménagement de nouveaux espaces communautaires, notamment de parcs, de terrain de jeux et de jardins communautaires. Lorsqu’on leur a demandé si le gouvernement du Canada devait, à leur avis, davantage soutenir la construction de logements abordables subventionnés et loués à des prix inférieurs à ceux du marché, ou s’il devait plutôt s’efforcer de maximiser le nombre total de logements construits, la plupart des participants estimaient que la priorité devait être accordée à l’abordabilité des logements. Parmi ces participants, on estimait que l’accès à des logements abordables constituait le principal obstacle au logement dans la plupart des régions du pays, et qu’une augmentation de l’offre de logements ne contribuerait guère à résoudre le problème si le prix des logements construits n’est pas abordable.
Les participants d’un groupe composé de personnes résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont pris part à une longue discussion portant sur les taux d’intérêt et les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les titulaires d’un prêt hypothécaire. Tous les participants étaient des propriétaires prévoyant de renouveler leur prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années. À la question de savoir s’ils étaient confrontés à des difficultés importantes liées au coût des logements, bon nombre d’entre eux se sont dit préoccupés par le niveau élevé des taux d’intérêt et par l’incidence que cela pourrait avoir sur leur situation financière à l’avenir. Plusieurs d’entre eux craignaient que le montant de leurs paiements hypothécaires double au moment du renouvellement de leur prêt dans les prochaines années. Un certain nombre de participants ont également cité les dépenses supplémentaires associées à l’accession à la propriété, et notamment les coûts énergétiques élevés et l’augmentation des taxes foncières, comme autant de difficultés supplémentaires auxquelles ils sont actuellement confrontés.
Lorsqu’on leur a demandé quels étaient les facteurs qui avaient, selon eux, entraîné une augmentation des taux d’intérêt, de nombreux participants étaient d’avis que le taux d’inflation, qu’ils percevaient comme étant élevé depuis les dernières années, avait joué un rôle important. Plusieurs d’entre eux considéraient que la hausse de l’inflation avait été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et qu’elle avait contribué à une augmentation générale du coût de la vie. À la question de savoir à qui revenait la responsabilité de fixer les taux d’intérêt, la quasi-totalité des participants était d’avis que cette responsabilité incombait en premier lieu à la Banque du Canada. En discutant des mesures qu’ils espéraient voir prendre le gouvernement du Canada en réponse aux taux d’intérêt changeants, plusieurs participants estimaient que des efforts devraient être consentis pour réduire le coût global de la vie et rendre celle-ci plus abordable au profit des Canadiens, surtout en ce qui concerne le coût du logement. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que des mesures devraient être prises pour venir en aide aux propriétaires qui peinent assumer des versements hypothécaires plus élevés, y compris la mise en place de mesures visant à éviter que ces personnes ne perdent leur logement.
En discutant de leur propre situation en matière de logement, tous les participants estimaient que leur hypothèque était actuellement abordable. Plusieurs d’entre eux ont toutefois fait remarquer que ce ne serait probablement plus le cas au moment du renouvellement de leur prêt hypothécaire. Quelques participants ont indiqué qu’en prévision d’une augmentation de leurs paiements hypothécaires dans un avenir prochain, ils avaient déjà commencé à réduire les dépenses de leur ménage notamment en ce qui concerne les voyages et les loisirs.
Invités à choisir un mot pour décrire les sentiments qu’ils éprouvent à l’idée de renouveler leur prêt hypothécaire, presque tous les participants ont choisi des mots à connotation négative comme « incertain », « effrayé » et « craintif ». Plusieurs d’entre eux ont dit craindre de se voir encore plus fragilisés financièrement dans les années à venir, surtout si les taux d’intérêt n’ont pas diminué au moment où ils devront renouveler leur prêt hypothécaire. Lorsqu’on leur a demandé quel type de relation ils entretenaient avec leurs prêteurs hypothécaires, la plupart d’entre eux ont décrit leurs interactions avec ces derniers comme étant largement positives et étaient d’avis que le processus menant à l’obtention d’un prêt hypothécaire avait été relativement rapide et simple. À la question de savoir s’ils avaient connaissance de soutiens ou de services offerts pour les aider à gérer leur prêt hypothécaire ou à planifier leur renouvellement, aucun d’entre eux n’a répondu par l’affirmative. Décrivant comment ils s’y prendraient pour en savoir plus sur les mesures d’allègement hypothécaire dont ils pourraient bénéficier, un certain nombre d’entre eux ont indiqué qu’ils s’adresseraient probablement à leur banque ou à leur prêteur hypothécaire, ainsi qu’à des personnes de leur entourage ayant des connaissances dans ce domaine. Peu d’entre eux ont mentionné le gouvernement fédéral comme source d’information.
Interrogés sur le rôle que devrait jouer le gouvernement du Canada pour venir en aide aux propriétaires renouvelant leur prêt hypothécaire, les participants ont suggéré une série de mesures et d’initiatives potentielles. Plusieurs d’entre eux considéraient que, dans l’intérêt des Canadiens, le gouvernement pourrait fournir davantage de ressources éducatives, une formation en littératie financière ainsi que de l’information sur ce à quoi s’attendre et les précautions à prendre lors du processus de renouvellement de l’hypothèque. Un certain nombre d’entre eux estimaient en outre que des mesures complémentaires pourraient être prises pour réglementer le marché hypothécaire afin de garantir que tous les Canadiens bénéficient d’un taux équitable et pour éviter que les prêteurs ne profitent d’eux ou ne les acculent à une situation financière potentiellement précaire. Quelques-uns d’entre eux estimaient que le gouvernement du Canada devrait également envisager de fournir une forme d’aide financière aux ménages éprouvant des difficultés à assumer leurs paiements hypothécaires après le renouvellement de leur hypothèque. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l’Énoncé économique de l’automne du gouvernement fédéral, peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative, et aucun d’entre eux ne se souvenait de détails précis à ce sujet. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter les renseignements suivants :
Dans son Énoncé économique de l’automne, le gouvernement du Canada a annoncé la création de la Charte hypothécaire canadienne. La charte définit les directives et attentes auxquelles les prêteurs hypothécaires doivent se conformer pour offrir une aide raisonnable et adaptée aux emprunteurs dans le besoin. Elle vise à garantir que les emprunteurs éprouvant des difficultés à rembourser leur prêt hypothécaire bénéficient d’une aide rapide et impartiale de la part de leur prêteur, qui recourra à toutes les ressources disponibles pour leur venir en aide dans des moments difficiles.
Si la plupart des participants estimaient que la création de la Charte hypothécaire canadienne constituait un pas dans la bonne direction, plusieurs d’entre eux se demandaient quels règlements précis seraient mis en place pour faire respecter les directives et les attentes définies dans le cadre de cette initiative. Les participants se sont ensuite vu fournir des renseignements concernant certains éléments précis de la Charte, à savoir :
Dans l’ensemble, les participants ont pour la plupart favorablement accueilli ces mesures. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que la suppression des intérêts composés pendant les périodes difficiles aiderait grandement les personnes lourdement endettées. On estimait également qu’une communication plus précoce de la part des banques concernant le renouvellement de leurs hypothèques aiderait les titulaires d’hypothèques à mieux se préparer à ce processus. Certains participants considéraient qu’une telle mesure était déjà en place et ont déclaré avoir reçu un appel de leur banque au sujet du renouvellement de leur hypothèque. Certains d’entre eux estimaient également que la mise en place d’options de paiement souples et la possibilité de changer plus facilement de prêteur au moment du renouvellement hypothécaire aideraient les propriétaires à obtenir les meilleures conditions possibles au moment de renouveler leur hypothèque. Si la plupart des participants étaient favorables à l’initiative visant à prolonger les périodes de remboursement des prêts hypothécaires pour les personnes en difficulté, quelques-uns d’entre eux craignaient que cette initiative ne serve également qu’à prolonger l’endettement des titulaires de prêts hypothécaires, ce qui pourrait donner lieu à des remboursements hypothécaires plus élevés à l’avenir. Certains d’entre eux se demandaient quels ministère ou organisme seraient responsables d’appliquer de cette charte tandis que d’autres se demandaient comment le gouvernement fédéral établirait des critères aussi subjectifs qu’« être en difficulté ».
Tous les participants considéraient que pour aider les titulaires de prêts hypothécaires, le gouvernement canadien était sur la bonne voie en adoptant la Charte hypothécaire canadienne. De l’avis général, bien que cette dernière ne contribuerait pas entièrement à résoudre le manque d’accès à des logements abordables, les mesures qu’elle prévoit seraient dans une certaine mesure susceptibles de soulager les propriétaires canadiens préoccupés par leurs futurs paiements hypothécaires. Les participants espéraient que la création de cette Charte favorise une concurrence accrue entre prêteurs hypothécaires et conduise à une baisse des taux d’intérêt hypothécaires au bénéfice des Canadiens à l’avenir.
Les participants de neuf groupes ont participé à des discussions portant sur le budget fédéral 2024 que déposera le gouvernement du Canada dans les prochains mois. Dans un premier temps, les participants ont été invités à donner leur avis sur la performance globale actuelle de l’économie canadienne. La plupart d’entre eux étaient d’avis que l’économie avait été confrontée à de nombreux défis au cours des dernières années et que sa performance n’avait pas été bonne ces derniers temps. Bon nombre d’entre eux ont mentionné le taux d’inflation qu’ils percevaient comme étant élevé ainsi que l’augmentation du coût de la vie observée au cours des dernières années comme autant de facteurs qui avaient, selon eux, entraîné des répercussions négatives sur l’économie canadienne. On estimait que l’augmentation des coûts dans presque tous les domaines avait rendu la vie des Canadiens moins abordable et les avait contraints à consacrer une part croissante de leurs revenus aux factures mensuelles et au service de la dette, et à consacrer moins d’argent à l’épargne et à des dépenses discrétionnaires. Plusieurs participants étaient d’avis que de manière générale, les salaires n’avaient pas suivi l’augmentation du coût de la vie et que l’offre d’emplois bien rémunérés était actuellement insuffisante. On estimait qu’il était devenu de plus en plus difficile pour les Canadiens (et en particulier pour les jeunes) de se constituer un patrimoine et d’épargner en vue de réaliser des objectifs importants comme l’achat d’une propriété. Un certain nombre d’entre eux avaient le sentiment que le fossé entre les riches et les pauvres s’était creusé au cours des dernières années, avec une disparité croissante des revenus entre les Canadiens les plus fortunés et le reste de la société. Un petit nombre d’entre eux avaient une opinion différente, estimant que l’économie canadienne s’était mieux comportée qu’ils ne l’espéraient jusqu’à présent, surtout si l’on prenait en compte l’impact des problèmes mondiaux actuels tels que les suites de la pandémie de COVID-19, les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et les conflits tels que ceux qui ont actuellement cours en Europe de l’Est et au Moyen-Orient.
En discutant de ce qui devrait être fait avant qu’ils ne commencent à se sentir confiants au sujet de l’économie canadienne, plusieurs participants étaient d’avis qu’une croissance observable du produit intérieur brut (PIB) du pays serait nécessaire, ainsi que la création d’un plus grand nombre d’emplois bien rémunérés et à temps plein dans l’intérêt des Canadiens. Un certain nombre de participants ont déclaré qu’ils ne commenceraient à se sentir plus confiants au sujet de l’économie canadienne qu’une fois que le coût des produits de première nécessité, notamment les produits d’épicerie et l’essence, serait devenu plus abordable. Au nombre des autres facteurs mentionnés par les participants qui, selon eux, susciteraient un sentiment d’optimisme à l’égard de l’économie figuraient la baisse des taux d’intérêt, la réduction des dépenses fédérales ainsi que les efforts accrus que déploie le gouvernement du Canada pour réduire la dette nationale.
Les participants se sont ensuite livrés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter de nombreux postes budgétaires susceptibles d’être inclus dans le budget 2024 et inviter à en sélectionner trois auxquelles le gouvernement du Canada devrait, à leur avis, accorder la priorité. Au nombre de ceux-ci figuraient :
L’initiative visant à remédier au problème d’accès à des logements abordables et au coût élevé de la vie a reçu le plus haut niveau de soutien de la part des participants qui étaient nombreux à estimer qu’elle profiterait au plus grand nombre de ménages. On estimait qu’il était particulièrement important de remédier à ce problème pour venir en aide à des groupes démographiques comme celui des jeunes Canadiens et des familles avec des enfants en bas âge considérés comme étant confrontés à des difficultés considérables pour s’adapter au coût actuel de la vie.
L’amélioration du système de soins de santé a également fait l’objet d’une attention particulière de la part des participants. Nombre d’entre eux estimaient que les soins de santé étaient devenus de plus en plus inaccessibles ces derniers temps, ce qui avait eu un nombre croissant de conséquences négatives sur la santé des Canadiens. On était d’avis que l’accès à des soins de santé constituait un droit fondamental dont tous les Canadiens pouvaient se prévaloir et qu’il fallait en faire davantage pour garantir que les services de santé soient disponibles à grande échelle dans toutes les régions du pays. Un certain nombre de participants estimaient que le gouvernement du Canada devait accorder une plus grande priorité à recruter et à inciter davantage de médecins et d’infirmières à exercer dans des communautés rurales et de plus petite taille, y compris dans des régions éloignées comme le Nord canadien.
Les mesures visant à accroître l’offre de logements et à augmenter les impôts des Canadiens les plus fortunés ont également obtenu un fort soutien. On estimait qu’en augmentant l’offre de logements, on contribuerait à répondre à la forte demande actuelle ce qui entraînerait à long terme une baisse du coût des logements. En discutant de la priorité consistant à augmenter les impôts des Canadiens les plus fortunés, bon nombre de participants estimaient que cela contribuerait à réduire ce qu’ils considéraient comme un écart de richesse croissant entre les Canadiens les plus fortunés et les plus pauvres, et à rendre la vie au Canada plus équitable à l’avenir.
Les mesures visant, par exemple, à maintenir un plan responsable en matière de dépenses publiques, à soutenir la classe moyenne et à offrir davantage de possibilités de carrières bien rémunérées ont obtenu un soutien modéré. Certains participants ont également mentionné comme priorités importantes la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une croissance économique à long terme par le biais de technologies et d’énergies propres. Parmi ces participants, on estimait qu’à long terme, le changement climatique constituait une menace existentielle et que des mesures plus urgentes devaient être prises pour en atténuer les effets potentiels et pour assurer la transition vers une économie moins polluante. Peu de participants ont sélectionné les initiatives visant à aider les Canadiens à épargner en prévision de leur retraite, à assurer la pérennité des prestations versées aux personnes âgées et à ouvrir des voies d’accès à la classe moyenne.
Les participants se sont ensuite vu présenter des phrases ou des termes particuliers tirés de cette liste d’éventuelles priorités budgétaires et ont été invités à faire part de ce qui leur venait à l’esprit en les entendant. En discutant de ce qui leur venait à l’esprit en entendant l’expression « les Canadiens les plus fortunés », la plupart des participants croyaient qu’elle désignait les personnes dont les revenus se situent dans la tranche supérieure des 1 %, ainsi que les particuliers exerçant ce qu’ils considéraient comme étant des professions très rémunératrices, comme les chefs d’entreprise, les médecins et les athlètes professionnels. Un certain nombre d’entre eux considéraient également que cette expression désignait les personnes appartenant à des familles disposant d’un patrimoine générationnel et en mesure de générer des revenus à partir d’investissements et de portefeuilles existants. À la question de savoir quel était, selon eux, le revenu annuel des Canadiens les plus fortunés, les participants estimaient qu’il se situait entre 100 000 et plusieurs millions de dollars par année.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils considéraient faire partie de la classe moyenne, la plupart d’entre eux ont répondu par l’affirmative, à l’exception des membres du groupe composé de personnes à faible revenu résidant au Manitoba. Décrivant ce que signifiait pour eux le fait d’appartenir à la classe moyenne, un grand nombre d’entre eux considéraient que le mode de vie de la classe moyenne était celui d’une famille aisément capable d’assumer ses dépenses mensuelles tout en disposant de fonds pour ses économies. Quelques-uns d’entre eux étaient d’un avis différent, estimant que si le terme « classe moyenne » indiquait autrefois un mode de vie confortable, de nombreux ménages de la classe moyenne se trouvaient aujourd’hui confrontés à la hausse du coût de la vie et devaient de plus en plus s’endetter pour faire face à leurs dépenses mensuelles.
En discutant de ce qu’on entendait, selon eux, par ouvrir des voies d’accès à la classe moyenne, la plupart des participants croyaient que cela signifiait de permettre aux personnes à faible revenu d’acquérir les compétences et l’expérience dont elles ont besoin pour rejoindre la classe moyenne. À la question de savoir quels types d’investissements devrait, selon eux, effectuer le gouvernement du Canada pour aider des Canadiens à accéder à la classe moyenne et à y rester, les participants ont fourni une série de réponses. Au nombre de celles-ci figurait l’augmentation du nombre de subventions et de bourses d’études offertes pour les études et la formation professionnelle, l’offre de cours de langue aux nouveaux immigrants et aux autres personnes qui ne parlent pas couramment l’une ou l’autre des langues officielles du Canada, l’offre de cours gratuits portant sur la littératie financière (tous particulièrement destinés aux jeunes Canadiens) et le fait de veiller à ce que ces derniers aient accès à des possibilités d’emploi à temps plein offrant un salaire de subsistance et des avantages sociaux. Un certain nombre de participants étaient d’avis que pour aider de façon optimale ceux qui cherchent à accéder à la classe moyenne, le gouvernement du Canada devrait s’attacher à réduire le coût global de la vie dans l’intérêt de tous les Canadiens.
À la question de savoir comment ils décriraient la performance du gouvernement du Canada pour ce qui est de soutenir la classe moyenne, si la plupart des participants estimaient qu’il y avait encore matière à amélioration, un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que certains progrès avaient été réalisés au cours des dernières années. Parmi ces participants, on estimait que les initiatives récentes du gouvernement fédéral, dont les accords conclus avec les provinces et territoires pour garantir des services de garde d’enfants à prix abordable, la création du Régime canadien de soins dentaires (RCSD) et l’introduction de programmes comme le Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), constituaient autant de mesures susceptibles de contribuer de manière efficace au soutien de la classe moyenne. À la question de savoir dans quelle mesure ils croyaient en la capacité du gouvernement fédéral à honorer son engagement à mieux soutenir la classe moyenne et les personnes cherchant à y accéder, la plupart d’entre eux s’en sont dit incertains. Si on estimait que le gouvernement du Canada se concentrait en général sur les bonnes priorités, bon nombre de participants s’attendaient à ce qu’il faille beaucoup de temps pour résoudre les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les Canadiens de la classe moyenne.
En décrivant ce qu’ils considéraient comme étant une bonne carrière par rapport à un bon emploi , la plupart des participants étaient d’avis que par « bon emploi », on entendait généralement un travail décemment rémunéré dans le cadre duquel l’employé est traité de manière équitable par son employeur, mais qu’il ne s’agissait pas nécessairement d’un poste qu’ils s’attendraient à occuper pendant la majeure partie de leur carrière professionnelle. En comparaison, bon nombre d’entre eux considéraient que par « bonne carrière » on entendait un parcours professionnel à long terme pour lequel une personne avait généralement suivi des études ou une formation, grâce auquel elle avait la possibilité d’évoluer et de progresser, et tirait de la satisfaction de son travail. Plusieurs d’entre eux considéraient qu’une bonne carrière permettait à un particulier de gagner suffisamment d’argent pour être à l’aise, de maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée et de pouvoir raisonnablement s’attendre à travailler pendant une longue période. Presque tous les participants étaient d’avis qu’une bonne carrière était préférable à un bon emploi, estimant qu’une bonne carrière procurait généralement un fort sentiment de sécurité financière, de satisfaction personnelle et de stabilité générale dans la vie.
À la question de savoir ce qui leur venait à l’esprit en entendant des termes comme « énergie propre » et « technologie propre », bon nombre d’entre eux ont mentionné des sources d’énergie renouvelable comme l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité ainsi que des technologies vertes comme les véhicules électriques (VE) et l’introduction de pratiques industrielles plus durables axées sur la réduction d’émissions et d’autres polluants. La plupart des participants estimaient que le gouvernement du Canada devait investir dans les énergies et les technologies propres. De l’avis général, l’économie mondiale est susceptible d’évoluer dans ce sens et, en agissant dès maintenant sur ce plan, le Canada pourrait devenir un chef de file mondial en matière de technologies et de pratiques commerciales durables. On estimait également que ces investissements pourraient servir de moteurs économiques importants qui permettraient la création de nouvelles industries et d’un plus grand nombre d’emplois au profit des Canadiens. Quelques-uns d’entre eux se sont dit d’avis que, bien qu’il soit important d’accorder une plus grande importance aux technologies et aux énergies propres à l’avenir, il faudra probablement beaucoup de temps pour mettre en œuvre cette transition dans son intégralité. Par conséquent, ces participants estimaient que l’introduction de technologies et d’énergies propres devait se faire progressivement et que dans un avenir prévisible, il faudrait continuer à utiliser des sources d’énergie traditionnelles comme le pétrole et le gaz.
Deux groupes basés au Canada atlantique, l’un composé de personnes résidant dans des centres de taille moyenne et de grands centres et l’autre de membres de la population générale, ont pris part à des discussions portant sur le système fédéral de tarification du carbone. À la question de savoir s’ils avaient connaissance de mesures prises par le gouvernement du Canada pour réduire la pollution par le carbone au Canada, les participants ont mentionné une série d’initiatives. Parmi celles-ci, citons l’octroi de soutiens financiers pour des projets de rénovation domiciliaire (tels que l’installation de panneaux solaires) par le biais de la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes, ainsi que des mesures incitatives pour encourager les Canadiens à adopter des technologies plus respectueuses de l’environnement, comme les thermopompes et les véhicules électriques (VE). À la question de savoir si, à leur connaissance, une tarification du carbone était en vigueur dans leur province, la plupart des répondants ont répondu par l’affirmative, tandis qu’un plus petit nombre d’entre eux n’en était pas certain.
Les participants du groupe composé de personnes vivant dans des centres de taille moyenne ou de grands centres se sont vu fournir l’information suivante concernant le système de tarification du carbone :
Le gouvernement du Canada prend plusieurs mesures pour réduire la pollution par le carbone. Au nombre de ces mesures, la tarification de la pollution par le carbone, l’établissement de normes pour les combustibles propres, l’investissement dans des programmes d’efficacité énergétique. Nous allons aujourd’hui nous concentrer sur la première mesure : la tarification de la pollution par le carbone.
La tarification du carbone comprend deux parties — une redevance sur les combustibles s’appliquant notamment au pétrole et au gaz et un système distinct pour les industries. Dans les provinces dans lesquelles s’applique la redevance sur les combustibles, tous les produits issus de la tarification par le carbone sont reversés aux Canadiens, principalement sous forme de remises sur la tarification de la pollution, aussi appelées paiements de l’Incitatif à agir pour le climat (PIAC). La plupart des ménages reçoivent plus d’argent en vertu de ces paiements que ce qu’ils paient en vertu de la redevance sur les combustibles.
Ce système a pour but d’encourager les Canadiens à réduire leurs émissions, tout en leur donnant la possibilité de décider quand et comment le faire. L’idée étant que plus un ménage procède à des changements (par exemple, en recourant à d’autres moyens de transport, en effectuant le passage d’une fournaise au gaz naturel à une thermopompe électrique), plus il réalisera des économies en n’ayant pas à payer la redevance sur les combustibles. Les montants des remises sont calculés en fonction du nombre de personnes composant un ménage, et non de la quantité d’énergie qu’il consomme, et la plupart des ménages reçoivent plus d’argent en vertu de la remise sur le prix de la pollution qu’ils paient en vertu de la redevance sur les combustibles.
Lorsqu’on leur a demandé si, après avoir pris connaissance de cette information, ils étaient pour ou contre la mise en place d’un prix du carbone, la plupart d’entre eux n’en étaient pas certains. Plusieurs d’entre eux estimaient que si la tarification du carbone constituait une initiative importante, ils ne souhaitaient toutefois pas que les Canadiens aient à assumer des coûts financiers plus élevés pour des biens et services, surtout si d’autres pays dans le monde ne faisaient pas leur part pour réduire les émissions. Un certain nombre d’entre eux se sont dit sceptiques quant à la question de savoir si les montants qu’ils recevaient au titre des paiements de l’incitatif à agir pour le climat (PIAC) reflétaient réellement les coûts accrus du prix du carbone, et se demandaient comment le gouvernement fédéral avait procédé pour déterminer les montants que recevraient les ménages par l’intermédiaire de ces paiements.
Les participants de ce groupe se sont également vu présenter l’information suivante concernant l’augmentation des paiements pour les personnes vivant en région rurale :
Pour les résidents de petites collectivités et de collectivités rurales, la remise sur la tarification de la pollution comprenait initialement un supplément rural de 10 % (c’est-à-dire un supplément de 10 % à leurs paiements), car les Canadiens de ces collectivités ne disposent pas nécessairement des mêmes options pour réduire leurs émissions, en particulier en matière de transport.
Le 26 octobre 2023, le gouvernement annonçait qu’il doublerait le supplément destiné aux communautés rurales par l’intermédiaire des remises sur la tarification de la pollution, en le faisant passer de 10 % à 20 % à compter d’avril 2024, pour tenir compte des besoins énergétiques propres aux Canadiens vivant en région rurale devant, à titre d’exemple, parcourir de plus grandes distances pour se rendre au travail et dont l’accès à des modes de transport en commun est limité.
Un nombre à peu près égal de participants estimait que cette approche de la tarification du carbone était équitable à l’égard des habitants de régions rurales et de petites collectivités, par rapport à ceux qui étaient d’un autre avis. Parmi ceux qui estimaient que cette mesure était équitable, on s’attendait à ce que le supplément soit très utile aux personnes vivant en région rurale et à ce qu’il permette de compenser en grande partie les coûts supplémentaires qu’elles sont susceptibles de payer actuellement en raison de l’entrée en vigueur de la tarification du carbone. Ceux qui étaient d’un autre avis estimaient que même avec ce supplément rural, les montants que recevraient les ménages vivant en région rurale ne suffiraient probablement pas à compenser les coûts supplémentaires qu’ils paient actuellement. Un petit nombre de participants était d’avis que les paiements de l’Incitatif à agir pour le climat devraient être soumis à des conditions fondées sur le revenu et ne pensait pas que les personnes vivant en région rurale et dont le revenu du ménage est élevé devraient avoir droit à ce supplément.
Les participants du groupe de discussion tenu auprès de la population générale ont été invités à indiquer quels étaient, selon eux, les principaux objectifs de la tarification de la pollution par le carbone. Si la plupart d’entre eux croyaient que cette initiative avait été lancée pour encourager les ménages et les entreprises du Canada à réduire leurs émissions et à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement, très peu de participants estimaient que cette stratégie avait été efficace. On était d’avis que de nombreux ménages n’avaient pas la possibilité de réduire les émissions provenant d’activités telles que la conduite automobile ou le chauffage de leur maison, et que la tarification du carbone n’avait servi qu’à rendre la vie de ces familles plus coûteuse tout en ne contribuant que très peu à réduire les émissions. Un certain nombre d’entre eux croyaient que, compte tenu de l’ampleur du problème du changement climatique à l’échelle mondiale, toute mesure prise par les Canadiens serait vouée à l’échec tant que les principaux émetteurs dans d’autres pays poursuivraient leurs activités industrielles à un rythme aussi soutenu. Quelques-uns d’entre eux estimaient qu’au lieu de mettre en place une tarification du carbone, le gouvernement du Canada devrait plutôt se concentrer à mettre en place un plus grand nombre de soutiens financiers et d’incitatifs, et notamment des allègements fiscaux pour aider les ménages à adopter des comportements plus durables.
À la question de savoir s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet du PIAC, un certain nombre de participants ont répondu par l’affirmative, et quelques-uns d’entre eux croyaient avoir reçu l’un de ces paiements au cours des derniers mois. La plupart d’entre eux pensaient que ces paiements visaient principalement à compenser la hausse des coûts que doivent assumer les Canadiens en raison de la tarification du carbone, même si peu d’entre eux connaissaient les méthodes utilisées pour calculer les montants de ces paiements. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :
Terre-Neuve-et-Labrador, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse ont commencé à utiliser le système de tarification du carbone le 1er juillet 2023. Le Nouveau-Brunswick a également mis en place la redevance fédérale sur les combustibles prévue dans le cadre du système de tarification du carbone, mais a continué à utiliser son propre système pour l’industrie.
En vertu du système fédéral, tous les produits issus de la tarification de la pollution par le carbone restent dans la province ou le territoire dans laquelle ou dans lequel ils ont été perçus. Si l’on prend l’exemple de Terre-Neuve, 90 % des recettes seront directement reversées aux Terre-Neuviens sous forme de remise. Une famille composée de quatre personnes recevra environ 1 312 $ par année au moyen de paiements trimestriels, soit tous les trois mois. Les 10 % restants serviront à appuyer certaines petites entreprises et certaines populations autochtones ainsi que des fermiers.
Les résidents de petites collectivités ou de collectivités rurales reçoivent un supplément de 10 % en plus du montant de base de la remise. À compter d’avril 2024, le gouvernement doublera le supplément rural, qui passera à 20 %, en raison des besoins énergétiques accrus des populations rurales et de leur accès limité à des moyens de transport.
Réagissant à cette information, plusieurs participants se demandaient pourquoi la majeure partie des fonds collectés dans le cadre du système de tarification du carbone étaient remboursés aux ménages canadiens. Un certain nombre d’entre eux estimait que ces fonds devraient plutôt être réinvestis et servir à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives et d’innovations « vertes ». À la question de savoir si, à leur connaissance, ils avaient eux-mêmes reçu ce remboursement ou si un membre de leur foyer l’avait reçu, les répondants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l’affirmative que ceux qui n’en étaient pas sûrs ou qui ne pensaient pas avoir reçu de paiement.
D’après leur compréhension du système de tarification du carbone, il a été demandé aux participants s’ils pensaient que cette initiative avait amélioré leur situation financière ou l’avait empirée. Plusieurs d’entre eux en étaient incertains et estimaient qu’il était difficile de déterminer dans quelle mesure la tarification du carbone avait influé sur leur situation financière, étant donné qu’ils n’étaient pas certains du montant des coûts supplémentaires qu’ils avaient payés par rapport aux réductions dont ils avaient bénéficié. Quelques-uns d’entre eux estimaient que si les ménages recevaient effectivement la majeure partie de ce qu’ils avaient versé au système par le biais des PIAC, la tarification du carbone n’avait probablement eu qu’un impact limité sur leurs finances. Un petit nombre d’entre eux avaient l’impression qu’ils auraient été beaucoup plus impactés par cette initiative si le gouvernement du Canada n’avait pas pris la décision de suspendre temporairement l’application du système de tarification du carbone au mazout domestique.
À la question de savoir comment, selon eux, l’information sur cette remise devrait être communiquée aux ménages, les participants étaient d’avis que le gouvernement fédéral devrait informer les Canadiens de cette initiative de façon proactive à la télévision, à la radio et sur les plateformes de médias sociaux, sur les sites Web officiels du gouvernement fédéral ainsi qu’au moyen de communications provenant d’organismes comme l’Agence du Revenu du Canada (ARC).
Les participants de deux groupes basés au Canada atlantique, composés respectivement de propriétaires et de membres de la population générale, ont pris part à une discussion portant sur les thermopompes et sur les récentes initiatives du gouvernement fédéral visant à encourager les Canadiens à envisager l’installation d’une thermopompe dans leur propre demeure. Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient au courant de l’annonce récente du gouvernement du Canada selon laquelle il suspendrait temporairement la tarification du carbone appliqué au mazout domestique jusqu’au 1 er avril 2027, un certain nombre d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Si la plupart des participants considéraient qu’il s’agissait d’une mesure que le gouvernement fédéral devait prendre, peu s’attendaient à en tirer un bénéfice personnel. Plusieurs d’entre eux estimaient que cette exemption devrait être élargie pour inclure toute forme de chauffage domestique, surtout si l’on tient compte du coût élevé de la vie à l’heure actuelle.
Ceux du groupe composé de propriétaires se sont également vu informer que le gouvernement fédéral comptait faire passer de 10 000 à 15 000 dollars le montant du financement disponible pour les propriétaires admissibles souhaitant passer de leur système de chauffage domestique actuel à un système de thermopompe, rendant ainsi gratuite la thermopompe standard au bénéfice des ménages à revenu faible ou moyen. Bien qu’ils aient favorablement accueilli cette initiative, plusieurs participants prévoyaient que leurs revenus seraient trop élevés pour pouvoir avoir droit à cette aide. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis qu’étant donné les contraintes financières importantes auxquelles font face de nombreux Canadiens à revenu faible ou moyen souhaitant acheter une propriété, ce programme ne profiterait qu’au petit nombre de personnes qui sont propriétaires de leur logement, mais dont le revenu est également considéré comme étant faible ou moyen. On estimait que pour encourager un plus grand nombre de ménages à opter pour une thermopompe, il faudrait considérablement augmenter les seuils de revenus établis pour pouvoir bénéficier de ces aides.
On a demandé aux deux groupes de participants s’ils chauffaient actuellement leur maison au moyen d’une thermopompe. Plusieurs participants du groupe composé de propriétaires ont répondu par l’affirmative, alors que très peu de participants du groupe composé de membres de la population générale ont déclaré se chauffer de cette façon. Lorsqu’on a demandé à ceux d’entre eux qui n’avaient pas de thermopompe s’ils envisageaient de passer de leur de système de chauffage résidentiel actuel à la thermopompe, bon nombre ont répondu par l’affirmative. Un certain nombre d’entre eux se sont toutefois montrés sceptiques quant à la capacité d’une thermopompe à chauffer leur domicile de manière appropriée. Plusieurs d’entre ceux qui s’étaient déjà équipés de thermopompes ont indiqué qu’une seule pompe à chaleur n’était pas en mesure de chauffer entièrement leur maison. Certains de ceux qui avaient déjà installé une thermopompe ont déclaré avoir jugé nécessaire d’installer des thermopompes supplémentaires, ou avoir combiné leur thermopompe avec d’autres systèmes de chauffage domestique comme ceux fonctionnant à l’électricité ou au bois.
Les deux groupes se sont vu informer qu’en plus d’augmenter les fonds octroyés aux ménages pour l’achat et l’installation de thermopompes, le gouvernement du Canada offrirait un paiement initial de 250 $ aux ménages à faible ou moyen revenu chauffant actuellement leur maison au mazout et souhaitant faire la transition vers une thermopompe. Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient plus susceptibles d’opter pour une thermopompe maintenant qu’ils étaient au courant de cette initiative, très peu ont répondu par l’affirmative, et plusieurs d’entre eux se sont à nouveau dit préoccupés quant à la capacité des thermopompes à fournir suffisamment de chaleur pour chauffer leur maison. Un petit nombre de participants qui n’étaient pas propriétaires de leur maison ont déclaré qu’ils aimeraient bénéficier de ces aides financières, mais qu’ils n’étaient pas en mesure de s’en prévaloir puisqu’ils étaient actuellement locataires.
Les participants du groupe composé de propriétaires ont été invités à répondre à une question complémentaire concernant le nom à donner à ces paiements forfaitaires uniques. Dans l’ensemble, les participants ont exprimé une préférence pour l’appellation Prime pour thermopompe plutôt que Chèque pour thermopompe . On estimait que dans le monde numérique, le mot « chèque » était quelque peu suranné, surtout si l’on considère le petit nombre de personnes qui, de l’avis des participants, utilisent encore régulièrement des chèques. Plusieurs participants estimaient toutefois que le fait de qualifier ce programme de prime était quelque peu trompeur, dans la mesure où ils considéraient qu’une prime constituait généralement une récompense pour des performances positives et qu’il ne s’agissait pas réellement d’une description précise de ces paiements. Un certain nombre d’entre eux ont suggéré que le gouvernement du Canada envisage plutôt d’utiliser des termes comme « incitatif », « remise » ou « initiative » pour décrire ce soutien.
Trois groupes ont pris part à des discussions portant sur les soins de santé et les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les systèmes de soins de santé dans leurs provinces respectives. Presque tous les participants estimaient que le système de soins de santé de leur région faisait face à des défis importants. Un grand nombre d’entre eux avaient entendu parler des temps d’attente de plus en plus longs dans les salles d’urgence et les cliniques sans rendez-vous, et plusieurs ont déclaré avoir personnellement connu des temps d’attente de plus de 12 heures avant de pouvoir obtenir des soins. Bon nombre d’entre eux considéraient que ces longs temps d’attente étaient directement imputables à ce qu’ils considéraient comme étant une pénurie généralisée de médecins et d’infirmières au sein de leur collectivité. Plusieurs d’entre eux ont expressément mentionné avoir eu des difficultés à trouver un médecin de famille et croyaient que de nombreuses personnes dans leur région n’avaient pas de médecin généraliste et étaient incapables d’accéder à des soins généraux. On estimait que le nombre de médecins de famille disponibles étant réduit, davantage de personnes se tournaient vers les salles d’urgence ou les cliniques sans rendez-vous pour leurs besoins de santé non urgents, ce qui mettait encore plus ces services à rude épreuve. Les participants étaient d’avis que ces difficultés étaient encore plus fortement éprouvées par les personnes vivant dans des collectivités rurales ou de petites tailles devant souvent parcourir de longues distances pour accéder à un médecin ou à un établissement de soins de santé. Quelques participants vivant en milieu rural ont indiqué qu’il était très difficile de maintenir en poste des médecins et des infirmières dans leur région, estimant que de nombreux professionnels de la santé choisissaient souvent d’exercer dans des centres urbains plus importants lorsque l’occasion se présentait.
À la question de savoir quels étaient, selon eux, les problèmes les plus urgents liés aux soins de santé dans leurs régions respectives, la plupart ont réaffirmé leurs préoccupations concernant les longs temps d’attente, les pénuries généralisées de médecins et d’infirmières, ainsi que la difficulté de trouver un médecin de famille. Concernant les pénuries de main-d’œuvre, plusieurs participants estimaient qu’il fallait faire davantage pour recruter des professionnels de la santé formés à l’étranger, ainsi que pour rationaliser le processus de reconnaissance des titres de compétence de ces personnes, afin de s’assurer qu’elles puissent travailler dans leur domaine d’expertise dès leur arrivée au Canada. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que des efforts devraient être consentis pour élargir le rôle d’autres professionnels de la santé et notamment des infirmières praticiennes et des pharmaciens, en permettant à ces personnes de s’acquitter de responsabilités comme le diagnostic des patients et la préparation d’ordonnances, dans le but d’alléger la pression exercée par la pénurie actuelle de médecins disponibles. Un certain nombre de participants estimaient également qu’il fallait davantage s’attacher à augmenter les fonds investis dans les traitements et les ressources liées à la santé mentale. On estimait que de nombreux Canadiens étaient actuellement aux prises avec des troubles de santé mentale et qu’il n’existait que très peu de ressources abordables pour venir en aide à ces personnes.
Les participants résidant au Manitoba et dans des centres de taille moyenne ou de grands centres du Canada atlantique se sont vu présenter de l’information relative à cinq priorités que le gouvernement du Canada a récemment définies en matière de soins de santé. Au nombre de celles-ci figuraient :
Dans l’ensemble, les participants se sont montrés très favorables à ces priorités, bon nombre d’entre eux estimant qu’il s’agissait de questions importantes sur lesquelles le gouvernement du Canada devait se focaliser. Plusieurs participants estimaient que la priorité consistant à remédier à la pénurie de professionnels de la santé et à réduire les temps d’attente était particulièrement essentielle et que des améliorations sur ce front auraient probablement une incidence positive sur le reste des priorités énumérées ci-dessus. Les priorités consistant à accroître l’accès à des services familiaux, à améliorer les soins de longue durée et les soins à domicile, et à remédier aux troubles de santé mentale et à l’usage de substances ont également été jugées d’une importance cruciale pour l’avenir. Si quelques participants étaient d’avis que la priorité consistant à moderniser la gestion des données sanitaires et les soins en ligne était moins urgente que d’autres priorités énumérées, certains d’entre eux étaient d’un avis différent. Parmi ces derniers, on estimait qu’en augmentant la capacité des soins en ligne et en facilitant le transfert de données sanitaires entre divers fournisseurs de soins de santé, les patients (et plus particulièrement ceux vivant en région rurale) disposeraient d’un plus large éventail d’options pour accéder à des soins de santé en temps voulu.
Les participants d’un groupe composé de particuliers résidant à Hamilton ont entamé une brève discussion sur la dépendance aux opioïdes. La quasi-totalité d’entre eux estimait que les opioïdes constituaient une préoccupation majeure au sein de leur communauté à l’heure actuelle, et plusieurs d’entre eux étaient d’avis que ce problème s’était aggravé au cours des dernières années. À la question de savoir s’ils avaient bon espoir que des progrès pourraient être réalisés dans ce domaine au cours des prochaines années, presque tous les participants ont répondu par l’affirmative. Invités à faire part de ce qui leur venait à l’esprit en entendant des termes comme « approvisionnement sûr » et « sites de consommation sûrs », la plupart d’entre eux estimaient que ces termes permettaient de s’assurer que les personnes aux prises avec une dépendance ne consomment pas de drogues toxiques et qu’elles disposent d’un endroit sûr où consommer des substances illicites (telles que des opioïdes) en présence de professionnels de la santé. Bien que généralement favorables à de telles initiatives, certains d’entre eux étaient d’avis que des mesures supplémentaires devaient être prises pour traiter ce qu’ils considéraient comme étant les causes profondes de la dépendance, notamment les problèmes liés à l’itinérance, à la pauvreté et à la santé mentale.
Les participants se sont ensuite vu présenter l’information suivante concernant le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS).
Par l’intermédiaire du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS), le gouvernement finance des projets visant à contrer les méfaits associés à l’usage de substances. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada finance plus particulièrement des sites d’approvisionnement et de consommation plus sûrs, ainsi que des projets axés sur la prévention des surdoses, la sensibilisation, le soutien à la désintoxication, le soutien par les pairs, l’action sociale, le mentorat et le soutien en matière de santé mentale, entre autres initiatives.
Les commentaires recueillis à propos de cette information étaient variés. Si un certain nombre de participants estimaient que les initiatives destinées à réduire les méfaits liés à l’usage de substances jouaient un rôle important pour ce qui est de venir en aide aux personnes aux prises avec une dépendance, plusieurs participants étaient d’avis que ces fonds supplémentaires devraient plutôt être consacrés au traitement de la dépendance et à l’aide à apporter à des particuliers pour qu’ils cessent de consommer ces substances sur le long terme. En discutant des éventuels effets que pourrait avoir une augmentation du financement des programmes de réduction des méfaits, un certain nombre de participants estimaient que cela pourrait contribuer à réduire la stigmatisation à l’égard des personnes aux prises avec une dépendance et à mieux informer le public des difficultés auxquelles ces personnes sont confrontées. Quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par l’impact négatif que pourrait avoir l’extension des programmes de réduction des méfaits sur la communauté environnante. Parmi ces participants, on estimait que ces initiatives pourraient inciter davantage de personnes (et de jeunes en particulier) à faire l’essai de ces substances, sachant que des mesures de protection étaient en place. À la question de savoir ce que le gouvernement du Canada pourrait faire de plus pour résoudre ces problèmes, il a été suggéré que des mesures soient prises pour fournir des logements abordables aux personnes aux prises avec des dépendances, afin de leur donner la possibilité de vivre dans un environnement sûr et exempt de drogues.
Les participants résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont pris part à une brève discussion portant sur la criminalité et sur leurs opinions concernant la sécurité au sein de leur communauté. À la question de savoir quels étaient les problèmes qu’ils considéraient comme étant les plus pressants dans la région du Grand Toronto, les participants ont mentionné le coût élevé de la vie, ce qu’ils percevaient comme étant une pénurie de logements abordables, les difficultés d’accès à des transports en commun et la sécurité publique. Lorsqu’on leur a demandé quelle était l’ampleur du problème de la criminalité au sein de leur collectivité, bon nombre de participants avaient le sentiment que le taux de criminalité avait augmenté au cours des dernières années et que des incidents (agressions, dommages aux biens, crimes liés à la drogue et vols de véhicules) s’étaient de plus en plus fréquemment produits ces derniers temps. Sur la question de savoir s’ils estimaient que leur communauté était sûre, les avis étaient partagés. Parmi ceux qui estimaient que leur quartier était relativement sûr, on était d’avis que si la criminalité était en hausse dans certaines parties de la région du Grand Toronto, ce problème était essentiellement circonscrit à certaines zones de la ville et n’avait pas eu d’impact dans leur propre quartier. Bien que peu de participants considérant leur communauté comme peu sûre se soient dit préoccupés par leur sécurité personnelle, on estimait que les vols de biens et de véhicules constituaient un problème bien plus important aujourd’hui que dans les années passées.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils considéraient le vol de véhicules comme un problème majeur dans la RGT, bon nombre de participants ont répondu par l’affirmative et plusieurs d’entre eux ont déclaré avoir personnellement connu quelqu’un qui avait été impacté par ce type de délit. Presque tous les participants étaient d’avis que ce problème s’était considérablement aggravé au cours des dernières années et se souvenaient d’avoir beaucoup plus fréquemment entendu parler de ce sujet ces derniers temps, que ce soit aux nouvelles ou par le biais de contacts personnels. À la question de savoir ce qui, selon eux, était à l’origine de cette augmentation perçue des vols de véhicules, un certain nombre d’entre eux l’attribuaient aux nouvelles technologies présentes dans les véhicules les plus récents, estimant que ces innovations avaient fourni davantage de moyens aux malfaiteurs de s’introduire par effraction dans des véhicules dans le but de les voler. Les participants estimaient également que la croissance perçue du marché mondial des véhicules volés avait contribué à augmenter la fréquence de ces délits dans la région du Grand Toronto et, plus généralement, au Canada. Décrivant les mesures qu’ils avaient prises en réponse aux préoccupations croissantes relatives au vol de véhicules, quelques-uns ont déclaré avoir pris des mesures visant notamment à acheter un verrou pour leur volant et à conduire des véhicules plus anciens et moins coûteux, de sorte que leur véhicule soit perçu comme une cible de moindre intérêt.
Lors d’une discussion portant sur les mesures que devrait prendre le gouvernement du Canada en réponse à la recrudescence des vols de véhicules, un certain nombre de participants étaient d’avis qu’il fallait mettre davantage l’accent sur la surveillance et l’inspection des caisses d’expédition dans les ports canadiens afin de s’assurer que les véhicules volés ne font pas l’objet d’un trafic outre-mer. Les participants ont suggéré d’autres mesures, dont l’adoption d’une législation visant à alourdir les peines encourues pour vol de véhicules, à obliger les constructeurs automobiles à installer des systèmes de positionnement global (GPS) dans tous les nouveaux véhicules et à chercher à s’attaquer à ce qu’ils considéraient comme étant les causes premières potentiellement à l’origine des vols de véhicules, comme la pauvreté et les activités de bandes organisées. À la question de savoir si le gouvernement fédéral avait pris des mesures à cet égard au cours des dernières années, quelques-uns ont répondu qu’il avait mis sur pied un groupe de travail chargé d’enquêter et de trouver des solutions pour réduire le nombre de vols de véhicules à l’avenir. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu remettre les renseignements suivants :
Le gouvernement du Canada organise un Sommet national pour lutter contre le vol de véhicules. Ce sommet réunira divers groupes et notamment des représentants du gouvernement, des forces de l’ordre ainsi que des responsables locaux dans le but de planifier une réponse coordonnée au vol de véhicules. L’accent sera mis sur des solutions à court et à long terme en matière de maintien de l’ordre, de sécurité des frontières ainsi que sur d’autres mesures visant à lutter contre le crime organisé.
Si la plupart des participants ont favorablement accueilli cette information et estimaient que le gouvernement du Canada prenait là une mesure importante, certains d’entre eux considéraient que cette question devait être traitée de manière plus urgente, notamment en conférant aux forces de l’ordre des pouvoirs supplémentaires leur permettant d’ouvrir et d’inspecter les camions et les caisses d’expédition dont ils soupçonnent qu’ils contiennent des véhicules volés.
Les participants résidant dans la région du Grand Toronto (RGT) ont pris part à une brève discussion au sujet de l’immigration. À la question de savoir comment ils décriraient l’état actuel du système d’immigration, tous les participants se disaient préoccupés quant à la capacité du pays à maintenir son taux d’immigration actuel tout en étant en mesure d’offrir des possibilités de logement et d’emploi, des soins de santé et une éducation adéquats aux personnes vivant déjà au Canada. En décrivant ce qu’ils considéraient comme les avantages liés à l’accueil de nouveaux immigrants, plusieurs participants estimaient que l’immigration fournissait une occasion d’accroître la diversité du Canada et d’introduire de nouvelles cultures et de nouveaux points de vue au sein de la population canadienne. Quelques-uns d’entre eux étaient également d’avis que l’immigration présentait de possibles avantages économiques en faisant venir des professionnels plus qualifiés pour travailler dans les secteurs d’activité canadiens. Lorsqu’on leur a demandé dans quelle mesure ils étaient d’accord avec l’énoncé selon lequel « Le Canada doit accueillir davantage de nouveaux immigrants pour combler les pénuries de main-d’œuvre et donner un essor à l’économie », presque tous les participants ont exprimé leur désaccord, en réaffirmant craindre que le pays ne soit pas en mesure de faire face à une nouvelle augmentation de sa population. Un certain nombre de participants estimaient qu’il serait injuste de faire venir des immigrants pour que ceux-ci contribuent à l’économie canadienne s’il n’y a pas suffisamment de logements ou de services dans des domaines comme celui des soins de santé pour répondre à leurs besoins.
Tous étaient d’avis que le gouvernement du Canada devrait à l’avenir réduire le taux d’immigration. Bien que la plupart des participants se soient prononcés en faveur d’une immigration continue sur le long terme, on estimait qu’une diminution temporaire donnerait au pays le temps d’augmenter l’offre de logements et d’accroître la portée des services et des infrastructures essentiels en vue d’accueillir une population plus nombreuse à l’avenir. Quelques-uns d’entre eux étaient également d’avis que toute immigration future devrait être plus ciblée et centrée sur un apport de travailleurs qualifiés dans les secteurs connaissant actuellement des pénuries de main-d’œuvre. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de mesures ou d’initiatives récentes que le gouvernement fédéral avait prises en matière d’immigration, plusieurs se souvenaient d’avoir entendu dire que des mesures avaient été prises pour plafonner temporairement le nombre de nouveaux permis d’études délivrés à des étudiants étrangers, mais aucun d’entre eux ne se souvenait de détails précis à ce sujet. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu remettre les renseignements suivants :
Le gouvernement du Canada a annoncé la mise en place d’un plafond temporaire de réception des permis d’étude sur une période de deux ans. Le gouvernement du Canada s’attend à ce que le plafond ait pour résultat l’approbation de 364 000 permis d’étude en 2024, soit 35 % de moins qu’en 2023.
Ce concept a suscité différents commentaires de la part des participants. Si certains d’entre eux considéraient que cette mesure aurait un effet positif sur la situation du logement, en particulier pour ce qui est de réduire la demande sur le marché locatif, un nombre à peu près égal de participants craignait que cette mesure n’entraîne l’élimination de postes et la suppression de programmes dans de nombreuses universités et collèges canadiens comptant actuellement sur les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers en tant que part importante de leurs budgets annuels.
Les participants de deux groupes ont pris part à une discussion au sujet de l’invasion russe de l’Ukraine en cours et de l’aide financière et militaire qu’apporte le gouvernement canadien à l’Ukraine dans le cadre de ce conflit. Tous ont déclaré être au courant de cette question, bien qu’à des degrés divers. Bon nombre de participants ont affirmé que bien qu’ils aient auparavant suivi le conflit d’assez près, ils estimaient ne plus être aussi bien informés qu’ils l’avaient déjà été. Pour la plupart d’entre eux, cela s’expliquait soit par une baisse d’intérêt personnel pour la recherche de renseignements sur le conflit ou par l’impression que l’on pouvait avoir que ces renseignements n’étaient plus aussi facilement accessibles qu’auparavant par le biais des médias sociaux et des médias d’information. Si la plupart des participants du groupe basé au Manitoba ont déclaré ne plus être aussi préoccupés par le conflit qu’ils l’avaient déjà été, quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par les répercussions potentielles que pourrait avoir ce conflit sur l’économie canadienne et le prix des carburants. En revanche, la plupart des participants résidant au Québec se sont dit très préoccupés par le conflit. Leurs préoccupations portaient sur de nombreux facteurs, notamment sur des problèmes économiques potentiels, sur des questions de sécurité et de stabilité mondiales (tout particulièrement liées à la possession d’armes nucléaires par la Russie), et sur ce qu’ils percevaient comme étant la lenteur des négociations en vue d’une résolution pacifique du conflit. Dans chacun des deux groupes, peu de participants ont déclaré avoir été personnellement touchés par le conflit ou connaître quelqu’un qui l’avait été.
Lors d’une discussion visant à déterminer en quoi le conflit avait façonné leur point de vue sur la situation actuelle en matière de sécurité mondiale, bon nombre d’entre eux ont déclaré qu’il était consternant de voir des pays d’Europe participer activement à un conflit militaire. Certains d’entre eux ont confié que cela leur avait donné le sentiment que le monde était moins stable et moins sûr qu’ils le croyaient auparavant. D’autres estimaient que cette situation témoignait de l’érosion de ce qu’ils avaient perçu comme étant un ordre international fondé sur des règles et en vertu duquel les pays développés se gardaient généralement de s’impliquer dans un conflit armé ouvert qui les opposerait les uns aux autres. Un grand nombre d’entre eux se sont dit reconnaissants de vivre au Canada, pays qu’ils considéraient comme étant très peu impliqué dans des conflits militaires dans d’autres parties du monde et très peu susceptible d’être envahi par un autre pays. Lors de discussions portant sur les autres répercussions mondiales qui, selon eux, découlent de ce conflit, les participants ont mentionné des problèmes comme l’augmentation des prix du carburant et de l’énergie, des frais de transport ainsi que les prix plus élevés des produits de première nécessité, et notamment des produits d’épicerie.
À la question de savoir s’il était important que le Canada continue à venir en aide à l’Ukraine, la plupart des participants du groupe du Manitoba et tous ceux du Québec ont répondu par l’affirmative. Plusieurs d’entre eux ont souligné l’importance de cette aide dans le cadre des efforts déployés pour protéger la santé et le bien-être des civils ukrainiens, qui, croyait-on, ont beaucoup souffert de ce conflit. Parmi les quelques participants du groupe du Manitoba estimant que cette aide était moins importante, certains se sont dit préoccupés par le coût financier associé à ce soutien continu et se demandaient si ces fonds ne devaient pas plutôt être consacrés à aider les Canadiens vivant au Canada qui peinent actuellement à joindre les deux bouts.
Au cours d’un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu inviter à choisir un mot pour décrire l’approche du gouvernement du Canada concernant la guerre en Ukraine, les participants ont fourni un large éventail de réponses. Plusieurs d’entre eux ont choisi des mots à connotation positive comme « généreuse », « humanitaire » et « pilier », estimant qu’en aidant l’Ukraine à se défendre et en accueillant en son sol des civils ukrainiens cherchant à fuir le conflit, le soutien du Canada avait eu un impact positif. Un nombre à peu près égal de participants a toutefois choisi des mots à connotation plus négative, comme « peureuse », « lente » et « frileuse ». Parmi ces participants, on estimait que l’impact des contributions du Canada avait été assez faible et que les efforts de l’Ukraine pour mettre fin au conflit s’étaient enlisés sans qu’il y ait grand espoir de paix dans un avenir prévisible.
En discutant de ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu concernant la réponse du gouvernement fédéral à la guerre en Ukraine, bon nombre de participants ont réaffirmé être conscients du fait que le Canada avait fourni une aide financière et militaire pendant toute la durée du conflit et qu’il avait accueilli de nombreux Ukrainiens qui avaient été contraints de quitter leurs pays. Certains d’entre eux se souvenaient également que le gouvernement du Canada avait imposé plusieurs sanctions à la Russie, ainsi qu’à de nombreuses entreprises et particuliers russes. Tous les participants estimaient que concernant sa réponse au conflit, le gouvernement du Canada était actuellement sur la bonne voie. Sans qu’on les y invite, un certain nombre de participants résidant au Manitoba se sont spontanément dit satisfaits de l’approche actuelle du gouvernement fédéral, mais ne souhaitaient pas que le Canada s’implique davantage dans le conflit. Lorsqu’on leur a demandé si leur opinion concernant la performance du gouvernement fédéral à cet égard avait changé au fil du temps, tous les participants ont déclaré qu’elle était demeurée relativement inchangée depuis le début du conflit.
À la question de savoir si, dans le cadre de sa réponse au conflit, le gouvernement du Canada en faisait trop ou pas assez, la plupart des participants estimaient que l’approche actuelle était idéale et qu’elle devait être maintenue. Un certain nombre de participants du groupe basé au Québec étaient d’avis que, bien qu’estimant que le niveau actuel d’aide militaire du gouvernement fédéral devait être maintenu, ils seraient en faveur d’augmenter l’aide humanitaire (notamment l’envoi de fournitures médicales et de denrées alimentaires) fournie pour venir en aide à la population ukrainienne. D’autres estimaient que la meilleure mesure que pourrait prendre le gouvernement du Canada pour soutenir l’Ukraine serait d’imposer des sanctions économiques plus sévères à la Russie, à ses entreprises et à ses oligarques. À la question de savoir s’ils avaient connaissance de sanctions que le gouvernement fédéral avait imposées à la Russie en réponse à son invasion de l’Ukraine, plusieurs d’entre eux ont répondu que le Canada avait imposé de nombreuses sanctions à la Russie, à des particuliers et à des entreprises russes. Invités à évaluer l’impact global du soutien du gouvernement canadien à l’Ukraine, presque tous les participants ont déclaré ne pas en être certains, bon nombre d’entre eux estimant qu’ils ne disposaient pas de suffisamment de renseignements pour évaluer l’efficacité de ces mesures de façon convenable.
La plupart d’entre eux ont déclaré avoir été au moins en partie informés de la récente visite du président ukrainien au Canada. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter les éclaircissements suivants :
Le président Zelenskyy a récemment prononcé un discours à la Chambre des Communes du Canada. Lors de cette visite, le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir une aide financière et militaire de 650 millions de dollars sur trois ans, qui comprendront la fourniture à l’Ukraine de 50 véhicules blindés fabriqués au Canada.
En réaction à cette information, plusieurs participants du Manitoba estimaient que trois ans représentaient beaucoup de temps et se demandaient pendant encore combien de temps le Canada pourrait continuer à soutenir l’effort de défense de l’Ukraine. Quelques participants de ce groupe estimaient que ces investissements devraient plutôt être destinés aux Forces armées canadiennes (FAC) qui, à leur avis, sont actuellement sous-financées, sous-équipées et dont le matériel est vétuste. À l’inverse, tous les membres du groupe du Québec ont exprimé des avis positifs, estimant que ce type de soutien continu était nécessaire pour contribuer à l’effort de guerre ukrainien.
Aucun participant n’avait entendu parler de l’Accord de libre-échange Canada-Ukraine (ALECU). En guise d’éclaircissements, les participants se sont vu présenter l’information suivante :
L’Accord de libre-échange Canada-Ukraine vise à améliorer les relations commerciales entre le
Canada et l’Ukraine. L’Accord de libre-échange Canada-Ukraine vise à améliorer les relations
commerciales entre le Canada et l’Ukraine.
À cette fin, cet accord prévoit un traitement spécial des marchandises échangées entre les deux
pays et établit de nouvelles règles pour le commerce des services et les investissements.
L’accord comporte désormais des articles supplémentaires portant tout particulièrement sur le
commerce équitable, ce qui inclut un soutien aux petites entreprises, la garantie que le
commerce profite de manière égale tant aux hommes qu’aux femmes, et qu’il soit avantageux pour
les populations autochtones. Cet accord vise à apporter un soutien à l’Ukraine dans le cadre de
la reconstruction de son économie après l’invasion de la Russie.
À la question de savoir s’il était important d’avoir un accord de libre-échange avec l’Ukraine, de nombreux participants se sont déclarés favorables à une telle initiative, estimant qu’il s’agissait d’une approche non violente et humanitaire au soutien apporté à l’Ukraine qui, éventuellement, pourrait profiter à l’ensemble des Canadiens ainsi qu’à l’économie canadienne. En discutant de l’aide à long terme que pourrait apporter le Canada et le reste de la communauté internationale à l’Ukraine une fois le conflit résolu, bon nombre de participants estimaient que la reconstruction physique des infrastructures, des bâtiments et des habitations endommagés, ainsi qu’un soutien économique et financier destiné à relancer l’économie du pays, constituerait les principales mesures d’aide à apporter. Plusieurs participants étaient également d’avis que pour avoir l’assurance de ne pas être attaquée à nouveau, l’Ukraine aurait besoin de garanties en matière de sécurité de la part de la communauté internationale.
À la question de savoir s’ils avaient déjà eu connaissance d’informations au sujet de ce conflit qui leur avaient semblé fausses ou trompeuses, bon nombre de participants ont répondu par l’affirmative. En fournissant des exemples de ces informations, plusieurs participants ont mentionné avoir lu des articles expliquant que l’Ukraine avait déclenché le conflit contre la Russie ou qu’elle avait, d’une manière ou d’une autre, provoqué l’invasion de la part de la Russie. D’autres ont déclaré avoir lu des articles expliquant que le gouvernement russe menait un combat pour libérer les citoyens ukrainiens de l’oppression et que la majorité du peuple ukrainien était en faveur de l’invasion russe. Ceux qui avaient été témoins de mésinformation ou de désinformation ont indiqué qu’elles provenaient principalement de sources présentes sur les plateformes de médias sociaux, dont Facebook. Dans l’ensemble, on estimait que les organes d’information canadiens avaient dans une large mesure réussi à filtrer tout contenu erroné ou trompeur de leurs articles et de leurs émissions. Plusieurs participants se sont toutefois dit préoccupés par le fait que la diffusion continue d’informations fausses et trompeuses pourrait entraîner une méconnaissance des faits entourant le conflit ou, plus grave encore, éroder le soutien que le Canada apporte à l’Ukraine. Lorsqu’on leur a demandé si la diffusion d’informations fausses ou trompeuses avait à leur avis un impact sur leur propre capacité à distinguer le vrai du faux dans ce conflit, aucun participant n’estimait que ce soit le cas.
Les participants d’un groupe ont pris part à une discussion sur les symboles visuels et les signatures sonores dont se sert le gouvernement fédéral pour s’identifier. À la question de savoir comment ils s’y prendraient pour savoir qu’une information provient du gouvernement du Canada, bon nombre de participants ont mentionné se fier à un logo comprenant le mot « Canada » ainsi que le drapeau canadien accompagnant selon eux toutes les communications fédérales. En discutant plus précisément des moyens qu’ils prendraient pour déterminer si l’information qu’ils consultaient émanait du gouvernement du Canada, plusieurs ont mentionné une signature musicale qui suit généralement les publicités ou les annonces fédérales sur des plateformes audio et notamment à la radio. À la question de savoir s’ils pensaient qu’il était habituellement facile de savoir quand des informations proviennent du gouvernement fédéral, la plupart d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Un certain nombre d’entre eux ont toutefois indiqué qu’ils seraient malgré tout portés à vérifier toute information obtenue en ligne auprès d’une tierce source afin de s’assurer de son exactitude.
L’image suivante du mot-symbole du gouvernement du Canada a ensuite été montrée aux participants :
Tous les participants ont reconnu ce symbole, et un certain nombre d’entre eux ont confirmé qu’il s’agissait du logo qu’ils avaient précédemment décrit. Lorsqu’on leur a demandé ce que symbolisait à leur avis le mot-symbole, bon nombre d’entre eux estimaient qu’il représentait le gouvernement fédéral et, de manière plus générale, le Canada. Bien que les participants aient dans l’ensemble exprimé des opinions neutres à son sujet, quelques-uns d’entre eux ont déclaré que le mot-symbole leur procurait un sentiment de fierté et de sécurité, surtout en l’apercevant lors de déplacements à l’étranger. Un certain nombre d’entre eux l’associaient également aux documents officiels ou aux communications qu’ils recevaient de la part d’organismes fédéraux comme l’Agence du revenu du Canada (ARC). À la question de savoir pourquoi le gouvernement du Canada accompagnait ses communications de ce symbole, la plupart d’entre eux ont répondu qu’il s’agissait d’un indicateur visuel confirmant que les informations qu’il accompagnait étaient dignes de confiance et provenaient d’une source officielle.
Le groupe s’est ensuite vu présenter un enregistrement de la signature sonore du gouvernement du Canada.
Ci-dessus, un court clip audio de deux secondes reprenant les premières notes de l’hymne national canadien.
Tous les participants connaissaient cette signature musicale, et plusieurs d’entre eux l’ont décrite comme étant dérivée des quatre premières notes de l’hymne national canadien. En discutant de ce qui constituait, selon eux, l’objectif principal de cette signature musicale, tous estimaient (comme pour le mot-symbole) qu’elle servait à confirmer que l’information et les publicités audio provenaient officiellement du gouvernement fédéral et qu’il était important d’y prêter attention.
Participants in one group were asked to share their perspectives related to creative concepts and messaging designed by the Government of Canada to highlight the potential risks related to supplemented foods, with a particular focus on products such as caffeinated energy drinks. Asked whether they were parents, a large number indicated that they were, with several reporting having children who were aged 14 years or under. Many felt that products such as energy drinks were being marketed too heavily towards younger Canadians and believed that this was an important issue for the federal government to be focusing on. Participants were shown the following visual concepts one after the other, and then side by side:
Ci-dessus, deux messages pour média social du gouvernement du Canada. Ces derniers sont accompagnés d’un drapeau du Canada figurant dans la boîte d’icône située dans la portion supérieure et portent le titre « Canadiens en santé ». Dans le message de gauche, on peut lire : « Certains aliments supplémentés, comme les boissons énergisantes caféinées, sont déconseillés aux personnes âgées de moins de 14 ans en raison du type et de la quantité d’ingrédients supplémentaires. #LisezLetiquette pour faire un choix éclairé. Apprenez en plus : <lien> ”. Sous le texte figure l’image d’un consommateur poussant un chariot d’épicerie et tenant en main divers articles accompagnée de la légende « Lisez l’étiquette! » apparaissant en caractères blancs dans une zone de texte bleue. Sous l’image figure une bannière bleue contenant l’inscription CANADA.CA/SANTÉ en caractères blancs à gauche et le mot-symbole du Canada à droite.
Sur le message de droite on peut lire ce qui suit : « Un nouvel identifiant commencera à apparaître sur certains aliments supplémentés ». Cet identifiant vous informe que vous devriez lire les mises en garde, telles que « déconseillé aux individus de moins de 14 ans. » Lisez l’étiquette pour voir si des mises en garde s’appliquent à votre enfant. Apprenez-en plus ici : <lien> #AlimentsSupplementes #EtiquetageNutritionnel. Sous le texte figure l’image d’une canette de grand format contenant une boisson et portant le logo « Kinsaki » en gros caractères verts. L’inscription en petits caractères sur la canette est agrandie en noir et blanc dans une zone de texte apparaissant à côté de la canette. On peut y lire en blanc sur fond noir ce qui suit : « !Supplemented/Supplémenté ». Sous ces mots, on peut lire l’inscription « Health Canada/Santé Canada » en noir sur fond blanc. Sous la zone de texte figure l’inscription suivant en caractères noirs gras : « Apprenez-en plus sujet du nouvel identifiant de mise en garde sur certains aliments supplémentés ». Sous l’image figure une bannière bleue contenant à gauche le texte en caractères blancs suivant : CANADA.CA/SANTÉ accompagné du mot-symbole du Canada à droite.
En faisant part de leur réaction générale, si certains participants estimaient que le message de campagne « lisez l’étiquette » se démarquait davantage avec le concept publicitaire du chariot d’épicerie (image de gauche), plusieurs d’entre eux étaient d’avis que le concept de la boisson énergisante était plus directement centré sur la problématique des aliments supplémentés, surtout en raison du fait qu’il comportait des images d’une canette de boisson énergisante et d’une étiquette d’ingrédients fictive. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que l’image d’un chariot d’épicerie dans le concept de gauche ne concordait pas avec le message que véhiculent ces publicités, compte tenu du fait qu’il semblait plein d’aliments sains et notamment de fruits et de légumes. Certains d’entre eux se sont également montrés favorables à l’identifiant de mise en garde des aliments supplémentés figurant dans le concept de droite et estimaient que l’inclusion de cet élément sur les produits alimentaires aiderait les parents à déterminer quels produits peuvent être achetés en toute sécurité pour leurs enfants. En discutant des publicités de manière plus générale, bon nombre d’entre eux estimaient que le terme « aliments supplémentés » pouvait prêter à confusion. Plusieurs participants ont indiqué que le terme « supplémenté » avait en général des connotations positives comme celle de renforcer la santé par un apport supplémentaire de micronutriments comme des vitamines ou des minéraux, plutôt que d’être potentiellement préjudiciable à la santé.
Lorsqu’on leur a demandé si, à leur avis, la présence de ces concepts sur les médias sociaux attirerait leur attention, seul un petit nombre d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Si quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que l’inclusion du mot-symbole du gouvernement du Canada, de la coche de « vérification effectuée » et du nom de l’organisme « Canadiens en santé » attirerait leur attention et les inciterait à vouloir se renseigner davantage, la plupart d’entre eux ne croyaient pas que les images et le texte utilisés pour ces concepts se démarqueraient du reste du contenu que l’on trouve habituellement sur les plateformes de médias sociaux. En discutant des moyens d’améliorer ces concepts, certains participants ont suggéré que l’étiquette fictive des ingrédients présentée dans le concept des boissons énergisantes soit plus détaillée et donne des exemples d’ingrédients potentiellement dangereux dont les parents et d’autres consommateurs devraient se méfier. Quelques-uns d’entre eux estimaient également que le langage employé pour ces deux concepts devait revêtir un caractère plus urgent afin de mieux faire comprendre les risques que présentent les aliments supplémentés pour la santé. Lorsqu’on leur a demandé si certains aspects de ces concepts les surprenaient, plusieurs participants estimaient préoccupant que le gouvernement du Canada ait avant toute chose jugé nécessaire de créer ce type de messages. On était d’avis que cela signifiait que la consommation d’aliments supplémentés était devenue un problème de plus en plus important aux yeux des Canadiens et que bon nombre d’entre eux mettaient actuellement leur santé en danger en consommant ces produits.
Les participants se sont ensuite vu présenter une série de messages de média social supplémentaires qui pourraient potentiellement accompagner les images qui leur avaient été montrées précédemment. Au nombre de ceux-ci figuraient :
Certains participants ont formulé des commentaires positifs quant à la nature directe et succincte des deux premiers messages, estimant qu’ils étaient informatifs et qu’ils transmettaient de manière efficace le problème des aliments supplémentés sans être trop imposants. Un nombre à peu près égal d’entre eux ont cependant exprimé une préférence pour le quatrième message, estimant qu’il communiquait avec plus grande efficacité le caractère urgent de ce problème, et ce, sur un ton moins décontracté que les deux premiers. Quelques-uns d’entre eux ont aussi favorablement accueilli le troisième message, affirmant qu’il conciliait de façon efficace l’aspect informatif du message et l’utilisation d’un langage communiquant aux parents la gravité de la question et les encourageant à tenir compte des ingrédients supplémentaires lorsqu’ils choisissent des aliments pour leur famille.
Les participants résidant au Yukon, dans la région du Niagara en Ontario et dans les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord au Québec ont pris part à des discussions portant sur les difficultés auxquelles leurs collectivités respectives sont actuellement confrontées. Lorsqu’on leur a demandé de nommer les problèmes les plus importants auxquels font actuellement face leurs collectivités et qui requièrent une plus grande attention de la part du gouvernement fédéral, les participants des trois groupes ont indiqué que les soins de santé constituaient une de leurs préoccupations majeures. Nombre d’entre eux ont décrit ce qu’ils percevaient comme étant des problématiques croissantes liées à l’accès à des services de santé au sein de leur collectivité, notamment les longs temps d’attente pour obtenir des soins d’urgence et des soins primaires, le manque de médecins de famille et l’insuffisance de ressources disponibles pour traiter des problèmes liés à la santé mentale et aux dépendances. Tous les groupes ont également cité l’accès insuffisant à des logements abordables comme préoccupation majeure au sein de leurs collectivités respectives. On estimait que le coût des logements avait considérablement augmenté ces dernières années, tant pour les propriétaires que pour les locataires, et qu’il y avait actuellement une pénurie généralisée de logements sûrs et abordables. Plusieurs d’entre eux ont également décrit ce qu’ils percevaient comme étant le manque de possibilités d’emploi à temps plein et bien rémunéré dans leurs régions respectives, certains estimant qu’il s’agissait d’un problème touchant plus particulièrement les personnes vivant dans des collectivités rurales ou de petite taille.
Un certain nombre de participants du Yukon et de la région du Niagara ont décrit ce qu’ils considéraient comme un déficit d’options en matière de transports publics au sein de leurs communautés. Les participants de ces groupes se sont dit d’avis que sans véhicule personnel, il était actuellement très difficile de se déplacer d’un endroit à l’autre dans leur région. Quelques-uns d’entre eux estimaient que l’état des routes s’était considérablement détérioré dans leur communauté ces derniers temps et que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux devaient davantage centrer leurs efforts à réparer et à améliorer cette infrastructure vitale. Les participants du Yukon et des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord ont en outre désigné le changement climatique comme préoccupation majeure au sein de leur communauté à l’heure actuelle. Plusieurs d’entre eux estimaient que les effets du changement climatique s’étaient intensifiés au cours des dernières années et considéraient que cela contribuait à ce qu’ils percevaient comme étant une augmentation de la fréquence de catastrophes naturelles, comme les feux de forêt et les inondations à grande échelle, dans leurs localités.
En discutant des secteurs d’activité les plus importants de leurs collectivités respectives, les participants des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord ont indiqué que l’agriculture, la foresterie, l’industrie papetière, l’exploitation minière, le tourisme et la construction jouaient un rôle considérable au sein de leurs économies respectives. Les participants de la région de Niagara ont mentionné le tourisme, la production vinicole et le secteur manufacturier comme étant importants à l’échelle locale, certains d’entre eux se souvenant en particulier des récents investissements effectués par le gouvernement fédéral en vue d’accroître la production de véhicules électriques (VE) dans leur région. Les participants du Yukon ont cité l’exploitation minière, le tourisme, le transport de marchandises et de matériaux ainsi que la construction de nouvelles infrastructures comme étant les secteurs d’activité les plus importants dans leur région. Plusieurs participants de ce groupe avaient le sentiment que d’importantes pénuries de personnel se faisaient sentir dans bon nombre de ces secteurs (ainsi que dans des domaines clés tels que les soins de santé) et que les gouvernements aux échelons fédéral et territorial devaient en faire davantage pour recruter des professionnels qualifiés et les inciter à travailler et à résider dans la région.
À la question complémentaire de savoir si le gouvernement du Canada avait pris de quelconques initiatives pour venir en aide aux secteurs d’activités essentiels dans leur région, aucun participant des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la Côte-Nord ne se souvenait de mesures ou d’initiatives précises à cet égard. En discutant des mesures supplémentaires que pourrait, à leur avis, prendre le gouvernement fédéral pour venir en aide à des secteurs d’importance vitale comme ceux de l’exploitation minière, de l’industrie papetière, de l’agriculture et de la sylviculture, un certain nombre de participants estimaient que davantage d’investissements devaient être consentis pour aider ces secteurs à moderniser leurs installations et à adopter des pratiques industrielles plus durables. On estimait que cette approche aiderait ces secteurs à s’adapter à une économie que les participants prévoyaient plus « verte » et davantage axée sur l’environnement dans les années à venir.
Privy Council Office
Recruiting Script – December 2023
English Groups
Recruitment Specifications Summary
Specifications for the focus groups are as follows:
Group |
Date |
Time (EST) |
Local Time |
Location |
Composition |
Moderator |
1 |
Tues, Dec 5 th |
5:00-7:00 PM |
6:00-8:00 (AST) 6:30-8:30 (NST) |
Mid-Size and Major Centres Atlantic Canada |
General Population |
DN |
2 |
Wed, Dec 6 th |
6:00-8:00 PM |
6:00-8:00 (EST) |
Hamilton |
Renters |
MP |
3 |
Thurs, Dec 7 th |
9:00-11:00 PM |
6:00-8:00 (PST) |
Vancouver |
Middle Class Cost of Living Concerned |
MP |
4 |
Tues, Dec 12 th |
7:00-9:00 PM |
6:00-8:00 (CST) |
Manitoba |
General Population |
TBW |
6 |
Thurs, Dec 14 th |
6:00-8:00 PM |
6:00-8:00 (EST) |
Greater Toronto Area (Greater Toronto Area) |
Homeowners Seeking Mortgage Renewal in the Next 3 Years |
DN |
Recruiting Script
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada. / Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]
RECORD LANGUAGE
English
CONTINUE
French
SWITCH TO FRENCH SCREENER
On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.
The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.
Your participation is completely voluntary, and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.
But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
SCREENING QUESTIONS
1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?
A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding, or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE
1a. ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?
Yes
THANK AND END
No
CONTINUE
2. In which city do you reside?
LOCATION |
CITIES |
|
Atlantic Canada |
Major centres = >60,000 Cities could include (but are not limited to): NS: Halifax, Cape Breton NB: Moncton, Saint John N&L: St. John’s Mid-sized centres = 20,000-59,999 NB: Fredericton, Saint John, Quispamsis-Rothesay PEI: Charlottetown, Summerside N&L: Mount Pearl, Corner Brook, Conception Bay, Paradise ENSURE 2 PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES WITHIN EACH PROVINCE. |
CONTINUE – GROUP 1 |
Hamilton, Ontario |
Hamilton |
CONTINUE – GROUP 2 |
Vancouver, British Columbia |
Vancouver ENSURE PARTICIPANTS RESIDE IN VANCOUVER CITY PROPER. |
CONTINUE – GROUP 3 |
Manitoba |
Cities could include (but are not limited to): Winnipeg, Brandon, Steinbach, Thompson, Portage la Prairie, Winkler, Selkirk, Morden, Dauphin, The Pas, Flin Flon ENSURE A GOOD MIX. |
CONTINUE – GROUP 4 |
Greater Toronto Area, Ontario |
Cities could include (but are not limited to): Toronto, Ajax, Oshawa, Pickering, Whitby, Burlington, Oakville, Brampton, Mississauga, Markham, Newmarket, Richmond Hill, Vaughan ENSURE A GOOD MIX. NO MORE THAN 2 PER CITY. |
CONTINUE – GROUP 6 |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
2a. How long have you lived in [INSERT CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.
Less than two years |
THANK AND END |
Two years or more |
CONTINUE |
Don’t know/Prefer not to answer |
THANK AND END |
3. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?
Under 18 years of age |
IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END. |
18-24 |
CONTINUE |
25-29 |
|
30-34 |
|
35-44 |
|
45-49 |
|
50-54 |
|
55+ |
CONTINUE |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
4. ASK ONLY IF GROUP 2 or GROUP 6 Do you own or rent your current residence? IF ASKED/CLARIFICATION REQUIRED: You are considered a homeowner even if you have outstanding debt that you owe on your mortgage loan.
Own
CONTINUE Q.6
Rent
CONTINUE Q.4a
VOLUNTEERED Living at home
THANK AND END
VOLUNTEERED Other
THANK AND END
VOLUNTEERED Don’t know/not sure
THANK AND END
4a. ASK ONLY IF GROUP 2 What kind of residence are you renting?
Condo
CONTINUE - GROUP 2
Apartment
CONTINUE - GROUP 2
Single family home
CONTINUE - GROUP 2
Townhome
CONTINUE - GROUP 2
Other, please specify: _____________
CONTINUE - GROUP 2
ENSURE A GOOD MIX.
5. ASK ONLY IF GROUP 3 Thinking about your household’s financial circumstances and outlook, would you consider yourself to be a member of Canada’s middle class, or not?
Not middle class
THANK AND END
Member of the middle class
CONTINUE TO Q5a.
5a. ASK ONLY IF GROUP 3 How many family members rely on you for financial support? In other words, how many dependents do you have?
ENSURE A GOOD MIX BY NUMBER OF DEPENDENTS. NO MORE THAN 2 WITH 0 DEPENDENTS. Note: Larger families/Individuals with a larger number of dependents may skew to higher incomes.
6. ASK ONLY IF GROUP 6 Can you please tell me approximately when your mortgage will be up for renewal?
In the next 12 months
CONTINUE – GROUP 6
In the next 1-2 years
CONTINUE – GROUP 6
In the next 2-3 years
CONTINUE – GROUP 6
More than 3 years from now
THANK AND END
VOLUNTEERED Don’t know/not sure
THANK AND END
6a. ASK ONLY IF GROUP 6 Which of the following best describes the residence you currently own?
Condo
CONTINUE - GROUP 6
Apartment
CONTINUE - GROUP 6
Single family home
CONTINUE - GROUP 6
Townhome
CONTINUE - GROUP 6
Other, please specify: _____________
CONTINUE - GROUP 6
ENSURE A GOOD MIX.
7. ASK ALL GROUPS Which of the following categories best describes your total household income in 2022? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?
Under $20,000 |
IF GROUP 3 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
$20,000 to just under $40,000 |
IF GROUP 3 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
$40,000 to just under $60,000 |
IF GROUP 3 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
$60,000 to just under $80,000 |
CONTINUE – GROUP 3 |
$80,000 to just under $100,000 |
CONTINUE – GROUP 3 |
$100,000 to just under $125,000 |
GROUP 3 IF Q5A = 0 OR 1, THANK AND END GROUP 3 IF Q5A = 2 OR MORE, CONTINUE ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
$100,000 to just under $150,000 |
IF GROUP 3 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
$150,000 and above |
IF GROUP 3 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS CONTINUE |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
GROUP 3 – CONTINUE ONLY IF INCOME = $60,000-$100,000. (NOTE: MIDDLE CLASS USUALLY DEFINED AS PEOPLE WHO ARE NEITHER IN THE TOP 20% OR BOTTOM 20% OF INCOME EARNERS AND/OR WHO EARN BETWEEN 75%-200% OF MEDIAN HOUSEHOLD INCOME AFTER TAX WHICH COULD BE APPROX. $45,000-$120,000.
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
8. Are you familiar with the concept of a focus group?
Yes
CONTINUE
No
EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”
9. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
10. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO EITHER.
Participant has high-speed access to the Internet
Participant has a computer/webcam
11. ASK ALL GROUPS Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?
Yes
CONTINUE
No
CONTINUE
12. ASK ALL GROUPS How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
13. ASK ALL GROUPS During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.
14. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?
Yes
CONTINUE
No
SKIP TO Q.18
15. How long ago was the last focus group you attended?
Less than 6 months ago
THANK AND END
More than 6 months ago
CONTINUE
16. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?
0-4 groups
CONTINUE
5 or more groups
THANK AND END
17. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION
ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA
Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.
18. What is the highest level of formal education that you have completed?
ENSURE A GOOD MIX.
19. Which of the following racial or cultural groups best describes you? (multi-select)
ENSURE A GOOD MIX.
20. Which of the following best describes the industry/sector in which you are currently employed?
ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT IF APPLICABLE. NO MORE THAN TWO PER SECTOR. NO MORE THAN 2 WHO ARE UNEMPLOYED. NO INTERNATIONAL STUDENTS IN ALL GROUPS.
[DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.
Male |
CONTINUE |
Female |
CONTINUE |
ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP WHERE APPLICABLE.
21. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?
Yes
No
THANK AND END
INVITATION
I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $125 for your participation following the group via an e-transfer.
Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.
Would you be willing to attend?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?
Name:
Telephone Number:
E-mail Address:
You will receive an e-mail from [INSERT RECRUITER] with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.
We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your computer prior to joining the group.
You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need a pen and paper in order to take some notes throughout the group.
This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.
Thank you very much for your time.
RECRUITED BY: ____________________
DATE RECRUITED: __________________
Privy Council Office
Recruiting Script – January 2024
English Groups
Recruitment Specifications Summary
Specifications for the focus groups are as follows:
Group |
Date |
Time (EST) |
Local Time |
Location |
Composition |
Moderator |
1 |
Tues, Jan 9 th |
5:00-7:00 PM |
6:00-8:00 (AST) 6:30-8:30 (NST) |
Atlantic Canada |
Homeowners |
DN |
3 |
Thurs, Jan 11 th |
8:00-10:00 PM |
6:00-8:00 (MST) |
Alberta |
Parents of Children Under 12 |
TBW |
4 |
Tues, Jan 16 th |
9:00-11:00 PM |
6:00-8:00 (PST) |
Surrey |
General Population |
TBW |
6 |
Thurs, Jan 18 th |
7:00-9:00 PM |
6:00-8:00 (CST) |
Mid-Size and Major Centres Manitoba |
Lower Income Canadians Facing Financial Pressures |
DN |
7 |
Tues, Jan 23 rd |
8:00-10:00 PM |
6:00-8:00 (MST) |
Yukon |
General Population |
TBW |
9 |
Thurs, Jan 25 th |
6:00-8:00 PM |
6:00-8:00 (EST) |
Niagara Region |
General Population |
DN |
Recruiting Script
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada. / Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]
RECORD LANGUAGE
English
CONTINUE
French
SWITCH TO FRENCH SCREENER
On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.
The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.
Your participation is completely voluntary, and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.
But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
SCREENING QUESTIONS
1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?
A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding, or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE
1a. ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?
Yes
THANK AND END
No
CONTINUE
2. In which city do you reside?
LOCATION |
CITIES |
|
Atlantic Canada |
Cities/regions could include (but are not limited to):
Nova Scotia: Halifax, Cape Breton, New Glasgow, Glace Bay, Truro New Brunswick: Greater Moncton Area, Greater Saint John Area, Quispamsis – Rothesay, Dieppe, Miramichi, Edmundston, Fredericton, Saint John Newfoundland & Labrador: St. John’s, Corner Brook, Conception Bay, Mount Pearl Prince Edward Island: Charlottetown, Charlottetown Region ENSURE A GOOD MIX OF CITIES/REGIONS ACROSS PROVINCES. NO MORE THAN 3 FROM EACH PROVINCE. |
CONTINUE – GROUP 1 |
Alberta |
Cities/towns could include (but are not limited to): Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Wood Buffalo, Airdrie, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie ENSURE A GOOD MIX OF CITIES/TOWNS ACROSS THE REGION. |
CONTINUE – GROUP 3 |
Surrey, British Columbia |
Surrey PARTICIPANTS SHOULD RESIDE IN THE ABOVE-NOTED CENTER PROPER. |
CONTINUE – GROUP 4 |
Mid-Size and Major Centres Manitoba |
Cities include: Mid-Size Centres: Population of 10,000-100,000 Brandon, Steinbach, Winkler, Thompson, Selkirk Major Centres: Population of >100,000 Winnipeg ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. |
CONTINUE – GROUP 6 |
Yukon |
Cities could include (but are not limited to): Whitehorse, Dawson City AIM FOR NO MORE THAN 4 FROM WHITEHORSE. |
CONTINUE – GROUP 7 |
Niagara Region |
Cities/towns could include (but are not limited to): St. Catharines, Niagara Falls, Welland, Fort Erie, Grimsby, Lincoln, Thorold, Port Colborne, Niagara-on-the-lake, Pelham, Wainfleet ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. |
CONTINUE – GROUP 9 |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
2a. How long have you lived in [INSERT CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.
Less than two years |
THANK AND END |
Two years or more |
CONTINUE |
Don’t know/Prefer not to answer |
THANK AND END |
3. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?
Under 18 years of age |
IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END. |
18-24 |
CONTINUE |
25-29 |
|
30-34 |
|
35-44 |
|
45-49 |
|
50-54 |
|
55+ |
CONTINUE |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE. GROUP 1 MAY SKEW MIDDLE-AGED/OLDER. GROUP 3 MAY SKEW YOUNGER.
4. ASK ALL GROUPS Do you own or rent your current residence? IF ASKED/CLARIFICATION REQUIRED: You are considered a homeowner even if you have outstanding debt that you owe on your mortgage loan.
Own |
CONTINUE |
Rent |
IF GROUP 1 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
VOLUNTEERED Living at home |
IF GROUP 1 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
VOLUNTEERED Other, please specify: |
IF GROUP 1 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
VOLUNTEERED Don’t know/not sure |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
4a. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the residence you currently [own/rent]?
Condo
CONTINUE
Apartment
CONTINUE
Single family home
CONTINUE
Townhome
CONTINUE
Other, please specify: _____________
CONTINUE
ENSURE A GOOD MIX.
5. ASK ONLY IF GROUP 3 Do you have any children under the age of 12?
Yes
CONTINUE TO Q5a.
No
THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer not to answer
THANK AND END
5a. ASK ONLY IF GROUP 3 Could you please tell me the age(s) of your children?
Child |
Age |
1 |
|
2 |
|
3 |
|
4 |
|
5 |
ENSURE A GOOD MIX BY AGE AND NUMBER OF CHILDREN IN EACH GROUP.
6. ASK ONLY IF GROUP 6 How many people are currently living in your household?
6a. ASK ONLY IF GROUP 6 How many people currently living in your household are over the age of 18, including yourself?
1 person
CONTINUE
More than 1 person
CONTINUE
7. ASK ALL GROUPS Which of the following categories best describes your total household income in 2022? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?
Under $20,000 |
CONTINUE FOR ALL GROUPS |
$20,000 to just under $40,000 |
CONTINUE FOR ALL GROUPS |
$40,000 to just under $60,000 |
IF MORE THAN 1 PERSON IN HOUSEHOLD – CONTINUE GROUP 6 ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
$60,000 to just under $80,000 |
IF MORE THAN 1 PERSON IN HOUSEHOLD – CONTINUE GROUP 6 ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
$80,000 to just under $100,000 |
IF GROUP 6 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
$100,000 to just under $150,000 |
IF GROUP 6 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
$150,000 and above |
IF GROUP 6 – THANK AND END ALL OTHER GROUPS - CONTINUE |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
8. ASK ONLY IF GROUP 6 Which of the following options best describes your current financial situation?
I enjoy life thanks to the way I manage my money and I am confident about my financial future. THANK AND END
Most of the time I can pay my bills each month. CONTINUE TO Q8a.
I am constantly concerned about my ability to pay for things each month. CONTINUE TO Q8a.
I have to draw from my savings, increase my credit, or defer my bill payments to make ends meet. CONTINUE TO Q8a.
8a. ASK ONLY IF GROUP 6 What would you do if you were facing an unexpected expense of $400 or $500? Would you…
Pay the expense with the help of immediately available funds (e.g., From your checking or savings account, cash, or a credit card that will be paid off in the same month) CONTINUE (READ NOTE BELOW)
Borrow the money to cover the expense, sell an asset to cover the expense, or not pay the expense immediately (e.g., Using a credit card that will be paid off over several months) CONTINUE GROUP 6
NOTE: IF THE RESPONDENT CHOOSES “MOST OF THE TIME I CAN PAY MY BILLS EACH MONTH” AT Q8. AND “PAY THE EXPENSE WITH THE HELP OF IMMEDIATELY AVAILABLE FUNDS” AT Q8a., THANK AND END. ENSURE THE GROUP HAS A LARGER PORTION OF THOSE WHO RESPOND “BORROW THE MONEY TO COVER THE EXPENSE”
ENSURE THE GROUP HAS A LARGER PORTION OF THOSE WHO RESPOND “BORROW THE MONEY TO COVER THE EXPENSE” LIMIT THE NUMBER OF PEOPLE WHO SAY “MOST OF THE TIME I CAN PAY MY BILLS” AT Q8 AND “BORROW THE MONEY TO COVER THE EXPENSE” AT Q8a.
9. Are you familiar with the concept of a focus group?
Yes
CONTINUE
No
EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”
10. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
11. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO EITHER.
Participant has high-speed access to the Internet
Participant has a computer/webcam
12. ASK ALL GROUPS Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?
Yes
CONTINUE
No
CONTINUE
13. ASK ALL GROUPS How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
14. ASK ALL GROUPS During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.
15. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?
Yes
CONTINUE
No
SKIP TO Q.19
16. How long ago was the last focus group you attended?
Less than 6 months ago
THANK AND END
More than 6 months ago
CONTINUE
17. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?
0-4 groups
CONTINUE
5 or more groups
THANK AND END
18. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION
ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA
Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.
19. What is the highest level of formal education that you have completed?
ENSURE A GOOD MIX.
20. ASK ALL GROUPS EXCEPT Which of the following racial or cultural groups best describes you? (multi-select)
ENSURE A GOOD MIX.
21. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the industry/sector in which you are currently employed?
ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT IF APPLICABLE. NO MORE THAN TWO PER SECTOR. NO MORE THAN 2 WHO ARE UNEMPLOYED. NO INTERNATIONAL STUDENTS IN ANY GROUPS.
22. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.
Male |
CONTINUE |
Female |
CONTINUE |
ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP WHERE APPLICABLE.
23. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?
Yes
No
THANK AND END
INVITATION
I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours in length and you will receive $125 for your participation following the group via an e-transfer.
Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.
Would you be willing to attend?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?
Name:
Telephone Number:
E-mail Address:
You will receive an e-mail from [INSERT RECRUITER] with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.
We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your computer prior to joining the group.
You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need a pen and paper in order to take some notes throughout the group.
This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.
Thank you very much for your time.
RECRUITED BY: ____________________
DATE RECRUITED: __________________
Bureau du Conseil privé
Questionnaire de recrutement – décembre 2023
Groupes en français
Résumé des consignes de recrutement
Caractéristiques des groupes de discussion:
GROUPE |
DATE |
HEURE (HNE) |
HEURE (LOCALE) |
LIEU |
COMPOSITION DU GROUPE |
MODÉRATEUR |
5 |
13 décembre |
6:00-8:00 PM |
6:00-8:00 (HNE) |
La région de la Capitale-Nationale du Québec |
Population générale |
MP |
Questionnaire de recrutement
INTRODUCTION
Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada. / Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada.
Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French? [CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]
NOTER LA LANGUE ET CONTINUER
Français
CONTINUER
Anglais
PASSER AU QUESTIONNAIRE ANGLAIS
Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.
La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.
Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.
Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
QUESTIONS DE SÉLECTION
1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?
Une société d’études de marché
REMERCIER ET CONCLURE
Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité
REMERCIER ET CONCLURE
Un magazine ou un journal
REMERCIER ET CONCLURE
Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial
REMERCIER ET CONCLURE
Un parti politique
REMERCIER ET CONCLURE
Dans les relations publiques ou les relations avec les médias
REMERCIER ET CONCLURE
Dans le milieu de la radio ou de la télévision
REMERCIER ET CONCLURE
Non, aucune de ces réponses
CONTINUER
1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada?
Oui
REMERCIER ET CONCLURE
Non
CONTINUER
2. Quelle est la première langue que vous avez apprise lorsque vous étiez enfant et que vous parlez toujours couramment aujourd’hui?
Anglais
REMERCIER ET CONCLURE
Français
CONTINUER
Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l’étude]
REMERCIER ET CONCLURE
Préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
3. Dans quelle ville habitez-vous?
LIEU |
VILLES |
|
La région de la Capitale-Nationale du Québec |
Les villes peuvent notamment comprendre : Ville de Québec, Saint-Augustin-de-Desmaures, L’Ancienne Lorette, Saint-Raymond, Pont-Rouge, Stoneham-et-Tewkesbury, La Malbaie, Lac-Beauport, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Boischatel ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. PAS PLUS DE DEUX PARTICIPANTS PAR VILLE. |
CONTINUER – GROUPE 5 |
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
4. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.
Moins de deux ans |
REMERCIER ET CONCLURE |
Deux ans ou plus |
CONTINUER |
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
5. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?
Moins de 18 ans |
SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE. |
18 à 24 ans |
CONTINUER |
25 à 35 ans |
|
36 à 44 ans |
|
45 à 54 ans |
|
55 ans ou plus |
|
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE GROUPE, S’IL Y A LIEU.
6. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?
Oui
CONTINUER
Non
EXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».
7. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler »?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
8. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.
9. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années?
Oui
CONTINUER
Non
CONTINUER
10. Sur une échelle de 1 à 5 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacite à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
11. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOITES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.
12. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?
Oui
CONTINUER
Non
PASSER À LA Q.16
13. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé?
14. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
15. Quel était leur sujet, et vous rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient organisés?
TERMINER SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE GOUVERNEMENT DU CANADA
CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES
Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.
16. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2022 – c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?
Moins de 20 000 $ |
CONTINUER |
20 000 $ à moins de 40 000 $ |
CONTINUER |
40 000 $ à moins de 60 000 $ |
CONTINUER |
60 000 $ à moins de 80 000 $ |
CONTINUER |
80 000 $ à moins de 100 000 $ |
CONTINUER |
100 000 $ à moins de 150 000 $ |
CONTINUER |
150 000 $ ou plus |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN BON MÉLANGE, S’IL Y A LIEU.
17. Lequel ou lesquels des groupes raciaux ou culturels suivants vous décrivent le mieux? (Plusieurs choix possibles)
Blanc
Sud-asiatique (p. ex., indien, pakistanais, sri-lankais)
Chinois
Noir
Latino-américain
Philippin
Arabe
Asiatique du sud-est (p. ex., vietnamien, cambodgien, thaïlandais)
Coréen ou japonais
Autochtone
Autre groupe racial ou culturel (préciser)
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
18. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
École primaire
Études secondaires partielles
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers
Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme d’études supérieur au baccalauréat
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
19. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.
Homme
Femme
ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.
20. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez?
Métier de la construction ou métier spécialisé
Administrations publiques
Agriculture, foresterie, pêche et chasse
Arts, spectacle et loisirs
Autres services, sauf les administrations publiques
Commerce de détail
Commerce de gros
Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz
Fabrication
Finance et assurances
Gestion de sociétés et d’entreprises
Hébergement et services de restauration
Industrie de l'information et industrie culturelle
Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement
Services d’enseignement
Services immobiliers et services de location et de location à bail
Services professionnels, scientifiques et techniques
Services publics
Soins de santé et assistance sociale
Transport et entreposage
Sans emploi
Aux études à temps plein
À la retraite
Autre situation ou autre secteur; veuillez préciser :
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ. PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS.
21. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?
Oui
Non
REMERCIER ET CONCLURE
INVITATION
J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NOO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, À LA PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.
Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.
Est-ce que vous accepteriez de participer?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?
Nom :
Numéro de téléphone :
Adresse courriel :
Vous recevrez un courrier électronique du [INSÉRER LE NOM DU RECRUITEUR] expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.
Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.
Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.
Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.
Merci de votre temps.
RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________
DATE DU RECRUTEMENT : __________________
Bureau du Conseil privé
Questionnaire de recrutement – janvier 2024
Groupes en français
Résumé des consignes de recrutement
Caractéristiques des groupes de discussion:
GROUPE |
DATE |
HEURE (HNE) |
HEURE (LOCALE) |
LIEU |
COMPOSITION DU GROUPE |
MODÉRATEUR |
2 |
10 janvier |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HNE) |
Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord Regions |
Population générale |
MP |
5 |
17 janvier |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HNE) |
Québec |
Étudiants universitaires |
MP |
8 |
24 janvier |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HNE) |
Grande région de Montréal |
Canadiens/canadiennes qui soignent les enfants et les parents âgés |
MP |
Questionnaire de recrutement
INTRODUCTION
Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada. / Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada.
Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?
[CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]
NOTER LA LANGUE ET CONTINUER
Français
CONTINUER
Anglais
PASSER AU QUESTIONNAIRE ANGLAIS
Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.
La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.
Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.
Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
QUESTIONS DE SÉLECTION
1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?
Une société d’études de marché
REMERCIER ET CONCLURE
Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité
REMERCIER ET CONCLURE
Un magazine ou un journal
REMERCIER ET CONCLURE
Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial
REMERCIER ET CONCLURE
Un parti politique
REMERCIER ET CONCLURE
Dans les relations publiques ou les relations avec les médias
REMERCIER ET CONCLURE
Dans le milieu de la radio ou de la télévision
REMERCIER ET CONCLURE
Non, aucune de ces réponses
CONTINUER
1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada?
Oui
REMERCIER ET CONCLURE
Non
CONTINUER
2. Quelle est la première langue que vous avez apprise lorsque vous étiez enfant et que vous parlez toujours couramment aujourd’hui?
Anglais
REMERCIER ET CONCLURE
Français
CONTINUER
Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l’étude]
REMERCIER ET CONCLURE
Préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
3. Dans quelle ville habitez-vous?
LIEU |
VILLES |
|
Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord Regions |
Les villes peuvent notamment comprendre : Bas-Saint-Laurent : Rimouski, Rivière du Loup, Matane Gaspésie : Gaspé, Chandler, Sainte-Anne-des-Monts Côte-Nord : Sept-Îles, Baie-Comeau ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. PAS PLUS DE DEUX PARTICIPANTS PAR VILLE. |
CONTINUER – GROUPE 2 |
Québec |
Les villes peuvent notamment comprendre (mais ne sont pas limité à) : Montréal, Gatineau, Ville de Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi – Jonquière, Saint-Jean-sur-Richelieu, Chateauguay, Drummondville, Granby, Saint-Hyacinthe ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. |
CONTINUER – GROUPE 5 |
Grande région de Montréal (GRM) |
Les villes peuvent notamment comprendre : Montréal, Laval, Longueuil, Terrebonne, Brossard, Saint-Jérôme, Blainville, Mirabel, Dollard-des-Ormeaux PAS PLUS DE DEUX PARTICIPANTS DE LA VILLE DE MONTRÉAL. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DANS CHAQUE LIEU. |
CONTINUER – GROUPE 8 |
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
4. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.
Moins de deux ans |
REMERCIER ET CONCLURE |
Deux ans ou plus |
CONTINUER |
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
5. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?
Moins de 18 ans |
SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE. |
18 à 24 ans |
CONTINUER |
25 à 35 ans |
|
36 à 44 ans |
|
45 à 54 ans |
|
55 ans ou plus |
|
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION D’ÂGES DANS CHAQUE GROUPE, S’IL Y A LIEU. LE GROUPE 5 FAUSSERA PLUS JEUNE.
6. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 5 Êtes-vous actuellement inscrit/inscrite à un programme universitaire?
Oui |
CONTINUER |
Non |
REMERCIER ET CONCLURE |
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
6a. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 5 Dans lequel des établissements d’enseignement postsecondaire suivants êtes-vous inscrit/inscrite?
Université – au premier cycle |
CONTINUER |
Université – aux cycles supérieurs |
ASSURER UN BON MÉLANGE.
7. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 8 Qui sont les membres résidant dans votre ménage?
Parent(s) |
SI LA REPONSE EST ENFANT(S) 0-17 ANS ET PARENT(S) - CONTINUER À Q7.a |
Enfant(s) 0-5 ans |
|
Enfant(s) 6-11 ans |
|
Enfant(s) 12-17 ans |
|
Enfant(s) 18 ans ou plus |
REMERCIER ET CONCLURE |
Autre |
|
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
7a. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 8 Le parent ou les parents qui résident dans votre ménage se situent dans quelle tranche d’âge dans la liste suivante LIRE LA LISTE
65-69 ans |
REMERCIER ET CONCLURE |
70-74 ans |
CONTINUER |
75-79 ans |
|
80-84 ans |
|
85-89 ans |
|
90 ans ou plus |
|
Aucune de ces options |
REMERCIER ET CONCLURE |
RÉPONSE SPONTANÉE Préfère ne pas répondre |
LIMITER LE NOMBRE DE PERSONNES QUI DISENT « 70-74 ANS ». ASSURER UN BON MÉLANGE D’ÂGES.
8.
DEMANDER A TOUS Êtes-vous actuellement propriétaire ou
locataire de votre résidence principale?
ECLAIRCISSEMENT
AU BESOIN : Vous êtes considéré comme propriétaire même si
vous avez une dette hypothécaire active.
Propriétaire |
CONTINUER |
Locataire |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Habitant au domicile parentale |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Autre, veuiller précisez : |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
9. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux la résidence dont vous êtes actuellement [propriétaire/locataire]?
Condo
CONTINUER
Apartement
CONTINUER
Maison unifamiliale
CONTINUER
Maison en rangée
CONTINUER
Autre, veuillez préciser :________
CONTINUER
ASSURER UN BON MÉLANGE.
10. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?
Oui
CONTINUER
Non
EXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».
11. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler »?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
12.Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.
13. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années?
Oui
CONTINUER
Non
CONTINUER
14. Sur une échelle de 1 à 5 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacite à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
15. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOITES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.
16. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?
Oui
CONTINUER
Non
PASSER À LA Q.20
17.À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé?
18. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
19. Quel était leur sujet, et vous rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient organisés?
TERMINER SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE GOUVERNEMENT DU CANADA
CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES
Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.
20. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2023 – c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?
Moins de 20 000 $ |
CONTINUER |
20 000 $ à moins de 40 000 $ |
CONTINUER |
40 000 $ à moins de 60 000 $ |
CONTINUER |
60 000 $ à moins de 80 000 $ |
CONTINUER |
80 000 $ à moins de 100 000 $ |
CONTINUER |
100 000 $ à moins de 150 000 $ |
CONTINUER |
150 000 $ ou plus |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN BON MÉLANGE, S’IL Y A LIEU. LE GROUPE 5 FAUSSERA PLUS BAS.
21. Lequel ou lesquels des groupes raciaux ou culturels suivants vous décrivent le mieux? (Plusieurs choix possibles)
Blanc
Sud-asiatique (p. ex., indien, pakistanais, sri-lankais)
Chinois
Noir
Latino-américain
Philippin
Arabe
Asiatique du sud-est (p. ex., vietnamien, cambodgien, thaïlandais)
Coréen ou japonais
Autochtone
Autre groupe racial ou culturel (préciser)
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
22. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
École primaire
Études secondaires partielles
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers
Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme d’études supérieur au baccalauréat
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
23. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.
Homme
Femme
ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.
24. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez?
Métier de la construction ou métier spécialisé
Administrations publiques
Agriculture, foresterie, pêche et chasse
Arts, spectacle et loisirs
Autres services, sauf les administrations publiques
Commerce de détail
Commerce de gros
Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz
Fabrication
Finance et assurances
Gestion de sociétés et d’entreprises
Hébergement et services de restauration
Industrie de l'information et industrie culturelle
Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement
Services d’enseignement
Services immobiliers et services de location et de location à bail
Services professionnels, scientifiques et techniques
Services publics
Soins de santé et assistance sociale
Transport et entreposage
Sans emploi
Aux études à temps plein
À la retraite
Autre situation ou autre secteur; veuillez préciser :
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ. PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS.
25. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?
Oui
Non
REMERCIER ET CONCLURE
INVITATION
J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NOO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, À LA PAGE 1]. La discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.
Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.
Est-ce que vous accepteriez de participer?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?
Nom :
Numéro de téléphone :
Adresse courriel :
Vous recevrez un courrier électronique du [INSÉRER LE NOM DU RECRUITEUR] expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.
Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.
Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.
Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.
Merci de votre temps.
RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________
DATE DU RECRUTEMENT : __________________
MASTER MODERATOR’S GUIDE
DECEMBER 2023
INTRODUCTION (10 minutes) All locations
GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-25 minutes) All locations
Vancouver Middle Class Cost of Living Concerned The Government of Canada has announced steps it is taking to help tackle high grocery costs.
Vancouver Middle Class Cost of Living Concerned [SHOW ON SCREEN]
The Government of Canada is working to stabilize rising groceries prices by:
PERFORMANCE AND PRIORITIES (15-50 minutes) All locations
[[Now shifting away from the Government of Canada’s work to help tackle high grocery costs/ Now we’re going to move away from Government of Canada symbols and] [Thinking broadly about the Government of Canada …]]
Vancouver Middle Class Cost of Living Concerned CLARIFY AS NEEDED: “Densification” is the process of increasing the number of homes in a given area, typically by building more housing units or adding to existing structures.
Vancouver Middle Class Cost of Living Concerned The Government of Canada’s Housing Accelerator Fund provides money to municipalities that agree to cut red-tape to build more homes faster. This money can be used for a range of things, including investing in local infrastructure projects needed to help support growing communities.
CARBON PRICING (60 minutes) Mid-Size & Major Centres Atlantic Canada
CLARIFY: The Government of Canada is undertaking several measures to reduce carbon pollution. These measures include setting a price on carbon pollution, setting clean fuel standards, investing in renewable energy and clean technologies, and investing in energy efficiency programs. For today, we’ll be focusing on the first measure: setting a price on carbon pollution.
Recently the Government of Canada made a few changes to the carbon pricing system. But first, I’m just going to explain how the system works broadly.
SHOW ON SCREEN:
There are two parts to carbon pollution pricing – a fuel charge, which applies to things like oil and gas, and a separate system for industry. In provinces where the federal fuel charge applies, all direct proceeds are returned to Canadians, mostly through the pollution price rebate, also known as the Climate Action Incentive payments (CAIP), to households. Most households receive more money back through these payments than they pay on the fuel charge.
The goal of this system is to encourage people to reduce their emissions, while also giving them the flexibility to decide when and how to do it. The idea is that the more changes a household makes (e.g., using different modes of transportation, switching from a natural gas furnace to an electric heat pump), the more they will save by not having to pay the fuel charge. Rebate amounts are based on the number of individuals in a household, not how much energy a household uses, and most households receive more money back through the pollution price rebate than they pay on the fuel charge.
[SHOW OF HANDS FOR EACH] Does anyone here heat their home using….
As you may have heard, the Government of Canada recently announced that it is pausing the carbon pollution price on home heating oil until April 1, 2027.
SHOW ON SCREEN
When the Government of Canada announced the carbon pollution price pause on home heating oil, it also announced the following:
SHOW ON SCREEN:
For residents of small and rural communities, the pollution price rebate initially included a rural supplement of 10% (i.e., a 10% top up to their payments), since Canadians in these communities don’t necessarily have the same options available to reduce their emissions, particularly when it comes to transportation.
On October 26, 2023, the Government of Canada announced it would be doubling the rural top-up for pollution price rebates from 10% to 20%, starting April 2024, in recognition of rural Canadians’ different energy needs – for example having to commute longer distances and having fewer available alternatives like public transit.
HEALTHCARE (15 minutes) Mid-Size & Major Centres Atlantic Canada, Manitoba
SHOW ON SCREEN:
The Government of Canada announced five priority areas in healthcare:
HOUSING (60 minutes) Hamilton Renters
When you were recruited for this focus group, you indicated that you currently rent the place where you live. Could I confirm quickly with you now, using a show of hands, that is still the case?
When you were recruited for this focus group, you indicated that you currently rent the place where you live. Could I confirm quickly with you now, using a show of hands, that is still the case?
The Government of Canada has announced steps it is taking to help build more housing …
[SHOW ON SCREEN]
The Housing Accelerator Fund is a fund designed to help cut red tape and incentivize municipalities to get the construction of new homes across Canada started more quickly. In addition to this, the Government of Canada has announced it is:
I’m now going to show you various housing initiatives from the Government of Canada. There are a few different categories, and we’ll go through each category individually.
SHOW ON SCREEN
OPIOIDS (20 minutes) Hamilton Renters
Moving on to a different topic …
CLARIFY: Through the Substance Use and Addictions Program (SUAP), the Government of Canada is funding projects that address the harms associated with substance use.
More specifically, through this program, the Government of Canada is funding safer supply and consumption site services, and they are also funding projects that focus on things like overdose prevention, education, detox support, peer support, outreach, mentorship, mental health supports, among other initiatives.
MIDDLE CLASS (25 minutes) Vancouver Middle Class Cost of Living Concerned
When we asked you to participate in this group, each of you identified as being part of the middle class…
I'm now going to share something with you on the screen …
[SHOW ON SCREEN]
What else can the Government of Canada do to support the middle class?
UKRAINE (60 minutes) Manitoba, National Capital Region Quebec
We’re going to use the chat function for the next question. Please take a minute now to locate the chat function and ensure that you have selected [moderator] as the recipient.
CLARIFY: President Zelenskyy recently addressed the House of Commons in Canada. During this visit, the Government of Canada committed to providing $650 million in financial and military aid over three years, which will include supplying Ukraine with 50 armored vehicles made in Canada.
CLARIFY: The Canada-Ukraine Free Trade Agreement is designed to improve the business relationship between Canada and Ukraine. It does this by giving special treatment to goods traded between the two countries and by setting up new rules for trading services and investment. The agreement now has added sections that focus on fair trade, which includes support for smaller businesses, ensuring trade benefits both men and women equally, and benefits Indigenous Peoples. This agreement is intended to support Ukraine as it rebuilds its economy after the invasion by Russia.
GC WORD MARK (20 minutes) National Capital Region Quebec
I’m now going to share something with you on screen …
Show the “Canada” wordmark ON SCREEN
I want to ask you what this symbol means in general and also what it means to you personally.
I’m now going to play a jingle for you. Please ensure your audio is turned up so you can hear it.
Play first 4 notes of O-Canada (musical signature)
SUPPLEMENTAL FOODS SOCIAL MEDIA POSTS (30 minutes) GTA Homeowners Seeking Mortgage Renewal in the Next 3 Years
We have two social media posts to show you related to supplemental foods. Tech support will share each post one at a time, then side-by-side. Once everyone has had a chance to review them, we will then discuss your reactions together.
SHOW ON SCREEN: Moderator to display each post one at a time on screen, then show both at the same time
Alternate messages
We have some additional social media messages we would like to share that could be used with the graphics we reviewed already or in other posts.
SHOW ON SCREEN: Moderator to show alternate messages.
INTEREST RATES (10 minutes) GTA Homeowners Seeking Mortgage Renewal in the Next 3 Years
Now I’d like to move away from social media posts and talk about housing…
CLARIFY: To confirm, the Bank of Canada sets the key interest rate.
MORTGAGE RENEWAL (60 minutes) GTA Homeowners Seeking Mortgage Renewal in the Next 3 Years
When we asked you to join our discussion this evening, each of you said you were seeking to renew your mortgage within the next three years …
We’re going to use the chat function for the next question. Please take a minute now to locate the chat function and ensure that you have selected [moderator] as the recipient.
PROMPT:
In its Fall Economic Statement, the Government of Canada announced the Canadian Mortgage Charter. The charter outlines guidelines and expectations for mortgage lenders to offer reasonable and tailored assistance to borrowers in need. It aims to ensure that those struggling with mortgage payments get timely and fair support from their mortgage lender, using all available resources to help them during tough times.
We’ll now go through specific elements of the Charter …
SHOW ON SCREEN:
The Canadian Mortgage Charter
Canadians can expect the following:
CONCLUSION (10 minutes) All locations
MASTER MODERATOR’S GUIDE
JANUARY 2024
INTRODUCTION (10 minutes) All locations
GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-15 minutes) Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, GTA, Atlantic Canada, BC Aspiring Homeowners
GMA PROMPT: The Government of Canada has announced a temporary 2-year cap on new international student study permits. With this cap, the Government of Canada is expecting 364,000 approved study permits in 2024, a decrease of 35% from 2023.
HEAT PUMPS (20 minutes) Atlantic Canada Aspiring Homeowners
CLARIFY: In addition to increasing the funding available to households, the Government of Canada will provide an upfront payment of $250 for low- to median-income households who heat their homes with oil and want to make the switch to a heat pump.
CLARIFY: Soon, the Government of Canada will begin sending out these payments to Canadians who qualify and have signed up for a heat pump.
Heat Pump Bonus
Heat Pump Cheque
HOUSING PLAN (60-80 MINUTES) Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, BC Aspiring Homeowners
Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, BC Aspiring Homeowners The Government of Canada is in the process of updating its housing plan and I would like to share with you some of the items it is considering.
SHOW ON SCREEN:
The items the Government of Canada is considering for its housing plan include:
POLL: I’m going to show you a poll. I’d like you to select which two items you think are most important in making housing more affordable. You may select up to two items.
Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, BC Aspiring Homeowners MODERATOR TO GO THROUGH EACH SELECTION: Why did you make these selections?
Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12 CLARIFY: As you might imagine, in order to accomplish the objectives in its housing plan, the federal government might have to increase the amount it spends on housing.
Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, BC Aspiring Homeowners We have just spent a lot of time talking about the substance of the federal government’s housing plan. [Now, I would like to turn our attention briefly to some of the language used in the plan.]
Atlantic Canada Aspiring Homeowners, Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, BC Aspiring Homeowners I’d like to now share with you some additional proposed titles for the Government of Canada’s Housing and then we’ll conduct a poll.
POLL: First, I’ll share the proposed titles on screen with you and read through each. When we launch the poll, I’d like you to select which title you prefer for the Government of Canada’s housing plan. Please select one only. TECH SUPPORT TO SHARE TITLES ON SCREEN AND MODERATOR TO READ THROUGH PRIOR TO CONDUCTING POLL.
Solving the Housing Crisis: Canada’s Housing Plan
Building Canada: Canada’s renewed Housing Plan
The Blueprint: Canada’s 2030 Housing Plan
Canada’s Enhanced Housing Plan
A Road to Home
MODERATOR TO GO THROUGH EACH SELECTION:
COMMUNITY CHALLENGES (10-15 minutes) Bas-Saint-Laurent/Gaspésie/Côte-Nord, Yukon, Niagara Region
Now I’d like to focus on your local community…
PERFORMANCE AND PRIORITIES (10 minutes) Alberta Parents of Children Under 12, Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, GTA, Atlantic Canada, BC Aspiring Homeowners
Atlantic Canada PROMPT: Yesterday, the Government of Canada sent a letter calling on the Competition Bureau to start using its new powers to help stabilize grocery prices.
BUDGET (30 minutes) Surrey, Quebec University Students, Mid-Size and Major Centres Manitoba Lower Income Facing Financial Pressures, Yukon, GMA, Niagara Region, GTA, Atlantic Canada, BC Aspiring Homeowners
As you may be aware, the Government of Canada will soon be introducing a new budget outlining their spending priorities for the next fiscal year.
POLL: I’m going to show you another poll. I’d like you to select which items you think the Government of Canada should prioritize in the upcoming budget. You may select up to three items. TECH SUPPORT TO SHARE TITLES ON SCREEN AND MODERATOR TO READ THROUGH PRIOR TO CONDUCTING POLL.
Affordability/Cost of living
Supporting the middle class
Unlocking pathways to the middle class
Growing the housing supply
More opportunities for good careers
Long-term economic growth through clean tech and energy
Helping Canadians save for retirement
Protecting seniors’ benefits
Fighting climate change
Maintaining a responsible plan for government spending
Improving the healthcare system
Raising taxes on the wealthiest Canadians
MODERATOR TO GO THROUGH EACH SELECTION:
COMMUNITY SAFETY (30 minutes) GTA
PROMPT: The Government of Canada is organizing a National Summit on Combatting Auto Theft. This summit will gather various groups, like government officials, law enforcement, and community leaders, to develop a coordinated response to auto theft. The focus will be on short and long-term solutions involving policing, border security, and other efforts that combat organized crime.
IMMIGRATION (30 minutes) GTA
PROMPT: The Government of Canada has announced a temporary 2-year cap on new international student study permits. With this cap, the Government of Canada is expecting 364,000 approved study permits in 2024, a decrease of 35% from 2023.
HEALTH CARE (20 minutes) Atlantic Canada
CARBON PRICING (35 minutes) Atlantic Canada
Moving on to other Government of Canada initiatives …
SHOW ON SCREEN
Newfoundland and Labrador, PEI, and Nova Scotia began using the federal carbon pricing system July 1, 2023. New Brunswick also began using the carbon pricing system’s federal fuel charge, but they continued to use their own system for industry.
Under the federal system, all proceeds collected from the price on carbon pollution in each province will stay in that province. Using Newfoundland as an example - 90% of proceeds will be returned directly to Newfoundlanders through a rebate. A family of 4 will receive about $1,312 each year, with payments going out quarterly, or every three months. The other 10 per cent will be used to support certain small businesses and Indigenous groups, as well as farmers.
Residents of small and rural communities receive an extra 10% top-up beyond the base rebate amount. Starting April 2024, the Government will double the rural top-up to 20%, because of the increased energy needs of rural residents and their reduced access to transportation options.
MODERATOR INFO IF NEEDED:
ANNUAL AMOUNTS FOR A FAMILY OF 4 PER PROVINCE:
NL: $1,312
NB: $736
NS: $992
PEI: $960
CONCLUSION (5 minutes) All Locations
GUIDE DU MODÉRATEUR
Décembre 2023
INTRODUCTION (10 minutes) Tous les lieux
LE GOUVERNEMENT DU CANADA DANS L’ACTUALITÉ (5-25 minutes) Tous les lieux
Personnes de la classe moyenne préoccupées par le coût de la vie vivant à Vancouver Le gouvernement du Canada a annoncé les mesures qu’il entend prendre pour aider à faire face aux coûts élevés des produits d’épicerie…
[AFFICHER À L’ÉCRAN]
Le gouvernement du Canada s’emploie à stabiliser la hausse des prix des produits d’épicerie par les moyens suivants :
PRIORITÉS ET PERFORMANCE (15-50 minutes) Tous les lieux
Délaissons maintenant les efforts déployés par le gouvernement du Canada pour aider à faire face à l’augmentation du coût des aliments/Laissons maintenant de côté les symboles du gouvernement du Canada pour parler du gouvernement fédéral de manière plus générale…
Personnes de la classe moyenne préoccupées par le coût de la vie vivant à Vancouver FOURNIR DES ÉCLAIRCISSEMENTS AU BESOIN : Le terme « densification » désigne le processus visant à augmenter le nombre de logements dans une zone donnée, généralement en construisant davantage d’unités d’habitation ou en agrandissant les structures existantes.
Personnes de la classe moyenne préoccupées par le coût de la vie vivant à Vancouver Par l’intermédiaire du Fonds pour accélérer la construction de logements, le gouvernement du Canada accorde du financement aux collectivités consentant à réduire leurs formalités administratives pour permettre la construction d’un plus grand nombre de logements plus rapidement. Ces fonds peuvent servir à diverses fins, notamment à financer des projets d’infrastructure locaux nécessaires au soutien de collectivités en expansion.
TARIFICATION DU CARBONE (60 minutes) Centres de taille moyenne et grands centres du Canada atlantique
FOURNIR LES ÉCLAIRCISSEMENTS SUIVANTS : Le gouvernement du Canada prend plusieurs mesures pour réduire la pollution par le carbone. Au nombre de ces mesures, la tarification de la pollution par le carbone, l’établissement de normes pour les combustibles propres, l’investissement dans des programmes d’efficacité énergétique. Nous allons aujourd’hui nous concentrer sur la première mesure : la tarification de la pollution par le carbone.
Le gouvernement du Canada a récemment apporté quelques modifications au système de tarification du carbone. Mais je vais d’abord vous expliquer le fonctionnement général de ce système.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
La tarification du carbone comprend deux parties — une redevance sur les combustibles et un système pour les industries. Dans les provinces dans lesquelles s’applique la redevance sur les combustibles, tous les produits issus de la tarification par le carbone sont reversés aux Canadiens, principalement sous forme de remises sur la tarification de la pollution, aussi appelées paiements de l’Incitatif à agir pour le climat (PIAC).
Ce système a pour but d’encourager les gens à réduire leurs émissions, tout en leur donnant la possibilité de décider quand et comment le faire. L’idée étant que plus un ménage procède à des changements (par exemple, en utilisant d’autres modes de transport, en passant d’une fournaise au gaz naturel à une pompe à chaleur électrique), plus il économisera, car il n’aura pas à payer la redevance sur les combustibles. Les montants des remises sont calculés en fonction du nombre de personnes composant un ménage, et non de la quantité d’énergie consommée par ce dernier, et la plupart des ménages reçoivent plus d’argent en vertu de la remise sur le prix de la pollution qu’ils n’en paient en vertu de la redevance sur les combustibles.
[VOTE À MAIN LEVÉE POUR CHAQUE MOYEN DE CHAUFFAGE] Y en a-t-il parmi vous qui chauffent leur maison à l’aide…?
Comme vous le savez peut-être, le gouvernement du Canada a récemment annoncé qu’il suspendait la tarification de la pollution par le carbone s’appliquant au mazout domestique jusqu’au 1er avril 2027.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Lorsque le gouvernement du Canada a annoncé la suspension de la tarification de la pollution par le carbone pour les livraisons de mazout de chauffage, il a également annoncé ce qui suit :
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Pour les résidents de petites collectivités et de collectivités rurales, les paiements de l’incitation à l’action climatique comprennent un supplément rural de 10 % (c’est-à-dire un supplément de 10 % à leurs paiements), car les Canadiens de ces collectivités ne disposent pas nécessairement des mêmes options pour réduire leurs émissions, en particulier en matière de transport.
Le 26 octobre 2023, le gouvernement annonçait qu’il doublerait le supplément destiné aux communautés rurales par l’intermédiaire des remises sur la tarification de la pollution, en le faisant passer de 10 % à 20 % à compter d’avril 2024, pour tenir compte des besoins énergétiques propres aux Canadiens vivant en région rurale devant, à titre d’exemple, parcourir de plus grandes distances pour travailler et dont l’accès à des modes de transport en commun est limité.
SOINS DE SANTÉ (15 minutes) Centres de taille moyenne et grands centres du Canada atlantique, Manitoba
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Le gouvernement du Canada a récemment annoncé cinq domaines prioritaires en matière de soins de santé :
LOGEMENT(60 minutes) Locataires vivant à Hamilton
Puis-je rapidement vérifier auprès de vous, par un vote à main levée?
Le gouvernement du Canada a annoncé les mesures qu’il prend pour contribuer à la construction d’un plus grand nombre de logements…
[AFFICHER À L’ÉCRAN]
Le Fonds pour accélérer la construction de logements est un fonds conçu pour encourager l’allégement des formalités administratives et inciter les municipalités à accélérer la construction de nouveaux logements dans l’ensemble du Canada. En plus de cela, le gouvernement du Canada a annoncé ce qui suit :
Je vais maintenant vous montrer diverses initiatives que le gouvernement du Canada a prises dans le domaine du logement. Ces initiatives se divisent en plusieurs catégories différentes, et nous allons les passer en revue une à une.
MONTRER À L’ÉCRAN :
OPIOïDES (20 minutes) Locataires vivant à Hamilton
Maintenant, j’aimerais parler d’un tout autre sujet…
CLARIFIER AU BESOIN :
Par l’intermédiaire du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS), le gouvernement finance des projets visant à contrer les méfaits associés à l’usage de substances. Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada finance plus particulièrement des sites d’approvisionnement et de consommation plus sûrs, ainsi que des projets axés sur la prévention des surdoses, la sensibilisation, le soutien à la désintoxication, le soutien par les pairs, l’action sociale, le mentorat et le soutien en matière de santé mentale, entre autres initiatives.
CLASSE MOYENNE (25 minutes) Personnes de la classe moyenne préoccupées par le coût de la vie vivant à Vancouver
Lorsque nous vous avons invité à participer à ce groupe de discussion, chacun d’entre vous s’est identifié comme appartenant à la classe moyenne…
Je vais maintenant montrer quelque chose à l’écran…
[AFFICHER À L’ÉCRAN]
UKRAINE (60 minutes) Manitoba, région de la Capitale-Nationale (Québec)
Nous utiliserons la fonction de clavardage pour la prochaine question. Veuillez vous assurer d’avoir sélectionné [modérateur] comme destinataire.
ÉCLAIRCISSEMENTS : Le président Zelenskyy a récemment prononcé un discours à la Chambre des Communes du Canada. Lors de cette visite, le gouvernement du Canada s'est engagé à fournir une aide financière et militaire de 650 millions de dollars sur trois ans à l’Ukraine qui comprendra la fourniture de 50 véhicules blindés fabriqués au Canada.
ÉCLAIRCISSEMENTS : L'Accord de libre-échange Canada-Ukraine vise à améliorer les relations commerciales entre le Canada et l'Ukraine. À cette fin, cet accord prévoit un traitement spécial pour les marchandises échangées entre les deux pays et établit de nouvelles règles relatives à l’échange de services et aux investissements. L'accord comporte désormais des articles supplémentaires portant tout particulièrement sur le commerce équitable, dont un soutien aux petites entreprises, la garantie que les échanges commerciaux profitent de manière égale aux hommes et aux femmes ainsi qu’aux populations Autochtones. Cet accord vise à apporter un soutien à l'Ukraine dans le cadre de la reconstruction de son économie après l'invasion de la Russie.
MOT-SYMBOLE DU GOUVERNEMENT DU CANADA (20 minutes) Région de la Capitale-Nationale (Québec)
Je vais maintenant vous montrer quelque chose à l’écran.
AFFICHER À L’ÉCRAN LE MOT-SYMBOLE « CANADA »
J'aimerais vous demander ce que ce symbole signifie en général et aussi ce qu'il signifie pour vous personnellement.
Je vais maintenant vous faire jouer une signature musicale. Veillez à ce que le volume de votre système audio soit suffisamment élevé pour que vous puissiez l'entendre.
JOUER LA SIGNATURE MUSICALE « Ô Canada »
MESSAGES POUR LES MÉDIAS SOCIAUX PORTANT SUR LES ALIMENTS SUPPLÉMENTÉS (30 minutes) Propriétaires de la région du Grand Toronto RGT désirant renouveler leur prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années
Nous avons deux messages portant sur les aliments supplémentés à vous montrer qui sont destinés aux médias sociaux. Le responsable du soutien technique affichera d’abord chaque message un à la fois, puis, côte à côte. Une fois que tout le monde aura eu l’occasion de les étudier, nous discuterons ensemble de vos réactions à leur sujet.
AFFICHER À L’ÉCRAN : Le modérateur affichera d’abord chaque message à l’écran un à la fois, puis les deux messages en même temps.
Autres messages
Nous aimerions vous montrer d’autres messages pour les médias sociaux qui pourraient être utilisés de concert avec les graphiques que nous avons déjà étudiés ou pour d’autres messages.
AFFICHER À L’ÉCRAN : Le modérateur affichera les autres messages.
TAUX D’INTÉRÊT (10 minutes) Propriétaires de la région du Grand Toronto RGT désirant renouveler leur prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années
J’aimerais maintenant que nous laissions de côté les messages pour médias sociaux pour aborder la situation du logement…
FOURNIR LES ÉCLAIRCISSEMENTS SUIVANTS : Pour confirmation, c’est la Banque du Canada qui fixe le taux d’intérêt directeur.
RENOUVELLEMENT DU PRÊT HYPOTHÉCAIRE (60 minutes) Propriétaires de la région du Grand Toronto RGT désirant renouveler leur prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années
Lorsque nous vous avons invité à participer à notre discussion de ce soir, chacun d’entre vous a déclaré avoir l’intention de renouveler son prêt hypothécaire au cours des trois prochaines années…
Nous utiliserons la fonction de clavardage pour la prochaine question. Veuillez prendre une minute pour repérer la fonction de clavardage et vous assurer d’avoir sélectionné [modérateur] comme destinataire.
DEMANDER:
Dans son Énoncé économique de l’automne, le gouvernement du Canada a annoncé la création de la Charte hypothécaire canadienne. La charte définit les directives et attentes auxquelles les prêteurs hypothécaires doivent se conformer pour offrir une aide raisonnable et adaptée aux emprunteurs dans le besoin. Elle vise à garantir que les emprunteurs éprouvant des difficultés à rembourser leur prêt hypothécaire puissent bénéficier d’une aide rapide et impartiale de la part de leur prêteur, qui recourra à toutes les ressources disponibles pour leur venir en aide dans des moments difficiles.
Passons maintenant en revue certaines composantes de la Charte…
AFFICHER À L’ÉCRAN :
La Charte hypothécaire canadienne
Ce à quoi les Canadiens peuvent s’attendre :
CONCLUSION (5 minutes) Tous les lieux
Sur l’image ci-dessus, le mot « Canada » est inscrit en caractères noirs sur fond blanc. Un drapeau canadien coloré, rouge et blanc figure au-dessus du « a » final.
Ci-dessus, un court clip audio de deux secondes reprenant les premières notes de l’hymne national canadien.
Ci-dessus, deux messages pour média social du gouvernement du Canada. Ces derniers sont accompagnés d’un drapeau du Canada figurant dans la boîte d’icône située dans la portion supérieure et portent le titre « Canadiens en santé ». Dans le message de gauche, on peut lire : « Certains aliments supplémentés, comme les boissons énergisantes caféinées, sont déconseillés aux personnes âgées de moins de 14 ans en raison du type et de la quantité d’ingrédients supplémentaires. #LisezLetiquette pour faire un choix éclairé. Apprenez en plus : <lien> ”. Sous le texte figure l’image d’un consommateur poussant un chariot d’épicerie et tenant en main divers articles accompagnée de la légende « Lisez l’étiquette! » apparaissant en caractères blancs dans une zone de texte bleue. Sous l’image figure une bannière bleue contenant l’inscription CANADA.CA/SANTÉ en caractères blancs à gauche et le mot-symbole du Canada à droite.
Sur le message de droite on peut lire ce qui suit : « Un nouvel identifiant commencera à apparaître sur certains aliments supplémentés ». Cet identifiant vous informe que vous devriez lire les mises en garde, telles que « déconseillé aux individus de moins de 14 ans. » Lisez l’étiquette pour voir si des mises en garde s’appliquent à votre enfant. Apprenez-en plus ici : <lien> #AlimentsSupplementes #EtiquetageNutritionnel. Sous le texte figure l’image d’une canette de grand format contenant une boisson et portant le logo « Kinsaki » en gros caractères verts. L’inscription en petits caractères sur la canette est agrandie en noir et blanc dans une zone de texte apparaissant à côté de la canette. On peut y lire en blanc sur fond noir ce qui suit : « !Supplemented/Supplémenté ». Sous ces mots, on peut lire l’inscription « Health Canada/Santé Canada » en noir sur fond blanc. Sous la zone de texte figure l’inscription suivant en caractères noirs gras : « Apprenez-en plus sujet du nouvel identifiant de mise en garde sur certains aliments supplémentés ». Sous l’image figure une bannière bleue contenant à gauche le texte en caractères blancs suivant : CANADA.CA/SANTÉ accompagné du mot-symbole du Canada à droite.