Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens -
Septembre 2024

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel

Numéro de contrat : CW2241412

Valeur du contrat : 1 629 482,60 $

Date d'octroi du contrat : 19 décembre 2022

Date de livraison : 23 octobre 2024

Numéro d'enregistrement : POR-053-22

Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca

This report is also available in English.

Collecte continue de données qualitatives sur les opinions des Canadiens

Rapport final

Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé

Fournisseur : The Strategic Counsel

Septembre 2024

Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel au nom du Bureau du Conseil privé. Le cinquième cycle de la deuxième année de la présente étude comptait en tout douze groupes de discussion composés d'adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus), qui ont été menés entre le 4 septembre 2024 et le 26 septembre 2024.

This publication is also available in English under the title: Final Report - Continuous Qualitative Data Collection of Canadian's Views - September 2024

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable peut être obtenue du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d'en faire la demande par courriel à por-rop@pco-bcp.ca>, ou par la poste à :

Bureau du Conseil Privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, local 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3

Numéro de catalogue :

CP12-4F-PDF

Identifiant international des publications en série (ISSN) :

ISSN 2816-9379

Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR-053-22) :

CP12-4E-PDF (Rapport final en anglais)

ISSN 2816-9360

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, 2024

Attestation de neutralité politique

À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l'image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l'opinion publique.

Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signature :

Signature de Donna Nixon

Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel

Date: 23 octobre 2024

Sommaire

Introduction

Le secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener, auprès de membres du public dans l’ensemble du pays, des cycles continus de recherche par groupe de discussion portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada

L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser aux points de vue des Canadiennes et des Canadiens et à leurs besoins en matière d’information, tout en veillant à ce qu’elles demeurent claires et faciles à comprendre.

Les travaux de recherche visent à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Ces travaux de recherche permettront plus particulièrement de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement du Canada.

Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de douze (12) groupes de discussion en ligne menés entre le 4 septembre 2024 et le 26 septembre 2024, à différents endroits du pays. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent dans la section ci-dessous.

La recherche pour ce cycle s’est largement centrée sur les services et les prestations fournis aux Canadiens, les mesures prises par le gouvernement du Canada visant à limiter les émissions de pétrole et de gaz, le logement, les soins de santé et les messages liés à l’électricité propre et à la lutte contre le changement climatique. Les participants d’un certain nombre de groupes ont également fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire liée à l’Allocation canadienne pour enfants instaurée par le gouvernement fédéral.

Les participants ont également discuté de ce qu’ils avaient récemment vu, lu ou entendu au sujet de gouvernement ainsi que de leurs impressions concernant le gouvernement fédéral et sa gestion de l’économie, des taux d’intérêt et du coût de la vie. Parmi les autres sujets abordés au cours de ces cycles, citons l’immigration, les armes à feu, la cyberintimidation, les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens d’origine arabe ainsi que le concept de l’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle EnerGuide. Les participants de certains groupes ont également fait part de leurs points de vue concernant une vidéo produite par le gouvernement fédéral portant sur les mesures qu’il mettait en œuvre pour lutter contre le changement climatique. Des particuliers résidant en Alberta ont également fait part de leurs perspectives sur le secteur de l’énergie dans leur province ainsi que dans l’ensemble du Canada.

En guise de mise en garde lors de l’interprétation des résultats de la présente étude, les conclusions de la recherche qualitative sont uniquement de nature indicative et ne peuvent être attribuées quantitativement à l’ensemble de la population étudiée avec un quelconque degré de certitude.

Méthodologie

Aperçu des groupes

Public cible :

  • Résidents canadiens de 18 ans et plus.
  • Les groupes ont principalement été divisés en fonction de la situation géographique.
  • Certains groupes se sont focalisés sur des cohortes précises de la population, dont les parents d'enfants inscrits dans une garderie ou cherchant une place en garderie, les personnes à faible et moyen revenu, les Canadiens d'origine arabe et les personnes préoccupées par la criminalité.

Approche détaillée

  • Douze groupes de discussion ont eu lieu dans diverses régions du Canada.
  • Six groupes ont été organisés parmi la population générale de Terre-Neuve-et-Labrador, de la région métropolitaine de Vancouver, de l'Alberta, du nord du Canada, de la région ontarienne du Niagara ainsi que de la région de Laval au Québec.
  • Les six autres groupes de discussion étaient composés de sous-groupes clés, à savoir :
    • De parents d'enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d'une place en garderie résidant dans l'est de l'Ontario;
    • De personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, au Canada atlantique ainsi que dans l'Ouest canadien;
    • De Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec;
    • De personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto.
  • Les trois groupes de discussion menés au Québec ont été animés en français. Tous les autres groupes de discussion ont été menés en anglais.
  • Toutes les discussions de groupe de ce cycle se sont déroulées en ligne.
  • Huit participants au total ont été recrutés par groupe, en présumant pouvoir compter sur la présence de six à huit participants.
  • Dans tous les lieux, 90 participants au total ont pris part aux discussions. Les détails concernant le nombre de participants par groupe sont fournis ci-dessous.
  • Chaque participant a reçu une rétribution de 125 $.

Localisation et composition des groupes

LIEU

GROUPE

LANGUE

DATE

HEURE (HAE)

COMPOSITION DU GROUPE

NOMBRE DE PARTICIPANTS

Terre-Neuve-et-Labrador

1

ANGLAIS

Mercredi 4 septembre

16 h 30 à 18 h 30

Population générale

8

Région métropolitaine de Vancouver

2

ANGLAIS

Jeudi 5 septembre

21 h à 23 h

Population générale

8

Est de l'Ontario

3

ANGLAIS

Mardi 10 septembre

18 h à 20 h

Parents d'enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d'une place en garderie

6

Alberta

4

ANGLAIS

Mercredi 11 septembre

20 h à 22 h

Population générale

8

Québec

5

FRANÇAIS

Jeudi 12 septembre

18 h à 20 h

Faible à moyen revenu

8

Nord du Canada

6

ANGLAIS

Mardi 17 septembre

20 h à 22 h

Population générale

8

Canada atlantique

7

ANGLAIS

Mercredi 18 septembre

17 h à 19 h

Faible à moyen revenu

6

Principaux centres du Québec

8

FRANÇAIS

Jeudi 5 septembre

18 h à 20 h

Canadiens d'origine arabe

8

Ouest canadien

9

ANGLAIS

Lundi 23 septembre

20 h à 22 h

Faible à moyen revenu

7

Région du Grand Toronto

10

ANGLAIS

Mardi 24 septembre

18 h à 20 h

Personnes préoccupées par la criminalité

8

Région ontarienne du Niagara

11

FRANÇAIS

Mercredi 25 septembre

18 h à 20 h

Population générale

7

Région de Laval au Québec

12

ANGLAIS

Jeudi 26 septembre

18 h à 20 h

Population générale

8

Nombre total de participants

90

Principales constatations

Le gouvernement du Canada dans l'actualité (tous les lieux)

Les participants de tous les groupes ont été invités à faire part de ce qu'ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d'annonces et d'initiatives ont été rappelées, dont la décision de la Banque du Canada d'abaisser sont taux directeur à 4,25 %, l'annonce du gouvernement fédéral selon laquelle les prestations de Sécurité de la vieillesse seraient augmentées de 1,3 % ainsi qu'une annonce de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage national avait augmenté de 6,6 %. Les participants se souvenaient également avoir entendu parler de l'annonce par le gouvernement du Canada de l'instauration d'une surtaxe de 100 % sur tous les véhicules électriques fabriqués en Chine, de l'annonce par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de l'établissement d'un plafond pour les demandes de permis d'études d'étudiants étrangers en 2024 et 2025, et de l'annonce par le Nouveau Parti démocratique (NPD) de la fin de l'accord d'approvisionnement et de confiance avec le Parti libéral du Canada, à compter du 4 septembre 2024.

Les participants se souvenaient également de certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci, citons l'annonce de la ministre des Affaires étrangères selon laquelle le gouvernement fédéral entendait suspendre une trentaine de permis d'exportation d'armes et de munitions à Israël ainsi que la participation du premier ministre et d'autres fonctionnaires fédéraux participeraient au Sommet de l'avenir des Nations Unies (ONU), ainsi que la réaffirmation, par le gouvernement du Canada, de sa solidarité indéfectible avec l'Ukraine en ce qui concerne les efforts de défense qu'elle déploie pour repousser l'invasion de son territoire par la Russie.

Économie et taux d'intérêt (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, résidents du Canada atlantique à faible et moyen revenu, résidents de l'Ouest canadien à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)

Les participants de sept groupes ont tenu une longue discussion portant sur des questions relatives aux taux d'intérêt, au taux de croissance économique, au chômage ainsi qu'à l'économie canadienne dans son ensemble.

À la question de savoir s'ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la réduction des taux d'intérêt mise annoncée par la Banque du Canada, un certain nombre de participants se souvenaient avoir entendu dire que la Banque du Canada avait procédé à une série de réductions de son taux d'intérêt directeur au cours de l'année 2024, la plus récente ayant eu lieu le 4 septembre 2024. La plupart d'entre eux ont positivement réagi à ces mesures de la Banque du Canada, estimant que des taux d'intérêt plus bas rendraient les prêts hypothécaires plus abordables dans l'intérêt de nombreux propriétaires, et qu'il serait plus facile pour les candidats à l'achat d'une première propriété de se qualifier pour des prêts hypothécaires dont les montants seraient plus élevés. En discutant des répercussions qu'auraient, le cas échéant, ces mesures sur leur propre situation, plusieurs des participants s'attendant à renouveler leur hypothèque dans un avenir rapproché ont dit croire que leur situation financière s'améliorerait consécutivement à la baisse des taux d'intérêt.

Quant à savoir s'ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet du taux d'inflation, ainsi que de rapports selon lesquels l'inflation avait diminué au cours des derniers mois, seul un petit nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Parmi les participants ayant entendu parler de cette question, si peu d'entre eux étaient au courant de détails précis, un certain nombre d'entre eux avaient l'impression que le taux d'inflation avait diminué progressivement au cours de la dernière année et qu'il se situait actuellement autour de 2 à 4 pour cent. Si tous les participants ont positivement réagi à la perspective d'une baisse de l'inflation, très peu d'entre eux ont déclaré en avoir constaté les bienfaits dans leur propre quotidien. Bon nombre d'entre eux estimaient que le coût de la vie était demeuré excessivement élevé dans leur région et que les coûts des produits de première nécessité, notamment des produits d'épicerie, du logement et de l'essence avaient continué d'être inabordables.

À la question de savoir s'ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet de la croissance économique du Canada, très peu de répondants ont répondu par l'affirmative. Après s'être vu informer que le taux annualisé du produit intérieur brut (PIB) de l'économie canadienne était de 2,1 % pour le tout dernier trimestre de 2024 et bien supérieur aux estimations de la Banque du Canada, si un certain nombre de participants considéraient qu'il s'agissait d'un développement positif, peu d'entre eux croyaient qu'un taux de croissance économique plus élevé aurait des répercussions tangibles dans la vie quotidienne de la plupart des Canadiens. Plusieurs participants étaient d'avis que, même si l'économie canadienne se portait mieux dans l'ensemble, un grand nombre de ménages continuaient à faire face à des difficultés financières, bon nombre d'entre eux s'endettant de plus en plus pour pouvoir continuer à joindre les deux bouts.

Les participants résidant en Alberta, dans la région de Laval au Québec, et ceux des groupes composés de particuliers à faible et moyen revenu (résidant au Québec, au Canada atlantique et dans l'Ouest canadien respectivement), se sont vu poser une question complémentaire portant sur le taux de chômage actuel. Ces derniers se sont vu informer que le taux de chômage était actuellement de 6,6 % comparativement à 5,4 % en 2023 et à 5,7 % en 2019, avant la pandémie. Bon nombre d'entre eux estimaient que ce taux était assez élevé et qu'il participait des difficultés auxquelles eux-mêmes ou d'autres personnes qu'ils connaissaient avaient récemment été confrontés en cherchant de l'emploi. Un grand nombre d'entre eux étaient d'avis qu'il existait actuellement un fossé entre employeurs et travailleurs éventuels, plusieurs participants disant croire que bien que de nombreux emplois soient offerts dans leurs régions respectives, peu d’entre eux offraient un salaire-subsistance ou des avantages sociaux suffisants.

Programme des travailleurs étrangers temporaires (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)

Les participants de cinq groupes se sont vu poser une question complémentaire portant sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l'immigration ou des changements apportés au PTET au Canada, un certain nombre d'entre eux se souvenaient avoir entendu dire que ce programme avait fait l'objet d'ajustements limitant davantage le nombre d'immigrants autorisés à entrer au Canada à titre de travailleurs étrangers temporaires (TET) ainsi que la nature des emplois que les TET seraient autorisés à occuper. Un certain nombre de participants ont favorablement accueilli cette mesure, estimant que les taux d'immigration plus élevés des dernières années (dont on pense qu'ils comportent un nombre important de TET) avaient exercé une pression croissante sur des secteurs essentiels, dont le logement, les soins de santé, l'éducation et les services de garde d'enfants. D'aucuns estimaient que ces changements pourraient leur être avantageux et mener à la création d'un plus grand nombre d'emplois destinés à de jeunes Canadiens peinant actuellement à se trouver de l'emploi.

Priorités et performance du gouvernement du Canada (Canadiens d'origine arabe résidant dans de grands centres du Québec)

Le groupe composé de Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une discussion portant sur les problèmes auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés ainsi que sur leurs points de vue concernant le gouvernement du Canada et sa gestion de ces priorités.

Lorsqu'on leur a demandé de préciser les domaines dans lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement fédéral avait été satisfaisante, un certain nombre de participants étaient d'avis qu'il avait fait preuve d'efficacité dans sa communication aux Canadiens d'informations portant sur des questions et des initiatives importantes. Au nombre des autres initiatives prises par le gouvernement du Canada et mentionnées par les participants figuraient des mesures adoptées dans le but de résorber l'arriéré des demandes de passeport à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que des investissements destinés à la construction d'un plus grand nombre de logements dans les collectivités canadiennes par le biais de programmes comme le Fonds pour accélérer la construction de logements.

En discutant des problématiques qui bénéficieraient d'une meilleure gestion de la part du gouvernement fédéral, les participants ont mentionné les soins de santé et la pénurie perçue de médecins de famille, le manque de places en garderie et de travailleurs dans le domaine de l'éducation de la petite enfance, le manque de logements abordables dans les communautés canadiennes, ainsi que l'immigration.

Invités à donner leur avis sur la gestion du gouvernement du Canada dans le domaine des affaires internationales et sur sa réponse à des questions d'ordre international, la plupart des participants estimaient qu'il faisait fausse route. Parmi ces participants, certains étaient d'avis que le Canada était actuellement trop impliqué dans les conflits en cours dans le monde et qu'il fallait davantage se concentrer à remédier aux problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens vivant au Canada.

Décrivant les principaux problèmes affectant actuellement la communauté arabe canadienne, bon nombre de participants estimaient que le gouvernement fédéral devait faire davantage pour sensibiliser les autres Canadiens aux différentes cultures et histoires arabes et les amener à mieux les comprendre. Un certain nombre de participants étaient d'avis que les Canadiens d'origine arabe étaient actuellement stigmatisés dans de nombreuses régions du pays, et qu'une meilleure connaissance des cultures arabes ainsi que l'intégration accrue d'éducateurs arabes à tous les paliers du système éducatif contribueraient à mettre fin à cette stigmatisation. À la question de savoir si, dans ce dossier, le gouvernement était actuellement sur la bonne voie, la plupart des participants ont répondu par l'affirmative, estimant qu'il avait pris de nombreuses mesures pour promouvoir la diversité et le multiculturalisme au Canada ainsi que pour prendre acte des fêtes arabes traditionnelles et les célébrer.

Soins de santé (nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la prestation de services des soins de santé au sein de leurs collectivités. À la question de savoir comment ils qualifieraient le système de soins de santé au Canada à l'heure actuelle, la plupart des participants étaient d'avis que les professionnels de la santé canadiens (et notamment les médecins et les infirmières) étaient généralement bien formés et très compétents, mais que l'accès aux services de santé était devenu de plus en plus problématique. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis qu'il s'agissait d'un problème touchant particulièrement le nord du Canada, et notamment les populations vivant dans des régions plus reculées où médecins et infirmières voyagent d'une collectivité à l'autre plutôt que d'y résider. Plusieurs participants, dont ceux résidant dans les grands centres que sont Yellowknife, Whitehorse et Iqaluit, se souvenaient avoir attendu de nombreux mois (et dans certains cas des années) avant de pouvoir obtenir un rendez-vous auprès d'un spécialiste ou de subir une intervention, et un certain nombre d'entre eux étaient d'avis que même des processus courants comme la réalisation d'analyses sanguines pouvaient prendre plusieurs semaines.

À la question de savoir si leur accès à des services de soins de santé avait changé au cours des dernières années, plusieurs participants estimaient qu'il s'était récemment détérioré. On estimait que bon nombre de collectivités nordiques connaissaient actuellement de sérieuses pénuries de travailleurs de la santé. On était d'avis que, si la population du nord du Canada avait augmenté ces dernières années, la capacité du système de soins de santé n'avait pas augmenté de manière à pouvoir répondre aux nouvelles demandes dont il faisait l'objet.

Discutant des changements qui devraient être apportés afin d'améliorer le système de soins de santé dans leur région, un grand nombre de participants estimaient qu'une plus grande priorité devait être accordée à l'amélioration des conditions de travail des travailleurs de la santé, et notamment à la réduction de leurs heures de travail ainsi qu'à l'augmentation de leurs salaires. On estimait qu'il fallait redoubler d'efforts pour inciter des professionnels de la santé à travailler et à résider dans des collectivités nordiques. Plusieurs participants étaient également d'avis que davantage devait être fait pour remédier aux problématiques liées à la santé mentale et à la toxicomanie, et bon nombre d'entre eux estimaient que ces enjeux étaient devenus de plus en plus préoccupants au sein de leurs collectivités ces derniers temps.

Logement (nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la situation actuelle du logement au sein de leurs collectivités. Lorsqu'on leur a demandé comment ils qualifieraient cette dernière dans leur région, la quasi-totalité d'entre eux la jugeait très difficile. Bon nombre d'entre eux ont déclaré avoir personnellement eu du mal à se procurer un logement sûr et abordable dans leurs collectivités respectives. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis que l'offre de logements était assez limitée dans plusieurs régions du nord du Canada et avaient le sentiment que les logements qui étaient disponibles étaient devenus assez chers et, pour plusieurs, inabordables.

À la question de savoir si la situation du logement dans leur région s'était améliorée, avait empiré ou était restée la même au cours des dernières années, tous les participants étaient d'avis qu'elle avait empiré. Bon nombre d'entre eux disaient croire que, bien que la population avait augmenté au sein de leur collectivité ou dans leur région au cours des dernières années, on ne construisait pas assez de nouveaux logements pour pouvoir accueillir ces nouveaux arrivants. Discutant de ce qu'il faudrait faire pour améliorer la situation du logement dans le nord du Canada, un certain nombre de participants estimait que davantage devait être fait pour encourager les municipalités à alléger les formalités administratives liées aux rénovations et à la construction de nouveaux logements et à accélérer le rythme auquel de nouvelles habitations sont construites. On estimait également que des efforts plus substantiels devaient être consentis à tous les échelons du gouvernement pour nouer un dialogue avec les différents groupes et organismes autochtones du Nord et trouver des moyens de collaborer à la construction d'un plus grand nombre de logements dans la région.

Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des mesures prises par le gouvernement du Canada en matière de logement dans le Nord, plusieurs participants ont répondu qu'il s'était engagé à investir dans la construction d'un plus grand nombre d'habitations dans la région, mais peu d'entre eux se souvenaient de détails précis à ce sujet. Certains d'entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement fédéral avait pris des mesures pour fournir une aide plus substantielle aux candidats à l'achat d'une première propriété et qu'il s'était également davantage attaché à encourager la construction de maisons préfabriquées dans les collectivités canadiennes. Si la plupart des participants estimaient que ces mesures constituaient un pas dans la bonne direction, un certain nombre d'entre eux ont fait part de leur scepticisme, doutant qu'elles puissent rendre le logement plus abordable au sein de leurs collectivités.

Prestations et services à l'intention des Canadiens (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d'enfants inscrits dans une garderie résidant dans l'est de l'Ontario)

Les participants de trois groupes ont pris part à des discussions portant sur la vaste gamme de prestations et d'aides fournies par le gouvernement du Canada. En discutant des différentes prestations et services offerts par le gouvernement fédéral dont ils avaient connaissance, les participants ont mentionné un large éventail de programmes. Les participants étaient, pour la plupart, davantage au courant des programmes tels que l'Allocation canadienne pour enfants (ACE), l'assurance-emploi (Æ), le crédit pour la taxe sur les produits et services et la taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), et les programmes destinés aux personnes âgées tels que le RPC et la SV. Plusieurs d'entre eux se souvenaient de mesures que le gouvernement du Canada avait récemment prises pour rendre les services de garde d'enfants plus abordables, y compris d'ententes conclues avec les provinces et territoires visant à réduire le coût des services de garde d'enfants à 10 $ par jour (en moyenne) par enfant.

Bien que la plupart d'entre eux estimaient avoir une connaissance générale des modalités d'accès aux prestations et programmes fédéraux, plusieurs étaient d'avis que ce processus pouvait souvent s'avérer long et compliqué. Décrivant l'accès aux services en ligne du gouvernement du Canada dont ils avaient fait l'expérience, plusieurs participants ont dit croire que des améliorations avaient été apportées à ce chapitre au cours des dernières années (en particulier aux sites Web de l'Agence du revenu du Canada [ARC] et de Service Canada), mais que des efforts supplémentaires pourraient être déployés afin d'accroître la convivialité des sites Web gérés par le gouvernement fédéral. Un certain nombre d'entre eux ont également déclaré avoir eu énormément de mal à utiliser les services téléphoniques du gouvernement du Canada, certains mentionnant tout particulièrement les longs délais d'attente auxquels ils s'étaient heurtés avant de pouvoir parler à un représentant au sujet des questions ou des problèmes auxquels ils étaient confrontés.

À la question de savoir si, dans l'ensemble, ils estimaient que la qualité des divers programmes et prestations offerts par le gouvernement du Canada s'était améliorée, avait empiré ou était restée la même au fil du temps, la plupart des participants estimaient qu'elle était essentiellement demeurée la même, un plus petit nombre d'entre eux estimant qu'elle s'était soit améliorée, soit détériorée. Parmi ceux qui considéraient que la qualité des prestations et des programmes fédéraux s'était améliorée au cours des dernières années, un certain nombre de participants ont décrit la simplification du processus de demande pour bon nombre de ces aides, la plupart des demandes pouvant désormais être effectuées en ligne plutôt qu'en personne ou par la poste. Parmi les quelques participants estimant que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement du Canada s'était détériorée, certains étaient d'avis que, bien qu'un vaste éventail de programmes soit offert aux Canadiens, la demande avait augmenté au cours des dernières années et il était de plus en plus difficile d'y avoir accès. Parmi le plus grand nombre de participants dont les opinions étaient plus partagées ou qui estimaient que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement fédéral était demeurée essentiellement la même, on estimait que, si de nombreuses aides continuaient d'être offertes aux Canadiens, très peu de progrès avaient été réalisés en vue d'améliorer ces initiatives au cours des dernières années. Certains d'entre eux étaient d'avis que l'admissibilité à ces programmes était devenue trop restrictive, et que certains critères (dont les seuils de revenus) devaient être révisés pour tenir compte des récentes hausses du coût de la vie.

Discutant de l'impact positif des prestations et des aides offertes par le gouvernement fédéral sur leur propre vie, ainsi que sur la vie de leur famille, de leurs amis et des Canadiens en général, de nombreux participants ont parlé en termes positifs de l'ACE. On estimait que grâce à cette initiative, les parents de jeunes enfants avaient plus facilement pu joindre les deux bouts et qu'elle avait donné une plus grande latitude financière à de nombreux ménages canadiens, surtout au vu de l'augmentation du coût de la vie observée au cours de ces dernières années. Quelques-uns d'entre eux ont en outre mentionné les mesures qui avaient été prises pour rendre la garde d'enfants plus abordable, estimant qu'elles avaient grandement facilité le retour sur le marché du travail de nombreux parents (et plus particulièrement de mères).

En focalisant leur discussion sur les améliorations pouvant être apportées aux programmes et prestations fédéraux, un certain nombre de participants étaient d'avis que les seuils de revenu exigés pour ces programmes devaient être revus afin de permettre à un plus grand nombre de Canadiens d'y avoir droit. Dans le même ordre d'idées, certains d'entre eux étaient d'avis qu'il fallait accorder plus d'importance à l'instauration de mesures de soutien destinées spécifiquement à la classe moyenne, dont on pensait qu'elle peinait également à faire face au coût de la vie tout en se voyant dans l'impossibilité d'accéder aux avantages et aux programmes actuellement offerts aux personnes à plus faible revenu.

Mise à l'essai d'un concept publicitaire pour l'Allocation canadienne pour enfants (parents d'enfants inscrits à la garderie résidant dans l'est de l'Ontario, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l'Ouest canadien)

Les participants de quatre groupes ont fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire portant sur l'Allocation canadienne pour enfants (ACE) produite par le gouvernement du Canada. Les participants se sont vu présenter la publicité deux fois de suite, et informer qu'il y avait quelques années qu'elle avait été produite et qu'elle était parue à la télévision, sur les réseaux sociaux ainsi que sur des plateformes numériques comme YouTube.

À la question de savoir quel était, selon eux, le message principal véhiculé par cette publicité, presque tous les participants estimaient qu'il visait à encourager les Canadiens à produire leur déclaration d'impôts et à les informer qu'en s'acquittant de cette tâche, ils pourraient avoir droit à des prestations et à des aides, dont l'ACE. Un certain nombre d'entre eux étaient d'avis qu'il s'agissait d'un message à connotation involontairement négative, estimant qu'il laissait entendre aux Canadiens qu'ils seraient privés de prestations fédérales s'ils ne produisaient pas leur déclaration d'impôts dans les délais prescrits.

Les participants se sont ensuite vu présenter le contenu du message publicitaire diffusé par le narrateur, ainsi que deux messages de rechange pouvant être utilisés en lieu et place de ce dernier. Le message d'origine se lisait comme suit : « Faites vos impôts chaque année pour obtenir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez être admissible », tandis que les deux autres messages de rechange se lisaient comme suit : « Pour en savoir plus canada.ca/ChaqueDollarCompte » (énoncé no2) et « Découvrez si vous êtes admissible à canada.ca/ChaqueDollarCompte » (énoncé no3).

La quasi-totalité des participants a exprimé des opinions favorables au sujet des deux nouveaux énoncés, estimant qu'ils communiquaient le message de la publicité de façon efficace. En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu inviter à choisir, parmi trois messages, celui qu'ils jugeaient le plus efficace, un grand nombre de participants a choisi l'énoncé no3, bon nombre d'entre eux réagissant positivement à ce qu'ils considéraient comme l'accent mis sur la nécessité de « découvrir » ce à quoi ils pourraient être admissibles. Un nombre à peu près égal de participants ont choisi les énoncés no1 et no2. Parmi ceux qui avaient choisi l'énoncé d'origine, on estimait qu'il s'agissait du message le plus direct et concis pour décrire le processus à suivre pour pouvoir recevoir les prestations et les crédits auxquels ils sont admissibles. Un certain nombre de participants ayant choisi l'énoncé no2 ont parlé en termes positifs de ce qu'ils considéraient comme étant l'accent mis sur l'importance de se renseigner et de faire ses propres recherches pour connaître les prestations qu'ils seraient en droit de recevoir.

Immigration (Major Centres Quebec Arab Canadians)

Participants in the group comprised of Arab Canadians residing in major centres in Quebec took part in a conversation related to immigration. Asked whether they had recently seen, read, or heard any news related to immigration in Canada, a number recalled the recent decision by Immigration, Refugees, and Citizenship Canada (IRCC) to place a cap on the number of international student study permits it would be issuing for 2024 and 2025.

Prompted to share their views on the current state of the immigration system in Canada, participants were largely negative in their opinions, using terms like “unorganized” and “stressful” to describe the system at present. Almost all had personally gone through the Canadian immigration process, with a smaller number reporting also having experience with the process of sponsoring or being sponsored by a family member. A roughly equal number reported being satisfied with their immigration experience compared to those who recalled facing challenges during this process.

Quant à savoir s'ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en ce qui a trait à sa gestion du système d'immigration, un grand nombre de participants s'accordait à dire qu'il faisait fausse route. Ces derniers étaient d'avis qu'il fallait davantage s'attacher à faire en sorte que les nouveaux immigrants arrivant au Canada possèdent les compétences, la formation et l'expérience qui leur permettraient d'apporter une contribution positive immédiate à l'économie canadienne. On estimait en outre que le gouvernement fédéral devait fixer des objectifs plus clairs quant au nombre d'immigrants qui seraient admis chaque année, et s'efforcer de respecter ces objectifs le plus fidèlement possible.

À la question de savoir s'ils estimaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour venir en aide aux immigrants récents, la plupart des participants ont répondu par l'affirmative. Un petit nombre d'entre eux était d'un autre avis, estimant que davantage pouvait être fait pour aider les nouveaux arrivants à trouver un logement et un emploi dans leur région et pour s'assurer que ces derniers possèdent les compétences linguistiques et sociales dont ils ont besoin pour pouvoir s'intégrer à leurs nouvelles collectivités.

Opinion publique (Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec)

Le groupe composé de Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une brève discussion portant sur leurs perspectives et leurs attentes concernant leur vie au Canada.

À la question de savoir ce qui leur donnait confiance en leur avenir au Canada, plusieurs participants ont parlé de ce qu'ils considéraient comme l'équité des lois et du système judiciaire canadiens, ainsi que de ce qu'ils percevaient comme l'engagement du gouvernement fédéral à protéger et à promouvoir la diversité et le multiculturalisme dans toutes les régions du pays. Bon nombre d'entre eux estimaient que le Canada était l'un des meilleurs pays au monde à cet égard et croyaient que le gouvernement fédéral avait été un défenseur de premier plan de la diversité, de l'équité et de l'inclusion à l'intérieur de ses frontières.

En discutant des éléments qui les inquiétaient ou les préoccupaient concernant leur avenir au Canada, un certain nombre de participants ont mentionné le coût élevé de la vie dans de nombreuses régions du pays. Certains ont également exprimé des inquiétudes concernant ce qu'ils percevaient comme des divisions croissantes au sein de la société canadienne, ainsi que la possibilité qu'ils soient confrontés à une discrimination accrue si cette tendance se poursuivait.

Armes à feu (personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto)

Les participants d'un groupe composé de résidents de la région du Grand Toronto (RGT) ayant déclaré être préoccupés par la criminalité ont tenu une discussion portant sur les armes à feu. À la question de savoir ce qu'ils avaient récemment vu, lu ou entendu au sujet des armes à feu dans leur collectivité, bon nombre de participants avaient l'impression qu'il y avait eu un nombre croissant de fusillades dans la région du Grand Toronto au cours des dernières années, ainsi que d'autres crimes perpétrés par des individus au moyen d'armes à feu.

Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient remarqué une recrudescence d'armes à feu et de crimes commis avec des armes à feu dans leurs quartiers respectifs de la RGT, les participants estimant que la criminalité impliquant des armes à feu avait augmenté étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient d'avis qu'elle était pratiquement demeurée inchangée. Un grand nombre de participants étant d'avis que le nombre de crimes commis avec des armes à feu avait récemment augmenté, estimant que le désespoir financier poussait un nombre croissant d'individus (et de jeunes en particulier) à prendre part à des activités criminelles en bande, y compris en commettant des crimes avec des armes à feu. Plusieurs participants estimaient que les peines imposées aux jeunes commettant ces crimes étaient insuffisantes et que cela avait poussé de nombreux individus qui avaient été arrêtés pour des crimes commis avec une arme à feu à récidiver en raison de l'absence perçue de conséquences à leurs actes.

En discutant des impacts, le cas échéant, liés à la présence d'armes à feu dans leur collectivité, un certain nombre de participants ont déclaré ne plus se rendre dans certaines zones du Grand Toronto qu'ils estimaient trop dangereuses. Quelques-uns d'entre eux ont dit craindre que si le nombre de crimes commis à l'aide d'armes à feu continuait à augmenter dans la RGT, un nombre croissant de particuliers se sentent contraints de se procurer légalement une arme à feu pour se protéger ainsi que pour protéger leurs familles, ce qui aurait pour effet d'augmenter encore plus la présence d'armes à feu au sein de la collectivité.

Après s'être vu fournir de l'information portant sur les mesures que prenait le gouvernement pour réduire la présence d'armes à feu dans la société canadienne, si la plupart des participants ont positivement réagi à ces initiatives, plusieurs d'entre eux estimaient que des mesures comme l'interdiction de plus de 2 000 modèles d'armes à feu de style arme d'assaut et le gel national d'armes de poing ne suffiraient pas à réduire les crimes commis à l'aide d'armes à feu, estimant que la majorité de ces crimes étaient commis à l'aide d'armes illégalement obtenues. Plusieurs participants se sont prononcés en faveur des mesures visant à renforcer les sanctions pénales applicables à la contrebande et au trafic d'armes à feu et à améliorer les mécanismes d'enquête pouvant servir aux forces de l'ordre pour enquêter sur des crimes commis à l'aide d'armes à feu. On était d'avis que les mesures actuelles visant à sécuriser nos frontières étaient insuffisantes et que trop d'armes à feu illégales en provenance de l'étranger entraient actuellement au Canada. Discutant de la création d'une nouvelle loi drapeau rouge qui permettrait aux tribunaux d'exiger que les personnes considérées comme constituant un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l'ordre, si la plupart des participants estimaient que cette mesure s'avérerait efficace, quelques-uns d'entre ont dit craindre que ces mécanismes ne soient utilisés à mauvais escient par des personnes cherchant à accuser faussement quelqu'un d'un crime.

Cyberintimidation (personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto)

Les participants de deux groupes ont tenu une discussion portant sur la cyberintimidation. À la question de savoir ce qu'ils avaient vu, lu ou entendu à ce sujet, un certain nombre d'entre eux étaient d'avis que la cyberintimidation était actuellement en hausse, certains participants ayant travaillé dans le domaine de l'enseignement secondaire déclarant que leurs élèves avaient de plus en plus été confrontés à ce problème ces derniers temps. En discutant de l'impact sociétal de la cyberintimidation, plusieurs participants estimaient que cette dernière avait entraîné une augmentation des maladies mentales, et notamment une hausse des cas de suicide et de dépression au sein de la population canadienne. On était d'avis que ce problème impactait tout particulièrement des groupes vulnérables et notamment les jeunes, les personnes présentant des problèmes de santé mentale, les personnes vivant avec un handicap ainsi que les individus (tels que les influenceurs et les créateurs de contenu) conservant un profil public de premier plan sur les plateformes numériques.

À la question de savoir ce qui pourrait, à leur avis, pousser des individus à se livrer à des actes de cyberintimidation, bon nombre de participants ont cité ce qu'ils percevaient comme étant l'anonymat caractéristique de l'environnement virtuel, estimant que cet anonymat suscitait un sentiment d'impunité chez ceux qui souhaitaient intimider les autres sans personnellement en subir les conséquences. On était d'avis que le fait d'interagir anonymement avec les autres en ligne permettait probablement aux auteurs de cyberintimidation de se sentir plus à l'aise d'exprimer des pensées et de tenir des propos haineux qu'ils s'abstiendraient généralement d'exprimer dans le cadre d'une interaction en personne.

En discutant des mesures que devrait, à leur avis, prendre le gouvernement du Canada pour contrer la cyberintimidation, les participants ont fourni une série de suggestions. Au nombre de celles-ci, citons l'augmentation de l'âge limite d'admission sur les plateformes de médias sociaux, une sensibilisation accrue des jeunes aux méfaits potentiels de la cyberintimidation et le renforcement des sanctions pénales imposées à ceux qui affichent ce type de comportement.

Après s'être vu fournir de l'information au sujet des mesures que prenait le gouvernement du Canada pour lutter contre la cyberintimidation, notamment par le biais de la Loi sur les préjudices en ligne, tous les participants estimaient que les domaines dans lesquels il concentrait ses efforts étaient les bons. Plusieurs d'entre eux ont souligné que l'exploitation sexuelle des mineurs en ligne constituait une préoccupation majeure qui, de leur point de vue, justifiait l'adoption de mesures supplémentaires de la part du gouvernement fédéral. Dans le même ordre d'idées, on estimait que l'initiative visant à sévir contre le partage de contenus intimes communiqués sans consentement, et plus particulièrement à des fins de vengeance, constituait une mesure importante que le gouvernement fédéral devait demander aux médias sociaux d'adopter.

Plafonnement des émissions de pétrole et de gaz (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d'enfants inscrits dans une garderie résidant dans l'est de l'Ontario, Alberta, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec)

Les participants de cinq groupes ont tenu des discussions portant sur les récentes mesures adoptées par le gouvernement du Canada visant à plafonner et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur pétrolier et gazier. À la question de savoir s'ils estimaient que le plafonnement des émissions provenant de ce secteur constituait une mesure prioritaire sur laquelle le gouvernement fédéral devait se concentrer, les participants ont exprimé des points de vue variés. Plusieurs d'entre eux estimaient important que le gouvernement du Canada prenne une telle mesure. Ces participants étaient d'avis que le changement climatique constituait une préoccupation majeure à la fois pour les générations actuelles et futures et que toute mesure adoptée pour réduire les émissions de GES constituait un pas dans la bonne direction.

Parmi ceux ayant exprimé des opinions plus incertaines ou neutres, on estimait que, s'il était important de lutter contre le changement climatique, cette priorité devait cependant être conciliée avec l'importance d'assurer le bien-être économique des Canadiens. Un certain nombre de participants ont dit craindre que l'adoption de mesures visant à plafonner et à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier n'entraîne des retombées économiques négatives pour les populations de provinces productrices de pétrole, dont l'Alberta et Terre-Neuve. Les participants craignaient également que les coûts supplémentaires encourus par les compagnies pétrolières et gazières en raison de leurs émissions ne se répercutent en définitive sur les consommateurs et n'entraînent une augmentation des coûts facturés aux Canadiens dans un certain nombre de domaines.

En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu exposer un certain nombre de raisons pour lesquelles le gouvernement du Canada prenait des mesures pour plafonner et réduire les émissions de pétrole et de gaz, bon nombre de participants ont positivement réagi à la notion selon laquelle les sociétés pétrolières et gazières devraient faire leur juste part pour contribuer à la réduction des émissions et selon laquelle aucun secteur de l'économie ne devrait être en droit de polluer de façon illimitée. De l'avis général, il était important, compte tenu de la quantité importante d'émissions produites par des ressources non renouvelables, dont le pétrole et le gaz, que les sociétés de ce secteur fassent tout en leur pouvoir pour réduire la pollution et investir dans des technologies durables, telles que le captage et le stockage du carbone. Un grand nombre de participants estimait également que le fait de demander aux sociétés pétrolières et gazières ayant réalisé des bénéfices records ces dernières années de réinvestir une partie de cet argent dans des technologies permettant de réduire la pollution pétrolière et gazière et de créer des emplois dans l'intérêt des travailleurs canadiens constituait une raison convaincante pour laquelle le gouvernement fédéral devait agir en ce sens. On estimait qu'il était essentiel, compte tenu du fait que ces bénéfices records avaient été susceptibles d'entraîner une activité industrielle et des émissions accrues dans le secteur pétrolier et gazier, que les sociétés pétrolières et gazières fassent leur juste part pour atténuer les dommages environnementaux causés par leurs activités.

Perspectives énergétiques (Alberta)

Les participants résidant en Alberta ont engagé une brève discussion sur l'avenir qui était, selon eux, réservé au secteur de l'énergie, tant dans leur province que dans l'ensemble du Canada. À la question de savoir quelle importance revêtait à leurs yeux le secteur pétrolier et gazier pour l'économie de l'Alberta, tous les participants considéraient ce secteur comme étant essentiel, plusieurs d'entre eux affirmant qu'il constituait le principal moteur économique de la province. En discutant de la situation actuelle prévalant dans le secteur pétrolier et gazier albertain, un grand nombre de participants ont dit croire que la performance de ce secteur n'avait pas été aussi satisfaisante ces dernières années. En évoquant les facteurs qui étaient, selon eux, à l'origine de ce ralentissement de l'activité économique, un certain nombre d'entre eux ont invoqué l'instauration, par le gouvernement fédéral, d'un système de tarification du carbone, estimant qu'en raison de cette mesure, il était devenu de plus en plus coûteux de recourir à des sources d'énergie émettrices de carbone, dont le pétrole et le gaz.

À la question de savoir s'il était important que l'économie albertaine se diversifie en délaissant le pétrole et le gaz, la quasi-totalité des participants estimait qu'il s'agissait d'une priorité importante dont il faudrait à l'avenir tenir compte. En expliquant pourquoi ils étaient de cet avis, plusieurs d'entre eux ont mentionné ce qu'ils percevaient comme étant une tendance mondiale générale à délaisser le pétrole et le gaz au profit de sources d'énergie renouvelables au cours des dernières décennies, estimant que cette tendance serait susceptible de se maintenir à l'avenir.

Lorsqu'on leur a demandé s'ils connaissaient le terme « emploi durable », un grand nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Lors d'une discussion visant à déterminer si la création d'emplois durables dans le secteur de l'énergie propre serait, à leur avis, bénéfique pour l'économie albertaine, la plupart des participants ont fait part de leur incertitude. Bon nombre d'entre eux estimaient avoir besoin de détails supplémentaires concernant la nature des emplois qui seraient créés ainsi que les mesures supplémentaires qui devraient être mises en œuvre pour développer le secteur des énergies propres de la province dans le but de déterminer si cette approche serait économiquement profitable.

Concepts d'étiquettes d'efficacité énergétique résidentielle (nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont fait part de leurs points de vue au sujet des étiquettes d'efficacité énergétique résidentielle conçues dans le cadre du Programme EnerGuide du gouvernement du Canada. À la question de savoir s'ils savaient en quoi consistaient les étiquettes d'efficacité énergétique résidentielles, les participants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l'affirmative que ceux qui n'en avaient jamais entendu parler. La plupart de ceux qui disaient les connaître croyaient qu'elles avaient pour objectif principal de fournir aux particuliers de l'information liée à la consommation énergétique de leur domicile et à l'efficacité énergétique de leurs systèmes de chauffage et de climatisation ainsi que de leurs appareils électriques.

Lorsqu'on leur a demandé quel type de renseignements ils souhaiteraient voir figurer sur l'étiquette d'efficacité énergétique de leur domicile, les participants ont mentionné des renseignements portant sur l'historique de la consommation moyenne d'énergie de leur domicile, la cote d'efficacité énergétique de leur domicile, le coût financier estimatif de leur consommation énergétique actuelle, ainsi qu'une description ventilée de la quantité d'énergie qu'ils consomment pour chauffer ou climatiser leur domicile par rapport à l'énergie consommée par d'autres appareils ou dispositifs techniques leur appartenant. En discutant des renseignements portant sur les coûts énergétiques de leur domicile qu'ils souhaiteraient tout particulièrement voir sur ces étiquettes, les participants ont énuméré une série de données. Au nombre ce celles-ci, citons le coût énergétique par source (surtout durant les mois d'hiver), la consommation énergétique de leur domicile en kilowatts, ainsi que des renseignements sur les gains ou les pertes d'efficacité énergétique observés dans leur domicile.

Après s'être vu présenter un échantillon de l'étiquette d'efficacité énergétique résidentielle EnerGuide, plusieurs participants ont affirmé que, tels qu'ils étaient présentés sur l'étiquette, les renseignements étaient difficiles à comprendre. Un certain nombre d'entre eux étaient d'avis qu'en voyant l'étiquette pour la première fois, ils ne sauraient pas intuitivement où chercher pour obtenir les renseignements les plus importants. Quelques-uns d'entre eux étaient d'avis que le gigajoule était une unité de mesure portant à confusion et estimaient que ces renseignements seraient plus faciles à comprendre s'ils étaient présentés en fonction des coûts en dollars de leur consommation énergétique. Un petit nombre de participants ont formulé des commentaires positifs concernant le choix du vert et du rouge sur l'étiquette, estimant qu'il s'agissait d'un moyen simple de comprendre les renseignements qui leur étaient présentés. À la question de savoir si les renseignements fournis sur cette étiquette les aideraient à décider s'ils achètent ou louent une habitation, si plusieurs participants ont répondu par l'affirmative, un certain nombre d'entre eux ont réaffirmé la nécessité de présenter les données de manière plus intuitive, en s'attachant davantage à indiquer à combien la consommation énergétique de leur domicile devrait se chiffrer chaque année.

Les participants se sont ensuite vu présenter un certain nombre d'exemples d'étiquettes d'efficacité énergétique résidentielle provenant d'autre pays. En discutant des différentes étiquettes présentées, bon nombre de participants ont formulé des commentaires positifs au sujet des étiquettes comportant des renseignements sur les montants qu'ils payaient actuellement par rapport à ceux qu'ils pourraient économiser en augmentant l'efficacité énergétique de leur domicile. Un certain nombre d'entre eux ont également réagi positivement aux concepts présentant un mélange de graphiques et de courts textes pour transmettre des renseignements sur le rendement énergétique de leur domicile.

Messages sur l'environnement et le changement climatique (personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l'Ouest canadien, région du Niagara en Ontario, région de Laval au Québec)

Les participants de quatre groupes ont tenu une discussion portant sur le changement climatique et l'électricité propre. Dans un premier temps, les participants se sont vu demander ce que le terme « électricité propre » signifiait à leur avis. La plupart d'entre eux étaient d'avis qu'il concernait l'utilisation de sources d'énergie renouvelables (telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité) pour produire de l'électricité plutôt qu'aux combustibles fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz.

Les participants se sont prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter un certain nombre d'énoncés en lien avec l'électricité propre et inviter à indiquer s'ils étaient d'accord, en désaccord ou sans opinion concernant chacun de ces énoncés. Les énoncés présentés aux participants variaient d'un groupe à l'autre.

Dans l'ensemble, les participants ont réagi plus positivement aux énoncés favorables à une augmentation des investissements effectués par le gouvernement du Canada dans le but de favoriser le développement d'électricité propre et étendre l'utilisation de sources d'énergie renouvelables dans l'ensemble du pays. Bon nombre de participants se sont dit particulièrement en faveur des énoncés mettant l'accent sur les avantages économiques associés au financement d'énergies propres, dont la création d'un plus grand d'emplois bien rémunérés dans l'intérêt des Canadiens. Plusieurs d'entre eux se sont également dit en faveur des énoncés mettant l'accent sur l'importance d'investir dans l'électricité propre comme moyen de protéger l'environnement et d'atténuer les effets du changement climatique.

Les participants se sont montrés plus dubitatifs au sujet des énoncés selon lesquels les investissements en électricité propre entraîneraient une stabilisation des coûts énergétiques au profit des consommateurs. Une grande proportion de participants estimait que si un réseau énergétique plus diversifié était susceptible de contribuer à réduire les coûts, peu de progrès seraient réalisés pour rendre l'énergie plus abordable au profit des Canadiens à moins que le gouvernement fédéral ne prenne des mesures visant à instaurer des règles plus strictes concernant les tarifs que les fournisseurs d'énergie sont en droit de facturer aux consommateurs. Un certain nombre d'entre eux ont également exprimé leur incertitude quant aux énoncés selon lesquels le recours à des sources d'énergie propres permettrait de pleinement satisfaire les besoins énergétiques des Canadiens. Ces participants estimaient que le recours au pétrole et au gaz continuerait d'être largement répandu dans les décennies à venir et que dans un avenir prévisible, ces énergies joueraient un rôle fondamental dans le paysage énergétique du Canada.

Si plusieurs d'entre eux étaient favorables aux énoncés appelant au développement de sources d'énergies renouvelables dans leur région, dont l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, un certain nombre de participants ont exprimé des inquiétudes quant aux énoncés axés sur l'énergie nucléaire. Certains de ces participants se disaient préoccupés par les trop nombreux problèmes de sécurité liés à l'énergie nucléaire et n'estimaient pas que le gouvernement du Canada devait investir dans ce domaine. Ces derniers ont également exprimé des inquiétudes concernant les potentiels problèmes environnementaux liés à des technologies comme celle des batteries de véhicules électriques (VE), dont l'extraction de matières premières essentielles à la fabrication de ces batteries et les difficultés liées à leur recyclage à la fin de leur durée de vie utile.

À la question de savoir s'ils seraient prêts à payer un peu plus à court terme pour jeter les bases d'une transition vers une électricité propre moins coûteuse à plus long terme, les participants ayant répondu par l'affirmative étaient, dans l'ensemble, à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient plus indécis. Parmi ceux qui étaient favorables à une légère augmentation des coûts à court terme, il était largement admis qu'il s'agirait d'un investissement important pour les générations futures en ce qu'il contribuerait grandement à atténuer d'éventuels effets du changement climatique à l'avenir. Au nombre de ceux qui se disaient plus incertains quant à la question de savoir s'ils consentiraient à assumer ces coûts supplémentaires, quelques participants se demandaient à quoi correspondrait une « légère augmentation » et si les Canadiens seraient en mesure d'assumer ces dépenses accrues compte tenu du coût élevé de la vie que l'on connaît actuellement.

Mise à l'essai de messages portant sur le changement climatique (personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara en Ontario, région de Laval au Québec)

Les participants de trois groupes ont fait part de leurs points de vue concernant deux publicités potentielles que s'emploie actuellement à concevoir le gouvernement fédéral pour informer les Canadiens des mesures qu'il prenait pour lutter contre le changement climatique. Les participants se sont vu présenter la transcription textuelle de ces vidéos publicitaires et informer que ces dernières seraient diffusées sur des supports numériques comme YouTube, sur d'autres plateformes numériques ainsi qu'à la télévision.

Dans un premier temps, les participants se sont vu présenter le script de la vidéo qui leur a été lu deux fois de suite. En faisant part de leurs réactions initiales, plusieurs participants ont parlé en termes positifs de l'imagerie décrite évoquant l'environnement forestier, de jolies rivières et le gazouillis des oiseaux. On estimait qu'il s'agissait d'un moyen efficace d'amorcer la publicité et de renseigner les Canadiens sur les milieux naturels et les écosystèmes que le gouvernement fédéral s'employait à protéger. Un certain nombre d'entre eux ont également salué le fait que la publicité se termine par des renseignements concernant le Plan climatique du Canada et qu'ils puissent se rendre en ligne pour obtenir de plus amples renseignements.

À la question de savoir quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, bon nombre de participants estimaient qu'il visait principalement à faire comprendre aux téléspectateurs que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement, et que l'un des principaux moyens d'y parvenir était de promouvoir une fabrication accrue de VE et un plus grand recours des Canadiens à ce type de véhicules. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis que les VE et la fabrication de VE constituaient les éléments centraux de cette publicité et estimaient que cette dernière visait à faire valoir qu'une transition vers les VE et d'autres technologies vertes présenterait des avantages environnementaux et économiques. Dans l'ensemble, la plupart les participants étaient d'avis que la publicité était présentée sur un ton optimiste et qu'elle faisait la promotion d'un avenir positif et plus respectueux de l'environnement, dans l'intérêt des Canadiens.

À la question de savoir si cette publicité leur parlait ou les incitait à agir, seul un petit nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Bien que la plupart d'entre eux considéraient le changement climatique comme une priorité importante, peu d'entre eux ont indiqué être prêts à prendre des mesures visant, par exemple, à effectuer la transition vers un véhicule électrique, et ne se sentaient donc pas vraiment interpelés par cette publicité. À la question de savoir ce qui pouvait être fait pour rendre cette dernière plus convaincante, plusieurs d'entre eux étaient d'avis qu'il fallait accorder une plus grande importance aux énergies renouvelables (telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité) en général, plutôt que de se focaliser, comme ils considéraient que c'était le cas actuellement, sur les VE. On estimait qu'en prenant cette mesure, un plus grand éventail de Canadiens pourrait comprendre le contenu de la vidéo.

Les participants résidant dans les régions ontariennes du Grand Toronto et du Niagara se sont vu présenter un second script portant essentiellement sur la Remise canadienne sur le carbone (RCC) et les montants que les Ontariens pourraient s'attendre à recevoir dans le cadre de cette initiative. Plusieurs ont réagi positivement à ce concept et étaient d'avis que l'accent mis sur la RCC et la notion selon laquelle l'argent est reversé dans leur poche seraient compris à grande échelle par un grand nombre de Canadiens. Un certain nombre d'entre eux estimaient que les images décrites seraient visuellement accrocheuses et communiqueraient la beauté des milieux naturels canadiens et l'importance de les protéger. Lorsqu'on leur a demandé quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, la plupart des participants estimaient qu'il visait à informer les Canadiens qu'ils recevraient des paiements de la RCC et qu'ils pouvaient prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le changement climatique en effectuant la transition vers des technologies plus propres et respectueuses de l'environnement.

À la question de savoir si cette publicité les inciterait à agir, plusieurs participants ont indiqué qu'ils souhaiteraient en savoir plus sur la procédure à suivre pour recevoir les paiements du RCC et si d'autres démarches étaient nécessaires de leur part, à part la production de leur déclaration d'impôts. En discutant des modifications qui pourraient être apportées à cette publicité pour la rendre plus efficace, on estimait que davantage pouvait être fait pour souligner les pressions financières que subissent actuellement de nombreux ménages canadiens et en quoi la RCC pouvait aider ceux qui peinaient actuellement à faire face au coût de la vie.

En discutant des deux scripts qui leur avaient été présentés, il a été demandé aux participants s'ils pensaient qu'une ou l'autre des deux publicités seraient suffisamment efficace pour les inciter à consulter le site Web afin d'en apprendre davantage. Dans l'ensemble, la plupart d'entre eux étaient d'avis que la deuxième annonce était plus convaincante, estimant que l'accent mis sur les montants de la RCC qu'ils pourraient recevoir et les avantages que pourraient en retirer leurs familles les inciterait à vouloir en savoir plus au sujet de cette initiative. Ces participants estimaient que la seconde publicité les avait personnellement interpellés, car, selon eux, elle portait essentiellement sur leur propre situation familiale.

COMPLÉMENT D'INFORMATION

The Strategic Counsel

Numéro de contrat : CW2241412

Date d'attribution du contrat : 19 décembre 2022

Valeur du contrat : 1,629,482.60$

Résultats détaillés

Chronologie des annonces en septembre 2024

Afin de mieux situer les discussions de groupe dans le contexte des principaux événements survenus au cours du cycle d’établissement de rapports, nous vous présentons ci-après un bref résumé pour le mois de septembre 2024.

  • Du 1er au 7 septembre
    • Le 4 septembre. Le gouvernement du Canada annonce un financement de 3,5 millions de dollars de PacifiCan pour huit organisations basées sur l’île de Vancouver afin de promouvoir l’innovation, de favoriser le tourisme et de renforcer le leadership de la région dans certains domaines, dont ceux des technologies océaniques et du tourisme autochtone.
    • Groupe de discussion avec des membres de la population de Terre-Neuve-et-Labrador (4 septembre).
    • Groupe de discussion avec des membres de la population générale de la région métropolitaine de Vancouver (5 septembre).
    • Le 6 septembre. Le gouvernement fédéral annonce un investissement de plus de 29 millions de dollars dans le cadre du volet Infrastructures vertes du programme d’infrastructure Investir dans le Canada (PIIC) afin de soutenir 17 projets d’infrastructures vertes dans l’ensemble de la Colombie-Britannique.
  • Du 8 au 14 septembre
    • Le 9 septembre. Le gouvernement fédéral lance une nouvelle campagne publicitaire pour le Régime canadien de soins dentaires, en soulignant que près de 650 000 Canadiens s’y étaient déjà inscrits pour recevoir des soins.
    • Le 10 septembre. La vice-première ministre et ministre des Finances annonce que le gouvernement fédéral versera 7,3 milliards de dollars en bourses d’études et en prêts sans intérêt aux étudiantes et aux étudiants au cours de l’année universitaire qui débute.
    • Groupe de discussion avec des parents d’enfants inscrits dans une garderie ou cherchant une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario (10 septembre).
    • Groupe de discussion avec des membres de la population générale de l’Alberta (11 septembre).
    • Groupe de discussion avec des personnes en situation de handicap vivant en Ontario (12 septembre).
    • Le 13 septembre. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles annonce un investissement fédéral de 14,9 millions de dollars dans 20 projets visant à promouvoir les infrastructures, les mesures de sensibilisation ainsi que les codes et les normes relatifs aux véhicules à émission zéro.
    • Le 13 septembre. Le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles annonce que plus de 2,9 millions de dollars seront investis dans neuf projets dans le cadre du volet Investissements dans l’équipement de formation de la Stratégie canadienne de formation en apprentissage.
    • Le 13 septembre. La Commission de l’assurance-emploi du Canada annonce que le taux de cotisation d’assurance-emploi pour 2025 sera établi à 1,64 $ par tranche de 100 $ de rémunération assurable pour les employés, et à 2,30 $ pour les employeurs, qui paient 1,4 fois le taux des employés.
  • Du 15 au 21 septembre
    • Le 16 septembre. La ministre des Finances annonce une augmentation du prix plafond pour les prêts hypothécaires assurés de 1 million de dollars à 1,5 million de dollars. L’annonce a également été faite selon laquelle le gouvernement du Canada encouragerait les prêteurs à élargir l’admissibilité à l’amortissement hypothécaire sur 30 ans de tous les acheteurs d’une première propriété nouvellement construite.
    • Groupe de discussion avec des membres de la population générale du nord du Canada (17 septembre).
    • Groupe de discussion avec des personnes en situation de handicap vivant en Ontario (18 septembre).
    • Le 18 septembre. Le gouvernement du Canada transfère plus de 39,5 millions de dollars au gouvernement du Manitoba au titre du Fonds pour le développement des collectivités du Canada (FDCC) pour aider les collectivités de la province à investir dans des projets d’infrastructure locaux.
    • Le 18 septembre. Le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles annonce les prochaines étapes et les détails supplémentaires concernant les modifications apportées au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET)
    • Groupe de discussion avec des Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec (19 septembre).
    • Le 19 septembre. Le gouvernement fédéral a transféré 9 millions de dollars aux Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) au titre du Fonds canadien de développement communautaire (FCDC), afin d’aider les municipalités à répondre à des besoins prioritaires en matière d’infrastructures locales.
    • Le 20 septembre. Le gouvernement du Canada annonce, sous réserve d’un examen diligent final de Ressources naturelles Canada, un financement pouvant atteindre 60 millions de dollars dans deux projets d’infrastructures d’extraction de minéraux de première nécessité dans le Triangle d’or de la Colombie-Britannique et au Yukon.
  • Du 22 au 30 septembre
    • Groupe de discussion avec des personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien (23 septembre).
    • Groupe de discussion avec des personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto (24 septembre).
    • Le 24 septembre. Le gouvernement du Canada annonce les détails entourant les réformes hypothécaires visant à s’assurer que les paiements hypothécaires mensuels des Canadiens seront moins élevés à compter du 15 décembre.
    • Le 24 septembre. Le gouvernement du Canada lance Préparation aux crises sanitaires Canada (PCSC), un nouvel organisme fédéral au sein d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada qui s’emploiera à protéger la population contre les pandémies futures et à aider le pays à atteindre ses objectifs en matière de contre- mesures médicales et en sciences de la vie.
    • Le 24 septembre. Le ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales lance le Programme pour la sécurité communautaire du Canada (PSCC) pour aider à protéger les communautés contre les crimes motivés par la haine.
    • Groupe de discussion avec des membres de la population générale de la région ontarienne du Niagara (25 septembre).
    • Groupe de discussion avec des membres de la population de la région de Laval, au Québec (26 septembre).

Le gouvernement du Canada dans l’actualité

(tous les lieux)

Les participants de tous les groupes ont été invités à faire part de ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d’annonces et d’initiatives ont été rappelées, à savoir :

  • La décision prise par la Banque du Canada, le 4 septembre 2024, d’abaisser son taux directeur à 4,25 %;
  • L’annonce du gouvernement du fédéral selon laquelle les prestations de la Sécurité de la vieillesse seront augmentées de 1,3 % pour le trimestre d’octobre à décembre 2024;
  • L’annonce de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage national au Canada a atteint 6,6 %.
  • L’annonce du gouvernement du Canada selon laquelle celui-ci entend instaurer une surtaxe de 100 % sur tous les véhicules électriques fabriqués en Chine, applicable à compter du 1er octobre 2024.
  • L’apport, par le gouvernement fédéral, de modifications à la Loi sur la concurrence renforçant la capacité du Bureau de la concurrence à protéger la concurrence entre entreprises et à empêcher les fusions et les comportements anticoncurrentiels;
  • L’annonce faite par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) selon laquelle le gouvernement du Canada avait fixé un plafond d’admission pour les demandes de permis d’études d’étudiants étrangers effectuées en 2024 et 2025; également en lien avec les étudiants étrangers, quelques participants se souvenaient avoir entendu dire qu’IRCC avait porté de 20 à 24 le nombre d’heures que des particuliers sont en droit de travailler hors campus au Canada;
  • L’annonce du Nouveau Parti démocratique selon laquelle ce dernier mettait fin à l’entente de soutien et de confiance avec le Parti libéral du Canada, à compter du 4 septembre 2024.

Les participants se souvenaient également de certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci, citons :

  • L’annonce par la ministre des Affaires étrangères selon laquelle le gouvernement du Canada entendrait suspendre 30 permis liés à la vente et à l’exportation d’armes et de munitions à Israël;
  • La participation du premier ministre et d’autres fonctionnaires fédéraux au Sommet de l’avenir des Nations Unies (ONU) qui s’est tenu dans la ville de New York du 22 septembre 2024 au 23 septembre 2024;
  • Au cours de ce sommet, le gouvernement du Canada a réaffirmé son soutien et sa solidarité au regard des efforts déployés par l’Ukraine pour contrer l’invasion de son territoire par la Russie. Le Canada a annoncé qu’il adopterait une stratégie pluriannuelle pour la fourniture d’une nouvelle aide à l’Ukraine dans les domaines militaire, économique, de la paix et de la sécurité, ainsi que du développement, afin de s’assurer que l’Ukraine bénéficie du soutien nécessaire à sa réussite à long terme.

Les participants résidant à Terre-Neuve-et-Labrador se sont vu poser une question supplémentaire à savoir s’ils avaient entendu quoi que ce soit au sujet de l’entente que le gouvernement avait récemment conclue avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador visant à étendre le programme d’alimentation scolaire de la province. Si seul un petit nombre d’entre eux ont déclaré avoir entendu parler de cette initiative, la quasi-totalité des participants estimant qu’il s’agissait d’une mesure positive qui contribuerait grandement à garantir aux enfants un accès aux repas nutritifs dont ils ont besoin pendant qu’ils sont à l’école. Quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par le coût de ce programme et se demandaient s’il entraînerait une augmentation des montants qu’ils paient en impôts dans les années à venir.

La question de savoir s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de récentes modifications que le gouvernement avait apportées à la réglementation des prêts hypothécaires a été posée aux participants du groupe résidant dans le nord du Canada. Un petit nombre d’entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement du Canada avait annoncé que les prêteurs pourraient désormais offrir des périodes d’amortissement sur 30 ans aux candidats à l’achat d’une première propriété nouvellement construite. Quelques-uns d’entre eux avaient également entendu dire que le prix plafond de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) pour les prêts hypothécaires assurés avait été augmenté à 1,5 million de dollars. À la question de savoir en quoi, à leur avis, cette mesure les impacterait, la plupart des participants se sont dit incertains ou ne s’attendaient pas à ce qu’elles impactent leur propre situation. Un petit nombre d’entre eux étaient d’avis que, bien que des périodes d’amortissement plus longues puissent permettre de réduire les paiements hypothécaires mensuels, cette initiative pourrait également conduire les propriétaires à payer des intérêts plus élevés pendant de plus longues périodes en raison de la durée prolongée de leurs prêts hypothécaires.

Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont été invités à énumérer les sources auxquelles ils se fiaient pour obtenir des nouvelles d’actualité. La plupart d’entre eux ont déclaré principalement obtenir leurs nouvelles d’actualité de plateformes de médias sociaux comme Facebook et Instagram, tandis qu’un plus petit nombre de participants ont indiqué également recourir à des sources d’information comme MSN, Yahoo et Le Devoir. Quelques participants ont mentionné qu’ils obtenaient fréquemment des nouvelles d’actualité de bouche à oreille de la part de membres de leur famille, d’amis et de collègues. À la question de savoir s’ils accédaient à des sources d’information provenant d’un autre pays ou dans une langue autre que le français, un certain nombre d’entre eux ont indiqué également recevoir des nouvelles en anglais et en arabe, et qu’ils recouraient à des sources provenant de pays tels que la France, l’Iran et le Qatar. Quant à savoir à quelles sources ils recourraient s’ils cherchaient des nouvelles ou des informations sur le gouvernement du Canada, la plupart d’entre eux ont déclaré qu’ils consulteraient probablement des sites Web officiellement exploités par le gouvernement fédéral, et utiliseraient des moteurs de recherche comme Google.

Économie et taux d’intérêt (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, résidents du Canada atlantique à faible et moyen revenu, résidents de l’Ouest canadien à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)

Les participants de sept groupes ont tenu une longue discussion portant sur des questions relatives aux taux d’intérêt, au taux de croissance économique, au chômage ainsi qu’à l’économie canadienne dans son ensemble.

À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la baisse des taux d’intérêt décidée par la Banque du Canada, les participants étaient à peu près aussi nombreux à déclarer avoir entendu quelque chose à ce sujet que ceux qui n’en avaient jamais eu connaissance. Parmi ceux qui en étaient informés, certains se souvenaient avoir entendu dire que la Banque du Canada avait procédé à une série de réductions de son taux d’intérêt directeur au cours de l’année 2024, la plus récente ayant été effectuée le 4 septembre 2024. La plupart d’entre eux ont positivement réagi à ces mesures de la Banque du Canada, estimant que des taux d’intérêt plus bas rendraient les prêts hypothécaires plus abordables dans l’intérêt de nombreux propriétaires, et qu’il serait plus facile pour les candidats à l’achat d’une première propriété de se qualifier pour des prêts hypothécaires dont les montants seraient plus élevés. On était d’avis que cette mesure serait surtout utile aux propriétaires dont les prêts hypothécaires étaient actuellement à taux variable et qui avaient vu leurs paiements mensuels considérablement augmenter au cours des dernières années. Quelques- uns d’entre eux ont dit craindre que cette approche de la Banque du Canada puisse éventuellement avoir un impact négatif sur le marché immobilier. Parmi ces participants, on estimait que des taux hypothécaires plus bas pourraient entraîner une augmentation du nombre de candidats à l’achat d’une propriété dans les années à venir. En discutant des répercussions qu’auraient, le cas échéant, ces mesures sur leur propre situation, plusieurs des participants s’attendant à renouveler leur hypothèque dans un avenir rapproché ont dit croire que leur situation financière s’améliorerait consécutivement à la baisse des taux d’intérêt. Parmi ceux qui avaient récemment renouvelé leurs prêts hypothécaires ou qui étaient actuellement locataires, les locataires étaient d’avis que si une baisse des taux d’intérêt n’était pas susceptible d’avoir un impact direct dans leur propre vie, ces mesures de la Banque du Canada augmenteraient la vigueur du marché du logement.

Quant à savoir s’ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet du taux d’inflation, et notamment de rapports selon lesquels l’inflation avait diminué au cours des derniers mois, seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Parmi les participants ayant entendu parler de cette question, si peu d’entre eux étaient au courant de détails précis, un certain nombre d’entre eux avaient l’impression que le taux d’inflation avait diminué progressivement au cours de la dernière année et qu’il se situait actuellement autour de 2 à 4 pour cent. Si tous les participants ont positivement réagi à la perspective d’une baisse de l’inflation, très peu d’entre eux ont déclaré en avoir constaté les bienfaits dans leur propre quotidien. Bon nombre d’entre eux estimaient que le coût de la vie était demeuré excessivement élevé dans leur région et que les coûts des produits de première nécessité, notamment des produits d’épicerie, du logement et de l’essence avaient continué d’être inabordables. En discutant des différentes conséquences de l’inflation dans leur propre vie, plusieurs d’entre eux ont indiqué avoir dû établir un budget beaucoup plus strict qu’auparavant. Un certain nombre d’entre eux ont également indiqué avoir renoncé à des activités telles que des sorties au restaurant, estimant que les plaisirs de ce genre étaient devenus trop chers au cours des dernières années.

À la question de savoir s’ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet de la croissance économique du Canada, très peu de répondants ont répondu par l’affirmative. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :

La croissance économique se mesure habituellement par le PIB. PIB est l’abréviation de « produit intérieur brut ». Le PIB mesure la valeur monétaire de biens et services finals produits dans un pays au cours d’une période donnée. Le taux de croissance annualisé du PIB au Canada était de 2,1 % pour le dernier trimestre de 2024, soit nettement supérieur au taux de 1,5 % estimé par la Banque du Canada en juillet.

Si un certain nombre de participants considéraient cette évolution comme étant positive et estimaient qu’une croissance plus élevée du PIB était signe que l’économie commençait à revenir à la normale après ce qu’ils percevaient comme étant les perturbations provoquées par la pandémie de COVID-19, peu d’entre eux étaient d’avis qu’un taux de croissance économique plus élevé aurait un impact tangible dans le quotidien de la plupart des Canadiens. Plusieurs participants étaient d’avis que même si l’économie canadienne se portait mieux dans l’ensemble, un grand nombre de ménages continuaient à faire face à des difficultés financières, bon nombre d’entre eux s’endettant de plus en plus pour pouvoir joindre les deux bouts. On estimait qu’il n’y avait pas suffisamment d’emplois bien rémunérés à l’heure actuelle et que le gouvernement devait davantage veiller à ce que la croissance économique nationale se traduise par des salaires plus élevés au bénéfice des travailleurs canadiens. Quelques participants étaient également d’avis qu’il fallait en faire plus pour accroître la fabrication de biens et de produits au Canada. Parmi ces derniers, on estimait qu’en adoptant cette approche, le Canada serait désormais moins dépendant du commerce international, ce qui se traduirait probablement à l’avenir par une croissance plus forte du PIB et une plus grande stabilité économique.

Les participants résidant en Alberta, dans la région de Laval au Québec, et ceux des groupes composés de particuliers à faible et moyen revenu (résidant au Québec, au Canada atlantique et dans l’Ouest canadien respectivement), se sont vu poser une question complémentaire portant sur le taux de chômage actuel. Si très peu d’entre eux ont déclaré être au courant d’informations récentes sur ce sujet, un certain nombre d’entre eux ont dit croire que le chômage au Canada était actuellement plus élevé qu’il ne l’avait été les années précédentes. Les participants se sont vu informer que le taux de chômage était actuellement de 6,6 % comparativement à 5,4 % en 2023 et à 5,7 % en 2019 avant la pandémie. Bon nombre d’entre eux estimaient que ce taux était assez élevé et qu’il participait des difficultés auxquelles eux-mêmes ou d’autres personnes qu’ils connaissaient avaient récemment été confrontés en cherchant de l’emploi. Un grand nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il existait actuellement un fossé entre employeurs et travailleurs éventuels, plusieurs participants disant croire que bien que de nombreux emplois soient offerts dans leurs régions respectives, peu d’entre eux offraient un salaire-subsistance ou des avantages sociaux suffisants. Un certain nombre de participants considéraient que la pandémie de COVID-19 avait constitué un important facteur de chômage, et estimaient que les personnes qui avaient cessé de travailler (dont la proportion était considérable), soit par choix, soit parce qu’elles avaient été licenciées, hésitaient désormais à réintégrer le marché du travail aux salaires actuellement offerts par les employeurs. Quelques-uns d’entre eux estimaient en outre que des facteurs comme l’automatisation ainsi que l’essor de nouvelles technologies, et notamment de l’intelligence artificielle, avaient entraîné une hausse du taux de chômage au cours de la dernière année.

À la question de savoir si l’un ou l’autre des indicateurs dont ils avaient discuté avait modifié leur opinion concernant l’orientation de l’économie canadienne et leur propre avenir financier, peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Si bon nombre de participants étaient d’avis que certains éléments comme les taux d’intérêt, l’inflation et le taux de croissance économique semblaient s’être améliorés au cours de la dernière année, très peu d’entre eux étaient d’avis que cela aurait un impact tangible dans leur propre vie. Plusieurs participants ont de nouveau souligné que le coût de la vie était devenu de plus en plus inabordable pour un nombre croissant de Canadiens et que tant que cette tendance se maintiendrait, on pourrait difficilement considérer l’économie canadienne comme étant sur la bonne voie. Un certain nombre d’entre eux estimaient que le gouvernement fédéral devait davantage s’attacher à réglementer les grandes entreprises. Parmi ces participants, on estimait que le comportement axé sur la recherche du profit adopté par certaines entreprises, dont les grandes chaînes d’épiceries, avait largement contribué à la hausse de l’inflation ces dernières années.

Plusieurs d’entre eux se disaient préoccupés par l’impact qu’aurait le coût élevé de la vie combiné à un taux de chômage en hausse sur les jeunes Canadiens entamant tout juste leur vie d’adulte. Un certain nombre de participants, qui étaient eux-mêmes plus jeunes, ont indiqué avoir eu beaucoup de difficulté à mettre de l’argent de côté pour l’achat d’une propriété ou pour leur retraite, car la quasi- totalité de leurs revenus mensuels était actuellement consacrée à des dépenses quotidiennes. Dans l’ensemble, les participants se sont montrés très pessimistes quant à l’avenir de l’économie canadienne, et s’il était, à leur avis, probable que les entreprises et les Canadiens les plus fortunés profitent de la croissance économique au Canada dans les années à venir, de nombreuses familles à revenu faible ou moyen continueraient néanmoins d’avoir du mal à joindre les deux bouts.

Programme des travailleurs étrangers temporaires (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)

Les participants de cinq groupes se sont vu poser une question complémentaire portant sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur l’immigration canadienne et les modifications apportées au PTET, les participants étaient à peu près aussi nombreux à déclarer avoir entendu quelque chose à ce propos que ceux ayant indiqué ne pas en être au courant. Parmi ceux qui avaient eu connaissance de ces modifications, plusieurs participants ont dit croire que les ajustements au PTET restreignaient davantage le nombre d’immigrants autorisés à entrer au Canada en tant que travailleurs étrangers temporaires (TET), ainsi que la nature des emplois que les TET seraient en droit d’exercer. Un certain nombre de participants ont favorablement accueilli cette mesure, estimant que les taux d’immigration plus élevés des dernières années (dont on pense qu’ils incluent un nombre important de TET) avaient exercé une pression croissante dans des domaines essentiels, dont le logement, les soins de santé, l’éducation et les services de garde d’enfants. D’aucuns estimaient en outre que ces changements pourraient leur être avantageux et mener à la création d’un plus grand nombre d’emplois destinés à de jeunes Canadiens peinant actuellement à se trouver un emploi. Quelques participants disant croire qu’un grand nombre d’emplois étaient déjà offerts dans leurs collectivités respectives (et notamment dans des secteurs comme ceux des personnes âgées et des soins de longue durée. Ces derniers se demandaient pourquoi des mesures étaient prises pour limiter le nombre de TET venant au Canada si des postes à combler leur étaient offerts.

Priorités et performance du gouvernement du Canada

(Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec)

Le groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une discussion portant sur les problèmes auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés ainsi que sur leurs points de vue concernant le gouvernement du Canada et sa gestion de ces priorités.

Lorsqu’on leur a demandé de préciser les domaines dans lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement fédéral avait été satisfaisante, un certain nombre de participants étaient d’avis qu’il avait fait preuve d’efficacité dans sa communication aux Canadiens de renseignements portant sur des questions et des initiatives importantes. Au nombre des autres initiatives mentionnées par les participants, citons les mesures prises par le gouvernement du Canada pour résorber l’arriéré des demandes de passeport à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que des investissements destinés à la construction d’un plus grand nombre d’habitations dans les collectivités canadiennes par le biais de programmes comme le Fonds pour accélérer la construction de logements.

En discutant des domaines dans lesquels ils estimaient que le gouvernement pouvait faire mieux, les participants ont mentionné la gestion des soins de santé et de la pénurie perçue de médecins de famille, l’augmentation nécessaire de places abordables en garderie et du nombre d’éducateurs de la petite enfance, la gestion de la pénurie de logements abordables au sein des collectivités canadiennes, ainsi que celle de l’immigration. Sur ce dernier point, un certain nombre de participants estimaient que davantage devait être fait pour accélérer le traitement des demandes d’immigration et rationaliser le processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers au profit des personnes nouvellement arrivées au Canada.

Invités à faire part de leurs opinions concernant la gestion du gouvernement du Canada dans le dossier des affaires internationales et sa réponse concernant des questions de portée internationale, la plupart d’entre eux estimaient qu’il faisait fausse route. Parmi ces participants, on estimait que l’implication actuelle du gouvernement du Canada dans des conflits en cours partout dans le monde était trop grande et qu’il fallait davantage se concentrer sur les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens vivant au Canada. À la question de savoir comment ils qualifiaient la performance du gouvernement fédéral quant à sa gestion des relations avec des pays à majorité arabe en particulier, les participants étaient à peu près aussi nombreux à estimer qu’il était sur la bonne voie à cet égard que ceux ayant exprimé des opinions plus neutres ou incertaines. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de mesures que le gouvernement du Canada avait prises dans ce domaine, un certain nombre d’entre eux ont rappelé l’accord conclu avec l’Arabie saoudite en 2023 visant à ce que les deux pays rétablissent leurs relations diplomatiques.

Décrivant les principaux problèmes affectant actuellement la communauté arabe canadienne, bon nombre de participants estimaient que le gouvernement fédéral devait en faire davantage pour sensibiliser les autres Canadiens aux différentes cultures et histoires arabes et les amener à mieux les comprendre. Un certain nombre de participants étaient d’avis que les Canadiens d’origine arabe étaient confrontés à une stigmatisation dans de nombreuses régions du pays, et qu’une meilleure connaissance des cultures arabes ainsi que l’intégration accrue d’éducateurs arabes à tous les paliers du système éducatif contribueraient à mettre fin à cette stigmatisation. À la question de savoir si, dans ce dossier, le gouvernement était actuellement sur la bonne voie, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative, estimant qu’il avait pris de nombreuses mesures pour promouvoir la diversité et le multiculturalisme au Canada et pour prendre acte des fêtes arabes traditionnelles et les célébrer. Interrogés sur la performance du gouvernement fédéral en matière de rapprochement avec les Canadiens d’origine arabe, la plupart d’entre eux se sont montrés incertains et n’avaient aucune connaissance des mesures que le Canada avait prises à cet effet. En discutant des moyens par lesquels le gouvernement fédéral pourrait, selon eux, renforcer son implication auprès des Canadiens d’origine arabe, quelques-uns d’entre eux estimaient qu’une plus grande priorité devrait être accordée à la représentation de ces communautés dans le cadre du processus décisionnel à tous les échelons du gouvernement.

Soins de santé

(nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la prestation de services des soins de santé au sein de leurs collectivités. À la question de savoir comment ils qualifieraient le système de soins de santé au Canada à l’heure actuelle, la plupart des participants étaient d’avis que les professionnels de la santé canadiens (et notamment les médecins et les infirmières) étaient généralement bien formés et très compétents, mais que l’accès à des services de santé était devenu de plus en plus problématique. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis qu’il s’agissait d’un problème touchant particulièrement le nord du Canada, et notamment les populations vivant dans des régions plus reculées où médecins et infirmières voyagent d’une collectivité à l’autre plutôt que d’y résider. Plusieurs participants, dont ceux résidant dans les grands centres que sont Yellowknife, Whitehorse et Iqaluit, se souvenaient avoir attendu de nombreux mois (et dans certains cas des années) avant de pouvoir obtenir un rendez-vous auprès d’un spécialiste ou de subir une intervention, et un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que même des processus courants comme la réalisation d’analyses sanguines pouvaient prendre plusieurs semaines. Un certain nombre d’entre eux ont dit croire que s’il était en général possible d’accéder à des soins de santé standard au sein de collectivités nordiques (malgré de longs délais d’attente), dans le cas d’une urgence médicale nécessitant des soins spécialisés, il faudrait probablement être transporté par avion dans une autre région du pays pour se faire soigner.

À la question de savoir si leur accès à des services de soins de santé avait changé au cours des dernières années, plusieurs participants estimaient qu’il s’était récemment détérioré. On estimait que bon nombre de collectivités nordiques connaissaient actuellement de sérieuses pénuries de travailleurs de la santé. On était d’avis que, si la population du nord du Canada avait augmenté ces dernières années, la capacité du système de soins de santé n’avait pas augmenté de manière à pouvoir répondre aux nouvelles demandes dont il faisait l’objet. On estimait que ce problème était présent partout au Canada et qu’il n’était pas unique au nord du Canada. Quelques participants ont exprimé des opinions plus positives, estimant que si l’accès à certains services était demeuré difficile, la présence accrue d’infirmières praticiennes dans leur région au cours des dernières années avait facilité la consultation, lorsque nécessaire, d’un professionnel de la santé.

Discutant des changements qui devraient être apportés afin d’améliorer le système de soins de santé dans leur région, un grand nombre de participants estimaient qu’une plus grande priorité devait être accordée à l’amélioration des conditions de travail des travailleurs de la santé, et notamment à la réduction de leurs heures de travail ainsi qu’à l’augmentation de leurs salaires. On était d’avis que des efforts plus substantiels devaient tout particulièrement être déployés pour inciter les travailleurs de la santé à travailler et à résider au sein de collectivités nordiques et on estimait que cela contribuerait grandement à augmenter l’accès des gens de la région à des soins de santé. On était également d’avis que des mesures devaient être prises pour faciliter le transfert de données et de dossiers médicaux entre provinces et territoires. On estimait que cela serait particulièrement utile pour les personnes contraintes de se rendre dans un autre coin du pays pour se faire soigner. Plusieurs participants étaient également d’avis que davantage devait être fait pour remédier aux problématiques liées à la santé mentale et à la toxicomanie, et bon nombre d’entre eux estimaient que ces enjeux étaient devenus de plus en plus préoccupants au sein de leurs collectivités ces derniers temps.

À la question de savoir quel rôle devrait, selon eux, jouer le gouvernement du Canada en ce qui concerne la prestation de soins de santé, plusieurs participants estimaient qu’il devait avant tout financer les systèmes de soins de santé provinciaux et territoriaux et veiller à ce que tous les Canadiens puissent bénéficier de soins répondant à des normes de base. Certains d’entre eux étaient également d’avis que le gouvernement fédéral pourrait jouer un rôle plus proactif dans la promotion, auprès de Canadiens, de modes de vie plus sains, notamment en fournissant davantage d’information et de conseils relatifs à une bonne alimentation et au maintien d’un mode de vie actif.

Logement

(nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la situation actuelle du logement au sein de leurs collectivités. Lorsqu’on leur a demandé comment ils qualifieraient cette dernière dans leur région, la quasi-totalité d’entre eux la jugeait très difficile. Bon nombre d’entre eux ont déclaré avoir personnellement eu du mal à se procurer un logement sûr et abordable dans leurs collectivités respectives. Plusieurs d’entre eux estimaient que l’offre de logements dans de nombreuses régions du Nord était assez limitée et ont dit croire que, pour beaucoup, les logements disponibles étaient devenus très chers et difficiles à assumer. Un certain nombre d’entre eux estimaient que, pour des familles avec enfants, il était devenu de plus en plus difficile d’obtenir un logement convenable, certains d’entre eux affirmant que la plupart des logements disponibles étaient davantage conçus pour des ménages d’une ou de deux personnes.

À la question de savoir si la situation du logement dans leur région s’était améliorée, avait empiré ou était restée la même au cours des dernières années, tous les participants étaient d’avis qu’elle avait empiré. Bon nombre d’entre eux disaient croire que, bien que la population ait augmenté au sein de leur collectivité ou dans leur région au cours des dernières années, on ne construisait pas assez de nouveaux logements pour pouvoir accueillir ces nouveaux arrivants. Discutant de ce qu’il faudrait faire pour améliorer la situation du logement dans le nord du Canada, un certain nombre de participants estimait que davantage devait être fait pour encourager les municipalités à alléger les formalités administratives liées aux rénovations et à la construction de nouveaux logements et à accélérer le rythme auquel de nouvelles habitations sont construites. On estimait également que des efforts plus substantiels devaient être consentis à tous les échelons du gouvernement pour nouer un dialogue avec les différents groupes et organismes autochtones du Nord et trouver des moyens de collaborer à la construction d’un plus grand nombre de logements dans la région. Quelques participants étaient d’avis qu’il ne devrait plus être permis de réserver des logements pour des travailleurs saisonniers et de les laisser inoccupés pendant une grande partie de l’année. On estimait que cette pratique avait eu pour effet de diminuer encore plus l’offre de logements et d’augmenter le coût des loyers payés par les personnes vivant dans le nord du Canada à longueur d’année.

Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des mesures prises par le gouvernement du Canada en matière de logement dans le Nord, plusieurs participants ont répondu qu’il s’était engagé à investir dans la construction d’un plus grand nombre d’habitations dans la région, mais peu d’entre eux se souvenaient de détails précis à ce sujet. Sans rapport avec le nord du Canada, certains d’entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement fédéral avait récemment pris des mesures pour fournir une aide plus substantielle aux candidats à l’achat d’une première propriété et qu’il s’était également davantage employé à encourager la construction de maisons préfabriquées dans les collectivités canadiennes. Si la plupart des participants estimaient que ces mesures constituaient un pas dans la bonne direction, un certain nombre d’entre eux ont fait part de leur scepticisme, doutant qu’elles puissent rendre le logement plus abordable au sein de leurs collectivités. Parmi ces participants, on estimait que le gouvernement fédéral avait déjà pris des engagements semblables et que les mesures qu’il avait précédemment prises dans ce dossier n’avaient apporté aucune amélioration tangible à la situation du logement dans le nord du Canada.

Prestations et services à l’intention des Canadiens

(Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie résidant dans l’est de l’Ontario)

Les participants de trois groupes ont pris part à des discussions portant sur la vaste gamme de prestations et d’aides fournies par le gouvernement du Canada. Au début de leurs discussions, les participants de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que de la région métropolitaine de Vancouver ont été invités à évaluer, sur une échelle de 1 à 10, la performance globale du gouvernement du Canada en ce qui concerne les prestations et les programmes offerts aux Canadiens. Dans l’ensemble, la plupart d’entre eux ont attribué une note de 6 à 7 à la performance du gouvernement fédéral, un plus petit nombre d’entre eux ayant choisi une note de 4 à 5. De manière générale, on estimait que si le gouvernement fédéral fournissait un large éventail de soutiens aux Canadiens (un certain nombre d’entre eux mentionnant plus particulièrement les mesures qu’il prenait pour rendre les services de garde d’enfants plus abordables), il pouvait faire mieux quant à certains aspects de la prestation de ces services. Un certain nombre d’entre eux ont mentionné les soins de santé comme services dont l’accès était devenu de plus en plus difficile au cours des dernières années. On était également d’avis que des programmes comme ceux de la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada (RPC) ne fournissaient pas un revenu-subsistance aux personnes âgées et que davantage devait être fait pour augmenter les montants versés en vertu de ces programmes.

En discutant des différentes prestations et services offerts par le gouvernement fédéral dont ils avaient connaissance, les participants ont mentionné un large éventail de programmes. Les participants étaient pour la plupart davantage au courant de programmes tels que l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), l’assurance-emploi (Æ), le crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), et les programmes destinés aux personnes âgées tels que le RPC et la SV. Plusieurs d’entre eux se souvenaient de mesures que le gouvernement du Canada avait récemment prises pour rendre les services de garde d’enfants plus abordables, y compris d’ententes conclues avec les provinces et territoires visant à réduire le coût des services de garde d’enfants à 10 $ par jour (en moyenne) par enfant. Les participants ont également déclaré connaître des programmes tels que la Remise canadienne sur le carbone (RCC), le Régime canadien de soins dentaires (RCSD) l’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) ainsi que le Supplément de revenu garanti (SRG), bien que peu d’entre eux étaient en mesure de se souvenir de détails précis à leur sujet. Un petit nombre d’entre eux ont également mentionné des initiatives comme la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes, La Prestation canadienne pour les personnes handicapées ainsi que les programmes dédiés aux étudiants comme la bourse canadienne pour étudiants et l’octroi par le gouvernement fédéral de prêts étudiants sans intérêt.

Bien que la plupart d’entre eux estimaient avoir une connaissance générale des modalités d’accès aux prestations et programmes fédéraux, plusieurs étaient d’avis que ce processus pouvait souvent s’avérer long et compliqué. Décrivant l’accès aux services en ligne du gouvernement du Canada dont ils avaient fait l’expérience, plusieurs participants ont dit croire que des améliorations avaient été apportées à ce chapitre au cours des dernières années (en particulier aux sites Web de l’Agence du revenu du Canada [ARC] et de Service Canada), mais que des efforts supplémentaires pourraient être déployés afin d’accroître la convivialité des sites Web gérés par le gouvernement fédéral. Quelques-uns d’entre eux estimaient qu’il pouvait être difficile de savoir où chercher une information précise sur le site officiel du gouvernement du Canada et qu’ils avaient donc souvent recours à des moteurs de recherche comme Google lorsqu’ils cherchaient à obtenir des détails sur un programme ou un service particulier. Un certain nombre d’entre eux ont également déclaré avoir eu énormément de mal à utiliser les services téléphoniques du gouvernement du Canada, certains mentionnant tout particulièrement les longs délais d’attente auxquels ils s’étaient heurtés avant de pouvoir parler à un représentant au sujet des questions ou des problèmes auxquels ils étaient confrontés.

À la question de savoir si, dans l’ensemble, ils estimaient que la qualité des divers programmes et prestations offerts par le gouvernement du Canada s’était améliorée, avait empiré ou était restée la même au fil du temps, la plupart des participants estimaient qu’elle était essentiellement demeurée la même, un plus petit nombre d’entre eux estimant qu’elle s’était soit améliorée, soit détériorée. Parmi ceux qui considéraient que la qualité des prestations et des programmes fédéraux s’était améliorée au cours des dernières années, un certain nombre de participants ont décrit la simplification du processus de demande pour bon nombre de ces aides, la plupart des demandes pouvant désormais être effectuées en ligne plutôt qu’en personne ou par la poste. Quelques-uns d’entre eux ont en outre parlé en termes positifs de l’instauration de nouveaux programmes du gouvernement fédéral comme le Régime canadien de soins dentaires (RCSD). Parmi les quelques participants estimant que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement du Canada s’était détériorée, certains étaient d’avis que, bien qu’un vaste éventail de programmes soit offert aux Canadiens, la demande avait augmenté au cours des dernières années et il était de plus en plus difficile d’y avoir accès. Quelques-uns d’entre eux ont également exprimé leur déception concernant l’instauration de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, estimant que les montants fournis dans le cadre de ce programme ne suffiraient pas à fournir le soutien financier nécessaire aux personnes vivant avec un handicap.

Parmi le plus grand nombre de participants dont les opinions étaient plus mitigées ou qui estimaient que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement fédéral était demeurée essentiellement la même, on estimait que, si de nombreuses aides étaient toujours offertes aux Canadiens, l’amélioration de ces initiatives n’avait guère progressé au cours des dernières années. Certains d’entre eux étaient d’avis que l’admissibilité à ces programmes était devenue trop restrictive, et que certains critères (dont les seuils de revenus) devaient être révisés pour tenir compte des récentes hausses du coût de la vie.

Discutant de l’impact positif des prestations et des aides offertes par le gouvernement fédéral sur leur propre vie, ainsi que sur la vie de leur famille, de leurs amis et des Canadiens en général, de nombreux participants ont parlé en termes positifs de l’ACE. On estimait que grâce à cette initiative, les parents de jeunes enfants avaient plus facilement pu joindre les deux bouts et qu’elle avait donné une plus grande latitude financière à de nombreux ménages canadiens, surtout au vu de l’augmentation du coût de la vie observée au cours de ces dernières années. Quelques-uns d’entre eux ont en outre mentionné les mesures qui avaient été prises pour rendre la garde d’enfants plus abordable, estimant qu’elles avaient grandement facilité le retour sur le marché du travail de nombreux parents (et plus particulièrement de mères). Quelques-uns d’entre eux ont également loué les aides et les prêts sans intérêt fournis aux étudiants par le gouvernement fédéral, certains d’entre eux affirmant que ces programmes les avaient grandement aidés à pouvoir assumer les coûts de leur éducation postsecondaire.

En focalisant leur discussion sur les améliorations pouvant être apportées aux programmes et prestations fédéraux, un certain nombre de participants étaient d’avis que les seuils de revenu fixés pour ces programmes devaient être revus afin de permettre à un plus grand nombre de Canadiens d’y avoir droit. Dans le même ordre d’idées, certains d’entre eux étaient d’avis qu’il fallait accorder plus d’importance à l’instauration de mesures de soutien destinées spécifiquement à la classe moyenne, dont on pensait qu’elle peinait également à faire face au coût de la vie tout en se voyant dans l’impossibilité d’accéder aux prestations et aux programmes actuellement offerts aux personnes à plus faible revenu. On était également d’avis que davantage pouvait être fait pour simplifier le processus de demande d’adhésion à ces programmes, plus particulièrement dans l’intérêt de personnes confrontées à des barrières linguistiques ou souffrant de handicaps psychologiques et pour qui les formulaires de demande peuvent être trop complexes ou porter à confusion.

À la question supplémentaire de savoir si les prestations et les services offerts par le gouvernement fédéral devaient être respectivement augmentés, diminués ou demeurer les mêmes, tous les participants du groupe composé de résidents de Terre-Neuve-et-Labrador et de la région métropolitaine de Vancouver étaient d’avis qu’ils devaient être augmentés. Les participants ont rappelé qu’en raison des taux d’inflation élevés enregistrés ces dernières années, les montants versés dans le cadre de ces aides devaient être augmentés afin de permettre aux Canadiens de mieux rattraper leur retard sur le plan budgétaire. En discutant des domaines qui pourraient, à leur avis, être améliorés, on estimait que des efforts devraient être déployés pour fournir des soins dentaires et des soins de la vue à tous les Canadiens, certains participants considérant que ces services pouvaient souvent être très onéreux sans couverture d’assurance. Quelques participants estimaient que davantage devait être fait pour fournir une aide financière accrue aux parents cherchant à inscrire leurs enfants à des programmes de sports ou à d’autres programmes récréatifs. On estimait que cela contribuerait à garantir que tous les enfants, quel que soit le revenu de leur ménage, puissent accéder et participer à ce type d’activités.

Mise à l’essai d’un concept publicitaire pour l’Allocation canadienne pour enfants

(parents d’enfants inscrits à la garderie résidant dans l’est de l’Ontario, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien)

Les participants de quatre groupes ont fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire portant sur l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) produite par le gouvernement du Canada. Les participants se sont vu présenter la publicité deux fois de suite et informer qu’il y avait quelques années que cette dernière avait été produite et qu’elle était parue à la télévision, sur les médias sociaux ainsi que sur des plateformes numériques comme YouTube. La publicité suivante a été présentée deux fois de suite aux participants :




Le clip ci-dessus consiste en une animation vidéo d’une durée de 15 secondes. La transcription textuelle de la vidéo est la suivante :

La vidéo commence avec le sous-titre suivant : « De vraies personnes partageant leurs histoires »

Une mère tenant son fils dans ses bras dit : « Quand on a commencé à recevoir l’Allocation canadienne pour enfants, ç’a été vraiment un poids de moins sur mes épaules. » Même si on a des imprévus, mes enfants vont avoir tout ce dont ils ont besoin. »

Une voix hors champ dit ensuite : « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez être admissible », avec le site Web canada.ca/ChaqueDollarCompte apparaissant à l’écran. Au-dessus du site Web, on aperçoit le logo du gouvernement du Canada et la signature musicale retentit.

À la question de savoir si cette vidéo leur avait porté à leur connaissance de nouveaux renseignements dont ils n’étaient pas conscients avant de participer à la discussion de groupe, si quelques participants se souvenaient avoir déjà vu cette vidéo, que ce soit à la télévision ou en ligne, aucun d’eux n’a déclaré avoir appris quoi que ce soit de nouveau. À la question de savoir quel était, selon eux, le message principal véhiculé par cette publicité, presque tous les participants estimaient qu’il visait à encourager les Canadiens à produire leur déclaration d’impôts et à les informer qu’en s’acquittant de cette tâche, ils pourraient avoir droit à des prestations et à des aides, dont l’ACE. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il s’agissait d’un message à connotation involontairement négative, estimant qu’il laissait entendre aux Canadiens qu’ils seraient privés de prestations fédérales s’ils ne produisaient pas leur déclaration d’impôts dans les délais prescrits.

Les participants se sont ensuite vu présenter la transcription du message publicitaire d’origine communiqué par le narrateur, ainsi que deux messages de rechange pouvant être utilisés en lieu et place de ce dernier. Au nombre des énoncés présentés aux participants, citons :

  • L’énoncé no 1 : Faites vos impôts pour recevoir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez avoir droit (énoncé d’origine);
  • L’énoncé no 2 : Apprenez-en plus à canada.ca/ChaqueDollarCompte
  • L’énoncé no 3 : Voyez si vous êtes admissible à canada.ca/ChaqueDollarCompte

La quasi-totalité des participants a exprimé des opinions favorables au sujet des deux nouveaux énoncés, estimant qu’ils communiquaient le message de la publicité de façon efficace. En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel il leur a été demandé de choisir quel énoncé était, à leur avis, le plus efficace, un grand nombre de participants ont choisi l’énoncé no 3. L’idée de « découvrir » ce à quoi ils pourraient être admissibles a plu à bon nombre de ces participants qui estimaient que cela suscitait chez l’auditeur un sentiment de découverte et le poussait à rechercher davantage de renseignements. Un nombre à peu près égal de participants ont choisi les énoncés no 1 et no 2. Parmi ceux qui avaient choisi l’énoncé d’origine, on estimait qu’il s’agissait du message le plus direct et concis pour décrire le processus à suivre afin de recevoir les prestations et les crédits auxquels ils sont admissibles. Un certain nombre de participants ayant choisi l’énoncé no 2 ont parlé en termes positifs de ce qu’ils considéraient comme étant l’accent mis sur l’importance de se renseigner et de faire ses propres recherches pour connaître les prestations qu’ils pourraient être en droit de recevoir.

Immigration

(Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec)

Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont tenu une discussion portant sur l’immigration. À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu des nouvelles d’actualité liées à l’immigration au Canada, un certain nombre d’entre eux ont rappelé la récente décision d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de fixer un plafond au nombre de permis d’études pour étudiants étrangers qu’il délivrerait en 2024 et 2025. Quelques-uns d’entre eux ont en outre mentionné une récente annonce du gouvernement du Canada selon laquelle les ressortissants étrangers ne pourraient plus présenter de demande de permis de travail depuis le Canada pendant qu’ils sont au pays en vertu d’un visa de visiteur.

Invités à faire part de leurs opinions sur l’état actuel du système d’immigration au Canada, les participants ont exprimé des avis pour la plupart négatifs, en utilisant des termes comme « désorganisé » et « stressant » pour le qualifier. Presque tous les participants s’étaient personnellement suivi le processus d’immigration au Canada, et un plus petit nombre d’entre eux ont déclaré avoir vécu le processus de parrainage d’un membre de leur famille ou celui de leur propre parrainage par un tel membre. Les participants se disant satisfaits de leur expérience en matière d’immigration étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui se souvenaient avoir été confrontés à des difficultés au cours de ce processus. Parmi les participants pour qui l’expérience s’était avérée difficile, un certain nombre ont cité ce qu’ils considéraient comme étant les longs temps d’attente liés au traitement de leurs demande et à la réception de leur carte de résident permanent (RP).

Quant à savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en matière de gestion du système d’immigration, un grand nombre de participants étaient d’avis qu’il faisait fausse route. Ces derniers estimaient qu’il fallait davantage s’attacher à faire en sorte que les nouveaux immigrants arrivant au Canada possèdent les compétences, la formation et l’expérience qui leur permettraient d’apporter une contribution positive immédiate à l’économie canadienne. On estimait en outre que le gouvernement fédéral devait fixer des objectifs plus clairs quant au nombre d’immigrants qui seraient admis chaque année, et s’efforcer de respecter ces objectifs le plus fidèlement possible.

Lorsqu’on leur a demandé si le gouvernement du Canada devait, à leur avis, augmenter, diminuer ou maintenir le taux d’immigration environ au même niveau, les participants estimant qu’il devait être diminué étaient un peu plus nombreux que ceux estimant qu’il devait être maintenu à un niveau à peu près semblable. Parmi le plus petit nombre de participants estimant que le taux d’immigration devait être diminué, on était d’avis que le haut taux d’immigration enregistré ces dernières années avait mis à mal certains secteurs, dont celui du logement et des soins de santé et que des mesures devaient être prises (comme de limiter le taux d’immigration dans l’avenir) afin de remédier à ces problèmes. Au nombre des quelques participants qui étaient d’avis que le taux d’immigration devrait être augmenté, on estimait qu’en raison du vieillissement de la population active du Canada, il fallait faire venir de nouveaux immigrants pour remplacer le grand nombre de Canadiens qui prendraient leur retraite dans un avenir rapproché.

À la question de savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour venir en aide aux immigrants récents, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative. Un petit nombre d’entre eux était d’un autre avis, estimant que davantage pouvait être fait pour aider les nouveaux arrivants à trouver un logement et un emploi dans leur région et pour s’assurer que ces derniers possèdent les compétences linguistiques et sociales dont ils ont besoin pour pouvoir s’intégrer à leurs nouvelles collectivités. On estimait également que le gouvernement devait prendre des mesures pour garantir un accès à des prestations de soins de santé provisoires à tous les nouveaux immigrants en attendant l’entrée en vigueur de leur couverture d’assurance médicale.

Sentiment du public

(Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec)

Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont tenu une brève discussion sur leurs opinions et leurs attentes concernant leur future vie au Canada.

Lorsqu’on leur a demandé en quoi leur avenir au Canada les rendait optimistes, plusieurs ont mentionné ce qu’ils percevaient comme étant l’équité des lois et du système judiciaire canadien, ainsi que ce qu’ils considéraient comme étant l’engagement du gouvernement fédéral à protéger et à promouvoir la diversité et le multiculturalisme partout au pays. Bon nombre d’entre eux estimaient que le Canada comptait parmi les meilleurs pays du monde à cet égard et que le gouvernement fédéral s’était fait un ardent défenseur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion à l’intérieur de ses frontières. Un certain nombre d’entre eux ont également parlé en termes positifs du système d’éducation canadien, de la possibilité qui leur était offerte de faire carrière dans un large éventail de domaines et du sentiment de sécurité que procure la vie au Canada par rapport à de nombreuses autres régions du monde.

En discutant de ce qui les inquiétait ou les préoccupait au sujet de leur avenir au Canada, un certain nombre de participants ont mentionné le coût élevé de la vie dans plusieurs régions du pays. Certains d’entre eux se sont également dit préoccupés par ce qu’ils considéraient comme étant des divisions croissantes au sein de la société canadienne, ainsi que par la potentielle discrimination accrue dont ils pourraient faire l’objet si cette tendance devait se maintenir. Dans cette optique, quelques participants estimaient que le gouvernement fédéral devait en faire davantage pour lutter activement contre ce qu’ils considéraient comme étant une montée de l’islamophobie dans certaines régions du pays.

Armes à feu

(personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto)

Les participants d’un groupe composé de résidents de la région du Grand Toronto (RGT), ayant déclaré être préoccupés par la criminalité, ont tenu une discussion portant sur les armes à feu. À la question de savoir ce qu’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des armes à feu dans leur collectivité, bon nombre de participants avaient l’impression qu’il y avait eu un nombre croissant de fusillades dans la région du Grand Toronto au cours des dernières années, ainsi que d’autres crimes perpétrés par des individus au moyen d’armes à feu.

Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient remarqué une recrudescence d’armes à feu et de crimes commis avec des armes à feu dans leurs quartiers respectifs de la RGT, les participants estimant que la criminalité impliquant des armes à feu avait augmenté étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient d’avis qu’elle était demeurée pour ainsi dire inchangée. Aucun participant n’était d’avis que les activités impliquant des armes à feu avaient diminué au cours des dernières années. En discutant de ce qu’ils considéraient comme étant les facteurs potentiels ayant contribué à cette augmentation perçue des crimes commis à l’aide d’armes à feu, un grand nombre de participants ont cité le désespoir financier poussant des jeunes en difficulté à se livrer à des activités criminelles comme moyen d’alléger ces pressions. Plusieurs participants estimaient que les peines imposées aux jeunes commettant ces crimes étaient insuffisantes et que cela avait poussé de nombreux individus qui avaient été arrêtés pour des crimes commis avec une arme à feu à récidiver en raison de l’absence perçue de conséquences à leurs actes. Quelques participants ont en outre cité que la pression exercée par les pairs, l’influence des réseaux sociaux et de l’industrie du divertissement, ainsi que la perception d’un afflux illégal d’armes à feu en provenance des États-Unis, comme autant de facteurs potentiels de l’augmentation des crimes commis à l’aide d’armes à feu.

À la question de savoir si l’augmentation perçue des crimes de cette nature avait entraîné une augmentation du nombre de propriétaires légitimes d’armes à feu, très peu de participants estimaient qu’il existait un rapport entre les deux. De l’avis général, la très grande majorité des propriétaires légitimes d’armes à feu sont très responsables, respectent scrupuleusement les lois régissant les armes à feu au Canada et ne se servent de leurs armes à feu que pour des passe-temps comme la chasse ou le tir sur cible. On estimait que la quasi-totalité des crimes commis avec des armes à feu dans la région du Grand Toronto l’était avec des armes illégalement obtenues et qu’il était rare que des propriétaires légitimes d’armes à feu soient impliqués dans des crimes de cette nature.

En discutant des impacts, le cas échéant, liés à la présence d’armes à feu dans leur collectivité, un certain nombre de participants ont déclaré ne plus se rendre dans certaines zones du Grand Toronto qu’ils estimaient trop dangereuses. Un certain nombre d’entre eux étaient également d’avis que la présence croissante d’armes à feu était le reflet d’un problème sous-jacent au sein de la société canadienne auquel il fallait remédier, à savoir qu’un nombre croissant de personnes à travers le pays ne se sentaient pas en sécurité au sein de leurs propres collectivités. Quelques-uns d’entre eux ont dit craindre que si le nombre de crimes commis à l’aide d’armes à feu continuait à augmenter dans la RGT, un nombre croissant de particuliers se sentent contraints de se procurer légalement une arme à feu pour se protéger ainsi que pour protéger leurs familles, ce qui aurait pour effet d’augmenter encore plus la présence d’armes à feu au sein de la collectivité. Si aucun d’entre eux ne connaissait les précautions particulières qu’étaient tenus de prendre les propriétaires légitimes d’armes à feu lors du remisage de leurs armes, les participants supposaient que ces consignes impliquaient sans doute des mesures comme le stockage des armes dans des armoires ou des coffres-forts fermés à clé, le déchargement systématique de toute arme lorsqu’elle n’est pas utilisée, ainsi que le recours à un verrou à gâchette. Lorsqu’on leur a demandé si la manière dont les armes à feu sont stockées pouvait, à leur avis, affecter la sécurité et le bien-être des ménages dans lesquels elles se trouvent, les participants estimaient que des armes à feu mal stockées et mal sécurisées pouvaient être impliquées dans des accidents impliquant des enfants, ainsi que dans des querelles de ménage, lorsque l’un des partenaires peut trop facilement avoir accès à son arme.

À la question de savoir si, au cours des dernières années, ils avaient eu connaissance de récentes mesures prises par le gouvernement du Canada liées au contrôle des armes à feu, quelques participants se souvenaient d’initiatives visant à interdire certains types d’armes (dont les armes à feu de style arme d’assaut et les armes de poing), ainsi que l’instauration d’un programme fédéral de rachat à l’intention des propriétaires d’armes à feu ayant légalement acheté une ou des armes désormais interdites. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu informer au sujet d’un certain nombre de mesures différentes qu’avait prises le gouvernement du Canada en matière de contrôle des armes à feu. Au nombre de celles-ci, citons :

  • L’interdiction de 2 000 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut;
  • L’instauration d’un gel national des armes de poing afin d’empêcher les gens d’importer au Canada des armes de poing nouvellement acquises ou de les acheter, de les vendre et de les transférer à l’intérieur du pays.
  • La lutte contre la contrebande et le trafic d’armes à feu au moyen de sanctions pénales plus sévères, de mécanismes supplémentaires permettant aux forces de l’ordre d’enquêter sur les crimes commis avec des armes à feu et de mesures de sécurité renforcées aux frontières.
  • La création d’une loi « drapeau rouge » qui permettrait aux tribunaux d’exiger que les personnes considérées comme un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l’ordre. Cette loi viserait également à assurer la sécurité de la personne présentant une demande dans le cadre du processus « drapeau rouge », notamment en protégeant son identité.

Dans l’ensemble, si la plupart des participants ont positivement réagi à ces initiatives, plusieurs d’entre eux estimaient que des mesures comme l’interdiction de plus de 2 000 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut ainsi que le gel national d’armes de poing ne suffiraient pas à réduire les crimes commis à l’aide d’armes à feu, estimant que la majorité de ces crimes étaient commis à l’aide d’armes illégalement obtenues. Plusieurs participants se sont prononcés en faveur des mesures visant à renforcer les sanctions pénales applicables à la contrebande et au trafic d’armes à feu et à améliorer les mécanismes d’enquête dont peuvent se servir les forces de l’ordre pour enquêter sur des crimes commis à l’aide d’armes à feu. On était d’avis que les mesures actuelles visant à sécuriser nos frontières étaient insuffisantes et que trop d’armes à feu illégales en provenance de l’étranger entraient actuellement au Canada. Discutant de la création d’une nouvelle loi drapeau rouge qui permettrait aux tribunaux d’exiger que les personnes considérées comme constituant un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l’ordre, si la plupart des participants estimaient que cette mesure s’avérerait efficace, quelques-uns d’entre ont dit craindre que ces mécanismes ne soient utilisés à mauvais escient par des personnes cherchant à faussement accuser quelqu’un d’un crime. En discutant des mesures supplémentaires que pourrait prendre le gouvernement fédéral en matière de contrôle des armes à feu, les participants ont suggéré certaines mesures, dont l’augmentation de l’âge légal pour la possession d’une arme à feu et l’application de sanctions plus sévères pour l’utilisation inappropriée d’armes à feu.

Cyberintimidation

(personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto)

Les participants de deux groupes ont tenu une discussion portant sur la cyberintimidation. À la question de savoir ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à ce sujet, un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que la cyberintimidation était actuellement en hausse, certains participants ayant travaillé dans le domaine de l’enseignement secondaire déclarant que leurs élèves avaient de plus en plus été confrontés à ce problème ces derniers temps. En discutant de l’impact sociétal de la cyberintimidation, plusieurs participants estimaient que cette dernière avait entraîné une augmentation des maladies mentales, et notamment une hausse des cas de suicide et de dépression au sein de la population canadienne. On était d’avis que ce problème impactait tout particulièrement des groupes vulnérables et notamment des jeunes, des personnes présentant des problèmes de santé mentale, des personnes vivant avec un handicap ainsi que des personnes conservant un profil public de premier plan (et notamment des influenceurs et des créateurs de contenu) sur les plateformes numériques.

À la question de savoir ce qui pourrait, à leur avis, pousser des individus à se livrer à des actes de cyberintimidation, bon nombre de participants ont cité ce qu’ils percevaient comme étant l’anonymat caractéristique de l’environnement virtuel, estimant que cet anonymat suscitait un sentiment d’impunité chez des cyberintimidateurs souhaitant agir sans personnellement en subir les conséquences. On estimait que parce qu’ils pouvaient interagir de façon anonyme avec d’autres personnes en ligne, les cyberintimidateurs se sentaient plus à l’aise d’exprimer des pensées haineuses et de tenir des propos haineux qu’ils s’abstiendraient généralement de formuler dans le cadre d’une interaction en personne. En discutant de ce qui, à leur avis, différenciait l’intimidation ordinaire de la cyberintimidation, les participants estimaient que si l’intimidation ordinaire se limitait généralement à un seul lieu physique, la cyberintimidation pouvait proliférer sur Internet, atteindre un public plus large et avoir des répercussions plus profondes. Quelques participants ont dit croire que le préjudice causé à la réputation dont jouit une personne en ligne pouvait davantage être ressenti par la victime que dans le cas d’une intimidation traditionnelle, étant donné la nature durable et la plus grande visibilité des agissements en ligne.

En discutant des mesures que devrait, à leur avis, prendre le gouvernement du Canada pour contrer la cyberintimidation, les participants ont fourni une série de suggestions. Au nombre de celles-ci, mentionnons l’augmentation de l’âge limite d’admission sur les plateformes de médias sociaux, une sensibilisation accrue des jeunes aux méfaits potentiels de la cyberintimidation et le renforcement des sanctions pénales imposées à ceux qui affichent ce type de comportement. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient connaissance d’un projet de loi du gouvernement fédéral visant à lutter contre les préjudices en ligne appelé (la Loi sur les préjudices en ligne), aucun participant n’a répondu par l’affirmative. Pour faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante : Entre autres mesures, les plateformes numériques seraient tenues de supprimer les contenus suivants dans un délai de 24 heures si la Loi sur les préjudices en ligne est adoptée :

  • Tout contenu représentant la victimisation sexuelle d’enfants ou perpétuant la victimisation de survivants et survivantes;
  • Tout contenu intime communiqué de façon non consensuelle.

À la question de savoir si le gouvernement du Canada devait, à leur avis, demander aux plateformes d’adopter ces mesures, tous les participants estimaient que les priorités sur lesquelles il se concentrait étaient les bonnes. Plusieurs d’entre eux ont souligné que l’exploitation sexuelle de mineurs en ligne constituait une préoccupation majeure qui, de leur point de vue, justifiait l’adoption de mesures supplémentaires de la part du gouvernement fédéral. Bon nombre de participants étaient d’avis qu’il était nécessaire que le gouvernement du Canada protège les enfants compte tenu du fait qu’ils sont souvent incapables de se défendre par eux-mêmes. On estimait en outre que cette mesure procurerait une plus grande tranquillité d’esprit aux parents quant à la sûreté des interactions de leurs enfants sur Internet. Dans le même ordre d’idées, on estimait que l’initiative visant à sévir contre le partage de contenus intimes communiqués sans consentement, et plus particulièrement à des fins de vengeance, constituait une mesure importante que le gouvernement fédéral devait demander aux médias sociaux d’adopter. Un certain nombre de participants disaient croire que bon nombre de plateformes de médias sociaux avaient mis en place des mécanismes permettant la suppression automatique de contenus de ce genre et s’attendaient à ce que cette Loi contribue à renforcer ces mesures à l’avenir.

Plafonnement des émissions de pétrole et de gaz

(Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie résidant dans l’est de l’Ontario, Alberta, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec)

Les participants de cinq groupes ont tenu des discussions portant sur les récentes mesures adoptées par le gouvernement du Canada visant à plafonner et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur pétrolier et gazier. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de mesures qu’aurait prises le gouvernement fédéral dans ce dossier, si seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative, aucun d’entre eux ne se souvenait de détails précis à leur sujet. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :

Le gouvernement fédéral entend plafonner les émissions du secteur pétrolier et gazier afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions. Il est à noter que le plafond porte sur la pollution provenant du secteur pétrolier et gazier, et non sur la production de pétrole et de gaz naturel. Cela signifie que le secteur devra prendre des mesures pour réduire la pollution au cours du processus de production, sans pour autant plafonner le volume de production. Les entreprises peuvent plafonner les émissions en investissant dans des technologies comme celles qui permettent de capturer la pollution carbone avant qu’elle ne soit rejetée dans l’atmosphère et de la stocker profondément sous terre.

À la question de savoir s’ils estimaient que le plafonnement des émissions provenant du secteur pétrolier et gazier constituait une mesure prioritaire sur laquelle le gouvernement fédéral devait se concentrer, les participants ont exprimé des points de vue divers et variés. Plusieurs d’entre eux estimaient important que le gouvernement du Canada prenne une telle mesure. Ceux-ci étaient d’avis que le changement climatique constituait une préoccupation majeure à la fois pour les générations actuelles et futures et que l’adoption de toute mesure visant à réduire les émissions de GES constituait un pas dans la bonne direction. On était d’avis qu’en encourageant les sociétés pétrolières et gazières à accroître leurs investissements dans les technologies de capture du carbone et d’entreposage du carbone, le Canada avait la possibilité de devenir un leader mondial de la lutte contre le changement climatique. Quelques participants ont indiqué qu’ils verraient cette mesure d’un œil particulièrement positif si ces investissements étaient destinés à des entreprises basées au Canada et se traduisaient par la création d’un plus grand nombre d’emplois au profit des travailleurs canadiens.

Parmi les participants ayant exprimé des opinions plus incertaines ou neutres, on estimait que, s’il était important de lutter contre le changement climatique, cette priorité devait cependant être conciliée avec l’importance d’assurer le bien-être économique des Canadiens. Un certain nombre de participants ont dit craindre que l’adoption de mesures visant à plafonner et à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier n’entraîne des retombées économiques négatives pour les populations de provinces productrices de pétrole, dont l’Alberta et Terre-Neuve. Les participants craignaient également que les coûts supplémentaires encourus par les sociétés pétrolières et gazières en raison de leurs émissions ne se répercutent en définitive sur les consommateurs et n’entraînent une augmentation des coûts facturés aux Canadiens dans un certain nombre de domaines. Quelques-uns d’entre eux se demandaient si, dans le cas où leurs concurrents dans d’autres régions du monde n’étaient pas également tenus de prendre des mesures semblables, le fait de demander aux sociétés pétrolières et gazières de plafonner leurs émissions les désavantagerait sur le plan économique. Un petit nombre de participants était d’avis qu’il était injuste que le gouvernement fédéral se concentre spécifiquement sur les sociétés pétrolières et gazières et que toute réglementation devait être appliquée à l’ensemble des secteurs plutôt qu’à un seul d’entre eux. On estimait également que plutôt que de se concentrer sur ce secteur, le gouvernement du Canada devrait prioriser d’autres enjeux, à savoir l’abordabilité du logement et le coût de la vie perçu comme étant élevé à l’heure actuelle.

Les participants se sont ensuite vu présenter une série d’énoncés décrivant les diverses raisons sous- tendant la décision du gouvernement fédéral de plafonner et de réduire les émissions provenant du secteur pétrolier et gazier. Les énoncés ont été présentés un à la fois et chaque participant a été invité à faire part de ses réactions initiales et à indiquer s’il était d’accord ou en désaccord avec le raisonnement sous-tendant les énoncés. Au nombre des énoncés présentés aux participants, citons :

Aucun secteur de l’économie ne devrait être autorisé à polluer sans limite, et à l’instar de tous les autres secteurs au Canada, le secteur pétrolier et gazier devrait faire sa juste part pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre pays.

Presque tous les participants ont réagi positivement à cette information. Un grand nombre d’entre eux reconnaissaient qu’il était important que le secteur pétrolier et gazier fasse sa juste part pour réduire les émissions de GES au Canada et estimaient que l’énoncé communiquait efficacement ce message. Plusieurs d’entre eux ont loué l’emploi du terme « pollution sans limites », estimant qu’il s’agissait d’une façon directe et accrocheuse de présenter ce problème et ce à quoi le gouvernement fédéral cherchait à remédier. Quelques participants ont réaffirmé que plutôt que de se focaliser uniquement sur le secteur pétrolier et gazier, il fallait s’attacher de manière plus générale à faire en sorte que tous les secteurs fassent leur juste part pour réduire les émissions. Un petit nombre d’entre eux étaient d’avis que cet énoncé pourrait être plus efficace s’il était accompagné de données et de renseignements concernant les émissions actuellement produites par les sociétés pétrolières et gazières ainsi que la nature des plafonds d’émission imposés.

Le monde délaisse de plus en plus les combustibles fossiles pour se tourner vers les véhicules électriques et les énergies renouvelables. Plafonner la pollution dans le secteur pétrolier et gazier permettra à l’industrie pétrolière et gazière canadienne de rester compétitive alors que le marché mondial exige des sources d’énergie plus efficaces et à plus faible teneur en carbone.

Très peu de participants se sont dit d’accord avec cet énoncé. Plusieurs d’entre eux se demandaient s’il existait réellement une demande pour des sources d’énergie plus efficaces et à plus faibles émissions de carbone sur le marché mondial, compte tenu de l’impression qu’ils avaient que l’on continuait à dépendre fortement de combustibles fossiles dans de nombreuses régions du monde. Un certain nombre de participants estimaient en outre que des problèmes environnementaux liés aux véhicules électriques (VE) devaient être pris en considération, dont les préjudices environnementaux associés à l’extraction de matières premières entrant dans la fabrication des batteries de VE ainsi que les défis liés au recyclage de ces batteries à la fin de leur vie utile. Certains participants ont exprimé leur scepticisme quant à la capacité du réseau électrique à supporter une transition à grande échelle vers les VE au sein de la population canadienne au cours des prochaines décennies, un certain nombre d’entre eux s’attendant à ce qu’une utilisation à grande échelle de véhicules alimentés à l’essence se poursuive encore pendant plusieurs années à venir. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que, pour bon nombre de ménages à faible et moyen revenu, le coût des VE était prohibitif, estimant que pour que cette transition puisse se réaliser, le gouvernement fédéral devait remédier aux problèmes liés à l’abordabilité de ces véhicules.

Les provinces et le secteur pétrolier et gazier se sont déjà engagés à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et ces règlements les responsabiliseront quant à la réalisation de leurs objectifs.

Cet énoncé a suscité des commentaires divers et variés de la part des participants. S’ils estimaient important de concentrer nos efforts à réduire les émissions avec pour objectif l’atteinte éventuelle de la carboneutralité, plusieurs participants se demandaient s’il était réaliste de s’attendre à ce que cela se produise d’ici 2050. Un certain nombre d’entre eux estimait que cet énoncé laissait entendre que le gouvernement fédéral était insatisfait des progrès réalisés par les provinces et le secteur pétrolier et gazier en matière de réduction des émissions et que dans la poursuite de son objectif d’atteindre la carboneutralité, il instaurait de ce fait une réglementation plus stricte. On était d’avis que si la plupart des Canadiens étaient en faveur de responsabiliser les sociétés pétrolières et gazières, une importante proportion de ceux-ci pourrait réagir de façon négative à l’énoncé en raison de sa focalisation sur les provinces, estimant que les gouvernements provinciaux devraient jouir d’une certaine autonomie à cet égard. Un petit nombre de participants se sont dit d’un autre avis et ont réagi de façon plus positive à cet énoncé. Parmi ces derniers, on estimait qu’étant donné la gravité de la menace que représente le changement climatique, il était logique que le gouvernement fédéral joue un rôle actif en obligeant les provinces et les sociétés pétrolières et gazières à respecter l’objectif de carboneutralité pour 2050.

Le gouvernement fédéral demande aux sociétés pétrolières et gazières ayant réalisé des profits records au cours des dernières années à réinvestir une partie de cet argent dans des technologies qui contribuent à réduire la pollution associée à la production de pétrole et de gaz naturel ainsi que dans la création d’emplois dans l’intérêt des travailleurs canadiens.

Bon nombre de participants ont positivement réagi à cet énoncé. De l’avis général, il était logique d’obliger les sociétés pétrolières réalisant des profits records tout en produisant une grande quantité d’émissions à réinvestir une part de leurs profits dans des technologies visant à réduire la pollution associée à la production de pétrole et de gaz ainsi que dans la création d’emplois au profit des travailleurs canadiens. On estimait que ces investissements serviraient de moteur à l’innovation dans le secteur des énergies propres et auraient des répercussions positives pour l’économie canadienne. Bien que se disant favorable au message de cet énoncé, un certain nombre de participants estimait que le mot « demander » n’était pas assez fort et qu’au lieu de demander aux sociétés pétrolières et gazières de réaliser ces investissements, le gouvernement fédéral devrait prendre des mesures législatives pour s’assurer qu’elles les effectuent. Quelques-uns d’entre eux étaient d’un autre avis, estimant qu’en tant qu’entités privées, les sociétés pétrolières et gazières devraient être libres de disposer de leurs profits comme elles l’entendent.

Les participants se sont ensuite prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu inviter à cerner, parmi les raisons énumérées ci-dessus, celles qu’ils trouvaient les plus convaincantes pour expliquer la décision du gouvernement fédéral de plafonner les émissions dans le secteur pétrolier et gazier. Les énoncés présentés étaient les suivants :

La quasi-totalité des participants a choisi l’énoncé no 1 ou l’énoncé no 4, un nombre légèrement supérieur d’entre eux ayant choisi l’énoncé no 1. De l’avis général, s’assurer que les sociétés pétrolières et gazières font leur juste part pour réduire les émissions et demander à ces sociétés de réinvestir leurs bénéfices records dans des technologies propres sont les raisons les plus convaincantes pour lesquelles le gouvernement du Canada devrait plafonner les émissions dans ce secteur. Très peu de participants ont choisi l’énoncé no 2 et aucun d’eux n’a choisi l’énoncé no 3. Un petit nombre de participants étaient d’avis qu’aucun des énoncés ne fournissait une raison convaincante d’instaurer ce type de plafond imposé aux sociétés pétrolières et gazières.

Perspectives énergétiques

(Alberta)

Les participants résidant en Alberta ont tenu une brève discussion portant sur l’avenir qui était, selon eux, réservé au secteur de l’énergie, tant dans leur province que dans l’ensemble du Canada. À la question de savoir quelle importance revêtait à leurs yeux le secteur pétrolier et gazier pour l’économie de l’Alberta, tous les participants considéraient ce secteur comme étant essentiel, plusieurs d’entre eux affirmant qu’il constituait le principal moteur économique de la province. En discutant de la situation actuelle prévalant dans le secteur pétrolier et gazier albertain, un grand nombre de participants ont dit croire que la performance de ce secteur n’avait pas été aussi satisfaisante ces dernières années. En évoquant les facteurs qui étaient, selon eux, à l’origine de ce ralentissement de l’activité économique, un certain nombre d’entre eux ont cité l’instauration, par le gouvernement fédéral, d’un système de tarification du carbone, estimant qu’en raison de cette mesure, il était devenu 50 de plus en plus coûteux de recourir à des sources d’énergie émettrices de carbone, dont le pétrole et le gaz. Quelques participants étaient en outre d’avis que l’automatisation accrue observée au sein du secteur pétrolier et gazier avait eu pour effet de diminuer le nombre d’emplois offerts aux travailleurs albertains.

À la question de savoir s’il était important que l’économie albertaine se diversifie en délaissant le pétrole et le gaz, la quasi-totalité des participants estimait qu’il s’agissait d’une priorité importante dont il faudrait à l’avenir tenir compte. En expliquant pourquoi ils étaient de cet avis, plusieurs d’entre eux ont mentionné ce qu’ils percevaient comme étant une tendance mondiale générale à délaisser le pétrole et le gaz au profit de sources d’énergie renouvelables au cours des dernières décennies, estimant que cette tendance serait susceptible de se maintenir à l’avenir. En discutant des secteurs qui, selon eux, seraient les plus importants pour l’économie albertaine à l’avenir, les participants ont mentionné des secteurs comme ceux des énergies renouvelables (dont l’énergie solaire et l’énergie éolienne) ainsi que les entreprises du secteur de la construction et des corps de métier.

Lorsqu’on leur a demandé s’ils connaissaient le terme « emploi durable », un grand nombre de participants ont répondu par l’affirmative. À la question de savoir ce qui leur venait à l’esprit en pensant à des emplois durables dans le secteur des énergies propres, la plupart des participants ont dit croire que le terme désignait des emplois liés à la construction, à l’entretien et à l’exploitation d’infrastructures consacrées aux énergies propres. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le terme pouvait également désigner des emplois consacrés à l’assainissement de l’environnement après des catastrophes écologiques, et notamment des marées noires. Lors d’une discussion visant à déterminer si la création d’emplois durables dans le secteur des énergies propres serait, à leur avis, bénéfique pour l’économie albertaine, la plupart des participants ont se sont dit incertains. Bon nombre d’entre eux estimaient avoir besoin de détails supplémentaires concernant la nature des emplois qui seraient créés et les mesures supplémentaires qui devraient être mises en œuvre pour développer le secteur des énergies propres de la province avant de pouvoir déterminer si cette approche serait économiquement profitable.

Concepts d’étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle

(nord du Canada)

Les participants résidant dans le nord du Canada ont fait part de leurs points de vue au sujet de la conception des étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle produites dans le cadre du Programme EnerGuide du gouvernement du Canada. Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient propriétaires de leur domicile, seul un petit nombre d’entre eux ont affirmé l’être, et quelques autres ont indiqué espérer acquérir une propriété d’ici quelques années. À la question de savoir s’ils savaient en quoi consistent les étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle, les participants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l’affirmative que ceux qui l’ignoraient. La plupart de ceux qui disaient les connaître croyaient qu’elles avaient pour objectif principal de fournir aux particuliers de l’information liée à la consommation énergétique de leur domicile et à l’efficacité énergétique de leurs systèmes de 51 chauffage et de climatisation ainsi que de leurs appareils électriques. Quelques-uns d’entre eux ont également dit croire que les étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle pouvaient servir à attester de la conformité d’un bâtiment ou d’une technologie aux normes applicables aux énergies propres. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :

L’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle est conçue pour vous aider à mieux comprendre le rendement énergétique de votre maison. Elle peut vous aider à prendre des décisions éclairées lors d’un achat ou d’une location, à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre domicile et à en augmenter la valeur une fois que des améliorations en matière d’efficacité énergétique y auront été apportées.

Lorsqu’on leur a demandé quel type de renseignements ils souhaiteraient voir figurer sur l’étiquette d’efficacité énergétique de leur domicile, les participants ont mentionné vouloir des données portant sur l’historique de la consommation moyenne d’énergie de leur domicile, une cote d’efficacité énergétique de leur domicile, le coût financier estimatif de leur consommation énergétique actuelle, ainsi qu’une description ventilée de la quantité d’énergie qu’ils consomment pour chauffer ou climatiser leur domicile par rapport à l’énergie consommée par d’autres appareils ou dispositifs techniques leur appartenant. En discutant des renseignements portant sur les coûts énergétiques de leur domicile qu’ils souhaiteraient tout particulièrement voir figurer sur ces étiquettes, les participants ont énuméré une série de données. Au nombre de celles-ci, citons le coût énergétique par source (surtout durant les mois d’hiver), la consommation énergétique de leur domicile en kilowatts, ainsi que des renseignements sur les gains ou les pertes d’efficacité énergétique observés dans leur domicile. À la question de savoir s’ils seraient désireux d’y voir figurer des renseignements sur les économies qu’ils pourraient réaliser en améliorant ou en rénovant leur domicile, peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. La plupart d’entre eux ont invoqué leur statut actuel de locataire comme principale raison de leur désintérêt à cet égard.

Les participants se sont ensuite vu présenter l’information suivante concernant le programme Energuide du gouvernement du Canada :

Le gouvernement du Canada a mis en place un programme intitulé EnerGuide permettant aux particuliers d’obtenir une évaluation de leur domicile qui les aidera à en comprendre la consommation énergétique actuelle et à déterminer les rénovations à effectuer pour en améliorer l’efficacité énergétique. Un conseiller ou une conseillère en efficacité énergétique procède à une évaluation complète du domicile et fournit une cote EnerGuide ainsi qu’un rapport sur l’efficacité énergétique. Le conseiller ou la conseillère fournit également une étiquette qui constitue un enregistrement officiel du rendement énergétique du domicile ainsi que des renseignements pouvant s’avérer utiles lors de la prise de décision concernant l’achat, la vente ou la rénovation de sa propriété.

Un échantillon de l’étiquette Energuide existante a ensuite été présenté au groupe :

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Sur l’image ci-dessus, le mot « EnerGuide » est inscrit en caractères blancs sur fond noir. Figure ensuite plus bas et en grosses lettres la cote de consommation énergétique « 170 GJ/an » en caractères gras et noirs, indiquant la consommation énergétique du domicile. Cette cote s’accompagne d’une échelle 53 colorée allant du vert au rouge avec une aiguille pointant en direction de la consommation la plus élevée. Plus bas encore figure un diagramme circulaire marqué de A à F indiquant la répartition de la consommation énergétique totale annuelle du domicile par catégorie :

  • À (chauffage des pièces) : 69 %
  • B (climatisation des pièces) : 2 %
  • C (chauffe-eau) : 14 %
  • D (ventilation) : 0 %
  • E (appareils d’éclairage et électroménagers) : 7 %
  • F (autres appareils électriques) : 8 %

Au bas à gauche figure un code QR avec un message invitant à consulter le site rncan.gc.ca/monenerguide figurant sous le code QR. Au bas de l’étiquette EnerGuide figurent deux logos dans un encadré noir. À gauche figure le logo de Ressources naturelles Canada (RNC) sur lequel on aperçoit le symbole de la feuille d’érable à côté de l’inscription « Ressources naturelles Canada » et « Natural Resources Canada » sur la version anglaise de l’étiquette. À droite figure le logo officiel du gouvernement du Canada.

Faisant part de leurs réactions, plusieurs participants estimaient difficile de comprendre les renseignements tels qu’ils étaient présentés sur l’étiquette. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis qu’en voyant l’étiquette pour la première fois, ils ne sauraient pas instinctivement où chercher pour obtenir les renseignements les plus importants. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le gigajoule était une unité de mesure portant à confusion et estimaient que ces renseignements seraient plus faciles à comprendre s’ils étaient présentés en fonction des coûts en dollars de leur consommation énergétique. Un petit nombre de participants ont formulé des commentaires positifs concernant le choix du vert et du rouge sur l’étiquette, estimant qu’il s’agissait d’un moyen simple de comprendre les renseignements qui leur étaient présentés. Sans qu’on les invite à se prononcer sur la question, bon nombre de participants se demandaient si l’échelle et les mesures figurant sur ces étiquettes seraient ajustées à la réalité des résidents du nord du Canada. Ces derniers estimaient qu’en raison de la quantité d’énergie perçue comme étant nettement plus élevée nécessaire au chauffage de leurs maisons pendant les mois d’hiver, la consommation énergétique des ménages résidant dans le nord du Canada ne serait pas vraiment comparable à celle de maisons situées dans d’autres parties du pays. À la question de savoir si les renseignements fournis sur cette étiquette les aideraient à décider s’ils achètent ou louent une habitation, si plusieurs participants ont répondu par l’affirmative, un certain nombre d’entre eux ont réaffirmé la nécessité de présenter les données de manière plus intuitive, en s’attachant davantage à leur indiquer à combien ils pouvaient s’attendre à ce que la consommation énergétique de leur domicile se chiffre chaque année.

Les participants des trois groupes se sont ensuite vu présenter un certain nombre d’exemples d’étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle provenant d’autre pays :

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Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.

  • La cote énergétique Meilleurs bâtiments des maisons (étiquette 1) : Sur cette étiquette du département américain de l’énergie figure une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 3, indiquant une consommation d’énergie plus élevée, mais en y apportant des améliorations, il pourrait obtenir une cote de 7, ce qui correspondrait à une économie annuelle estimative de 882 dollars.
  • La cote moyenne de maison (étiquette 2) : Une autre étiquette comportant une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 2 et sa consommation énergétique annuelle est estimée à 2 242 dollars, mais des améliorations pourraient faire augmenter sa cote à 7 et réduire les coûts à 1 629 dollars par année.
  • L’indice HERS (étiquette 3) : L’indice du Home Energy Rating System (HERS) évalue le rendement énergétique d’un domicile par rapport à un domicile de référence. Une cote moins élevée correspond à une plus grande efficacité énergétique. Une cote de 100 constitue la base de référence, tandis que la cote de 65 attribuée au domicile dont il est ici question indique que ce dernier est plus écoénergétique que la moyenne.
  • Le Système national d’évaluation énergétique des maisons (étiquette 4) : Cette étiquette australienne attribue des étoiles en fonction de l’efficacité énergétique. Le domicile dont il est ici question, dont la consommation annuelle à des fins de chauffage et de climatisation est de 107,9 MJ/m22 par année, a été coté 7 étoiles.
  • La notation de l’efficacité énergétique (étiquette 5): Une étiquette britannique sur laquelle figure une échelle de A à G, A correspondant à un domicile hautement écoénergétique et G à un domicile dont l’efficacité énergétique est nulle. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 49 (de catégorie E), mais pourrait obtenir une cote de 76 (de catégorie C) en y apportant certaines améliorations.

En discutant des aspects de ces étiquettes qui leur plaisaient ou leur déplaisaient, bon nombre de participants ont émis des commentaires positifs au sujet des concepts no 1 et no 2. Plusieurs d’entre eux ont parlé en termes positifs de l’inclusion de renseignements portant sur les montants qu’ils payaient actuellement par rapport à ceux qu’ils pourraient économiser en augmentant l’efficacité énergétique de leur domicile. Un certain nombre d’entre eux ont également réagi positivement à ce qu’ils considéraient comme étant une incorporation substantielle de graphiques dans l’élaboration de ces concepts, ainsi qu’à l’importance accordée à la brièveté et à la concision du texte qui les accompagne. Le concept no 3 a également plu à un petit nombre de participants estimant que l’échelle verticale utilisée constituait un moyen simple de comprendre le rendement énergétique de leur domicile. Un grand nombre de participants ont réagi négativement au concept no 4. Ces derniers estimaient que ce concept portait à confusion, était trop compliqué, et qu’il ne leur fournissait aucun renseignement pertinent sur les moyens d’améliorer le rendement énergétique de leur domicile. Si très peu de participants ont mentionné le concept no 5, un petit nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il constituait un moyen efficace de communiquer des renseignements concernant le rendement énergétique de leur domicile et les possibilités de l’améliorer.

Les participants se sont ensuite vu présenter une troisième image sur laquelle figuraient l’étiquette EnerGuide ainsi que des échantillons d’autres concepts provenant du monde entier :

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Sur l’image ci-dessus figurent les 6 étiquettes précédemment décrites :

  • La cote énergétique des maisons Meilleurs bâtiments (étiquette 1) :
  • La cote moyenne de maison (étiquette 2) :
  • L’indice du HERS (étiquette 3) :
  • Le Système national d’évaluation énergétique des maisons (étiquette 4) :
  • La notation de l’efficacité énergétique (étiquette 5) :
  • L’étiquette EnerGuide (étiquette 6)
À la question de savoir quelle étiquette serait la plus utile à la prise de décisions concernant une habitation qu’ils envisageraient d’acheter ou de louer, presque tous les participants ont réitéré leur préférence pour les concepts no 1 et no 2. De l’avis général, ces étiquettes étaient attrayantes d’un point de vue esthétique, faciles à comprendre et celles qui, parmi tous les concepts, étaient les plus axées sur la rentabilité financière.

Messages sur l’environnement et le changement climatique

(personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien, région du Niagara en Ontario, région de Laval au Québec)

Les participants de quatre groupes ont tenu une discussion portant sur le changement climatique et l’électricité propre. Dans un premier temps, ces derniers se sont vu demander ce que le terme « électricité propre » signifiait à leur avis. La plupart d’entre eux ont dit croire qu’il concernait l’utilisation de sources d’énergie renouvelables (telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité) pour produire de l’électricité plutôt qu’aux combustibles fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz.

Les participants se sont prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter un certain nombre d’énoncés en lien avec l’électricité propre et inviter à indiquer s’ils étaient d’accord, en désaccord ou sans opinion concernant chacun de ces énoncés. Les énoncés présentés aux participants variaient d’un groupe à l’autre.

Les énoncés suivants ont été présentés au groupe composé de résidents du Canada atlantique :

  • Énoncé no 1 : Pour lutter contre le changement climatique, un plus grand apport en électricité propre et renouvelable est nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques des ménages, à savoir ceux de nos appareils ménagers, de notre système de chauffage et de climatisation et de nos véhicules électriques.
  • Énoncé no 2 : Accroître la production d’électricité propre et renouvelable de notre réseau aidera à stabiliser le prix de l’électricité.
  • Énoncé no 3 : Le Canada devrait répondre à la demande croissante en électricité en investissant dans des énergies propres comme l’énergie éolienne, solaire, nucléaire et le stockage d’énergie dans des batteries.
  • Énoncé no 4 : Un investissement du gouvernement canadien de plus de 40 milliards de dollars dans des projets de production d’électricité propre partout au Canada permettra de créer des emplois et de donner un essor à l’économie.
  • Énoncé no 5 : L’énergie utilisée pour alimenter les foyers et les entreprises devrait davantage dépendre de l’électricité propre produite au niveau national afin de préserver la qualité de l’air, de réduire la pollution atmosphérique nocive et de faire en sorte que les prix à la consommation des ménages restent stables au profit des Canadiens de la région de l’Atlantique.
  • Énoncé no 6 : Le gouvernement fédéral devrait encourager une coopération régionale pour le développement de lignes de transport d’électricité permettant d’acheminer de l’électricité entre provinces et territoires voisins.
  • Énoncé no 7 : L’environnement venteux du Canada atlantique présente un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne sur terre et le développement de cette ressource est indispensable pour assurer un avenir prospère à la région.

Dans l’ensemble, la quasi-totalité des participants a favorablement accueilli ces énoncés. Tous étaient d’accord avec l’énoncé no 1, estimant qu’il était important que les Canadiens consomment plus d’électricité propre et renouvelable pour leurs besoins quotidiens, et notamment pour leurs appareils ménagers, leurs véhicules électriques (VE) ainsi que pour le chauffage et la climatisation de leur domicile. On estimait que l’adoption de cette mesure aurait pour effet de rendre l’air plus propre, de réduire les émissions, et qu’une diminution de la pollution par le carbone produirait de meilleurs résultats à long terme en matière de santé dans l’intérêt des Canadiens. Tous les participants étaient également d’accord avec l’énoncé no 7, estimant que la production d’électricité de source éolienne était très prometteuse en ce qu’elle aiderait les Canadiens de la région de l’Atlantique à générer l’électricité dont ils ont besoin. On était d’avis que l’énergie éolienne constituait un avantage évident pour la région, et un certain nombre de participants estimaient que, de toutes les sources d’énergie renouvelables, l’énergie éolienne serait probablement l’énergie la plus rentable à produire et à utiliser.

La plupart des participants étaient également d’accord avec les énoncés no 3 et no 4. On estimait qu’il était important que le gouvernement fédéral investisse dans des énergies propres comme moyen de s’assurer de répondre aux besoins énergétiques des Canadiens, et qu’un investissement de 40 milliards de dollars pour financer des projets portant sur les énergies propres contribuerait à créer un plus grand nombre d’emplois ainsi qu’à l’expansion de ce secteur de l’économie. Concernant l’énoncé no 4, quelques participants étaient d’un autre avis, estimant que 40 milliards de dollars ne suffiraient pas à avoir un impact tangible dans la lutte au changement climatique et que des investissements plus importants seraient nécessaires. Un grand nombre d’entre eux étaient également d’accord avec l’énoncé no 6, estimant qu’une plus grande coopération régionale en matière d’énergie entre les provinces assurerait probablement une plus grande stabilité du réseau énergétique et serait susceptible de faire baisser les prix de l’énergie dans l’intérêt des consommateurs.

Les participants ont émis des opinions pour la plupart mitigées en réagissant à l’énoncé no 2. Si la plupart d’entre eux estimaient qu’il était important d’investir dans des énergies propres (comme affirmé dans l’énoncé no 5), plusieurs d’entre eux ont exprimé des doutes quant à savoir si ces mesures donneraient lieu à une stabilisation des prix au bénéfice des Canadiens de la région de l’Atlantique. On était d’avis qu’en dépit de la réalisation de nouveaux projets d’énergie propre (comme la centrale de Muskrat Falls à Terre-Neuve-et-Labrador) ces dernières années, le prix de l’énergie facturé aux résidents de la région était demeuré élevé. C’est pourquoi bon nombre d’entre eux doutaient qu’un développement plus important des énergies propres dans leur région entraîne une stabilisation des coûts de l’électricité. On estimait que pour parvenir à stabiliser les prix de l’énergie, il fallait accroître la concurrence sur le marché de l’énergie du Canada atlantique et mettre en place des règlements concernant les tarifs que les fournisseurs d’énergie sont autorisés à facturer à leurs consommateurs.

Les participants de la région de Laval au Québec se sont vu présenter les énoncés suivants :

  • Énoncé no 1 : Accroître la production d’électricité propre et renouvelable de notre réseau aidera à stabiliser les prix de l’électricité.
  • Énoncé no 2 : Le gouvernement du Canada devrait lutter contre le changement climatique de manière à maintenir le coût de l’électricité à un niveau abordable.
  • Énoncé no 3 : Le Canada devrait répondre à la demande croissante en électricité en investissant dans des sources d’électricité propre, comme l’énergie éolienne, solaire, nucléaire et le stockage d’électricité dans des batteries.
  • Énoncé no 4 : Construire un réseau d’alimentation en électricité propre constitue une première étape essentielle pour lutter contre le changement climatique, bâtir un avenir dans lequel nos véhicules sont électriques, et chauffer nos foyers et industries non polluantes.
  • De tous les énoncés présentés, les participants ont plus positivement réagi à l’énoncé no 3. De l’avis général, tout investissement dans des sources d’électricité propre aurait un impact positif sur l’environnement et dans la lutte contre le changement climatique, et de nombreux pays s’étaient déjà engagés sur cette voie. Quelques participants se sont toutefois dit préoccupés par l’accent qui était mis sur le stockage d’électricité dans des batteries, estimant qu’à long terme, le recyclage de ces dernières était compliqué et qu’il pourrait avoir des impacts négatifs sur l’environnement. Les participants ont émis des opinions pour la plupart neutres en réagissant à l’énoncé no 2. Plusieurs d’entre eux se disaient d’avis que, s’ils estimaient qu’il était important que le gouvernement du Canada lutte contre le climat climatique afin de maintenir le coût de l’électricité à un niveau abordable au Québec, ils souhaitaient toutefois avoir des détails supplémentaires sur les moyens qui seraient pris pour y arriver avant de déterminer s’ils étaient d’accord ou en désaccord avec cet énoncé. Les participants ayant exprimé des avis neutres concernant l’énoncé no 4 étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui ont indiqué être en désaccord avec ce dernier. Parmi ces derniers, plusieurs estimaient que plutôt que de se focaliser à ce point sur l’électricité propre, le gouvernement du Canada devrait s’attacher à produire de l’énergie provenant d’un vaste éventail de sources d’énergies renouvelables et non renouvelables. On estimait qu’il s’agirait de la meilleure approche à la création d’un réseau électrique stable capable de répondre aux besoins énergétiques des Canadiens. Les participants étaient pour la plupart en désaccord ou sans opinion concernant l’énoncé no 1. Un certain nombre d’entre eux se demandait si le recours à de l’électricité propre était réellement plus abordable qu’un recours à des sources d’énergies non renouvelables. On estimait que la construction et l’exploitation d’infrastructures destinées à la production d’électricité propre ainsi que les coûts associés à la production de technologies (comme celle des véhicules électriques et des batteries de VE) pourraient à terme entraîner une hausse plutôt qu’une stabilisation des prix de l’électricité.

    Les participants du groupe composé de résidents de la région du Niagara se sont vu présenter les énoncés suivants :

    • Énoncé no 1 : Développer un réseau d’alimentation en électricité propre constitue une première étape essentielle à la lutte contre le changement climatique, à l’alimentation de futurs véhicules électriques, au chauffage de nos maisons et de nos industries non polluantes.
    • Énoncé no 2 : Le sud de l’Ontario a un potentiel considérable en matière d’énergie éolienne et solaire, et le développement de ces ressources est essentiel au soutien de la croissance, et pour garantir un avenir prospère à la région.
    • Énoncé no 3 : L’énergie nucléaire et l’expertise nucléaire de l’Ontario devraient continuer à jouer un rôle dans l’avenir de la production énergétique de la province.
    • Énoncé no 4 : Favoriser la production d’une plus grande quantité d’énergie éolienne et solaire est bénéfique pour l’économie et créera des emplois dans la province.
    • Énoncé no 5 : Je préférerais que la nouvelle production d’électricité provienne d’énergies propres et notamment de l’énergie solaire et éolienne, plutôt que de combustibles fossiles comme le gaz naturel.
    • Énoncé no 6 : Les sources d’électricité renouvelables sont appelées à se développer grâce à la diminution des coûts de production et aux progrès technologiques, comme les batteries à grande capacité.
    • Énoncé no 7 : L’électricité propre constitue un avantage concurrentiel qui attirera des investissements en Ontario de la part d’entreprises souhaitant que leurs produits soient fabriqués à l’aide d’énergies propres.

    Dans l’ensemble, c’est pour les énoncés no 1, no 2 et no 7 que les participants se sont montrés les plus favorables, la plupart d’entre eux se disant d’accord avec ces messages. En ce qui concerne les énoncés no1 et no 2, un grand nombre de participants estimaient qu’il était important de mettre l’accent sur le développement d’électricité propre afin de répondre aux besoins des résidents de l’Ontario. Dans le même ordre d’idées, il était largement admis que le potentiel de production d’énergie éolienne et solaire du sud de l’Ontario était considérable, et bon nombre de participants estimaient que cela favoriserait la croissance économique et augmenterait la résilience du réseau électrique. Concernant plus particulièrement l’énoncé n° 7, plusieurs participants estimaient que si l’Ontario faisait figure de chef de file en matière d’électricité propre, la province deviendrait une terre d’accueil attrayante pour les investissements d’entreprises basées au Canada et à l’étranger. On était d’avis que de nombreuses entreprises accordaient une priorité croissante à la réduction de leurs émissions et à la carboneutralité, et que bon nombre d’entre elles seraient désireuses d’investir en Ontario si la province pouvait démontrer qu’elle en fait autant.

    Plusieurs participants étaient également d’accord avec l’énoncé n° 4, estimant qu’un accroissement des investissements dans le domaine de l’électricité propre pourrait présenter un certain nombre d’avantages économiques. Un certain nombre d’entre eux se demandaient toutefois si cela mènerait à la création d’un grand nombre d’emplois dans l’intérêt des Canadiens. Ces participants estimaient que, même si le développement d’infrastructures d’énergie propre était susceptible de créer un certain nombre de nouveaux emplois, ils ne pensaient pas qu’il en résulterait de nombreux postes à long terme dans ce secteur une fois ces projets menés à terme. La plupart des participants étaient également d’accord avec l’énoncé n° 5, estimant qu’il serait préférable et plus écologiquement durable qu’une part croissante de l’énergie qu’ils consomment provienne à long terme de sources comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne (plutôt que de combustibles fossiles comme le gaz naturel). Quelques-uns d’entre eux étaient toutefois d’un autre avis, affirmant qu’il leur importait peu que leur énergie provienne de sources renouvelables ou non renouvelables. Un plus petit nombre de participants disaient douter qu’il soit réaliste que l’Ontario puisse, dans un avenir prévisible, totalement éliminer des sources d’énergie non renouvelables comme le gaz naturel.

    Les participants ont pour la plupart exprimé leur désaccord ou des opinions partagées concernant les énoncés no 3 et no 6. Dans le cas de l’énoncé no 3, tout en étant favorables à un développement accru des énergies renouvelables, un certain nombre de participants ont exprimé des inquiétudes quant à la sûreté de l’énergie nucléaire et aux dangers qu’il y ait à recourir de manière plus intensive à cette technologie. Parmi le plus petit nombre de participants s’étant davantage prononcés en faveur de l’énergie nucléaire, on estimait qu’il s’agirait d’un moyen efficace et écoénergétique d’augmenter la résilience et la fiabilité du réseau électrique ontarien. Quelques participants ont indiqué que leur connaissance de l’énergie nucléaire et des risques et avantages qui y sont associés était insuffisante pour pouvoir déterminer s’ils étaient d’accord ou en désaccord. Concernant plus particulièrement l’énoncé no 6, plusieurs participants se demandaient en quoi consistait une batterie de stockage à grande capacité et comment fonctionnait cette technologie. Un certain nombre d’entre eux s’inquiétaient également des inconvénients environnementaux potentiels liés à la fabrication et à l’élimination de ces batteries. Même s’ils n’étaient pas tout à fait sûrs de savoir comment fonctionneraient ces batteries de stockage à grande capacité, un petit nombre de participants ont indiqué être favorables à toute technologie susceptible d’aider à produire et à stocker de l’électricité de manière plus efficace.

    Les particuliers résidant dans l’Ouest canadien se sont vu présenter la série d’énoncés suivants :

    • Énoncé no 1 : L’environnement ensoleillé et venteux des Prairies présente un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne et solaire, et le développement de ces ressources nouvelle génération est indispensable pour assurer un avenir prospère à la région.
    • Énoncé no 2 : L’abondance des réserves d’uranium en Saskatchewan fait de l’énergie nucléaire un bon choix pour les Prairies.
    • Énoncé no 3 : La construction de nouvelles infrastructures d’énergie propre permettra de répondre à tous les besoins énergétiques des Prairies.
    • Énoncé no 4 : La production d’électricité à partir de combustibles fossiles sera toujours nécessaire dans le climat rigoureux des Prairies.
    • Énoncé no 5 : La demande croissante en électricité provenant des ménages et des entreprises doit être satisfaite au moyen de sources d’énergie propres afin de préserver la qualité de l’air, la stabilité des prix et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité.
    • Énoncé no 6 : Le gouvernement fédéral devrait encourager une coopération régionale pour le développement de réseaux électriques permettant d’acheminer de l’électricité entre provinces et territoires voisins.

    Les participants se sont majoritairement exprimés en faveur des énoncés n° 1, n° 4 et n° 5. En discutant de l’énoncé no 1, plusieurs participants étaient d’avis que si la construction des infrastructures nécessaires à une production accrue d’énergie éolienne et solaire comportait des coûts initiaux, ces investissements pourraient entraîner une croissance économique et aider à produire une plus grande quantité d’énergie au profit des provinces des Prairies. Un certain nombre d’entre eux estimaient que pour que des provinces comme l’Alberta et la Saskatchewan demeurent économiquement concurrentielles dans le secteur de l’énergie, elles se devaient d’investir dans des sources d’électricité propre afin de répondre à la demande croissante des consommateurs en matière d’énergies renouvelables.

    En ce qui concerne plus particulièrement l’énoncé no 4, la plupart des participants s’accordaient à dire que les combustibles fossiles continueraient de jouer un rôle important en matière de production d’énergie dans les Prairies, et plus particulièrement durant la période de l’année où ses provinces connaissaient des conditions climatiques plus rigoureuses. Un certain nombre de participants disaient croire que les sources d’énergie telles que le pétrole et le charbon étaient plus performantes par temps froid et qu’elles continueraient d’être utiles, même si des sources d’énergie renouvelables devenaient plus largement disponibles. Toutefois, un grand nombre d’entre eux étaient d’accord avec l’énoncé no 5, estimant que la demande croissante en électricité provenant de ménages et d’entreprises devait principalement être satisfaite avec des sources d’énergie propre. On était d’avis que le secteur pétrolier et gazier était déjà mis à rude épreuve et que, pour assurer la résilience du réseau électrique, un éventail plus large de sources d’énergie serait nécessaire.

    Plusieurs participants étaient également d’accord avec l’énoncé no 6, estimant que le gouvernement avait fait preuve de perspicacité en favorisant une coopération régionale pour développer des réseaux électriques acheminant de l’électricité entre provinces et territoires voisins. On estimait que cela constituerait un moyen pour les différentes régions de s’entraider, en permettant aux provinces et territoires affichant un surplus d’énergie de vendre leurs réserves supplémentaires à d’autres régions confrontées à des déficits énergétiques. La plupart des participants ont exprimé leur réserve concernant l’énoncé no 2. Si certains d’entre eux estimaient que l’énergie nucléaire pouvait constituer une option sûre et fiable, un grand nombre d’entre eux n’estimait pas en savoir assez sur cette technologie pour pouvoir fournir une évaluation adéquate de cet énoncé. Plusieurs participants étaient en désaccord avec l’énoncé no 3 et doutaient que la construction d’un plus grand nombre d’infrastructures de production d’énergies propres puisse, à elle seule, suffire à répondre aux besoins des résidents des Prairies. Un certain nombre d’entre eux ont réaffirmé être d’avis que le pétrole et le gaz auraient toujours un rôle à jouer dans la satisfaction des besoins énergétiques de leur région et, plus généralement, du Canada.

    Il a été demandé aux participants de tous les groupes s’ils seraient prêts à payer un peu plus à court terme pour jeter les bases d’une transition vers une électricité propre moins coûteuse à plus long terme. Dans l’ensemble, les participants ayant indiqué qu’ils seraient prêts à le faire étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient plus indécis. Sur le plan régional, les participants résidant dans la région de Laval, au Québec et dans l’Ouest canadien étaient légèrement plus nombreux à indiquer être prêts à payer ces coûts supplémentaires que ceux résidant dans la région ontarienne du Niagara et au Canada atlantique. Parmi ceux qui étaient favorables à une légère augmentation des coûts à court terme, il était largement admis qu’il s’agirait d’un investissement important pour les générations futures et qu’il contribuerait grandement à atténuer d’éventuels effets du changement climatique à l’avenir. Au nombre de ceux qui se disaient plus incertains quant à la question de savoir s’ils consentiraient à assumer ces coûts supplémentaires, quelques participants se demandaient à quoi correspondrait une « légère augmentation » et si les Canadiens seraient en mesure d’assumer ces dépenses accrues compte tenu du coût élevé de la vie que l’on connaît actuellement. Certains d’entre eux craignaient en outre que même si ces investissements étaient effectués, le coût de l’énergie demeure élevé à moins que des mesures ne soient prises pour assujettir les fournisseurs en énergie et leur système de tarification à une réglementation.

    Mise à l’essai de messages portant sur le changement climatique

    (personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara en Ontario, région de Laval au Québec)

    Les participants de trois groupes ont fait part de leurs points de vue concernant deux publicités potentielles que s’emploie actuellement à concevoir le gouvernement fédéral pour informer les Canadiens des mesures qu’il prenait pour lutter contre le changement climatique. Les participants se sont vu présenter la transcription textuelle de ces vidéos publicitaires et informer que ces dernières seraient diffusées sur des supports numériques comme YouTube, sur d’autres plateformes numériques ainsi qu’à la télévision.

    Dans un premier temps, les participants se sont vu présenter le script de la vidéo qui leur a été lu deux fois de suite. Les participants des groupes composés de résidents de la région ontarienne du Grand Toronto et du Niagara se sont vu lire une version anglaise de ce script, tandis qu’une version française a été présentée aux résidents de la région de Laval, au Québec.

    La vidéo commence avec un plan large d’une belle forêt canadienne. On aperçoit des oiseaux gazouillants et de belles rivières coulant en contrebas.

    VHC : Le Plan climatique du Canada vise à soutenir l’environnement ET l’économie.

    On passe à un plan au-dessus des arbres avant de plonger directement sous le couvert des arbres.

    VHC : Le gouvernement du Canada réduit des millions de tonnes de pollution…

    VHC :… EN PLUS de favoriser la création de milliers de nouveaux emplois.

    La caméra longe le tronc d’un arbre de haut en bas jusqu’au sol. Dès qu’on atteint l’herbe au sol, un moment de transition se produit et le plan se renverse. À mesure que l’environnement se renverse, la base du tronc d’arbre bascule et se transforme soudainement en socle de borne de recharge située dans un parc de stationnement réservé aux autobus électriques d’un réseau de transport en commun. La caméra se déplace en remontant le long du socle de la borne de recharge avant de s’en distancer pour révéler le stationnement. On aperçoit un ouvrier installant une nouvelle borne de recharge.

    VHC : En investissant dans des technologies vertes et des secteurs en croissance…

    VHC : …nous passons à l’action pour contribuer à un avenir plus propre.

    Dans le plan suivant, la caméra se déplace progressivement pour montrer l’avant de l’autobus. Au moment où nous croisons l’avant de l’autobus, ce dernier sert de plan de coupe vers un nouvel environnement. On enchaîne avec un autre plan de coupe et l’autobus devient maintenant un véhicule d’entretien des espaces verts dans un parc. On aperçoit un ouvrier plantant un arbre et un autre ramassant des détritus.

    On aperçoit une famille de trois personnes joyeuses dans le parc, avant qu’on s’éloigne sur une magnifique vue aérienne du parc où tout autour la nature est florissante.

    VHC/SUPER : Gagnez sur tous les fronts avec le Plan climatique du Canada. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.

    On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.


    En faisant part de leurs réactions initiales, plusieurs participants ont parlé en termes positifs des images décrites présentant l’environnement forestier, de jolies rivières et des oiseaux gazouillants. On estimait qu’il s’agissait d’un moyen efficace d’amorcer la publicité et de renseigner les Canadiens sur les milieux naturels et les écosystèmes que le gouvernement fédéral s’employait à protéger. Un certain nombre d’entre eux ont également salué le fait que la publicité se termine par des renseignements concernant le Plan climatique du Canada, et qu’ils puissent se rendre en ligne pour obtenir de plus amples renseignements. Quelques-uns d’entre eux étaient toutefois d’avis qu’un appel à l’action plus appuyé pourrait clore la publicité, en encourageant par exemple les Canadiens à se renseigner pour savoir s’ils peuvent bénéficier de remises ou de mesures d’incitation liées au climat. Les participants ont exprimé des avis mitigés concernant diverses transitions, notamment du tronc d’arbre à la borne de recharge pour véhicules électriques (VE) et du devant de l’autobus à la famille dans le parc de stationnement. Si certains d’entre eux étaient d’avis qu’il pouvait s’agir d’un moyen percutant et visuellement attrayant de présenter cette publicité, un certain nombre de participants estimaient qu’aux yeux du spectateur, ces transitions pouvaient détonner et détourner leur attention du message de la publicité.

    À la question de savoir quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, bon nombre de participants estimaient qu’il visait principalement à faire comprendre aux auditeurs que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour lutter contre le changement climatique et protéger l’environnement, et que l’un des principaux moyens d’y parvenir était de promouvoir une fabrication accrue de VE et un plus grand recours à ce type de véhicules auprès des Canadiens. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis que les VE et la fabrication de VE constituaient les éléments centraux de cette publicité et estimaient que cette dernière visait à faire valoir qu’une transition vers les VE et d’autres technologies vertes présenterait des avantages environnementaux et économiques. Dans l’ensemble, la plupart des participants étaient d’avis que la publicité était présentée sur un ton optimiste et que dans l’intérêt des Canadiens, elle faisait la promotion d’un avenir positif et plus respectueux de l’environnement. Lorsqu’on leur a demandé si le message de la publicité était, à leur avis, facile à comprendre, la quasi-totalité des participants estimait qu’il l’était.

    En discutant de la question de savoir s’il était approprié que le message de cette publicité provienne du gouvernement du Canada, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative. On estimait que compte tenu du fait que le changement climatique constituait un enjeu national et qu’il était susceptible d’avoir des répercussions sur tous les Canadiens, il était important que le gouvernement montre la voie à suivre en prenant des mesures pour résoudre ce problème. Quelques-uns d’entre eux étaient d’un avis quelque peu différent, estimant que la publicité n’abordait guère les potentielles préoccupations environnementales associées aux VE, notamment les dommages environnementaux causés par l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication des batteries des VE et les difficultés liées au recyclage de ces batteries à la fin de leur durée de vie utile. On était d’avis que le gouvernement du Canada devait faire preuve de plus de transparence dans ses communications en ce qui concerne les potentiels inconvénients pour l’environnement.

    À la question de savoir si cette publicité leur parlait ou les incitait à agir, seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Si la plupart d’entre eux considéraient le changement climatique comme étant une priorité importante, peu d’entre eux ont indiqué être prêts à prendre des mesures visant, par exemple, à effectuer la transition vers un véhicule électrique, et ne se sentaient donc pas vraiment interpelés par cette publicité. Un certain nombre d’entre eux ont mentionné, comme principal obstacle à leur transition vers des véhicules de ce type, le prix des VE qu’ils ont qualifié de prohibitif. Parmi le plus petit nombre de participants affirmant que la publicité leur parlait, on estimait qu’il était important de prendre des mesures aujourd’hui pour protéger les milieux naturels et les écosystèmes du Canada, et qu’il était rassurant de savoir que le gouvernement fédéral avait un plan pour ce faire. À la question de savoir ce qui pouvait être fait pour rendre cette publicité plus convaincante, plusieurs d’entre eux étaient d’avis qu’il fallait accorder une plus grande importance aux énergies renouvelables (dont l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité) en général, plutôt que de se focaliser, comme ils considéraient que c’était le cas actuellement, sur les VE. On estimait qu’en adoptant cette mesure, un plus grand éventail de Canadiens pourrait comprendre le contenu de la vidéo. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que la publicité pourrait davantage s’attacher à attirer l’attention sur les récentes catastrophes environnementales et notamment sur les feux de forêt incontrôlés de juillet 2024 à Jasper, en Alberta, afin de mieux faire comprendre l’importance de la lutte contre le changement climatique.

    Les participants résidant dans les régions ontariennes du Grand Toronto et du Niagara se sont vu présenter un second script portant essentiellement sur la Remise canadienne sur le carbone (RCC) et les montants que les Ontariens pourraient s’attendre à recevoir dans le cadre de cette initiative :


    La vidéo débute avec le plan d’un randonneur traversant une forêt pittoresque. Ce dernier s’arrête et s’arme d’une caméra numérique pour prendre une photo du magnifique paysage.

    VHC : La pollution par les gaz à effet de serre a pour effet de réchauffer la planète et constitue une menace pour nos milieux naturels.

    L’image pénètre à l’intérieur de la caméra du randonneur alors qu’il prend une photo.

    Alors que le randonneur prend la photo, le spectateur se voit passer par la lentille de sa caméra et on assiste à un moment de transition. La lentille agit comme un tunnel et le plan se renverse. L’image sort de l’endos du téléphone d’un homme en train de tondre sa pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie.

    VHC : Le système de tarification du carbone canadien est conçu pour protéger notre environnement en réduisant la pollution par le carbone…

    VHC : ET la Remise canadienne sur le carbone (RCC) remet de l’argent dans les poches des Canadiens.

    On aperçoit l’homme regardant son téléphone intelligent ainsi qu’un avis sur son écran l’informant que la Remise canadienne sur le carbone avait été déposée dans son compte bancaire.

    VHC/SUPER : Cette année, le montant versé aux particuliers en Ontario est de 550 $ et un supplément est versé à ceux qui vivent en région rurale.

    L’homme remet son téléphone dans sa poche et continue de tondre la pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie. La caméra se déplace graduellement vers le bout de l’entrée où son épouse accueille leur jeune enfant alors qu’il rentre de l’école en autobus scolaire.

    VHC : Contribuer à un avenir plus propre et remettre de l’argent dans vos poches.

    La caméra prend ensuite un magnifique plan d’ensemble pittoresque du quartier.

    VHC/SUPER : Soyez gagnant sur tous les fronts avec la Remise canadienne sur le carbone. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.

    On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.


    Plusieurs ont réagi positivement à ce concept, estimant que l’accent mis sur la RCC et la notion selon laquelle l’argent est reversé dans leur poche seraient compris à grande échelle par un grand nombre de Canadiens. Un certain nombre d’entre eux estimaient que les images décrites seraient visuellement accrocheuses et communiqueraient la beauté des milieux naturels canadiens et l’importance de les protéger. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le fait de mentionner les risques de réchauffement de la planète et la menace pour la nature liée à la pollution par les gaz à effet de serre dès le début de la publicité constituait un moyen efficace de présenter le problème et les enjeux qui s’y rattachent. Lorsqu’on leur a demandé quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, la plupart des participants estimaient qu’il visait à informer les Canadiens qu’ils recevraient des paiements de la RCC et qu’ils pouvaient prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le changement climatique en effectuant la transition vers des technologies plus propres et respectueuses de l’environnement.

    À la question de savoir si cette publicité les inciterait à agir, plusieurs participants ont indiqué qu’ils souhaiteraient en savoir plus sur la procédure à suivre pour recevoir les paiements de la RCC et si d’autres démarches étaient nécessaires de leur part, à part la production de leur déclaration d’impôts. Un certain nombre de participants étaient toutefois d’avis qu’outre le fait d’encourager les Canadiens à se renseigner davantage sur Internet, cette publicité ne proposait pas grand-chose en matière d’appel à l’action. En discutant des modifications qui pourraient être apportées à cette publicité pour la rendre plus efficace, on estimait que davantage pouvait être fait pour souligner les pressions financières que subissent actuellement de nombreux ménages canadiens, et en quoi la RCC pouvait aider ceux qui peinaient actuellement à faire face au coût de la vie. Quelques-uns des participants estimaient en outre que pour un grand nombre de Canadiens, les images montrant une personne tondant sa pelouse ne seraient pas compréhensibles et étaient d’avis que bon nombre de personnes (dont celles vivant dans des ensembles d’habitations collectives) ne s’adonnaient pas fréquemment à ce type d’activité.

    En discutant des deux scripts qui leur avaient été présentés, il a été demandé aux participants s’ils pensaient que l’une ou l’autre des deux publicités seraient suffisamment efficaces pour les inciter à consulter le site Web afin d’obtenir plus de renseignements. Dans l’ensemble, la plupart d’entre eux étaient d’avis que la deuxième annonce était plus efficace à cet effet, estimant que l’accent mis sur les montants de la RCC qu’ils pourraient recevoir et les avantages que pourraient en retirer leurs familles les inciterait à vouloir en savoir plus au sujet de cette initiative. Ces participants estimaient que la seconde publicité les avait personnellement interpellés, car, selon eux, elle portait essentiellement sur leur propre situation familiale. En discutant de la première publicité, si quelques participants estimaient qu’elle les encouragerait à consulter le site Web pour plus de renseignements, un petit nombre d’entre eux ont indiqué qu’ils souhaiteraient probablement que le script leur en apprenne davantage au sujet du Plan climatique du Canada.

    Annexes

    Annexe A - Questionnaires de recrutement

    Questionnaire de recrutement français

    Bureau du Conseil privé

    Questionnaire de recrutement – septembre 2024

    Groupes en français

    Résumé des consignes de recrutement

    Caractéristiques des groupes de discussion:

    GROUPE

    DATE

    HEURE (HNE)

    HEURE

    (LOCALE)

    LIEU

    COMPOSITION DU GROUPE

    MODÉRATEUR

    5

    12 septembre

    6:00-8:00

    6:00-8:00 (HAE)

    Québec

    Ménages à revenu faible et moyen

    MP

    8

    19 septembre

    6:00-8:00

    6:00-8:00 (HAE)

    Centres de taille grande au Québec

    Canadiens/canadiennes d’origine arabe

    MP

    12

    26 septembre

    6:00-8:00

    6:00-8:00 (HAE)

    Région de Laval

    Population générale

    MP

    Questionnaire de recrutement

    INTRODUCTION

    Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada. / Hello, my name is [RECRUITER NAME] . I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada

    Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French?  [CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]

    NOTER LA LANGUE ET CONTINUER

    Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.

    La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.

    Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.   

    Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?

    QUESTIONS DE SÉLECTION

    1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?

    • Une société d’études de marché

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Un magazine ou un journal

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Un parti politique

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Dans les relations publiques ou les relations avec les médias

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Dans le milieu de la radio ou de la télévision

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Non, aucune de ces réponses

      CONTINUER

    1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada?

    • Oui

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Non

      CONTINUER

    2. Quelle est la langue officielle du Canada que vous parlez principalement aujourd’hui?

    • Anglais

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Français

      CONTINUER

    • Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l’étude]

      REMERCIER ET CONCLURE

    • Préfère ne pas répondre

      REMERCIER ET CONCLURE

    3. Dans quelle ville habitez-vous?

    LIEU

    VILLES

    Québec

    Les villes peuvent notamment comprendre (mais ne sont pas limité à):

    Montréal, Gatineau, Ville de Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi – Jonquière, Saint-Jean-sur-Richelieu, Chateauguay, Drummondville, Granby, Saint-Hyacinthe

    ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION.

    CONTINUER – GROUPE 5

    Centres de taille grande au Québec

    Grandes villes = Population 100 000+

    Les grandes villes : Montréal, Gatineau, Ville de Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi – Jonquière.

    CONTINUER – GROUPE 8

    Région de Laval

    Les villes peuvent notamment comprendre :

    Chomedey, Duvernay, Auteuil, Fabreville, Laval-des Rapides, Laval- Ouest, Laval-sur-le-Lac, Pont-Viau, Sainte-Dorothée, Sainte-Rose, Saint- François, Saint-Vincent-de-Paul, Vimont

    ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION.

    CONTINUER – GROUPE 12

    RÉPONSE SPONTANÉE
    Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    4. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.

    Moins de deux ans

    REMERCIER ET CONCLURE

    Deux ans ou plus

    CONTINUER

    Ne sais pas/Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    5. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?

    Moins de 18 ans

    SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE.

    18 à 24 ans

    CONTINUER

    25 à 29 ans

    30 à 34 ans

    35 à 44 ans

    45 à 49 ans

    50 à 54 ans

    55 ans ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE
    Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION D’ÂGES DANS CHAQUE GROUPE, S’IL Y A LIEU.

    6. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8  Est-ce que vous considérez que votre principal patrimoine culturel, régional ou ethnique est arabe?

    • Oui

      CONTINUER À Q6a.

    • Non

      REMERCIER ET CONCLURE

    • RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre

      REMERCIER ET CONCLURE

    6a. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8  D’où avez-vous et/ou d’où votre famille a émigré?

    • Algérie

      CONTINUER À Q6b.

    • Bahreïn

      CONTINUER À Q6b.

    • Comores

      CONTINUER À Q6b.

    • Djibouti

      CONTINUER À Q6b.

    • Égypte

      CONTINUER À Q6b.

    • Iraq

      CONTINUER À Q6b.

    • Jordanie

      CONTINUER À Q6b.

    • Koweït

      CONTINUER À Q6b.

    • Liban

      CONTINUER À Q6b.

    • Libye

      CONTINUER À Q6b.

    • Mauritanie

      CONTINUER À Q6b.

    • Maroc

      CONTINUER À Q6b.

    • Oman

      CONTINUER À Q6b.

    • Palestine

      CONTINUER À Q6b.

    • Qatar

      CONTINUER À Q6b.

    • Arabie saoudite

      CONTINUER À Q6b.

    • Somalie

      CONTINUER À Q6b.

    • Soudan

      CONTINUER À Q6b.

    • Syrie

      CONTINUER À Q6b.

    • Tunisie

      CONTINUER À Q6b.

    • Émirates arabes unis

      CONTINUER À Q6b.

    • Yémen

      CONTINUER À Q6b.

    • Israël

      CONTINUER À Q6b.

    • Autre, spécifiez s’il vous plaît : ___________

      CONTINUER À Q6b.

    • RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre

      REMERCIER ET CONCLURE

    ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES PAYS D’ÉMIGRATION, SI POSSIBLE.

    6b. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8  Êtes-vous né(e) au Canada?

    • Oui

      PASSER À LA Q8. - GROUPE 8

    • Non

      CONTINUER À Q6c.

    • RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre

      REMERCIER ET CONCLURE

    6c. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8  Depuis combien d’années habitez-vous au Canada?

    Moins de 5 ans

    CONTINUER – GROUPE 8

    5 à <10 ans

    10 à <20 years

    20 à <30 years

    30 ou plus

    Ne sais pas/Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES RÉPONDANTS NÉS AU CANADA ET LES RÉPONDANTS NON NÉS AU CANADA, SI POSSIBLE.

    7a. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 5  Combien de personnes de votre ménage sont âgées de plus de 18 ans?

    • Une personne

      CONTINUER

    • Plus d’une personne

      CONTINUER

    7. POUR TOUS LES LIEUX Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2023 – c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?

    Moins de 20 000 $

    SI GROUPE 5 = CONTINUER SI LE MÉNAGE EST COMPOSÉ DE PLUS D’UNE PERSONNE ET QUE LE REVENU EST < 65 000 $

    SI GROUPE 5 = CONTINUER SI LE MÉNAGE N’EST COMPOSÉ QUE D’UNE SEULE PERSONNE ET QUE SON REVENU EST < 40 000 $

    TOUS LES AUTRES = CONTINUER

    20 000 $ à moins de 40 000 $

    40 000 $ à moins de 60 000 $

    60 000 $ à moins de 65 000 $

    65 000 $ à moins de 80 000 $

    SI GROUPE 5 = REMERCIER ET CONCLURE

    TOUS LES AUTRES = CONTINUER

    80 000 $ à moins de 100 000 $

    100 000 $ à moins de 150 000 $

    150 000 $ ou plus

    RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    ASSURER UN BON MÉLANGE LORSQUE POSSIBLE.

    8. POUR TOUS LES LIEUX Êtes-vous actuellement propriétaire ou locataire de votre résidence principale? ECLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Vous êtes considéré comme propriétaire même si vous avez une dette hypothécaire active.

    Propriétaire

    CONTINUER

    Locataire

    CONTINUER

    RÉPONSE SPONTANÉE Habitant au domicile parentale

    CONTINUER

    RÉPONSE SPONTANÉE Autre, veuiller précisez :

    CONTINUER

    RÉPONSE SPONTANÉE Ne sais pas/Préfère ne pas répondre

    REMERCIER ET CONCLURE

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

    8a. POUR TOUS LES LIEUX Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux la résidence dont vous êtes actuellement [propriétaire/locataire]?

    • Condo

      CONTINUER

    • Apartement

      CONTINUER

    • Maison unifamiliale

      CONTINUER

    • Maison en rangée

      CONTINUER

    • Maison en rangée

      CONTINUER

    • Maison mitoyenne

      CONTINUER

    • Autre, veuillez préciser :________

      CONTINUER

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

    9. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?

    • Oui

      CONTINUER

    • Non

      EXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».

    10. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler »?

    • 1-2

      REMERCIER ET CONCLURE

    • 3-5

      CONTINUER

    11. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.

    • Le participant a accès à Internet haut débit
    • Le participant a un ordinateur avec caméra Web

    12. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années?

    • Oui

      CONTINUER

    • Non

      CONTINUER

    13. Sur une échelle de 1 à 5 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacite à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne?

    • 1-2

      REMERCIER ET CONCLURE

    • 3-5

      CONTINUER

    14. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?

    CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOITES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.

    14. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?

    • Oui

      CONTINUER

    • Non

      PASSER À LA Q.19

    16. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé?

    • À moins de six mois

      REMERCIER ET CONCLURE

    • À plus de six mois

      CONTINUER

    17. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?

    • 0 à 4 groupes

      CONTINUER

    • 5 groupes ou plus

      REMERCIER ET CONCLURE

    18. Quel était leur sujet, et vous rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient organisés?

    TERMINER SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE GOUVERNEMENT DU CANADA

    CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES

    Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.

    19. Lequel ou lesquels des groupes raciaux ou culturels suivants vous décrivent le mieux? (Plusieurs choix possibles)

    Blanc

    Sud-asiatique (p. ex., indien, pakistanais, sri-lankais)

    Chinois

    Noir

    Latino-américain

    Philippin

    Arabe

    Asiatique du sud-est (p. ex., vietnamien, cambodgien, thaïlandais)

    Coréen ou japonais

    Autochtone

    Autre groupe racial ou culturel (préciser)

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

    20. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?

    École primaire

    Études secondaires partielles

    Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent

    Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers

    Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire

    Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat

    Baccalauréat

    Diplôme d’études supérieur au baccalauréat

    RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre

    ASSURER UN BON MÉLANGE.

    21. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.

    Homme

    Femme

    ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.

    22. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez?

    Métier de la construction ou métier spécialisé

    TOUS LES GROUPES - CONTINUER

    Administrations publiques

    Agriculture, foresterie, pêche et chasse

    Arts, spectacle et loisirs

    Autres services, sauf les administrations publiques

    Commerce de détail

    Commerce de gros

    Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz

    Fabrication

    Finance et assurances

    Gestion de sociétés et d’entreprises

    Hébergement et services de restauration

    Industrie de l'information et industrie culturelle

    Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement

    Services d’enseignement

    Services immobiliers et services de location et de location à bail

    Services professionnels, scientifiques et techniques

    Services publics

    Soins de santé et assistance sociale

    Transport et entreposage

    Sans emploi

    Aux études à temps plein

    À la retraite

    Autre situation ou autre secteur; veuillez préciser :

    ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ. PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS.

    23. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?

    • Oui

      CONTINUER À L’INVITATION

    • Non

      REMERCIER ET CONCLURE

    INVITATION

    J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1] . La discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.

    Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.

    Est-ce que vous accepteriez de participer?

    Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?

    Nom :

    Numéro de téléphone :

    Adresse courriel :

    Vous recevrez un courrier électronique du [INSÉRER LE NOM DU RECRUITEUR] expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com

    Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.

    Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.

    Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.

    Merci de votre temps.

    RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________

    DATE DU RECRUTEMENT : __________________

    Questionnaire de recrutement anglais

    Privy Council Office

    Recruiting Script – September 2024

    English Groups

    Recruitment Specifications Summary

    Specifications for the focus groups are as follows:

    Group Date Time (EDT) Local Time Location Composition Moderator
    1 Wed, Sept 4th 4:30-6:30 PM 6:00-8:00 (NDT) Newfoundland & Labrador General Population DN
    2 Thurs, Sept 5th 9:00-11:00 PM 6:00-8:00 PM (PDT) Greater Vancouver Area General Population TBW
    3 Tues, Sept 10th 6:00-8:00 PM 6:00-8:00 PM (EDT) Eastern Ontario Parents of Children in Daycare or Seeking Daycare DN
    4 Wed, Sept 11th 8:00-10:00 PM 6:00-8:00 PM (MDT) Alberta General Population TBW
    6 Tues, Sept 17th 8:00-10:00 PM 6:00-8:00 (MDT)
    7:00-9:00 (CDT/EST)
    8:00-10:00 (EDT)
    Northern Canada General Population TBW
    7 Wed, Sept 18th 5:00-7:00 PM 6:00-8:00 (ADT)
    6:30-8:30 (NDT)
    Atlantic Canada Low-to-Moderate Income DN
    9 Mon, Sept 23rd 8:00-10:00 PM 6:00-8:00 (MDT, CST)
    7:00-9:00 (CDT)
    5:00-7:00 PM (PDT)
    Western Canada Low-to-Moderate Income TBW
    10 Tues, Sept 24th 6:00-8:00 PM 6:00-8:00 PM (EDT) Greater Toronto Area Concerned about Crime DN
    11 Wed, Sept 25th 6:00-8:00 PM 6:00-8:00 PM (EDT) Niagara Region General Population MP

    Recruiting Script

    INTRODUCTION

    Hello, my name is [RECRUITER NAME] .  I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada. / Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.

    Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous continuer en français ou en anglais?  [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]

    RECORD LANGUAGE

    • English

      CONTINUE

    • French

      SWITCH TO FRENCH SCREENER

    On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.

    The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator.  Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.

    Your participation is completely voluntary, and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything.  The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.     

    But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups.  May I ask you a few questions?

    • Yes

      CONTINUE

    • No

      THANK AND END

    SCREENING QUESTIONS

    1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?

    • A market research firm

      THANK AND END

    • A marketing, branding, or advertising agency

      THANK AND END

    • A magazine or newspaper

      THANK AND END

    • A federal/provincial/territorial government department or agency

      THANK AND END

    • A political party

      THANK AND END

    • In public/media relations

      THANK AND END

    • In radio/television

      THANK AND END

    • No, none of the above

      CONTINUE

    1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?

    • Yes

      THANK AND END

    • No

      CONTINUE

    2. In which city do you reside?

    LOCATION

    CITIES

    Newfoundland and Labrador

    Cities could include (but are not limited to):

    St. John’s, Corner Brook, Conception Bay, Mount Pearl, Labrador City, Grand Falls-Windsor, Paradise

    ENSURE A GOOD MIX.

    CONTINUE – GROUP 1

    Greater Vancouver Area

    Cities include:

    Vancouver, Burnaby, Surrey, Richmond, Coquitlam, Delta, New Westminster, Port Coquitlam, North Vancouver

    ENSURE A GOOD MIX.

    CONTINUE – GROUP 2

    Eastern Ontario

    Cities include:

    Ottawa, Kingston, Belleville-Quinte West, Cornwall, Brockville, Pembroke

    ENSURE A GOOD MIX.

    CONTINUE – GROUP 3

    Alberta

    Cities/towns could include (but are not limited to):

    Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Wood Buffalo, Airdrie, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie

    ENSURE A GOOD MIX. NO MORE THAN 2 PER CITY.

    CONTINUE – GROUP 4

    Northern Canada (YK, NU, NWT)

    Cities/regions could include (but are not limited to):

    Yukon: Whitehorse, Dawson City

    Nunavut: Iqualuit

    Northwest Territories: Yellowknife, Hay River, Inuvik, Fort Smith

    ENSURE A GOOD MIX.

    CONTINUE – GROUP 6

    Atlantic Canada (NS, NB, NL, PEI)

    Cities/regions could include (but are not limited to):

    Nova Scotia: Halifax, Cape Breton, New Glasgow, Glace Bay, Truro

    New Brunswick: Greater Moncton Area, Greater Saint John Area, Quispamsis – Rothesay, Dieppe, Miramichi, Edmundston, Fredericton, Saint John

    Newfoundland & Labrador: St. John’s, Corner Brook, Conception Bay, Mount Pearl

    Prince Edward Island: Charlottetown, Summerside

    ENSURE A GOOD MIX OF CITIES/REGIONS ACROSS PROVINCES. NO MORE THAN 3 FROM EACH PROVINCE.

    CONTINUE – GROUP 7

    Western Canada (SK, BM, AB, BC)

    Cities include (but are not limited to):

    Saskatchewan: Saskatoon, Regina, Prince Albert, Moose Jaw, Swift Current, Yorkton, North Battleford, Warman, Weyburn, Estevan.

    Manitoba: Winnipeg, Brandon, Steinbach, Winkler, Portage la Prairie, Thompson, Selkirk, Morden.

    Alberta: Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Airdrie, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie, Spruce Grove, Fort Saskatchewan, Chestermere, Beaumont, Camrose, Stony Plain, Sylvan Lake.

    British Columbia: Vancouver, Victoria, Kelowna, Abbotsford, Surrey, Kamloops, Chilliwack, Prince George, Vernon, Penticton, Parksville, Duncan, Tsawwassen, Ladner, Squamish, Fort St. John.

    ENSURE 2 PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. NO MORE THAN 1 FROM EACH CITY. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.

    CONTINUE – GROUP 9

    Greater Toronto Area

    Cities include:

    City of Toronto, Durham (Ajax, Clarington, Brock, Oshawa, Pickering, Whitby), Halton (Burlington, Halton Hills, Oakville, Milton), Peel (Brampton, Caledon, Mississauga), York (Markham, Vaughan, Richmond Hill, Newmarket, Aurora, King)

    ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. NO MORE THAN 2 FROM THE CITY OF TORONTO OR PER REGION/COUNTY.

    CONTINUE – GROUP 10

    Niagara Region

    Cities/towns could include (but are not limited to):

    St. Catharines, Niagara Falls, Welland, Fort Erie,Grimsby, Lincoln, Thorold, Port Colborne, Niagara-on-the-lake, Pelham, Wainfleet

    ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES.

    CONTINUE – GROUP 11

    VOLUNTEERED
    Prefer not to answer

    THANK AND END

    2a. How long have you lived in [INSERT CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.

    Less than two years

    THANK AND END

    Two years or more

    CONTINUE

    Don’t know/Prefer not to answer

    THANK AND END

    3. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?

    Under 18 years of age

    IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END.

    18-24

    ALL LOCATIONS = CONTINUE

    25-34

    35-44

    45-54

    55+

    VOLUNTEERED
    Prefer not to answer

    THANK AND END

    4. ASK ONLY IF GROUP 3 Do you have any children under the age of 18?

    • Yes

      CONTINUE

    • No

      THANK AND END

    • VOLUNTEERED

         Prefer not to answer

       THANK AND END

    4a. ASK ONLY IF GROUP 3 Are any of your children under the age of 18 currently attending daycare?

    Yes, they currently are in daycare

    CONTINUE TO Q4b.

    No, but I am currently looking to enroll my child/children in daycare within the next 12 months

    No, they are not currently attending, and I am not looking to enroll them in daycare within the next 12 months

    THANK AND END

    VOLUNTEERED Prefer not to answer

    ENSURE A GOOD MIX OF THOSE CURRENLTY IN DAYCARE AND THOSE WHO ARE LOOKING TO ENROLL THEIR CHILD IN DAYCARE WITHIN THE NEXT 12 MONTHS.

    4b. ASK ONLY IF GROUP 3 IF ‘YES, CURRENTLY IN DAYCARE’ AT Q4a, ASK: Which of the following best describes the program your child/children is/are currently enrolled in?
    IF ‘NO, LOOKING TO ENROLL’ AT Q4a, ASK: Which of the following best describes the type of daycare program you are looking to enroll your child in?

    Daycare centre, 5 days a week

    CONTINUE TO Q4c

    Daycare centre, part time

    Home daycare, 5 days a week

    Home daycare, part time

    Before and after school program

    VOLUNTEERED Don’t know/not sure

    THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF DAYCARE. SKEW TO THOSE WITH CHILDREN ATTENDING DAYCARE FULL TIME (5 DAYS A WEEK).

    4c. ASK ONLY IF GROUP 3 Could you please tell me the age(s) of your children who are under the age of 18?

    Child

    Age

    1

    2

    3

    4

    5

    ENSURE A GOOD MIX BY AGE AND NUMBER OF CHILDREN IN EACH GROUP.

    5. ASK ONLY GROUP 10  How would you describe your level of concern about crime in your community and more broadly across Canada?

    • Very concerned

      CONTINUE

    • Somewhat concerned

      CONTINUE

    • Indifferent

      THANK AND END

    • Not very concerned

      THANK AND END

    • Not at all concerned

      THANK AND END

    • Don’t know/Prefer not to answer

      THANK AND END

    5a. ASK ONLY GROUP 10  In the past 5 years, would you say the level of crime in your community has …

    • Increased

      CONTINUE

    • Stayed about the same

      THANK AND END

    • Decreased

      THANK AND END

    • VOLUNTEERED Not Sure

      THANK AND END

    5b. ASK ONLY GROUP 10  What type of crime are you most concerned about?

    • Violent crime

    • Property crime

    • Petty crime

    • Hate crimes (based on gender, racial, or religious prejudice)

    • Fraudulent crimes

    • Other, please specify: ______________

    • VOLUNTEERED Not Sure

      THANK AND END

    • VOLUNTEERED Preferred not to answer

      THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX.

    6. ASK ONLY IF GROUPS 7 & 9  How many people in your household are over the age of 18?

    • 1 person

      CONTINUE

    • More than 1 person

      CONTINUE

    7. ASK ALL GROUPS Which of the following categories best describes your total household income in 2023? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?

    Under $20,000

    IF GROUP 7 OR 9 = CONTINUE IF MORE THAN 1 PERSON IN HOUSEHOLD & <$65,000
    IF GROUP 7 OR 9 = CONTINUE IF ONLY 1 PERSON IN HOUSEHOLD & <$40,000
    ALL OTHERS = CONTINUE

    $20,000 to just under $40,000

    $40,000 to just under $50,000

    $50,000 to just under $65,000

    $65,000 to just under $80,000

    IF GROUP 7 OR 9 = THANK AND END
    ALL OTHERS = CONTINUE

    $80,000 to just under $100,000

    $100,000 to just under $125,000

    $100,000 to just under $150,000

    $150,000 and above

    VOLUNTEERED Prefer not to answer

    THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.

    8. ASK ALL GROUPS Do you own or rent your current residence? IF ASKED/CLARIFICATION REQUIRED:  You are considered a homeowner even if you have outstanding debt that you owe on your mortgage loan.

    Own

    CONTINUE

    Rent

    VOLUNTEERED Living at home

    VOLUNTEERED Other, please specify:

    VOLUNTEERED Don’t know/not sure

    THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.

    8a. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the residence you currently [own/rent]?

    • Condo

      CONTINUE

    • Apartment

      CONTINUE

    • Single family home

      CONTINUE

    • Townhome

      CONTINUE

    • Other, please specify: _____________

      CONTINUE

    ENSURE A GOOD MIX.

    9. Are you familiar with the concept of a focus group?

    • Yes

      CONTINUE

    • No

      EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”

    10. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?

    • 1-2

      THANK AND END

    • 3-5

      CONTINUE

    11. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO EITHER.

    Participant has high-speed access to the Internet

    Participant has a computer/webcam

    12. ASK ALL GROUPS Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?

    • Yes

      CONTINUE

    • No

      CONTINUE

    13. ASK ALL GROUPS How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?

    • 1-2

      THANK AND END

    • 3-5

      CONTINUE

    14. ASK ALL GROUPS During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?

    TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.

    15. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?

    • Yes

      CONTINUE

    • No

      SKIP TO Q.19

    16. How long ago was the last focus group you attended?

    • Less than 6 months ago

      THANK AND END

    • More than 6 months ago

      CONTINUE

    17. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?

    • 0-4 groups

      CONTINUE

    • 5 or more groups

      THANK AND END

    18. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?

    TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION

    ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA

    Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.

    19. What is the highest level of formal education that you have completed?

    • Grade 8 or less
    • Some high school
    • High school diploma or equivalent
    • Registered Apprenticeship or other trades certificate or diploma
    • College, CEGEP or other non-university certificate or diploma
    • University certificate or diploma below bachelor's level
    • Bachelor's degree
    • Post graduate degree above bachelor's level
    • VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX.

    20. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the industry/sector in which you are currently employed?

    • Accommodation and Food Services
    • Administrative and Support, Waste Management and Remediation Services
    • Agriculture, Forestry, Fishing and Hunting
    • Arts, Entertainment and Recreation
    • Automotive
    • Construction
    • Educational Services
    • Finance & Insurance
    • Health Care
    • Social Assistance
    • Information and Cultural Industries
    • Management of Companies and Enterprises
    • Manufacturing
    • Mining, Quarrying, and Oil and Gas Extraction
    • Other Services (except Public Administration)
    • Professional, Scientific and Technical Services
    • Public Administration
    • Real Estate and Rental and Leasing
    • Retail Trade
    • Transportation and Warehousing
    • Utilities
    • Wholesale Trade
    • Unemployed
    • Full Time Student
    • Retired
    • Other, please specify: _____________

    ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT IF APPLICABLE. NO MORE THAN TWO PER SECTOR. NO MORE THAN 2 WHO ARE UNEMPLOYED. NO INTERNATIONAL STUDENTS IN ANY GROUPS.

    21. ASK ALL GROUPS Which of the following racial or cultural groups best describes you? (multi-select)

    • White/Caucasian
    • South Asian (e.g., East Indian, Pakistani, Sri Lankan)
    • Chinese
    • Black
    • Latin American
    • Filipino
    • Arab
    • Southeast Asian (e.g., Vietnamese, Cambodian, Thai)
    • Korean or Japanese
    • Indigenous
    • Other (specify)
    • VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END

    ENSURE A GOOD MIX.

    22. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.

    Male

    CONTINUE

    Female

    CONTINUE

    ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP WHERE APPLICABLE.

    23. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?

    • Yes

      CONTINUE TO INVITATION ON NEXT PAGE

    • No

      THANK AND END

    INVITATION

    I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1] .  The group will be two hours in length and you will receive $125 for your participation following the group via an e-transfer.

    Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped.  By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures. 

    Would you be willing to attend?

    May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?

    Name:

    Telephone Number:

    E-mail Address:

    You will receive an e-mail from [INSERT RECRUITER] with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com .

    We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues.  We also ask that you restart your computer prior to joining the group. 

    You may be required to view some material during the course of the discussion.  If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group.  Also, you will need a pen and paper in order to take some notes throughout the group. 

    This is a firm commitment.  If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study.  If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement. 

    Thank you very much for your time.

    RECRUITED BY: ____________________

    DATE RECRUITED: __________________

    Appendix B – Discussion Guides

    Guide du modérateur français

    GUIDE DU MODÉRATEUR

    SEPTEMBRE 2024

    INTRODUCTION (10 minutes) Tous les lieux

    • Tous les lieux Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire savoir aux participantes et aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de prendre des notes et d’écrire quelques réflexions au sujet des pièces de communication que nous leur montrerons plus tard au cours de la discussion.

    LE GOUVERNEMENT DU CANADA DANS L’ACTUALITÉ (5 à 35 minutes) Tous les lieux

    • Tous les lieux Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet du gouvernement du Canada au cours des derniers jours?
      • Où avez-vous entendu, lu ou vu cette information?
      • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Qu’en est-il lorsqu’il s’agit de nouvelles internationales?
      • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Quelles sont vos réactions à ces informations?
    • Terre-Neuve-et-Labrador Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l’entente que le gouvernement du Canada a récemment conclue avec Terre-Neuve-et-Labrador visant à étendre les programmes d’alimentation scolaires?
      • SI OUI : Qu’en pensez-vous?
      • De quelle façon cela pourrait-il affecter, le cas échéant, votre ménage?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique Avez-vous récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la Banque du Canada et de la réduction de son taux d’intérêt directeur?
    • Personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval Et au sujet du taux d’intérêt au Canada? Avez-vous récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la Banque du Canada et de la réduction de son taux d’intérêt directeur? [NOTE AU MODÉRATEUR : Le taux d’inflation a reculé à 2 % en août (comparativement à 2,5 % en juillet), atteignant ainsi l’objectif que s’était fixé la Banque du Canada.]
      • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval SI OUI : Qu’en pensez-vous et quelles sont vos réactions à ces informations?
      • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval Avez-vous remarqué des changements dans votre vie quotidienne dus à l’inflation?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval Qu’en est-il du taux de croissance économique au Canada?
      • SI OUI : Qu’en pensez-vous et quelles sont vos réactions à ces informations?
      • Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval SI NON : MODÉRATEUR TO SHARE INFORMATION ON GDP AND PROVIDE A BRIEF EXPLANATION: (PIB signifie produit intérieur brut. Il mesure la valeur monétaire des biens et services finaux produits dans un pays au cours d’une période donnée. Croissance du PIB : l’économie canadienne a progressé à un taux annualisé de 2,1 % au cours du plus récent trimestre de 2024, soit à un taux nettement supérieur au 1,5 % estimé par la Banque du Canada en juillet.)
      • Que vous apprennent, le cas échéant, les données relatives à la croissance économique sur votre bien-être économique futur?
    • Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval Qu’en est-il du taux de chômage au Canada?
      • SI OUI : Qu’en pensez-vous et quelles sont vos réactions à ces informations?
      • SI NON : Le taux de chômage se situe actuellement à 6,6 %, comparativement à 5,4 % en 2023, et à 5,7 % en 2019, avant la pandémie. Que pensez-vous de ces informations?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible revenu résidant dans l’Ouest canadien, région de Laval Y a-t-il certains de ces indicateurs – taux d’intérêt, taux d’inflation, taux de croissance économique ou taux de chômage – qui ont un impact sur votre perception de l’orientation que prend l’économie et de votre propre avenir financier?
      • Et sur vos attentes concernant le coût de la vie? Pour quelle raison?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, Région métropolitaine de Vancouver, Alberta, Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, région de Laval Dans un autre ordre d’idées, qu’avez-vous vu, lu ou entendu, s’il y a lieu, au sujet de l’immigration et des changements apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires au Canada?
      • SI OUI : Qu’en pensez-vous et quelles sont vos réactions à ces informations?
    • Nord du Canada Avez-vous récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de récentes modifications apportées par le gouvernement du Canada aux règlements entourant les prêts hypothécaires?
      • Nord du Canada SI OUI : Qu’avez-vous vu, lu ou entendu à ce sujet?
        • Nord du Canada De quelle façon cela pourrait-il affecter, le cas échéant, votre ménage?
    • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Quelles sont vos principales sources d’actualités? (P. Ex. nouvelles télévisées, radio, médias sociaux, amis ou famille)
      • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Obtenez-vous principalement des nouvelles de sources en langue française ou dans une autre langue?
        • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec SI DANS UNE AUTRE LANGUE : Dans quelle(s) langue(s)?
        • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec À quelle fréquence vous tournez-vous vers des sources dans d’autres langues?
      • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Obtenez-vous principalement des nouvelles des médias canadiens ou des médias d’un autre pays?
        • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec SI D’UN AUTRE PAYS : De quel(s) pays?
        • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec À quelle fréquence vous tournez-vous vers des médias d’un autre pays?
    • Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec Si vous cherchiez des nouvelles du gouvernement fédéral, vers quelle source vous tourneriez-vous en premier? Pourquoi?

    PLAFONNEMENT DES ÉMISSIONS DU SECTEUR PÉTROLIER ET GAZIER (40 minutes) Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d’une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario, Alberta — J’aimerais maintenant passer à un tout autre sujet…

    Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec J’aimerais maintenant passer à un autre sujet.

    • Avez-vous récemment lu, vu ou entendu quoi que ce soit au sujet du gouvernement fédéral et de son engagement à plafonner et réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier?
      • SI OUI : Qu’avez-vous lu, vu, ou entendu à ce sujet?

    AFFICHER À L’ÉCRAN :

    Le gouvernement fédéral entend plafonner les émissions du secteur pétrolier et gazier afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs de réduction des émissions. Il est à noter que le plafond porte sur la pollution provenant du secteur pétrolier et gazier, et non sur la production de pétrole et de gaz. Cela signifie que le secteur devra prendre des mesures pour réduire la pollution produite au cours du processus de production, mais ne plafonnera pas le volume de production pour autant. Les entreprises peuvent plafonner les émissions en investissant dans des technologies permettant de capturer la pollution avant qu’elle ne soit rejetée dans l’atmosphère et de la stocker profondément sous terre.

    • À votre avis, est-ce que plafonner les émissions dans le secteur pétrolier et gazier est quelque chose que le gouvernement fédéral devrait faire? Pourquoi ou pourquoi pas?

    Je vais vous présenter quelques raisons pour lesquelles le gouvernement fédéral affirme que ce plafonnement des émissions devrait être une priorité, et pour chacune d’elles, dites-moi si vous êtes d’accord, en désaccord ou sans opinion.

    LE MODÉRATEUR LES AFFICHERA À L’ÉCRAN UNE À LA FOIS; APRÈS CHAQUE POINT, DEMANDER DE LEVER LA MAIN POUR INDIQUER SI L’ON EST D’ACCORD, EN DÉSACCORD OU SANS OPINION ET POUR QUELLES RAISONS

    1. Aucun secteur de l’économie ne devrait être autorisé à polluer sans limites et, à l’instar de tous les autres secteurs au Canada, le secteur pétrolier et gazier devrait faire sa juste part en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre de notre pays.
    2. Le monde délaisse de plus en plus les combustibles fossiles pour se tourner vers les véhicules électriques et les énergies renouvelables. Plafonner la pollution dans le secteur pétrolier et gazier permettra à l’industrie pétrolière et gazière du Canada de rester compétitive alors que le marché mondial exige des sources d’énergie plus efficaces et à plus faible teneur en carbone.
    3. Les provinces ainsi que le secteur pétrolier et gazier se sont déjà engagés à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et ces règlements les tiendront responsables de la réalisation de leurs objectifs.
    4. Le gouvernement fédéral demande aux sociétés pétrolières et gazières qui ont enregistré des bénéfices records ces dernières années de réinvestir une partie de cet argent dans des technologies qui réduiront la pollution provenant de la production de pétrole et de gaz et créeront des emplois pour les travailleurs canadiens.

    SONDAGE : Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez celle qui est, selon vous, la raison la plus convaincante en faveur d’un plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier. Si vous êtes d’avis qu’aucune n’est convaincante, sélectionnez « Aucune n’est convaincante » (la dernière option).

    1. Le secteur pétrolier et gazier devrait faire sa juste part en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre de notre pays.
    2. Plafonner la pollution dans le secteur pétrolier et gazier permettra à l’industrie pétrolière et gazière du Canada de rester compétitive.
    3. Plafonner les émissions tiendra les provinces et le secteur pétrolier et gazier responsables d’atteindre leurs objectifs de carboneutralité.
    4. Les sociétés pétrolières et gazières devraient réinvestir une partie de leurs bénéfices records dans des technologies qui réduiront la pollution et créeront des emplois pour les travailleurs canadiens.
    5. Aucune des raisons ci-dessus n’est convaincante.
    • LE MODÉRATEUR PASSERA EN REVUE CHACUN DES CHOIX : Pourquoi avez-vous choisi celle-ci?

    PRESTATIONS ET SERVICES DESTINÉS AUX CANADIENS (40 minutes) Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d’une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario

    Dans cette section, nous aborderons les programmes et prestations du gouvernement du Canada destinés aux Canadiens.

    Pour commencer, j’aimerais que vous notiez la performance globale du gouvernement du Canada quant à la fourniture de prestations et de programmes aux Canadiens, sur une échelle de 1 à 10, 1 signifiant « un travail déplorable » et 10 signifiant « un excellent travail ». Cette notation se fonde sur votre toute première impression. Il importe donc peu que vous estimiez ne pas savoir grand-chose au sujet des prestations et des programmes du gouvernement fédéral. LE RESPONSABLE DU SOUTIEN TECHNIQUE MÈNE LE SONDAGE ET FAIT PART DES RÉSULTATS.

    • Qui parmi vous peut nommer ou décrire des prestations ou des programmes du gouvernement du Canada?
      • DEMANDER AU BESOIN ET DEMANDER À CEUX QUI LE SAVENT S’ILS PEUVENT LES DÉCRIRE :
        Par exemple :
        • L’Allocation canadienne pour enfants (ACE)
        • La Remise canadienne sur le carbone (RCC)
        • L’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT)
        • Le Régime de pensions du Canada (RPC)
        • La Sécurité de la vieillesse (SV)
        • Le Supplément de revenu garanti (SRG)
        • L’assurance-emploi (AE)
        • Le Régime canadien de soins dentaires (RCSD)
        • Les prêts pour étudiants sans intérêt
        • La bourse canadienne pour étudiants
    • Savez-vous comment avoir accès à l’une de ces prestations ou à l’un de ces programmes?
      • SI OUI : Quelqu’un parmi vous a-t-il essayé d’avoir accès à l’une de ces prestations ou à l’un de ces programmes?
        • SI OUI : Comment avez-vous vécu ce processus?
    • Lorsque vous pensez aux divers programmes et prestations du gouvernement du Canada, estimez-vous que, dans l’ensemble, ils se soient améliorés ou détériorés au fil du temps (ou qu’ils soient restés à peu près les mêmes)?
      • Pourquoi êtes-vous de cet avis?
    • Quels sont quelques-uns des impacts positifs que ces prestations et programmes ont eus sur vous, vos amis, votre famille ou sur les Canadiens en général?
      • DEMANDER AU BESOIN : Pensez-vous, par exemple, qu’ils pourraient vous aider, aider quelqu’un que vous connaissez ou aider les Canadiens en général à gérer les finances de leur ménage, à améliorer leur qualité de vie ou à leur donner un sentiment de sécurité?
    • Quels sont certains éléments de ces prestations et programmes qui pourraient être améliorés?
      • DEMANDER : Estimez-vous, par exemple, que les montants des prestations devraient être plus élevés, que le processus de demande pourrait être amélioré, que le traitement des demandes pourrait être plus rapide, que les critères d’éligibilité devraient être modifiés, etc.?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver En vous projetant dans l’avenir, quelles sont vos attentes en ce qui concerne ces avantages et programmes?
      • Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver Souhaiteriez-vous que les prestations et programmes de ce type demeurent inchangés, soient étendus ou restreints? Pourquoi?
      • Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver À votre avis, comment ces modifications vous affecteraient-elles personnellement, affecteraient-elles quelqu’un que vous connaissez ou affecteraient-elles les Canadiens en général?
    • Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver En vous fondant sur cette discussion, votre opinion de la performance globale du gouvernement du Canada en matière de prestations et de programmes destinés aux Canadiens a-t-elle changé?
      • Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver SI OUI : A-t-elle changé pour le meilleur ou pour le pire? Pourquoi êtes-vous de cet avis?

    ALLOCATION CANADIENNE POUR ENFANTS (ACE) PUBLICITÉ VIDÉO (30 minutes) Parents d’enfants inscrits à la garderie ou cherchant une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien

    Je vais maintenant vous montrer une publicité du gouvernement du Canada qui date d’il y a quelques années. Certains d’entre vous l’ont peut-être déjà vue à la télévision, dans les médias sociaux ou sur YouTube. Il est possible que le gouvernement la diffuse à nouveau. Notez que le contenu ne peut pas être modifié puisqu’il a déjà été tourné. J’aimerais donc que vous vous concentriez sur la voix hors champ que l’on entend à la fin (et non sur celle de la femme qui parle dans la vidéo) ainsi que sur le texte correspondant qui apparaît à l’écran, car il s’agit d’éléments pouvant être modifiés au besoin.

    Je vous montrerai la vidéo deux fois de suite, après quoi nous en discuterons. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous aimez ou n’aimez pas au sujet de l’annonceuse ou du texte à l’écran.

    MONTRER LA VIDÉO. LE MODÉRATEUR MONTRERA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS

    • Cette publicité vous a-t-elle apporté de nouvelles informations que vous ne connaissiez pas avant de participer à ce groupe de discussion?
      • SI OUI : Quelle information est nouvelle pour vous?
    • Quel est le message principal de cette publicité?
      • AU BESOIN : Qu’est-ce que la publicité vous encourage-t-elle à faire ?

    Après que la mère (Sarah) a parlé, l’annonceuse dit : « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit. »
    Je vais maintenant vous montrer ce message ainsi que quelques variantes de ce message que la narratrice pourrait dire à la place.

    AFFICHER À L’ÉCRAN

    1. Faites vos impôts pour recevoir les prestations
    2. Apprenez-en plus à canada.ca/chaque-dollar-compte
    3. Voyez si vous êtes admissible à canada.ca/chaque-dollar-compte
    • Que pensez-vous de l’approche actuelle qui dit « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit » par rapport aux messages alternatifs qui invitent le public à consulter le site Web ?

    SONDAGE : Je vais maintenant mener un sondage. J’aimerais que vous choisissiez le message qui est, selon vous, le plus efficace quant à vous encourager à consulter le site Web pour découvrir les prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit. Si vous êtes d’avis qu’aucun des messages n’est efficace, veuillez sélectionner « Aucun n’est efficace » (la dernière option).

    1. Faites vos impôts pour recevoir les prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit.
    2. Apprenez-en plus à canada.ca/chaque-dollar-compte.
    3. Voyez si vous êtes admissible à canada.ca/chaque-dollar-compte.
    4. Aucun n’est efficace.

    Aucun des messages ci-dessus n’est efficace.

    NOTE À L’ATTENTION DU MODÉRATEUR – Une fois le sondage terminé, passer en revue les résultats et poser la question suivante :

    À votre avis, quelle est la raison pour laquelle [insérer le message qui a été choisi] est plus efficace que tout autre message ?

    PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES (20 minutes) Alberta

    J’aimerais maintenant changer de sujet pour parler du secteur pétrolier et gazier…

    • Dans quelle mesure, le cas échéant, le secteur pétrolier et gazier est-il important pour l’économie de l’Alberta?
    • Comment décririez-vous l’état actuel du secteur pétrolier et gazier en Alberta?
    • Dans quelle mesure est-il important ou pas que l’économie albertaine se diversifie et dépende moins du pétrole et du gaz naturel? Pourquoi?
      • Quels secteurs seront les plus importants pour l’avenir de l’économie albertaine?
        • AU BESOIN : Considérez-vous que d’autres secteurs énergétiques (autres que le pétrole et le gaz) soient importants pour l’économie albertaine de demain?
          • SI OUI : Lesquels? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
          • SI NON : Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    • Est-ce que quelqu’un a déjà entendu le terme « emplois durables »? Qu’est-ce que cela signifie?
    • Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à des emplois durables dans le secteur des énergies propres? Pensez-vous que la création d’emplois durables dans le secteur des énergies propres serait bénéfique pour l’économie albertaine? Et pour vous et votre famille? Pourquoi ou pourquoi pas?

    LOGEMENT (20 minutes) Nord du Canada

    • Comment décririez-vous la situation du logement au sein de votre collectivité? Et dans l’ensemble du Canada?
    • Quels sont les principaux enjeux en matière de logement? [DEMANDER AU BESOIN :Abordabilité des coûts d’achat et des coûts de location, qualité des logements et offre en matière de logement, etc.]
    • Compte tenu des difficultés que vous venez de décrire, diriez-vous que la situation s’est aggravée, s’est améliorée ou est restée inchangée au cours des dernières années?
    • Prévoyez-vous que l’accès au logement dans le Nord du Canada s’améliorera ou empirera au cours des prochaines années? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
      • Que faut-il faire pour améliorer l’accès au logement dans le Nord du Canada?
    • Qu’avez-vous vu, lu ou entendu concernant les mesures du gouvernement du Canada dans le domaine du logement?
    • Concernant la question du logement, le gouvernement du Canada a-t-il été sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    • Quelles initiatives souhaiteriez-vous voir de la part du gouvernement du Canada en matière de logement?

    SOINS DE SANTÉ (30 minutes) Nord du Canada

    Passons à un autre sujet…

    • Comment qualifieriez-vous le système de soins de santé actuel au Canada?
    • Diriez-vous que le système de soins de santé canadien nécessite des changements majeurs, des changements mineurs ou peu à pas de changements?
      • SI DES CHANGEMENTS SONT JUGÉS NÉCESSAIRES : Quels sont les changements nécessaires et qui est responsable de les apporter?
    • Comment décririez-vous votre expérience de l’accès à des services de santé?
    • Lorsque vous avez besoin de soins de santé, pouvez-vous généralement y avoir accès au sein de votre propre collectivité ou devez-vous vous déplacer à l’extérieur de celle-ci?
    • En quoi la qualité du système de santé dans votre région se compare-t-elle, selon vous, à celle d’autres régions ou provinces du Canada? Est-elle meilleure, pire ou la même?
    • Votre expérience de l’accès à des services de santé a-t-elle changé au cours des dernières années?
      • SI OUI : Qu’est-ce qui est à l’origine de ce changement? Comment le savez-vous?
    • En vous projetant dans l’avenir, pensez-vous que le système de santé canadien s’améliorera, restera inchangé ou empirera? Pourquoi dites-vous cela?
      • Que faudrait-il pour que le système de santé de votre communauté s’améliore?
    • Quel est le rôle du gouvernement du Canada dans le secteur de la santé?
      • À votre avis, le gouvernement fédéral comprend-il les enjeux en matière de santé qui vous préoccupent le plus? Pourquoi ou pourquoi pas?
    • Quels efforts, le cas échéant, le gouvernement fédéral a-t-il déployés pour résoudre les problèmes liés aux soins de santé?
    • Diriez-vous que dans l’ensemble, le gouvernement du Canada est sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie en matière de soins de santé? Pourquoi?
      • SI ON A RÉPONDU « SUR LA MAUVAISE VOIE », POSER LA QUESTION SUIVANTE : Quelles sont les initiatives que vous aimeriez voir prendre le gouvernement fédéral pour se remettre sur la bonne voie?

    CONCEPTS D’ÉTIQUETTES D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE RÉSIDENTIELLE (45 minutes) Nord du Canada

    Nous aimerions maintenant vous poser des questions au sujet des étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle.

    • Avant de commencer, quelqu’un parmi vous est-il propriétaire d’une maison?
    • Quelqu’un parmi vous a-t-il l’intention d’acheter une propriété d’ici les deux prochaines années?
    • Quelqu’un parmi vous a-t-il déjà entendu parler des étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle?
      • SI OUI : Pouvez-vous nous expliquer en quoi elles consistent?
      • SI OUI : Avez-vous déjà reçu ou vu une étiquette d’efficacité énergétique résidentielle?
        • SI OUI : Dans quelles circonstances?

    En voici une brève description : L’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle est conçue pour vous aider à mieux comprendre le rendement énergétique de votre domicile. Elle peut vous aider à prendre des décisions éclairées lors de l’achat ou de la location d’une habitation, à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre domicile et à en augmenter la valeur une fois les améliorations en matière d’efficacité énergétique apportées.

    • Quels sont les renseignements que vous souhaiteriez qu’une étiquette d’efficacité énergétique résidentielle vous fournisse au sujet de votre domicile?
      • Souhaiteriez-vous connaître l’efficacité énergétique de votre domicile et sa consommation énergétique globale ou selon la source (p. ex. mazout, électricité, gaz naturel)?
      • Souhaiteriez-vous connaître le coût énergétique estimé de votre domicile (le montant que vous dépensez en factures d’électricité pour alimenter votre domicile)?
      • Souhaiteriez-vous obtenir des renseignements au sujet des émissions de gaz à effet de serre de votre domicile?
      • Souhaiteriez-vous pouvoir améliorer l’efficacité énergétique de votre domicile au moyen d’améliorations ou de rénovations?
    • Quel type de renseignements relatifs aux coûts énergétiques souhaiteriez-vous obtenir en priorité?
      • DEMANDER AU BESOIN : À titre d’exemple, à combien s’élèvent actuellement vos coûts énergétiques annuels, à combien s’élèveraient vos coûts énergétiques annuels si vous apportiez des améliorations à votre domicile, combien d’argent vous pourriez économiser en apportant ces améliorations, combien de temps il vous faudrait pour amortir le coût de ces améliorations, etc.?

    Le gouvernement du Canada a mis en place un programme appelé EnerGuide permettant aux particuliers d’obtenir une évaluation de leur domicile qui les aidera à comprendre leur consommation d’énergie actuelle et à déterminer les rénovations à effectuer pour en améliorer le rendement énergétique. Un conseiller en efficacité énergétique procède à une évaluation complète du domicile et fournit une cote EnerGuide ainsi qu’un rapport sur l’efficacité énergétique. Le conseiller fournit également une étiquette qui constitue un enregistrement officiel du rendement énergétique du domicile et peut fournir des renseignements utiles lors de la prise de décisions concernant l’achat, la vente ou la rénovation d’une habitation.
    Examinons maintenant l’étiquette énergétique résidentielle EnerGuide actuelle du Canada.

    AFFICHER L’IMAGE 1 – ÉTIQUETTE ENERGUIDE

    • Quelles sont vos premières réactions à l'étiquette?
      • DEMANDER : Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit en voyant cette étiquette? Quels renseignements cette étiquette fournit-elle, selon vous, au sujet de ce domicile?
    • Les renseignements figurant sur l’étiquette sont-ils, à votre avis, faciles ou difficiles à comprendre?
      • DEMANDER : Qu’est-ce qui, selon vous, est particulièrement facile ou difficile à comprendre? Pourquoi?
    • Quels renseignements figurant sur l’étiquette sont, à votre avis, les plus utiles ou les moins utiles?
      • DEMANDER : Pourquoi estimez-vous que ces renseignements sont utiles ou ne le sont pas?
    • Cette étiquette vous aiderait-elle à prendre des décisions concernant votre domicile ou un domicile que vous envisageriez d’acheter ou de louer?
      • SI OUI : En quoi cette étiquette pourrait-elle influer sur votre prise de décisions?
    • Apporteriez-vous de quelconques modifications à cette étiquette pour qu’elle soit plus utile à la prise de décisions éclairées concernant l’achat, la vente ou la rénovation d’une habitation?
      • DEMANDER : Apporteriez-vous de quelconques modifications à la conception ou à la présentation de l’étiquette? Ajouteriez-vous, modifieriez-vous ou supprimeriez-vous des renseignements sur l’étiquette?

    Imaginons des situations dans lesquelles vous auriez reçu cette étiquette, que ce soit au moment de planifier la rénovation de votre domicile pour la rendre plus écoénergétique ou au moment d’en planifier la vente.

    • Quelles seraient les prochaines mesures que vous prendriez en fonction des renseignements figurant sur cette étiquette?

    Examinons maintenant quelques étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle d’autres pays à travers le monde. Plusieurs cotations du rendement énergétique vous seront présentées à l’écran et quelques questions vous seront posées à leur sujet. Veuillez prendre note de vos réactions à chacune d’elle, notamment des aspects qui vous plaisent ou vous déplaisent concernant leur apparence, leur intelligibilité et leur utilité.

    AFFICHER L’IMAGE 2 — ÉTIQUETTE ÉNERGUIDE À L’ÉCRAN

    • En quoi les différentes étiquettes vous plaisent-elles ou vous déplaisent-elles?
    • Quelle cotation est la plus utile?
      • DEMANDER : Pourquoi dites-vous cela?
    • Quelle échelle de cotation est la plus facile à comprendre?

    AFFICHER L’IMAGE 3 — ÉTIQUETTE ÉNERGUIDE À L’ÉCRAN

    • Parmi toutes les étiquettes dont vous avez pris connaissance aujourd’hui, laquelle serait la plus utile pour prendre des décisions concernant votre domicile?
      • DEMANDER : Pourquoi dites-vous cela?
    • (SI L’ON DISPOSE D’ASSEZ DE TEMPS) Avez-vous des commentaires généraux à formuler au sujet de la conception des différentes étiquettes?

    MESSAGES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (30-45 minutes) Personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien, région du Niagara, région de Laval

    Maintenant, je voudrais passer à un autre sujet et discuter d’électricité propre.

    • Que signifie pour vous le terme « électricité propre »?

    FOURNIR DES ÉCLAIRCISSEMENTS AU BESOIN :Le terme « électricité propre » désigne l’énergie électrique produite par des sources d’énergie renouvelables, dont l’énergie éolienne, solaire, nucléaire ou hydroélectrique.

    Je vais vous présenter plusieurs énoncés concernant l’électricité propre et j’aimerais connaître votre position (d’accord, en désaccord ou sans opinion) pour chacun d’eux.

    LE MODÉRATEUR AFFICHERA LES ÉNONCÉS À L’ÉCRAN UN À LA FOIS. APRÈS CHAQUE ÉNONCÉ, DEMANDER UNE LEVÉE DE MAIN POUR INDIQUER ACCORD/DÉSACCORD/AVIS NEUTRE ET LES RAISONS.

    Personnes à faible ou moyen revenu résidant au Canada atlantique

    1. Pour lutter contre le changement climatique, un plus grand apport en électricité propre et renouvelable est nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques des ménages, à savoir ceux de nos appareils ménagers, de notre système de chauffage et de climatisation et de nos véhicules électriques.
    2. Accroître la production d’électricité propre et renouvelable de notre réseau contribuera à stabiliser le prix de l’électricité.
    3. Le Canada devrait répondre à la demande croissante d’électricité en investissant dans des sources d’électricité propre, comme l’énergie éolienne, solaire et nucléaire, ainsi que le stockage d’électricité par batterie.
    4. Un investissement du gouvernement canadien de plus de 40 milliards de dollars dans des projets de production d’électricité propre partout au Canada permettra de créer des emplois et de donner un essor à l’économie.
    5. L’énergie utilisée pour alimenter les foyers et les entreprises devrait davantage dépendre de l’électricité propre produite au niveau national afin de préserver la qualité de l’air, de réduire la pollution atmosphérique nocive et de faire en sorte que les prix à la consommation des ménages restent stables au profit des Canadiens de la région de l’Atlantique.
    6. Le gouvernement fédéral devrait encourager une coopération régionale pour le développement de lignes de transport d’électricité permettant d’acheminer de l’électricité entre provinces et territoires voisins.
    7. L’environnement venteux du Canada atlantique présente un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne terrestre et maritime et le développement de cette ressource est indispensable pour assurer un avenir prospère à la région.

    Personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien

    1. L’environnement ensoleillé et venteux des Prairies présente un excellent potentiel pour la production d’énergie éolienne et solaire, et le développement de ces ressources de nouvelle génération est indispensable pour assurer un avenir prospère à la région.
    2. L’abondance des réserves d’uranium en Saskatchewan fait de l’énergie nucléaire un bon choix pour les Prairies.
    3. La construction de nouvelles infrastructures d’énergie propre permettra de répondre à tous les besoins énergétiques des Prairies.
    4. La production d’électricité à partir de combustibles fossiles sera toujours nécessaire dans le climat rigoureux des Prairies.
    5. La demande croissante en électricité provenant des ménages et des entreprises doit être satisfaite au moyen de sources d’énergie propres afin de préserver la qualité de l’air, la stabilité des prix et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité.
    6. Le gouvernement fédéral devrait encourager une coopération régionale pour le développement de réseaux électriques permettant d’acheminer de l’électricité entre provinces et territoires voisins.

    Région du Niagara

    1. Construire un réseau d’alimentation en électricité propre constitue une première étape essentielle à la lutte contre le changement climatique, à l’alimentation de futurs véhicules électriques, au chauffage de nos maisons et de nos industries non polluantes.
    2. Le potentiel du sud de l’Ontario en matière d’énergie éolienne et solaire est considérable, et le développement de ces ressources est essentiel au soutien de la croissance et pour garantir un avenir prospère à la région.
    3. L’énergie nucléaire et l’expertise nucléaire de l’Ontario devraient continuer à jouer un rôle central dans l’avenir de la production énergétique de la province.
    4. Favoriser le développement de l’énergie éolienne et solaire est bénéfique pour l’économie et créera des emplois dans la province.
    5. Je préférerais que la nouvelle production d’électricité provienne d’énergies propres comme le solaire et l’éolien plutôt que de combustibles fossiles comme le gaz naturel.
    6. Les sources d’électricité renouvelables sont l’avenir grâce à la diminution des coûts de production et aux avancées technologiques comme les batteries à grande échelle.
    7. L’électricité propre est un avantage concurrentiel qui attirera des investissements en Ontario de la part d’entreprises souhaitant que leurs produits soient fabriqués à l’aide d’énergie propre.

    Région de Laval

    1. Accroître la production d’électricité propre et renouvelable de notre réseau contribuera à stabiliser le prix de l’électricité.
    2. Le gouvernement du Canada devrait lutter contre les changements climatiques d’une manière qui permettra de garder le coût de l’électricité abordable au Québec.
    3. Le Canada devrait répondre à la demande croissante d’électricité pour les foyers et les entreprises en investissant dans des sources d’électricité propre, comme l’énergie éolienne, solaire et nucléaire, ainsi que le stockage d’électricité par batterie.
    4. Construire un réseau électrique propre est une première étape importante pour lutter contre les changements climatiques et bâtir un avenir dans lequel nos véhicules sont électriques, nos foyers sont chauffés à l’électricité et nos industries sont non polluantes.
  • Accepteriez-vous de payer un peu plus à court terme pour jeter les bases d’une transition vers une électricité propre moins coûteuse à plus long terme?
  • PERFORMANCES ET PRIORITÉS (30 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec

    • Qu’est-ce que le gouvernement du Canada fait de bien?
    • Sur quel plan le gouvernement du Canada doit-il s’améliorer? Pourquoi?
    • À votre avis, quels sont les principaux enjeux auxquels le gouvernement du Canada devrait accorder la priorité? Pourquoi ces enjeux sont-ils importants?
    • En ce qui concerne la gestion des affaires internationales et des réponses aux enjeux internationaux, diriez-vous que le gouvernement du Canada est sur la bonne voie ou la mauvaise voie? Pourquoi?
      • SI SUR LA MAUVAISE VOIE : Que devrait faire le gouvernement du Canada pour se remettre sur la bonne voie?
    • En ce qui concerne la gestion des relations internationales, particulièrement avec les pays à majorité arabe, diriez-vous que le gouvernement du Canada est généralement sur la bonne voie ou la mauvaise voie? Pourquoi dites-vous cela?
    • Avez-vous vu, lu ou entendu quelque chose récemment concernant le gouvernement du Canada et ses relations avec les pays à majorité arabe?
      • SI OUI : Qu’avez-vous vu, lu ou entendu à ce sujet?

    Maintenant, en ce qui concerne les Canadiens d’origine arabe plus particulièrement...

    • Quels sont les principaux enjeux auxquels sont confrontés les Canadiens d’origine arabe et auxquels le gouvernement du Canada devrait accorder la priorité?
      • Quelles nouvelles avez-vous déjà vues, lues ou entendues au sujet du travail effectué par le gouvernement du Canada dans le passé dans l’un de ces dossiers?
      • Quel travail, le cas échéant, le gouvernement fédéral prévoit-il de faire dans ces dossiers?
      • En ce qui concerne ces priorités, le gouvernement du Canada est-il généralement sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie? Pourquoi?
        • Parmi les personnes affirmant qu’il est sur la mauvaise voie, que pourrait, à votre avis, faire le gouvernement pour se remettre sur la bonne voie?
    • En ce qui concerne l'engagement avec les Canadiens d’origine arabe, diriez-vous que le gouvernement fédéral est généralement sur la bonne voie ou la mauvaise voie?
      • Quels seraient de meilleurs moyens pour le gouvernement fédéral d'engager le dialogue avec les Canadiens d’origine arabe?

    IMMIGRATION (30 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec

    Je passe encore à un autre sujet…

    • Avez-vous récemment lu, vu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l’immigration au Canada?
      • Que pensez-vous de ce que vous avez lu, vu ou entendu?
    • Comment décririez-vous l’état général actuel du système d’immigration au Canada?
    • Quelqu'un a-t-il déjà vécu le processus d'immigration canadien? (À MAIN LEVÉE)
      • Quelqu’un parmi vous s’est déjà soumis au processus de parrainage d’un membre de la famille (soit en tant que personne parrainée, soit en tant que personne ayant parrainé un membre de sa famille)? (À MAIN LEVÉE)
    • POUR LES PERSONNES DISANT S’ÊTRE SOUMISES AU SYSTÈME D’IMMIGRATION DU CANADA, POSEZ LA QUESTION SUIVANTE : Comment qualifieriez-vous votre expérience personnelle du système d’immigration? Avez-vous rencontré des difficultés au cours du processus?
      • SI OUI : Si vous acceptez de nous en faire part, quels ont été les difficultés à surmonter dans le cadre de ce processus?
        • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : D’après votre expérience, comment qualifieriez-vous les délais de traitement des demandes?
    • Diriez-vous qu’en matière d’immigration, le gouvernement fédéral est généralement sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie? Pourquoi?
      • SI MAUVAISE VOIE : Que devrait faire le gouvernement pour se remettre sur la bonne voie?
    • Pensez-vous que le gouvernement du Canada devrait augmenter, réduire ou maintenir le taux d’immigration à peu près au même niveau? Pourquoi?
      • SI AUGMENTER OU RÉDUIRE : Quels impacts cela aurait-il au Canada?
    • À votre avis, le gouvernement du Canada en fait-il assez pour venir en aide aux immigrants récents? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    • Que devrait faire le gouvernement du Canada de plus pour soutenir les immigrants?
      • Et sur le plan du logement et des soins de santé?

    SENTIMENT DU PUBLIC (15 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec

    J’aimerais maintenant aborder un sujet plus général...

    • Lorsque vous pensez à votre avenir au Canada, qu’est-ce qui vous rend optimiste?
    • D’autre part, y a-t-il des choses qui vous inquiètent ou vous préoccupent quant à votre avenir au Canada?
      • SI OUI : Lesquelles?
    • Comment décririez-vous la situation actuelle au Canada en matière de diversité, d’équité et d’inclusion?
      • Avez-vous le sentiment que le Canada est une société qui accepte et respecte différentes cultures, croyances et valeurs? Pourquoi ou pourquoi pas?

    CHANGEMENT CLIMATIQUE – ÉVALUATION DE MESSAGES PUBLICITAIRES (30-45 minutes) Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara, région de Laval

    Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara
    Nous allons maintenant examiner de potentielles publicités que le gouvernement du Canada s’emploie actuellement à mettre au point. Cette publicité pourrait être diffusée sur des plateformes numériques comme YouTube, des sites d’actualités et d’autres sites Web, ainsi qu’à la télévision.

    Pour chacune de ces vidéos, je ne dispose que de scripts. Je vais donc vous décrire les images que l’on verrait ainsi que ce que l’on entendrait en visionnant la publicité. Vous devrez imaginer les images qui accompagneront le message. Je vous lirai le script deux fois, après quoi vous me direz ce que vous en pensez. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous souvenir de ce qui vous a plu et déplu de la publicité.

    Région de Laval Nous allons maintenant examiner une publicité potentielle que le gouvernement du Canada est actuellement en train de mettre au point. Cette publicité pourrait être diffusée sur des médias numériques tels que YouTube, des sites d’actualités et d’autres sites Web, ainsi qu’à la télévision.

    Pour cette vidéo, je ne dispose qu’un d’un texte descriptif. Je vais donc vous décrire les images et les actions que l’on verrait ainsi que ce qu’on entendrait en visionnant la publicité. Vous devrez imaginer les images qui accompagneront le message. Je vous le lirai deux fois, puis nous discuterons de ce que vous en pensez. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous souvenir de ce qui vous a plu et déplu de la publicité.

    PUBLICITÉ 1 — NATIONALE

    Concept 2 – National – Français

    LE MODÉRATEUR LIRA LE TEXTE DEUX FOIS

    La vidéo s’ouvre sur un plan large d’une belle forêt canadienne. On voit des oiseaux qui gazouillent et de belles rivières qui coulent en contrebas.

    VHC : Le Plan climatique du Canada vise à soutenir l’environnement ET l’économie.

    On coupe à une vue au-dessus des arbres avant de plonger directement au milieu de ceux-ci.

    VHC : Le gouvernement du Canada réduit des millions de tonnes de pollution…

    VHC : ET soutient la création de milliers de nouveaux emplois.

    Dans ce plan, on suit de haut en bas le tronc d’un arbre jusqu’au sol. Dès qu’on atteint l’herbe au sol, un moment de transition se produit et le plan bascule à l’envers. À mesure que l’environnement se renverse, la base du tronc d’arbre bascule et se transforme soudainement en base de station de recharge dans un stationnement réservé aux autobus électriques des services de transport public.

    On a une vue où l’on remonte le long de la base du chargeur qui ensuite s’éloigne pour y révéler le stationnement. On aperçoit un ouvrier qui installe une nouvelle station de recharge.

    VHC : En investissant dans les technologies vertes et les industries en croissance…
    VHC : Nous passons à l’action pour contribuer à un avenir plus propre.

    Dans le plan suivant, la vue se déplace progressivement pour montrer l’avant de l’autobus. Au moment où nous croisons l’avant de l’autobus, cela sert de mur de transition vers un nouvel environnement. On coupe à un autre plan et l’autobus est maintenant un véhicule d’entretien des espaces verts dans un parc. On voit un ouvrier qui plante un arbre et un autre qui nettoie des détritus.

    On aperçoit une famille de trois personnes, heureuse dans le parc, avant qu’on s’éloigne sur une magnifique vue aérienne du parc où tout autour la nature est florissante.

    VHC/SUPER : Avec le Plan climatique du Canada, vous profiterez de l’un et de l’autre. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique

    On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.>

    • Quelles sont vos premières réactions à cette publicité?
    • Quel en est le message principal selon vous?
      • Le message est-il facile à comprendre?
      • S’agit-il d’un message approprié de la part du gouvernement du Canada? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    • Cette publicité vous parle-t-elle? Pourquoi ou pourquoi pas?
    • Cette publicité vous incite-t-elle à agir?
      • SI OUI : Quelles mesures prendriez-vous?
    • Avez-vous d’autres idées de ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace?
    • Cette publicité serait-elle efficace pour ce qui est de vous inciter à consulter le site Web pour obtenir davantage d’informations? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara

    Publicité no 2 — RÉGIONALE

    Concept 2 – Régional – Français

    LE MODÉRATEUR LIRA LE SCRIPT DEUX FOIS

    La vidéo débute avec le plan d’un randonneur traversant une forêt pittoresque. Ce dernier s’arrête et s’arme d’une caméra numérique pour prendre une photo du magnifique paysage.

    VHC : La pollution par les gaz à effet de serre a pour effet de réchauffer la planète et constitue une menace pour nos milieux naturels.

    L’image pénètre à l’intérieur de la caméra du randonneur alors qu’il prend une photo.

    Alors que le randonneur prend la photo, le spectateur se voit passer par la lentille de sa caméra et on assiste à un moment de transition. La lentille agit comme un tunnel et le plan se renverse. L’image paraît sortir de l’endos du téléphone cellulaire d’un homme en train de tondre sa pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie.

    VHC : Le système de tarification du carbone canadien est conçu pour protéger notre environnement en réduisant la pollution par le carbone…
    VHC : ET la Remise canadienne sur le carbone (RCC) remet de l’argent dans les poches de Canadiens.

    On aperçoit l’homme lisant un avis sur l’écran de son téléphone intelligent l’informant que la Remise canadienne sur le carbone avait été déposée dans son compte bancaire.

    VHC/SUPER : Cette année, le montant versé aux particuliers en Ontario est de 550 $ et un supplément est versé à ceux qui vivent en région rurale.

    L’homme remet son téléphone dans sa poche et continue de tondre la pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie. La caméra se déplace graduellement vers l’extrémité de l’allée où son épouse accueille leur jeune enfant alors qu’il rentre de l’école en autobus scolaire.

    VHC : Contribuer à un avenir plus propre et remettre de l’argent dans vos poches.

    La caméra s’éloigne ensuite pour révéler un magnifique plan d’ensemble pittoresque du quartier.

    VHC/SUPER : Soyez gagnant sur tous les fronts avec la Remise canadienne sur le carbone. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.

    On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.

    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — Quelles sont vos premières réactions à cette publicité?
    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — Quel en est le message principal, selon vous?
      • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — Le message est-il facile à comprendre?
      • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — S’agit-il d’un message approprié de la part du gouvernement du Canada? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — Cette publicité vous parle-t-elle? Pourquoi ou pourquoi pas?
    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara —Cette publicité vous incite-t-elle à agir?
      • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — SI OUI : Quelles mesures prendriez-vous?
    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — Avez-vous d’autres idées de ce qui pourrait rendre cette publicité plus efficace?
    • Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara — En pensant aux deux publicités dont nous avons parlé, seraient-elles efficaces en ce qu’elles vous inciteraient à visiter le site Web pour obtenir plus de renseignements? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?

    ARMES À FEU (30 minutes) Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto/span>

    J’aimerais maintenant passer à un sujet totalement différent et parler des enjeux liés aux armes à feu.

    • Qu’avez-vous vu, lu, ou entendu au sujet des armes à feu au sein de votre collectivité?
    • Avez-vous remarqué une augmentation, une diminution ou aucun changement en ce qui concerne la présence d’armes à feu dans votre collectivité? À quoi attribuez-vous cela?
      • SI AUGMENTÉ : Croyez-vous que cela signifie que le nombre de propriétaires légitimes d’armes à feu a augmenté? Pourquoi ou pourquoi pas?
    • Quels sont, selon vous, les impacts, le cas échéant, de la présence d’armes à feu dans votre collectivité?
      • Et quels en sont les impacts pour les propriétaires légitimes d’armes à feu? Que font, à votre avis, ces derniers, le cas échéant, pour préserver la sécurité communautaire ou réduire les dangers qui la menacent?
        • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Et que dire sur la façon dont ils remisent leurs armes à feu? Quelqu’un parmi vous a-t-il une idée de ce que les propriétaires légitimes font ou ne font pas à cet égard?
      • En quoi la façon dont les gens remisent leurs armes à feu a-t-elle une incidence, le cas échéant, sur la sécurité ou le bien-être de votre collectivité?
      • En quoi la façon dont les gens remisent leurs armes à feu a-t-elle une incidence, le cas échéant, sur la sécurité ou le bien-être de ménages qui en possèdent?
    • Êtes-vous au courant de quelconques initiatives que le gouvernement du Canada a prises au cours des dernières années en rapport avec le contrôle des armes à feu? Êtes-vous au courant de quelconques initiatives qu’il prend actuellement?
      • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : L’interdiction de 2 000 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut en serait-elle une?
        • Que pensez-vous de cette mesure?
      • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : L’instauration d’un gel national des armes de poing afin d’empêcher les gens d’importer au Canada des armes de poing nouvellement acquises ou de les acheter, de les vendre et de les transférer à l’intérieur du pays en serait-elle une?
        • Que pensez-vous de cette mesure?
      • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : La lutte contre la contrebande et le trafic d’armes à feu au moyen de sanctions pénales plus sévères, de mécanismes supplémentaires permettant aux forces de l’ordre d’enquêter sur les crimes commis avec des armes à feu et de mesures de sécurité renforcées aux frontières en serait-elle une?
        • Que pensez-vous de cette information?
      • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : La création d’une loi « drapeau rouge » qui permettrait aux tribunaux d’exiger que les personnes considérées comme un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l’ordre en serait-elle une? Il est à noter que cette loi viserait également à assurer la sécurité de la personne présentant une demande dans le cadre du processus « drapeau rouge », notamment en protégeant son identité.
        • Que pensez-vous de cette loi?
    • Que devrait, à votre avis, faire le gouvernement du Canada en matière de contrôle des armes à feu?
      • POUR CHACUNE DES SUGGESTIONS, POSER LA QUESTION SUIVANTE : Quel impact auront, d’après vous, ces mesures?

    CYBERINTIMIDATION (20 minutes) Personnes préoccupées avec la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto

    J’aimerais maintenant que nous abordions la question des préjudices en ligne, et plus particulièrement de la cyberintimidation.

    • Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet de la cyberintimidation?
    • Quels sont, selon vous, les impacts, le cas échéant, de la cyberintimidation sur la société?
      • Selon vous, quelles sont les personnes les plus affectées par la cyberintimidation? Pourquoi?
    • D’après vous, qu’est-ce qui pousse les gens à se livrer à la cyberintimidation? En d’autres termes, pourquoi pensez-vous que certaines personnes se livrent à la cyberintimidation?
      • SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’est-ce qui différencie les cyberintimidateurs des intimidateurs « habituels »?
    • Selon vous, que risquent encore de faire, le cas échéant, les cyberintimidateurs? Pourquoi?
    • Que devrait, à votre avis, faire, le cas échéant, le gouvernement du Canada en matière de cyberintimidation?
      • Quel impact auraient, d’après vous, ces mesures?
    • Avez-vous entendu parler d’un projet de loi visant à lutter contre les préjudices en ligne, appelé Loi sur les préjudices en ligne?
      • SI OUI : Qu’avez-vous entendu à ce sujet?

    AFFICHER À L’ÉCRAN

    Entre autres mesures, les plateformes numériques seraient tenues de supprimer les contenus suivants dans un délai de 24 heures si la Loi sur les préjudices en ligne est adoptée :

    1. Tout contenu représentant la victimisation sexuelle d’enfants ou perpétuant la victimisation de survivants et survivantes;
    2. Tout contenu intime communiqué de façon non consensuelle.
    • S’agit-il d’une mesure que le gouvernement du Canada devrait demander aux plateformes de prendre? Pourquoi ou pourquoi pas?
    • Avez-vous des questions ou des préoccupations concernant la Loi sur les préjudices en ligne?
    • En quoi cette exigence contribuerait-elle, le cas échéant, à la sécurité des Canadiens en ligne?
      • Et plus particulièrement à la sécurité des enfants?

    CONCLUSION (5 minutes) Tous les lieux

    • Avant de conclure, y a-t-il autre chose que vous souhaiteriez dire au gouvernement fédéral? Il peut s’agir de précisions sur les sujets abordés aujourd’hui ou d’un sujet que vous jugez important, mais dont nous n’avons pas discuté.

    Guide du modérateur anglais

    MODERATOR’S GUIDE

    SEPTEMBER 2024

    INTRODUCTION (10 minutes) All Locations

    • All Locations Moderator or technician should let participants know that they will need pen and paper in order to take some notes, jot down some thoughts around some material that we will show them later in the discussion.

    GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-35 minutes) All Locations

    • All Locations What have you seen, read, or heard about the Government of Canada in the last few days?
      • Where did you read, see, or hear this news?
      • Major City Centres Quebec Arab Canadians What about when it comes to international news?
      • Major City Centres Quebec Arab Canadians What are your reactions to this news?
    • Newfoundland and Labrador Have you seen, read, or heard anything about the Government of Canada’s recent deal with Newfoundland and Labrador to expand school food programs?
      • IF YES: What are your thoughts on this?
      • How do you think it might affect your household, if at all?
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income What about the inflation rate in Canada? Have you seen, read, or heard anything recently about the inflation rate easing in Canada?
    • Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region What about the inflation rate in Canada? Have you seen, read, or heard anything recently about the inflation rate easing in Canada? [NOTE TO MODERATOR: The inflation rate dropped to 2% for August (compared to 2.5% for July), hitting the Bank of Canada’s set target.]
      • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region IF YES: What are your thoughts and reactions to this news?
      • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region Have you noticed any changes in your daily life due to inflation?
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region What about the economic growth rate in Canada?
      • IF YES: What are your thoughts and reactions to this news?
      • Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region IF NO: MODERATOR TO SHARE INFORMATION ON GDP AND PROVIDE A BRIEF EXPLANATION: (GDP stands for Gross Domestic Product. It measures the monetary value of final goods and services produced in a country in a given period of time. GDP growth: the Canadian economy grew 2.1% at an annualized rate in the most recent quarter of 2024, which was well above the Bank of Canada’s 1.5% estimate from July.)
      • What, if anything, do economic growth numbers tell you about your future economic wellbeing?
    • Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region What about the unemployment rate in Canada?
      • IF YES: What are your thoughts and reactions to this news?
      • IF NO: The unemployment rate is currently 6.6%, compared to 5.4% in 2023 or 5.7% in 2019 before the pandemic. What are your thoughts about this information?
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Laval Region Do any of these indicators – interest rates, inflation rates, economic growth rates – change how you feel about the direction of the economy and your own financial future?
      • What about your expectations around the cost of living? Why is that?
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income, Laval Region Changing topics, what have you seen, read, or heard recently, if anything, about immigration and changes to the Temporary Foreign Worker Program in Canada?
      • IF YES: What are your thoughts and reactions to it?
    • Northern Canada Have you seen, read, or heard anything recently about the Government of Canada’s recent changes to mortgage rules?
      • Northern Canada IF YES: What did you hear?
        • Northern Canada How do you think it might affect your household, if at all?
    • Major City Centres Quebec Arab Canadians What are your primary sources for news? (TV news, radio, social media, friends/family)
      • Major City Centres Quebec Arab Canadians Do you mostly get news from French language sources or in another language?
        • Major City Centres Quebec Arab Canadians IF ANOTHER LANGUAGE: Which language(s)?
        • Major City Centres Quebec Arab Canadians How often do you turn to sources in other languages?
      • Major City Centres Quebec Arab Canadians Do you mostly get news from Canadian media or media from another country?
        • Major City Centres Quebec Arab Canadians IF ANOTHER COUNTRY: Which countr(y/ies)?
        • Major City Centres Quebec Arab Canadians How often do you turn to media from another country?
    • Major City Centres Quebec Arab Canadians If you were looking for federal government news, where would you go to first? Why?

    OIL & GAS EMISSIONS CAP (40 minutes) Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income

    Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare Now I’d like to shift to a completely different topic…

    Quebec Low-to-Moderate Income Now, I’d like to move onto a different topic.

    • Have you read, seen or heard anything about the federal government committing to capping and reducing emissions from the oil and gas sector?
      • IF YES: What have you read/seen/heard?

    SHOW ON SCREEN

    The federal government is bringing in a cap on emissions in the oil and gas sector to help the country meet its emission reduction targets. Note that the cap is on pollution from the oil and gas sector, not on oil and gas production. What this means is that the sector will have to take action to reduce pollution during the production process, but not cap production amounts. Companies can cap emissions by investing in technologies such as those that capture pollution before it is released into the atmosphere and store it deep underground. 

    • In your view, is bringing in a cap on emissions in the oil and gas sector something the federal government should be doing? Why/why not?

    I’m going to present a few reasons the federal government says this emissions cap should be a priority, and for each one let me know whether it’s something you agree or disagree with or have noopinion on.

    MODERATOR TO SHOW ON SCREEN ONE AT A TIME; AFTER EACH POINT ASK FOR A SHOW OF HANDS FOR AGREE/DISAGREE/NO OPINION AND REASONS

    1. No sector of the economy should be allowed unlimited pollution, and like every other sector in Canada, oil and gas should do its fair share to help lower our country’s greenhouse gas emissions.
    2. The world is increasingly moving away from fossil fuels towards electric vehicles and renewable energy. Capping pollution in the oil and gas sector will ensure that Canada’s oil and gas industry stays competitive as the global marketplace demands more efficient, lower- carbon energy sources.
    3. The provinces and oil and gas industry have already committed to reaching net-zero emissions by 2050, and these regulations will hold them accountable to meeting their goals.
    4. The federal government is asking oil and gas companies who have made record profits in recent years to re-invest some of that money in technology that will reduce pollution in oil and gas production and create jobs for Canadian workers.

    POLL: Now I’d like you to select the one that you think is the most compelling reason to have a cap on emissions in the oil and gas sector. If you don’t think any are compelling, select ‘None are compelling’ (the last option).

    1. Oil and gas should do its fair share to help lower our country’s greenhouse gas emissions.
    2. Capping pollution in the oil and gas sector will ensure that Canada’s oil and gas industry stays competitive.
    3. Capping emissions will hold the provinces and oil and gas industry accountable to meeting their net-zero emission goals.
    4. Oil and gas companies should re-invest some of their record profits in technology that will reduce pollution and create jobs for Canadian workers.
    5. None of the above are compelling reasons.
    • MODERATOR TO GO THROUGH EACH SELECTION: Why did you make this selection?

    BENEFITS AND SERVICES TO CANADIANS (40 minutes) Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare

    In this next section, we will talk about benefits and programs provided to Canadians by the Government of Canada.

    To begin, I’d like you to rate the Government of Canada’s overall performance in providing benefits and programs to Canadians, using a 1 to 10 scale, where 1 means ‘a terrible job’ and 10 means ‘an excellent job’. This rating is based on your top-of-mind impression so it doesn’t matter if you feel you don’t know much about federal government benefits and programs. TECH SUPPORT TO RUN POLL AND SHARE RESULTS.

    • Can anyone name or describe any Government of Canada benefits or programs?
      • PROMPT AS NEEDED AND ASK THOSE WHO ARE AWARE IF THEY CAN DESCRIBE IT:
        What about:
        • The Canada Child Benefit (CCB)
        • The Canada Carbon Rebate (CCR)
        • The Canada Workers Benefit (CWB)
        • The Canada Pension Plan (CPP)
        • Old Age Security (OAS)
        • The Guaranteed Income Supplement (GIS)
        • Employment Insurance (EI)
        • The Canadian Dental Care Plan
        • Interest free student loans
        • Canada Student Grant
    • Do you know how to access any of these benefits or programs?
      • IF YES: Has anyone tried accessing any of these benefits or programs?
        • IF YES: What was your experience like?
    • When you think of the various Government of Canada benefits and programs, overall do you feel that these have improved or worsened over time (or stayed about the same)?
      • Why do you feel this way?
    • What are some of the positive impacts these benefits and programs have had on you, your friends, family, or for Canadians in general?
      • PROMPT AS NEEDED: For example, do you think they could help you, someone you know, or Canadians in general manage household finances, improve quality of life, or provide a sense of security?
    • What are some areas of improvement for these benefits and programs?
      • PROBE: For example, do you think amounts should be higher, the application process could be improved, they could be processed faster, eligibility criteria should be changed, etc.
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area Thinking ahead to the future, what are your expectations about these benefits and programs?
      • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area Would you like to see these types of benefits and programs stay the same, be expanded, or reduced? Why?
      • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area How do you think those changes would affect you personally, someone you know, or Canadians in general?
    • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area Reflecting on this discussion, have your views on the Government of Canada’s overall performance in providing benefits and programs to Canadians changed?
      • Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area IF YES: Have they changed for the better or worse? Why is that?

    CANADA CHILD BENEFIT (CCB) VIDEO AD (30 minutes) Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income

    I’m now going to show you a Government of Canada ad from a couple of years ago. Some of you may have seen this video previously on TV, social media, or YouTube. The government may air this ad again. Note that since it’s already been filmed the content can’t be changed. So, I want you to focus on the voice we hear at the end (not the woman in the video speaking) and the corresponding text shown on screen, as these are components that can be adjusted, as needed.

    I will show the video to you twice, and then we will discuss it. Feel free to take notes to help you remember what you like and dislike about the narrator and/or the text onscreen.

    SHOW VIDEO. MODERATOR TO SHOW THE AD TWICE

    • Did this ad introduce any new information?
      • IF YES: What information was new for you?
    • What is the main message of this ad?
      • AS NEEDED: What is the ad encouraging you to do?

    After the mother (Sarah) speaks, the narrator says, “Do your taxes to receive the benefits and credits you may qualify for.”
    I’m now going to show you this message along with a couple of alternate messages that the narrator could say instead.

    SHOW MESSAGES ON SCREEN

    1. Do your taxes to receive benefits
    2. Learn more at canada.ca/every-dollar-counts
    3. Find out if you qualify at canada.ca/every-dollar-counts
    • What do you think of the current approach of saying “Do your taxes to receive the benefits and credits you may qualify for” vs the alternative messages that direct viewers to the website?

    POLL: Now I’d like to conduct a poll. I’d like you to choose which message you think is most effective in terms of encouraging you to visit the website to see what benefits and credits you may qualify for. If you don’t think any message is effective, select “None are effective.” (The last option).

    1. Do your taxes to receive the benefits and credits you may qualify for.
    2. Learn more at canada.ca/every-dollar-counts.
    3. Find out if you qualify at canada.ca/every-dollar-counts.
    4. None are effective.

    None of the above messages are effective.

    NOTE TO MODERATOR – After the poll has closed, review results and ask the following:

    In your opinion, why is [insert message chosen] more effective than the other messages?

    ENERGY OUTLOOK (20 minutes) Alberta

    Now I’d like to change topics and talk about the oil and gas sector …

    • How important, if at all, is the oil/gas sector to Alberta's economy?
    • How would you describe the current state of the oil/gas sector in Alberta?
    • How important, if at all, is it for the Albertan economy to diversify beyond oil and gas? Why?
      • Which sectors will be most important for the future Albertan economy?
        • AS NEEDED: Do you see other energy sectors (aside from oil and gas) as being important for Alberta’s future economy?
          • IF YES: Which one(s)? What makes you say that?
          • IF NO: What makes you say that?
    • Has anyone heard the term “sustainable jobs” before? What does it mean?
    • What comes to mind when you think about sustainable jobs in the clean energy sector? Do you think the creation of sustainable jobs in the clean energy sector would benefit the Albertan economy? What about you and your family? Why or why not?

    HOUSING (20 minutes) Northern Canada

    • How would you describe the housing situation in your community? What about across Northern Canada?
    • What are the biggest challenges when it comes to housing? PROMPT AS NECESSARY: Affordability both of purchasing and renting, quality, supply, etc.
    • With respect to the challenges you just described, would you say the situation has worsened, improved, or stayed the same over the last few years?
    • Do you expect access to housing in Northern Canada will improve or worsen over the next few years? What makes you say that?
      • What needs to happen for access to housing in Northern Canada to improve?
    • What have you seen, read, or heard about the Government of Canada’s work on housing?
    • When it comes to housing, has the Government of Canada generally been on the right track or wrong track? What makes you say that?
    • What would you like to see from the Government of Canada when it comes to housing?

    HEALTHCARE (30 minutes) Northern Canada

    Shifting to another topic …

    • How would you describe the healthcare system in Canada today?
    • Would you say that when it comes to Canada’s healthcare system, major changes are needed, only minor changes are need, or no changes are needed at all?
      • IF CHANGES NEEDED: What are the changes needed and who is responsible for making those changes?
    • How would you describe your experiences accessing health care services?
    • When you need health care, are you typically able to access it in your local community, or do you have to travel outside your community?
    • How do you think the quality of the health care system in your area compares to other regions or provinces in Canada? Is it better, worse or the same?
    • Has your experience accessing healthcare services changed over the past several years?
      • IF YES: What caused it to change? How do you know?
    • Looking ahead, do you expect the healthcare system in Canada to improve, stay the same, or get worse? Why do you say that?
      • What would need to happen for the healthcare system in your community to improve?
    • What role does the Government of Canada have in health care?
      • In your opinion, does the federal government understand the healthcare issues you’re most worried about? Why/why not?
    • What work, if any, has the federal government ever done to address issues in health care?
    • Would you say that the Government of Canada is generally on the right track or wrong track when it comes to healthcare? Why?
      • IF WRONG TRACK: What would you need to see from the federal government for them to get on the right track?

    HOME ENERGY LABEL DESIGN (45 minutes) Northern Canada

    Now we would like to ask you about home energy labels.

    • Before we get started, does anyone own a home?
    • Is anyone planning to buy a home within the next two years?
    • Is anyone familiar with home energy labels?
      • IF YES: Can you explain what they are?
      • IF YES: Has anyone ever received or come across a home energy label?
        • IF YES: How did that come about?

    Here is a brief description: A home energy label is designed to help you better understand a home’s energy performance. It can help you make decisions when buying or renting, take action to reduce your home’s energy use and greenhouse gas emissions, and potentially increase the value of your home once energy efficiency improvements are made.

    • What information would you want a home energy label to tell you about your home?
      • Would you be interested in:
        • How energy efficient your home is?
        • How much energy it uses overall and/or by source (e.g. oil, electricity, natural gas)?
        • Your home’s estimated energy cost (the amount you spend on energy bills to operate your home)?
        • Your home’s greenhouse gas emissions?
        • The potential to improve your home’s energy efficiency through upgrades/renovations?
    • What kind of energy cost information would you be most interested in seeing?
      • Would you be interested in:
        • How much your current annual energy costs are?
        • How much your annual energy costs would be if you made upgrades?
        • How much money you could save by making upgrades?
        • How long it would take for the cost of making these upgrades to pay off?

    The Government of Canada has a program called EnerGuide, where individuals can have an evaluation of their home to help them understand how it uses energy now and identify retrofits to help improve energy efficiency. An energy advisor assesses the entire home and provides an EnerGuide rating and an energy efficiency report. The advisor also provides a label that is an official record of the home’s energy performance and can provide helpful information when making decisions about buying, selling, or renovating one’s home.
    Now let’s look at Canada’s current EnerGuide home energy label.

    SHOW IMAGE 1 – ENERGUIDE LABEL

    • What are your initial reactions to the label?
      • PROMPT: What comes to mind when you see this label? What do you think this label is saying about this home?
    • Do you find it easy or difficult to understand the information presented on the label?
      • PROMPT: What do you find is particularly easy or difficult to understand? Why?
    • What information on the label is most or least useful?
      • PROMPT: Why do you think this information is/is not useful?
    • Would this label help you make decisions about your home or a home you were considering buying or renting?
      • IF YES: How might this label influence your decision-making?
    • Would you change anything about this label to make it more useful for informing decisions about buying, renting, or renovating a home?
      • PROMPT: Would you make any changes to the label design or presentation? Would you add, change or remove any of the information?

    Let’s imagine scenarios where you received this label, such as when planning to renovate your home to make it more energy efficient or when considering buying or renting a home.

    • What would your next steps be, based on this label:
      • If you were planning to renovate your home?
      • If you were considering buying or renting the home?

    Now let’s look at some home energy labels from other countries around the world. You’ll be presented with several energy ratings on the screen and then asked a few questions about them. Please take note of your reactions to them, such as what you like or dislike about the look and feel, how clear they are, and how useful they are.

    SHOW IMAGE 2 – OTHER LABELS ON SCREEN

    • What do you like or dislike about the different labels?
    • Which rating is most useful?
      • PROMPT: Why do you say that?
    • Which rating scale is easiest to understand?

    SHOW IMAGE 3 - ALL LABELS ON SCREEN

    • From all the labels we’ve shown you today, which one would be the most useful for making decisions about your home or homes you were considering buying or renting?
      • PROMPT: Why do you say that?
    • (IF THERE IS ENOUGH TIME) Do you have any overall comments about the different label designs?

    ENVIRONMENT AND CLIMATE CHANGE MESSAGING (30-45 minutes) Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Niagara Region, Laval Region

    Shifting topics, now I’d like to talk about clean electricity.

    • What does "clean electricity" mean to you?

    CLARIFY AS NEEDED: Clean electricity refers to electrical power generated by sources such as wind, solar, nuclear or hydropower.

    I want to show you a few statements about clean electricity and for each one I would like you to let me know whether it’s something you agree or disagree with or have no opinion on.

    MODERATOR TO SHOW STATEMENTS ON SCREEN ONE AT A TIME. AFTER EACH STATEMENT ASK FOR A SHOW OF HANDS FOR AGREE/DISAGREE/NO OPINION AND REASONS

    Atlantic Canada Low-to-Moderate Income

    1. To fight climate change, more clean and renewable electricity is needed for our household energy needs like appliances, heating and cooling and electric vehicles.
    2. Adding more clean and renewable electricity to our grid will help to stabilize electricity prices.
    3. Canada should meet the increasing demand for electricity by investing in clean electricity like wind, solar, nuclear, and battery storage.
    4. A Government of Canada investment of over $40 billion in clean electricity projects across Canada will add jobs and grow the economy.
    5. The energy used to power homes and businesses should rely more on domestically produced clean electricity to keep the air clean, reduce harmful air pollution and keep household prices stable for Atlantic Canadians.
    6. The federal government should support regional cooperation to develop transmission lines that move power between neighboring provinces and territories.
    7. The windy environment of Atlantic Canada has excellent potential for onshore and offshore wind power and developing this resource is key to a prosperous future for the region.

    Western Canada Low-to-Moderate Income

    1. The sunny and windy environment of the Prairies has excellent potential for wind and solar power, and developing these next generation resources is key to a prosperous future for the region.
    2. The abundance of uranium resources in Saskatchewan makes nuclear power a good option for the Prairies.
    3. Building more clean energy infrastructure will meet all the energy needs of the Prairies.
    4. Fossil fuel electricity production will always be necessary in the harsh climate of the Prairies.
    5. Growing demand for electricity from homes and businesses should be met with clean energy sources to keep the air clean, prices stable and power reliable.
    6. The federal government should support regional cooperation to develop electrical grids that move power between neighboring provinces and territories.

    Niagara Region

    1. Building a clean electricity grid is a key first step to fight climate change and to power a future with electric vehicles, heat our homes and non-polluting industries.
    2. Southern Ontario has great potential for wind and solar power, and developing these resources is key to supporting growth and a prosperous future for the region.
    3. Nuclear power and nuclear expertise in Ontario should continue to play a central role in the future of the province’s power production.
    4. Encouraging the development of more wind and solar energy is good for the economy and will create jobs in the province.
    5. I would prefer new electricity production to come from clean energy like solar and wind, as opposed to fossil fuels, like natural gas.
    6. Renewable electricity sources are the future thanks to decreasing costs of production and advancements in technology, like large-scale batteries.
    7. Clean electricity is a competitive advantage that will attract investments to Ontario from companies who want their products to be made using clean energy.

    Laval Region

    1. Adding more clean and renewable electricity to our grid will help to stabilize electricity prices
    2. The Government of Canada should fight climate change in a way that will keep the cost of electricity affordable in Quebec.
    3. Canada should meet the increasing demand for electricity for homes and businesses by inves4ng in clean electricity like wind, solar, nuclear, and battery storage.
    4. Building a clean electricity grid is a key first step to fight climate change and to power a future with electric vehicles, heat our homes and non-pollu4ng industries.
  • Would you be willing to pay slightly more in the short term to lay the foundation for a lower cost clean electricity transition over the longer term?
  • PERFORMANCE AND PRIORITIES (30 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians

    • What does the Government of Canada do well?
    • What does the Government of Canada need to improve on? Why?
    • In your opinion, what are the top issues that the Government of Canada should be prioritizing? Why are these issues important to prioritize?
    • When it comes to managing international affairs and responding to international issues, would you say the Government of Canada is on the right track or the wrong track? Why do you feel this way?
      • IF WRONG TRACK: What should the Government of Canada do to get on the right track?
    • What about when it comes to managing international relations, especially with Arab majority countries, would you say the Government of Canada is generally on the right track or wrong track? Why do you say that?
    • Have you seen, read, or heard anything recently about the Government of Canada and its relations with Arab majority nations?
      • IF YES: What have you heard?

    And now thinking about Arab Canadians specifically...

    • What are the top issues impacting Arab Canadians that the Government of Canada should be prioritizing?
      • What news have you ever seen, read, or heard about the Government of Canada’s past work on any of these issues?
      • What work, if any, is the federal government planning to do on these issues?
      • On these priorities, is the federal government generally on the right track or wrong track? Why do you say that?
        • IF WRONG TRACK: What does the Government of Canada need to do to get on the right track?
    • When it comes to engaging with Arab Canadians, would you say the federal government is generally on the right or wrong track?
      • What are better ways for the federal government to engage with Arab Canadians?

    IMMIGRATION (30 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians

    Changing topics again…

    • Have you seen, read, or heard any news related to immigration in Canada recently?
      • What do you think about what you saw, read, or heard?
    • Overall, how would you describe the current state of the immigration system in Canada?
    • Has anyone been through Canada’s immigration process? (SHOW OF HANDS)
      • Has anyone been through the process of sponsoring a family member (either being sponsored or sponsoring a family member)? (SHOW OF HANDS)
    • FOR THOSE WHO SAY THEY’VE BEEN THROUGH CANADA’S IMMIGRATION SYSTEM, ASK: How would you describe your experience? Did you experience any challenges throughout the process?
      • IF YES: Only if you feel comfortable sharing, what were some of the challenges with the process?
        • IF NOT MENTIONED: How was your experience with application processing times?
    • Overall, would you say the Government of Canada is generally on the right track or wrong track when it comes to managing the immigration system? Why?
      • IF WRONG TRACK: What should the Government of Canada do to get on the right track?
    • Do you think the Government of Canada should increase, decrease, or keep the rate of immigration at about the same level? Why?
      • IF INCREASE OR DECREASE: What impacts would this have in Canada?
    • In your opinion, does the Government of Canada do enough to support to recent immigrants? What makes you say that?
    • What more should the Government of Canada do to support immigrants?
      • What about when it comes to housing and healthcare?

    PUBLIC SENTIMENT (15 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians

    Now, let's explore a broader topic...

    • When thinking about your future living in Canada, what makes you feel optimistic?
    • On the other hand, are there any things that make you feel worried or concerned about you or your family’s future in Canada?
      • IF YES: What are they?
    • How would you describe the state of diversity, equity, and inclusion in Canada? Do you feel Canada is a society that welcomes and respects different cultures, beliefs, and values? Why or why not?

    CLIMATE CHANGE AD TESTING (30-45 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region, Laval Region

    We are now going to review two potential ads that are currently being developed by the Government of Canada. These ads could be shown on digital media such as YouTube, news and other websites as well as on TV.

    I only have video scripts for each, so I will read a description of the imagery and what you would hear as each ad plays. You will need to imagine the visuals that would accompany each message. I will read you the script twice, and then we will discuss your thoughts. Feel free to take notes to help you remember what you liked and didn’t like about the ad.

    AD #1 – NATIONAL

    Concept 2 – National - English

    MODERATOR TO READ THE SCRIPT TWICE

    The video opens on a wide shot of a beautiful Canadian forest. We see birds chirping and beautiful rivers running below.

    VO: Canada’s Climate Plan is focused on helping the environment AND the economy.

    The camera goes above the trees and then directly into them.

    VO: The Government of Canada is reducing millions of tons of pollution…

    VO: AND supporting the creation of thousands of new jobs.

    The camera follows a tree trunk down towards the ground. Just as it hits the grass on the ground, a transition moment happens and the scene flips upside down. As the environment flips, the base of the tree trunk flips to suddenly become the base of a charging station in a public EV bus parking lot. The camera moves up the base of the charger and pulls out to reveal the lot. We see a worker installing a new charging station.

    VO: By investing in green technology and growing industries...
    VO: We are taking action to help move towards a cleaner future.

    The camera moves gradually to show the front of a bus. Just as we cross the front of the bus, this acts as a transition wall to a new environment. The scene changes and the bus is now a green space maintenance vehicle in a park. There’s a worker planting a tree and another cleaning up some litter.

    We see a happy family of three in the park before pulling out to see a beautiful overhead shot of the park with nature thriving all around.

    VO/SUPER: Have it both ways with Canada’s Climate Plan. To Learn More Visit Canada.ca/climateplan.

    Cut to Government of Canada end slate with mnemonic and the Government of Canada logo

    • What are your initial thoughts about this ad?
    • What do you think is the main message of the ad?
      • Is the message easy to understand?
      • Is this an appropriate message from the Government of Canada? What makes you say that?
    • Does this ad speak to you? Why or why not?
    • Does this ad motivate you to take action?
      • IF YES: What actions would you take?
    • Do you have any other thoughts on what could make this ad more effective?
    Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region

    AD #2 – REGIONAL

    Concept 2 – Regional – English

    MODERATOR TO READ THE SCRIPT TWICE

    The video opens on a hiker walking through a scenic forest. He stops and pull out a digital camera to take a shot of the beautiful landscape.

    VO: Greenhouse gas pollution heats the planet and threatens our nature.

    The image goes into the hiker’s camera as the hiker snaps a photo.

    As the hiker snaps the photo, we go through the hiker’s camera lens and a transition moment happens. The lens acts as a tunnel and the scene flips upside down. The image pulls out of the back of a man’s phone who is mowing his lawn with a battery-powered mower.

    VO: Canada’s carbon price is designed to protect our environment by reducing this pollution…
    VO: AND the Canada Carbon Rebate gives money back to Canadians.

    We see the man looking at his phone and we see a notification on his screen that he's received the Canada Carbon Rebate deposit to his bank account.

    SUPER: In Ontario, an individual gets $560 this year, with a bonus for those in rural areas.

    The man puts his phone back in his pocket and continues to mow the lawn with a battery-operated lawn mower. The camera moves gradually to show the end of the driveway where his spouse is receiving their young child as he comes back home in a school bus. They then head together towards the house.

    VO: Contributing to a cleaner future and putting money back into your pocket.

    The camera pulls out to a beautiful overhead scenic shot of the neighbourhood.

    VO/SUPER: Have it both ways with the Canada Carbon Rebate. To learn more visit Canada.ca/carbonrebate.

    Cut to Government of Canada end slate with mnemonic and the Government of Canada logo.

    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region What are your initial thoughts about this ad?
    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region What do you think is the main message?
      • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Is the message easy to understand?
      • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Is this an appropriate message from the Government of Canada? What makes you say that?
    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Does this ad speak to you? Why or why not?
    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Does this ad motivate you to take action?
      • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region IF YES: What actions would you take?
    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Do you have any other thoughts on what could make this ad more effective?
    • Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region Thinking about both of the ads we discussed, would they be effective in terms of encouraging you to visit the website for more information? What makes you say that?

    FIREARMS (30 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime

    Now I’d like to shift topics completely and talk about issues related to firearms

    • What have you seen, heard, or read about guns in your community?
    • Have you noticed an increase, decrease, or no change in the presence of guns in your community? What do you think is behind that?
      • IF INCREASE: Do you think this also means there are more legal gun owners now? Why/why not?
    • What effects, if any, do you think the presence of guns has on your community?
      • What about legal gun owners? What do you think they do, if anything, to maintain community safety and/or reduce risks to community safety?
        • IF NOT MENTIONED: And what about how they store their guns? Does anyone have a sense of what legal owners do or don’t do in this regard?
      • How, if at all, does the way people store their guns affect the safety or well-being of your community?
      • How, if at all, does the way guns are stored affect the safety and well-being of households that have them?
    • Do you know of anything the Government of Canada has done over the last few years in relation to gun control? Are you aware of anything they are doing now?
      • IF NOT MENTIONED: What about prohibiting over 2,000 models of assault-style firearms?
        • What are your reactions to this?
      • IF NOT MENTIONED: What about implementing a national freeze on handguns to prevent individuals from bringing newly acquired handguns into Canada and from buying, selling, and transferring handguns within the country?
        • What are your reactions to this?
      • IF NOT MENTIONED: What about fighting gun smuggling and trafficking by increasing criminal penalties, providing more tools for law enforcement to investigate firearms crimes, and strengthening border security measures?
        • What are your reactions to this?
      • IF NOT MENTIONED: What about creating a new “red flag” law that would enable courts to require that individuals considered a danger to themselves or others to surrender their firearms to law enforcement? Note that the law would be designed to also protect the safety of the individual applying to the red flag process, including by protecting their identity.
        • What are your reactions to this?
    • What do you think the Government of Canada should do, if anything, when it comes to gun control?
      • FOR EACH SUGGESTION, ASK: What impact do you think this will have?

    CYBERBULLYING (20 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime

    Now I’d like to talk about issues related to online harms, specifically cyberbullying.

    • What have you seen, heard, or read about cyberbullying?
    • What effect do you think cyberbullying is having on society, if any?
      • Who do you think is most affected by cyberbullying? Why?
    • What do you think causes people to engage in cyberbullying? In other words, why do you think some people cyberbully others?
      • IF NOT MENTIONED: How do you think people who cyberbully others differ from “traditional” bullies, if at all?
    • What else, if anything, do you think people who engage in cyberbullying are at risk of doing? Why?
    • What do you think the Government of Canada should do, if anything, when it comes to cyberbullying?
      • What impact do you think this will have?
    • Have you heard anything about a proposed bill to address online harms, called the Online Harms Act?
      • IF YES: What have you heard?

    SHOW ON SCREEN

    Among other measures, if the Online Harms Act becomes law, online platforms would be required to remove the following within 24 hours:

    1. Content that sexually victimizes a child or revictimizes a survivor
    2. Intimate content communicated without consent
    • Is this something the Government of Canada should be asking platforms to do? Why or why not?
    • Do you have any questions or concerns about the Online Harms Act?
    • What impact, if any, would this requirement have on Canadians’ safety online?
      • What about the safety of children specifically?

    CONCLUSION (5 minutes) All Locations

    • Before we close, is there anything else you would like to say to the federal government? It can be an additional point related to anything we discussed today, or it could be something you think is important but wasn’t discussed.

    Annexe C – Concepts publicitaires

    Concept publicitaire pour l’Allocation canadienne pour enfants

    Le clip ci-dessus consiste en une animation vidéo d’une durée de 15 secondes. La transcription textuelle de la vidéo est la suivante :

    La vidéo commence avec le sous-titre suivant : « De vraies personnes partageant leurs histoires »”
    Une mère tenant son fils dans ses bras dit : « Quand on a commencé à recevoir l’Allocation canadienne pour enfants, ç’a été vraiment un poids de moins sur mes épaules. » Même si on a des imprévus, mes enfants vont avoir tout ce dont ils ont besoin. »
    Une voix hors champ dit ensuite : « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez être admissible », avec le site Web canada.ca/ChaqueDollarCompte apparaissant à l’écran. Au-dessus du site Web, on aperçoit le logo du gouvernement du Canada et la signature musicale retentit.

    Étiquettes Energuide

    A close-up of a chart. Description automatically generated

    Sur l’image ci-dessus, le mot « EnerGuide » est inscrit en caractères blancs sur fond noir. Figure ensuite plus bas et en grosses lettres la cote de consommation énergétique « 170 GJ/an » en caractères gras et noirs, indiquant la consommation énergétique du domicile. Cette cote s’accompagne d’une échelle colorée allant du vert au rouge avec une aiguille pointant en direction de la consommation la plus élevée. Plus bas encore figure un diagramme circulaire marqué de A à F indiquant la répartition de la consommation énergétique nominale du domicile par catégorie :

    • À (chauffage des pièces) : 69 %
    • B (climatisation des pièces) : 2 %
    • C (chauffe-eau) : 14 %
    • D (ventilation) : 0 %
    • E (appareils d’éclairage et électroménagers) : 7 %
    • F (autres appareils électriques) : 8 %

    Au bas à gauche figure un code QR avec un message invitant à consulter le site rncan.gc.ca/monenerguide figurant sous le code QR. Au bas de l’étiquette EnerGuide figurent deux logos dans un encadré noir. À gauche figure le logo de Ressources naturelles Canada (RNC) sur lequel on aperçoit le symbole de la feuille d’érable à côté de l’inscription « Ressources naturelles Canada » et « Natural Resources Canada » sur la version anglaise de l’étiquette. À droite figure le logo officiel du gouvernement du Canada.

    D’autre Étiquettes

    A close-up of a chart

    Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.

    • La cote énergétique Meilleurs bâtiments des maisons (étiquette 1) : Sur cette étiquette du département américain de l’énergie figure une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 3, indiquant une consommation d’énergie plus élevée, mais en y apportant des améliorations, il pourrait obtenir une cote de 7, ce qui correspondrait à une économie annuelle estimative de 882 dollars.
    • La cote moyenne de maison (étiquette 2) : Une autre étiquette comportant une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 2 et sa consommation énergétique annuelle est estimée à 2 242 dollars, mais des améliorations pourraient faire augmenter sa cote à 7 et réduire les coûts à 1 629 dollars par année.
    • L’indice HERS (étiquette 3) : L’indice du Home Energy Rating System (HERS) évalue le rendement énergétique d’un domicile par rapport à un domicile de référence. Une cote moins élevée correspond à une plus grande efficacité énergétique. Une cote de 100 constitue la base de référence, tandis que la cote de 65 attribuée au domicile dont il est ici question indique que ce dernier est plus écoénergétique que la moyenne.
    • Le Système national d’évaluation énergétique des maisons (étiquette 4) : Cette étiquette australienne attribue des étoiles en fonction de l’efficacité énergétique. Le domicile dont il est ici question, dont la consommation annuelle à des fins de chauffage et de climatisation est de 107,9 MJ/m22 par année, a été coté 7 étoiles.
    • La notation de l’efficacité énergétique (étiquette 5): Une étiquette britannique sur laquelle figure une échelle de A à G, A correspondant à un domicile hautement écoénergétique et G à un domicile dont l’efficacité énergétique est nulle. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 49 (de catégorie E), mais pourrait obtenir une cote de 76 (de catégorie C) en y apportant certaines améliorations.

    Toutes les Étiquettes

    A close-up of a chart

    Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.

    • La cote énergétique Meilleurs bâtiments des maisons (étiquette 1) : Sur cette étiquette du département américain de l’énergie figure une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 3, indiquant une consommation d’énergie plus élevée, mais en y apportant des améliorations, il pourrait obtenir une cote de 7, ce qui correspondrait à une économie annuelle estimative de 882 dollars.
    • La cote moyenne de maison (étiquette 2) : Une autre étiquette comportant une échelle de 1 à 10, « 1" représentant une consommation d’énergie plus élevée et « 10" une consommation d’énergie plus faible. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 2 et sa consommation énergétique annuelle est estimée à 2 242 dollars, mais des améliorations pourraient faire augmenter sa cote à 7 et réduire les coûts à 1 629 dollars par année.
    • L’indice HERS (étiquette 3) : L’indice du Home Energy Rating System (HERS) évalue le rendement énergétique d’un domicile par rapport à un domicile de référence. Une cote moins élevée correspond à une plus grande efficacité énergétique. Une cote de 100 constitue la base de référence, tandis que la cote de 65 attribuée au domicile dont il est ici question indique que ce dernier est plus écoénergétique que la moyenne.
    • Le Système national d’évaluation énergétique des maisons (étiquette 4) : Cette étiquette australienne attribue des étoiles en fonction de l’efficacité énergétique. Le domicile dont il est ici question, dont la consommation annuelle à des fins de chauffage et de climatisation est de 107,9 MJ/m22 par année, a été coté 7 étoiles.
    • La notation de l’efficacité énergétique (étiquette 5): Une étiquette britannique sur laquelle figure une échelle de A à G, A correspondant à un domicile hautement écoénergétique et G à un domicile dont l’efficacité énergétique est nulle. Le domicile dont il est ici question a obtenu une cote de 49 (de catégorie E), mais pourrait obtenir une cote de 76 (de catégorie C) en y apportant certaines améliorations.
    • L’étiquette EnerGuide (étiquette 6) : Sur l’image ci-dessus, le mot « EnerGuide » est inscrit en caractères blancs sur fond noir. Figure ensuite plus bas et en grosses lettres la cote de consommation énergétique « 170 GJ/an » en caractères gras et noirs, indiquant la consommation énergétique du domicile. Cette cote s’accompagne d’une échelle colorée allant du vert (rendement énergétique optimal) au rouge (consommation la plus importante d’énergie). Une cote de 109 GJ/année est située au milieu de l’échelle et indique la consommation énergétique type d’une maison neuve.