Rapport final
Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2241412
Valeur du contrat : 1 629 482,60 $
Date d'octroi du contrat : 19 décembre 2022
Date de livraison : 23 octobre 2024
Numéro d'enregistrement : POR-053-22
Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in English.
Rapport final
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Septembre 2024
Le présent rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats d'une série de groupes de discussion menés par The Strategic Counsel au nom du Bureau du Conseil privé. Le cinquième cycle de la deuxième année de la présente étude comptait en tout douze groupes de discussion composés d'adultes canadiens (âgés de 18 ans et plus), qui ont été menés entre le 4 septembre 2024 et le 26 septembre 2024.
This publication is also available in English under the title: Final Report - Continuous Qualitative Data Collection of Canadian's Views - September 2024
Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable peut être obtenue du Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, prière d'en faire la demande par courriel à por-rop@pco-bcp.ca>, ou par la poste à :
Bureau du Conseil Privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, local 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3
Numéro de catalogue :
CP12-4F-PDF
Identifiant international des publications en série (ISSN) :
ISSN 2816-9379
Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR-053-22) :
CP12-4E-PDF (Rapport final en anglais)
ISSN 2816-9360
Attestation de neutralité politique
À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j'atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et l'image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications – Annexe C – Procédure obligatoire relative à la recherche sur l'opinion publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent pas d'information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature :
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel
Date: 23 octobre 2024
Le secrétariat des communications et des consultations du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel (TSC) le mandat de mener, auprès de membres du public dans l’ensemble du pays, des cycles continus de recherche par groupe de discussion portant sur des enjeux, des événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement du Canada
L’objectif général de ce programme de recherche qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles continuent de s’harmoniser aux points de vue des Canadiennes et des Canadiens et à leurs besoins en matière d’information, tout en veillant à ce qu’elles demeurent claires et faciles à comprendre.
Les travaux de recherche visent à aider le Secrétariat des communications et des consultations du BCP à remplir son mandat qui consiste à soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications du gouvernement. Ces travaux de recherche permettront plus particulièrement de s’assurer que le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement du Canada.
Le présent rapport dévoile les conclusions qui ressortent de douze (12) groupes de discussion en ligne menés entre le 4 septembre 2024 et le 26 septembre 2024, à différents endroits du pays. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la composition des groupes figurent dans la section ci-dessous.
La recherche pour ce cycle s’est largement centrée sur les services et les prestations fournis aux Canadiens, les mesures prises par le gouvernement du Canada visant à limiter les émissions de pétrole et de gaz, le logement, les soins de santé et les messages liés à l’électricité propre et à la lutte contre le changement climatique. Les participants d’un certain nombre de groupes ont également fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire liée à l’Allocation canadienne pour enfants instaurée par le gouvernement fédéral.
Les participants ont également discuté de ce qu’ils avaient récemment vu, lu ou entendu au sujet de gouvernement ainsi que de leurs impressions concernant le gouvernement fédéral et sa gestion de l’économie, des taux d’intérêt et du coût de la vie. Parmi les autres sujets abordés au cours de ces cycles, citons l’immigration, les armes à feu, la cyberintimidation, les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens d’origine arabe ainsi que le concept de l’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle EnerGuide. Les participants de certains groupes ont également fait part de leurs points de vue concernant une vidéo produite par le gouvernement fédéral portant sur les mesures qu’il mettait en œuvre pour lutter contre le changement climatique. Des particuliers résidant en Alberta ont également fait part de leurs perspectives sur le secteur de l’énergie dans leur province ainsi que dans l’ensemble du Canada.
En guise de mise en garde lors de l’interprétation des résultats de la présente étude, les conclusions de la recherche qualitative sont uniquement de nature indicative et ne peuvent être attribuées quantitativement à l’ensemble de la population étudiée avec un quelconque degré de certitude.
Public cible :
LIEU |
GROUPE |
LANGUE |
DATE |
HEURE (HAE) |
COMPOSITION DU GROUPE |
NOMBRE DE PARTICIPANTS |
Terre-Neuve-et-Labrador |
1 |
ANGLAIS |
Mercredi 4 septembre |
16 h 30 à 18 h 30 |
Population générale |
8 |
Région métropolitaine de Vancouver |
2 |
ANGLAIS |
Jeudi 5 septembre |
21 h à 23 h |
Population générale |
8 |
Est de l'Ontario |
3 |
ANGLAIS |
Mardi 10 septembre |
18 h à 20 h |
Parents d'enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d'une place en garderie |
6 |
Alberta |
4 |
ANGLAIS |
Mercredi 11 septembre |
20 h à 22 h |
Population générale |
8 |
Québec |
5 |
FRANÇAIS |
Jeudi 12 septembre |
18 h à 20 h |
Faible à moyen revenu |
8 |
Nord du Canada |
6 |
ANGLAIS |
Mardi 17 septembre |
20 h à 22 h |
Population générale |
8 |
Canada atlantique |
7 |
ANGLAIS |
Mercredi 18 septembre |
17 h à 19 h |
Faible à moyen revenu |
6 |
Principaux centres du Québec |
8 |
FRANÇAIS |
Jeudi 5 septembre |
18 h à 20 h |
Canadiens d'origine arabe |
8 |
Ouest canadien |
9 |
ANGLAIS |
Lundi 23 septembre |
20 h à 22 h |
Faible à moyen revenu |
7 |
Région du Grand Toronto |
10 |
ANGLAIS |
Mardi 24 septembre |
18 h à 20 h |
Personnes préoccupées par la criminalité |
8 |
Région ontarienne du Niagara |
11 |
FRANÇAIS |
Mercredi 25 septembre |
18 h à 20 h |
Population générale |
7 |
Région de Laval au Québec |
12 |
ANGLAIS |
Jeudi 26 septembre |
18 h à 20 h |
Population générale |
8 |
Nombre total de participants |
90 |
Les participants de tous les groupes ont été invités à faire part de ce qu'ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d'annonces et d'initiatives ont été rappelées, dont la décision de la Banque du Canada d'abaisser sont taux directeur à 4,25 %, l'annonce du gouvernement fédéral selon laquelle les prestations de Sécurité de la vieillesse seraient augmentées de 1,3 % ainsi qu'une annonce de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage national avait augmenté de 6,6 %. Les participants se souvenaient également avoir entendu parler de l'annonce par le gouvernement du Canada de l'instauration d'une surtaxe de 100 % sur tous les véhicules électriques fabriqués en Chine, de l'annonce par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de l'établissement d'un plafond pour les demandes de permis d'études d'étudiants étrangers en 2024 et 2025, et de l'annonce par le Nouveau Parti démocratique (NPD) de la fin de l'accord d'approvisionnement et de confiance avec le Parti libéral du Canada, à compter du 4 septembre 2024.
Les participants se souvenaient également de certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci, citons l'annonce de la ministre des Affaires étrangères selon laquelle le gouvernement fédéral entendait suspendre une trentaine de permis d'exportation d'armes et de munitions à Israël ainsi que la participation du premier ministre et d'autres fonctionnaires fédéraux participeraient au Sommet de l'avenir des Nations Unies (ONU), ainsi que la réaffirmation, par le gouvernement du Canada, de sa solidarité indéfectible avec l'Ukraine en ce qui concerne les efforts de défense qu'elle déploie pour repousser l'invasion de son territoire par la Russie.
Économie et taux d'intérêt (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, résidents du Canada atlantique à faible et moyen revenu, résidents de l'Ouest canadien à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)
Les participants de sept groupes ont tenu une longue discussion portant sur des questions relatives aux taux d'intérêt, au taux de croissance économique, au chômage ainsi qu'à l'économie canadienne dans son ensemble.
À la question de savoir s'ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la réduction des taux d'intérêt mise annoncée par la Banque du Canada, un certain nombre de participants se souvenaient avoir entendu dire que la Banque du Canada avait procédé à une série de réductions de son taux d'intérêt directeur au cours de l'année 2024, la plus récente ayant eu lieu le 4 septembre 2024. La plupart d'entre eux ont positivement réagi à ces mesures de la Banque du Canada, estimant que des taux d'intérêt plus bas rendraient les prêts hypothécaires plus abordables dans l'intérêt de nombreux propriétaires, et qu'il serait plus facile pour les candidats à l'achat d'une première propriété de se qualifier pour des prêts hypothécaires dont les montants seraient plus élevés. En discutant des répercussions qu'auraient, le cas échéant, ces mesures sur leur propre situation, plusieurs des participants s'attendant à renouveler leur hypothèque dans un avenir rapproché ont dit croire que leur situation financière s'améliorerait consécutivement à la baisse des taux d'intérêt.
Quant à savoir s'ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet du taux d'inflation, ainsi que de rapports selon lesquels l'inflation avait diminué au cours des derniers mois, seul un petit nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Parmi les participants ayant entendu parler de cette question, si peu d'entre eux étaient au courant de détails précis, un certain nombre d'entre eux avaient l'impression que le taux d'inflation avait diminué progressivement au cours de la dernière année et qu'il se situait actuellement autour de 2 à 4 pour cent. Si tous les participants ont positivement réagi à la perspective d'une baisse de l'inflation, très peu d'entre eux ont déclaré en avoir constaté les bienfaits dans leur propre quotidien. Bon nombre d'entre eux estimaient que le coût de la vie était demeuré excessivement élevé dans leur région et que les coûts des produits de première nécessité, notamment des produits d'épicerie, du logement et de l'essence avaient continué d'être inabordables.
À la question de savoir s'ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet de la croissance économique du Canada, très peu de répondants ont répondu par l'affirmative. Après s'être vu informer que le taux annualisé du produit intérieur brut (PIB) de l'économie canadienne était de 2,1 % pour le tout dernier trimestre de 2024 et bien supérieur aux estimations de la Banque du Canada, si un certain nombre de participants considéraient qu'il s'agissait d'un développement positif, peu d'entre eux croyaient qu'un taux de croissance économique plus élevé aurait des répercussions tangibles dans la vie quotidienne de la plupart des Canadiens. Plusieurs participants étaient d'avis que, même si l'économie canadienne se portait mieux dans l'ensemble, un grand nombre de ménages continuaient à faire face à des difficultés financières, bon nombre d'entre eux s'endettant de plus en plus pour pouvoir continuer à joindre les deux bouts.
Les participants résidant en Alberta, dans la région de Laval au Québec, et ceux des groupes composés de particuliers à faible et moyen revenu (résidant au Québec, au Canada atlantique et dans l'Ouest canadien respectivement), se sont vu poser une question complémentaire portant sur le taux de chômage actuel. Ces derniers se sont vu informer que le taux de chômage était actuellement de 6,6 % comparativement à 5,4 % en 2023 et à 5,7 % en 2019, avant la pandémie. Bon nombre d'entre eux estimaient que ce taux était assez élevé et qu'il participait des difficultés auxquelles eux-mêmes ou d'autres personnes qu'ils connaissaient avaient récemment été confrontés en cherchant de l'emploi. Un grand nombre d'entre eux étaient d'avis qu'il existait actuellement un fossé entre employeurs et travailleurs éventuels, plusieurs participants disant croire que bien que de nombreux emplois soient offerts dans leurs régions respectives, peu d’entre eux offraient un salaire-subsistance ou des avantages sociaux suffisants.
Programme des travailleurs étrangers temporaires (Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, Alberta, résidents du Québec à faible et moyen revenu, région de Laval au Québec)
Les participants de cinq groupes se sont vu poser une question complémentaire portant sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de l'immigration ou des changements apportés au PTET au Canada, un certain nombre d'entre eux se souvenaient avoir entendu dire que ce programme avait fait l'objet d'ajustements limitant davantage le nombre d'immigrants autorisés à entrer au Canada à titre de travailleurs étrangers temporaires (TET) ainsi que la nature des emplois que les TET seraient autorisés à occuper. Un certain nombre de participants ont favorablement accueilli cette mesure, estimant que les taux d'immigration plus élevés des dernières années (dont on pense qu'ils comportent un nombre important de TET) avaient exercé une pression croissante sur des secteurs essentiels, dont le logement, les soins de santé, l'éducation et les services de garde d'enfants. D'aucuns estimaient que ces changements pourraient leur être avantageux et mener à la création d'un plus grand nombre d'emplois destinés à de jeunes Canadiens peinant actuellement à se trouver de l'emploi.
Le groupe composé de Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une discussion portant sur les problèmes auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés ainsi que sur leurs points de vue concernant le gouvernement du Canada et sa gestion de ces priorités.
Lorsqu'on leur a demandé de préciser les domaines dans lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement fédéral avait été satisfaisante, un certain nombre de participants étaient d'avis qu'il avait fait preuve d'efficacité dans sa communication aux Canadiens d'informations portant sur des questions et des initiatives importantes. Au nombre des autres initiatives prises par le gouvernement du Canada et mentionnées par les participants figuraient des mesures adoptées dans le but de résorber l'arriéré des demandes de passeport à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que des investissements destinés à la construction d'un plus grand nombre de logements dans les collectivités canadiennes par le biais de programmes comme le Fonds pour accélérer la construction de logements.
En discutant des problématiques qui bénéficieraient d'une meilleure gestion de la part du gouvernement fédéral, les participants ont mentionné les soins de santé et la pénurie perçue de médecins de famille, le manque de places en garderie et de travailleurs dans le domaine de l'éducation de la petite enfance, le manque de logements abordables dans les communautés canadiennes, ainsi que l'immigration.
Invités à donner leur avis sur la gestion du gouvernement du Canada dans le domaine des affaires internationales et sur sa réponse à des questions d'ordre international, la plupart des participants estimaient qu'il faisait fausse route. Parmi ces participants, certains étaient d'avis que le Canada était actuellement trop impliqué dans les conflits en cours dans le monde et qu'il fallait davantage se concentrer à remédier aux problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens vivant au Canada.
Décrivant les principaux problèmes affectant actuellement la communauté arabe canadienne, bon nombre de participants estimaient que le gouvernement fédéral devait faire davantage pour sensibiliser les autres Canadiens aux différentes cultures et histoires arabes et les amener à mieux les comprendre. Un certain nombre de participants étaient d'avis que les Canadiens d'origine arabe étaient actuellement stigmatisés dans de nombreuses régions du pays, et qu'une meilleure connaissance des cultures arabes ainsi que l'intégration accrue d'éducateurs arabes à tous les paliers du système éducatif contribueraient à mettre fin à cette stigmatisation. À la question de savoir si, dans ce dossier, le gouvernement était actuellement sur la bonne voie, la plupart des participants ont répondu par l'affirmative, estimant qu'il avait pris de nombreuses mesures pour promouvoir la diversité et le multiculturalisme au Canada ainsi que pour prendre acte des fêtes arabes traditionnelles et les célébrer.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la prestation de services des soins de santé au sein de leurs collectivités. À la question de savoir comment ils qualifieraient le système de soins de santé au Canada à l'heure actuelle, la plupart des participants étaient d'avis que les professionnels de la santé canadiens (et notamment les médecins et les infirmières) étaient généralement bien formés et très compétents, mais que l'accès aux services de santé était devenu de plus en plus problématique. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis qu'il s'agissait d'un problème touchant particulièrement le nord du Canada, et notamment les populations vivant dans des régions plus reculées où médecins et infirmières voyagent d'une collectivité à l'autre plutôt que d'y résider. Plusieurs participants, dont ceux résidant dans les grands centres que sont Yellowknife, Whitehorse et Iqaluit, se souvenaient avoir attendu de nombreux mois (et dans certains cas des années) avant de pouvoir obtenir un rendez-vous auprès d'un spécialiste ou de subir une intervention, et un certain nombre d'entre eux étaient d'avis que même des processus courants comme la réalisation d'analyses sanguines pouvaient prendre plusieurs semaines.
À la question de savoir si leur accès à des services de soins de santé avait changé au cours des dernières années, plusieurs participants estimaient qu'il s'était récemment détérioré. On estimait que bon nombre de collectivités nordiques connaissaient actuellement de sérieuses pénuries de travailleurs de la santé. On était d'avis que, si la population du nord du Canada avait augmenté ces dernières années, la capacité du système de soins de santé n'avait pas augmenté de manière à pouvoir répondre aux nouvelles demandes dont il faisait l'objet.
Discutant des changements qui devraient être apportés afin d'améliorer le système de soins de santé dans leur région, un grand nombre de participants estimaient qu'une plus grande priorité devait être accordée à l'amélioration des conditions de travail des travailleurs de la santé, et notamment à la réduction de leurs heures de travail ainsi qu'à l'augmentation de leurs salaires. On estimait qu'il fallait redoubler d'efforts pour inciter des professionnels de la santé à travailler et à résider dans des collectivités nordiques. Plusieurs participants étaient également d'avis que davantage devait être fait pour remédier aux problématiques liées à la santé mentale et à la toxicomanie, et bon nombre d'entre eux estimaient que ces enjeux étaient devenus de plus en plus préoccupants au sein de leurs collectivités ces derniers temps.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la situation actuelle du logement au sein de leurs collectivités. Lorsqu'on leur a demandé comment ils qualifieraient cette dernière dans leur région, la quasi-totalité d'entre eux la jugeait très difficile. Bon nombre d'entre eux ont déclaré avoir personnellement eu du mal à se procurer un logement sûr et abordable dans leurs collectivités respectives. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis que l'offre de logements était assez limitée dans plusieurs régions du nord du Canada et avaient le sentiment que les logements qui étaient disponibles étaient devenus assez chers et, pour plusieurs, inabordables.
À la question de savoir si la situation du logement dans leur région s'était améliorée, avait empiré ou était restée la même au cours des dernières années, tous les participants étaient d'avis qu'elle avait empiré. Bon nombre d'entre eux disaient croire que, bien que la population avait augmenté au sein de leur collectivité ou dans leur région au cours des dernières années, on ne construisait pas assez de nouveaux logements pour pouvoir accueillir ces nouveaux arrivants. Discutant de ce qu'il faudrait faire pour améliorer la situation du logement dans le nord du Canada, un certain nombre de participants estimait que davantage devait être fait pour encourager les municipalités à alléger les formalités administratives liées aux rénovations et à la construction de nouveaux logements et à accélérer le rythme auquel de nouvelles habitations sont construites. On estimait également que des efforts plus substantiels devaient être consentis à tous les échelons du gouvernement pour nouer un dialogue avec les différents groupes et organismes autochtones du Nord et trouver des moyens de collaborer à la construction d'un plus grand nombre de logements dans la région.
Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des mesures prises par le gouvernement du Canada en matière de logement dans le Nord, plusieurs participants ont répondu qu'il s'était engagé à investir dans la construction d'un plus grand nombre d'habitations dans la région, mais peu d'entre eux se souvenaient de détails précis à ce sujet. Certains d'entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement fédéral avait pris des mesures pour fournir une aide plus substantielle aux candidats à l'achat d'une première propriété et qu'il s'était également davantage attaché à encourager la construction de maisons préfabriquées dans les collectivités canadiennes. Si la plupart des participants estimaient que ces mesures constituaient un pas dans la bonne direction, un certain nombre d'entre eux ont fait part de leur scepticisme, doutant qu'elles puissent rendre le logement plus abordable au sein de leurs collectivités.
Les participants de trois groupes ont pris part à des discussions portant sur la vaste gamme de prestations et d'aides fournies par le gouvernement du Canada. En discutant des différentes prestations et services offerts par le gouvernement fédéral dont ils avaient connaissance, les participants ont mentionné un large éventail de programmes. Les participants étaient, pour la plupart, davantage au courant des programmes tels que l'Allocation canadienne pour enfants (ACE), l'assurance-emploi (Æ), le crédit pour la taxe sur les produits et services et la taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), et les programmes destinés aux personnes âgées tels que le RPC et la SV. Plusieurs d'entre eux se souvenaient de mesures que le gouvernement du Canada avait récemment prises pour rendre les services de garde d'enfants plus abordables, y compris d'ententes conclues avec les provinces et territoires visant à réduire le coût des services de garde d'enfants à 10 $ par jour (en moyenne) par enfant.
Bien que la plupart d'entre eux estimaient avoir une connaissance générale des modalités d'accès aux prestations et programmes fédéraux, plusieurs étaient d'avis que ce processus pouvait souvent s'avérer long et compliqué. Décrivant l'accès aux services en ligne du gouvernement du Canada dont ils avaient fait l'expérience, plusieurs participants ont dit croire que des améliorations avaient été apportées à ce chapitre au cours des dernières années (en particulier aux sites Web de l'Agence du revenu du Canada [ARC] et de Service Canada), mais que des efforts supplémentaires pourraient être déployés afin d'accroître la convivialité des sites Web gérés par le gouvernement fédéral. Un certain nombre d'entre eux ont également déclaré avoir eu énormément de mal à utiliser les services téléphoniques du gouvernement du Canada, certains mentionnant tout particulièrement les longs délais d'attente auxquels ils s'étaient heurtés avant de pouvoir parler à un représentant au sujet des questions ou des problèmes auxquels ils étaient confrontés.
À la question de savoir si, dans l'ensemble, ils estimaient que la qualité des divers programmes et prestations offerts par le gouvernement du Canada s'était améliorée, avait empiré ou était restée la même au fil du temps, la plupart des participants estimaient qu'elle était essentiellement demeurée la même, un plus petit nombre d'entre eux estimant qu'elle s'était soit améliorée, soit détériorée. Parmi ceux qui considéraient que la qualité des prestations et des programmes fédéraux s'était améliorée au cours des dernières années, un certain nombre de participants ont décrit la simplification du processus de demande pour bon nombre de ces aides, la plupart des demandes pouvant désormais être effectuées en ligne plutôt qu'en personne ou par la poste. Parmi les quelques participants estimant que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement du Canada s'était détériorée, certains étaient d'avis que, bien qu'un vaste éventail de programmes soit offert aux Canadiens, la demande avait augmenté au cours des dernières années et il était de plus en plus difficile d'y avoir accès. Parmi le plus grand nombre de participants dont les opinions étaient plus partagées ou qui estimaient que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement fédéral était demeurée essentiellement la même, on estimait que, si de nombreuses aides continuaient d'être offertes aux Canadiens, très peu de progrès avaient été réalisés en vue d'améliorer ces initiatives au cours des dernières années. Certains d'entre eux étaient d'avis que l'admissibilité à ces programmes était devenue trop restrictive, et que certains critères (dont les seuils de revenus) devaient être révisés pour tenir compte des récentes hausses du coût de la vie.
Discutant de l'impact positif des prestations et des aides offertes par le gouvernement fédéral sur leur propre vie, ainsi que sur la vie de leur famille, de leurs amis et des Canadiens en général, de nombreux participants ont parlé en termes positifs de l'ACE. On estimait que grâce à cette initiative, les parents de jeunes enfants avaient plus facilement pu joindre les deux bouts et qu'elle avait donné une plus grande latitude financière à de nombreux ménages canadiens, surtout au vu de l'augmentation du coût de la vie observée au cours de ces dernières années. Quelques-uns d'entre eux ont en outre mentionné les mesures qui avaient été prises pour rendre la garde d'enfants plus abordable, estimant qu'elles avaient grandement facilité le retour sur le marché du travail de nombreux parents (et plus particulièrement de mères).
En focalisant leur discussion sur les améliorations pouvant être apportées aux programmes et prestations fédéraux, un certain nombre de participants étaient d'avis que les seuils de revenu exigés pour ces programmes devaient être revus afin de permettre à un plus grand nombre de Canadiens d'y avoir droit. Dans le même ordre d'idées, certains d'entre eux étaient d'avis qu'il fallait accorder plus d'importance à l'instauration de mesures de soutien destinées spécifiquement à la classe moyenne, dont on pensait qu'elle peinait également à faire face au coût de la vie tout en se voyant dans l'impossibilité d'accéder aux avantages et aux programmes actuellement offerts aux personnes à plus faible revenu.
Les participants de quatre groupes ont fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire portant sur l'Allocation canadienne pour enfants (ACE) produite par le gouvernement du Canada. Les participants se sont vu présenter la publicité deux fois de suite, et informer qu'il y avait quelques années qu'elle avait été produite et qu'elle était parue à la télévision, sur les réseaux sociaux ainsi que sur des plateformes numériques comme YouTube.
À la question de savoir quel était, selon eux, le message principal véhiculé par cette publicité, presque tous les participants estimaient qu'il visait à encourager les Canadiens à produire leur déclaration d'impôts et à les informer qu'en s'acquittant de cette tâche, ils pourraient avoir droit à des prestations et à des aides, dont l'ACE. Un certain nombre d'entre eux étaient d'avis qu'il s'agissait d'un message à connotation involontairement négative, estimant qu'il laissait entendre aux Canadiens qu'ils seraient privés de prestations fédérales s'ils ne produisaient pas leur déclaration d'impôts dans les délais prescrits.
Les participants se sont ensuite vu présenter le contenu du message publicitaire diffusé par le narrateur, ainsi que deux messages de rechange pouvant être utilisés en lieu et place de ce dernier. Le message d'origine se lisait comme suit : « Faites vos impôts chaque année pour obtenir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez être admissible », tandis que les deux autres messages de rechange se lisaient comme suit : « Pour en savoir plus canada.ca/ChaqueDollarCompte » (énoncé no2) et « Découvrez si vous êtes admissible à canada.ca/ChaqueDollarCompte » (énoncé no3).
La quasi-totalité des participants a exprimé des opinions favorables au sujet des deux nouveaux énoncés, estimant qu'ils communiquaient le message de la publicité de façon efficace. En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu inviter à choisir, parmi trois messages, celui qu'ils jugeaient le plus efficace, un grand nombre de participants a choisi l'énoncé no3, bon nombre d'entre eux réagissant positivement à ce qu'ils considéraient comme l'accent mis sur la nécessité de « découvrir » ce à quoi ils pourraient être admissibles. Un nombre à peu près égal de participants ont choisi les énoncés no1 et no2. Parmi ceux qui avaient choisi l'énoncé d'origine, on estimait qu'il s'agissait du message le plus direct et concis pour décrire le processus à suivre pour pouvoir recevoir les prestations et les crédits auxquels ils sont admissibles. Un certain nombre de participants ayant choisi l'énoncé no2 ont parlé en termes positifs de ce qu'ils considéraient comme étant l'accent mis sur l'importance de se renseigner et de faire ses propres recherches pour connaître les prestations qu'ils seraient en droit de recevoir.
Participants in the group comprised of Arab Canadians residing in major centres in Quebec took part in a conversation related to immigration. Asked whether they had recently seen, read, or heard any news related to immigration in Canada, a number recalled the recent decision by Immigration, Refugees, and Citizenship Canada (IRCC) to place a cap on the number of international student study permits it would be issuing for 2024 and 2025.
Prompted to share their views on the current state of the immigration system in Canada, participants were largely negative in their opinions, using terms like “unorganized” and “stressful” to describe the system at present. Almost all had personally gone through the Canadian immigration process, with a smaller number reporting also having experience with the process of sponsoring or being sponsored by a family member. A roughly equal number reported being satisfied with their immigration experience compared to those who recalled facing challenges during this process.
Quant à savoir s'ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en ce qui a trait à sa gestion du système d'immigration, un grand nombre de participants s'accordait à dire qu'il faisait fausse route. Ces derniers étaient d'avis qu'il fallait davantage s'attacher à faire en sorte que les nouveaux immigrants arrivant au Canada possèdent les compétences, la formation et l'expérience qui leur permettraient d'apporter une contribution positive immédiate à l'économie canadienne. On estimait en outre que le gouvernement fédéral devait fixer des objectifs plus clairs quant au nombre d'immigrants qui seraient admis chaque année, et s'efforcer de respecter ces objectifs le plus fidèlement possible.
À la question de savoir s'ils estimaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour venir en aide aux immigrants récents, la plupart des participants ont répondu par l'affirmative. Un petit nombre d'entre eux était d'un autre avis, estimant que davantage pouvait être fait pour aider les nouveaux arrivants à trouver un logement et un emploi dans leur région et pour s'assurer que ces derniers possèdent les compétences linguistiques et sociales dont ils ont besoin pour pouvoir s'intégrer à leurs nouvelles collectivités.
Le groupe composé de Canadiens d'origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une brève discussion portant sur leurs perspectives et leurs attentes concernant leur vie au Canada.
À la question de savoir ce qui leur donnait confiance en leur avenir au Canada, plusieurs participants ont parlé de ce qu'ils considéraient comme l'équité des lois et du système judiciaire canadiens, ainsi que de ce qu'ils percevaient comme l'engagement du gouvernement fédéral à protéger et à promouvoir la diversité et le multiculturalisme dans toutes les régions du pays. Bon nombre d'entre eux estimaient que le Canada était l'un des meilleurs pays au monde à cet égard et croyaient que le gouvernement fédéral avait été un défenseur de premier plan de la diversité, de l'équité et de l'inclusion à l'intérieur de ses frontières.
En discutant des éléments qui les inquiétaient ou les préoccupaient concernant leur avenir au Canada, un certain nombre de participants ont mentionné le coût élevé de la vie dans de nombreuses régions du pays. Certains ont également exprimé des inquiétudes concernant ce qu'ils percevaient comme des divisions croissantes au sein de la société canadienne, ainsi que la possibilité qu'ils soient confrontés à une discrimination accrue si cette tendance se poursuivait.
Les participants d'un groupe composé de résidents de la région du Grand Toronto (RGT) ayant déclaré être préoccupés par la criminalité ont tenu une discussion portant sur les armes à feu. À la question de savoir ce qu'ils avaient récemment vu, lu ou entendu au sujet des armes à feu dans leur collectivité, bon nombre de participants avaient l'impression qu'il y avait eu un nombre croissant de fusillades dans la région du Grand Toronto au cours des dernières années, ainsi que d'autres crimes perpétrés par des individus au moyen d'armes à feu.
Lorsqu'on leur a demandé s'ils avaient remarqué une recrudescence d'armes à feu et de crimes commis avec des armes à feu dans leurs quartiers respectifs de la RGT, les participants estimant que la criminalité impliquant des armes à feu avait augmenté étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient d'avis qu'elle était pratiquement demeurée inchangée. Un grand nombre de participants étant d'avis que le nombre de crimes commis avec des armes à feu avait récemment augmenté, estimant que le désespoir financier poussait un nombre croissant d'individus (et de jeunes en particulier) à prendre part à des activités criminelles en bande, y compris en commettant des crimes avec des armes à feu. Plusieurs participants estimaient que les peines imposées aux jeunes commettant ces crimes étaient insuffisantes et que cela avait poussé de nombreux individus qui avaient été arrêtés pour des crimes commis avec une arme à feu à récidiver en raison de l'absence perçue de conséquences à leurs actes.
En discutant des impacts, le cas échéant, liés à la présence d'armes à feu dans leur collectivité, un certain nombre de participants ont déclaré ne plus se rendre dans certaines zones du Grand Toronto qu'ils estimaient trop dangereuses. Quelques-uns d'entre eux ont dit craindre que si le nombre de crimes commis à l'aide d'armes à feu continuait à augmenter dans la RGT, un nombre croissant de particuliers se sentent contraints de se procurer légalement une arme à feu pour se protéger ainsi que pour protéger leurs familles, ce qui aurait pour effet d'augmenter encore plus la présence d'armes à feu au sein de la collectivité.
Après s'être vu fournir de l'information portant sur les mesures que prenait le gouvernement pour réduire la présence d'armes à feu dans la société canadienne, si la plupart des participants ont positivement réagi à ces initiatives, plusieurs d'entre eux estimaient que des mesures comme l'interdiction de plus de 2 000 modèles d'armes à feu de style arme d'assaut et le gel national d'armes de poing ne suffiraient pas à réduire les crimes commis à l'aide d'armes à feu, estimant que la majorité de ces crimes étaient commis à l'aide d'armes illégalement obtenues. Plusieurs participants se sont prononcés en faveur des mesures visant à renforcer les sanctions pénales applicables à la contrebande et au trafic d'armes à feu et à améliorer les mécanismes d'enquête pouvant servir aux forces de l'ordre pour enquêter sur des crimes commis à l'aide d'armes à feu. On était d'avis que les mesures actuelles visant à sécuriser nos frontières étaient insuffisantes et que trop d'armes à feu illégales en provenance de l'étranger entraient actuellement au Canada. Discutant de la création d'une nouvelle loi drapeau rouge qui permettrait aux tribunaux d'exiger que les personnes considérées comme constituant un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l'ordre, si la plupart des participants estimaient que cette mesure s'avérerait efficace, quelques-uns d'entre ont dit craindre que ces mécanismes ne soient utilisés à mauvais escient par des personnes cherchant à accuser faussement quelqu'un d'un crime.
Les participants de deux groupes ont tenu une discussion portant sur la cyberintimidation. À la question de savoir ce qu'ils avaient vu, lu ou entendu à ce sujet, un certain nombre d'entre eux étaient d'avis que la cyberintimidation était actuellement en hausse, certains participants ayant travaillé dans le domaine de l'enseignement secondaire déclarant que leurs élèves avaient de plus en plus été confrontés à ce problème ces derniers temps. En discutant de l'impact sociétal de la cyberintimidation, plusieurs participants estimaient que cette dernière avait entraîné une augmentation des maladies mentales, et notamment une hausse des cas de suicide et de dépression au sein de la population canadienne. On était d'avis que ce problème impactait tout particulièrement des groupes vulnérables et notamment les jeunes, les personnes présentant des problèmes de santé mentale, les personnes vivant avec un handicap ainsi que les individus (tels que les influenceurs et les créateurs de contenu) conservant un profil public de premier plan sur les plateformes numériques.
À la question de savoir ce qui pourrait, à leur avis, pousser des individus à se livrer à des actes de cyberintimidation, bon nombre de participants ont cité ce qu'ils percevaient comme étant l'anonymat caractéristique de l'environnement virtuel, estimant que cet anonymat suscitait un sentiment d'impunité chez ceux qui souhaitaient intimider les autres sans personnellement en subir les conséquences. On était d'avis que le fait d'interagir anonymement avec les autres en ligne permettait probablement aux auteurs de cyberintimidation de se sentir plus à l'aise d'exprimer des pensées et de tenir des propos haineux qu'ils s'abstiendraient généralement d'exprimer dans le cadre d'une interaction en personne.
En discutant des mesures que devrait, à leur avis, prendre le gouvernement du Canada pour contrer la cyberintimidation, les participants ont fourni une série de suggestions. Au nombre de celles-ci, citons l'augmentation de l'âge limite d'admission sur les plateformes de médias sociaux, une sensibilisation accrue des jeunes aux méfaits potentiels de la cyberintimidation et le renforcement des sanctions pénales imposées à ceux qui affichent ce type de comportement.
Après s'être vu fournir de l'information au sujet des mesures que prenait le gouvernement du Canada pour lutter contre la cyberintimidation, notamment par le biais de la Loi sur les préjudices en ligne, tous les participants estimaient que les domaines dans lesquels il concentrait ses efforts étaient les bons. Plusieurs d'entre eux ont souligné que l'exploitation sexuelle des mineurs en ligne constituait une préoccupation majeure qui, de leur point de vue, justifiait l'adoption de mesures supplémentaires de la part du gouvernement fédéral. Dans le même ordre d'idées, on estimait que l'initiative visant à sévir contre le partage de contenus intimes communiqués sans consentement, et plus particulièrement à des fins de vengeance, constituait une mesure importante que le gouvernement fédéral devait demander aux médias sociaux d'adopter.
Les participants de cinq groupes ont tenu des discussions portant sur les récentes mesures adoptées par le gouvernement du Canada visant à plafonner et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur pétrolier et gazier. À la question de savoir s'ils estimaient que le plafonnement des émissions provenant de ce secteur constituait une mesure prioritaire sur laquelle le gouvernement fédéral devait se concentrer, les participants ont exprimé des points de vue variés. Plusieurs d'entre eux estimaient important que le gouvernement du Canada prenne une telle mesure. Ces participants étaient d'avis que le changement climatique constituait une préoccupation majeure à la fois pour les générations actuelles et futures et que toute mesure adoptée pour réduire les émissions de GES constituait un pas dans la bonne direction.
Parmi ceux ayant exprimé des opinions plus incertaines ou neutres, on estimait que, s'il était important de lutter contre le changement climatique, cette priorité devait cependant être conciliée avec l'importance d'assurer le bien-être économique des Canadiens. Un certain nombre de participants ont dit craindre que l'adoption de mesures visant à plafonner et à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier n'entraîne des retombées économiques négatives pour les populations de provinces productrices de pétrole, dont l'Alberta et Terre-Neuve. Les participants craignaient également que les coûts supplémentaires encourus par les compagnies pétrolières et gazières en raison de leurs émissions ne se répercutent en définitive sur les consommateurs et n'entraînent une augmentation des coûts facturés aux Canadiens dans un certain nombre de domaines.
En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu exposer un certain nombre de raisons pour lesquelles le gouvernement du Canada prenait des mesures pour plafonner et réduire les émissions de pétrole et de gaz, bon nombre de participants ont positivement réagi à la notion selon laquelle les sociétés pétrolières et gazières devraient faire leur juste part pour contribuer à la réduction des émissions et selon laquelle aucun secteur de l'économie ne devrait être en droit de polluer de façon illimitée. De l'avis général, il était important, compte tenu de la quantité importante d'émissions produites par des ressources non renouvelables, dont le pétrole et le gaz, que les sociétés de ce secteur fassent tout en leur pouvoir pour réduire la pollution et investir dans des technologies durables, telles que le captage et le stockage du carbone. Un grand nombre de participants estimait également que le fait de demander aux sociétés pétrolières et gazières ayant réalisé des bénéfices records ces dernières années de réinvestir une partie de cet argent dans des technologies permettant de réduire la pollution pétrolière et gazière et de créer des emplois dans l'intérêt des travailleurs canadiens constituait une raison convaincante pour laquelle le gouvernement fédéral devait agir en ce sens. On estimait qu'il était essentiel, compte tenu du fait que ces bénéfices records avaient été susceptibles d'entraîner une activité industrielle et des émissions accrues dans le secteur pétrolier et gazier, que les sociétés pétrolières et gazières fassent leur juste part pour atténuer les dommages environnementaux causés par leurs activités.
Les participants résidant en Alberta ont engagé une brève discussion sur l'avenir qui était, selon eux, réservé au secteur de l'énergie, tant dans leur province que dans l'ensemble du Canada. À la question de savoir quelle importance revêtait à leurs yeux le secteur pétrolier et gazier pour l'économie de l'Alberta, tous les participants considéraient ce secteur comme étant essentiel, plusieurs d'entre eux affirmant qu'il constituait le principal moteur économique de la province. En discutant de la situation actuelle prévalant dans le secteur pétrolier et gazier albertain, un grand nombre de participants ont dit croire que la performance de ce secteur n'avait pas été aussi satisfaisante ces dernières années. En évoquant les facteurs qui étaient, selon eux, à l'origine de ce ralentissement de l'activité économique, un certain nombre d'entre eux ont invoqué l'instauration, par le gouvernement fédéral, d'un système de tarification du carbone, estimant qu'en raison de cette mesure, il était devenu de plus en plus coûteux de recourir à des sources d'énergie émettrices de carbone, dont le pétrole et le gaz.
À la question de savoir s'il était important que l'économie albertaine se diversifie en délaissant le pétrole et le gaz, la quasi-totalité des participants estimait qu'il s'agissait d'une priorité importante dont il faudrait à l'avenir tenir compte. En expliquant pourquoi ils étaient de cet avis, plusieurs d'entre eux ont mentionné ce qu'ils percevaient comme étant une tendance mondiale générale à délaisser le pétrole et le gaz au profit de sources d'énergie renouvelables au cours des dernières décennies, estimant que cette tendance serait susceptible de se maintenir à l'avenir.
Lorsqu'on leur a demandé s'ils connaissaient le terme « emploi durable », un grand nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Lors d'une discussion visant à déterminer si la création d'emplois durables dans le secteur de l'énergie propre serait, à leur avis, bénéfique pour l'économie albertaine, la plupart des participants ont fait part de leur incertitude. Bon nombre d'entre eux estimaient avoir besoin de détails supplémentaires concernant la nature des emplois qui seraient créés ainsi que les mesures supplémentaires qui devraient être mises en œuvre pour développer le secteur des énergies propres de la province dans le but de déterminer si cette approche serait économiquement profitable.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont fait part de leurs points de vue au sujet des étiquettes d'efficacité énergétique résidentielle conçues dans le cadre du Programme EnerGuide du gouvernement du Canada. À la question de savoir s'ils savaient en quoi consistaient les étiquettes d'efficacité énergétique résidentielles, les participants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l'affirmative que ceux qui n'en avaient jamais entendu parler. La plupart de ceux qui disaient les connaître croyaient qu'elles avaient pour objectif principal de fournir aux particuliers de l'information liée à la consommation énergétique de leur domicile et à l'efficacité énergétique de leurs systèmes de chauffage et de climatisation ainsi que de leurs appareils électriques.
Lorsqu'on leur a demandé quel type de renseignements ils souhaiteraient voir figurer sur l'étiquette d'efficacité énergétique de leur domicile, les participants ont mentionné des renseignements portant sur l'historique de la consommation moyenne d'énergie de leur domicile, la cote d'efficacité énergétique de leur domicile, le coût financier estimatif de leur consommation énergétique actuelle, ainsi qu'une description ventilée de la quantité d'énergie qu'ils consomment pour chauffer ou climatiser leur domicile par rapport à l'énergie consommée par d'autres appareils ou dispositifs techniques leur appartenant. En discutant des renseignements portant sur les coûts énergétiques de leur domicile qu'ils souhaiteraient tout particulièrement voir sur ces étiquettes, les participants ont énuméré une série de données. Au nombre ce celles-ci, citons le coût énergétique par source (surtout durant les mois d'hiver), la consommation énergétique de leur domicile en kilowatts, ainsi que des renseignements sur les gains ou les pertes d'efficacité énergétique observés dans leur domicile.
Après s'être vu présenter un échantillon de l'étiquette d'efficacité énergétique résidentielle EnerGuide, plusieurs participants ont affirmé que, tels qu'ils étaient présentés sur l'étiquette, les renseignements étaient difficiles à comprendre. Un certain nombre d'entre eux étaient d'avis qu'en voyant l'étiquette pour la première fois, ils ne sauraient pas intuitivement où chercher pour obtenir les renseignements les plus importants. Quelques-uns d'entre eux étaient d'avis que le gigajoule était une unité de mesure portant à confusion et estimaient que ces renseignements seraient plus faciles à comprendre s'ils étaient présentés en fonction des coûts en dollars de leur consommation énergétique. Un petit nombre de participants ont formulé des commentaires positifs concernant le choix du vert et du rouge sur l'étiquette, estimant qu'il s'agissait d'un moyen simple de comprendre les renseignements qui leur étaient présentés. À la question de savoir si les renseignements fournis sur cette étiquette les aideraient à décider s'ils achètent ou louent une habitation, si plusieurs participants ont répondu par l'affirmative, un certain nombre d'entre eux ont réaffirmé la nécessité de présenter les données de manière plus intuitive, en s'attachant davantage à indiquer à combien la consommation énergétique de leur domicile devrait se chiffrer chaque année.
Les participants se sont ensuite vu présenter un certain nombre d'exemples d'étiquettes d'efficacité énergétique résidentielle provenant d'autre pays. En discutant des différentes étiquettes présentées, bon nombre de participants ont formulé des commentaires positifs au sujet des étiquettes comportant des renseignements sur les montants qu'ils payaient actuellement par rapport à ceux qu'ils pourraient économiser en augmentant l'efficacité énergétique de leur domicile. Un certain nombre d'entre eux ont également réagi positivement aux concepts présentant un mélange de graphiques et de courts textes pour transmettre des renseignements sur le rendement énergétique de leur domicile.
Les participants de quatre groupes ont tenu une discussion portant sur le changement climatique et l'électricité propre. Dans un premier temps, les participants se sont vu demander ce que le terme « électricité propre » signifiait à leur avis. La plupart d'entre eux étaient d'avis qu'il concernait l'utilisation de sources d'énergie renouvelables (telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité) pour produire de l'électricité plutôt qu'aux combustibles fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz.
Les participants se sont prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter un certain nombre d'énoncés en lien avec l'électricité propre et inviter à indiquer s'ils étaient d'accord, en désaccord ou sans opinion concernant chacun de ces énoncés. Les énoncés présentés aux participants variaient d'un groupe à l'autre.
Dans l'ensemble, les participants ont réagi plus positivement aux énoncés favorables à une augmentation des investissements effectués par le gouvernement du Canada dans le but de favoriser le développement d'électricité propre et étendre l'utilisation de sources d'énergie renouvelables dans l'ensemble du pays. Bon nombre de participants se sont dit particulièrement en faveur des énoncés mettant l'accent sur les avantages économiques associés au financement d'énergies propres, dont la création d'un plus grand d'emplois bien rémunérés dans l'intérêt des Canadiens. Plusieurs d'entre eux se sont également dit en faveur des énoncés mettant l'accent sur l'importance d'investir dans l'électricité propre comme moyen de protéger l'environnement et d'atténuer les effets du changement climatique.
Les participants se sont montrés plus dubitatifs au sujet des énoncés selon lesquels les investissements en électricité propre entraîneraient une stabilisation des coûts énergétiques au profit des consommateurs. Une grande proportion de participants estimait que si un réseau énergétique plus diversifié était susceptible de contribuer à réduire les coûts, peu de progrès seraient réalisés pour rendre l'énergie plus abordable au profit des Canadiens à moins que le gouvernement fédéral ne prenne des mesures visant à instaurer des règles plus strictes concernant les tarifs que les fournisseurs d'énergie sont en droit de facturer aux consommateurs. Un certain nombre d'entre eux ont également exprimé leur incertitude quant aux énoncés selon lesquels le recours à des sources d'énergie propres permettrait de pleinement satisfaire les besoins énergétiques des Canadiens. Ces participants estimaient que le recours au pétrole et au gaz continuerait d'être largement répandu dans les décennies à venir et que dans un avenir prévisible, ces énergies joueraient un rôle fondamental dans le paysage énergétique du Canada.
Si plusieurs d'entre eux étaient favorables aux énoncés appelant au développement de sources d'énergies renouvelables dans leur région, dont l'énergie éolienne, solaire et hydroélectrique, un certain nombre de participants ont exprimé des inquiétudes quant aux énoncés axés sur l'énergie nucléaire. Certains de ces participants se disaient préoccupés par les trop nombreux problèmes de sécurité liés à l'énergie nucléaire et n'estimaient pas que le gouvernement du Canada devait investir dans ce domaine. Ces derniers ont également exprimé des inquiétudes concernant les potentiels problèmes environnementaux liés à des technologies comme celle des batteries de véhicules électriques (VE), dont l'extraction de matières premières essentielles à la fabrication de ces batteries et les difficultés liées à leur recyclage à la fin de leur durée de vie utile.
À la question de savoir s'ils seraient prêts à payer un peu plus à court terme pour jeter les bases d'une transition vers une électricité propre moins coûteuse à plus long terme, les participants ayant répondu par l'affirmative étaient, dans l'ensemble, à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient plus indécis. Parmi ceux qui étaient favorables à une légère augmentation des coûts à court terme, il était largement admis qu'il s'agirait d'un investissement important pour les générations futures en ce qu'il contribuerait grandement à atténuer d'éventuels effets du changement climatique à l'avenir. Au nombre de ceux qui se disaient plus incertains quant à la question de savoir s'ils consentiraient à assumer ces coûts supplémentaires, quelques participants se demandaient à quoi correspondrait une « légère augmentation » et si les Canadiens seraient en mesure d'assumer ces dépenses accrues compte tenu du coût élevé de la vie que l'on connaît actuellement.
Les participants de trois groupes ont fait part de leurs points de vue concernant deux publicités potentielles que s'emploie actuellement à concevoir le gouvernement fédéral pour informer les Canadiens des mesures qu'il prenait pour lutter contre le changement climatique. Les participants se sont vu présenter la transcription textuelle de ces vidéos publicitaires et informer que ces dernières seraient diffusées sur des supports numériques comme YouTube, sur d'autres plateformes numériques ainsi qu'à la télévision.
Dans un premier temps, les participants se sont vu présenter le script de la vidéo qui leur a été lu deux fois de suite. En faisant part de leurs réactions initiales, plusieurs participants ont parlé en termes positifs de l'imagerie décrite évoquant l'environnement forestier, de jolies rivières et le gazouillis des oiseaux. On estimait qu'il s'agissait d'un moyen efficace d'amorcer la publicité et de renseigner les Canadiens sur les milieux naturels et les écosystèmes que le gouvernement fédéral s'employait à protéger. Un certain nombre d'entre eux ont également salué le fait que la publicité se termine par des renseignements concernant le Plan climatique du Canada et qu'ils puissent se rendre en ligne pour obtenir de plus amples renseignements.
À la question de savoir quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, bon nombre de participants estimaient qu'il visait principalement à faire comprendre aux téléspectateurs que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour lutter contre le changement climatique et protéger l'environnement, et que l'un des principaux moyens d'y parvenir était de promouvoir une fabrication accrue de VE et un plus grand recours des Canadiens à ce type de véhicules. Plusieurs d'entre eux étaient d'avis que les VE et la fabrication de VE constituaient les éléments centraux de cette publicité et estimaient que cette dernière visait à faire valoir qu'une transition vers les VE et d'autres technologies vertes présenterait des avantages environnementaux et économiques. Dans l'ensemble, la plupart les participants étaient d'avis que la publicité était présentée sur un ton optimiste et qu'elle faisait la promotion d'un avenir positif et plus respectueux de l'environnement, dans l'intérêt des Canadiens.
À la question de savoir si cette publicité leur parlait ou les incitait à agir, seul un petit nombre de participants ont répondu par l'affirmative. Bien que la plupart d'entre eux considéraient le changement climatique comme une priorité importante, peu d'entre eux ont indiqué être prêts à prendre des mesures visant, par exemple, à effectuer la transition vers un véhicule électrique, et ne se sentaient donc pas vraiment interpelés par cette publicité. À la question de savoir ce qui pouvait être fait pour rendre cette dernière plus convaincante, plusieurs d'entre eux étaient d'avis qu'il fallait accorder une plus grande importance aux énergies renouvelables (telles que l'énergie solaire, l'énergie éolienne et l'hydroélectricité) en général, plutôt que de se focaliser, comme ils considéraient que c'était le cas actuellement, sur les VE. On estimait qu'en prenant cette mesure, un plus grand éventail de Canadiens pourrait comprendre le contenu de la vidéo.
Les participants résidant dans les régions ontariennes du Grand Toronto et du Niagara se sont vu présenter un second script portant essentiellement sur la Remise canadienne sur le carbone (RCC) et les montants que les Ontariens pourraient s'attendre à recevoir dans le cadre de cette initiative. Plusieurs ont réagi positivement à ce concept et étaient d'avis que l'accent mis sur la RCC et la notion selon laquelle l'argent est reversé dans leur poche seraient compris à grande échelle par un grand nombre de Canadiens. Un certain nombre d'entre eux estimaient que les images décrites seraient visuellement accrocheuses et communiqueraient la beauté des milieux naturels canadiens et l'importance de les protéger. Lorsqu'on leur a demandé quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, la plupart des participants estimaient qu'il visait à informer les Canadiens qu'ils recevraient des paiements de la RCC et qu'ils pouvaient prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le changement climatique en effectuant la transition vers des technologies plus propres et respectueuses de l'environnement.
À la question de savoir si cette publicité les inciterait à agir, plusieurs participants ont indiqué qu'ils souhaiteraient en savoir plus sur la procédure à suivre pour recevoir les paiements du RCC et si d'autres démarches étaient nécessaires de leur part, à part la production de leur déclaration d'impôts. En discutant des modifications qui pourraient être apportées à cette publicité pour la rendre plus efficace, on estimait que davantage pouvait être fait pour souligner les pressions financières que subissent actuellement de nombreux ménages canadiens et en quoi la RCC pouvait aider ceux qui peinaient actuellement à faire face au coût de la vie.
En discutant des deux scripts qui leur avaient été présentés, il a été demandé aux participants s'ils pensaient qu'une ou l'autre des deux publicités seraient suffisamment efficace pour les inciter à consulter le site Web afin d'en apprendre davantage. Dans l'ensemble, la plupart d'entre eux étaient d'avis que la deuxième annonce était plus convaincante, estimant que l'accent mis sur les montants de la RCC qu'ils pourraient recevoir et les avantages que pourraient en retirer leurs familles les inciterait à vouloir en savoir plus au sujet de cette initiative. Ces participants estimaient que la seconde publicité les avait personnellement interpellés, car, selon eux, elle portait essentiellement sur leur propre situation familiale.
The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2241412
Date d'attribution du contrat : 19 décembre 2022
Valeur du contrat : 1,629,482.60$
Afin de mieux situer les discussions de groupe dans le contexte des principaux événements survenus au cours du cycle d’établissement de rapports, nous vous présentons ci-après un bref résumé pour le mois de septembre 2024.
Les participants de tous les groupes ont été invités à faire part de ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du Canada au cours des derniers jours. Un vaste éventail d’annonces et d’initiatives ont été rappelées, à savoir :
Les participants se souvenaient également de certaines activités du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Au nombre de celles-ci, citons :
Les participants résidant à Terre-Neuve-et-Labrador se sont vu poser une question supplémentaire à savoir s’ils avaient entendu quoi que ce soit au sujet de l’entente que le gouvernement avait récemment conclue avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador visant à étendre le programme d’alimentation scolaire de la province. Si seul un petit nombre d’entre eux ont déclaré avoir entendu parler de cette initiative, la quasi-totalité des participants estimant qu’il s’agissait d’une mesure positive qui contribuerait grandement à garantir aux enfants un accès aux repas nutritifs dont ils ont besoin pendant qu’ils sont à l’école. Quelques-uns d’entre eux se sont dit préoccupés par le coût de ce programme et se demandaient s’il entraînerait une augmentation des montants qu’ils paient en impôts dans les années à venir.
La question de savoir s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de récentes modifications que le gouvernement avait apportées à la réglementation des prêts hypothécaires a été posée aux participants du groupe résidant dans le nord du Canada. Un petit nombre d’entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement du Canada avait annoncé que les prêteurs pourraient désormais offrir des périodes d’amortissement sur 30 ans aux candidats à l’achat d’une première propriété nouvellement construite. Quelques-uns d’entre eux avaient également entendu dire que le prix plafond de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) pour les prêts hypothécaires assurés avait été augmenté à 1,5 million de dollars. À la question de savoir en quoi, à leur avis, cette mesure les impacterait, la plupart des participants se sont dit incertains ou ne s’attendaient pas à ce qu’elles impactent leur propre situation. Un petit nombre d’entre eux étaient d’avis que, bien que des périodes d’amortissement plus longues puissent permettre de réduire les paiements hypothécaires mensuels, cette initiative pourrait également conduire les propriétaires à payer des intérêts plus élevés pendant de plus longues périodes en raison de la durée prolongée de leurs prêts hypothécaires.
Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont été invités à énumérer les sources auxquelles ils se fiaient pour obtenir des nouvelles d’actualité. La plupart d’entre eux ont déclaré principalement obtenir leurs nouvelles d’actualité de plateformes de médias sociaux comme Facebook et Instagram, tandis qu’un plus petit nombre de participants ont indiqué également recourir à des sources d’information comme MSN, Yahoo et Le Devoir. Quelques participants ont mentionné qu’ils obtenaient fréquemment des nouvelles d’actualité de bouche à oreille de la part de membres de leur famille, d’amis et de collègues. À la question de savoir s’ils accédaient à des sources d’information provenant d’un autre pays ou dans une langue autre que le français, un certain nombre d’entre eux ont indiqué également recevoir des nouvelles en anglais et en arabe, et qu’ils recouraient à des sources provenant de pays tels que la France, l’Iran et le Qatar. Quant à savoir à quelles sources ils recourraient s’ils cherchaient des nouvelles ou des informations sur le gouvernement du Canada, la plupart d’entre eux ont déclaré qu’ils consulteraient probablement des sites Web officiellement exploités par le gouvernement fédéral, et utiliseraient des moteurs de recherche comme Google.
Les participants de sept groupes ont tenu une longue discussion portant sur des questions relatives aux taux d’intérêt, au taux de croissance économique, au chômage ainsi qu’à l’économie canadienne dans son ensemble.
À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de la baisse des taux d’intérêt décidée par la Banque du Canada, les participants étaient à peu près aussi nombreux à déclarer avoir entendu quelque chose à ce sujet que ceux qui n’en avaient jamais eu connaissance. Parmi ceux qui en étaient informés, certains se souvenaient avoir entendu dire que la Banque du Canada avait procédé à une série de réductions de son taux d’intérêt directeur au cours de l’année 2024, la plus récente ayant été effectuée le 4 septembre 2024. La plupart d’entre eux ont positivement réagi à ces mesures de la Banque du Canada, estimant que des taux d’intérêt plus bas rendraient les prêts hypothécaires plus abordables dans l’intérêt de nombreux propriétaires, et qu’il serait plus facile pour les candidats à l’achat d’une première propriété de se qualifier pour des prêts hypothécaires dont les montants seraient plus élevés. On était d’avis que cette mesure serait surtout utile aux propriétaires dont les prêts hypothécaires étaient actuellement à taux variable et qui avaient vu leurs paiements mensuels considérablement augmenter au cours des dernières années. Quelques- uns d’entre eux ont dit craindre que cette approche de la Banque du Canada puisse éventuellement avoir un impact négatif sur le marché immobilier. Parmi ces participants, on estimait que des taux hypothécaires plus bas pourraient entraîner une augmentation du nombre de candidats à l’achat d’une propriété dans les années à venir. En discutant des répercussions qu’auraient, le cas échéant, ces mesures sur leur propre situation, plusieurs des participants s’attendant à renouveler leur hypothèque dans un avenir rapproché ont dit croire que leur situation financière s’améliorerait consécutivement à la baisse des taux d’intérêt. Parmi ceux qui avaient récemment renouvelé leurs prêts hypothécaires ou qui étaient actuellement locataires, les locataires étaient d’avis que si une baisse des taux d’intérêt n’était pas susceptible d’avoir un impact direct dans leur propre vie, ces mesures de la Banque du Canada augmenteraient la vigueur du marché du logement.
Quant à savoir s’ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet du taux d’inflation, et notamment de rapports selon lesquels l’inflation avait diminué au cours des derniers mois, seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Parmi les participants ayant entendu parler de cette question, si peu d’entre eux étaient au courant de détails précis, un certain nombre d’entre eux avaient l’impression que le taux d’inflation avait diminué progressivement au cours de la dernière année et qu’il se situait actuellement autour de 2 à 4 pour cent. Si tous les participants ont positivement réagi à la perspective d’une baisse de l’inflation, très peu d’entre eux ont déclaré en avoir constaté les bienfaits dans leur propre quotidien. Bon nombre d’entre eux estimaient que le coût de la vie était demeuré excessivement élevé dans leur région et que les coûts des produits de première nécessité, notamment des produits d’épicerie, du logement et de l’essence avaient continué d’être inabordables. En discutant des différentes conséquences de l’inflation dans leur propre vie, plusieurs d’entre eux ont indiqué avoir dû établir un budget beaucoup plus strict qu’auparavant. Un certain nombre d’entre eux ont également indiqué avoir renoncé à des activités telles que des sorties au restaurant, estimant que les plaisirs de ce genre étaient devenus trop chers au cours des dernières années.
À la question de savoir s’ils étaient au courant de quoi que ce soit au sujet de la croissance économique du Canada, très peu de répondants ont répondu par l’affirmative. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :
La croissance économique se mesure habituellement par le PIB. PIB est l’abréviation de « produit intérieur brut ». Le PIB mesure la valeur monétaire de biens et services finals produits dans un pays au cours d’une période donnée. Le taux de croissance annualisé du PIB au Canada était de 2,1 % pour le dernier trimestre de 2024, soit nettement supérieur au taux de 1,5 % estimé par la Banque du Canada en juillet.
Si un certain nombre de participants considéraient cette évolution comme étant positive et estimaient qu’une croissance plus élevée du PIB était signe que l’économie commençait à revenir à la normale après ce qu’ils percevaient comme étant les perturbations provoquées par la pandémie de COVID-19, peu d’entre eux étaient d’avis qu’un taux de croissance économique plus élevé aurait un impact tangible dans le quotidien de la plupart des Canadiens. Plusieurs participants étaient d’avis que même si l’économie canadienne se portait mieux dans l’ensemble, un grand nombre de ménages continuaient à faire face à des difficultés financières, bon nombre d’entre eux s’endettant de plus en plus pour pouvoir joindre les deux bouts. On estimait qu’il n’y avait pas suffisamment d’emplois bien rémunérés à l’heure actuelle et que le gouvernement devait davantage veiller à ce que la croissance économique nationale se traduise par des salaires plus élevés au bénéfice des travailleurs canadiens. Quelques participants étaient également d’avis qu’il fallait en faire plus pour accroître la fabrication de biens et de produits au Canada. Parmi ces derniers, on estimait qu’en adoptant cette approche, le Canada serait désormais moins dépendant du commerce international, ce qui se traduirait probablement à l’avenir par une croissance plus forte du PIB et une plus grande stabilité économique.
Les participants résidant en Alberta, dans la région de Laval au Québec, et ceux des groupes composés de particuliers à faible et moyen revenu (résidant au Québec, au Canada atlantique et dans l’Ouest canadien respectivement), se sont vu poser une question complémentaire portant sur le taux de chômage actuel. Si très peu d’entre eux ont déclaré être au courant d’informations récentes sur ce sujet, un certain nombre d’entre eux ont dit croire que le chômage au Canada était actuellement plus élevé qu’il ne l’avait été les années précédentes. Les participants se sont vu informer que le taux de chômage était actuellement de 6,6 % comparativement à 5,4 % en 2023 et à 5,7 % en 2019 avant la pandémie. Bon nombre d’entre eux estimaient que ce taux était assez élevé et qu’il participait des difficultés auxquelles eux-mêmes ou d’autres personnes qu’ils connaissaient avaient récemment été confrontés en cherchant de l’emploi. Un grand nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il existait actuellement un fossé entre employeurs et travailleurs éventuels, plusieurs participants disant croire que bien que de nombreux emplois soient offerts dans leurs régions respectives, peu d’entre eux offraient un salaire-subsistance ou des avantages sociaux suffisants. Un certain nombre de participants considéraient que la pandémie de COVID-19 avait constitué un important facteur de chômage, et estimaient que les personnes qui avaient cessé de travailler (dont la proportion était considérable), soit par choix, soit parce qu’elles avaient été licenciées, hésitaient désormais à réintégrer le marché du travail aux salaires actuellement offerts par les employeurs. Quelques-uns d’entre eux estimaient en outre que des facteurs comme l’automatisation ainsi que l’essor de nouvelles technologies, et notamment de l’intelligence artificielle, avaient entraîné une hausse du taux de chômage au cours de la dernière année.
À la question de savoir si l’un ou l’autre des indicateurs dont ils avaient discuté avait modifié leur opinion concernant l’orientation de l’économie canadienne et leur propre avenir financier, peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. Si bon nombre de participants étaient d’avis que certains éléments comme les taux d’intérêt, l’inflation et le taux de croissance économique semblaient s’être améliorés au cours de la dernière année, très peu d’entre eux étaient d’avis que cela aurait un impact tangible dans leur propre vie. Plusieurs participants ont de nouveau souligné que le coût de la vie était devenu de plus en plus inabordable pour un nombre croissant de Canadiens et que tant que cette tendance se maintiendrait, on pourrait difficilement considérer l’économie canadienne comme étant sur la bonne voie. Un certain nombre d’entre eux estimaient que le gouvernement fédéral devait davantage s’attacher à réglementer les grandes entreprises. Parmi ces participants, on estimait que le comportement axé sur la recherche du profit adopté par certaines entreprises, dont les grandes chaînes d’épiceries, avait largement contribué à la hausse de l’inflation ces dernières années.
Plusieurs d’entre eux se disaient préoccupés par l’impact qu’aurait le coût élevé de la vie combiné à un taux de chômage en hausse sur les jeunes Canadiens entamant tout juste leur vie d’adulte. Un certain nombre de participants, qui étaient eux-mêmes plus jeunes, ont indiqué avoir eu beaucoup de difficulté à mettre de l’argent de côté pour l’achat d’une propriété ou pour leur retraite, car la quasi- totalité de leurs revenus mensuels était actuellement consacrée à des dépenses quotidiennes. Dans l’ensemble, les participants se sont montrés très pessimistes quant à l’avenir de l’économie canadienne, et s’il était, à leur avis, probable que les entreprises et les Canadiens les plus fortunés profitent de la croissance économique au Canada dans les années à venir, de nombreuses familles à revenu faible ou moyen continueraient néanmoins d’avoir du mal à joindre les deux bouts.
Les participants de cinq groupes se sont vu poser une question complémentaire portant sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit sur l’immigration canadienne et les modifications apportées au PTET, les participants étaient à peu près aussi nombreux à déclarer avoir entendu quelque chose à ce propos que ceux ayant indiqué ne pas en être au courant. Parmi ceux qui avaient eu connaissance de ces modifications, plusieurs participants ont dit croire que les ajustements au PTET restreignaient davantage le nombre d’immigrants autorisés à entrer au Canada en tant que travailleurs étrangers temporaires (TET), ainsi que la nature des emplois que les TET seraient en droit d’exercer. Un certain nombre de participants ont favorablement accueilli cette mesure, estimant que les taux d’immigration plus élevés des dernières années (dont on pense qu’ils incluent un nombre important de TET) avaient exercé une pression croissante dans des domaines essentiels, dont le logement, les soins de santé, l’éducation et les services de garde d’enfants. D’aucuns estimaient en outre que ces changements pourraient leur être avantageux et mener à la création d’un plus grand nombre d’emplois destinés à de jeunes Canadiens peinant actuellement à se trouver un emploi. Quelques participants disant croire qu’un grand nombre d’emplois étaient déjà offerts dans leurs collectivités respectives (et notamment dans des secteurs comme ceux des personnes âgées et des soins de longue durée. Ces derniers se demandaient pourquoi des mesures étaient prises pour limiter le nombre de TET venant au Canada si des postes à combler leur étaient offerts.
Le groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec a tenu une discussion portant sur les problèmes auxquels les Canadiens sont actuellement confrontés ainsi que sur leurs points de vue concernant le gouvernement du Canada et sa gestion de ces priorités.
Lorsqu’on leur a demandé de préciser les domaines dans lesquels ils estimaient que la performance du gouvernement fédéral avait été satisfaisante, un certain nombre de participants étaient d’avis qu’il avait fait preuve d’efficacité dans sa communication aux Canadiens de renseignements portant sur des questions et des initiatives importantes. Au nombre des autres initiatives mentionnées par les participants, citons les mesures prises par le gouvernement du Canada pour résorber l’arriéré des demandes de passeport à la suite de la pandémie de COVID-19, ainsi que des investissements destinés à la construction d’un plus grand nombre d’habitations dans les collectivités canadiennes par le biais de programmes comme le Fonds pour accélérer la construction de logements.
En discutant des domaines dans lesquels ils estimaient que le gouvernement pouvait faire mieux, les participants ont mentionné la gestion des soins de santé et de la pénurie perçue de médecins de famille, l’augmentation nécessaire de places abordables en garderie et du nombre d’éducateurs de la petite enfance, la gestion de la pénurie de logements abordables au sein des collectivités canadiennes, ainsi que celle de l’immigration. Sur ce dernier point, un certain nombre de participants estimaient que davantage devait être fait pour accélérer le traitement des demandes d’immigration et rationaliser le processus de reconnaissance des titres de compétences étrangers au profit des personnes nouvellement arrivées au Canada.
Invités à faire part de leurs opinions concernant la gestion du gouvernement du Canada dans le dossier des affaires internationales et sa réponse concernant des questions de portée internationale, la plupart d’entre eux estimaient qu’il faisait fausse route. Parmi ces participants, on estimait que l’implication actuelle du gouvernement du Canada dans des conflits en cours partout dans le monde était trop grande et qu’il fallait davantage se concentrer sur les problèmes auxquels sont confrontés les Canadiens vivant au Canada. À la question de savoir comment ils qualifiaient la performance du gouvernement fédéral quant à sa gestion des relations avec des pays à majorité arabe en particulier, les participants étaient à peu près aussi nombreux à estimer qu’il était sur la bonne voie à cet égard que ceux ayant exprimé des opinions plus neutres ou incertaines. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de mesures que le gouvernement du Canada avait prises dans ce domaine, un certain nombre d’entre eux ont rappelé l’accord conclu avec l’Arabie saoudite en 2023 visant à ce que les deux pays rétablissent leurs relations diplomatiques.
Décrivant les principaux problèmes affectant actuellement la communauté arabe canadienne, bon nombre de participants estimaient que le gouvernement fédéral devait en faire davantage pour sensibiliser les autres Canadiens aux différentes cultures et histoires arabes et les amener à mieux les comprendre. Un certain nombre de participants étaient d’avis que les Canadiens d’origine arabe étaient confrontés à une stigmatisation dans de nombreuses régions du pays, et qu’une meilleure connaissance des cultures arabes ainsi que l’intégration accrue d’éducateurs arabes à tous les paliers du système éducatif contribueraient à mettre fin à cette stigmatisation. À la question de savoir si, dans ce dossier, le gouvernement était actuellement sur la bonne voie, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative, estimant qu’il avait pris de nombreuses mesures pour promouvoir la diversité et le multiculturalisme au Canada et pour prendre acte des fêtes arabes traditionnelles et les célébrer. Interrogés sur la performance du gouvernement fédéral en matière de rapprochement avec les Canadiens d’origine arabe, la plupart d’entre eux se sont montrés incertains et n’avaient aucune connaissance des mesures que le Canada avait prises à cet effet. En discutant des moyens par lesquels le gouvernement fédéral pourrait, selon eux, renforcer son implication auprès des Canadiens d’origine arabe, quelques-uns d’entre eux estimaient qu’une plus grande priorité devrait être accordée à la représentation de ces communautés dans le cadre du processus décisionnel à tous les échelons du gouvernement.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la prestation de services des soins de santé au sein de leurs collectivités. À la question de savoir comment ils qualifieraient le système de soins de santé au Canada à l’heure actuelle, la plupart des participants étaient d’avis que les professionnels de la santé canadiens (et notamment les médecins et les infirmières) étaient généralement bien formés et très compétents, mais que l’accès à des services de santé était devenu de plus en plus problématique. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis qu’il s’agissait d’un problème touchant particulièrement le nord du Canada, et notamment les populations vivant dans des régions plus reculées où médecins et infirmières voyagent d’une collectivité à l’autre plutôt que d’y résider. Plusieurs participants, dont ceux résidant dans les grands centres que sont Yellowknife, Whitehorse et Iqaluit, se souvenaient avoir attendu de nombreux mois (et dans certains cas des années) avant de pouvoir obtenir un rendez-vous auprès d’un spécialiste ou de subir une intervention, et un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que même des processus courants comme la réalisation d’analyses sanguines pouvaient prendre plusieurs semaines. Un certain nombre d’entre eux ont dit croire que s’il était en général possible d’accéder à des soins de santé standard au sein de collectivités nordiques (malgré de longs délais d’attente), dans le cas d’une urgence médicale nécessitant des soins spécialisés, il faudrait probablement être transporté par avion dans une autre région du pays pour se faire soigner.
À la question de savoir si leur accès à des services de soins de santé avait changé au cours des dernières années, plusieurs participants estimaient qu’il s’était récemment détérioré. On estimait que bon nombre de collectivités nordiques connaissaient actuellement de sérieuses pénuries de travailleurs de la santé. On était d’avis que, si la population du nord du Canada avait augmenté ces dernières années, la capacité du système de soins de santé n’avait pas augmenté de manière à pouvoir répondre aux nouvelles demandes dont il faisait l’objet. On estimait que ce problème était présent partout au Canada et qu’il n’était pas unique au nord du Canada. Quelques participants ont exprimé des opinions plus positives, estimant que si l’accès à certains services était demeuré difficile, la présence accrue d’infirmières praticiennes dans leur région au cours des dernières années avait facilité la consultation, lorsque nécessaire, d’un professionnel de la santé.
Discutant des changements qui devraient être apportés afin d’améliorer le système de soins de santé dans leur région, un grand nombre de participants estimaient qu’une plus grande priorité devait être accordée à l’amélioration des conditions de travail des travailleurs de la santé, et notamment à la réduction de leurs heures de travail ainsi qu’à l’augmentation de leurs salaires. On était d’avis que des efforts plus substantiels devaient tout particulièrement être déployés pour inciter les travailleurs de la santé à travailler et à résider au sein de collectivités nordiques et on estimait que cela contribuerait grandement à augmenter l’accès des gens de la région à des soins de santé. On était également d’avis que des mesures devaient être prises pour faciliter le transfert de données et de dossiers médicaux entre provinces et territoires. On estimait que cela serait particulièrement utile pour les personnes contraintes de se rendre dans un autre coin du pays pour se faire soigner. Plusieurs participants étaient également d’avis que davantage devait être fait pour remédier aux problématiques liées à la santé mentale et à la toxicomanie, et bon nombre d’entre eux estimaient que ces enjeux étaient devenus de plus en plus préoccupants au sein de leurs collectivités ces derniers temps.
À la question de savoir quel rôle devrait, selon eux, jouer le gouvernement du Canada en ce qui concerne la prestation de soins de santé, plusieurs participants estimaient qu’il devait avant tout financer les systèmes de soins de santé provinciaux et territoriaux et veiller à ce que tous les Canadiens puissent bénéficier de soins répondant à des normes de base. Certains d’entre eux étaient également d’avis que le gouvernement fédéral pourrait jouer un rôle plus proactif dans la promotion, auprès de Canadiens, de modes de vie plus sains, notamment en fournissant davantage d’information et de conseils relatifs à une bonne alimentation et au maintien d’un mode de vie actif.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont tenu une discussion portant sur la situation actuelle du logement au sein de leurs collectivités. Lorsqu’on leur a demandé comment ils qualifieraient cette dernière dans leur région, la quasi-totalité d’entre eux la jugeait très difficile. Bon nombre d’entre eux ont déclaré avoir personnellement eu du mal à se procurer un logement sûr et abordable dans leurs collectivités respectives. Plusieurs d’entre eux estimaient que l’offre de logements dans de nombreuses régions du Nord était assez limitée et ont dit croire que, pour beaucoup, les logements disponibles étaient devenus très chers et difficiles à assumer. Un certain nombre d’entre eux estimaient que, pour des familles avec enfants, il était devenu de plus en plus difficile d’obtenir un logement convenable, certains d’entre eux affirmant que la plupart des logements disponibles étaient davantage conçus pour des ménages d’une ou de deux personnes.
À la question de savoir si la situation du logement dans leur région s’était améliorée, avait empiré ou était restée la même au cours des dernières années, tous les participants étaient d’avis qu’elle avait empiré. Bon nombre d’entre eux disaient croire que, bien que la population ait augmenté au sein de leur collectivité ou dans leur région au cours des dernières années, on ne construisait pas assez de nouveaux logements pour pouvoir accueillir ces nouveaux arrivants. Discutant de ce qu’il faudrait faire pour améliorer la situation du logement dans le nord du Canada, un certain nombre de participants estimait que davantage devait être fait pour encourager les municipalités à alléger les formalités administratives liées aux rénovations et à la construction de nouveaux logements et à accélérer le rythme auquel de nouvelles habitations sont construites. On estimait également que des efforts plus substantiels devaient être consentis à tous les échelons du gouvernement pour nouer un dialogue avec les différents groupes et organismes autochtones du Nord et trouver des moyens de collaborer à la construction d’un plus grand nombre de logements dans la région. Quelques participants étaient d’avis qu’il ne devrait plus être permis de réserver des logements pour des travailleurs saisonniers et de les laisser inoccupés pendant une grande partie de l’année. On estimait que cette pratique avait eu pour effet de diminuer encore plus l’offre de logements et d’augmenter le coût des loyers payés par les personnes vivant dans le nord du Canada à longueur d’année.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des mesures prises par le gouvernement du Canada en matière de logement dans le Nord, plusieurs participants ont répondu qu’il s’était engagé à investir dans la construction d’un plus grand nombre d’habitations dans la région, mais peu d’entre eux se souvenaient de détails précis à ce sujet. Sans rapport avec le nord du Canada, certains d’entre eux se souvenaient avoir entendu dire que le gouvernement fédéral avait récemment pris des mesures pour fournir une aide plus substantielle aux candidats à l’achat d’une première propriété et qu’il s’était également davantage employé à encourager la construction de maisons préfabriquées dans les collectivités canadiennes. Si la plupart des participants estimaient que ces mesures constituaient un pas dans la bonne direction, un certain nombre d’entre eux ont fait part de leur scepticisme, doutant qu’elles puissent rendre le logement plus abordable au sein de leurs collectivités. Parmi ces participants, on estimait que le gouvernement fédéral avait déjà pris des engagements semblables et que les mesures qu’il avait précédemment prises dans ce dossier n’avaient apporté aucune amélioration tangible à la situation du logement dans le nord du Canada.
En discutant des différentes prestations et services offerts par le gouvernement fédéral dont ils avaient connaissance, les participants ont mentionné un large éventail de programmes. Les participants étaient pour la plupart davantage au courant de programmes tels que l’Allocation canadienne pour enfants (ACE), l’assurance-emploi (Æ), le crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH), et les programmes destinés aux personnes âgées tels que le RPC et la SV. Plusieurs d’entre eux se souvenaient de mesures que le gouvernement du Canada avait récemment prises pour rendre les services de garde d’enfants plus abordables, y compris d’ententes conclues avec les provinces et territoires visant à réduire le coût des services de garde d’enfants à 10 $ par jour (en moyenne) par enfant. Les participants ont également déclaré connaître des programmes tels que la Remise canadienne sur le carbone (RCC), le Régime canadien de soins dentaires (RCSD) l’Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) ainsi que le Supplément de revenu garanti (SRG), bien que peu d’entre eux étaient en mesure de se souvenir de détails précis à leur sujet. Un petit nombre d’entre eux ont également mentionné des initiatives comme la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes, La Prestation canadienne pour les personnes handicapées ainsi que les programmes dédiés aux étudiants comme la bourse canadienne pour étudiants et l’octroi par le gouvernement fédéral de prêts étudiants sans intérêt.
Bien que la plupart d’entre eux estimaient avoir une connaissance générale des modalités d’accès aux prestations et programmes fédéraux, plusieurs étaient d’avis que ce processus pouvait souvent s’avérer long et compliqué. Décrivant l’accès aux services en ligne du gouvernement du Canada dont ils avaient fait l’expérience, plusieurs participants ont dit croire que des améliorations avaient été apportées à ce chapitre au cours des dernières années (en particulier aux sites Web de l’Agence du revenu du Canada [ARC] et de Service Canada), mais que des efforts supplémentaires pourraient être déployés afin d’accroître la convivialité des sites Web gérés par le gouvernement fédéral. Quelques-uns d’entre eux estimaient qu’il pouvait être difficile de savoir où chercher une information précise sur le site officiel du gouvernement du Canada et qu’ils avaient donc souvent recours à des moteurs de recherche comme Google lorsqu’ils cherchaient à obtenir des détails sur un programme ou un service particulier. Un certain nombre d’entre eux ont également déclaré avoir eu énormément de mal à utiliser les services téléphoniques du gouvernement du Canada, certains mentionnant tout particulièrement les longs délais d’attente auxquels ils s’étaient heurtés avant de pouvoir parler à un représentant au sujet des questions ou des problèmes auxquels ils étaient confrontés.
À la question de savoir si, dans l’ensemble, ils estimaient que la qualité des divers programmes et prestations offerts par le gouvernement du Canada s’était améliorée, avait empiré ou était restée la même au fil du temps, la plupart des participants estimaient qu’elle était essentiellement demeurée la même, un plus petit nombre d’entre eux estimant qu’elle s’était soit améliorée, soit détériorée. Parmi ceux qui considéraient que la qualité des prestations et des programmes fédéraux s’était améliorée au cours des dernières années, un certain nombre de participants ont décrit la simplification du processus de demande pour bon nombre de ces aides, la plupart des demandes pouvant désormais être effectuées en ligne plutôt qu’en personne ou par la poste. Quelques-uns d’entre eux ont en outre parlé en termes positifs de l’instauration de nouveaux programmes du gouvernement fédéral comme le Régime canadien de soins dentaires (RCSD). Parmi les quelques participants estimant que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement du Canada s’était détériorée, certains étaient d’avis que, bien qu’un vaste éventail de programmes soit offert aux Canadiens, la demande avait augmenté au cours des dernières années et il était de plus en plus difficile d’y avoir accès. Quelques-uns d’entre eux ont également exprimé leur déception concernant l’instauration de la Prestation canadienne pour les personnes handicapées, estimant que les montants fournis dans le cadre de ce programme ne suffiraient pas à fournir le soutien financier nécessaire aux personnes vivant avec un handicap.
Parmi le plus grand nombre de participants dont les opinions étaient plus mitigées ou qui estimaient que la qualité des prestations et des services offerts par le gouvernement fédéral était demeurée essentiellement la même, on estimait que, si de nombreuses aides étaient toujours offertes aux Canadiens, l’amélioration de ces initiatives n’avait guère progressé au cours des dernières années. Certains d’entre eux étaient d’avis que l’admissibilité à ces programmes était devenue trop restrictive, et que certains critères (dont les seuils de revenus) devaient être révisés pour tenir compte des récentes hausses du coût de la vie.
Discutant de l’impact positif des prestations et des aides offertes par le gouvernement fédéral sur leur propre vie, ainsi que sur la vie de leur famille, de leurs amis et des Canadiens en général, de nombreux participants ont parlé en termes positifs de l’ACE. On estimait que grâce à cette initiative, les parents de jeunes enfants avaient plus facilement pu joindre les deux bouts et qu’elle avait donné une plus grande latitude financière à de nombreux ménages canadiens, surtout au vu de l’augmentation du coût de la vie observée au cours de ces dernières années. Quelques-uns d’entre eux ont en outre mentionné les mesures qui avaient été prises pour rendre la garde d’enfants plus abordable, estimant qu’elles avaient grandement facilité le retour sur le marché du travail de nombreux parents (et plus particulièrement de mères). Quelques-uns d’entre eux ont également loué les aides et les prêts sans intérêt fournis aux étudiants par le gouvernement fédéral, certains d’entre eux affirmant que ces programmes les avaient grandement aidés à pouvoir assumer les coûts de leur éducation postsecondaire.
En focalisant leur discussion sur les améliorations pouvant être apportées aux programmes et prestations fédéraux, un certain nombre de participants étaient d’avis que les seuils de revenu fixés pour ces programmes devaient être revus afin de permettre à un plus grand nombre de Canadiens d’y avoir droit. Dans le même ordre d’idées, certains d’entre eux étaient d’avis qu’il fallait accorder plus d’importance à l’instauration de mesures de soutien destinées spécifiquement à la classe moyenne, dont on pensait qu’elle peinait également à faire face au coût de la vie tout en se voyant dans l’impossibilité d’accéder aux prestations et aux programmes actuellement offerts aux personnes à plus faible revenu. On était également d’avis que davantage pouvait être fait pour simplifier le processus de demande d’adhésion à ces programmes, plus particulièrement dans l’intérêt de personnes confrontées à des barrières linguistiques ou souffrant de handicaps psychologiques et pour qui les formulaires de demande peuvent être trop complexes ou porter à confusion.
À la question supplémentaire de savoir si les prestations et les services offerts par le gouvernement fédéral devaient être respectivement augmentés, diminués ou demeurer les mêmes, tous les participants du groupe composé de résidents de Terre-Neuve-et-Labrador et de la région métropolitaine de Vancouver étaient d’avis qu’ils devaient être augmentés. Les participants ont rappelé qu’en raison des taux d’inflation élevés enregistrés ces dernières années, les montants versés dans le cadre de ces aides devaient être augmentés afin de permettre aux Canadiens de mieux rattraper leur retard sur le plan budgétaire. En discutant des domaines qui pourraient, à leur avis, être améliorés, on estimait que des efforts devraient être déployés pour fournir des soins dentaires et des soins de la vue à tous les Canadiens, certains participants considérant que ces services pouvaient souvent être très onéreux sans couverture d’assurance. Quelques participants estimaient que davantage devait être fait pour fournir une aide financière accrue aux parents cherchant à inscrire leurs enfants à des programmes de sports ou à d’autres programmes récréatifs. On estimait que cela contribuerait à garantir que tous les enfants, quel que soit le revenu de leur ménage, puissent accéder et participer à ce type d’activités.
Les participants de quatre groupes ont fait part de leurs points de vue concernant une vidéo publicitaire portant sur l’Allocation canadienne pour enfants (ACE) produite par le gouvernement du Canada. Les participants se sont vu présenter la publicité deux fois de suite et informer qu’il y avait quelques années que cette dernière avait été produite et qu’elle était parue à la télévision, sur les médias sociaux ainsi que sur des plateformes numériques comme YouTube. La publicité suivante a été présentée deux fois de suite aux participants :
Le clip ci-dessus consiste en une animation vidéo d’une durée de 15 secondes. La transcription textuelle de la vidéo est la suivante :
La vidéo commence avec le sous-titre suivant : « De vraies personnes partageant leurs histoires »
Une mère tenant son fils dans ses bras dit : « Quand on a commencé à recevoir l’Allocation canadienne pour enfants, ç’a été vraiment un poids de moins sur mes épaules. » Même si on a des imprévus, mes enfants vont avoir tout ce dont ils ont besoin. »
Une voix hors champ dit ensuite : « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et les crédits auxquels vous pourriez être admissible », avec le site Web canada.ca/ChaqueDollarCompte apparaissant à l’écran. Au-dessus du site Web, on aperçoit le logo du gouvernement du Canada et la signature musicale retentit.
À la question de savoir si cette vidéo leur avait porté à leur connaissance de nouveaux renseignements dont ils n’étaient pas conscients avant de participer à la discussion de groupe, si quelques participants se souvenaient avoir déjà vu cette vidéo, que ce soit à la télévision ou en ligne, aucun d’eux n’a déclaré avoir appris quoi que ce soit de nouveau. À la question de savoir quel était, selon eux, le message principal véhiculé par cette publicité, presque tous les participants estimaient qu’il visait à encourager les Canadiens à produire leur déclaration d’impôts et à les informer qu’en s’acquittant de cette tâche, ils pourraient avoir droit à des prestations et à des aides, dont l’ACE. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il s’agissait d’un message à connotation involontairement négative, estimant qu’il laissait entendre aux Canadiens qu’ils seraient privés de prestations fédérales s’ils ne produisaient pas leur déclaration d’impôts dans les délais prescrits.
Les participants se sont ensuite vu présenter la transcription du message publicitaire d’origine communiqué par le narrateur, ainsi que deux messages de rechange pouvant être utilisés en lieu et place de ce dernier. Au nombre des énoncés présentés aux participants, citons :
La quasi-totalité des participants a exprimé des opinions favorables au sujet des deux nouveaux énoncés, estimant qu’ils communiquaient le message de la publicité de façon efficace. En se prêtant à un exercice dans le cadre duquel il leur a été demandé de choisir quel énoncé était, à leur avis, le plus efficace, un grand nombre de participants ont choisi l’énoncé no 3. L’idée de « découvrir » ce à quoi ils pourraient être admissibles a plu à bon nombre de ces participants qui estimaient que cela suscitait chez l’auditeur un sentiment de découverte et le poussait à rechercher davantage de renseignements. Un nombre à peu près égal de participants ont choisi les énoncés no 1 et no 2. Parmi ceux qui avaient choisi l’énoncé d’origine, on estimait qu’il s’agissait du message le plus direct et concis pour décrire le processus à suivre afin de recevoir les prestations et les crédits auxquels ils sont admissibles. Un certain nombre de participants ayant choisi l’énoncé no 2 ont parlé en termes positifs de ce qu’ils considéraient comme étant l’accent mis sur l’importance de se renseigner et de faire ses propres recherches pour connaître les prestations qu’ils pourraient être en droit de recevoir.
Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont tenu une discussion portant sur l’immigration. À la question de savoir s’ils avaient récemment vu, lu ou entendu des nouvelles d’actualité liées à l’immigration au Canada, un certain nombre d’entre eux ont rappelé la récente décision d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de fixer un plafond au nombre de permis d’études pour étudiants étrangers qu’il délivrerait en 2024 et 2025. Quelques-uns d’entre eux ont en outre mentionné une récente annonce du gouvernement du Canada selon laquelle les ressortissants étrangers ne pourraient plus présenter de demande de permis de travail depuis le Canada pendant qu’ils sont au pays en vertu d’un visa de visiteur.
Invités à faire part de leurs opinions sur l’état actuel du système d’immigration au Canada, les participants ont exprimé des avis pour la plupart négatifs, en utilisant des termes comme « désorganisé » et « stressant » pour le qualifier. Presque tous les participants s’étaient personnellement suivi le processus d’immigration au Canada, et un plus petit nombre d’entre eux ont déclaré avoir vécu le processus de parrainage d’un membre de leur famille ou celui de leur propre parrainage par un tel membre. Les participants se disant satisfaits de leur expérience en matière d’immigration étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui se souvenaient avoir été confrontés à des difficultés au cours de ce processus. Parmi les participants pour qui l’expérience s’était avérée difficile, un certain nombre ont cité ce qu’ils considéraient comme étant les longs temps d’attente liés au traitement de leurs demande et à la réception de leur carte de résident permanent (RP).
Quant à savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada était sur la bonne voie en matière de gestion du système d’immigration, un grand nombre de participants étaient d’avis qu’il faisait fausse route. Ces derniers estimaient qu’il fallait davantage s’attacher à faire en sorte que les nouveaux immigrants arrivant au Canada possèdent les compétences, la formation et l’expérience qui leur permettraient d’apporter une contribution positive immédiate à l’économie canadienne. On estimait en outre que le gouvernement fédéral devait fixer des objectifs plus clairs quant au nombre d’immigrants qui seraient admis chaque année, et s’efforcer de respecter ces objectifs le plus fidèlement possible.
Lorsqu’on leur a demandé si le gouvernement du Canada devait, à leur avis, augmenter, diminuer ou maintenir le taux d’immigration environ au même niveau, les participants estimant qu’il devait être diminué étaient un peu plus nombreux que ceux estimant qu’il devait être maintenu à un niveau à peu près semblable. Parmi le plus petit nombre de participants estimant que le taux d’immigration devait être diminué, on était d’avis que le haut taux d’immigration enregistré ces dernières années avait mis à mal certains secteurs, dont celui du logement et des soins de santé et que des mesures devaient être prises (comme de limiter le taux d’immigration dans l’avenir) afin de remédier à ces problèmes. Au nombre des quelques participants qui étaient d’avis que le taux d’immigration devrait être augmenté, on estimait qu’en raison du vieillissement de la population active du Canada, il fallait faire venir de nouveaux immigrants pour remplacer le grand nombre de Canadiens qui prendraient leur retraite dans un avenir rapproché.
À la question de savoir s’ils estimaient que le gouvernement du Canada en faisait assez pour venir en aide aux immigrants récents, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative. Un petit nombre d’entre eux était d’un autre avis, estimant que davantage pouvait être fait pour aider les nouveaux arrivants à trouver un logement et un emploi dans leur région et pour s’assurer que ces derniers possèdent les compétences linguistiques et sociales dont ils ont besoin pour pouvoir s’intégrer à leurs nouvelles collectivités. On estimait également que le gouvernement devait prendre des mesures pour garantir un accès à des prestations de soins de santé provisoires à tous les nouveaux immigrants en attendant l’entrée en vigueur de leur couverture d’assurance médicale.
Les participants du groupe composé de Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec ont tenu une brève discussion sur leurs opinions et leurs attentes concernant leur future vie au Canada.
Lorsqu’on leur a demandé en quoi leur avenir au Canada les rendait optimistes, plusieurs ont mentionné ce qu’ils percevaient comme étant l’équité des lois et du système judiciaire canadien, ainsi que ce qu’ils considéraient comme étant l’engagement du gouvernement fédéral à protéger et à promouvoir la diversité et le multiculturalisme partout au pays. Bon nombre d’entre eux estimaient que le Canada comptait parmi les meilleurs pays du monde à cet égard et que le gouvernement fédéral s’était fait un ardent défenseur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion à l’intérieur de ses frontières. Un certain nombre d’entre eux ont également parlé en termes positifs du système d’éducation canadien, de la possibilité qui leur était offerte de faire carrière dans un large éventail de domaines et du sentiment de sécurité que procure la vie au Canada par rapport à de nombreuses autres régions du monde.
En discutant de ce qui les inquiétait ou les préoccupait au sujet de leur avenir au Canada, un certain nombre de participants ont mentionné le coût élevé de la vie dans plusieurs régions du pays. Certains d’entre eux se sont également dit préoccupés par ce qu’ils considéraient comme étant des divisions croissantes au sein de la société canadienne, ainsi que par la potentielle discrimination accrue dont ils pourraient faire l’objet si cette tendance devait se maintenir. Dans cette optique, quelques participants estimaient que le gouvernement fédéral devait en faire davantage pour lutter activement contre ce qu’ils considéraient comme étant une montée de l’islamophobie dans certaines régions du pays.
Les participants d’un groupe composé de résidents de la région du Grand Toronto (RGT), ayant déclaré être préoccupés par la criminalité, ont tenu une discussion portant sur les armes à feu. À la question de savoir ce qu’ils avaient récemment vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet des armes à feu dans leur collectivité, bon nombre de participants avaient l’impression qu’il y avait eu un nombre croissant de fusillades dans la région du Grand Toronto au cours des dernières années, ainsi que d’autres crimes perpétrés par des individus au moyen d’armes à feu.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient remarqué une recrudescence d’armes à feu et de crimes commis avec des armes à feu dans leurs quartiers respectifs de la RGT, les participants estimant que la criminalité impliquant des armes à feu avait augmenté étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient d’avis qu’elle était demeurée pour ainsi dire inchangée. Aucun participant n’était d’avis que les activités impliquant des armes à feu avaient diminué au cours des dernières années. En discutant de ce qu’ils considéraient comme étant les facteurs potentiels ayant contribué à cette augmentation perçue des crimes commis à l’aide d’armes à feu, un grand nombre de participants ont cité le désespoir financier poussant des jeunes en difficulté à se livrer à des activités criminelles comme moyen d’alléger ces pressions. Plusieurs participants estimaient que les peines imposées aux jeunes commettant ces crimes étaient insuffisantes et que cela avait poussé de nombreux individus qui avaient été arrêtés pour des crimes commis avec une arme à feu à récidiver en raison de l’absence perçue de conséquences à leurs actes. Quelques participants ont en outre cité que la pression exercée par les pairs, l’influence des réseaux sociaux et de l’industrie du divertissement, ainsi que la perception d’un afflux illégal d’armes à feu en provenance des États-Unis, comme autant de facteurs potentiels de l’augmentation des crimes commis à l’aide d’armes à feu.
À la question de savoir si l’augmentation perçue des crimes de cette nature avait entraîné une augmentation du nombre de propriétaires légitimes d’armes à feu, très peu de participants estimaient qu’il existait un rapport entre les deux. De l’avis général, la très grande majorité des propriétaires légitimes d’armes à feu sont très responsables, respectent scrupuleusement les lois régissant les armes à feu au Canada et ne se servent de leurs armes à feu que pour des passe-temps comme la chasse ou le tir sur cible. On estimait que la quasi-totalité des crimes commis avec des armes à feu dans la région du Grand Toronto l’était avec des armes illégalement obtenues et qu’il était rare que des propriétaires légitimes d’armes à feu soient impliqués dans des crimes de cette nature.
En discutant des impacts, le cas échéant, liés à la présence d’armes à feu dans leur collectivité, un certain nombre de participants ont déclaré ne plus se rendre dans certaines zones du Grand Toronto qu’ils estimaient trop dangereuses. Un certain nombre d’entre eux étaient également d’avis que la présence croissante d’armes à feu était le reflet d’un problème sous-jacent au sein de la société canadienne auquel il fallait remédier, à savoir qu’un nombre croissant de personnes à travers le pays ne se sentaient pas en sécurité au sein de leurs propres collectivités. Quelques-uns d’entre eux ont dit craindre que si le nombre de crimes commis à l’aide d’armes à feu continuait à augmenter dans la RGT, un nombre croissant de particuliers se sentent contraints de se procurer légalement une arme à feu pour se protéger ainsi que pour protéger leurs familles, ce qui aurait pour effet d’augmenter encore plus la présence d’armes à feu au sein de la collectivité. Si aucun d’entre eux ne connaissait les précautions particulières qu’étaient tenus de prendre les propriétaires légitimes d’armes à feu lors du remisage de leurs armes, les participants supposaient que ces consignes impliquaient sans doute des mesures comme le stockage des armes dans des armoires ou des coffres-forts fermés à clé, le déchargement systématique de toute arme lorsqu’elle n’est pas utilisée, ainsi que le recours à un verrou à gâchette. Lorsqu’on leur a demandé si la manière dont les armes à feu sont stockées pouvait, à leur avis, affecter la sécurité et le bien-être des ménages dans lesquels elles se trouvent, les participants estimaient que des armes à feu mal stockées et mal sécurisées pouvaient être impliquées dans des accidents impliquant des enfants, ainsi que dans des querelles de ménage, lorsque l’un des partenaires peut trop facilement avoir accès à son arme.
À la question de savoir si, au cours des dernières années, ils avaient eu connaissance de récentes mesures prises par le gouvernement du Canada liées au contrôle des armes à feu, quelques participants se souvenaient d’initiatives visant à interdire certains types d’armes (dont les armes à feu de style arme d’assaut et les armes de poing), ainsi que l’instauration d’un programme fédéral de rachat à l’intention des propriétaires d’armes à feu ayant légalement acheté une ou des armes désormais interdites. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu informer au sujet d’un certain nombre de mesures différentes qu’avait prises le gouvernement du Canada en matière de contrôle des armes à feu. Au nombre de celles-ci, citons :
Dans l’ensemble, si la plupart des participants ont positivement réagi à ces initiatives, plusieurs d’entre eux estimaient que des mesures comme l’interdiction de plus de 2 000 modèles d’armes à feu de style arme d’assaut ainsi que le gel national d’armes de poing ne suffiraient pas à réduire les crimes commis à l’aide d’armes à feu, estimant que la majorité de ces crimes étaient commis à l’aide d’armes illégalement obtenues. Plusieurs participants se sont prononcés en faveur des mesures visant à renforcer les sanctions pénales applicables à la contrebande et au trafic d’armes à feu et à améliorer les mécanismes d’enquête dont peuvent se servir les forces de l’ordre pour enquêter sur des crimes commis à l’aide d’armes à feu. On était d’avis que les mesures actuelles visant à sécuriser nos frontières étaient insuffisantes et que trop d’armes à feu illégales en provenance de l’étranger entraient actuellement au Canada. Discutant de la création d’une nouvelle loi drapeau rouge qui permettrait aux tribunaux d’exiger que les personnes considérées comme constituant un danger pour elles-mêmes ou pour autrui remettent leurs armes à feu aux forces de l’ordre, si la plupart des participants estimaient que cette mesure s’avérerait efficace, quelques-uns d’entre ont dit craindre que ces mécanismes ne soient utilisés à mauvais escient par des personnes cherchant à faussement accuser quelqu’un d’un crime. En discutant des mesures supplémentaires que pourrait prendre le gouvernement fédéral en matière de contrôle des armes à feu, les participants ont suggéré certaines mesures, dont l’augmentation de l’âge légal pour la possession d’une arme à feu et l’application de sanctions plus sévères pour l’utilisation inappropriée d’armes à feu.
Les participants de deux groupes ont tenu une discussion portant sur la cyberintimidation. À la question de savoir ce qu’ils avaient vu, lu ou entendu à ce sujet, un certain nombre d’entre eux étaient d’avis que la cyberintimidation était actuellement en hausse, certains participants ayant travaillé dans le domaine de l’enseignement secondaire déclarant que leurs élèves avaient de plus en plus été confrontés à ce problème ces derniers temps. En discutant de l’impact sociétal de la cyberintimidation, plusieurs participants estimaient que cette dernière avait entraîné une augmentation des maladies mentales, et notamment une hausse des cas de suicide et de dépression au sein de la population canadienne. On était d’avis que ce problème impactait tout particulièrement des groupes vulnérables et notamment des jeunes, des personnes présentant des problèmes de santé mentale, des personnes vivant avec un handicap ainsi que des personnes conservant un profil public de premier plan (et notamment des influenceurs et des créateurs de contenu) sur les plateformes numériques.
À la question de savoir ce qui pourrait, à leur avis, pousser des individus à se livrer à des actes de cyberintimidation, bon nombre de participants ont cité ce qu’ils percevaient comme étant l’anonymat caractéristique de l’environnement virtuel, estimant que cet anonymat suscitait un sentiment d’impunité chez des cyberintimidateurs souhaitant agir sans personnellement en subir les conséquences. On estimait que parce qu’ils pouvaient interagir de façon anonyme avec d’autres personnes en ligne, les cyberintimidateurs se sentaient plus à l’aise d’exprimer des pensées haineuses et de tenir des propos haineux qu’ils s’abstiendraient généralement de formuler dans le cadre d’une interaction en personne. En discutant de ce qui, à leur avis, différenciait l’intimidation ordinaire de la cyberintimidation, les participants estimaient que si l’intimidation ordinaire se limitait généralement à un seul lieu physique, la cyberintimidation pouvait proliférer sur Internet, atteindre un public plus large et avoir des répercussions plus profondes. Quelques participants ont dit croire que le préjudice causé à la réputation dont jouit une personne en ligne pouvait davantage être ressenti par la victime que dans le cas d’une intimidation traditionnelle, étant donné la nature durable et la plus grande visibilité des agissements en ligne.
En discutant des mesures que devrait, à leur avis, prendre le gouvernement du Canada pour contrer la cyberintimidation, les participants ont fourni une série de suggestions. Au nombre de celles-ci, mentionnons l’augmentation de l’âge limite d’admission sur les plateformes de médias sociaux, une sensibilisation accrue des jeunes aux méfaits potentiels de la cyberintimidation et le renforcement des sanctions pénales imposées à ceux qui affichent ce type de comportement. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient connaissance d’un projet de loi du gouvernement fédéral visant à lutter contre les préjudices en ligne appelé (la Loi sur les préjudices en ligne), aucun participant n’a répondu par l’affirmative. Pour faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante : Entre autres mesures, les plateformes numériques seraient tenues de supprimer les contenus suivants dans un délai de 24 heures si la Loi sur les préjudices en ligne est adoptée :
À la question de savoir si le gouvernement du Canada devait, à leur avis, demander aux plateformes d’adopter ces mesures, tous les participants estimaient que les priorités sur lesquelles il se concentrait étaient les bonnes. Plusieurs d’entre eux ont souligné que l’exploitation sexuelle de mineurs en ligne constituait une préoccupation majeure qui, de leur point de vue, justifiait l’adoption de mesures supplémentaires de la part du gouvernement fédéral. Bon nombre de participants étaient d’avis qu’il était nécessaire que le gouvernement du Canada protège les enfants compte tenu du fait qu’ils sont souvent incapables de se défendre par eux-mêmes. On estimait en outre que cette mesure procurerait une plus grande tranquillité d’esprit aux parents quant à la sûreté des interactions de leurs enfants sur Internet. Dans le même ordre d’idées, on estimait que l’initiative visant à sévir contre le partage de contenus intimes communiqués sans consentement, et plus particulièrement à des fins de vengeance, constituait une mesure importante que le gouvernement fédéral devait demander aux médias sociaux d’adopter. Un certain nombre de participants disaient croire que bon nombre de plateformes de médias sociaux avaient mis en place des mécanismes permettant la suppression automatique de contenus de ce genre et s’attendaient à ce que cette Loi contribue à renforcer ces mesures à l’avenir.
Les participants de cinq groupes ont tenu des discussions portant sur les récentes mesures adoptées par le gouvernement du Canada visant à plafonner et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur pétrolier et gazier. Lorsqu’on leur a demandé s’ils avaient vu, lu ou entendu quoi que ce soit au sujet de mesures qu’aurait prises le gouvernement fédéral dans ce dossier, si seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative, aucun d’entre eux ne se souvenait de détails précis à leur sujet. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :
Le gouvernement fédéral entend plafonner les émissions du secteur pétrolier et gazier afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions. Il est à noter que le plafond porte sur la pollution provenant du secteur pétrolier et gazier, et non sur la production de pétrole et de gaz naturel. Cela signifie que le secteur devra prendre des mesures pour réduire la pollution au cours du processus de production, sans pour autant plafonner le volume de production. Les entreprises peuvent plafonner les émissions en investissant dans des technologies comme celles qui permettent de capturer la pollution carbone avant qu’elle ne soit rejetée dans l’atmosphère et de la stocker profondément sous terre.
À la question de savoir s’ils estimaient que le plafonnement des émissions provenant du secteur pétrolier et gazier constituait une mesure prioritaire sur laquelle le gouvernement fédéral devait se concentrer, les participants ont exprimé des points de vue divers et variés. Plusieurs d’entre eux estimaient important que le gouvernement du Canada prenne une telle mesure. Ceux-ci étaient d’avis que le changement climatique constituait une préoccupation majeure à la fois pour les générations actuelles et futures et que l’adoption de toute mesure visant à réduire les émissions de GES constituait un pas dans la bonne direction. On était d’avis qu’en encourageant les sociétés pétrolières et gazières à accroître leurs investissements dans les technologies de capture du carbone et d’entreposage du carbone, le Canada avait la possibilité de devenir un leader mondial de la lutte contre le changement climatique. Quelques participants ont indiqué qu’ils verraient cette mesure d’un œil particulièrement positif si ces investissements étaient destinés à des entreprises basées au Canada et se traduisaient par la création d’un plus grand nombre d’emplois au profit des travailleurs canadiens.
Parmi les participants ayant exprimé des opinions plus incertaines ou neutres, on estimait que, s’il était important de lutter contre le changement climatique, cette priorité devait cependant être conciliée avec l’importance d’assurer le bien-être économique des Canadiens. Un certain nombre de participants ont dit craindre que l’adoption de mesures visant à plafonner et à réduire les émissions du secteur pétrolier et gazier n’entraîne des retombées économiques négatives pour les populations de provinces productrices de pétrole, dont l’Alberta et Terre-Neuve. Les participants craignaient également que les coûts supplémentaires encourus par les sociétés pétrolières et gazières en raison de leurs émissions ne se répercutent en définitive sur les consommateurs et n’entraînent une augmentation des coûts facturés aux Canadiens dans un certain nombre de domaines. Quelques-uns d’entre eux se demandaient si, dans le cas où leurs concurrents dans d’autres régions du monde n’étaient pas également tenus de prendre des mesures semblables, le fait de demander aux sociétés pétrolières et gazières de plafonner leurs émissions les désavantagerait sur le plan économique. Un petit nombre de participants était d’avis qu’il était injuste que le gouvernement fédéral se concentre spécifiquement sur les sociétés pétrolières et gazières et que toute réglementation devait être appliquée à l’ensemble des secteurs plutôt qu’à un seul d’entre eux. On estimait également que plutôt que de se concentrer sur ce secteur, le gouvernement du Canada devrait prioriser d’autres enjeux, à savoir l’abordabilité du logement et le coût de la vie perçu comme étant élevé à l’heure actuelle.
Les participants se sont ensuite vu présenter une série d’énoncés décrivant les diverses raisons sous- tendant la décision du gouvernement fédéral de plafonner et de réduire les émissions provenant du secteur pétrolier et gazier. Les énoncés ont été présentés un à la fois et chaque participant a été invité à faire part de ses réactions initiales et à indiquer s’il était d’accord ou en désaccord avec le raisonnement sous-tendant les énoncés. Au nombre des énoncés présentés aux participants, citons :
Aucun secteur de l’économie ne devrait être autorisé à polluer sans limite, et à l’instar de tous les autres secteurs au Canada, le secteur pétrolier et gazier devrait faire sa juste part pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre pays.
Presque tous les participants ont réagi positivement à cette information. Un grand nombre d’entre eux reconnaissaient qu’il était important que le secteur pétrolier et gazier fasse sa juste part pour réduire les émissions de GES au Canada et estimaient que l’énoncé communiquait efficacement ce message. Plusieurs d’entre eux ont loué l’emploi du terme « pollution sans limites », estimant qu’il s’agissait d’une façon directe et accrocheuse de présenter ce problème et ce à quoi le gouvernement fédéral cherchait à remédier. Quelques participants ont réaffirmé que plutôt que de se focaliser uniquement sur le secteur pétrolier et gazier, il fallait s’attacher de manière plus générale à faire en sorte que tous les secteurs fassent leur juste part pour réduire les émissions. Un petit nombre d’entre eux étaient d’avis que cet énoncé pourrait être plus efficace s’il était accompagné de données et de renseignements concernant les émissions actuellement produites par les sociétés pétrolières et gazières ainsi que la nature des plafonds d’émission imposés.
Le monde délaisse de plus en plus les combustibles fossiles pour se tourner vers les véhicules électriques et les énergies renouvelables. Plafonner la pollution dans le secteur pétrolier et gazier permettra à l’industrie pétrolière et gazière canadienne de rester compétitive alors que le marché mondial exige des sources d’énergie plus efficaces et à plus faible teneur en carbone.
Très peu de participants se sont dit d’accord avec cet énoncé. Plusieurs d’entre eux se demandaient s’il existait réellement une demande pour des sources d’énergie plus efficaces et à plus faibles émissions de carbone sur le marché mondial, compte tenu de l’impression qu’ils avaient que l’on continuait à dépendre fortement de combustibles fossiles dans de nombreuses régions du monde. Un certain nombre de participants estimaient en outre que des problèmes environnementaux liés aux véhicules électriques (VE) devaient être pris en considération, dont les préjudices environnementaux associés à l’extraction de matières premières entrant dans la fabrication des batteries de VE ainsi que les défis liés au recyclage de ces batteries à la fin de leur vie utile. Certains participants ont exprimé leur scepticisme quant à la capacité du réseau électrique à supporter une transition à grande échelle vers les VE au sein de la population canadienne au cours des prochaines décennies, un certain nombre d’entre eux s’attendant à ce qu’une utilisation à grande échelle de véhicules alimentés à l’essence se poursuive encore pendant plusieurs années à venir. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que, pour bon nombre de ménages à faible et moyen revenu, le coût des VE était prohibitif, estimant que pour que cette transition puisse se réaliser, le gouvernement fédéral devait remédier aux problèmes liés à l’abordabilité de ces véhicules.
Les provinces et le secteur pétrolier et gazier se sont déjà engagés à atteindre la carboneutralité d’ici 2050, et ces règlements les responsabiliseront quant à la réalisation de leurs objectifs.
Cet énoncé a suscité des commentaires divers et variés de la part des participants. S’ils estimaient important de concentrer nos efforts à réduire les émissions avec pour objectif l’atteinte éventuelle de la carboneutralité, plusieurs participants se demandaient s’il était réaliste de s’attendre à ce que cela se produise d’ici 2050. Un certain nombre d’entre eux estimait que cet énoncé laissait entendre que le gouvernement fédéral était insatisfait des progrès réalisés par les provinces et le secteur pétrolier et gazier en matière de réduction des émissions et que dans la poursuite de son objectif d’atteindre la carboneutralité, il instaurait de ce fait une réglementation plus stricte. On était d’avis que si la plupart des Canadiens étaient en faveur de responsabiliser les sociétés pétrolières et gazières, une importante proportion de ceux-ci pourrait réagir de façon négative à l’énoncé en raison de sa focalisation sur les provinces, estimant que les gouvernements provinciaux devraient jouir d’une certaine autonomie à cet égard. Un petit nombre de participants se sont dit d’un autre avis et ont réagi de façon plus positive à cet énoncé. Parmi ces derniers, on estimait qu’étant donné la gravité de la menace que représente le changement climatique, il était logique que le gouvernement fédéral joue un rôle actif en obligeant les provinces et les sociétés pétrolières et gazières à respecter l’objectif de carboneutralité pour 2050.
Le gouvernement fédéral demande aux sociétés pétrolières et gazières ayant réalisé des profits records au cours des dernières années à réinvestir une partie de cet argent dans des technologies qui contribuent à réduire la pollution associée à la production de pétrole et de gaz naturel ainsi que dans la création d’emplois dans l’intérêt des travailleurs canadiens.
Bon nombre de participants ont positivement réagi à cet énoncé. De l’avis général, il était logique d’obliger les sociétés pétrolières réalisant des profits records tout en produisant une grande quantité d’émissions à réinvestir une part de leurs profits dans des technologies visant à réduire la pollution associée à la production de pétrole et de gaz ainsi que dans la création d’emplois au profit des travailleurs canadiens. On estimait que ces investissements serviraient de moteur à l’innovation dans le secteur des énergies propres et auraient des répercussions positives pour l’économie canadienne. Bien que se disant favorable au message de cet énoncé, un certain nombre de participants estimait que le mot « demander » n’était pas assez fort et qu’au lieu de demander aux sociétés pétrolières et gazières de réaliser ces investissements, le gouvernement fédéral devrait prendre des mesures législatives pour s’assurer qu’elles les effectuent. Quelques-uns d’entre eux étaient d’un autre avis, estimant qu’en tant qu’entités privées, les sociétés pétrolières et gazières devraient être libres de disposer de leurs profits comme elles l’entendent.
Les participants se sont ensuite prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu inviter à cerner, parmi les raisons énumérées ci-dessus, celles qu’ils trouvaient les plus convaincantes pour expliquer la décision du gouvernement fédéral de plafonner les émissions dans le secteur pétrolier et gazier. Les énoncés présentés étaient les suivants :
La quasi-totalité des participants a choisi l’énoncé no 1 ou l’énoncé no 4, un nombre légèrement supérieur d’entre eux ayant choisi l’énoncé no 1. De l’avis général, s’assurer que les sociétés pétrolières et gazières font leur juste part pour réduire les émissions et demander à ces sociétés de réinvestir leurs bénéfices records dans des technologies propres sont les raisons les plus convaincantes pour lesquelles le gouvernement du Canada devrait plafonner les émissions dans ce secteur. Très peu de participants ont choisi l’énoncé no 2 et aucun d’eux n’a choisi l’énoncé no 3. Un petit nombre de participants étaient d’avis qu’aucun des énoncés ne fournissait une raison convaincante d’instaurer ce type de plafond imposé aux sociétés pétrolières et gazières.
Les participants résidant en Alberta ont tenu une brève discussion portant sur l’avenir qui était, selon eux, réservé au secteur de l’énergie, tant dans leur province que dans l’ensemble du Canada. À la question de savoir quelle importance revêtait à leurs yeux le secteur pétrolier et gazier pour l’économie de l’Alberta, tous les participants considéraient ce secteur comme étant essentiel, plusieurs d’entre eux affirmant qu’il constituait le principal moteur économique de la province. En discutant de la situation actuelle prévalant dans le secteur pétrolier et gazier albertain, un grand nombre de participants ont dit croire que la performance de ce secteur n’avait pas été aussi satisfaisante ces dernières années. En évoquant les facteurs qui étaient, selon eux, à l’origine de ce ralentissement de l’activité économique, un certain nombre d’entre eux ont cité l’instauration, par le gouvernement fédéral, d’un système de tarification du carbone, estimant qu’en raison de cette mesure, il était devenu 50 de plus en plus coûteux de recourir à des sources d’énergie émettrices de carbone, dont le pétrole et le gaz. Quelques participants étaient en outre d’avis que l’automatisation accrue observée au sein du secteur pétrolier et gazier avait eu pour effet de diminuer le nombre d’emplois offerts aux travailleurs albertains.
À la question de savoir s’il était important que l’économie albertaine se diversifie en délaissant le pétrole et le gaz, la quasi-totalité des participants estimait qu’il s’agissait d’une priorité importante dont il faudrait à l’avenir tenir compte. En expliquant pourquoi ils étaient de cet avis, plusieurs d’entre eux ont mentionné ce qu’ils percevaient comme étant une tendance mondiale générale à délaisser le pétrole et le gaz au profit de sources d’énergie renouvelables au cours des dernières décennies, estimant que cette tendance serait susceptible de se maintenir à l’avenir. En discutant des secteurs qui, selon eux, seraient les plus importants pour l’économie albertaine à l’avenir, les participants ont mentionné des secteurs comme ceux des énergies renouvelables (dont l’énergie solaire et l’énergie éolienne) ainsi que les entreprises du secteur de la construction et des corps de métier.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils connaissaient le terme « emploi durable », un grand nombre de participants ont répondu par l’affirmative. À la question de savoir ce qui leur venait à l’esprit en pensant à des emplois durables dans le secteur des énergies propres, la plupart des participants ont dit croire que le terme désignait des emplois liés à la construction, à l’entretien et à l’exploitation d’infrastructures consacrées aux énergies propres. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le terme pouvait également désigner des emplois consacrés à l’assainissement de l’environnement après des catastrophes écologiques, et notamment des marées noires. Lors d’une discussion visant à déterminer si la création d’emplois durables dans le secteur des énergies propres serait, à leur avis, bénéfique pour l’économie albertaine, la plupart des participants ont se sont dit incertains. Bon nombre d’entre eux estimaient avoir besoin de détails supplémentaires concernant la nature des emplois qui seraient créés et les mesures supplémentaires qui devraient être mises en œuvre pour développer le secteur des énergies propres de la province avant de pouvoir déterminer si cette approche serait économiquement profitable.
Les participants résidant dans le nord du Canada ont fait part de leurs points de vue au sujet de la conception des étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle produites dans le cadre du Programme EnerGuide du gouvernement du Canada. Lorsqu’on leur a demandé s’ils étaient propriétaires de leur domicile, seul un petit nombre d’entre eux ont affirmé l’être, et quelques autres ont indiqué espérer acquérir une propriété d’ici quelques années. À la question de savoir s’ils savaient en quoi consistent les étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle, les participants étaient à peu près aussi nombreux à répondre par l’affirmative que ceux qui l’ignoraient. La plupart de ceux qui disaient les connaître croyaient qu’elles avaient pour objectif principal de fournir aux particuliers de l’information liée à la consommation énergétique de leur domicile et à l’efficacité énergétique de leurs systèmes de 51 chauffage et de climatisation ainsi que de leurs appareils électriques. Quelques-uns d’entre eux ont également dit croire que les étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle pouvaient servir à attester de la conformité d’un bâtiment ou d’une technologie aux normes applicables aux énergies propres. Afin de faciliter la discussion, les participants se sont vu présenter l’information suivante :
L’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle est conçue pour vous aider à mieux comprendre le rendement énergétique de votre maison. Elle peut vous aider à prendre des décisions éclairées lors d’un achat ou d’une location, à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre domicile et à en augmenter la valeur une fois que des améliorations en matière d’efficacité énergétique y auront été apportées.
Lorsqu’on leur a demandé quel type de renseignements ils souhaiteraient voir figurer sur l’étiquette d’efficacité énergétique de leur domicile, les participants ont mentionné vouloir des données portant sur l’historique de la consommation moyenne d’énergie de leur domicile, une cote d’efficacité énergétique de leur domicile, le coût financier estimatif de leur consommation énergétique actuelle, ainsi qu’une description ventilée de la quantité d’énergie qu’ils consomment pour chauffer ou climatiser leur domicile par rapport à l’énergie consommée par d’autres appareils ou dispositifs techniques leur appartenant. En discutant des renseignements portant sur les coûts énergétiques de leur domicile qu’ils souhaiteraient tout particulièrement voir figurer sur ces étiquettes, les participants ont énuméré une série de données. Au nombre de celles-ci, citons le coût énergétique par source (surtout durant les mois d’hiver), la consommation énergétique de leur domicile en kilowatts, ainsi que des renseignements sur les gains ou les pertes d’efficacité énergétique observés dans leur domicile. À la question de savoir s’ils seraient désireux d’y voir figurer des renseignements sur les économies qu’ils pourraient réaliser en améliorant ou en rénovant leur domicile, peu d’entre eux ont répondu par l’affirmative. La plupart d’entre eux ont invoqué leur statut actuel de locataire comme principale raison de leur désintérêt à cet égard.
Les participants se sont ensuite vu présenter l’information suivante concernant le programme Energuide du gouvernement du Canada :
Le gouvernement du Canada a mis en place un programme intitulé EnerGuide permettant aux particuliers d’obtenir une évaluation de leur domicile qui les aidera à en comprendre la consommation énergétique actuelle et à déterminer les rénovations à effectuer pour en améliorer l’efficacité énergétique. Un conseiller ou une conseillère en efficacité énergétique procède à une évaluation complète du domicile et fournit une cote EnerGuide ainsi qu’un rapport sur l’efficacité énergétique. Le conseiller ou la conseillère fournit également une étiquette qui constitue un enregistrement officiel du rendement énergétique du domicile ainsi que des renseignements pouvant s’avérer utiles lors de la prise de décision concernant l’achat, la vente ou la rénovation de sa propriété.
Un échantillon de l’étiquette Energuide existante a ensuite été présenté au groupe :
Sur l’image ci-dessus, le mot « EnerGuide » est inscrit en caractères blancs sur fond noir. Figure ensuite plus bas et en grosses lettres la cote de consommation énergétique « 170 GJ/an » en caractères gras et noirs, indiquant la consommation énergétique du domicile. Cette cote s’accompagne d’une échelle 53 colorée allant du vert au rouge avec une aiguille pointant en direction de la consommation la plus élevée. Plus bas encore figure un diagramme circulaire marqué de A à F indiquant la répartition de la consommation énergétique totale annuelle du domicile par catégorie :
Au bas à gauche figure un code QR avec un message invitant à consulter le site rncan.gc.ca/monenerguide figurant sous le code QR. Au bas de l’étiquette EnerGuide figurent deux logos dans un encadré noir. À gauche figure le logo de Ressources naturelles Canada (RNC) sur lequel on aperçoit le symbole de la feuille d’érable à côté de l’inscription « Ressources naturelles Canada » et « Natural Resources Canada » sur la version anglaise de l’étiquette. À droite figure le logo officiel du gouvernement du Canada.
Faisant part de leurs réactions, plusieurs participants estimaient difficile de comprendre les renseignements tels qu’ils étaient présentés sur l’étiquette. Un certain nombre d’entre eux étaient d’avis qu’en voyant l’étiquette pour la première fois, ils ne sauraient pas instinctivement où chercher pour obtenir les renseignements les plus importants. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le gigajoule était une unité de mesure portant à confusion et estimaient que ces renseignements seraient plus faciles à comprendre s’ils étaient présentés en fonction des coûts en dollars de leur consommation énergétique. Un petit nombre de participants ont formulé des commentaires positifs concernant le choix du vert et du rouge sur l’étiquette, estimant qu’il s’agissait d’un moyen simple de comprendre les renseignements qui leur étaient présentés. Sans qu’on les invite à se prononcer sur la question, bon nombre de participants se demandaient si l’échelle et les mesures figurant sur ces étiquettes seraient ajustées à la réalité des résidents du nord du Canada. Ces derniers estimaient qu’en raison de la quantité d’énergie perçue comme étant nettement plus élevée nécessaire au chauffage de leurs maisons pendant les mois d’hiver, la consommation énergétique des ménages résidant dans le nord du Canada ne serait pas vraiment comparable à celle de maisons situées dans d’autres parties du pays. À la question de savoir si les renseignements fournis sur cette étiquette les aideraient à décider s’ils achètent ou louent une habitation, si plusieurs participants ont répondu par l’affirmative, un certain nombre d’entre eux ont réaffirmé la nécessité de présenter les données de manière plus intuitive, en s’attachant davantage à leur indiquer à combien ils pouvaient s’attendre à ce que la consommation énergétique de leur domicile se chiffre chaque année.
Les participants des trois groupes se sont ensuite vu présenter un certain nombre d’exemples d’étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle provenant d’autre pays :
Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.
En discutant des aspects de ces étiquettes qui leur plaisaient ou leur déplaisaient, bon nombre de participants ont émis des commentaires positifs au sujet des concepts no 1 et no 2. Plusieurs d’entre eux ont parlé en termes positifs de l’inclusion de renseignements portant sur les montants qu’ils payaient actuellement par rapport à ceux qu’ils pourraient économiser en augmentant l’efficacité énergétique de leur domicile. Un certain nombre d’entre eux ont également réagi positivement à ce qu’ils considéraient comme étant une incorporation substantielle de graphiques dans l’élaboration de ces concepts, ainsi qu’à l’importance accordée à la brièveté et à la concision du texte qui les accompagne. Le concept no 3 a également plu à un petit nombre de participants estimant que l’échelle verticale utilisée constituait un moyen simple de comprendre le rendement énergétique de leur domicile. Un grand nombre de participants ont réagi négativement au concept no 4. Ces derniers estimaient que ce concept portait à confusion, était trop compliqué, et qu’il ne leur fournissait aucun renseignement pertinent sur les moyens d’améliorer le rendement énergétique de leur domicile. Si très peu de participants ont mentionné le concept no 5, un petit nombre d’entre eux étaient d’avis qu’il constituait un moyen efficace de communiquer des renseignements concernant le rendement énergétique de leur domicile et les possibilités de l’améliorer.
Les participants se sont ensuite vu présenter une troisième image sur laquelle figuraient l’étiquette EnerGuide ainsi que des échantillons d’autres concepts provenant du monde entier :
Sur l’image ci-dessus figurent les 6 étiquettes précédemment décrites :
Les participants de quatre groupes ont tenu une discussion portant sur le changement climatique et l’électricité propre. Dans un premier temps, ces derniers se sont vu demander ce que le terme « électricité propre » signifiait à leur avis. La plupart d’entre eux ont dit croire qu’il concernait l’utilisation de sources d’énergie renouvelables (telles que l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité) pour produire de l’électricité plutôt qu’aux combustibles fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz.
Les participants se sont prêtés à un exercice dans le cadre duquel ils se sont vu présenter un certain nombre d’énoncés en lien avec l’électricité propre et inviter à indiquer s’ils étaient d’accord, en désaccord ou sans opinion concernant chacun de ces énoncés. Les énoncés présentés aux participants variaient d’un groupe à l’autre.
Les énoncés suivants ont été présentés au groupe composé de résidents du Canada atlantique :
Dans l’ensemble, la quasi-totalité des participants a favorablement accueilli ces énoncés. Tous étaient d’accord avec l’énoncé no 1, estimant qu’il était important que les Canadiens consomment plus d’électricité propre et renouvelable pour leurs besoins quotidiens, et notamment pour leurs appareils ménagers, leurs véhicules électriques (VE) ainsi que pour le chauffage et la climatisation de leur domicile. On estimait que l’adoption de cette mesure aurait pour effet de rendre l’air plus propre, de réduire les émissions, et qu’une diminution de la pollution par le carbone produirait de meilleurs résultats à long terme en matière de santé dans l’intérêt des Canadiens. Tous les participants étaient également d’accord avec l’énoncé no 7, estimant que la production d’électricité de source éolienne était très prometteuse en ce qu’elle aiderait les Canadiens de la région de l’Atlantique à générer l’électricité dont ils ont besoin. On était d’avis que l’énergie éolienne constituait un avantage évident pour la région, et un certain nombre de participants estimaient que, de toutes les sources d’énergie renouvelables, l’énergie éolienne serait probablement l’énergie la plus rentable à produire et à utiliser.
La plupart des participants étaient également d’accord avec les énoncés no 3 et no 4. On estimait qu’il était important que le gouvernement fédéral investisse dans des énergies propres comme moyen de s’assurer de répondre aux besoins énergétiques des Canadiens, et qu’un investissement de 40 milliards de dollars pour financer des projets portant sur les énergies propres contribuerait à créer un plus grand nombre d’emplois ainsi qu’à l’expansion de ce secteur de l’économie. Concernant l’énoncé no 4, quelques participants étaient d’un autre avis, estimant que 40 milliards de dollars ne suffiraient pas à avoir un impact tangible dans la lutte au changement climatique et que des investissements plus importants seraient nécessaires. Un grand nombre d’entre eux étaient également d’accord avec l’énoncé no 6, estimant qu’une plus grande coopération régionale en matière d’énergie entre les provinces assurerait probablement une plus grande stabilité du réseau énergétique et serait susceptible de faire baisser les prix de l’énergie dans l’intérêt des consommateurs.
Les participants ont émis des opinions pour la plupart mitigées en réagissant à l’énoncé no 2. Si la plupart d’entre eux estimaient qu’il était important d’investir dans des énergies propres (comme affirmé dans l’énoncé no 5), plusieurs d’entre eux ont exprimé des doutes quant à savoir si ces mesures donneraient lieu à une stabilisation des prix au bénéfice des Canadiens de la région de l’Atlantique. On était d’avis qu’en dépit de la réalisation de nouveaux projets d’énergie propre (comme la centrale de Muskrat Falls à Terre-Neuve-et-Labrador) ces dernières années, le prix de l’énergie facturé aux résidents de la région était demeuré élevé. C’est pourquoi bon nombre d’entre eux doutaient qu’un développement plus important des énergies propres dans leur région entraîne une stabilisation des coûts de l’électricité. On estimait que pour parvenir à stabiliser les prix de l’énergie, il fallait accroître la concurrence sur le marché de l’énergie du Canada atlantique et mettre en place des règlements concernant les tarifs que les fournisseurs d’énergie sont autorisés à facturer à leurs consommateurs.
Les participants de la région de Laval au Québec se sont vu présenter les énoncés suivants :
De tous les énoncés présentés, les participants ont plus positivement réagi à l’énoncé no 3. De l’avis général, tout investissement dans des sources d’électricité propre aurait un impact positif sur l’environnement et dans la lutte contre le changement climatique, et de nombreux pays s’étaient déjà engagés sur cette voie. Quelques participants se sont toutefois dit préoccupés par l’accent qui était mis sur le stockage d’électricité dans des batteries, estimant qu’à long terme, le recyclage de ces dernières était compliqué et qu’il pourrait avoir des impacts négatifs sur l’environnement. Les participants ont émis des opinions pour la plupart neutres en réagissant à l’énoncé no 2. Plusieurs d’entre eux se disaient d’avis que, s’ils estimaient qu’il était important que le gouvernement du Canada lutte contre le climat climatique afin de maintenir le coût de l’électricité à un niveau abordable au Québec, ils souhaitaient toutefois avoir des détails supplémentaires sur les moyens qui seraient pris pour y arriver avant de déterminer s’ils étaient d’accord ou en désaccord avec cet énoncé. Les participants ayant exprimé des avis neutres concernant l’énoncé no 4 étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui ont indiqué être en désaccord avec ce dernier. Parmi ces derniers, plusieurs estimaient que plutôt que de se focaliser à ce point sur l’électricité propre, le gouvernement du Canada devrait s’attacher à produire de l’énergie provenant d’un vaste éventail de sources d’énergies renouvelables et non renouvelables. On estimait qu’il s’agirait de la meilleure approche à la création d’un réseau électrique stable capable de répondre aux besoins énergétiques des Canadiens. Les participants étaient pour la plupart en désaccord ou sans opinion concernant l’énoncé no 1. Un certain nombre d’entre eux se demandait si le recours à de l’électricité propre était réellement plus abordable qu’un recours à des sources d’énergies non renouvelables. On estimait que la construction et l’exploitation d’infrastructures destinées à la production d’électricité propre ainsi que les coûts associés à la production de technologies (comme celle des véhicules électriques et des batteries de VE) pourraient à terme entraîner une hausse plutôt qu’une stabilisation des prix de l’électricité.
Les participants du groupe composé de résidents de la région du Niagara se sont vu présenter les
énoncés suivants :
Dans l’ensemble, c’est pour les énoncés no 1, no 2 et no 7 que les participants se sont montrés les plus favorables, la plupart d’entre eux se disant d’accord avec ces messages. En ce qui concerne les énoncés no1 et no 2, un grand nombre de participants estimaient qu’il était important de mettre l’accent sur le développement d’électricité propre afin de répondre aux besoins des résidents de l’Ontario. Dans le même ordre d’idées, il était largement admis que le potentiel de production d’énergie éolienne et solaire du sud de l’Ontario était considérable, et bon nombre de participants estimaient que cela favoriserait la croissance économique et augmenterait la résilience du réseau électrique. Concernant plus particulièrement l’énoncé n° 7, plusieurs participants estimaient que si l’Ontario faisait figure de chef de file en matière d’électricité propre, la province deviendrait une terre d’accueil attrayante pour les investissements d’entreprises basées au Canada et à l’étranger. On était d’avis que de nombreuses entreprises accordaient une priorité croissante à la réduction de leurs émissions et à la carboneutralité, et que bon nombre d’entre elles seraient désireuses d’investir en Ontario si la province pouvait démontrer qu’elle en fait autant.
Plusieurs participants étaient également d’accord avec l’énoncé n° 4, estimant qu’un accroissement des investissements dans le domaine de l’électricité propre pourrait présenter un certain nombre d’avantages économiques. Un certain nombre d’entre eux se demandaient toutefois si cela mènerait à la création d’un grand nombre d’emplois dans l’intérêt des Canadiens. Ces participants estimaient que, même si le développement d’infrastructures d’énergie propre était susceptible de créer un certain nombre de nouveaux emplois, ils ne pensaient pas qu’il en résulterait de nombreux postes à long terme dans ce secteur une fois ces projets menés à terme. La plupart des participants étaient également d’accord avec l’énoncé n° 5, estimant qu’il serait préférable et plus écologiquement durable qu’une part croissante de l’énergie qu’ils consomment provienne à long terme de sources comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne (plutôt que de combustibles fossiles comme le gaz naturel). Quelques-uns d’entre eux étaient toutefois d’un autre avis, affirmant qu’il leur importait peu que leur énergie provienne de sources renouvelables ou non renouvelables. Un plus petit nombre de participants disaient douter qu’il soit réaliste que l’Ontario puisse, dans un avenir prévisible, totalement éliminer des sources d’énergie non renouvelables comme le gaz naturel.
Les participants ont pour la plupart exprimé leur désaccord ou des opinions partagées concernant les énoncés no 3 et no 6. Dans le cas de l’énoncé no 3, tout en étant favorables à un développement accru des énergies renouvelables, un certain nombre de participants ont exprimé des inquiétudes quant à la sûreté de l’énergie nucléaire et aux dangers qu’il y ait à recourir de manière plus intensive à cette technologie. Parmi le plus petit nombre de participants s’étant davantage prononcés en faveur de l’énergie nucléaire, on estimait qu’il s’agirait d’un moyen efficace et écoénergétique d’augmenter la résilience et la fiabilité du réseau électrique ontarien. Quelques participants ont indiqué que leur connaissance de l’énergie nucléaire et des risques et avantages qui y sont associés était insuffisante pour pouvoir déterminer s’ils étaient d’accord ou en désaccord. Concernant plus particulièrement l’énoncé no 6, plusieurs participants se demandaient en quoi consistait une batterie de stockage à grande capacité et comment fonctionnait cette technologie. Un certain nombre d’entre eux s’inquiétaient également des inconvénients environnementaux potentiels liés à la fabrication et à l’élimination de ces batteries. Même s’ils n’étaient pas tout à fait sûrs de savoir comment fonctionneraient ces batteries de stockage à grande capacité, un petit nombre de participants ont indiqué être favorables à toute technologie susceptible d’aider à produire et à stocker de l’électricité de manière plus efficace.
Les particuliers résidant dans l’Ouest canadien se sont vu présenter la série d’énoncés suivants :
Les participants se sont majoritairement exprimés en faveur des énoncés n° 1, n° 4 et n° 5. En discutant de l’énoncé no 1, plusieurs participants étaient d’avis que si la construction des infrastructures nécessaires à une production accrue d’énergie éolienne et solaire comportait des coûts initiaux, ces investissements pourraient entraîner une croissance économique et aider à produire une plus grande quantité d’énergie au profit des provinces des Prairies. Un certain nombre d’entre eux estimaient que pour que des provinces comme l’Alberta et la Saskatchewan demeurent économiquement concurrentielles dans le secteur de l’énergie, elles se devaient d’investir dans des sources d’électricité propre afin de répondre à la demande croissante des consommateurs en matière d’énergies renouvelables.
En ce qui concerne plus particulièrement l’énoncé no 4, la plupart des participants s’accordaient à dire que les combustibles fossiles continueraient de jouer un rôle important en matière de production d’énergie dans les Prairies, et plus particulièrement durant la période de l’année où ses provinces connaissaient des conditions climatiques plus rigoureuses. Un certain nombre de participants disaient croire que les sources d’énergie telles que le pétrole et le charbon étaient plus performantes par temps froid et qu’elles continueraient d’être utiles, même si des sources d’énergie renouvelables devenaient plus largement disponibles. Toutefois, un grand nombre d’entre eux étaient d’accord avec l’énoncé no 5, estimant que la demande croissante en électricité provenant de ménages et d’entreprises devait principalement être satisfaite avec des sources d’énergie propre. On était d’avis que le secteur pétrolier et gazier était déjà mis à rude épreuve et que, pour assurer la résilience du réseau électrique, un éventail plus large de sources d’énergie serait nécessaire.
Plusieurs participants étaient également d’accord avec l’énoncé no 6, estimant que le gouvernement avait fait preuve de perspicacité en favorisant une coopération régionale pour développer des réseaux électriques acheminant de l’électricité entre provinces et territoires voisins. On estimait que cela constituerait un moyen pour les différentes régions de s’entraider, en permettant aux provinces et territoires affichant un surplus d’énergie de vendre leurs réserves supplémentaires à d’autres régions confrontées à des déficits énergétiques. La plupart des participants ont exprimé leur réserve concernant l’énoncé no 2. Si certains d’entre eux estimaient que l’énergie nucléaire pouvait constituer une option sûre et fiable, un grand nombre d’entre eux n’estimait pas en savoir assez sur cette technologie pour pouvoir fournir une évaluation adéquate de cet énoncé. Plusieurs participants étaient en désaccord avec l’énoncé no 3 et doutaient que la construction d’un plus grand nombre d’infrastructures de production d’énergies propres puisse, à elle seule, suffire à répondre aux besoins des résidents des Prairies. Un certain nombre d’entre eux ont réaffirmé être d’avis que le pétrole et le gaz auraient toujours un rôle à jouer dans la satisfaction des besoins énergétiques de leur région et, plus généralement, du Canada.
Il a été demandé aux participants de tous les groupes s’ils seraient prêts à payer un peu plus à court terme pour jeter les bases d’une transition vers une électricité propre moins coûteuse à plus long terme. Dans l’ensemble, les participants ayant indiqué qu’ils seraient prêts à le faire étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui étaient plus indécis. Sur le plan régional, les participants résidant dans la région de Laval, au Québec et dans l’Ouest canadien étaient légèrement plus nombreux à indiquer être prêts à payer ces coûts supplémentaires que ceux résidant dans la région ontarienne du Niagara et au Canada atlantique. Parmi ceux qui étaient favorables à une légère augmentation des coûts à court terme, il était largement admis qu’il s’agirait d’un investissement important pour les générations futures et qu’il contribuerait grandement à atténuer d’éventuels effets du changement climatique à l’avenir. Au nombre de ceux qui se disaient plus incertains quant à la question de savoir s’ils consentiraient à assumer ces coûts supplémentaires, quelques participants se demandaient à quoi correspondrait une « légère augmentation » et si les Canadiens seraient en mesure d’assumer ces dépenses accrues compte tenu du coût élevé de la vie que l’on connaît actuellement. Certains d’entre eux craignaient en outre que même si ces investissements étaient effectués, le coût de l’énergie demeure élevé à moins que des mesures ne soient prises pour assujettir les fournisseurs en énergie et leur système de tarification à une réglementation.
Les participants de trois groupes ont fait part de leurs points de vue concernant deux publicités potentielles que s’emploie actuellement à concevoir le gouvernement fédéral pour informer les Canadiens des mesures qu’il prenait pour lutter contre le changement climatique. Les participants se sont vu présenter la transcription textuelle de ces vidéos publicitaires et informer que ces dernières seraient diffusées sur des supports numériques comme YouTube, sur d’autres plateformes numériques ainsi qu’à la télévision.
Dans un premier temps, les participants se sont vu présenter le script de la vidéo qui leur a été lu deux fois de suite. Les participants des groupes composés de résidents de la région ontarienne du Grand Toronto et du Niagara se sont vu lire une version anglaise de ce script, tandis qu’une version française a été présentée aux résidents de la région de Laval, au Québec.
La vidéo commence avec un plan large d’une belle forêt canadienne. On aperçoit des oiseaux gazouillants et de belles rivières coulant en contrebas.
VHC : Le Plan climatique du Canada vise à soutenir l’environnement ET l’économie.
On passe à un plan au-dessus des arbres avant de plonger directement sous le couvert des arbres.
VHC : Le gouvernement du Canada réduit des millions de tonnes de pollution…
VHC :… EN PLUS de favoriser la création de milliers de nouveaux emplois.
La caméra longe le tronc d’un arbre de haut en bas jusqu’au sol. Dès qu’on atteint l’herbe au sol, un moment de transition se produit et le plan se renverse. À mesure que l’environnement se renverse, la base du tronc d’arbre bascule et se transforme soudainement en socle de borne de recharge située dans un parc de stationnement réservé aux autobus électriques d’un réseau de transport en commun. La caméra se déplace en remontant le long du socle de la borne de recharge avant de s’en distancer pour révéler le stationnement. On aperçoit un ouvrier installant une nouvelle borne de recharge.
VHC : En investissant dans des technologies vertes et des secteurs en croissance…
VHC : …nous passons à l’action pour contribuer à un avenir plus propre.
Dans le plan suivant, la caméra se déplace progressivement pour montrer l’avant de l’autobus. Au moment où nous croisons l’avant de l’autobus, ce dernier sert de plan de coupe vers un nouvel environnement. On enchaîne avec un autre plan de coupe et l’autobus devient maintenant un véhicule d’entretien des espaces verts dans un parc. On aperçoit un ouvrier plantant un arbre et un autre ramassant des détritus.
On aperçoit une famille de trois personnes joyeuses dans le parc, avant qu’on s’éloigne sur une magnifique vue aérienne du parc où tout autour la nature est florissante.
VHC/SUPER : Gagnez sur tous les fronts avec le Plan climatique du Canada. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.
On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.
En faisant part de leurs réactions initiales, plusieurs participants ont parlé en termes positifs des images décrites présentant l’environnement forestier, de jolies rivières et des oiseaux gazouillants. On estimait qu’il s’agissait d’un moyen efficace d’amorcer la publicité et de renseigner les Canadiens sur les milieux naturels et les écosystèmes que le gouvernement fédéral s’employait à protéger. Un certain nombre d’entre eux ont également salué le fait que la publicité se termine par des renseignements concernant le Plan climatique du Canada, et qu’ils puissent se rendre en ligne pour obtenir de plus amples renseignements. Quelques-uns d’entre eux étaient toutefois d’avis qu’un appel à l’action plus appuyé pourrait clore la publicité, en encourageant par exemple les Canadiens à se renseigner pour savoir s’ils peuvent bénéficier de remises ou de mesures d’incitation liées au climat. Les participants ont exprimé des avis mitigés concernant diverses transitions, notamment du tronc d’arbre à la borne de recharge pour véhicules électriques (VE) et du devant de l’autobus à la famille dans le parc de stationnement. Si certains d’entre eux étaient d’avis qu’il pouvait s’agir d’un moyen percutant et visuellement attrayant de présenter cette publicité, un certain nombre de participants estimaient qu’aux yeux du spectateur, ces transitions pouvaient détonner et détourner leur attention du message de la publicité.
À la question de savoir quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, bon nombre de participants estimaient qu’il visait principalement à faire comprendre aux auditeurs que le gouvernement du Canada prenait des mesures pour lutter contre le changement climatique et protéger l’environnement, et que l’un des principaux moyens d’y parvenir était de promouvoir une fabrication accrue de VE et un plus grand recours à ce type de véhicules auprès des Canadiens. Plusieurs d’entre eux étaient d’avis que les VE et la fabrication de VE constituaient les éléments centraux de cette publicité et estimaient que cette dernière visait à faire valoir qu’une transition vers les VE et d’autres technologies vertes présenterait des avantages environnementaux et économiques. Dans l’ensemble, la plupart des participants étaient d’avis que la publicité était présentée sur un ton optimiste et que dans l’intérêt des Canadiens, elle faisait la promotion d’un avenir positif et plus respectueux de l’environnement. Lorsqu’on leur a demandé si le message de la publicité était, à leur avis, facile à comprendre, la quasi-totalité des participants estimait qu’il l’était.
En discutant de la question de savoir s’il était approprié que le message de cette publicité provienne du gouvernement du Canada, la plupart des participants ont répondu par l’affirmative. On estimait que compte tenu du fait que le changement climatique constituait un enjeu national et qu’il était susceptible d’avoir des répercussions sur tous les Canadiens, il était important que le gouvernement montre la voie à suivre en prenant des mesures pour résoudre ce problème. Quelques-uns d’entre eux étaient d’un avis quelque peu différent, estimant que la publicité n’abordait guère les potentielles préoccupations environnementales associées aux VE, notamment les dommages environnementaux causés par l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication des batteries des VE et les difficultés liées au recyclage de ces batteries à la fin de leur durée de vie utile. On était d’avis que le gouvernement du Canada devait faire preuve de plus de transparence dans ses communications en ce qui concerne les potentiels inconvénients pour l’environnement.
À la question de savoir si cette publicité leur parlait ou les incitait à agir, seul un petit nombre de participants ont répondu par l’affirmative. Si la plupart d’entre eux considéraient le changement climatique comme étant une priorité importante, peu d’entre eux ont indiqué être prêts à prendre des mesures visant, par exemple, à effectuer la transition vers un véhicule électrique, et ne se sentaient donc pas vraiment interpelés par cette publicité. Un certain nombre d’entre eux ont mentionné, comme principal obstacle à leur transition vers des véhicules de ce type, le prix des VE qu’ils ont qualifié de prohibitif. Parmi le plus petit nombre de participants affirmant que la publicité leur parlait, on estimait qu’il était important de prendre des mesures aujourd’hui pour protéger les milieux naturels et les écosystèmes du Canada, et qu’il était rassurant de savoir que le gouvernement fédéral avait un plan pour ce faire. À la question de savoir ce qui pouvait être fait pour rendre cette publicité plus convaincante, plusieurs d’entre eux étaient d’avis qu’il fallait accorder une plus grande importance aux énergies renouvelables (dont l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité) en général, plutôt que de se focaliser, comme ils considéraient que c’était le cas actuellement, sur les VE. On estimait qu’en adoptant cette mesure, un plus grand éventail de Canadiens pourrait comprendre le contenu de la vidéo. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que la publicité pourrait davantage s’attacher à attirer l’attention sur les récentes catastrophes environnementales et notamment sur les feux de forêt incontrôlés de juillet 2024 à Jasper, en Alberta, afin de mieux faire comprendre l’importance de la lutte contre le changement climatique.
Les participants résidant dans les régions ontariennes du Grand Toronto et du Niagara se sont vu présenter un second script portant essentiellement sur la Remise canadienne sur le carbone (RCC) et les montants que les Ontariens pourraient s’attendre à recevoir dans le cadre de cette initiative :
La vidéo débute avec le plan d’un randonneur traversant une forêt pittoresque. Ce dernier s’arrête et s’arme d’une caméra numérique pour prendre une photo du magnifique paysage.
VHC : La pollution par les gaz à effet de serre a pour effet de réchauffer la planète et constitue une menace pour nos milieux naturels.
L’image pénètre à l’intérieur de la caméra du randonneur alors qu’il prend une photo.
Alors que le randonneur prend la photo, le spectateur se voit passer par la lentille de sa caméra et on assiste à un moment de transition. La lentille agit comme un tunnel et le plan se renverse. L’image sort de l’endos du téléphone d’un homme en train de tondre sa pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie.
VHC : Le système de tarification du carbone canadien est conçu pour protéger notre environnement en réduisant la pollution par le carbone…
VHC : ET la Remise canadienne sur le carbone (RCC) remet de l’argent dans les poches des Canadiens.
On aperçoit l’homme regardant son téléphone intelligent ainsi qu’un avis sur son écran l’informant que la Remise canadienne sur le carbone avait été déposée dans son compte bancaire.
VHC/SUPER : Cette année, le montant versé aux particuliers en Ontario est de 550 $ et un supplément est versé à ceux qui vivent en région rurale.
L’homme remet son téléphone dans sa poche et continue de tondre la pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie. La caméra se déplace graduellement vers le bout de l’entrée où son épouse accueille leur jeune enfant alors qu’il rentre de l’école en autobus scolaire.
VHC : Contribuer à un avenir plus propre et remettre de l’argent dans vos poches.
La caméra prend ensuite un magnifique plan d’ensemble pittoresque du quartier.
VHC/SUPER : Soyez gagnant sur tous les fronts avec la Remise canadienne sur le carbone. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.
On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.
Plusieurs ont réagi positivement à ce concept, estimant que l’accent mis sur la RCC et la notion selon laquelle l’argent est reversé dans leur poche seraient compris à grande échelle par un grand nombre de Canadiens. Un certain nombre d’entre eux estimaient que les images décrites seraient visuellement accrocheuses et communiqueraient la beauté des milieux naturels canadiens et l’importance de les protéger. Quelques-uns d’entre eux étaient d’avis que le fait de mentionner les risques de réchauffement de la planète et la menace pour la nature liée à la pollution par les gaz à effet de serre dès le début de la publicité constituait un moyen efficace de présenter le problème et les enjeux qui s’y rattachent. Lorsqu’on leur a demandé quel était, selon eux, le principal message de cette publicité, la plupart des participants estimaient qu’il visait à informer les Canadiens qu’ils recevraient des paiements de la RCC et qu’ils pouvaient prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre le changement climatique en effectuant la transition vers des technologies plus propres et respectueuses de l’environnement.
À la question de savoir si cette publicité les inciterait à agir, plusieurs participants ont indiqué qu’ils souhaiteraient en savoir plus sur la procédure à suivre pour recevoir les paiements de la RCC et si d’autres démarches étaient nécessaires de leur part, à part la production de leur déclaration d’impôts. Un certain nombre de participants étaient toutefois d’avis qu’outre le fait d’encourager les Canadiens à se renseigner davantage sur Internet, cette publicité ne proposait pas grand-chose en matière d’appel à l’action. En discutant des modifications qui pourraient être apportées à cette publicité pour la rendre plus efficace, on estimait que davantage pouvait être fait pour souligner les pressions financières que subissent actuellement de nombreux ménages canadiens, et en quoi la RCC pouvait aider ceux qui peinaient actuellement à faire face au coût de la vie. Quelques-uns des participants estimaient en outre que pour un grand nombre de Canadiens, les images montrant une personne tondant sa pelouse ne seraient pas compréhensibles et étaient d’avis que bon nombre de personnes (dont celles vivant dans des ensembles d’habitations collectives) ne s’adonnaient pas fréquemment à ce type d’activité.
En discutant des deux scripts qui leur avaient été présentés, il a été demandé aux participants s’ils pensaient que l’une ou l’autre des deux publicités seraient suffisamment efficaces pour les inciter à consulter le site Web afin d’obtenir plus de renseignements. Dans l’ensemble, la plupart d’entre eux étaient d’avis que la deuxième annonce était plus efficace à cet effet, estimant que l’accent mis sur les montants de la RCC qu’ils pourraient recevoir et les avantages que pourraient en retirer leurs familles les inciterait à vouloir en savoir plus au sujet de cette initiative. Ces participants estimaient que la seconde publicité les avait personnellement interpellés, car, selon eux, elle portait essentiellement sur leur propre situation familiale. En discutant de la première publicité, si quelques participants estimaient qu’elle les encouragerait à consulter le site Web pour plus de renseignements, un petit nombre d’entre eux ont indiqué qu’ils souhaiteraient probablement que le script leur en apprenne davantage au sujet du Plan climatique du Canada.
Bureau du Conseil privé
Questionnaire de recrutement – septembre 2024
Groupes en français
Résumé des consignes de recrutement
Caractéristiques des groupes de discussion:
GROUPE |
DATE |
HEURE (HNE) |
HEURE (LOCALE) |
LIEU |
COMPOSITION DU GROUPE |
MODÉRATEUR |
5 |
12 septembre |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HAE) |
Québec |
Ménages à revenu faible et moyen |
MP |
8 |
19 septembre |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HAE) |
Centres de taille grande au Québec |
Canadiens/canadiennes d’origine arabe |
MP |
12 |
26 septembre |
6:00-8:00 |
6:00-8:00 (HAE) |
Région de Laval |
Population générale |
MP |
Questionnaire de recrutement
INTRODUCTION
Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada. / Hello, my name is [RECRUITER NAME] . I’m calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada
Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? / Would you prefer to continue in English or French? [CONTINUER DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]
NOTER LA LANGUE ET CONTINUER
Français
CONTINUER
Anglais
PASSER AU QUESTIONNAIRE ANGLAIS
Nous organisons, pour le compte du gouvernement du Canada, une série de groupes de discussion vidéo en ligne afin d’explorer des questions d’actualité qui intéressent les Canadiens.
La rencontre prendra la forme d’une table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.
Votre participation est entièrement volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire à une personne en particulier.
Avant de vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous poser quelques questions?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
QUESTIONS DE SÉLECTION
1. Est-ce que vous ou une personne de votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au cours des cinq dernières années?
Une société d’études de marché
REMERCIER ET CONCLURE
Une agence de commercialisation, de marque ou de publicité
REMERCIER ET CONCLURE
Un magazine ou un journal
REMERCIER ET CONCLURE
Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou territorial
REMERCIER ET CONCLURE
Un parti politique
REMERCIER ET CONCLURE
Dans les relations publiques ou les relations avec les médias
REMERCIER ET CONCLURE
Dans le milieu de la radio ou de la télévision
REMERCIER ET CONCLURE
Non, aucune de ces réponses
CONTINUER
1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada?
Oui
REMERCIER ET CONCLURE
Non
CONTINUER
2. Quelle est la langue officielle du Canada que vous parlez principalement aujourd’hui?
Anglais
REMERCIER ET CONCLURE
Français
CONTINUER
Autre [Préciser ou non la langue, selon les besoins de l’étude]
REMERCIER ET CONCLURE
Préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
3. Dans quelle ville habitez-vous?
LIEU |
VILLES |
|
Québec |
Les villes peuvent notamment comprendre (mais ne sont pas limité à): Montréal, Gatineau, Ville de Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi – Jonquière, Saint-Jean-sur-Richelieu, Chateauguay, Drummondville, Granby, Saint-Hyacinthe ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. |
CONTINUER – GROUPE 5 |
Centres de taille grande au Québec |
Grandes villes = Population 100 000+ Les grandes villes : Montréal, Gatineau, Ville de Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi – Jonquière. |
CONTINUER – GROUPE 8 |
Région de Laval |
Les villes peuvent notamment comprendre : Chomedey, Duvernay, Auteuil, Fabreville, Laval-des Rapides, Laval- Ouest, Laval-sur-le-Lac, Pont-Viau, Sainte-Dorothée, Sainte-Rose, Saint- François, Saint-Vincent-de-Paul, Vimont ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES VILLES DE LA RÉGION. |
CONTINUER – GROUPE 12 |
RÉPONSE SPONTANÉE |
REMERCIER ET CONCLURE |
4. Depuis combien de temps habitez-vous à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.
Moins de deux ans |
REMERCIER ET CONCLURE |
Deux ans ou plus |
CONTINUER |
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
5. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer votre tranche d’âge dans la liste suivante?
Moins de 18 ans |
SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON, REMERCIER ET CONCLURE. |
18 à 24 ans |
CONTINUER
|
25 à 29 ans |
|
30 à 34 ans |
|
35 à 44 ans |
|
45 à 49 ans |
|
50 à 54 ans |
|
55 ans ou plus |
|
RÉPONSE SPONTANÉE |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION D’ÂGES DANS CHAQUE GROUPE, S’IL Y A LIEU.
6. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8 Est-ce que vous considérez que votre principal patrimoine culturel, régional ou ethnique est arabe?
Oui
CONTINUER À Q6a.
Non
REMERCIER ET CONCLURE
RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
6a. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8 D’où avez-vous et/ou d’où votre famille a émigré?
Algérie
CONTINUER À Q6b.
Bahreïn
CONTINUER À Q6b.
Comores
CONTINUER À Q6b.
Djibouti
CONTINUER À Q6b.
Égypte
CONTINUER À Q6b.
Iraq
CONTINUER À Q6b.
Jordanie
CONTINUER À Q6b.
Koweït
CONTINUER À Q6b.
Liban
CONTINUER À Q6b.
Libye
CONTINUER À Q6b.
Mauritanie
CONTINUER À Q6b.
Maroc
CONTINUER À Q6b.
Oman
CONTINUER À Q6b.
Palestine
CONTINUER À Q6b.
Qatar
CONTINUER À Q6b.
Arabie saoudite
CONTINUER À Q6b.
Somalie
CONTINUER À Q6b.
Soudan
CONTINUER À Q6b.
Syrie
CONTINUER À Q6b.
Tunisie
CONTINUER À Q6b.
Émirates arabes unis
CONTINUER À Q6b.
Yémen
CONTINUER À Q6b.
Israël
CONTINUER À Q6b.
Autre, spécifiez s’il vous plaît : ___________
CONTINUER À Q6b.
RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES PAYS D’ÉMIGRATION, SI POSSIBLE.
6b. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8 Êtes-vous né(e) au Canada?
Oui
PASSER À LA Q8. - GROUPE 8
Non
CONTINUER À Q6c.
RÉPONSE SPONTANÉE, préfère ne pas répondre
REMERCIER ET CONCLURE
6c. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 8 Depuis combien d’années habitez-vous au Canada?
Moins de 5 ans |
CONTINUER – GROUPE 8
|
5 à <10 ans |
|
10 à <20 years |
|
20 à <30 years |
|
30 ou plus |
|
Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES RÉPONDANTS NÉS AU CANADA ET LES RÉPONDANTS NON NÉS AU CANADA, SI POSSIBLE.
7a. À DEMANDER SEULEMENT AU GROUPE 5 Combien de personnes de votre ménage sont âgées de plus de 18 ans?
Une personne
CONTINUER
Plus d’une personne
CONTINUER
7. POUR TOUS LES LIEUX Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2023 – c’est-à-dire le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?
Moins de 20 000 $ |
SI GROUPE 5 = CONTINUER SI LE MÉNAGE EST COMPOSÉ DE PLUS D’UNE PERSONNE ET QUE LE REVENU EST < 65 000 $ SI GROUPE 5 = CONTINUER SI LE MÉNAGE N’EST COMPOSÉ QUE D’UNE SEULE PERSONNE ET QUE SON REVENU EST < 40 000 $ TOUS LES AUTRES = CONTINUER |
20 000 $ à moins de 40 000 $ |
|
40 000 $ à moins de 60 000 $ |
|
60 000 $ à moins de 65 000 $ |
|
65 000 $ à moins de 80 000 $ |
SI GROUPE 5 = REMERCIER ET CONCLURE TOUS LES AUTRES = CONTINUER |
80 000 $ à moins de 100 000 $ |
|
100 000 $ à moins de 150 000 $ |
|
150 000 $ ou plus |
|
RÉPONSE SPONTANÉE :Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN BON MÉLANGE LORSQUE POSSIBLE.
8. POUR TOUS LES LIEUX Êtes-vous actuellement propriétaire ou locataire de votre résidence principale? ECLAIRCISSEMENT AU BESOIN : Vous êtes considéré comme propriétaire même si vous avez une dette hypothécaire active.
Propriétaire |
CONTINUER |
Locataire |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Habitant au domicile parentale |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Autre, veuiller précisez : |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE Ne sais pas/Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN BON MÉLANGE.
8a. POUR TOUS LES LIEUX Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux la résidence dont vous êtes actuellement [propriétaire/locataire]?
Condo
CONTINUER
Apartement
CONTINUER
Maison unifamiliale
CONTINUER
Maison en rangée
CONTINUER
Maison en rangée
CONTINUER
Maison mitoyenne
CONTINUER
Autre, veuillez préciser :________
CONTINUER
ASSURER UN BON MÉLANGE.
9. Est-ce que vous connaissez le concept du « groupe de discussion » ?
Oui
CONTINUER
Non
EXPLIQUER QUE : « un groupe de discussion se compose de six à huit participants et d’un modérateur. Au cours d’une période de deux heures, les participants sont invités à discuter d’un éventail de questions reliées au sujet abordé ».
10. Dans le cadre du groupe de discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe, quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement une des premières personnes à parler »?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
11. Étant donné que ce groupe se réunira en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS. METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.
12. Avez-vous utilisé des logiciels de réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux dernières années?
Oui
CONTINUER
Non
CONTINUER
13. Sur une échelle de 1 à 5 signifie que vous n’êtes pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre capacite à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
14. Au cours de la discussion, vous pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE, S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES DOITES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.
14. Avez-vous déjà participé à un groupe de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en contrepartie d’une somme d’argent?
Oui
CONTINUER
Non
PASSER À LA Q.19
16. À quand remonte le dernier groupe de discussion auquel vous avez participé?
À moins de six mois
REMERCIER ET CONCLURE
À plus de six mois
CONTINUER
17. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
0 à 4 groupes
CONTINUER
5 groupes ou plus
REMERCIER ET CONCLURE
18. Quel était leur sujet, et vous rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient organisés?
TERMINER SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE GOUVERNEMENT DU CANADA
CRITÈRES DE RECRUTEMENT SUPPLÉMENTAIRES
Il me reste quelques dernières questions avant de vous donner les détails du groupe de discussion, comme l’heure et la date.
19. Lequel ou lesquels des groupes raciaux ou culturels suivants vous décrivent le mieux? (Plusieurs choix possibles)
Blanc
Sud-asiatique (p. ex., indien, pakistanais, sri-lankais)
Chinois
Noir
Latino-américain
Philippin
Arabe
Asiatique du sud-est (p. ex., vietnamien, cambodgien, thaïlandais)
Coréen ou japonais
Autochtone
Autre groupe racial ou culturel (préciser)
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
20. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?
École primaire
Études secondaires partielles
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent
Certificat ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers
Certificat ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme d’études supérieur au baccalauréat
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
21. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE OBSERVATION.
Homme
Femme
ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.
22. Parmi les choix suivants, lequel décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez?
Métier de la construction ou métier spécialisé |
TOUS LES GROUPES - CONTINUER |
Administrations publiques |
|
Agriculture, foresterie, pêche et chasse |
|
Arts, spectacle et loisirs |
|
Autres services, sauf les administrations publiques |
|
Commerce de détail |
|
Commerce de gros |
|
Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz |
|
Fabrication |
|
Finance et assurances |
|
Gestion de sociétés et d’entreprises |
|
Hébergement et services de restauration |
|
Industrie de l'information et industrie culturelle |
|
Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement |
|
Services d’enseignement |
|
Services immobiliers et services de location et de location à bail |
|
Services professionnels, scientifiques et techniques |
|
Services publics |
|
Soins de santé et assistance sociale |
|
Transport et entreposage |
|
Sans emploi |
|
Aux études à temps plein |
|
À la retraite |
|
Autre situation ou autre secteur; veuillez préciser : |
ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ. PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS.
23. La discussion sera enregistrée sur bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?
Oui
CONTINUER À L’INVITATION
Non
REMERCIER ET CONCLURE
INVITATION
J’aimerais vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU, PAGE 1] . La discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.
Veuillez noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous donnez votre consentement à ces modalités.
Est-ce que vous accepteriez de participer?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
Puis-je avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer les détails au sujet du groupe?
Nom :
Numéro de téléphone :
Adresse courriel :
Vous recevrez un courrier électronique du [INSÉRER LE NOM DU RECRUITEUR] expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com .
Nous vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue, afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre ordinateur avant de vous joindre au groupe.
Vous pourriez devoir lire des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour prendre des notes.
Ce rendez-vous est un engagement ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx] pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.
Merci de votre temps.
RECRUTEMENT FAIT PAR : ____________________
DATE DU RECRUTEMENT : __________________
Privy Council Office
Recruiting Script – September 2024
English Groups
Recruitment Specifications Summary
Specifications for the focus groups are as follows:
Group | Date | Time (EDT) | Local Time | Location | Composition | Moderator |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Wed, Sept 4th | 4:30-6:30 PM | 6:00-8:00 (NDT) | Newfoundland & Labrador | General Population | DN |
2 | Thurs, Sept 5th | 9:00-11:00 PM | 6:00-8:00 PM (PDT) | Greater Vancouver Area | General Population | TBW |
3 | Tues, Sept 10th | 6:00-8:00 PM | 6:00-8:00 PM (EDT) | Eastern Ontario | Parents of Children in Daycare or Seeking Daycare | DN |
4 | Wed, Sept 11th | 8:00-10:00 PM | 6:00-8:00 PM (MDT) | Alberta | General Population | TBW |
6 | Tues, Sept 17th | 8:00-10:00 PM |
6:00-8:00 (MDT) 7:00-9:00 (CDT/EST) 8:00-10:00 (EDT) |
Northern Canada | General Population | TBW |
7 | Wed, Sept 18th | 5:00-7:00 PM |
6:00-8:00 (ADT) 6:30-8:30 (NDT) |
Atlantic Canada | Low-to-Moderate Income | DN |
9 | Mon, Sept 23rd | 8:00-10:00 PM |
6:00-8:00 (MDT, CST) 7:00-9:00 (CDT) 5:00-7:00 PM (PDT) |
Western Canada | Low-to-Moderate Income | TBW |
10 | Tues, Sept 24th | 6:00-8:00 PM | 6:00-8:00 PM (EDT) | Greater Toronto Area | Concerned about Crime | DN |
11 | Wed, Sept 25th | 6:00-8:00 PM | 6:00-8:00 PM (EDT) | Niagara Region | General Population | MP |
Recruiting Script
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME] . I'm calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the Government of Canada. / Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]
RECORD LANGUAGE
English
CONTINUE
French
SWITCH TO FRENCH SCREENER
On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of online video focus group discussions to explore current issues of interest to Canadians.
The format is a “round table” discussion, led by an experienced moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of their time.
Your participation is completely voluntary, and all your answers will be kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt will be made to sell or market you anything. The report that is produced from the series of discussion groups we are holding will not contain comments that are attributed to specific individuals.
But before we invite you to attend, we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of people in each of the groups. May I ask you a few questions?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
SCREENING QUESTIONS
1. Have you, or has anyone in your household, worked for any of the following types of organizations in the last 5 years?
A market research firm
THANK AND END
A marketing, branding, or advertising agency
THANK AND END
A magazine or newspaper
THANK AND END
A federal/provincial/territorial government department or agency
THANK AND END
A political party
THANK AND END
In public/media relations
THANK AND END
In radio/television
THANK AND END
No, none of the above
CONTINUE
1a. IN ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?
Yes
THANK AND END
No
CONTINUE
2. In which city do you reside?
LOCATION |
CITIES |
|
Newfoundland and Labrador |
Cities could include (but are not limited to): St. John’s, Corner Brook, Conception Bay, Mount Pearl, Labrador City, Grand Falls-Windsor, Paradise ENSURE A GOOD MIX. |
CONTINUE – GROUP 1 |
Greater Vancouver Area |
Cities include: Vancouver, Burnaby, Surrey, Richmond, Coquitlam, Delta, New Westminster, Port Coquitlam, North Vancouver ENSURE A GOOD MIX. |
CONTINUE – GROUP 2 |
Eastern Ontario |
Cities include: Ottawa, Kingston, Belleville-Quinte West, Cornwall, Brockville, Pembroke ENSURE A GOOD MIX. |
CONTINUE – GROUP 3 |
Alberta |
Cities/towns could include (but are not limited to): Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Wood Buffalo, Airdrie, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie ENSURE A GOOD MIX. NO MORE THAN 2 PER CITY. |
CONTINUE – GROUP 4 |
Northern Canada (YK, NU, NWT) |
Cities/regions could include (but are not limited to): Yukon: Whitehorse, Dawson City Nunavut: Iqualuit Northwest Territories: Yellowknife, Hay River, Inuvik, Fort Smith ENSURE A GOOD MIX. |
CONTINUE – GROUP 6 |
Atlantic Canada (NS, NB, NL, PEI) |
Cities/regions could include (but are not limited to): Nova Scotia: Halifax, Cape Breton, New Glasgow, Glace Bay, Truro New Brunswick: Greater Moncton Area, Greater Saint John Area, Quispamsis – Rothesay, Dieppe, Miramichi, Edmundston, Fredericton, Saint John Newfoundland & Labrador: St. John’s, Corner Brook, Conception Bay, Mount Pearl Prince Edward Island: Charlottetown, Summerside ENSURE A GOOD MIX OF CITIES/REGIONS ACROSS PROVINCES. NO MORE THAN 3 FROM EACH PROVINCE. |
CONTINUE – GROUP 7 |
Western Canada (SK, BM, AB, BC) |
Cities include (but are not limited to): Saskatchewan: Saskatoon, Regina, Prince Albert, Moose Jaw, Swift Current, Yorkton, North Battleford, Warman, Weyburn, Estevan. Manitoba: Winnipeg, Brandon, Steinbach, Winkler, Portage la Prairie, Thompson, Selkirk, Morden. Alberta: Calgary, Edmonton, Red Deer, Lethbridge, Airdrie, Fort McMurray, Medicine Hat, Grande Prairie, Spruce Grove, Fort Saskatchewan, Chestermere, Beaumont, Camrose, Stony Plain, Sylvan Lake. British Columbia: Vancouver, Victoria, Kelowna, Abbotsford, Surrey, Kamloops, Chilliwack, Prince George, Vernon, Penticton, Parksville, Duncan, Tsawwassen, Ladner, Squamish, Fort St. John. ENSURE 2 PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. NO MORE THAN 1 FROM EACH CITY. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. |
CONTINUE – GROUP 9 |
Greater Toronto Area |
Cities include: City of Toronto, Durham (Ajax, Clarington, Brock, Oshawa, Pickering, Whitby), Halton (Burlington, Halton Hills, Oakville, Milton), Peel (Brampton, Caledon, Mississauga), York (Markham, Vaughan, Richmond Hill, Newmarket, Aurora, King) ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. NO MORE THAN 2 FROM THE CITY OF TORONTO OR PER REGION/COUNTY. |
CONTINUE – GROUP 10 |
Niagara Region |
Cities/towns could include (but are not limited to): St. Catharines, Niagara Falls, Welland, Fort Erie,Grimsby, Lincoln, Thorold, Port Colborne, Niagara-on-the-lake, Pelham, Wainfleet ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. |
CONTINUE – GROUP 11 |
VOLUNTEERED |
THANK AND END |
2a. How long have you lived in [INSERT CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.
Less than two years |
THANK AND END |
Two years or more |
CONTINUE |
Don’t know/Prefer not to answer |
THANK AND END |
3. Would you be willing to tell me in which of the following age categories you belong?
Under 18 years of age |
IF POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END. |
18-24 |
ALL LOCATIONS = CONTINUE |
25-34 |
|
35-44 |
|
45-54 |
|
55+ |
|
VOLUNTEERED |
THANK AND END |
4. ASK ONLY IF GROUP 3 Do you have any children under the age of 18?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
VOLUNTEERED
Prefer not to answer
THANK AND END
4a. ASK ONLY IF GROUP 3 Are any of your children under the age of 18 currently attending daycare?
Yes, they currently are in daycare |
CONTINUE TO Q4b. |
No, but I am currently looking to enroll my child/children in daycare within the next 12 months |
|
No, they are not currently attending, and I am not looking to enroll them in daycare within the next 12 months |
THANK AND END |
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
ENSURE A GOOD MIX OF THOSE CURRENLTY IN DAYCARE AND THOSE WHO ARE LOOKING TO ENROLL THEIR CHILD IN DAYCARE WITHIN THE NEXT 12 MONTHS.
4b.
ASK ONLY IF GROUP 3
IF ‘YES, CURRENTLY IN DAYCARE’ AT Q4a, ASK: Which of the following best
describes the program your child/children is/are currently enrolled in?
IF ‘NO, LOOKING TO ENROLL’ AT Q4a, ASK: Which of the following best describes
the type of daycare program
you are looking to enroll your child in?
Daycare centre, 5 days a week |
CONTINUE TO Q4c |
Daycare centre, part time |
|
Home daycare, 5 days a week |
|
Home daycare, part time |
|
Before and after school program |
|
VOLUNTEERED Don’t know/not sure |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF DAYCARE. SKEW TO THOSE WITH CHILDREN ATTENDING DAYCARE FULL TIME (5 DAYS A WEEK).
4c. ASK ONLY IF GROUP 3 Could you please tell me the age(s) of your children who are under the age of 18?
Child |
Age |
1 |
|
2 |
|
3 |
|
4 |
|
5 |
ENSURE A GOOD MIX BY AGE AND NUMBER OF CHILDREN IN EACH GROUP.
5. ASK ONLY GROUP 10 How would you describe your level of concern about crime in your community and more broadly across Canada?
Very concerned
CONTINUE
Somewhat concerned
CONTINUE
Indifferent
THANK AND END
Not very concerned
THANK AND END
Not at all concerned
THANK AND END
Don’t know/Prefer not to answer
THANK AND END
5a. ASK ONLY GROUP 10 In the past 5 years, would you say the level of crime in your community has …
Increased
CONTINUE
Stayed about the same
THANK AND END
Decreased
THANK AND END
VOLUNTEERED Not Sure
THANK AND END
5b. ASK ONLY GROUP 10 What type of crime are you most concerned about?
Violent crime
Property crime
Petty crime
Hate crimes (based on gender, racial, or religious prejudice)
Fraudulent crimes
Other, please specify: ______________
VOLUNTEERED Not Sure
THANK AND END
VOLUNTEERED Preferred not to answer
THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX.
6. ASK ONLY IF GROUPS 7 & 9 How many people in your household are over the age of 18?
1 person
CONTINUE
More than 1 person
CONTINUE
7. ASK ALL GROUPS Which of the following categories best describes your total household income in 2023? That is, the total income of all persons in your household combined, before taxes?
Under $20,000 |
IF GROUP 7 OR 9 = CONTINUE IF MORE THAN 1
PERSON IN HOUSEHOLD & <$65,000 |
$20,000 to just under $40,000 |
|
$40,000 to just under $50,000 |
|
$50,000 to just under $65,000 |
|
$65,000 to just under $80,000 |
IF GROUP 7 OR 9 = THANK AND END |
$80,000 to just under $100,000 |
|
$100,000 to just under $125,000 |
|
$100,000 to just under $150,000 |
|
$150,000 and above |
|
VOLUNTEERED Prefer not to answer |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
8. ASK ALL GROUPS Do you own or rent your current residence? IF ASKED/CLARIFICATION REQUIRED: You are considered a homeowner even if you have outstanding debt that you owe on your mortgage loan.
Own |
CONTINUE |
Rent |
|
VOLUNTEERED Living at home |
|
VOLUNTEERED Other, please specify: |
|
VOLUNTEERED Don’t know/not sure |
THANK AND END |
ENSURE A GOOD MIX WHERE APPLICABLE.
8a. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the residence you currently [own/rent]?
Condo
CONTINUE
Apartment
CONTINUE
Single family home
CONTINUE
Townhome
CONTINUE
Other, please specify: _____________
CONTINUE
ENSURE A GOOD MIX.
9. Are you familiar with the concept of a focus group?
Yes
CONTINUE
No
EXPLAIN THE FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide range of issues related to the topic being examined.”
10. As part of the focus group, you will be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1 means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually one of the first people to speak’?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
11. As this group is being conducted online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO EITHER.
Participant has high-speed access to the Internet
Participant has a computer/webcam
12. ASK ALL GROUPS Have you used online meeting software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in the last two years?
Yes
CONTINUE
No
CONTINUE
13. ASK ALL GROUPS How skilled would you say you are at using online meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are not at all skilled, and 5 means you are very skilled?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
14. ASK ALL GROUPS During the discussion, you could be asked to read or view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think of any reason why you may have difficulty reading the materials or participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE EFFECTIVELY.
15. Have you ever attended a focus group discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which you received a sum of money?
Yes
CONTINUE
No
SKIP TO Q.19
16. How long ago was the last focus group you attended?
Less than 6 months ago
THANK AND END
More than 6 months ago
CONTINUE
17. How many focus group discussions have you attended in the past 5 years?
0-4 groups
CONTINUE
5 or more groups
THANK AND END
18. On what topics were they and do you recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION
ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA
Now we have just a few final questions before we give you the details of the focus group, including the time and date.
19. What is the highest level of formal education that you have completed?
ENSURE A GOOD MIX.
20. ASK ALL GROUPS Which of the following best describes the industry/sector in which you are currently employed?
ENSURE A GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT IF APPLICABLE. NO MORE THAN TWO PER SECTOR. NO MORE THAN 2 WHO ARE UNEMPLOYED. NO INTERNATIONAL STUDENTS IN ANY GROUPS.
21. ASK ALL GROUPS Which of the following racial or cultural groups best describes you? (multi-select)
ENSURE A GOOD MIX.
22. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.
Male |
CONTINUE |
Female |
CONTINUE |
ENSURE A GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP WHERE APPLICABLE.
23. The focus group discussion will be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to being audio-taped and video-taped?
Yes
CONTINUE TO INVITATION ON NEXT PAGE
No
THANK AND END
INVITATION
I would like to invite you to this online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1] . The group will be two hours in length and you will receive $125 for your participation following the group via an e-transfer.
Please note that there may be observers from the Government of Canada at the group and that the discussion will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to these procedures.
Would you be willing to attend?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
May I please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details for the group?
Name:
Telephone Number:
E-mail Address:
You will receive an e-mail from [INSERT RECRUITER] with the instructions to login to the online group. Should you have any issues logging into the system specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com .
We ask that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your computer prior to joining the group.
You may be required to view some material during the course of the discussion. If you require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the group. Also, you will need a pen and paper in order to take some notes throughout the group.
This is a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending (either home or work-related), please let me know now and we will keep your name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a replacement.
Thank you very much for your time.
RECRUITED BY: ____________________
DATE RECRUITED: __________________
GUIDE DU MODÉRATEUR
SEPTEMBRE 2024
INTRODUCTION (10 minutes) Tous les lieux
LE GOUVERNEMENT DU CANADA DANS L’ACTUALITÉ (5 à 35 minutes) Tous les lieux
PLAFONNEMENT DES ÉMISSIONS DU SECTEUR PÉTROLIER ET GAZIER (40 minutes) Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d’une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario, Alberta — J’aimerais maintenant passer à un tout autre sujet…
Personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec J’aimerais maintenant passer à un autre sujet.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Le gouvernement fédéral entend plafonner les émissions du secteur pétrolier et gazier afin d’aider le pays à atteindre ses objectifs de réduction des émissions. Il est à noter que le plafond porte sur la pollution provenant du secteur pétrolier et gazier, et non sur la production de pétrole et de gaz. Cela signifie que le secteur devra prendre des mesures pour réduire la pollution produite au cours du processus de production, mais ne plafonnera pas le volume de production pour autant. Les entreprises peuvent plafonner les émissions en investissant dans des technologies permettant de capturer la pollution avant qu’elle ne soit rejetée dans l’atmosphère et de la stocker profondément sous terre.
Je vais vous présenter quelques raisons pour lesquelles le gouvernement fédéral affirme que ce plafonnement des émissions devrait être une priorité, et pour chacune d’elles, dites-moi si vous êtes d’accord, en désaccord ou sans opinion.
LE MODÉRATEUR LES AFFICHERA À L’ÉCRAN UNE À LA FOIS; APRÈS CHAQUE POINT, DEMANDER DE LEVER LA MAIN POUR INDIQUER SI L’ON EST D’ACCORD, EN DÉSACCORD OU SANS OPINION ET POUR QUELLES RAISONS
SONDAGE : Maintenant, j’aimerais que vous sélectionniez celle qui est, selon vous, la raison la plus convaincante en faveur d’un plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier. Si vous êtes d’avis qu’aucune n’est convaincante, sélectionnez « Aucune n’est convaincante » (la dernière option).
PRESTATIONS ET SERVICES DESTINÉS AUX CANADIENS (40 minutes) Terre-Neuve-et-Labrador, région métropolitaine de Vancouver, parents d’enfants inscrits dans une garderie ou à la recherche d’une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario
Dans cette section, nous aborderons les programmes et prestations du gouvernement du Canada destinés aux Canadiens.
Pour commencer, j’aimerais que vous notiez la performance globale du gouvernement du Canada quant à la fourniture de prestations et de programmes aux Canadiens, sur une échelle de 1 à 10, 1 signifiant « un travail déplorable » et 10 signifiant « un excellent travail ». Cette notation se fonde sur votre toute première impression. Il importe donc peu que vous estimiez ne pas savoir grand-chose au sujet des prestations et des programmes du gouvernement fédéral. LE RESPONSABLE DU SOUTIEN TECHNIQUE MÈNE LE SONDAGE ET FAIT PART DES RÉSULTATS.
ALLOCATION CANADIENNE POUR ENFANTS (ACE) PUBLICITÉ VIDÉO (30 minutes) Parents d’enfants inscrits à la garderie ou cherchant une place en garderie résidant dans l’est de l’Ontario, personnes à faible et moyen revenu résidant au Québec, personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien
Je vais maintenant vous montrer une publicité du gouvernement du Canada qui date d’il y a quelques années. Certains d’entre vous l’ont peut-être déjà vue à la télévision, dans les médias sociaux ou sur YouTube. Il est possible que le gouvernement la diffuse à nouveau. Notez que le contenu ne peut pas être modifié puisqu’il a déjà été tourné. J’aimerais donc que vous vous concentriez sur la voix hors champ que l’on entend à la fin (et non sur celle de la femme qui parle dans la vidéo) ainsi que sur le texte correspondant qui apparaît à l’écran, car il s’agit d’éléments pouvant être modifiés au besoin.
Je vous montrerai la vidéo deux fois de suite, après quoi nous en discuterons. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous aider à vous souvenir de ce que vous aimez ou n’aimez pas au sujet de l’annonceuse ou du texte à l’écran.
MONTRER LA VIDÉO. LE MODÉRATEUR MONTRERA LA PUBLICITÉ DEUX FOIS
Après que la mère (Sarah) a parlé, l’annonceuse dit : « Faites vos impôts pour recevoir les
prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit. »
Je vais maintenant vous montrer ce message ainsi que quelques variantes de ce message que la
narratrice pourrait dire à la place.
AFFICHER À L’ÉCRAN
SONDAGE : Je vais maintenant mener un sondage. J’aimerais que vous choisissiez le message qui est, selon vous, le plus efficace quant à vous encourager à consulter le site Web pour découvrir les prestations et crédits auxquels vous pourriez avoir droit. Si vous êtes d’avis qu’aucun des messages n’est efficace, veuillez sélectionner « Aucun n’est efficace » (la dernière option).
Aucun des messages ci-dessus n’est efficace.
NOTE À L’ATTENTION DU MODÉRATEUR – Une fois le sondage terminé, passer en revue les résultats et poser la question suivante :
À votre avis, quelle est la raison pour laquelle [insérer le message qui a été choisi] est plus efficace que tout autre message ?
PERSPECTIVES ÉNERGÉTIQUES (20 minutes) Alberta
J’aimerais maintenant changer de sujet pour parler du secteur pétrolier et gazier…
LOGEMENT (20 minutes) Nord du Canada
SOINS DE SANTÉ (30 minutes) Nord du Canada
Passons à un autre sujet…
CONCEPTS D’ÉTIQUETTES D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE RÉSIDENTIELLE (45 minutes) Nord du Canada
Nous aimerions maintenant vous poser des questions au sujet des étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle.
En voici une brève description : L’étiquette d’efficacité énergétique résidentielle est conçue pour vous aider à mieux comprendre le rendement énergétique de votre domicile. Elle peut vous aider à prendre des décisions éclairées lors de l’achat ou de la location d’une habitation, à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre domicile et à en augmenter la valeur une fois les améliorations en matière d’efficacité énergétique apportées.
Le gouvernement du Canada a mis en place un programme appelé EnerGuide permettant aux
particuliers d’obtenir une évaluation de leur domicile qui les aidera à comprendre leur
consommation d’énergie actuelle et à déterminer les rénovations à effectuer pour en améliorer le
rendement énergétique. Un conseiller en efficacité énergétique procède à une évaluation complète
du domicile et fournit une cote EnerGuide ainsi qu’un rapport sur l’efficacité énergétique. Le
conseiller fournit également une étiquette qui constitue un enregistrement officiel du rendement
énergétique du domicile et peut fournir des renseignements utiles lors de la prise de décisions
concernant l’achat, la vente ou la rénovation d’une habitation.
Examinons maintenant l’étiquette énergétique résidentielle EnerGuide actuelle du Canada.
AFFICHER L’IMAGE 1 – ÉTIQUETTE ENERGUIDE
Imaginons des situations dans lesquelles vous auriez reçu cette étiquette, que ce soit au moment de planifier la rénovation de votre domicile pour la rendre plus écoénergétique ou au moment d’en planifier la vente.
Examinons maintenant quelques étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle d’autres pays à travers le monde. Plusieurs cotations du rendement énergétique vous seront présentées à l’écran et quelques questions vous seront posées à leur sujet. Veuillez prendre note de vos réactions à chacune d’elle, notamment des aspects qui vous plaisent ou vous déplaisent concernant leur apparence, leur intelligibilité et leur utilité.
AFFICHER L’IMAGE 2 — ÉTIQUETTE ÉNERGUIDE À L’ÉCRAN
AFFICHER L’IMAGE 3 — ÉTIQUETTE ÉNERGUIDE À L’ÉCRAN
MESSAGES SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (30-45 minutes) Personnes à faible et moyen revenu résidant au Canada atlantique, personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien, région du Niagara, région de Laval
Maintenant, je voudrais passer à un autre sujet et discuter d’électricité propre.
FOURNIR DES ÉCLAIRCISSEMENTS AU BESOIN :Le terme « électricité propre » désigne l’énergie électrique produite par des sources d’énergie renouvelables, dont l’énergie éolienne, solaire, nucléaire ou hydroélectrique.
Je vais vous présenter plusieurs énoncés concernant l’électricité propre et j’aimerais connaître votre position (d’accord, en désaccord ou sans opinion) pour chacun d’eux.
LE MODÉRATEUR AFFICHERA LES ÉNONCÉS À L’ÉCRAN UN À LA FOIS. APRÈS CHAQUE ÉNONCÉ, DEMANDER UNE LEVÉE DE MAIN POUR INDIQUER ACCORD/DÉSACCORD/AVIS NEUTRE ET LES RAISONS.
Personnes à faible ou moyen revenu résidant au Canada atlantique
Personnes à faible et moyen revenu résidant dans l’Ouest canadien
Région du Niagara
Région de Laval
PERFORMANCES ET PRIORITÉS (30 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec
Maintenant, en ce qui concerne les Canadiens d’origine arabe plus particulièrement...
IMMIGRATION (30 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec
Je passe encore à un autre sujet…
SENTIMENT DU PUBLIC (15 minutes) Canadiens d’origine arabe résidant dans les principaux centres du Québec
J’aimerais maintenant aborder un sujet plus général...
CHANGEMENT CLIMATIQUE – ÉVALUATION DE MESSAGES PUBLICITAIRES (30-45 minutes) Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto, région du Niagara, région de Laval
Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand
Toronto, région du Niagara
Nous allons maintenant examiner de potentielles publicités que le gouvernement du Canada
s’emploie actuellement à mettre au point. Cette publicité pourrait être diffusée sur des
plateformes
numériques comme YouTube, des sites d’actualités et d’autres sites Web, ainsi qu’à la
télévision.
Pour chacune de ces vidéos, je ne dispose que de scripts. Je vais donc vous décrire les images que l’on verrait ainsi que ce que l’on entendrait en visionnant la publicité. Vous devrez imaginer les images qui accompagneront le message. Je vous lirai le script deux fois, après quoi vous me direz ce que vous en pensez. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous souvenir de ce qui vous a plu et déplu de la publicité.
Région de Laval Nous allons maintenant examiner une publicité potentielle que le gouvernement du Canada est actuellement en train de mettre au point. Cette publicité pourrait être diffusée sur des médias numériques tels que YouTube, des sites d’actualités et d’autres sites Web, ainsi qu’à la télévision.
Pour cette vidéo, je ne dispose qu’un d’un texte descriptif. Je vais donc vous décrire les images et les actions que l’on verrait ainsi que ce qu’on entendrait en visionnant la publicité. Vous devrez imaginer les images qui accompagneront le message. Je vous le lirai deux fois, puis nous discuterons de ce que vous en pensez. N’hésitez pas à prendre des notes pour vous souvenir de ce qui vous a plu et déplu de la publicité.
PUBLICITÉ 1 — NATIONALE
Concept 2 – National – Français
LE MODÉRATEUR LIRA LE TEXTE DEUX FOIS
La vidéo s’ouvre sur un plan large d’une belle forêt canadienne. On voit des oiseaux qui gazouillent et de belles rivières qui coulent en contrebas.
VHC : Le Plan climatique du Canada vise à soutenir l’environnement ET l’économie.
On coupe à une vue au-dessus des arbres avant de plonger directement au milieu de ceux-ci.
VHC : Le gouvernement du Canada réduit des millions de tonnes de pollution…
VHC : ET soutient la création de milliers de nouveaux emplois.
Dans ce plan, on suit de haut en bas le tronc d’un arbre jusqu’au sol. Dès qu’on atteint l’herbe au sol, un moment de transition se produit et le plan bascule à l’envers. À mesure que l’environnement se renverse, la base du tronc d’arbre bascule et se transforme soudainement en base de station de recharge dans un stationnement réservé aux autobus électriques des services de transport public.
On a une vue où l’on remonte le long de la base du chargeur qui ensuite s’éloigne pour y révéler le stationnement. On aperçoit un ouvrier qui installe une nouvelle station de recharge.
VHC : En investissant dans les technologies vertes et les industries en
croissance…
VHC : Nous passons à l’action pour contribuer à un avenir plus propre.
Dans le plan suivant, la vue se déplace progressivement pour montrer l’avant de l’autobus. Au moment où nous croisons l’avant de l’autobus, cela sert de mur de transition vers un nouvel environnement. On coupe à un autre plan et l’autobus est maintenant un véhicule d’entretien des espaces verts dans un parc. On voit un ouvrier qui plante un arbre et un autre qui nettoie des détritus.
On aperçoit une famille de trois personnes, heureuse dans le parc, avant qu’on s’éloigne sur une magnifique vue aérienne du parc où tout autour la nature est florissante.
VHC/SUPER : Avec le Plan climatique du Canada, vous profiterez de l’un et de l’autre. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique
On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.>Publicité no 2 — RÉGIONALE
Concept 2 – Régional – Français
LE MODÉRATEUR LIRA LE SCRIPT DEUX FOIS
La vidéo débute avec le plan d’un randonneur traversant une forêt pittoresque. Ce dernier s’arrête et s’arme d’une caméra numérique pour prendre une photo du magnifique paysage.
VHC : La pollution par les gaz à effet de serre a pour effet de réchauffer la planète et constitue une menace pour nos milieux naturels.
L’image pénètre à l’intérieur de la caméra du randonneur alors qu’il prend une photo.
Alors que le randonneur prend la photo, le spectateur se voit passer par la lentille de sa caméra et on assiste à un moment de transition. La lentille agit comme un tunnel et le plan se renverse. L’image paraît sortir de l’endos du téléphone cellulaire d’un homme en train de tondre sa pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie.
VHC : Le système de tarification du carbone canadien est conçu pour protéger notre
environnement en réduisant la pollution par le carbone…
VHC : ET la Remise canadienne sur le carbone (RCC) remet de l’argent dans les poches de
Canadiens.
On aperçoit l’homme lisant un avis sur l’écran de son téléphone intelligent l’informant que la Remise canadienne sur le carbone avait été déposée dans son compte bancaire.
VHC/SUPER : Cette année, le montant versé aux particuliers en Ontario est de 550 $ et un supplément est versé à ceux qui vivent en région rurale.
L’homme remet son téléphone dans sa poche et continue de tondre la pelouse à l’aide d’une tondeuse à batterie. La caméra se déplace graduellement vers l’extrémité de l’allée où son épouse accueille leur jeune enfant alors qu’il rentre de l’école en autobus scolaire.
VHC : Contribuer à un avenir plus propre et remettre de l’argent dans vos poches.
La caméra s’éloigne ensuite pour révéler un magnifique plan d’ensemble pittoresque du quartier.
VHC/SUPER : Soyez gagnant sur tous les fronts avec la Remise canadienne sur le carbone. Pour en apprendre davantage, visitez la page Canada.ca/plan-climatique.
On enchaîne avec la claquette de fin du gouvernement du Canada montrant l’élément mnémonique et le logo du gouvernement du Canada.
ARMES À FEU (30 minutes) Personnes préoccupées par la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto/span>
J’aimerais maintenant passer à un sujet totalement différent et parler des enjeux liés aux armes à feu.
CYBERINTIMIDATION (20 minutes) Personnes préoccupées avec la criminalité résidant dans la région du Grand Toronto
J’aimerais maintenant que nous abordions la question des préjudices en ligne, et plus particulièrement de la cyberintimidation.
AFFICHER À L’ÉCRAN
Entre autres mesures, les plateformes numériques seraient tenues de supprimer les contenus suivants dans un délai de 24 heures si la Loi sur les préjudices en ligne est adoptée :
CONCLUSION (5 minutes) Tous les lieux
MODERATOR’S GUIDE
SEPTEMBER 2024
INTRODUCTION (10 minutes) All Locations
GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-35 minutes) All Locations
OIL & GAS EMISSIONS CAP (40 minutes) Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare, Alberta, Quebec Low-to-Moderate Income
Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare Now I’d like to shift to a completely different topic…
Quebec Low-to-Moderate Income Now, I’d like to move onto a different topic.
SHOW ON SCREEN
The federal government is bringing in a cap on emissions in the oil and gas sector to help the country meet its emission reduction targets. Note that the cap is on pollution from the oil and gas sector, not on oil and gas production. What this means is that the sector will have to take action to reduce pollution during the production process, but not cap production amounts. Companies can cap emissions by investing in technologies such as those that capture pollution before it is released into the atmosphere and store it deep underground.
I’m going to present a few reasons the federal government says this emissions cap should be a priority, and for each one let me know whether it’s something you agree or disagree with or have noopinion on.
MODERATOR TO SHOW ON SCREEN ONE AT A TIME; AFTER EACH POINT ASK FOR A SHOW OF HANDS FOR AGREE/DISAGREE/NO OPINION AND REASONS
POLL: Now I’d like you to select the one that you think is the most compelling reason to have a cap on emissions in the oil and gas sector. If you don’t think any are compelling, select ‘None are compelling’ (the last option).
BENEFITS AND SERVICES TO CANADIANS (40 minutes) Newfoundland and Labrador, Greater Vancouver Area, Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare
In this next section, we will talk about benefits and programs provided to Canadians by the Government of Canada.
To begin, I’d like you to rate the Government of Canada’s overall performance in providing benefits and programs to Canadians, using a 1 to 10 scale, where 1 means ‘a terrible job’ and 10 means ‘an excellent job’. This rating is based on your top-of-mind impression so it doesn’t matter if you feel you don’t know much about federal government benefits and programs. TECH SUPPORT TO RUN POLL AND SHARE RESULTS.
CANADA CHILD BENEFIT (CCB) VIDEO AD (30 minutes) Eastern Ontario Parents of Children in Daycare/Seeking Daycare, Quebec Low-to-Moderate Income, Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income
I’m now going to show you a Government of Canada ad from a couple of years ago. Some of you may have seen this video previously on TV, social media, or YouTube. The government may air this ad again. Note that since it’s already been filmed the content can’t be changed. So, I want you to focus on the voice we hear at the end (not the woman in the video speaking) and the corresponding text shown on screen, as these are components that can be adjusted, as needed.
I will show the video to you twice, and then we will discuss it. Feel free to take notes to help you remember what you like and dislike about the narrator and/or the text onscreen.
SHOW VIDEO. MODERATOR TO SHOW THE AD TWICE
After the mother (Sarah) speaks, the narrator says, “Do your taxes to receive the benefits and
credits
you may qualify for.”
I’m now going to show you this message along with a couple of alternate messages that the narrator
could say instead.
SHOW MESSAGES ON SCREEN
POLL: Now I’d like to conduct a poll. I’d like you to choose which message you think is most effective in terms of encouraging you to visit the website to see what benefits and credits you may qualify for. If you don’t think any message is effective, select “None are effective.” (The last option).
None of the above messages are effective.
NOTE TO MODERATOR – After the poll has closed, review results and ask the following:
In your opinion, why is [insert message chosen] more effective than the other messages?
ENERGY OUTLOOK (20 minutes) Alberta
Now I’d like to change topics and talk about the oil and gas sector …
HOUSING (20 minutes) Northern Canada
HEALTHCARE (30 minutes) Northern Canada
Shifting to another topic …
HOME ENERGY LABEL DESIGN (45 minutes) Northern Canada
Now we would like to ask you about home energy labels.
Here is a brief description: A home energy label is designed to help you better understand a home’s energy performance. It can help you make decisions when buying or renting, take action to reduce your home’s energy use and greenhouse gas emissions, and potentially increase the value of your home once energy efficiency improvements are made.
The Government of Canada has a program called EnerGuide, where individuals can have an
evaluation of their home to help them understand how it uses energy now and identify retrofits
to
help improve energy efficiency. An energy advisor assesses the entire home and provides an
EnerGuide rating and an energy efficiency report. The advisor also provides a label that is an
official
record of the home’s energy performance and can provide helpful information when making
decisions about buying, selling, or renovating one’s home.
Now let’s look at Canada’s current EnerGuide home energy label.
SHOW IMAGE 1 – ENERGUIDE LABEL
Let’s imagine scenarios where you received this label, such as when planning to renovate your home to make it more energy efficient or when considering buying or renting a home.
Now let’s look at some home energy labels from other countries around the world. You’ll be presented with several energy ratings on the screen and then asked a few questions about them. Please take note of your reactions to them, such as what you like or dislike about the look and feel, how clear they are, and how useful they are.
SHOW IMAGE 2 – OTHER LABELS ON SCREEN
SHOW IMAGE 3 - ALL LABELS ON SCREEN
ENVIRONMENT AND CLIMATE CHANGE MESSAGING (30-45 minutes) Atlantic Canada Low-to-Moderate Income, Western Canada Low-to-Moderate Income, Niagara Region, Laval Region
Shifting topics, now I’d like to talk about clean electricity.
CLARIFY AS NEEDED: Clean electricity refers to electrical power generated by sources such as wind, solar, nuclear or hydropower.
I want to show you a few statements about clean electricity and for each one I would like you to let me know whether it’s something you agree or disagree with or have no opinion on.
MODERATOR TO SHOW STATEMENTS ON SCREEN ONE AT A TIME. AFTER EACH STATEMENT ASK FOR A SHOW OF HANDS FOR AGREE/DISAGREE/NO OPINION AND REASONS
Atlantic Canada Low-to-Moderate Income
Western Canada Low-to-Moderate Income
Niagara Region
Laval Region
PERFORMANCE AND PRIORITIES (30 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians
And now thinking about Arab Canadians specifically...
IMMIGRATION (30 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians
Changing topics again…
PUBLIC SENTIMENT (15 minutes) Major City Centres Quebec Arab Canadians
Now, let's explore a broader topic...
CLIMATE CHANGE AD TESTING (30-45 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime, Niagara Region, Laval Region
We are now going to review two potential ads that are currently being developed by the Government of Canada. These ads could be shown on digital media such as YouTube, news and other websites as well as on TV.
I only have video scripts for each, so I will read a description of the imagery and what you would hear as each ad plays. You will need to imagine the visuals that would accompany each message. I will read you the script twice, and then we will discuss your thoughts. Feel free to take notes to help you remember what you liked and didn’t like about the ad.
AD #1 – NATIONAL
Concept 2 – National - English
MODERATOR TO READ THE SCRIPT TWICE
The video opens on a wide shot of a beautiful Canadian forest. We see birds chirping and beautiful rivers running below.
VO: Canada’s Climate Plan is focused on helping the environment AND the economy.
The camera goes above the trees and then directly into them.
VO: The Government of Canada is reducing millions of tons of pollution…
VO: AND supporting the creation of thousands of new jobs.
The camera follows a tree trunk down towards the ground. Just as it hits the grass on the ground, a transition moment happens and the scene flips upside down. As the environment flips, the base of the tree trunk flips to suddenly become the base of a charging station in a public EV bus parking lot. The camera moves up the base of the charger and pulls out to reveal the lot. We see a worker installing a new charging station.
VO: By investing in green technology and growing industries...
VO: We are taking action to help move towards a cleaner future.
The camera moves gradually to show the front of a bus. Just as we cross the front of the bus, this acts as a transition wall to a new environment. The scene changes and the bus is now a green space maintenance vehicle in a park. There’s a worker planting a tree and another cleaning up some litter.
We see a happy family of three in the park before pulling out to see a beautiful overhead shot of the park with nature thriving all around.
VO/SUPER: Have it both ways with Canada’s Climate Plan. To Learn More Visit
Canada.ca/climateplan.
AD #2 – REGIONAL
Concept 2 – Regional – English
MODERATOR TO READ THE SCRIPT TWICE
The video opens on a hiker walking through a scenic forest. He stops and pull out a digital camera to take a shot of the beautiful landscape.
VO: Greenhouse gas pollution heats the planet and threatens our nature.
The image goes into the hiker’s camera as the hiker snaps a photo.
As the hiker snaps the photo, we go through the hiker’s camera lens and a transition moment happens. The lens acts as a tunnel and the scene flips upside down. The image pulls out of the back of a man’s phone who is mowing his lawn with a battery-powered mower.
VO: Canada’s carbon price is designed to protect our environment by reducing this
pollution…
VO: AND the Canada Carbon Rebate gives money back to Canadians.
We see the man looking at his phone and we see a notification on his screen that he's received the Canada Carbon Rebate deposit to his bank account.
SUPER: In Ontario, an individual gets $560 this year, with a bonus for those in rural areas.
The man puts his phone back in his pocket and continues to mow the lawn with a battery-operated lawn mower. The camera moves gradually to show the end of the driveway where his spouse is receiving their young child as he comes back home in a school bus. They then head together towards the house.
VO: Contributing to a cleaner future and putting money back into your pocket.
The camera pulls out to a beautiful overhead scenic shot of the neighbourhood.
VO/SUPER: Have it both ways with the Canada Carbon Rebate. To learn more visit Canada.ca/carbonrebate.
Cut to Government of Canada end slate with mnemonic and the Government of Canada logo.
FIREARMS (30 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime
Now I’d like to shift topics completely and talk about issues related to firearms
CYBERBULLYING (20 minutes) Greater Toronto Area Concerned about Crime
Now I’d like to talk about issues related to online harms, specifically cyberbullying.
SHOW ON SCREEN
Among other measures, if the Online Harms Act becomes law, online platforms would be required to remove the following within 24 hours:
CONCLUSION (5 minutes) All Locations
Le clip ci-dessus consiste en une animation vidéo d’une durée de 15 secondes. La transcription textuelle de la vidéo est la suivante :
La vidéo commence avec le sous-titre suivant : « De vraies personnes partageant leurs histoires »”
Une mère tenant son fils dans ses bras dit : « Quand on a commencé à recevoir l’Allocation canadienne
pour enfants, ç’a été vraiment un poids de moins sur mes épaules. » Même si on a des imprévus, mes
enfants vont avoir tout ce dont ils ont besoin. »
Une voix hors champ dit ensuite : « Faites vos impôts pour recevoir les prestations et les crédits
auxquels vous pourriez être admissible », avec le site Web canada.ca/ChaqueDollarCompte
apparaissant à l’écran. Au-dessus du site Web, on aperçoit le logo du gouvernement du Canada et la
signature musicale retentit.
Sur l’image ci-dessus, le mot « EnerGuide » est inscrit en caractères blancs sur fond noir. Figure ensuite plus bas et en grosses lettres la cote de consommation énergétique « 170 GJ/an » en caractères gras et noirs, indiquant la consommation énergétique du domicile. Cette cote s’accompagne d’une échelle colorée allant du vert au rouge avec une aiguille pointant en direction de la consommation la plus élevée. Plus bas encore figure un diagramme circulaire marqué de A à F indiquant la répartition de la consommation énergétique nominale du domicile par catégorie :
Au bas à gauche figure un code QR avec un message invitant à consulter le site rncan.gc.ca/monenerguide figurant sous le code QR. Au bas de l’étiquette EnerGuide figurent deux logos dans un encadré noir. À gauche figure le logo de Ressources naturelles Canada (RNC) sur lequel on aperçoit le symbole de la feuille d’érable à côté de l’inscription « Ressources naturelles Canada » et « Natural Resources Canada » sur la version anglaise de l’étiquette. À droite figure le logo officiel du gouvernement du Canada.
Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.
Sur cette image figurent cinq étiquettes d’efficacité énergétique résidentielle différentes propres à divers systèmes utilisés pour évaluer le rendement énergétique de domiciles.