Collecte continue de données qualitatives sur les
opinions des Canadiens – juin 2023
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Numéro de contrat :
CW2241412
Valeur du contrat :
814 741,30 $
Date d’octroi du contrat :
19 décembre 2022
Date de livraison : 10
juillet 2023
Numéro d’enregistrement :
POR-053-22
Pour de plus amples
renseignements sur ce rapport, prière d’écrire à por-rop@pco-bcp.ca
This report is also available in
English.
Collecte continue de données qualitatives sur les
opinions des Canadiens
Rapport final
Rédigé pour le compte du Bureau du Conseil privé
Fournisseur : The Strategic Counsel
Juin 2023
Ce rapport de recherche sur l’opinion publique
présente les résultats d’une série de groupes de discussion menés par The
Strategic Counsel pour le Bureau du Conseil privé. Le
quatrième cycle de la première année de l’étude s’est déroulé entre le
6 juin et le 28 juin 2023 et comptait douze groupes de discussion
composés d’adultes canadiens (âgés de 18 ans ou plus).
This publication is also available in English under
the title: Final Report – Continuous Qualitative Data Collection of Canadians’
Views – June 2023.
Cette publication peut être reproduite à des fins non
commerciales. Toute autre utilisation exige l’autorisation écrite préalable du
Bureau du Conseil privé. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce
rapport, prière d’en faire la demande par courriel à <por-rop@pco-bcp.ca>
ou par la poste à l’adresse suivante :
Bureau du Conseil privé
Édifice Blackburn
85, rue Sparks, bureau 228
Ottawa, Ontario K1A 0A3
Numéro de catalogue :
CP12-4E-PDF
Numéro international normalisé des publications en
série (ISSN) :
ISSN 2816-9360
Publications
connexes (numéro d’enregistrement : POR-053-22) :
CP12-4E-PDF (rapport final, anglais)
ISSN
2816-9379
© Sa Majesté le
Roi du Chef du Canada, 2023
Attestation de neutralité politique
À titre de cadre supérieure du cabinet The Strategic Counsel, j’atteste par la présente que les documents remis
sont entièrement conformes aux exigences en matière de neutralité politique du
gouvernement du Canada énoncées dans la Politique sur les communications et
l’image de marque et dans la Directive sur la gestion des communications —
Annexe C — Procédure obligatoire relative à la recherche sur l’opinion
publique.
Plus précisément, les documents remis ne contiennent
pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant
aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la
performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signature :
__________________________________
Date : Le 10 juillet 2023
Donna Nixon, associée
The Strategic Counsel
Emplacement
et composition des groupes
Le
gouvernement du Canada dans l’actualité (tous les lieux)
Réaction
aux feux de forêt (résidents de villes rurales des Prairies)
Priorités
et performance du gouvernement du Canada (tous les lieux)
Canadiens
d’origine chinoise (membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver)
Territoires
du Nord-Ouest (Autochtones des Territoires du Nord-Ouest)
Langues
officielles (francophones du Canada atlantique et de l’Ontario)
Logement
dans le Nord (Autochtones des Territoires du Nord-Ouest)
Soins de
santé (résidents de St. John’s)
Opioïdes
(résidents de Thunder Bay, membres de la diaspora chinoise de l’île de
Vancouver)
Relation
avec la Chine (membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver)
Sécurité
communautaire (résidents de la région du Grand Toronto préoccupés par la
criminalité)
Enjeux
locaux (résidents de St. John’s)
Chronologie
des annonces en juin 2023
Le gouvernement du Canada dans l’actualité
(tous les lieux)
Réaction
aux feux de forêt (résidents de villes rurales des Prairies)
Priorités
et performance du gouvernement du Canada (tous les lieux)
Canadiens
d’origine chinoise (membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver)
Territoires
du Nord-Ouest (Autochtones des Territoires du Nord-Ouest)
Langues
officielles (francophones du Canada atlantique et de l’Ontario)
Logement
dans le Nord (Autochtones des Territoires du Nord-Ouest)
Soins de santé (résidents de St. John’s)
Opioïdes (résidents de Thunder Bay, membres de la
diaspora chinoise de l’île de Vancouver)
Relation avec la Chine (membres de la diaspora
chinoise de l’île de Vancouver)
Sécurité communautaire (résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité)
Enjeux locaux (résidents de St. John’s)
Annexe A
– Questionnaires de recrutement
Questionnaire
de recrutement, version anglaise
Questionnaire
de recrutement, version française
Annexe B
– Guides de discussion
Guide du
modérateur, version anglaise
Guide du
modérateur, version française
Le Secrétariat des communications et des consultations
du Bureau du Conseil privé (BCP) a confié à The Strategic Counsel
(TSC) le mandat de mener des cycles de recherche par groupe de discussion
auprès de membres du public un peu partout au pays, portant sur des enjeux, des
événements et des initiatives stratégiques de premier plan liés au gouvernement
du Canada.
L’objectif général de ce programme de recherche
qualitative se décline en trois volets : analyser les dimensions et les
facteurs d’influence de l’opinion publique sur les plus importants enjeux
auxquels le pays est confronté; évaluer les perceptions et les attentes
relatives aux mesures et aux priorités du gouvernement fédéral; orienter
l’élaboration des communications du gouvernement du Canada pour qu’elles
continuent de s’harmoniser avec les points de vue des Canadiennes et des
Canadiens et leurs besoins en matière d’information, tout en demeurant claires
et faciles à comprendre.
La recherche vise à aider le Secrétariat des
communications et des consultations du BCP à remplir son mandat, qui consiste à
soutenir le bureau du premier ministre dans la coordination des communications
du gouvernement. Plus particulièrement, la recherche permettra de s’assurer que
le BCP reste au fait des tendances émergentes et de l’opinion des Canadiens sur
les enjeux de macro-niveau qui intéressent le gouvernement du Canada.
Le présent rapport dévoile les
conclusions qui ressortent de douze groupes de discussion en ligne organisés
entre le 6 juin et le 28 juin 2023 à différents endroits du
pays, en Alberta, en Ontario, en Saskatchewan, au Manitoba, au Canada
atlantique, au Québec, dans les Territoires du Nord-Ouest et en
Colombie-Britannique. Les détails concernant les lieux, le recrutement et la
composition des groupes figurent ci-après.
Ce cycle de l’étude a fait une
large place aux priorités et à la performance du gouvernement du Canada en ce
qui a trait à une multitude de sujets importants pour les Canadiens. Ainsi,
certains groupes ont pris part à des discussions portant sur les activités du
gouvernement fédéral en matière de coût de la vie de même que sur les
perspectives des Canadiens d’origine chinoise, les Territoires du Nord-Ouest et
les langues officielles. Tous les participants sont revenus sur ce qu’ils
avaient vu, lu ou entendu dernièrement au sujet du gouvernement du Canada et le
groupe de résidents des Prairies s’est notamment penché sur la réaction aux
feux de forêt qui sévissaient dans la région.
L’étude a aussi permis d’explorer
la question de la sécurité en ligne. À cette fin, des discussions ont été
tenues au sein de groupes composés respectivement de récents diplômés des
Prairies, de résidents de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison,
d’Autochtones des Territoires du Nord-Ouest et de résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité. D’autres questions, dont les
perspectives pour le secteur de l’énergie du Canada et la tarification fédérale
du carbone, ont été débattues par les résidents de Calgary et Edmonton, les
résidents de villes rurales des Prairies et les résidents de St. John’s, à
Terre-Neuve.
Les participants de petites
villes et de villes de taille moyenne du Québec et ceux du groupe composé de
francophones du Canada atlantique et de l’Ontario se sont quant à eux prononcés
sur l’immigration, tandis que les résidents de St. John’s, de petites villes et
de villes de taille moyenne du Québec, de Thunder Bay, de l’île de Vancouver,
de grandes villes du Québec et des Territoires du Nord-Ouest ont eu de longues
discussions sur les soins de santé et d’autres enjeux tels que
l’assurance-médicaments, les opioïdes et la prévention du suicide. Les
francophones de l’Ontario et du Canada atlantique et les résidents de grandes
villes du Québec ont également discuté longuement de la protection et de la
promotion de la langue française. Divers autres sujets ont été abordés, y compris la
création d’emplois, les enjeux liés aux études postsecondaires, la relation du
gouvernement du Canada avec la Chine, la sécurité communautaire et les enjeux
locaux à St. John’s, Terre-Neuve.
Soulignons que les résultats de la présente étude
doivent être interprétés avec prudence, les conclusions d’une recherche
qualitative étant de nature directionnelle et ne pouvant être attribuées à
l’ensemble de la population à l’étude avec un quelconque degré de certitude.
Public cible :
·
Les participants étaient des résidents canadiens âgés de 18 ans et plus.
·
Les groupes ont été formés principalement en fonction du lieu.
·
Le recrutement de certains groupes ciblait un segment précis de la
population, par exemple les récents diplômés de niveau postsecondaire, les
membres de la diaspora chinoise, les francophones vivant à l’extérieur du
Québec, les personnes ayant acheté récemment une maison, les Autochtones et les
personnes préoccupées par la criminalité.
·
Douze groupes de discussion ont eu lieu dans diverses régions du Canada.
·
Six groupes se composaient de membres de la population générale de
petites villes et de villes de taille moyenne du Québec, de Thunder Bay, de St.
John’s, de Calgary et Edmonton, de villes rurales des Prairies et de grandes
villes du Québec.
·
Les six autres groupes étaient formés de répondants faisant partie des
segments de population suivants :
·
Les récents diplômés de niveau secondaire ayant commencé à travailler ou
cherchant du travail;
·
Les membres de la diaspora chinoise;
·
Les francophones vivant à l’extérieur du Québec;
·
Les personnes ayant acheté récemment une maison;
·
Les Autochtones;
·
Les personnes préoccupées par la criminalité;
·
Les deux groupes du Québec et celui tenu dans les centres francophones
du Canada atlantique et de l’Ontario ont été animés en français. Toutes les autres séances se sont
déroulées en anglais.
·
Les rencontres de ce cycle ont eu lieu en ligne.
·
Huit participants ont été recrutés dans chaque groupe afin de pouvoir
compter sur la présence de six à huit personnes.
·
Dans l’ensemble des lieux, 83 personnes ont participé aux discussions.
Les détails sur le nombre de participants par groupe sont donnés ci-dessous.
·
Chaque participant a reçu des honoraires de 125 $.
LIEU |
GROUPE |
LANGUE |
DATE |
HEURE (HNE) |
COMPOSITION DU GROUPE |
NOMBRE DE PARTICIPANTS |
Petites villes et villes de taille moyenne
du Québec |
1 |
Français |
6 juin |
18 h à 20 h |
Population générale |
6 |
Thunder Bay |
2 |
Anglais |
7 juin |
18 h à 20 h |
Population générale |
7 |
Grandes villes des Prairies (Sask., Man.) |
3 |
Anglais |
12 juin |
20 h à 22 h |
Récents diplômés de niveau secondaire ayant
commencé à travailler ou cherchant du travail |
7 |
St. John’s, Terre-Neuve |
4 |
Anglais |
13 juin |
17 h à 19 h |
Population générale |
7 |
Île de Vancouver |
5 |
Anglais |
14 juin |
21 h à 23 h |
Membres de la diaspora chinoise |
8 |
Centres francophones du Canada atlantique et
de l’Ontario |
6 |
Français |
15 juin |
18 h à 20 h |
Francophones vivant à l’extérieur du Québec |
8 |
Calgary et Edmonton |
7 |
Anglais |
19 juin |
20 h à 22 h |
Population générale |
6 |
Villes rurales des Prairies |
8 |
Anglais |
20 juin |
20 h à 22 h |
Population générale |
8 |
Grandes villes de l’Ontario |
9 |
Anglais |
21 juin |
18 h à 20 h |
Personnes ayant acheté récemment une maison,
c.-à-d. dans les cinq dernières années |
8 |
Grandes villes du
Québec |
10 |
Français |
22 juin |
18 h à 20 h |
Population générale |
8 |
Territoires du Nord-Ouest |
11 |
Anglais |
27 juin |
20 h à 22 h |
Autochtones |
4 |
Région du Grand Toronto |
12 |
Anglais |
28 juin |
18 h à 20 h |
Personnes préoccupées par la criminalité |
6 |
Nombre total de participants |
83 |
Chaque rencontre a débuté par une discussion sur ce
que les participants avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du
Canada dans les jours précédents. Une foule de mesures et d’initiatives leur
sont revenues à l’esprit, dont la réaction du gouvernement fédéral aux grands
feux de forêt qui sévissaient dans plusieurs régions au pays, la récente
décision de la Banque du Canada de relever ses taux d’intérêt de 25 points
de base, la mise en place de nouvelles initiatives pour aider les acheteurs
d’une première propriété, les enquêtes en cours au sujet des allégations
d’ingérence de la Chine au Canada lors des récentes élections fédérales et les
investissements du gouvernement du Canada dans le développement
d’infrastructures de transport électrique.
Les participants se sont également souvenus de mesures
et d’initiatives du gouvernement du Canada sur la scène internationale. Il a
ainsi été question de l’aide financière et militaire continue apportée à
l’Ukraine, du récent voyage du premier ministre à Kyiv
et de l’annonce concernant l’ajout de 13 nouveaux pays au programme
d’autorisation de voyage électronique (AVE).
Les participants de petites villes des Prairies ont
pris part à une discussion supplémentaire sur la réaction du gouvernement du
Canada aux feux de forêt qui avaient touché leur région au cours des derniers
mois. Peu étaient au courant de mesures prises par le gouvernement fédéral à
cet égard. Après avoir été renseignés sur les diverses mesures mises en œuvre
par le gouvernement du Canada pour régler cette situation, tous les
participants ont salué ces interventions, les jugeant fort utiles pour aider les
victimes des feux de forêt. Questionnés sur ce que le gouvernement du Canada
pourrait faire d’autre à l’avenir pour contrer la menace des feux de forêt,
plusieurs recommandaient d’accroître le soutien accordé aux programmes de
pompiers volontaires communautaires. Selon eux, ces programmes étaient
essentiels pour protéger les collectivités rurales et manquaient actuellement
des ressources dont ils avaient besoin pour intervenir adéquatement en cas de
feux de forêt.
Tous les groupes ont pris part à des discussions sur
divers problèmes auxquels les Canadiens sont confrontés à l’heure actuelle, et
donné leur opinion de la gestion qu’en fait le gouvernement fédéral. Nous leur
avons d’abord demandé dans quels domaines le gouvernement fédéral leur semblait
avoir fait du bon travail ces derniers temps. Les participants ont fourni un
éventail de réponses. Ils ont mentionné les initiatives pour rendre la vie plus
abordable destinées à aider les personnes qui peinent à composer avec le coût
élevé de la vie, l’immigration, les changements climatiques et l’environnement,
les mesures pour venir en aide aux victimes des feux de forêt qui ont sévi
récemment au pays, la réconciliation avec les peuples autochtones et l’aide
internationale apportée à d’autres pays, dont l’Ukraine.
Les participants ont également signalé les domaines
dans lesquels le gouvernement du Canada pourrait faire mieux. Ils ont cité ce
qui suit : diminuer l’inflation et le coût élevé de la vie, s’attaquer au
manque perçu de logements abordables, remédier aux pénuries de personnel de la
santé et aux délais d’attente prolongés pour obtenir des soins primaires et
d’urgence, réduire la criminalité et la violence liée aux gangs de rue et
offrir un meilleur soutien aux communautés vulnérables et marginalisées, y compris
les personnes en situation d’itinérance, en situation de handicap ou aux prises
avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance.
Deux groupes ont discuté plus
longuement du coût de la vie, perçu comme élevé à l’heure actuelle.
Pratiquement tous les participants ont affirmé avoir eu à modifier leurs
habitudes d’achat dernièrement à cause de l’augmentation des prix. Plusieurs
ont dit que la hausse du coût de la vie avait eu des répercussions sur leur
santé mentale et que leurs préoccupations financières étaient une source
grandissante de stress dans leur vie. Invités à dire à quoi la hausse du coût
de la vie était attribuable selon eux, la plupart ont nommé comme cause
initiale les interruptions de la chaîne d’approvisionnement engendrées par la
pandémie de COVID-19. Plusieurs pensaient toutefois que les fortes hausses de
prix appliquées conséquemment par les grandes sociétés (comme les grandes
chaînes d’épicerie) avaient amplifié les difficultés liées au coût de la vie.
Questionnés sur les mesures prises récemment par le
gouvernement du Canada, le cas échéant, pour pallier la hausse du coût de la
vie, les participants se sont remémoré diverses initiatives. Ils ont cité le
lancement de la Prestation dentaire canadienne, l’annonce relative au
remboursement unique pour l’épicerie destiné aux ménages à faible revenu et les
ententes conclues entre le gouvernement du Canada et les gouvernements
provinciaux et territoriaux pour rendre les services de garde des jeunes
enfants plus abordables. La majorité d’entre eux croyaient qu’à moins que des
mesures importantes soient prises pour y remédier, la situation relative au
coût de la vie allait probablement être pire dans un an. Aucun participant ne
s’attendait à ce qu’elle s’améliore d’ici un an.
Le groupe composé de membres de
la diaspora chinoise de l’île de Vancouver a discuté brièvement des enjeux qui
touchent actuellement les Canadiens d’origine chinoise. Questionnés sur les
plus grands défis auxquels font face les personnes d’origine chinoise en ce
moment, de nombreux participants jugeaient qu’une simplification des processus
de reconnaissance des titres de compétences étrangers pour celles formées
ailleurs qu’au Canada s’imposait, afin qu’elles puissent exercer dans leur
domaine. Certains pensaient qu’il fallait en faire plus pour préserver et
promouvoir la culture et l’héritage de la communauté chinoise au Canada.
Quelques-uns avaient l’impression qu’il y avait eu une recrudescence de la
haine et la discrimination envers les personnes asiatiques ces dernières
années, causée selon certains par la pandémie de COVID-19. Questionnés sur les
moyens pris par le gouvernement du Canada pour interagir davantage avec les
Canadiens d’origine chinoise, plusieurs ont salué ce qu’ils considéraient comme
une récente initiative visant à s’adresser à la population diversifiée du pays
(dont les membres de la diaspora chinoise) dans des langues autres que le
français ou l’anglais. Relativement aux autres mesures que le gouvernement du
Canada pourrait prendre à cet égard, les participants ont proposé d’accroître
le financement accordé aux programmes qui mettent en valeur la culture et
l’héritage de la communauté chinoise, d’offrir plus de ressources linguistiques
aux personnes qui ne parlent ni français ni anglais et d’encourager une
meilleure représentation des Canadiens d’origine chinoise dans tous les ordres
de gouvernement.
Les participants du groupe formé d’Autochtones des
Territoires du Nord-Ouest ont pris part à une brève discussion sur divers
enjeux auxquels leur région est confrontée à l’heure actuelle. Invités à
préciser les principaux défis dans leurs communautés respectives, les
participants ont mentionné les changements climatiques, l’itinérance, les
problèmes de santé mentale et de dépendances et les préoccupations relatives au
système de protection de l’enfance. Quelques-uns ont parlé en termes élogieux
des ressources en counseling de Services aux Autochtones Canada (SAC), tandis
que d’autres pensaient que les gouvernements fédéral et territorial devaient en
faire beaucoup plus pour interagir avec les familles autochtones et les
soutenir.
Questionnés sur les plus importantes industries pour
leurs communautés, beaucoup de participants ont cité le rôle central de
l’exploitation minière dans l’économie de la région. Quant aux secteurs que le
gouvernement du Canada devait soutenir davantage selon eux, les participants
ont soulevé des préoccupations concernant l’éducation, les soins de santé, et
le manque d’accès aux produits de première nécessité, comme l’eau potable. Ils
jugeaient aussi impératif d’en faire plus pour atténuer les impacts potentiellement
néfastes des changements climatiques dans leur région. Tous estimaient que le
gouvernement fédéral faisait actuellement fausse route dans la gestion de ces
enjeux, compte tenu du fait que bon nombre de ces problèmes existaient depuis
des décennies et que peu de progrès concrets avaient été réalisés sur ces
plans. Selon les participants, tous les ordres de gouvernement devaient
redoubler d’efforts pour interagir avec les organisations dirigées par des
Autochtones, de manière à mieux comprendre leurs préoccupations et à cerner les
moyens les plus efficaces de régler à long terme les problèmes auxquels elles
font face.
Les
participants d’un groupe composé de francophones du Canada atlantique et de
l’Ontario ont ensuite pris part à un exercice supplémentaire au cours duquel
nous leur avons montré une liste de priorités en matière de langues
officielles, puis demandé d’indiquer celles qui, selon eux, constituaient les
plus importantes priorités sur lesquelles le gouvernement du Canada devait
travailler. Pratiquement tous les participants ont choisi la priorité visant à
garantir l’égalité des langues française et anglaise au Canada. D’ici
l’atteinte de cet objectif, plusieurs pensaient que les francophones vivant à
l’extérieur du Québec continueraient d’avoir de la difficulté à obtenir le même
niveau et le même éventail de services que leurs homologues anglophones. La
priorité consistant à s’assurer que chaque Canadien peut être entendu et
compris par un juge dans la langue officielle de son choix devant un tribunal a
également rallié de nombreux participants. De l’avis général, il s’agissait
d’un droit légal fondamental dont tous les Canadiens devaient disposer. Bon
nombre estimaient par ailleurs important d’augmenter le financement des écoles
pour les communautés francophones hors Québec. Selon eux, les écoles
francophones de ces communautés avaient accès à beaucoup moins de ressources,
ce qui avait entraîné une baisse notable de la qualité de l’enseignement en
français.
Quatre groupes ont pris part à des
discussions sur le logement. Ils ont échangé sur les mesures prises par le
gouvernement du Canada pour accroître l’offre de logements, les initiatives et
les soutiens destinés aux acheteurs d’une première propriété et la situation du
logement dans le Nord du Canada.
Trois groupes ont donné leurs points de
vue sur l’offre actuelle de logements et les mesures prises par le gouvernement
fédéral pour augmenter le nombre de logements à la disposition des Canadiens.
Questionnés sur les principaux enjeux actuels en matière de logement, de
nombreux participants ont cité les prix élevés des habitations et la difficulté
d’amasser une mise de fonds suffisante. Aux yeux de plusieurs, les prix des
habitations avaient augmenté dans les dernières années parce qu’il manquait de
propriétés pour les acheteurs potentiels; il fallait donc en faire plus pour
augmenter l’offre de logements. En plus de bâtir un plus grand nombre de
logements, le gouvernement du Canada, les provinces, les territoires et les
municipalités devaient à leur avis veiller à construire suffisamment
d’infrastructures, notamment des services de transport en commun, des hôpitaux
et des écoles, pour répondre aux besoins des populations grandissantes des
collectivités.
Invités à dire pourquoi les habitations
n’étaient pas construites plus rapidement, plusieurs attribuaient cette
situation à la hausse perçue du coût des matériaux de construction et aux
difficultés liées aux règlements de zonage des municipalités et aux types de
logements que les promoteurs ont le droit de bâtir. Lorsque nous avons demandé
aux participants s’ils avaient entendu parler du Fonds pour accélérer la
construction de logements, très peu ont répondu par l’affirmative. Après avoir
obtenu des renseignements sur cette initiative, certains estimaient qu’elle
pourrait être utile pour accroître le nombre de logements disponibles, mais
plusieurs doutaient de la surveillance qui serait exercée pour assurer une
utilisation efficace des fonds alloués aux municipalités dans le cadre du
programme. Quant à savoir si cela les préoccupait que l’on construise des
logements supplémentaires plus rapidement, beaucoup craignaient que les
habitations bâties dans un plus court laps de temps soient de moins bonne qualité.
Certains ont ajouté que même si les nouveaux ensembles résidentiels allaient
contribuer à augmenter l’offre de logements, ils coûteraient très cher et y
habiter serait hors de prix pour un grand nombre de Canadiens.
Interrogés sur les conséquences que
pourrait avoir la modification des règlements de zonage des municipalités sur
la construction de nouveaux logements, plusieurs s’attendaient à ce qu’elles
soient importantes, puisque ces règlements dictent les genres de bâtiments
autorisés dans chaque municipalité et l’emplacement des nouveaux projets
d’habitation. La plupart estimaient qu’il faudrait encourager les municipalités
à modifier les règlements de zonage pour permettre la construction de nouveaux
logements dans
leurs collectivités. À cet effet, il fallait selon plusieurs se concentrer
davantage à accroître la densité et à construire des ensembles de logements
collectifs plutôt que des maisons unifamiliales.
Les participants du groupe formé de
personnes qui avaient acheté une maison au cours des cinq dernières années ont
discuté de leur expérience en tant que propriétaires ainsi que des initiatives
mises en place par le gouvernement fédéral pour aider les acheteurs d’une
première propriété. Appelés à dire s’ils se souvenaient de mesures prises
récemment par le gouvernement du Canada, les participants ont cité la création
du nouveau Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété
(CELIAPP), l’Incitatif à l’achat d’une première propriété et l’engagement du
gouvernement à accroître l’offre de logements au pays.
Presque tous les participants se sont
dits préoccupés par les récents changements apportés au taux préférentiel.
Plusieurs d’entre eux avaient acheté leur maison quand les taux d’intérêt
étaient beaucoup plus bas et se demandaient dans quelle mesure leurs versements
mensuels augmenteraient au renouvellement de leur prêt hypothécaire. Beaucoup
ont affirmé que la propriété était devenue moins abordable pour eux dans les
cinq dernières années. Ils avaient pratiquement tous l’impression que le coût
des services publics de leur maison avait aussi augmenté considérablement
pendant cette période. Bon nombre de participants avaient réduit leurs dépenses
discrétionnaires à cause de la hausse des coûts de logement et devaient
consacrer une part plus importante de leur revenu mensuel au remboursement de
leur prêt hypothécaire et d’autres dettes.
Nous leur avons ensuite fourni de
l’information sur différentes initiatives en matière de logement du
gouvernement du Canada. Plusieurs ont salué la décision d’interdire les offres
à l’aveugle, pour éviter que des acheteurs potentiels ne fassent une offre trop
élevée pour des maisons parce qu’ils ne connaissent pas le montant des offres
faites par d’autres acheteurs éventuels. D’autres ont manifesté l’intérêt
envers les possibilités de location avec option d’achat, en tant que moyen pour
les Canadiens d’accumuler du capital sans avoir besoin de réunir une mise de
fonds considérable. S’ils pensaient que ces programmes seraient utiles à
certains, la plupart estimaient que le gouvernement du Canada était
actuellement sur la mauvaise voie pour ce qui est de rendre la propriété plus
accessible. De l’avis général, compte tenu de la flambée des prix des maisons
dans plusieurs régions du pays, les montants offerts par le programme
aideraient probablement peu de Canadiens à acheter une habitation.
Les participants du groupe formé
d’Autochtones des Territoires du Nord-Ouest ont pris part à une brève
discussion sur la situation du logement dans leur région. Presque tous les
participants trouvaient qu’il manquait cruellement de logements dans leurs collectivités
en ce moment et que les résidents avaient de moins en moins les moyens
d’acheter une maison ou d’en louer une. Ils étaient également d’avis que le
nombre limité de logements disponibles étaient souvent en mauvais état et
avaient grandement besoin d’être réparés. Tous s’entendaient pour dire que la
situation du logement s’était détériorée dans leur région au cours des
dernières années. Quelques-uns pensaient même à quitter le Nord dans l’avenir à
cause du peu d’options de logement et d’autres difficultés liées au coût élevé
de la vie.
Questionnés sur ce qu’il allait devoir
se passer pour que la situation dans les Territoires du Nord-Ouest s’améliore,
les participants croyaient qu’il fallait investir nettement plus dans la
construction de nouveaux logements dans la région. La plupart estimaient que le
gouvernement du Canada était actuellement sur la mauvaise voie en ce qui
concerne le logement. Quelques-uns disaient même avoir mis une croix sur la
possibilité d’accéder un jour à la propriété. Quant à ce que le gouvernement du
Canada pourrait faire d’autre à cet égard, les participants recommandaient
d’aider davantage les acheteurs d’une première propriété et d’augmenter le
financement destiné à améliorer la qualité et le nombre de logements
disponibles dans les collectivités nordiques.
Dans deux groupes, les participants ont discuté des
perspectives du secteur énergétique canadien et notamment de leurs attentes en
ce qui concerne la production pétrolière et gazière pour les années à venir.
Tous s’entendaient pour dire que ce secteur était un moteur économique d’une
importance cruciale pour les provinces des Prairies et pour l’ensemble du
Canada. En ce qui a trait au rôle du secteur pétrolier et gazier dans leur
région, plusieurs participants ont fait valoir que celui-ci demeurait un employeur
de choix dans leurs communautés et que ces ressources étaient essentielles pour
combler les besoins énergétiques d’une grande partie de la population. Pour ces
raisons, ils s’attendaient à ce qu’il soit difficile d’abandonner
progressivement le pétrole et le gaz dans un avenir rapproché. Presque tous
étaient d’avis que ce secteur affichait un rendement solide et qu’il avait
connu une forte croissance économique dans les dernières années. Questionnés
sur l’importance, d’un point de vue économique, de diversifier au-delà du
pétrole et du gaz, la plupart ont répondu qu’il s’agissait d’une grande
priorité. Plusieurs avaient l’impression que le processus était déjà amorcé
dans leurs régions. Certains ont évoqué le caractère limité des ressources non
renouvelables, comme le pétrole et le gaz, pour dire que des alternatives plus
durables seraient bientôt indispensables. Plusieurs ont souligné l’importance
de celles-ci pour l’environnement et ont ajouté qu’une utilisation accrue des
énergies renouvelables contribuerait grandement à atténuer les impacts sur les
changements climatiques.
La majorité des participants s’entendaient pour dire
que l’énergie propre représentait un important débouché économique pour le
Canada. Ils s’attendaient à ce que les investissements dans ce secteur
entraînent la création de nombreux emplois bien rémunérés (y compris pour les
travailleurs du secteur pétrolier et gazier). Questionnés à savoir s’ils
connaissaient l’expression « emplois durables », très peu ont répondu
par l’affirmative. Lorsque nous leur avons demandé ce qui leur venait à l’esprit
lorsqu’ils pensaient aux emplois durables dans le secteur de l’énergie propre,
plusieurs croyaient qu’il s’agissait de postes pour lesquels les titulaires
étaient chargés d’entretenir et de gérer les systèmes responsables de produire
cette énergie. À la question concernant le moteur du développement du secteur
de l’énergie propre dans leur région, plusieurs participants ont répondu que ce
développement était principalement attribuable au désir public dans plusieurs
pays du monde de passer aux sources d’énergie renouvelable pour réduire les
impacts des changements climatiques. Certains étaient d’avis que le
gouvernement du Canada avait travaillé à développer ce secteur en accordant des
subventions et des crédits d’impôt aux producteurs d’énergie propre et en
investissant massivement dans la construction d’une infrastructure d’énergie
propre.
Dans trois groupes, les participants ont discuté du
système canadien de tarification du carbone. En premier lieu, nous les avons
questionnés sur l’importance pour le gouvernement fédéral de réduire la
pollution par le carbone au Canada. Plusieurs croyaient qu’il s’agissait d’une
priorité importante et qu’il était sage d’agir maintenant pour atténuer les
impacts des changements climatiques sur les générations futures. À la question
s’ils étaient au courant des mesures mises de l’avant par le gouvernement du Canada
pour réduire la pollution par le carbone, les participants ont mentionné des
initiatives comme l’introduction d’une tarification fédérale sur le carbone,
des rabais à l’achat de véhicules électriques (VE), un financement accru des
systèmes de transport public dans les collectivités canadiennes et des
subventions pour les projets de rénovations résidentielles par le biais de la
Subvention canadienne pour des maisons plus vertes (même s’ils ne l’ont pas
expressément nommée).
Lorsque nous leur avons demandé s’ils étaient en
faveur de la tarification du carbone, plusieurs étaient hésitants et ont
affirmé qu’ils n’en savaient pas suffisamment pour bien évaluer cette mesure.
Dans une proportion moindre, les participants étaient également partagés entre
ceux qui étaient en faveur de la tarification et ceux qui s’y opposaient. Pour
faciliter la discussion, nous leur avons expliqué que la tarification de la
pollution par le carbone comprenait deux parties – une redevance sur les combustibles
comme le pétrole et le gaz, et un système distinct pour les industries. Nous
leur avons également mentionné que dans les provinces où la redevance fédérale
sur les combustibles s’applique, tous les produits issus de la redevance sont
retournés aux Canadiens, principalement sous forme de paiements de l’Incitatif
à agir pour le climat (PIAC). Plusieurs ne comprenaient pas pourquoi la plupart
des ménages recevaient ce remboursement et y voyaient un manque de logique.
Questionnés sur les sources qu’ils consulteraient pour
obtenir plus d’information sur la tarification de la pollution par le carbone,
de nombreux participants ont répondu qu’ils se tourneraient probablement vers
les sites Web officiels du gouvernement du Canada. À la question s’ils
considéraient les scientifiques spécialistes du climat comme des sources crédibles, la plupart ont répondu par
l’affirmative, ajoutant que ceux-ci possédaient une expertise considérable dans
ce domaine. Même si plusieurs étaient d’avis qu’on pouvait aussi se fier aux
économistes pour obtenir de l’information, certains craignaient que ces
derniers privilégient les aspects financiers de la tarification du carbone
plutôt que les répercussions environnementales.
Après les avoir informés que d’autres pays comme le
Danemark, le Royaume-Uni, la Suède, la France, les Pays-Bas, le Chili et le
Japon avaient tous leur propre système de tarification de la pollution par le
carbone, nous avons demandé aux participants si cette information influençait
leur niveau de soutien pour la tarification du carbone au Canada. Bien que
plusieurs ont trouvé encourageant de voir que d’autres pays avaient pris ces
mesures, très peu ont affirmé que cette information avait un impact sur leur
soutien envers la tarification du carbone. Les participants étaient
généralement d’avis que chaque pays avait ses propres défis lorsqu’il s’agit de
réduire la pollution par le carbone et que le système canadien de tarification
du carbone devrait être adapté aux besoins du Canada, sans subir l’influence
des stratégies mises en place ailleurs dans le monde.
À la question si la tarification du carbone pouvait
décourager les Canadiens de polluer, très peu de participants ont répondu que
c’était le cas. Même si certains s’attendaient à ce qu’une partie de la
population adapte ses comportements au quotidien pour réduire ses émissions, la
majorité des participants s’entendaient pour dire que ce n’était pas à la
portée de tous. Ils étaient également d’avis que ces changements seraient
particulièrement difficiles pour les résidents de villes rurales qui doivent souvent
parcourir de longues distances pour se déplacer d’un endroit à l’autre, et que
ces collectivités ne disposaient pas toujours de services de transport en
commun adéquats. Questionnés à savoir s’ils avaient l’impression que les coûts
associés à la tarification du carbone étaient plus élevés que ceux liés aux
changements climatiques à court terme, la plupart des participants étaient
incertains. Cela dit, plusieurs s’entendaient pour dire que malgré les coûts
relativement élevés requis pour la mise en place d’un système de tarification
du carbone, cette mesure demeurait utile si elle permettait d’atténuer les
impacts des changements climatiques sur les générations futures.
Les participants de deux groupes ont discuté de l’état
actuel du système d’immigration au Canada. À la question de savoir s’ils se
souvenaient de mesures récentes prises par le gouvernement fédéral sur ce
front, certains avaient entendu dire que celui-ci s’efforçait d’augmenter le
taux d’immigration au Canada dans les années à venir. Si, de manière générale,
la plupart d’entre eux étaient favorables à cette mesure, plusieurs se sont
montrés inquiets quant à la capacité des collectivités canadiennes à accueillir
et à soutenir un afflux important de nouveaux arrivants. À cet égard, la
plupart des participants ont estimé qu’il faudrait construire un nombre
proportionnel d’infrastructures et de services essentiels supplémentaires,
comme des hôpitaux et des écoles, pour accueillir ces personnes.
Lorsque nous leur avons demandé s’ils pensaient que le
gouvernement du Canada était actuellement sur la bonne voie en matière
d’immigration, la plupart des Québécois ont répondu par l’affirmative. Les
résidents des provinces de l’Atlantique et de l’Ontario avaient des opinions
plus partagées, les personnes estimant que le gouvernement fédéral s’était
engagé dans la bonne voie étant à peu près aussi nombreuses que celles qui
étaient d’avis contraire. Plusieurs ont déclaré que l’immigration comportait
certains avantages et qu’elle était essentielle pour garantir un nombre
suffisant de travailleurs et répondre aux besoins des Canadiens, en particulier
dans des secteurs vitaux, comme les soins de santé et l’éducation. Certains ont
également évoqué le potentiel de l’immigration pour accroître la diversité de
la population, estimant qu’elle apporterait une plus grande variété de points
de vue et une richesse culturelle aux collectivités canadiennes. Parmi les
quelques personnes qui pensaient que le gouvernement fédéral faisait fausse
route en matière d’immigration, certaines craignaient que l’accueil d’un trop
grand nombre de nouveaux arrivants en peu de temps ne mette à rude épreuve des
infrastructures comme le logement, les soins de santé et le système d’éducation.
Interrogés sur la question de savoir si le taux d’immigration au Canada devait
augmenter, diminuer ou rester le même, la plupart ont estimé qu’il devait
rester relativement stable dans les années à venir. De l’avis général, il
s’agirait du moyen le plus efficace d’attirer davantage de personnes au Canada
sans pour autant submerger le marché du logement ou la capacité des
collectivités à continuer de fournir des services essentiels à leurs habitants.
Un certain nombre de personnes ont estimé qu’il
fallait veiller à ce qu’une part importante des nouveaux arrivants parle le
français. Cet aspect a été jugé particulièrement important pour la capacité des
nouveaux arrivants dans les municipalités francophones à s’intégrer avec succès
dans leur collectivité d’accueil. Informés que, grâce au Plan d’action pour les
langues officielles, le gouvernement du Canada prévoyait stimuler l’immigration
francophone, les participants ont réagi de manière généralement positive.
Plusieurs ont affirmé que cette mesure contribuerait grandement à renforcer
l’attachement à la langue française et à la culture francophone au Canada. Lors
de la discussion sur ce que le gouvernement fédéral pourrait faire de plus dans
ce domaine, un certain nombre de personnes ont recommandé de mettre davantage
l’accent sur le recrutement de francophones compétents dans des secteurs
importants comme les soins de santé, l’éducation, la construction et d’autres
métiers, et de faciliter la reconnaissance de leurs titres de compétences au
Canada.
Les participants résidant à St. John’s, Terre-Neuve,
ont pris part à une brève discussion sur les soins de santé dans leur région.
Presque tous ont estimé que le système de santé de leur province était soumis à
des pressions considérables et que cela avait entraîné des répercussions
importantes sur la qualité des soins et la disponibilité des soins. Décrivant
les défis les plus pressants en cette matière, beaucoup ont mentionné ce qu’ils
considéraient comme une pénurie persistante de médecins et d’infirmières dans
la région. Dans le même ordre d’idées, plusieurs ont indiqué que les longs
délais d’attente dans les salles d’urgence et les cliniques sans rendez-vous
constituaient une source de préoccupation croissante, et que la pénurie de
personnel empêchait l’accès en temps opportun aux soins primaires ou d’urgence.
De nombreuses personnes ont également mentionné le manque de médecins de
famille exerçant dans la région, plusieurs déclarant avoir rencontré des
difficultés pour trouver un médecin de famille au cours des dernières années.
Tous les participants ont réagi positivement lorsque
nous leur avons fourni des informations sur les domaines prioritaires récemment
définis par le gouvernement du Canada en matière de soins de santé. Plusieurs
ont réitéré l’importance de remédier à la pénurie de personnel et de réduire
les temps d’attente, estimant que la plupart des problèmes auxquels le système
de soins de santé de leur province est actuellement confronté découlent d’un
manque de personnel et de ressources disponibles. Certains ont également estimé
qu’il était essentiel que le gouvernement du Canada mette davantage l’accent
sur la santé mentale et la toxicomanie. Les participants croyaient que ces
problèmes s’étaient considérablement aggravés dans leur collectivité au cours
des dernières années et que ces questions nécessitaient une attention urgente.
Quelques-uns ont également parlé positivement de la priorité accordée à la
modernisation de la gestion des données sur la santé et les soins virtuels.
Selon eux, la mise en place d’un système de santé numérique permettrait aux
prestataires de soins de communiquer beaucoup plus efficacement entre eux,
facilitant ainsi le transfert des dossiers des patients et permettant à ces
derniers de bénéficier d’une expérience plus personnalisée en matière de soins
de santé.
Deux groupes ont discuté de la mise en œuvre
éventuelle d’un programme national d’assurance‑médicaments. Invités à
déterminer les principaux défis en santé auxquels le gouvernement du Canada
devrait accorder la priorité, les participants ont énuméré de nombreux
problèmes. Ceux-ci comprenaient notamment les longs délais d’attente pour
accéder aux soins d’urgence, la pénurie de médecins et d’infirmières, le manque
de médecins de famille dans plusieurs collectivités canadiennes, l’insuffisance
de services en santé mentale, le manque de solutions en matière de soins à
domicile pour la population vieillissante, la disponibilité limitée des soins
virtuels et le manque perçu de mesures axées sur la prévention. Interrogés plus
précisément sur le coût des médicaments sur ordonnance, presque tous les
membres du groupe de Thunder Bay ont estimé qu’il s’agissait d’un problème
important, tandis que la plupart des participants du groupe du Québec étaient
d’avis que le système de santé était confronté à des problèmes plus urgents à
l’heure actuelle.
Décrivant l’état actuel de l’assurance-médicaments au
Canada, un grand nombre d’entre eux avaient l’impression qu’elle était
relativement abordable dans la plupart des cas. Presque tous connaissaient les
termes « assurance-médicaments » et la plupart croyaient qu’il s’agissait de la
fourniture publique de médicaments sur
ordonnance. Aucun n’avait
connaissance d’un quelconque
projet du gouvernement canadien dans ce domaine. Pour faciliter la
conversation, il a été précisé que le gouvernement fédéral avait l’intention de mettre en œuvre un programme national
d’assurance-médicaments visant à faire en sorte qu’un plus grand nombre de
Canadiens aient un meilleur accès aux médicaments sur ordonnance à des prix
abordables. Presque tous les participants ont réagi positivement à cette
information et beaucoup se sont montrés enthousiastes à l’idée que le
gouvernement réduise les coûts associés aux médicaments sur ordonnance et
contribue à les rendre plus accessibles pour un plus grand nombre de Canadiens.
À la question de savoir qui, selon eux, devrait
bénéficier d’un régime national d’assurance-médicaments, les participants ont
exprimé des points de vue divergents. La plupart ont estimé que cette
couverture ne devrait être offerte qu’aux personnes qui n’ont pas accès à un
régime d’assurance privé. En ce qui concerne les différentes possibilités, les
participants ont été informés qu’un régime national d’assurance-médicaments
pourrait être entièrement public (comme les soins de santé) ou « combler
les lacunes » afin que les
gens puissent continuer à utiliser les régimes publics et privés actuels. Après
avoir discuté des avantages et des inconvénients éventuels de chaque approche,
tous les participants ont exprimé leur préférence pour l’option entièrement
publique, estimant qu’une couverture égale pour tous les Canadiens était la
meilleure façon de mettre en place un régime d’assurance-médicaments. Lorsque
nous leur avons demandé s’ils seraient en faveur d’un régime universel
d’assurance-médicaments, presque tous ont répondu par l’affirmative. La plupart
ont toutefois indiqué qu’ils seraient moins enclins à soutenir ce programme
s’il entraînait une augmentation du fardeau fiscal, la création de nouveaux
impôts, ou la hausse du déficit fédéral.
Les résidents de Thunder Bay et de l’île de Vancouver
ont pris part à des conversations sur la toxicomanie et la consommation
d’opioïdes dans leur collectivité. Tous les participants de Thunder Bay et la
plupart de ceux de l’île de Vancouver ont estimé qu’il s’agissait d’un enjeu
majeur à l’heure actuelle et que la toxicomanie et l’abus de substances dans
leur collectivité avaient considérablement augmenté ces derniers temps.
Personne ne s’est montré optimiste quant à l’amélioration de la situation dans
les années à venir, les participants estimant que trop peu de ressources
avaient été consacrées à la lutte contre la toxicomanie dans les collectivités
canadiennes et qu’il fallait faire davantage pour aider les personnes
dépendantes à recevoir un traitement. Lorsque nous leur avons demandé s’ils se
souvenaient des mesures prises par le gouvernement fédéral dans ce domaine,
quelques-uns ont mentionné l’augmentation du financement des sites d’injection
supervisés et la mise à disposition de trousses de naloxone pour les personnes
en proie à une surdose.
Interrogés sur ce qui leur venait à l’esprit
lorsqu’ils entendaient les termes « approvisionnement
sûr » et « sites
d’injection supervisés », la plupart
ont eu des réactions
positives. Dans l’ensemble, ils
estimaient qu’il s’agissait d’initiatives
visant à prévenir les décès par surdose en garantissant aux toxicomanes un
endroit sûr pour
consommer ces substances et une plus grande assurance que ces dernières ne contenaient pas de produits plus dangereux.
Tout en étant
majoritairement favorables à des
initiatives d’atténuation des risques comme celles-ci, plusieurs personnes ont
souligné que ces programmes ne suffiraient pas à eux seuls à réduire les taux
de prévalence de la toxicomanie. Selon les participants, la disponibilité d’un
approvisionnement sûr et l’accès à des sites d’injection supervisés réduiraient
probablement le nombre de décès par surdose, mais il fallait surtout aider ces
personnes à obtenir un traitement de leur dépendance et les amener à arrêter de
consommer des drogues à long terme. De l’avis général, le gouvernement du
Canada a un rôle à jouer dans le financement des initiatives de réduction des
risques et doit veiller à ce que les personnes toxicomanes aient accès à des
traitements.
La plupart des participants qui avaient reçu des
informations sur le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances
(PUDS) du gouvernement fédéral s’attendaient à ce que cette initiative entraîne
une réduction des surdoses et des autres méfaits liés à la consommation de
substances. Toutefois, pour que ces mesures soient efficaces, il faudrait
qu’elles s’accompagnent d’un meilleur accès aux traitements en santé mentale et
à des logements sûrs et abordables pour les personnes toxicomanes. Les participants
ont estimé qu’il fallait faire davantage pour inciter les Canadiens à faire
carrière dans le domaine de la santé mentale et du traitement des dépendances,
certains ayant l’impression qu’il existe actuellement une pénurie de
travailleurs compétents dans ces domaines.
Les participants résidant dans des villes de taille
moyenne des Prairies ont engagé une brève conversation sur l’état du marché de
l’emploi canadien et les récents efforts déployés par le gouvernement du Canada
en matière de création d’emplois. Tous ont déclaré être de récents diplômés de
niveau postsecondaire. En exprimant leurs points de vue sur l’état actuel du
marché de l’emploi et les perspectives offertes aux nouveaux diplômés,
plusieurs ont indiqué qu’il leur avait été difficile de trouver un emploi dans
leur domaine et qu’ils avaient soit accepté un poste sans rapport avec leur
domaine de compétences ou cherché un emploi pendant plusieurs mois sans succès.
Tous étaient convaincus que le marché de l’emploi
canadien allait se dégrader de manière significative dans les cinq prochaines
années. Plusieurs se sont dits préoccupés par l’essor possible de
l’intelligence artificielle (IA) et pensaient que cela pourrait entraîner des
licenciements massifs et moins de perspectives d’emploi pour les humains. Tous
étaient d’avis que le gouvernement du Canada faisait actuellement fausse route
en matière de création d’emplois et très peu étaient au courant des travaux qu’il
avait entrepris dans ce domaine. Interrogés sur les efforts supplémentaires que
le gouvernement fédéral devrait fournir pour favoriser la création d’emplois,
la formation professionnelle et le soutien aux travailleurs, les participants
ont suggéré la mise en place de mesures incitatives pour encourager les
étudiants à se tourner vers des domaines où la demande est forte (comme celui
de la santé), ainsi que la réduction du coût des études de niveau
postsecondaire pour les Canadiens.
Les participants du groupe composé de récents diplômés
de niveau postsecondaire résidant dans les Prairies ont pris part à une brève
discussion sur la question du coût des études de niveau postsecondaire. À la
question de savoir s’ils étaient au courant des mesures prises par le
gouvernement du Canada pour rendre les études de niveau postsecondaire plus
abordables et faciliter le remboursement des prêts étudiants, beaucoup se sont
souvenus de la récente décision d’éliminer définitivement les intérêts sur les
prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis. Plusieurs
étaient également au courant de l’existence de programmes d’aide au
remboursement des prêts étudiants, y compris la possibilité de reporter le
paiement des prêts jusqu’à ce que les emprunteurs commencent à gagner un revenu
annuel supérieur à 40 000 dollars.
Tous ont réagi
positivement à ces mesures
et beaucoup ont exprimé leur
satisfaction quant à la décision d’éliminer
de façon permanente
les intérêts sur les prêts
d’études canadiens et les prêts
canadiens aux apprentis. Bien qu’enthousiasmés par ces initiatives, la plupart
croyaient qu’elles représentaient des mesures temporaires pour remédier au coût
prohibitif de l’éducation, plutôt qu’une solution permanente ou à long terme.
Interrogés sur les moyens que le gouvernement du
Canada pouvait mettre en œuvre pour aider les nouveaux diplômés, les
participants ont suggéré des mesures visant à faire en sorte que des emplois de
premier ordre sont proposés aux étudiants dans leur domaine de compétences
après l’obtention de leur diplôme. D’autres ont mentionné que le gouvernement
fédéral devrait revenir sur sa récente décision d’autoriser les étudiants
étrangers à travailler plus de 20 heures par semaine, estimant que cette
mesure avait intensifié la concurrence au sein d’un marché de l’emploi perçu
comme étant déjà compétitif.
Un groupe composé de membres de la diaspora chinoise
vivant sur l’île de Vancouver, a engagé une brève discussion sur les relations
que le gouvernement du Canada entretient avec la Chine à l’heure actuelle.
Presque tous les participants ont estimé que celles-ci s’étaient détériorées au
cours des dernières années et plusieurs ont exprimé des inquiétudes quant aux
conséquences économiques et géopolitiques potentielles de l’escalade perçue des
tensions avec la Chine. Lors de la discussion sur les mesures que le
gouvernement fédéral pourrait prendre pour améliorer cette relation, un grand
nombre de participants ont estimé qu’il était possible de faire davantage pour
élargir les liens économiques et culturels avec la Chine. Il s’agirait
notamment d’augmenter le nombre d’étudiants dans les deux pays et de développer
davantage les relations commerciales. Interrogés sur l’évolution future de ces
relations, la plupart ont estimé qu’elle était difficile à prévoir et qu’elle
dépendrait considérablement des mesures prises par la Chine sur les plans
économique et géopolitique dans l’avenir.
Les participants de deux groupes ont discuté
brièvement de la protection et de la promotion de la langue française au
Canada. Tous étaient d’avis que cette question devrait être une priorité
absolue pour le gouvernement du Canada. Lorsque nous leur avons demandé s’ils
se souvenaient de mesures prises par le gouvernement fédéral à cet égard,
beaucoup ont mentionné l’annonce de son Plan d’action pour les langues
officielles 2023-2028.
Après avoir reçu des informations sur les initiatives
et les objectifs précis contenus dans ce plan, presque tous ont réagi
positivement et plusieurs ont estimé que ces mesures contribueraient grandement
à la protection et à la promotion de la langue française au Québec et dans
l’ensemble du Canada. Certains ont affirmé que les collectivités francophones à
l’extérieur du Québec en bénéficieraient grandement, car elles disposeraient
d’un plus large éventail de ressources et de programmes pour leurs résidents.
Nombreux sont ceux qui pensaient que l’initiative visant à investir dans les
garderies francophones partout au Canada aurait un effet important, en aidant
un plus grand nombre d’enfants à acquérir des compétences en français dès leur
plus jeune âge. Un certain nombre ont également estimé que les investissements
dans les organismes communautaires francophones joueraient un rôle important,
car ils permettraient de consolider les collectivités francophones et d’assurer
un plus large accès aux services et aux ressources en français.
À la question de savoir quelles mesures
supplémentaires le gouvernement du Canada pourrait mettre en œuvre pour mieux
protéger et promouvoir la langue française, les participants ont recommandé
d’augmenter les investissements dans les programmes et les ressources en
français pour les personnes âgées, de promouvoir une plus grande utilisation du
français sur les étiquettes et dans la signalisation, et d’exiger des
fabricants et des entreprises partout au Canada qu’ils fournissent des produits
et des services en français.
Les participants de deux groupes ont discuté de la
prévention du suicide et de la mise en place du 9‑8‑8, un numéro de téléphone à
trois chiffres destiné aux personnes vivant une détresse émotionnelle et en
proie à des idées suicidaires. Après avoir présenté un certain nombre de
propositions visant à promouvoir ce service et à fournir des informations à son
sujet, les participants ont largement préféré celles qui étaient directes,
explicites et comprenaient des statistiques qui traduisent la gravité des
problèmes de santé mentale rencontrés par les personnes concernées.
En se concentrant plus particulièrement sur les
différentes caractéristiques du service 9-8-8, beaucoup ont souligné
l’importance de la confidentialité, persuadés qu’un nombre plus important de
Canadiens seraient enclins à utiliser ce service s’ils savaient que leurs
conversations demeureraient confidentielles. Certains ont estimé que la santé
mentale et les pensées suicidaires étaient encore très stigmatisées et que la
discrétion était essentielle pour assurer l’efficacité d’un tel service. De nombreuses
personnes ont également déclaré que la gratuité était importante, mais certains
ont souligné que la plupart des gens s’attendaient déjà à ce que ce service
soit offert sans frais et qu’il n’était pas nécessaire de mettre cet aspect en
évidence de manière significative. Les participants ont également souligné
l’importance de s’assurer que le service 9 8 8 est adapté à la culture des
utilisateurs. Plusieurs ont fait remarquer que les personnes appartenant à
certaines cultures pouvaient vivre les problèmes de santé mentale de manière
différente et qu’il était essentiel que les intervenants puissent communiquer
avec les appelants d’une manière bien adaptée à leur situation et à leurs
origines. Au sein du groupe composé d’Autochtones, les participants ont indiqué
que les membres de leur communauté seraient plus enclins à utiliser ce service
en toute confiance, s’ils savaient que leurs expériences et leurs problèmes
particuliers seraient compris par les intervenants.
Lors de la discussion sur les documents promotionnels
et les ressources d’information qui, selon eux, seraient les plus efficaces une
fois lancé le service 9-8-8, plusieurs ont indiqué que la publicité devrait
être diffusée sur les plateformes de médias sociaux, ainsi qu’à la télévision
et à la radio. Étant donné que de nombreux jeunes Canadiens sont souvent
confrontés à des problèmes de santé mentale, les médias sociaux seraient un
endroit approprié pour diffuser des messages sur le 9-8-8. Quelques-uns ont
également suggéré que ces messages soient accompagnés d’images de personnes
réelles, afin de mieux faire comprendre aux téléspectateurs les conséquences
humaines des problèmes de santé mentale et des pensées suicidaires. Invités à
dire s’ils seraient susceptibles de communiquer les informations relatives au
9-8-8 à leur famille, à leurs amis ou à leurs collègues, la quasi-totalité des
participants ont répondu par l’affirmative. Après avoir proposé plusieurs noms
possibles pour ce service, la plupart ont pensé que le service devrait
s’appeler « 9-8-8 Canada » et s’accompagner d’un appel à l’action (« 9-8-8
Canada :
appelez ou envoyez un message texte pour obtenir de l’aide en cas de crise suicidaire »). En lien avec cet appel à l’action,
quelques participants ont indiqué qu’il était important
de faire savoir aux gens qu’ils pouvaient également envoyer un message texte, soulignant que cela
n’avait pas été mis en évidence auparavant.
Les participants résidant dans la région du Grand
Toronto (RGT) ont fait part de leur point de vue sur le taux de criminalité
actuel dans leur secteur. Les participants qui pensaient que la criminalité
était un problème majeur dans la collectivité étaient à peu près aussi nombreux
que ceux qui étaient plutôt d’avis qu’il s’agissait d’un problème modéré ou
mineur. Lorsque nous leur avons demandé d’identifier les types de crimes qu’ils
considéraient comme un enjeu à l’heure actuelle, les participants ont mentionné
notamment les cambriolages, les agressions violentes, les vols de voitures et
la conduite en état d’ébriété. Beaucoup ont également affirmé que la
criminalité dans les transports en commun était devenue une préoccupation
croissante au cours des dernières années. Presque tous les participants ont dit
avoir observé depuis peu une augmentation de la criminalité, un petit nombre
croyant toutefois que celui-ci n’avait pas changé. Plusieurs ont déclaré avoir
récemment modifié leurs comportements en raison de la hausse de la criminalité.
Parmi les mesures prises à cet égard, mentionnons le fait de ne plus se
promener seul la nuit, de conduire plutôt que de prendre les transports en
commun et de surveiller de plus près leurs enfants dans les lieux publics.
Interrogés sur les mesures à prendre pour lutter
contre la hausse de la criminalité, certains étaient d’avis qu’il fallait
investir davantage dans le maintien de l’ordre et renforcer la présence de la
police au sein de leur collectivité. Un plus grand nombre d’entre eux,
cependant, pensaient au contraire que l’augmentation de la présence policière
n’était pas la solution et qu’il fallait s’attaquer aux causes profondes de la
criminalité. Lorsque nous leur avons demandé s’ils se souvenaient de mesures prises
par le gouvernement du Canada pour lutter contre la criminalité, plusieurs se
sont souvenus des récentes interdictions de certains types d’armes à feu. Bien
que généralement favorables à l’adoption de mesures visant à réduire la
criminalité à main armée, quelques personnes ont souligné que d’autres types
d’armes à feu, notamment les fusils de chasse, avaient été interdits dans la
foulée de ces mesures, et ont jugé cette situation injuste.
Les participants
ont eu des réactions partagées après avoir reçu des informations sur les
dispositions adoptées par le gouvernement fédéral pour réprimer la violence des
gangs, en augmentant notamment les investissements dans le domaine de
l’application de la loi. Tout en espérant que ces mesures seront efficaces,
beaucoup se sont inquiétés du fait que l’on ne se concentre pas suffisamment
sur la prévention des délits. Les participants ont souligné que des
investissements importants pour fournir aux gens des logements sûrs et
abordables, un salaire décent et des traitements pour des problèmes de santé
mentale et de toxicomanie permettraient à de nombreuses personnes de ne plus
être contraintes de s’engager dans des activités criminelles. Dans cette
optique, selon eux, il conviendrait de se concentrer davantage sur
l’amélioration du bien-être général des personnes vulnérables, cette approche
pouvant s’avérer plus efficace à long terme pour réduire la criminalité.
Des résidents de St. John’s, Terre-Neuve, ont lancé
une brève discussion sur les principaux enjeux qui, dans leur région,
requièrent selon eux une plus grande attention de la part du gouvernement
fédéral. Invités à préciser les défis les plus pressants auxquels leur
collectivité est actuellement confrontée, les participants ont mentionné
l’inflation et le coût élevé de la vie, le manque perçu de logements
abordables, la pénurie de personnel en santé, les délais d’attente pour les
soins d’urgence et les soins primaires, et ce qui a été perçu comme une
augmentation des taux de sans-abrisme et de toxicomanie au cours de ces
dernières années. Presque tous ont indiqué que le gouvernement fédéral
n’accordait pas suffisamment d’attention à ces questions à l’heure actuelle.
Lors de la discussion sur les
principaux secteurs et industries de leur région, tous ont estimé que le
secteur pétrolier et gazier était d’une importance capitale pour l’économie
locale et constituait l’un des principaux employeurs pour les personnes qui
résident dans la région. Interrogés sur ce qu’ils considéraient comme les plus grands problèmes auxquels
le secteur pétrolier et gazier était actuellement confronté, un certain nombre
de participants ont fait allusion à l’augmentation du prix des carburants et de
l’énergie, estimant qu’elle avait contribué à réduire la demande des
consommateurs. Parmi les défis supplémentaires, les participants ont également
parlé de l’abandon des ressources non renouvelables au profit d’options
énergétiques plus durables, lequel constitue, selon eux, une tendance mondiale
croissante qui contribue aussi à diminuer la demande en pétrole et en gaz.
Lorsque nous leur avons demandé s’ils
connaissaient le projet de développement Bay du Nord, les participants qui en
avaient entendu parler étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui ont dit
ne pas le connaître. Nous les avons informés qu’Equinor,
la société à l’origine du projet, avait récemment décidé de reporter le projet
de trois ans pour des raisons économiques. Si la plupart trouvaient cette
décision logique d’un point de vue financier, ils ont dans une large mesure
indiqué que celle-ci entraînerait des répercussions négatives sur l’économie de
la province et la création d’emplois bien rémunérés au sein de leur
collectivité. Plusieurs d’entre eux espéraient que le projet irait finalement
de l’avant et pensaient que son annulation définitive constituerait une perte
majeure pour leur région.
COMPLÉMENT D’INFORMATION
The Strategic Counsel
Numéro de contrat : CW2241412
Date d’octroi du contrat : 19 décembre 2022
Valeur du contrat : 814 741,30 $
Afin de situer les groupes de
discussion dans leur contexte, nous présentons ci-après un bref rappel des
événements clés qui ont eu lieu au cours du mois de juin 2023.
·
Du 1er au 7 juin
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada fait le point
sur l’aide fédérale aux collectivités touchées par les feux de forêt en
Alberta, dont 20 millions de dollars en fonds amassés pour la Croix-Rouge
canadienne grâce à un système de jumelage des dons entre les gouvernements
fédéral et de l’Alberta. Il annonce également la signature de neuf ententes
dans le cadre de la première phase du Fonds de formation pour l’embauche et la
formation de pompiers.
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada annonce un
financement de 1,4 million de dollars pour la planification préalable des
soins par le biais de l’Association canadienne de soins palliatifs (ACSP).
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada annonce un
octroi de 16 millions de dollars dans le cadre du programme Compétences
pour réussir en vue d’aider plus de 7 000 Canadiens à connaître du succès sur le marché de l’emploi.
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada et ses
partenaires de recherche au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en
Saskatchewan annoncent un financement de 9 millions de dollars pour la
recherche de solutions stratégiques fondées sur les données probantes pour le
système de soins de santé.
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada investit
5,9 millions de dollars dans des projets d’énergie propre et de formation
axée sur les compétences dirigés par des Autochtones.
·
Le 1er juin : Le gouvernement du Canada annonce son
soutien pour combattre les feux de forêt en Nouvelle-Écosse.
·
Le 2 juin : Le gouvernement du Canada et ses partenaires de
Terre-Neuve-et-Labrador annoncent des investissements de 30 millions de
dollars pour améliorer la route 3 à St. John’s et Mount Pearl.
·
Le 2 juin : Le gouvernement du Canada et l’Assemblée des
Premières Nations font le point sur la politique relative aux Normes sur les
surfaces dans les écoles pour améliorer l’infrastructure scolaire dans les
réserves.
·
Le 2 juin : Les gouvernements du Canada et de la
Colombie-Britannique investissent 48,6 millions de dollars dans des
projets d’infrastructure de traitement des eaux usées dans la province.
·
Le 2 juin : Le gouvernement du Canada annonce un financement
de 3,6 millions de dollars pour Petite entreprise C.-B. afin de soutenir
la capacité d’exportation des petites entreprises dans cette province.
·
Le 3 juin : Le gouvernement du Canada annonce une aide
fédérale pour combattre les feux de forêt au Québec.
·
Le 5 juin : Le gouvernement du Canada annonce qu’il investira
9,6 millions de dollars pour la construction du Centre linguistique et culturel
Kenhtè:ke sur le territoire mohawk de Tyendinaga.
·
Le 5 juin : Le gouvernement du Canada annonce un financement
de 1,5 million de dollars pour appuyer les projets de lutte contre la
violence familiale ou fondée sur le sexe en Colombie-Britannique.
·
Le 6 juin : Le gouvernement du Canada annonce que
l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) recevra 1,15 million
de dollars.
·
Le 6 juin : Le gouvernement du Canada annonce un financement
de 1,5 million de dollars pour soutenir les projets de recherche menés par
des Autochtones sur les inégalités pour l’accès à la nourriture et la sécurité
alimentaire dans les collectivités du Nord.
·
Groupes de discussion avec des membres de la population générale du
Québec (6 juin) et de Thunder Bay (7 juin).
·
Du 8 au 14 juin
·
Le 8 juin : Le gouvernement du Canada annonce qu’il investira
287,1 millions de dollars pour soutenir les projets de logement
sécuritaire et abordable dans les collectivités urbaines, les collectivités
rurales et les collectivités autochtones du Nord.
·
Le 9 juin : Le gouvernement du Canada annonce que près de 2,6
millions de dollars ont été distribués à dix organisations de femmes
autochtones pour protéger les filles, les femmes et les membres de la
communauté 2ELGBTQI+ et renforcer leur autonomie.
·
Le 10 juin : Le gouvernement du Canada annonce des sanctions
additionnelles en réponse à l’invasion russe en Ukraine.
·
Le 12 juin : Le gouvernement du Canada annonce des mesures
spéciales, notamment le remplacement gratuit de documents, pour les Canadiens
victimes des feux de forêt.
·
Le 12 juin : Le gouvernement du Canada annonce de nouveaux
programmes d’immigration qui permettront aux réfugiés qualifiés de poursuivre
leur carrière en sol canadien.
·
Groupe de discussion avec de récents diplômés de niveau postsecondaire
de la Saskatchewan et du Manitoba (12 juin).
·
Le 13 juin : Le gouvernement du Canada annonce qu’il investira
plus de 960 000 $ dans les projets de modélisation énergétique en vue d’orienter les projets en matière d’énergie propre.
·
Groupe de discussion avec des membres de la population générale de
St. John’s (13 juin).
·
Le 14 juin : Le gouvernement du Canada et l’infirmière en chef
organisent le Forum sur la rétention du personnel infirmier pour s’attaquer aux
défis qui concernent les travailleurs de la santé.
·
Groupe de discussion avec des membres de la diaspora chinoise de l’île
de Vancouver (14 juin).
·
Du 15 au 21 juin
·
Groupe de discussion avec des francophones du Canada atlantique et de
l’Ontario (15 juin).
·
Le 16 juin : Les gouvernements du Canada et de l’Ontario
annoncent la construction d’une école primaire et d’une garderie francophones à
Barrhaven et Manotick.
·
Le 17 juin : Les gouvernements du Canada et de l’Ontario annoncent
le règlement du litige concernant Robinson-Huron Treaty
pour la somme de 10 milliards de dollars.
·
Le 18 juin : Le gouvernement du Canada annonce des mesures
visant à protéger les élections partielles à Calgary contre l’ingérence
étrangère.
·
Le 19 juin : Le gouvernement du Canada investit plus de
8,2 millions de dollars dans plusieurs projets dirigés par des Autochtones
dans le nord de l’Ontario.
·
Groupe de discussion avec des membres de la population générale de
Calgary et Edmonton (19 juin).
·
Le 20 juin : Les gouvernements du Canada et de la Saskatchewan
annoncent un investissement conjoint de 6,6 millions de dollars pour
appuyer la recherche sur le bétail et les cultures fourragères.
·
Le 20 juin : Les gouvernements du Canada et du Manitoba
annoncent un financement de 2,9 millions de dollars pour soutenir le
secteur des carburants de transport renouvelables dans la province.
·
Groupes de discussion avec des membres de la population générale de
villes rurales des Prairies (20 juin) et de résidents de l’Ontario ayant
récemment fait l’achat d’une maison (21 juin).
·
Du 22 au 30 juin
·
Le 22 juin : Le gouvernement du Canada annonce qu’il investira
1,9 million de dollars dans le cadre du Programme sur l’usage et les
dépendances aux substances de Santé Canada pour contrer les méfaits liés à
l’usage de substances à Ottawa.
·
Groupe de discussion avec des membres de la population générale du
Québec (22 juin).
·
Le 23 juin : Les gouvernements du Canada et des États-Unis
signent un accord visant à renforcer leurs efforts communs pour combattre les
feux de forêt et protéger les collectivités.
·
Le 26 juin : Le gouvernement du Canada annonce un
investissement de 850 000 $ par le biais de l’Initiative fédérale de développement économique pour le Nord (FedNor) pour soutenir
l’industrie de la musique, du cinéma et de la télévision dans le nord de l’Ontario.
·
Le 27 juin : Le gouvernement du Canada annonce de nouvelles
mesures pour soutenir le développement des compétences des travailleurs
étrangers et combler les lacunes du marché du travail.
·
Le 27 juin : Le gouvernement du Canada investit plus de
8,1 millions de dollars par l’entremise de l’Agence de développement
économique du Pacifique Canada (PacifiCan) dans six
organisations du Grand Victoria pour stimuler l’innovation, la croissance
économique et la création d’emplois.
·
Le 27 juin : Le gouvernement du Canada annonce que trois
organisations de femmes autochtones et de la communauté 2ELGBTQIA+ ont
reçu plus de 1,5 million de dollars pour offrir des programmes de
prévention de la violence fondée sur le sexe.
·
Groupe de discussion avec des Autochtones des Territoires du Nord-Ouest
(27 juin).
·
Le 28 juin : Le gouvernement du Canada annonce un
investissement de 113 000 $ dans le Conseil des arts de Nipissing Ouest (CANO) pour appuyer les
arts et la culture francophones dans les communautés francophones en situation minoritaire.
·
Le 28 juin : Le gouvernement du Canada annonce un octroi de
472 000 $ pour améliorer l’accessibilité aux installations récréatives à Yellowknife.
·
Le 28 juin : Le gouvernement du Canada investit plus de
7 millions de dollars dans le secteur de l’énergie propre de la
Saskatchewan.
·
Groupe de discussion avec des résidents de la région du Grand Toronto
préoccupés par la criminalité (28 juin).
·
Le 29 juin : Le gouvernement du Canada annonce un
investissement de 87 millions de dollars pour favoriser la transition vers
l’énergie propre à Terre-Neuve-et-Labrador.
·
Le 29 juin : Le gouvernement du Canada injecte
1,37 million de dollars pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
dans les Territoires du Nord-Ouest.
·
Le 29 juin : Le gouvernement du Canada annonce qu’il investira
plus de 735 000 $ pour améliorer les installations du Centre communautaire d’alimentation Roots à Thunder Bay.
·
Le 29 juin : Le gouvernement du Canada investit
50 millions de dollars dans le projet d’énergie éolienne Bekevar dirigé par des Autochtones pour soutenir le secteur
de l’énergie propre et des énergies renouvelables en Saskatchewan.
·
Le 30 juin : Le gouvernement du Canada annonce des
investissements de 101,7 millions et 62,7 millions de dollars en
Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, respectivement, pour faciliter la
transition vers les énergies propres.
Chaque rencontre a débuté par une discussion sur ce
que les participants avaient vu, lu ou entendu à propos du gouvernement du
Canada dans les jours précédents. Une foule d’annonces et d’initiatives leur
sont revenues à l’esprit, notamment :
·
La réaction du
gouvernement du Canada aux grands feux de forêt qui sévissaient dans plusieurs
régions au pays, y compris en Alberta, au Québec et en Nouvelle-Écosse.
Plusieurs avaient entendu dire que le gouvernement fédéral avait pris des
mesures pour que les personnes déplacées en raison des incendies soient à
l’abri et aient accès à de la nourriture, en plus d’aider financièrement les
collectivités touchées et de déployer les Forces armées canadiennes (FAC) pour
aider aux efforts de secours;
·
La décision de
la Banque du Canada de relever ses taux d’intérêt de 25 points de base le
7 juin 2023. Certains craignaient qu’à cause de cette hausse, les
Canadiens peinent encore plus à payer leurs versements hypothécaires mensuels
et à rembourser d’autres dettes;
·
La mise en
place de nouvelles initiatives pour aider les acheteurs d’une première
propriété. Quelques-uns se souvenaient de l’annonce du gouvernement fédéral
concernant la création du Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une
première propriété (CELIAPP) afin d’aider les Canadiens à épargner en vue de
l’achat d’une maison;
·
Les enquêtes
en cours au sujet des allégations d’ingérence de la Chine au Canada lors des
récentes élections fédérales et la démission du rapporteur spécial indépendant
sur l’ingérence étrangère;
·
La mise en
place d’une tarification fédérale sur le carbone à Terre-Neuve-et-Labrador à
compter du 1er juillet 2023. Plusieurs résidents de
Terre-Neuve savaient que le système de tarification du carbone allait bientôt
changer dans leur province;
·
La mise en
application du projet de loi C-11, aussi appelé Loi sur la diffusion
continue en ligne. À cet effet, quelques-uns étaient au courant de la
riposte de Google et Meta à la loi, à savoir la suppression des liens vers les
nouvelles canadiennes de leurs plateformes;
·
L’annonce par la ministre de l’Emploi, du Développement de la
main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes en situation de handicap, Carla Qualtrough, que le projet de loi C-22 (aussi appelé la Loi
sur la prestation canadienne pour les personnes handicapées), qui permet de
créer la prestation canadienne pour les personnes handicapées, avait reçu la
sanction royale le jeudi 22 juin 2023;
·
Les
investissements du gouvernement du Canada dans le développement
d’infrastructures de transport électrique, y compris le déploiement de bornes
de recharge de véhicules électriques (VE) et de stations de ravitaillement à
l’hydrogène dans le cadre du Programme d’infrastructure pour les véhicules à
émission zéro (PIVEZ);
·
La célébration de la Journée nationale des peuples autochtones le
21 juin 2023. Des participants du groupe des Territoires du
Nord-Ouest ont mentionné avoir pris part à des activités culturelles et
sociales organisées dans leurs communautés respectives pour marquer cette
journée.
Les participants se sont également souvenus de mesures
et d’initiatives du gouvernement du Canada sur la scène internationale,
soit :
·
Le soutien
continu apporté à l’Ukraine, notamment sur les plans financier et militaire,
ainsi que les efforts pour faciliter l’arrivée et l’installation au Canada des
Ukrainiens qui fuient le conflit. Sur ce point, plusieurs se rappelaient que le
premier ministre s’était rendu à Kyiv le
10 juin 2023 afin de réaffirmer la solidarité et le soutien
indéfectible du gouvernement du Canada envers l’Ukraine;
·
L’annonce
concernant l’ajout de 13 nouveaux pays, dont cinq des Caraïbes, au
programme d’autorisation de voyage électronique (AVE), de sorte que les
résidents de ces pays n’ont plus besoin d’un visa pour se rendre au Canada.
Les participants de petites villes des Prairies ont
pris part à une discussion supplémentaire portant sur la réaction du
gouvernement du Canada aux feux de forêt qui avaient touché leur région au
cours des derniers mois. Appelés à dire s’ils étaient au courant de mesures
prises par le gouvernement fédéral à cet égard, peu de participants ont pu en
nommer. Pour faciliter la discussion, nous avons fourni aux participants de
l’information sur les diverses mesures prises par le gouvernement du Canada
pour venir en aide aux victimes des feux de forêt :
·
Il a collaboré
avec les provinces et les organismes sans but lucratif pour égaler les dons, et
a recueilli 20 millions de dollars pour aider les groupes communautaires en
Alberta;
·
Il a fourni
une aide financière aux provinces touchées pour couvrir les coûts
d’intervention et jusqu’à 90 % des coûts de remise en état admissibles;
·
Il a déployé
les Forces armées canadiennes pour combattre les feux, planifier et coordonner
les efforts et autres activités d’intervention;
·
Il a puisé
dans les réserves nationales de secours de fournitures médicales, d’équipement
et de produits pharmaceutiques pour venir en aide aux provinces touchées;
·
Il a aidé les
victimes des feux de forêt à obtenir des prestations comme l’assurance-emploi,
la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du Canada;
·
Il a mis sur
pied un programme pilote de formation de deux ans pour former un plus grand
nombre de pompiers.
Tous ont réagi positivement à cette information,
certains disant qu’il s’agissait du genre d’intervention qu’ils attendaient du
gouvernement du Canada lors de telles situations d’urgence. Malgré une réaction
favorable, plusieurs jugeaient qu’il fallait en faire plus pour informer les
Canadiens de ces mesures, estimant que nombre d’entre eux ne connaissaient pas
les programmes et soutiens à leur disposition. Questionnés sur ce que le
gouvernement du Canada pourrait faire d’autre à l’avenir pour contrer la menace
des feux de forêt, plusieurs recommandaient d’accroître le soutien accordé aux
programmes de pompiers volontaires communautaires. Selon eux, ces programmes
étaient essentiels pour protéger les collectivités rurales et manquaient
actuellement des ressources nécessaires pour intervenir adéquatement en cas de
feux de forêt. Quelques-uns pensaient que des efforts supplémentaires
s’imposaient pour atténuer les impacts des changements climatiques, de façon
plus générale. Enfin, d’autres croyaient que l’augmentation observée quant au
nombre et à la taille des feux de forêt cette année était attribuable, au moins
en partie, à la hausse des températures et à l’impression que les régimes
climatiques étaient devenus plus difficiles à prévoir ces dernières années.
Tous les groupes ont pris part à des discussions sur
divers problèmes auxquels les Canadiens sont confrontés à l’heure actuelle, et
donné leur opinion de la gestion qu’en fait le gouvernement fédéral. Nous leur
avons d’abord demandé dans quels domaines le gouvernement fédéral leur semblait
avoir fait du bon travail ces derniers temps. Les
participants ont fourni un éventail de réponses :
·
Les mesures
pour rendre la vie des Canadiens plus abordable – De nombreux participants
ont parlé du vaste éventail de prestations et de soutiens offerts par le
gouvernement du Canada pour aider les personnes qui peinent actuellement à
composer avec le coût de la vie. Ils ont cité des initiatives telles que le
remboursement unique pour l’épicerie destiné aux ménages à faible revenu, les
ententes conclues avec les provinces et les territoires pour rendre les
services de garde des jeunes enfants plus abordables et des programmes comme
l’assurance-emploi. Quelques-uns ont également mentionné le programme Emplois
d’été Canada, le jugeant utile pour aider les jeunes Canadiens à trouver un
emploi;
·
L’immigration –
Plusieurs ont salué ce qu’ils percevaient comme une volonté de la part du
gouvernement fédéral d’accroître les niveaux d’immigration au Canada. Les
participants avaient l’impression que les Canadiens étaient en général très
enclins à accueillir les immigrants et que le gouvernement fédéral avait mis en
place de nombreux soutiens pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants
dans leurs nouvelles communautés. Le fait d’augmenter l’immigration pourrait
selon eux aider à régler les pénuries perçues de main-d’œuvre dans les secteurs
clés tels que la santé et l’éducation;
·
L’environnement
et les changements climatiques – Selon plusieurs, la lutte contre les
changements climatiques et leurs effets demeurait une priorité importante pour
le gouvernement fédéral, qui avait fait plusieurs investissements en la matière
dans les dernières années. Les participants ont parlé en termes élogieux du
soutien du gouvernement fédéral à l’égard d’initiatives telles que la mise au
point de sources d’énergie renouvelable, la construction d’infrastructures
vertes et l’expansion des réseaux de transport en commun dans les collectivités
canadiennes. D’après certains du groupe de Calgary et Edmonton, l’accroissement
des investissements dans le secteur de l’énergie propre pourrait favoriser la
création d’un large éventail d’emplois bien rémunérés dans leur région;
·
Aide en raison
des feux de forêt – Les participants étaient nombreux à penser que le
gouvernement du Canada avait réagi rapidement aux grands feux de forêt qui
avaient sévi dans plusieurs régions au pays ces derniers mois. La manière dont
il avait fourni des produits de première nécessité, de l’aide financière et
d’autres ressources aux personnes déplacées à cause des incendies leur semblait
efficace;
·
Les efforts de
réconciliation – De l’avis de plusieurs, le gouvernement fédéral avait
accordé une grande importance aux questions de réconciliation avec les peuples
autochtones. Certains ont souligné que même s’il y avait toujours matière à
amélioration, des progrès considérables avaient été réalisés à cet égard dans
les dernières années. Quelques participants du groupe formé d’Autochtones des
Territoires du Nord-Ouest exprimé des commentaires positifs sur ce qu’ils
considéraient comme l’accès à un grand nombre de possibilités d’emploi et de
subventions pour les Autochtones;
·
Soutien durant
la pandémie de COVID-19 – Les participants ont évoqué l’excellent travail
du gouvernement du Canada au chapitre du soutien offert aux Canadiens durant la
pandémie de COVID-19. L’établissement de la Prestation canadienne d’urgence
(PCU), les différents soutiens offerts aux petites entreprises et les dix jours
de congé de maladie payé accordés aux travailleurs du secteur privé sous
réglementation fédérale figurent parmi les mesures et initiatives qui leur sont
revenues à l’esprit;
·
Aide
internationale – Les participants estimaient que le gouvernement fédéral
leur semblait avoir fait du bon travail pour aider les personnes touchées par
les crises internationales, y compris le conflit en cours en Ukraine, et des
catastrophes naturelles, dont les puissants tremblements de terre qui ont
frappé la Türkiye et la Syrie en février 2023. Plusieurs avaient
l’impression que le Canada avait une réputation enviable sur la scène
internationale et qu’en général, il était bien perçu dans le monde entier.
Dans un deuxième temps, nous avons demandé aux
participants de nous signaler les domaines dans lesquels le gouvernement du
Canada pourrait faire mieux. Voici ce qu’ils nous ont répondu :
·
L’inflation et
le coût élevé de la vie – Beaucoup jugeaient qu’il fallait en faire plus
pour pallier la hausse actuelle du coût de la vie. Il était devenu de plus en
plus difficile de joindre les deux bouts selon plusieurs. De plus, certains
peinaient désormais à faire leurs versements hypothécaires à cause des taux
d’intérêt plus élevés. Quelques-uns avaient l’impression que les prestations et
soutiens offerts par le gouvernement fédéral s’adressaient surtout aux familles
à faible revenu et que ce dernier devait en faire plus pour aider les ménages
de la classe moyenne et les Canadiens sans conjoint ou conjointe qui disposent
actuellement d’un seul revenu. Un petit nombre croyaient que le gouvernement
fédéral devrait s’efforcer de réduire ses dépenses, estimant que les récents
déficits budgétaires avaient joué un rôle dans la hausse de l’inflation
observée ces dernières années;
·
L’abordabilité du logement – Beaucoup pensaient que des
efforts étaient nécessaires pour accélérer la construction de nouveaux
logements au Canada. Se loger était devenu de plus en plus inabordable d’après
eux et il fallait en faire davantage pour que tous les Canadiens aient accès à
un logement sécuritaire et abordable dans leurs communautés;
·
Les soins de
santé – Plusieurs croyaient que le système de santé était mis à rude
épreuve actuellement et que des mesures s’imposaient pour régler les problèmes
tels que la pénurie perçue de médecins et d’infirmières, les longs temps
d’attente à l’urgence et dans les cliniques sans rendez-vous et le manque de
médecins de famille au sein de nombreuses collectivités;
·
La
tarification du carbone – De l’avis de plusieurs, la récente mise en place
d’une tarification du carbone par le gouvernement fédéral avait été dans une
large mesure inefficace pour réduire la pollution par le carbone et n’avait
fait que rendre la vie de nombreux ménages aux prises avec des difficultés
financières encore moins abordable;
·
La
criminalité – Quelques-uns (dont certains de la région du Grand Toronto)
pensaient que le taux de criminalité avait connu une hausse marquée dans les
dernières années. Plusieurs estimaient qu’il fallait en faire plus pour limiter
la présence d’armes à feu dans la société canadienne et réduire la violence
liée aux gangs de rue;
·
Les efforts de
réconciliation – Les participants ont formulé diverses préoccupations au
sujet de la réconciliation avec les peuples autochtones, estimant que le
gouvernement fédéral avait fait peu de progrès sur ce plan. Selon eux, même si
le gouvernement du Canada avait désigné cette question comme hautement
prioritaire, de nombreuses collectivités autochtones étaient toujours aux
prises avec des enjeux tels que le manque d’eau potable, les mauvaises
conditions de vie et les problèmes de santé mentale et de dépendances;
·
Le soutien
offert aux personnes vulnérables – Les participants avaient l’impression
qu’un grand nombre de personnes marginalisées éprouvaient actuellement des
difficultés et que le gouvernement du Canada allait devoir mettre en place
beaucoup plus de types de soutiens pour aider les groupes vulnérables, y
compris les aînés et les personnes en situation d’itinérance, en situation de
handicap ou aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance.
Questionnés sur les principaux enjeux auxquels le
gouvernement du Canada devrait accorder la priorité, bon nombre de participants
ont réitéré l’opinion que des efforts supplémentaires étaient nécessaires pour
rendre la vie plus abordable pour les Canadiens et réduire le coût de la vie.
Plusieurs ont par ailleurs désigné les soins de santé comme un domaine
hautement prioritaire. D’après eux, si aucune mesure n’était prise pour
s’attaquer aux longs temps d’attente et aux pénuries perçues de médecins et d’infirmières,
ces problèmes ne feraient que s’aggraver dans les années à venir. Il importait
aussi, selon les participants, de répondre au besoin de logements sécuritaires
et abordables, de favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones, de
rendre les études postsecondaires plus abordables et de prêter une attention
continue à l’environnement et aux changements climatiques. De manière plus
générale, plusieurs pensaient qu’au lieu d’affecter des ressources à des
initiatives internationales, le gouvernement fédéral devrait se soucier
davantage d’aider les Canadiens.
Deux groupes ont discuté plus longuement du coût de la
vie, perçu comme élevé à l’heure actuelle. Pratiquement tous les participants
ont affirmé avoir eu à modifier leurs habitudes d’achat dernièrement à cause de
l’augmentation des prix. Ainsi, ils étaient davantage à l’affût des soldes,
achetaient des produits d’épicerie et des vêtements sans marque, utilisaient
des moyens de transport en commun ou actif plutôt que leur voiture, faisaient
moins d’activités, comme aller au restaurant ou à des concerts, et remettaient
des projets dans leur maison, notamment des travaux de rénovation. Plusieurs
ont dit que la hausse du coût de la vie avait eu des répercussions sur leur
santé mentale et que leurs préoccupations financières étaient une source
grandissante de stress dans leur vie. Quelques-uns disaient avoir de plus en
plus de difficulté à épargner pour des objectifs à long terme, comme l’achat
d’une maison ou la retraite, à cause de la hausse du coût de la vie. Invités à
dire à quoi la hausse du coût de la vie était attribuable selon eux, la plupart
ont nommé comme cause initiale les interruptions de la chaîne
d’approvisionnement engendrées par la pandémie de COVID-19. Plusieurs pensaient
toutefois que les fortes hausses de prix appliquées conséquemment par les grandes
sociétés (comme les grandes chaînes d’épicerie) avaient amplifié les
difficultés liées au coût de la vie. L’accroissement des dépenses fédérales
durant la pandémie avait aussi joué un rôle dans la hausse de l’inflation,
selon quelques participants.
Questionnés sur les mesures prises récemment par le
gouvernement du Canada, le cas échéant, pour pallier la hausse du coût de la
vie, les participants se sont remémoré diverses initiatives. Ils ont cité le
lancement de la Prestation dentaire canadienne, l’annonce relative au
remboursement unique pour l’épicerie destiné aux ménages à faible revenu et les
ententes conclues entre le gouvernement du Canada et les gouvernements
provinciaux et territoriaux pour rendre les services de garde des jeunes
enfants plus abordables. Plusieurs participants du groupe formé de résidents de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison avaient l’impression que le
gouvernement fédéral avait annoncé dernièrement diverses initiatives pour
rendre le logement plus abordable pour les Canadiens, mais peu en connaissaient
les détails. La majorité d’entre eux croyaient qu’à moins que des mesures
importantes soient prises pour y remédier, la situation relative au coût de la
vie allait probablement être pire dans un an. Quelques-uns hésitaient à se
prononcer, car, même si le taux d’inflation diminuait dans les prochains mois,
les prix ne baisseraient probablement pas beaucoup à court terme. Aucun
participant ne s’attendait à ce que la situation relative au coût de la vie
s’améliore d’ici un an.
Le groupe composé de membres de la diaspora chinoise
de l’île de Vancouver a discuté brièvement des enjeux qui touchent actuellement
les Canadiens d’origine chinoise. Questionnés sur les plus grands défis
auxquels font face les personnes d’origine chinoise en ce moment, de nombreux
participants jugeaient qu’une simplification des processus de reconnaissance
des titres de compétences étrangers pour celles formées ailleurs qu’au Canada
s’imposait, afin qu’elles puissent exercer dans leur domaine. Certains pensaient
également qu’il fallait en faire plus pour préserver et promouvoir la culture
et l’héritage de la communauté chinoise au Canada. Ils ont été nombreux à dire
que les quartiers chinois historiques étaient en mauvais état, y compris celui
de Victoria en Colombie-Britannique, et que des investissements considérables
seraient nécessaires pour les revitaliser. Quelques-uns avaient l’impression
qu’il y avait eu une recrudescence de la haine et la discrimination envers les
personnes asiatiques ces dernières années, causée selon certains par la
pandémie de COVID-19.
Questionnés sur les moyens pris par le gouvernement du
Canada pour interagir davantage avec les Canadiens d’origine chinoise,
plusieurs ont salué ce qu’ils considéraient comme une récente initiative visant
à s’adresser à la population diversifiée du pays (dont les membres de la
diaspora chinoise) dans des langues autres que le français ou l’anglais. Un
petit nombre estimaient que d’autres mesures pouvaient être prises à cet égard,
comme l’utilisation d’une signalisation officielle en mandarin ou en cantonais
dans les quartiers et communautés qui comptent une forte population d’origine
chinoise. Relativement aux autres mesures que le gouvernement du Canada
pourrait prendre à cet égard, les participants ont proposé d’accroître le
financement accordé aux programmes qui mettent en valeur la culture et
l’héritage de la communauté chinoise, d’offrir plus de ressources linguistiques
aux personnes qui ne parlent ni français ni anglais et d’encourager une
meilleure représentation des Canadiens d’origine chinoise dans tous les ordres
de gouvernement.
Les participants du groupe formé d’Autochtones des
Territoires du Nord-Ouest ont pris part à une brève discussion sur divers
enjeux auxquels leur région est confrontée à l’heure actuelle. Invités à préciser les principaux défis dans leurs communautés
respectives, les participants ont mentionné les changements climatiques,
l’itinérance ainsi que les problèmes de santé mentale et de dépendances.
Quelques-uns ont formulé des préoccupations concernant l’état actuel du système
de protection de l’enfance et son incidence culturelle sur les collectivités
autochtones lorsque des enfants sont retirés à leur famille.
Questionnés sur les plus importantes industries pour
leurs communautés, beaucoup de participants ont cité le rôle central de
l’exploitation minière dans l’économie de la région. Quant aux secteurs que le
gouvernement du Canada devait soutenir davantage selon eux, les participants
ont soulevé des préoccupations concernant l’éducation, les soins de santé, et
le manque d’accès aux produits de première nécessité, comme l’eau potable. Ils
jugeaient aussi impératif d’en faire plus pour atténuer les impacts potentiellement
néfastes des changements climatiques dans leur région. Concernant les mesures
instaurées par le gouvernement du Canada pour appuyer ces priorités,
quelques-uns ont mentionné du financement alloué à ces mesures et une
collaboration avec le gouvernement territorial pour régler ces problèmes, mais
personne n’a pu fournir de détails à ce sujet. Tous estimaient que le
gouvernement fédéral faisait actuellement fausse route dans la gestion de ces
enjeux, compte tenu du fait que bon nombre de ces problèmes existaient depuis
des décennies et que peu de progrès concrets avaient été réalisés sur ces
plans. Selon les participants, tous les ordres de gouvernement devaient
redoubler d’efforts pour interagir avec les organisations dirigées par des
Autochtones, de manière à mieux comprendre leurs préoccupations et à cerner les
moyens les plus efficaces de résoudre à long terme les problèmes auxquels elles
font face.
Les participants d’un groupe composé de francophones
du Canada atlantique et de l’Ontario ont ensuite pris part à un exercice
supplémentaire au cours duquel nous leur avons montré une liste de priorités en
matière de langues officielles, puis demandé d’indiquer celles qui, selon eux,
constituaient les plus importantes priorités sur lesquelles le gouvernement du
Canada devait travailler. Ces priorités étaient les suivantes :
·
Créer une
stratégie pour soutenir les entrepreneurs au sein des communautés de langue
officielle en situation minoritaire;
·
S’assurer que
chaque Canadien peut être entendu et compris par un juge dans la langue
officielle de son choix devant un tribunal;
·
S’assurer que
le secteur privé offre des services dans la langue officielle de choix des
Canadiens;
·
Garantir
l’égalité des langues française et anglaise au Canada;
·
Augmenter le
financement des écoles pour les communautés francophones hors Québec;
·
Investir pour
améliorer l’accès aux programmes d’immersion en français et de français langue
seconde dans tout le pays.
Pratiquement tous les participants ont choisi la
priorité visant à garantir l’égalité des langues française et anglaise au
Canada. D’ici l’atteinte de cet objectif, plusieurs pensaient que les
francophones vivant à l’extérieur du Québec continueraient d’avoir de la
difficulté à obtenir le même niveau et le même éventail de services que leurs
homologues anglophones. Certains s’inquiétaient du fait que le français était
de moins en moins utilisé dans maintes régions du Canada et souhaitaient des
mesures pour remédier à la situation. La priorité consistant à s’assurer que
chaque Canadien peut être entendu et compris par un juge dans la langue
officielle de son choix devant un tribunal a également rallié de nombreux
participants. De l’avis général, il s’agissait d’un droit légal fondamental
dont tous les Canadiens devaient disposer. Bon nombre estimaient par ailleurs
important d’augmenter le financement des écoles pour les communautés
francophones hors Québec. Selon eux, les écoles francophones de ces communautés
avaient accès à beaucoup moins de ressources, ce qui avait entraîné une baisse
notable de la qualité de l’enseignement en français. Seuls quelques-uns ont
choisi la création d’une stratégie pour soutenir les entrepreneurs au sein des
communautés de langue officielle en situation minoritaire. Personne n’a
sélectionné les priorités visant à s’assurer que le secteur privé offre des
services dans la langue officielle de choix des Canadiens et à investir pour
améliorer l’accès aux programmes d’immersion en français et de français langue
seconde dans tout le pays. Sur ce dernier point, malgré son utilité pour
promouvoir la langue, les participants jugeaient moins prioritaire de permettre
à plus d’anglophones d’apprendre le français que d’améliorer la qualité de
l’enseignement offert aux francophones de ces communautés.
Quatre groupes ont pris part à des discussions sur le logement. Ils ont
échangé sur les mesures prises par le gouvernement du Canada pour accroître
l’offre de logements, les initiatives et les soutiens destinés aux acheteurs
d’une première propriété et la situation du logement dans le Nord du Canada.
Trois groupes ont donné leurs points
de vue sur l’offre actuelle de logements et les mesures prises par le
gouvernement fédéral pour augmenter le nombre de logements à la disposition des
Canadiens. Questionnés sur les principaux enjeux actuels en matière de
logement, de nombreux participants ont cité les prix élevés des habitations et
la difficulté d’amasser une mise de fonds suffisante. D’après eux, se loger
était devenu de plus en plus inabordable presque partout au pays. Conjuguée au
coût élevé de la vie, cette situation faisait en sorte qu’il était très
difficile d’épargner en vue de l’achat d’une maison. Aux yeux de plusieurs, les
prix élevés des habitations découlaient d’une pénurie de propriétés pour les
acheteurs potentiels; il fallait donc en faire plus pour augmenter l’offre de
logements. En plus de bâtir un plus grand nombre de logements, le gouvernement
du Canada, les provinces, les territoires et les municipalités devaient à leur
avis veiller à construire suffisamment d’infrastructures, notamment des
services de transport en commun, des hôpitaux et des écoles, pour répondre aux
besoins des populations grandissantes des collectivités. Les participants ont
nommé d’autres enjeux en matière de logement, dont la hausse des taux
d’intérêt, l’incidence négative des investissements dans l’immobilier
résidentiel que font des étrangers et des sociétés et le manque de logements
sécuritaires et abordables pour les Canadiens à faible revenu.
Invités à dire pourquoi les
habitations n’étaient pas construites plus rapidement, plusieurs attribuaient
cette situation à la hausse perçue du coût des matériaux de construction et aux
difficultés liées aux règlements de zonage des municipalités et aux types de
logements que les promoteurs ont le droit de bâtir. Si quelques-uns se sont
remémoré des initiatives récentes du gouvernement fédéral, comme celle visant à
interdire aux non-Canadiens d’acheter des propriétés résidentielles au Canada
pour une période temporaire de deux ans et l’instauration de la taxe sur les
logements sous-utilisés qui s’applique aux logements vacants ou sous-utilisés,
personne n’a pu nommer de mesures prises expressément pour accroître l’offre de
logements au Canada. Lorsque nous avons demandé aux participants s’ils avaient
entendu parler du Fonds pour accélérer la construction de logements, très peu
ont répondu par l’affirmative. En guise d’éclaircissement, nous avons dit aux
participants que le Fonds pour accélérer la construction de logements est un
fonds de 4 milliards de dollars qui offre du financement aux
administrations locales pour encourager les initiatives visant à accroître
l’offre de logements dans leurs collectivités. Si certains estimaient qu’elle
pourrait être utile pour augmenter le nombre de logements disponibles,
plusieurs se demandaient comment ce programme serait mis en œuvre et quelle
surveillance serait exercée par le gouvernement fédéral pour assurer une
utilisation efficace des fonds alloués aux municipalités. Quelques-uns
cherchaient à savoir quelles municipalités recevraient ce soutien, jugeant que
4 milliards seraient insuffisants pour combler le manque généralisé de
logements abordables au pays. Invités à dire s’il devrait y avoir des
conséquences pour les municipalités qui ne construisent pas suffisamment de
logements, plusieurs ont répondu par l’affirmative. Les participants pensaient
que les municipalités qui ne faisaient rien pour fournir assez de logements à
leurs habitants allaient devoir rendre des comptes, étant donné qu’il incombait
aux administrations locales d’assurer l’accès à un logement sécuritaire et
abordable aux membres de leur communauté. À leur avis, cela s’appliquait
d’autant plus aux collectivités qui obtenaient du financement dans le cadre de
programmes comme le Fonds d’accélération de la construction de logements.
Quelques-uns estimaient que les municipalités qui ne faisaient pas de la
construction de logements une priorité s’exposaient déjà à des conséquences, en
ce sens qu’elles finiraient possiblement par stagner à mesure qu’elles
deviendraient hors de prix pour les Canadiens.
Quant à savoir
si cela les préoccupait que l’on construise des logements supplémentaires plus
rapidement, beaucoup craignaient que les habitations bâties dans un plus court
laps de temps soient de moins bonne qualité. Beaucoup de participants ont parlé
de nouveau de l’importance d’augmenter en parallèle l’offre de services
essentiels adjoints à ces nouveaux ensembles résidentiels, notamment en matière
de soins de santé, d’éducation et de transport en commun. Selon certains, même
si les nouveaux ensembles résidentiels allaient contribuer à augmenter l’offre
de logements, ils coûteraient très cher et y habiter serait hors de prix pour
un grand nombre de Canadiens. Un petit nombre craignaient qu’il y ait une
congestion excessive dans leur région si l’on y construisait trop de logements.
Peu de participants connaissaient le
concept de zonage municipal. Pour clarifier le tout, nous leur avons fourni
l’information suivante :
Un règlement de zonage contrôle
l’aménagement du territoire dans votre collectivité. Il est établi par
l’administration locale et détermine exactement la façon d’utiliser les terres,
l’emplacement des bâtiments et d’autres constructions, les genres de bâtiments
autorisés et leur utilisation.
Interrogés sur les conséquences que
pourraient avoir les règlements de zonage des municipalités sur la construction
de nouveaux logements, plusieurs jugeaient que l’impact de ces règlements
pouvait être considérable, puisqu’ils dictent les genres de bâtiments autorisés
dans chaque municipalité et l’emplacement des nouveaux projets d’habitation. La
plupart estimaient qu’il faudrait encourager les municipalités à modifier les
règlements de zonage pour permettre la construction de nouveaux logements dans
leurs collectivités. À cet effet, il fallait selon plusieurs se concentrer
davantage à accroître la densité et à construire des ensembles de logements
collectifs plutôt que des maisons unifamiliales. Quelques-uns voyaient les
choses différemment et ne souhaitaient pas voir une densité accrue de
population dans une région centralisée. Un petit nombre étaient incertains à
propos de l’idée de modifier les règlements de zonage. À leurs yeux, beaucoup
de municipalités avaient soigneusement aménagé leur territoire en fonction des
exigences liées au zonage et le fait de modifier ces règlements risquait
d’entraîner des conséquences inattendues sur l’environnement et la durabilité à
long terme des communautés. Quant aux autres mesures qu’ils aimeraient voir le
gouvernement du Canada mettre en œuvre pour bâtir plus de logements, plusieurs
souhaitaient que l’accent soit mis sur l’aménagement de collectivités durables
propices à la marche, où il y a moins d’étalement urbain, de sorte que les
habitants n’ont pas à utiliser leur voiture pour se rendre d’un endroit à
l’autre.
Les participants du groupe formé de
personnes qui avaient acheté une maison au cours des cinq dernières années ont
discuté de leur expérience en tant que propriétaires ainsi que des initiatives
mises en place par le gouvernement fédéral pour aider les acheteurs d’une
première propriété. Appelés à dire s’ils se souvenaient de mesures prises
récemment par le gouvernement du Canada, les participants ont cité la création
du nouveau Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété
(CELIAPP), l’Incitatif à l’achat d’une première propriété et l’engagement du
gouvernement à accroître l’offre de logements au pays. Si certains avaient
l’impression qu’il était prévu de convertir des biens fonciers fédéraux, afin
d’y bâtir plus de logements résidentiels, personne n’a pu donner de détails à
ce sujet.
Presque tous les participants se sont
dits préoccupés par les récents changements apportés au taux préférentiel.
Plusieurs d’entre eux avaient acheté leur maison quand les taux d’intérêt
étaient beaucoup plus bas et se demandaient dans quelle mesure leurs versements
mensuels augmenteraient au renouvellement de leur prêt hypothécaire. Les
personnes qui ont mentionné que leurs versements hypothécaires avaient augmenté
dans les dernières années étaient à peu près aussi nombreuses que celles ayant
dit qu’ils étaient demeurés stables. Seule une poignée de participants disaient
bien comprendre comment les taux d’intérêt sont fixés, mais la plupart
croyaient que la Banque du Canada avait un rôle à jouer à cet égard. Beaucoup
ont affirmé que la propriété était devenue moins abordable pour eux dans les
cinq dernières années. Ils avaient pratiquement tous l’impression que le coût
des services publics de leur maison avait aussi augmenté considérablement
pendant cette période. Bon nombre de participants avaient réduit leurs dépenses
discrétionnaires à cause de la hausse des coûts de logement et devaient
consacrer une part plus importante de leur revenu mensuel au remboursement de
leur prêt hypothécaire et d’autres dettes. Compte tenu de l’augmentation des
coûts de logement, quelques-uns se souciaient bien plus de subvenir à leurs
besoins financiers immédiats que d’épargner pour des objectifs à long terme,
comme la retraite.
Nous leur avons ensuite fourni de
l’information sur différentes initiatives en matière de logement du
gouvernement du Canada, à savoir :
·
Le lancement du nouveau Compte d’épargne libre d’impôt
pour l’achat d’une première propriété, qui permet aux Canadiens d’épargner
jusqu’à 40 000 $ libres d’impôt pour acheter leur première maison;
·
L’Incitatif à l’achat d’une première propriété, un
prêt hypothécaire avec participation du gouvernement du Canada qui fournit une
mise de fonds de 5 % ou 10 % pour l’achat d’une première maison;
·
L’élargissement de l’Incitatif à l’achat d’une
première propriété afin d’offrir plus de souplesse et de faciliter l’accès pour
les Canadiens sans conjoint ou conjointe;
·
Le montant du crédit d’impôt pour l’achat d’une
première habitation qui double afin d’offrir jusqu’à 1 500 $ en
soutien direct aux acheteurs pour compenser les frais de clôture de transaction
pour l’achat d’une première maison;
·
Un investissement de 200 millions de dollars pour
accroître les possibilités de location avec option d’achat;
·
L’interdiction des offres à l’aveugle (les offres à
l’aveugle sont celles où les acheteurs ne connaissent pas l’offre des autres).
Si quelques-uns avaient entendu
parler de la création du CELIAPP et de l’Incitatif à l’achat d’une première
propriété, la plupart disaient être très peu au fait de ces initiatives.
Plusieurs ont salué la décision d’interdire les offres à l’aveugle, pour éviter
que des acheteurs potentiels ne fassent une offre trop élevée pour des maisons
parce qu’ils ne connaissent pas le montant des offres faites par d’autres
acheteurs éventuels. D’autres ont manifesté l’intérêt envers les possibilités
de location avec option d’achat, en tant que moyen pour les Canadiens
d’accumuler du capital sans avoir besoin de réunir une mise de fonds
considérable. S’ils pensaient que ces programmes seraient utiles à certains, la
plupart estimaient que le gouvernement du Canada était actuellement sur la
mauvaise voie pour ce qui est de rendre la propriété plus accessible. De l’avis
général, compte tenu de la flambée des prix des maisons dans plusieurs régions
du pays, les montants offerts par le programme aideraient probablement peu de Canadiens
à acheter une habitation. Questionnés à propos du CELIAPP, certains pensaient
qu’il aiderait peut-être les acheteurs potentiels à mettre de l’argent de côté
pour une mise de fonds, mais que cet effet serait vraisemblablement minime si
rien n’était fait pour faire baisser considérablement les prix des habitations
dans les années à venir. Pour faciliter la discussion, nous avons fourni aux
participants de l’information sur le CELIAPP :
Le nouveau Compte d’épargne libre
d’impôt pour l’achat d’une première propriété permet aux acheteurs éventuels
d’épargner jusqu’à 40 000 $ libres d’impôt. À l’instar du régime
enregistré d’épargne-retraite (REER), les cotisations sont déductibles d’impôt.
De plus, comme c’est le cas pour le compte d’épargne libre d’impôt (CELI), les
retraits pour l’achat d’une première propriété – y compris tout revenu de
placement tiré des cotisations – ne sont pas imposables. Il n’y a aucun impôt à
payer sur les cotisations et aucun impôt à payer sur les retraits.
Après avoir obtenu ces
renseignements, la plupart jugeaient que le montant pouvant être mis de côté
dans le cadre du programme était insuffisant pour avoir une réelle incidence
sur la capacité des Canadiens à acheter une habitation. À leur avis, même si une
personne arrivait à cotiser le montant maximal de 40 000 $, celui-ci
serait bien trop bas comparativement à la mise de fonds nécessaire dans la
plupart des régions du pays. Un très petit nombre pensaient que ce programme
aurait été avantageux pour eux personnellement lorsqu’ils envisageaient l’achat
de leur maison. Invités à dire s’ils pensaient que le soutien aux acheteurs
d’une première propriété était une priorité pour le gouvernement fédéral, peu
ont répondu par l’affirmative. Concernant les autres mesures qui pourraient
être prises pour aider les Canadiens qui comptaient acheter une maison,
certains recommandaient l’instauration de taux d’intérêt moindres réservés aux
acheteurs d’une première propriété et le versement par le gouvernement fédéral
de paiements de contrepartie aux personnes qui cotisent à des programmes, dont
le CELIAPP.
Les participants du groupe formé
d’Autochtones des Territoires du Nord-Ouest ont pris part à une brève
discussion sur la situation du logement dans leur région. Presque tous les
participants trouvaient qu’il manquait cruellement de logements dans leurs
collectivités en ce moment et que les résidents avaient de moins en moins les
moyens d’acheter une maison ou d’en louer une. Ils étaient également d’avis que
le nombre limité de logements disponibles étaient souvent en mauvais état et
avaient grandement besoin d’être réparés. Ils ont ajouté qu’il y avait beaucoup
de logements surpeuplés et qu’il arrivait souvent que plusieurs personnes
doivent partager une chambre. Tous s’entendaient pour dire que la situation du
logement s’était détériorée dans leur région au cours des dernières années. Il
leur semblait que les jeunes étaient particulièrement touchés par cette
situation. Selon bon nombre de participants, il était pratiquement impossible
pour ces derniers de trouver un logement actuellement. Quelques-uns pensaient
même à quitter le Nord dans l’avenir à cause du peu d’options de logement et
d’autres difficultés liées au coût élevé de la vie dans la région.
Questionnés sur
ce qu’il allait devoir se passer pour que la situation dans les Territoires du
Nord-Ouest s’améliore, les participants croyaient qu’il fallait investir
nettement plus dans la construction de nouveaux logements dans la région.
Lorsque nous leur avons demandé s’ils étaient au courant de mesures récentes du
gouvernement du Canada en matière de logement, quelques-uns ont cité le
supplément unique de 500 $ à l’Allocation canadienne pour le logement qui
avait été versé récemment aux Canadiens dont le revenu est inférieur à un
certain seuil. La plupart estimaient que le gouvernement du Canada était
actuellement sur la mauvaise voie en ce qui concerne le logement. Quelques-uns
disaient même avoir mis une croix sur la possibilité d’accéder un jour à la
propriété. Quant à ce que le gouvernement du Canada pourrait faire d’autre à
cet égard, les participants recommandaient d’aider davantage les acheteurs
d’une première propriété et d’augmenter le financement destiné à améliorer la
qualité et le nombre de logements disponibles dans les collectivités nordiques.
Dans deux groupes, les participants
ont discuté des perspectives du secteur énergétique canadien et notamment de
leurs attentes en ce qui concerne la production pétrolière et gazière pour les
années à venir. Tous s’entendaient pour dire que ce secteur était un moteur
économique d’une importance cruciale pour les provinces des Prairies et pour
l’ensemble du Canada. En ce qui a trait au rôle du secteur pétrolier et gazier
dans leur région, plusieurs participants ont fait valoir que celui-ci demeurait
un employeur de choix dans leurs communautés et que ces ressources étaient
essentielles pour combler les besoins énergétiques d’une grande partie de la
population. Pour ces raisons, ils s’attendaient à ce qu’il soit difficile
d’abandonner progressivement le pétrole et le gaz dans un avenir rapproché.
Spontanément, un certain nombre de participants ont exprimé l’opinion que le
gouvernement fédéral devrait redoubler d’efforts pour permettre la production
et le raffinage d’une plus grande quantité de pétrole et de gaz. Ils estimaient
que le Canada avait des normes environnementales beaucoup plus rigoureuses que
bien d’autres pays et que la production massive de ces ressources à l’échelle
nationale mènerait à une plus grande durabilité à long terme. Presque tous
étaient d’avis que ce secteur affichait un rendement solide et qu’il avait
connu une forte croissance économique dans les dernières années. Quelques-uns
croyaient toutefois que ce secteur était de plus en plus vulnérable aux
fluctuations de la demande énergétique mondiale et qu’il en irait probablement
de même à l’avenir en raison des pays de plus en plus nombreux à se tourner
vers les sources d’énergie renouvelable.
Questionnés sur
l’importance, d’un point de vue économique, de diversifier au-delà du pétrole
et du gaz, la plupart ont répondu qu’il s’agissait d’une grande priorité.
Plusieurs avaient l’impression que le processus était déjà amorcé dans leurs
régions. Certains ont évoqué le caractère limité des ressources non
renouvelables, comme le pétrole et le gaz, pour dire que des alternatives plus
durables seraient bientôt indispensables. Ils estimaient qu’il serait
économiquement avantageux pour le Canada de se positionner comme leader mondial
de la transition vers les sources d’énergie renouvelable, tout en continuant
d’utiliser le pétrole et le gaz dans l’intervalle. Plusieurs ont souligné
l’importance de celles-ci pour l’environnement et ont ajouté qu’une utilisation
accrue des énergies renouvelables contribuerait grandement à atténuer les
impacts sur les changements climatiques. Les participants étaient généralement
d’avis que, quel que soit l’état du secteur pétrolier et gazier, il était
important pour les provinces comme l’Alberta (et l’ensemble du Canada) de
diversifier leur économie, et qu’il était imprudent d’être trop tributaire d’une seule industrie ou d’un seul secteur.
Quant aux secteurs qui seront les plus importants pour
l’économie à l’avenir, les participants en ont mentionné plusieurs, notamment
la fabrication, la technologie, les finances (dans les grandes villes comme
Calgary et Edmonton) et la production de sources d’énergie propre comme
l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’hydroélectricité et l’hydrogène comme
combustible. En ce qui concerne l’énergie propre, la majorité des participants
s’entendaient pour dire que l’énergie propre représentait un important débouché
économique pour le Canada. Ils s’attendaient à ce que les investissements dans
ce secteur entraînent la création de nombreux emplois bien rémunérés (y compris
pour les travailleurs du secteur pétrolier et gazier). Quelques-uns ont réitéré
l’opinion que toute transition vers l’énergie propre devrait être graduelle et
qu’elle devrait constituer un objectif à long terme plutôt qu’une priorité
immédiate pour le gouvernement fédéral.
Questionnés à savoir s’ils
connaissaient l’expression « emplois durables », très peu ont répondu
par l’affirmative. Quelques participants ont supposé qu’il était question des
emplois qui seraient maintenus à long terme et ceux associés à la durabilité et
à l’économie verte. Lorsque nous leur avons demandé ce qui leur venait à
l’esprit lorsqu’ils pensaient aux emplois durables dans le secteur de l’énergie
propre, plusieurs croyaient qu’il s’agissait de postes pour lesquels les
titulaires étaient chargés d’entretenir et de gérer les systèmes responsables
de produire cette énergie. Même s’ils s’attendaient à ce qu’il y ait au départ
un nombre important d’emplois créés pour la construction d’une infrastructure
d’énergie propre, les participants ne croyaient pas qu’il s’agirait d’emplois
durables, puisque la plupart seraient abolis au terme de ces projets. À la
question concernant le moteur du développement du secteur de l’énergie propre
dans leur région, plusieurs participants ont répondu que ce développement était
principalement attribuable au désir public dans plusieurs pays du monde de
passer aux sources d’énergie renouvelable pour réduire les impacts des
changements climatiques. Certains étaient d’avis que le gouvernement du Canada
avait travaillé à développer ce secteur en accordant des subventions et des
crédits d’impôt aux producteurs d’énergie propre et en investissant massivement
dans la construction d’une infrastructure d’énergie propre.
Dans trois groupes, les
participants ont discuté du système canadien de tarification du carbone. En
premier lieu, nous les avons questionnés sur l’importance pour le gouvernement
fédéral de réduire la pollution par le carbone au Canada. Plusieurs croyaient
qu’il s’agissait d’une priorité importante et qu’il était sage d’agir
maintenant pour atténuer les impacts des changements climatiques sur les
générations futures. Parmi le groupe moins nombreux des incertains ou de ceux
qui ne croyaient pas que la réduction de la pollution par le carbone était une
grande priorité, certains étaient d’avis que le Canada produisait beaucoup
moins d’émissions que bien d’autres pays dans le monde et que sa responsabilité
à cet égard était moindre que celle des gros émetteurs de carbone. À la
question s’ils étaient au courant des mesures mises de l’avant par le gouvernement
du Canada pour réduire la pollution par le carbone, les participants ont
mentionné des initiatives comme l’introduction d’une tarification fédérale sur
le carbone, des rabais à l’achat de véhicules électriques (VE), un financement
accru des systèmes de transport public dans les collectivités canadiennes et
des subventions pour les projets de rénovations résidentielles par le biais de
la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes (même s’ils ne l’ont pas
expressément nommée). Pour clarifier le tout, nous avons fourni l’information
suivante aux participants :
Le gouvernement du Canada a pris plusieurs mesures
pour réduire la pollution par le carbone. Ces mesures incluent la tarification
de la pollution par le carbone, l’établissement de normes sur les combustibles
propres, des investissements dans les énergies renouvelables et les
technologies propres, de même que dans les programmes d’efficacité énergétique.
Quant à la mesure visant à mettre un prix sur la
pollution par le carbone, nous avons demandé aux participants s’ils savaient
que le gouvernement fédéral avait entrepris de tarifier le carbone. Dans tous
les groupes, les participants étaient divisés presque également entre ceux qui
étaient au courant et ceux qui ne l’étaient pas. Les premiers croyaient que ce
programme imposait des coûts supplémentaires aux activités qui produisent des
émissions de carbone et qu’il s’appliquait aussi bien aux entreprises qu’aux
ménages canadiens. Quelques-uns avaient l’impression que des rabais étaient
offerts aux ménages qui produisent peu d’émissions. Lorsque nous leur avons
demandé s’ils avaient des questions au sujet de ce programme, un certain nombre
de participants ont exprimé des inquiétudes quant au coût de cette initiative
et à ses répercussions sur le coût de la vie qui est actuellement très élevé.
Plusieurs se sont également demandé à quoi serviraient les fonds amassés dans
le cadre de ce programme et quels étaient les paramètres utilisés pour calculer
le prix du carbone.
Lorsque nous leur avons demandé, compte tenu de ce
qu’ils avaient appris, s’ils étaient en faveur de la tarification du carbone,
plusieurs participants étaient hésitants et ont affirmé qu’ils n’en savaient
pas suffisamment pour bien évaluer cette mesure. Dans une proportion moindre,
les participants étaient également partagés entre ceux qui étaient en faveur de
la tarification et ceux qui s’y opposaient. Pour faciliter la discussion, nous
leur avons fourni l’information suivante :
La tarification de la pollution par le carbone
comprend deux parties – une redevance sur les combustibles, comme le pétrole et
le gaz, et un système distinct pour les industries. Dans les provinces où la
redevance fédérale sur les combustibles s’applique, tous les produits issus de
la redevance sont retournés aux Canadiens, principalement sous forme de
paiements de l’Incitatif à agir pour le climat [(PIAC)] versés aux ménages. La
majorité des ménages reçoivent plus d’argent par ces paiements qu’ils n’en payent
pour la redevance sur les combustibles.
Quant à savoir si cette information influençait leur
niveau de soutien à l’égard de cette initiative, tous les participants ont
répondu par la négative. Plusieurs se sont demandé pourquoi la plupart des
ménages recevaient plus d’argent que ce qu’ils payaient pour la redevance sur
les combustibles, et y voyaient un manque de logique. Quelques résidents de
villes rurales des Prairies doutaient que la plupart des ménages reçoivent
réellement plus d’argent, et ont fait valoir qu’eux-mêmes n’avaient reçu aucun
paiement de l’Incitatif à agir pour le climat (PIAC) à ce jour.
Questionnés sur les sources
qu’ils consulteraient pour obtenir plus d’information sur la tarification de la
pollution par le carbone, de nombreux participants ont répondu qu’ils se
tourneraient probablement vers les sites Web officiels du gouvernement du
Canada. Un certain nombre d’entre eux ont indiqué qu’ils utiliseraient
également les moteurs de recherche comme Google pour explorer plus en
profondeur certains renseignements obtenus sur les sites Web officiels.
Quelques-uns ont mentionné qu’ils consulteraient aussi des amis ou des membres
de la famille qui connaissent bien le sujet et qui pourraient leur donner un
autre point de vue sur le système de tarification du carbone. À la question
s’ils considéraient les scientifiques spécialistes du climat comme des sources
crédibles, la plupart ont répondu par l’affirmative, ajoutant que ceux-ci
possédaient une expertise considérable dans ce domaine. Même si plusieurs
étaient d’avis qu’on pouvait aussi se fier aux économistes pour obtenir de
l’information, certains craignaient que ces derniers privilégient les aspects
financiers de la tarification du carbone plutôt que les répercussions
environnementales. Lorsque nous les avons informés que de nombreux économistes
avaient exprimé l’avis que la tarification de la pollution par le carbone était
le moyen le plus économique de réduire les émissions de carbone à l’échelle et
à la vitesse nécessaires pour atténuer les impacts des changements climatiques,
un certain nombre de participants croyaient que cet argument justifiait
d’autant plus qu’on mette un prix sur le carbone. Quelques-uns étaient plus
sceptiques et se sont demandé combien d’économistes pensaient ainsi et s’il y
avait des dissidents pour critiquer la tarification du carbone.
Après les avoir informés que d’autres pays comme le
Danemark, le Royaume-Uni, la Suède, la France, les Pays-Bas, le Chili et le
Japon avaient tous leur propre système de tarification de la pollution par le
carbone, nous avons demandé aux participants si cette information influençait
leur niveau de soutien pour la tarification du carbone au Canada. Bien que
plusieurs ont trouvé encourageant de voir que d’autres pays avaient pris ces
mesures, très peu ont affirmé que cette information avait un impact sur leur
soutien envers la tarification du carbone. Les participants étaient
généralement d’avis que chaque pays avait ses propres défis lorsqu’il s’agit de
réduire la pollution par le carbone et que le système canadien de tarification
du carbone devrait être adapté aux besoins du Canada, sans subir l’influence
des stratégies mises en place ailleurs dans le monde. Nous leur avons ensuite
fourni de l’information sur d’autres stratégies de tarification du carbone mise
en place ailleurs dans le monde :
Certains pays comme les États-Unis ont choisi de ne
pas fixer de prix sur la pollution par le carbone, mais plutôt d’investir
massivement dans le secteur privé afin que les sociétés puissent développer les
technologies propres nécessaires pour réduire elles-mêmes leurs émissions de
carbone. Pour ce faire, le gouvernement américain a investi 400 milliards de
dollars, soit environ le cinquième de l’économie canadienne tout entière.
Même si un certain nombre de participants avaient
l’impression que cette stratégie serait efficace pour réduire les émissions de
carbone et que les investissements dans le secteur privé pourraient mener à un
éventail d’innovations dans ce domaine, très peu d’entre eux croyaient qu’il
s’agissait d’une approche efficace pour le gouvernement du Canada. Les
participants étaient généralement d’avis qu’en raison de la taille de
l’économie américaine, une telle stratégie était plus réalisable pour les
États-Unis qui peuvent se permettre les investissements massifs requis pour
assurer le succès de cette approche. Certains étaient sceptiques et croyaient
qu’il serait difficile de s’assurer que les fonds versés aux entreprises du
secteur privé serviraient réellement à développer des technologies propres et
des pratiques industrielles plus durables.
À la question si la tarification du carbone pouvait
décourager les Canadiens de polluer, très peu de participants ont répondu que
c’était le cas. Même si certains s’attendaient à ce qu’une partie de la
population adapte ses comportements au quotidien pour réduire ses émissions, la
majorité des participants s’entendaient pour dire que ce n’était pas à la
portée de tous. Ils étaient également d’avis que ces changements seraient
particulièrement difficiles pour les résidents de villes rurales qui doivent souvent
parcourir de longues distances pour se déplacer d’un endroit à l’autre, et que
ces collectivités ne disposaient pas toujours de services de transport en
commun adéquats. Questionnés à savoir s’ils avaient l’impression que les coûts
associés à la tarification du carbone étaient plus élevés que ceux liés aux
changements climatiques à court terme, la plupart des participants étaient
incertains. Cela dit, plusieurs s’entendaient pour dire que malgré les coûts
relativement élevés requis pour la mise en place d’un système de tarification
du carbone, cette mesure demeurait utile si elle permettait d’atténuer les
impacts des changements climatiques sur les générations futures.
Informés qu’en 2021, les émissions de gaz à effet de
serre au Canada étaient 7,4 % inférieures à celles d’avant-pandémie (2019),
très peu de participants croyaient que c’était d’une façon ou d’une autre lié à
la tarification du carbone par le gouvernement fédéral. Ils étaient
généralement d’avis que cette diminution était attribuable au fait que les
Canadiens avaient été moins nombreux à se déplacer pour se rendre au travail
durant la pandémie, de même qu’à la réduction globale des voyages d’agrément et
autres activités durant cette période.
Les participants de
deux groupes ont discuté de l’état actuel du système d’immigration au Canada. À la question de savoir s’ils se souvenaient de mesures récentes prises
par le gouvernement fédéral sur ce front, certains avaient entendu dire que
celui-ci s’efforçait d’augmenter le taux d’immigration au Canada dans les
années à venir. Quelques-uns ont eu l’impression que, dans le cadre de cette
initiative, l’accent serait mis sur l’arrivée d’un plus grand nombre de
nouveaux arrivants francophones au Canada. Certains membres du groupe du Québec
ont également souligné que les personnes passant des États-Unis au Canada par
le chemin de Roxham étaient désormais renvoyées aux
États-Unis (en raison de l’élargissement de l’Entente sur les tiers pays sûrs).
Si, de manière générale, la plupart
d’entre eux étaient favorables à cette mesure, plusieurs se sont montrés
inquiets quant à la capacité des collectivités canadiennes à accueillir et à
soutenir un afflux important de nouveaux arrivants. À cet égard, la plupart des
participants ont estimé qu’il faudrait construire un nombre proportionnel
d’infrastructures et de services essentiels supplémentaires, comme des hôpitaux
et des écoles, pour accueillir ces personnes. Abordant d’autres aspects du
système d’immigration, un certain nombre d’entre eux ont eu l’impression qu’il
était actuellement très encombré et que le processus en vue de l’obtention de
la citoyenneté canadienne était souvent long pour les immigrants. Certains, qui
ont déclaré avoir eux-mêmes immigré, ont parlé en termes élogieux du système
d’immigration canadien, affirmant qu’il avait été juste et efficace,
fournissant un certain nombre de mesures de soutien pour aider les nouveaux
arrivants à se familiariser avec leur collectivité d’accueil.
Lorsque nous leur avons demandé
s’ils pensaient que le gouvernement du Canada était actuellement sur la bonne
voie en matière d’immigration, la plupart des Québécois ont répondu par
l’affirmative. Les résidents des provinces de
l’Atlantique et de l’Ontario avaient des opinions plus partagées, le nombre de
personnes qui estimait que le gouvernement fédéral s’était engagé dans la bonne
voie étant à peu près égal à celui de celles qui étaient d’avis contraire.
Plusieurs ont déclaré que l’immigration comportait certains avantages et
qu’elle était essentielle pour garantir un nombre suffisant de travailleurs et
répondre aux besoins des Canadiens, en particulier dans des secteurs vitaux,
comme les soins de santé et l’éducation. Dans le même ordre
d’idées, les participants ont déclaré qu’en recourant à l’immigration pour
combler la pénurie de main-d’œuvre, le Canada serait en mesure de réaliser
d’importants bénéfices économiques et d’accroître la productivité dans toute
une série de secteurs de l’économie. Certains ont
également évoqué le potentiel de l’immigration pour accroître la diversité de
la population, estimant qu’elle apporterait une plus grande variété de points
de vue et une richesse culturelle aux collectivités canadiennes. Parmi les quelques personnes qui pensaient que le gouvernement
fédéral faisait fausse route en matière d’immigration, certaines craignaient
que l’accueil d’un trop grand nombre de nouveaux arrivants en peu de temps ne
mette à rude épreuve des infrastructures comme le logement, les soins de santé
et le système d’éducation.
« Le
Canada doit accueillir davantage de nouveaux immigrants afin de combler la pénurie de main‑d’œuvre et de faire progresser l’économie. »
Tous les membres du groupe du
Québec et la plupart des participants du Canada atlantique et de l’Ontario
étaient d’accord avec cette affirmation. Plusieurs ont fait valoir qu’il y
avait actuellement d’importantes pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs
comme les soins de santé et l’éducation et pensaient qu’un taux d’immigration
élevé représenterait pour le gouvernement du Canada un moyen efficace de
remédier à cette situation. Informés que, selon Statistique Canada, les
employeurs de tous les secteurs au Canada cherchaient activement à pourvoir
près d’un million de postes vacants lors du deuxième trimestre de 2022 (le plus
haut niveau trimestriel jamais enregistré), la plupart ont pensé que cela
soulignait encore davantage la nécessité de poursuivre les efforts en matière
d’immigration. Quelques-uns ont toutefois fait remarquer que les objectifs
économiques ne devraient pas être le seul motif justifiant l’acceptation d’un
plus grand nombre d’immigrants par le Canada et qu’il faudrait également
envisager d’accueillir des demandeurs d’asile ou des personnes fuyant une
situation dangereuse dans leur pays d’origine. Interrogés sur la question de savoir si le taux d’immigration
au Canada devait augmenter, diminuer ou rester le même, la plupart ont estimé
qu’il devait rester relativement stable dans les années à venir. De l’avis général, il s’agirait du moyen le plus efficace
d’attirer davantage de personnes au Canada sans pour autant submerger le marché
du logement ou la capacité des collectivités à continuer de fournir des
services essentiels à leurs habitants.
Interrogées sur leurs
préoccupations concernant l’arrivée d’un plus grand nombre d’immigrants au
Canada, un certain nombre de personnes ont déclaré que des efforts devraient
être faits pour s’assurer qu’une partie importante de ces nouveaux arrivants
parle le français. Cet aspect a été jugé
particulièrement important pour la capacité des nouveaux arrivants dans les
municipalités francophones à s’intégrer avec succès dans leur collectivité
d’accueil. Si quelques personnes ont eu l’impression
que le gouvernement fédéral donnerait la priorité à l’augmentation de
l’immigration en provenance des pays francophones, aucune ne s’est souvenue de
détails précis à ce sujet. Pour faciliter la
conversation, les participants ont obtenu l’information suivante :
· 18,5 millions
de dollars pour accroître les efforts de promotion et d’appui au recrutement
afin d’attirer davantage de travailleurs d’expression française ou bilingues au
Canada.
· 16,3 millions
de dollars pour stimuler le recrutement d’enseignants francophones pour
enseigner dans les communautés francophones en situation minoritaire.
· 50 millions
de dollars pour aider à l’établissement et à l’intégration des nouveaux
immigrants francophones dans les communautés francophones en situation
minoritaire.
· 25
millions de dollars pour la création d’un nouveau Centre d’innovation en
immigration francophone doté d’un programme de subventions et de contributions
lequel permettra aux communautés francophones l’occasion de se faire connaître
et de recruter des travailleurs d’expression française.
· 10,5 millions
de dollars pour aider les nouveaux arrivants à apprendre le français.
Dans l’ensemble, les participants ont réagi
positivement à ces initiatives, plusieurs d’entre eux étant d’avis que
celles-ci contribueraient grandement à la promotion de la langue française et
de la culture francophone au Canada. Alors que certains pensaient qu’il fallait
faire moins d’efforts pour aider les nouveaux arrivants à apprendre le
français, mais s’employer plutôt à attirer ceux qui parlent déjà la langue, un
plus grand nombre était d’un avis différent. Ces derniers ont affirmé qu’il
était essentiel d’aider les nouveaux arrivants à apprendre le français et que
cela permettrait d’accroître la présence de la langue française dans les
collectivités canadiennes. Lors de la discussion sur ce que le gouvernement
fédéral pourrait faire de plus dans ce domaine, un certain nombre de personnes
ont recommandé de mettre davantage l’accent sur le recrutement de francophones
compétents dans des secteurs importants comme les soins de santé, l’éducation,
la construction et d’autres métiers, et de faciliter la reconnaissance de leurs
titres de compétences au Canada. Si peu de personnes ont indiqué que le fait
d’avoir pris connaissance de ce plan avait modifié leur opinion sur la gestion
du système d’immigration par le gouvernement du Canada, certaines se sont senties
davantage encouragées, sachant que des investissements étaient faits pour
promouvoir et soutenir la langue française dans l’avenir.
Les participants résidant à St. John’s, Terre-Neuve,
ont pris part à une brève discussion sur les soins de santé dans leur région.
Presque tous ont estimé que le système de santé de leur province était soumis à
des pressions considérables et que cela avait entraîné des répercussions
importantes sur la qualité et la disponibilité des soins. Décrivant les défis
les plus pressants en cette matière, beaucoup ont mentionné ce qu’ils
considéraient comme une pénurie persistante de médecins et d’infirmières dans
la région. De l’avis général, il manque actuellement de professionnels de la
santé pour répondre à la demande, et beaucoup ont exprimé leur crainte que ce
problème ne soit exacerbé par le nombre croissant de médecins et d’infirmières
qui devront partir à la retraite dans les années à venir. Dans le même ordre
d’idées, plusieurs ont indiqué que les longs délais d’attente dans les salles
d’urgence et les cliniques sans rendez-vous constituaient une source de
préoccupation croissante, et que la pénurie de personnel empêchait l’accès en
temps opportun aux soins primaires ou d’urgence. De
nombreuses personnes ont également mentionné le manque de médecins de famille
exerçant dans la région, plusieurs déclarant avoir rencontré des difficultés
pour trouver un médecin de famille dans les dernières années.
Lorsque nous avons demandé aux participants s’ils
étaient au courant de mesures prises par le gouvernement fédéral pour améliorer
les soins de santé dans leur région, quelques personnes ont rappelé les accords
récents conclus avec les provinces et les territoires concernant l’augmentation
des paiements, en vertu du Transfert canadien en matière de santé (TCS) et
l’établissement de domaines prioritaires définissant la manière dont ces fonds
supplémentaires pourraient être utilisés. Pour faciliter la
conversation, les participants ont obtenu l’information suivante :
Le gouvernement du Canada a récemment annoncé cinq
domaines prioritaires en matière de soins de santé :
Tous ont réagi positivement à cette liste, indiquant
qu’il s’agissait effectivement de domaines sur lesquels le gouvernement du
Canada devait concentrer son attention. Plusieurs ont
réitéré l’importance de remédier à la pénurie de personnel et de réduire les
temps d’attente, estimant que la plupart des problèmes auxquels le système de
soins de santé de leur province est actuellement confronté découlent d’un
manque de personnel et de ressources disponibles. Certains
ont également estimé qu’il était essentiel que le gouvernement du Canada mette
davantage l’accent sur la santé mentale et la toxicomanie. Les participants croyaient que ces problèmes s’étaient
considérablement aggravés dans leur collectivité au cours des dernières années
et que ces questions nécessitaient une attention urgente. Quelques-uns ont également parlé positivement de la priorité
accordée à la modernisation de la gestion des données sur la santé et les soins
virtuels. Selon eux, la mise en place d’un système de
santé numérique permettrait aux prestataires de soins de communiquer beaucoup
plus efficacement entre eux, facilitant ainsi le transfert des dossiers des
patients et permettant à ces derniers de bénéficier d’une expérience plus
personnalisée en matière de soins de santé.
Deux groupes ont discuté de la
mise en œuvre éventuelle d’un programme national d’assurance‑médicaments. Invités à déterminer les
principaux défis en santé auxquels le gouvernement du Canada devrait accorder
la priorité, les participants ont énuméré de nombreux problèmes. Ceux-ci comprenaient notamment les longs délais d’attente pour
accéder aux soins d’urgence, la pénurie de médecins et d’infirmières, le manque
de médecins de famille dans plusieurs collectivités canadiennes, l’insuffisance
de services en santé mentale, le manque de solutions en matière de soins à
domicile pour la population vieillissante, la disponibilité limitée des soins
virtuels et le manque perçu de mesures axées sur la prévention. Interrogés plus précisément sur le coût des médicaments sur
ordonnance, presque tous les membres du groupe de Thunder Bay ont estimé qu’il
s’agissait d’un problème important, tandis que la plupart des participants du
groupe du Québec étaient d’avis que le système de santé était confronté à des
problèmes plus urgents à l’heure actuelle.
Décrivant
l’état actuel de l’assurance-médicaments au Canada, un grand nombre d’entre eux
avaient l’impression qu’elle était relativement abordable dans la plupart des
cas. Un plus petit nombre de personnes à Thunder Bay ne
partageaient pas cet avis, affirmant que la couverture des médicaments
d’ordonnance n’était pas abordable, même pour ceux qui bénéficiaient d’une
assurance par le biais de leur employeur. Plusieurs personnes du Québec ont
mentionné que tous les résidents qui ne bénéficiaient pas d’une assurance-médicaments
étaient couverts par le régime public de la Régie de l’assurance maladie du
Québec (RAMQ), ce qui était considéré comme une amélioration de l’accessibilité
et du caractère abordable des médicaments délivrés sur ordonnance dans la province.
Presque tous connaissaient les
termes « assurance-médicaments ». La plupart ont déclaré qu’ils
désignaient
la fourniture publique de médicaments
sur ordonnance, mais un petit nombre a pour sa part indiqué que ces termes leur étaient familiers, sans toutefois être en mesure d’en
donner une définition
précise.
Certains pensaient que l’assurance-médicaments faisait référence
à un
programme de couverture universelle des médicaments
sur ordonnance, tandis que d’autres
avaient l’impression
que ce type de programme réduisait le coût des médicaments sur ordonnance pour
les rendre plus abordables, plutôt que d’en couvrir l’intégralité du coût. Aucun n’avait connaissance de quelconques mesures du
gouvernement canadien dans ce domaine. Pour faciliter
la conversation, les participants ont reçu les précisions suivantes :
Depuis ce temps, le gouvernement du Canada a mis sur
pied une Agence canadienne des médicaments chargée de négocier le prix des
médicaments d’ordonnance au nom des Canadiens et de les acheter en gros afin de
faire économiser de l’argent aux contribuables à long terme. Le gouvernement du
Canada travaille également à l’élaboration de sa stratégie nationale pour les
médicaments onéreux destinés aux maladies rares afin que les Canadiens aient un
meilleur accès à ces médicaments; c’est une première étape vers une couverture
élargie.
Presque tous les participants ont
réagi positivement à ces informations et beaucoup se sont montrés enthousiastes
à l’idée que le gouvernement réduise les coûts associés aux médicaments sur
ordonnance et contribue à les rendre plus accessibles
pour un plus grand nombre de Canadiens. Quelques personnes
ont exprimé des doutes quant à la faisabilité de la mise en œuvre d’un tel
régime dans un proche avenir. Certains se sont également inquiétés des
conséquences imprévues qui, selon eux, pourraient découler de la mise en œuvre
d’un programme d’assurance-médicaments. Il s’agit notamment d’éventuelles
pénuries de médicaments sur ordonnance et de longs délais d’attente pour les
recevoir, de l’obligation d’utiliser des médicaments génériques plutôt que des
médicaments de marque, et de la possibilité que des médicaments expirent ou
deviennent inutilisables, ce qui se traduirait à long terme par une
augmentation des coûts.
À la question de savoir qui, selon eux, devrait
bénéficier d’un régime national d’assurance-médicaments, les participants ont
exprimé des points de vue partagés. La plupart ont estimé
que cette couverture ne devrait être offerte qu’aux personnes qui n’ont pas
accès à un régime d’assurance privé. D’autres, en
revanche, ont proposé un certain nombre de possibilités, notamment un programme
universel couvrant les coûts des médicaments sur ordonnance pour tous les
Canadiens; un programme fondé sur le revenu dans le cadre duquel les personnes
disposant de revenus élevés seraient exclues ou ne bénéficieraient que d’une
couverture limitée; un programme progressif de type « filet
de sécurité »
qui couvrirait les coûts
des médicaments
sur ordonnance au-delà d’un certain seuil de revenu; un programme couvrant un
pourcentage ou un montant fixe de chaque médicament
sur ordonnance pour tous les Canadiens; ou un programme destiné aux personnes âgées de moins de 18 ans et à
celles de plus de 65 ans.
En ce qui concerne les possibilités éventuelles, les participants ont pris
connaissance des éléments suivants :
Le régime national
d’assurance-médicaments pourrait être entièrement public comme le système de
santé dans le cadre duquel tous les Canadiens sont assujettis au même régime.
Autrement, il pourrait servir à « combler les lacunes » de
façon à ce que les gens puissent tout de même utiliser les régimes publics et privés actuels. Ce type de régime serait mis en place pour garantir que tout le
monde bénéficie d’une couverture, y compris les personnes qui ne sont
pas couvertes actuellement.
Si certains, en particulier à
Thunder Bay, considéraient qu’un régime national d’assurance-médicaments
contribuerait à rendre la vie plus abordable, d’autres au Québec craignaient
qu’un tel programme ne fasse pas de différence significative en ce qui concerne
l’accessibilité financière des médicaments pour la plupart des Canadiens. Lorsque nous leur avons demandé s’ils seraient en faveur d’un
régime universel d’assurance-médicaments, tous les participants de Thunder Bay
et quelques-uns du Québec ont répondu par l’affirmative. La
plupart ont toutefois indiqué qu’ils seraient moins enclins à soutenir ce
programme s’il entraînait une augmentation du fardeau fiscal, la création de
nouveaux impôts, ou la hausse du déficit fédéral. Quelques
personnes ont réitéré leurs craintes d’être obligées d’utiliser des médicaments
génériques dans le cadre d’un éventuel régime d’assurance-médicaments,
précisant qu’elles préféreraient continuer à utiliser les médicaments de marque
offerts dans le cadre de leur couverture actuelle. Certains ont suggéré
qu’avant d’introduire un régime d’assurance-médicaments à l’échelle nationale,
le gouvernement fédéral devrait lancer un programme pilote pour tester la
faisabilité de cette initiative et en évaluer l’intérêt.
Les résidents de Thunder Bay et de l’île de Vancouver
ont pris part à des conversations sur la toxicomanie et la consommation
d’opioïdes dans leur collectivité. Tous les participants de Thunder Bay et la
plupart de ceux de l’île de Vancouver ont estimé qu’il s’agissait d’un enjeu
majeur à l’heure actuelle et que la toxicomanie et l’abus de substances dans
leur collectivité avaient considérablement augmenté ces derniers temps. Un
certain nombre d’habitants de Thunder Bay ont estimé que l’augmentation perçue de
la dépendance à des substances dangereuses (comme le fentanyl) était liée à
l’activité des gangs dans leur collectivité, et que ces groupes jouaient un
rôle important dans la distribution et la vente illégales de ces drogues.
Plusieurs personnes de l’île de Vancouver ont attribué l’augmentation de la
dépendance et des surdoses à l’augmentation du nombre de sans-abri dans des
collectivités comme celle de Victoria, en Colombie-Britannique (C.-B.). Le
manque de logements sûrs et abordables aurait placé un nombre croissant de
personnes dans des situations de vulnérabilité où elles sont exposées à ces
substances. Personne ne s’est montré optimiste quant à l’amélioration de la
situation dans les années à venir. Les participants étaient
plutôt d’avis que trop peu de ressources avaient été consacrées à la lutte
contre la toxicomanie dans les collectivités canadiennes et qu’il fallait faire
davantage pour aider les personnes dépendantes à recevoir un traitement, sans
oublier celles qui éprouvent des problèmes de santé mentale. Lorsque nous leur avons demandé s’ils se souvenaient des
mesures prises par le gouvernement fédéral dans ce domaine, quelques-uns ont
mentionné l’augmentation du financement des sites d’injection supervisés et la
mise à disposition de trousses de naloxone pour les personnes en proie à une
surdose.
Interrogés sur ce qui leur venait à l’esprit
lorsqu’ils entendaient les termes « approvisionnement
sûr » et « sites
d’injection supervisés », la plupart
ont eu des réactions
positives. Dans l’ensemble,
ils estimaient qu’il
s’agissait
d’initiatives
visant à prévenir les décès par surdose en garantissant aux toxicomanes un
endroit sûr
pour consommer ces substances et une plus grande assurance que ces dernières ne contenaient pas de produits plus dangereux. Pour faciliter la conversation, les participants ont reçu les
définitions suivantes :
Tout en étant majoritairement
favorables à de telles initiatives d’atténuation des risques, plusieurs
personnes ont souligné que ces programmes ne suffiraient pas à eux seuls à
réduire les taux de prévalence de la toxicomanie. Selon les participants, la disponibilité d’un
approvisionnement sûr et l’accès à des sites d’injection supervisés réduiraient
probablement le nombre de décès par surdose, mais il fallait surtout aider ces
personnes à obtenir un traitement de leur dépendance et les amener à arrêter de
consommer des drogues à long terme. Un petit nombre de
personnes pensait que de telles initiatives perpétuaient le cycle de la
dépendance et qu’elles devraient être abandonnées dans l’avenir. De l’avis
général, le gouvernement du Canada a un rôle à jouer dans le financement des
initiatives de réduction des risques et doit veiller à ce que les personnes
toxicomanes aient accès à des traitements. Les participants ont ensuite reçu
des informations sur le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances
(PUDS) :
Grâce au Programme sur l’usage et
les dépendances aux substances (PUDS), le gouvernement du Canada finance des
projets qui s’attaquent aux méfaits associés à la consommation de substances.
Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada finance des services
d’approvisionnement sûr et des sites d’injection supervisés, de même que des
projets axés sur la prévention des surdoses, l’éducation, les centres de
désintoxication, le soutien par les pairs, la sensibilisation, le mentorat, le
soutien en santé mentale, et plus encore.
La plupart des participants ont pensé que ces
programmes entraîneraient une réduction des surdoses et des autres méfaits liés
à la consommation de substances. Plusieurs ont toutefois
estimé que si les consommateurs de ces substances n’étaient pas prêts à
s’engager dans un traitement, peu de progrès seraient accomplis pour s’attaquer
aux causes profondes de leur dépendance. Dans une large
mesure, les participants ont fait valoir que, pour être efficaces, ces mesures
devraient toutefois s’accompagner d’un meilleur accès aux traitements en santé
mentale et à des logements sûrs et abordables pour les personnes toxicomanes.
Les participants ont estimé qu’il fallait faire davantage pour inciter les
Canadiens à faire carrière dans le domaine de la santé mentale et du traitement
des dépendances, certains ayant l’impression qu’il existe actuellement une
pénurie de travailleurs compétents dans ces domaines. Quelques personnes
résidant à Thunder Bay ont également déclaré qu’il fallait mettre davantage
l’accent sur l’accès à des options de traitement adaptées à la culture, en
particulier pour les personnes d’origine autochtone.
Une question supplémentaire a été posée au groupe de
l’île de Vancouver pour savoir ce qu’il pensait de la récente décision du
gouvernement du Canada d’accorder une exemption en vertu de la Loi
réglementant certaines drogues et autres substances pour décriminaliser la
possession de 2,5 grammes ou moins de certaines drogues illégales en
Colombie-Britannique. Les réactions des participants à
l’égard de cette initiative ont été partagées. Si
certains croyaient que cela soulagerait les forces de l’ordre et le système de
justice pénale, un nombre à peu près égal de personnes craignaient que cela
n’entraîne une augmentation de la consommation de drogue et des taux de
criminalité dans leur collectivité. Quelques-uns pensaient que le gouvernement
du Canada devrait se concentrer sur l’imposition de peines plus sévères pour la
possession de substances illégales, estimant que cela constituerait un moyen de
dissuasion efficace pour les consommateurs de drogue éventuels.
Les
participants résidant dans des villes de taille moyenne des Prairies ont engagé
une brève conversation sur l’état du marché de l’emploi canadien et les récents
efforts déployés par le gouvernement du Canada en matière de création
d’emplois. Tous ont
déclaré être de récents diplômés de niveau postsecondaire. En exprimant leurs points de vue sur l’état actuel du marché
de l’emploi et les perspectives offertes aux nouveaux diplômés, plusieurs ont
indiqué qu’il leur avait été difficile de trouver un emploi dans leur domaine
et qu’ils avaient soit accepté un poste sans rapport avec leur domaine de
compétences ou cherché un emploi pendant plusieurs mois sans succès. Quelques personnes ont indiqué que, bien qu’elles aient pu
trouver un emploi de premier échelon dans leur domaine, elles avaient opté pour
un poste dans un secteur sans rapport avec leur formation qui leur assurait un
revenu plus élevé. De l’avis de certains, de nombreux employeurs entretenaient
des attentes irréalistes en ce qui concerne les compétences des candidats à
l’emploi, et que trois années d’expérience ou plus étaient exigées pour occuper
certains postes de premier échelon. Seul un petit nombre de personnes a déclaré
qu’il n’avait pas été difficile de trouver un emploi dans leur domaine et
qu’elles avaient commencé à travailler presque immédiatement après avoir
terminé leur programme d’études postsecondaires.
Tous étaient
convaincus que le marché de l’emploi canadien allait se dégrader de manière
significative dans les cinq prochaines années. Plusieurs se sont dits préoccupés par l’essor
possible de l’intelligence artificielle (IA) et pensaient que cela pourrait
entraîner des licenciements massifs et moins de perspectives d’emploi pour les
humains. Tous étaient d’avis que le gouvernement du
Canada faisait actuellement fausse route en matière de création d’emplois et
très peu étaient au courant des travaux qu’il avait entrepris dans ce domaine.
Quelques participants avaient l’impression que des mesures
avaient été prises récemment pour recruter un plus grand nombre de nouveaux
arrivants afin de combler la pénurie de main-d’œuvre au pays. Interrogés sur les efforts supplémentaires que le gouvernement
du Canada devrait fournir pour favoriser la création d’emplois, la formation
professionnelle et le soutien aux travailleurs, les participants ont suggéré la
mise en place de mesures incitatives pour encourager les étudiants à se tourner
vers des domaines où la demande est forte (comme celui de la santé), ainsi que
la réduction du coût des études de niveau postsecondaire pour les Canadiens.
Les participants du groupe composé de récents diplômés
de niveau postsecondaire résidant dans les Prairies ont pris part à une brève
discussion sur la question du coût des études de niveau postsecondaire. À la question de savoir s’ils étaient au courant des mesures
prises par le gouvernement du Canada pour rendre les études de niveau
postsecondaire plus abordables et faciliter le remboursement des prêts
étudiants, beaucoup se sont souvenus de la récente décision d’éliminer
définitivement les intérêts sur les prêts d’études canadiens et les prêts
canadiens aux apprentis. Plusieurs étaient également au
courant de l’existence de programmes d’aide au remboursement des prêts
étudiants, y compris la possibilité de reporter le paiement des prêts jusqu’à
ce que les emprunteurs commencent à gagner un revenu annuel supérieur à 40 000 dollars. Pour faciliter la conversation, les participants ont reçu de l’information
sur les mesures prises par le gouvernement du Canada pour rendre les études de niveau postsecondaire plus abordables et
faciliter le remboursement des prêts étudiants. Cette liste est la suivante :
·
Amélioration du Programme d’aide au remboursement afin que toute
personne gagnant moins de 40 000 $ par année n’ait plus à rembourser son prêt étudiant, le seuil de revenu
augmentant avec la taille de la famille.
Tous ont réagi positivement à ces
mesures. Plusieurs ont exprimé leur
satisfaction quant à la décision d’éliminer de façon permanente les intérêts
sur les prêts étudiants canadiens et les prêts canadiens aux apprentis. Plusieurs ont toutefois indiqué que leur prêt auprès de la
province continuait à porter intérêt et que celui-ci constituait un fardeau
financier important dans leur vie. Bien
qu’enthousiasmés par ces initiatives, la plupart croyaient qu’elles
représentaient des mesures temporaires pour remédier au coût prohibitif de
l’éducation, plutôt qu’une solution permanente ou à long terme. Interrogés sur les moyens que le gouvernement du Canada
pouvait mettre en œuvre pour aider les nouveaux diplômés, les participants ont
suggéré des mesures visant à faire en sorte que des emplois de premier ordre
sont proposés aux étudiants dans leur domaine de compétences après l’obtention
de leur diplôme. D’autres ont mentionné que le gouvernement fédéral devrait
revenir sur sa récente décision d’autoriser les étudiants étrangers à
travailler plus de 20 heures par semaine, estimant que cette mesure avait
intensifié la concurrence au sein d’un marché de l’emploi perçu comme étant
déjà compétitif.
Un groupe composé de membres de la diaspora chinoise
vivant sur l’île de Vancouver, a engagé une brève discussion sur les relations
que le gouvernement du Canada entretient avec la Chine à l’heure actuelle.
Presque tous ont déclaré que les relations entre le Canada et la Chine
s’étaient dégradées ces dernières années, plusieurs d’entre eux citant
l’arrestation et la détention en 2018 de la directrice financière de Huawei
Technologies au Canada comme étant un facteur déterminant dans le cadre de
cette situation. Plusieurs ont exprimé des inquiétudes quant aux conséquences
économiques et géopolitiques potentielles de l’escalade perçue des tensions
avec la Chine.
Lors de la discussion sur les
mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre pour améliorer cette
relation, un grand nombre de participants ont estimé qu’il était possible de
faire davantage pour élargir les liens économiques et culturels avec la Chine. Il
s’agirait notamment d’augmenter le nombre d’étudiants dans les deux pays et de
développer davantage les relations commerciales. Interrogés sur l’évolution
future de ces relations, la plupart ont estimé qu’elle était difficile à
prévoir et qu’elle dépendrait considérablement des mesures prises par la Chine
sur les plans économique et géopolitique dans l’avenir.
Les participants de deux groupes ont discuté
brièvement de la protection et de la promotion de la langue française au
Canada. Tous étaient d’avis que cette question devrait être une priorité
absolue pour le gouvernement du Canada. Lorsque nous leur avons demandé s’ils
se souvenaient de mesures prises par le gouvernement fédéral à cet égard,
beaucoup ont mentionné l’annonce de son Plan d’action pour les langues
officielles 2023-2028. Les personnes résidant au Québec, en
particulier, connaissaient ce plan et ont été en mesure de mentionner un
certain nombre d’initiatives précises, notamment celles qui visent à encourager
l’augmentation de l’immigration francophone au Canada et à offrir une formation
linguistique aux nouveaux arrivants.
En se concentrant plus particulièrement sur le Plan
d’action pour les langues officielles, les participants ont reçu la liste des
principaux objectifs et des mesures proposées dans le cadre de ce projet :
Stimuler plus d’immigration francophone au
Canada :
Favoriser les possibilités d’apprentissage du français
tout au long de la vie :
·
Élargir
l’offre de programmes dans les écoles francophones en milieu minoritaire à
l’extérieur du Québec;
·
Investir dans
les programmes de français langue seconde partout au Canada;
·
Investir dans
des centres de la petite enfance francophones partout au Canada
Appuyer les organismes communautaires
francophones :
·
Bonifier le
financement des organismes communautaires francophones;
·
Accorder des
subventions pour des projets qui visent à renforcer l’attachement à la langue
française et à la culture francophone;
·
Accorder des
subventions aux artistes francophones.
Presque tous ont réagi
positivement et plusieurs ont estimé que ces mesures contribueraient grandement
à la protection et à la promotion de la langue française au Québec et dans
l’ensemble du Canada. Plusieurs ont affirmé que ce Plan
profiterait grandement aux collectivités francophones à l’extérieur du Québec,
car celles-ci disposeraient d’un plus large éventail de ressources et de
programmes pour leurs résidents. Nombreux sont ceux qui
pensaient que l’initiative visant à investir dans les garderies francophones
partout au Canada aurait un effet important, en aidant un plus grand nombre
d’enfants à acquérir des compétences en français dès leur plus jeune âge. Un certain nombre ont également estimé que les investissements
dans les organismes communautaires francophones joueraient un rôle important,
car ils permettraient de consolider les collectivités francophones et d’assurer un plus
large accès aux services et aux ressources en français.
Si la plupart des participants
considéraient que tous les volets du Plan d’action pour les langues officielles
devraient être mis en œuvre, plusieurs personnes résidant dans des
collectivités francophones de l’Ontario et du Canada atlantique étaient d’avis
qu’il fallait mettre davantage l’accent sur la satisfaction des besoins et des
priorités de la population francophone du Canada, plutôt que sur ce qu’ils
considéraient comme une volonté d’accroître l’immigration francophone en
provenance de l’étranger. Quelques personnes, bien qu’enthousiastes à l’égard
du Plan, ont exprimé des préoccupations quant à la mise en œuvre des objectifs,
estimant qu’il fallait mettre en place une stratégie à long terme pour gérer et
évaluer les progrès réalisés dans le cadre de ces initiatives. À la question de savoir quelles mesures supplémentaires le
gouvernement du Canada pourrait mettre en œuvre pour mieux protéger et
promouvoir la langue française, les participants ont recommandé d’augmenter les
investissements dans les programmes et les ressources en français pour les
personnes âgées, de promouvoir une plus grande utilisation du français sur les
étiquettes et dans la signalisation, et d’exiger des fabricants et des
entreprises partout au Canada qu’ils fournissent des produits et des services
en français.
Avertissement relatif au contenu : Veuillez
prendre note que la section suivante traite du suicide et de la détresse
émotionnelle et peut être dérangeante pour certains lecteurs.
Les participants de deux groupes
ont discuté de la prévention du suicide et de la mise en place du 9-8-8, un
numéro de téléphone à trois chiffres destiné aux personnes vivant une détresse
émotionnelle et en proie à des idées suicidaires. Pour commencer, les participants ont obtenu l’information
suivante :
Pour participer à l’exercice, les
participants ont pris connaissance d’un certain nombre de propositions visant à
promouvoir le service 9-8-8 et à fournir des informations à son sujet. Il a été précisé que ces énoncés apparaîtraient probablement
dans des publicités, sur les médias sociaux ou sur d’autres plateformes
numériques. Le premier énoncé présenté est le suivant :
Les réactions des
participants à l’égard de cette initiative ont été très partagées. Si quelques personnes ont jugé encourageant le fait qu’il existe un
numéro de téléphone spécifiquement destiné aux personnes en
état de détresse émotionnelle et ayant des idées suicidaires, d’autres ont estimé que la formulation de l’énoncé était distante et
manquait de chaleur. Quelques participants ont estimé qu’au lieu de commencer
par une question, la déclaration devrait être plus directe et rassurante.
Lorsque nous leur avons demandé de préciser ce qu’ils entendaient par « détresse
émotionnelle » dans le contexte de ce message, plusieurs ont estimé
qu’il
s’agissait
de situations dans lesquelles le bien-être mental d’une
personne était compromis et où des pensées d’automutilation commençaient à s’insinuer dans son esprit. Lors de la discussion sur les moyens
d’améliorer le message, certains ont indiqué que la formulation pourrait être
plus claire et mieux définie. D’autres ont mentionné que la détresse
émotionnelle était un terme quelque peu vague et qu’elle pouvait faire
référence à différentes choses, notamment aux pensées suicidaires. À la
question de savoir si l’énoncé serait amélioré en supprimant la phrase « Vous ressentez une détresse
émotionnelle? » et en mettant l’accent sur « Vous pensez au suicide? », quelques-uns ont répondu par l’affirmative. Selon eux, cette mesure clarifierait probablement le mandat
du service 9-8-8 pour les personnes qui reçoivent le message.
Le deuxième énoncé présenté aux
participants était le suivant :
Plusieurs ont réagi
positivement à ce message, estimant qu’il parvenait mieux à établir un lien
émotionnel que le précédent. Un certain nombre de personnes ont indiqué que les
statistiques fournies étaient utiles pour faire comprendre la gravité de ce problème
et son incidence sur des personnes réelles qui souffrent de problèmes de santé
mentale et d’idées suicidaires. Il a été convenu qu’en intégrant cette
statistique, les personnes qui prendraient connaissance de ce message seraient
probablement en mesure de le percevoir à un niveau plus personnel. Lorsque nous
leur avons demandé s’il existait une différence entre les termes « crise » et « détresse émotionnelle », plusieurs personnes ont affirmé que le terme « crise » était plus percutant et qu’il communiquait mieux l’urgence de la situation pour les
personnes confrontées à des idées suicidaires. Un plus petit nombre a trouvé le terme « crise » plutôt vague, estimant qu’il pouvait s’appliquer à différents problèmes autres que les questions de santé mentale. Plusieurs personnes ont estimé
que la mention de personnes formées pour apporter un soutien par
l’intermédiaire de la ligne 9-8-8 ajoutait de la valeur à cet énoncé.
En se concentrant plus particulièrement sur les
différentes caractéristiques du service 9-8-8, beaucoup ont souligné
l’importance de la confidentialité, persuadés qu’un nombre plus important de
Canadiens seraient enclins à utiliser ce service s’ils savaient que leurs
conversations demeureraient confidentielles. Certains ont estimé que la santé
mentale et les pensées suicidaires étaient encore très stigmatisées et que la
discrétion était essentielle pour assurer l’efficacité d’un tel service. De nombreuses
personnes ont également déclaré que la gratuité était importante, mais certains
ont souligné que la plupart des gens s’attendaient déjà à ce que ce service
soit offert sans frais et qu’il n’était pas nécessaire de mettre cet aspect en
évidence de manière significative. Les participants ont
également souligné l’importance de s’assurer que le service 9‑8‑8 est
adapté à la culture des utilisateurs. Plusieurs ont fait remarquer que les
personnes appartenant à certaines cultures pouvaient vivre les problèmes de santé
mentale de manière différente et qu’il était essentiel que les intervenants
puissent communiquer avec les appelants d’une manière bien adaptée à leur
situation et à leurs origines. Au sein du groupe composé d’Autochtones, les
participants ont indiqué que les membres de leur communauté seraient plus
enclins à utiliser ce service en toute confiance, s’ils savaient que leurs
expériences et leurs problèmes particuliers seraient compris par les
intervenants. Quelques-uns ont estimé qu’il était important qu’une « approche
tenant compte des traumatismes » soit adoptée au sein du service, mais la plupart ignoraient ce
que cette expression désignait précisément.
Nous avons ensuite présenté aux participants un
troisième énoncé :
Du soutien en santé mentale gratuit et confidentiel
est offert en tout temps, n’importe où au Canada. Renseignez-vous sur les
services de prévention du suicide et de soutien en cas de troubles émotifs du
9-8-8, et sur d’autres mesures de soutien non urgent en santé mentale, sur
Canada.ca/sante-mentale.
Le dernier énoncé présenté aux participants est le
suivant :
Interrogés sur l’importance de
souligner la distinction entre le 9-8-8 et le 9-1-1, un certain nombre de
participants ont répondu par l’affirmative, affirmant que cela permettrait de
s’assurer que les ressources d’urgence associées au 9-1-1 ne sont pas déployées
dans des situations qui ne le justifient pas. En réaction à cette déclaration,
quelques membres du groupe composé d’Autochtones ont trouvé que le message
était quelque peu condescendant et se sont inquiétés du fait que le propos
pouvait être perçu comme méprisant et diminuant l’importance des défis auxquels
sont confrontées les personnes qui envisagent de faire appel au 9-8-8.
Interrogés sur la manière dont on pourrait améliorer cet énoncé, les
participants ont suggéré de supprimer le mot « but ».
Selon eux, la déclaration
devrait être
axée
sur l’aide
aux personnes souffrant de graves crises de santé mentale et non sur l’atteinte d’un
but précis.
Plusieurs participants ont également
exprimé
leur doute quant à la
nécessité d’inclure
la deuxième
partie de l’énoncé, qui précise que les services d’urgence ne seront fournis
que dans certaines situations, croyant que cela détourne l’attention accordée
au service 9-8-8 et à ses objectifs, risquant ainsi de diluer la gravité
des problèmes de santé mentale.
Lors de la discussion sur les
documents promotionnels et les ressources d’information qui, selon eux,
seraient les plus efficaces une fois lancé le service 9-8-8, plusieurs ont
indiqué que la publicité devrait être diffusée sur les plateformes de médias sociaux,
ainsi qu’à la télévision et à la radio. Étant donné la perception selon laquelle de nombreux jeunes
Canadiens sont souvent confrontés à des problèmes de santé mentale, les médias
sociaux seraient un endroit approprié pour diffuser des messages sur le 9-8-8.
Quelques-uns ont également suggéré que ces messages soient
accompagnés d’images de personnes réelles, afin de mieux faire comprendre aux
téléspectateurs les conséquences humaines des problèmes de santé mentale et des
pensées suicidaires. Invités à dire s’ils seraient
susceptibles de communiquer les informations relatives au 9-8-8 à leur famille,
à leurs amis ou à leurs collègues, la quasi-totalité des participants ont
répondu par l’affirmative.
Les participants ont ensuite pris
connaissance de plusieurs noms possibles pour ce service. Cette liste est la suivante :
·
9-8-8 : Soutien pour la prévention du suicide et en cas de crise
·
9-8-8 : Ligne d’aide pour la prévention du suicide et en cas de
crise
·
9-8-8 : Téléphonez ou textez pour obtenir du soutien pour la
prévention du suicide et en cas de crise
Certaines personnes ont déclaré
que les dénominations « Soutien pour la prévention du suicide et en cas de crise » et
« Ligne d’aide
pour la prévention
du suicide et en cas de crise » étaient
les plus efficaces pour désigner
ce service, mais beaucoup ont affirmé
que le service devrait simplement s’appeler
« 9-8-8 » et être
accompagné d’un appel à l’action comme « Téléphonez ou textez pour obtenir du soutien pour la prévention du suicide et en cas de crise ». En lien avec cet appel à l’action, quelques participants ont indiqué qu’il était
important de faire savoir aux gens qu’ils pouvaient également envoyer un
message texte, soulignant que cela n’avait pas été mis en évidence dans les
affirmations précédentes.
Les participants résidant dans la
région du Grand Toronto (RGT) ont fait part de leur point de vue sur le taux de
criminalité actuel dans leur secteur. Les participants qui pensaient que la criminalité était un
problème majeur dans la collectivité étaient à peu près aussi nombreux que ceux
qui étaient plutôt d’avis qu’il s’agissait d’un problème modéré ou mineur. Lorsque nous leur avons demandé d’identifier les types de
crimes qu’ils considéraient comme un enjeu à l’heure actuelle, les participants
ont mentionné notamment les cambriolages, les agressions violentes, les vols de
voitures et la conduite en état d’ébriété. Beaucoup ont également affirmé
que la criminalité dans les transports en commun était devenue une
préoccupation croissante au cours des dernières années. Les
personnes qui se sont dites préoccupées par le niveau de sécurité dans leur
collectivité étaient aussi nombreuses que celles qui se sentaient relativement
en sécurité à l’heure actuelle. Dans une large mesure, celles qui estimaient
que leur collectivité était devenue moins sûre, ces derniers temps, ont indiqué
que les agressions et les crimes contre les biens étaient en hausse. Quelques
participants ont déclaré avoir été personnellement victimes d’une tentative de
vol et se sentir, de ce fait, beaucoup moins en sécurité au sein de leur
collectivité. Presque tous les participants ont dit
avoir observé dans les dernières années une augmentation de la criminalité, un
petit nombre croyant toutefois que celui-ci n’avait pas changé. Plusieurs ont affirmé avoir récemment modifié leurs
comportements en raison de la hausse de la criminalité. Parmi
les mesures prises à cet égard, mentionnons le fait de ne plus se promener seul
la nuit, de conduire plutôt que de prendre les transports en commun et de
surveiller de plus près leurs enfants dans les lieux publics. Quelques-uns se sont montrés particulièrement préoccupés par
l’augmentation des attaques aléatoires au cours des dernières années, précisant
qu’un nombre croissant d’agressions violentes étaient désormais commises par
des personnes n’ayant aucun lien avec leurs victimes.
Décrivant les
facteurs qui, selon eux, sont à l’origine de l’augmentation de la criminalité
dans leur collectivité, un certain nombre de personnes ont rejeté la faute sur
les médias sociaux, ayant l’impression que le contenu affiché sur ces
plateformes incitait les jeunes à adopter un comportement criminel.
Quelques-uns pensaient également que la hausse de la criminalité était liée à
la pandémie de COVID-19. Ils estimaient qu’en raison de la pandémie, un nombre
croissant de Canadiens souffraient désormais de problèmes liés à l’itinérance,
à la toxicomanie et à la santé mentale, ce qui avait conduit un certain nombre
d’entre eux à commettre des crimes par désespoir.
Interrogés sur les mesures à prendre
pour lutter contre la hausse de la criminalité, certains étaient d’avis qu’il
fallait investir davantage dans le maintien de l’ordre et renforcer la présence
de la police au sein de leur collectivité. Un plus grand
nombre d’entre eux, cependant, pensaient au contraire que l’augmentation de la
présence policière n’était pas la solution et qu’il fallait s’attaquer aux
causes profondes de la criminalité. Lorsque nous leur
avons demandé s’ils se souvenaient de mesures prises par le gouvernement du
Canada pour lutter contre la criminalité, plusieurs se sont souvenus des
récentes interdictions de certains types d’armes à feu. Bien
que généralement favorables à l’adoption de mesures visant à réduire la
criminalité à main armée, quelques personnes ont souligné que d’autres types
d’armes à feu, notamment les fusils de chasse, avaient été interdits dans la
foulée de ces mesures, et ont jugé cette situation injuste. À la question de savoir s’ils connaissaient des mesures prises
pour lutter contre l’activité des gangs et la violence, aucun n’a répondu par
l’affirmative. Pour faciliter la conversation, les
participants ont obtenu l’information suivante :
Le gouvernement du Canada a
annoncé qu’il investirait 390 millions de dollars sur cinq ans pour aider
les provinces à lutter contre la violence liée aux gangs de rue et à réduire le
nombre de crimes commis avec des armes à feu. Cet argent servira à financer une variété de programmes,
notamment pour l’application des lois, la sécurité frontalière et la prévention
du crime. Dans le passé, des programmes comme Opération
Centaure, une initiative visant à renforcer les corps de police par le
déploiement d’équipes spécialisées, à perturber l’approvisionnement illégal des
armes à feu et à prévenir la criminalité, ont été financés.
Tout en espérant
que ces mesures seront efficaces, beaucoup se sont inquiétés du fait que l’on
ne se concentre pas suffisamment sur la prévention des délits. Les participants ont souligné que des
investissements importants pour fournir aux gens des logements sûrs et
abordables, un salaire décent et des traitements pour des problèmes de santé
mentale et de toxicomanie permettraient à de nombreuses personnes de ne plus
être contraintes de s’engager dans des activités criminelles. Dans cette optique, selon eux, il conviendrait de se
concentrer davantage sur l’amélioration du bien-être général des personnes
vulnérables, cette approche pouvant s’avérer plus efficace à long terme pour
réduire la criminalité.
Des résidents de St. John’s,
Terre-Neuve, ont lancé une brève discussion sur les principaux enjeux qui, dans
leur région, requièrent selon eux une plus grande attention de la part du
gouvernement fédéral. Invités à préciser les défis les
plus pressants auxquels leur collectivité est actuellement confrontée, les
participants ont mentionné l’inflation et le coût élevé de la vie, le manque
perçu de logements abordables, la pénurie de personnel en santé, les délais
d’attente pour les soins d’urgence et les soins primaires, et ce qui a été
perçu comme une augmentation des taux de sans-abrisme et de toxicomanie au
cours de ces dernières années. Presque tous ont indiqué
que le gouvernement fédéral n’accordait pas suffisamment d’attention à ces
questions à l’heure actuelle.
Lors de la discussion sur les
principaux secteurs et industries de leur région, les participants ont
notamment mentionné les pêches, l’exploitation minière et l’extraction et le
développement du pétrole et du gaz. Tous ont estimé que le secteur pétrolier et gazier était d’une
importance capitale pour l’économie locale et constituait l’un des principaux
employeurs pour les personnes qui résident dans la région. Il a été mentionné qu’un grand nombre d’entreprises de St.
John’s participaient directement à la production de pétrole et de gaz ou
soutenaient ce secteur d’une manière ou d’une autre. Interrogés
sur ce qu’ils considéraient comme les plus grands problèmes auxquels le secteur
pétrolier et gazier était actuellement confronté, un certain nombre de
participants ont fait allusion à l’augmentation du prix des carburants et de
l’énergie, estimant qu’elle avait contribué à réduire la demande des
consommateurs. Cette situation était principalement
considérée comme un problème mondial découlant des interruptions de la chaîne
d’approvisionnement que l’on croyait liées à la pandémie de COVID-19 et au
conflit en cours en Europe de l’Est. Dans le cadre
d’une discussion sur les défis supplémentaires, les participants ont également
parlé de l’abandon des ressources non renouvelables au profit d’options
énergétiques plus durables, lequel constitue, selon eux, une tendance mondiale
croissante qui contribue aussi à diminuer la demande en pétrole et en gaz. Lorsque nous leur avons demandé s’ils connaissaient le projet
de développement Bay du Nord, les participants qui en avaient entendu parler
étaient à peu près aussi nombreux que ceux qui ont dit ne pas le connaître.
Pour faciliter la conversation, les participants ont obtenu
l’information suivante :
Equinor propose de construire et d’exploiter une installation
flottante de production de pétrole et de gaz extracôtière dans la passe
Flamande, à environ 500 kilomètres à l’est de St. John’s, à
Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’océan Atlantique. Tel qu’il est proposé, le projet d’exploitation Bay du Nord
aurait une durée de vie d’environ 30 ans, et des puits et des ancrages
supplémentaires pourraient être ajoutés à l’installation de production.
Récemment, Equinor a annoncé que le projet serait reporté de trois ans
en invoquant la volatilité des marchés et la hausse significative des coûts
pour plusieurs aspects du développement.
Dans l’ensemble, si la plupart
trouvaient qu’il était logique pour Equinor de reporter le projet pour ses raisons économiques, ils ont dans une
large mesure indiqué que celle-ci entraînerait des répercussions négatives sur
l’économie de la province et la création d’emplois bien rémunérés au sein de
leur collectivité. Plusieurs d’entre eux espéraient
que le projet irait finalement de l’avant et pensaient que son annulation
définitive constituerait une perte majeure pour leur région. Lorsque nous leur avons demandé s’ils étaient au courant de la
position du gouvernement fédéral à l’égard de ce projet, peu ont répondu par
l’affirmative. Quelques personnes ont toutefois eu
l’impression que le gouvernement du Canada avait approuvé ce projet et s’était
montré généralement favorable à la poursuite de l’exploitation du pétrole et du
gaz dans la région.
Recruiting Script – June 2023
English Groups
Recruitment Specifications
Summary
Specifications for the focus groups are as follows:
Group |
Date |
Time
(EDT) |
Local
Time |
Location
|
Composition |
Moderator |
2 |
Wed,
June 7th |
6:00-8:00 |
6:00-8:00
(EDT) |
Thunder
Bay |
General
Population |
DN |
3 |
Mon,
June 12th |
8:00-10:00 |
6:00-8:00
(CST) 7:00-9:00
(CDT) |
Mid-Size
Centres Prairies (SK,MB) |
Recent
Post-Secondary Graduates |
TBW |
4 |
Tue,
June 13th |
5:00-7:00 |
6:30-8:30
(NDT) |
St.
John’s, NL |
General
Population |
DN |
5 |
Wed,
June 14th |
9:00-11:00 |
6:00-8:00
(PDT) |
Vancouver
Island |
Chinese
Diaspora |
TBW |
7 |
Mon,
June 19th |
8:00-10:00 |
6:00-8:00
(MDT) |
Calgary
& Edmonton |
General
Population |
TBW |
8 |
Tue,
June 20th |
8:00-10:00 |
6:00-8:00
(MDT) 6:00-8:00
(CST) 7:00-9:00
(CDT) |
Rural
Prairies (AB, SK, MB) |
General
Population |
TBW |
9 |
Wed,
June 21st |
6:00-8:00 |
6:00-8:00
(EDT) |
Major
Centres Ontario |
Recent
Homebuyers |
DN |
11 |
Tue,
June 27th |
8:00-10:00 |
6:00-8:00
(MDT) |
Northwest
Territories |
Indigenous |
MP |
12 |
Wed,
June 28th |
6:00-8:00 |
6:00-8:00
(EDT) |
Greater
Toronto Area |
Crime-concerned |
DN |
Recruiting Script
INTRODUCTION
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m calling from The
Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on behalf of the
Government of Canada. / Bonjour, je m’appelle [NOM
DU RECRUTEUR]. Je vous
téléphone du Strategic Counsel, une entreprise
nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du gouvernement
du Canada.
Would you prefer to continue in English or French? / Préfériez-vous
continuer en français ou en anglais? [CONTINUE IN LANGUAGE OF PREFERENCE]
RECORD LANGUAGE
English CONTINUE
French THANK AND END
On behalf of the Government of Canada, we’re organizing a series of
online video focus group discussions to explore current issues of interest to
Canadians.
The format is a “round table” discussion, led by an experienced
moderator. Participants will be given a cash honorarium in appreciation of
their time.
Your participation is completely voluntary, and all your answers will be
kept confidential. We are only interested in hearing your opinions - no attempt
will be made to sell or market you anything. The report that is produced from
the series of discussion groups we are holding will not contain comments that
are attributed to specific individuals.
But before we invite you to attend,
we need to ask you a few questions to ensure that we get a good mix/variety of
people in each of the groups. May I ask you a few questions?
Yes
CONTINUE
No THANK AND END
SCREENING QUESTIONS
1. Have you, or has anyone in your
household, worked for any of the following types of organizations in the last 5
years?
A market
research
firm THANK
AND END
A
marketing, branding, or advertising
agency THANK
AND END
A
magazine or
newspaper THANK
AND END
A
federal/provincial/territorial government department or agency. THANK AND
END
A
political party
THANK
AND END
In
public/media relations
THANK
AND END
In
radio/television
THANK AND END
No, none
of the above
CONTINUE
1a. IN
ALL LOCATIONS: Are you a retired Government of Canada employee?
Yes
THANK AND END
No CONTINUE
2. In which city do you reside?
LOCATION |
CITIES |
|
Thunder Bay |
Thunder Bay |
CONTINUE
– GROUP 2 |
Mid-Size
Centres Prairies (SK,MB) |
Cities include: Manitoba: Brandon, Steinbach, Thompson,
Portage la Prairie, Winkler, Selkirk, Morden, Dauphin Saskatchewan: Prince Albert, Moose Jaw,
Lloydminster, Yorkton, Swift Current, North Battleford, Estevan, Warman,
Weyburn, Martensville ENSURE 4
PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. NO MORE THAN 1 PER CITY. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS
THE REGION. |
CONTINUE
– GROUP 3 |
St John’s |
St. John’s |
CONTINUE
– GROUP 4 |
Vancouver Island |
Cities could include (but are
not limited to): Victoria, Nanaimo, Campbell
River, Courtenay, Port Alberni, Colwood, Comox, Oak Bay, Parksville,
Langford. NO MORE THAN 3 FROM VICTORIA. AIM FOR
A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE REGION. INCLUDE THOSE
RESIDING IN LARGER AND SMALLER COMMUNITIES. |
CONTINUE
– GROUP 5 |
Calgary
& Edmonton |
Cities include: Calgary, Edmonton ENSURE 4 FROM EACH CITY. |
CONTINUE
– GROUP 7 |
Rural Prairies (AB, SK, MB) |
Cities/Municipalities could
include (but are not limited to): Alberta: Athabasca, Banff, Barrhead,
Beaver County, Whitecourt, Three Hills, Redcliff, Rocky View County. Saskatchewan: Aberdeen, Humboldt, Meadow Lake, Melville, Britannia No.
502. Manitoba: Alexander, Bifrost-Riverton, Blumenfort,
Brokenhead, Cornwallis, Gimli, Grunthal, Elton,
Macdonald. ENSURE AT
LEAST 2 PARTICIPANTS FROM EACH PROVINCE. NO MORE THAN ONE FROM EACH CITY. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE
REGION. |
CONTINUE
– GROUP 8 |
Major Centres
Ontario |
Cities include (but are not
limited to): Population > 100 000 Toronto, Ottawa, Mississauga,
Brampton, Hamilton, London, Markham, Vaughan, Kitchener, Windsor, Richmond
Hill, Burlington, Sudbury, Oshawa, Barrie, St. Catherines, Guelph, Cambridge,
Kingston, Waterloo, Brantford, Sault Ste. Marie NO MORE THAN
2 PER CITY. ENSURE A GOOD MIX ACROSS THE REGION. |
CONTINUE
– GROUP 9 |
Northwest
Territories |
Cities include (but are not
limited to): Yellowknife, Hay River,
Inuvik, Fort Smith, Behchoko, Fort Simpson,
Tuktoyaktuk, Norman Wells, Fort McPherson, Fort Providence, Deline, Whati, Aklavik, Fort Good Hope,
Fort Liard, Fort Resolution. ENSURE A GOOD MIX OF CITIES ACROSS THE
REGION. NO MORE THAN 2 PER CITY. |
CONTINUE
– GROUP 11 |
Greater
Toronto Area |
Cities include: City of Toronto, Durham (Ajax,
Clarington, Brock, Oshawa, Pickering, Whitby), Halton (Burlington, Halton
Hills, Oakville, Milton), Peel (Brampton, Caledon, Mississauga), York
(Markham, Vaughan, Richmond Hill, Newmarket, Aurora, King). ENSURE A
GOOD MIX ACROSS THE REGION .NO MORE THAN 2 FROM THE CITY OF TORONTO OR PER
REGION/COUNTY. |
CONTINUE
– GROUP 12 |
2a. How long have you lived in [INSERT
CITY]? RECORD NUMBER OF YEARS.
Less than two years |
THANK AND
END |
Two years or more |
CONTINUE |
Don’t know/Prefer not to
answer |
THANK AND
END |
3. Would you be willing to tell me in
which of the following age categories you belong?
Under 18 years of age |
IF
POSSIBLE, ASK FOR SOMEONE OVER 18 AND REINTRODUCE. OTHERWISE THANK AND END. |
18-24 |
CONTINUE |
25-29 |
CONTINUE |
30-34 |
CONTINUE |
35-45 |
CONTINUE |
46-49 |
CONTINUE |
50-54 |
CONTINUE |
55+ |
CONTINUE |
VOLUNTEERED |
THANK AND
END |
ENSURE A
GOOD MIX.
4. [DO NOT ASK] Gender RECORD BY OBSERVATION.
Male |
CONTINUE |
Female |
CONTINUE |
ENSURE A
GOOD MIX BY GENDER IN EACH GROUP WHERE APPLICABLE.
5. ASK ONLY IF GROUP 3 Have you
graduated from a postsecondary program in the last 2 years?
Yes
CONTINUE TO Q5a
No
THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
5a. ASK ONLY IF GROUP 3 What type of postsecondary program
did you recently complete?
Undergraduate Degree CONTINUE TO Q5b
College Diploma CONTINUE TO Q5b
Graduate Degree (MA, PhD) CONTINUE TO Q5b
Professional Degree (MD, MBA, JD) CONTINUE TO Q5b
Apprenticeship CONTINUE TO Q5b
Other, please specify: ___________ CONTINUE
TO Q5b
VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX BY DEGREE. NO MORE
THAN 2 OF EACH DEGREE.
5b. ASK ONLY IF GROUP 3 Do you plan to attend a new
postsecondary program in the upcoming year?
Yes
THANK AND END
No
CONTINUE TO Q5c
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
5c. ASK ONLY IF GROUP 3 What is your employment status?
Employed CONTINUE TO Q 5d
Unemployed, Seeking employment CONTINUE TO Q 5d
Unemployed, Not seeking employment THANK AND END
Self-employed CONTINUE TO Q 5d
Other, please specify: ___________ CONTINUE
TO Q 5d
VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END
ENSURE A
GOOD MIX. NO MORE THAN 2 WHO ARE SELF-EMPLOYED.
5d. ASK ONLY IF GROUP 3 Are you currently
[working in a position/seeking work] related to your field of study?
Yes
CONTINUE TO GROUP 3
No
CONTINUE TO GROUP 3
6. ASK ONLY IF GROUP 5 Do you identify your primary cultural and/or ethnic heritage
to be Chinese?
Yes
CONTINUE TO Q6a
No
THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
6a. ASK ONLY IF GROUP 5 Where did you and/or your family immigrate from?
Hong Kong CONTINUE TO Q6b
Mainland China CONTINUE TO Q6b
Taiwan CONTINUE TO Q6b
Singapore CONTINUE TO Q6b
Malaysia CONTINUE TO Q6b
Vietnam CONTINUE TO Q6b
Other,
please specify: ___________ CONTINUE TO Q6b
VOLUNTEERED Prefer not to answer THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX BY COUNTRY/REGION OF
IMMIGRATION.
6b. ASK ONLY IF GROUP 5 Were you born in Canada?
Yes
CONTINUE TO GROUP 5
No
CONTINUE TO Q.6c
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
ENSURE A
GOOD MIX BETWEEN THOSE WHO WERE NOT BORN IN CANADA AND THOSE BORN IN CANADA.
6c. ASK ONLY IF GROUP 5 How many years have you lived in
Canada?
Less than 5 years CONTINUE TO
GROUP 5
5 to < 10 years CONTINUE TO GROUP 5
10 to <20 years CONTINUE TO GROUP 5
20 to <30 years CONTINUE TO GROUP 5
30 or more years CONTINUE TO GROUP 5
VOLUNTEERED Don’t know/Prefer not to answer THANK AND END
ENSURE A
GOOD MIX OF TIME LIVED IN CANADA FOR THOSE NOT BORN IN CANADA.
7. ASK ONLY IF GROUP 9 Have you purchased a home in the last
5 years?
Yes CONTINUE TO Q7a
No THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
7a. ASK ONLY IF GROUP 9 Was this your first time purchasing a
home?
Yes
CONTINUE TO Q7b
No
THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
7b. ASK ONLY IF GROUP 9 What type of home did you purchase?
Condo
CONTINUE TO GROUP 9
Apartment
CONTINUE TO GROUP 9
Townhouse
CONTINUE TO GROUP 9
Detached
home
CONTINUE TO GROUP 9
Other, please specify: ___________ CONTINUE TO GROUP 9
ENSURE A
GOOD MIX BY TYPE OF HOME PURCHASED.
8. ASK ONLY GROUP 11 Do you identify as Indigenous?
Yes CONTINUE TO 8a
No THANK AND END
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
8a. ASK ONLY IF GROUP 11 Do you identify as…?
First
Nations (Off-reserve) CONTINUE TO GROUP 11
First
Nations (On-reserve) CONTINUE TO GROUP 11
Métis CONTINUE
TO GROUP 11
Inuit CONTINUE TO GROUP 11
None of the above THANK AND END
ENSURE A
GOOD MIX.
9. ASK ONLY GROUP 12 How would you describe your level of
concern about crime in your community and more broadly across Canada?
Very
concerned
CONTINUE TO Q9a
Somewhat
concerned
CONTINUE TO Q9a
Indifferent
THANK AND END
Not very
concerned
THANK AND END
Not at
all concerned
THANK AND END
Don’t
know/Prefer not to answer THANK AND END
9a. ASK ONLY GROUP 12 In the past 5 years, would you say
the level of crime in your community has …
Increased
CONTINUE TO Q9b
Stayed about the
same
THANK AND END
Decreased
THANK AND END
VOLUNTEERED Not
Sure
THANK AND END
9b. ASK ONLY GROUP 12 What type of crime are you most
concerned about?
Violent
crime
Property
crime
Petty
crime
Hate
crimes (based on gender, racial, or religious prejudice)
Fraudulent
crimes
Other,
please specify: ______________
VOLUNTEEERED Not
sure
THANK AND END
VOLUNTEERED Preferred
not to
answer
THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX.
10. ASK ALL GROUPS EXCEPT GROUP 5 AND GROUP 11 Which of the following racial or
cultural groups best describes you? (multi-select)
White/Caucasian
South
Asian (e.g., East Indian, Pakistani, Sri Lankan)
Chinese
Black
Latin
American
Filipino
Arab
Southeast
Asian (e.g., Vietnamese, Cambodian, Thai)
Korean
or Japanese
Indigenous
Other
(specify)
VOLUNTEERED Prefer
not to answer THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX.
11. Which of the following best describes
the industry/sector in which you are currently employed?
Accommodation
and Food Services
Administrative and Support, Waste Management and Remediation Services
Agriculture,
Forestry, Fishing and Hunting
Arts, Entertainment and Recreation
Automotive
Construction
Educational Services
Finance &
Insurance
Health Care
Social
Assistance
Information and Cultural Industries
Management of Companies and Enterprises
Manufacturing
Mining, Quarrying, and Oil and Gas Extraction
Other Services (except Public Administration)
Professional, Scientific and Technical Services
Public Administration
Real Estate and Rental and Leasing
Retail Trade
Transportation and Warehousing
Utilities
Wholesale Trade
Unemployed
Full
Time Student
Retired
Other,
please specify: _____________
ENSURE A
GOOD MIX BY TYPE OF EMPLOYMENT IF APPLICABLE. NO MORE THAN TWO PER SECTOR. NO
INTERNATIONAL STUDENTS.
12. Are you familiar with the concept of
a focus group?
Yes
CONTINUE
No EXPLAIN THE
FOLLOWING “a focus group consists of six to eight participants and one
moderator. During a two-hour session, participants are asked to discuss a wide
range of issues related to the topic being examined.”
13. As part of the focus group, you will
be asked to actively participate in a conversation. Thinking of how you engage
in group discussions, how would you rate yourself on a scale of 1 to 5 where 1
means ‘you tend to sit back and listen to others’ and 5 means ‘you are usually
one of the first people to speak’?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
14. As this group is being conducted
online, in order to participate you will need to have high-speed Internet and a
computer with a working webcam, microphone and speaker. RECRUITER TO CONFIRM
THE FOLLOWING. TERMINATE IF NO TO EITHER.
Participant has high-speed access to
the Internet
Participant has a computer/webcam
15. Have you used online meeting
software, such as Zoom, Webex, Microsoft Teams, Google Hangouts/Meet, etc., in
the last two years?
Yes
CONTINUE
No CONTINUE
How skilled would you say you are at using online
meeting platforms on your own, using a scale of 1 to 5, where 1 means you are
not at all skilled, and 5 means you are very skilled?
1-2
THANK AND END
3-5
CONTINUE
During the discussion, you could be asked to read or
view materials on screen and/or participate in poll-type exercises online. You
will also be asked to actively participate online using a webcam. Can you think
of any reason why you may have difficulty reading the materials or
participating by video?
TERMINATE IF RESPONDENT OFFERS ANY REASON SUCH AS SIGHT OR
HEARING PROBLEM, A WRITTEN OR VERBAL LANGUAGE PROBLEM, A CONCERN WITH NOT BEING
ABLE TO COMMUNICATE EFFECTIVELY, ANY CONCERNS WITH USING A WEBCAM OR IF YOU AS
THE INTERVIEWER HAVE A CONCERN ABOUT THE PARTICIPANT’S ABILITY TO PARTICIPATE
EFFECTIVELY.
16. MENTION ONLY TO GROUP 11 In the course of the two-hour
discussion a wide variety of issues will be discussed, including some topics
which you may feel are sensitive in nature. The moderator will alert you in
advance and all participants are free to opt out of the conversation at any point.
17. Have you ever attended a focus group
discussion, an interview or survey which was arranged in advance and for which
you received a sum of money?
Yes CONTINUE
No SKIP TO Q.21
18. How long ago was the last focus group
you attended?
Less
than 6 months ago THANK AND END
More
than 6 months ago CONTINUE
19. How many focus group discussions have
you attended in the past 5 years?
0-4
groups CONTINUE
5 or
more groups THANK AND END
20. On what topics were they and do you
recall who or what organization the groups were being undertaken for?
TERMINATE
IF ANY ON SIMILAR/SAME TOPIC OR GOVERNMENT OF CANADA IDENTIFIED AS ORGANIZATION
ADDITIONAL RECRUITING CRITERIA
Now we have just a few final questions before we give you the details of
the focus group, including the time and date.
21. ASK ALL EXCEPT GROUP 3 What is the highest level of formal
education that you have completed?
Grade 8
or less
Some
high school
High
school diploma or equivalent
Registered
Apprenticeship or other trades certificate or diploma
College,
CEGEP or other non-university certificate or diploma
University
certificate or diploma below bachelor’s level
Bachelor’s
degree
Post
graduate degree above bachelor’s level
VOLUNTEERED
Prefer not to answer THANK
AND END
ENSURE A GOOD MIX.
22. Which of the following categories
best describes your total household income in 2022? That is, the total income
of all persons in your household combined, before taxes?
Under
$20,000
$20,000
to just under $40,000
$40,000
to just under $60,000
$60,000
to just under $80,000
$80,000
to just under $100,000
$100,000
to just under $150,000
$150,000
and above
VOLUNTEERED Prefer
not to
answer
THANK AND END
ENSURE A GOOD MIX.
23. The focus group discussion will
be audio-taped and video-taped for research purposes only. The taping is
conducted to assist our researchers in writing their report. Do you consent to
being audio-taped and video-taped?
Yes
No THANK
AND END
INVITATION
I would like to invite you to this
online focus group discussion, which will take place the evening of [INSERT
DATE/TIME BASED ON GROUP # IN CHART ON PAGE 1]. The group will be two hours
in length and you will receive $125 for your participation following the group
via an e-transfer.
Please note that there may be
observers from the Government of Canada at the group and that the discussion
will be videotaped. By agreeing to participate, you have given your consent to
these procedures.
Would you be willing to attend?
Yes
CONTINUE
No
THANK AND END
May I
please have your full name, a telephone number that is best to reach you at as
well as your e-mail address if you have one so that I can send you the details
for the group?
Name:
Telephone
Number:
E-mail
Address:
You will
receive an e-mail from [INSERT RECRUITER] with the instructions to login
to the online group. Should you have any issues logging into the system
specifically, you can contact our technical support team at support@thestrategiccounsel.com.
We ask
that you are online at least 15 minutes prior to the beginning of the session
in order to ensure you are set up and to allow our support team to assist you
in case you run into any technical issues. We also ask that you restart your
computer prior to joining the group.
You may
be required to view some material during the course of the discussion. If you
require glasses to do so, please be sure to have them handy at the time of the
group. Also, you will need a pen and paper in order to take some notes
throughout the group.
This is
a firm commitment. If you anticipate anything preventing you from attending
(either home or work-related), please let me know now and we will keep your
name for a future study. If for any reason you are unable to attend, please let
us know as soon as possible at [1-800-xxx-xxxx] so we can find a
replacement.
Thank
you very much for your time.
RECRUITED
BY: ____________________
DATE
RECRUITED: __________________
Bureau du Conseil privé
Questionnaire
de recrutement – juin 2023
Groupes en français
Résumé des consignes de
recrutement
Caractéristiques des groupes de discussion :
GROUPE |
DATE |
HEURE (HAE) |
HEURE (LOCALE) |
LIEU |
COMPOSITION DU GROUPE |
MODÉRATEUR |
1 |
6 juin |
18 h-20 h |
18 h à 20 h (HAE) |
Petites villes et villes de taille moyenne du Québec |
Population générale |
MP |
6 |
15 juin |
18 h-20 h |
18 h à 20 h (HAE) |
Centres francophones du Canada atlantique et de
l’Ontario |
Francophones vivant hors du Québec |
MP |
10 |
22 juin
|
18 h-20 h |
18 à 20 h (HAE) |
Grandes
villes au Québec |
Population générale |
MP |
Questionnaire de recrutement
Hello, my name is [RECRUITER NAME]. I’m
calling from The Strategic Counsel, a national public opinion research firm, on
behalf of the Government of Canada / Bonjour, je m’appelle [NOM DU RECRUTEUR]. Je vous téléphone du Strategic Counsel, une
entreprise nationale de recherche sur l’opinion publique, pour le compte du
gouvernement du Canada.
Would you prefer to continue in English
or French? / Préféreriez-vous continuer en français ou en anglais? [CONTINUER
DANS LA LANGUE PRÉFÉRÉE]
Anglais REMERCIER ET CONCLURE
Français CONTINUER
La rencontre prendra la forme d’une
table ronde animée par un modérateur expérimenté. Les participants
recevront un montant d’argent en remerciement de leur temps.
Votre participation est entièrement
volontaire et toutes vos réponses seront confidentielles. Nous aimerions
simplement connaître vos opinions : personne n’essaiera de vous vendre
quoi que ce soit ou de promouvoir des produits. Notre
rapport sur cette série de groupes de discussion n’attribuera aucun commentaire
à une personne en particulier.
Avant de
vous inviter à participer, je dois vous poser quelques questions qui nous
permettront de former des groupes suffisamment diversifiés. Puis-je vous
poser quelques questions?
Oui
CONTINUER
Non REMERCIER ET CONCLURE
QUESTIONS DE SÉLECTION
1. Est-ce que vous ou une personne de
votre ménage avez travaillé pour l’un des types d’organisations suivants au
cours des cinq dernières années?
Une
société d’études de
marché
REMERCIER ET CONCLURE
Une
agence de commercialisation, de marque ou de
publicité
REMERCIER ET CONCLURE
Un
magazine ou un
journal
REMERCIER ET CONCLURE
Un ministère ou un organisme gouvernemental fédéral, provincial ou
territorial
REMERCIER ET CONCLURE
Un parti politique
REMERCIER ET CONCLURE
Dans les
relations publiques ou les relations avec les médias
REMERCIER ET CONCLURE
Dans le
milieu de la radio ou de la
télévision
REMERCIER ET CONCLURE
Non,
aucune de ces réponses
CONTINUER
1a. POUR TOUS LES LIEUX : Êtes-vous un ou une employé(e) retraité(e) du gouvernement du Canada?
Oui
REMERCIER ET
CONCLURE
Non CONTINUER
2. Quelle est la première langue que
vous avez apprise lorsque vous étiez enfant et que vous parlez toujours
couramment aujourd’hui?
Anglais
REMERCIER ET CONCLURE
Français
CONTINUER
Autre
[Préciser ou non la langue, selon les besoins de l’étude] REMERCIER ET
CONCLURE
Préfère
ne pas répondre REMERCIER ET CONCLURE
3. Dans quelle ville habitez-vous?
LIEU |
VILLES |
|
Centres de petite et moyenne taille
Québec |
Ces villes peuvent notamment
comprendre (mais
ne sont pas limité à): Petites villes = Population <49
999 Pour les petites villes : Dollars-des Ormeaux,
Saint-Eustache, Vaudreuil-Dorion, Sallaberry-de-Valleyfield,
Rouyn-Noranda, Boucherville, l’Assomption. Taille moyenne = Population
50 000-99 999 Pour les villes de taille
moyenne :
Saint-Jean-sur-Richelieu, Chateauguay, Drummondville, Granby,
Saint-Hyacinthe. RECRUTER QUATRE RÉSIDENTS DANS CHAQUE
CATÉGORIE DE VILLE (EN FONCTION DE LA TAILLE DE LA POPULATION). PAS PLUS QUE
DEUX PARTICIPANT PAR VILLE. ASSURER UN BON MÉLANGE. |
CONTINUER – GROUPE 1 |
Centres francophone du Canada
atlantique et de l’Ontario |
Ces villes comprendre : Ontario : Sudbury, Hawkesbury,
Hamilton. Nouveau-Brunswick : Région Haut-Saint-Jean
(Edmundston, Ville de Haut-Madawaska, première nation Malécite du Madawaska). Nouvelle-Écosse : Clare. Terre-Neuve-et-Labrador : Labrador City-Wabush. Île-du-Prince-Édouard : Région Évangeline
(Abram-Village, Baie-Egmont, Mont-Carmel, Saint-Raphaël, Saint-Timothée,
Wellington. PAS PLUS QUE 3 PARTICIPANTS PAR
PROVINCE. ASSURER UN BON MÉLANGE. |
CONTINUER – GROUPE 6 |
Grandes villes au Québec |
Ces villes peuvent notamment
comprendre : Grandes villes = Population
100 000+ Les grandes villes : Montréal, Gatineau, Ville de
Québec, Saguenay, Sherbrooke, Trois-Rivières, Saint-Jérôme, Chicoutimi –
Jonquière. PAS PLUS QUE DEUX PARTICIPANT PAR
VILLE. ASSURER UN BON MÉLANGE. |
CONTINUER – GROUPE 10 |
Autre lieu |
|
REMERCIER ET CONCLURE |
RÉPONSE SPONTANÉE |
|
REMERCIER ET CONCLURE |
4. Depuis combien de temps habitez-vous
à [INSÉRER LE NOM DE LA VILLE]? NOTER LE NOMBRE D’ANNÉES.
5. [NE PAS DEMANDER] Sexe NOTER SELON VOTRE
OBSERVATION.
Homme
ASSURER UNE PROPORTION ÉGALE D’HOMMES ET DE FEMMES DANS CHAQUE GROUPE.
6. DEMANDER SEULEMENT POUR LE GROUPE 6 Parlez-vous français régulièrement
à la maison?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
7. Seriez-vous prêt/prête à m’indiquer
votre tranche d’âge dans la liste suivante?
Moins de 18 ans |
SI POSSIBLE, DEMANDER À PARLER À
UNE PERSONNE DE 18 ANS OU PLUS ET REFAIRE L’INTRODUCTION. SINON,
REMERCIER ET CONCLURE. |
18 à 19 ans |
CONTINUER |
20 à 35 ans |
CONTINUER |
36 à 44 ans |
CONTINUER |
45 à 54 ans |
CONTINUER |
55 à 64 ans |
CONTINUER |
65 ans ou plus |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UNE
BONNE REPRÉSENTATION DES ÂGES DANS CHAQUE GROUPE, S’IL Y A LIEU.
8. Est-ce que vous connaissez le concept
du « groupe
de discussion » ?
Oui
CONTINUER
Non EXPLIQUER QUE :
« un
groupe de discussion se compose de six à huit
participants et d’un modérateur.
Au cours d’une période de
deux heures, les participants sont invités à
discuter d’un éventail
de questions reliées au
sujet abordé ».
9. Dans le cadre du groupe de
discussion, on vous demandera de participer activement à une conversation. En
pensant à la manière dont vous interagissez lors de discussions en groupe,
quelle note vous donneriez-vous sur une échelle de 1 à 5 si 1 signifie « j’ai
tendance à ne pas intervenir et à écouter les autres parler » et 5, « je suis habituellement
une des premières personnes à parler »?
1-2
REMERCIER ET CONCLURE
3-5
CONTINUER
10. Étant donné que ce groupe se réunira
en ligne, vous aurez besoin, pour participer, d’un accès Internet haut débit et
d’un ordinateur muni d’une caméra Web, d’un microphone et d’un haut-parleur en
bon état de marche. CONFIRMER LES POINTS CI-DESSOUS.
METTRE FIN À L’APPEL SI NON À L’UN DES TROIS.
Le participant a accès à Internet haut débit
Le participant a
un ordinateur avec caméra Web
11. Avez-vous utilisé des logiciels de
réunion en ligne tels que Zoom, Webex, Microsoft
Teams, Google Hangouts/Meet, etc., au cours des deux
dernières années?
Oui
CONTINUER
Non CONTINUER
Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n’êtes
pas du tout habile et 5 que vous êtes très habile, comment évaluez-vous votre
capacité à utiliser seul(e) les plateformes de réunion en ligne?
1-2 REMERCIER ET
CONCLURE
3-5
CONTINUER
Au cours de la discussion, vous
pourriez devoir lire ou visionner du matériel affiché à l’écran, ou faire des
exercices en ligne comme ceux qu’on trouve dans les sondages. On vous demandera aussi de participer activement à la
discussion en ligne à l’aide d’une caméra Web. Pensez-vous avoir de la
difficulté, pour une raison ou une autre, à lire les documents ou à participer
à la discussion par vidéo?
CONCLURE L’ENTRETIEN SI LE RÉPONDANT SIGNALE
UN PROBLÈME DE VISION OU D’AUDITION, UN PROBLÈME DE LANGUE PARLÉE OU ÉCRITE,
S’IL CRAINT DE NE POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, SI L’UTILISATION D’UNE
CAMÉRA WEB LUI POSE PROBLÈME, OU SI VOUS, EN TANT QU’INTERVIEWEUR, AVEZ DES
DOUTES QUANT À SA CAPACITÉ DE PARTICIPER EFFICACEMENT AUX DISCUSSIONS.
12. DIRE SEULEMENT POUR LE GROUPE 10 Au cours de cette discussion de deux
heures, une grande variété de thèmes seront abordés, y compris certains sujets
que vous pourriez juger sensibles par nature. Le modérateur vous préviendra à
l’avance et tous les participants sont libres de se retirer de la conversation
à tout moment.
13. Avez-vous déjà participé à un groupe
de discussion, à une entrevue ou à un sondage organisé à l’avance en
contrepartie d’une somme d’argent?
14. À quand remonte le dernier groupe de
discussion auquel vous avez participé?
À moins
de six mois, REMERCIER ET CONCLURE
À plus
de six mois, CONTINUER
15. À combien de groupes de discussion
avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
0 à
4 groupes, CONTINUER
5
groupes ou plus REMERCIER ET CONCLURE
16. Quel était leur sujet, et vous
rappelez-vous pour qui ou pour quelle organisation ces groupes étaient
organisés?
TERMINER
SI LE SUJET EST SEMBLABLE OU IDENTIQUE, OU SI L’ORGANISATION NOMMÉE EST LE
GOUVERNEMENT DU CANADA
CRITÈRES DE RECRUTEMENT
SUPPLÉMENTAIRES
17. Laquelle des catégories suivantes
décrit le mieux le revenu annuel total de votre ménage en 2022 – c’est-à-dire
le revenu cumulatif de l’ensemble des membres de votre ménage avant impôt?
Moins de 20 000 $ |
CONTINUER |
20 000 $ à moins de 40 000 $ |
CONTINUER |
40 000 $ à moins de 60 000 $ |
CONTINUER |
60 000 $ à moins de 80 000 $ |
CONTINUER |
80 000 $ à moins de 100 000 $
|
CONTINUER |
100 000 $ à moins de 150 000 $ |
CONTINUER |
150 000 $ ou plus |
CONTINUER |
RÉPONSE SPONTANÉE : Préfère ne pas répondre |
REMERCIER ET CONCLURE |
ASSURER UN
BON MÉLANGE, S’IL Y A LIEU.
18. Parmi les choix suivants, lequel
décrit le mieux le secteur d’activité dans lequel vous travaillez?
Administrations
publiques
Agriculture,
foresterie, pêche et chasse
Arts,
spectacle et loisirs
Autres
services, sauf les administrations publiques
Commerce
de détail
Commerce
de gros
Construction
Extraction
minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz
Fabrication
Finance
et assurances
Gestion
de sociétés et d’entreprises
Hébergement
et services de restauration
Industrie
de l’information et industrie culturelle
Services
administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et
services d’assainissement
Services
d’enseignement
Services
immobiliers et services de location et de location à bail
Services
professionnels, scientifiques et techniques
Services
publics
Soins de
santé et assistance sociale
Transport
et entreposage
Sans
emploi
Aux
études à temps plein
À la
retraite
Autre
situation ou autre secteur; veuillez préciser : ______________
CONTINUER POUR TOUS LES RÉPONDANTS. ASSURER UNE BONNE REPRÉSENTATION DES
TYPES D’EMPLOI DANS CHAQUE GROUPE. PAS PLUS DE DEUX RÉPONDANTS PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ. PAS D’ÉTUDIANTS ÉTRANGERS.
19. DEMANDER À TOUS LES GROUPES Lequel ou lesquels des groupes
raciaux ou culturels suivants vous décrivent le mieux? (Plusieurs choix
possibles)
Blanc
Sud-asiatique
(p. ex., indien, pakistanais, sri-lankais)
Chinois
Noir
Latino-américain
Philippin
Arabe
Asiatique
du sud-est (p. ex., vietnamien, cambodgien, thaïlandais)
Coréen
ou japonais
Autochtone
Autre
groupe racial ou culturel (préciser)
RÉPONSE
SPONTANÉE : Préfère
ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
20. Quel est le niveau de scolarité le
plus élevé que vous avez atteint?
Études
secondaires partielles
Diplôme
d’études secondaires ou l’équivalent
Certificat
ou diplôme d’apprenti inscrit ou d’une école de métiers
Certificat
ou diplôme d’un collège, cégep ou autre établissement non universitaire
Certificat
ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat
Baccalauréat
Diplôme
d’études supérieur au baccalauréat
RÉPONSE
SPONTANÉE : Préfère
ne pas répondre
ASSURER UN BON MÉLANGE.
21. La discussion sera enregistrée sur
bandes audio et vidéo, strictement aux fins de la recherche. Les
enregistrements aideront nos chercheurs à rédiger leur rapport. Est-ce que vous
consentez à ce qu’on vous enregistre sur bandes audio et vidéo?
Oui
Non
REMERCIER
ET CONCLUREE
INVITATION
J’aimerais
vous inviter à ce groupe de discussion en ligne, qui aura lieu le [DONNER LA
DATE ET L’HEURE EN FONCTION DU NO DE GROUPE INDIQUÉ DANS LE TABLEAU,
PAGE 1]. La
discussion durera deux heures et vous recevrez 125 $ pour votre participation. Ce montant vous sera
envoyé par transfert électronique après la tenue du groupe de discussion.
Veuillez
noter que des observateurs du gouvernement du Canada pourraient être présents
au groupe et que la discussion sera enregistrée sur bande vidéo. En acceptant de participer, vous
donnez votre consentement à ces modalités.
Est-ce
que vous accepteriez de participer?
Oui
CONTINUER
Non
REMERCIER ET CONCLURE
Puis-je
avoir votre nom complet, le numéro de téléphone où vous êtes le plus facile à
joindre et votre adresse électronique, si vous en avez une, pour vous envoyer
les détails au
sujet du groupe?
Nom :
Numéro
de téléphone :
Adresse
courriel :
Vous
recevrez un courrier électronique du [INSÉRER LE NOM DU RECRUITEUR]
expliquant comment rejoindre le groupe en ligne. Si la connexion
au système vous pose des difficultés, veuillez en aviser notre équipe de
soutien technique à : support@thestrategiccounsel.com.
Nous
vous prions de vous mettre en ligne au moins 15 minutes avant l’heure prévue,
afin d’avoir le temps de vous installer et d’obtenir l’aide de notre équipe de
soutien en cas de problèmes techniques. Veuillez également redémarrer votre
ordinateur avant de vous joindre au groupe.
Vous pourriez devoir lire
des documents au cours de la discussion. Si vous utilisez des
lunettes, assurez-vous de les avoir à portée de main durant la rencontre. Vous aurez également besoin d’un stylo et de papier pour
prendre des notes.
Ce rendez-vous est un engagement
ferme. Si vous pensez ne pas pouvoir participer pour des raisons personnelles
ou professionnelles, veuillez m’en aviser dès maintenant et nous conserverons
votre nom pour une étude ultérieure. Enfin, si jamais vous n’êtes pas en mesure
de participer, veuillez nous prévenir le plus rapidement possible au [1-800-xxx-xxxx]
pour que nous puissions trouver quelqu’un pour vous remplacer.
RECRUTEMENT
FAIT PAR : ____________________
DATE DU
RECRUTEMENT : __________________
MASTER
MODERATOR’S GUIDE
June 2023
INTRODUCTION (10 minutes) All Locations
·
Moderator
or technician should let participants know that they will need pen and paper in
order to take some notes, jot down some thoughts around some material that we
will show them later in the discussion.
·
Thunder
Bay Ontario, Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia, Major Centres
Quebec, Indigenous Northwest Territories
Moderator to also note that the [opioids crisis/topic of suicide] will be a
topic of discussion in the latter part of the agenda. Remind participants that
their participation is voluntary, and they should feel free to step back from
the conversation if they feel uncomfortable. Moderator will remind participants
again when we reach that point in the discussion.
GOVERNMENT OF CANADA IN THE NEWS (5-20 minutes) All Locations
·
What
have you seen, read, or heard about the Government of Canada in the last few
days?
·
Small
and Mid-Size Centres Quebec, Thunder Bay Ontario, Indigenous Northwest
Territories What are your reactions to this news?
·
Francophones
Atlantic Canada and Ontario, Major Centres Quebec IF NOT
MENTIONED: What about when it comes to immigration?
·
Rural Prairies IF NOT MENTIONED: Have you seen, read, or heard about the
federal government’s response to the wildfires?
§
§ Rural Prairies How would you describe the
Government of Canada’s response to the wildfires?
·
Indigenous Northwest Territories IF NOT MENTIONED: What about
news on National Indigenous Peoples Day? Did anyone do anything to commemorate
National Indigenous Peoples Day?
Rural Prairies
SHOW ON SCREEN:
Rural Prairies
The Government of Canada has taken several actions to help those
affected by wildfires:
·
Rural Prairies Working with provinces and non-profits to match
donations, raising $20 million in support for community groups in Alberta.
·
Rural Prairies Giving financial aid to affected provinces to help
with response costs and covering up to 90% of their eligible recovery costs.
·
Rural Prairies Deploying the Canadian Armed Forces to help with
firefighting, planning, coordination, and other response tasks.
·
Rural Prairies Using national emergency stockpiles of medical
supplies, equipment, and pharmaceuticals to help affected provinces.
·
Rural Prairies Helping those impacted by wildfires access benefits
like Employment Insurance, Old Age Security, and Canada Pension Plan.
·
Rural Prairies Implementing a two-year Training Pilot program to
train more firefighters.
·
Rural
Prairies What are your initial thoughts about these actions?
·
Rural
Prairies Is the Government of Canada doing enough to help
communities affected by the wildfires?
·
Rural
Prairies What more should the federal government be doing?
PERFORMANCE
AND PRIORITIES (10-30 minutes) All Locations
·
Small
and Mid-Size Centres Quebec, Thunder Bay Ontario, Recent Post-Secondary
Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), St. John’s
Newfoundland, Francophones Atlantic Canada and Ontario, Calgary and Edmonton
Alberta, Rural Prairies, Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Major
Centres Quebec, Indigenous Northwest Territories, Crime Concerned Greater
Toronto Area What does the Government of Canada do well?
·
Calgary and Edmonton Alberta What about when it comes to managing the economy and creating jobs?
·
Calgary and Edmonton Alberta What about
when it comes to dealing with climate change?
§
§ Calgary and Edmonton Alberta Are there
opportunities to create new jobs while dealing with climate change?
§
§ Calgary and Edmonton Alberta IF YES:
What are these opportunities? Should the Government of Canada be encouraging
and supporting these opportunities?
·
Small
and Mid-Size Centres Quebec, Thunder Bay Ontario, Recent Post-Secondary
Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), St. John’s
Newfoundland, Francophones Atlantic Canada and Ontario, Calgary and Edmonton
Alberta, Rural Prairies, Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Major
Centres Quebec, Indigenous Northwest Territories, Crime Concerned Greater
Toronto Area What does the Government of Canada need to improve
on? [Why?]
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba),
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia, Recent Home Buyers Major
Centres Ontario, Indigenous Northwest Territories, Crime Concerned Greater
Toronto Area In your opinion, what are the top issues that the
Government of Canada should be prioritizing? [Why?]
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba),
Recent Home Buyers Major Centres Ontario IF NOT
MENTIONED: What about the cost of living?
§
§ Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and
Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario Has the rising cost of living
affected your behaviour? Your spending habits? How
so?
§
§ Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and
Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario What do you think is behind the
rising cost of living? [(e.g. why do you think the cost of living is rising?)]
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia Are there
any challenges impacting Chinese Canadians that the federal government should
be prioritizing?
·
Indigenous Northwest Territories What are
the top issues in your community specifically that the federal government should
be prioritizing?
·
Indigenous Northwest Territories Has the
Government of Canada done anything to help on these issues?
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba),
Recent Home Buyers Major Centres Ontario What
work, if any, has the Government of Canada done to address the cost of living?
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba),
Recent Home Buyers Major Centres Ontario How do
you expect the cost of living to change a year from now? Do you think things
will be better, worse, or the stay same as they are now? Why?
·
Chinese
Diaspora Vancouver Island British Columbia What news
have you seen, read, or heard about the Government of Canada’s past work on any
of these issues?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia What work,
if any, is the Government of Canada planning to do on these issues?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia On these
priorities, is the Government of Canada generally on the right track or wrong
track? Why do you say that?
o
Chinese
Diaspora Vancouver Island British Columbia For those who say they are on the wrong
track, what could the Government of Canada do to get on the right track?
·
Indigenous Northwest Territories What are the most important
sectors and industries for your community?
·
Indigenous Northwest Territories Which
sectors and industries in your community do you feel need the most help?
·
Indigenous Northwest Territories Has the
Government of Canada done anything to support these sectors and industries?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia,
Indigenous Northwest Territories When it comes to engaging with [Chinese Canadians/the
people in the Northwest Territories, like listening and responding to their
issues], would you say the Government of Canada is generally on the right or
wrong track?
o
Chinese
Diaspora Vancouver Island British Columbia, Indigenous Northwest Territories What [do you think] are
better ways for the [federal] government to engage with [Chinese
Canadians/people in the Northwest Territories]?
OFFICIAL LANGUAGE GOVERNMENT PRIORITIES (20
minutes)
Francophones Atlantic Canada
and Ontario
POLL: Now, I
will show you a list of priorities related to official languages. I’d like you
to select which of these priorities you believe are the most important for the
Government of Canada to work on. You can select up to 3; if you don’t think any
should be a priority, don’t select any.
SHOW ON SCREEN:
·
Creating a strategy to support entrepreneurs in official language
minority communities;
·
Ensuring every Canadian can be heard and understood by a judge in
their official language of choice when before a court;
·
Ensuring that the private sector provides services in the preferred
official language of Canadians;
·
Guaranteeing the equality of the English and French languages in
Canada;
·
Increasing funding for schools for Francophone communities outside of
Quebec; and
·
Making investments to improve access to French immersion and French
second-language programs across the country.
·
MODERATOR TO GO THROUGH SELECTIONS
·
Why did you make your selection?
·
Was there anything missing from this list?
·
Is there anything else the Government of Canada
should be doing to support the francophone community?
PROMOTING
AND PROTECTING THE FRENCH LANGUAGE (30-40 minutes) Francophones Atlantic Canada
and Ontario, Major Centres Quebec
·
How big of a priority should protecting and
promoting the French language be?
·
What, if anything, is the Government of Canada doing
to help protect and promote the French language?
·
IF NOT MENTIONED: Has anyone seen, read, or heard
anything about the Government of Canada’s new Action Plan for Official
Languages?
The Government of Canada has
announced its Action Plan for Official Languages. The Action Plan proposes over
30 measures aimed at achieving a few key objectives. First, I’m going to share
with you the key objectives and a few examples of the proposed measures, and
then I’ll ask for your thoughts.
SHOW ON SCREEN ONE AT A TIME
Encouraging more Francophone
immigration to Canada
Examples of measures:
·
Creating a new French immigration policy;
·
Expanding global promotion and recruitment work in
French-speaking countries; and
·
Investing in language training for newcomers.
Promoting lifelong learning
opportunities in French
Examples of measures:
·
Expanding program offerings in French
minority-language schools outside of Quebec;
·
Investing in French second-language programs
throughout Canada; and
·
Investing in Francophone child care centres across Canada.
Supporting French community
organizations
Examples of measures:
·
Boosting funding to Francophone
community organizations;
·
Providing grants to projects
that strengthen attachment to the French language and Francophone culture; and
·
Providing grants to Francophone
artists.
Creating
a centre within Heritage Canada that supports the Government of
Canada in taking additional steps to support French language minority
communities.
ASK
AFTER EACH SCREENSHARE:
·
What are
your reactions to this objective and measures?
·
What
impacts do you think these will have?
ASK
AFTER MEASURES HAVE BEEN DISCUSSED:
·
Overall,
which do you feel will have the greatest impact on promoting and protecting the
French language? Why?
·
Is there
anything here the Government of Canada should not be doing? Why?
·
What
else should the Government of Canada do to promote and protect the
French language?
IMMIGRATION
(40 minutes)
Small and Mid-Size Centres Quebec, Francophones Atlantic Canada and Ontario
Francophones Atlantic Canada
and Ontario Now let’s
focus in on one of those pillars: encouraging Francophone immigration to
Canada…
·
Small
and Mid-Size Centres Quebec What news have you seen, read, or
heard about immigration lately?
·
Small and Mid-Size Centres
Quebec What are your reactions?
·
Small and Mid-Size Centres
Quebec Where did you see, read, or hear this news?
·
[Generally]
How would you describe the current state of the immigration system in Canada?
·
Would
you say the Government of Canada is generally on the right track or wrong track
when it comes to immigration? Why [do you say that]?
·
What do
you think are some of the benefits that welcoming new immigrants has for
Canada?
·
To what
extent do you agree or disagree with the following statement: “Canada needs to
welcome more new immigrants in order to fill labour shortages and grow the
economy.”
o
How big of an issue, if at all, are labour shortages in your community?
[PROMPT/CLARIFY]:
According to Statistics Canada, in the second quarter of 2022 employers across
all sectors in Canada were actively seeking to fill nearly one million vacant
positions, the highest quarterly number on record.
·
What are
your reactions to this?
·
Should
immigration help to fill these vacancies? Why/ why not?
·
Do you
have any concerns about welcoming new immigrants? If yes, what are these
concerns?
·
Are you
concerned at all about the impact of immigration on the health care system?
·
What
about on the housing/rental market?
·
What
about when it comes to the French language?
·
Do you
think the Government of Canada should increase, decrease, or keep the rate of
immigration at about the same level? Why?
·
IF
INCREASE OR DECREASE: What impacts would this have in Canada, either socially
or economically?
·
What
have you seen, read, or heard about the Government of Canada’s plan to increase
immigration from French-speaking countries?
·
What do
you think about promoting immigration from French-speaking countries? What
impacts, if any, could this have on the French language in Canada?
SHOW ON
SCREEN:
Through
the Action Plan for Official Languages, the Government of Canada is planning to
boost Francophone immigration by investing:
·
$18.5
million to boost promotion and recruitment in order to attract more
French-speaking or bilingual workers to Canada.
·
$16.3
million to boost recruitment of French-speaking teachers to teach in
Francophone minority communities.
·
$50
million to help with the settlement and integration of new French-speaking
immigrants into Francophone minority communities.
·
$25
million to establish a new Centre of Innovation in Francophone Immigration
that will have a grant and contribution program to give Francophone communities
an opportunity to promote themselves and recruit French-speaking workers.
·
$10.5
million to help newcomers learn French.
·
What are
your reactions to this plan?
·
What do
you think will have the greatest impacts?
·
Is there
anything else the Government of Canada should be doing?
·
Is there
anything the Government of Canada should not be doing?
·
Does
this plan change your view on how the Government of Canada is managing the
immigration system in Canada? Why/why not?
PHARMACARE
(45 minutes) Small and Mid-Size Centres Quebec, Thunder
Bay Ontario
·
In your opinion, what are the top issues that the Government of Canada
should be prioritizing?
·
IF NOT MENTIONED: What
about health care? How big of a priority should health care be?
·
What are the biggest challenges in health care that the Government of
Canada should be addressing?
·
PROMPT
AS NEEDED: What about shortages of doctors and nurses across the country? What
about providing mental health support to all Canadians? What about reducing
wait time for medical services? What about expanding virtual health care?
·
What about the cost of prescription medication in Canada? Would you
say this issue is more important, as important, or less important than the
health care challenges you mentioned earlier?
·
How would you describe the state of prescription drug coverage in
Canada today?
·
Is [it/prescription medication] affordable? Is it accessible?
·
Who here is familiar with the term pharmacare?
·
What does it mean to you?
·
Are you
aware of any work or plans the Government of Canada has done or is planning to
do on pharmacare? What have you seen, read, or heard?
CLARIFY: In 2019, the Government of Canada
announced it intended to move forward on implementing a national pharmacare
program to make prescription drugs more affordable and more accessible to more
Canadians.
Since then, the Government of Canada has started
by developing a Canadian Drug Agency to negotiate prescription drug prices on
behalf of Canadians and buy them in bulk to help save Canadians money in the
long term. The Government of Canada has also been developing its national
strategy for high-cost drugs for rare diseases to help Canadians get
better access to these drugs, as a first step towards expanded coverage.
·
What are your reactions to this information? Is this something the
Government of Canada should be prioritizing?
·
As the Government of Canada plans the next steps of its national
pharmacare plan, what are the most important things it should keep in mind?
·
Who should be covered by a national pharmacare plan? Should the plan
be universal, so everyone gets coverage, or should it be more of a “safety net”
plan, so that it only applies to Canadians when prescription drug costs exceed
a percentage of their income? Why?
·
Which approach is fairer
or more equitable?
·
Do you have any concerns
with either approach?
·
Pharmacare could be completely public, like health
care, where all Canadians are on the same plan. Alternatively, it could “close
the gaps” so that people can still use existing public and private plans. This
type of plan would be set up to ensure that everyone receives coverage,
including those currently not covered.
·
In your view, what are
the benefits and drawbacks of both approaches?
·
Which approach is fairer
or more equitable?
·
Do you have any concerns
with either approach?
·
Who here has a prescription drug coverage plan?
·
IF YES: Are you satisfied with your plan? Why/why not?
·
IF YES: Do you think a
national pharmacare plan would have better or worse coverage than the plan you
have now? Why?
·
If the Government of Canada does implement a national pharmacare plan,
what type of medication would you expect it to cover? PROMPT: Life-saving medicine,
drugs for rare diseases, more common/frequently prescribed medication…
·
Would a national pharmacare plan have an impact on making life more
affordable?
·
What impacts would it have on our health care system?
·
Would you support a universal pharmacare system?
·
Even if it added to the
deficit?
·
Even if it increased
taxes?
·
Do you
have any questions about pharmacare?
RELATIONSHIP
WITH CHINA (35
minutes)
Chinese Diaspora Vancouver
Island British Columbia
·
How would
you describe Canada’s current relationship with China?
·
What are
the biggest issues impacting Canada’s relationship with China?
·
How has Canada’s
relationship with China changed? What do you think caused this relationship to
change?
·
When it
comes to managing Canada’s relationship with China, would you say the
Government of Canada is generally on the right track or wrong track?
·
When it
comes to managing relations with China, what has the Government of Canada done
well?
·
What could
the federal government improve on when it comes to managing relations with
China?
§
§ What would
you like to see Canada do with this relationship?
·
Moving
forward, what do you expect Canada and China’s relationship to look like?
OPIOIDS (35 minutes) Thunder Bay Ontario, Chinese Diaspora Vancouver
Island British Columbia
Moving
on to a different topic …
·
Would
you say that opioid addiction is a major issue, a minor issue, or not an issue
at all in your community?
·
Briefly, how has this issue evolved over time?
·
Has this issue gotten better or worse [in the last
few years]?
·
Are you hopeful that there will be progress on this
issue in the coming years? Why/why not?
·
What, if anything, has the Government of Canada done
to address opioid addiction [in British Columbia]?
·
What comes to mind when you hear “safe supply?”
·
What comes to mind when you hear “safe injection
sites?”
CLARIFY:
Safe supply refers to providing prescribed
medications as a safer alternative to the toxic illegal drug supply to people
who are at high risk of overdose. [Safer supply services can help prevent
overdoses, save lives, and connect people who use drugs to other health and
social services.]
Safe injection sites provide a safe, clean, space
for people to bring their own drugs in the presence of trained staff. [This
prevents accidental overdoses and reduces the spread of infectious diseases.
They also offer a range of harm reduction services.]
·
What are your reactions to hearing these definitions?
·
How important, if at all, is it for those suffering
with opioid addiction to have access to a safe supply and safe injection sites?
Why do you feel this way?
·
Thunder Bay Ontario As far as you know, do these services help to
prevent overdoses? Would knowing that these services help prevent overdoses
impact your support for them?
·
Thunder Bay Ontario Would knowing that these services can also be a way
to help connect people who use drugs with other health and treatment services
have an impact on your support for these services? Why/why not?
·
What role does the Government of Canada have in safer
supply services and safe injection sites?
CLARIFY: Through the Substance
Use and Addictions Program [(SUAP)], the Government of Canada is funding
projects that address the harms associated with substance use.
Through this program, the Government of Canada is funding safer supply and
injection site services, and they are also funding projects that focus on
things like overdose prevention, education, detox support, peer support,
outreach, mentorship, mental health supports, and more.
·
What are your reactions to the Government of Canada
investing in harm reduction projects?
·
What [impacts, if any,/impact] do you expect these
projects to have?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia How do you
feel about the Government of Canada granting an exemption to the Controlled
Drugs and Substances Act to remove criminal penalties for possession of up to
2.5 grams of certain illegal drugs in British Columbia? Do you support or
oppose a measure like this one? Why do you say that?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia What
impacts, if any, will this have?
·
Chinese Diaspora Vancouver Island British Columbia Will
this change have an impact on crime in British Columbia? Why do you feel this
way?
·
What [else] would you like to see [the Government of
Canada do to address/from the Government of Canada] these issues?
POST-SECONDARY
ISSUES (15 minutes) Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba)
When we
invited you here, you each indicated you recently completed your secondary
studies …
·
Who here
is aware of any work the Government of Canada has done to help make
post-secondary studies and paying off loans more affordable?
I’m going to show you a few things
the Government of Canada has done and ask for your reactions.
SHOW ON SCREEN:
·
Permanently
eliminating the federal interest on Canada Student Loans and
Canada Apprentice Loans.
·
Increasing
Canada Student Grants by 40%, to provide up to
$4,200/academic year for full-time students.
·
Improving
the repayment assistance plan so that an individual earning under
$40,000 a year no longer has to make student loan payments, with the income
threshold increasing by family size.
·
What are
your reactions to these measures? Do you have any questions on any of these
measures?
·
Is there
anything else that you think the Government of Canada should do help recent
graduates?
Jobs (25 minutes) Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba)
When we invited you here, you also indicated you were currently looking for
work or had started working …
·
How
would you rate the state of the job market right now? Is it good, poor, or
somewhere in between? Why do you say that?
·
How easy is
it for someone like you to find a job in the field you’re interested in? Are
there any challenges/barriers you’ve encountered when searching for work?
§
§ Are there
enough job opportunities in your area?
·
Thinking
five years into the future, do you imagine the Canadian job market will be
worse, better, or the same? Why?
·
IF WORSE:
What would make you more optimistic?
·
Would
you say the Government of Canada is on the right track or wrong track when it
comes to creating jobs in Canada?
·
Are you
aware of any work the Government of Canada is doing to help create jobs,
provide skills training, or support workers?
·
What
else do you think the Government of Canada should do to help?
COMMUNITY
SAFETY (40 minutes) Crime Concerned Greater Toronto Area
I’d now
like to shift our attention to community issues more broadly.
•
What are
the main issues affecting your community?
·
How big
of an issue is crime in your community? What makes you say that?
§
§
What have you seen, read, or heard recently on crime?
·
What
type of crime is an issue in your community?
·
IF NOT
MENTIONED: What about when it comes to crime on public transit?
§
§
How big of an issue is crime on public transit?
·
Do you
feel that your community is safe? Why/Why not?
·
As far
as you can tell, has there been an increase, decrease, or no change in the
level of crime in your community?
·
IF
INCREASE: What have you noticed specifically?
§
§
What do you think is behind the increase in crime in your community?
What are some of the causes?
§
§
Have you changed any of your daily habits or behaviours because of this
increase in crime? If yes, what have you changed?
§
§
What should be done, if anything, in response?
§
§
Is there anything you feel the federal government should do to respond
to the level of crime in your community?
·
Do you know of anything the Government of Canada has
done over the last few years to address crime? Are they doing anything now?
·
IF NOT MENTIONED: What about any work on gun control?
§
§ IF YES: What are your reactions
to this?
·
IF NOT MENTIONED: What about working to reduce gang
activity and violence?
The Government of Canada
announced $390 million over the next five years to help provinces crack down on
gang violence and reduce the number of crimes committed with firearms.
This money will help fund a
variety of programs, including those in law enforcement, border security, and
crime prevention.
In the past, programs like Operation Centaur, an initiative to reinforce police
with specialized units, disrupt firearms trafficking, and prevent crime have
been funded.
·
What are your reactions to this? What impacts do you
think this type of funding will have?
·
Do you support this approach to addressing crime?
Why/why not?
·
Do you have any questions or concerns about this
funding?
·
What else should the Government of Canada do
to help reduce crime
HOUSING
(20-80 minutes) Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies
(Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Indigenous Northwest Territories, Crime
Concerned Greater Toronto Area
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba)
, Crime Concerned Greater Toronto Area Moving on to a different topic…
·
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario What have you seen, read, or heard
about the Government of Canada’s policies on housing?
·
What are
the biggest challenges in housing [that the Government of Canada should be
addressing]?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area IF NOT MENTIONED: What about building more
homes?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario IF NOT MENTIONED: What about helping Canadians in buying their first
homes?
§
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario How concerned are you about changes to the prime interest rate?
§
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario When you renew your mortgage, do you anticipate that rates will have
gone up, down, or stayed about the same compared to when you bought?
§
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario [IF HIGHER/LOWER] What do you expect will be the impact of this change
on the overall affordability of your mortgage? Could you see it having a major,
minor, or no impact?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What about on your household overall?
·
Indigenous Northwest Territories PROMPT
AS NECESSARY: Affordability both of purchasing and renting, quality, supply, etc…
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba)
, Crime Concerned Greater Toronto Area As far as you know, why
aren’t homes being built faster? What’s causing delays in housing projects?
[PROMPT IF NECESSARY:] Who [or what] is responsible [for the delays]?
·
Recent
Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba),
Crime Concerned Greater Toronto Area What actions or solutions do
you think should be taken to address the issue of housing project delays?
·
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario Who or what do you
believe is responsible for setting the prime interest rate?
Recent Home Buyers Major Centres Ontario When we asked you to come in
today, each of you said that you had purchased a home within the past 5 years…
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Overall, how affordable is
home ownership for you personally? Has owning your home become more affordable,
less affordable, or has it stayed about the same?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What about when it comes to
your mortgage payments? Have your payments gone up, gone down, or have they
stayed about the same?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What about your home
insurance premiums?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What about your utility
costs?
§
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario [ASK FOR EACH, IF GONE
UP/GONE DOWN] What impact did this have on your household budget?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario When it
came to purchasing your first home, what would you say were your biggest
challenges?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario I’m now going to show you
various housing initiatives from the Government of Canada.
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario SHOW ON SCREEN:
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Introducing a new Tax-Free
First Home Savings Account to allow Canadians to save up to $40,000,
tax-free, to help buy their first home;
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario The First-Time Home Buyer
Incentive, a shared-equity mortgage with the Government of Canada which
provides a 5% or 10% down payment towards the purchasing of a first home;
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Expanding the First-Time
Home Buyers’ Incentive to allow more flexibility and making it easier for single
Canadians to access;
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Doubling the First-Time Home
Buyers’ Tax Credit to provide up to $1,500 in direct support to home
buyers to offset closing costs involved in buying a first home;
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Investing $200 million to
increase rent-to-own housing options; and
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario Banning blind bidding (blind
bidding is where home buyers don’t know how much others are bidding).
·
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario Is there anything on this list that
you were not aware of?
·
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario When you were looking to purchase
your home, did you use any Government of Canada programs?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario If YES: Which ones?
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What was your experience like?
§ Recent Home Buyers Major Centres
Ontario How big of an impact did these programs have?
·
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario Whether you accessed the programs in
the list or not, do you think the Government of Canada is on the right track or
wrong track in making home ownership more attainable?
·
Recent Home Buyers Major Centres
Ontario What about the new Tax-Free First Home Savings
Account?
Recent Home Buyers Major Centres Ontario CLARIFY: The new Tax-Free First Home Savings Account gives prospective
first-time home buyers the ability to save up to $40,000 on a tax-free basis.
Similar to the Registered Retirement Savings Plan (RRSP), contributions will be
tax-deductible, and withdrawals to purchase a first home, including from
investment income, will be non-taxable, similar to a Tax-Free Savings Account
(TFSA). It will be tax-free in and out.
·
Recent Home Buyers Major Centres Ontario Do you
think this initiative would have personally benefited you? What about new home
buyers in general?
·
Recent Home Buyers Major Centres Ontario Do you
have any questions or feedback about any of these programs?
·
Recent Home Buyers Major Centres Ontario What
else should the Government of Canada do to support first-time home buyers?
o
Do you think supporting first-time home buyers is
a priority for the Government of Canada? Why/why not?
Recent
Home Buyers Major Centres Ontario Shifting over to building
more homes …
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area What
have you seen, read, or heard about work the Government of Canada is [planning
or doing/doing or planning to do] to encourage the construction of more homes?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area What
have you seen, read, or heard about the Housing Accelerator Fund? CLARIFY: The Housing
Accelerator Fund is a $4 billion fund that gives money to municipal governments
to encourage them to take steps to increase local housing supply.
o
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area What are your reactions to this?
o
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area What impact do you think a fund like this will
have?
o
Recent Home Buyers Major Centres Ontario Would you
support or oppose an increase to the housing supply in your area?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area Should
there be consequences for municipalities that don’t prioritize building enough
homes? [Why?]
o
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area IF YES: What consequences do you think would be
appropriate?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area Do you
have any concerns about building more homes [faster/in your community]?
o
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area IF YES: What are they?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area Who
here is familiar with municipal zoning? CLARIFY: A municipal
zoning bylaw controls the use of land in your community. It is set by municipal
governments and states exactly how land may be used, where buildings and other
structures can be located, the types of buildings that are permitted, and how
they may be used.
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area What
impacts, if any, do you think municipal zoning bylaws could have on building
more homes?
·
Recent Post-Secondary Graduates Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan
and Manitoba), Recent Home Buyers Major Centres
Ontario, Crime Concerned Greater Toronto Area [Do you
think municipalities should be encouraged/how important is it to encourage
municipalities] to make zoning changes to allow for more homes in their
communities? Why[/why not]?
o
Recent Post-Secondary Graduates
Mid-Size Centres Prairies (Saskatchewan and Manitoba) Do you have any concerns if municipalities did this?
§ [PROMPT AS NEEDED:] [What if it made communities/what if these changes
meant your neighbourhood would be/would you still
feel this way if it made communities] more compact and populated?
·
Indigenous Northwest Territories
Thinking about the challenges you just described, would you say the situation
has worsened, improved, or stayed the same in the last few years?
·
Indigenous Northwest Territories Do you
expect access to housing in the Northwest Territories will improve or worsen
over the next few years? Why?
o
Indigenous Northwest
Territories What needs
to happen for access to housing in the Northwest Territories to improve?
·
Indigenous Northwest Territories What
have you seen, read, or heard about the Government of Canada’s work on housing?
·
Indigenous Northwest Territories When it
comes to housing, has the Government of Canada generally been on the right
track or wrong track? What makes you say that?
·
What [else] would you like to see from the Government of Canada [when it
comes to building more homes/on housing]?
LOCAL ISSUES/OIL AND GAS (25
minutes)
St. John’s Newfoundland
I’d now like to shift our
attention to community issues more broadly.
·
What are the main issues affecting your community that the Government of
Canada should be focusing on?
·
Do you think the Government of Canada is giving these issues the right
amount of attention, not enough, or too much? What makes you say that?
·
Which local sectors and industries do you feel need the most help? Why
do these sectors and industries need federal support?
·
IF NOT MENTIONED: What about oil and gas, how important is this industry
in Newfoundland?
·
Compared to the other industries mentioned, does the oil and gas
industry generally have a large or small impact on your community? Why do you
say that?
·
What do you think are the biggest issues with the oil and gas industry
today?
·
Has anyone heard of any oil and gas projects in Newfoundland? If yes,
which one(s)? What are your thoughts on this/these project(s)?
·
Has anyone heard anything about the proposed Bay du Nord Development
Project? What have you heard?
CLARIFY: Equinor is proposing to install and operate a floating offshore oil
and gas production facility in the Flemish Pass, approximately 500 kilometres east of St. John’s, Newfoundland and Labrador,
in the Atlantic Ocean. As proposed, the Bay du Nord Development Project would
be in operation for approximately 30 years, with the potential for additional
wells and tie-backs to the production facility.
Recently, Equinor announced it was postponing the
project for three years citing volatile market conditions and significant cost
increases in many aspects of the development.
·
What are your reactions?
·
Do you know what the federal government’s position is on the project? If
so, what is it?
·
What would you like to see happen? Why?
HEALTH CARE
(15 minutes)
St. John’s Newfoundland
Shifting topics…
·
How would you describe the health care system in Newfoundland today?
o
How do you feel about the quality and availability of health care in
your area?
·
What are the most pressing challenges related to health care in your
community?
·
Has anyone heard about any recent commitments or announcements made by
the Government of Canada on health care?
SHOW
ON SCREEN:
The
Government of Canada announced five priority areas in health care:
·
Addressing health worker shortages and reducing wait times;
·
Increasing access to family health services;
·
Improving long term care and home care;
·
Addressing mental health and substance use; and
·
Modernizing health data management and virtual care.
·
What are your initial reactions after hearing this priority list?
·
Are there any priorities listed that you think are particularly
important?
·
Are there any priorities listed that you do not think should be there?
Why do you say that?
ENERGY
OUTLOOK (25 minutes) Calgary and Edmonton Alberta, Rural Prairies
•
How important, if at all, is the oil and gas sector to [Alberta’s/the
Canadian] economy?
•
How would you describe the current state of the oil and gas sector [in
Alberta/at present]?
•
How important, if at all, is it for the Albertan/Canadian] economy to
diversify beyond oil and gas? Why?
o
Which sectors will be the most important to the [future Albertan]
economy [in the future]?
§
IF NOT MENTIONED: What about the clean energy sector? How much will the
future of [Alberta’s/the] economy depend on developing its clean energy sector?
§
Do you think developing the clean energy sector will have a positive
impact, a negative impact, or no impact on someone like you? What about
[on/for] workers [in Alberta]?
§
EXPLAIN AS NEEDED: The clean energy sector could include various
renewable energy sources like solar energy, wind energy, hydro energy, hydrogen
fuel, or technologies like those that capture and store carbon.
•
Has
anyone heard the term “sustainable jobs” before? What does it mean?
•
What comes to mind when you think about sustainable jobs in the clean
energy sector?
o
Do you think the creation of sustainable jobs in the clean energy sector
would benefit the [Albertan] economy? What about you and your family? Why/why
not?
·
What, or who, do you think is driving the development of the clean
energy sector in [Alberta/Canada]?
CARBON PRICING (45 minutes) St. John’s Newfoundland, Calgary and Edmonton
Alberta, Rural Prairies
·
How important is it for the Government of Canada to reduce carbon
pollution in Canada? Why?
·
Are you aware of anything the Government of Canada is doing to reduce
carbon pollution in Canada?
[CLARIFY:]
The Government of Canada is undertaking several measures to reduce carbon
pollution. [These measures include setting a price
on carbon pollution, setting clean fuel standards, investing in renewable
energy and clean technologies, and investing in energy efficiency
programs./Here are a few of those measures:]
Calgary and Edmonton Alberta,
Rural Prairies SHOW ON SCREEN:
·
Calgary and Edmonton Alberta,
Rural Prairies Setting a price on carbon pollution
·
Calgary and Edmonton Alberta,
Rural Prairies Setting clean fuel standards
·
Calgary and Edmonton Alberta,
Rural Prairies Investing in renewable energy and clean technologies
·
Calgary and Edmonton Alberta,
Rural Prairies Investing in energy efficiency programs
For today,
we’ll be mostly focusing on the first measure: setting a price on carbon
pollution.
·
[Before today,] who was aware that the Government of Canada set a price
on carbon pollution [before today]?
o
What do you know about the price on carbon pollution?
·
What questions do you have about [it/the price on carbon pollution, if
any]? What do you want to know?
·
Based on what you already know, would you say you support or oppose
putting a price on carbon pollution, or are you unsure?
CLARIFY:
There are two parts to carbon pollution pricing – a fuel charge, which applies
to things like oil and gas, and a separate system for industry. In [those]
provinces where the federal fuel charge applies, all direct proceeds are
returned to Canadians, mostly through Climate Action Incentive Payments
[(CAIP)] to households. Most households receive more money back through these
payments than they pay on the fuel charge.
·
Does knowing this have any impact on your support for or opposition to
carbon pollution pricing? Why/why not?
·
If you were looking for information about carbon pollution pricing,
where would you start?
o
What
sources of information would you use? What sources are trustworthy or credible
on this issue?
§ PROMPT: What
about climate scientists? What about economists? Why [do you say that]?
CLARIFY:
Many economists say that setting a price on carbon pollution is the most
cost-effective way to reduce carbon emissions at the scale and speed that is
necessary to mitigate the impacts of climate change. [Moderator’s note:]
Provide source in the chat so participants can verify if they wish: https://clcouncil.org/economists-statement/
·
Does
knowing this have any impact on your support for or opposition to carbon
pollution pricing? Why/why not?
·
Other
countries, like Denmark, the [United Kingdom/U.K.], Sweden, France,
Netherlands, Chile, and Japan, all have their own ways of pricing carbon
pollution. Does knowing that other countries have taken this approach make
[Canada’s price on carbon pollution more favourable,
less favourable, or does it have no impact on your
support/you more inclined, less inclined or does it have no impact on your
support for Canada putting a price on carbon pollution]? Why/why not?
CLARIFY: As
mentioned, the Government of Canada is also investing in renewable energy and
clean technologies to help reduce emissions. [But] some countries, like the
United States [(U.S.)], have chosen not to put a price on carbon pollution,
opting instead to invest heavily in the private sector, so that corporations
can develop the clean technologies needed to reduce carbon pollution emissions
on their own. To achieve this, the U.S. government is investing $400
billion, about one-fifth of Canada’s entire economy.
·
What do you
think about this approach? What are the benefits and costs to taking this
approach?
·
Do you
think the Government of Canada should take a similar approach? Why/why not?
o
Could the
Government of Canada afford to take such an approach?
·
Do you
think a price on carbon pollution will discourage people from polluting?
Why/why not?
o
What other
impacts, if any, might a price on pollution have on Canadians?
o
In the
short term, do you think the costs of a price on carbon pollution are greater
than the costs of climate change to communities? Why?
§ What about
in the long run?
·
In 2021, Canada’s greenhouse gas emissions were 7.4% below pre-pandemic
(2019) emission levels. What do you think may have contributed to this decline?
PROMPT [FOR/:] GOVERNMENT POLICIES, INCLUDING POLLUTION PRICING.
o
In your
view, what could be done to reduce emissions further?
9-8-8 (45 minutes) Major Centres
Quebec, Indigenous Northwest
Territories
During the following discussion, one of the topics we
will address is suicide prevention and emotional distress. While we have tried
to minimize any potential risks and discomfort, due to the sensitive nature of
the topic, if at any time you feel uncomfortable or uneasy giving your opinion,
please feel free not to answer any of the questions asked [or step away].
On the topic of mental health resources …
The Government of Canada is currently working
with the Centre for Addiction and Mental Health on the implementation of 9-8-8,
a three-digit number for suicide prevention and emotional distress. The number
is not live in Canada yet. It will launch on November 30, 2023.
I’m going to
present you with a few different statements that you might see on social media,
in advertisements, online, etc. regarding topics related to suicide prevention
and mental health. After each message, we will discuss your impressions.
Statement
1: Thinking of suicide? Feeling
emotional distress? Nationwide help is available. Call or text 9-8-8 for
support from trained responders 24/7/365.
Secondary
message: People can also call or text
9-8-8 if they are worried about a loved one who may be thinking of suicide and
need support.
·
What does this message motivate you to do or think?
·
What is your understanding of “emotional distress”, as it appears in
this messaging?
·
How would you improve this message?
·
What if the text “feeling emotional distress” was removed and the
message focused only on “thinking of suicide”? Does the meaning change for you?
·
What if the text “thinking of suicide” was removed and the message
focused only on “emotional distress”? Does it change the meaning for you?
SHOW ON
SCREEN:
Statement
2: Approximately 12 people in
Canada die by suicide each day. If you or someone you know is having suicidal
thoughts or is in crisis, there is help. Text or call 9-8-8 for support from a trained responder.
·
What does this message motivate you to do or think?
·
In this statement, the word “crisis” is used instead of “emotional
distress”. In your opinion, is there a difference between crisis and emotional
distress?
·
How would you improve this message?
·
Does including a statistic make the message resonate more or have a
bigger impact on you?
·
Does the mention of a “trained responder” add value to the message?
·
Let’s talk about other important features of the service. Which of the
following are important to mention in an ad promoting 9-8-8?
o
Confidential
§
Why/Why not?
o
Trauma-informed
§
Why/Why not?
o
Culturally appropriate
§
Why/Why not?
§
Does “culturally appropriate” resonate with you?
§
What about “culturally sensitive”?
o
Free
§
Why/Why not?
SHOW ON
SCREEN:
Statement
3: Free, confidential mental health
support is available any time, from anywhere in Canada. Learn more about 9-8-8
suicide prevention and emotional distress support, and other non-crisis mental
health supports at Canada.ca/mental-health.
·
What does this message motivate you to do or think?
·
How would you improve this message?
·
Do you find this message includes too much information?
·
Is it clear which action to take depending on the state of someone’s
mental health?
SHOW
ON SCREEN:
Statement
4: When you call 9-8-8, the goal is
to make sure you are safe, and together we will explore options for your
safety. Emergency services, such as 9-1-1, will only be called if you are at
risk of dying or seriously harming yourself. This only happens in a very small
number of cases.
·
In your opinion, is it important to distinguish 9-8-8 services from
9-1-1?
o
Does this message clarify the difference between the two and how they
may interact?
·
How would you improve this message?
·
Is this an important message to include?
Now
thinking about 9-8-8 in general …
·
Once 9-8-8 is launched, what types of promotional materials, information
resources or advertising about 9-8-8 would you be most likely to pay attention
to?
·
What kind of information would help someone know when to call or text
9-8-8?
· Would
you be motivated to share information about 9-8-8 with family, friends or
someone else you know, such as a colleague?
I’m
now going to show you a couple of potential names for this service. A reminder
that 9-8-8 will be a talk and text-based service.
SHOW
ON SCREEN:
·
9-8-8: Suicide and Crisis
Support
·
9-8-8: Suicide and Crisis
Hotline
·
9-8-8: Call or text for suicide
and crisis support
·
With a show of hands, which one
of these do you think is the most suitable:
o How many think ‘9-8-8: Suicide and Crisis Support’
works best? What makes you say that?
o How many think ‘9-8-8: Suicide
and Crisis Hotline’ works best? What makes you say that?
o How many think ‘9-8-8’ as a name
on its own, followed by a call-to-action message such as “call or text for
suicide and crisis support” works best? What makes you say that?
CONCLUSION (5-10 minutes) All Locations
·
Before we close, is there anything else you would like to say to the
federal government? It can be an additional point related to anything we
discussed today, or it could be something you think is important but wasn’t
discussed.
·
Major Centres Quebec, Indigenous Northwest Territories Moderator to
remind participants that we will send a follow-up email with a list of mental
health resources.
GUIDE DU
MODÉRATEUR – DOCUMENT MAÎTRE
Juin
2023
INTRODUCTION (10 minutes) Tous
les lieux
·
Le modérateur ou la personne responsable du soutien technique doit faire
savoir aux participants qu’un stylo et du papier seront nécessaires afin de
prendre des notes et d’écrire quelques réflexions au sujet des pièces de
communication que nous leur montrerons plus tard au cours de la discussion.
·
Résidents de Thunder Bay, membres de la diaspora chinoise de l’île de
Vancouver, résidents de grandes villes du Québec, Autochtones des Territoires
du Nord-Ouest Le modérateur doit également mentionner aux
participants que le sujet de [la crise des opioïdes/du suicide] sera abordé
dans le dernier volet de la discussion. Il doit également leur dire
ÉCLAIRCISSEMENTS que la participation est volontaire et qu’ils peuvent se
retirer de la conversation s’ils ne sont pas à l’aise. Il répétera cette information
juste avant d’aborder le sujet.
LE GOUVERNEMENT DU CANADA
DANS L’ACTUALITÉ (5-20 minutes) Tous
les lieux
·
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet du gouvernement du Canada au
cours des derniers jours?
o
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec,
résidents de Thunder Bay, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Quelles
sont vos réactions à cette nouvelle?
o
Francophones du Canada atlantique et de l’Ontario, résidents de grandes
villes du Québec SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il de
l’immigration?
o
Résidents de villes rurales des Prairies SI CE
N’EST PAS MENTIONNÉ : Avez-vous vu, lu ou entendu quoi que ce soit au
sujet de la réaction du gouvernement fédéral aux feux de forêt?
§
Résidents de villes rurales des Prairies Comment
décririez-vous la réaction du gouvernement du Canada aux feux de forêt?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest SI CE
N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il des nouvelles sur la Journée
internationale des peuples autochtones? Avez-vous fait quelque chose pour
souligner l’événement?
Résidents de villes rurales des
Prairies AFFICHER à
L’ÉCRAN :
Résidents de villes rurales des
Prairies Le gouvernement du Canada a pris plusieurs mesures
pour venir en aide aux victimes des feux de forêt :
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
collaboré avec les provinces et les organismes sans but lucratif pour égaler
les dons, et a recueilli 20 millions de dollars pour aider les groupes
communautaires en Alberta.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
fourni une aide financière aux provinces touchées pour couvrir les coûts
d’intervention et jusqu’à 90 % des coûts de remise en état admissibles.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
déployé les Forces armées canadiennes pour combattre les feux, planifier et
coordonner les efforts et autres activités d’intervention.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
puisé dans les réserves nationales de secours de fournitures médicales,
d’équipement et de produits pharmaceutiques pour venir en aide aux provinces
touchées.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
aidé les victimes des feux de forêt à obtenir des prestations comme
l’assurance-emploi, la Sécurité de la vieillesse et le Régime de pensions du
Canada.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Il a
mis sur pied un programme pilote de formation de deux ans pour former un plus
grand nombre de pompiers.
·
Résidents de villes rurales des Prairies Que
pensez-vous de ces mesures?
o
Résidents de villes rurales des Prairies Le
gouvernement du Canada en fait-il suffisamment pour aider les communautés
touchées par les feux de forêt?
o
Résidents de villes rurales des Prairies
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada pourrait faire de plus?
PERFORMANCE
ET PRIORITÉS (10-30 minutes) Tous
les lieux
·
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec,
résidents de Thunder Bay, récents diplômés de niveau postsecondaire de villes
de taille moyenne des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de St.
John’s, francophones du Canada atlantique et de l’Ontario, résidents de Calgary
et Edmonton, résidents de villes rurales des Prairies, résidents de grandes
villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de
grandes villes du Québec, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest, résidents
de la région du Grand Toronto préoccupés par la criminalité
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada fait de bien?
o
Résidents de Calgary et Edmonton Qu’en est-il
de la gestion de l’économie et de la création d’emplois?
o
Résidents de Calgary et Edmonton Qu’en
est-il de la lutte contre les changements climatiques?
§
Résidents de Calgary et Edmonton Y
a-t-il des possibilités de créer de nouveaux emplois tout en luttant contre les
changements climatiques?
§
Résidents de Calgary et Edmonton SI
OUI : Quelles sont ces possibilités? Le gouvernement du Canada devrait-il
encourager et appuyer ces possibilités?
·
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec,
résidents de Thunder Bay, récents diplômés de niveau postsecondaire de villes
de taille moyenne des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de St.
John’s, francophones du Canada atlantique et de l’Ontario, résidents de Calgary
et Edmonton, résidents de villes rurales des Prairies, résidents de grandes
villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de
grandes villes du Québec, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest, résidents
de la région du Grand Toronto préoccupés par la criminalité Sur
quel plan le gouvernement du Canada doit-il s’améliorer? [Pourquoi?]
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), membres de la diaspora chinoise de
l’île de Vancouver, résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment
fait l’achat d’une maison, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest, résidents
de la région du Grand Toronto préoccupés par la criminalité Selon
vous, quels sont les principaux enjeux auxquels le gouvernement du Canada
devrait accorder la priorité? [Pourquoi?]
o
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison SI CE
N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il du coût de la vie?
§ Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario ayant
récemment fait l’achat d’une maison L’augmentation du coût de la
vie a-t-elle modifié vos comportements? Vos habitudes d’achat? De quelle
manière?
§
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Selon
vous, à quoi doit-on l’augmentation du coût de la vie? [(P. ex., pourquoi le
coût de la vie a-t-il augmenté?)]
o
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver Y
a-t-il des enjeux qui touchent les Canadiens d’origine chinoise auxquels le
gouvernement fédéral devrait accorder la priorité?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Quels
sont les principaux enjeux dans votre communauté auxquels le gouvernement
fédéral devrait accorder la priorité?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Le
gouvernement du Canada a-t-il fait quoi que ce soit pour s’attaquer à
ces enjeux?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Quelles
mesures le gouvernement du Canada a-t-il prises, le cas échéant, pour pallier
la hausse du coût de la vie?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Selon
vous, comment la situation relative au coût de la vie sera-t-elle différente
dans un an? Croyez-vous qu’elle sera meilleure, pire ou la même qu’aujourd’hui?
Pourquoi?
·
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver Quelles
nouvelles avez-vous déjà vues, lues ou entendues au sujet du travail effectué
dans le passé par le gouvernement du Canada pour gérer ces enjeux?
·
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada prévoit faire pour s’attaquer à ces
enjeux?
·
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver En ce
qui concerne ces priorités, diriez-vous que le gouvernement fédéral est
généralement sur la bonne voie ou sur la mauvaise voie? Pourquoi?
·
Autochtones
des Territoires du Nord-Ouest Quels sont les plus importants secteurs d’activités
et industries pour votre communauté?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Quels
sont les secteurs et les industries de votre communauté qui, selon vous, ont le
plus besoin d’aide?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Le gouvernement
du Canada a-t-il fait quoi que ce soit pour soutenir ces secteurs et ces
industries?
·
Membres de la diaspora chinoise de l’île
de Vancouver, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest
Lorsqu’il s’agit d’interagir avec [les Canadiens d’origine chinoise/les
résidents des Territoires du Nord-Ouest, comme être à l’écoute et répondre à
leurs besoins], diriez-vous que le gouvernement du Canada est généralement sur
la bonne voie ou sur la mauvaise voie?
PRIORITÉS DU GOUVERNEMENT
EN MATIÈRE DE LANGUES OFFICIELLES (20 minutes) Francophones
du Canada atlantique et de l’Ontario
SONDAGE : Maintenant,
je vais vous présenter une liste de priorités en matière de langues
officielles. J’aimerais que vous choisissiez celles qui, selon vous,
constituent les plus importantes priorités sur lesquelles le gouvernement du
Canada doit travailler. Vous pouvez en choisir jusqu’à trois ; n’en sélectionnez
pas si vous pensez qu’il n’y en a
aucune qui devrait constituer une priorité.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
·
Créer une stratégie pour soutenir les entrepreneurs au sein des
communautés de langue officielle en situation minoritaire.
·
S’assurer que chaque Canadien peut être entendu et compris par un juge
dans la langue officielle de son choix devant un tribunal.
·
S’assurer que le secteur privé offre des services dans la langue
officielle de choix des Canadiens.
·
Garantir l’égalité des langues française et anglaise au Canada.
·
Augmenter le financement des écoles pour les communautés francophones
hors Québec.
·
Investir pour améliorer l’accès aux programmes d’immersion en français
et de français langue seconde dans tout le pays.
LE MODÉRATEUR PASSE EN
REVUE TOUS LES CHOIX
·
Pourquoi avez-vous fait cette sélection?
·
Est-ce qu’il manque quelque chose sur la liste?
·
Y a-t-il quoi que ce soit que le gouvernement du Canada devrait faire
pour soutenir les communautés francophones?
PROMOTION
ET PROTECTION DU FRANÇAIS (30-40 minutes) Francophones
du Canada atlantique et de l’Ontario, résidents de grandes villes du Québec
·
Quelle priorité devrait-on accorder à la protection et à la
promotion de la langue française?
·
Que fait le gouvernement du Canada, le cas échéant, pour aider à
protéger et à promouvoir la langue française?
o
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Est-ce que quelqu’un a vu, lu ou
entendu quelque chose au sujet du Plan d’action pour les langues officielles du
gouvernement du Canada?
Le
gouvernement du Canada a annoncé son Plan d’action pour les langues
officielles. Ce plan propose plus de 30 mesures visant à atteindre
quelques objectifs clés. Je vais d’abord partager avec vous ces objectifs et
vous donner quelques exemples des mesures proposées, puis je vous demanderai de
me faire part de vos impressions.
AFFICHER
À L’ÉCRAN UN À LA FOIS
Stimuler
plus d’immigration francophone au Canada
Exemples
de mesures :
· Créer une nouvelle politique
d’immigration francophone ;
· Élargir le travail de promotion et de
recrutement à l’échelle mondiale dans les pays francophones ;
·
Investir dans la formation
linguistique aux nouveaux arrivants.
Favoriser
les possibilités d’apprentissage du français tout au long de la vie
Exemples
de mesures :
· Élargir l’offre de programmes dans
les écoles francophones en milieu minoritaire à l’extérieur du Québec ;
· Investir dans les programmes de
français langue seconde partout au Canada ;
·
Investir dans des centres de
la petite enfance francophones partout au Canada.
Appuyer
les organismes communautaires francophones
Exemples
de mesures :
· Bonifier le financement des
organismes communautaires francophones ;
· Accorder des subventions pour des
projets qui visent à renforcer l’attachement à la langue française et à la
culture francophone ;
·
Accorder des subventions aux
artistes francophones.
Créer un
centre au sein de Patrimoine Canada pour
appuyer le gouvernement du Canada à prendre des mesures supplémentaires pour
soutenir les communautés francophones en situation minoritaire.
DEMANDER APRÈS CHAQUE PARTAGE
D’ÉCRAN :
·
Que pensez-vous de ces objectifs et de ces mesures?
·
Quels seront leurs impacts, selon vous?
DEMANDER
APRÈS AVOIR DISCUTÉ DE CHAQUE MESURE :
•
À votre avis, lesquels auront
le plus d’impact sur la promotion et la protection de la langue française?
Pourquoi?
·
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada devrait s’abstenir de
faire? Pourquoi?
•
Que devrait faire d’autre le gouvernement du
Canada pour promouvoir et protéger la langue française?
IMMIGRATION (40 minutes) Résidents
de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec, francophones du
Canada atlantique et de l’Ontario
Francophones
Atlantic Canada and Ontario Parlons maintenant de l’un de ces
piliers, soit stimuler plus d’immigration francophone au Canada.
·
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Quelles
sont les nouvelles au sujet de l’immigration que vous avez vues, lues ou
entendues récemment?
o
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Quelles
sont vos réactions?
o
Résidents de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec Où
avez-vous vu, lu ou entendu ces nouvelles?
·
[De façon générale] Comment décririez-vous l’état actuel du système
d’immigration canadien?
o
Diriez-vous que de façon générale, le gouvernement du Canada est sur la
bonne voie ou sur la mauvaise voie en ce qui concerne l’immigration? Pourquoi
[dites-vous cela]?
·
Selon vous, quels sont les avantages pour le Canada à accueillir de
nouveaux immigrants?
·
Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec l’énoncé
suivant : « Le Canada doit accueillir davantage de nouveaux immigrants
afin de combler la pénurie de main-d’œuvre et de faire progresser
l’économie. »?
o
Quelle est l’ampleur du problème de pénurie de main-d’œuvre dans votre
communauté?
[SONDER/CLARIFIER] :
Selon Statistique Canada, au deuxième trimestre de 2022, les employeurs du
Canada de tous les secteurs cherchaient activement à pourvoir près d’un million
de postes vacants, soit le nombre trimestriel le plus élevé jamais enregistré.
·
Quelles sont vos réactions?
o
L’immigration pourrait-elle servir à pourvoir les postes vacants?
Pourquoi/pourquoi pas?
·
Êtes-vous préoccupés à l’idée d’accueillir de nouveaux immigrants? Dans
ce cas, quelles sont vos préoccupations?
o
Êtes-vous inquiets de l’impact de l’immigration sur le système de soins
de santé?
o
Qu’en est-il du marché de l’habitation/de la location?
o
Qu’en est-il de la langue française?
·
Croyez-vous que le gouvernement du Canada devrait augmenter, diminuer ou
garder stable le taux d’immigration? Pourquoi?
o
POUR CEUX QUI ONT RÉPONDU AUGMENTER OU DIMINUER : Quelles
pourraient être les répercussions sur le Canada, que ce soit sur le plan social
ou économique?
·
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu sur le plan du gouvernement du Canada
d’augmenter l’immigration venant de pays francophones?
o
Que pensez-vous de l’idée de promouvoir l’immigration venant de pays
francophones? Quels pourraient être les impacts sur la langue française au
Canada, le cas échéant?
AFFICHER
À L’ÉCRAN :
Dans le
cadre du Plan d’action pour les langues officielles, le gouvernement du Canada
prévoit stimuler l’immigration francophone en investissant :
·
18,5 millions de dollars pour accroître les efforts de promotion et
d’appui au recrutement afin d’attirer davantage de travailleurs d’expression
française ou bilingues au Canada.
·
16,3 millions de dollars pour stimuler le recrutement d’enseignants
francophones pour enseigner dans les communautés francophones en situation
minoritaire.
·
50 millions de dollars pour aider à l’établissement et à l’intégration
des nouveaux immigrants francophones dans les communautés francophones en
situation minoritaire.
·
25 millions de dollars pour la création d’un nouveau Centre
d’innovation en immigration francophone doté d’un programme de subventions
et de contributions lequel permettra aux communautés francophones l’occasion de
se faire connaître et de recruter des travailleurs d’expression française.
·
10,5 millions de dollars pour aider les nouveaux arrivants à apprendre
le français.
·
Que pensez-vous de ce plan?
·
Selon vous, quels sont les investissements qui auront le plus grand
impact?
·
Y a-t-il autre chose que le gouvernement du Canada devrait faire?
·
Y a-t-il quoi que ce soit que le gouvernement du Canada ne devrait
pas faire?
·
Ce plan change-t-il votre perception de la manière dont le gouvernement
du Canada gère le système d’immigration au pays? Pourquoi/pourquoi pas?
ASSURANCE-MÉDICAMENTS
(45 minutes) Résidents
de petites villes et de villes de taille moyenne du Québec, résidents de
Thunder Bay
· À votre avis, quels sont
les principaux enjeux auxquels le gouvernement du Canada devrait accorder
la priorité?
o SI CE N’EST PAS
MENTIONNÉ : Qu’en est-il des soins de santé? Quelle priorité devrait-on
lui accorder?
· Quels sont les principaux
défis en santé sur lesquels le gouvernement du Canada devrait se
pencher?
o SONDER
AU BESOIN : Qu’en est-il des pénuries de médecins et d’infirmières au
pays? Qu’en est-il du soutien en santé mentale pour tous les Canadiens? De la
réduction des temps d’attente pour obtenir des services médicaux? De
l’expansion des soins de santé virtuels?
· Que pensez-vous du coût
des médicaments sur ordonnance au Canada? Diriez-vous que cet enjeu est plus
important, aussi important ou moins important que les défis en santé que vous
avez mentionnés plus tôt?
· Comment décririez-vous
l’état actuel de l’assurance-médicaments au Canada?
o Est-ce abordable [les
médicaments sur ordonnance sont-ils abordables]? Est-ce accessible?
· Qui parmi vous sont
familiarisés avec l’expression assurance-médicaments?
o Qu’est-ce que cela
signifie pour vous?
·
Êtes-vous au courant des mesures ou des plans que le gouvernement du
Canada a mis en œuvre ou prévoit mettre en œuvre en matière
d’assurance-médicaments? Qu’avez-vous vu, lu ou entendu à ce sujet?
ÉCLAIRCISSEMENTS :
En 2019, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il avait l’intention d’aller de
l’avant avec la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments afin
de rendre les médicaments d’ordonnance plus abordables et plus accessibles pour
un plus grand nombre de Canadiens.
Depuis ce temps, le
gouvernement du Canada a mis sur pied une Agence canadienne des médicaments
chargée de négocier le prix des médicaments d’ordonnance au nom des Canadiens
et de les acheter en gros afin de faire économiser de l’argent aux
contribuables à long terme. Le gouvernement du Canada travaille également à
l’élaboration de sa stratégie nationale pour les médicaments onéreux destinés
aux maladies rares afin que les Canadiens aient un meilleur accès à ces
médicaments; c’est une première étape vers une couverture élargie.
· Quelles sont vos
réactions à cette information? Est-ce quelque chose auquel le gouvernement du
Canada devrait accorder une priorité?
· Alors qu’il planifie les
prochaines étapes de son régime national d’assurance-médicaments, quelles sont
les choses les plus importantes que le gouvernement du Canada devrait garder à
l’esprit?
· Qui devrait être couvert
par un régime national d’assurance-médicaments? Devrait-il s’agir d’un régime
universel accessible à tous ou d’un « filet de sécurité » qui
s’applique aux Canadiens lorsque le coût des médicaments d’ordonnance dépasse un
pourcentage de leur revenu? Pourquoi?
o Laquelle de ces deux
approches est la plus juste ou la plus équitable?
o Êtes-vous préoccupés par
l’une ou l’autre de ces approches?
· Le
régime d’assurance-médicaments devrait être entièrement public, au même titre
que les soins de santé, c’est-à-dire que tous les Canadiens profiteraient du
même régime. Par ailleurs, il pourrait permettre de « combler les
écarts », de façon à ce que les Canadiens puissent continuer d’utiliser
les régimes publics et privés existants. Ce type de régime serait établi de
manière à ce que tous aient droit à une couverture, même ceux qui ne sont pas
actuellement couverts.
o Selon vous, quels sont
les avantages et les inconvénients de ces deux approches?
o Laquelle de ces approches
est la plus juste ou la plus équitable?
o Êtes-vous préoccupés par
l’une ou l’autre de ces approches?
· Y en a-t-il parmi vous
qui sont couverts par un régime d’assurance-médicaments?
o SI OUI : êtes-vous satisfaits de votre régime?
Pourquoi/pourquoi pas?
o SI OUI : Croyez-vous
qu’un régime national d’assurance-médicaments offrirait une meilleure
couverture ou une couverture inférieure à celle de votre régime actuel?
Pourquoi?
· Si le gouvernement du
Canada mettait en œuvre un régime national d’assurance-médicaments, quels types
de médicaments devrait-il couvrir selon vous? SONDER : Des médicaments qui
sauvent des vies, des médicaments pour traiter des maladies rares, des médicaments
prescrits plus fréquemment.
· Est-ce qu’un régime
national d’assurance-médicaments contribuerait à rendre la vie plus abordable?
· Quels seraient les
impacts sur notre système de soins de santé?
· Seriez-vous en faveur
d’un régime national d’assurance-médicaments?
o Même s’il ajoutait au
déficit?
o Même s’il contribuerait à
augmenter les impôts?
·
Avez-vous des questions sur l’assurance-médicaments?
RELATIONS
AVEC LA CHINE (35 minutes) Membres
de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver
·
Comment décririez-vous les relations actuelles entre le Canada et la
Chine?
o
Quels sont les principaux enjeux qui affectent nos relations avec la
Chine?
o
En quoi les relations entre le Canada et la Chine ont-elles changé? À
quoi attribuez-vous ces changements?
·
Lorsqu’il s’agit de gérer ses relations avec la Chine, diriez-vous que
le gouvernement du Canada est généralement sur la bonne voie ou sur la mauvaise
voie?
o
En lien avec ces relations, qu’est-ce que le gouvernement du Canada fait
de bien?
o
Qu’est-ce qu’il devrait améliorer?
§
Qu’aimeriez-vous que le gouvernement du Canada fasse de ces relations?
·
Dorénavant, à quoi vous attendez-vous en ce qui concerne les relations
Canada-Chine?
OPIOÏDES
(35 minutes) Résidents de Thunder Bay, membres de
la diaspora chinoise de l’île de Vancouver
Passons
maintenant à un tout autre sujet.
·
Diriez-vous que la dépendance aux opioïdes est un enjeu majeur, un enjeu
négligeable ou aucunement un enjeu dans votre communauté?
·
Expliquez-moi brièvement comment ce problème a pris de l’ampleur au fil
des ans.
o
La situation s’est-elle améliorée ou détériorée [dans les dernières
années]?
·
Avez-vous bon espoir qu’il y aura des progrès au cours des prochaines
années? Pourquoi/pourquoi pas?
·
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada a fait, le cas échéant, pour
contrer la dépendance aux opioïdes [en Colombie-Britannique]?
·
À quoi pensez-vous quand vous entendez « approvisionnement sûr »?
·
À quoi pensez-vous quand vous entendez « sites d’injection
supervisés »?
ÉCLAIRCISSEMENTS :
L’approvisionnement sûr consiste
à fournir des médicaments prescrits aux personnes qui présentent un risque
élevé de surdose comme solution de rechange plus sécuritaire aux drogues
illégales toxiques. [Les services d’approvisionnement sûr peuvent contribuer à
prévenir les surdoses, à sauver des vies et à diriger les consommateurs de
drogues vers d’autres services sociaux et de santé.]
Les sites d’injection supervisés
permettent aux consommateurs de drogues de s’injecter les drogues qu’ils
apportent eux-mêmes, dans un environnement salubre et sécuritaire, sous la
surveillance d’un personnel qualifié. [On évite ainsi les surdoses
accidentelles et la propagation de maladies infectieuses. On y offre également
un éventail de services de réduction des méfaits.]
·
Comment réagissez-vous à ces définitions?
·
À quel point est-ce important, le cas échéant, pour les personnes aux
prises avec une dépendance aux opioïdes d’avoir accès à un approvisionnement
sûr et à des sites d’injection supervisés? Pourquoi dites-vous cela?
o
Résidents de Thunder Bay À votre connaissance, ces services
contribuent-ils à prévenir les surdoses? Est-ce que le fait de savoir que ces
services aident à prévenir les surdoses pourrait avoir un impact sur votre
appui envers ces services?
o
Résidents de Thunder Bay Est-ce que le fait de savoir que ces
services permettent de relier les consommateurs de drogues à d’autres services
de santé et de traitement pourrait avoir un impact sur votre appui envers ces
services? Pourquoi/pourquoi pas?
·
Quel est le rôle du gouvernement du Canada dans les services
d’approvisionnement sûr et les sites d’injection supervisés?
ÉCLAIRCISSEMENTS : Grâce au Programme sur l’usage et les
dépendances aux substances (PUDS), le gouvernement du Canada finance des
projets qui s’attaquent aux méfaits associés à la consommation de substances.
Dans le cadre de ce programme, le gouvernement du Canada finance des services
d’approvisionnement sûr et des sites d’injection supervisés, de même que des
projets axés sur la prévention des surdoses, l’éducation, les centres de
désintoxication, le soutien par les pairs, la sensibilisation, le mentorat, le
soutien en santé mentale, et plus encore.
·
Que pensez-vous du gouvernement du Canada qui investit dans des projets
de réduction des méfaits?
·
Selon vous, quels seraient [les impacts, s’il y a lieu/les impacts] de
ces projets?
·
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver Que
pensez-vous de l’exemption accordée par le gouvernement du Canada en vertu de
la Loi réglementant certaines drogues et autres substances pour
décriminaliser la possession de 2,5 grammes ou moins de certaines drogues
illégales en Colombie-Britannique? Êtes-vous pour ou contre une telle mesure?
Pourquoi?
o
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver Le cas
échéant, quelle conséquence cela aura-t-il?
o
Membres de la diaspora chinoise de l’île de Vancouver Ce
changement aura-t-il un impact sur la criminalité en Colombie-Britannique?
Pourquoi dites-vous cela?
·
Quelles sont les [autres] mesures que le gouvernement du Canada devrait
prendre selon vous pour s’attaquer à ces enjeux?
ENJEUX LIÉS AUX ÉTUDES POSTSECONDAIRES (15 minutes) Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba)
Au moment de l’invitation, vous nous avez tous
confirmé avoir terminé vos études de niveau secondaire.
·
Êtes-vous au courant des travaux menés par le gouvernement du Canada
pour rendre les études postsecondaires plus abordables et faciliter le
remboursement des prêts?
Je vais vous présenter quelques
mesures mises de l’avant par le gouvernement du Canada et je recueillerai vos
réactions.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
·
Élimination permanente de l’intérêt fédéral sur les
prêts d’études canadiens et les prêts canadiens aux apprentis.
·
Augmentation des bourses d’études canadiennes de
40 % pour offrir jusqu’à 4 200 $ par année universitaire aux
étudiants à temps plein.
·
Amélioration du Programme d’aide au remboursement afin que
toute personne gagnant moins de 40 000 $ par année n’ait plus à
rembourser son prêt étudiant, le seuil de revenu augmentant avec la taille de
la famille.
·
Que pensez-vous de ces mesures? Avez-vous des questions sur celles-ci?
·
Y a-t-il autre chose que le gouvernement du Canada devrait faire pour
aider les récents diplômés?
Emploi
(25 minutes) Récents diplômés de niveau
postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies (Saskatchewan et
Manitoba)
Lorsque nous vous avons invités, vous nous avez également mentionné que vous
étiez à la recherche d’un emploi ou que vous aviez commencé un emploi.
·
Comment qualifieriez-vous l’état actuel du marché de l’emploi? Est-il
bon, médiocre ou quelque part entre les deux? Pourquoi dites-vous cela?
o
À quel point est-ce facile pour quelqu’un comme vous de trouver un
emploi dans le domaine qui vous intéresse? Avez-vous éprouvé des difficultés
durant une recherche d’emploi?
§
Les possibilités d’emplois sont-elles suffisantes dans votre région?
·
Avez-vous l’impression que dans cinq ans, le marché de l’emploi sera
pire, meilleur ou le même qu’actuellement? Pourquoi?
o
SI A RÉPONDU PIRE : Qu’est-ce qui vous rendrait plus optimiste?
·
Diriez-vous que le gouvernement du Canada est sur la bonne voie ou sur
la mauvaise voie lorsqu’il s’agit de créer des emplois au pays?
·
Êtes-vous au courant des travaux menés par le gouvernement du Canada
pour créer des emplois, offrir une formation axée sur les compétences ou
soutenir les travailleurs?
·
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada pourrait faire d’autre pour
aider?
SÉCURITÉ
COMMUNAUTAIRE (40 minutes) Résidents
de la région du Grand Toronto préoccupés par la criminalité
J’aimerais
maintenant discuter des enjeux communautaires de façon plus générale.
•
Quels sont les principaux enjeux auxquels est confrontée votre
communauté?
o
Dans quelle mesure la criminalité est-elle un enjeu dans votre
communauté? Pourquoi dites-vous cela?
§
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu récemment sur la criminalité?
o
Quel est le type de crime considéré comme un enjeu dans votre
communauté?
o
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il de la criminalité dans le
transport en commun?
§
Dans quelle mesure la criminalité dans le transport en commun est-elle
un enjeu?
·
Diriez-vous que votre communauté est sécuritaire? Pourquoi/pourquoi pas?
·
D’après ce que vous savez, le taux de criminalité dans votre communauté
a-t-il augmenté, diminué ou s’il est demeuré stable?
o
S’IL A AUGMENTÉ : Qu’avez-vous remarqué plus particulièrement?
§
À quoi attribuez-vous la hausse de la criminalité? Quelles sont les
causes?
§
Avez-vous modifié vos habitudes ou vos comportements en raison de la
hausse de la criminalité? Si c’est le cas, qu’avez-vous modifié?
§
Que devrait-on faire en réaction à la hausse de la criminalité?
§
Y a-t-il quelque chose que le gouvernement fédéral devrait faire selon
vous pour contrer la criminalité dans votre communauté?
·
Le gouvernement du Canada a-t-il fait quoi que ce soit dans les
dernières années pour lutter contre la criminalité? Fait-il quelque chose
maintenant?
o
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il du contrôle des armes à
feu?
§
SI A RÉPONDU OUI : Quelles sont vos réactions?
o
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il de la lutte contre les
gangs de rue et la violence?
Le
gouvernement du Canada a annoncé qu’il investirait 390 millions de dollars
sur cinq ans pour aider les provinces à lutter contre la violence liée aux
gangs de rue et à réduire le nombre de crimes commis avec des armes à feu.
Cet
argent servira à financer une variété de programmes, notamment pour
l’application des lois, la sécurité frontalière et la prévention du crime.
Dans le passé, des programmes comme Opération Centaure, une initiative visant à
renforcer les corps de police par le déploiement d’équipes spécialisées, à
perturber l’approvisionnement illégal des armes à feu et à prévenir la
criminalité, ont été financés.
·
Quelles sont vos réactions? Selon vous, quels seront les impacts de ce
type de financement?
·
Êtes-vous en faveur de cette approche pour combattre la criminalité?
Pourquoi/pourquoi pas?
·
Avez-vous des questions ou des préoccupations au sujet de ce
financement?
·
Qu’est-ce que le gouvernement du Canada pourrait faire d’autre pour
réduire la criminalité?
LOGEMENT
(20-80 minutes) Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, Autochtones des Territoires du
Nord-Ouest, résidents de la région du Grand Toronto préoccupés par la
criminalité
Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de la région du Grand Toronto
préoccupés par la criminalité Passons à un autre sujet.
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Qu’avez-vous vu, lu, ou entendu au sujet des
politiques de logement du gouvernement du Canada?
·
Quels sont les principaux enjeux en matière de logement [sur lesquels le
gouvernement du Canada devrait se pencher]?
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité SI CE N’EST PAS
MENTIONNÉ : Qu’en est-il de la construction d’un plus grand nombre de
logements?
o Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison SI CE N’EST PAS
MENTIONNÉ : Qu’en est-il de l’aide pour l’achat d’une première maison?
§ Résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison À quel point êtes-vous
préoccupés par les changements apportés au taux préférentiel?
§ Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Au moment de renouveler
votre hypothèque, vous attendez-vous à ce que les taux d’intérêt augmentent,
diminuent ou demeurent stables comparativement à lorsque vous avez acheté votre
maison?
§ Résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison [SI
AUGMENTATION/DIMINUTION] Selon vous, quelles seront les conséquences de ce
changement sur l’abordabilité de votre hypothèque?
Pourrait-il avoir des conséquences importantes, des conséquences négligeables
ou aucune conséquence?
· Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Qu’en est-il des
répercussions sur votre ménage?
o Autochtones
des Territoires du Nord-Ouest SONDER AU BESOIN : Des prix
abordables pour l’achat ou la location, la qualité des habitations, l’offre,
etc.
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité Selon vous, pourquoi les
habitations ne sont-elles pas construites plus rapidement? Comment
expliquez-vous les délais relatifs aux projets d’habitation? [SONDER AU
BESOIN : À qui [ou à quoi] doit-on en attribuer la responsabilité [des
délais]?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité Quelles sont les mesures ou
les solutions qui devraient être adoptées pour résoudre les délais relatifs aux
projets d’habitation?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Selon vous, à qui revient la responsabilité de fixer le taux
préférentiel?
Résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Au
moment de l’invitation à cette séance de discussion, vous avez tous affirmé
avoir acheté une maison au cours des cinq dernières années.
·
Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison De façon générale, à quel point
est-ce abordable pour vous d’être propriétaires? La propriété est-elle devenue
plus abordable, moins abordable ou aussi abordable qu’avant pour vous?
o Résidents de grandes villes
de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Qu’en est-il de vos versements
hypothécaires? Ces versements ont-ils augmenté, diminué ou s’ils sont demeurés
stables?
o Résidents de grandes villes
de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Qu’en est-il de vos primes
d’assurance habitation?
o Résidents de grandes villes
de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Qu’en est-il du coût des services
publics?
§ Résidents de grandes villes
de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison [DEMANDER POUR CHACUN, SI LES COÛTS
ONT AUGMENTÉ/DIMINUÉ] Quel impact cela a-t-il eu sur le budget de votre ménage?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Au moment d’acheter votre première maison, quels ont
été vos principaux défis?
Résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Je vais maintenant vous présenter
plusieurs initiatives en matière de logement du gouvernement du Canada.
Résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison AFFICHER À L’ÉCRAN :
o
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Le lancement du nouveau Compte d’épargne libre
d’impôt pour l’achat d’une première propriété, qui permet aux Canadiens
d’épargner jusqu’à 40 000 $ libres d’impôt pour acheter leur première
maison;
o
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison L’Incitatif à l’achat d’une première propriété, un
prêt hypothécaire avec participation du gouvernement du Canada qui fournit une
mise de fonds de 5 % ou 10 % pour l’achat d’une première maison;
o Résidents de grandes villes
de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison L’élargissement de l’Incitatif à l’achat d’une
première propriété afin d’offrir plus de souplesse et de faciliter
l’accès pour les Canadiens sans conjoint ou conjointe;
o
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Le montant du crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation
qui double afin d’offrir jusqu’à 1 500 $ en soutien direct aux
acheteurs pour compenser les frais de clôture de transaction pour l’achat d’une
première maison;
o
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Un investissement de 200 millions de dollars pour
accroître les possibilités de location avec option d’achat;
o
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison L’interdiction des offres à l’aveugle (les
offres à l’aveugle sont celles où les acheteurs ne connaissent pas l’offre des
autres).
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Y a-t-il quoi que ce soit sur la liste dont vous
n’aviez pas entendu parler?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Au moment d’acheter votre maison, avez-vous utilisé
les programmes du gouvernement du Canada?
o Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Si OUI : Lesquels?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Que vous ayez ou non utilisé les programmes sur la
liste, croyez-vous que le gouvernement du Canada est sur la bonne voie ou sur
la mauvaise voie lorsqu’il s’agit de rendre la propriété plus accessible?
o Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Qu’en est-il du Compte
d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété?
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison ÉCLAIRCISSEMENTS : Le nouveau Compte d’épargne
libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété permet aux acheteurs
éventuels d’épargner jusqu’à 40 000 $ libres d’impôt. À l’instar du
régime enregistré d’épargne-retraite (REER), les cotisations sont déductibles
d’impôt. De plus, comme c’est le cas pour le compte d’épargne
libre d’impôt (CELI), les retraits pour l’achat d’une première propriété – y
compris tout revenu de placement tiré des cotisations – ne sont pas imposables.
Il n’y a aucun impôt à payer sur les cotisations et aucun impôt à payer
sur les retraits.
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Croyez-vous que cette initiative serait avantageuse
pour vous personnellement? Et pour les acheteurs d’une première propriété en
général?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Avez-vous des questions ou des commentaires au sujet
de ces programmes?
·
Résidents de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat
d’une maison Qu’est-ce que le gouvernement du Canada devrait faire
d’autre pour aider les acheteurs d’une première propriété?
o Diriez-vous que le
soutien aux acheteurs d’une première propriété est une priorité pour le
gouvernement du Canada? Pourquoi/pourquoi pas?
Résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Parlons maintenant de la construction de
nouveaux logements.
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet des travaux que le gouvernement du
Canada [prévoit faire ou fait/fait ou prévoit faire] pour encourager la
construction de nouveaux logements?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet du Fonds pour accélérer la construction
de logements? ÉCLAIRCISSEMENTS : Le Fonds pour accélérer la construction
de logements est un fonds de 4 milliards de dollars qui offre du financement
aux administrations locales pour encourager les initiatives visant à accroître
l’offre de logements.
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité Quelles sont vos
réactions à cela?
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité Quelles seraient les
conséquences d’un tel fonds?
o Résidents
de grandes villes de l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison Seriez-vous pour ou
contre une augmentation du nombre de logements dans votre région?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité
Devrait-il y avoir des conséquences pour les municipalités qui ne construisent
pas suffisamment de logements? [Pourquoi?]
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité SI OUI : Quelles
seraient les conséquences appropriées?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité Est-ce
que cela vous préoccupe qu’on construise des logements supplémentaires [plus
rapidement/dans votre communauté]?
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de l’Ontario
ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du Grand
Toronto préoccupés par la criminalité SI OUI : Quelles
sont vos préoccupations?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité
Êtes-vous familiarisés avec le zonage municipal? ÉCLAIRCISSEMENTS : Un
règlement de zonage contrôle l’aménagement du territoire dans votre
collectivité. Il est établi par l’administration locale et détermine exactement
la façon d’utiliser les terres, l’emplacement des bâtiments et d’autres
constructions, les genres de bâtiments autorisés et leur utilisation.
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité Selon
vous, quelles pourraient être les conséquences d’un règlement de zonage sur la
construction de nouveaux logements?
·
Récents diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne
des Prairies (Saskatchewan et Manitoba), résidents de grandes villes de
l’Ontario ayant récemment fait l’achat d’une maison, résidents de la région du
Grand Toronto préoccupés par la criminalité
[Croyez-vous qu’il faudrait encourager les municipalités/à quel point est-ce important
d’encourager les municipalités] à modifier les règlements de zonage pour
permettre la construction de nouveaux logements dans leurs collectivités? Pourquoi/pourquoi
pas?
o Récents
diplômés de niveau postsecondaire de villes de taille moyenne des Prairies
(Saskatchewan et Manitoba) Auriez-vous des inquiétudes si les
municipalités modifiaient les règlements de zonage?
§ [SONDER AU BESOIN] [Et si cela avait pour effet de
rendre les collectivités/Et si ces changements avaient pour effet de rendre
votre quartier/Penseriez-vous toujours ainsi si cela avait pour effet de rendre
les collectivités] plus dense(s) et plus peuplé(es)?
·
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest En ce
qui concerne les défis que vous avez mentionnés, diriez-vous que la situation
s’est détériorée, s’est améliorée ou est demeurée stable dans les dernières
années?
·
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest
Croyez-vous que l’accès aux logements dans les Territoires du Nord-Ouest
s’améliorera ou se détériorera au cours des prochaines années? Pourquoi?
o
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest Que doit-il
se passer pour que l’accès aux logements dans les Territoires du Nord-Ouest
s’améliore?
·
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest
Qu’avez-vous vu, lu ou entendu au sujet des travaux du gouvernement du Canada
en matière de logement?
·
Autochtones des Territoires du Nord-Ouest En ce
qui concerne le logement, le gouvernement du Canada est-il généralement sur la
bonne voie ou sur la mauvaise voie? Pourquoi dites-vous cela?
·
Quelles autres mesures aimeriez-vous que le gouvernement du Canada mette
en œuvre [pour bâtir plus de logements/en matière de logement]?
ENJEUX
LOCAUX/SECTEURS PÉTROLIER ET GAZIER (25 minutes) Résidents
de St. John’s
J’aimerais
maintenant attirer votre attention sur les enjeux locaux en général.
·
Quels sont les principaux enjeux qui affectent votre collectivité et sur
lesquels le gouvernement du Canada devrait se concentrer?
·
Diriez-vous que le gouvernement du Canada leur accorde suffisamment
d’attention, pas suffisamment d’attention ou trop d’attention? Pourquoi
dites-vous cela?
·
Quels sont, selon vous, les secteurs et les industries qui ont le plus
besoin d’aide ?
Pourquoi ces industries et secteurs ont-ils besoin d’un
soutien fédéral ?
·
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Et qu’en est-il du pétrole et du gaz? Est-ce
une industrie importante à Terre-Neuve?
·
Comparativement aux autres industries mentionnées, est-ce que les
secteurs pétrolier et gazier ont généralement un impact important ou un impact
négligeable sur votre collectivité? Pourquoi dites-vous cela?
·
À votre avis, quels sont les principaux problèmes de l’industrie du
pétrole et du gaz à l’heure actuelle?
·
Est-ce que quelqu’un a entendu parler de projets pétroliers et gaziers à
Terre-Neuve? Si oui, lesquels? Que pensez-vous de ces
projets?
·
Quelqu’un a-t-il entendu parler du projet d’exploitation Bay du Nord qui est à
l’étude? Qu’avez-vous entendu?
ÉCLAIRCISSEMENTS : Equinor propose de construire et
d’exploiter une installation flottante de production de pétrole et de gaz
extracôtière dans la passe Flamande, à environ 500 kilomètres à l’est
de St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, dans l’océan Atlantique. Tel qu’il est proposé, le projet d’exploitation Bay du Nord aurait une durée
de vie d’environ 30 ans, et des puits et des ancrages supplémentaires
pourraient être ajoutés à l’installation de production.
Récemment, Equinor a annoncé que le projet serait reporté de trois ans
en invoquant la volatilité des marchés et la hausse significative des coûts
pour plusieurs aspects du développement.
·
Quelles sont vos réactions?
·
Connaissez-vous la position du gouvernement fédéral sur ce projet? Si
c’est le cas, quelle est cette position?
·
Que souhaiteriez-vous qu’il se produise et pourquoi?
SOINS DE SANTÉ (15 minutes) Résidents
de St. John’s
Passons
à un autre sujet.
·
Comment décririez-vous le système de soins de santé de Terre-Neuve
actuellement?
o
Que pensez-vous de la qualité et de la disponibilité des soins de santé
dans votre région?
·
Quels sont les défis les plus pressants en matière de soins de santé
dans votre communauté ?
·
Est-ce que quelqu’un a entendu parler de récents engagements ou
d’annonces faites par le gouvernement du Canada en matière de soins de santé?
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Le gouvernement du Canada a
récemment annoncé cinq domaines prioritaires en matière de soins de
santé :
·
Remédier aux pénuries de
personnel de la santé et réduire les temps d’attente;
·
Augmenter l’accès aux
soins de santé familiale;
·
Améliorer les soins de
longue durée et les soins à domicile;
·
S’attaquer aux questions
de santé mentale et de consommation de substances;
· Moderniser la gestion des
données sur la santé et les soins virtuels.
·
Quelles sont vos premières réactions à cette liste de priorités?
·
Parmi les priorités énumérées, y en a-t-il qui vous semblent
particulièrement importantes?
·
Y a-t-il des priorités qui, selon vous, ne devraient pas figurer sur la liste?
Pourquoi dites-vous cela?
PERSPECTIVES
ÉNERGÉTIQUES (25 minutes) Résidents
de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des Prairies
•
Dans quelle mesure le secteur pétrolier et gazier est-il important pour
l’économie [de l’Alberta/du Canada]?
•
Comment décririez-vous l’état actuel du secteur pétrolier et gazier [en
Alberta/maintenant]
•
Dans quelle mesure est-il important ou pas
que l’économie [albertaine/canadienne] se diversifie et dépende moins du
pétrole et du gaz? Pourquoi?
o
Quels secteurs seront les plus importants pour l’économie [albertaine
future] [à l’avenir]?
§
SI CE N’EST PAS MENTIONNÉ : Qu’en est-il du secteur de l’énergie
propre ? Dans
quelle mesure l’avenir de l’économie
[de l’Alberta] dépendra-t-il
du développement de son secteur de l’énergie
propre?
§ Pensez-vous
que le développement du secteur de l’énergie propre aura un impact positif, un
impact négatif ou aucun impact sur une personne comme vous? Qu’en est-il
[des/pour les] travailleurs [de l’Alberta]?
§ EXPLIQUER
AU BESOIN : Le secteur de l’énergie propre pourrait comprendre diverses
sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire, l’énergie
éolienne, l’hydroélectricité, le combustible à base d’hydrogène, ou des
technologies de captage et de stockage du carbone.
• Est-ce
que quelqu’un a déjà entendu l’expression « emplois
durables »? Qu’est-ce
que cela signifie?
•
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez aux emplois
durables dans le secteur de l’énergie propre?
o
Pensez-vous que la création d’emplois durables dans le secteur de
l’énergie propre serait bénéfique pour l’économie [albertaine]? Qu’en est-il
pour vous et votre famille? Pourquoi/pourquoi pas?
·
Qui ou quoi, selon vous, est le
moteur du développement du secteur de l’énergie propre [en Alberta/au Canada]?
TARIFICATION
DU CARBONE (45 minutes) Résidents
de St. John’s, résidents de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales
des Prairies
·
À quel point est-ce important que le gouvernement du Canada réduise la
pollution par le carbone au pays? Pourquoi?
·
Êtes-vous au courant des mesures mises de l’avant par le gouvernement du
Canada pour réduire la pollution par le carbone au pays?
[ÉCLAIRCISSEMENTS]
Le gouvernement du Canada a pris plusieurs mesures pour réduire la pollution
par le carbone. [Ces mesures incluent la tarification de la pollution par le
carbone, l’établissement de normes sur les combustibles propres, les
investissements dans les énergies renouvelables et les technologies propres, de
même que dans les programmes d’efficacité énergétique. / Voici quelques-unes de
ces mesures :]
Résidents
de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des Prairies
AFFICHER À L’ÉCRAN :
·
Résidents de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des
Prairies La tarification de la pollution par le carbone
·
Résidents de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des
Prairies L’établissement de normes sur les combustibles
propres
·
Résidents de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des
Prairies Les investissements dans les énergies renouvelables
et les technologies propres
·
Résidents de Calgary et Edmonton, résidents de villes rurales des
Prairies Les investissements dans les programmes d’efficacité
énergétique
Aujourd’hui,
nous nous concentrerons surtout sur la première mesure : la tarification
de la pollution par le carbone.
·
[Avant aujourd’hui,] qui parmi vous était au courant que le gouvernement
du Canada avait tarifié la pollution par le carbone?
o
Que savez-vous de la tarification de la pollution par le carbone?
·
Quelles sont vos questions sur [celle-ci/la tarification de la pollution
par le carbone, le cas échéant]? Que voulez-vous savoir?
·
Compte tenu de ce que vous savez déjà, êtes-vous pour ou contre la
tarification de la pollution par le carbone, ou êtes-vous indécis?
ÉCLAIRCISSEMENTS :
La tarification de la pollution par le carbone comprend deux parties – une
redevance sur les combustibles comme le pétrole et le gaz, et un système
distinct pour les industries. Dans [ces/les] provinces où la redevance fédérale
sur les combustibles s’applique, tous les produits issus de la redevance sont
retournés aux Canadiens, principalement sous forme de paiements de l’Incitatif
à agir pour le climat [(PIAC)] versés aux ménages. La majorité des ménages
reçoivent plus d’argent par ces paiements qu’ils n’en payent pour la redevance
sur les combustibles.
·
Est-ce que le fait de savoir cela a des répercussions sur votre appui ou
votre désaccord avec la tarification de la pollution par le carbone?
Pourquoi/pourquoi pas?
·
Si vous souhaitiez obtenir de l’information sur la tarification de la
pollution par le carbone, par où commenceriez-vous?
o
Quelles sources consulteriez-vous? Quelles sont celles dignes de
confiance ou crédibles à ce sujet?
§
SONDER : Qu’en est-il des scientifiques spécialistes du climat?
Qu’en est-il des économistes? Pourquoi [dites-vous cela]?
ÉCLAIRCISSEMENTS :
De nombreux économistes affirment que la tarification de la pollution par le
carbone est le moyen le plus économique de réduire les émissions de carbone à
l’échelle et à la vitesse nécessaires pour atténuer les répercussions des
changements climatiques. [Note pour le modérateur :] Fournir la
source dans la fenêtre de clavardage afin que les participants puissent
consulter l’information s’ils le désirent : https://clcouncil.org/economists-statement/
·
Est-ce que le fait de savoir cela a des répercussions sur votre appui ou
votre désaccord avec la tarification de la pollution par le carbone?
Pourquoi/pourquoi pas?
·
D’autres pays, comme le Danemark, le Royaume-Uni, la Suède, la France,
les Pays-Bas, le Chili et le Japon, ont leur propre système de tarification de
la pollution par le carbone. Est-ce que de savoir que d’autres pays ont adopté
cette approche fait en sorte que [la tarification de la pollution par le
carbone au Canada a un effet plus favorable, moins favorable, ou aucun
effet/vous êtes plus enclin ou moins enclin, ou si elle n’a aucun effet sur
votre soutien pour la tarification de la pollution par le carbone au Canada]?
Pourquoi/pourquoi pas?
ÉCLAIRCISSEMENTS :
Comme il a été mentionné, le gouvernement du Canada investit également dans les
énergies renouvelables et les technologies propres pour réduire les émissions.
[Mais] certains pays comme les États-Unis ont choisi de ne pas fixer de prix
sur la pollution par le carbone, mais plutôt d’investir massivement dans le
secteur privé afin que les sociétés puissent développer les technologies
propres nécessaires pour réduire elles-mêmes leurs émissions de carbone. Pour
ce faire, le gouvernement américain a investi 400 milliards de dollars,
soit environ le cinquième de l’économie canadienne toute entière.
·
Que pensez-vous de cette approche? Quels sont les avantages et les coûts
associés à cette approche?
·
Croyez-vous que le gouvernement du Canada devrait adopter une approche
similaire? Pourquoi/pourquoi pas?
o
Le gouvernement du Canada pourrait-il se permettre d’adopter une telle
approche?
·
Croyez-vous que la tarification de la pollution par le carbone puisse
décourager les gens à polluer? Pourquoi/pourquoi pas?
o
Quelles pourraient être les autres répercussions de la tarification de
la pollution par le carbone sur les Canadiens?
o
À court terme, croyez-vous que les coûts associés à la tarification de
la pollution par le carbone soient plus élevés pour les collectivités que ceux
associés aux changements climatiques? Pourquoi?
§
Qu’en est-il à plus long terme?
·
En 2021, les émissions de gaz à effet de serre au Canada étaient de
7,4 % inférieurs au niveau d’avant-pandémie (2019). À quoi attribuez-vous
ce déclin? SONDER [POUR/:] LES POLITIQUES GOUVERNEMENTALES, Y COMPRIS LA
TARIFICATION DE LA POLLUTION.
o
D’après vous, que pourrait-on faire pour réduire davantage les
émissions?
9-8-8
(45 minutes) Résidents de grandes villes du
Québec, Autochtones des Territoires du Nord-Ouest
Pour la prochaine discussion, il
sera question entre autres de prévention du suicide et de détresse
émotionnelle. Même si nous avons tenté de réduire au minimum les risques et les
malaises, en raison de la nature délicate du sujet, si vous n’êtes pas à l’aise
de donner votre opinion, vous pouvez vous abstenir de répondre aux questions
[ou vous retirer].
Si vous ou une personne de
votre entourage traversez une crise et avez besoin d’aide, il y a des
ressources en santé mentale que vous pouvez consulter. Notre équipe du soutien
technique vous fournit à l’instant de l’information sur celles-ci dans la fenêtre
de clavardage. Nous communiquerons avec chacun de vous par courriel après la
séance pour vous transmettre la liste des ressources et d’autres numéros où
vous pouvez téléphoner ou texter.
Au sujet des ressources
en santé mentale…
Le gouvernement du Canada
travaille actuellement avec le Centre de toxicomanie et de santé mentale à la
mise en œuvre du 9-8-8, un numéro de téléphone à trois chiffres dédié à la
prévention du suicide et au soutien en cas de troubles émotifs. Le numéro n’est
pas encore en service au Canada. Il sera lancé le 30 novembre 2023.
Je vais vous présenter quelques énoncés que vous
pourriez voir, entre autres, dans les médias sociaux, les publicités et sur le
Web, et qui concernent des sujets liés à la prévention du suicide et la santé
mentale. Après chaque message, nous discuterons de vos impressions.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Énoncé 1 : Idées suicidaires? Troubles
émotifs? De l’aide est offerte partout au pays. Appelez ou envoyez un texto au
9-8-8 en tout temps (24 heures sur 24, tous les jours) pour recevoir du soutien
d’intervenants formés.
Message secondaire : Les gens peuvent aussi
téléphoner ou envoyez des textos au 9-8-8 s’ils s’inquiètent d’un proche qui
pourrait avoir des idées suicidaires et donc besoin de soutien.
·
Qu’est-ce que ce message vous incite à faire ou à penser?
·
Selon vous, que signifie la « détresse émotionnelle » dans ce
message?
·
Que feriez-vous pour améliorer ce message?
·
Que pensez-vous si on supprimait la phrase « Vous ressentez une
détresse émotionnelle? » et qu’on conservait uniquement « Vous pensez
au suicide? »? Est-ce que cela modifierait le sens du message?
·
Et si on supprimait la phrase « Vous pensez au suicide? » et
qu’on conservait uniquement la référence à la « détresse
émotionnelle »? Est-ce que cela modifierait le sens du message?
AFFICHER
À L’ÉCRAN :
Énoncé 2 : Au Canada, environ 12
personnes meurent par suicide chaque jour. Si vous ou quelqu’un que vous
connaissez avez des idées suicidaires ou êtes en crise, il existe de l’aide.
Envoyez un texto ou appelez au 9-8-8 pour obtenir du soutien d’un intervenant
formé.
·
Qu’est-ce que ce message vous incite à faire ou à penser?
·
Dans cet énoncé, on utilise le mot « crise » au lieu de
« détresse émotionnelle ». D’après vous, y a-t-il une différence
entre une crise et la détresse émotionnelle?
·
Que feriez-vous pour améliorer ce message?
·
Est-ce que l’ajout d’une statistique ferait en sorte que le message vous
rejoigne davantage ou qu’il ait un plus grand impact sur vous?
·
Est-ce que la référence au « répondant spécialement formé » ajoute
de la valeur au message?
·
Parlons d’autres caractéristiques importantes du service. Lesquelles
serait-il important de mentionner dans une publicité pour le 9-8-8?
o
Confidentiel
§
Pourquoi/pourquoi pas?
o
Axé sur le traumatisme
§
Pourquoi/pourquoi pas?
o
Adapté à la culture
§
Pourquoi/pourquoi pas?
§
Est-ce que l’expression « adapté à la culture » vous
interpelle?
§
Que pensez-vous de « sensible à la culture »?
o
Gratuit
§
Pourquoi/pourquoi pas?
AFFICHER
À L’ÉCRAN :
Énoncé 3 : Du soutien en santé mentale
gratuit et confidentiel est offert en tout temps, n’importe où au Canada.
Renseignez-vous sur les services de prévention du suicide et de soutien en cas
de troubles émotifs du 9-8-8, et sur d’autres mesures de soutien non urgent en
santé mentale, sur Canada.ca/sante-mentale.
·
Qu’est-ce que ce message vous incite à faire ou à penser?
·
Que feriez-vous pour améliorer ce message?
·
Diriez-vous que ce message contient trop d’information?
·
Vous indique-t-on clairement les gestes à poser selon l’état de santé
mentale d’une personne?
AFFICHER À L’ÉCRAN :
Énoncé 4 : Quand vous communiquez avec
le 9-8-8, le but est de vérifier que vous êtes en sécurité, puis d’explorer
ensemble des moyens pour vous garder en sécurité. Les services d’urgence, comme
le 9-1-1, ne seront appelés que si vous êtes à risque de mourir ou de vous
blesser gravement, ce qui ne se produit que dans très peu de cas.
·
À votre avis, est-ce important de distinguer le 9-8-8 du 9-1-1?
o
Ce message explique-t-il bien la différence entre les deux et comment
ils peuvent interagir?
·
Que feriez-vous pour améliorer ce message?
·
Est-ce important d’inclure ce message?
Parlons
maintenant du 9-8-8 en général…
·
Lorsque le 9-8-8 sera lancé, à quels genres de matériel promotionnel, de
sources d’information ou de publicité sur ce service seriez-vous le plus
susceptible de porter attention?
·
Quel genre d’information vous aiderait à savoir quand téléphoner ou
texter au 9-8-8?
· Seriez-vous
tenté de partager de l’information sur le 9-8-8 avec votre famille, vos amis ou
autres connaissances, comme des collègues?
Voici maintenant quelques noms
envisagés pour ce service. À titre de rappel, le 9-8-8 sera un service d’appels
et de messages textes.
AFFICHER À L’ÉCRAN :
·
9-8-8 :
Soutien pour la prévention du suicide et en cas de crise
·
9-8-8 :
Ligne d’aide pour la prévention du suicide et en cas de crise
·
9-8-8 :
Téléphonez ou textez pour obtenir du soutien pour la prévention du suicide et
en cas de crise
·
À main
levée, veuillez me dire lequel de ces noms convient le mieux selon vous :
o Combien parmi vous pensent
que « 9-8-8 : Soutien pour la prévention du suicide et en cas de
crise » convient le mieux? Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
o
Combien parmi vous pensent que « 9-8-8 : Ligne d’aide pour la
prévention du suicide et en cas de crise » convient le mieux? Qu’est-ce
qui vous fait dire cela?
o
Combien parmi vous pensent que le nom « 9-8-8 » seul, suivi
d’un appel à l’action comme « téléphonez ou textez pour obtenir du soutien
pour la prévention du suicide et en cas de crise » convient le mieux?
Qu’est-ce qui vous fait dire cela?
CONCLUSION
(5-10 minutes) Tous
les lieux
·
Avant de terminer, y a-t-il autre chose que vous aimeriez dire au
gouvernement fédéral? Il peut s’agir d’un point additionnel sur ce dont nous
avons discuté aujourd’hui ou toute autre chose que vous jugez important.
·
Résidents de grandes villes du Québec, Autochtones des Territoires du
Nord-Ouest Le modérateur rappelle aux participants que nous leur
ferons parvenir un courriel de suivi contenant une liste de ressources en santé
mentale.