Consommation d'alcool pendant la grossesse et sensibilisation aux troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale : Résultats d'un sondage sur l'opinion publique

Préparé pour l'Agence de santé publique du Canada
ROP 072-16
Contrat no 6D016-163732/001/CY

Produit par Kantar TNS

Date d'attribution du contrat : le 25 novembre 2016
Date du rapport : le 17 mars 2017

Ce rapport est aussi disponible en anglais:
communications@hc-sc.gc.ca

Table des matières

1. Résumé

1.1. But et objectifs

L'exposition prénatale à l'alcool est reconnue comme étant nocive pour un enfant à naître et peut avoir des répercussions sur la vie de l'enfant, y compris des lésions cérébrales, difficultés d'apprentissage, problèmes de comportement, problèmes de communication, anomalies congénitales telles que des malformations cardiaques, des problèmes auditifs ou problèmes de vision et un faible contrôle des émotions.

Les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF1) est le terme utilisé pour décrire la gamme des méfaits qui surviennent par suite d'une exposition prénatale à l'alcool et elle constitue la principale cause connue de déficience développementale évitable au Canada. Aussi important que puisse être ce problème, une prévention efficace demeure un défi et une opportunité de taille au Canada. Bien que la prévalence exacte des TSAF soit inconnue, en se basant sur des études internationales, on estime qu'un Canadien sur 100, ou approximativement 360 000 Canadiens, est affecté par les TSAF. L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) vient en tête des initiatives du gouvernement du Canada en réponse aux TSAF. Le but de l'initiative concernant les TSAF est de prévenir la consommation d'alcool pendant la grossesse et d'améliorer les résultats sur le plan de la santé et le plan social pour les personnes qui ont des TSAF.

Le but de ce sondage est de mettre à jour les recherches antérieures menées en 2006 (ainsi qu'en 2002 et 1999) afin que l'Agence de la santé publique du Canada puisse mieux comprendre les connaissances, attitudes et comportements des Canadiens en matière de consommation d'alcool pendant la grossesse et les TSAF, ainsi que les médias qui sont efficaces pour ce qui est de fournir de l'information. Les résultats de ce sondage permettront également de mieux cibler les activités futures de sensibilisation aux TSAF en mettant l'accent sur les populations et/ou les sites géographiques qui pourraient bénéficier d'informations supplémentaires ainsi que sur les formats préférés pour recevoir ces informations.

Les objectifs spécifiques de ce sondage sont les suivants :

Pour atteindre ces objectifs, une recherche sur l'opinion publique a été menée auprès de la population canadienne (voir la méthodologie pour de plus amples détails au sujet des participant(e)s à l'étude). Le but d'une recherche sur l'opinion publique est d'obtenir un point de vue public non biaisé sur un certain sujet ou une série de sujets, dans le cas de ce sondage, sur les attitudes et connaissances à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse et des TSAF. Pour cette approche, un échantillonnage aléatoire est utilisé afin de s'assurer qu'il existe une probabilité égale pour tous les membres de la population d'être sélectionnés pour participer au sondage (dans ce cas-ci, une technique d'appels téléphoniques à composition aléatoire a été utilisée). Il est important de noter que bien qu'une recherche sur l'opinion publique constitue un outil utile pour mesurer la proportion d'une population ayant un point de vue précis sur un certain sujet, elle n'explique pas pourquoi les répondants ont ces croyances ou comment modifier leurs comportements.

1.2. Résumé des conclusions

Les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) est la principale cause connue de la déficience développementale évitable au Canada. Malgré ce fait, une prévention efficace demeure un défi et une opportunité de taille au Canada. L'initiative de l'Agence de la santé publique au Canada (ASPC) relativement aux troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) constitue une priorité pour le gouvernement fédéral. L'objectif dans l'ensemble est de prévenir la consommation d'alcool pendant la grossesse et d'améliorer les problèmes sociaux et de santé pour les personnes souffrant de TSAF. À ce titre, l'ASPC cherche à mieux comprendre les connaissances, attitudes et comportements des Canadiens en matière de consommation d'alcool pendant la grossesse et de TSAF, ainsi que les médias qui sont efficaces pour ce qui est de fournir de telles informations.

Sensibilisation aux TSAF

La sensibilisation aux TSAF et autres affections dans le spectre en général est plutôt élevée, presque tous les répondants ayant déjà entendu parler d'au moins une des affections. Individuellement, les anomalies congénitales liées à l'alcool et l'exposition prénatale à l'alcool sont les troubles connus les plus courants. Bien que moins nombreux, une majorité des répondants ont aussi entendu parler des effets de l'alcoolisation fœtale et de la déficience neurodéveloppementale ainsi que des troubles neurologiques du développement liés à l'alcool. Les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) sont les moins connus, une faible majorité seulement des répondants en ayant entendu parler.

Plusieurs données démographiques jouent un rôle dans les niveaux de sensibilisation des répondants aux TSAF et autres affections dans le spectre. Les groupes suivants sont plus susceptibles d'avoir entendu parler de la plupart, sinon de tous :

Les répondants connaissent les effets négatifs d'une consommation d'alcool pendant la grossesse; cependant, ils n'en ont pas une compréhension complète. Bien qu'il soit certainement encourageant de constater qu'une vaste majorité de répondants peuvent identifier plusieurs effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse, presque la moitié croient aussi que le spina bifida est causé par une consommation d'alcool pendant la grossesse, ce qui n'est pas le cas.

Attitudes et comportements à l'égard de l'alcool et de la grossesse

S'abstenir de consommer de l'alcool ou réduire sa consommation n'est pas très préoccupant pour ce qui est de contribuer à une grossesse en santé pour la plupart des répondants. Moins de la moitié des répondants ont indiqué (spontanément, c.-à-d. qu'on ne leur a pas fourni une liste distincte de réponses) que le fait de réduire ou cesser la consommation d'alcool est important si l'on veut augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. Cela étant dit, le problème de consommation d'alcool est également préoccupant lorsqu'on le compare à d'autres substances toxiques comme le tabac et les drogues illégales.

Les répondants croient (lorsqu'on leur fournit une liste distincte de réponses) qu'éviter d'utiliser des substances toxiques telles que l'alcool et le tabac, bien manger et recevoir régulièrement des soins de santé sont des facteurs importants qui contribuent à augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. Cependant, les répondants ne pensent pas que réduire ou cesser de consommer de l'alcool est plus important que bien manger, consulter leur médecin ou cesser de fumer. Il est, cependant, considéré comme plus important que d'éviter le stress, de prendre des vitamines prénatales et de réduire l'activité physique intense.

Dans ce sondage d'opinion publique, les répondants ont déclaré que la consommation d'alcool pendant la grossesse n'est pas sécuritaire. Toutefois, il existe encore un segment assez important (21 à 42 %) de la population qui considère que la consommation d'alcool est sécuritaire pendant la grossesse (allant d'un total d'une boisson alcoolisée pendant la grossesse à une boisson alcoolisée par semaine pendant la grossesse).

Bien que la plupart des répondants comprennent le danger potentiel que la consommation d'alcool peut avoir sur un bébé en développement, ils sont moins susceptibles de reconnaître qu'il faut être tout aussi prudent lorsqu'on essaie de concevoir, même si on comprend que l'alcool peut causer des problèmes avant même qu'une femme sache qu'elle est enceinte. Cela suggère une cassure - les répondants comprennent le risque associé à la consommation d'alcool lorsqu'on essaie de concevoir, mais leurs attitudes à l'égard des comportements qui pourraient s'attaquer au risque ne concordent pas (près de la moitié des répondants s'accordent à dire qu'il est acceptable de consommer 1 ou 2 boissons alcoolisées si on essaie de devenir enceinte).

Plusieurs facteurs démographiques jouent également un rôle dans les attitudes et les comportements des répondants relativement à l'alcool et à la grossesse. D'abord et avant tout, si on les compare aux femmes, les hommes ont, de façon constante, une moins bonne compréhension des impacts de l'alcool pendant la grossesse et pendant que les femmes essaient de concevoir. Les hommes croient plus que les femmes que consommer de l'alcool pendant la grossesse ou lorsqu'une femme essaie de concevoir est sécuritaire. Ils sont aussi beaucoup moins susceptibles de penser que réduire ou cesser la consommation d'alcool est important pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé.

D'autre part, les répondants qui sont sensibilisés aux TSAF ainsi que ceux qui se souviennent d'avoir vu ou entendu des publicités au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse sont plus susceptibles d'afficher des comportements et des attitudes qui sont considérés comme étant sains. Ils sont plus susceptibles de penser qu'il est important de réduire ou de cesser la consommation d'alcool pendant la grossesse, ils sont moins susceptibles de penser qu'il est sécuritaire de consommer de l'alcool pendant la grossesse, et ils sont plus susceptibles de comprendre les dangers potentiels de l'alcool pendant la grossesse.

Influences sociales

Selon les résultats de ce sondage, de façon générale, les femmes canadiennes ne sont pas influencées par la consommation d'alcool de leur conjoint pendant leur grossesse. Il s'agit d'une conclusion encourageante puisque les hommes ont tendance à avoir une moins bonne compréhension et une plus grande sécurité perçue de la consommation d'alcool pendant la grossesse. De façon générale, les femmes enceintes ne sont pas influencées non plus lors d'événements sociaux où l'on sert des boissons alcoolisées. Une faible proportion de femmes seraient, de fait, moins susceptibles de consommer de l'alcool lors de ces événements, ce qui laisse à penser que la pression sociale peut avoir une influence positive sur l'abstinence.

Les hommes appuient généralement leur conjointe et semblent comprendre qu'il est important que les femmes ne consomment pas d'alcool pendant la grossesse; cependant, ils sont moins disposés à s'abstenir de consommer de l'alcool si leur conjointe est enceinte. Cela peut expliquer en partie pourquoi les femmes sentent qu'elles ont l'appui de leur conjoint même s'il ne s'abstient pas de consommer et qu'elles comprennent que leur consommation d'alcool a peu d'influence sur celle de leur conjoint.

La plupart des répondants ont entendu d'autres personnes parler de ne pas consommer d'alcool pendant une grossesse, alors que beaucoup moins en ont parlé à leurs amis ou à leur famille, et encore moins ont eu cette conversation avec un médecin ou un autre professionnel de la santé. Bien que la plupart des répondants aient entendu d'autres personnes parler de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse, il semble y avoir une certaine hésitation à avoir eux-mêmes ces conversations.

Meilleure façon de joindre les répondants

Bon nombre de répondants se souviennent d'avoir vu ou entendu de l'information au sujet des effets de l'alcool pendant la grossesse; cependant, il n'y a pas une meilleure source pour ce type d'information. Les médecins ou les professionnels de la santé, l'école et les publicités à la télé sont les sources les plus courantes. Cette dispersion des sources d'information indique qu'une seule voie de communication pour informer les Canadiens ne serait peut-être pas efficace mais qu'une approche multivoies serait nécessaire si l'on veut avoir une plus grande portée.

Les répondants ont indiqué une préférence pour être informés au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse par le biais d'un certain nombre de formats. Environ la moitié des répondants préféreraient être informés à ce sujet à partir d'un site Web, de médias sociaux, de dépliants ou de brochures. Encore une fois, le manque de concensus quant au format préféré suggère qu'il serait peut-être préférable d'utiliser une approche multiformats pour communiquer avec les Canadiens à ce sujet.

1.3. Méthodologie

Pour atteindre les objectifs de cette recherche, une recherche sur l'opinion publique a été menée auprès de la population canadienne. Le but d'une recherche sur l'opinion publique est d'obtenir un point de vue public non biaisé sur un certain sujet ou une série de sujets, dans le cas de ce sondage, sur les attitudes et connaissances à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse et des TSAF. Pour cette approche, un échantillonnage aléatoire est utilisé afin de s'assurer qu'il existe une probabilité égale pour tous les membres de la population d'être sélectionnés pour participer au sondage (dans ce cas-ci, une technique d'appels téléphoniques à composition aléatoire a été utilisée). Il est important de noter que bien qu'une recherche sur l'opinion publique constitue un outil utile pour mesurer la proportion d'une population ayant un point de vue précis sur un certain sujet, elle n'explique pas pourquoi les répondants ont ces croyances ou comment modifier leurs comportements.

Un sondage téléphonique a été mené auprès de 1 253 Canadiens, âgés de 18 à 46 ans. Un suréchantillon de femmes a été mené et, comme tel, 453 entrevues ont été effectuées auprès d'hommes et 800 auprès de femmes. Les entrevues ont été effectuées à l'aide de sources d'échantillonnage aléatoires de numéros de téléphone et les ménages ont été immédiatement recrutés pour une personne de 18 à 46 ans. Une approche de composition aléatoire de numéros de téléphone a été utilisée afin de s'assurer que tous les numéros de téléphone soient également susceptibles d'être sélectionnés, minimisant ainsi l'effet de biais. Cette approche a permis d'établir une compréhension statistiquement valide (marge d'erreur de +/- 2.8%, 95 % de confiance) des connaissances, attitudes et comportements à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse ainsi que des TSAF.

Avant de procéder aux sondages sur le terrain, deux prétests distincts ont été effectués. Le premier a été effectué le 26 janvier 2017. À partir de ce premier prétest, il a été déterminé que la durée du sondage était beaucoup plus longue que les 13 minutes ciblées. Après avoir révisé le questionnaire afin d'en réduire la longueur, un deuxième prétest a été effectué; ce prétest comprenait 10 entrevues complétées en anglais et 10 entrevues complétées en français, et il a été complété le 2 février 2017. Des révisions additionnelles ont été effectuées pour des raisons de clarté et de longueur. Le sondage a été mené sur le terrain du 7 au 27 février 2017. L'échantillon pour cette étude était un échantillon probabiliste et, comme tel, les résultats peuvent être extrapolés à la population canadienne avec une marge d'erreur de +/-2.8 per cent, 19 fois sur 20.

Une méthodologie détaillée se trouve au chapitre 4.

Veuillez noter que l'analyse a été entreprise afin d'établir l'étendue de la relation parmi les variables telles que le sexe, l'âge, la région, le statut parental, le niveau de scolarité atteint, le revenu du ménage, la consommation d'alcool, la sensibilisation à au moins une des affections dans le spectre des TSAF (on y fait référence tout au long du rapport comme « sensibilisé aux TSAF »), et le rappel de publicités au sujet de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Seules les différences significatives au niveau de confiance de 95 % sont présentées dans ce rapport. Toutes les différences statistiquement significatives entre les sous-groupes sont indiquées par un astérisque (*) dans les tableaux du rapport.

Les chiffres présentés dans le rapport sont arrondis au nombre entier le plus près. En raison de cet arrondissement, il se peut que, dans certains cas, les évaluations regroupées aient un écart d'un point de pourcentage lorsqu'elles sont présentées individuellement, et il se peut que les chiffres ne totalisent pas 100 %.

1.4. Valeur du contrat

La valeur totale du contrat pour ce projet est de 84 353,35 $, y compris la TVH.

1.5. Énoncé de neutralité politique

Par la présente, je certifie qu'à titre de vice-président du bureau régional d'Ottawa et chef des pratiques du secteur public chez TNS Canada Ltd. que les produits finaux sont pleinement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada établies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus parficulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, sur les préférences de partis politiques, sur les positions vis-à-0vis de l'électorat ou sur l'évaluation de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

David Ang
TNS Canada Ltd.
Vice-président, Bureau régional d'Ottawa et chef des pratiques dans le secteur public

2. Points saillants

La section suivante souligne les principaux résultats liés aux connaissances, attitudes et comportements des Canadiens à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse et des TSAF, ainsi que les médias qui sont efficaces lorsqu'il s'agit de fournir de telles informations.

Sensibilisation aux TSAF

Attitudes et comportements à l'égard de l'alcool et de la grossesse

Influences sociales

Meilleure façon de joindre les répondants

3. Conclusions détaillées

3.1. Sensibilisation aux TSAF

3.1.1. Sensibilisation aux TSAF

La sensibilisation aux TSAF et autres affections dans le spectre en général est assez élevée, presque tous les répondants (92 %) ayant entendu parler d'au moins une des affections. Individuellement, les anomalies congénitales liées à l'alcool

(79 %) et l'exposition prénatale à l'alcool (78 %) sont les troubles connus les plus courants. Deux tiers des répondants (67 %) ont entendu parler des effets de l'alcoolisation fœtale, alors que trois répondants sur cinq (58 %) ont entendu parler des troubles neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDA). Les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) sont les moins connus, une faible majorité seulement des répondants en ayant entendu parler.

Plusieurs données démographiques jouent un rôle dans les niveaux de sensibilisation des répondants aux TSAF et autres affections dans le spectre. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d'avoir entendu parler de chacun des troubles. Il s'agit d'un thème qui revient constamment dans cette recherche puisque les femmes sont beaucoup mieux informées au sujet des effets de l'alcool pendant la grossesse comparativement aux hommes.

Les répondants plus âgés (30 ans et plus) ont des niveaux de sensibilisation beaucoup plus élevés pour plusieurs des affections dans le spectre des TSAF, y compris l'exposition prénatale à l'alcool (EPA), les effets liés à l'alcool et les troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF). Sur le plan régional, la sensibilisation à toutes les affections dans le spectre des TSAF est beaucoup plus faible au Québec, à l'exception des troubles neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDA), ce qui est similaire partout au Canada.

Les répondants qui se souviennent de la publicité au sujet de la consommation d'alcool pendant la grossesse sont également beaucoup plus susceptibles d'être conscients de chacune des affections dans le spectre des TSAF, ce qui porte à croire que cette publicité est efficace à sensibiliser davantage les gens au sujet de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Enfin, les répondants plus scolarisés (diplôme collégial ou universitaire) sont également beaucoup plus susceptibles que les répondants avec seulement un diplôme d'études secondaires d'être conscients des affections dans le spectre (à part des ACLA).

Pièce 3.1.1.a. Sensibilisation aux TSAF, par sexe et par âge
Sensibilisé(e) aux TSAF

(Oui)

Total Sexe Âge
Hommes Femmes 18-29 30-39 40+
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(228)
%
(509)
%
(516)
%
Anomalies congénitales liées à l'alcool (ACLA) 79 76 81 81 79 76
Exposition prénatale à l'alcool (EPA) 78 71 86* 71 82* 83*
Effets de l'alcoolisation fœtale (EAF) 67 62 72* 60 72* 70*
Troubles neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDA) 58 52 63* 56 60 57
Troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) 55 47 63* 50 57* 58*
Aucun 8 12* 5 9 7 9

Q10. Avez-vous déjà entendu parler de…?2

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.1.1.b. Sensibilisation aux TSAF par région
Sensibilisé(e) aux TSAF

(Oui)

Total Région
Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B.
Base=réelle (1 253)
%
(150)
%
(300)
%
(351)
%
(252)
%
(200)
%
Anomalies congénitales liées à l'alcool (ACLA) 79 87* 66 82* 84* 81*
Exposition prénatale à l'alcool (EPA) 78 89* 63 78* 89* 85*
Effets de l'alcoolisation fœtale (EAF) 67 85* 59 65 76* 66
Troubles neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDA) 58 59 56 58 60 54
Troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) 55 61* 39 54* 69* 64*
Aucun 8 5 17* 7 3 6

Q10. Avez-vous déjà entendu parler de …?

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.1.1.c. Sensibilisation aux TSAF, par rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool et la scolarité
Sensibilisé(e) aux TSAF

(Oui)

Total Rappel de la publicité Scolarité
Oui Non Moins que le second. Diplôme d'études second. Métiers Diplôme collégial Université
Base=réelle (1 253)
%
(1 077)
%
(166)
%
(50)
%
(217)
%
(49)
%
(331)
%
(599)
%
Anomalies congénitales liées à l'alcool (ACLA) 79 85* 51 79 79 75 78 79
Exposition prénatale à l'alcool (EPA) 78 86* 40 76 68 83* 80* 83*
Effets de l'alcoolisation fœtale (EAF) 67 74* 33 57 56 83* 75* 69*
Troubles neurologiques du développement liés à l'alcool (TNDA) 58 63* 33 52 50 54 62* 59*
Troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale (TSAF) 55 62* 24 46 47 57* 57* 59*
Aucun 8 3 33* 3 10 5 9 8

Q10. Avez-vous déjà entendu parler de …?

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.1.2. Effets perçus des femmes qui consomment de l'alcool pendant la grossesse

Les répondants ont une certaine connaissance des effets négatifs de la consommation d'alcool pendant la grossesse; cependant, ils n'en ont pas une compréhension complète. Bien qu'il soit certainement encourageant qu'au moins neuf répondants sur dix (90 % à 94 %) puissent identifier plusieurs effets d'une consommation d'alcool pendant la grossesse, près de la moitié (48 %) croient aussi que le spina bifida est un trouble lié à l'alcool, ce qui n'est pas le cas.

Les répondants qui sont conscients d'au moins un trouble lié à la consommation d'alcool (ci-après désignés sous le terme

« sensibilisés aux TSAF ») et ceux qui se souviennent de la publicité au sujet de l'alcool pendant la grossesse sont plus susceptibles d'être conscients des nombreux effets que peut avoir la consommation d'alcool sur les femmes enceintes.

Inversement, les répondants qui ne sont pas sensibilisés aux TSAF sont également beaucoup plus susceptibles de ne pas connaître les effets de la consommation d'alcool sur les femmes enceintes (11 % vs 1 %), appuyant encore une fois l'idée que les répondants qui sont éduqués au sujet des troubles liés à l'alcool sont plus susceptibles de comprendre les effets d'une consommation d'alcool pendant la grossesse.

Pièce 3.1.2.a. Effets perçus des femmes qui consomment de l'alcool pendant leur grossesse, par la sensibilisation aux TSAF et le rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool
Effets perçus Total Sensibilisé(e) aux TSAF Se souviennent de la publicité
Oui Non Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(1 169)
%
(84)
%
(1 077)
%
(166)
%
Un enfant peut avoir des troubles d'apprentissage 94 96 74 97* 85
Des lésions cérébrales 93 94 82 95* 84
Des troubles du spectre de l'alcoolisation fœtale 91 92 73 94* 77
Un enfant peut avoir des problèmes de comportement 91 92 84 92 86
Un enfant peut faire face à des problèmes de communication 91 93 67 94* 76
Des anomalies congénitales, telles que des malformations cardiaques, problèmes auditifs ou problèmes de vision 90 90 89 91 85
Une fausse couche 84 85 74 86 77
Un enfant peut avoir un faible contrôle de ses émotions 84 86 67 87* 73
Le spina bifida 48 48 43 50* 39
Aucun 2 1 11* 1 6*

Q12. Selon vous, lesquels des problèmes suivants, le cas échéant, peuvent survenir si une femme consomme de l'alcool pendant sa grossesse?3

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.2. Attitudes et comportements à l'égard de l'alcool et de la grossesse

3.2.1. Perceptions des répondants quant à la manière dont les femmes peuvent augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé

S'abstenir de consommer de l'alcool ou réduire sa consommation n'est pas en tête de liste pour ce qui est de contribuer à avoir une grossesse en santé pour la plupart des répondants. Moins de la moitié des répondants (41 %) ont indiqué (spontanément) que réduire ou cesser de consommer de l'alcool est important si l'on veut augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. En ventilant ce nombre, on constate qu'un quart seulement des répondants (26 %) ont indiqué avoir cessé leur consommation d'alcool, alors que moins d'un répondant sur cinq (18 %) a indiqué que réduire sa consommation d'alcool est l'une des choses les plus importantes qu'on puisse faire pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. Cela étant dit, le fait de réduire ou de cesser de consommer de l'alcool est également préoccupant lorsqu'on le compare à d'autres substances toxiques comme le tabac (35 %) et les drogues (18 %). Selon les répondants, bien manger et bien se nourrir (69 %) est de loin la chose la plus importante (spontanément) qu'une femme enceinte puisse faire pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé.

Les répondants qui sont sensibilisés aux TSAF sont beaucoup plus susceptibles de penser spontanément que réduire (19 % vs 9 %) ou cesser de consommer de l'alcool (27 % vs 22 %) pendant la grossesse sont des facteurs importants pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé.

Pièce 3.2.1.a. Facteurs les plus importants pour avoir un bébé en santé, par sensibilisation aux TSAF
Choses que les femmes peuvent faire pendant leur grossesse pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé Total Sensibilisé(e) aux TSAF
Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(1 169)
%
(84)
%
Bien manger/bien se nourrir 69 71* 49
Réduire/cesser sa consommation d'alcool (NET) 41 42 31
Réduire sa consommation de tabac/cesser de fumer 35 35 35
Faire plus d'exercice/d'activités physiques 31 31 30
Cesser sa consommation d'alcool 26 27 22
Consulter un médecin/professionnel de la santé 19 20* 7
Réduire sa consommation d'alcool 18 19 9
Réduire/cesser l'utilisation de drogues 18 19* 6
Prendre des vitamines prénatales 14 15* 2
Se reposer/dormir 10 11 2
Éviter le stress 6 6 9
Éviter la fumée secondaire 4 4 2
Faire moins d'exercice/d'activités physiques 4 4 3
Suivre des cours prénataus 3 2 3
Avoir un état d'esprit positif 2 1 3
Éviter la pollution environnementale 1 1 -
Se renseigner sur les soins à donner aux bébés 1 1 1
Parler à des amis /la famille/obtenir un soutien social 1 1 1
Autre 19 20 10
Ne sait pas 6 5 19*

Q3. Selon vous, quelles sont les choses les plus importantes que les femmes enceintes peuvent faire pour augmenter leurs chances d'avoir un bébé en santé? Y en a-t-il d'autres?4

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.2.2. Perceptions des répondants quant aux facteurs qui améliorent les chances d'avoir un bébé en santé

Éviter les substances toxiques telles que l'alcool et le tabac, bien manger et recevoir régulièrement des soins de santé sont des facteurs importants, selon les répondants, puisqu'ils contribuent à augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé.

Quant on demande quelle est la préoccupation numéro un, l'importance de cesser ou de réduire sa consommation d'alcool est moins évidente (avec seulement 41 % qui indiquent que c'est un facteur important). Cependant, lorsqu'on sonde un peu plus, l'importance de réduire ou de cesser sa consommation d'alcool devient plus claire. Presque tous les répondants ont indiqué que réduire ou cesser de consommer de l'alcool est à tout le moins très important, sinon l'une des choses les plus importantes qu'une femme enceinte puisse faire pour augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé (98 % et 96 %, respectivement). De fait, plus de la moitié des répondants considèrent que réduire ou cesser complètement de consommer de l'alcool (51 %) est l'une des choses les plus importantes qu'une femme enceinte puisse faire pour augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé.

Cela étant dit, les répondants ne pensent pas que réduire ou cesser sa consommation d'alcool est plus important que de bien manger (98 %), consulter son médecin (95 %) ou cesser de fumer (98 %). Cependant, on croit qu'il est important d'éviter le stress (79 %), prendre des vitamines prénatales (71 %) (un résultat surprenant étant donné l'importance que la communauté médicale donne aux vitamines prénatales) et réduire l'activité physique intense (54 %).

Les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes d'indiquer que réduire (55 % vs 48 %) ou cesser de consommer de l'alcool (55 % vs 47 %) est l'une des choses les plus importantes qu'on puisse faire pour augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. De façon générale, ce n'est pas le cas pour d'autres facteurs tels que cesser de fumer, bien manger, éviter le stress et l'activité physique intense, facteurs que les hommes et les femmes trouvent d'égale importance.

De plus, les répondants qui possèdent un diplôme universitaire sont également plus susceptibles que ceux qui ont moins de scolarité d'indiquer que réduire ou cesser de consommer de l'alcool est l'un des facteurs les plus importants. Ils sont également plus susceptibles de considérer que cesser de fumer, manger bien et éviter la fumée secondaire sont des facteurs très importants, suggérant ainsi que leurs études supérieures leur ont donné une meilleure compréhension dans l'ensemble de ce qui est important si on veut augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé plutôt que d'avoir une meilleure compréhension des impacts de l'alcool lié à la grossesse.

Les répondants qui sont sensibilisés aux TSAF sont plus susceptibles de croire que réduire la consommation d'alcool (98 % vs 89 %) et cesser de consommer de l'alcool (96 % vs 93 %) sont importants si l'on veut augmenter la probabilité d'avoir un bébé en santé. Il en va de même pour les répondants qui se souviennent de la publicité au sujet des effets de la consommation d'alcool sur un bébé pendant une grossesse (99 % vs 91 % et 97 % v. 91 %, respectivement).

Pièce 3.2.2.a. Facteurs qui améliorent les chances d'avoir un bébé en santé, par sexe et scolarité
L'une des choses les plus importantes à faire Total Sexe Scolarité
Hommes Femmes Moins que le second. Diplôme d'études second. Métiers Diplôme collégial Université
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(50)
%
(217)
%
(49)
%
(331)
%
(599)
%
Cesser de fumer 54 52 56 50 49 55 50 59*
Réduire sa consommation d'alcool 52 48 55* 54 47 42 47 57*
Cesser sa consommation d'alcool 51 47 55* 47 47 50 44 58*
Manger des aliments nutritifs 35 32 38 33 28 44* 34 39*
Consulter régulièrement un médecin ou un professionnel de la santé 35 29 40* 28 33 29 37 35
Éviter la fumée secondaire 31 31 32 43 22 34 32 35*
Éviter les situations stressantes 18 17 19 25 20 21 19 16
Prendre des vitamines prénatales 18 12 23* 18 14 19 20 18
Réduire les activités physiques intenses 9 8 10 9 10 6 11 8

Q4. Il y a un certain nombre de choses qu'une femme enceinte peut faire pour augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé. Veuillez me dire dans quelle mesure vous pensez que chacune des choses suivantes est importante. Veuillez me dire si vous pensez que c'est l'une des choses les plus importantes à faire, une chose très importante à faire, moins importante à faire ou pas du tout importante à faire?5

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.2.2.b. Facteurs qui améliorent les chances d'avoir un bébé en santé, par sensibilisation aux TSAF et le rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool
L'une des choses les plus importantes à faire / une chose très importante à faire Total Sensibilisé(e) aux TSAF Se souviennent de la publicité
Oui Non Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(1 169)
%
(84)
%
(1 077)
%
(166)
%
Cesser de fumer 98 98 98 98 99
Manger des aliments nutritifs 98 97 98 97 98
Réduire sa consommation d'alcool 98 98* 89 99* 91
Cesser sa consommation d'alcool 96 96 93 97* 91
Consulter régulièrement un médecin ou un professionnel de la santé 95 94 96 95 94
Éviter la fumée secondaire 93 94* 85 94 91
Éviter les situations stressantes 79 78 90 77 87*
Prendre des vitamines prénatales 71 72* 56 72 64
Réduire les activités physiques intenses 54 54 52 54 55

Q4. Il y a un certain nombre de choses qu'une femme enceinte peut faire pour augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé. Veuillez me dire dans quelle mesure vous pensez que chacune des choses suivantes est importante. Veuillez me dire si vous pensez que c'est l'une des choses les plus importantes à faire, une chose très importante à faire, moins importante à faire ou pas du tout importante à faire?

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.2.3. Consommation d'alcool pendant la grossesse

Bien que la plupart des femmes cessent de consommer de l'alcool pendant leur grossesse, il y a encore une faible portion, quoique significative (13 %) qui continuent de consommer de l'alcool pendant leur grossesse, bien qu'à des degrés divers (à l'occasion ou rarement). Quatre femmes canadiennes sur cinq (83 %) indiquent qu'elles cesseraient complètement de consommer de l'alcool si elles étaient ou devenaient enceintes. Cela étant dit, il y a encore 13 % des femmes qui continueraient de consommer de l'alcool pendant leur grossesse. Parmi celles-là, neuf pour cent prendraient un verre à l'occasion, quatre pour cent prendraient un verre à l'occasion alors qu'aucune prendrait un verre régulièrement.

Les facteurs démographiques tels que l'âge, la scolarité, etc. n'ont pas joué un rôle parmi les femmes qui ne s'abstiendraient pas de consommer de l'alcool si elles étaient enceintes. Bien que comprendre les raisons de ne pas s'abstenir ne faisait pas partie de cette recherche, ce fait peut être utile pour développer un message qui serait plus susceptible d'avoir une résonance auprès de ce groupe de femmes.

Pièce 3.2.3.a. Consommation d'alcool pendant la grossesse
Consommation d'alcool pendant la grossesse Total Femmes
Base=réelle (800)
%
Cesseriez complètement de consommer de l'alcool 83
Consommeriez régulièrement un verre 9
Consommeriez un verre à l'occasion 4
Consommeriez rarement un verre 0
Ne consomme pas d'alcool 4

Q5. Si vous êtes enceinte ou deveniez enceinte, est-ce que vous…?6

3.2.4. Perceptions quant à l'aspect sécuritaire d'une consommation d'alcool pendant la grossesse

Le consensus général parmi les répondants est que la consommation d'alcool pendant la grossesse n'est pas sécuritaire. Cependant, il y a encore un segment passablement considérable (21 à 42 %) de la population qui considère que la consommation d'alcool est sécuritaire pendant la grossesse (allant d'un total d'une boisson alcoolisée pendant la grossesse à une par semaine). Étant donné que la recommandation est de s'abstenir de consommer de l'alcool pendant la grossesse, ce résultat est quelque peu préoccupant.

Bien qu'aucune quantité d'alcool soit considérée comme étant sécuritaire pendant la grossesse, en se basant sur les résultats ci-dessous, il semblerait que bon nombre des répondants (30 à 42 %) sont plus susceptibles de considérer que de petites quantités d'alcool consommées rarement (moins d'une par mois) sont plus sécuritaires que de consommer de petites quantités régulièrement (chaque semaine). Cela étant dit, un répondant sur cinq (21 %) considère qu'il est assez ou très sécuritaire pour une femme enceinte de consommer une boisson alcoolisée chaque semaine. Des recherches plus poussées à cet égard pourraient être utiles pour compren dre les messages spécifiques qui sont requis pour résoudre cette cassure.

Les hommes plus que les femmes considèrent qu'une consommation d'alcool pendant la grossesse est sécuritaire. Ils sont plus susceptibles de croire que les comportements suivants sont assez ou très sécuritaires :

Bien que ces résultats indiquent un besoin pour les hommes d'être mieux informés au sujet des risques associés à l'alcool pendant la grossesse, il est encourageant de constater que les femmes ont des points de vue plus réalistes au sujet de la consommation d'alcool pendant la grossesse, spécialement puisque ce sont elles qui doivent s'abstenir de consommer de l'alcool. De plus, nous verrons plus loin dans le rapport que les femmes ne sont pas influencées, de façon générale, par les habitudes de consommation de leur conjoint ou par les situations sociales.

Les répondants qui sont sensibilisés aux TSAF et ceux qui se souviennent de la publicité au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse sont aussi plus susceptibles de penser qu'une consommation d'alcool pendant la grossesse est sécuritaire.

Pièce 3.2.4.a. Perceptions quant à l'aspect sécuritaire d'une consommation d'alcool pendant la grossesse, par sexe, sensibilisation aux TSAF, et le rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool

Comportements à l'égard de la consommation d'alcool

(Assez/très sécuritaire)

Total Sexe Sensibilisé(e) aux TSAF Se souviennent de la publicité
Hommes Femmes Oui Non Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(1,169)
%
(84)
%
(1 077)
%
(166)
%
Une boisson alcoolisée par semaine pendant la grossesse 21 33* 9 20 31* 19 28*
Une boisson alcoolisée par mois pendant la grossesse 30 41* 20 29 39 29 35
Deux boissons alcoolisées à deux ou trois occasions différentes pendant la grossesse 31 39* 23 30 46* 30 37
Un total d'une ou deux boissons alcoolisées pendant la grossesse 42 46* 37 41 47 40 47

Q6. Maintenant, j'aimerais comprendre quelle quantité d'alcool les gens considèrent comme étant sécuritaire pendant la grossesse. Pouvez-vous me dire si vous pensez que chacune des quantités suivantes serait très sécuritaire, assez sécuritaire, pas très sécuritaire ou pas du tout sécuritaire pour une femme pendant sa grossesse?7

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.2.5. Attitudes à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse

Bien que la plupart des répondants comprennent les dangers potentiels que l'alcool peut avoir sur un bébé en développement, ils sont moins susceptibles de comprendre et/ou de reconnaître les dangers potentiels et les impacts que la consommation d'alcool a sur la conception.

Presque tous les répondants sont d'accord que plus une femme enceinte consomme de l'alcool, plus elle est susceptible de donner naissance à un bébé souffrant de malformations (96 %), et que la consommation d'alcool pendant la grossesse peut entraîner des handicaps permanents chez un enfant (92 %). La majorité des répondants sont également d'accord que consommer de l'alcool pendant la grossesse peut nuire au développement du cerveau et d'autres organes du bébé (87 %), que l'alcool peut causer des problèmes pour un bébé à n'importe quel moment au cours de la grossesse même avant qu'une femme sache qu'elle est enceinte (86 %), et que les femmes devraient cesser de consommer de l'alcool si elles planifient avoir un bébé (82 %).

Les répondants semblent comprendre aussi que les répercussions ou effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse ne disparaissent pas avec le temps (93 %), que le vin et la bière ne sont pas moins nocifs que les boissons fortes (78 %), et qu'on ne doit pas prendre un ou deux verres (73 %) ou lors d'occasions spéciales (74 %) pendant la grossesse.

Cela étant dit, les répondants ne semblent pas réaliser pleinement les effets potentiels de l'alccol sur un bébé pendant la période de conception même s'ils comprennent que l'alcool peut causer des problèmes avant même qu'une femme sache qu'elle est enceinte. Bien que deux tiers (66 %) des répondants soient d'accord que les femmes ne devraient pas consommer de l'alcool lorsqu'elles essaient de devenir enceintes, près de la moitié (46 %) sont d'avis qu'il n'y a pas de danger à prendre 1 ou 2 boissons alcoolisées pendant qu'on essaie de devenir enceinte. Encore une fois, il semble y avoir une cassure - les répondants comprennent les risques associés à la consommation d'alcool pendant la conception mais non lorsqu'il s'agit de la période de préconception, pendant qu'on essaie de devenir enceinte.

Les données démographiques jouent également un rôle quant à la compréhension des répondants des dangers de l'alcool pendant une grossesse. De façon similaire aux résultats précédents, les hommes sont plus susceptibles de considérer la consommation d'alcool pendant la grossesse comme étant sécuritaire comparativement aux femmes. Les hommes sont beaucoup plus susceptibles que les femmes de croire que :

Bien qu'on comprenne que la principale cible des campagnes publicitaires sur la consommation d'alcool pendant la grossesse devrait être les femmes, il y a un avantage considérable pour les hommes à avoir une meilleure compréhension des répercussions que peuvent avoir la consommation d'alcool pendant la grossesse. Les hommes, après tout, sont aussi les parents de l'enfant et devront vivre avec les conséquences de la consommation d'alcool sur leur enfant. En sensibilisant et en informant davantage les hommes, on créera un environnement plus favorable qui incitera les femmes à s'abstenir de consommer de l'alcool pendant qu'elles sont enceintes. De plus, comme nous l'avons constaté pour le tabac, à mesure que la société se sensibilisera aux risques associés à la consommation d'alcool, plus nous verrons des changements dans les comportements.

Par ailleurs, les répondants qui sont sensibilisés aux TSAF et ceux qui se souviennent de la publicité sur les effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse sont plus susceptibles de comprendre les dangers potentiels d'une consommation d'alcool pendant la grossesse. La sensibilisation et le rappel de la publicité ne semblent pas influencer les perceptions quant à la quantité d'alcool qu'on peut considérer comme étant sécuritaire.

Pièce 3.2.5.a. Attitudes à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse, par sexe, sensibilisation aux TSAF, et le rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool
Attitudes à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse

(Assez/complètement d'accord)

Total Sexe Sensibilisé(e) aux TSAF Se souviennent de la publicité
Hommes Femmes Oui Non Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(1 169)
%
(84)
%
(1 077)
%
(166)
%
Plus une femme enceinte consomme de l'alcool, plus il est probable que le bébé en souffre 96 96 96 97* 85 97* 90
La consommation d'alcool pendant la grossesse peut causer des handicaps permanents chez un enfant 92 90 95 94* 76 95* 80
Toute consommation d'alcool pendant la grossesse peut nuire au développement du cerveau et d'autres organes d'un bébé 87 84 90* 88* 76 87 83
La consommation d'alcool peut causer des problèmes chez un bébé à tout moment au cours d'une grossesse, et ce, même avant qu'une femme découvre qu'elle est enceinte 86 85 86 86 78 86 83
Si vous avez l'intention de devenir enceinte, vous devriez cesser de consommer de l'alcool 82 81 84 83* 69 83 77
Les femmes ne devraient pas consommer de l'alcool lorsqu'elles essaient de devenir enceintes 66 65 66 66 59 67* 56
Il n'y a pas de danger à consommer 1 ou 2 boissons alcoolisées si vous essayez de devenir enceinte 46 44 47 46 38 46 45
Une petite quantité d'alcool pendant la grossesse est habituellement considérée comme étant sécuritaire 38 40 35 37 49 37 42
Il n'y a pas de danger à consommer 1 ou 2 boissons alcoolisées si vous êtes enceinte 27 30* 23 27 27 26 31
Il n'y a pas de danger à consommer lors d'occasions spéciales si vous êtes enceinte 26 31* 20 26 25 25 32
Le vin et la bière sont moins dangereux pour le fœtus que les boissons fortes 22 27* 18 20 45* 19 38*
La plupart des effets de la consommation d'alcool sur un enfant disparaissent habituellement à mesure que l'enfant grandit 7 8 6 6 14* 6 14*

Q11. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Diriez-vous que vous êtes tout à fait d'accord, assez d'accord, ni d'accord ni en désaccord, assez en désaccord ou tout à fait en désaccord?8

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.3. Influences sociales

3.3.1. Influence qu'ont les habitudes de consommation du conjoint sur la consommation d'alcool pendant la grossesse

De façon générale, les répondantes ne sont pas influencées par la consommation d'alcool de leur conjoint pendant leur grossesse.

Tel que constaté dans les réponses précédentes, les hommes comprennent moins bien les impacts de l'alcool pendant la grossesse et ont une perception plus forte à l'effet que la consommation d'alcool pendant une grossesse est sécuritaire. Presque neuf répondants sur dix (87 %) ont indiqué que la décision de leur conjointe de continuer à consommer de l'alcool pendant sa grossesse ne les influencerait pas. Moins d'une femme sur dix (8 %) a indiqué qu'elle serait plus susceptible de consommer de l'alcool si son conjoint continuait de boire. Une très faible proportion de femmes (3 %) seraient moins susceptibles de consommer de l'alcool à cause de la décision de leur conjoint de continuer à consommer de l'alcool.

Les femmes plus jeunes, âgées de 18 à 29 ans, sont beaucoup plus susceptibles d'être influencées par la consommation d'alcool de leur conjoint pendant la grossesse comparativement à celles âgées de 30 à 39 ans ou de 40 ans et plus (12 % vs 5 %). Pour cette raison, les messages à l'avenir devraient s'adresser à un auditoire plus jeune.

Pièce 3.3.1.a. Influence des habitudes de consommation d'alcool du conjoint, par rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool et l'âge
Probabilité de consommer de l'alcool pendant la grossesse si le conjoint continue Total Femmes Âge
18-29 30-39 40+
Base=réelle (800)
%
(131)
%
(340)
%
(329)
%
Plus susceptible 8 12* 5 5
Moins susceptible 3 3 4 2
Aucune différence 87 84 88 89
Ne consomme pas d'alcool 3 2 3 3

Q7. Si vous étiez enceinte et que votre conjoint ou partenaire continuait à consommer pendant votre grossesse, seriez-vous plus susceptible de consommer, moins susceptible de consommer ou diriez-vous que cela n'influencerait pas votre consommation d'alcool?9

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.3.2. Influence des événements sociaux sur les habitudes de consommation d'alcool pendant la grossesse

Les répondantes ont indiqué qu'elles ne seraient pas influencées à consommer de l'alcool pendant leur grossesse lors d'événements sociaux où l'on servirait de l'alcool. Seulement quatre pour cent des femmes ont dit qu'elles seraient plus susceptibles de consommer de l'alcool si elles assistaient à un événement, alors que neuf femmes sur dix (87 %) ont dit que ces événements n'auraient aucune influence sur la probabilité qu'elles consomment de l'alcool. Une faible proportion de femmes (7 %) seraient, de fait, moins susceptibles de consommer lors d'un de ces événements, ce qui porte à croire que la pression sociale a une bonne influence sur l'abstinence. Une meilleure compréhension dont la pression sociale influence la consommation d'alcool pendant la grossesse pourrait fournir des suggestions quant à la façon de développer davantage le message au sujet de l'abstinence.

Parmi les répondantes âgées de 18 à 29 ans, 11 % ont affirmé qu'elles seraient moins susceptibles de consommer de l'alcool lors d'événements sociaux où l'on servirait de l'alcool. Ce résultat est sensiblement plus élevé que pour les femmes âgées de 30 à 39 ans ou de 40 ans et plus. Si on combine ce résultat au résultat précédent, à l'effet que les répondantes de 18 à 39 ans sont plus susceptibles de consommer de l'alcool pendant leur grossesse si leur conjoint continue de consommer, il semblerait que ce segment de femmes canadiennes plus jeunes est plus susceptible d'être influencé, ce qui laisse croire que ces femmes pourraient être influencées par de futures communications de santé publique comparativement à des femmes plus âgées.

Par ailleurs, les femmes qui sont sensibilisées aux TSAF sont beaucoup plus susceptibles de dire que leur participation à des événements sociaux où l'on sert de l'alcool n'influencerait pas du tout la probabilité qu'elles consomment de l'alcool (88 % vs 66 %). Il est clair que le fait d'être sensibilisées aux risques associés à la consommation d'alcool pendant la grossesse a eu un impact positif sur elles en termes de ne pas sentir de pression de consommer de l'alcool pendant leur grossesse.

Pièce 3.3.2.a. Influence des événements sociaux sur la consommation d'alcool pendant la grossesse, par sensibilisation aux TSAF et l'âge
Probabilité de consommer de l'alcool pendant la grossesse lors d'un événement social Total Femmes Sensibilisé(e) aux TSAF Âge
Oui Non 18-29 30-39 40+
Base=réelle (800)
%
(759)
%
(41)
%
(131)
%
(340)
%
(329)
%
Plus susceptible 4 4 10* 4 4 3
Moins susceptible 7 6 20* 11* 5 5
Aucune différence 87 88* 66 85 87 90
Ne consomme pas d'alcool 2 2 4 1 3 2

Q8. Si vous étiez enceinte et que votre conjoint ou partenaire continuait à consommer pendant votre grossesse, seriez-vous plus susceptible de consommer, moins susceptible de consommer ou diriez-vous que cela n'influencerait pas votre consommation d'alcool?10

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.3.3. Probabilité que les hommes changent leurs habitudes de consommation si leur conjointe était enceinte

De façon générale, les hommes appuient leur conjointe et semblent comprendre l'importance pour les femmes de ne consommer d'alcool pendant la grossesse; cependant, ils sont moins disposés à s'abstenir eux-mêmes de consommer de l'alcool. Environ neuf hommes sur dix (88 %) affirment qu'ils encourageraient leur conjointe à cesser complètement de consommer de l'alcool si elle devenait enceinte, mais beaucoup moins d'hommes (seulement 58 %) seraient prêts à cesser eux-mêmes de consommer de l'alcool pendant la grossesse de leur conjointe.

Les hommes qui se souviennent des publicités au sujet des effets sur un bébé d'une consommation d'alcool pendant la grossesse seraient beaucoup plus susceptibles d'encourager leur conjointe à cesser complètement de consommer de l'alcool si elle devenait enceinte (91 % vs 78 %). Ce résultat suggère que la publicité est efficace à transmettre aux hommes l'importance pour une femme de ne pas consommer d'alcool pendant sa grossesse.

Les hommes plus jeunes (âgés de 18 à 29 ans) seraient beaucoup plus susceptibles de cesser eux-mêmes de consommer de l'alcool si leur conjointe devenait enceinte (64 % vs 50 % à 59 %), ce qui est encourageant puisqu'il est évident que les femmes dans le même groupe d'âge ont une plus forte propension à être influencées par la décision de leur conjoint de continuer à consommer de l'alcool pendant leur grossesse.

Pièce 3.3.3.a. Probabilité que les hommes changent leurs habitudes de consommation si leur conjointe était enceinte, par rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool
L'encouragent à cesser de consommer de l'alcool Total Se souviennent de la publicité
Oui Non
Base=réelle (453)
%
(368)
%
(81)
%
Oui 88 91* 78
Non 8 6 19*
Ne consomment pas d'alcool 3 3 4
Ne sait pas - - -

Q9. Si votre conjointe devenait enceinte ou si elle est actuellement enceinte, est-ce que..?11

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.3.3.b. Probabilité que les hommes changent leurs habitudes de consommation si leur conjointe était enceinte, par âge
Cessent eux-mêmes de consommer pendant la grossesse de leur conjointe Total Âge
18-29 30-39 40+
Base=réelle (453)
%
(97)
%
(169)
%
(187)
%
Oui 58 64* 59 50
Non 30 21 32* 39*
Ne consomment pas d'alcool 10 15* 6 9
Ne sait pas 2 1 3 3

Q9. Si votre conjointe devenait enceinte ou si elle est actuellement enceinte, est-ce que…?

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.3.4. Conversations à propos de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse

Neuf répondants sur dix (89 %) ont entendu d'autres personnes parler de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse, alors que beaucoup moins en ont parlé à leurs parents ou ami(e)s (63 %) et encore moins qui ont eu cette conversation avec un médecin ou un professionnel de la santé (40 %). Bien que la plupart des répondants entendent d'autres personnes parler de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse, il semble y avoir une certaine hésitation à avoir eux-mêmes ces conversations.

Certains groupes sont plus susceptibles à parler de ne pas consommer d'alcool pendant une grossesse. Les femmes de plus de 30 ans sont beaucoup plus susceptibles d'avoir eu des conversations à ce sujet avec leurs amies ou leur famille ainsi qu'avec un médecin ou un professionnel de la santé, ce qui porte à croire que ces groupes pourraient être plus susceptibles de répandre le message d'abstinence par le bouche-à-oreille.

Les répondants qui sons conscients des TSAF et ceux qui se souviennent de la publicité au sujet de la consommation d'alcool pendant la grossesse sont également plus susceptibles d'avoir ces types de conversations avec des parents ou amis ainsi qu'avec un professionnel de la santé. Cela porte à croire que la publicité au sujet des impacts d'une consommation d'alcool pendant une grossesse incite les répondants à avoir ces importantes conversations.

Pièce 3.3.4.a. Conversations à propos de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse, par sexe et par âge
Conversations

(Oui)

Total Sexe Âge
Hommes Femmes 18-29 30-39 40+
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(228)
%
(509)
%
(516)
%
Entendu d'autres femmes parler de ne pas consommer d'alcool pendant leur grossesse 89 87 92* 87 91 90
Parlé à vos parents ou ami(e)s de ne pas consommer d'alcool pendant votre grossesse 63 57 70* 57 66* 68*
Entendu des femmes demander à leur partenaire de cesser ou réduire leur consommation d'alcool pendant qu'elles étaient enceintes 52 57* 48 51 57* 48
Parlé à un médecin ou un professionnel de la santé de ne pas consommer d'alcool pendant votre grossesse 40 32 49* 25 50* 48*
Aucune 6 8* 4 7 4 6

Q13. Avez-vous déjà…?12

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.3.4.b. Conversations à propos de ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse par la sensibilisation aux TSAF et le rappel de la publicité au sujet de la consommation d'alcool
Conversations

(Oui)

Total Sensibilisé(e) aux TSAF Se souviennent de la publicité
Oui Non Oui Non
Base=réelle (1 253)
%
(1,169)
%
(84)
%
(1 077)
%
(166)
%
Entendu d'autres femmes parler de ne pas consommer d'alcool pendant leur grossesse 89 91* 75 91* 82
Parlé à vos parents ou ami(e)s de ne pas consommer d'alcool pendant votre grossesse 63 64 56 67* 48
Entendu des femmes demander à leur partenaire de cesser ou réduire leur consommation d'alcool pendant qu'elles étaient enceintes 52 54* 31 55* 42
Parlé à un médecin ou un professionnel de la santé de ne pas consommer d'alcool pendant votre grossesse 40 42* 26 43* 29
Aucune 6 5 13* 5 9

Q13. Avez-vous déjà…?

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.4. Comment atteindre les répondants

3.4.1. Sources d'information sur les effets de la consommation d'alcool sur un bébé pendant la grossesse

Bon nombre de répondants (83 %) se souviennent d'avoir vu ou entendu de l'information au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse. Cela étant dit, il n'y a pas une meilleure source pour ce type d'information. Un tiers des répondants (32 %) ont entendu cette information d'un médecin ou d'un professionnel de la santé, alors que moins d'un quart se souviennent d'avoir vu ou entendu cette information à l'école (24 %) ou dans une publicité à la télé (21 %). Moins de répondants encore se souviennent d'avoir vu ou entendu cette information de parents ou d'amis (14 %), dans le journal ou dans un magazine (11 %) ou par le biais d'une recherche générale sur Internet (10 %). Cette dispersion de sources d'information indique qu'une seule voie de communication n'est pas idéale mais qu'une approche multivoies serait plus efficace.

Les femmes et les répondants de plus de 30 ans sont mieux informés et sont beaucoup plus susceptibles de se souvenir de l'information sur les effets de la consommation d'alcool sur un bébé pendant la grossesse s'ils l'ont entendue d'un médecin ou d'un professionnel de la santé.

Pièce 3.4.1.a. Rappel d'information sur les effets de la consommation d'alcool sur un bébé pendant la grossesse, par sexe et par âge
Rappel d'information Total Sexe Âge
Hommes Femmes 18-29 30-39 40+
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(228)
%
(509)
%
(516)
%
Oui 83 77 88* 80 84 86*
Non 17 22* 11 20* 16 13
Ne sait pas 1 1 1 1 0 2

Q14. Vous souvenez-vous d'avoir vu ou entendu de l'information au sujet des effets de la consommation d'alcool sur un bébé pendant une grossesse?13

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

 
Pièce 3.4.1.b. Source d'information par sexe et âge
Source d'information Se souviennent d'avoir vu/ entendu l'information Sexe Âge
Hommes Femmes 18-29 30-39 40+
Base=réelle (1 077)
%
(368)
%
(709)
%
(189)
%
(437)
%
(451)
%
Médecin/professionnel de la santé 32 23 40* 21 39* 36*
École 24 20 27* 39* 17 13
Publicité à la télé 21 24* 17 12 24* 27*
Parents et amis 14 10 16* 17 12 11
Journal/magazine 11 14* 9 4 10* 20*
Recherche générale sur Internet/un site Web 10 10 10 5 14* 10*
Affiche 8 6 9 10 7 7
Nouvelles 5 6 4 4 4 6
Émissions de télé/Films 5 6 4 5 4 7*
Médias sociaux 4 4 4 4 4 4
Publicité à la radio 4 6* 2 1 4* 6*
Panneau publicitaire 3 3 3 3 3 3
Autre 31 29 34 29 34 30
Ne sait pas 4 6* 3 5 3 4

Q15. Où l'avez-vous vue ou entendue?14

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

3.4.2. Meilleure source d'information au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse

Les répondants ont beaucoup confiance en nos professionnels de la santé. Lorsqu'on leur a demandé quelle serait la meilleure source d'information au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse, les professionnels de la santé ont été clairement leur premier choix (48 % vs 13 %). Un moteur de recherche sur Internet a été le deuxième choix, loin derrière, mais environ un répondant sur huit (13 %) préférerait cette source.

Il convient de noter que, bien que les professionnels de la santé sont considérés comme étant la « meilleure source » d'information, il est possible que ce que les répondants voulaient dire qu'il s'agit de la source d'information la plus fiable plutôt que la source préférée pour obtenir ce type d'information.

Pièce 3.4.2.a. Meilleure source d'information au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant la grossesse
Meilleure source d'information Total
Base=réelle (1 253)
%
Professionnels de la santé 48
Moteur de recherche sur Internet 13
Médias d'information 4
Site Web ou programme du gouvernement du Canada 4
Magazines ou livres 3
Sites Web de médias sociaux 3
Sites Web (pas les médias sociaux) ou recherche générale sur Internet 3
Télé ou publicité à la télé 3
Parents ou amis 1
Cours prénataux 1
Circulaires/dépliants/brochures 1
Vidéos/vidéos éducatives 1
Rapports universitaires/études scientifiques 1
Panneaux publicitaires/affiches/bannières 1

Q16. Selon vous, quelle serait la meilleure source d'information au sujet des effets d'une consommation d'alcool pendant une grossesse?15

*Note : les réponses inférieures à 1 % ne sont pas affichées dans le tableau ci-dessus

3.4.3. Format d'information préféré

Les répondants préféreraient être informés au sujet des effets d'une consommation d'alcool pendant la grossesse par le biais d'un certain nombre de formats. Environ la moitié des répondants préféreraient être informés à ce sujet à partir d'un site Web (53 %), de médias sociaux (50 %), de dépliants ou de brochures (49 %). Les « autres » réponses comprenaient des émissions ou publicités à la télé (9 %), des médecins ou professionnels de la santé (7 %), des courriels (2 %), des livres (2 %), des magazines (1 %) parmi plusieurs autres réponses diverses (toutes inférieures à 1 %).

Encore une fois, le manque de consensus au sujet du format préféré porte à croire qu'il serait peut-être préférable d'utiliser une approche multi-formats pour communiquer avec les Canadiens.

Les femmes et les répondants plus jeunes ont différentes préférences quant au format d'information qui devrait être utilisé pour sensibiliser les gens à la consommation d'alcool pendant la grossesse. Les femmes ont une préférence pour les dépliants ou les brochures, les médias sociaux, les affiches et les webinaires comparativement aux hommes. Il n'est pas surprenant de constater que les formats en ligne tels que les sites Web, médias sociaux ainsi que les dépliants (utiles pour tous les âges) sont de beaucoup préférés par les répondants de moins de 30 ans et seraient un bon format pour cibler ce groupe.

Pièce 3.4.3.a. Format d'information préféré, par sexe et âge
Format préféré Total Sexe Âge
Hommes Femmes 18-29 30-39 40+
Base=réelle (1 253)
%
(453)
%
(800)
%
(228)
%
(509)
%
(516)
%
Sites Web 53 52 53 58* 51 49
Dépliants/brochures 50 42 57* 52 49 48
Médias sociaux 50 46 55* 57* 48 43
Affiches 42 35 48* 46 39 38
Publicité à la radio 38 38 38 41 36 37
Vidéos éducatives 31 29 33 35 28 30
Applications mobiles 26 26 27 29 26 24
Podcasts 20 19 21 23* 16 19
Webinaires 20 17 22* 17 20 22
Autre 33 37* 30 30 32 40*

Q17. Dans quel format préféreriez-vous être informé(e) et mis(e) au courant de ce problème?16

*Représente une différence significative au niveau de confiance de 95 %

4. Méthodologie

4.1. Aperçu méthodologique

Pour atteindre les objectifs de cette recherche, une recherche sur l'opinion publique a été menée auprès de la population canadienne. Le but d'une recherche sur l'opinion publique est d'obtenir un point de vue public non biaisé sur un certain sujet ou une série de sujets, dans le cas de ce sondage, sur les attitudes et connaissances à l'égard de la consommation d'alcool pendant la grossesse et des TSAF. Pour cette approche, un échantillonnage aléatoire est utilisé afin de s'assurer qu'il existe une probabilité égale pour tous les membres de la population d'être sélectionnés pour participer au sondage (dans ce cas-ci, une technique d'appels téléphoniques à composition aléatoire a été utilisée). Il est important de noter que bien qu'une recherche sur l'opinion publique constitue un outil utile pour mesurer la proportion d'une population ayant un point de vue précis sur un certain sujet, elle n'explique pas pourquoi les répondants ont ces croyances ou comment modifier leurs comportements.

Un sondage téléphonique a été mené auprès de 1 253 Canadiens, âgés de 18 à 46 ans. Un suréchantillon de femmes a été mené et, comme tel, 453 entrevues ont été effectuées auprès d'hommes et 800 auprès de femmes. Les entrevues ont été effectuées à l'aide de sources d'échantillonnage aléatoires de numéros de téléphone et les ménages ont été immédiatement recrutés pour une personne de 18 à 46 ans. Une approche de composition aléatoire de numéros de téléphone a été utilisée afin de s'assurer que tous les numéros de téléphone étaient également susceptibles d'être sélectionnés.

Avant de procéder aux sondages sur le terrain, deux prétests distincts ont été effectués. Le premier a été effectué le 26 janvier 2017. À partir de ce premier prétest, il a été déterminé que la durée du sondage était beaucoup plus longue que les 13 minutes ciblées. Après avoir révisé le questionnaire afin d'en réduire la longueur, un deuxième prétest a été effectué; ce prétest comprenait 10 entrevues complétées en anglais et 10 entrevues complétées en français, et il a été complété le 2 février 2017. Des révisions additionnelles ont été effectuées pour des raisons de clarté et de longueur. Le sondage a été mené sur le terrain du 7 février au 27 février 2017. L'échantillon pour cette étude était un échantillon probabiliste et, comme tel, les résultats peuvent être extrapolés à la population canadienne avec une marge d'erreur de +/-2.8 per cent, 19 fois sur 20.

Questionnaire

En se basant sur les objectifs de la recherche et sur une discussion avec le responsable du projet, TNS a rédigé le questionnaire. Le sondage qui en a résulté comportait 25 questions qui étaient principalement fermées. TNS a traduit le sondage de l'anglais au français. Le sondage prenait 14,2 minutes à compléter.

Prétest du sondage

Deux prétests distincts ont été effectués. Le premier a été effectué le 26 janvier 2017. Les résultats ont été révisés afin de s'assurer que le sondage se déroulait comme prévu et que les questions étaient interprétées comme prévu. À partir de ce premier prétest, il a été déterminé que la durée du sondage était beaucoup trop longue. Après avoir révisé le questionnaire afin d'en réduire la longueur, un deuxième prétest a été effectué; ce prétest comprenait 10 entrevues complétées en anglais et 10 entrevues complétées en français, et il a été complété le 2 février 2017. En se basant sur les résultats de ce deuxième prétest, des révisions additionnelles ont été effectuées pour des raisons de clarté et de longueur.

Conception et sélection de l'échantillon

Un échantillon de numéros de téléphone fixe a été fourni par un générateur interne de numéros aléatoires qui randomise les quatre derniers chiffres du numéro de téléphone en fonction des combinaisons d'indicatifs régionaux. La personne qui répondait au téléphone était sélectionnée pour participer à l'étude si elle était âgée de 18 à 46 ans. Sinon, l'intervieweur demandait de parler à une personne qui était à la maison et qui était âgée de 18 à 46 ans.

Gestion du sondage

Le sondage téléphonique a été mené à l'aide d'une technologie d'entrevue téléphonique assistée par ordinateur (CATI). CATI garantit que l'entrevue se déroule comme il se doit avec des sauts de questions préprogrammés. Le système contrôle aussi les réponses afin de garantir la validité des intervalles et des données de façon appropriée. L'échantillon est importé directement dans le sondage pour permettre un enregistrement exact des variables de l'échantillon telles que la région. Le système contrôle aussi la planification et les rappels automatisés afin de garantir que tous les rendez-vous soient respectés.

Les sondages ont été menés en anglais ou en français, au choix du répondant. Les entrevues ont été menées par des intervieweurs et des superviseurs chevronnés. Un minimum de cinq pour cent de l'ensemble des entrevues a été écouté de manière indépendante et validé en temps réel. Tous les participants ont été informés du but général de la recherche, du commanditaire et du fournisseur. Ils ont également été informés que toutes leurs réponses seraient confidentielles. De plus, le sondage a été enregistré auprès du système d'enregistrement des sondages.

Marge d'erreur

Un échantillon de 1 253 tiré de la population adulte canadienne produirait une marge d'erreur de +/-2,8 pour cent 19 fois sur 20. Les sous-groupes ont des marges d'erreur plus grandes et sont présentés ci-dessous.

Tableau 4.1.1.b : Marge d'erreur par région, sexe, âge
Objectif Complétés

(non pondérés)

Complétés

(pondérés)

Marge d'erreur
Région
Atlantique 150 82 +/- 8.0
Québec 300 289 +/- 5.7
Ontario 351 485 +/- 5.2
Prairies 252 232 +/- 6.2
C.-B. et Territoires 200 164 +/- 6.9
Sexe
Masculin 453 620 +/- 4.6
Féminin 800 633 +/- 3.5
Âge
18-29 ans 228 452 +/- 6.5
30-39 ans 509 460 +/- 4.3
40-46 ans 516 341 +/- 4.3

Pondération

Les ajustements de pondération ont été appliqués aux données finales corrigées et épurées afin de s'assurer que les données étaient représentatives de la population de 18 ans et plus du Canada, selon le recensement de 2011.

Tableau 4.1.1.c : Données du recensement de 2011 par région, âge, sexe (non pondérées)
Objectif Région
Total Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B. + Territoires
Base=Réelle 1 253 150 300 351 252 200
Hommes18-24 ans 60 8 5 23 15 9
Hommes 25-34 ans 95 13 17 27 16 22
Hommes 35-46 ans 298 31 66 81 66 54
Femmes 18-24 ans 64 3 19 13 15 14
Femmes 25-34 ans 204 24 47 68 40 25
Femmes 35-46 ans 532 71 146 139 100 76
 
Tableau 4.1.1.d : Données du recensement de 2011 par région, âge, sexe (pondérées)
Objectif Région
Total Atlantique Québec Ontario Prairies C.-B. + Territoires
Base=Réelle 1 253 82 289 485 232 164
Hommes18-24 ans 150 10 34 59 28 19
Hommes 25-34 ans 207 12 50 76 42 27
Hommes 35-46 ans 263 18 61 103 47 34
Femmes 18-24 ans 146 10 33 57 27 19
Femmes 25-34 ans 213 13 50 81 41 28
Femmes 35-46 ans 273 19 61 109 47 37

Taux de réponse

Un total de 361 761 numéros de téléphone au Canada ont été composés, dont n=1 253 ont complété le sondage. Le taux de réponse atteint dans l'ensemble pour le sondage téléphonique a été de 8,9 %. Le tableau ci-dessous présente la répartition de l'échantillon et le taux de réponse selon les lignes directrices de l'ARIM.

Tableau 4.1.1.e : Calcul du taux de réponse
Call Category Number of calls
NOMBRE TOTAL DE TENTATIVES 361 761
Invalid Calls
Hors-service 69 193
Fax/Modem 5 257
No d'affaires/non résidentiel 3 103
Non valide 77 553
Unresolved Attempts
Occupé 2 669
Pas de réponse 42 470
Répondeur 19 288
Non résolu (U) 64 427
In-scope – Non-responding Calls
Barrière linguistique 841
Maladie, incapacité 68
Répondant sélectionné n'est pas disponible 8 595
Refus du ménage 9 751
Refus du répondant  
Interruption par le répondant qualifié 78
Unités non déclarantes (IS) 19 333
In-scope – Responding Units
Disqualifié en raison de la langue 0
Personne entre 18-46 ans 6 833
Quota atteint 12
Autre disqualification 87
Entrevues complétées 1 253
Unités déclarantes (R) 8 185
Taux de réponse = R/(U+IS+R) 8,9 %

Biais de non-réponse

Le taux de réponse pour ce sondage était de 8,9 %. Le taux de réponse prévu pour un sondage téléphonique de ce type, d'une durée similaire sur le terrain, se situe entre trois et cinq pour cent. Afin de maximiser le taux de réponse, TNS a procédé de la façon suivante :

Données compilées

Des tableaux détaillés sont inclus sous pli séparé.

5. Annexe A : Instrument de sondage

5.1. Instrument de sondage anglais

Hello/Bonjour my name is Insert Name, from Kantar TNS. We are currently conducting a survey on behalf of the Government of Canada on a health issue affecting families in Canada. The information collected will be used to develop informational and educational materials for Canadians. Would you prefer that I continue in English or French? Préférez-vous continuer en français ou en anglais?

Your participation in this survey is voluntary. Your responses will be kept entirely confidential and anonymous. This survey is registered with the Marketing Research and Intelligence Association (MRIA) and will take about 13 minutes to complete.

[If Asked: TNS is a professional research company hired by the Government of Canada to conduct this survey]

[If Asked: MRIA # insert number here and portal is surveyverification.ca]

[If Asked: TNS privacy policy can be found here: http://www.tnscanada.ca/privacy-policy.html

1. We are looking to speak with people of a particular age, can you tell me which of the following best describes your age?

2. Record Gender - Do Not Ask

3. In your opinion, what are the most important things that pregnant women can do to increase the likelihood of a having a healthy baby? Are there any others?

4. There are a number of things that pregnant women may do to increase the likelihood of having a healthy baby. Please tell me how important you think each of the following are. Please tell me if you think it is one of the most important things to do, a very important thing to do, a less important thing to do or not at all important to do?

Programming Instruction: Ask Only of Women

5. If you are or were to become pregnant, would you …

6. Now I would like to understand how much alcohol people consider safe during pregnancy. Can you tell me if you think each of the following would be very safe, somewhat safe, not very safe or not at all safe for a woman to drink while pregnant?

7. If you were pregnant, and your partner continued to drink during your pregnancy would you be more likely to drink, less likely to drink or would it not influence your likelihood of drinking alcohol?

8. If you were pregnant and you attended a social gathering where alcohol is served (party, bar, family dinner, outing with friends) would you be more likely to drink, less likely to drink or would it not influence your likelihood of drinking alcohol?

9. If your partner were to become pregnant or is currently pregnant, Would you

10. Have you ever heard of:

11. Please rate the extent to which you agree or disagree with the following statements. Would you say you completely agree, somewhat agree, neither agree nor disagree, somewhat disagree or completely disagree?

12. In your opinion, which of the following, if any, can happen if a woman drinks alcohol while pregnant?

13. Have you ever:

Informational Sources

14. Do you recall seeing or hearing any information about the effects of alcohol use on a baby during pregnancy?

15. Where did you see/hear it?

16. What, for you, would be the best source of information about the effects of alcohol use during pregnancy? Do Not Read

17. In what format would you prefer to be informed and made aware of this issue: Select All That Apply

Demographics

Now, just a few more questions for classification purposes. Just a reminder that all of your responses are completely anonymous and will be kept confidential.

Programming Instruction: Only Ask Men

18. Do you currently have a partner? That is a spouse or significant other?

Programming Instruciton: Only Ask Men If They Have a Partner + All Women

19. Have you or your partner ever given birth to a child?

Programming Instruciton: Only Ask Men If They Have a Partner + All Women

20. Are you or your partner currently pregnant or thinking about becoming pregnant in the next two years? Do Not Read LIST

Programming Instruciton: Only Ask Men If They Have a Partner + All Women

21. Do you or your partner think or want to become pregnant at some point in the future? Do Not Read LIST

22. What is the highest level of education you have completed?

23. Is your household income:

24. Thinking about the last month, how many alcoholic drinks did you have during an average week?

(Note to interviewer: a drink is a glass of wine, one wine cooler, one can or bottle of beer, one shot of liquor, or one mixed cocktail)?

Programming Instruction: Do Not Ask If Never Drink Alcohol

25. Now, thinking about the last six months, on how many occasions - how many times - did you consume [Women: 4 or more drinks in 4 hours, Men: 5 or more drinks in 4 hours]?

Open

Do Not Read Don't know/Prefer not to say

Note to interviewer: If respondent asks for more information on the topic, read:

Thank you for taking the time to complete this survey. If you would like to receive information about alcohol and pregnancy please go to the Public Health Agency of Canada's Website and search FASD.

http://www.phac-aspc.gc.ca/index-eng.php

5.2. Instrument de sondage français

Hello/Bonjour! Mon nom est Insérez le nom, de Kantar TNS. Nous effectuons actuellement un sondage au nom du gouvernement du Canada au sujet d'un problème de santé qui affecte les familles au Canada. Les renseignements que nous recueillerons serviront à développer du matériel d'information et d'éducation pour les Canadiens et Canadiennes. Would you prefer that I continue in English or French?/Préférez-vous que je continue en français ou en anglais?

Votre participation à ce sondage est volontaire. Vos réponses demeureront entièrement confidentielles et anonymes. Ce sondage est enregistré auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM). Le sondage est d'une durée d'environ 13 minutes.

[Si on le demande : TNS est une société de recherche professionnelle embauchée par le gouvernement du Canada pour effectuer ce sondage]

[Si on le demande : Le numéro de l'ARIM est Insérez le numéro ici et le portail est verificationsondage.ca ]

[Si on le demande : La politique de confidentialité de TNS peut être consultée à http://www.tnscanada.ca/politique-de-protection-de-la-vie-privee.html]

1. Nous recherchons des personnes qui se situent dans certains groupes d'âge. Pourriez-vous me dire dans lequel des groupes d'âge suivants vous vous situez?

Plus de 46 ans - Terminez. Je vous remercie mais nous désirons parler à des Canadiens qui sont âgés entre 18 et 46 ans. Je n'ai pas d'autres questions à vous poser.

Ne lisez pas - Ne sait pas/Préfère ne pas répondre - Terminez. Je vous remercie. Je n'ai pas d'autres questions à vous poser.

2. Inscrivez le sexe - Ne posez pas

Sondage principal

3. Selon vous, quelles sont les choses les plus importantes que les femmes enceintes peuvent faire pour augmenter leurs chances d'avoir un bébé en santé? Y en a-t-il d'autres?

Ne lisez pas. Codez toutes les réponses qui s'appliquent.

Éviter la pollution environnementale

4. Il y a un certain nombre de choses qu'une femme enceinte peut faire pour augmenter ses chances d'avoir un bébé en santé. Veuillez me dire dans quelle mesure vous pensez que chacune des choses suivantes est importante. Veuillez me dire si vous pensez que c'est l'une des choses les plus importantes à faire, une chose très importante à faire, moins importante à faire ou pas du tout importante à faire?

Liste des réponses : Une des choses les plus importantes à faire, Une chose très importante à faire, Une chose moins importante à faire, Une chose pas du tout importante

Randomisez la liste

Lisez et répétez les options de réponses au besoin

Programming instruction : posez seulement aux femmes

5. Si vous êtes enceinte ou deveniez enceinte, est-ce que vous …

6. Maintenant, j'aimerais comprendre quelle quantité d'alcool les gens considèrent comme étant sécuritaire pendant la grossesse. Pouvez-vous me dire si vous pensez que chacune des quantités suivantes serait très sécuritaire, assez sécuritaire, pas très sécuritaire ou pas du tout sécuritaire pour une femme pendant sa grossesse?

Liste des réponses : Très sécuritaire, Assez sécuritaire, Pas très sécuritaire ou Pas du tout sécuritaire, NSP

Programming instruction: posez seulement aux femmes

7. Si vous étiez enceinte et que votre conjoint ou partenaire continuait à consommer pendant votre grossesse, seriez-vous plus susceptible de consommer, moins susceptible de consommer ou diriez-vous que cela n'influencerait pas votre consommation d'alcool?

Liste des réponses Plus susceptible, Moins susceptible, Aucune différence Ne lisez pas : Ne consomme pas d'alcool, ne sait pas

8. Si vous étiez enceinte et que vous assistiez à un événement social où l'on servait de l'alcool (fête, sortie dans un bar, repas de famille, sortie avec des ami(e)s) seriez-vous plus susceptible de consommer, moins susceptible de consommer ou diriez-vous que cela n'influencerait pas votre consommation d'alcool?

Liste des réponses Plus susceptible, Moins susceptible, Aucune différence Ne lisez pas : Ne consomme pas d'alcool, ne sait pas

Programming instruction : posez seulement aux hommes

9. Si votre conjointe devenait enceinte ou si elle est actuellement enceinte, est-ce que…?

Liste des réponses : Oui, Non

Spontanément Je ne consomme pas d'alcool, Je ne sais pas

Randomisez la liste

Lisez et répétez les options de réponses au besoin

Vous l'encourageriez à cesser complètement de consommer de l'alcool

Cesseriez vous-même de consommer pendant sa grossesse

10. Avez-vous déjà entendu parler :

Liste des réponses : Oui, Non, Ne sait pas

Lisez et répétez les options de réponses au besoin

Randomisez la liste

11. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants. Diriez-vous que vous êtes tout à fait d'accord, assez d'accord, ni d'accord ni en désaccord, assez en désaccord ou tout à fait en désaccord?

Liste des réponses : Tout à fait d'accord, Assez d'accord, Ni d'accord ni en désaccord, Assez en désaccord, Tout à fait en désaccord, Ne sait pas

Randomisez

Split sample : mentionnez spina bifida à tous et 4 des 8 énoncés à chaque répondant

12. Selon vous, lesquels des problèmes suivants, le cas échéant, peuvent survenir si une femme consomme de l'alcool pendant sa grossesse?

Liste des réponses : Oui, Non, Ne sait pas

13. Avez-vous déjà :

Liste des réponses : Oui, Non, Ne sait pas

Randomisez la liste

Sources d'information

14. Vous souvenez-vous d'avoir vu ou entendu de l'information au sujet des effets de la consommation d'alcool pendant une grossesse?

Liste des réponses : Oui, Non, Ne sait pas

Posez si on se souvient d'avoir entendu/vu de l'information

15. Où l'avez-vous vue ou entendue?

Ne lisez pas

16. Selon vous, quelle serait la meilleure source d'information au sujet des effets d'une consommation d'alcool pendant une grossesse? Ne lisez pas

17. Dans quel format préféreriez-vous être informé(e) et mis(e) au courant de ce problème : SÉLECTIONNEZ TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT

Randomisez la liste

Démographiques

Il ne me reste que quelques questions qui serviront à des fins de classification. Permettez-moi de vous rappeler que toutes vos réponses sont complètement anonymes et qu'elles demeureront confidentielles.

Programming instruction : posez seulement aux hommes

18. Êtes-vous actuellement en couple, c'est-à-dire avez-vous un(e) conjoint(e) ou un compagnon/une compagne?

Programming instruction : posez seulement aux hommes qui ont une conjointe ainsi qu'à toutes les femmes

19. Est-ce que vous-même avez, ou votre conjointe a-t-elle, déjà donné naissance à un enfant?

Programming instruction : posez seulement aux hommes qui ont une conjointe ainsi qu'à toutes les femmes

20. Est-ce que vous-même êtes actuellement enceinte ou songez à le devenir, ou est-ce que votre conjointe est actuellement enceinte ou songe à le devenir, au cours des deux prochaines années? Ne lisez pas La Liste

Programming instruction : posez seulement aux hommes qui ont une conjointe ainsi qu'à toutes les femmes

21. Est-ce que vous-même voulez ou songez, ou votre conjointe veut-elle ou songe-t-elle, à devenir enceinte à l'avenir? Ne lisez pas la liste

Ne lisez pas - Ne s'applique pas

22. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez terminé?

23. Est-ce que le revenu de votre ménage est de :

24. En pensant au dernier mois, combien de boissons alcoolisées avez-vous consommées au cours d'une semaine ordinaire?

(Note à l'intervieweur : une boisson alcoolisée peut être un verre de vin, un cooler, une cannette ou bouteille de bière, un verre de spiritueux ou un cocktail avec alcool)?

Programming instruction : ne posez pas si ne consomme jamais d'alcool

25. En pensant maintenant aux six derniers mois, à combien d'occasions - combien de fois - avez-vous consommé [Femmes : 4 verres ou plus en 4 heures, Hommes : 5 verres ou plus en 4 heures]?

Note à l'intervieweur : Si le répondant souhaite avoir plus d'information sur le sujet, dites :

Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements au sujet de la consommation d'alcool pendant une grossesse, veuillez consulter le site Web de l'Agence de santé publique du Canada sous la rubrique TSAF.

http://www.phac-aspc.gc.ca/index-fra.php


1
En 2016, au Canada, la terminologie pour les diagnostics de TSAF a changé lorsque les lignes directrices ont été révisées. La nouvelle terminologie se résume ainsi : les TSAF avec traits faciaux sentinelles et les TSAF sans traits faciaux sentinelles. De plus, la désignation « à risque de troubles neurologiques du développement et des TSAF associés à une exposition prénatale à l'alcool » est importante pour les cliniciens puisqu'elle leur permet d'identifier et de faire un suivi mais elle n'est pas considérée comme étant un terme diagnostique. Dans le but d'assurer une certaine cohérence avec des sondages antérieurs sur l'opinion publique, les définitions précédentes ont été utilisées dans ce sondage.
2
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
3
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
4
Note : une liste distincte de réponses n'a pas été fournie aux répondants, multiples réponses possibles
5
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
6
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
7
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
8
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
9
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
10
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
11
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
12
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question
13
Note : une liste distincte de réponses n'a pas été fournie aux répondants, multiples réponses possibles
14
Note : une liste distincte de réponses n'a pas été fournie aux répondants, multiples réponses possibles
15
Note : une liste distincte de réponses n'a pas été fournie aux répondants
16
Note : une liste distincte de réponses a été fournie aux répondants pour cette question, multiples réponses possibles