Sensibilisation et Opinions Concernant le Centre Scientifique Canadien de Santé Humaine et Animale – 2017

ROP 078-16
SC ROP-16-12
No de contrat : 6D023-163983 / 001 / CY
Conclu : Le 12 décembre 2016

This report is also available in English.

Le 20 avril 2017

Préparé pour :
Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Pour de plus amples renseignements concernant ce rapport, veuillez communiquer avec :
por-rop@hc-sc.gc.ca.

Table des matières

• Résumé
• 1.0 Contexte et objectifs
• 2.0 Comment cette recherche a été réalisée
  • 2.1 Pondération
  • 2.2 Profil des participants
  • 2.3 Définition de la proximité relativement au CSCSHA
  • 2.4 Mesures de contrôle de la qualité
  • 2.5 Biais de non-réponse
• 3.0 Résumé des résultats
  • 3.1 Sensibilisation à l’égard du Centre scientifique canadien de santé humaine et animale
  • 3.2 Type de travaux menés
  • 3.3 Importance des travaux menés à l’établissement
  • 3.4 Fierté par rapport à la présence de l’établissement à Winnipeg
  • 3.5 Réalisations du laboratoire
  • 3.6 Information publique sur le laboratoire
  • 3.7 Préoccupations par rapport à l’établissement
  • 3.8 Risque personnel encouru par la présence du laboratoire dans la ville
  • 3.9 Impact des médias sur les indicateurs clés
• Annexe A – Questionnaire
• Annexe B – Relevés d’appels
• Annexe C – Attestation de neutralité politique

Résumé

L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale (CSCSHA) désiraient comprendre la sensibilisation et les opinions des Winnipégois concernant le CSCSHA, et comparer ces résultats à ceux obtenus en 2008. Le sondage de 2017 a été réalisé au cours des mêmes mois de l’année (janvier, février et mars) que celui de 2008. Les renseignements recueillis permettront au CSCSHA d’être en meilleure position pour fournir au public de l’information et la tranquillité d’esprit en ce qui concerne ses activités.

Dans le but d’évaluer les opinions des Winnipégois, l’ASPC et le CSCSHA ont mandaté la firme PRA inc. afin qu’elle effectue un sondage téléphonique à composition aléatoire dans le cadre du sondage omnibus mensuel pour Winnipeg au cours d’une période de trois mois. L’ASPC a intégré au sondage les mêmes questions à trois périodes différentes : du 12 janvier au 11 février 2017, du 13 février au 4 mars 2017, et du 8 au 27 mars 2017. Au cours de cette période de trois mois, PRA a sondé par téléphone un échantillon aléatoire de 1448 résidents de Winnipeg âgés de 18 ans et plus au sujet d’un éventail des questions. Un tel échantillon fournit un taux d’erreur théorique de ± 2,6 % 19 fois sur 20.

Constatations

La plupart des répondants semblent connaître l’existence du CSCSHA. Bien que les répondants connaissent généralement le genre de travaux qu’on y effectue, ils ont de la difficulté à fournir des détails.

• La majorité des répondants (71 %) connaissent l’existence du CSCSHA, bien que cette proportion soit en baisse par rapport à 2008 (77 %).
• Parmi les répondants qui connaissent l’existence de l’établissement, la plupart (87 %) peuvent donner une idée du type de travaux qu’on y effectue. Le plus souvent, les répondants mentionnent que l’établissement procède à des recherches médicales, y compris sur les virus, les bactéries et les maladies (41 %).
• Lorsqu’on précise que l’établissement effectue des tests de diagnostic et de la recherche sur les maladies infectieuses comme l’influenza, la fièvre aphteuse et le virus Ebola, presque tous les Winnipégois (97 %) mentionnent que les travaux effectués à l’établissement sont importants, dont 82 % qui sont d’avis qu’il s’agit de travaux très importants. Cela va dans le sens des résultats du sondage de 2008 (84 %).
• Lorsqu’on précise que ce laboratoire est le seul du genre au Canada, 89 pour cent des Winnipégois se disent fiers de la présence de l’établissement dans leur ville, un chiffre comparable à celui de 2008 (90 %).
• Quand les personnes interrogées sont invitées à se rappeler des activités réalisées au CSCSHA ou des réalisations de celui-ci, près du tiers, soit 31 %, font état des travaux sur le vaccin contre le virus Ebola, qui a fait les manchettes internationales au cours des cinq dernières années. En outre, même si seulement 56 pour cent des répondants sont incapables de se rappeler d’une activité ou d’une réalisation précise du CSCSHA, il s’agit d’une amélioration par rapport au sondage de 2008 (68 %).
• Plus de la moitié des répondants (55 %) sont d’avis qu’ils ne reçoivent pas assez d’information au sujet de l’établissement. La plupart des répondants (53 %) préféreraient recevoir de l’information par les médias, par exemple les journaux, la télévision ou la radio, bien que certains préféreraient être tenus informés par les médias sociaux, comme Facebook ou Twitter (17 %), ou encore que l’on communique avec eux au moyen d’un bulletin d’information qu’on leur enverrait par la poste ou par courriel (13 %).
• Plus de six Winnipégois sur dix (63 %) affirment ne pas être préoccupés par la présence d’un établissement de niveau de sécurité 4 dans leur ville. Les autres quatre répondants sur dix se disent quelque peu (27 %) ou très (10 %) préoccupés. Ces résultats sont semblables à ceux du sondage de 2008. Les répondants préoccupés mentionnent l’être principalement pour des raisons de sécurité, particulièrement en ce qui a trait aux accidents, aux déversements et à la contamination.
• Plus des trois quarts des répondants (77 %) croient que le risque auquel eux-mêmes ou leurs familles sont exposés dû à la présence du CSCSHA à Winnipeg est faible, voire inexistant. Un cinquième (20 %) des répondants affirme qu’il existe au moins un certain degré de risque, duquel trois pour cent croient que le risque est élevé.
• Parmi toutes les questions posées, il n’y avait aucune différence notable, qu’elle soit positive ou négative, résultant de la proximité du répondant par rapport au laboratoire. En d’autres mots, ceux qui vivaient plus près du laboratoire n’ont pas exprimé une opinion plus négative à l’égard du laboratoire en comparaison des répondants vivant dans d’autres parties de Winnipeg.

La valeur totale du marché pour cette ROP s’élevait à 22 050 $.

1.0 Contexte et objectifs

Le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale (CSCSHA) est un complexe laboratoire axé sur les maladies infectieuses situé à Winnipeg, au Manitoba. Il est la propriété du gouvernement du Canada., qui en est aussi l’exploitant. On trouve dans cet établissement moderne deux laboratoires : le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’Agence de la sécurité publique du Canada (ASPC) et le Centre national des maladies animales exotiques (CNMAE) de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Le complexe laboratoire joue un rôle essentiel au sein du système de santé publique en effectuant de la recherche et en fournissant des diagnostics uniques au Canada.

La prévention et le contrôle des maladies infectieuses étant une priorité gouvernementale, il importe de comprendre la sensibilisation et les opinions de la collectivité locale concernant le CSCSHA. À travers le monde (y compris au Canada), un laboratoire de niveau de sécurité 4 présente un intérêt communautaire important, et sa présence suscite parfois le mécontentement de la population. La désapprobation du public à l’égard de l’établissement limite les travaux que les scientifiques peuvent réaliser – un phénomène que l’on constate dans d’autres laboratoires cherchant à effectuer de la recherche sur des agents infectieux aux conséquences graves.

L’information sur les opinions des Winnipégois concernant l’établissement se fonde sur les rapports des médias et sur des faits anecdotiques. En 2008, l’ASPC a collaboré avec la firme PRA inc. pour administrer le sondage omnibus du PRA, lequel comportait 10 questions de base. Cette recherche visait à reproduire les questions et la méthodologie utilisées en 2008 afin de permettre au CSCSHA de recueillir de nouvelles données fondées sur des données probantes relativement aux opinions du public et d’évaluer dans quelle mesure ces opinions avaient changé par rapport à 2008, le cas échéant. Le sondage de 2017 a été réalisé au cours des mêmes mois de l’année (janvier, février et mars) que celui de 2008.

La présente étude visait à évaluer la sensibilisation et les opinions de la collectivité concernant l’établissement de Winnipeg au moyen d’un certain nombre de mesures :

• le degré de sensibilisation et des connaissances au sujet de l’établissement et de ses activités;
• la connaissance des réalisations accomplies par l’établissement;
• la fierté envers l’établissement;
• le degré de préoccupation quant à l’établissement;
• le risque perçu par rapport à l’établissement;
• le volume de renseignements au sujet de l’établissement;
• le média de préférence pour recevoir de l’information au sujet de l’établissement.

2.0 Comment cette recherche a été réalisée

Les sondages omnibus ont été réalisés en janvier, février et mars 2017 auprès de 1448 Winnipégois âgés de 18 ans et plus. La firme PRA a interrogé les répondants par téléphone sur un certain nombre de sujets.

Les répondants ont été sélectionnés par composition aléatoire, ce qui a permis à PRA d’inclure les personnes ayant un nouveau numéro ou un numéro ne figurant pas dans la liste. L’échantillon comprenait un mélange de numéros de lignes résidentielles et de téléphones cellulaires. Environ 13 % des numéros composés ont été identifiés en tant que numéros de téléphone cellulaire. Cette méthode génère un échantillon aléatoire qui comprend le pourcentage le plus élevé possible de répondants admissibles.

L'essai préliminaire a eu lieu le 11 janvier 2017 auprès de 20 répondants : 17 anglophones et trois francophones. Puisque les Franco-Manitobains représentent une proportion relativement faible de la population de Winnipeg, le segment francophone de l’essai préliminaire a été réalisé auprès du personnel francophone de l’ASPC. Cinq employés francophones ont été recensés, desquels trois pouvaient être joints pour l’essai préliminaire. Bien que l’essai préliminaire ne prévoyait aucune modification des questions, les essais préliminaires francophones ont été exclus de l’échantillon final.

La durée de chaque sondage omnibus variait en fonction du nombre de questions des autres clients qui y figurait. La durée moyenne des questions en lien avec le sondage sur le CSCSHA (incluant les questions démographiques) était d’environ 6,5 minutes.

2.1 Pondération

Dans certains cas, lorsque l’échantillon aléatoire génère une divergence par rapport aux données du recensement canadien, nous corrigeons les écarts légers en ce qui a trait au sexe, à l’âge et au revenu. Par exemple, comme les hommes ont tendance à refuser de participer plus souvent que les femmes, et que les jeunes sont généralement plus difficiles à rejoindre et ont davantage tendance à refuser de participer lorsqu’ils sont joints, nous avons pondéré les données pour qu’elles se rapprochent davantage de celles de Statistique Canada.

Les données présentées dans ce rapport ont été pondérées pour tenir compte des différences entre les données démographiques de l’échantillon et de la population de Winnipeg. Sauf indication contraire, les tableaux présentés ont été pondérés. Puisque cette méthode attribue une pondération de pourcentage à un répondant, le nombre de répondants pondérés peut différer légèrement du nombre total de personnes interrogées.

2.2 Profil des participants

Le Tableau 2 illustre le profil des Winnipégois qui ont complété le sondage (non pondérés et pondérés) et compare ces profils à ceux du recensement de 2011.

2.3 Définition de la proximité relativement au CSCSHA

L’un des objectifs du CSCSHA consistait à déterminer si la sensibilisation et les opinions des répondants vivant à proximité de l’établissement (situé au 1015, rue Arlington, à Winnipeg, au Manitoba) différaient de celles des personnes vivant ailleurs dans la ville. Afin d’évaluer les personnes vivant à proximité, la firme PRA a établi que la notion de « proximité » englobait les répondants vivant dans la région de tri d’acheminement (RTA) R3E (soit la RTA où se situe l’établissement) ou dans toute RTA adjacente. Ces RTA étaient les suivantes : R2R, R2W, R2X, R3A, R3B, R3C, R3E, et R3H.

Aucune tentative de suréchantillonnage n’a été faite dans les RTA à proximité du CSCSHA. Au total, 214 ont indiqué vivre à proximité du CSCSHA selon la définition de ces RTA.

2.4 Mesures de contrôle de la qualité

La firme PRA inc. a pris diverses mesures de contrôle de la qualité dans le cadre de cette recherche.

• Tous les intervieweurs travaillant sur ce projet ont été formés pour administrer le questionnaire et ont pris part à une séance d’information qui portait notamment sur le contexte du projet et incluait une revue individuelle des questions pour veiller à ce qu’ils se familiarisent avec le sondage, l’échantillon et tout problème éventuel.
• Tous les intervieweurs se sont vu remettre une feuille d’information comportant des renseignements sur le questionnaire, y compris les directives/conditions d’administration du questionnaire.
• Plusieurs tentatives ont été effectuées pour rejoindre les éventuels répondants avant que leur numéro ne soit remplacé (normalement, au moins huit tentatives étaient effectuées pour joindre un éventuel répondant).
• Toutes les entrevues ont été effectuées à partir d’un centre d’appels centralisé et sous supervision constante. Dix pour cent de tous les appels étaient écoutés par un superviseur.

2.5 Biais de non-réponse

Comme c’est le cas avec tous les sondages menés auprès de la population générale, la difficulté de ce sondage consistait à obtenir un échantillon aléatoire représentatif. Comme mentionné précédemment, certains sous-groupes de population sont plus difficiles à intégrer dans un sondage. Nous avons donc recouru à deux méthodes pour éliminer tout biais que pourrait entraîner la sous-représentation de ces sous-groupes. La firme PRA a établi des quotas minimum (ou maximum) pour les groupes du sexe et de l’âge, et pondéré ces données afin que les groupes du sexe, de l’âge et du revenu du ménage de l’échantillon soient cohérents avec les caractéristiques connues de la population. Bien que cela aide à compenser le biais de non-réponse, la nature du biais demeure inconnue.

Le biais de non-réponse parmi les réponses semble minimal. Très peu de répondants ont refusé catégoriquement de répondre à l’une ou l’autre des questions. Selon la question, la réponse « Ne sais pas » a été donnée par 1 % à 56 % des répondants. Or, lorsqu’un pourcentage élevé de personnes donnait « Ne sais pas » comme réponse, il s’agissait d’une réponse légitime à la question posée.

3.0 Résumé des résultats

On trouvera dans la présente partie un résumé des résultats du sondage de 2017 comparés à ceux du sondage réalisé par la firme PRA dans le cadre de son enquête omnibus de 2008.

3.1 Sensibilisation à l’égard du Centre scientifique canadien de santé humaine et animale

Dans l’ensemble, 71 pour cent des Winnipégois affirment connaître l’existence du CSCSHA. Cette proportion constitue une baisse par rapport au résultat de 77 pour cent enregistré lors du premier sondage réalisé en 2008.

L’évaluation de la sensibilisation à l’égard de l’établissement par groupe démographique en 2017 démontre que les personnes âgées de 18 à 29 ans (49 %) et les répondants dont le revenu du ménage se situe sous les 40 000 $ (63 %) sont moins bien informés à ce sujet que les autres répondants. Les répondants ayant obtenu un diplôme universitaire ou collégial (77 %) sont plus susceptibles d’avoir entendu parler de l’établissement. Ces résultats sont semblables à ceux de 2008. Bien qu’il semble que les personnes vivant à proximité de l’établissement sont moins susceptibles d’avoir connaissance de celui-ci, ce résultat n’est pas significatif sur le plan statistique.

3.2 Type de travaux menés

Les Winnipégois qui connaissent l’existence de l’établissement ont été interrogés sur le type de travaux effectués par le CSCSHA. Tel qu’indiqué dans le Error! Reference source not found., la recherche médicale, y compris la recherche sur les virus, les bactéries ou les maladies, est la réponse qui revenait e le plus souvent (41 %), tout comme lors du sondage de 2008 (62 %). Parmi les autres réponses couramment données, notons : la recherche d’antidotes/remèdes/vaccins (19 %), les tests et les expériences (14 %), et les travaux scientifiques généraux (10 %).

3.3 Importance des travaux menés à l’établissement

Presque tous les Winnipégois (97 %) sont d’avis que les travaux du laboratoire sont importants, dont 82 pour cent qui estiment qu’il s’agit de travaux très importants. Cela va dans le sens des résultats du sondage de 2008 (97 %, dont 84 % qui estiment que ce sont des travaux très importants).

Bien que les jeunes adultes et les personnes gagnant moins de 40 000 $ par an sont moins susceptibles que les autres répondants de répondre que les travaux de l’établissement sont très importants, ces différences ne sont pas statistiquement significatives.

3.4 Fierté par rapport à la présence de l’établissement à Winnipeg

Tel qu'indiqué au Tableau 8, une vaste majorité de Winnipégois (89 %) sont fiers du fait que le CSCSHA se trouve à Winnipeg, proportion à peu près inchangée par rapport à 2008 (90 %).

La plupart des répondants – peu importe leur âge, leur sexe ou leur revenu – se disent fiers du fait que l’établissement se trouve à Winnipeg.

3.5 Réalisations du laboratoire

Quand les personnes interrogées ont été invitées à se rappeler des activités menées au CSCSHA ou de ses réalisations, près du tiers, soit 31 %, ont mentionné les travaux sur le vaccin contre le virus Ebola, qui a fait les manchettes internationales au cours des cinq dernières années. Environ 1 Winnipégois sur 4 (43 %) était capable de se rappeler d’une réalisation du laboratoire, ce qui constitue une hausse de 12 % par rapport à 2008 (31 %). Inversement, bien que 56 % des répondants étaient incapables de se rappeler d’une activité ou d’une réalisation précise, il s’agit d’une amélioration de 12 % par rapport à 2008, où 68 % des répondants en étaient incapables.

3.6 Information publique sur le laboratoire

Plus du tiers des Winnipégois (35 %) estime recevoir suffisamment d’information au sujet du laboratoire, inchangé par rapport au sondage de 2008. Plus de la moitié des Winnipégois (53 %) préfèrent recevoir de l’information au sujet de l’établissement par les médias traditionnels (journaux, radio, télévision), alors que 17 pour cent des répondants préféreraient recevoir de l’information sur les médias sociaux (Facebook, Twitter).

En ce qui a trait à la façon de recevoir l’information, les Winnipégois âgés de 18 à 29 ans (34 %) sont plus susceptibles que les autres répondants (11 %) de préférer recevoir de l’information par les médias sociaux, alors que les répondants détenant un diplôme d’études secondaires ou moins (20 %) sont plus susceptibles que les répondants ayant au moins un diplôme d’études secondaires (11 %) de préférer les bulletins envoyés par la poste ou par courriel. Il n’existe aucune différence statistiquement significative entre les groupes démographiques quant à l’opinion selon laquelle l’information reçue est suffisante.

Lors de l’évaluation de la proportion de répondants qui affirme recevoir suffisamment d’information au sujet de l’établissement, les résultats indiquent que les Winnipégois de 18 à 29 ans sont les moins susceptibles d’affirmer que c’est le cas; or, il n’existe aucune différence statistiquement significative entre les groupes d’âge.

3.7 Préoccupations par rapport à l’établissement

3.7.1 Préoccupations en matière de sécurité

Plus de six Winnipégois sur 10 (63 %) ne se préoccupent pas du fait qu’un laboratoire de niveau de sécurité 4 se trouve à Winnipeg, alors que le quart des répondants (27 %) se dit quelque peu préoccupé, et 10 pour cent se disent très préoccupés. Tel qu’indiqué dans le Tableau 13, ces résultats sont semblables à ceux du sondage de 2008.

Les Winnipégois ayant un diplôme d’études secondaires ou moins, et ceux gagnant moins de 70 000 $, sont plus susceptibles que les autres répondants d’être au moins quelque peu préoccupé par la présence d’un laboratoire de niveau de sécurité 4 à Winnipeg.

3.7.2 Types de préoccupations

Lorsque nous les avons interrogés au sujet de leurs préoccupations par rapport à l’établissement, la majorité des répondants (62 %) ont affirmé n’avoir aucune préoccupation particulière, ce qui constitue une hausse par rapport au sondage de 2008 (54 %). Les préoccupations les plus courantes sont celles en lien avec la sécurité (16 %), dont la proportion a baissé depuis 2008 (25 %).

3.8 Risque personnel encouru par la présence du laboratoire dans la ville

Tel qu’indiqué au Tableau 16, 40 pour cent des Winnipégois estiment que la présence du CSCSHA dans leur ville ne pose aucun risque, ce qui constitue une hausse par rapport à 2008, où ce chiffre était de 34 %. Un cinquième (20 %) des répondants affirment qu’il existe au moins un certain degré de risque, duquel 3 % croient que le risque est élevé.

Il existe des différentes statistiquement significatives entre les groupes de l’âge et du niveau d’études : Les Winnipégois qui n’ont pas obtenu de diplôme d’études secondaires et ceux âgés de 65 ans et plus sont moins susceptibles que les autres répondants de dire qu’il existe un risque à tout le moins faible dû à la présence du laboratoire à Winnipeg.

3.9 Impact des médias sur les indicateurs clés

En novembre 2016, soit quelques mois avant le début du sondage, des médias locaux de Winnipeg ont rapporté qu’un employé du CSCSHA avait possiblement été exposé au virus Ebola.¹ Cette histoire ne semble pas avoir eu une incidence notable sur les résultats, puisqu’il y a eu très peu de changements dans les opinions entre 2008 et 2017.

Toutefois, le 2 février 2017, soit à environ un tiers du chemin du sondage, CBC News a rapporté qu’il y avait possiblement eu 14 cas d’employés exposés à divers pathogènes au cours d’une période de 22 mois.²

Afin d’évaluer les répercussions possibles du reportage de la chaîne CBC du 2 février, la firme PRA a examiné les réponses à deux questions importantes à la lumière de deux indicateurs clés : Préoccupations par rapport à la présence de l’établissement à Winnipeg et Niveau de risque perçu par rapport à la présence de l’établissement à Winnipeg. Comme l’indiquent les deux tableaux ci-dessous, il n’y avait à peu près aucune différence (statistique ou pratique) avant ou après la publication du rapport.

¹ CBC News (8 novembre 2017). Employee possibly exposed to Ebola virus at Winnipeg lab (Employé possiblement exposé au virus Ebola au laboratoire de Winnipeg). Extrait de http://www.cbc.ca/news/health/ebola-lab-incident-1.3841733 (en anglais seulement).

² CBC News (2 février 2017). Workers may have been exposed to Ebola, HIV and TB at Winnipeg lab, reports reveal (Des rapports révèlent que des travailleurs pourraient avoir été exposés au virus Ebola, au VIH et à la tuberculose au laboratoire de Winnipeg). Extrait de http://www.cbc.ca/news/canada/manitoba/iteam/microbiology-lab-winnipeg-ebola-hiv-tb-1.3962515 (en anglais seulement)

Annexe A – Questionnaire

CA1 :
WINNIPEG SEULEMENT
CA1. Changeons de sujet… Connaissez-vous le Centre scientifique canadien de santé humaine et animale, c’est-à-dire le laboratoire du gouvernement fédéral qui se trouve sur Arlington et qui est parfois appelé Laboratoire de virologie ou Laboratoire national de microbiologie ? (MESSAGE-GUIDE : Il est situé près du Centre des sciences de la santé sur la rue Arlington à proximité de l’avenue William.)
=> SMK1
si REG=02,04
Oui - 1
Non - 0 => CA3
Peut-être - 8 => CA3
Aucune réponse - 9 => CA3

CA2 :
DANS L’AFFIRMATIVE À LA CA1 La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA2. À votre connaissance, quel type de travail est réalisé dans ce centre ?
Réponse (préciser) - 66 O
Ne sait pas - 88 X
Aucune réponse - 99 X

CA3: La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA3. Comme vous le savez peut-être, les chercheurs du Centre scientifique canadien de santé humaine et animale réalisent des tests de diagnostic et de la recherche sur des maladies infectieuses telles que l’influenza, la fièvre aphteuse et le virus d’Ébola. Dans quelle mesure croyez-vous que le travail effectué dans ce laboratoire est important ? Diriez-vous qu’il est très important, assez important, peu important ou pas important du tout ?
Très important - 4
Assez important - 3
Peu important - 2
Pas important du tout - 1
Ne sait pas - 8
Aucune réponse - 9

CA4:
CA4. Ce laboratoire est le seul en son genre au Canada. En qualité de Winnipégois, êtes-vous fier de compter sur ces installations dans votre ville ?
Oui - 1
Non - 0
Peut-être - 8
Aucune réponse - 9

CA5:
La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA5. Quelles activités ou réussites réalisées dans ce laboratoire pouvez-vous nommer ?
Réponse (préciser) - 66 O
Ne sait pas - 88 X
Aucune réponse - 99 X

CA6:
CA6. Actuellement, croyez-vous recevoir suffisamment d’information au sujet de ce centre ?
Oui - 1
Non - 0
Peut-être - 8
Aucune réponse - 9

CA7:
La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA7. De quelle façon préféreriez-vous recevoir de l’information à propos du centre ? Opteriez-vous pour recevoir des mises à jour sur ses activités à travers… (LIRE LES RÉPONSES) (INTERVIEWEUR : SÉLECTIONNER UNE SEULE RÉPONSE)
rotation -> 5
Les médias (journaux, radio, télévision) - 01
Un bulletin d’information envoyé par la poste ou courriel - 02
Médias sociaux (Facebook, Twitter) - 03
Un site Web - 04
Séances d’information communautaires en personne - 05
Autre (préciser) - 66 O
(NE PAS LIRE) Ne sait pas - 88 X
(NE PAS LIRE) Aucune réponse - 99 X

CA8:
La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA8. Ce centre est un laboratoire de niveau 4, construit afin de manipuler quelques-unes des maladies infectieuses les plus virulentes au monde. Dans quelle mesure cela vous inquiète-il de vivre à proximité d’un laboratoire de niveau 4 ? (LIRE)
Très inquiet - 3
Assez inquiet - 2
Pas inquiet du tout - 1
Ne sait pas - 8
Aucune réponse - 9

CA9:
CA9. Quelles sont vos inquiétudes en relation avec ce laboratoire ?
Inquiétudes (préciser) - 66 O
Aucune inquiétude - 00 X
Ne sait pas - 88 X
Aucune réponse - 99 X

CA10:
La formulation a été modifiée le 16/01/08
CA10. Lorsque vous pensez à vous-même et à votre famille, croyez-vous que le fait de vivre à proximité de ce laboratoire représente…un grand risque, un certain risque, peu de risque ou aucun risque…?
Un grand risque - 4
Un certain risque - 3
Peu de risque - 2
Aucun risque - 1
Ne sait pas - 8
Aucune réponse - 9

Annexe B – Relevés d’appels

Annexe C – Attestation de neutralité politique

Attestation de neutralité politique

J’atteste, par les présentes, à titre de représentant de la firme PRA inc. que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d’information sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants

Signature :
Date 20 avril 2017