Sondage initial sur la compréhension et la sensibilisation en matière de commotions cérébrales liées au sport

Agence de santé publique du Canada
ROP no 021-17
Contrat no HT372-173253/001/CY

Produit par Kantar TNS
Date d’attribution du contrat : 9 juillet 2017
Date du rapport : 22 janvier 2018

Table des matières

1. Résumé

1.1 But et objectifs de la recherche

Les commotions cérébrales liées au sport constituent un enjeu de santé publique en raison de leur fréquence et de leurs conséquences potentielles à court et à long terme, y compris les symptômes cognitifs, émotionnels et physiques et, lorsqu’elles ne sont pas détectées, même la mort. Les enfants et les adolescents sont particulièrement à risque de subir des déficiences cognitives à long terme à la suite d’une lésion cérébrale traumatique liée au sport.

Actuellement, il n’existe pas de lignes directrices précises concernant les commotions, et il n’existe pas d’approche pancanadienne complète pour aborder le problème des commotions dans les secteurs du sport, de l’éducation et de la santé. Il s’agit d’une lacune critique, étant donné que les approches de prévention, de détection et de gestion varient d’un bout à l’autre du pays, augmentant potentiellement les risques pour la santé des participants à des activités sportives, récréatives et physiques.

La ministre de la Santé a été mandatée pour travailler avec la ministre des Sports et des Personnes handicapées dans le but d’appuyer une stratégie nationale visant à sensibiliser davantage les parents, les entraîneurs et les athlètes au traitement des commotions cérébrales.  

Le budget de 2016 prévoyait 1,4 million de dollars sur deux ans pour permettre à l'aspc de travailler avec les provinces et les territoires à l'harmonisation des lignes directrices sur la gestion des commotions cérébrales au Canada, en mettant l'accent sur les protocoles de retour au jeu et de retour à l’apprentissage.

Objectifs de la recherche

Cette recherche est essentielle à la collecte d’informations en ce qui concerne la compréhension actuelle des Canadiens à l’égard des commotions cérébrales (et particulièrement les commotions chez les enfants et les adolescents) afin d’orienter l’élaboration d’une stratégie pancanadienne en matière de commotion cérébrale. Cette recherche aidera aussi à établir une base d’informations qui sera utilisée pour mesurer les progrès et rendre compte du rendement, à la suite de la mise en œuvre d’une ligne directrice canadienne sur les commotions liées au sport et les protocoles de retour au jeu et de retour à l’apprentissage. 

L’étude ciblera deux grands segments : les professionnels de la santé et le public canadien (18 ans et plus) lesquels seront subdivisés entre la population en général, les professeurs, les parents et les entraîneurs/administrateurs sportifs.

Les objectifs précis de la recherche consistent à :

1.2 Résumé des conclusions

Sensibilisation aux commotions cérébrales dans l’ensemble

Aux fins de cette recherche, nous avons présumé que les professionnels de la santé étaient sensibilisés au problème des commotions. Cette présomption n’a pas été faite pour les non-professionnels de la santé et, par conséquent, les répondants qui n’étaient pas au courant du problème de santé que représentent les commotions cérébrales ont été exclus du sondage. En tout, 15 % des répondants n’étaient pas au courant des problèmes liés aux commotions cérébrales, les professeurs (9 %) et les entraîneurs (4 %) étant moins susceptibles de n’en être pas au courant.

Attitudes à l’égard des commotions cérébrales

Parmi ceux qui étaient au courant des problèmes liés aux commotions, presque tous les Canadiens (97 %) croient que les commotions représentent un important problème de santé; cependant, moins de répondants savent où trouver de l’information sur la prévention (51 %), ce qu’il faut faire si quelqu’un subit une commotion (46 %) ou peuvent reconnaître les signes et les symptômes (40 %).

Connaissances générales en matière de commotions cérébrales

De façon générale, la perception qu’ont les Canadiens de leurs connaissances au sujet des commotions cérébrales est faible. La moitié indiquent qu’ils ont peu ou pas de connaissances (55 %). La compréhension de base qu’ils ont est passablement grande; la plupart des Canadiens (88 %) savent qu’une commotion est « un coup à la tête qui cause une variété de symptômes tels que des maux de tête ou une vision trouble ». Moins, cependant, comprennent les aspects plus détaillés ou spécifiques des commotions, à savoir qu’une lésion cérébrale affecte la façon dont une personne pense (46 %) ou qu’une commotion ne peut être diagnostiquée   à l’aide de tests d’imagerie (29 %).

Les Canadiens ont aussi une bonne compréhension de ce qui peut causer une commotion. La plupart comprennent (89 %) qu’un « coup à la tête » peut causer une commotion mais moins comprennent que la commotion peut aussi être le résultat d’un coup reçu n’importe où sur le corps causant un choc ou une secousse soudaine à la tête (79 %), un coup au visage (67 %) ou au cou (52 %).

Les Canadiens sont également bien outillés pour identifier un grand nombre de signes pouvant indiquer qu’une personne ait pu souffrir d’une commotion cérébrale ainsi que les symptômes qu’une personne ayant subi une commotion puisse ressentir. Les symptômes cognitifs ou moteurs tels que ne pas penser clairement ou avoir des étourdissements sont plus connus que les symptômes liés aux troubles de l’humeur tels que la nervosité ou l’anxiété.

Les Canadiens comprennent un peu quelles actions doivent être entreprises s’ils soupçonnent quelqu’un d’avoir subi une commotion cérébrale. La plupart (88 %) comprennent qu’un professionnel de la santé devrait évaluer la personne, vérifier s’il y a des symptômes de commotion (78 %), de perte de mémoire (70 %) ou des signaux d’alarme (69 %). Plus de la moitié, cependant, continuent de croire qu’il faut surveiller le sommeil de la personne (56 %).

Bien que les résultats précédents indiquent que les Canadiens ont un niveau de connaissances de modéré â élevé au sujet des commotions cérébrales, il ne faut pas oublier que les réponses ont été fournies à partir de listes suggérées. Cela signifie que bon nombre de Canadiens, lorsqu’ils sont confrontés à diverses options, sont en mesure d’identifier la bonne réponse. Cela ne signifie pas qu’ils ont les connaissances requises pour traiter une commotion cérébrale, le cas échéant.

Afin de mieux comprendre les connaissances des Canadiens à l’égard des commotions, nous avons utilisé un certain nombre d’énoncés vrais et faux dans le sondage afin de mieux comprendre les niveaux de connaissances. Lorsque des énoncés vrais et faux sont utilisés, un répondant peut correctement deviner la réponse la moitié du temps. Par conséquent, afin de s’assurer que les Canadiens ont correctement identifié l’énoncé comme étant vrai ou faux, les résultats doivent être supérieurs à 50 pour cent.

Les résultats de cette analyse ont démontré qu’il y a certains mythes au sujet des commotions cérébrales auxquels les Canadiens continuent de croire et qu’il y a aussi un certain nombre de faits que les gens connaissent ou ne comprennent tout simplement pas. Plus spécifiquement, la plupart des Canadiens comprennent que les symptômes d’une commotion peuvent durer pendant plusieurs semaines (96 %) et qu’ils peuvent varier d’une personne à une autre (95 %), qu’une personne n’a PAS besoin de perdre conscience pour subir une commotion cérébrale (92 %) et qu’il n’est pas nécessairement sécuritaire de retourner à des activités sportives dès que les symptômes disparaissent (90 %). Bon nombre aussi comprennent qu’un coup direct à la tête ne provoque pas nécessairement une commotion (70 %) et que les IRM ou CT scans ne constituent pas la façon de diagnostiquer une commotion (68 %).

Il est intéressant de noter, toutefois, qu’il y a un certain nombre de mythes et de faits qui demeurent flous dans la tête des Canadiens; les résultats montrent des bonnes réponses au même rythme que si on les avait devinées. Les énoncés suivants ont été identifiés correctement environ la moitié du temps seulement, ce qui semble suggérer que les Canadiens n’ont pas les connaissances requises dans ces domaines.

Connaissances en matière de commotions cérébrales liées au sport

Bon nombre de Canadiens comprennent qu'il y a de nombreuses façons de prévenir les commotions cérébrales liées au sport, notamment d’éviter tout contact avec la tête (85 %), de donner aux athlètes une formation sur les commotions cérébrales (79 %) et de s’assurer que les athlètes respectent les règles et règlements de leur sport (78 %) et respectent les autres joueurs (62 %). Il y a, cependant, des perceptions erronées comme croire que porter un casque (92 %), éviter les sports de contact (56 %) et porter un protecteur buccal (44 %) sont des moyens efficaces de prévenir les commotions cérébrales liées au sport.

La plupart des Canadiens comprennent que, lorsqu’on soupçonne qu’une personne a subi une commotion cérébrale pendant la pratique d’un sport, on devrait faire évaluer cette personne par un fournisseur de soins de santé (92 %). Bon nombre comprennent également que la personne devrait être immédiatement retirée du jeu (87 %) et qu’elle devrait obtenir une autorisation médicale avant de retourner au sport (82%). Cependant, un peu moins de répondants reconnaissent que la personne ne devrait pas être autorisée à retourner au même match ou à la même pratique (69 %).

Connaissances générales au sujet des traitements

Les connaissances des Canadiens en matière de traitement des commotions cérébrales sont faibles. Le quart (25 %) des Canadiens ne savent pas comment on traite une commotion cérébrale et seulement 15 % peuvent identifier correctement « le repos pendant 24 à 48 heures, suivi d'un retour graduel à l'activité cognitive et physique sous la supervision d'un professionnel de la santé » comme étant le meilleur moyen de traiter une commotion cérébrale.

Presque tous les Canadiens (97 %) comprennent qu'une légère activité physique ne devrait pas être permise immédiatement après une commotion cérébrale et qu'il devrait y avoir une période de repos (24 %). Toutefois, la période de repos prévue varie; 13 % croient qu'elle devrait être de 24 à 48 heures alors que
11 % pensent qu'elle devrait être de 10 à 14 jours.

De même, presque tous les Canadiens (99 %) comprennent qu’une commotion cérébrale a des répercussions sur les études et le travail. Il est intéressant de noter, toutefois, que bon nombre de Canadiens (63 %) croient qu’un retour au travail ne devrait être permis que si on a obtenu une autorisation médicale.

Les perspectives de retour au jeu comparativement aux perspectives de retour au travail ou aux activités physiques légères sont légèrement différentes pour les Canadiens. Trois quarts (75 %) croient que les athlètes ne devraient pas retourner au jeu avant d’avoir reçu une autorisation médicale d’un professionnel de la santé. Certains croient qu’il devrait y avoir une période de repos (10 %) de 24 à 48 heures (2 %) ou de 10 à 14 jours (8 %) alors que d’autres croient que tous les symptômes d’une commotion (7 %) devraient avoir disparu avant de retourner au jeu. 

Informations sur les commotions cérébrales

Peu de Canadiens (7 %) ont cherché de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale au cours des 12 derniers mois.  Les Canadiens cherchent ou ont l’intention de chercher de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale principalement en ligne, en consultant divers sites Web, à l’aide d’un moteur de recherche ou en cherchant un site Web spécifique tels que Santé Canada, Agence de la santé publique du Canada ou d’autres sites Web liés à la santé.

De plus, les Canadiens ne sont pas particulièrement sensibilisés aux ressources ou outils liés aux commotions cérébrales.  Quatre sur dix (40 %) ne connaissaient aucun des outils et/ou ressources mis à la disposition du public.  L’autre 60 pour cent connaissait au moins un outil mais aucun outil en particulier est largement connu et moins d’un quart des Canadiens connaissait une des ressources mentionnées.  

Différences entre les parents, les professeurs et les entraîneurs

Cette recherche explore en détail les différences qui peuvent exister entre la population en général et les parents d’enfants de 5 à 17 ans (ci-après les parents), les professeurs et les entraîneurs (ci-après les entraîneurs) d’enfants de 5 à 17 ans.
Règle générale, les parents ont des attitudes et des niveaux de connaissance similaires à ceux de la population générale, à quelques exceptions près :

Les professeurs sont mieux informés que la population générale dans certains domaines :

Lorsqu’il s’agit de sensibilisation et de connaissances au sujet des commotions cérébrales, les entraîneurs ont tendance à être plus sensibilisés et à avoir un plus grand niveau de connaissance autodéclaré dans la plupart des domaines.  Les entraîneurs déclarent non seulement un niveau de sensibilisation et de connaissance de base mais ils sont également plus susceptibles de comprendre les aspects les plus pointus ou spécifiques des commotions. Plus précisément, les entraîneurs :

Processus et procédures mises en place pour gérer les commotions cérébrales

Bon nombre d’écoles et de ligues ont des processus et procédures en place pour gérer les commotions. Plus de la moitié (56 %) de tous les professeurs ont rapporté que leur école a mis en place des processus et procédures alors que trois quarts (75 %) des entraîneurs indiquent que leur équipe ou ligue a mis en place des processus ou procédures pour gérer les commotions cérébrales.

Formation concernant la gestion des commotions au niveau des professeurs et entraîneurs

La formation des professeurs et entraîneurs en matière de commotions est quelque peu limitée. Seulement la moitié (48 %) des professeurs ont reçu une formation ou une éducation de la part de leur école ou conseil d’administration au sujet des commotions. Le nombre d’entraîneurs ayant reçu une formation est un peu plus élevé, 62 % d’entre eux ayant reçu une formation ou une éducation de la part de leur organisation ou ligue au sujet des commotions cérébrales.

Professionnels de la santé

Presque tous les fournisseurs de soins de santé (97 %) croient que les commotions représentent un important problème de santé. Toutefois, ce ne sont pas tous les fournisseurs de soins de santé qui savent où aller pour obtenir des renseignements fiables au sujet d’un diagnostic de commotion (85 %) ou sur le traitement et la guérison d’une commotion (82 %). Il n’est pas surprenant de constater que les fournisseurs de soins de santé sont plutôt bien informés sur les commotions. Seulement dix pour cent croient qu’ils ont peu (9 %) ou pas
(1 %) de connaissances en ce qui a trait aux commotions cérébrales. 

La forte majorité des fournisseurs de soins de santé (84 %) ont déjà diagnostiqué une commotion cérébrale et les symptômes chez le patient sont utilisés pour diagnostiquer une commotion par presque tous (98 %) les fournisseurs de soins de santé, suivis de l’historique du patient (95 %), d’un examen neurologique (86 %), d’une observation (79 %), d’un test cognitif (63 %) ou autres (17 %).  Il est intéressant de constater qu’une faible proportion de fournisseurs de soins de santé utilise les tests d’imagerie pour diagnostiquer une commotion même si on ne peut pas habituellement diagnostiquer une commotion cérébrale de cette façon. Pour diagnostiquer et évaluer la gravité d’une commotion, les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’utiliser :  

Les fournisseurs de soins de santé ont une connaissance variée des outils ou ressources en matière de commotion cérébrale et bon nombre d’entre eux connaissent les outils et ressources suivants :

Parmi les fournisseurs de soins de santé qui ont utilisé les lignes directrices en matière de commotion cérébrale liée au sport, ils ont des perceptions très positives à ce sujet. De fait, la vaste majorité croient (fortement d’accord ou d’accord) que les lignes directrices :

(85 %); et

1.3 Méthodologie

Un sondage en ligne a été mené auprès de 1 895 Canadiens âgés de 18 ans et plus et auprès de 391 fournisseurs de soins de santé. Un prétest composé de 10 entrevues complétées en anglais et de 10 entrevues complétées en français a été effectué le 20 novembre 2017 avant le lancement du sondage. Le sondage a été mené du 20 novembre au 19 décembre 2017. Les répondants ont été sélectionnés principalement à partir du panel en ligne de Kantar TNS, des membres de l'Association canadienne des entraîneurs et des partenaires de Parachute. Les résultats des sondages auprès du panel et des membres ne peuvent être décrits comme statistiquement représentatifs de la population canadienne. Là où les données nationales étaient disponibles, les données étaient pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne. Comme il s'agissait d'un échantillon non probabiliste, la marge d'erreur ne s'applique pas et les conclusions tirées de ces résultats ne peuvent être généralisées pour aucune population. Le sondage a été effectué dans la langue officielle de choix du répondant et il a fallu en moyenne 15 minutes pour l'effectuer. Une méthodologie détaillée est présentée au chapitre 4.

1.4 Valeur du contrat

La valeur totale du contrat pour ce projet est de 94 920 $, y compris la TVH.

1.5 Énoncé de neutralité politique

Par la présente, je certifie qu’à titre de directrice principale de la recherche et chef des pratiques du secteur public chez Kantar TNS que les produits finaux sont pleinement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada établies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, sur les préférences de partis politiques, sur les positions vis-à-vis de l’électorat ou sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.

Tanya Whitehead
Kantar TNS
Directrice principale de la recherche et chef des pratiques du secteur public

2. Avant-propos

2.1 Contexte et objectifs

Les commotions cérébrales liées au sport constituent une question de santé publique reconnue en raison de leur fréquence et de leurs conséquences potentielles à court et à long terme, y compris les symptômes cognitifs, émotionnels et physiques et, si elles ne sont pas détectées, même la mort. Les enfants et les jeunes sont particulièrement à risque de déficits cognitifs à long terme par suite d’un traumatisme crânien lié au sport.  

Actuellement, il n’y a pas de lignes directives prédéfinies au sujet des commotions cérébrales et il n’y a pas d’approche pancanadienne complète pour aborder les problèmes de commotions dans les secteurs du sport, de l’éducation et de la santé. Il s’agit d’une grave lacune compte tenu du fait que les approches en ce qui a trait à la prévention, la détection et la gestion varient d’un bout à l’autre du pays, augmentant potentiellement les risques pour la santé des participants aux sports, aux loisirs et aux activités physiques.

Le ministre de la Santé a été mandaté pour travailler avec le ministre des Sports et des Personnes handicapées afin de soutenir une stratégie à l’échelle nationale visant à sensibiliser davantage les parents, entraîneurs et athlètes quant au traitement des commotions cérébrales.

Le budget de 2016 prévoyait 1,4 million de dollars sur deux ans pour permettre à l’aspc de travailler avec les provinces et les territoires à l’harmonisation des lignes directrices sur la gestion des commotions cérébrales partout au Canada, en mettant l’accent sur les protocoles de retour au jeu et de retour à l’apprentissage.

Objectifs de la recherche

Cette recherche est essentielle à la collecte d’informations concernant la compréhension actuelle des Canadiens au sujet des commotions cérébrales (et particulièrement des commotions chez les enfants et les jeunes) afin de contribuer à l’élaboration d’une stratégie pancanadienne sur les commotions cérébrales. Cette recherche aidera également à établir une base de renseignements qui servira à mesurer les progrès et à rendre compte du rendement par suite de la mise en œuvre des lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales et les protocoles sur le retour au jeu et le retour à l’apprentissage.  

L’étude ciblera deux grands segments : les professionnels de la santé et le public canadien (18 ans et plus) segmenté à son tour en population générale, professeurs, parents et entraîneurs/administrateurs sportifs.

Les objectifs précis de la recherche sont :

2.2 Aperçu méthodologique

Un sondage en ligne a été mené auprès de 1 895 Canadiens âgés de 18 ans et plus et auprès de 391 fournisseurs de soins de santé. Un prétest composé de 10 entrevues complétées en anglais et de 10 entrevues complétées en français a été effectué le 20 novembre 2017 avant le lancement du sondage. Le sondage a été mené du 20 novembre au 19 décembre 2017. Les répondants ont été sélectionnés principalement à partir du panel en ligne de Kantar TNS, des membres de l'Association canadienne des entraîneurs et des partenaires de Parachute. Les résultats des sondages auprès du panel et des membres ne peuvent être décrits comme statistiquement représentatifs de la population canadienne. Là où les données nationales étaient disponibles, les données étaient pondérées pour refléter la composition démographique de la population canadienne. Comme il s'agissait d'un échantillon non probabiliste, la marge d'erreur ne s'applique pas et les conclusions tirées de ces résultats ne peuvent être généralisées pour aucune population. Le sondage a été effectué dans la langue officielle de choix du répondant et il a fallu en moyenne 15 minutes pour l'effectuer. Une méthodologie détaillée est présentée au chapitre 4.

Analyses, signification statistique et arrondissement des sous-groupes

Une analyse a été entreprise afin d’établir les différences entre la population générale, les parents, les professeurs et les entraîneurs ainsi qu’un certain nombre de données démographiques au sein de ces groupes. Il convient de noter que, pour cette recherche, un échantillon de la population générale a d'abord été établi, puis un suréchantillon de parents, de professeurs et d'entraîneurs a été obtenu. De plus, il se peut qu’un répondant se situe dans plus d'une catégorie puisqu’il peut faire partie de l'échantillon de la population générale tout en étant parent, entraîneur ou professeur. Seules les différences significatives au niveau de confiance de 95 % sont présentées dans ce rapport. Toutes les différences statistiquement significatives entre ces sous-groupes sont indiquées en précisant la lettre de la colonne dans les tableaux tout au long du rapport. Par exemple, dans le tableau ci-dessous, les parents, les professeurs et les entraîneurs sont significativement plus susceptibles de déclarer être capables de reconnaître les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale liée au sport comparativement à la population générale.


Top 2

Population générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(1000)
%

(764)
%

(295)
%

(261)
%

Je peux reconnaître les signes et les symptômes d'une commotion cérébrale liée au sport

40

63 B

69 B

84 BCD

Les nombres présentés dans ce rapport sont arrondis au nombre entier le plus près. En raison de cet arrondissement, il se peut que, dans certains cas, les évaluations regroupées diffèrent d’un point de pourcentage lorsqu’elles sont présentées individuellement et il se peut que les chiffres ne totalisent pas
100 %.

3. Résultats détaillés

3.1 Sensibilisation aux commotions cérébrales

Aux fins de ce sondage, les répondants qui n’étaient pas au courant des problèmes liés aux commotions cérébrales ont été exclus du sondage.  En tout, 15 % des répondants qui n’étaient pas des professionnels de la santé n’étaient pas au courant des problèmes liés aux commotions. Les professeurs et les entraîneurs étaient plus susceptibles d’être au courant, seulement neuf et quatre pour cent respectivement n’étant pas au courant des problèmes liés aux commotions cérébrales.

3.2 Attitudes à l’égard des commotions cérébrales

Presque tous les Canadiens (97 %) croient que les commotions représentent un important problème de santé cependant seulement la moitié (51 %) savent où aller pour trouver de l’information sur la prévention et moins encore (46 %) savent ce qu’il faut faire si quelqu’un subit une commotion ou peuvent reconnaître les signes et les symptômes d’une commotion liée au sport (40%).

Les parents d’enfants de 5 à 17 ans, les professeurs et les entraîneurs sont tous plus susceptibles que les Canadiens en général de savoir où aller pour trouver de l’information fiable sur la prévention des commotions cérébrales (67 %, 68 % et 82 % respectivement), de savoir ce qu’il faut faire si quelqu’un subit une commotion (63 %, 64 % et 86 % respectivement) et ils sont plus susceptibles de reconnaître les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale liée au sport (63 %, 69 % et 84 % respectivement).

Pièce 3.2 Attitudes à l'égard des commotions cérébrales


Top 2

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(1000)
%

(764)
%

(295)
%

(261)
%

La commotion cérébrale est un important problème de santé

97

97

99

99 C

Je peux reconnaître les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale liée au sport

40

63 B

69 B

84 BCD

Je sais où aller pour obtenir des informations fiables sur la prévention des commotions cérébrales

51

67 B

68 B

82 BCD

Je sais ce qu’il faut faire si quelqu’un que je connais subit une commotion cérébrale

46

63 B

64 B

86 BCD

Q16.  Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3 Connaissances générales au sujet des commotions

3.3.1. Niveau de connaissances autodéclaré au sujet des commotions

Le niveau de connaissances autodéclaré au sujet des commotions est faible parmi les Canadiens. Plus de la moitié des Canadiens indiquent qu’ils ont peu (49 %) ou aucune (6 %) connaissance au sujet des commotions cérébrales alors que légèrement plus d’un tiers (38 %) se considèrent comme ayant une connaissance modérée des commotions. Moins d’un pour cent de la population se considèrent comme étant des experts en matière de commotions cérébrales.  Les parents, les professeurs et les entraîneurs évaluent tous leurs connaissances comme étant supérieures comparativement à la population générale. Les détails sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Pièce 3.3.1 Niveau de connaissances autodéclaré au sujet des commotions cérébrales

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(1000)
%

(764)
%

(295)
%

(261)
%

Je suis un(e) expert(e) en matière de commotion cérébrale

<0,5 %

1

<0,5 %

1

Je connais beaucoup de choses au sujet des commotions cérébrales

7

17 B

23 BC

38 BCD

Je connais passablement de choses au sujet des commotions cérébrales

38

42

44

47 B

Je connais un peu de choses au sujet des commotions cérébrales

49 CDE

38 E

32 E

15

Je ne sais rien au sujet des commotions cérébrales

6 CDE

2 E

<0,5 %

0

Q17.  À l’aide de l’échelle ci-dessous, comment évalueriez-vous votre niveau de connaissance actuel au sujet des commotions cérébrales?


Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.2 Compréhension des commotions cérébrales

La plupart des Canadiens (88 %) croient qu’une commotion se définit comme étant « un coup à la tête qui cause une variété de symptômes tels que des maux de tête ou une vision trouble »; cependant, moins de Canadiens (46 %) comprennent que c’est une lésion cérébrale « qui affecte la façon dont une personne
pense » ou « qui n’est pas apparente sur des rayons X, un CT Scan ou un IRM (29 %).  Près de la moitié des Canadiens pensent, à tort, qu’une commotion est une lésion cérébrale qui « affecte la façon dont une personne marche et parle » (46 %) ou qu’elle peut être décrite comme une « meurtrissure au cerveau »
(48 %).  Peu de Canadiens (7 %) croient qu’une commotion cérébrale est une blessure à la moelle épinière qui affecte la façon dont une personne pense.

Les entraîneurs sont plus susceptibles de comprendre qu’une commotion cérébrale n’est pas apparente sur des rayons X, un CT Scan ou un IRM (44 %) mais ils sont aussi plus susceptibles de faire l’erreur de penser qu’une commotion peut être décrite comme une lésion cérébrale qui « affecte la façon dont une personne marche et parle » (51 %).

Pièce 3.3.2 Compréhension des commotions cérébrales

Population générale
(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Un coup à la tête qui cause une variété de symptômes tels que des maux de tête ou une vision trouble

88

89

93 E

88

Une meurtrissure au cerveau

48

46

42

50

Une lésion cérébrale qui affecte la façon dont une personne pense

47

46

45

55 BCD

Une lésion cérébrale qui affecte la façon dont une personne marche et parle

46

43

42

51 CD

Une lésion cérébrale qui n’est pas apparente sur des rayons X, un CT Scan ou un IRM

29

33

30

44 BCD

Une lésion de la moelle épinière qui affecte la façon dont une personne pense

7

7

7

9

Je ne sais pas

3 E

2

2

0

Q18. Lequel des énoncés suivants décrit en quoi consiste une commotion cérébrale, selon vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.3 Causes des commotions cérébrales

Les entraîneurs sont plus susceptibles de savoir que les commotions peuvent être causées par un coup ou une secousse n’importe où sur le corps qui causerait un choc ou une secousse soudaine à la tête (95 %), par un coup au visage (81%) ou au cou (73 %).

Pièce 3.3.3 Causes des commotions cérébrales

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Se frapper ou recevoir un coup à la tête

89

87

84

86

Se frapper ou recevoir un coup n’importe où sur le corps qui causerait un choc ou une secousse soudaine à la tête (ex. Un accident de voiture, une mise en échec lors d’un match sportif)

79

81

84

95 BCD

Se frapper ou recevoir un coup au visage

67

66

70

81 BCD

Se frapper ou recevoir un coup au cou

52

55

54

73 BCD

Je ne sais pas

1

1

<0,5 %

0

Q19. Selon vous, lesquels des coups suivants pourraient causer une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.4 Signes présageant une commotion cérébrale

Les entraîneurs sont plus susceptibles de pouvoir correctement identifier tous les signes qui indiquent qu’une personne peut avoir subi une commotion cérébrale liée au sport comparativement à la population générale, et les professeurs sont plus susceptibles d’identifier certains signes comme un regard vide, sans expression
(84 %), une personne qui se tient la tête (77 %) et des nausées et vomissements (95 %) comparativement à la population générale.

Pièce 3.3.4 Signes présageant une commotion cérébrale

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Une désorientation, confusion ou incapacité à répondre adéquatement aux questions

92

92

95

99 BCD

De la difficulté à garder l’équilibre, à marcher ou à coordonner ses mouvements

88

89

92

98 BCD

Des nausées ou vomissements

82

86

93 BC

95 BC

Un regard vide, sans expression

75

77

84 BC

94 BCD

La personne est lente à se relever

70

73

77

83 BC

La personne reste allongée immobile au sol

70

72

77

79 BC

La personne se tient la tête

65

67

77 BC

85 BCD

Une blessure au visage

35

36

41

54 BCD

De la difficulté à respirer

30

30

30

31

De la difficulté à manger

29

33

38 B

47 BCD

La personne boite

19

19

18

21

Je ne sais pas

2

2 E

<0,5 %

0

Q20. Selon vous, lesquels des signes suivants pourraient porter à croire qu’une personne a subi une commotion cérébrale liée au sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.5 Symptômes d’une commotion cérébrale

Les Canadiens peuvent identifier une vaste gamme de symptômes liés aux commotions cérébrales; cependant, les symptômes cognitifs ou ceux liés aux habiletés motrices sont plus connus des Canadiens. En particulier, environ trois quarts ou plus des Canadiens peuvent identifier les symptômes suivants comme étant liés aux commotions cérébrales :

Les symptômes émotifs sont beaucoup moins susceptibles d’être associés aux commotions cérébrales :

De plus, d’autres expériences sont identifiées, à tort, comme étant des symptômes d’une commotion cérébrale tels que des tremblements ou secousses (43 %), de la difficulté à respirer (23 %), une augmentation du rythme cardiaque (22 %) et/ou une transpiration excessive (20 %).

Comme pour les signes présageant une commotion cérébrale, les entraîneurs et les professeurs sont plus susceptibles d’identifier la plupart des symptômes comparativement à la population générale, alors que les parents sont plus susceptibles d’identifier la tristesse (33 %) et les nausées et vomissements (80 %).

Pièce 3.3.5 Symptômes d’une commotion cérébrale

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Mal de tête ou sensation de pression dans la tête

86

85

92 C

98 BCD

Étourdissements

84

84

90

96 BCD

Vision embrouillée ou floue

84

86

91 B

96 BCD

Problèmes d’équilibre

80

79

84

91 BCD

Ne pas penser clairement

76

76

86 BC

92 BCD

Nausées et vomissements

75

80 B

88 BC

93 BC

Ne se sent pas bien

75

75

85 BC

92 BCD

Sensation de lenteur ou d’être dans un brouillard

73

75

82 BC

92 BCD

Difficulté à se souvenir

73

74

84 BC

91 BCD

Sensibilité à la lumière ou au son

65

67

78 BC

94 BCD

Sentiment de fatigue ou de manquer d’énergie

60

64

72 BC

77 BC

Difficulté à lire

59

61

73 BC

84 BCD

Dormir plus ou dormir moins

56

62

75 BC

80 BC

Difficulté à apprendre de nouvelles informations

55

58

71 BC

80 BCD

Difficulté à travailler à l’ordinateur

48

54

73 BC

85 BCD

Facilement contrarié ou en colère

43

42

54 BC

64 BCD

Tremblements ou secousses

43

42

44

46

Difficulté à s’endormir

39

42

46

66 BCD

Nervosité ou anxiété

38

42

52 BC

61 BCD

Se sentir plus émotif

33

37

48 BC

62 BCD

Tristesse

26

33 B

43 BC

55 BCD

Difficulté à respirer

23

25

27

28

Augmentation du rythme cardiaque

22

23

24

29 B

Transpiration excessive

20

21

21

25

Je ne connais pas les symptômes d’une commotion cérébrale

2

2

1

<0,5 %

Aucune de ces réponses

1

1

<0,5 %

0

Q21. Quels sont les symptômes ou choses qu’une personne ayant subi une commotion cérébrale pourrait ressentir? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.6 Prise en charge lorsqu’il y a soupçon de commotion cérébrale

La vaste majorité des Canadiens comprennent que s’ils soupçonnent qu’une personne a subi une commotion cérébrale ils devraient demander à un professionnel de la santé d’évaluer cette personne (88 %).   La plupart aussi comprennent qu’ils devraient vérifier s’il y a des symptômes (78 %), vérifier les signes visuels d’une commotion (72 %), vérifier s’il y a perte de mémoire (70 %) et vérifier s’il y a des signaux d’alarme (69%).  Environ la moitié, cependant, croient aussi qu’on devrait surveiller le sommeil de la personne (56 %) ou vérifier les signes vitaux (48 %).

Les entraîneurs sont plus susceptibles de correctement identifier quelles actions doivent être entreprises si l’on soupçonne qu’une personne a subi une commotion.

Pièce 3.3.6 Prise en charge lorsqu’il y a soupçon de commotion cérébrale

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Demander à un professionnel de la santé de l’évaluer

88

90

93 B

95 BC

Vérifier s’il y a des symptômes de commotion cérébrale (ex. Étourdissements, mal de tête, sensibilité à la lumière ou au bruit, somnolence, etc.)

78

77

87 BC

93 BCD

Vérifier les signes visuels d’une commotion cérébrale (ex. Allongée immobile sur le sol, lente à se lever après une chute, regard vide ou flou, etc.)

72

74

79

88 BCD

Vérifier s’il y a perte de mémoire en posant des questions telles que : « Où êtes-vous? », « Votre équipe a-t-elle remporté son dernier match? »

70

70

76

84 BCD

Vérifier s’il y a des signaux d’alarme tels que douleur au cou, perte de conscience, vomissements à répétition, agitation ou comportement combatif

69

70

80 BC

85 BC

Surveiller son sommeil (ex. Réveiller la personne toutes les 2-3 heures)

56

58

58

56

Vérifier les signes vitaux (ex. Fièvre, rythme cardiaque, pouls, rythme respiratoire)

48

49

56 B

50

Je ne sais pas

4 E

3

2

1

Q24. Que devriez-vous faire si vous soupçonnez qu’une personne a subi une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.3.7 Mythes et faits au sujet des commotions cérébrales

Il y a un certain nombre de mythes au sujet des commotions cérébrales auxquels les Canadiens continuent de croire ainsi que quelques faits que les Canadiens ignorent. Plus précisément, la plupart des Canadiens comprennent que les symptômes d’une commotion peuvent durer pendant plusieurs semaines
(96 %) et qu’ils peuvent varier d’une personne à une autre (95 %), qu’une personne ne perd PAS nécessairement conscience si elle subit une commotion (92 %) et qu’il n’est pas nécessairement sécuritaire de retourner au sport dès que les symptômes disparaissent (90 %).  Bon nombre aussi comprennent qu’un coup direct à la tête n’est pas nécessairement synonyme de commotion (70 %) et qu’un CT Scan ou un IRM n’est pas la façon de diagnostiquer une commotion cérébrale (68 %).

Fait plutôt intéressant, cependant, il y a un certain nombre de mythes et de faits qui ne sont pas très clairs pour les Canadiens, les résultats indiquant de bonnes réponses au même rythme que si les personnes les choisissaient aléatoirement, c.-à-d. 50 pour cent. Les énoncés suivants ont été correctement identifiés environ la moitié du temps seulement, soit ce à quoi l’on pourrait s’attendre si le répondant ne faisait que deviner.   Cela indique que les Canadiens n’ont pas les connaissances requises dans ces domaines.

Les entraîneurs et les professeurs sont plus susceptibles que la population générale de correctement déterminer si l’énoncé est vrai ou faux au sujet de certains mythes et faits. Des détails complets sont présentés dans le tableau suivant.

Pièce 3.3.7 Mythes et faits au sujet des commotions cérébrales


% correctement identifiés comme Vrais ou Faux

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Faux énoncés

 

 

 

 

Une personne doit forcément perdre conscience pour être considérée comme ayant subi une commotion cérébrale

92

89

96 C

98 BC

Une personne peut retourner à ses activités sportives en toute sécurité après avoir subi une commotion dès que les symptômes disparaissent

90

87

89

92 C

Les commotions cérébrales sont provoquées par un coup direct à la tête

70

73

77

93 BCD

Une commotion cérébrale ne peut être diagnostiquée que par IRM ou CT scan

68

74 B

74

90 BCD

Les vomissements sont un signe indéniable d’une commotion cérébrale

54

52

60 C

70 BCD

Les garçons subissent plus de commotions cérébrales que les filles

50

55

59 B

73 BCD

Plus le coup est dur, plus la commotion cérébrale est grave

44

48

55 B

67 BCD

Le port d’un casque protecteur ajusté correctement prévient les commotions cérébrales

42

42

42

65 BCD

Une personne qui a subi une commotion cérébrale ne devrait pas dormir après l’incident

25

25

32 BC

39 BC

Vrais énoncés

 

 

 

 

Les symptômes d’une commotion peuvent durer plusieurs semaines

96

96

97

99 BC

Les symptômes d’une commotion peuvent varier d’une personne à une autre

95

95

95

98

Les enfants sont plus susceptibles que les adultes de souffrir d’une commotion

45

47

46

43

Les enfants et les adolescents prennent souvent plus de temps que les adultes à se remettre d’une commotion

41

46 D

38

41

Q30. Veuillez indiquer si vous pensez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.4 Connaissances des commotions liées au sport

3.4.1 Prévention des commotions liées au sport

Bon nombre de Canadiens comprennent qu’il y a une variété de façons de prévenir une commotion cérébrale liée au sport, y compris d’éviter les contacts de tête (85 %), donner aux athlètes une formation sur les commotions cérébrales (79 %), s’assurer que les athlètes suivent les règles et règlementations propres à leur sport (78 %) et de respecter les autres joueurs (62 %).  La plupart, cependant, croient également, à tort, que le port d’un casque protecteur est un moyen efficace de prévenir les commotions liées au sport (92 %).  Les autres croyances erronées quant à la façon de prévenir les commotions liées au sport comprennent d’éviter les sports de contact (56 %) et de porter un protecteur buccal (44 %).

Les entraîneurs et les professeurs sont plus susceptibles de comprendre qu’une prévention efficace consiste à s’assurer que les athlètes suivent les règles (89 % pour les deux), qu’ils respectent les autres joueurs (79 % et 75 % respectivement) et qu’ils donnent aux athlètes une formation sur les commotions cérébrales (91 % et 86 % respectivement).

Pièce 3.4.1 Prévention des commotions liées au sport

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Le port d’un casque

92 E

92 E

93 E

86

Éviter les contacts de tête

85

82

89 C

85

Donner aux athlètes une formation sur les commotions cérébrales

79

74

86 BC

91 BC

S’assurer que les athlètes suivent les règles et règlementations propres à leur sport

78

77

89 BC

89 BC

Respecter les autres joueurs

62

70 B

75 B

79 BC

Éviter les sports de contact

56

53

58 E

49

Porter un protecteur buccal

44

44

46

60 BCD

Je ne sais pas

2

2

1

<0,5 %

Q22. Selon vous, lesquelles des façons suivantes sont des façons efficaces de prévenir des commotions cérébrales dans le sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.4.2 Signalement des commotions cérébrales liées au sport

Les Canadiens croient que certaines personnes ont la responsabilité de dire aux parents qu’ils soupçonnent que leur enfant a subi une commotion cérébrale liée au sport. Pratiquement tous les Canadiens croient que l’entraîneur ou un superviseur adulte en a la responsabilité (97 %) suivi d’un dirigeant sportif (73 %), d’un professionnel de la santé (70 %), de l’arbitre (68 %) et par la suite des membres de l’équipe (53 %) et de l’enfant (46 %).
Les parents mettent davantage le fardeau sur l’enfant (52 % vs. 40-45 % sur les professeurs, entraîneurs), les membres de l’équipe (51 % vs. 39 %) et les arbitres (62 % vs. 49-52 %) que sur les professeurs et entraîneurs.

Pièce 3.4.2 Signalement des commotions cérébrales liées au sport

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

L’entraîneur ou le superviseur adulte du sport

97

96

99

99 C

Le dirigeant sportif

73 CDE

65

63

60

Le professionnel de la santé

70

65

67

65

Les arbitres

68 CDE

62 DE

52

49

Les membres de l’équipe

53 DE

51 DE

39

39

L’enfant

46

52 BDE

40

45

Aucune de ces réponses

1

1

<0,5 %

0

Q23. Selon vous, qui a la responsabilité de rapporter aux parents un incident où l’on soupçonne un enfant d’avoir subi une commotion cérébrale liée au sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.4.3 Prise en charge lorsqu’il y a soupçon d’une commotion pendant un sport

La plupart des Canadiens comprennent que si l’on soupçonne qu’une personne a subi une commotion cérébrale lors de la pratique d’un sport, cette personne devrait être envoyée à un professionnel de la santé pour évaluation (92 %).  Bon nombre comprennent aussi que la personne devrait être immédiatement retirée du jeu (87 %) et devrait obtenir un certificat de santé avant de reprendre le sport (82 %).  Moins de Canadiens, cependant, reconnaissent qu’on devrait empêcher la personne de retourner au même match ou à la même pratique (69 %).  Aussi, très peu de Canadiens croient, à tort, qu’on devrait envoyer la personne se reposer à la maison (20 %) ou qu’elle devrait prendre une pause et retourner au jeu lorsqu’elle se sent mieux (13 %).

Les entraîneurs sont plus susceptibles de comprendre que la personne devrait consulter un professionnel de la santé (97 %) et être immédiatement retirée du jeu (91 %) comparativement à la population générale, les parents et les professeurs. Ils sont aussi plus susceptibles de comprendre que la personne ne devrait pas retourner au même match ou à la même pratique (85 %) et qu’elle devrait recevoir un certificat de santé avant de retourner au jeu (94 %).

Pièce 3.4.3 Prise en charge lorsqu’il y a soupçon d’une commotion pendant un sport

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Envoyer la personne consulter un professionnel de la santé afin d’être évaluée pour une commotion cérébrale

92

89

94 C

97 BC

La retirer immédiatement du jeu

87

86

91

96 BCD

Obtenir un certificat de santé d’un professionnel de la santé (médecin ou infirmière praticienne) avant de reprendre des activités sportives

82

80

84

94 BCD

Lui interdire de retourner au même match ou à la même pratique

69

67

75 C

85 BCD

Envoyer la personne se reposer à la maison

20

23

22

20

Prendre une pause jusqu’à ce qu’elle se sente mieux avant de lui permettre de retourner au jeu

13 E

13 E

13 E

7

Je ne sais pas

3

2

1

<0,5 %

Q25. Lesquelles des actions suivantes devraient être entreprises si on soupçonne une personne d’avoir subi une commotion cérébrale en pratiquant un sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.5 Connaissances au sujet du traitement des commotions

3.5.1 Traitement des commotions

Un quart (25 %) des Canadiens ne savent pas comment on traite les commotions cérébrales et seulement 15 pour cent pourraient correctement identifier « En se reposant 24-48 heures, et en reprenant graduellement l’activité cognitive (raisonnement) et l’activité physique sous la supervision d’un professionnel de la santé ».

Un tiers croient qu’on devrait « se reposer et éviter toute activité physique et cognitive (raisonnement) pendant 10 à 14 jours, en reprenant graduellement l’activité cognitive et physique sous la supervision d’un professionnel de la santé » alors qu’environ un Canadien sur sept croit que la personne devrait « se reposer et éviter toute activité physique et cognitive (raisonnement) jusqu’à ce que tous les symptômes de la commotion aient disparu » (13 %) ou « se reposer et éviter toute activité physique et cognitive (raisonnement) pendant 10 à 14 jours, en reprenant graduellement l’activité cognitive et physique sous la supervision d’un professionnel de la santé » (14 %).

Les professeurs et les entraîneurs sont plus susceptibles de correctement identifier le meilleur traitement.

 Pièce 3.5.1. Traitement des commotions

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

En se reposant et en évitant toute activité physique et cognitive (raisonnement) pendant 10 à 14 jours et en reprenant graduellement l’activité cognitive et physique sous la supervision d’un professionnel de la santé

32

38

35

41 B

En se reposant 24-48 heures, et en reprenant graduellement l’activité cognitive (raisonnement) et l’activité physique sous la supervision d’un professionnel de la santé

15

19

22 B

28 BC

En se reposant et en évitant toute activité physique et cognitive (raisonnement) pendant 10-14 jours et en reprenant graduellement l’activité physique ou cognitive sous la supervision d’un professionnel de la santé

14 E

13 E

10

7

En se reposant et en évitant toute activité physique et cognitive (raisonnement) jusqu’à ce que tous les symptômes de commotion cérébrale aient disparu

13

13

21 BC

20 BC

Je ne sais pas

25 CDE

17 E

12 E

4

Q26. Comment traite-t-on une commotion cérébrale? Sélectionnez la meilleure réponse.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.5.2 Introduction d’une activité physique légère

Près d’un Canadien sur sept (13 %) ne sait pas quel est le moment où on peut introduire une activité physique légère pour un enfant ou un athlète qui a reçu un diagnostic de commotion cérébrale. La plupart des Canadiens, cependant, comprennent que si un enfant ou un athlète a reçu un diagnostic de commotion cérébrale il ne devrait pas faire immédiatement une activité physique légère (97 %). 

Près d’un quart des Canadiens croient qu’il devrait y avoir une période de repos (24 %) avant d’introduire une activité physique légère (pourvu qu’elle soit tolérée).  La période de repos prévue cependant, varie : 13 pour cent croient qu’elle devrait être de 24 à 48 heures alors que 11 pour cent croient qu’elle devrait être de 10 à 14 jours. La moitié (50 %) de tous les Canadiens croient qu’une activité physique légère ne devrait pas être introduite avant que la personne ait reçu l’autorisation d’un professionnel de la santé. 

Les entraîneurs sont plus susceptibles de croire qu’une activité physique légère ne devrait pas être introduite avant qu’un professionnel de la santé n’ait donné son autorisation (57 %).

Pièce 3.5.2 Introduction d’une activité physique légère

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Immédiatement, s’il n’y a pas de symptômes – pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

1

3 BE

3 E

<0,5 %

Immédiatement – une commotion cérébrale liée au sport n’empêche pas une activité physique légère

2

1

<0,5 %

0

Lorsque tous les symptômes de la commotion cérébrale ont disparu

10

10

11

15 C

Après 10-14 jours de repos – pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

11

12

10

8

Après 24-48 heures de repos – pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

13

17

17

18

Lorsqu’un professionnel de la santé a fourni un certificat de santé

50

45

48

57 CD

Je ne sais pas

13 E

12 E

10 E

2

Q27. Si un enfant ou un athlète reçoit un diagnostic de commotion cérébrale, quand devrait-on lui permettre de faire une activité physique légère (ex. 10 – 15 minutes de marche ou de vélo stationnaire)? Sélectionnez la meilleure réponse.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.5.3 Retour à l’école ou au travail

Comme pour l’activité physique légère, certains Canadiens (10 %) ne savent pas quand un athlète peut retourner à l’école ou au travail à temps plein après avoir souffert d’une commotion cérébrale. Presque tous les Canadiens (99 %) comprennent qu’une commotion a un impact sur l’école et le travail.

Bon nombre (63 %) de Canadiens croient que la personne ne devrait pas retourner à l’école ou au travail à temps plein avant d’avoir obtenu une autorisation médicale, alors que les autres (10 %) croient que tous les symptômes de commotion devraient avoir disparu avant le retour à l’école ou au travail. 

Quelques Canadiens croient qu’il devrait y avoir une période de repos (16 %) avant le retour au travail – pourvu que la personne puisse le tolérer. La période de repos prévue cependant, varie : 11 pour cent croient qu’elle devrait être de 24 à 48 heures alors que 5 pour cent croient qu’elle devrait être de 10 à 14 jours.

Pièce 3.5.3 Retour à l’école ou au travail

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Lorsqu’un professionnel de la santé a fourni un certificat de santé

63 C

56

61

64 C

Après 24-48 heures de repos - pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

11

18 B

17 B

22 B

Lorsque tous les symptômes de la commotion cérébrale ont disparu

10

9

9

8

Après 10-14 jours de repos - pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

5

7

6

4

Immédiatement – une commotion cérébrale liée au sport n’empêche pas les études ou le travail

1

1

1

0

Je ne sais pas

10 E

9 E

6 E

2

Q28. Si un athlète subit une commotion cérébrale, quand peut-il retourner à l’école ou au travail à temps plein? Sélectionnez la meilleure réponse.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.5.4 Retour au jeu

Les perspectives de retour au jeu sont bien différentes parmi les Canadiens comparativement au retour au travail ou à une activité physique légère. Les trois quarts (75 %) croient que les athlètes ne devraient pas retourner au jeu avant d’avoir reçu un certificat de santé d’un professionnel de la santé. Certains croient qu’il devrait y avoir une période de repos (10 %) soit de 24-48 heures (2 %) ou de 10-14 jours (8 %) alors que d’autres croient que tous les symptômes de commotion devraient avoir disparu (7 %) avant de retourner au jeu.  Une petite proportion (7 %) ne sait tout simplement pas alors qu’une encore plus petite proportion (1 %) croit qu’ils peuvent retourner immédiatement s’il n’y a pas de symptômes.

Les entraîneurs sont plus susceptibles de croire qu’une autorisation médicale est requise pour un retour au sport (83 %).

Pièce 3.5.4 Retour au jeu

Population
Générale
(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Lorsqu’un professionnel de la santé a fourni un certificat de santé

75

71

76

83 BCD

Après 10-14 jours de repos - pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

8 E

8 E

5

2

Lorsque tous les symptômes de la commotion cérébrale ont disparu

7

9

9

12 B

Après 24-48 heures de repos pourvu que l’activité soit tolérée par la personne

2

3 E

2

1

Immédiatement s’il n’y a pas de symptômes

1

1

1

0

Je ne sais pas

7 E

7 E

7 E

2

Q29. Si un athlète subit une commotion cérébrale, quand peut-il retourner à la pratique de sports?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.6 Information sur les commotions cérébrales

3.6.1 Ont cherché de l’information sur les commotions au cours des 12 derniers mois

Peu de Canadiens (7 %) ont cherché de l’information sur la prévention, le diagnostic ou la guérison d’une commotion cérébrale au cours des 12 derniers mois. Les parents, les professeurs et les entraîneurs sont tous plus susceptibles d’avoir cherché de l’information (18 %, 25 % et 56 % respectivement).

Pièce 3.6.1 Ont cherché de l’information sur les commotions au cours des 12 derniers mois

Population
Générale
(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(982)
%

(755)
%

(290)
%

(248)
%

Oui

7

18 B

25 BC

56 BCD

Non

91 CDE

80 DE

73 E

41

Je ne sais pas

2

2

3

3

Q31. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous cherché de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.6.2 Sources d’information

Parmi ceux qui ont cherché de l’information sur la prévention, le diagnostic ou la guérison d’une commotion cérébrale au cours des 12 derniers mois, la plupart ont fait leurs recherches en ligne sur divers sites Web :

Bon nombre aussi se tournent vers un professionnel de la santé (45 %) alors que d’autres se tournent vers les amis et la famille (16 %), les entraîneurs sportifs (15 %), des magazines, revues ou livres sur la santé (12 %) ou les médias sociaux (11 %).

Il n’est pas surprenant de constater que les entraîneurs sont plus susceptibles de chercher de l’information auprès de l’Association canadienne des entraîneurs (53 %) ou auprès de sites Web d’associations athlétiques (36 %).

Pièce 3.6.2 Sources d’information

Population
Générale
(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(48)
%

(132)
%

(69)
%

(138)
%

Moteur de recherche (Google, Yahoo, etc.)

71

72

60

64

Site Web de Santé Canada

63

29

28

19

Professionnel de la santé (médecin, infirmière, pharmacien)

45

31

33

31

Site Web de l’Agence de la santé publique du Canada

28

27

20

21

Site Web d’un professionnel de la santé

26

22 E

16

11

Clinique Mayo

24

12

9

9

Site Web du gouvernement du Canada

20

9

7

6

Webmd

17

16

12

10

Famille ou amis

16

11

3

9

Entraîneur sportif

15

23

19

24

Magazine, revue, livre sur la santé

12

6

7

5

Médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram)

11

8

0

4

Association canadienne des entraîneurs

9

28

31

53 CD

Site Web d’une association athlétique

3

15

22

36 CD

Autre site Web du gouvernement

1

5

5

4

Site Web de Parachute

1

9

9

12

Autre

4

14

10

15

Q33. Où avez-vous cherché ou qui avez-vous consulté pour obtenir de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

Ceux qui n’ont PAS cherché de l’information sur la prévention, le diagnostic ou la guérison au cours des 12 derniers mois ont l’intention de le faire auprès de sources similaires, différents sites étant privilégiés ainsi que les sites Web du gouvernement fédéral en particulier, suivis de ceux des professionnels de la santé : 

Pièce 3.6.2 Sources d’information

Population
générale

(B)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(920)
%

(605)
%

(214)
%

(102)
%

Moteur de recherche (Google, Yahoo, etc.)

72

72

75

77

Professionnel de la santé (médecin, infirmière, pharmacien)

64

61

65

65

Site Web de Santé Canada

64 C

57

68 C

63

Site Web de l’Agence de la santé publique du Canada

51

49

53

57

Site Web d’un professionnel de la santé

39 C

32

34

44 C

Webmd

26

22

25

20

Clinique Mayo

24

18

26 C

22

Site Web d’une association athlétique

19

15

21

29 BC

Site Web du gouvernement du Canada

16

16

18

19

Association canadienne des entraîneurs

13

13

22 BC

53 BCD

Entraîneur sportif

13

20 B

14

30 BCD

Famille ou amis

11

15

13

14

Magazine, revue, livre sur la santé

11 C

6

10

13 C

Autre site Web du gouvernement

7

6

8

8

Médias sociaux (Facebook, Twitter, Instagram)

2

4

2

3

Site Web de Parachute

1

<0,5 %

2

3 C

Autre

2

2

5

6 C

Q32. Si vous vouliez obtenir de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale, où la chercheriez-vous ou qui consulteriez-vous?  Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.6.3 Sensibilisation aux ressources et outils d’information

La sensibilisation des Canadiens au sujet des ressources et outils d’information est quelque peu limitée. Quatre Canadiens sur dix (40 %) ne connaissaient aucun des outils et/ou ressources en information mis à la disposition de la population au sujet des commotions cérébrales, et moins d’un quart des Canadiens connaissaient l’une des ressources suivantes :

La sensibilisation est quelque peu meilleure au sujet des ressources qui sont ciblées vers les parents, les professeurs ou les entraîneurs. Près de la moitié de tous les entraîneurs (46 %) connaissaient le cours en ligne : Prendre une tête d’avance par l’Association canadienne des entraîneurs (46 %).  Parmi les professeurs, un sur cinq (20 %) connaissait le cours en ligne : Sensibilisation aux commotions cérébrales de Parachute à l’intention des professeurs du primaire et du secondaire (20 %) et parmi les parents, 17 pour cent connaissaient le cours en ligne : Sensibilisation aux commotions cérébrales de Parachute à l’intention des parents et près d’un quart (23%) connaissait Le Guide des parents pour gérer les commotions cérébrales par Parachute Canada.

Pièce 3.6.3 Sensibilisation aux ressources et outils d’information

Population
Générale
(B)

Parents
(C)

 

Professeurs
(D)

 

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(48)
%

(132)
%

(69)
%

(138)
%

Lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport

26

41

35

39

« Concussion Management and Return to Learn » du Dr Mike Evans

17

14

16

9

Le protocole de retour au sport de Parachute

15

9

10

9

L’outil « The Concussion Awareness Training Tool (CATT) » par l’Unité de recherche et de prévention des blessures de la C.-B.

14

12

21

17

La trousse pour commotions cérébrales destinées aux parents, joueurs et entraîneurs

14

26

31

36

Le cours en ligne : Sensibilisation aux commotions cérébrales de Parachute à l’intention des parents

11

17 DE

0

5

L’outil de reconnaissance d’une commotion cérébrale/Outil de reconnaissance d’une commotion cérébrale liée au sport destiné aux parents, entraîneurs et professeurs

11

23

26

32

Le Guide des parents pour gérer les commotions cérébrales par Parachute Canada

10

23 DE

1

9 D

Le cours en ligne : Sensibilisation aux commotions cérébrales de Parachute à l’intention des joueurs

8

13

16

21

Le cours en ligne : Prendre une tête d’avance par l’Association canadienne des entraîneurs

3

12

29 C

46 CD

Le protocole de retour au sport de Parachute

1

8

12

14

Le cours en ligne : Sensibilisation aux commotions cérébrales de Parachute à l’intention des professeurs du primaire et du secondaire

0

2

20 CE

7

Aucune de ces réponses

40

25

24

16

Q34. Parmi les ressources ou outils suivants liés aux commotions cérébrales, quels sont ceux dont vous avez entendu parler? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.7 Parents d’enfants de 5-17 ans

3.7.1 Processus et procédures entourant la gestion des commotions cérébrales

Vingt-cinq pour cent des parents ont indiqué que l’école de leur enfant avait mis en place des processus et procédures relativement à la gestion des commotions cérébrales, alors que près de la moitié (47 %) ont indiqué que l’équipe sportive de leur enfant l’avait fait. Il n’est pas surprenant de constater que bon nombre de parents n’étaient pas au courant que ces processus et procédures existaient. Plus précisément, plus de la moitié (55 %) n’étaient pas au courant que ces processus ou procédures avaient été mis en place à l’école de leur enfant alors que plus d’un tiers (39 %) ne savaient pas s’ils avaient été mis en place au sein de l’équipe sportive de leur enfant.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, les répondants peuvent s’inscrire dans plus d’un groupe. Dans ce cas, les parents peuvent aussi être des professeurs ou des entraîneurs et, par conséquent, nous avons considéré ces groupes séparément afin de déterminer si leur double rôle les mettait dans une classe à part. Les parents qui étaient aussi des professeurs ou des entraîneurs étaient plus susceptibles de savoir si, oui ou non, ces processus ou procédures avaient été mis en place à leur école (55 % Je ne sais pas vs. 38 à
45 %), et les parents qui étaient aussi des entraîneurs étaient aussi plus susceptibles de savoir si ces processus ou procédures avaient été mis en place au sein de l’équipe sportive de leur enfant (13 % Je ne sais pas vs. 36 à 39 %).

Pièce 3.7.1 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales à l’école

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(764)
%

(54)
%

(125)
%

Oui

25

39 C

41 C

Non

20

23

14

Je ne sais pas

55 DE

38

45

Q35a. À votre connaissance, y a-t-il actuellement des processus ou procédures à suivre pour savoir quoi faire en cas de commotion cérébrale à l’école de votre enfant?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

Pièce 3.7.1 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales au sein de l’équipe sportive  

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(624)
%

(50)
%

(125)
%

Oui

47

51

74 CD

Non

13

13

13

Je ne sais pas

39 E

36 E

13

Q35b. À votre connaissance, y a-t-il actuellement des processus ou procédures à suivre pour savoir quoi faire en cas de commotion cérébrale au sein de l’équipe sportive de votre enfant (montrez seulement si l’enfant pratique un sport à Q14)

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.7.2 Ont reçu des informations au sujet des commotions de la part de l’équipe sportive

Peu de parents (21 %) rapportent qu’ils ont reçu des informations sur les commotions cérébrales de la part de l’équipe sportive de leur enfant.  Les parents qui sont également des entraîneurs sont plus susceptibles de rapporter qu’ils ont reçu de telles informations (34 % vs. 21 %).

Pièce 3.7.2 Ont reçu des informations au sujet des commotions de la part de l’équipe sportive

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Entraîneurs
(E)

Base = réelle

(624)
%

(50)
%

(125)
%

Oui

21

9

34 CD

Non

71 E

80 E

61

Je ne sais pas

8

10

5

Q36. Avez-vous reçu de l’information au sujet des commotions, telle qu’un document ou une lettre d’information, de la part de l’équipe ou de la ligue sportive à laquelle votre enfant appartient, au cours de la dernière année?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s'il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.8 Entraîneurs

3.8.1 Types d’entraîneurs

Plusieurs types d’entraîneurs ont participé au sondage. La majorité étaient des entraîneurs bénévoles au niveau compétitif (33 %) ou récréatif (28 %).  Certains étaient des entraîneurs dans une école primaire ou secondaire (18 %) et les autres étaient des entraîneurs professionnels (9 %), des administrateurs sportifs
(7 %) ou d’autres types d’entraîneurs (2 %).

Pièce 3.8.1 Types d’entraîneurs

Entraîneurs

Base = réelle

(261)
%

Entraîneur sportif bénévole au niveau compétitif

33

Entraîneur sportif bénévole au niveau récréatif

28

Entraîneur sportif dans une école primaire ou secondaire

18

Entraîneur sportif professionnel

9

Administrateur sportif

7

Autre

6

Q9. Lequel des rôles suivants décrit votre rôle à titre d’entraîneur sportif ou de directeur sportif?

3.8.2 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales

Trois quarts (73 %) des entraîneurs ont indiqué que leur équipe ou ligue avait mis en place des processus et procédures de gestion des commotions cérébrales. Les entraîneurs qui sont également des professeurs sont plus susceptibles d’indiquer que de telles procédures existent (85 %).

Pièce 3.8.2 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales

Entraîneurs
(E)

Parents
(C)

Professeurs
(D)

Base = réelle

(261)
%

(125)
%

(68)
%

Oui

73

78

85 E

Non

14

13

8

Je ne sais pas

13

9

7

Q37. Est-ce que votre équipe ou votre ligue a mis en place des processus ou procédures pour gérer les commotions cérébrales dans le sport?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.8.3 Formation ou enseignement formels au sujet des commotions

La plupart des entraîneurs (62 %) ont reçu une formation ou un enseignement de la part de leur organisation ou de leur ligue au sujet des commotions cérébrales; cependant, pour bon nombre, la formation remonte à plus d’un an. Plus d’un tiers (36 %) des entraîneurs n’ont jamais reçu un enseignement/une formation formel(le).  Un autre tiers (31 %) ont reçu une formation au cours de la dernière année alors que 18 pour cent ont reçu leur formation il y a de un à deux ans. L’autre 13 %des entraîneurs ont reçu leur formation il y a plus de trois ans.   

Pièce 3.8.3 Formation ou enseignement formels au sujet des commotions

Entraîneurs

Base = réelle

(261)
%

Au cours de la dernière année

31

Il y a de 1 à 2 ans

18

Il y a de 3 à 5 ans

11

Il y a plus de 5 ans

2

Je n’ai jamais reçu d’enseignement/formation formel(le) au sujet des commotions cérébrales de la part de mon organisation ou de ma ligue

36

Je ne sais pas

2

Q38.À quand remonte la dernière fois que vous avez reçu un enseignement formel/une formation formelle au sujet des commotions cérébrales de la part de votre organisation ou ligue?

3.8.4 Partage des informations documentées au sujet des commotions cérébrales

Plus de la moitié (52 %) de tous les entraîneurs ont indiqué que leur équipe ou ligue ne partage pas d’informations au sujet des commotions avec des parents, enfants ou athlètes. Dans les cas où cette information est partagée, la documentation est envoyée principalement aux parents (43 %) ou à des athlètes plus âgés (43 %) plutôt qu’à des enfants (27 %).

Pièce 3.8.4 Partage des informations documentées au sujet des commotions cérébrales

Entraîneurs

Base = réelle

(261)
%

Parents

43

Athlètes

39

Enfants

27

Q39. Votre équipe ou ligue partage-t-elle de l’information documentée sur les commutions cérébrales sous forme de fiche ou de lettre d’information avec les

Parmi les entraîneurs qui partagent des informations documentées au sujet des commotions, la plupart les donnent au début de chaque saison (69 %) et certains la donnent sur demande (29 %) ou lorsque quelqu’un subit une commotion (22 %).

Pièce 3.8.4 Partage des informations documentées au sujet des commotions cérébrales

Entraîneurs

Base = réelle

(126)
%

Au début de chaque saison

69

Lorsque quelqu’un demande de l’information liée aux commotions cérébrales

29

Lorsqu’un membre de l’équipe subit une commotion cérébrale

22

Autre

9

Q40. À quelle fréquence distribuez-vous des fiches ou lettres d’information sur les commotions cérébrales?

3.8.5 Athlètes ayant subi une commotion au cours des 4 dernières années

Plus de la moitié des entraîneurs (53 %) ont entraîné un athlète qui a été diagnostiqué comme ayant subi une commotion au cours des quatre dernières années.

Pièce 3.8.5. Athlètes ayant subi une commotion au cours des 4 dernières années

Entraîneurs

Base = réelle

(261)
%

Oui

53

Non

41

Je ne sais pas

5

Q41. Au cours des 4 dernières années, est-ce qu’un des athlètes que vous avez entraînés a déjà reçu un diagnostic de commotion cérébrale d’un fournisseur de soins de santé?

3.9 Professeurs

3.9.1 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales

Seulement un quart des professeurs (23 %) ont indiqué que leur école n’a pas mis en place des processus ou procédures de gestion des commotions. Plus de la moitié (56 %) de tous les professeurs ont indiqué que leur école n’a pas mis en place des processus et procédures alors qu’un autre 22 pour cent ne le savaient pas.

Les professeurs au Québec sont plus susceptibles d’indiquer que leur école n’a pas mis en place des processus ou procédures comparativement à d’autres régions du Canada (43 % vs. 11 à 36 %).

Pièce 3.9.1 Processus et procédures de gestion des commotions cérébrales

Professeurs
(A)

Atlantique
(G)

Québec
(H)

Ontario
 (I)

Prairies
(J)

C.-B.
(K)

Base = réelle

(295)
%

(30)
%

(68)
%

(112)
%

(46)
%

(39)
%

Oui

56

38

47

67 H

57

36

Non

23

25

43 IJ

11

15

36

Je ne sais pas

22

37

10

22

28

28

Q44. A-t-on établi des processus et procédures à votre école pour gérer les commotions cérébrales?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.9.2 Formation ou enseignement formels au sujet des commotions cérébrales  

Plus de la moitié (52 %) des professeurs n’ont pas reçu de formation ou d’enseignement de la part de leur école ou de leur commission scolaire au sujet des commotions. Un sur cinq (20 %) a reçu une formation au cours de la dernière année, alors que 14 pour cent ont reçu une formation il y a de un à deux ans. L’autre
14 % de professeurs ont reçu leur formation il y a plus de trois ans ou ne savent pas s’ils ont reçu une formation.

Pièce 3.9.2 Formation ou enseignement formels au sujet des commotions cérébrales

Professeurs

Base = réelle

(295)
%

Au cours de la dernière année

20

Il y a de 1 à 2 ans

14

Il y a de 3 à 5 ans

5

Il y a plus de 5 ans

3

Je n’ai jamais reçu d’enseignement/de formation formel(le) au sujet des commotions de la part de mon école ou de ma commission scolaire

52

Je ne sais pas

6

Q45. À quand remonte la dernière fois que vous avez reçu un enseignement formel/une formation formelle au sujet des commotions cérébrales de la part de votre école ou de votre commission scolaire?

3.9.3 Étudiants ayant subi une commotion au cours des 4 dernières années

Près de la moitié de tous les professeurs (46 %) ont eu un étudiant qui a reçu un diagnostic de commotion cérébrale au cours des quatre dernières années.

Pièce 3.9.3 Étudiants ayant subi une commotion cérébrale au cours des 4 dernières années

Professeurs

Base = réelle

(295)
%

Oui

46

Non

40

Je ne sais pas

14

Q46. Au cours des 4 dernières années, est-ce qu’un de vos étudiants a reçu un diagnostic de commotion cérébrale d’un fournisseur de soins de santé?

3.10 Fournisseurs de soins de santé

3.10.1 Fournisseurs de soins de santé

Pour ce sondage, les répondants ont été recrutés à partir de deux sources distinctes : 1) le Panel sur la santé de Kantar (Fournisseurs de soins de santé – LSR) et 2) les répondants recrutés par le biais de Parachute. En tout, 391 fournisseurs de soins de santé ont répondu au sondage, dont :

Les répondants du Panel sur la santé étaient plus susceptibles d’être des médecins comparativement aux personnes recrutées par le biais de Parachute (89 % vs. 47 %).

Pièce 3.10.1 Fournisseurs de soins de santé

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - LSR
 (I)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - PARACHUTE
(J)

Base = réelle

(391)
%

(200)
%

(153)
%

Médecin de famille/Généraliste

47

89 H

2

Pédiatre

0

0

0

Médecine sportive

3 I

0

8

Médecine interne

<0,5 %

1

0

Urgentologue

2

3

1

Physiatre

0

0

0

Neurologue

0

0

0

Neurochirurgien

1

0

1

Ergothérapeute

<0,5 %

0

0

Physiothérapeute

12 I

3

24

Infirmière

3 I

0

0

Infirmière praticienne

1

1

0

Thérapeute sportif

11 I

0

28

Professionnels des soins d’urgence

0

0

0

Autre

10 I

4

8

Q15. Lequel des types de fournisseurs de soins de santé décrit le mieux le vôtre?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

 3.10.2 Attitudes à l’égard des commotions cérébrales

Presque tous les fournisseurs de soins de santé (97 %) croient qu’une commotion cérébrale constitue un important problème de santé; cependant, les fournisseurs de soins de santé ne savent pas tous où aller pour obtenir des informations fiables en matière de diagnostic de commotion cérébrale (85 %) ou sur le traitement ou la guérison des commotions cérébrales (82 %).  Il n’est pas surprenant de constater que les fournisseurs de soins de santé recrutés par le biais de Parachute sont plus susceptibles de savoir où aller pour obtenir des informations fiables en matière de diagnostic et/ou de traitement et de guérison (97 % et 93 % respectivement).

Pièce 3.10.2 Attitudes à l’égard des commotions cérébrales

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - LSR
 (I)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - PARACHUTE
(J)

Base = réelle

(391)
%

(200)
%

(153)
%

La commotion cérébrale est un important problème de santé

97

96

98

Je sais où aller pour obtenir des informations fiables sur la prévention des commotions cérébrales

85 I

76

97

Je sais où aller pour obtenir des informations fiables sur le traitement et la guérison des commotions cérébrales

82 I

73

93

Q16. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.10.3 Niveau de connaissances au sujet des commotions

Il n’est pas surprenant de constater que le niveau de connaissances parmi les fournisseurs de soins de santé est passablement élevé. Seulement dix pour cent croient qu’ils ont peu (9 %) ou pas de connaissances (1 %) au sujet des commotions.  Les autres se considèrent comme ayant certaines connaissances (41 %), beaucoup de connaissances (42 %) ou considèrent qu’ils sont des experts (7 %) en matière de commotion cérébrale.  Les fournisseurs de soins de santé recrutés par le biais de Parachute sont plus susceptibles d’évaluer leurs connaissances comme étant plus grandes que celles des fournisseurs de soins de santé provenant du panel. 

Pièce 3.10.3 Niveau de connaissances au sujet des commotions

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - LSR
 (I)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - PARACHUTE
(J)

Base = réelle

(391)
%

(200)
%

(153)
%

Je suis un(e) expert(e) en matière de commotion cérébrale

7 I

0

18

Je connais beaucoup de choses au sujet des commotions cérébrales

42 I

27

66

Je connais passablement de choses au sujet des commotions cérébrales

41

58 H

16

Je connais un peu de choses au sujet des commotions cérébrales

9

15 H

0

Je ne sais rien au sujet des commotions cérébrales

1

1

0

Q17.À l’aide de l’échelle ci-dessous, comment évalueriez-vous votre niveau de connaissance actuel au sujet des commotions cérébrales?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.10.4 Diagnostic

La vaste majorité des fournisseurs de soins de santé (84 %) ont diagnostiqué une commotion cérébrale. Parmi ceux-ci, il y a une vaste variabilité. En moyenne, chaque fournisseur de soins de santé a diagnostiqué 41 commotions cérébrales au cours des trois dernières années. Cependant, le nombre varie beaucoup parmi les fournisseurs de soins de santé (Écart type de 155 et médiane de 15).
Les fournisseurs de soins de santé en milieu urbain sont plus susceptibles d’avoir diagnostiqué une commotion comparativement à leurs homologues ruraux (86 % vs. 72 %) et, non étonnamment, compte tenu de leur plus forte incidence à titre de médecin, les fournisseurs de soins de santé du panel sont aussi plus susceptibles d’avoir diagnostiqué une commotion comparativement aux fournisseurs de soins de santé recrutés par le biais de Parachute (93 % vs. 84 %).

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

Presque tous les fournisseurs de soins de santé (98 %) utilisent les symptômes des patients pour diagnostiquer une commotion cérébrale, suivis par l’historique du patient (95 %), un examen neurologique (86 %), l’observation (79 %), un test cognitif (63 %) ou autre (17 %).  Il est intéressant de noter qu’une faible proportion de fournisseurs de soins de santé utilisent des tests d’imagerie tels que les rayons X, CT scan ou IRM (16 %) pour diagnostiquer une commotion même si les commotions ne peuvent pas habituellement être diagnostiquées de cette façon. Les fournisseurs de soins de santé sans protocoles en place sont plus susceptibles d’utiliser les tests d’imagerie (23 % vs. 13 %) que ceux qui ont des protocoles en place.

Pièce 3.10.4 Diagnostic

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - LSR
 (I)

FOURNISSEURS DE SOINS DE SANTÉ - PARACHUTE
(J)

Rural
(Y)

Urbain
(Z)

Base = réelle

(391, 329)
%

(200, 186)
%

(153, 131)
%

(39, 28)
%

(352, 301)
%

Oui

84

93 HJYZ

86

72

86 Y

Non

15 I

6

14 I

26 I

14 I

Je ne sais pas

1

1

1

3

1

Moyenne

41,1

30,8

59,5

24,1

42,7

Médiane

15

15

20

15

15

Q47.Avez-vous déjà diagnostiqué une commotion cérébrale? Q.49. Environ combien de commotions avez-vous diagnostiquées au cours des 3 dernières années?


Pièce 3.10.4 Diagnostic

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

Protocoles en place - Oui
 (a)

Protocoles en place - Non
 (b)

Base = réelle

(329)
%

(198)
%

(118)
%

Symptômes du patient

98

98

97

Historique du patient

95

95

95

Examen neurologique

86

90 b

78

Observation

79

86 b

67

Tests cognitifs

63

78 b

41

Tests d’imagerie tels que les rayons X, CT scan ou IRM

16

13

23 a

Autre

17

26 b

3

Q51.Comment diagnostiquez-vous actuellement une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

Pour diagnostiquer et évaluer la sévérité d’une commotion, les fournisseurs de soins de santé sont plus susceptibles d’utiliser :

Peu, cependant, utilisent l’outil 5 de reconnaissance d’une commotion cérébrale (CRT5) (9 %) ou Les lignes directrices canadiennes harmonisées sur les commotions cérébrales (4 %).
Il est intéressant de noter que 16 pour cent utilisent d’autres outils tels que les tests de référence, les signes visuels, les étourdissements ou les tests d’équilibre, les tests d’évaluation du système vestibulaire oculomoteur, etc., alors qu’un autre 16 pour cent n’utilisent aucun outil.  Ceux sans protocoles en place sont plus susceptibles (36 % vs. 5 %) de ne pas utiliser un outil pour diagnostiquer ou évaluer la sévérité d’une commotion comparativement aux fournisseurs de soins de santé qui ont des protocoles en place.

Pièce 3.10.4 Diagnostic

Tous les fournisseurs de soins de santé
 (H)

Protocoles en place - Oui
 (a)

Protocoles en place - Non
 (b)

Base = réelle

(329)
%

(198)
%

(118)
%

L’outil de reconnaissance 5 des commotions cérébrales (CRT5)

9

11

5

L’outil d’évaluation 5 des commotions cérébrales dans le sport (SCAT5)

51

70 b

22

L’outil d’évaluation 5 des commotions cérébrales dans le sport chez les enfants (Child SCAT5)

34

49 b

10

Les lignes directrices canadiennes harmonisées sur les commotions cérébrales

4

6

3

Les lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport

31

29

34

Autre

16

25 b

3

Aucun

16

5

36 a

Q53.Lequel ou lesquels des outils suivants utilisez-vous actuellement pour diagnostiquer une commotion cérébrale et évaluer sa sévérité?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.10.5 Classification des commotions cérébrales

Plus de la moitié des fournisseurs de soins de santé (57 %) ne savent pas quelle classification internationale des maladies et des problèmes de santé connexes ils utilisent (ICD9 ou ICD10).  Près d’un quart (24 %) utilisent la classification ICD9 alors que 21 pour cent utilisent la classification ICD10. Les fournisseurs de soins de santé dans l’Ouest (Prairies et C.-B.) Sont plus susceptibles d’utiliser l’icd9 (33-37 % vs. 13-19 %) et ceux qui ont des protocoles en place sont plus susceptibles d’utiliser l’icd10 (29 % vs. 9 %).

Pièce 3.10.5 Classification des commotions cérébrales

Tous les fournis-seurs de soins de santé
 (A)

Atlan-tique
(G)

Québec
(H)

Ontario
(I)

Prairies
(J)

C.-B.
(K)

Proto-coles en place - Oui
(a)

Proto-coles en place - Non
(b)

Base = réelle

(329)
%

(16)
%

(30)
%

(166)
%

(66)
%

(51)
%

(198)
%

(118)
%

ICD 9

24

13

13

19

33 I

37 HI

22

28

ICD 10

21

25

13

23

24

14

29 b

9

Je ne sais pas

57

63

73 J

60

45

53

54

63

Q48.En pensant à vos procédures internes de signalement liées aux commotions cérébrales, quelle classification internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (ICD – 9 ou 10) utilisez-vous pour diagnostiquer les commotions cérébrales?

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

 3.10.6 Sensibilisation au sujet des outils et des ressources

Les fournisseurs de soins de santé ont divers niveaux de connaissances des outils ou ressources en matière de commotions cérébrales. Les professionnels de la santé sont les mieux informés au sujet des outils ou ressources suivants :

Et ont des connaissances limitées au sujet des outils ou ressources suivants :

Fait intéressant, quinze pour cent des fournisseurs de soins de santé ne connaissent aucun des outils ou des ressources mentionnées ci-dessus. Les fournisseurs de soins de santé qui ont des protocoles en place sont plus susceptibles de connaître l’ensemble de ces outils et ressources comparativement à ceux qui n’ont pas de protocoles en place.

Pièce 3.10.6 Sensibilisation au sujet des outils et des ressources

Tous les fournisseurs de soins de santé
(H)

Protocoles en place - Oui
 (a)

Protocoles en place - Non
 (b)

Base = réelle

(391)
%

(231)
%

(135)
%

L’outil d’évaluation 5 des commotions cérébrales dans le sport (SCAT5)

60

80 b

33

Les lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport

57

66 b

43

L’outil d’évaluation 5 des commotions cérébrales dans le sport chez les enfants (Child SCAT5)

49

70 b

19

Les tests de référence en matière de commotion cérébrale

44

63 b

16

Le protocole de retour au sport de Parachute

29

42 b

10

L’énoncé sur les tests de référence en matière de commotion au Canada

27

41 b

7

La Collaboration Canadienne sur les Commotions Cérébrales - Les 5 principaux messages du 5e consensus international sur les commotions cérébrales dans le sport

27

41 b

7

Le protocole de retour à l’apprentissage de Parachute

26

39 b

7

Le « Concussion Management and Return to
Learn »du Dr Mike Evans

23

29 b

15

L’outil de reconnaissance 5 des commotions cérébrales (CRT5)

22

29 b

11

Le « Concussion Awareness Training Tool » par l’Unité de recherche et de prévention des blessures de la C.-B.

21

26 b

14

La Politique de l’Association médicale Canadienne sur les traumatismes crâniens et le sport

19

23

14

La Société Canadienne de pédiatrie : Commotions cérébrales liées au sport : L’Évaluation et la prise en charge des commotions cérébrales liées au sport chez les enfants

18

23 b

10

Les lignes directrices pour le diagnostic des commotions cérébrales/traumatismes crâniens légers et symptômes persistants de la Fondation ontarienne de neurotraumatologie

14

22 b

3

Les lignes directrices pour le diagnostic et la gestion des commotions cérébrales pédiatriques de la Fondation ontarienne de neurotraumatologie

12

19 b

2

Les lignes directrices canadiennes harmonisées sur les commotions cérébrales

11

16 b

3

Ontario Neurotrauma Foundation Standards for Post-Concussion Care

10

17 b

1

La lettre d’évaluation médicale liée au sport

9

13 b

5

Le certificat de santé lié au sport

7

10 b

1

Collaboration Canadienne sur les Commotions Cérébrales - Les 5 principaux messages du 5ème consensus international sur les commotions cérébrales (CC) dans le sport (POSÉ SEULEMENT AUX RÉPONDANTS FRANÇAIS)

3

5

1

Aucune de ces réponses

15

2

30 a

Q52. Lesquels des ressources ou outils suivants liés aux commotions cérébrale connaissez-vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

Note : Les lettres majuscules dénotent une différence statistiquement significative. Par exemple, s’il y a un B, le résultat est sensiblement plus élevé que le résultat correspondant dans la colonne B

3.10.7 Lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport

Les fournisseurs de soins de santé qui ont utilisé les lignes directrices en matière de commotion cérébrale liée au sport en ont des perceptions très positives. Parmi les 26 pour cent des fournisseurs de soins de santé qui ont utilisé les lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport, la vaste majorité croient (fortement d’accord ou d’accord) que les lignes directrices :

Pièce 3.10.7 Lignes directrices canadiennes en matière de commotion cérébrale liée au sport

Tous les fournisseurs de soins de santé

Base = réelle

(103)
%

Les lignes directrices constituent un outil utile pour les fournisseurs de soins de santé

94

Les lignes directrices amélioreront la gestion des commotions cérébrales au Canada

87

Les lignes directrices ont permis de diagnostiquer une commotion cérébrale plus facilement

86

Les lignes directrices amélioreront les diagnostics de commotions cérébrales au Canada

85

Les lignes directrices ont facilité la gestion des commotions cérébrales

82

Q54. Vous avez indiqué que vous aviez utilisé les nouvelles lignes directrices canadiennes relatives aux commotions cérébrales dans le sport. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet des lignes directrices :

3.10.8 Lettre d’évaluation médicale et le Certificat de santé lié(e) au sport

Parmi les fournisseurs de soins de santé qui étaient au courant du Certificat de santé et de la lettre d’évaluation médicale lié(e) au sport, cinquante-neuf pour cent en ont rempli au moins un(e) au cours des trois dernières années. Un tiers (33 %) ont rempli la lettre d’évaluation médicale au cours des trois dernières années et près de la moitié (46 %) ont rempli le certificat de santé au cours des trois dernières années.

La plupart des fournisseurs de soins de santé (85 %) ont trouvé la Lettre d’évaluation médicale utile (4 ou 5 sur une échelle de 5 points) alors que moins (56 %) ont trouvé le Certificat de santé utile (4 ou 5 sur une échelle de 5 points).

Pièce 3.10.8 Ont utilisé la Lettre d’évaluation médicale et le Certificat de santé lié(e) au sport

 

Tous les fournisseurs de soins de santé

Base = réelle

(39)
%

Lettre d’évaluation médicale relative au sport

33

Certificat de santé

46

Ni l’un ni l’autre

41

Q55. Vous avez indiqué que vous êtes au courant [de la lettre d’évaluation médicale et/ou du certificat de santé lié(e) au sport].  Lequel ou lesquels avez-vous rempli(s) au cours des trois dernières années : Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Pièce 3.10.8 Ont utilisé la Lettre d’évaluation médicale et le Certificat de santé lié(e) au sport


TOP 2

Tous les fournisseurs de soins de santé

Base = réelle

(13, 18)
%

Lettre d’évaluation médicale relative au sport

85

Certificat de santé

56

Q56. Comment évalueriez-vous l’utilité des lettres/certificats dans la gestion des commotions cérébrales?

3.10.9 Lacunes et obstacles au niveau des connaissances

Un certain nombre de lacunes ou obstacles au niveau des connaissances ont été identifiées. Ces lacunes empêchent les fournisseurs de soins de santé d’aborder la question de prévention. Elles comprennent un manque de connaissances ou de formation pour ce qui est de savoir diagnostiquer une commotion (17 %), un manque de sensibilisation ou de conformité de la part de l’entraîneur, de l’athlète ou du parent (12 %), un manque de compréhension à l’égard des lignes directrices ou de la modification des lignes directrices, un manque d’enseignement, de formation ou de connaissances par les fournisseurs de soins de santé (8 %) et un manque d’expérience (6 %).

Pièce 3.10.9 Lacunes et obstacles au niveau des connaissances

Tous les fournisseurs de soins de santé

Base = réelle

(391)
%

Manque de connaissances ou de formation relativement au diagnostic

17

Manque de sensibilisation ou de conformité de la part des entraîneurs, des athlètes ou des parents

12

Manque de compréhension ou modification des lignes directrices

11

Manque d’enseignement, de formation ou de connaissances de la part des fournisseurs de soins de santé

8

Manque d’expérience ou d’occasions en matière de commotions cérébrales

6

Difficulté à enseigner la prévention

4

Manque de temps

4

Manque de ressources

2

Divers

5

Aucun

37

Q57. Y a-t-il des lacunes au niveau des connaissances ou des obstacles qui vous empêchent d’aborder la question de la prévention des commotions cérébrales?

4. Méthodologie

4.1 Aperçu méthodologique

Administration du sondage

Un sondage en ligne a été mené à l’aide de la technologie d’entrevues Web assistées par ordinateur (CAWI).  Cette méthode permettait de s’assurer que l’entrevue se déroulait tel que prévu et qu’elle comportait les sauts de questions préprogrammés. Elle contrôlait également les réponses afin de s’assurer que les échelles étaient appropriées et que les données étaient valides.  Les sondages ont été menés en français ou en anglais, selon la langue choisie par le répondant. Tous les participants ont été informés du but général de la recherche, du commanditaire et du fournisseur, et ont également été informés que leurs réponses seraient confidentielles. De plus, le sondage a été enregistré auprès du système d’enregistrement des sondages de l’arim.

Le sondage en ligne a été mené du 20 novembre au 19 décembre 2017. En tout, 2 286 sondages ont été complétés. La durée moyenne du sondage était de 15 minutes, le plus court ayant été de 8 minutes et le plus long de 59 minutes (les valeurs aberrantes ayant été supprimées).

Prétest

Un prétest a été mené le 16 novembre et a permis d’obtenir 10 complétés en anglais et 10 complétés en français, y compris les questions de clarification. Les résultats ont été vérifiés afin de s’assurer que le sondage fonctionnait tel que prévu et que les questions étaient interprétées tel que prévu. En se basant sur les résultats du prétest, aucun changement n’a été requis pour le sondage et, par conséquent, les résultats des 20 complétés ont été inclus dans l’ensemble final des données.

Conception et sélection de l’échantillon

Un échantillon régionalement disproportionné de Canadiens a été tiré du panel exclusif de Kantar TNS afin de réaliser 1 000 sondages complétés auprès de la population en général. L'échantillon a été stratifié afin de s'assurer que les quotas régionaux étaient respectés. À la fin de la portion du sondage portant sur la population en général, un suréchantillon de parents d'enfants âgés de 5 à 17 ans et de professeurs a été fixé afin d’obtenir des complétés additionnels (n=200 professeurs et n=600 parents).  Étant donné la faible incidence d’entraîneurs dans la population générale, une sélection naturelle a été obtenue pour un total de 48 complétés. Afin de suppléer à la faible incidence anticipée d’entraîneurs, le sondage a également été envoyé à des membres de l’Association canadienne des entraîneurs. De plus, afin d’augmenter l’échantillon auprès des professionnels de la santé, le sondage a également été envoyé à des partenaires sélects de Parachute – vous trouverez plus de détails ci-dessous.

Échantillon de l’Association canadienne des entraîneurs

L’Association canadienne des entraîneurs du Canada a invité les membres de l’Association qui entraînent des enfants et des jeunes à participer au sondage. Une approche de style recensement a été adoptée afin de déterminer l’échantillon et, par la suite, 154 373 invitations ont été envoyées aux entraîneurs qui ont ensuite été sélectionnés afin de déterminer s’ils travaillaient auprès d’enfants et de jeunes âgés de 5 à 17 ans. Seulement ceux qui travaillaient auprès d’enfants de 5 à 17 ans ont été interviewés.  

Fournisseurs de soins de santé

L’échantillon composé des fournisseurs de soins de santé provenait de deux sources. La première provenait du Panel exclusif en matière de soins de santé de Kantar TNS. Un échantillon a été tiré afin d’être régionalement proportionnel et d’obtenir 200 complétés. Un échantillon supplémentaire a été obtenu par le biais de Parachute. Parachute a travaillé avec ses partenaires afin de mener le sondage auprès des membres des organisations suivantes : 

Le tableau suivant présente les quotas qui ont été fixés au début de la recherche. Afin d’obtenir un échantillon plus large, les quotas ont été assouplis en ce qui concerne les membres de Parachute et les membres de l’Association canadienne des entraîneurs afin de permettre un nombre illimité de complétés à partir de ces sources.

C.-B. Et Territoires

Prairies

Ontario

Québec

Atlantique

TOTAL

Population générale, 18 ans et plus

175

100

350

250

125

1 000

Parents d’enfants de 5 à 17 ans

100

50

250

150

50

600

Sous-total

275

150

600

400

175

1 600

Professeurs (sélection naturelle)

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

200

Professionnels de la santé (sélection naturelle)

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

200

Membres de Parachute Canada (sélection naturelle)

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

200

Membres de l’Association canadienne des entraîneurs (sélection naturelle)

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

N/a 

200

Échantillon total

 

 

 

 

 

2 400

Marge d’erreur

Comme nous l’avons mentionné précédemment, un échantillon du panel et un échantillon des membres ont été utilisés pour cette étude et, par conséquent, la marge d’erreur ne s’applique pas.

Pondération

Des ajustements de pondération indépendants ont été apportés aux groupes clés du sondage là où les données nationales étaient disponibles. En particulier, les données nationales pour la population en général, les professeurs et les parents d’enfants de 5 à 17 ans étaient disponibles et, conséquemment, une pondération a été appliquée. Pour chaque groupe, là où les données nationales étaient disponibles, le groupe a été pondéré.  Les autres groupes n’ont pas été pondérés en raison d’un manque de données nationales sur les entraîneurs et les professionnels de la santé.

Population en général

Les complétés auprès de la population en général ont été ont été pondérés afin de s’assurer que les données étaient représentatives régionalement de la population des 18 ans et plus au Canada, selon le recensement de 2016. Plus précisément, les données ont été pondérées par âge, par sexe et par région afin de correspondre à la population canadienne en utilisant les données du recensement de 2016. Le tableau suivant présente la répartition des complétés réels et pondérés.
Tableau 4.1.a. Données par région, âge et sexe selon le recensement de 2011 (non pondérées)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

33

3

7

13

6

4

Hommes de 35 à 64 ans

103

14

23

37

10

19

Hommes de 55 ans et plus

427

33

107

167

47

73

Femmes de 18 à 34 ans

61

12

14

19

8

8

Femmes de 35 à 64 ans

105

12

26

32

8

27

Femmes de 55 ans et plus

271

49

73

82

22

45


Tableau 4.1.b. Données par région, âge et sexe selon le recensement de 2011 (pondérées)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

137

8

30

53

28

18

Hommes de 35 à 64 ans

167

11

39

64

31

22

Hommes de 55 ans et plus

182

14

45

68

29

26

Femmes de 18 à 34 ans

136

8

30

53

27

18

Femmes de 35 à 64 ans

173

12

39

68

31

23

Femmes de 55 ans et plus

205

16

51

78

31

29

Professeurs

Les complétés auprès des professeurs ont été pondérés afin de s’assurer que les données étaient représentatives régionalement de la population des professeurs au Canada, selon le recensement de 2016. Le tableau suivant présente la répartition des complétés réels et pondérés.

Tableau 4.1.c. Professeurs par région (non pondérés)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

13

7

15

8

3

2

Hommes de 35 à 64 ans

55

18

8

7

Hommes de 55 ans et plus

33

3

6

9

7

8

Femmes de 18 à 34 ans

30

1

7

16

4

2

Femmes de 35 à 64 ans

104

13

27

42

12

10

Femmes de 55 ans et plus

60

6

13

19

12

10

Tableau 4.1.d. Professeurs par région (pondérés)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

10

4

15

5

4

1

Hommes de 35 à 64 ans

53

21

8

5

Hommes de 55 ans et plus

13

1

3

4

3

2

Femmes de 18 à 34 ans

61

4

16

25

12

4

Femmes de 35 à 64 ans

132

9

32

59

21

11

Femmes de 55 ans et plus

27

1

6

10

6

4

Parents

Les complétés auprès des parents ont été pondérés afin de s’assurer que les données étaient représentatives de la population des 18 ans et plus des Canadiens ayant des enfants de 5 à 17 ans, selon le recensement de 2016. Plus précisément, les données ont été pondérées par âge, par sexe et par région afin de correspondre à la population canadienne des parents d’enfants de 5 à 17 ans. Le tableau suivant présente la répartition des complétés réels et pondérés.

Tableau 4.1.e. Données par région, âge et sexe selon le recensement de 2011 (non pondérées)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

24

3

5

12

3

1

Hommes de 35 à 64 ans

282

26

71

105

37

43

Hommes de 55 ans et plus

69

3

15

29

7

15

Femmes de 18 à 34 ans

48

7

3

21

8

9

Femmes de 35 à 64 ans

310

31

77

117

28

57

Femmes de 55 ans et plus

31

0

4

17

6

4

Tableau 4.1.f. Données par région, âge et sexe selon le recensement de 2011 (pondérées)


Cible

Région

Total

Atlantique

Québec

Ontario

Prairies

C.-B. Et Territoires

Hommes de 18 à 34 ans

49

3

12

16

12

6

Hommes de 35 à 64 ans

212

13

48

85

40

27

Hommes de 55 ans et plus

85

5

16

39

13

12

Femmes de 18 à 34 ans

84

6

20

29

20

9

Femmes de 35 à 64 ans

257

21

56

104

45

32

Femmes de 55 ans et plus

77

0

16

38

12

11

Taux d’achèvement en ligne

Un total de 33 900 invitations a été envoyé aux panélistes, dont n=1 800 ont terminé le sondage. Le taux d’achèvement dans l’ensemble pour l’étude en ligne a été de 5,3 %. Le tableau suivant présente la disposition de l’échantillon et le taux de réponse selon les lignes directrices de l’arim.

Table 4.1.g.  Taux d’achèvement

 

Total des invitations envoyées

33900

Contacts

3113

Complétés

1800

Interruptions

201

Hors quota

92

Non admissibles

1014

Taux d’achèvement

5,3 %

Taux d’incidence

61,8 %

Biais de non-réponse

Afin d’aborder la question du biais de non-réponse, les données, lorsqu’elles étaient disponibles, ont été pondérées afin d’être représentatives de la population canadienne.

Recoupement des données

Des tableaux détaillés sont inclus sous pli séparé.

5. Annexe B : Instrument du sondage

5.1 Outil de sondage français

Étude de référence sur les commotions cérébrales

Quotas

C.-B. Et Territoires

Prairies

Ontario

Québec

Atlantique

Total

Population générale, 18 ans et plus

175

100

350

250

125

1,000

Parents d’enfants de 5 à 17 ans

100

50

250

150

50

600

Sous-total

275

150

600

400

175

1 600

Professeurs (sélection naturelle)

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

200

Professionnels de la santé (sélection naturelle)

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

200

Membres de Parachute Canada

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

200

Membres de l’Association canadienne des entraîneurs

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

 N/a

200

Échantillon Total

 

 

 

 

 

2 400

Notes : 

Dans quelle langue aimeriez-vous être interviewé(e)?

Français / Anglais

Introduction

Merci d'avoir accepté de participer à notre sondage. Kantar TNS mène actuellement un sondage au nom de l'Agence de la santé publique du Canada sur les connaissances, les attitudes et les comportements des Canadiens et des fournisseurs de soins de santé au sujet des problèmes de santé. Les informations recueillies seront utilisées pour élaborer des politiques et mesurer les progrès liés à cette politique. Votre décision de participer ou non n'aura aucune incidence sur les transactions que vous pourriez avoir avec le gouvernement du Canada.

Ce sondage est enregistré auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM) (Insérer le numéro ici) et peut être vérifié ici : www.surveyverification.ca. Le sondage prendra environ 15 minutes à remplir.

Qu’en est-il de vos renseignements personnels?

Qu’arrive-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final écrit de Kantar TNS sera mis à la disposition du public par l’entremise de Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).  

Si vous avez des questions au sujet du sondage, vous pouvez communiquer avec Kantar TNS à carole.adam@tnsglobal.com

Votre aide est grandement appréciée, et nous sommes impatients de recevoir vos commentaires.

Hyperlien du système national d’enregistrement des sondages. Texte :

Le système d'enregistrement a été créé par l'industrie de la recherche par sondage afin de permettre au public de vérifier qu’un sondage est légitime, d'obtenir des informations au sujet de l'industrie des sondages ou de déposer une plainte. Le numéro de téléphone sans frais du système d'enregistrement est le 1-800-554-9996.

Les titres des sections ne devraient pas apparaître à l’écran pour les répondants.

Ne présentez pas les numéros des questions à l’écran aux répondants

Toutes les questions sont obligatoires, mais comprennent une option « je ne sais pas »

Instruction :  pour les professionnels de la santé : remplacez canadiens par fournisseurs de soins de santé

Recrutement

Note : les démographiques sont posées au début afin de gérer les quotas ciblés

Instruction : ne posez pas aux professionnels de la santé

  1. En quelle année êtes-vous né(e)?

Je préfère ne pas répondre

  1. Age

Veuillez calculer l’âge de chaque personne en utilisant leur année de naissance

  1. Êtes-vous de sexe…?
  1. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?
  2. Province/Territoire

Veuillez utiliser la première lettre du code postal pour coder la province ou le territoire

  1. Rural/Urban

Veuillez utiliser le deuxième caractère du code postal pour coder rural/urbain. Si le deuxième caractère est « 0 », codez « rural ». Tous les autres sont codés « urbain ».

  1. Êtes-vous :

Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Instruction: Ne demandez pas à HCP

  1. Parmi les conditions médicales suivantes, quelles sont celles dont vous avez entendu parler, le cas échéant? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

Instruction: Passez aux démographiques si on ne sélectionne pas commotion cérébrale

Coach demos : Demandez si q7 = 1 ou 2

  1. Lequel des rôles suivants décrit votre rôle à titre d’entraîneur sportif ou de directeur sportif?
  1. Quel est ou quel sont les sports dont vous êtes entraîneur? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Parent demos : posez seulement aux parents

  1. Combien avez-vous d’enfants de 5 à 17 ans?
  1. Quel est le sexe de votre/vos enfant(s)?
  1. En quelle année vos enfants sont-ils actuellement? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.
  1. Auxquels des sports organisés suivants votre ou vos enfants participent-ils?

HCP demos – posez seulement aux professionnels de la santé

  1.  Lequel des types de fournisseurs de soins de santé suivants décrit le mieux le vôtre?

Questionnaire principal

Posez à tous

Nous aimerions maintenant vous poser quelques questions au sujet des commotions cérébrales dans le sport, c’est-à-dire les commotions cérébrales subies pendant la pratique d’un sport.

Attitudes à l’égard des commotions cérébrales

  1. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants.

Échelle :

Liste de reponse HCP

Connaissance de la condition médicale

  1. À l’aide de l’échelle ci-dessous, comment évalueriez-vous votre niveau de connaissance actuel au sujet des commotions cérébrales?

1 – Je suis un(e) expert(e) en matière de commotion cérébrale
2 – Je connais beaucoup de choses au sujet des commotions cérébrales
3 – Je connais passablement de choses au sujet des commotions cérébrales
4 - Je connais un peu de choses au sujet des commotions cérébrales
5 – Je ne sais rien au sujet des commotions cérébrales
ce bloc de questions est pour tous les répondants qui ne sont pas des professionnels de la santé

  1. Lequel des énoncés suivants décrit en quoi consiste une commotion cérébrale, selon vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Selon vous, lesquels des coups suivants pourraient causer une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Selon vous, lesquels des signes suivants pourraient porter à croire qu’une personne a subi une commotion cérébrale liée au sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Quels sont les symptômes ou choses qu’une personne ayant subi une commotion cérébrale pourrait ressentir? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Selon vous, lesquelles des façons suivantes sont des façons efficaces de prévenir des commotions cérébrales dans le sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Selon vous, qui a la responsabilité de rapporter aux parents un incident où l’on soupçonne un enfant d’avoir subi une commotion cérébrale liée au sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent
  1. Que devriez-vous faire si vous soupçonnez qu’une personne a subi une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent
  1. Lesquelles des actions suivantes devraient être entreprises si on soupçonne une personne d’avoir subi une commotion cérébrale en pratiquant un sport? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Randomisez

  1. Comment traite-t-on une commotion cérébrale? Sélectionnez la meilleure réponse.
  1. Si un enfant ou un athlète reçoit un diagnostic de commotion cérébrale, quand devrait-on lui permettre de faire une activité physique légère (ex. 10 – 15 minutes de marche ou de vélo stationnaire)? Sélectionnez la meilleure réponse.
  1. Si un athlète subit une commotion cérébrale, quand peut-il retourner à l’école ou au travail à temps plein? Sélectionnez la meilleure réponse.  
  1. Si un athlète subit une commotion cérébrale, quand peut-il retourner à la pratique de sports?
  1. Veuillez indiquer si vous pensez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux :

Randomisez

  1. Au cours des 12 derniers mois, avez-vous cherché de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale?

Instruction: Demandez q32 si q31 = non

  1. Si vous vouliez obtenir de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale, où la chercheriez-vous ou qui consulteriez-vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Instruction: Demandez si q31 = Oui

  1. Où avez-vous cherché ou qui avez-vous consulté pour obtenir de l’information au sujet de la prévention, du diagnostic ou de la guérison d’une commotion cérébrale? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent
  1. Parmi les ressources ou outils suivants liés aux commotions, quels sont ceux dont vous avez entendu parler? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

Questions pour les parents

Les prochaines questions sont destinées aux parents.

  1. À votre connaissance, y a-t-il actuellement des processus ou procédures à suivre pour savoir quoi faire en cas de commotion cérébrale …?

A) À l’école de votre enfant
B) Au sein de l’équipe sportive de votre enfant (montrez seulement si l’enfant pratique un sport à
Q14)

Échelle

Instruction: Demandez si l’enfants jouer les sport (q14)

  1. Avez-vous reçu de l’information au sujet des commotions, telle qu’un document ou une lettre d’information, de la part de l’équipe ou de la ligue sportive à laquelle votre enfant appartient, au cours de la dernière année?

 Les questions pour l’entraineurs ou les directeur sportif

Maintenant, nous aimerions vous poser quelques questions qui se rapportent à votre rôle à titre d’entraîneur ou de directeur sportif.

  1. Est-ce que votre équipe ou votre ligue a mis en place des processus ou procédures pour gérer les commotions cérébrales dans le sport?
  1. À quand remonte la dernière fois que vous avez reçu un enseignement formel/une formation formelle au sujet des commotions cérébrales de la part de votre organisation ou ligue?
  1. Votre équipe ou ligue partage-t-elle de l’information documentée sur les commotions sous forme de fiche ou de lettre d’information avec les :

Parents
Enfants
Athlètes

Échelle

Demandez q40 si q39 = OUI

  1. À quelle fréquence distribuez-vous des fiches ou lettres d’information sur les commotions?
  1. Au cours des 4 dernières années, est-ce qu’un des athlètes que vous avez entraînés a reçu un diagnostic de commotion cérébrale d’un fournisseur de soins de santé?
  1. Veuillez évaluer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants :

Échelle :

Instruction : demandez q43 si le répondent en désaccord ou fortement en désaccord avec violence ou de harcèlement à Q42

  1. Vous avez indiqué que vous ne pensez pas que le sport canadien pour les enfants et adolescents est exempt de (insérez violence, harcèlement/abus selon les réponses à q42). Lesquelles des raisons suivantes vous portent à penser que le sport canadien pour les enfants et adolescents n’est PAS exempt de (insérez violence, harcèlement/abus selon les réponses à q42).

Les questions pour les professeurs

Maintenant, nous aimerions vous poser quelques questions au sujet de votre rôle à titre de professeur au primaire ou au secondaire.

  1. A-t-on établi des processus ou procédures à votre école pour gérer les commotions cérébrales?
  1. À quand remonte la dernière fois que vous avez reçu un enseignement formel/une formation formelle au sujet des commotions cérébrales de la part de votre école ou de votre commission scolaire?
  1. Au cours des 4 dernières années, est-ce qu’un de vos étudiants a reçu un diagnostic de commotion cérébrale d’un fournisseur de soins de santé?

Les questions pour les HCP

  1. Avez-vous déjà diagnostiqué une commotion cérébrale?

Instruction: Si OUI à q47 demandez q48

  1. En pensant à vos procédures internes de signalement liées aux commotions cérébrales, quelle classification internationale des maladies et des problèmes de santé connexes (ICD – 9 ou 10) utilisez-vous pour diagnostiquer les commotions cérébrales?

Instruction: Si OUI à q47 demandez q49

  1. Environ combien de commotions avez-vous diagnostiquées au cours des 3 dernières années?
  1. Avez-vous actuellement des processus ou protocoles en place pour gérer les commotions cérébrales dans votre pratique?

Instruction: Si OUI à q47 demandez q51

  1. Comment diagnostiquez-vous actuellement une commotion? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.
  1. Lesquels des ressources ou outils suivants liés aux commotions connaissez-vous? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent

Instruction: Si OUI à q47 demandez q53

  1. Lequel ou lesquels des outils suivants utilisez-vous actuellement pour diagnostiquer une commotion cérébrale et évaluer sa sévérité?

Demandez si le répondent utilisé les nouvelles lignes directrices canadiennes relatives aux commotions cérébrales dans le sport

  1. Vous avez indiqué que vous aviez utilisé les nouvelles lignes directrices canadiennes relatives aux commotions cérébrales dans le sport. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d’accord ou en désaccord avec chacun des énoncés suivants au sujet des lignes directrices : 

Échelle :

Demandez si le répondent est au courant de la lettre d’évaluation médicale et/ou du certificat de santé lié(e) au sport (q52)

  1. Vous avez indiqué que vous êtes au courant [de la lettre d’évaluation médicale et/ou du certificat de santé lié(e) au sport]. Lequel ou lesquels avez-vous remplis au cours des trois dernières années? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Instruction : posez la q56 seulement à ceux qui ont complété une lettre/un certificat à (q55). La liste de réponses est fondée sur ceux qui ont complété la lettre/le certificat

  1. Comment évalueriez-vous l’utilité des lettres/certificats dans la gestion des commotions cérébrales?

Échelle :

  1. Y a-t-il des lacunes au niveau des connaissances ou des obstacles qui vous empêchent d’aborder la question de la prévention des commotions cérébrales?

Données démographiques (non-professionnel des soins de santé)

Maintenant, nous aimerions vous poser quelques questions qui nous aideront à classifier vos réponses. Vos réponses à ces questions et à toutes les autres demeureront entièrement confidentielles.

  1. Au cours des 4 dernières années, est-ce que vous-même, votre enfant ou un membre de votre famille immédiate, avez reçu un diagnostic de commotion cérébrale d’un fournisseur de soins de santé?
  1. Quel est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
  1. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre situation d’emploi actuelle? Est-ce que vous…?
  1. Laquelle des tranches de revenu suivantes correspond le plus au revenu total de votre ménage, c’est-à-dire au revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts?
  1. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison? [Acceptez tout ce qui s’applique]
  1. Vous considérez-vous comme étant un Autochtone, c’est-à-dire des Premières Nations (Indien Nord-américain), Métis ou Inuk (Inuit)?
  1. Nous vivons tous dans ce pays, mais bon nombre d’entre nous s’identifient aussi à un groupe ethnique ou culturel spécifique. Auquel des groupes ethniques ou culturels suivants vous associez-vous le plus? Veuillez sélectionner une seule réponse.

Merci d’avoir pris le temps de répondre au sondage. Si vous souhaitez en savoir davantage sur les commotions cérébrales, veuillez consulter les sites Web suivants :

http://www.parachutecanada.org/
https://www.coach.ca/