Préparé à l’intention de L’Agence de la santé publique du Canada
Nom de la firme de recherche : Les Associes de recherche Ekos Inc.
Numéro de contrat : 6D034-173900/001/CY
Valeur du contrat : $183,048.70 (including HST)
Date d’attribution des services : 04/12/2017
Date de livraison des services : 08/16/2018
Numéro d’enregistrement : POR 056-17 / HC POR: POR 17-13
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec L’Agence de la santé publique du Canada à Hc.cpab.por.rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English
Les Associés de Recherche Ekos
Contact: Susan Galley
Bureau d’Ottawa
359, rue Kent, pièce 300
Ottawa, Ontario
K2P 0R6
Téléphone : (613) 235 7215
Télécopieur : (613) 235 8498
Courriel: pobox@ekos.com
1.1 Contexte et raison d’être 1
2.1 Connaissances et risque d’infections transmissibles sexuellement et par le sang 11
2.4 Infections transmissibles sexuellement et par le sang 50
2.6 Activité sexuelle et test de dépistage 57
Annexe A : Questionnaire
Annexe B : Taux de réponse
Annexe C : Tableaux détaillés (sous couverture séparée)
Tableau 1 : Données démographiques
Tableau 2 : Connaissance selon l’âge
Tableau 3 :Risque perçu selon l’âge
Tableau 4 : Facteurs augmentant le risque de contracter l’hépatite C
Tableau 5 :Groupes à risque
Tableau 6 : Raisons de ne pas se soumettre à un test de dépistage de l’hépatite C
Tableau 7 : Meilleures façons d’encourager les tests de dépistage de l’hépatite C
Tableau 8 : Raisons de se percevoir comme une personne à faible risque de contracter l’hépatite C
Tableau 9 : Raisons de se percevoir comme une personne à risque modéré de contracter l’hépatite C
Tableau 10 : Raisons de se percevoir comme une personne à risque élevé de contracter l’hépatite C
Tableau 11 : Facteurs augmentant le risque de contracter le VIH
Tableau 12 : Groupes les plus vulnérables au VIH
Tableau 13 : Raisons de se percevoir comme une personne à faible risque de contracter le VIH
Tableau 14 : Raisons de se percevoir comme une personne à risque modéré de contracter le VIH
Tableau 15 : Raisons de se percevoir comme une personne à risque élevé de contracter le VIH
Tableau 16 : Installations disponibles pour les tests de dépistage du VIH
Tableau 17 : Raisons de ne pas se soumettre à un test de dépistage du VIH
Tableau 18 : Raisons de cacher son statut sérologique
Tableau 19 : Meilleures façons d’encourager les tests de dépistage du VIH
Tableau 20 : Connaissance des infections transmissibles sexuellement et par le sang selon l’âge
Tableau 21 : Malaise lors de discussions sur les infections transmissibles sexuellement selon l’âge
Tableau 22 : Raisons de ne pas se soumettre à un test de dépistage d’ITS
Tableau 23 : Meilleures façons d’encourager les tests de dépistage d’ITS
Tableau 24 : Activité sexuelle selon l’âge
Tableau 25 : Utilisation de mesures de protection selon l’âge
Tableau 26 : Incidence des tests de dépistage d’ITSS selon l’âge
Graphique 1 : Connaissance sur les ITSS
Graphique 2 : Risque de contracter une ITSS
Graphique 3 : Hépatite C – Fait et fiction
Graphique 4 : Sentiment d’aise par rapport à l’hépatite C
Graphique 5 : Cure à l’hépatite C
Graphique 6 : Vaccin pour l’hépatite B et C
Graphique 7 : Traitement et prévention du VIH
Graphique 8 : Efficacité des traitements contre le VIH
Graphique 9 : Attitudes à l’égard du VIH
Graphique 10 : Services offerts par des personnes séropositives
Graphique 11 : Connaissances sur les ITS
Graphique 12 : Responsabilité à l’égard de la prévention de la transmission d’ITS
Graphique 13 : Sentiment d’aise lors de discussions sur les ITS
Graphique 14 : Raisons de l’inconfort avec les discussions sur les infections
Graphique 15 : Responsabilité de demander un test de dépistage
Graphique 16 : Activité sexuelle récente
Graphique 17 : Utilisation de mesures de protection
Graphique 18 : Raisons d’utiliser le condom
Graphique 19 : Raisons de ne pas utiliser le condom
Graphique 20 : Incidence des tests de dépistage d’ITS
Graphique 21 : Moment du plus récent test de dépistage d’ITS
Le sondage de 2018 interroge des Canadiens sur la sensibilisation, la connaissance, les attitudes et les comportements liés aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Dans une certaine mesure, le sondage s’appuie sur des versions antérieures qu’a commandées l’Agence de la santé publique du Canada en 2003, 2006 et 2012, quoique la majeure partie du sondage de cette année ait été repensé pour être en harmonie avec les objectifs actuels du programme. Les données probantes recueillies par le biais de cette étude visent à améliorer la capacité de tous les joueurs à contribuer à la réduction des répercussions sociales des ITSS au Canada d’ici 2030.
La taille de l’échantillon du sondage est de 2?452 cas à l’échelle nationale, issus de toutes les provinces et tous les territoires. Le sondage a en grande partie été mené au téléphone, dont 22 pour cent au téléphone cellulaire, avec un échantillon de ménages n’utilisant que des téléphones cellulaires recrutés de façon aléatoire au sein de notre panel de Canadiens (Probit). Six pour cent de l’échantillon total a été interrogé en ligne et se composait de jeunes âgés de moins de 25 ans, en raison des difficultés à achever au téléphone le nombre d’entretiens de 24 minutes souhaité avec des jeunes. Le sondage a été mené aux mois de février et de mars de 2018. L’échantillon a été pondéré pour l’âge, le genre et la région en tenant compte des proportions de la population.
Hépatite C
Des Canadiens ont identifié plusieurs facteurs et conditions possibles qui augmenteraient les risques qu’une personne contracte l’hépatite C (tableau 4). Un répondant sur quatre dit ne pas savoir quels sont les facteurs de risque, et la même proportion ne peut pas identifier les segments de la population les plus à risque, ce qui illustre des connaissances limitées par rapport aux situations où il est possible de contracter l’hépatite C. Environ une personne sur cinq mentionne comme facteurs de risque le partage de seringues, les relations sexuelles non protégées ainsi que les boissons et aliments contaminés. Une personne sur dix cite les transfusions sanguines dans un pays où l’hépatite C est commune. En ce qui concerne les segments de la société canadienne qui sont les plus à risque de contracter l’hépatite C, les gens qui s’injectent des drogues et les jeunes sont les groupes les plus souvent nommés (23 p. cent et 17 p. cent, respectivement – tableau 5). Huit Canadiens sur dix croient que beaucoup de personnes vivant avec l’hépatite C ne le savent pas (graphique 3). Environ la même proportion juge qu’un test sanguin constitue la seule façon de savoir si quelqu’un a contracté l’hépatite C. Seul un Canadien sur cinq estime que le groupe d’âge auquel il appartient est celui dont les membres sont les plus susceptibles de contracter l’hépatite C ou d’en être atteints. Toutefois, cette proportion passe à une personne sur trois chez les moins de 34 ans. Un peu plus de la moitié croit qu’il existe un vaccin préventif contre l’hépatite C (graphique 6), alors que trois Canadiens sur dix pensent qu’il y a un remède pour cette infection (graphique 5). En comparaison, les deux tiers des Canadiens considèrent qu’un vaccin est disponible pour prévenir l’hépatite B (graphique 6).
La plupart des Canadiens savent qu’ils ne possèdent pas de solides connaissances sur l’hépatite C ou B. En effet, seule une personne sur quatre estime avoir des connaissances approfondies, alors qu’un peu plus d’une sur trois dit avoir des connaissances moyennes ou déclare en savoir peu sur le sujet (graphique 1).
Tous les Canadiens, à l’exception d’une faible proportion de 10 à 11 pour cent, croient que leur risque de contracter l’hépatite B ou C est faible. Huit pour cent, cependant, croient qu’ils courent un risque modéré et deux à trois pour cent estiment que leur risque de contracter une de ces maladies est élevé (graphique 2). Pour la vaste majorité des répondants qui disent courir un faible risque de contracter l’hépatite C, les raisons que cite environ une personne sur cinq comprennent les suivantes : n’avoir qu’un(e) seul(e) partenaire sexuel(le), ne pas utiliser de drogues, être peu exposé(e) à des gens ou à des endroits associés à l’hépatite C, et impression de bien connaître les risques associés aux manières de contracter l’hépatite C (tableau 8). Une perception plus élevée de risque est le plus souvent liée aux emplois à haut risque, à une exposition accrue à des gens et à des endroits associés à la maladie, et à une fréquence accrue des voyages (tableaux 9 et 10). Une proportion relativement élevée de personnes se dit à l’aise avec l’hépatite C, sept répondants sur dix affirmant qu’ils seraient plutôt ou très à l’aise de travailler ou d’avoir des contacts occasionnels avec une personne atteinte d’hépatite C (graphique 4).
VIH
La plupart des Canadiens sont capables de nommer au moins un facteur de risque ou une condition pouvant augmenter le risque de contracter le VIH. Six répondants sur dix mentionnent des rapports sexuels non protégés ou la pratique du sexe oral, et plus de quatre sur dix évoquent le partage de seringues ou d’autre matériel d’injection de drogue (tableau 11). Le quart cite un contact sanguin direct. Les segments de la société canadienne qui sont perçus comme les plus à risque de contracter le VIH sont les gens qui s’injectent des drogues (rapportés par une personne sur trois), les hommes homosexuels ou bisexuels (une sur quatre), les jeunes (une sur cinq), les gens qui ont des relations sexuelles non protégées (une sur six) ainsi que les travailleurs et travailleuses du sexe (un sur dix) (tableau 12). Plus de trois Canadiens sur quatre sont d’avis qu’il n’y a pas de remède ou de vaccin pour le VIH (graphique 7). Cependant, plus de la moitié des Canadiens estime que les traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les gens aux prises avec la maladie à vivre une vie longue avec une espérance de vie normale, et une personne sur trois pense que les traitements sont moyennement efficaces (tableau 8).
Les connaissances perçues sur le VIH sont modérément élevées chez les Canadiens, et un peu plus de quatre personnes sur dix (44 p. cent) estiment que leurs connaissances sont élevées (graphique 1). Un peu plus d’un répondant sur trois se dit moyennement informé et un sur cinq déclare être peu informé. Le quart d’entre eux estime que les traitements peuvent réduire la charge virale d’une personne atteinte du VIH et prévenir la transmission du virus à d’autres personnes (graphique 9).
Seule une faible proportion des participants (6 p. cent) considère que le risque qu’elle court de contracter le VIH est moyen ou élevé (graphique 2). Parmi la vaste majorité des gens qui jugent comme faible le risque qu’ils courent de contracter le VIH, plus d’une personne sur trois attribue cela au fait de n’avoir qu’un(e) seul(e) partenaire, et une sur cinq au fait de ne pas utiliser de drogues (tableau 13). Environ un répondant sur dix déclare ne pas être sexuellement actif, dit être peu exposé à des gens et à des endroits à risque, affirme être suffisamment informé sur les façons d’éviter ou de réduire le risque, ou considère que les pratiques sexuelles sécuritaires qu’il adopte limitent les risques qu’il court de contracter le VIH. Les raisons associées à un risque plus élevé sont en grande partie liées au fait d’avoir un milieu de travail à risque, d’avoir plusieurs partenaires, d’être sexuellement actif(active) ou de manquer de contrôle dans toutes les situations (tableaux 14 et 15).
Presque tous les Canadiens (94 p. cent) sont d’avis qu’il est de la responsabilité des gens atteints du VIH de dire à leurs partenaires sexuels qu’ils ont la maladie (graphique 9). Une proportion considérablement inférieure (six sur dix) croit qu’il est de la responsabilité des gens aux prises avec le VIH de partager cette information avec leurs amis, famille, collègues de travail et autres personnes. Une proportion relativement faible de Canadiens (un peu moins d’un sur six) a peur de contracter le VIH lorsque quelqu’un qui est atteint du virus se trouve à proximité. La plupart des Canadiens déclarent qu’ils seraient à l’aise d’utiliser les services de personnes séropositives, selon le poste occupé. Les deux tiers affirment qu’ils seraient à l’aise d’avoir recours à un coiffeur ou à un barbier qui est séropositif, alors que la moitié utiliserait les services d’un dentiste ou d’un médecin porteur de la maladie (graphique 10).
Infections transmises sexuellement
Les connaissances des Canadiens sur les infections transmissibles sexuellement (ITS) sont moyennement élevées (graphique 1). Près de neuf personnes sur dix savent qu’une femme enceinte atteinte de syphilis peut transmettre son infection à son nouveau-né si elle ne reçoit pas de traitements (graphique 11). Environ les deux tiers savent que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente et une proportion semblable est au fait que la chlamydia se guérit. Le niveau de connaissances perçues à l’égard des ITS est semblable, quatre personnes sur dix s’estimant très informées. Un peu plus d’un répondant sur trois se croit moyennement informé et un peu plus d’un sur cinq se dit peu informé.
La plupart des Canadiens (trois sur quatre) croient que les deux personnes ayant une relation de nature sexuelle devraient avoir la même responsabilité dans la prévention de la transmission des ITS et d’infections par le sang (graphique 12).
Sources d’information
Les Canadiens semblent se sentir à l’aise de discuter d’ITS avec un éventail de sources. Neuf personnes sur dix seraient à l’aise de rechercher de l’information auprès d’un professionnel de la santé, alors que cette proportion passe à huit sur dix pour les organismes qui se spécialisent dans le VIH ou l’hépatite C, ou lorsqu’il est question de rechercher de façon anonyme de l’information en ligne (graphique 13). Près de trois répondants sur quatre se sentiraient à l’aise de discuter de VIH, d’hépatite C ou d’autres ITSS avec une personne atteinte d’une ITS, un pharmacien ou un organisme communautaire. Plus de la moitié des Canadiens seraient à l’aise de rechercher de l’information à partir d’un lien personnel, comme un ami ou un membre de leur famille.
Activité sexuelle et test de dépistage
Selon les résultats du sondage, et en gardant à l’esprit que les répondants sont âgés de 16 ans ou plus, un Canadien sur dix a été sexuellement actif avec plus d’un partenaire au cours des douze derniers mois (graphique 16). Une proportion semblable a été sexuellement active avec un(e) partenaire occasionnel(le) avec qui elle n’a pas une relation établie. Parmi ces répondants, le tiers affirme utiliser le condom dans toutes les rencontres sexuelles, alors qu’une proportion semblable en utilise un « la plupart du temps » (graphique 17). Une personne sur six utilise un condom seulement de temps à autre ou n’en utilise jamais.
L’utilisation des tests de dépistage d’ITSS est modeste, la moitié des répondants du sondage déclarant n’avoir jamais passé un test de dépistage d’une ITS (graphique 20). Parmi ceux qui disent avoir passé un test de dépistage, un peu plus de la moitié (ou une personne sur quatre de l’échantillon global) en a passé un au cours des cinq dernières années (graphique 21). Six Canadiens sur dix estiment que la responsabilité de demander un test de dépistage repose à parts égales sur l’individu et le fournisseur de soins de santé (graphique 15).
La valeur du contrat du projet de sondage d’opinion publique est de 183 048,70 dollars (TVH incluse).
Nom du fournisseur : Les Associés de recherche Ekos
No de contrat avec TPSGC : 6D034-173900/001/CY
Date du contrat : 04/12/2017
Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à : por-rop@hc-sc.gc.ca
Certification de neutralité politique
La présente certification s’appliquera au rapport définitif envoyé au chargé de projet.
À titre de cadre supérieur des Associés de recherche EKOS Inc., j’atteste par la présente que les documents remis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique.
En particulier, les documents remis ne contiennent pas de renseignements sur les intentions de vote électoral, les préférences quant aux partis politiques, les positions des partis ou l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Signé par : Susan Galley (Vice-présidente)
Au Canada, le nombre d’infections de VIH et de VHC nouvellement diagnostiqué est demeuré relativement stable à l’échelle nationale au cours des dernières années, même s’il existe des variations au niveau régional et parmi des communautés spécifiques. En revanche, le nombre d’infections de chlamydia, de gonorrhée et de syphilis nouvellement diagnostiqué augmente constamment depuis le milieu des années 1990, en dépit des nombreuses interventions de santé publique conçues pour prévenir, diagnostiquer et traiter ces infections. Un éventail de facteurs sociaux, épidémiologiques et autres contribue aux tendances que l’on constate relativement aux taux d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) qui prévaut au pays.
La recherche scientifique nous a aussi permis de mieux comprendre la transmission des maladies et les facteurs de risque. Par conséquent, de nouveaux outils sont disponibles pour prévenir, diagnostiquer et traiter les ITSS, et pour fournir du soutien aux gens qui sont aux prises avec des infections chroniques. Malgré ces avancées, les ITSS restent une préoccupation importante de santé publique au Canada, bien qu’elles soient en grande partie évitables, traitables et, dans bien des cas, guérissables. La stigmatisation et la discrimination sont des obstacles connus à la prévention, au dépistage et au traitement des ITSS, et sont liées aux connaissances, aux attitudes et à la sensibilisation.
Le Canada soutient les objectifs de développement durable des Nations Unies, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et les stratégies mondiales du secteur de la santé de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui visent à lutter contre le VIH, l’hépatite virale et les infections transmissibles sexuellement (ITS) tout en poussant les pays à collaborer à l’élimination des ITSS comme préoccupation de santé publique d’ici 2030.
Le Cadre d’action pancanadien sur les ITSS – mis en œuvre à la suite de son approbation dans le cadre de la réunion où se sont rassemblés en juin 2018 les ministres de la Santé des gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral – orientera les progrès du Canada vers l’atteinte des objectifs mondiaux. L’ASPC a supervisé l’élaboration du cadre pancanadien en consultation avec divers intervenants. Le Cadre d’action pancanadien sur les ITSS met l’accent sur une approche intégrée qui traite des voies de transmission communes, des comportements à risque, des populations touchées et des déterminants sociaux de la santé liés aux ITSS.
En 2003 et en 2006, des enquêtes nationales attitudinales sur le VIH/sida ont été menées afin d’établir des mesures de référence sur la sensibilisation, les connaissances, les attitudes et les comportements des Canadiens par rapport au VIH/sida. En 2012, une section dont l’objectif était d’explorer les attitudes, les connaissances et les comportements des Canadiens face au problème de l’hépatite C s’est ajoutée à l’enquête.
Le sondage de 2018 interroge des Canadiens sur la sensibilisation, les connaissances, les attitudes et les comportements à l’égard des ITSS. Dans une certaine mesure, l’étude s’appuie sur des sondages antérieurs qu’a commandés l’Agence de la santé publique du Canada en 2003, 2006 et 2012, quoique la version de cette année ait été repensée en grande partie pour être en harmonie avec les objectifs actuels du programme. Les données probantes recueillies dans le cadre de ce sondage visent à améliorer la capacité de tous les joueurs à contribuer à la réduction des répercussions sociales des ITSS au Canada d’ici 2030.
Voici quelques-uns des objectifs précis du sondage :
Évaluer le niveau de sensibilisation et les connaissances par rapport aux infections transmissibles sexuellement, y compris au VIH et à l’hépatite C (p. ex., facteurs de prévention des risques, transmission, traitement, lien avec les soins de santé, etc.).
Évaluer le risque apparent de contracter une infection transmissible sexuellement (ITS), le VIH et l’hépatite C.
Cerner les comportements vis-à-vis des tests de dépistage des ITS, du VIH et de l’hépatite C, et comprendre les obstacles au dépistage, y compris la stigmatisation.
Les répondants du sondage téléphonique, tous âgés de 16 ans et plus, ont été choisis au hasard. L’échantillon comprenait des représentants de toutes les provinces et tous les territoires. Le sondage a été mené en français et en anglais. L’échantillon a été produit à l’aide de la méthode de composition aléatoire (CA), qui permet d’échantillonner les ménages en s’appuyant sur une vaste base de numéros de téléphone de ligne terrestre publiés et non publiés au Canada, de manière à obtenir un échantillon jugé probabiliste, c’est-à-dire représentatif de la population élargie (à l’exclusion des ménages ne possédant que des téléphones cellulaires). Le nombre total d’entrevues dans l’échantillon est de 2?452, avec une marge d’erreur pouvant aller jusqu’à plus ou moins 2,3 pour cent, à un intervalle de confiance de 0,05 (c’est-à-dire 19 fois sur 20). Cela comprend 1?762 entretiens remplis à l’aide d’un échantillon de téléphone à composition aléatoire.
De plus, un sous-ensemble de 22 pour cent formé de Canadiens ayant un téléphone cellulaire et non filaire (individus à cellulaire seulement) a été ajouté en vue d’accroître la représentativité de l’échantillon[1]. Dès le début du sondage, il a été confirmé que ces individus (n=541 sur 2?452) étaient des Canadiens utilisant uniquement un service cellulaire. L’échantillon a été tiré de notre panel électronique hybride Probit. Ce panel de répondants du Canada est créé au moyen du système de composition aléatoire pour échantillonnage à partir d’une base de personnes dotées d’un téléphone cellulaire ou filaire, ce qui permet un recoupement de l’ensemble des Canadiens ayant accès à un service téléphonique. Le processus de recrutement est réparti de manière à refléter la population du Canada telle quelle (selon la définition de Statistique Canada). Ainsi, avec ses 90?000 membres et plus, le panel Probit peut être tenu comme représentatif de la population canadienne (c’est-à-dire qu’une population cible donnée comprise dans notre panel correspond de très près à l’ensemble de la population), raison pour laquelle il est possible de lui attribuer une marge d’erreur. Tous les ménages ou particuliers faisant partie du panel Probit sont d’abord joints au téléphone. La nature du panel leur est exposée en détail (tout comme notre politique en matière de protection de la vie privée) et des données démographiques sont recueillies. À ce moment, le statut du répondant est établi selon le mode de communication à employer pour le sondage, c’est-à-dire par voie électronique ou non, ou bien au téléphone par ligne filaire ou cellulaire (la communication devant se faire en ligne, au téléphone ou par la poste). Cette variable du « type de service téléphonique » (cellulaire seulement, ligne terrestre seulement ou l’un et l’autre), recueillie lors du recrutement, est utilisée pour créer l’échantillon d’individus utilisant un téléphone cellulaire seulement. À l’instar de tout échantillon créé par le biais de la composition aléatoire, les cas du panel Probit sont considérés comme un échantillon probabiliste. Globalement, l’échantillon d’individus utilisant un téléphone cellulaire seulement est associé à une marge d’erreur de plus ou moins 5,7 pour cent, avec un intervalle de confiance de 0,05 (19 fois sur 20). Cent quarante-neuf cas supplémentaires ont été menés en ligne auprès de jeunes âgés de moins de 25 ans, échantillon issu du panel Probit.
Le questionnaire, conçu en étroite collaboration avec l’Agence de la santé publique du Canada, se fondait en partie sur des versions antérieures du sondage, bien que la plupart des questions aient été modifiées dans une certaine mesure. La durée moyenne d’un entretien après le processus des tests était de 24 minutes. Avant de mener le sondage, l’instrument a été mis à l’essai au téléphone auprès de 50 répondants (40 fois en anglais et 10 fois en français). À la suite des essais, certaines questions ont été retirées pour réduire la durée du sondage. Ces cas ont par la suite été inclus dans l’analyse.
Avant de procéder au travail sur le terrain, tous les enquêteurs affectés au sondage ont été réunis lors de séances de formation sur les objectifs de l’étude, l’échantillonnage de même que le sens et l’intention de certains éléments de l’entrevue. Des tests ou des entrevues pratiques ont été menés pour familiariser les intervieweurs avec les questions, les catégories, les flux et la logique de saut.
Les superviseurs ont surveillé de près le déroulement du sondage tout au long de la collecte des données au moyen d’un double système de surveillance, auditif et visuel. Une partie des entrevues menées par chaque enquêteur a fait l’objet d’un contrôle afin de s’assurer de la cohérence du déroulement du questionnaire et des techniques d’entrevue.
L’échantillon des répondants de l’étude par ligne terrestre a été établi au moyen du progiciel Survey Sample. La méthode du dernier anniversaire a servi à sélectionner un répondant au sein de chaque ménage échantillonné. Si cette personne avait moins de 16 ans, nous demandions à parler à un autre membre du ménage âgé d’au moins 16 ans.
Chaque ménage de l’échantillon initial a reçu au moins huit rappels (soit neuf appels en tout) avant d’être retiré de l’échantillon pour être remplacé par un autre ménage. Les rappels ont été faits dans les jours subséquents et à divers moments de la journée afin de maximiser les chances de joindre un interlocuteur, et des rendez-vous ont été fixés pour accommoder les répondants. Tous les répondants se sont fait offrir la possibilité de réaliser l’entrevue dans l’une ou l’autre des langues officielles. Le sondage a été mené sur une période d’un mois, du 22 février au 18 mars 2018. Au cours de cette période, les rappels ont été faits en rotation entre les soirs de semaine et la fin de semaine. Le taux de réponse à la portion du sondage menée par le biais du système de composition aléatoire a été de 6,3 pour cent. Pour la portion des téléphones cellulaires seulement, qui recrutait dans l’échantillon du panel, le taux de participation a été de 28,8 pour cent.
Le sondage a été enregistré auprès du Système national d’enregistrement des sondages. La collecte des données s’est effectuée selon les normes du gouvernement du Canada en matière de recherche sur l’opinion publique ainsi qu’en conformité avec toutes les normes pertinentes de l’industrie établies par l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing, dont EKOS est membre et porte le Sceau d’or. EKOS a informé les répondants de leurs droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et de la Loi sur l’accès à l’information, et a veillé à ce que ces droits soient protégés tout au long du processus de recherche. Les mesures suivantes ont donc été prises : informer les répondants du but de la recherche; nommer le ministère qui commanditait la recherche ainsi que le fournisseur de recherche; informer les répondants du caractère volontaire de leur participation à l’étude et du fait que les renseignements qu’ils fourniraient seraient protégés en vertu des dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels.
Une fois les données recueillies, la base de données a été vérifiée pour en garantir la qualité et le codage a été effectué. Le processus a commencé après les 500 premiers cas et s’est terminé à la fin de la période de collecte des données. Les catégories comportant des réponses partiellement libres, nouvelles du point de vue de la gestion du sondage, n’ont pas été mises à la disposition des enquêteurs lors de la collecte des données liées à des questions délicates et n’ont été utilisées que lors du codage. Par conséquent, il peut exister des différences dans la répartition des résultats dans ces questions, qui sont attribuables à la méthode d’administration de la question plutôt qu’à un changement des réponses réelles du public.
Des tableaux de données ont été créés pour isoler les résultats de sous-groupes importants en vue de l’analyse (p. ex., les résultats associés à chaque groupe d’âge, au sexe, aux différents niveaux de scolarité et de revenu, à la région, aux ménages avec enfants de moins de 18 ans et aux gens nés à l’étranger).
À la suite de la collecte des renseignements, la base de données a fait l’objet d’un examen pour en vérifier la qualité, les valeurs aberrantes, les exigences en matière de codage, la pondération et la définition de variables indépendantes. Elle a en outre servi à examiner les tendances des sous-groupes (p. ex. par âge, sexe, etc.) dans l’analyse. La pondération de l’échantillon se fondait sur les paramètres de la population selon le plus récent recensement (âge, sexe, région du pays).
Le tableau suivant présente un profil de l’échantillon. Cela comprend la distribution non pondérée des caractéristiques démographiques liées à la région, au genre et à l’âge (utilisé dans la pondération des données), et la distribution pondérée pour la composition actuelle des ménages, l’ethnicité, les groupes minoritaires (que leurs membres soient nés au Canada ou non, et en tenant compte du nombre d’années depuis leur arrivée au Canada dans le cas de ceux qui nés à l’extérieur du pays), le niveau de scolarité et le revenu annuel du ménage.
Tableau 1 : Tableau démographique
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Colombie-Britannique | 11% |
Alberta | 11% |
Saskatchewan et Manitoba | 8% |
Ontario | 32% |
Québec | 30% |
Atlantique | 8% |
Territoires | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
Homme | 46% |
Femme | 53% |
Préfère ne pas répondre/s’identifier | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
16 à 24 ans | 13% |
25 à 34 ans | 12% |
35 à 44 ans | 14% |
45 à 54 ans | 18% |
55 à 64 ans | 24% |
65 ans ou plus | 19% |
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2445 |
Personne vivant seule | 22% |
Célibataire avec enfant(s) | 5% |
Couple marié ou en union de fait, sans enfant | 26% |
Couple marié ou en union de fait, avec enfants | 30% |
Célibataire, sans enfant, vivant avec colocataire(s) | 6% |
Célibataire, sans enfant, vivant avec membre de la famille/parents | 9% |
Célibataire, avec enfant(s), vivant avec la famille | 0% |
Marié, avec enfant(s) adultes, vivant à la maison | 0% |
Dans une relation, sans enfant, vivant avec la famille | 0% |
Autre réponse (veuillez préciser) | 0% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
Oui | 27% |
Non | 73% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
n= | 608 |
Britannique | 17% |
Européen de l’Est | 12% |
Autre Européen de l’ouest | 10% |
Asiatique du Sud-Est | 10% |
Sud-Asiatique | 9% |
Français (incluant Francophone canadien) | 8% |
Européens du Sud | 7% |
Africain | 7% |
Latino-Américain | 6% |
Amérindien/autochtone | 6% |
Américain (mention générale) | 5% |
Scandinave | 3% |
Arabe | 3% |
Asiatique de l’Ouest | 1% |
Océanien | 1% |
Autre | 4% |
Aucun | 4% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 2% |
Col1 | Total |
---|---|
-- | Total |
n= | 2452 |
Membre d’une minorité visible | 10% |
Personne handicapée | 8% |
Homosexuel, lesbienne, bisexuel(le), transgenre, allosexuel(le), bispirituel(le) | 7% |
Autochtone | 3% |
Aucun de ces groupes | 74% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
-- | Total |
Oui | 82% |
Non | 18% |
Col1 | Total |
---|---|
n= | 402 |
Moins de 5 ans | 13% |
5 à 9 ans | 11% |
10 à 19 ans | 21% |
20 à 29 ans | 15% |
30 ans ou plus | 40% |
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Huitième année ou moins | 1% |
Quelques années d’étude au secondaire | 7% |
Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent | 18% |
Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d’une école de métiers | 4% |
Collège, Cégep ou autre certificat ou diplôme d’une institution non universitaire | 24% |
Certificat ou diplôme inférieur au baccalauréat | 7% |
Baccalauréat | 23% |
Diplôme d’études universitaires supérieur au baccalauréat | 15% |
Préfère ne pas répondre | 1% |
Col1 | Total |
---|---|
< 20 000 $ | 8% |
20 000 à 39 999 $ | 13% |
40 000 à 59 999 $ | 14% |
60 000 à 79 999 $ | 11% |
80 000 à 99 999 $ | 10% |
100 000 à 149 999 $ | 16% |
150 000 $ ou plus | 12% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 17% |
En ce qui concerne les différences parmi les répondants âgés de moins de 25 ans, il est utile pour le lectorat de comprendre que deux de ces cas sur trois ont été recueillis en ligne (208 de 314) afin d’atteindre les objectifs de l’échantillon dans un entretien plus long que la moyenne. Ainsi, les différences parmi les jeunes en comparaison avec les cohortes de répondants plus âgés doivent être examinées en tentant compte de possibles effets de mode. Les différences susceptibles d’être attribuables à la méthode utilisée – à tout le moins en partie – sont mises en évidence tout au long du rapport.
Nous avons demandé aux répondants à quel point ils étaient informés au sujet de quatre infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Les connaissances personnelles par rapport aux maladies sont relativement modestes, moins de la moitié des répondants se disant informés sur le VIH (44 p. cent) ou les infections transmissibles sexuellement, comme la gonorrhée, la chlamydia ou la syphilis (41 p. cent). Environ le quart dit être informé sur l’hépatite C (24 p. cent) ou l’hépatite B (22 p. cent). Les connaissances personnelles au sujet du VIH et de l’hépatite C sont en harmonie avec les résultats de la version de 2012 du sondage, où une question semblable était posée en utilisant une échelle de sept points. En 2012, 42 pour cent des répondants se disaient bien informés (5, 6 ou 7 sur l’échelle de sept points) sur le VIH. Cette proportion était de 23 pour cent pour l’hépatite C.
Graphique 1 : Connaissances sur les ITSS
Les gens âgés de 35 à 44 ans sont plus susceptibles de se dire bien informés au sujet du VIH (58 p. cent). Ceux plus âgés (55 ans et plus) considèrent plus souvent que leurs connaissances au sujet du VIH et des infections transmissibles sexuellement sont limitées (24 p. cent et 37 p. cent, respectivement). Les jeunes de moins de 25 ans sont un peu plus enclins à se dire bien informés sur l’hépatite C (14 p, cent).
Tableau 2 : Connaissance selon l’âge
Dans quelle mesure vous diriez-vous informé(e) au sujet des affections suivantes?
Age | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 up |
---|---|---|---|---|---|
n= | 160 | 142 | 177 | 244 | 553 |
Pas informé (1-2) | 18% | 18% | 15% | 18% | 24% |
Informé (4-5) | 40% | 46% | 58% | 50% | 37% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 160 | 142 | 177 | 244 | 553 |
Pas informé (1-2) | 49% | 41% | 34% | 37% | 35% |
Informé (4-5) | 14% | 21% | 29% | 25% | 26% |
Age | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 up |
---|---|---|---|---|---|
n= | 160 | 139 | 175 | 236 | 520 |
Low (1-2) | 42% | 48% | 38% | 43% | 38% |
High (4-5) | 17% | 17% | 23% | 25% | 25% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 160 | 142 | 177 | 244 | 553 |
Pas informé (1-2) | 13% | 20% | 21% | 24% | 27% |
Informé (4-5) | 47% | 42% | 48% | 40% | 37% |
Les résidents du Québec sont plus enclins à affirmer être bien informés sur les quatre ITSS, alors que ceux du Canada atlantique ont plus tendance à déclarer qu’ils ne le sont pas.
Les connaissances perçues au sujet du VIH ainsi que de l’hépatite B et C sont plus élevées chez les répondants qui ont fait des études postsecondaires que chez ceux qui affirment avoir obtenu un diplôme d’études secondaires ou moins. Le taux d’autoévaluation des connaissances du VIH et de l’hépatite C est également plus élevé chez les répondants dont le revenu du ménage est de 150?000 dollars ou plus.
L’autoévaluation des connaissances sur le VIH est aussi plus élevée parmi les membres de la communauté des LGBTQ2 (55 p. cent) et parmi les minorités visibles (52 p. cent). Ceux qui s’identifient comme étant d’origine ethnique européenne considèrent généralement que leurs connaissances sont plus approfondies au sujet du VIH (55 p. cent) ainsi que de l’hépatite B et C (31 et 33 p. cent).
La plupart des Canadiens estiment que les risques qu’ils courent de contracter une ITSS sont très faibles. Presque tous les répondants (93 p. cent) considèrent leur risque de contracter le VIH comme faible, alors que deux pour cent estiment que ce risque est élevé. Neuf personnes sur dix (90 p. cent) affirment que leur risque de contracter une infection transmissible sexuellement, comme la gonorrhée, la chlamydia ou la syphilis, est faible, tandis que seuls trois pour cent indiquent que ce risque est élevé. Toutefois, cette proportion grimpe à neuf pour cent chez les répondants âgés de moins de 25 ans et à cinq pour cent chez ceux âgés de 25 à 34 ans. Les Canadiens sont relativement plus préoccupés lorsqu’il est question de contracter l’hépatite B ou C. Environ une personne sur dix évoque un risque modéré (8 p. cent) ou élevé (3 p. cent et 2 p. cent, respectivement) de contracter l’hépatite B ou C. Le risque perçu en ce qui a trait au fait de contracter le VIH ou l’hépatite C était tout aussi bas en 2012[2] , alors que seul un pour cent des répondants évaluait le risque de contracter le VIH comme élevé. Cette proportion était de trois pour cent pour l’hépatite C. Le lien entre la connaissance et le risque perçu est fort dans le cas du VIH, alors qu’il ne l’est pas particulièrement pour l’hépatite B, l’hépatite C et les infections transmissibles sexuellement. Autrement dit, les personnes qui croient en savoir le plus sur le VIH sont également celles qui se considèrent comme les plus à risque.
Graphique 2 : Risque de contracter une ITSS
Les jeunes de moins de 25 ans sont plus susceptibles de considérer que ce risque est modéré ou élevé que les cohortes plus âgées, particulièrement en ce qui a trait aux infections transmissibles sexuellement (20 p. cent) et au VIH (12 p. cent). Toutefois, cette tendance est considérablement plus marquée dans le sous-échantillon en ligne, ce qui suggère un effet de mode.
Tableau 3: Risque perçu selon l’âge
Comment évalueriez-vous votre risque de contracter chacune des affections suivantes?
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Risque faible (1-2) | 85% | 93% | 94% | 95% | 95% |
Risque élevé (4-5) | 6% | 2% | 1% | 2% | 1% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Risque faible (1-2) | 80% | 89% | 87% | 87% | 88% |
Risque élevé (4-5) | 3% | 1% | 2% | 2% | 1% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 162 | 146 | 173 | 225 | 537 |
Risque faible (1-2) | 78% | 89% | 83% | 88% | 86% |
Risque élevé (4-5) | 5% | 1% | 3% | 3% | 2% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 + |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Risque faible (1-2) | 77% | 86% | 91% | 93% | 96% |
Risque élevé (4-5) | 9% | 5% | 2% | 3% | 1% |
Les répondants du Québec sont plus enclins que ceux des autres régions à évaluer comme au moins modéré le risque qu’ils courent de contracter chacune des ITSS.
Le risque personnel perçu de contracter l’une ou l’autre de ces infections est plus élevé chez ceux qui déclarent avoir un niveau d’études secondaire ou inférieur et un revenu de ménage inférieur à 40?000 dollars, bien que cela soit moins élevé dans le cas de l’hépatite C.
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont beaucoup plus enclins que les autres répondants à considérer comme modéré ou élevé le risque qu’ils courent de contracter une ITS (24 p. cent), ce qui est également le cas pour le VIH (15 p. cent).
Les répondants nés à l’extérieur du Canada sont légèrement moins susceptibles que les autres de considérer leur risque d’infection comme faible. En particulier, les gens qui sont au Canada depuis moins de dix ans ont plus tendance que la moyenne à considérer leur risque de contracter chacune des infections testées dans le sondage comme élevé (10 p. cent pour le VIH, l’hépatite B et certaines ITS, comme la gonorrhée, la chlamydia ou la syphilis). Ceux qui se considèrent de descendance d’Asie du Sud ou du Sud-Est sont également plus susceptibles de juger comme modéré ou élevé leur risque de contracter le VIH (14 p. cent).
Chez les répondants dont le revenu du ménage est de moins de 40?000 dollars, la perception du risque de contracter l’une ou l’autre des quatre infections transmissibles sexuellement ou par le sang est légèrement plus élevée (de 11 à 16 p. cent mentionnent un risque modéré ou élevé).
Les répondants ont été invités à identifier les facteurs et les conditions qui, selon eux, sont les plus susceptibles d’augmenter le risque d’une personne de contracter l’hépatite C. Les Canadiens ont cerné un large éventail de facteurs potentiels, environ un répondant sur quatre mentionnant le partage de seringues (25 p. cent), un sur cinq évoquant les relations sexuelles non protégées (21 p. cent), et un sur six indiquant les boissons et aliments contaminés (17 p. cent). Aussi, un sur dix mentionne une transfusion sanguine dans un pays où l’hépatite C est commune (12 p. cent), un voyage dans un pays où l’hépatite C est fréquente (9 p. cent), et l’injection d’un produit sanguin au Canada avant 1992 (8 p. cent). Une personne sur quatre (24 p. cent) ne donne pas de réponse.
Col1 | Total |
---|---|
n= |
2452 |
En partageant des seringues ou du matériel pour s’injecter des drogues |
25% |
En ayant des relations sexuelles non protégées |
21% |
Par le biais de nourriture ou de boissons contaminées |
17% |
Par le biais d’une transfusion sanguine, de l’injection d’un produit sanguin ou d’une transplantation d’organe dans un pays où l’hépatite C est commune |
12% |
Lors d’un séjour ou d’un voyage dans un pays où l’hépatite C est commune |
9% |
Par le biais d’une transfusion sanguine, de l’injection d’un produit sanguin ou d’une transplantation d’organe au Canada avant 1992 |
8% |
Par le biais d’un contact sanguin direct |
6% |
Par le biais de fluides corporels |
6% |
En partageant du matériel d’inhalation de drogue (p. ex., paille) |
4% |
En se faisant tatouer ou faire des perçages corporels avec des instruments non stériles |
4% |
Par le biais de contacts occasionnels (bise, embrassade, poignée de main) |
4% |
Lors d’un voyage |
4% |
En partageant des objets de toilette (brosses à dents, rasoir) |
3% |
Par le biais d’une relation sexuelle (mention générale) |
3% |
Par le biais de soins médicaux avec du matériel non stérile |
2% |
Par le biais de blessures ouvertes/coupures |
2% |
Par le contact avec quelqu’un qui l’a |
2% |
Par le biais d’une transfusion de sang |
2% |
Autre |
4% |
Je ne sais pas/Pas de réponse |
24% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de moins de 25 ans et, dans une moindre mesure, ceux âgés de 55 ans et plus sont systématiquement moins enclins à mentionner la plupart de ces causes, quoique cela puisse être dû en grande partie à un effet de mode chez les jeunes, du fait que les répondants en ligne n’avaient pas accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone.
Les résidents de la Colombie-Britannique sont un peu plus enclins à mentionner le partage de seringues (33 p. cent), alors que ceux du Québec ont moins tendance à considérer ce facteur comme important (16 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires et ceux dont le revenu du ménage est plus élevé (80?000 dollars et plus) sont plus susceptibles que les autres répondants de mentionner le partage de seringues et de matériel pour s’injecter des drogues (28 à 31 p. cent), la réception de produits sanguins ou de dons d’organes dans un pays où l’hépatite C est courante (15 à 17 p. cent) et la consommation de nourriture ou de boissons contaminées (18 à 20 p. cent).
Les répondants autochtones et ceux de la communauté LGBTQ2 sont beaucoup plus enclins que les autres à mentionner les relations sexuelles non protégées (31 p. cent et 29 p. cent, respectivement). Les Autochtones sont également les plus susceptibles de considérer les aliments contaminés comme une source (28 p. cent).
Huit Canadiens sur dix (82 p. cent) croient que bien des gens qui sont atteints d’hépatite C ne le savent pas. Le même résultat (83 p. cent) a été obtenu en 2012. Un sur dix (10 p. cent) juge que ce n’est pas le cas, alors que huit pour cent sont incertains. Les trois quarts des répondants (75 p. cent) estiment qu’un test sanguin constitue la seule façon de savoir si une personne a contracté l’hépatite C, alors qu’un sur huit est d’avis que ce n’est pas le cas (12 p. cent) ou ne sait pas (13 p. cent).
Seul un Canadien sur cinq (21 p. cent) croit que les gens de son groupe d’âge sont plus susceptibles que ceux des autres groupes d’âge d’avoir ou de contracter l’hépatite C. Toutefois, cette proportion passe à 32-33 pour cent chez les Canadiens âgés de moins de 35 ans. Cette proportion globale de 21 pour cent est légèrement plus élevée que celle de 18 pour cent obtenue en 2012. Les deux tiers (65 p. cent) affirment que cela ne s’applique pas à leur groupe d’âge, plus particulièrement les gens âgés de 45 ans et plus.
Graphique 3 : Hépatite C – Fait et fiction
Les répondants âgés de moins de 25 ans ont plus tendance à affirmer qu’il n’est pas vrai que les gens atteints d’hépatite C ne savent pas qu’ils ont la maladie (16 p. cent). Ce même segment, tout comme celui des hommes, est également plus enclin à dire qu’un test sanguin est la seule façon de savoir si une personne a contracté l’hépatite C (23 p. cent et 15 p. cent, respectivement).
Comme décrit antérieurement, les jeunes répondants sont beaucoup plus enclins à déclarer que les gens de leur groupe d’âge sont plus susceptibles d’avoir ou de contracter l’hépatite C (33 p. cent et 32 p. cent chez les moins de 25 ans et chez les 25 à 34 ans, respectivement). Une personne sur cinq (20 p. cent) croit que cela est le cas chez les gens âgés de 35 à 44 ans. Chez les 45 à 54 ans, de 16 à 17 pour cent croient que cela est vrai. Cette proportion tombe à 14 pour cent chez les 55 ans et plus.
Les gens qui ont fait des études secondaires ou moins sont moins enclins que ceux ayant un niveau de scolarité plus élevé à reconnaître qu’un test sanguin est nécessaire pour diagnostiquer l’hépatite C (71 p. cent).
Les résidents nés à l’extérieur du Canada qui sont arrivés au pays au cours des trente dernières années sont moins enclins que les autres à affirmer que les gens qui sont atteints d’hépatite C ne savent peut-être pas qu’ils ont la maladie (73 à 75 p. cent). Ils ont également moins tendance à reconnaître le besoin d’un test sanguin (68 à 70 p. cent). Toutefois, ils sont plus susceptibles de croire que les gens de leur groupe d’âge sont plus à risque de contracter l’hépatite C (32 p. cent chez ceux qui sont au Canada depuis moins de dix ans et 27 pour cent chez ceux qui sont au pays depuis au moins 10 ans, mais moins de 30 ans).
Les répondants qui se considèrent comme des membres d’une minorité visible ont plus tendance à affirmer que les gens de leur groupe d’âge sont plus susceptibles de contracter l’hépatite C. Cette tendance est particulièrement marquée chez ceux qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est (35 p. cent). Les répondants aux antécédents ethniques d’Afrique sont considérablement moins susceptibles de reconnaître le besoin d’un test sanguin pour diagnostiquer l’infection (58 p. cent).
Les répondants autochtones, ainsi que ceux issus de la communauté LGBTQ2, sont plus enclins que les autres à croire que les gens aux prises avec l’hépatite C ne savent peut-être pas qu’ils ont la maladie (93 p. cent et 88 p. cent, respectivement).
Se disant seulement à l’aise dans une certaine mesure avec la présence d’une personne porteuse de l’hépatite C, sept Canadiens sur dix indiquent qu’ils se sentiraient à l’aise de travailler ou d’avoir des contacts occasionnels avec une personne qui en est atteinte. Toutefois, plus de la moitié de ces répondants disent qu’ils se sentiraient seulement « plutôt à l’aise » (38 p. cent) et 33 pour cent déclarent qu’ils se sentiraient très à l’aise. Environ un sur dix (7 p. cent) serait très mal à l’aise et un sur cinq (18 p. cent) serait plutôt mal à l’aise.
Graphique 4 : Sentiment d’aise par rapport à l’hépatite C
Aussi bien les jeunes répondants (35 p. cent) que les 55 ans ou plus (28 p. cent) sont plus enclins que ceux âgés de 25 à 54 ans (18 à 21 p. cent) à dire qu’ils se sentiraient mal à l’aise. Cela est également le cas pour les hommes par rapport aux femmes (28 p. cent et 23 p. cent, respectivement). Chez les jeunes, il s’agit peut-être d’un effet de mode qui fait en sorte que les répondants hésitent moins à se dire mal à l’aise.
Le malaise par rapport à la proximité et aux contacts occasionnels est également plus marqué chez les gens qui ont un niveau de scolarité plus bas et un revenu inférieur (33 p. cent chez ceux qui ont fait des études secondaires ou moins et chez ceux qui disent que le revenu de leur ménage est de moins de 40?000 dollars).
Le malaise est également plus marqué chez les répondants nés à l’extérieur du Canada (36 p. cent), particulièrement chez ceux arrivés au pays au cours des dix dernières années (43 p. cent) et chez ceux qui affirment être de descendance africaine (47 p. cent), antillaise, d’Amérique centrale ou du Sud (41 p. cent), ou encore d’Asie du sud-est (39 p. cent).
D’autre part, les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus à l’aise que les autres répondants de travailler ou d’avoir des contacts occasionnels avec une personne qui a l’hépatite C (83 p. cent).
Les participants ont été invités à dresser une liste des groupes de la société canadienne qui, selon eux, sont les plus à risque de contracter l’hépatite C. Le quart d’entre eux (26 p. cent) estime que les gens qui s’injectent des drogues sont les plus à risque, alors qu’un peu moins d’une personne sur cinq (18 p. cent) mentionne les jeunes. Parmi les autres réponses fréquentes figurent les gens qui ont des relations sexuelles non protégées (6 p. cent), les gens qui voyagent fréquemment (6 p. cent), les gens qui reçoivent des produits sanguins (5 p. cent), les personnes âgées (5 p. cent) et les sans-abris (5 p. cent). D’autres groupes font l’objet d’une mention par quatre pour cent des répondants ou moins. Une personne sur dix (10 p. cent) juge qu’aucun groupe n’est exposé à un risque beaucoup plus élevé de contracter le VIH. Aussi, une personne sur quatre (25 p. cent) ne donne pas de réponse. En général, les résultats sont semblables à ceux obtenus en 2012.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Les gens qui s’injectent des drogues | 26% |
Les jeunes | 18% |
Les gens qui ont des relations sexuelles non protégées | 6% |
Les voyageurs réguliers | 6% |
Les gens qui reçoivent des transfusions sanguines/qui sont hémophiles | 5% |
Les personnes âgées ou les gens de la génération du baby-boom | 5% |
Les sans-abris ou les gens de la rue | 5% |
Les hommes homosexuels ou bisexuels | 4% |
Les gens qui partagent des objets (seringues, brosses à dents, rasoirs) ayant peut-être été contaminés par le sang, avec quelqu’un qui a l’hépatite C | 4% |
Les travailleurs ou travailleuses du sexe | 4% |
Les travailleurs de la santé et les premiers intervenants | 4% |
Les Autochtones | 3% |
Les gens à faible revenu | 2% |
Les hommes | 2% |
Les gens d’âge moyen (40 à 59 ans) | 2% |
Les gens dont le système immunitaire est affaibli | 2% |
Autre | 4% |
Pas de groupe plus susceptible qu’un autre | 10% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 25% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont moins enclins à mentionner les jeunes (12 p. cent) et les gens qui s’injectent des drogues (10 p. cent), quoique cela puisse être dû à un effet de mode, du fait que les répondants en ligne n’avaient pas accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone. Ceux âgés de 55 ans ou plus sont plus enclins à mentionner les jeunes (22 p. cent).
Les résidents de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles de mentionner les gens qui s’injectent des drogues (38 p. cent) alors que ceux du Québec ont moins tendance à identifier ce groupe (16 p. cent). Les résidents du Québec sont plus enclins à mentionner les jeunes (27 p. cent), alors que ceux de la Colombie-Britannique ont moins tendance à le faire (9 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires et ceux qui indiquent que le revenu de leur ménage est de 80 000 dollars ou plus sont plus susceptibles que les autres répondants d’évoquer les gens qui s’injectent des drogues (32 à 37 p. cent). Cela est également le cas pour les membres de la communauté LGBTQ2 (36 p. cent). Cela est moins souvent vrai pour les répondants nés à l’extérieur du Canada, en particulier chez ceux qui se disent de descendance africaine ou asiatique du Sud ou du Sud-Est (6 p. cent et 13 p. cent, respectivement).
Trois Canadiens sur dix (29 p. cent) croient qu’il existe une cure à l’hépatite C, une proportion légèrement plus élevée que les 23 pour cent enregistrés lors du sondage de 2012. La moitié des répondants (49 p. cent) affirme que, autant qu’ils sachent, il n’y a pas de cure. Près du quart (22 p. cent) est incertain.
Graphique 5 : Cure à l’hépatite C
Les gens qui sont âgés de moins de 25 ans sont plus enclins que leurs homologues à affirmer qu’il existe une cure à l’hépatite (36 p. cent).
Les résidents du Québec (36 p. cent) ont plus tendance à croire qu’il existe une cure, alors que ceux de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Alberta sont moins enclins à y croire (62 p. cent et 57 p. cent, respectivement).
Les Canadiens dont le revenu de ménage est le plus bas sont plus enclins à croire qu’il existe une cure (35 p. cent).
Les répondants nés à l’extérieur du Canada, particulièrement ceux qui sont arrivés au pays au cours des dix dernières années, ainsi que ceux qui s’identifient comme des Africains ou des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est, ont plus tendance à croire qu’il existe une cure (40 à 54 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 ont plus tendance que les répondants des autres segments à affirmer qu’il n’y a pas de cure (58 p. cent).
Les deux tiers des Canadiens (68 p. cent) croient qu’un vaccin est disponible pour prévenir l’hépatite B. Un peu plus de la moitié (53 p. cent), cependant, croit à tort qu’il existe un vaccin qui permet aux gens de ne pas contracter l’hépatite C. En 2012, 49 pour cent ont aussi indiqué qu’un vaccin existait pour l’hépatite C. Dans chaque cas, une personne sur cinq n’est pas sûre s’il existe un vaccin (21 p. cent pour l’hépatite B et 18 p. cent pour l’hépatite C).
Graphique 6 : Vaccin pour l’hépatite B et C
Les répondants âgés de moins de 25 ans (67 p. cent) sont plus susceptibles d’indiquer qu’il existe un vaccin pour l’hépatite C. C’est également le cas pour les hommes en comparaison avec les femmes (57 p. cent par rapport à 50 p. cent). Les membres de la communauté LGBTQ2 ont aussi plus tendance à affirmer qu’il y a un vaccin (60 p. cent).
Ceux âgés de 45 ans et moins (75 à 80 p. cent) sont plus enclins à affirmer qu’il existe un vaccin pour l’hépatite B, comme c’est aussi le cas pour les femmes (71 p. cent). À l’échelle régionale, cela est moins vrai pour les résidents de la Colombie-Britannique (61 p. cent). Ceux âgés de 55 ans ou plus ont moins tendance à savoir qu’il y a un vaccin pour l’hépatite B (55 p. cent). Ils sont aussi moins susceptibles d’affirmer qu’il y a un vaccin pour l’hépatite C (49 p. cent).
Les Canadiens qui déclarent un revenu de ménage plus faible (moins de 40?000 dollars) ont également moins tendance que leurs homologues à croire qu’il existe un vaccin contre l’hépatite B (58 p. cent), tout comme les personnes qui ont fait des études secondaires ou moins (60 p. cent),
La croyance qu’il existe un vaccin pour l’hépatite C est plus fréquente chez les membres des minorités visibles (60 p. cent), chez les gens nés à l’extérieur du Canada (59 p. cent) et en particulier chez ceux qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est (72 p. cent).
Les répondants ont été interrogés sur les raisons pour lesquelles une personne susceptible de contracter l’hépatite C pourrait choisir de ne pas se soumettre à un test de dépistage. Les réponses sont variées et ne s’articulent autour d’aucun thème en particulier. Le quart (24 p. cent) croit que l’absence de symptômes peut mener une personne à risque à ne pas tenir compte de la possibilité d’avoir contracté l’infection. Un peu moins d’une personne sur cinq (18 p. cent) croit que les gens ne se considèrent tout simplement pas comme des personnes à risque. Une sur six (15 p. cent) juge que cela est peut-être dû à des connaissances insuffisantes, à un manque d’éducation sur l’hépatite C, y compris sur les facteurs de risque associés à la maladie, ou à une mauvaise compréhension de la gravité de la maladie. Lorsque cet aspect est jumelé au fait de ne pas se considérer comme une personne à risque, une proportion globale de 29 pour cent du public juge que le manque de connaissances constitue un problème important. Environ un répondant sur dix suggère que ces personnes ont peut-être peur que les gens découvrent qu’elles ont la maladie (13 p. cent) ou ont peur de connaître la vérité (11 p. cent).
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
N’a pas de symptômes laissant deviner l’infection | 24% |
Ne se considère pas comme une personne à risque | 18% |
Manque de connaissances sur les risques (ne comprend pas les facteurs de risque ou la gravité de la maladie) | 15% |
A peur que les gens s’en rendent compte, la voient comme une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou qui utilise des seringues, etc. | 13% |
A peur de connaître la vérité | 11% |
N’a pas accès à des soins de santé pour se soumettre au test | 5% |
Fainéantise/indifférence | 4% |
Manque de temps ou n’a pas les capacités pour se soumettre au test | 2% |
Frais/coût du traitement | 2% |
A peur de le dire à son ou sa partenaire | 2% |
Autre | 1% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 22% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de 25 à 34 ans sont plus enclins à suggérer que les personnes à risque qui décident de ne pas se soumettre à un test de dépistage interprètent possiblement l’absence de symptômes comme une preuve qu’ils n’ont pas contracté l’infection (34 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins que les autres à affirmer que les gens ont peur du stigmate associé au fait que les autres découvrent qu’ils ont la maladie (21 p. cent).
Les Canadiens qui ont fait des études universitaires et ceux qui indiquent que le revenu de leur ménage est de 80?000 dollars ou plus sont plus susceptibles de déclarer que les gens ne se considèrent pas comme des personnes à risque (21 à 23 p. cent). De même, les gens qui ont fait des études universitaires sont également plus enclins à mentionner l’absence de symptômes comme un facteur de risque (28 p. cent).
Ceux qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est ont plus tendance que les autres à mentionner le manque de connaissances (14 p. cent).
Les répondants ont sélectionné différentes méthodes pour encourager les gens à se soumettre à un test de dépistage de l’hépatite C à partir d’une liste, lesquelles[4] ont principalement un lien avec les connaissances et l’information. Les trois quarts d’entre eux (74 p. cent) indiquent que les connaissances sur la gravité de la maladie et ses moyens de transmission constituent la meilleure façon d’encourager les tests de dépistage. Sept personnes sur dix déclarent que le fait d’informer les gens qu’il est possible d’être atteints de l’infection et ne pas savoir qu’il y a un traitement ou une cure potentielle (71 p. cent), et le fait d’ignorer qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage dans le respect de la vie privée (70 p. cent) représentent les meilleures façons d’encourager les gens à se soumettre à un tel test. Environ les deux tiers sont d’avis que les meilleures façons consistent à fournir des renseignements sur la santé sexuelle et la recherche d’un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture (68 p. cent), à informer où et comment accéder à un test et à des traitements (67 p. cent), à recommander de passer un test de dépistage par le biais d’un fournisseur de soins de santé (65 p. cent) et à éduquer les gens sur l’utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits (63 p. cent). D’autres méthodes sont fournies par trois pour cent des répondants ou moins.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
En les informant des risques et méthodes de transmission | 74% |
En les informant qu’il est possible d’être infecté sans le savoir et en leur transmettant des renseignements sur les possibles traitements et cures | 71% |
En les informant qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée | 70% |
En leur fournissant des renseignements sur la santé sexuelle, et en recherchant un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture | 68% |
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements | 67% |
En leur recommandant de passer le test par le biais d’un fournisseur de soins de santé | 65% |
En les éduquant sur l’utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits | 63% |
Par le biais de campagnes médiatiques plus larges (réponse spontanée) | 3% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 2% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les femmes sont plus enclines que les hommes à considérer chaque méthode comme une façon idéale d’encourager les gens à passer un test de dépistage de l’hépatite C.
Les répondants âgés de moins de 25 ans ont moins tendance à croire que les meilleures façons consistent à informer qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage (58 p. cent), à fournir des renseignements sur la santé sexuelle (56 p. cent), à éduquer les gens sur l’utilisation sécuritaire de drogues (53 p. cent) et à recommander de passer un test (53 p. cent). Ces réponses ont possiblement été influencées en partie par le mode de collecte de renseignements du sondage dans ce segment, les répondants en ligne se sentant plus à l’aise d’indiquer un manque de sensibilisation.
Les gens qui ont une incapacité sont plus enclins à nommer toutes les méthodes d’encouragement. C’est également le cas des membres de la communauté LGBTQ2 par rapport à la recommandation de passer le test par le biais d’un fournisseur de soins de santé. Les membres de la communauté LGBTQ2 et les Autochtones ont aussi plus tendance que les autres à mentionner que la meilleure façon consiste à fournir des renseignements sur la santé sexuelle et à rechercher un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture.
Les répondants autochtones accordent une importance particulière aux renseignements sur la santé sexuelle et à un test qui est exempt de jugement (79 p. cent).
Les répondants qui considèrent comme faible le risque qu’ils courent de contracter l’hépatite C ont été invités à expliquer la raison de leur réponse. Les raisons les plus souvent évoquées sont le fait de n’avoir qu’un(e) partenaire et le fait de ne pas utiliser de drogues (23 p. cent et 22 p. cent, respectivement). Si les drogues intraveineuses sont ajoutées, ce dernier facteur augmente à 27 pour cent. Vingt pour cent croient aussi ne pas être exposés à des gens ou à des endroits associés à l’hépatite C, et 17 pour cent ont l’impression d’être informés sur les risques liés à l’hépatite C. Une proportion un peu plus faible affirme ne pas adopter de comportements à risque en général (13 p. cent). Une personne sur dix juge que le risque est faible, car elle n’est pas sexuellement active (11 p. cent) ou elle ne voyage pas (9 p. cent). Un autre cinq pour cent tient à tort pour acquis que les vaccins de voyage les protègent contre l’hépatite C. Une proportion semblable (5 p. cent) pense faire preuve de prudence lorsqu’il est question de la santé, ce qui comprend un régime régulier et des exercices, ou mentionne des visites et des tests de dépistage fréquents avec des fournisseurs de soins de santé (4 p. cent).
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2,121 |
J’ai un(e) seul(e) partenaire/Je suis monogame | 23% |
Je n’utilise pas de drogues (mention générale) | 22% |
Je suis très peu exposé(e) à des gens et à des endroits à risque | 20% |
Je connais les risques, je prends des précautions, j’évite ou minimise les risques | 17% |
Je n’adopte pas de comportements à risque | 13% |
Je ne suis pas actif(active) sexuellement | 11% |
Je voyage peu ou pas | 9% |
Je n’adopte pas de comportements à risque (par ex. : nombre de partenaires limité) | 6% |
Je suis en santé (par ex. : bon régime alimentaire et exercice) | 5% |
Je n’utilise pas de drogues intraveineuses (spécifiquement) | 5% |
J’ai été vacciné(e)/J’ai obtenu des vaccins pour voyager | 5% |
Je passe régulièrement des tests de dépistage/p> | 4% |
Je ne partage pas les seringues | 3% |
Je n’ai pas reçu de transfusions de sang | 3% |
Je ne suis dans aucune catégorie à risque | 3% |
Je ne travaille pas dans un environnement à haut risque | 2% |
Autre | 2% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 7% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Il y a quelques différences dans les raisons évoquées en fonction du genre, bien que les femmes soient légèrement plus enclines que les hommes à affirmer ne pas utiliser de drogues (25 p. cent et 20 p. cent, respectivement).
Il y a aussi peu de différence à travers le pays, bien que les résidents de la Colombie-Britannique soient les plus enclins à déclarer ne pas utiliser de drogues (29 p. cent), alors que les résidents de l’Ontario sont plus susceptibles que les autres répondants du pays d’affirmer être peu exposés à des gens et à des endroits associés au risque de contracter l’hépatite C (25 p. cent).
Il existe quelques différences attendues entre les groupes d’âge, ceux âgés de 25 à 54 ans étant plus enclins à affirmer être monogames (34 p. cent chez les 25 à 45 ans, et 29 p. cent chez les 45 à 54 ans). Les Canadiens âgés de 25 à 44 ans sont également plus enclins à déclarer ne pas utiliser de drogues (27 à 31 p. cent).
Ceux qui sont âgés de 55 ans ou plus sont un peu plus susceptibles que les répondants des autres groupes d’âge d’affirmer ne pas être sexuellement actifs (15 à 16 p. cent). Ils sont aussi les plus enclins que les autres groupes d’âge à déclarer être peu exposés à des gens et à des endroits associés avec l’hépatite C (26 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires et ceux dont le revenu du ménage est plus élevé ont plus tendance à attribuer leur faible risque de contracter l’hépatite C à la monogamie, à l’absence d’utilisation de drogues et à l’absence générale de comportements à risque.
Les répondants nés à l’extérieur du Canada (27 p. cent), particulièrement ceux qui sont arrivés au pays au cours des trente dernières années ainsi que les gens qui s’identifient comme des membres d’une minorité visible (32 à 34 p. cent dans les deux cas), sont plus enclins à affirmer être mieux informés sur les risques et les méthodes permettant de minimiser les risques. Cela est également le cas pour les gens qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est (31 p. cent), qui ont également plus tendance que les autres à affirmer qu’ils prennent généralement soin de leur santé (13 p. cent).
Parmi le nombre relativement bas de gens qui croient que le risque qu’ils courent de contracter l’hépatite C est modéré (n=205), les raisons étaient variées. Les explications plus communes que donnent les gens qui croient que le risque qu’ils courent est faible sont qu’il n’est pas possible d’avoir le contrôle de toutes les situations (14 p. cent) et que certains environnements de travail exposent les travailleurs à des risques élevés (9 p. cent). Les réponses les plus fréquentes de ceux qui croient que le risque qu’ils courent n’est pas élevé incluent la confiance dans les connaissances personnelles sur les risques et les précautions à prendre (13 p. cent) ainsi qu’une faible exposition à des gens et à des endroits qui augmentent le risque (12 p. cent).
Col1 | Total |
---|---|
n= | 205 |
Un accident peut arriver/Je ne peux pas contrôler toutes les situations | 14% |
Je connais bien les risques/les précautions à prendre | 13% |
J’ai peu été exposé(e) à des gens/endroits qui augmentent les risques personnels | 12% |
Je travaille dans un environnement à haut risque | 9% |
Je n’ai qu’un(e) partenaire | 6% |
Je voyage peu ou pas | 6% |
J’ai une compréhension erronée ou j’ai été mal informé(e) de la façon dont elle est transmise | 6% |
Je ne consomme pas de drogues | 5% |
Je voyage | 5% |
Je suis en santé/Je prends soin de moi | 4% |
Je suis vacciné(e)/Je me fais vacciner | 4% |
Je ne participe pas à des activités sexuelles à haut risque | 4% |
J’ai parfois des relations sexuelles non protégées | 4% |
Je ne suis pas sexuellement actif(active) | 3% |
Je n’ai pas utilisé de produits sanguins | 2% |
Je n’adopte pas de comportements à risque | 2% |
J’ai un système immunitaire faible/Il y a d’autres facteurs qui pourraient me rendre plus vulnérable | 2% |
Je ne travaille pas dans un environnement à haut risque | 2% |
Je suis sexuellement actif(active) | 2% |
Autre | 2% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 15% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Peu de répondants s’identifient comme des personnes à risque élevé (n=44). Les raisons les plus souvent évoquées comprennent l’exposition à des gens et à des endroits qui augmentent le risque personnel (30 p. cent) ainsi qu’un environnement de travail à haut risque (19 p. cent). D’autres raisons mentionnées par dix pour cent des répondants ou moins comprennent les voyages ainsi que l’utilisation peu fréquente ou irrégulière de condoms. Aussi, une personne sur cinq (18 p. cent) ne donne pas de réponse.
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter l’hépatite C est élevé. Pourquoi croyez-vous cela? (Sans aide)
Col1 | Total |
---|---|
n= | 44 |
J’ai été exposé(e) à des gens/endroits qui augmentent les risques personnels | 30% |
Je travaille dans un environnement à haut risque | 19% |
Je voyage beaucoup | 10% |
J’ai rarement ou jamais de relations sexuelles protégées (condoms, etc.) | 9% |
J’ai un système immunitaire faible/Il y a d’autres facteurs qui pourraient me rendre plus vulnérable | 5% |
Je manque de connaissances/de renseignements | 4% |
J’ai plus d’un(e) partenaire | 3% |
J’ai eu des transfusions sanguines/J’ai utilisé des produits sanguins | 3% |
Je suis gai/lesbienne | 2% |
J’ai une ITS | 2% |
Autre | 4% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 18% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants ont été invités à mentionner ce qu’ils considèrent comme les principaux facteurs et conditions qui augmentent le risque de contracter le VIH. Deux personnes sur trois (69 p. cent) ont indiqué que l'activité sexuelle non protégée, y compris l'activité sexuelle vaginale, anale, ou orale, était la principale cause, tandis qu’un peu plus de quatre sur dix (43 p. cent) évoquent le partage de seringues comme principal coupable. Un peu plus du quart nomme les contacts sanguins directs (27 p. cent). Une personne sur six (17 p. cent) mentionne l’injection d’un produit sanguin comme la principale cause de transmission du VIH, alors qu’une sur dix fait une référence générale à la transmission sexuelle (8 p. cent). D’autres facteurs font l’objet d’une mention par cinq pour cent des répondants ou moins.
Selon ce que vous savez ou avez entendu, pouvez-vous me dire quels actions, facteurs ou conditions peuvent augmenter le risque de contracter le VIH? Autrement dit, comment est-il possible de contracter le VIH? (Sans aide)
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
En ayant une relation sexuelle non protégée (vaginale/anale/sexe oral) | 69%[5] |
En partageant des seringues ou du matériel pour s’injecter des drogues | 43% |
Par le biais d’un contact sanguin direct (p. ex., blessure ouverte) | 27% |
Par le biais d’une transfusion sanguine, de l’injection d’un produit sanguin ou d’une transplantation d’organe contaminés au VIH | 17% |
Par transmission sexuelle (mention générale) | 8% |
En partageant du matériel d’inhalation de drogue (p. ex., paille) | 5% |
En se blessant avec une seringue ou tout autre objet coupant contaminé au VIH | 5% |
En adoptant un comportement à haut risque (p. ex., plusieurs partenaires, comportement aux mœurs légères, ignorer les antécédents du partenaire, ne pas se soumettre à un test de dépistage) | 5% |
Échange de fluides corporels (mention générale) | 5% |
En se faisant tatouer ou faire des perçages corporels avec des instruments non stériles | 3% |
En ayant des contacts occasionnels (bise, caresse, poignée de main) | 3% |
De mère à enfant pendant la grossesse, à la naissance ou à l’allaitement | 3% |
Mode ou vie ou comportement à risque | 2% |
Autre | 4% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 7% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont moins enclins à mentionner le partage de seringues (25 p. cent) et les transfusions sanguines (6 p. cent), quoique cela puisse être dû à un effet de mode, du fait que les répondants en ligne n’avaient accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone.
Ceux qui ont 55 ans ou plus sont aussi moins enclins à mentionner les relations sexuelles vaginales et anales ainsi que le sexe oral non protégé (65 p. cent), le partage de seringues (35 p. cent), et le contact sanguin direct (20 p. cent).
Les résidents du Québec ont moins tendance à mentionner le partage de seringues (31 p. cent).
L’identification des facteurs de risque augmente avec le niveau de scolarité et le revenu. Les personnes qui ont fait des études universitaires ont aussi plus tendance à mentionner les relations vaginales et anales ainsi que le sexe oral non protégé (77 p. cent), le partage de seringues (52 p. cent), le contact sanguin direct (31 p. cent) de même que les transfusions sanguines (22 p. cent). Les personnes qui ont un revenu de 150?000 dollars ou plus sont plus susceptibles de mentionner les relations sexuelles vaginales et anales ainsi que le sexe oral non protégé (78 p. cent), le partage de seringues (54 p. cent) de même que les transfusions sanguines (24 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins à nommer le partage de seringues et de matériel pour s’injecter des drogues (58 p. cent). Les répondants autochtones sont plus susceptibles de cerner les facteurs mentionnés moins souvent, comme les contacts avec des objets (8 p. cent), les professionnels de la santé et les premiers intervenants (6 p. cent) ainsi que les aliments contaminés (5 p. cent).
Les répondants ont été invités à dresser une liste des groupes qu’ils considèrent comme les plus à risque de contacter le VIH. Une personne sur trois (34 p. cent) estime que les gens qui s’injectent des drogues sont les plus à risque, alors qu’une sur quatre (25 p. cent) nomme les hommes homosexuels et bisexuels. Un répondant sur cinq mentionne les jeunes (21 p. cent) ou les gens qui ont des relations sexuelles non protégées (18 p. cent), alors qu’un sur dix fait allusion aux travailleurs et travailleuses du sexe (8 p. cent). Une personne sur huit (13 p. cent) juge qu’aucun groupe n’est exposé à un risque considérablement plus élevé de contracter le VIH.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Les gens qui s’injectent des drogues | 34% |
Les hommes homosexuels ou bisexuels | 25% |
Les jeunes (moins de 20 ans) | 21% |
Les gens qui ont des relations sexuelles non protégées | 18% |
Les travailleurs et travailleuses du sexe | 8% |
Les gens qui ont des comportements sexuels à haut risque (p. ex., plusieurs partenaires, comportement aux mœurs légères, ignorer les antécédents du partenaire, ne pas se soumettre à un test de dépistage) | 5% |
Les sans-abris ou les gens qui travaillent dans la rue | 4% |
Les gens qui ont des transfusions sanguines ou des greffes d’organes | 3% |
Les Canadiens et Canadiennes à faible revenu | 3% |
Les personnes de descendance africaine ou antillaise | 3% |
Les gens qui sont sexuellement actifs | 3% |
Les travailleurs de la santé et les premiers intervenants | 3% |
Les femmes | 2% |
Les personnes transgenres | 2% |
Les Autochtones | 2% |
Les gens qui ont un mode de vie à risque | 2% |
Les gens qui n’ont pas les connaissances, les informations, l’éducation adéquates | 2% |
Les membres de la communauté LGBTQ2 (pas spécifique aux hommes homosexuels/bisexuels) | 2% |
Les membres des plus vieilles générations/Les personnes âgées | 2% |
Autre | 2% |
Pas de groupe plus susceptible qu’un autre | 13% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 7% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont moins enclins à mentionner plusieurs des principaux segments identifiés, quoique cela puisse être dû à un effet de mode, du fait que les répondants en ligne n’avaient pas accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone.
Ceux âgés de 55 ans et plus ont moins tendance que les groupes d’âge plus jeunes à faire allusion aux gens qui s’injectent des drogues (30 p. cent) et sont plus susceptibles de considérer les hommes homosexuels ou bisexuels comme un segment plus à risque (31 p. cent).
Les résidents de l’ouest du Canada sont plus susceptibles de mentionner les gens qui s’injectent des drogues (40 à 45 pour cent). Les résidents du Québec ont moins tendance à sélectionner les gens qui s’injectent des drogues (23 p. cent) ou les hommes homosexuels et bisexuels (19 p. cent), mais sont plus enclins à choisir les jeunes (32 p. cent) ou à suggérer qu’aucun groupe n’est plus à risque (20 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus enclins à mentionner les gens qui s’injectent des drogues (52 p. cent), les hommes homosexuels ou bisexuels (31 p. cent), les gens qui ont des relations sexuelles non protégées (22 p. cent) ou les travailleurs et travailleuses du sexe (12 p. cent).
Les gens qui ont un revenu élevé sont plus enclins à mentionner les gens qui s’injectent des drogues (46 p. cent), les hommes homosexuels ou bisexuels (31 p. cent) ou les gens qui ont des relations sexuelles non protégées (27 p. cent).
Bien que le pourcentage de répondants soit toujours faible, les Autochtones sont beaucoup plus enclins que les autres à mentionner les sans-abris ou les gens de la rue (12 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus susceptibles que les autres segments de déclarer qu’il n’y a pas de groupes en particulier (18 p. cent).
Les répondants qui considèrent que le risque qu’ils courent de contracter le VIH est faible ont été invités à expliquer leur réponse. Plus d’une personne sur trois (37 p. cent) croit que le risque qu’elle court est faible, car elle est monogame. Une personne sur cinq (21 p. cent) est d’avis que le fait qu’elle n’utilise pas de drogues est la raison qui explique le faible risque. Un peu plus d’une personne sur dix affirme ne pas être active sexuellement (13 p. cent), a l’impression que son exposition à des gens et à des endroits à risque est généralement faible (12 p. cent) ou juge être suffisamment informée pour éviter ou réduire les risques (12 p. cent). Une sur dix (10 p. cent) affirme ne pas adopter de comportements à risque en général. Neuf pour cent sont d’avis que leurs pratiques sexuelles sécuritaires font en sorte qu’ils s’exposent à un faible risque de contracter le VIH, alors que la même proportion précise ne pas adopter de pratiques sexuelles à risque. Quatre pour cent déclarent passer régulièrement des tests de dépistage auprès d’un fournisseur de soins de santé et cinq pour cent affirment ne pas utiliser ou partager de seringues. D’autres raisons sont mentionnées moins souvent.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2,288 |
Je suis marié(e), je n’ai qu’un(e) partenaire, je suis monogame | 37% |
Je ne consomme pas de drogue (mention générale) | 21% |
Je n’ai pas de relations sexuelles | 13% |
J’ai été très peu exposé(e) à des gens et à des endroits associés aux risques du VIH | 12% |
Je connais les risques, je prends des précautions, j’évite ou je réduis les risques | 12% |
Je n’adopte pas de comportements à risque (mention générale) | 10% |
J’ai des pratiques sexuelles sécuritaires/protégées (p. ex. condoms) | 9% |
Les gens qui ont des comportements sexuels à haut risque (p. ex., plusieurs partenaires, comportement aux mœurs légères, ignorer les antécédents du partenaire, ne pas se soumettre à un test de dépistage) | 9% |
Je n’utilise/ne partage pas les seringues | 5% |
Je passe régulièrement des tests de dépistage | 4% |
Je n’utilise pas de drogues intraveineuses (précisément) | 4% |
Je suis en santé (p. ex., diète saine et exercice) | 2% |
Je n’ai pas reçu de transfusion sanguine | 2% |
Je ne suis pas dans une catégorie à haut risque | 2% |
Je ne voyage pas | 2% |
Je ne travaille pas dans un environnement à haut risque | 2% |
Je suis hétérosexuel(le) | 2% |
Autre | 2% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 4% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Il n’y a pas de grandes différences entre les réponses des hommes et des femmes.
Dans l’ensemble des régions, les résidents des Prairies et du Canada atlantique sont légèrement plus enclins que les résidents des autres régions à affirmer ne pas adopter de comportements à risque en général (15 à 16 p. cent), tandis que les résidents du Québec ont un peu plus tendance à se dire informés sur la façon de réduire ou d’éviter les risques (17 p. cent).
Comme dans le cas du risque lié à l’hépatite C, la monogamie est la raison la plus souvent évoquée chez les 25 à 54 ans (44 à 53 p. cent), alors que les 55 ans et plus sont moins enclins à déclarer être monogames (28 p. cent) et plus enclins à déclarer ne pas être sexuellement actifs (18 p. cent) ou à être peu exposés à des gens et à des endroits associés aux risques (17 p. cent). Les gens âgés de 25 à 54 ans sont également plus enclins à déclarer ne pas utiliser de drogues (24 à 31 p. cent). Les jeunes Canadiens (moins de 35 ans) sont les plus susceptibles d’affirmer que leurs pratiques sexuelles sont sécuritaires (14 p. cent).
Les répondants originaires des Caraïbes ou d’Amérique centrale ou du Sud sont plus susceptibles que les autres ethnies d’affirmer que leur risque est faible, car leurs pratiques sexuelles sont sécuritaires (20 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins à dire qu’ils ne sont pas à risque, car leurs pratiques sexuelles sont sécuritaires (26 p. cent).
Parmi le nombre limité de répondants qui croient que leur risque de contracter le VIH est modéré (n=91), les raisons sont diversifiées. Les gens qui croient que le risque qu’ils courent n’est pas faible mentionnent le plus souvent comme explication le fait d’avoir plusieurs partenaires sexuelles (9 p. cent), l’exposition à des environnements de travail à risque élevé (9 p. cent) et le fait qu’il est impossible de contrôler toutes les situations (8 p. cent). Les raisons les plus souvent mentionnées par ceux qui croient que le risque qu’ils courent n’est pas élevé comprennent la confiance dans les connaissances personnelles et les précautions à prendre (13 p. cent), l’adoption de pratiques monogames (10 p. cent) et une aversion à l’égard des activités sexuelles à risque élevé (9 p. cent).
Col1 | Total |
---|---|
n= | 91 |
Je connais bien les risques/les précautions à prendre | 13% |
Je n’ai qu’un(e) seul(e) partenaire | 10% |
J’ai plusieurs partenaires | 9% |
Je travaille dans un environnement à haut risque | 9% |
Je ne participe pas à des activités sexuelles à haut risque | 9% |
Un accident peut arriver/Je ne peux pas contrôler toutes les situations | 8% |
Je n’utilise pas de drogues | 6% |
Je me protège (mention générale) | 6% |
En général, je n’ai pas un mode de vie à risque | 5% |
J’ai parfois des relations sexuelles non protégées | 5% |
Je participe à des activités sexuelles à haut risque | 4% |
J’ai une bonne hygiène/des pratiques saines | 3% |
Autre | 14% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 14% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
En ce qui concerne le faible nombre de répondants qui se considèrent comme des personnes à risque élevé (n=52), les réponses sont variées. Une personne sur dix (11 p. cent) déclare travailler dans un environnement à haut risque. La même proportion affirme utiliser rarement ou jamais les condoms. Les autres raisons fournies par neuf pour cent ou moins comprennent le fait d’être sexuellement actif(active), avoir plus d’un(e) partenaire et être séropositif(ve). Aussi, trois personnes sur dix (29 p. cent) ne donnent pas de réponse.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 52 |
Je travaille dans un environnement à haut risque | 11% |
J’ai rarement ou jamais de relations sexuelles protégées (condoms, etc.) | 11% |
Je suis sexuellement actif(active) | 9% |
J’ai plus d’un(e) partenaire | 8% |
Je suis séropositif(ve) | 8% |
Je suis gai/lesbienne | 7% |
D’autres gens n’adoptent pas de pratiques sexuelles sécuritaires/Manque de protection | 7% |
Je connais quelqu’un qui est séropositif ou j’ai des contacts avec une telle personne | 6% |
Je suis dans une relation avec quelqu’un qui ne dévoile pas s’il est séropositif(ve) ou à risque | 2% |
Autre | 13% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 29% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Environ trois Canadiens sur quatre croient qu’il n’y a pas de remède pour le VIH (78 p. cent). Quinze pour cent sont d’avis qu’il y en a un et huit pour cent sont incertains. Sept Canadiens sur dix pensent qu’il n’y a pas de vaccin disponible pour prévenir une personne de contracter le VIH (71 p. cent) ou une pilule pour aider à prévenir quelqu’un de contracter le VIH (68 p. cent).
Graphique 7 : Traitement et prévention du VIH
Les répondants âgés de 55 ans et plus (21 p. cent) et les résidents du Québec (26 p. cent) sont plus enclins à croire qu’il existe une cure au VIH.
Ceux âgés de moins de 25 ans (26 p. cent) ont plus tendance à dire qu’un vaccin qui empêche de contracter le VIH existe. Ceux âgés de 25 à 54 ans sont plus enclins à croire que ce n’est pas le cas.
Ceux âgés de 25 à 34 ans (33 p. cent) ont plus tendance à dire qu’une pilule qui empêche de contracter le VIH existe.
Les gens qui ont fait des études secondaires ou moins sont plus susceptibles de croire qu’il y a une cure au VIH (19 p. cent) ou qu’un vaccin est disponible (19 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins à affirmer qu’il n’y a pas de cure au VIH (88 p. cent), mais qu’il existe un vaccin qui empêche de contracter le VIH (25 p. cent) ou une pilule qui empêche de contracter le VIH existe (48 p. cent).
Plus de la moitié des Canadiens (56 p. cent) estime que des traitements contre le VIH sont efficaces pour aider les gens atteints de la maladie à vivre une vie longue avec une espérance de vie normale. Un tiers (32 p. cent) est d’avis que des traitements contre le VIH sont moyennement efficaces, alors que six pour cent croient qu’ils ne sont pas efficaces.
Graphique 8 : Efficacité des traitements contre le VIH
Les répondants âgés de 45 à 54 ans (62 p. cent) sont plus enclins que ceux des autres cohortes d’âges à affirmer que les traitements contre le VIH sont efficaces. Les plus jeunes Canadiens (41 p. cent) ont moins tendance à considérer les traitements comme efficaces (12 p. cent les croyant peu efficaces et 38 p. cent les jugeant moyennement efficaces).
Les résidents de la Colombie-Britannique (67 p. cent) et de l’Ontario (60 p. cent) ont plus tendance que ceux des autres régions à déclarer que les traitements contre le VIH sont efficaces.
Les gens qui ont fait des études universitaires (64 p. cent) sont plus enclins que ceux qui ont un niveau de scolarité inférieur à croire que les traitements contre le VIH sont efficaces, tout comme les gens qui ont un revenu élevé (69 p. cent).
Les gens qui s’identifient comme des Britanniques ou des Nord-Américains (67 p. cent) sont plus susceptibles d’affirmer que les traitements sont efficaces.
Les membres de la communauté des LGBTQ2 (73 p. cent) sont beaucoup plus enclins à croire que les traitements sont efficaces.
Sept Canadiens sur dix (69 p. cent) sont d’avis qu’il est possible de passer un test de dépistage du VIH dans une clinique et un hôpital, tandis que la moitié (52 p. cent) affirme que les tests peuvent avoir lieu dans un cabinet médical. Plus d’une personne sur dix déclare qu’il est possible de passer un test de dépistage dans un centre de santé communautaire (15 p. cent) ou dans un laboratoire d’essai (12 p. cent). D’autres endroits sont mentionnés par un moins grand nombre de répondants.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 1226 |
Dans une clinique ou un hôpital | 69% |
Dans un cabinet médical | 52% |
Dans un centre de santé communautaire | 15% |
Dans un laboratoire d’essai | 12% |
N’importe où dans une unité de laboratoire | 2% |
Dans un centre de don de sang | 2% |
Dans un ministère de santé publique | 2% |
Dans une clinique de santé sexuelle (p. ex., orthogénie) | 2% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 6% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les hommes (73 p. cent) sont plus susceptibles que les femmes (65 p. cent) de croire que les tests de dépistage peuvent se faire dans une clinique ou un hôpital.
Les répondants âgés de 35 ans et plus ont plus tendance que les jeunes Canadiens à croire qu’il est possible que passer un test de dépistage dans un cabinet médical (57 à 60 p. cent), particulièrement chez les 55 ans et plus (60 p. cent). Ceux qui sont âgés de moins de 25 ans et de plus de 55 ans sont moins enclins à mentionner une clinique (60 p. cent et 65 p. cent, respectivement). Chez les jeunes, toutefois, cela est en partie dû à un effet de mode, du fait que les répondants en ligne n’avaient pas accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone.
Les résidents du Québec sont beaucoup moins susceptibles de croire que les tests de dépistage peuvent se faire dans un cabinet médical (22 p. cent) de même que dans une clinique ou un hôpital (81 p. cent). Ceux de l’Alberta ont plus tendance à mentionner un laboratoire d’essai (20 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus enclins que ceux ayant un niveau de scolarité inférieur à croire qu’il est possible de passer un test de dépistage dans un centre de santé communautaire (19 p. cent) ou dans un laboratoire d’essai (16 p. cent).
Ceux qui sont nés au Canada ont plus tendance à déclarer qu’il est possible de passer les tests de dépistage du VIH dans un cabinet médical (54 p. cent).
Presque tous les Canadiens (94 p. cent) sont d’avis qu’il est de la responsabilité des gens qui vivent avec le VIH de dire à leurs partenaires sexuelles qu’ils ont la maladie. Seuls deux pour cent sont en désaccord. Six personnes sur dix (62 p. cent) sont d’accord pour dire qu’il est de la responsabilité des gens qui vivent avec le VIH de le dire à leurs amis, leur famille, leurs collègues et d’autres personnes.
Le quart des Canadiens (26 p. cent) estime que les traitements peuvent réduire la charge virale d’une personne atteinte du VIH de façon à ce qu’elle ne transmette pas le virus à d’autres personnes. Quatre répondants sur dix (40 p. cent) sont en désaccord, tandis que 23 pour cent ne sont ni d’accord ni en désaccord.
Une proportion relativement faible de Canadiens (15 p. cent) a peur d’attraper le VIH lorsque quelqu’un qui est atteint du VIH se trouve à proximité. La majorité (68 p. cent) ne partage pas cette peur.
Graphique 9 : Attitudes à l’égard du VIH
Les répondants âgés de moins 25 ans sont plus susceptibles que ceux de tous les autres groupes d’âge de croire que les partenaires sexuels devraient être informés (85 p. cent), bien qu’il puisse s’agir d’un effet de mode, les répondants en ligne se sentant plus à l’aise d’exprimer ce point de vue.
Ceux âgés de 55 ans et plus (72 p. cent) sont plus enclins que les cohortes plus jeunes à penser qu’il est de la responsabilité des personnes séropositives d’informer leurs amis, leur famille et leurs collègues. Ils ont un peu moins tendance à convenir qu’une personne peut réduire sa charge virale de façon à ne pas pouvoir transmettre l’infection (21 p. cent).
Les gens qui sont âgés de 25 à 34 ans (39 p. cent) sont plus enclins à convenir que les traitements peuvent réduire la charge virale d’une personne atteinte du VIH.
Les jeunes Canadiens (25 p. cent), ainsi que les résidents du Québec (22 p. cent), ont plus tendance à avouer qu’ils ont peur de contracter le VIH lorsqu’ils sont à proximité de quelqu’un qui vit avec le VIH, même si, encore une fois, cela est probablement le résultat du mode d’interrogation, les répondants en ligne se sentant plus à l’aise d’exprimer ce point de vue.
Les répondants nés en Afrique (30 p. cent) ou en Asie du Sud ou du Sud-Est (28 p. cent) sont plus susceptibles d’affirmer qu’ils ont peur de contracter le VIH quand ils côtoient quelqu’un qui vit avec le VIH. Le sentiment de peur diminue avec le nombre d’années passées au Canada. Alors que 27 pour cent des répondants qui sont au Canada depuis moins de trente ans sont d’accord, cette proportion passe à 15 pour cent chez ceux qui sont au pays depuis plus de trente ans.
Les membres de la communauté LGBTQ2 ont moins tendance à déclarer qu’ils ont peur de contracter le VIH (seuls 7 p. cent sont d’accord) ou qu’il est de la responsabilité des gens vivant avec le VIH de le dire aux gens qui les entourent (34 p. cent). Ils sont plus enclins à convenir que les traitements peuvent réduire la charge virale d’une personne de façon à ce qu’elle ne transmette pas le virus à d’autres personnes (53 p. cent).
La plupart des Canadiens affirment qu’ils utiliseraient les services de personnes séropositives. Les deux tiers (67 p. cent) déclarent qu’ils seraient à l’aise de recourir aux services d’un coiffeur ou d’un barbier séropositif, alors que le quart (24 p. cent) ne le serait pas. Un moins grand nombre utiliserait les services d’un dentiste ou d’un médecin (51 p. cent), quatre personnes sur dix (40 p. cent) indiquant qu’ils ne recourraient pas à ces professionnels de la santé s’ils étaient séropositifs.
Graphique 10 : Services offerts par des personnes séropositives
Les répondants âgés de moins de 25 ans, tout comme les 55 ans et plus, sont systématiquement plus enclins à affirmer qu’ils seraient à l’aise d’utiliser les services d’une personne séropositive. Encore une fois, chez les jeunes, cela est probablement le résultat du fait que les répondants en ligne se sentaient plus à l’aise d’exprimer ce point de vue.
Les hommes (45 p. cent) sont plus susceptibles que les femmes (35 p. cent) d’affirmer qu’ils ne se sentiraient pas à l’aise de recourir aux services d’un dentiste séropositif.
Les gens qui ont fait des études secondaires ou moins (53 p. cent), ou dont le revenu est inférieur à 40?000 dollars (49 p. cent), disent qu’ils n’utiliseraient pas les services d’un dentiste ou d’un médecin atteint du VIH. Dans la même veine, ces groupes seraient moins enclins à recourir à un coiffeur ou à un barbier atteint du VIH (33 p. cent de ceux qui n’ont fait que des études secondaires ou moins et 29 p. cent de ceux dont le revenu est inférieur à 40?000 dollars).
Les gens nés au Canada sont plus susceptibles d’avoir recours aux services d’un coiffeur ou d’un barbier (70 p. cent), ou encore d’un dentiste ou d’un médecin (52 p. cent) atteint du VIH.
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont beaucoup plus susceptibles d’avoir recours aux services d’un coiffeur ou barbier (85 p. cent), et d’un dentiste ou d’un médecin (71 p. cent) atteint du VIH.
Un peu plus de quatre Canadiens sur dix (44 p. cent) soupçonnent les gens qui sont susceptibles de contracter le VIH de ne pas vouloir passer un test de dépistage par peur d’obtenir des résultats positifs. Le quart (25 p. cent) estime que les personnes ne se soumettent pas à un test de dépistage par peur que les gens s’en rendent compte et les traitent différemment. Parmi les autres raisons mentionnées figurent le fait de ne pas se considérer comme une personne qui risque de contracter le VIH (16 p. cent), l’absence de symptômes (14 p. cent), le manque d’accès à des soins de santé pour passer le test, de même que la paresse, la négligence ou l’indifférence (7 p. cent dans les deux cas), ou la peur d’être vue comme une personne homosexuelle, ou une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou avec plusieurs partenaires (5 p. cent). Quinze pour cent sont incertains des raisons pour lesquelles une personne susceptible de contracter le VIH ne passerait pas le test.
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Par peur que les résultats soient positifs | 44% |
Par peur que les gens s’en rendent compte et la traitent différemment | 25% |
Parque qu’elle ne se considère pas comme une personne qui risque de contracter le VIH ou parce qu’elle ne sait pas comment le VIH se transmet | 16% |
Parque qu’elle n’a pas de symptômes | 14% |
Parque qu’elle n’a pas accès à des soins de santé pour passer le test/Parce qu’elle ne sait pas comment s’y prendre ou ne connaît l’endroit où aller pour passer le test | 7% |
Fainéantise/négligence/indifférence | 7% |
Par peur d’être vue comme une personne homosexuelle, une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou avec plus d’un(e) partenaire, un(e) toxicomane ou quelqu’un qui utilise des seringues, etc. | 5% |
Parque qu’elle ne sait pas s’il y a une cure ou des traitements pour le VIH | 3% |
Par peur de le dire à son ou sa partenaire | 3% |
Parce que son réseau de soutien est faible ou inexistant (famille ou amis). | 2% |
Parque qu’elle ne sait pas que les gens séropositifs peuvent avoir une vie normale avec une espérance de vie normale | 2% |
Autre | 2% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 15% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les femmes sont un peu plus un peu plus susceptibles de mentionner la peur d’un résultat positif (48 p. cent par rapport à 40 p. cent pour les hommes).
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont comparativement plus susceptibles de mentionner la peur que les résultats soient positifs (26 p. cent) ou la préoccupation par rapport à la réaction des autres (14 p. cent).
Les répondants qui ont fait des études universitaires sont plus enclins à penser qu’une personne peut décider de ne pas passer un test de dépistage par peur que les résultats soient positifs (48 p. cent) ou que les gens s’en rendent compte et la traitent différemment (32 p. cent). Ceux qui n’ont fait que des études secondaires ou moins ont plus tendance à déclarer ne pas le savoir (22 p. cent).
Ceux qui habitent au Canada depuis moins de dix ans sont plus susceptibles d’affirmer ne pas savoir les raisons pour lesquelles une personne choisirait de ne pas se soumettre à un test de dépistage (30 p. cent).
Les répondants ont été invités à envisager quelques-unes des raisons pour lesquelles une personne qui pense être atteinte du VIH le cacherait aux autres. Sept personnes sur dix (71 p. cent) ont émis l’hypothèse que quelqu’un aurait peur de la stigmatisation associée à la maladie. Le quart (24 p. cent) croit que les gens ont peut-être peur des réactions des autres et de leur préoccupation de contracter le VIH en leur présence. Une personne sur dix (10 p. cent) mentionne la peur de ce que diront la famille, les amis ou l’employeur, alors qu’une proportion légèrement inférieure évoque la peur de perdre son emploi ou son assurance (8 p. cent), la peur d’être rejetée par des partenaires sexuels (8 p. cent), la peur d’être étiquetée comme une personne homosexuelle, un consommateur de drogues, une personne qui a des partenaires occasionnels (6 p. cent), ou la peur d’être rejetée par leurs amis ou leur famille (6 p. cent).
Pour quelles raisons une personne qui croit peut-être avoir contracté le VIH pourrait-elle penser qu’elle doit le cacher aux autres? (Sans aide)
Col1 | Total |
---|---|
n= | 1232 |
Par peur du stigmate social associé à la maladie | 71% |
Par peur des réactions des autres et de leur préoccupation de contracter le VIH en sa présence | 24% |
Par peur de ce que diront sa famille, ses amis ou son employeur | 10% |
Par peur de perdre son emploi ou son assurance | 8% |
Par peur d’être rejetée par des partenaires sexuels | 8% |
Par peur d’être étiquetée comme une personne homosexuelle, une personne toxicomane, une personne qui a des partenaires occasionnels ou une autre raison | 6% |
Par peur d’être rejetée par des amis/membres de la famille (être seul sans soutien) | 6% |
Parce qu’elle ne se préoccupe pas des autres/Parce qu’elle est une personne malicieuse | 2% |
Parce qu’elle a des préoccupations par rapport au respect de la vie privée et de la protection des droits | 2% |
Par déni de la vérité | 2% |
Par peur de ne pas être en mesure de trouver du travail | 2% |
Autre | 1% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 7% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Il n’y a pas de grandes différences dans les résultats des hommes et des femmes.
Les résidents de l’Ontario et des Prairies sont légèrement plus enclins à attribuer ce comportement à la peur de la stigmatisation (76 p. cent en Ontario et 79 p. cent dans les Prairies), et à la peur des réactions des autres (29 p. cent et 24 p. cent, respectivement), ainsi qu’à la peur d’être étiqueté (13 p. cent dans les Prairies).
Les répondants âgés de moins de 25 ans ou de 55 ans ou plus ont le plus tendance à mentionner la peur du stigmate et de la discrimination (59 p. cent et 66 p. cent, respectivement).
Ceux qui ont fait des études universitaires sont plus enclins à émettre l’hypothèse que les gens aient peur de la stigmatisation associée à la maladie (77 p. cent) ou aient peur de perdre leur emploi ou leur assurance (12 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont beaucoup plus susceptibles que les autres de mentionner la peur du stigmate social (82 p. cent).
À partir d’une liste, les répondants sélectionnent plusieurs façons d’encourager les gens à se soumettre à un test de dépistage du VIH, lesquelles[6], ont principalement un lien avec les connaissances et l’information. Sept Canadiens sur dix estiment que les meilleures façons d’encourager les gens à passer un test de dépistage du VIH consistent à les informer des risques et des méthodes de transmission (71 p. cent), à les informer qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée (71 p. cent), à leur fournir des renseignements sur la santé sexuelle et un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture (70 p. cent). Environ les deux tiers sont d’avis que la meilleure façon d’atteindre cet objectif consiste à informer les gens qu’il est possible d’être infecté sans savoir qu’il existe des traitements (68 p. cent), à leur dire comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements (68 p. cent), à leur recommander de passer un test de dépistage par le biais d’un fournisseur de soins de santé (64 p. cent) et à les éduquer sur l’utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits (64 p. cent).
Selon vous, quelles sont les meilleures façons d’encourager les gens à passer un test de dépistage du VIH? (Avec aide)
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
En les informant des risques et méthodes de transmission | 71% |
En les informant qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée | 71% |
En leur fournissant des renseignements sur la santé sexuelle, et en recherchant un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture | 70% |
En les informant qu’il est possible d’être infecté sans le savoir et en leur transmettant des renseignements sur les possibles traitements et cures | 68% |
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements | 68% |
En leur recommandant de passer le test par le biais d’un fournisseur de soins de santé | 64% |
En les éduquant sur l’utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits | 64% |
Par le biais de plus de campagnes de sensibilisation et de publicité (réponse spontanée) | 3% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 3% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
› Comme dans le cas de l’hépatite C, les femmes sont plus susceptibles que les hommes à considérer chaque méthode comme la façon idéale d’encourager les gens à passer un test de dépistage du VIH.
› Les répondants âgés de moins de 25 ans ont moins tendance à croire que la meilleure façon consiste à informer les gens qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage (64 p. cent), à leur fournir des renseignements sur la santé sexuelle (63 p. cent), à les éduquer sur l’utilisation sécuritaire de drogues (56 p. cent) et à leur recommander de passer un test (56 p. cent). Chez les jeunes, cela est en partie dû à l’effet de mode, du fait que les répondants en ligne n’avaient pas accès à une liste, alors que les enquêteurs pouvaient aider les répondants au téléphone.
› Les résidents du Québec sont moins enclins à croire que les meilleures méthodes consistent à fournir aux gens des renseignements sur la santé sexuelle (64 p. cent), à leur recommander de passer un test (58 p. cent) et à les éduquer sur l’utilisation sécuritaire de drogues (55 p. cent).
› Les gens qui ont fait des études universitaires sont plus susceptibles de mentionner le fait d’informer les gens qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée (74 p. cent) ou de leur fournir des renseignements sur la santé sexuelle, et de rechercher un test qui est exempt de jugement (73 p. cent).
› Selon les membres de la communauté LGBTQ2, les meilleures façons d’encourager les gens à passer un test de dépistage du VIH consistent à leur fournir des renseignements sur la santé sexuelle, et à rechercher un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture (81 p. cent), à les informer qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée (80 p. cent), à leur dire comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements (75 p. cent) et à leur recommander de passer le test par le biais d’un fournisseur de soins de santé (73 p. cent).
Une liste de trois questions conçues pour mettre à l’essai les connaissances sur les infections transmissibles sexuellement a été présentée aux répondants. Selon les résultats, près de neuf personnes sur dix (86 p. cent) savent qu’une femme enceinte atteinte de syphilis peut transmettre son infection à son nouveau-né si elle ne reçoit pas de traitements. Environ deux tiers des répondants (64 p. cent) ont correctement déclaré que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente, alors qu’une proportion semblable (61 p. cent) rejette à juste raison l’énoncé voulant que la chlamydia ne se guérisse pas.
Graphique 11 : Connaissances sur les ITS
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont moins enclins à donner la bonne réponse lorsqu’il est question de la transmission de la syphilis d’une femme enceinte à son bébé (74 p. cent) ou de l’évolution de la résistance aux antibiotiques de la gonorrhée (52 p. cent), quoique ceux qui ont répondu au sondage en ligne soient également plus susceptibles de se tromper. En comparaison, ceux âgés de 55 ans ou plus savent dans une moindre mesure que la chlamydia se guérit (54 p. cent), mais ont plus tendance à mentionner qu’une femme enceinte peut transmettre la syphilis à son bébé (89 p. cent).
Tableau 20 : Connaissance des infections transmissibles sexuellement et par le sang selon l’âge
Selon ce que vous savez, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux.
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Vrai | 20% | 18% | 15% | 15% | 17% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Vrai | 74% | 86% | 86% | 87% | 89% |
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Vrai | 52% | 71% | 64% | 63% | 66% |
Les hommes ont un peu plus tendance que les femmes à reconnaître que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente (68 p. cent et 60 p. cent, respectivement).
Les résidents du Canada atlantique sont plus susceptibles de savoir que la chlamydia se guérit (68 p. cent), mais moins susceptibles de savoir que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente (55 p. cent).
Ceux du Manitoba et de la Saskatchewan sont plus susceptibles de savoir que les femmes enceintes atteintes de syphilis peuvent transmettre leur affection à leur nouveau-né (93 p. cent).
Les Canadiens dont le revenu annuel du ménage est de 80?000 dollars ou plus, tout comme les gens qui ont fait des études universitaires, sont plus susceptibles de savoir que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente (69 à 70 p. cent). Ils ont aussi plus tendance à être au courant que la chlamydia se guérit (de 67 à 73 p. cent répondant « faux » à l’énoncé disant qu’elle ne se guérit pas).
Une plus grande proportion de membres de la communauté LGBTQ2 que du reste de la population canadienne (75 p. cent) sait que le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente. Les gens sont également plus au courant que la chlamydia se guérit (71 p. cent).
Les Canadiens nés à l’étranger sont moins enclins que le reste de la population à savoir que la chlamydia se guérit (50 p. cent, par rapport à 64 p. cent des répondants nés au Canada).
Les résultats démontrent que les Canadiens croient dans une grande mesure que les deux personnes qui prennent part à une relation sexuelle ont la même part de responsabilité en ce qui concerne la prévention de la transmission d’ITS et d’infections par le sang. Les trois quarts (76 p. cent) croient que la protection contre ces infections est aussi bien la responsabilité de l’individu que de la personne qui transmet l’infection. Seul un répondant sur huit (13 p. cent) déclare que la personne qui transmet l’infection devrait assumer la responsabilité de limiter sa propagation, alors qu’une proportion semblable (9 p. cent) affirme que la responsabilité est l’affaire de l’individu.
Graphique 12 : Responsabilité à l’égard de la prévention de la transmission d’ITS
Les femmes (80 p. cent) sont plus susceptibles que les hommes (73 p. cent) à attribuer la responsabilité de prévention de la transmission d’une ITS aux deux parties prenant part à une relation sexuelle, alors que les hommes attribuent plus souvent l’entière responsabilité à la personne infectée (16 p. cent).
Les Canadiens âgés de 35 à 44 ans sont plus susceptibles d’attribuer la responsabilité de la prévention des ITS aux deux parties participant à la relation sexuelle (86 p. cent), alors que ceux âgés de moins de 25 ans ont moins tendance à être d’accord (67 p. cent) et sont plus enclins à croire que la responsabilité repose sur la personne qui transmet l’infection (18 p. cent).
Les résidents de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus susceptibles que ceux du reste du Canada à croire que la responsabilité de prévention de l’ITS repose sur la personne qui transmet l’infection (19 à 20 p. cent), tandis que les résidents du Québec attribuent plus souvent que la moyenne la responsabilité à parts égales entre les deux parties (82 p. cent).
L’impression que la personne devrait assumer le fardeau de la responsabilité en matière de prévention de l’ITS est plus fréquente chez les membres de la communauté LGBTQ2 que dans le reste de la population canadienne (16 p. cent).
Les répondants nés à l’extérieur du Canada ont un peu plus tendance à croire que la personne transmettant l’infection a la responsabilité (17 p. cent). Cette tendance est particulièrement marquée chez ceux qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est (23 p. cent).
Le sentiment d’aise lorsqu’il est question de discuter d’infections transmissibles sexuellement avec diverses parties varie dans les différents segments de la population canadienne. Neuf personnes sur dix (92 p. cent) seraient à l’aise de chercher de l’information auprès d’un professionnel de la santé, alors que huit sur dix n’hésiteraient pas à consulter un organisme qui se spécialise dans le VIH ou l’hépatite C (83 p. cent), ou à rechercher de façon anonyme de l’information en ligne (82 p. cent). Les répondants se sentent un peu moins à l’aise de chercher conseil auprès d’une personne séropositive ou porteuse de l’hépatite C (74 p. cent se disent à l’aise), d’un pharmacien (73 p. cent) ou d’un organisme communautaire (72 p. cent). Moins de six Canadiens sur dix (57 p. cent) se sentiraient à l’aise de rechercher de l’information auprès d’un(e) ami(e), alors que la moitié (52 p. cent) serait à l’aise de discuter de cette question avec leur famille.
Graphique 13 : Sentiment d’aise lors de discussions sur les ITS
À quel point seriez-vous à l’aise de rechercher de l’information sur le VIH, l’hépatite C ou d’autres infections transmissibles sexuellement par le sang auprès des personnes suivantes? Ceux qui ont répondu « Mal à l’aise ».
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
Votre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé | 15% | 8% | 5% | 5% | 5% |
n= | 161 | 160 | 191 | 227 | 530 |
Un pharmacien | 31% | 19% | 21% | 25% | 26% |
n= | 162 | 143 | 175 | 233 | 515 |
Vos amis | 43% | 43% | 29% | 42% | 44% |
n= | 152 | 162 | 164 | 210 | 531 |
Votre famille | 49% | 51% | 44% | 41% | 40% |
n= | 146 | 162 | 174 | 218 | 497 |
Un organisme communautaire | 36% | 21% | 20% | 20% | 29% |
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
En ligne | 13% | 8% | 5% | 11% | 22% |
n= | 312 | 301 | 334 | 431 | 1014 |
Une personne séropositive ou porteuse de l’hépatite C | 31% | 24% | 15% | 19% | 25% |
n= | 168 | 136 | 160 | 217 | 506 |
Une organisation locale qui se spécialise dans le VIH ou l’hépatite C | 18% | 11% | 6% | 7% | 14% |
À l’exception des amis et des sources en ligne, les répondants âgés de moins de 25 ans se disent systématiquement moins à l’aise de consulter l’une ou l’autre de ces personnes, bien que ce malaise soit plus marqué dans le sondage en ligne. Les gens âgés de 55 ans et plus affichent généralement un sentiment d’aise inférieur à la moyenne lorsqu’il est question de discuter de la question avec un organisme communautaire (29 p. cent) ou en ligne (22 p. cent). Les répondants âgés de 35 à 44 ans sont ceux qui se sentent le plus à l’aise de se diriger à leurs amis pour obtenir des renseignements sur les ITS (68 p. cent).
Les gens qui ont fait des études universitaires et ceux dont le revenu du ménage est élevé – y compris les répondants en ligne – sont plus susceptibles d’être plus à l’aise avec presque tous les professionnels et organismes que ceux qui ont un niveau de scolarité inférieur ou un revenu inférieur. L’exception est le sentiment d’aise à l’égard de la famille, qui est plus bas chez les gens ayant fait des études universitaires. À l’inverse, les répondants qui ont terminé leurs études secondaires ou qui ont un niveau de scolarité inférieur, tout comme les personnes qui indiquent que le revenu de leur ménage est de moins de 40?000 dollars, se sentent beaucoup moins à l’aise avec plusieurs des sources, y compris les fournisseurs de soins de santé, les organismes communautaires, les personnes porteuses de l’hépatite C, et les sources en ligne.
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins à se sentir à l’aise avec la plupart des sources, y compris les fournisseurs de soins de santé, les pharmaciens, les organismes communautaires, les sources en ligne, les personnes porteuses de l’hépatite C et les amis.
Les gens qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est ont plus tendance que les autres répondants à se sentir à l’aise en ligne. Ceux qui s’identifient comme des Africains sont moins susceptibles d’être à l’aise avec les fournisseurs de soins de santé. Ceux de descendance britannique sont plus enclins à être à l’aise que les autres avec les personnes porteuses de l’hépatite C.
Les répondants qui disent se sentir mal à l’aise lorsque vient le temps de rechercher des renseignements sur les ITS auprès d’un médecin, d’un pharmacien ou d’un organisme communautaire ont été invités à fournir plus d’explications sur leur réponse. Le quart mentionne la peur du jugement (27 p. cent), alors qu’une moindre proportion (22 p. cent) évoque des préoccupations relatives à la vie privée. Environ une personne sur dix exprime des doutes par rapport aux connaissances adéquates de la personne à qui elle s’adresserait pour obtenir un conseil éclairé (13 p. cent) ou déclare simplement que les ITS sont un sujet difficile à aborder (10 p. cent). D’autres raisons font l’objet d’une mention par cinq pour cent des répondants ou moins. Aussi, une personne sur cinq (19 p. cent) ne donne pas de réponse.
Graphique 14 : Raisons du malaise lors de discussions sur les infections
Les Canadiens âgés de 45 à 54 ans, ainsi que ceux qui ont fait des études universitaires ou dont le revenu du ménage est de 150?000 dollars ou plus, sont plus susceptibles que les autres de faire allusion à des préoccupations relatives à la vie privée (31 à 35 p. cent). Le manque de connaissances est également plus souvent évoqué comme une raison par les gens qui ont un revenu élevé (24 p. cent).
Les répondants âgés de 25 à 34 ans (39 p. cent) mentionnent plus souvent que ceux plus jeunes ou plus vieux la peur de la stigmatisation.
Ceux qui sont nés à l’extérieur du Canada (16 p. cent), particulièrement s’ils sont arrivés au pays au cours de la dernière décennie (23 p. cent), ont plus tendance que les autres à parler de la nature délicate du sujet et de la réticence à aborder le sujet. Ce cas se présente aussi plus fréquemment chez les jeunes qu’au sein des cohortes plus âgées (17 p. cent). Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan sont également plus enclins que ceux des autres régions du pays à affirmer croire que les gens se sentent possiblement mal à l’aise d’aborder le sujet avec leur famille (15 p. cent).
Les répondants ont été invités à énoncer des hypothèses sur les raisons pour lesquelles une personne à risque choisirait de ne pas se soumettre à un test de dépistage d’ITS. Trois personnes sur dix mentionnent la peur que les résultats soient positifs (32 p. cent) ou la peur que les gens s’en rendent compte (29 p. cent) comme des causes potentielles. Une sur cinq (18 p. cent) croit qu’une part du blâme est attribuable à l’absence de symptômes, alors qu’une sur sept (14 p. cent) suggère que les gens ne se considèrent tout simplement pas comme des personnes à risque. Aussi, une personne sur dix mentionne un manque d’information ou d’éducation concernant les tests de dépistage et les remèdes pour les ITS. Parmi les autres explications données figurent l’indifférence (8 p. cent), le fait de ne pas avoir accès à des soins de santé pour passer le test (8 p. cent) et la peur de le dire à son ou sa partenaire (7 p. cent). D’autres raisons font l’objet d’une mention par quatre pour cent des répondants ou moins. Treize pour cent ne donnent pas de réponse.
Selon vous, pour quelle raison une personne susceptible de contracter une infection transmissible sexuellement ne passerait-elle pas un test de dépistage? (Sans aide)
Col1 | Total |
---|---|
n= | 2452 |
Par peur que les résultats soient positifs | 32% |
Par peur que les gens s’en rendent compte et me traitent différemment | 29% |
Parce que je n’ai pas de symptômes | 18% |
Parce que je ne me considère pas comme une personne à risque ou parce que je ne sais pas comment les infections sont contractées ou transmises | 14% |
Parce que je manque de connaissances, de formation ou d’information | 10% |
Paresse/négligence/indifférence | 8% |
Parce que je n’ai pas accès à des soins de santé pour passer le test/Parce que je ne sais pas comment m’y prendre ou je ne connais l’endroit où aller pour passer le test | 8% |
Par peur de le dire à mon partenaire | 7% |
Par peur d’être vue comme une personne homosexuelle, une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou avec plus d’un(e) partenaire | 3% |
En raison de préoccupations en matière de protection de la vie privée | 2% |
Autre | 3% |
Je ne sais pas/Pas de réponse | 13% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont plus enclins que les Canadiens plus âgés à suggérer la peur que les résultats soient positifs (19 p. cent), alors que ceux âgés de 55 ans et plus ont moins tendance à faire allusion à l’absence de symptômes (13 p. cent). Les 25 à 44 ans représentent la cohorte la plus susceptible de mentionner l’absence de symptômes (24 à 26 p. cent). Les 25 à 34 ans sont également plus enclins à suggérer la peur que les gens s’en rendent compte (35 p. cent) comme une raison importante.
Les résidents du Québec sont moins enclins que les autres résidents à mentionner la peur que les gens s’en rendent compte ou le manque de connaissances sur la transmission d’ITS (18 p. cent et 9 p. cent, respectivement), alors que les résidents de l’Ontario ont plus tendance à faire allusion à la peur de découvrir qu’ils ont une ITS (35 p. cent). Les résidents de l’Alberta sont plus susceptibles que la moyenne d’affirmer qu’il s’agit d’un manque de connaissances sur la transmission des ITS (20 p. cent) et ceux du Canada atlantique de mentionner la peur que les résultats soient positifs (40 p. cent).
Les Canadiens qui ont un revenu annuel entre 80?000 et 100 000 dollars sont plus susceptibles que les autres de mentionner la peur que les gens s’en rendent compte (35 p. cent), alors que cela est moins souvent le cas chez ceux qui gagnent moins de 40 000 dollars (24 p. cent).
Les Canadiens nés en Asie du Sud ou du Sud-Est sont moins enclins que les autres Canadiens nés à l’étranger à mentionner la peur que les résultats soient positifs ou que les gens s’en rendent compte (21 p. cent et 20 p. cent), mais ont plus tendance à faire allusion à l’absence d’accès à des soins de santé (13 p. cent). Les Canadiens nés dans les Antilles ou en Amérique du Sud sont plus enclins que ceux provenant d’autres régions à nommer la peur que les gens s’en rendent compte (42 p. cent), alors que ceux nés en Angleterre sont plus susceptibles de mentionner la peur de la dire à son ou sa partenaire, ou l’absence d’accès à des soins de santé (12 p. cent et 14 p. cent).
Ceux qui sont arrivés au Canada il y a plus de dix ans, mais moins de 30 ans sont plus enclins que les autres à suggérer l’absence de symptômes (25 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 ont plus tendance que les autres Canadiens à évoquer l’absence de symptômes (25 p. cent).
Les répondants ont été invités à identifier ce qu’ils considèrent comme les meilleures façons d’encourager les tests de dépistage d’ITS à partir d’une liste fournie. Toutes les méthodes proposées ont été adoptées avec l’approbation de la majorité des répondants. Huit personnes sur dix (80 p. cent) identifient comme une approche clé une éducation accrue en santé sexuelle, alors que les trois quarts (75 p. cent) recommandent le partage de plus de renseignements sur la gravité de la maladie et les voies de transmission. Environ sept personnes sur dix soulignent la nature simple et confidentielle des tests de dépistage d’ITS (73 p. cent), l’accroissement de la sensibilisation voulant que les ITS ne soient pas toujours accompagnées de symptômes visibles et qu’elles ne puissent être écartées que par le biais d’un test de dépistage (72 p. cent), le partage de plus d’informations sur les façons et les endroits où avoir accès au test (70 p. cent) et des recommandations de fournisseurs de soins de santé (67 p. cent).
Selon vous, quelles sont les meilleures façons d’encourager les gens à passer un test de dépistage d’infections transmissibles sexuellement ou à recevoir des traitements? (Avec aide)
- |
Total |
---|---|
n= |
2452 |
En les informant des risques et méthodes de transmission sans porter de jugement et d’une façon qui est adaptée aux cultures |
80% |
En les informant de la gravité de la maladie, ou des traitements ou remèdes disponibles sans porter de jugement et d’une façon qui est adaptée aux cultures |
75% |
En les informant qu’il est plutôt facile de passer un test de dépistage et de recevoir des traitements, et que leur vie privée sera respectée |
73% |
En les informant qu’il est possible d’être infecté sans le savoir, ou des traitements ou remèdes disponibles |
72% |
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements |
70% |
En leur recommandant de passer le test par le biais d’un fournisseur de soins de santé |
67% |
Autre |
1% |
Je ne sais pas/Pas de réponse |
2% |
Note : Seules les réponses de 2 % et plus sont montrées
Les répondants âgés de 35 à 44 ans sont systématiquement plus enclins à sélectionner chacune des méthodes proposées ci-dessus. Les moins de 25 ans sont moins enclins à choisir les recommandations de fournisseurs de soins de santé (54 p. cent), particulièrement les répondants en ligne.
Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus enclins à choisir de meilleures informations sur les façons et les endroits où passer un test ou obtenir des traitements (76 p. cent). Les résidents du Québec sont moins enclins à choisir les renseignements sur la facilité de passer un test et d’obtenir des traitements (67 p. cent) ou les recommandations de fournisseurs de soins de santé (60 p. cent).
Les Canadiens dont le revenu annuel est de 150?000 dollars ou plus sont plus susceptibles de choisir de meilleures informations sur la gravité des ITS (80 p. cent). Ceux dont le revenu annuel est de moins de 40?000 dollars ont moins tendance à choisir le fait qu’il est facile de passer un test et d’obtenir des traitements (68 p. cent).
Ceux qui se considèrent comme des membres d’un groupe ethnique sont moins enclins à choisir de meilleures informations sur le fait qu’une infection puisse être indétectable (67 p. cent), de meilleures informations sur les façons et les endroits où passer un test ou obtenir des traitements (65 p. cent), des renseignements sur la facilité de passer un test et d’obtenir des traitements (68 p. cent) ou les recommandations d’un fournisseur de soins de santé (61 p. cent). Les Canadiens nés en Angleterre sont moins susceptibles de choisir de meilleures informations sur la gravité des ITS (67 p. cent), de meilleures informations sur le fait qu’une infection puisse être indétectable (60 p. cent), des renseignements sur la facilité de passer un test et d’obtenir des traitements (64 p. cent) ou les recommandations d’un fournisseur de soins de santé (55 p. cent). Les Canadiens nés en Europe sont moins enclins à choisir de meilleures informations sur le fait que les gens puissent être atteints d’une ITS et ne pas le savoir (63 p. cent), de meilleures informations sur les façons et les endroits où passer un test ou obtenir des traitements (65 p. cent), des renseignements sur la facilité de passer un test de dépistage et d’obtenir des traitements (65 p. cent), ou les recommandations d’un fournisseur de soins de santé (59 p. cent).
Les Canadiens ayant une incapacité sont plus susceptibles que les autres de choisir de meilleures informations sur les façons et les endroits où passer un test ou obtenir des traitements (76 p. cent), des renseignements sur la facilité de passer un test et d’obtenir des traitements (79 p. cent) et les recommandations d’un fournisseur de soins de santé (73 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus susceptibles de choisir de meilleures informations sur les façons et les endroits où passer un test ou obtenir des traitements (75 p. cent), des renseignements sur la facilité de passer un test et d’obtenir des traitements (80 p. cent) et les recommandations d’un fournisseur de soins de santé (74 p. cent).
Lorsqu'on leur a demandé si, à leur avis, la responsabilité de demander un test de dépistage repose principalement sur l’individu ou sur le fournisseur de soins de santé de la personne, six Canadiens sur dix (59 p. cent) croient que les deux parties devraient partager la responsabilité à parts égales. Toutefois, le tiers (35 p. cent) croit que la responsabilité pèse principalement sur l’individu. Très peu de répondants (4 p. cent) sont d’avis que le fournisseur de soins de santé de la personne devrait assumer cette responsabilité.
Graphique 15 : Responsabilité de demander un test de dépistage
Les femmes sont plus susceptibles à affirmer que les deux parties sont tout aussi responsables de demander un test de dépistage d’ITS (65 p. cent par rapport à 53 p. cent des hommes). Les hommes, à l’inverse, sont plus susceptibles de dire que l’individu doit assumer cette responsabilité (39 p. cent, comparativement à 31 p. cent des femmes).
Les Canadiens âgés de moins de 25 ans et ceux qui ont fait des études secondaires ou moins sont moins enclins à croire que la responsabilité devrait être partagée entre les deux parties (48 p. cent et 53 p. cent, respectivement).
Les Canadiens nés à l’étranger, particulièrement ceux qui sont arrivés au Canada il y a plus de 10 ans, mais moins de 30 ans ont moins tendance à croire que la responsabilité doit principalement reposer sur l’individu (30 p. cent et 24 p. cent).
Un Canadien sur dix de l’échantillon (9 p. cent) affirme être sexuellement actif avec plus d’un(e) partenaire (au cours des douze derniers mois). Une proportion semblable (11 p. cent) a été sexuellement active avec un(e) partenaire occasionnel(le) avec qui elle n’a pas une relation établie.
Graphique 16 : Activité sexuelle récente
La proportion de répondants qui indiquent être sexuellement actifs avec un(e) partenaire occasionnel(le) passe de 27 p. cent chez les gens âgés de moins de 25 ans à trois pour cent chez les 55 ans et plus. Dans la même veine, la proportion de ceux qui ont plusieurs partenaires chute de 21 pour cent chez les moins de 25 ans à deux pour cent chez les 55 ans et plus.
Au cours des douze derniers mois, avez-vous été sexuellement actif(active) avec …? (Pourcentage disant oui)
Âge |
16-24 |
25-34 |
35-44 |
45-54 |
55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= |
314 |
305 |
339 |
443 |
1046 |
Un(e) partenaire occasionnel(le) avec qui vous n’avez pas une relation établie |
27% |
18% |
12% |
7% |
3% |
Plus d’un(e) partenaire |
21% |
16% |
9% |
5% |
2% |
Les résidents du Québec sont plus enclins à être sexuellement actifs avec un(e) partenaire occassionnel(le) (16 p. cent), alors que les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba le sont moins (5 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus susceptibles d’être sexuellement actifs avec un(e) partenaire occassionnel(le) (35 p. cent) ou avec plusieurs partenaires (33 p. cent).
Les répondants qui ont été sexuellement actifs avec plusieurs partenaires ou avec un(e) partenaire occassionnel(le) au cours des douze derniers mois ont été interrogés sur la fréquence à laquelle ils utilisent le condom. Le tiers (34 p. cent) affirme avoir utilisé le condom dans toutes ses rencontres sexuelles, alors qu’une proportion semblable (32 p. cent) dit en avoir utilisé un « la plupart du temps ». Une personne sur six utilise le condom seulement de temps à autre (16 p. cent) ou ne l’utilise jamais (15 p. cent). Le risque perçu et l’utilisation du condom sont intimement liés. Ceux qui utilisent toujours le condom sont considérablement plus enclins à évaluer les risques qu’ils courent de contracter le VIH et, dans une moindre mesure, les infections transmissibles sexuellement.
Graphique 17 : Utilisation de mesures de protection
Les répondants âgés de moins de 25 ans sont plus enclins à utiliser le condom la plupart du temps (42 p. cent), bien que cela soit moins souvent le cas chez ceux qui ont participé au sondage en ligne. Ceux âgés de 25 à 34 ans et de 45 à 54 ans sont plus susceptibles d’utiliser le condom tout le temps (43 p. cent et 49 p. cent, respectivement), bien que la taille de chacun de ces segments soit petite. Les 55 ans et plus sont ceux qui ont le plus tendance à affirmer ne jamais utiliser le condom (33 p. cent), bien que, encore une fois, la taille de l’échantillon soit petite (n=42).
Diriez-vous que vous utilisez le condom tout le temps, la plupart du temps, de temps à autre ou jamais?
Âge |
16-24 |
25-34 |
35-44 |
45-54 |
55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= |
93 |
61 |
48 |
32 |
42 |
Tout le temps |
27% |
43% |
37% |
49% |
22% |
La plupart du temps |
42% |
26% |
41% |
9% |
21% |
De temps à autre |
14% |
18% |
10% |
17% |
24% |
Jamais |
15% |
11% |
10% |
18% |
33% |
Les Canadiens qui ont fait des études universitaires sont plus susceptibles d’utiliser le condom tout le temps (41 p. cent).
Les répondants nés à l’extérieur du pays et ceux appartenant à une minorité visible sont plus susceptibles d’utiliser le condom la plupart du temps (45 et 47 p. cent, respectivement).
Parmi ceux qui indiquent utiliser le condom au moins de temps à autre, quatre répondants sur dix attribuent leur utilisation à la réduction du risque de contracter une infection (43 p. cent) et au fait d’avoir une sexualité responsable et sans risques (40 p. cent). Trois personnes sur dix (28 p. cent) mentionnent la réduction du risque de grossesse. D’autres raisons font l’objet d’une mention par quatre pour cent des répondants ou moins.
Graphique 18 : Raisons d’utiliser le condom
Les femmes sont plus susceptibles à mentionner comme principale raison la réduction du risque de grossesse (39 p. cent par rapport à 20 p. cent des hommes).
Les répondants âgés de moins de 25 ans ont plus tendance à faire allusion à la réduction du risque de grossesse comme la principale raison pour laquelle ils utilisent le condom (36 p. cent).
Ceux dont le revenu annuel se situe entre 40 000 et 80 000 dollars sont plus susceptibles de choisir la réduction du risque de grossesse pour expliquer ce qui les motive le plus à utiliser le condom (39 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont moins enclins à nommer la réduction du risque de grossesse (17 p. cent).
Les répondants nés à l’extérieur du Canada ont moins tendance à mentionner la réduction du risque de grossesse comme la principale raison pour laquelle ils utilisent le condom (11 p. cent).
Parmi les quelques répondants qui indiquent ne pas utiliser le condom, les explications les plus fréquentes comprennent la confiance dans le ou la partenaire (25 p. cent), l’aversion de l’utilisation du condom en général (17 p. cent) et l’absence d’un risque de grossesse (11 p. cent). Le manque d’accès à des condoms (disponibilité et coût) constitue un problème qu’évoque une personne sur dix (9 p. cent). Sept pour cent des répondants ou moins mentionnent d’autres raisons et un sur quatre (23 p. cent) ne fournit pas de réponse.
Graphique 19 : Raisons de ne pas utiliser le condom
Les résultats suggèrent une utilisation quelque peu limitée des tests de dépistage d’ITS. La moitié des répondants (50 p. cent) indiquent n’en avoir jamais passé un. Quatre sur dix (38 p. cent) affirment avoir passé un test de dépistage d’une ITS non précise par le passé. Environ le tiers a été testé pour le VIH (36 p. cent) ou pour l’hépatite C (33 p. cent). Ceux qui affirment utiliser souvent le condom sont aussi plus enclins à avoir passé un test de dépistage pour une ou plusieurs ITSS. Toutefois, peut-être en partie pour cette raison, les tests de dépistage sont plus souvent mentionnés par les gens qui croient que leur risque de contracter le VIH ou l’hépatite C est modéré.
Graphique 20 : Incidence des tests de dépistage d’ITS
Les répondants âgés de 25 à 44 ans sont beaucoup plus enclins à avoir passé un test de dépistage pour l’une ou l’autre de ces infections. Ceux âgés de 55 ans et plus sont les plus enclins à n’avoir jamais passé un test (67 p. cent).
Avez-vous déjà passé un test de dépistage de l’une ou l’autre des affections pour vos assurances, pour faire un don de sang ou pour participer à des études de recherche?
Âge | 16-24 | 25-34 | 35-44 | 45-54 | 55 plus |
---|---|---|---|---|---|
n= | 314 | 305 | 339 | 443 | 1046 |
VIH | 25% | 57% | 58% | 43% | 20% |
Hépatite C | 23% | 50% | 48% | 38% | 21% |
Infections transmissibles sexuellement | 36% | 64% | 58% | 40% | 20% |
Jamais été testé(e) pour l’une ou l’autre des affections mentionnées ci-dessus | 52% | 29% | 33% | 45% | 67% |
Ne sais pas/Pas de réponse | 7% | 0% | 2% | 2% | 2% |
Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba sont plus enclins à ne s’être jamais soumis à un test de dépistage d’ITS (62 p. cent), alors que ceux de la Colombie-Britannique sont plus susceptibles d’en avoir passé un pour l’hépatite C en particulier (38 p. cent), comparativement à ceux du Canada atlantique, qui ont moins tendance à avoir passé un test ni pour l’hépatite C (25 p. cent) ni pour les ITS en général (31 p. cent).
Les Canadiens qui ont fait des études secondaires ou moins ont moins tendance à s’être soumis à un test de dépistage pour l’une ou l’autre de ces infections (58 p. cent), alors que ceux qui ont fait des études universitaires sont plus susceptibles d’en avoir passé un (43 et 44 p. cent pour le VIH et les infections transmissibles sexuellement, et 37 p. cent pour l’hépatite C)
Les Canadiens dont le revenu annuel est de 80 000 dollars ou plus sont plus susceptibles d’avoir passé un test de dépistage du VIH (41 à 44 p. cent).
Les membres de la communauté LGBTQ2 sont plus enclins à avoir passé un test de dépistage pour l’une ou l’autre de ces infections. C’est également le cas des Autochtones, des gens d’une minorité visible et des Canadiens de descendance antillaise ou sud-américaine.
Les répondants nés à l’extérieur du Canada qui sont au pays depuis dix ans ou moins sont plus susceptibles de s’être soumis à un test de dépistage du VIH (50 p. cent).
Parmi les répondants qui n’ont jamais passé un test pour l’une ou l’autre des infections, le quart (26 p. cent) indique avoir passé le plus récent test au cours des douze derniers mois. En revanche, trois personnes sur dix (29 p. cent) ont passé un test au cours des cinq dernières années, mais il y a plus de deux ans. Une sur six (16 p. cent) s’est soumise à un test de dépistage il y a plus de cinq ans, mais moins de dix ans, et 28 pour cent ne l’ont pas fait au cours de la dernière décennie.
Graphique 21 : Moment du plus récent test de dépistage d’ITS
En comparaison avec les femmes, les hommes sont plus susceptibles de s’être soumis à un test de dépistage au cours des douze derniers mois (30 p. cent et 22 p. cent, respectivement), alors que les femmes ont plus tendance à indiquer que le plus récent test qu’elles ont passé a eu lieu il y a plus de dix ans (34 p. cent comparativement à 22 p. cent pour les hommes), ce qui est également le cas chez les 55 ans et plus (55 p. cent de ceux qui ont passé un test un dépistage l’ont fait il y a plus de dix ans).
Il existe une forte corrélation inverse entre la récence d’un test de dépistage et l’âge. Par exemple, la proportion de répondants qui indiquent s’être soumis à un test de dépistage au cours des douze derniers mois passe de 57 p. cent chez les gens âgés de moins de 25 ans à 10 pour cent chez les 65 ans et plus.
Les résidents de la Colombie-Britannique sont moins enclins à avoir passé un test au cours de la dernière année (15 p. cent) et plus susceptibles de s’être soumis à un tel test il y a plus de dix ans (37 p. cent). Les résidents de la Saskatchewan et du Manitoba ont plus tendance à avoir passé un test de dépistage d’ITS il y a plus de dix ans (41 p. cent), alors que ceux du Québec sont moins enclins à l’avoir fait il y a plus de dix ans (22 p, cent). Les résidents du Canada atlantique sont plus susceptibles d’avoir passé un test de dépistage d’ITS il y a plus de cinq ans, mais moins de dix ans (27 p. cent).
Les Canadiens dont le revenu annuel est inférieur à 40 000 dollars sont plus enclins à s’être soumis à un test de dépistage d’ITS au cours de la dernière année (35 p. cent), alors que ceux dont le revenu annuel est supérieur à 150?000 dollars ont plus tendance à avoir passé un test il y a plus de dix ans (38 p. cent).
Les Canadiens nés à l’étranger qui sont au pays depuis moins de 30 sont plus enclins à avoir passé un test au cours de la dernière année (46 p. cent chez ceux qui sont au Canada depuis moins de dix ans et 37 p. cent chez ceux qui sont au pays depuis plus de dix ans, mais moins de 30 ans), alors que ceux qui sont au Canada depuis 30 ans ou plus sont plus enclins à avoir passé un test de dépistage il y a plus de dix ans (42 p. cent).
Les Canadiens qui s’identifient comme des membres d’une minorité visible ainsi que les membres de la communauté LGBTQ2 ont plus tendance à s’être soumis à un test de dépistage d’ITS au cours de la dernière année (54 p. cent).
Les Canadiens de descendance antillaise et sud-américaine ont plus tendance à s’être soumis à un test de dépistage d’ITS au cours de la dernière année (41 p. cent). C’est également le cas pour ceux qui s’identifient comme des Asiatiques du Sud ou du Sud-Est (42 p. cent).
Annexe A
Questionnaire du sondage (français/anglais)
Bonjour,
TLe gouvernement du Canada mène un sondage de recherche sur d'importantes questions touchant la santé auprès de résidents permanents âgés de 16 ans ou plus. Préférez-vous continuer en français ou en anglais? Would you prefer that I continue in English or French?
Je suis ..., des Associés de recherche EKOS, l'entreprise embauchée pour effectuer ce sondage. Le sondage dure à peu près de 20 minutes, et il est enregistré auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing. Votre participation est volontaire et complètement confidentielle. Vos réponses demeureront anonymes.
Votre décision à cet égard n'aura aucune incidence sur vos éventuels rapports avec le gouvernement du Canada. Seriez-vous d'accord pour que nous vous posions quelques questions?
Les renseignements personnels que vous communiquez à Santé Canada sont recueillis en conformité avec les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels, en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de Santé et en vertu de la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Secrétariat du Conseil du Trésor. Nous recueillons seulement l'information dont nous avons besoin pour réaliser notre projet de recherche.
En outre des mesures de protection de vos renseignements personnels, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander l'accès à vos renseignements de même que leur correction. Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de ces droits ou pour obtenir de l'information au sujet de nos pratiques en matière de protection des renseignements personnels, veuillez communiquer avec le coordonnateur de la protection des renseignements personnels au 613-948-1219 ou à l'adresse privacy-vie.privee@hc-sc.gc.ca. Vous pouvez aussi déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous estimez que vos renseignements personnels ont été traités de façon inappropriée.
Puis-je commencer?
Continuer 1
Préfère de le remplir en ligne 2
Refus (remercier et terminer) 9
INTRORF1
Seriez-vous disposé à remplir le sondage en ligne le plus tôt possible?
Si oui: Veuillez nous fournir votre adresse courriel s'il vous plait.
If no: thank and terminate
Oui (noter l'adresse courriel) 1
Non remercier et terminer 2
INTRORF2
Un courriel d'invitation vous a été envoyée et vous devriez le recevoir sous peu. Veuillez s'il vous plaît remplir au sondage le plus tôt possible. Merci pour votre temps et collaboration.
Toujours cliquer sur « continuer » pour retourner à l'introduction 1
PRIV
Cet appel peut être enregistré pour contrôle de la qualité ou formation.
QGENDR
Êtes-vous... (Ne pas lire les options)
Un homme 1
Une femme 2
Préfère me décrire comme: 77
Préfère ne pas répondre 99
QAGEX
En quelle année êtes-vous né(e)?
Note : inscrire l'année au complet, p. ex., "1977"
Année : 1
Pas de réponse 9
QAGEXA
Avez-vous au moins 16 ans?
Oui 1
Non 2
Pas de réponse 99
QAGEY
Puis-je inscrire votre âge dans l'une des catégories suivantes?
Moins de 16 ans 98
De 16 à 19 ans 1
De 20 à 21 ans 2
De 22 à 24 ans 3
De 25 à 34 ans 4
De 35 à 44 ans 5
De 45 à 54 ans 6
De 55 à 64 ans 7
65 ans ou plus 8
Refus de répondre 9
PQKNOW1
Half-sample
Dans quelle mesure vous diriez-vous informé(e) au sujet des affections suivantes sur une échelle où 1 signifie pas du tout informé(e), 5 signifie extrêmement informé(e) et le point milieu, 3, signifie moyennement informé(e).
QKNOW1A
VIH
1 Pas du tout informé 1
2 2
3 Moyennement informé 3
4 4
5 Extrêmement informé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
QKNOW1B
Hépatite C
1 Pas du tout informé 1
2 2
3 Moyennement informé 3
4 4
5 Extrêmement informé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
QKNOW1C
Hépatite B
1 Pas du tout informé 1
2 2
3 Moyennement informé 3
4 4
5 Extrêmement informé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
QKNOW1D
Infections transmissibles sexuellement, comme la gonorrhée, la chlamydia ou la syphilis
1 Pas du tout informé 1
2 2
3 Moyennement informé 3
4 4
5 Extrêmement informé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
PHRISK
Comment évalueriez-vous votre risque de contracter chacune des affections suivantes? Veuillez répondre en utilisant une échelle où 1 signifie un risque très faible, 5 signifie un risque très élevé et le point milieu, 3, signifie un risque modéré.
HRISKA
VIH
1 un risque très faible 1
2 2
3 un risque modéré 3
4 4
5 un risque très élevé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HRISKB
Hépatite C
1 un risque très faible 1
2 2
3 un risque modéré 3
4 4
5 un risque très élevé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HRISKC
Half-sample, Hep B
Hépatite B
1 un risque très faible 1
2 2
3 un risque modéré 3
4 4
5 un risque très élevé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HRISKD
Infections transmissibles sexuellement, comme la gonorrhée, la chlamydia ou la syphilis
1 un risque très faible 1
2 2
3 un risque modéré 3
4 4
5 un risque très élevé 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q2 [1,16]
Selon ce que vous savez ou avez entendu, pouvez-vous me dire quels actions, facteurs ou conditions peuvent augmenter le risque de contracter l'hépatite C, une infection virale qui cause l'inflammation du foie et qui peut entraîner des dommages importants à cet organe? Autrement dit, comment est-il possible de contracter l'hépatite C?
(Do not read list)
Note: (Au besoin) Pouvez-vous être plus précis sur la façon ou entre qui et qui? obtenir ici le plus de détails possible pour encoder et le plus de réponses possible
En partageant des seringues ou du matériel pour s'injecter des drogues 1
En partageant du matériel d'inhalation de drogue (p. ex., paille) 2
En ayant des relations sexuelles non protégées 3
En se faisant tatouer ou faire des perçages corporels avec des instruments non stériles 4
Partage d'objets de toilette (brosses à dent, rasoir) 5
Contact occasionnel (bise, embrassade, poignée de mains) 6
À la naissance d'une femme qui a l'hépatite C 7
Lors de l'allaitement 8
Lors d'un séjour ou voyage dans un pays où l'hépatite C est commune 9
Par le biais de soins médicaux avec du matériel non stérile 10
Par le biais d'une transfusion sanguine, de l'injection d'un produit sanguin ou d'une transplantation d'organe au Canada avant 1992 11
Par le biais d'une transfusion sanguine, de l'injection d'un produit sanguin ou d'une transplantation d'organe dans un pays où l'hépatite C est commune 12
Lors de l'administration d'un vaccin avec du matériel non stérile 13
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
PQ10
Veuillez me dire si vous croyez que chacun des énoncés suivants est vrai ou faux.
Q10A
Beaucoup des gens qui ont l'hépatite C ne le savent pas.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q10B
Un test sanguin est la seule manière de savoir si vous avez contracté l'hépatite C.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q10C
Les gens de votre groupe d'âge sont plus susceptibles d'avoir ou de contracter l'hépatite C que ceux des autres groupes d'âge.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
QCOMFHC
À quel point seriez-vous à l'aise de travailler ou d'avoir des contacts occasionnels avec une personne qui a l'hépatite C?
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
QRISKG [1,22]
D'après vous, quels groupes sont les plus à risque de contracter l'hépatite C de nos jours au Canada? Y a-t-il d'autres groupes?
(Ne pas lire - coder toute réponse pertinente)
Les gens qui s'injectent des drogues 1
Les hommes homosexuels ou bisexuels 2
Les hommes 3
Les femmes 4
Les personnes qui reçoivent des transfusions sanguines 5
Ceux qui ont reçu une greffe d'organe 6
Ceux qui ont des relations sexuelles non protégées 7
Les enfants nés de mères qui ont l'hépatite C 8
Les personnes tatouées ou qui se sont fait percer des parties du corps 9
Ceux qui partagent des objets (seringues, brosses à dent, rasoirs) ayant peut-être été contaminés par le sang, avec quelqu'un qui a l'hépatite C 10
Les jeunes 11
Les personnes âgées ou les gens de la génération du baby-boom 12
Les Autochtones 13
Les personnes en prison 14
Les nouveaux immigrants 15
Les travailleurs ou travailleuses du sexe 16
Les sans-abri ou les gens de la rue 17
Autre (préciser) 77
Pas de groupe plus susceptible qu'un autre 98
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
Q14
Autant que vous sachiez, y a-t-il une cure à l'hépatite C?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
Q15
Existe-t-il un vaccin qui empêche de contracter l'hépatite C?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
Q15B
Half-sample, Hep B
Existe-t-il un vaccin qui empêche de contracter l'hépatite B?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
Q17 [1,3]
Selon vous, pourquoi une personne susceptible de contracter l'hépatite C pourrait-elle ne pas passer un test de dépistage?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Parce qu'elle ne comprend pas les facteurs de risque ou la façon dont l'hépatite C est contractée ou transmise 1
Parce qu'elle ne comprend pas la gravité de l'affection 2
Parce qu'elle ne comprend pas la façon de passer un test de dépistage ou ne sait pas où aller 3
Parce qu'elle n'a pas accès à des soins de santé pour se soumettre au test 4
Parce qu'elle ne comprend pas s'il y a un traitement ou un remède pour l'hépatite C 5
Parce qu'elle n'a pas de symptômes laissant deviner l'infection 6
Parce qu'elle ne se considère pas comme une personne à risque 7
Parce qu'elle a peur que les gens s'en rendent compte, la voient comme une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou qui utilise des seringues, etc. 8
Parce qu'elle a peur de le dire à son ou sa partenaire 9
Parce que le fournisseur de soins de santé ne lui a pas recommandé de le faire 10
Parce qu'elle manque de temps ou qu'elle n'a pas les capacités pour se soumettre au test 11
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
Q19 [1,15]
Selon vous, lesquelles des façons suivantes sont les meilleures pour encourager les gens à passer le test de dépistage de l'hépatite C?
Lire la liste – accepter tous les choix pertinents
En les informant des risques et méthodes de transmission 1
En les informant qu'il est possible d'être infecté sans le savoir et en leur transmettant des renseignements sur les possibles traitements et cures 2
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements 3
En les informant qu'il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée 4
En les éduquant sur l'utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits 5
En leur recommandant de passer le test par le biais d'un fournisseur de soins de santé 6
En leur fournissant des renseignements sur la santé sexuelle, et en recherchant un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture 7
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
RISK2 [1,3]
Low, HRISKB
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter l'hépatite C est faible. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes hétérosexuel(le) 1
Vous êtes marié(e), vous n'avez qu'un(e) partenaire, vous êtes monogame 2
Vous ne pratiquez pas le sexe oral 3
Vous n'avez pas de pénétrations vaginales 4
Vous ne pratiquez pas le sexe anal 5
La charge virale de votre partenaire n'est pas détectable 6
Vous utilisez la prophylaxie préexposition 7
Vous utilisez toujours un condom 8
Vous n'utilisez pas de drogues intraveineuses 9
Vous n'adoptez pas de comportements à risque 10
Vous n'avez jamais de relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 11
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
RISK3 [1,3]
Mod, HRISKB
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter l'hépatite C est modéré. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes hétérosexuel(le) 1
Vous êtes gai 2
Vous êtes bisexuel 3
Vous êtes lesbienne, bisexuelle, transgenre, en questionnement ou allosexuelle 4
Vous n'avez qu'un(e) seul(e) partenaire 5
Vous n'avez pas de relations sexuelles 6
Vous utilisez toujours un condom 7
Vous n'utilisez pas de drogues intraveineuses et ne partagez pas de matériel pour consommer des drogues 8
Vous avez plusieurs partenaires 9
Vous utilisez des drogues intraveineuses ou partagez pas votre matériel pour consommer des drogues 10
Vous ne partagez jamais vos seringues quand vous utilisez des drogues intraveineuses 11
Vous partagez parfois vos seringues quand vous utilisez des drogues intraveineuses 12
Vous n'utilisez pas toujours un condom 13
Vous avez parfois des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 14
Votre partenaire est séroposif(séropositive) 15
Vous utilisez la prophylaxie préexposition 16
La charge virale de votre partenaire n'est pas détectable 17
Vous avez une ITS 18
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
RISK4 [1,3]
High, HRISKB
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter l'hépatite C est élevé. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes gai 1
Vous avez plus d'un(e) partenaire 2
Vous avez rarement ou jamais de relations sexuelles protégées (condoms, etc.) 3
Vous utilisez des drogues intraveineuses ou vous partagez votre matériel pour consommer des drogues 4
Vous n'utilisez pas de condoms ou vous n'en utilisez pas toutes les fois 5
Vous partagez parfois ou souvent vos seringues quand vous consommez des drogues intraveineuses 6
Votre partenaire est séroposif(séropositive) 7
Votre partenaire consomme une drogue intraveineuse 8
Vous avez souvent des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 9
Vous avez une ITS 10
Vous pensez que votre partenaire vous trompe 11
Votre partenaire a une charge virale élevée 12
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HQ2 [1,17]
Selon ce que vous savez ou avez entendu, pouvez-vous me dire quels actions, facteurs ou conditions peuvent augmenter le risque de contracter le VIH? Autrement dit, comment est-il possible de contracter le VIH?
(Ne pas lire la liste)
Note: (Au besoin) Pouvez-vous être plus précis sur la façon ou entre qui et qui? obtenir ici le plus de détails possible pour encoder et le plus de réponses possible
En pratiquant la sodomie sans se protéger 1
En ayant une pénétration vaginale sans se protéger 2
En pratiquant le sexe oral sans se protéger 3
En partageant des seringues ou du matériel pour s'injecter des drogues 4
En partageant du matériel d'inhalation de drogue (p. ex., paille) 5
En se faisant tatouer ou faire des perçages corporels avec des instruments non stériles 6
Par le biais d'un contact avec des objets (p. ex., fontaine, siège de toilette) 7
Par le biais d'un contact sanguin direct (p. ex., blessure ouverte) 8
En se faisant piquer par un insecte 9
En ayant des contacts occasionnels (bise, caresse, poignée de main) 10
Par le biais d'éternuements ou de toussotements 11
De mère à enfant pendant la grossesse, à la naissance ou à l'allaitement 12
En se blessant avec une seringue ou tout autre objet coupant contaminé au VIH 13
Par le biais d'une transfusion sanguine, de l'injection d'un produit sanguin ou d'une transplantation d'organe contaminés au VIH 14
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HGRPS [1,22]
D'après vous, quels groupes de notre société sont les plus à risque de contracter le VIH? Y a-t-il d'autres groupes?
(Ne pas lire - coder toute réponse pertinente)
Les jeunes (moins de 25 ans) 1
Les gens qui s'injectent des drogues 2
Les hommes homosexuels ou bisexuels 3
Les femmes 4
Les personnes transgenres 5
Les Autochtones 6
Les personnes en prison 7
Les gens qui ont des relations sexuelles non protégées 8
Les gens qui ont des transfusions sanguines ou des greffes d'organe 9
Les personnes hémophiles 10
Les Canadiens et Canadiennes à faible revenu 11
Les travailleurs et travailleuses du sexe 12
Les nouveaux immigrants du Canada 13
Les sans-abri ou les gens qui travaillent dans la rue 14
Les enfants de parents séropositifs 15
Les personnes de descendance africaine ou antillaise 16
Autre (préciser) 77
Pas de groupe plus susceptible qu'un autre 98
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HRISK2 [1,3]
Low, HRISKA
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter le VIH est faible. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes hétérosexuel(le) 1
Vous êtes marié(e), vous n'avez qu'un(e) partenaire, vous êtes monogame 2
Vous n'avez pas de relations sexuelles 3
La charge virale de votre partenaire n'est pas détectable 4
Vous utilisez la prophylaxie préexposition 5
J'utilise toujours un condom 6
Vous n'utilisez pas de drogues intraveineuses 7
Vous n'adoptez pas de comportements à risque 8
Vous n'avez jamais de relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 9
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HRISK3 [1,3]
Mod, HRISKA
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter le VIH est modéré. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes hétérosexuel(le) 1Vous êtes gai, lesbienne, bisexuel(le), transgenre, en questionnement ou allosexuel(le) 2
Vous n'avez qu'un(e) seul(e) partenaire 3
Vous utilisez toujours un condom 4
Vous n'utilisez pas de drogues intraveineuses ou et ne partagez pas de matériel pour consommer des drogues 5
Vous avez plusieurs partenaires 6
Vous utilisez des drogues intraveineuses ou vous partagez votre matériel pour consommer des drogues 7
Vous n'utilisez pas toujours un condom 13
Vous avez parfois des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 14
Votre partenaire est séroposif(séropositive) 15
Vous utilisez la prophylaxie préexposition 16
La charge virale de votre partenaire n'est pas détectable 17
Vous avez une ITS 18
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HRISK4 [1,3]
Vous avez affirmé un peu plus tôt que votre risque de contracter le VIH est élevé. Pourquoi croyez-vous cela?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Vous êtes gai 1
Vous avez plus d'un(e) partenaire 2
Vous avez rarement ou jamais de relations sexuelles protégées (condoms, etc.) 3
Vous utilisez des drogues intraveineuses ou vous partagez votre matériel pour consommer des drogues 4
Vous n'utilisez pas de condoms ou vous n'en utilisez pas toutes les fois 5
Vous partagez parfois ou souvent vos seringues quand vous consommez des drogues intraveineuses 6
Votre partenaire est séroposif(séropositive) 7
Votre partenaire consomme une drogue intraveineuse 8
Vous avez souvent des relations sexuelles avec des travailleurs ou travailleuses du sexe 9
Vous avez une ITS 10
Vous pensez que votre partenaire vous trompe 11
Votre partenaire a une charge virale élevée 12
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
HQ14
Autant que vous sachiez, y a-t-il une cure au VIH?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
HQ15
Y a-t-il un vaccin qui empêche de contracter le VIH?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
HQ15B
Half-sample
Y a-t-il une pilule qui empêche de contracter le VIH?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
HTREAT
Selon vous, dans quelle mesure les traitements du VIH sont-ils efficaces pour aider les gens à vivre une vie longue et normale? Diriez- vous...
Lire la liste
Pas du tout efficace 1
Pas tellement efficace 2
Assez efficace 3
Efficace 4
Très efficace 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HQ16B [1,10]
Half-sample
Selon ce que vous savez, où les gens peuvent-ils aller pour passer un test de dépistage du VIH?
(Ne pas lire - coder toute réponse pertinente)
Dans un cabinet médical 1
Dans une clinique ou un hôpital 2
Dans une pharmacie 3
Dans un centre de santé communautaire 4
À la maison 5
Dans un laboratoire d'essai 6
À la maison avec une trousse d'essai personnel 7
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
PHQAG
Dans la prochaine série de questions, je vais vous demander dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec certains énoncés. Veuillez répondre en utilisant une échelle de cinq points où 1 signifie totalement en désaccord, 5 signifie totalement d'accord et le point milieu, 3, signifie ni d'accord ni en désaccord.
HQAGB
J'ai peur de contracter le VIH quand je sais que je côtoie quelqu'un qui vit avec le VIH.
1 Entièrement en désaccord 1
2 2
3 Ni d'accord ni en désaccord 3
4 4
5 Entièrement d'accord 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HQAGC
Les traitements peuvent réduire la charge virale d'une personne de façon à ce qu'elle ne transmette pas le virus à d'autres personnes.
1 Entièrement en désaccord 1
2 2
3 Ni d'accord ni en désaccord 3
4 4
5 Entièrement d'accord 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HQAGE
Half-sample, HQAGE/F
Il est de la responsabilité des gens qui vivent avec le VIH de le dire à leurs amis, leur famille, leurs collègues et d'autres personnes.
1 Entièrement en désaccord 1
2 2
3 Ni d'accord ni en désaccord 3
4 4
5 Entièrement d'accord 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HQAGF
Half-sample, HQAGE/F
Il est de la responsabilité des gens qui vivent avec le VIH d'informer leurs partenaires sexuels qu'ils sont séropositifs.
1 Entièrement en désaccord 1
2 2
3 Ni d'accord ni en désaccord 3
4 4
5 Entièrement d'accord 5
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
HSERV1A
Half-sample, HSERV1A/B
Utiliseriez-vous les services d'un dentiste ou d'un médecin qui est séropositif?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
HSERV1B
Half-sample, HSERV1A/B
Utiliseriez-vous les services d'un coiffeur ou d'un barbier qui est séropositif?
Oui 1
Non 2
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
H17 [1,3]
Selon vous, pourquoi une personne susceptible de contracter le VIH pourrait-elle ne pas passer un test de dépistage?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Par peur que les résultats soient positifs. 1
Parce que son réseau de soutien est faible ou inexistant (famille ou amis). 2
Parce qu'elle n'a pas accès à des soins de santé pour passer le test/Parce qu'elle ne sait pas comment s'y prendre ou ne connaît l'endroit où aller pour passer le test 3
Parce qu'elle ne sait s'il y a un remède ou des traitements pour le VIH 4
Parce qu'elle n'a pas de symptômes 5
Parce qu'elle ne sait pas que les gens séropositifs peuvent avoir une vie normale avec une espérance de vie normale 6
Par peur de le dire à son ou sa partenaire 7
Par peur que les gens s'en rendent compte et la traitent différemment. 8
Par peur d'être vue comme une personne homosexuelle, une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou avec plus d'un(e) partenaire, un(e) toxicomane ou quelqu'un qui utilise des seringues, etc. 9
Parce qu'elle ne se considère pas comme une personne qui risque de contracter le VIH ou parce qu'elle ne sait pas comment le VIH se transmet. 10
Par peur d'une poursuite criminelle, en raison du statut du VIH. 11
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
H17B [1,3]
Half-sample
Pour quelles raisons une personne qui croit peut-être avoir contracté le VIH pourrait-elle penser qu'elle doit le cacher aux autres?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Par peur du stigmate social associé à la maladie 1
Par peur de perdre son emploi ou son assurance 2
Par peur des réactions des autres et de leur préoccupation de contracter le VIH en sa présence 3
Par peur de ce que diront sa famille, ses amis ou son employeur 4
Par peur de demander un congé à son employeur pour les tests de suivi et les traitements 5
Par peur de ne pas être en mesure de trouver du travail 6
Par peur d'être rejetée par des partenaires sexuels 7
Par peur d'être étiquetée comme une personne homosexuelle, une personne toxicomane, une personne qui a des partenaires occasionnels ou une autre raison 8
Par peur de mourir de la maladie 9
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
H19 [1,15]
Selon vous, quelles sont les meilleures façons d'encourager les gens à passer un test de dépistage du VIH?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
En les informant des risques et méthodes de transmission 1
En les informant qu'il est possible d'être infecté sans le savoir et en leur transmettant des renseignements sur les possibles traitements et cures 2
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements 3
En les informant qu'il est plutôt facile de passer un test de dépistage et que leur vie privée est protégée 4
En les éduquant sur l'utilisation sécuritaire de drogues ou sur la réduction de leurs méfaits 5
En leur recommandant de passer le test par le biais d'un fournisseur de soins de santé 6
En leur fournissant des renseignements sur la santé sexuelle, et en recherchant un test qui est exempt de jugement et qui est adapté à la culture 7
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
PSTI
Selon ce que vous savez, veuillez indiquer si les énoncés suivants sont vrais ou faux.
STIA
La chlamydia ne se guérit pas.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
STIB
Les femmes enceintes atteintes de syphilis peuvent transmettre leur affection aux nouveau-nés si elles ne reçoivent pas de traitements.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
STIC
STIC
Le nombre de cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques augmente.
Vrai 1
Faux 2
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
STI4 [1,3]
Selon vous, pour quelle raison une personne susceptible de contracter une infection transmissible sexuellement ne passerait-elle pas un test de dépistage?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Par peur que les résultats soient positifs. 1
Par peur de le dire à son partenaire 2
Parce qu'elle n'a pas accès à des soins de santé pour passer le test/Parce qu'elle ne sait pas comment s'y prendre ou ne connaît l'endroit où aller pour passer le test 3
Parce qu'elle ne sait s'il y a un remède ou des traitements 4
Parce qu'elle n'a pas de symptômes 5
Par peur que les gens s'en rendent compte et la traitent différemment 6
Par peur d'être vue comme une personne homosexuelle, une personne qui a des relations sexuelles occasionnelles ou avec plus d'un(e) partenaire 7
Parce qu'elle ne se considère pas comme une personne à risque ou parce qu'elle ne sait pas comment les infections sont transmises 8
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
STI5 [1,15]
Selon vous, quelles sont les meilleures façons d'encourager les gens à passer un test de dépistage d'infections transmissibles sexuellement ou à recevoir des traitements?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
En leur fournissant une meilleure éducation en matière de santé sexuelle 1
En les informant des risques et méthodes de transmission sans porter de jugement et d'une façon qui est adaptée aux cultures 2
En les informant de la gravité de la maladie, ou des traitements ou remèdes disponibles 3
En les informant qu'il est possible d'être infecté sans le savoir 4
En leur disant comment et où accéder au test de dépistage et aux traitements 5
En faisant en sorte qu'ils se sentent à l'aise avec le fait de passer un test ou de rechercher des traitements, ou qu'ils ne se sentent pas jugés 6
En les informant qu'il est plutôt facile de passer un test de dépistage et de recevoir des traitements 7
En leur garantissant que leur vie privée sera respectée 9
En leur recommandant de passer le test par le biais d'un fournisseur de soins de santé 10
En leur fournissant des renseignements sur la santé sexuelle exempts de jugement et adaptés à la culture 11
Autre (préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
STI6
Half-sample, STI6/7
Croyez-vous que la responsabilité de se protéger contre le VIH et d'autres infections transmissibles sexuellement repose principalement sur :
Lire les catégories, sélectionner une seule réponse
l'individu? 1
la personne qui transmet l'infection? 2
l'un autant que l'autre? 3
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
STI7
Half-sample, STI6/7
Croyez-vous que la responsabilité de demander un test de dépistage du VIH et d'autres infections transmissibles sexuellement repose principalement sur :
Lire les catégories, sélectionner une seule réponse
l'individu? 1
le médecin ou le fournisseur de soins de santé 2
l'un autant que l'autre 3
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
HINFSQ
La prochaine série de questions concerne vos sources d'information.
HP86
À quel point seriez-vous à l'aise de rechercher de l'information sur le VIH, l'hépatite C ou d'autres infections transmissibles sexuellement par le sang auprès des personnes suivantes? Seriez-vous très à l'aise, plutôt à l'aise, plutôt mal à l'aise ou très mal à l'aise?
Q87
Votre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q88
Half-sample
Un pharmacien
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q89
Half-sample, Q89/Q90
Vos amis
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q90
Half-sample, Q89/Q90
Votre famille
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q92
En ligne
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q93
Une personne séropositive ou porteuse de l'hépatite C
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q94
Half-sample, Q91/Q94
Une organisation locale qui se spécialise dans le VIH ou l'hépatite C
Très mal à l'aise 1
Plutôt mal à l'aise 2
Plutôt à l'aise 3
Très à l'aise 4
Je ne sais pas/ Pas de réponse 9
Q95 [1,3]
Uncomfortable, Q87/88/94
Quelle serait la principale raison pour laquelle vous ne seriez pas à l'aise?
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas 98
Pas de réponse 99
PSEX
Les prochaines questions ont uniquement pour but de comprendre le modèle des attitudes touchant le VIH. Si une certaine question vous rend mal à l'aise, dites-le-moi et nous passerons à la suivante. Vous êtes entièrement libre de répondre et toutes vos réponses vont demeurer anonymes. Au cours des douze derniers mois, avez-vous été sexuellement actif(active) avec...
In the last 12 months have you been sexually active with:
SEXA
un(e) partenaire occasionnel(le) avec qui vous n'avez pas une relation établie?
Oui 1
Non 2
Pas de réponse 9
SEXB
plus d'un(e) partenaire?
Oui 1
Non 2
Pas de réponse 9
SEX2
Yes, SEXA/B
Diriez-vous que vous utilisez le condom tout le temps, la plupart du temps, de temps à autre ou jamais?
Tout le temps 1
La plupart du temps 2
De temps à autre 3
Jamais 4
Pas de réponse 9
SEX6 [1,3]
All/most/some, SEX2
Pour quelle(s) raison(s) utilisez-vous le condom?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses
Pour réduire le risque d'être infecté(e) par le VIH en particulier ou de le transmettre. 1
Pour réduire le risque d'être infecté(e) par une maladie infectieuse ou de la transmettre. 2
Pour réduire le risque de grossesse 3
A la demande de votre partenaire 4
Pour des raisons de protection et de sexualité responsable et sans risques. 5
Parce que vous ou votre partenaire avez une charge virale élevée 6
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
SEX7 [1,3]
None, SEX2
Pour quelle(s) raison(s) n'utilisez-vous pas le condom?
Ne pas lire et accepter au plus 3 réponses. Si on dit - n'a pas besoin - démander au répondant démander au répondant dê préciser (p.ex. un(e) seul(e) partenaire, ne cherche pas à réduire le risque de grossesse)
Parce que vous n'avez pas de relations sexuelles 1
Parce que vous ne risquez pas d'attraper une maladie infectieuse 2
Parce que vous avez déjà le VIH 3
Parce que vous tenez pour acquis que votre ou vos partenaires n'ont pas le VIH 4
Parce que votre partenaire a récemment reçu des résultats négatifs à un test de dépistage du VIH 5
Parce que vous n'êtes pas prêt(e) à le faire 6
Parce que vous n'aimez pas utiliser un condom 7
Parce que les condoms ne sont pas faciles à trouver 8
Parce que les condoms n'empêchent pas de contracter le VIH 9
Parce que les condoms coûtent trop cher 10
Parce que votre partenaire n'aime pas utiliser le condom 11
Parce que vous ou votre partenaire avez eu un traitement de suppression virale 12
Parce que vous utilisez la prophylaxie préexposition 13
Veuillez préciser : 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
TEST [1,3]
Avez-vous déjà passé un test de dépistage de l'une ou l'autre des affections pour vos assurances, pour faire un don de sang ou pour participer à des études de recherche?
Lire la liste – accepter tous les choix pertinents
VIH 1
Hépatite C 2
Infections transmissibles sexuellement 3
Vous n'avez jamais été testé(e) pour l'une ou l'autre des affections mentionnées ci-dessus. 8
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
TESTB
Est-ce que cela a eu lieu...
Lire la liste
au cours des douze derniers mois? 1
au cours des cinq dernières années? 2
il y a entre cinq et dix ans? 3
Il y a plus de dix ans? 4
Je ne sais pas/Pas de réponse 9
DENIM
J'ai maintenant quelques questions qui serviront à des fins de statistiques uniquement.
HOU20
Parmi les genres de ménage suivants, lequel décrit le mieux le vôtre?
Une personne vivant seule 1
Célibataire avec enfant(s) 2
Couple marié ou en union de fait, sans enfant 3
Couple marié ou en union de fait, avec enfants 4
Célibataire, sans enfant, vivant avec colocataire(s) 5
Célibataire, sans enfant, vivant avec membre de la famille/parents 6
Autre réponse (veuillez préciser) 77
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
Q130 [1,18]
A quel(s) groupe(s) ethnique(s) ou culturel(s) autre(s) que canadien appartenez-vous?
Britannique (Anglais, Écossais, Irlandais, Gallois) 1
Français (inclus Québécois, Franco-Ontarien, Franco-Manitobain, Acadien, etc.) 2
Européen de l'Ouest (Allemand, hollandais) 3
Scandinave (Suédois, Finlandais, Danois, Norvégien) 4
Européen de l'Est (Polonais, Russe, Tchèque, Ukrainien) 5
Européens du Sud (Italien, Grec, espagnol) 6
Moyen-Oriental (Égyptien, Libanais) 7
Asie de l'Ouest (Afghan, Iranien) 8
Sud-Asiatique (Pakistanais, Indien, Sri Lankais) 9
Asiatique du Sud-Est (Chinois, Vietnamien, Coréen) 10
Océanien (Australien, Néo-Zélandais, Polynésien) 11
Latino-Américain (Mexicain, Brésilien, Chilien) 12
Amérindien/autochtone (Ojibway, Iroquois, Cri) 13
Américain (mention générale) 14
Africain (Nigérien, Somalien) 15
Autre (préciser) 77
Aucun 98
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
MINOR [1,4]
Estimez-vous que vous appartenez à l'un ou l'autre des groupes suivants?
(Lire la liste au complet, exactement comme ecrit, coder toute réponse pertinente)>
Membre d'une minorité visible (SOUFFLER AU BESOIN: Un membre d'une minorité visible en raison de votre race ou de la couleur de votre peau?) 1
Autochtone 2
Personne handicapée 3
Homosexuel, lesbienne, bisexuel(le), transgenre, allosexuel(le), bispirituel(le) 4
(Ne pas lire) Aucun de ces groupes 5
(Ne pas lire) Je ne sais pas/Pas de réponse 9
QBORN
Êtes-vous né(e) au Canada?
Oui 1
Non 2
Préfère ne pas répondre 99
QBORNB
Non, QBORN
Depuis combien d'années vivez-vous au Canada?
Moins de cinq ans 1
5 à 9 ans 2
10 à 19 ans 3
20 à 29 ans 4
30 ans ou plus 5
Je ne sais pas / Pas de réponse 99
D2
est le plus haut niveau de scolarité que vous avez atteint?
Huitième année ou moins 1
Quelques années d'étude au secondaire 2
Diplôme d'études secondaires ou l'équivalent 3
Apprentissage enregistré ou autre certificat ou diplôme d'une école de métiers 4
Collège, cégep ou autre certificat ou diplôme d'une institution non universitaire 5
Certificat ou diplôme inférieur au baccalauréat 6
Baccalauréat 7
Diplôme d'études universitaires supérieur au baccalauréat 8
Préfère ne pas répondre 99
INC
Quel est votre revenu familial toutes sources combinées, avant impôts?
<20,000$ 1
20,000$-39,999$ 2
40,000$-59,999$ 3
40,000$-59,999$ 4
80,000$-99,999$ 5
100,000$-149,999$ 6
150,000$ ou plus 7
Je ne sais pas/Pas de réponse 99
POSTCELL
Quels sont les 3 premiers caractères de votre code postal?
Format: A1A
Veuillez préciser : 1
Ne sais pas / Pas de réponse 9
THNK
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de répondre à notre sondage.
Annexe B
Taux de réponse
Échantillon total | Nombre de personnes |
---|---|
Tentatives valides et invalides de l’échantillon | 62,840 |
Hors du domaine | Nombre de personnes |
---|---|
Numéros invalides, bloqués par Bell, télécopieur ou modem, duplicats | 20,402 |
Non résolus | Nombre de personnes |
---|---|
Occupés, pas de réponse, boîte vocale | 25,314 |
Hors du champ d’enquête – Sans réponse (IS) | Nombre de personnes |
---|---|
Problème de langue | 510 |
Refus | 13,571 |
Le répondant admissible a raccroché | 356 |
Total | 14,437 |
Répondants potentiels – unités répondantes (R) | Nombre de personnes |
---|---|
Entrevues achevées | 1,762 |
Inadmissible, quota rempli | 925 |
Total | 2,687 |
Response Rate = R/(U+IS+R) | 6.3% |
Le taux de réponse décrit dans le rapport de l’échantillon du système d’appels aléatoire s’appuie sur la méthode empirique qui utilise le nombre total de numéros appelés (62 840), moins ceux qui sont invalides (20 402) comme base (42 438), ainsi que le nombre total d’appels achevés (1 762), plus ceux inadmissibles à participer à l’étude (925) comme numérateur (c.-à-d. 2 687 divisé par 42 393, ou 6,3 pour cent) en utilisant la méthode proposée par l’Association de la Recherche et de l’Intelligence Marketing.
Échantillon total | Nombre de personnes |
Tentatives valides et invalides de l’échantillon | 2,129 |
Hors du domaine | Nombre de personnes |
Numéros invalides, bloqués par Bell, télécopieur ou modem, duplicata | 56 |
Non résolus | Non résolus |
Occupés, pas de réponse, boîte vocale | 1,305 |
Hors du champ d’enquête – Sans réponse (IS) | Nombre de personnes |
Problème de langue | 1 |
Refus | 141 |
Le répondant admissible a raccroché | 28 |
Total | 170 |
Répondants potentiels – unités répondantes (R) | Nombre de personnes |
Entrevues achevées | 541 |
Inadmissible, quota rempli | 57 |
Total | 598 |
Taux de réponse = R/(U+IS+R) | 6.3% |
Le taux de participation décrit dans le rapport de l’échantillon téléphonique s’appuie sur la méthode empirique qui utilise le nombre total de numéros appelés (2 129), moins ceux qui sont invalides (56) comme base (2 073), ainsi que le nombre total d’appels achevés (541), plus ceux inadmissibles à participer à l’étude (57) comme numérateur (c.-à-d. 598 divisé par 2 073 ou 11,6 pour cent) en utilisant la méthode proposée par l’Association de la Recherche et de l’Intelligence Marketing.
[1] Selon les estimations actuelles de Statistique Canada, 21 pour cent des Canadiens n’ont pas de ligne téléphonique terrestre et sont considérés comme des détenteurs que de cellulaires.
[2] L’Agence de la santé publique du Canada a mené un sondage téléphonique national semblable auprès du public canadien en 2012, bien que de légères modifications aient été apportées au libellé des questions.
[3] La proportion de 29 pour cent se fonde sur la combinaison des 15 pour cent indiquant des connaissances insuffisantes sur les risques et la compréhension de la gravité de la maladie, en plus des 18 pour cent qui affirment que les gens ne considèrent pas comme des personnes à risque, avec un chevauchement de 4 pour cent qui donnent ces deux réponses.
[4] Les enquêteurs lisaient la liste ou elle apparaissait à l’écran.
[5] Réponses combinées de relations sexuelles non protégées, y compris les relations sexuelles vaginales et anales, et le sexe oral, avec une plus grande proportion mentionnant les relations sexuelles vaginales.
[6] Les enquêteurs lisaient la liste ou elle apparaissait à l’écran.