Sondage des opinions et expériences des fournisseurs de soins de santé sur la réticence face à la vaccination

Rapport final

Numéro de contrat : 6ED034/164671/001/CY
Numéro d'enregistrement POR : POR # 118-16
Date du contrat : 2017-03-07
Date du rapport : 31 mars 2018
Dates du travail de terrain : 21 novembre 2017 - 25 janvier 2018

Préparé pour :
l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC)

Préparé par :
Environics Research Group

PA 9385

This report is also available in English upon request

Pour plus d'information sur ce rapport :
info@hc-sc.gc.ca

Table des matières

Sommaire

Contexte et objectifs

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a éprouvé le besoin d'effectuer un sondage d'opinion pour comprendre les perspectives et expériences des fournisseurs de soins de santé (FSS) sur le retard/refus de vaccins à un moment où le nombre de Canadiens qui retardent ou refusent l'immunisation augmente. La recherche était nécessaire pour comprendre comment les FSS communiquent avec les patients à propos de la vaccination, comment le taux de réticence change au fil du temps et quels sont les outils et ressources dont les FSS sont au courant et qu'ils utilisent.

Les buts de la recherche est en particulier :

Méthodologie

Pour répondre aux objectifs de la recherche, on a procédé au sondage en ligne de 2 004 fournisseurs de soins de santé qui administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins. Cinq groupes de fournisseurs de soins de santé ont été sondés entre le 21 novembre 2017 et le 25 janvier 2018 :

Coût de la recherche

Le coût de cette recherche s'est élevé à 138 312,00 $ (TPS incluse).

Conclusions principales

Suivent les conclusions principales de la recherche, d'abord sur les thèmes d'ensemble, puis un bref résumé pour chaque profession de santé individuelle.

Expérience des FSS concernant les réticences des patients aux vaccins

Connaissances/attitudes/croyances des FSS sur l'efficacité et la sécurité des vaccins

État de préparation aux communications avec les patients

Sources d'information

Avec ces conclusions générales en tête, les paragraphes qui suivent soulignent les aspects uniques des expériences et opinions de chaque groupe de FSS.

Médecins de famille

Les médecins de famille sont ceux qui voient le plus de patients et donnent le plus de vaccins; ils sont les plus susceptibles de donner des vaccins et/ou des conseils au moins quelques fois par semaine (78 %). La moitié disent que la réticence des patients face à la vaccination n'a guère changé depuis cinq ans, le reste est deux fois plus susceptible de dire que ce comportement a augmenté (33 %) plutôt que diminué (17 %). Ils sont moins enclins que les infirmiers/infirmières, les pharmaciens/pharmaciennes et les spécialistes à penser qu'ils ont un accès adéquat aux ressources d'information leur permettant de répondre aux inquiétudes des patients. Les médecins de famille sont aussi les moins enclins à recourir aux médias sociaux pour obtenir et/ou partager des informations sur les questions de santé, dont la vaccination.

Infirmiers/infirmières

Comme les médecins de famille, les infirmiers/infirmières voient un groupe divers de patients et sont presque aussi souvent engagés à donner des vaccins et/ou des conseils. Leurs expériences des réticences des patients face à la vaccination et leurs croyances personnelles sur l'efficacité et la sécurité des vaccins reflètent en général celles des médecins de famille. Où les infirmiers/infirmières se distinguent, c'est qu'ils font un plus grand usage de matériel d'information imprimé et numérique et ils sont de loin les plus susceptibles de renvoyer les patients à la maison avec du matériel imprimé sur la vaccination. Ils sont plus susceptibles d'être au courant des ressources de l'ASPC et d'en faire usage, d'être abonnés aux mises à jour du GCI et de connaître l'application CANImmunize. Enfin, ils sont plus susceptibles que les autres de dire qu'ils ont des ressources adéquates pour répondre aux patients qui parlent une langue autre que le français ou l'anglais (quoique seulement 36 % le disent).

Pharmaciens/pharmaciennes

Collectivement, les pharmaciens/pharmaciennes ont un champ de vaccination plus restreint (surtout des adultes, des personnes âgées et, dans une moindre mesure, des enfants). Ils administrent des vaccins depuis moins longtemps et moins fréquemment que la plupart des autres FSS (au Québec, ils ne sont pas autorisés à vacciner). Pour cette raison peut-être, relativement peu (27 %) se sentent bien préparés pour répondre aux préoccupations des patients (quoiqu'il en soit de même pour les médecins de famille). Ils ont une opinion positive de la sécurité, de l'efficacité et de la réglementation des vaccins, mais ils sont moins susceptibles que les autres FSS d'être fortement en désaccord avec les énoncés négatifs sur les vaccins (par exemple, qu'administrer de multiples vaccins en une seule visite peut réduire leur efficacité ou surcharger le système immunitaire). Ils ne sont pas pour autant moins réticents à recommander des vaccins. Les pharmaciens/pharmaciennes sont relativement plus enclins à utiliser des ressources numériques sur la vaccination, surtout des ressources en ligne ou des portails web. Vu leur espace de travail habituel, ils sont moins susceptibles d'afficher du matériel promotionnel dans leur bureau, leur clinique ou leur salle d'attente ou de donner ce genre de matériel aux patients.

Spécialistes

Pour cette étude, les spécialistes incluaient les obstétriciens/gynécologues et les pédiatres. Leur pratique en matière de vaccination est donc restreinte aux femmes enceintes, aux nourrissons et aux enfants. Avec la mise en garde qu'un faible nombre de spécialistes ont répondu au sondage (n=78), ils sont les plus susceptibles de dire que les réticences des patients aux vaccins (55 %, n=42) et les mentions d'information erronée sur les vaccins (52 %, n=40) sont plus fréquentes qu'il y a cinq ans. Des minorités substantielles perçoivent aussi plus de refus nets et de demandes de calendrier alternatif qu'avant. Conséquemment, ils sont beaucoup plus susceptibles que les autres de voir dans la résistance aux vaccins un sérieux problème de santé publique. En même temps, les spécialistes sont parmi les plus susceptibles de se sentir très bien préparés à répondre aux inquiétudes des patients (sur un pied d'égalité avec les infirmiers/infirmières).

Sages-femmes

Les sages-femmes administrent des vaccins et/ou prodiguent des conseils sur les vaccins presque exclusivement aux femmes enceintes et aux nourrissons et elles le font moins fréquemment que les autres FSS. Elles sont plus susceptibles de faire part de toutes les formes d'hésitation des patients à l'égard des vaccins, réticence, refus et demande de calendrier alternatif. Elles sont les plus susceptibles de dire qu'elles entendent les patients s'inquiéter des effets à long terme des vaccins, d'ingrédients particuliers (comme le mercure) et de dire que leurs patientes sont réticentes à tous les vaccins pour nourrissons (50 %). Il est possible qu'elles attirent plus de patients (parents) réticents aux vaccins.

Les sages-femmes sont toujours moins susceptibles d'avoir des opinions positives sur les vaccins (et plus susceptibles de dire qu'elles doutent de leur sécurité, efficacité, etc.). Elles sont aussi plus susceptibles de s'inquiéter de l'administration de multiples vaccins en une seule séance et elles sont elles-mêmes réticentes à recommander au moins un vaccin (citant le plus souvent le vaccin pour adultes contre le VPH ou les vaccins pour nourrissons contre la varicelle). Les sages-femmes sont les moins susceptibles des FSS de dire qu'elles sont « très bien préparées » à répondre aux inquiétudes des patients à propos des vaccins. Elles sont aussi les moins susceptibles de penser qu'elles ont des ressources d'information adéquates pour les aider à répondre aux inquiétudes des patients à propos des vaccins.

Déclaration de neutralité politique et coordonnées

À titre de cadre supérieur du Groupe de recherche Environics, je certifie par la présente que les livrables respectent pleinement les exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada exposées dans la Politique de communications du gouvernement du Canada et la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. En particulier, les livrables ne renferment aucune référence aux intentions de vote, aux préférences de parti politique, à la cote de popularité ou aux indices de rendement d'un parti politique ou de son chef.

Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques et corporatives
sarah.roberton@environics.ca
613.699.6884
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat SPAC : 6ED034/164671/001/CY
Numéro d'enregistrement POR : POR # 118-16
Date du contrat original : 2017-03-07
Pour plus d'information, s'adresser à info@hc-sc.gc.ca

Introduction

Contexte

Les bénéfices de l'immunisation sont bien connus, mais bien qu'ils soient promus depuis longtemps par les gouvernements, les organisations de santé publique et les fournisseurs de soins de santé, des Canadiens reportent ou refusent l'immunisation. La recherche récente suggère même que le nombre de Canadiens qui reportent ou refusent l'immunisation augmente.

Les fournisseurs de soins de santé sont d'importants agents du taux d'immunisation. En tant qu'autorités sur une question personnelle importante, ce sont aussi des chefs de file de l'opinion publique. Les conclusions de l'Enquête sur la couverture vaccinale nationale des enfants (ECVNE) 2013 indiquent que les FSS sont la source d'information la plus fiable sur l'immunisation pour les Canadiens.

Le budget 2016 a affecté à l'ASPC 25 millions de dollars sur cinq ans (cinq millions par an) à compter de 2016-2017 pour augmenter le taux d'immunisation. Ce sondage des FSS facilitera l'évaluation de publications clés de l'ASPC (avis du Comité consultatif national de l'immunisation, Guide canadien d'immunisation) et de leur rôle dans le développement de la capacité des FSS de traiter avec les réticences face à la vaccination. Le sondage des FSS façonnera aussi la direction des programmes du Centre de l'immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI) en fournissant des renseignements pertinents sur les opinions et les besoins des FSS pour répondre aux inquiétudes de leurs patients réticents aux vaccins et face à l'immunisation en général. L'Agence utilisera les résultats du sondage pour orienter l'activité des programmes et établir un point de comparaison mesurant l'efficacité des programmes par un sondage ultérieur.

Logique et objectifs de la recherche

L'ASPC a vu la nécessité de s'appuyer sur la recherche actuelle pour mieux comprendre les perspectives des fournisseurs de soins de santé et leurs expériences du retard/refus des vaccins. Cette recherche aidera l'ASPC à répondre à des questions comme : Comment les FSS communiquent-ils avec leurs patients à propos d'immunisation ? Les FSS voient-ils les réticences des patients augmenter ou diminuer ? Quels sont les ressources, outils et tactiques qu'utilisent les FSS pour contrer les réticences aux vaccins ? Les FSS sont-ils au courant de tous les outils et ressources à leur disposition ? Quels outils ou ressources les FSS trouvent-ils efficaces ? Les FSS connaissent-ils ou utilisent-ils les outils et ressources de l'ASPC ? La recherche facilitera aussi l'évaluation des publications clés de l'ASPC et de leur rôle dans le développement de la capacité des FSS de traiter avec les réticences aux vaccins.

La recherche soutient les engagements annoncés dans le budget 2016 à actualiser les objectifs de couverture vaccinale nationale et les cibles de réduction de la maladie, améliorer l'aptitude du Canada à identifier les Canadiens sous- et non-immunisés et élaborer un programme pour améliorer l'accès à la vaccination et le taux de vaccination. Elle aidera aussi l'ASPC à améliorer les initiatives d'immunisation et les ressources qu'utilisent les FSS. En particulier, les conclusions de la recherche aideront l'ASPC à élaborer et diffuser des ressources qui permettront aux FSS et aux Canadiens de prendre une décision éclairée sur l'immunisation. Les questions du sondage sur l'expérience des FSS avec les réticences, connaissances, attitudes et croyances face à la vaccination aideront l'Agence à comprendre et à répondre aux questions et aux inquiétudes qu'entretiennent les Canadiens et les fournisseurs de soins de santé sur l'immunisation. Dans l'ensemble, cette recherche contribuera à orienter les activités des programmes destinés à augmenter le taux d'immunisation au Canada.

Plus précisément, la recherche a pour but :

Les résultats de cette recherche serviront à :

Méthodologie

Les résultats de cette recherche sont basés sur un sondage en ligne auprès d'un total de 2 004 fournisseurs de soins de santé qui administrent des vaccins à leurs patients ou les conseillent sur les vaccins. Cinq groupes distincts de fournisseurs de soins de santé ont été sondés entre le 21 novembre 2017 et le 25 janvier 2018 :

Les sondés des cinq groupes sauf les sages-femmes ont été réunis à l'aide d'un panel breveté « opt-in ». Parce que les échantillons des sondages de panel en ligne sont basés sur l'auto-sélection et ne sont pas aléatoires, aucune estimation de marge d'erreur ne peut être calculée.

Conception et pondération de l'échantillon

L'échantillon a été conçu pour assurer que 2 000 FSS canadiens complètent le sondage. Les sondés ont été passés au crible pour assurer qu'ils administrent des vaccins à leurs patients ou les conseillent sur les vaccins. Le taux d'éligibilité chez les FSS qui ont commencé le sondage est de 80 % ou plus pour chaque groupe de FSS. Le tableau ci-dessous résume le taux d'éligibilité.

Tableau A : Taux d'administration/conseils sur les vaccins par groupe de FSS
Groupe de FSS Commencé sondage N'administre pas ni ne donne de conseils sur les vaccins Administre/donne des conseils sur les vaccins
Proportion Compte Proportion Compte
Médecins de famille 549 3 % 14 97 % 535
Sages-femmes 345 14 % 48 86 % 297
Infirmiers/infirmières 588 16 % 95 84 % 493
Pharmaciens/pharmaciennes 755 20 % 154 80 % 601
Spécialistes (obstétriciens/gynécologues et pédiatres) 89 12 % 11 88 % 78
Total 2 326 14% 322 86 % 2 004

Un échantillon aléatoire de médecins de famille, d'infirmiers/infirmières, de spécialistes et de pharmaciens/ pharmaciennes a été invité à participer par l'intermédiaire du panel en ligne de fournisseurs de soins de santé mdBriefCase. Des quotas ont été fixés par région à l'intérieur de chaque profession de la santé pour assurer que l'échantillon final soit représentatif de la distribution de FSS dans le pays.

L'échantillon de sages-femmes est basé sur la liste d'adresses de l'Association canadienne des sages-femmes (ACSF). Aucun quota régional ou autre n'a été fixé pour ce groupe cible.

Le tableau ci-dessous résume le nombre de sondages complétés par région dans chaque profession de la santé. Dans la plupart des cas, la distribution régionale des sondés correspond de près aux statistiques de la population tirées du Sondage 2016 sur la main-d'œuvre de la santé de l'ICIS et du site web de l'ACSF. Des facteurs de pondération minimes ont donc été utilisés pour faire en sorte que les données correspondent à la distribution de la population. Puisque aucune estimation de la population existe pour les FSS qui administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins, les cibles pondérées sont basées sur l'ensemble des groupes de FSS (qu'ils offrent ou non des vaccins ou des conseils sur les vaccins).

Le seul segment qui n'a pas été pondéré est celui des pharmaciens/pharmaciennes du Québec puisqu'ils n'administrent pas de vaccins. Leur distribution non pondérée dans les données a été maintenue (4 %) et les autres régions ont été redistribuées proportionnellement au nombre de pharmaciens/pharmaciennes hors du Québec.

Tableau B : Comptes non pondérés et pondérés de groupes de FSS par région
Région
(non pondéré)
Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Atlantique 38 6 34 27 3
Québec 35 24 113 22 16
Ontario 325 175 207 406 41
Manitoba/Saskatchewan 38 11 47 38 4
Alberta 45 21 47 51 7
CB/TNO 54 60 45 57 7
Région
(pondéré)
Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Atlantique 38 2 43 57 5
Québec 124 38 118 22 18
Ontario 194 157 170 274 30
Manitoba/Saskatchewan 33 17 39 57 5
Alberta 67 21 61 94 11
CB/TNO 79 62 62 97 9

Conception et essai préliminaire du questionnaire

L'ASPC a élaboré un projet de questionnaire, qui a été révisé et finalisé sur la foi des recommandations d'Environics. Il a été conçu pour répondre à tous les objectifs de recherche établis pour ce projet et adhérer aux normes du gouvernement fédéral pour la recherche sur l'opinion publique. Le questionnaire final figure à l'annexe B.

Avant de finaliser le sondage pour le terrain, on a procédé à un sondage pilote (lancement préliminaire) en anglais et en français le 21 novembre 2017 avec un total de 43 sondés. Le lancement préliminaire a évalué la formulation et la séquence du questionnaire, la réactivité des sondés à des questions particulières et à l'ensemble du sondage pour déterminer la durée du sondage. Les questions standard d'enquête pilote du gouvernement du Canada ont aussi été posées. À la suite du sondage pilote, trois questions ont été retranchées pour réduire la longueur du questionnaire. Puisqu'il n'y a pas eu d'autres changements substantiels, les interviews du sondage pilote ont été intégrées à l'échantillon final.

Travail sur le terrain

Le sondage a été programmé par Environics dans un environnement de sondage sécuritaire complet basé sur le web. Pour préserver la confidentialité des sondés, les invitations au sondage ont été gérées par mdBriefCase (y compris un lien de sondage URL unique pour chaque sondé) et l'Association canadienne des sages-femmes (y compris un lien ouvert valide pour toutes les sages-femmes). La collecte de données de l'échantillon de mdBriefCase a eu lieu entre le 21 novembre 2017 et le 25 janvier 2018 et pour l'échantillon de l'ACSF entre le 15 décembre 2017 et le 25 janvier 2018. Les sondés ont reçu 25 $ pour leur participation. Il a fallu en moyenne 21 minutes pour compléter le sondage.

On a offert aux sondés la possibilité de compléter le sondage dans la langue officielle de leur choix. Les travaux de recherche ont été menés en accord avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Sondages en ligne et les normes établies par l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM), de même que la législation fédérale applicable (Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRPDE). La conception de la recherche et le questionnaire ont été soumis pour révision au Comité d'éthique de la recherche (CER) de Santé Canada et de l'ASPC. Le sondage a été inscrit au système d'enregistrement de la recherche de l'ARIM, ce qui permet au public d'en vérifier la légitimité, de se renseigner sur l'industrie et/ou de déposer une plainte.

On a envoyé aux fournisseurs de soins de santé un total de 31 063 invitations au sondage. Au total, 2 326 ont répondu au courriel d'invitation et ont cliqué sur le lien du sondage, produisant un taux de contact de 7 %. Les sondés qui ne donnent pas de vaccins ou de conseils sur les vaccins sont retranchés du calcul du taux de participation de l'ensemble, qui a été de 6 %. Les sages-femmes ont enregistré le taux de contact le plus élevé. Il variait de 3 % à 8 % chez les FSS provenant du panel de mdBriefCase.

Tableau C : Taux de contact et taux de participation de groupes de FSS
# de sondés Médecins de famille Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes (obstétriciens/ gynécologues et pédiatres) mdBriefCase (Total) Sages-femmes Total
(A) Invité par courriel 9 007 6 954 10 580 2 302 29 563Footnote * 1 500 31 063Footnote *
(B) Commencé le sondage 549 588 755 89 1 981 345 2 326
(C) Taux de contact (B / A) 6 % 8 % 7 % 4 % 7 % 23 % 7 %
(D) Non qualifié 14 95 154 11 274 48 322
(E) Complété le sondage 535 493 601 78 1,707 297 2 004
(F) Taux de participation (E / A) 6 % 7 % 6 % 3 % 6 % 20 % 6 %
Footnote 1

Des sondés du panel de mdBriefCase panel possédaient de l'information professionnelle qui ne pouvait être classée ou était inconnue. Ces cas (720 au total) ont été inclus dans le nombre total des invitations, mais pas dans chaque groupe professionnel. Même si la proportion de sondés sans information professionnelle est très faible (2 %), les taux de contact/participation pour chaque profession (à part les sages-femmes) peuvent être légèrement inférieurs à ceux qui sont rapportés ici.

Return to footnote * referrer

Deux courriels de rappel ont été envoyés durant la période de travail sur le terrain pour tenter de rejoindre ceux qui avaient reçu une invitation, mais n'avaient pas encore complété le sondage. Cela a été fait pour maximiser le taux de contact et minimiser les effets du biais de non-réponse.

Limites de l'approche méthodologique

Le panel de mdBriefCase contient plus de 100 000 FSS et inclut une proportion significative de la population totale de chaque profession de la santé au Canada. Dans la plupart des cas, le panel semble aussi régionalement représentatif de chaque profession de la santé.

Nous croyons que cette recherche offre une large et solide compréhension des attitudes et opinions des FSS. Cependant, il y a des limites qui devraient être prises en considération dans l'interprétation des résultats.

À propos du rapport

Ce rapport s'ouvre sur un sommaire qui expose les grandes lignes des conclusions, suivi d'une analyse détaillée des données du sondage.

À cause des disparités dans la façon dont chaque type de FSS administre des vaccins et de l'encadrement réglementaire/professionnel de telle procédure pour différents types de FSS dans différentes régions du Canada, aucune comparaison statistique directe n'est établie entre les professions et aucune tentative n'est faite pour fournir une mesure d'ensemble pour les FSS au Canada.

Sous pli distinct figure une série de tableaux présentant les résultats pour toutes les questions par type de FSS (profession). Ces tableaux sont référencés par la question du sondage qui apparaît sous chaque tableau ou graphique. Une description détaillée de la méthodologie utilisée pour effectuer cette recherche est présentée dans l'annexe A.

La taille des échantillons est fournie pour chaque question dans le rapport, y compris lorsqu'on a demandé à un sous-ensemble de sondés de donner une réponse. Une description de la proportion de données représentée dans les données affichées apparaît sous chaque tableau/graphique.

Dans ce rapport, les résultats sont exprimés en pourcentages sauf indication contraire. Les résultats peuvent ne pas égaler 100 % à cause de l'arrondissage ou de multiples réponses. Les résultats nets cités dans le texte peuvent ne pas correspondre exactement aux résultats individuels figurant dans les tableaux à cause de l'arrondissage. Dans les cas où une question suscite moins de 20 réponses dans un groupe de FSS, les résultats sont supprimés pour préserver l'anonymat.

Conclusions détaillées

Section 1 : Administration de vaccins et fournir des conseils sur les vaccins

Temps depuis lequel ils administrent des vaccins

La plupart des FSS sondés administrent des vaccins depuis plusieurs années; la fréquence à laquelle ils le font varie énormément.

La majorité des médecins de famille et des spécialistes disent qu'ils administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins depuis plus de 15 ans. Les trois quarts des infirmiers/infirmières disent qu'ils le font depuis au moins six ans et les trois quarts des sages-femmes disent qu'elles le font depuis un à quinze ans. À la suite de changements relativement récents dans leurs devoirs professionnels, la majorité des pharmaciens et pharmaciennes le font depuis cinq ans ou moins (dans la plupart des provinces, les pharmaciens/pharmaciennes ont commencé à vacciner il y a moins de 10 ans et au Québec, ils n'y sont pas encore autorisés).

Tableau 1 : Temps depuis lequel ils donnent des vaccins ou des conseils sur les vaccins
Nombre d'années Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Moins de 1 an 1 % 6 % 4 % 5 % 2 %
1 à 5 ans 18 % 39 % 21 % 60 % 14 %
6 à 15 ans 24 % 37 % 40 % 22 % 25 %
Plus de 15 ans 57 % 18 % 35 % 13 % 59 %

Q2. Depuis environ combien d'années administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins à vos patients ? Base : Tous les sondés

Il y a aussi des distinctions dans la fréquence à laquelle les FSS sondés donnent des vaccins ou des conseils sur les vaccins. Chez les médecins de famille, les infirmiers/infirmières et les spécialistes, trois sur dix le font sur une base quotidienne et la majorité le fait au moins quelques fois la semaine. Les sages-femmes et les pharmaciens/pharmaciennes donnent des vaccins ou des conseils sur les vaccins moins souvent; la majorité disent qu'ils le font une fois la semaine ou moins.

Tableau 2 : Fréquence d'administration de vaccins ou de conseils sur les vaccins
Fréquence Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Chaque jour 33 % 1 % 28 % 15 % 30 %
Quelques fois la semaine 45 % 25 % 35 % 32 % 28 %
Environ une fois la semaine 12 % 35 % 11 % 20 % 21 %
Moins d'une fois la semaine 10 % 40 % 25 % 33 % 22 %

Q3. À quelle fréquence administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins ? Base : Tous les sondés

Types de patients

Les médecins de famille et les infirmiers/infirmières ont le plus grand bassin de patients pour les vaccins tandis que les spécialistes, pharmaciens/pharmaciennes et sages-femmes sont plus spécialisés.

La majorité des médecins de famille disent qu'ils administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins à des patients de tout type, quoique surtout des adultes et des aînés. La majorité des infirmiers/ infirmières disent de même, mais ils donnent moins de vaccins ou de conseils sur les vaccins à chaque type de patient que ne le font les médecins de famille. Les spécialistes (qui incluent les obstétriciens/gynécologues et les pédiatres) sont plus susceptibles de donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins aux nourrissons et aux enfants qu'à d'autres types de patients. Les sages-femmes sont plus susceptibles de donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins aux femmes enceintes et aux nourrissons. Les pharmaciens/pharmaciennes dispensent surtout des vaccins ou des conseils sur les vaccins aux adultes et aux aînés.

Tableau 3 : Types de patients à qui les FSS administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins
Types de patients Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Nourrissons/enfants (0 à 6 ans) 75 % 81 % 57 % 14 % 72 %
Enfants (7 à 17 ans) 78 % 1 % 62 % 60 % 66 %
Adultes (18 à 64 ans) 92 % 28 % 90 % 95 % 37 %
Aînés (65 ans et plus) 94 % 1 % 79 % 90 % 11 %
Femmes enceintes 61 % 86 % 51 % 45 % 25 %
Autres 9 % 2 % 9 % 4 % 3 %

Q4. À qui administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins ? Base : Tous les sondés

Section 2 : Perceptions des patients à propos des vaccins

Réticences/inquiétudes des patients face à la vaccin ation

Les FSS disent se heurter quelques fois à des réticences aux vaccins, mais que les refus ou les demandes de calendrier alternatif sont plus rares.

Les FSS sondés disent qu'il est relativement commun pour les patients d'exprimer parfois ou plus souvent des réticences aux vaccins (de 62 % à 73 % par type de FSS). Il arrive moins souvent qu'un patient refuse un vaccin ou demande un calendrier alternatif. La majorité des FSS sondés disent que cela arrive « rarement » ou « jamais ». Font exception les sages-femmes, qui sont plus susceptibles que les autres FSS de dire que leurs patients refusent « parfois » un vaccin ou demandent un calendrier alternatif.

Tableau 4 : Fréquence à laquelle les patients sont réticents/refusent/demandent un calendrier alternatif
Fréquence Expriment de la réticence Refusent un vaccin Demandent un calendrier alternatif
Médecins de famille (n=535) Toujours/La plupart du temps 9 % 2 % 3 %
Parfois 62 % 36 % 34 %
Rarement/jamais 29 % 62 % 63 %
Sages-femmes
(n=297)
Toujours/La plupart du temps 19 % 2 % 10 %
Parfois 70 % 54 % 68 %
Rarement/jamais 11 % 44 % 22 %
Infirmiers/
infirmières
(n=493)
Toujours/La plupart du temps 6 % 1 % 2 %
Parfois 63 % 39 % 33 %
Rarement/jamais 30 % 60 % 65 %
Pharmaciens/
pharmaciennes (n=601)
Toujours/La plupart du temps 6 % 3 % 3 %
Parfois 66 % 41 % 30 %
Rarement/jamais 28 % 57 % 67 %
Spécialistes
(n=78)
Toujours/La plupart du temps 5 % 0 % 1 %
Parfois 73 % 20 % 34 %
Rarement/jamais 23 % 80 % 64 %

Q5. Pensez aux moments où vous recommandez un ou des vaccins à vos patients, à quelle fréquence est-ce que ces derniers… ? Base : Tous les sondés

Attitudes et comportements des patients par rapport à il y a cinq ans

Les FSS estiment que les réticences/inquiétudes des patients face à la vaccination et les mentions d'information erronée sur les vaccins sont essentiellement les mêmes qu'il y a cinq ans. Les spécialistes disent qu'elles sont plus fréquentes. De même, les FSS croient en général que les expressions d'appui des patients pour la vaccination et leur connaissance du sujet sont restées les mêmes.

Les opinions des FSS sondés sont partagées sur le changement survenu depuis cinq ans dans la fréquence des réticences aux vaccins, des refus et des demandes de calendrier alternatif. En général, les FSS sont plus susceptibles de dire que la fréquence de ces comportements n'a pas changé. Les autres sont divisés et disent se heurter à ces comportements plus ou moins souvent. De petits nombres de spécialistes sont plus susceptibles de dire que les réticences, les refus et les demandes de calendrier alternatif arrivent plus souvent. Autrement, les résultats n'affichent pas de tendance nette.

Tableau 5 : Les patients sont-ils plus réticents, refusent-ils plus, demandent-ils plus de calendrier alternatif qu'il y a cinq ans ?
Taille de l'échantillon Fréquence Expriment de la réticence Refusent un vaccin Demandent un calendrier alternatif
Médecins de famille (425) Plus souvent 33 % 26 % 14 %
À peu près la même 49 % 53 % 58 %
Moins souvent 17 % 20 % 18 %
Sages-femmes (163) Plus souvent 20 % 12 % 21 %
À peu près la même 58 % 54 % 51 %
Moins souvent 23 % 29 % 21 %
Infirmiers/
infirmières
(365) Plus souvent 29 % 21 % 17 %
À peu près la même 53 % 52 % 48 %
Moins souvent 18 % 24 % 24 %
Pharmaciens/
pharmaciennes
(195) Plus souvent 24 % 14 % 5 %
À peu près la même 38 % 49 % 56 %
Moins souvent 36 % 29 % 19 %
Spécialistes (66) Plus souvent 55 % 42 % 32 %
À peu près la même 37 % 38 % 42 %
Moins souvent 9 % 20 % 10 %

Q6A-C. Trouvez-vous que les situations ci-dessous se produisent plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence qu'il y a cinq ans ? Base : Les sondés de plus de cinq ans d'expérience dans l'administration de vaccins ou de conseils sur les vaccins. Note : La catégorie « incertain » a été retranchée pour fin de clarté (les résultats varient de 0 % à 3 % pour l'expression de réticences /de 0 % à 8 % pour les refus/ de 7 % à 21 % pour la demande de calendrier alternatif).

Il n'y a pas non plus de consensus net chez les FSS sondés sur la fréquence à laquelle les patients expriment leur appui pour les vaccins en comparaison d'il y a cinq ans. Environ la moitié des FSS disent qu'ils le font aussi souvent. Les pharmaciens/pharmaciennes, les infirmiers/infirmières et les sages-femmes estiment qu'ils le font plus souvent tandis que les médecins de famille et les spécialistes disent que ça arrive moins souvent.

La majorité des FSS (à l'exception des pharmaciens/pharmaciennes) disent que la mesure dans laquelle les patients semblent informés sur les vaccins est à peu près la même qu'il y a cinq ans. La plupart des autres (et particulièrement les pharmaciens/pharmaciennes) trouvent que c'est plus fréquent.

Si on leur demande quelle est la fréquence à laquelle les patients mentionnent des informations erronées en comparaison d'il y a cinq ans, la plupart des sondés disent qu'elle est la même. Les autres, les médecins de famille, les infirmiers/infirmières et les spécialistes disent que ça arrive plus souvent qu'avant. Il convient de noter que la réponse à cette question dépend des croyances des FSS sondés eux-mêmes. Leur perception « d'information erronée » peut différer de celle de l'ensemble des fournisseurs de soins de santé.

Tableau 6 : Les patients expriment-ils leur appui/sont-ils informés/mentionnent
ils des informations erronées davantage qu'il y a cinq ans ?
Taille de l'échantillon Fréquence Expriment un appui ferme Semblent bien connaître Mentionnent une information erronée
Médecins de famille (425) Plus souvent 14 % 29 % 33 %
À peu près la même 60 % 57 % 45 %
Moins souvent 20 % 11 % 18 %
Sages-femmes (163) Plus souvent 27 % 23 % 14 %
À peu près la même 49 % 63 % 48 %
Moins souvent 21 % 12 % 28 %
Infirmiers/
infirmières
(365) Plus souvent 26 % 28 % 29 %
À peu près la même 59 % 59 % 54 %
Moins souvent 13 % 11 % 14 %
Pharmaciens/
pharmaciennes
(195) Plus souvent 31 % 41 % 25 %
À peu près la même 54 % 46 % 41 %
Moins souvent 10 % 8 % 25 %
Spécialistes (66) Plus souvent 22 % 23 % 52 %
À peu près la même 49 % 53% 39%
Moins souvent 24 % 18% 6%

Q6D-F. Trouvez-vous que les situations ci-dessous se produisent plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence qu'il y a cinq ans ? Base : Les sondés de plus de cinq ans d'expérience dans l'administration de vaccins ou de conseils sur les vaccins. Note : La catégorie « incertain » a été retranchée pour fin de clarté (les résultats varient de 2 % à 6 % pour exprime un appui ferme / de 1 % à 7 % pour semble bien connaître / de 3 % à 10 % pour mentionne une information erronée).

Raisons de la réticence et de l'inquiétude des patients face à la vaccination

Les raisons qu'invoquent les patients pour expliquer leur réticence face aux vaccins diffèrent selon les FSS, mais elles tiennent le plus souvent à la sécurité des vaccins.

On a soumis aux FSS sondés une liste de raisons pour lesquelles les patients peuvent ne pas vouloir qu'eux ou des membres de leur famille soient vaccinés et on leur a demandé lesquelles ils avaient entendues au cours de la dernière année. En interprétant ces données, il est important de considérer le rôle du préjugé de confirmation (à la fois la possibilité que les croyances d'un patient/parent reflètent ou soient influencées par celles du FSS sondé ou que les FSS se rappellent davantage les soucis parentaux qui concordent avec leurs propres préjugés).

Les plus grands soucis parentaux rapportés par tous les types de FSS ont trait à la sécurité des vaccins. En particulier :

D'importantes proportions de chaque groupe de FSS ont aussi entendu des raisons qui découlent de la sous-estimation de la menace de maladie, du manque de confiance dans les institutions et de la foi dans les thérapies alternatives. Quelques FSS ont noté que des patients craignent l'existence d'un lien direct entre les vaccins et l'autisme (sous la mention « autre »). Toutefois, d'autres FSS peuvent avoir choisi de dissimuler ces inquiétudes derrière « entendu parler d'une réaction négative » ou « inquiet des effets possibles à long terme ». Par conséquent, aucune conclusion sur la crainte de l'autisme ne peut être inférée de ces résultats.

Les sages-femmes et les spécialistes (qui sont parmi les plus susceptibles d'administrer des vaccins aux nourrissons ou de prodiguer des conseils sur ces vaccins) sont plus susceptibles que les autres d'entendre les patients dire qu'il vaut mieux attendre que l'enfant soit plus vieux ou que trop d'injections sont données à la fois. (C'est un exemple de la façon dont les préjugés d'un FSS peuvent influencer les soucis parentaux et/ou sont un facteur dans la façon dont le FSS répond à cette question).

Par rapport aux autres types de FSS, les pharmaciens/pharmaciennes sont plus susceptibles d'entendre parler de soucis logistiques et d'accessibilité, comme la difficulté de se rendre à la clinique et de s'absenter du travail.

infirmières pharmaciennes
Tableau 7: Raisons des patients choisies pour expliquer les réticences aux vaccins ou le refus de vaccins
Raisons choisies Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/Pharmaciens/Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Préoccupations au sujet de l'innocuité des vaccins
Connaissent ou ont entendu parler de quelqu'un ayant ressenti un effet indésirable à la suite de l'administration d'un vaccin 67 % 59 % 62 % 62 % 70 %
S'inquiètent de certains ingrédients précis contenus dans les vaccins (par ex. le mercure, le thimérosal) 62 % 84 % 61 % 54 % 69 %
S'inquiètent des effets à long terme possibles 57 % 75 % 51% 39 % 69 %
S'inquiètent que le vaccin provoque la maladie qu'il doit prévenir 53 % 30 % 58 % 58 % 42 %
Estiment que trop d'injections sont administrés en même temps 44 % 66 % 47 % 17 % 63 %
Craint les effets secondaires immédiats (c.-à-d. des effets négatifs après l'immunisation) 44 % 42 % 42 % 41 % 61 %
Ont peur des aiguilles ou les trouvent trop douloureuses 41 % 18 % 42 % 49 % 42 %
Croient qu'il est préférable d'attendre que l'enfant soit plus âgé 39 % 69 % 33 % 9 % 59 %
Croient qu'il y a trop d'antigènes dans les vaccins 22 % 27 % 21 % 10 % 43 %
Mauvaise estimation de la menace posée par la maladie
Croient que la maladie n'est pas vraiment préoccupante (« Je l'ai eue quand j'étais petit et je me porte bien ») 55 % 45 % 52 % 50 % 62 %
Croient que le vaccin n'est plus nécessaire (puisque la maladie a disparu ou presque) 3 7% 28 % 40 % 31 % 49 %
Méfiance à l'égard des institutions
Croient aux théories du complot (sociétés pharmaceutiques et/ou gouvernement) 51 % 58 % 55 % 50 % 64 %
Se méfient des professionnels de la santé 21 % 29 % 11 % 12 % 31 %
Croyances dans des solutions de rechange aux vaccins
Croient que l'immunité naturelle est suffisante 49 % 46 % 43 % 42 % 60 %
Croient que les traitements non conventionnels représentent un meilleur choix (par ex. l'homéopathie) 35 % 45 % 34 % 23 % 45 %
Croient que si les autres enfants sont vaccinés, leur propre enfant n'a pas à l'être 22 % 20 % 24 % 15 % 25 %
Préoccupations au sujet de l'efficacité des vaccins
S'inquiètent du fait que les vaccins ne protègent pas des maladies 41% 34 % 41 % 49 % 39 %
Autres (montrées sur l'écran)
Trouvent difficile de se faire vacciner (par ex. absence du travail, transport à la clinique, trop occupé) 15 % 5 % 19 % 23 % 19 %
Ont des croyances religieuses qui ne permettent pas/découragent la vaccination 11 % 13 % 12 % 8 % 16 %
Autres mentions (écrites)          
Lien avec l'autisme 2 % 2 % 2 % 1 % 7 %
Soucis financiers / frais 2 % 1 % 1 % 2 % 0 %
Système immunitaire affaibli 1 % 1 % 1 % 0 % 0 %
Autre 2 % 7 % 2 % 1 % 3 %
Aucune 2 % 1 % 2 % 1 % 0 %

Q7. Au cours de la dernière année, quelles raisons, s'il y a lieu, ont été fournies par les patients pour expliquer pourquoi ils refusent que des membres de leur famille ou eux-mêmes se fassent vacciner ? Base : Tous les sondés

Réticence aux vaccins/inquiétudes par type de vaccin

Les patients qui entretiennent des inquiétudes mentionnent surtout les vaccins contre le RRO/RROV, la varicelle, le VPH, le rotavirus et l'herpès zoster.

On a demandé aux FSS sondés qui donnent des vaccins ou des conseils sur les vaccins à tout type de patient quels vaccins les patients sont réticents à recevoir.

Vaccins pour nourrissons. Les médecins de famille, les spécialistes et les infirmiers/infirmières étaient plus susceptibles d'identifier les vaccins pour nourrissons contre le RRO, RROV, la varicelle et le rotavirus comme ceux auxquels les patients sont réticents. D'importantes minorités de médecins de famille et de spécialistes ont mentionné que les patients étaient réticents à tous les vaccins pour nourrissons.

La moitié des sages-femmes qui administrent des vaccins aux nourrissons ont mentionné que leurs patients étaient réticents à tous les vaccins pour nourrissons. Les vaccins contre la varicelle et le RRO ont été les deux le plus souvent mentionnés. Une proportion relativement faible de pharmaciens/pharmaciennes donnent des vaccins aux nourrissons ou des conseils sur ces vaccins; parmi eux, une variété de vaccins ont été mentionnés, mais à des niveaux relativement faibles.

Tableau 8 : Vaccins que les patients sont réticents à recevoir (vaccins pour nourrissons)
Vaccins pour nourrissons Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (442) (242) (282) (92) (58)
Rougeole, rubéole, oreillons (RRO) 36 % 14 % 34 % 10 % 41 %
Rougeole, rubéole, oreillons, varicelle (RROV) 25 % 8 % 26 % 5 % 35 %
Varicelle 25 % 21 % 39 % 13 % 34 %
Rotavirus 14 % 7 % 26 % 2 % 24 %
Diphtérie, coqueluche, tétanos, polio, haemophilus influenzae de type B (DCaT-VPI-Hib) 8 % 9 % 8 % 7 % 20 %
Pneumocoque 6 % 3 % 8 % 8 % 10 %
Diphtérie, coqueluche, tétanos, hépatite B, polio, haemophilus influenzae (DCaT-HB-VPI-Hib) 5 % 8 % 7 % 5 % 15 %
Hépatite A & B (HAHB) 3 % 1 % 2 % 5 % 3 %
Méningocoque 3 % 4 % 6 % 5 % 14 %
Hépatite A (HA) 2 % 1 % 4 % 4 % 3 %
Hépatite B (HB) 2 % 6 % 8 % 3 % 7 %
Tous les vaccins pour nourrissons 26 % 50 % 17 % 16 % 33 %
Aucun/aucun patient n'a identifié de vaccins particuliers qu'il hésiterait à recevoir 5 % 8 % 6 % 13 % 7 %
Incertain/Non applicable 3 % 8 % 3 % 8 % 0 %

Q8. Parmi les vaccins contre les affections suivantes, lesquels vos patients se sont-ils montrés réticents à recevoir, pour eux-mêmes ou pour des membres de leur famille, au cours de la dernière année ? Base : FSS qui dispensent des vaccins pour nourrissons ou donnent des conseils sur ces vaccins.

Vaccins pour enfants/adolescents. Pour tous les types de FSS, le vaccin contre le VPH est le vaccin pour enfants et adolescents auquel les patients semblent les plus réticents. Les vaccins contre le RRO, le RROV et la varicelle sont aussi parmi ceux qui suscitent le plus de réticence. Les sages-femmes ne donnent habituellement pas de vaccins ni de conseils sur les vaccins à ce groupe. La taille de l'échantillon est donc trop faible pour tenir compte de leur expérience.

Tableau 9 : Vaccins que les patients sont réticents à recevoir (vaccins pour enfants/adolescents)
Vaccins pour enfants et adolescents Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (448) (BTP) (308) (363) (56)
Virus du papillome humain (VPH) 52 %   66 % 35 % 60 %
Rougeole, rubéole, oreillons (RRO) 21 %   20 % 8 % 27 %
Rougeole, rubéole, oreillons, varicelle (RROV) 17 %   14 % 5 % 22 %
Varicelle 17 %   25 % 12 % 21 %
Diphtérie, coqueluche, tétanos (dcaT) 6 %   5 % 5 % 11 %
Méningocoque 6 %   8 % 6 % 11 %
Diphtérie, coqueluche, tétanos, polio (DCaT-VPI) / Tétanos, diphtérie, coqueluche, polio (dcaT-VPI) 4 %   5 % 3 % 10 %
Hépatite B (HB) 3 %   7 % 5 % 8 %
Hépatite A (HA) 2 %   3 % 6 % 2 %
Hépatite A & B (HAHB) 2 %   5 % 9 % 5 %
Tous vaccins pour enfants/adolescents 13 %   9 % 5 % 11 %
Aucun/aucun patient n'a identifié de vaccins particuliers qu'il hésiterait à recevoir 6 %   7 % 13 % 4 %
Incertain/Non applicable 3 %   2 % 8 % 0 %

Q8. Parmi les vaccins contre les affections suivantes, lesquels vos patients se sont-ils montrés réticents à recevoir, pour eux-mêmes ou pour des membres de leur famille, au cours de la dernière année ? Base: Les FSS qui dispensent des vaccins pour enfants/adolescents ou des conseils sur ces vaccins. BTP indique que la base est trop petite pour en faire mention.

Vaccins pour adultes. Les principaux vaccins pour adultes auxquels les FSS sondés entendent constamment des réticences sont les vaccins contre l'herpès zoster (zona), le VPH et le pneumocoque. Font exception les sages-femmes qui entendent surtout des réticences aux vaccins contre le VPH et dcaT (nouvelle recommandation du CCNI pour la grossesse).

Tableau 10 : Vaccins que les patients sont réticents à recevoir (vaccins pour adultes)
Vaccins pour adultes Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (527) (278) (476) (597) (33)
Herpès zoster (zona) 42 % 5 % 28 % 48 % 29 %
Virus du papillome humain (VPH) 42 % 20 % 29 % 26 % 46 %
Pneumocoque 28 % 2 % 23 % 25 % 13 %
Diphtérie, coqueluche, tétanos (dcaT) 11 % 17 % 15 % 6 % 18 %
Diphtérie, tétanos (dT) 10 % 1 % 11 % 5 % 2 %
Hépatites A & B (HAHB) 8 % 1 % 8 % 13 % 7 %
Méningocoque 6 % 2 % 6 % 8 % 10 %
Hépatite A (HA) 5 % 1 % 4 % 6 % 0 %
Hépatite B (HB) 5 % 3 % 8 % 6 % 0 %
Tous vaccins pour adultes 6 % 9 % 8 % 3 % 6 %
Aucun/aucun patient n'a identifié de vaccins particuliers qu'il hésiterait à recevoir 7 % 11 % 10 % 17 % 7 %
Incertain/Non applicable 4 % 13 % 4 % 10 % 6 %

Q8. Parmi les vaccins contre les affections suivantes, lesquels vos patients se sont-ils montrés réticents à recevoir pour eux-mêmes ou pour des membres de leur famille au cours de la dernière année ? Base : Les FSS qui administrent des vaccins pour adultes ou donnent des conseils sur ces vaccins.

La vaste majorité des FSS sondés croit que les réticences des patients aux vaccins posent à tout le moins un problème pour la santé publique. Peu disent que ce n'est pas un grand problème ni un problème du tout. Les spécialistes sont les plus susceptibles d'y voir un grave problème de santé publique (53 %). Chez les autres types de FSS, cette proportion varie entre 36 % et 38 %.

Figure 11 : Opinions des FSS sur la gravité du problème de santé publique que posent les réticences aux vaccins
Profession  Un grave problème   Un peu un problème   Pas un grand problème   Pas un problème du tout Incertain
Médecins de famille (n=535) 36% 47% 16% 1% 1%
Sages-femmes  (n=297) 38% 42% 15% 2% 3%
Infirmiers/infirmières (n=493) 37% 50% 12% 1% 0%
Pharmaciens/pharmaciennes  (n=601) 36% 51% 11% 0% 1%
Spécialistes  (n=78) 53% 38% 9% 0% 0%

Q37. Globalement, dans quelle mesure, selon vous, les réticences ou les préoccupations des patients quant à la vaccination constituent-elles un problème de santé publique à l'heure actuelle ? Base : Tous les sondés

Préparation des FSS à répondre aux préoccupations des patients

En général, les FSS se considèrent au moins assez préparés à répondre aux préoccupations des patients face à la vaccination, mais seulement une minorité s'y sent bien préparée.

La vaste majorité des FSS sondés se disent au moins assez préparés, avec les connaissances et les compétences dont ils disposent, à répondre aux préoccupations des patients face à la vaccination (de 81 % à 96 %). Les spécialistes (43 %) et les infirmiers/infirmières (40 %) sont les plus susceptibles de dire qu'ils y sont très bien préparés, contrairement aux médecins de famille (28 %), aux pharmaciens/pharmaciennes (27 %) et aux sages-femmes (14 %).

Figure 12 : Niveau de préparation à répondre aux inquiétudes des patients face à la vaccination
Profession Très préparés Assez préparés Pas très préparés Pas du tout préparés Incertain
Médecins de famille (n=535) 28% 62% 10% 0% 0%
Sages-femmes  (n=297) 14% 67% 19% 0% 1%
Infirmiers/infirmières  (n=493) 40% 54% 5% 1% 0%
Pharmaciens/pharmaciennes (n=601) 27% 65% 7% 1% 0%
Spécialistes  (n=78) 43% 53% 3% 0% 1%

Q9. En général, dans quelle mesure avez-vous l'impression d'être préparé(e) à répondre, sur la base de vos connaissances et compétences, à vos patients qui expriment des préoccupations à l'égard des vaccins ? Base : Tous les sondés

Section 3 : Perceptions personnelles des vaccins

Attitudes des FSS à l'égard de la sécurité et de l'efficacité des vaccins et des inquiétudes qu'ils suscitent

Les FSS sont fortement d'accord que les vaccins en usage au Canada sont sécuritaires et efficaces, quoique les sages-femmes en soient moins certaines.

On a demandé aux FSS sondés dans quelle mesure ils étaient d'accord avec sept énoncés positifs sur la vaccination. Les médecins de famille, infirmiers/infirmières, pharmaciens/pharmaciennes et spécialistes sont largement d'accord pour dire que les vaccins en usage au Canada sont sécuritaires et efficaces et qu'ils font confiance aux recommandations du CCNI et au système de régulation des vaccins au Canada. De fortes majorités sont aussi d'accord qu'il est important d'informer les patients de tous les vaccins recommandés pour leur âge/état (même s'ils ne sont pas financés publiquement) et d'administrer les vaccins aux moments recommandés (selon le calendrier provincial ou territorial). Très peu sont en désaccord avec l'un ou l'autre de ces énoncés (de 1 % à 5 %, à l'exception des sages-femmes).

Les sages-femmes sont toujours moins enclines que les autres groupes de FSS à être fortement d'accord avec ces énoncés et plus susceptibles d'être en désaccord ou de dire qu'elles sont incertaines à propos des énoncés. Néanmoins, l'accord général des sages-femmes (fortement d'accord et assez d'accord combinés) avec les énoncés est plus important que leur désaccord.

Tableau 13 : Niveau d'accord avec des énoncés positifs sur l'efficacité, la sécurité et la réglementation des vaccins
% de réponse Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon Réponse (535) (297) (493) (601) (78)
Les vaccins utilisés au Canada sont sécuritaires Fortement d'accord 80 % 54 % 82 % 82 % 84 %
D'accord (Net) 99 % 89 % 99 % 98 % 96 %
En désaccord (Net) 1 % 5 % - 1 % 2 %
Incertain - 6 % 1 % - 2 %
Je fais confiance aux recommandations du Comité consultatif national de l'Immunisation Fortement d'accord 79 % 40 % 79 % 79 % 83 %
D'accord (Net) 99 % 77 % 99 % 97 % 95 %
En désaccord (Net) 1 % 11 % 1 % 2 % 2 %
Incertain 1 % 13 % 1 % 1 % 3 %
En général, les vaccins utilisés au Canada sont efficaces Fortement d'accord 71 % 60 % 75 % 72 % 78 %
D'accord (Net) 99 % 92 % 98 % 98 % 98 %
En désaccord (Net) 1 % 3 % 1 % 1 % 2%
Incertain - 5 % 1 % - -
Je suis convaincu(e) que le système de réglementation des vaccins au Canada est sécuritaire et efficace Fortement d'accord 70 % 43 % 75 % 71 % 75 %
D'accord (Net) 98 % 81 % 98 % 97 % 93 %
En désaccord (Net) 1 % 8 % 1 % 3 % 5 %
Incertain 2 % 11 % 1 % 1 % 2 %
Les vaccins sont aussi ou plus sécuritaires que d'autres médicaments d'ordonnance Fortement d'accord 69 % 47 % 67 % 65 % 80 %
D'accord (Net) 94 % 77 % 94 % 94 % 94 %
En désaccord (Net) 2 % 13 % 3 % 5 % 3 %
Incertain 4 % 10 % 3 % 1 % 3 %
Il est important d'informer les patients à propos de tous les vaccins, même ceux qui ne sont pas rembourses par le régime public, recommandés pour leur âge et leur condition physique Fortement d'accord 68 % 50 % 75 % 75 % 61 %
D'accord (Net) 97 % 83 % 97 % 97 % 95 %
En désaccord (Net) 2 % 9 % 1 % 2 % 4 %
Incertain 1 % 8 % 2 % 1 % 1 %
Il est important d'administrer les vaccins aux moments recommandés (selon le calendrier provincial ou territorial) Fortement d'accord 66 % 26 % 73 % 70 % 75 %
D'accord (Net) 98 % 71 % 98 % 98 % 97 %
En désaccord (Net) 2 % 21 % 2 % 2 % 3 %
Incertain - 8 % - - -

Q10. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Base : Tous les sondés

On a aussi demandé aux FSS sondés dans quelle mesure ils étaient d'accord avec quatre énoncés négatifs. Tous étaient fortement en désaccord avec la notion qu'administrer le vaccin contre le VPH aux adolescents pouvait augmenter la possibilité qu'ils s'adonnent à des relations sexuelles non protégées.

De même, la majorité est fortement en désaccord qu'administrer de multiples vaccins en une seule séance peut surcharger le système immunitaire ou diminuer l'efficacité des vaccins. Font exception les sages-femmes, qui sont moins susceptibles d'être fortement en désaccord avec ces deux énoncés (surtout à cause d'une plus forte proportion qui disent en être incertaines).

En général, les FSS sondés sont en désaccord (fortement et plutôt combinés) avec l'idée que l'industrie pharmaceutique promeut certains vaccins seulement pour le profit (de 56 % à 62 %). Les sages-femmes font encore exception (40 % de l'ensemble sont en désaccord et une proportion plus forte que la moyenne n'a pas donné d'opinion).

Tableau 14 : Niveau d'accord avec des énoncés négatifs sur l'efficacité, la sécurité et la régulation des vaccins
% de réponse Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon Réponse (535) (297) (493) (601) (78)
L'administration du vaccin contre le VPH aux adolescents pourrait accroitre la probabilité qu'ils se livrent à des activités sexuelles non protégées D'accord (net) 6 % 8 % 7 % 13 % 8%
Fortement en désaccord 73 % 72 % 76 % 62 % 68%
En désaccord (net) 92 % 84 % 91 % 82 % 86%
Incertain 2 % 9 % 2 % 5 % 6%
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait surcharger le système immunitaire D'accord (net) 7 % 29 % 11 % 15 % 14 %
Fortement en désaccord 67 % 30 % 63 % 54 % 72 %
En désaccord (net) 88 % 51 % 84 % 80 % 78 %
Incertain 5 % 21 % 5 % 5 % 7 %
L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait réduire leur efficacité D'accord (net) 7 % 6 % 5 % 14 % 8 %
Fortement en désaccord 65 % 41 % 70 % 55 % 74 %
En désaccord (net) 88 % 59 % 88 % 82 % 84 %
Incertain 5 % 35 % 6 % 4 % 8 %
Le secteur pharmaceutique fait la promotion de certains vaccins dans un but de profit uniquement D'accord (net) 33 % 36 % 27 % 33 % 26 %
Fortement en désaccord 23 % 20 % 31 % 27 % 30 %
En désaccord (net) 56 % 40 % 62 % 59 % 57 %
Incertain 11 % 24 % 11 % 9 % 17 %

Q10. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? Base : Tous les sondés

Réticence des FSS à recommander des vaccins

Une faible proportion de FSS disent être réticents à recommander tout vaccin.

Chez les médecins de famille, les infirmiers/infirmières, les pharmaciens/pharmaciennes et les spécialistes, un peu plus d'un sur dix dit être réticent à administrer au moins un vaccin. Cette proportion est plus forte chez les sages-femmes : une sur trois (34 %).

Tableau 15 : Si les FSS sont réticents à recommander tout vaccin
Réticence à recommander des vaccins Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Oui, réticent à recommander au moins un vaccin 14 % 34 % 13 % 13 % 12 %
Non réticent à recommander TOUT vaccin 77 % 47 % 80 % 69 % 73 %
Incertain/Non applicable 9 % 18 % 7 % 18 % 15 %

Q11 Y a-t-il certains vaccins que vous êtes réticent(e) à recommander ? Base : Tous les sondés

On a demandé aux FSS qui se sont dits réticents à recommander au moins un vaccin quel était ce vaccin et pourquoi ils étaient réticents. En raison de la petite taille des échantillons, les résultats ont été analysés qualitativement. Les données suggèrent que les FSS sondés sont particulièrement réticents au vaccin (pour adultes) contre l'herpès zoster, citant le niveau d'efficacité et le coût du Zostavax alors qu'ils apprécient le nouveau vaccin Shingrix. Le vaccin contre la varicelle a aussi été discuté vu le manque perçu de sévérité de la maladie et l'immunité permanente après la maladie. Le vaccin (pour nourrissons) contre le rotavirus a été mentionné en raison du coût et du manque perçu de besoin dans un pays industrialisé. Le vaccin (pour adultes et enfants/adolescents) contre le VPH continue d'être mentionné pour une variété de raisons, probablement parce qu'il est relativement nouveau.

Compréhension des recommandations par les FSS

Les médecins de famille et les infirmiers/infirmières sont les plus à l'aise pour recommander la vaccination à un vaste éventail de patients. Les sages-femmes, les pharmaciens/pharmaciennes et les spécialistes sont plus à l'aise avec leur clientèle traditionnelle.

Les médecins de famille et les infirmiers/infirmières disent qu'ils n'ont guère de mal à comprendre et appliquer les recommandations de vaccins pour presque tous les types de patients, y compris les nourrissons, les enfants, les adultes, les aînés et les individus souffrant de maladies chroniques. Les spécialistes sont le plus à l'aise avec les recommandations de vaccins pour les nourrissons et les jeunes enfants, les pharmaciens/pharmaciennes avec celles pour les adultes et les aînés et les sages-femmes avec celles pour les nourrissons et les femmes enceintes.

Dans la plupart des cas, les autres FSS disent qu'ils sont assez à l'aise (plutôt que mal à l'aise) dans ce rôle. Font exception une minorité sensible de sages-femmes (de 40 % pour les adultes à 66 % pour les aînés) et de pharmaciens/pharmaciennes (de 34 % pour les adultes à 40 % pour les aînés) qui se disent incertains d'être à l'aise avec des types particuliers de patients.

C'est avec les individus immunodéprimés que les FSS sondés sont le moins à l'aise. Près des deux tiers des médecins de famille et des infirmiers/infirmières (64 % dans les deux cas) disent qu'ils seraient au moins assez à l'aise dans cette situation, de même que la moitié des pharmaciens/pharmaciennes et des spécialistes. La majorité des sages-femmes (62 %) sont incertaines d'être à l'aise pour conseiller ce type de patients.

Tableau 16 : Très à l'aise d'appliquer les recommandations de vaccination pour les groupes de patients
% très à l'aise Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Nourrissons/enfants (0 à 6 ans) 66 % 47 % 54 % 13 % 73 %
Enfants (7 à 17 ans) 65 % 4 % 55 % 22 % 65 %
Adultes (18 à 64 ans) 70 % 15 % 72 % 51 % 22 %
Aînés (65 ans et plus) 70 % 3 % 65 % 54 % 15 %
Femmes enceintes 41 % 51 % 35 % 15 % 23 %
Malades chroniques 57 % 4 % 56 % 34 % 34 %
Individus immunodéprimés 26 % 1 % 25 % 11 % 18 %

Q14. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise de comprendre et d'appliquer les recommandations en matière de vaccination chez les groupes suivants ? Base : Tous les sondés

Minimum d'information nécessaire

Les FSS préfèrent attendre un avis officiel sous forme de recommandation du Comité consultatif national de l'immunisation ou de calendrier provincial/territorial avant de décider de recommander un nouveau vaccin.

On a demandé aux FSS sondés quel est le minimum d'information qu'il leur faut pour recommander un nouveau vaccin avant qu'une directive soit émise par le Comité consultatif national de l'Immunisation (CCNI). Il n'y a pas de consensus chez les FSS, mais ils sont plus susceptibles de dire qu'ils préfèrent attendre les recommandations du CCNI ou que le vaccin soit répertorié dans leur calendrier provincial/territorial avant de le recommander.

Des médecins de famille et des pharmaciens/pharmaciennes se fient à leur propre lecture de la documentation scientifique ou aux conseils de leurs collègues. Les sages-femmes, les infirmiers/infirmières et les spécialistes sont plus susceptibles de consulter leurs collègues que de se fier à leur lecture de la documentation.

Tableau 17 : Minimum d'information nécessaire pour recommander
Minimum d'information nécessaire Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Préfère attendre la publication des recommandations du CCNI dans le Guide canadien d'immunisation 41 % 27 % 36 % 46 % 33 %
Préfère attendre que le vaccin soit inscrit au calendrier ou au guide provincial/territorial de vaccination 22 % 28 % 24 % 16 % 11 %
Consulte les collègues, comme les experts en immunisation ou mon service local de santé publique 19 % 24 % 26 % 14 % 36 %
Ma propre lecture de la documentation scientifique ou de la monographie du produit 14 % 5 % 9 % 20 % 12 %
Autre 2 % 4 % 3 % 1 % 1 %
Incertain 2 % 12 % 2 % 3 % 6 %

Q27. Lorsqu'un nouveau vaccin est offert avant que des lignes directrices ne soient émises par le Comité consultatif national de l'immunisation par l'entremise du Guide canadien d'immunisation, quel est le minimum d'information dont vous avez besoin pour le recommander ? Base : Tous les sondés

Section 4 : Communication avec les patients

Messages et conseils aux patients réticents aux vaccins

Fournir de la recherche /des preuves et des analyses risques-bénéfices sont les messages que les FSS trouvent les plus efficaces pour apaiser les inquiétudes des patients face à la vaccination.

On a demandé aux FSS sondés quels messages ils trouvaient particulièrement efficaces pour amener les patients réticents à être plus à l'aise avec l'idée de se faire vacciner. Les messages se classaient parmi trois grandes catégories : confirmer l'efficacité des vaccins, répondre aux préoccupations des patients et fournir de l'information.

De façon générale, fournir de l'information, de la recherche et des preuves sur les vaccins constituait l'approche la plus commune suggérée par les FSS, de même qu'offrir une analyse risques-bénéfices. Confirmer l'efficacité et les bénéfices des vaccins, à la fois de manière générale (ils sauvent des vies) et dans la prévention de maladies particulières, constituait aussi une approche commune. Relativement peu de FSS utilisent des messages destinés à dissiper les mythes.

Tableau 18 : Messages efficaces adressés par les FSS aux patients réticents face à la vaccination (principaux)
Message Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Fournir de l'information 47 % 44 % 48 % 43 % 54 %
Fournir de l'information / de la recherche / des preuves 18 % 26 % 28 % 16 % 19 %
Fournir de l'information : risques c. bénéfices 18 % 16 % 18 % 17 % 23 %
Fournir de l'information : histoires personnelles / exemples individuels 14 % 6 % 7 % 7 % 16 %
Fournir de l'information : immunité collective / santé collective 3 % 10 % 6 % 10 % 3 %
Confirmer leur efficacité 28 % 20 % 26 % 26 % 27 %
Confirmer leur efficacité : préviennent les maladies / des maladies particulières 15 % 7 % 16 % 15 % 18 %
Confirmer leur efficacité : bénéfices / les vaccins sauvent des vies 13 % 6 % 9 % 9 % 9 %
Confirmer leur efficacité : protègent les plus vulnérables (par ex. aînés, enfants) 3 % 10 % 5 % 5 % 5 %
Répondre aux préoccupations 19 % 20 % 21 % 15 % 20 %
Répondre aux préoccupations : confirmer la sécurité des vaccins 9 % 8 % 8 % 7 % 9 %
Répondre aux préoccupations / répondre aux questions 6 % 9 % 11 % 5 % 11 %
Répondre aux préoccupations : dissiper les mythes 3 % 4 % 2 % 2 % -

Q16. Avez-vous pour ces patients qui se montrent réticents aux vaccins un message qui les amène vraiment à être plus à l'aise avec l'idée de se faire vacciner ? Base : Tous les sondés. NOTE : Seules les options comptant au moins 4 % de réponses chez un groupe donné de FSS sont incluses.

À l'aise de donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins lorsqu'il y a une barrière de langue

Les FSS ne sont pas très à l'aise pour donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins lorsqu'il y a une barrière de langue

Les opinions des FSS sondés sont partagées sur leur niveau d'aise à donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins lorsqu'il y a une barrière de langue. La moitié ou moins de chaque groupe de FSS disent qu'ils sont au moins assez à l'aise pour le faire. Les infirmiers/infirmières et les médecins de famille sont les plus à l'aise. Les sages-femmes et les pharmaciens/pharmaciennes sont les moins à l'aise. Cela peut s'expliquer du fait que les pharmaciens/pharmaciennes et les sages-femmes administrent des vaccins depuis moins longtemps (ces deux groupes sont les moins expérimentés).

Figure 19 : À l'aise de donner des vaccins ou des conseils sur les vaccins lorsqu'il y a une barrière de langue
Profession Très à l'aise Assez à l'aise Pas très à l'aise Pas du tout à l'aise Incertain/non applicable
Médecins de famille  (n=535) 7% 39% 36% 10% 7%
Sages-femmes (n=297) 4% 31% 40% 17% 8%
Infirmiers/infirmières (n=493) 7% 42% 33% 12% 5%
Pharmaciens/pharmaciennes (n=601) 5% 35% 37% 18% 5%
Spécialistes (n=78) 6% 38% 42% 7% 7%

Q17. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise d'administrer des vaccins ou de donner des conseils sur les vaccins dans des situations où vous vous heurtez à une barrière linguistique ? Base : Tous les sondés

Section 5 : Ressources d'information sur la vaccination

Adéquation des ressources d'information des FSS sur la vaccination

Les FSS perçoivent un manque de ressources pour soutenir les patients qui ne parlent ni anglais ni français.

La majorité des médecins de famille, des infirmiers/infirmières, des pharmaciens/pharmaciennes et des spécialistes estiment qu'ils disposent de ressources d'information adéquates pour les aider à répondre aux préoccupations des patients à propos des vaccins. Les sages-femmes étaient les moins susceptibles de convenir qu'elles disposent de ressources adéquates; elles sont moins de la moitié (44 %) à dire le contraire.

Les FSS sondés étaient beaucoup moins susceptibles de dire qu'ils disposent de ressources adéquates pour soutenir les patients qui ne parlent ni anglais ni français. Les infirmiers/infirmières sont ceux qui ont le plus accès à de telles ressources (à 36 %), mais seulement un sur cinq parmi les autres groupes de FSS a dit disposer de ressources adéquates dans les langues non officielles.

Figure 20 : Adéquation des ressources d'information sur la vaccination
Profession Ont des ressources adéquates pour répondre aux préoccupations des patients sur la vaccination Ont des ressources adéquates pour soutenir les patients qui ne parlent ni français ni anglais
Médecins de famille  (n=535) 64% 21%
Sages-femmes  (n=297) 44% 16%
Infirmiers/infirmières  (n=493) 73% 36%
Pharmaciens/pharmaciennes  (n=601) 70% 18%
Spécialistes (n=78) 69% 22%

Q19 Avez-vous l'impression que vous disposez d'un accès adéquat aux ressources d'information qui vous aident à répondre aux préoccupations de vos patients à propos de la vaccination, qui soutiennent les patients qui ne parlent ni anglais ni français ? Base : Tous les sondés

Sources de préférence pour la mise à jour des connaissances

Le Guide canadien d'immunisation est la source de préférence de tous les types de FSS pour la mise à jour de leurs connaissances des vaccins.

À partir d'une liste qui leur a été fournie, on a demandé aux FSS sondés quelle était leur source d'information préférée pour mettre à jour leurs connaissances de la vaccination/immunisation (à noter que la liste n'incluait pas de document d'orientation provincial/territorial comme le Protocole d'immunisation du Québec, qui pouvait être reflété plus tard dans la catégorie « autres ressources »).

La source la plus commune citée par tous les groupes de FSS était le Guide canadien d'immunisation. Les avis du Comité consultatif national sur l'immunisation (CCNI) ont aussi été cités par une majorité de FSS sauf les sages-femmes (qui n'étaient que 40 % à les préférer). Les journaux médicaux sont une source de choix pour la majorité des médecins de famille, des sages-femmes et des spécialistes. Les médias sociaux n'ont été mentionnés que par une toute petite minorité des FSS sondés (2 % à 5 %).

Les conférences sont particulièrement appréciées par les spécialistes. Les infirmiers/infirmières sont moins susceptibles que les autres groupes de FSS de préférer les infolettres des associations professionnelles, mais plus susceptibles de préférer les webinaires.

Tableau 21 : Sources d'information préférées des FSS
Source d'information préférée Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens
/pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Guide canadien d'immunisation 79 % 70 % 83 % 87 % 83 %
Énoncés du Comité consultatif national sur l'immunisation (CCNI) 68 % 40 % 66 % 71 % 76 %
Revues médicales 59 % 57 % 39 % 43 % 68 %
Conférences 56 % 28 % 47 % 37 % 63 %
Infolettre d'association professionnelle 31 % 46 % 26 % 50 % 55 %
Webinaires 22 % 22 % 47 % 39 % 19 %
Autres ressources 12 % 15 % 22 % 10 % 6 %

Q20. En général, de quelles sources préférez-vous obtenir de l'information vous permettant de mettre à jour vos propres connaissances sur la vaccination ou l'immunisation ? Base : Tous les sondés. NOTE : Seules les options comptant plus de 5 % de réponses parmi un groupe donné de FSS sont incluses.

Connaissance et usage des ressources de l'ASPC

La connaissance et l'usage du Guide canadien d'Immunisation sont très répandus. La connaissance et l'usage des autres ressources sont moins répandus. Relativement peu de FSS sont abonnés aux courriels de mise à jour du GCI. Le principal obstacle semble être la méconnaissance de ce service.

On a fait voir aux sondés des images miniatures des ressources de l'ASPC et on leur a demandé s'ils les avaient déjà utilisées ou s'ils étaient au courant de leur existence.

Connaissance. La connaissance des ressources de l'ASPC varie. Le Guide canadien d'immunisation est la ressource la plus connue chez tous les groupes de FSS; la plupart le connaissent. Le Guide sur la vaccination à l'intention des parents est assez bien connu chez les infirmiers/infirmières et les sages-femmes, mais moins de la moitié des médecins de famille, des pharmaciens/pharmaciennes et des spécialistes le connaissent.

Moins de la moitié des FSS sont au courant du Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) et des nouvelles publications de l'ASPC, « Pas juste pour les enfants. Guide de vaccination pour les adultes » et « Vaccins. Allô les ados ! » (guide). La connaissance de ces trois outils est plus répandue chez les infirmiers/infirmières.

Tableau 22 : Connaissance des ressources de l'ASPC chez les FSS
% de connaissance de la ressource Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/infirmières Pharmaciens/ pharmaciennes Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Guide canadien d'immunisation (GCI) 88 % 77 % 89 % 91 % 89 %
Guide sur la vaccination à l'intention des parents 42 % 61 % 62 % 44 % 46 %
Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) 32 % 24 % 45 % 39 % 26 %
Pas juste pour les enfants. Guide de
vaccination pour les adultes
29 % 19 % 41 % 33 % 18 %
Vaccins. Allô les ados ! (guide) 19 % 13 % 30 % 21 % 22 %

Q21. Les ressources suivantes sont publiées par l'Agence de la santé publique du Canada. Veuillez indiquer si vous utilisez chacune de ces ressources pour accroître vos propres connaissances ou expliquer la vaccination à vos patients, et la façon dont vous les utilisez. Base : Tous les sondés.

Déjà utilisé. La majorité des FSS disent avoir utilisé le Guide canadien d'immunisation (GCI) (sur la foi de l'image miniature). Son usage est plus répandu chez les pharmaciens/pharmaciennes, les infirmiers/infirmières et les médecins de famille. Le GCI sert davantage à maintenir à jour les connaissances des FSS qu'à expliquer les vaccins aux patients.

La ressource « Guide sur la vaccination à l'intention des parents » est davantage utilisée par les sages-femmes et les infirmiers/infirmières, surtout pour expliquer les vaccins aux patients.

Relativement peu de FSS ont utilisé le Relevé des maladies transmissibles au Canada, « Pas juste pour les enfants. Guide de vaccination pour les adultes » et « Vaccins. Allô les ados ! », mais les trois outils sont largement utilisés par les infirmiers/infirmières.

Tableau 23 : Usage des ressources de l'ASPC chez les FSS
Ressource Usage (% des sondés) Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
  Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Guide canadien d'immunisation (GCI) % qui l'utilisent 73 % 56 % 78 % 79 % 64 %
% pour expliquer les vaccins aux patients 20 % 19 % 33 % 35 % 27 %
% pour garder leurs connaissances à jour 65% 46 % 68 % 69 % 50 %
Guide sur la vaccination à l'intention des parents % qui l'utilisent 23 % 44 % 39 % 24 % 27 %
% pour expliquer les vaccins aux patients 17 % 35 % 34 % 18 % 23 %
% pour garder leurs connaissances à jour 9 % 16 % 13 % 12 % 5 %
Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) % qui l'utilisent 16 % 14 % 25 % 20 % 10 %
pour expliquer les vaccins aux patients 3 % 2 % 7 % 7% 0 %
pour garder leurs connaissances à jour 14 % 13 % 21 % 17 % 10 %
Pas juste pour les enfants. Guide de
Vaccination pour les adultes
% qui l'utilisent 15 % 8 % 23 % 18 % 7 %
% pour expliquer les vaccins aux patients 10 % 4 % 17 % 13 % 4 %
% pour garder leurs connaissances à jour 7 % 5 % 11 % 12 % 3 %
Vaccins. Allô les ados ! (guide) % qui l'utilisent 9 % 4 % 15 % 11 % 10 %
pour expliquer les vaccins aux patients 6 % 2 % 12 % 7 % 9 %
pour garder leurs connaissances à jour 4 % 2 % 7 % 7 % 2 %

Q21. Les ressources suivantes sont publiées par l'Agence de la santé publique du Canada. Veuillez indiquer si vous utilisez chacune de ces ressources pour accroître vos propres connaissances ou expliquer la vaccination à vos patients, et la façon dont vous les utilisez. Base : Tous les sondés.

Fréquence d'utilisation. La fréquence d'utilisation de ces ressources varie énormément chez les sondés qui les ont déjà utilisées. Le GCI est l'une des ressources les plus utilisées sur une base mensuelle. Bien que relativement peu de médecins de famille utilisent les ressources de l'ASPC à part le GCI, ceux qui en font usage utilisent fréquemment « Vaccins. Allô les ados ! » et « Pas juste pour les enfants. Guide de vaccination pour les adultes » (un peu moins de la moitié utilisent l'un et l'autre au moins une fois par mois).

Tableau 24 : Fréquence d'utilisation des ressources de l'ASPC par les FSS
Ressource Usage (% chez tous les sondés) Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Guide canadien d'immunisation (GCI) Taille de l'échantillon (320) (134) (263) (372) (42)
% qui utilisent cette ressource au moins mensuellement 46 % 21 % 57% 49% 43%
Guide sur la vaccination à l'intention des parents Taille de l'échantillon (81) (110) (122) (87) (BTP)
% qui utilisent cette ressource au moins mensuellement 33 % 44 % 45 % 20 %  
Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) Taille de l'échantillon (68) (36) (98) (96) (BTP)
% qui utilisent cette ressource au moins mensuellement 21 % 8 % 31 % 25 %  
Pas juste pour les enfants. Guide de vaccination pour les adultes Taille de l'échantillon (79) (25) (92) (88) (BTP)
% qui utilisent cette ressource au moins mensuellement 46 % 15 % 40 % 27 %  
Vaccins. Allô les ados ! (guide) Taille de l'échantillon (55) (BTP) (76) (70) (BTP)
% qui utilisent cette ressource au moins mensuellement 47 %   29 % 24 %  

Q22. À quelle fréquence utilisez-vous la ressource ? Base : Les sondés qui ont déjà utilisé la ressource à la Q21 (aux sondés qui utilisent plus de deux des ressources énumérées, on n'a demandé qu'à propos de deux d'entre elles choisies au hasard). BTP indique que la taille de la base est trop petite pour faire l'objet d'une mention.

Abonnement aux courriels de mise à jour du GCI. Même si une majorité de sondés de chaque groupe dit utiliser le Guide canadien d'immunisation, seule une petite fraction est abonnée aux courriels de mise à jour. Les infirmiers/infirmières sont les plus susceptibles de l'être (19 %).

Figure 25 : Abonnement aux courriels de mise à jour du GCI chez les FSS
Profession % d'abonnés
Médecins de
famille  (n=535)
6%
Sages-femmes
(n=297)
2%
Infirmiers/
infirmières  (n=493)
19%
Pharmaciens/
pharmaciennes  (n=601)
6%
Spécialistes (n=78) 4%

Q25. Êtes-vous inscrit(e) pour recevoir des mises à jour par courriel du Guide canadien d'immunisation ? Base : Tous les sondés

On a demandé aux FSS sondés qui ne sont pas abonnés aux courriels de mise à jour du GCI pourquoi ils ne le sont pas (à partir d'une liste de raisons qui leur a été proposée). Environ quatre non-abonnés sur cinq ont dit qu'ils n'étaient pas au courant du service. Relativement peu donnent d'autres raisons. Certains disent qu'ils n'ont pas le temps de les lire ou qu'ils reçoivent déjà trop de courriels, qu'ils ont assez d'information sur les vaccins ou qu'ils projettent de s'y abonner mais ne l'ont pas encore fait.

Tableau 26 : Raisons de ne pas être abonné(e) aux courriels de mise à jour du GCI
Raison du non-abonnement Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/ infirmières Pharmaciens/ pharmaciennes Spécialistes
Taille de l'échantillon (439) (276) (374) (517) (64)
Je ne savais pas que cela existait avant aujourd'hui 86 % 78 % 74 % 79 % 82 %
Je n'ai pas le temps de les lire/Je reçois trop de courriels 14 % 21 % 13 % 14 % 12 %
Je dispose de suffisamment d'informations sur les vaccins ou la vaccination 5 % 4 % 8 % 5 % 12 %
J'ai l'intention de m'inscrire, mais je ne l'ai pas encore fait 4 % 5 % 9 % 10 % 6 %
Je préfère d'autres sources d'information sur les vaccins ou la vaccination 4 % 5 % 7 % 3 % 3 %
Cela ne m'intéresse pas 2 % 6 % 3 % 2 % 4 %
Autre 2 % 7 % 8 % 3 % 1 %

Q26. À votre avis, quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'êtes pas inscrit(e) pour recevoir ces mises à jour par courriel? Base : Les sondés qui ne sont pas abonnés aux courriels de mise à jour du GCI.

Site web de l'ASPC et médias sociaux

Site web. Les FSS sondés utilisent le site web de l'ASPC sur l'Immunisation pour une variété de raisons (question ouverte, sans options de réponse). Le thème le plus commun, c'est qu'ils essaient de trouver des informations particulières (par exemple, consulter les recommandations/le calendrier d'immunisation ou vérifier des informations). Certains FSS l'utilisent aussi pour rester à jour sur l'actualité. La plupart des types de FSS utilisent le site web pour les mêmes raisons générales.

Médias sociaux. Très peu des FSS sondés sont au courant que l'administratrice en chef de la santé publique de l'ASPC a un compte Twitter. Moins de 10 % de chaque profession ont dit être au courant.

Tableau 27 : Comment les FSS utilisent le site web de l'ASPC
Raison Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/>
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Consulter les recommandations / l'information sur les vaccins appropriés 25 % 18 % 25 % 36 % 20 %
Accéder à l'actualité / me tenir ou rester à jour 22 % 26 % 30 % 25 % 19 %
Vérifier/confirmer des informations 20 % 14 % 16 % 18 % 16 %
Accéder à l'information sur l'immunisation 19 % 18 % 22 % 21 % 15 %
Accéder au calendrier d'immunisation / confirmer le calendrier d'immunisation des enfants 16 % 12 % 12 % 19 % 11 %
M'éduquer / répondre à mes questions 13 % 13 % 14 % 11 % 18 %
Recherche / comme référence / ressource 12 % 23 % 23 % 17 % 11 %
Accéder au Guide canadien d'Immunisation / GCI 5 % 1 % 5 % 5 % 1 %
Autre 2 % 3 % 2 % 1 % 4 %
NSP / NA 15 % 13 % 11% 7 % 24 %

Q35. Veuillez compléter la phrase suivante : « J'utilise la section « Immunisation et vaccins » du site Web de l'Agence de la santé publique du Canada pour... » Base : Tous les sondés.

Utilisation des affiches et des ressources de promotion de la santé

Les FSS présentent habituellement du matériel imprimé de promotion de la santé dans les salles d'attente et d'examen. Les infirmiers/infirmières et les sages-femmes sont parmi les plus susceptibles d'en donner directement aux patients lors d'une consultation ou d'une visite à domicile. Les trois quarts environ de chaque type de FSS ou davantage affichent du matériel d'éducation ou de promotion de la santé dans leur bureau, leur clinique ou leur salle d'attente.

On a demandé aux sondés quelles ressources imprimées de promotion de la santé ils utilisent dans leur pratique (à partir d'une liste qui leur a été proposée). La grande majorité des FSS sondés de chaque groupe utilisent des pamphlets, des affiches et des fiches d'information (sur toutes sortes de sujets et non seulement sur la vaccination). Ces ressources sont utilisées de diverses façons par les différents types de FSS. Les médecins de famille, les infirmiers/infirmières et les spécialistes sont plus susceptibles de les présenter en salle d'attente. La façon la plus commune d'utiliser ce matériel chez les sages-femmes et les infirmiers/infirmières est de le donner aux patients à l'occasion de consultations, quoique cette pratique soit courante chez la majorité des FSS à l'exception des pharmaciens/pharmaciennes. Les médecins de famille, les infirmiers/infirmières et les spécialistes présentent communément ce matériel dans les interviews et les salles d'examen. Sans doute à cause de la façon dont leur travail est structuré, les infirmiers/infirmières et les sages-femmes sont un peu plus susceptibles que les autres FSS de donner du matériel imprimé aux patients durant les séances de groupe ou les visites à domicile. Une minorité de FSS sondés disent qu'ils n'utilisent pas de matériel imprimé de promotion de la santé dans leur pratique.

Tableau 28 : Utilisation du matériel imprimé de promotion de la santé dans la pratique des FSS
Mode d'utilisation de matériel imprimé de promotion Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Exposées ou fournies dans la salle d'attente 60 % 60 % 64 % 58 % 66 %
Données aux patients durant la consultation 55 % 70 % 66 % 29 % 51 %
Exposées dans mon bureau ou dans la salle d'examen 47 % 34 % 58 % 20 % 48 %
Fournies durant les séances éducatives de groupe (par ex. cours prénataux) 9 % 19 % 23 % 9 % 3 %
Données aux patients durant les visites à domicile 3 % 34 % 22 % 5 % 1 %
Je n'utilise pas de ressources imprimées 12 % 12 % 6 % 17 % 7 %
Incertain(e)/sans objet 4 % 2 % 4 % 9 % 7 %

Q30. La présente question porte sur les ressources de promotion de la santé que vous utilisez dans le cadre de votre travail, et non uniquement sur celles liées aux vaccins. Desquelles des façons suivantes utilisez-vous les ressources de promotion de la santé imprimées (p. ex., affiches, brochures, fiches d'information ou documents infographiques) dans le cadre de votre travail ? Base : Tous les sondés

La plupart des FSS sondés apposent des affiches d'éducation ou de promotion de la santé au mur de leur bureau, clinique et salle d'attente. C'est vrai de la grande majorité de chaque groupe de FSS, bien que la pratique soit moins répandue chez les pharmaciens/pharmaciennes (72 %).

Figure 29 : Affichage de matériel d'éducation et de promotion
de la santé dans les bureaux, les cliniques et les salles d'attente
Profession % Affichés
Médecins de
famille  (n=535)
81%
Sages-femmes
(n=297)
83%
Infirmiers/
infirmières  (n=493)
81%
Pharmaciens/
pharmaciennes (n=601)
72%
Spécialistes  (n=78) 85%

Q31. Apposez-vous des affiches éducatives ou de promotion de la santé dans votre cabinet, clinique ou salle d'attente ? Base : Tous les sondés

Formats de matériel d'information sur les vaccins

Les FSS ont tendance à utiliser davantage de matériel d'information imprimé que numérique sur les vaccins. Le matériel imprimé est plutôt destiné aux patients alors que les FSS utilisent plus souvent les outils numériques pour eux-mêmes. La majorité des types de FSS, à l'exception des sages-femmes, disent qu'ils renvoient les patients à la maison avec du matériel imprimé.

Ressources imprimées. La majorité de tous les types de FSS utilisent du matériel imprimé d'information sur les vaccins, le plus souvent pour leurs patients ou pour leurs patients et eux-mêmes (moins souvent juste pour eux-mêmes). Les affiches, les fiches d'information et les brochures/pamphlets sont utilisés plus souvent que les infographies que la majorité des groupes de FSS disent ne pas avoir utilisées. Les sages-femmes sont moins susceptibles que les autres types de FSS d'utiliser des affiches d'information sur les vaccins.

Tableau 30 : Usage de l'information sur les vaccins : matériel imprimé
Ressources imprimées Usage Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
  Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Affiches Pour moi-même uniquement 4 % 1 % 4 % 3 % 1 %
Pour mes patients uniquement 42 % 32 % 40 % 43 % 44 %
Pour mes patients et moi-même 27 % 11 % 33 % 26 % 25 %
Incertain(e)/sans objet 27 % 56 % 22 % 29 % 30 %
Fiches d'information Pour moi-même uniquement 13 % 14 % 6 % 12 % 7 %
Pour mes patients uniquement 26 % 16 % 24 % 21 % 27 %
Pour mes patients et moi-même 39 % 43 % 59 % 52 % 42 %
Incertain(e)/ sans objet 22 % 27 % 11 % 14 % 23 %
Livrets ou brochures Pour moi-même uniquement 8 % 7 % 7 % 8 % 11 %
Pour mes patients uniquement 26 % 21 % 23 % 26 % 24 %
Pour mes patients et moi-même 43 % 48 % 55 % 49 % 43 %
Incertain(e)/ sans objet 23 % 24 % 15 % 16 % 22 %
Documents infographiques Pour moi-même uniquement 8 % 6 % 14 % 11 % 5 %
Pour mes patients uniquement 9 % 7 % 8 % 10 % 6 %
Pour mes patients et moi-même 17 % 18 % 23 % 19 % 13 %
Incertain(e)/ sans objet 66 % 69 % 55 % 60 % 75 %

Q32. Pensez maintenant précisément à l'information sur les vaccins; lesquels de ces formats utilisez-vous pour vous-même ou pour fournir de l'information sur les vaccins à vos patients ? Base : Tous les sondés

Formats numériques. En général, les outils numériques sont moins utilisés que les imprimés. Font exception les ressources en ligne et les portails web, qui sont utilisés par une majorité de tous les groupes de FSS. Les extraits vidéo, les applications mobiles et les vidéos/films/documentaires sont utilisés par une minorité des FSS sondés. Les infirmiers/infirmières et les pharmaciens/pharmaciennes sont les plus susceptibles d'en faire usage.

Les FSS utilisent les outils numériques beaucoup plus souvent pour eux-mêmes que les outils imprimés.

Tableau 31 : Usage de l'information sur les vaccins : matériel numérique
Ressources numériques Usage Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
  Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Ressources en ligne / portails web / ressources numériques Pour moi-même uniquement 31 % 18 % 34 % 49 % 17 %
Pour mes patients uniquement 3 % 4 % 3 % 4 % 16 %
Pour mes patients et moi 35 % 47 % 39 % 27 % 31 %
Incertain(e)/ sans objet 31 % 31 % 23 % 20 % 37 %
Brèves vidéos Pour moi-même uniquement 14 % 7 % 26 % 26 % 10 %
Pour mes patients uniquement 4 % 3 % 5 % 5 % 7 %
Pour mes patients et mo 9 % 11 % 14 % 12 % 8 %
Incertain(e)/ sans objet 72 % 79 % 55 % 56 % 74 %
Applications mobiles (p. ex., CANImmunize) Pour moi-même uniquement 10 % 5 % 11 % 18 % 7 %
Pour mes patients uniquement 4 % 4 % 10 % 2 % 4 %
Pour mes patients et moi 13 % 8 % 16 % 13 % 10 %
Incertain(e)/ sans objet 73 % 83 % 63 % 67 % 79 %
Vidéos / films / documentaires Pour moi-même uniquement 12 % 10 % 27 % 26 % 10 %
Pour mes patients uniquement 4 % 1 % 2 % 2 % 5 %
Pour mes patients et moi 8 % 10 % 9 % 8 % 4 %
Incertain(e)/ sans objet 76 % 79 % 62 % 64 % 81 %

Q32 Pensez maintenant précisément à l'information sur les vaccins; lesquels de ces formats utilisez-vous pour vous-même ou pour fournir de l'information sur les vaccins à vos patients ? Base : Tous les sondés.

Relativement peu de FSS sondés sont au courant de l'application mobile gratuite de suivi des vaccins CANImmunize, offert par l'Institut de recherche de l'hôpital d'Ottawa. Elle est mieux connue chez les infirmiers/infirmières (36 % au courant).

Tableau 32 : Au courant de CANImmunize
% au courant Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers
/infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
CANImmunize 16 % 9 % 36 % 19 % 27 %

Q29. Avant aujourd'hui, connaissiez-vous l'application mobile gratuite de suivi des vaccins appelée CANImmunize (auparavant nommée ImmunizeCA) ? Base : Tous les sondés.

Renvoi de patients à la maison avec des documents imprimés sur la vaccination. En dehors des sages-femmes, la majorité des FSS sondés renvoient régulièrement des patients à la maison avec du matériel d'information imprimé sur la vaccination (tels des pamphlets et des fiches d'information). Une forte majorité d'infirmiers/infirmières (77 %) disent qu'ils le font souvent ou parfois alors qu'environ six médecins de famille, pharmaciens/pharmaciennes et spécialistes sur dix et moins de la moitié (45 %) des sages-femmes disent qu'ils le font. Quelques FSS dans chaque groupe disent qu'ils ne renvoient jamais de patients à la maison avec du matériel d'information imprimé sur les vaccins.

Figure 33 : Renvoi de patients à la maison avec des documents imprimés sur la vaccination
Profession Souvent Parfois Rarement Jamais N'utilise pas
Médecins de famille  (n=535) 17% 44% 23% 5% 11%
Sages-femmes  (n=297) 19% 27% 26% 10% 19%
Infirmiers/infirmières  (n=493) 40% 37% 13% 2% 7%
Pharmaciens/
pharmaciennes  (n=601)
17% 39% 26% 6% 11%
Spécialistes  (n=78) 19% 42% 22% 9% 9%

Q33. À quelle fréquence renvoyez-vous vos patients à la maison avec des documents imprimés portant sur la vaccination, par exemple des brochures ou des fiches d'information ? Base : Tous les sondés.

Utilisation des médias sociaux par les vaccinateurs

Relativement peu de FSS ont recours aux médias sociaux pour apprendre ou partager des informations sur la santé ou la vaccination.

L'utilisation des médias sociaux pour apprendre ou partager des informations sur la vaccination et d'autres sujets de santé n'est pas très répandue. Moins de trois FSS de tout type sur dix disent qu'ils les utilisent. C'est plus commun chez les infirmiers/infirmières, les sages-femmes et les pharmaciens/pharmaciennes. Facebook est la plateforme la plus utilisée. Très peu utilisent Twitter ou d'autres plateformes de médias sociaux.

Tableau 34 : Utilisation des médias sociaux pour partager des informations sur la santé
Usage Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
En utilisent (net) 14 % 28 % 25 % 27 % 15 %
Facebook 10 % 24 % 20 % 21 % 9 %

Q34. Quelles plateformes de médias sociaux, s'il y a lieu, utilisez-vous pour apprendre ou partager de l'information sur la vaccination et d'autres sujets du domaine de la santé ? Base : Tous les sondés.

Suggestions sur la façon dont l'ASPC peut aider les FSS

Les suggestions sur la façon dont l'ASPC peut aider les FSS à répondre aux réticences des patients face à la vaccination tournent autour de trois grands thèmes : mieux faire connaître le problème, éduquer et informer le public et donner accès à du matériel d'information.

On a demandé aux FSS sondés ce que l'ASPC peut faire pour les aider à répondre aux réticences des patients face à la vaccination (question ouverte, sans options de réponse). En général, les idées se rangent dans trois catégories. D'abord, les FSS aimeraient que l'ASPC fasse mieux connaître le problème, peut-être par de la publicité ou une campagne médiatique ou en fournissant du contenu aux médias sociaux ou conventionnels. Ensuite, qu'elle éduque et informe le public en offrant des preuves, en confirmant les bénéfices des vaccins et en dissipant les mythes. Enfin, des FSS aimeraient avoir du matériel imprimé ou des guides sur le sujet.

Tableau 35 : Suggestions sur la façon dont l'ASPC peut aider les FSS à répondre aux réticences des patients
Suggestions Médecins de famille Sages-femmes Infirmiers/
infirmières
Pharmaciens/
pharmaciennes
Spécialistes
Taille de l'échantillon (535) (297) (493) (601) (78)
Faire plus de publicité / lancer une campagne médiatique 12 % 2 % 5 % 13 % 8 %
Faire de l'éducation / de l'éducation publique 11 % 14 % 16 % 14 % 13 %
Fournir de l'information / de la recherche scientifique / des preuves / des analyses 11 % 16 % 12 % 7 % 12 %
Fournir du matériel imprimé / affiches / pamphlets 9 % 5 % 4 % 9 % 15 %
Sensibiliser le public 7 % 7 % 6 % 8 % 8 %
Offrir du contenu dans les médias sociaux 7 % 4 % 9 % 7 % 6 %
Répondre aux préoccupations - dissiper les mythes 6 % 6 % 8 % 6 % 7 %
Répondre aux préoccupations / répondre aux questions (en général) 5 % 15 % 5 % 3 % 8 %
Confirmer l'efficacité / les bénéfices / les vaccins sauvent des vies (en général) 4 % 6 % 5 % 5 % 5 %
Offrir du contenu radio / télévision 4 % 0 % 6 % 5 % 1 %
Autres 5 % 7 % 4 % 4 % 4 %
Non / rien / Ne sait pas/ Pas de réponse 22 % 19 % 20 % 21 % 14 %

Q38. En vous appuyant sur votre propre expérience, y a-t-il des suggestions que vous souhaiteriez émettre sur la façon dont l'Agence de la santé publique du Canada peut aider les professionnels de la santé à répondre aux réticences des patients quant à la vaccination ? Base : Tous les sondés. NOTE: Seules les suggestions mentionnées par au moins 5 % des FSS de tout groupe sont affichées.

Section 6 : Conclusions

Les résultats de la recherche indiquent que les fournisseurs de soins de santé canadiens se heurtent assez régulièrement aux réticences des patients face à la vaccination. Cela semble s'être traduit par un souci général de l'effet sur la santé publique. Les FSS rencontrent toute la gamme des réticences des patients, appréhension à propos de la sécurité des vaccins, manque de confiance dans les institutions, sous-estimation de la menace de maladie, et les inquiétudes ne se limitent pas à un ou deux vaccins. Les FSS n'ont pas trouvé de recette miracle pour répondre à ces inquiétudes et leur approche dépend largement du groupe de patients et de la crainte particulière qui est exprimée.

Les FSS sont assez confiants dans leur aptitude à répondre aux inquiétudes des patients à l'égard des vaccins, mais il y a place à amélioration. Ils font beaucoup usage du Guide canadien d'immunisation (GCI) pour s'informer, mais peu reçoivent les courriels de mise à jour du GCI faute d'en connaître l'existence. De même sont-ils au courant et utilisent-ils peu d'autres ressources de l'ASPC. Sensibiliser les FSS à l'existence de ces ressources et promouvoir leur utilité pour des types particuliers de patients bénéficieraient aux FSS en les soutenant et en leur fournissant des outils pour les aider à éduquer leurs patients. Le manque perçu de ressources sur la vaccination dans des langues autres que le français et l'anglais est aussi une lacune qu'il vaudrait la peine de combler.

Les différents types de FSS ont chacun leur domaine où ils se sentent à l'aise et compétents pour administrer des vaccins. Il sera difficile d'élever le niveau de confort des FSS suffisamment pour donner des vaccins et des conseils sur les vaccins à des types de patients hors de leur champ de pratique habituel. Il faudrait plutôt viser à fournir un soutien pertinent à chacune des professions de la santé. Cela assurera une approche concertée pour toucher le public canadien de tout âge et tout stade de la vie

Annexe A : Questionnaire du sondage

Sondage auprès des professionnels de soins de santé - français

Courriel d'invitation

Objet : L'Agence de la santé publique du Canada veut vous entendre au sujet de la vaccination!

Madame [contact],
Monsieur [contact],

Nous vous invitons à prendre part à un sondage en ligne portant sur la vaccination, un important enjeu touchant les professionnels de la santé. Ce sondage est mené par Environics Research, une société de recherche indépendante, pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada.

Les participants qui sont admissibles au sondage et y répondent en entier recevront une carte-cadeau électronique Visa de 25 $ CA.

Le sondage durera environ 15 minutes et permettra de recueillir votre opinion au sujet de votre expérience des pratiques de vaccination. Votre participation est volontaire et entièrement confidentielle. Toutes vos réponses demeureront anonymes et seront combinées à celles des autres participants. Veuillez également noter que vous n'aurez PAS à inclure de renseignements personnels ou d'informations relatives à des cas précis dans vos réponses au sondage.

Si vous n'avez pas le temps de remplir le sondage en une seule séance, vous pourrez y retourner en cliquant sur le lien ci-dessous à nouveau. Si, à l'échéance de la période du sondage, le [DATE], vous n'avez toujours pas répondu au sondage en entier, vos réponses ne seront pas retenues.

Pour répondre à ce sondage en anglais, veuillez cliquer sur le lien suivant :
INSÉRER LIEN

Pour répondre à ce sondage en français, veuillez cliquer sur le lien suivant :
INSÉRER LIEN

Ce sondage est enregistré auprès de l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing (ARIM). Veuillez cliquer ici [pop-up dans le nouveau navigateur window*] afin de vérifier son authenticité.

* L'information d'enregistrement de l'ARIM s'affiche dans la fenêtre pop-up

Pour toute question au sujet de ce sondage, veuillez communiquer avec Sarah Roberton d'Environics Research, par téléphone (613 699-6884) ou par courriel (sarah.roberton@environics.ca) ou avec Martine Dubuc de l'Agence de la santé publique du Canada, par téléphone (613 851-0281) ou par courriel (martine.dubuc2@canada.ca).

Pour en apprendre davantage sur les vaccins au Canada, rendez-vous à l'adresse Canada.ca/vaccins.

PAGE DE PRESENTATION DU SONDAGE

Bienvenue et merci de l'intérêt que vous portez à ce sondage.

D1. Dans quelle province ou quel territoire travaillez-vous?

01 Colombie-Britannique
02 Alberta
03 Saskatchewan
04 Manitoba
05 Ontario
06 Québec
07 Nouveau-Brunswick
08 Nouvelle-Écosse
09 Terre-Neuve-et-Labrador
10 Île-du-Prince-Édouard
11 Yukon
12 Territoires du Nord-Ouest
13 Nunavut
98 Je travaille à l'extérieur du Canada remercier et terminer : «  Merci. Nous recherchons pour le moment des professionnels travaillant au Canada. »

D2. Quelle est votre principale profession?
VEUILLEZ SÉLECTIONNER UNE SEULE RÉPONSE.

01 Infirmier(ère) autorisé(e)
02 Infirmier(ère) praticien(ne)
03 Médecin de famille ou omnipraticien(ne)
04 Obstétricien(ne) ou gynécologue
05 Pédiatre
06 Sage-femme (sage-femme autorisée ou sage-femme autochtone)
07 Pharmacien(ne)
88 Autre (veuillez préciser) :

Section 1 : Administrer des vaccins ou prodiguer des conseils sur les vaccins

Ce sondage porte sur ce que vous vivez quotidiennement avec vos patients ou vos clients en ce qui a trait à la vaccination. Par « vaccination », nous entendons l'administration des vaccins systématiquement recommandés, comme les vaccins dcaT-VPI et ROR pour les enfants, ou ceux contre la coqueluche et le tétanos pour les adultes. Veuillez exclure de vos réponses les vaccins de voyage et antigrippaux, et vous assurer qu'elles ne contiennent AUCUN renseignement personnel ou portant sur des cas précis.

  1. Administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins à vos patients ? Pour les besoins de ce sondage, le terme « patients » désigne vos patients ou clients. Si un patient donné est un enfant, veuillez songer à ses parents ou à ses fournisseurs de soins.
  2. 01 Oui
    02 Non remercier et terminer : «  Merci. Nous sommes à la recherche de professionnels qui administrent des vaccins ou donnent des conseils sur les vaccins pour le moment. »

  3. Si q1=01: Depuis environ combien d'années administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins à vos patients?
  4. 01 Moins de 1 an
    02 1 à 5 ans
    03 6 à 15 ans
    04 Plus de 15 ans

  5. À quelle fréquence administrez-vous des vaccins ou donnez-vous des conseils sur les vaccins?
  6. 01 Tous les jours
    02 Quelques fois par semaine
    03 Environ une fois par semaine
    04 Moins d'une fois par semaine

  7. À qui donnez-vous des vaccins ou des conseils sur les vaccins ?
    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  8. 01 Nourrissons et enfants (de 0 à 6 ans)
    02 Enfants (de 7 à 17 ans)
    03 Adultes (de 18 à 64 ans)
    04 Aînés (65 ans et plus)
    05 Femmes enceintes
    99 Autre (ne pas préciser)

Section 2 : Expérience de vaccination

  1. Pensez aux moments où vous recommandez un ou des vaccins à vos patients; à quelle fréquence est-ce que ces derniers…?
    Randomiser
    1. Expriment certaines réticences, préoccupations ou hésitations à l'égard de la vaccination
    2. Refusent catégoriquement un vaccin
    3. Demandent des modifications au calendrier prévu (p. ex., souhaitent retarder ou « étaler » les vaccins, ou ne veulent pas recevoir le nombre recommandé de doses)

    Répéter l'échelle pour chacun de ce qui précède
    01 Toujours
    02 La plupart du temps
    03 Parfois
    04 Rarement
    05 Jamais

  2. Demander si q2>2: Trouvez-vous que les situations ci-dessous se produisent plus souvent, moins souvent ou à peu près à la même fréquence qu'il y a cinq ans?
    Randomiser
    1. Un patient exprime certaines réticences, préoccupations ou hésitations à l'égard de la vaccination
    2. Un patient refuse catégoriquement un vaccin
    3. Un patient demande des modifications au calendrier prévu (p. ex., souhaite retarder ou « étaler » les vaccins, ou ne veut pas recevoir le nombre recommandé de doses)
    4. Un patient fait part de son appui ferme à l'égard des vaccins
    5. Un patient semble bien connaître les vaccins ou la vaccination
    6. Un patient mentionne des informations erronées sur les vaccins ou la vaccination

    Répéter l'échelle pour chacun de ce qui précède

    01 Plus souvent
    02 Moins souvent
    03 À peu près à la même fréquence
    04 Incertain(e)

  3. Au cours de la dernière année, quelles raisons, s'il y a lieu, ont été fournies par les patients pour expliquer pourquoi ils refusent que des membres de leur famille ou eux-mêmes se fassent vacciner?
  4. Alterner l'ordre des blocs est des points à l'intérieur de chaque bloc. Faire voir les titres de la section.
    veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.

    7.1 Mauvaise estimation de la menace posée par la maladie
    01 Croient que le vaccin n'est plus nécessaire (puisque la maladie a disparu ou presque)
    02 Croient que la maladie n'est pas vraiment préoccupante (« Je l'ai eue lorsque j'étais enfant, et je me porte bien »)

    7.2 Préoccupations au sujet de l'innocuité des vaccins
    03 Croient qu'il y a trop d'antigènes dans les vaccins
    04 S'inquiètent de certains ingrédients précis contenus dans les vaccins (p. ex., le mercure, le thimérosal)
    05 Estiment que trop d'injections sont administrées en même temps
    06 Croient qu'il est préférable d'attendre que l'enfant soit plus âgé
    07 S'inquiètent des effets secondaires immédiats (c.-à-d. des événements indésirables qui surviennent après la vaccination)
    08 S'inquiètent des effets à long terme possibles
    09 S'inquiètent du fait que le vaccin provoque la maladie qu'il doit prévenir
    10 Ont peur des aiguilles ou les trouvent trop douloureuses
    11 Connaissent ou ont entendu parler de quelqu'un ayant ressenti un effet indésirable à la suite de l'administration d'un vaccin

    7.3 Préoccupations au sujet de l'efficacité des vaccins
    12 S'inquiètent du fait que les vaccins ne protègent pas des maladies

    7.4 Croyance dans des solutions de rechange aux vaccins
    13 Croient que les traitements non conventionnels représentent un meilleur choix (p. ex., l'homéopathie)
    14 Croient que l'immunité naturelle est suffisante
    15 Croient que si les autres enfants sont vaccinés, leur propre enfant n'a pas à l'être

    7.5 Méfiance à l'égard des institutions
    16 Croient aux théories du complot (sociétés pharmaceutiques ou gouvernement)
    17 Se méfient des professionnels de la santé

    7.6 Autre
    18 Ont des croyances religieuses qui ne permettent pas ou qui découragent la vaccination
    19 Trouvent difficile le fait recevoir un vaccin (p. ex., doivent prendre congé du travail ou se rendre à la clinique, sont trop occupés)

    88 Autre (veuillez préciser) :
    98 Aucune
    99 Incertain(e)/sans objet

    7a. (si >3 codes choisis à la q7) Parmi les raisons que vous avez indiquées à la question précédente, quelles sont les 3 les plus fréquemment mentionnées par vos patients pour expliquer pourquoi ils refusent que des membres de leur famille ou eux-mêmes se fassent vacciner?
    Note du programmeur : montrer les réponses choisies à la Q7.

  5. Parmi les vaccins contre les affections suivantes, lesquels vos patients se sont-ils montrés réticents à recevoir, pour eux-mêmes ou pour des membres de leur famille, au cours de la dernière année? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  6. SI Q4= 01 : Vaccins pour nourrissons
    01 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-VPI-Hib)
    02 Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-HB-VPI-Hib)
    03 Hépatite A (HA)
    04 Hépatite B (HB)
    05 Hépatites A et B (HAHB)
    06 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR)
    07 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV)
    08 Varicelle (picote)
    09 Méningococcie
    10 Pneumocoque
    11 Rotavirus
    75 Tous les vaccins pour nourrissons

    SI Q4=02 : Vaccins pour enfants et adolescents
    21 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)/tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)
    22 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT)
    23 Hépatite A (HA)
    24 Hépatite B (HB)
    25 Hépatites A et B (HAHB)
    26 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR)
    27 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV)
    28 Varicelle (picote)
    29 Méningococcie
    30 Virus du papillome humain (VPH)
    76 Tous les vaccins pour enfants ou adolescents

    SI Q4=03/04/05 : Vaccins pour adultes
    31 Tétanos, diphtérie (dT)
    32 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT)
    33 Hépatite A (HA)
    34 Hépatite B (HB)
    35 Hépatites A et B (HAHB)
    36 Méningococcie
    37 Pneumocoque
    38 Herpès zoster (zona)
    39 Virus du papillome humain (VPH)
    77 Tous les vaccins pour adultes

    98 Aucun/aucun patient ne s'est montré réticent à recevoir un vaccin précis
    99 Incertain(e)/sans objet

  7. En général, dans quelle mesure avez-vous l'impression d'être préparé(e) à répondre, sur la base de vos connaissances et compétences, à vos patients qui expriment des préoccupations à l'égard des vaccins?
  8. 01 Très préparé(e)
    02 Plutôt préparé(e)
    03 Pas très préparé(e)
    04 Pas du tout préparé(e)
    99 Incertain(e)

Section 3 : Perceptions personnelles des vaccins

  1. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?
  2. Énoncés Fortement en accord (4) Plutôt en accord (3) Plutôt en désaccord (2) Fortement en désaccord (1) Incertain(e) (99)
    • Les vaccins utilisés au Canada sont sécuritaires
             
    • Les vaccins sont aussi sécuritaires, ou même plus sécuritaires, que d'autres médicaments d'ordonnance
             
    • En général, les vaccins utilisés au Canada sont efficaces
             
    • Il est important d'administrer les vaccins aux moments recommandés (selon le calendrier provincial ou territorial)
             
    • L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait réduire leur efficacité
             
    • L'administration de plusieurs vaccins au cours d'une même visite pourrait surcharger le système immunitaire
             
    • Je suis convaincu(e) que le système de réglementation des vaccins au Canada est sécuritaire et efficace
             
    • Le secteur pharmaceutique fait la promotion de certains vaccins dans un but de profit uniquement
             
    • Je fais confiance aux recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation
             
    • L'administration du vaccin contre le VPH aux adolescents pourrait accroître la probabilité qu'ils se livrent à des activités sexuelles non protégées
             
    • Il est important d'informer les patients à propos de tous les vaccins, même ceux qui ne sont pas remboursés par le régime public, recommandés pour leur âge et leur condition physique
             
  3. Y a-t-il certains vaccins que vous êtes réticent(e) à recommander?
  4. 01 Oui
    02 Non (passer à la question 14)
    99 Incertain(e)/sans objet (passer à la question 14)

  5. SI Q11=01 : Quels vaccins êtes-vous réticent(e) à recommander? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  6. Si Q4= 01 : Vaccins pour nourrissons
    01 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-VPI-Hib)
    02 Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite et haemophilus influenzae de type b (DTCa-HB-VPI-Hib)
    03 Hépatite A (HA)
    04 Hépatite B (HB)
    05 Hépatites A et B (HAHB)
    06 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR)
    07 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV)
    08 Varicelle (picote)
    09 Méningococcie
    10 Pneumocoque
    11 Rotavirus
    75 Tous les vaccins pour nourrissons

    SI Q4=02: Vaccins pour enfants et adolescents
    21 Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)/tétanos, diphtérie, coqueluche, poliomyélite (DTCa-VPI)
    22 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT)
    23 Hépatite A (HA)
    24 Hépatite B (HB)
    25 Hépatites A et B (HAHB)
    26 Rougeole, oreillons, rubéole (ROR)
    27 Rougeole, oreillons, rubéole, varicelle (RORV)
    28 Varicelle (picote)
    29 Méningococcie
    30 Virus du papillome humain (VPH)
    76 Tous les vaccins pour enfants ou adolescents

    SI Q4=03/04/05 : Vaccins pour adultes
    31 Tétanos, diphtérie (dT)
    32 Tétanos, diphtérie, coqueluche (dcaT)
    33 Hépatite A (HA)
    34 Hépatite B (HB)
    35 Hépatites A et B (HAHB)
    36 Méningococcie
    37 Pneumocoque
    38 Herpès zoster (zona)
    39 Virus du papillome humain (VPH)
    77 Tous les vaccins pour adultes

    99 - Incertain(e)

  7. Pour chaque vaccin à la q12 jusqu'à un maximum de trois : Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous êtes réticent(e) à recommander le vaccin contre l'/le/la [insérer le nom du vaccin de la q12]? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  8. 01 Son innocuité et ses effets secondaires potentiels me préoccupent
    02 L'efficacité du vaccin me préoccupe
    03 Je ne crois pas qu'il soit nécessaire (c.-à-d. que je ne vois plus de cas de la maladie qu'il prévient)
    04 Il n'est pas remboursé par le régime public
    05 Il est trop cher
    88 Autre (veuillez préciser) :
    99 Incertain(e)

  9. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise de comprendre et d'appliquer les recommandations en matière de vaccination chez les groupes suivants? (Par « recommandations », nous entendons les recommandations en matière de vaccins présentées dans votre calendrier de vaccination provincial ou territorial, ou dans le Guide canadien d'immunisation. Rappelez-vous que nous ne faisons pas référence aux vaccins de voyage ou antigrippaux.)
  10. Groupes d'âge Très à l'aise (4) Plutôt à l'aise (3) Pas très à l'aise (2) Pas du tout à l'aise (1) Incertain(e)/sans objet (99)
    a. Nourrissons et enfants (de 0 à 6 ans)          
    b. Enfants (de 7 à 17 ans)          
    c. Adultes (de 18 à 64 ans)          
    • Aînés (65 ans et plus)
             
    e. Femmes enceintes          
    f. Individus souffrant de maladies chroniques (p. ex., diabète, asthme)          
    g. Individus immunovulnérables (p. ex., cancer, VIH)          

Section 4 : Communiquer avec les patients

    Les prochaines questions portent sur ce que vous vivez lorsque vous parlez à vos patients de la vaccination.

  1. <Question abandonnée>
  2. Avez-vous pour ces patients qui se montrent réticents aux vaccins un message qui les amène vraiment à être plus à l'aise avec l'idée de se faire vacciner?
    Remarque : Veuillez vous assurer de ne dévoiler aucune information relative à un cas ou à un patient précis. Ouvrir la boîte de texte - non obligatoire
  3. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise d'administrer des vaccins ou de donner des conseils sur les vaccins dans des situations où vous vous heurtez à une barrière linguistique (c.-à-d. que vous ne parlez pas la même langue que votre patient ou que ses parents ou fournisseurs de soins)?
  4. 01 Très à l'aise
    02 Plutôt à l'aise
    03 Pas très à l'aise
    04 Pas du tout à l'aise
    99 Incertain(e)/sans objet

  5. <Question abandonnée>

Section 5 : Ressources d'information sur la vaccination

  1. Avez-vous l'impression que vous disposez d'un accès adéquat aux ressources d'information qui...?
    Montré dans la grille - randomiser
    1. vous aident à répondre aux préoccupations de vos patients à propos de la vaccination
    2. soutiennent les patients qui ne parlent ni anglais, ni français

    01 Oui
    02 Non
    99 Incertain(e)/sans objet

  2. En général, de quelles sources préférez-vous obtenir de l'information vous permettant de mettre à jour vos propres connaissances sur la vaccination ou l'immunisation? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  3. 01 Revues médicales
    02 Infolettre d'une association professionnelle
    03 Guide canadien d'immunisation
    04 Énoncés du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI)
    05 Conférences
    06 Webinaires
    07 Médias sociaux
    88 Autre (veuillez préciser) :

  4. Les ressources suivantes sont publiées par l'Agence de la santé publique du Canada. Veuillez indiquer si vous utilisez chacune de ces ressources pour accroître vos propres connaissances ou pour expliquer la vaccination à vos patients, et la façon dont vous les utilisez.
    Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  5. Ressources
    (des images miniatures accompagnent le nom de chaque ressource)
    Je l'utilise pour expliquer les vaccins à mes patients
    (4)
    Je l'utilise pour accroître et tenir à jour mes propres connaissances
    (3)
    Je connais cette ressource, mais je ne l'ai jamais utilisée
    [option exclusive]
    (2)
    Je ne connais pas cette ressource
    [option exclusive]
    (1)
    Je ne suis pas certain(e)
    [option exclusive]
    (99)
    • Guide canadien d'immunisation (GCI)
             
    • Guide sur la vaccination à l'intention des parents
             
    • Pas juste pour les enfants. Guide de vaccination pour les adultes
             
    • Vaccins. Allô les ados! (guide)
             
    • Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC)
             

    Demander la série de q22 à 24 pour jusqu'à 2 ressources utilisées (code 3-4) à la q21 (sélection aléatoire) :

  6. À quelle fréquence utilisez-vous la ressource [ressource à la q21] ?
  7. 01 Tous les jours
    02 Toutes les semaines
    03 Tous les mois
    04 Moins que quelques fois par année

  8. Qu'est-ce que vous aimez de la ressource [ressource à la q21] ? Ouvrir la boîte de texte
  9. Comment la ressource [ressource à la q21] pourrait-elle être améliorée (c.-à-d., qu'est-ce qui pourrait être fait différemment pour vous la rendre plus utile) ? Ouvrir la boîte de texte
  10. Êtes-vous inscrit(e) pour recevoir des mises à jour par courriel au sujet du Guide canadien d'immunisation ?
  11. 01 Oui passer à la q.27
    02 Non
    99 Incertain(e) passer à la Q.27

  12. À votre avis, quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous n'êtes pas inscrit(e) pour recevoir ces mises à jour par courriel ? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  13. 01 Cela ne m'intéresse pas
    02 Je ne savais pas que cela existait avant aujourd'hui
    03 J'ai l'intention de m'inscrire, mais je ne l'ai pas encore fait
    04 Je dispose de suffisamment d'informations sur les vaccins ou la vaccination
    05 Je préfère d'autres sources d'information sur les vaccins ou la vaccination
    06 Je n'ai pas le temps de les lire/je reçois trop de courriels
    07 J'étais inscrit(e) auparavant, mais je ne trouvais pas les informations utiles
    88 Autre (veuillez préciser) :

  14. Lorsqu'un nouveau vaccin est offert avant que des lignes directrices ne soient émises par le Comité consultatif national de l'immunisation par l'entremise du Guide canadien d'immunisation, quel est le minimum d'information dont vous avez besoin pour le recommander ? Veuillez sélectionner une seule réponse
  15. 01 La plupart du temps, ma propre lecture de la documentation scientifique ou de la monographie de produit me suffit
    02 Je préfère consulter mes collègues, comme des experts en immunisation ou le personnel d'un service local de santé publique
    03 Je préfère attendre que le vaccin soit inscrit au calendrier ou au guide provincial ou territorial de vaccination
    04 Je préfère attendre la publication des recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation dans le Guide canadien d'immunisation
    98 Autre (veuillez préciser)
    99 Incertain(e)

  16. Avant aujourd'hui, saviez-vous que l'administratrice en chef de la santé publique du Canada avait un compte Twitter ?
  17. 01 Oui
    02 Non
    99 Incertain(e)

  18. Avant aujourd'hui, connaissiez-vous l'application mobile gratuite de suivi des vaccins appelée CANImmunize (auparavant nommée ImmunizeCA) ?
  19. 01 Oui
    02 Non
    99 Incertain(e)

Section 6 : Format de ressources préféré

  1. La présente question porte sur les ressources de promotion de la santé que vous utilisez dans le cadre de votre travail, et non uniquement sur celles liées aux vaccins. Desquelles des façons suivantes utilisez-vous les ressources de promotion de la santé imprimées (p. ex., affiches, brochures, fiches d'information ou documents infographiques) dans le cadre de votre travail? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  2. 01 Elles sont exposées ou fournies dans la salle d'attente
    02 Elles sont exposées dans mon bureau ou dans la salle d'examen
    03 Elles sont données aux patients durant la consultation en cabinet
    04 Elles sont données aux patients durant les visites à domicile
    05 Elles sont fournies durant les séances éducatives de groupe (p. ex., les cours prénataux)
    98 Je n'utilise pas de ressources imprimées
    99 Incertain(e)/sans objet

  3. Apposez-vous des affiches éducatives ou de promotion de la santé dans votre cabinet, clinique ou salle d'attente ?
  4. 01 Oui
    02 Non

  5. Pensez maintenant précisément à l'information sur les vaccins; lesquels de ces formats utilisez-vous pour vous-même ou pour fournir de l'information sur les vaccins à vos patients ?
  6. Pour moi-même uniquement (1) Pour mes patients uniquement (2) Pour mes patients et moi-même (3) Incertain(e)/
    sans objet
    (99)
    Ressources imprimées
    • Livrets ou brochures
           
    • Fiches d'information
           
    • Affiches
           
    • Documents infographiques
           
    Ressources numériques
    • Brèves vidéos
           
    • Vidéos / films/ documentaires
           
    • Ressources en ligne/portails Web/ressources numériques
           
    • Applications mobiles (p. ex., CANImmunize)
           
  7. [si utilise des ressources imprimées avec les patients, codes 2 OU 3 À 32a-d] À quelle fréquence renvoyez-vous vos patients à la maison avec des documents imprimés portant sur la vaccination, par exemple des brochures ou des fiches d'information ?
  8. 01 Souvent
    02 Parfois
    03 Rarement
    04 Jamais
    99 Incertain(e)

  9. Quelles plateformes de médias sociaux, s'il y a lieu, utilisez-vous pour apprendre ou partager de l'information sur la vaccination et d'autres sujets du domaine de la santé ? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.
  10. 01 Twitter
    02 Facebook
    03 LinkedIn
    04 Instagram
    88 Autre (veuillez préciser) :
    Je n'utilise aucune plateforme de médias sociaux dans ce but

  11. Veuillez compléter la phrase suivante :
  12. « J'utilise la section « Immunisation et vaccins » du site Web de l'Agence de la santé publique du Canada pour... » ouvrir la boîte de texte - non obligatoire

  13. <Question abandonnée>

Section 7 : Dernières pensées

  1. Globalement, dans quelle mesure, selon vous, les réticences ou les préoccupations des patients quant à la vaccination constituent-elles un problème de santé publique à l'heure actuelle ?
  2. 01 Elles constituent un problème important
    02 Elles constituent un certain problème
    03 Elles ne constituent pas un problème important
    04 Elles ne constituent pas du tout un problème
    99 Incertain(e)

  3. En vous appuyant sur votre propre expérience, y a-t-il des suggestions que vous souhaiteriez émettre sur la façon dont l'Agence de la santé publique du Canada peut aider les professionnels de la santé à répondre aux réticences des patients quant à la vaccination ? Ouvrir la boîte de texte - non obligatoire
  4. Y a-t-il d'autres commentaires que vous souhaiteriez ajouter sur les sujets dont il a été question dans ce sondage ?
    Ouvrir la boîte de texte (ne pas coder - ne fournir que le mot pour mot) - non obligatoire

Section 8 : Caractéristiques des sondés

Les questions suivantes permettront de regrouper les résultats du sondage. Vos réponses seront anonymes et traitées de manière strictement confidentielle.

  • D3. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre environnement de travail principal ?
    Veuillez sélectionner une seule réponse.
  • 01 Hôpital pédiatrique
    02 Autre type d'établissement hospitalier
    03 Clinique de médecine familiale
    04 Clinique ou établissement de santé publique
    06 Établissement de soins de longue durée
    07 Organisme de soins à domicile
    08 Pharmacie
    09 Établissement scolaire
    88 Autre (ne pas préciser)

    D4. Laquelle des catégories suivantes correspond à la région où se situe votre lieu de travail principal ?

    01 Grande agglomération urbaine (plus de 100 000 habitants)
    02 Agglomération moyenne (de 30 000 à 100 000 habitants)
    03 Petite agglomération (de 1000 à 29 999 habitants)
    04 Région rurale
    05 Communauté des Premières nations (réserve)

    D5. Quels sont les trois premiers caractères du code postal de votre lieu de travail principal ?
    ___ ___ ___

    999 - Je préfère ne pas répondre

    D6. Accepteriez-vous que l'Agence de la santé publique du Canada communique avec vous occasionnellement afin de recueillir votre opinion sur le développement de nouveaux produits de sensibilisation ou d'éducation relatifs à la vaccination ou la mise à jour de tels produits ?

    01 Oui
    02 Non

    Merci d'avoir pris le temps de participer à cette étude. Veuillez cliquer sur le bouton « Soumettre » pour enregistrer vos réponses. Vous recevrez votre compensation financière une fois l'étude terminée (en janvier 2018).

    Lien de redirection du sondage à http://environicsresearch.com/