Attitudes, pratiques et besoins des professionnels de la santé
concernant les risques pour la santé et les conseils liés aux
voyages
Sommaire
Préparé à l’intention de l’Agence de la santé publique du Canada
Nom du fournisseur : Environics Research
Numéro de contrat : 6D131-193243/001/CY
Valeur du contrat : 139 813,54 $ (TVH incluse)
Date d’attribution des services : 27 janvier 2020
Date de livraison des services : 14 septembre 2022
Numéro d’enregistrement : ROP 046-19
Pour de plus amples renseignements sur le rapport, veuillez communiquer
avec Santé Canada à l’adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
This report is also available in English.
Attitudes, pratiques et besoins des professionnels de la santé
concernant les risques pour la santé et les conseils liés aux
voyages - Sommaire
Préparé par Environics Research à l’intention de l’Agence de la santé
publique du Canada
Septembre 2022
Le présent rapport de recherche sur l’opinion publique présente les
résultats d’une étude quantitative réalisée par Environics Research
pour le compte de l’Agence de la santé publique du Canada. L’étude
consistait en un sondage en ligne mené du 26 juin au 15 août 2022
auprès de 1 016 professionnels de la santé au Canada.
Permission de reproduire
La présente publication peut être reproduite à des fins non
commerciales seulement. Il faut avoir obtenu au préalable
l’autorisation écrite de l’Agence de la santé publique du Canada. Pour
de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec
l’Agence de la santé publique du Canada, à l’adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par la ministre de
Services publics et Approvisionnement Canada, 2022
No de catalogue : H14-412/2022F-PDF
ISBN 978-0-660-45289-0
This publication is also available in English under the title Health professionals’ attitudes, practices and needs regarding
travel-related health advice and risks.
No de catalogue : H14-412/2022E-PDF
ISBN 978-0-660-45288-2
Résumé du rapport
A. Contexte et objectifs
Les risques pour la santé associés aux voyages représentent un problème de
santé publique, puisque les voyageurs peuvent contracter des maladies
infectieuses graves à l’étranger, ce qui peut accroître le fardeau des
soins de santé à leur retour et, s’ils sont contagieux, mettre d’autres
Canadiens et Canadiennes en danger. L’Agence de la santé publique du Canada
(ASPC) collabore avec des intervenants clés dans le but de sensibiliser
davantage la population aux risques pour la santé associés aux voyages,
ainsi que pour améliorer et intégrer ses programmes sur la santé des
voyageurs de façon à mieux prévenir les risques que présentent les voyages
sur la santé publique, à y répondre plus efficacement et à en limiter les
conséquences. L’une des difficultés consiste à mieux comprendre les
attitudes, les pratiques et les besoins des professionnels
de la santé au Canada concernant les conseils et les risques en matière de
santé des voyageurs, puisqu’ils sont une importante ressource permettant de
transmettre au public voyageur des messages qui les inciteront à prendre
des mesures pour protéger leur santé.
Cette recherche sur l’opinion publique a ciblé les professionnels de la
santé dans le but de mieux comprendre leur aisance à fournir des
renseignements sur les risques et des recommandations en matière de santé
des voyageurs. Elle a aussi permis de cerner les pratiques actuelles quant
à l’utilisation des directives et des conseils fondés sur des données
probantes qui ont été élaborés par l’ASPC et ses organismes consultatifs en
ce qui concerne les risques pour la santé liés aux voyages. Les
constatations tirées de la recherche ont permis de relever les obstacles
auxquels font face les professionnels de la santé pour ce qui est de
fournir et d’utiliser des conseils et directives sur la santé des
voyageurs, ainsi que de déterminer quels outils et quelles ressources
pourraient leur être utiles.
La recherche avait comme objectif principal de recueillir de l’information
sur les points de vue et les expériences des professionnels de la santé
relativement aux produits et aux conseils liés aux voyages.
De façon plus précise, elle visait entre autres à :
- déterminer la volonté des professionnels de la santé à fournir des
recommandations et de l’information sur les risques pour la santé des
voyageurs;
- comprendre quelles sont les pratiques actuelles pour ce qui est de
fournir des conseils sur la santé des voyageurs;
- cerner les obstacles empêchant de fournir des conseils et des directives
sur la santé des voyageur;
- définir les sujets liés à la santé des voyageurs qui sont les plus
importants pour les professionnels de la santé;
- déterminer les sources d’information, les outils et les autres ressources
qui sont actuellement utilisés pour accéder à de l’information sur la santé
des voyageurs.
- confirmer dans quelle mesure les professionnels de la santé connaissent
les produits de l’ASPC (p. ex., les déclarations du Comité consultatif de
la médecine tropicale et de la médecine des voyages [CCMTMV], les
avertissements, etc.);
- déterminer quels outils et quelles ressources pourraient s’avérer utiles
aux professionnels de la santé;
- déterminer si les attitudes, les valeurs, les préférences ou le niveau de
sensibilisation diffèrent au sein des groupes démographiques.
B. Méthodologie
Environics a réalisé, du 26 juin au 15 août 2022, un sondage national en
ligne auprès de 1 016 professionnels de la santé au Canada . Puisque les répondants ont été recrutés à partir d’un panel à
participation volontaire de professionnels de la santé, l’échantillon est
non probabiliste. Il est donc impossible de supposer que les résultats
représentent pleinement la population cible, et aucune marge d’erreur
d’échantillonnage ne peut être calculée. Le nombre de sondages remplis se
détaille comme suit :
Entrevues achevées |
Total |
C.-B. |
Prairies |
Ontario |
Québec |
Atl. |
Médecins |
Infirmier(ère)s/
infirmier(ère)s praticien(ne)s |
Pharmacien(ne)s |
Nombre d’entrevues |
1 016 |
142 |
212 |
366 |
215 |
81 |
356 |
355 |
305 |
% des entrevues |
100 % |
14 % |
21 % |
36 % |
21 % |
8 % |
35 % |
35 % |
30 % |
C. Valeur du contrat
La valeur de ce contrat s’élève à 139 813,54 $ (TVH incluse).
À propos de ce rapport
Le présent rapport commence par un résumé des principales constatations et
conclusions de l’étude, suivi d’une analyse détaillée des données du
sondage. Un document distinct renferme pour sa part un ensemble de tableaux
croisés présentant les résultats obtenus à toutes les questions, en
fonction de segments de la population définis par région et caractéristique
démographique. Dans l’analyse détaillée, chacun de ces tableaux est associé
à une question du sondage.
Dans le présent rapport, les résultats quantitatifs sont exprimés en
pourcentage, à moins d’avis contraire. Il est possible que la somme des
résultats ne soit pas égale à 100 % en raison de l’arrondissement des
nombres ou de réponses multiples. Il est également possible que les
résultats nets mentionnés dans le texte ne correspondent pas exactement aux
résultats individuels figurant dans les tableaux en raison de
l’arrondissement.
Utilisation des constatations de la recherche. Les résultats de la recherche permettront à l’ASPC de mieux comprendre les
lacunes dans ses efforts de sensibilisation des professionnels de la santé
à l’égard de la santé des voyageurs, et de déterminer quels outils et
moyens de communication pourraient accroître la diffusion et l’intégration
de ses messages.
D. Principales constatations
L’étude démontre un intérêt considérable à l’égard de la santé des
voyageurs; en effet, la moitié des professionnels de la santé occupant les
professions à l’étude indiquent que leur pratique se concentre au moins en
partie sur ce domaine. Ils fournissent directement des services en la
matière, mais il leur arrive aussi d’acheminer les patients vers des
spécialistes au besoin. Au moins la moitié des répondants se disent
grandement ou plutôt confiants dans leur capacité à fournir des conseils ou
à administrer des traitements relatifs à la santé des voyageurs. Les deux
principaux obstacles auxquels ils font face à ce sujet concernent le fait
de ne pas avoir le temps d’examiner les risques précis pour chaque patient
et la rapidité à laquelle les recommandations relatives aux enjeux
régionaux peuvent changer. De fortes majorités de répondants souhaiteraient
recevoir une formation professionnelle supplémentaire sur la santé des
voyageurs internationaux de même que les plus récentes informations sur les
nouveaux enjeux à ce sujet. Les membres du personnel infirmier s’occupent
moins de la santé des voyageurs dans le cadre de leur travail que les
médecins et les pharmaciens et pharmaciennes. Voici des constatations
précises issues de la recherche :
Pratiques actuelles liées à la santé des voyageurs
- La moitié des professionnels de la santé (51 %) s’occupent de la santé
des voyageurs au moins dans une certaine mesure dans le cadre de leur
pratique. Un pour cent des répondants se spécialisent exclusivement dans
cette branche de la médecine, tandis que 4 % indiquent qu’il s’agit de leur
principal domaine d’intérêt.
- Lorsque des patients les approchent pour de l’information sur la santé
des voyageurs avant leur départ, plus de la moitié des professionnels de la
santé acceptent le rendez-vous et leur fournissent des conseils ou des
recommandations (57 %) ou encore les acheminent vers une clinique privée ou
spécialisée dans ce domaine (54 %).
- Près de six professionnels sur dix (58 %) fournissent des conseils sur la
santé des voyageurs à leurs patients; 15 % le font souvent et 43 %, à
l’occasion. Le tiers des répondants le font rarement (30 %), voire jamais
(6 %).
- Quatre professionnels de la santé sur dix (40 %) abordent le sujet de la
santé des voyageurs au cours d’un rendez-vous de routine ou sans lien avec
cette question (7 % d’entre eux le font souvent et 33 %, parfois); plus de
la moitié (53 %) des répondants ne le font que rarement, voire jamais.
- Les conseils ou services relatifs à la santé des voyageurs que les
professionnels de la santé fournissent le plus souvent à leurs patients
sont de l’éducation et des conseils généraux sur les voyages (71 %), des
recommandations et prescriptions de vaccins (64 %) et des conseils ou
traitements liés à la diarrhée des voyageurs (61 %). Plus de la moitié des
répondants (56 %) réalisent des évaluations des risques individualisées en
fonction de la santé générale, des antécédents médicaux et de l’itinéraire
de voyage d’un patient, tandis que moins de la moitié fournissent d’autres
services liés à la santé des voyageurs.
- Les trois quarts des professionnels de la santé se disent au moins plutôt
confiants dans leur capacité à fournir des conseils ou traitements liés à
la diarrhée des voyageurs (76 %) ou de l’éducation et des conseils généraux
sur les voyages (76 %), tandis que les deux tiers sont confiants lorsqu’il
est question de réaliser des évaluations individualisées des risques en
fonction de la santé générale, des antécédents médicaux et de l’itinéraire
de voyage d’un patient (67 %). Les répondants sont les moins confiants
lorsqu’il est question de prescrire des médicaments visant à prévenir les
maladies des voyageurs (53 %) ou d’effectuer un suivi en cas de maladie au
retour d’un voyage (52 %).
- Les médicaments les plus souvent prescrits pour la diarrhée des voyageurs
sont les ralentisseurs du transit tels que le lopéramide (Imodium) ou le
diphénoxylate-atropine (Lomotil) [67 %], ainsi que l’azithromycine (63 %).
Un peu plus de la moitié des répondants prescrivent des fluoroquinolones
(53 %). Quatre personnes sur dix (40 %) prescrivent quant à elles du
sous-salicylate de bismuth.
- Huit professionnels de la santé sur dix (81 %) qui prescrivent des
antibiotiques pour la diarrhée des voyageurs le font pour des adultes en
santé, les deux tiers (64 %), pour des adultes immunovulnérables ou
atteints d’une maladie chronique, et un peu moins de six sur dix (57 %),
pour les personnes âgées. Ils sont beaucoup moins nombreux (27 %) à
prescrire des antibiotiques aux jeunes enfants.
- En ce qui concerne les conseils sur la santé des voyageurs les plus
souvent recherchés, sept professionnels de la santé sur dix (71 %)
indiquent que leurs patients leur demandent quelles sont les
recommandations ou exigences en matière de vaccins en fonction de leur
itinéraire de voyage, et six sur dix (59 %) se font demander de
l’information ou des médicaments pour prévenir la diarrhée des voyageurs
ainsi que les hépatites A et B. Un peu plus de la moitié se font demander
des médicaments d’ordonnance en prophylaxie (53 %) ou se font questionner
sur les maladies qui peuvent être causées par la nourriture, l’eau, les
animaux ou les insectes (53 %).
- Le sujet que les professionnels de la santé jugent le plus important à
aborder avec les patients est la vaccination de voyage (71 %). Vient
ensuite le sujet des maladies qu’ils peuvent contracter par la nourriture,
l’eau, les animaux ou les insectes lors d’un voyage et la façon de s’en
protéger (68 %). Plus de la moitié (55 %) des répondants estiment important
de discuter des éclosions de maladies transmissibles et des pandémies en
lien avec l’itinéraire de voyage.
- La moitié des professionnels de la santé vérifient que les antécédents de
vaccination d’un patient correspondent aux recommandations pour les
voyageurs internationaux du Guide canadien d’immunisation ou à
d’autres recommandations comparables (50 %) ou offrent des injections de
rappel systématiques (49 %). Un peu moins de la moitié recherchent de
l’information sur les éclosions spécifiques à certains pays, y compris la
COVID-19 (47 %), et le tiers (35 %) accélèrent le calendrier de vaccination
systématique ou de voyage en fonction de la destination d’un patient. Deux
répondants sur dix (21 %) affirment ne donner aucun conseil sur la
vaccination.
- Environ la moitié des professionnels de la santé ont donné des conseils à
des patients à destination des Caraïbes (52 %), de l’Amérique centrale et
du Mexique (50 %) ainsi que de l’Asie (49 %) au cours des cinq dernières
années. Environ quatre personnes sur dix ont fourni des conseils pour des
voyages en Afrique (44 %) et aux États-Unis (39 %). Les répondants sont
moins nombreux (de 7 % à 31 %) à avoir fourni des services ou des conseils
concernant les autres destinations. Environ une personne sur dix (12 %) n’a
fourni aucun service de santé à des patients voyageant à l’étranger au
cours des cinq dernières années.
Perceptions du risque
- En ce qui concerne les risques pour la santé, l’Afrique est considérée
par les professionnels de la santé comme la destination la plus
problématique pour les voyageurs canadiens (87 % indiquant qu’elle présente
un risque modéré ou élevé), suivie de près par l’Asie (85 %). Environ huit
répondants sur dix estiment que l’Amérique centrale et le Mexique (79 %) ou
l’Amérique du Sud (78 %) présentent un risque au moins modéré pour la santé
des voyageurs, tandis que sept personnes sur dix en disent de même au sujet
des Caraïbes (71 %) et du Moyen-Orient (70 %). Un peu moins de six
répondants sur dix jugent aussi que les autres îles du Pacifique présentent
un risque au moins modéré (58 %). Moins de la moitié des répondants (de 25
% à 46 %) estiment que les autres destinations présentent un risque modéré
ou élevé.
- Une majorité des deux tiers (65 %) des professionnels de la santé
estiment que les risques auxquels s’exposent les Canadiens en raison
d’enjeux de santé internationaux ont augmenté au cours des 10 dernières
années.
Obstacles
- Les enjeux les plus susceptibles de constituer un obstacle modéré ou
majeur empêchant de fournir des recommandations en matière de santé des
voyageurs concernent le fait de ne pas avoir le temps d’examiner les
risques précis pour chaque patient (61 %) et la rapidité à laquelle les
recommandations concernant les enjeux régionaux relatifs à la santé des
voyageurs peuvent changer (59 %). Six professionnels de la santé sur dix
(60 %) dont la pratique n’est pas spécialisée en santé des voyageurs
affirment également que le fait qu’il ne s’agit pas pour eux d’un domaine
d’expertise constitue un obstacle à la formulation de recommandations à ce
sujet.
- Des six énoncés sur la santé des voyageurs qui leur ont été présentés,
les répondants sont plus susceptibles d’être d’accord (fortement ou plutôt)
avec le fait que les voyages internationaux présentent des risques pour la
santé qui n’existent pas au Canada (79 %) ou que le gouvernement devrait
investir davantage pour informer les professionnels de la santé des
nouveaux enjeux en matière de santé des voyageurs (74 %). Sept répondants
sur dix sont aussi d’avis que le gouvernement canadien devrait investir
davantage pour informer la population des risques relatifs à la santé des
voyageurs (70 %) ou que tous les voyageurs internationaux devraient
consulter un professionnel de la santé avant de voyager (68 %).
Besoins en matière d’information
- Les trois quarts (76 %) des professionnels de la santé indiquent qu’ils
souhaiteraient grandement ou modérément suivre une formation
professionnelle supplémentaire sur la santé des voyageurs internationaux;
deux personnes sur dix ne le souhaiteraient pas vraiment (13 %) ou pas du
tout (6 %). Les répondants préféreraient de loin recevoir une telle
formation sous forme de cours en ligne (81 %); viennent ensuite la lecture
de publications consultatives (39 %) et les conférences (35 %).
- Plus de huit professionnels de la santé sur dix (83 %) souhaiteraient
grandement ou modérément recevoir les plus récentes informations sur les
nouveaux enjeux en matière de santé des voyageurs; une personne sur dix ne
le souhaiterait pas. Les répondants préféreraient recevoir ces informations
par l’intermédiaire de bulletins envoyés par courriel (83 %), suivis, loin
derrière, par la lecture d’articles de revues médicales (32 %). Seuls 15 %
des gens préféreraient obtenir de l’information sur les nouveaux enjeux en
matière de santé des voyageurs par l’intermédiaire des médias sociaux.
- Les sources d’information sur la santé des voyageurs qui suscitent la
plus grande confiance sont les organisations médicales telles que
l’Association médicale canadienne (93 %), les sites Web du gouvernement du
Canada (93 %) et les agences internationales comme l’Organisation mondiale
de la Santé (OMS) ou les agences de santé publique d’autres pays (comme les
CDC) [92 %]. Les collègues professionnels sont la source la moins digne de
confiance (75 %).
- Des cinq sujets relatifs à la santé des voyageurs qui leur ont été
présentés, les professionnels de la santé souhaiteraient particulièrement
en savoir plus sur les vaccins et médicaments recommandés ou requis (76 %),
les éclosions de maladies transmissibles (72 %) et les maladies à
transmission vectorielle (65 %).
Utilisation et évaluation des ressources sur la santé des voyageurs
- Pour mettre à jour leurs connaissances sur la santé des voyageurs, près
de sept répondants sur dix (68 %) se tournent vers le site Web Canada.ca,
qui est de loin la ressource la plus utilisée. Quatre personnes sur dix (41
%) consultent des revues médicales, et un pourcentage légèrement plus
faible (37 %) prennent connaissance des déclarations du Comité consultatif
de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) [55 %]. Le
tiers (34 %) des répondants consultent des sites Web médicaux évalués par
les pairs.
- Neuf professionnels de la santé sur dix (91 %) connaissent, et huit sur
dix (79 %) utilisent, les conseils et avertissements aux voyageurs publiés
sur le site Voyage.gc.ca. Un peu moins de neuf personnes sur dix (88 %)
connaissent, et un peu moins des trois quarts (73 %) utilisent, le Guide canadien d’immunisation. Les conseils de santé aux voyageurs
sont aussi très souvent connus et utilisés (83 % les connaissent, 69 % les
utilisent). Les ressources les moins connues et les moins utilisées sont
les déclarations du CCMTMV [55 % les connaissent et 37 % les utilisent], le Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) [53 % le
connaissent et 31 % l’utilisent] et l’application Bon voyage (32 % la
connaissent et 16 % l’utilisent).
- Pour chaque ressource, au moins trois utilisateurs sur dix y ont recours
au moins une fois par mois; le Guide canadien d’immunisation (48
%) et l’application Bon voyage (49 %) sont les ressources les plus souvent
utilisées, et sont les plus susceptibles d’être consultées au moins une
fois par semaine. Très peu de professionnels de la santé utilisent les
ressources sur la santé des voyageurs tous les jours (le pourcentage de
répondants qui le font allant de 0 à 4 %).
- Ce sont le Guide canadien d’immunisation (62 %) et les
déclarations du CCMTMV (62 %) qui suscitent la plus grande satisfaction
chez les utilisateurs, tandis qu’un peu moins de six personnes sur dix
se disent satisfaites du site voyage.gc.ca (58 %) et de l’application
Bon voyage (57 %). La moitié des répondants (49 %) sont satisfaits du
RMTC, tandis que moins de la moitié (44 %) sont satisfaits des conseils
de santé aux voyageurs.
- En général, les professionnels de la santé aiment surtout le fait que les
ressources sur la santé des voyageurs sont exhaustives, qu’elles sont
faciles à comprendre et qu’elles comprennent des renseignements à jour. Les
principales améliorations souhaitées concernent la convivialité et la
fréquence des mises à jour.
- Au moins la moitié des répondants qui utilisent les ressources du CCMTMV
s’en servent le plus souvent pour obtenir de l’information sur le paludisme
(61 %), la COVID-19 (56 %) et la diarrhée des voyageurs (53 %). Quatre
personnes sur dix (39 %) se servent de renseignements sur l’hépatite lors
d’un voyage, tandis que le tiers (33 %) s’informent sur les croisières.
- Près de six répondants sur dix (58 %) consultent les publications ou le
site Web de l’Organisation mondiale de la Santé; un peu moins de quatre
personnes sur dix (37 %) utilisent le Yellow Book des CDC, et
environ une personne sur dix (8 %) consulte l’outil en ligne Travax. Deux
personnes sur dix (22 %) n’utilisent aucune autre ressource sur la santé
des voyageurs.
E. Énoncé de neutralité politique et coordonnées
Par la présente, je certifie, en tant que cadre supérieure d’Environics,
que les produits livrables sont entièrement conformes aux exigences du
gouvernement du Canada en matière de neutralité politique, comme elles sont
définies dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et
dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services
de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits
livrables ne font aucune mention des intentions de vote électoral, des
préférences quant aux partis politiques, des positions des partis ou de
l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de son chef.
Sarah Roberton
Vice-présidente, Affaires publiques
Environics Research Group
sarah.roberton@environics.ca
Nom du fournisseur : Environics Research Group
Numéro de contrat de TPSGC : 6D131-193243/001/CY
Date du contrat initial : 27 janvier 2020
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Santé Canada,
à l’adresse : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca.