Comprendre les attitudes et les connaissances des Canadiens pour promouvoir des collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence qui sont sécuritaires et solidaires - Rapport final

Préparé pour l'Agence de santé publique du Canada

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group
Numéro de contrat : CW2273819
Valeur du contrat : 216 770,95 $
Date d'attribution : Le 17 février 2023
Date de livraison : Le 28 août 2023

Numéro d'enregistrement : POR # 133-22
Pour plus d'informations au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse suivante :
hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca

This report is also available in English.

Comprendre les attitudes et les connaissances des Canadiens pour promouvoir des collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence qui sont sécuritaires et solidaires

Préparé pour l'Agence de la santé publique du Canada

Nom du fournisseur : Earnscliffe Strategy Group

Août 2023

Ce rapport de recherche sur l'opinion publique présente les résultats de groupes de discussion et d'un sondage en ligne, menés par Earnscliffe Strategy Group pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada. La recherche qualitative a été menée en avril 2023 et la recherche quantitative, de mars à mai 2023.

This publication is also available in English under the title : Understanding Canadians' attitudes and knowledge to promote safe and supportive dementia-inclusive communities

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de Santé Canada. Pour plus d'informations au sujet du présent rapport, veuillez communiquer avec Santé Canada à l'adresse suivante : hc.cpab.por-rop.dgcap.sc@canada.ca ou à:

Santé Canada, DGCAP
200, promenade Eglantine, Tunney's Pasture
Bâtiment Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa (Ontario) K1A 0K9

Numéro de catalogue : H14-458/2023F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-68023-1

Publications connexes (numéro d'enregistrement : POR 133-22)

Understanding Canadians' attitudes and knowledge to promote safe and supportive dementia-inclusive communities (Final report) ISBN 978-0-660-68022-4

©Sa Majesté le Roi du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2023

Table des matières

Résumé du rapport

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) le présent rapport, qui résume les résultats d'un projet de recherche qualitatif et quantitatif en deux phases explorant les attitudes et les connaissances des Canadiens pour promouvoir des collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence qui sont sécuritaires et solidaires.

Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons, qui a été publiée en 2019, conformément aux exigences de la Loi relative à une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démence s, soutient la vision d'un Canada où toutes les personnes atteintes de démence et leurs aidants naturels sont valorisés et soutenus, où la qualité de vie est optimisée et où la démence est prévenue, bien comprise et traitée efficacement. La stratégie définit trois objectifs nationaux : prévenir la démence, faire progresser les thérapies et trouver un remède, et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence et des aidants naturels.

La stratégie nationale sur la démence reconnaît l'importance de créer au Canada des collectivités inclusives qui maximisent la qualité de vie des personnes atteintes de démence et de leurs aidants naturels, tout en leur apportant soutien et sécurité. Une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence encourage, soutient et valorise la participation et la contribution de ces personnes. En outre, les soins et l'aide fournis au sein de la collectivité sont culturellement sécurisants et culturellement adaptés, et tiennent compte de la diversité. Ces collectivités contribuent également à réduire et à éliminer les obstacles, notamment ceux qui résultent de la stigmatisation et qui peuvent mener à l'isolement social.

La présente étude contribuera à l'élaboration et à la mise en œuvre de la première stratégie nationale du Canada sur la démence, Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons. Pour répondre aux priorités du gouvernement et des ministères en matière de démence, il est essentiel de comprendre les attitudes, les connaissances et les expériences liées aux collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence au Canada. Cela permettra d'éclairer les efforts et de hiérarchiser les options d'investissement visant à favoriser le vieillissement en santé et la qualité de vie par l'entremise de ces collectivités. Cette étude permettra également de mieux comprendre les infrastructures, les environnements physiques et sociaux, ainsi que les programmes et les politiques disponibles pour soutenir les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence.

L'objectif principal de cette recherche est de fournir au gouvernement du Canada un aperçu des attitudes, des connaissances et des expériences des Canadiens en ce qui concerne les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence. La valeur du contrat conclu en vue de réaliser ce projet s'élevait à 216 770,95 $, TVH comprise.

La première phase de la recherche était qualitative et comprenait seize (16) groupes de discussion en ligne, qui se sont réunis entre le 3 et le 5 avril 2023 (voir le guide de discussion qui se trouve à l'annexe C). Quatre groupes de discussion (segmentés par région, partout au Canada, y compris un groupe par région choisi dans des collectivités comptant des populations plus âgées) ont été constitués avec des membres de chacune des quatre secteurs d'emploi ciblés (c.-à-d. la vente au détail et les services alimentaires; le transport et la sécurité publique; les organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; et les services financiers – chacun de ces secteurs ayant été ciblé comme susceptible de composer avec des personnes atteintes de démence, aujourd'hui ou à l'avenir). Le rapport sur la méthodologie qualitative figurant à l'annexe A présente de l'information relative à la conception des entretiens, la méthodologie et l'approche d'échantillonnage.

La seconde phase de la recherche était d'ordre quantitatif. Il s'agissait d'un sondage effectué en ligne ou par téléphone, selon la préférence du répondant, en anglais ou en français, auprès de 6 049 adultes canadiens entre le 21 avril et le 24 mai 2023. L'enquête a duré en moyenne 10 minutes en ligne et 20 minutes par téléphone. La taille robuste de l'échantillon a permis d'obtenir un nombre suffisant de questionnaires remplis parmi plusieurs publics cibles (c'est-à-dire des secteurs industriels spécifiques, des minorités ethniques et culturelles, des aidants naturels non rémunérés et des personnes s'identifiant comme 2SLGBTQI+). Une description complète de la base de sondage, du processus de nettoyage des données et de la pondération est présentée dans le rapport sur la méthode quantitative (annexe E). Étant donné qu'un échantillon tiré d'un panel en ligne n'est pas probabiliste par nature, la marge d'erreur ne peut pas être calculée pour cette enquête.

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme valable de recherche scientifique, sociale, politique et sur l'opinion publique. Cependant, la recherche reposant sur les groupes de discussion n'est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir l'ensemble des idées, attitudes, expériences et opinions d'un échantillon sélectionné de participants sur un sujet défini, comme cela a été fait dans le cadre de la présente étude. En raison du petit nombre de participants, on ne peut s'attendre à ce qu'ils soient parfaitement représentatifs, d'un point de vue statistique, de la population plus large dont ils sont issus et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.

Les principaux résultats de cette recherche sont présentés ci-dessous. Veuillez noter qu'un glossaire est disponible dans le rapport sur la méthodologie qualitative, à l'annexe A. On y trouve une explication des généralisations et des interprétations des termes qualitatifs utilisés dans le présent rapport.

Expérience personnelle, compréhension générale et perception de la démence

Interactions avec des personnes atteintes de démence sur le lieu de travail ou dans le cadre d'activités bénévoles

Mesures prises et formation offerte dans le contexte du travail et du bénévolat pour aider les clients atteints de démence

Efforts pour soutenir le vieillissement en bonne santé et collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence

Firme de recherche : Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe)
Numéro de contrat : CW2273819
Valeur du contrat : 216 770,95 $
Date d'attribution du contrat : Le 17 février 2023

Je certifie par la présente, en tant que représentante d'Earnscliffe Strategy Group, que les produits livrables finaux sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d'attribution de marchés de services de recherche sur l'opinion publique. Plus précisément, les produits livrables ne comprennent pas d'information sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions de l'électorat ou les évaluations de la performance d'un parti politique ou de ses dirigeants.

Signé : Date : Le 28 août 2023

Stephanie Constable

Introduction

Earnscliffe Strategy Group (Earnscliffe) a le plaisir de présenter à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ce rapport, qui résume les résultats d'un projet de recherche qualitatif et quantitatif en deux phases portant sur les attitudes et les connaissances des Canadiens en matière de collectivités sécuritaires et solidaires qui sont inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence.

Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons, qui a été publiée en 2019, conformément aux exigences de la Loi relative à une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démence s,soutient la vision d'un Canada où toutes les personnes atteintes de démence et leurs aidants naturels sont valorisés et soutenus, où la qualité de vie est optimisée et où la démence est prévenue, bien comprise et traitée efficacement. La stratégie définit trois objectifs nationaux : prévenir la démence, faire progresser les thérapies et trouver un remède, et améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de démence et des aidants naturels.

La stratégie nationale sur la démence reconnaît l'importance de créer au Canada des collectivités inclusives qui maximisent la qualité de vie des personnes atteintes de démence et de leurs aidants naturels, tout en leur apportant soutien et sécurité. Une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence encourage, soutient et valorise la participation et la contribution de ces personnes. En outre, les soins et l'aide fournis au sein de la collectivité sont culturellement sécurisants et culturellement adaptés, et tiennent compte de la diversité. Ces collectivités contribuent également à réduire et à éliminer les obstacles, notamment ceux qui résultent de la stigmatisation et qui peuvent mener à l'isolement social.

La présente étude contribuera à l'élaboration et à la mise en œuvre de la première stratégie nationale du Canada sur la démence, Une stratégie sur la démence pour le Canada : Ensemble, nous y aspirons. Pour répondre aux priorités du gouvernement et des ministères en matière de démence, il est essentiel de comprendre les attitudes, les connaissances et les expériences liées aux collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence au Canada. Cela permettra d'éclairer les efforts et de hiérarchiser les options d'investissement visant à favoriser le vieillissement en santé et la qualité de vie par l'entremise de ces collectivités. Cette étude permettra également de mieux comprendre les infrastructures, les environnements physiques et sociaux, ainsi que les programmes et les politiques disponibles pour soutenir les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence.

L'objectif principal de cette recherche est de fournir au gouvernement du Canada un aperçu des attitudes, des connaissances et des expériences des Canadiens en ce qui concerne les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence. Les objectifs de la recherche étaient, entre autres, les suivants :

La première phase de la recherche était qualitative et comprenait seize (16) groupes de discussion en ligne, qui se sont réunis entre le 3 et le 5 avril 2023 (voir le guide de discussion qui se trouve à l'annexe C). Quatre groupes de discussion (segmentés par région canadienne, y compris un groupe dans chaque région dans les collectivités comprenant des populations plus âgées) ont eu lieu avec chacun des quatre secteurs d'emploi cibles (commerce de détail et services alimentaires; transport et sécurité publique; organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; et services financiers – chacun d'entre eux ayant été identifié comme susceptible d'interagir avec des personnes atteintes de démence, aujourd'hui ou à l'avenir). Les groupes ont duré environ 90 minutes et les participants ont reçu une rétribution de 150 $ pour les remercier de leur temps. Le rapport sur la méthodologie qualitative figurant à l'annexe A présente de l'information relative à la conception des entretiens, la méthodologie et l'approche d'échantillonnage.

La seconde phase de la recherche était quantitative et comprenait un sondage, effectué en ligne ou par téléphone selon la préférence linguistique du répondant (anglais ou français), auprès de 6 049 adultes canadiens, entre le 21 avril et le 24 mai 2023. L'enquête a duré en moyenne 10 minutes en ligne et 20 minutes par téléphone. La taille robuste de l'échantillon a permis d'obtenir un nombre suffisant de questionnaires remplis pour plusieurs publics cibles (secteurs spécifiques, minorités ethniques et culturelles, aidants naturels non rémunérés et 2SLGBTQI+). Une description complète de la base de sondage, du processus de nettoyage des données et de la pondération est présentée dans le rapport méthodologique quantitatif (annexe E) et le questionnaire se trouve à l'annexe E.

Constatations détaillées

Le rapport contient les résultats combinés des phases qualitatives et quantitatives de la recherche. Le rapport est divisé en quatre sections : 1) Expérience personnelle, compréhension générale et perception de la démence; 2) Interactions avec les personnes atteintes de démence sur le lieu de travail et dans le cadre du bénévolat; 3) Mesures et formation sur le lieu de travail et dans le cadre du bénévolat pour soutenir les clients atteints de démence; et 4) Efforts visant à favoriser le vieillissement en bonne santé et les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence. La majorité des résultats proviennent de l'enquête quantitative en ligne et par téléphone, tandis que les conclusions nuancées proviennent des groupes de discussion qualitatifs (sections en retrait dans le corps du rapport).

Pour les besoins de ce rapport, des graphiques servent à illustrer les résultats de la recherche quantitative. Des graphiques ont été inclus pour chaque question du questionnaire (c'est-à-dire à l'exclusion des questions démographiques), à la fois pour l'ensemble de l'échantillon et pour les résultats qui sont statistiquement significatifs parmi les publics cibles. Les publics cibles de cette recherche sont : les secteurs clés d'emploi, les communautés culturelles et ethniques minoritaires, les aidants naturels non rémunérés des personnes atteintes de démence et les personnes s'identifiant comme 2SLGBTQ+. Ils sont définis comme suit :

Le cas échéant, les différences statistiquement significatives fondées sur d'autres différences démographiques, notamment l'âge, le sexe, l'éducation, la région, l'expérience de la démence et autres, ont été notées tout au long de l'étude. Aucune « autre différence démographique quantitative » n'est mentionnée si elle n'est pas statistiquement significative. Tous les résultats de la recherche, y compris les détails démographiques, sont également fournis sous forme de base de données dans un document distinct.

Sauf indication contraire, les différences quantitatives citées sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %. Le test Z est le test statistique qui a servi à interpréter les résultats. En raison des nombres arrondis, la somme des résultats combinés décrits dans le texte peut, dans certains cas, différer légèrement de celle illustrée dans un graphique.

Des échelles à cinq points ont été utilisées tout au long de l'exercice quantitatif (comme indiqué dans le questionnaire de l'annexe E) pour comprendre le niveau de « connaissance de la démence », « l'impact de la démence au Canada aujourd'hui », « l'aisance à interagir avec les personnes atteintes de démence », le degré d'adhésion aux « énoncés perceptuels », « l'évaluation de la collectivité comme lieu qui favorise le vieillissement en bonne santé » et « la priorité accordée par la collectivité au fait de devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence ». Dans tous les cas, les deux meilleures notes ou les notes de quatre ou cinq sont combinées pour déterminer la proportion de personnes pouvant être décrites par ces étiquettes. Par exemple, les répondants qui donnent une note de quatre ou cinq sur l'échelle des connaissances sont décrits comme « bien informés » et ceux qui se disent « d'accord » ou « tout à fait d'accord » avec l'affirmation selon laquelle « les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre chez elles pendant des années après le diagnostic » sont décrits comme étant « d'accord » avec cette affirmation. L'inverse est vrai pour les répondants qui donnent les deux notes les plus basses, à savoir « 1 » ou « 2 ».

Les résultats qualitatifs, sauf lorsqu'ils sont expressément indiqués, représentent les résultats combinés des différents groupes cibles. Les citations (en italiques) qui ponctuent le rapport ont été sélectionnées afin de donner corps à l'analyse et de présenter les commentaires textuels typiques des participants des différents groupes. Des détails sur la conception des entretiens, la méthodologie et l'approche de l'échantillonnage figurent dans le rapport sur la méthodologie qualitative, à l'annexe A.

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme valable de recherche scientifique, sociale, politique et sur l'opinion publique. Cependant, la recherche reposant sur les groupes de discussion n'est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir l'ensemble des idées, attitudes, expériences et opinions d'un échantillon sélectionné de participants sur un sujet défini, comme ce fut le cas dans la présente étude. En raison du petit nombre de participants, d'un point de vue statistique, on ne peut s'attendre à ce qu'ils soient parfaitement représentatifs de la population plus large dont ils sont issus et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.

Veuillez noter que l'annexe A du rapport contient un glossaire sur la méthodologie qualitative. On y trouve une explication des généralisations et des interprétations des termes qualitatifs figurant dans le présent rapport.

Section A : Expérience personnelle, compréhension générale et perception de la démence

La section suivante porte sur l'expérience de la démence dans la vie personnelle des participants à l'étude, ce qui comprend le fait de connaître une personne atteinte de démence et le fait de peut-être également aider cette personne. Cette section, fondée sur l'expérience vécue, traite également de ce qui attend les personnes atteintes de démence et leurs aidants naturels non rémunérés, ainsi que les défis et les obstacles auxquels elles se heurtent.

On trouvera aussi dans cette section les résultats de l'exercice d'auto-évaluation des connaissances sur la démence effectué par les participants, et leurs perceptions de l'impact de la démence au Canada. Parallèlement, on traite également ici de la qualité de vie perçue et des capacités des personnes atteintes de démence.

Enfin, on explore jusqu'à quel point les participants sont à l'aise d'interagir avec des personnes atteintes de démence et conscients des stratégies permettant de communiquer efficacement avec elles.

Section A1 : Expérience personnelle de la démence

La majorité (63 %) des personnes interrogées déclarent ne pas avoir apporté d'aide non rémunérée à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années. À l'inverse, un tiers (32 %) des répondants ont agi comme aidants naturels non rémunérés auprès d'une personne atteinte de démence. L'aide aux courses est la tâche la plus courante des aidants naturels non rémunérés (18 %), suivie de près par l'aide aux activités de la vie quotidienne (15 %), les soins de santé et la surveillance (14 %) et les affaires financières (12 %).

Figure A1 : Q9 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A1. La version textuelle suit.
Figure A1 - Équivalent textuel
Figure A1 : Q9 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Aucune de ces réponses – pas d'aide non rémunérée à une personne atteinte de démence 63%
Net : toute aide non rémunérée énumérée ci-dessous 32%
Aide pour les courses, comme l'épicerie et les courses à l'extérieur du domicile 18%
Aide aux activités de la vie quotidienne (par exemple, cuisiner, nettoyer, se laver ou s'habiller) 15%
Soins de santé généraux et surveillance de l'état de santé (par exemple, surveillance de la prise de médicaments ou aide à l'administration des médicaments, prise de rendez-vous) 14%
Aide à la gestion des affaires financières 12%
Autres types de soins non rémunérés 10%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 5%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Environ deux répondants sur cinq d'origine sud-asiatique (43 %), noire (42 %) ou hispanique (40 %) ont apporté une aide non rémunérée à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années. Un tiers des personnes interrogées (33 %) originaires d'Asie du Sud-Est ont apporté une aide non rémunérée à une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années. Environ un cinquième des répondants originaires d'Asie du Sud ont apporté leur aide pour les soins de santé et la surveillance (21 %), les activités de la vie quotidienne (20 %) ou les courses (19 %).

Figure A2 : Q9 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants
Figure A2. La version textuelle suit.
Figure A2 - Équivalent textuel
Figure A2 : Q9 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Noire (n = 222) Hispanique (n = 186) Asiatique du Sud-Est (n = 467) Sud-Asiatique (n = 330)
Aucune de ces réponses – pas d'aide non rémunérée à une personne atteinte de démence 49% 54% 59% 49%
Internet : Toute aide non rémunérée énumérée ci-dessous 42% 40% 33% 43%
Aide pour les courses, comme l'épicerie et les courses à l'extérieur du domicile 23% 17% 17% 19%
Aide aux activités de la vie quotidienne 19% 16% 12% 20%
Soins de santé généraux et surveillance de l'état de santé 12% 13% 14% 21%
Aide à la gestion des affaires financières 13% 9% 9% 11%
Autres types de soins non rémunérés 10% 10% 9% 6%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 9% 6% 8% 7%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

L'éducation

La langue

Expérience de la démence

Si la majorité des répondants ne sont pas des aidants naturels non rémunérés (63 %), une majorité d'entre eux (63 %) déclarent connaître ou avoir connu une personne atteinte de démence. Ces personnes sont le plus souvent un membre de la famille élargie (32 %), un parent (19 %) ou un ami (14 %). Moins de 10 % des répondants déclarent qu'un collègue (3 %), leur partenaire (2 %) ou eux-mêmes (1 %) vivent avec une démence.

Figure A3 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A3. La version textuelle suit.
Figure A3 - Équivalent textuel
Figure A3 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Personne 32%
Net : connaît une personne atteinte de démence 63%
Membre de la famille élargie 32%
Parent 19%
Ami 14%
Voisin 7%
Collègue de travail 3%
Conjointe/conjoint 2%
Moi-même 1%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 6%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les tableaux ci-dessous :

La majorité des personnes interrogées issues des minorités culturelles et ethniques, qui constituaient le public cible de ce projet, déclarent connaître quelqu'un qui vit ou a vécu avec une démence. Trois répondants hispaniques sur cinq (59 %) disent connaître une personne atteinte de démence, dont 29 % disent que la personne atteinte est un membre de la famille élargie. La moitié des répondants (52 %) originaires d'Asie du Sud-Est et d'Asie du Sud affirment également connaître une personne atteinte de démence, dont environ un quart affirme qu'un membre de la famille élargie vit ou a vécu avec la démence. Plus de la moitié des répondants (56 %) de la communauté noire disent connaître une personne atteinte de démence, le plus souvent un membre de la famille élargie (21 %) ou un voisin (13 %).

Figure A4 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu des gens qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure A4. La version textuelle suit.
Figure A4 - Équivalent textuel
Figure A4 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu des gens qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Noire (n = 222) Hispanique (n = 186) Asiatique du Sud-Est (n = 467) Sud-Asiatique (n = 330)
Personne 36% 34% 40% 42%
Net : connaît une personne atteinte de démence 56% 59% 52% 52%
Membre de la famille élargie 21% 29% 28% 25%
Parent 11% 14% 11% 12%
Ami 11% 13% 9% 9%
Voisin 13% 6% 4% 7%
Collègue de travail 6% 4% 3% 7%
Conjointe/conjoint 2% 1% 1% 2%
Moi-même 4% 3% 3% 4%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 8% 7% 7% 6%

Comme on pouvait s'y attendre, presque tous les aidants naturels non rémunérés (90 %) disent connaître quelqu'un qui vit ou a vécu avec une démence, le plus souvent un membre de la famille élargie (41 %) ou un parent (37 %). En effet, les aidants naturels non rémunérés sont trois fois plus susceptibles d'avoir un parent atteint de démence que ceux qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés (37 % contre 11 %). Cela dit, la moitié des répondants (50 %) qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés disent connaître quelqu'un qui vit avec une démence.

Figure A5 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure A5. La version textuelle suit.
Figure A5 - Équivalent textuel
Figure A5 : Q8 : S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Personne 8% 43%
Net : connaît une personne atteinte de démence 90% 50%
Membre de la famille élargie 41% 28%
Parent 37% 11%
Ami 18% 12%
Voisin 11% 6%
Collègue de travail 6% 2%
Conjointe/conjoint 4% 0%
Moi-même 3% 1%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2% 8%

Autres différences démographiques quantitatives :

L'âge

La région

L'éducation

Emploi

Le revenu

La langue

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

À l'image des résultats quantitatifs, la majorité des participants aux groupes de discussion connaissaient quelqu'un vivant ou ayant vécu avec la démence, et c'est souvent à partir de cette expérience qu'ils ont abordé la question au sein des groupes de discussion. Régulièrement, cette question a suscité des souvenirs émouvants qui ont amené les participants à non seulement se rendre compte qu'ils sont informés sur la démence, mais aussi à exprimer des regrets. La relation la plus fréquente entre les participants et une personne atteinte de démence est celle qu'ils entretiennent avec des membres de la famille élargie, bien que certains aient déclaré que la personne qu'ils connaissaient, qui vivait ou vit avec une démence, était un parent ou un membre de la collectivité.

« Everyone who had to take care of my aunt really suffered. »(Tous ceux qui ont dû s'occuper de ma tante ont vraiment souffert.)– Services financiers; Ouest du Canada

« I remember my grandmother when we would visit, who wouldn't remember any of us. She'd call us different names. I remember seeing my mom struggle with it. » (Je me souviens de ma grand-mère qui, lorsque nous lui rendions visite, ne se souvenait d'aucun d'entre nous. Elle nous appelait par des noms différents. Je me souviens combien c'était difficile pour ma mère.). - Services financiers; Ontario– Services financiers; Ontario

Si la majorité des participants connaissaient une personne atteinte de démence, seuls un ou deux membres de la plupart des groupes de discussion (quelques groupes n'en comptaient aucun), qui comptaient de six à dix participants, ont déclaré s'être occupés d'une personne atteinte de démence, sous quelque forme que ce soit, ce qui est cohérent, bien qu'un peu moins que les résultats quantitatifs. Le plus souvent, ces soins n'étaient pas rémunérés, bien que quelques aidants l'aient été. Il s'agissait de soins de base (par exemple, hygiène et préparation des repas) et de logistique, et une poignée de personnes ont déclaré être responsables de l'ensemble des soins apportés à la personne atteinte de démence.

Pour comprendre quelles sont les expériences liées à l'inclusion des personnes atteintes de démence et de leurs aidants naturels non rémunérés, on a présenté aux personnes interrogées une liste d'expériences possibles et on leur a demandé lesquelles, le cas échéant, elles avaient vécues. Les expériences les plus courantes auxquelles les répondants ont été confrontés lorsqu'ils étaient avec la personne atteinte de démence dont ils s'occupaient sont le fait que les gens leur parlent au lieu de parler à la personne atteinte de démence (42 %) et le fait que les gens se concentrent sur ce que la personne atteinte de démence ne peut pas faire plutôt que sur ce qu'elle peut faire (40 %). Ils sont moins nombreux à dire qu'ils n'ont pas pu aller là où ils devaient ou voulaient aller en raison de problèmes d'accessibilité (20 %), qu'ils ont eu des difficultés à se déplacer dans un espace public (18 %) ou qu'ils ont eu du mal à avoir accès à un logement approprié pour la personne atteinte de démence (16 %). Environ un quart des personnes interrogées (23 %) déclarent n'avoir vécu aucune des expériences citées.

Figure A6 : Q10 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont été un aidant naturel non rémunéré d'une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années (n = 1 869).
Figure A6. La version textuelle suit.
Figure A6 - Équivalent textuel
Figure A6 : Q10 : Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
On m'a parlé à moi plutôt qu'à la personne atteinte de démence. 42%
Rencontré des personnes qui se concentraient sur les choses que la personne atteinte de démence ne peut plus faire au lieu de celles qu'elle peut faire. 40%
Vous n'avez pas pu aller là où vous vouliez ou deviez aller en raison de problèmes d'accessibilité comme l'absence de moyens de transport accessibles et des bâtiments 20%
Vous avez eu de la difficulté à vous déplacer dans un espace public tel qu'une épicerie, un arrêt d'autobus ou une gare 18%
Vous avez eu des difficultés à accéder à un logement approprié pour la personne atteinte de démence 16%
Aucune des situations ci-dessus 23%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

La langue

Expérience de la démence

En ce qui concerne les difficultés d'accès ou d'utilisation des recommandations ou conseils relatifs à la démence, plus d'un tiers (37 %) des répondants qui sont ou ont été des aidants naturels non rémunérés disent n'avoir rencontré aucune difficulté, tandis que 54 % ont rencontré des difficultés. En ce qui concerne les difficultés, environ un cinquième des répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés disent que les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer (20 %), qu'ils sont trop chers à obtenir (19 %) ou qu'ils ne reflètent pas un contexte culturel important pour les personnes dont ils s'occupent (19 %).

Figure A7 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont été un aidant naturel non rémunéré d'une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années (n = 1 869).
Figure A7. La version textuelle suit.
Figure A7 - Équivalent textuel
Figure A7 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Je n'ai eu aucun défi ou obstacle 37%
Les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer 20%
Les conseils sont trop coûteux à obtenir 19%
Les conseils ne tiennent pas compte du contexte culturel de ceux à qui je prodigue des soins ou du soutien 19%
Les conseils ne sont pas dans la bonne langue 11%
Ne fait pas confiance à la source du conseil 9%
Autre 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 9%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les tableaux ci-dessous :

Les répondants d'origine hispanique sont les plus nombreux à déclarer que les conseils qu'ils ont reçus sont trop compliqués (41 %) ou trop chers à obtenir (37 %). Les répondants d'origine sud-asiatique sont les plus nombreux (38 %) à déclarer que les conseils ne reflétaient pas le contexte culturel de la personne à qui ils ont prodigué des soins. Près d'un répondant sur six d'origine sud-asiatique (16 %) ou hispanique (14 %) déclare ne pas avoir eu confiance dans les conseils reçus.

Figure A8 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont été un aidant naturel non rémunéré d'une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années.
Figure A8. La version textuelle suit.
Figure A8 - Équivalent textuel
Figure A8 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Noire (n = 93) Hispanique (n = 73) Asiatique du Sud-Est (n = 152) Sud-Asiatique (n = 136)
Je n'ai eu aucun défi ou obstacle 25% 10% 21% 12%
Les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer 17% 41% 26% 28%
Les conseils sont trop coûteux à obtenir 23% 37% 24% 28%
Les conseils ne tiennent pas compte du contexte culturel de ceux à qui je prodigue des soins ou du soutien 28% 27% 31% 38%
Les conseils ne sont pas dans la bonne langue 16% 15% 18% 19%
Ne fait pas confiance à la source du conseil 5% 14% 6% 16%
Autre 0% 0% 1% 0%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 6% 5% 9% 3%

Les répondants qui ne s'identifient pas comme 2SLGBTQ+ sont plus nombreux que ceux qui s'identifient comme 2SLGBTQ+ à dire qu'ils n'ont pas rencontré de difficultés ou d'obstacles pour avoir accès aux recommandations et conseils sur la démence ou les suivre (38 % et 29 %, respectivement). Les répondants qui s'identifient comme 2SLGBTQ+ sont plus susceptibles de dire que les conseils sont trop chers à obtenir (26 %) ou qu'ils ne font pas confiance à la source des conseils reçus (15 %).

Figure A9 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont été un aidant naturel non rémunéré d'une personne atteinte de démence au cours des cinq dernières années.
Figure A9. La version textuelle suit.
Figure A9 - Équivalent textuel
Figure A9 : Q11 : Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % S'idetifie 2SLGBTQ+ (n = 176) Ne s'identifie pas 2SLGBTQ+ (n = 1 598)
Je n'ai eu aucun défi ou obstacle 29% 38%
Les conseils sont trop compliqués à comprendre ou à communiquer 25% 20%
Les conseils sont trop coûteux à obtenir 26% 19%
Les conseils ne tiennent pas compte du contexte culturel de ceux à qui je prodigue des soins ou du soutien 20% 19%
Les conseils ne sont pas dans la bonne langue 10% 11%
Ne fait pas confiance à la source du conseil 15% 9%
Autre 2% 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 11% 8%

Autres différences démographiques quantitatives :

L'âge

La région

Emploi

La langue

Expérience de la démence

Section A2 : Connaissance personnelle de la démence

Les répondants sont plus nombreux (27 % contre 22 %) à se dire « pas du tout informé » ou « pas très informé » (cote de 1 ou 2), que « plus que moyennement informé » (cote de 4 ou 5). Les autres répondants (49 %) déclarent être « moyennement informés » (cote de 3).

Figure A10 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A10. La version textuelle suit.
Figure A10 - Équivalent textuel
Figure A10 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?
5 - Très bien informé 8%
4 14%
3 - Moyennement informé 49%
2 19%
1- Pas du tout informé 8%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les tableaux ci-dessous :

Un tiers (33%) des répondants noirs et un quart (23 %) des répondants sud-asiatiques déclarent que leur connaissance de la démence est plus que modérée. Deux répondants sur cinq (40 %) originaires d'Asie du Sud-Est estiment que leur connaissance de la démence est inférieure à la moyenne. Parmi les répondants hispaniques, deux fois plus de personnes évaluent leur connaissance de la démence comme étant inférieure à modérée plutôt que supérieure (30 % contre 17 %, respectivement).

Figure A11 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?
Base : Tous les répondants.
Figure A11. La version textuelle suit.
Figure A11 - Équivalent textuel
Figure A11 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?
Colonnes % Noire (n = 222) Hispanique (n = 186) Asiatique du Sud-Est (n = 467) Sud-Asiatique (n = 330)
5 - Très bien informé 16% 7% 4% 9%
4 17% 9% 12% 14%
3 - Moyennement informé 48% 52% 42% 45%
2 10% 19% 26% 17%
1- Pas du tout informé 7% 12% 14% 12%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3% 1% 2% 2%

Deux répondants sur cinq (38 %) qui sont des aidants naturels non rémunérés déclarent que leur connaissance de la démence est plus que modérée, tandis que 13 % la jugent moins que modérée. L'inverse est vrai pour les répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés, avec un tiers (33 %) déclarant que leur connaissance de la démence est moins que modérée et 15 % estimant que leur connaissance est plus que modérée.

Figure A12 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?
Base : Tous les répondants.
Figure A12. La version textuelle suit.
Figure A12 - Équivalent textuel
Figure A12 : Q12 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?

Colonnes %
Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
5 - Très bien informé 15% 4%
4 23% 11%
3 - Moyennement informé 48% 50%
2 11% 23%
1- Pas du tout informé 2% 10%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1% 2%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

La région

L'éducation

La langue

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

Presque tous les participants connaissaient le terme de « démence » et semblaient comprendre certains des symptômes avancés (par exemple, la perte de mémoire, la perte de la notion du temps et de l'espace). Quelques participants, cependant, semblaient confus et associaient la démence à un état de « folie » ou d'« aliénation mentale », à l'abus d'alcool ou à la toxicomanie.

« Maladie liée à la perte de mémoire et des facultés cognitives. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique; communautaires et religieux; Québec

« La démence c'est quand on perd contact avec la réalité. »– Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux, Québec

Lorsqu'on leur a demandé de définir la démence, de nombreux participants ont utilisé des descriptions médicales ou des symptômes, mais de nombreux participants ont également utilisé des termes décrivant la perte tragique de facultés que redoute ou ressent la personne atteinte de démence ou l'impact de la maladie sur les proches, et en particulier sur les personnes qui s'occupent d'elle. Les définitions que les participants ont le plus souvent choisi d'utiliser se répartissent en quatre catégories thématiques :

Symptômes – par exemple, confusion, altération de la capacité à penser et à prendre des décisions quotidiennes, et changements de comportement.

Détérioration – par exemple, perte lente de la mémoire, état dégénératif, déclin cognitif ou mental, détérioration de la santé et du bien-être, et perte progressive des facultés.

Impact – par exemple, les luttes quotidiennes qui affectent la personne et son entourage, qui changent la vie et qui constituent un sujet important.

Adjectifs – par exemple, « déchirant », « difficile », « effrayant », « dévastateur » et « compliqué ».

« A horrible disease that takes you away from your loved one not once, but twice. » (Une maladie horrible qui vous éloigne de l'être aimé non pas une fois, mais deux fois.)– Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

« C'est plus les proches qui souffrent beaucoup, car la personne perd la mémoire et a besoin d'encadrement constant. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux, Québec

Certains connaissaient également les comportements que peuvent avoir certaines personnes atteintes de démence, en fonction des symptômes, comme le risque de colère ou de violence, la paranoïa, l'isolement et le manque de confiance en soi. Tandis que l'on cherchait à cerner jusqu'à quel point les participants comprenaient la démence et ce qui leur venait d'abord à l'esprit quand ils y pensaient, des propos ont émergé au sujet d'expériences personnelles, dont la plupart pouvaient être interprétées comme difficiles.

« Frustrating – it hurts them a lot. We all know that feeling when we want to tell someone something, but we lose the thought. And it's so frustrating when it's on the tip of your tongue but you can't get it. I imagine that's how it feels for them. » (Frustrant - cela leur fait beaucoup de mal. Nous connaissons tous ce sentiment lorsque nous voulons dire quelque chose à quelqu'un, mais que l'idée nous échappe. Et c'est tellement frustrant quand on a l'idée sur le bout de la langue mais qu'on n'arrive pas à l'exprimer. J'imagine que c'est ce qu'ils ressentent.)– Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

« A disease that robs you of who you are. »(Une maladie qui vous prive de votre identité.)– Services financiers; Canada atlantique

Quelques participants ont fait part de souvenirs positifs de la personne qu'ils connaissent qui est atteinte ou était atteinte de démence.

« My aunt is actually nicer. She's so innocent. » (Ma tante est en fait plus gentille. Elle est innocente.) – Services financiers; Ouest/Nord du Canada

Bien que les connaissances sur la démence varient, les impressions quant à son impact au Canada ne varient pas. Près de la moitié (49 %) des répondants croient que la démence a un impact important sur le Canada aujourd'hui (cote de 4 ou 5), tandis qu'un tiers (33 %) affirment qu'elles ont un impact modéré. Moins de répondants (8 %) croient que la démence a peu ou pas d'impact au Canada aujourd'hui (cote de 1 ou 2) et les 10 % restants ne sont pas certains de l'impact de la démence.

Figure A13 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A13. La version textuelle suit.
Figure A13 - Équivalent textuel
Figure A13 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
5 - Un impact très important 22%
4 27%
3 - Un impact modéré 33%
2 7%
1 - Un impact nul 1%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 10%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Presque tous les répondants qui travaillent dans les services financiers (93 %) croient que la démence a au moins un impact modéré au Canada aujourd'hui, dont deux sur cinq (39 %) qui disent qu'elle a un impact très important. Des proportions similaires de répondants travaillant dans les secteurs du transport et de la sécurité publique (61 %), des organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux (55 %), et du commerce de détail et des services alimentaires (52 %) croient que la démence a un impact important au Canada aujourd'hui.

Figure A14 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
Base : Tous les répondants.
Figure A14. La version textuelle suit.
Figure A14 - Équivalent textuel
Figure A14 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
Colonnes % Commerce de détail et services alimentaires (n = 231) Transports et sécurité publique(n = 126) Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux (n = 224) Services financiers (n = 105)
5 - Un impact très important 26% 28% 27% 39%
4 26% 33% 28% 30%
3 - Un impact modéré 34% 29% 33% 23%
2 8% 8% 6% 6%
1 - Un impact nul 1% 1% 1% 0%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 5% 1% 4% 1%

Près de trois répondants sur cinq (59 %) qui sont des aidants naturels non rémunérés croient que la démence a un impact important au Canada aujourd'hui, la moitié d'entre eux qualifiant cet impact de « très important ». Bien que moins de répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés disent que la démence a un impact important au Canada (45 %), un nombre similaire de répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés croient que la démence a peu ou pas d'impact au Canada aujourd'hui en tant qu'aidants naturels non rémunérés (9 % contre 6 % chez les aidants naturels non rémunérés).

Figure A15 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
Base : Tous les répondants.
Figure A15. La version textuelle suit.
Figure A15 - Équivalent textuel
Figure A15 : Q13 : Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
5 - Un impact très important 31% 19%
4 29% 26%
3 - Un impact modéré 30% 34%
2 6% 7%
1 - Un impact nul 1% 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 4% 13%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

Emploi

Taille de la collectivité

Expérience de la démence

Section A3 : Perceptions personnelles de la démence

Afin d'évaluer les attitudes des Canadiens à l'égard de la démence, y compris le rôle de la stigmatisation, diverses affirmations ont été présentées aux répondants, qui ont été invités à dire dans quelle mesure ils étaient d'accord avec chacune d'entre elles sur une échelle de cinq points. Une majorité de personnes sont d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à être actives au sein de leur collectivité (70 %), de vivre dans leur propre maison (68 %) et de continuer à travailler pendant des années (50 %). Un tiers des personnes interrogées (33 %) pensent que les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à la résolution des problèmes actuels que les jeunes. À l'inverse, une forte majorité est d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des personnes non atteintes (68 %). Plus d'un quart (26 %) est d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que les gens devraient prendre leur retraite à 65 ans en raison de la diminution de leur capacité à travailler.

Figure A16 : Q14 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A16. La version textuelle suit.
Figure A16 - Équivalent textuel
Figure A16 : Q14 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes?
Rangée % Fortement en accord D'accord Ni en accord ni en désaccord En désaccord Fortement en désaccord Ne sait pas ou préfère ne pas répondre
Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence 22% 46% 14% 7% 1% 10%
Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur collectivité pendant des années après l'obtention du diagnostic 14% 56% 12% 6% 1% 12%
Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur maison pendant des années après l'obtention du diagnostic 13% 55% 11% 9% 1% 11%
Les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans, car leur capacité à performer à un haut niveau diminue 8% 18% 18% 35% 16% 5%
Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes 7% 43% 16% 13% 2% 18%
Les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à la résolution des problèmes actuels que les jeunes 7% 25% 37% 18% 4% 8%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Pour chacune des affirmations relatives à l'attitude qui ont été communiquées aux répondants, les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles d'être d'accord que ceux qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés.

Figure A17 : Q14 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes?
Base : Tous les répondants. Pourcentage de personnes « d'accord » et « tout à fait d'accord ».
Figure A17. La version textuelle suit.
Figure A17 - Équivalent textuel
Figure A17 : Q14 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur collectivité pendant des années après l'obtention du diagnostic 74% 68%
Les personnes atteintes de démence peuvent parfois continuer à vivre dans leur maison pendant des années après l'obtention du diagnostic 73% 66%
Les personnes atteintes de démence ont généralement une qualité de vie inférieure à celle des gens qui ne sont pas atteints de démence 72% 66%
Les personnes atteintes de démence sont parfois capables de continuer à travailler pendant des années après la déclaration des premiers symptômes 54% 48%
Les personnes âgées sont plus aptes à contribuer à la résolution des problèmes actuels que les jeunes 40% 29%
Les gens devraient généralement prendre leur retraite à 65 ans, car leur capacité à performer à un haut niveau diminue 31% 24%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

L'éducation

Le revenu

La langue

Taille de la collectivité

Perspectives qualitatives

Les participants aux groupes de discussion décrivent rarement la qualité de vie des personnes atteintes de démence en termes positifs. Les participants ont parlé d'une vie marquée par une légère frustration, de la confusion ou des limitations, et d'une vie où la personne doit parfois mener une existence très contrôlée. Ils ont donné l'exemple de personnes dont l'expérience de la démence a gravement limité leur capacité à participer à bien des activités qu'ils pratiquaient autrefois (par exemple, la conduite automobile et la vie sociale). En outre, la qualité de vie dépend du stade de la maladie, mais la plupart des participants ont le sentiment que l'évolution de la maladie est inévitable et que le rythme de cette évolution est imprévisible.

« At the start it comes and goes. So, it would be hard to not understand what you can and can't do. Especially because people with dementia are physically healthy. » (Au début, ça va et ça vient. Il serait donc difficile de ne pas comprendre ce que l'on peut faire et ce que l'on ne peut pas faire, d'autant plus que les personnes atteintes de démence sont en forme physiquement.)– Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

« Depends on what stage of the dementia they are in. At the beginning they have a relatively normal life. » (Cela dépend du stade de la démence. Au début, ils ont une vie relativement normale.) – Transports et sécurité publique; Ouest/Nord du Canada

Outre la perception d'une diminution de la qualité de vie de la personne atteinte de démence, de nombreux participants ont indiqué, de manière spontanée, que les proches et les soignants subissaient également une diminution de la qualité de vie, parfois plus importante que celle de la personne atteinte de démence.

« Very poor [quality of life for the person living with dementia] though I've always seen it as harder on the family members. » (Très mauvaise [qualité de vie pour la personne atteinte de démence], même si j'ai toujours considéré que c'était plus difficile pour les membres de la famille.) – Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

Ces points de vue sont apparus comme un contexte important pendant la dernière partie des discussions de groupe, créant presque un obstacle au débat sur les mesures d'aménagement qui pourraient être prises pour les personnes atteintes de démence sur le lieu de travail et au sein de leur collectivité et sur la faisabilité d'un tel projet. Lorsqu'on leur pose directement la question, les participants croient rarement qu'une personne atteinte de démence puisse rester active et, par exemple, travailler ou participer à des activités communautaires, après avoir franchi les « premiers stades » de la maladie.

« From what I understand, people definitely lose a sense of independence. Their ability to stay active definitely decreases or gets eliminated altogether. » (D'après ce que j'ai compris, les gens perdent définitivement le sens de l'indépendance. Leur capacité à rester actifs diminue ou disparaît complètement.)– Transports et sécurité publique; Ontario

Outre la faisabilité, les participants étaient divisés sur la question de savoir si les personnes atteintes de démence pouvaient rester actives dans leur vie normale (en particulier dans le contexte professionnel). C'était le cas à la fois des personnes qui n'avaient pas d'expérience personnelle intime et de celles qui avaient une expérience personnelle intime d'une personne atteinte de démence. De nombreux participants parmi ceux qui avaient une expérience personnelle ont coloré leur propos de leurs impressions (généralement négatives), tandis que d'autres semblaient mieux informés et éduqués sur les complexités de la maladie en général et pouvaient voir les avantages de garder une personne atteinte de démence active aussi longtemps que possible.

« Depends on age and life stage, but I think it's important [they continue to work]. » (Cela dépend de l'âge et de l'étape de la vie, mais je pense qu'il est important [qu'ils continuent à travailler].) – Services financiers; Ouest/Nord du Canada

Les personnes interrogées ont été invitées à évaluer sur une échelle de cinq points leur degré d'aisance à interagir avec les personnes atteintes de démence. Une proportion similaire de répondants se disent plus que moyennement à l'aise (note de quatre ou cinq; 41 %) ou moyennement à l'aise (39 %) d'interagir avec des personnes atteintes de démence. Plus d'un répondant sur dix (13 %) déclare ne pas être à l'aise (cote 1 ou 2), tandis que 7 % sont incapables d'évaluer jusqu'à quel point ils sont à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence.

Figure A18 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A18. La version textuelle suit.
Figure A18 - Équivalent textuel
Figure A18 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
5 - Très à l'aise 19%
4 22%
3 - Moyennement à l'aise 39%
2 9%
1 - Pas à l'aise 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 7%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

La moitié des répondants noirs (50 %) ou sud-asiatiques (45 %) se disent plus que modérément à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence (cote de 4 ou 5). Plus d'un tiers des répondants hispaniques (36 %) évaluent leur niveau d'aisance à 4 ou 5 sur une échelle de cinq points et trois répondants d'Asie du Sud-Est sur dix (30 %) font de même. Inversement, un peu moins d'un répondant sur cinq d'origine hispanique (17 %) ou d'Asie du Sud-Est (18 %) se dit moins que modérément à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence.

Figure A19 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
Base : Tous les répondants.
Figure A19. La version textuelle suit.
Figure A19 - Équivalent textuel
Figure A19 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
Colonnes % Noire (n = 222) Hispanique (n = 186) Asiatique du Sud-Est (n = 467) Sud-Asiatique (n = 330)
5 - Très à l'aise 25% 12% 10% 20%
4 25% 24% 20% 26%
3 - Moyennement à l'aise 34% 43% 42% 39%
2 5% 10% 13% 5%
1 - Pas à l'aise 2% 7% 4% 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 9% 4% 10% 8%

Presque tous les répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés (91 %) se disent au moins modérément à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence, dont 56 % qui accordent une cote de 4 ou 5 sur une échelle de cinq points. Plus des trois quarts (76 %) des répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés se disent au moins modérément à l'aise, et plus d'un tiers (35 %) se disent à l'aise (cote de 4 ou 5).

Figure A20 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
Base : Tous les répondants.
Figure A20. La version textuelle suit.
Figure A20 - Équivalent textuel
Figure A20 : Q15 : Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
5 - Très à l'aise 30% 14%
4 26% 20%
3 - Moyennement à l'aise 35% 41%
2 6% 11%
1 - Pas à l'aise 1% 4%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1% 9%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

La région

L'éducation

Le revenu

La langue

Expérience de la démence

Tous les répondants ont été invités à expliquer les raisons pour lesquelles ils se sentent à l'aise dans leurs relations avec des personnes atteintes de démence. Parmi les répondants qui se disent à l'aise d'interagir avec des personnes atteintes de démence, c'est le plus souvent parce qu'ils connaissent personnellement une personne atteinte de démence (40 %) et parce qu'ils éprouvent un sentiment général de confiance dans la plupart des situations (38 %). Une personne sur six (15 %) se dit à l'aise grâce aux informations qu'elle a reçues sur l'accompagnement des personnes atteintes de démence.

Figure A21 : Q16 : Pourquoi vous sentiriez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui se sentent à l'aise (cote de 4 ou 5 sur une échelle de 5 points) lorsqu'elles interagissent avec des personnes atteintes de démence (n = 2 542).
Figure A21. La version textuelle suit.
Figure A21 - Équivalent textuel
Figure A21 : Q16 : Pourquoi vous sentiriez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Je connais ou j'ai connu des personnes atteintes de démence 40%
Je suis généralement confiant dans la plupart des situations 38%
Je dispose d'informations sur le soutien aux personnes atteintes de démence 15%
Autre 1%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 6%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

Taille de la collectivité

Expérience de la démence

Parmi les personnes qui déclarent ne pas être à l'aise dans leurs interactions avec les personnes atteintes de démence, les raisons les plus souvent invoquées, communes à une majorité de répondants, sont le fait de ne pas savoir comment communiquer avec une personne atteinte de démence ou la soutenir (65%) et l'inquiétude sur la manière dont la personne se comportera ou agira (60 %). Un tiers (34 %) des personnes interrogées déclarent ne pas disposer de suffisamment d'informations pour être à l'aise et 18 % disent ne pas avoir appris à être à l'aise avec une personne atteinte de démence, car elles n'en ont jamais rencontré.

Figure A22 : Q17 : Pourquoi vous sentiriez-vous mal à l'aise dans vos relations avec une personne atteinte de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ne se sentent pas à l'aise (cote de 1 ou 2 sur une échelle de 5 points) lorsqu'elles interagissent avec des personnes atteintes de démence (n = 754).
Figure A22. La version textuelle suit.
Figure A22 - Équivalent textuel
Figure A22 : Q17 : Pourquoi vous sentiriez-vous mal à l'aise dans vos relations avec une personne atteinte de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Je ne sais pas comment parler à la personne ou la soutenir/l'aider 65%
Je suis inquiet ou incertain quant au comportement/la réaction de la personne 60%
Je ne suis pas suffisamment informé sur la démence 34%
Je n'ai jamais connu de personne atteinte de démence 18%
Autre 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1%

Autres différences démographiques quantitatives :

L'âge

La langue

Expérience de la démence

Pour savoir si les répondants connaissaient les recommandations en matière de communication avec les personnes atteintes de démence, on leur a présenté une courte liste de conseils erronés et on leur a demandé lesquels, le cas échéant, étaient recommandés. De nombreux répondants ont identifié à tort le contact physique (46 %) et le fait de fournir beaucoup d'informations (40 %) comme faisant partie des recommandations en matière de communication. Près d'un cinquième (17 %) des personnes interrogées pensent à tort qu'il est recommandé d'éviter les encouragements non verbaux quand on communique avec une personne atteinte de démence. Trois répondants sur dix (30 %) ne connaissent aucune recommandation sur la manière de communiquer avec les personnes atteintes de démence.

Figure A23 : Q18 : Lorsqu'il s'agit de communiquer avec une personne atteinte de démence, quels sont, selon vous, les conseils recommandés? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure A23. La version textuelle suit.
Figure A23 - Équivalent textuel
Figure A23 : Q18 : Lorsqu'il s'agit de communiquer avec une personne atteinte de démence, quels sont, selon vous, les conseils recommandés? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Les contacts physiques tels que les poignées de main sont encouragés 46%
Fournir de nombreuses informations 40%
Les encouragements non verbaux (tels que le contact visuel et le hochement de tête) doivent être évités 17%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 30%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Alors que près de deux répondants sur cinq (38 %) qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés indiquent qu'ils ne savent pas quels sont les conseils recommandés, les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles de croire que chacun des conseils de communication présentés est recommandé, notamment le contact physique (59 %), le fait de fournir beaucoup d'informations (47 %) et d'éviter les encouragements non verbaux (21 %) à la personne atteinte de démence.

Figure A24 : Q18 : Lorsqu'il s'agit de communiquer avec une personne atteinte de démence, quels sont, selon vous, les conseils recommandés? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure A24. La version textuelle suit.
Figure A24 - Équivalent textuel
Figure A24 : Q18 : Lorsqu'il s'agit de communiquer avec une personne atteinte de démence, quels sont, selon vous, les conseils recommandés? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Les contacts physiques tels que les poignées de main sont encouragés 59% 39%
Fournir de nombreuses informations 47% 37%
Les encouragements non verbaux (tels que le contact visuel et le hochement de tête) doivent être évités 21% 14%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 13% 38%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

Perspectives qualitatives

Lorsqu'on leur a demandé quelles étaient les connaissances ou l'expertise nécessaires pour servir au mieux les personnes atteintes de démence, la plupart des participants aux groupes de discussion ont admis qu'ils n'y avaient pas vraiment réfléchi. Ils ont plutôt répondu que ces interactions devaient être gérées avec patience, compassion et sensibilité.

« You need to understand that they are vulnerable, so they need to be protected. But still allow them to have some dignity. » (Il faut comprendre qu'elles sont vulnérables et qu'elles ont besoin d'être protégées. Mais il faut aussi leur permettre d'avoir une certaine dignité.)– Services financiers; Canada atlantique

En outre, on a demandé aux participants s'ils connaissaient des recommandations sur la meilleure façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence. Outre la réponse précédente, à savoir la patience, la compassion et la sensibilité, la majorité des participants n'ont pas été en mesure de répondre spontanément. Parmi les quelques participants qui ont proposé une autre réponse, certains ont indiqué qu'il ne fallait pas corriger la personne et qu'il fallait rester calme.

« Try not to constantly correct them. Just play along for the things that don't matter. Let them live in their own world. » (Essayez de ne pas les corriger constamment. Jouez le jeu pour les choses qui n'ont pas d'importance. Laissez-les vivre dans leur univers.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

« Biggest one on there is avoid correcting them. That really escalates things. It's not that you go on with whatever they said, but you try to reorient them, so they get there on their own. » (Le plus important est d'éviter de les corriger. Cela aggrave vraiment les choses. Il ne s'agit pas de reprendre ce qu'ils ont dit, mais d'essayer de les réorienter pour qu'ils y arrivent d'eux-mêmes.)– Transport et sécurité publique, Canada atlantique

Pour savoir quelles recommandations et quels conseils les participants connaissaient et quelle était leur expérience personnelle en la matière, les deux listes suivantes ont été présentées à tous les participants :

Recommandations sur la meilleure façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence

Conseils en matière de communication

Là encore, peu de personnes connaissaient ces recommandations spécifiques concernant les interactions ou la communication avec les personnes atteintes de démence. Les recommandations que les répondants ont eu tendance à se rappeler après qu'on leur ait montré la liste étaient les suivantes : être patient, choisir des mots qui expriment la dignité et le respect, rassurer et éviter de corriger la personne.

« C'est très important d'avoir la patience et d'agir comme si la personne posait la question pour la première fois. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux, Québec

« Faut savoir c'est quoi la démence. Être patient et aller mollo pour ne pas brusquer la personne. » – Transports et sécurité publique; Québec

Comme pour les deux listes, les participants ont estimé qu'elles étaient intuitives et utiles. Plusieurs d'entre eux ont fait remarquer que davantage de personnes devraient être informées de l'existence de ces listes et ont exprimé leur gratitude de les avoir vues. Plusieurs ont également fait remarquer qu'il serait utile que ces listes soient affichées de manière visible ou mises à portée de main.

Les recommandations qui ont trouvé le plus d'écho auprès des participants sont les suivantes : écouter activement, s'asseoir ou se tenir au même niveau que la personne et établir un contact visuel, éviter de parler aux personnes atteintes de démence comme si elles étaient des enfants, s'adresser directement à la personne atteinte de démence et non à son aidant naturel, se tenir directement en face d'elle et ne pas l'approcher par derrière, trouver un endroit calme pour parler et baisser le volume autour d'elle, et faire des dessins ou montrer des objets du doigt.

« Speaking at their eye level makes a lot of sense. Especially if they are afraid. » (Parler en se plaçant à leur niveau et établir un contact visuel est très sensé. Surtout si elles ont peur.)– Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

Bien qu'il ne s'agisse pas de la majorité, quelques participants travaillant dans les transports publics (en particulier les chauffeurs d'autobus) ont fait part de leurs difficultés à conduire le véhicule (ou l'autobus) tout en essayant d'interagir et de communiquer avec les personnes atteintes de démence de la manière suggérée dans les listes montrées aux participants (comme indiqué ci-dessus).

Section B : Interactions avec des personnes atteintes de démence sur le lieu de travail ou dans le cadre d'activités bénévoles

La section suivante porte sur les interactions des répondants avec des personnes atteintes de démence en milieu de travail et dans le cadre d'activités de bénévolat, y compris la fréquence de ces interactions et les secteurs d'activité dans lesquels ces interactions ont lieu. Cette section se penche aussi sur des problèmes particuliers que des clients auraient pu éprouver et qui pourraient être liés à des symptômes de la démence, et à vérifier si les répondants en auraient eu conscience.

La majorité des personnes interrogées (69 %) déclarent n'avoir jamais occupé des fonctions les amenant ou les appelant à avoir des interactions avec des personnes atteintes de démence, mais près d'une personne sur dix déclare avoir assumé de telles fonctions (9 % dans le milieu de travail et 8 % dans le cadre d'activités de bénévolat). Ils sont moins nombreux à dire qu'ils occupent de telles fonctions dans le milieu du travail (6 %) ou dans le cadre d'activités de bénévolat (4 %).

Figure B1 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure B1. La version textuelle suit.
Figure B1 - Équivalent textuel
Figure B1 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Oui, j'occupe actuellement une telle fonction au travail 6%
Oui, je suis actuellement bénévole dans une telle fonction 4%
J'ai eu l'occasion de travailler dans une telle fonction, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui 9%
J'ai déjà été bénévole dans une telle fonction, mais je ne le suis plus 8%
Non, je n'ai jamais eu une telle fonction, que ce soit au travail ou comme bénévole 69%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 5%

Aucun répondant des secteurs d'emploi clés n'a dit ne pas avoir eu de rôle où il a interagi ou pourrait avoir besoin d'interagir avec des personnes atteintes de démence. Les répondants des organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux sont les moins susceptibles de dire qu'ils assument des fonctions qui les amènent à interagir avec des personnes atteintes de démence (15 %). À l'inverse, les répondants du commerce de détail, des services alimentaires, des transports et de la sécurité publique sont les plus susceptibles de dire qu'ils occupent actuellement un poste qui les oblige à interagir avec des personnes atteintes de démence (29 % et 24 %, respectivement).

Figure B2 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure B2. La version textuelle suit.
Figure B2 - Équivalent textuel
Figure B2 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Oui, j'occupe actuellement une telle fonction au travail 29% 24% 15% 21%
Oui, je suis actuellement bénévole dans une telle fonction 20% 23% 26% 13%
J'ai eu l'occasion de travailler dans une telle fonction, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui 31% 36% 24% 28%
J'ai déjà été bénévole dans une telle fonction, mais je ne le suis plus 29% 23% 41% 40%
Non, je n'ai jamais eu une telle fonction, que ce soit au travail ou comme bénévole 0% 0% 0% 0%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 0% 0% 0% 0%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Deux répondants noirs sur cinq (40 %) déclarent avoir assumé des fonctions dans le cadre d'activités professionnelles ou bénévoles les ayant amenés ou appelés à interagir avec des personnes atteintes de démence, et 15 % d'entre eux occupent un tel poste à l'heure actuelle. Environ trois répondants sur 10 d'origine hispanique (31 %), d'Asie du Sud-Est (27 %) et d'Asie du Sud (32 %) déclarent assumer ou avoir assumé des fonctions dans le cadre d'activités professionnelles ou bénévoles les ayant amenés ou appelés à interagir avec des personnes atteintes de démence.

Figure B3 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure B3. La version textuelle suit.
Figure B3 - Équivalent textuel
Figure B3 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Noire (n = 222) Hispanique (n = 186) Asiatique du Sud-Est (n = 467) Sud-Asiatique (n = 330)
Oui, j'occupe actuellement une telle fonction au travail 15% 6% 7% 5%
Oui, je suis actuellement bénévole dans une telle fonction 10% 5% 5% 5%
J'ai eu l'occasion de travailler dans une telle fonction, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui 9% 10% 7% 13%
J'ai déjà été bénévole dans une telle fonction, mais je ne le suis plus 10% 13% 10% 11%
Non, je n'ai jamais eu une telle fonction, que ce soit au travail ou comme bénévole 55% 63% 68% 62%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 5% 6% 5% 6%

Les aidants naturels non rémunérés (54 %) sont plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas (13 %) de déclarer qu'ils assument ou ont assumé des fonctions professionnelles ou bénévoles les ayant amenés ou appelés à interagir avec des personnes atteintes de démence.

Figure B4 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure B4. La version textuelle suit.
Figure B4 - Équivalent textuel
Figure B4 : Q5 : Aujourd'hui ou au cours des 10 dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
  Aidants naturels non rémunérés (n= 1869) Pas aidants naturels non rémunérés (n=4180)
Oui, j'occupe actuellement une telle fonction au travail 11% 4%
Oui, je suis actuellement bénévole dans une telle fonction 12% 0%
J'ai eu l'occasion de travailler dans une telle fonction, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui 14% 6%
J'ai déjà été bénévole dans une telle fonction, mais je ne le suis plus 19% 3%
Non, je n'ai jamais eu une telle fonction, que ce soit au travail ou comme bénévole 41% 82%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 5% 5%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

L'éducation

Le revenu

La langue

Taille de la collectivité

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

Pour que le reste de la discussion repose sur une définition commune de la démence, et pour renseigner les participants qui ne savent pas du tout ce qu'est la démence, à ce point-ci des échanges, on a fourni la définition suivantes à tous les participants :

La démence est un terme générique utilisé pour décrire un ensemble de symptômes affectant les fonctions cérébrales et provoqués par des maladies ou des lésions neurodégénératives et vasculaires. Elle se caractérise par un déclin des capacités cognitives. Ces capacités comprennent : la mémoire, l'état de conscience de la personne, sa conscience du lieu et du temps, le langage, les compétences mathématiques de base, le jugement et la planification. La démence peut également affecter l'humeur et le comportement.

Après la définition, il a été demandé aux participants s'ils avaient déjà eu des contacts avec des personnes atteintes de démence dans le cadre de leur travail. Certains participants ont indiqué qu'ils avaient eu ou qu'ils avaient des interactions avec des personnes atteintes de démence sur leur lieu de travail, tandis que d'autres n'étaient pas certains que les personnes qu'ils soupçonnaient d'être atteintes de démence l'étaient réellement, ou qu'ils n'avaient pas eu d'interactions de ce type.

« Working at the Y, I can imagine I have, but I am never certain. » (Étant donné que je travaille chez Y, je peux imaginer que c'est le cas, mais je n'en suis jamais certain.) – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Ontario

Des différences notables ont été observées en fonction du secteur. Les personnes travaillant dans les transports et la sécurité publique, des organisations religieuses et les services financiers (dans une moindre mesure) semblent avoir plus souvent eu des interactions avec des personnes atteintes de démence dans le cadre de leur travail. Les personnes travaillant dans le commerce de détail et les services alimentaires semblent moins fréquemment concernées, même si certaines estiment qu'elles ont probablement eu de telles interactions à leur insu.

« As a firefighter, if we don't know that they have dementia, it can be confusing. It catches you off guard. Residents [in the apartment buildings] might not even realize there is a fire alarm going off. » (En tant que pompier, si nous ne savons pas que la personne est atteinte de démence, cela peut être déroutant. On est pris au dépourvu. Les résidents [des immeubles d'habitation] ne se rendent peut-être même pas compte qu'une alarme incendie est en train de sonner.)– Transport et sécurité publique, Canada atlantique

« It's very difficult. He comes into my office, and I am with him for an hour, and I have to repeat things over and over. And when he leaves, I can't make any decisions because I can't be sure what he wants to do. » (C'est très difficile. Il vient dans mon bureau, je suis avec lui pendant une heure et je dois répéter les choses encore et encore. Et quand il part, je ne peux prendre aucune décision parce que je ne suis pas sûr de ce qu'il veut faire.) - Services financiers; Ouest/Nord du Canada

« Even walking through the terminal, you can see them. I always stop and ask, 'are you lost, do you need help? » (Même en marchant dans le terminal, on peut les voir. Je m'arrête toujours et je leur demande si elles sont perdues, si je peux les aider?)– Transports et sécurité publique; Ontario

Parmi les personnes qui assument ou ont assumé des fonctions les amenant à interagir avec des personnes atteintes de démence, près de la moitié (49 %) l'ont fait plus d'une fois par semaine, 30 % l'ont fait quelques fois par mois ou par semaine, et 18 % l'ont fait une fois par mois ou moins.

Figure B5 : Q6 : A quelle fréquence interagissez-vous (ou avez-vous interagi) avec des personnes atteintes de démence?
Base : Les personnes qui ont l'habitude d'interagir avec des personnes atteintes de démence (n = 1 598).
Figure B5. La version textuelle suit.
Figure B5 - Équivalent textuel
Figure B5 : Q6 : A quelle fréquence interagissez-vous (ou avez-vous interagi) avec des personnes atteintes de démence?
Quotidiennement 24%
Quelques fois par semaine 25%
Chaque semaine 16%
Quelquefois par mois 14%
Mensuellement 6%
Moins d'une fois par mois 12%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Parmi les personnes qui ont l'habitude d'interagir avec des personnes atteintes de démence, une majorité d'aidants naturels non rémunérés (53 %) déclarent le faire/l'avoir fait plus d'une fois par semaine, contre plus de deux personnes sur cinq (41 %) parmi celles qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés. Près de trois répondants sur dix (29%) qui ne sont pas des aidants non rémunérés interagissent avec des personnes atteintes de démence une fois par mois ou moins.

Figure B6 : Q6 : A quelle fréquence interagissez-vous (ou avez-vous interagi) avec des personnes atteintes de démence?
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B6. La version textuelle suit.
Figure B6 - Équivalent textuel
Figure B6 : Q6 : A quelle fréquence interagissez-vous (ou avez-vous interagi) avec des personnes atteintes de démence?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 998) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 600)
Quotidiennement 25% 22%
Quelques fois par semaine 28% 19%
Chaque semaine 18% 12%
Quelquefois par mois 14% 13%
Mensuellement 6% 7%
Moins d'une fois par mois 7% 22%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2% 5%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

La région

Le revenu

La langue

Expérience de la démence

Plus de la moitié (57 %) des répondants ayant interagi avec des personnes atteintes de démences dans le cadre de leur travail ou de leur bénévolat l'ont fait dans le domaine des soins de santé. Moins d'un cinquième des répondants ayant interagi avec des personnes atteintes de démence travaillent dans le commerce de détail et les services alimentaires (16 %), les organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux (14 %), les transports et la sécurité publique (8 %), ou les services financiers (6 %).

Figure B7 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont l'habitude d'interagir avec des personnes atteintes de démence (n = 1 598).
Figure B7. La version textuelle suit.
Figure B7 - Équivalent textuel
Figure B7 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Soins de santé 57%
Commerce de détail et services alimentaires 16%
Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux 14%
Personnel (pas lié au travail) 11%
Transports et sécurité publique 8%
Services financiers 6%
Centres fédéraux ou provinciaux de services à la clientèle 3%
Institution ou organisme culturelle 3%
Tourisme 2%
Autre 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Trois répondants noirs sur cinq (61 %) ayant interagi avec des personnes atteintes de démence travaillent ou ont travaillé dans le secteur de la santé, tout comme la moitié des répondants d'Asie du Sud-Est (51 %) ou d'Asie du Sud (53 %). Près de deux répondants sud-asiatiques sur cinq (36 %) et trois répondants hispaniques sur dix (29 %) travaillent ou ont travaillé dans le commerce de détail et des services alimentaires.

Figure B8 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B8. La version textuelle suit.
Figure B8 - Équivalent textuel
Figure B8 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Noire (n = 91) Hispanique (n = 59) Asiatique du Sud-Est (n = 130) Sud-Asiatique (n = 102)
Soins de santé 61% 33% 51% 53%
Commerce de détail et services alimentaires 20% 29% 24% 36%
Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires ou religieux 17% 27% 19% 18%
Personnel (pas lié au travail) 3% 4% 8% 5%
Transports et sécurité publique 14% 20% 12% 14%
Services financiers 5% 13% 5% 10%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 4% 1% 2% 2%

Les répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que les aidants naturels non rémunérés d'avoir travaillé dans le domaine des soins de santé lorsqu'ils interagissaient avec des personnes atteintes de démence (67 % comparativement à 52 %, respectivement). Les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles d'avoir travaillé dans chacun des secteurs d'emploi clés, y compris le commerce de détail et les services alimentaires (20 %), les loisirs, le conditionnement physique, les organisations communautaires et religieuses (16 %), le transport et la sécurité publique (11 %) et les services financiers (7 %).

Figure B9 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B9. La version textuelle suit.
Figure B9 - Équivalent textuel
Figure B9 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Proches aidants non rémunéréss (n = 998) Proches aidants rémunérés (n = 600)
Soins de santé 52% 67%
Commerce de détail et services alimentaires 20% 8%
Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux 16% 11%
Personnel (pas lié au travail) 14% 5%
Transports et sécurité publique 11% 4%
Services financiers 7% 5%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 2% 3%

Les répondants qui ne s'identifient pas comme 2SLGBTQ+ sont plus susceptibles de travailler ou d'avoir travaillé dans des organisations de loisirs, de conditionnement physique, communautaires et religieuses (15 %) lorsqu'ils devaient interagir avec des personnes atteintes de démence, tandis que les répondants qui s'identifient comme 2SLGBTQ+ sont plus susceptibles de travailler ou d'avoir travaillé dans le commerce de détail et les services alimentaires (21 %) lorsqu'ils devaient interagir avec des personnes atteintes de démence.

Figure B10 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B10. La version textuelle suit.
Figure B10 - Équivalent textuel
Figure B10 : Q7 : Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % S'idetifie 2SLGBTQ+ (n = 156) Ne s'idetifie pas 2SLGBTQ+ (n = 1 358)
Soins de santé 60% 56%
Commerce de détail et services alimentaires 21% 15%
Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux 10% 15%
Personnel (pas lié au travail) 5% 12%
Transports et sécurité publique 7% 9%
Services financiers 4% 7%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3% 3%

Pour comprendre les symptômes ou les comportements que les répondants ont observés chez leurs clients et qu'ils associent à la démence, une liste leur a été présentée et il leur a été demandé lesquels, le cas échéant, ils avaient observés. Les problèmes les plus fréquents que les répondants ont associés à la démence sont les suivants : la confusion (73 %) et les problèmes de communication (65 %). Les répondants sont moins nombreux à déclarer avoir associé à la démence certains problèmes observés chez des clients, notamment : des problèmes de mobilité (44 %), des difficultés à payer les services (31 %) ou des objets ou des obstacles auxquels les personnes se heurtaient (25 %).

Figure B11 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes qui ont l'habitude d'interagir avec des personnes atteintes de démence (n = 1 598).
Figure B11. La version textuelle suit.
Figure B11 - Équivalent textuel
Figure B11 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Confusion, comme l'impression d'être perdu ou de ne pas savoir ce qui se passe autour de soi 73%
Problèmes de communication, tels que la difficulté à trouver les mots 65%
Difficultés de mobilité, telles que les déplacements 44%
Problèmes de paiement des services, tels que la mémorisation des numéros d'identification 31%
Se heurter à des objets et à des barrières (conscience de l'espace) 25%
Je n'ai pas/n'avais pas d'interaction directe avec des clients 4%
Autre 2%
Aucune de ces réponses 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 4%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Les personnes interrogées travaillant dans les organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux sont les plus susceptibles de dire qu'elles ont remarqué que des clients ou des consommateurs étaient désorientés, comme s'ils semblaient perdus ou incertains de leur environnement (78%), et celles qui travaillent dans le secteur des services financiers sont les plus susceptibles de dire qu'elles ont remarqué que des clients ou des consommateurs avaient des difficultés à payer pour des services (44 %).

Figure B12 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B12. La version textuelle suit.
Figure B12 - Équivalent textuel
Figure B12 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Commerce de détail et services alimentaires (n = 231) Transports et sécurité publique(n = 126) Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux (n = 224) Services financiers (n = 105)
Confusion, comme l'impression d'être perdu ou de ne pas savoir ce qui se passe autour de soi 63% 61% 78% 64%
Problèmes de communication, tels que la difficulté à trouver les mots 52% 57% 69% 67%
Difficultés de mobilité, telles que les déplacements 34% 52% 45% 35%
Problèmes de paiement des services, tels que la mémorisation des numéros d'identification 25% 25% 28% 44%
Se heurter à des objets et à des barrières (conscience de l'espace) 21% 24% 29% 23%
Je n'ai pas/n'avais pas d'interaction directe avec des clients 3% 4% 2% 5%
Autre 0% 2% 1% 2%
Aucune de ces réponses 0% 2% 1% 4%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3% 1% 3% 1%

Les répondants qui ne sont pas des aidants non rémunérés sont plus susceptibles de dire qu'ils ont remarqué que les clients semblaient confus (77 %) ou avaient des problèmes de communication (69 %) qu'ils associent à la démence, alors que les aidants non rémunérés sont plus susceptibles de dire qu'ils ont remarqué des problèmes pour payer les services (34 % contre 26 %).

Figure B13 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence.
Figure B13. La version textuelle suit.
Figure B13 - Équivalent textuel
Figure B13 : Q35 : Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqués chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés à des symptômes de démence ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 998) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 600)
Confusion, comme l'impression d'être perdu ou de ne pas savoir ce qui se passe autour de soi 71% 77%
Problèmes de communication, tels que la difficulté à trouver les mots 63% 69%
Difficultés de mobilité, telles que les déplacements 44% 44%
Problèmes de paiement des services, tels que la mémorisation des numéros d'identification 34% 26%
Se heurter à des objets et à des barrières (conscience de l'espace) 26% 25%
Je n'ai pas/n'avais pas d'interaction directe avec des clients 3% 4%
Autre 2% 3%
Aucune de ces réponses 2% 2%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

Il a été demandé aux participants des groupes de discussion quels comportements, signes ou symptômes pourraient les amener à penser qu'une personne est atteinte de démence. À l'instar des résultats quantitatifs, des symptômes comme la confusion, la frustration, l'oubli, la répétition et le fait de confondre une personne avec quelqu'un d'autre sont les signes qu'ils s'attendraient le plus souvent à voir lorsqu'ils interagissent avec une personne atteinte de démence. Certains participants aux groupes de discussion ont indiqué qu'ils s'attendaient à des changements rapides de comportement ou d'humeur, à un manque d'autonomie, à ce que la personne communique comme un enfant et à ce qu'elle ait l'air désorganisée. D'autres ont dit qu'ils penseraient qu'une personne est atteinte de démence si elle laissait des choses au mauvais endroit, mélangeait ses mots ou parlait du passé comme s'il s'agissait du présent. Si les participants n'ont eu aucun mal à citer au moins un signe ou symptôme, plusieurs d'entre eux ont indiqué qu'ils ne penseraient pas nécessairement qu'une personne est atteinte de démence si elle présentait l'un ou l'autre de ces symptômes en soi.

Lorsqu'on leur a demandé quels types de problèmes physiques ou cognitifs ils pouvaient s'attendre à voir chez une personne atteinte de démence, les participants ont parlé de problème dans tous les domaines de la vie, y compris les activités de la vie quotidienne (par exemple, cuisiner et manger), la gestion de la santé (par exemple, prendre ses médicaments de manière appropriée), la mobilité et l'élocution, le comportement et l'humeur ainsi que la gestion des finances (domaine abordé exclusivement par les participants des groupes sur les services financiers). Certains participants ont indiqué que ces défis dépendaient du stade auquel en était la démence, tandis que d'autres n'étaient pas certains de connaître les obstacles et les défis auxquels une personne atteinte de démence pourrait être confrontée.

« I have a hard time differentiating forgetfulness with dementia. I don't know that I would recognize the difference. » (J'ai du mal à distinguer la distraction de la démence. Je ne suis pas certaine d'arriver à les distinguer.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

« Poor judgment, confusion, even reading and writing. » (Mauvais jugement, confusion, même dans la lecture et l'écriture.) – Transports et sécurité publique; Ontario

Lorsqu'on leur a demandé ce qu'ils feraient si, dans leur milieu de travail, ils étaient en présence d'une personne qui semble confuse ou qui semble errer ou chercher quelque chose, de nombreux participants sont restés perplexes. Une personne du groupe des services financiers de l'Ouest et du Nord du Canada a immédiatement répondu « être un être humain décent et lui parler », comme s'il n'y avait pas d'autre réponse possible à la question. En fait, la plupart des participants qui ont donné une réponse ont dit que, dans cette situation, ils approcheraient la personne et lui parleraient pour déterminer comment ils pourraient l'aider. « 

« Approach them at their own pace. Try and figure out if they are looking for something. Have a general conversation with them. » (Abordez-les à leur rythme. Essayez de comprendre s'ils cherchent quelque chose. Parlez-leur normalement.) – Transport et sécurité publique, Canada atlantique

« I would ask them permission if I could help them find where they are going. » (Je leur demanderais la permission de les aider à savoir où ils vont.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

Ainsi, certains participants ont indiqué qu'ils demanderaient peut-être conseil à leurs supérieurs ou appelleraient le 911 et quelques-uns ont admis qu'ils ne savaient pas ce qu'ils feraient. Une personne, qui travaillait au Québec dans le domaine des transports et de la sécurité publique, a déclaré qu'elle se sentirait mal à l'aise si elle était témoin d'une telle situation et qu'elle voudrait éviter une situation potentiellement violente; cependant, elle a également indiqué qu'elle ferait ce qu'elle pourrait pour que la personne atteinte de démence reste calme.

« If they were really lost, I would have to call the police. » (S'ils étaient vraiment perdus, je devrais appeler la police.) – Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

« I wouldn't have a clue how to deal with this. Now with the list [provided by PHAC], I feel like I would be more mindful. » (Je n'aurais pas la moindre idée de la façon de gérer cette situation. Maintenant, avec la liste [fournie par l'ASPC], j'ai l'impression que je serais plus attentif.) – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Ontario

Quelle que soit l'approche adoptée, tous les participants ont fait part des précautions qu'ils prendraient s'ils étaient confrontés à cette situation.

« I'd ask first if they knew what they were looking for. Then if not, I would try offering suggestions. I would also walk with them and give more assistance than an average customer. » (Je leur demanderais d'abord s'ils savent ce qu'ils recherchent. Si ce n'est pas le cas, j'essaierais de faire des suggestions. Je les accompagnerais également et leur donnerais plus d'assistance qu'à un client moyen.) - Commerce de détail et services alimentaires; Canada atlantique – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

« Approach with care and compassion." ( Il faut les approcher avec gentillesse et compassion.) – Services financiers; Canada atlantique

« Offering hospitality and then trying to determine what was going on. » (Offrir l'hospitalité, puis essayer de comprendre ce qui se passe.) – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Ontario

Section C : Mesures prises et formation offerte dans le contexte du travail et du bénévolat pour aider les clients atteints de démence

La section suivante examine la formation dispensée en milieu de travail, y compris dans un contexte de bénévolat, pour améliorer les interactions et le vécu avec les personnes atteintes de démence, ainsi que la formation reçue et la récurrence de cette formation. Indépendamment du vécu de chacun en matière d'interaction avec les personnes atteintes de démence, cette section explore les perceptions des répondants relativement à la formation offerte par les organisations pour améliorer de possibles interactions avec des personnes atteintes de démence, et aux mesures ou politiques mises en place, le cas échéant, pour veiller à ce que les interactions avec ces personnes soient positives et utiles, que ce soit en personne ou en ligne.

Environ la moitié des répondants qui travaillent (53 %), ont une activité bénévole (50 %) ou qui ont travaillé (51%) dans un contexte qui les a amenés à interagir avec des personnes atteintes de démence affirment que leur organisation leur a fourni une formation ciblée sur la façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence; ceux qui étaient bénévoles ont été moins nombreux à dire la même chose de leur organisation (40 %).

Figure C1 : Q28 : Les prochaines questions portent sur chacun des rôles que vous avez indiqués. Pour chacune de ces expériences, le personnel ou les bénévoles de cette organisation ou de ces organisations ont-ils reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence ? À l'endroit où vous.
Base : Les personnes ayant interagi avec des personnes atteintes de démence (n = 236 à 532); pourcentage ayant répondu « oui ».
Figure C1. La version textuelle suit.
Figure C1 - Équivalent textuel
Figure C1 : Q28 : Les prochaines questions portent sur chacun des rôles que vous avez indiqués. Pour chacune de ces expériences, le personnel ou les bénévoles de cette organisation ou de ces organisations ont-ils reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence ? À l'endroit où vous.
Rangée % Oui
Travaille actuellement 53%
Travaillait auparavant 51%
Bénévole actuellement 50%
Bénévole auparavant 40%

Perspectives qualitatives

Contrairement aux résultats quantitatifs (peut-être en raison de la proportion de personnes qui travaillent ou font du bénévolat dans le domaine de la santé), la majorité des participants aux groupes de discussion ont répondu qu'il n'y avait pas de formation en place pour les employés de leur organisation afin de les aider à reconnaître et à soutenir les personnes peut-être atteintes de démence.

« There's no training to identify or how to interact with a person living with dementia. » (Il n'y a pas de formation sur la manière de reconnaître une personne atteinte de démence ou sur la manière d'interagir avec elle.) - Services financiers; Ouest/Nord du Canada – Services financiers; Ouest/Nord du Canada

Quelques-uns ont indiqué qu'une formation avait été offerte en milieu de travail sur la manière d'offrir des services et d'interagir avec les personnes atteintes de démence, mais certains ont précisé que la formation ne portait pas seulement sur la démence, mais aussi sur d'autres maladies que les clients pouvaient avoir.

C'était plus souvent le cas pour les personnes travaillant dans le secteur de la santé, comme les auxiliaires médicaux, les pharmaciens et les aides à la personne, que pour celles travaillant dans d'autres secteurs d'activité. Ces participants ont déclaré avoir suivi une séance ou un module sur la démence dans le cadre de leur formation.

"Just initial onboarding; half an hour video and answered some questions at the end." (Juste une formation initiale; une vidéo d'une demi-heure et des réponses à quelques questions à la fin.)– Transports et sécurité publique; Ontario

« Une formation générale de gestion des situations de santé mentale est offerte à la plupart des policiers. » – Transports et sécurité publique; Québec

Les personnes chargées de l'application de la loi ont décrit la démence comme un élément inclus dans leur formation relative aux cas de personnes disparues; par exemple, comment trouver une personne disparue atteinte de démence et comment la ramener chez elle en toute sécurité. Pour les personnes travaillant dans le secteur des services financiers, la conformité réglementaire était au centre de la majorité des formations qu'elles avaient reçues sur la démence.

Parmi les répondants appartenant à des organisations qui dispensent des formations sur la meilleure façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence, la majorité (68 %) déclare avoir personnellement reçu ce type de formation, tandis que trois personnes sur dix (28 %) déclarent ne pas l'avoir reçu.

Figure C2 : Q29 : Avez-vous personnellement reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence?
Base : Les personnes dont l'organisation a dispensé une formation au personnel ou aux bénévoles sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence (n = 780).
Figure C2. La version textuelle suit.
Figure C2 - Équivalent textuel
Figure C2 : Q29 : Avez-vous personnellement reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence?
Oui 68%
Non 28%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 4%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

La langue

Expérience de la démence

Parmi ceux qui ont reçu ce type de formation, une majorité (87 %) a été formée il y a plus d'un an, dont 45 % il y a un à cinq ans et 41 % il y a plus de cinq ans. Treize pour cent (13 %) déclarent avoir reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence au cours de l'année écoulée.

Figure C3 : Q30 : Il y a combien de temps?
Base : Les personnes ayant reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence (n = 531).
Figure C3. La version textuelle suit.
Figure C3 - Équivalent textuel
Figure C3 : Q30 : Il y a combien de temps?
Au cours de la dernière année 13%
De 1 à 5 ans 45%
Plus de 5 ans 41%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1%

Les connaissances générales (78 %), les conseils de communication ou d'interaction (72 %) et les instructions sur la manière d'aider les personnes confuses ou perdues (66 %) sont autant de thèmes communs aux formations que les personnes interrogées ont suivi.

Figure C4 : Q31 : Quel était l'objectif de la formation? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes ayant reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence (n = 531).
Figure C4. La version textuelle suit.
Figure C4 - Équivalent textuel
Figure C4 : Q31 : Quel était l'objectif de la formation? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Connaissances générales sur la démence, y compris les signes ou symptômes qui peuvent être présents 78%
Conseils en matière de communication et d'interaction 72%
Comment aider une personne qui semble confuse ou perdue 66%
Autre 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 1%

Parmi les personnes qui ont ou ont eu un rôle professionnel les amenant à interagir avec des personnes atteintes de démence, près de la moitié (45 %) sont d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que leur organisation fournit ou a fourni une formation suffisante pour interagir de manière appropriée avec les personnes atteintes de démence. Près de trois répondants sur dix (29 %) ne sont pas d'accord ou pas du tout d'accord avec l'affirmation selon laquelle leur employeur fournit ou a fourni une formation suffisante pour interagir de manière appropriée avec les clients atteints de démence.

Figure C5 : Q32 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous travaillez ou avez travaillé et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Base : Les personnes ayant une expérience professionnelle avec des personnes atteintes de démence (n = 947).
Figure C5. La version textuelle suit.
Figure C5 - Équivalent textuel
Figure C5 : Q32 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous travaillez ou avez travaillé et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Fortement en accord 13%
D'accord 32%
Ni en accord ni en désaccord 20%
En désaccord 22%
Fortement en désaccord 8%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 6%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Les répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas d'être d'accord pour dire que leur employeur fournit ou a fourni suffisamment de formation sur la façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence (51 % contre 38 %, qui sont d'accord ou tout à fait d'accord). Plus d'un tiers (37 %) des répondants qui ne sont pas des aidants non rémunérés disent ne pas être d'accord avec le fait que leur employeur leur a fourni suffisamment de formation, comparativement à 23 % des aidants naturels non rémunérés.

Figure C6 : Q32 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous travaillez ou avez travaillé et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Base : Les personnes ayant une expérience professionnelle avec des personnes atteintes de démence.
Figure C6. La version textuelle suit.
Figure C6 - Équivalent textuel
Figure C6 : Q32 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous travaillez ou avez travaillé et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 493) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 454)
Fortement en accord 16% 9%
D'accord 35% 29%
Ni en accord ni en désaccord 22% 18%
En désaccord 17% 27%
Fortement en désaccord 6% 10%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 4% 7%

Autres différences démographiques quantitatives :

Expérience de la démence

Parmi les personnes qui ont ou ont eu un rôle de bénévole les amenant à interagir avec des personnes atteintes de démence, près de la moitié (45 %) sont d'accord pour dire que leur organisation fournit ou a fourni une formation suffisante pour une interaction adéquate avec des personnes atteintes de démence, tandis qu'un cinquième (21 %) des répondants ne sont pas d'accord.

Figure C7 : Q33 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous faites du bénévolat ou dans lequel vous avez fait du bénévolat et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de manière appropriée avec les clients qui vivent avec une démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Base : Les personnes ayant une expérience de bénévolat auprès de personnes atteintes de démence (n = 720).
Figure C7. La version textuelle suit.
Figure C7 - Équivalent textuel
Figure C7 : Q33 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous faites du bénévolat ou dans lequel vous avez fait du bénévolat et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de manière appropriée avec les clients qui vivent avec une démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Fortement en accord 9%
D'accord 36%
Ni en accord ni en désaccord 24%
En désaccord 16%
Fortement en désaccord 5%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 10%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Comme c'était le cas pour ceux qui ont ou qui avaient un rôle professionnel, les répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas d'être d'accord ou tout à fait d'accord pour dire que l'organisation pour laquelle ils font du bénévolat ou ont fait du bénévolat fournit ou fournissait une formation suffisante sur la façon d'interagir avec les personnes atteintes de démence (48 % contre 35 %, qui sont d'accord ou tout à fait d'accord).

Figure C8 : Q33 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous faites du bénévolat ou dans lequel vous avez fait du bénévolat et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de manière appropriée avec les clients qui vivent avec une démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Base : Ceux qui ont une expérience de bénévolat auprès de personnes atteintes de démence.
Figure C8. La version textuelle suit.
Figure C8 - Équivalent textuel
Figure C8 : Q33 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous faites du bénévolat ou dans lequel vous avez fait du bénévolat et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence? Cette organisation fait ou faisait suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la façon d'interagir de manière appropriée avec les clients qui vivent avec une démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 553) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 167)
Fortement en accord 9% 11%
D'accord 39% 24%
Ni en accord ni en désaccord 23% 28%
En désaccord 15% 19%
Fortement en désaccord 5% 5%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 9% 13%

Autres différences démographiques quantitatives :

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

À un degré ou à un autre, de nombreux participants aux groupes de discussion ont estimé qu'il serait utile de dispenser un enseignement ou une formation sur la manière d'interagir avec les personnes vivant avec un handicap, de manière plus générale. En fait, de nombreux participants ont estimé que les recommandations formulées au sujet de l'interaction et de la communication avec les personnes atteintes de démence seraient des conseils prudents et utiles en matière de communication pour interagir avec toute personne atteinte d'un handicap, quel qu'il soit.

"I think it's tricky with the wide range of disabilities to focus on one. On a larger sweeping one might be better."(Je pense qu'il est difficile, compte tenu de la diversité des handicaps, de se concentrer sur un seul d'entre eux. Il vaut mieux ratisser large.)– Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Ontario

Environ la moitié des répondants (entre 49 % et 54 %, comme ce fut le cas pour la question de la formation dans les organisations) affirment que leur organisation a ou avait mis en place des mesures ou des politiques visant expressément à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence.

Figure C9 : Q34 : Cette organisation a-t-elle ou avait-elle pris des mesures ou adopté des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence? Là où vous.
Base : Les personnes ayant interagi avec des personnes atteintes de démence (n = 236 à 532); pourcentage ayant répondu « oui ».
Figure C9. La version textuelle suit.
Figure C9 - Équivalent textuel
Figure C9 : Q34 : Cette organisation a-t-elle ou avait-elle pris des mesures ou adopté des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence? Là où vous.
Rangée % Oui
Travaille actuellement 54%
Bénévole actuellement 54%
Travaillait auparavant 50%
Bénévole auparavant 49%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Les répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas de dire que leur employeur actuel (61 %) ou précédent (59 %), et l'organisation pour laquelle ils font du bénévolat (56 %) ou en ont fait (52%) a ou avait mis en place des mesures et des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence.

Figure C10 : Q34 : Cette organisation a-t-elle ou avait-elle pris des mesures ou adopté des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence? À l'endroit où vous.
Base : Ceux qui ont interagi avec des personnes atteintes de démence; pourcentage de ceux qui ont répondu « oui ».
Figure C10. La version textuelle suit.
Figure C10 - Équivalent textuel
Figure C10 : Q34 : Cette organisation a-t-elle ou avait-elle pris des mesures ou adopté des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence? À l'endroit où vous.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 216 à 337) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 20 à 256)
Occupe une telle fonction 61% 46%
A occupé une telle fonction 59% 39%
Actuellement bénévole dans une telle fonction 56% 17%
A été bénévole dans une telle fonction 52% 41%

Perspectives qualitatives

La plupart des participants ne savaient pas si leur lieu de travail avait mis en place des mesures d'adaptation et de soutien spécifiques pour les clients atteints de démence, bien que la majorité d'entre eux se soient empressés de mentionner les mesures d'adaptation et les politiques mises en place pour interagir avec les personnes handicapées, qui pourraient également s'appliquer. En fait, peu d'entre eux ont confirmé l'existence de mesures d'adaptation visant particulièrement les personnes atteintes de démence sur leur lieu de travail.

"We help people who are hard of hearing, or who are blind, but we never have anything for dementia." (Nous aidons les personnes malentendantes ou aveugles, mais nous n'avons jamais rien prévu pour les personnes atteintes de démence.)– Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

Afin de stimuler la discussion et d'amener les participants à se souvenir de mesures et de politiques de leur employeur qui ne leur viennent peut-être pas spontanément à l'esprit, on a donné les exemples suivants aux participants :

Lorsqu'on leur a montré la liste, la plupart des participants ont déclaré que leur lieu de travail avait mis en place au moins une de ces mesures, le plus souvent un bon éclairage, une signalisation appropriée, la réduction des obstacles à la marche et des toilettes bien indiquées. De nombreux participants, après avoir vu la liste, ont déclaré qu'ils considéraient que ces mesures s'appliquaient à bien des groupes, notamment les personnes vivant avec un handicap, mais aussi les clients réguliers qui pourraient en bénéficier (par exemple, les parents avec des poussettes).

"My workplace would have had most of those. It was well-lit and the signage was in a larger font as well." (Mon lieu de travail aurait eu la plupart de ces caractéristiques. Il était bien éclairé et la signalisation était également en plus gros caractères.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

"The physical space in the centre would satisfy some of these already, but not necessarily for dementia." (L'espace physique du centre répondrait déjà à certains de ces besoins, mais pas nécessairement à ceux des personnes atteintes de démence.) – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Ontario

Les participants de certains secteurs d'activité, tels que les organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux, les transports et la sécurité publique, ainsi que certains services alimentaires et de vente au détail se sont interrogés sur la faisabilité de certains des aménagements suggérés. Par exemple, quelques personnes travaillant dans des centres de conditionnement physique et des centres communautaires ont fait des commentaires sur les difficultés liées à certains aménagements, comme le fait de trouver un endroit calme pour parler et de baisser le volume autour de soi, ce qui était considéré comme particulièrement difficile.

« Il est très difficile de réduire le bruit et la musique. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Québec

Au-delà de ces difficultés, les principaux obstacles empêchant l'employeur d'offrir un milieu plus solidaire et plus accueillant pour les personnes atteintes de démence étaient, selon les participants, généralement liés aux ressources – financières, mais aussi en temps et en capital humain.

« Ce sont de très bonnes mesures. En revanche, c'est important d'avoir les bonnes personnes pour mettre ces mesures en main. On doit avoir plus de financement des centres communautaires, c'est peu probable. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Québec

En ce qui concerne l'expérience en ligne des personnes atteintes de démence, plus d'un cinquième des répondants (22 %) déclarent que leur organisation prend ou a pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles aux personnes souffrant de troubles cognitifs, tandis que près de la moitié (47 %) déclarent qu'elle ne le fait pas ou qu'elle ne l'a pas fait. Les 31 % restants ne savent pas si leur organisation a pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles.

Figure C11 : Q36 : Votre organisation prend-elle ou a-t-elle pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles aux personnes souffrant de troubles cognitifs (tels que la démence)?
Base : Les personnes ayant une expérience professionnelle avec des personnes atteintes de démence (n = 947).
Figure C11. La version textuelle suit.
Figure C11 - Équivalent textuel
Figure C11 : Q36 : Votre organisation prend-elle ou a-t-elle pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles aux personnes souffrant de troubles cognitifs (tels que la démence)?
Oui 22%
Non 47%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 31%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

Expérience de la démence

Parmi les répondants qui déclarent que leur organisation a pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles, une proportion similaire de répondants (allant de 37 % à 43 %) déclare que leur organisation prend ou a pris des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles, y compris des options de clavardage ou d'appel (43 %), des textes plus courts (43 %), du contenu et des formulaires imprimables (41 %), y compris des informations contractuelles (41 %), des sous-titres ou des transcriptions et/ou du contenu vidéo ou audio (37 %), et des arrière-plans sobres pour éviter les distractions (37 %).

Figure C12 : Q37 : Quelles sont ces mesures? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux dont l'organisation prend des mesures pour rendre les interactions en ligne plus accessibles aux personnes souffrant de troubles cognitifs (n = 203).
Figure C12. La version textuelle suit.
Figure C12 - Équivalent textuel
Figure C12 : Q37 : Quelles sont ces mesures? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Options de clavardage ou d'appel 43%
Texte plus court 43%
Contenu et formulaires imprimables 41%
Inclure des informations de contact 41%
Sous-titres ou transcriptions et/ou contenu vidéo ou audio 37%
Arrière-plan sobre pour éviter les distractions 37%
Autre 7%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3%

Section D : Efforts pour soutenir le vieillissement en bonne santé et les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence

La section suivante porte sur la sensibilisation et les attitudes à l'égard des collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence. Elle examine dans quelle mesure les collectivités parviennent à favoriser un vieillissement en bonne santé, ainsi que les mesures et activités en place à l'échelle communautaire pour soutenir la qualité de vie des personnes atteintes de démence, y compris leur capacité à participer activement à la vie collective. Elle examine le degré de connaissance générale des participants au concept de collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence, ainsi que le niveau de compréhension de ce que ces collectivités devraient avoir mis en place ou pourraient offrir aux personnes atteintes de démence. Enfin, la section porte sur les opinions relativement à la priorité qui devrait être accordée par les collectivités au fait de devenir inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence et explore si les collectivités ont mis en place des plans pour y parvenir.

Section D1 : Vieillissement en bonne santé dans les collectivités

Lorsqu'on leur demande d'évaluer leur collectivité, plus d'un tiers des répondants (36 %) donnent une bonne ou une très bonne note à la capacité de leur collectivité à favoriser le vieillissement en santé, tandis qu'un peu moins (29 %) la qualifient de ni bonne ni mauvaise. Moins d'un cinquième des répondants qualifieraient la capacité de leur collectivité de « mauvaise » ou « très mauvaise » (17 %) ou ne savent pas comment la qualifier (18 %).

Figure D1 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D1. La version textuelle suit.
Figure D1 - Équivalent textuel
Figure D1 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Très bonne 8%
Bonne 28%
Ni bonne ni mauvaise 29%
Mauvaise 14%
Très mauvaise 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 18%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Les répondants d'origine sud-asiatique (50 %) sont les plus susceptibles d'évaluer la capacité de leur collectivité comme étant « bonne » ou « très bonne » pour favoriser le vieillissement en santé, et les moins susceptibles de dire qu'ils sont incapables de fournir une évaluation (12 %). Les répondants d'Asie du Sud-Est sont les plus susceptibles de dire que la capacité de leur collectivité n'est ni « bonne » ni « mauvaise » pour favoriser le vieillissement en santé (36 %) et les moins susceptibles d'évaluer la capacité de leur collectivité comme étant « bonne » ou « très bonne » (31 %).

Figure D2 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Base : Tous les répondants.
Figure D2. La version textuelle suit.
Figure D2 - Équivalent textuel
Figure D2 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Très bonne 15% 9% 4% 15%
Bonne 28% 31% 26% 35%
Ni bonne ni mauvaise 29% 30% 36% 28%
Mauvaise 7% 9% 13% 8%
Très mauvaise 2% 5% 2% 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 20% 16% 18% 12%

Un cinquième (22 %) des répondants qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles de choisir « je ne sais pas » ou « préfère ne pas répondre » lorsqu'on leur demande d'évaluer la capacité de leur collectivité à favoriser un vieillissement en bonne santé.

Figure D3 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Base : Tous les répondants.
Figure D3. La version textuelle suit.
Figure D3 - Équivalent textuel
Figure D3 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Très bonne 10% 7%
Bonne 31% 26%
Ni bonne ni mauvaise 30% 29%
Mauvaise 15% 13%
Très mauvaise 4% 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 8% 22%

Les répondants qui s'identifient comme 2SLGBTQ+ sont divisés dans l'évaluation de la capacité de leur collectivité de favoriser le vieillissement en bonne santé, avec plus de trois sur dix qui estiment que leur capacité est « bonne » ou « très bonne » (31 %), et « ni bonne ni mauvaise » (31 %). Environ un cinquième d'entre eux estiment que la capacité de leur collectivité est « mauvaise » ou « très mauvaise » (22 %) ou choisissent « je ne sais pas » ou « préfère ne pas répondre » (16 %). Plus d'un tiers (36 %) des répondants qui ne s'identifient pas comme 2SLGBTQ+ considèrent la capacité de leur collectivité comme « bonne » ou « très bonne ».

Figure D4 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Base : Tous les répondants.
Figure D4. La version textuelle suit.
Figure D4 - Équivalent textuel
Figure D4 : Q19 : Comment évalueriez-vous la capacité de votre collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie collective?
Colonnes % S'idetifie 2SLGBTQ+ (n = 540) Ne s'identifie pas 2SLGBTQ+ (n = 5 139)
Très bonne 8% 8%
Bonne 24% 28%
Ni bonne ni mauvaise 31% 29%
Mauvaise 19% 13%
Très mauvaise 3% 3%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 16% 18%

Autres différences démographiques quantitatives :

L'âge

Expérience de la démence

La plupart des personnes qui ont attribué une note positive à leur collectivité en ce qui concerne sa capacité à favoriser le vieillissement en bonne santé ont invoqué le fait qu'elle offre des activités (37 %). Ils sont moins nombreux (20 %) à dire que leur collectivité est orientée vers le soutien aux personnes âgées. Plus d'un tiers (37 %) ne savent pas pourquoi ils ont donné une note positive à la capacité de leur collectivité à favoriser le vieillissement en bonne santé.

Figure D5 : Q20 : Pourquoi décrivez-vous ainsi votre collectivité (pour sa capacité à favoriser un vieillissement en bonne santé, y compris l'engagement communautaire des personnes âgées) ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont donné une évaluation positive à leur collectivité (1 ou 2 sur une échelle de 5 points) (n = 2 210).
Figure D5. La version textuelle suit.
Figure D5 - Équivalent textuel
Figure D5 : Q20 : Pourquoi décrivez-vous ainsi votre collectivité (pour sa capacité à favoriser un vieillissement en bonne santé, y compris l'engagement communautaire des personnes âgées) ? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Activités communautaires (centres pour aînés, programmes de soutien, activités sociales, événements, etc.) 37%
Collectivité orientée vers le soutien aux personnes âgées (personnel, foyers, personnes) 20%
Collectivité qui offre du soutien (bienveillante, orientée vers la famille, respectueuse, etc.) 8%
Manque de ressources et de soutien (personnel, informations, listes d'attente, programmes de soutien, services, etc.) 2%
Autre 12%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 37%

Parmi ceux qui ont donné une note négative à leur collectivité pour sa capacité à favoriser le vieillissement en santé, la raison la plus fréquemment invoquée est le manque de ressources et de soutien (51 %). Un quart (25 %) des répondants ont choisi « je ne sais pas » ou « préfère ne pas dire » lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils ont donné une évaluation négative à la capacité de leur collectivité à favoriser le vieillissement en santé.

Figure D6 : Q20 : Pourquoi décrivez-vous ainsi votre collectivité (pour sa capacité à favoriser un vieillissement en bonne santé, y compris l'engagement communautaire des personnes âgées) ? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont donné une note négative à leur collectivité (4 ou 5 sur une échelle de 5 points).
Figure D6. La version textuelle suit.
Figure D6 - Équivalent textuel
Figure D6 : Q20 : Pourquoi décrivez-vous ainsi votre collectivité (pour sa capacité à favoriser un vieillissement en bonne santé, y compris l'engagement communautaire des personnes âgées) ? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Manque de ressources et de soutien (personnel, informations, listes d'attente, programmes de soutien, services, etc.) 51%
Collectivité qui n'est pas orientée vers le soutien aux personnes âgées 16%
Autre 12%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 25%

Section D2 : Collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence

Les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence sont peu connues. La grande majorité (75 %) des personnes interrogées déclarent ne pas avoir entendu parler du concept de « collectivité inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence », tandis que 17 % déclarent en avoir entendu parler.

Figure D7 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D7. La version textuelle suit.
Figure D7 - Équivalent textuel
Figure D7 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Oui 17%
Non 75%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 7%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans les diagrammes ci-dessous :

Bien qu'ils soient encore minoritaires, les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que les répondants qui ne le sont pas de dire qu'ils ont entendu parler des collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence (25 % contre 14 %).

Figure D8 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Base : Tous les répondants.
Figure D8. La version textuelle suit.
Figure D8 - Équivalent textuel
Figure D8 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Oui 25% 14%
Non 67% 79%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 8% 7%

Bien que toujours minoritaires, les répondants qui s'identifient comme 2SLGBTQ+ sont plus susceptibles que les répondants qui ne s'identifient pas comme 2SLGBTQ+ de dire qu'ils ont entendu parler de collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence (22 % contre 17 %).

Figure D9 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Base : Tous les répondants.
Figure D9. La version textuelle suit.
Figure D9 - Équivalent textuel
Figure D9 : Q21 : Avez-vous entendu parler du concept de « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence »?
Colonnes % S'idetifie 2SLGBTQ+ (n = 540) Ne s'identifie pas 2SLGBTQ+ (n = 5 139)
Oui 22% 17%
Non 68% 76%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 10% 7%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

La région

L'éducation

Le revenu

La langue

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

Parmi les participants aux groupes de discussion, pratiquement aucun ne pensait que sa collectivité était bien adaptée aux personnes atteintes de démence, et certains étaient même réticents à l'idée que cela soit plausible. Ils ont cité des dangers tels que des rues très fréquentées, des parcs où une personne atteinte de démence pourrait facilement se perdre, ou des travaux de construction qui pourraient représenter un danger pour elle. Quelques-uns (notamment en Ontario) ont estimé que leurs collectivités ne seraient pas considérées comme sûres au regard des normes générales de sécurité (par exemple, les zones à forte criminalité) et ne conviendraient donc certainement pas aux populations vulnérables, y compris aux personnes atteintes de démence.

"No, not even the kids are safe to go around." (Non, même les enfants ne sont pas en sécurité.) – Services financiers; Ontario

"I live in [in a city where] there's a lot of violence here. So, no one wants to get involved." (Je vis dans une ville où il y a beaucoup de violence. Donc, personne ne veut se mouiller.) – Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

Ce que les participants ont assez systématiquement démontré, c'est que la perception qu'ils ont de la démence exige beaucoup plus de contrôle, de surveillance et de protection pour les personnes atteintes de démence que ce qui, de façon réaliste, peut être envisagé dans un quartier typique.

"[My community is] not dementia-discriminative, but I don't think it's inclusive. In my opinion, you lose your independence when you have dementia, so dementia-independence is confusing me." (Ma collectivité n'est pas discriminatoire à l'égard de la démence, mais je ne pense pas qu'elle soit inclusive. À mon avis, on perd son indépendance lorsqu'on est atteint de démence, donc l'idée d'associer indépendance et démence me trouble.)– Transport et sécurité publique, Canada atlantique

Parmi les idées évoquées par les participants pour rendre leur collectivité plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, citons le fait d'encourager les citoyens à se montrer attentifs à leurs voisins atteints de démence, ou d'identifier (par exemple au moyen d'un panneau dans la fenêtre ou dans la rue) l'endroit où vit une personne atteinte de démence, de veiller à ce que les personnes atteintes de démence portent un bracelet ou un collier identifiant ce fait, ou même d'utiliser des étiquettes GPS sur les vêtements pour faciliter la recherche d'une personne atteinte de démence qui s'est égarée.

"I am in a suburb that has its own Facebook group where community members can post on things they need. I am pretty confident that if we had someone in my community that had dementia and has specific needs, our community would do that." (Je vis dans une banlieue qui a son propre groupe Facebook et où les membres de la collectivité peuvent faire part de leurs besoins. Je suis persuadée que si une personne de ma collectivité était atteinte de démence et avait des besoins spécifiques, notre collectivité se chargerait d'y répondre.)– Services financiers; Canada atlantique

"More things family members can do, like making sure they always have a bracelet with their name, address, and phone number on it. It's hard for a community to do that."(Il y a plus de choses que les membres de la famille peuvent faire, comme s'assurer que ces personnes ont toujours un bracelet avec leur nom, leur adresse et leur numéro de téléphone. Une collectivité peut difficilement faire cela.)– Transports et sécurité publique; Ontario

Cependant, les participants ont le plus souvent estimé qu'il s'agissait de mesures provisoires et peu fiables qui leur donnaient l'impression que leur collectivité était un endroit risqué pour les personnes atteintes de démence. Pour la plupart des participants, les caractéristiques habituelles du quartier, comme les routes et la circulation, ainsi que les caractéristiques extérieures, comme les lacs, les montagnes et les forêts, constituent des dangers qui ne peuvent être atténués efficacement.

« Je pense que c'est une utopie comme idée, je ne pense pas que ce soit possible. » – Transports et sécurité publique; Québec

"I just can't imagine a neighbourhood that can be dementia-inclusive. I guess maybe really small communities where everyone knows each other." (Je n'arrive pas à imaginer un quartier qui puisse inclure les personnes atteintes de démence. Je suppose qu'il s'agit peut-être de petites collectivités où tout le monde se connaît.) – Services financiers; Ouest/Nord du Canada

À l'instar des résultats quantitatifs, très peu de participants aux groupes de discussion ont affirmé ou démontré qu'ils connaissaient l'expression « collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence ». Les hypothèses formulées à propos de cette expression signifiaient presque toujours quelque chose de plus proche d'une communauté de soins de longue durée conçue pour servir les résidents atteints de démence (et éventuellement leur partenaire). Les participants ont imaginé une collectivité conçue sur mesure, avec de petites maisons, des rues sans voiture et des grilles empêchant les résidents de sortir du périmètre de la collectivité. Le personnel travaillant dans cette collectivité serait composé de personnes également formées à la prise en charge des personnes atteintes de démence, à un degré ou à un autre, même si elles travaillent dans des magasins ou à un autre titre que celui de prestataire de soins de santé.

An apartment complex; somewhere where they can be together in an inclusive environment." (Un complexe d'appartements; un endroit où ces personnes peuvent être ensemble dans un environnement inclusif.)– Commerce de détail et services alimentaires; Canada atlantique

"I pictured independent living, like a gated community. Somewhere they could wander and be safe." (J'imaginais une vie indépendante, comme une communauté fermée. Un endroit où elles pourraient se promener en sécurité.)– Transports et sécurité publique; Ontario

Parmi les quelques personnes susceptibles d'imaginer une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, on supposait le plus souvent que ces collectivités disposeraient d'une infrastructure adaptée (par ex., la signalisation) et que les résidents seraient davantage sensibilisés à la démence.

"Assuming infrastructure, like signage, sights and sounds, catered to people living with dementia." ( En supposant que l'infrastructure, comme la signalisation, les images et les sons, soit adaptée aux personnes atteintes de démence.) – Services financiers; Ontario

"Ensuring that they are able to function around the community like anyone else." (Veiller à ce qu'elles soient en mesure de fonctionner au sein de la collectivité comme n'importe qui d'autre.) – Services financiers; Canada atlantique

"Having public places be in the know about people with dementia, and how to deal with them and their caregivers in a positive way." (Il faut que l'on connaisse les personnes atteintes de démence dans les lieux publics et qu'on sache comment se comporter avec elles et leurs soignants de manière positive.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

Après la discussion spontanée, pour éclairer le débat, tous les participants se sont vu remettre la définition suivante d'une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence :

Dans une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, des mesures sont mises en place pour aider ces personnes à protéger et améliorer leur santé et leur bien-être, à vivre en toute autonomie, à s'orienter et à accéder aux activités locales en toute sécurité, et à maintenir leurs réseaux sociaux.

Cette définition d'une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence n'a guère contribué à dissiper les présupposés dont il est question ci-dessus.

La majorité des répondants (54 %) considèrent qu'il est hautement prioritaire (c'est-à-dire une note de quatre ou cinq) que leur collectivité soit davantage inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, et trois sur dix (30 %) classeraient cette priorité comme « modérée ». Quelques personnes (7 %) ne pensent pas qu'il s'agisse d'une priorité et les 9 % restants répondent « je ne sais pas » ou « préfère ne pas dire » lorsqu'on leur demande dans quelle mesure il s'agit d'une priorité pour leur collectivité.

Figure D10 : Q22 : Quel niveau de priorité donneriez-vous au fait que votre collectivité prenne davantage en compte les personnes atteintes de démence de la manière suivante?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D10. La version textuelle suit.
Figure D10 - Équivalent textuel
Figure D10 : Q22 : Quel niveau de priorité donneriez-vous au fait que votre collectivité prenne davantage en compte les personnes atteintes de démence de la manière suivante?
5 - Très grande priorité 24%
4 29%
3 - Priorité modérée 30%
2 5%
1 - Pas du tout une priorité 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 9%

Près des deux tiers (63 %) des répondants qui sont des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles que ceux qui ne le sont pas (50 %) d'affirmer qu'il est prioritaire que leur collectivité tienne davantage compte des personnes atteintes de démence.

Figure D11 : Q22 : Quel niveau de priorité donneriez-vous au fait que votre collectivité prenne davantage en compte les personnes atteintes de démence de la manière suivante?
Base : Tous les répondants.
Figure D11. La version textuelle suit.
Figure D11 - Équivalent textuel
Figure D11 : Q22 : Quel niveau de priorité donneriez-vous au fait que votre collectivité prenne davantage en compte les personnes atteintes de démence de la manière suivante?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
5 - Très grande priorité 31% 21%
4 32% 28%
3 - Priorité modérée 28% 31%
2 4% 5%
1 - Pas du tout une priorité 2% 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 3% 12%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

L'éducation

L'emploi

La langue

Expérience de la démence

Perspectives qualitatives

Même si plusieurs d'entre eux n'étaient pas certains de la faisabilité de cette initiative, la majorité des participants aux groupes de discussion ont estimé qu'il était important que leur collectivité devienne plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, ce qui est conforme aux résultats des études qualitatives. De nombreux participants ont évoqué le vieillissement de la population canadienne pour expliquer pourquoi il est de plus en plus nécessaire que les individus et les collectivités comprennent les besoins des personnes atteintes de démence et s'y adaptent. Certains participants ont fait remarquer qu'ils pourraient être les prochains à être atteints de démence, et cette idée que la maladie peut « frapper n'importe qui » amène les participants à ressentir l'importance d'inclure les personnes atteintes de démence. Quelques-uns ont estimé que le fait de devenir une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence est comme tout autre acte de décence humaine, en ce sens que tout le monde devrait s'entraider, indépendamment de son identité ou de la maladie dont il souffre.

« En vérité, dans ma communauté (religieuse) c'est important d'aider tous les gens de la collectivité, même s'ils sont atteints de démence. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Québec

Huge with the increases in dementia that we are facing. It's going to be important that there's a place for everyone and that we are taking care of one another." (L'augmentation du nombre de cas de démence auxquels nous sommes confrontés est énorme. Il sera important qu'il y ait une place pour chacun et que nous prenions soin les uns des autres.) – Commerce de détail et services alimentaires; Canada Atlantique

"I just think 'why not?' Seems like a no-brainer. The things we talked about are things that should be in place regardless of if someone has dementia." (Je me dis toujours ''Pourquoi pas'' ? Cela semble aller de soi. Les choses dont nous avons parlé sont des choses qui devraient être en place indépendamment du fait qu'une personne soit atteinte de démence.) – Transports et sécurité publique; Ouest/Nord du Canada

Parmi les personnes qui ne pensaient pas qu'il était important que leur collectivité devienne plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, cette opinion semblait plus généralement relever de l'indifférence que de l'opposition à cette idée.

Parmi les personnes qui affirment que leur collectivité devrait en priorité devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, les raisons le plus souvent invoquées sont les suivantes : offrir une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes (25 %) et préparer la collectivité à répondre aux besoins d'une population vieillissante (23 %). Moins d'un cinquième des répondants expriment qu'il est important d'avoir une collectivité inclusive et solidaire (16 %) ou pensent qu'il y a d'autres avantages (13 %). Trois répondants sur dix (30 %) ne comprennent pas vraiment pourquoi il devrait s'agir d'une priorité.

Figure D12 : Q23 : Pourquoi avez-vous évalué de cette façon la priorité de votre collectivité à devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Les personnes ayant déclaré qu'il était prioritaire (cote 4 ou 5 sur une échelle de 5 points) que leur collectivité devienne plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence (n = 3 296).
Figure D12. La version textuelle suit.
Figure D12 - Équivalent textuel
Figure D12 : Q23 : Pourquoi avez-vous évalué de cette façon la priorité de votre collectivité à devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Meilleure qualité de vie pour les personnes âgées (actives, environnement, activités, etc.) 25%
Préparation aux besoins d'une population vieillissante 23%
Importance d'une communauté inclusive et solidaire 16%
Bons avantages 13%
D'autres priorités sont plus importantes / La collectivité n'en a pas besoin 3%
Améliorer l'éducation et la sensibilisation 2%
Autre 6%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 30%

Parmi ceux qui ne croient pas que les collectivités devraient accorder la priorité au fait de devenir inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence, 26 % invoquent le fait qu'il y a des priorités conflictuelles ou qu'ils ne voient pas la nécessité de le faire (26 %); cependant, plus de deux répondants sur cinq (43 %) sont incapables de donner une raison pour laquelle ils croient que ce n'est pas une priorité.

Figure D13 : Q23 : Pourquoi avez-vous évalué de cette façon la priorité de votre collectivité à devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Ceux qui ont déclaré qu'il n'était pas prioritaire (cote 1 ou 2 sur une échelle de 5 points) pour leur collectivité de devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence.
Figure D13. La version textuelle suit.
Figure D13 - Équivalent textuel
Figure D13 : Q23 : Pourquoi avez-vous évalué de cette façon la priorité de votre collectivité à devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
D'autres priorités sont plus importantes / La collectivité n'en a pas besoin 26%
Préparation aux besoins d'une population vieillissante 8%
Meilleure qualité de vie pour les personnes âgées (actives, environnement, activités, etc.) 3%
Importance d'une communauté inclusive et solidaire 3%
Améliorer l'éducation et la sensibilisation 2%
Autre 18%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 43%

La plupart des personnes interrogées (82 %) répondent « je ne sais pas » ou « préfère ne pas dire » lorsqu'on leur demande si leur collectivité dispose d'un guide ou d'un plan pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, tandis que 13 % répondent par la négative et une poignée (5 %) par l'affirmative.

Figure D14 : Q24 : Savez-vous si votre collectivité dispose d'un guide ou d'un plan pour mieux intégrer les personnes atteintes de démence?
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D14. La version textuelle suit.
Figure D14 - Équivalent textuel
Figure D14 : Q24 : Savez-vous si votre collectivité dispose d'un guide ou d'un plan pour mieux intégrer les personnes atteintes de démence?
Ma collectivité dispose d'un guide ou d'un plan 5%
Ma collectivité ne dispose pas d'un guide ou d'un plan 13%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 82%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Alors que la majorité des aidants naturels non rémunérés et de ceux qui ne le sont pas ne savent pas si leur collectivité a mis en place un plan pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence (66 % et 89 %, respectivement), les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles d'être convaincus que c'est le cas (10 %) ou que ce n'est pas le cas (24 %).

Figure D15 : Q24 : Savez-vous si votre collectivité dispose d'un guide ou d'un plan pour mieux intégrer les personnes atteintes de démence?
Base : Tous les répondants.
Figure D15. La version textuelle suit.
Figure D15 - Équivalent textuel
Figure D15 : Q24 : Savez-vous si votre collectivité dispose d'un guide ou d'un plan pour mieux intégrer les personnes atteintes de démence?
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Ma collectivité dispose d'un guide ou d'un plan 10% 2%
Ma collectivité ne dispose pas d'un guide ou d'un plan 24% 9%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 66% 89%

Perspectives qualitatives

Lorsqu'il s'agit de mettre en œuvre le plan d'une collectivité visant à inclure davantage les personnes atteintes de démence, les participants aux groupes de discussion ont eu un peu de difficulté à énumérer les défis ou les obstacles potentiels à cette mise en œuvre. Bien qu'aucun obstacle ne soit venu à l'esprit de la majorité des participants, les réponses les plus fréquentes étaient les suivantes : le financement ou d'autres responsabilités fiscales; la complexité de la démence, les besoins variables des personnes atteintes, les difficultés de mise en œuvre de telles mesures dans une collectivité ou une région géographique, et l'indifférence ou le manque de sensibilisation du public.

"Just don't think it's a focus. Governments are more focused on putting the money in other places." (Je ne pense tout simplement pas qu'il s'agisse d'une priorité. Les gouvernements s'efforcent davantage de placer l'argent ailleurs.) – Services financiers; Canada atlantique

« On vit dans une société qui est de plus en plus individualiste et on devrait prendre davantage attention aux autres. » – Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux; Québec

Une forte majorité des répondants à l'enquête ne peuvent pas nommer spontanément une seule mesure qu'une collectivité devrait prendre pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Près d'un cinquième (19 %) des personnes interrogées pensent que des soins généraux et d'autres formes de soutien pourraient être fournis dans une telle collectivité, et 13 % nomment des activités sociales et éducatives. Près d'un répondant sur dix (9 %) pense qu'une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence pourrait offrir des espaces sécurisés avec possibilités d'aller à l'extérieur.

Figure D16 : Q25 : Quelles mesures ou activités, s'il y en a, pensez-vous qu'une communauté incluant les personnes atteintes de démence pourrait offrir? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D16. La version textuelle suit.
Figure D16 - Équivalent textuel
Figure D16 : Q25 : Quelles mesures ou activités, s'il y en a, pensez-vous qu'une communauté incluant les personnes atteintes de démence pourrait offrir? Réponse ouverte; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Des soins et d'autres formes de soutien sont disponibles 19%
Activités récréatives, sociales et éducatives 13%
Des espaces sécurisés et la possibilité d'être en plein air et actif 9%
Soutien au vieillissement sur place/environnement et mode de vie familiers (animaux de compagnie, indépendance, logement, etc.) 4%
Mesures d'accessibilité (transport, signalisation, etc.) 4%
Autre 2%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 66%

Perspectives qualitatives

Les participants aux groupes de discussion ont été invités à réfléchir à ce que leur propre collectivité devrait changer pour être plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence et leur être plus favorable. Le plus souvent, les participants ont semblé s'accrocher à leur image idéalisée d'une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, qui dans la plupart des cas était fortement ségréguée, au lieu de réfléchir à la manière dont leur collectivité pourrait progressivement améliorer l'inclusion des personnes atteintes de démence.

Parmi ceux qui n'avaient pas une image utopique, l'amélioration la plus fréquente concernait la connaissance et la sensibilisation. Ces participants pensaient que si davantage de personnes étaient sensibilisées et familiarisées avec la démence, leurs collectivités deviendraient naturellement plus inclusives à l'égard de la démence. Comme c'est souvent le cas dans ce type de discussion, quelques participants ont affirmé que leur participation à cette étude changeait leur façon de voir les choses, et que cela prouvait que le seul fait d'être sensibilisé et informé peut avoir une incidence. D'autres ont souligné les avantages de mettre en place une infrastructure (en particulier, la signalisation), des programmes et des moyens de transport adaptés.

"I don't find dementia is top of mind for people. Increasing knowledge would increase inclusion." (Je ne pense pas que la démence soit une priorité pour les gens. Il faudrait mieux informer pour mieux inclure.) – Commerce de détail et services alimentaires; Ontario

"You don't need to do everything at once. Start with big signage and you go from there. You make baby steps." (Il n'est pas nécessaire de tout faire en même temps. Commencez par de grands panneaux et partez de là. Il faut avancer à petits pas.) – Services financiers; Ontario

Parmi les mesures visant l'inclusion des personnes atteintes de démence qui ont été testées ci-dessous, aucune n'est reconnue au niveau de la collectivité par une majorité de répondants, mais un tiers ou plus affirment que leur collectivité dispose de passages pour piétons inclusifs (37 %), de sentiers bien entretenus (34 %) et de panneaux de signalisation facilement reconnaissables pour les transports en commun (33 %). Les trottoirs et les espaces extérieurs bien éclairés (29 %) et les trottoirs larges et sans obstacles (26 %) complètent les cinq mesures communautaires les plus courantes. Un quart des personnes interrogées déclarent que leur collectivité dispose de nombreuses places assises en plein air (25 %) ou de toilettes publiques faciles à reconnaître (24 %). Les autres répondants ne sont pas sûrs des mesures en place dans leur collectivité (22 %) ou déclarent que leur collectivité ne dispose d'aucune des mesures testées (16 %).

Figure D17 : Q26 : Dans la liste suivante, veuillez indiquer, le cas échéant, les mesures mises en place par votre collectivité pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D17. La version textuelle suit.
Figure D17 - Équivalent textuel
Figure D17 : Q26 : Dans la liste suivante, veuillez indiquer, le cas échéant, les mesures mises en place par votre collectivité pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Des passages pour piétons bien signalisés, avec des signaux sonores et/ou des passages anticipés pour les piétons. 37%
Des trottoirs et des sentiers bien entretenus 34%
Des panneaux de signalisation faciles à reconnaître pour les transports en commun, tels que les arrêts de bus et les entrées de métro. 33%
Des trottoirs et des espaces publics extérieurs bien éclairés 29%
Des trottoirs et des allées larges, sans ou avec très peu d'obstacles 26%
Nombreuses places assises à l'extérieur 25%
Des toilettes publiques faciles à reconnaître 24%
Aucune des situations ci-dessus 16%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 22%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Si les aidants naturels non rémunérés sont plus nombreux à déclarer que leur collectivité a mis en place toutes les mesures suggérées, ceux qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés sont plus nombreux à dire qu'ils ne sont pas au courant des mesures prises par leur collectivité (27 % contre 11 %).

Figure D18 : Q26 : Dans la liste suivante, veuillez indiquer, le cas échéant, les mesures mises en place par votre collectivité pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure D18. La version textuelle suit.
Figure D18 - Équivalent textuel
Figure D18 : Q26 : Dans la liste suivante, veuillez indiquer, le cas échéant, les mesures mises en place par votre collectivité pour devenir plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Des passages pour piétons bien signalisés, avec des signaux sonores et/ou des passages anticipés pour les piétons. 40% 36%
Des trottoirs et des sentiers bien entretenus 38% 33%
Des panneaux de signalisation faciles à reconnaître pour les transports en commun, tels que les arrêts de bus et les entrées de métro. 37% 32%
Des trottoirs et des espaces publics extérieurs bien éclairés 32% 28%
Des trottoirs et des allées larges, sans ou avec très peu d'obstacles 29% 25%
Nombreuses places assises à l'extérieur 29% 23%
Des toilettes publiques faciles à reconnaître 29% 21%
Aucune des situations ci-dessus 15% 16%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 11% 27%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

Taille de la collectivité

Expérience de la démence

Deux répondants sur cinq (41 %) disent ne pas savoir si leur collectivité offre l'une ou l'autre des activités incluses dans la liste, bien qu'une proportion similaire (37 %) dise que leur centre communautaire offre des activités figurant sur la liste. Un cinquième des répondants disent que leur collectivité offre des groupes de soutien par les pairs (22 %) et des activités culturelles (21 %). Des répondants disent que des programmes intergénérationnels sont offerts dans leur collectivité, tandis que 11 % disent que leur collectivité n'offre aucune de ces activités.

Figure D19 : Q27 : En ce qui concerne les activités conçues spécifiquement pour accueillir et inclure les personnes atteintes de démence dans votre collectivité, à votre connaissance, lesquelles des activités suivantes sont proposées par votre collectivité? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants (n = 6 049).
Figure D19. La version textuelle suit.
Figure D19 - Équivalent textuel
Figure D19 : Q27 : En ce qui concerne les activités conçues spécifiquement pour accueillir et inclure les personnes atteintes de démence dans votre collectivité, à votre connaissance, lesquelles des activités suivantes sont proposées par votre collectivité? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Activités des centres communautaires 37%
Groupes de soutien par les pairs 22%
Activités culturelles telles que la participation à des séances de danse et la visite de musées 21%
Programmes intergénérationnels 14%
Aucune des situations ci-dessus 11%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 41%

Les principales différences démographiques entre les publics cibles de cette étude sont présentées dans le diagramme ci-dessous :

Alors que les aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles de dire que leur collectivité offre chacune des activités énumérées, ceux qui ne sont pas des aidants naturels non rémunérés sont plus susceptibles de dire qu'ils ne savent pas quelles activités leur collectivité offre (50 % par rapport à 22 %).

Figure D20 : Q27 : En ce qui concerne les activités conçues spécifiquement pour accueillir et inclure les personnes atteintes de démence dans votre collectivité, à votre connaissance, lesquelles des activités suivantes sont proposées par votre collectivité? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Base : Tous les répondants.
Figure D20. La version textuelle suit.
Figure D20 - Équivalent textuel
Figure D20 : Q27 : En ce qui concerne les activités conçues spécifiquement pour accueillir et inclure les personnes atteintes de démence dans votre collectivité, à votre connaissance, lesquelles des activités suivantes sont proposées par votre collectivité? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent; le total des réponses peut être supérieur à 100 %.
Colonnes % Aidants naturels non rémunérés (n = 1 869) Pas aidants naturels non rémunérés (n = 4 180)
Activités des centres communautaires 45% 33%
Groupes de soutien par les pairs 32% 18%
Activités culturelles telles que la participation à des séances de danse et la visite de musées 29% 18%
Programmes intergénérationnels 20% 12%
Aucune des situations ci-dessus 12% 11%
Ne sait pas ou préfère ne pas répondre 22% 50%

Autres différences démographiques quantitatives :

Le genre

L'âge

La région

Perspectives qualitatives

Les participants aux groupes de discussion sont très peu sensibilisés aux mesures ou activités communautaires mises en place pour favoriser l'inclusion des personnes atteintes de démence. Les quelques réponses données par les participants étaient les suivantes : la Société Alzheimer, les établissements de soins de longue durée, les groupes de personnes âgées, les centres communautaires et les services de soutien à domicile et en milieu communautaire.

"The Alzheimer's Society has a lot of events in the community." (La Société Alzheimer organise de nombreux événements dans la collectivité.) - Services financiers; Canada atlantique – Services financiers; Canada atlantique

"Local community centers that can offer specific programs"(Centres communautaires locaux pouvant proposer des programmes spécifiques) - Services financiers; Ontario

Conclusions

L'expérience des participants et des personnes interrogées avec les personnes atteintes de démence varie considérablement. La plupart d'entre eux sont conscients de l'existence de la démence, beaucoup connaissent les symptômes associés et peuvent définir la maladie. De plus, la majorité connaît personnellement quelqu'un qui est atteint ou a été atteint de démence. Un tiers des répondants à l'enquête sont ou ont récemment été (au cours des cinq dernières années) des aidants naturels non rémunérés auprès d'une personne atteinte de démence et un quart d'entre eux ont eu une activité professionnelle ou bénévole qui les a amenés à interagir avec des personnes atteintes de démence.

Peu de personnes contestent l'impact de la démence au Canada aujourd'hui, y compris la moitié des répondants à l'enquête qui pensent que son impact est important. Les participants aux groupes de discussion ont parlé du vieillissement de la population canadienne et la prévalence de la démence. Ils ont évoqué le fait qu'eux-mêmes, ou l'un de leurs proches, pourraient très bien être la prochaine personne qu'ils connaissent à recevoir un diagnostic de démence.

Toute réflexion faite, la stigmatisation joue encore un rôle important dans la contextualisation des perceptions de la démence. Il existe différents degrés de stigmatisation en fonction des opinions de chacun lorsqu'il s'agit de savoir s'il est réaliste de penser qu'une personne atteinte de démence puisse continuer à mener une vie active et engagée au sein de sa collectivité, et dans quelle mesure, le cas échéant, la qualité de vie d'une personne atteinte de démence est affectée.

Comme l'ont souligné d'autres recherches sur l'opinion publique, les expériences les plus courantes auxquelles sont confrontés les aidants naturels non rémunérés sont le fait que les gens leur parlent à eux au lieu de parler à la personne atteinte de démence, et le fait de rencontrer des personnes qui mettent l'accent sur ce que la personne atteinte de démence ne peut pas faire plutôt que sur ce qu'elle peut faire. Il est encourageant de constater que la majorité des aidants naturels non rémunérés n'ont pas pu nommer de difficultés associées à l'accès aux ressources sur la démence ou ont déclaré n'avoir rencontré aucune difficulté.

En ce qui concerne les interactions avec les personnes atteintes de démence, les réponses des personnes interrogées et des participants aux groupes de discussion montrent qu'il est possible de faire mieux. Moins de la moitié des personnes interrogées se disent à l'aise d'interagir avec des personnes atteintes de démence et de nombreux participants aux groupes de discussion expriment leur incertitude, leur malaise ou leur inquiétude lorsqu'on leur demande comment ils réagiraient s'ils voyaient un client qui semble perdu ou confus.

Ce taux peut s'expliquer, du moins en partie, par la proportion d'organisations qui offrent une formation à leurs employés ou bénévoles sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence, qui semble être de l'ordre de la moitié, tout au plus. Si la moitié des organisations offrent cette formation, dans de nombreux cas, il semble que le contenu ne cible pas particulièrement la démence. Quoi qu'il en soit, moins de la moitié des répondants à l'enquête pensent que leur organisation offre suffisamment de formation, et la plupart des participants aux groupes de discussion pensent qu'il serait utile d'en offrir davantage.

La plupart des personnes interrogées et des participants ne reconnaissent pas nécessairement tous les comportements ou symptômes associés à la démence, par exemple, les problèmes de mobilité ou de perception de l'espace, et certains participants supposent qu'ils interagissent avec des personnes atteintes de démence à leur insu. Comme l'ont fait remarquer quelques participants, il suffirait peut-être de mieux informer les gens au sujet de la démence (au-delà de ses symptômes les plus extrêmes) pour naturellement accroître le niveau de confort (et d'inclusion, comme indiqué ci-dessous) à interagir avec des personnes atteintes de démence.

En ce qui concerne les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence, la prise de conscience semble en être à ses débuts et, comme l'ont montré les discussions de groupes, dans la perspective des participants, de telles collectivités semblent relever de l'utopie ou pourraient être considérées comme excluant les personnes atteintes de démence. En outre, une forte majorité des répondants à l'enquête et des participants aux groupes de discussion sont incapables de nommer spontanément certaines des mesures qui seraient en place dans une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. Bien qu'on leur ait montré les mesures qui pourraient être prises pour rendre une collectivité plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, de nombreux participants ont continué à douter de la possibilité de créer une telle collectivité.

Cette étude démontre que la plupart des personnes interrogées pensent que leur collectivité devrait prendre les mesures nécessaires pour encourager le vieillissement en bonne santé et inclure les personnes atteintes de démence. Tandis que certains disent que leur collectivité offre des activités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence (dans les centres communautaires, par exemple) et des caractéristiques physiques favorables (entre autres, trottoirs bien éclairés, signalisation claire et sièges à l'extérieur), d'autres (dans les groupes de discussion) mentionnent des dangers inévitables (comme la circulation et la criminalité).

Un élément important de cette recherche a consisté à recueillir des données parmi les publics clés identifiés par l'ASPC - c'est-à-dire les secteurs d'emploi clés, des communautés ethniques et culturelles spécifiques, les aidants naturels non rémunérés auprès de personnes atteintes de démence et des membres de la communauté 2SLGBTQ+. Comme on l'a vu ici, chaque question a donné lieu à des réponses très variées tout au long de l'étude, mais les résultats de cette dernière suggèrent que le niveau de sensibilisation et de connaissances, ainsi que les perceptions relatives à la démence sont davantage déterminés par l'expérience personnelle de la démence (le plus souvent les relations avec les personnes atteintes) que les différences démographiques.

En résumé, bien que les participants à l'étude aient des expériences et des perceptions diverses de la démence, ils continuent de vouloir en savoir plus sur cette maladie, notamment sur la manière d'améliorer l'intégration et la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Il existe un obstacle plus important que la stigmatisation de la démence, c'est le fait de ne pas connaître cette maladie ni la meilleure façon d'interagir avec les personnes qui en sont atteintes.

Annexe A : Rapport sur la méthodologie qualitative

Méthodologie

La première phase de la recherche était qualitative et comprenait des groupes de discussion en ligne.

Pour commencer, nous avons organisé une série de seize (16) groupes de discussion en ligne entre le 3 et le 5 avril 2023. Les publics cibles comprenaient des adultes âgés de 18 ans et plus qui travaillent dans le commerce de détail et les services alimentaires, les transports et la sécurité publique, les organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux, ainsi que les services financiers. Dans chacun de ces secteurs d'activité, les participants ont été sélectionnés pour s'assurer qu'ils occupent un poste dans lequel ils interagissent avec le grand public.

Un groupe de discussion a été organisé pour chacun des quatre publics cibles avec des résidents du Canada atlantique (Terre-Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick), du Québec, de l'Ontario et de l'Ouest/Nord du Canada (Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Yukon, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut). Les discussions au Québec se sont déroulées en français, tandis que toutes les autres se sont déroulées en anglais.

En outre, quatre des groupes de discussion, un pour chacun des quatre publics cibles, ont été organisés avec des résidents de collectivités comptant des populations plus âgées. Au Canada atlantique, le groupe était composé de personnes travaillant dans les services financiers; au Québec, le groupe était composé de personnes travaillant dans le commerce de détail et les services alimentaires; en Ontario, le groupe était composé de personnes travaillant dans les transports et la sécurité publique; dans l'Ouest, le groupe était composé de personnes travaillant dans des organisations religieuses et communautaires ainsi que dans le domaine récréatif et du conditionnement physique.

Les participants ont été invités à consentir à l'enregistrement de toutes les séances et ont reçu une rétribution de 150 $ en guise de remerciement pour le temps qu'ils ont consacré à cet exercice.

Tous les participants se sont vu offrir la possibilité de participer dans la langue officielle de leur choix, quel que soit leur lieu de résidence au Canada, afin de tenir compte des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

La répartition des groupes de discussion par public cible, région, langue [entre parenthèses] et nombre de participants (entre parenthèses) est résumée dans le tableau ci-dessous :

Public cible Canada atlantique Québec Ontario Ouest/Nord du Canada Total
Commerce de détail et services alimentaires

1

(6)

1

(9; résidents de collectivités comptant des populations plus âgées)

1

(10)

1

(9)

4

(34)

Transports et sécurité publique

1

(6)

1

(10)

1

(7; résidents de collectivités comptant des populations plus âgées)

1

(8)

4

(31)

Organismes récréatifs, de conditionnement physique, communautaires et religieux

1

(8)

1

(8)

1

(7)

1

(6; résidents de collectivités comptant des populations plus âgées)

4

(29)

Services financiers

1

(7; résidents de collectivités comptant des populations plus âgées)

1

(9)

1

(9)

1

(10)

4

(35)

Total 4 (27) 4 (36) 4 (33) 4 (33) 16 (129)

Recrutement

Les participants ont été recrutés à l'aide du questionnaire de recrutement figurant à l'annexe B. Dix (10) participants ont été recrutés pour chaque groupe de discussion.

L'outil de sélection contenait une série de questions standard pour s'assurer que les participants se qualifiaient en fonction de leur âge, de leur région, de leur secteur d'emploi et de la taille de leur collectivité, tout en garantissant un bon mélange d'autres données démographiques telles que le sexe, le revenu du ménage, la situation géographique, etc.

Notre sous-traitant sur le terrain, Quality Response, s'est appuyé sur des panels et des bases de données de Canadiens. C'est l'approche la plus souvent utilisée. Quality Response s'adresse d'abord aux membres de sa base de données par courrier électronique et procède ensuite à des appels téléphoniques afin de présélectionner les répondants.

La base de données de Quality Response comprend environ 35 000 Canadiens, choisis en fonction d'une série d'attributs, notamment les données démographiques personnelles standard, la composition du ménage, les antécédents médicaux, l'utilisation de la technologie, les services financiers, la santé et le bien-être, les profils d'entreprise et d'autres critères pertinents. Leur base de données est constamment mise à jour et réalimentée; elle est exploitée à partir de leur propre salle téléphonique à Toronto, en Ontario. Les participants potentiels au groupe sont inscrits dans leur base de données par le biais d'un mode mixte : après une enquête téléphonique exclusive, en ligne, par recommandation, par les médias sociaux et par la publicité imprimée. Le premier contact est souvent établi par courriel ou par présélection en ligne pour des raisons de rapidité et d'économie, suivi d'un recrutement téléphonique personnel et d'une confirmation de participation au groupe.

Quality Response a complété son recrutement avec des partenaires spécialisés en panels qualitatifs dans des domaines bien précis : Metroline (Canada atlantique; 4 500 Canadiens), Brookson Research (Canada atlantique; 9 500 Canadiens); MBA Recherche (Québec; 35 000 Canadiens), Pele Research (Ouest et Nord du Canada; 3 000 Canadiens), Qualitative Coordination (Ouest et Nord du Canada; 5 500 Canadiens), et Walmsley (Ouest et Nord du Canada; 5 500 Canadiens).

Bien que la recherche qualitative et leurs panels ne soient généralement pas censés être représentatifs de la population générale du Canada, tous les efforts sont déployés pour s'assurer que la composition de chaque panel reflète la population générale par région, par âge et par sexe.

Quality Response comprend les nuances du recrutement qualitatif et l'importance de trouver des répondants qualifiés et intéressés. Le recrutement est effectué en stricte conformité avec les Normes pour la recherche sur l'opinion publique effectuée par le gouvernement du Canada - Recherche qualitative.

Des rappels ont été effectués avant les groupes pour confirmer l'intention des participants d'y assister et pour favoriser des taux de participation plus élevés.

Modération

Deux chercheurs principaux ont été chargés de modérer les groupes de discussion en ligne. Une fois les premiers groupes de discussion terminés, les modérateurs se sont rencontrés et ont comparé leurs résultats et leurs réflexions sur les groupes. Les modérateurs se sont entretenus après chaque série de groupes de discussion, comparant à nouveau leurs conclusions pour confirmer l'efficacité du guide de discussion (voir l'annexe C). Dans ce cas, le guide de discussion n'a pas été modifié.

Note sur l'interprétation des résultats de la recherche qualitative

Il est important de noter que la recherche qualitative est une forme valable de recherche scientifique, sociale, politique et sur l'opinion publique. Cependant, la recherche reposant sur les groupes de discussion n'est pas conçue pour aider un groupe à atteindre un consensus ou à prendre des décisions, mais plutôt pour obtenir l'ensemble des idées, attitudes, expériences et opinions d'un échantillon sélectionné de participants sur un sujet défini, comme ce fut le cas dans la présente étude. En raison du petit nombre de participants, d'un point de vue statistique, on ne peut s'attendre à ce qu'ils soient parfaitement représentatifs de la population plus large dont ils sont issus et les résultats ne peuvent être généralisés de manière fiable au-delà de leur nombre.

Glossaire

Dans le glossaire ci-dessous, on trouvera une explication des généralisations et interprétations des termes qualitatifs utilisés dans le présent rapport. Ces expressions sont utilisées lorsque des groupes de participants partagent un point de vue spécifique et que des thèmes émergents peuvent être rapportés. Sauf indication contraire, cela ne signifie pas que le reste des participants n'était pas d'accord avec ce point, mais plutôt que d'autres n'ont pas fait de commentaires ou n'avaient pas d'opinion tranchée sur la question.

Généralisation Interprétation
Peu « Peu » est utilisé lorsque moins de 10 % des participants ont donné des réponses similaires.
Plusieurs « Plusieurs » est utilisé lorsque plus de 10 % mais moins de 20 % des participants ont donné des réponses similaires.
Certains « Certains » est utilisé lorsque plus de 20 % mais nettement moins de 50 % des participants répondent de la même manière.
Nombreux Le terme « nombreux » est utilisé lorsque près de 50 % des participants ont donné des réponses similaires.
Pluralité Le terme « pluralité » est utilisé pour noter la réponse la plus fréquente, bien qu'elle soit partagée par moins de 50 % des participants.
Majorité Le terme « majorité » est utilisé lorsque plus de 50 % mais moins de 75 % des participants ont donné des réponses similaires.
Plupart L'expression « la plupart » est utilisée lorsque plus de 75 % des participants ont donné des réponses similaires.
Grande majorité L'expression « grande majorité » est utilisée lorsque presque tous les participants ont donné des réponses similaires, mais que quelques-uns avaient des points de vue différents.
Unanimité/Presque tous Les expressions « à l'unanimité » ou « presque tous » sont utilisées lorsque tous les participants ont donné des réponses similaires ou lorsque la grande majorité des participants ont donné des réponses similaires et que les quelques participants restants ont refusé de s'exprimer sur le sujet en question.

Annexe B :Questionnaire de recrutement

Résumé des séances de discussion en groupe

Calendrier des groupes de discussion par groupe cible et par région

6y6yeg y Date Groupe cible Région Heure
1 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
2 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration au sein de communautés vieillissantes Québec (français) 18 h HE
3 (DA) Lundi 3 avril 2023 Transport/sécurité publique au sein de communautés vieillissantes Ontario (anglais) 18 h HE
4 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
5 (DA) Lundi 3 avril 2023 Transport/sécurité publique Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
6 (SC) Lundi 4 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
7 (DA) Lundi 4 avril 2023 Transport/sécurité publique Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
8 (SC) Lundi 4 avril 2023 Transport/sécurité publique Québec (français) 18 h HE
9 (DA) Lundi 4 avril 2023 Vente au détail/restauration Ontario (anglais) 18 h HE
10 (SC) Lundi 4 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité au sein de communautés vieillissantes L'Est du Canada (ANG) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
11 (DA) Lundi 4 avril 2023 Services financiers Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
12 (DA) Lundi 5 avril 2023 Services financiers au sein de communautés vieillissantes Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
13 (SC) Lundi 5 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Québec (français) 17 h HE
14 (SC) Lundi 5 avril 2023 Services financiers Québec (français) 19 h HE
15 (DA) Lundi 5 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Ontario (anglais) 18 h HE
16 (DA) Lundi 5 avril 2023 Services financiers Ontario (anglais) 20 h HE

Bonjour/Hello, mon nom est ____ et je vous appelle de la part d'Earnscliffe, une firme nationale de recherche sur l'opinion publique. Nous organisons une série de groupes de discussion pour le compte du gouvernement du Canada, plus précisément l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), au sujet d'enjeux d'importance pour les Canadiens. Nous recherchons des personnes prêtes à prendre part à une séance virtuelle de discussion en groupe d'environ 90 minutes. Nous souhaitons recruter jusqu'à 10 participants, auxquels nous remettrons une compensation financière de 150 $ pour les remercier de leur temps. Puis-je poursuivre?

Would you prefer that I continue in English or French? Préférez-vous poursuivre en français ou en anglais? [si anglais, poursuivre en anglais ou planifier un retour d'appel avec un intervieweur anglophone : We will call back to conduct this research interview in English. Thank you. Goodbye.]

La participation est volontaire. Nous souhaitons connaître votre opinion. Nous ne tenterons pas de vous vendre quoi que ce soit ou de vous faire changer d'avis. Les opinions exprimées dans le cadre des séances de discussion en groupe ne seront pas attribuées à une personne en particulier, et les propos seront rapportés de manière groupée pour protéger l'anonymat des participants.

Avant de vous inviter, nous devons toutefois vous poser quelques questions sur vos caractéristiques démographiques et votre profil d'emploi pour faire en sorte que nos groupes réunissent un mélange équilibré d'une variété de gens. Si vous n'êtes pas admissible à un groupe de discussion, sachez que les informations que vous aurez fournies seront immédiatement supprimées. Vos renseignements personnels sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels. Si vous souhaitez obtenir des précisions sur la façon dont vos renseignements personnels sont recueillis, utilisés et divulgués ou en apprendre davantage sur vos droits en matière de vie privée, n'hésitez pas à en faire la demande. [Renseignements supplémentaires sur la confidentialité joints à la fin du questionnaire de sélection.] Puis-je vous poser quelques questions? Cela ne prendra que 5 minutes environ.

Texte relatif à la surveillance des appels :

[lire à tous] : « Cet appel pourrait être écouté ou enregistré aux fins d'évaluation ou de contrôle de la qualité. »

[clarifications supplémentaires au besoin] :

– Pour s'assurer que je (l'intervieweur) lis les questions correctement et que je recueille vos réponses avec précision

– Pour évaluer mon rendement (le rendement de l'intervieweur)

– Pour vérifier que le questionnaire est exact/correct (c.-à-d. évaluation de la programmation et de la méthodologie – pour s'assurer que nous posons les bonnes questions pour répondre aux exigences de nos clients en matière de recherche – comme un prétest)

Le cas échéant, l'enregistrement de cet appel servira uniquement à évaluer le travail de l'intervieweur, immédiatement après la fin de l'entrevue. S'ils étaient absents au moment de l'entrevue, le client et le gestionnaire de projet pourraient également écouter l'enregistrement. Tous les enregistrements sont détruits après l'évaluation.

1. Auxquelles des origines suivantes considérez-vous appartenir? Diriez-vous être…?

[assurer un mélange équilibré]

2. Est-ce que vous-même ou un membre de votre famille immédiate ou de votre ménage travaillez.?

[si « oui » à l'une des options ci-dessus, remercier et terminer]

3. Quelle est votre situation d'emploi à l'heure actuelle?

4. Dans le cadre de vos responsabilités ordinaires [ou « dans votre rôle »], devez-vous régulièrement interagir avec des clients ou de la clientèle, ou des membres de la population générale?

5. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez?

6. [si travaille en vente au détail/restauration] Dans quel type d'établissement de vente au détail ou de restauration travaillez-vous?

7. [si travaille en transport ou en sécurité publique] Dans quel type de transport ou d'établissement de sécurité publique travaillez-vous?

8. [si travaille en loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité] Dans quel type d'établissement de loisirs, d'activité physique, d'action communautaire, de religion ou de spiritualité travaillez-vous?

9. [si travaille dans les services financiers] Dans quel type d'établissement de services financiers travaillez-vous?

10. Dans quelle province ou quel territoire demeurez-vous?

Canada atlantique

Ouest/Nord

11. Dans quelle communauté demeurez-vous?

[pour être admissible aux groupes 2, 3, 10 ou 12 (personnes issues se communautés vieillissantes), les participants doivent résider au sein de telles communautés]

[assurer un mélange équilibré]

Canada atlantique

Québec

Ontario

Ouest

12. À quel genre vous identifiez-vous?

[assurer un mélange équilibré]

13. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage, c'est-à-dire le revenu total combiné de tous les membres de votre ménage, avant impôts? [lire la liste]

[assurer un mélange équilibré]

Je ne saurais dire/Je préfère ne pas répondre 9 [remercier et terminer]

14. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint?

[assurer un mélange équilibré]

15. Quelles sont vos origines ethniques ou culturelles? (Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent.)

[assurer un mélange équilibré autant que possible]

Cette recherche nécessitera la participation à un appel vidéo en ligne.

16. Avez-vous accès à un ordinateur, un téléphone intelligent ou une tablette avec connexion Internet à haut débit qui vous permettra de participer à un groupe de discussion en ligne?

17. Votre appareil (ordinateur/téléphone intelligent/tablette) est-il doté d'une caméra qui permettra à l'animateur et aux autres participants de vous voir au cours de la discussion en ligne?

18. Avez-vous une adresse électronique personnelle qui est actuellement active et à votre disposition?

19. Avez-vous déjà participé à une séance de discussion en groupe? Ces séances réunissent des gens afin de connaître leur opinion sur un sujet donné.

20. À quand remonte votre dernière participation à un groupe de discussion?

21. À combien de ces séances avez-vous assisté au cours des 5 dernières années?

Invitation

22. Dans les groupes de discussion, on demande aux participants d'exprimer leurs opinions et leurs pensées. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise d'exprimer votre opinion devant d'autres personnes? Diriez-vous être…? [lire la liste]

23. Parfois, les participants sont invités à lire du texte, à examiner des images, ou à taper des réponses pendant la discussion. Y a-t-il une raison pour laquelle vous ne pourriez pas participer?

24. Y a-t-il quelque chose que nous pourrions faire pour que vous puissiez participer?

25. Quoi, exactement? [question ouverte]

[Intervieweur, noter la réponse pour une éventuelle entrevue individuelle]

26. D'après vos réponses, il semble que vous ayez le profil que nous recherchons. J'aimerais vous inviter à participer à une discussion en petit groupe, appelée groupe de discussion, que nous organisons à [heure], le [date].

Comme vous le savez peut-être, les séances de discussion en groupe servent à recueillir des renseignements sur un sujet particulier. Environ 10 personnes participeront à cette discussion informelle.

Elle durera un maximum de 90 minutes et vous recevrez un montant de 150 $ en guise de remerciement pour votre temps. Acceptez-vous d'y participer?

Questions relatives à la confidentialité

J'ai maintenant quelques questions à vous poser à propos de la confidentialité, de vos renseignements personnels et du déroulement de la recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets pour pouvoir effectuer notre recherche. Lorsque je vous poserai ces questions, n'hésitez pas à me demander de les clarifier si vous en ressentez le besoin.

P1) Tout d'abord, nous fournirons à l'intervieweur une liste des noms et des profils (réponses au questionnaire d'aujourd'hui) des participants, afin qu'il puisse s'assurer de parler à la bonne personne. Acceptez-vous que nous lui transmettions ces renseignements? Sachez que ceux-ci demeureront strictement confidentiels.

Oui 1 [passer à p2]
Non 2 [passer à p1a]

Nous devons transmettre votre nom et votre profil aux intervieweurs (réponses au questionnaire d'aujourd'hui), parce que seules les personnes invitées peuvent participer à l'entrevue et ces renseignements sont nécessaires aux fins de vérification. Sachez que ces renseignements demeureront strictement confidentiels. [passer à p1a]

P1a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous transmettions votre nom et votre profil à l'intervieweur?

Oui 1 [passer à p2]
Non 2 [remercier et terminer]

P2) Il y aura un enregistrement de l'entrevue; celui-ci servira uniquement à des fins de recherche. L'enregistrement sera uniquement utilisé par un professionnel de la recherche pour préparer le rapport sur les résultats de la recherche et pour produire des transcriptions (s'il y a lieu), et pourrait être utilisé par le gouvernement du Canada aux fins de rapports internes. Quand les rapports de recherche sont terminés, tous les enregistrements sont détruits.

Acceptez-vous qu'un enregistrement de la séance soit effectué uniquement aux fins de recherche et de compte rendu?

Oui 1 [remercier et passer à p3]
Non 2 [lire l'information ci-dessous au répondant et passer à p2a]

Nous devons enregistrer la séance puisque le professionnel de la recherche en a besoin pour rédiger son rapport.

P2a) Maintenant que je vous ai expliqué cela, acceptez-vous que nous enregistrions la séance?

Oui 1 [remercier et passer à p3]
Non 2 [remercier et terminer]

Invitation :

Excellent, vous êtes admissible à participer à l'un de nos groupes de discussion. Comme je l'ai mentionné plus tôt, le groupe de discussion aura lieu le [date] à [heure] et durera un maximum de 90 minutes.

Calendrier des groupes de discussion par groupe cible et par région

N o de groupe Date Groupe cible Région Heure
1 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
2 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration au sein de communautés vieillissantes Québec (français) 18 h HE
3 (DA) Lundi 3 avril 2023 Transport/sécurité publique au sein de communautés vieillissantes Ontario (anglais) 18 h HE
4 (SC) Lundi 3 avril 2023 Vente au détail/restauration Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
5 (DA) Lundi 3 avril 2023 Transport/sécurité publique Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
6 (SC) Lundi 4 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
7 (DA) Lundi 4 avril 2023 Transport/sécurité publique Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
8 (SC) Lundi 4 avril 2023 Transport/sécurité publique Québec (français) 18 h HE
9 (DA) Lundi 4 avril 2023 Vente au détail/restauration Ontario (anglais) 18 h HE
10 (SC) Lundi 4 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité au sein de communautés vieillissantes L'Est du Canada (ANG) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
11 (DA) Lundi 4 avril 2023 Services financiers Ouest/Nord (anglais) 20 h HE/19 h HC/18 h HR/17 h HP
12 (DA) Lundi 5 avril 2023 Services financiers au sein de communautés vieillissantes Canada atlantique (anglais) 16 h HE/17 h HA/17 h 30 HT
13 (SC) Lundi 5 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Québec (français) 17 h HE
14 (SC) Lundi 5 avril 2023 Services financiers Québec (français) 19 h HE
15 (DA) Lundi 5 avril 2023 Loisirs/activité physique/action communautaire/religion/spiritualité Ontario (anglais) 18 h HE
16 (DA) Lundi 5 avril 2023 Services financiers Ontario (anglais) 20 h HE

Puis-je confirmer votre adresse électronique afin que nous puissions vous envoyer le lien vers le groupe de discussion en ligne?

Comme nous n'invitons qu'un petit nombre de personnes, votre participation est très importante pour nous. C'est pourquoi si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas vous présenter, nous vous demandons de nous téléphoner afin que nous puissions essayer de vous remplacer. Vous pouvez nous joindre à nos bureaux au [numéro de téléphone]. Demandez à parler à [nom].Quelqu'un communiquera avec vous dans les jours qui précèdent le groupe de discussion pour confirmer votre présence.

Afin que nous puissions vous appeler pour vous rappeler l'entretien, vous envoyer des informations ou des ressources à l'avance, ou vous contacter en cas de changement, pouvez-vous confirmer votre nom et vos coordonnées?

Prénom
Nom
Courriel
Numéro de téléphone portable
Autre numéro de téléphone

Si le répondant refuse de donner son prénom ou son nom, son adresse courriel ou son numéro de téléphone, lui dire que ces renseignements demeureront strictement confidentiels en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels et que ceux-ci seront uniquement utilisés pour le contacter afin de confirmer sa participation et pour l'informer de tout changement concernant le groupe de discussion. Si la personne refuse toujours, remercier et terminer.

Autres renseignements relatifs à la confidentialité (au besoin) :

Politique de confidentialité

Les renseignements personnels que vous fournirez à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) seront utilisés dans le cadre de l'article 3 du Fonds stratégique pour la démence de la Loi sur l'Agence de la santé publique du Canada et l'article 3 de la Loi relative à une stratégie nationale sur la maladie d'Alzheimer et d'autres démences. Ils seront traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Pourquoi recueillons-nous vos renseignements personnels?

Les renseignements personnels que vous fournissez serviront à déterminer votre admissibilité aux groupes de discussion qui seront menés pour mieux comprendre les attitudes, la sensibilisation et les expériences relatives aux collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence au Canada.

Nous vous demanderons de fournir quelques renseignements de base sur votre profil démographique ou d'emploi, y compris votre âge, votre genre, vos origines ethniques ou culturelles, votre éducation, votre revenu, votre province ou territoire de résidence, votre situation d'emploi, et le secteur dans lequel vous travaillez, afin de déterminer votre admissibilité. Si vous êtes admissible, nous vous demanderons de fournir votre nom, votre courriel et un numéro de téléphone pour communiquer avec vous au sujet de votre participation et pour vous transmettre votre paiement au terme des groupes de discussion.

Comment vos renseignements seront-ils utilisés?

Si vous êtes admissible à l'un des groupes de discussion, les réponses que vous me donnez seront transmises à l'animateur pour vérifier votre identité au début du groupe de discussion. Après leur utilisation aux fins de vérification et de communication, vos renseignements seront supprimés. Les renseignements fournis au cours du recrutement ne seront pas associés aux réponses que vous fournirez dans le cadre du groupe de discussion.

Si vous n'êtes pas admissible au groupe de discussion, sachez que les informations que vous aurez fournies seront immédiatement détruites.

Qu'adviendra-t-il si vous refusez de fournir vos renseignements personnels?

Votre participation à ce processus de recrutement est volontaire, et votre refus de fournir les renseignements personnels demandés n'entraînera aucune conséquence, mais vous ne pourrez pas prendre part aux groupes de discussion.

Quels sont vos droits?

Vous avez le droit de consulter vos renseignements personnels et d'en demander la correction ou la rectification. Vous pouvez également déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada si vous croyez que vos renseignements personnels ont été traités de façon abusive. Pour en savoir plus sur ces droits ou sur nos pratiques relatives à la protection de la vie privée, veuillez communiquer avec le Secrétariat, à l'adresse phacdementiapolicyaspcpolitiquessurlademence@phac-aspc.gc.ca.

Pour en savoir plus :

La collecte de vos renseignements personnels est décrite à Info Source, à l'adresse infosource.gc.ca. Reportez-vous aux fichiers de renseignements personnels (FRP) relatifs aux activités de sensibilisation – PSU 938.

Annexe C : Guide de discussion

Introduction

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 10 min

[Animateur, demander aux participants de se présenter.]

Connaissances et expériences personnelles relatives à la démence

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 20 min

Compréhension générale et perceptions liées à la démence

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 30 min

Veuillez inscrire votre réponse dans la fenêtre de clavardage. Vous pouvez la transmettre à tout le groupe [« Everyone »].

[Si les participants ont des difficultés à inscrire leur réponse dans la fenêtre de clavardage, leur demander de répondre à voix haute.]

Pour les besoins de notre conversation d'aujourd'hui, le mot démence est un terme générique utilisé pour décrire un ensemble de symptômes touchant le fonctionnement du cerveau, qui sont causés par des maladies ou des lésions neurodégénératives ou vasculaires. La démence se caractérise par un déclin des capacités cognitives telles que la mémoire, la conscience de soi, du lieu et du temps, le langage, les compétences de base en mathématiques, le discernement et la planification. La démence peut également affecter l'humeur et le comportement.

Interactions avec les personnes atteintes de démence en milieu de travail

Durée de la section : 20 min/durée cumulative : 50 min

Mesures de soutien aux clients atteints de démence en milieu de travail

Durée de la section : 15 min/durée cumulative : 65 min

Formation et développement des compétences

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 75 min

Initiatives communautaires

Durée de la section : 10 min/durée cumulative : 85 min

Dans une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence, des mesures sont mises en place pour permettre aux personnes atteintes de démence de préserver et d'améliorer leur santé et leur bien-être, de vivre de façon autonome, de se déplacer en toute sécurité, d'accéder aux activités locales, et de maintenir des réseaux sociaux.

Conclusion

Durée de la section : 5 min/durée cumulative : 90 min

[Animateur, recueillir les questions supplémentaires soumises en privé par la fenêtre de clavardage, et explorer tout autre point d'intérêt.]

Nous avons couvert tous les sujets que nous devions aborder.

Merci. Nous vous sommes vraiment reconnaissants d'avoir pris le temps de nous faire part de votre point de vue. Votre contribution est très importante.

Annexe D : Rapport sur la méthodologie quantitative

Méthodologie

L'approche globale d'Earnscliffe pour cette étude consistait à mener une enquête en ligne robuste auprès de la population générale (minimum n = 5 300) afin d'obtenir un échantillon suffisant parmi les publics et groupes démographiques clés. Une discussion détaillée de l'approche utilisée pour mener à bien cette recherche est présentée ci-dessous.

Conception du questionnaire

Les questionnaires de cette étude ont été conçus en collaboration par Earnscliffe et l'ASPC. Ils ont été proposés aux répondants en anglais et en français et ont été remplis en fonction de leurs préférences.

Conception et sélection de l'échantillon

Le plan d'échantillonnage de l'étude a été conçu par Earnscliffe en collaboration avec l'ASPC, et l'échantillon a été constitué par Léger, en fonction des instructions d'Earnscliffe. Les enquêtes ont été réalisées à l'aide du panel de recherche en ligne de Léger.Les empreintes numériques ont été utilisées pour s'assurer qu'aucun répondant ne répondait plus d'une fois à l'enquête en ligne.

Le plan d'échantillonnage de la recherche quantitative prévoyait une enquête en ligne auprès de 5 000 résidents canadiens dans les dix provinces, ainsi qu'une enquête téléphonique auprès de 300 autres Canadiens vivant dans les territoires (n = 100 dans chacun des territoires du Nunavut, du Yukon et du Nord-Ouest). Cette approche d'échantillonnage de la population générale devait être complétée par 40 cas, qui ont fait l'objet d'une estimation afin d'atteindre un minimum de 100 réponses à l'enquête en ligne dans chacun des publics cibles (définis ci-dessous).

La collecte de données a été étendue à un total de n = 6 049 afin d'atteindre la taille de l'échantillon souhaité pour chaque public et de préserver le profil de la population générale.

Au total, le tableau ci-dessous montre le taux d'incidence estimatif, la taille prévue de l'échantillon et l'échantillon final pour chaque public cible :

Genre Proportion réelle Échantillon attendu Échantillon final Incidence non pondérée
Femme 51,40 % 2724 3169 53 %
Homme 48,60 % 2576 2703 46 %
L'âge Proportion réelle Échantillon attendu Échantillon final Incidence non pondérée
18 à 34 ans 27,30 % 1447 1539 25 %
35 à 54 ans 34,10 % 1807 2260 37 %
55 ans et plus 38,60 % 2046 2250 37 %
La région Proportion réelle Échantillon attendu Échantillon final Incidence non pondérée
Canada atlantique (n = 100 par province) 6,80 % 400 448 7 %
Québec 23,40 % 1 170 1771 29 %
Ontario 38,30 % 1865 1938 32 %
Manitoba/Saskatchewan (minimum de n = 100 par province) 6,50 % 330 326 5 %
Alberta 11,20 % 560 588 10 %
Colombie-Britannique 13,50 % 675 678 11 %
Territoires (n = 100 par territoire) 0,30 % 300 300 5 %
Public cible Taux d'incidence estimatif Échantillon attendu Échantillon final Incidence non pondérée

Secteur d'emploi[i]

Commerce de détail et services alimentaires 8,7 % 461 231 4 %
Transports et sécurité publique 3,0 % 159 126 2 %
Organismes récréatifs, de conditionnement, communautaires et religieux 1,6 % 100 (dont 80 naturellement présents dans l'échantillon de base et un suréchantillon de 20) 224 4 %
Services financiers 2,6 % 138 105 2 %

Aidants naturels de personnes atteintes de démence

Aidants naturels non rémunérés 16,0 % 800 1869 31 %

Communautés ethniques et culturelles en situation minoritaire

Noire 4,3 % 228 222 4 %
Hispanique (Amérique du Sud) 1,6 % 100 (dont 80 naturellement présents dans l'échantillon de base et un suréchantillon de 20) 186 3 %
Asie du Sud-Est 7,1 % 376 467 8 %
Asie du Sud 5,8 % 307 330 5 %
2SLGBTQ+ 4,0 % 212 540 9 %

Tous les répondants étaient des adultes canadiens âgés de 18 ans et plus. Le profil des répondants est celui de la population générale.

Collecte de données

Les enquêtes ont été menées en anglais et en français, selon la préférence du répondant, entre le 21 avril et le 24 mai 2023.

Pondération

Outre la fixation de quotas, les données finales ont été pondérées pour reproduire la distribution réelle de la population par région, âge et sexe selon les données de recensement les plus récentes disponibles. Dans ce cas, une pondération par cellule a été effectuée, un multiplicateur étant appliqué à chaque répondant afin que les proportions démographiques finales correspondent à celles de la population souhaitée.

Non-réponse

Il y a un risque de biais de non-réponse, car certains types de personnes peuvent être moins enclins à participer à la recherche.

Contrôles de qualité

Avant de lancer l'enquête, Earnscliffe a testé les liens pour s'assurer que la programmation correspondait aux questionnaires. Léger a effectué un test préalable des enquêtes et les données ont été examinées par Earnscliffe avant le lancement complet des enquêtes. Une fois le test préalable terminé, Earnscliffe a examiné les données pour s'assurer que tous les schémas de saut fonctionnaient et que le questionnaire était facilement compris par tous les répondants.

Rapport

Les résultats en majuscules figurant dans les tableaux présentés sous pli séparé indiquent que la différence entre les groupes démographiques analysés est considérablement plus élevée que les résultats trouvés dans les autres colonnes du tableau. Dans le texte du rapport, sauf indication contraire, les différences démographiques mises en évidence sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 95 %. Le test Z est le test statistique qui a servi à interpréter les résultats.

Résultats - Dispositions finales

Enquête en ligne

Non résolu (U) 22202
Les invitations par courrier électronique rebondissent 46
Invitations par courrier électronique restées sans réponse 22 156
Unités non répondantes du champ de l'enquête (IS) 1324
Abandon de la part des répondants qualifiés 1324
Unités répondantes (R) 5749
Enquêtes terminées disqualifiées - quota atteint 0
Enquêtes terminées disqualifiées pour d'autres raisons 0
Enquêtes terminées 5749
Échantillon potentiel (U+IS+R) 29275
Taux de réponse = R / (U + IS + R) 19,6 %

Enquête téléphonique

Non résolu (U) 626
Pas de réponse 626
Unités non répondantes du champ de l'enquête (IS) 3021
Non-réponse des répondants admissibles 626
Refus du répondant 2059
Problème de langue 12
Répondant sélectionné non disponible (maladie, congé, vacances, autres) 62
Abandons précoces 262
Unités répondantes (R) 300
Enquêtes terminées disqualifiées - quota atteint 0
Enquêtes terminées disqualifiées pour d'autres raisons 0
Entretiens terminés 300
Échantillon potentiel (U+IS+R) 3947
Taux de réponse = R / (U + IS + R) 7,6 %

Marge d'erreur

Les répondants à l'enquête par téléphone/vidéoconférence ont été sélectionnés parmi ceux qui se sont portés volontaires ou se sont inscrits pour participer aux enquêtes en ligne. L'échantillon étant basé sur les personnes qui se sont initialement auto-sélectionnées pour participer au panel, il n'est pas possible de calculer l'estimation de l'erreur d'échantillonnage. Les résultats de ces enquêtes ne peuvent pas être décrits comme statistiquement extrapolables à la population cible. Le traitement de l'échantillon non probabiliste est conforme aux Normes pour la recherche sur l'opinion publique du gouvernement du Canada - Sondages en ligne.

Groupes démographiques

Bien que les procédures d'échantillonnage et la pondération des données soient utilisées pour s'assurer que l'échantillon final ressemble à la population dans son ensemble, par région, âge et sexe, il existe d'autres données démographiques qui peuvent être utilisées pour comprendre la composition de l'échantillon. Ces autres données démographiques sont illustrées ci-dessous.

Démographie Pondéré Non pondéré
L'âge
18 à 24 ans 10 % 8 %
25 à 34 ans 17 % 17 %
35 à 44 ans 17 % 18 %
45 à 54 ans 16 % 19 %
55 à 64 ans 18 % 18 %
65 ans et plus 24 % 20 %

Identité de genre

Femme 51 % 53 %
Homme 49 % 46 %
Autre identité de genre 1 % 1 %

La région

Canada atlantique 7 % 7 %
Québec 23 % 29 %
Ontario 39 % 32 %
Manitoba/Saskatchewan 6 % 5 %
Alberta 11 % 10 %
Colombie-Britannique 14 % 11 %
Territoires 0 % 5 %

Orientation sexuelle

Hétérosexuel 87 % 87 %
Lesbienne 1 % 1 %
Gai 3 % 3 %
Bisexuel 3 % 3 %
Autre 2 % 2 %

La langue

Anglais 71 % 66 %
Français 21 % 26 %
Anglais et français indifféremment 2 % 3 %
Autre 6 % 5 %
Démographie Pondéré Non pondéré
Identité ethnique ou culturelle
Asie du Sud-Est 9 % 8 %
Asie du Sud 6 % 5 %
Noire 4 % 4 %
Autochtone 3 % 4 %
Hispanique 3 % 3 %
Autre identité ethnique ou culturelle non caucasienne 1 % 1 %
Aucune de ces réponses 72 % 73 %

Identité autochtone (parmi ceux qui s'identifient comme Autochtones)

Premières Nations 61 % 55 %
Métis 32 % 32 %
Inuit 3 % 11 %
Aucune de ces réponses 3 % 3 %

Éducation

Études secondaires ou moins 23 % 22 %
Programme d'apprentissage, école supérieure ou CÉGEP 30 % 31 %
Certificat universitaire ou baccalauréat 34 % 35 %
Diplôme d'études supérieures 12 % 12 %

Situation professionnelle

Étudiant 6 % 5 %
Employé 59 % 63 %
Au chômage 6 % 6 %
Incapacité de travailler 3 % 3 %
Retraité 25 % 22 %

Revenu du ménage

Moins de 40 000 $ 19 % 18 %
Entre 40 000 $ et 59 999 $ 15 % 15 %
Entre 60 000 $ et 99 999 $ 26 % 26 %
100 000 $ et plus 30 % 31 %
Démographie Pondéré Non pondéré
Taille de la collectivité
Grand centre urbain 54 % 50 %
Centre de population urbaine moyenne 20 % 21 %
Petit centre urbain 16 % 18 %
Rural/éloigné 8 % 9 %

Annexe E:Questionnaire de sondage

Page d'accueil pour les entretiens en ligne

Nous vous remercions d'avoir accepté de participer à ce sondage sur la démence. Nous pensons qu'il vous faudra environ 15 minutes pour répondre au sondage.

[SUIVANT]

Page de présentation pour les entretiens en ligne

Informations générales

Cette étude est menée par Earnscliffe Strategies, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de l'Agence de santé publique du Canada.

Nous vous demandons de nous faire part de vos opinions/expertises qui seront utilisées pour comprendre les attitudes, les connaissances et les expériences liées aux collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence au Canada. Ces informations permettront d'orienter les efforts et de hiérarchiser les options d'investissement destinées à favoriser le vieillissement en bonne santé et la qualité de vie au sein de ces collectivités. Cette recherche permettra également de mieux comprendre les infrastructures, les environnements physiques et sociaux, ainsi que les programmes et politiques disponibles pour soutenir les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence.

Comment fonctionne le sondage en ligne?

a) Nous vous demandons de nous faire part de vos opinions et de vos expériences en ce qui concerne les collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence, par le biais d'un sondage en ligne.

b) Le sondage devrait durer 15 minutes.

c) Votre participation au sondage est entièrement volontaire.

d) Votre décision de participer ou non n'aura aucune incidence sur les relations que vous pourriez avoir avec le gouvernement du Canada.

e) Les réponses aux sondages incomplètes ou abandonnées seront supprimées.

f) Une fois que vous aurez soumis votre sondage, il ne sera plus possible de modifier les réponses individuelles.

Qu'en est-il de vos informations personnelles?

a) Les renseignements personnels que vous fournissez à l'Agence de la santé publique du Canada sont régis par la Loi sur la protection des renseignements personnels et sontrecueillis en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé, conformément à la Directive sur les pratiques relatives à la protection de la vie privée du Conseil du Trésor. Nous ne recueillons que les informations dont nous avons besoin pour mener à bien le projet de recherche.

b) Objectif de la collecte: Nous ne vous demanderons pas de nous fournir des informations permettant de vous identifier directement, telles que votre nom ou votre date de naissance complète, mais nous avons besoin de vos informations personnelles, telles que des données démographiques, des points de vue et des opinions, afin de mieux comprendre le sujet de la recherche. Cependant, vos réponses sont toujours combinées avec celles d'autres personnes à des fins d'analyse et de rapport.

c) Comment vos informations seront-elles utilisées? Nous n'utiliserons jamais les réponses individuelles. Les réponses que vous fournissez seront agrégées et utilisées dans des rapports internes.

d) Vos droits en vertu de la Loi sur la protection des renseignements personnels : Vous avez le droit de déposer une plainte auprès du Commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous estimez que vos renseignements personnels n'ont pas été traités correctement. Pour obtenir de plus amples renseignements sur ces droits ou sur la façon dont nous traitons vos renseignements personnels, veuillez communiquer avec le coordonnateur de la protection des renseignements personnels de l'Agence de la santé publique du Canada au 613-948-1219 ou à l'adresse privacy-vie.privee@hc-sc.gc.ca.

e) Pour toutes les questions pour lesquelles vous avez la possibilité de taper vos propres réponses, veuillez ne pas taper d'informations personnelles identifiables.

Que se passe-t-il après le sondage en ligne?

Le rapport final rédigé par Earnscliffe Strategies sera mis à la disposition du public par Bibliothèque et Archives Canada (http://www.bac-lac.gc.ca/).

Si vous avez des questions sur le sondage, vous pouvez contacter Earnscliffe Strategies à l'adresse suivante : info@earnscliffe.ca.

Votre aide est très appréciée et nous attendons avec impatience votre retour d'information.

[PASSER À LA Q1]

Introduction aux entretiens téléphoniques

Informations générales

Cette étude est menée par Earnscliffe Strategies, une société canadienne de recherche sur l'opinion publique, pour le compte de l'Agence de santé publique du Canada.

Nous vous demandons de nous faire part de vos opinions et de votre expertise, ce qui nous aidera à comprendre les attitudes, les connaissances et les expériences liées aux collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence au Canada.

Votre participation à l'étude est volontaire et totalement confidentielle. Toutes vos réponses resteront confidentielles et seront combinées avec les réponses de tous les autres répondants. Vos informations personnelles sont régies par la loi sur la protection de la vie privée. N'hésitez pas à m'en faire part si vous souhaitez obtenir plus de détails sur la manière dont vos informations personnelles seront collectées, utilisées et divulguées, ou si vous souhaitez obtenir plus d'informations sur vos droits en matière de protection de la vie privée. Le sondage devrait durer environ 22 minutes.

[NOTE DE L'INTERVIEWEUR : Si le répondant demande plus d'informations, lisez les sections a à d de la question « Qu'en est-il de vos informations personnelles? » fournie dans le script en ligne].

Pouvons-nous commencer?

[PASSER À LA Q1]

Section 1 : Présélection

1. Quel était votre sexe à la naissance? Le sexe fait référence au sexe attribué à la naissance.

2. En quelle année êtes-vous né?

[SAISIR L'ANNÉE]

3. [SI LE RÉPONDANT REFUSE DE DONNER L'ANNÉE] Pouvons-nous classer votre âge dans l'une des catégories d'âge générales suivantes?

Moins de 18 ans [TERMINER] 0

4. Dans quelle province ou quel territoire habitez-vous?

Section 2 : Expérience de la démence

5. La démence est un terme générique utilisé pour décrire un ensemble de symptômes affectant les fonctions cérébrales et provoqués par des maladies ou des lésions neurodégénératives et vasculaires. Elle se caractérise par un déclin des capacités cognitives. Ces capacités comprennent : la mémoire, la conscience de la personne, du lieu et du temps, le langage, les compétences mathématiques de base, le jugement et la planification. La démence peut également affecter l'humeur et le comportement.

Aujourd'hui ou au cours des dix dernières années, dans le cadre d'un travail rémunéré ou en tant que bénévole, avez-vous exercé une fonction dans laquelle vous avez été en contact ou pourriez être amené à être en contact avec des personnes atteintes de démence? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

SI Q5=1 À 4 CODER COMME EXPÉRIENCE D'INTERACTION AVEC DES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE

6. [SI LE RÉPONDANT A DE L'EXPÉRIENCE D'INTERACTION AVEC DES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE] À quelle fréquence interagissez-vous (ou avez-vous interagi) avec des personnes atteintes de démence?

7. [SI LE RÉPONDANT A DE L'EXPÉRIENCE D'INTERACTION AVEC DES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE] Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le secteur dans lequel vous travaillez ou travailliez lorsque vous interagissiez avec des personnes atteintes de démence?

8. S'il y a lieu, qui connaissez-vous ou avez-vous connu qui sont atteints ou étaient atteints de démence? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent et choisir toute réponse pertinente. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

9. Un aidant naturel non rémunéré est défini comme une personne qui fournit ou a fourni des soins et de l'aide à une personne atteinte de démence et qui est non rémunéré. Un aidant naturel non rémunéré peut réaliser un éventail de tâches pour une personne atteinte de démence. Au cours des cinq dernières années, avez-vous effectué l'une ou l'autre des choses suivantes pour une personne atteinte de démence sans recevoir de rémunération? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

SI Q9=1 À 5 CODER COMME AIDANT NATUREL NON RÉMUNÉRÉ

10. [S'IL S'AGIT D'UN AIDANT NATUREL NON RÉMUNÉRÉ] Au cours des cinq dernières années, avez-vous vécu l'une des expériences suivantes pendant que vous étiez avec la personne atteinte de démence à qui vous fournissiez des soins? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

11. [S'IL S'AGIT D'UN AIDANT NATUREL NON RÉMUNÉRÉ] Parmi les difficultés suivantes, quelles sont celles que vous avez rencontrées, le cas échéant, lorsque vous avez eu accès ou avez utilisé des recommandations et conseils en matière de démence liés aux soins que vous fournissez? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES]

Section 3 : Connaissance de la démence

12. Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que vous n'êtes pas du tout informé, 3 que vous êtes moyennement informé et 5 que vous êtes très bien informé, dans quelle mesure diriez-vous que vous êtes informé sur la démence?

13. Sur une échelle de 1 à 5, où 1 signifie un impact nul, 3 un impact modéré et 5 un impact très important, quel est l'impact global, selon vous, de la démence au Canada aujourd'hui?

14. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec les affirmations suivantes? [RANDOMISER]

15. Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie « pas à l'aise », 3 « modérément à l'aise » et 5 « très à l'aise », dans quelle mesure vous sentiriez-vous ou vous sentez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?

16. [SI LE CONFORT>3 ET <98] Pourquoi vous sentiriez-vous à l'aise d'interagir avec une personne atteinte de démence?

17. [SI CONFORT<3] Pourquoi vous sentiriez-vous mal à l'aise dans vos relations avec une personne atteinte de démence? [SÉLECTIONNER TOUTES]

18. Lorsqu'il s'agit de communiquer avec une personne atteinte de démence, quels sont, selon vous, les conseils recommandés? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

Les encouragements non verbaux (tels que le contact visuel et le hochement de tête)

Section 5 : Collectivités inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence

19. Comment évalueriez-vous la capacité de votre communauté à favoriser le vieillissement en bonne santé, notamment en permettant aux personnes âgées de rester engagées dans la vie de la communauté?

20. [POUR INTERNET : AFFICHER SUR LA MÊME PAGE QUE LA QUESTION CI-DESSUS] Pourquoi décrivez-vous ainsi votre communauté (pour sa capacité à favoriser un vieillissement en bonne santé, y compris l'engagement communautaire des personnes âgées)?

QUESTION OUVERTE

21. Avez-vous entendu parler du concept de communautés inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence?

22. Les communautés inclusives à l'égard des personnes atteintes de démence permettent à ces personnes :

Sur une échelle de 1 à 5 où 1 signifie que ce n'est pas du tout une priorité, 3 une priorité modérée et 5 une très grande priorité, quel niveau de priorité donneriez-vous au fait que votre communauté devienne davantage inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence?

23. Pourquoi avez-vous évalué de cette façon la priorité de votre communauté à être plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence? (QUESTION OUVERTE)

24. Savez-vous si votre communauté dispose d'un guide ou d'un plan pour être plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence?

25. Quelles mesures ou activités, le cas échéant, pensez-vous qu'une collectivité inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence pourrait mettre en place? [QUESTION OUVERTE]

26. Dans la liste suivante, veuillez indiquer, le cas échéant, les mesures mises en place par votre communauté pour être plus inclusive à l'égard des personnes atteintes de démence. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT. RANDOMISER].

27. En ce qui concerne les activités conçues spécifiquement pour accueillir et inclure les personnes atteintes de démence dans votre communauté, à votre connaissance, le cas échéant, lesquelles des activités suivantes sont proposées par votre communauté? [SÉLECTIONNER TOUT. RANDOMISER].

Section 6 : Lieu de travail/organisation bénévole

28. [SI LE RÉPONDANT A UNE EXPÉRIENCE D'INTERACTION AVEC DES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE] Plus tôt, vous avez indiqué que vous travaillez ou avez travaillé, ou que vous êtes bénévole ou avez fait du bénévolat dans un rôle qui implique une interaction avec des personnes atteintes de démence. Les prochaines questions portent sur chacun de ces rôles que vous avez indiqués. Pour chacune de ces expériences, le personnel/les bénévoles de cette ou ces organisations reçoivent-ils ou ont-ils reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence?

29. [SI LA RÉPONSE À L'UNE OU L'AUTRE DES QUESTIONS EST OUI] Avez-vous personnellement reçu une formation sur la manière d'interagir avec les personnes atteintes de démence?

30. [SI LE RÉPONDANT A REÇU UNE FORMATION] Il y a combien de temps?

31. [SI LE RÉPONDANT A REÇU UNE FORMATION] Quel était l'objet ou le but de la formation? [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

32. [SI LE RÉPONDANT A OU A EU DES INTERACTIONS AU TRAVAIL] Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant le lieu où vous travaillez ou avez travaillé et où vous avez eu des interactions avec des personnes atteintes de démence?

Cette organisation [EN CAS D'INTERACTION ACTUELLE : fait/EN CAS D'INTERACTION PASSÉE : faisait] suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la manière d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.

33. [SI LE RÉPONDANT A EXPÉRIENCE EN TANT QUE BÉNÉVOLE] Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou non avec l'affirmation suivante concernant l'endroit où vous faites du bénévolat ou dans lequel vous avez fait du bénévolat et dans lequel vous avez eu des contacts avec des personnes atteintes de démence?

Cette organisation [EN CAS D'INTERACTION ACTUELLE : fait/EN CAS D'INTERACTION PASSÉE : faisait] suffisamment pour fournir une formation au personnel et aux bénévoles sur la manière d'interagir de façon appropriée avec les clients atteints de démence, dans un esprit de soutien, de respect et d'efficacité.

34. [SI LE RÉPONDANT A DE L'EXPÉRIENCE D'INTERACTION AVEC DES PERSONNES ATTEINTES DE DÉMENCE] Plus tôt, vous avez indiqué que vous travaillez ou avez travaillé, ou que vous êtes bénévole ou avez fait du bénévolat dans un rôle qui implique une interaction avec des personnes atteintes de démence. Pour chacune de ces expériences, cette organisation a-t-elle ou avait-elle pris des mesures ou adopté des politiques visant spécifiquement à assurer des interactions positives et utiles avec les personnes atteintes de démence ?

35. [SI INTERACTION ACTUELLE OU PASSÉE AU TRAVAIL/BÉNÉVOLAT] Quels problèmes, le cas échéant, avez-vous déjà remarqué chez des clients ou des consommateurs qui pourraient être liés aux symptômes de la démence? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES]

Je [SI INTERACTION ACTUELLE : n'ai/SI INTERACTION PASSÉE : n'avait] pas d'interaction directe avec des clients 0

36. [SI INTERACTION ACTUELLE OU PASSÉE AU TRAVAIL] Votre organisation [SI INTERACTION ACTUELLE : prend-elle/SI INTERACTION PASSÉE : a-t-elle pris] des mesures pour rendre les interactions en ligneplus accessibles aux personnes atteintes de troubles cognitifs (tels que la démence)?

37. [SI OUI] Quelles sont ces mesures? [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT. RANDOMISER. ANCRER AUTRE].

Section 7 : Données démographiques

Les dernières questions sont strictement destinées à des fins statistiques. Toutes vos réponses sont totalement confidentielles.

38. Quelle langue parlez-vous le plus souvent à la maison?

39. Vous considérez-vous comme faisant partie d'un des groupes suivants? Veuillez sélectionner toutes les réponses qui s'appliquent. [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]

40. [SI LE RÉPONDANT S'IDENTIFIE COMME AUTOCHTONE] Lequel des énoncés suivants vous décrit le mieux? Êtes-vous un membre des Premières Nations, un Métis ou un Inuk [SÉLECTIONNER TOUTES LES RÉPONSES QUI S'APPLIQUENT]?

41. [SI LE RÉPONDANT S'IDENTIFIE COMME APPARTENANT AUX PREMIÈRES NATIONS] Habitez-vous dans une réserve ou une communauté des Premières Nations au moins six mois par an?

42. Quel est le niveau d'études le plus élevé que vous ayez atteint?

43. Quelle est votre situation professionnelle actuelle?

44. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre ménage? C'est-à-dire le revenu total de toutes les personnes de votre ménage, avant impôts.

45. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux l'endroit où vous vivez actuellement?

46. Quel est votre genre? Il s'agit du genre auquel vous vous identifiez, qui peut être différent du sexe attribué à la naissance et qui peut être différent de ce qui est indiqué sur les documents juridiques.

47. Quelle est votre orientation sexuelle?

SI (Q46<9 ET N'EST PAS ÉGALE À Q1) OU (SI Q47>1 et Q47<9), CODER COMME 2SLGBTQ+.

48. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal?

[SAISIR LES TROIS PREMIERS CARACTÈRES DU CODE POSTAL. FORMAT A1A]

[PRÉSÉLECTION UNIQUEMENT AJOUTER LES QUESTIONS A À J]

Le sondage est terminé. Nous vous remercions de votre participation!

[i] Caractéristiques de la population active selon l'industrie, données annuelles (x 1 000) https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1410002301&request_locale=fr