Prise de décisions concernant le recours à des mesures de protection individuelle pour prévenir la propagation des maladies respiratoires infectieuses.

Rapport

Préparé pour l'Agence de la santé publique du Canada

Nom du fournisseur : Abacus Data
Numéro de contrat : CW2337715
Valeur du contrat : 247 799,40 $
Date d'attribution : Le 15 novembre 2023
Date de livraison : Le 25 mars 2024 Numéro d'enregistrement : POR 085-23

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cpab_por-rop_dgcap@hc-sc.gc.ca

Ce rapport est aussi disponible en anglais

Prise de décisions concernant le recours à des mesures de protection individuelle pour prévenir la propagation des maladies respiratoires infectieuses.
Rapport final
Préparé par Abacus Data, pour l'Agence de la santé publique du Canada
Mars 2024

L'Agence de la santé publique du Canada a demandé à Abacus Data d'effectuer un sondage de l'opinion publique pour comprendre comment les gens prennent des décisions concernant l'utilisation des mesures de protection individuelle (MPI) pour se protéger des maladies infectieuses respiratoires. Au total, 6 611 personnes au Canada ont été interrogées par le biais d'un panel en ligne représentatif de la population canadienne. Le sondage en ligne a été réalisé entre le 15 février et le 28 février 2024. De plus, 8 groupes de discussion ont été organisés en ligne durant l'automne 2023, et une communauté qualitative en ligne composée de 100 participants s'est déroulée au mois de janvier 2024. Cette publication fait état des résultats de cette recherche.

Cette publication est aussi disponible en anglais sous le titre : Decision-making Regarding the Use of Personal Protective Measures to Prevent the Spread of Respiratory Infectious Diseases.

Autorisation de reproduction

Cette publication ne peut être reproduite qu'à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit être obtenue auprès de l'Agence de la santé publique du Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez envoyer un courriel à : cpab_por-rop_dgcap@hc-sc.gc.ca
Santé Canada, CCRC
200 Eglantine Driveway, Tunney's Pasture
Immeuble Jeanne Mance, AL 1915C
Ottawa, Ontario K1A 0K9

Numéro de catalogue : H14-638/2024F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-72729-5
Publications connexes (numéro d'enregistrement : 085-23) : 240356

© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par l'Agence de la santé publique du Canada, 2024

Table des matières

Table des illustrations

1 Sommaire exécutif

1.1 Objet de l'étude

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) et Santé Canada doivent comprendre comment les gens prennent des décisions concernant l'utilisation des mesures de santé publique (MSP) pour se protéger et protéger leur entourage contre la COVID-19 et autres maladies respiratoires infectieuses (MRI). Les MSP ont constitué l'un des principaux outils mis à la disposition des organismes de santé publique pour réduire la transmission de la COVID-19 au sein des communautés au cours de la pandémie et dans le cadre d'autres maladies infectieuses. Les MSP non pharmaceutiques que les gens peuvent utiliser, autrement appelées mesures de protection individuelle (MPI), comprennent des mesures telles que le fait de porter un masque, de rester chez soi en cas de maladie, et d'améliorer la ventilation en intérieur.

La phase qualitative a pour objectif de mieux saisir comment le public canadien comprend, perçoit et utilise les MPI dans le contexte évolutif de la COVID-19 et autres MRI. Plus précisément, la recherche qualitative aidera l'ASPC à comprendre les principaux éléments de décisions et les processus décisionnels relatifs à l'adoption initiale des MPI, et à leur utilisation soutenue au fil du temps, et selon les différents contextes liés aux maladies respiratoires.

L'objectif de la phase quantitative de l'étude est de compléter les résultats qualitatifs par des données quantitatives. L'étude évalue la manière dont les gens comprennent et utilisent les MPI pour se protéger et protéger leur entourage. Le sondage permet également de mesurer les facteurs contextuels, les informations externes et les obstacles rencontrés par les personnes vivant au Canada lorsqu'il s'agit de prendre des décisions concernant l'adoption et le maintien de l'utilisation des MPI.

L'ensemble de la recherche permettra d'informer et de soutenir l'élaboration d'orientations et de stratégies de communication relatives à l'utilisation des MPI, ce qui contribuera à la prévention, au contrôle et à la réduction de la propagation des maladies infectieuses au sein de la population du Canada. Les résultats s'appuieront sur notre compréhension de l'évaluation des risques individuels pour mieux saisir la façon dont les personnes prennent des décisions lorsqu'il s'agit d'utiliser des MPI afin d'éviter de contracter la COVID-19 et autres maladies respiratoires infectieuses.

Les résultats de cette étude sur l'opinion publique permettront de veiller à ce que les conseils sur l'utilisation des MPI demeurent efficaces et pertinents. Ils serviront également à l'élaboration future de produits, d'outils et de messages relatifs aux MPI, destinés au grand public, afin que les Canadiens soient bien informés et mieux protégés.

1.2 Objectifs de l'étude

L'objectif général de cette étude est de comprendre la façon dont les gens décident du moment et de la manière dont ils utilisent les MPI pour se protéger et protéger leur entourage contre les maladies respiratoires infectieuses. Les résultats serviront de base à l'élaboration de produits, d'outils et de messages relatifs aux MPI, destinés au grand public.

Les objectifs de recherche spécifiques sont, entre autres, les suivants :

1.3 Méthodologie

1.3.1 Étude qualitative

Les résultats de l'étude qualitative ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large, car les participants n'ont pas été sélectionnés au hasard. Par nature, l'étude qualitative est de nature directionnelle.

Groupes de discussion

La phase qualitative de l'étude a consisté en huit (8) groupes de discussion en ligne avec le public au Canada, qui se sont déroulés entre le 11 décembre et le 14 décembre 2023.

Les guides de discussion des groupes de discussion (en anglais et en français), ainsi que les questions de qualification utilisées pour le recrutement, sont joints à l'annexe.

Communauté en ligne

La communauté en ligne s'est déroulée du 7 au 22 janvier 2024, avec 102 adultes répartis dans tout le pays. La communauté en ligne a été conçue pour sonder et explorer l'évolution des MPI adoptées par les personnes en réponse à la pandémie et au-delà, et pour examiner la façon dont les gens perçoivent les risques, la manière dont ils prennent leurs décisions quant à l'utilisation des MPI, ainsi que les obstacles, les facilitateurs de l'adoption des MPI, et les facteurs de motivation concernant l'utilisation des MPI.

Une communauté en ligne est un type d'étude qualitative dans laquelle les participants sont invités à participer à une série de tâches (dont certaines ne sont vues que par les modérateurs, et certaines sont vues par d'autres participants). La plateforme Recollective a été utilisée pour ce projet et a permis aux participants de partager des informations et d'échanger des idées, indépendamment de leur situation géographique ou de l'heure à laquelle ils étaient disponibles.

Les participants de la communauté ont été invités à tenir un journal en ligne pendant 3 à 5 jours, détaillant leurs activités, le risque perçu de contracter une MRI, et la manière dont ils ont choisi d'utiliser ou de ne pas utiliser les MPI. Le guide de discussion pour la communauté est fourni dans l'annexe. Le recrutement a été effectué en interrogeant les participants à l'aide d'un processus de sélection. Les candidats ont été sélectionnés en fonction des groupes cibles spécifiques définis pour l'étude, comme indiqué ci-dessous (le questionnaire de recrutement se trouve également dans l'annexe).

1.3.2 Étude quantitative

Le sondage quantitatif en ligne a été réalisé entre le 15 et le 28 février 2024. Au total, 6 611 sondages ont été réalisés dans tout le Canada par le biais d'un panel en ligne. Les 6 611 sondages comprennent des suréchantillons régionaux, ainsi qu'un suréchantillon comprenant 200 Autochtones et 400 jeunes (âgés de 12 à 17 ans), soit n=301 Autochtones et n=470 jeunes ayant répondu. Tous les résultats ont été pondérés en fonction du recensement canadien de 2021 réalisé par Statistique Canada. La pondération garantit que les résultats des pourcentages globaux rapportés ne sont pas influencés par la décision de suréchantillonner des groupes clés.

Tous les jeunes de 16 ans et moins (et certains jeunes de 17 et 18 ans) ont été recrutés par l'intermédiaire de leurs parents ou tuteurs dans le but de participer au sondage.

Comme il s'agit d'un échantillon non probabiliste, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large, et aucune marge d'erreur n'est associée aux conclusions, car la méthode d'échantillonnage utilisée ne garantit pas que l'échantillon représente la population cible avec une marge d'erreur d'échantillonnage connue. Les pourcentages rapportés ne peuvent être généralisés à aucun groupe autre que l'échantillon étudié et, par conséquent, aucune inférence statistique formelle ne peut être établie entre les résultats de l'échantillon et l'ensemble de la population.

Analyses de sous-groupes et arrondissements

En complément de l'analyse descriptive, une analyse a été réalisée pour établir les différences d'opinions en fonction des caractéristiques démographiques personnelles, telles que le lieu de résidence, le genre et l'identité (p. ex. Autochtone). Les différences entre les groupes sont mises en évidence dans le rapport si elles sont suffisamment importantes pour présenter un intérêt substantiel (p. ex. si elles modifient notre compréhension de la structure sous-jacente de l'opinion, ou si elles indiquent des défis ou des opportunités de communication différents), et si elles sont basées sur des échantillons suffisamment importants pour être fiables.

Veuillez noter qu'en raison des arrondissements, il se peut que, dans certains cas, les catégories regroupées diffèrent d'un point de pourcentage par rapport à leur présentation individuelle, et que les totaux n'atteignent pas 100 %.

Les principaux sous-groupes ayant fait l'objet d'une analyse tout au long du rapport sont : les données démographiques (p. ex. l'âge, le genre, la situation géographique), le statut à risque et le statut vaccinal. La ventilation complète des résultats est présentée dans les tableaux de données ci-joints, sous pli distinct.

Les différences entre les sous-groupes ont d'abord été identifiées en utilisant des comparaisons de cellules au niveau de la valeur p <0,05. Tout au long du rapport, les différences mettant en évidence des tendances significatives au sein de l'échantillon du sondage ou abordant une hypothèse dans le cadre des résultats, ont été mises en évidence. Bien que les statistiques inductives aient d'abord été utilisées pour faciliter l'identification de ces différences, elles ne servent qu'à mettre en évidence les tendances au sein de l'ensemble de données existant, car elles ne peuvent pas être extrapolées à un public plus large.

Une analyse de régression et de segmentation a été réalisée pour mieux comprendre les résultats et atteindre les objectifs du projet. De plus amples détails sur la segmentation sont disponibles à la section 4.6, et la méthodologie de régression est décrite dans l'annexe.

Une note sur le suivi relatif aux sondages précédents. En 2023, Abacus Data a entrepris un sondage analogue sur les MSP, et certaines de ces questions ont été répétées dans le présent sondage. L'enquête de 2023 n'avait été menée qu'auprès d'adultes, et c'est la raison pour laquelle les comparaisons avec 2023 n'utilisent que les réponses des adultes recueillies en 2024.

Les personnes présentant un risque élevé de maladie grave et d'effets négatifs sur la santé sont celles qui n'ont pas reçu toutes les doses de vaccin recommandées, ainsi que celles qui présentent un certain nombre d'autres facteurs liés à l'âge et à l'état de santé. Dans le cadre de ce rapport, les personnes à risque en raison de leur âge et de leur état de santé seront différenciées des personnes à risque en raison de leur statut vaccinal, car la perception du risque, les attitudes et les comportements à l'égard des maladies respiratoires infectieuses varient considérablement d'un groupe à l'autre.

Dans ce rapport, les personnes à risque en raison de leur âge et de leur état de santé seront identifiées comme « à risque », en fonction des caractéristiques suivantesNote de bas de page 1 :

1.4 Valeur du contrat

La valeur totale du contrat pour le projet s'élevait à 247 799,40 $, y compris les taxes applicables.

1.5 Déclaration de neutralité politique

Je certifie par la présente, en tant que représentant d'Abacus Data, que les produits fournis sont entièrement conformes aux exigences de neutralité politique du gouvernement du Canada décrites dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans les Procédures de planification et d'attribution des contrats de recherche sur l'opinion publique. De manière plus précise, les produits fournis ne comprennent pas d'informations sur les intentions de vote, les préférences des partis politiques, les positions auprès de l'électorat ou l'évaluation des performances d'un parti apolitique ou de ses dirigeants.

Richard Jenkins, titulaire d'un doctorat, PAIM

1.6 Sommaire des constatations

1.6.1 Environnement actuel - Risque perçu et circulation

Les conseils en matière de santé publique pour les maladies respiratoires infectieuses (MRI) demeurent utiles lors de l'adoption de MPI pour lutter contre les MRI, mais la perception des risques par le public a légèrement évolué au fil du temps. Par rapport à l'enquête de 2023, les risques perçus liés à la COVID-19 ont diminué (mais pas sa gravité perçue), tandis que les préoccupations et les risques perçus liés au virus respiratoire syncytial (VRS) et au virus grippal ont diminué.

Tant la COVID-19 que le VRS sont perçus comme présentant le même niveau de risque de conséquences graves, avec un score de 3,6 (moyenne sur une échelle de 10 points), suivis par la grippe avec un score de 3,4. Les perceptions ont légèrement évolué par rapport à l'année précédente, avec une baisse de la perception du risque personnel de conséquences graves pour la COVID-19, passant de 3,8 à 3,6, tandis que les perceptions relatives au VRS et à la grippe sont restées stables dans l'ensemble.

Bien que le risque individuel perçu de conséquences graves ait diminué pour la COVID-19, celle-ci continue d'être considérée comme une maladie grave parmi les adultes (30 % déclarent qu'elle « constitue un danger de mort » ou qu'elle « nécessite une hospitalisation »). Le VRS est considéré comme plus grave (37 % estiment que ce virus nécessiterait au moins une hospitalisation), alors que la grippe est considérée comme la maladie la moins grave.

En moyenne, les gens sont plus inquiets à l'idée de contracter la COVID-19, avec un score de 4,6 sur 10 (en baisse par rapport à 4,7 l'année dernière), suivi de près par le VRS (4,5 contre 4,3), et la grippe (4,4 contre 4,2). Dans l'ensemble, le niveau d'inquiétude déclaré à l'égard d'une maladie est le reflet de la probabilité, de la vulnérabilité et de la gravité perçues de la maladie. Les gens sont généralement plus inquiets s'ils croient qu'ils pourraient tomber malades, ou qu'ils pensent que leur état de santé pourrait subir des conséquences graves.

L'inquiétude moindre et les risques perçus associés à la COVID-19 se reflètent également dans les échanges avec les groupes de discussion, où la COVID-19 reste en tête des préoccupations, tandis que la grippe et le VRS sont moins souvent évoqués, et sont considérés comme ne présentant pas le même degré de contagiosité ou de gravité que la COVID-19.

Le sondage révèle qu'un faible pourcentage (14 %) pense que le niveau de circulation du MRI dans leur région est haut ou très élevé, alors que près de quatre personnes sur dix (37 %) pensent qu'il est bas ou très bas.

Ces résultats concordent avec ceux des groupes de discussion, qui ont constaté que l'environnement des risques avait changé et que les médias étaient moins attentifs à ces risques.

De plus, les communautés en ligne soulignent que la perception du risque varie : certaines personnes se sentent plus vulnérables lorsqu'elles se trouvent dans des lieux très fréquentés par des inconnus (p. ex., dans les transports en commun) que lorsqu'elles se trouvent dans des endroits plus intimes avec des personnes dignes de confiance, comme lors de dîners en famille ou entre amis. La taille des foules ou le nombre de personnes présentes influencent considérablement leur décision d'assister à un événement ou d'avoir recours aux MPI. La plupart d'entre elles préfèrent assister à des événements moins fréquentés. Le maintien d'une distance « sécuritaire » est une considération essentielle lors de l'utilisation des MPI, ce qui témoigne de l'importance de la prise en compte de l'espace dans l'évaluation des risques et les stratégies d'atténuation.

1.6.2 Prise de décisions et sources d'information relatives aux MPI

Dans l'ensemble, les personnes interrogées ont largement confiance en leur capacité personnelle à se protéger et à protéger les autres contre les MRI (84 % sont au moins plutôt d'accord) et 79 % d'entre elles estiment être suffisamment informées. Néanmoins, près d'un quart des personnes interrogées (27 %) déclarent ne pas savoir où obtenir des informations fiables sur les MPI. Bien que ces personnes se déclarent confiantes dans leurs propres capacités, 65 % d'entre elles craignent que leur entourage ne prenne pas suffisamment de mesures pour éviter la transmission des MRI.

Les médias traditionnels (39 %), l'Agence de santé publique du Canada (39 %) et les autorités locales de santé publique (38 %) sont les trois principales sources d'information relatives à la COVID-19 et aux autres MRI, trois sources réputées dans le domaine de la communication en matière de santé publique. Les amis et la famille (33 %) sont toutefois une source d'information plus courante que les prestataires de soins de santé de première ligne (30 %) et les comptes de médias sociaux du gouvernement (16 %). Il est intéressant de noter qu'il s'agit d'un domaine dans lequel les jeunes et les personnes interrogées plus jeunes se distinguent des adultes, en s'appuyant moins sur les sources officielles et les médias traditionnels, et plus sur la famille et les enseignants.

Dans l'ensemble, les personnes interrogées accordent une grande confiance aux informations de santé publique émanant du gouvernement du Canada et des prestataires de soins de santé. Le degré de confiance est légèrement plus élevé pour les prestataires de soins de santé, avec 83 % des personnes interrogées exprimant une confiance totale ou partielle dans les prestataires de soins de santé, contre 77 % pour le gouvernement du Canada. Deux personnes interrogées sur trois (64 %) estiment qu'une grande quantité d'informations erronées circule au sein de la société canadienne au sujet de la façon de se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses.

1.6.3 Attitudes à l'égard de l'utilisation des MPI

Les perceptions du risque et la circulation actuelle des MRI sont cohérentes avec le comportement des personnes interrogées et leur perception plus générale des MPI.

Les attitudes générales à l'égard des MPI sont positives, mais pas unanimes. Une vaste majorité (81 %) pense que le respect des conseils de santé publique concernant ces mesures est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de leur communauté. Au moins sept personnes sur dix (71 %) sont plutôt d'accord avec le fait que l'utilisation des MPI est importante pour elles, et plus de la moitié des personnes interrogées (59 %) déclarent utiliser les MPI pour éviter de tomber malade.

Plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) estiment qu'il est plus difficile de mettre en œuvre les MPI aujourd'hui que pendant la pandémie, et 44 % déclarent se sentir jugées si elles portent un masque ou si elles utilisent d'autres mesures de protection. L'influence des normes sociales sur le comportement est également reflétée par le fait que 60 % des personnes interrogées déclarent être plus susceptibles de porter un masque si elles voient les autres en faire autant.

Depuis le sondage de 2023, certaines attitudes ont changé chez les adultes. Un nombre beaucoup moins important d'adultes déclarent utiliser les MPI par peur de tomber malades (59 % en 2024 contre 72 % en 2023). Ils sont également moins nombreux à dire que l'utilisation de MPI est importante pour eux (71 % contre 78 %), et qu'ils sont plus enclins à porter un masque s'ils voient d'autres personnes en porter un (60 % contre 64 %).

Dans l'étude qualitative, les participants aux groupes de discussion ont évoqué l'utilisation des MPI pour se protéger (en particulier pour les personnes à risque). Certains redoutaient les risques pour leur santé, et s'isolaient autant que possible. La protection d'autrui est également mentionnée comme une motivation essentielle par les participants aux groupes de discussion. Un grand nombre d'entre eux ont déclaré qu'ils (et d'autres) devraient faire preuve de « bon sens », ce qui pourrait être interprété comme le fait de rester à la maison en cas de maladie pour protéger les autres, ou d'avoir recours aux MPI afin de protéger les personnes vulnérables.

Conformément aux résultats du sondage, la principale motivation citée dans les groupes de discussion pour l'utilisation des MPI était de réduire le risque de contracter ou de propager une MRI dans un environnement à forte densité de population, ou dans des lieux fermés (la plupart des participants peu enclins à utiliser les MPI ont déclaré qu'ils ne les utiliseraient que pour protéger les autres).

Les communautés en ligne illustrent également l'évolution des attitudes à l'égard du port du masque. Dans l'ensemble, les gens respectent le choix des autres concernant le fait de porter un masque et de recourir à d'autres mesures de protection. Certains se sentent plus en sécurité et plus à l'aise lorsque tout le monde respecte ces mesures, mais pour d'autres, le fait que leur entourage porte ou non un masque n'a aucune incidence sur leur décision. Néanmoins, certains se sentent jugés ou mal à l'aise s'ils portent un masque, alors que d'autres se sentent coupables, mal à l'aise ou jugés s'ils ne portent pas de masque au sein d'un groupe de personnes qui en portent un.

1.6.4 Utilisation des MPI

On observe des variations considérables dans l'utilisation des MPI, réparties en quatre catégories principales :

Une analyse de régression (Section 4.3.4) a été effectuée pour comprendre les facteurs d'utilisation de MPI. Chaque MPI a été évaluée en termes d'attitudes, de données démographiques, de comportements et de perception de l'efficacité de la MPI. Pour la plupart des modèles de régression, le facteur le plus important est la conviction que la MPI en question est efficace. Quelle que soit la MPI, ceux qui estiment que la MPI est efficace pour réduire la propagation des MRI sont plus susceptibles d'utiliser cette MPI que ceux qui ont tendance à penser que la MPI est moins efficace.

Par ailleurs, de nombreuses variables sont positivement associées à l'utilisation de l'ensemble ou de la plupart des MPI.

Dans l'ensemble, les résultats indiquent que les facteurs d'utilisation des MPI varient en fonction de la mesure (raj-r2 varie de 0,216 pour tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir à 0,407 pour le fait de porter un masque). Il est plus facile d'expliquer le port du masque que les autres formes d'utilisation des MPI.

Les groupes de discussion ont constaté que l'utilisation des MPI tend à être déterminée par la situation, les personnes évaluant des facteurs tels que le nombre de personnes (foule), les personnes à rencontrer, leur compréhension des taux d'infection dans la communauté, la capacité à maintenir des distances sécuritaires, en particulier dans les situations de foule et dans les lieux publics, et le fait qu'elles présentent ou non des symptômes elles-mêmes. Les personnes appartenant à la catégorie à risque élevéNote de bas de page 2 ont tendance à adopter une approche plus prudente, à planifier à l'avance, et à percevoir les situations comme présentant un risque plus élevé que les personnes faisant partie de la population générale.

Alors que les participants à la communauté en ligne ont continué à mettre en pratique les précautions et les lignes directrices adoptées au début de la pandémie, certains ont légèrement modifié leurs habitudes quotidiennes en adoptant des mesures de précaution telles que le fait de se laver régulièrement les mains, de changer ses habitudes d'achat, de maintenir une distance suffisante avec les autres, ou de porter un masque dans certaines situations, tandis que pour d'autres, la « vie de tous les jours » a repris son cours normal.

Les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête sur les raisons pour lesquelles elles n'adhèrent pas à une MPI particulière font état d'un ensemble d'obstacles reflétant des difficultés d'utilisation de la MPI concernée, ou d'attitudes et de perceptions laissant penser qu'il n'est pas nécessaire de prendre les mesures en question.

Seule une personne sur cinq (18 %) déclare observer fréquemment (toujours ou souvent) d'autres personnes portant un masque à l'intérieur. Une proportion plus importante (37 %) constate que d'autres personnes portent occasionnellement un masque, alors que 45 % indiquent qu'ils sont rarement ou jamais témoins du fait que certaines personnes portent un masque en intérieur. Il est donc possible que l'absence normalisée de port de masque en intérieur constitue une barrière pour les autres lorsqu'il s'agit de porter un masque.

Les participants aux groupes de discussion conviennent que l'utilisation de MPI a été normalisée, et est devenue une habitude pour un grand nombre de personnes. Par « normalisé », ils expliquent qu'il n'est pas surprenant d'observer le port du masque, l'assainissement des surfaces ou le lavage des mains. Toutefois, cela ne signifie pas qu'il est normal que tout le monde le fasse de manière aussi systématique que durant la pandémie.

Dans l'ensemble, toutes les MPI sont perçues comme étant au moins plutôt efficaces pour réduire la propagation de MRI. La mesure la plus efficace est de rester à la maison en cas de maladie, avec 95 % des personnes interrogées qui considèrent cette mesure comme au moins plutôt efficace, suivie de près par le fait de se laver régulièrement les mains (95 %), et de tousser et d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (93 %).

Par ailleurs, le fait de nettoyer et de désinfecter les surfaces et les objets à contact fréquent est considéré comme efficace par 90 % des personnes interrogées, tandis que l'amélioration de la ventilation intérieure est jugée efficace par 88 % des personnes interrogées. Bien qu'il soit classé au dernier rang en termes d'efficacité, le port du masque dans les lieux publics intérieurs reste perçu comme efficace par une vaste majorité (80 %).

1.6.5 Annulation des plans en cas de maladie

L'annulation des plans en cas de symptômes d'une maladie représente une mesure de protection importante pour réduire l'exposition du public à sa propre maladie.

Par rapport à une question similaire posée en 2023, les personnes interrogées sont désormais plus susceptibles de ne pas se rendre au travail (46 % très susceptibles d'annuler en 2024 contre 41 % en 2023) lorsqu'elles sont malades, et moins susceptibles d'annuler leur intention d'assister à un concert (45 % contre 47 % en 2023) lorsqu'elles sont malades.

Le rôle que joue l'état de santé dans l'adoption des MPI est un thème récurrent au sein des communautés en ligne. Lorsqu'elles ne se sentent pas bien, les personnes interrogées préfèrent rester chez elles, ce qui témoigne d'une approche proactive de la gestion des symptômes et de la prévention de la propagation au sein de la communauté.

1.6.6 Facilitateurs, obstacles et influences des MPI

Au sein des communautés en ligne, les participants ont identifié un certain nombre d'obstacles à l'adoption des MPI. Ces obstacles sont notamment la lassitude à l'égard de la COVID-19, les normes culturelles ou sociétales perçues, les problèmes de santé physique ou mentale, et l'impression que la COVID-19 et autres maladies respiratoires ne constituent pas de risques importants.

Le sondage comprenait également un certain nombre de questions visant à surmonter les obstacles à l'adoption des MPI. La mise en place de robinets, de distributeurs de savon et de serviettes en papier sans contact dans les toilettes publiques (88 % très utiles ou plutôt utiles), ainsi que la mise à disposition de masques et de désinfectants pour les mains à l'entrée des lieux publics intérieurs (86 %). Par ailleurs, la plupart des personnes interrogées considèrent que le fait de disposer de lieux de rassemblement en plein air (78 %) contribue à favoriser l'utilisation des MPI. Les adultes ont également été interrogés sur les purificateurs d'air portatifs abordables, et 78 % d'entre eux les jugent utiles à leur utilisation des MPI.

À l'heure actuelle, la population a accès à divers indices de risque pour la santé, tels que l'indice UV et l'indice de qualité de l'air, et 80 % des personnes interrogées estiment qu'il serait utile de disposer d'un indice relatif au taux de MRI au sein de la communauté. Plus précisément, 37 % estiment qu'un tel indice serait très utile.

1.6.7 Facteurs de motivation à prendre des précautions

Les facteurs les plus susceptibles d'influencer la prise de précautions pour se protéger sont les recommandations formulées par un membre de la famille (77 % très probable, ou plutôt probable) ou par un ami (73 %). Le fait de voir une source de confiance, comme un représentant du gouvernement ou un représentant de la santé, prendre des précautions telles que le fait de porter un masque lors d'un communiqué de presse, est également un facteur susceptible (71 %) d'inciter une personne à prendre des précautions. Qui plus est, 63 % des personnes interrogées déclarent qu'elles seraient au moins un peu plus susceptibles de prendre des précautions si le port du masque en public était moins stigmatisé.

Une autre façon de comprendre les facteurs qui incitent à prendre des précautions est de prendre connaissance du contexte dans lequel une autorité de santé publique a formulé une recommandation, que ce soit en raison (a) d'un risque élevé de contracter une MRI dans la communauté, ou (b) de la présence d'une nouvelle MRI. La mise à l'épreuve des deux options révèle que le raisonnement qui sous-tend une recommandation de santé publique est moins important que le fait qu'il s'agisse d'une recommandation de santé publique en soi, dans la mesure où les résultats sont similaires dans les deux cas de figure.

Dans les deux cas, les mesures les plus probables sont le respect des règles en matière d'hygiène des mains (91 % très probable ou plutôt probable dans le premier cas), le fait de tousser et d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (91 % probable), et le fait de rester à la maison lorsque l'on est malade (90 %). Une proportion un peu plus faible est susceptible de nettoyer et de désinfecter les surfaces à contact fréquent (86 %), d'améliorer la ventilation intérieure (81 %), ou de porter un masque, quelles que soient les circonstances (80 %). Ces résultats suggèrent que les gens sont tout à fait disposés à adopter des mesures de précaution en réponse aux recommandations de santé publique faisant état d'une menace grave.

Si les circonstances le justifiaient, les participants aux groupes de discussion ont pratiquement tous indiqué qu'ils seraient prêts à s'adapter ou à faire preuve de souplesse quant à l'utilisation des MPI. Un consensus s'est dégagé sur le fait qu'un mandat gouvernemental serait suivi; mais en l'absence de mandat, le niveau de risque perçu n'est pas très élevé et les participants prennent leurs décisions en fonction des informations disponibles.

2 Résultats détaillés des groupes de discussion

2.1 Utilisation des mesures de protection individuelle (MPI) pendant la pandémie de COVID-19

Pendant la pandémie de COVID-19, les participants de tous les types de groupes (population générale, faibles utilisateurs, risque élevé) ont affirmé qu'ils suivaient de près les directives et les mandats relatifs à l'utilisation des, MPI notamment :

Certains participants, mais pas tous, ont également mentionné l'amélioration de la ventilation (ouverture des fenêtres) lorsqu'ils étaient en mesure de le faire.

« Tous les jours, en rentrant du travail, je désinfectais les interrupteurs, ce genre de choses ». — Femme, 35-60 ans, population générale

« J'ai commencé à porter des masques très tôt. Je considérais que c'était pour protéger les autres plus que moi-même. Je m'y suis habitué et je l'ai porté autant que j'ai pu pendant cette période ». — Homme, 60 ans et plus, à haut risque.

En l'absence de mandat, certains participants de la population générale, et la plupart des faibles utilisateurs ont indiqué qu'ils avaient tendance à rester à la maison lorsqu'ils étaient malades, et/ou à continuer à travailler à domicile si la politique de l'entreprise le permettait. Ils ont également affirmé continuer à se laver les mains et à utiliser du désinfectant pour les mains. La plupart d'entre eux ont mentionné qu'ils continuaient à pratiquer la distanciation physique.

Les participants à haut risque ont eu tendance à continuer à appliquer toutes les MPI décrites ci-dessus, y compris le port du masque dans la plupart des situations où ils étaient en contact avec le public. Certains étaient très inquiets des risques pour leur santé et s'isolaient autant que possible. En outre, de nombreux participants à haut risque ont indiqué qu'ils utilisaient les MPI principalement pour se protéger eux-mêmes, alors que les participants des autres groupes ont affirmé qu'ils utilisaient les MSP autant pour protéger les autres qu'eux-mêmes, voire plus.

« J'ai réduit l'utilisation des MPI depuis l'apogée de la COVID, peut-être parce que la peur s'est un peu apaisée ». — Homme, 35-60 ans, à haut risque

« Beaucoup d'entre nous n'avaient pas accès à l'eau du robinet (dans les réserves). Et il était un peu difficile d'acheminer du désinfectant dans la communauté, donc le lavage des mains était très difficile dans ma communauté. » – Femme, 60 ans et plus, Autochtone

« Moi, je n'avais aucune appréhension. Il y a d'autres gens qui ne pouvaient pas vivre ça, mais chacun pour soi. "Moi, je n'avais aucune appréhension. Il y a d'autres gens qui ne pouvaient pas vivre ça, mais chacun pour soi. » – Homme, 60 ans et plus, faible utilisateur

Se maintenir à jour sur les informations relatives à l'utilisation des mesures de protection individuelle (MPI)

La plupart des participants de la population générale et des personnes ayant peu adopté les MPI ont déclaré qu'ils ne s'étaient pas tenus au courant des informations sur les maladies respiratoires infectieuses au cours des 12 derniers mois, ou du moins, pas de manière proactive. Par exemple, certains participants français ont indiqué avoir vu des reportages sur l'augmentation des cas de grippe et de VRS et des extraits de conférences de presse données par le Dr Luc Boileau (médecin hygiéniste du Québec).

Les principales raisons invoquées par un grand nombre de ces participants pour ne pas se tenir à jour sont de deux ordres : premièrement, ils estiment être déjà très bien informés en raison de l'ampleur de la couverture médiatique de la pandémie; deuxièmement, ils sont nombreux à penser que l'information est aujourd'hui « exagérée » et qu'il y a une certaine lassitude — le consensus au sein de ces groupes est qu'ils veulent simplement passer à autre chose ».

Parmi les sources d'information utilisées figurent les journaux télévisés, YouTube, Santé Canada et les sites Web des hôpitaux; toutefois, ces participants ont déclaré qu'ils ne recherchaient généralement pas activement des informations sur les maladies respiratoires infectieuses ou sur l'utilisation des MPI. Quelques personnes ayant peu adopté les PMI et quelques participants de la population générale ont indiqué qu'ils trouvaient parfois des informations sur les médias sociaux. Toutefois, ils ne recherchent pas activement des informations sur ces canaux, et ils ne considèrent généralement pas les médias sociaux comme une source d'information crédible concernant les maladies respiratoires ou les lignes directrices de santé publique.

« Il y a 24 ou 36 mois, je recherchais activement des informations et cela a certainement eu un impact important sur notre comportement… au cours des 12 derniers mois, je me sens un peu coupable, mais je suis passive. J'ai l'impression que les choses ont vraiment changé au cours des 12 derniers mois ». — Femme, 35-60 ans, population générale

« Je ne regarde pas. Je ne me tiens pas au courant. Je pense simplement que c'est exagéré, que les nouvelles sont exagérées. Nous ne savons même pas si nous recevons des informations factuelles ». —Femme, 35-60 ans, faible utilisateur

Interrogés sur les informations supplémentaires qu'ils souhaiteraient obtenir, la plupart des participants de la population générale et de ceux qui se sont tenus au courant des informations sur les maladies respiratoires infectieuses ont estimé qu'ils étaient (plus que) suffisamment informés et qu'ils voulaient simplement passer à autre chose. En revanche, la plupart des participants à haut risque ont déclaré qu'ils continuaient de se tenir au courant des informations liées au MRI. De nombreux participants à haut risque ont également indiqué qu'ils consultaient leurs professionnels de la santé.

Certains participants de plusieurs groupes ont déclaré qu'ils recherchaient des informations scientifiques (revues), ainsi que des informations sur ce qui se passe dans d'autres pays. Par contre, d'autres participants ont mentionné qu'ils ne recherchaient pas l'information aussi activement que pendant la pandémie, mais qu'ils prêtaient de l'attention aux informations diffusées par les médias. Ceux qui sont proactifs s'abonnent aux bulletins de recherche et aux mises à jour du gouvernement ou d'autres sources telles que Santé publique Ottawa, la Clinique Mayo et les journaux télévisés (CBC, CTV, TVA, LCN, Radio-Canada). La plupart d'entre eux ont déclaré qu'ils évitaient les médias sociaux pour ce type d'information, car ils pensent qu'il y a beaucoup de désinformation sur les médias sociaux.

De plus, plusieurs participants à haut risque ont indiqué qu'ils aimeraient recevoir davantage d'informations similaires à celles qui ont été fournies pendant la pandémie, telles que le nombre de cas, les décès et les taux d'hospitalisation.

« Je fais de mon mieux. J'avoue ne pas vérifier autant qu'avant, mais j'essaie toujours de faire de mon mieux pour me tenir au courant de ce qui se passe avec les différents variants et s'il y a des mises à jour sur la grippe, etc. ». — Homme, 18-34 ans, risque élevé

« Au moment donné c'est devenu un p'tit peu de la confusion. Au travail il y a eu certaines informations. Sur la télé il y en avait d'autres. On ne sait peu qui croire. ». — Femme, 35-59 ans, population générale.

« Il fallait que je cherche des informations tous les jours… pour savoir si les écoles étaient ouvertes, etc. J'ai cherché sur LCN et Radio-Canada aussi. » - Femme, 35-59, population générale.

«  Moi, je me fie sur la science, sur des données : L'Organisation mondiale de la santé, des médecins spécialisés. On peut tomber dans un extrême ou l'autre. Il y a beaucoup de désinformations  ». — Femme, 60 ans et plus, à haut risque.

2.2 Prise de décision

Les participants des trois segments ont tendance à prendre des décisions sur l'utilisation des MPI en fonction de la situation spécifique rencontrée et du risque qu'ils perçoivent de contracter ou de propager une maladie respiratoire. Quelle que soit la situation, les participants de tous les groupes fondent leur décision d'utiliser ou non des MPI, en particulier de porter un masque, sur les critères clés suivants : le nombre de personnes avec lesquelles ils peuvent entrer en contact, qu'il s'agisse de personnes connues (famille/amis) ou de membres du public; et la qualité de la ventilation, allant de l'extérieur (peu ou pas de risque) à l'intérieur d'un lieu fermé.

2.2.1 Les participants de la population générale et les faibles utilisateurs de MPI

Cependant, la similitude dans la prise de décision tend à s'arrêter là, car les membres des différents segments examineront souvent la même situation et verront différents niveaux de risque pour eux-mêmes ou pour les autres. Les faibles utilisateurs de MPI et les participants de la génération pop ont tendance à reconnaitre qu'il peut y avoir un certain risque dans des situations telles que les épiceries, les transports en commun, les restaurants et les fêtes, etc. En général, leur raisonnement est qu'ils se sentent en bonne santé et/ou qu'ils minimisent la gravité de la maladie et l'assimilent à un rhume ou à une grippe bénigne. Souvent, ils ont déjà eu la maladie et n'en ont ressenti que des symptômes bénins. Plusieurs ont également mentionné que, puisqu'ils avaient été vaccinés, ils n'avaient pas besoin d'une protection supplémentaire.

De nombreux participants de la population générale ont également affirmé qu'ils prenaient des décisions en matière de MPI davantage pour protéger les autres que pour se protéger eux-mêmes. Comme soulevé précédemment, nombre d'entre eux estiment que même s'ils contractaient une maladie respiratoire, ce ne serait pas grave. En revanche, très peu de faibles utilisateurs de MPIont indiqué qu'ils prenaient quelque précaution que ce soit.

En ce qui concerne le moment où les décisions sont prises, de nombreux participants de la population générale et de ceux qui ont peu adopté les MPI ont décidé qu'ils n'utiliseraient probablement pas de mesures de protection dans la plupart des situations, car ils estiment qu'il y a peu de risques pour eux-mêmes. Cependant, lorsqu'ils se trouveront dans une situation où ils pensent qu'il peut y avoir un risque pour les autres, plusieurs ont dit qu'ils l'éviteraient (en restant à la maison) ou qu'ils utiliseraient des MPI (par exemple, en utilisant un désinfectant pour les mains et/ou porter un masque lorsqu'ils rendent visite à des personnes âgées ou à des personnes immunodéprimées). Une fois de plus, nombreux de ces participants ont déclaré que tous devraient faire preuve de « gr0s bon sens », ce qui peut être interprété comme le fait de rester à la maison en cas de maladie pour protéger les autres ou utiliser des MPI pour protéger les personnes vulnérables.

« Cela dépend de l'environnement social. Si les gens autour de moi sont susceptibles d'attraper ou de donner quelque chose, je vais me protéger et les protéger ». — Homme, 60 ans et plus, faibles utilisateurs

« Nous devons réagir rapidement à notre nouvelle réalité et nous adapter aux nouveaux protocoles recommandés par des endroits comme l'ASPC... » – Homme, 35 à 60 ans, risque élevé

« Ça dépend de la situation. On porterait plus de masques, sauf si on va dans une résidence ou quelque chose comme ça. On ne veut pas être responsable de passer la maladie à quelqu'un de vulnérable ». — Homme, 18-34 ans, faibles utilisateurs.

2.2.2 Participants à haut risque

Même si les décisions relatives à l'utilisation des PPI tendent également à varier selon les situations, la plupart des participants à haut risque évaluent le risque pour eux-mêmes ou pour d'autres personnes dans les mêmes situations comme étant beaucoup plus élevés. Les participants à haut risque sont plus inquiets, voire craintifs, à l'idée de contracter des maladies respiratoires infectieuses, citant les risques de symptômes très graves, d'hospitalisation, voire de décès. Plusieurs d'entre eux ont également mentionné les risques liés à la COVID à long terme. Leurs principaux critères de risque sont similaires à ceux mentionnés précédemment, à ceci près que leur seuil de tolérance engendrant l'utilisation des MPI sera beaucoup plus bas :

Alors que la plupart des personnes ayant peu adopté les MPI et de nombreux participants de la population générale ont indiqué qu'ils n'utiliseraient les MPI que dans des situations exceptionnelles, c'est l'inverse qui se produit chez les participants à haut risque. La plupart d'entre eux (haut risque) déclarent planifier et éviter les situations qui, selon eux, peuvent les mettre en danger (par exemple, les lieux publics bondés, les transports en commun, etc.). Ils affirment également être toujours bien préparés au cas où ils se trouveraient dans une situation qu'ils jugent à risque. Ils affirment avoir toujours sur eux du désinfectant pour les mains et des masques. La distanciation et le lavage des mains (de plus en plus minutieux) sont également devenus des habitudes, et plusieurs participants de la population générale affirment que c'est également leur cas.

« La situation l'exige. En plein air, sans se parler, pas de MPI. Si je suis dans une salle bondée, je le porte absolument. » — Femme, 60 ans et plus, risque élevé.

« Là où c'est nécessaire… partout où les gens sont entassés dans un espace fermé, où quelqu'un va respirer près de vous. C'est là que je porte toujours un masque. » — Homme, 35-60 ans, risque élevé.

« Moi, ma vie continue si on était encore dans la pandémie. Je continue à porter le masque. Je reste chez nous. Je n'ai pas eu de visite depuis. J'ai eu des problèmes de santé. » — Femme, 60 ans et plus, risque élevé.

Voyage à Las Vegas : « Aussitôt qu'on met notre pied à l'aéroport : masque. Quand on sort dans la rue, on peut l'enlever. Quand on va dans le casino, on porte le masque encore. Quand on va à l'intérieur et/ou il y a beaucoup de monde, il faut se protéger. Quand on va dehors, on peut relaxer un peu. » — Homme, 35-59 ans, à haut risque.

2.3 Motivations et facilitateurs pour l'utilisation des MPI

2.3.1 La motivation :

La principale motivation pour utiliser les MPI est le risque de contracter ou de propager une maladie respiratoire dans un environnement surpeuplé ou dans des locaux fermés (la plupart des participants à faible niveau d'adoption ont dit qu'ils n'utiliseraient les MPI que pour protéger d'autres personnes).

2.3.2 Les facilitateurs :

Les considérations suivantes facilitent ou encouragent l'utilisation des MPI :

« La motivation, c'est ma fille. Je ne veux pas que ma famille soit malade. » — Homme, 35-60 ans, risque élevé.

« J'ai su que quelqu'un à mon gym avait la COVID, donc j'ai porté un masque le lendemain quand j'ai su qu'elle était là. J'ai poigné la COVID quand même… » - Hommes 60 ans et plus, population générale

2.4 Obstacles à l'utilisation des MPI

Les principaux obstacles à l'utilisation des MPI sont les suivants

« Certaines personnes peuvent se sentir mal à l'aise si elles sont les seules à porter un masque dans une pièce ou un restaurant. » - Homme, 35-60+ ans, population générale

« La réaction négative des personnes qui vous entourent et qui sont fatiguées par la COVID. » — Femme, 35-60+ ans, risque élevé

« Je ne fais plus rien. Je suis en bonne santé. Je n'ai pas besoin de porter le masque. Je n'ai pas peur. J'ai un bon système immunitaire. » —Homme, 18-34 ans, population générale

«  Éventuellement, il faut qu'on s'adapte à vivreavec(les risques) » - Homme, risque élevé, 60 ans et plus.

« Si tu fais tout le temps ça (porter un masque) ça empêche le système immunitaire à développer des anticorps ». — Femme, 60 ans et plus, risque élevé « Aujourd'hui je me sens vraiment à part de la société ». - Femme, 35-60+ ans, risque élevé

2.5 Connaissances, attitudes et perceptions en matière de MPI

Les participants de tous les groupes ont déclaré avoir peu ou pas du tout de connaissances sur les recommandations actuelles en matière de MPI. Nombre d'entre eux pensent également qu'il n'existe aucune recommandation présentement. Certains ont simplement supposé qu'elles n'eussent pas changé depuis la pandémie de COVID-19, et beaucoup estiment qu'ils ont été « bien formés » à l'utilisation des MPI. De nombreux faibles utilisateurset certains participants de la population générale ont également eu tendance à être plus sceptiques à l'égard des informations fournies par les diverses sources gouvernementales. Ils évoquent les recommandations incohérentes et souvent changeantes des pouvoirs publics aux premiers stades de la pandémie.

Plusieurs participants des différents groupes estiment également que l'absence de présence ou d'exposition médiatique signifie qu'il n'y a pas de risque sérieux et qu'il n'est donc pas nécessaire d'accroitre l'utilisation des MPI au-delà de ce qu'ils ont évoqué auparavant.

De nombreux participants de la population générale et des faibles utilisateurs ont également le sentiment qu'il n'existe pas de lignes directrices claires, car il n'y a pas de source centralisée d'information « vraie », ce qui se traduit par un manque de cohérence. Les médecins et la communauté médicale engendrent le plus de confiance; les médias sociaux sont les moins crédibles.

Lorsqu'on leur a demandé quelles mesures de protection étaient plus importantes que d'autres, certains (population générale, population à haut risque) ont déclaré que c'était la combinaison de différentes mesures de protection qui était la plus efficace, tandis que d'autres ont déclaré que c'était les mesures de protection qu'ils pratiquaient encore régulièrement : se laver les mains et rester à la maison lorsqu'ils étaient malades. La plupart des participants de la population générale et à haut risque ont également mentionné que la vaccination était également importante pour assurer la protection contre les maladies respiratoires infectieuses. Les faibles utilisateurs avaient des attitudes mitigées à ce sujet, mais les modérateurs ont délibérément détourné la discussion de cette question, estimant qu'elle dépassait le cadre de l'étude et qu'elle risquait d'être litigieuse.

En ce qui concerne la question de savoir si les participants sont prêts à accroitre leur utilisation des MPI, la plupart des participants de la population générale et de ceux qui ont peu adopté les MPI ont indiqué que seule une autre pandémie de la gravité de la COVID-19 entrainerait une plus grande utilisation des MPI, et les participants à haut risque ont eu tendance à indiquer qu'ils prenaient déjà ces mesures de précaution.

« À l'époque, c'était quelque chose d'alarmant ou qui attirait l'attention. Aujourd'hui, si vous voyez un masque, il est plus normal que les gens disent qu'ils ne font que se protéger. » - Femme, 60 ans et plus, risque élevé

« Quelle que soit votre position sur le port du masque ou les protocoles gouvernementaux, je suis sûr que la prochaine fois qu'il y aura une augmentation des cas de VRS ou de COVID, je prendrai une décision basée sur ces informations et non sur d'anciennes informations ». - Homme, 35-60 ans, faible adoptant

« On se sent abandonné par nos gouvernements. Il n'y a plus rien sur les nouvelles sur la situation actuelle, et pourtant la COVID est encore dans les environs. Ce n'est pas fini. Et en plus, il y a la grippe puis le VRS ».

2.6 Suggestions des participants pour accroitre l'utilisation des MPI

« Les personnes qui ne le font pas pour des raisons personnelles. Comment faire appel à cette vision centrée sur soi? Le message devrait être : faites-le pour vous protéger, quelle qu'en soit la raison, plutôt que de le faire pour la communauté. » — Femme, 35-60 ans, risque élevé

« Fournir des masques fiables dans les pharmacies, les bibliothèques où il y a beaucoup d'accès publics ». — Femme, 35-60 ans, population générale

« Rien. Laissons les gens faire preuve de bon sens. Nous avons tous des points de vue différents sur les risques. — Homme, 35-60 ans, population générale

« Ça prend une campagne de sensibilisation. Les gens ont oublié le risque. Ils sont tous retournés à la normale avant la pandémie, mais la COVID est encore présente.) » — Femme, 35-60 ans, risque élevé

2.7 Réflexions et conclusions

3 Détails des conclusions de la communauté en ligne

3.1 Mesures de protection individuelle utilisées durant la pandémie de COVID-19

La pandémie de COVID-19 a incité les gens à adopter et adapter plusieurs mesures de protection individuelle pour se protéger et protéger leurs communautés. Un éventail varié de mesures (souvent à l'image du degré de respect des directives de santé) ont été mises en œuvre. Survol des mesures principales mises en œuvre à l'échelle des collectivités :

Rester à la maison — auto-isolement et quarantaine : pour aider à freiner la propagation du virus, la plupart des individus restaient à la maison. Plus particulièrement, les personnes qui ne se sentaient pas bien ou qui avaient des symptômes ont suivi les protocoles d'auto-isolement en restant à la maison lorsqu'elles étaient malades. Les gens étaient également portés à rester à la maison (ou, du moins, à envisager les conséquences) suite à l'exposition à une personne infectée (COVID-19 ou autre maladie). Plusieurs personnes ont fait preuve de diligence en matière de dépistage une fois que les tests rapides sont devenus disponibles.

« Je me suis tenu loin des autres et j'ai éliminé les sorties inutiles pour éviter d'être affecté et d'affecter les autres. J'ai même commencé à faire mes études en ligne. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« La mesure la plus importante que j'ai prise pour éviter d'être infecté était de rester à la maison. » 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Port du masque : plusieurs personnes ont régulièrement porté un masque pour se protéger et protéger les autres et, à plus forte raison, dans certaines circonstances particulières (p. ex., dans les transports en commun, à l'hôpital, dans les résidences pour personnes âgées, etc.).

« Durant la pandémie, je mettais toujours un masque lorsque je sortais. » — 65 ans ou plus, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Dès qu'ils sont devenus obligatoires, je portais toujours mon masque et j'en gardais des propres dans mon sac à main pour les donner aux autres. » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me suis organisé pour toujours porter un masque et je n'ai jamais été malade, même si je sortais pareil. » — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« J'ai acheté beaucoup de masques et de désinfectant pour les mains depuis le début de la pandémie de COVID-19 pour éviter de tomber malade. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

Pratiques d'hygiène : le lavage régulier des mains et l'utilisation fréquente de désinfectant pour les mains étaient rendus des pratiques courantes. Les gens ont également pris l'habitude de désinfecter les surfaces, les poignées de porte, les robinets, les interrupteurs et tout article venant de l'extérieur. Certaines personnes ont indiqué qu'elles changeaient leurs vêtements en arrivant à la maison.

« J'utilisais régulièrement un désinfectant pour les mains et je désinfectais les poignées de porte, les robinets et les interrupteurs tous les jours. » — 65 ans ou plus, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je lavais tout ce que j'achetais dès que j'arrivais à la maison. » — 35 à 44 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je me lavais toujours les mains en arrivant à la maison, j'essuyais l'épicerie et je désinfectais régulièrement les surfaces à contact fréquent. » — 35 à 44 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

Distanciation physique : le maintien d'une distance physique des autres, surtout dans les lieux bondés, était une mesure courante. Certaines personnes ont limité leurs interactions avec leurs amis et leurs familles et ont soit carrément évité les rassemblements ou se sont rassemblées à l'extérieur pour éviter de tomber malades.

« Je m'assurais de maintenir une distance de deux mètres des personnes que je ne connaissais pas. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je maintenais une distance des autres et je portais un masque lorsqu'il n'était pas possible de m'éloigner physiquement. » — 65 ans ou plus, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Durant la pandémie, mon enfant et moi avons pris des mesures supplémentaires pour rester en sécurité à Edmonton. Nous portions toujours un masque, nous nous lavions régulièrement les mains ou nous maintenions une distance sécuritaire des autres. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

Activités en ligne et à distance : la plupart ont adopté des moyens virtuels, comme l'éducation en ligne, les rendez-vous virtuels et le travail à distance.

« Durant la pandémie, je travaillais à distance plusieurs mois à la fois. Je portais un masque lorsque j'étais en public et à mon retour au travail. » — 25 à 34 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'ai même commencé à faire mes études en ligne. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'ai décidé de m'auto-isoler durant la majeure partie de la pandémie et j'ai bien maîtrisé les moyens technologiques de rester en contact avec mes amis, ma famille, ma communauté religieuse, mon club de lecture, etc. » — 65 ans et plus, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Changements de mode de vie : la modification des routines quotidiennes était chose courante. Notons à ce titre : élimination des sorties non essentielles; sorties plus courtes; magasinage en ligne; limiter le nombre de personnes qui quittaient la maison (par exemple, un seul membre de la famille sortait pour faire les courses); magasinage en dehors des heures de pointe; etc.

« Comme je suis la personne qui est la plus en santé chez nous et que ma conjointe est immunodéprimée, je me suis chargé du magasinage et de toutes les activités nécessitant une sortie en public. » — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

« Je me suis chargé de faire l'épicerie pour ma famille et surtout pour ma mère qui habite seule. Je pratiquais la distanciation sociale, je portais un masque et je me lavais ou désinfectais les mains régulièrement. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« J'ai commencé à magasiner davantage en ligne. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Méthodes homéopathiques : certains participants ont indiqué qu'ils ont opté pour des pratiques de santé homéopathiques comme prendre des suppléments, maintenir une routine d'exercices et un régime alimentaire modifié.

« Je prenais de la vitamine D et C et du zinc. Lorsque je sentais que je tombais malade, je prenais du sureau et de la quercétine. Je faisais de l'exercice tous les jours et j'essayais de dormir plus. J'ai aussi essayé de mieux manger et de consommer beaucoup de fruits et de légumes. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Je me suis assuré de maintenir un régime alimentaire très sain. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

La plupart des Canadiens et Canadiennes ont pris les directives relatives à la COVID-19 bien au sérieux et se sont efforcés de les suivre. En ce qui concerne les directives de santé, les participants utilisaient des mots comme « adhérer », « se tenir à jour » et « conformer », surtout parmi ceux ayant de la parenté vulnérable.

« Il était crucial de se tenir à jour des directives de santé et nous avons modifié nos activités en conséquence. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me suis conformé à toutes les recommandations des services de santé. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Toutefois, les mesures de prévention n'ont pas été adoptées par tout le monde. Bien que certaines personnes aient été confrontées à des difficultés d'ordre mental ou émotionnel, d'autres se sont dits sceptiques à l'égard des directives du gouvernement ou de la gravité de la COVID-19.

« Vous ne m'aimerez pas, mais je n'ai presque jamais porté un masque. Au bout de quelques mois, nous avons recommencé à fréquenter nos amis et notre famille, du moins ceux qui étaient prêts à la faire. Mes enfants étaient tristes et déprimés durant les périodes de confinement. Ce n'était pas bien. » — 45 à 55 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'ai trouvé que beaucoup de choses ne faisaient aucun sens dans les règles à suivre. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Après ce jour-là, je ne croyais plus un seul mot de ce que le gouvernement avait à dire au sujet de la COVID et des masques. Ils avaient perdu toute crédibilité à mes yeux. » — 45 à 55 ans, ouest du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

Remarque : Veuillez noter que toutes les sections suivantes de ce rapport représentent les comportements actuels en matière de mesures de protection individuelle (MPI), sauf indication contraire.

3.2 Recours actuel aux mesures de protection individuelle

Certains participants à la communauté en ligne utilisent à peine ou pas du tout les mesures de protection individuelle. Que ce soit parce que les maladies respiratoires infectieuses ne sont pas perçues comme une menace ou qu'ils entretiennent des doutes quant à l'efficacité des mesures, ces individus ont repris leurs habitudes prépandémiques.

« Nous avons l'habitude d'aller manger des hors-d'œuvre au resto avec un autre couple environ une fois par mois. On n'apporte rien, pas de masque, pas de désinfectant — juste notre vie normale. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Rien hors de l'ordinaire. » [Extrait du journal quotidien] — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Pour d'autres, le recours aux mesures de protection individuelle varie, allant du maintien des habitudes relativement faciles qu'ils ont pris durant la pandémie, comme le lavage des mains, aux mesures plus musclées comme, le port du masque.

De manière générale, les participants soulignent l'importance du lavage fréquent des mains et/ou de la désinfection régulière des mains dans le cadre d'une approche fondamentale à la prévention de la propagation de germes et au maintien de l'hygiène.

« Je me lavais les mains régulièrement. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

« Je m'assurais de toujours apporter du désinfectant pour les mains. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Certains participants continuent de prendre des mesures de protection, dont la distanciation physique en conjonction avec l'évitement des grands rassemblements et l'isolation au besoin, pour limiter leur exposition aux maladies contagieuses.

« Distanciation à l'épicerie lorsque je fais mes achats. » [Extrait du journal quotidien] — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me tenais éloigné des grands groupes. » [Extrait du journal quotidien] — 35 à 44 ans, Prairies, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« J'ai utilisé une trousse de dépistage qui me restait de l'an dernier et j'ai testé positif pour la COVID vendredi dernier. Je suis resté à la maison depuis et j'ai un très mauvais rhume. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

Pour plusieurs, certaines modifications aux habitudes d'achat, comme limiter les sorties et favoriser le magasinage en ligne, perdurent. En outre, même ceux qui n'ont pas adopté ce genre de modification choisissent souvent d'aller au magasin durant les périodes moins achalandées.

« Moi je fais l'épicerie en ligne avec Walmart, je ne veux pas risquer d'attraper quelque chose. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'ai commencé à commander mes épiceries de Walmart et de les faire livrer. Une fois que la pandémie a été jugée terminée, je suis allé au Walmart avec ma fille adulte. Le magasin était très achalandé, les gens ne portaient pas de masque et ne respectaient pas la distanciation sociale. Nous étions tous les deux mal à l'aise et ma fille déteste les masques. Nous avons décidé de continuer de commander nos épiceries de Walmart. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

Bien que le port du masque n'ait pas été adopté universellement, il est reconnu comme mesure préventive; notamment dans les situations d'étroite proximité ou comme moyen de protection lors des interactions avec les autres. Toutefois, la plupart ne l'ont pas adopté comme pratique régulière.

« J'ai porté un masque lorsque j'étais en contact étroit avec le denturologue. » [Extrait du journal quotidien] — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je portais un masque. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je porte un masque si je dois sortir. » [Extrait du journal quotidien] – 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Ces mesures de prévention s'accompagnent d'autres pratiques de santé plus générales : p. ex., prendre des vitamines, faire de l'exercice régulièrement et prioriser une bonne nutrition. Les participants ont insisté de façon systématique sur l'importance du maintien d'un mode de vie sain, comprenant l'activité physique, un régime alimentaire équilibré et suffisamment de repos. De plus, l'ajout de pauses, d'étirements et de techniques de détente (comme le yoga) témoigne d'une approche holistique au bien-être global.

« Je prenais mes médicaments et des vitamines. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je mangeais sainement, comprenant des graines, des noix et des fruits. [Extrait du journal quotidien] — 35 à 44 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je suis resté actif. » [Extrait du journal quotidien] — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« J'ai pris mes médicaments. » [Extrait du journal quotidien] — 65 ans ou plus, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je dormais un bon huit heures. » [Extrait du journal quotidien] — 65 ans ou plus, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Les personnes plus âgées ou plus vulnérables ou ayant des proches qui le sont font preuve d'un degré plus élevé de prudence et de vigilance dans leurs activités quotidiennes.

« Nous faisons encore bien attention parce que certains membres de la famille sont plus âgés et nous ne voulons pas les rendre malades, alors nous continuons de porter un masque lorsque nous sommes avec eux. » — 35 à 44 ans, Prairies, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Comme je suis sévèrement immunodéprimé, je porte un masque pour ma propre protection et celle des autres. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

« Encore aujourd'hui, je porte un masque et je me désinfecte les mains chaque fois que je visite ma mère puisqu'elle est âgée et habite dans une résidence pour personnes âgées. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« La COVID n'est pas disparue et j'aimerais bien que les gens prennent plus de précautions dans les endroits bondés. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

3.3 Perception du risque de contracter une maladie et utilisation des mesures de protection individuelle selon la situation

3.3.1 Transport en commun

Parmi les différentes mises en situation présentées à la communauté, le transport en commun ressort comme la situation dans laquelle les gens sont les plus susceptibles de prendre des précautions pour éviter d'attraper le rhume ou contracter une autre maladie. Pour certains, cela implique l'utilisation de mesures de protection individuelle — masque, désinfection, et maintien d'une distance physique des autres dans la mesure du possible.

Graphique 1 : Dans quelle mesure est-il probable que vous preniez des mesures pour éviter d'attraper le rhume ou une autre maladie ou éviter que les autres tombent malades lorsque vous utilisez le transport en commun (avion, trains, ou autobus) ?

Le graphique 1 illustre la probabilité que les gens se protègent ou protègent les autres contre le rhume et d'autres maladies lorsqu'ils utilisent les transports en commun (avions, trains, ou autobus). Titre : « Les participants sont plus susceptibles de se protéger lorsqu'ils utilisent les transports en commun. » Le graphique présente les résultats suivants : pas du tout probable, 12 %; peu probable, 10 %; plutôt probable, 27 %; très probable, 51 %. Les encadrés récapitulent les résultats globaux : improbable, 22 %; probable, 78 %. La base de participants (102) est indiquée en bas de page.
Texte de remplacement :

Le graphique 1 illustre la probabilité que les gens se protègent ou protègent les autres contre le rhume et d'autres maladies lorsqu'ils utilisent les transports en commun (avions, trains, ou autobus). Titre : « Les participants sont plus susceptibles de se protéger lorsqu'ils utilisent les transports en commun. » Le graphique présente les résultats suivants : pas du tout probable, 12 %; peu probable, 10 %; plutôt probable, 27 %; très probable, 51 %. Les encadrés récapitulent les résultats globaux : improbable, 22 %; probable, 78 %. La base de participants (102) est indiquée en bas de page.

« J'utilise généralement le transport en commun quelques fois par semaine pour aller à l'école. Je porte un masque et je me sens bien. » — 18 à 24 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je m'assois à l'arrière de l'autobus et je mets mon sac à dos à côté de moi pour éviter que quelqu'un s'assoie là, à moins que l'autobus commence à se remplir. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

En ce qui concerne les transports en commun, plusieurs disent avoir des préoccupations quant à leur sécurité et leur confort personnel qui, dans certains cas, les emmènent à éviter ces modes de transport autant que possible.

« Comme je tiens à éviter les maladies respiratoires, je n'utilise pas le transport collectif ni les trains. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

« J'évite désormais les transports en commun pour éviter les bactéries et la COVID-19. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

Ils optent plutôt pour différents modes de transport (marche, vélo et véhicules personnels) pour minimiser le risque d'exposition et le malaise associés aux lieux bondés.

« J'évite l'autobus le plus possible; j'aime mieux marcher, prendre un taxi ou mon vélo que de prendre un autobus de la ville. » — 25 à 34 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me déplace maintenant presque toujours à pied pour des raisons de santé; en partie pour éviter de tomber malade et en partie parce que c'est un bon exercice cardiovasculaire. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

Les gens utilisent différentes stratégies pour atténuer davantage leurs préoccupations relatives au transport en commun; par exemple, ils planifient leurs déplacements durant les périodes moins achalandées, ils choisissent des bancs particuliers, ils évitent les autobus bondés ou ils cherchent carrément d'autres moyens de transport.

« Je suis responsable dans mes déplacements; alors je fais bien attention de choisir les périodes moins occupées pour prendre les transports en commun afin de minimiser mon exposition. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« J'essaie de me déplacer durant le jour ou en soirée, après les heures de pointe. Il y a plein d'opinions sur le transport en commun, mais j'essaie de garder l'esprit positif. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

C'est aux transports en commun que les répondants associent le plus haut degré de risque perçu. Nous avons présenté l'image ci-dessous (Figure 1) aux répondants et nous leur avons demandé de fournir une évaluation globale du risque selon une échelle de 1 à 3, où 1 représente « aucun risque/faible risque pour la santé » et 3 représente « risque élevé pour la santé ». Le transport en commun a obtenu une cote moyenne de 2,67 sur 3 pour ce qui est du degré de risque global.

Figure 1 : Groupe 3 — carte thermique — perception du risque associé au transport en commun

La Figure 1 illustre un véhicule de transport en commun très bondé dans lequel les passagers tiennent les poignées et les poteaux. Une carte thermique démontre les endroits perçus par le groupe 3 comme ceux qui posent le plus grand risque; ceux-ci sont principalement concentrés autour des poignées.
Texte de remplacement :

La Figure 1 illustre un véhicule de transport en commun très bondé dans lequel les passagers tiennent les poignées et les poteaux. Une carte thermique démontre les endroits perçus par le groupe 3 comme ceux qui posent le plus grand risque; ceux-ci sont principalement concentrés autour des poignées.

Les risques perçus associés aux transports en commun découlent principalement de l'affluence (qui rend impossible le maintien d'une distance physique), du partage de surfaces communes, comme les barres et poignées d'appui, qui deviennent des points chauds pour la transmission de germes et de virus et du manque de ventilation et de circulation d'air frais.

« Les passagers sont tellement entassés qu'il est impossible de maintenir une distance physique les uns des autres. » — 35 à 44 ans, Prairies, individu à risque élevé en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Les gens sont entassés dans un espace fermé et tout le monde respire le même air. » — 35 à 44 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Tout le monde touche les poignées. Qui sait ce qu'ils avaient sur les mains ? » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

De manière générale, ces facteurs alimentent une perception accrue du risque parmi les navetteurs, ce qui en emmène plusieurs à prendre des précautions (p. ex., port du masque, bonne hygiène des mains) pour minimiser le risque de contracter une maladie lorsqu'ils utilisent les transports en commun.

« Le risque de contracter une maladie quelconque est élevé lorsqu'on est entassé comme ça; il y a des microbes sur toutes les surfaces et peu de gens portent un masque. Dans une situation comme celle-là, je porterais un masque. » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« J'envisagerais peut-être de porter un masque dans cette situation, si j'en avais un. J'utiliserais certainement un désinfectant pour les mains et/ou je me laverais bien les mains par la suite. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je serais mal à l'aise dans cette situation. Que ce soit un autobus ou un métro, je n'embarquerais pas. On dirait que personne n'a pris des précautions. Ils utilisent tous les mêmes poignées et respirent les uns sur les autres; il n'y a pas de meilleur moyen d'attraper quelque chose. Je ne me mettrais définitivement pas dans cette situation. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

3.3.2 Magasinage et queue à la caisse

Le magasinage est une autre activité pour laquelle certains prennent des précautions et d'autres n'en prennent pas, choisissant simplement de magasiner de la façon et au moment qui leur convient.

« J'y vais typiquement en fin de semaine. Je ne prends pas de précautions particulières pour ma santé. Nous regardons parfois les circulaires la veille pour planifier nos sorties. » — 35 à 44 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je fais généralement l'épicerie en rentrant du travail. J'y vais aux alentours de 16 h 30. Je n'apporte pas de masque ni de désinfectant pour les mains. Je ne porterai plus jamais de masque. Ça ne me dérange pas si les autres en portent, mais, moi, je n'en porte pas. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je ne prévois rien pour me protéger. » — 65 ans ou plus, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je suis correct en public et en ligne. Je pense que nous devons reprendre nos vies normales. Nous pouvons certainement continuer de prendre des mesures pour minimiser la propagation des rhumes et des grippes, mais il y a des gens qui continuent de vivre dans la crainte. » — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Certaines personnes ont apporté des changements mineurs à leurs habitudes de magasinage; par exemple, elles évitent les heures de pointe ou favorisent les achats en ligne.

« J'y vais le matin lorsqu'il y a moins de personnes. » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu moins susceptible d'adopter les mesures de santé publique.

« Je vais uniquement au magasin tôt le matin dès l'ouverture pour éviter les foules. » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé.

« Pour l'épicerie, j'ai totalement changé mes habitudes. […] J'évite les foules à la caisse et je laisse la distance de 6 pieds comme pendant la pandémie. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je fais l'épicerie assez tard dans la soirée, quand je sais qu'il n'y a presque pas de personnes. Je trouve que je me protège plus en ayant moins de contacts avec les étrangers. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Finalement, certains continuent de prioriser les mesures de protection individuelle lorsqu'ils magasinent (masque, distanciation et désinfection) par souci de leur santé et du bien-être des autres.

« Les épiceries que je fréquente sont généralement occupées, alors je porte un masque pour ma protection et celle des autres. Je me sens bien. » — 18 à 24 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'apporte un masque et du désinfectant pour les mains pour ma propre protection. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Je vais à l'épicerie demain et je porterai certainement mon masque. » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Les gens sont portés à associer un degré de risque modéré au magasinage et aux queues à la caisse; dans l'ensemble, ils accordent une cote de 1,94 sur 3 aux risques pour la santé, notamment aux caisses.

Figure 2 : Groupe 4 — carte thermique — perception du risque à la caisse

La Figure 2 est une image de quatre personnes en ligne à la caisse à l'épicerie; elles sont séparées par la longueur de leur panier, sauf pour les deux premières personnes qui sont plus près l'une de l'autre. La troisième personne en ligne parle au téléphone et personne ne porte un masque. Une carte thermique illustre les risques perçus par le groupe 4; notamment autour des personnes en avant-plan et de la personne au téléphone.
Texte de remplacement :

La Figure 2 est une image de quatre personnes en ligne à la caisse à l'épicerie; elles sont séparées par la longueur de leur panier, sauf pour les deux premières personnes qui sont plus près l'une de l'autre. La troisième personne en ligne parle au téléphone et personne ne porte un masque. Une carte thermique illustre les risques perçus par le groupe 4; notamment autour des personnes en avant-plan et de la personne au téléphone.

Bien que certains Canadiens et Canadiennes reconnaissent qu'il existe des risques à la caisse d'une épicerie, ils se disent souvent sûrs de pouvoir évaluer visuellement la santé des autres. D'autres ne sont pas trop inquiets et citent leurs observations que les gens semblent généralement être en bonne santé.

« Je ne vois aucune raison du tout d'être préoccupé par les personnes dans cette ligne. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Honnêtement, j'essaie maintenant de vivre comme je vivais avant la COVID. Je me tiens un peu plus loin des autres lorsque je fais la file. Si la personne devant vous semble être très malade, changez de file. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Tout le monde semble être en bonne santé, je ne vois aucune nécessité d'utiliser des mesures sanitaires. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Certaines personnes, qui s'inquièteraient autrement de tomber malades, sont moins inquiètes en raison des mesures de protection qu'elles prennent (comme le port du masque ou le maintien d'une distance physique). L'on note toutefois des disparités entre les perceptions individuelles de ce qui constitue une « bonne distance » qui fait ressortir des écarts dans la compréhension de la distanciation sociale.

« Avec la distance d'un panier entre moi et les autres clients, je considère cela suffisamment sécuritaire pour tous les gens dans la file. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Il serait préférable que les clients gardent une plus grande distance entre eux. » — 65 ans ou plus, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Ceci étant dit, il demeure une certaine proportion qui ne voit aucun risque du tout dans cette situation.

« Je ne vois pas vraiment de risque pour la santé, les gens ne sont pas entassés les uns par-dessus les autres. » — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je ne changerais rien. Il n'y a rien d'inquiétant dans cette situation. La saison grippale a lieu chaque année. Je n'y pense pas plus que ça. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Je ne vois rien de grave dans cette situation. Je n'ai pas peur d'être près des autres, après tout, c'est ce qu'on faisait avant 2020. » — 35 à 44 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je ne vois aucun risque pour la santé du tout. Mon principe directeur est de mener une vie normale. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Soupers de groupe

La fréquence des rassemblements sociaux varie d'un participant à l'autre. Toutefois, il est clair que la plupart de ces événements ont repris leur cours normal pour tout le monde, sauf les personnes ayant une forte aversion au risque. La plupart assistent aux soupers de groupe organisés pour des occasions spéciales, les fêtes ou les réunions de famille mensuelles.

« Je suis bien à l'aise lors des soupers de groupe et je contribue généralement de la nourriture ou du vin. J'y vais généralement lorsqu'il y a une occasion spéciale, comme un anniversaire ou les fêtes. D'habitude, c'est juste de la famille ou des amis. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Si on m'invite, j'y vais. Ça dépend toutefois du préavis qu'on me donne; d'habitude, je le sais une à deux semaines d'avance. J'y vais, à moins que je me sente très malade. Je ne prends pas de précautions. » — 35 à 44 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Nous avons l'habitude d'aller manger des hors-d'œuvre au resto avec un autre couple environ une fois par mois. On n'apporte rien, pas de masque, pas de désinfectant — juste notre vie normale. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

En ce qui concerne la planification et la préparation, les gens ont des habitudes assez diverses — allant des rassemblements spontanés aux événements soigneusement planifiés plusieurs semaines à l'avance. L'on note chez la majorité une préférence pour la familiarité de la famille et des bons amis; ils se tiennent souvent aux cercles sociaux auxquels ils font confiance et ils demandent parfois aux invités de rester à la maison s'ils ont des symptômes.

« Habituellement la tenue de soupers entre amis ou avec la famille se produit à Noël et au jour de l'an. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les mesures de santé publique.

Les soupers de groupe suscitent toute une gamme d'émotions — allant de positif et excité à négatif et inquiet. Certains Canadiens et Canadiennes éprouvent des sentiments positifs à cet égard et soulignent le plaisir de passer du temps avec nos êtres chers. N'empêche, toutefois, qu'il y a certaines craintes relatives au risque de contracter une maladie respiratoire infectieuse, particulièrement la COVID-19.

« Nous organisons très peu de soupers de groupe et il n'y a jamais plus de huit personnes. Nous demandons également aux gens de ne pas venir s'ils ont des symptômes d'une infection respiratoire. » — 65 ou plus, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Nous soupons chez un membre de la famille environ une fois par mois. À part le lavage des mains durant nos sorties et au retour à la maison, nous n'avons pas de plan particulier pour la prévention des maladies. Les invités sont généralement des membres de la famille… belle-sœur, nièces, neveux. Je suis tout à fait à l'aise lors de ces soupers et si quelqu'un est vraiment malade, il remet le tout à une autre date. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Je dois avouer que je n'assiste plus aux soupers de groupe et je ne vais plus aux restaurants depuis la COVID. Il n'y a pas de moyen de se protéger. Tout ce qu'on peut faire c'est de se couvrir la bouche lorsqu'on tousse ou éternue, d'éviter les poignées de mains, et d'essayer de maintenir une distance. Il n'est pas possible de porter un masque lors d'un souper de groupe ou au restaurant. À l'heure actuelle, je ne suis pas du tout à l'aise à l'idée d'assister à un grand rassemblement ou d'aller au resto. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

Plusieurs voient leur participation à ces événements sous un nouvel angle comparativement à leurs perceptions prépandémiques. Un élément qui ressort tout particulièrement est que les gens mettent un accent accru sur la santé — c.-à-d. qu'ils s'assurent que tout le monde est en assez bonne santé pour se rassembler. Ils s'attendent à ce qu'une personne qui ne se sent pas bien se teste et/ou qu'elle reste à la maison. Cette attente se fonde souvent sur la probabilité qu'ils le fassent eux-mêmes dans une telle situation.

« […] je faisais un test antigénique rapide avant de sortir pour être sûr de ne pas infecter qui que ce soit au rassemblement. » — 25 à 34ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Si on ne se sent pas bien, on n'y va pas et on souhaite que les autres en fassent autant. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« C'est amusant de se rassembler avec des amis et je suis généralement à l'aise de le faire. C'est assez sécuritaire puisque les autres sont également portés à se tester. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

Graphique 2 : Dans quelle mesure est-il probable que vous preniez des mesures pour éviter d'attraper le rhume ou une autre maladie ou éviter que les autres tombent malades lors d'un souper de groupe ?

Le graphique 2 illustre la probabilité que les gens se protègent ou protègent les autres contre le rhume et d'autres maladies lors d'un souper de groupe. Titre : « Les participants sont plus susceptibles de se protéger lors des soupers de groupe. » Le graphique présente les résultats suivants : pas du tout probable, 16 %; peu probable, 20 %; plutôt probable, 26 %; très probable, 38 %. Les encadrés récapitulent les résultats globaux : improbable, 36 %; probable, 64 %. La base de participants (102) est indiquée en bas de page.
Texte de remplacement :

Le graphique 2 illustre la probabilité que les gens se protègent ou protègent les autres contre le rhume et d'autres maladies lors d'un souper de groupe. Titre : « Les participants sont plus susceptibles de se protéger lors des soupers de groupe. » Le graphique présente les résultats suivants : pas du tout probable, 16 %; peu probable, 20 %; plutôt probable, 26 %; très probable, 38 %. Les encadrés récapitulent les résultats globaux : improbable, 36 %; probable, 64 %. La base de participants (102) est indiquée en bas de page.

Les personnes susceptibles de se protéger lors des soupers de groupe le font principalement pour les raisons suivantes : ils sont à risque élevé; ils ne connaissent pas l'état de santé des autres invités; ou tout simplement parce qu'ils ne veulent pas être malades. Certains choisissent de se protéger en évitant carrément ce genre de sortie.

« Je suis une personne à risque élevé, mes connaissances sont assez bonnes et, compte tenu également de mon horaire, je comprends l'importance de me protéger. » — 65 ou plus, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Je ne voudrais pas qu'un invité tombe malade. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Comme il serait impossible de connaître l'état de santé de chaque invité ni la possibilité qu'ils me transmettent un virus, je ferais bien attention de ne toucher à rien qu'une autre personne aurait pu toucher. » — 18 à 24 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« En évitant les soupers de groupe. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

3.4 Mesures de protection individuelle — expérience des gens et facteurs qui en motivent l'utilisation

Ceux qui mettent la capacité de rester en santé au premier rang de leurs priorités prennent des mesures proactives pour se protéger, ce qui illustre une bonne compréhension de la responsabilité personnelle pour la protection de sa propre santé. Lorsque nous leur avons présenté différents scénarios, comme une personne qui tousse près d'eux, plusieurs répondants ont indiqué qu'ils contribuent activement à leur protection personnelle en s'éloignant de la personne ou en portant un masque comme mesure de protection proactive face à ce genre de situation.

« Je n'arrêterais pas de faire ce que j'ai à faire, mais j'essaierais de m'éloigner davantage de cette personne, je garderais mon masque, et j'éviterais qu'on me tousse dessus. Et, par précaution, je me laverais les mains après. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je perdrais toute confiance. S'il ne porte pas de masque, mon masque ne m'empêchera pas d'attraper son virus. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Je serais très mal à l'aise et je voudrais m'éloigner. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je mettrais un masque et je m'éloignerais. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

Certains disent être mal à l'aise ou inquiets lorsqu'ils sont près d'une personne indisposée, soulignant qu'ils modifient parfois leurs comportements face à de telles situations; soit un autre exemple du recours actif à leurs propres mesures de protection personnelle (c.-à-d., maintien d'une certaine distance ou port du masque).

« Je serais mal à l'aise et je m'éloignerais. » — 25 à 34 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Oui, j'aurais peur de tomber malade. »— 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

La vaste majorité des participants ont indiqué qu'ils resteraient à la maison lorsqu'ils ne se sentent pas bien pour éviter de propager leurs microbes. Il y a consensus sur la nécessité d'éviter les activités sociales et les lieux publics, et certains disent aviser les autres de leur état de santé. Dans ces situations, les répondants citent souvent les mesures de protection individuelle suivantes : port du masque, maintien d'une distance, et isolement volontaire.

« Je resterais à la maison jusqu'à ce que je me sente mieux et que je ne sois plus malade. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je porterais un masque pour éviter de transmettre mon virus. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« […] je reste à la maison, je m'auto-soigne à moins d'avoir des problèmes respiratoires. Je porte un masque si je dois sortir, mais j'évite le tout le plus possible. »— 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Dans leurs journaux quotidiens, les participants ont parlé de plusieurs moyens qu'ils prennent pour protéger leur santé lorsqu'ils sont malades ou lorsqu'ils ont été en contact étroit avec une autre personne. Le repos est un thème récurrent; plusieurs en reconnaissent l'importance pour la guérison. Dans le cas d'un coloc malade, les répondants nettoient les espaces communs avec diligence pour freiner la propagation de la maladie. Parallèlement, dans le cas d'enfants malades, les répondants accordent la priorité à certaines mesures : rester à la maison, lavage fréquent des mains, désinfection et port du masque.

[Individu ayant un enfant malade] « Je me lavais les mains, je désinfectais et je portais un masque. » [Extrait du journal quotidien] — 35 à 44 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

[Individu qui avait la COVID-19 durant sa participation à la communauté] « Cette semaine n'était pas vraiment une semaine typique pour moi. Ça commence à être désagréable de rester à la maison si longtemps, mais je pense que c'est un signe que je commence à aller mieux. Je reste à la maison pour ma propre protection et celle des autres. » [Extrait du journal quotidien] — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

[Individu ayant un coloc malade] « J'utilisais un désinfectant pour nettoyer les espaces communs de la cuisine. » [Extrait du journal quotidien] — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

3.5 Influence des autres sur l'utilisation des mesures de protection individuelle

De manière générale, les gens respectent les décisions des autres relatives au port du masque et aux autres mesures de protection. Certains sont ouverts à l'idée de porter un masque pour se protéger et protéger les autres. Certains se sentent plus en sécurité et plus à l'aise lorsque tout le monde prend ces mesures. Pour d'autres, le fait que les gens autour d'eux portent ou non un masque n'a aucune incidence sur leur décision.

« Je respecte leur choix. Cela ne m'affecte pas. » / « J'apprécie qu'ils pensent aux autres. » / « Ils prennent des précautions, tant mieux pour eux ! » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Ça me donne le goût de mettre le mien aussi ! » — 55 à 64 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je serais plus à l'aise si la personne à côté de moi portait un masque. » / « Ce serait rassurant de savoir qu'elle ne peut pas me transmettre un virus juste en respirant. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Je respecte leur décision, mais ça ne m'oblige pas à en porter un. Toutefois, j'essaie de leur laisser un peu plus de place pour ma protection et la leur. » — 35 à 44 ans, Prairies, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Certains se sentent jugés ou mal à l'aise lorsqu'ils portent un masque. D'autres se sentent coupables, mal à l'aise ou jugés lorsqu'ils se retrouvent entourés de personnes qui portent un masque tandis qu'ils n'en portent pas.

« Beaucoup de gens mettent des masques, on dirait que tout de suite on se dit qu'ils ont la COVID, c'est inquiétant, comme si on les jugeait. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Je serais inquiet et je me sentirais certainement obligé de porter un masque moi aussi. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Ça ne me fait rien si les autres le font. Toutefois, si tout le monde porte un masque, je me sentirais jugé si je n'en portais pas. » — 18 à 24 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je serais mal à l'aise; comme si je n'avais pas vu une affiche indiquant que le port du masque est obligatoire ou s'il y avait une éclosion dont je n'avais pas entendu parler. » — 25 à 34 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me sentirais cheap de ne pas en avoir. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé.

Certaines préoccupations trouvent leur origine dans l'ambiguïté entourant les raisons de porter un masque. Certains soutiennent que la présence de masques pourrait être interprétée comme signe de la présence de maladie plutôt que d'être vue comme une mesure de prévention.

« Je trouverais ça merveilleux et je les remercierais, mais je me demanderais aussi pourquoi ils portent un masque et s'ils sont malades, c'est normal. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

La question cherchant à savoir comment ils se sentiraient si la majorité des gens autour d'eux portaient un masque a suscité des réponses variées. Certains ont indiqué qu'ils mettraient un masque s'ils voyaient que la plupart des gens en portaient un, ce qui fait ressortir l'influence des normes sociétales sur la disposition à adopter les mesures de protection individuelle. D'autres sont indifférents aux gestes de la majorité; ils disent être sceptiques ou mal à l'aise face au port du masque lorsque ce n'est pas obligatoire, ou ils n'en voient tout simplement pas la nécessité.

« Je ferais probablement comme la majorité et je mettrais un masque. » — 65 ans ou plus, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« La majorité décide. Je mettrais un masque pour protéger les autres. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Je me fiche de ce que fait la majorité. Je resterais sans masque. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé.

3.6 Réactions à une image infographique intitulée « Briser la chaîne de l'infection : maladies respiratoires infectieuses »

La réaction des participants à l'image infographique était généralement positive; ils lui ont accordé une cote de 4,4 sur 5. Certains étaient de l'avis que l'image est informative et utile, tandis que d'autres l'ont trouvé extrêmement compliqué ou qu'elle ne présentait rien de neuf.

Image infographique : Agence de la santé publique du Canada — Briser la chaîne de l'infection : maladies respiratoires infectieuses

Image infographique intitulée « Briser la chaîne de l'infection » créée par l'Agence de la santé publique du Canada.
Texte de remplacement :

Image infographique intitulée « Briser la chaîne de l'infection » créée par l'Agence de la santé publique du Canada.

Les réactions positives à l'image infographique découlaient souvent d'une appréciation des renseignements présentés, des encouragements à utiliser les mesures de protection individuelle, de sa clarté visuelle et de son accent sur la protection des populations vulnérables.

« C'est très informatif. » — 35 à 44 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« L'image est vraiment bonne. J'aimerais qu'elle soit affichée partout. » — 35 à 44 ans, Prairies, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Ce sont de bonnes connaissances qui favorisent le respect des personnes vulnérables. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Les réactions négatives ou neutres tenaient du fait que certains trouvaient que les renseignements étaient trop tassés, qu'il n'y avait rien de neuf ou du fait d'en avoir assez d'entendre parler de la COVID-19.

« Les informations sont tellement tassées que je ne prendrais pas le temps de tout lire, sauf si je m'ennuyais. » — 18 à 24 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« J'en ai assez de cette insistance sur la COVID. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé.

« Il n'y a rien de nouveau; je reste toujours à la maison lorsque je suis malade. » / « Ce n'est que du gros bon sens. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

3.7 Personnes moins susceptibles d'adopter les mesures de protection individuelle (MPI)

Les personnes moins susceptibles d'adopter les mesures de protection individuelle (MPI)Note de bas de page 3 ne l'ont pas toujours été. Au début de la pandémie, ces individus utilisaient les mesures de protection individuelle : rester à la maison dans la mesure du possible; port du masque dans les lieux publics; distanciation physique; lavage fréquent des mains; et utilisation de désinfectant pour les mains. Ils évitaient les sorties non essentielles, surtout durant le pire de la pandémie, ils respectaient les lignes directrices du gouvernement, ils suivaient les recommandations de santé et ils ont modifié leurs routines (p. ex., travail à distance, livraison de l'épicerie, etc.).

Lorsque nous examinons l'utilisation dont font ces individus à l'heure actuelle des mesures de protection individuelle dans leurs vies quotidiennes, la plupart précisent qu'ils ne prennent aucune mesure particulière pour protéger leur santé. La plupart des activités axées sur le maintien de la santé citées par les répondants sont de nature plus générale; notons à ce titre l'adoption de routines d'hygiène personnelle (lavage des mains et douches) et un accent sur le bien-être général par la nutrition, l'exercice et les vitamines, plutôt que des mesures particulières comme le port du masque, la distanciation physique et l'évitement des lieux bondés.

Les personnes moins susceptibles d'adopter les MSP ne portent pas régulièrement un masque lorsqu'ils font l'épicerie et ils n'utilisent que sporadiquement un désinfectant pour les mains ou des lingettes désinfectantes. Certains prennent le temps de désinfecter leur panier ou évitent de toucher les choses inutilement, mais, dans l'ensemble, les précautions sont minimes. En revanche, ils sont nombreux à éviter les foules en choisissant des moments moins achalandés (tôt le matin, jours de la semaine, ou tard en soirée) pour faire leurs achats.

« Je suis allé faire l'épicerie ce matin à 8 heures au Food Basic. À mon arrivée, j'ai désinfecté mon panier. J'ai eu de la chance; il y avait très peu de clients. J'avais quelques articles à acheter. Je n'ai pas porté de masque et je n'ai pas vu d'employés qui en portaient. Ça ne m'a pas pris longtemps du tout. J'ai utilisé une caisse en libre-service. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« J'utilise du désinfectant pour les mains et j'évite de toucher les choses. À part ça, je ne prends plus beaucoup de précautions. » — 45 à 54 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

Bien que quelques-unes des personnes moins susceptibles d'utiliser les MSP aient indiqué qu'elles évitent les transports en commun pour minimiser le risque de tomber malade, ces moyens de transport ne font pas vraiment partie de leurs routines. En revanche, parmi ceux qui utilisent les transports en commun, l'on note un retour général aux comportements prépandémiques, ce qui donne à croire que la vie a largement repris son cours normal. Ils décrivent leurs expériences comme étant semblables à ce qu'elles étaient avant la pandémie. Malgré cette perception, il y a toujours un certain nombre d'individus qui choisissent de porter un masque et de s'efforcer sciemment de maintenir une certaine distance des autres lorsqu'ils utilisent les transports en commun, ce qui indique qu'ils demeurent conscients des risques pour la santé.

« Toutefois, depuis l'assouplissement des restrictions, je suis très à l'aise de me déplacer comme je le faisais avant la pandémie, sans masque… dans la mesure du possible, je m'organise pour maintenir une bonne distance des autres. » — 65 ans ou plus, centre du Canada, individu à risque élevé en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

« Comme je tiens à éviter les maladies respiratoires, je n'utilise pas le transport collectif ni les trains. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

Lorsqu'une personne tousse près d'eux, les individus moins susceptibles d'utiliser les MSP se sentent généralement inquiets, mal à l'aise ou anxieux. Plusieurs disent qu'ils s'éloigneraient instinctivement de la personne qui tousse, soit physiquement ou en demandant à la personne de tousser dans son coude. Lorsqu'une personne leur dit qu'elle ne se sent pas bien, ils s'inquiètent et, par prudence, ils lui recommandent de rester à la maison pour se rétablir.

[Si la personne à côté d'eux se met à tousser] « Je mettrais un masque, mais ce serait à contrecœur. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

[Si la personne à côté d'eux se met à tousser] « Je suis rassuré, mais je veux quand même garder une bonne distance pour atténuer les risques d'une éventuelle contagion. » — 65 ou plus, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les MPIs.

Lorsqu'ils ne se sentent pas bien ou lorsqu'un membre de leur ménage est malade, les individus appartenant à ce groupe restent généralement à la maison et évitent le contact avec les autres pour éviter de transmettre la maladie. Lorsqu'ils doivent absolument sortir (pour faire l'épicerie ou consulter un professionnel de la santé), plusieurs d'entre eux mettent un masque.

[Lorsqu'ils ne se sentent pas bien] « Je resterais à la maison autant que possible. Si je devais absolument sortir, je mettrais un masque et j'essayerais de pratiquer la distanciation sociale. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé et moins susceptible d'adopter les mesures de santé publique.

Dans l'ensemble, les personnes moins susceptibles d'adopter les MSP n'utilisent pas de mesures de protection individuelle pour éviter de tomber malades, mais elles s'inquiètent ou se sentent tout de même mal à l'aise lorsqu'elles sont confrontées à un risque possible (p. ex., lorsqu'elles sont près d'une personne qui tousse ou qui dit être malade). Bien que ces individus aient largement repris leurs routines prépandémiques, certaines mesures (comme se laver régulièrement les mains ou rester à la maison lorsqu'ils sont malades) s'inscrivent désormais dans le cadre de leurs pratiques courantes.

Voici quelques exemples supplémentaires de différences entre les personnes qui continuent d'utiliser les mesures de protection individuelle et les personnes moins susceptibles de les adopter.

3.8 Personnes à risque élevé en raison d'un problème de santé

Les personnes considérées comme étant à risque élevé en raison d'un trouble de santé ont pris des mesures semblables aux autres pour leur propre protection et celles des autres durant la pandémie. Plusieurs ont souligné l'importance du port du masque, du maintien d'une distance physique et d'une bonne hygiène. Certains ont limité leur fréquentation de lieux bondés pour minimiser les contacts; par exemple, en prenant l'habitude de faire leurs achats en ligne. Dans l'ensemble, les personnes à risque élevé ont pris des mesures proactives pour protéger leur santé, comme la vaccination, le respect des directives de santé et la modification des routines quotidiennes afin de réduire le risque d'infection.

« Je porte un masque à l'intérieur du foyer de groupe… et j'utilise un désinfectant pour les mains lorsque je sors. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Je portais toujours un masque, de préférence un masque N95 lorsque disponible, pour éviter d'être infecté et d'infecter les autres. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

Toutefois, les personnes à risque particulièrement élevé étaient portées à prendre des mesures proactives plus régulièrement que la population générale en adoptant les mesures de protection individuelle (port du masque, magasinage en ligne pour éviter les foules, désinfection fréquente, et évitement des grandes foules). Certains sont assez confiants pour se passer du masque dans certaines situations, tandis que d'autres sont frustrés par le manque de cohérence et de prévenance dans la façon dont les autres portent le masque. Ils se sentent généralement plus en sécurité lorsque la majorité des gens autour d'eux portent un masque.

« D'habitude, je fais l'épicerie une fois par semaine; j'achète tout ce dont j'ai besoin et j'apporte mon masque et mon désinfectant pour les mains pour me protéger. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Depuis deux ou trois mois et l'assouplissement des restrictions, je me sens assez à l'aise pour sortir sans masque. » — 65 ou plus, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« On oserait penser qu'ils porteraient un masque sachant qu'il y a des gens à risque élevé, surtout lorsqu'ils sont au courant des problèmes de santé. J'étais plus que frustré et je lui ai dit que je devais m'éloigner de lui. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

« Si la majorité des personnes présentes portaient un masque, je serais très à l'aise. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé.

3.9 Participants autochtones

À l'instar des autres participants, l'on note chez les participants qui s'identifient comme autochtones un éventail de comportements axés sur la prévention de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. Durant la pandémie, les participants autochtones suivaient les recommandations les plus courantes, comme le lavage fréquent des mains, le port du masque au besoin, le magasinage en ligne, la désinfection des objets, le maintien d'une distance physique et les petits rassemblements. Toutefois, ce groupe utilisait également des moyens plus holistiques de rester en santé; par exemple, alimentation, suppléments nutritionnels, et programme régulier d'exercices.

« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, j'ai acheté beaucoup de masques et de désinfectant pour les mains pour éviter de tomber malade. Je vais seulement au magasin environ deux fois par mois pour acheter les nécessités et j'y vais uniquement en dehors des heures de pointe. Pour éviter les foules, j'ai appris, et je continue d'apprendre comment faire mes achats en ligne. Je restais aussi à la maison dès que j'avais le moindre symptôme d'un rhume ou d'une grippe pour éviter de rendre les autres malades. » — 45 à 54 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

« Je prenais de la vitamine D et C et du zinc. Lorsque je sentais que je tombais malade, je prenais du sureau et de la quercétine. Je faisais de l'exercice tous les jours et j'essayais de dormir plus. J'ai aussi essayé de mieux manger et de consommer beaucoup de fruits et de légumes. Tout ça, en plus du lavage des mains. » — 35 à 45 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

En ce qui concerne les mesures de protection individuelle qu'ils prennent en ce moment, les participants autochtones citent les suivantes : auto-isolation lorsqu'ils ne se sentent pas bien; lavage fréquent des mains; apporter/utiliser du désinfectant pour les mains; et port du masque occasionnel. Ils témoignent également de leur respect pour les gens qui choisissent de porter un masque dans différentes circonstances (p. ex., au travail).

« Lorsque je suis malade, je reste chez moi. » [Extrait du journal quotidien d'une personne qui était malade] — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

En ce qui concerne le magasinage et la file à la caisse, certains participants autochtones ont indiqué qu'ils ont repris leurs habitudes prépandémiques, tandis que d'autres ont apporté des petites modifications à leurs façons de faire pour minimiser le risque d'exposition dans les lieux bondés (p. ex., magasiner en dehors des heures de pointe, magasiner en ligne, ou utiliser des services de livraison). Certains ont également mentionné qu'ils gardent toujours un masque à portée de main au cas où ils en auraient besoin.

« Un de mes fils et sa conjointe font leurs achats au Superstore. Tout me paraissait comme une journée typique au magasin. Je vois plus de masques. Je me sentais bien et je n'ai pas pris de précaution supplémentaire. Je me sens assez positif. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Avant de faire l'épicerie, je m'assure toujours d'avoir un masque à portée de main. Je le mets juste avant d'entrer pour me protéger. Je me couvre toujours les mains avec les manches de mon manteau pour ouvrir les portes et pousser le panier. Je me désinfecte les mains à l'entrée du magasin et je pratique la distanciation sociale, que le magasin soit occupé ou non. Je me désinfecte encore les mains à la sortie du magasin. » — 55 à 64 ans, Canada Atlantique, individu moins susceptible d'adopter les MPIs, autochtone.

Lors de la mise en situation sur la planification d'un souper de groupe, certains ont indiqué qu'ils ont recommencé à recevoir ou à assister aux soupers de famille. Ils précisent toutefois qu'ils prennent des précautions lorsqu'un invité présente des symptômes de maladie; ils gardent leur distance et mettent un accent accru sur l'hygiène des mains. Ceux qui se passent des soupers de groupe le font généralement pour des raisons n'ayant rien à voir avec la crainte de tomber malade.

« Nous soupons chez un membre de la famille environ une fois par mois. À part le lavage des mains durant nos sorties et au retour à la maison, nous n'avons pas de plan particulier pour la prévention des maladies. Les invités sont généralement des membres de la famille… belle-sœur, nièces, neveux. » — 45 à 54 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Facile ! Je n'ai pas reçu NI assisté à un souper de groupe depuis le début de la COVID en 2019. C'est peut-être difficile à croire, mais c'est la vérité ! Je suis habitué à ce nouveau style de vie, et, franchement, je l'aime bien. » — 35 à 44 ans, centre du Canada, individu à risque élevé en raison d'un problème de santé, autochtone.

En ce qui concerne le transport en commun, certains participants autochtones ont indiqué que leurs routines n'avaient rien hors de l'ordinaire. Toutefois, ceux qui prenaient des précautions encourageaient le port du masque et étaient portés à éviter les transports en commun dans la mesure du possible en raison de préoccupations relatives aux maladies respiratoires. La planification des déplacements et la préférence accordée aux périodes moins bondées se classent parmi les modifications mineures adoptées par ces participants.

« Je suis responsable dans mes déplacements; alors je fais bien attention de choisir les périodes moins occupées pour prendre les transports en commun afin de minimiser mon exposition. J'essaie de planifier mes déplacements en tenant compte de facteurs comme les heures de pointe et les risques possibles pour la santé. » — 25 à 34 ans, ouest du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

« Je n'utilise pas les transports en commun. Je ne fais plus de croisières et je ne pars plus en vacances. Ces activités ne m'intéressent plus. » — 55 à 64 ans, centre du Canada, individu à faible risque en raison de son état de santé, autochtone.

En résumé, les comportements des participants autochtones (c.-à-d., leur adoption de différentes mesures de protection contre les maladies respiratoires infectieuses) s'apparentent aux comportements du grand public. Selon l'individu et le contexte de vie, les mesures prises par les répondants englobent l'éventail complet, allant de l'adoption de mesures de protection individuelle au maintien d'un cours de vie normal.

3.10 Conclusions

Ces communautés en ligne démontrent que l'adoption des mesures de protection individuelle (MPI), les processus décisionnels et la perception du risque varient énormément selon l'individu et la situation.

Certains participants suivent toujours les précautions/directives recommandées au début de la pandémie, d'autres ont apporté des modifications mineures à leurs routines quotidiennes en y intégrant certaines mesures de prévention (lavage fréquent des mains, modification des habitudes de magasinage, distanciation et/ou port du masque selon la situation), tandis que d'autres encore ont repris le cours normal de la vie.

L'on note des nuances au niveau de la perception du risque — certaines personnes se sentent plus à risque lorsqu'elles sont entourées d'un grand nombre d'inconnus (p. ex., transport collectif) que lors des rassemblements intimes avec des gens de confiance, comme les soupers de famille ou entre amis. De plus, la taille de la foule, le nombre de personnes présentes et l'utilisation des MPI influent fortement sur leur décision d'y assister ou non. La plupart préfèrent les événements moins achalandés. La capacité de maintenir une distance « sécuritaire » est un facteur clé qui fait ressortir l'importance de la conscience spatiale dans leur évaluation des risques et leurs stratégies d'atténuation.

De manière générale, les participants disent respecter les choix des autres en matière de protection personnelle. Qu'une personne préfère prendre des précautions supplémentaires ou se sente à l'aise sans en prendre autant, les autres sont généralement respectueux de son choix.

Parmi les participants qui utilisent des mesures de protection individuelle à l'occasion et même parmi les personnes moins susceptibles de les adopter, le choix de les utiliser ou non se fonde sur l'état de santé. Lorsqu'ils ne se sentent pas bien, ils restent à la maison, ce qui dénote une approche proactive à la gestion des symptômes et la prévention de la propagation dans la communauté.

En ce qui concerne les efforts visant à favoriser une utilisation accrue des mesures de protection individuelle, la réduction de la peur de la COVID-19 en dehors des populations à risque plus élevé sera un défi à relever. L'adoption des mesures de protection individuelle est motivée principalement par la prévention de la COVID-19, plutôt que des autres maladies respiratoires comme la grippe et le VRS.

De nombreux facteurs font obstacle à la disposition des gens à utiliser des MPI pour prévenir la COVID-19; notons à ce titre, la fatigue de la COVID, les normes culturelles et sociales, les défis en matière de santé physique et/ou mentale, et la perception que la COVID-19 et les autres maladies respiratoires ne constituent pas un risque important.

En résumé, l'utilisation de MPI est devenue largement normale; les gens comprennent leur raison d'être et savent comment les utiliser correctement. Toutefois, comme plusieurs ne pensent pas que les maladies respiratoires soient particulièrement inquiétantes, surtout dans ce contexte de fatigue de la COVID-19, le défi principal sera de modifier ces perceptions.

4 Constatations détaillées de l'étude quantitative

4.1 Environnement actuel : perceptions et attitudes à l'égard des maladies respiratoires

4.1.1 Probabilité de tomber malade

Concernant la probabilité de tomber malade, la grippe est considérée comme la plus probable, avec une note de 4,0 (sur une échelle de 1 à 10), suivie par la COVID-19 à 3,6 et le VRS à 3,2. On observe une baisse générale de la probabilité perçue de contracter les trois maladies par rapport à l'an dernier. Ceci est particulièrement le cas pour la COVID-19 (baisse de 4,1 à 3,6).

Tableau 1. Probabilité moyenne de contracter une maladie
Moyenne 2024 2023
Total Jeunes (12 à 17 ans) Adultes (18 ans et plus) Adultes (18 ans et plus)
Base (n) (6 611) (470) (6 141) (6 200)
Grippe 4,0 4,6 4,0 4,2
COVID-19 3,6 3,8 3,6 4,1
Virus respiratoire syncytial (VRS) 3,2 3,3 3,2 3,4

Q14. Sur une échelle de 10 points où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il soit probable que vous contractiez les maladies suivantes au cours du prochain mois?

Seul un petit groupe de participants à l'enquête considère qu'il est très probable de contracter le VRS (7 %) ou la COVID-19 (9 %), ce qui veut dire qu'ils ont attribué une note de 8, 9 ou 10 à la probabilité de contracter la maladie (3 premières cases). Plus d'une personne sur dix (12 %) pense qu'il est très probable de contracter la grippe.

Risque perçu de conséquences graves des maladies (vulnérabilité individuelle)

Sur le plan de la perception du risque individuel de conséquences graves, la COVID-19 (3,6) et le VRS (3,6) sont perçus de la même manière, suivis par la grippe (3,4). Les perceptions des adultes ont légèrement évolué par rapport à l'année précédente, avec une baisse de la gravité perçue des conséquences passant de 3,8 à 3,6 pour la COVID-19, alors que les perceptions relatives au VRS et à la grippe sont restées stables dans l'ensemble.

Une grande partie (59 %) des personnes interrogées estiment que le risque de subir des conséquences graves en raison de la COVID-19 est faible (note de 1 à 3 sur l'échelle), et seulement 11 % d'entre elles perçoivent ce risque comme élevé (note de 8 à 10 sur l'échelle). Dans l'ensemble, la grippe enregistre la plus faible proportion de participants qui estiment être exposés à un risque élevé de conséquences graves (10 %).

Tableau 2. Risque de conséquences graves en cas de maladie
Base (n) 2024 (Total 12 ans et plus) 2024 (Adultes18 ans et plus) 2023 (Adultes18 ans et plus)
Risque faible
(1-3)
Risque élevé
(8-10)
Moyenne Moyenne Moyenne
(6 611) (6 141) (6 200)
COVID-19 59 % 11 % 3,6 3,6 3,8
Virus respiratoire syncytial (VRS) 58 % 11 % 3,6 3,6 3,6
Grippe 60 % 10 % 3,4 3,4 3,5

Q15. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il est probable que vous subissiez une conséquence grave (p. ex., hospitalisation) d'une des infections suivantes?

La susceptibilité individuelle perçue est plus élevée dans certains groupes :

Tableau 3. Risque de conséquences graves liées à la COVID-19 (moyenne) en fonction des sous-groupes
Base n=réel Base COVID-19
Moyenne sur 10
VRS
Moyenne sur 10
Grippe
Moyenne sur 10
Total (6 611) 3,6 3,6 3,4
Statut vaccinal (COVID-19)
Non vacciné(e) (801) 2,9 3,0 2,9
Vacciné(e) uniquement avec la série primaire (922) 3,2 3,2 3,2
Vacciné(e) avec la série primaire + rappels (1 786) 3,5 3,4 3,3
Vacciné(e) avec la série primaire + rappel Automne 2023 (3 102) 3,9 3,9 3,7
Identification en tant qu'Autochtone
Autochtone (301) 3,8 3,8 3,7
Non-autochtones (6 310) 3,6 3,5 3,4
Âge
12 à 17 ans (470) 3,4 3,4 3,5
18 à 24 ans (593) 3,7 3,6 3,6
25 à 34 ans (1 161) 3,6 3,6 3,6
35 à 44 ans (1 020) 3,8 3,7 3,6
45 à 54 ans (906) 3,5 3,4 3,4
55 à 64 ans (1 047) 3,6 3,5 3,4
65 ans et plus (1 414) 3,4 3,6 3,2
Symptômes d'une maladie respiratoire au cours des 3 derniers mois
Oui (3 078) 3,9 3,9 3,8
Non (3 533) 3,2 3,2 3,0
Risque lié à l'état de santé, ou au fait d'être âgé de 60 ans ou plus
À risque (3 346) 3,9 3,9 3,6
Pas à risque (3 265) 3,3 3,2 3,2

Q15. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il est probable que vous subissiez une conséquence grave (p. ex., hospitalisation ou mort) d'une des infections suivantes ?

Gravité perçue des maladies (Adultes)

Les perceptions de la gravité de la maladie sont essentielles pour comprendre l'évaluation des risques. Chez les adultes, la COVID-19 est perçue comme la maladie la plus mortelle (18 %), soit une légère baisse de 2 % par rapport à 2023. La perception du risque de contracter la COVID-19 a diminué davantage que la perception de sa gravité. Le VRS est perçu comme présentant un danger de mort par 13 % des personnes interrogées, alors que seulement 7 % d'entre elles partagent ce point de vue pour la grippe (ces deux chiffres étant inchangés par rapport à 2023).

Le VRS se révèle comme étant la maladie la plus grave lorsque l'on combine les termes « danger de mort » ou « exigeant une hospitalisation », où 37 % des personnes interrogées estiment qu'elles nécessiteraient au moins une hospitalisation. La grippe est considérée comme la moins grave, avec 46 % des personnes interrogées qui estiment que les symptômes peuvent être gérés ou ignorés.

Les personnes considérées comme étant à risque (en raison de facteurs tels que l'état de santé ou l'âge) sont un peu plus enclines à penser que la COVID-19 est au moins susceptible de les rendre gravement malades, que celles qui ne sont pas à risque (65 % c. 59 %), toutefois, elles ne sont pas plus enclines à dire que cette maladie constitue un danger de mort. On observe une tendance similaire pour le VRS et la grippe, avec les personnes à risque légèrement plus susceptibles de considérer la maladie comme une maladie grave.

Tableau 4. Gravité perçue de chaque maladie (Seulement Adultes, 18 ans et plus)
Base (n) COVID-19 Virus respiratoire syncytial (VRS) Grippe
2024 2023 2024 2023 2024 2023
(6 141) (6 200) (6 141) (6 200) (6 141) (6 200)
Maladie potentiellement mortelle 18 % 20 % 13 % 13 % 7 % 7 %
Maladie nécessitant l'hospitalisation 12 % 12 % 25 % 26 % 10 % 10 %
Maladie grave ne nécessitant pas l'hospitalisation 33 % 29 % 29 % 25 % 32 % 30 %
Les symptômes sont gérables 30 % 29 % 17 % 18 % 43 % 44 %
La maladie peut être ignorée 4 % 4 % 2 % 3 % 3 % 4 %
Je ne suis pas sûr(e) 4 % 5 % 15 % 16 % 4 % 5 %

Q16-18. [ADULTES SEULEMENT Selon vous, à quel point les maladies de la<COVID-19; du virus respiratoire syncytial (VRS)/ de la grippe (influenza)> sont-elles généralement graves?

4.1.2 Inquiétudes quant au fait de contracter une maladie

Les préoccupations sont généralement le reflet des attentes concernant la perception de la probabilité, de la susceptibilité et de la gravité des maladies testées. En moyenne, les gens sont très préoccupés par le fait de contracter la COVID-19, lui attribuant une note de 4,6 sur 10, suivi de près par le VRS (4,5) et la grippe (4,4).

Chez les adultes, les préoccupations liées à la COVID-19 ont légèrement diminué par rapport à l'année précédente (4,7), alors que le VRS et la grippe ont connu une légère hausse de 0,2 point chacun (de 4,3 à 4,5 pour le VRS et de 4,2 à 4,4 pour la grippe). Le degré de préoccupation lié à la possibilité de contracter les trois maladies infectieuses respiratoires est plus homogène cette année qu'il ne l'était en 2023.

Dans l'ensemble, les gens sont plus inquiets à l'idée de contracter des maladies respiratoires infectieuses qu'ils ne pensent tomber malades et subir des conséquences graves. Même si les gens anticipent des conséquences graves pour la COVID-19 et le VRS dans des proportions similaires, c'est la COVID-19 qui les préoccupe le plus. Les gens se sentent les plus susceptibles de contracter la grippe, mais la perçoivent comme plus facile à gérer, suscitant ainsi la préoccupation la plus faible par rapport aux autres MRI. Bien que de nombreuses personnes soient peu préoccupées par ces maladies (44-45 %), un groupe important (16-20 %) demeure très préoccupé.

Il existe une corrélation entre les préoccupations et les perceptions de la probabilité de tomber malade à cause d'une MRI et la perception de la probabilité de subir des conséquences graves. Dans le cas des préoccupations associées à la COVID-19, le coefficient de corrélation de Pearson est de 0,49 pour la probabilité de tomber malade, et de 0,56 pour la probabilité de subir des conséquences graves.

Tableau 5. Préoccupations concernant les maladies
  2024
(Âge 12 ans et plus)
2024
(Adultes 18 ans et plus)
2023
(Adultes 18 ans et plus)
Faible préoccupation
(1-3)
Préoccupation élevée (8-10) Moyenne Moyenne Moyenne
COVID-19 44 % 20 % 4,6 4,6 4,7
Virus respiratoire syncytial (VRS) 45 % 19 % 4,5 4,5 4,3
Grippe 45 % 16 % 4,4 4,4 4,2

Q19. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout préoccupé(e) » et 10 signifie « extrêmement préoccupé(e) », à quel point êtes-vous préoccupé(e) par la possibilité de contracter les maladies respiratoires infectieuses suivantes?

Base : 2024, n=6 611, 2023, n=6 200

Les préoccupations varient quelque peu d'un sous-groupe à l'autre :

4.1.3 Expériences récentes de maladies respiratoires infectieuses

Un peu moins de la moitié des personnes interrogées (46 %) déclarent avoir présenté des symptômes d'une maladie respiratoire au cours des trois derniers mois, ce qui, compte tenu du calendrier de l'enquête, correspond à la période allant de novembre à janvier. Les personnes interrogées ont donc répondu à une période qui comprend la saison des rhumes et de la grippe. Pour le reste, 28 % des participants ont été malades il y a plus de trois mois, alors que 25 % d'entre eux ne se souviennent pas de la dernière fois qu'ils ont été malades.

Tableau 6. Derniers symptômes d'une maladie respiratoire
Base n=réel (n=6 611) Total
Au cours de la semaine dernière, ou des deux dernières semaines 13 %
Il y a trois ou quatre semaines 12 %
Il y a entre un et trois mois 21 %
Il y a plus de trois mois 28 %
Je ne me souviens plus de la dernière fois que j'ai présenté des symptômes 25 %

Q23. À quand remonte la dernière fois que vous avez eu des symptômes d'une maladie respiratoire (toux, écoulement nasal, mal de gorge, etc.)?

4.1.4 Niveau de circulation des maladies respiratoires infectieuses

Un petit pourcentage de personnes interrogées (14 %) pense que le niveau de circulation des MRI au sein de la communauté dans leur région est haut, ou très élevé. Le groupe le plus important (37 %) pense que le niveau de circulation est bas, ou très bas. Par ailleurs, 16 % des personnes interrogées ne sont pas sûres du niveau actuel des infections respiratoires dans leur communauté.

Tableau 7. Niveau perçu de circulation au sein de la communauté
Base n=réel (n=6 611) Total
Très élevé 4 %
Haut 10 %
Moyen 33 %
Bas 24 %
Très bas 14 %
Je ne suis pas sûr(e) 16 %

Q20. Quel est le niveau actuel de circulation dans votre communauté de maladies respiratoires infectieuses telles que la grippe, la COVID-19 ou un rhume ou une toux (par exemple, le nombre de personnes atteintes de ces maladies dans votre communauté en ce moment)?

4.2 Prise de décisions et sources d'information relatives aux mesures de protection individuelle (MPI)

4.2.1 Capacité personnelle et mesures sociétales

Une grande majorité, environ 84 %, sont au moins plutôt d'accord pour dire qu'elle dispose des connaissances et des capacités nécessaires pour se protéger et protéger les autres contre de telles maladies. En outre, 79 % se sentent suffisamment informés des dernières recommandations et informations sur les mesures de protection, et 68 % estiment que les informations ne sont pas ambiguës. Un quart des personnes interrogées (27 %) déclarent ne pas savoir où obtenir des informations fiables concernant les MPI.

Toutefois, la préoccupation (65 % des personnes interrogées sont d'accord) est que les gens autour d'elles ne prennent pas suffisamment de mesures pour empêcher la propagation des maladies respiratoires infectieuses (MRI).

Tableau 8. Attitudes à l'égard de la protection individuelle contre les MRI
Base (n) = 6 611 D'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord En désaccord Je ne suis pas sûr(e)
Je suis certain(e) de savoir comment me protéger et protéger les autres contre les maladies respiratoires infectieuses 34 % 50 % 9 % 3 % 4 %
Je suis au courant des recommandations et des renseignements les plus récents sur les moyens de me protéger et de protéger les autres contre les maladies respiratoires infectieuses 31 % 48 % 12 % 5 % 5 %
Je ne suis pas sûr(e) de savoir où obtenir des informations fiables sur les mesures de protection individuelle 8 % 20 % 28 % 40 % 4 %
Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse 23 % 43 % 18 % 12 % 6 %

Q21. Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les suivants?

4.2.2 Informations utilisées dans la prise de décisions

Les médias traditionnels (39 %), l'Agence de santé publique du Canada (39 %) et les autorités locales de santé publique (38 %) sont les trois principales sources d'information relatives à la COVID-19 et aux autres maladies respiratoires infectieuses, trois sources réputées dans le domaine de la communication en matière de santé publique. Les amis et la famille (33 %) sont toutefois une source d'information plus courante que les prestataires de soins de santé de première ligne (30 %) et les comptes de médias sociaux du gouvernement (16 %) – ce qui démontre le rôle déterminant des réseaux interpersonnels. Si les canaux officiels restent essentiels, l'inclusion des amis et de la famille suggère un mélange de sources formelles et informelles dans les processus de prise de décisions.

Tableau 9. Plateformes/ Sources d'informations sur la COVID-19 et autres MRI
Base n = 6 611 Total 2024 Adultes (18 ans et plus)
Les organes de presse traditionnels (p. ex., télévision, radio et journaux) 39 % 41 %
Agence de la santé publique du Canada 39 % 40 %
Les autorités locales de santé publique 38 % 39 %
Amis et membres de la famille 33 % 32 %
Sites de nouvelles en ligne 31 % 31 %
Mon fournisseur de soins de santé primaire ((p. ex. médecin de famille, infirmière praticienne) 30 % 31 %
Les comptes de médias sociaux du gouvernement 16 % 17 %
Les gens que je vois sur les médias sociaux (p. ex., TikTok, Twitch, Instagram, Facebook, Threads) 14 % 14 %
Sources à l'école/au milieu de travail 14 % 12 %
Agrégateurs de nouvelles en ligne (p. ex., Apple News) 9 % 9 %
Services de diffusion numériques (p. ex., Spotify, balados, Netflix) 7 % 7 %
Parents ou tuteurs [seulement jeunes] 4 % --
Chefs confessionnels ou religieux 4 % 4 %
Enseignants [seulement jeunes] 2 % --
Autre, veuillez préciser 1 % 2 %
Aucune des réponses ci-dessus 10 % 10 %

Q36. Lesquelles des plateformes ou sources suivantes utilisez-vous pour rester au courant de la COVID-19 et d'autres maladies respiratoires infectieuses (p. ex., VRS, grippe [influenza])? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent.

4.2.3 Confiance

Une variable clé pour déterminer si le public adopte les mesures de santé publique recommandées est le niveau de confiance qu'il accorde aux responsables de l'élaboration, de la recommandation et de la communication de ces mesures.

Les personnes interrogées accordent une grande confiance aux informations de santé publique émanant du gouvernement du Canada et des prestataires de soins de santé. La confiance est légèrement plus élevée envers les prestataires de soins de santé, 83 % des personnes interrogées exprimant une confiance totale ou partielle, contre 77 % pour les informations sur la santé publique émanant du gouvernement du Canada.

Tableau 10. Confiance dans les informations de santé publique fournies par le gouvernement du Canada et les prestataires de soins de santé
Base (n) = 6 611 D'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord En désaccord Je ne suis pas sûr(e)
Je fais confiance à l'information que je reçois du gouvernement du Canada en matière de santé publique. 38 % 39 % 10 % 9 % 4 %
Je fais confiance à l'information que je reçois des fournisseurs de soins de santé en matière de santé publique. 44 % 39 % 8 % 6 % 3 %

Q37. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

4.2.4 Présence de désinformation

Une majorité (64 %) est d'accord pour dire qu'une quantité importante de désinformation est diffusée dans la société canadienne sur la façon de se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses. Une personne interrogée sur quatre (26 %) n'est pas d'accord avec cette notion, et 10 % des personnes interrogées disent ne pas être sûres.

Tableau 11. Degré de désinformation
Base (n) = 6 611 Total
D'accord 25 %
Plutôt d'accord 39 %
Plutôt en désaccord 18 %
En désaccord 8 %
Je ne suis pas sûr(e) 10 %

Q37(c). Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Énormément de désinformation circule dans la société canadienne sur les moyens de se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses.

4.2.5 Port du masque obligatoire

Une grande majorité, 81 %, est au moins plutôt d'accord pour dire que les masques sont un moyen efficace de réduire la propagation des maladies respiratoires infectieuses. Cette conviction de l'efficacité des masques se traduit par un fort soutien aux mesures visant à imposer le port du masque lorsque les organismes de santé publique le jugent nécessaire, 79 % des personnes étant au moins plutôt d'accord pour soutenir de telles mesures. La volonté élevée en faveur des mesures visant à imposer le port du masque contraste avec l'utilisation relativement faible des masques en tant que MPI.

Tableau 12. Perception de l'efficacité des masques et soutien en faveur du port obligatoire du masque
Base (n) = 6 611 D'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord En désaccord Je ne suis pas sûr(e)
Je suis en faveur du port obligatoire du masque lorsque les organismes de santé publique estiment que ce soit nécessaire 54 % 26 % 8 % 10 % 2 %
Les masques sont un moyen efficace de réduire la propagation des maladies respiratoires infectieuses 49 % 32 % 8 % 8 % 3 %

Q56. Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les suivants?

4.3 Utilisation des MPI

4.3.1 Attitudes à l'égard de l'utilisation des MPI

Une part importante des personnes interrogées (71 %) sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire que l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) leur paraît importante. Plus de la moitié des personnes interrogées (59 %) sont au moins plutôt d'accord avec l'idée d'utiliser des MPI pour se protéger contre les maladies. La grande majorité d'entre elles (81 %) sont au moins d'accord pour dire que le respect des conseils de santé publique concernant ces mesures est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de leur communauté.

Depuis 2023, les opinions des adultes ont changé. Il y a eu une forte baisse de l'opinion selon laquelle il est important d'utiliser des mesures de protection individuelle (71 % comparé à 78 % en 2023). On observe une baisse un peu moins importante de la proportion de personnes interrogées qui déclarent être plus susceptibles de porter un masque lorsqu'elles voient d'autres personnes autour d'elles en porter un (59 % comparé à 64 %).

Malgré la perception d'une tendance croissante à prendre plus de précautions pour se protéger et protéger les autres contre les maladies depuis la pandémie, comme l'ont indiqué 67 % des personnes interrogées, des difficultés persistent. Plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) estiment qu'il est plus difficile de mettre en œuvre les MPI aujourd'hui que pendant la pandémie, et 44 % déclarent se sentir jugées si elles portent un masque ou si elles optent pour d'autres mesures de protection. Cela témoigne de l'influence des normes sociales sur le comportement, comme le montre le fait que 60 % des personnes interrogées sont plus susceptibles de porter un masque si elles voient d'autres personnes faire de même.

Tableau 13. Comportements en matière de mesures de protection individuelle
Base (n) = 6 611 D'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord En désaccord Je ne suis pas sûr(e)
J'utilise des mesures de protection individuelle (p. ex., port du masque, amélioration de la ventilation intérieure) parce que je crains de tomber malade 24 % 35 % 19 % 18 % 4 %
L'utilisation de mesures de protection individuelle selon les recommandations de la santé publique est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de ma communauté 39 % 42 % 8 % 6 % 5 %
Lorsque je porte un masque ou prends d'autres mesures pour réduire le risque d'exposition aux maladies, j'ai l'impression d'être jugé(e) par les autres 15 % 29 % 21 % 29 % 7 %
À l'heure actuelle, il est plus difficile d'utiliser des mesures de protection individuelle qu'il ne l'était durant la pandémie [Adultes seulement] 19 % 33 % 21 % 21 % 5 %
Je suis plus susceptible de porter un masque lorsque je vois que les autres en portent un 23 % 37 % 18 % 18 % 5 %
Il est important pour moi d'utiliser des mesures de protection individuelle 30 % 41 % 15 % 10 % 4 %
Par suite de la pandémie, les Canadiens et Canadiennes prennent plus de mesures pour se protéger et protéger les autres contre les maladies 18 % 49 % 18 % 8 % 6 %

Q35. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Tableau 14. Comportements en matière de mesures de protection individuelle (2023 c. 2024), % D'accord, ou Plutôt d'accord
Base (n) 2024
(Adultes18 ans et plus)
2023
(Adultes18 ans et plus)
(6 141) (6 200)
Il est important pour moi d'utiliser des mesures de protection individuelle 71 % 78 %
J'utilise des mesures de protection individuelle (p. ex., port du masque, amélioration de la ventilation intérieure) parce que je crains de tomber malade 59 % 72 %
Je suis plus susceptible de porter un masque lorsque je vois que les autres en portent un 59 % 64 %

Q35. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants?

Le rôle des normes sociales et de la stigmatisation - qui se traduit par le sentiment d'être jugé si l'on porte un masque ou de se sentir plus à l'aise si d'autres personnes en portent un - varie considérablement d'un groupe à l'autre.

Les convictions concernant les facteurs de motivation de l'utilisation des MPI varient également selon les groupes.

4.3.2 Facteurs d'importance des MPI

Une analyse de régression (voir l'annexe pour plus de détails) a été réalisée pour identifier les facteurs sous-jacents des attitudes concernant l'importance de l'utilisation des mesures de protection individuelle. Trois modèles différents ont été réalisés avec l'ensemble des personnes interrogées (Tableau 55) et avec les adultes seulement (18 ans et plus) (Tableau 56). Les différents modèles permettent d'expliquer le rôle des variables, d'autant plus que certaines variables indépendantes sont en corrélation avec d'autres variables indépendantes.

Les premiers modèles de régression (modèles 1 et 2) ont montré qu'une partie de l'importance que les gens accordent à l'utilisation des MPI peut être expliquée par des facteurs tels que le risque perçu des MRI, le niveau de circulation des MRI, le statut vaccinal, le temps passé avec une personne à risque, la confiance dans les informations de santé publique fournies par le gouvernement du Canada, et le genre. En particulier :

Le pouvoir explicatif du modèle 1 est toutefois relativement modeste (raj-r2=0,101) et s'améliore quelque peu dans le modèle 2 avec l'inclusion de la confiance dans les informations de santé publique fournies par le gouvernement du Canada (raj-r2=0,227).

Il est possible d'expliquer une plus grande partie de la variation de l'importance des MPI (raj-r2=0,521) lorsque les variables d'attitude à l'égard des MPI et des MRI sont incluses dans le modèle (modèle 3). Quatre des cinq variables relatives à l'attitude sont des facteurs de déclaration de l'importance des MPI auprès des personnes interrogées. Les attitudes ayant le plus d'impact sont les suivantes :

Le fait d'être inquiet que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter et de propager les MRI, et le fait de se sentir plus enclin à porter un masque si d'autres personnes en portent un, sont également associés de manière positive au fait de déclarer « il est important pour moi d'utiliser les MPI ».

Lorsque nous ajoutons ces variables d'attitudes au modèle, l'impact des autres variables est réduit, inversé ou disparaît. Par exemple, le rôle de la gravité de la maladie, du statut vaccinal et du fait de passer du temps avec des personnes à risque est réduit à néant.

Si l'on ajoute l'éducation au modèle, qui élimine les jeunes du modèle, on observe un impact mineur. En effet, l'éducation est une variable prédictive dans le modèle 1, mais ne l'est pas dans le modèle 2.

4.3.3 Comportement global actuel

En ce qui concerne les habitudes actuelles en matière de MPI au cours des trois derniers mois, les pratiques les plus fréquemment adoptées consistent à tousser et à éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (84 % toujours/souvent), et à se laver régulièrement les mains (83 %). Ces MPI sont presque adoptées par tous, ce qui est moins vrai pour d'autres comportements liés aux MPI.

Alors qu'une majorité (62 %) reste à la maison en cas de maladie (toujours, ou souvent), seuls 35 % le font toujours, et 15 % le font rarement, ou jamais. Comme la question ne portait que sur le comportement au cours des trois derniers mois, seules les personnes ayant déclaré avoir été récemment malades ont été interrogées sur le fait de rester chez elles. Les personnes qui restent toujours à la maison quand elles sont malades sont plus nombreuses (35 %) que celles qui portent toujours un masque si elles sont malades (18 %).

Près de la moitié des personnes interrogées nettoient et désinfectent les surfaces et les objets à contact fréquent (54 %), et 50 % améliorent la ventilation à l'intérieur de leur logement. La mesure MPI la moins suivie est le port du masque dans les lieux publics intérieurs, avec seulement environ 1 personne sur 4 (24 %) qui porte toujours, ou souvent un masque dans un lieu public intérieur.

Tableau 15. Fréquence des mesures de protection individuelle
Base (n) = 6 611 Toujours Souvent Occasionnellement Rarement Jamais S.O.
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 11 % 13 % 23 % 20 % 30 % 3 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade [Seulement si la maladie date de moins de 3 mois] 35 % 27 % 20 % 8 % 7 % 3 %
Se laver les mains régulièrement 55 % 28 % 11 % 3 % 2 % 1 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 64 % 20 % 9 % 4 % 1 % 2 %
Améliorer la ventilation intérieure 23 % 26 % 26 % 13 % 9 % 3 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (p. ex., téléphone, poignées de porte) 25 % 29 % 25 % 13 % 7 % 1 %

Q25. Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes?

S.O.=Ne s'applique pas

En 2023, les personnes interrogées dans le cadre de l'enquête devaient indiquer la fréquence à laquelle elles portaient un masque dans un lieu public intérieur. À cette époque, 20 % d'entre elles portaient toujours un masque, et 11 % le faisaient souvent au cours des trois mois précédents. En 2024, chez les adultes comparables, seuls 11 % portaient toujours, et 14 % souvent un masque. Étant donné que l'utilisation des MPI peut être liée à la perception du risque, il convient de se demander si les gens sont plus enclins à prendre des mesures s'ils pensent que les maladies infectieuses respiratoires (MIR) circulent beaucoup au sein de leur communauté, et s'ils sont eux-mêmes concernés par une MRI. Il s'avère que les deux hypothèses sont vraies pour certaines décisions relatives aux MPI, mais pas nécessairement pour toutes.

Dans deux cas, à savoir tousser et éternuer dans son coude ou dans un mouchoir et se laver régulièrement les mains, la perception du niveau actuel de circulation des MRI n'a aucun impact. Il n'y a pas non plus d'impact perceptible sur les décisions relatives aux MPI si l'on se préoccupe de la grippe. Ces habitudes semblent être épargnées par les préoccupations actuelles.

En revanche, les perceptions de l'état actuel des MRI ont de l'importance pour les autres MPI. Par exemple, les personnes qui pensent que le niveau actuel des MRI est haut ou très élevé dans leur communauté sont beaucoup plus susceptibles de porter un masque dans des espaces intérieurs (46 % contre 18 % pour les personnes qui pensent que le niveau actuel est bas ou très bas). On retrouve la même tendance pour les autres MPI. Par exemple, 69 % des personnes qui pensent que le niveau de circulation est élevé resteront chez elles en cas de maladie, contre seulement 59 % de celles qui pensent qu'il est bas.

Les préoccupations liées à la grippe ont également le même impact. Les personnes qui sont préoccupées sont plus susceptibles d'avoir recours aux MPI plus fréquemment.

Tableau 16. Fréquence des mesures de protection individuelle (% Toujours/Souvent) en fonction des préoccupations et des conditions
Base (n) = 6 611 Degré de circulation des MRI Préoccupations vis-à-vis de la grippe
Très élevé/Haut Moyen Bas/Très bas Bas (1-3) Moyen (4-7) Haut (8-10)
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 85 % 82 % 85 % 85 % 82 % 86 %
Se laver les mains régulièrement 83 % 81 % 85 % 83 % 83 % 85 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 69 % 60 % 59 % 59 % 61 % 69 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (p. ex., téléphone, poignées de porte) 63 % 55 % 52 % 48 % 54 % 69 %
Améliorer la ventilation intérieure (p. ex., ouvrir les portes et fenêtres dans la mesure du possible et/ou utiliser un purificateur d'air portable) 57 % 50 % 49 % 46 % 48 % 64 %
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs (p. ex., transport collectif, magasins, concerts) 46 % 25 % 18 % 16 % 25 % 44 %

Q25. Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes?

4.3.4 Facteurs d'utilisation des MPI

Une analyse de régression (voir l'annexe pour plus de détails) a été réalisée pour examiner les facteurs d'utilisation de chaque MPI séparément (p. ex., l'utilisation de masques dans les lieux publics intérieurs, le fait de rester chez soi en cas de maladie, le fait de se laver régulièrement les mains, de tousser ou d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir, le fait de nettoyer et de désinfecter les surfaces et les objets à contact fréquent, et l'amélioration de la ventilation intérieure).

Pour la plupart des modèles de régression, le facteur le plus important est la conviction que la MPI en question est efficace. Quelle que soit la MPI, ceux qui estiment que la MPI est efficace pour réduire la propagation des MRI sont plus susceptibles d'utiliser cette MPI que ceux qui ont tendance à penser que la MPI est moins efficace. Par ailleurs, de nombreuses variables sont positivement associées à l'utilisation de l'ensemble ou de la plupart des MPI.

Plusieurs variables sont également associées à l'utilisation de MPI spécifiques.

La figure 3 (ci-dessous) résume les 6 modèles de régression (un pour chaque variable dépendante). Les coefficients bêta, qui varient entre -1 et +1, sont indiqués de manière à pouvoir comparer l'impact des variables indépendantes entre les modèles.

Figure 3. Synthèse des résultats de la régression

La figure illustre les résultats de régression pour six mesures de protection individuelle : port du masque dans les espaces publics intérieurs; rester à la maison en cas de maladie; lavage régulier des mains; se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement; nettoyage et désinfection des surfaces; et amélioration de la ventilation. La figure illustre les résultats de régression pour six mesures de protection individuelle : port du masque dans les espaces publics intérieurs; rester à la maison en cas de maladie; lavage régulier des mains; se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement; nettoyage et désinfection des surfaces; et amélioration de la ventilation.
Texte de remplacement :

La figure illustre les résultats de régression pour six mesures de protection individuelle : port du masque dans les espaces publics intérieurs; rester à la maison en cas de maladie; lavage régulier des mains; se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement; nettoyage et désinfection des surfaces; et amélioration de la ventilation.

Port du masque dans les espaces publics intérieurs
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,44
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,17
Index : probabilité de complications graves 0,08
Temps passé avec une personne à risque 0,07
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,06
À risque en raison d'un problème de santé 0,03
Hommes 0
Âge -0,07
Rester à la maison en cas de maladie
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,31
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,13
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,07
Temps passé avec une personne à risque 0,05
Index : probabilité de complications graves 0
À risque en raison d'un problème de santé 0
Âge -0,01
Hommes -0,1
Lavage régulier des mains
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,42
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,08
Âge 0,07
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,05
Temps passé avec une personne à risque 0,01
À risque en raison d'un problème de santé -0,01
Index : probabilité de complications graves -0,06
Hommes -0,09
Se couvrir la bouche en cas de toux ou d'éternuement
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,34
Âge 0,11
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,05
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,01
Temps passé avec une personne à risque -0,01
À risque en raison d'un problème de santé -0,02
Index : probabilité de complications graves -0,09
Hommes -0,14
Nettoyage et désinfection des surfaces
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,39
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,24
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,05
Index : probabilité de complications graves 0,03
Temps passé avec une personne à risque 0,01
Âge 0
À risque en raison d'un problème de santé -0,02
Hommes -0,09
Amélioration de la ventilation
Efficacité des MPI pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. 0,4
D'accord : J'utilise les mesures de protection individuelle parce que je crains de tomber malade. 0,22
D'accord : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 0,04
Temps passé avec une personne à risque 0,03
Index : probabilité de complications graves 0,02
À risque en raison d'un problème de santé 0
Hommes -0,04
Âge -0,05

Dans l'ensemble, les résultats indiquent que les facteurs d'utilisation des MPI varient en fonction de la mesure (raj-r2 varie de 0,122 pour tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir, à 0,391 pour le fait de porter un masque). Il est plus facile d'expliquer le port du masque que les autres formes d'utilisation des MPI.

4.3.5 Raisons de la non-utilisation des MPI

Comme nous l'avons observé précédemment, de nombreuses personnes n'ont pas recours aux MPI. Lorsque nous demandons pourquoi, nous constatons une combinaison d'obstacles qui reflètent les difficultés d'utilisation des MPI, ou des attitudes et des perceptions qui suggèrent que ces mesures ne sont pas nécessaires.

Ne pas rester à la maison en cas de maladie

Bien que le fait de rester à la maison en cas de maladie soit perçu comme une mesure de prévention efficace, 35 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles restaient parfois, rarement ou jamais à la maison lorsqu'elles étaient malades. La raison la plus fréquente de ne pas rester à la maison est le manque de possibilité de travailler/étudier à la maison en cas de maladie (24 %), suivi par le fait que ce ne soit pas nécessaire (21 %), qu'il leur soit difficile de rester à la maison (18 %), et qu'elles n'aient pas la possibilité de prendre des congés de maladie (16 %).

Tableau 17. Raisons de ne pas être resté à la maison en cas de maladie au cours des trois derniers mois
Base (n) [Ne sont pas restées à la maison lorsqu'elles étaient malades au cours des trois derniers mois] = 1 060 Total
Je n'ai pas l'option de travailler/d'étudier à la maison lorsque je suis malade 24 %
Ce n'est pas exigé 21 %
Il est difficile pour moi de rester à la maison 18 %
Je n'ai pas droit à des congés de maladie 16 %
Cela ne ferait pas une grande différence 13 %
Je n'aime pas annuler mes plans 13 %
Il y a de meilleurs moyens de protéger les autres contre la maladie 11 %
J'en ai assez d'être isolé(e) lorsque je suis malade 11 %
Les autres ne restent pas à la maison lorsqu'ils sont malades 9 %
Aucune raison 9 %
Ce n'est pas important pour moi 8 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis 7 %
Je me sens obligé(e) par mes amis/ma famille de ne pas rester à la maison 7 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 6 %
Autre, veuillez préciser : 5 %

Q26. [PERSONNES QUI NE SONT PAS RESTÉES À LA MAISON LORSQU'ELLES ÉTAIENT MALADES AU COURS DES TROIS DERNIERS MOIS] Pourquoi n'êtes-vous pas resté à la maison lorsque vous étiez malade au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses

Ne pas se laver régulièrement les mains

Lorsque l'on examine les raisons pour lesquelles les gens ne se lavent pas régulièrement les mains, des facteurs tels que le fait d'oublier, le manque de nécessité perçu, le scepticisme quant à l'efficacité et le manque d'inquiétude quant aux risques pour la santé personnelle, contribuent tous à des lacunes concernant l'utilisation de cette MPI. La raison la plus fréquente est celle d'avoir oublié d'apporter du désinfectant pour les mains lorsqu'ils sortent (17 %), suivie par le fait que ce ne soit pas exigé (17 %), l'impression que se laver les mains ne fera pas une grande différence (16 %), et le fait de ne pas avoir peur de tomber malade (15 %).

Tableau 18. Raisons de ne pas se laver régulièrement les mains au cours des trois derniers mois
  Total
J'oublie d'apporter du désinfectant pour les mains lorsque je sors 17 %
Ce n'est pas exigé 17 %
Cela ne ferait pas une grande différence 16 %
Je n'ai pas peur de tomber malade 15 %
Cela ne me protégera pas contre les maladies 14 %
Il y a de meilleurs moyens de me protéger contre les maladies 13 %
Cela ne prévient pas la propagation de maladies 11 %
Je n'ai pas le temps de me laver les mains régulièrement 11 %
J'en ai assez d'utiliser des désinfectants pour les mains 10 %
Je n'ai pas accès à du désinfectant pour les mains ou à un lavabo 9 %
Il est difficile pour moi de me laver les mains régulièrement 9 %
Aucune raison 8 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 7 %
Le lavage des mains n'est pas confortable 6 %
Cela rend les autres activités plus difficiles (p. ex., votre travail et d'autres tâches quotidiennes) 6 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si je prends le temps de me laver les mains 5 %
Je me sens obligé(e) par mes amis/ma famille de ne pas utiliser un désinfectant pour les mains ou de me laver les mains régulièrement 5 %
Les autres ne lavent pas leurs mains régulièrement 4 %
Autre, veuillez préciser 2 %

Q27. [CEUX QUI NE SE SONT PAS LAVÉ LES MAINS RÉGULIÈREMENT AU COURS DES 3 DERNIERS MOIS] Pourquoi ne vous êtes-vous pas lavé les mains régulièrement au cours des trois derniers mois? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses.

Ne pas tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir au cours des trois derniers mois

Différents facteurs apparaissent lorsqu'on cherche à comprendre pourquoi les gens ne toussent pas et n'éternuent pas dans le coude ou dans un mouchoir. Les principales raisons citées sont le manque de temps ou de réflexes (14 %), la conviction que cela ne fasse pas une grande différence (13 %), l'oubli d'emporter des mouchoirs (12 %), et le fait que cela ne soit pas exigé (12 %).

Tableau 19. Raisons de ne pas tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir
Base (n) [N'ont pas toussé ou éternué dans le coude ou dans un mouchoir au cours des trois derniers mois] = 156 Total
Je n'ai pas assez de temps ni de réflexes assez rapides 14 %
Cela ne ferait pas une grande différence 13 %
Ce n'est pas exigé 12 %
J'oublie d'apporter des mouchoirs lorsque je sors 12 %
Cela ne prévient pas la propagation de maladies 11 %
Ce n'est pas important pour moi 11 %
Je ne veux pas salir mes manches 10 %
Il est difficile pour moi de me couvrir la bouche lorsque je tousse ou j'éternue 10 %
J'en ai assez de me couvrir la bouche lorsque je tousse ou j'éternue 10 %
Ce n'est pas confortable pour moi d'utiliser un mouchoir 9 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 9 %
Les autres ne se couvrent pas la bouche lorsqu'ils toussent ou éternuent 8 %
Je me sens obligé(e) par mes amis/ma famille de ne pas utiliser de mouchoirs 7 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si j'utilise des mouchoirs 6 %
Cela rend les autres activités plus difficiles (p. ex., votre travail et d'autres tâches quotidiennes) 4 %
Autre, veuillez préciser : 8 %
Aucune raison 11 %

Q28. [CEUX QUI N'ONT PAS TOUSSÉ OU ÉTERNUÉ DANS LE COUDE OU DANS UN MOUCHOIR AU COURS DES TROIS DERNIERS MOIS] Pourquoi n'avez-vous pas toussé ou éternué dans le coude ou dans un mouchoir au cours des trois derniers mois? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses.

Ne pas nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces et objets à contact fréquent

Près de la moitié (45 %) des personnes interrogées ne nettoient pas et ne désinfectent pas au moins souvent les surfaces et les objets à contact fréquent, et ce pour diverses raisons. L'argument invoqué par une personne sur cinq (20 %) est le fait qu'elle n'ait pas peur de tomber malade. Une autre raison est la conviction que le fait de nettoyer et de désinfecter les surfaces ne fera pas une grande différence (17 %), ou qu'il existe de meilleurs moyens de se protéger contre les maladies (16 %). Un autre obstacle majeur est l'étourderie, car 16 % des personnes interrogées reconnaissent qu'elles oublient tout simplement de nettoyer les surfaces et les objets à contact fréquent.

Tableau 20. Raisons de ne pas nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent [seulement adultes]
Base (n) [N'ont pas nettoyé et désinfecté régulièrement les surfaces et objets à contact fréquent au cours des trois derniers mois] = 601 Total
Je n'ai pas peur de tomber malade 20 %
Cela ne ferait pas une grande différence 17 %
J'oublie de nettoyer les surfaces à contact fréquent lorsque je fais le ménage 16 %
Il y a de meilleurs moyens de me protéger contre les maladies 16 %
Ce n'est pas exigé 15 %
Cela ne me protégera pas contre les maladies 11 %
J'en ai assez de nettoyer et de désinfecter 11 %
Cela ne prévient pas la propagation de maladies 7 %
Ce n'est pas moi qui suis responsable du ménage à la maison 6 %
Je n'ai pas accès aux produits de nettoyage ou de désinfection 5 %
Il est difficile pour moi de nettoyer les surfaces et objets à contact fréquent 5 %
Les autres ne les nettoient/désinfectent pas 5 %
Cela rend les autres activités plus difficiles (p. ex., votre travail et d'autres tâches quotidiennes) 4 %
Il n'est pas confortable pour moi de nettoyer avec des désinfectants 3 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si je nettoie et désinfecte les surfaces et objets à contacts fréquents 3 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 3 %
Je me sens obligé(e) par mes amis/ma famille de ne pas y porter trop d'attention 2 %
Autre, veuillez préciser 13 %
Aucune raison 13 %

Q29. [CEUX QUI N'ONT PAS NETTOYÉ ET DÉSINFECTÉ LES SURFACES ET OBJETS À CONTACT FRÉQUENT AU COURS DES TROIS DERNIERS MOIS ET ADULTES] Pourquoi n'avez-vous pas nettoyé et désinfecté les surfaces et objets à contact fréquent au cours des trois derniers mois? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses.

Ne pas améliorer la ventilation intérieure

Près de la moitié (48 %) n'améliorent pas au moins souvent la ventilation intérieure. Près de la moitié (47 %) craignent d'avoir froid si les fenêtres sont ouvertes. Par ailleurs, 13 % des personnes interrogées ont mentionné l'inconfort lié au fait d'avoir les fenêtres ouvertes, et 13 % ont fait part de leur manque de ressources pour investir dans des outils permettant d'améliorer la circulation de l'air. Il convient de noter que les entretiens en ligne ont eu lieu en février, au moment où les températures extérieures sont généralement froides.

Tableau 21. Raisons de ne pas améliorer la ventilation intérieure
Base (n) [N'ont pas amélioré la ventilation intérieure au cours des trois derniers mois] = 667 Total
Il fait trop froid pour ouvrir une fenêtre 47 %
Je n'ai pas d'argent à dépenser sur les outils nécessaires pour améliorer la circulation de l'air 13 %
Je ne suis pas confortable lorsque les fenêtres sont ouvertes 13 %
Ce n'est pas exigé 11 %
Il est difficile pour moi d'améliorer la ventilation de ma maison 11 %
Cela ne ferait pas une grande différence 10 %
Je n'ai pas peur de tomber malade 10 %
Je n'ai aucun contrôle sur le système de ventilation de ma résidence (p. ex., locataire) 9 %
Cela ne me protégera pas contre les maladies 9 %
Il y a de meilleurs moyens de me protéger contre les maladies 9 %
J'oublie d'ouvrir une fenêtre ou de mettre le purificateur d'air en marche 7 %
Cela ne prévient pas la propagation de maladies 7 %
Je ne suis pas sûr(e) de savoir à quel moment je devrais améliorer la ventilation intérieure 6 %
Je n'ai pas accès à des informations sur l'amélioration de la ventilation 5 %
Les autres ne s'inquiètent pas de la ventilation 5 %
Cela rend les autres activités plus difficiles (p. ex., votre travail et d'autres tâches quotidiennes) 2 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si j'ouvre une fenêtre 2 %
Je me sens obligé par mes amis/ma famille de ne pas ouvrir de fenêtre 2 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 2 %
J'en ai assez d'essayer d'améliorer la ventilation intérieure 2 %
Autre, veuillez préciser 3 %
Aucune raison 8 %

Q30. [CEUX QUI N'ONT PAS AMÉLIORÉ LA VENTILATION INTÉRIEURE AU COURS DES TROIS DERNIERS MOIS et les ADULTES] Pourquoi n'avez-vous pas amélioré la ventilation intérieure au cours des trois derniers mois? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses.

4.3.6 Informations utilisées lors de la prise de décisions pour se protéger

La principale source d'information utilisée pour prendre des décisions sur la manière de se protéger contre la maladie est son propre état de santé (60%). Les recommandations de santé publique sont ensuite les plus utilisées (48%), suivies par le statut vaccinal (46%) et l'état de santé des personnes du foyer (36%).

Tableau 22. Informations utilisées lors de la prise de décisions pour se protéger
Base n=6611 Total
Mon état de santé 60 %
Recommandations de la santé publique et conseils des autorités sanitaires 48 %
Mon statut vaccinal pour les maladies comme la COVID-19 et les autres virus comme la grippe (influenza 46 %
État de santé des gens qui habitent avec moi (c.-à-d., risque de tomber gravement malade). 36 %
Le type et la sévérité des rhumes et virus qui se propagent actuellement dans ma communauté 33 %
L'expérience de mes amis et autres connaissances 31 %
Renseignements sur les gens que je visiterai/avec qui j'interagirai 30 %
Les données publiées, comme les taux d'infections, les hospitalisations et les admissions aux soins intensifs 27 %
Renseignement sur les endroits que j'ai l'intention de visiter ou que je dois visiter (p. ex., nombre de personnes, taille du site, circulation d'air) 27 %
Mes antécédents de maladies respiratoires infectieuses 26 %
La capacité de l'hôpital local 14 %
Je ne prends pas de mesures pour me protéger 5 %
Autre 1 %

Q22. Quels types d'informations utilisez-vous pour décider des mesures à prendre pour vous aider à éviter de tomber malade ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent. L'âge et l'état de santé sont des déterminants clés des sources d'information utilisées :

Tableau 23. Informations utilisées lors de la prise de décisions pour se protéger par âge
Base (n) = 6611 Âge
12 à 17 18 à 24 25 à 34 35 à 44 45 à 54 55 à 64 65 et plus
Mon état de santé 59 % 49 % 54 % 54 % 57 % 65 % 74 %
Recommandations de la santé publique et conseils des autorités sanitaires 37 % 33 % 42 % 40 % 47 % 53 % 65 %
Mon statut vaccinal pour les maladies comme la COVID-19 et les autres virus comme la grippe (influenza). 36 % 35 % 36 % 32 % 41 % 48 % 73 %
État de santé des gens qui habitent avec moi (c.-à-d., risque de tomber gravement malade) 39 % 36 % 37 % 33 % 35 % 33 % 38 %
Le type et la sévérité des rhumes et virus qui se propagent actuellement dans ma communauté 25 % 25 % 29 % 30 % 31 % 35 % 44 %
L'expérience de mes amis et autres connaissances 42 % 33 % 31 % 29 % 28 % 27 % 31 %
Renseignements sur les gens que je visiterai/avec qui j'interagirai 31 % 28 % 29 % 28 % 29 % 30 % 35 %
Les données publiées, comme les taux d'infections, les hospitalisations et les admissions aux soins intensifs 16 % 21 % 24 % 24 % 26 % 28 % 36 %
Renseignement sur les endroits que j'ai l'intention de visiter ou que je dois visiter (p. ex., nombre de personnes, taille du site, circulation d'air) 24 % 24 % 27 % 26 % 25 % 24 % 31 %
Mes antécédents de maladies respiratoires infectieuses 25 % 25 % 24 % 27 % 24 % 29 % 26 %
La capacité de l'hôpital local 11 % 15 % 16 % 15 % 14 % 13 % 12 %
Je ne prends pas de mesures pour me protéger 6 % 5 % 5 % 6 % 6 % 5 % 2 %
Autre 1 % 0 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 %

Q22. Quels types d'informations utilisez-vous pour décider des mesures à prendre pour vous aider à éviter de tomber malade ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

4.3.7 Efficacité des MPI

De manière générale, toutes les MPI sont majoritairement perçues comme étant au moins plutôt efficaces dans la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses. La mesure la plus efficace est de rester à la maison en cas de maladie, avec 95 % des personnes interrogées qui considèrent cette mesure comme au moins plutôt efficace, suivie de près par le fait de se laver régulièrement les mains (95 %), et de tousser et d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (93 %).

Par ailleurs, le fait de nettoyer et de désinfecter les surfaces et les objets à contact fréquent est considéré comme efficace par 90 % des personnes interrogées, tandis que l'amélioration de la ventilation intérieure est jugée efficace par 88 % des personnes interrogées. Bien qu'il soit classé au dernier rang en termes d'efficacité, le port du masque dans les lieux publics intérieurs reste perçu comme efficace par une vaste majorité (80 %).

Très peu de personnes pensent que ces MPI sont inefficaces. La seule exception concerne les masques, qui sont considérés comme pas du tout efficaces ou plutôt inefficaces par une personne sur cinq.

Tableau 24. Efficacité perçue des MPI
Base (n) = 6 611 Très efficace Plutôt efficace Plutôt inefficace Pas du tout efficace
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 72 % 22 % 4 % 1 %
Se laver les mains régulièrement 67 % 27 % 4 % 1 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 53 % 40 % 6 % 2 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (p. ex., téléphone, poignées de porte) 49 % 41 % 8 % 2 %
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs (p. ex., transport collectif, magasins, concerts) 39 % 41 % 12 % 8 %
Améliorer la ventilation intérieure (p. ex., ouvrir les portes et fenêtres dans la mesure du possible et/ou utiliser un purificateur d'air portable) 37 % 51 % 9 % 3 %

Q33. Selon vous, à quel point les mesures de protection individuelle suivantes sont-elles efficaces pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses?

Il existe quelques différences importantes dans la perception de l'efficacité des MPI.

Tableau 25. Efficacité des mesures de protection individuelle (% Très efficace) en fonction de l'âge
Base (n) = 6 611 Âge
12 à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 66 % 62 % 65 % 66 % 73 % 79 % 85 %
Se laver les mains régulièrement 68 % 62 % 63 % 63 % 69 % 73 % 72 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 51 % 53 % 49 % 50 % 51 % 55 % 59 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 48 % 49 % 48 % 48 % 51 % 51 % 47 %
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 34 % 36 % 38 % 37 % 35 % 41 % 45 %
Améliorer la ventilation intérieure 35 % 34 % 37 % 36 % 40 % 39 % 38 %

Q33. Selon vous, à quel point les mesures de protection individuelle suivantes sont-elles efficaces pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses?

4.3.8 Motivateurs et obstacles au port du masque

Seule une personne sur quatre (24 %) porte toujours ou souvent un masque dans les lieux publics intérieurs, et 47 % si l'on inclut les cas où le masque est porté occasionnellement. Les principales raisons de porter un masque sont la réduction de la possibilité de tomber malade (31 %), et la réduction de la propagation de la COVID-19 et autres virus (30 %). Viennent ensuite la protection des personnes les plus vulnérables (25 %) et le respect des exigences dans le lieu visité (23 %). Les autres raisons reflètent une combinaison de motifs altruistes (p. ex. protection de la communauté, protection du système de santé), de préoccupations concernant les autres et de motivations personnelles (p. ex. c'est facile pour moi; cela me donne bonne conscience).

Tableau 26. Raisons de porter un masque
Base (n) Total
Cela réduit la possibilité de contracter la COVID-19 et d'autres virus, comme la grippe (influenza) 31 %
Cela réduit la propagation de la COVID-19 et d'autres virus, comme la grippe (influenza) 30 %
Pour protéger les personnes plus vulnérables 25 %
L'endroit où j'étais exige le port du masque (p. ex., cabinet du médecin, centre de soins de longue durée) 23 %
Pour protéger la santé de ma communauté 20 %
Je n'ai pas confiance que les autres restent à la maison lorsqu'ils sont malades 19 %
C'est facile pour moi 16 %
Recommandations de la santé publique locale 16 %
Cela fait maintenant partie de ma routine 15 %
Pour protéger le système de la santé 14 %
Cela me donne bonne conscience 13 %
Je me retrouve souvent à des endroits à risque plus élevé (p. ex., lieux publics intérieurs achalandés) 12 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si je ne porte pas de masque 6 %
Recommandations de l'employeur 6 %
Soutien/encouragement de mes amis et ma famille 5 %
Autre, veuillez préciser 1 %
Aucune raison 1 %

Q31. [PORT DU MASQUE EN INTÉRIEUR TOUJOURS, SOUVENT OU OCCASIONNELLEMENT] Veuillez choisir parmi les suivantes, les principales raisons qui vous ont motivé à porter un masque? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses

La moitié des personnes interrogées (50 %) ne portent jamais ou rarement de masque dans un environnement public intérieur. La principale raison de ne pas porter de masque est que cela n'est pas exigé (41 %). Les raisons subsidiaires sont que personne d'autre ne porte de masque (22 %), l'aversion personnelle pour les masques (p. ex., en avoir assez de porter des masques (18 %), les masques sont inconfortables (18 %), et le fait de ne pas avoir peur de tomber malade (17 %).

Tableau 27. Raisons de ne pas porter de masque
Base (n) Total
Ce n'est pas exigé 41 %
Personne d'autre ne porte un masque 22 %
J'en ai assez de porter un masque 18 %
Les masques ne sont pas confortables 18 %
Je n'ai pas peur de tomber malade 17 %
Il y a de meilleurs moyens de me protéger contre les maladies 11 %
Cela ne me protégera pas contre les maladies 10 %
Cela ne ferait pas une grande différence 10 %
J'oublie d'apporter un masque lorsque je sors 9 %
Cela ne prévient pas la propagation de maladies 9 %
Cela rend les autres activités plus difficiles (p. ex., votre travail et d'autres tâches quotidiennes) 8 %
C'est difficile pour moi de porter un masque 8 %
Je n'aime pas qu'on me dise quoi faire 3 %
Je n'ai pas accès à des masques 2 %
Je me soucie de ce que penseront ma famille et mes amis si je porte un masque 2 %
Je me sens obligé par mes amis/ma famille de ne pas porter un masque 2 %
Autre, veuillez préciser 5 %
Aucune raison 7 %

Q32. [PORT DU MASQUE EN INTÉRIEUR RAREMENT OU JAMAIS] Pourquoi n'avez-vous pas porté de masque au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses

4.3.9 Utilisation des MPI en cas de maladie

Port du masque chez les personnes ayant récemment contracté une maladie

Les personnes ayant déclaré avoir été malades au cours des trois derniers mois ont été interrogées sur la fréquence du port du masque. Le port du masque augmente à 39 % (toujours ou souvent) chez les personnes qui ont été malades au cours des trois derniers mois lorsqu'elles étaient en contact avec d'autres personnes.

Le port du masque était un peu plus élevé dans certains groupes :

Tableau 28. Port du masque en cas de maladie au cours des trois derniers mois
Base (n) [si la maladie date de moins de 3 mois] = 3 078 Toujours Souvent Occasionnellement Rarement Jamais Ne s'applique pas
Port du masque lorsque vous étiez avec d'autres personnes, et que vous aviez des symptômes d'une maladie respiratoire 18 % 21 % 27 % 16 % 16 % 3 %

Q24. [PERSONNES AYANT PRÉSENTÉ DES SYMPTÔMES DE MALADIE RESPIRATOIRE IL Y A MOINS DE 3 MOIS] À quelle fréquence portiez-vous un masque lorsque vous étiez avec d'autres personnes, et que vous aviez des symptômes d'une maladie respiratoire (toux, écoulement nasal, mal de gorge, etc.)?

4.3.10 Annulation des plans en cas de maladie

La majorité des personnes interrogées sont au moins plutôt susceptibles d'annuler leurs projets lorsqu'elles sont malades, en particulier dans le cas où cela implique un contact étroit avec des proches ou une personne qui leur est chère, ou encore avec des personnes susceptibles d'avoir des conséquences graves. Par exemple, 59 % des personnes interrogées sont très susceptibles d'annuler leurs plans si elles doivent rendre visite à une personne vulnérable.

D'autres situations qui impliquent des situations proches avec des personnes connues sont également associées à une forte probabilité d'annulation, comme les rassemblements au restaurant (53 % très probable), les rassemblements entre amis dans des brasseries, des bars ou des cafés (52 %), et les rassemblements avec des amis ou des membres de la famille appartenant à des ménages différents (50 %).

Lorsqu'il s'agit de rassemblements plus importants avec des visages moins familiers, comme le fait de travailler en présentiel (46 %), d'assister à des concerts ou à des événements sportifs (45 %), d'annuler des plans de voyage (42 %) ou de retourner à l'école en présentiel (42 %), la probabilité d'une annulation diminue légèrement.

Suivant le type de plans, environ une personne sur cinq, à une personne sur quatre (20 % à 27 %) n'est pas susceptible d'annuler ses activités si elle présente des symptômes.

Tableau 29. Probabilité d'annulation des plans en cas de symptômes
Base (n) = 6 611 Très probable Assez probable Peu probable Pas du tout probable NET : Peu probable S.O.
Travailler en présentiel [si la personne se rend sur le lieu de travail] 46 % 29 % 14 % 9 % 23 % 2 %
Aller à l'école en présentiel [si la personne se rend dans l'établissement scolaire] 42 % 31 % 18 % 9 % 27 % 1 %
Assister à un concert ou un évènement sportif 45 % 22 % 13 % 11 % 24 % 9 %
Aller prendre un repas au restaurant 53 % 24 % 11 % 9 % 20 % 3 %
Rencontrer des amis dans une brasserie, un bar ou un café [seulement adultes] 52 % 20 % 11 % 10 % 21 % 7 %
Rencontrer des gens de différents ménages soit chez vous ou chez eux 50 % 26 % 12 % 9 % 21 % 3 %
Visiter des personnes plus à risque de maladie grave ou de séquelles graves 59 % 15 % 10 % 12 % 22 % 5 %
Magasiner dans une grande épicerie ou un magasin à rayons 41 % 30 % 17 % 10 % 27 % 2 %
Plans de voyage (p. ex., vol)
[Seulement adultes]
42 % 22 % 15 % 12 % 27 % 9 %

Q49. Si vous étiez malade et que vous aviez des symptômes (p. ex., écoulement nasal, fatigue, toux, éternuements ou fièvre), dans quelle mesure serait-il probable que vous annuliez vos plans dans les situations suivantes?

S.O.=Ne s'applique pas à ma situation

Il convient de noter qu'en 2023, les personnes interrogées se sont vu présenter l'un des trois scénarios suivants afin de déterminer s'il existait une différence dans la probabilité qu'elles annulent leurs plans en cas de maladie, selon que leur test de dépistage de la COVID-19 était positif, négatif ou qu'elles n'avaient pas fait de test du tout. Le tableau ci-dessous compare les résultats du groupe « n'a pas fait de test » avec les résultats actuels de la colonne « très probable » chez les adultes dans le cadre des deux sondages. Les changements sont minimes, mais en 2024, les gens sont plus susceptibles d'annuler leurs plans de se rendre au travail, et moins susceptibles d'annuler leurs plans pour assister à un concert.

Tableau 30. Probabilité d'annulation des plans en cas de symptômes : 2023 c. 2024 [seulement adultes]
% Très probable 2024 2023Note de bas de page *
Base (n) (6 141) (2 026)
Travailler en présentiel [si la personne se rend sur le lieu de travail] 46 % 41%
Aller à l'école en présentiel [si la personne se rend dans l'établissement scolaire] 37 % Question non posée
Assister à un concert ou un évènement sportif 46 % 47 %
Aller prendre un repas au restaurant 54 % 49 %
Rencontrer des amis dans une brasserie, un bar ou un caféNote de bas de page ** 52 % 49 %
Rencontrer des gens de différents ménages soit chez vous ou chez eux 52 % 50 %
Visiter des personnes plus à risque de maladie grave ou de séquelles graves 60 % 59 %
Faire ses courses dans une grande surface ou dans un grand magasin 42 % 41 %
Plans de voyage (p. ex., vol) [seulement adultes] 42 % Question non posée

Q49. Si vous étiez malade et que vous aviez des symptômes (p. ex., écoulement nasal, fatigue, toux, éternuements ou fièvre), dans quelle mesure serait-il probable que vous annuliez vos plans dans les situations suivantes?

Note de bas de page 1

En 2023, une expérience a été menée et les personnes interrogées ont été informées qu'elles présentaient des symptômes de rhume ou de grippe, mais elles n'ont pas effectué de test COVID-19.

Note de bas de page 2

En 2023, l'attribut était « Rencontrer des amis dans une brasserie ou un bar ».

4.3.11 Voir des personnes porter des masques dans des espaces publics intérieurs

Lorsqu'elles examinent les comportements liés au port de masques de leur entourage, seuls 18 % des personnes interrogées déclarent observer fréquemment (toujours ou souvent) d'autres personnes porter un masque dans des espaces intérieurs. Une proportion plus importante (37 %) constate que d'autres personnes portent occasionnellement un masque, alors que 45 % indiquent qu'ils sont rarement ou jamais témoins du fait que certaines personnes portent un masque en intérieur. Il est donc possible que l'absence normalisée de port de masque en intérieur constitue une barrière psychologique pour les autres lorsqu'il s'agit de porter un masque.

Tableau 31. Normes liées au port du masque
Base (n) = 6 611 Total
Toujours 4 %
Souvent 14 %
Occasionnellement 37 %
Rarement 41 %
Jamais 5 %

Q34. À quelle fréquence voyez-vous des gens qui portent des masques lorsque vous êtes dans des lieux publics intérieurs?

Les personnes qui portent des masques ont également tendance à remarquer les autres personnes qui en portent. Par exemple, parmi les personnes qui portent toujours un masque, 18 % remarquent toujours les autres personnes qui en portent un.

Tableau 32. Fréquence de voir d'autres personnes porter des masques à l'intérieur, en fonction de son propre comportement
Base (n) = 6 611 Total Fréquence du port du masque en intérieur
Toujours Souvent Occasionnellement Rarement Jamais
Toujours 4 % 18 % 7 % 2 % 1 % 1 %
Souvent 14 % 18 % 30 % 20 % 9 % 5 %
Occasionnellement 37 % 30 % 38 % 53 % 35 % 27 %
Rarement 41 % 32 % 25 % 24 % 51 % 56 %
Jamais 5 % 2 % 1 % 1 % 4 % 10 %

Q34. À quelle fréquence voyez-vous des gens qui portent des masques lorsque vous êtes dans des lieux publics intérieurs?

4.4 Facilitateurs, obstacles et influences des MPI

4.4.1 Efficacité d'incitation à utiliser les MPI

Divers facteurs contribuent à faciliter l'utilisation des MPI. Les robinets, distributrices de savon et distributrices de serviettes en papier sans contact dans les toilettes publiques, ainsi que la mise à disposition de masques et de désinfectant pour les mains à l'entrée des espaces publics intérieurs, sont jugés utiles par 88 % et 86 % des personnes interrogées, respectivement. De plus, 78 % des personnes interrogées estiment que les lieux de rassemblement en plein air et les purificateurs d'air portatifs abordables (78 %, seulement chez les adultes) favorisent l'utilisation des MPI.

Tableau 33. Utilité des facilitateurs de MPI
Base (n) = 6 611 Très utile Assez utile Peu utile Pas du tout utile Je ne suis pas sûr(e)
Robinets, distributrices de savon, sèche-mains et distributrices de serviettes sans contact dans les toilettes publiques 54 % 34 % 7 % 3 % 2 %
Masques et désinfectant pour les mains gratuits et facilement accessibles à l'entrée des lieux publics intérieurs 51 % 35 % 8 % 4 % 2 %
Purificateurs d'air abordables [Seulement adultes] 37 % 40 % 12 % 5 % 5 %
Aménagements extérieurs pour les rassemblements 35 % 43 % 12 % 5 % 5 %

Q51. Dans quelle mesure les initiatives suivantes seraient-elles utiles pour soutenir votre utilisation des mesures de protection individuelle (MPI)?

Tableau 34. Utilité (Très utile ou Assez utile) des facilitateurs de MPI en fonction des préoccupations et des conditions
Base (n) = 6 611 % Très utile ou assez utile Degré de circulation des MRI Préoccupations vis-à-vis de la grippe
Très élevé/Haut Moyen Bas/Très bas Bas (1-3) Moyen (4-7) Haut (8-10)
Robinets, distributrices de savon, sèche-mains et distributrices de serviettes sans contact dans les toilettes publiques 90 % 89 % 88 % 85 % 90 % 94 %
Masques et désinfectant pour les mains gratuits et facilement accessibles à l'entrée des lieux publics intérieurs 89 % 88 % 83 % 81 % 89 % 93 %
Purificateurs d'air abordables [Seulement adultes] 83 % 82 % 75 % 71 % 80 % 89 %
Aménagements extérieurs pour les rassemblements 84 % 81 % 75 % 72 % 80 % 87 %

Q51. Dans quelle mesure les initiatives suivantes seraient-elles utiles pour soutenir votre utilisation des mesures de protection individuelle (MPI)?

4.4.2 Indice de maladies respiratoires infectieuses

À l'heure actuelle, les Canadiens ont accès à plusieurs indices de risque sanitaire, tels que l'indice UV et l'indice de qualité de l'air, et 80 % d'entre eux pensent qu'il serait utile de disposer d'un indice du niveau des maladies infectieuses respiratoires au sein de la communauté. En effet, 37 % estiment qu'un tel indice serait très utile.

Tableau 35. Utilité d'un indice pour le niveau des maladies respiratoires infectieuses
Base (n) = 6 611 Total
Très utile 37 %
Assez utile 43 %
Peu utile 9 %
Pas du tout utile 3 %
Je ne suis pas sûr(e) 7 %

Q52. Comme vous le savez possiblement, les Canadiens et Canadiennes peuvent obtenir des renseignements sur les risques pour la santé de l'exposition au soleil et la mauvaise qualité de l'air au moyen d'indices UV et de qualité de l'air, disponibles à partir de différentes sources comme les applications météorologiques. Selon vous, à quel point un indice semblable sur la propagation de maladies respiratoires infectieuses dans votre région serait-il utile?

4.4.3 Prendre des précautions

Probabilité de prendre des précautions pour éviter de tomber malade ou de propager des maladies

Afin de comprendre les raisons pour lesquelles les gens ont recours aux MPI pour se protéger, il est important d'examiner comment les motivations potentielles influencent la probabilité qu'ils prennent des mesures visant à minimiser les risques. Les facteurs les plus susceptibles d'influencer la prise de mesures pour se protéger sont les recommandations formulées par un membre de la famille (77 % sont très ou assez enclins à prendre des précautions) ou par un ami (73 %).

Le fait de voir une source de confiance, comme un représentant du gouvernement ou un représentant de la santé, prendre des précautions telles que le fait de porter un masque lors d'un communiqué de presse est également un facteur susceptible (71 %) d'inciter une personne à prendre des précautions.

Il convient de noter que 63 % des personnes interrogées déclarent qu'elles seraient au moins un peu plus susceptibles de prendre des précautions si le port du masque en public était moins stigmatisé.

Tableau 36. Probabilité de prendre des précautions dans certains cas de figure
Base (n) = 6 611 Très probable Assez probable Peu probable Pas du tout probable S.O.
Vous voyez une source fiable (p. ex., un représentant de la santé ou un représentant du gouvernement) prendre des précautions en portant un masque lors d'une conférence de presse. 34 % 37 % 16 % 9 % 4 %
Un membre de votre famille vous conseille de prendre des précautions 34 % 43 % 13 % 6 % 4 %
L'un de vos amis vous conseille de prendre des précautions 28 % 45 % 16 % 7 % 4 %
Le port du masque en public était moins stigmatisé 26 % 37 % 18 % 11 % 9 %

Q53. Dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre des précautions pour éviter de tomber malade ou de propager une maladie dans les situations suivantes?

S.O.=Ne s'applique pas à ma situation

Probabilité de prendre des mesures en fonction des circonstances

Deux cas de figure possibles ont été testés quant à la manière dont les gens réagiront aux recommandations formulées par les autorités de santé publique. Les personnes interrogées ont vu chacun des cas de figure suivants, dans un ordre aléatoire :

La conception de la recherche a permis de s'assurer que la réponse à une situation n'influençait pas l'autre situation dans le cadre de l'étude. Chaque cas de figure a donné lieu à une probabilité égale de prise de précautions. Dans les deux cas, les mesures les plus probables sont le respect des règles en matière d'hygiène des mains (91 % très probable ou plutôt probable dans le premier cas), le fait de tousser et d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (91 %), et le fait de rester à la maison lorsque l'on est malade (90 %). Une proportion un peu plus faible est susceptible de nettoyer et de désinfecter les surfaces à contact fréquent (86 %), d'améliorer la ventilation intérieure (81 %), ou de porter un masque, quelles que soient les circonstances (80 %). Ces résultats suggèrent que les gens sont tout à fait disposés à adopter des mesures de précaution en réponse aux recommandations de santé publique faisant état d'une menace grave.

Tableau 37. Probabilité de prendre des précautions en cas de recommandations émanant des autorités de santé publique
Base (n) = 6 611 Très probable Assez probable Peu probable Pas du tout probable S.O.
No 1. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes?
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 54 % 26 % 10 % 7 % 2 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 69 % 21 % 6 % 3 % 2 %
Se laver les mains régulièrement 71 % 21 % 5 % 2 % 2 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 71 % 21 % 5 % 2 % 2 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 55 % 30 % 9 % 3 % 2 %
Améliorer la ventilation intérieure 46 % 35 % 12 % 4 % 3 %
No 2. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison d'une nouvelle maladie infectieuse, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes?
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 54 % 26 % 10 % 8 % 2 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 68 % 21 % 6 % 2 % 2 %
Se laver les mains régulièrement 71 % 20 % 5 % 2 % 1 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 71 % 21 % 6 % 2 % 1 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 56 % 29 % 9 % 3 % 2 %
Améliorer la ventilation intérieure 47 % 34 % 12 % 4 % 3 %

Q54/Q55. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison <du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté>, quelle serait la probabilité que vous adoptiez chacune des mesures suivantes?

S.O.=Ne s'applique pas à ma situation

Les personnes préoccupées par la grippe sont plus susceptibles de recourir aux MPI dans les deux cas. Lorsque les recommandations des autorités de santé publique se fondent sur un risque élevé au sein de la communauté (cas de figure 1), plusieurs observations méritent d'être soulignées. Les personnes très préoccupées par la grippe sont plus nombreuses à déclarer qu'il serait très probable qu'elles portent un masque (69 % contre 49 % pour les personnes peu préoccupées).

Il existe également de grandes différences selon le niveau de préoccupation en ce qui concerne le nettoyage et la désinfection des surfaces et objets à contact fréquent (70 % c. 51 %), et l'amélioration de la ventilation intérieure (61 % c. 42 %). Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir et le fait de se laver les mains régulièrement ne sont pas des mesures liées aux préoccupations relatives à la grippe.

Tableau 38. Probabilité de prendre des précautions en cas de recommandations émanant des autorités de santé publique (% Très) en fonction des préoccupations
Base (n) = 6 611 Total Niveau de préoccupation vis-à-vis de la grippe
Faible préoccupation (1-3) Moyenne (4-7) Élevée (8-10)
No 1. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes?
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 54 % 49 % 54 % 69 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 69 % 69 % 67 % 75 %
Se laver les mains régulièrement 71 % 71 % 69 % 75 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 71 % 72 % 68 % 75 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 55 % 51 % 54 % 70 %
Améliorer la ventilation intérieure 46 % 42 % 44 % 61 %
No 2. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison d'une nouvelle maladie infectieuse, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes?
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 54 % 49 % 54 % 68 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 68 % 69 % 67 % 72 %
Se laver les mains régulièrement 71 % 72 % 69 % 76 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 71 % 71 % 68 % 76 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 56 % 52 % 55 % 70 %
Améliorer la ventilation intérieure 47 % 43 % 45 % 61 %

Q54/Q55. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison <du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté/ d'une nouvelle maladie infectieuse>, quelle serait la probabilité que vous adoptiez chacune des mesures suivantes?

La probabilité de prendre des mesures si les autorités de santé émettent une forte recommandation d'utiliser des MPI, quelle qu'en soit la raison, est plus élevée pour certains groupes.

Tableau 39. Probabilité (% Très) de prendre des précautions en cas de recommandations émanant des autorités de santé publique en fonction de l'âge
Base (n) = 6 611 Âge
12 à 17 ans 18 à 24 ans 25 à 34 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus
Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes?
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 46 % 44 % 47 % 46 % 53 % 58 % 70 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 63 % 54 % 60 % 60 % 70 % 75 % 87 %
Se laver les mains régulièrement 63 % 58 % 62 % 65 % 74 % 77 % 84 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 63 % 59 % 64 % 62 % 72 % 77 % 86 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 47 % 47 % 51 % 51 % 61 % 61 % 61 %
Améliorer la ventilation intérieure 42 % 41 % 43 % 40 % 50 % 48 % 52 %

Q54. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté, quelle serait la probabilité que vous adoptiez chacune des mesures suivantes?

Importance de prendre des précautions

La possibilité de rester à la maison en cas de maladie (86 % important, ou très important) est le facteur le plus important dans la décision de prendre ou non des précautions. La capacité de se rassembler à l'extérieur est considérée comme une priorité de moindre importance, mais reste importante pour 64 % des personnes interrogées.

Pour les adultes, l'accès à des informations sur le type et la sévérité des virus et des maladies qui se propagent actuellement dans la communauté (76 %), la diffusion de messages cohérents de la part de toutes les autorités de santé (71 %) et des informations concernant la pression exercée sur le système de santé local ou la capacité d'accueil des hôpitaux (71 %), sont tous considérés comme des éléments importants. Les adultes sont moins nombreux à penser que des conseils pratiques et peu coûteux pour améliorer la ventilation intérieure sont importants (66 %).

Pour les jeunes (12 à 17 ans), l'accès à l'information sur les virus et maladies circulant dans la communauté est important (69 %), de même que le fait de recevoir les mêmes conseils provenant de plusieurs sources sur les moyens d'éviter de tomber malade (69 %).

Tableau 40. Facteurs influençant la prise de décisions au sujet des précautions : Information, messagerie et emplacements physiques.
Base (n) = 6 611 Très important Important Plutôt important Pas important Je ne suis pas sûr(e)
Pouvoir rester à la maison lorsqu'on est malade 59 % 27 % 10 % 3 % 2 %
Votre accès à des informations sur le type et la sévérité des virus et maladies qui se propagent actuellement dans votre communauté [seulement adultes] 41 % 35 % 16 % 5 % 3 %
Votre accès à des informations sur le degré de pression sur le système de soins de santé local ou sur la capacité des hôpitaux de votre région. [Seulement adultes] 35 % 36 % 19 % 6 % 3 %
Votre exposition à des messages réguliers des autorités sanitaires de votre région qui recommandent toutes les mêmes mesures de prévention [seulement adultes] 36 % 35 % 17 % 8 % 3 %
Conseils pratiques sur des moyens peu coûteux d'améliorer la ventilation intérieure [seulement adultes] 30 % 36 % 21 % 9 % 4 %
Pouvoir se rassembler à l'extérieur (p. ex., sièges extérieurs dans les parcs/restaurants) 28 % 35 % 21 % 12 % 4 %
Disposer d'informations sur les virus et les maladies qui circulent actuellement dans ma communauté [seulement jeunes] 32 % 37 % 19 % 6 % 5 %
Recevoir les mêmes conseils de plusieurs sources sur les moyens d'éviter de tomber malade [seulement jeunes] 28 % 41 % 19 % 5 % 6 %

Q50. Quel degré d'importance accordez-vous aux éléments suivants lorsque vous décidez si vous devriez prendre des précautions pour éviter de tomber malade ou de propager une maladie?

Les principales différences entre les groupes sont les suivantes :

4.4.4 Vaccinations

Près de la moitié des personnes interrogées déclarent avoir reçu un rappel contre la COVID-19 à l'automne 2023. Douze pour cent n'ont jamais été vaccinés contre la COVID-19, tandis que les autres ont reçu la série primaireNote de bas de page 5 et sont susceptibles d'avoir eu au moins un rappel.

Quatre personnes sur dix (40 %) ont reçu un vaccin contre la grippe à l'automne 2023, et 3 % ont reçu un vaccin contre le VRS. Le vaccin contre le VRS étant destiné aux personnes de 60 ans et plus, il est intéressant de constater que 12 % des personnes de 65 ans et plus l'ont reçu. En ce qui concerne le vaccin contre la grippe, on observe également des différences notables, y compris en fonction de l'âge.

Tableau 41. Vaccinations récentes
Base (n=6 611) Total
Oui, le vaccin contre la grippe 40 %
Oui, le rappel contre la COVID-19 47 %
Oui, le vaccin contre le VRS 3 %
Non 43 %
Je préfère ne pas répondre 2 %

Q44. Avez-vous reçu l'un ou l'autre des vaccins suivants depuis septembre 2023? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent.

Tableau 42. Statut vaccinal relatif à la COVID-19
Base (n=6 611) Total
Rappel contre la COVID-19 à l'automne2023 47 %
Séries primaires + au moins un rappel 27 %
Séries primaires uniquement 13 %
Non vacciné(e) 12 %
Je préfère ne pas répondre 2 %

Q44. Avez-vous reçu l'un ou l'autre des vaccins suivants depuis septembre 2023? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent.

Q45. [SI NON VACCINÉ(E) CONTRE LA COVID-19 CET AUTOMNE] Avez-vous déjà été vacciné(e) contre la COVID-19?

4.4.5 Personnes à risque en raison de leur état de santé ou de leur âge

Les personnes ayant un problème de santé, ou âgées de 60 ans et plus sont considérées comme plus à risque de tomber malade et de subir des séquelles plus graves. En se basant sur cette définition du risque, 50 % des personnes interrogées se situent dans la catégorie à risque. Alors que les adultes ont été interrogés sur des problèmes de santé particuliers, les jeunes ont été interrogés sur le fait de savoir s'ils souffraient d'une maladie qui les exposait à un risque plus élevé de maladie grave, ou de séquelles graves.

Tableau 43. Conditions de santé rencontrées, % Oui
Base (n) 2024 (Adultes18 ans et plus) 2023 (Adultes18 ans et plus)
(6 141)
Adultes
Avez-vous un problème de santé qui affecte votre système immunitaire (p. ex., maladie auto-immune, VIH, traitement contre le cancer, traitement d'une maladie inflammatoire, médicaments antirejet suite à une greffe d'organe)? 13 % 15 %
Vivez-vous avec l'obésité (indice de masse corporelle (IMC) de plus de 40)? 15 % 15 %
Avez-vous une maladie chronique, comme l'asthme, la démence, le diabète, une maladie cardiaque, l'hypertension, une maladie rénale, une maladie du foie, une maladie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral/AVC? 28 % 32 %
Êtes-vous enceinte? 2 % 3 %
60 ans et plus 30 % 31 %
Jeune (Base: n = 470)
Êtes-vous plus exposé à une maladie grave ou à des séquelles graves en raison d'un état de santé sous-jacent (par exemple maladie auto-immune, asthme, diabète, obésité ou autres problèmes médicaux)? 10 % Question non posée

4.5 Le point de vue des jeunes sur les mesures de protection individuelle

Les jeunes de 12 à 17 ans ont des perceptions, des préoccupations et des comportements en matière de mesures de protection individuelle différents de ceux des adultes en ce qui concerne les maladies respiratoires infectieuses (MRI).

4.5.1 Perceptions et préoccupations

Les jeunes de 12 à 17 ans s'estiment plus susceptibles de contracter la grippe (4,6 sur 10, contre 4,0 pour les adultes). Les jeunes âgés de 12 à 14 ans sont encore plus susceptibles de s'attendre à contracter la grippe (4,7). Les jeunes ne sont pas plus susceptibles de penser qu'ils contracteront le VRS ou la COVID-19.

Bien qu'ils s'attendent davantage à contracter la grippe, ils sont relativement moins inquiets à l'idée de tomber malade. Les jeunes évaluent leur préoccupation à l'égard de la COVID-19 à 4,1, leur préoccupation à l'égard du VRS à 3,8 et à l'égard de la grippe à 4,0. Les jeunes ont tendance à percevoir le taux de circulation actuelle des MRI au sein de la communauté comme « très bas », plus que tout autre groupe d'âge (18 %).

Tableau 44. Probabilité de contracter des maladies respiratoires infectieuses : Jeunes contre adultes
Base n = réel (n=6 611) 12-14 ans 15-17 ans NET : Jeunes NET : Adultes
COVID-19 3,8 3,8 3,8 3,6
VRS 3,2 3,4 3,3 3,2
Grippe 4,7 4,5 4,6 4,0

Q14. Sur une échelle de 10 points où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il soit probable que vous contractiez les maladies suivantes au cours du prochain mois?

Tableau 45. Préoccupations liées aux maladies respiratoires infectieuses : Jeunes contre adultes
Base n=réel (n=6 611) 12-14 ans 15-17 ans NET : Jeunes NET : Adultes
COVID-19 4,0 4,2 4,1 4,6
VRS 3,7 3,9 3,8 4,5
Grippe 4,1 4,0 4,0 4,4

Q19. À quel point vous êtes préoccupé(e) par la possibilité de contracter l'une des maladies respiratoires infectieuses suivantes?

4.5.1 Sources d'information et confiance

Les jeunes se fient beaucoup à l'expérience et aux informations fournies par leurs amis et leur famille lorsqu'ils prennent des décisions concernant les MPI pour lutter contre les maladies respiratoires. Cette dépendance à l'égard des expériences des pairs et de la famille souligne l'importance des influences sociales dans la formation de leurs comportements. Les parents ou tuteurs (52 %), les amis et la famille (48 %), ainsi que l'école/le lieu de travail (33 %) et les enseignants (33 %) sont les principales sources d'information des 12-17 ans, en ce qui concerne les MRI.

Tableau 46. Sources ou plateformes utilisées pour se tenir informé : Jeunes contre adultes
Base (n) 12-14 ans 15-17 ans NET : Jeunes NET : Adultes
(187) (283) (470) (6 141)
Parents ou tuteurs 55 % 51 % 52 % --
Amis et membres de la famille 48 % 49 % 48 % 32 %
Sources à l'école/au milieu de travail 33 % 34 % 33 % 12 %
Enseignants 34 % 32 % 33 % 0 %
Agence de la santé publique du Canada 19 % 32 % 27 % 40 %
Les autorités locales de santé publique 16 % 31 % 25 % 39 %
Sites de nouvelles en ligne 19 % 28 % 25 % 31 %
Mon fournisseur de soins de santé primaire (p. ex. médecin de famille, infirmière praticienne) 22 % 21 % 22 % 31 %
Les organes de presse traditionnelle (p. ex., télévision, radio et journaux) 18 % 22 % 20 % 41 %
Les gens que je vois sur les médias sociaux (p. ex., TikTok, Twitch, Instagram, Facebook, Threads) 12 % 22 % 18 % 14 %
Les comptes de médias sociaux du gouvernement 9 % 17 % 14 % 17 %
Agrégateurs de nouvelles en ligne (p. ex., Apple News) 5 % 13 % 10 % 9 %
Services de diffusion numériques (p. ex., Spotify, balados, Netflix) 8 % 11 % 10 % 7 %
Aucune des réponses ci-dessus 8 % 7 % 7 % 10 %
Chefs confessionnels ou religieux 5 % 4 % 4 % 4 %
Autre, veuillez préciser 0 % 0 % 0 % 2 %

Q36. Lesquelles des plateformes ou sources suivantes utilisez-vous pour rester au courant de la COVID-19 et d'autres maladies respiratoires infectieuses (p. ex., VRS, grippe [influenza])?

L'influence sociale sur les jeunes est forte, ce qui se reflète également dans les informations qu'ils utilisent lorsqu'ils décident des mesures à prendre pour se protéger, et protéger les autres. Les jeunes sont beaucoup plus susceptibles de tenir compte du vécu de leurs amis et d'autres personnes qu'ils connaissent (42 %) que les adultes (30 %). Il s'agit de la deuxième source d'information après leur propre état de santé (59 %). En revanche, les adultes déclarent utiliser les recommandations de santé publique (48 %) et leur statut vaccinal (47 %).

4.5.3 Attitudes à l'égard des MPI

Les jeunes sont tout aussi susceptibles que les adultes de faire confiance aux informations de santé publique qu'ils reçoivent (36 % pour les jeunes et 38 % pour les adultes), et sont tout aussi susceptibles d'être convaincus qu'ils savent comment se protéger (85 % c. 83 %). Ils sont également aussi nombreux que les adultes à déclarer qu'il est important pour eux d'utiliser des MPI (68 % c. 72 %).

La pression des pairs et le soutien familial jouent un rôle crucial dans la motivation des comportements de port du masque au sein de ce groupe d'âge. Les jeunes (69 %) sont plus enclins que les adultes (59 %) à reconnaître qu'ils sont plus susceptibles d'utiliser un masque lorsqu'ils voient d'autres personnes autour d'eux en porter un. Les jeunes sont également plus enclins à justifier le fait qu'ils ne portent pas de masque dans la mesure où les autres n'en portent pas (34 % c. 20 % pour les adultes).

Comme les adultes, les jeunes pensent généralement que les MPI sont efficaces pour réduire la propagation des MRI. Ils sont moins susceptibles que les adultes de penser que rester à la maison lorsqu'ils sont malades est une mesure très efficace (66 % c. 73 %). En revanche, ils sont tout aussi susceptibles que les adultes de penser que le fait de se laver les mains régulièrement (68 % c. 67 %), de tousser ou d'éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (51 % c. 53 %), de nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (48 % c. 49 %), et de porter un masque à l'intérieur (34 % c. 39 %) sont des mesures très efficaces.

4.5.4 Caractéristiques des comportements

Les jeunes (32 %) sont plus susceptibles que les adultes (25 %) d'avoir été malades au cours du mois précédent. Les jeunes sont cependant moins susceptibles d'avoir toujours ou souvent porté un masque lorsqu'ils présentaient des symptômes (28 % contre 40 % pour les adultes). En réalité, la tendance est que les jeunes sont légèrement moins susceptibles d'adopter des MPI que les adultes.

Tableau 47. Fréquence (% Toujours/Souvent) des mesures de protection individuelle : Jeunes contre adultes
Base (n) = 6 611 12-14 ans 15-17 ans NET : Jeunes NET : Adultes
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 19 % 21 % 20 % 25 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade [Seulement si la maladie date de moins de 3 mois] 63 % 58 % 60 % 62 %
Se laver les mains régulièrement 81 % 78 % 79 % 84 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 79 % 83 % 82 % 84 %
Améliorer la ventilation intérieure 44 % 47 % 46 % 50 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (p. ex., téléphone, poignées de porte) 49 % 44 % 46 % 54 %

Q25. Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes?

S.O=Ne s'applique pas

Les jeunes sont également moins susceptibles d'annuler leurs plans s'ils sont malades et présentent des symptômes tels que l'écoulement nasal, la fatigue, la toux, les éternuements ou la fièvre. Les seules exceptions concernent le fait de se rendre à l'école en personne, pour lequel les jeunes sont plus susceptibles d'annuler que les adultes, et le fait de se rendre au travail en personne, pour lequel il n'y a pas de différence. La différence la plus importante s'observe au niveau des rassemblements avec des amis ou des membres de la famille. Dans ce cas, 52 % des adultes sont susceptibles d'annuler, contre seulement 37 % des jeunes. Il est intéressant de noter que, dans la plupart des cas, les plus jeunes (12 à 14 ans) sont davantage susceptibles d'annuler que leurs aînés.

Tableau 48. Probabilité d'annulation des plans en cas de symptômes : Jeunes contre adultes
Base (n) = 6 611 12-14 ans 15-17 ans NET : Jeunes NET : Adultes
Travailler en présentiel [si la personne se rend sur le lieu de travail] 38 % 43 % 41 % 46 %
Aller à l'école en présentiel [si la personne se rend dans l'établissement scolaire] 56 % 41 % 46 % 37 %
Assister à un concert ou un évènement sportif 40 % 31 % 34 % 46 %
Aller prendre un repas au restaurant 43 % 38 % 40 % 54 %
Rencontrer des gens de différents ménages soit chez vous ou chez eux 41 % 35 % 37 % 52 %
Visiter des personnes plus à risque de maladie grave ou de séquelles graves 53 % 47 % 50 % 60 %
Faire ses courses dans une grande surface ou dans un grand magasin 38 % 33 % 35 % 42 %

Q49. Si vous étiez malade et que vous aviez des symptômes (p. ex., écoulement nasal, fatigue, toux, éternuements ou fièvre), dans quelle mesure serait-il probable que vous annuliez vos plans dans les situations suivantes?

4.6 Segmentation

4.6.1 Segments

Une analyse par segmentation a été réalisée à l'aide de l'analyse de structure latente (ASL) afin d'explorer la manière dont l'utilisation, les attitudes, le comportement et les caractéristiques démographiques en matière de MPI pourraient correspondre à différents sous-groupes de personnes interrogées. L'analyse de structure latente permet d'identifier des sous-populations latentes au sein d'une population basée sur un ensemble de variables. Tout comme pour les autres approches de segmentation, les approches ASL se caractérisent par une grande sensibilité aux variables introduites et au nombre maximum de sous-populations autorisées à exister. L'analyse de la segmentation a été effectuée selon une approche itérative, en examinant de multiples combinaisons de variables ASL, ainsi que le nombre de groupes, dans le but de comprendre l'impact des différentes variables sur le résultat global. Variables incluses :

Dans l'ensemble, le modèle présenté ci-dessous a été considéré comme le plus utile pour explorer des segments distincts fondés sur l'utilisation, les attitudes, le comportement et les caractéristiques démographiques en matière de MPI. Certains modèles testés comprenaient des variables supplémentaires telles que le risque, mais ils ont été rejetés en raison de la prédominance du risque dans le groupe. Ces analyses sont de nature exploratoire, car l'étude n'a pas été spécifiquement conçue pour effectuer une telle analyse et, par conséquent, certaines variables susceptibles de distinguer les groupes de manière importante n'ont pas été collectées (p. ex., les attitudes et les perspectives plus générales en matière de santé et de conseils de santé publique). Des recherches supplémentaires sur ce sujet seraient justifiées.

L'analyse a permis d'identifier cinq groupes clés de personnes interrogées.

Groupe 1 (28 %) - Ce groupe de personnes interrogées se définit par le fait qu'elles sont plus âgées et qu'elles sont plus susceptibles de présenter un problème de santé sous-jacent. Bien que ce groupe soit convaincu de l'efficacité des MPI et prenne certaines mesures, il est moins susceptible de le faire de manière globale (p. ex., moins susceptible que le groupe 2 de porter un masque). Ce groupe annulerait ses plans s'il présentait des symptômes, mais est en revanche un peu moins engagé en tant qu'utilisateur de MPI. Ce groupe perçoit un risque plus élevé de contracter une MRI et de souffrir de conséquences graves.

Groupe 2 (16 %) - Le groupe 2 est le plus susceptible d'utiliser les MPI. La plupart des membres de ce groupe restent toujours ou souvent à la maison lorsqu'ils sont malades (78 %), et se lavent régulièrement les mains (95 %). Ce groupe est plus susceptible de penser que des MRI circulent dans la communauté. Ce groupe fait confiance aux conseils de santé publique, et est convaincu (comme le groupe 1) de l'efficacité des MPI. Les membres de ce groupe perçoivent que des MRI circulent dans la communauté, et sont plus susceptibles que la plupart des membres des autres groupes de penser qu'ils sont à risque, et que des maladies telles que la COVID-19 sont des maladies graves.

Groupe 3 (33 %) - Bien que la plupart des personnes se lavent régulièrement les mains, et toussent et éternuent dans le coude ou dans un mouchoir, peu d'entre elles porteraient un masque dans un lieu public. Seuls 65 % des personnes interrogées resteraient à la maison si elles étaient malades. Dans l'ensemble, le groupe 3 pense que le niveau actuel de circulation des MRI dans leur communauté est bas ou très bas. Comme le groupe 4, ce groupe est moins enclin à penser que les MPI sont efficaces. Ainsi, bien qu'ils reconnaissent que le fait de suivre les conseils de santé publique en utilisant les MPI constitue un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de leur communauté, ils ne semblent pas voir la nécessité de le faire. Ils annuleront toutefois leurs plans s'ils sont malades.

Groupe 4 (17 %) - Il s'agit d'un groupe généralement plus jeune que les autres groupes, qui reconnaît le risque de contracter la COVID-19, le VRS et la grippe. Ce groupe est même préoccupé par le fait de contracter ces maladies, mais pas parce qu'il pense que ces maladies soient graves. Les membres de ce groupe partagent avec le groupe 5 la tendance à utiliser relativement peu de mesures MPI dans leur quotidien, et à être assez sceptiques quant à l'efficacité de nombreuses mesures. Ils sont également moins enclins à annuler leurs plans s'ils présentent des symptômes de maladie. Cependant, ils font généralement confiance aux informations de santé publique, et soutiennent le recours au port du masque obligatoire si cela s'avère nécessaire, bien qu'ils ne soient pas aussi confiants dans les informations de santé publique que les groupes 1 et 2. Il est important de noter qu'un pourcentage élevé des personnes interrogées ne savent pas où obtenir des informations fiables sur les MPI, et qu'elles sont relativement plus nombreuses que la plupart des autres groupes à déclarer qu'il est plus difficile d'utiliser les MPI aujourd'hui que pendant la pandémie.

Groupe 5 (14 %) - Les membres de ce groupe sont les moins susceptibles d'utiliser des MPI. Par exemple, seuls 2% des personnes interrogées portent toujours ou souvent un masque dans les lieux publics. En effet, parmi les personnes ayant déclaré une maladie récente, seules 5 % portent toujours un masque lorsqu'elles sont malades. Ce groupe est le plus susceptible de ne pas être vacciné contre la COVID-19 (40 %), et celui qui fait le moins confiance aux conseils de santé publique. Ce groupe est également le moins susceptible de penser qu'il tombera malade (faible risque de contracter la COVID-19, le VRS ou la grippe), et le moins susceptible de considérer ces maladies comme des maladies graves. En réalité, ils sont les moins enclins à penser que des MRI circulent dans leur communauté.

4.6.2 Profil démographique des segments

Les segments varient quelque peu d'un point de vue démographique.

Tableau 49. Données démographiques (catégories sélectionnées) en fonction du segment [Utilisé dans la segmentation]
% D'accord Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Genre [Utilisé dans le modèle de segmentation]
Femme 61 % 51 % 51 % 36 % 48 %
Homme 39 % 49 % 49 % 64 % 52 %
Âge [Utilisé dans le modèle de segmentation]
Jeunes : 12 à 17 ans 4 % 10 % 8 % 9 % 8 %
18 à 24 ans 6 % 15 % 6 % 22 % 5 %
65 ans et plus 40 % 9 % 27 % 5 % 15 %
Q9. Vous identifiez-vous comme l'une des personnes suivantes? Une personne autochtone [Utilisé dans le modèle de segmentation]
Oui 3 % 8 % 3 % 8 % 4 %
À risque en raison de l'état de santé [Utilisé dans le modèle de segmentation]
Oui 49 % 34 % 36 % 33 % 32 %
Non 51 % 66 % 64 % 67 % 68 %
Statut vaccinal : Q44/Q45 [Utilisé dans le modèle de segmentation]
Non vacciné(e) 1 % 12 % 6 % 15 % 37 %
Séries primaires uniquement 5 % 12 % 12 % 15 % 25 %
Séries primaires + rappels 21 % 26 % 32 % 23 % 25 %
Rappel automne 2023 72 % 49 % 49 % 42 % 9 %
Je ne suis pas sûr(e) 1 % 2 % 1 % 4 % 5 %

4.6.3 Segments et utilisation des MSP

En utilisant certaines des questions clés, nous pouvons illustrer comment les segments diffèrent selon les variables qui ont été utilisées et celles qui n'ont pas été utilisées pour créer le modèle de segmentation.

Attitudes

Les segments présentent également des différences intéressantes dans leurs attitudes générales à l'égard des maladies et des MPI.

Tableau 50. Attitudes en fonction du segment [Utilisé dans la segmentation]
% D'accord Groupe no 1 Groupe no 2 Groupe no 3 Groupe no 4 Groupe no 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. 85 % 83 % 67 % 60 % 17 %
Je ne suis pas sûr(e) de savoir où obtenir des informations fiables sur les mesures de protection individuelle. 10 % 51 % 20 % 47 % 18 %
Je fais confiance à l'information que je reçois des fournisseurs de soins de santé en matière de santé publique. 99 % 93 % 93 % 71 % 36 %
Il est important pour moi d'utiliser des mesures de protection individuelle. 96 % 96 % 72 % 58 % 19 %
Lorsque je porte un masque ou prends d'autres mesures pour réduire le risque d'exposition aux maladies, j'ai l'impression d'être jugé(e) par les autres. 38 % 73 % 37 % 59 % 15 %
Je suis en faveur du port obligatoire du masque lorsque les organismes de santé publique estiment que ce soit nécessaire. 99 % 97 % 89 % 69 % 18 %

Utilisation des MPI

Les groupes 1 et 2 sont les plus susceptibles d'utiliser chacun les MPI qui ont été testés. Le groupe 2 est particulièrement plus susceptible (51 %) de porter un masque à l'intérieur (51 %), de nettoyer et de désinfecter les surfaces à contact fréquent (83 %), et d'améliorer la ventilation intérieure (83 %).

Le groupe 3 se lave fréquemment les mains (92 %), et tousse et éternue dans le coude ou dans un mouchoir (92 %). Il est cependant le deuxième groupe le moins susceptible d'avoir porté un masque à l'intérieur (13 %).

Les groupes 4 et 5 sont les moins susceptibles d'utiliser fréquemment des MPI. En particulier, très peu de répondants du groupe 5 ont porté un masque à l'intérieur (2 %).

Tableau 51. Fréquence d'utilisation des MPI en fonction du segment [Utilisé dans la segmentation]
% Toujours/Souvent Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs (p. ex., transport collectif, magasins, concerts) 39 % 51 % 13 % 21 % 2 %
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 84 % 78 % 65 % 37 % 41 %
Se laver les mains régulièrement 96 % 95 % 92 % 47 % 74 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 96 % 94 % 92 % 50 % 78 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent (p. ex., téléphone, poignées de porte) 68 % 83 % 50 % 30 % 34 %
Améliorer la ventilation intérieure 61 % 83 % 41 % 31 % 35 %

Q25. Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes?

Efficacité des MPI

Le groupe 1 et le groupe 2 sont les plus susceptibles d'avoir utilisé des MPI, comme indiqué plus haut, et ce sont également les groupes qui ont tendance à considérer les MPI comme étant des mesures très efficaces. La plupart des membres du groupe 3 (81 % très efficace) pensent que rester à la maison en cas de maladie est efficace, et une majorité d'entre eux (73 %) pensent que le fait de se laver les mains est efficace. Le groupe 4 est le plus sceptique en ce qui concerne les MPI dans leur ensemble, puisqu'il obtient les scores les plus bas pour tous les MPI, à l'exception des masques. Le groupe 5 est plus sceptique à l'égard des MPI en général que les groupes 1, 2 et 3, mais il se distingue surtout par une évaluation particulièrement faible de l'efficacité des masques (4 %).

Tableau 52. Efficacité des MPI en fonction du segment [Utilisé dans la segmentation]
% Très efficace Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Rester à la maison lorsque vous êtes malade 96 % 89 % 81 % 23 % 59 %
Se laver les mains régulièrement 89 % 90 % 73 % 18 % 56 %
Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir 73 % 84 % 51 % 12 % 41 %
Nettoyer et désinfecter les surfaces et objets à contact fréquent 71 % 84 % 45 % 10 % 29 %
Porter un masque dans les lieux publics intérieurs 73 % 77 % 28 % 9 % 4 %
Améliorer la ventilation intérieure 53 % 77 % 28 % 8 % 24 %

Q33. [% TRÈS efficaces] Selon vous, à quel point les mesures de protection individuelle suivantes sont-elles efficaces pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses?

Circulation des MRI

Le groupe 2 est le plus susceptible de penser que le niveau actuel de circulation des MRI au sein de la communauté est élevé (13 % très élevé). Les membres du groupe 5 ne sont pas sûrs ou pensent qu'il est bas (27 % et 29 % respectivement). Les groupes 1 et 3 ont tendance à considérer que le niveau actuel de circulation des MRI dans leur communauté est moyen ou bas, et ne sont donc peut-être pas concernés par cette préoccupation.

Tableau 53. Circulation actuelle des MRI en fonction du segment [Utilisé dans la segmentation]
  Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Très élevé 2 % 13 % 1 % 4 % 1 %
Haut 13 % 15 % 7 % 14 % 3 %
Moyen 31 % 34 % 32 % 46 % 18 %
Bas 26 % 15 % 30 % 19 % 21 %
Très bas 12 % 12 % 10 % 10 % 29 %
Je ne suis pas sûr(e) 16 % 12 % 18 % 7 % 27 %

Q. Quel est le niveau actuel de circulation dans votre communauté de maladies respiratoires infectieuses telles que la grippe, la COVID-19 ou un rhume ou une toux (par exemple, le nombre de personnes atteintes de ces maladies dans votre communauté en ce moment)?

Perception du risque en fonction du segment

Bien que les perceptions du risque n'aient pas été utilisées pour créer les segments, il est clair que les groupes présentent des profils de risque différents.

Tableau 54. Perception des maladies en fonction du segment [Non utilisé dans la segmentation]
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4 Groupe 5
(1 398) (1 058) (2 178) (1 034) (943)
Q14. Dans quelle mesure pensez-vous qu'il est probable que vous contractiez les maladies suivantes? (Moyenne)
COVID-19 3,7 3,9 3,6 4,4 2,4
Virus respiratoire syncytial (VRS) 3,3 3,4 3,1 3,9 2,2
Grippe 4,0 4,3 4,0 4,8 3,1
Q16-18. Selon vous, à quel point les maladies suivantes sont-elles généralement graves...? % potentiellement mortelle
COVID-19 26 % 36 % 11 % 13 % 5 %
Virus respiratoire syncytial (VRS) 18 % 26 % 7 % 9 % 6 %
Grippe 11 % 16 % 3 % 6 % 4 %

5 Conclusion

L'évolution des attitudes et des perceptions à l'égard des MPI

Bien que les enquêtes aient toutes deux eu lieu pendant la saison du rhume et de la grippe, la pandémie de COVID-19 n'était plus considérée comme une urgence de santé publique au moment de la collecte des données. Dans un tel contexte, seul un faible pourcentage des personnes interrogées (14 %) estime que le niveau de circulation des MRI dans leur communauté est élevé, ou très élevé.

Chez les adultes, l'enquête quantitative a révélé une baisse générale de la probabilité perçue de contracter les trois maladies (COVID-19, VRS et grippe) par rapport à l'année dernière. C'est particulièrement le cas pour la probabilité de contracter la COVID-19 (baisse d'une moyenne de 4,1 à 3,6, sur une échelle de 10). La probabilité moyenne de subir les conséquences graves d'une maladie liée à la COVID-19 a également diminué, passant de 3,8 à 3,6, alors que les perceptions relatives au VRS et à la grippe sont restées stables en grande partie.

Plusieurs marqueurs attitudinaux ont également changé chez les adultes depuis le sondage de 2023. Il y a eu une baisse de l'opinion selon laquelle il est important d'utiliser des mesures de protection individuelle (71 % comparé à 78 % en 2023). Par ailleurs, la proportion de personnes interrogées qui déclarent être plus susceptibles d'utiliser un masque lorsqu'elles voient d'autres personnes autour d'elles en porter un a diminué (59 % par rapport à 64 %).

La mesure MPI la moins suivie est le port du masque dans les lieux publics intérieurs, puisque seul un adulte sur quatre environ porte toujours (11 %), ou souvent (14 %) un masque dans un lieu public intérieur. Le port du masque est moins adopté qu'en 2023, où 20 % des adultes portaient toujours un masque, et 11 % en portaient souvent dans les lieux publics intérieurs.

La majorité des personnes interrogées sont au moins plutôt susceptibles d'annuler leurs projets lorsqu'elles sont malades, en particulier dans le cas où cela implique un contact étroit avec des proches ou une personne qui leur est chère, ou encore avec des personnes susceptibles d'avoir des conséquences graves. Il existe cependant de nombreuses différences par rapport à 2023. En 2024, les personnes interrogées sont plus susceptibles d'annuler leurs plans de se rendre au travail, et moins susceptibles d'annuler leurs plans pour assister à un concert. Il est donc possible que les normes relatives au travail aient davantage changé que celles relatives aux lieux publics en général.

Globalement, les personnes interrogées ont exprimé une forte probabilité d'utiliser des MPI en cas de forte recommandation, car le risque de contracter une MRI grave est considéré comme extrêmement élevé au sein de leur communauté. Dans le contexte actuel, où les obligations et les recommandations en matière de MPI ont été levées ou assouplies à la suite de la pandémie de COVID-19, cette constatation peut contribuer à expliquer pourquoi les personnes interrogées n'utilisent pas systématiquement les MPI.

Façon dont les Canadiens accèdent aux conseils en matière de MPI, les perçoivent et les utilisent

L'accès et l'utilisation des conseils de MPI sont limités, en partie, par la façon dont les gens perçoivent leurs propres connaissances et capacités. Par exemple, 84 % des personnes interrogées estiment qu'elles possèdent les connaissances et les capacités nécessaires pour se protéger et protéger les autres contre le risque de contracter une MRI. Presque autant de personnes interrogées (79 %) se sentent suffisamment informées des dernières recommandations et informations sur les mesures de protection. La conséquence de cette conviction s'est révélée particulièrement évidente dans les groupes de discussion. La plupart des participants du grand public et des personnes ayant peu adopté les MPI ont indiqué qu'ils ne s'étaient pas tenus au courant des informations relatives aux MRI au cours des 12 derniers mois, ou du moins pas de manière proactive.

Les principales raisons invoquées par bon nombre de ces participants pour ne pas se tenir au courant comportent deux volets : premièrement, les personnes interrogées estiment qu'elles sont déjà très bien informées en raison de l'importante couverture médiatique diffusée durant la pandémie; deuxièmement, un grand nombre d'entre elles estiment que la couverture médiatique actuelle est « exagérée », et ressentent une certaine lassitude - le consensus au sein de ces groupes était que « les personnes interrogées souhaitaient tout simplement tourner la page ». On constate une certaine reconnaissance de la consommation passive concernant les nouvelles informations sur les MPI. Les trois principales sources d'information relatives à la COVID-19 et aux autres MRI sélectionnées par les participants à l'enquête sont les organes de presse traditionnels (39 %), l'Agence de la santé publique du Canada (39 %), et les autorités locales de santé publique (38 %).

Ces sources d'information officielles sur la santé publique ont également été mentionnées dans les groupes de discussion. Selon le sondage, les amis et la famille (33 %) sont également mentionnés en tant que source clé, en particulier chez les jeunes. Les médias sociaux (choisis par 14 % des personnes interrogées) sont une source relativement peu utilisée. Les participants aux groupes de discussion ont indiqué qu'ils tombaient parfois sur des informations sur les médias sociaux, mais qu'ils ne faisaient pas de recherche proactive d'informations sur ces canaux. Ils ont également indiqué qu'ils ne considéraient généralement pas les médias sociaux comme une source crédible d'informations au sujet des MRI, ou comme une base permettant d'obtenir des lignes directrices en matière de santé publique.

Deux autres facteurs fournissent un contexte important pour la confiance que les répondants ont dans leurs propres connaissances.

Dans l'analyse de segmentation, le groupe qui ne fait pas confiance aux informations de santé publique fournies par le gouvernement est nettement moins susceptible d'être vacciné contre la COVID-19, et tend à ne pas percevoir les MRI comme posant de graves risques pour la santé (voir le groupe 5).

Facteurs déterminants de la perception de l'importance de l'utilisation des MPI

Une part importante des personnes interrogées (71 %) sont d'accord ou plutôt d'accord pour dire qu'il est important pour elles d'utiliser les MPI. Près de trois personnes sur dix ne sont pas de cet avis. En général, les personnes plus âgées (65 ans et plus) sont plus susceptibles que les personnes de 18 à 24 ans de déclarer qu'il est important pour elles d'utiliser les MPI (77 % c. 72 %). Les personnes présentant un risque de conséquences graves si elles contractaient une MRI sont également plus susceptibles de dire qu'il est important pour elles d'utiliser les MPI que celles qui ne présentent pas de risque de conséquences graves (74 % c. 68 %). Une analyse de régression visant à comprendre ce qui pousse les gens à accorder de l'importance à utiliser les MPI met en évidence le rôle de l'environnement actuel (p. ex. la perception du niveau de circulation), la confiance dans les messages, son propre sentiment de vulnérabilité, ses propres préoccupations à l'égard des MRI, les pressions sociales, la volonté de protéger les autres, et le genre.

Obstacles, facteurs de motivation et facilitateurs pour l'adoption et l'utilisation continue des MPI

L'importance de se protéger et de protéger les autres a été un thème clé au sein des groupes de discussion. Les participants présentant un risque élevé avaient tendance à redouter fortement les risques pour leur santé, et ont indiqué qu'ils utilisaient principalement les MPI pour se protéger eux-mêmes. En revanche, les participants des autres groupes ont indiqué qu'ils utilisaient les MPI autant, voire plus, pour protéger les autres. De nombreux participants du grand public ont estimé que même s'ils contractaient une MRI, ce ne serait pas grave.

Selon le sondage quantitatif, les pratiques les plus fréquemment adoptées consistent à tousser ou à éternuer dans le coude ou dans un mouchoir (84 % toujours/souvent), et à se laver régulièrement les mains (83 %). Une majorité (62 %) reste à la maison en cas de maladie (toujours, ou souvent), mais 15 % ne le font que rarement, voire jamais. Près de la moitié des personnes interrogées s'engagent à nettoyer et à désinfecter les surfaces et les objets à contact fréquent (54 %), et à améliorer la ventilation intérieure (50 %). La mesure MPI la moins adoptée est le port du masque dans les lieux publics intérieurs, avec seulement environ 1 personne sur 4 (24 %) qui porte toujours, ou souvent un masque dans un lieu public intérieur.

Au sein de la communauté en ligne, on a pu constater que l'utilisation des MPI variait considérablement. Pour certains, la mise en œuvre des mesures de protection individuelle est minime, voire inexistante, car ils ne perçoivent pas de risque personnel lié aux MRI ou sont sceptiques quant à l'efficacité de ces mesures. Pour d'autres, l'adoption des MPI passe d'habitudes relativement simples prises au cours de la pandémie (p. ex., se laver les mains) à des mesures plus élaborées (p. ex., port du masque), en fonction du niveau de risque qu'ils perçoivent.

Quelle que soit la situation, les participants de tous les groupes de discussion fondent leur décision d'utiliser ou non des MPI, et en particulier le port du masque, en fonction des principaux critères suivants : le nombre de personnes avec lesquelles ils peuvent entrer en contact, qu'il s'agisse de personnes connues (famille/amis) ou de membres du public; et la qualité de la ventilation, allant de l'extérieur (évalué comme présentant peu ou pas de risque), à des espaces clos en intérieur.

Ces facteurs liés à la situation se retrouvent dans les communautés en ligne. Les transports en commun sont le lieu le plus propice à l'utilisation des MPI en raison du risque élevé lié au fait d'être exposé à un grand nombre de personnes inconnues. Les risques perçus associés à l'utilisation des transports en commun sont principalement liés à la promiscuité (et à l'incapacité de maintenir une certaine distance avec les autres), au partage des surfaces communes telles que les rampes, qui sont considérées comme des zones propices aux germes/virus, et à l'absence d'une ventilation adéquate assurant la circulation de l'air frais. Le magasinage est également considéré comme une activité à haut risque pour laquelle les participants ont décrit leurs stratégies pour gérer ce risque, en particulier s'ils estimaient présenter un risque de conséquences graves.

Les participants à la communauté en ligne ont estimé que les dîners étaient moins risqués sur le plan des MRI. Les analyses multivariées ont révélé que l'un des principaux facteurs d'adoption et d'utilisation des MPI était le fait d'être persuadé de leur efficacité. Pour chaque MPI, les personnes interrogées qui pensent qu'une MPI est efficace sont beaucoup plus susceptibles d'utiliser cette MPI que celles qui pensent que la MPI est moins efficace. La crainte que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager des MRI est également un facteur important d'utilisation de toutes les MPI. Les autres facteurs d'utilisation des MPI sont propres à chaque MPI, et les plus importants sont les suivants :

Dans le cadre du sondage, on a demandé aux personnes qui n'utilisent pas habituellement de MPI pourquoi elles ne les utilisaient pas, et les raisons invoquées sont diverses pour chaque MPI. Plusieurs thèmes se dégagent. Tout d'abord, le fait que de nombreuses MPI ne soient pas exigées ou obligatoires est mentionné comme raison de ne pas les utiliser. Deuxièmement, les obstacles à la mise en œuvre des MPI comprennent l'impossibilité de travailler à domicile en cas de maladie, l'oubli de désinfectant pour les mains, ou le manque de ressources pour améliorer la circulation de l'air. Troisièmement, le manque de conviction que la MPI fera une différence. Pour les participants aux groupes de discussion, la principale motivation de l'utilisation des MPI est de limiter le risque de contracter ou de propager une MRI dans un environnement bondé, ou dans des locaux fermés.

Certains des facteurs qui ont facilité l'utilisation des MPI correspondent aux résultats de l'enquête. Premièrement, la facilité d'utilisation des MPI (éloignement physique, utilisation de désinfectant pour les mains [si/quand il est disponible], rester à la maison/travailler à la maison). Deuxièmement, la facilité d'accès aux MPI, comme les flacons de désinfectant pour les mains ou les masques. Troisièmement, ne pas attirer l'attention/l'influence sociale lors de l'adoption de la MPI. Certains participants ont tendance à privilégier les MPI qui peuvent être mises en œuvre sans attirer l'attention des autres, comme la possibilité de rester à la maison, le fait d'utiliser du désinfectant pour les mains, de tousser dans le coude, et de maintenir une certaine distance physique. L'importance de la pression exercée par les pairs, constatée dans les groupes de discussion, s'est quelque peu manifestée dans le cadre du sondage, puisque 44 % des participants ont déclaré se sentir jugés lorsqu'ils portaient un masque, ou lorsqu'ils adoptaient d'autres mesures de protection.

6 Méthodologie

6.1 Méthodologie quantitative et profil des personnes interrogées

Le sondage quantitatif en ligne a été réalisé entre le 15 et le 28 février 2024. Au total, 6 611 sondages ont été réalisés dans tout le Canada par le biais d'un panel en ligne.

Source de l'échantillon

Abacus Data consulte les participants au panel en ligne par le biais d'un marché en ligne géré par Lucid (un sous-traitant dans le cadre de notre offre permanente). Le marché est en réalité le panel d'Abacus Data, car Abacus est chargé du contrôle de la qualité et de la gestion des personnes qui répondent à l'enquête.

Questionnaire

Le questionnaire (en anglais et en français) a été élaboré par Abacus Data en étroite collaboration avec l'Agence de la santé publique du Canada et Santé Canada, afin de s'assurer que le sondage couvre les principaux domaines d'intérêt concernant les attitudes et les comportements du public à l'égard des mesures de santé publique.

Test préliminaire de l'enquête

Le test préliminaire du sondage en ligne a été effectué le 15 février 2024. Au total, vingt-cinq entretiens ont été réalisés (minimum de 10 dans chaque langue officielle). Les résultats du test préliminaire ont été conservés dans les données finales, sachant que les changements n'ont pas eu d'incidence sur les résultats.

Taux de participation

Abacus Data calcule deux taux qui reflètent le taux de participation au sondage. Le premier est le taux d'achèvement, qui correspond au pourcentage de personnes interrogées ayant répondu au sondage ou ayant été disqualifiées, divisé par le nombre total de personnes interrogées ayant commencé l'enquête. Taux d'achèvement :

((réponses complètes = 6 611) + réponses disqualifiées (1 295))/(réponses totales : 8 637) = 91,5 %.

Le second est un taux de participation comprenant les personnes interrogées qui ont vu le sondage en question, mais qui n'ont pas commencé à y répondre. Taux de participation :

((réponses complètes = 6 611) + réponses disqualifiées (1 295))/ (Nombre total de consultations : 9 600) = 82,3 %.

Sources de préjugés

Il existe une possibilité de biais de non-réponse, qui s'explique par le fait que certains types de personnes sont plus ou moins susceptibles de répondre au sondage. Par exemple, le sondage n'inclut pas les membres de la population qui n'ont pas accès à Internet. De plus, certains groupes de la population sont systématiquement moins susceptibles de répondre aux sondages. L'échantillon des 12-17 ans, qui a été recruté principalement par l'intermédiaire des parents, peut également être influencé par la décision des parents de permettre à leur enfant de répondre à l'enquête ou de l'encourager à le faire.

Pour résoudre le problème du biais de non-réponse, les données ont été pondérées pour refléter la population du Canada âgée de 12 ans et plus en utilisant l'âge, le genre, la province et le fait de s'identifier en tant qu'Autochtone.

Outre l'incompréhension potentielle des questions ou des échelles par les personnes interrogées, deux autres types de biais potentiels liés aux sondages en ligne sont le biais de désirabilité sociale et le biais de rappel. Le biais de désirabilité sociale se produit lorsque les personnes interrogées censurent leurs propres points de vue, et font état d'attitudes ou de comportements qu'elles croient que l'enquêteur ou le public s'attend à ce qu'elles aient. Le biais de rappel se produit lorsque les personnes interrogées se souviennent mal de la date d'une activité, soit en pensant qu'elle est plus récente qu'elle ne l'est en réalité, soit en pensant qu'elle s'est déroulée il y a longtemps.

Répartition de l'échantillon

Le tableau suivant indique la répartition des réponses par province/territoire, ainsi que par d'autres groupes clés. Les petites provinces et les territoires se sont vu attribuer un échantillon plus important que leur part de la population, afin de disposer d'un échantillon suffisant pour une analyse fiable au niveau régional ou provincial. Un suréchantillon d'Autochtones du Canada (plus de 150 personnes interrogées) a également été inclus dans le plan de sondage, afin d'augmenter le nombre total de personnes interrogées dans ce groupe. Il est donc important que les données soient pondérées (voir ci-dessous).

Cette pondération a pour effet de garantir que les résultats ne sont pas faussés par les suréchantillons. Les objectifs de l'échantillon étaient basés sur la part de la population pour les 5 400 principales personnes interrogées, plus 1 200 réponses supplémentaires provenant de l'échantillon alloué aux petites provinces/territoires, ou aux personnes s'identifiant en tant qu'Autochtones.

Vous trouverez ci-dessous un résumé du profil des personnes ciblées et des répondants finaux en utilisant des données non pondérées. Cette approche montre le nombre de cas où chaque type de répondant était disponible dans l'analyse.

Tableau 55. Répartition de l'échantillon (non pondérée)
Nom géographique Cible de l'échantillon1 Achèvements non pondérés Achèvements pondérés
# % # %
Terre-Neuve et Labrador 155 158 2,4 % 93 1,4 %
Île-du-Prince-Édouard 130 126 1,9 % 26 0,4 %
Nouvelle-Écosse 345 345 5,2 % 178 2,7 %
Nouveau-Brunswick 340 339 5,1 % 139 2,1 %
Québec 1 250 1 256 19,0 % 1 481 22,4 %
Ontario 2 110 2 116 32,0 % 2 578 39,0 %
Manitoba 400 400 6,1 % 231 3,5 %
Saskatchewan 375 369 5,6 % 192 2,9 %
Alberta 680 678 10,3 % 740 11,2 %
Colombie-Britannique 740 749 11,3 % 926 14,0 %
Territoires 75 75 1,1 % 20 0,3 %
Canada 6 600 6 611 100,0 % 6 611 100,0 %
AUTRES CIBLES
Jeunes (12 à 17 ans) 400 470 7,1 % 489 7,4 %
Autochtones 250 301 4,6 % 331 5,0 %

1 Inclut des cibles projetées pour la répartition des Autochtones au Canada

L'échantillon a été structuré et pondéré en fonction de la population nationale par région, par âge et par genre, avec des objectifs spécifiques pour les jeunes et les Autochtones. D'autres données démographiques importantes pour l'analyse ont été incluses avec les retombées naturelles. Le profil des personnes interrogées est mis en évidence ci-dessous par rapport aux données finales pondérées.

Tableau 56. Fréquences non pondérées et pondérées pour les données démographiques de base
Nom géographique Achèvements non pondérés Achèvements pondérés
# % # %
Genre
Homme/garçon 3 278 50 % 3 268 49 %
Femme/fille 3 295 50 % 3 304 50 %
Je préfère ne pas répondre 16 0 % 16 0 %
Une identité non répertoriée 22 0 % 23 0 %
Âge
12 à 17 ans 470 7 % 492 7 %
18 à 24 ans 593 9 % 665 10 %
25 à 34 ans 1 161 18 % 1 105 17 %
35 à 44 ans 1 020 15 % 1 030 16 %
45 à 54 ans 906 14 % 918 14 %
55 à 64 ans 1 047 16 % 983 15 %
65 ans et plus 1 414 21 % 1 419 21 %
Est-ce que vous appartenez à l'un des groupes suivants? Sélectionnez toutes les réponses qui s'appliquent.
Une personne autochtone 301 5 % 331 5 %
Un membre d'un groupe ethnoculturel ou d'une minorité visible 847 13 % 888 13 %
Un membre de la communauté LGBTQ2S+ 433 7 % 443 7 %
Une personne en situation de handicap 738 11 % 696 11 %
Aucune de ces réponses 4 369 66 % 4 330 65 %
Je préfère ne pas répondre 208 3 % 210 3 %
Zone urbaine ou zone rurale
Zone urbaine (dans une ville ou une grande agglomération de plus de 1 000 habitants) 5 475 83 % 5 621 85 %
Rurale (en dehors d'une ville ou d'une grande agglomération de moins de 1 000 habitants) 1136 17 % 990 15 %
Zones rurales et éloignées 131 2 % 121 2 %
Zones rurales, mais non éloignées 948 14 % 822 12 %
Où êtes-vous né(e)?
Né(e) au Canada 5 076 77 % 5 014 76 %
Né(e) à l'étranger 1 535 23 % 1 597 24 %
Durée de résidence au Canada
Plus de 10 ans 834 54 % 898 56 %
6 à 10 ans 201 13 % 204 13 %
Au cours des 5 dernières années 500 33 % 495 31 %
Niveau d'éducation officielle le plus élevé [seulement adultes]
Études secondaires partielles ou moins 253 4 % 252 4 %
Diplôme d'études secondaires ou équivalent 1 521 25 % 1 519 25 %
Certificat ou diplôme d'apprentissage enregistré ou d'un autre métier 386 6 % 382 6 %
Certificat ou diplôme d'un collège, d'un CEGEP ou d'un autre établissement non universitaire 1 460 24 % 1426 23 %
Certificat ou diplôme universitaire inférieur au baccalauréat 353 6 % 354 6 %
Baccalauréat 1 462 24 % 1 474 24 %
Diplôme de troisième cycle supérieur au baccalauréat 669 11 % 675 11 %
Situation professionnelle actuelle?
Travail à temps plein ou à temps partiel 3 340 51 % 3 349 51 %
Travailleur indépendant 462 7 % 472 7 %
Au chômage, mais à la recherche d'un emploi 385 6 % 376 6 %
Étudiant(e) 665 10 % 706 11 %
Retraité(e) 1 489 23 % 1 453 22 %
Sans activité professionnelle 357 5 % 349 5 %
Autre situation professionnelle 83 1 % 84 1 %
Je préfère ne pas répondre 58 1 % 61 1 %
À risque en raison de l'état de santé, ou du fait d'être âgé de 60 ans ou plus
Non 3 265 49 % 3 329 50 %
Oui 3 346 51 % 3 282 50 %

Pondération

Des ajustements de pondération ont été appliqués aux données finales corrigées et épurées pour faire en sorte que les données reflètent la population en fonction de l'âge, du genre et de la province pour 2021, d'après les données de recensement de Statistique Canada pour les personnes de 12 ans et plus au Canada. La pondération a été effectuée à l'aide d'une méthode itérative aléatoire (pondération MIA). Des objectifs ont été fixés pour l'âge et le genre, avec des niveaux de pondération supplémentaires pour la province et les Autochtones (en raison du suréchantillon).

Marge d'erreur / Intervalle de confiance

Aucune marge d'erreur n'est indiquée dans la mesure où l'échantillon n'était pas un échantillon de probabilité représentatif de la population canadienne. Ainsi, les résultats de cette enquête ne permettent pas de faire des projections statistiques sur la population cible, car la méthode d'échantillonnage utilisée ne garantit pas que l'échantillon représente la population cible avec une marge d'erreur d'échantillonnage connue. Les personnes interrogées ont été sélectionnées à partir d'un panel. Comme il s'agit d'un échantillon non probabiliste, les résultats ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large.

Les pourcentages rapportés ne peuvent pas être généralisés à un groupe autre que l'échantillon étudié et, par conséquent, aucune inférence statistique formelle ne peut être établie entre les résultats de l'échantillon et la population cible plus large qu'il peut être censé refléter.

Données tabulées

Des tableaux détaillés sont inclus dans un document distinct.

Les tableaux comprennent des tests statistiques utilisant les pourcentages des colonnes et des cellules. Les lettres se réfèrent à la colonne, les majuscules indiquant une valeur p de < 0,001 (99,9 %), et les minuscules indiquant une valeur p de < 0,05 (95 %).

6.2 Méthodologie qualitative

Les résultats de l'étude qualitative ne peuvent pas être extrapolés à un public plus large, car les participants n'ont pas été sélectionnés au hasard. Par nature, l'étude qualitative est de nature directionnelle.

6.2.1 Groupes de discussion

La première phase qualitative de l'étude a consisté en huit (8) groupes de discussion en ligne avec le public canadien, qui se sont déroulés entre le 11 et le 14 décembre 2023.

Les guides de discussion des groupes de discussion (en anglais et en français), ainsi que les questions de qualification utilisées pour le recrutement, sont fournis dans l'annexe.

Région/
Langue
Audience Date/Heure (HNE) Nombre de participants Genre Type de communauté Âge
Anglais national Pop. gén. de 18 ans et +, Autochtone (4) 11 déc. 19 h 00 10 Homme : 4
Femme : 6
Zone urbaine : 8
Zone rurale : 2
  • 18-34 ans : 1
  • 35-60 ans : 8
  • 60 ans et + : 1
Français national Pop. gén. de 18 ans et + 11 déc. 19 h 00 12 Homme : 6
Femme : 6
Zone urbaine : 11
Zone rurale : 1
  • 18-34 ans : 4
  • 35-60 ans : 6
  • 60 ans et + : 2
Atlantique Anglais peu enclins à utiliser les MPINote de bas de page * Le 12 déc. 17 h 30 12 Homme : 8
Femme : 4
Zone urbaine : 8
Zone rurale : 4
  • 18-34 ans : 2
  • 35-60 ans : 7
  • 60 ans et + : 3
Ouest/Nord Anglais peu enclins à utiliser les MPINote de bas de page * Le 12 déc. 20 h 30 12 Homme : 8
Femme : 4
Zone urbaine : 9
Zone rurale : 3
  • 18-34 ans : 1
  • 35-60 ans : 7
  • 60 ans et + : 4
Est-Français peu enclins à utiliser les MPINote de bas de page * Le 13 déc. 18 h 00 11 Homme : 7
Femme : 4
Zone urbaine : 10
Zone rurale : 1
  • 18-34 ans : 2
  • 35-60 ans : 4
  • 60 ans et + : 5
Atlantique Anglais Risque élevé 13 déc. 18 h 00 11 Homme : 5
Femme : 6
Zone urbaine : 11
Zone rurale : 0
  • 18-34 ans : 2
  • 35-60 ans : 6
  • 60 ans et + : 3
Ouest/Nord Anglais Autochtones
à risque élevé (2)
Le 14 déc. 20 h 30 11 Homme : 5
Femme : 5Autre : 1
Zone urbaine : 10
Zone rurale : 1
  • 18-34 ans : 1
  • 35-60 ans : 8
  • 60 ans et + : 2
Est-Français Risque élevé 14 déc. 18 h 00 11 Homme : 5
Femme : 6
Zone urbaine : 11
Zone rurale : 0
  • 18-34 ans : 2
  • 35-60 ans : 5
  • 60 ans et + : 4
Note de bas de page 1

Les personnes peu enclines à utiliser les MPI les ont rarement, ou jamais utilisées, mais ne les ont pas rejetées totalement - elles ont exprimé au moins une certaine préoccupation à l'égard des MRI, ou ont accordé une certaine importance à l'adoption des MPI (bien qu'elles ne les adoptent pas elles-mêmes).

6.2.2 Communauté en ligne

Recrutement

Le sondage a été réalisé en ligne auprès de 700 répondants du 3 au 18 janvier 2024. Un échantillon aléatoire de panélistes a été invité à répondre à l'enquête.

Les données ont été pondérées en fonction des données de recensement afin de garantir que l'échantillon corresponde à la population du Canada en termes d'âge, de genre et de région. En raison des arrondissements, il se peut que les totaux n'atteignent pas 100.

Il a fallu compter moins de 5 minutes pour répondre au sondage.

Participation de la communauté

La communauté en ligne s'est déroulée du 7 au 22 janvier 2024, avec 102 adultes canadiens répartis dans tout le pays.

Une communauté en ligne est un type d'étude qualitative dans laquelle les participants sont invités à participer à une série de tâches (dont certaines ne sont vues que par les modérateurs, et certaines sont vues par d'autres participants). La plateforme Recollective a été utilisée pour ce projet et a permis aux participants de partager des informations et d'échanger des idées, indépendamment de leur situation géographique et de l'heure à laquelle ils étaient disponibles.

Les participants de la communauté ont été invités à tenir un journal en ligne pendant 3 à 5 jours, détaillant leurs activités, leur risque perçu de contracter une MRI, et la manière dont ils ont choisi d'utiliser ou de ne pas utiliser les MPI. Le guide de discussion pour la communauté est fourni dans l'annexe. Le recrutement a été effectué en interrogeant les participants à l'aide d'un processus de sélection. Les candidats ont été sélectionnés en fonction des groupes cibles spécifiques définis pour l'étude, comme indiqué ci-dessous (le questionnaire de recrutement se trouve également dans l'annexe).

GROUPE CIBLE Participants
Nombre total de participants 102
Population générale 18 ans et + [aucun autre groupe en dessous] 17
Autochtones 17
Personnes présentant un risque élevé en raison de leur état de santé 24
Personnes présentant un risque élevé parce qu'elles n'ont pas reçu les doses de vaccin recommandées 29
Personnes peu enclines à adopter des mesures de protection individuelle (MPI)Note de bas de page * 52
Anglais 73
Français 29
Note de bas de page 1

Les personnes peu enclines à utiliser les mesures de protection individuelle ont été définies comme celles qui n'ont que rarement ou jamais utilisé de mesures de protection individuelle telles que le port du masque, le fait de rester chez soi en cas de maladie, ou le fait de maintenir une distance physique dans les espaces bondés au cours des six derniers mois, mais qui ont exprimé au moins une certaine préoccupation à l'égard des maladies respiratoires infectieuses, ou ont accordé une certaine importance à l'adoption de mesures de protection individuelle, bien qu'elles ne les adoptent pas toujours elles-mêmes.

Remarque : Les personnes appartenant à chaque groupe cible ne s'excluent pas mutuellement, et peuvent parfois faire partie de plusieurs groupes. Par exemple, une personne peut s'identifier en tant qu'Autochtone, tout en étant catégorisée comme une personne peu encline à adopter les MPI.

6.3 Analyse de régression

Il est important pour moi d'utiliser des mesures de protection individuelle

Une variable importante pour comprendre l'adoption des MPI est la mesure dans laquelle il est important pour la personne interrogée d'utiliser les MPI. En utilisant cette variable en tant que variable dépendante, nous étudions un certain nombre de modèles afin de comprendre le rôle des différentes variables dans la variation de la variable dépendante. D'autres variables, telles que d'autres mesures du risque et la localisation géographique, ont été incluses dans certains modèles préliminaires. Trois modèles sont présentés ci-dessous avec différents ensembles de variables indépendantes. Chaque nouveau modèle ajoute de nouvelles variables explicatives ou indépendantes.

Liste des variables :

Variable dépendante : Q35 : Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants? Il est important pour moi d'utiliser des mesures de protection individuelle

Variables indépendantes :

Constatations :

Une analyse de régression visant à comprendre ce qui pousse les gens à accorder de l'importance à l'utilisation des MPI montre que :

L'ensemble de ces constatations souligne le rôle de l'environnement actuel (p. ex. la perception du niveau de circulation), la confiance dans les messages, son propre sentiment de vulnérabilité, ses propres préoccupations à l'égard des MRI, et la volonté de protéger les autres.

Tableau 57. Modèle de régression pour l'importance des MPI
raj-r2 Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3
0,101 0,227 0,521
n 6 610 6 610 6 610
Coefficient Sig. Coefficient Sig. Coefficient Sig.
Q15 : Indice : Probabilité de conséquences graves 0,109 Note de bas de page *** 0,092 Note de bas de page *** -0,005  
Q20 : Niveau de circulation locale des MRI 0,078 Note de bas de page *** 0,052 Note de bas de page *** -0,020 Note de bas de page *
Q37 : Confiance : Je fais confiance à l'information que je reçois du gouvernement du Canada en matière de santé publique.     0,390 Note de bas de page *** 0,066 Note de bas de page ***
Q21d : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse         0,099 Note de bas de page ***
Q35a : J'utilise les MPI parce que j'ai peur de tomber malade         0,426 Note de bas de page ***
Q35b : L'utilisation de mesures de protection individuelle selon les recommandations de la santé publique est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de ma communauté         0,258 Note de bas de page ***
Q35c : Je suis plus susceptible de porter un masque lorsque je vois que les autres en portent un         0,055 Note de bas de page ***
Q35e : Lorsque je porte un masque ou prends d'autres mesures pour réduire le risque d'exposition aux maladies, j'ai l'impression d'être jugé(e) par les autres.         0,012  
À risque en raison de l'état de santé (uniquement) -0,010   0,007   0,001  
Statut vaccinal (COVID-19) 0,235 Note de bas de page *** 0,081 Note de bas de page *** 0,005  
Temps passé avec une personne à risque 0,041 Note de bas de page ** 0,048 Note de bas de page *** 0,005  
Maladie respiratoire récente 0,005   0,008   0,007  
Âge 0,002   -0,001   0,004  
Hommes -0,079 Note de bas de page *** -0,062 Note de bas de page *** -0,044 Note de bas de page ***
Éducation            

Modèle de régression : Moindres carrés ordinaires Les coefficients sont des valeurs bêta, qui permettent des comparaisons plus faciles dans la mesure où les valeurs sont normalisées (-1 à 1).

Signification :

Note de bas de page 1

p <.05;

Note de bas de page 2

p <.01;

Note de bas de page 3

p <.001

Tableau 58. Modèle de régression pour l'importance des MPI [seulement adultes]
Raj-r2 Modèle 1 Modèle 2 Modèle 3
0,102 0,227 0,521
n 6 082 6 082 6 082
Coefficient Sig. Coefficient Sig. Coefficient Sig.
Q15 : Indice : Probabilité de conséquences graves 0,109 Note de bas de page *** 0,092 Note de bas de page *** -0,005  
Q20 : Niveau de circulation locale des MRI 0,076 Note de bas de page *** 0,051 Note de bas de page *** -0,021 Note de bas de page *
Q37 : Confiance : Je fais confiance à l'information que je reçois du gouvernement du Canada en matière de santé publique.     0,389 Note de bas de page *** 0,066 Note de bas de page ***
Q21d : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse         0,099 Note de bas de page ***
Q35a : J'utilise les MPI parce que j'ai peur de tomber malade         0,425 Note de bas de page ***
Q35b : L'utilisation de mesures de protection individuelle selon les recommandations de la santé publique est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de ma communauté         0,258 Note de bas de page ***
Q35c : Je suis plus susceptible de porter un masque lorsque je vois que les autres en portent un         0,055 Note de bas de page ***
Q35e : Lorsque je porte un masque ou prends d'autres mesures pour réduire le risque d'exposition aux maladies, j'ai l'impression d'être jugé(e) par les autres.         0,011  
À risque en raison de l'état de santé (uniquement) -0,006   0,008   0,001  
Statut vaccinal (COVID-19) 0,228 Note de bas de page *** 0,079 Note de bas de page *** 0,005  
Temps passé avec une personne à risque 0,043 Note de bas de page ** 0,049 Note de bas de page *** 0,005  
Maladie respiratoire récente 0,003   0,008   0,007  
Âge 0,003   0,000   0,004  
Hommes -0,080 Note de bas de page *** -0,062 Note de bas de page *** -0,044 Note de bas de page ***
Éducation 0,040 Note de bas de page ** 0,018   0,004  

Modèle de régression : Moindres carrés ordinaires Les coefficients sont des valeurs bêta, qui permettent des comparaisons plus faciles dans la mesure où les valeurs sont normalisées (-1 à 1).

Signification :

Note de bas de page 1

p <.05;

Note de bas de page 2

p <.01;

Note de bas de page 3

p <.001

Modèle de régression : Utilisation des différentes MPI

Le sondage a permis de recueillir des informations sur l'utilisation de six MPI. En les utilisant comme six différentes variables dépendantes, nous estimons le rôle des différentes variables dans l'explication de la variation de l'utilisation des MPI. Les modèles de régression comprennent la perception de l'efficacité de la MPI en question, la perception du risque personnel de subir des conséquences graves, la perception de la circulation actuelle des MRI au sein de la communauté, la confiance dans les informations de santé publique, et les attitudes à l'égard des MPI. De plus, les données démographiques et les facteurs de santé personnels (p. ex. statut vaccinal) ont été pris en compte.

Liste des variables :

Variable dépendante : Q25 : Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes?

ÉCHELLE : Toujours (5), souvent (4), occasionnellement (3), rarement (2), jamais (1)]

Variables indépendantes :

Tableau 59. Facteurs de régression de l'utilisation individuelle des MPI, y compris l'efficacité
Raj-R2 Porter un masque dans les lieux publics intérieurs Rester à la maison en cas de maladie Se laver les mains régulièrement Tousser ou éternuer dans le coude ou dans un mouchoir Nettoyer et désinfecter les surfaces Améliorer la ventilation
0,407   0,216   0,276   0,222   0,287   0,272  
N 6 412   2 974   6 566   6 494   6 538   6 436  
Efficacité de la MPI pour réduire la propagation des MRI 0,17 Note de bas de page *** 0,31 Note de bas de page *** 0,42 Note de bas de page *** 0,34 Note de bas de page *** 0,39 Note de bas de page *** 0,40 Note de bas de page ***
Q15 : Indice : Probabilité de conséquences graves 0,08 Note de bas de page *** 0,00   -0,06 Note de bas de page *** -0,09 Note de bas de page *** 0,03 Note de bas de page ** 0,02  
Q20 : Niveau de circulation locale des MRI 0,05 Note de bas de page *** 0,04 Note de bas de page * 0,00   -0,01   -0,02   -0,03 Note de bas de page *
Q21d : Je crains que les gens ne prennent pas de mesures pour éviter de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse 0,06 Note de bas de page *** 0,07 Note de bas de page *** 0,05 Note de bas de page *** 0,05 Note de bas de page *** 0,05 Note de bas de page *** 0,04 Note de bas de page **
Q35a : J'utilise les MPI parce que j'ai peur de tomber malade 0,44 Note de bas de page *** 0,13 Note de bas de page *** 0,08 Note de bas de page *** 0,01   0,24 Note de bas de page *** 0,22 Note de bas de page ***
Q35b : L'utilisation de mesures de protection individuelle selon les recommandations de la santé publique est un moyen efficace de protéger les personnes vulnérables de ma communauté 0,00   0,06 Note de bas de page * 0,10 Note de bas de page *** 0,14 Note de bas de page *** -0,01   0,00  
Q35c : Je suis plus susceptible de porter un masque lorsque je vois que les autres en portent un -0,01   0,00   -0,04 Note de bas de page ** -0,03 Note de bas de page * -0,02   -0,02  
Q37 : Confiance : Je fais confiance à l'information que je reçois du gouvernement du Canada en matière de santé publique -0,02   0,00   -0,01   0,01   -0,03 Note de bas de page * -0,01  
À risque en raison de l'état de santé (uniquement) 0,03 Note de bas de page ** 0,00   -0,01   -0,02   -0,02   0,00  
Statut vaccinal (COVID-19) 0,03 Note de bas de page * -0,04 Note de bas de page * 0,01   -0,02   0,01   -0,02  
Temps passé avec une personne à risque 0,07 Note de bas de page *** 0,05 Note de bas de page ** 0,01   -0,01   0,01   0,03 Note de bas de page **
Récente maladie 0,03 Note de bas de page ** 0,01   0,00   0,02   0,00   -0,02  
Âge -0,07 Note de bas de page *** -0,01   0,07 Note de bas de page *** 0,11 Note de bas de page *** 0,00   -0,05 Note de bas de page **
Hommes 0,00   -0,10 Note de bas de page *** -0,09 Note de bas de page *** -0,14 Note de bas de page *** -0,09 Note de bas de page *** -0,04 Note de bas de page **
Travail -0,01   -0,01   0,03 Note de bas de page * 0,06 Note de bas de page ** 0,01   0,00  
Retraité(e) 0,00   0,11 Note de bas de page *** 0,00   0,00   -0,05 Note de bas de page ** -0,01  
Étudiant(e) -0,05 Note de bas de page *** -0,02   -0,01   0,03 Note de bas de page * -0,08 Note de bas de page *** -0,06 Note de bas de page ***

Modèle de régression : Moindres carrés ordinaires Les coefficients sont des valeurs bêta, qui permettent des comparaisons plus faciles dans la mesure où les valeurs sont normalisées (-1 à 1).

Signification :

Note de bas de page 1

p <.05;

Note de bas de page 2

p <.01;

Note de bas de page 3

p <.001

7 Annexe : Matériel de recherche

7.1 Instrument de sondage

Introduction

Nous vous remercions d'avoir accepté de participer à ce sondage. Ce sondage prendra environ 18 minutes à compléter.

[Commence comme un sondage pour adultes mais s'oriente vers les jeunes lorsque cela est applicable]

Renseignements généraux

Cette recherche est menée par Abacus Data, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, au nom de l'Agence de santé publique du Canada.

Le but de ce sondage en ligne est de recueillir les opinions des Canadiens, qui seront utilisés par l'Agence de santé publique du Canada afin de donner un nouvel éclairage au gouvernement quant aux mesures et aux décisions à prendre.

Comment fonctionne ce sondage en ligne ?

Qu'en est-il de vos renseignements personnels ?

Si vous avez des difficultés d'ordre technique en répondant à ce sondage, n'hésitez pas à communiquer avec l'équipe technique d'Abacus Data à cette adresse : survey@abacusdata.ca

Votre aide est grandement appréciée et nous attendons vos commentaires avec grand intérêt.

La présente recherche est menée par Abacus Data, qui est membre du CRIC et qui respecte l'engagement du CRIC auprès des Canadiens. Ce projet est une initiative de recherche et ne vise aucunement à vendre ou commercialiser des produits. Il est inscrit au service de vérification des recherches du CRIC, ce qui vous permet de vérifier sa légitimité et de faire part de vos commentaires. Si vous avez des commentaires sur cette recherche, vous pouvez les transmettre en utilisant le lien suivant : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs.

[CONTINUE]

Questions de sélection

REMARQUE : Pour les exigences de quota et de suréchantillonnage, nous devons confirmer certaines informations individuelles au début de l'enquête.

  1. Quelle est votre identité de genre ? Nous faisons ici référence à votre sexe actuel, qui peut être différent du sexe qui vous a été assigné à la naissance ou de ce qui est indiqué sur vos documents juridiques.
  2. Quelle est votre année de naissance ?
  3. [DEMANDER SI VOUS PRÉFÉREZ NE PAS RÉPONDRE à Q2] Accepteriez-vous d'indiquer le groupe d'âge auquel vous appartenez ?
  4. Avez-vous des enfants appartenant aux groupes d'âge suivants qui habitent dans votre foyer, du moins à temps partiel ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.

[Qualifier pour l'enquête auprès des jeunes; garantir que les quotas ne soient pas affectés pour la population générale]

Cher parent ou tuteur,

Nous vous demandons d'autoriser la participation de votre enfant âgé d'au moins 12 ans à ce sondage sur les mesures de santé publique et les précautions que pourraient prendre les gens pour se protéger et protéger les autres contre les maladies respiratoires infectieuses, comme la grippe, la COVID-19 ou les rhumes ordinaires. Abacus Data mène ce sondage pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada. Les réponses de votre enfant resteront confidentielles et anonymes. Ce sondage ne devrait pas prendre plus d'une quinzaine de minutes à compléter.

Si vous autorisez la participation de votre enfant, veuillez cocher la boîte ci-dessous. Sinon, veuillez fermer le sondage.

J'autorise la participation de mon enfant à ce sondage.

  1. Votre enfant âgé(e) de 12 à 17 ans est-il ou elle disponible pour répondre maintenant à ce sondage avec vous ?

[AFFICHER] Voici la marche à suivre suggérée pour ce sondage :

Avez-vous bien compris ces instructions ?

[AFFICHAGE] Votre enfant doit répondre aux questions suivantes.

[Répéter le contexte de l'étude et les informations sur la confidentialité de l'introduction du sondage en précisant que le sondage dure maintenant 15 minutes]

  1. Comprenez-vous comment fonctionne le sondage et consentez-vous à y participer ?
  2. [GENRE DES JEUNES] Quelle est votre identité de genre ? Ce terme fait référence à votre sexe actuel, qui peut être différent du sexe qui vous a été assigné à la naissance ou de ce qui est indiqué sur vos documents juridiques.
  3. [ÂGE DE LA JEUNESSE] Êtes-vous disposé(e) à indiquer le groupe d'âge auquel vous appartenez ?
  4. Vous identifiez-vous à l'un ou l'autre des suivants ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
    REMARQUE : Pour les exigences de quota et de suréchantillonnage, nous avons besoin d'une personne autochtone, mais nous n'avons pas nécessairement besoin des autres.
  5. [SI S'IDENTIFIE COMME AUTOCHTONE EN Q9] Êtes–vous?
  6. Dans quelle province ou dans quel territoire habitez-vous actuellement ?

[LISTE DES PROVINCES ET TERRITOIRES]

  1. Diriez-vous que vous habitez en milieu urbain ou dans une région rurale ?
  2. [SI RURALE EN Q12] Votre résidence est-elle à plus de 350 km du centre de soins de la santé le plus près accessible à longueur d'année ?

Enquête principale

Perception du risque et contexte

REMARQUE : Ces questions seront utiles pour établir une compréhension globale de l'environnement actuel dans lequel les gens prennent des décisions MPI.

  1. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il est probable que vous contractiez les maladies suivantes au cours du prochain mois ?
  2. Sur une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout probable » et 10 signifie « extrêmement probable », dans quelle mesure pensez-vous qu'il est probable que vous subissiez une conséquence grave (p. ex., hospitalisation) d'une des infections suivantes ?

[Q16 – Q18 – Gardez l'ordre des questions ci-dessous mais randomisez laquelle des trois est montrée en premier – lorsque cela est applicable]

  1. [ADULTES] Selon vous, à quel point la maladie de la COVID-19 est-elle généralement grave ? [RANDOMISER]
  2. [ADULTES] Selon vous, à quel point le virus respiratoire syncytial (VRS) est-il généralement grave ? [RANDOMISER]
  3. [ADULTES] Selon vous, à quel point la grippe (influenza) est-elle généralement grave ? [RANDOMISER]
  4. Veuillez utiliser une échelle de 1 à 10, où 1 signifie « pas du tout préoccupé(e) » et 10 signifie « extrêmement préoccupé(e) », pour indiquer à quel point vous êtes préoccupé(e) par la possibilité de contracter l'une des maladies respiratoires infectieuses suivantes [RANDOMISER] [DEMANDER EN 2023]
    [Définition contextuelle/survolée des maladies infectieuses respiratoires: Une maladie respiratoire infectieuse (MRI) est une maladie causée par des microbes (comme des virus et des bactéries) qui peut se propager d'une personne à l'autre ou par le contact avec des surfaces/objets contaminées. L'écoulement nasal, la fatigue, la toux, les éternuements et la fièvre sont tous des symptômes possibles de ces maladies.]
  5. Quel est le niveau actuel de circulation dans votre communauté de maladies respiratoires infectieuses telles que la grippe, la COVID-19 ou un rhume ou une toux (par exemple, le nombre de personnes atteintes de ces maladies dans votre communauté en ce moment) ? [CIRCULATION]

REMARQUE : La question 21 porte sur le sentiment de compétences personnelles et de convictions concernant les mesures de protection individuelle (MPI).

  1. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: D'accord, Plutôt d'accord, Plutôt en désaccord, En désaccord, Je ne suis pas sure(e)]

[Définition contextuelle/survolée des maladies infectieuses respiratoires: Une maladie respiratoire infectieuse (MRI) est une maladie causée par des microbes (comme des virus et des bactéries) qui peut se propager d'une personne à l'autre ou par le contact avec des surfaces/objets contaminées. L'écoulement nasal, la fatigue, la toux, les éternuements et la fièvre sont tous des symptômes possibles de ces maladies.]

  1. Quels types d'informations utilisez-vous pour décider des mesures à prendre pour vous aider à éviter de tomber malade ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent. [RANDOMISER] [DEMANDÉ EN 2023 - MODIFIER]
  2. À quand remonte la dernière fois que vous avez eu des symptômes d'une maladie respiratoire (toux, écoulement nasal, mal de gorge, etc.) ?
  3. [DEMANDER SI Q23 = IL Y A MOINS DE 3 MOIS] À quelle fréquence portiez-vous un masque lorsque vous étiez avec d'autres personnes et que vous aviez des symptômes d'une maladie respiratoire (toux, écoulement nasal, mal de gorge, etc.) ?

Utilisation de mesures de protection individuelle et prise de décision (MPI)

  1. Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection individuelle (MPI) suivantes ? [CROSSOVER D'ÉTUDE DE JOURNAL]
    [Définition contextuelle/survolée des mesures de protection individuelle (MPI] « Moyens que vous pouvez prendre pour réduire le risque de contracter ou de propager une maladie respiratoire infectieuse (par exemple : porter un masque pour se protéger ou protéger les autres contre la COVID-19). Ces mesures sont également connues sous le nom « mesures de santé publique » pouvant être prises par des personnes individuelles. »]
    [FOURNIR LA NOTE SUIVANTE SUR LES QUESTIONS AVEC « MASQUE » DANS CETTE SECTION]
    Le mot « masque » désigne un « respirateur » (p. ex., N95, KN95), un masque médical (p. ex., masque bleu chirurgical) ou un masque non médical (p. ex., masque en tissu).

[ÉCHELLE: Toujours, Souvent, Occasionnellement, Rarement, Jamais, Ne s'applique pas]

[Pour les questions 26 à 31, ne posez pas plus de 3 questions – Donner la priorité à « rester à la maison en cas de maladie » pour tous. Q25b = Parfois, rarement, jamais, et la question sur les raisons POUR le port du masque (pour ceux qui portent toujours/souvent/parfois un masque à la Q25a)] [Les jeunes ne répondront pas aux questions « pourquoi pas » sur le nettoyage/désinfection ni la ventilation intérieure]

  1. [SI Q25b = Occasionnellement, Rarement, Jamais] Pourquoi n'êtes-vous pas resté à la maison lorsque vous étiez malade au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [RANDOMISER]
  2. [SI Q25c = Rarement, Jamais] Pourquoi vous ne vous êtes pas lavé les mains régulièrement au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [RANDOMISER]
  3. [SI Q25d = Rarement, Jamais] Pourquoi n'avez-vous pas toussé ou éternué dans le coude ou un mouchoir au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [RANDOMISER]
  4. [Seulement les adultes] [SI Q25e = Rarement, Jamais] Pourquoi n'avez-vous pas nettoyé et désinfecté les surfaces et objets à contact fréquent au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [RANDOMISER]
  5. [Seulement les adultes] [SI Q25f = Rarement, Jamais] Pourquoi n'avez-vous pas amélioré la ventilation intérieure au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [RANDOMISER]
  6. [SI Q0 a =Toujours/Souvent/Occasionnellement] Veuillez choisir parmi les suivantes, les principales raisons qui vous ont motivé à porter un masque. Veuillez choisir jusqu'à trois raisons. [MODIFIÉ DE LA QUESTION EN 2023] [MOTIVATEURS]
    [RANDOMISER]
  7. [SI Q0a=Rarement/Jamais] Pourquoi n'avez-vous pas porté de masque au cours des trois derniers mois ? Veuillez choisir jusqu'à trois réponses. [MODIFIÉ DE LA QUESTION EN 2023] [RANDOMISER]
  8. Selon vous, à quel point les mesures de protection individuelle suivantes sont-elles efficaces pour la réduction de la propagation des maladies respiratoires infectieuses ? [EFFICACITÉ][RANDOMISER]

[Très efficace, Plutôt efficace, Plutôt inefficace, Pas du tout efficace]

  1. À quelle fréquence voyez-vous des gens qui portent des masques lorsque vous êtes dans des lieux publics intérieurs ? [NORMES]
  2. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: D'accord, Plutôt d'accord, Plutôt en désaccord, En désaccord, Je ne suis pas sûr(e)]

Information

  1. Lesquelles des plateformes ou sources suivantes utilisez-vous pour rester au courant de la COVID-19 et d'autres maladies respiratoires infectieuses (p. ex., VRS, grippe [influenza]) ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent. [RANDOMISER]
  2. Dans quelle mesure êtes-vous en accord ou en désaccord avec les énoncés suivants ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: D'accord, Plutôt d'accord, Plutôt en désaccord, En désaccord, Je ne suis pas sûr(e)]

État de santé

Nous aimerions maintenant vous poser quelques questions au sujet de votre santé.

[Q38-41 ne sont pas posées aux jeunes mais sont intégrées en une seule question à Q42]

  1. [NE PAS POSER AUX JEUNES] Avez-vous un problème de santé qui affecte votre système immunitaire (p. ex., maladie auto-immune, VIH, traitement contre le cancer, traitement d'une maladie inflammatoire, médicaments antirejet suite à une greffe d'organe) ? [DEMANDÉ EN 2023]
  2. [NE PAS POSER AUX JEUNES] Vivez-vous avec l'obésité (indice de masse corporelle (IMC) de plus de 40) ? [DEMANDÉ EN 2023]
  3. [NE PAS POSER AUX JEUNES] Avez-vous une maladie chronique, comme l'asthme, la démence, le diabète, une maladie cardiaque, l'hypertension, une maladie rénale, une maladie du foie, une maladie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral/AVC ? [DEMANDÉ EN 2023]
  4. [NE PAS POSER AUX JEUNES] [DEMANDER SI FEMME OU UN AUTRE GENRE] Êtes-vous enceinte ? [DEMANDÉ EN 2023]
  5. [JEUNES UNIQUEMENT] Êtes-vous exposé à un risque plus élevé de maladie grave ou d'issues graves en raison d'un problème de santé sous-jacent (par exemple, une maladie auto-immune, l'asthme, le diabète, l'obésité ou un autre problème médical) ?
  6. Passez-vous beaucoup de temps avec une personne qui est plus à risque d'être grièvement malade ou de subir des séquelles graves en raison d'un problème de santé sous-jacent ou de son âge (p. ex., une personne qui habite avec vous ou que vous rencontrez régulièrement) ?
  7. Avez-vous reçu l'un ou l'autre des vaccins suivants depuis septembre 2023 ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  8. [SI NON VACCINÉ CONTRE LE COVID-19 CET AUTOMNE] Avez-vous déjà été vacciné(e) contre la COVID-19 ?
Note de bas de page *

La série primaire consiste en 2 doses d'un vaccin contre la COVID-19 (à l'exception du vaccin Janssen Jcovden qui est un vaccin à dose unique).

Comment les gens réagissent au fait d'être malade

  1. Lequel des suivants décrit le mieux votre situation d'emploi actuelle ? Lequel des suivants s'applique à vous ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  2. [SI TRAVAILLE] Avez-vous régulièrement des contacts directs avec les membres du public dans le cadre de votre emploi ?
  3. [SI ÉTUDIANT] Lequel des suivants décrit le mieux votre situation d'études ?
  4. Si vous étiez malade et que vous aviez des symptômes (p. ex., écoulement nasal, fatigue, toux, éternuements ou fièvre), dans quelle mesure est-il probable que vous annuliez vos plans dans les situations suivantes ? [VARIATION DEMANDÉE EN 2023 mais réduite à une seule condition]

[ÉCHELLE: Très probable, Assez probable, Peu probable, Pas du tout probable, Ne s'applique pas à moi]

Facilitateurs de l'utilisation des MPI

  1. Quel degré d'importance accordez-vous aux suivants lorsque vous décidez si vous devriez prendre des précautions pour éviter de tomber malade ou de propager une maladie ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: Très important, Important, Plutôt important, Sans importance, Je ne suis pas sûr(e)]

  1. Dans quelle mesure les suivants seraient-ils utiles pour soutenir votre utilisation des mesures de protection individuelle (MPI) ?

[ÉCHELLE: Très utile, Assez utile, Peu utile, Pas du tout utile, Je ne suis pas sûr(e)]

  1. Comme vous le savez possiblement, les Canadiens et Canadiennes peuvent obtenir des renseignements sur les risques pour la santé de l'exposition au soleil et la mauvaise qualité de l'air au moyen d'indices UV et de qualité de l'air disponibles à partir de différentes sources comme les applications météorologiques.

Selon vous, à quel point un indice semblable sur la propagation de maladies respiratoires infectieuses dans votre région serait-il utile ?

[DÉFINITION POP-UP DE NOUVEAU DISPONIBLE POUR LES MALADIES INFECTIEUSES RESPIRATOIRES]

[ÉCHELLE: Très utile, Assez utile, Peu utile, Pas du tout utile, Je ne suis pas sûr(e)]

  1. Dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre des précautions pour éviter de tomber malade ou de propager une maladie dans les situations suivantes ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: Très susceptible, Plutôt susceptible, Peu susceptible, Pas du tout susceptible, Ne s'applique pas à moi]

[RANDOMISER L'ORDRE DE Q54 ET Q55]

  1. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle (MPI) en raison du risque extrêmement élevé de contracter une maladie respiratoire infectieuse grave dans votre communauté, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes ?

[ÉCHELLE: Très susceptible, Plutôt susceptible, Peu susceptible, Pas du tout susceptible, Ne s'applique pas à moi]

  1. Si les responsables de la santé publique recommandaient fortement l'utilisation de mesures de protection individuelle en raison d'une nouvelle maladie infectieuse, dans quelle mesure seriez-vous susceptible de prendre les mesures suivantes ?

[ÉCHELLE: Très susceptible, Plutôt susceptible, Peu susceptible, Pas du tout susceptible, Ne s'applique pas à moi]

  1. Êtes-vous d'accord ou en désaccord avec les suivants ? [RANDOMISER]

[ÉCHELLE: D'accord, Plutôt d'accord, Plutôt en désaccord, En désaccord, Je ne suis pas sûr(e)]

Questions démographiques

[AFFICHER TOUT]

Les dernières questions servent à des fins strictement statistiques. Toutes vos réponses seront traitées en toute confidentialité.

  1. Quelle est la première langue qu'avez‐vous apprise à la maison lorsque vous étiez enfant et que vous comprenez toujours ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  2. [ADULTES SEULEMENT] Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint ? [CHOISISSEZ UN]
  3. Vous identifiez-vous à l'une ou l'autre des origines ethniques suivantes ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  4. Où êtes-vous né(e) ?
  5. [Personnes nées à l'extérieur du Canada] Veuillez préciser le pays dans lequel vous êtes né(e):

[POSER LA QUESTION SI Q60=NE À L'EXTÉRIEUR DU CANADA]

  1. En quelle année avez-vous déménagé pour la première fois au Canada?

ADMISSIBLE : 1900-2024

[MIGRANT RÉCENT <5 ANS]

  1. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre situation actuelle de logement ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  2. [SI VOUS NE VIVEZ PAS SEUL] Combien de personnes, vous compris, habitent dans votre résidence ?
  3. [NE PAS MONTRER AUX JEUNES] Êtes-vous propriétaire ou locataire de votre résidence ?
  4. [ADULTES SEULEMENT] Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre foyer ? C'est-à-dire le revenu total avant taxes de toutes les personnes de votre foyer. [SELECTIONER UN]
  5. Quels sont les trois premiers caractères de votre code postal ?

Merci du temps que vous nous avez accordé pour cette importante étude ! Une fois qu'ils auront été compilés, les résultats pourront être consultés sur le site Web de Bibliothèque et Archives Canada. [https://www.bac-lac.gc.ca/]

7.2 Groupe de discussion : Guide de discussion

7.2.1 Introduction (10 minutes)

Merci à tous et à toutes d'avoir rejoint le groupe de discussion aujourd'hui/ce soir !

Nous utiliserons régulièrement la fonction de clavardage. Pour accéder à cette fonctionnalité, veuillez faire défiler le bas de votre écran jusqu'à ce que la barre de commandes apparaisse. Là, vous verrez une fonction appelée « discussion » (ou « chat » si vous avez la version anglaise de Zoom). Il ouvrira un écran de clavardage à l'extrême droite de votre écran. J'aimerais vous demander d'utiliser le clavardage tout au long de notre discussion de ce soir. Faisons un test rapide maintenant - veuillez ouvrir la fenêtre de discussion et envoyer un court message au groupe (par exemple, bonjour à tous). Si vous avez une réponse à une question et que je ne peux pas vous la poser spécifiquement, veuillez saisir votre réponse ici. Nous examinerons tous les commentaires de clavardage à la fin de ce projet.

Explications:

Veuillez noter que tout ce que vous direz au cours de ces groupes sera tenu dans la plus stricte confidentialité. Nous n'attribuons pas les commentaires à des personnes spécifiques. Notre rapport résume les conclusions des groupes, mais ne mentionne personne par son nom. Veuillez ne fournir aucune information permettant de vous identifier.

7.2.2 Utilisation des mesures de protection individuelle (30 minutes)

J'aimerais comprendre si la façon dont vous vous protégez et protégez les autres contre les maladies respiratoires infectieuses a changé au cours de la dernière année jusqu'à aujourd'hui (c'est-à-dire cette saison du rhume et de la grippe).

7.2.3 La prise de décision concernant les MPI, les motivateurs, les obstacles et les facilitateurs (35 minutes)

Au cours de la prochaine partie de notre discussion, j'aimerais parler de la façon dont vous décidez quelles mesures de protection individuelle vous utilisez. Cela implique de comprendre vos motivations à le faire, ainsi que ce qui vous en empêcherait (c.-à-d. quels sont les obstacles).

Je vais vous donner quelques situations réelles que vous pourriez éventuellement rencontrer pendant cette saison du rhume et de la grippe (en cours). Faites-moi savoir comment vous décideriez si vous utiliseriez ou non des mesures de protection individuelle dans ces situations. Scénarios potentiels :

LE MODÉRATEUR FOURNIRA QUELQUES SCÉNARIOS À DISCUTER

Nous avons parlé des mesures de protection individuelle que vous utilisez et du processus que vous suivez pour prendre des décisions concernant l'utilisation de ces mesures. Discutons maintenant des raisons spécifiques pour lesquelles vous choisissez d'utiliser ces mesures (c'est-à-dire vos motivations).

7.2.4 La connaissance des MPI, les attitudes et les perceptions (20 minutes)

Je veux maintenant comprendre comment vous percevez les mesures de protection individuelle au cours de la saison actuelle des maladies respiratoires infectieuses.

7.2.5 Stratégies pour accroître l'adoption des MPI (15 minutes)

La dernière chose que j'aimerais connaître, ce sont vos opinions sur les moyens d'améliorer l'adoption ou l'utilisation de mesures de protection individuelle.

7.2.6 Question des observateurs/rices (10 minutes)

Les observateurs/rices auront la possibilité de poser des questions tout au long du groupe de discussion en utilisant la fonction de clavardage (message direct avec le modérateur). Le modérateur posera ces questions au groupe.

Remercier les participants et clôre le groupe de discussion

Durée totale : 120 minutes

7.3 Questionnaire de recrutement pour les groupes de discussion

Bonjour mon nom est ____ et j'appelle de la part de Tele-Surveys Plus et Abacus Inc., des entreprises nationales de recherche en opinion publiques. Nous menons une série de discussions de groupe en ligne au nom du gouvernement du Canada, plus précisément l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), sur l'utilisation de mesures de protection individuelle telles que rester à la maison en cas de maladie et porter un masque bien ajusté pour se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses comme le VRS, la grippe et la COVID.

Laissez-moi vous assurer que nous n'essayons pas de vous vendre quoi que ce soit.

NOTE POUR LES RECRUTEURS: Si quelqu'un du Québec demande de participer en anglais ou bien si quelqu'un d'une autre région à l'extérieur de Québec demande de participer en français, veuillez svp les assigner dans leur langue de préférence dans le fuseau horaire le plus prêt de leur domicile.

Nous aimerions parler à une personne âgée de 18 ans ou plus à propos de ces discussions de groupe. Est-ce que cela s'applique à vous? SI OUI, CONTINUER. SI NON, DEMANDER À PARLER À QUELQU'UN D'AUTRE FAISANT PARTIE DE CE FOYER. SI PERSONNE N'EST ELLIGIBLE, REMECIER ET TERMINER.

L'objectif principal de cette recherche est de soutenir l'élaboration d'orientations et de conseils fédéraux concernant les mesures de protection ou les actions qui peuvent être utilisées pour prévenir et contrôler la propagation des maladies respiratoires infectieuses, comme la grippe ou la COVID-19. Votre participation est volontaire et vos propos demeureront anonyme lors de la publication du rapport.

[SI EN LIGNE, FOURNIR UN LIEN VERS LA POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ AU BAS DE CHAQUE PAGE : ]

[SI PAR TÉLÉPHONE : Notre politique de confidentialité est disponible sur demande. SI DEMANDÉ, FOURNIR UN LIEN DE POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ PAR TÉLÉPHONE OU ENREGISTRER UN COURRIEL OÙ IL SERA ENVOYÉ]

Cette recherche est enregistrée auprès du Service de vérification des recherches du Conseil de Recherche et d'intelligence marketing Canadian (CRIC).

[SI NÉCESSAIRE, PRÉCISEZ : pour vérifier la recherche, vous pouvez visiter https://canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs/home/?lang=fr

Le numéro d'enregistrement est : [#]

Nous recherchons des personnes qui voudraient participer à des groupes de discussion en ligne d'une durée de deux heures. Dans chaque groupe, il y aura jusqu'à 10 personnes qui participeront et vous serez rémunéré 150$ en guise de remerciement pour votre temps. Les groupes auront lieu entre 11 décembre et 15 décembre 2023. Cela pourrait-il vous intéresser?

Oui 01  
Non 02 REMERCIER ET TERMINER

SI DEMANDÉ : Les renseignements personnels que vous fournissez sont protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels et sont collectés en vertu de l'article 4 de la Loi sur le ministère de la Santé. Les informations que vous fournissez ne seront liées à votre nom sur aucun document, y compris le formulaire de consentement ou le formulaire de discussion. En plus de protéger vos informations personnelles, la Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander l'accès à vos informations personnelles et leur rectification. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée si vous estimez que vos renseignements personnels ont été traités de manière inappropriée. Pour plus d'informations, la collecte de vos renseignements personnels est décrite dans Info Source à infosource.gc.ca. Consultez le fichier de renseignements personnels (FRP) PSU 914 – Communications publiques.

S1. Puis-je vous poser quelques questions pour vérifier si vous correspondez au profil que nous recherchons ? Cela devrait prendre environ 10 minutes. Je tiens à vous préciser que les renseignements que vous fournirez demeureront confidentielles et vous êtes libre de refuser de participer en tout temps.

Pour commencer, parmi les membres de votre foyer, y compris vous-même, quelqu'un travaille-t-il ou a-t-il déjà travaillé dans l'un des secteurs suivants?

 

Oui

Non

Santé Canada, L'agence de la santé publique du Canada, votre ministère de la santé provincial, ou une agence gouvernementale dans le domaine de la santé.

01 Terminer

02

Un organisme médical comme un hôpital, une clinique médicale, un CLSC

01 Terminer

02

L'industrie de la publicité et des relations publique.

01 Terminer

02

L'industrie de la recherche marketing ou des médias.

01 Terminer

02

S1b. Est-ce que vous ou quelqu'un de votre famille immédiate est un professionnel de la santé tel qu'un médecin, une infirmière praticienne, ou un représentant de la santé public.

Oui

01

REMERCIER ET TERMINER

Non

02

 

Ne sait pas

03

 

S2. Juste pour confirmer, êtes-vous âgé de 18 à 34 ans, de 35 à 60, ou 60 ans et plus?

Moins de 18 ans

01

REMERCIER ET TERMINER

18 à 34 ans

02

 

35 à 60 ans

03

 

Plus de 60 ans

04

 

[NE PAS LIRE] Préfère ne pas répondre

09

REMERCIER ET TERMINER

Q1. À quel genre vous identifiez-vous?

Homme

01

Un bon mélange

Femme

02

Autre genre

03

[NE PAS LIRE] Préfère ne pas répondre

09

Q2. Dans quelle province ou territoire habitez-vous?

Terre-Neuve-et-Labrador

01

 

Nouvelle-Écosse

02

 

Nouveau-Brunswick

03

 

Île-du-Prince-Édouard

04

 

Québec

05

 

Ontario

06

 

Manitoba

07

 

Saskatchewan

08

 

Alberta

09

 

Colombie-Britannique

10

 

Nunavut

11

 

Territoire du Nord-Ouest

12

 

Yukon

13

 

À l'extérieur du Canada

97

REMERCIER ET TERMINER

Q3. Diriez-vous que vous vivez dans une région urbaine (dans une ville) ou rurale (hors d'une ville)?

Urbaine (dans un village ou une grande ville d'une population ≥ 1,000)

01

Un bon mélange

Rurale (à l'extérieur d'une grande ville ou un village < 1,000)

02

Étant donné que nous allons parler de santé publique durant le groupe de discussion, nous aimerions vous poser quelques questions sur votre santé. Nous devons recruter une variété des gens dont certains ayant des conditions médicales. Ces informations ne seront pas partagées avec les autres participants. Vous n'aurez pas à parler de votre condition pendant les groupes de discussion.

Q4. Dans quelle mesure êtes-vous personnellement préoccupé par les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID, le VRS et la grippe ?

Très préoccupé

01

Préoccupé

02

Pas tellement préoccupé

03

Pas préoccupé du tout

04

Q5. Dans quelle mesure pensez-vous que les mesures de santé publique/mesures de protection individuelle, à l'exclusion de la vaccination, sont importantes pour prévenir et contrôler les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID, le VRS et la grippe ?

Si nécessaire : Les mesures de santé publique ou les mesures de protection individuelle comprennent : Rester à la maison en cas de maladie, porter un respirateur ou un masque bien ajusté, améliorer la ventilation intérieure, pratiquer une hygiène régulière des mains, couvrir la toux et les éternuements; et désinfecter les surfaces et les objets fréquemment touchés.

Très important

01

Important

02

Pas très important

03

Pas important du tout

04

Q6. Au cours des 6 derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé des mesures de protection individuelle telles que le port de masques, le fait de rester à la maison en cas de maladie ou la distanciation physique dans des espaces bondées ?

Toujours

01

Parfois

02

Rarement

03

Jamais

04

Invité dans le groupe 3,4,5 (FAIBLES ADOPTANTS) si :

At-risk of severe outcomes due to health conditions

Q7. Êtes-vous enceinte?

Oui

01

Groupe 6,7,8

Non

02

 

Préfère ne pas répondre

03

 

Q8. Êtes-vous un individu ayant la trisomie 21?

Oui

01

Groupe 6,7,8

Non

02

 

Préfère ne pas répondre

03

 

Q9. Avez-vous une condition médicale qui affecte votre système immunitaire (ex : maladie auto-immune, VIH, traitement pour le cancer, traitement des maladies inflammatoire, médicaments antirejet pour la transplantation d'organes)?

Oui

01

Groupe 6,7,8

Non

02

 

Ne sait pas/ Préfère ne pas répondre.

03

 

Q10. Souffrez-vous d'obésité (IMV supérieur à 40)?

Oui

01

Groupe 6,7,8

Non

02

 

Préfère ne pas répondre

03

 

Q11. Avez-vous une maladie chronique telle que l'asthme, la démence, le diabète, une maladie du cœur, de la haute pression, une maladie des reins, une maladie du foie, une maladie des poumons ou déjà eu un accident cardio-vasculaire.

Oui

01

Groupe 6,7,8

Non

02

 

Préfère ne pas répondre

03

 

Q12. Les participants à ce type de sessions sont demandés à exprimer leurs opinions et idées. Dans quelle mesure êtes-vous à l'aise pour exprimer vos opinions dans un petit groupe? Diriez-vous que vous êtes:

Très confortable  

Confortable

 

Peu confortable

Terminer

Très inconfortable

Terminer

Q13. Pour nous assurer que nous parlons à une diversité de personnes, pourriez-vous me dire quelle est votre origine raciale et/ou ethnique ?

Noire (Descendance Africaine, Afro-Caribéenne, Africaine-Canadienne)

01

Asiatique de l'Est (Descendance Chinoise, Coréenne, Japonaise, Taiwanaise)

02

Autochtones (Premières nations, Inuit, Métis) – RECRUTER MIN 4 PERSONNES

03

Latin Américaine (Descendance hispanique)

04

Moyenne Orientale (Descendance asiatique de l'Ouest ou Nord-Africaine, e.g. Afghane, Égyptienne, Iranienne)

05

Sud Asiatique (Descendance Indienne, Pakistanaise, Sri Lankaise, Indo-Caribéenne)

06

Asiatique du Sud-Est (Philippine, Vietnamienne, Cambodgienne, Thaïlandaise)

07

Blanc (Descendance européenne)

08

Autres (préciser)

97

[NE PAS LIRE] Préfère ne pas répondre

98

Q14. Quelle est votre situation d'emploi présentement?

Travail à temps plein

01

Travail à temps partiel

02

À votre compte

03

Retraité

04

Sans emploi

05

Étudiant

06

Autres (préciser)

97

[NE PAS LIRE] Préfère ne pas répondre

98

Q15. Quel est le plus haut niveau d'étude que vous avez complété?

Secondaire en partie

01

Secondaire complété

02

Cegep / Collège en partie

03

Cegep / Collège complété

04

Université en partie

05

Université complété

06

Études de 2e et 3e cycle

07

Autres (préciser)

97

[NE PAS LIRE] Préfère ne pas répondre

98

Q16. Quel était le revenu total de votre ménage l'année dernière? C'est-à-dire le revenu total de tous les membres de votre ménage, avant impôts?

Moins de 20 000 $

01

De 20 000 $ à moins de 40 000 $

02

De 40 000 $ à moins de 60 000 $

03

De 60 000 $ à moins de 80 000 $

04

De 80 000 $ à moins de 100 000 $

05

De 100 000 $ à moins de 150 000 $

06

150 000 $ ou plus

07

[NE PAS LIRE] Je préfère ne pas répondre

98

[NE PAS LIRE] Ne sais pas

99

Expérience antérieure avec des groupes de discussion

Q17. Avez-vous participé à une recherche qualitative (entrevue individuelle ou groupe de discussion) au cours des 6 derniers mois?

Oui

01

Terminer

Non

02

 

[NE PAS LIRE] Ne sais pas

99

Terminer

Q17a. Au cours des 6 derniers mois, avez-vous participé à des projets de recherche qualitative sur la COVID-19 ?

Oui

01

Terminer

Non

02

 

[NE PAS LIRE] Ne sais pas

99

Terminer

Q18. Au cours des 5 dernières années, à combien de recherche qualitative avez-vous participé ?

Aucune

01

 

De 1 à 5

02

 

Plus de 5

03

Terminer

[NE PAS LIRE] Ne sait pas

99

Terminer

Technologie

Q19. Les groupes de discussion de ce projet se dérouleront en ligne sur la plateforme Zoom et nécessiteront l'utilisation d'un ordinateur portable ou de bureau, ou d'une tablette informatique, connecté à Internet haute vitesse et équipé d'une webcam, d'un microphone et de haut-parleur

Avez-vous accès à une tablette ou à un ordinateur équipé d'un accès Internet haute vitesse, d'une caméra et un microphone, ou bien d'un téléphone intelligent avec la possibilité de visualiser des images et des vidéos tout en participant ?

Oui

01

 

Non

02

Terminer

Ne sais pas

99

Terminer

Q20. Vous devrez être dans un endroit calme et exempt de distractions pendant toute la durée de la séance. Cela inclut d'être seul, sans animaux, enfants ou autres personnes à proximité, et dans une pièce calme. Un espace extérieur, un véhicule ou un lieu public ne sont PAS des endroits acceptables. Êtes-vous en mesure d'assurer un environnement calme, sans distractions ni bruits pendant la durée de la séance de groupe de discussion ?

Oui

01

 

Non

02

Terminer

Ne sais pas

99

Terminer

INSTRUCTIONS POUR REMERCIER ET TERMINER : Sur la base de vos réponses, nous ne sommes pas en mesure de vous inviter à participer à ce groupe de discussion en ligne, car vous ne répondez pas aux exigences techniques ou logistiques. Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à cette recherche.

QUESTIONS SUR LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE (Tous les participants)

Nous avons quelques questions supplémentaires concernant la protection de votre vie privée, de vos informations personnelles et du processus de recherche. Nous aurons besoin de votre consentement sur des éléments qui nous permettent de réaliser ce projet de recherche. Au fur et à mesure que je réponds à ces questions, n'hésitez pas à me poser toutes les questions vous souhaitez voir clarifiées.

P1) Premièrement, nous fournirons une liste de participants avec leurs prénoms et les réponses au questionnaire de dépistage à l'animateur afin qu'il puisse vous identifier. Avons-nous votre permission de faire ceci. Je vous assure que les informations seront gardées strictement confidentiels.

Nous devons fournir les noms et informations des participants invités car seulement les personnes invitées sont admises au groupe. Cette information est nécessaire à la vérification de l'identité. Je vous assure que les informations seront gardées strictement confidentiels. ALLEZ À P1A

P1a) Maintenant que je vous ai fourni cette explication, ai-je votre permission de communiquer votre prénom et votre profil.

P2) Les groupes seront enregistrés à des fins de cette recherche. Les enregistrements seront utilisés par les professionnels de la recherche pour aider à préparer un rapport sur les résultats de la recherche. Soyez assuré que vos commentaires et réponses ne vous seront pas attribués dans aucun rapport et que votre nom ne sera pas divulgué dans le rapport de recherche.

Acceptez-vous d'être enregistré à des fins de recherche et de rédaction de rapport seulement.

Compte tenu du processus de recherche, Il est nécessaire que nous puissions enregistrer la session afin d'avoir le matériel requis pour compléter le rapport.

P2a) Maintenant que je vous ai donné cette explication, ai-je votre permission d'enregistrer?

P3) Des employés du Gouvernement du Canada pourraient être présents en ligne pour observer les groupes. Une liste des prénoms et profils des participants leur sera remise comme référence lors des groupes. Les noms de famille des participants ne leur seront pas communiqués.

Êtes-vous d'accord d'être observé par des employés du Gouvernement?

Le fait d'inviter des clients (dans ce cas, le Gouvernement du Canada) est une procédure standard pour observer les groupes en ligne. Ils vont tout simplement écouter vos opinions de vive voix et prendront des notes. À l'occasion, ils discuteront avec l'animateur pour voir si des questions additionnelles devraient être posées. Ils ne seront exposés qu'à vos prénoms et profil de dépistage, mais n'auront jamais accès à vos coordonnées.

P3a) Êtes-vous d'accord avec le fait d'être observé par les employés du Gouvernement du Canada

INVITATION

Merci beaucoup d'avoir répondu à ces questions.

Nous aimerions vous inviter à participer à la discussion du groupe qui aura lieu le < INSÉRER LA DATE> de < INSÉRER L'HEURE> à < INSÉRER L'HEURE>. La séance durera environ deux heures. Après la session, nous vous enverrons 150$ en guise de remerciement pour votre participation.

Les prochaines étapes sont les suivantes :

Si jamais vous réalisez que vous ne pouviez pas être présent au groupe de discussion, veuillez nous contacter par courriel à field@tsp.ca et nous vous remplacerons. Veuillez noter que vous ne pouvez demander à quelqu'un d'autre de vous remplacer.

Afin que nous puissions envoyer l'invitation par e-mail (lien zoom) et vous appeler pour vous rappeler du groupe de discussion ou vous contacter en cas de changement, pouvez-vous s'il vous plaît me confirmer votre nom et vos coordonnées?

Vous recevrez une invitation par courriel avant le groupe avec un lien et vous devrez confirmer votre présence.

Pour la récompense financière, souhaitez-vous la recevoir par chèque ou virement électronique?

VIREMENT ÉLECTRONIQUE: Nous enverrons le virement électronique à l'adresse courriel que vous nous avez indiquée. Juste pour confirmer le paiement ira à:

< Nom et courriel rappelés > Est-ce correct?

(Veuillez svp prévoir 1 à 2 semaines pour la réception du virement après l'entrevue.)

CHEQUE : Veuillez confirmer votre nom et adresse postale afin que nous puissions vous envoyer votre récompense financière une fois que vous aurez terminé votre entrevue. (Veuillez svp prévoir 2 à 3 semaines pour la réception du chèque après l'entrevue)

Nous vous demandons de vous connecter quelques minutes avant la session afin de vous assurer que la caméra et le microphone fonctionnent. Si vous avez besoin de lunettes, assurez-vous de les avoir à la portée de main. Les arrivées tardives ne seront pas admises et ne seront pas éligible à la récompense financière.

Étant donné que nous invitons seulement un petit groupe de personne, votre participation est très importante pour nous. Nous vous remercions d'avoir accepté de participer à cette étude.

7.4 Sondage communautaire en ligne (pour le recrutement)

Nous vous remercions d'avoir accepté de participer à ce sondage qui devrait prendre environ 3 minutes à compléter.

Renseignements généraux :

Cette recherche est menée par Abacus Data, une firme canadienne de recherche sur l'opinion publique, au nom de l'Agence de santé publique du Canada. Abacus Data animera une série de communautés en ligne pour l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) du gouvernement du Canada; ces sessions porteront sur l'utilisation des mesures de protection personnelle, comme rester chez soi lorsqu'on est malade ou porter un masque bien ajusté pour se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses comme le VRS, la grippe ou la COVID. Ce sondage sera utilisé pour recruter des participants pour ces communautés. Si vous êtes choisi(e) pour une de ces communautés, vous recevrez une prime si vous y participez.

Ces communautés se rassemblent sur une plateforme de discussion en ligne et impliquent la participation à une série d'activités et de conversations au cours d'une période de trois jours. Ces activités comprennent en outre un mélange de questions à réponse libre et de questions à choix multiples. L'on vous demandera également de donner votre opinion lors des discussions de groupe et le modérateur pourrait vous poser des questions de suivi en fonction de vos réponses. Vos réponses au sondage et aux activités de la communauté en ligne seront uniquement présentées sous forme agrégée et ne vous seront jamais attribuées personnellement.

Comment fonctionne ce sondage en ligne ?

Qu'en est-il de vos renseignements personnels ?

Votre aide est énormément appréciée et nous attendons vos commentaires avec grand intérêt.

La présente recherche est menée par Abacus Data, qui est membre du CRIC et qui respecte l'engagement du CRIC auprès des Canadiens. Ce projet est une initiative de recherche et ne vise aucunement à vendre ou commercialiser des produits. Il est inscrit au service de vérification des recherches du CRIC, ce qui vous permet de vérifier sa légitimité et de faire part de vos commentaires. Si vous avez des commentaires sur cette recherche, vous pouvez les transmettre en utilisant le lien suivant : https://www.canadianresearchinsightscouncil.ca/rvs

Code de projet: 20231208-AB290

  1. Pour commencer, parmi les membres de votre foyer, y compris vous-même, quelqu'un travaille-t-il ou a-t-il déjà travaillé dans l'un des secteurs suivants?
  2. Est-ce que vous ou quelqu'un de votre famille immédiate est un professionnel de la santé tel qu'un médecin, une infirmière praticienne, ou un représentant de la santé public?
  3. Quel âge avez-vous?
  4. À quel genre vous identifiez-vous?
  5. Dans quelle province ou territoire habitez-vous?
  6. Diriez-vous que vous habitez en milieu urbain ou dans une région rurale ?
  7. À quel point êtes-vous personnellement préoccupé(e) par les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID, le VRS et la grippe ?
  8. Dans quelle mesure pensez-vous que les mesures de santé publique/mesures de protection individuelle*, à l'exclusion de la vaccination, sont importantes pour prévenir et contrôler les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID, le VRS et la grippe ?
    Si nécessaire : Les mesures de santé publique ou les mesures de protection individuelle comprennent : Rester à la maison en cas de maladie, porter un respirateur ou un masque bien ajusté, améliorer la ventilation intérieure, pratiquer une hygiène régulière des mains, couvrir la toux et les éternuements; et désinfecter les surfaces et les objets fréquemment touchés.
  9. Au cours des six derniers mois, à quelle fréquence avez-vous utilisé les mesures de protection personnelle suivantes ?
  10. Avez-vous été vacciné(e) contre la grippe et/ou la COVID-19 cet automne ?
  11. Avez-vous un problème de santé qui affecte votre système immunitaire (p. ex., maladie auto-immune, VIH, traitement contre le cancer, traitement d'une maladie inflammatoire, médicaments antirejet suite à une greffe d'organe, etc.) ?
  12. Vivez-vous avec l'obésité (IMC de plus de 40) ?
  13. Avez-vous une maladie chronique, comme l'asthme, la démence, le diabète, une maladie cardiaque, l'hypertension, une maladie rénale, une maladie du foie, une maladie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral/AVC?
  14. [DEMANDER SI FEMME OU AUTRE SEXE] Êtes-vous enceinte ?

Les prochaines questions servent à des fins strictement statistiques. Vos réponses ne vous seront pas attribuées dans quelque rapport que ce soit; elles seront uniquement partagées avec l'équipe de recherche et les observateurs.

  1. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? SÉLECTIONNEZ-EN UN SEUL
  2. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux votre situation d'emploi actuelle ? Êtes-vous…
    Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  3. Vous identifiez-vous à l'une ou l'autre des origines ethniques suivantes ? Veuillez choisir toutes les réponses qui s'appliquent.
  4. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux le revenu total de votre foyer ? C'est-à-dire le revenu total avant taxes de toutes les personnes de votre foyer.

Nous recrutons des participants pour une communauté en ligne ou un forum de discussion en ligne portant sur l'utilisation des mesures de protection personnelles, comme rester chez soi lorsqu'on est malade ou porter un masque bien ajusté pour se protéger contre les maladies respiratoires infectieuses comme le VRS, la grippe ou la COVID. Tous les participants recevront une carte-cadeau d'une valeur de 150 $ une fois qu'ils auront terminé toutes les activités.

Si vous êtes choisi(e), nous vous demanderons de compléter une série d'activités et de participer à des discussions au cours d'une période de trois jours. Ces activités comprennent en outre un mélange de questions à réponse libre et de questions à choix multiples. L'on vous demandera également de donner votre opinion dans le cadre de discussions de groupe et le modérateur pourrait vous poser des questions de suivi en fonction de vos réponses. Les autres participants et les modérateurs verront uniquement votre prénom et n'auront jamais accès à vos coordonnées.

  1. Aimeriez-vous recevoir une invitation à participer à cette communauté en ligne ?
  2. Êtes-vous disponible pour participer à cette communauté en ligne à l'heure qui vous conviendra entre ces dates : xxxxxx, 2023 ?
  3. Dans quelle langue ou quelles langues seriez-vous le plus à l'aise pour participer à la communauté en ligne ?

Il nous reste quelques questions à vous poser concernant la confidentialité, vos renseignements personnels et le processus de recherche. Nous devrons obtenir votre permission par rapport à certains sujets afin que nous puissions effectuer notre recherche.

Certaines des activités que vous aurez à compléter se dérouleront dans le cadre de sessions de groupe où les contributions des participants seront visibles à tous. Toutefois, les autres participants verront uniquement votre prénom et n'auront jamais accès à vos coordonnées.
  1. Acceptez-vous de participer au volet « interactions de groupe » de la communauté ?
  2. Il est possible que des employés du gouvernement du Canada soient présents pour observer la communauté en ligne. Durant les rencontres des groupes, ils recevront, à titre de référence, les prénoms et les profils des participants. Ils ne recevront pas toutefois les noms de famille des participants ni leurs coordonnées.
    Êtes-vous d'accord d'être observé par des employés du Gouvernement?

Nous vous remercions d'avoir répondu à ces questions. Si vous souhaitez toujours participer, veuillez inscrire votre nom et courriel ci-dessous.

Si vous êtes choisie pour participer à cette communauté en ligne, nous prendrons contact avec vous au cours des prochains jours à l'adresse de courriel fournie.

7.5 Journal en ligne (Recollective) — Guide de discussion

7.5.1 Page d'accueil — Bonjour et bienvenue !

Bonjour à vous tous ! Nous sommes les coanimateurs de cette activité. Nous avons bien hâte de prendre connaissance de vos points de vue sur différents sujets en lien avec la santé et sur les moyens de vous protéger et de protéger les autres contre les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID-19, la grippe et le virus respiratoire syncytial au cours des prochains jours. C'est sur cette page que vous trouverez votre prochaine activité ainsi que toute mise à jour importante au sujet de cette communauté — veuillez consulter cette page régulièrement et n'hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des préoccupations. Nous vous encourageons également à cliquer sur la discussion ci-dessous; le lien vous mènera vers un forum ouvert (vous trouverez des instructions dès votre arrivée sur cette page).

7.5.2 Activité 1 : [Jour 1] Bonjour et bienvenue

Tâche 1 : Introduction et renseignements préliminaires au sujet de l'étude

Tâche ponctuelle (aucune réponse n'est exigée)

Paramètres de partage (public)

Bonjour et bienvenue à notre groupe de discussion sur la plateforme Recollective ! Nous menons ce groupe pour le compte de l'Agence de la santé publique du Canada. Au cours des prochains jours, nous chercherons à savoir ce que vous pensez des mesures de protection individuelle (MPI) contre les maladies respiratoires infectieuses comme la COVID-19, le VRS et la grippe.

Nous parlerons des mesures et des gestes que vous pourriez prendre, comme porter un masque ou rester à la maison lorsque vous êtes malade, pour réduire le risque de tomber malade ou de propager une maladie respiratoire infectieuse. Dans le cadre de cette étude, nous éviterons les discussions sur les vaccins, les médicaments et les tests de dépistage.

Nos discussions passeront par une série d'activités (cette introduction est la première activité pour aujourd'hui). Durant chaque activité, vous serez guidés dans une série de tâches simples; par exemple, vous serez invités à répondre à des questions avec du texte ou des images.

Nous vous demanderions d'ouvrir une session au moins une ou deux fois par jour au cours des prochains jours. Veuillez prévoir un maximum de 15 à 20 minutes pour compléter chacune des activités. Vous aurez également l'occasion d'interagir avec les autres participants, alors n'hésitez pas à publier ce que vous avez sur le cœur ! Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Ce qui compte, c'est votre opinion honnête. Veuillez considérer cette plateforme comme un lieu sûr; il n'y a pas de jugement ici.

Quelques points importants :

En cliquant sur « Continuer vers l'étude », vous reconnaissez avoir lu et accepté les modalités ci-dessus.

Maintenant que nous avons terminé de passer à travers les renseignements préliminaires, veuillez cliquer sur « Continuer vers l'étude » et passons à la partie amusante de l'étude.

Tâche 2 : Quelques renseignements utiles

(Règles d'étiquette et de modération)

Tâche ponctuelle (aucune réponse n'est exigée)

Paramètres de partage (public)

Quelques renseignements utiles

Règles de modération

Les contributions publiques au site (c'est-à-dire que les autres utilisateurs peuvent voir) sont modérées conformément aux règles ci-dessous.

  1. Ne publiez jamais de renseignements personnels à votre sujet ni au sujet d'un autre participant. Vous ne devez pas identifier quelqu'un par son vrai nom à moins qu'il ne l'ait déjà fait et vous ne devez pas non plus divulguer ses coordonnées personnelles.
  2. N'identifiez jamais un membre du personnel ou de l'organisme de consultation par son nom.
  3. Il ne faut pas faire de diffamation contre des personnes ou des organisations. Un commentaire est jugé diffamatoire s'il abaisse une personne ou une organisation ou porte atteinte à sa réputation. Il n'y a pas de place pour les insultes sur le site. Ce n'est pas non plus le canal approprié pour dénoncer l'incompétence d'un individu ou ses méfaits.
  4. Évitez les propos intolérants qui manquent de respect pour la race, la culture, l'apparence, le sexe, le genre, les préférences sexuelles, la foi ou l'âge d'une personne.
  5. Abstenez-vous d'obscénités et de vulgarités. Des gens de tous les horizons participent aux activités de ce site Web. Nous voulons qu'ils puissent utiliser sans crainte le site à la maison, au travail, à l'école, à l'université ou ailleurs. Le fait de changer l'épellation d'un mot ne le rend pas moins offensant.
  6. Il ne faut pas harceler ou insulter les autres participants sur le site. Mettez toujours l'accent sur la logique derrière un argument plutôt que sur les gens impliqués dans la discussion. Les participants ont le droit de choisir de ne pas se débattre avec vous.
  7. Il ne faut pas publier de contenu inapproprié, offensant ou illégal ni inclure d'hyperliens vers du contenu de cette nature. N'utilisez pas le site pour faire de la publicité.
  8. Il ne faut pas inciter à l'automutilation, au suicide, à la violence ou au crime.
  9. Il ne faut pas utiliser d'émojis ou d'images pour contourner les règles énoncées ci-dessus concernant le contenu inapproprié.
  10. Veuillez vous assurer que vos commentaires sont en lien avec l'objet de la discussion ou de l'activité en cours. Les utilisateurs qui ignorent ou détournent intentionnellement le sujet de la discussion pourraient voir leurs commentaires retirés.
  11. Si vous avez des préoccupations relatives à la modération, veuillez ne pas les soulever sur le site puisque cela pourrait nuire au déroulement de la discussion. Veuillez adresser vos préoccupations directement à Norm, le modérateur [LIEN/CONTACT].

Étiquette

Les règles suivantes ne sont pas exécutoires; elles sont plutôt des suggestions en matière d'étiquette visant à assurer que les activités sur le site se déroulent de manière respectueuse et constructive.

  1. Prenez le temps de lire l'information sur le site et les commentaires des autres participants avant de prendre part à la discussion.
  2. Soyez respectueux des points de vue des autres participants, même s'ils ne sont pas d'accord avec vous.
  3. Soyez constructif. Il est tout à fait acceptable d'être en désaccord avec les autres participants; en fait, nous encourageons le débat, nous vous demandons toutefois de poursuivre les débats sur un ton positif.
  4. Soyez courtois. Nous savons que cela est parfois difficile, surtout lorsqu'un sujet vous tient à cœur. Toutefois, il est important que les discussions ne s'écartent pas du sujet et d'éviter qu'elles dégénèrent en insultes personnelles.
  5. Après avoir publié un commentaire, gardez un œil sur le projet pour voir ce que les autres en disent.
  6. Si vous avez le sentiment d'avoir été insulté, vous pouvez signaler le commentaire offensant en cliquant sur le bouton « Alerter le modérateur ». N'alimentez pas la dispute. Le modérateur examinera le commentaire offensant et décidera s'il doit être supprimé.
  7. Tenez-vous au sujet. Les projets publiés sur ce site visent un but précis. Tenez-vous au cadre du sujet.
  8. Désactivez la fonction « Verr. Maj ». Écrire du TEXTE TOUT EN MAJUSCULES, c'est l'équivalent de CRIER, ce qui pourrait être offensant.
  9. Publier chacun de vos commentaires à un seul endroit. Évitez de copier-coller le même commentaire à plusieurs endroits sur le site. Ceux-ci pourraient être considérés des doublons et supprimés.
  10. Ne soyez pas un « troll ». Les trolls cherchent à offenser ou irriter intentionnellement. Ils ne participent pas de manière constructive à la discussion et n'y ajoutent aucune valeur.
  11. Le harcèlement, les menaces et l'intimidation sont interdits. Si vous êtes en désaccord avec une personne qui a publié un commentaire sur le site, n'exigez pas qu'elle se justifie. Elle n'est pas obligée de répondre à vos questions. Le degré de participation sur le site est à la discrétion de chacun.
  12. Respectez les modérateurs. Ils ont la tâche difficile de veiller à ce que le forum soit sûr pour tout le monde, que toutes et tous aient la possibilité de s'exprimer et que les échanges restent constructifs. Ce n'est pas toujours un travail facile.
Tâche 3 : Parlez-nous de vous

Paramètres de partage : Public

Je vais commencer. Je m'appelle Norm et je suis votre modérateur. J'habite à Ottawa avec ma femme et mes deux fils adultes. Dans mes temps libres, j'aime voyager et cuisiner… surtout des plats réconfortants et des mets italiens, français et indiens.

À votre tour de nous dire quelques mots à votre sujet…

Partagez uniquement ce que vous êtes à l'aise de partager avec le groupe; par exemple, vous pourriez nous parler de votre famille, de vos passe-temps, des gens avec lesquels vous habitez. De quelle région du pays êtes-vous ? N'hésitez pas à publier des photos (facultatif).

Sachez toutefois que votre vie privée et votre confort sont importants pour nous. Je vous demanderais donc d'éviter d'inclure des renseignements personnels qui pourraient servir à vous identifier (nom de famille, coordonnées, nom de votre employeur) dans vos réponses.

Tâche 4 : On continue (prochaine tâche)

Paramètres de partage : Public

Maintenant que nous en savons un peu à votre sujet, nous aimerions savoir comment vous avez été affectés par la pandémie de COVID-19.

Votre réponse sera partagée avec les autres membres du groupe et vous pourrez voir leurs réponses dès que vous aurez partagé la vôtre.

7.5.3 Activité 2 [jour 1] : Votre protection et la protection des autres durant la pandémie de COVID-19

Tâche 1 : Votre protection et la protection des autres

Paramètres de partage : Non influence

Tâche 2 : Passons au journal (tâche ponctuelle pour faire le lien avec la prochaine activité)

Parlons maintenant de vos activités principales au cours d'une journée typique. Avez-vous déjà été confronté à des risques pour la santé dans le cadre de ces activités ou avez-vous déjà noté des risques qui pourraient y être associés ? Que faites-vous pour vous protéger ou pour protéger les personnes avec lesquelles vous interagissez ou les gens autour de vous ? Nous vous demanderons de compléter cette activité chaque jour pour la durée de cette discussion (3 jours).

Votre réponse à cette question ne sera pas partagée avec les autres participants.

Activité 3 : [QUOTIDIENNE] Journal quotidien — Qu'avez-vous fait hier ?

Paramètres de partage : Privé

Type d'activité : Journal — à répéter chaque jour, minimum d'une entrée par jour

Note : Cette activité est privée; elle sera uniquement vue par le modérateur et les clients et non par les autres participants. Les tâches de cette activité sont à refaire chaque jour de l'étude (3 jours).

Tâche 1 : Comment vous sentez-vous aujourd'hui ?

Veuillez publier une photo que vous trouverez sur Internet pour illustrer comment vous vous sentez aujourd'hui (en termes de santé). Dites-nous comment vous vous sentez. Votre réponse ne sera pas partagée avec les autres participants.

Tâche 2 : Votre journal santé quotidien

Cette tâche est à refaire chaque jour de l'étude.

Dites-moi ce que vous avez fait et comment vous vous êtes senti aujourd'hui (si vous répondez à cette question tôt dans la journée, parlez-moi d'hier plutôt). Veuillez inclure autant de détails que possible de façon à ce que j'en puisse me faire une bonne idée de votre journée.

Capture d'écran de la plateforme Recollective illustrant la disposition de l'activité avec des exemples de la capacité des participants à sélectionner des images pour illustrer leurs réponses – comme une femme en train de courir ou une femme en train de se moucher.

Hier matin, j'ai : [Champ de texte]

Et j'ai fait cela pour protéger ma santé : [Champ de texte]

Hier après-midi, j'ai : [Champ de texte]

Et j'ai fait cela pour protéger ma santé : [Champ de texte]

Hier soir, j'ai : [Champ de texte]

Et j'ai fait cela pour protéger ma santé : [Champ de texte]

Diriez-vous que c'était une journée « typique » pour vous ? Pourquoi ? Qu'y avait-il de différent ?

Tâche 3 : Risques pour la santé dans différents environnements

Cette tâche est également à refaire chaque jour de l'étude.

Merci d'avoir partagé votre réponse pour m'aider à mieux comprendre vos activités quotidiennes. Voici une liste de différents types d'environnements; veuillez indiquer ceux que vous avez visités hier. Une fois que vous aurez répondu, nous vous demanderons si vous avez été confronté à des risques pour la santé à ces endroits et, dans l'affirmative, de les identifier.

Avez-vous eu l'impression durant ces activités qu'il y avait des risques pour votre santé ? Qu'avez-vous fait ? Avez-vous utilisé des mesures de protection individuelles, comme porter un masque ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Si aucune de ces options ne s'applique, cliquez sur « Terminé »

Avez-vous utilisé des mesures de protection individuelles (comme…) ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?

Tâche 3 : Que faisaient les autres ?

Cette tâche est également à refaire chaque jour de l'étude.

Avez-vous remarqué au cours de votre journée d'autres personnes qui prenaient des mesures pour se protéger dans ces environnements ? Veuillez décrire la situation ou l'environnement. Que faisaient-ils ? Comment vous êtes-vous senti ? N'hésitez pas à publier des images pour l'illustrer.

Tâche 4 : Merci d'avoir complété votre journal. Regardons maintenant quelques situations… (Tâche ponctuelle pour faire le lien avec la prochaine activité)

Maintenant que vous avez complété chaque jour votre Journal santé quotidien, nous aimerions savoir ce que vous pensez de certaines situations courantes qui semblent se présenter assez fréquemment à ce temps-ci de l'année.

7.5.4 Activité 4 : Jour 2 — Que feriez-vous dans cette situation ?

Paramètres de partage : Non influencé

Tâche 1 : Magasinage et queue à la caisse — planification

J'aimerais me faire une idée de la façon dont vous planifiez différentes activités au cours de la semaine. Il est possible que vous ayez déjà fait l'activité décrite cette semaine ou qu'elle soit prévue pour plus tard. J'aimerais savoir comment les choses se sont passées pour vous.

Parlez-nous un peu des décisions que vous prenez lorsque vous allez faire l'épicerie.

Une caisse de magasin d'alimentation avec quatre personnes en file d'attente, espacées d'environ la longueur d'un caddie, à l'exception des deux premières personnes qui sont plus proches l'une de l'autre. La troisième personne en ligne est au téléphone, et personne ne porte de masque. Une carte thermique superposée met en évidence les zones de risque perçu du groupe 4, se concentrant principalement sur la proximité des personnes plus proches et de l'individu au téléphone.
Tâche 2 : Magasinage et queue à la caisse — utilisation de MPI

Veuillez regarder cette image encore une fois. Cette fois-ci, nous vous demanderons d'utiliser l'échelle fournie pour attribuer une évaluation globale à la situation puis d'y ajouter des icônes. Vous pouvez ajouter jusqu'à cinq icônes différentes. Avant de procéder, vous devrez répondre à quelques questions relatives à chaque icône.

Parlez-nous un peu de cette scène. Feriez-vous quelque chose pour vous protéger ou pour protéger les autres dans cette situation, si oui, que feriez-vous ?

Dans quelle mesure est-il probable que vous preniez des mesures pour éviter d'attraper le rhume ou une autre maladie ou éviter que les autres tombent malades lorsque vous magasinez ?

Veuillez utiliser l'échelle pour attribuer une évaluation globale à la situation; vous serez ensuite invité à ajouter des icônes aux endroits où vous avez identifié des risques ou qui ont attiré votre attention. Vous pouvez ajouter jusqu'à cinq icônes différentes. Avant de procéder, vous devrez répondre à quelques questions relatives à chaque icône.

Parlez-nous un peu de cette scène, des risques possibles pour la santé et de ce que vous feriez, le cas échéant, pour vous protéger et protéger les autres ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

Image de quatre personnes dans un magasin de détail avec un menu superposé pour illustrer la fonctionnalité de la question de la carte thermique afin de mettre en évidence les zones de faible ou aucun risque pour la santé, où il y a un risque pour la santé mais où les personnes ne sont pas inquiètes, ou où il y a un risque élevé pour la santé en utilisant des émojis.
Tâche 3 : Souper de groupe — Planification

J'aimerais me faire une idée de la façon dont vous planifiez différentes activités au cours de la semaine. Il est possible que vous ayez déjà fait l'activité décrite cette semaine ou qu'elle soit prévue pour plus tard. J'aimerais savoir comment vous abordez la planification et les prises de décision dans ce contexte.

Parlez-nous un peu des décisions que vous prenez lorsque vous recevez des gens pour le souper ou lorsque vous allez à un souper de groupe.

Tâche 4 : Souper de groupe — utilisation de mesures de protection individuelle (1)

Dans quelle mesure est-il probable que vous preniez des mesures pour éviter d'attraper le rhume ou une autre maladie ou éviter que les autres tombent malades lors d'un souper de groupe ?

Très probable, plutôt probable, peu probable, pas du tout probable.

Image de la tâche sur la plateforme Recollective montrant trois options de marqueurs : faible/aucun risque pour la santé, risque élevé mais je ne suis pas inquiet, et risque élevé pour la santé.

Pourquoi ?

Image d'un groupe autour d'une table à manger levant leurs verres de vin lors d'un repas partagé.
Tâche 5 : Souper de groupe — utilisation de mesures de protection individuelle (2)

Examen de l'image

Veuillez utiliser l'échelle fournie pour attribuer une évaluation globale à la situation; nous vous demanderons ensuite d'y ajouter des icônes. Vous pouvez ajouter jusqu'à cinq icônes différentes. Avant de procéder, vous devrez répondre à quelques questions relatives à chaque icône.

Que feriez-vous pour vous protéger ? Parlez-nous un peu de cette scène, des risques possibles pour la santé et de ce que vous feriez, le cas échéant, pour vous protéger et protéger les autres ? Pourquoi ou pourquoi pas?

Tâche 5 : Transports communs — planification

J'aimerais me faire une idée de la façon dont vous planifiez différentes activités au cours de la semaine. Il est possible que vous ayez déjà utilisé les transports communs cette semaine ou que vous prévoyiez de le faire plus tard. J'aimerais savoir comment vous abordez la planification et les prises de décision concernant les moyens de protéger votre santé dans ce contexte.

Parlez-nous un peu des décisions que vous prenez lorsque vous utilisez les transports communs (autobus, avion, train).

Image d'un train sur les rails approchant d'une plateforme, avec un arrière-plan flou pour illustrer le mouvement.
Task 5: Taking Public Transit – Using Personal Protective Measures (1)

Dans quelle mesure est-il probable que vous preniez des mesures pour éviter d'attraper le rhume ou une autre maladie ou éviter que les autres tombent malades lorsque vous prenez les transports communs ?

Très probable, plutôt probable, peu probable, pas du tout probable.

Tâche 6 : Transports communs — utilisation de mesures de protection individuelle (2)

Veuillez utiliser l'échelle fournie pour attribuer une évaluation globale à la situation; nous vous demanderons ensuite d'y ajouter des icônes. Vous pouvez ajouter jusqu'à cinq icônes différentes. Avant de procéder, vous devrez répondre à quelques questions relatives à chaque icône.

Image de l'intérieur d'un train bondé avec de nombreuses personnes debout et se tenant aux barres de soutien.

Tell us about the scene, any risks and what, if anything, you would do to protect yourself or others and why or why not.

Tâche 7 : On continue… (tâche ponctuelle pour faire le lien avec la prochaine activité)

Nous aimerions maintenant savoir à quel point vous seriez à l'aise dans ces situations si elles étaient légèrement différentes et ce qui vous amènerait (ou ne vous amènerait pas) à décider d'utiliser des mesures de protection individuelle différentes pour vous protéger contre les maladies.

7.5.5 Activité 5 : Jour 3 — réflexion et prises de décision relatives à l'utilisation de mesures de protection individuelle

Tâche 1 : Réflexion (1)

Veuillez penser aux trois scénarios que nous avons examinés ensemble et indiquer si les conditions suivantes auraient une incidence sur votre degré d'aise ou si elles vous amèneraient à agir différemment dans ces situations. Pourquoi/pourquoi pas ?

[Les trois mêmes images avec les titres à des fins de rappel.]

Tâche 2 : Réflexion (2)

Veuillez penser aux trois scénarios que nous avons examinés ensemble et indiquer si les conditions suivantes auraient une incidence sur votre degré d'aise ou si elles vous amèneraient à agir différemment dans ces situations. Pourquoi/pourquoi pas ?

[Les trois mêmes images avec les titres à des fins de rappel.]

Tâche 2 : Examen d'une photo/image infographique

Examen de l'image

Nous avons examiné cette semaine un nombre de moyens que vous pourriez prendre ou que vous prenez déjà pour vous protéger et protéger les autres contre les infections respiratoires durant cette saison du rhume et de la grippe. Nous aimerions connaître vos points de vue sur les moyens d'aider tous les Canadiens et Canadiennes à se protéger contre les maladies. Vous trouverez ci-dessous un lien vers une image infographique qui présente des renseignements plus détaillés sur les mesures de protection individuelle que vous et les autres pourriez prendre pour éviter de contracter une maladie saisonnière.

Veuillez utiliser l'échelle ci-dessous pour indiquer la mesure dans laquelle vous trouvez cette image informative.

Une fois que vous l'aurez évaluée, veuillez mettre une icône sur les mesures de protection que vous utilisez et préciser pourquoi vous les utilisez et/ou les situations dans lesquelles vous les utilisez. Veuillez également utiliser les icônes « pouce vers le haut » ou « pouce vers le bas » pour indiquer ce que vous aimez particulièrement ou ce que vous n'aimez pas du tout dans l'image.

Une fois que vous aurez fait ça, vous trouverez quelques questions supplémentaires en bas de la page.

Capture d'écran du résumé des icônes de l'outil Recollective à utiliser dans l'activité, comprenant une coche verte à côté des mots « Faire/Utiliser cela parfois ou souvent », une croix rouge à côté des mots « Ne jamais faire/utiliser cela », un pouce levé à côté de « J'aime cela » et un pouce baissé à côté de « Je n'aime pas cela ».
Tâche 3 : Merci ! (Tâche ponctuelle pour faire le lien avec le forum de discussion)

Nous vous remercions très sincèrement de vos contributions. Si ce n'est pas déjà fait, nous vous invitons à partager vos pensées au sujet de votre santé (avant, durant, et après cette saison des Fêtes) dans notre forum de discussion.

Forum de discussion

Le forum de discussion est visible à partir de la page d'accueil; toutefois, il est accessible à tout moment durant l'étude. À la fin de la dernière tâche, les participants y seront dirigés afin qu'ils puissent compléter le volet « Forum de discussion ». Que pensez-vous des risques pour la santé aujourd'hui ?

Bienvenue dans notre espace de discussion ! Utilisez cet espace pour discuter avec les autres participants sur l'un des sujets ci-dessous. Dans cette discussion, nous aimerions savoir ce que vous pensez de la protection de votre santé "post-pandémie". Quel est le degré de risque que vous estimez encore exister ? Quelles sont les situations qui vous préoccupent le plus ? Quelles mesures prenez-vous, le cas échéant, pour vous protéger ou protéger les autres ? Que pensez-vous du port de masques ? La distanciation physique ? Pensez-vous que tout cela est exagéré ? Dites-nous ce que vous pensez. C'est l'occasion de vous engager avec nous et avec les autres participants sur ce sujet ou sur tout autre sujet que vous jugez important.

Comme toujours, les commentaires doivent être respectueux.

Questions des observateurs et interactions avec les participants

Les observateurs de l'ASPC auront le statut « Client » pour la durée de l'étude; ce statut leur accorde un accès d'« observateur ». Bien que les clients/observateurs n'aient aucun accès direct aux participants, ils sont libres de transmettre des messages au modérateur pour lui demander d'examiner certains points en plus de profondeur.

Veuillez noter également que les modérateurs se connecteront plusieurs fois par jour pour interagir avec les participants. Les modérateurs peuvent « aimer » et « commenter » les réponses; surtout, cependant, ils peuvent demander des précisions afin d'obtenir des renseignements plus approfondis.

Note de bas de page 1

Les jeunes (12-17 ans) seront identifiés par une question unique leur demandant d'indiquer eux-mêmes leur statut à risque.

Note de bas de page 2

La catégorie à risque est définie par le fait d'avoir un état de santé rendant la personne plus vulnérable à des conséquences graves si elle contractait une maladie respiratoire infectieuse, ou par le fait d'être âgé de 60 ans et plus.

Note de bas de page 3

Les personnes moins susceptibles d'adopter les mesures de protection individuelle sont celles qui ont rarement ou jamais utilisé les MPI (p. ex. : port du masque, rester à la maison lors d'une maladie, ou distanciation physique) au cours des six derniers mois, mais qui ont tout de même exprimé une certaine mesure de préoccupation relative aux maladies respiratoires infectieuses et/ou accordé une certaine importance à l'adoption des MPI, même si elles ne les adoptent pas toujours elles-mêmes.

Note de bas de page 4

L'éloignement est défini comme une zone située à plus de 350 km des services de santé les plus proches, disposant d'un accès routier tout au long de l'année par des voies terrestres ou navigables utilisées normalement, quelles que soient les conditions météorologiques.

Note de bas de page 5

La série primaire consiste en 2 doses du vaccin contre la COVID-19 (à l'exception du vaccin Janssen Jcovden qui est un vaccin à dose unique).

Note de bas de page 6

Nous n'utiliserons probablement pas la sévérité pour les modèles puisque les jeunes n'ont pas répondu à ces questions.