Sondage auprès d’utilisateurs d’Internet au sujet de la cybersécurité

Sommaire

Préparé pour Sécurité publique Canada

Fournisseur : Les Associés de recherche Ekos inc.

No de contrat : OD160192340/001/CY

Valeur de l’entente : 122 983,55 $, taxes incluses

Date du contrat : 13 août 2018

Date de livraison : 30 septembre 2018

No d’inscription : 032-18

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Sécurité publique Canada à mailto:ps.communications-communications.sp@canada.ca

This report is also available in English

Sondage auprès d’utilisateurs d’Internet au sujet de la cybersécurité

Rapport final

Préparé pour Sécurité publique Canada

Nom du fournisseur : Les Associés de recherche Ekos inc.

Date : 30 septembre 2018

Ce rapport de recherche sur l’opinion publique présente les résultats d’un sondage en ligne mené par les Associés de recherche EKOS Inc. pour le compte de Sécurité publique Canada. L’étude de recherche a été menée auprès de 2 072 Canadiens du 21 août au 5 septembre 2018.

This report is also available in English under the title: Survey of Internet Users Regarding Cyber Security.

Cette publication ne peut être reproduite qu’à des fins non commerciales. Une autorisation écrite préalable doit d’abord être obtenue de Sécurité publique Canada. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le présent rapport, veuillez communiquer avec Sécurité publique Canada à : ps.communications-communications.sp@canada.ca

ou à :

Secteur des communications

Sécurité publique Canada

269, avenue Laurier O.

Ottawa ON K1A 0S5

Numéro de catalogue :

PS4-245/2018F-PDF

Numéro international normalisé du livre (ISBN) :

978-0-660-27888-9

Publications connexes (numéro d’enregistrement : POR 130-16)

Numéro de catalogue PS4-245/2018E-PDF (Rapport final, anglais)

ISBN 978-0-660-27887-2

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2018

Les Associés de recherche Ekos

Contact : Susan Galley

Bureau d’Ottawa

359, rue Kent, bureau 300

Ottawa, Ontario

K2P 0R6

Tél. : (613) 235 7215

Télécopieur : (613) 235 8498

Courriel : pobox@ekos.com

www.ekos.com

Sommaire

L’utilisation de technologies faisant appel à Internet est très répandue à l’échelle du Canada. Sécurité publique Canada estime prioritaire d’informer la population d’enjeux liés à la sécurité et à la sûreté, et d’aider les Canadiens à se protéger contre les cybermenaces. Le sondage dont il est question dans le présent rapport a permis de réunir des données quantitatives au sujet des connaissances, des attitudes et des comportements de Canadiens qui utilisent Internet afin d’éclairer les futures initiatives d’élaboration de communications et de politiques. Les entrevues se sont déroulées auprès de 2?027 adultes canadiens de partout au pays qui utilisent Internet. Les cas étudiés proviennent d’une sélection effectuée au hasard parmi les membres du panel Probit, un groupe de ménages canadiens recrutés aléatoirement au moyen de la méthode de composition aléatoire (CA) qui sert dans les démarches d’échantillonnage standard de sondages téléphoniques.

Une série de huit groupes de discussion a également eu lieu à l’échelle du pays afin de discuter de la connaissance des risques de sécurité en ligne, des types de mesures à prendre et des besoins en information.

Utilisation d’Internet

Les résultats du sondage confirment que les Canadiens recourent à divers appareils pour accéder tous les jours à Internet, non seulement les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables (93 p. cent), mais aussi les téléphones intelligents (76 p. cent), les tablettes et appareils de lecture (58 p. cent), les télévisions intelligentes (27 p. cent), les services de diffusion (25 p. cent), les consoles de jeux vidéos (21 p. cent) de même que d’autres appareils. Presque tout le monde y a accès à la maison et près de neuf répondants sur dix ont un réseau sans fil sécurisé à la maison. En moyenne, les Canadiens passent cinq heures par jour en ligne.

Les Canadiens utilisent Internet pour mener un large éventail d’activités, presque tout le monde y ayant recours pour consulter des courriers électroniques et pour naviguer dans des sites Web. Les Canadiens se servent aussi couramment d’Internet pour effectuer des transactions financières, pour suivre les actualités, pour visionner des vidéos et des films, pour faire des achats, pour recourir à des sites de réseautage comme Facebook ou Twitter, ou encore pour consulter des services d’information du gouvernement. Le courrier électronique constitue la source de risques la plus répandue, 98 pourcent des Canadiens s’adonnant à ce type d’activité en ligne.

Niveau de préoccupation et de connaissance

Les Canadiens qui utilisent activement Internet sont très préoccupés à la perspective que quelqu’un obtienne et utilise leurs renseignements personnels sans leur autorisation lors des activités qu’ils mènent en ligne. Dans les faits, la moitié des Canadiens se disent très préoccupés par les menaces en ligne, tandis qu’en grande partie, les autres se disent modérément préoccupés. Plus de huit Canadiens sur dix reconnaissent l’importance de prendre des mesures pour protéger leurs renseignements personnels en ligne et leurs ordinateurs personnels. Une proportion semblable souligne l’importance de protéger leurs appareils mobiles contre les menaces en ligne.

Les Canadiens estiment que les menaces en ligne sont assez courantes de nos jours. En effet, 43 pour cent des répondants sont d’avis qu’il est très courant pour les Canadiens d’être touchés par ces menaces, tandis que plus de quatre personnes sur dix indiquent que les menaces en ligne sont moyennement fréquentes. En ce qui concerne leur sécurité personnelle en ligne, le tiers des répondants sont d’avis qu’ils sont susceptibles de faire l’objet d’une menace en ligne dans un avenir rapproché et un tiers de plus estiment que cette probabilité est modérée.

En majorité, les Canadiens qui mènent des activités en ligne sont au courant des dangers auxquels ils s’exposent sur le Web. Dans une proportion semblable aux niveaux de connaissance enregistrés en 2016, neuf Canadiens sur dix sont au courant de l’existence de logiciels espions ou de logiciels malveillants sur les appareils informatiques, de la possibilité d’être victime d’escroquerie ou de fraude en ligne, et des vols d’identité. Huit répondants sur dix sont également au courant des violations en matière de protection de la vie privée et des pertes. Un plus grand nombre de Canadiens (trois sur quatre) savent maintenant que leurs renseignements personnels peuvent être retenus en échange d’une rançon (une augmentation de douze points par rapport à 2016). Ils sont aussi conscients qu’ils peuvent perdre des fichiers ou de l’information, ou que leurs données personnelles peuvent être effacées, modifiées ou perdues. La quasi-totalité des Canadiens affirme connaître les mesures de précaution à prendre pour se protéger en ligne, notamment en ne divulguant pas leurs mots de passe, en n’ouvrant pas les pièces jointes des messages électroniques provenant de quelqu’un qu’ils ne connaissent pas, en réduisant les renseignements personnels qu’ils partagent en ligne et en utilisant des logiciels antivirus ou anti-espion. Presque tous savent aussi que leur portable ou leur ordinateur peut faire l’objet d’une menace en ligne, tandis que huit sur dix savent que les menaces en ligne peuvent toucher aussi leur téléphone intelligent, leur tablette ou leur liseuse. Cette proportion est toutefois nettement à la baisse en ce qui concerne la connaissance des risques susceptibles de toucher les appareils domestiques à commande vocale, les télévisions intelligentes ou les dispositifs prêt-à-porter.

Les résultats suggèrent que le niveau de connaissances des Canadiens à l’égard des cryptomonnaies est plutôt limité et que leur utilisation est rare. Un peu moins de la moitié des Canadiens croit posséder à tout le moins des connaissances limitées sur ces monnaies alternatives. Parmi ceux qui les connaissent, seule une personne sur dix en a utilisé.

Ampleur des mesures de protection adoptées

La plupart des Canadiens affirment être aussi prudents ou même plus prudents quand vient le temps de se protéger contre les menaces en ligne que contre les menaces du monde réel. Ils nomment un vaste répertoire de mesures de précaution qu’ils adoptent pour protéger leurs appareils et leurs renseignements personnels en ligne, y compris au moins deux tiers des répondants qui téléchargent uniquement des fichiers de sources fiables, veillent à ce que leur logiciel antivirus soit à jour, verrouillent leurs appareils avec un mot de passe, protègent à l’aide d’un mot de passe leur réseau sans fil, et de façon générale, font preuve de prudence avec les sources inconnues.

Dans une proportion de neuf sur dix environ, les Canadiens disent éviter de partager leurs mots de passe, huit sur dix utilisant des mots de passe complexes ou faisant preuve de prudence lorsqu’ils communiquent de l’information comme leur vrai nom, leur adresse ou leur numéro de téléphone, ou lorsqu’ils donnent suite à des demandes de sources inconnues. Environ neuf répondants sur dix utilisent un logiciel antivirus sur leurs ordinateurs. Au nombre des autres mesures de précaution adoptées moins souvent figurent la modification des mots de passe par défaut, la consultation des politiques sur la protection de la vie privée, le recours à divers comptes de courriels au moyen d’un pseudonyme, la non-utilisation d’un compte d’administrateur pour accéder au Web et l’utilisation de logiciels de chiffrement. Il y a une augmentation considérable du nombre de gens qui disent utiliser l’authentification à deux étapes et la protection biométrique, proportion qui est passée d’un Canadien sur quatre en 2016 à un Canadien sur trois à l’heure actuelle.

Néanmoins, plusieurs comportements risqués sont très répandus. Près de la moitié des Canadiens disent utiliser le même mot de passe pour plusieurs comptes, alors que quatre personnes sur dix permettent à leurs navigateurs de conserver leurs mots de passe. En outre, entre trois et quatre Canadiens sur dix ne changent jamais leurs mots de passe ou attendent quelques années avant de le faire dans le cas des médias sociaux, des sites de magasinage et des comptes de messagerie. Les jeunes Canadiens (25 ans ou moins) sont plus enclins que les Canadiens plus âgés à modifier les mots de passe de leurs comptes de médias sociaux lorsqu’ils entendent parler d’une brèche de sécurité.

Même si un Canadien sur dix déclare avoir moins tendance à prendre des mesures de précaution contre les menaces en ligne que contre celles en personne, trois personnes sur dix sont plus susceptibles de faire preuve de prudence dans le monde numérique que dans le monde réel (alors que six répondants sur dix déclarent faire tout aussi attention).

Fréquence de la victimisation

La fréquence de la victimisation dans les attaques en ligne semble être à la hausse. Plus de la moitié des Canadiens (56 p. cent) font état d’un incident de virus, de logiciel malveillant ou de logiciel espion sur le ou les ordinateurs dont ils se servent pour accéder à Internet à des fins personnelles. Les résultats indiquent que ces attaques entraînent des conséquences au moins modérées pour plus de la moitié de personnes touchées. Le cinquième de ces personnes évoquent même un impact important. Entre cinq et douze pour cent des répondants ont subi un vol d’identité et des pertes financières à la suite d’activités menées en ligne.

Besoin d’information

Les Canadiens cherchent à obtenir une vaste gamme de renseignements au sujet des menaces en ligne, y compris des façons de protéger les appareils au moyen d’un logiciel antivirus (48 p. cent), les moyens de sécuriser les réseaux à la maison (38 p. cent) ou les moyens de reconnaître des escroqueries par courrier électronique (38 p. cent). Trois répondants sur dix recherchent de l’information sur la façon de protéger les fichiers de leurs appareils et ordinateurs (30 p. cent), alors que le quart recherche des renseignements sur le réseautage social sécuritaire. L’utilisation d’un réseau sans fil public, les conditions générales associées à la cybersécurité et la cyberintimidation sont également l’objet de recherches d’environ une personne sur six. La plupart des répondants cherchent à obtenir cette information avec un moteur de recherche (deux sur trois) ou sur le site Web d’un fournisseur (quatre sur dix). Environ le tiers du temps, ils consultent des sites Web de gouvernements, ou encore des amis ou des membres de leur famille. Les résultats donnent à penser que les répondants cherchent davantage à obtenir de l’information de façon proactive que pour régler un problème déjà survenu. Cette observation révèle une volonté de prendre des mesures pour faire des démarches, pour autant que l’information nécessaire soit disponible. Cela se confirme dans les groupes de discussion, où de nombreux participants disent s’intéresser à un site Web contenant d’une part des renseignements centralisés sur les risques de sécurité en général et sur les nouveaux risques, et d’autre part des comportements qui améliorent le niveau de protection.

Les deux tiers des Canadiens estiment qu’ils peuvent se protéger en ligne tant qu’ils disposent de renseignements de base dignes de confiance au sujet des mesures à prendre. Cette observation donne à penser que des renseignements concrets sont nécessaires, surtout pour les personnes moins renseignées ou moins confiantes. Six répondants sur dix estiment posséder assez d’information sur les mesures à prendre pour se protéger contre les menaces en ligne. En revanche, le quart des Canadiens ne partage pas cet avis. De même, les avis des Canadiens sont partagés en ce qui concerne la question de savoir s’ils estiment disposer d’assez de renseignements pour savoir de quelle façon les nouvelles technologies sont susceptibles d’exercer une influence sur leur vie privée. En effet, la moitié des répondants sont d’accord avec cet énoncé, tandis que le tiers est en désaccord.

Les Canadiens sont perplexes en ce qui a trait au niveau de confiance qu’ils ressentent à l’égard de la fiabilité technique et de la neutralité des renseignements sur les menaces en ligne d’un éventail de sources. Environ la moitié des Canadiens se fie aux organismes d’application de la loi, aux gouvernements et aux entreprises de logiciels de sécurité. Ils sont un peu moins nombreux à estimer que les fournisseurs de services Internet sont dignes de confiance en ce qui concerne la communication de renseignements actuels et fiables sur des menaces en ligne. Lorsque nous les avons invités à indiquer la source qui leur inspire le plus confiance pour obtenir de l’information impartiale au sujet des menaces en ligne, le gouvernement et les organismes d’application de la loi figurent de nouveau en tête de liste, la moitié des répondants disant se fier à ces groupes. Les organismes sans but lucratif occupent le troisième rang, alors que les institutions financières, les amis et la famille, les fournisseurs privés et les entreprises de logiciels de sécurité ont chacun la confiance du quart des Canadiens.

La plupart des Canadiens croient qu’il est de la responsabilité des propriétaires d’appareils personnels ayant accès à Internet de veiller à ce qu’ils soient sécurisés et sécuritaires. Encore une fois, cette observation donne à penser que les Canadiens sont disposés à passer à l’action, pour autant qu’ils reçoivent l’information dont ils ont besoin.

Les Canadiens ont diverses interprétations lorsque vient le temps de décrire ce qu’est une « fausse nouvelle ». Environ quatre personnes sur dix les interprètent comme des renseignements qui sont utilisés à tort pour façonner des opinions ou des faits, tandis que trois sur dix croient qu’il s’agit d’information issue d’une source partiale. Il n’y a pas de consensus en ce qui concerne la responsabilité d’aider les Canadiens à reconnaître les fausses nouvelles, bien qu’une majorité relative croie que le gouvernement devrait jouer un rôle prépondérant.

Préoccupations chez les parents

Les résultats donnent à penser que même si de nombreux parents estiment posséder l’information dont ils ont besoin pour protéger leurs enfants en ligne, une minorité considérable ne croit pas que c’est le cas. Par exemple, tandis que plus de la moitié des personnes interrogées estiment posséder l’information nécessaire pour aider leur enfant à naviguer en ligne, le quart d’entre elles ne partagent pas cet avis. Quatre répondants sur dix sont aussi d’accord pour dire qu’ils ne parviennent pas à suivre l’évolution des jeux, des applications et des autres technologies que les jeunes utilisent. La moitié environ affirme se préoccuper de questions entourant la protection des renseignements personnels de leurs enfants, de même que des risques de cyberintimidation et de harcèlement en ligne. Dans de moindres proportions (entre deux et quatre sur dix), les gens se préoccupent des implications juridiques du partage d’images et de fichiers. Les parents qui ne sont pas préoccupés par l’exposition de leurs enfants à ces menaces affirment avoir déjà abordé ces questions avec leurs enfants, disent que leurs enfants ne sont pas souvent en ligne (plus fréquents chez les parents de jeunes enfants), croient que leurs enfants reçoivent suffisamment d’information à l’école ou se fient à leurs enfants pour agir de façon appropriée.

Préoccupations dans les entreprises

Même si l’étude s’inspire d’un sondage réalisé auprès de la population en général, nous en avons profité pour interroger les personnes qui sont des travailleurs autonomes ou des dirigeants dans une PME (moins de 250 employés) au sujet des pratiques de leur entreprise en matière de TI et de leurs niveaux de préoccupation relativement à des questions de protection en ligne. Au total, 533 entreprises sont représentées. Bien que le quart de ces répondants se dise très préoccupé, la moitié d’entre eux est moyennement préoccupée et le cinquième affirme ne pas être préoccupé du tout par les possibilités d’interruptions de travail ou de pertes financières découlant de menaces en ligne. Au nombre des personnes non préoccupées, cette attitude tient habituellement au fait qu’elles estiment que le risque est très faible ou qu’elles ont fait des recherches et pris de mesures pour protéger leur entreprise.

Les résultats révèlent qu’il y a autant matière à amélioration dans le domaine de la protection contre les menaces en ligne dans les entreprises que chez les membres de la population, dans l’espace personnel. Entre cinq et sept employeurs sur dix exigent de leurs employés qu’ils protègent leurs appareils avec un mot de passe, qu’ils actualisent leur logiciel de sécurité, qu’ils utilisent un protocole d’identification de mot de passe, qu’ils fassent des copies de sécurité de leurs renseignements et qu’ils installent des filtres antipourriel. Dans la moitié des cas environ, les employés doivent télécharger du contenu provenant seulement de sources fiables, utiliser des mots de passe complexes et faire preuve de prudence lorsqu’ils cliquent sur une pièce jointe ou répondent à une invitation par courriel. Une moindre proportion d’employeurs demande à leurs employés de ne pas partager leurs mots de passe, de faire preuve de prudence lorsqu’ils répondent à des sollicitations d’étrangers et de changer les mots de passe par défaut. Les résultats révèlent aussi que les organisations sont avides de recevoir de plus amples renseignements au sujet d’une vaste gamme de sujets en vue de mieux cerner et gérer les risques associés aux menaces en ligne. Quatre répondants sur dix disent s’intéresser au fait de posséder une liste de menaces à rechercher, aux procédures à suivre pour réagir à une cyberattaque, aux mesures à prendre pour protéger les appareils mobiles dans un lieu public, aux pratiques exemplaires de stockage de données, aux directives relatives à l’utilisation d’appareils personnels au travail, et aux directives d’élaboration de règlements et de politiques d’utilisation sécuritaire des courriels.

Segments de la population

Un certain nombre de tendances récurrentes se dégagent des résultats du sondage. Les Canadiens plus jeunes sont plus actifs en ligne et ont tendance à mieux connaître les enjeux relatifs aux menaces et à la sécurité en ligne. Les Canadiens plus âgés sont moins actifs en ligne, mais plus préoccupés par la sécurité. Ils sont habituellement plus disposés à rechercher des renseignements et des conseils au sujet de la façon de se protéger en ligne. Habituellement, le fossé générationnel apparaît chez les plus jeunes membres de la génération des baby-boomers (il y a de grandes différences dans les résultats entre les moins de 55 ans et les 45 ans et plus). La situation socioéconomique permet aussi d’établir une importante démarcation. En effet, les personnes dont le niveau de scolarité est supérieur font souvent état d’un plus grand nombre d’activités en ligne ou de connaissances sur ces enjeux. Les résidents du Québec, qui font état de moindres niveaux de connaissances au sujet des menaces en ligne et de la sécurité, et de moindres préoccupations au sujet des menaces possibles, affirment aussi adopter un moins grand nombre de mesures de protection.

La valeur totale du projet de sondage d’opinion publique est de 122 983,55 dollars (TVH incluse).

Nom du fournisseur : Les Associés de recherche Ekos

No de contrat – TPSGC : OD160192340/001/CY

Date d’attribution du contrat : 13 août 2018

Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette étude, veuillez envoyer un courriel à ps.communications-communications.sp@canada.ca.