Préparé pour Sécurité publique Canada
Nom du fournisseur : Ipsos Affaires publiques
Numéro de contrat : D-160-201019/001/CY
Valeur du contrat : 130 429,18 $ – phase 2/2
Date d’attribution des services : Fevrier 2020
Date de livraison des services : Mars 2020
Numéro d’enregistrement : POR 018-19
Numéro de catalogue : PS4-268/1-2020F-PDF
Numéro international normalisé du livre (ISBN) : 978-0-660-35464-4
Publications connexes :
Le présent rapport de recherche présente les résultats d’une étude qualitative réalisée par Ipsos Affaires publiques pour le compte de Sécurité publique Canada. L’étude comprend des discussions de groupe tenues en mars 2020 formés de parents d’enfants âgés de 0 à 17 ans. La présente publication peut être reproduite à des fins non commerciales. Pour toute autre utilisation, veuillez obtenir au préalable une permission écrite de Services publics et Approvisionnement Canada. Pour de plus amples renseignements sur ce rapport, veuillez communiquer avec Services publics et Approvisionnement Canada à l’adresse suivante : tpsgc.questions-questions.pwgsc@tpsgc-pwgsc.gc.ca
This report is also available in English
© Sa Majesté la reine du chef du Canada, représentée par la ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux, 2020
Déclaration de neutralité politique
J’atteste par les présentes, à titre d’agent principal d’Ipsos, que les produits livrables se conforment entièrement aux exigences en matière de neutralité politique du gouvernement du Canada énoncées dans la Politique de communication du gouvernement du Canada et dans la Procédure de planification et d’attribution de marchés de services de recherche sur l’opinion publique. Plus particulièrement, les produits finaux ne comprennent pas de renseignements sur les intentions de vote aux élections, sur les préférences de partis politiques, sur les positions vis-à-vis de l’électorat ou sur l’évaluation de la performance d’un parti politique ou de ses dirigeants.
Mike Colledge
Président
Ipsos Affaires publiques
L’exploitation sexuelle des enfants (ESE) en ligne est l’un des enjeux de sécurité publique les plus urgents et les plus graves au Canada et à l’étranger. Ce crime et en hausse, et continue d’augmenter considérablement en raison des nouvelles percées technologiques. Ces percées technologiques, combinées au faible coût et à l’anonymat, contribuent à ce problème grandissant et permettent aux agresseurs sexuels d’enfants de recruter (corrompre et manipuler psychologiquement) des enfants et d’user de coercition (sextorsion) à leur encontre.
La nécessité de cibler la prévention et la sensibilisation efficaces en matière d’ESE en ligne est pressante, compte tenu de la vitesse alarmante à laquelle ce crime augmente. Il faut aussi améliorer la collecte de données, redoubler les efforts de recherche, et améliorer l’échange de renseignements à l’échelle du pays afin de mieux comprendre les facteurs sous-jacents et contributifs de l’ESE en ligne.
Depuis 2004, Sécurité publique Canada (SP) dirige la Stratégie nationale pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle sur Internet. La Stratégie nationale a été lancée pour centraliser les efforts du gouvernement fédéral à combattre ce crime. L’accent a été mis sur la capacité d’application de la loi, la recherche, les activités de prévention et d’éducation, et sur le soutien à Cyberaide.ca, la centrale canadienne de signalement des cas d’ESE et d’agression d’enfants en ligne. Depuis le renouvellement de la Stratégie nationale en 2009, le contexte technologie a considérablement changé, et, par conséquent, elle a été améliorée pour veiller à ce qu’elle soit représentative de la réalité d’aujourd’hui.
Une recherche qualitative était nécessaire pour éclairer la création d’une campagne de marketing sociale à l’appui de la Stratégie nationale. En particulier, la recherche a permis d’étudier les aspects suivants :
Entre le 5 mars et le 12 mars 2020, dix discussions de groupe ont eu lieu à divers endroits au Canada. Puisque l’expérience de parent varie selon l’âge des enfants, la moitié des discussions en groupe a eu lieu avec des parents d’enfants de 13 ans ou moins, et l’autre moitié avec des parents d’enfants de 14 à 17 ans. Le tableau ci-dessous présente la répartition du nombre de participants à l’étude selon des variables clés.
Variable | Nombre de participants |
---|---|
Emplacement | |
Charlottetown, Î.-P.-É. | 16 |
Ville de Québec, Qc | 11 |
Mississauga, Ont | 13 |
Lethbridge, Alb | 12 |
Vancouver, C.-B. | 12 |
Âge de l’enfant | |
13 ans ou moins | 31 |
De 14 à 17 ans | 33 |
Âge du parent | |
34 ans ou moins | 8 |
De 35 à 44 ans | 32 |
De 45 à 54 ans | 22 |
55 ans ou plus | 2 |
Revenu du ménage | |
39 999 $ ou moins | 9 |
De 40 000 $ à 59 999 $ | 15 |
De 60 000 $ à 79 999 $ | 17 |
80 000 $ et plus | 23 |
Langue | |
Anglophones | 53 |
Francophones | 11 |
Les discussions de groupe ont eu lieu en soirée dans des salles de groupe de discussion ou dans des hôtels. Les discussions de groupe ont duré environ 2 heures et les participants ont reçu 125 $ en échange de leur temps. Une copie du questionnaire de recrutement et une copie du guide de discussion ont été jointes en annexes à des fins de référence.
Les chapitres suivants présentent les thèmes principaux. Il convient de noter que les observations d’un groupe géographique à l’autre concordent. Les quelques différences notoires dans les sous-groupes ont été soulevées, au besoin.
Les observations présentées dans le présent rapport sont de nature qualitative. La valeur d’une recherche qualitative permet l’étude approfondie des facteurs qui influencent les attitudes et les comportements publics sur certaines questions. Pour interpréter les observations, il faut garder à l’esprit que jamais l’intention n’est de produire des résultats représentatifs de la population en général sur le plan statistique. Une étude quantitative distincte a été réalisée, et il faut consulter le rapport de cette étude pour avoir une idée représentative des attitudes et des perceptions sur le sujet parmi les parents et le grand public canadien.
Le rapport présente des citations pour illustrer les points principaux de l’opinion des parents. Les citations tirées des groupes anglophones ont été traduites en français.
Les parents des deux groupes d’âge ont soulevé principalement les sites de médias sociaux Instagram et TikTok, en plus des sites de messagerie fermés comme Snapchat et YouTube, relativement aux difficultés auxquelles ils font face avec leurs enfants et la technologie. Les groupes de parents d’enfants de 13 ans et moins avaient aussi tendance à mentionner les sites de jeux vidéo, surtout les jeux Roblox, Fortnite et Minecraft. Parallèlement, au cours des discussions avec des parents d’enfants âgés de 14 à 17 ans, certains participants ont mentionné les sites pornographiques.
Il était évident que les parents comprennent le fait que leurs enfants maîtrisent très bien la technologie à partir d’un très jeune âge, mais qu’ils sont naïfs et ainsi susceptibles à l’exploitation. Quant aux préoccupations principales et aux incidences perçues sur leurs enfants, les commentaires étaient uniformes dans les deux groupes de parents selon l’âge de l’enfant et entre les collectivités urbaines et moins urbaines. La figure ci-après présente les préoccupations en question.
Je dois juste garder le contrôle, vraiment garder le contrôle parce que même notre plus jeune, qui a quatre ans, sait déjà comment utiliser YouTube même si elle est en prématernelle et qu’elle ne sait pas lire. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Tous les groupes ont soulevé des préoccupations concernant les personnes avec qui leurs enfants interagissent en ligne, sur les médias sociaux ou dans des jeux vidéo, quoiqu’ils ont soulevé moins fréquemment l’idée que leurs enfants tombent dans le piège d’un cyberprédateur sexuel ou qu’ils subissent de la manipulation en ligne, ce qui laisse entendre qu’il est possible de renforcer l’idée de l’exploitation sexuelle des enfants en ligne dans l’esprit des parents et de la rendre plus explicite. Les parents avaient tendance à soulever des préoccupations quant aux comportements sexualisés chez les jeunes filles et les adolescents plus âgés, ce qui laisse entendre qu’il est possible de faire de la sensibilisation sur les comportements potentiellement risqués comme les sextos et la manipulation en ligne.
PRÉOCCUPATION | INCIDENCE PERÇUE |
---|---|
Temps passé en ligne |
|
Contenu et habitudes sur les médias sociaux |
|
Exposition à du contenu pour adulte |
|
Interactions avec des étrangers |
|
Je pense que c’est très dur pour mon fils le plus jeune. Je veux dire, il a grandi avec un appareil, et on essaie d’en limiter l’usage à, je ne sais pas, peut-être une demi-heure quand les enfants reviennent de l’école. Soit quand ils reviennent de l’école ou avant d’aller se coucher. Mais c’est comme une dépendance. C’est difficile de les amener à décrocher. [Parent d’un enfant de 13 ans ou moins, Mississauga]
Ma fille de huit ans regarde YouTube. Quand elle est en public, elle danse comme si elle était une danseuse, et j’ai de la misère à l’arrêter. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Charlottetown]
Une des conversations que j’ai eues au début […] d’Internet ou des médias sociaux était un homme qui essayait d’obtenir tellement d’information […]. Ils [les prédateurs] le font si subtilement […]. Ils demandent : « Qu’est-ce que tu aimes? » [ensuite l’enfant dit :] « Je vais jouer au basketball » [et le prédateur répond :] « À quelle école tu vas? Joues-tu pour l’école? ». Ils finissent par obtenir toutes ces informations. [Les enfants] sont tellement naïfs, ils ne se rendent même pas compte que [les prédateurs] compilent des bases de données sur eux. Après un bout, ils connaissent votre adresse, et sauront à quelle école tu vas. Ils t’observent. « Tu ressembles à quoi? Envoie-moi une photo. » Et puis, ce prédateur [va] à l’école, te cherche avec la photo qu’il a, et te suivent. Et j’ai dû expliquer : « Tu es trop ouvert avec les gens en ligne. Tu donnes tellement d’information. Ralentis. » [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Ce qui me fait peur, c’est […] les histoires de prédateurs sexuels […], les gens qui manipulent les enfants qui sont encore en train de grandir et d’apprendre, ils leur laissent croire que certains comportements sont appropriés, […] ils font quelque chose qui est sexuellement inapproprié ou agissent d’une certaine façon. […] Ils essaieront de manipuler votre enfant […]. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
On ne sait jamais ce qui peut arriver? Je ne sais pas sur quelle affaire elle allait parce que, je ne suis pas très bonne là-dedans. Mais je sais qu’il y a des choses qui m’inquiétaient, on ne sait pas à qui elle parle. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Québec]
Les préoccupations ont mené les parents à prendre une multitude de règles et de mesures pour essayer de limiter, ou du moins surveiller, ce que leurs enfants font en ligne. Il était clair qu’il est plus facile d’avoir le contrôle lorsque les enfants sont plus jeunes et que les parents peuvent interdire tout usage par l’absence d’appareils personnels, le fait de n’avoir aucun compte sur les médias sociaux, et d’établir des contrôles parentaux stricts. Les parents d’enfants de la tranche d’âge inférieure avaient clairement confiance que le risque de préjudice causé en ligne est faible.
Le contrôle et la surveillance deviennent plus difficiles à mesure que les enfants deviennent plus curieux et connectés sur le plan numérique. Les parents ont reconnu le fait que la vitesse à laquelle cette curiosité et cette connexion se produisent diffère d’un enfant à l’autre et qu’elle est influencée par ce à quoi leurs pairs ont accès, et ce que d’autres fournisseurs de soins de leur vie jugent acceptable. Sur le dernier point, plusieurs parents ont donné des exemples d’autres parents ou d’autres membres de leur famille élargie qui autorisent une plus grande souplesse numérique que ce qu’ils auraient personnellement préféré. Certains parents ont trouvé qu’il était difficile d’établir un contrôle parental sur YouTube.
Il va bientôt avoir l’âge où, si je ne le laisse pas écouter d’autre chose, il a le sentiment d’être en retard par rapport à ses amis. […] J’essaie de lui faire comprendre qu’il y a beaucoup de choses sur Internet qui ne [… contiennent] pas de sacres. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
À mesure que les enfants vieillissent, les parents doivent établir un équilibre délicat entre le respect de la vie privée de leurs adolescents et la surveillance de leurs activités en ligne. Il peut s’agir d’une source de discorde dans leurs discussions avec leurs préadolescents et leurs adolescents. Les mesures que les parents ont prises comprennent soit aucun mot de passe ou au moins faire connaître les mots de passe, pas de casque d’écoute lorsqu’ils jouent à des jeux vidéo, pas d’appareil dans les chambres, suivre leurs enfants sur leurs comptes de médias sociaux, vérifier les téléphones cellulaires, et avoir des conversations de type « Et si… ».
Malgré ces mesures, les parents étaient totalement conscients du fait qu’il est tout simplement irréaliste de surveiller tout ce que leurs enfants font en ligne. Il est impossible de contrôler ce qui se passe lorsque leurs enfants sont chez des amis, ou même dans leur propre maison parfois, puisqu’ils ne peuvent pas regarder par-dessus les épaules de leurs enfants chaque fois qu’ils sont en ligne. Les parents savent que leurs enfants maîtrisent mieux la technologie qu’eux-mêmes, alors il est difficile en soi de suivre toutes les tendances. Certaines des plateformes numériques, comme Snapchat, qui suppriment les publications, rendent la surveillance plus difficile. Les parents savent aussi que leurs enfants réservent certains comptes de médias sociaux aux parents et qu’ils ont d’autres comptes qu’ils utilisent pour interagir avec leurs pairs. De plus, les parents adoptaient généralement l’idée que si leurs enfants veulent vraiment quelque chose, ils trouveront une façon de l’obtenir. Ils réfléchissent à leurs propres expériences en tant qu’enfants.
Avec mes enfants, j’essaie de m’assurer qu’ils sont dans le salon, et là où je cuisine. Mais des fois je vois que quand je suis dans la cuisine, préoccupée ou occupée par quelque chose, comme m’entraîner, ils vont dans leur chambre, ou […] avant l’heure du dodo, ils se retrouveront vraisemblablement dans leur lit en train de consulter leur téléphone. Et puis, […] quand je réalise qu’ils sont sur leur téléphone, je les arrête. Mais ils trouveront le moyen de l’amener dans la chambre. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
[Ce n’est] pas TikTok ou Snapchat, c’en est une différente et je sais qu’elle a de l’écriture verte et je ne la connais pas, mais c’est une plateforme avec laquelle il communique avec ses amis, mais je ne sais pas combien d’autres personnes [y] ont accès [ou] de quoi ils parlent. Donc, je veux dire, je regarde là-dessus et je le surveille, mais est-ce qu’il supprime quelque chose avant que je le voie? Quelle est l’étendue de l’historique que je vois? Est-il exact? Et je dois savoir qu’il […] fait de bons choix, qu’il est en sécurité, alors tu essaies de le surveiller, mais quand ils sont intelligents, [c’est difficile]. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
La semaine dernière, ma fille et moi on discutait à peu près du même sujet ici. J’ai dit : « Tu en penserais quoi si maman et papa regardaient ton téléphone une fois de temps en temps? » Et elle a juste répondu : « Bien, c’est une question de vie privée, papa ». Et j’ai dit : « Pourquoi? » Et si […] un homme essayait de te parler, il a 40 ans, tu as 17 ans, et il prétend être un gars de 16 ou de 18 ans? Comment le saurais-tu? Et si je te questionnais? Lisais tes messages textes? D’après mon expérience, je connais le jeu. » C’est la question de la vie privée. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
J’ai été vraiment surpris d’apprendre que la plupart des jeunes ont deux comptes sur tous les médias sociaux. Ils ont celui auquel leurs parents et, tu sais, les groupes de la communauté en général, comme les coachs, la paroisse, ont le droit de se connecter. Et il y a leurs comptes où il n’y a que leurs [amis]. Et c’est là, bien, que j’ai vu un vidéo de mon enfant en train de prendre une puff de bong dans la forêt un moment donné pendant l’heure de dîner. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Vancouver]
De plus, les quelques parents qui ont découvert des comportements sexuels en ligne risqués l’ont découvert après coup et par accident, ce qui confirme l’avis qu’il est impossible de contrôler les comportements en ligne :
Ma fille vit chez son père […] et quand elle est revenue à la maison avec un nouveau iPad, je l’ai laissée l’utiliser. Je veux dire, je me disais qu’il surveillait ce qu’elle faisait […]. Elle l’avait verrouillé, ce n’est pas grave, elle a 11 ans. Alors je ne pensais pas qu’elle cachait quoi que ce soit. Je ne savais pas ce qu’elle faisait. Ma plus jeune voulait l’utiliser un jour. Elle était restée à la maison parce qu’elle était malade, donc j’ai entré le mot de passe et Snapchat est apparu. Elle parlait à des hommes de la quarantaine. Ils lui envoyaient des photos érotiques. […] Elle leur a donné le nom de l’école où elle va, notre adresse. Il m’a fallu quelques jours avant que je puisse lui dire quoi que ce soit. J’ai comme juste confisqué son iPad et attendu qu’elle le demande. Je ne savais pas quoi faire d’autre. Puis j’ai sorti son iPad, et quand elle a demandé pourquoi, j’ai dit : « Je pense que tu sais pourquoi ». Elle était très embarrassée, plus embarrassée qu’autre chose, et puis elle était très fâchée, mais contre moi. Elle m’en veut toujours pour ça. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Charlottetown]
Mon fils s’est connecté à son compte Snapchat sur le téléphone de ma femme, et n’a pas supprimé le mot de passe. Alors pendant 18 mois, on a pu se connecter à son compte et vérifier ce qu’il se passait. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Vancouver]
Lorsque les enfants arrivent à l’adolescence et à la fin de l’adolescence, les parents ont des discussions et établissent de relations de confiance pour que leurs enfants se tournent vers eux si quelque chose tournait mal.
C’est surtout une question de confiance, tu sais. Je pense que c’est vraiment à nous en tant que parent de bâtir cette confiance avec les enfants. Je sais que je ne peux pas toujours savoir ce qu’ils font, mais pour moi, c’est bien de bâtir une relation pour qu’ils puissent me faire assez confiance pour me dire ce qu’il se passe : […] « Si tu as des ennuis, je ne te jugerai pas. Je suis ici pour t’aider et t’écouter ». [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Vancouver]
Mais c’est arrivé, en fait, qu’ils disent : « Oh, oh, papa! Viens tout de suite ». Donc même s’ils […] s’en lavent les mains [… des conversations], ils ont en fait écouté, et ils savent. Donc ça a fonctionné. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Comme indiqué ci-dessus, quelques participants ont soulevé l’exploitation sexuelle des enfants en ligne en particulier comme préoccupation en ce qui concerne leur enfant et à ses comportements en ligne. Lorsque le sujet a été soulevé, le niveau de familiarité avec les termes « exploitation sexuelle des enfants en ligne » et « cyberprédateurs » était plus élevé, alors que ce n’est pas tous les parents qui avaient déjà entendu les termes « manipulation en ligne » et « sextorsion ».
La « manipulation en ligne, » pour moi veut dire « prendre soin de soi ». [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Hygiène personnelle? Ça veut dire quoi? [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Charlottetown]
Les premières associations avec « exploitation sexuelle des enfants en ligne » et « cyberprédateurs » qui viennent à l’esprit tendent à comprendre « pornographie juvénile », « traite d’enfants » et un sentiment provoqué de « dégoût » et de malaise, et qualifié de révoltant. Sur un des aspects, les parents en général croyaient qu’il s’agit d’un enjeu qui peut toucher n’importe qui, même leurs propres enfants, et que c’est quelque chose qui apparaît souvent dans les bulletins de nouvelles. Les groupes de Vancouver et de Lethbridge ont soulevé le cas d’Amanda Todd. Le fait que certains parents réalisent à quel point leurs enfants peuvent être naïfs, même les plus vieux, lorsqu’ils essaient de les « tester » sur ce qu’ils feraient dans différentes situations s’ajoute à cette préoccupation.
Je l’ai « testé » […] pendant les dernières semaines, et j’ai réalisé : « Wow… cette jeune est vraiment naïve ». […] J’ai obtenu plus d’info sur eux, et je me dis : « Non, c’est impossible que vous soyez si naïfs ». […] Vous devez apprendre à vous frayer un chemin dans ce monde. » [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Toutefois, le niveau de préoccupation quant à cet enjeu tendait à varier pendant les discussions. Cette variation était évidente lorsque certains participants tendaient à formuler des commentaires sur leur crainte que leurs enfants subissent des fraudes financières et de la cyberintimidation. Dans d’autres cas, certains parents ont carrément admis qu’ils ne percevaient pas l’exploitation sexuelle des enfants en ligne comme un problème urgent touchant leur enfant. Pour un sous-ensemble de parents, la participation à cette recherche équivalait en quelque sorte à un signal d’alarme pour eux.
La recherche a permis de découvrir un certain nombre de facteurs pouvant influencer le risque perçu d’exploitation sexuelle des enfants en ligne relativement à leurs propres enfants :
Parents de garçons – Quelques participants ont fait part de situations où leurs adolescents ont partagé des sextos. Les parents de garçons, surtout les garçons plus âgés, ont soit admis se sentir moins préoccupés par l’exploitation sexuelle des enfants en ligne relativement à leurs propres enfants, ou ont indiqué se sentir soulagés de ne pas avoir de filles.
Parents d’enfants plus jeunes ou un plus vieux – Les parents d’enfants âgés de 10 ans ou moins se sentaient moins préoccupés puisque leurs enfants avaient un accès très restreint à l’Internet pour l’instant.Il s’agit d’une question qui augmentera en pertinence à mesure que l’accès à l’Internet augmentera, et les conversations sur le sujet dépendront probablement du moment où leurs enfants atteindront un certain niveau de maturité pour le faire. Certains parents d’enfants de 16 à 17 ans semblent aussi moins préoccupés, et leur raisonnement est que leurs enfants sont plus matures et ont confiance qu’ils sauront gérer les situations en conséquence. Par conséquent, les parents sont le plus préoccupés par le groupe de la phase préadolescente.
Les filles sont plus douces. Elles pourraient donc être attirées par quelqu’un qui leur dit de belles choses. Les gars s’en foutent un peu. Ils disent : « Laisse-moi tranquille. Pourquoi tu me parles? Pourquoi essaies-tu d’être gentil avec moi? » [Parents d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
[…] Je pense que c’est différent d’un enfant à l’autre. Chaque enfant se développe différemment et à des vitesses différentes. Notre plus vieux connaît certains des dangers, mais pas les termes, mais certains des dangers qui existent, et ça dépend de leur âge. Notre fille de quatre ans qui aura cinq ans le mois prochain est naïve. À cet âge, on ne peut pas leur enseigner, et on ne veut pas le faire non plus parce qu’ils sont tout simplement trop jeunes. Il y a un certain âge où tu veux qu’ils soient des enfants, non? [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
C’était une préoccupation à un jeune âge, comme entre 13 et environ 15 ans pour ma fille. Mais aujourd’hui, je suis un peu plus à l’aise sachant à quelle étape de la vie elle est rendue. Je crois que son esprit s’est renforcé pour se prendre en main et savoir ce qui est bien. Elle le saurait si quelque chose clochait. Elle y mettrait un terme ou m’en parlerait. Elle est au secondaire, et elle a une bonne tête sur les épaules. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Ils peuvent faire beaucoup de mal à quelqu’un en ligne […]. [quelques-uns sont d’accord] Comme l’exploitation sexuelle, comme, s’ils pouvaient avoir… comme, peut être pas autant, je ne sais pas, peut-être pas quand ils ont huit ans, mais quand ils sont un peu plus vieux, préadolescents, tu sais, genre « envoie-moi une photo de toi », tu vois ce que je veux dire? Comme, on ne sait pas nécessairement ce qui pourrait arriver avec ça. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Mississauga]
On a présenté quatre ensembles de messages aux parents. Ils sont présentés dans le tableau ci-dessous, et sont classés selon la mesure dans laquelle ils ont interpellé les parents.
La recherche a révélé que du point de vue de la sensibilisation et de l’appel à l’action, ce sont les messages présentant des statistiques sur la prévalence qui interpellent le plus. Ces messages proposent des renseignements simples, factuels et percutants, et sont harmonisés aux attentes des parents. Tous s’entendaient pour dire que le gouvernement du Canada a le droit de recourir à une approche « coup de poing dans le ventre » pour créer un sentiment d’urgence et inciter les parents à donner suite. Les commentaires sur le reste des ensembles de messages étaient uniformes. On a indiqué qu’aucun d’entre eux n’était rebutant ou choquant, et que tous échouaient tout autant à provoquer un sentiment d’urgence sur la question du point de vue individuel. On a en effet proposé que les statistiques pourraient servir comme accroche jumelée à n’importe lequel des autres messages.
NIVEAU D’EFFET ACCRU
Figure 3 : Messages mis à l’essai classés selon leur effet
Messages sur la prévalence et les faits
Message de mise en garde contre les étrangers
Message sur l’importance d’apprendre à détecter les signes
Messages d’aide disponible
Les messages ayant eu un effet « coup de poing dans le ventre » : Messages sur la prévalence et les faits
« Wow », « Choquant », « Assez fou », et « Ça me frappe » sont des exemples de réactions courantes des participants face aux messages sur la prévalence. Même les parents qui, plus tôt dans les conversations, ont indiqué qu’ils croyaient que l’exploitation sexuelle des enfants en ligne était « omniprésente » et qui se préoccupaient le plus sur la question ont eu les mêmes réactions. Il est encourageant de que constater que ces messages, en plus de la participation au groupe de discussion, ont servi de signal d’alarme pour ceux qui adoptaient une attitude plus complaisante sur la question, et qu’ils ont provoqué un sentiment semblable d’urgence parmi ceux qui ont indiqué être plus proactifs sur ce front. Les statistiques elles-mêmes pourraient servir à amorcer une conversation avec un époux, ou même avec des enfants plus âgés.
Les participants ont généralement pris les statistiques à la lettre, mais ils ont aussi soulevé des questions à savoir si les statistiques se rapportent au Canada en particulier, et ils ont exprimé le désir d’avoir plus de précisions sur ce que constitue de l’exploitation sexuelle des enfants en ligne. De plus, ils ont demandé à ce que les statistiques soient adaptées pour qu’elles portent sur des endroits et des groupes d’âges d’enfants en particulier pour accroître l’effet que ces messages ont sur le plan individuel.
Wow, peut-être qu’on est un peu trop laxistes sur certaines choses. Peut-être qu’on devrait vraiment adopter un point de vue différent sur, […] une différente perspective, et se dire : « Bien, peut-être qu’on a bel et bien besoin de plus de protection ». Que ce soit le cas ou non, j’imagine que c’est peut-être un autre sujet, mais je [crois] certainement [que nous devons] lancer la discussion. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Je montrerais ça à mes enfants en fait. […] Je lance des conversations sur n’importe quoi avec eux, en fait. Mais ça, parce que c’est officiel et que ça vient du gouvernement, […] ce serait comme : « Eh bien, tu vois? Ce n’est pas juste moi qui parle de quelque chose; ça arrive pour vrai. C’est là », tu sais. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Vancouver]
C’est concret, c’est un fait. Tu ne peux pas être plus clair, plus net, précis. Tu peux le voir, tu le comprends, c’est calculable, vérifiable. Cela te parle. Pas de mot ambigu. [Parent d’enfant de 13 ans ou moins, Québec]
Bons rappels : Messages de mise en garde contre les étrangers
Ces messages semblaient familiers, en ce sens que les participants ont été exposés aux mêmes messages ou à des variantes de ces messages dans le passé, mais les ont tout de même appréciés parce qu’ils étaient de « bons rappels ». Le fait de lire les mots « cyberprédateurs » et « votre enfant » dans la même phrase a créé un certain niveau de malaise susceptible d’amener les parents à agir.
Cela dit, les messages sont tombés plus à plat et n’ont pas créé le même sentiment d’urgence que les statistiques. Le sentiment de familiarité a été perçu comme susceptible de nuire au potentiel d’attirer l’attention des messages. À son tour, ce défaut a mené à l’idée qu’un appel à l’action plus puissant pourrait découler d’un […], par exemple, « Les cyberprédateurs POURRAIENT établir des relations de confiance avec VOS enfants » au lieu de « Les cyberprédateurs sont habiles pour établir des relations de confiance avec les enfants ».
Le mot « habile » a attiré quelques critiques, en ce sens qu’il a été perçu comme un jargon bureaucratique, pas facilement compris, et pas assez fort.
Eh bien, c’est un rappel, effectivement, mais il y a une limite à ce qu’on peut rappeler, et vous devez changer le message un peu, d’une façon ou d’une autre, sinon […] on passe tout droit. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Je crois que beaucoup de parents sont juste trop occupés. Trop occupés, préoccupés par leur vie au travail. Ouais, ils font juste se dire : « Mon enfant est à la maison, mon enfant est en sécurité ». Ça va plus loin que de juste être à la maison. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Nouveaux renseignements, mais s’adressent à un public en particulier : Messages d’aide disponible
Les participants ont déduit que l’exploitation sexuelle des enfants en ligne est illégale en fonction du message « Signalez-le ». Ils ont aimé qu’on les dirige vers les ressources à leur disposition. Quoiqu’évident en soi pour certains participants (Vancouver et Québec, en particulier), ce sont des messages qu’ils n’avaient jamais vus auparavant quant à l’exploitation sexuelle des enfants en ligne en particulier. On a jugé que les formulations comme « Ne souffrez pas en silence » permettaient d’abaisser en partie la possible barrière de stigmatisation sociale qui se dresse devant le signalement. Ces messages ne concernaient pas personnellement les participants à cette étape parce qu’ils s’adressent aux familles touchées par le problème.
En ce qui a trait aux réactions plus négatives, certains participants de Québec se sont sentis accusés en tant que parents par « N’évitez pas le problème ». Quelques participants ont eux une expérience négative lorsqu’ils ont essayé de signaler le problème dans le passé, et ont insisté sur l’importance d’agir après avoir produit une déclaration et d’obtenir du soutien pour ceux qui sont touchés par les problèmes.
Exploitation sexuelle des enfants en ligne – Beaucoup de personnes pourraient ne pas savoir en quoi consiste l’exploitation des enfants. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas une véritable agression juste parce que c’est en ligne. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Charlottetown]
« Ne souffrez pas en silence. » Bien, ce n’est pas comme, tu sais, quand les gens parlent de dépression ou… okay, je comprends, « ne souffrez pas en silence ». Mais c’est une activité criminelle, donc si mon enfant était, que Dieu m’en garde, bien, dans cette situation, pourquoi est-ce qu’un parent souffrirait en silence? [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Vancouver]
On doit savoir qu’on a du soutien après [un incident d’ESE en ligne]. Je suis allée voir la police à propos de quelqu’un qui s’en prenait aux enfants, et ils ont dit « Nous allons déposer la plainte. Nous avons besoin de preuves », puis quand ils ont eu des preuves, ils ont dit : « Eh bien, il peut obtenir des services de consultation en dépendance ». [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
J’ai marqué dans la première : des ressources sont disponibles, ne souffrez pas en silence. Je ne pensais même pas qu’il y en avait des ressources. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, ville de Québec]
Habilitants, mais trop vagues : Messages sur l’importance d’apprendre à détecter les signes
Les messages sur l’importance d’apprendre à détecter les signes ont interpellé surtout les participants ayant un fort désir de s’éduquer et d’obtenir plus de pouvoir afin d’avoir le plus de contrôle possible sur la situation, et touchaient un peu plus les participantes.
L’absence de référence à l’exploitation ou à l’agression sexuelle d’enfants en ligne ou aux cyberprédateurs signifie que ces messages étaient plutôt vagues et ne suscitaient pas les réactions émotionnelles provoquées par les autres messages chez les participants.
Tu pourrais savoir qui chercher parce que tu n’es pas naïf, mais après tu ne sais pas comment changent les choses. Comme dans l’univers technologique, on ne sait pas comment changent les choses. Il peut exister de nouvelles applications qui servent en fait à d’autres choses, alors se tenir au courant sur ce genre de choses, sur la façon dont change la technologie. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
On y pense tous, mais on en entend parler si souvent de toute façon, alors pourquoi être si doux là-dessus? Soyez directs. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
On a mis à l’essai trois applications (voir ci-dessous), et pour chaque application, on a présenté une affiche, une brochure et trois bannières numériques aux participants. Des trois applications créatives mises à l’essai, [Masquée]s’est révélée comme la plus percutante auprès de tous les groupes grâce à son efficacité à interpeller personnellement les participants, et parce qu’elle va droit au but. Quelques-uns ont apprécié [Illuminée] pour son « astuce », mais d’autres ont raté les doubles sens visuels employés, ou ont admis que le concept n’était pas susceptible d’attirer leur attention dans leur vie de tous les jours. [Esquisse] a été rejeté d’emblée par tous en raison de ses tons plus clairs et des images qui portent à confusion.
Figure 4 : Les trois applications créatives mises à l’essai sous forme d’affiche
Concept le plus percutant : [Masquée]
La force principale de [Masquée] est sa capacité de créer le sentiment qu’on vous interpelle personnellement par l’image d’un vrai enfant qui a l’air normal et bien installé. Les participants ont répété plusieurs fois qu’ils pouvaient « imaginer leurs enfants dans la même situation ». Le concept vient donc compléter les messages les plus efficaces sur la prévalence et les fait pour toucher directement les gens par le point selon lequel l’exploitation sexuelle des enfants en ligne est un problème duquel devraient se préoccuper les parents quant à leurs propres enfants.
Le fait que l’approche ne demande aucun effort pour comprendre le sujet a aussi joué en la faveur de [Masquée]. C’était particulièrement vrai chez les participants qui adoptaient une vision plus littérale ou qui n’ont pas pleinement apprécié [Illluminée]. L’autre avantage d’une approche directe était que les participants étaient plus susceptibles de prêter attention au concept lorsque de nombreuses choses essaient d’attirer leur attention.
Les suggestions sur la façon d’optimiser le concept visaient surtout à amplifier ses forces principales existantes :
En ce qui concerne les points négatifs, certains parents de Québec et de Charlottetown estimaient que les éléments visuels des concepts leur rappelaient des publicités d’arrêt du tabagisme.
Le choix de couleur des zones de texte et de la police d’écriture a généré quelques commentaires partagés. Les participants de Québec ont souligné que le choix du jaune leur rappelait des publicités de Vidéotron, des publicités qu’ils ignoreraient probablement – c.-à-d. « Qu’essaient-ils de me vendre encore? ». Dans d’autres collectivités, le choix de couleur était moins problématique et qu’en effet, le noir sur jaune attirait efficacement l’attention sur les messages clés. Un couple estimait que l’utilisation d’un contour pour certains mots les rendait difficiles à lire.
Figure 5 : Concept [Masquée]
Ils n’étaient pas aussi « vrais ». […] Avec ceux-là, je peux réellement imaginer un enfant dans ces situations, et ça les rend un peu plus vraisemblables. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Ils ont l’air à l’aise, relaxés. C’est là que le prédateur a le plus de pouvoir; quand tu es à l’aise. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Je crois que si on pouvait voir son téléphone un peu mieux, je crois que ce serait plus réel parce qu’en ce moment, c’est juste […] un peu flou. […] Ajoutez un bel étui à téléphone. Quelque chose qui donne envie de le tenir. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Les deux sur le dos, le 1 sur 5 et le 4 000, tout ce qui manque à mon avis en fait c’est le logo du gouvernement canadien dans le bas. Parce que si jamais je vois ça apparaître sur mon écran, il n’y a rien pour vérifier où ça se rend. Non? Je les prendrais moi-même comme « pièges à clics » et je les ignorerais. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
C’est ce que j’aime le mieux. Parce qu’on voit les vrais personnages. On voit les vraies personnes, de vrais jeunes. On les voit dans leurs activités. Le premier, il a un téléphone, le 2e, sur l’ordinateur et le 3e, téléphone dans sa chambre, la tablette. Ce sont de vraies personnes. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, ville de Québec]
Le lointain finaliste : [Illuminée]
Les participants ont perçu l’approche d’[Illuminée] comme « obscure », « effrayant », « digne d’un film d’horreur » pour traiter d’un sujet obscur. Cette affiche a suscité des réactions plus viscérales chez certains participants, et personne ne s’est opposé à ce ton en général.
Quelques participants ont été attirés par [Illuminée]en raison des images habiles employées pour faire passer le message. L’image de l’affiche ainsi que téléphone intelligent et le cadre de porte ont fonctionné le mieux. Le fait qu’il a fallu déployer plus d’effort pour comprendre les images a fait en sorte que le concept a collé plus longtemps.
Voici des exemples des autres commentaires reçus :
Toutefois, les personnes qui ont adopté une attitude plus littérale n’ont pas remarqué tous les doubles sens, et ont parfois eu de la difficulté à bien les déchiffrer – la publicité en bannière montrant un téléphone intelligent et un escalier est la publicité qui portait le plus à confusion. Ces participants se sont montrés impatients à essayer de découvrir les diverses significations. Cette impatience est en partie attribuable au fait que les participants avaient tendance à être d’accord, du moins de façon abstraite, que leurs enfants peuvent être victimes d’étrangers qui essaient de les manipuler. Par conséquent, ils n’ont pas besoin d’une confirmation habile que c’est vrai parce qu’ils le savent déjà.
De plus, la palette de couleur combinée à un regard furtif sur les images a mené plusieurs participants à soulever que le concept pourrait être confondu avec d’une publicité pour des entreprises commerciales ou industrielles, et à Québec, les participants ont mentionné Vidéotron une fois de plus. Le danger avec cette observation est que le concept ne réussira pas à attirer l’attention de son public cible, et certains participants ont reconnu que ce serait probablement le cas.
Figure 6 : Concept [Illuminée]
J’aime cette image. Je veux dire, elle compare votre enfant à une gerboise que quelqu’un prendrait pour un jouet dans un terrarium. [Parent d’enfants de 14 ans ou plus, Vancouver]
On n’a pas le temps de niaiser ni de jouer au plus fin. On a juste besoin de régler la question rapidement, c’est important. Avec toutes les informations qu’on reçoit dans une journée, allez droit au but. [Parent d’enfants de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Le concept qui a été rejeté unanimement : [Esquisse]
[Esquisse] a été rejeté d’emblée par tous les groupes. Les participants ont perçu que le ton manquait la cible; il donnait l’impression d’être « joyeux » pour un sujet si sérieux et que le gouvernement du Canada devrait avoir le droit d’adopter une approche percutante, comme indiqué précédemment. Le choix de couleur et d’images a contribué à cette opinion. Les images en particulier ont soulevé des questions et porté à confusion; l’image de la personne à l’ordinateur ressemble plus à un adulte qu’à un adolescent ou à un enfant. « Pourquoi y a-t-il des cœurs et des rayons de soleil dans l’image? » « Pourquoi la brochure montre-t-elle des personnes en train de s’embrasser? ». De façon plus générale, tous se sont entendus pour dire que des photos de vrais enfants sont plus efficaces que des images d’enfants pour capter leur attention et les faire penser à leurs propres enfants.
Dans un des groupes de Lethbridge, les participants estimaient qu’une approche plus légère pourrait être plus pertinente pour les enfants que pour eux-mêmes.
Figure 7 : Concept [Esquisse]
C’est joyeux, comme une invitation à une fête, des couleurs joyeuses, un peu de soleil en arrière-plan. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Je donnerais ça à des adolescents parce que ce n’est pas aussi dur et je ne veux pas qu’ils aient peur de retourner sur Internet. Mais moi, en tant que parent, je veux être secoué. [Parent d’un enfant de 13 ans ou moins, Lethbridge]
Presque personne n’avait accédé à des renseignements sur le sujet de l’exploitation sexuelle d’enfants en particulier, mis à part un participant de Lethbridge qui s’est souvenu d’avoir participé à un séminaire en personne sur les médias sociaux lorsque le sujet a été soulevé, et personne ne connaissait cyberaide.ca.
Il était courant que les participants répondent qu’ils chercheraient probablement sur Internet pour obtenir des renseignements sur le sujet, ce qui a provoqué une réponse positive lorsqu’on leur a indiqué que plus de renseignements seraient accessibles sur Internet.
Les participants ont suggéré que les autres endroits où les renseignements peuvent être affichés sont les endroits qu’eux-mêmes ou leurs enfants fréquentent :
Les parents d’adolescents plus vieux (16 ans et plus) ont noté qu’ils sont moins susceptibles de les accompagner aux rendez-vous chez le médecin ou à des installations de loisir. On a suggéré des endroits publics plus larges, comme les boîtes aux lettres en porte-à-porte, les cinémas et les épiceries.
Le genre de renseignements que les parents souhaitent obtenir sur un site Web sont classés en trois catégories, soit l’éducation générale sur le sujet, les mesures préventives qu’ils peuvent prendre, et comment ils peuvent donner suite.
Tableau 8 : Besoins en matière d’information
ÉDUCATION
Définition de l’exploitation sexuelle des enfants et d’autres termes
Autres statistiques
MESURES DE PRÉVENTION
Les signes à détecter
Brise-glaces et points à discuter avec leurs enfants
Autres mesures que les enfants peuvent prendre
Aider les parents à demeurer au fait et à devancer les tendances
PASSER À L’ACTION
Garantie que la confidentialité et l’anonymat seront préservés
Accès à des mesures locales et à des ressources
Enfin, les participants ont suggéré des façons de présenter les renseignements :
Certains parents auraient besoin de savoir ce qu’est l’exploitation sexuelle d’enfants. C’est quoi exactement, pour qu’ils sachent quand il faut signaler le cas. Où est-ce que je peux obtenir plus d’informations dans ma région? Parce que des fois, c’est seulement un numéro général pour l’Ontario, et là tu te dis « Okay, où est-ce que je peux aller pour obtenir plus d’information pour parler à quelqu’un qui pourra parler à mon enfant », ou quelque chose dans le genre. [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Je veux savoir, s’ils ont des informations, comment on peut conseiller un autre parent qui a ces soupçons, mais qui ont peur d’emprunter la voie juridique et de signaler quelque chose. Comment peut-on les conseiller? Y a-t-il moyen d’appeler ce parent s’il vous donne leurs informations, et de juste dire que vous avez entendu de façon anonyme, juste pour voir si ça provoquerait quelque chose, et peut être qu’il va parler? [Parent d’enfants de 14 à 17 ans, Mississauga]
Il faut appuyer le signalement par l’accès à des ressources au sujet de la poursuite et de la consultation. Et des informations sur différentes approches que les parents peuvent prendre pour approcher leurs enfants et leur parler pour découvrir si, bien, s’ils ont été victimes de quelconque façon. [Parent d’enfant de 13 ans ou moins, Lethbridge]
INTERVIEWER : ____________ DATE : __________ DURÉE DE L’ENTREVUE : _____ minutes
Bonjour/Bonsoir, ici ____________________________ d’Ipsos-Reid, une firme nationale d’études de marché. Tout d’abord, je tiens à vous assurer que nous n’avons rien à vendre. Nous sommes une maison professionnelle de sondages d’opinion publique qui recueille l’opinion des gens. De temps en temps, nous le faisons dans le cadre de groupes de discussion composés d’un maximum de 8 participants.
Nous nous préparons à mener une série de discussions au nom du gouvernement du Canada sur des enjeux importants pour les parents, et nous aimerions savoir si vous seriez prêt à y participer.
Dans le cadre de ces discussions, nous vous demanderons de prendre connaissance des documents de communication en groupe, et de nous fournir votre rétroaction. Êtes-vous à l’aise de le faire?
Soyez assuré que votre participation est volontaire et que, si vous acceptez de prendre part à la rencontre, votre identité demeurera confidentielle. Les renseignements recueillis seront utilisés uniquement à des fins de recherche et traités conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels*.
1. Habitez-vous actuellement à [INSÉRER UNE VILLE PARMI CELLES CI-DESSOUS]?
2. Souhaiteriez-vous participer à cette rencontre, qui aura lieu à ____________, le ______________?
Oui – CONTINUER
Non – REMERCIER VOTRE INTERLOCUTEUR ET CONCLURE
* SI LE RÉPONDANT LE DEMANDE :
Les renseignements personnels que vous fournissez sont protégés conformément à la Loi sur la protection des renseignements personnels. Les renseignements que vous fournissez ne seront pas liés à votre nom dans nos documents, y compris le formulaire de consentement ou le formulaire de discussion. La Loi sur la protection des renseignements personnels vous donne le droit de demander l’accès à vos renseignements personnels et la correction de ceux-ci, en plus de les protéger. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du Commissariat à la protection de la vie privée si vous estimez que vos renseignements personnels ont été traités de manière inappropriée.
Lieu | Composition du groupe | Heure | Date proposée |
---|---|---|---|
Charlottetown, Î.-P.-É. Delta Prince Edward, 18, rue Queen |
Parents d’enfants de 13 ans ou moins | 17 h 30 | 5 mars |
Parents d’enfants de 14 à 18 ans | 19 h 30 | 5 mars | |
Vancouver, C.-B. Vancouver Focus, 1080, rue Howe, bureau 503 |
Parents d’enfants de 13 ans ou moins | 17 h 30 | 9 mars |
Parents d’enfants de 14 à 18 ans | 19 h 30 | 9 mars | |
Ville de Québec, Qc (FRANÇAIS) Leger, 580 Grande Allée E |
Parents d’enfants de 13 ans ou moins | 17 h 30 | 10 mars |
Parents d’enfants de 14 à 18 ans | 19 h 30 | 10 mars | |
Lethbridge, Alb. Sandman Lethbridge Lodge, 320 Scenic Drive South |
Parents d’enfants de 13 ans ou moins | 17 h 30 | 11 mars |
Parents d’enfants de 14 à 18 ans | 19 h 30 | 11 mars | |
Mississauga, ON Infoquest Research, 6655 Kitimat Road #12 |
Parents d’enfants de 13 ans ou moins | 17 h 30 | 12 mars |
Parents d’enfants de 14 à 18 ans | 19 h 30 | 12 mars |
J’aimerais maintenant vous poser quelques questions pour savoir si vous êtes admissible à la séance. Ces questions prendront environ cinq minutes.
1. Nous souhaitons parler à des parents d’enfants de 18 ans ou moins. Puis-je vérifier si vous répondez à ce critère?
(INTERVIEWER, INSCRIRE LE SEXE, NE PAS DEMANDER) (TENTER D’OBTENIR UN BON MÉLANGE)
Garçon (Continuer pour un recrutement possible)
Fille (Continuer pour un recrutement possible)
Autre (Continuer pour un recrutement possible)
2. J’aimerais maintenant vous poser quelques questions pour savoir si vous êtes admissible à la séance. Ces questions prendront environ cinq minutes.
3. Avez-vous déjà participé à une discussion de groupe, à un entretien ou à un sondage organisé à l’avance en échange d’une somme d’argent?
[PAS PLUS DE TROIS PARTICIPANTS DANS CHAQUE GROUPE PEUVENT DIRE OUI]
SI Q4 = OUI, POSER LES Q5-7. AUTREMENT, PASSER À LA Q8
4. À combien de groupes de discussion avez-vous participé au cours des cinq dernières années?
CONCLURE SI PLUS DE 4
5. Quels étaient les principaux sujets de ces groupes de discussion? Réponse : ___________________________
SI CES SUJETS TRAITAIENT DE LA SÉCURITÉ DES ENFANTS OU DE LEURS COMPORTEMENTS EN LIGNE, REMERCIER ET CONCLURE
6. Avez-vous participé à une rencontre de ce type ou à un groupe de discussion dans le cadre d’une étude de marché au cours des six derniers mois? SI « OUI » – REMERCIER L’INTERLOCUTEUR ET CONCLURE
7. Dans votre foyer, quel âge ont les enfants?
Bon mélange par groupe admissible
Bon mélange par groupe admissible
PLUSIEURS ENFANTS AU FOYER – BIEN, ET ADMISSIBLES DANS LE GROUPE AUQUEL LEURS ENFANTS APPARTIENNENT.
8. Pourriez-vous m’indiquer le sexe de chaque enfant du foyer?
CODE POUR TOUS LES ENFANTS DU FOYER, VISER UN BON MÉLANGE DE GARÇONS ET DE FILLES DANS TOUTES LES CATÉGORIES D’ÂGE
PARENTS D’ENFANTS DE 8 À 18 ANS, POSER LA Q9 EN CE QUI CONCERNE L’ENFANT QUI LES REND ADMISSIBLES POUR LE GROUPE POUR LEQUEL ILS SONT RECRUTÉS. AUTREMENT, PASSER À LA Q13.
9. Votre enfant va sur Internet…
POUR LES PARENTS D’ENFANTS DE 13 ANS OU MOINS, MAXIMUM DE 4 QUI RÉPONDENT NON OU NE SAIT PAS À TOUS LES ÉLÉMENTS//POUR LES PARENTS D’ENFANTS DE 14 À 18 ANS, MAXIMUM DE 2 QUI RÉPONDENT NON OU NE SAIT PAS À TOUS LES ÉLÉMENTS. BIEN LORSQUE TOUS RÉPONDENT OUI.
POSER LES Q10 À Q12 SI L’ENFANT VA SUR INTERNET, AUTREMENT, PASSER À LA Q13.
10. Lorsque votre enfant va sur Internet, dans quelle mesure surveillez-vous ce qu’il fait?
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
11. Votre enfant interagit-il avec les autres par l’entremise de médias sociaux, de jeux ou d’autres sites Internet?
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
12. Et, à votre connaissance, avec qui votre enfant interagit-il en ligne? LIRE
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
13. Avez-vous personnellement un compte de médias sociaux que vous utilisez régulièrement?
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
14. Je vais vous nommer une série de groupes d’âge et je vous demanderais de m’arrêter lorsque je mentionnerai le vôtre.
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
15. Quel a été le revenu de votre foyer en 2019? Était-ce…
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
16. Quel est le niveau de scolarité le plus élevé que vous avez atteint? (Ne pas lire la liste.)
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
17. Situation d’emploi actuelle?
RECRUTER UN BON MÉLANGE DE PARTICIPANTS
18. Les participants à des groupes de discussion sont appelés à exprimer leurs points de vue et leurs opinions. Dans quelle mesure êtes-vous à l’aise de vous exprimer en présence d’autres personnes? Êtes-vous… (LIRE LA LISTE)
19. Durant la rencontre, les participants sont parfois appelés à lire des textes ou à regarder des images. Y a-t-il des raisons pour lesquelles vous ne pourriez pas participer?
CONCLURE SI LE RÉPONDANT DONNE UNE RAISON QUELCONQUE DE NE PAS POUVOIR COMMUNIQUER EFFICACEMENT, PAR EXEMPLE UN PROBLÈME VISUEL OU AUDITIF OU UN PROBLÈME DE LANGAGE ORAL OU ÉCRIT.
CONCLURE AUSSI SI VOUS ÊTES PRÉOCCUPÉ PAR LA CAPACITÉ DU RÉPONDANT À S’EXPRIMER CLAIREMENT DANS LA LANGUE QUI SERA UTILISÉE PENDANT LA RENCONTRE.
****(VEILLEZ À RECRUTER 8 PARTICIPANTS DANS CHAQUE VILLE POUR QUE DE 6 À 8 SE PRÉSENTENT)****
[Lire aux participants de réserve]
Merci d’avoir répondu à mes questions. Malheureusement, à l’heure actuelle, le groupe auquel vous êtes admissible est complet. Nous aimerions toutefois vous inscrire sur notre liste de répondants de réserve. Cela signifie que si une place se libère dans le groupe, nous vous rappellerons pour savoir si vous êtes libre pour participer à la rencontre. Puis-je avoir des numéros de téléphone où vous joindre en journée ou en soirée et votre adresse courriel, si vous en avez une, pour communiquer avec vous le plus rapidement possible si une place se libère? [INSCRIRE LES COORDONNÉES]
[Lire aux participants retenus]
Fantastique. Vous êtes admissible à l’un des groupes de discussion qui se tiendra le (DATE), à (HEURE). La rencontre ne durera pas plus de deux heures. Il s’agit d’une étude commanditée par le gouvernement du Canada. Tous les participants recevront une somme de 125 $ en guise de remerciement pour leur temps.
Avez-vous un crayon à portée de main pour noter l’adresse de la rencontre?
Nous vous prions d’arriver au moins 15 minutes à l’avance, le temps de trouver le lieu et de vous enregistrer auprès des animateurs. Avant d’être admis dans la salle où se déroulera la rencontre, vous devrez signer une entente de confidentialité. Si vous refusez de signer, vous ne pourrez pas participer à la rencontre pour laquelle vous avez été choisi. La rémunération est conditionnelle à la participation à la rencontre.
Nous vérifierons aussi votre identité au préalable. Il est donc important d’apporter deux pièces d’identité avec photo délivrées par le gouvernement (p. ex. permis de conduire, carte santé ou autre). N’oubliez pas d’apporter vos lunettes de lecture si vous en avez besoin.
La rencontre sera filmée et enregistrée. Ces enregistrements nous aideront à rédiger notre rapport. Aussi, un miroir d’observation se trouve dans la salle de la rencontre, derrière lequel peuvent se trouver des représentants du gouvernement du Canada, notamment des employés des ministères qui commanditent l’étude ainsi que des membres du personnel d’Ipsos. D’autres employés du gouvernement du Canada peuvent assister à la séance en direct, en ligne. Il s’agit d’une procédure normale dans le cadre d’un groupe de discussion. Elle permet d’obtenir un premier aperçu du déroulement de l’étude et d’entendre vos impressions ainsi que vos points de vue sur le sujet à l’étude.
Acceptez-vous d’être observé à des fins d’études uniquement?
Oui REMERCIER ET PASSER À L’INVITATION
Non 2 REMERCIER ET CONCLURE
Comme nous n’invitons qu’un nombre restreint de personnes, votre participation est très importante pour nous. Puisque vous avez été invité à participer en fonction de vos réponses aux questions qui vous ont été posées, nous vous demandons de ne pas envoyer quelqu’un pour vous représenter si vous n’êtes pas en mesure de prendre part à la rencontre. SI, POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT, VOUS NE LE POUVEZ PAS, VEUILLEZ NOUS TÉLÉPHONER POUR QUE NOUS PUISSIONS VOUS TROUVER UN REMPLAÇANT. Vous pouvez nous appeler à nos bureaux au 1 xxx xxx-xxxx. Nous communiquerons avec vous la veille de la rencontre pour confirmer votre présence.
Merci beaucoup pour votre collaboration!
INTRODUCTION (10 minutes)
Section 1 – Parentalité et technologie (20 minutes)
Comme je l’ai mentionné au début, le sujet d’aujourd’hui porte sur la nature du rôle de parent à l’ère d’Internet et des téléphones intelligents.
Section 2 – Connaissances et définitions générales (10 minutes)
Section 3 – Réactions aux stimuli (70 minutes)
MESSAGES CLÉS//40 MINUTES
MESSAGES D’AIDE DISPONIBLE
MESSAGES DE MISE EN GARDE CONTRE LES ÉTRANGERS
MESSAGES SUR L’IMPORTANCE D’APPRENDRE À DÉTECTER LES SIGNES
MESSAGES SUR LA PRÉVALENCE ET LES FAITS
QUESTIONS POUR CHAQUE CATÉGORIE DE MESSAGES :
UNE FOIS QUE TOUS LES DOCUMENTS ONT ÉTÉ PASSÉS EN REVUE :
APPLICATIONS CRÉATIVES//30 MINUTES
Section 4 – Renseignements supplémentaires (5 minutes)
Section 5 – Dernier conseil (5 minutes)